02jun11
118C1
Ce n'est sûrement pas par hasard que cette très importante entrée tombe
un jour d'Ascension.
Vous n'avez jamais tourné autour du pot pour annoncer le sens de La Révélation d'Arès,
mais là vous faites un résumé percutant. On a l'impression que tout est
là.
Vous l'avez toujours dit, mais quand c'est dit en éléments dispersés,
on a tendance à oublier que La
Révélation d'Arès est une foi d'effort, non une foi qui
promet à n'importe qui des miracles et la paradis garantis en échange
de fidélité.
Vos
détracteurs n'ont jamais pu de bonne foi, mais ils pourront encore
moins après cette entrée 118, vous accuser d'être l'inventeur de La Révélation d'Arès
pour le profit. Quelqu'un qui s'inventerait une "révélation" pour en
profiter inventerait une "révélation" qui promettrait aux fidèles monts
et merveilles, guérison, protection, fortune, etc.
Ces mots disent
tout le contraire et ils sont pourtant formidables: "Ainsi n’est-ce pas
de Dieu que le Pèlerin d'Arès, pionnier de tous les
croyants
à venir, attend le Salut de Dieu (28/25).
C’est de lui-même qu’il attend le Salut
de Dieu et même plus : le Salut
(ou changement) du monde (28/7)..."
Je
vous ai entendu dire un jour: "L'homme sauvé est l'inventeur de son
salut" ou quelque chose comme ça, peut-être simplement: "L'homme est ou
peut être l'inventeur de lui-même."
Il n'y a plus qu'à se prendre par la main pour faire pénitence, si
on n'a pas déjà commencé.
Vous êtes un grand... un grand, frère Michel !
Que Dieu vous bénisse !
Orphée
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02jun11 118C2
Oui, transfigurons nos vie, afin que la Vie reprenne Ses
droits de Beauté,
d’évolution et de création, issue de l intelligence de
cœur vivifié aux rayons de l’âme,
inversant la tendance normale du courant collectif à prendre, cacher,
accumuler, craindre au détriment de tous nos frères et sœurs conscient
ou s’ ignorant, qu’elle qu’en soit l’obédience, afin que tous
chevauchent le temps, déjà bien avancé et que rien d’autre que cette intelligence (Rév d'Arès 32/5),
le poulain (10/10)
retrouvé, ne soufflera la force de voir que les porte suivront toujours les
portes (Rév d'Arès xiii/1)
et que les vraies portes sont déjà là, afin que le courage de faire à
autrui ce que l on voudrait qu’ il fasse lui-même pour nous tous, peut changer
véritablement la face de l’audience du monde !
Deux mille ans, c’était hier pour le Père ! Et Pour nous aussi
puisque nous sommes la
Vie qui
doit se réaliser et jaillir des montagnes d’obscurité que nous
répertorions, balisons jusqu’à ce que la Lumière en révèle l’ inutilité.
Qu’avons-nous besoin de deux
lits (v/7) pour le sommeil réparateur d’un seul [homme],
pour le bienfait qu’une journée bien accomplie
dans le sens où, à tout instant, nous pouvons renverser le cours des
choses comme une onde en nous et, partant, possiblement autour de nous
par des réponses différentes de celles que l‘on croyait déjà avoir
reçues ou trouvées: Des garages pour voitures et casses pour
ferrailleurs, d’où la Lumière
au bout du tunnel
est comme
un arc en ciel !
C’ est très beau mais pas de tonneaux d’or aux pieds !
Que le garage soit aussi l’occasion de prendre le temps de
regarder toujours et encore en soi ce qui peut et doit changer par la Lumière, puis
autour de soi, ce qui peut et doit être partagé par l’exemple et dit
par offrande là où les semailles
ont été faites !
Regarder
l’autre comme soi-même: même tendances égotiques différenciées en
surface et de lui transmettre la même disposition d’ouverture que nous
offrirons au-delà des frontières de nos concepts de classe de race ou
paperasse.
Renoncer aux habitudes sans fin en dissipant les ténèbres de notre
isolement, afin que transparaisse cette Force que le Père
de la Vie
Universelle, œuvrant depuis les origines de la création
jusqu’aux
abords même des plus petites manifestation, transformant la nourriture
en substance assimilable, laine en vêtement, pierre en maison,
charpentant les Glorieux Vaisseaux
promis aux magnificences
infinies,
afin que le Plan d’Amour puisse enfin faire du courage pour l’égo une
obsolescence pour vieilles outres et véritablement œuvrer au travers
des lueurs d'espoir redonnées de nos jours vivant, y croyant plus fort,
coopérant, manifestant, illuminant de joie dans l’élévation du cœur, et l’ascension de
l‘esprit et du corps au regard de
l’âme
et de la main qui donnera, sous toutes ses formes, du sens, de la plus
petite et simple attention jusqu’à l’édification bâtissant le pont
ingénieux qui transformera tout idée de perte en vraie richesse
retrouvée, en nouvelle ére qui ouvrira les canaux irriguant les déserts devenus oasis de Vie ! (Rév d'Arès 24/3)
IG de l'Hérault
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02jun11 118C3
Votre entrée
renforce ma foi à un moment où je me demande comment l'exprimer
clairement au monde, aux gens qui quand je leur parle des
manifestations et du message dont vous êtes le témoin me disent:
"D'autres gens ont eu des révélations, il n'est pas le seul..."
