08nov11
123C1
Je
vis virtuellement dans un corps d'animal. J'ai choisi virtuellement de
vivre comme un Dieu.
Bien que je puisse la perdre à tout
moment, je souffle sur mon âme
pour qu'elle s'étale toujours plus.
C'est bien là un plus
qui mérite beaucoup de mes efforts.
" La surpopulation les
fera retomber dans l’animalité, peut-être sans retour — péché des péché (38/2) —,
mais la pénitence
les fera retrouver l’image
et ressemblance du Père. "
Voilà que m'apparaît
une image du péché des
péchés plutôt claire, une projection qui devra s'effacer.
Les rois
du monde s'enrichissent sur l'accroissement du nombre de nos têtes,
c'est quand même fort !
Mais ça ne peut pas durer longtemps.
Que
notre pénitence
vienne remplir les têtes, les cœurs de l'Eau de Dieu !
Il
sortira bien une façon de vivre ensemble dans la désobéissance de la loi des rats (Rév d’Arès xix/24)
et l'obéissance à l'Amour venu du Père
de l'univers.
Tony des bords de Loire.
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08nov11 123C2
L'autre
jour, vous m'interrogiez sur la question de savoir comment on tenait
réunion publique sur La
Révélation d'Arès
sans se faire insulter. À la suite de cette entrée, la réponse est
claire . Soit on ne tient pas réunion publique, soit on accepte de se
faire insulter. Pourquoi ? Parce que La Révélation d'Arès
se proclame anti- religieuse et surtout, anti-républicaine, dans la
mesure où la République est une grande pourvoyeuse de lois de rats.
Ce
sujet va très loin, car il fait passer De Gaulle et Jaurès, ainsi que
tous ceux qui sont à leur suite, pour des imbéciles.
C'est
osé mais j'approuve.
À mon
avis, c'est à cause de ces théories sociétales très particulières et
totalement inédites que le mouvement d'Arès est marginalisé et que le prophète et les
Pèlerins d'Arès souffrent de solitude.
Tout ce petit reste
est
démocratiquement peu fréquentable, c'est ce que pense la multitude des
bonnes gens !
Mais,
à la faveur de la crise et des contradictions des politiciens, je
pense, avec le Père, qu'il est possible de tenir réunion publique sans
effaroucher le jar
qui est dans la cage,
en faisant comprendre que, tant que la pénitence ne sera
pas établie, c'est bien la République et sa cohorte de restrictions qui
prévaudront.
La
Révélation d'Arès
elle-même admet que les systèmes politiques et religieux ont encore
quelques beaux jours devant eux. Les grands de ce monde n'en demandent
peut-être pas plus.
Jacques P.
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08nov11 123C3
Je me
lance dans ce nouveau commentaire comme l' oiseau se pose sur l' épaule
du prophète
et témoin
du Père de l'Univers
qui chante dans la Joie
et la Force
qui émane de la Parole qu'il boit chaque jour, qui accompagne et
soutient l'effort du pénitent
qui reprend la chemin d'Éden en délaissant les larges avenues de la
perdition choisissant la porte étroite.
C'est
la Force d'âme
rayonnante emplissant le cœur et le corps qui devrait être utilisée par
tous pour voir et comprendre que les actes bons qui changeront le monde
ne sont pas compatible avec la déperdition d'énergie qui accompagne la
division des idées à l'ombre des ailes
de mites ou de mythes.
La
cité (grec "polis" d'où est issue le service des failles de la
division) sépare l'homme de l'homme. Elle lui a fait croire que
l'Europe unie fait l'heureux alors que la Vérité, c'est que le rêve cache la nuit
et que le cœur est toujours meurtri, dévasté par la douleur, la perte
des attachement parfois féroces aux illusions qui volent en éclats et
se noient dans la boue.
Pour toute compensation à sa réelle
solitude intérieure qui livre l'homme à la seule logique de sa volonté
et vulnérabilité matérialiste, on entend parler d' effort et de
travail, de course contre la montre et les dettes, tandis que les
tractopelles escortées, venues dévaster le bidon-ville et en disperser
les pauvres là-bas derrière la cité, ménage l'espace des nouvelles
exploitations de l'avidité que l' on pourra alors utiliser, mais qui
asphyxieront à cause du nombre toujours croissant de moi et de miens.
Devant
l'énormité des problèmes où nous pataugeons dans la flaque de
l'insatisfaction sans fin, que le désir du plus a engendré au fil des
générations, en inventant la solution du mieux qui nous fait croire
qu'avancer vers l'abîme c'est toujours mieux que patauger dans
l'inertie, nous sommes réduit à devoir régler nos problème
disproportionnés avec l'outil même qui les a posé: la politique, le
relais des rois blanc,
de l'arbre aux pendus:
la logique du plus habile, alors que le simple bon sens, le repentir de
ses fautes, la partage mesuré et équitable de la nourriture, des
logements, de l'éducations, des soins, de la prudence qui préserve,
dans le courage de
changer, passant
de l'ambition de la hiérarchie du statut illusoire à celle de la
réalité des fonctions, dans l'Amour du Père, libèrera la Force
synergétique de la Vraie
Vie, celle qui réchauffera, soutiendra et réactivera l'âme des vivants,
de l' intelligence spirituelle retrouvée par la grâce et la
volonté de changer
en Bien tous responsable du temps qui vient.
Alors,
ensemble, nous pourrons transcender les problèmes insurmontables que
l'ego surmultimultiplié ne fait qu'accroître par envie, réactivité,
pour les transfigurer dans la Lumière
du vrai Pouvoir qui est Liberté
et Amour sans
condition. Celui de vraiment changer
le monde
et notre avenir, tous coopérant sous le Regard de Dieu en nous, autour
de nous et au-dessus de nous,rayonnant pour être tous paisibles,
heureux et co-créateurs.
Guy de l'Hérault
|
11nov11 123C4
Comment
concilier "immédiateté" et preuve par le temps et la patience ?
Nos
assemblées
[de Pèlerins d'Arès] ne doivent-elles pas refléter un début de ce
"contrat social et spirituel" afin de convaincre le monde que cette
voie est praticable ?
Ou bien s'agit-il — parce que
nous
n'avons pas le
temps de la démonstration et que tout se politise à l'orée des
élections présidentielles de 2012 — d'orienter le regard des hommes
d'aujourd'hui vers une politique plus sage, à dimension humaine où
l'amour doit être reconnu demain comme sagesse suprême,
comme politique
pour vaincre le mal,
changer le monde écriviez-vous dans "Le Pèlerin
d'Arès 1993-1996" en utilisant exceptionnellement le mot politique dans
un sens positif, qu'il faut laisser faire l'homme de base, parce qu'il
saura naturellement trouver les solutions.
Notre appel ne
risque-t-il
pas de sonner faux, comme des fausses promesses, si nous ne reflétons
pas ce que nous prônons ?
Pascal de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je suis, je l'avoue, un peu éberlué par votre question: "S'agit-il...
d'orienter le regard des hommes
d'aujourd'hui vers une politique plus sage, à dimension humaine où
l'amour doit être reconnu demain comme sagesse suprême,
comme politique
pour vaincre le mal,
changer le monde," parce que c'est ce que nous
faisons ou sommes censés faire depuis qu'existe la mission, en gros
depuis 1977 pour l'ensemble de nos frères les plus anciens et même
depuis 1974-75 pour moi.
Mais peut-être votre question
tourne-t-elle simplement autour du mot et de l'idée de "politique".
Me demandez-vous s'il faut
utiliser ce mot ou
même s'il faut entrer dans le jeu politique en se présentant aux
élections pour
chercher à faire valoir nos espérances par le jeu de l'autorité et/ou
de l'infuence conférées aux élus ?
Je ne procède
pas à ma mission par la politique et, par suite, mes frères ne
procèdent pas à leur mission par la politique, parce
que la politique, telle qu'elle est entendue par 99,99 % de la
masse
humaine, c'est la quête du pouvoir: Pouvoir de l'homme
politique, pouvoir de chaque idéologie politique contre les autre
idéologies, etc. —, c'est donc un processus conflictuel et, étant les
frères de tous les hommes, nous ne pouvons pas procéder par la voie de
la force, serait-elle la force électorale.
Ceci dit, si l'on
pouvait considérer le qualificatif politique dans son sens ancien,
aujourd'hui suranné, de "relatif à la société organisée" ou "soucieux
de la bonne gestion du groupe" tout simplement, qui est la sens que je
lui donne parfois dans mes écrits — mais des écrits faits pour être lus
entre nous,Pèlerins d'Arès —, ce mot serait utilisable, mais il
n'est hélas pas compris dans ce sens par la masse. Il peut jeter sur
nous, comme l'a fait la mission sociale, un voile d'incompréhension et
d'erreurs d'estimation.
À moins évidemment de nous évertuer
à lui redonner ce sens ancien, mais n'avons-nous pas déjà fort à faire
pour expliquer ce que nous entendons, par exemple, par pénitence ?
Nous ne
pouvons pas éviter le mot pénitence,
parce que c'est celui que La
Révélation d'Arès utilise et que ses nouveaux lecteurs
rencontrent inévitablement, alors que le mot politique n'est pas
utilisé par le Père.
Quant à votre question finale: "Notre
appel ne
risque-t-il
pas de sonner faux, comme des fausses promesses, si nous ne reflétons
pas ce que nous prônons ?" j'y ai répondu mille fois. N'ai-je
pas toujours dit de diverses façons que c'est le pénitent-missionnaire
qui est le représentant vivant, visible, constatable, de la pénitence qu'il
prône ?
Je ne suis pas très satisfait de ma
réponse, parce que je ne suis pas sûr d'avoir bien compris vos
questions, venues d'un frère déjà ancien, qui est déjà un vieux
missionnaire, et, dans ce cas, je vous demande pardon pour ma faible
comprenette.
|
11nov11 123C5
Vous
parlez des "emprunts énormes faits par les nations
occidentales pour continuer
de rêver qu’elles sont encore riches et possèdent les plus enviables
industries
et systèmes sociaux. Le gros problème en Europe, en particulier en
France où
Dieu est revenu parler en 1974-1977, c’est le refus d’avouer la lente
décroissance,
l’inévitable précarité du matérialisme."
Une fois de plus,
vous abordez un problème qui vous dépasse.
Vous confondez ce
qui est dû au peuple avec le bizeness des dominateurs et des spoliateurs
(27/9).
Il ne s'agit pas des "nations
occidentales", je veux dire qu'il ne s'agit pas de vous et moi et des
citoyens de France, d'Espagne, d'Irlande ou de Grèce, parce que les
nations, c'est les peuples! Il ne s'agit que des gouvernements et je
précise: des gouvernements de droite pour financer les riches, les
investisseurs, les établissements financiers, les multinationales,
qu'ils favorisent.
Des calculs ont été faits, qui démontrent
que les riches, les riches, les investisseurs, les établissements
financiers et les multinationales n'ont qu'à rembourser tous ces
emprunts qui sont tombés dans leurs poches et il n'y a plus de dettes.
Le
peuple, les travailleurs, eux, n'ont obtenu de tout cela que ce qui
leur est dû et qui n'avait pas besoin d'emprunt pour être payé. Une
augmentation des impôts des nantis et des gros revenus suffisaient à
payer le dû du peuple.
D'ailleurs, il y a toute une intox
mise en place par les media au profit des gouvernements et de leurs
soutiens financiers pour nous faire croire à l'existence de ces dettes,
qui ne sont pas aussi élevées ou même qui n'existent pas. C'est ce que
le peuple grec derrière ses syndicats fait entendre dans la rue là-bas:
"Il n'y a qu'à obligé ceux à qui les emprunts ont profité à rembourser
tout ce que ça leur a permis de gagner. Ce n'est pas à nous de payer
sur nos salaires,nos retraites, nos débours sociaux."
La
dette est une légende, un truc pour nous prendre le peu que nous avons,
et comme représentant des enfants de Dieu, vous devriez le crier sur les toits.
C'est ce que vous demande Dieu (37/4).
Vous vous insurgez contre la "mission sociale", mais voilà une bonne
occasion de faire de la justice sociale.
Vous
dites que vous ne faites pas de politique, pas de mission sociales,
mais avec cette entrée 123, vous êtes en plein dedans.
Edwige
H.
|
Réponse
:
Vous êtes fonctionnaire, Edwige. Je me souviens que vous
étiez des 300.000 fonctionnaires que François Mitterrand fit embaucher,
et vous-même m'aviez dit alors, à la sortie de la prière au Pèlerinage
1982 ou 1983 quelque chose comme: "Je suis très contente. Ce n'est pas
qu'on ait vraiment besoin de moi là où je travaille maintenant, ce
n'est pas
fatigant et je m'ennuierais plutôt, mais ça me dépanne et j'aurai une
retraite au bout." J'étais et je suis toujours heureux pour vous de
cette situation qui vous avait été offerte et qui va vous donner une
retraite après avoir, de votre propre aveu, passé quelques décennies
peu fatigantes et peu nécessaires à la nation, mais comment croyez-vous
que votre situation a été et va continuer à être financée ?
Par la dette.
Je
me réjouis de tous les avantages sociaux dont bénéficient un très grand
nombre de Français, mais ceux-ci doivent convenir que tout cela coûte
très cher et n'a pu être financé que par de gros emprunts.
À qui
ces emprunts ont-ils été faits? Mais à vous, à tous les braves gens de
la base qui ont des comptes courants en banque, parce que que
pensez-vous que prêtent les banques, sinon votre propre
argent ?
Donc, rembourser l'emprunt, c'est vous
rembourser à
vous-même, contrairement à ce que vous croyez. C'est plus que de
l'honnêteté, c'est de la bonne gestion personnelle, si je peux dire.
Quant
aux dettes, si elles ont profité à des riches, elles ont surtout et
massivement profité à tout le monde, dans toutes les classes sociales
et pour de multiples projets publics.
Elles ont aussi, hélas, financé la guerre comme c'est le cas pour les
USA engagés au Moyen Orient.
Ces dettes ne sont pas "une
légende", comme vous dites. Voilà la carte mondiale des dettes d'état
actuellement:
Voici, en supplément, quelques
observations personnelles:
La dette de la France quand De
Gaulle quitta la présidence de la République était de 0%
La
dette de la France au départ de Giscard d'Estaing était de 10% du PIB
La
dette de la France actuellement est de 86% du PIB, c'est vraiment
beaucoup.
La dette de la Grèce se
situe entre 150 et 165% du PIB, c'est énorme!
On
peut s'étonner qu'un homme de Dieu s'inquiète de cette situation. Si je
m'en inquiète, c'est parce que le souci matérialiste est un frein
considérable à l'évolution spirituelle. Or, c'est à l'évolution
spirituelle que le Père m'envoie ; il me faut donc dénombrer, évaluer,
avec réalisme, tout ce qui freine ma mission.
Par
ailleurs, contrairement à ce que vous pensez, je ne fais pas ici de
politique, pas de mission sociale.
Faire
de la politique, c'est —
qu'on le veuille ou non — toujours s'engager dans une action
conflictuelle, c'est toujours opposer l'intérêt ou le droit de certains
à l'intérêt ou au droit d'autres. Je ne crois pas que ce soit ma
mission spécifique et, partant, la mission spécifique des Pèlerins
d'Arès. Je suis le frère, les Pèlerins d'Arès sont les frères, de
tous les hommes. Relisez les Évangiles Palestiniens ! Relisez
notamment les paraboles (par exemple la parabole des mines ou des
talents) et vous verrez que Jésus faisait droit au juste, qui n'était
pas nécessairement le pauvre. L'homme pour Jésus, pour tout prophète, est
toujours au-dessus
des clivages sociaux.
Y
a-t-il une possibilité de politique
non conflictuelle ? Y a-t-il une démocratie où la majorité
n'impose pas sa loi à une minorité ? Y a-t-il une politique
qui ne
soit pas une poursuite ininterrompue de rivalités ? Apparemment non. Il
nous faut donc chercher d'autres moyens de gestion sociale. J'ai
souvent regretté d'être débordé de soucis et de travail et de ne
pouvoir trouver un temps de paix pour réfléchir à ce problème, trouver
une voie dans cette direction qui soit conforme à la grande Idée que se
fait le Créateur de sa société de créatures.
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11nov11 123C6
Message
sans doute un peu long... Désolé !
Mais c'est ce
que m'a
inspiré votre nouvel appel au contrat social et spirituel:
Comparaison
entre la chute de l’airbus dans l’océan et la chute de l’homme dans son
système :
Un livre publie des extraits des
conversations
des pilotes de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé au large du Brésil
en juin 2009 avec 228 personnes à bord. Ils témoignent de
l'incompréhension des pilotes face aux avaries qu'ils sont en train de
subir, et leur impuissance à les résoudre.
Suite à cette
publication de très très nombreux commentateurs dont la plupart sont
des pilotes interviennent sur des sites de presse et des forums
aéronautiques.
Petit choix d'extraits de ces échanges qui
décrivent
aussi bien la situation où se trouve notre terre roulant dans la nuit
et dont les habitants ont chassé la Lumière, la
remplaçant par des lois, des techniques, des rêves, des produits et
idées en tous genres :
Les
instruments affichent
des données de vitesse et d'altitude fausses.
Les calculateurs sont alors incapables de piloter seul l'avion, et seul
un pilotage à vue et aux sensations peut sauver l'appareil. Le souci,
c'est que la nuit le pilote ne peut plus faire appel aux références
visuelles (perte de référence horizontale et donc d'incidence de vol),
le pilote ignore si il monte, descend, tourne ou même vole sur le dos.
C'est ce que l'on appelle la perte de référence spatiale. Combinée à
des informations de vitesse, d'altitude et d'attitude fausses, cela
équivaut à piloter avec un bandeau sue les yeux.[…]
On a
cette impression incroyable qu'ils ne comprennent tellement rien,
qu'il doutent tellement de tout ce qu'ils ont devant les yeux que même
l'imminence de l'impact semble être mis au rang des improbabilités.
Comme si ils gardaient la possibilité que toute l'instrumentation soit
en rade et que l'avion soit en fait en train de voler quelque part
presque normalement. Bien sûr il y a les annonces d'altitude, bien sur
rien ne nous dit que l’enregistrement des voix dans le cockpit qu'on
nous donne à lire contient tous les messages et que d'autres
indiqueraient clairement qu'ils étaient conscients qu'ils allaient
mourir dans les secondes suivantes. Reste que l'on constate souvent ce
genre de sidération quand quelqu'un est soumis à une réalité trop
"énorme", trop incroyable. La réflexion est "c'est pas possible, je ne
peux pas y croire". En l'absence de toute vue extérieure, la réalité
n'est pas une évidence première.
Le moment le plus dangereux
c’est quand les opérateurs ne savent pas ce
qu’ils ne savent pas.
Ils n'arrêtaient pas d'appeler
"Putain ! Bordel !" S'ils avaient
appelé une seule fois le grand Dieu qui a tout en main, il les aurait
sauvés.
Sur un vol qui devait durer quelques heures
au-dessus de l’Atlantique, 4 minutes ont suffi pour passer d’un vol de
routine à la disparition dans l’océan. Océan au fond duquel nos
chercheurs sont allés chercher les éléments du drame au prix d'immenses
dépenses et effort pour découvrir l'impossible solution à son
drame.
L’homme
contemporain a tout réussi sauf à voir dans son cœur et dans la nuit où
il va et qui l’a mis au monde, pour aller où en fait…
Vous
dites : "L’envie du plus est aussi la première inclination, mais [pour
les prophètes]
du plus spirituel, du Bien
supérieur, sans l’expérience
duquel aucun bonheur vrai n’est possible, même matériellement parlant.
C’est parce que cette évidence est trop claire qu’on ne la voit pas ;
elle éblouit."
Oui, il ne nous faut pas seulement "aller
par les rues aimablement chercher et moissonner les
braves cœurs prêts
pour la pénitence,
pour changer leur vie
(Rév d’Arès 30/11), trouver le
salut.
[Mais] aussi aller par les rues faire prendre conscience que
changer sa
vie
personnelle, c’est contribuer à une urgence : changer le
monde (Rév d’Arès28/7), le sauver."
Vous
dites : "Que
peuvent faire des princes sinon des lois ?"
Nous avons
donc à parler plus haut, partout et en toutes occasions de la vie du
monde, à expliquer la force de la pénitence,
à exhorter l’intelligence
du cœur, celle de l’intérieure, celle qui regarde au fond et du fond,
face à la crise structurelle de l’être humain qui menace notre
existence fondamentale à tous à plus ou moins brève échéance ; nous
avons à nous intéresser au sort de tous nos contemporains, sans
discrimination, en montrant bien que nous sommes interdépendants sur ce
vaisseau
terre, par nos âmes,
c’est-à-dire par le lien qui nous unit
dans une œuvre commune pour nous nourrir et produire du spirituel, du
vrai, du fondamental, de l’amour fraternel, en même temps que du
matériel, de l’éphémère.
Nous avons à parler publiquement,
hautement, clairement, de tous ces sujets qui d’ailleurs, à chaque fois
que nous les portons sur la place, que nous élevons la voix avec nos
interlocuteurs, trouvent et réveillent alentours des oreilles
attentives, des gens qui "écoutent comme aux portes".
Portons
l’estocade à ces portes et à ces murs qui ferment nos cœurs et qui
n’attendent qu’un peu de courage, un peu de vrai, un peu de Feu
spirituel pour se fendre et couler vers un changement dont
nous avons
absolument tous besoin.
Bien des personnes se croient
incapables de ce "courage" qu’ils trouvent en nous quand nous abordons
des gens
sans les connaître, par les rues, pour porter témoignage de
notre espérance
dans l’humanité et dans l’Appel
d’Arès, mais ils ne voient pas que ce
courage, c’est la vie même, c’est que ça devrait être pour nous aussi
naturel que de respirer.
C’est aussi en clamant
deux fois
plus haut au milieu de nos rues ce que "Dieu est venu dire du Contrat
social naturel et spirituel praticable" que le cœur de ceux qui sont
prêts à l’entendre répondront à l’Appel
et nous rejoindront. Ne soyons
plus si discrets, voire mous, timorés ; soyons ardents, clairs, nets,
assurés, du droit que le Créateur nous donne de chercher à sauver sa
Création qui s’enfonce dans l’oubli, la torpeur, sans que personne,
sauf au moins quelques uns d’entre nous, je l’espère, voient où nous en
sommes de cette chute, de ce naufrage, qu’il est grand temps de
redresser en poussant le manche vers l’humilité et, à fond la manette
de
l’amour, pour rendre la portance à l’humanité dans la Main du Père… la
Main du Père de l’univers qui fait tourner des milliers et des milliers
de soleils tout à l’honneur de ses enfants, le
monde de notre
avenir, un monde infini, de Vie,
de lumière, de création permanente.
Je
ne vote pour aucun parti fut-il républicain ou religieux, même si je
vote pour le moment pour un représentant qui fera les lois les moins
contraignante, mais je vote toujours pour le Père, sa Parole si
cohérente depuis toujours, si vitale, et pour tous ses enfants, les
hommes, frères
et libres.
(Un)
Bernard de Bretagne-Sud
|
11nov11 123C7
Dieu
dit aussi aux hommes que la science ne vaincra pas le mal.
De
récentes découvertes nous ont appris que l'homme néandertalien avait
les cheveux et les yeux clairs.
D'autres découvertes
récentes nous apprennent qu'il est évident que les deux lignées
"cro-magnon" (venu d’Afrique dans une deuxième vague après celle des
néandertaliens) ont eu des descendants communs...
Des
découvertes plus anciennes ont certifié que cro-magnon avait
"supplanté" néandertal pour on ne sait encore quelles raisons
précises...
Donc la science pourrait ainsi expliquer le
racisme puisque le néandertalien "envahi" par cro-magnon venu
d’Afrique aurait ainsi disparu.
Mais puisque des gènes
néandertaliens ont été découverts dans le génome des européens, cela
veut dire que les deux "races" ne sont pas différentes, si ce n'est par
la couleur, que les uns cherchent encore à foncer, et les autres à
éclaircir...
Mais que les plus clairs doivent se méfier des
envahisseurs du sud sous peine de disparaître !
Comme quoi
plus la science évolue, plus l homme apprend sur lui-même mais la prudence est de
mise car les raccourcis peuvent permettre de développer des théories
qui peuvent s’avérer obscurantistes.
Alors que la science et
la Parole
bien lues disent que ce ne sont que nos frères.
Éric J. de
Provence
|
Réponse
:
Mon entrée ne parlant ni de science, ni de cro-magnon, ni
de néandertal, je pense que ce que vous voulez dire, c'est que la
religion, la politique, l'économie, ne vaincront pas le mal plus que la
science ne le pourra.
Oui, c'est le
sens profond de La
Révélation d'Arès. C'est la pénitence qui
vaincra le mal. C'est par la pénitence,
la pratique de l'amour,
du pardon,
de la paix,
de l'intelligence
spirituelle compensant l'intelligence intellectuelle ou scientifique
que nous voyons que les hommes "ne sont que nos frères" et qu'il
n'existe qu'une seule race
humaine (Rév d'Arès xii/5).
|
11nov11 123C8
Note du blogger:
J'ai
perdu ce commentaire et jusqu'au nom de son auteur. Je dois avouer le
fait.
Par des
fausses manœuvres sur mon
clavier — mon incompétence de piètre informaticien — j'ai perdu tout à
la fois le commentaire initital dans ma boîte de messagerie et sa
version HTML dans cette page.
Faut-il être
bête !
Mais je pense
que la réponse que
j'ai faite ci-dessous, qui a échappé au désastre, apporte des
informations qui peuvent intéresser certains. Je la laisse donc ici.
|
Réponse
:
Par ce blog je ne cède pas à la mode de l'Internet, à la
fascination de placer sur un réseau électronique des signaux qui
peuvent être entendus en tous points de la planète. Je crois que l'enseignement
verbal et les livres sont les meilleurs moyens d'expression, je crois
qu'ils enseignent
beaucoup plus et beaucoup mieux, laissent des traces beaucoup plus
profondes que ne le font des sites sur l'Internet, mais les livres,
pour être édités nombreux et bien faits, exigent des fonds, des moyens
de fabrication, de diffusion, du temps, etc. dont notre assemblée en
général et moi en particulier ne disposons pas.
De ce
constat mon blog est seulement l'aboutissement logique, même s'il n'est
qu'un pis-aller, même s'il n'est pas le meilleur moyen d'expression.
De
1974 à 2005 environ je me suis exprimé par des publications écrites:
courrier surabondant, magazine "Le Pèlerin d'Arès", des livres, et par
la voix. Mais ma voix tombait où elle pouvait, puisque nos frères
n'avaient pas senti nécessaire la systématisation par la "Maison des
Faucons" d'un enseignement
oral organisé, échelonné. Ma voix donc tombait au hasard des visiteurs
à Arès, pas forcément ceux qui pouvaient profiter de ce que je disais
au moment où je le disais, puisque le Pèlerinage est libre.
Je
ne pouvais pas non plus hors d'Arès procéder à un enseignement
graduel, organisé, de mission en mission, parce que, seul et débordé de
travail, je ne pouvais pas voyager comme je pouvais et partout où
j'aurais voulu aller. Je parlait donc par bouffées, par déballages
fourre-tout peu rationnels devant des publics faits, de loin en loin,
de nouveaux comme d'anciens, des frères et sœurs dans des états de
réceptivité très différents, ce qui m'obligeait à tout "aplatir" pour
être à peu près entendus par tous, ce qui décevait les mieux préparés
et qui passait par-dessus la tête des moins préparés.
Avec
le blog, c'est une part de moi-même qui passe, d'une autre façon, vers
les autres. Peut-être dans un déballage un peu moins fourre-tout que
précédemment, quoique j'aie bien conscience que ceux qui lisent mes
entrées et mes réponses aux commentaires ont leurs rythmes de vie qui
ne sont pas nécessairement le rythme de mon blog, et que, de ce fait et
d'autres faits: manque de temps, stress, fatigue, etc., il y a une
inévitable déperdition de mon enseignement.
Je compense la déperdition en ne me lassant pas de
me répéter chaque fois que l'occasion m'en est donnée. J'ai comme ça
l'espoir qu'à force de rabâchage quelque chose restera.
Il
demeure que j'ai bien conscience que ce n'est que de l'écriture et que
je ne peux pas faire passer ici beauoup de choses qui passent mieux
quand on vit ensemble, quand les échange se font par la bouche,
l'oreille, l'exemple. J'ai bien conscience que j'écris à la craie sur
un sol de ciment où tout s'efface à la première pluie de lassitude,
d'étourderie, de distraction, de hâte, de bonheur même, etc., de mes
lecteurs. Mais peut-être plus tard tout cela sera-t-il conservé ou
retrouvé.
L'essentiel est que je ne pense pas trop à la mort
possible des mots que j'écris.
|
11nov11 123C9
Sans
vie spirituelle la vie tout court, y compris la vie politique et
économique, est en déséquilibre, perd un contrepoids nécessaire. Une
vie sans spiritualité est en manque !
Je pense que
vous ne soulignez pas assez ce manque tragique dans votre entrée 123.
Vous
dites que les réalités dénoncent "la précarité du matérialisme", mais
votre entrée reste matérialiste. Elle manque d'un envol. Dommage.
Le
vie ne trouve pas son sens dans la technologie, le rationalisme,
l'économie matérialiste. La vie n'a de sens que sous son aspect
spirituel.
Vous n'êtes pas un Maître
avec grand M,
mais un petit maître
[allusion à Rév d'Arès 18/3 ?].
C'est peut-être ce qui explique l'échec de votre mission. Étant dnné
l'importance de La
Révélation d'Arès, à l'authenticité de laquelle je crois,
votre mission devrait avoir fait une énorme percée dans le monde !
Oui,
dommage !
Annick B.-F.
|
Réponse
:
Vous rêvez.
Vous voyez les choses de loin. Vous
vous faites une fausse représentation de l'homme moderne.
Si
vous alliez comme nous allons en mission, dans la rue, à la rencontre
des hommes qui vous croisent, vous sauriez à leur contact brut, quand
ils veulent bien dire quelques mots, qu'il est absolument faux "qu'une
vie sans spiritualité est en manque !"
Les gens
sans foi ni spiritualité que nous rencontrons, qui sont légions, sont
satisfait d'eux-mêmes, tout à fait heureux.
L'expression
"en manque" que vous utilisez comme s'il s'agissait de drogués en
besoin de leurs drogues, est inadaptée. Ces
braves gens matérialistes, rationalistes, n'ont pas du tout besoin de
spiritualité.
C'est bien là l'énorme difficulté de notre
mission.
Nous ne compensons pas un "manque". Nous avons une mission tout autre:
Nous
devons quasiment ressusciter une vie éteinte, la vie spirituelle. Comme
je le disais souvent dans les années 80 et 90: Nous circulons au
milieu d'un immense cimetière où gisent d'innombrables morts spirituels
et nous guettons les râles, rarissimes, de quelques enterrés vivants
que nous essayons alors de déterrer. Ce sont ces déterrés qui formeront
le petit reste
qui, selon la Promesse
du Père, sauveront la masse des non spirituels.
Ceci dit, il
y a au fond de chaque homme l'inconsciente image et ressemblance
(Genèse 1/26-27) du Père. Le terrain divin est potentiellement là, le semis de la vie
spirituelle y est enfoui (Rév
d'Arès 5/1), mais, croyez-moi, la masse se passe
volontiers, sans le moindre sentiment de "manque", de sa germination et
de son développement. Comme il est impossible de savoir par avance si
ce développement en épis
a eu lieu, il faut ratisser large, le plus large possible, pour avoir
quelque chance de moissonner
quelqu'un pour l'espérance du monde.
D'Arnaud
Desjardins, un homme, qui a toute mon estime, mais dont, d'expérience,
je ne partage ni
l'angélisme ni certaines impressions qu'il a des hommes, j'ai lu un
jour quelque chose
comme: "Ceux qui ne souffrent pas d'exclusion et de pauvreté ne sont
visiblement pas heureux. Heureux ils semblent par moments, mais au fond
ils sont essentiellement inquiets, frustrés, découragés, malheureux."
Où Arnaud Desjardins était-il allé prendre ça ?
S'il rencontrait comme nous tous les jours l'homme de la rue,
il verrait que les sans Dieu ni foi, dans leur immense majorité, ne se
sentent pas du tout misérables et anxieux métaphysiquement et que le
vie spirituelle ne leur manque pas du tout.
Pas plus que
Jésus ne fit "une énorme percée dans le monde", finissant sur la croix
dans une mort atroce et ignominieuse, nous n'en faisons une.
Ce n'est pas possible — quatre
générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2) — de la façon rapide que vous
semblez
envisager.
Ne rêvez pas et rejoignez-nous ! Nous
avons besoin
de monde pour chercher les épis
rares au milieu de l'immense champ
de broussailles et
épines du monde.
|
11nov11 123C10
Le
contrat social que nous subissons est établi depuis de nombreux siécles
et son premier argument est pour moi: "Unissons-nous pour que toutes
nos volontés particulières fondent une volonté général qui nous
rendrait plus forts, [qui rendrait] individuellement chaque homme plus
fort qu'il ne l'est naturellement."
Ce que je veux dire par
là c'est que cette association — et donc l'interdépendance — a pour but
de nous rendre plus forts, mais pas meilleurs.
La dépendance
crée un sentiment de sécurité aberrant (confiance mise dans le systeme
moderne de distribution par exemple) et affaiblit la force de pénitence, parce
qu'elle favorise le développement de l'apparence au détriment de notre
être et conséquemment de notre égo, à mon humble avis bien sûr.
Ma
question est la suivante : l'individualisme n'est-il pas plus bénéfique
à nôtre épanouissement ?
Christophe C.
|
Réponse
:
Tout dépend de ce que vous entendez par "épanouissement".
Si
vous entendez épanouissement d'un bonheur égoïste, l'individualisme est
non seulement bénéfique à ce genre d'épanouissement égoïste, il
lui est indispensable.
Mais si c'est
l'épanouissement spirituel, au sens
que je donne au mot spirituel: Relatif à l'âme, aux
conditions de naissance de l'âme,
nécessaire vaisseau
du salut (Rév d'Arès
Veillée 17), alors non ! L'âme
ne peut naître que de la pratique de l'amour. Or,
l'individualisme étant égoïste, contraire à l'amour au sens
spirituel, évangélique, ne.peut être qu'un obstacle à l'éclosion
et au développement de l'âme.
Mais
peut-être entendez-vous l'individualisme dans le sens de la conscience
de
son individualité, que tout homme spirituel doit avoir ? Dans
ce cas, oui, la conscience et le développement de l'individualité
participent à l'épanouissement spirituel. Pourquoi ? Parce
qu'en donnant son image
et ressemblance à l'homme le Père lui a donné:
la
parole, outil nécessaire de l'intelligence,
l'amour,
qu'aucun animal n'a dans le sens d'amour
évanglique, d'amour-devoir,
la
liberté, qu'aucun animal n'a dans le sens de liberté de destin,
la
créativité, qu'aucun animal n'a hors des règles très étroites et très
limitées de son espèce,
l'individualité, qu'aucun animal
n'a, ne pouvant ni se nommer ni se distinguer des autres par une
destinée singulière.
|
11nov11 123C11
"En
Occident", "Notre humanité occidentale"
Nous vivons sous
l'héritage de nos impérialismes, dont le colonialisme fut une
expression prédatrice, tyrannique, esclavagiste et criminelle...
lequel perdure encore aujourd'hui sous d'autres formes bien
moins visibles.
Prenez garde ! L'Europe politique dans sa
structure institutionnelle est d'ailleurs une résurgence de ces
consortiums oligarchiques impérialistes, car l'exécutif européen
contrôle tout (peu de gens en sont conscients).
Pas de quoi
être fier de cette histoire politique occidentale !
Tout
comme reconnaître le péché, admettre [cette histoire politique
occidentale] ne plaît pas à tout le monde. La repentance est difficile.
La simple idée
[de cette repentance] irrite bien des épidermes, tous bords confondus.
L'hagiographie
nous
parle d'une Algérie française née en 1832, mais dans la réalité,
c'était plutôt la vie algérienne sous l'occupation française.
L'abolition du code de l'indigénat, vous avez dû connaitre, c'était en
1946, vous n'étiez plus en culottes courtes. Comme on mérite ce que
l'on
s'aime, il y a une justice dans le fait que les Français
furent virés comme
des mal-propres après 132 ans d'occupation. L'Occident a loupé le coche
d'un beau mariage existentiel avec d'autres cultures, qui ne lui
étaient pas toutes totalement étrangères (monothéismes).
L'idéal
de "l'humain", cette espérance, est pourtant encore là, pas
perdu, pas évaporé pour tout le monde,
Soufflé
par le
divin peut-être
(?), ou parce qu'il colle par Genèse à notre nature sans nécessité de
plus. Des individus, mais aussi, des mouvements humanistes divers,
internationalistes, pacifistes, ... le perpétuent par différents moyens
associatifs, en discutent, l'ébauchent dans sa réalisation, bien
souvent loin de partis politiques, et souvent à l'abri des officines
religieuses.
