30sep11
122C1
Il serait quand même temps d'en finir.
Il y a sur le web et ailleurs dans les temples, les églises ou la rue
des tas de gens qui prêchent leurs croyances, croyances dans leurs
dieux,
croyances dans l'après-mort, mais vous, vous occupez
une place particulièrement dangereuse parce qu'elle retient
l'attention. Vous êtes un genre d'homme qu'on croit et qui pousse à
croire, à croire n'importe quoi de farfelu, évidemment, mais vu sous
cet angle-là, vous ne volez pas votre titre de "prophète".
Je crois qu'il faut concentrer sur vous le tir de la raison.
J'espère mettre en batterie contre vous la grosse artillerie. Vous êtes
le plus dangereux d'entre tous les prêcheurs...
On ne va quand même redémarrer une nouvelle grande religion après que
les autres commencent à d'essouffler.
Est-ce que les croyances comblent un vide nécessaire au bonheur
humain ? La réponse est claire et nette :
Non !
On dit souvent que le cerveau renferme un vide qu'on appelle Dieu et
vie après la mort. On dit souvent que les hommes ont psychologiquement
besoin de croire à un Dieu pour les sauver et à un paradis après la
mort. Mais on peut très bien combler ce vide avec autre chose: la
science, la poésie, la philosophie, le bonheur de vivre, l'amitié.
Mais comment osez-vous faire croire à une autre vie après la
tombe ?
Vous êtes vraiment dangereux.
Foltz
|
Réponse
:
Je ne fais pas que croire. Je suis passé par des expériences qui m'ont
tout à la fois livré et la vérité et donné la preuve de cette vérité.
On qualifie ces expériences de surnaturelles ou supranormales pour les
mettre en doute en partant de l'idée, bien ancrée chez des gens comme
vous, qui sont nombreux, que le surnaturel et le supranormal n'existent
pas.
Faudrait-il, parce que j'ignore beaucoup de choses, que j'affirme que
ces choses n'existent pas ?
Si
je suis mal-voyant et si des voyants autour moi ne me disent
pas
ce qui existe et ne me le décrivent pas, comment connaîtrais-je ce qui
existe ?
Je peux aussi ne pas croire les voyants et rester
sceptique en pensant qu'ils m'en font accroire. Il se trouve
que
les circonstances m'ont fait voyant.et qu'elle vous ont laissé
mal-voyant et que vous êtes de cette catégorie des aveugles sceptiques,
qui préfèrent ignorer que croire sur parole.
C'est votre droit. Je le regrette, mais je ne le discute pas et le
respecte.
Qu'est-ce
qui m'empêcherait, m'empêcherait raisonnablement, rationnellement, de
déclarer que c'est vous l'homme dangereux, parce que vous préférez
rester dans votre ignorance plutôt que faire confiance ?
De surcroît, qu'y a -t-il de dangereux dans ce que
j'enseigne, à savoir que Dieu existe et qu'il nous dit que le salut est au bout de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du
cœur et de la
liberté ? Si vous pensez que cela est dangereux,
c'est que vous avez fait de votre rationalisme une religion qui
condamne ses infidèles.
Car
non seulement vous pensez que c'est dangereux, mais vous me menacez de
"concentrer sur moi la grosse artillerie" des hommes de raison. C'est
vous l'homme dangereux.
Ne comprenez-vous pas que le don de ma
personne, le risque social de prêcher la foi en des temps d'athéisme,
ma fidélité à ce que je crois, font la preuve de ce que j'ai vu et
entendu à Arès et que
j'enseigne ?
Ne suis-je pas en droit d'affirmer que la mission que je poursuis fonde
en moi la noblesse humaine autant que la science fonde chez d'autres
cette même noblesse ?
Je ne trompe pas les consiences que j'ensemence. Je leur ouvre, au
contraire, une superbe Voie
de Lumière
et de Salut.
|
01oct11 122C2
Merci d'être aussi précis sur la mortification.
Cela fait des années que j'essaie de comprendre au mieux ce que des défunts peuvent
attendre de nous.
Plusieurs questions cependant m'interpellent :
a) Faire mortification
pour un défunt ou des défunts a-t-il une conséquence (ou
des conséquences) sur notre corps, sachant que notre propre péché et celui de
cette humanité nous déciment : maladie, accident (et
inversement :
guérison... ). Dit autrement : est-ce que notre corps trinque,
s'abîme avec plusieurs mortifications
en même temps ?
Je sais que notre corps on peut le faire devenir spirituel.
b) La pénitence
nous apporte des grâces ; en apporte-t-elle aussi au
défunt ?
Peut-être que je m'exprime mal. Ce qui me plaît, c'est d'en apprendre
sur la mortification.
Il y a quelques années je suis sortie effrayée d'un atelier
[condérence-débat ou groupe de travail] sur la mortification.
Aujourd'hui, avec cette entrée 122 je ne suis pas
tranquille. J'appréhende ce que je vais y apprendre (Je me sens
secouée comme un prunier).
Grand merci d'avoir dit oui à Dieu et d'être notre guide sur cette
terre. Sans vous on n'avançerait pas vite.
D.AI
|
Réponse
:
Je ne me souviens pas de cet atelier sur la mortification,
auquel je n'ai probablement pas assisté, mais je pense que le
conférencier, qui qu'il fût, dut vous dire ceci pour
commencer :
De même que le terme pénitence
dans La Révélation
d'Arès ne correspond pas à ce que la religion appelle
pénitence, le mot mortification
dans La Révélation
d'Arès
ne correspond pas à ce que le religion appelle mortification.
La mortification religieuse est une pratique par laquelle le croyants
inflige à son corps, à ses désirs, une sorte de mort, de soumission aux
exigences spirituelles de sa religion.
La mortification
pour nous Pèlerins d'Arès a au contraire un sens créatif, constructif,
heureux, tout comme la pénitence.
Cela consiste à accompagner et aider de tout son être: chair, esprit et âme (Rév d'Arès
17/7) un défunt
qui, privé de sa chair,
devenu une créature incomplète, très affaiblie de ce fait, conscience
désemparée — désemparée comme un navire sans voile ou machine dans une
tempête soudaine —, parce qu'elle n'a plus la chair, la matière,
l'outil, qui lui permettait de mettre cette conscience en pratique,
d'évoluer dans sa vie terrestre. Le temps que le défunt se mette à
une nouvelle
vie dans un état nouveau, baignant dans un élément nouveau, il faut
l'aider à faire passage en lui prêtant un peu de notre chair jusqu'à ce
qu'il n'en ait plus besoin, quand la Lumière (le luminaire),
la Force
logique,
prend le relais de la matière charnelle, selon ce que nous dit le Père.
Tout cela
est métabolique, bien sûr, aussi mystérieux que la fonction de
digestion ou de respiration, qui pourtant est.
Chacun a sa méthode, selon sa sensibilité, son don de soi à l'autre,
car le défunt
est l'autre, le prochain au même titre que le vivant l'est
Ici, je parle de ma méthode à moi, où la prière joue le rôle de pont
entre moi le défunt.
La privatiuon est aussi une méthode, plus fruste, mais bonne, parce que
la privation purifie la chair
et en créant un manque rappelle sans cesse sa matérialité au mortifiant qui peut
ainsi se rappelle de la mettre à la disposition du ou des défunts.
Mais les méthode des mortifications sont
personnelles et je ne peux pas dans une réponse de blog développer ce
point.
Au reste, si vous avez remarqué, je ne parle pas tant ici de ma mortification que
de celui ou celle pour qui je me mortifie, c'est-à-dire pour qui je
partage des moment de ma vie, notamment celui de la prière.
Il n'y a rien ici qui atteigne à ma
tranquillité, non, rien qui me "secoue comme un prunier."
Rien qui me fatigue non plus. Une mère se fatigue-t-elle dans la
maternité ?
Non. De même, j'aide un humain qui a perdu sa chair à faire le
passage
vers cette anomalie qu'est la mort, à naître dans le piège.
Avez-vous la foi ? Oui. Tout votre
être ne
participe-t-il pas de et à votre foi ? La mortification est
un acte parmi les multiples actes dont l'ensemble constituent la foi.
|
01oct11 122C3
J' ai vu des coquelicots aujourd'hui et j' ai pensé à vous.
Hier, j' ai parlé de La
Révélation d'Arès à une dame qui avait perdu ma carte
pour le nettoyage des vitres.
"Je vous ai guetté" m' a t' elle dit ! "Et vous tombez bien," lui ai je
répondu en lui donnant un tract missionnaire et lui parlant
des merveilles que l' homme peut reconstruire en lui s'il se donne la
joie de lire le prodigieux témoignage.
J' étais tellement bavard que je ne pouvais plus m'arrêter et quand je
me suis aperçu qu' elle était pressée, je me suis arrêté et elle est
parti comme un élastique avec son vélo disparaissant dans la foule. Ha!
ha! ha!
Elle m' a dit quand même au revoir.
Aujourd'hui, l'idée m' est venue d'entamer le sujet [de La Révélation d'Arès]
par la croyance en la vie après la mort et par une intelligence plutôt
qu'un pur hasard derrière la Création de l'univers. Mais la personne [à
qui je parlais] préférait la moto et les comptoirs de bar où l' on
discute de tout et de rien. Ma foi, ces comptoirs ont dû rassembler
plus d'homme et de femmes autour de verres et de brèves que je n'ai
réussi [à le faire autour de La
Révélation d'Arès] jusqu' à aujourd'hui dans une tentative
de laisser se poser une question sur la liberté de choix et de
direction à prendre tant que nous sommes encore de ce monde et mortel.
Mais voilà que ce soir je découvre votre nouveau sujet, l'entrée 122.
alors je me lance en partage avec les assemblées des
frères et des hommes issus comme tout un chacun du commencement des
temps immémoriaux jusqu'à aujourd'hui.
De l’ électromagnétisme organisant le chaos jusqu’à ce qui a rendu
possible la vie humaine, en passant par les étoiles, les règnes de la
nature et les espèces, tout montre dans l’univers une Force intelligente
à l‘œuvre, logique, ultra logique même qui fait évoluer les mouvements
vers la vie consciente et l’élévation vers des actions plus hautes et
meilleures, où l’amour apparaît visible et peut ainsi guérir de
l’incrédulité celui que la science n’émeut que pour justifier la forme
la plus subtile de paresse dans la facilité de l’inattention à toutes
ces merveilles qui nous entourent et qui ne peuvent provenir que d’une Source hautement Intelligente et
créatrice, le Père de
l’Univers, le Créateur.
"Pourquoi toute cette violence et souffrances alors si cette
Intelligence est si bonne et parfaite ?" m’a-t-on rétorqué en
bonne
rationalité raisonnable
Les scientifiques corrects sont payés tant qu’ils le restent [corrects]
aux yeux
de ceux qui les emploient, se donnant ainsi le droit de ceinturer la
faiblesse de nos esprits abêtis par les vrais faux besoins aux
responsabilités de plus en plus lourdes, des nécessités que le péché a
engendrées, nos libres erreurs entraînant dans leur chute la nature
même
sur laquelle elles appuient leurs postulats.
Une Intelligence
est à l’œuvre, une Force
cohérente fait tourner les
mondes.
D’où se sélectionnent les différentiations d’expressions et
comment vinrent t’elles à l’existence avant que ne soit quoi que ce fût
dans l’espace ? Il faudra d’abord vider la tête des vanités de la
"raison" nous dit la Parole, alors les merveilles se distingueront,
tandis que d’autres sens prendront le relais pour emplir ce vide,
l’illuminer pour redonner l’ouïe à l’oreille, la vue à l’œil, la Vérité
à la voix, où poindra l’Aube
du réel, la Force
du Vie qui
transfigure
les limites pour nous élever vers les Hauteurs. C’est la
lueur depuis
ce vide de l’ignorance qui ouvre sur la dimension d’une foi qui
surpasse les perspectives des limitations que nous avons engendrées et
par lesquels nous nous mouvons péniblement jusqu’à ce que la Force du
mulet
accompagne le pénitent sincère
qui, si sa logique transcendante
lui échappe encore, n‘en ressent pas moins la véracité dans sa réalité
substantielle.
C’est au nom de cette réalité que la croyance devient foi active et
qu’il est entrevu que la merveille des possibilités de l’homme, c’est
encore la Vie
à reconquérir pour qu’Éden revienne et depuis les nuées
du Ciel le jardin
de l’Arbre de Vie
caresse à nouveau les cheveux
d’Adam au milieu de tous ses frères qui activeront le Jour du Dieu, où
la liberté absolue ne sera plus une utopie à envisager mais une
Promesse
réalisée.
Un monde où nous ne nous servirons plus des uns et
des autres mais où nous nous servirons les uns les autres.
Avec moins
de mérite, certes, pour la défunte
de 94 ans qui fût ma grand-mère et
que dans un rêve au bout d’une dizaine de jour de mortification
suivant
son départ, vînt me montrer ce qu’elle pouvait faire de ses jambes dans
la Lumière.
e sais que beaucoup de choses reste à
découvrir à la
ressemblance
de d’amour sans limite de Celui Qui donne tout et appelle
encore et toujours par le cœur de sa créature.
Guy de l'Hérault
|
01oct11 122C4
Cette entrée arrive au poil, si je peux dire, puisqu'elle semble,
égoïstement, m'être destinée.
Ces derniers jours ont été difficiles et le sont toujours puisqu'un
membre centenaire de ma famille est décédé "paisiblement", un autre
moins âgé arrive certainement au bout de sa vie de chair, un autre
perd la tête, une jeune maman aurait pu tout perdre et une connaissance
aurait bien pu mourir. Tout cela en moins de dix jours. C'est ce qui
s'appelle cumuler.
Dans ce cas, on peut être négatif et supersticieux et se dire que la
série noire continue, la poisse quoi !
Mais on peut aussi se dire que c'est le hasard, un déchaînement du mal dû au mal créé ou
engendré par quelqu'un dans le monde, une guerre, un meurtre, ou bien
moi, qui ai péché
et fait du mal. C'est la conséquence logique de notre attitude, de
notre liberté de chaos.
En plus de cette dernière explication, je pense que le malin (Rév d'Arès 12/4)
se déchaîne pour décourager mes efforts et ceux de mes proches à moissonner dans vos
pas, Frère Michel, et dans
les Pas du Père.
Il est vrai, et vous l'avez personnelement vécu, que lorsqu'on fait un
effort supplémentaire pour le Père, contre le mal qui survient et le
mal de nos poitrines, il arrive parfois que le malin veuille nous
dévier de cette bonne Voie
en nous déstabilisant. Là, ça touche la mort. Ce qui effraie l'humain
depuis toujours ou presque.
Cette sensation est hors
du temps, indescriptible ; on sent des forces
négatives. On
en sort en persévérant dans la Voie Droite, celle qui encourage, porte
l'homme de Bien
dans ce monde si loin du plan du Créateur, la seule
Voie qui Sauve pour
le prix d'une pénitence.
C'est drôle, ce que vous dîtes, c'est un peu ce que je dis en mission :
Le Créateur existe dans le cœur de chaque homme puisqu'Il nous a donné
Vie.
Il nous a donné des dons et parmi ceux-ci celui de la Liberté nous
donne le
choix de
faire le Bien
ou le Mal
tout comme de croire en nous, en Lui,
au Bien ou
alors de ne pas croire en Lui, de le nier, de le rejetter et
donc de refuser d'être un homme, refuser d'exister.
C'est donc mourir.
Tout perdre. C'est illogique. L'homme est fait pour vivre, heureux pour
l'éternité.
Ce n'est pas une utopie. C'est possible. Aussi possible
que d'aimer alors que la haine existe. Aussi possible que de donner la
vie alors que l'homme meurt. Aussi possible que de faire ou de ne pas
faire. Il est tellement plus facile de ne rien faire, de ne pas croire.
Et si nous faisions, nous croirions, pour changer, pour découvrir le
bonheur éternel pour une vie de Bien,
de pardon, d'amour...
C'est Beau !
C'est La Révélation
d'Arès.
Sans elle, je serais
désespérée. Chacun
devrait connaître ce sentiment de liberté, de réconfort et de fraîcheur.
Allez, mes frères, mes sœurs, appelons chacun à changer en bien, à
s'améliorer pour que le mal et la mort cessent pour toujours !
Courage ! Je prie avec vous tous !
Mymy le Guépard des plaines de Gironde
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01oct11 122C5
Je viens de photocopier votre nouveau message [l'entrée 122]
concernant
votre "pensée intense pour cette personne morte dans des circonstances
tragiques,"
que je vais donner dès ce matin à la maman de cette personne,
en la rejoignant sur le stand
La Révélation d'Arès, qu'elle anime chaque samedi depuis
une vingtaine d'année dans notre petite ville de province.
Je vous remercie de lui avoir parlé [à la personne morte dans des
circonstances tragiques], de l'avoir moissonnée.
Je vous remercie de lui prêter votre chair par votre mortification.