Plusieurs ont opposé cet argument à mon témoignage, comme pour diminuer
l'importance de La
Révélation d'Arès qui vient du Dieu Très Haut, Celui
d'Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, Mahomet. Les gens confondent La Révélation d'Arès
avec des expériences individuelles d'hommes inspirés ou mystiques,
peut-être vraies pour certaines, mais qui n'ont pas la force de l'Appel Universel
que vous avez vécu à Arès.
Comment leur dire la différence qu'il y a entre l'Appel de La Révélation d'Ares
à changer le monde
par la pénitence,
l'image et ressemblance
à retrouver avec Dieu... et ces autres hommes dont ils parlent qui ont
aussi eu des révélations, mais peuvent-ils être confondus avec le juste prophète (Rév.d'Ares Le
Livre 37/02), le témoin d'une manifestation physique,
matérielle, du Créateur Lui-même.
Je
m'aperçois que peu de gens aujourd'hui ont une connaissance, même de
base, sur l'histoire qu'ont générée la religion, la politique et que ce
manque de connaissance est un frein pour reconnaître l'importance de La Révélation d'Ares.
Pourtant je me souviens de ma conversion, je ne savais pas grand chose
de l'histoire, je cherchait juste Dieu et le Vrai: Pourquoi nous les
hommes vivons-nous ce que nous vivons ? Pourquoi dois-ton
mourir
un jour ? Cette foi, cette recherche simple du Tout Autre doit
bien aussi exister quelque part chez des hommes et des femmes, ceux qui
reconnaîtrons Dieu dans La
Révélation d'Arès.
Votre entrée m'aidera à moissonner
encore plus clairement les hommes et femmes
que je rencontre dans la rue.
Merci
Stéphanie d'Île de France
|
Réponse
:
Je sens sous votre commentaire la douleur d'une sœur apôtre,
qui n'arrive pas à convaincre que La
Révélation d'Arès est réellement d'origine divine et d'une
importance capitale.
Mais nous ne sommes pas envoyés aux semailles. Nous
sommes envoyés à la moisson
(Rév d'Arès 6/2) !
Autrement dit, nous ne sommes pas envoyés
convaincre ou convertir, mais rassembler
(24/1)
ceux et celles qui, soit d'instict spirituel, sentent que le Message
d'Arès est vrai, soit de conviction, savent qu'il faut que le
monde change (28/7) et que ce changement ne peut
survenir que si l'homme change sa vie (30/11) et
qui sont ouverts à l'idée que ce changement ne
surviendra pas par la religion, la politique, la science, la loi, etc.,
mais par l'effort de chaque individu sur lui-même, par la pénitence.
Alors, bien sûr, le bon
blé, le degré de conviction de la
personne rencontrée n'est que rarement décelable au contact. Comme la
publicité dit: "C'est pas écrit La Poste ici", c'est pas écrit
"Pénitent
actif ou en puissance" sur le front de la personne qui nous
écoute. Il faut généralement écarter
les épines et les
broussailles — parfois broussailles luxuriantes
comme les très belles prétendues "révélations" ou idéologies, qui
circulent — et donc discuter un peu ou même parfois beaucoup pour
trouver les bons épis. C'est
à cela que s'emploie notre mission, ce n'est pas à convertir qu'elle
s'emploie.
Pour en revenir au sujet précis de votre commentaire, que dire le
concernant spécifiquement ?
Rappelez-vous qu'à l'époque de Jésus déjà, Jean-Baptiste et Jésus
n'étaient guère que deux prophètes
parmi tous les "prophètes", plutôt nombreux, variés, qui circulaient
dans toute la Palestine et racontaient leurs visions et les
messages qu'elles les avaient chargés de répandre, affirmaient-ils
parfois sincèrement, mais le plus souvent mensongèrement ou insensément.
La multiplication des messages
prétendus du Ciel, de l'au-delà, des esprits, des astres, etc., se voit
dans toutes les périodes de malheur ou d'inquiétude.
Or, nous traversons une époque d'inquiétude: Allons-nous garder nos
libertés, nos
droits, nos avantages acquis, nos emplois, notre paix, nos maris, nos
femmes, etc? se demandent les citoyens d'aujourd'hui.