La foi en Dieu n'est pas
nécessaire à la pratique du Bien.
L'athéisme (qui a aussi ses
détracteurs) aura permis au moins de le démontrer. Les athées, ces
rédempteurs (sens biblique = libérateurs) des religions, voilà une
autre grande révélation des temps modernes !
Votre
entrée 123 présente l'intérêt de mettre en avant le poids d'un grand
problème
moral de "l'Occident", dont bien des gens sont conscients sans avoir
attendu La Révélation
d'Arès qui nous invite à écrire "un nouveau
contrat social" dans des limites très vastes (Rév d'Arès 5/6).
Elle apportera de
l'eau au moulin de ces esprits de bonnes volontés plus nombreux qu'on
ne le pense, qui ne manquent pas d'idées, et qui ne se font plus depuis
longtemps d'illusions nationalistes ou religieuses. L'Europe n'a pas
encore de gouverneur, que déjà des foules d'indignés la caillassent
(symboliquement), et la rejettent, non sans bonnes raisons.
Sinon,
sur certains de vos arguments, je ne vous rejoins pas dans votre
analyse. Concernant la surpopulation, elle n'est pas un problème pour
moi, la terre est vaste, et si je ne prends que les continents
africains et américains, ils sont très très loin d'être surpeuplés. La
Chine a une densité de population pas beaucoup supérieure à celle de la
France. La Hollande est plus peuplée que l'Inde, en densité bien
sûr. Tous les chiffres que vous donnez sont invérifiables
(surtout les plus anciens) et les plus récents peut-être frauduleux. La
surpopulation échauffait déjà les esprits au XIX° d'où toutes ces
théories eugénistes, devenues pour certaines idéologies politiques.
Tout comme "l'an mille", ceux des croyants du moyen-âge. L'argument de
la surpopulation est ou bien de la propagande, ou bien un mythe, qui
sert la
fabrique de la peur...
Ne vous dix-visez [?] pas avec cet
épouvantail (Rév d'Arès
xxiv/3). Il me paraîtrait plus cohérent de remettre en
question nos modes de vie, à moins que vous ne suggériez une politique
nataliste comme en Chine ... dont la population s'effondrera bientôt,
par effet mécanique dans le temps.
Sur l'analyse
économique, je ne vous rejoins pas non plus, le sujet est trop vaste
pour être développé ici. L’argent est un moyen, pas une fin en soi. En
Occident, la création monétaire est aux mains de banques privées depuis
Napoléon, gros hic ! Nos régles de finances en Occident sont loin
d'être saines comparées à celles de la finance islamique. On a les
outils que l'on se forge, sur les principes que l'on se donne..
Qui
dit "pouvoir", dit "servitude". ‘’Qui contrôle la nourriture contrôle
les populations, qui contrôle l’énergie contrôle les nations et celui
qui contrôle la monnaie contrôle le monde." disait Kissinger.
Pour
imager, en très simple, c'est un peu comme si vous contrôliez
l'eau d'un puits, vous irriguez ce que vous voulez (crédits), vous
contrôlez le débit (taux), vous arrosez (projets) là où ça vous arrange
(éducation, industries, armement, nucléaire ou vous inondez
(planche à billets, dévaluation). L'eau, qui, bien que tombant du
ciel, est en passe de ne plus être un bien commun, car dans
cette logique néo-capitaliste elle n'est rien de plus qu'une
marchandise. Le
pouvoir de l'argent est certain — qui le nierait? —, mais il n'achètera
jamais ni l'amour,
ni le Salut !
Njama
|
Réponse
:
Je me souviens d'avoir vu votre nom, Njama, au bas de
messages dans des forums auxquels je ne participe plus depuis
longtemps, non par mépris pour leurs promoteurs et participants, mais
par mon incapacité à participer, parce que forum implique débat et que
je ne peux débattre de la Parole que j'ai accepté de transmettre, qui
est ce qu'elle est, qui ne se discute
pas (Rév d'Arès 15/6). Ma
participation était donc sans intérêt pour aucun d'entre vous,
débatteurs.
C'est
parce que j'ai gardé bon souvenir de vous, Njama, par sympathie pour
vous, que je publie ce commentaire, mais il faut bien constater que
nous
ne sommes d'accord sur rien ou presque.
Même le paragraphe
de votre commentaire qui accorde quelque
intérêt à mon entrée: "Votre entrée 123 présente l'intérêt de mettre en
avant le poids d'un grand problème
moral de "l'Occident" ne me paraît pas favorable à ma personne, parce
que vous vous trompez: Cette
entrée 123 ne parle pas plus de "problème moral" que la Parole: Bible, Révélation d'Arès,
etc., n'en parle.
Mon entrée 123 repose uniquement sur le
souci de faire renaître
la vie spirituelle par la pénitence
comme seule solution au mal, laquelle solution peut
se développer avec bonheur sur des morales, des conventions et des
façons de vivre très différentes (Voyez "Nous Croyons, Nous Ne Croyons
Pas"). La morale, qu'est-ce que c'est ? Si vous
me connaissiez, vous sauriez que chaque fois qu'on me parle de morale,
de
"problème moral", je réponds sans rire, avec la plus sérieuse
sincérité, par cette question:
"La morale? Quelle morale? La morale papoue? la morale chinoise? La
morale hottentote, américaine, mexicaine,
catholique, protestante, islamique, juive, bouddhique, etc.,
etc ?
Et je vais me montrer à vous sous
un jour plus moche, ou étranger, ou négatif encore ! Figurez-vous que
le Gaulois que je suis est très heureux d'avoir été colonisé par les
Romains, qui m'ont donné une langue, le latin, des outils de la
réflexions, des techniques, etc., sans lequels ni ma langue gauloise ni
sans doute son héritage intellectuel, si elle en avait un, ne
m'auraient permis de travailler et de développer ma pensée.
Autrement
dit, je ne suis pas sûr du tout que la colonisation française ait été
partout
aussi négative que vous le pensez. Peut-être l'admettra-t-on, une fois
les passions éteintes, remplacées par une pesée équitable des pour et
des contre, car il y a évidemment des deux.
Qu'est-ce que
l'éducation
que nous recevons dans notre enfance sinon la colonisation, le viol, de
notre
cerveau et de notre cœur, dont nous tirons plus tard d'assez gros
bénéfices quand même ? Je ne connais pas grand chose de
positif dans cette humanité, telle qu'elle est et pour longtemps
encore, qui ne sorte pas d'une violence reçue d'une façon ou d'une
autre à un moment ou à un autre. C'est le processus qu'Adam a voulu (Rév d'Arès 2/1-5) et
par lequel nous devons encore passer.
Je suis un homme de foi,
de pénitence
et de prière,
mais je ne
fonctionne pas comme vous.
Peut-être devrais-je me corriger,
mais
personne ne m'a prouvé de façon irréfutable que je le devrais. Je me
souviens d'un passage de Milan Kundera — grande pensée — où il parle
d'un désir brutal de violer une jeune fille qu'il ressentit en
présence de celle-ci... Attendez ! Le livre n'est peut-être
pas loin de
moi... (Ici interruption pour chercher)
Je
viens de trouver le livre. C'est "Une Rencontre". Permettez-moi de
recopier ce passage, qui est à mes yeux grand dans la littérature des
hommes d'aveu, de confession, d'esprit sans dissimulation et qui rend
compte du mystère aussi horrible que mystérieusement intéressant du mal
sous l'angle ontologique, qu'il soit colonisateur ou violeur — c'est
pareil, mais la convoitise primaire n'en est pas nécessairement le
moteur, loin de là :
"J'eus
[c'est Kundera qui parle] soudain envie de la violer. Je sais ce que je
dis: de la violer, pas de lui faire l'amour. Je ne voulais pas sa
tendresse. Je voulais poser brutalement ma main sur son visage et, en
un instant, la prendre tout entière, avec toutes ses contradictions si
intolérablement excitantes,: avec sa robe impeccable comme avec ses
boyaux en révolte, avec sa raison comme avec sa peur, avec sa fierté
comme avec son malheur. J'avais l'impression que toutes ses
contradictions recélaient son esence, ce trésor, cette pépite d'or, ce
diamand caché dans les profondeurs... Mais je voyais ses deux yeux qui
me fixaient, pleins d'angoisse, deux yeux angoissés dans un visage
raisonnable, et plus ces yeux étaient angoissés plus mon désir devenait
absurde, stupide, scandaleux, incompréhensible et irréalisable... Et
quand je regarde le portrait tryptique de Francis Bacon [le peintre,
pas le philosophe], c'est comme si
je m'en souvenais. Le regard du peintre se pose sur le visage comme une
main brutale, cherchant à s'emparer de son essence, de ce diamant caché
dans les profondeurs. Nous ne sommes pas sûrs que les profondeurs
recèlent vraiment quelque chose, mais quoi qu'il en soit, en chacun de
nous, il y a ce geste brutal, ce mouvement de la main qui froisse le
visage de l'autre dans l'espoir de trouver en lui et derrière lui
quelque chose qui s'y cache."
Tout homme est confesseur,
c'est-à-dire confident de ce mal qui habite l'humanité et qui nous fait
voir les choses sous un jour tellement moins simple qu'il n'y paraît,
et qui nous conduit à
comprendre pourquoi Jésus disait: Tu
ne jugeras pas (Matthieu 7/1)... parce
qu'il y a des irrésistibilités (l'envie dont parlait Hobbes) dans ce
monde malade. Je
ne me suis jamais trouvé dans un état comme celui de Milan Kundera au
moment qu'il décrit, mais je reçois avec effroi, mais respect,
non-jugement et
réflexion douloureuse et profonde, cette confidence devant le mystère
qu'elle évoque.
Ce mystère explique pourquoi l'homme a suivi un plan, le plan du mal,
différent de celui que le Père lui avait proposé,
Rien, dans
le
mal comme dans le bien, n'est jamais aussi faciles que vous semblez le
penser et je crois que mon entrée, même inévitablement résumée sur une
sujet vaste et angoissant, reflète cette absence de facilité. C'est la
seule excuse, peut-être piètre, que je vous présente, pour mon entrée
qui semble vous avoir déçu dans son ensemble. J'échoue souvent à
convaincre, mais je ne peux que suivre mon inexorable sentier.
Je
respecte votre pensée sans la suivre et j'ai peut-être tort. Vous
avez peut-être raison. Je suis mon destin. Merci pour votre
commentaire. Permettez le conseil plein d'amour et d'humilité d'un
vieil homme de Dieu: Méfiez-vous des apparences de profondeur dans
votre pensée, parce qu'elles vous donnent des certitudes qui souvent
n'en sont que pour vous. Ces apparences nous guettent tous.
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11nov11 123C12
Frère
Michel, en Septembre 1982 vous écriviez déjà : « Lorsqu'en 1974 nous
parvint L'Évangile
donné à Arès [1ère partie de La Révlation d'Arès],
nous ne comprenions pas toujours très
bien son objet. Pourquoi un tel Évènement Surnaturel maintenant,
pourquoi pas cent ans plus tôt ou plus tard ? nous
demandions‑nous.
Après huit ans [trente-huit ?],
entrés dans
une crise mondiale qui ne fait que
commencer, nous voyons ce que Dieu voyait déjà en 1974. Certes, ces
problèmes n'ont pas surgi soudainement, ils se préparaient depuis des
décennies. Mais si Dieu choisit ce moment, c'est qu'il est important,
soit parce que la crise qui s'avance sera particulièrement violente,
soit parce que les circonstances permettent à notre mission de réussir,
soit pour ces deux raisons ensemble.
En nous souvenant de
tout
avertissement de Dieu comme de ses encouragements, n'attendons pas les
grandes contraintes et les grands coups de la crise économique et
morale, qui secoueront le monde, pour nous mettre à la tâche
»
("Le Pèlerin d’Arès" n°3/82 p.42).
L’appel
que
vous lancez avec cette nouvelle entrée de blog réactualise ce que vous
dite depuis si longtemps :
Devenez des pénitents
et des moissonneurs de
pénitents vigoureux, préparez vous à affronter une crise
de grande
ampleur et saisissez l’opportunité qu’elle représente pour changer le
monde.
Qu’ai-je fais de cet appel
depuis tant
d’années ? Si peu… Je la connais si bien cette torpeur du
bien-être
bourgeois qui nous fait ronronner dans le lit confortables (Révélation
d’Arès 1/8) de la
vallée grasse (veillée 26)…
Cette
période rude dans laquelle nous entrons inexorablement aura au moins le
mérite de nous aider à rompre avec la mollesse et la tiédeur.
Merci
frère Michel pour votre exhortation.
Thierry M. de
Rhône-Alpes
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11nov11 123C13
Se
désenchaîner du contrat social <gluant> de notre société
de rois-docteurs-rats,
résultat complexe de la volonté d'imposer à la conscience le
"bien-pensant" au dépens de la liberté de pensée et de la grande
confiance que cette liberté requiert.
À vouloir
trop
contrôler la pensée, l'organisme social devient compliqué et vouloir
vivre sa propre existence, c'est-à-dire agir en accomplissant les
belles et grandes valeurs universelles est un véritable travail de héros.
Vivre
sa propre vie existentielle — avec ces valeurs vérité, d'amour, de
pardon, de paix, de bonté, d'intelligence du cœur qui repousse tout
malheur pour installer le bonheur vrai et durable — passe par cette
libération lente qui demande vigilance, humilité et volonté.
L'évolution
vers une vie sociale plus spirituelle, un contrat social nouveau se
fera à ce prix et le faire savoir en le clamant avec force est d'un
autre effort. Une solide foi fondée par une perpétuelle recherche du
beau en soi avec la détermination de faire partager cette recherche
avec d'autres aboutira à cet organisme complexe et souple de société
créatrice de bonheur.
La liberté d'entreprendre,
l'inventivité,
la débrouille, voilà des pistes qui peuvent concrètement permettre de
vivre plus librement et plus souplement. Trouver des modes de vie
moulées à la vitale évolution sociale qui se réfléchit jusqu'à
l'échelle mondiale - la surpopulation à maîtriser par la conscience -.
Que
ce nouveau contrat social soit l'objectif de notre vie sociale
personnelle comme au niveau planétaire est un bel argument solide
d'urgence missionnaire pour changer
le monde, le sauver !
BonAClamer
d'Île de France
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12nov11 123C14
dans
votre réponse à Edwige (commentatrice 123C5), vous écrivez:
On
peut s'étonner qu'un homme de Dieu s'inquiète de cette situation. Si je
m'en inquiète, c'est parce que le souci matérialiste est un frein
considérable à l'évolution spirituelle. Or, c'est à l'évolution
spirituelle que le Père m'envoie ; il me faut donc dénombrer, évaluer,
avec réalisme, tout ce qui freine ma mission.
en matière
d'emprunt dette, l'homme commun a considéré, qu'il soit prêteur privé,
amical, familial, ou qu'il soit prêteur professionnel (banque, Etat,
etc.) que le prêt devait être remboursé sinon avec des intérêts plus ou
moins élevés (sans parler des taux usuraires), mais il n'a pas vraiment
réalisé, sauf à y être obligé comme par exemple aujourd'hui dans le cas
de la Zone euro vis à vis de la dette grecque, que l'emprunt pouvait ne
pas être remboursé, tout ou partie.
À ce propos, priant
(Rév.d'Arès 35/2-4-6) quotidiennement dans le Sermon sur la montagne de
Jésus (évangile de Matthieu 5 à 7) et tout ce qui s'y rapporte, j'ai
retrouvé ce verset complémentaire dans l'évangile de Luc (6.34): "Et si
vous prêtez à ceux dont vous espérez qu’ils vous rendent, qui vous en
sera reconnaissant ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de
recevoir l’équivalent."
Oui, je vous comprends très bien
quand vous dites "il me faut évaluer tout ce qui freine ma mission", il
nous faut aussi évaluer ce qui fait qu'on prête, à qui, pourquoi, et ce
qu'on en attend… pour le changement du monde, comme des "hommes (ou
femmes) de Dieu" et non comme des gens du monde qui attendons qu'on
nous rende "l'équivalent". On prête à des gens que nous connaissons ou
que nous ne connaissons pas, mais nous prêtons de façon financière,
commerciale, voire amicale, généreuse, mais prêtons-nous de façon
spirituelle ? Je vais commencer à mieux me poser la question
et chercher
à mieux évaluer mes relations de ce type avec ceux avec qui je les
engage.
Merci encore de vos conseils généreux selon la
générosité du
Père,
je prie de toutes
mes forces avec vous,
(Un) Bernard de Bretagne-Sud
|
12nov11 123C15
Dans
la mesure où l'homme fait partie de la Manifestation du Non-Manifesté,
c'est-à-dire où l'homme fait partie de l'Image
de/engendrée par
l'Esprit, si l'homme pèche, cela veut dire que Dieu pèche.
Je
pense que la démographie galopante, ce fléau de l'humanité, est l'Image
de la détresse actuelle de Dieu obligé de surmultiplier Ses
représentations humaines (Dieu a fait l'homme à Son Image) tant le
niveau de spiritualité a baissé parmi cette humanité. En d'autres mots,
c'est comme dans les pays sous-développés: les gens font beaucoup
d'enfants car ils prévoient beaucoup de "pertes" dues aux épidémies, à
la malnutrition, etc. De même, Dieu se surmutiplie sur la planète
entière car il y a beaucoup de "pertes spirituelles" dues au
laisser-aller moral, au nivellement des valeurs par le bas, à la
complaisance et à la paresse spirituelle qui caractérise ces temps de
ténèbres actuels.
À part ça, je ne suis pas
d'accord du tout avec le concept de "pénitence" mais bien avec le
concept de "discipline" et encore mieux "d'auto-discipline". Car la
discipline, en tant que voie du juste milieu, mène à la Sagesse et la
Sagesse est l'essence même de l'esprit de Dieu (voir les Proverbes).
Dieu ne désire aucunement "faire pénitence" via Ses représentations que
nous incarnons mais bien jouir de l'harmonie de l'Unité! Or la
pénitence est une "dissonance" car elle suggère un jugement (le Bien
et/ou le Mal) donc une dualité. Or en Dieu il n'y a pas de dualité donc
pas de jugement, donc pas de pénitence.
Donc
quand un homme fait
pénitence, il va "contre" Dieu. Mais quand il fait
preuve d'auto-discipline, il va dans le sens de Dieu.
Je
fais partie de ceux qui ont vécu une NDE [?] et cette lumière d'amour
(Shekinah) qui m'entourait avait ceci de particulier qu'Elle m'aimait
jusque dans mon pus, dans les recoins les plus obscurs de mon être. Moi
je les jugeais et les détestais (dissonance), Elle ne les jugeait pas
et les aimait (harmonie). Donc Dieu ne réclame aucune pénitence, Frère
Michel. Il demande juste que nous soyons honnêtes et conscients.
La
pénitence
est une complaisance narcissique d'homme repu.
Marie-Madeleine
S.
|
Réponse
:
Je respecte toute opinion, la vôtre compris, mais je
m'étonne que vous suiviez ce modeste blog qui est totalement fondé sur La Révélation d'Arès,
que j'ai reçue, que je transmets et qui est toute mon espérance, et qui
est tout à fait à l'opposé de vos opinions, surtout en ce qui concerne
la pénitence.
La
pénitence
—
ou changement de vie,
qui en est synonyme — est la recommandation centrale que fait à l'homme
La
Révélation d'Arès.
À
moins, bien sûr, que vous n'ayez pas lu La Révélation d'Arès,
tout simplement, et que vous preniez la pénitence au sens
que lui a donné la religion. Pourtant, j'ai expliqué en long et en
large depuis qu'existe ce blog (2006) le sens que le Père a donné ou
redonné à pénitence à
Arès..
Vous
dites qu'à la pénitence
vous préférez la "discipline et encore mieux
l'auto-discipline," mais je vous rappelle que la pénitence, la
re-création de soi en bien,
demande une grande autodiscipline.
|
12nov11 123C16
Merci
de votre réponse [123C4]. Elle éclaire mon faible lumignon, mal
dégrossi
parfois.
Soyons la preuve vivante de la pénitence
que nous
prônons.
J'ai cru à tort que les assemblées
devaient
apporter la preuve de ce
contrat social et spirituel. Je mets la charrue avant les bœufs. La
preuve de notre pénitence,
c'est l'essentiel.
Quant à la
question sur la politique, il n'était pas question pour moi de procéder
à la mission par la politique seulement de profiter de l'opportunité
d'une élection présidentielle pour faire savoir au monde la solution du
Père à tous nos maux: La pénitence.
Ai-je eu raison de dire qu'une
politique est sage ? Elle n'est que la situation d'un moment
qui peut
vite tourner en tyrannie si la masse des hommes se laissent séduire.
J'ai eu tort seulement d'y penser.
La rédaction en français
a toujours été ma bête noire, surtout quand il s'agit de faire des
développements. Il le faut pourtant pour mieux exprimer le fond de ma
pensée. Mais rassurez vous, vous avez bien répondu à mes
questionnements.
Votre frère en Dieu,
Pascal de
Bretagne-Sud
|
12nov11 123C17
Ce
qui s'effondre en ce moment, c'est le système de profits et d'usure du
système financier.
En créant de
l'argent virtuel par le jeu de la spéculation, ce système (proche de
la folie) entraîne tous les peuples qui veulent le servir de manière
aveugle et servile dans le chaos.
C'est pourquoi les
solutions alternatives (par exemple développement de monnaie locale ou
système de troc) pour mettre fin à cette fuite en avant dans le mur,
commencent à se développer dans certains pays.
Mais ceci
n'est pas trop médiatisé.
C'est
bien l'avidité de pouvoir et de richesses qui a conduit à cette
impasse, autant l'avidité des puissants, que l'avidité de certains
citoyens, car il ne faut pas montrer du doigt que les puissants, ceci
n'est pas si simple.
Il faut
savoir aussi que, par rapport à la surpopulation, des études sérieuses
ont été faite disant qu'il y a suffisamment de ressources pour nourrir
toute la terre, le problème étant essentiellement le partage des dites
ressources ainsi que le gaspillage, on n'imagine pas le surplus jeté
tous les jours, simplement parce que ce n'est pas rentable de le
vendre, on préfère le jeter plutôt que de le donner.
On
trouve, bien sûr, plusieurs sons de cloche concernant ces problèmes, à
part dans les médias aux ordres des gouvernements et des puissants, qui
n'envisagent comme solutions que la guerre et la rigueur.
Ce
qui est dangereusement absurde.
Il
existe donc beaucoup de solutions envisageables pour palier aux effets
de la crise de la dette (crise qui est largement entretenue par les
banques et de certains gouvernements travaillant main dans la main),
mais ces solutions ne sont pas criées par les principaux médias, du
fait, entres autres, qu'elles nécessitent une certaine remise en
question de notre mode de vie, et qu'elle permet aux gouvernements et à
certains puissants de maintenir une main mise sur la liberté des
individus.
Combien de nos
concitoyens se sont demandé sur quoi a été construit la période
d'oppulence de l'après-guerre ?
Sur la ruine et sur
l'asservissement de certains pays, c'est une réalité ! Et celà n'a
rien à voir avec les idées de gauche ou de droite !
Veut-on
encore une troisième guerre mondiale pour maintenir le niveau de vie
des occidentaux et la folie idéologique des puissants ?
Car
c'est ce à quoi on va se diriger malheureusement, si l'on n'y prend
pas garde.
La question qu'il faut
se poser est : Peut-on vivre correctement et dignement encore dans nos
pays sans détruire tous les acquis ?
Oui, mais il
faudra inventer un autre système que celui de l'asservissement à
l'argent et du profit à tous prix.
Il faudra privilégier
l'humain et le partage, c'est bien le Message de La
Révélation d'Arès, il me semble !
Mais
quand je discute avec des personnes de votre génération, rares sont
celles qui émettent l'hypothèse d'une possibilité de vivre autrement,
la culture et le bourrage de crâne ont fait d'innombrables degâts
(irréversibles ?).
Un exemple réçent
: Il faut savoir que le peuple Lybien était, je dis bien était, celui à
avoir le niveau de vie le plus élevé d'Afrique, les raisons du
renversement et de l'assassinat de Khadafi sont d'ordre du calcul
économique et politique, un vol et un viol pur et simple des richesses
de ce pays, ainsi que de sa souveraineté.
Ce n'est pas du
"gentil colonialisme désintéressé", mais un viol, qui est comme dans
l'exemple que vous citez d'une réponse à un commentaire, l'aveu d'une
faiblesse et du péché de domination.
C'est justement pour ne
pas succomber à ces tentations que Jésus nous a donner la prière et son
Message.
Ne pas dénoncer ces tares,
c'est ne pas
les
combattre et c'est aussi perpétuer le mal.
Il
faut maintenant de la cohérence, on ne peut d'un côté, clamer haut et
fort vouloir changer le
monde et ne pas dénoncer les atrocités du pêché
d'Adam ainsi que ceux qui les perpétuent avec fierté,
orgueil et un
sentiment d'impunité .....
Dénoncer
n'est pas juger, c'est faire en sorte que ces abominations ne se
produisent plus ou du moins, le moins souvent possible.
Olivier
G.
|
12nov11 123C18
J'ai
franchement admiré le commentaire de Njama (123C11), et je dois
dire que je suis entièrement d'accord avec lui.
Mais à la
lecture de
votre réponse j'ai franchement souri.
Njama a raison et
encore une fois
je salue l'analyse pertinente à mes yeux, mais j'ai envie de dire: "Et
alors ? Où tout cela va-t-il nous conduire? Sommes-nous
impuissants ? Sommes
nous effectivement enfermés dans nos certitudes ?"
Ce
mondes des certitudes, nous le partageons avec des auteurs comme Alain
Soral "Comprendre l'empire", ou les animateurs des indignés
sur toute la planète, ou avec des animateurs de blogs comme jovanovic,
qui depuis 2008 nous explique déjà la spoliation de nos banques et
indique même comment réagir face aux carnassiers et nouveaux
esclavagistes.
Non, vous ne fonctionnez pas comme
eux, comme nous et heureusement je dois dire.
Le dernier mot
ira à Dieu, à l'homme de Dieu que vous êtes.
Patrick
|
12nov11 123C19
Voici
enfin une entrée qui, pour moi, a le mérite de montrer une image claire
de la situation.
Ayons donc des yeux
pour voir et des
oreilles pour entendre.
Mais l’homme de la rue,
ce “lion empaillé”, qu’en fera-t-il ? Ne risque-t-il pas de
chanter, en
paraphrasant Jacques Dutronc :
"7 milliards de petits
Terriens.
Et moi, et moi, et moi.
Comme un con de
citoyen,
J’attends mon chèque de fin de mois.
J’y
pense et puis j’oublie,
C’est la vie, c’est la vie.”
Ne
voyez aucune animosité dans mes propos, je crois seulement que la route
sera longue.
Dominique du Roussillon
|
17nov11 123C20
Je
viens de lire cette page d'entrée et de commentaires, qui m'apprend
beaucoup.
Je
suis un néophyte hésitant, mais le façon claire que vous avez de relier
les réalités terrestres à votre espérance spirituelle placée dans La Révélation d'Arès
m'aide à réfléchir l'engagement de conscience qu'un Pèlrin d'Arès doit
prendre.
Il y a quand même des mots difficiles pour moi?
Qu'est-ce que c'est que le PIB (votre carte à 123C5)?
J'ai
toujours entendu ce mot à la radio ou à la télé, mais je ne me suis
jamais préoccupé de son sens.
Bertrand
|
Réponse
:
Le
P.I.B. signifie Produit Intérieur Brut. C'est en gros la mesure des
richesses créées dans un pays pour
une année donnée. Il y a trois niveaux complémentaires de calcul du
P.I.B., mais c'est très technique et je ne pense pas que cela vous
intéresse. Présenté très grossièrement, le P.I.B. est la somme des
gains ou bénéfices tirés de l'activité annuelle (commerciale,
industrielle, etc.) du pays, autrement dit le P.I.B. donne une
indication de la
solvabilité du pays en question.
Il n'est, par exemple, pas
nécessaire d'être savant en technique financière pour comprendre que la
Grèce ayant une dette qui se monte à 165 % (certains disent
même 170 %)
de ce qu'elle gagne dans une année vit au-dessus de ses moyens et a
d'énormes difficultés pour seulement payer les intérêts de sa dette
sans même parler de rembourser la dette et
se trouvera dans une situation catastrophique (plus aucune banque au
monde ne lui prêtera un centime, puisqu'elle dépense plus qu'elle ne
gagne), d'insolvabilité totale, si elle ne réduit pas ses dépenses
intérieures pendant de
très longues années (trente ans, je crois, d'après certains calculs).
Mais
n'oubliez pas que ce qui nous préoccupe ici, ce n'est pas la situation
financière en soi, pas plus que ce n'est le surpeuplement en soi
(problème corrélatif), mais la résonance ou réverbération de la
situation financière et/ou du surpeuplement sur la vie spirituelle et
son développement.
|
17nov11 123C21
Votre
réponse à l’entrée 123#C11 avec ce passage de l’aveu de Milan Kundera,
me plonge dans une profonde réflexion sur mes propres ombres: pulsions,
convoitises, colères, boulimies de toutes sortes, peurs, angoisses,
lâchetés.
D’une part cela vient flétrir l’image de "bon"
Pèlerin d’Arès que je pouvais avoir de moi et en même temps, cela
m’éveille à l’humilité et à la pénitence.
Des
générations repentantes
camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une
mine, pour retrouver la Vie. (Rév. d’Arès 24/4-5). J’ai
toujours vu le désert
comme étant d’abord le monde extérieur… et je découvre que c’est aussi
mon monde intérieur !
Je réalise qu’à l’intérieur
de moi, la
bête est bien vivante. Que
ta descendance se souvienne de Ma Parole : …
et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra.(Rév.
d’Arès 22/14)
Et n’est-ce pas seulement par ce
sentier
rocailleux de travail sur mes propres ombres, de ce chemin de
libération intérieure, que je pourrai aller à la rencontre de mon frère
de la rue sans jugement ?
Et c’est la rencontre
avec les
autres qui me permet de débusquer ces parties de moi enfouies dans le
sable
de
mon désert
intérieur.
Il me semble que de ce
mouvement multiplié par un nombre suffisant d’hommes et de femmes
naîtra le nouveau contrat social que nous ne pouvons pas encore
imaginer aujourd’hui mais dont nous sommes, si nous en faisons le
choix, déjà des bâtisseurs par notre pénitence et notre moisson
d’autres pénitents.
Ce
que votre entrée souligne, c’est
l’urgence de faire ce choix d’aimer l’autre et l’humanité comme le Père
les aime.
Par notre silence, nous sommes complices de l’état
de délabrement du monde.
Louis-Marie
de Belgique
|
Réponse
:
Très belle prise de conscience, Louis-Marie !
|
17nov11 123C22
Pour
information :
NDE pour Near Death Experience = expérience de
mort imminente - à propos de l'allusion qu'y fait Marie-Madeleine S.
(123
C 15). C'est le point d'interrogation [?] qui m'a laissé supposer...
Bonne
journée cher Webmaster.
(Une) Françoise de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Merci pour cette précision.
J'avais, en lisant
le commentaire de Marie-Madeleine (123C15), également pensé à une Near
Death Experience = Expérience de Mort Imminente, mais ne
voyant pas du tout le rapport que cela pouvait avoir avec le
commentaire 123C15 j'ai pensé que la signification de la NDE, dont
parlait la commentatrice, était autre. D'où mon point d'interrogation
[?] que je ne retire pas jusqu'à confirmation.
|
17nov11 123C23
Vous
écrivez: "Notre humanité occidentale moderne risque un désastre,
qu'elle aura du mal à intégrer à sa vie : la perte de beaucoup de ce
qu’elle a eu. Il faudra trouver de nouveaux moyens de vivre et
notamment de vivre ensemble."
À propos de "vivre
ensemble," vous écrivez dans votre entrée 120 (commentaire 120C55) : "
Il y a une impuissance à vivre ensemble" décrivant notre réalité.
Les
Pélerins d'Arès devront faire le passage entre cette "impuissance"
actuelle, générale et le monde de bien
que le Créateur nous propose de créer.
[Cette "impuissance"
demeurera] sans la restauration au fond de soi de l'image et ressemblance (Génèse
1/26-27) du Créateur, sans le retour de la sainte
simplicité de la vie spirituelle, sans le réveil de la conscience que
nous sommes des êtres sacrés à qui le Père aimant à confié une terre
sacrée, le monde ne changera
pas.
Tout cela vous le dites mieux que moi, vous avez écrit
(entrée 120C08) : "C'est sur la base spirituelle — la
création de l'âme
par la pénitence
aboutissant à une communauté d'âmes
puis à une éternité d'âmes
heureuses après le Jour
— que tout vrai progrès social peut changer le monde".
Les
assemblées
de pénitents
sont le fer de lance du changement
du monde, du nouveau "vivre ensemble".
Rejoignez-nous,
nous avons besoin d'âmes !
Annie
d'Ile de France
|
Réponse
:
Oui, le monde a besoin d'âmes
et
c'est bien d'encourager les lecteurs de ce blog a se faire une
âme. L'âme
est
une autre façon de définir le Pèlerin d'Arès : Celui ou celle
qui
s'efforce de se crée une âme
par la pénitence en
suivant les sentiers du
prophète
(petit reste).
Mais
chaque âme
naît et se développe sur une chair
et sur un esprit (Rév
d'Arès 17/7: L'homme
est chair, esprit et âme), autrement dit chaque âme est
étroitement localisée et, par suite, "vivre ensemble" en parlant des âmes, c'est vivre
ensemble comme des âmes
locales vivant localement les unes auprès des autres et c'est justement
parce que cela devient de plus en plus difficile que j'en cite et j'en
chiffre la
cause évidente dès les premières lignes de mon entrée 123: le
surpeuplement.
Un des problèmes soulevés par le
surpeuplement est celui
de la dispersion.
Vous êtes en île de France et vous vivez
ce problème dans la seule communauté des Pèlerins d'Arès de l'endroit.
Votre
commentaire, je suppose, fait allusion à "l'impuissance à vivre
ensemble" de votre communauté de Pèlerins d'Arès d'ïle de France, qui
vivent dispersés sur une aire de quelque 100 Km sur 80 Km,
noyés au milieu de près de douze millions d'humains, avec un seul point
de ralliement, un petit foyer, un local de mission, 32, rue Raymond
Losserand, 75014 Paris.
La disproportion entre la
dispersion et l'unique point de ralliement cause une inévitable
"impuissance (à tout le moins une difficulté) à vivre ensemble."
Ceci
étant, ne prenez pas ce que je dis maintenant comme pessimiste, mais
comme réaliste, comme un appel à la patience et à la réflexion.
Vous
me direz que l'impuissance à vivre ensemble vient d'une insuffisance
d'amour fraternel. Je
répondrai : Oui,
mais c'est, sur un territoire aussi grand, par manque de vision commune
d'action apostolique. Quand une
conception commune de l'action n'existe pas du fait d'une dispersion
sur des terrains et dans des expériences de mission différents,
la raison de l'amour fraternel
disparaît aussi. Il faut que l'amour fraternel et l'action qu'il
sous-tend aillent de pair, coude à coude. Être pendus au téléphone, si
vous l'êtes, entre vous ne résoud pas le problème de la vasteté, des
distances qui vous séparent. Le téléphone ne fonde pas une mutualité,
une symbiose entre de nombreuses
personnes, bref, on ne vit pas ensemble par téléphone, ni par
l'Internet..
Vous avez beau
être pénitents,
vous
créer, chacun, individuellement une âme, vos chairs et vos esprits sont
physiquement dispersés et il y a difficulté à passer les obstacles
psychologiques que causent, au plan pratique, les différences de vue et
de
talents, les incompréhensions, etc., bref, il y a difficulté à vivre
ensemble. Vous vous rencontrez trop rarement les yeux dans les yeux,
vous vous connaissez
mal, et lors de vos rares réunions tous ensemble vous devez tout
décider
dans l'urgence, hâtivement, incomplètement et vous en sortez
insatisfaits. Si vous acceptiez cette imperfection de bonne humeur,
en vous en remettant à un arbitre autre que votre égo, vous pourriez
avancer,
mais en êtes-vous là ?
La solution ?
Il
faudrait évidemment,
pour faciliter les choses, créer plusieurs foyers en Île de France,
répartis en fonction de la dispersion des Pèlerins d'Arès
dans cette région.
Voilà ce que j'ai écrit dans le petit
opuscule "Ce Que Je Crois, Ce Que J'Affirme" à l'usage des nouveaux
venus au Pèlerinage 2011, au n°72 (ou 71 dans certaines éditions non
corrigées): "J'affirme que la société de Bien sans chef ni loi, où les forts et les sages
aident naturellement les
faibles annonce la dissolution des grandes nations (3/3, 4/9, 28/7)... et
la formation de petites nations
(5/7, 28/20-21) ou sociétés d'unis (xLv/19) libres (10/10) et
autogérées." Cela s'applique aussi à notre assemblées de
Pèlerin d'Arès.
J'espère la possibilité matérielle, un jour,
de créer des foyers d'unis
franciliens (de petites nations
arésiennes) dispersés sur la trop grande surface de l'Île de France.
