17déc11
124C1
Note
du blogueur:
Ce commentaire était destiné à l'entrée 123, mais par son sens général
il n'est pas inopportun dans d'autres entrées, cette entrée
124 incluse.
Il
est périlleux de s’exposer sur l'Internet comme vous le
faites, avec tout votre amour pour l’homme .
Pour
un mot ou une virgule on vous chicane plus ou moins honnêtement et,
surtout pour ceux qui ne vous connaissent pas, vos propos sont projetés
sur un fond d’existence qui n’est pas le vôtre !
À
ceux, dont je suis, qui ont eu le bonheur de vous connaitre, de le
faire savoir par l’exemple et non [mots manquants] comme des
enfants indignés ou peinés de voir leur père bien aimé méjugé
au risque d’être injustes à notre tour.
Merci
pour toutes vos belles réponses aux détracteurs. Nous avons
tant à dépasser !
Cet appel au
"nouveau
contrat social" {entrée 123] pour lequel, vous le
rappelez, il va y avoir urgence du fait de la
despiritualisation
grandissante, me semble un peu coincé dans
l’espace et dans le temps.
Dans l’espace: entre les champs
de toutes les assimilations et
réductions culturelles possibles, comme celle des
Rousseauistes (entre autres),
dans
le temps: entre notre réalité actuelle et Éden, [qui ne sera]
accessible qu’après un
long chemin de retour, construit de choix du Bien
constants. Le contrat social ultime de cette société humaine
régénérée, d' hommes redevenus des Adam, aura
toute forme voulue par eux sous l’architecture de "l’absolu social" de
l’amour, à l’image
du Créateur, nous avez-vous
enseigné.
Mais pour l’heure, nous voyons l’Île
Bleue au loin (Rév d'Arès xiv/13),
nous ne pouvons pas
formuler des "solutions sociales" véritablement... absolument aimantes.
Le monde pressé voudrait sans doute que l’on
mette une pièce dans la pensée du prophète
[comme dans une machine à sous] et qu’il nous tombe un bon
plan social bien ficelé.
Mais en marchant sur
les deux jambes du pèlerin que sont la confiance dans la direction de
certitude spirituelle que vous éclairez en marchant en avant,
et la bienveillance non-jugeante envers tous les hommes, même dans
notre triste état, nous pouvons
incarner par notre pénitence
personnelle des changements
visibles,
exprimant déjà une logique changée
dans la considération de notre
prochain .
Les circonstances quotidiennes
familiales, professionnelles, missionnaires, publiques,
etc. ne manquent pas de nous apporter des opportunités
d’expériences concrètes où nous comporter différemment des
réflexes usuels d’égoismes, d’indifférence voire de
vengeance.
Mais il est bon aussi de pouvoir dire pourquoi et
au Nom de
quelle espérance on le fait. La société de transition que nous
amorcerons je l’espère, est tâtonnante, doit sans aucun
doute dire aux hommes des vérités qu’ils n’ont pas envie d’entendre,
mais sera à l’aulne de notre force spirituelle et de notre amour pour
l'homme, notre frère.
Et puisque vous commenciez
votre article [123] sur la surpopulation, je voudrais dire très
concrètement, car je ne suis pas romantique et je suis
vraiment sans arrière-pensées dites féministes, qu’il faut bien
considérer que cet état de
fait crie quelque chose
de la vie de la femme sur cette planète d’hommes.
Sans
rien
ignorer du malheur de beaucoup d’hommes évidemment, ni de la
solidarité de destin des humains, la femme détient une clef
majeure de respiritualisation, si elle sort de la survie.
Je
ne connais aucune femme éduquée, libre, aimée et aimante qui
ne mette au monde plus d’enfants qu’elle ne peut éduquer et aimer
vraiment.
Merci, frère Michel, de persévérer à éclairer tous les
hommes, malgré tous les écueils.
Pascale de Région
Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Je profite de votre commentaire, ma sœur Pascale, pour
m'excuser auprès des nombreux commentateurs de l'entrée 123 que je n'ai
pas pu publier. Étant encore en voyage, notamment dans les missions du
Sud, travaillant sur mon portable dans des conditions parfois
difficiles, manquant souvent de connection à l'Internet, je n'ai pas pu
tenir ce blog à jour comme je l'aurais souhaité.
Merci,
Pascale, pour ce commentaire.
|
17déc11 124C2
J'ai
fait beaucoup de tourisme spirituel. J'ai rendu visite à beaucoup de
"petites églises" et autres "sectes". J'ai vu un certain nombre de
"prophètes, de "mystiques",de "gourous", de "psychopompes", de
"christs, etc.
Mais vous, je dois l'avouer, vous êtes
vraiment quelqu'un à part. Ça ne saute pas à l'œil du premier coup,
mais si l'on vous suit un peu, si on vous écoute bien, si on vous lit
bien, on finit par se dire qu'on est sans doute en présence d'un vrai prophète, au sens
biblique.
La
Révélation d'Arès que j'avais commencé à lire en
diagonale, en sceptique, vous appelle quelquefois prophète et même juste prophète ((Rév d'Arès
xxxvii/2) (comme s'il y avait d'injustes prophètes?!) et
maintenant que vous retenez mon attention je crois que titre justifié.
On
peut se tromper sur vous, mais il faut vraiment être de mauvaise
foi ou vouloir vous nuire pour d'autres raisons pour persister dans
l'erreur. Votre authenticité sera discutée — l'authenticité de Jésus
l'est encore, pour ne rien dire de celle de Muhammad —, mais vous êtes
entré dans l'Histoire.
Cette entrée 124, pourtant simple, me
bouleverse. Vous
avez une façon de présenter Noël... C'est inimitable. Vous êtes
détenteur d'une Vérité de dépassement. Ce dépassement fera forcément et
longtemps de vous et de vos compagnons de foi et d'apostolat une
minorité incomprise. Vous passerez longtemps au pire pour des idiots
illuminés, au mieux pour irritants. C'est le destin de tous les hommes
de dépassement.
D'ailleurs les majoritaires sont sans odeur,
sans saveur, sans couleur; rien ne définit des majoritaires parce qu'on
le voit trop et que de cette façon on ne les voit plus. Mais il y a des
tas (une majorité) de gens qui veulent rester cimentés dans cette masse
neutre. Cette
masse neutre que vous qualifiez très bien: sceptique, cynique,
méprisante des idéaux, froide !
Que c'est bon de
rencontrer enfin quelqu'un qui a quelque chose à dire de particulier et
d'une façon particulière.
Merci pour cette entrée de Noël.
Raphaël
d'Île de France
|
Réponse
:
Minorité, mais oui ! Le Père lui-même ne
parle-t-Il pas de petit
reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1, etc.) ?
Mais
au fond ceux qui se disent majoritaires le sont-ils vraiment ?
La
majorité n'est-elle pas faite d'un agglomérat de minorités ?
Il
suffira que nous entrions dans cet agglomérat pour devenir des
"officiels" et gagner notre droit de cité.
Mais
en attendant il est certain que les Français n'aimant pas les
minorités, au contraire des Anglais, nous traverserons bien des
tribulations désagréables. Tout ce qui est devenu grand a commencé
ainsi, ignoré ou détesté. Mais, au fait, pourquoi Dieu ne s'est-il pas
adressé à un Anglais ? Peut-être parce qu'il préfère la
pétanque
au cricket ?
Je suis d'humeur amuseuse
aujourd'hui.
Peut-être parce que j'ai attrapé un gros rhume, qui me met le nez en
fleur, m'étant trouvé au milieu d'enrhumés et bronchiteux lors de ma
mission dans les Alpes Maritimes. Je déteste le rhume, parce qu'il
m'encombre la tête et que faute de pouvoir m'en soulager, parce que les
médicaments qui assèchent le rhume me sont rigoureusement interdits
(effet inverse de médicaments que je prends pour le cœur et
l'hypertension) et que ma seule ressource thérapeutique est de prendre
les choses en riant.
|
17déc11 124C3
Il
semblerait que, lorsque les êtres humains vivent un quotidien rempli de
souffrance, ils aient tendance à se révolter,
soit parce
qu'ils ont connu de meilleurs jours et veulent retrouver des conditions
permettant le bonheur,
soit parce qu'on les "informe" qu'il
est possible de vivre autrement ou simplement parce qu'ils sentent
qu'une autre
façon de vivre est possible.
Remplacer un système par un
autre est certainement grisant, malgré les "dégâts collatéraux", mais
ne fait que reposer le problème si la qualité des participants ne s'est
pas améliorée.
En d'autres termes, un révolutionnaire non pénitent peut très
aisément devenir un dictateur sanguinaire quand sa vigilance et son
idéal s'amenuisent.
L'histoire de l' humanité est jonchée
d'idéaux bafoués au nom du pragmatisme de l'urgence.
Doit on
espérer une dictature de l'amour comme dogme éternellement
vrai ?
C'est
là que l'usage des mots devient pervers.
D’où certainement
le langage particulier des théophanies.
On a le droit
d'imaginer que Dieu est suffisamment intelligent pour ne pas tomber
dans le piège de la rhétorique...
Et s'il est intelligent,
pourquoi nous ferait-il parvenir un message irréalisable ?!
Excellent
Noël à toutes et à tous.
Éric J. du Midi
|
Réponse
:
Si le Créateur "est intelligent,
pourquoi nous ferait-il parvenir un message irréalisable ?!"
dites-vous sur le mode interrogatif pour mieux souligner ce que vous
pensez: Dieu est intelligent.
Nous
aussi, hommes, sommes intelligents
de cette divine
intelligence, puisque nous avons reçu la qualité d'image et ressembance
du Créateur (Genèse
1/26-27), qualité qui constitue en fait la véritable
création de l'homme, lequel était déjà un animal pensant, l'animal
pensant qui dormait sur
l'ombre (Rév d'Arès vii/2).
De ce fait, l'homme
a deux intelligences:
L'intelligence intellectuelle, qu'il a
gardée de l'animal pensant et même développée depuis lors et
l'intelligence spirituelle, image et ressemblance du
Créateur, qui n'est plus à présent qu'un faible lumignon (Rév d'Arès
32/5), une
intelligence en état de latence depuis qu'Adam choisit de
quitter le plan de Vie
d'Éden (Rév d'Arès
2/1-5).
Le déséquilibre provoqué entre
l'intelligence intellectuelle brillante, mais aveuglante, lourde, et l'intelligence
spirituelle quasi éteinte est la cause de tous les problèmes humains
que sont les folies d'erreur, d'orgueil, de haine, de cruauté,
d'égoïsme, de maladie, de vieillissement et de mort.
Le
message que le Créateur adresse à l'homme, son Appel à revenir par la pénitence à
l'équilibre entre les deux intelligences, est donc réalisable, mais
dépend d'un choix de l'homme inverse du choix que fit son ancêtre Adam.
La
force créatrice — ou recréatrice en l'occurence — de l'intelligence
spirituelle est telle qu'elle n'a pas besoin de revenir chez tous les
humains, mais seulement dans un petit
reste d'humains.
Dieu ne chiffre pas le
petit reste,
mais c'est beaucoup, beaucoup de monde, de toute façon !
Arriverons-nous
à rassembler ce petit
reste (Rév
d'Arès 24/1) de pénitents
avant que ne survienne le
péché des péchés (38/2), c'est-à-dire l'extinction totale
du faible lumignon
restant de l'intelligence
(32/5) spirituelle ou le retour complet et irréversible de l'homme à
l'état d'animal pesant ?
Je le crois, mais je n'ignore pas
que cela
dépendra de la réussite de notre mission qui, comme on sait, durera des
générations
(24/2).
Nous
ne sommes, dans cette première génération, qu'un tout petit germe de petit reste. La
qualité des
"outils" spirituels que par nos pénitences
nous allons laisser à ceux qui poursuivrons notre œuvre de salut est donc
de première importance.
La bonne question n'est donc pas:
Ce que Dieu nous demande est-il réalisable ? mais: Ce que Dieu
nous demande, l'homme le réalisera-t-il ?
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17déc11 124C4
J'ai
simplement envie d'écrire : Comme c'est Beau [Rév d'Arès 12/3] !
Votre
entrée 124 reflète tout
à fait ce que je vis d'une part, le contraste de la
difficulté, la difficulté de cette froideur qui s'installe par
l'indifférence (qui peut être aussi la mienne dans les moments de
difficulté) avec la
Force
qu'émane une Vie
en soi par la Moisson,
lorsqu'on s'y donne. Même
avec le mal de dos, en peu de temps la douleur disparait, c'est
miraculeux !
Je suis persuadée que c'est parce que
je m'y
donne corps et âme,
sans hésiter; parce que finalement la vraie Vie
c'est cela, c'est aimer, se donner.
Il y a en reflet, une
réponse, une Force
qui émane de ces échanges: Les visages s'animent, la Beauté et la
surprise d'instants inédits, surprenants à chaque fois, témoignent que
c'est bien là qu'est la Vie sur le Champ du Père, sur
le champ d'une
humanité à venir !
Chaque instant donné, même un
bref instant,
est un remerciement, une ode à cette Vie, qui balaie
d'un souffle tous
les doutes ! Et même si d'autres reviennent le lendemain, par
cette
froideur ambiante (le cynisme, l'indifférence), c'est la Vie —
uniquement la Vie puisée
à sa Source,
à la Parole clamée —,
pas forcément par de longues prières, mais par un simple besoin de
renaitre
à la Vie,
un peu comme l'enfant irait reprendre de la force
vers son père ou sa mère. sauf que là c'est le choix libre,
consenti, libre
de toute hésitation en soi, en toute humilité
(Rév d'Arès
10/10)
qui fait la grandeur de l'élan !
Joyeux
Noël de Lumière à vous ! [Merci] pour ces bienfaits, cette entrée de
toute
Force
et de
toute Beauté.
Vous
êtes un peu aussi notre sauveur, dans
le sens où votre entrée 124 arrive toujours au moment vrai, comme
une aumône pour
nourrir.(Rév d'Arès 20/2).
À mes sœurs
et frères avec
qui je prie, dans les moments de solitude surtout, avec nos sœurs et
frères humains, oui, sortons de nos préjugés !
Danièle
du
Nord-Pas de Calais
|
17déc11 124C5
Vous
donnez un sens à la vie.
De nos jours il n'y a plus beaucoup
de monde pour donner un sens à la vie.
Il n'y a pas très
longtemps que je vous connais et, pour commencer, je suis tombé sur des
sites qui vous dénigrent, vous démolissent, vous font passer pour
un fou ou un escroc, mais quel sens donnent-ils à la vie, ces tristes
personnages ?
Et pourquoi ne leur répondez-vous pas
?
Vous avez votre conscience pour vous, vous pardonnez, je
comprends ça, mais vous devriez quand même leur répondre. Le tort que
cela vous fait est considérable, parce que tout le monde n'a pas la
clairvoyance et la patience de se dire: "Il faut que je me fasse une
opinion ar moi-même," comme je l'ai fait.
J'ai étudié votre
blog. Mais combien l'étudient ?
Il n'y a plus
beaucoup d'hommes qui soient des boussoles. Vous êtes une boussole...
la boussole !
Les dogmes? Les lois? Il n'y a plus
que les clergés, les politiciens et les hommes de loi qui leur
accordent de l'importance, parce qu'ils en vivent. C'est leur
gagne-pain. Le reste de l'humanité les subit, mais n'y croit plus.
On
est par ce fait au bord d'une révolution, pacifique ou sanglante, je ne
sais pas, mais qui [quel homme] restera pour les révoltés une
direction,que vous appelez une "direction de certitude" ? Je
vais vous le dire: Vous !
À condition qu'on vous
connaisse. C'est bien pour empêcher qu'on vous connaisse que ces
calomnies pleuvent sur vous par les nuages de l'Internet. Quelle
inconscience ! Ces gens-là se décarcassent pour arracher tous
les bons repères.
Je m'éloigne un peu de l'idée de Noël, qui
est l'idée d'espérer que tout ira bien...
mais
je n'y arrive pas... Je n'y arrive pas, sauf quand je vous lis.
Quand
je vous lis je reprends espoir, mais l'espoir ne suffit pas. Il
faudrait que je me remue.
Vos vœux de Noël m'aideront
peut-être à me remuer.
Achille (comme vous, votre troisième
prénom, je crois) M.
|
Réponse
:
Je n'ouvre jamais ces sites qui me dénigrent, qu'ils
existent par la sincérité d'auteurs qui me croient pendable, ou qu'ils
existent par malignité ou par calcul pour écarter de moi
l'attention du public.
Je sais que ces sites
existent, en assez grand nombre d'après ce qu'on me dit, mais à
quoi me servirait-il de lire ce à quoi je n'ai pas le temps de
répliquer
? À quoi me servirait-il de descendre observer et compter les rats dans
ma cave, si, sans cesse cloué à mon bureau ou jeté au dehors
par l'urgence, je n'ai pas le temps de dératiser ?
Seul,
je manque déjà du temps et des moyens de remplir ma
mission comme je le voudrais. Comment trouverais-je aussi du temps à
consacrer à mes détracteurs
et calomniateurs ?
Assez nombreux sont comme vous
ceux qui m'exhortent à ne pas laisser courir les bobards et les
calomnies, parce que comme disait Adolf Hitler et d'autres sous
d'autres formes avant lui, dont Voltaire : "Mentez,
mentez ! Il en restera toujours quelque chose."
Puis-je
vraiment éviter qu'il ne reste rien de ces mensonges ? Pour
rester un peu sur le sujet, j'avoue que je ne vois pas le mal que font
le bobard et la calomnie
sous le jour simpliste du faux s'opposant à la vérité ou de la nuit
s'opposant au jour, dont le remède serait tout bonnement l'inverse : La
vérité s'opposant au faux ou le jour s'opposant à la nuit. Je crois que
c'est plus compliqué.que ça ou, si vous préférez, que le problème est
d'une nature beaucoup plus tenace, parce qu'il y a chez beaucoup
d'hommes gâtés par ce monde de
mal comme une impossibilité de voir clair tout comme la réfraction rend
irrémédiablement courbe un trait de lumière.
Alphonse
Daudet parlant de Tartarin disait (cité de mémoire): "Le méridional ne
ment pas, il se
trompe. Même quand il ne dit pas la vérité, il croit la dire. Son
mensonge est une espèce de mirage." Cela,
à mon avis, n'est pas propre au "méridional". C'est propre à l'homme de
partout. C'est aussi pour cela que le Père,
dans sa Sagesse, dit que les hommes ne deviendront pas tous pénitents, mais que
seulement un petit reste
le deviendra (Rév
d'Arès 24/1, 26/1, etc.), parce qu'une masse continuera
de relativiser la vérité ou d'y être étanche.
Je me dis donc
que si je pouvais faire contrepoids par des démentis à un certain
nombre de dénigrements et de
calomnies, il en resterait toujours ou il en viendrait d'autres, ne
serait-ce que parce que La
Révélation d'Arès contrarie beaucoup d'intérêts et
d'idéologies établis et enrage des hommes aveuglément rationalistes.
Ceci
dit, si j'en trouvais le temps, j'opposerais quand même réponses et
dénis aux détracteurs et libellistes, car pardonner n'oblige pas
à subir, mais, débordé, je ne trouve pas le temps de défendre ma
dignité.
Alors, je m'en remets à Dieu qui m'a dit :
Je tire sur
ton dos
fripé; J'en
fais le cuir de tortue, car le haineux frappe dans le dos... et
je reste debout (Rév
d'Arès
viii/9) malgré mon âge.
|
17déc11 124C6
Nous
sommes le 17 décembre mais j'ai déjà trouvé votre entrée 124 sur le
blog hier 16 décembre.
Peut-être avez-vous remanié le texte
de l'entrée et vous l'avez redatée.
Si c'est le cas,
pourrais-je avoir le texte avant remaniement ? J'ai oublié
d'en faire une copie sur mon ordinateur (je conserve tous vos textes).
Ce
serait d'ailleurs la première fois que je noterais des remaniements (je
ne parle pas de corrections) de texte dans votre blog. Vous ne revenez
pas sur ce que vous avez écrit et c'est la marque d'une grande
honnêteté et d'une grande connaissance de vous-même.