Allons-nous
vivre longtemps sous la souillure, la férule, l'impôt de Rome et de ses
légions? se demandaient les Juifs du temps de Jésus. Aujourd'hui comme
il y a deux mille ans, les oreilles s'ouvrent aux "prophéties" et aux
"révélations" de toutes sortes. Rien d'étonnant, donc, à ce que
certaines personnes vous disent: "D'autres que ce Frère Michel ont eu
des révélations."
J'ai moi-même entendu ça
maintes fois. Si on ne m'a pas simplement répondu: "Il y a d'autres
révélations" pour
se débarrasser de moi, ce qui est le cas en général, et si on m'écoute
un peu,
je réponds en gros : "Bien sûr il y a d'autres révélation. Il
a toujours circulé, en tous temps, beaucoup plus de
mensonges, merveilleux, ou rassurants, ou apocalytiques, que de vérités
qui appellent
à la pénitence
comme à Arès. Mais pourquoi, si vous écoutez ou lisez les autres, ne
lisez ou n'écoutez-vous pas aussi celui-là ? Il n'est vraiment
pas
comme les autres. La Vérité n'apparaît
pas comme l'éclair, mais comme un mouvement d'intelligence. La Vérité
demande toujours un effort d'écouite ou de lecture. Je suis là pour
vous y aider, etc." Je raccourcis ou
rallonge cette réponse selon l'attention qu'on me porte et, bien sûr,
j'invite la personne à me revoir ou à se rendre à la mission la plus
proche.
Et puis, si la personne ne veut pas m'entendre, je n'en fais pas une
maladie, je passe à quelqu'un d'autre. Je suis là pour moissonner, pas
pour convertir. Je cherche le bon
blé.
Courage et constance
(Coran 103), Stéphanie, vous rassemblerez du
monde, un jour.
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02jun11 118C4
Je ne vais pas faire de commentaire sur ce que vous venez d'écrire dans
cette nouvelle entrée.
Je la trouve tellement porteuse d'une force et d'une inspiration
puissante que cela me rejouit le cœur.
Merci, Frère Michel, d'être et de vivre, en conscience permanente, avec
le Père la
source de tout Bien.
Je m'efforce moi-même, avec les moyens qui sont les miens, de faire
cette penitence,
qui, je le comprend, va renforcer un peu plus le bien dans mon
entourage immédiat et dans le monde
Fraternellement.
René
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02jun11 118C5
Merci,
Frère Michel, en ce jour de l'Ascension:
Jésus
Éternisé !
Voici une image trouvée sur l'Internet, que j'aime beaucoup.
Je la partage.
Votre entrée nous aide à mieux nous regarder de l'intérieur, à avoir
l'humilité d'admettre que nous sommes tous des pécheurs, des
faiseurs de mal, des
faibles lumignons.
[Votre entrée] nous permet de voir les dégâts que fait le mal,
comme vous, vous le voyez et le comprenez.
Mais nous, soyons comme
les enfants (Rév d'Arès 33/8)
et écoutons
Mikal.
La pénitence
nous permet de nous transformer,
de réveiller l'image et ressemblance du Créateur en nous,
de
nous transfigurer,
de devenir des christs.
Didier Br.
Quelques
apôtres, le jour de l'Ascension (icône)
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03jun11 118C6
Je ne sais plus
qui a dit: "Il suffit de croire qu'un jardin est beau
sans
qu'il faille aussi croire à la présence de fées au fond du jardon,"
mais en lisant votre entrée 118 je ne peux que me dire: Il
suffit de croire qu'il faut
changer l'homme et le monde sans aussi croire que cette
nécessité nous est rappelée par Dieu.
La nécessité de changer nous est rappelée par la raison.
Le
monde a un besoin urgent de changement moral. Dans ce cadre, votre
message moral est formidable et vous le lancez avec un talent
exceptionnel — c'est pour ça que je lis votre blog — mais pourquoi
attribuer cette évidence à un Dieu qui n'existe pas ?
Le monde peut très bien avancer sans la moindre idée de Dieu, parce que
Dieu n'existe pas.
Depuis
que j'en ai eu connaissance, en 1993, votre message m'a semblé la plus
grande lumière de l'intelligence et du cœur humains qu'on ait jamais
vue pour orienter nos pas dans une autre direction que celle,
catastrophique, que nous prenons depuis qu'existe le système
scientifico-industriel, qui va nous perdre.
Franchement, parler d'immortalité, est-ce raisonnable, en plus ?
Fabrice G.
|
Réponse
:
Vous confondez un Dieu qui n'existe pas avec un Dieu qui est invisible
et inaudible.