Dans chacun de ces foyers le vivre ensemble deviendra possible. Dans
cette attente, on peut développer les familles d'affinités, qui
s'acceptent les uns les autres telles qu'elles sont et aussi
différentes qu'elles sont, au sein d'une seule assemblée trop
vaste, mais j'ai déjà parlé de ce pis-aller tant et tant de fois.
J'abrège ici.
Dès qu'on entre dans le mise en pratique du
vivre ensemble dans une communauté sans chef ni loi comme le Père
la préconise, on entre dans un lacis de diffcultés et de
contradictions.
Augustin d'Hippone (le saint-Augustin de
l'église) disait: "Le temps est parfaitement familier à chacun, mais
aucun ne nous ne peut l'expliquer aux autres." Je dirais de même: La
vraie foi telle que La
Révélation d'Arès nous l'inspire, est dans ses grandes
lignes familière à tous les Pèlerins d'Arès, mais dès qu'il
faut l'appliquer dans la vie fraternelle et la mission les Pèlerins
d'Arès sont incapables de se l'expliquer et de se l'appliquer les uns
aux autres de façon unie
et cohérente. Cette foi devient alors un gros flou, un nuage au cœurs
duquel beaucoup de personnalités ne se
rencontrent pas, parce qu'elles n'ont pas le temps de se
connaître et de s'aimer en vivant ensemble, en étant proches les unes
des autres.
Nous ne pouvons pas nous idéaliser comme on
idéalise les anges (peut-être à tort d'ailleurs). Nous constituons un
énorme ensemble d'individualités qui, en dépit de nos efforts, ne
peuvent rompre tous les écueils de l'individualité à moins de
former une
seule chair (Genèse 2/24), donc une chair proche, d'où
la souhaitable multiplication des proximités. Un foyer d'unis, c'est une
sorte de mariage à plusieurs, le sexe en moins évidemment. Dans des
groupes trop rarement réunis les hommes ne se reconnaissent plus et
cela vient ranimer la mauvaise humeur millénaire, l'impossibilite de
briser, faute de temps et de mieux se connaître, tout ce qui sépare le
clair de l'obscur.
Je parle évidemment ici de l'immédiat, de
la façon dont les choses doivent commencer afin d'atteindre d'autres
possibilités ou puissances plus tard, au-delà, bien au delà de quatre générations.
Patience
et optimisme !
|
17nov11 123C24
Vous
parlez de "nouveaux moyens de vivre et
notamment de vivre ensemble," et cela, je pense, s'applique en premier
à nous Pèlerins d'Arès d'Îlede France.
Il
y a à la mission de la rue Raymond Lossrrand un petit groupe de
gestionnaires
qui tiennent le local impeccable, mais qui ne font rien de plus, rien
pour créer une véritable assemblée
où nous puissions tous vivre ensemble.
Je
ne suis pas de ceux qui sont indignés (il y en a) par cette manière de
faire. Je suis plutôt parmi les résignés. Il y a quand même
dans la
région arisienne un potentiel spirituel non négligeable, mais inutilisé.
Chacun
fait sa mission dans son coin, sans stratégie d'ensemble. La perte
d'énergie est colossale sans parler de la perte d'amour qu'on pourrait
se donner les les autres et donner au monde de l'extérieur.
Signature
oubliée
|
Réponse
:
Vous avez oublié de signer votre commentaire, mais vous
parlez de la mission de Paris, donc de cet unique foyer de ralliement
et point missionnaire d'Île de France pour un trop grand nombre de pénitents et vous
reprenez le sujet abordé par Annie
(123C23): la difficulté de "vivre ensemble".
Je vous invite
d'abord à lire la réponse que je fais à Annie (123C23).
Vous
me parlez de la mission rue Raymond Losserand à Paris, mais le problème
de mes frères franciliens dépasse de très loin celui de ce "petit
groupe gestionnaire". Le problème de mes frères franciliens est le
miroir en l'Île de France du problème général de tous mes frères en
France, celui d'une assemblée
comptant beaucoup d'isolés.
Ce problème de la dispersion me
tracasse, mais étant moi-même très isolé, un "dispersé parmi
tant d'autres,
et sans cesse dérangé par des urgences qui me trustent littéralement,
j'ai des difficultés à réfléchir en paix aux moyens de "vivre
ensemble". Beaucoup de mes frères et sœurs s'isolant
eux-mêmes dans leurs quant-à-soi professionnel, sociaux, familiaux,
philosophiques, etc., je ne peux en fait, au plan pratique
actuellement, construire l'assemblée
qu'avec
ceux qui ont accepté et qui peuvent me suivre dans le couloir par
nature étroit
du petit reste. Sur
ce plan, depuis quelques temps, les choses avancent heureusement.
Je
réfléchis néanmoins au problème général dont vous parlez en Île de
France. Plus exactement, je réfléchis aux pis-aller qui
permettraient de relâcher autant qu'il serait possible les freins et
les entraves inévitablement générés par la trop grande dispersion de l'assemblée
francilienne, la méconnaissance que vous avez les uns des autres, les
mésestimes et les raideurs qui en résultent, parce que vous n'êtes que
des homms et des femmes, pas des surhommes et des anges moins encore,
et que cette situation ne changera
que peu à peu dans les générations qui viennent.
Lorsque
je
rencontre le comité de gestion du local rue Raymond Losserand à Paris,
je
rencontre un groupe de frères et sœurs pleins de foi et de dévouement,
qui ont un
réel souci de cette situation, mais qui, n'étant ni des supermen ni des
extralucides, sont dans
l'impossibilité de se représenter l'état de foi, de pensée, d'ardeur,
etc., de ceux et celles trop lointains avec lesquels ils ne sont pas
habitués à
bavarder et échanger dans une atmospère d'intimité mutuelle. Aux yeux
de ces lointains ils ne forment qu'une sorte de bureau avec tous les a
priori
exécrables qu'ont les bureaucrates aux yeux de ceux du dehors.
Bureaucrates,
ils ne le sont pas. Ils sont malheureux d'être mésestimés, de donner
l'impression qu'ils sont des chefs
attachés
à leur petite cour, alors qu'ils ne sont que ce que n'importe qui
serait à leur place : des braves gens de service, constants et
sérieux, non des charismatiques ou des homonculus chargés de créer une
fédération d'amour fraternel, parce que l'amour ne vient pas d'un
bureau de gestion, mais se partage et que ce
partage ne peut se faire sans échanges étroits du centre vers la
périphérie de l'assemblée
autant, que de
la périphérie de l'assemblée
vers le centre.
La vasteté, la distance, l'insuffisance ou
la rareté des
contacts — qui intensifient les écarts de culture de base, les
différences d'âge et de caractère, l'individualisme propre à nos temps
modernes — sont les causes évidentes de cette difficulté de vivre
ensemble
et l'on ne peut le
reprocher à personne. On ne peut que regretter qu'un certain nombre de
frères et sœurs franciliens, qui comme vous critiquent le "petit groupe
de gestionnaires" de Paris, ne voient pas les inévitables freins
psychologiques que
sont ces vasteté,
distance et rareté de contact, bref, cette dispersion.
La polone (Rév d'Arès
xxxix/12/13)
ou âme collective n'est pas développée ; une insuffisance qui
n'est pas
propre à l'Île de France. Sachant qu'une âme
individuelles se crée et se développe lentement, par la pénitence, sur la chair et l'esprit (Rév d'Arès 17/7)
de l'individu, on comprend que la polone
se forme moins prestement encore sur le corps
collectif d'une fraternité. Le sens du
sacré, du dépassement, nécessaire à un collectif spirituel ne s'y
développe qu'avec difficultés et
irrégularité à
cause de la dispersion.
Il
est inévitable que la
conscience collective
caille (Rév d'Arès xxxix/8-10) très lentement et je
souffre de voir que l'impatience et les reproches remplacent l'intelligence
spirituelle qui, dans cette situation, prévue par La Révélation d'Arès
elle-même, devrait inspirer la patience,
l'indulgence et la recherche
sereine de solutions — J'y réfléchis beaucoup de mon côté.
Notons
que ce problème est curieusement plus perceptible du dehors que de
l'intérieur.
Quand
il m'arrive de parler des Pèlerins d'Arès avec des hauts responsables
publics, médiatiques, sociaux, etc., je constate que beaucoup d'entre
eux ont entendu parler des Pèlerins d'Arès, mais tellement vaguement
qu'ils ne cessent de
s'interroger sur ce que "ces gens-là" sont, croient et entreprennent.
C'est en partie pour cela que les Pèlerins d'Arès
se trouvent dans une sorte de disgrâce ou non-existence publique, comme
gens "inutilisables, ininvitables", dans des engagements comme dans des
colloques
officiels, publics ou associatifs, parce que la masse et ses édiles ne
les voient
même pas.
Si les Pèlerins d'Arès
avaient au moins atteint un certain niveau de sacré et de dépassement
collectivement parlant — même si les termes de leur foi ne sont pas
facilement reconnaissables, parce que cette reconnaissance implique de
connaître La Révélation
d'Arès
largement ignorée du public —, ils se seraient au
moins fait remarquer pour leur rayonnement spirituel,
sacré. Or, celui rayonnement n'est pas encore discernable.
Indiscernabilité qu'une décennie
de "mission
sociale", intrinsèquement désacralisante, déspiritualisante, n'a
fait qu'épaissir et rendre imperméable. Mais, à l'heure de notre
auto-critique, disons que cette
absence de relief spirituel, sacré, extérieur n'est que le
miroir du manque de relief spirituel, sacré, intérieur, cause de la
difficulté de "vivre ensemble". Les frères attendent trop les uns des
autres au lieu de s'inspirer les uns aux autres et dans la paix le
spirituel et le sacré.
Cependant, les choses
s'améliorent
actuellement et ne cesseront de s'améliorer, je n'en
doute pas.
Patience et espérance !
|
20nov11 123C25
Que le bureau de gestion pensé et voulu par le prophète — et donc
agréé par le Créateur Lui-même (Rév
d'Arès i/12) — ne plaise pas à tout le monde, c'est est
une chose. Il faut de toute façon une bonne expérience spirituelle pour
en comprendre la nécessité.
Ce qui me semble beaucoup plus triste — quoi que pas nouveau — c'est
qu'un commentaire comme celui de "Signature oubliée", dont beaucoup
partagent l'opinion, ne critique pas véritablement "le comité des
bureaucrates" mais surtout le prophète,
sa sagesse
et ses conseils.
C'est une remise en cause sibylline de la voie qu'il montre et qu'on ne
peut suivre que librement ou pas du tout.
Je crois donc qu'en plus de "la vasteté, la distance ou la rareté des
contacts", la réticence à accepter de s'engager dans la voie du petit reste demeure
un obstacle d'importance.
Il est un fait que nombreux sont ceux qui pensent encore tout bas que
si le prophète
est seul et isolé, c'est qu'il l'a bien voulu; ils choisissent ainsi,
malheureusement, de rester aveugles à leurs propres réticences et
surdités.
(Un) Patrick d'Île de France
|
Réponse
:
Vous dites: "Nombreux sont ceux qui pensent encore tout bas que si le prophète est seul
et isolé, c'est qu'il l'a bien voulu."
Ils se trompent. Je le regrette, mais je ne peux leur en vouloir, parce
qu'ils ne voient pas, faute d'expérience personnelle, que,
quand
on n'est le chef de
personne (Rév d'Arès 16/1), les limites de l'insistance de l'aîné tolérée par
les cadets sont vite atteintes et son magistère spirituel passe vite
pour autorité de chef. Je
suis donc continuellement contraint à une certaine réserve. Le résultat
est que cette réserve, sous-jacente à mon obligation de n'être le chef de
personne (16/1), passe aux yeux de beaucoup pour un désir
d'isolement.
S'ils savaient combien j'en ai souffert.
S'ils savaient aussi combien de fois j'ai été rembarré poliment,
parfois
moins poliment, par des frères et des sœurs qui très fréquemment
estimaient que j'outrepassais ma nécessaire réserve ou qu'ils n'avaient
pas besoin de moi, estimant sincèrement qu'ils avaient très bien
compris La Révélation
d'Arès et savaient quoi faire ! Ils comprendraient mieux
pourquoi j'ai patienté.
Je suis aussi, nécessité de la pénitence,
astreint à l'humilité, parce que j'ai besoin
de lumière. L'humilité est lumière, mais
lumière qui ne vient jamais tout de suite, d'où la bizarrerie de
l'humilité dans ce monde pressé et aveugle parce qu'il est pressé.
Bizarrerie qui, faute pour beaucoup d'être libres (10/10) de
tous préjugés, donc faute de réflexion sur des bases neutres, a souvent
passé, me concernant, pour un désir d'isolement. Or, oui, j'ai grand
besoin d'humilité. Sauf sur le Fond,
où La Révélation d'Arès
me donne le charisme de Vérité,
l'humilité m'oblige sur mille sujets pratiques à ne jamais
écarter l'hypothèse que mes frères peuvent avoir raison et moi tort.
Par exemple, après que la "mission sociale" fut lancée dans les années
90 par quelques
missionnaires, vite suivie par l'ensemble des
missions, sauf rares exceptions, je n'approuvais pas ce
type de mission qui nous déspiritualisait et je le disais clairement,
mais posément, ici et là sans être écouté, mais je m'interdis
d'intervenir impérieusement pendant dix ans en me disant: "Mon
bonhomme, tu penses que ce type de mission est une erreur, mais les
frères pourraient bien te
prouver qu'elle est apostoliquement la plus productive." Or, on sait
qu'au bout de l'expérience ce fut tout le contraire: Résultats
nuls et
défiguration de notre foi et de ses objectifs. J'avais eu raison de
désapprouver la "mission sociale", mais, s'agissant d'une question
pratique, ai-je eu tort d'attendre
qu'elle se prouve stérile et déformante. Ai-je eu tort, autrement dit
n'ai-je pas été conforma à La
Révélation d'Arès en m'isolant de la majorité le temps de
l'expérience ? N'aurait-on pas
pensé avec raison que j'agissais en chef (16/1) ou en commandant (36/19),
si j'avais, avant la preuve de l'erreur, tapé du poing sur la
table et crié "Non !" autoritairement ?
Mon isolement vient aussi et surtout, comme je l'explique à Annie
(123C23) et à Signature Oubliée (123C24), de la vasteté autour de moi,
de la distance géographique entre moi et mes frères, de l'insuffisance
des contacts entre eux et moi. De tout cela j'ai déjà beaucoup parlé,
j'ai même consacré une entrée de blog à ce sujet, rappelant pourquoi —
par afférence, entrée 120 — notre communauté de foi est dispersée.
Autrement dit, nous ne vivons pas ensemble, mais nous trouverons des
solutions palliatives à ce problème.
C'est la même chose pour vous dans la très vaste zone francilienne.
Nous y travaillons ensemble. Les choses avancent lentement parce
qu'étant non seulement isolé, mais écartelé, je ne peux aller plus vite
et je le regrette.
|
20nov11 123C26
Il est temps
que Je libère les nations (Rév d'Arès 28/20), que le monde change (28/7)
en Bien !
Simplement, devenons pénitent
(28/25) !
Le nouveau contrat social naturel et spirituel, c'est la pénitence
évidemment.
Ça coule de source d'Eau
Vive (30/3).
D'Eau Vive,
donc en Action !
En Action, donc bien tous !
(Un) Alain d'Île de France
|
20nov11 123C27
Que la paix soit en vous, frère Mikal
!
Surfant sur les commentaires de nos sœurs et frères Pèlerins d’Ares,
aux incrédules, aux incroyants, aux sceptiques, etc., je veux dire dans
la Paix et
l’Amour,
que même s’il est difficile d’escalader la Montagne des Hauteurs,
qu’ils aient confiance au message du Père Aimant, qu’ils
le fassent avec mesure,
patience, intelligence spirituelle a se changer et à changer le monde
devenu dégénérescent à cause du mensonge perpétré depuis Adam
déchu.
Moi-même je combats ma citadelle
du péché
grâce a La Révélation
d'Arès, ce rappel a ma créature déchue.
Il m’arrive parfois d’être lâche envers mon âme, mais la
crainte du Créateur me rappelle ma promesse.
Que le frère Mikal
me pardonne ma lâcheté, mais je veux le remercier fraternellement
d’avoir accepté cette Révélation
et de l’avoir donnée à toute l’humanité.
À nous de l’accepter avec amour et de diffuser ce Message, et
s'il y a des refus, peut importe, comme est dit dans L'Évangile Donnée à Arès
et Le Livre,
ce qui est important c’est de proclamer la Parole, car même si nos
interlocuteur se bouchent les oreilles, ils ne pourraient empêcher la
Parole d'entrer par les pores de leur peau, car rien ne peut arrêter le
Souffle
du Très-Haut .
Ne voulant pas trop saouler mes frère et sœurs par trop de mots, je
vous souhaite à tous un belle escalade des Hauteurs Saintes
dans la joie
et l’amour.
Existe-t-il une version italienne de La Révélation
d’Arès ?
Daniele A. du Canton de Genève (parfois d'Italie)
|
Réponse
:
Mon frère Daniele, non, il n'existe pas de version italienne éditée de La Révélation d'Arès. Deux
traduction ont été faites en italien au cours des trente dernières
années, mais faute de pouvoir vérifier leur fidélité à la Parole
originale française, et aussi faute de pouvoir en satisfaire les
retombées (je ne parle pas italien), je me suis dispensé de les éditer.
|
20nov11 123C28
Le prophète
agent d'unité !
D'un côté, le prophète
submergé de tâches, de paperasserie et de questions qui se répètent.
De l'autre côté, son rôle indispensable — cf. commentaire à
Bernizaccharie entrée (120C58).
Certains frères n'ont pas su faire appel au prophète quand il
était encore temps.
Danièle du Nord-Pas de Calais
|
23nov11 123C29
En lisant Patrick d’Ile de France [123C25], je ne peux m’empêcher de
lui répondre et de répondre par la même occasion aux critiques diverses
qui fusent.
Que la fonction soit voulue par le prophète
est une chose, ce que nous en faisons en est bien souvent une autre, et
c’est bien pour cela qu’il [le prophète
ou Patrick?] patiente.
Que je sois imparfait, comme les frères de ce bureau [de gestion de la
mission, rue Raymond Losserand à Paris] sont imparfaits, est une autre
réalité.
Nous devons changer.
Par contre, quand nous nous critiquons les uns les autres, là nous
vivons le contraire du Plan du Créateur !
Nous devons nous aussi faire preuve de patience les uns envers les
autres.
Pour ma part, je ne vous ai jamais critiqués et même, aussi
souvent qu’il m’a été possible je vous ai défendus [les membres du
bureau de gestion]. Non parce que vous
seriez parfaits mais parce qu’il faut que les choses avancent, et le
premier point est d’avoir confiance les uns envers les autres. Oui,
j’ai toujours défendu le bureau et les autres fonctions mises en place
par le prophète.
Oui je vous ai défendus, comme j’ai défendu le prophète et la
pensée du
prophète,
parfois même face à certains frères du bureau [de gestionnaires], et je
continuerai à vous défendre comme je continuerai à défendre le prophète
et sa pensée, j’espère jusqu’à mon dernier souffle.
Le "Aimez-vous les uns les autres !" [de Jésus, Jean 13/34] ne
commence-t-il pas par là ?
Notre époque est une époque de critique, de jugement, de méfiance, et
nous n’y échappons pas.
Nous devons changer.
Nous devrons montrer la
voie de la pénitence
à ce monde. Je travaille sur cette critique en moi
depuis de nombreuses années, et pourtant je ne suis pas parfait.
Mon frère Patrick, malgré le fait que le prophète ait
souvent parlé de
mon intelligence, tant spirituelle qu’intellectuelle, vous-même
n’avez-vous pas des réticences à travailler avec moi, à m’inviter au
bureau afin d’œuvrer ensemble à cette grande Cause ?
Rencontrons-nous !
Montrons à nos frères que notre amour peut déplacer des
montagnes !
Ne vous souvenez-vous pas que dans les années 95, alors que votre
engagement n’était encore qu’un demi-engagement, j’étais déjà à vos
côtés, pour vous soutenir contre des critiques faites à votre encontre
pour des histoires de logement ? Souvenez-vous que je vous avais
accompagné pour
faire face à vos détracteurs !
Je n’ai pas changé, je suis toujours au côté de mes frères, mais cela
ne veut pas dire non plus que je ne peux pas avoir une pensée
différente de la leur.
Bernard L. d’Île de France
|
23nov11 123C30
Le problème politico économique est en effet très vaste, trop pour être
développé ici, mais il peut se résumer en un terme : Narcissisme à
tendance perverse !
Voilà ce que sont devenus nos états, au détriment
des populations qui n'ont d'autre choix que celui de subir puisque l'on
n'écoute plus le peuple.
La dette de la France ne date pas
d'hier, c'est vrai, mais il ne faut pas oublier que les sommets
atteints
depuis 2007 sont nés de trafics divers et variés des banques et des
investisseurs.
Aujourd'hui, les Banques Centrales
sont managées par des ex-cadres de Goldman Sachs, l'entreprise
responsable de la crise en 2008 ! On voit très bien que les financiers
se placent lentement mais sûrement sur l'échiquier et que nos
marionnettes politiciennes n'ont d'autre choix que celui de s'exécuter
aux désirs des "marchés".
Que se passera t-il lorsque des milliers de gens auront tout
perdu ? Des
gens drogués à l'hyperconsommation, qui ne lisent plus, qui ne pensent
plus, élevés dans une société de bisounours [?]
dé-spiritualisée ?
Le monde doit vraiment changer.
B. et J.-L. du Sud Est
|
Réponse
:
Je crois que vous confondez crise et crise.
Je ne crois pas que la crise de la dette ait pour cause les "trafics
divers et variés des banques et des
investisseurs." Elle a pour cause les dépenses excessives des
gouvernements, la folie des grandeurs, la compétition électorale, etc.
La crise de la dette n'est pas tellement ancienne. Quand De Gaulle
quitta la présidence de la République la dette de la France était de
zéro centime et la France vivait très bien. Quand Giscard d'Estaing
quitta la présidence, la dette de la France n'était que de 10% du P.I.B.
C'est avec François Mitterrand que la dette commença à augmenter de
façon inquiétante. Il a fallu financer des progrès sociaux
considérables, dont nous avons tous bénéficié, mais qui ne pouvaient
pas être financés par les seuls revenus ficaux. J'ai été, je l'avoue,
de ceux qui les ont approuvé
ces progrès, mais je pense que les politiques auraient dû avertir la
population de la nature de leur financement: l'endettement. Ils ne
l'ont pas fait pour des raisons électorales.
Les politiques n'aiment pas dire que certains progrès qu'ils promettent
ne peuvent pas être financés par l'impôt. Autrement dit, nous vivons
au-dessus de nos moyens. Le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7), nul doute, mais la
lucidité, notamment réaliser que tout n'est pas possible par l'argent,
est un point de changement
qu'il faut regarder en face.
Seul le changement
par la pénitence rendra
possible la vie heureuse, quand la générosité et le dévouement
remplaceront l'impôt, la bonté
et la solidarité remplaceront les lois de redistribution, etc. Quatre générations ne suffiront
pas pour installer le bien naturel et
spirituel dans le monde en remplacement des seuls biens matériels, mais
nous voyons que c'est la seule solution raisonnable... et gratuite.
C'est dans des moments comme celui que nous traversons que nous sommes
saisis d'admiration devant l'extraordinaire réalisme de La Révélation d'Arès.
|
23nov11 123C31
Vous dites à la fin du texte d'entrée : "Les hommes sont des Dieux
virtuels (Rév d’Arès
2/13), mais aussi des animaux virtuels. La Révélation d’Arès
sonne pour eux l’heure du choix."
Dans votre réponse 123C24 vous dites que beaucoup d'entre nous
(Pèlerins d'Arès) s'isolent dans leur quant-à-soi professionnel,
social, familiale:
Faire le choix entre une vie d'assemblée
d'hommes-dieux en marche ou s'isoler pour au final ne rien vivre ?
Je vois bien les deux directions. Je me vois vivre comme un animal et
mon âme me
fait "toc-toc" pour me rappeler qu'elle à envie de vivre vraiment [sa
vie spirituelle] avant l'heure fatidique où il faudra quitter ma seule
vie terrestre. Je trouve cette réalité tragique, c'est triste que notre
vie psychique-biologique-adamique fonctionne comme ça.
Je me suis longtemps demandé comment il fallait vivre cette vie
terrestre en tant que Pélerin d'Ares.
Au début de mon engagement, rien d'autre n'avait d'importance pour moi
que ma rencontre avec mes frères et sœurs [de foi], les moments de moisson que nous
vivions ensemble et les repas fraternels qui clôturaient nos journées.
Nous étions pleins de manquements, mais nous nous aimions bien. Cela
n'a pas empêché que notre local [de Rennes] ferme pour des tas de
raisons, y compris matérielles et pratiques, mais je crois me souvenir,
frère Michel, que vous aviez dit à l'un d'entre nous que c'était par
manque de foi que notre local disparaissait.
A l'époque, ma foi n'était pas pratique et réaliste, elle
était
mystique et sûrement individualiste. Je ne pouvais pas comprendre
l'importance d'avoir ce lieu comme ancrage terrestre de la moisson. La
vie me fait [maintenant] changer, sinon je ne pourrais pas poursuivre
mon engagement
chez les Pélerins d'Arès.
Je suis venue m'installer sur Paris où j'ai difficilement réussi
à revivre la facilité de rencontre que nous avions à Rennes. Mais
j'idéalise peut-être ! Et je pense que c'est moi
aussi qui me suis enfermée dans la sinistrose [?] parisienne.
J'ai longtemps cru que former
l'assemblée devait passer par des
rencontres fraternelles.
Mais que mettre dans ces rencontres ? Comment
se rencontrer ? Faut-il se contenter de ne se voir que pour la
moisson ?
Il n' y a pas encore si longtemps on se rencontrait encore
pour divers groupes de réflexion, mais je crois comprendre que ces
rencontres étaient encore trop intellectuelles [?]
Alors, oui, je
m'isole dans mon quant-a-moi professionnel, social, familial, mais ce
n'est pas par plaisir, c'est parce que j'ai l'impression que je n'ai
rien d'autre à quoi me rattacher. Je prends des rendez vous
missionnaires pour maintenir une dynamique d'apostolat. Mais je sais
que c'est bien en dessous de ce que je devrais vivre.
Est-ce sur ce
petit rythme que nous pouvons faire passer quelque chose de la
vérité ? Je n'en sais plus trop rien.
Je me dis au final: Contente-toi de
vivre ce que tu peux de pénitence
et de moisson
avec ou sans les
frères et de faire avec ce que tu as. Mais je n'y crois pas trop à cet
argument intérieur qui est peut-être se résigner à la médiocrité.
Je
n'ai pas non plus de génie particulier pour aller vers le monde toute
seule sans l'aide de frères et sœurs.
Qu'est ce que notre génération
pourrait donner, montrer de mieux socialement qu'une moisson de
rue ?
Vous dites aussi ailleurs que notre action sur le monde
ne sera pas "phénoménale" [?]. Donc ce sera une lente influence dans le
monde de génération en génération. Donc, je me dis que c'est stimuler
ensemble nos pénitences
qu'il faut[; il faut] vivre
ensemble aujourd'hui pour
réveiller nos âmes,
resserrer les rangs pour être une force contre la
médiocrité générale, le laisser-aller qui bouffe le peu de temps que
l'on a à vivre. Je ressent l'urgence de VIVRE.
Dans votre réponse 123C25 vous faites le lien entre être libres
(Rév d'Arès 10/10) "de tous préjugés" et
"réfléchir sur des bases
neutres." Pendant quelques années, à Paris, j'ai participé à un travail
collectif sur ce thème. Ce travail s'appelait "Pénitence et
Déculturation." On échangeait sur nos peurs et nos préjugés pour les
dépasser ensemble. Ensuite nous avons essayé de poursuivre avec un
travail de réflexion: "En marche vers la Polone". Quand je lis vos
entrées, vos réponses aux commentaires, je me dis que quand même nous
étions sur une bonne voie pour nous rencontrer fraternellement. Il y
avait tout du moins une vie, des rencontres, un enrichissement qui
faisait que pour ma part je ne m'enfermais pas autant dans mon
quant-à-moi. Ces rencontres ce sont arrêtées, car il semble qu'elles
n'avaient pas leur place dans notre local.
Nous aurions pu les
poursuivre ailleurs. Mais je crois que nous avons peut-être peur
aujourd'hui de faire des expériences, peur de nous tromper, peur de
chercher des nouvelles façon de vivre ensemble, peur de nous éloigner
de la voie droite en osant sortir de ce qui ne nous parait pas conforme
à "l'Arésien correct" que nous nous sommes peut-être fabriqué.
Et si je
me trompe, et bien tant mieux ! Cela veut dire que nous pouvons
reprendre nos expériences de réflexions qui peuvent nous amener à la
Vie. Heureux les réfléchis, ils
hériterons de la terre (Matthieu 5)
Vous n'arrêtez pas de nous rappeler que vous réfléchissez, alors je me
dis que ma réflexion et celle de Pierre, Paul, Jacques à aussi son
importance, que nous devons faire des expériences de vies. Quelques uns
essayent un moment et "flop" la vie retombe rattraper par le monde, on
abandonne l'expérience commencée.
Si mon commentaire est trop long ou pas approprié ne le publié pas ou
coupez-le si vous le souhaitez.
Stéphanie (ile de France)
|
Réponse
:
Je comprends ô combien ! que la vie d'amitié et de réflexion
en commun
vous manque. Les Pèlerins d'Arès sont des êtres sociaux. La foi
arésienne n'a ni solution intellectuelle, ni solution de solitude, et
je souffre beaucoup trop moi-même de solitude et de réflexion en vase
clos, à cause de mon isolement, pour ne pas vous comprendre.
Je l'avais tellement bien compris pour vous parisiens que j'avais
encouragé votre groupe parisien, à l'époque où il disposait déjà d'un
local rue de Picardie, à ouvrir un second local près de la Place de la
République, consacré aux réunions
de familles d'affinités et de groupes de travail et de réflexion sur
tous les thèmes qui pouvaient les intéresser. J'ai moi-même financé la
location de ce local et, je le dis sans me plaindre, je me suis
personnellement privé de beaucoup de choses dont ma mission
avait
besoin et ma famille et moi, nous avons mangé de
nouilles, comme on dit, pour faire des économies, afin que vous
disposiez de cet espace
à Paris. Mais après quelques années ce local était toujours
désespérément inemployé ! Je demandai alors à votre comité de
gestion de me libérer de ce fardeau financier inutile. Ce qu'il fit. Je
suis donc un peu étonné en apprenant que vous participiez à des
"travaux collectifs" sur divers thèmes, que vous regrettez. Où donc
organisiez-vous ces réunions ?
Concernant
le local de la rue Raymond Losserand, il est beaucoup moins grand qu'il
ne semble du dehors et j'ai conseillé à nos frères de Paris de le
consacrer essntiellement, c.-à-d. le plus possible, à l'accueil du
monde. Il est trop petit pour
tout faire: Activité intérieure et activité publique.
Mais vous pouvez organiser vos activités intérieures et fraternelles
ailleurs. Pourquoi ne le faites-vous pas ?
Il
y a peut-être une raison à cela. C'est que certains de sont rendu
compte que ces réunions entre vous refermait sur vous un cocon et
qu'elles n'étaient pas assez orientées sur le partage de vos
expériences de pénitents
avec le monde qui doit devenir pénitent
à son tour. C'est peut-être ce repliement sur vous-mêmes qui vous a
fait craindre de devenir un club fermé, une sorte de club de l'amitié
alors que la vocation des Pèlerins d'Arès reste largement apostolique,
à savoir que nul ne résout ses propres problèmes spirituels sans penser
à aider d'autres hommes à résoudre les leurs.
Mais
rien, dans les perspectives arésiennes, n'empêche les réunions privées.
À vrai dire je ne sais rien des activités dont vous parlez. Je n'émets
ici que des hypothèses.
|
23nov11 123C32
Pourquoi
datez-vous le milliard d'habitants sur terre du couroinnement de
Napoléon? Qu'est-ce que le couronnement de Napoléon a à voir avec le
problème du "nouveau contrat social"?
Hermès
|
Réponse
:
Il y a une raison à tout.
J'aurais pu écrire "1800: 1 milliard" au lieu de "1804 (couronnement de
Napoléon): 1 milliard."
Mais
je tiens compte d'un nombre non négligeable de lecteurs de ce blog au
Moyen Orient et ailleurs dans le monde, dont les cultures, d'une part,
et les rapports
aux dates, d'autre part, ne sont pas les nôtres.
Côté culture, je mets le plus de soin possible à la rédaction et à la
correction des textes pour qu'ils soient grammaticalement aussi
corrects et standards que possible, linguistiquement parlant, parce que
beaucoup lisent mon blog à partir de connaissances scolaires et
lexicographiques. Il faut donc que tout soit (vocabulaire et syntaxe)
aussi clair que possible.
Côté datation, un Musulman du Yémen ou
du Mozambique, qui sont des pays sans Histoire au sens que nous donnons
à cette science, voit mal comment il se situe par rapport à une année
comme 1800, mais à peu près tout le monde connaît Napoléon, même grosso
modo, et conçoit mieux l'écart de temps entre aujourd'hui et ce
personnage
historique qu'entre 2011 et 1800.
|
24nov11 123C33
Dans les média en Australie et en Nouvelle Zélande, on ne parle plus de
réchauffement climatique, mais tous les jours on nous bassine avec le
changement climatique et aussi, bien sûr, l'accroissement de la
population mondiale.
Parce qu'en fait le climat ne se réchauffe pas du tout et, comme nous
le dit le Père, le
soleil devient froid (Rév d'Arès xxvi/8). Depuis quelques
années, vous avez du remarquer que le temps est vraiment devenu bizarre
et on continue à nous dire que c'est à cause du dioxyde de carbone issu
de l'activité humaine.
Est-ce que vous y croyez, vous ?
Je sais que vous ne croyez pas ce que
disent les média, car comme le
tentateur, ils ne se lassent pas de
mentir.
La grande majorité des média sont dans les mains des marchands
d'armes et de la haute finance, les enfants du roi noir. Les
armées ne
sont pas là pour servir les nations mais pour servir le commerce. Le
problème, c'est que le peuple n'a aucun contrôle sur les armées et que
nous laissons les militaires détruire la vie et jouer à "Dieu le Père".
Oui, le climat est devenu fou et c'est probablement à cause des
expériences atomiques et des formidables quantités d'énergie
électromagnétiques envoyés dans notre ionosphère. Et comme vous dites,
la vérité est éblouissante et on ne la voit pas, ou bien on ne veut pas
la voir.
Mais vous avez du remarquer ces nouveaux types de
nuages dans nos cieux occidentaux.
Je veux parler de ces voiles nuageux
qui s'étirent très haut dans le ciel.
"Notre
héritage"
peinture par
Rosie Lazslo
(cette
peinture montre,
des chemtrails
dans le ciel
d'Australie)
D'après nos
observations, ces
nuages sont générés par des sprays (chemtrails) déchargés par des
avions
volant à plus haute altitude que la normale et qui sillonnent les cieux
en toutes directions. En quelques heures, suivant le nombre de passages
et les conditions hygrométriques ces nuages peuvent couvrir le ciel
entièrement. Buée de
plomb ! L'homme dit: "Où est le
Bleu ?" (Rév d'Arès xviii/12).
Nos recherches nous ont fait comprendre que ces avions sont tout
spécialement équipés de réservoirs chargés de grandes quantités de
nanoparticules d'oxyde d'aluminium, de bérium et autres matériaux
toxiques et génétiquement modifiés [?].
Certains jours, quand je lève les yeux au ciel, j'ai vraiment envie de
pleurer car je vois ces chemtrails: S'agit-il des caillots
qui tombent
(comme) les pierres du ciel : afar (xxxii/10) ?
ou alors est-ce le
safre qui entre (par) la narine, (qui) sale le sang ; le nerf
(dé)périt
debout (XXV/8) ?
Tous ceux qui demandent des explications aux autorités
à propos de ce phénomène sont ridiculisés, ou bien on leur répond que
l'affaire est "top secret", ou bien on nous ment sous couvert de
réchauffement planétaire.
En fait, nous sommes entrés depuis quelques
temps dans la guerre météorologique (souvenez-vous de l'opération
"Tempête du désert" si bien orchestrée par les média) et aussi dans la
guerre des étoiles. Les militaires font des expériences (le trou dans
la couche d'ozone serait dû à des explosions atomiques dans le ciel),
se battent et dépensent des quantités incroyables d'énergie pour avoir
le
total contrôle de l'espace et du temps.
Après des années d'observation
et de recherches, Peter et moi sommes persuadés que les tremblements de
terre en Nouvelle Zélande, à Haiti, au Japon (tsunami), dont les
retombées vont être catastrophiques, ne sont pas d'origine naturelle.