Je vous remercie de l'amour
que vous lui donnez en priant avec elle.
Je vous remercie de l'enseignement
que vous lui apportez.
Je vous en remercie, car je sais qu'elle vous écoute, qu'elle vous
entend.
En revenant du Salon de (...), je la sentais là contre moi et je lui
parlais dans la paix.
Comme j'aurais aimé que nous soyons toutes les quatre — sa maman et ses
deux sœurs réunies ensemble — à travailler pour ce Retour
vers Éden, à entreprendre ensemble cet exode de la pénitence qui nous
libère.
Tu aurais retrouvé l’espérance partagée et tu serais toujours parmi
nous.
"Ce nuage d'amertume et de doute..." Combien de fois lui avons nous
tendu la main !
En 2010 elle est allée jusqu'à Arès, elle est allée dans la Maison de
la
Sainte Parole par sa propre volonté.
Et puis plus rien...
Merci pour votre message, Frère Michel, qui va éclairer tous ceux qui
vivent la douleur de l'absence d'un être aimé.
Il est plein d'enseignement
pour chacun de nous, qui vivrons aussi un
jour cette séparation d'avec notre
chair.
Puisse notre âme
être assez forte pour trouver la force de l'ascension
vers Les Hauteurs Saintes en attendant la venue du Jour de Dieu, qui
dépendra du travail de recréation et de moisson qu'auront accompli
le petit reste
et le reste
pour reconstruire Éden
Patricia
|
01oct11 122C6
Pour continuer sur le commentaire 122C1 [Foltz], je ne vois pas
effectivement ce qu’il y a de dangereux à ce qu’un homme, qui a un
petit plus |?] vu et vécu ce qui se passe de "l’autre côté", en fasse
part à d’autres hommes.
Quel vivant peut dire ce qu’est la mort ? Hormis Dieu, ses
anges ou son
prophète
précisément.
Certains rétorquent : "Il affabule !", sous
entendu: "C’est impossible !" Mais qu’en savent-ils eux-mêmes
? Et
quand bien même ce serait [de l'affabulation] — ce n’en est pas, mais
je le dis pour les
sceptiques —, je ne vois pas en quoi ce serait dangereux, puisque
l’enseignement
qui "va avec" est : "Redevenez bons, justes, droits,
pacifiques, aimant les uns envers les autres !" Où est le
danger !
Ce qui serait beaucoup plus grave, c’est que l’homme qui a une telle
connaissance n’en fasse pas part aux autres.
Qu’ils le croient ou pas,
c’est leur affaire, c’est leur liberté, mais lui se doit de le faire.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la réalité de la mort de
l’homme
est hélas pour une multitude dans le spectre (l’esprit
nu), qui n’est
jamais que ce que l’homme a fait de lui-même. Combien d’entre ceux-là,
qui errent désespérément, qui viennent pleurer sur leurs os blanchis
(Rév d'Arès 16/16),
sur leur chair évanouie,
doivent regretter qu’il n’y ait eu personne
sur cette terre pour les prévenir de ce qui les attendaient ?!
Car la
vie dans l’au-delà, très faiblement évolutive pour le spectre réduit à
un cri qui court sous la terre, attendant le Jour que les moissonneurs
feront advenir, est autrement plus longue que la vie terrestre.
En vérité, cette vie
est courte, le bonheur ne se mesure pas en années
mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets
du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments (Rév d'Arès 36/23).
La question n’est donc pas d’adhérer à une simple croyance, plus ou
moins arbitraire, mais bien d’être renseignés objectivement sur
notre identité d’êtres éternels, de "petits dieux" déchus, puisque le
monde est devenu incapable à travers ses instances officielles et
soi-disant savantes, religieuses ou rationalistes, de nous en dire quoi
que ce soit de cohérent.
La vérité, l’urgence pour chacun, c’est qu’il
faut se faire une âme,
s’engendrer dans une
vie infinie à partir de
l’échafaudage
de son corps (Rév d'Arès 17/3) sur cette petite rampe de
lancement qu’est
le vaisseau
Terre.
Ce n’est pas rien !
Et ce n’est pas dangereux d’y
croire.
Au contraire !
C’est bien, prophète,
de nous rappeler à
nous-mêmes, de nous ouvrir l’univers, de nous rappeler la Force logique
à laquelle nous pouvons nous abreuver. Non, nous ne sommes pas
condamnés aux mornes débats politiques, aux dogmes surannés, aux
idéologies, aux superstitions modernes de toutes sortes, à la
sècheresse de la science. Il y a de la poésie dans l’homme, il y a de
la grandeur, il y a le rire,
l’amour, la beauté,
il y a l’univers,
il y
a Dieu…
L’homme finira-t-il par se reconnaître ?
C.-R. M. d'Île de France
|
01oct11 122C7
Mikal, l’ami.
Quand, de là où je suis aujourd’hui, je jette un regard en arrière, ma
pensée n’arrive pas, en général, à percer la brume qui enveloppe mes
souvenirs. Cependant, il en est quelques uns qui brillent de mille feux
dont celui-là :
Je commençais mes études à l’école de Saint Martin, école de mon
quartier. Une petite école de campagne où les classes de maternelles,
CE1 et CE2 d’une part puis CM1 et CM2, d’autre part, étaient enseignées
par deux maîtresses dans un bâtiment entouré de champs de fleurs : La
fleur, cueillie le matin avant que la rosée se soit évaporée (oui comme
la manne), mise dans des sacs, était de suite menée, délicatement, au
fin fond de la montagne, là-bas ! En fait, il n’y avait que
neuf kilomètres
qui nous séparaient des parfumeries de Grasse.
Maintenant, je sais que
c’était du jasmin, mais il n’y en a plus. Alors, le jardin est fauché
vendu (Rév d’Arès ii/11).
C’est dans cette ambiance que se déroule ma
première expérience ou du moins la première dont je me rappelle.
"C’est
la récréation," nous dit la maîtresse après avoir regardé sa montre.
C’est bien, car on peut être un petit enfant et avoir un gros besoin,
en
fait un besoin dont je n’imaginais pas la taille. En me dirigeant vers
les toilettes je me dis: "C’est bien trop difficile, personne ne peut
y répondre." Ce qui est surprenant, c’est que de questio je
n’en
avais pas ! La chair étant soulagée, je me dis: "Tant pis,
je vais la poser [la question]," puis je sors, tourne la tête à droite,
regarde ce
grand tilleul, très grand tilleul une boulle magnifique, et dis:
"Quoi ?" "Amour !" fut la réponse. L’émotion m’étreint encore
aujourd’hui. Il n’y avait personne. Après quelques tentatives je
compris que les "grands" ne pouvaient pas comprendre.
Cinquante ans après, avec la Force
de celui qui le reconnaît devant les
hommes (Matthieu
10/32-33 et Luc 8/12-13), en lisant certains passages
ce blog et dans les rues, ô combien je souhaite que l’homme soit comme
les enfants (Rév d’Arès 33/8) et s’ouvre à son essence
divine !
Yves de Bretagne Ouest
|
01oct11 122C8
C'est une entrée de prophète.
Aucun
homme contemporain n'est en mesure de livrer un tel témoignage qui
relève effectivement de la logique de l'invraisemblance.
L'objectif
de tous les prophètes est précisément de repousser les limites
de
l'invraisemblable pour montrer qu'il y a bien une vie réelle,
rationnelle et logique de ce côté là aussi. L'invraisemblable est la
cataracte de nos consciences due à notre manque de foi et de pénitence.
Il est d'ailleurs regrettable que nos consciences ne perçoivent pas les
souffrances causées par la non-pénitence, ce qui fait le jeu des athées
et des religions.
Au moment où cette entrée était rédigée, je citais une phrase de La Révélation d'Arès
sur le blog de RTL (qui fait preuve de bienveillance à mon égard). Je
poursuivais ma citation par une remarque qui fera plaisir à Foltz
[120C1]: "Si Dieu ne veut pas passer pour un imbécile inopérant, Il
devra donner des exemples concrets de ce qu'Il avance." Je n'ai pas
écrit cela pour narguer Dieu ou Le provoquer, mais pour montrer que la
logique de La
Révélation d'Arès conduisait à une intervention directe
de Dieu dans les affaires humaines.
C'est le sens du Retour.
Or,
cette entrée est bien une intervention de Dieu dans la conscience bien
établie de l'humanité. Je la perçois comme un cadeau du Père en
direction des Pèlerins d'Arès pour avoir écouté et soutenu le prophète
avec constance et ténacité, un cadeau pour la communauté de
Freesoulblog, sympathisants ou opposants, et tous les bienveillants qui
ne croient pas un mot du
prophète, mais qui le laissent parler.
Jacques P.
|
02oct11 122C9
Belle entrée sur un thème assez délicat.
Il faut du courage pour aborder ces thèmes et vous en avez !
Cependant, j'aimerais vous faire part de quelques points sur lesquels
j'ai un point de vue un peu différent, par exemple quand vous dites que
la mort physique est une conséquence du péché.
Si la maladie est peut-être une conséquence indirecte du péché, c'est que la
maladie devrait normalement nous faire réfléchir à certaines choses, la
souffrance étant un moyen de rabaisser l'orgueil de l'homme, mais il
est des hommes qui pèchent gravement et ne tombent pourtant jamais
malade....
C'est l'absence de la volonté de faire le bien et le découragement qui
sont pêchés, la chair n'étant qu'une enveloppe protectrice.
[...]
Olivier G
|
Réponse
:
Des millions et des millions sont les humains qui ont des "points de
vue un peu différents" des miens non seulement sur le point de la mort
et de sa cause, mais sur quantité de points rencontrés dans La
Révélation d'Arès.
Vous suivez subjectivement vos conclusions personnelles.
Pour ma part je suis objectivement La
Révélation d'Arès et n'y ajoute aucune idée personnelle.
Si vous vous en tenez à cette Parole sans y ajouter vos impressions ou
la gâter par vos impressions, il est clair que le déclin: la fragilité
aux agents pathogènes, le vieillissement et la mort de l'homme n'ont
qu'une source: le péché.
Dès le début de La
Révélation d'Arès, celle-ci expose la fond du Mal, l'origine du péché et de ses
conséquences: Adam
qui a librement
(Rév d'Arès 10/10) choisi (2/1-5) de suivre son plan de
vie et qui a même choisi de mourir plutôt que de suivre la plan que lui
proposait le Créateur:
2/1-
Je
suis Celui Qui a parlé par Adam...
2/5 - qui a choisi d'être maître des pierres,
qu'il
a érigées pour s'abriter,
vivant ou mort,
dans son
humidité mouvante et tide
comme das le
vbêtement d'os sec et froid qu'il a voulu pour M'attendre au creux de
la terre.
Adam a-t-il fait ce libre
choix consciemment ou inconsciemment ? La Parole
de
Dieu ne le dit pas, parce qu'elle ne philosophe pas, ni ne moralise.
Elle dit ce qui est.
Puis vient l'espérance de la résuurection, quand le péché sera vaincu
par la pénitence:
31/8 -
Alors, ce sera Mon Jour.
D'un Geste
j'arrêterai l'astre sous vos pieds...
31/11 -
...les os et les poussières frémiront sous lma caresse des âmes
descendues avec Moi des hauteurs Saintes,
ils
s'assembleront et se relèveront...
Le péché
est bien la seule cause de la mort et quand le péché sera
vaincu, la mort sera vaincue.
Et si des "hommes pèchent gravement et ne sont jamais malades," c'est
du fait de l'inévitable mutualité du mal et des conséquences du mal,
parce que les hommes ne
font qu'une seule chair (Genèse 2/24). C'est pourquoi les
bébés, les innocents sont frappés de maladies terribles et meurent
comme les autres, parce qu'il y a dans le monde une trop forte
proportion d'hommes mauvais. Chaque fois que je suis méchant, que je
mens, que fais le mal d'une façon ou d'une autre, ce mal retombe sur
toute l'humanité au hasard comme les retombées d'une bombre.
Tout cela, je l'ai tellement dit, écrit et développé de toutes les
façons, depuis trente-sept ans, que je ne vais pas ici, dans un blog,
insister davantage sur ce point.
Ce que je résume ici, je le fais pour simplement montré que je ne parle
pas de moi-même, je parle par la Parole du Père.
D'ailleurs, cet été 2011, été au cours duquel j'ai participé
personnellement à l'accueil des nouiveaux au Pèlerinage du 21 juin au
15 août, j'ai bricolé un petit opuscule, intitulé "Ce Que Je Crois, Ce
Que J'Affirme", mon témoignage personnel à l'usage des nouveaux
pèlerins, dans lequel j'ai rappelé ceci (copié-collé):
[...]
L’HUMAIN, LE MAL, LE BIEN
25. Je crois que l’humain adulte dans son
état idéal est de chair,
d’esprit et d’âme (17/7), interdépendants.
26. Je crois que l’humain quand il naît du ventre de sa mère (17/3)
et jusqu’à l’âge de la responsabilité du bien et du mal est seulement
de chair et d’esprit,
base de l’animal pensant dans lequel le Créateur a introduit son image (Genèse 1/26).
27. Je crois que l’âme ou ha (xxxix/5-11),
existentielle et salvatrice, s’ajoute plus tard à la chair et à
l’esprit et fait l’humain spirituel, si de conscient il devient conscit (xxii/14),
c’est-à-dire s’il lutte contre le mal
qui le tente et pratique la bonté
(36/19) ou vertu (28/15).
28. Je crois que toute chair
restera mortelle pendant le présent éon3 du
péché et qu’en l’absence
d’âme (§27)
l’esprit
seul subsiste à la mort de la chair
sous forme de
spectre
ou spectre malheureux
(4/6-7, 16/15-17, 33/32, 35/3).
29. Je crois que c’est l’âme qui sauve
l’homme, l’élève au-dessus des ténèbres
(31/2, 33/32, etc.) après la
mort de la chair.
30. Je crois que la Parole donne le nom
d’Adam
(2/1-5, vii/1-13) non à un individu créé à partir de rien,
mais
à la spiritualisation ou divinisation (vii/5) de la race (8/3, 25/4,
xii/5) ou
glaise (Genèse 2/7) humaine, de l’homme qui couchait sur
l’ombre (vii/1) ou animal pensant qui était
biologiquement depuis
longtemps
(vii/1) préexistant dans la Création.
31. Je crois que le Père ou Créateur
spiritualisa ou divinisa la race
humaine en lui conférant son image
et
ressemblance (Genèse 1/26-27).
32. J’affirme que l’image du Créateur
(§26) est dans tout humain reconnaissable à cinq facultés
divines : l’amour, la parole (outil nécessaire de
l’intelligence),
la créativité, l’individualité et la liberté, y
compris la liberté d’user ou de ne pas user de ces capacités,
d’accepter ou de rejeter son Créateur.
33. Je crois qu’Adam, la race humaine,
choisit
(2/1‑5) librement (10/10) un mode de vie différent de
celui
d’Éden4. Ce mode de vie généra le mal (8/3, 23/1, 39/3)
et la mort
(vii/8-13) que tous les humains subissent par mutualité
naturelle
encore aujourd’hui.
34. Je crois que le mal persiste parce
que l’humain croit pouvoir, mais ne peut pas distinguer le bon du mal
(12/3) par les seuls moyens de la raison (26/3), de
la science (39/3),
de la loi (loi des rats
xix/24) ni par les sentences
(28/18) des
princes du culte5 religieux (roi blanc5), du culte
politique et du
culte financier (roi
noir5) ; c’est
pourquoi le Père à Arès
appelle l’humain à réapprendre à distinguer le bon du mal et à créer et
développer son âme
par la pénitence
(§43-47) qui vaincra lentement
(24/2) le mal
et même la mort.
35. Je crois que l’humain n’a qu’une vie
(v/1-2) sur terre pour faire son salut et que son
évolution spirituelle
se fait par la pénitence
(§42-46) dans cette unique vie et non par
réincarnation et karma, croyances d’Orient.
36. Je crois que les dominateurs et
spoliateurs (27/9), idoles (23/8) du monde, seront vaincus (xxvii/4)
quand le Père redeviendra perceptible aux peuples par la pénitence
mesurée (7/6) de la
femme claire et de l’homme du tubra (xxvii/6) ou
petit
reste
(§77).
[...]
|
02oct11
122C10
Votre entrée m'apporte les réponses aux questionnements récents que je
me faisais.
Ma meilleure amie est partie brutalement il y a quelques mois. Comme
mortification j'ai choisi de l'inviter chaque jour à venir me rejoindre
lors de ma longue prière longue, invitation aux défunts qui n'était
pas encore aussi naturelle pour moi qu'elle ne l'est aujourd'hui.
C'était un effort à l'époque.
Au fil des jours, je me suis demandé si j'avais choisi la bonne
mortification pour elle. Je la sentais comme surprise de me voir me
prosterner, de me découvrir dans cette pratique quotidienne, hésitante
à partager avec moi ce moment. Je l'a sentais observatrice, parfois de
loin, comme par l'entrebâillement de la porte.