Il
est invisible et inaudible parce que rien ni personne ne peut être plus
aveugle et plus sourd qu'un genre humain qui ne veut ni voir ni
entendre. La raison elle-même, que vous invoquez, est sourde, sourde
comme un pot pendant des millénaires, à des vérités qui un jour
apparaissent évidentes. N'a-t-il pas fallu à des hommes, qui furent
jadis aussi raisonnables que nous sommes aujourd'hui, des millénaires
pour comprendre, par exemple, que tout humain a droit à sa liberté et
que tout travail mérite salaire et qu'il faut abolir l'esclavage
?
Et
pourtant la liberté et le droit au salaire sont des évidentes réalités
qui sont par elles-mêmes tout aussi invisibles, inaudibles et
improuvables que Dieu. C'est même pourquoi il y a encore des groupes
humains qui en doutent.
Ces cécité et surdité de l'homme ont pour nom péché. Le péché est général
et toute l'humanité, même les quelques uns qui s'efforcent de ne pas pécher, en est
solidaire, en pâtit.
Moi-même,
quand je prie, je me trouve face à un Dieu qui comme réalité physique
n'existe plus pour moi depuis les années 1974 et 1977 et je souffre
tellement de cette insupportable Absence que, pour rester honnête dans
ma prière dont j'ignore où elle va et si elle est entendue ou partagée
par Quelqu'un, je l'adresse alternativement à moi-même et à l'espace
vide autour de moi, parce que la Parole dit que l'homme fut créé à l'image et à la
ressemblance de Dieu (Genèse
1/26-27), et qu'en tout état de cause, un endroit
très vraisemblable pour trouver Dieu, c'est aussi en moi-même.
Ceci dit, je n'ai pas inventé La
Révélation d'Arès.
Ce
que j'ai vécu à Arès me prouve, et devrait vous prouver, qu'il existe
bien des moments, dans l'histoire des hommes, où Dieu tout à coup
déchire la toile opaque de l'aveuglement et de la surdité pour se
manifester à l'humain, même si le témoin, le lieu et le moment qu'il
choisit pour ça restent un mystère. C'est en tous cas un mystère pour
moi qui ne me reconnaît ni qualité ni compétence pour recevoir et
répandre un Message de cette extraordinaire envergure.
Dieu, de toute façon, connaît les cécité et surdité de l'homme et c'est
pourquoi il dit généreusement que le changement en bien
est recommandé et possible même à ceux qui ne prononcent pas Son Nom et ne
reconnaissent pas sa Voix (Rév d'Arès 28/11-12).
C'est tout à fait votre cas.
Et je m'en réjouis, car nous avons besoin de
monde pour constituer ce petit
reste d'humains pleins de raison, que nous appelons pénitents.
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03jun11 118C7
Bien
"entendu" !
Encore une entrée (tant attendue et toujours fondamentale !) qui
abasourdit de bonheur et de reconnaissance.
Cette nuit, moi
l’infime, l’injuste, la tarée, je suis un peu plus intelligente et forte en pénitence, pour aider à l’ascension
du monde vers le Bien
et à la Victoire
de Dieu sur la Bête.
Merci à Son prophète !
Bab.des Corbières
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03jun11 118C8
Chaque entrée est pour moi, comme une prière, un retour au Père.
Elle vivifie l'Eau
du Père, lorsque je clame la Parole, à certains moments où la solitude
est plus difficile.
Et même si, dans la rencontre missionnaire ou dans une joie conviviale,
le Regard
du Père se manifeste, la soif de vous lire est toujours essentielle,
nécessaire, non pour boire comme un âne assoiffé (Rév d'Arès 30/2),
mais dans le but de construire pas à pas en acceptant avec difficulté
les imperfections de cette ascension...
Mais il faut avancer !
La pénitence
est d'efforts et de joies, même brèves, lorsque l'effort sur soi amène
au dépassement, à un début de transcendance. Néanmoins, votre réponse
au commentaire de Fabrice G. [118C6] retient à nouveau mon attention,
car elle dénote une peine que vous exprimez dans un de vos courriers en
réponse (à ancien pèlerin) où la souffrance du prophète s'exprime
après l'intensité vécue dans sa rencontre avec le Père, lorsque
Celui-ci lui délivra Son Message [mot ou mots manquant(s)?] de celle
vécue par les prophètes
Jésus et Muhammad et de la solitude qui s'en suivit.
Je pense aussi, à ce propos, à tous ces état intenses vécus et non
suivis de fécondité dans le monde, de ces joie fertiles de Grâce et qui
ne sont pas anodine au Regard
du Père, qui pourraient nous relier mieux, plutôt que de nous
rendre individuels et/ou exclusifs. Cette solitude — ou
souffrance — que vous exprimez et qui me fait penser à cette phrase du
Livre : Yechou pleure,
la femme pleure (Rév d'Arès xxviii/2),
Pourquoi tant de souffrance ?