Les militaires répondent maintenant aux idéologies eugénistes de
dépeuplement et il nous faudra vite et beaucoup de pénitents pour
répondre aux programmes de dépopulation. Car le Père nous dit bien que
la pénitence
à réponse à tout.
Mais quand vous sonnez l'alarme à la
surpopulation, nous pensons que la peur de la surpopulation est bien
pire et conduit encore plus vite au péché des péchés (Rév d'Arès
38/2).
Ce que j'écris aujourd'hui, je le prépare depuis plusieurs jours, pour
trouver les mots justes, car très souvent on ne croit pas ce que je
raconte.
Alors, avec votre nouvelle entrée 123, j'ai compris une chose, c'est
qu'il vaux mieux aborder les gens selon les croyances du commun des
mortels subjugué par les écrans de télévision, les journaux et la
radio. Et je
vous remercie ainsi que Le Père très aimant de nous rappeler que seule
la pénitence
à réponse à tout et qu'il vaut mieux comme vous l'avez
souligné, chercher à faire le bien plustot que de rechercher
la
vérité.
Car la
Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Quoi qu'il en
soit, un homme averti en vaut deux et pour moi la menace annoncée dans
La
Révélation d'Arès est réelle et si nous voulons survivre
assez
longtemps à la guerre contre l'homme et [nous rallier] au Plan du
Créateur, il nous
faut une pénitence
vraiment puissante et musclée.
Et pourquoi pas des
suppléments alimentaires (du fer, des enzymes et des
vitamines) ?
La
bonne nouvelle c'est que le Père met encore Sa confiance dans les
hommes et Il sait qu'ils peuvent arrêter toute la misère du monde et
avec Son aide, recréer le
Jardin d'Éden. (Parce que) le femier, (c'est
de lui que) sort le jardin (Rév d'Arès xxii/9).
Rosie en Australie
|
Réponse
:
Je ne saurais dire si vos observations sont scientifiquement exactes ou
seulement inspirées par la peur que la folie des hommes détruisent la
planète que le Créateur a voulue pour l'homme en aggravant, par la
technique aux mains des politiques et de leurs armées, le mal qu'Adam
et sa descendance ont installé et continuent de répandre sur elle.
Mais je peux dire que votre peur de la folie des hommes est raisonnable.
Ce qui n'était pas vraiment clair en 1974, quand Jésus m'apparut et
dicta L'Évangile donné
à Arès (Première Partie de La Révélation d'Arès) et
quand le Créateur se manifesta à son tour en 1977 et dicta Le Livre (Deuxième Partie
de La Révélation
d'Arès), est maintenant clair :
Il y a urgence.
À nous de
faire comprendre aux hommes qu'il n'y a pas de solution matérialiste
aux dangers qui les menacent. Ces dangers ne feront qu'empirer jusqu'à
ce que
le safre (Rév d'Arès
xxv/7-8) et le bec
de fer (xii/8), quels que soient les sens exacts de ces
mots, exercent leurs ravages, mais que la seule
solution est
spirituelle: installer le bien
dans les cœur, installation que La
Révélation d'Arès
appelle pénitence.
L'homme
détruit peu à peu sa planète, parce que le matérialisme et le
scientisme s'étendent en raison de
l'accroissement exponentiel de sa population, qui l'oblige à tirer du
sol et
de l'air, dont il vit, des ressources sans cesse plus abondantes, qui
les
épuisent, mais qui en même temps — c'est là le plus grand malheur —
épuisent la vie spirituelle.
S'il est une situation qui recèle une unité difficile à définir ou
formuler en comparant entre elles toutes les raisons de s'inquiéter
pour l'avenir — raisons trop diverses et trop diversement exploitées
par le grand show des media —, c'est bien celle qui occupe tout le
contexte de votre commentaire: La menace sur la planète et ses
habitants.
Les causes de ces menaces, pas seulement matérialistes, mais
aussi intellectuelles, ne peuvent se réduire à un dogmatisme ou à un
dialogue dualiste comme, par exemple, celui des écologistes
politiques: "C'est nous au pouvoir ou l'apocalypse pour le monde."
Tous les gens honnêtes et raisonnables qui observent la marche
rétrograde ou
catagenèse (évolution régressive) actuelle de l'humanité y trouvent une
grande variété d'idées antagonistes et de dissonances qui ne peuvent se
réduire à un système simple de destruction. Le problème soulevé est
très complexe.
C'est pourquoi la Parole du Père ne s'étend pas sur les causes, sauf à
grands traits ou en quelques mots symboliques, mais s'étend sur la
solution qui,
elle, est unique: Il faut
changer (Rév d'Arès 30/11, 28/7), il faut entrer en pénitence (8/6, 31/2,
33/13). L'intelligence spirituelle (32/5) doit
contrebalancer l'intelligence intello-scientifique qui devient folle.
Je sais que ce mot:
pénitence, gêne
beaucoup. Je sais que le mot pénitence
gêne même certains de nos missionnaires qui l'évitent et
cherchent (je l'ai vu sur des tracts récents) des tournures
rationalisantes sans voir qu'en rationalisant
ils entrent malgré eux dans le jeu matérialiste du monde qui
s'autodétruit. À des menaces très fortes sur l'homme qui se
déspiritualise d'une façon de plus en plus dangeuse pour sa survie —
l'homme ne survivra pas plus à lui-même sans vie spirituelle qu'il ne
survivra sans métabolisme équilibré — il fallait un mot fort et ce mot
fort Dieu l'a trouvé, c'est pénitence !
|
24nov11 123C34
Vous avez raison: Il faut relever la primauté de la personne humaine et
ça ne peut pas se faire sans réfléchir à un nouveau contrat social, qui
ne s'exprime pas par écrit, mais qui s'exprime par l'âme et par le
cœur.
Ce contrat social ne peut être fondé que sur l'amour, la bonté, la
paix, la miséricorde, l'équilibre entre spirituel et matériel.
Quand on lit votre blog depuis ses origines on s'aperçoit assez vite
que c'est là la thématique, la constante, de votre prédication, car
votre blog n'est au fond qu'une vaste prédication depuis la chaire
prophétique.
Cette prédication esr dominée par la foi, mais pas par le sentiment.
Vous n'êtes pas un sentimental, mais un homme avec les pieds bien plantés dans la
terre, comme dit La
Révélation d'Arès (xL/1-5).
Je parle de sentiment, pas de ressenti, car
vous parlez de temps en temps de ressenti.
Votre foi s'exerce dans un contract très direct avec les réalités. Pas
d'émotivité ! J'aime ça et le public devrait finir par aimer
ça.
Vous ne retranchez jamais le monde extérieur de votre monde intime.
Mais pour cette raison aussi vos ennemis vont comprendre le danger que
vous représentez et vont vous attaquer en vous réduisant à un sale rat
exploiteur de la crédulité publique, comme ils font toujours. Ils se
garderont bien de contester vos thèses, parce que ce serait donner à
celle-ci une publicité. Ils ne parleront jamais de votre foi. Vous
allez être crucifié, cloué sur le papier et l'écran des media, comme
Jésus l'a été pour tout autre chose que pour ce que vous prêchez.
Ça a d'ailleurs déjà été fait, je pense.
Je me dis qu'on est bien lâche quand on vous laisse tout seul vous
débrouiller avec le monde. Je me tâte. Vais-je pousser la porte de
votre mission parisienne, dont parlent quelques commentaires ici, et
dire: Vous avez besoin de troupes, me voilà ! Ou vais-je
continuer à me planquer ?
Vous êtes la réponse immédiate de Dieu face au monde. Je vous admire.
Avant de terminer, j'évoque votre réponse récente 123C32 [Hermès]. Je
découvre dans cette réponse que vous seriez lu jusqu'au Moyen Orient et
dans d'autres partie du monde. J'ignorais que votre blog avait une
telle portée. Combien de lecteurs a votre blog ? Vous n'êtes pas obligé
de me répondre.
André L. d'Île de France
|
Réponse
:
Il y a un grand moment que je n'ai pas consulté le compteur de mon
serveur.
Je n'ai jamais poursuivi une stratégie du nombre, mais une
stratégie de la qualité. Je crois même me souvenir vaguement d'un
éditorial que j'avais écrit sur ce thème dans "Le Pèlerin d'Arès" alors
trimestriel des années 80.
Il faudra bien que j'aille jeter un coup
d'œil un de ces jours sur le compteur de mon fournisseur d'accès.
Il y a quelques mois la moyenne des visiteurs de ce blog variait selon
les entrées et les périodes entre 700 et 1800 par jour.
D'autres
compteurs donnent d'autres chiffres. Il paraît que c'est un nombre de
visiteurs tout à fait respectable. C'est peut-être
moins ou peut-être plus maintenant, mais le chiffre ne m'intéresse pas
et, d'ailleurs, je pense qu'il y a aussi beaucoup de ceux que vous
appelez mes "ennemis" qui consultent mon blog. Il doit aussi y avoir
des curieux. Le chiffre n'est donc pas vraiment significatif de
sympathie et d'intérêt généraux.
Par contre, ce qui m'intéresse beaucoup, ce sont les contacts
fraternels que prennent avec moi des visiteurs de mon blog lointains,
notamment de pays musulmans du Moyen Orient ou d'Afrique Orientale. Je
suis malheureusement contraint de maintenir des relations assez
relâchées avec les correspondants de ces pays, parce que je suis dans
l'impossibilité (je suis seul, toujours débordé et peut-être pas très
compétent) d'exercer une pédagogie prophétique systématique et
appropriée bien réfléchie envers ces frères humains lointains qui me
parlent sur des bases culturelles et mentales bien différentes des
miennes.
Je reviens sur le corps de
votre commentaire pour vous dire: N'hésitez pas ! Poussez la
porte de
notre local parisien !
|
27nov11 123C35
Ces mots d’abord pour vous demander pardon de ne pas avoir répondu à
votre invitation parisienne du printemps dernier.
Je ne peux pas en exposer simplement les raisons, mais je pense
qu’elles s’expliqueront d’elles-mêmes à la lumière de ce qui
suit :
Je tenais surtout à vous faire part d’un ressenti particulier qui est
mien depuis un certain temps, et que je vais tâcher d’évoquer sans vous
prendre trop de temps. Nous avons tous des "antennes". Par elles notre
intériorité se relie avec la vie extérieure. Le monde et les autres qui
ne sont pas vraiment "autres". Cela, je pense que vous le savez mille
fois mieux et plus profondément que moi, et je ne suis pas venu en
faire état.
J'ai donc des "antennes" comme tout un chacun, même si beaucoup
l’ignorent. Elles m’ont fait sentir, à la lecture de votre blog comme
la présence d’un voile ou d’une "opacité". Sensation qui, chez moi,
s’enracine dans le cœur et est véhiculée par la respiration comme si un
prolongement de celle-ci cherchait à "respirer" dans les choses ou dans
les êtres.
Cela ne m’a pas d’abord inquiété, sachant bien que la vie n’est jamais
linéaire — et encore moins la Vie
(Rév d'Arès 24/5) —, mais ce qui m’a étonné ce fut de
constater que cela perdurait et, récemment, une photo de vous
entouré de vos proches [image de l'entrée 121] véhiculait ce même
ressenti.
J’ai, bien entendu, supposé que cette perception pouvait venir de moi,
d’une appréhension déformée que j’aurai pu développer sans savoir, mais
force m’a été de constater que la "saveur" des saints Livres, tout
comme celle de vos écrits antérieurs (sur le blog et ailleurs) restait
pour moi intacte…
J’ai alors eu l’idée de chercher sur freesoulblog si un changement
s’était opéré à une certaine période, pensant parvenir à cerner un
temps de transition. Quelle ne fût pas ma surprise de constater que ce
changement s’était opéré d’un seul coup et d’un seul, à une date
précise et suite à un échange que vous aviez eu avec un commentateur
assez particulier : il s’agît d’un certain Jean-Baptiste B., en date du
07/12/2010 (113C16).
Je dis "particulier", car la lecture de sa prose s’accompagne chez moi
d’une quasi-sensation d’étouffement qui m’en rend la lecture très
pénible, et ce qui est étonnant c’est que votre réponse est pour moi —
partiellement — imprégnée d’un ressenti analogue (ressenti qui commence
à poindre dès 113C10, ce qui peut s’expliquer par la chronologie.
Le plus étonnant à mes yeux étant que, depuis lors, ce qui émane de
vous est resté "imprégné" (dans une mesure variable) par cette
fermeture.
Je n’en tire bien sûr aucune conclusion même si diverses hypothèses
peuvent être avancées.
Mais n’ayant aucune compétence dans l’interprétation de ces choses je
ne m’y aventurerai pas.
Mon intime conviction est que votre essence n’a pas été affectée par
cette "rencontre", mais qu’un événement est survenu qui a dû affecter
certaines modalités externes, sans que vous en ayez conscience. Il se
pourrait aussi que ce vecteur ait été employé par les forces d’En-Haut
(et/ou leurs reflets inférieurs) à des fins qui nous échappent
présentement.
À moins que vous ayez recours à ce type d’influence dans le cadre de
votre mission et ceci en toute connaissance de cause ? Si tel
est le cas je vous prie d’excuser cette intrusion sans doute malvenue.
Sinon j’espère que cet écho vous aura été, d’une manière ou d’une
autre, utile à défaut d’être agréable.
Quoiqu’il en soit, sachez que je ne vous oublie pas, et que chaque jour
je tâche de me mettre davantage au service du Père et de sa Volonté, à l’écoute
du Souffle,
au service de la Vie.
Même lointains nous sommes toujours proches.
Frank N. d'Île de France
|
Réponse
:
Je viens de relire le commentaire 113C16 et ma réponse à ce
commentaire, que vous citez, mais je persiste à ne pas vraiment
comprendre ce
que vous voulez dire.
Il faut dire que je ne suis pas fute-fute, comme dit notre
sœur Nicole P. qui a beaucoup d'humour, et le "ressenti" dont je parle
parfois est simplement la part inexprimable de la connaissance venue de
l'expérience. Ce ressenti n'est pas du même ordre que celui que vous
évoquez, qui me paraît plus proche de l'extra-lucidité ou voyance,
laquelle
n'est pas de l'ordre de la connaissance.
Mais, comme je viens de le dire, je ne suis pas fute-fute.
Si je publie votre commentaire, mon frère Frank, c'est pour exprimer ma
joie de voir resurgir un frère qui a voulu se faire oublier de moi
depuis, je crois, 2007, mais que je connaissais depuis novembre 1991.
Comme vous voyez, je ne vous
oublie pas. Notre mission parisienne a besoin de vous. Rejoignez-la !
|
27nov11 123C36
Je ne suis pas Pélerins d’Arès, mais je vous connais de l'intérieur et
en lisant votre entrée de discussion, je pense au papa (c'est vers les
hommes que s'incline naturellement mes pensées), qui dans sa pénitence a inclu
le projet d'éveiller à la vie spirituelle les générations en offrant au
monde ses enfants.
Vous êtes très radical quand vous lui rappelez sa participation à la
déspiritualisation de l’humanité en générant de la surpopulation.
Ayant dérogé à ce rôle de père et de mari, je me suis au moins enlevé
ce poids.
Dans mon contexte de non-alternativité, j' ai une vision négative sur
la paternité.
Je ne remet pas en cause le choix de mon pére décédé.
Ce qui me heurte le plus profondément, c'est la confiscation par ce
système du rôle paternel.
Soyez des parents libres et vous serez les Khadafi de demain, bons pour
être immolés en place publique !
Allez dans le sens des valeurs sociétales et vous n'aurez pas que [le]
seul
privilège de ne pas vous être fait distinguer [?].
Si le Père dans la
Parole se nomme Père et qu'il s'oppose au système qui a
usurpé la paternité humaine, cela ne me semble pas indu. Si
la paternité n'existe pas, quid de la fraternité, dans cette marée
humaine ? Les bains de foule me donnent la nausée, le vivant
s'est
concentré dans les pensées des humains, et tout ce que je perçois de
ces pensées, c'est énormément de rudesse et de barbarie.
Nous baignons
dans la sauce "droit de l'hommiste" comme dans la béchamel et la
prédation devient indistincte.
Elle diffuse son mal dans l'amalgame et
la confusion des sens.
Le minuscule père de cette société, à
l'autorisation expresse du Superviseur sociétal, de transmettre à sa
progéniture les rudiments pour faire son trou au milieu des autres,
chacun pour soi et bouffe la chair de ton prochain !
Bravo, pour
encourager à la mise en place d'un nouveau contrat social, que l'homme
retrouve ses attributs initiaux, ceux du citoyens politiques, de
parents qui s'autodéterminent, d'individu souverain libre de s'épanouir
dans les familles de son choix, libre de prendre les position qu'il
entend au sein d'une démocratie naturelle, lavée de ses miasmes qui
sont la loi et ses institutions.
Post Scriptum : Je suis sûr et certain que vous n'êtes pas un Gaulois
[réponse à Njama 123C11] , mais
un enfant de la deuxième guerre mondiale. La guerre des Gaules a été
une
guerre de rapine. Les Romains ont fait main basse sur l'énorme
réserve
agricole et sur la réserve de main d'œuvre que représentait la Gaule.
Jules
César a prétexté d'une guerre préventive, comme si les Gaulois les
menaçaient d'une nouvelle mise à sac de Rome.
Il les a
dénigré assez fortement pour que l'on oublie aujourd'hui que cette
société était un civilisation digne de ce nom.
C'est toujours ainsi
qu'opère les colonisateurs, c'est toujours eux qui prétendent apporter
la civilisation. Ils prennent bien soin de faire table rase du passé et
de réécrire l'histoire à leur sauce. Nous sommes, grâce à vous les
aînés, libérés de la domination nazi.
Cette colonisation allemande pensez-vous que ce
fut un bienfait ?
Frédéric H. d'Île de France
|
Réponse
:
Comme Frank N; de 123C35 vous êtes une soudaine réapparition. J'ai été
sans nouvelles de vous, mon frère Frédéric, pendant de longues années.
Je me souviens de vous, quand vous assistiez à mon enseignement à
"L'Espace des Peupliers" à Paris. Je vous vois encore lever le doigt
quand je parlai des Hopis. "Je connais," avez-vous dit et en effet vous
connaissiez ces Indiens d'Amérique. Vous m'avez montré un livre sur le
sujet et je n'avais jamais vu un livre aussi ramolli, éculé, usé par la
lecture.
Vous vous trompez ; je suis un Gaulois. D'origine bretonne, je
suis un
Celte et je me sens bien tel. Comme Gaulois, je suis reconnaissant à
mes ancêtres d'avoir compris tout l'intérêt pour eux d'adopter la
civilisation de leurs colonisateus, les Romains.
Rome et le général Jules César qu'elle envoya en Gaule eurent des
intentions de conquête, nul doute, mais les Romains avaient aussi gardé
une
crainte légitime de cette force armée que n'avait jamais cessé de
présenter la Gaule, dont un chef, Brennus, avait attaqué Rome 250 ans
auparavant, en effet. Histoire fameuse des oies du Capitole cacardant
pour alerter les défenseurs romains et du lourd glaive jeté par le chef
gaulois Brennus sur le plateau de la balance au moment du pesage de
l'or de la rançon en criant "Vae victis!" (Malheur aux vaincus!)..
La latinisation de la Gaule fut, à mes yeux du moins, un bienfait.
Notamment, la colonisation par les Romains installa cette fameuse "Paix
Romaine" que la Gaule, où les guerres tribales étaient endémiques,
n'avait jamais connu. Cette "Pax Romana" permit un développement
intellectuel et économique impossible auparavant. Les Gaulois,
rappelez-vous, n'avaient même pas d'écriture !
Mais je respecte sur ce point les opinions de chacun.
Par contre, concernant les Nazis,je m'inscris en faux contre votre
opinion. Il n'y a pas eu colonisation de la France et des autres pays
européens par les Nazis, mais occupation, envahissement, pillage et
martyre. La France n'a pas dans ses colonies — que j'ai connues en
Afrique, à Madagascar, en Asie, puisque je fis mon temps militaire
dans la Marine — martyrisé la population. La France gouvernait
souverainement les pays colonisés, mais elle ne construisait pas des
camps d'extermination pour y tuer par millions les gens qui la
gênaient comme les Nazis le firent des Juifs, des Polonais, des
Tziganes, des Communistes, etc. L'occupation nazie n'a rien à voir avec
une colonisation.
Je ne prétends pas que la colonisation française en Afrique et ailleurs
fut basée sur un humanisme, mais elle a eu aussi ses effets
heureux,
notamment de pacification, sur des populations parfois très arriérées
et belliqueuses qu'il ne faut pas idéaliser.
J'ai dit il y a du contre, mais il y a aussi du pour. Je crois que tous
les hommes doivent partout quelque chose à ceux qui les ont éduqués.
Les familles, les écoles, les universités ne sont-elles pas quelque peu
les colonisatrices de
leurs jeunes ?
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27nov11 123C37
Merci de nous livrer vos réflexions sur ce contrat social et spirituel.
Vous écrivez: "J'ai conscience que j'écris à la craie sur un sol de
ciment." Depuis l'âge de la pierre jusqu'à celui de la puce
électronique bien des hommes ont voulu marquer l'histoire par la
musique, la peinture, leurs récits ou leurs écrits; mais les plus
belles traces qu'un homme puisse laisser sur terre, c'est de se faire une vie pour Dieu, un
renom de bonté, de pénitence et de piété (Rèv d'Arès 36/19).
Ainsi, bien plus qu'une trace de craie, votre nom deviendra aussi grand
que celui de Moïse ou d'Élie. Que ce soit avec de la craie, à
travers une lettre, un mail ou un blog, l'essentiel, c'est que vous
savez faire passer la Vie
et que vous contribuez à changer
ma vie ainsi que celles de beaucoup d'autres.
En ce sens vous incarnez l'espoir de voir l'homme et le monde changer.
Au regard de la crise financière et humaine actuelle, il est
intéressant de se rappeler ce qu'écrivait déjà en 1802 Thomas
Jefferson: "I believe that banking institutions are more dangerous to
our liberties that standing armies. If the American people ever allow
private banks to control the issue of their currency, first by
inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow
up around the banks will deprive the people of all property until the
children wake-up homeless on the continent their fathers conquered."
Traduction: Je pense que les institutions bancaires sont plus
dangereuses pour nos libertés que des armées sur le pied de guerre. Si
le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent
leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront
autour des banques priveront les gens de toute possession, par
l'inflation, puis par la déflation, jusqu'au jour où leurs enfants se
réveilleront sans sans toit sur la terre que leurs parents ont conquis
». (Extrait du livre de Robert J. Firth "The ennemy within - How
progressives and socialists destroyed America".
Quant à cette autre pensée du 19ème siècle: "America is great because
she is good. If America ceases to be good, America will cease to be
great." (Alexis de Toqueville) [Traduction: L'Amérique est grande parce
qu'elle est bonne. Si elle cesse d'être bonne, elle cesse d'être
grande]. Il me plait de l'extrapoler à l'humanité entière, puisque la
grandeur et le bien-être général du monde dépendent de la volonté de
l'individu à faire le
bien, à être
bon.
Ces pensées d'hommes politiques, philosophes du passé auxquelles se
réfèrent parfois vos entrées sont étonnantes par leur clairvoyance,
mais elles ne vont de toute façon pas aussi loin dans l'analyse des
causes véritables des problèmes du monde ni dans leur espérance que
l'Appel de notre Créateur relancé le 15 Janvier.1974 [La Révélation d'Arès].
Le constat du manque d'élévation des débats politiques que vous faites
et vos développements sur les différentes tournures de la crise humaine
(écologie, économie, politique, religion...) montrent d'un côté les
limites des plans d'urgence appliqués aux problèmes de l'humanité
(catastrophes naturelles, conflits armés, paupérisation,
surpopulation...), rappellent d'un autre côté les perspectives
infiniment plus vastes que le Créateur a imaginées pour nous, en
insistant sur la vocation spirituelle quotidienne (démonstration par le
vécu, la pénitence).
Cependant, le problème de la communication ne se situe peut-être pas
aux niveau des moyens (rationnels-économiques ou spirituels-pénitence), mais
plutôt au niveau de la compréhension du but à atteindre, problème
qu'illustre bien la parabole de l'Aigle
et de la taupe (Rév d'Arès 23/2). Dieu (l'Aigle) a conçu
un Plan édénique de bonheur, d'éternité, de bonheur absolu, difficile à
rendre crédible et enviable à l'homme [devenu pécheur] (la taupe) juste
soucieux de son bien-être et de celui de ses proches, soucieux de
l'état de ses tunnels (écologie), de sa survie (surpopulation,
maladies), mais tellement loin de l'univers en perpétuelle genèse, que
vous, frère Michel, avez expérimenté.
Pour nous dans la rue il faut arriver à rendre crédible et enviable un
monde que l'on ne connait pas et convaincre de ce que nous n'avons pas
expérimenté. Si le but à atteindre était au moins visible, les Pèlerins
d'Arès s'engageraient avec plus de Feu,
de passion ?
Le Coran faisait rêver les nomades du désert avec des
images de jardins irrigués, de dattes fraîches. De quoi rêve la taupe
du XXIe siècle, qui puisse la faire sortir de son tunnel et lui montrer
un
autre monde ? Éden, le Ciel, mots devenus pour le monde actuel
aussi
utopiques que l'amour du couple pour un célibataire au long cours.
Néanmoins, même l'homme de raison continue au fond de son cœur de rêver
d'amour, prêt à y croire avant de le vivre ; l'amour redonne la foi et
opère la première mutation de la
taupe (carnassier, solitaire, non social) en
campagnol des champs (omnivore, social et capable d’élévation puisqu'il
peut grimper aux arbres).
L'amour du couple ne témoigne-t-il pas de la
nature divine de ce contrat social naturel et spirituel, base du monde
changé, rappel de l’Alliance d'amour entre Dieu et l'homme ?
Et l'arc
sera dans la nuée, et je le verrai pour me souvenir de l'alliance
perpétuelle entre Dieu et tout être vivant de toute chair qui est sur
la terre (Genèse 9/16).
Marc V. de Suisse
|
27nov11 123C38
Ce commentaire est peut-être maladroit, qu'on me le pardonne si c'est
le cas, mais je tenais à y partager ce que j'y partage.
La pénitence
forme "la condition d'indépendance personnelle et du bonheur d'être
ensemble" (voir article "Laïcité et Europe", Frère de l’aube N°68). Il
me semble que, dans nos missions, on n’a pas assez insisté sur cet
aspect "d’indépendance personnelle" que donne la pénitence qui
pourtant répond à mon avis à un inconscient collectif en ce moment.
Les gens ne veulent plus être embrigadé dans des groupes. Hier j’ai
abordé les gens en disant la phrase; "Tout en préservant l’indépendance
personnelle totale il est possible de changer ce monde" et
j’enchaînais sur la reconquête personnelle et spirituelle de
moyens de communion humaine de chaque homme, par la pénitence. J’ai eux
d’excellent contacts où on a pu approfondir en peu de temps l’essentiel
de la pénitence
et où j’ai quand même pu les inviter mes interlocuteurs à nous
rejoindre.
Il y a aussi un aspect qu’on n’a pas creusé, c’est comment
faire le passage du côté joyeux luron et festif d’une partie de la
population (le jeunesse surtout) qui est une sorte de contrat
social naturel à sa manière à l’aspect joie et fête de la pénitence (Rév d'Arès 30/11).
Stéphanie dans un commentaire précédent relate la fermeture du local de
Rennes à une certaine époque. Étant au cœur de tout ce qui se passa à
l’époque dans ce local, je tiens à relater ici un mauvais choix que
nous avons fait, à mon avis, à l’époque, environ 3 ans avant sa
fermeture — Au total nous avons conservé le local à peu près 8 ans —.
On piétinait dans une certaine routine, mais on ne peut pas dire qu’il
n’y avait pas de vie. Les amis des frères et sœurs venaient partager
des gâteaux qu’ils avaient faits, on organisait des repas auxquels
participaient des humanistes, de la famille, etc.
Notre local avait un coté vivant et joyeux à défaut de vraiment pieux,
mais on ne faisait pas peur.
En revenant du pèlerinage et des ateliers auxquels on assistait à Arès,
on est revenu avec des idées de rigueur. Il fallait des permanences
rigoureuses, il y avait comme une tendance
générale à "aseptiser." Alors on a suivi. On a demandé à tout
ce joyeux monde de quitter le local le samedi après midi pour qu’on
puisse faire nos permanences mais tout en faisant cela il y a avait
quelque chose en moi qui n’était pas d’accord . Je me rendais compte
qu’on ne partait pas de notre réalité à nous (qui étions globalement
jeunes) et que ce qu’on auraient dût faire, c’était essayer de
spiritualiser tout ce joyeux monde, réfléchir à la bonne façon de
passer de cette fête pas méchante à la fête de la pénitence.
C’est vrai, dans notre arrière-salle le samedi certains fumaient, ça
rigolait etc. mais les frères et sœurs partaient missionner aussi.
Petit à petit j’ai vu ce local s’assécher et toute vie, même normale en
disparaître. aussi cela ne m’a pas surpris quand on a manqué de moyens
humains (départ de trois jeunes pour rejoindre leurs conjoints) et de
motivation pour passer un cap difficile.
Moi j’avais retenu que vous pensiez que c’était par manque de mission
que ce local avait capoté... Stéphanie dit "manque de foi"... mais
c'est lié de toute façon. C'est peut-être les deux ?
Je reste persuadé aujourd’hui que nous avons fait le mauvais choix de
la rigueur à l’époque et qu’il y a une vraie réflexion à faire pour
passer d’une fête à l’autre
fête si nous voulions remplir nos rang de jeunesse.
J’ai relaté cette expérience parce que je pense qu'elle peut servir à
tous
pour réfléchir.
Bernard de Ploërmel (Bretagne)
|
Réponse
:
Votre commentaire me raconte
quelque chose que j'ignorais. Les Bretons de Rennes m'ont très peu
parlé des causes de la fermeture du local de mission rennais. Le seul
qui s'étendît un peu sur le sujet, et qui était, je le devine, du côté
de la rigueur par nature, fut feu notre frère Michel R. Vous, vous me
dressez un tableau beaucoup plus humain et sans nul doute plus réel de
la situation.
Vous avez manqué de la mesure
que le Père nous recommande dans La
Révélation d'Arès.
Vous êtes passés d'un relâchement, peut-être même d'un débridement, qui
ne faisait pas très sérieux à une rigueur sévère, qui faisait trop
sérieuse, et les deux extrêmes pouvaient pareillement faire fuir. Un
juste milieu vous aurait certainement permis de donner à votre mission
rennaise la prospérité spirituelle.
Je le vois bien dans une ville du Sud, où je poursuis chaque mois mon
aide à cette assemblée
pour rénover sa spiritualité et sa fraternité en qualité comme en
nombre, Il faut sans cesse veiller à ce que la jovialité, l'entrain,
l'amitié nécessaires n'oblitèrent pas la spiritualité profonde, tout
aussi nécessaire. Cette mesure
dans le comportement est une des conditions de la réussite
missionnaire. C'est toute une rééducation de chacun que la pénitence peut
faire.
Merci de nous donner cette leçon, bonne à prendre.
|
28nov11 123C39
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais je lis régulièrement votre blog,
parce que vous êtes déjà, n'en déplaise à ceux qui vous détestent ou
qui se demandent si vous êtes un saint ou un filou (je me suis
longtemps posé la question moi-même), un personnage historique.
Je crois que voilà la raison du grand silence médiatique autour de
vous. Les grands politiques, religieux et intellectuels du monde et
leurs media se disent que, quelle que soit la suite que La Révélation d'Arès
aura dans l'Histoire, vous êtes, Michel Potay, comme déjà inscrit dans
les grandes encyclopédies: Le témoin et le propagateur d'un Appel spirituel de
dimension universelle, le plus grand depuis les grands Livres révéls de
l'Orient et le premier qui soit occidental.
Autrement dit, vous êtes ce que
j'appelle un biogène spirituel. Il n'y en a pas eu beaucoup au cours de
l'Histoire.
Vous considérant comme homme historique, valant une bio, j'épluche vos
entrées et vos réponses, qui sont une mine.
Sans discussion vous êtes un esprit ouvert, un cœur sans
dissimpulation, et cela plaide en faveur de votre honnêteté. Je pense
que c'est ce que beaucoup d'historiens retiendront sauf ceux qui
voudront se rendre intéressants en vous salissant ou qui
seront payés pour vous nuire. On ne peut quand même pas traiter
facilement d'escroc ou de fou un homme maintenant âgé de 82 ans, qui
vit sans se dissimuler à l'étranger ou derrière des gardes du corps,
qu'on peut croiser comme toput un chacun dans les rues de Bordeaux, de
Paris ou d'autres villes, qui n'a jamais, de toute sa vie, fait l'objet
d'une plainte, ni examiné, poursuivi et moins encore condamné par la
Justice d'une part, et qui n'a jamais été examiné par la
neuro-psychiatrie. Vous avez fait l'objet de deux inspections fiscales
appofondies en 1987 et 2008, qui a conclu a votre intégrité fiscale et
à l'absence de toute fortune personnelle faite sur le dos de vos
fidèles. Vous êtes sans discussion un honnête citoyen français en bonne
santé mentale.
J'apporte ces précisions pour faire comprendre pourquoi j'épluche vos
textes à la virgule près, si je peux dire, parce qu'ils sont la seule
chose qui permette de mieux connaître l'homme que vous êtes :
indistinguable, à peine notable par un rayonnement de sa personne
indéfinissable mais réel, même dans le rue (je vous ai vu), l'homme
d'autant plus énigmatique.
Je remarque, entre autres choses, à l'aide d'un logiciel de
reconnaissance de texte, que vous faites de plus en plus de fautes (je
pense que vous tapez vous-mêmes vos textes directement sur le
blog), mais que vous les corrigez ensuite et que donc vous vous relisez
de temps en temps (point psychologiquement intéressant), à moins que
quelqu'un vous signale les fautes. Je
remarque actuellement des lettres manquantes, parfois des mots
manquants, des coquilles, plus fréquentes et pas toujours
corrigées.
Pouvez-vous m'expliquer cet accès d'erreurs de frappe dans vos textes
actuellement.
Jean-Michel D.
|
Réponse
:
J'ai d'abord hésité à publier votre commentaire, reçu il y a quelques
jours déjà, parce que je ne vois pas très bien en quoi un "accès
d'erreurs de frappe dans mes textes actuellement" peut vous donner des
indications pour une "bio" (biographie, j'imagine?).
En réfléchissant, je me suis dit que votre commentaire pouvait donner
quelques arguments à ceux de mes sympathisants, de mes frères
ou de mes sœurs en butte à des entourages (conjoint, famille, amis,
collègues) qui leur
reprochent de s'affilier à une "secte" et à un "escroc."
Je
crois que j'ai toujours fait des fautes de frappe, voire même des
faires d'orthographe ou de grammaire, selon que j'écris dans la hâte ou
dans le calme et que je suis dispos ou fatigué, et que cela n'a rien
d'extraordinaire. Je ne travaille plus que treize à quinze heures par
jour au lieu de dix-sept à dix-huit heures il n'y a pas si longtemps,
mais je suis devenu plus fatigable.
Les fautes sont probablement
plus remarquées dans mon blog, parce que je n'ai personne pour me
relire. J'écris directement dans mon blog, en effet. S'il y a des
fautes de frappe, il y a peut-être aussi l'avantage de la spontanéité.
Certains
types de fautes, comme les omissions de lettres ou de mot, sont
actuellement plus fréquents, parce que mes yeux ne sont plus ce qu'ils
étaient. Je souffre d'un cataracte qui se développe actuellement dans
mon œil droit. J'ai aussi les yeux qui pleurent comme cela arrive à
beaucoup de vieilles personnes comme moi (82 ans), surtout en fin de
journée. J'ai aussi dû changer mes verres de vision à triple foyer,
d'un type dont la fabrication a cessé, pour des verres progressifs que
je supporte assez mal.
Concernant les errata, ils me sont souvent signalés par des lecteurs
ici et là, en effet.
Voilà ! Je ne vois pas très bien ce vous allez conclure de tout cela,
mais si ça peut vous être de quelque utilité...
|
28nov11 123C40
Le "nouveau contrat social". En lisant l'en-tête de votre article,
j'ai immédiatement pensé à Rousseau, l'auteur du "Contrat Social"
(écrit au 18ème siècle), un ouvrage et une pensée qui ont eu un
retentissement majeur dans notre civilisation, puisque d'une certaine
manière le système politique dans lequel nous vivons s'en est inspiré
(à commencer par les droits de l'homme). De mes lectures d'étudiant
j'ai gardé le souvenir d'un Rousseau qui a fait émerger les concepts
d"homme "naturellement bon", de liberté et d'égalité ("l'homme est né
libre et partout il est dans les fers") mais qui a subordonné celles-ci
à un "pacte" politique et juridique qui dans les faits (l'histoire nous
l'a montré), les aliènent. Pour cette raison, je n'ai jamais été
"rousseauiste," mais ma pensée lui doit beaucoup.