J'avais commencé à comprendre ce que vous expliquez très bien ici : on
n'est pas différent dans un premier temps en passant de l'autre coté
que ce qu'on était sur terre.
Ce n'était pas une priante, plutôt scandalisée dans son adolescence par
la religion et par là encore crispée à l'évocation des évangiles alors
qu'elle en accomplissait largement les recommandations.
Je n'ai, malgré tout, pas changé ma mortification pour elle en cours de
route, parce que c'était aussi partager avec elle une facette de ma vie
au quotidien qu'elle ne connaissait pas, même si elle savait que je
priais — Mais la prière se fait seul, dans sa chambre chez les Pélerins
d'Arès, comme le faisait Jésus qui se retirait toujours à l'écart.
Je n'ai pas changé non plus ma mortification pour elle, persuadée de
lui apporter une nourriture dont elle avait maintenant plus que jamais
besoin, privée de la nourriture terrestre qu'elle aimait tant préparer
et partager dans de grandes tablées joyeuses.
(Une) Nicole d'Île de France
|
02oct11 122C11
Je me réfère aux commentaires 122C1 [Foltz] et 122C6 [C.-R. M.] et je
suis bien sûr d'accord avec Foltz et tout à fait en désaccord avec
C.-R. M. qui doit être un de vos disciples et qui, d'ailleurs, remet ça
sur votre réponse à Foltz comme si celle-ci n'avait pas été suffisante.
Cela montre que chez vous vous nêtes pas non plus prophète pour tout
le monde
La foi est dangereuse, je l'affirme comme Foltz, parce qu'elle empêche
l'homme de s'épanouir à la vérité qui ne peut être que celle que nous
montre la science. On ne peut croire qu'en ce qui est mesurable,
visible, reproductible conformément à des lois établies.
Tout le reste est obscurantisme et l'obscurantisme est la plus
dangereuse des denrées humaines. C'est par obscurantisme que des
pauvres fanatiques ont jeté deux avions contre les tours jumelles du
World Trade Center de New York et commettent des atrocités partout dans
le monde.
Seule la science est la base d'une civilisation supérieure et vraiment
humaine.
Je suis comme Foltz triste de voir qu'une intelligence et un talent
comme les vôtres s'attardent à des calembredaines, que vous coiffez
d'une auréole, mais qui ne peuvent que retarder l'évolution de la
raison.
Vassili
|
Réponse
:
Voilà un sujet complexe, aussi
complexe que l'homme, un sujet bien difficile à aborder d'une façon
primaire, mais je vais quand même ici m'exprimer de façon primaire,
parce que ce que vous dites m'indigne. Ma réponse n'est, en tout cas,
guère plus primaire que ne l'est votre commentaire, ou que le
fut
le commentaire de Foltz (122C1).
Dernièrement, j'ai observé quelques instants à la télévision l'échange
entre les candidats à
l'investiture socialiste, candidats tous comme vous athées et parlant
de "raison". J'ai trouvé ce qu'ils disaient tellement
médiocre, creux, sans hauteur de vue, que je suis passé sur
une autre chaîne.
J'étais vraiment très triste.
Elle est belle la raison raisonnante et civilisatrice de ces
sans-foi !
Mais il n'y a rien, rien qui soit digne d'un humanisme de valeur
derrière tout ça.
Rassurez-vous ! Je suis sans illusion sur ce que donnerait un
échange similaire entre candidats de droite.
Quand j'étais jeune et communiste et que j'écoutais Thorez, Duclos,
Cachin, alors les ténors du parti, eh bien !
il y avait encore derrière ce qu'ils disaient une certaine solidité
métaphysique. De même derrière ce que disait Mitterand, qui avait gardé
des restes de ces générations de Jaurès et d'autres de gauche.
Maintenant
il n'y a plus rien. L'absence de foi n'a pas développé,
mais elle a, au contraire, tué peu à peu ce que l'homme a de
plus noble et beau en lui, la psychologie des profondeurs.
Si c'est cela que vous appelez la "base d'une civilisation supérieure
et vraiment humaine" !
Quel
homme réfléchi peut-il croire un instant que "la foi est dangereuse
parce
qu'elle empêche l'homme de s'épanouir à la vérité ? La
disparition
de la foi semble bien au contraire "épanouir" la société à la
médiocrité.
Devrais-je
rappeler aussi que si les fanatiques de la foi ont "jeté deux avions
contre les tours jumelles du
World Trade Center de New York et commettent des atrocités partout dans
le monde," les
Bolcheviques sans foi de Staline ont envoyé au poteau d'exécution ou
aux bagnes sibériens des millions de Russes et les Nazis sans
foi
ont massacré des millions d'innocent au nom de leurs idéologies athées.
Vous semblez dire que la foi, c'est simplement le
contraire de la raison, du rationalisme constructif, ce que vous
appelez l'obscurantime. Je peux vous affirmer que vous avez là une
notion tout à fait obscurantiste de la foi.
Le rationalisme constructif de Foltz et de Vassili ne conduit nulle
part. Il est plus empirique que ma foi, parce que celle-ci se
fonde sur une expérience, sur un vécu.
Je sais que la vérité issue d'une Révélation
est irrecevable pour l'actualisme contemporrain, mais pourquoi un
tribunal, qui juge selon un loi estimée rationnelle par vos amis,
accorde tellement de prix aux témoignages qu'il condamnera à de lourdes
peines sur ces seuls témoiganges, et pourquoi n'accorderait-on pas le
même
prix à mon témoignage à moi ? Pourquoi n'y aurait-il pas dans
mon
témoignage autant d'objectivité que dans celui d'un laborantin
au-dessus de son microscope ou d'un témoin déposant devant un
juge ?
Je
trouve qu'il y a là quelque chose d'affreusement disproportionné entre
deux façons d'écouter des témoins objectifs, dès lors qu'on déclare par
avance que l'un est recevable et l'autre irrecevable sous prétexte que
la République est laïque et que "Dieu n'existe pas." Ce qui n'existe
pas c'est le Dieu qu'a décrit aux hommes la religion, le Dieu
providence et juge. Mais le Dieu que j'ai rencontré, moi, est autre
chose. C'est la Créateur de la liberté humaine. On est là dans un tout
autre contexte..
Brisons là ! Il n'empêche que la mort garde
jalousement son mystère et que vous ne pouvez nier mon témoignage
objectivement que si, en bon rationaliste athée, vous pouvez
objectivement prouver le contraire. Or, vous ne pouvez pas. Vous n'êtes
donc pas plus avancé après m'avoir écrit votre commentaire.
La foi que j'ai en La
Révélation d'Arès
et en la survie de l'homme peut être niée, vous ne l'empêcherez pas
d'avoir de la grandeur et de donner une immense espérance à des hommes
souffrants et dont la vie est courte, même quand ils ne souffrent pas.
Je vais plus loin, je vais jusqu'à affirmer dans cette entrée 122
qu'elle peut donner de l'espérance à une morte.
Alléluïa !.
|
03oct11 122C12
Merci frère Michel pour ce message d’espoir
et pour ce qu’il porte de transcendantal
(Je vais au plus court, je ne suis ni philosophe, ni simplement
penseur, ni écrivain).
De tout cœur avec vous (il n’est pas bien gros mais il essaie d’être
là) !
François de Gironde
|
03oct11 122C13
Merci pour cette nouvelle entrée pleine d'espoir.
Je la trouve vraiment belle. Elle me touche profondément sans que je
comprenne bien pourquoi...
Je ne saurais dire, si ce n'est peut être qu'elle me rappelle un jour
bien particulier où, lors du Pèlerinage d'Arès en 2008, je priais sur
les Saints Lieux avec en mémoire le souvenir de ma mère décédée deux
ans auparavant.
En sortant de l'exèdre je range ma tunique et je remarque une odeur
merveilleuse de fleur que je ne saurais toujours pas identifier. Cette
odeur a embaumé la caravane dans laquelle Y. et moi logions pendant
toute cette période d'août.
Je me rappelle comme je me torturais et culpabilisais du décès de ma
mère à peu près jusqu'à ce jour [de Pèlerinage]. Depuis, mon cœur s'est
beaucoup apaisé.
Je garde un souvenir marquant de ce parfum si incroyable, je n'ai
jamais retrouvé son équivalent. À l'époque, j'avais la conviction que
c'était un signe de ma mère. Maintenant le temps à passé et je ne sais
plus mais je reste très troublé quand j'y repense.
J'aimerais vous demander quelque chose :
J'apprends beaucoup comme lors de toutes vos entrées, quand vous nous
dites "qu'il n'est pas vain de prier avec les morts dans la période du piège (Rév d'Arès xL/14),
aléatoirement très courte ou très longue". J'en comprend que le péché a
un tel impact qu'il génère également une période de piège aléatoire qui
ne serait pas fonction de ce que nous avons fait de notre vivant ou dit
autrement, proportionnelle à la force d'ha que nous nous
serions créee ?
Pourriez vous développer un peu ce sujet si vous le voulez
bien ?
J'en profite pour vous dire mon soutien et mon affection, combien nous
avons tous besoin de vous.
Restez longtemps parmi nous, Mikal.
Fabrice d'Alsace
|
Réponse
:
Si je me mets à développer des faits processuels, comme le piège qui suit le
moment où s'arrêtent la respiration et la circulation sanguine, piège que la Parole
de Dieu cite sans autre explication, je commence à faire de la
théologie, c'est-à-dire à me hasarder à des opinions ou des idées
personnelles.
Je ne vais jamais au-delà de ce que la Parole de Dieu ou ce que
l'expérience m'ont appris.
Faites comme moi.
Contentez-vous de ce que le Père nous dit.
Piège n'est peut-être qu'une métaphore pour désigner une
surprise, une découverte, un état qui ne serait pas celui que le mort
avait imaginé de son vivant.
Piège
est peut-être autre chose et je ne vois pas, de toute façon, en quoi le
savoir nous permettrait de l'éviter.
Le Père m'a montré par deux fois l'au-delà: le séjour des spectres (Rév d'Arès 17/1-2)
d'une part , l'espace où vont les âmes
d'autre part (Rév d'Arès
vi/1-4), mais je ne suis pas passé par l'état de mort, je
n'ai pas cessé de respirer et mon sang n'a pas cessé de circuler, je
n'ai pas l'expérience de ce sas que la Parole appelle le piège.
Je le répète, je ne vois pas en quoi savoir ce
qu'est le piège nous servirait. Soyez pénitent ! Cela
suffit, j'en suis sûr.
|
03oct11 122C14
Je lis votre commentaire, et cela me touche profondément.
Nous sommes très certainement nombreux — croyants comme non croyants,
Pèlerins d'Arès ou non — à considérer que la mort est une profonde
injustice, que cette échéance ne devrait jamais exister !
Il fut une époque où les plus jeunes vivaient près de leur ainés ; ceux
-ci étaient accompagnés jusqu'à la fin. Or, nous avons mis au monde une
civilisation où ce sujet devient un tabou. C'est un paradoxe ! Lorsque
l'on voit le nombre de séries violentes et les accidents, les chiffre
désignant le nombre de morts, le nombre de situations à risque
soulevées dans les journaux...
Alors que peut -il rester comme solution face à ce trouble ?
Fuir et ne jamais en parler, ne jamais y réfléchir entre
nous ? Et vaincre cette évidence soit en la niant
effrontément, en s'installant dans une vie riche de relations de
distractions, mais totalement muette sur le sujet de l'au-delà, de ce
que devient notre âme,
s'il en est une ?
Est-ce peut être parce que l'on en ressent une telle évidence qu'il
nous faut la préparer, mais à ce stade l'angoisse ou
l'appréhension d'aborder le sujet est si pesante que la négation, la
remise à zéro du sujet l'emporte sur l' évidences qu'un dépassement
est nécessaire. Et le sujet s'étouffe sous la peur ou le
découragement. Quelque chose résiste, et le sentiment d'impuissance et
de solitude de beaucoup, face à cette question mal débattue et mal
aimée se réfugie derrière je ne sais quelle bonne raison.
S'abrutir, ne pas penser, nier... tout cela revient à vouloir remettre
à plus tard un sujet évident, car nous mourrons dans cette génération,
quoiqu'on fasse.
Alors oui, pourquoi ne pas penser à cette souffrance puisqu'elle existe
bien ? Qui n'a pas ressenti dans sa chair, la
difficulté
d'affronter un tel passage, lorsque l'un de ses
proches s'en va ? Quoi de plus cruel que de vivre
pour
mourir ? D'ailleurs qui pourrait vivre dans cette
perspective ?
Peut -on imaginer un seul instant, un Père, donnant la vie à son
enfant, vouloir la lui reprendre alors qu'il la lui donne de deux
mains, totalement corps,
âme et esprit ?
Il n'y a donc là rien de plus cruel et d'inadmissible.
Il n'y a rien de plus cruel, d'ailleurs, que d'accepter que des vies et
des
vies aient pu s'achever ainsi.
Alors pourquoi la vie résiste -t -elle à une telle absurdité ?
Non je ne crois pas un seul instant qu'un Père puisse avoir donné la
vie pour devoir la lui reprendre ensuite. C'est impossible.
Il y a donc une cause à l'inachèvement de la vie sur terre, et cette
cause, il n'y en a qu'une qui me vient à la pensée, c'est bien la
bêtise, la médiocrité humaine à commencer par la mienne qui en est la
triste cause.
Alors oui, je dois travailler à accepter de ne pas fuir
face à cette évidence et à accepter que je dois le mieux possible
gratifier cette naissance, celle d'avoir été mise
au monde pour aimer,
pardonner et faire la paix. Dans un monde certes
de conflits, d'abus de toutes espèces, mais j'ai au moins cette
certitude, qui est celle que je peux, en honorant cette vie biologique,
cette carapace qui est mon véhicule, et mon esprit au départ de ma
vie, j'honore non seulement ceux et celles qui ont souhaité
que je vive, mais j'honore tout entier la création, mes frères et sœurs
humains qui, comme moi ont été voulus et vivent biologiquement. Ça,
c''est déjà une étape.
À partir de là, je vais chercher ceux et celles qui sont de
bons pères
ou de bonnes mères, c.-à-d. ceux et celles qui ont la conscience de
donner la Vie.
Celle qui nous fut donnée pour résister au mal, résister
à ce qui nous divise et qui fait que nous mourons. Je vais chercher
ceux et celles qui s'entre-vivent — comme dirait J. Prévert — ceux qui
veulent cesser de faire le mal , et qui honorent
cette Vie
en transcendant toute difficulté.
À partir de là, lorsque l'un ou l'une d'entre elle souffre, et
cela je
le ressens dans la chair
qui m'a été confiée, je sais qu'il m'est
possible, lorsque je m'agenouille le matin sur mon tapis de prière, de
faire de cette Force
qui entre en moi un don pour consoler cette âme en
peine.
Se mortifier
pour un défunt
est un travail, qui oblige, à mobiliser
quelque chose en soi et qui n'est pas forcement de ordre de l'habituel,
cela coûte. Cela peut paraître prendre un risque, le risque de
ressentir très fort la prison dans laquelle l'autre se trouve et
vouloir travailler à l'en dégager. Il faut de la volonté. C'est un
effort plus profond d'accompagnement, quelque part, d'honorer l'autre,
ce qu'il a été dans sa vie, lui attribuer une part de soi en tout amour. C'est dans
ces moments de peine, d'ailleurs, que l'on constate
que l'on ne donne jamais suffisamment lorsque l'on vit ici bas. C'est
si vite oublié. Heureusement que le Créateur est là pour nous le
rappeler par la voix de son prophète.
Je souhaite que la souffrance cesse... Je veux y œuvrer. Je souhaite
que ce Jour (Rév d'Arès
31/8), celui que nous construisons pas à pas par nos
efforts
pénitents, permette moins de souffrance autour de nous. Je
souhaite que
le Jour de
Dieu, Jour
de cette belle promesse — c.-à-d. lorsqu'il y
aura davantage de Bonté
sur cette terre — donnent au monde envie d'avancer
dans l'Amour,
et que ceux-là mêmes qui niaient le sens de cette
Parole puissent bénéficier de la joie que ces efforts génèrent . Je
suis certaine que même les rationalistes apprécieront.
Il arrive que des hommes engagés, qui ont commencé avec une belle foi,
s'arrètent,
cessent leur vie d'engagement, ceux-là rationalisent et
s'isolent. Mais, par la suite, il se trouve que la foi fasse à nouveau
briller leur regard.
Au fond chacun sait au fond de lui Qui
parle depuis des milliers de soleils.
Le Créateur nous dit qu'il
ne s'est pas levé tant de milliers de
soleils sur les hommes depuis leurs père, Mon Premier Fils,
qu'ils
n'aient gardé par la Puissance du Souffle que J'exhale sur eux,
souvenir de Moi,
Je suis si
proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont
moulés à Moi (Rév d'Arès 1/9-10)
Un prophète
nous est donné, dans la lignée de tous les prophètes.