Le choix qui est celui de donner la vie est celui de la donner pour
l'éternité, s'il est accompagné de la conscience de libérer son enfant,
demande une peine difficilement exprimable que l'homme perçoit et
reçoit comme un souvenir, puisqu'il a été lui-même enfanté.
Voilà ce que je ressens dans cet essentialité de la Vie et qui me
rapproche de l'image et
ressemblance.
Vous avez une expression pour exprimer
cela:"Lorsque je recevais cette Parole, j'étais à la fois la mère et
l'enfant."
Il y a donc une souffrance, qui peut être — si elle n'est pas
transcendée — un obstacle dans nos vies. Et cette souffrance ramène au
dogme ou au rationalisme ou à l'indifférence, alors que la difficulté
transcendée, une fois transcendée, nous allège et nous conduit vers
l'autre,.mais peut être suis-je à côté de quelque chose,
Merci pour votre présence qui nous aide à traverser la
difficulté.
Bénis soit le Père !
Danièle du Nord
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03jun11 118C9
Si j’étais un homme qui n’était pas en quête d’absolu, de vrai,
j’émettrais du doute face à cette entrée de blog, parce que ce qu’elle
propose est très difficile. Je resterais dans la facilité d’être, selon
ce qui me conditionne, c’est-à-dire la façon dont la société fabrique
mon opinion, mon sens des choses. Je continuerais à prolonger le
mensonge sûrement inconscient que je me fais à moi-même (je me mens à
moi-même quand je dis "je suis ceci ou cela", alors que personne ne
sait ce qu’est l’homme, pourquoi il est sur terre, ce qu’il devient
après son existence terrestre, ou au mieux, c’est un demi savoir,
partiel.
Bien sûr, ma propre nature peut être définie par toutes les approches
scientifiques, psychologiques, des approches
spirituelles aussi — la Bible qui dit que l’homme est Image et Ressemblance
de Dieu, le Coran qui dit que les Adam sont les lieutenants d’Allah
(dans le sens qui "tient lieu de..." , "à la place de", comme un bout
de papier tient lieu d’autorisation) l’homme prolongement de Dieu sur
terre, ou co-créateur, mais qu’est-ce que cela veut dire ?
Si j’étais un homme qui ne cherche à comprendre et à aller toujours
plus loin dans sa compréhension de lui-même, je resterais sur des
positions communes. L’homme est le jouet de lui-même, qui tangue dans
un continuel balancement, tantôt tourné vers le bien tantôt vers le mal
; il est un être relatif, tantôt vertueux, tantôt pécheur.
Mais La Révélation
d’Arès est arrivée et a provoqué un véritable séisme dans
la perception de la condition humaine. Elle est venue nous dire: "Vous
êtes plus que tout cela. Il existe un Bien supérieur qui
dépend de vous, même si cela vous paraît disproportionné à ce que vous
comprenez des choses et c’est par votre acquisition de la vertu que
tout commencera. Il vous faudra bien commencer de là où vous êtes."
Elle en rajoute encore quand elle dit que les politiques, les
religions, les systèmes d’obéissance collective n’ont pas atteint leur
but: La construction d’un humain sain, responsable vertueux, créateur
de bien social, que seule une conscience collective fera une
organisation sociale sereine, aimante, réfléchie, vertueuse, et qu’il
vous faut "plus" que la religion, que la politique, que les lois, qu’il
vous faut un fondamental, la vertu qui est le préalable, source de bien
indicible comme la vie dans un corps est indicible.
La Vie est
indicible. Si je me sens secondé par la vie, dont je ne suis pas
séparé, si je ressens sa complexité ne serait-ce qu’au niveau de mon
corps, si je sens cet illimité, je ne tenterais plus de l’analyser, je
passerai de l’analyse à la foi, à la confiance de sa présence en moi.
La vie qui fait que je suis du vivant, cet infini, cet universel, cet
Absolu constructif d’étant, cet Absolu d’amour qui me répare sans cesse
malgré mes insuffisances, cet Absolu de création, montre qu’il y a
quelque chose de complexe et d’indicible en moi, qu’il est impossible
d’analyser, en disant "c’est ceci ou cela" et qu’il n’est possible que
de ressentir.
Si je n’ai pas dans ma conscience ce petit "plus", en réalité cet
immense "plus", je serai écrasé par les difficultés du monde, par les
difficultés à changer
(Rév d'Arès 30/11), et dans le meilleur des cas je me
soumettrai aux systèmes de gestion de ma conscience que je trouve les
plus adaptés, que sont les idéologies, les religions et tous les
systèmes.