Plus tard, j'ai compris de La
Révélation d'Arès qu'elle nous invitait à retrouver les
conditions d'exercice d'un "droit naturel" entre les hommes et que ce
retour à une vie naturelle et libre passerait par la pénitence, le
retour à l'image et
ressemblance de Dieu inscrite en l'homme.
Depuis, je n'ai pas relu Rousseau mais votre article me pousse à y
revenir.
Vous avez écrit quelque part sur ce blog (mais dans quel
article ?), que
vous évitiez de citer Rousseau, parce que (je vous cite de mémoire) les
parentés de sa pensée avec La
Révélation d'Arès pouvaient engendrer des
confusions. Est ce que vous pouvez développer ce point ici ?
Merci
Éric D. d'Île de France
|
Réponse
:
Développer est un mot fort, que je ne peux malheureusement pas faire
mien dans ce blog.
Développer les raisons qui séparent la pensée rousseauiste de la Pensée
de La Révélation d'Arès
demanderait beaucoup de place, parce que — selon moi du moins —
considérer seulement Rousseau, une voie humaine parmi d'autres qui lui
sont apparentées, comparée à Dieu, voix ultime et sans apparentement,
demanderait un travail dont je ne vois pas l'utilité pour notre
mission. Le salut
selon La Révélation
d'Arès n'a pas de résolution intellectuelle et/ou isolée,
alors que Rousseau est de tempérament intellectuel et solitaire
( "Les
Rêveries..." ).
J'en dirais simplement, puisque vous me le demandez, quelques mots.
Pour moi Rousseau est l'ami superintelligent, très sensible, mais non
indiscutable,
qu'on aime écouter le soir au coin du feu ou par une belle journée de
mai
en flânant au bord d'un lac. Je serais heureux d'avoir Rousseau pour
ami, mais je pleurerais sûrement sur son incapacité à devenir un
Pèlerin d'Arès et sur les admonestations qu'il m'adresserait tout aussi
sûrement
pour quitter cette Voie
à laquelle il ne croirait pas.
Rien de tel avec le Père qui nous parle à Arès, car ce que le Père
exprime
n'est pas une superintelligence touchante et plausible débattant du
problème de l'homme, mais la Vérité
concernant l'homme dans sa liberté
absolue, qui n'est pas celle envisagée par Rousseau, qui avait
de la liberté une notion différente.
Par ailleurs, je ne vois pas Rousseau déboucher sur la solution de la pénitence, le choix
absolu, donc difficile et raisonné, d'un destin de bien, qu'ils plaise
ou non, impliquant la nécessité de bouleverser le destin humain au sens
absolu, c'est-à-dire de refaire, par raison et non par désir,
la Création sur terre. Le foi du Pèlerin d'Arès est une foi d'effort et
de raison,
de travail sur soi, partant d'une volonté absolue de changer. Je
ne
vois pas cela chez Rousseau. Dans un passage fameux de son "Discours
sur l'inégalité" il avouait ne pas concevoir pourquoi un homme
prendrait la peine de croire et de raisonner s'il n'avait pas le désir
de posséder ou la peur de rencontrer l'objet du raisonnement en
question. Nous sommes, Pèlerins d'Arès, dans la position contraire, à
moins bien sûr que notre foi coïncide avec un désir que nous avions
déjà avant de lire la Parole d'Arès. Ce n'était pas du tout mon cas
en tout cas.
Je sais que Goethe disait qu'avec Voltaire un monde ancien finissait et
qu'avec Rousseau un monde nouveau naissait, mais je ne suis de cet avis
que pour ce qui concerne les traces de Rousseau qu'on retrouve dans la
pensée politique moderne et ce n'est pas ce qu'il y a, selon moi, de
plus louable chez notre promeneur solitaire. J'aime Rousseau pour ce
qu'en disait Madame de Staël: "Il n'a rien découvert, il tout tout
enflammé," je crois, et en effet on ne peut qu'être touché par la
profonde humanité
de l'homme, sa parole enflammée, prenante, d'ailleurs plus dans ses
faiblesses que
dans ses
constructions philosophiques plutôt fumeuses.
Rousseau n'était pas religieux et en cela aussi il nous est
sympathique. On se souvient qu'il dut fuir en Angleterre, à
l'invitation du philosophe David Hume, pour échapper au jugement du
Consistoire. Il n'était pas athée, puisqu'il commença ses "Confessions"
en en appelant au jugement du Ciel: Quel homme, disait-il en gros,
oserait-il dire à Dieu: Je fus meilleur que celui-là ? On
retrouve certes là le "Qui
sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ?" de
La Révélation d'Arès (191/3), mais rien dans l'œuvre de
Rousseau n'a le souffle
spirituel et sacré que La
Révélation d'Arès nous invite à trouver au fond de nous.
Et
même moralement, Rousseau a probablement eu une influence funeste,
comme l'ont pensé beaucoup, dont Voltaire, Flaubert et
d'autres
dans des critiques bien connues, que j'estime assez méchantes.
Non vraiment, il ne faut pas confondre le sympathique (du moins à mes
yeux, indiscutablement sympathique) Jean-Jacques
Rousseau et la Pensée profonde de La
Révélation d'Arès.
Il y a un point quand même à retenir, outre la sympathie
personnelle que j'éprouve pour cet homme, c'est le problème
de la sincérité, qu'il aborda avant qu'il ne fût ré-abordé 150 ans
plus tard par Gide. Quelle relation entre la sincérité et la
vérité ?
L'une ne va-t-elle pas sans l'autre ? Rousseau n'a pas
vraiment
répondu à cela, mais il a soulevé le problème par sa remarquable
spontanéité dans l'aveu, la pensée mise à nu. Cela n'en fait pas un
spirituel, mais mérite d'être évoqué, à mes yeux, parce que nous
sommes tous, pénitents,
confronté à cette question de-ci de-là.
Rousseau, lui, n'était pas du tout pénitent.
C'est peut-être sur ce point que nous pleurons sur ce qui a manqué à
cet homme pour être pour nous une source d'inspiration.
Tout ceci n'est que mon point de vue, écrit à la va-vite. Je ne
prétends pas être un spécialiste de la pensée rousseauiste.
|
29nov11 123C41
En lisant cette page de commentaires 123 j'ai constaté qu'assez
nombreux sont ceux qui déclarent qu'ils ne sont pas Pèlerins d'Arès. Je
me range parmi eux.
Je ne suis pas non plus Pèlerin d'Arès, mais j'ai lu, à la
fin d'octobre, "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas" en addendum
à la grosse
édition bilingue de La
Révélation d'Arès.
J'ai été saisi par l'extraordinaire souffle d'intelligence
spirituelle [Rév d'Arès
32/5] qui traverse ce chef d'œuvre.
Car c'est un chef d'œuvre.
J'ai commencé à lire ces pages par ennui dans le gros livre [l'édition
1995] qui sert de "missel" à ma femme, qui est de vos sympathisants ou
de vos adeptes (je ne sais pas très bien).
Après deux pages... même
pas... après quelques paragraphes
j'ai été étonné, puis captivé par le style et l'inspiration du
texte. Je n'avais pas terminé la lecture quand j'ai dit... non... j'ai
crié, à ma femme: "Mais pourquoi tu ne m'as jamais parlé comme
ça ?! Au lieu de m'assommer avec ton Frère Michel par-ci,
Frère Michel par-là, tu aurais dû me parler comme il parle dans Nous
Croyons, Nous Ne Croyons Pas !"
Elle n'a pas su quoi répondre, clouée
sur place. Elle m'a regardé, stupéfaite, comme si ce que je venais de
lui dire l'avait anéantie.
Ceux qui vous dénigrent ou ridiculisent se gardent bien de
citer "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas" comme preuve de votre
malhonnêteté dans leurs méchants factums. Certains de ces factums,
d'ailleurs, se décrédibilisent par leur évidente malignité bête et
gratuite, mais ils séduisent les petits esprits qui n'ont pas besoin
de preuves. Pourquoi votre très beau et convaincant témoignage de foi
ne fait-il pas hésiter leurs auteurs ?
L'ont-ils seulement lu ? Je crois que non. L'Histoire est
pleine
de dénigreurs qui non seulement n'ont rien lu de leurs victimes, mais
s'en
sont soigneusement gardés.
J'ai relu "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas" dimanche 27
novembre.
Je l'ai trouvé plus convaincant encore.
Vous êtes l'auteur d'une des rares déclarations fondamentales de notre
époque. Cette déclaration force à réfléchir sur la question de la foi.
Je suis sûr que les gens d'église l'ont lu et que sa qualité comme la
boulevresante conviction dont elle témoigne sont une cause de ce
silence qui vous accable, qu'évoquent des commentateurs de temps en
temps. C'est aussi sans doute une des raisons pour lesquelles les gens
d'église, gens de qualité en général, ne vous rabaissent ou noircissent
pas directement. Ils laissent faire les sots, les aigris et les
méchants invétérés, qui ne manquent jamais. On ne peut pas rabaisser et
noircir l'auteur de "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas".
Pourquoi n'existe-t-il pas un tiré à part, sous une spéciale, belle et
honorable
présentation, de cette déclaration "Nous Croyons, Nous ne Croyons
Pas" ? On
ne peut la trouver qu'en addendum à La Révélation d'Arès,
édition lilingue
1995, ou, d'après ce que m'a dit ma femme, parmi les articles de "Et Ce
Que Tu Auras Écrit - Le Pèlerin d'Arès 1991-1992". Pourquoi vous
privez-vous de l'appui considérables que pourrait vous apporter ce
manifeste ?
Pierre H.
|
Réponse
:
Je me suis entraîné, pendant plus de trois décennies, à ne me
laisser émouvoir ni par les calomnies ni par les compliments.
Neutraliser les émotions fait partie de la pénitence, de la
mienne tout du moins. L'amour,
le pardon, la
paix,
la liberté
spirituelle accomplis
avec conviction, mais sans émotion, sont plus forts
Mais là je vous dis: Merci !
Je ne vous dis pas merci par émotion.
Je vous dis merci de m'ouvrir les yeux sur l'importance que pourrait
avoir, au plan pratique — pour moi le plan pratique est le plan
missionnaire —, "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas", que vous appelez
une "déclaration" ou un "manifeste."
Je n'en ai jamais vraiment réalisé l'importance,
parce que, d'une part, je ne
l'ai pas écrit pour le monde, mais simplement comme une lettre d'adieu
à mes frères les Pèlerins d'Arès, pour leur laisser ce qui pouvait être
mes dernière paroles dans des moments où ma santé forçait ma raison à
envisager la possibilité d'une fin proche,
parce que, d'autre part, "Nous
Croyons, Nous ne Croyons Pas" n'a pas, à ma connaissance du moins,
provoqué chez mes frères et sœurs, les Pèlerins d'Arès, un enthousiasme
qui pût à aucun moment me faire penser que ce texte avait de
l'importance. Très peu parmi mes frères m'en ont parlé et aucun ne m'en
a parlé sous l'angle d'un "manifeste" qui conférerait à ce texte une
valeur déclarative d'importance publique. A fortiori, on ne m'a pas
demandé d'en faire une édition publique "sous une spéciale, belle et
honorable
présentation."
Un frère, m'a-t-on dit, a fait dans les années 90 un petit tiré à part
de "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas" sous forme de
photocopie, que je n'ai d'ailleurs jamais vu et dont j'ignore le destin.
Je suis un homme laissé seul dans son petit coin, parce que je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès
16/1) et que les
assemblée sont souveraines d'elles-mêmes (8/1). Mes
contacts avec mes frères et sœurs, très dispersés, ont toujours été
rares, espacés, à l'époque de "Nous Croyons, Nous ne
Croyons Pas" comme aujourd'hui.
Il m'est très difficile d'avoir une notion précise consensuelle de
l'importance qu'accordent mes frères et sœurs à une chose ou à un fait
de valeur spirituelle ou apostolique, s'ils ne m'en parlent pas dans
leurs courriers ou lors de nos rencontres, et, en général, je ne prends
pas d'initiative sans que me soit sensible une vision consensuelle. Il
n'y a pas très longtemps que, devant faire face à des problèmes qu'ils
avaient pensé pouvoir résoudre eux-mêmes, des frères ont commencé à
faire délibérement appel à moi, à mon avis, à mes suggestions, voire à
mon aide et/ou à mon action directe.
De toute façon, cela n'a encore jamais été pour me demander un édition
missionnaire percutante de "Nous Croyons, Nous ne Croyons Pas".
Mais il n'est peut-être pas trop tard pour tirer parti de ce
"manifeste" dans notre mission.
Je réfléchirai, si j'en trouve le temps — le temps me manque tellement
— à une présentation moins dense, moins tassée, plus lisible pour un
public profane, non averti, de ce texte où j'ai mis l'essentiel de ma
foi.
Au profane que vous êtes, un non-Pèlerin d'Arès, je dis encore merci.
|
29nov11 123C42
Il ne faut y aller par quatre chemins. Toutes ces tergiversations ne
sont que découpages de cheveux en quatre.
Oui, il faut que l'humanité accepte un nouveau contrat social et tout
me paraît simple.
Je ne dis pas que ce n'est pas difficile, mais c'est simple.
La mission arésienne ne réussit pas parce qu'elle n'est pas assez
énergique. Je vais lui apporter mon énergie.
J'ai décidé de fonder une mission en Bourgogne où il n'en existe pas.
Un héritage de mes parents va me permettre de déménager à Dijon. Je
vais y acheter un belle boutique pour en faire le siège de ma mission
et je vais en faire une vitrine selon les règles de la publicité, non
celles de l'amateurisme mégoteur qui laisse sous-exploitées vos mission
de Paris, Toulouse, Nice et quelques autres que je suis passé voir
discrètement pour me faire un idée de ce qu'il ne faut pas faire, la
mollesse qui est la cause première de votre développement
lamentablement lent.
La
Révélation d'Arès une une formidable base. Vous n'avez pas
su la présenter dynamiquement.
Les choses ne bougent pas dans le monde, parce que vous n'y avez pas
mis assez d'énergie.
On va changer ça. Il suffit de faire connaître l'Appel de Dieu lancé à
Arès en 1974 et 1977 de la façon adéquate, que vous et vos mission
actuelles n'avez pas su mettre
au point.
Le monde attend cette Révélation.
Il l'attend avec impatience. Il l'attend comme le Messie, mais il faut
la lui faire connaître avec une énergie et une espérance communicatives
que je ne trouve nulle part dans les missions existantes.
Tout cela est trop mou. Mettons la vigueur en place.
Puis-je vous demander, frère Michel, si vous pourrez apporter votre
collaboration à mes débuts ? Nous démarrerons à deux. Ma compagne est
d'accord pour affronter le public.
Je vous soumettrai sous peu les maquettes de mes tracts. De la
dynamite !
Je me rends compte que rien de ce qu'il faut pour une mission
triomphante n'a été suffisamment travaillé.
Guillaume V. de Bourgogne
|
Réponse
:
Découvrir tout à coup que pendant
plus de trente-cinq ans de mission nos actions n'ont été
qu'inadéquates, mégoteuses et molles et que leur "développement
lamentablement lent" n'attendait qu'un peu d'énergie, ça vous fout un
coup, c'est sûr !
J'ai eu envie de me cacher sous ma table comme un chien grondé en vous
lisant.
Mais
vous avez la bonté de me demander ma "collaboration" pour vos débuts.
Elle vous est évidemment accordée, mais sera-t-elle nécessaire avec
toutes ces "énergie et espérances communicatives" que vous
allez
répandre à Dijon ? Au fait, assurez-vous que "la boutique" soit assez
grande pour accueillir tout la ville de Dijon, sans compter les
villages des environs.
Je ne vous situe pas, mon frère Guillaume, mais je ne connais pas tout
le monde. Vous en êtes la preuve vivante.
Votre enthousiasme me laisse toutefois penser que La Révélation d'Arès
et la pratique apostolique de nos assemblée n'ont plus aucun secret
pour vous.
Me permettez-vous néanmoins de modérer un peu votre élan ?
Un homme aussi entreprenant que vous ne peut pas refuser quelques
conseils d'une vieille expérience, même molle et mégoteuse.
Parlons sérieusement ! Réfléchissez à ce que vous
voulez faire
dans la paix, en m'écoutant.
Votre
commentaire part d’un bel enthousiasme, mais celui-ci repose sur
trois illusions qui, poursuivies, provoquent
au mieux le scepticisme.
Le
scepticisme, c’est vrai, est parfois le point de départ de la foi, mais
il arme
plus souvent des convictions négatives, notamment celle qui dit que
l’homme et
le monde ne peuvent pas changer.
Vous
êtes impatient de vous jeter dans le torrent
de la mission avec la pieuse gente
et, bien sûr, je ne saurais vous en décourager, mais je vous demande de
ne
jamais enfourcher trois idées trompeuses que je trouve dans votre
commentaire.
Premières idée trompeuse :
Vous dites: "Le monde attend cette Révélation comme le Messie." C'est
faux, mon frère.
L'idée selon laquelle il existerait un consensus public en réponse à
l’Appel de
La Révélation d’Arès est
un rêve ou
un malentendu. Faire comprendre, donc moissonner,
les humains qui comprennent, que le changement
de vie ou pénitence (Rév d’Arès
30/11) d’individus est nécessaires pour faire son salut
et changer
l’ensemble
des individus ou monde est une
affaire
d’autant plus complexe qu’il vaudrait mieux parler de pénitences
au pluriel que de pénitence
type ou idéale. Dans la pénitence
se livrent
des combats intérieurs tellement divers ! Le petit
reste (Rév d’Arès 24/1) s’efforce d’être un exemple de pénitence
« accomplissable »,
mais
ce n’est qu’un modèle moyen dont nous ne sommes pas encore sûrs qu’il
soit un
exemple valable parmi d’autres. Qui dira quel est le bon
modèle ? Les
résultats seuls le diront. D’enthousiasme ou d’effort, la plupart
d’entre nous
accepteront d’être des pénitents
toujours meilleurs, mais si nous savons ce qu’est la pénitence,
savons-nous de façon certaine si nous aimons,
pardonnons, faisons la paix, cultivons
l’intelligence spirituelle
et nous rendons
libres de tous préjugés
de la
meilleure façon ? Pas encore. Il nous faut poursuivre nos
efforts personnels de pénitence.
Deuxième idée trompeuse :
Un beau jour, en 1974 et 1977 le Père de
l’Univers a décidé de descendre sur terre, à Arès, prouver
son existence et
appeler l’homme à recréer l’humanité par la pénitence.
Il a d’abord envoyé son Messager, Jésus, pour prouver que celui-ci
n’est qu’un
homme sauvé, transfiguré et nous inviter à devenir comme lui des christs.
Il s’est ensuite manifesté en
personne
comme il l’avait fait à Moïse sur le Mont Sinaï. J’ai pu constater que
cette nouvelle
laissait partout où je suis allé, les gens froids ou indifférents dans
leur
immense majorité, les gens contre et les gens pour étant
curieusement très
minoritaires. L’immense majorité indifférente m’a démontré la mort
spirituelle du
monde. La minuscule minorité des contre et des pour m’a montré, du côté
des
contre une émotivité négative animée par le vent souterrain glacé
du rationalisme, de la religion ou
simplement de la maladie de la méchanceté, et du côté des pour — sauf
rares
exceptions riches en promesse dès l’abord— le peu qui reste de souffle
de vie
spirituelle, généralement pauvre et guère plus qu’intuitif, à
rééduquer.
Le terrain humain sur lequel s’exerce notre mission est un quasi désert
(Rév d’Arès
24/4).
Troisième idée trompeuse :
C’est parce qu’on ne propage pas assez énergiquement La
Révélation d’Arès que « les choses ne bougent
pas » dans
ce monde. Il suffirait de déployer une mission énergique et les chose
se développeraient
d’elles-mêmes. Faux. Même chez ceux qui bénéficient de situations de
monopole idéologique,
de moyens de publicité énorme, etc., répandre les meilleures idées et
obtenir
qu’elles soient accomplies dans des délais satisfaisants, soulever les
cœurs et
les esprits et faire naître des âmes
est aujourd'hui une entreprise quasi
impossible
par le levier intellectuel. Parce que dans ce domaine ce n’est plus
l’offre qui
décide, mais la demande et il n’y a plus de demande. Il n’y a pas de
solution
par la persuasion intellectuelle et par les moyens de la publicité. La
seule
solution est dans une dynamique de la foi à ressusciter d’abord en
nous. C’est
une foi de
Feu,
une pénitence méritoire qu'il faut. C’est en nous montrant des hommes changés
que nous pouvons réveiller le
désir de changer,
quand celui-ci n’est pas mort. Le désir de changer qui
n’est pas
mort, c’est l’épi mûr,
à moissonner,
rare au milieu de la forêt de broussailles et
d’épines.
J'espère
avoir ramené votre enthousiasme à des proportions justes, fondées sur
l'expérience de plus de trente-six ans de mission en ce qui me concerne
personnellement. Ne me croyez pas imperméable aux suggestions. Je ne
demande qu'à voir surgir des méthodes apostoliques nouvelles et
efficaces, bien conscient — et tous nos missionnaires sont aussi bien
conscients — que nous aurions pu faire mieux et que, quelque part, un
beau jour, quelqu'un — peut-être vous, peut-être un autre — nous
donnera des leçons. Mais, par pitié, mon frère Guillaume, réfléchissez
sur les bases que je vous donne ici. Ne démarrez pas comme un fou sur
la base d'illusions.
Éteignez votre "dynamite" et mettez-la dans
une tiroir avant de la reprendre et de l'utiliser après et seulement
après y avoir bien réfléchi.
Je vous encourage à vous faire mieux
connaître de moi. Peut-être utilisez-vous un pseudonyme pour cacher
quelqu'un que je connais déjà ? Cela arrive chez les commentateurs.
|
30nov11 123C43
Le commentaire de Guillauma V, [123C42] dans son enthousiasme: J' ai
éclaté de rire.
Il est arrivé comme un boulet de canon.
L' expression de cette naïveté est belle, mais c'est devant la Parole
qu'elle doit être exprimée et non devant les hommes.
Mais cet élan est beau. Apprivoisé, il peut devenir le flux d'un réseau
de soutient mutuel.
On y croit, on va parler et changer
le monde !
Comme vous l'éclairez à sa suite, voici aussi un bon exemple
illustrant la frontière entre la sincérité qui n' exclut pourtant pas
l'illusion et la vérité des faits de notre réalité relative et
évolutive
qui n' est pas encore la Vérité.de L'Intelligence
spirituelle de la
Vie
que le Père souffle depuis Arès dans les poitrines des pénitents
pour retrouver Son Pas
(Rév d'Arès 2/12), transfigurer le monde de génération en
génération dans la
douceur et la mesure pour activer son Jour dans le
Royaume des Cieux quand il sera au milieu de nous.
J' ai quand même bien
ri, et j'en ri encore.
C'est bon de rire après une journée de labeur !
Merci à ce frère que j'irai peut être voir un jour.[...]
Guy de l'Hérault
|
30nov11 123C44
Il faut faire prendre conscience aux hommes qu'ils devront tôt ou tard
adopter un nouveau contrat social. Autant que ce soit celui que Dieu
propose dans sa Révélation
d'Arès que celui que leur proposera la politique.
Mais attention au ridicule !
Vous avez répliqué à Guillaume V. [123C42] en vous moquant un peu de
lui au début de votre réponse, mais seulement en vous moquant un peu.
Ce n'est pas assez. Vous êtes trop bon. Ce genre de frère exalté, qui
va nous faire passer
pour des fanatiques, doit être vigoureusement remis à sa place.
Je lui dis ce que vous ne lui dites pas:
Stop, Guillaume ! Stop ! Tu parles en illuminé dangereux. Tu
as perdu le sens de la mesure...
mais tu ne l'as peut-être jamais eu. La presse va faire une bouchée de
nous si tu descends dans la rue avec ta "dynamite" ! Stop !
Le Plomb dans la tempe
|
Réponse
:
La mesure
consiste aussi à tenir la balance égale entre l'exaltation missionnaire
d'un frère Guillaume et l'inactivité missionnaire d'autres frères.
Comment pourrais-je me gausser de ou me fâcher contre quelqu'un dont
l'enthousiasme apostolique est assez rare pour ne pas être
découragé ?
Je m'efforce seulement de le ramener à la juste mesure en lui
faisant part de ce que je sais de la mission publique, mais je ne peux
pas me désintéresser d'un "fou de Dieu", parce que je ne peux pas
oublier que l'apostolat antique a été accompli par des
"fous de Dieu" dans un monde barbare.
Qui ne sait que des Paul de Tarse en Grèce, des Pierre en Italie, des
Barthélemy (ou Nathanaël) et des Jude en Arménie, des André en Russie
et en Scythie, des Nina en Géorgie et tant d'autres ailleurs furent des
"fous
de Dieu" qui prêchèrent le salut
par le Sermon sur la
Montagne avant que l'église, séduite par les sirènes de
l'empereur Constantin, ne vint au IVe siècle dogmatiser, politiser,
enchaîner les premiers Chétiens ?
Relisez le chapitre xLv, versets 12 à 26, de La Révélation d'Arès,
la partie de cette Révélation
sortie de la Bouche
même de Dieu en 1977. Vous verrez à quelle mission vigoureuse et
enthousiaste le Père invite ses apôtres, c'est-à-dire tous les grands
croyants qu'il appelle la pieuse
gente, à choir
comme
l'orage (xLv/15) sur le monde pour y prêcher la Parole.
Seulement, il faut que ces vigueur et enthousiasme se déploient avec mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9,
etc.),
intelligence (32/5) spirituelle ranimée et connaissance
du terrain humain où l'apostolat doit s'exercer, dans sa généralité que
décrit ma réponse à Guillaume et dans sa nature locale comme tout
missionnaire le sait, car on ne règle pas sa mission à Dijon comme à
Nice ou à Lorient.
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30nov11 123C45
Je n'avais plus envie d'écrire dans votre blog,
d'une part pour m'effacer un peu,
d'autres part, je me disais qu'écrire de "beaux commentaires" à quoi
bon si je ne change
pas ? Si je n'applique pas ou ne reflète pas ce que j'écris ou
dis ?
On en revient toujours à l'éternel principe selon lequel comprendre
n'est
pas faire, de même que croire n'est pas faire non plus. Combien de
gens s'arrêtent à la compréhension ou à la croyance d'un
livre ?
"Si
on ne vit pas ce qui est écrit dans La Révélation d'Arès,
alors ce
bouquin n'a plus qu'à finir à la corbeille !"
Bref, cela
commençait sérieusement à me lasser d'écrire de "beaux commentaires."
Et puis, surtout, il ne faut pas que j'oublie de préciser qu'écrire
confortablement dans ma chambre, bien au chaud à l'abri du monde, ça me
prend du temps et de la réflexion... Ma cervelle (de moineau, à défaut de faucon) est,
chaque fois, mise à rude épreuve (petit
sourire... espiègle).
Mais voilà ! J'ai bien aimé votre histoire des Romains et des Gaulois
dans la réponse que vous faites au commentaire (123C36).
Pour ma part, si je faisais une partie d'un résumé de l'Histoire des
Hommes, je dirais ceci:
Il y a un mois, les Romains ont envahit les Gaulois (et Gauloises).
Hier, Jésus et Dieu ont envahit Frère Michel, sa famille et tous ses
amis.
Aujourd'hui, moi, je demande à Dieu, tous les jours de ma vie:
"Seigneur, envahis ma tête !"
Tout ça pour vous dire, Frère Michel, que j'adhère
inconditionnellement à votre "nouveau contrat social."
Debout sur mes pieds en mouvement, lentement mais sûrement, je vous
suis, je suis à vos côtés.
Dans la fidélité, je vous embrasse de tout mon coeur fraternel !
David Patati et patata du Limousin.
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30nov11 123C46
Oui, il faut commencer à parler au monde d'un "nouveau contrat social."
C'est un excellent argument. S'il ne nous est pas chapardé avant que
nous l'utilisions.
Mais comment faire ? Je ne vois pas d'autres méthodes que les
propagandes qu'on observe partout.
De toute façon, allons-y !
J'ai plutôt peu missionné, allant par les rues en binome avec un autre
frère ou une autre sœur, comme font les témoins de Jéhovah,
les distributeurs de tracts des campagnes électorales ou les quêteurs
de la Croix Rouge, mais je me rends compte que de cette façon on ne se
détache pas du commun de la propagande ou de la
[sollicitation ?] de
rue.
De plus, parler de "nouveau contrat social"... Déjà que les gens n'ont
aucune idée de ce que ça représente — sauf les quelques uns qui ont
étudié Rousseau — , je vois
cela très difficilement.
Avez-vous déjà fait de la propagande spirituelle sur le thème du
"nouveau contrat social" ?
Paul A.
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Réponse
:
Non, je n'ai pas encore basé ma mission sur le "nouveau contrat social".
La présente entrée 123, du reste, n'a pas été spécialement conçue pour
lancer tout de suite ce thème de mission. Il a été conçu pour
inviter mes frères et sœurs à réfléchir sur un argument
concret simple: "nouveau contrat social", qu'ils puissent mentionner
sur leurs tracts ou dans leurs propos.
J'ai pensé que "nouveau contrait social" renvoyait un écho moins
utopique pour le quidam de rencontre que changement du monde,
encore que les sens en soient quelque peu différents.
"Nouveau contrat social" est un terme qui n'est pas utilisé par la
politique, mais qui reste compréhensible pour l'homme de la rue. Il
faut quand même bien réfléchir auparavant aux réponses à donner aux
questions qui fuseront inévitablement sur le sujet.
Un blog n'est pas le lieu pour entrer dans les détails pratiques.
Vous allez y réfléchir de votre côté, mais, puisque vous n'êtes pas un
missionnaire chevronné, je me permets de vous donner ou de vous
rappeler quelques conseils:
À chaque époque on a imité les méthodes de propagation
pratiquées sur le moment et, selon moi, ce n'est pas le meilleur qu'on
puisse donner dans la mission.
À notre époque le premier réflexe du missionnaire est d'imiter
ce que font la propagation politique (ce fut le cas de la "mission
sociale" imitant le verbe socialiste ou syndicaliste), la propagation
religieuse (par exemple les méthodes des Témoins de Jéhovah), la
propagation médiatique (les méthodes de la presse, le parler
présentateur de télé, etc.), les procédés publicitaires, etc.
L'expérience montre que cette façon de propager La Révélation d'Arès
en imitant les autres, supposés réussir, sans chercher une manière
spécifique de procéder n'est pas nécessairement bonne.
Il faut bien réfléchir, car ce peut être une régression ou même plus:
une dénaturation, apostolique, pour l'évidente raison que La Révélation d'Arès
ouvre à un univers de concepts peut-être pas nouveau à l'échelle
millénaire de l'Histoire de la foi, mais tout à fait nouveau à notre
époque moderne.
Nous sommes, par beaucoup de côtés, tout le contraire de ce qui va dans
le sens des idées actuelles, politiques, morales, religieuses.
Partant, je pense qu'il ne faut jamais imiter de trop près les méthodes
actuelles,
politiques, morales, religieuses, commerciales, parce que le public
fait tout de
suite des associations d'idées d'après les apparences. Traitez d'un
sujet pictural que n'a jamais traité Picasso, mais
en imitant de très près le cubisme de Picasso et le public dira de
votre œuvre:
"C'est du Picasso," sans même chercher si le sujet traité est tout
autre chose. Il faut se méfier de ce que j'appellerais des repeints,
des redits, des rerêvés.
Quoi faire alors ? allez-vous me demander. Eh bien! cherchez.
Creusez-vous un peu la cervelle.
Il y a toutefois une première chose que vous pouvez toujours être ou
faire avant tout: C'est être vous-même, c'est-à-dire être un Pèlerin
d'Arès, faire de vous un "nouveau contrat social" vivant, en lui
donnant tout de suite une tonalité spirituelle. Vous êtes l'homme de
foi particulière et superbe qui renaît de La
Révélation d'Arès, l'homme qui ne prie pas comme les
fidèles des
religions prient, l'homme qui ne voit pas le salut au bout de
quelques
dogmes, prières et lois, mais qui le voit au bout de la pénitence,
un homme qui ne conçoit pas son salut
personnel détaché du salut
du monde, etc. Par votre pénitence
vous passez un "nouveau contrat social" avec le monde. Réalisez bien
que cela vous singularise déjà ! Si vous
pensez que votre identité arésienne n'est pas sensible à la première
rencontre, c'est que vos comportement et verbe sont encore trop ceux du
monde. Observez-vous !
Je pense que tout cela est tombé sous le sens chez tous nos frères et
sœurs Pèlerins d'Arès.
Oui, vous êtes vous-même le "nouveau contrat social" vivant.
Surtout ne politisez pas le terme ;
spiritualisez-le !
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02déc11 123C47
Vous parlez de nouveau contrat social (ce qui se résume à une nouvelle
société: utopie), du problème de la surpopulation, mais vous n'insistez
pas assez sur la dette des états qui est le premier souci aujourd'hui.
Ça, c'est
dur dur!
Pourquoi ne pas voir les choses sous l'angle de l'argent ? Que
peut-on faire: Santé, chômage, allocations, subventions, fonction
publique, routes, ports, écoles, etc. sans argent ?
Bernard M. du Centre
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Réponse
:
J'ai parlé de la dette de la France alors que la question n'était pas à
l'ordre du jour, il y a cinq ans et demi, en avril 2006.
Lisez mon entrée 0016 du 4 avril 2006. Il y eut très peu de
commentaires. Preuve que le sujet n'intéressait pas beaucoup de monde
alors, mais non seulement il
m'intéressait, mais il m'inquiétait déjà.
Ceci dit, l'argent est bien sûr
nécessaire. Le troc est impossible en raison de la surpopulation et de
la survariété des produits technologiques qui font aujourd'hui partie
du nécessaire, si l'on ne veut pas fermer l'industrie du superflu et
mettre au chômage les trois quarts de la population mondiale. L'argent
est bien sûr le medium le plus commode de la redistribution, des
services, du salariat, etc. Je n'ai jamais dit qu'une nouvelle société
spiritualisée pourra se passer de l'argent, mais l'argent n'y sera plus
le roi noir,
la valeur Une qui a changé en machines à sous des humains créés autant
pour la vie spirituelle que pour la vie animale pensante et jouissante.
Si vous pensez que La
Révélation d'Arès est une utopie, pourquoi croyez-vous en
elle ? Votre réponse à cette simple question m'intéresserait
beaucoup. Merci de l'adresser, quand vous aurez un moment.
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02déc11 123C48
Je suis assez d’accord avec Paul A (123C46) pour dire en plus nuancé
que "les gens n'ont aucune idée de ce que représente" le contrat social
"sauf les quelques-uns qui ont étudié Rousseau".
Ces trois dernières semaines j’ai été amené à converser sur ce sujet
avec quelques frères et sœurs et avec des stagiaires, et, à ma grande
surprise (j’ai une culture classique), j’ai constaté qu’un certain
nombre de personnes, particulièrement les jeunes, ne connaissaient pas
le contrat social.
Comme Éric D. d'Île de France (123C40) "en lisant l'en-tête de votre
article 'le nouveau contrat social', j'ai immédiatement pensé à
Rousseau", mais surtout à ce que représente aujourd’hui cette théorie
sociopolitique qui n’est d’ailleurs pas le seul fait de Rousseau, mais
aussi de Thomas Hobbes et de John Locke, deux philosophes anglais du
XVIIème siècle qui l’influencèrent considérablement. Nous avons retenu
la version du contrat social de Rousseau parce qu’elle est probablement
la plus aboutie, la plus "démocratique", et peut-être tout bêtement
parce qu’elle est française.
J’ai donc repris le chemin de l’école pour revisiter "l’ancien contrat
social" afin de mieux comprendre ce qui me sépare du "nouveau contrat
social," et j’ai compris ceci : Les théories du contrat social
semblent
avoir vu le jour pour justifier ou expliquer la nécessité de passer de
l’absolutisme royal à un gouvernement limité par une constitution ou
des règles qui respectent la liberté des individus et leur égalité
devant la loi et la justice, bref pour installer la démocratie en
occident.
Le "contrat social" est en fait toujours adossé à un "contrat de
gouvernement" qui considère que le souverain dispose du pouvoir de
gouverner parce que la société des hommes en a besoin. Elle a besoin
d’un souverain, parce qu’elle ne sait pas trouver la paix ou
s’organiser
par elle-même, à cause de la nature de l’homme. C’est le concept de
"l’état de nature" qui définit l’homme de diverses manières :
Par
l’exercice de droits naturels mais égoïstes chez Locke (propriété
privée, liberté individuelle), par la "guerre de tous contre tous",
chez Hobbes. La grande justification du contrat social se trouve donc
dans la conscience publique des limites et des contradictions qui
existent dans la constitution même de la société. Le règlement de ces
limites et contradictions que les hommes ne peuvent résoudre ensemble
est ainsi confié au souverain qui pacifie et organise la société. Le
prix de cette "solution", c’est l’abandon raisonnable, volontaire et
équilibré (en théorie) de la liberté de chacun entre les mains du
prince qui décide pour tous.