Vous
êtes engagé dans une relation très sûre, très responsable, avec
l'événement surnaturel dont vous êtes le témoin et avec le sens qu'il
faut lui donner. La Parole de Dieu est finalement pour vous le plus
court chemin de vous au public.
Je pense que vous devriez,
un Noël prochain — je vous souhaite de très nombreux Noëls encore
jusqu'au moment où le Père vous rappellera —, mettre l'accent sur cette
relation directe, immédiate, entre les sauveurs de cette terre, les pénitents, que vous
fêtez à Noël, et le Père.
Ce monde est en attente comme un
tétard sous les roseaux en attente de sa maturité. Vous êtes le
métamorphoseur.
Je me souviens d'une de vos homélies au
Pèlerinage au début des années 2000 où vous disiez: "Mes frères, mes
sœurs, vous existez et cette existence spirituelle par elle-même est le
signe que
Dieu a besoin de vous pour finir sa Création, que votre grand-père Adam
a bâclée.
C'est une des formes sous laquelle votre existentialisme spirituel peut
se formuler." J'ai trouvé ça formidablement puissant, mais
combien de pèlerins, sagement assis là dans leurs tuniques blanches,
pouvaient
comprendre ce que vous disiez sur le moment ? C'est dommage que vous
n'ayez pas de répétiteurs, de répercuteurs vers votre fraternité, parce
que des phrases d'un poids pareil ne portent pas, si elles sont
entendue seulement une fois.
Merci du fond du cœur pour vos
vœux.
Je vous souhaite un très heureux Noël 2011 au milieu
de votre famille et de vos frères et sœurs.
Stanley
|
Réponse
:
Non, je n'ai pas remanié l'entrée 124. Ce que vous lisez
ici est l'original.
J'ai seulement commis une erreur de date
en l'installant sur le blog hier 16 décembre.
Comme je
souffre actuellement d'un rhume carabiné qui m'encapsule la tête, je
perds sans doute un peu notion du temps.
Ou
alors, comme dit mon épouse,sœur Christiane, c'est le "vieillou" (l'âge
en patois berrichon... Christiane est de Bourges); je suis un peu
gâteux.
Merci pour vos gentils propos, pour vos bons vœux de
Noël.
|
18déc11 124C7
Vous
souhaitez au hommes des choses stupides et impossibles.
Vous
feriez mieux de leur souhaiter la fin des gaz à effet de serre,
des centrales nucléaires, des OGM [Organismes génétiquement modifiés]
et des sectes, ne vous en déplaise.
Vous
prenez la foule pour une foule d'imbéciles.
Quel effet
espérez-vous
produire dans la foule avec vos vœux de Noël... des vœux de pénitence...
Non
mais la foule va se tordre de rire !
Étienne
Rollin (Je
n'ai pas peur de mettre mon nom)
|
Réponse
:
Vous êtes tout à fait dans l'air du temps.
"La
foule", qui n'est pas faite "d'imbéciles" tentés par La Révélation d'Arès,
sait où se trouve les vraiment sérieux sujets d'inquiétude. Elle
concentre ses regards sur les gaz a effet de serre: l'infâme oxyde de
carbone (CO) et l'abject dioxyde de carbone (CO2), l'affreux
méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les ignobles
hydrofluorocarbures (HFC), perfluocarbures (PFC) et hexafluorure de
soufre (SF6). Il y a des campagne radiodiffusées, télévisées, dans le
métro, par tracts, contre les gaz à effet de serre. Il y a même
quelques
campagnes contre les OGM ou contre les sectes, qui mettent pareillement
la
planète en danger, comme vous le rappelez.
Par contre, on ne
voit pas de campagnes
radiodiffusées et télévisées contre ces maux qui n'existent pas, devant
lesquels "la foule" ne peut que "se tordre de rire": le mensonge, la
méchanceté, la colère, l'égoïsme, la cupidité, la haine,
l'indifférence, la tromperie, la violence en général
(guerre, cinéma de tuerie et de torture, etc.), la bêtise méchante, la
rancune,
la colère, la moquerie, le cynisme, l'adultère, l'abandon, etc. On
n'aurait pas l'idée de faire campagne contre des
choses aussi normales chez les gens normaux, n'est-ce pas ?
Permettez-moi
de pousser un grand soupir !
C'est bien un grand
drame de la
vie
terrestre que les hommes s'inquiètent des centrales nucléaire de
Tchernobyl et de Fukushima et de la banquise arctique qui fond, mais ne
voient
pas les millions d'humains qui souffrent meurent,
généralement à petit feu, sous les
péchés aussi nombreux que divers de leurs semblables dans leur
entourage et dans le monde. Ces péchés forment même un spectacle
grandiose sur grand écran !
Gaz à effet de serre, centrale
nucléaire, OGM, secte, voilà quelques imprécations magiques des hommes
d'ordre, des humains respectables et responsables soucieux d'exorciser
le désordre et le danger qui menacent la société. Ces gens-là sont
équilibrés, des hommes bien droits sur leurs pieds, comme vous bien
sûr, Étienne, qui ne voient dans la calomnie, la perfidie, le vol,
l'abus de confiance, la
violence, la torture morale, la souffrance, la guerre et la
mort que
des grands sujets de littérature, de théâtres, de production
cinématographique géante et naturellement de journalisme.
Ne
voyez-vous pas, ne serait-ce qu'un tout petit peu, l'inanité de ce que
vous dites, Étienne Rollin ?
Mon choix est tout de suite
fait entre le monde que La
Révélation d'Arès nous prépare et le monde que vous nous
préparez, Vous êtes complètement aveugle devant les dangers qui
menacent réellement toute l'humanité.
J'ai toutes les
raisons de vous souhaiter
plus fortement encore un Noël et une année 2012 de pénitence.
|
18déc11 124C8
Dans
un article paru dans "Le Pèlerin d’Arès trimestriel n° 4 de 1983" [n°24
de la série],
rubrique courrier pages 44-45, vous avez écrit :
"Les
mensonges
encombrent nos idées les plus dévotes. Noël, un mensonge, et non
une erreur, car c’est consciemment et par opportunisme que l’église a
fixé
à l’entrée de l’hiver une "fête de la nativité". Cette célébration,
ignorée des premiers chrétiens — et pour cause, on va le voir — n’a eu
lieu pour la première fois qu’en 380 à Byzance, si ma mémoire est
bonne. Sa raison : Concurrencer le culte païen de la lumière
ou d'Apollon, alors populaire, qui tombait vers le 25 décembre, fêtant
les
jours qui rallongent à partir de ce moment de l’année. Pas un
historien, même religieux, qui ne sache que Jésus n’a pas pu naître le
25 décembre, parce qu’il a vu le jour au cours d’un recensement de
population et que les Romains ne recensaient jamais une
population en hiver, quand les voyages étaient difficiles, même en
Palestine. Jésus et né en saison plus clémente. Grâce au Coran nous
savons que Jésus est né à la fin de l’été ou au début de l’automne,
quand mûrissent les dattes, car le Coran nous dit que Marie, sitôt né
Jésus, se restaura à un dattier. Les premiers chrétiens savaient cela,
et auraient situé la nativité à sa date correcte, s’ils avaient cru
devoir la fêter ; mais ils savaient aussi que Jésus n’est pas Dieu, "
parce que c’est le
Christ Qui est Dieu (Rév d’Arès 32/2 ).
Le
Créateur nous dit aussi dans La
Révélation d’Arès (2/16-19) par rapport à tous
les prophètes qu’Il a envoyés en plus de Jésus :
J’ai voulu
parler par d’autres en grand nombre, mais il se sont dérobés. Craintifs
ils n’ont pas pu sortir du monde, monter sur Mon Parvis pour s’adresser
à lui en Mon Nom, craignant les incrédules et les moqueurs, les princes
du culte et leurs docteurs, les chefs des nations et leur justice, les
discuteurs de toutes sortes ; ou bien ils n’ont pas livré Ma Parole,
taisant ce qui déplaît au monde. Et le malheur est venu sur eux et sur
le monde, car quand Mon Souffle cesse, comme le vent tombe, laissant
choir dans la mer la graine qu’il transportait, la pluie qu’il poussait
devant lui, le désert reste désert et ce qui y restait de vie meurt.
Et toujours dans La
Révélation d'Arès (xLvii /1),
lePère dit: Je
parle depuis
mille et mille ans ; l’oreille se ferme.
Nous
remercions
le prophète Mikal
de ses patience,
courage, honnêteté à nous transmettre
la Parole du Créateur dans toute Sa Lumière, Sa Beauté, Sa Vérité, Sa
Grandeur pour nous sauver et sauver cette humanité du péchés des
péchés.
J’ai aussi l’espoir que cette humanité
acceptera d’entrer en
pénitence,
avec cette nouvelle manifestation du Créateur et de ne plus
voler Ses
Attributs (Rév
d'Arès 22/11) en faisant le mal avec les dons qu’Il nous à
donnés, en créant, jour après jour une âme forte pour retrouver l’Image
et Ressemblance de notre Père Céleste.
Bonne
fête
spirituelle (Rév. D’Arès 30/11) et familiale à tous
Simone
L. du Loiret.
|
18déc11 124C9A
Sachez
que mes insuffisances de perroquet [?] en retard me font craindre
d'avoir
contribué au découragement du magnifique projet missionnaire auquel
j’étais convié, puisque nous n'avons pas reçu de nouvelles concernant
la date du 17 décembre.
Je regrette tant — même si rien
n'est plus vain que les regrets — de n'avoir pas su [le 5 novembre à
Paris]
sortir de sous la couette à temps pour recevoir un enseignement si
important à mes yeux.
Ironie du sort je suis resté en Île de
France cette année 2011-2012 essentiellement dans le but de moissonner
et de me rendre disponible à un projet missionnaire porté par vous,
duquel j'avais eu vent par l’intermédiaire de certains jeunes frères
franciliens cet été.
J'ai manqué comme trop souvent
d'organisation. Je me sais bordélique et imprécis, j'ai de tout temps
manqué de rigueur, mais j'ai la volonté de corriger cela, de combattre
cette faiblesse qui menace tous les projets d'avenir.
Vraiment
merci de ne pas m'avoir fermé la porte !
Dans mon
"nouveau
contrat social" personnel j'inscrit dores et déjà : "Lève toi
! Va construire ton
vaisseau !
Dans cette anarchie de
pénitents*, dont
je me
réclame, je me dois d’être plus pénitent
et moins
anarchique.
Pèlerin d'Arès en construction je le suis. C'est
dans ma
moelle ! Maintenant c'est à moi de vivre avec et d'en être
digne.
J'ai
foi en ce projet et je promets d'y faire les efforts nécessaires pour
sa bonne réalisation. Je ne suis pas parti du bon pied, mais je ferai
tout mon possible pour contrebalancer ce retard
qui eut le mérite d'une profonde remise en question, la honte que j'ai
ressentie sera salutaire.
Je retiens tout de même de belles
choses, lors de notre dernière rencontre, en particulier votre
exhortation à cultiver la sympathie et le fait qu'on ne missionne
jamais contre [les idées des autres, mais pour les nôtres]. Vos
anecdotes pleines d'humour et d'amour qui
rassurent tant sur le fait que la pénitence
peut être joyeuse.
Quand vous
disiez qu'aujourd'hui [les gens croient] que tout est dû [alors qu'en
fait rien n'est jamais dû et] que tout se mérite et se gagne. Le
partage intime avec nous de vos notes et pensées profondes [sur votre
carnet]. Et tout le reste que je n'ai pu mémoriser tel quel mais qui a
participé
à l'éclairage. La confirmation ou la rectification de certaines
croyances et pratiques
personnelle afin d’affûter
ma faux.
Pour tout cela merci .
Je progresse lentement dans cette
société
qui régresse rapidement. J'ai toujours, soyez en assuré,
la forte volonté d'aboutir.
C. le Breton en ïle de France
|
Réponse
:
Ce commentaire est hors sujet, mais il me touche tant que
je ne peux pas ne pas le poster.
Soyez rassuré, mon frère !
Vous n'avez nullement "contribué au découragement du magnifique projet
missionnaire".
Il n'y a pas de découragement. Ce
projet demeure.
Il y a seulement un retard dont j'avais
annoncé la probabilité en raison de mon emploi du temps surchargé.
J'avais
parlé d'un rendez-vous à Paris le 17 décembre comme
projet, pas comme certitude. J'avais dit que je le confirmerais
par Email et que, dans le cas contraire, il serait repoussé. Je ne vous
l'ai pas confirmé, donc vous n'êtes pas en faute.
Mais
je me suis peut-être mal exprimé et je vous en demande pardon.
J'ai
un rendez-vous avec une bonne trentaine de "vieux" en janvier à Paris
et j'ai
bien songé à adjoindre votre groupe de "jeunes" à cette réunion, pour
gagner du temps, mais le local où elle doit se tenir ne peut pas
contenir plus d'une trentaine.
Je suis actuellement en
mission dans le Sud et j'ai attrapé un rhume-bronchite carabiné qui me
rend bien malade et me claquemure au chaud chez une de mes filles.
Plus
fatigable que je l'étais autrefois (quand
ironiquement on ne faisait pas appel à moi, m'estimant sans doute à
juste raison non nécessaire, voire ennuyeux sermonneur) et avec des
problèmes et un
traitement côté cœur, je dois prendre quelques précautions et éviter
des complications, si je veux
un peu durer pour vous.
Je suis seul et c'est
moi qui me déplace vers mes frères. Je ne m'en plains pas, mais cela
complique bougrement mon tableau de service. Alors, quand en plus je
dois garder la chambre, il y a perte de temps... de
temps qu'il va me falloir rattraper dans quelques jours avec le
courrier abondant de fin d'année, les comptabilités et autres
formalités administratives qu'il faut boucler, etc.
Soyez
patients, vous et les autres "jeunes" parisiens! Je ne vous oublie pas
et j'aimerais tellement avoir six bras, trois têtes, six jambes et, en
plus, le don de bilocation, ce qui me ferait douze bras,six têtes et
douze jambes... Ah! ah! ah! Rions de ma pauvre misère solitaire, contre
quoi je ronchonne, mais bon ! je n'ai pas les moyens
financiers
d'habiter Paris, 124C09].
N'oubliez pas que ces
contretemps ne vous empêchent pas d'être missionnaire !
Vous
serez sans doute pour Noël en Bretagne. Embrassez tout le monde pour
moi là-bas. Dites-leur que je ne les oublie pas non plus et que, si je
pouvais, j'irais bien faire un tour au pays de mes ancêtres bretons.
Dites à votre père que j'ai toujours le petit dictionnare
français-breton qu'il m'offrit il y a bien des années déjà.
|
18déc11 124C9B
C’est
comme un hymne à la joie du changement en marche que je vous écris ces
paroles.
Il n’y a pratiquement que des reprises du miel [Rév d'Arès xii/4-6]
de votre bouche de l’Eau
du Christ et du Feu
de Dieu que je ne fais ici que chanter avec enthousiasme et
reconnaissance dans le rythme de ces fêtes de Noël qui crispent les uns
tandis qu’elles en dérident d’autres, les uns devenant à leur tour les
autres et vice et versa quand la
lune goûte le nuage (Rév d'Arès xxxv/16). Ceux qui aiment
et ceux qui souffrent comme la compassion peut le comprendre.
Alors
je n’ai pas pris le temps des italiques comme celui que je donne chaque
jour à la Parole Sacré du Fond
des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6).
Tous les prophètes
par qui
le Créateur a adressé Son Message au monde en passant par Adam son premier Fils, Noé,
Abraham, Isaac et Jacob, Moïse, Élie le premier échappé
au vœux d‘Adam de l‘attendre en terre pour le prix de sa
folle indépendance, Jésus
son second Fils, Mouhamad le plus écouté, le plus Sage,
représentent les nombreux hommes
se succédant au tombeau qui montrent la Voie, la multitude,
dont les os ajoutés dresseront une montagne, qui
retrouvera l’Oasis que
le Père a déjà donné une fois, la Vie Belle et Pure que
nous devrons finir par manifester sur cette terre en commençant
nous-mêmes et à notre mesure, ce que Mikal le messager Fort, l’homme
Michel, qui ne
se préoccupe pas de se défendre mais qui se consacre et
s’attelle à ce que le Seigneur
des Mondes lui demande, l’aîné du Père,
notre contemporain, humble témoin
vivant des conflagrations surnaturelles d’Arès, qui clame et transmet
de façon vivante et adaptée, mâchant
la poussière qui devient miel dans cet Appel pour
encourager tous ceux qui reconnaissent et sentent la Voix du Père
résonner dans leur cœur, pour réapprendre à écouter, aimer à l’image et ressemblance
du Père de la Vie,
qui aime Sa Création afin de raviver l’Intelligence
spirituelle de l’insignifiance de cette créature que nous sommes, notre
frère ou prochain, qui Le voit blanc ou noir, ce nous même en tant que Peuple d‘Espérance
d‘un monde changé en
Bien, Heureux, Libre, créatif et en Paix ! Donnant plus
que le pain au pauvre, plus que le soin aux nécessiteux, parce que
pendant ce temps-là le
rêve continue de cacher
la nuit qui prospère alors qu’elle pleure sur elle-même.
Dans
son Immensité étalée,
le Père peut entrer
dans la fente d’une oreille, entendre la pierre et Son Œil voit notre œil,
nous dit la Parole. La Parole du Créateur est créatrice d’âme et de force pour se redresser,
soutenu et protégé du bruit,
du sable,
du désert !
C’est au nom de ce Dessein
qu’il
faut oser, parler et dire ce que l’on sait comme on le peut sans
crainte du jugement, de la critique, du sarcasme ou calomnie, ce que
l’on sent sans honte ni fierté pour autant, d'ailleurs, ce que l’on
vit au quotidien dans la synergie de notre engagement au bout de notre
main tendue vers le monde soutenu par le Créateur.
Chers
frères et sœurs et amis, mon bien aimé frère Michel, un pour tous et
tous pour un !
Dans un Noël remanié des d’Artagnan
du Roi,
pénitents
joyeux de Son Honneur, le sourire aux lèvres, l’ amour dans la gorge et
la joie du cœur au ventre !
Alléluia !
P.S.:
Essayez occilococcinum pour votre rhume ! C'est une
homéopathie qui marche bien.
Guy Y de Languedoc-Roussillon
|
Réponse
:
Hélas, l'homéopathie fait sur moi l'effet d'un cautère sur
une jambe de bois.
J'ai déjà essayé oscillococcinum... sur
mes vieilles muqueuses mâchonnées par les virus c'est poudre de
perlimpinpin.
Contre le rhume-bronchite, mon remède miracle,
c'est la poudre de patience.
Comme ça,on échange des trucs
entre nous, c'est sympa.
Magnifique commentaire ! Je
comprends qu'emporté par votre élan lyrique vous n'ayez pas pu mettre
tous les
italiques Vous vous êtes dit que ce bon vieux frère Michel le ferait
bien pour vous. Bingo ! Vous avez gagné. Je l'ai fait.
|
18déc11 124C10
Vous
êtes un philosophe. Je ne sais pas si vous avez vraiment vu Jésus
et Dieu, mais vous apportez quelque chose de grand à l'humanité. Sous
des apparences de grande simplicité il y a quelque chose de
fabuleusement
profond et nouveau dans votre foi et votre action prophétique. Ce n'est
pas pour rien qu'on essaie de vous faire taire depuis 38 ans.
Cette
entrée 124 est
digne de Hegel. Je crois lire Hegel.
Les meilleurs vœux que
vous devriez nous apporter sont les vœux de bien vous comprendre.
Vous
séparez soigneusement le spirituel de l'intellectuel, mais
comment faire marcher l'un sans l'autre?
D'ailleurs vous
l'avez bien
compris puisque dans une lettre adressée à la télévision des Alpes
Maritimes, laquelle, qui ne s'en douterait pas ? a été rédigée ou
inspirée
par vous, si elle n'a pas été signée par vous, il est expliqué que
les Pèlerins d'Arès outre croyants sont philosophiquement
existentialistes.