Mais La Révélation
d’Arès est arrivée avec un fondamental de taille: C’est
par sa pénitence, c’est-à-dire par la volonté et l’action de s’extraire
de son animalité désirante et de son animalité pensante que l’humain se
haussera sereinement et avec confiance à un autre lui-même, toujours
plus aimant, plus ouvert, plus haut, plus vertueux, dans la
détermination de n’être plus
rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6) en recherchant le Bien dans sa
plénitude, le Bien
dans son Absolu qui se traduit selon les circonstances en bien relatif,
jamais défini d’avance, toujours à penser et à rendre réel.
Qui est prêt pour un tel message ? Personne. Et pourtant,
c’est tout de suite qu’il faut démarrer le processus, avancer dans
l’inconnu avec la conviction d’être capable de ne pas se laisser happer
par la décadence tranquille d’aujourd’hui, de surmonter le chaos, de
réparer ce qui peut être réparé, de faire naître des désirs d’évolution
spirituelle, de donner envie de dépasser l’égoïsme, d’aller porter au
monde ce message libérateur.
Charlie
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03jun11 118C10
Merci frère Michel pour ces fondamentaux stimulants.
Vous écrivez : "Bien plus, et encore plus préoccupants, ils ont généré
des préjugés dominateurs,
maintenant agrégés à la nature humaine profonde, sourds à toute
réfutation, freins de toute évolution ou évasion possible vers le bien."
Je ressens en moi cette réalité de façon de plus en plus aigue.
Ce ressenti me pousse à dépasser mes peurs et mon inertie pour
relancer sans cesse ma pénitence
et appeler d'autres hommes à lancer ou relancer la leur.
Le préjugés selon lequel l'homme ne peut pas vivre sans pouvoirs et
sans lois s'enracine toujours plus profondément dans l'esprit de mes
contemporains. Nous sommes dans l'air du renoncement généralisé et
consentant à la liberté. "Peu importe la liberté, si l'on a l'abondance
matérielle et la sécurité" est devenu un leitmotiv implicite,
inquiétant, qui peut déboucher sur les pires tyrannies politiques et la
pire dégénérescence spirituelle.
Mais je ne juge pas mes contemporains, car je la sens bien en moi cette
même crainte du grand large spirituel, cette même tendance au
conformisme confortable.
Combien de foi il m'a fallu combattre cette peur viscérale d'être
"différent" et raillé ou jugé pour cela.
Comme il est puissant, l'instinct du troupeau, ce désir d'être "bien
vu" et tout le "spirituellement correct" qui l'accompagne !
Comme il est
dur à surmonter ! Mais nous n'avons pas le choix. Ou alors
nous
acceptons de descendre toujours plus bas vers l'obscurité où
plus
aucune lueur édénique ne perce.
L'homme peut-il oublier définitivement qu'il n'est pas une taupe (Rév
d’Arès 23/2) ou une blatte
(Rév d’Arès xxxii/14), mais le sublime Fils
de Dieu ? Cette perspective me glace le sang.... et me
réveille !
Je comprends aujourd'hui qu'un élément capital de notre pénitence et le
dépassement de toute peur — cette peur qui entretient le nivellement
et la soumission — et que ce n'est qu'à ce prix que l'on
devient libre,
intelligent et capable du vrai bien.
Thierry du Dauphiné
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03jun11 118C12
Je me demande comment vous faites pour ne pas vous fatiguer de toujours
répéter la même chose!
Vous
ne le dites jamais exactement de la même façon, vous variez vos
formules, mais quand on fait le bilan de vos écrits, on s'aperçoit
qu'il n'y a que très peu de variations en trente ans dans votre
interprétation de La
Révélation d'Arès,
des variations qui sont plutôt des progressions, parce que, il y a des
années, vous pensiez que nous n'étions pas prêts pour une assimilation
en nuances et profondeur de vérités qui — on le voit dans cette année
118 plus que jamais — dérogent complètement à la façon de voir et de
raisonner religieuse.
Mais au fond, quand j'y réfléchis, vous
parliez bien autrefois comme vous parlez aujourd'hui. C'est nous qui ne
comprenions pas. Nous pensions que votre prédication n'était qu'une
manière particulière d'exprimer ce que nous avions toujours cru et qui
était erronné. En fait, nous avons toujours cru à des erreurs, venues
de la culture, jusqu'à une époque récente ou même jusqu'à aujourdh'ui
pour quelques uns.
Je me souviens d'une histoire que vous
racontiez quand vous pouviez encore prêcher au Pèlerinage, l'histoire
d'un type furax qui était venu vous réveiller un beau matin après avoir
passé la nuit à lire "L'Évangile Donné à Arès" [L'édition de 1974] en
hurlant: "Y'en a marre de ces bêtises de père, fils et saint esprit et
de trinité. Non, non, non! Jésus n'est pas Dieu. Jésus n'est qu'un
homme." Et vous lui avez répondu: "Mais c'est exactement ce qui est
écrit dans ce livre que vous brandissez sous mon nez! Vous avez passé
votre nuit à comprendre le contraire de ce vous lisiez et vous venez me
chercher noise ce matin à propos de ce que vous avez compris tout de
travers?" Vous avez dû lui mettre le nez sur la page du verset 32/1: Jésus n'est pas Dieu.