Le
Souffle qui
vient du Père lui est donné pour que nous
puissions saisir la Beauté
et la Vie de son enseignement
.
Danièle du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
Quoiqu'un peu long, j'ai publié en son entier ce beau commentaire.
Votre façon d'exprimer votre foi et ces choses subtiles si difficiles à
dire s'est considérablement désembrouillée.
C'est peut-être le résultat du temps que nous avons passé ensemble cet
été, à l'accueil du Pèlerinage. Si c'est le cas, je suis heureux
d'avoir pu vous donner quelque chose.
Nul doute que vous allez améliorer considérablement vos rapports avec
quelques nouveaux que je vous ai confiés.
|
03oct11 122C15
J'ai toujours pensé que vous ne publieriez pas ma contestation, mais
j'ai toujours eu tort de la penser.
En fait, si je parcours les pages de commentaires de ce blog (et il y
en a des commentaires!) je vois que vous n'hésitez pas à publier les
contestataires, parfois même des contestataires très méchants.
Vous ne publiez peut-être que ceux auxquels vous pouvez répondre
brillamment et évitez les contestataires dont les arguements sont sans
réplique possible.
En tout cas, je me range à la contestation de Foltz et de Vassili
(122C1 et 122C11) et j'ajoute à ce qu'ils vous reprochent, que
j'approuve: Il y a danger à créer une nouvelle religion comme vous le
faites, un réel danger. Je ne comprends pas qu'après deux siècles de
dénonciation et de condamnation sans appel de la religion quelqu'un
apparaisse et en fonde une nouvelle.
Oui, il est temps que le monde dévolue.
Votre réponse à Vassili est sensée. Il est vrai que le fanatisme athée
a produit autant d'atrocités que le fanatisme religieux.
Mais sans vous en douter, certainement sans le vouloir, vous créez un
nouveau fanatisme, capable d'atrocités un jour.
Ceux qui croient fanatiquement que l'homme vit après la mort et qu'il
existe un Dieu quelque part qui nous donnera le bonheur éternel seront
un jour ou l'autre des fanatiques sociaux ou politiques. La crique nous
traversons va être propice à l'apparition de nouvelles idéologies
religieuses ou spirituelles comme vous dites.
Vous êtes un individu sympathique et certainement bon (et c'est sans
doute pour ça qu'on vous lit même sans vous approuver), mais dangereux
par son inconscience à fonder mes nouvelles bases d'une imposture qui
peut devenir criminelle comme l'ont été toutes les religions dites
"grandes religions".
Oui, vous êtes dangereux. Je
suis vraiment peiné de devoir dire ça à un homme de valeur.
Jean-Baptiste G.
|
Réponse
:
Ce ne sont ni les religions ni les idéologies qui sont la cause des
atrocités fanatiques.
Les religions et idéologie n'en sont que des prétextes.
Les deux méchands bougres qui,
dans le Cher, ont enterré vivants — oui, ils les ont ligotés et
enterrés vivants — deux homosexuels dans le Cher, pour la seule raison
qu'ils étaient homosexuels, et qui viennent d'écoper de trente ans de
prison, n'avaient pas d'idéologie, pas de religion. Ils furent
horribles
parce que dans leur méchante bêtise ils ressentaient les
homosexuels comme des horribles qui ne méritaient que l'horreur. Ce qui
s'est passé là
dans une campagne de France n'est rien d'autre que ce qui s'est passé à
très grande échelle entre 1941 et 1945 en Allemagne dans les camps de
la
mort, parce que les Nazis ressentaient les Juifs, les Tziganes, les
Communistes, etc., comme des horreurs. Le nazisme ne fut pas la cause
de ce ressentiment ; ce ressentiment entre autres
ressentiments
fut
la cause du nazisme.
Ce furent des ressentiments bas et médiocres (qui se déchaîneraient
plus tard dans l'inquisition) et des ambitions
politiques particulières qui fondèrent le christianisme d'église, ce ne
fut pas le
Sermon sur la Montagne !
Bref, pour en revenir aux atrocités fanatiques, c'est tout simplement
la méchante bêtise et l'orgueil cruels de l'homme qui en sont les
causes. Les idéaux et religions ne sont que les déguisements dont on
accoutre ces méchanceté, bêtise et orgueil.
C'est pourquoi par La
Révélation d'Arès le Père dit que l'homme, quelle que
soit son idéologie, quelle que soit sa façon de prier ou son absence de
piété, quels que soient ses motifs de croire ou de ne pas croire, ne
sauvera pas la planète du mal qui cause tant de malheurs s'il n'entre pas en pénitence.
C'est pourquoi La
Révélation d'Arès
ne fonde pas de religion, pas d'idéologie, contrairement à ce que vous
pensez.
La
Révélation d'Arès n'est qu'un puissant Appel à
la pénitence, c'est
à dire à être
bon !
Or, comment un athéisme rationaliste qui
considère que l'homme est irrémédiablement méchant et qu'on ne peut
contenir cette méchanceté que par la force d'une loi, de la police ou
de l'armée, va-t-il permettre un progrès des humains ? Il faut plus que
des lois et des morales pour pousser les hommes à progresser
réellement, à être bons,
à consentir
l'effort de se changer,
il faut une conviction !
La force de cette conviction n'est trouvée que dans un dépassement,
dans la foi.
Ma foi, que je m'efforce de transmettre, n'est pas une illusion. Votre
athéisme rationaliste, surtout s'il devient un système, donne des
illusions que ma foi ne donnera jamais. Ma foi n'est pas un système,
contrairement à la religion, ma foi est fondée sur une expérience. La
Bible et le Coran rapportent à leur manière cette expérience vécue par
certains hommes
comme Jésus et Mouhamad et les religions catholicisme ou islam n'ont
fait que s'en servir. La
Révélation d'Arès est fondée sur mon expérience et ne
fonde pas de reliegion. Je n'ai
pas eu l'illusion de ce que ce livre raconte. J'ai vécu, c'est-à-dire
vu et entendu, ce qu'il raconte.
|
03oct11 122C16
Puis-je me permettre, frère Michel, de citer un passage du Père à
certains commentateurs dont Foltz (122C1).
Mets ta main
sous Ma Main !
Le
grouillis, le(ur)s bras (sont comme) le boyau ;
il(s)
(en)lace(nt) ta côte, (ils é)cache(nt) ton
poumon,
(croyant étouffer) Mon Poumon.
(Mais) tu ne
siffles pas ; tu as la voix de fer.
Ta côte (est
comme) la Pierre Noire. Un baiser,
la Pierre
(est comme) le doigt de la (jeune) fille
trembl(ant)e.
Un coup, la Pierre monte, (c'est) la
bâcle, (une
barrière comme) un pic.
(Le
haineux,) il crève ton oeil, tu as (encore)
l'(autre)
oeil. Il mord ton bras (et) ta main, tu as
(encore)
l'os. L'os écrit.
(Rév d'Arès
iii/1-5).
Je voudrais, aussi, vous dire ceci.
Votre entrée me touche d'une manière exceptionnelle car je suis en ce
moment au cœur d'une mortification.
Je la vis pour quelqu'un que je ne connaissais pas.
C'était
un jeune homme de 27 ans qui habitait la petite commune où je résidais.
Il avait disparu depuis le 29 juillet. On pouvait voir un avis de
recherche avec sa photo (il avait un regard très doux) presque partout.
Il a été retrouvé le dimanche 11 septembre. Il s'était pendu. Son corps
est resté ainsi durant tout ce temps. Il avait choisi un lieu difficile
d'accès dans les dunes qu'il connaissait bien et aimait depuis son
enfance. Une des rares parties où le public ne peut pas accéder.
Mon cœur pleure. Il pleure de l'extrême désespérance de ce garçon.
Je vis ma mortification
de toutes mes forces galvanisées par la Force logique dont
vous parlez.
Oui, je pleure parce que je lui ressemblais avant.
Avant de connaître cette Force
logique qui a transformé ma vie lui donnant un sens existentiel.
Alors,
je peux aider un garçon comme Rémy et lui prêter ma chair pendant ces
40 jours au cours desquels je lui donne de mon existence terrestre.
Cela veut dire, aussi, que ma
pénitence, que je vis toujours dans la joie, doit être à
la hauteur de mon devoir pour Rémy.
Vous dîtes, frère Michel, à la fin de votre propos: "Point commun entre
le vivant et le mort : Il tête
sa force dans la Force du Père (Rév d'Arès vii/5), la Force logique dont
tout vient et dépend d'une façon ou d'une autre."
Liliane du Nord-Pas de Calais.
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03oct11 122C17
À Foltz et Vassil [122C1 et 122C11] je dis: Même
si vos têtes restent insoumises, remplie d'orgueil, vous savez en
dedans de vous que le frère Michel, Mikal, ses apôtres sont des
messagers du Créateur (1/9, 4/11) et aussi l'esprit
de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé, il boit la fange dans le
creux des marres, il boit n'importe quoi qui apaise sa soif un
instant.Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive (30/12)
En disant que le prophète
est dangereux, vous dites aussi que les pénitents
conscients ou pas, les Pèlerins d’Arès, sont dangereux.
Jean
Baptiste et Jésus furent tués parce qu'ils étaient considérés comme
dangereux, mais pas dans le sens où vous l'entendez (manipuler les
humains, juger, préjuger, de tuer, faire le mal), mais dans le sens
d'aimer, de transmettre la vie spirituelle. Ils étaient si
charismatiques que pour Jean Baptiste on allait le voir dans le désert
et Jésus dans les villes où il était. Ils dérangeaient les pouvoirs
illusoires dont l'orgueil
est inouï (Rév d'Arès 14/2)
et nous dérangeons aussi et pour cause, nous sommes un laboratoire
parmi d'autres de la vie spirituelle, nous travaillons à la
restauration d’Éden, de la vie spirituelle, nous travaillons à la
transfiguration personnelle et de toute l’humanité [...]
La
Révélation d'Arès
appelle, si je puis dire, à la réforme totale de l’humain qui en
triomphant du mal en lui-même par lui-même, peut passer à un autre
niveau de conscience celui de
l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27).
Oui, nous pouvons être considérés comme dangereux, car nous sommes des
apôtres, prophètes mulitimultiplié(es) de Mikal par la pénitence, des
christs en puissance qui appellent leurs sœurs et frères humains, qui
qu’ils soient, à sortir des
ténèbres vers la Lumière,
à se libérer des princes
du culte, des rois
noirs et des
rois blanc, à se déculturer, à retrouver la liberté
absolue (Rév d'Arès
10/10).
Le danger [que nous représentant en faisant cela] est la disparition
sur plusieurs génération des pouvoirs sous quelques formes qu’ils se
présentent et l’apparition du
Jardin qui ne fane pas (xvi/17): Éden.
Quand
je prie, la nuit, la journée, au travail, partout où je vais, ma
conscience ne me lâche pas. L’œil de Dieu ne nous quitte pas un
instant. En toute logique le monde invisible, lui, voit tout. Je pense
au passage de la prière d’arrivée au Pèlerinage de Feu: "Le jour où ma
chair ne sera plus une cache pour mon âme." [...]
Didier.Br Ile de France.
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04oct11 122C18
Soyons logique dans notre mission !
Pour un Pèlerin d'Arès, dialoguer avec un rationaliste militant,
pourfendeur de toute forme de foi, n'est pas très facile. Un
rationaliste pense appuyer son opinion sur un constat objectif, sur ce
qui est "mesurable, visible, reproductible conformément à des lois
établies". C'est sur ce point que j'essaie d'avancer avec lui, lorsque
c'est possible. Je lui demande :
"Quand vous prétendez ne
vous
appuyer
que sur ce qui est scientifiquement prouvé, avez-vous personnellement
refait toutes les expériences et tous les calculs que la science
considère aujourd'hui comme vrais ?"
Le rationaliste réponds
que
non, bien sûr. Alors j'enchaine
"C'est
donc que votre confiance en la science repose d'abord sur une sorte de
chaine de confiance des chercheurs jusqu'à vous, avec en plus,
probablement, l'efficacité visible de la science. C'est le côté
'visible' des résultats pratiques, technologiques, que la science a su
produire depuis 300 ans au moins. Tout cela vous fait dire d'abord :
'Voilà un outil formidable pour comprendre et améliorer le monde,' et
là nous sommes plutôt d'accord. Puis vous arrivez à une seconde
sentence : 'La science est forcément la seule voie possible pour
comprendre le monde et conduire l'humanité au bonheur.' C'est
précisément dans le passage de la première à la seconde phrase que vous
faites, sans forcément en avoir conscience, un grand acte de foi !
"Vous êtes là un peu dans la situation d'un Égyptien contemporain de
Moïse, qui après avoir entendu son message choisit de croire dans
la tradition des pharaons qui a construit les pyramides - indiscutables
et bien visibles, plutôt que d'écouter un Hébreu inconnu qui prétend
parler au nom du Père de l'univers. Le résultat est connu. Ce Moïse
est encore lu 3500 ans plus tard, alors que la civilisation des
pharaons n'est plus qu'un amas de pierres pour touristes.
Comprenons-nous bien ! Je ne souhaite pas que la science soit un jour
réduite à un amas de pierres. Elle sera, pendant encore longtemps, un
outil précieux pour l'humanité.
"Tout comme pour vous, la chaine de confiance qui est le support de la
science me semble assez solide, du moins pour les sciences dures.
Cependant, ma confiance en la science n'est pas une foi. Ma confiance
ne va pas jusqu'à lui demander des garanties qu'elle ne peut pas
donner. Car, sur un plan purement logique, la science ne peut pas
apporter une description totale du monde, à coup sûr. Elle est
incapable de garantir qu'il n'existe rien d'autre que ce qu'elle
déclare exact et prouvé aujourd'hui. Elle est incapable de prouver
qu'il n'y a pas des conditions particulières où telle loi considérée
universelle n'est plus valide. Elle est incapable de prouver qu'il
n'existe pas une loi universelle qui dépasse et englobe la loi
actuellement admise par la science. Elle est incapable de prouver que
tout phénomène réel peut toujours être décrit par une loi universelle,
ou qu'il est toujours observable dans des conditions expérimentales
controllées (sinon, la science ne peut pas l'étudier). Elle est
probablement incapable de prouver que la théorie scientifique à la mode
est entièrement cohérente, sans incompatibilité logique, sauf à le
prouver par une théorie de niveau supérieur mais dont la cohérence
restera aussi à prouver (c'est le second théorème d'incomplétude du
mathématicien Kurt Godel). Ces limites fondamentales persisteront
toujours. Elles sont connues en philosophie des sciences.
"Le passage de la réflexion à la foi, que vous faites en vous, révèle
plus sur votre vie intérieure que sur la réalité objective. Disant
cela, je pense aussi à ma fille qui commence des études de médecine, et
sera peut être éblouïe par la force des vérités scientifiques. Votre
choix de la science comme seul espoir est selon moi un acte de foi,
donc libre, subjectif et personnel. Pour preuve, l'histoire fourmille
de grands découvreurs scientifiques qui ont fait le choix inverse. Ils
avaient foi en l'existence d'un Créateur de l'univers, ou laissaient
avec prudence la question en suspens en leur for intérieur. Étaient-ils
plus 'obscurantistes', moins 'logiques' que vous, qui les admirez
sûrement ?"
Quand j'ai fait
mortification à
la mort de ma mère, je savais qu'elle
se posait beaucoup de questions sur la vie spirituelle.
Un an environ
après sa mort, l'anniversaire de sa naissance était pour moi un jour de
travail comme les autres. Je ne pensais pas à elle. Je revenais du
boulot et, seul en voiture, je m'arrêtais à un feu tricolore, la
fenêtre ouverte de mon côté conducteur. Il y eut un souffle léger sur
ma joue, une sensation de présence, et un bref contact sur ma joue
gauche. J'ai senti la présence de ma mère. Elle était revenue de ses
voyages lointains pour me faire un baiser sur la joue. Cela a été pour
ma chair si terrestre, la pire expérience de sa courte vie...
J'ai
connu par ailleurs l'étrangeté viscérale de la présence d'un spectre,
ou le désespoir et la colère d'une jeune famille de quatre personnes,
15
jours après leurs morts dans un accident de voiture. Cela faisait peur,
alors que ma mortification
me mettait en contact avec eux. Mais il n'y
avait rien de comparable à ce contact direct sur la joue, où ma chair,
et non ma conscience, fut comme révulsée de terreur. Pendant deux
secondes, ma chair a perçu un ordre d'existence étranger à la Terre. Ce
qui m'effraya n'était pas l'esprit de ma mère, que je reconnaissais
aussi, mais le contact de son corps spectral, si je peux l'appeler
ainsi. C'était comme faire brusquement sentir à un matériau solide
qu'il devient un gaz, ou faire sentir à une particule qu'elle est en
fait une onde.