Si ce n'est pas intellectuel,
ça ?!
J-E.
de Région PACA
|
Réponse
:
Eh la, eh la !… La, la, mon petit ami,
apaisez-vous un peu !
s'écrierait Molière..
Mon entrée 124, c'est du
Hegel ?! Wow ! (prononcé houaouh sur un ton extasié) se
seraient écriées mes filles au temps où elles n'étaient pas encore des
dames sérieuses.
Vous comparez le pauvre frère Michel, qui
n'est qu'un honnête témoin et serviteur du Père, à Hegel qui
doit tout à son extraordinaire intelligence ? Avez-vous
réalisé une seule seconde que
Hegel est à l'origine de
tout ce qui a marqué l'évolution de la pensée des 19e et 20e
siècle :
Karl
Marx, Nietzsche, Husserl, Heidegger et l'existentialisme,
Merleau-Ponty et sa phénoménologie et tant d'autres pensées que je n'en
finirais pas de nommer ?
Hegel est la source
de tout ce qui nous permet de mieux
penser notre existence humaine en principes applicables à notre temps,
à ce qui peut-être
était préparatoire —
je m'en suis parfois douté — au retour de Jésus en 1974 puis de Dieu en
1977.
Hegel, avant qui des petits penseurs comme
Rousseau, dont nous parlions dans les commentaires de l'entrée 123,
sont des philosophes à la mie de pain,
nous mit le pied à l'étrier du grand coursier de l'irrationnel,
chevauché à
sa suite par de grands méditants modernes.
Moi, je ne suis
rien à côté de lui, je ne
suis que le petit répétiteur de la grande Leçon que nous a apportée le
Père à Arès, qui fait "se tordre de rire" [123C07] les irréfléchis et
les traditionnalistes et
rationalistes pédants.
Du reste, je me demande, bien que je
sois sans révélation ni preuve de cela, dans quelle mesure un monument
de profondeur comme Georg Wilhem Friedrich Hegel n'a pas été inspiré
par notre Père de l'Univers en vue de ce qu'il nous préparait pour
1974-1977.
La plupart des hommes de notre temps, qui
refont le monde au Café du Commerce ne savent pas ce qu'ils doivent à
Hegel, qui leur ait parvenu sous mille formes de ratiocinations
d'idéologues, de
politiciens, d'éditorialiste et autres journalistes.
Pas
facile à lire, le bonhomme Hegel ! Mais puisque je suis cloué à la
chambre avec mon gros-gros rhume, je vous bassine un peu avec mes
radotages et autres broderies de vieille bique.
Je crois que
sans Hegel il n'y aurait pas de raisonnement élargi nécessaire, de
métaphysique
préparatoire à la compréhension de La
Révélation d'Arès, pas d'envolée existentialiste bien
exprimée comme elle l'a été sur les souffles de Heidegger, Jaspers et
Sartre.
Vraiment,
moi dans tout ça je ne suis rien, qu'un homme de foi, qui
s'efforce d'introduire dans les cœurs la force de créer l'âme, de changer de vie et
de changer ce monde
ipso facto, mais qui se garde bien de s'attarder à ce dont il est
incapable, notamment philosopher. J'évoque juste un peu ici et là la
philosophie pour montrer que Dieu dans sa Sagesse sait suivre la langue
et les lignes de la réflexion humaine, faute de quoi Il ne pourrait se
faire entendre.
Même
si Hegel a été plus souvent contesté (voire même incompris) que suivi,
son influence a été prépondérante à partir de lui. Kierkegard (voir
article sur les sujet dans "Le Pèlerin d'Arès") utilisa le premier le
mot
existence dans son sens existentialiste, mais il le fit pour s'opposer
à Hegel
dont il désapprouvait la vision historique, l'idéalisme, de sorte que
sans Hegel Kierkegard n'aurait pas existé lui-même.
À plus
forte raison, je n'existerais pas moi-même sans Hegel, même si je ne
suis pas d'accord avec lui sur maint point, comme aucun homme
moderne qui réfléchit un peu n'existerait sans lui, de la Sorbonne au
Café du
Commerce en passant par les débats avinés des clochards et Vaclav Havel
qui vient de mourir aujourd'hui dimanche. Je suis tout
simplement un homme de mon temps, pas un philosophe. Et je n'apporte
personnellement rien "de grand à l'humanité." Je lui apporte la Parole
que
j'ai reçue de Dieu. N'importe qui à ma place aurait compris que
cette Parole apportait à l'homme une vision existentialiste de son
destin.
Je ne vois pas les choses comme vous. Je dis :
L'existentialisme, si ce n'est pas spirituel, ça ?!
De
plus, Hegel, ne sommes-nous pas à la pointe extrême de sa
métaphysique ? Ne sommes-nous pas appelés à la dépasser..
voire à l'accomplir ? J'arrête ici, parce qu'on va me sommer de
m'expliquer et que je n'ai pas à m'arrêter à Hegel. Dieu nous pousse
bien plus loin.
Joyeux Noël dans l'espoir
que la pénitence
mettra
fin au mal.
|
18déc11 124C11
Merci
pour ces vœux de Noël, frère Michel.
Mais
vous exprimez ici beaucoup plus que des vœux.
Je considère
cette entrée 124 comme un document de très grande importance: Un
manifeste !
Je suis normande ; j'appelle un chat un
chat.
C'est
à ma connaissance la première fois (mais
vous avez pu le déclarer autrefois, je n'ai pas tout lu de vous) que
vous rejetez autrement que partiellement ou que de façon moins radicale
la religion, la politique, la loi et l'organisation économique tout
ensemble. Vous rejetez sans amortir vos propos le roi blanc et le roi noir.
Vos
vœux en somme vont dans le sens d'une disparition totale de l'ordre du
monde dans sa totalité pour le remplacer par ce que vous appelez dans
une réponse "un agglomérat de petites minorités".
Non
seulement vous avez rejeté la trinité et, pour parler court, les dogmes
chrétiens, mais vous rejetez maintenant ouvertement toutes les
religions et toutes les politiques, la démocratie et toute
l'organisation du monde actuel.
Vous croyez donc vraiment à
un monde nouveau, entièrement nouveau.
Toutes vos
déclarations doivent être considérées comme sulfureuses par tous les
corps constitués. En d'autres temps vous seriez arrêté, jugé comme
maximum haereticum et condamné à mort pour hérésie et lèse-majesté.
Vous
êtes en somme non une affaire hautement religieuse, mais une affaire
hautement politique.
Je veux dire que d'autres que nous, et
même un grand nombre, sont contre le système complètement, mais qu'il
n'y a pas dans leurs idées quoi que ce soit de prophétique, de fort. On
les laisse dire en haussant les épaules au nom de la liberté de
conscience et de parole. Mais à votre propos, je ne crois pas qu'on se
contente ou qu'on se contentera de laisser dire et de hausser les
épaules. Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain, mais vous serez
combattu avant ou après votre mort.
Nous sommes souvent
perdus dans nos pensées, un peu en désordre au fond de nous, sans trop
savoir où nous diriger, mais vous, vous pointez du doigt, sans le
moindre geste évasif, la direction à prendre: le changement radical du
monde.
Comment oseriez-vous si vous n'aviez pas été
réellement abordé par Dieu ?
En somme, l'affaire Révélation
d'Arès
ne fait que commencer.
C'est avec un immense
respect et, je l'avoue, un peu de tremblement, que je vous remercie
pour cette entrée 124.
Stéphanie
de Basse-Normandie
|
Réponse
:
Je me demande si vous avez bien lu La
Révélation d'Arès.
Ce
n'est pas moi qui "rejette sans amortir mes propos" le roi blanc et le roi noir,
c'est le Créateur qui s'est manifesté et clairement exprimé à Arès en
1977. Je vous encourage à lire ou bien relire cette Révélation
Comme
vous
le dites: Comment oserais-je si je n'avais "pas été réellement abordé
par Dieu" ?
La réputation "sulfureuse" de La
Révélation d'Arès
a depuis déjà assez longtemps dépassé les frontières de France.
Mais,
grâce au Père et à la Force
qu'il nous donne, je ne faiblis pas et mes frères et sœurs ne
faiblissent pas à l'idée de la réputation "sulfureuse" qu'on leur fait
sans qu'on emploie ce qualificatif, plutôt réservé à la sorcellerie
aujourd'hui. On remplace aujourd'hui l'odeur de soufre par l'odeur de
"secte".
Notre
monde est encore manichéen, comme l'était le monde
d'autrefois,
et pour lui ne pas vomir sur les Pèlerins d'Arès, c'est vomir sur soi,
vomir sur le monde lui-même. Autrement dit, c'est La Révélation d'Arès
ou nous, dit en gros le monde. Il ne se trompe pas sur ce qui est en
jeu, mais seulement sur la nature de l'enjeu qui, pour nous est
spirituelle, pacifique.
Cette situation est délicate et nous
le réalisons très bien. Cette situation à elle seule
nous recommande, et nous le recommande depuis bientôt 38 ans, d'avancer
doucement dans la direction que nous montre le Créateur pour ne pas
être détruits avant d'être sûrs que notre parole est devenue
inextinguible et
notre pénitence réelle
et efficace — Car tu
n'as pas pouvoir de te ressusciter (Rév d'Arès 29/5).
Mais
de temps en temps, comme à l'occasion de ce Noël 2011, pourquoi ne pas
dire
les choses dans leur simplicité directe, toute crue ?
Vous
l'avez bien vu, "l'affaire Révélation
d'Arès
ne fait que commencer", mais c'est un commencement qui dure depuis 38
ans et que nous poussons lentement, progressivement vers ses phases
plus actives, notamment en rendant notre pénitence
plus active chaque jour, car elle est notre puissante arme dans ce
grand combat de la vie spirituelle contre les oligarchies religieuses
ou athées qui veulent maintenir dans le monde un autre genre ou
d'autres
genres de vie sur lesquels ils peuvent maintenir leur raisons d'exister
et leurs moyens d'existence.
|
18déc11 124C12
"Dieu
c’est une rencontre. Une rencontre de l’homme avec lui-même, parce que
l’homme est image
du Créateur.
"Même si vous ne croyez pas en Dieu, vous êtes
près de Lui sans le savoir.
"Le Créateur dit qu'il a fait de
Jésus un Dieu (Rév d'Arès 2/13,
32/2) pour simplement dire que Jésus s’est révélé à
lui-même en devenant un pénitent,
c,-à-d, un homme de bonté, de pardon, de paix, de liberté et
d’intelligence spirituelle retrouvées par la volonté d’être ainsi."
(Michel Potay)
Joyeux Noël à tous, merci Frère Michel, sœur
Christiane.
Didier.Br
d'Île de France
|
19déc11 124C13
Samedi [17 décembre], de retour du Champ de Moisson,
mon époux et moi lisons votre entrée "Noël 2011".
L'après-midi
entière, nous avons abordé les passants en leur souhaitant un bon "Noël
d'Espoir".
L'espoir que les humains deviennent meilleurs,
qu'ils pardonnent, aiment leur prochain, fassent la paix, bref qu'ils
deviennent des pénitents
pour que le monde change,
Nos
jeunes missionnaires parisiens étaient présents. C'est avec beaucoup
d'enthousiasme et d'esprit fraternel que nous avons appelé nos frères
humains à la pénitence
et témoigné des Évènements surnaturels d'Arès.
Nous avons eu
fort heureusement quelques cœurs sensibles à notre appel.
Nous
avons eu la joie de leur offrir une carte postale fabriquée par notre
frère A. — une reproduction de l'affiche que nous avions accrochée à
une pyramide en bois [photo] — et une monographie "Noël d'Espoir",
inspirée de votre article "Que faire de Noël ?" dans la revue
"Frère de
l'Aube" n° 66.
Dans cet arrticle vous écriviez :
"Noël pourrait, si les moissonneurs arésiens entrent sur ce Champ laissé vacant
par la religion, devenir un Noël de la conscience, de la conscience
spirituelle réveillée".
Bon Noël à tous !
Annie
d'Île de France
|
Réponse
:
J'ai comme l'impression, à la vue de l'explorateur
antarctique à droite de l'image, qu'il ne faisait pas chaud samedi sur
les trottoirs de Paris.
Ne vous enrhumez pas ! Ne faites pas
comme moi.
D'autres missions de Pèlerins d'Arès ont été
remarquées en plusieurs points de la capitale ce samedi, mais vous êtes
les seuls à m'adresser une photo.
Je me fais une joie de la
poster.
Merci pour vos vœux de Noël.
Je profite
de ma réponse à votre commentaire pour remercier tous les frères et
sœurs qui m'adressent leurs bons vœux de Noël d'un peu partout en
France, mais aussi de Belgique, de Suisse, de Grande Bretagne et de
beaucoup plus loin en Europe, aux États Unis, en Amérique Latine, en
Australie, en Nouvelle Zélande, au Moyen Orient, etc.
Je
suis touché et je regrette de ne pas pouvoir afficher tous ces bons
vœux de "Noël d'Espoir"..
|
19déc11 124C14
Lumière
en soi, Lumière
qui, si je
la dirige bien, et si je le veux, peut éclairer les moindres recoins
[du monde] pour mieux les nettoyer, en chasser la crasse, le péché embusqué dans l'ornière
[Rév d'Arès 39/6].
Lumière
sur soi, Lumière
qui me
permet avec lucidité de mieux distinguer mes rapports avec mes frères
humains, mon manque d'amour surtout.
Lumière
sur le
monde, dont la vérité décevante glace les cœurs, gèle les ardeurs
généreuses qui pourraient poindre, le monde où le mal fait mal partout.
Lumière
qui non
seulement me fait prendre conscience de l'étendue du mal, des formes
insoupçonnées qu'il revêt, mais Lumière qui me
donne aussi les outils pour chasser le mal ou plutôt qui me les remet
en mains: patience, ténacité, paix, pardon, réflexion, amour, intelligence,
absence de préjugés.
Lumière
du Père que je fais entrer [en moi] par ma prière.
Lumière
qui fait
grandir mon faible
lumignon, qui ravivera l'étincelle dans le cœur de l'épis qui attend
d'être fauché.
Lumière
qui montre
plus que jamais aujourd'hui que le monde ne s'en sortira pas sans la pénitence.
Je
vous embrasse et vous souhaite un bon rétablissement
(Une)
Nicole d'Île de France
|
19déc11 124C15
Je
pense, si vous le permettez, au Noël 1973.
[C'était] votre
dernier Noël d'église, passé à Bourges avant de prendre quelques jours
plus tard la route d'Arès où, le 15 janvier, pas plus de trois semaines
après ce dernier Noël chrétien, vous alliez rencontrer celui que vous
aviez célébré jusque là comme le Christ-Dieu.
[Le
Christ-Dieu] mort sur la Croix pour le rachat des péchés et qui allait
se révéler non homme-dieu mais homme humain, dont l'âme passe dans
l'univers l'attente interminable jusqu'au Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8).
Pour
vous, le Christ-Dieu du Noël 1973 allait devenir le Jésus du 15 janvier
1974, rien d'autre qu'un messager du Créateur.
Que s'est-il
réellement passé cette nuit du 15 janvier 1974, trois semaines après
Noël 1973, quand le Ciel a détaché de son immense cache de l'univers
la Parole sous la forme d'un homme (comme vous dites)
transfiguré ? Vous seul le savez, et même le savez-vous
vraiment ? Êtes-vous même seulement sûr que c'était la
nuit ?
Bon, j'exagère... Je veux dire qu'on ne sait
que ce que vous en avez dit, pas grand chose en fait. Vous avez voulu
éviter ce que vous avez appelé "les effets scéniques par quoi on
remplace inévitablement les faits et choses indescritibles et qui ne
sont pas, aussi sincèrement on les raconte, la vérité, parce que la
physique du surnaturel n'est pas notre physique et nous n'avons pas les
repères, les comparaisons qui permettent la description," dit
l'enregistrement que j'ai pris de vos paroles (peut-être à votre insu,
quoique j'eusse l'impression que vous vous en doutiez) le jour de notre
conversation. Si vous vous en
souvenez.
Pouvez-vous revenir sur le souvenir de Noël
1973 ? Cela vous permettrait de revenir sur la transition
brutale dans votre vie du Christ-Dieu à l'homme Jésus transfiguré pour
nous aider à faire la transition nous aussi ?
Peut-on
prendre ce que vous dites pour argent comptant ?
Peut-on
notamment se fier à votre transcription du Message de Jésus, que vous
alliez faire trois semaines après votre dernier Noël chrétien et que
vous prétendez fidèle au mot près ?
Vous êtes
sûrement
sincère, mais êtes-vous vraiment conscient à 100 % de ce qui
s'est
passé ?
Quand les événements sont bouleversants,
les souvenirs
sont bouleversés. Mon grand-père, capitaine en 1914-1918, avait mené sa
compagnie à une attaque à
la baïonnette et ne se rappelait que de sa course folle, déhanchée, sur
un sol cahotique, à découvert face aux tranchées allemandes, du vacarme
de mitrailleuses et
d'explosions, de ses propres cris "En avant pour la France !"
Il racontait à peu près ceci: "Je suis passé travers les balles, je ne
sais comment. Je ne voyais plus ni mes hommes ni rien, je courais, je
tirais des coups de révolver, je crois avoir vu tomber un boche
devant moi... Où ? À découvert ? Dans sa
tranchée ? J'ai pris cette tranchée, je crois, puisqu'on
allait me décorer. Était-ce le jour ou la
nuit ? C'était comme un rêve agité. D'ailleurs, si ce n'était
pas comme un rêve, si on n'était pas fou dans ces moments-là, qui le
ferait ? On
n'en retient que des galimatias."
Galimatias...
C'était son mot. Et pour vous, n'est-ce pas des galimatias relatant un
fait vrai mais dont vous ne vous souvenez pas vraiment ?
H.
T.
|
Réponse
:
Non, je ne me souviens pas de notre conversation.
Vous
signez
H. T., initiales qui ne me rappellent rien. Votre adresse de
messagerie ne me montre aucun signe de votre identité. Je ne décèle
même pas votre sexe.
J'ai
rencontré tellement de monde depuis 1974, comment me souviendrais-je de
tous et toutes ? Comment pouvais-je savoir si l'on
m'enregistrait. Il existe depuis longtemps, il en existait déjà dans
les années 70, des magnétophones dissimulables dans une poche ou un
sac. On m'a si souvent reproché de ne pas avoir dissimulé sur moi un
magnétophone pour capter les paroles de Jésus en 1974.. Cela ne m'est
même pas venu à l'idée. Ceux qui disent de telles choses à froid n'ont
aucune
idée du type de relations que sont, à chaud, celles d'un pauvre homme
avec un envoyé
du Père !
Votre écriture est belle, ce commentaire
est
remarquablement rédigé, intéressant. Vous êtes un homme ou une femme de
qualité, mais j'ai rencontré beaucoup d'hommes et de femmes de qualité
en trente-huit ans... Enfin, cela fera trente-huit ans très bientôt.
Vous
êtes l'énième personne qui me posez ces questions depuis plus de trois
décennies, mais vous le faites dans un style qui vous distingue et qui
me donne envie de redire, pour l'énième fois, ce que je dis aux
légitimes douteurs.
Il y a vraiment, votre grand-père avait
raison, des moments où l'homme et ce qu'il traverse sont des énigmes
pour lui-même.
Des faits, que l'observareur lointain trouve
simples et s'étonne qu'ils soient si difficiles à décrire, peuvent
partiellement échapper à la conscience du témoin, simplement parce
qu'ils échappent à toute comparaison énonçable et
laissent plus tard des coins d'obscurité dans sa mémoire.
Le
fracas et l'agitation de champ de bataille que racontait votre
grand-père n'a pas de similitudes avec une rencontre avec Jésus
descendu du Ciel pour dicter un message, sauf peut-être une similitude,
que vous
ne citez d'ailleurs pas en rapportant le récit du grand-père capitaine:
la peur !