"C'est écrit en toutes lettres: Jésus
n'est pas Dieu. Répétez après moi! Jésus n'est pas Dieu,
etc." Le pauvre type avait compris à l'envers ce qui était écrit
pourtant on ne peut pas plus clairement.
Pareil pour nous. Vous parliez et on comprenait tout de travers, pour
ne pas dire carrément le contraire. Pauvre de nous !
Même
si je ne comprends pas comment vous faites pour ne pas vous
fatiguer à toujours répéter la même chose, je reconnais que vous avez
bioen raison de répéter et répéter. La Vérité finit par entrer dans nos
pauvres caboches.
Maurice du Centre
|
Réponse
:
Je me demande comment vous faites
pour ne pas vous fatiguer de dormir la nuit, de vous
débarbouiller
et de vous raser, de manger à midi et le soir, de faire l'amour à votre
femme (vous êtes encore jeune), d'aller au cabinet, de bêcher,
ratisser, arroser votre jardin.
Même chose pour moi. La mission dont le Père m'a chargé m'est devenue
une activité nécessaire, vitale.
C'est comme ça que je ne me fatigue pas de "toujours répéter la même
chose".
Au
passage, je félicite votre mémoire. Vous m'avez fait bien rire. J'ai
cru m'entendre raconter moi-même cette histoire d'un brave homme de
Blaye (Gironde) venu, en 1975 ou 1976 (je ne me souviens plus de
l'année), m'admonester pour avoir répandu
des erreurs qui étaient en fait ses propres erreurs de
lecture. J'ai
souvent raconter cette histoire pour montrer combien tenace et
aveuglante est la culture qui porte, plus souvent qu'on ne croit, à
lire "noir" ce qui est écrit "blanc", "non' ce qui est écrit "oui" ou
"Jésus est Dieu" ce qui est écrit "Jésus
n'est pas Dieu" (32/1).
Merci
de reconnaître que j'ai eu raison de répéter et répéter sans cesse des
vérités que mes frères ont longtemps interprétées à travers le filtre
ou le brouillard de leur culture. Cela en dit long sur la patience
qu'il nous faut dans la mission, notamment sur la nécessité de ne pas se lasser de parler
au monde (Rév d'Arè
36/15).
Ceci dit, il est exact que j'ai usé de
progressivité, car j'ai perçu — et je perçois encore chez les nouveaux
— les difficultés de mes auditeurs de saisir d'emblée la Lumière de La
Révélation d'Arès, son vrai sens que j'avais eu moi-même
quelques peines à
assimiler les premières
années, non dans mon intellect, mais dans ma nature, mon muet
consentement profond. Je me débattis moi-même dans les vagues du
puissant sillage de ma culture, de mon conditionnement aux idées
reçues. Se déculturer n'est pas la part la moins difficile de la pénitence.
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03jun11 118C13
Merci, Frère Michel, pour ce Rappel !
En lisant votre thème, je réalise que la pénitence, pour ma part, me
donne à réfléchir et construire encore plus haut mon changement.
Depuis que j'ai compris ce que veut dire faire pénitence, je
m'aperçois que c'est réjouissant, que c'est la fête (Rév d'Arès 30/11),
que mon cœur déborde de bonheur pour le re-distribuer à autrui.
Je me dis que ça rend heureux et c'est mieux que d'avoir un
comportement nul dans tous les domaines.
Quel gâchis et quelle perte de temps de ne pas dire oui tout de suite
au changement
ou pénitence.
La
Révélation d'Arès arrive à point, parce que si on ne
change pas on va droit dans le mur !
D'ailleurs depuis 21 ans, je dis souvent que "si Dieu s'est pointé à
Arès ce n'est pas pour des prunes !"!
Danielle des Côtes d'Armor
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03jun11 118C14
Je lis La Révélation
d'Arès depuis plusieurs années, mais je n'avais jamais
bien réalisé (ou j'avais refusé de réaliser) son sens, qui par bien des
côtés, contredit les
religions de la Bible et la religion du Coran, et par voie de
conséquence jamais vraiment réalisé sa portée considérable.
Nous sommes tellement habitués à dire à propos de tout et de rien:
"Capital !"
ou "C'est capital !", que le mot "capital" s'est banalisé dans
nos têtes et dans nos oreilles, mais en lisant votre
entrée, quand vous écrivez:
"...le Message d’Arès est simplificateur.