Ainsi, dans ce pacte social, chacun renonce à sa liberté naturelle pour
gagner une liberté civile. C’est le cœur du contrat social auquel
Rousseau ajoute deux concepts pleins de contradictions (ce que vous
appelez peut-être "ses constructions philosophiques plutôt fumeuses")
:
D’une part, outre qu’il est libre, l’homme est bon par nature, c’est la
société qui le corrompt (mais la dissolution du contrat social entraîne
un retour à "l’état de nature", primitif, présocial, "tyrannique et
vain" parce qu’il engendre l’inégalité.
D’autre part, le souverain, c’est le peuple ! Le contrat social
rousseauiste ne confie pas à un monarque la sauvegarde de la vie ou de
la liberté et de la propriété de chacun, mais charge les citoyens
eux-mêmes de cette sauvegarde par le principe de la volonté générale.
Il est un pacte d’essence démocratique qui a pour but de donner au
peuple la souveraineté, et de l’engager à abandonner son intérêt
personnel pour suivre l’intérêt général — On peut se demander alors
comment une société qui corrompt l’homme peut produire par le simple
fait d’une abstraction un gouvernement juste et intelligent, les
représentants du peuple, le nouveau prince, étant des hommes comme les
autres.
Finalement, comme les religieux, les démocrates désespèrent de l’homme,
le déclarant incapable de dépasser le mal et d’assumer sa vocation à
devenir ou à rester bon.
Voilà très synthétisée (mais j’espère digeste) la théorie du contrat
social dont il ne reste dans l’esprit du citoyen lambda que l’idée
selon laquelle l’état de droit, même contraignant, est préférable aux
rapports de forces bruts et insécurisants.
Au bout de ma réflexion, moi qui fus un fervent défenseur du contrat
social, je me rends compte que cette construction intellectuelle est
une illusion qui adoucit (notre) détresse (et
dont) les plus rusés
tirent profit (Rév d’Arès 23/3), une idole de l’esprit
(Rév d’Arès
23/8), une de ces
voix douces qui cachent le tonnerre des tyrans (Rév
d’Arès 22/13), et finalement nous sommes en passe de
devenir tous le
tyran de notre prochain.
Ce qui put passer pour un progrès au regard des relations dramatiques,
voire tragiques, entre gouvernants et gouvernés s’avère être le piège
d'homme (dans lequel se prend) la Lumière (Rév d’Arès iX/8)
parce qu’il
laisse croire au citoyen qu’il peut faire l’économie de la pénitence en
chargeant un tiers, le prince, d’assurer pour lui la bonne marche de la
société. L’amour, le pardon, la paix, la liberté à l’égard des peurs et
des préjugés,
l’intelligence du cœur ne sont plus de la responsabilité
de chacun, mais sont confiés à la volonté générale en vue de l’intérêt
général, ces deux abstractions elles-mêmes remises aux mains de princes
d’un genre nouveau, les représentants du peuple. D’ailleurs, paradoxe,
il n’y a jamais eu autant de princes que depuis que la démocratie qui
était sensée les faire disparaître devient le régime politique le plus
répandu sur la planète !
Je comprends mieux pourquoi il est urgent d’instaurer le "nouveau
contrat social", le contrat social spirituel, celui qui s’appuie sur
un autre "état de nature", la nature divine de l’homme, l’Image et
Ressemblance du Père en nous, et sur un autre
consentement, non pas
celui de l’abandon de sa liberté à un système, mais celui de l’exercice
de cette liberté dans la pénitence,
l’accomplissement existentiel du
bien et la moisson,
le partage de la volonté de construire une nouvelle
société, une société sans pouvoir, une société de l’amour et de la
responsabilité. Là nous serions vraiment dans ce que Rousseau espérait:
"une forme d'association" par laquelle chacun, s'unissant à tous,
n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant",
le salut
en plus.
Ce "nouveau contrat social" est une brillante idée, mais
une idée difficile à faire passer à l’homme de la rue. C’est sûr que
pour trouver les passerelles sémantiques qui lui parlent, il va falloir
nous creuser la tête, mieux, "bécher notre être", selon une
expression de votre avant-propos du Pèlerin d’Arès de 1990.
Je suis
totalement d’accord avec vous : Surtout ne pas "politiser" le terme,
mai le "spiritualiser."
Toutefois, devant l’ampleur de la tâche, j’avoue que je
ne me sens pas capable de le faire seul pour moi-même. Il faudra que,
frères et sœurs, nous travaillions ensemble d’arrache-pied.
Desiderius Faber
|
Réponse
:
Merci pour ce commentaire et surtout pour sa conclusion. Vous donnez de
quoi méditer à nos lecteurs.
En ce qui me concerne, comme je l'ai dit ou laissé entendre dans mes
réponses à quelques commentaires de cette page, je n'avais pas
spécialement Rousseau en tête quand j'ai rédigé l'entrée 123.
J'avais en tête un "contrat social" vu plus
largement, le fouillis d'observations, idées et pensées que
les hommes ont écrites, depuis l'antiquité, sur le contrat social —
Contractualisme, comme disent les intellectuels d'aujourd'huiL
On peut plus ou moins appeler contrat social la politique, parce que,
tout bien
considéré, le contrat social est le sujet essentiel de la politique de
"La République"de Platon à "Das Kapital" de Marx (où le "souverain"
est le "kapital", ach !), à "Mein Kampf" d'Adolf Hitler — Je
reviens sur
ce zozo-là plus loin à propos des "constructions philosophiques plutôt
fumeuses" de Rousseau.
Les puristes hauseront les épaules et diront :
Quel ignorant, ce frère Michel ! Mais je maintiens.
D'ailleurs, si je me souviens bien de Rousseau, son "Contrat Social"
n'est jamais qu'une récusation d'un ouvrage plus ancien d'Arminius De
Groot ou Grotius, dont j'ai oublié le titre latin, un Hollandais qui
avait vécu en France sous Louis XIII et qu'on appela "le père du droit
des gens." Grotius, qui avait probablement pris ses idées à des auteurs
plus anciens et dont se moqua Rousseau, n'avait pas écrit que des
bêtises. Sur ce sujet l'opinion personnelle guide évidemment tout
auteur. Rousseau n'était pas un penseur froid et dépassionné et si
Louis XIV, autre froid et passionné sur les rapports entre gouvernement
et peuple, avait écrit un "contrat social", c'eut
été plein d'idées intéressantes, mais fort différentes, evidemment, de
celles de Rousseau.
Vous citez Thomas Hobbes, bien sûr, et aussi Locke,
mais d'autres penseurs (même ches les hippies il y eut des
théories de "contrat social") et sociologues ont abordé le sujet.
Je ne pense pas que le grain à moudre pour nous Pèlerins d'Arès soit
celui de ces écrivains et philosophes du "contrat social". C'est
pourquoi mon entrée 123 ne s'attarde pas sur le "contrat
social" tel qu'on le voit à
Sciences Po (encore que nos frères de Sciences Po pourraient bien me
sauter dessus et me crier: Tout faux!), mais elle passe tout de suite
au
"nouveau contrat social" pour montrer qu'on n'a pas grand chose à tirer
de la littérature des siècles.
Histoire de m'attarderquand même, un instant, sur la littérature,
puisque c'est le
fond de votre commentaire, je dirai que dans son "Contrat Social"
Rousseau (il faudrait que je le relise, mais je ne crois pas m'égarer)
avait trop peu, vraiment trop peu, insisté sur les résurgences
continuelles du "droit de nature" dans la pratique du "droit civil" ou
sur ce que j'appelerais la mixture perpétuelle des deux.
Là, Rousseau rêvait, mais c'était sa nature et c'est en cela qu'il
nous est sympathique à défaut d'être un grand maître à penser.
Adolf Hitler et sa clique Nationale Socialiste = Nazi, furent élus et
envoyés à la chancellerie et au Bundestag du Reich en 1933 selon les
règles les
plus strictes du "droit civil" et une fois qu'ils ont été là, ils ont
montré qu'ils pouvaient être tout à la fois des hommes de grand progrès
et
des monstres de bêtise, de haine et de cruauté, des hommes
s'abandonnant à leurs "droit de nature." Rêver de ne garder en
Allemagne que les purs Aryens... N'est-ce pas un pur et fou "droit de
nature" ?!
Autrement
dit, le Père a raison de balayer d'un geste large la politique sous
toutes ses formes, parce que la substituion du "droit de nature" par le
"droit
civil" n'est que théorique ou idéale, n'existe jamais vraiment, parce
que
les hommes ont leurs caractères et leurs natures, et que le va-et-vient
entre l'un et l'autre varie selon les moments et les
humeurs des pouvoirs et des peuples — On peut dire la même
chose de la religion ; le passage des Sources généreuses
et grandioses à la tyrannie
sur les âmes se fait continuellement, de même, dans les deux sens.
Les deux "droits" sont constamment jumeaux.
Je suis, pour ma part, convaincu qu'un Attila qui donnait
à
ses victimes l'apparence d'un barbare n'obéissant qu'à son "droit (ses
impulsions)
de nature" était pour les Huns, ses sujets, un souverain excellent,
intelligent, voire démocratique, parce qu'il savait partager avec les
siens le burin en bon père de famille. Du reste, Rousseau ne disait-il
pas à diverses reprises que le contrat social cessait dès qu'on se
trouvait ailleurs, à l'étranger ?
Donc, je persiste à dire qu'il y a illusion dans le "contrat social"
vu politiquement, sous quelle forme que ce soit — Ne pas confondre avec
la gestion de la cité ou de la société, qui est métier, travail, tout
autre chose... Passons!.
Un contrat social recèle tous les dangers. Rousseau en a vu quelques
uns, mais il a trop idéalisé. Ce sont des
"construction philosophiques fumeuses" selon moi, qui suis un Pèlerin
d'Arès
existentialiste, c'est-à-dire un qui ne philosophe pas, mais qui
reconstruis son destin non sur des
bases idéologiques et contractuelles, mais sur la bases des
réalités de
l'existence:
Le Mal
existe dans
tous les domaines, même les plus idéaux (les affreuses guerres de
1914-1948 et de 1939-1945 ont opposé des états démocratiques à la
Rousseau, sauf le Japon peut-être), et dans tous les domaines je ne
peux que lui opposer le Bien
dont je suis
capable en moi-même, par la pénitence,
en ne comptant que sur moi-même pour être sûr
que
ce Bien se
reconstruise et en
moissonnant
des hommes qui ne comptent que sur eux-mêmes pour reconstruire par la pénitence le Bien et ainsi de
suite. C'est le génie de La
Révélation d'Arès !
Pour conclure en laissant quand
même à Rousseau quelque chose, car je l'aime bien, ce bonhomme,
laissez-moi retrouver un passage des débuts du "Contrat Social" là où
il place quelques observations basales pertinentes (c'est par la suite
dans les développement qu'il déraille... mais bon! que suis-je, moi
pauvre intellectuel à la mie de pain, pour juger Rousseau?!):
J'ai retrouvé le bouquin. Je ne trouve pas le passage que je cherche,
faute de temps, mais j'en trouve un autre, analogique (je le
dactylographie):
Trouver une forme
d'association qui défende et protège de toute la
force commune la personne et les biens (suffisants) de chaque associé
et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse cependant qu'à
lui-même et reste aussi libre qu'auparavant, tel est le problème
fondamental dont le contrat social donne la solution.
Je paraphrase ce passage
ainsi
(grosso modo, le temps me manque et ceci n'est qu'un blog):
Trouver une forme de vie
commune qui protège de toute la force commune la
personne physique et spirituelle et les biens physiques et spirituels
de chacun et par laquelle chacun se déclarant fidèle à tous les unis (xLv/19)
n'obéisse
cependant qu'à lui même et reste aussi libre (10/10)
qu'auparavant, tel est le problème fondamental dont la pénitence, donc
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles,
donne la solution.
J'ajoute qu'au bout de
cette solution viendra le Jour
du bonheur
définitif.
Après tout, il n'y a peut-être pas besoin de chercher plus loin comment
définir le "nouveau contrat social"
|
02déc11 123C49
"Le temps est venu de nous remuer, de ne pas seulement aller par les
rues aimablement chercher et moissonner
les braves cœurs prêts pour la pénitence, pour changer leur vie (Rév d’Arès
30/11, trouver le salut.
Nous devons aussi aller par les rues faire prendre conscience que changer sa vie
personnelle, c’est contribuer à une urgence : changer le monde (Rév
d’Arès28/7), le sauver."
Cet extrait de votre entrée 123 m'incite à faire partager une petite
expérience de rue que nous avons vécu lors du G20 qui a eu lieu cette
année en France, sur la Côte d'Azur. Petite expérience mais riche en
enseignements.
Un samedi après midi, en mission dans les rues de Nice, un jeune après
nous avoir écoutés et nous avoir dit qu'il partageait complètement
notre vision de l'homme et de la société nous interpelle en nous
demandant: "Serez-vous de la manif mardi après-midi ?". Il
s'agit de la
manif anti-G20 qui doit avoir lieu dans les rues de Nice sur un
parcours bien délimité.
Nous commençons par répondre que "Nous ne luttons pas contre… mais
pour… [Nous ne sommes] pas contre une politique mais pour que
l'individu prenne conscience de
la nécessité de se
changer."
Le jeune homme comprend ce que nous voulons
dire mais il ne semble pas convaincu. Pour lui, il faut aussi se faire
entendre plus fortement et notamment pendant les grandes manifestations
publiques. Nous concluons que ce genre de manif reste très politisé et
qu'il
faudrait y apporter une note spirituelle.
Le soir nous réfléchissons à la hâte sur la possibilité de
participer, parce que les dernières manifs anti-G20, au Canada et en
Angleterre,
ont dégénéré en violence. Serons-nous les bienvenus parmi les
manifestants ? Au regard des journalistes n'allons-nous pas passer pour
une
secte qui s'incruste dans la manif ? De plus, il est un peu tard pour
prendre conseil auprès du prophète.
Autant d'incertitudes qui nous
amènent à opter pour la prudence.
Nous décidons d'aller, dans un premier
temps, sentir le terrain, de rester neutre et ne représenter que
nous-mêmes. Nous nous mettons d'accord sur une phrase qui va
à l'essentiel. Frère D, un bon bricoleur, construit la banderole avec
des
matériaux de récupération et moi j'imprime quelques tracts pour la
circonstance.
Le mardi après-midi, les rues
aux abords de la place sont littéralement
bouclées par des escadrons de CRS. À notre arrivée sur la place, point
de départ de la manif, nous voyons tout de suite que nous ne passons
pas inaperçu. Nul doute que notre banderole dénote par rapport aux
slogans "anti-capitalistes". Mais nous découvrons très vite que les
manifestants ne nous sont pas du tout hostiles. Les manifestants
viennent de toute la France, mais aussi de l’étranger. Certains sont en
groupe, d’autres sont venus seuls et l'accueil positif qu'ils nous
accordent va bien au-delà de nos espérances. Avant le départ et pendant
le défilé, nombreux sont ceux qui nous félicitent et prennent des
photos. Certains viennent spontanément discuter avec nous, et un
manifestant défilera même à nos côtés, nous relayant dans la tenue de
la banderole. Il me confiera: "c'est la première fois que je brandis un
panneau et je me sens bien, surtout avec ce texte."
Nous aurons droit à
quatre interviews par deux télévisions étrangères, une radio locale et
un
journal local. Ce n'est pas si mal pour seulement deux manifestants
parmi
les 7 à 10.000 participants.
Mais hormis la jeune journaliste de la
radio locale qui prend à cœur son métier, je ressens chez les autres un
manque d'enthousiasme bien que le fait que nous ne représentions que
nous-mêmes les déconcerte un peu, car ils ont une certaine habitude de
ce genre de rencontre. Le reporter du journal local me demande s'il
peut m'interviewer, mais, précise t-il d'entrée, "Je ne veux pas que
vous me parliez de votre mouvement, seulement de vous en tant
qu'individu". Ça tombe bien, c'est ce que nous avons décidé !
Au fil de
la conversation, je me dis que son questionnaire serait posé par un
policier déguisé en journaliste, je ne verrais pas de différence.
Est-ce vraiment un journaliste ? Vers la fin de l'interview, il lâche :
"Vous êtes le ver dans le fruit". Je lui demande alors ce qui lui faire
dire cela. Il me répond : "Tous les groupes, ici présents, combattent
la politique
existante mais propose une solution politique, tandis que vous… Je peux
savoir à quel mouvement vous appartenez ? " Je regarde et désigne notre
banderole
et lui répond : "Il est là notre mouvement !"
Le journal [quel journal?] titrera le lendemain à la une "une manif
sans débordement." Il consacrera quatre pleines pages à la
manif mais ne parlera pas de
nous. Je me dis que si notre banderole a pu contribuer à pacifier cette
manifestation, nous avons eu raison d'être présents, mais je crois que
ce jour-là nous avons fait passer un peu plus, nous avons éveillé
quelques esprits pour une autre voie.
Cette petite expérience nous a appris que la population est prête à
entendre un message qui réveille le fond spirituel de l'homme. Les
consciences semblent évoluer et c'est encourageant. Je me dis que nous
pouvons et même, devrions être présents dans ces manifestations chaque
fois que cela est possible, avec un langage adapté aux circonstances.
Si je dois témoigner de ma foi et de mon espérance en utilisant le
"je", je dois aussi ne plus avoir peur de témoigner de ma foi dans La
Révélation d'Arès. Vraisemblablement, je serais ainsi
moins bien accepté, mais
n'est-ce pas notre mission que de faire connaître cette belle Parole,
l'espérance que le Père a réveillé en nous ? Je pense, du moins pour
l’instant, qu’il est préférable de défiler dans un petit groupe,
quelques uns des nôtres, pas plus, répartis dans le cortège et j’espère
voir
un jour des centaines de petits groupes spirituels dans un cortège ou
sur les places publiques, tous unis pour un même objectif : réveiller
le bien
dans le cœur de l'homme à la lumière de La Révélation d'Arès.
Philippe C de la Région Paca
|
Réponse
:
Toute mission est locale et affaire de terrain, terrain circonstantiel,
terrain humain, etc. Vous avez débattu entre vous de l'opportunité de
participer et vous avez décidé de le faire. Vous étiez sur le terrain,
vous étiez en mesure d'apprécier l'atmosphère, de peser le pour et le
contre. Tout s'est bien passé, vous êtes satisfaits de l'expérience,
j'en suis très heureux pour vous, pour nous. Que puis-je vous dire pour
ou contre ça ? Je n'y étais pas.
Je ne peux que vous parler avec
la gratuité facile du conseiller bien à l'abri de l'action :
Au jeune homme rencontré l'après-midi au cours de votre mission je
n'aurais pas personnellement répondu la même chose que vous. J'aurais
répondu, pas pour me défiler, mais pour dire le fond de ma pensée:
"Non, je n'irai pas à la manif. Les manifs ne servent à rien dans un
contexte économique aussi vaste et complexe que le G20. Aucun des
membre du G20, qui parlent au nom de trois milliards d'humains et des
industries qui les font vivre, ne sera influencé par les cris de dix
mille dans la rue. La disproportion est colossale, l'échec de la manif
sera tout autant colossal. C'est une pichenette sur la peau d'un
rhinocéros. Rappelez-vous la recommandation de Karl Marx: Tout n'est
que rapports de forces ! Je préfère garder ma salive pour rappeler à
l'homme qu'il ne se sortira des grands dangers du mal qui court qu'en
devenant bon. Ça paraît faible comme argument, mais c'est là, en fait,
que la Force
est de mon
côté. C'est cent mille fois plus fort que vos protestations."
Puisque vous avez manifesté en gardant vos foi, espérance et
personnalité arésiennes, avec une banderole qui n'insultait personne,
vous n'avez fait, au fond, que transporter votre mission spirituelle du
trottoir où circulaient les passants à la chaussée sur laquelle
circulaient des manifestants. C'était un terrain de mission comme un
autre; vous avez simplement adapté. Et puis c'était sympa... Moi aussi
j'aime les bons moment sympas
avec des frères humains qui poussent quelques protestations... Ce
n'était quand même pas la prise de la Bastille !
P.S.: Aujourd'hui 3 décembre j'ai pu publier la photo que
vous venez de
m'adresser en format .png (hier en format .jpg.elle refusait de
s'afficher. Photoshop consulté disait que "le profil de cette photo
était
incorrect et ne s'affichera pas"). J'y vois Frère D. tenant la
banderole dans la manif. Il porte une casquette et justement je viens
de m'offrir une casquette pour l'hiver... À tous les deux on ferait
très "Front Popu". Il ne nous manquerait que le poing levé.
|
02déc11 123C50
Terminale ES. La crise est là. Pas seulement dans le monde, mais aussi
dans ma classe.
Nous la faisons vivre. À moitié pour nous rentrer dans le crâne que
nous n'aurons pas la vie de nos parents, que les temps seront durs,
mais aussi un peu pour nous faire peur.
Comme des enfants, nous ouvrons de grands yeux en parlant de la Chine,
la lecture d'un livre, "L'Arrogance Chinoise", nous a un peu aidés.
Livre à ne pas lire tout seul sous la couette ! Mais dans le fond, nous
sentons que le monde n'est plus ce qu'il était.
Nos professeurs sont plus ou moins honnêtes. Mon professeur
d'histoire-géo (homme exceptionnel à qui je pense donner La Révélation d'Arès
à la fin de l'année) nous donne toujours une brève vision de
l'actualité de la crise au début de ses cours. Mon professeur
d'histoire-géo en anglais nous a confié qu'il ne croyait pas que l'Euro
serait encore là d'ici 2012.
Les nouvelles économiques de radio classique qui me réveillent tous les
matins me confirment tout cela.
Et pourtant, je continue à prier tous les matins, à faire mes exercices
de souplesse, à aller en cours, comme si de rien n'était. Mais, au
lycée, il faut s'y faire : nous avons peur. Les professeurs comme les
élèves. Quand la peur se transformera-t-elle en panique ? Nous n'en
savons rien.
Je déjeunai avec mon père aujourd'hui. Il sort cette entrée, plus
quelques commentaires. Intéressée, je lui demande de me la passer. Je
la lis dans le métro en rentrant chez moi. Et une chose me sidère :
Qu'est-ce que toutes ces critiques adressée au prophète ? J'ai
bientôt 17 ans, la jeunesse et le fait d'avoir grandi avec La Révélation d'Arès m'aide
sans doute, mais voyons ! C'est écrit noir sur blanc: Parole de Mikal, Ma Parole (Rév
d'Arès i/12). Le frère Michel n'étant pas schizophrène, il
n'y a qu'un seul Mikal :
le prophète.
Mes frères aînés de tous bords, Pèlerins d'Arès ou non, respectons la
Parole de notre prophète !
Ecoutons-le. Soyons comme
de petits enfants (pour une
fois).
Frère Michel vient de montrer une fois de plus que l'heure est
grave, alors ne passons pas notre temps à tergiverser.
La Vérité
c'est
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Okay. Dieu
nous envoie un prophète.
C'est pPour
qu'il soit écouté.
Frère Michel ne m'a pas donné beaucoup de conseils,
mais je les ai suivis, et à chaque fois que je les ai suivis, je ne
me suis pas trompée.
En lisant "Conscience collective et Prophète", je
n'en ai pas cru mes yeux. Comment peut-on ne pas donner à la mission,
et ne pas écouter l'homme de Dieu ? Je n'ai que très peu d'expérience
missionnaire, je suis très jeune, mais mes frères, nous ne pouvons pas
traiter le prophète
de Dieu ainsi. Nous devons l'écouter, suivre ses
conseils qui découlent de La
Révélation d'Arès et de son prophétisme.
J'espère que la vivacité de mes propos ne gênera personne, mais
dans un monde d'enterrés comme celui-là, on ne peut se permettre de
condamner la vie.
Sacha P. d'Île de France
|
Réponse
:
Je me sens tout ému.
La relève est là !
Nous n'avons que des raisons d'espérer.
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02déc11 123C51
Le monde
changera (29/1).
Des
générations repentantes (24/4-5) pratiqueront la Vie pénitente (25/6)
juive, chrétienne, musulmane, bouddhiste ou autre, et agnostique
chercheur ou athée scandalisé
(28/3), mais d'espérance, de Bonté, d'absolue Liberté, de
Miséricorde, d'extrême générosité etc.
Aimant
(Spirituel athée donc!), ou de croyant Libre sans dogme ni hiérarchie
comme les Pèlerins d'Arès d'origine juive, chrétienne, musulmane qui
resterons d’origine juive, chrétienne, musulmane ou autre évidemment.
PÉNITENCE = SALUT
Je crois que la première fois ou vous avez écris cela, c'était dans la
réponse que vous fîtes à Madeleine (que je salue) 109C41.
C'est bien le Salut
auquel nous aspirons tous et pour tous, c'est bien par la pénitence (31/4),
le nouveau contrat social naturel et spirituel que nous Le Vivrons."
Merlain d’ile de France.
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02déc11 123C52
Lorsque
j'ai tenté de travailler la composition [musicale] et les paroles [de
chansons] avec mon frère jumeau, nous avons abouti à un échec que
j'impute à l'incompatibilité de nos égos : Beaucoup de temps perdu à ne
rien produire.
Je me rappelle cependant que mon frère jumeau
voulait dénoncer le mensonge et l'illusion d'un contrat social que nous
aurions signé dès notre naissance, si les nouveaux-nés savaient tenir
un stylo !
Maintenant, je sais que la plainte et la dénonciation ne suffisent pas
à la création, sauf pour rester dans l'air du temps.
À moins
d'ajouter à l'expression de la désillusion le complément d'une
expression de forte espérance, joviale et mesurée (un grand merci au
passage pour le commentaire de Bernard DLF sur les raisons de la
fermeture du local à Rennes, c'est si bien dit ! (après tout, ne sommes
nous-pas des pro-fêtes potentiels ?).
De plus, entre la gravité et
la légèreté que nous demande Dieu, nous avons comme projet une sublime
mesure, un "trus" (comme disait De Gaulle de l'Otan) de "malade" (là je
cite abdel Malik), et c'est du "lourd".
Cette nouvelle disposition d'esprit et de cœur n'a pas fini de se faire
entendre, c'est moi qui vous le dis !!!
Laurent L. d'Île de France
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03déc11 123C53
La crise est là. Vous l'avez annoncée il y a longtemps. Je me souviens
d'allocations que vous faisiez à la Maison de la Sainte Parole où vous
y faisiez allusion, bien avant 2008, en 2004 ou 2005, en encourageant à
ne pas se désoler de perdre matériellement, parce que c'est la perte de
l'âme qui
est grave, pas la perte des avoirs. Vous citiez les Évangiles
Palestiniens, mais je ne me souviens plus de la citation. Ceux qui vous
écoutaient interprétaient ça comme une parabole, s'imaginaient je ne
sais pas quoi d'abstrait ou de valeur spirituelle éternelles dans les
rapports entre Mamon
et le Salut,
alors que vous parliez concrètement de circonstances éprouvantes qui
nous attendaient.
Nous entrons maintenant dans une crise de l'Euro et, très franchement,
je suis inquiet pour mes économies. Je ne suis pas riche. C'est
pourquoi je ne voudraiis pas perdre la moitié de ce que j'ai
modestement mis de côté. À propos de l'Euro, je me souviens d'une brève
conversation entre frères où vous disiez que cette monnaie avait été
mise en place trop vite, trop légèrement entre des pays européens trop
nombreux dont les richesses étaient trop inégales, et que l'Euro
resterait fragile longtemps à cause de ça.
Votre entrée 123 me semble, en arrière plan, nous préparer à des
difficultés économiques très éprouvantes.
Bien sûr, vous voyez surtout les conséquences spirituelles de la
situation, mais puis-je vous demander ce que vous en pensez
concrètement ?
Jean-Bertand M.
|
Réponse
:
Oui, je me souviens que je disais, avant que j'aie mon problème
cardiaque en 2005, qu'a mon avis de graves imprudences avaient été
commises lors de la création de l'Euro, mais je ne suis pas
financier, vous savez. Je disais cela, parce que cela me paraissait (et
me paraît toujours) d'ordre logique et mathématique et que cela allait
démontrer, une fois de plus, que la politique, après nous avoir offert
deux guerres et des remous monétaires épouvantables au XXe siècle,
allait nous offrir le produit de ses incompétence et imprudence
financières au XXIe siècle. C'était pour confirmer les reproches que
Dieu fait à la politique.
Les imprudences et précipitations des politiques sont responsables de
la crise de la dette et, en conséquence, de la crise de l'Euro que Mme
Merkel et M. Sarkozy essaient de maîtriser.
L'Euro a été installé trop tôt dans un nombre de pays européens trop
grand au départ sans tenir compte des faiblesses financières de
certains pays (Grèce, Portugal, Irlande et d'autres), qui causaient dès
le départ un déséquilibre évident. Les politiciens trop pressés de
s'auréoler de la gloire historique d'avoir institué l'Euro (qui
s'appela d'abord l'Écu) se voilèrent les yeux et ne voulurent pas
attendre de régler un certain nombre de problèmes sérieux avant le
change des monnais nationales en Euro.
L'Euro va-t-il disparaître? Certaines monnaies nationales vont-elles
réapparaître, gardant l'Euro comme monnaie de compte? Possible. Je n'en
suis pas sûr, parce que je pense qu'il y a des parades qui feront mal
mais qui sont possibles. Si l'Euro s'effondre d'un coup, tout le monde
va perdre gros. On va passer d'un déséquilibre à un autre. Le
dollar et la livre anglaise, monnaies de réserve, vont remonter en
flèche sans mériter une pareille valorisation. L'or, le franc suisse et
d'autres valeurs (marché obligataire, etc.) vont dégringoler, et, même
sans rien posséder de ces valeurs-là, nous allons tous perdre au
change. Aussi je pense — du moins j'espère — que les politiciens pour
une fois vont faire ce qu'il faut pour sauver l'Euro ou réduire les
dommages de sa disparition, peut-être seulement partielle.
Tout cela à prendre avec
réserve. Je ne suis ni financier ni fakir extra-lucide. Je ne suis
qu'un homme de Dieu.
De toute façon, qu'y pouvons-nous, vous et moi, qui n'avons pas de
fortune? Rien. Nous n'approuvons pas la politique, mais nous sommes
forcés de la subir. Nous aurons bien toujours de quoi manger.
Tout cela est pour nous un indicateur de l'urgence qu'il y a d'être les
missionnaires d'autres valeurs, les valeurs du Bien.
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03déc11 123C54
La crise plane au-dessus et surtout de plus en plus dans les esprits.
Votre entrée est bien en phase avec l’actualité et apporte le bon
regard sur l’homme et le monde.
L’autre jour, en moisson sur un marché de Bretagne, je discutais avec
un camelot et, partant, des difficultés de plus en plus perceptibles
qu’il éprouvait à vendre sa marchandise, nous avons parlé de la crise.
Il était bien conscient des limites de ce monde matérialiste et nous
avons évoqué le fait de revoir les choses sous un angle plus spirituel
en considérant l’homme non comme un consommateur qu’il faut gaver mais
un être spirituel qui doit s’épanouir.
Nous avons convenu, que même si un certain bien être matériel est
nécessaire, la seule quête de la possession matérielle est limitée et
mène à une impasse.
J’ai fait lire cet article à mes enfants, car je trouve qu’il pose bien
la question fondamentale de nos choix de vie.
[Mon fils] N. m’ a répondu : "C'est vraiment intéressant et tellement
bien
écrit."
Soit nous devenons esclave de cette société consommatrice et
matérialiste, soit nous lui substituons d’autres valeurs plus
profondes, la vie spirituelle par la pénitence.
Ce dernier mot n’est pas facile à employer car il a une connotation
négative dans l’esprit des gens, il faut bien le reconnaître, mais il
est aussi irremplaçable par sa force et par le fait qu’il renvoie
chacun à lui-même.
Alors que la religion a donné à ce mot le sens de remord ou
punition, dans La
Révélation d’Arès, il a un sens complètement
différent, puisqu’il signifie agir avec amour, paix, pardon,
mesure, sans préjugés, avec
intelligence spirituelle ou intelligence du
cœur et le tout dans la joie
[Rév d'Arès 30/11].
Par rapport à la crise actuelle, la solution que nous proposons est sur
le long terme, puisqu’il faudra plusieurs générations avant que les
hommes retrouvent leurs capacités spirituelles qui leur permettront de
vivre en harmonie entre eux et avec la nature sans pour cela qu’ils
aient besoin de pouvoirs et de lois.
En attendant, nous avons aussi sûrement un message sur le court terme.
Notamment, les crises entraînent parfois dans leur sillage des
mouvements extrêmes inquiétants, pour garder leurs acquis les gens sont
parfois prêts au pire. Nous devons dire aux gens qu’il faudra s’armer
de sagesse, de mesure
et de patience, pour
résoudre cette crise et éviter d’avoir recours à des solutions
radicales et extrêmes qui, de toute façon, nuisent à la vie spirituelle
de la race.
Nous nous sommes mis dans une situation économique inquiétante mais
nous pouvons nous en sortir, à condition de faire preuve d’intelligence, de
bon sens, de mesure,
de s’armer, de patience pour résoudre les problèmes sur le long terme.
Sans doute, les efforts partagés par tous en proportion de leurs
richesses seraient bienvenus au lieu de dresser les gens les uns contre
les autres, les riches contre les pauvres, ou les fonctionnaires contre
les libéraux.
Souvent les politiques cherchent des coupables et opposent des
catégories de population au lieu de reconnaître que nous avons tous une
part de responsabilité dans la crise. Qui n’a pas été content de
trouver une banque qui lui prête de l’argent pour acheter une voiture
ou payer sa maison ?
Le jour où chacun se dira prêt à faire un effort dans un esprit
d’entraide fraternelle, je pense que la solidarité deviendra
contagieuse. Pourquoi vouloir toujours chercher des boucs émissaires ?
Nous avons un petit stand de mission et nous avons retenu quelques
idées de cette entrée pour les écrire sur les panneaux qui entourent le
stand :
"Change ta vie ! Change
le
monde !
"La loi ne vainc pas le mal, le mal est vaincu dans le coeur de l’homme.
"Le déclin de la civilisation matérialiste et légaliste a commencé. Il
est temps de construire une civilisation spirituelle.
"Pour contrer le mal qui s’étend, retrouvons nos racines divines par
l’amour, le pardon, la paix et l’intelligence du cœur... la pénitence quoi !"
Denis K. de Bretagne sud
|
04déc11 123C55
Je suis le jeune... Me comprendez-vous? Vous me paraissez si vieux.
Dans votre façon de vous exprimer notamment. Étudiant an
Lettres, je ne devrais pas être dépaysé par votre style, cependant.
Je suis en même temps attiré et repoussé par vos entrées. Les idées me
plaisent, mais votre style est comme un rideau épais entre vous
et moi. Je vous entends, mais étouffé.
"Nouveau contrat social", la dernière entrée "speaks volumes", comme on
dit en anglais, en dit long sur tout ce qu'il nous faut changer dans
nos mentalités pour suivre sur les sentiers
de La Révélation d'Arès.
Il y a d'ailleurs beaucoup d'anglicismes dans vos entrées et vos
réponses aux commentaires. Cela montre que vous tirez beaucoup de vos
lectures en anglais et d'autres lectures. Vous paraissez devoir
beaucoup plus aux autres qu'à vous-même.
Vous n'êtes pas le produit
brut de la Parole de Dieu et cela me gêne un peu. Cela vous donne un
tour intellectuel et me fait tiquer. Un théologien ? Un
pédant ? En étudiant un peu vos entrée et vos réponses on se
laisse penser que vous n'êtes ni l'un ni l'autre et que cette mauvaise
impression ressort seulement de votre expression écrite surannée, et
pourtant...
Je suis assez d'accord (cf. réponse 123C48) sur ce que vous pensez de
Rousseau.
Un "nouveau contrat social" ne peut reposer que sur l'amour du prochain
et votre
entrée parle trop d'amour. En parle-t-elle seulement ? Comme
on dit, vous en dites trop ou pas assez. Développez ! Merci d'un
hésitant missionnaire en herbe.
Signature oubliée
|
Réponse
:
Un "pédant" ? Bigre ! Je ne suis pas susceptible, mais dois-je pour
autant laisser derrière moi d'aussi "mauvaises impressions", si j'ai
l'occasion de les effacer... au moins de tenter de les effacer ?
Je
repars en mission dans le Sud dans quelques jours et, pour ne pas
cumuler les
retards, je m’acharne à mettre à jour mon courrier ce
dimanche matin
(je n’ai pas de dimanches, de toute façon), m’étant promis de ne plus
m’occuper
de commentaires pendant quelques jours. Mais, c’est plus fort que moi,
j’ai envie
de répondre à votre commentaire, une envie à tous crins — Ce que je
peux être "suranné"… Qui dit encore « à tous
crins » ?
Plus personne (soupir).
Allez-vous me comprendre, vous "le jeune" ?
Quel homme peut-il penser et écrire à partir de rien ? Aucun.
Les outils
de la pensée qui nous permettent de méditer, de dire, d’enseigner, de
montrer
des voies nouvelles, sont toujours tirés d’une boîte à outils reçue de
ce qui
nous a précédés, reçu des hommes et aussi, en ce qui me concerne, du
Père
Éternel. Côté hommes, je m’inspire de livres anglais comme de toutes
lectures que
j’ai pu faire et tous propos que j’ai pu entendre dans ma vie. Du moins
des
souvenirs qu’ils m’ont laissés (J’ai sûrement beaucoup oublié aussi).