J'avais peur devant Jésus. Pas peur pour
ma vie, mais peur parce que Jésus lisait en moi comme dans un livre. Il
voyait mes péchés. Vous n'avez pas idée de l'effet subi. Vous êtes
comme autopsié vivant, la douleur physique en moins, mais le vue de vos
propres turpitudes... de vos tripes... bien claires et bien moches,
parce que vous voyez des choses que l'Autre voit, comme s'il vous
prêtait ses yeux, et que vous n'aviez jamais discernées en vous, bien
cachées sous votre peau lisse. Indescriptible, irracontable !
L'empathie dans le sens Ciel-->homme-->Ciel n'a rien à
voir avec l'empathie dans le sens homme-->homme.
Dieu
et ses messagers savent avant nous ce que nous sommes.
Mais,
ceci dit, je me suis jamais joué à moi-même la comédie que se jouait
votre grand-père capitaine quand il se racontait courant à la tête de
sa compagnie baïonnette au canon sous la mitraille, parce qu'il ne
pouvait pas raconter sa bataille objectivement à cause du choc, de la
commotion, de la suite de chocs et de commotions, qu'est
l'affrontement brutal avec un ennemi mouvant qu'il faut tuer si l'on ne
veut pas qu'il vous tue. Tout avec Jésus s'est, bien au contraire,
déroulé
dans le calme.
Seulement, les côtés indescriptible parce qu'incomparables de
l'événement ont fait que j'ai seulement rapporté les faits dont
j'étais sûr qu'ils se fussent passés et que je pouvais les rapporter
sans tomber dans les comparaisons hasardeuses.
Quant à la
transcription de L'Évangile
Donné à Arès, elle est exacte au mot près. Certes, il
faut tenir compte du léger
retard, quelques secondes, que j'avais toujours sur la Parole que
m'apportait Jésus, mais je me fis dès le départ — sans doute Jésus me
conditionna-t-il pour ce faire dès le départ — un scrupule absolu de
témoigner de ce que j'entendais.
Pour finir, je vais vous
dire ma pensée:
Si vous avez des doutes, ils ne tiennent pas
aux
détails matériels de la rencontre. Ceux qui me disent: "Ah! Si vous
aviez filmé Jésus on y croirait," savent-ils qu'on aurait dit ensuite:
"Tout ça est truqué ! Qui veut trop prouver fait douter plus
encore,
etc., etc." ? Les doutes sont en vous, font partie
de vous, parce que vous êtes, homme ou femme, de cette génération
sceptique, douteuse, suffisante, par culture parce que vous vivez dans
un monde où presque tout trompe: Cinéma, publicité, roman, discours
politique, sermon d'église, femmes rafistolées, remplies de silicone et
de gonflette, etc. Il vous faut donc faire
le passage vers la foi.
Cela met en œuvre la volonté d'être et l'humilité. Les
aurez-vous ?
|
19déc11 124C16
J'essaie
de vous lire par Twitter, mais vous ne semblez pas envoyer de messages
au monde par ce médium.
Vous avez tort. Twitter est
un medium de plus en plus lu.
Vous devriez vous y inscrire
et l'utiliser pour adresser vos appels à la pénitence.
Solange
|
Réponse
:
Si, je suis sur Twitter.
J'ai un compte ouvert
depuis
environ deux mois, sur la suggestion d'un correspondant du Moyen Orient
mais je n'ai même pas trouvé son compte sur Twitter. Je ne suis
vraiment pas de
cette génération d'Internet où je suis aussi maladroit et nigaud
qu'était ma grand-mère devant un téléphone.
Je ne comprends
rien au fonctionnement de Twitter, sinon qu'on ne peut pas envoyer de
message de plus de 180 mots, ce qu'ils appellent un tweet,un gazouillis
en anglais. Cui-cui !
Je trouve des messages
innombrables
d'un certain GospelMusicRL et de quelques personnes qui toutes semblent
être des employés ou des agents de Twitter ou des publicités, mais je
n'ai que faire de tout cela.
Je suis désolé d'être aussi
stupide.
|
20déc11 124C17
Noël
d'Espoir peut-on lire sur cette image, qui n'est autre que l'affiche
dans
votre
vitrine, rue Raymond Losserand à Paris.
Pourquoi ne voit-on
jamais sur la porte d'avis de passage pour conférence ou les heures de
réception du
Frère Michel Potay affichés?
Je pense que vous n'habitez pas
loin
de là. Peut-être le Seizième, puisqu'on dit que vous vous êtes
enrichi ? Remarquez bien, j'ai un doute sur ce qu'on raconte à
votre sujet, parce que vous dites dans une réponse de la page 124 que
vous n"avez "pas les moyens d'habiter à Paris, ville chère" [124C09].
Enrichi
ou non, parisien ou non, on devrait pouvoir vous
rencontrer. Quels sont vos
jours de visites à L'Eau
Bleue "La Révélation d'Arès" ?
Noël
d'Espoir lit-on ici ou dans votre vitrine...
L'espoir fait
vivre, disent les gens. J'aimerais ien que vous me donniez un peu
d'espoir, parce que ce monde est une merde !
"Une
merde," disait Diderot, emprisonné au fort de Vincannes, qui avait dit
aussi: "L'espoir, c'est pour les paresseux".
En tou cas,
pour moi, l'espoir c'est pour les jeunes, ceux qui ont des illusions.
Parlez-moi
un
peu d'espoir,parce que cossard [paresseux] je le suis et pas qu'un peu.
Mais
qu'est-ce qui encourage à travailler ? J'attends que vous me
le disiez.
J'ai pensé me lancer dans la politique, parce que
c'est un boulot de cossards mais là, alors, c'est la grosse supermerde
et quand même je ne suis pas descendu aussi bas. J'ai aussi lu dans
cotre article que vous étiez contre la politique.
Là, on a
peut-être quelques chances de tomber d'accord.
Un voisin
|
Réponse
:
Diderot aurait-ils écrit "ce monde est une
merde" ? Pas son
style ! C'était un auteur moral avec des
idées gracieusement ou sévèrement
exprimées, mais rarement
plaisantines. Il utilisait beaucoup le mot "corrompu"... en pensant
peut-être à "merde" ? J'en doute, parce qu'il avait préconisé
l'interdiction de Plaute et Ovide et d'autres auteurs antiques en
raison
de leurs vocabulaires un peu verts. Mais je ne suis pas un
grand connaisseur de Diderot, que j'aime et que j'aime, soit dit en
passant,
plus que Rousseau, dont on a assez parlé dans l'entrée 123 du blog, et
dont Diderot
avait été l'ami avant d'en devenir l'ennemi.
Diderot
aurait-il, par ailleurs, écrit que "l'espoir est pour les
paresseux" ? Ce serait une
note moins invraisemblable sur le violon de Diderot, car il n'en était
pas, en surface, à une contradiction près (sa stupéfiante admiration
pour
la potentate Catherine II de Russie le montre assez), mais je
ne vois
pas sur le
fond la pensée de Diderot passer par à une déclaration de ce genre. Il
y avait vertu et même héroïsme chez Diderot et ce n'est
pas pour rien que le Parti Communiste Français se recommanda de Diderot
à une certaine époque qui fut justement la mienne. Je vous encourage à
chercher ailleurs l'auteur de cette déclaration sur l'espoir.
Je
ne crois
pas du tout, quant à moi, que "l'espoir est pour les paresseux." Pour
moi l'espoir, comme la foi, est un élément indispensable de la
laborieuse construction du monde
changé (Rév d'Arès 28/7).
L'espoir est un
élément indispensable de la pénitence
et je ne crois pas que la pénitence
soit pour les paresseux.
L'espoir est évidemment le moteur
de la jeunesse, comme vous dites, puisque celle-ci à toute la vie
devant elle, son avenir à
construire, mais je ne vois pas l'espoir comme une exclusivité des
jeunes.
À 82 ans, c'est l'espoir autant que le foi, qui me
fait encore
travailler et voyager pour ma mission.
L'espoir n'est ni
de la catégorie morale ni le contraire de la désillusion. L'espoir
n'est pas une illusion, ou un
enchantement, ou un truc, ou une méthode Coué, qui vous fait aller de
l'avant parce que vous préférez imaginer que ce que vous espérez se
produira plutôt que qu'imaginer que ça ne se produira
pas,
L'espoir, dont je parle dans Noël d'Espoir, vous fait
marcher en avant parce que vous voulez que
ce que vous espérez, comme le Père l'espère, se produise. L'espoir ou
l'espérance est ainsi
aussi inséparable de la vraie foi que les deux mâchoires d'une tenaille
sont inséparables. L'espoir est l'outil nécessaire du changement de
destin, lequel changement
doit tout au travail et ne doit rien à la paresse.
Je
suppose, parce que vous semblez malheureux, que vous voulez devenir
heureux. Comment vivre heureux si l'on vit sans espoir ? C'est
si vrai que je vais jusqu'à dire, pour faire image (je ne veux pas
m'étendre sur ce point ici), qu'avoir de l'espoir, c'est déjà être
heureux, d'une certaine façon. Car je ne crois pas au bonheur qui ne
soit pas voulu — On confond le plaisir ou la chance avec le bonheur,
c'est
une erreur et c'est pourquoi la recherche vaine du plaisir ou de la
chance rend malheureux alors que la volonté d'être heureux, quelles
qu'en soient les circonstances, gaies ou mornes, faciles ou dures, est
le seul ressort qui ait de grandes probabilités de vous propulser vers
le bonheur,
le vrai bonheur,
celui dont parle le Père dans
La Révélation
d'Arès (36/23, 37/9, xxvi/12), dont je vous recommande
vivement la lecture.
Le bonheur
n'est pas
l'image stéréotypée romantique ou cinématographique qu'on nous montre
(et qui est même devenue une marchandise pour populace). La bonheur dans cette
génération (ne parlons pas ici des fins dernières), c'est ce
que vous voulez changer,
vraiment changer,
sans illusion, d'un état ordinaire, voire même pas folichon, à un état
de félicité sans en
changer nécessairement le mode ou l'aspect. C'est ce que le Père
appelle la Beauté
servante du Bien (Rév d'Ars 12/13),
pas nécessairement la beauté de Miss France, d'une Ferrari ou
d'une des vingt villas de charme de M. Berlusconi. C'est,
pour en finir avec le sujet, ce qui explique que des gens, dont la vie
n'est en
apparence pas spécialement enviable, comme nous les Pèlerins d'Arès et
beaucoup d'autres braves gens qui ne font pas envie vus de loin, sont
très heureux, très authentiquement heureux.
Eh bien !
Ce vrai bonheur-là
ne vient pas sans espoir.
Ceci
dit, non je n'habite pas Paris. J'habite Bordeaux. Non, je n'ai pas de
calendrier fixe de passage au local de la rue Raymond Losserand à Paris
où j'accorderais audience. Quand j'y viens, quand je peux, car j'ai une
vie d'activités diverses et incessantes, c'est pour aider mes frères et
sœurs de cette mission "Eau Bleue La Révélaion d'Arès" à évoluer dans
le Bien,
afin qu'à leur tour ils aident leurs frères et vous aident, vous public
de Paris.
Alors, allez-y puisque vous êtes voisin, et poussez la porte !
|
21déc11 124C18
Frère Michel, vous êtes imité.
M. Bayrou, candidat à la présidence de la république en France en 2012,
qui est en tournée électorale en Alsace, a appelé aujourd'hui à un
"nouveau contrat social".
C'est le titre et le thème de votre précédente entrée 123 !
Bientôt vous allez voir surgir ici et là des "Noël d'Espoir", une
formule qui va plaire à tous ceux qui se réclament de Noël ou du
symbole de Noël. Cela leur sera d'autant plus facile que vous expliquez
très clairement dans votre réponse 124C17 ce que vous entendez par
"espoir". Ils n'auront qu'à copier.
Je parierais que votre blog est un puits d'idées et d'imitation pour
beaucoup de gens qui n'ont rien à voir avec les Pèlerins d'Arès.
Je profite de l'occasion pour vous demander si vous avez une mission à
Zürich (Je sais qu'il n'y en a pas à Bâle).
Je vous souhaite un très bon Noël en famille.
Julien R. du Canton de Bâle (Suisse)
|
Réponse
:
Je rentre à Bordeaux, cet après-midi 21 décembre, et je
trouve votre commentaire.
Serais-je "imité" par M. Bayrou ? J'en doute. L'idée de
"nouveau pacte
social" (je parle des mots, pas de ce qu'ils recouvrent) n'est pas
d'une originalité telle
qu'elle me serait exclusive. En admettant que la coïncidence ou
la chronologie fasse penser que M. Bayrou se soit inspiré de mon blog
de
novembre, son idée de "nouveau contrat social" est-elle proche
de la mienne ?
Cherchant l'information, voilà ce que j'ai trouvé dans l'édition en
ligne du "Figaro":
"Un nouveau pacte social constitue la
condition absolue pour éviter la catastrophe économique", a estimé
aujourd'hui à Forbach (Moselle) le président du Modem et candidat à
l'Elysée, François Bayrou.
"On a l'habitude de dire qu'en France, seuls marchent les rapports de
force", a dit M. Bayrou, venu faire en Lorraine la promotion du
"produire en France". "Cette conception des rapports sociaux est un
handicap et un frein pour notre pays", a-t-il poursuivi devant des
journalistes. "Il faut, au contraire, un nouveau pacte social dans
lequel les partenaires sociaux, syndicats et patronat, engagent leur
responsabilité. Cette nécessité de trouver un compromis alors que les
mauvaises nouvelles s'accumulent est vitale pour le pays", a-t-il
ajouté.
M. Bayrou se place ici d'un seul point de vue politico-économique. Rien
qui puisse a priori laisser penser qu'il a puisé son idée à mon blog.
Avant de mettre ce commentaire
en ligne, je poursuis ici cette réponse:
Concernant François Bayrou il y a autre chose... une chose coïncidente
qui, sans faire nécessairement penser que M. Bayrou me suit de près,
m'intrigue un peu:
Il se trouve qu'à la suite du commentaire 124C16 de
Solange et ma réponse du 19 décembre, après que je me fusse plaint de
ne rien trouver
d'intéressant sur ma page Twitter, site social dont je ne sais même pas
me servir, voilà que m'apparaissent sur la page Timeline de mon compte
Twitter des messages ou tweets de... François
Bayrou. Ces messages sont nombreux ; je ne les ai pas
comptés mais il
y en a bien une vingtaine. Or, je n'ai jamais eu de contact avec
M. Bayrou sur l'Internet
! À moins, bien sûr, qu'il ait adressé des commentaires à ce blog sous
un pseudonyme. Mais, de toute façon, comment connaîtrait-il mon
identité Twitter ?
C'est quand même bizarre que M. Bayrou se mette à m'envoyer
des messages et qu'il soit le seul à le faire tout à coup. Faute de
temps, j'ai seulement parcouru les premiers qui me
parlent de la mort de Vaclav Havel, homme qu'il estimait beaucoup et
que j'avais justement évoqué le 18 décembre dans ma réponse 124C10 à
propos de Hegel...
Tout cela est quand même curieux.
En tous cas, je suis heureux que M Bayrou apprécie mon blog, si c'est
le cas.
Je lirai
les autres messages de François Bayrou quand j'aurai pris connaissance
des nombreuses
communications urgentes qui m'attendent ici à Bordeaux après mon séjour
forcé chez une de mes filles à cause d'un gros rhume-brochite qui ne
m'a pas encore quitté.
|
21déc11 124C19
BEAU NOËL d’ESPOIR, très cher Frère Michel !
MERCI pour La VIE Lumineuse que vous avez accepté de nous transmettre,
la pénitence
joyeuse que vous nous inspirez, par ce blog magnifique en
particulier.
J’espère que vous n’êtes plus ‘’ enrhubé ‘’ (petite, je
disais : "J'ai oublié l’huile Gobédolée sur la cobode
à baban !" et que vous
allez bien profiter de ce ‘’ bout d’an’’, comme on dit en Provence
pour évoquer cette semaine entre Noël et Jour de l’An, où ‘’on ne doit
pas souhaiter encore les Vœux (car ça porte malheur !)"’, avec
votre
chère famille.
Lettre [de vœux] suit, mais j’ai eu peur que ces Vœux de Noël ne
puissent
s’ajouter à temps à ceux reçus du monde entier ! vous pourriez
être
étonné de ne pas avoir reçu un mot de [ville du pays cathare], n’est-ce
pas?
B. J. et P. (Trois des Corbières)
|
Réponse
:
Berci, B et J et P, je n'embloie blus d'huile Gobédolée depuis...
disons...
soixante ans. Zor Gristiane be fait des fubigations avec une huille
ezzenzielle dans un bachin qui fube... fube;.. fume. Engore
berci !
|
21déc11 124C20
J'étais au Pèlerinage d'Arès en 1996 avec le frère Guy P. d'Île de
France
Je revenais d'Amazonie ou j' avais passé quatre ans dans la forêt a
vivre comme un Indien de la pêche et de la chasse.
Après le Pèlerinage je suis entré en formation agricole et j'ai obtenu
un diplôme de technicien supérieur en agriculture et ensuite un diplôme
d'ingénieur des techniques agricoles des régions chaudes.
Le succès de ces études, je l'attribue à l'action de l'esprit saint en
moi suite au Pelerinage.
Depuis l'an 2000 j'habite au Brésil, plus précisement à [ville de
l'état d'Amapa].
J'ai ressenti un appel spirituel très fort en octobre 2009 à la suite
duquel je me suis fait baptiser par un pasteur de l'Église Assemblée de
Dieu qui est l'une des église pentecostales la plus répandue au Brésil.
Par la suite, je ne me suis pas senti à l'aise dans cette église, parce
que, connaissant La
Révélation d'Arès, je voyais bien qu'il y avait une erreur
quelque part.
Ici c'est tres difficile de parler de La Révélation d'Arès,
car les gens sont trop attachés à la Bible et dès qu'on parle d'autre
chose, ils considèrent que c'est de l'apostasie.
L'esprit saint me demande de rédiger le Message d'Arès en utilisant la
Bible. Ce que je fais et ça marche. On retrouve dans la Bible à peu
près le même contenu fondamental.
Frère Michel, j'aimerais, si c'est possible que vous me donniez
quelques indications sur ce qu'il est possible que je fasse en tant que
Pèlerin d'Arès isolé, ce qui m'est d'autant plus difficile que je n'ai
pas participé a la vie d'une assemblée en France.
D'avance je vous remercie.
Non signé
|
Réponse
:
Je vous ai répondu par Email, mais mon mail m'est renvoyé avec
mention "adresse Email inconnue".
Comme votre message m'est parvenu sous forme de commentaire adressé à
mon blog, je pense finalement que c'est par cette voie que vous
souhaitez ma réponse.
Je ne connais pas particulièrement L'Église Assemblée de Dieu, mais je
comprends votre embarras. C'est une église de foi protestante, très
attachée aux dogmes de la Trinité: Jésus-Dieu, Rédemption par le Croix,
rôle essentiel de la Grâce, salut par la Foi, etc., avec peut-être les
formules à la mode aux USA: "Be Reborn in Christ" (Renaissez en
Christ), etc.
Alors, bien sûr, nous sommes pour ces braves gens des blasphémateurs,
des pauvres âmes perdues, parce que pour nous Jésus n'est qu'un homme,
un prophète,
nous ne croyons pas que la Révélation est close et que Dieu se
tait, nous ne croyons pas à la rédemption par la croix ; nous
croyons
que non Dieu mais l'homme est producteur de sa propre grâce par la pénitence, qui
n'est pas remords mais recherche du bien accompli, nous
ne croyons pas que le salut
vient de la foi, mais des œuvres bonnes, etc. À peu près tout le
contraire de ce que professent ces frères protestants que nous aimons,
mais qui nous rangent, comme vous dites, parmi les apostats.
Que pouvez-vous faire? Ne vous lancez pas dans des débats dogmatique ou
théologiques, parce que personne n'est jamais sauvé ni missionnaire par
cette voie-là.