Voilà un vécu que je n'avais jamais envisagé, que
j'aurais pas osé imaginer. Si cela avait duré plus longtemps, j'aurais
peut-être hurlé au volant de ma voiture. Je le vois maintenant comme un
cadeau de ma mère, me disant 'merci' pour ma mortification, et
peut-être autre chose que je n'ai pas bien compris. Je me dis que cette
trouille instinctive est le signe de la décrépitude de ma chair, due au
péché.
Non vraiment, je ne suis pas un rationaliste. Je constate l'existence
de phénomènes réels, mais perçus par un seul être humain. Ils ne sont
pas reproductibles dans un cadre scientifique classique. Je combats
ceux qui dogmatisent leur haine de ce qu'ils jugent irrationnel.
J'adresse cet appel à tous les rationalistes vraiment réfléchis :
"Regardez en face votre
foi
rationaliste !
"Soyez en fier, puisque c'est votre libre choix !
"Mais refusez de la fonder sur la haine des autres croyants, vos frères
sur cette Terre !"
La haine est encore
pire,
lorsqu'elle se masque d'une objectivité
impossible.
Patrick JoursDeGris (Île de Francer)
|
Réponse
:
Voilà un beau discours à l'adresse des rationalistes incrédules
déclarés.
Il faut bien connaître ce discours et c'est pourquoi je le mets en
évidence dans votre commentaire.
Mais, pour ma part, il y a longtemps que je ne perds plus mon temps à
expliquer tout ça aux incroyants déclarés qui prétendent haut et fort
ne croire qu'à ce qu'ils entendent et voient et à ce que reconnaît la
science, parce qu'il y a longtemps que j'ai remarqué que les incroyants
déclarés, purs, durs et véhéments, sont en général des ignorants. De ce
fait, ils ne vous écoutent pas, tout simplement parce qu'ils sont
incapables de comprendre ce que vous leur dites, qu'ils prennent pour
un boniment de plus, ajouté à votre boniment de foi, pour les embobiner.
Un vrai scientifique, s'il n'est pas un grand scandalisé, écoute
ce que vous lui dites. Même si vous ne le convainquez pas, il ne vous
prend pas pour un croyant primaire. Il se dit qu'il doit y avoir "quand
même quelque chose". Il ne ferme jamais la porte complètement, parce
qu'il sait bien que "sur un plan purement logique, la science ne peut
pas
apporter une description totale du monde, à coup sûr." Il sait bien que
la science "est
incapable de garantir qu'il n'existe rien d'autre que ce qu'elle
déclare exact et prouvé aujourd'hui." Tout cela est très bien dit.
Merci, Patrick.
Merci aussi pour la confidence de ce contact avec votre maman. Quantité
de gens ont vécu des contacts similaires avec des personnes défuntes,
même si relativement peu d'entre eux osent le raconter... Rationalisme
oblige à ce genre de discrétion..
|
04oct11 122C19
(Mais) si la
main tient Ma Main... L'Eau reste dans l'œil.
(Révélation
d'Arès xL/13-16).
C'est cette force spirituelle qui sauve, qui peut tout.
Ce n'est pas ma tête mais mon coeur qui le vit, le ressent.
Mettre ses
pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12) et s'abreuver
à son Eau, voilà notre enjeu humain.
La Révélation d'Arès est d'une logique incroyable mais
simple et vrai.
Merci du fond du cœur, cher prophète, de la transmettre dans votre si
juste expérience et de la partager avec nous.
La larme qui est source de vie, voilà ce que ma journée m'a donné à
vivre :
Un ami se trouve entre la vie et la mort après un accident, dans le
coma (+ coma artificiel ) depuis 8 jours. Je suis allée le voir à
l'hôpital et lui ai parlé en pensant qu'il m'entend. En le touchant au
bras, j'ai vu son épaule faire des mouvements. Ensuite j'ai vu une
larme couler d'un côté de son visage et une autre se former de l'autre
côté et couler et puis son souffle est large... sa capacité de bonté
est immense ; je le ressens même là. Ses réactions cliniquement
s'expliquent: Mini-crises épileptiques, moins de sédatifs...
Mais j'y vois de la vie pourtant, je me prolonge dans cet instant, je
ne sais pas, mais je le ressens.
La vie est immense et le mal trop présent, étroit, absurde... pour que
l'on continue "à épuiser l'amour et le corps"
En avant avec la Force
logique !
Vera Resse (Île de France)
|
04oct11 122C20
J'en suis une qui en rajoute. Posterez-vous mon commentaire?
Je n'ai pas tellement envie de vous attaquer sur la question de la foi
comme l'ont fait Foltz, Vassili et Jean-Baptiste [122C1, 122C11 et
122C15] que je ne connais pas (je le précise pour que vous, ne pensiez
pas à une attaque combinée), mais je me permets de vous demander en
toute franchise si vous ne sentez pas un peu barbouillé, morveux, en
racontant toutes ces hsitoires de morts qui se manifestent.
Je ne peux pas croire qu'un homme qu'on a quand même envie de lire —
vous auriez dû vous faire écrivain au lieu de vous perdre dans
cette littérature de propagande religieuse, je lis votre blog pour le
plaisir de lire — puisse se sentir immun après trente-sept ans
d'histoires à dormir debout. N'est-ce pas trop lourd à
porter ? Si, sûrement.
Quand vous parlez de Dieu, ont se dit que vous dissertez sur une
qestion qui occupe les trois quarts de l'humanité et ça passe encore.
Quand vous parlez de pénitence, on se dit que c'est moral, que ça ne
peut pas faire de mal. Mais si vous tombez dans les propos de mémés
abonnées aux soirées de l'Institut Métapsychique, alors non!
Est-ce parce que parler sans arrêt de choses qui n'existent pas est un
anxiolitique puissant ?
De quoi essayez-vous de détourner vos pensées ? De quoi
avez-vous peur ?
Marie de Champagne-Ardenne (Je me localise, convaincue que les Marie
abondent parmi vos adeptes comme parmi vos adversaires)
|
Réponse
:
Je n'ai pas "peur". Pourquoi imaginez-vous que je m'abîme depuis
trente-sept ans (et même davantage si l'on ajoute mon temps
ecclésiastique) dans des propos de foi en Dieu et en la vie après la
mort, parce que j'aurais "peur" de quelque chose dont je devrais en
permanence "détourner mes pensées" ? Quelle drôle d'idée !
Dans votre commentaire un mot me frappe par sa rareté, rareté imméritée
d'ailleurs. C'est l'adjectif immun.
Êtes-vous psychiatre ?
Comment puis-je me sentir immun? Pour vous répondre je vais emprunter
une pensée de Virginia Woolf, qui bien sûr utilisait l'adjectif
"immune", beaucoup plus fréquent en anglais, mais dans un sens
différent de celui de votre commentaire.
Virginia Woolf disait ceci, que je traduis à la volée:
"Être immun, c'est vivre abrité des chocs, des soucis, des
souffrances, être hors de portée des flèches, être assez muni pour
vivre sans rechercher flatterie ou réussite, être sans obligation
d'accepter toutes les invitations (de gens qui ne s'intéressent pas
vraiment à vous) et ne pas être jaloux des éloges que reçoivent les
autres. (Être immune), c'est être fort, content, c'est sentir que
personne ne pense à moi et que je peux avoir la paix. Être immune,
c'est chercher à être en paix, exalté,
désiré,
mais je ne le recherche pas, pas assez. N'être rien, n'est-ce pas la
situation la plus heureuse du monde ?"
Si je suis immun, c'est dans le sens que donne à ce mot Virginia Woolf
plutôt que dans le sens que vous lui donnez, qui doit être "immunisé
contre la peur ou la folie" ou quelque chose comme ça.
Vraiment, je me demande parfois comment les "biographes" me décriront
plus tard, si tant est qu'un homme aussi ordinaire que moi mérite une
biographie.
|
04oct1 122C21
Le rejet de la foi par certains et particulièrement le rejet par
certains de la vie après la mort ou de la vie au-delà de la mort
charnelle est parfois troublant par l’extrême forme de fanatisme
rationaliste qu’il montre.
C’est étrange de voir à quel point des extrêmes peuvent converger. Mais
ce n’est pas le sujet ici.
Tout de même, ça me frappe qu’un sujet comme la mort puisse soulever
des rejets aussi brutaux alors qu’au fond savoir ou sentir l’invisible
ou l’au-delà n’est pas en soi — enfin me semble-t-il — même pour la
raison quelque chose d’abject et/ou de totalement
inexpérimentable !
Je n'ai pas été témoin des manifestations surnaturelles
d'Arès comme vous l'avez été, mais je suis persuadé qu’elles
existèrent, parce que je peux aussi d’une certaine façon en témoigner
comme priant dans La
Révélation d’Arès.
Je fais partie des innombrables qui peuvent témoigner du
lien, du ressenti, du
dialogue parfois indicible qu’un homme peut avoir avec un défunt. Il
n’y a rien de dangereux là-dedans. Je pense que ceux qui vous traitent
de dangereux, poussent un grand cri de désespoir aussi inconscient
qu’existent les trous noirs. Mais, au fond, que sait-on de plus de la
matière dont on ne voit qu’une toute petite partie? Puisque l’on sait
aussi et c’est scientifiquement prouvée que 90% de la matière dite
noire ou grise est invisible à l’œil humain et aux télescopes pour le
moment.
Des états de la matière
d’ailleurs dans l’univers nous échappent totalement. Cela ne nous
empêche
ni de vivre ni de faire des prospectives, ni de penser et
d’expérimenter celle-ci. Ni de ressentir quelque chose des vibrations
des milliards d’étoiles qui nous entourent dont peut être certaines
sont déjà redevenus de la poussière.
Je ne vois pas ou est le problème ?
(Un) Jean-Claude d'Île de France
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04oct11 122C22
Ah! frère Michel, vos réponses aux rationalistes dans le blog sont
extraordinaires !
Elles feront date dans la grande histoire de la foi.
Quel enseignement !
Quel enrichissement pour nous !
Néanmoins, vous écrivez en 122C15 : "Ma foi n'est pas un système" C'est
ultra puissant, mais j'ai bien peur que ce ne soit pas facilement
compréhensible pour quelqu'un qui n'aurait pas déjà une bonne
connaissance de votre pensée. Ça me paraît dommage puisqu'il me semble
que c'est un élément essentiel.
Pardonnez cette petite remarque que je vous adresse en
toute humilité et qui est peut-être sans intérêt.
Et dans ce cas: never
mind!
(Un) Patrick d'Île de France
|
Réponse
:
La foi née de La
Révélation d'Arès n'est pas un système. Cela ne découle
pas de ma pensée, mais de La
Révélation d'Arès.
Bien sûr, le mot système n'apparaît pas dans la Parole d'Arès, qui
emploie d'autres mots à la place, notamment culte.
Les princes du culte religieux, du culte politique, du culte financier, du culte scientifique,
etc., sont tous les
princes de leurs systèmes réciproques: système religieux,
système politique, système financier, etc., les rois blancs et les
rois noirs.
Quand on me demande: Quelle différence entre
la religion et ce que vous appelez la vie spirituelle, je réponds: "La
religion et la vie spirituelle sont toutes deux fondées sur la foi,
mais la première est un système et la seconde ne l'est pas.
La religion, quelle qu'elle soit, est un système avec ses dogmes et ses
pratiques rigides et obligatoires hors desquels elle prétend qu'il n'y
a pas de salut.
La vie spirituelle arésienne n'est pas un système. Elle est simplement
le vie de foi sans dogmes ni pratiques rigides et obligatoires, car ce
qui sauve n'est ni une déclaration de fidélité dogmatique ni une
discipline de prière, mais l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
et la liberté spirituelles, bref, ce que La Révélation d'Arès
appelle pénitence.
Un système soumet. Notre vie spirituelle ne
soumet pas. Chez nous point de hiérarchie ni d'excommunication. Le petit reste est
le rassemblement (Rév
d'Arès 24/1) de ceux et celles qui ont librement choisi
de se conformer à l'enseignement du
prophète, et cela pour des
raisons d'efficacité apostolique dont la nécessité tombe sous le sens.
Pour autant les
autres ne sont pas voués aux gémonies et à l'enfer.
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10oct11 122C23 L’apôtre
Paul
n’a pas rencontré personnellement Jésus et a commis des erreurs
d’interprétation qui ne seront pas sans influence sur l’humanité. Paul
séparait dans l’homme le corps et l’esprit. Le corps étant jugé comme
mauvais, car il attire vers le bas et l’esprit jugé comme le moyen de
se sauver, de s’élever. Il enseigna que le salut est un don de Dieu et
qu’il ne vient pas des hommes. La
Révélation d’Arès enseigne l’unité à retrouver — corps, esprit et âme (Rév d'Arès
17/7) —.
C’est pourquoi le Créateur venu parlé à Arès nous demande de ne pas
considérer l’enseignement de l’apôtre Paul comme parole de Dieu, mais
dans sa grande sagesse Il nous demande de ne pas porter de jugement et
en déduire que ces hommes se sont perdus (Rév d'Arès 16/13). L’Évangile
donné à Arès cite Paul, mais également Pierre, Jean, at-Tabarî et
d’autres (35/12) comme étant des livres
d'homme,
pas des livres de Dieu. Par humilité sur nos propres erreurs
toujours possibles, il n’est pas inintéressant de connaître leur
histoire qui éclaire parfois notre époque. L’apôtre Paul, né
en
Grèce d’une famille juive fut lui-même au départ un persécuteur des
premiers disciples de Jésus, il assista à la lapidation d’Étienne,
avant de se convertir sur la route de Damas et il devint par la suite
un grand missionnaire — il avait reçu une éducation rabbinique auprès
du pharisien Gamaliel et parlait plusieurs langues, il pouvait
s’exprimer en hébreu, en grec et en araméen —. Il devint l’inverse de
ce qu’il avait été, de persécuteur il devint un pacificateur et de part
la foi qu’il prêchait, il dérangea fortement le pouvoir religieux. Pour
preuve, lorsqu’il reviendra à Jérusalem, il sera arrêté puis emmené à
Césarée pour être jugé. Un passage des Écritures nous
raconte la
plainte que le grand prêtre Ananias, aidé d’un avocat du nom de
Tertullus, dépose devant le gouverneur Antonius Félix au sujet de Paul
: « […] Nous avons découvert que cet homme était une
peste,
qu’il provoquait des émeutes parmi tous les Juifs du monde et que
c’était un chef de file de la secte des nazôréens». (Actes des Apôtres 24/5) Paul
se défend en montrant la division de leur doctrine : […] qu’ils disent
quel délit ils ont découvert quand j’ai comparu devant le Sanhédrin.
Serait-ce cette seule phrase que j’ai crié debout devant eux : « C’est
parce que je crois à la résurrection des morts que je passe aujourd’hui
en jugement devant vous ?» (Actes
des Apôtres 24/21) Le
gouverneur le condamnera finalement à deux ans de captivité mais cette
histoire rappelle que le peuple juif comptait plusieurs courants
(Sadducéens, Esséniens, Zélotes, Pharisiens) et il était divisé sur la
question de la vie dans l’au-delà. Les sadduccéens ne croyaient pas à
la vie après la mort, ils soutenaient qu’il n’y avait ni résurrection,
ni ange, ni esprit, alors que les pharisiens y croyaient. Aujourd’hui
il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui ne croient pas à une
vie après la mort, comme il n’est pas rare de rencontrer des croyants
persuadés d’aller au paradis. Votre entrée de blog, Frère
Michel,
est très dense sur un sujet dont notre société occidentale parle peu.