Rien d’extraordinaire si l’on trouve dans mes entrées de blog et
dans mes réponses aux
commentaires des anglicismes. Mais y en-t-il autant que vous semblez le
dire ?
Je ne crois pas.
Passons à l'amour du prochain !
Le nouveau contrat social s’entend, vous avez raison, sur la base de
l’amour du
prochain.
Comment passer à une société de Bien
sans ressentir pour l’humain tout à la fois une chaude tendresse et cet
intérêt
vif qu’on a pour ceux de sa famille, pour ses enfants ? Il
faut un désir —
aujourd’hui vu comme complètement dingue — de participer au bonheur
d’autrui et, pour
cela,
de savoir comprendre les peines et les joies, même si ce ne sont pas
les peines
et les joies dont on est soi-même coutumier.
S’attacher à aimer empêche de s’aimer trop soi-même et cela,
c’est
une très
bonne condition du " nouveau contrat social. " Soyons
les spectateurs
émus, mais pas les spectateurs sociologiques froids, des autres.
Autrement dit,
n’aimons pas tant l’humanité que l’homme, pas tant le public que le
passant
dans la rue. C’est pourquoi, dans le Sud, nos missionnaires essaient —
dans la
mesure du possible, évidemment — de personnaliser les contacts de rue.
Nous ne
sommes pas des propagandistes et des réformateurs zigzaguant parmi les
foule sur
le vélo des idées, d’une doctrine, mais des amis des hommes essayant de
leur
parler les yeux dans les yeux. Nous ne suivons pas ce que j’appelle le
principe
d’intimidation ou d’impressivité des modes de communication modernes,
mais
celui de l’amitié.
Je me dis, quant à moi, que le fait d’aimer un homme
ou une
femme de rencontre, de passage,
doit me bouleverser (sans
exhibitionnisme déplacé) dans mon âme,
parce que mon âme
ne peut naître et prospérer que de l’amour. La
simplicité de
l’amour du prochain doit aussi quelque chose à la complicité. De là,
mon
conseil de toujours écouter autant qu’on parle.
Dans la rue et les rencontres de mission on oscille sans cesse entre la
gentillesse ou même la sympathie des uns et la rudesse, voire
l’hostilité des
autres. mais on ne doit jamais oublier qu’on ne choisit pas ceux qu’on
peut
intéresser. Ce sont eux qui nous choisissent.
Comme base de ce principe
je
rappelle simplement ceci : Le Père décide de parler aux hommes
qu’il aime
tous. Pour cela il décide de s’adresser à l’un d’entre eux, dont il
tire le nom
d’un chapeau où il a mis tous les noms des hommes de la terre — Je ne
crois pas
que j’avais plus de mérites qu’un autre pour être le témoin de La
Révélation qui fut redonnée à Arès,
comme elle aurait pu l’être à Istanbul, au cœur de la Sibérie ou dans
un
hacienda d’Argentine à un autre quidam pas plus malin ni plus saint que
moi —.
Là, à Arès, il parle à Michel Potay, pauvre type désigné au hasard.
Mais qui,
pour finir, choisit de mettre en œuvre la mission proposée ? Le
Père de l’Univers ? Non. Père a
seulement parlé, proposé. C’est
Michel Potay qui choisit de le suivre tout comme Adam
choisit de ne pas le suivre des millénaires auparavant (Rév
d’Arès 2/1-5).
Voilà pourquoi le Père parle de moisson
de pénitents — on n’est pénitent que
par choix — mais non de
mission de conversion. Mon acceptation est un acte d’amour, d’amour
envers le
Père et envers les hommes, non un acte d’obéissance au sens étroit.
Celui ou
celle qui choisit de me suivre répond par son amour du prochain à mon
amour du
prochain.
Ce que découvre en vous l’homme ou la femme de rencontre, ce ne sont
pas des
idées, mais un autre homme ou une autre femme. Plus nous aimons autrui
plus
nous avons de chances de le bien comprendre et de le bien aider dans la
Voie de la pénitence (30/11),
du salut
et de la grandiose mission du changement
du monde (28/7).
Autrement dit, vous êtes deux livres à la fois.
Outre La Révélation d’Arès, la
Parole du Père, que vous faites connaître pour détecter ceux qui s’y
reconnaissent et qui y réagissent positivement,
vous êtes
vous-même un livre. Le livre qui contient l’explication profonde,
humanisée, accomplie du précédent.
Et cet accomplissement est acte
d’amour envers
le Père et envers les hommes indistinctement.
Je vais mourir, puisque je suis le vieux, et vous allez vivre, puisque
vous êtes "le
jeune". J’aurai aimé l’humanité et,
de
toute ma force, pardonné, fait la paix,
cherché l’intelligence(32/5)
spirituelle et rendu mon esprit aussi libre
(10/10) de préjugés et de peurs qu’il aura été possible à ma faible
personne. Mais vous, "hésitant missionnaire en herbe" (n'hésitez pas
trop longtemps !), vous ferez mieux
que moi, je l’espère. Vous ferez vraiment changer
la façon de sentir la vie et les choses pour que
les hommes sentent la
possibilité d’un autre monde s’ils en aiment l’éventualité (qu'ils,
sauf exception, n'aimeront pas s'ils ne vous aiment pas) et pour
qu’ils se
mettent par amour à devenir pénitents
à leur tour.
Alors, vous mourrez à votre tour " inépuisablement recréé par
la
reconnaissance des hommes, " comme disait je ne sais plus qui
(vous allez me le dire, puisque vous êtes un étudiant en Lettres),
et d’autres
pénitent-moissonneurs
après vous
mourront de même, accomplis.
Seul
l’amour
du prochain peut conduire à cela. Aucune loi religieuse, politique ou
scientifique ne le peut.
|
04déc11 123C56
"Le nouveau contrat social s’entend, vous avez raison, sur la base de
l’amour du prochain." dites-vous [123C55}.
Pourtant, nous qui vous lisons, moi et ma femme, nous avons souvent vu
écrit dans votre blog le mépris que vous avez pour les gens.
Même si vous vous voulez poli vous les insultez malgré tout, en
refusant de voir que le monde change sans vous et ne veut plus d'un
chef (n'est-ce pas ce que Dieu demande d'ailleurs ?!) et
encore moins
appartenir à quelque religion ou association que ce soit.
Cela fait des
années que cela est ainsi, mais votre aveuglement sur les gens et votre
mépris d'eux vous le cachaient. Lorsqu'ils passent votre chemin sans
s'intéresser à ce que vous dites, vous vous permettez de les traiter de
tous les noms (dinosaures et j'en passe), lorsqu'ils manifestent
(braillards et j'en passe), et ensuite vous vous vantez de faire une
mortification pour Khadafi...
Vous rendez-vous compte que tout cela
montre un mépris profond, ou bien un intellectualisme stupide parce
qu'aveugle ?
Pour la mortification feriez-vous la même chose pour les
victimes de Khadafi ou pour toute autre victime dans le
monde ?
Hommes
et femmes qui ont souffert sous son régime.
Parmi le monde des vivants,
pour DSK [Dominique Strauss-Khan, ex-directeur du Fond Monétaire
International] vous déplorez que tout soit filmé, public, mais tout
homme
public se doit d'être droit, de plus, plus un homme veut être haut plus
la chute est grande. Mais avez-vous pensé une seule fois à Nafissiatou
Diallo [la victime de Didier Lévy-Strauss à New York} ? Que
nenni ! Pas
un mot de gentillesse pour elle. Mais quoi ?
Une femme... et noire par dessus le marché, et femme de ménage en plus.
C'est un comble pour vous. Tout contre elle, bref pas intéressant,
mais un pauvre type menotté (haut placé dans la hiérarchie et argenté)
devant le monde entier, vous pleurez pour lui bien sûr — Un petit voyou
de banlieue ne vous aurait pas interpellé du tout.
Car vous le dites vous-même, vous n'aimez que le dessus du panier [?]
De
plus, vous le dévoilez lorsque vous écrivez que vous êtes un étage
au-dessus des gens [?].
Si ce n'est pas de l'orgueil, ça ! Si ce n'est
pas du mépris, de la discrimination, de la différence de classe
entretenue, que je me fasse curé sur le champ !
Et vous osez encore dire que vous parlez aux gens "les yeux dans les
yeux". Alors toute conversion que vous espérez tant des gens que vous
missionnez [=rencontrez dans votre mission], vous pensez que ce n'est
pas prêt d'arriver. Car vous le
dites ici clairement (dans le blog) qu'après invitation il vous faut en
faire des "Pelerins d'Arès". N'oubliez pas les gens vous
lisent !
Et pour couronner le tout, maintenant vous écrivez que ces gens que
vous rencontrez sont je cite "sans foi ni Dieu". Evidemment, ce sont
eux
les rustres, les stupides, les non-croyants. Vous avez une sacré dent
contre eux.
Bref, ce sont eux, non plus la lie de la société, mais la
lie des Pèlerins d'arès
Hier le monde était sans foi ni loi,
aujourd'hui il est "sans foi ni Dieu".
Vous en oubliez Dieu qui vous
demande l'amour (c'est intellectuel encore chez vous et non pas dans le
cœur) envers les non-croyants, donc cherchez à comprendre, et l'amour
envers les scandalisés...
Mais vous n'avez que mépris et vous en faites des
boucs-émissaires, des gens à mépriser.
Aucun humain ne peut être sans
foi; C'est impossible. Et la foi c'est être avec Dieu même
pour un incroyant.
Il n'y a pas de robots, de lobotomisés dans le monde
ou alors nous n'avons pas les mêmes lunettes, pas les mêmes valeurs.
Votre mépris (je sens dans les quelques réponses que vous faites que
vous essaiyez de montrer un plus joli visage de vous) votre mépris fait
éloigner les gens qui eux, sont loin d'être stupides et incroyants.
Vous les faites s'éloigner et ne vous en rendez plus compte. Ces
personnes que vous critiquez sont avec des personnes qui ont la même
sensiblilité qu'eux, car ils préfèrent être avec des personnes qui ne
les mépriseront pas, ne les jugeront pas, mais au contraire allant dans
le même sens et s'unir pour créer une force constructrice.
C'est à vous d'être vraiment dans le monde, voir toutes les choses qui
s'y font et tout le changement que les gens apportent pour le bien de
tous. Mais vous vous coupez du monde que vous jugez inférieur à vous.
Mais être dans le monde ne peut se faire sans l'amour, le bonheur, la
joie d'apporter aux autres.
N'est-ce pas cela la foi ? Le monde
n'aurait jamais évolué sans foi.
Mais
vous ne supportez pas que tout
cela se fasse sans vous, vous qui essayez de faire croire que seuls les
Pèlerins d'Arès font bouger les choses. Quel mépris ici aussi ! La
foi en tout homme est plus importante que la foi en Dieu qui est
toujours, elle, récupérée. Même vous, vous récupérez ce que Dieu vous
demande et voulez imposer plus votre personnalité que ce que Dieu
demande.
Vous classifiez, vous chosifiez, vous entretenez les
différences pour non pas en faire des atouts mais pour vous croire le
plus grand. Cela le monde n'en veut plus (les catholiques ont régné
avant vous et personne ne veut que vous les remplaciez). Ils ne veulent
pas non plus d'un dieu à votre image car vous êtes déifié [?] et vous
aimé [?]; parce que vous rêvez d'une reconnaissance personnelle et
mondiale (ce
qui ne vous déplairait pas).
Que les gens lisent le livre de Dieu sans
que vous soyez [là pour le] leur faire comprendre ce que vous voulez,
vous !
Qu'ils
comprennent ! Dieu le reproche à tout religieux d'ailleurs.
Ne méprisez
plus les gens ! Aimez vraiment les gens, ceux que vous méprisez en
premier ! Sinon vous n'évoluerez pas et Arès n'ira pas très loin !
Didier N.M. et son épouse
|
Réponse
:
Me voilà rudement réprimandé.
Vous me prêtez une nature et des intentions qui ne sont pas les miennes.
Après
m'être d'abord apparu comme une blague, ce commentaire me semble, après
relecture, tout à fait sincère et je ne peux que me dire: "Mon pauvre
Michel, même si tu ne les situes pas, ce Didier N.M. et son épouse ne
t'apprécient guère et c'est leur droit. Il y en a beaucoup comme eux."
Je
n'ai probablement qu'à m'en prendre à moi-même de ne pas savoir
m'exprimer tout court ou de ne pas savoir m'exprimer pour tout le monde.
Dans votre commentaire je trouve quand même un sujet de joie: À
l'évidence vous avez foi dans
La Révélation d'Arès
comme Parole de Dieu et vous semblez être des personnes d'amour et qui
éveillent une sympathie bien dans l'air du temps, contrairement à moi.
J'en déduis que vous êtes de meilleurs apôtres que moi et que vous
portez un témoignage fécond dans le monde.
Merci au Nom du Père s'il en est ainsi, car, pour ma part, je ne suis
qu'un pécheur
et je n'ai jamais rien prétendu d'autre.
J'aimerais recevoir de vous quelques leçons complémentaires.
Pouvez-vous vous identifier, prendre contact avec moi ?
Pourquoi,
bigre, le Père est-il venu appeler un bonhomme comme moi, méprisant,
orgueilleux, pas encore passé du stade intellectuel au stade spirituel,
etc ? Pourquoi n'a-t-il pas appelé un homme comme vous, Didier, qui ne
vous êtes pas "coupé du monde", qui ne jugez pas le monde "inférieur" à
vous, bref, qui semblez avoir le
nerf bien mieux installé dans l'oreille que je ne
l'ai ? (Rév d'Arès
xviii/6)
Je
ne plaisante pas. Je me pose sincèrement toutes ces questions depuis
trente-huit ans bientôt, car vous êtes loin d'être le seul — vous êtes
des milliers, des millions — à déplorer mon comportement et à m'estimer
indigne de ma mission.
À tout le moins, puisque je n'use que
d'attitudes et de paroles méprisantes qui me font tort, admettez que,
bien qu'étant un bon à rien, probablement sot, je suis un homme
sincère.
|
04déc11 123C57
Bonjour Michel, frère, père, vieux roublard ou prophète Mikal aux
étincelles divines,
J'essaie,
en vain pour l'instant, d'être informé des lieux et dates auxquels vous
parlez aux pèlerins, et donnez quelques paroles ou allocutions.
Si je peux m'y rendre je le ferai. J'en ressens le besoin et Dieu vous
a demandé de ne pas
vous lasser de parler et transmettre au mieux ce que vous
pouvez.
Lire La Révélation
d'Arès
c'est bien — je l'ai même enregistrée sur cassette en 2h30 environ pour
l'écouter en roulant —, mais après tant d'années ce texte reste si
complexe et obscur (ce que m'ont confirmé des amis sincères qui l'ont
lu), quand on veut l'approfondir, en approfondir chaque phrase et en
trouver le sens, en vivre la réalité pour comprendre ou au moins
intuiter [?] et sentir de quoi il s'agit et une direction à suivre,
quoi faire de son temps de vie.
De parler un peu sérieusement avec
les pèlerins, on voit tout de suite qu'ils ne savent pratiquement rien
ou alors juste répéter quelques phrases pour boucher les lacunes
vivantes. Pour moi, seul l'expérience permet de comprendre les
Écritures, sinon cela reste de la conception mentale, toujours
erronée.
Lorsque vous parlez, très souvent quelque chose "passe" au-delà des
mots, et ça c'est vivant et réel.
J'ai
encore de l'amour pour Dieu, une Grâce incroyable prend soin de mes
besoins et pourtant une très grande tristesse et déprime presque
permanentes sont en moi [à force] de me sentir seul, séparé, orphelin
de l'âme
ou dans l'âme.
Aucun
être humain ne pourra combler cela ou alors seule une personne en
contact, reliée à Dieu et laissant transparaitre Ses qualités .
Beaucoup de blabla !
Bon
! En bref, j'aimerais si possible être informé de vos rencontres avec
les pèlerins pour motiver, transmettre et enseigner ce que vous pouvez
ou savez..
J'espère que vous vous portez bien en ces temps très difficiles pour
une grande majorité d'être humain sur la planète.
Rénato d'Aquitaine
|
Réponse
:
"Vieux roublard..."
En
lisant ces deux mots, à la première ligne de votre commentaire, je me
suis dit: "Après le commentaire-remontrance de Didier N.M. et son
épouse
(123C56), c'est vraiment pas ta fête aujourd'hui, mon pauvre Michel !"
Mais
la suite de votre commentaire m'a fait retrouver le pieux frère
Rénato que je vois chaque été, depuis si longtemps, au Pèlerinage
d'Arès, presque quotidiennement.
Rénato, mon vieux compagnon de
prière, comme vous le voyez depuis 2006, je me conforme aux
recommandations des cardiologues, je ne parle plus en public. De là
vient que je ne donne plus d'allocutions au Pèlerinage depuis cinq ans,
c'est vrai. Même en dehors du Pèlerinage je ne fais plus d'allocutions,
je ne prêche plus. Je ne peux donc pas vous donner d'adresse où vous
puissiez m'entendre. La seule exception que je fais à cette
prescription
médicale, c'est dans l'urgence, particulièrement dans l'urgence
missionnaire et seulement vers des hommes et des femmes qui ne
connaissent pas La
Révélation d'Arès.
Ce n'est pas votre cas.
Vous connaissez bien La
Révélation d'Arès
et je m'étonne que vous la trouviez toujours "complexe et obscure". De
toute façon, que disais-je dans mes allocutions, quand j'en faisais en
public, qui fût différent des notes, commentaires et autres textes de
ma main qui accompagnent la Parole dans les différentes éditions ? Pas
grand chose.
Ma voix n'est plus entendue, c'est vrai, et
d'apprendre qu'elle vous manque me touche beaucoup, mais même seul —
vous savez, je connais aussi les difficultés de la solitude... avec un
gros travail, mais seul — l'homme pieux que vous êtes trouve comme moi
dans la pénitence
et dans la prière une grande force spirituelle déjà.
Ma
voix n'est plus entendue, mais, à 82 ans et avec une santé cardiaque
pas très brillante, ma voix se taira complètement un jour ou l'autre et
il faudra bien que La
Révélation d'Arès continue de vivre, de s'accomplir dans
les âmes et
dans le monde par la mission. Vous avez déjà, dans votre propre
solitude, commencé ces vie et accomplissement de votre côté.
Je
serais heureux de vous parler, mais je ne peux pas. Acceptez cette
situation et vous m'aiderez par cette acceptation. Merci, Rénato.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
|
05déc11 123C58
Étudiant, j'étais en admiration devant ma grand-tante, simple ouvrière
qui avait cependant bien plus de connaissances générales et
d'expérience de la vie que moi et avait su conserver une grande
humilité. J'avais pour elle autant d'affection que d'admiration. Elle
me dit un jour: "Tout ce que je sais je pourrais l'écrire dans un
livre, mais ce que j'ignore remplirait des bibliothèques."
Je vous apporte un complément d'informations à la question que vous
posez au rédacteur du commentaire 123C55 sans signature, mais je pense
que vous connaissez l'auteur et son récit, et qu'il ne s'agit que d'une
façon courtoise d'enseigner l'humilité.
Quant au commentaire de Jean-Michel 123C39 qui s'arrête aux problèmes
de fautes de frappe ou d'orthographe, lesquels sont actuellement
devenus monnaie courante sur l'Internet, même chez certains "Étudiant
an Lettres", je doute qu'ils aient conscience de s'adresser à un prophète de Dieu,
tout comme le furent Zoroastre, Bouddha, Moïse, Jésus et Mouhamad.
Thésée, est le dernier livre de Gide publié de son vivant en 1946 après
20 ans de travail. "Donc ne t’attarde pas au labyrinthe, ni dans les
bras d’Ariane, après l’affreux combat dont tu sortiras vainqueur. Passe
outre. Considère comme trahison la paresse. Sache ne chercher de repos
que, ton destin parfait, dans la mort. C’est seulement ainsi que,
par-delà la mort apparente, tu vivras inépuisablement recréé par la
reconnaissance des hommes. Passe outre, va de l’avant, poursuis ta
route, vaillant rassembleur de cités."
Ce n'est peut-être pas la reconnaissance des hommes qu'il faille
rechercher, mais
Tout homme
goûtera la mort. Vous serez ensuite ramenés vers nous. Quant à ceux qui
auront cru et qui auront accompli des œuvres bonnes, nous les ferons
demeurer, pour toujours, dans le Jardin au milieu de salles sous
lesquelles coulent les ruisseaux. Comme est bonne la récompense de ceux
qui font le bien, qui étaient constants et qui se confiaient en leur
Seigneur /.../ La vie de ce monde n'est que divertissement et
jeu. La demeure dernière est vraiment la vie. S'ils savaient ! (Coran,
Sourete "Al Ankabut" 29/58-64).
Marc de Suisse
|
Réponse
:
Merci, Marc, pour ce commentaire.
Non, je ne fais pas semblant, par courtoisie, de ne pas connaître
l'auteur du commentaire 123C55. Je n'ai même pas la moindre intuition
de qui il peut s'agir. De même pour l'auteur du commentaire suivant
123C56.
Si je vois, à travers certains passages et mots de commentaires, qu'il
s'agit de personne qui, malgré leurs désaccords, suivent ou ont suivi
mon enseignement
ou une assemblée,
je considère leurs reproches comme sincèrement ressentis par leurs
auteurs.
Ainsi, par exemple, Daniel N.M. emploie le terme "missionner" dans le
sens (contraire à celui des dictionnaires) que seuls les Pèlerins
d'Arès lui donnent: "aller en mission, évangéliser, annoncer la bonne
nouvell, etc." et je sais par là qu'il est une personne qui approche ou
qui a
approché de très près notre mouvement arésien. Sa réprimande a donc
pour moi une certaine valeur fraternelle, que je ne peux ignorer et qui
me porte à réfléchir à un moyen — qui n'existe probablement pas, mais
qui sait ? — de relier des points de vue contraires
autour d'un
cause partagée. Je peux dire la même chose, quoique par d'autres côtés,
de
Signature oubliée (123V55).
|
05déc11 123C59
Non, mon frère Michel, vous n'êtes ni "un sot", ni "un bon à rien"
[réponse au commentaire 123C565].
Je ne vous passe pas de la pommade dans le dos, ce n'est pas
ma nature.
Vous êtes un Prophète
et un homme pécheur
en même temps — Que ça nous plaise ou non !
Dieu vous a choisi, car Il sait où on en est dans notre imbécillité :
Si
on ne change pas, on va droit dans le mur ! Voyez comment le
monde
tourne. Si vous n'étiez pas là, où en serions-nous ? Nous avancerions
comment et dans quel sens ?
Dieu vous a choisi, vous et pas un autre — Rév d'Arès i/4: Ouvre ta gorge,
dis la Parole, Elle est.
Vous avez eu
le courage de Lui dire oui. De-là votre mérite.
Notre mérite à nous
qu'en est il ? Quand j'ai lu le texte de Didier N.M. et son
épouse, des
larmes ont rempli mon cœur. Qui sommes-nous pour vous insulter de la
sorte ? Qu'avons-nous fait de nos vies pour que Dieu se montre
à Arès ?
Rien !
La lourde charge qui vous incombe : Rév d'Arès 7/7 : Emprunte
le sentier du milieu et tu conduiras Mon Peuple sur la Montagne
Sainte... nous prouve à tous — y compris à mes frères
humains — que si
on avait choisi la bonne Voie,
Dieu n'aurait pas choisit un homme parmi
nous pour nous remonter les bretelles et nous emmener sur le droit
chemin.
Nous avons tout pour nous taire et ouvrir nos oreilles pour
accomplir
ce que qui sort de la
bouche du prophète: Rév d'Arès i/12 parole de Mikal Ma
Parole.
Nous
rencontrons ce genre de comportement dans la rue et ça m'attriste
beaucoup. En même temps, dans la rue, nous sommes réalisateurs et
acteurs. La rue est un immense cinéma avec un toit ouvert sur le Ciel
et
les couloirs — les rues — nous donnent la possibilité de faire des
va-et-vient [travellings] dans une grande maison. En plus on
peut parler
souvent, à toute occasion, et on ne nous dit pas: "Chut,
taisez-vous !"
Vous êtes notre frère
aîné (Rév d'Arès 16/1), bon sang ! On vous doit
tout. On ne peut que
vous respecter.
Tous mes frères et sœurs seront d'accord avec moi pour
vous défendre sur tous les fronts.
Ah ! On a pas fini d'en verser des
larmes à cause de personnes qui, par manque d'humilité, se permettent
de
vous donner certaines leçons (si leçons à donner il y a ).
Danielle de Bretagne Nord
|
Réponse
:
Merci, ma sœur Danielle, pour le respect que vous me montrez. Je ne
sais pas si je le mérite, mais en tous cas je m'efforce de la mériter
et je n'ignore pas que je ne peux pas plaire à tout le monde.
Beaucoup comme vous me respectent et acceptent ma manière d'être et de
dire. D'autres se sont éloignés de moi et de nos missions parce qu'ils
n'acceptent pas ma manière d'être et de dire et/ou la manières d'être
et de dire des missions. Cette division autour et à propos de ma
personne et de nos missions n'est pas nouvelle ; elle a commencé dès
1974. Elle est inévitable, vu la grande diversité des natures et
réactivités psychologiques dans notre monde complexe. C'est la rançon
des imperfections et influences et contre-influences conjugées née
d'une longue Histoire humaine qui n'est qu'une histoire d'oppositions
de caractères, de points de vue, de relativités, de droits et de sens
moraux, de classes sociales, d'intérêts, etc. qui s'opposent.
J'ai souvent médité sur cette question, ne serait-ce que pour me
demander pourquoi la tâche prophétique d'annoncer et de faire accomplir
La Révélation redonnée à Arès est tombée sur moi plutôt que sur un
autre, par exemple sur Didier N.M. qui semble très sincèrement savoir
comment se comporter avec "amour du prochain" et qui m'accuse de
manquer complètement de cet "amour" parce que je serais aveuglé par mon
"orgueil", mon "rêve d'une reconnaissance personnelle et mondiale."
Il est vrai que je rêve que La Révélation d'Arès puisse un jour jouir
d'une "reconnaissance mondiale", mais étant donné le lien indissoluble
entre cette Parole de Dieu et moi, qui ai accepté et donc d'une
certaine façon choisi d'en être le prophète, l'association d'idées se
fait facilement et je ne peux pas ne pas comprendre que Didier N.M. me
reproche d'en faire aussi un "rêve de reconnaissance personnelle" ? Il
se trompe seulement sur l'intention que j'y mets, mais je pense que
beaucoup de monde se trompe ainsi et que peut-être ma façon de dire les
choses n'est pas toujours la bonne.
Vous-même, Danielle, rappelez-vous: Il y a un certain nombre d'années
vous me reprochiez expressément, dans une lettre, de parler des femmes
en disant "bonnes femmes." Vous considériez ce mot comme méprisant. Je
vous ai répondu en vous expliquant que dans la banlieue usinière de mon
enfance, quand le dimanche soir les voisins avinés et violents criaent
"Femme!" tout court à leurs épouses en leur tapant dessus, ils
concentraient dans ce mot le mépris et l'insulte. Jamais, par contre,
ils ne disaient "bonne femme", mots réservés au journées de sobriété,
dans un mauvais sens. Cela m'est resté.
De même, Daniel N.M. et son épouse considèrent comme méprisants les
termes de "dinosaures" et de "braillards" que j'ai employés à propos
(je crois, je n'ai pas vérifié) de politiciens pour le premier et de
manifestants pour le second (entrée 112, je crois). Chacun n'a pas
forcément intégré dans l'idée qu'il se fait de moi le fait que je suis
né dans une banlieue usinière, titi parisien élevé dans un milieu de
titis parisiens, dans un milieu rouge, qui ne voyaient ni méchanceté ni
mépris dans leur façon de parler et de plaisanter. Chacun n'a pas
forcément intégré dans l'idée qu'il se fait de moi le fait que tout
simplement je suis ce que je suis.
Je ne peux pas, néanmoins, ne pas réfléchir à ma façon de parler, même
si je ne vois pas très bien, à moins de devenir quelqu'un de
complètement artificiel ou fabriqué, comment je peux encore la
modifier, car j'ai déjà fait beaucoup dans ce sens. Pour des personnes
comme Didier N.M. et son épouse, dont les susceptibilités reposent sur
d'autres habitudes relationnelles avec le monde, ma façon de parler est
choquante, reflète un orgueil coupable et un grand mépris pour les
humains, et je le regrette, parce que je ne suis ni orguelleux ni
méprisant au fond de moi, mais qu'y faire ?
Vous, Danielle, vous répondez en substance ceci: "Vous êtes l'homme à
qui Dieu a parlé. Nous n'avons qu'à accepter ce fait et à faire taire
nos susceptibilités." Vous dites en somme: "Dans ce monde de pécheurs
Dieu s'est adressé au pécheur que vous êtes en considérant que vos
péchés et imperfections étaient les moins préjudiciables à
l'accomplissement de son Message. Il n'y a qu'à suivre." Merci pour
cela, Danielle, mais tout le monde ne ressent pas les choses comme
vous, et nous devons aussi aimer ceux qui ne les ressentent pas comme
vous et qui tombent, parfois sans s'en rendre compte, dans des excès de
language contradicotires et polémiques, ce à quoi je ne veux absolument
pas m'arrêter.
|
05déc11 123C60
Nous suivons avec constance tout ce que vous écrivez et nous lisons
votre blog tous les jours. Nous nous en inspirons pour accomplir ce que
nous demande le Père.
Nous ne savons pas bien nous exprimer par écrit, nous n’avons pas fait
non plus de grandes études, mais il est difficile de se taire face aux
commentaires négatifs concernant votre personne.
Vous êtes un homme bon.
Nous voulons en porter témoignage, nous qui avons eu la chance
de pouvoir vous approcher depuis plus de 25 ans, nous qui vous avons
écouté lorsque vous faisiez encore des allocutions, qui vous avons
vu vous exprimer dans maintes situations et occasions et que
nous avons vu évoluer
Ce qui vous est reproché est injuste.
Nous ne connaissons aucune personne capable de vivre la
bonté comme vous la vivez.
Vous aimez tous les hommes, ceux du haut comme ceux du bas et
quelques soient leur couleur. Nous pouvons l’attester pour en avoir été
les témoins.
Nous serons jusqu'à notre dernier souffle les témoins de l’homme
honnête, d’amour sans conditions que vous représentez.
C’est un mauvais procès que l’on vous fait !
Vous vous êtes débarrassé de tout préjugé et vous avez souvent une
vision très déconcertante, surtout si on a oublié que Jésus
déjà recommandait, il y a deux milles ans, d’aimer son prochain comme
soi-même et jusqu’à aimer
son ennemi. Pas sentimentalement, bien sûr, mais d’aimer
au point de comprendre l’autre, de s’identifier à lui, comme un frère
et Le Livre
ne parle-t-il pas de
baiser la lèvre de celui qui a le pus à la lèvre et l’hameçon ?
Le frère baise Ma Lèvre
(quand il) baise la lèvre de l’homme, la lèvre (d’où) sort le pus (ou)
le ver (comme) la lèvre (qui) cache l’hameçon ; le frère (les) baise
(Rév d'Arès xxii/8)
Celui qui ne veut pas vous suivre et qui veut honnêtement suivre La Révélation d’Arès
devra à un moment ou un autre — s’il est honnête — être
capable de baiser la
lèvre de celui qui est potentiellement l’homme avec le pus,
comme Kadhafi par exemple et bien d’autres.
Mais pour ceux qui lisent votre blog sans connaitre tout le
contexte de votre histoire et celui de La Révélation d’Arès, c’
est probablement une difficulté, votre enseignement est
sans effet pour fertiliser
leur intelligence.
Et pire que ça, ils le comprennent à
l’envers !
Vote blog est utile à ceux qui ont commencé à faire le passage vers la
libération de tout préjugé, à ceux qui ont compris puis commencé de
vivre une foi évolutive. À ceux encore enfermés dans leurs certitudes
ce blog est-il utile ?
On reconnaitra l’arbre
à ses fruits. Lorsque vous aurez quittés cette terre, nous
serons les fruits,
les témoins vivants par leur accomplissement
de votre enseignement de
paix, d’amour, de dépassement, de libération de tout préjugé.
Sans vous nous en serions restés au stade de l’émerveillement devant
les mots de La
Révélation d’Arès, nous en serions restés au stade de la
poésie, de la rêverie et d’un certain romantisme de la foi.
Mais nous avions soif de cette libération, vous nous avez donc apporté
un exemple à suivre sans jamais vous substituer à notre propre liberté
de penser ni de vivre notre foi.
Certains commentateurs rappellent souvent le verset
Tu ne seras
le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
Ils oublient de citer la suite :
Beaucoup
t’aimeront ; d’autres ne t’aimeront pas ; cela ne leur sera pas imputé
à péché s’ils obéissent à Ma Parole.
(16/3)
Certains ne vous aiment pas ? Alors qu’ils se mettent au boulot ! Car
Si l’homme vit dans l’amour, la joie et le pardon, donc
devient un pénitent
et cherche à en convaincre d’autres …alors, le monde changera en
Bien. C’est le message de l’Évangile de Jésus,
qui reste toujours à accomplir
: Et la pénitence,
c’est chercher l’intelligence
(Rév d'Arès 32/5) du cœur.
Nous témoignons que vous être l’homme qui nous a inspiré de devenir
meilleur autant par ses actes, son comportement et par son enseignement que
par ses seuls écrits. Certains commentateurs ici ne savent
pas de quoi ils parlent en critiquant le prophète sur la
probité de sa personne Ils prennent un gros risque. Ils se surestiment.
Ils prendront alors de mauvaises décisions.
Mais gardons espoir ! À l’approche de Noel n’est-ce
pas une merveilleuse occasion de mettre en application ce que
vous nous avez toujours enseigné ? Gardons
l’espoir d’une humanité qui aime, qui pardonne, fait
la paix, se
libère des préjugés
Bref un Noël d’espoir mais également de dépassement.
Céline et Philippe de Bordeaux
|
05déc11 123C61
De mon côté, je trouve qu' il y a plus de sympathie, d'amour et
d'humanité dans des termes comme "braillard" ou "dinosaure" que dans la
médiocrité de la respectabilité.
Guy de l'Hérault
|
Réponse
:
Tout le monde ne voit pas le côté débonnaire et pittoresque, voire
rigolo, de
certaines métaphores.
On ne peut pas reprocher à une personne de ressentit du mépris où un
auteur n'en a pas mis, puisqu'elle en souffre.
Toute souffrance mérite considération. Ce qui ne veut pas dire qu'on
trouve toujours des solutions.
Si j'étais sûr que tout s'arrangerait si je supprimais désormais
complètement toute métaphore ou expression, même anodine, pouvant
soulever la susceptibilité...
Si j'étais sûr que tout s'arrangerais si je veillais à ne jamais
omettre de citer les victimes — comme les victimes de Kadhafi, la
victime de Strauss-Kahn (voir commentaire 123C56) — que je ne cite pas
pour épargner la place
dans le blog et l'ennui chez le lecteur, parce que dire qu'on aime les
victime ne sert à rien, cet amour-là va sans dire, c'est un truisme.
Quand Jésus disais: "Aimez vos ennemis," il n'ajoutait pas "et aimez
leurs victimes", parce que ça tombait sous le sens...
Si j'étais sûr que de veiller soigneusement à épurer mes textes de tout
ce qui, même au prix de la platitude, pourrait blesser quelqu'un, oh
oui ! je le ferais.
Mais ceux que j'agace, que j'insupporte, ne trouveraient-ils pas autre
chose à me reprocher alors?
Les solutions ne sont pas faciles.
|
05déc11 123C62
Je
m'unis à ceux et celles qui vous soutiennent, moi aussi, femme qui a vu
la dureté, qui en a souffert, mais qui apprend, grâce à vous, à la
transcender, à pardonner du fond de l'âme.
Lorsque je me regarde
sans complaisance — parce que je me sens tout aussi pécheresse — le:
"Pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font"-du
prophète
Jésus est, dans ces moments de difficulté, où lorsque l'on
fait
mal au plus petit — c.-à-d. au plus humble, je suis comme notre sœur
Danielle (123C59), les larmes coulent.
Faire du mal à chacun de mes frères ou sentir celui qui souffre, me
fait souffrir, mais au prophète,
à l'Envoyé du Père, à celui qu'Il a oint, un homme sans
prétention, qui parle avec
patience dans
le choix de chacun de ses mots pour féconder de son amour,
sans
un mot plus haut que l'autre, se donnant entièrement à Son Œuvre...
J'ai honte, car je voudrais être un rempart, me sentir être à la
hauteur de ses bienfaits.
Et
c'est lorsque je remplis difficilement mon ouvrage, que je considère le
mieux quelle est votre peine, le courage devant la tâche demandée au prophète, tout en
ne m'imaginant même pas ce courage, même en y réfléchissant beaucoup.