Faites simplement ce que vous demande le Père: Aimez vos frères
protestants, priez avec eux (Voyez le verset 25/6 de La Révélation d'Arès:
Le Père ne se préoccupe pas de la façon dont on prie, pourvu que la
prière vous conduise à un état de bien,
de bonté accomplie,
de pénitence),
et avec douceur et progressivité encouragez, petit à petit et de
personne à personne, vos frères à suivre de beaucoup plus près le Sermon sur la Montagne (Matthieu
chapitres 5 à 7), qui fait partie de leur Bible, etc.
Encouragez à la réflexion. Encouragez à suivre l'Esprit bien plus que
la Lettre, patce que la Lettre est plus souvent qu'on le souhaiterait,
hélas, livre d'homme
(Rév d'Arès 35/12, i/5-9).
Ils s'apercevront bien que vous ne les suivez pas vraiment dans leurs
dogmes, mais si vous êtes un homme de bonté, de service, et si le
pasteur dont vous parlez n'est pas trop borné, vous ferez peut-être bon
ménage avec eux tout en parlant pour votre part de l'espérance de Salut par le Bien accompli
plutôt que de salut par
la Foi.
Et si, pour finir, ils vous chassent de leur communauté, eh bien,
entreprenez de traduire en portugais La Révélation d'Arès
et faites-la lire à l'occasion, sans jamais rien forcer, en étant
toujours homme de bonté et de douceur, à des Brésiliens et vous en
verrez partager votre votre foi, un jour.
Lors de ma mission dans le Sud de la France j'ai rencontré un
Brésilien, Aaron (s'il n'est pas juif ou protestant, celui-là, avec un
nom pareil, je veux bien me changer en grenouille) et il a été très
sensible à ce qu'enseigne La
Révélation d'Arès. Peu à peu, quand on n'est pas
fanatique, quand on sait dire: "Je respecte ce que tu crois, mon frère.
Seulement tu ne seras pas sauvé par ce que tu crois, mais par le bien et la justice que tu
feras, par l'accomplissement
du Sermon sur la
Montagne," les relations restent bonnes.
|
22déc11 124C21
J'ai écrit, il y a peu, sur un cahier les passages que je ne veux pas
oublier, votre enseignement
provenant du "Pèlerin d'Arès 1989", l'article "Liberté et
infantilisme". Ce que
j'ai écrit se lit en vingt minutes. Et c'est à l'occasion d'une
mortification que j'ai choisi de m'en nourrir pendant quarante matins.
La liberté évangélique est l'apothéose de l'expression de notre
pénitence à tous.
Dans les assemblées,
osons refaire l'examen de notre âme,
osons
maltraiter notre ego, soyons conscits (Rév d'Arès
xxii/14), disons : " Je veux être... "
La vertu évangélique et l'apostolat public freineront fortement nos
libertés d'impulsion, d'ignorance et d'individualisme. C'est
notre ascension
vers les Hauteurs.
C'est de la haute qualité de nos âmes
que naîtront les assemblées
libres puis le monde
libre et changé.
L'année 2012 sera l'année où se cristalliseront les bonnes et les
mauvaises volontés venant de toute part à travers le monde. Quant à
nous, nous voulons avec votre appui et celui de Dieu suivre une
direction définie et cohérente.
Vous visitez les assemblées.
Elles se définissent par la Parole de Dieu et par votre enseignement. Elles
cohèrent dans la prière, la mission, le réflexion, la maîtrise de soi,
les relations fraternelles, la connaissance de la parole. Elles
seraient cela si elles pouvaient exprimer leurs volontés. Nous sommes
certainement très très prêts [près ?] d'exprimer cette
volonté.
Ce que vous avez écrit trouve maintenant sa place.
La hâte (Rév d'Arès 39/3)
est
l'ennemie de la liberté. Bientôt quarante ans que nous arpentons la
steppe !
Tony des bords de Loire.
|
22déc11 124C22
Combien je me suis senti "décalé" quand je me suis retrouvé au XX [?],
sorte de mini-centre commercial pour personnes à revenus plutôt
élevés !
Il y régnait une sorte d'activité de fourmis pour trouver un cadeau
original. Je déambulais entre des grandes bouteilles emplies de
pop-corns, des objets où on pouvait faire graver la phrase désirée, des
facilités de paiement, etc., tant de choses qui ne devaient pas
m'intéresser suffisamment.
Que cette réalité, qui consiste à acheter des cadeaux pour Noël pour
ceux qu'on aime, peut devenir génante ! C'est comme un
ressenti qui dérange au
fond de soi.
La réalité de Noël, c'est aussi l'endettement de personnes qui se
sentent obligées de faire cette course aux cadeaux.
C'est vrai que
c'est agréable de faire et de recevoir des cadeaux, mais pas de cette
façon irréaliste au point de s'endetter.
Ayons le courage de la moisson
pour appeler à la pénitence
qui passe
par la Vérité !
Plus proches serons-nous de la réalité mieux nous pourrons
la changer !
Pour cela chassons le mensonge, l'illusion, les fausses
croyances et remplaçons-les par un engagement déterminé vers la Vérité,
le réalisme, bref, [efforçons-nous] de changer le monde (Rév d'Arès
28/7).
Ayons du courage !
Partout autour de cette planète il y aura des maisons qui vont fêter
Noël, je me joins à cette fête pour trouver de belles âmes.
Que ma pénitence
soit suffisamment réaliste pour la réussite du Plan du
Pére de
l'univers !
Bonne pénitence !
BonHomme d'Île de France
|
22déc11 124C23
C'est avec joie que je vous envoie cette image datant de notre mission
de Noël 2006.
À l'époque je n'étais pas trop sûre d'aimer le résultat [l'idée de
l'image ?]
ou de ne pas l'aimer et je ne sais plus si je vous l'avais envoyée
alors.
Aujourd'hui ça tombe à pic.
Peter et moi avons lu ensemble votre nouvelle entrée et tous les
commentaires.
Nous aussi nous avons dit: Wahoou!
Du fond de nos cœurs unis merci pour ces vœux formidables, frère
Michel !
Et merci à tous ceux qui participent à votre blog [les commentateurs].
Nous nous
sommes délectés à la lecture de votre réponse au "voisin" de
"L'Eau Bleue" à Paris (124C17) : "Le bonheur dans cette génération (ne
parlons pas
ici des fins dernières), c'est ce que vous voulez changer, vraiment
changer, sans illusion, d'un état ordinaire, voire même pas folichon, à
un état de félicité sans en changer nécessairement le mode ou l'aspect.
C'est ce que le Père appelle la
Beauté servante du Bien (12/13)."
Noël
et vos mots magiques me donnent donc l'occasion d'illustrer votre blog,
mais surtout de saluer Marie, la
Mère et la femme claire, qui si j'ai
bien compris, est en nous tous. Marie, une fille-mère qui aurait pu
être lapidée à mort si Joseph ne l'avait épousée, qui a du accoucher
toute seule sous un palmier, nous raconte le Coran. Et 30 ans plus
tard, elle assista à la torture et à l'agonie de son fils unique sous
la condamnation du système de l'époque. Qui mieux qu'elle peut nous
montrer que l'espoir et la foi mènent au bonheur et à la vie éternelle. Un temps pour leur peine et une
éternité pour leur gloire.(Rév d'Arès 37/9).
Marie, c'est l'excellence de la femme (qui a la) paix (Rév
d'Arès xxvii/13), elle
qui s'imposa les
souffrances de gratter de sa chair les souillures,
d'arracher de son cœur les doutes (Rév d'Arès 12/12), elle
s'est nettoyé le
cœur.
Comme vous, elle nous invite à développer cette
intelligence
(Rév d'Arès 32/5) du cœur qui ouvre les yeux. Quand elle
est en action, l'intelligence
nous montre où est la Vérité. Elle nous fait aimer l'homme
et le montre sous l'angle de la créature extraordinaire qu'il est
réellement, ainsi que la créature divine qu'il peut devenir.
Alors,
c'est vrai que je m'angoisse encore à cause de la folie humaine, mais
je
sais aussi que l'angoisse nuit à la moisson (proverbe
Hopi). Je me
souviens aussi que la première fois que j'ai lu La Révélation d'Arès,
mon espoir s'est réveillé tout de suite. Depuis il ne s'éteind plus et
je ne me lasse pas de le dire à qui veut bien m'entendre.
Cette année Peter et moi fêterons ce Noël d'espoir avec vous à
C., notre petite ville du centre de l'état de Victoria où nous
vivons depuis un mois. La vie à Melbourne étant trop chère pour nous.
Aujourd'hui il fait très chaud, c'est le plus long jour de l'année, le
ciel est tout bleu et nous sommes heureux. Les gens d'ici aiment encore
chanter pour Noel. Si je chantais assez bien, je leur chanterais une
chanson de mon pays, j'aime beaucoup "La Quête" de Jacques Brel, écrite
pour son opéra L'homme de la Mancha :
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.
et je pourrais — pourquoi pas ? — changer le mot malheureux
par bienheureux,
comme dans le Sermon
sur la Montagne.
Que le Vent du
Créateur vous embrasse et vous guérisse, frère Michel.
Qu'Il sèche nos larmes aussi car Il transforme les peines du quotidien
en nous donnant l'inspiration d'agir en bien.
Vive l'espoir que ce Noël 2011 réveille en nous ?
Rosie in Victoria, Australia
P.S. "Un rhume soigné dure 3 semaines et un rhume non soigné dure 21
jours," disait ma grand-mère (qui savait de quoi elle parlait, mon
grand-père était docteur).
|
Réponse
:
Merci pour le commentaire. Merci pour la belle image de votre mission
de Noël 2006 en Nouvelle Zélande, image que je ne connaissais pas.
Merci pour la sentence de votre grand-mère, qu'elle tenait de son époux
médecin. Il y a plusieurs sentences du même genre qui circulent comme:
"Un lumbago non soigné dure dix jours; un lumbago soigné ne dure qu'une
semaine et demie," réponse de notre médecin de famille à sœur
Christiane qui, souffrant d'un lumbago, lui demandait si quelques
piqures ne la soulageraient pas.
Comme je l'ai dit dans une précédente réponse, mon remède-miracle
contre le rhume est la patience
et aussi la prudence:
Me mettre, autant que possible, à l'abri des complications. Une
pneumonie emporte facilement un bonhomme de mon âge. Pécheur et bonhomme
ordinaire sans intérêt par lui-même, je ne vaux pas personnellement la
vie qui m'habite et ma disparition ne sera qu'un courant d'air de plus
sur cette terre de vents, un courant d'air vite oublié, mais je peux
peut-être encore servir à ma mission, à la Moisson du Créateur
à laquelle je me dois et me donne.
Ma patience
sert aussi en même temps de mortification
naturelle ou toute trouvée, si je peux dire.
Je profite des désagréments de mon rhume carabiné, qui fait de moi un
souffreteux fantôme de moi-même, qui me rend si lourdement conscient de
ma pauvre chair,
pour
dire à tous mes "morts",
pour qui je fais
mortification, ceux et celles qu'un ange
porteur de luminaire (Rév d'Arès 33/32) n'a pas encore
visité, ceci : "Frères et sœurs défunts, dans ces
moments où, souffrant, je sens ma chair
plus présente, plus lourde, je vous l'offre plus souvent encore,
prenez-la,
fortifiez-vous par elle, car je sais que vous, vous aimeriez avoir un
bon
rhume carabiné pour pouvoir dire: "J'ai encore ma chair." Je
sais combien vous regrettez de n'en avoir pas usé, de votre chair, pour faire pénitence
quand il était
temps (Rév d'Arès 33/32)."
Voilà le jour le plus long pour vous en Australie et voilà pour nous le
jour le plus court.
L'essentiel, où que nous vivions sur terre, est que dure, dure, dure et
rayonne notre pénitence,
qui nous conduira au salut
et nous permettra d'entraîner dans son sillage d'autres pénitents qui à
leur tour en entraîneront d'autres dans leur sillage et ainsi de suite.
Merci pour vos bons vœur des antipodes.
|
22déc11 124C24
Merci pour cette entrée 124 qui rappelle l’esprit dans lequel
les Pèlerins d’Arès conçoivent Noël.
L’homme, qu’il l’accepte ou non, est un être spirituel doté d’une
possibilité d’évolution et de changement en
Bien.
La Vérité
c’est que le monde doit changer, nous dit le Père (Rèv d’Arès 28/7).
Cela sous-entend que décider d’accomplir
ce plan est à la portée de tout homme de bonne volonté.
Chacun, en choisissant d’emprunter
librement la voie du changement, c'est-à-dire la pénitence
qui n’est rien d’autre qu’aimer les autres, pardonner, répandre la paix
en toutes circonstances, retrouver la liberté spirituelle et l’intelligence du
cœur, dans la joie,
réanime en lui l’Image
et Ressemblance du Créateur.C'était déjà ce que disait
Jésus.
L’enseignement
de l’homme Michel
(Rèv.d’Arès 1/1, etc.), Témoin de La Révélation d’Arès,
nous indique que l’acquisition de ces concepts vécus provoque une
incidence positive dans le monde: L’homme
retrouve peu
à peu le bonheur (Rèv
d’Arès 36/23) pour lequel il a été créé.
N’est-ce-pas une belle espérance pour l’humanité ?
A tous je souhaite un beau Noël d’Espoir.
Nicaise d’Ïle de France.
|
22déc11 124C25
Nous vous souhaitons à tous un Noël d'Espoir
"Il nous faut prendre conscience que la foi et la prière seules ne
mènent pas au salut et que le matérialisme seul ne construit pas le
meilleur monde.
C'est par la pénitence,
c'est-à-dire en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en
retrouvent l'intelligence
spirituelle et en devenant
libres de tous préjugés que nous apporterons le vrai bonheur d'abord
durable, puis éternel, sur terre."
(Michel Potay).
Nazih au Proche Orient
|
Réponse
:
Quel beau cadeau de Noël !
Je suis tellement heureux de recevoir pour tous — tous nos frères et
sœurs d'Occident — ce salut
fraternel d'un frère d'Orient de sa famille, de ses amis, qui voient
dans La Révélation
d'Arès le pont que le Créateur jette entre des Écritures
qui ont séparé des millions d'hommes et femmes de bonne volonté que la
Bible et le
Coran auraient dû, bien au contraire, réunir.
Pour représenter ce drame historique j'utilise quelquefois l'image du
palimpseste chez Beaudelaire.
Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, je rappelle qu'un palimpseste
est un manuscrit, généralement parchemin, dont on a gratté la
première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Sur le
parchemin ainsi gratté puis écrit par-dessus en
diffractant la lumière on retrouve trace du précédent manuscrit, celui
écrit dessous, profondément imprégné dans la peau, et on peut le lire.
Le palimpseste est en somme porteur de deux messages superposés.
En paraphrasant les mots de Beaudelaire: "Qu'est-ce que le cerveau
humain, sinon un palimpseste universe et naturel" (dans "Un mangeur
d'opium"), je me dit en m'adressant à Dieu: "Qu'est- ce, Seigneur, que
les raisons qui nous ont séparés, nos frères d'Orient et nous, sinon
deux Paroles apparemment distinctes mais qui ne sont qu'un palimpeste,
la
superposition de deux de tes Saintes Paroles, sur laquelle ta Révélation redonnée
à Arès, France, en 1974-1977 n'est que la Lumière réfractée qui nous
permet de lire les deux à la fois et de découvrir qu'il ne s'agit que
d'une seule Pensée de Toi ?!"
J'ajoute que cette miraculeuse Lumière d'Arès sur nos deux Écrtures
efface beaucoup de
mauvaises interprétations.
Tes Paroles, Seigneur, s'étaient recouvertes d'oubli et, soudain à Arès
en 1974 et 1977, Tu les as découvertes comme on découvre des gisements
sous d'autres gisements, si on a le courage de creuser, de fouiller
(Rév d'Arès 24/5), et l'on découvre alors, et alors
seulement, que les deux sont d'or.
Je vous redis ici que j'ai été désolé de ne pouvoir me rendre à votre
invitation lors de votre passage en France entre la fin de novembre et
le début de décembre et je vous remercie d'avoir compris que mon emploi
du temps est surchargé, mais que j'aurais aimé, aimé de tout
mon cœur, vous rencontrer..
Je vous souhaite de bonne fêtes de fin d'année 2011, Nazih, ainsi qu'à
toute votre famille.
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22déc11 124C26
Dans nos sociétés, Noël devient de plus en plus une fête où
la consommation à outrance a pris le pas sur les valeurs spirituelles
de partage, de fraternité, de pardon, de paix.
Merci de mettre Noël sous le signe de l’espoir et de lui redonner un
sens positif.
Vous redonnez également au mot espoir un sens actif.
Pour beaucoup le mot espoir reste du domaine du souhait, du
rêve, car les gens attendent que cela se réalise mais ne prennent pas
conscience de leur part active.
Souhaiter la fin de ceci ou de cela reste passif, comme le fait Étienne
[124C7], alors que souhaiter que les hommes deviennent pénitents est actif
et responsable, car en étant pénitents
ils deviennent acteurs de leur propre vie et de celle du monde.
Comme vous le soulignez dans votre réponse à Étienne, la vraie
pollution, le vrai danger ne vient pas de la pollution atmosphérique
mais bien des comportements humains. D’ailleurs la pollution n’en ait
qu’une conséquence parmi d’autres bien plus graves.
La véritable écologie commence dans le cœur de l’homme, qui renonce au
mal pour y mettre le bien, remplace la haine par l’amour, la vengeance
par le pardon, l’égoïsme par l’altruisme et le mensonge par la vérité,
équilibre l’intelligence intellectuelle calculatrice par l’intelligence
spirituelle.
Car ces maux là font beaucoup plus souffrir les hommes que la pollution.
L’homme est un être rayonnant et lorsqu’il pèche ou fait le mal, ses
actes, bien sûr, et même son rayonnement atteignent ses semblables, non
visibles mais bien perceptibles et actifs.
De même, les gens confondent souvent le plaisir et le bonheur, il pense
que le bonheur est une chance, alors que le vrai bonheur est intérieur
et se construit par les efforts du pénitent
qui aime, pardonne, fait la paix, se libère
des préjugés et cultive l’intelligence
du cœur.
Parfois les gens vous voient heureux et vous envient, ils vous disent:
"Tu as de la chance, toi !" et se lamentent sur leur sort,
croyant que
votre bonheur tombe du ciel, alors que vous savez que c'est grâce à vos
efforts quotidiens que vous le construisez. Cette idée du
bonheur existentiel est très importante, car alors l’homme ne subit
plus son
destin, mais en devient l’acteur.
Concernant votre rhume, je ne crois pas aux phrases des grands-mères
qui ne sont souvent que tradition, personnellement j’ai une solution
efficace contre le rhume depuis des années.
Et cela fonctionne très bien en ce qui me concerne et pour d’autres
aussi dans mon entourage.
Dès les premiers signes, mal de gorge ou éternuements, je prends
quelques gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse et au bout
d'un ou deux jours le rhume s’arrête. Maintenant, si le rhume est bien
avancé, c’est un peu plus long et il faut en prendre un peu plus, mais
au
bout de 4 à 5 jours le problème est réglé.
Prenez 30 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse (en bio) 3 à 4
fois par jour, dilué dans de l’eau. Vous m’en direz des
nouvelles ! En
complément, sœur Christiane peut vous préparer des tisanes de thym avec
du miel et du citron, ça aide aussi.(Conseil de ME). Il n’y a aucune
contre indication ni effets secondaires.
Joyeux Noël avec votre famille et sans rhume !
Denis K. de Bretagne Sud
|
22déc11 124C27
Noël d'Espoir ? Hum, hum !
Comment peut-on encore embarquer la population dans ces superstitions,
certes charmentes, mais superstitions ?
L'espèce humaine est la plus féroce et la plus égoïste, de toutes les
espèces vivantes et c'est comme ça depuis les origines de l'humanité et
vos appels à l'espoir n'y feront rien.
Je ne suis pas incroyants, pas antihumaniste, mais je me range au bon
sens d'un certain
christianisme traditionnel et je mets
en garde contre la très dangereuse séduction de votre Appel à la pénitence, que vous
considérez comme opérant en matière de changement de
civilisation, mais qui n'apportera que des déceptions.