En écrivant "Les morts ne découvrent pas nécessairement Dieu dans
l’au-delà. Ils y emportent ce qu’ils firent d’eux-mêmes," vous éclairez
et mettez fin en quelques mots à beaucoup d’idées reçus. Ainsi
dire: "Quand je serais de l’autre côté, je verrais bien si
Dieu
existe" ou croire au "repos éternel" comme le montre parfois les
plaques déposées sur les pierres tombales, seraient en réalité un
leurre, un piège. On se retrouve tel qu’on était, la chair en moins. De
même, ceux qui choisissent de quitter brutalement ce monde, non par
goût de la mort, mais pour mettre fin à leur souffrance de la vie,
restent avec leur souffrance dans l’au-delà. Rien n’ai résolu, tout
reste à faire. Nous sommes en quelque sorte notre propre juge. Mais La Révélation d’Arès
nous appelle à aider ceux qui viennent de nous quitter en faisant mortification pendant 40
jours car le passage de la vie à la mort semble être un
passage difficile et douloureux. S’il (le défunt) n’a pas fait
pénitence quand il était temps, les prières des vivants sont
vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s’ils se mortifient
quarante jours, et si le pécheur qu’ils pleurent
n’a pas atteint le comble de l’abomination, pour salaire de leur piété un
ange porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres pour éclairer et tiédir son
spectre malheureux. Qui sait qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les
ténèbres glacées? C’est pourquoi on se mortifiera pour les repentants comme pour les pécheurs publics. Que ceux qui sont nombreux à
pleurer un défunt ne fassent pas tous
mortification pour lui, mais qu’ils portent le deuil et
se mortifient pour ceux qui sont morts dans la
solitude, sans parents ni amis pour les
pleurer. Ce sera l’aumône de leur défunt
à son frère (Rév d’Arès 33/32-34). Puisse ce
monde finir par entendre et suivre votre enseignement, il
évitera bien des ténèbres
sur cette terre et dans l’au-delà. Philippe C. de Provence
Côte d'Azur
|
10oct11 122C24 J'ai
été
bouleversé par cette entrée sur la mort et la mortification. Ce
que
vous dites là, vous l'avez déjà dit mais je n'avais ressenti aussi
fortement le lien qui nous unit tous, hommes passés de l'autre coté,
ceux vivants aujourd'hui et ceux à venir. Mutualité de la grande
famille humaine que le Père appelle Ses enfants. Je me
souviens
notamment de cette allocution que vous aviez faite dans la Maison de la
Sainte Parole en juillet 2005. Vous aviez comparé le mort dans le piège à
un homme qui aurait soudainement perdu ses bras et ses jambes, et qui
voulant saisir un verre ou marcher, se découvre homme-tronc incapable
du moindre geste. Douloureuse prise de conscience pour le mort, que sa
chair porte son existence et que sans elle, il est comme amputé. Vous
aviez ajouté que faire mortification c'était comme prêter nos bras et
nos jambes à ses hommes qui souffrent soudainement d'en être privés. À ce
moment là, assis en face de vous, j'ai vu en pensée mon grand-père
qui était récemment décédé, assis devant moi, sans ses jambes, sans ses
bras, écoutant avec la plus grande attention tout ce que vous disiez.
Et chose curieuse, j'ai également vu ma grand mère morte 15 ans
auparavant d'un cancer, debout dans son corps de jeune fille, entourée
de compagnons sur des hauteurs. Je n'oublierai jamais le regard de
sévérité qu'elle me lança alors. Un regard grave et profond, troublant
de sa part car elle incarnait dans mon souvenir la tendresse et la
joie. J'ai témoigné de cela à mon père, un soir d'été. il est
resté sans voix, mélancolique. La mort est pour nous tous une énigme
qui nous prend aux trippes, si je puis dire, quand elle fait irruption
dans nos vies, toujours quand on ne s'y attend pas. Je
regrette
que dans notre monde, on fasse tout pour cacher sa réalité, son drame.
Les médias en font commerce, mais cela ne reste qu'une image distante
cérébralisée, esthétisée, fait spectacle pour chatouiller nos
entrailles. À 42 ans passé, je n'ai pas vu un seul
macchabée. Je ne
suis pas morbide, mais je pense que si on apprenait à regarder un mort
en face, peut-être qu'on apprendrait à mieux vivre, qu'on sentirait
davantage ce lien fort qui fait de chacun de nous, la chair de la chair
de toute l'humanité, passée, présente et à venir. Une
dernière
chose: Je déduis de la lecture de votre article, que passé
un certain
temps, on ne peut plus rien pour l'homme passé de l'autre coté et qu'il
est vain de chercher à faire mortification pour des hommes décédés il y
a longtemps. Me suis-je trompé ? Eric D. d'Île de
France
|
Réponse
: La période post-mortem primaire peut être, ai-je écrit
dans l'entrée 122, "aléatoirement très courte ou très longue." Des
hommes décédés depuis très longtemps peuvent ne pas avoir décollé de la
phase post-mortem primaire. Si vous avez souvent fait mortification pour des
défunts
vous pouvez sentir si celui ou celle pour qui vous la faites est encore
ou n'est plus dans cette zone "sans bras ni jambes." Merci de rappeler
cette image de l'homme-tronc que j'avais utilisée un jour en parlant de
ce passage pénible par le piège.
|
10oct11 122C25 Je
tiens à vous
remercier de la part de toute ma famille pour cet article dédié à ceux
qui s'en vont, parce que ce monde nous fait croire que ceux qui partent
ne laissent jamais d'adresse, sont voués à un inconnu, à un territoire
étranger que personne ne peut vérifier de manière cartésienne. Pourtant,
ce départ est la seule destination que toute créature connaît depuis sa
naissance, mais l'orgueil inouï de l'homme préfère se la cacher avec
ses peurs et ses angoisses et se fabriquer un monde de jouissance
facile et d'eugénisme. Il faut simplement cacher les vieux dans des
mouroirs, ou simplement organiser autour de la mort une ambiance de
kitsch et d'absurde. Là les fleurs, les sacrements et les rituels de
tous genres contribuent par leur aspect désuet à donner l'impression
que l'existence des âmes et des esprits est une invention, une
affabulation pour vieille dame. Frère Michel, vous nous
avez
livré un texte éclairé par une torche qui ne peut pas se consumer avec
facilité, parce qu'elle est la quintessence, la sémaphore de
l'existentialisme, la conscience incontournable qu'aucun scientifique
ni même le plus grand des théoriciens ne peut piéger par des arguments.
Car l'homme qui regarde sa mort en face, sait à quel point il est
urgent de changer sa
vie. Vous nous donnez généreusement à
la
suite des grands prophètes,
l'occasion de comprendre et de nous
souvenir où va le fruit de la vie. La famille d'Hakima
|
10oct11 122C26 Est-il
si
difficile à comprendre sans l’avoir vécu, que l’affaiblissement du
corps, sa dégradation génèrent un mal, une détresse
intérieure ? Alors
que dire de sa dislocation ? Il m’aura fallu un cancer pour
l’imprimer
franchement dans mon esprit. Je n’ai rencontré personne dans
ces
moments-là qui tint des discours tranchants sur sa fin définitive. J'ai
vu et entendu des "peut-être", des "pourquoi pas?", des "si seulement",
en somme j’ai perçu des espérances. L’humain change ses positions
mentales dans certaines circonstances. Probablement suis-je
fragile,
faible quand mes amis rationalistes, forts, puissants, tout rayonnants
de vie, de vitalité, considèrent la mort de leur corps comme la fin !
Sachons que souvent, ces propos sont tenus par des êtres en pleine
santé, dans une relativité qui est la leur. Dans la mesure où ils sont
teintés de volonté de bien, ces propos se réduisent quand
même à
l’impuissance devant la mort. Rationalisme, scientisme,
athéisme
s’arrêtent face à l’inéluctable. Que faire quand on ne l’accepte pas ?
Il reste plus que l’incompréhension, il reste la foi, qui, il me
semble,
permet d’aller plus loin que la raison qui tombe alors dans le
défaitisme, l’obscurantisme surtout lorsqu’elle s’élève en unique outil
d’intériorité. Pas la foi-croyance, mais la foi-confiance,
la
foi
d’accomplissement,
la foi de dépassement d’états mentaux. Pourquoi
rejeter la foi d’aide, foi d’accompagnement grâce à la mortification
qui permet de prêter sa chair, son corps à ceux qui sont en détresse
au moment du passage (et comment pourrait-il en être autrement quand
déjà on l’est dans la maladie extrême). Je suis heureux
d’entendre le
frère Michel décrire humblement sa façon de se mortifier pour aider des
défunts. Rares sont les personnes qui nous permettent de rentrer dans
une telle intimité. Bel acte d’humilité, d’enseignement ! Bel acte
d’amour! ! Charlie
|
12oct11 122C27 Comme
le frêre Éric D. [122C24] je m'interroge sur le sens de la phrase :
"Passée la période du passage ou piège
(xL/14), le vivant terrestre ne peut plus rien pour ceux
qui s’éloignent." Voulez-vous dire pour ceux qui
s'éloignent en entrant dans la Lumière — La Force
logique ou "ailleurs".... Les ténèbres glacées
(33/33) ? Ou bien les ténèbres glacées
représentent-elles cette image d'homme-tronc que vous utilisez en
parlant du piège ? La seule réponse que je trouve est dans La Révélation d'Arès (33/32-33): S'il
n'a pas fait pénitence quand il était temps, les prières des vivants
sont vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s'ils se
mortifient quarante jours, et si le pécheur qu'ils pleurent n'a pas
atteint le comble de l'abomination, pour salaire de leur piété un ange
porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres pour éclairer et
tiédir son spectre malheureux. Qui
sait qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées ?
C'est pourquoi on se mortifiera pour les repentants comme pour les
pécheurs publics. Je
comprend que: Dans les ténèbres
le
spectre
peut être soulagé de sa souffrance par la mortification d'un
vivant. J'en déduis que le vivant terrestre ne peut plus rien pour ceux
qui s’éloignent vers la Lumière (?) Mais je ne suis
pas sûr de mon interprétation. Merci de l'aide irremplaçable
que vous nous apporter afin de mieux comprendre cette Parole. (Un)
Thierry d'Île de France
|
Réponse
: L'interprétation que vous le faites est peut-être bonne,
peut-être mauvaise. Le verset que vous citez ne permet pas
de conclure. Il y a des limites à ce que nous pouvons comprendre ; il
est sage de reconnaître ces limites, surtout quand elles ne
mettent pas en question la sûre Voie
du Salut: la pénitence. Pour
moi, seuls resteront dans les ténèbres
ceux et celles qui ont atteint
le comble de l'abomination, c'est-à-dire, selon moi, un
niveau plus bas encore que l'absence de pénitence, qui ne
peut concerner qu'une minorité d'humains, ce que, de tout façon, les
vivants n'ont aucune possibilité de mesurer. Pour en venir à
votre question, je doute qu'on puisse faire quoi que ce soit pour aider
ceux qui restent indéfiniment dans les ténèbres glacées. À
propos des ténèbres
glacées je rappelle qu'ils ne sont pas l'enfer de
souffrance que professent les religions. Le sort du pécheur endurci (Rév d'Arès
27/2, 30/6) n'est pas considéré dans La Révélation d'Arès
sous l'angle de la punition. Il faut plutôt considérer les ténèbres glacées,
d'après ce que j'ai pu voir (Rév
d'Arès 17/1-2), sous l'angle d'un état proche de la
non-existence, d'une grisaille lentement mouvante qui inspire l'idée de
non-vie, d'obnubilation profonde et triste, non l'idée d'expiation. Ce
que nous, mortifiants,
pouvons et devons seulement retenir, c'est que tout défunt, quel qu'il
soit, fait le passage des ténèbres
tout court ou simples, le passage du piège. La durée du
piège est "aléatoirement
courte ou longue". Parce
que l'homme ne peut pas tout savoir de l'au-delà, tout comme l'homme ne
peut pas savoir qui est
sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3), le Père
laisse le verset que vous citez en l'état d'incertitude où vous le
trouvez et recommande en conséquence à notre mortification de
ratisser large, si je peux dire, c'est-à-dire qu'il faut en toutes
circonstances se
mortifier pour les repentants comme pour les
pécheurs publics.(33/33). Notons
que si vous avez l'habitude de faire
mortification pour les défunts, vous finissez par sentir,
assez souvent du moins, quand ceux-ci sont encore aidables par les
vivants et quand ils ne le sont plus. Mais sentir, ce n'est
jamais savoir et il faut bien mettre une fin à tout acte, mortification
comprise (40 jours). Même
quand on s'efforce d'accompagner les défunts quotidiennement, sans
interruption, ce qui est mon cas, parce que j'ai fini, à force de
discipliner ma vie spirituelle, par inclure le souci de mes frères et
sœurs disparus à celui de mes frères et sœurs présents, on n'est jamais
sûr. Le mystère de la mort ne lève jamais totalement son voile. De
toute façon, je ne serai pas sauvé ou perdu, parce que j'aurai
connaissance complète de ces choses de l'au-delà, mais je le serai si
je suis pénitent et
uniquement si je suis pénitent.
Faites comme moi !
|
12oct11 122C28 Je
reste ému à
la lecture de votre entrée intitulée "la Force logique" et du récit que
vous nous faites de cette personne morte dans des circonstances
tragiques... Les petits problèmes ou conflits que l'on
rencontre dans sa vie sociale deviennent tout d'un coup dérisoire. On
relativise, à la vitesse grand V, tout ce qui d'ordinaire nous tracasse
dans notre vie quotidienne. Plus
que jamais on prend conscience de la nécessité d'aimer —
comme il
est nécessaire et urgent de se faire une âme — les
personnes que l'on côtoie ou que l'on rencontre. Par
exemple,
après vous avoir lu, on a envie de se jeter au cou de ses parents,
amis, collègues et inconnus pour les embrasser, leur dire combien on
les aime ! Même ceux que l'on aime pas de prime abord. Mais le
fait d'avoir partagé un peu de temps avec ces personnes là,
fait
que, humainement, on fini par développer un sentiment d'amour
évangélique
pour elles. Plongé dans mes pensées,
je revois défiler ma vie jusqu'à maintenant... Immanquablement
des larmes me montent aux yeux. Sentiments de regrets et
d'amertume en songeant à ce que l'on a été pour les autres et pour
soi-même. Alors,
bien-sûr, quel bonheur et quelle chance d'être en vie, afin de pouvoir
profiter chaque jour de ce temps de vie qui nous est accordé pour
changer dans
le bien
actif. Le récit que vous faites de
cette défunte donne à réfléchir. D'où l'importance d'avoir la foi et
de croire en Dieu. On
se dit que l'esprit de cette personne que vous aidez, Frère Michel,
aurait pu être une personne de ma famille ou bien une personne
connue. C'est ce qui me bouleverse d'autant plus... Car qui peut dire
qui est sauvé et n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3) De
ce fait, on ne peut
rester indifférent à l'esprit d'une personne qui se trouve dans les
limbes et qui se manifeste à un vivant sur terre... Je
comprends
plus intensément — mais comprendre n'est pas faire
— que
c'est de son vivant sur terre que l'on doit se créer son âme, parce
qu'on a encore la chance d'être vêtu de sa chair. Par
exemple, je pense aux personnes amputées d'une main, d'un bras ou d'une
jambe... Certaines de ces personnes disent ressentir encore leur membre
pourtant amputée. C'est le fameux syndrome du "membre
fantôme" (médicalement parlant). Comment
imaginer la sensation de vide que cela doit être quand on cherche son
œil, sa lèvre, sa main dans la tombe (Rév d'Arès xL/15)
alors qu'il ne nous reste
plus rien de tout cela ? Le vide total. Sur cette terre,
si je
n'ai pas créé mon âme
quand il en était encore temps, alors
forcément, je ne peux ressembler qu'à un fantôme... Sans
verser
dans une obsession ou un fatalisme désespérant, je suis de plus en plus
conscient de ma mort, d'être un mortel parmi les mortels. De ce fait,
je m'attache de moins en moins aux choses de la vie, je dirais même, à
la limite, pour tout ce qui peut m'arriver de bien ou de mal. Parce
que tous les jours la vie met à l'épreuve la force et l'authenticité de
ma pénitence,
j'apprends 24 heures sur 24 à pardonner, à aimer, à
relativiser, à reconsidérer bien des choses dans ce bas monde. En
effet, "c'est une occupation à plein temps dans un monde où les gens
sont également occupées à tuer Dieu à plein temps" (voir entrée
précédente "branle bas de mission !" 121). De
surcroit, les
carcans, les préjugés, les peurs etc. apparaissent surmontable. On
prend de la "hauteur", sinon de la distance... en restant humble. On
aspire à aller à l'essentiel, à se consacrer à l'essentiel... avec
mesure. Petit à petit on perçoit les choses différemment,
simplement. Tout en étant du monde et dans le monde. Dans
une certaine mesure, il est bon de ne plus "se prendre la tête". Sachant
bien, dans le fond, que la mort est une anomalie, l'aborder
positivement m'aide à me libérer de mon état de pécheur pour aller vers
un état de pénitent
actif. La mort, omniprésente dans ce
monde
me rappelle sans cesse que la
vie est courte et que nous avons juste le
temps du repentir (Rév d'Arès 36/23). Bref, la
mort vue sous
cet
angle là devient — paradoxalement — une alliée, car
ce
n'est pas de mourir qu'il faut craindre mais de perdre son âme. Alors,
on discerne mieux ce que signifie "Pénitence = Salut"
dans sa vie de tous
les jours... Sans "tomber" dans un lyrisme soporifique,
chaque
jour je rends grâce à Dieu pour la vie qui m'est offerte de vivre. Je
réalise combien la vie est généreuse à mon égard et combien la nature
et l'environnement dans lesquels je vis sont magnifiques. Par
exemple, si je me décourage, il me suffit de relire "la Force logique",
d'en saisir le fond, avec ou sans crainte, pour comprendre encore et
toujours que c'est par la pénitence
qu'on se libère un peu plus chaque
jour... Cela sous le regard bienveillant du Père de l'Univers. Grâce
à vous, Frère Michel, et grâce à votre blog, on mûri spirituellement.