Mais
ce que je sais, c'est que le Père est là continuellement, bien plus
près que nous ne pouvons l'imaginer, grâce à vos efforts permanents,
auxquels nous unissons les nôtres, chacun à sa mesure, parce que
nous sommes là chacun pour tous sans aucune exception.
Vous allez vous déplacer bientôt, mais une chose est certaine et cela
me rassure complètement: "La Moisson
donne la Vie,"
même par le froid , parce que cette Moisson /Amour qui
nous donne la Vie,
réchauffe la joie de l'âme .
Danièle du Nord
|
06déc11 123C63
Votre réponse à Danielle [123C59] et à Guy [123C61] sont très belles et
tellement justes.
Que d’amour, d’humilité et de grandeur vous nous montrez là !
Cela m’aide à me dépasser sans cesse car aimer son ennemi ou
son contradicteur n’est pas toujours chose facile, se débarrasser de sa
susceptibilité non plus.
Bonne pensée
(Rév d'Arès xxxvii/9 et xxxviii/2), vous nous montrez la
bonne Voie
depuis bientôt 38 ans.
À 82 ans, vous allez de nouveau dans quelques jours, comme
tous les mois depuis un an et demi, je crois, être dans une ville du
Sud pour relever une mission qui allait disparaître. Votre action là
bas réveille la Vie, ranime
les cœurs d’après les témoignages que l’on entend. Si ce n’est pas un
acte d’amour, ça ! Sans parler de tout ce que vous faites plus
de12 à
15 heures par jour pour accomplir
la très haute mission que le Père vous a
confiée.
Bon voyage et bonne mission !
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
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06déc11 123C64
J'ai une confiance sans faille dans votre pénitence, votre
vigilance intérieure qui vous fait détecter le moindre de vos préjugés,
de vos défauts, de vos manies (si vous en avez encore).
Vous êtes mon frère ainé
(Rév d'Arès 16/1) qui me guide dans ma volonté d'être
parfaite (autant qu'il m'est graduellement possible) comme le Père l'est (Matthieu 5/48).
Si quelque chose venant de vous me blesse, je sais alors que je dois
lucidement m'examiner pour dépasser des peurs, des préjugés, des
habitudes. Lors d'un atelier (je ne sais plus lequel) à Arès, vous avez
dit: "Je suis le vinaigre
de la sauce à salade". Vous "piquez" ? Mais c'est pour donner
du goût à
la sauce. Vous réveillez !
Certains sont blessés par vos positions, vos
propos. Vous êtes attentifs à leur souffrance, parce que vous êtes sans
condition la chair
de l'autre. Vous vivez ce que l'autre vit et vous ne
pouvez ignorer la souffrance qu'il ressent. Vous souffrez à
votre tour en cherchant une solution. Vous êtes l'uni
(Rév d'Arès xxxvi/12) par excellence parce que vous portez
en vous toute
l'humanité, vos détracteurs aussi bien que vos frères.
Je veux être ce que vous
êtes, non pas du point de vue de la forme (nous sommes très différents
!) mais du Fond.
Le Fond
qui nous relie tous, ceux qui vous aiment
comme ceux qui ne vous aiment pas.
Parce que vous êtes accroché au
Fond,
au Bien, à
la Lumière,
comme la véprelle (Tév
d'Arès xxii/16), vous
vivez d'abord ce que ressent l'autre avant d'accorder la
moindre attention aux émotions que pourraient vous procurer les
critiques (si elles vous en procurent).
C'est pour moi un grand exemple
que je veux absolument suivre. Merci.
Annie d'Ile de France
|
Réponse
:
Je profite de ma réponse à votre commentaires et aux commentaires de
ceux qui précèdent: Danièle, Marc, Marie-Odile, Guy, Céline et
Philippe, Danielle (123C58 à 63), pour remercier d'autres commentaires,
trop nombreux pour que je ne puisse les afficher tous,
qui m'apportent des paroles de réconfort et des témoignages de soutien
à la suite du commentaire de Didier N.M. et son épouse (123C55).
Devant cette affichage de bonnes paroles, mes critiques et détracteurs
diraient (s'ils ne le disent pas déjà, de toute façon) :
"Voilà la
brigade des bravos, les grenouilles du bénitier arésien ! Les pauvres
victimes
inconscientes du grand ambitieux ou du grand incapable d'Arès viennent
à sa rescousse. Ce mal nommés
Frère Michel fait semblant d'aimer les humains, mais il aime surtout
recevoir les
adulations, les compliments, les marques de dévouement."
Rassurez-vous, frères et sœurs qui me témoignez tant de
confiance et d'affection, je n'ai pas souffert des reproches que me
font Didier N.M. et son épouse. Je me suis seulement posé
des questions
une fois de plus, comme je l'ai toujours fait quand des reproches me
viennent de personnes qui vraisemblablement sont ou ont été proches de
moi et/ou des Pèlerins d'Arès. Sinon, concernant la brigade
des
blâmes, je rappelle qu'elle est depuis trente-sept ans considérablemnt
plus fournie que celle des bravos. J'ai vécu sous la cascade des
critiques, reproches, accusations et autres moqueries bien plus que
sous la douce pluie des amitiés et des témoiganges de foi.
Autrement dit, si je cherchais à "imposer plus ma personnalité que ce
que Dieu
demande" et à être "déifié, aimé; parce que je rêve d'une
reconnaissance personnelle et
mondiale," je m'y prendrais de la façon qu'ont Daniel N.M. et son
épouse de considérer les hommes, leur façon qu'ils me recommandent
expressément à la fin de leur commentaire, plutôt qu'à la façon qui est
la mienne et dont ils me font reproche. Ils n'ont peut-être pas été
conscients de ce hiatus, de cette solution de continuité, de cette
contradiction qu'ils
introduisaient dans leurs propos, mais pourquoi ? Telle est la
question
que je continue de me poser depuis si longtemps, sans me lasser.
Dans ce monde moderne dit de communication, il y a une énorme problème
de communication, un énorme dialogue de sourds. Je veux dire qu'il n'y
a pas que des hommes qui ne s'aiment pas, il y a des hommes qui ne
communiquent pas tout en s'écrivant ou en se parlant.
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06déc11 123C65 Je
me demande toujours pourquoi vous perdez votre temps à réfléchir à des
commentaires négatifs comme le 123C55. C'est une situation
irréductible. Dieu ne vous tient pas rigueur d'être solution pour elle. Vous êtes sublime, en état de dépassement. Ils
ont simplement raisonnable au sens des idées générales. Il
s'agit, cela semble psychologiquement clair, d'un couple bien installé
dans le "politiquement et moralement correct", dont les valeurs sont
leurs valeurs. Ces personnes ne peuvent pas réagir positivement à vos
très inhabituelles largeur et élévation de vue. Ils voient
et
réfléchissent dans leurs limites, celles de l'opinion commune. Leur vue
ne leur permet pas de balayer l'espace au-delà de leurs limites jusqu'à
vos limites à vous, poussées si loin. Ils prennent cette
différence de distance de vision pour une faute de mesure entre eux et
vous. Ils remplissent l'espace spirituel entre eux et vous des seules
explications dont ils sont capables. L'ambition personnelle, la soif de
vedettariat, l'aveuglement devant des souffrances qu'ils vous croient
incapable d'identifier, le manque de cœur et d'amour, leur semblent la
seule explication de cette différence entre vous. Ils
souhaitent que vous vous rameniez à leur cadre de valeurs. Ils
sont incapables de comprendre ce que vous entendez par "nouveau contrat
social". Le contexte de leur commentaire montre que, pour eux, l'actuel
contrat social est le bon. Non seulement ils ne voient pas où vous
voulez en venir, mais ils déplorent que vous tentiez de vous distinguer
de la sorte, sinon pour vous faire
une gloire, comme dit
La Révélation d'Arès. De
votre vivant vous ne dépasserez pas ces barrages psychologiques. Aucun
prophète, Jésus compris, n'a pu les paser de son vivant. Poursuivez
votre difficile et admirable route sans voua arrêter à ces
réquisitoires que crie la foule des procureurs du monde qui vous
regardent passer. Vous êtes déjà dans un autre monde. Ils ne peuvent
pas comprendre. Régis G.
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08déc11 123C66 J'ai
bien compris en lisant votre réponse 123C64 à Annie que vous ne vouliez
pas faire un médianoche, comme on dit chez moi, sur la petite
méchanceté de Didier N.M. et son épouse [123C55], parce que c'est une
petite méchanceté, même si vous ne voyez pas leur commentaire comme ça. Dans
leur commentaire, à côté des reproches qu'on peut interpréter comme
fondés ou légitimes, comme vous le faites, il y a des vacherie qui
crèvent les yeux sitôt qu'on enlève les lunettes roses que vous gardez
sur le nez, parce que vous êtes un homme bon, comme disent Céline et
Philippe [123C60]. Ce frère-là et cette sœur-là croient dans
La Révélation d'Arès
mais n'encadrent pas le Frère Michel. Pour ça il peut y
avoir beaucoup des raisons,personnelles ou générales. Je ne
connais pas les raisons personnelles, mais je devine que votre manière
d'objecter à la "mission sociale" en serait bien une. On sent bien
qu'ils s'estiment soucieux des malheurs sociaux et estiment que que
vous, vous les
méprisez en faisant mortification pour un tyran, Kadhafi, sans un mot
gentil pour son peuple martyre (où il y a peut-être eu pire que lui).
Pareillement, vous refusez de juger DSK, parce que personne ne peut savoir (Rév d'Arès 11/3)
quel niveau de responsablité a DSK, qui n'a tué personne et qui n'est
sans doute qu'un satyre, un malade. Régis [123C65] a raison de
dire que
Didier N.M. et son épouse s'abritent le "politiquement et moralement
correct" et vous enfoncent le clou méchamment. Je crois
deviner les
raisons générales, parce que je les ai déjà entendues dans ma famille.
J'ai une cousine qui me dit: "Ton Frère Michel n'a rien vu ni entendu.
Il interprète et un témoin d'apparitions n'interprète pas.
Un témoin dit ce qu'il a entendu et laisse l'église conclure." Ma
cousine ne lit pas la Bible et ne voit pas que les grands prophètes ont
tous roulé dans leurs
têtes les problèmes généraux, religieux mais aussi sociaux (politiques)
et moraux, de leurs époques. et souvent dans le sens contraire de
l'opinion générale. Beaucoup de grands prophètes (Élie, Isaïe, Jérémie)
ont tous été copieusement ignorés ou détestés et chichement ou pas du
tout aimés sur le moment. Vous non plus, vous ne caressez
pas le monde dans le sens du
poil. Vous appliquez la Parole: "Qui sait qui est sauvé, qui
n'est pas sauvé |Rév d'Arès 11/3]" à Khadafi et DSK comme
à n'importe qui. En quoi voulez-vous dire par là que les Libyens et la
femme de chambre de New York ne sont pas à plaindre? En rien. Pour
penser que vous "méprisez" les malheureux et les victimes il faut
manifstement être de mauvaise foi. Vous refusez de juger (Rév d'Arès 36/16)
et si Didier N.M. et son épouse refusent de le voir, comment
pouvez-vous seulement considérer leurs reproches comme recevables. Vous
refusez de les juger eux aussi. Bon! Mais est-ce que notre pauvre
cerveau humain est fait pour s'écraser comme ça devant des courants
contraires sans en tirer le pour et le contre ? On
a quand même besoin de peser le pour et le contre pour avancer dans le
sens d'un "nouveau contrat social", non ? Dudule de
la Vallée
du Rhône aussi anonyme que Didier N.M. de nulle part
|
Réponse
: Ce n'est pas "s'écraser" que d'être pénitent. Le
cerveau du pénitent
s'efforce de penser plus encore que le cerveau de celui qui se laisse
aller à ses sentiments qu'il croit justes parce qu'ils sont sincères. Le
pénitent
est confronté tous les jours à la question que vous posez. Il doit
lutter contre la tentation continuelle de juger, contre
laquelle la Parole nous met en garde (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 36/16),
tentation toujours difficile à combattre, parce qu'elle est réflexe
dans
un monde qui n'arrête pas de juger
tant dans les journaux et les conversations que dans le tribunaux et
qui perpétue ainsi cette vengeance
sans fin (27/9) sur laquelle pleure la Parole d'Arès,
parce qu'elle empêche, entre autres maux, le monde de changer en bien (28/7). Quand
la Parole dit que nous sommes libres
(10/10), elle dit que nous pouvons être, si nous le
voulons, libres
de préjugés
ou de préconçus et, dans le même registre, libres de
susceptibilité, parce que l'homme qui écoute sa susceptibilité
ne peut se libérer de vexation, de peur et de tentation de jugement, et
ne peut être sereinement
objectif. Cela ne signifie pas que le pénitent devient un
benêt qui renonce à ses convictions et à toute opinion. Il se refuse de
juger, ce
qui n'est
pas du tout la même chose. Si je renonçais à mes convictions
et à mon opinion, je serais incapable de choisir entre le
pour et le contre, le bien
et le mal.
Je "m'écraserais", comme vous dites, devant les reproches de Didier
N.M. et de son épouse aujourd'hui et, demain, je m'écraserais
devant
l'inverse: des
dithyrambes, et je serais ainsi de jour en jour un pauve type ballotté
par le vent capricieux des sentiments contradictoires des autres. Je
serais incohérent. Je
ne m'écrase
pas. J'essaie de comprendre. Pour
comprendre je pense. J'ai donc une pensée, une opinion, qui repose
seulement sur mon besoin continu d'y voir plus clair et de m'améliorer,
besoin
que m'impose ma mission. Mon opinion est que Didier N.M.
et son épouse n'ont peut-être pas encore poussé leur foi assez près des
Hauteurs (Rév d'Arès
7/1, 25/4,
26/1-->40/5) vers lesquelles nous pousse La Révélation d'Arès et
que je ne saurais sans risques me plier à leur façon de voir, mais que
je ne saurais pas davantage ignorer celle-ci. Si j'ai
parcouru une plus grande part du Sentier,
c'est simplement parce que je suis parti avant eux. De ce fait je
suis tenu de comprendre par où ils passent puisque j'y
suis plus ou moins passé moi-même. Le petit côté malicieux — que vous
appelez méchant — de leur commentaire ne m'a pas échappé, mais pourquoi
m'y arrêterais-je ? Ils ont succombé, et ce n'est pas bien
grave, à une tentation commune en ce monde
dont la
malice pèse sur nous chaque jour et obscurcit la Lumière devant nous
tellement que nous ne voyons pas les hommes, les choses, les situations
comme le Père voudrait que nous voyions. Mais il y a aussi
des côtés pratiques que je ne maîtrise pas et pour lesquels je ne dois
pas cesser de me former. C'est le cas de la communication et je pense
qu'il y a peut-être ce problème entre Didier N.M. et moi. Moi
aussi je suis en quête du "nouveau contrat social" et j'ai conscience
que je ne peux le trouver sans paix. C'est aussi la paix que je veux
entre Didier N.M. et moi. Sans paix on ne peut voir clair. La paix,
avec l'amour, le pardon, l'intelligence et la liberté spirituelles, est
une des conditions incontournables de la pénitence qui nous
nourrit sur les
sentiers vers les Hauteurs.
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08déc11 123C67 Le
nouveau contrat social demande des efforts, mais il est magnifique à
vivre: "C’est s’aimer et aimer tous les autres, se pardonner
et pardonner aux autres toutes les offenses, respecter la liberté de
l’autre, se recréer spirituellement par l’effort de pénitence, et
trouver les autres qui voudront nous rejoindre pour créer ce nouveau
contrat social, l’homme du temps qui vient dans la joie et la fête (30/11 Rév.
D’Arès)." La vie spirituelle embellit la vie,
dont l’humour fait partie. Le Créateur nous dit: "Parole de Mikal Ma Parole (Rév
d'Arès i/12)," n’en déplaise aux détracteurs de ce blog,
tous ceux qui jugent, critiquent. "Bigots, braillards et dinosaures" ne
sont que des animaux pensants, et je trouve que notre prophète est
respectueux et plein d’humour dans sa manière de dire la vérité imagée. Frère
Michel nous transmet la Lumière divine. Ouvrons nos yeux et
nos oreilles et vivons cette Parole merveilleuse ! Même le
Créateur nous dit ce que nous sommes devenue: L’homme est la nèpe sous Mon
Pied (Rév d’Arès xii/1). Il pourrait nous anéantir tous
comme au temps de Noé, mais Il nous aime, et Il nous appelle encore une
fois. Allons-nous encore tergiverser, mégoter avec des broutilles de
langage, des enfantillages ? Est-ce que le Message du Christ
et du Créateur n’est pas plus important et l’enseignement de
notre
prophète également ? La susceptibilité, entre
autres péchés, est un pas en
arrière. Sous son influence nous rejetons Dieu de nous et nous nous
précipitons dans les ténèbres ici et après la mort. Simone
et J.P. duLoiret
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Réponse
: J'ai eu la joie de vous revoir à Tours voilà quelques
jours au milieu de l'assemblée
réunie là et c'est pour vous confirmer ma joie que je publie votre
commentaire, qui se joint aux très nombreux commentaires
fraternels que je reçois en ce moment. Une remarque: La
susceptibilité n'est pas un péché,
mais une faiblesses de caractère. Il est vrai qu'elle peut
conduire à des péchés,
notamment à celui de jugement.
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09déc11 123C68 Vous
dItes : "Sinon, concernant la brigade des blâmes, je rappelle qu'elle
est depuis trente-sept ans considérablemnt plus fournie que celle des
bravos. J'ai vécu sous la cascade des critiques, reproches, accusations
et autres moqueries bien plus que sous la douce pluie des amitiés et
des témoignages de foi.[...] Je veux dire qu'il n'y a pas que des homme
qui ne s'aiment pas, il y a des hommes qui ne communiquent pas tout en
s'écrivant ou en se parlant." N'est-on pas là devant un mal
strictement franco-français ? Dont la reconnaissance, hormis posthume,
ne semble pas être la plus grande des vertus ? Mais sont-ce
les seuls
franco-français qui véhiculent ce genre de mal ? Ou bien
est-ce un mal
humain, c'est-à-dire beaucoup plus répandu ?
Comment un français est-il perçu par un allemand, par un
chinois ? Pour
quelqu'un qui a un peu voyagé, on sait que chaque pays, chaque peuple
possède une forme de liberté spécifique, que d'autres, ceux
qui les critiquent parce qu'ils ne les connaissent pas, ne
se gênent pas d'avoir à leur encontre. À ce sujet,
n'est-ce
pas Jésus qui disait: "Nul n'est prophète en son
pays" ? Il parlait de
son village natal de Nazareth; mais ceux de Jérusalem ne
l'ont pas beaucoup mieux perçu. C'était ma façon de
clamer, l'autre fois, exaspéré: "Avec des relations de merde, comment
tu veux construire un monde ?!". C'est dans ce sens
que je trouve dans l'esprit du commentaire de Didier N.M. une réelle
adaptation
aux hommes de notre temps. Il doit être quelqu'un globalement bien
perçu (et donc entendu) par les gens de notre époque. Il y a
donc eu un certain travail de sa part, dans sa communication
avec autrui, mais au plan de la forme, s'entend. A
contrario, est-on à l'abri d'être un homme de Dieu aux paroles parfois
un peu sèche, un peu rèche ? ou dans une période
difficile ?
Vous seriez-vous donné pour objectif de vous offrir aux autres
jusqu'à la dernière parcelle des pores de votre peau ? Pour
ma part, je me dis que quand on est trop en butte dans notre
communication avec autrui, peut-être alors faudrait-il
entreprendre de faire des voyages, d'aller s'oxygéner avec d'autres
peuples
de la terre. Ou s'enfermer chez soi à double tour. L'individualisme n'a
pas que des désavantages. Comment décrire par exemple cet
aspect unique, merveilleux et exaltant de la vie quand un
oiseau de mer de l'arctique tombe nez à nez avec un humain ! Comme le
décrit si bien l'explorateur Jean-Louis Étienne au Spitzberg
ou encore la rencontre de cet autre personnage, ancien
navigateur plaisancier qui donne de la confiture à la petite
cuillère à un ours blanc placé dans l'encadrement de sa
fenêtre. La force de l'Amour peut et doit être universelle.
Et là, en l'occurence, avec un seul petit truc anti-crise comme on
offre un simple carambar à un enfant : la lecture d'un livre
de poche papier à 4,20 Euros. L'autre fois, j'ai rencontré
une jeune fille qui discutait avec une copine, en bas du Boulevard
Sébastopol
à Paris. J'attendais quelqu'un depuis une heure à la porte d'un
immeuble. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, je lui avais
sorti une banalité: "Y'a de la neige à Paris ?", parce
qu'elle était habillée comme si elle était sur les pistes de
Courchevel. Mais j'étais mal placé pour la critiquer car
personnellement, je ressemblais plutôt à un bûcheron qui sort tout
droit
de sa forêt. Et ce jour-là, j'ai ressenti que j'aurais voulu pouvoir la
revoir, au quotidien et pour la vie. Comme si c'était ma
propre fille ... D'où ma volonté nouvelle de vouloir adopter des
jeunes adultes majeurs, comme on ramène des animaux errants dans un
zoo. Depuis cette anecdote, mon tract maintenant, c'est une
simple carte de visite. Je porte ce que je dis et ce que je
vis. Rien de plus. La pénitence,
n'est-ce pas un choix
personnel et individuel de se construire ? Avons-nous
réfléchi, pèlerins d'Arès, scientifiques, chercheurs, afficionados
lambda, à ce qu'est l'individualité chez l'humain ? D'où la
nécessité de liberté. Je ne vois pas comment ce monde pourrait
changer sans entreprendre (et encourager à) un réel travail de
recherche à ce sujet. Ce que décrit votre article est un
vaste projet de libération spirituelle de l'humain. Récemment, je
le disais ainsi, à quelques personnes réunies à siroter du beaujolais
nouveau et quelques cochonailles au cul d'un camion en fin
de marché: "Ce dont ce monde a le plus besoin, c'est de
vrais gens." J'ai d'ailleurs nommé ce jour-là Première Journée mondiale
des vrais gens. Un patelin perdu de la France profonde dont
personne ne pourrait penser qu'il puisse en sortir un jour
le bons sens (le "Common Sense" qui fût fondateur des États-Unis;
voir "Tom Paine et moi", entrée 50 de freesoulblog),
c'est-à-dire le Bien
et la Vie. (un)
Guy de Picardie
|
Réponse
: C'est
un frère si sympathique, ce Guy ! On ne
peut pas ne
pas aimer son anticonformisme tout en regrettant de tout devoir faire
sans lui en Île de France à cause de cet individualisme dont il chante
ici les louanges. Je respecte... je n'ai rien contre... je
me demande seulement ce que je peux faire avec. Ce
commentaire est votre miroir. Ah,
que j'aimerais faire quelque
chose avec vous ! Mais comment ? Vous êtes réfractaire à tout
cadre missionnaire un tant soit peu défini, objectivé, concerté,
organisé, bref, associatif.. Vous êtes un primesautier
sentimental, Guy, à la mode de Jean-Jacques Rousseau qui avait une
théorie de "contrat social", mais qu'il aurait fuie aussi vite
qu'elle se serai appliquée à lui. Tout
ici se place sous le signe de
l'émotion, de l'empathie, "L'individualisme n'a
pas que des désavantages," oui, mais c'est selon qu'on se place du
point de vue de l'individualiste ou du point de plus des autre, de
l'altruiste ou de l'associatif. Par ailleurs, je ne vois pas de
rapport entre les avantages qu'a l'individualisme et la
surprise
de "l'oiseau de mer de l'Arctique tombant
nez à nez avec un humain," mais ça, c'est votre côté empathie, votre
côté ultra sympa avec la superbe inutilité de la poésie, votre
côté oiseau de mer de l'Arctique auquel vous vous identifiez. Vous
êtes ce courant d'air, ce claquement d'aile qui rafraîchit et qu'on
aime quand il passe. Admettez
quand même, vieux frère, qui passez de-ci de-là, que nous ne ferions
pas grand chose pour le Père et sa Révélation
redonnée à Arès si chacun de nous se laissait comme vous aller à son
petit quant-à-soi. Dommage que nous ne soyons pas qu'une cercle de
bohême, de bons copains, une sorte d'underground de la foi... Nous
devons aussi nous accepter et travaiiler au grand jour tous ensemble. Mais
peut-être faites-vous plus pour la Parole d'Arès par votre
individualisme que nous tous réunis. Je veux dire que c'est peut-être
en cela que "l'individualisme n'a pas que des désavantages." Je ne sais
pas. Je n'ai pas de préjugés, comme vous voyez. Je vous souhaite un bon
Noël sur le chaland à bord duquel vous organisez, à ce que j'entend
dire, une petit fête.
|
15déc11 123C69 Ce
"nouveau contrat social" n’adviendra pas un jour précis et plus ou
moins lointain comme un renversement de régime politique, révolution,
élection, grandes réformes, peut advenir. Matin du grand
soir ! Non il
monte dans la patience
[Rév d'Arès xxxiii/3]. Ce qui le sépare du
contrat social politique,
c’est sa vie. En fait, mes frères, il est déjà là, présent,
tout entier inscrit dans nos cœurs de pénitents comme l’arbre immense
est déjà dans la graine. Pour exister il ne procède d’autre "décret"
que de notre résolution reconduite chaque jour, à vouloir recouvrer
positivement notre image
et ressemblance divine [Genèse 1/26], à
reconquérir notre
nature spirituelle en plénitude. Ces décrets invisibles qui
se promulguent au hasard, fruits d’un labeur acharné, souterrain et
ignoré, du Ciel, ont produit quelques rares épis dans les
replis
improbables de l’espace-temps humain. Étonnée d’en être au
milieu du
désert, une jambe,
ma jambe, a suivi le
prophète [Rév d'Arès i/18], mais d’ici à ce
qu’elle mûrisse en tête froide, qu’elle ait le fil à plomb dans la tempe
[xx/10],
sans ignorer la pelle,
l’arc et la faux, il lui faut accomplir son temps [Rév d'Arès
24/2]. Parce
que sans bruit et donc aussi sans gloire apparente, ces "décrets"
reconduits chaque jour restent invisibles aux yeux de la multitude, ils
sont pourtant, pour tous, sous les brumes inquiètes du temps, bien
au-delà des rumeurs d’apocalypse, la grande espérance de demain. Cette
espérance extraordinaire est pour le moment d'autant plus ingrate
qu'elle passe inaperçue alors qu'elle est la solution du monde ! Mais
c'est sans doute parce qu’elle ne s’est pas encore reconnue elle-même
en projet collectif, projetée en société de demain, en assemblée donc. La
multitude et par là même sans doute quelques épis mûrs aussi
nous
ignorent d’autant plus que nous continuons plus ou moins à nous ignorer
nous-mêmes. La petite zone libérée au fond du cœur devra tôt
ou tard se traduire en zone libérée dans le monde des hommes. Sans
autorisation, sans revendication, sans violence, sans cris ni
vociférations, sans manifestation, sans panneau, sans slogan, mais avec
une froide détermination, quotidienne, qui suppose douceur,
persévérance, courage et prudence, au Nom du Père, par la seule
légitimité qu’Il nous octroie et notre parenté avec Lui recouvrée,
nous devons tisser notre petit bout de monde nouveau, une nouvelle Vie [Rév d'Arès 24/8]. En
apparence ce n’est pas glorieux, mais c’est glorieux aux Yeux du Père,
raison pour laquelle Il appelle les héros, parce que ce
n’est pas autre
chose que commencer à refaire le tissu de la société humaine par
petites greffes d’une nouvelle race faisant souche ici ou là. En
bref, ce nouveau contrat social, on pourrait dire qu’il n’attend plus
que nous, pénitents et
moissonneurs, pour se déployer de façon plus
visible sur le monde… C.R. M. d'Île de France
|
15déc11 123C70 En
ce moment, le monde s'apitoie sur son sort, anticipe la crise
économique et cultive la peur des lendemains. Je ressens
tout autre chose. L'humanité n'a jamais vraiment suivi la
bonne direction. Ce système est inspiré d'un paganisme qui a
fait durer ce monde jusqu'à lui faire oublier ses racines spirituelles. Dans
le Coran il y a le mot "insan" qui signifie à la fois l'homme et en
même temps provient du mot oublieux. Oui, l'homme est capable de mettre
une burka sur son coeur. Du pain et des jeux... Jouir
facilement et cela sans faire l'effort d'aimer ! Ce n'est
pas une crise de la monnaie et de la fin des banques, mais bien une
crise sur le plan spirituel. Dieu a été patient et magnanime
comme une mère face à ses enfants tapageurs et arrogants. Tout
ce qui est mauvais vient de notre absence de conscience et tout ce qui
est bon provient de notre effort à nous remémorer ce que Dieu a dit à
travers ses témoins. J'ai vécu un échange récemment avec des
personnes de confession musulmane; qui me disaient : "Si ça va
mal, c'est
à cause de Sarko[zy] et de sa politique". J'ai répondu à ces
braves gens : "Avez-vous oublié le prophète Noé qui annonçait
le Déluge [qui allait tomber]sur les incroyants ? Vous
rappelez-vous
de Moîse
lorsqu'il insuffla à son peuple le courage de quitter
l'esclavage pour aboutir à la liberté spirituelle ? Non, le
mal a bien commencé avant tous ces hommes et ces femmes qui occupent
l'espace public, parce que la lumière du Créateur à été étouffée
à cause de notre manque de foi. Regardez ces pays musulmans où l'on
récite le Nom d'Allah à chaque détour de phrase, mais qui malgré tout
persistent à faire perdurer ce que Mouhammad dénonçait de son vivant
l'iniquité
sociale et l'idolâtrie : L'état saoudien en est presque à 73
condamnations
à mort depuis Janvier 2011. La crise économique, c'est
peut-être l'occasion de chercher autre chose, de penser
autrement." Ce monde fondé sur la marchandisation est à
l'agonie,
parce qu'il est dépourvu de cellule vivante et d'épine dorsale pour
pouvoir se redresser à la manière des prophètes qui
rappellent le fondement du contrat social voulu par Dieu. Hakima
d'Alsace
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15déc11 123C71 Vous
associez la question de la surpopulation à celle de la crise
économique, mais, au fait, cette surpopulation, quelle en sera la
solution ? Les hommes devront-ils pratiquer un
strict contrôle des naissances, comme l’a fait la Chine ? Mais
ce contrôle ne pourrait être qu’un auto-contrôle individuel d’hommes et
de nations libres
(Révélation d’Arès 28/21) et non le contrôle autoritaire
des gouvernements et des chefs
(Révélation d’Arès 16/1) rejetés par le Créateur. Ou
alors faut-il espérer que le Jour
de Dieu (Rév d’Arès
31/8) survienne avant que la pression démographique
étouffe toute vie, la vie de la planète comme la vie
spirituelle ? Dans les deux cas, l’ébauche de toute
solution réside dans les pénitents
qui se multiplient. Mais vous, quel est votre
avis : que devront faire les hommes selon vous ? Laurent
de la Côte Vermeille
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Réponse
: Vous posez la question et y répondez dans le même
commentaire.. Par la revivification de l'intelligence
spirituelle presque éteinte (faible
lumignon, Rév
d'Arès 32/5), une des actions combinées qui font la pénitence, l'homme
maîtrisera ce problème avant qu'il ait atteint le fourmillement
irréversible et insoluble qui accompagnez le péché des péchés :
la
mort spirituelle totale, irréversible, de l'homme, son retour incurable
à l'ombre
dont le Père l'avait fait sortir (Rév
d'Arès vii/2). Il
n'y aura pas de seconde création de l'homme spirituel. L'homme retourne
déjà lentement à l'animalité, mais avec encore une chance de salut. S'il
continue trop longtemps dans la voie du mal il retombera un jour
complètement, sans retour, dans cette animalité, La
surpopulation est un des signes de ce retour lent à la vie de rat — loi des rats (xix/24) — mais
en recouvrant
l'intelligence spirituelle, la maîtrise de son destin, il
peut trouver les solutions, qui, sous l'angle pratique, sont multiples. Vous
avez vu juste: La pénitence
est la seule voie de salut.
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15déc11 123C72 Je
suis tout à fait d'accord pour un "nouveau contrat social", mais vous
n'insistez pas assez sur la nature spirituelle, non politique, non
financière, de la société que nous devons littéralement inventer, parce
que depuis Adam une pareille société n'a jamais existé sauf sous la
forme de
"petites unités humaines" (tout petits pays ou tribus ?),
comme dit
votre petit livret "Ce que je
crois, Ce que j'affirme", que vous avez donné aux nouveaux pèlerins à
Arès l'été dernier. Je dirais même que le "nouveau contrat
social" est urgent, parce que nous sentons tous les difficultés
économiques s'aggraver. Ces difficultés vont empirer, on le voit tous
les jours: La vie
devient horriblement chère. Quel échec pour ces gens des
pouvoirs, les politiciens, les gens d'argent, qui avaient tous promis
monts et merveilles ! La CGT crie qu'elle refuse le
plan d'austérité qui s'annonce à l'horizon, mais comment
l'éviter ?
Quand il n'y a plus d'argent, il n'y a plus d'agent et il y en a
d'autant moins que c'était de l'argent emprunté: 1800 milliards d'Euros
rien que pour la France. Comme vous dites; nous avons cru le
grand progrès arrivé, mais ce qui est arrivé, c'est la grande dette. La
pénitence
doit être prêchée partout comme Jean-Baptiste la prêchait déjà de son
temps, mais ça ne peut donner des résultats qu'à très long terme. Pour
le moment il y a aussi notre vie matérielle. Je n'ai pas du
tout
confiance dans ce plan de sauvetage de l'Euro de M. Sarkozy et Mme
Merkel. Partagez-vous mon inquiétude ? Antoine de Normandie
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Réponse
: Je comprends vos inquiétudes. Personnellement je n'ai
pas de
grands biens à gérer, mais je dois quand même suivre et comprendre la situation
économique, parce que j'ai avec les frères et sœurs qui gèrent nos
associations le souci des biens matériels qu'il
nous faut assumer. Il nous faut notamment assumer la diffusion de La
Révélation
d'Arès et le Pèlerinage que nous ouvrons gratuitement à tous
les croyants
du monde qui viennent à Arès prier ou méditer dans la paix et
l'espérance, car le
Créateur qui s'est manifesté là en 1977 est le Créateur de tous les
hommes.
L'endettement des états européens est, pour certains de ces états,
quasi
catastrophique. Notre monnaie est menacée. Le plan
de sauvetage de l'Euro présenté
la semaine dernière
par Mme Merkel et M. Sarkozy est déjà remis en question, parce que
plusieurs
états européens regimbent et risquent de joindre leur refus au refus
que la
Grande Bretagne a déjà exprimé. On peut se demander si
l'Euro sera
consolidé et
survivra pour finir. Si l'Euro disparaît, c'est pour la
France
seulement un
million d'emplois menacés d'après certains calculs. L'idée de M. Sarkozy d'étendre
l'intégration européenne à un domaine jusqu'ici tabou: les impôts,
indispose certains états européens qui veulent — et on les comprend — garder leur
souveraineté
budgétaire. Aujourd'hui jeudi se réunissent les juristes qui doivent
rédiger le
nouveau traité, mais ils semblent déjà fort divisés. Abrégeons !
Tout cela a aussi
des conséquences sur le front politique européen qui craque de tous
côtés. Bref,
l'idée de l'Union Européenne est magnifique mais elle ne devrait pas
être
confiée à des
politiciens et des idéologues. Il faudrait la confier à des gens redevenus intelligents (32/5)
et qui se sont rendus libres
(10/10) de préconçus, de clientélisme, bref,
d'arrière-pensées politiques. De tous côtés on voit la
justesse de la
Parole du
Père qui met en doute la capacité des princes
du culte — du culte
politique, du
culte juridique et du culte
financier outre la culte religieux.
Aux yeux des investisseurs — or, investisseurs nous le sommes tous, même
pauvres, que nous le voulions ou le sachions ou non, parce que nous
sommes tous
contraints d'avoir des comptes bancaires et que nos banques
investissent — la
survie de l'Euro passe par une autre urgence: les ressources mobilisées
sur les
marchés par trois institutions, le FESF, le FMI et la BCE. Pour les
deux
premières, les promesses du sommet tardent à se concrétiser. La
dernière,
considérée comme le prêteur en dernier ressort, déçoit les marchés
faute d'engagement
concret depuis lundi.
Mettre en place un nouveau pacte budgétaire ne va peut-être pas sauver
l'Euro.
Les politiciens, qui tous pratiquent le clientélisme, ont été
incapables de
gérer correctement les budgets publics, ont terriblement endetté leurs
peuples,
bref, ils ont vendu du vent, le vent des discours électoraux, et la
situation
est sans aucun doute très sérieuse. Je comprends vos inquiétudes. Même si les Pèlerins d'Arès font en sorte que ce soit, à terme, un mal pour un Bien, il y a l'immédiat et ses problèmes, je vous comprends.
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XXxxxXX 123C73
Texte
Signature
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Réponse
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