Les hommes n'ont jamais changé
et il ne changeront
jamais.
On a vu en XXe siècle des iniquités, des génocides et des
horreurs de toutes sortes (Staline, Hitler pour ne citer qu'eux) qui ne
valaient pas mieux que les inquités, génocides et horreurs perpétrés
par Gengis Khan au XIIe siècle ou Tamerlan au XIVe siècle. Ce sera la
même chose au XXIe siècle vous verrez, parce que la crise économique
actuelle annonce des tourbillons historiques terribles dans la mer
humaine. C'est inévitable.
Cadre supérieur chez un grand cablo-opérateur européen (fibre optique,
réseaux câblés), je peux détromper tous ceux qui croient que dans ce
domaine de technologie de pointe, très moderne, le sens moral et les
règles de la concurrence ne sont plus celles, arriérées, de maquignons
de foire à bestiaux ou d'agents immobiliers roublards. Eh bien non!
Numéricable vient d'écoper de 5 millions d'Euros d'amende pour avoir
marché sur les plate-bande de ses concurrents et méprisé les règles du
jeu comme un maquignon ou un agent immobilier roule un autre maquignon
et un autre agent immobilier, s'il le peut. Ils appellent ça le
bizeness. J'appelle ça la jungle, la loi des fauves, du plus fort.
L'amour entre les hommes ? Je ne dirai pas que Jésus avait mérité sa
mort sur la croix, mais je dirai que je comprends les motifs du
procurateur romain et du sanhédrin juif qui voulaient responsablement
devancer les risques d'un monde sans ordre, infernal, que la
prédication de Jésus, prise à l'état brut, ne pouvait qu'engendrer.
Heureusement que des hommes comme Jean, comme Paul et à leur suite des
théologiens éclairés (l'église) ont livré au monde une interprétation
intelligente, réalisable, de la pensée christique. On ne peut pas faire
mieux.
Les hommes
sont foncièrement, incurablement roublards, malhonnêtes, méprisants
des règles, vicieux. Dites-moi un peu pourquoi il y a un arbitre sur un
terrain, sinon pour empêcher que les joueurs se cassent les tibias et
les dents ou
s'étripent en douce ? Enlevez les arbitres et c'est à nouveau
l'arène des gladiateurs !
Enlevez la police et la vie sociale devint un enfer.
Je me fais un devoir de combattre votre entreprise nocive. Dans votre
entrée 123 vous dites que vous n'êtes pas vraiment rousseauiste, mais
c'est faux. Comme Rousseau vous croyez que les hommes sont foncièrement
bons et que c'est la culture qui les pourrit. Faux ! Les
hommes sont
foncièrement mauvais. Et quand ils ne sont pas mauvais, ce sont des
imbéciles et des lâches. S'il n'y a pas de lois, pas de police, pas de
tribunaux, pas d'armées pour tenir les agresseurs à distance, vous
faites de cette humanité un grouillement de cafards qui boufferont tout
en quelques générations.
Aristote X.
|
Réponse
:
Depuis 1975 je n'ai pas cessé de rencontrer des hommes qui parlent
comme vous.
Depuis 1975 je n'ai pas cessé d'affirmer que je crois que c'est mon
Créateur Qui m'a dicté un Message pour les hommes par un Messager,
Jésus, en 1974, puis Lui-même directement en 1977 (théophanies), et
qu'Il est revenu pour mettre en garde l'humanité contre
certains hommes comme vous précisément.
Vous n'êtes qu'un "cadre supérieur chez un cablo-opérateur", mais ce
sont des hommes comme vous qui tiennent l'humanité en laisse et qui la
mettent ainsi, depuis très longtemps, dans un état de révolte
permanente, larvée, que je prétends parfaitement justifiée.
Réfléchissez: Si les hommes étaient tellement convaincus du bien fondé
des l'ordre que vous défendez, y aurait-il besoin d'autant d'organisme
de maintien de l'ordre ? En fait, créés libres au sens
absolu de La Révélation
d'Arès (10/10), ils sont tous rebelles inconsciemment,
endémiquement. Ils sont tous maintenus dans un état non naturel de
discipline, ils aspirent tous sans le savoir à un bonheur dont il
ont été frustrés depuis Adam,
votre cher ancêtre (2/1-5).
Adam est mon ancêtre aussi, mais pas mon plus cher, loin
de là. J'appelle à l'Espoir de révoquer son système. Le vôtre.
Les "iniquités, génocides et horreurs de toutes sortes" sont les
produits de cet ordre non naturels que vous défendez.
Autrement dit, "la police, les lois, les tribunaux, l'armée"
n'existent que comme chiens
(Rév d'Arès ix/3) serviles (Rév d'Arès 3/4) des hommes de
pouvoir — roi blanc et
roi noir même cuisse — qui, comme tous les pouvoirs,
prétendent détenir les meilleures règles de gouvernement, la sagesse
des nations et assurer le maintien
de l'ordre pour le bien de tous.
De ce fait, ce que vous dites du procurateur romain Ponce Pilate et du
Sanhédrin de Jérusalem concernant la condamnation et l'exécution de
Jésus est évidemment juste de leur point de vue, qui est aussi le
vôtre, mais là je ne vois plus très bien sous quel angle religieux vous
vous "rangez au bon sens d'une certain christianisme traditionnel."
Où voyez-vous du "bon sens" dans un système que partage le
"christianisme traditionnel" ?
Voilà bien pourquoi les Évangiles n'ont jamais été accomplis. Votre
engeance
(Rév d'Arès 1/7, 4/2) n'a jamais voulu qu'ils le soient et
n'a pas cessé de les
combattre, noyautant et infiltrant ce que vous appelez "le
christianisme traditionnel" pour toujours bien l'avoir sur ses talons.
Ce n'est pas moi, qui suis dangereux, c'est vous et depuis des
millénaires. L'Histoire qui n'est en fait que votre Histoire l'atteste.
Vous êtes dangereux parce qu'en fin de compte, en bon politique, vous
vous recommandez de toutes les tiédeurs. De ce fait, ce monde tiède
balance depuis des millénaires entre le chaud et le froid, le bien et le mal, le sublime et
l'horrible. C'est à cet équilibre entre le meilleur et le pire, entre la Belle (Rév d'Arès 12/3)
et la Bête (22/14),
qui fait votre force, que le Père
une fois de plus nous demande nous attaquer.
La tâche est très difficile pour nous, mais là, encore une fois, je ne
vous
comprends pas, Aristote.
Je ne vous comprends pas, parce que vous dites que nous sommes
"dangereux", mais vous dites en même temps que notre entreprise est
fondamentalement impossible contre un monde "incurablement
malhonnêtes... vicieux". En quoi pouvons-nous être dangereux dans une
entreprise impossible ? Vous devriez dormir tranquillement sur
vos deux oreilles et me dire: Pauvre Frère Michel, vous perdez votre
temps."
Non seulement c'est vous qui êtes dangereux, mais vous avez peur. Voilà
pourquoi votre commentaire se contredit.
Je crois que votre peur est une bonne peur, c'est la peur de la piqure
qui vous guérira.
Notre mission est encore faible, la seringue est encore loin, mais elle
est là, pleine du sérum de La
Révélation d'Arès.
Je trouve dommage que vous ne parliez pas de La Révélation d'Arès.
Lisez-la ! Je vous affirme son authenticité.
Je viens de me relire et je trouve que ma réponse a du nerf, du
punch... Je ne l'envoie pas dire à Aristote ! Eh !
eh ! mon
rhume irait-il
mieux? Serais-je en train de sortir de mon
avachissement ?
|
23déc11 124C28
Chacune de vos entrées, les lisant le soir au calme, me ramène dans
votre baie (Rév d'Arès
xLii/1) emplie de bonté,
d’intelligence,
de Force
et de courage
où j'y pale mon île, un
lieu sûr (xLii/2) sur laquelle mon âme et mon esprit
réfléchissent,
s'arment de patience,
de paix et
de courage (Rév d'Arès
13/8),
poussent plus loin leur combat contre le moindre préjugé, pensée vaine,
résistance, tentation,
reprennent du Souffle
pour s'élever au dessus des maux et médiocrités de ce monde sans
reproche et jugement,
poursuivent
leur ascension dans leur abandon au Père pour aimer cette
humanité comme vous et le Père l’aimez.
Chaque soir je réalise la chance de vous lire au quotidien,
la Grâce reçue de vous suivre,
d'avoir choisi de mettre
mes pas dans vos pas et ceux du Père.
Si à l'échelle de mon
faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) de marmot (xxx/13-15),
je mesure la distance que j'ai à accomplir
pour voler haut à vos côtés,
un écart qui me donne le vertige, ce que j'ai acquis en conscition (Rév d'Arès xxii/14)
et en intelligence
je l’ai totalement puisé en vous
pour monter dans mon
ascension,
croire possible ce qui peut sembler impossible,
conduire ce monde dans son retour au bonheur, ses
racines divines,
vers son propre dépassement en se libérant des maux dans lesquels il se
retient prisonnier en refusant
l’amour, le pardon, l’intelligence et la liberté
spirituelles.
Ma foi dans le Père et sa Parole est grande
dans sa Bonté
le Père nous a donné un grand prophète
— qui jamais ne se dérobe sous le poids des peines et tourments de sa
mission — pour montrer le passage entre le Ciel et ce monde
;
ce passage a commencé là, en moi où je sors de ma tête et monte dans la Main du Père (Rév
d'Arès xvi/18).
Le frère
bénit Mikal. (Rév d'Arès xix/26)
Je vous souhaite un joyeux Noël en famille, sans lumbago et sans rhume.
Anne-Claire d'Île de France
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23déc11 124C29
Il y a quelques années, j'ai fais une tentative pour approcher Bayrou
[voir 123C18]. Je l'ai vu dans une manifestation, mais trop préoccupé,
il ne m'a pas vu ni entendu. Pourtant, je portais à l'époque le
costume de l'ange blanc !
Par ailleurs, j'avais envoyé un message sur son site avec [les
références à] freesoulblog.net et michelpotay.info ; c'était
un témoignage.
Depuis quelques temps, je réfléchis à que pourrions-nous faire pour que
l'assemblée
vive comme des abeilles [référence au miel, Rév d'Arès xii/4-6]...
Y'a du boulot pour tout le
monde en fait ! Je me rappelle des épreuves: Rencontrer la
personne la
plus éminente et la plus abjecte à nos yeux, que vous nous
aviez inspirées de mémoire en 1995, après la mission à Marseille
ou des centaines de moissonneurs parcouraient les rue et dont j'étais.
Ces épreuves faisaient vivre
l'assemblée. Nous étions témoins des uns
des autres, nous parlions, travaillons ensemble, nous encouragions,
aidions. Il y avait une vie ! Ces moments m'ont rapproché de
mes sœurs
et frères.
Vous êtes le faucon [Rév
d'Arès xLv/20, xvi/14-16, etc.] et j'ai confiance.
Je clame [Rév d'Arès
xLviii/1-3] avec vous.
(Un) Didier d'Ile de France
|
Réponse
:
Vous dites: "(Bayrou) ne m'a
pas vu ni entendu. Pourtant, je portais à l'époque le
costume de l'ange blanc !"
S'il a fait semblant de ne pas vous voir et entendre, c'est peut-être
justement parce que vous portiez ce déguisement d'ange, tout blanc que
vous étiez de la tête aux pieds (sauf les cheveux) avec des grandes
ailes, votre personnage de spectacle de rue à l'époque. C'était votre
gagne-pain. Qui se serait permis de vous reprocher d'avoir ce
gagne-pain qui en valait un autre ? Mais en même temps il y
avait
quelque chose de bouffon,
quelque chose de gênant dans cet accoutrement d'ange blanc, quelque
chose entre le clown et l'enfant qui n'a pas voulu quitté son
déguisement de la fête paroissiale.
M. Bayrou ne savait probablement
pas comment vous aborder... Avait-il affaire à un illuminé ou à un
ridicule benêt ? Mettez-vous à se place.
Ce déguisement me gênait moi aussi, mais comment me serais-je permis de
vous
juger, surtout de juger votre gagne-pain ? Beaucoup de mes
frères adoptaient des missions sur des thèmes ou avec des présentations
qui me semblaient contestables, mais j'en faisais seulement la remarque
posément, sans jugement et en gardant l'humilité qui me portait à
penser:
"C'est peut-être eux qui voient juste et moi qui suis dans l'erreur sur
ce terrain pratique."
Ce fut notamment le cas de la "mission sociale". Ce n'est
finalement qu'au constat des résultats négatifs, après de longues
années,
que je me suis permis d'intervenir avec vigueur en disant: "Non, s'il
vous plaît, plus de ça ! Revenons au spirituel."
Peut-être auriez-vous plus facilement abordé M. Bayrou habillé comme
tout le monde mais portant une pancarte non provocante affirmant notre
foi dans, par exemple, "un monde heureux par la vertu et non par des
lois" (j'imagine ça sur l'instant, je ne suis pas un génie de la pub).
Le mot loi, une
seule syllabe instantanément perçue, retient toujours l'attention d'un
homme politique. Et qui serait contre la vertu ?
Je me suis toujours demandé pourquoi mes frères n'utilisaient pas selon
les circonstances des pancartes appropriées, de force d'évocation dosée
selon les moments, faites pour faciliter le passage des idées entre
deux mondes plus ou moins antagonistes. J'ai toujours dit (sans être
beaucoup écouté) en substance: "Toute mission est affaire de terrain
(terrain humain, bien sûr) et de circonstances. Il ne peut y avoir de
mission passe-partout bonne en toutes occasions. La mission est un lieu
de créativité et de créativité sans cesse appropriée. On ne parle
jamais aux mêmes personnes, on n'est jamais face aux mêmes
susceptibilités, etc."
Ceci dit, j'ai souvent trouvé dommage que nos frères franciliens ne
fassent pas appel à vous pour des tests de mission (je ne parle pas de
l'ange blanc) demandant un courage de témoignage public que vous avez
sans nul doute et dont, un peu guindés ou paralysés par le trac ou le
respect humain, ils manquent un peu parfois.
|
23déc11 124C30
J'aimerais adresser une message à l'homme qui habite au nord du Brésil,
qui a laissé un commentaire (entrée 124C20 du 21 Décembre) sur votre
merveilleuse entrée de Noël.
Serait-il possible de lui passer mon adresse mail ou l'inverse, si
jamais vous avez pu récupérer son bon adresse mail ?
Je vous le demande, parce que je suis en train de traduire La Révélation
d'Arès en portugais brésilien (je suis brésilienne) et je
pense qu'un
échange avec d'autres pélerins brésiliens ou lusophones ne pourra
qu'enrichir ce travail linguistique.
Je n'avais pas encore osé vous écrire car cette traduction je la fais,
dans un premier en temps, pour moi seule ; c'est ma prière, ma façon de
réfléchir sur le sens exacte de chaque mot prononcé par le Créateur.
Je ne l'avais pas osé également car vous recevez tant de messages...
mais vu que j'y suis, j'aimerai vous laisser mon grand merci.
Merci du
merveilleux et herculien travail que vous faites depuis 1974 !
Vos
textes ont éveillé en moi la certitude de pouvoir apporter ma
contribution au
changement ce monde en bien.
Merci !
On se retrouvera certainement à Arès cet été. Je suis la femme de
C. E., pèlerin à Paris depuis un bon petit bout de temps...
Je vous souhaite encore plus d'amour,
à vous et à cette très belle
famille de pénitents,
qui n'arrête pas de grandir.
Fernanda M.
|
Réponse
:
Je ne sais pas si vous êtes au Brésil ou à Paris, parce que vous me
dites tout à la fois que vous êtes brésilienne et l'épouse de notre
frère C. E. (dont je me souviens bien) de la région parisienne.
Votre localisation de messagerie étant hotmail.com et non hotmail.fr,
je vous suppose au Brésil.
Toutefois, si vous êtes à Paris, prenez contact avec notre frère Guy
P., ami du Non Signé, auteur du commentaire 124C20, qui habite sur une
péniche non loin de Paris. Frère Guy pourrait avoir l'adresse Email de
Non Signé.
Dans le cas contraire, il me faut attendre que Non Signé se manifeste
suite à ma réponse 124C20, ce qu'il n'a pas encore fait. S'il prend
contact et me confirme son adresse Email, je lui ferai suivre votre
message.
|
23déc11 124C31
Noël, fête de la lumière ! Renaissance de l’homme frère !
L’amour que construit la pénitence
fait jaillir la lumière dans les yeux comme dans le cœur.
Grâce au Père, à cette Parole, nous sommes devenus des phares pour nos
frères humains. Oui, ces phares qui brillent quant la tempête fait rage.
Oui, le bien rend l’homme clairvoyant et lucide, il retrouve le bon
sens de l’être libre, le frère de toute l’humanité qui ne
juge plus, mais qui regarde, réfléchit et agit avec la bienveillance de
l’humilité de l’homme bon.
Si, oui, oh! que oui ! L’homme peut
changer, je prends comme exemple Mikal et ses frères
que je connais.
N’en déplaise à Aristote X (124c27), le fatalisme n’existe pas chez
l’homme libre: Ma
Parole comme un poulain agile courant vers son but, libre du
harnais que lui mettent les docteur s, des haies que
dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui
tirent bénéfice de le dompter et de l’atteler à leur char (Rév d'Arès
10/10).
Merci encore pour votre enseignement
et bon Noël à tous.
Alain du Rhône.
|
Réponse
:
Merci pour votre commentaire, mon frère Alain.
Juste deux suggestions rapides:
La pénitence
ne construit pas l'amour.
Ce serait plutôt l'inverse ou, plus exactement, l'amour et la pénitence vont de
pair, comme la rivière et sa source ne font qu'un seul courant.
Aristote X (124C27) n'est pas fataliste. Il est plutôt déterministe.
Pour lui le fait d'être humain détermine une fatalité de mal, de
médiocrité, d'égoïsme, de cruauté, etc. incurables selon lui.
Pour nous Pèlerins d'Arès ces nuances ont de l'importance.
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23déc11 124C32
Merci pour ces chaleureux vœux de Noël: Noël d'Espoir, accompagnés
d'une notice explicative (l'entrée 124 en fait) sur la façon de bien
considérer le terrain mental sur lequel doit s'entendre l'espoir.
Un bonne compréhension est difficile pour des frères de foi comme moi,
qui finissent par partager votre foi à travers La Révélation d'Arès, à
travers le texte édité, quelle se soit l'édition (1987, 1989, 1995,
etc.), mais qui n'ont pas eu de contact avec vous ou avec des
missionnaires. J'habite loin. Je vis en Pologne. Ma mère est née et
éduquée en France, m'a parlé français dès que je fus bébé, mais je suis
quand même très loin de vous, à Piotrkov
Tribunalsky (150 km au sud de Varsovie). Il est difficile pour un
Polonais de se faire exactement une idée vécue du sens dans lequel Dieu
nous entraîne.
Grâce à votre blog je commence à mieux comprendre ce que signifie être
un Pèlerin d'Arès
Il y a quand même des choses nouvelles pour lesquelles je ne trouve pas
de réponse.
Par exemple: Je ne sais plus très boen où, peut-être dans un réponse et
peut-être plusieurs réponses dans le blog, vous parlez de la version Q
des Évangiles de Jésus. Qu'est-ce que c'est, la version Q des
Évangiles. J'ai une Bible, mais c'est la version œcuménique, pas la
versiuon Q.
Pouvez-vous m'expliquer ?
Ma mère, qui vous a rencontré au Pèlerinage d'Arès, il y a longtemps,
qui est restée émerveillée de cette rencontre, me demande vous adresser
ses respects et son témoignage d'amour fraternel
Ignacy J.
|
Réponse
:
Ai-je déjà parlé de la version Q des Évangiles dans ce blog ?
Possible.
Toujours est-il que j'en cite l'existence virtuelle ici et là dans mes
propos. Donc je vous dois une explication.