Étrangement on devient plus grave dans sa façon d'être, dans sa vie
quotidienne. Néanmoins, je ne perds pas ma joie de vivre ni
mon
sens de l'humour, parfois espiègle et qui, à l'occasion ne manque pas
de
réapparaitre, Frère Michel, rassurez-vous ! Comme
on dit:
"Chassez le naturel, il revient au galop !" (sourire). Enfin
merci, Frère Michel, pour cette entrée à la fois
bouleversante,
extraordinaire, salutaire et pleine d'espérance pour nous qui sommes
des mortels, appelés à redevenir des immortels... Merci
infiniment, Frère Michel. Je
vous embrasse depuis le Limousin où les forêts deviennent magnifiques
en cette saison d'automne... comme en toute autre saison, du reste. David
Patati et patata du Limousin.
|
12oct11 122C29 Vous
n'êtes qu'un imposteur, un menteur habile. L'un
de vos accusateurs [Foltz 122C1, Vassili 122C11, etc.], dans cette page
des gens de pure raison, dit que vous êtes dangereux et je le soutiens,
quoique je sois croyant. En voilà de plus pour égarer les
esprits ! Je vous souhaite tous les malheurs possibles. Vous
finirez dans le pourrissement du damné. Tant
que vous défendez l'existence de Dieu, même si vous trompez le monde
sur l'identité, la nature et la royauté du Très-Haut, on peut se dire
avec patience et indulgence que sans le savoir vous agissez dans le bon
sens, mais ce que vous prétendez démontrer comme la voie du salut de
l'âme est une tromperie, une imposture des plus dangereuses. Il
n'y aura plus jamais d'Isaïe et de Jésus. Mon devoir est de
vous haïr, parce que ma haine est ici salutaire. Vous
ne publierez sans doute pas ce post, mais je porte ici témoignage
personnel de mon hostilité complète à votre prédication empoisonnée.
non signé
|
Réponse
:
Le trait caractéristique
des détracteurs du témoin, c'est
leur stérilité. Ils
dénient et dénigrent, cherchent les pièges qu'ils peuvent tendre,
parfois menacent, mais ne proposent
rien, stériles
et le plus souvent anonymes comme vous. C'est dommage, parce que je
sens
souvent
sous la surface stérile de ces hommes hostiles, qui ne sont
pas sans
métaphysique ou sans foi, un terrain où la semaille
du Père pourrait germer
si seulement ils laissaient passer un
peu de son Eau.
Vous me faites penser à un brave homme à l'allure de sage — barbe,
cheveux longs de
moine oriental et canne — venu avant-hier lundi
à la mission d'une ville du Sud non pour m'entendre mais, par avance
agacé,
pour me contredire. Son unilatéralité hostile fut évidente dès le début
de la
réunion de même qu'il est clair, dès votre commentaire, que vous
contredirez
indéfiniment
mon blog sans le lire. Cet homme, comme quelqu'un qui avait cru tout
savoir de moi
en
entrant et ne s'était pas attendu au témoignage simple et clair que je
portais là,
renonça, me sembla-t-il, aux objections qu'il avait préparées pour
me river
mon clou ; il dut improviser et fut maladroit. Il me demanda à
brûle-pourpoint ce
qu'était un synaxaire (ménologe, martyrologe) pour voir si j'avais bien
été
ecclésiastique comme on demanderait à un autre ce qu'est un embouchoir
(forme à
chaussure) pour voir s'il a bien été bottier, ce qui me glaça comme
l'arrogance
d'un invité glace l'hôte qui reçoit avec politesse et bienveillance.
"Qu'est-ce
que c'est que ça, dis-je ?
Vous me
faites passer un examen ?!" Il emboîta le pas à ma soudaine
roideur :
"Vous prétendez avoir été dans l'église orthodoxe et vous ignorez ce
qu'est un synaxaire ?!" et alla jusqu'à dire que mes images en
ecclésiatique sur ma video de présentation (qu'il appelait mon
marketing) étaient
à l'évidence des photomontages. Ce qui finit par me faire rire. Je
constatai une
fois de plus qu'on ne peut jamais faire sincèrement réfléchir, du moins
pas sur
l'instant, quiconque est par avance assuré que vous êtes un
faux-cul.
Depuis que je porte témoignage, trente-huit ans bientôt, j'ai rencontré
beaucoup,
vraiment beaucoup de contradicteurs et démonstrateurs de mon imposture,
méchants
comme vous ou moins méchants, ce qui envers un homme comme moi, nature,
peu conformiste, peu
attaché aux
formes et même peu moraliste, est assez facile à des formalistes, des
pointilleux,
des gens moralisants et donneurs de laçons. Chez tous j'ai deviné que
le déni et, parfois aussi la méchanceté, leur
plaisaient
parce qu'elles écartaient leur responsabilité dans le concert du mal
qui
envoûte
ce monde et que, trop souvent hélas, leur rancœur leur suffisait pour
justifier
leurs dénégations. Il est facile de déclarer qu'il n'y aura
plus
d'Isaïe ou de
Jésus, puisqu'ils ont existé, et est-il aussi facile de déclarer que le
vrai
judaïsme et le vrai christianisme existent ? Le Père peut
toujours appeler,
et La Révélation d'Arès en fait la
preuve, même s'il faut à chaque Appel du
temps et du courage pour le répandre et le faire entendre. Selon les
dénigreurs
comme vous tout aurait été dit et fait. Comme s'il n'était pas évident
que la
Parole de Dieu n'a jamais été accomplie
encore. C'est
vous qui, perpétuant les égarements aujourd'hui entrés dans les idées
religieuses générales , trompez le monde "sur l'identité, la nature et
la royauté du Très-Haut." Il y a une autre très grande
différence entre vous et moi: La Force
logique qui me soutient en ce monde comme elle soutient les défunts
désemparés dans l'autre monde est celle de l'Amour et je vous aime
comme Dieu vous aime, même si je ne saurais soutenir votre thèse, alors
que vous me haïssez d'une "haine salutaire", dites-vous...
Mais
comment pouvez-vous au Nom du Très-Haut dire des choses aussi affreuses
?
|
12oct11 122C30 "
[...] On
ne
peut croire qu'en ce qui est mesurable, visible, reproductible
conformément à des lois établies [...] Seule la science est la base
d'une civilisation supérieure et vraiment humaine." Je
m'arrêterai juste sur ces deux phrases du commentaire de
Vassili [122C11]. La connaissance, le savoir, sont
primordiaux et permet à
l'humain d'établir non des lois, mais de mieux appréhender le monde
sans
lequel il évolue pour lui même [pour] le faire évoluer en bien ou en
mal,
suivant sa "liberté"... La science en temps que connaissance
est importante, elle me sert tous les jours dans mon métier de
jardinier. Pas de bon jardinier sans une bonne
connaissance du végétal, du sol de la matière, de la géométrie...etc. Pas
de bon jardinier non plus sans une forme de poésie, de philosophie,
"d'amour" pour le travail bien fait. L'humain
se veut scientifique et rationnel, mais j'ai une ou deux questions pour
Vassili : Comment
peut-on mesurer scientifiquement et démontrer les lois établies de
l'amour ? L'amour dans tout ses états, car la langue française
regroupe
sous ce mot une multitude de sens et de variantes. L'amour !
En
tant qu'être humain rationnel et scientifique, vous n'avez donc besoin
aucunement de cet élément pour vivre puisque jusqu'à ce jour c'est un
élément non établit scientifiquement, donc une croyance dangereuse de
plus à faire disparaître. En m'adressant à vous Vassili (et
Foltz [122C1] indirectement), je ne cherche pas la confrontation, mais
à saisir
votre regard sur la nature humaine, qui à mes yeux est loin de n'être
qu'une mécanique bien évoluée uniquement régie par des équations et ou
un langage binaire 0 et 1. Je crois que vous comme moi avons besoin de
plus que la science pour vivre et évoluer, non dans une
civilisation, mais dans une humanité supérieure. Sans
doute
un peu hors sujet par rapport à l'entrée (si ce n'est que celui-ci me
rappelle l'importance de l'amour de soutien à apporter au défunt),
désolé. Gaël des Pays de la Loire
|
13oct11 122C31 Que
penser, que faire face à la mort, la sienne, celle d'un autre, proche
ou lointain ? Mais qu'est ce que la vie ? Celle du corps, de l'esprit ou de l'âme ? Et
d'où vient la vie biologique, d'où vient la création de la vie, de la
planète, de l'univers ? Pour réfléchir à ces questions
universelles, faut-il opposer raison et foi, ce que semblent faire des
commentateurs de ce blog ? Ou faut-il utiliser toutes les
ressources de notre intelligence, mobiliser en synergie la logique de
l'intellect et celle de l'intelligence
spirituelle qui se nourrit de la
Force logique ? Ceux qui connaissent mal la science
et la
vénèrent comme une déesse — comme certains économistes vénèrent la
déesse croissance, [une] des idoles
de l'esprit (Rév d'Arès, 23/8) —, oublient
que la science a des méthodes, mais pas de vérité absolue. En
mathématiques, science fondamentale, on déduit avec certitude des
conclusions des hypothèses posées, mais la géométrie de Riemann n'est
pas plus vraie que celle d'Euclide pour décrire l'espace. Elles sont
toutes deux cohérentes, mais non compatibles. Dans les sciences
expérimentales, on observe des phénomènes, on cherche des hypothèses
pour les expliquer et on fait des expériences pour valider une
hypothèse et la retenir comme la plus vraisemblable. En mécanique
quantique on ne peut jamais savoir où est une particule, seulement sa
probabilité d'être à un certain endroit. Appliquons donc la
méthode de la logique intellectuelle et sa recherche de
probabilités aux questions fondamentales. Nous observons la
vie, donc la Création. D'où vient-elle ? D'un Créateur Unique
(monothéisme), de plusieurs créateurs en concurrence (polythéisme),
d'extraterrestres (mais qui les a créés), du hasard (mais pourquoi la
science est elle incapable de faire réapparaître la vie même dans sa
forme la plus élémentaire) ? En listant et étudiant à fond
toutes
les hypothèses possibles, ce qui serait trop long sur ce blog, la
conclusion intellectuelle est que seule l'hypothèse d'un Créateur
unique est cohérente, est la plus vraisemblable et la démarche
scientifique ne trouve rien qui puisse la réfuter. Or,
l'hypothèse du Créateur unique est liée à un autre phénomène historique
déterminant dans l'humanité, celui du fait prophétique, de ces hommes
qui disent avoir rencontré le Créateur ou un de Ses Messagers. Ces
hommes sont-ils des fous, des menteurs ou des témoins fiables ? Comment
expliquer que leurs témoignages concordent à travers les millénaires ?
Comment expliquer que ces hommes totalement ignorés à leur époque avant
d'être prophètes aient eu un tel retentissement sur l'humanité ? Qu'ils
apportent brusquement un Message qui transcende radicalement leur
culture et leurs idées ? Là aussi, à l'analyse froide, on constate que
l'hypothèse que ce sont des témoins crédibles, donc des histoires
vraies est la plus probable et vient conforter l'hypothèse d'un
Créateur unique qui aime ses créatures et leur parle. Et les
enseignements des prophètes,
comme le Plan Créateur sont d'une grande
cohérence logique, par exemple que les morts emportent dans l'au-delà
ce qu'ils firent d'eux mêmes. Après avoir méthodiquement
conduit l'intelligence logique à la limite de ses capacités pour
répondre aux questions fondamentales, on peut s'ouvrir à l'observation
à un autre niveau, celui de l'âme. Si
je retiens l'hypothèse que Dieu
existe, je fais l'expérience de vivre dans la direction qu'Il nous
donne, celle du Bien,
de l'amour,
de la piété,
et je constate à
l'expérience que cette voie est nettement préférable à celle de
l'individualisme, de la cupidité intellectualiste et matérialiste, de
l'orgueil ignorant. Si je retiens l'hypothèse que les prophètes sont
des hommes sensés et honnêtes, la plus probable, alors j'écoute leur
enseignement
et je le mets en pratique. Je peux me tromper sur ces
hypothèses, mais mon intellect ne peut les rejeter de manière
irréfutable. Alors je fais, j'accomplis, je vis
la
pénitence,
la mission, la mortification... Contrairement
à certains
commentateurs du blog, je n'ai jamais fait l'expérience d'un contact
plus ou moins précis avec un décédé plus ou moins proche, mais je n'ai
pas de raison de douter de leur témoignage ni de douter que mon effort
de mortification
fasse du bien à eux comme à moi. Bouddha, un homme qui
a bien su utiliser toutes les ressources de sa raison sans s'en faire
une idole parle souvent du "noble silence" sur ce qu'il ne peut
connaître ou sur les questions ne "tendant pas à édification". Suivant
sagement ces conseils, je discipline mon intellect à un noble silence
sur ce qui le dépasse. Que peut dire mon intellect sur
l'expérience de la construction de mon âme dans l'Amour de Dieu,
l'Amour de
mon épouse, de mes enfants, de mes proches, de toute
l'humanité, vécue en synergie quotidienne avec la Force
logique ? Rien ! Je
pense que les "rationalistes", surtout les agressifs, devraient
apprendre à mieux utiliser leur intellect, mais je les aime tels qu'ils
sont et on en rencontre beaucoup dans la mission. Antoine B.
d'Aquitaine
|
Réponse
: Merci, Antoine, de si bien nous démontrer que la foi peut
être
raisonnable.
|
13oct11 122C32 Il
y a très longtemps que nous ne nous sommes plus rencontrés, mais je
vous
suis de loin sans m'exprimer. Et puis, aujourd'hui, de lire
le commentaire
très méchant de "non signé", référence 122C29, je suis toute retournée.
Je ne peux m'empêcher de vous adresser ces quelques lignes.. Je
sais que ce n'est pas un cas unique et que vous rencontrez sur votre
blog
(le commentateur "non signé") comme dans votre apostolat (cet "homme à
l'allure de
sage") des contestataires aussi agressifs et misérables... Il n'y a pas
d'autre mot. Je me souviens d'un soir d'été à Arès, à la
période du Pèlerinage, où vous nous enseigniez sous les pins, dans les
années 80, quand un forcené est venu vous interrompre. Vous l'avez
chassé avec les poings et pour un peu vous lui bottiez les fesses.
J'avais été choquée. Je me dis: "Le Frère Michel serait-il un violent
?" Je vous avais mal jugé et surtout je n'avais pas réfléchi. Nous
étions une vingtaine là, peut-être davantage, vous écoutant dans une
pinède et pas un seul de
nos frères n'a fait un geste pour tenir à distance le forcené, qui
paraissait bien éméché. Par la suite, des années plus tard, j'ai
réalisé que vous étiez un homme seul. Personne pour vous garantir le
droit de parole, pour empêcher qu'on vous interrompe, pour vous
défendre. Nous, tous des pèlerins sur place, étions des pleutres, des
mous. Nous nous donnions pour triste excuse qu'un forcené à moitié ivre
avait autant le droit de parole que vous, le messager de Dieu (Rév d'Arès
40/6). Je réalise aujourd'hui par où vous avez
dû passer de nombreuses fois et
par où vous passez encore aujourd'hui... à 82 ans ! Je
vous demande pardon pour ma lâcheté. Agnès
|
Réponse
: Je ne me souviens pas de vous, Agnès, mais je me souviens
bien de l'épisode que vous citez: Un soir d'août 1987 ou
1988, tandis que je parlais à un groupe de frères dans une
pinède d'Arès, un pèlerin de passage vint m'interrompre, en effet. Je
dus le chasser physiquement. Aucun frère présent ne me prêta main
forte. Mes frères avaient peut-être raison et j'avais peut-être tort.
Je
ne sais pas. Il n'est pas rare que mes frères aient des réactions
différentes des miennes. Il faut dire qu'à l'époque j'étais
habitué à en venir aux mains, non pour me battre, mais pour me dégager.
Quand
j'exerçais mon apostolat dans la rue à Bordeaux, j'étais de temps à
autre agressé par des missionnaires ou des provocateurs évangélistes
qui me criaient "Satan !" à tue-tête,
parfois me prenaient par le colbac et me coinçaient contre un mur.