Je viens de dire "existence virtuelle", parce que la version Q des
Évangiles de Matthieu, Marc et Luc n'a encore pas été retrouvée
physiquement, mais son existence est avérée par l'étude minutieuse de
ces trois Évangiles synoptiques faite par de grands exégètes. La
version Q a existé de façon quasi certaine et existe peut-être encore
quelque
part, seulement non découverte... ou peut-être découverte, mais cachée
parce qu'elle présenterait ici et là des écarts notables avec les
versions
grecques qui sont celles de la Bible qu'on connaît sur lesquelles les
églises s'appuient.
Pourquoi Q ? Parce que c'est l'initiale du mot allemand Quelle
(prononcé Kvellé), qui signifie: Source.
L'existence d'un Évangile-source, aujourd'hui perdu, qui a
vraisemblablement servi de
base aux Évangiles synoptiques a été postulée
dès la moitié du XIXe siècle.
On avait remarqué depuis longtemps que les trois Évangiles synoptiques,
c.-à-d. ceux de Matthieu, Marc et Luc étaient construits à peu près sur
le même plan et que si, de surcroît, on les disposait en trois colonnes
parallèles, appelées synopses, et les comparait, ils présentaient des
ressemblances troublantes, comme s'ils avaient été par endroits copiés
les uns sur les autres.
Même si ces trois Évangiles (Matthieu, Marc et Luc) présentent des
images de Jésus assez différenciées, leurs points communs par passages
ne peuvent s'expliquer que par une copie mutuelle ou... par la copie,
parfois mot pour mot, d'une source commune (la source Q).
Depuis l'antiquité chrétienne un certain nombre de schémas a été
proposé pour expliquer les très nombreuses similitudes verbales autant,
d'ailleurs, que les très nombreuses différences, inversions,
déplacements, ajouts suppressions, entre les Évangiles synoptiques.
Cette longue étude des textes après plusieurs siècles a mené à une
hypothèse — quasi-certitude en fait — dite "des deux sources",
autrement dit, en recensant et rassemblant tous les points commune...
trop communs... trop ressemblants, quasiment mot pour mot, des trois
Évangiles synoptiques peut-on reconstituer un original commun, unique,
quoique perdu, dont les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc ne seraient
finalement que trois versions personnalisées ? La découverte
de
l'Évangile de Thomas en 1945 à Nag Hammadi (Égypte), qui présente lui
aussi des coïncidences troublantes avec les Évangiles bibliques,
confirme cette hypothèse ou quasi-certitude.
Je ne peux pas ici m'étendre davantage dans un blog sur cette question,
passionnante, mais je pense vous avoir suffisamment expliqué ce qu'on
entend par "version Q".
|
23déc11 124C33
Je trouve que le commentaire d'Aristote [124C27] est juste,
parfaitement réaliste.
À l'heure où l'on parle il est même en phase avec La Révélation d'Arès,
qui reconnaît que pendant quelques générations la pénitence n'aura
pas d'efficacité suffisante pour changer notre mode de civilisation. À
la pénitence
près, Aristote X. est largement aussi pessimiste que La Révélation d'Arès
quant à savoir si l'homme va réussir à se sauver par ses propres
moyens, par sa propre liberté.
Tout le monde s'accorde à penser que la liberté de l'homme est une
usine atomique qu'il convient de maîtriser par les
lois et la police, selon Aristote, par l'absence de loi et de
police selon Dieu. Personne n'a eu l'idée de supprimer la liberté de
l'homme, c'est déjà un bon point.
Aristote me fait penser à ces hommes inquiets qui voyaient le soleil
décliner de jour en jour. On imagine leur joie quand ils se rendirent
compte que l'astre avait changé d'avis. Année après année, c'est ce
jour-là que frère Michel marque d'une entrée dans son blog. Car depuis
le 15 Janvier 1974, c'est Noël tous les jours chez frère Michel pour
qui le Retour de la Lumière est devenu une évidence.
Mais le Père respecte la liberté de l'homme, c'est pourquoi il laisse à
Aristote tout le temps nécessaire pour aller jusqu'au bout de sa nuit,
pour qu'il découvre la Lumière
à son heure, comme n'importe quel autre humain.
J'aime bien Aristote, quand il dit que l'homme est un roublard. Tiens !
Un exemple au hasard: Frère Michel. Voilà un roublard ! Il dit
qu'il n'est le chef de
personne [Rév d'Arès 16/1], mais sur Freesoulblog, c'est
un chef comme personne ! Le Frère Michel vous expose un adversaire, et
hop ! Il vous le plume en moins de deux.
Ce n'est pas correct. On a beau être au temps de la dinde de Noël, ce
n'est pas drôle de se faire plumer par un prophète. Mais
qu'Aristote se rassure ! En dehors de Freesoulblog, c'est bien
le
prophète
qui risque de se faire plumer, tant qu'il n'apportera pas plus
de consistance à cette fameuse pénitence.
Jacques P.
|
Réponse
:
Aristote X (124C27) semble seulement fonder son opinion sur mes appels
au Bien dans
ce blog. Il réagit à mon blog en rationaliste de type déterministe, qui
pense que l'homme ne peut que rester ce qu'il a été durant
ces millénaires et ne peut pas changer,
étant "incurablement roublard, vicieux, etc." Mais il n'a
vraisemblablement pas lu La
Révélation d'Arès. Il a donc, au plan spirituel, l'excuse
de l'ignorance.
Vous, Jacques P., d'après votre présent commentaire, vous vous rangez
au
rationalisme de type déterministe d'Aristote X, ce qui est votre droit,
mais vous semblez bien, par contre, avoir lu La Révélation d'Arès,
et de ce fait vous n'avez pas, en disant ici le contraire de ce qu'elle
dit, l'excuse
de l'ignorance. Vous n'êtes pas ignorant, mais sophiste.
Dire que le commentaire d'Aristote X est "en phase avec La Révélation d'Arès" est
aussi absurde que dire que Frédéric Nietzsche ou "L'Union
Rationaliste" sont en phase
avec les Évangiles bibliques. Parlez-vous ainsi pour le
plaisir ou dans l'espoir (puisque c'est Noël) de me river mon
clou ? Mais au moins rivez-moi mon clou sans dire n'importe
quoi.
Dieu est Sage
quand il dit: "Quatre
générations ne suffiront pas (24/2), mais il n'est
nullement
"pessimiste."
Non seulement La
Révélation d'Arès n'est pas "pessimiste quant à
savoir si l'homme va réussir à se sauver par sa propre liberté et sa
propre liberté", mais elle encourage avec optimisme l'homme à se
libérer de la loi des
rats (Rév d'Arès
xix/24) par la pénitence ;
c'est le Fond
du grand Message d'Arès. Ce Message atteint même à un optimisme d'un
lyrisme grandiose: La
pieuse gente choit, le sein devant, le sein dur comme Mon Poing qui bat
la terre. Le faucon dont les oisillons ont les serres, par mille et
mille ils battent la terre, comme les haches ils s'abattent. De haut
elle (la pieuse gente, le petit reste] choit, frappe comme le fouet...
Mes pieux élèvent ton signe le faucon sans peur... (Rév d'Arès
xLv/12-20).
Suis-je roublard ? Si vous le pensez,
que puis-je faire pour vous en dissuader ? Rien. Plus je m'efforcerais
de m'en défendre, plus vous diriez que je vous "plume en moins de
deux". Pensez de moi ce que vous voulez, Jacques, mais ne dites pas que
je suis "un chef comme personne" sous le prétexte qu'en témoignant de
ma foi et en défendant mes convictions je ferais acte d'autorité, acte
de chef.
Là encore, c'est sophisme ou absurdité.
Je pense que vous ne m'aimez pas, ce qui est prévu par La Révélation d'Arès (16/3),
mais au moins respectez
La Révélation d'Arès et ne lui prêtez pas un sens qu'elle
n'a pas, si vous y croyez.
Si vous n'y croyez pas, par contre, je ne vois pas pourquoi vous suivez
ce blog.
|
23déc11 124C34
Aujourd’hui
on nous annonce aux infos que les français sont les champions du
pessimisme et en même temps ce matin Fréderic Lenoir auteur du livre
"Dieu, entretien avec Marie Drucker", qui était l’invité de France
Inter avec l’archevêque de Toulouse, Mgr Le Gall, puis de RTL dans la
même matinée, dit entre autre "que le spirituel est tendance, que
l’Évangile est une force, un message qui a été dévoyé dans l’histoire
par les religions, que ceux qui doutent sont agressifs parce qu’ils ont
peur etc."
Par moments c’était frappant de similitude avec ce que vous dites dans
votre blog.
Dans
une société qui se dit de plus en plus athée, on est heureux d’entendre
parler de Dieu et de l’Évangile sur les ondes, mais comme on aimerait
vous y entendre.
Comme vous le dites notre Sublime mission peut vraiment trouver son
heure, j’en suis sûre.
Joyeux Noël d’Espoir pour que nous soyons de grands pénitents, de
grands priants et de grands apôtres !
PS
Notre frère D. s'est fait opéré du cœur hier jeudi à Toulouse, on lui a
changé une valve.
J'ai eu des nouvelles par sa sœur P. Il va bien, tout
s'est bien passé.
Marie-Odile de Midi-Pyrénées
|
Réponse
:
Avant toute chose, transmettez à notre frère D. les vœux de prompt
rétablissement du Frère Michel et de Sœur Christiane.
J'espère qu'il sera rentré chez lui pour Noël.
Quant
à Frédéric Lenoir, il y a, cela m'a été signalé plusieurs fois, des
similitudes étonnantes entre ce qu'il dit et ce que j'ai enseigné tout au
long des trente-huit années passées.
Ma
fille Nina m'a offert, il y a deux ans, un livre de Frédéric Lenoir (je
n'ai pas le titre en tête... "Le Christ Philosophe" ou quelque chose
comme ça) en me disant: "Lis ce livre, papa. Par endroits on croirait
que Frédéric Lenoir a simplement copié des paragrpahes de tes écrits."
Je ne l'ai pas encore lu, faute de temps. Si c'est vrai, je
m'en
réjouis au Saint Nom du Père.
Je vous souhaite à tous dans le Midi-Pyrénées un heureux Noël.
|
24déc11 124C35
Merci, frère Michel, de cette entrée lumineuse et dépouillée.
Bon Noël aussi à vous et à tous ceux que vous aimez: Ça peut aller loin.
Notre force, c'est notre progrès dans l'amour, la pénitence, qui nous
vaut expérimentalement une vie plus heureuse qu'aux sceptiques et
grincheux qui tout en nous tapant dessus semblent parfois nous envier
secrètement: Le noir
tourne pour la Lumière; il sème le sel (pour y voir) clair (Rév d'Arès,
Le Livre xxviii/12).
François D., Ile de France.
|
Réponse
:
Mon cher frère François, je prends votre commentaire comme modèle pour
remercier ici, encore une fois, tous ceux et celles, nombreux, qui
m'ont adressé des vœux de bon Noël comme vous le faites,
Je ne peux ni publier ces très nombreux messages ni leur répondre
individuellement, mais j'assure chacun ou chacune d'entre eux que je le
ou la porte dans mon cœur.
|
24déc11 124C36
Bien aimé frère Michel en l'amour du Père, Créateur qui vous parla,
face à face, au milieu de Son vaste univers peuplé d'étoiles,
Je ne sais pas ce que vaut à la lecture "le Christ philosophe" de
Frédéric Lenoir (124C34), mais je me demande si ce livre, avec un tel
titre, apporte plus à notre réflexion, par exemple, que le livre
d'Ernest Renan "Vie de Jésus, et les débuts du Christianisme" paru près
de 150 avant ? En tout cas, il serait effectivement heureux
que notre
historien contemporain des religions (Frédéric Lenoir) ait lu La
Révélation d'Arès pour apporter à son ouvrage une Lumière
qui manquait
à Ernest Renan dans son temps, mais que ce dernier avait su rallier, à
mon avis.
Je dis cela en relisant pour la deuxième fois de mon
existence son livre si bien réfléchi pour l'époque, livre que je trouve
précurseur du changement
dont le monde (Rév.
d'Arès 28/7) a besoin dans
la lecture de toute la Parole et la relation avec ses Messagers.
L'appel à un "nouveau contrat social" (124C18) figure bien avant le
candidat François Bayrou, notamment dans les vœux de nouvel an de
président de la république que formulaient fin 1994 François Mitterrand
pour l'année suivante, dernière année de son mandat. Je cite le passage
que je trouve intéressant:
"Je constate seulement que
les efforts
accomplis par les uns et les autres n'ont pas guéri le mal. Le moment
est donc venu de s'interroger sur les moyens que nous fournira la
reprise économique si souvent annoncée pour que le retour à l'expansion
s'accompagne d'un véritable ajustement des conditions sociales, trop
évidemment inégales. Car la croissance n'est pas une fin en soi. Elle
doit être l'instrument d'une répartition plus équitable des richesses
créées par tous et pour tous. […] Mais on n'y parviendra que si
employeurs et salariés parlent entre eux, que s'ils engagent le
dialogue, que si le gouvernement les y encourage, et que si tous
décident ensemble de négocier les choses de leur vie. Pourquoi la
discussion sur un nouveau contrat social pour l'emploi est-elle ainsi
bloquée?"
Je remarque juste que
l'interrogation de cet homme de pouvoir (roi
noir) qui sait qu'il doit partir à brève échéance (en même
temps du
pouvoir mais aussi de sa chair)
porte sur le dialogue entre les hommes
qu'il voudrait voir favoriser par les gouvernements suivants (ô la
belle illusion!) et porte "sur les moyens économiques", sur un "nouveau
contrat social pour l'emploi" et non sur les moyens spirituels et un
nouveau contrat social naturel et spirituel.
Je me demande, là aussi,
si cet homme qui sans doute lut La
Révélation d'Arès, s'imaginait s'en
servir en faisant son ouvrage ? Du moins, il ne la lisait sans
doute pas
assez. Cependant, j'aime entendre "la croissance n'est pas une fin en
soi", ce qui signifie "croissance matérielle", alors que la croissance
spirituelle, elle, nous en avons fondamentalement besoin, mais nos
politiques ne sont pas là pour en parler.
Je rejoins donc, de tout coeur, nos sœurs et frères d'ici, de votre
blog si proche, si rassérénant spirituellement et socialement, pour
leur souhaiter et souhaiter à tous nos sœurs et frères de la planète,
un bon Noël d'amour actif et d'espoir pour tous les hommes.
Merci encore pour votre œuvre si bien décrite par l'ensemble des
commentateurs, y compris, par ceux qui ne vous comprennent pas et à qui
vous répondez avec vos moyens de prophète,
mais aussi avec les moyens
tout simplement de l'homme
Michel,
Je vous aime comme un frère, mais surtout comme notre aîné dans la
pénitence,
l'humble tâche de chacun, de chacune de se recréer à l'image
et ressemblance de notre Père de l'Univers,
notre grandeur,
(Un) Bernard de Brfetagne-Sud
|
24déc11 124C37
Je trouve que Jacques [124C33] parle depuis longtemps [dans le blog] et
pourtant l'on ne sait pas trop où il se tient dans ses positions vis à
vis de la Parole qu' il utilise pour appuyer la sienne. Je repense au
passage: Sauve, ne juge
pas, aime ceux qui marche vers leurs pertes [Rév d'Arès 27/3].
Je me demande: Que faire dans un cas comme celui-là ?
Pour essayer de
sauver un Jacques de l'erreur, si je le rencontrais dans ma naïveté
face à un tel possible degré de sophisme inattendu, lançant les
poisons sur
les semis du Père, le sauver de l' esprit qui habite
l'apparente assurance des artifices du language qui éblouissent plus
qu'ils n'éclairent, du tentateur
furtif qui saute
sur la langue qui
prends sa faiblesse pour de la force, qui prête à la Source de Joie et
de Vie un
langage de perdition, un subtil renversement d'interprétation qui
démontre que la fausse coalition du bien contre
le mal est bien là, encore aussi mouvante que l'anguille sous roche
qui change de cache et de camp.
Que faire avec mon petit seau, ma
raclette et mes tracts ? Devenir un meilleur pénitent
moi-même ?
Montrer
plus par l'exemple et la transformation plutôt que par la
langue ?
Et prier le Père pour lui ? Parce qu' il est là malgré tout, vivant et
qu'à cause cela il y a de l'espoir que le Bien finira par
triompher en
tous ceux qui deviennent un Beau
Jour les Vrais
pénitents du Seigneur
des hommes, Dieu des hommes, Roi des hommes (Coran 114).
Puisse l'Eau,
indissociable des Paroles que Jacques interprète aujourd'hui, lui
prêter le refuge, s'il la lit encore et toujours comme la première
fois, qui l' accompagnera dans le repentir des fautes d'Adam qui
ouvrira le c ur et forgera le Vaisseau
sur le Feu
de la
Moisson
du Créateur !
En L'Amour du Père
(Un) Guy du Languedoc-Roussillon
|
24déc11 124C38
Joyeux Noël, Frère Michel !
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès au sens actif du mot, mais je le suis de
cœur.
Permettez, à titre de Pèlerin d'Arès de cœur que je revendique, de
vous reprocher l'intérêt que vous montrez à ces
agressifs. Pourquoi les publier ? Vous n'êtes pas obligé de publier
leurs commentaires et d'y répondre. En les publiant vous donnez
l'impression d'accorder de l'importance à ce que disent. Aistote X ou
Jacques P.
Jacques P. vous dit que vous êtes un "chef comme pas un."
Peut-on, de la part de quelqu'un qui suit votre blog, le blog
d'un homme qui rectifie avec une exemplaire
courtoisie, être
de
plus mauvaise foi ?
Ce que vous dit Jacques P. c'est comme
accuser un chinois qu'on traite de nègre d'être "un chef comme
personne" et de "plumer en moins de deux" son contradicteur, parce
qu'il rectifie en rappelant qu'il est chinois et pas nègre.
Chez Jacques ce n'est
pas de l'absurdité (vous êtes bien bon de dire ça, frère Michel).
C'est de la matoiserie, de la mauvaise foi, parce qu'en lisant tout le
commentaire on voit que le commentateur Jacques n'est pas
idiot et qu'il ne peut pas croire à ce qu'il dit.
Pourquoi perdez-vous votre temps à répondre à des gens qui visiblement
vous "cherchent", comme on dit ?
Pourquoi vous "cherchent-ils ?" C'est sans doute la question
que vous
vous posez. De là la fin de votre répons: "
Si vous n'y croyez pas, pourquoi vous suivez
ce blog ?"
Et encore ! Aristote et Jacques et d'autres dans ce blog n'attirent
l'attention que de personnes qui lisent ce blog, mais il en existe
d'autres qui essaient d'attirer l'attention du monde. C'est le cas,
parmi d'autres,
d'infosectarès qui a un site sur l'Internet.
Lecteur de ce blog depuis cinq ans, j'ai suffisamment compris qui vous
êtes, vraiment un très brave homme, pour comprendre que vous n'ouvrez
même pas ce site infosectarès, comme vous dites à Achille [124C3]: "Je
n'ouvre jamais ces sites qui me dénigrent, qu'ils
existent par la sincérité d'auteurs qui me croient pendable, ou qu'ils
existent par malignité ou par calcul pour écarter de moi
l'attention du public... À quoi me servirait-il de descendre observer
et compter les rats dans
ma cave, si, sans cesse cloué à mon bureau ou jeté au dehors
par l'urgence, je n'ai pas le temps de dératiser ?" Vous devez
simplement hausser les épaules quand on vous en parle — vos frères ne
peuvent pas ne pas vous en parler —, alors que ce site vous attaque
d'une façon qui, dans l'impossibilité d'être convaincante, est vile et
sournoise.
Mais à ceux qui vous aiment, qui vous estiment, qui croient en vous,
qui vous défendent contre ces personnes offensantes vous devez quand
même une explication. Avez-vous une idée de qui se cache derrière
infosectarès ? L'église, catholque ou protestante ? La
franc-maçonnerie ? Une association ou un pool d'associations
antisecte ? On aimerait savoir.
Pardonnez-moi d'apporter une petite note grise à cette période de fête.
Encore un joyeux Noël!
Roland F. de Provence-Alpes-Côte d'Azur
|
Réponse
:
J'ai hésité avant de publier votre commentaire, mais je comprends que
ceux qui prennent ma défense me "reprochent l'intérêt que je montre à
ces
agressifs," et me demandent "pourquoi les publier?"
et pourquoi ne pas me défendre.
Je pourrais ne pas les publier, c'est vrai, mais je pense que
ce serait un manque de sagesse: Mon blog prendrait un tour
triomphaliste qui fausserait les réalités.
Les réalités nous autorisent un raisonnable optimisme, mais elles ne
sont pas toutes roses.
La
Révélation d'Arès, le frère Michel, les Pèlerins d'Arès,
leur mission, n'avancent pas dans ce monde sans obstacles et cacher
ceux-ci, ne pas donner quelques exemples de critique,
de détraction, de dénigrement ou même de calomnie, équivaudrait à nous
aveugler nous-mêmes devant l'adversité. Cela nous affaiblirait.
Connaître l'argumentation adverse nous aide à être forts.
Et puis il y a autre chose, qui touche à l'humanité de notre
mission, surtout quand il s'agit d'un site dénigreur comme
infosectarès derrière lequel se cache non l'église, non la
franc-maçonnerie ou une organisation, mais un
homme.
Un homme tout seul, un
homme dans toute sa faiblesse et
toute sa fragilité, que je n'ai pas le cœur de démolir, parce que j'ai
de la compassion pour ce frère, que j''ai bien connu, quand il
était des nôtres, et
dont je n'ai pas eu à me
plaindre plus qu'il n'a eu à se plaindre de moi en ces temps de
fraternité.
Je le revois encore,
quand il venait au Pèlerinage, pâle et souffrant, survivant grâce à la
dialyse ; il s'asseyait parfois sur le banc près de moi dans
l'exèdre avant la prière et nous parlions un peu. Il était gentil,
alors. Plus tard, rendons grâce au
Père, un rein lui fut greffé. Il put vivre normalement. Il devint actif
dans notre mission. Il avait son
catactère, pas toujours facile, mais je pris sa défense quand les
frères et sœurs le contestèrent. Bref, je ne vois ni ce qu'il
peut me
reprocher de concret ni pourquoi il fut pris d'un brutale antipathie
pour moi.
Contre l'antipathie quoi faire ? "Oui, me réplique-t-on, c'est
un sentiment plus fort que l'homme qui le ressent, mais
entre ne pas aimer et nuire il y a un abîme, que cet homme a
franchi à travers son infosectarès. Il y a matière à l'attaquer
juridiquement, pourquoi ne pas
vous défendre ?"
Pourquoi ? Parce qu'il faut proportionner la défense à l'attaque et que
le rouleau compresseur de la justice humaine est sans commune mesure
avec la faiblesse de cet homme, qui n'est sûrement pas sans problèmes
personnels que nous ne pouvons pas aggraver. Entrerions-nous dans le
circuit infernal de la
vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), qui est celui de la
justice humaine en vigueur ?
Tu ne
jugeras pas dit la Parole (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 36/16).
Je ne le juge pas, je me borne à ne pas le comprendre.
Quel
mal
voulez-vous qu'il nous fasse, Éric Souris ? — Je dis son nom
et c'est de bonne guerre, puisqu'il dit le mien, Michel Potay, sur son
site, d'après ce qu'on me dit —. Il
y aura toujours des sites malveillants contre moi, contre nous ; si ce
n'est pas le
sien et quelques autres, ce seront d'autres sites et probablement bien
pires. Quel mal Éric Souris peut-il nous faire, sinon exprimer
sa mauvaise humeur, son opinion, qui est son droit. Il dénigre, mais
que
peut-il trouver sinon des
griefs tirés par les cheveux, rapporter des bruits, des boniments
journalistiques ? Il veut prévenir le monde contre moi
pour Dieu sait quelle raison, mais sans trop savoir comment. Que
peut-il me reprocher de concret sinon me reprocher d'exister ?
"Ce
qui fait pour nous le bonheur de notre vie constitue pour tout autre un
fait presque imperceptible," disait Marcel Proust. L'amour fraternel
que j'ai et que d'autres de mes frères et sœurs ont pour Éric Souris
lui est imperceptible et vous est, même à vous qui êtes mon ami,
imperceptible, puisque vous ne le comprenez pas. Mais cet amour
fraternel imperceptible est notre bonheur. Notre foi nous place dans un
autre univers de valeurs que celui en vigueur dans ce monde, qui n'est
qu'un vaste règlement de comptes. Notre amour n'est pas mièvre. Il est
basal dans notre pénitence,
qui se fonde sur
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et
le fait d'être libre
de préjugés.
Certes,
pardonner n'est pas subir, mais je pense que dans l'état actuel des
choses il faut avec sagesse proportionner la défense à l'attaque.
J'en profite même pour souhaiter à Éric Souris et ses proches un
heureux Noël au sens que je donne à cette fête.
Tout comme je vous souhaite, Roland, un heureux Noël.
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25déc11 124C39
En lisant votre entrée 124, j’ai eu l’impression que l’image et son
texte pourraient servir de support à la mission.
C’était important pour moi de porter votre Noël d’Espoir jusque dans
les cœurs de ceux qui ne connaissent pas La Révélation d’Arès. Le(ur)
poumon fait cent voix de fer (Rév d’Arès xvii/6).
J’avais réservé le 24 décembre pour aller à la rencontre de mes frères
et sœurs dans une ville endeuillée. Pour prêter ma chair à ceux qui
n’en ont plus, j’avais décidé de missionner plus longtemps que
d’habitude. Curieusement, les échanges sont devenus plus fluides après
un certain temps. Finalement, ce fût très nourrissant pour moi aussi.
Merci pour ce miel
que vous nous préparez: Ta
bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui)
vole dans les pins ; le miel coule dans le frère (Rév d’Arès xii/5).
Louis-Marie de Belgique
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Réponse
:
Merci pour vos vœux de Noël. Je vous adresse à nouveau les miens.
Je crois que comme vous en Belgique, le samedi 24 décembre, nos frères
et sœurs de partout ont été nombreux à aller en mission dans les rues
et sur les places en France, en Suisse, partout.
Je ne sais pas si le texte de cette entrée 124 a "servi de support à la
mission" de Noël, mais l'image oui, elle a servi depuis deux semaines
déjà,
puisque c'est celle de l'affiche qui se trouve dans la vitrine de notre
mission
parisienne, rue Raymond Losserand.
Ceci dit, prenez quelques instants pour faire ceci :
Passez sur la version anglaise du blog — cliquez sur "retour
au blog" tout en bas ou tout en haut de cette page de commentaires,
puis cliquez sur "English" !
Vous découvrirez l'affiche en anglais, de
format et de couleur un peu différents.
Cette affiche en anglais est installée là depuis deux jours seulement,
elle a remplacé la photo de l'affiche française qui illustrait aussi la
page anglaise, parce qu'étant en voyage le 17 décembre, je ne disposait
pas du logiciel (Illustrator ou équivalent) qui m'aurait permis de
fabriquer la même affiche en
anglais...
Eh bien, cette affiche en anglais a été traduite, confectionnée et m'a
été envoyée via l'Internet par un frère musulman de la presqu'île
arabique !
Oui, c'est un fils de l'Islam qui a traduit et fabriqué cette affiche
pour mon blog... J'en ai été ému aux larmes. Certes, ce frère lit et
vénère déjà La
Révélation
d'Arès comme venant de Dieu, mais quand même Noël ne fait
pas partie de sa culture ! Noël est ignoré de l'Islam et
considéré comme une fête chrétienne suspecte de
paganisme parce qu'elle fête la naissance d'un Jésus-Dieu auquel
l'Islam ne croit pas... J'ai mesuré l'effort de changement
consenti par ce frère — le Père le bénisse ! — pour intégrer maintenant
Noël, tel que les Pèlerins d'Arès le conçoivent, à sa bibliothèque
interne d'idées et d'espérances.
Comme quoi, quand on
donne à Noël le sens que je lui ai donné: Non la fête d'un seul
sauveur,
mais la fête de tous les sauveurs, de tous les pénitents du
monde, on constate que
La Révélation d'Arès est bien le pont que nous donne le
Créateur pour relier entre eux tous les enfants d'Abraham.
Alléluia !
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26déc11 124C40
Je viens d'ouvrir cette nouvelle entrée tardivement et je désire
intervenir à la réponse que vous faîte à J-E de région paca (124c10).
Vous prenez soin de donner plusieurs références d'ordre intellectuel :
"...l'évolution de la pensée des 19ème et 20ème : Karl Marx, Nietzsche,
Husserl, Heidegger et Merleau-Ponty". Vous poursuivez disant :" Je
crois que sans Hegel il n'y aurait pas de raisonnement élargi
nécessaire, de métaphysique préparatoire à la compréhension de la
Révélation d'Arès, pas d'envolée existentialiste bien exprimée comme
elle l'a été sur les souffles de Heidegger, Jaspers et Sartre". Et vous
ajoutez : " Sans Hegel, Kierkegard n'aurait pas existé lui-même" "...je
n'aurais pas existé moi-même... ni aucun homme moderne qui réfléchit".
Wah ! (à prononcer houah sur le ton d'une réelle surprise) Je n'aurais
pas existé...
Ma première question est : N'est-ce pas ma volonté de me rapprocher de
Dieu ou du Fond qui me fait exister ? Et n'est-ce pas Lui Qui
"rafraîchit les intelligences"(R.A.10/12)?
Parmi ceux que vous citez, combien sont-ils à avoir appliqué comme une
seconde nature et de manière existentielle leur inspiration ou leurs
pensées intellectuelles ? Il y a beaucoup d'écrits et peu d'exemples
parmi les existentialistes croyants et les non croyants, d'après les
archives de la mémoire des hommes.
Les bibliothèques ne sont-elles pas remplies de tous ces merveilleux
ouvrages et cela a-t-il vraiment participé à améliorer le sort de
l'humanité ? J'en doute, à part le sort des intellectuels qui se sont
"enivrés" de pensées leur permettant, pour la plupart, de se mettre en
valeur de la même manière que les docteurs "excellent à faire un
secret, un lieu sombre, d'eux seuls connus" (R.A. 3/8). En attendant et
comme d'habitude, le peuple, prêt à croire tout ce qui pourrait
améliorer son sort, attendait une preuve effective de toutes ces
"saouleries intellectuelles" de la même manière qu'il attendait du
prêcheur plus que des prêches.
Le scandale qu'a provoqué cette religion que l'on appelle philosophie
est en sorte aussi importante que le scandale des religions qui n'ont
pas appliqué leur "philosophie", ou plutôt elles l'ont parfaitement
appliquées en la faisant passer pour celle de Dieu. Aïe! D'où, je
crois, cette amalgame : religion/Dieu qui nous poursuit encore
aujourd'hui, jusque dans les "sciences philosophiques" donc quelque
part "sciences occultes" puisque la plupart de ces philosophies ne sont
pas appliquées sinon inapplicables ; elles conduisent au scandale car
spéculer sur l'avenir de l'homme cela n'a pas le même impact que
d'écrire une sonate ou un requiem.
A moins que, et cet angle m'aurait totalement échappé, ces philosophies
aient participé, sans le savoir, à l'évolution spirituelle de
l'humanité, telle le "lézard" (R.A.XXVII/7) qui devient "l'aigle"
(R.A.XXVII/11).
Qu'adviendrait-il de la Révélation d'Arès si elle était pensée, écrite
et mise dans les bouches sans être mise en pratique ?
Alors, frère Michel, sur ce, répondez vous vraiment à la question qui
vous est posée, à savoir : "Vous séparez soigneusement le spirituel de
l'intellectuel, mais comment faire marcher l'un sans l'autre ?"
Sur ce, je me demande pourquoi, dans vos références, vous ne faîtes pas
référence à Socrate, l'un des précurseurs de l'existentialisme, sans
parler de Jésus et du Sermon sur la montagne, l'enseignement qui me
paraît le plus riche à propos d'existentialisme (sans parler de la
Révélation d'Arès bien sûr). Socrate comme Jésus, sans vouloir les
comparer (loin de moi cette pensée), ne se sont pas contenter de parler
(ni d'écrire, puisqu'ils ne l'ont pas fait), leurs actes sont ancrés
dans le coeur des hommes, dans la mémoire collective de façon
consciente ou non, comme tous les actes riches de bien, connus ou
inconnus. N'est pas là le vrai héritage de l'humanité ? Sans eux,
existerions-nous ? Je crois vraiment que c'est la multiplication de ces
êtres qui déterminera l'avenir et changera le monde, non pas une liste,
non exhaustive, d'intellectuels.
Nous savons qu'un coeur simple et authentique, tel que celui des
enfants, a plus d'impact sur le changement du monde que tous les
cerveaux réunis qui philosophent. La Révélation d'Arès ne dit-elle pas:
"Un baiser de toi fera mieux que tous les discours"?
Voilà donc, pour moi et pour répondre à notre frère J-E, "comment faire
marcher l'un sans l'autre".
Il y a beaucoup d'intellectuels qui ne réfléchissent pas et il y a bien
souvent beaucoup de réflexion dans un coeur sincère.
C'est pourquoi, frère Michel, je ne comprends absolument pas que vous
puissiez dire, je cite : "Je n'apporte rien de grand à l'humanité, je
lui apporte la Parole que j'ai reçu de Dieu". Est-ce une forme de
fausse modestie ou le pensez-vous vraiment de la manière dont vous
l'avez exprimé? Car, premièrement, vous auriez pu refuser d'apporter (à
vos risques et périls) cette parole avec tous les efforts que cela
demande et, deuxièmement, je serai très déçu d'apprendre que vous
n'appliquez pas cette Parole.
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
J'aime bien votre côté fonceur, mon frère Frédéric, mais je regrette
que de l'aire de lancement de votre bouillante jeunesse vous vous
envoliez sur les fusées puissantes et dans l'impressionnante
fumée de vos impressions vers le vide au lieu de suivre ma petite
bicyclette, quand même bien posée sur la terre, avec votre petit vélo
pour une promenade de pensée qui tienne la route... ou plutôt le sentier..
En fait, vous n'avez pas confiance en moi — c'est votre droit, mais
c'est aussi mon droit de le regretter — et vous ne vous dites
pas :
"Mais que veut dire ce vieux frère Michel, qui, ayant l'âge des pensées
réfléchies, dit peut-être des choses cohérentes dans sa
réponse à J.E. (123C10)? Et si je le relisais avec confiance et
pondération pour en apprendre quelque chose avant de lui faire
remarquer qu'il n'a pas répondu à J.E.?"
Je ne sais pas par quel bout prendre votre commentaire, parce que tout
ou à peu près tout m'y paraît en décalage avec ma réponse 124C10, alors
je prends un passage au hasard. Par exemple:
Pourquoi ne fais-je "pas référence à Socrate" dans ma réponse à
J.E. ?
Mais parce que J.E. me parle de Hegel ; il ne me parle
pas de Socrate.
Donc, je limite ma réponse à ce point fixé par le
commentateur: Hegel, et je ne parle que de l'énorme influence que la
prodigieuse pensée de Hegel a eue sur la pensée qui l'a suivi comme
celle de Karl Marx ou de Kierkegard, dont on sait tout ce qu'ils
doivent (Marx en l'approuvant, Kierkegard en le contestant) à ce grand maître à penser après qui rien n'a été comme avant
dans le domaine de la réflexion. En fait, je devine bien, en lisant
votre commentaire, que vous ne connaissez rien ou pas grand chose à
Hegel (ce n'est pas un reproche) et donc au grand tournant qu'il a représenté dans dans la façon
qu'ont les cerveaux modernes raisonnables d'envisager l'homme et la
société.
Bien sûr, Hegel n'aurait pas existé sans Socrate.
Mais Socrate n'aurait pas existé sans Thalès, Empédocle, Héraclite,
Parménide, Démocrite.
Mais Platon, Aristore, Épictète, Zénon, Sénèque et j'en passe
n'auraient pas existé sans Socrate.
Mais les innombrables penseurs qui vinrent ensuite, Abélard, Thomas
d'Aquin, Érasme, Montaigne, Bacon, Descartes, Spinoza, Pascal, La
Rochefoucauld, Locke, Malebranche, Leibnitz, Fontenelle, Hume, Kant, et
j'en oublie une masse, n'auraient pas existé sans les précédents.
Mais enfin Hegel, qui n'aurait rien été sans tous les précédents, vint
et après lui la vision de l'homme et du monde a changé et cela, oui,
nous a conduit à notre façon de penser, à notre outil cérébral
aujourd'hui. Alors, oui, même un petit bonhomme de rien du tout comme
Michel Potay (ou n'importe qui de notre temps à sa place) n'aurait pas
été sans l'héritage de la pensée hegélienne un passable filtre pour la
grande Pensée du Père
descendue du Ciel en 1974 et 1977.
Chacun de nous est l'enjeu d'un tout fait du passé, du présent et de
l'avenir et de même que le Créateur s'adresse à un homme qui a deux
yeux, deux bras, deux jambes, un cœur, des glandes, un système nerveux
et un cerveau qui résultent de l'évolution qui est la
dynamique avec laquelle Il a créé la vie biologique et la Vie
spirituelle en
la personne d'Adam, de même Il s'adresse à un homme qui est
intellectuellement arrivé à un degré d'évolution X de la pensée et il
lui confie une Parole qu'il peut comprendre en fonction de cette
évolution. Autrement dit, on ne peut pas se déculturer si l'on ne
connaît pas l'état de la culture où l'on baigne, ou si vous préférez,
on ne guérit pas une maladie sans bien connaître cette maladie.
C'est ce que je dis dans ma réponse à J.E. Je ne le lui dis pas de
cette
façon, parce que j'adapte ma réponse à son commentaire, mais je vous le
dis d'une
autre façon parce que j'adapte ma réponse à votre commentaire.
Dieu a créé Adam selon son Plan divin puis Adam s'est recréé selon son
plan divin et les prodigieux Amour et Sagesse que Dieu met dans sa
Parole consistent à ramener l'homme au Plan de la Création sans le
frustrer de ce qu'il a créé lui-même de son côté afin de parvenir, par
un changement
difficile mais possible, à une combinaison
heureuse appelée le Bien
à laquelle nous accéderons par la
pénitence.
Cette pénitence
elle-même, le baiser
lui-même que nous donnons
et qui fait plus qu'un discours sont fonction de
l'évolution intellectuelle X à laquelle nous sommes parvenus de même
que notre habileté manuelle est fonction de l'évolution de nos mains et
des bras qui les portent.
C'est pour avoir oublié cette complexité des réalités que la religion,
quelle qu'elle soit, qui a cru pouvoir les remplacer par des règles
simplettes mais tyranniques, a échoué et n'a pas fait évoluer l'homme
dans le sens du Bien.
Ce n'est pas parce qu'il nous est, dans l'état
actuel des choses, impossible d'expliquer tout cela sur nos tracts et
dans nos premiers contacts apostoliques avec le monde, que les réalités
n'ont pas et ne garderont pas cette complexité. Nous devrons quand même
tôt ou tard la développer.
L'homme n'est pas un vivant simple. Il est moins encore le vivant
simpliste dont rêvent les naïfs. La grande difficulté de notre mission
n'est-il pas de sortir l'humanité de cette naïveté ou de cet angélisme ?
N'allumez pas vos fusées avant d'avoir hésité et réfléchi au-dessus du
bouton "start".
Ceci dit, vous pouvez considérer que je dis des bêtises ou que je
complique trop la situation. C'est votre droit. Dans ce cas, ne me
suivez pas. Tournez-vous vers un mysticisme quelconque qui se nourrira
mieux de vos impressions intérieures et qui vous sauvera peut-être
personnellement, mais qui n'est pas la Voie que montre La Révélation d'Arès.
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00Xxx00 124C41
Text
Signature
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Réponse
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Xxxx xxxx xxxxx
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