J'avais l'habitude de me dégager physiquement de ces pauvres frères
protestants qui voyaient en moi un blasphémateur à éliminer, parce que
j'enseignais que Jésus n'étais pas Dieu, mais un prophète. Oui,
j'ai été ici et là en butte à la contestation, tantôt rigolarde, tantôt
méchante,
parfois violente. Je crois que c'est une constante de la vie
prophétique depuis toujours. Notons au passage que je suis
le seul
soumis aux attaques des détracteurs. Mes frères missionnaires ne le
sont pas et j'en suis heureux. Alors, revenez vers nous ! Nous avons
besoin de missionnaires.
|
13oct11 122C33 Bravo
pour cette entrée et pour vos réponses aux commentaires qui nous
éclairent sur un sujet pas toujours facile à aborder dans ce monde où
la mort demeure souvent cachée et taboue. Comme plusieurs en
témoignent ici, il m’est arrivé aussi d’avoir des échanges en esprit
avec les morts. Une année, étant en pèlerinage à Arès, j’ai
ressenti mes parents décédés depuis longtemps, très proches et j’avais
avec eux un dialogue intérieur intense. Pendant ma prière dans la
Maison de la Sainte Parole, j’ai pleuré pendant toute ma prière qui a
duré plus de 30 minutes. Mes parents ont quitté cette terre alors que
je n’avais que 12 ans,mon frère 10 ans et ma sœur 8 ans. Dans cette
relation intérieure très forte, ils m’avouaient se sentir coupables de
nous avoir laissés (ma sœur, mon frère et moi) et ils pensaient que
nous leur en voulions inconsciemment. Cela ne pouvait venir que d’eux
car je n’avais jamais vu les choses comme cela auparavant. Je ne peux
pas décrire ici tout ce que j'ai ressenti mais cela m'a beaucoup marqué. Beaucoup
plus de personnes que l’on pense ont eu des contacts avec les défunts,
mais très peu en témoignent de peur que l’on se moque d’eux et qu’on
les croient débiles. Notre société qui se dit rationaliste, sérieuse et
se vante de sa science à laquelle on fait dire ce qu’elle ne dit pas.
Comme si n'était vrai que ce que la science est capable de prouver. Pourtant
celui qui réfléchit, qui serait très rationnel, ne pourrait pas nier un
phénomène sans le prouver scientifiquement. Or, aujourd’hui, aucun
scientifique, aucun savant n’a prouvé logiquement qu’il n’existe pas un
Créateur de l’univers visible et invisible. Aucun n’a prouvé que
l’esprit n’existe pas. D’ailleurs, si on raisonne en terme
de probabilité, la probabilité de l’existence d’un créateur est bien
plus forte que l’inverse. Je me souviens d’une émission
télévisée où étaient présents des scientifiques, les uns croyaient à
l’existence d’un Créateur (ou Intelligence Créatrice) et les autres
affirmaient que la théorie du big bang impliquait le hasard. L'un d’eux
raisonnait en terme de probabilité. Il expliquait que les
chances pour que la vie apparût sur terre en admettant que les
particules sorties de l’explosion initiale (big bang) s’associent
suivant un hasard sans intervention d’une intelligence supérieure
étaient infinitésimales par rapport à toutes les possibilités
d'associations. Une probabilité de l’ordre de 1 sur 1
puissance1000000….. Donc si on raisonnait par la logique, la
probabilité d’un Créateur était bien plus plausible. Ceux
qui refusent l’existence de Dieu, nient en fait l’image qu’ils en ont à
travers leur culture (la représentation de Dieu qu’ils ont au travers
des religions, qui est bien différente du Créateur qui s’est manifesté
à Arès) mais ne prouvent pas l’inexistence d’un Créateur avec des
arguments rationnels. J’ai toujours constaté que le refus de
l’existence d’un Dieu Créateur est plus irrationnelle,
émotionnelle que réfléchie et prouvée. Samedi 1er
octobre, je regardais en compagnie de mon épouse une émission
intitulée "Enquêtes extraordinaires" sur M6 avec Stéphane Allix.
C’était une suite d’enquêtes dans différents pays du monde,
auprès de patients qui ont vécu des morts cliniques avec des visions de
sortie de leur corps et de chirurgiens qui à la suite de nombreux
témoignages ont décidé d’étudier de plus près ces phénomènes sans
préjugés. Ils ont commencé par recueillir les témoignages des patients
sans émettre de jugements afin que ces derniers se sentent en confiance
et pas jugés. Dans différents pays du monde ils ont constaté que les
phénomènes décrits par ces personnes étaient sensiblement identiques.
Ils sortaient de leur corps physique, se retrouvaient dans un endroit
de la pièce où ils voyaient leur corps sur la table d’opération avec
les chirurgiens autour d’eux, étaient capables de décrire les scènes
avec précision, parfois rapportaient les dires des médecins et
infirmières, puis souvent partaient dans un couloir ou tunnel lumineux
puis réintégraient leur corps. Sur une patiente, un
chirurgien a eu l’idée d’enregistrer les activités du cerveau à l’aide
d’un électro encéphalogramme,.Il a constaté qu’il n’y avait
aucune activité cérébrale. Dans un autre cas, une aveugle de naissance
avait pu décrire des objets qu’elle n’avait jamais vus auparavant. L’hypothèse
des hallucinations a été aussi évoquée, mais vite rejetée, car les
personnes décrivaient des choses réelles et, d’autre part, pourquoi
toutes auraient-elles eu sensiblement les mêmes
hallucinations ? Un
des médecins concluait ainsi: "Ce n’est pas le cerveau qui anime
l’esprit, mais que c’est bien l’esprit qui s’incarne dans le cerveau et
utilise les fonctions de ce dernier." C’est bien l’esprit
qui
anime le corps physique. Pour
donner une image parlante, je comparerais cela à l’électricité qui
anime un robot en quelque sorte. L’homme a donc un esprit
indépendant de son corps physique qui peut donc survivre à celui-ci. Je
précise ici que les gens qui effectuaient ces études étaient
tous des scientifiques avec d’excellentes capacités intellectuelles et
pas des illuminés. Ils faisaient tout simplement confiance à ce que
leur disaient leurs patients, pourquoi d’ailleurs ces derniers
mentiraient-ils ? Je sais qu’ici je ne
vais pas convaincre les irréductibles, mais si ce témoignage
permet à certains de se poser des questions et de chercher la vérité de
façon objective, je n’aurai pas perdu mon temps. Moi-même,
j’ai eu une culture scientifique ; j’ai été athée dans ma
jeunesse jusqu’au jour ou j’ai commencé à chercher à expliquer des
phénomènes dit "surnaturels" et pourtant bien vécus par différentes
personnes. Je pense que le vrai
rationaliste qui utilise son cerveau peut au minimum être sceptique
mais ne peut pas affirmer l’inexistence d’un Créateur car il ne pourra
pas prouver celle-ci rationnellement sinon par un sophisme. Je
relève ici deux passages que je trouve fondamentaux dans cette entrée
et dans la réponse au commentaire 122C15: "La race
humaine créée à l’image
et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27),
pour
vivre éternellement donc (Rév
d’Arès vii/5), devint mortelle, parce
qu’Adam décida d’une vie qui épuise l’amour et le corps (2/1-5) et en
transmit la compulsion à sa descendance." Je relève le mot
"compulsion", que je trouve très bien employé ici, car il signifie
comportement répétitif inconscient (du péché ou mal) auquel il est
difficile de résister. Cela montre bien toute la difficulté
de la pénitence
dont la première énergie, l’humilité, peut nous
aider à rendre conscients ces comportements et ensuite, par la
volonté, les changer. "Ce
furent des ressentiments bas et médiocres (qui se déchaîneraient
plus tard dans l'inquisition) et des ambitions politiques particulières
qui fondèrent le christianisme d'église, ce ne fut pas le Sermon sur la
Montagne ! Bref, pour en revenir aux atrocités fanatiques,
c'est tout simplement la méchante bêtise et l'orgueil cruels de l'homme
qui en sont les causes. Les idéaux et religions ne sont que les
déguisements dont on accoutre ces méchanceté, bêtise et orgueil." Je
relève ce passage, car il montre bien le fond du problème.
C’est pourquoi le problème du mal, de la souffrance et de la
mort ne sera pas résolu par un système avec des lois, mais
bien par l’homme au fond de lui, car c’est là que le mal prend ses
racines depuis la chute et comme vous écrivez, il est compulsif, d’où
souvent la croyance fréquemment répandue que l’homme est ainsi et ne
peut pas changer. Mais
l’homme oublie qu’il a été crée libre
donc libre
aussi de choisir
qui il veut être. Ou bien
il choisit de demeurer un animal pensant même civilisé, ou
bien il
choisit de retrouver sa nature divine en accomplissant la Parole
du
Père Qui s’est embrasé
d’amour pour l’homme en le créant à son Image et
ressemblance. Denis
K. (Bretagne Sud)
|
13oct11 122C34 Je
lis votre réponse au commentateur "non signé" [122C29] dans laquelle
vous parlez d'un contestateur méchant "à l'allure de sage" aux "cheveux
longs de moine oriental", mais je me doute que vous êtes habitué depuis
longtemps à ces adversaires venus soulever la salle contre vous. Dans
toutes les conférences sur tous les sujets des perturbateur
cherchent à retourner le public contre le conférencier. Je
me doute dans quelle "ville du Sud" cet incident a eu lieu. J'y suis
venu moi-même l'hiver dernier, j'ai vu votre video et je vous ai écouté
et j'ai eu un peu de temps pour assister au débat qui a suivi entre le
public et vous. Vous êtes un homme très sympathique et très intéressant
et vous ne tenez pas de propos agressifs envers qui que ce soit présent
ou absent. Donc, l'auditeur menaçant ne peut l'être qu'avec
préméditation. On voit bien que vous n'êtes pas un
conférencier professionnel, mais un témoin de cœur, et que votre video
est comme vous en préveniez le public: un bricolage. Dire qu'elle est
du marketing est manifestement malintentionné et même idiot, parce que
ceux qui font du marketing présentent des documentaires parfaitement
réalisés et distrayants. Même s'il manque une touche pro à votre
présentation, rien n'y est ridicule ou marqué de boniment ou
d'intention commerciale. On vous croit ou on ne vous croit pas (je vous
crois et je reviendrai vous voir), mais l'honnêteté sur l'écran ou sur
vos lèvres est là. On trouve dans tous les publics des gens
qui déjà sur le trottoir trépignent du désir de tuer ce qu'ils vont
entendre et voir. Ce n'est pas forcément par méchanceté, c'est parce
qu'il y a partout des gens qui ament lancer des tomates ou qui veulent
avoir quelque chose à raconter qui soit à leur avantage: "Je lui ai
fermé sa gueule à celui-là." Vous racontez au public un
événement surnaturel et un message du Ciel et vous risquez
inévitablement d'être contesté. Comment peut-on parler de
quelque chose qui n'a d'équivalent que Moïse sur le Mont Sinaï et la
naissance de la Bible (je ne sais pas comment le Coran est né) sans
risques? Impossible. Ce qui vous sauve, et je l'affirme parce que je
suis venu vous entendre, c'est qu'il n'y a aucune distance entre
l'événement que vous décrivez et votre cœur. Vous respirez la
sincérité. Dans votre réponse 122C29 vous ne dites pas quelle réaction
eut le public, mais je ne crois pas qu'il a suivi ce loup déguisé en
moine. Vous savez entretenir avec le public un degré d'intimité
suffisant pour le garder de votre côté. La seule chose qui
pince un peu l'âme, qui fait s'interroger (la dame qui
m'accompagnait a eu le même sentiment) quand on vient vous écouter est
votre absence de moyens, votre déréliction, si vous me permettez ce mot
qui, j'espère, ne vous choque pas. On se dit: "Un homme de cet
âge avec un pareil message et un cœur gros comme ça forcé de
s'exprimer dans une petite boutique devant un public racolé dans la
rue !" On devine qu'aucune organisation ne prépare
et n'anime vos apparitions
et que vous faites proprement, mais tout seul, ce que vous pouvez. Je
ne crois pas que ce côté misère ajoute à la sympathie que vous
provoquez. Au contraire. Vous ne perdriez pas votre simplicité et votre
authenticité si symapthiques en vous présentant au public dans un autre
cadre et avec d'autres moyens d'annonce et de production, vous y
gagneriez en écho ou en retentissement. Mais vous ne pouvez pas
organiser ça tout seul et je me doute qu'il n'y a pas autour de vous
d'initiative qualifiée pour vous donner le public et l'estrade que vous
mérite votre témoignage. C'est aussi beaucoup de travail préparatoire,
je l'admets. Quand même et pour résumer je dirais que la
seule fausse
note de vos apparitions publiques dans cette ville du Sud est ce côté
petit artisanat qui indispose un peu. Bellamy de Cannes
|
Réponse
: Merci pour ce commentaire. Il est rarissime que
j'aie un témoignage aussi développé d'une personne du public qui vient
m'écouter au
local de notre mission du Sud où je vais chaque mois depuis le
printemps 2010. J'ai conscience qu'il y a un petit côté
misérabilis dans mes
prestations et que cela peut surprendre certains, mais cela peut-il
"indisposer" ? Je n'ai pas le choix et donc je ne me pose pas la
question. Comme vous dites, je fais ce que je peux "proprement, mais
tout
seul". Ça mériterait sûrement mieux, si ce n'est pour moi, du moins
pour Celui Que je représente. J'espère que mon "côté misère"
ne vous empêchera pas de revenir au local de la mission. J'y serai en
novembre. Ce qui compte,n'est-ce pas ce que je dis et non la façon dont
je le dis ? À bientôt, j'espère.
|
13oct11 122C35 Tout
d'abord, je dis tout l'intérêt que je porte à votre blog. L'entrée 122
est aussi intéressante que les autres. Je suis
l'associée du commentateur 122C34 [Bellamy de Cannes]. Nous étions
ensemble rue [...] un samedi, l'hiver dernier pour vous écouter. Je suis d'accord avec
lui: C'est bien dommage que vous n'ayez pas un autre tremplin à [ville
du Sud]. C'est ce que nous nous sommes dit en sortant. Nous avions
passé un moment passionnant à vous écouter parler des apparitions que
vous avez eues et du livre qui les raconte. Bellamy
et moi,
nous sommes organisateurs de soirées, banquets, mariages, salons de
présentation, etc. Nous avons une certaine expérience de l'impact
public ;
il y a quand même des techniques, des règles à respecter pour ça. Même
avec votre côté candide ou même, si vous permettez, naïf (vous vous
exposez à n'importe quel "chien" venu mordre), il faudrait affiner
discrètement la lumière sur vous, une séparation d'avec le public plus
marquée, mais nous avons bien vu que l'endroit ne le permet pas: Trop
de monde entassé dans quelque chose comme 30 m2, ce n'est pas bon.
Limitez l'auditoire; il y a une relation prouvée entre le confort et
l'attention du public. Ne croyez pas que ce soit sans importance. Nous
avions envie de vous proposer quelque chose et le temps a passé, nous
vous avons oublié. Votre
vidéo, comme document, pour quelqu'un qui n'y connaît rien (c'est ce
que vous avez dit et nous vous croyons sans mal), montre sûrement ce
que vous voulez montrer, mais la réalisation pourrait être améliorée.
Je pense que vous pourrez le faire vous-même. Vous n'avez pas besoin de
flair artistique; vous êtes plutôt comme un explorateur qui se raconte,
mais veillez au montage et au rythme. Ce n'est pas là que nous est
apparu le problème. Vous oubliez que vous êtes quand même un
"spectacle" avec des spectateurs. Même à l'église le prédicateur monte
en chaire, crée une distance en lui et ceux qui l'écoutent; il s'en
détache, ne serait-ce que par la lumière et le son. Jenny de Cannes
|
Réponse
: On est loin du sujet de cette entrée 122 "La Force logique", mais je poste quand même votre commentaire. Ne pensez pas que je n'ai pas conscience de tout ce que vous me dites — Et je suis très touché par votre sollicitude. Vous dites: "Trop de monde entassé dans quelque chose comme 30 m2, ce n'est pas bon. Limitez l'auditoire." Je
suis en partie d'accord avec vous, mais nous sommes tous des bénévoles,
pas des professionnels et la discipline n'est pas toujours facile à
établir dans nos actions de groupe. Avant même de commencer ma
série de conférences-témoignages à (ville du Sud) en 2010, dès la phase
préparatoire, j'avais conscience qu'il fallait "donner de l'air" au
public du dehors, j'entendais par là qu'il fallait lui donner priorité
absolue. J'avais demandé à nos frères et sœurs, qui connaissaient par
cœur et depuis très longtemps tout ce que j'allais dire là au public de
la rue, de se dispenser d'être présents, mais je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et si mes frères et sœurs veulent eux aussi m'écouter, que puis-je faire ? Samedi
dernier 8 octobre, il y avait 34 personnes dans la petite salle de la
mission, y compris des frères et sœurs venus de Marseille et le
confinement a été tel que comme les poussins d'une couveuse s'entassent
et ne se distinguent pas entre eux, mes frères ne se sont pas
distingués du public de la rue et, les conversations allant bon train,
celui-ci est reparti à la fin sans même qu'on le voie partir et qu'on
prenne leurs coordonnées. J'avoue que j'étais un peu contrarié, car je
fais quand à moi le voyage de Bordeaux à l'autre bout de la France pour
justement créer de nouveaux liens avec un public local qui avait été
trop longtemps oublié et là... hélas,.. ce fut, pour cette fois, un
coup pour rien, si je peux dire. Mais bon! on rattrapera ça la
prochaine fois. Je vais réfléchir à ce que vous me dites, mais si
vous pouviez entrer en contact avec moi autrement que par ce blog, je
vous en serai très reconnaissant. Merci d'avance.
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00Xxx00 122C36
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