Parce qu’il est capital ! "
j'ai ressenti ça comme un orage ou une tornade, la trombe (25/7, 31/5) de
Dieu ell-même.
J'ai lu que le latin "capitalis", dont vient notre français "capital",
voulait aussi dire: "qui peut coûter la tête à quelqu'un" et je
comprends tout ce que vous mettez dans ce mot: Question de vie ou de
mort... spirituelle.
La pénitence
est une condition de vie, de Vie,
de Vie
spirituelle.
Mais la religion, la politique, la loi, nous ont fait avalé tellement
de couleuvres, nous sommes taris comme des puits secs !
Faire
pénitence, c'est comme l'a bien vu La Révélation d'Arès, changer de
vie, c'est comme vous l'avez bien vu, un effort. J'ajoute:
C'est une sorte de suicide social. Nous vivons dans le confort que
représente notre habitude de tout critiquer, tout jauger, tout louanger
ou condamner... et gratuitement, car non seulement se tromper ne coûte
généralement rien, mais encore ça nous fait paraître intelligents. Nous
sommes tellement bien assis dans les coussins de notre
pseudo-intelligence, nous reculons à l'idée de changer tout ça
pour une modestie pas payante dans la société moderne... Aimer,
pardonner, faire la paix, ce n'est pas du tout à quoi l'époque nous
habitue.
Vous avez raison de répéter (pas dans cette entrée mais ailleurs dans
le blog) deux choses:
La première, c'est que "avoir la foi, c'est croire en l'improuvable" et
pour ma part je crois que vous avez vraiment vu Jésus et vraiment
entendu Dieu, bien que ce soit improuvable (encore que votre fidélité à
votre mission soit une preuve pour qui
a des yeux pour voir).
La deuxième, c'est que dans La Révélation d'Arès "faire
remplace croire" et je suis d'accord qu'on a cru à des tas de
mirages: les sacrements qui prétendent sauver, la foi en Dieu crucifié
et en son église sans laquelle on se perd, le pèlerinage à la La Mecque
et les cinq prières pour les musulmans, la condamnation des
patrons et des réactionnaires pour les communistes, etc., et qu'il est
temps de se mettre effectivement à l'amour, au pardon, à la paix, à la
liberté absolue, en raccourci, à tout ce que dicte l'intelligence du
cœur, mais je
recule, je recule encore.
C'est dur, ce que vous écrivez, Frère Michel ! Mais c'est
infiniment plus intelligent que les bêtises du pape qui interdit la
contraception à des populations affamées à cause de la surpopulation.
Il faut que l'intelligence se mette à l'action... C'est dur, c'est dur.
Maxime R.
|
Réponse
:
J'étais sans nouvelles de vous
depuis longtemps, Maxime. Ce n'est pas sans joie fraternelle que j'ai
vu apparaître votre nom dans les commentaires, mais ce n'est pas sans
hocher la tête que j'ai ensuite lu celui-ci: "Maxime en est encore à
ses hésitations," ai-je murmuré.
Vous comprenez, vous admettez, mais vous ne suivez pas.
Parce que c'est dur ? Non ! Parce que vous acceptez intellectuellement La Révélation d'Arès,
vous croyez que j'ai vu et entendu Jésus en 1974 et le Créateur en
1977, mais ce n'est encore qu'une croyance, un consentement
intellectuel et/ou sentimental, ce n'est pas encore la foi, parceque la
foi, elle, déplace les
montagnes, disait Jésus dans une image célèbre (Matthieu 17/20), et
que se changer soi-même
en bien est déplacer en soi la montagne du mal
pour la remplacer par une
montagne de bien.
Mais, c'est l'occasion de réutiliser la
métaphore, ne vous faites pas une montagne de l'effort que cela demande
!
La pénitence est
un processus, non un état instantané. Elle commence modestement, puis
continue en se renforçant. L'important, je l'ai rappelé dans mon entrée
118, est de ne pas se
décourager (Rév d'Arès 13/8) et de poursuivre. Peut-être,
d'ailleurs, êtes-vous déjà plus
pénitent que vous le pensez.
Quant à la difficulté de la foi, elle est
certaine, mais là encore la pénitence
est une aide.
Le processus de pénitence
vous met en prise directe avec les réalités de l'amour, du pardon,
etc., vous délivre des enfantillages de la religion, laquelle conduit
toujours plus ou moins à un fondamentalisme qui, s'il n'est pas
croyance en la littéralité de l'Écriture, est croyance dans les dogmes
et pratiques de la religion comme incontournables, ce qui est à peu
près la même chose.
Pour vous
"le temps du soupçon" n'est pas passé. Le "temps du soupçon" est entre
autres ce moment d'incertitude que déclencha le Père Lagrange, moine
dominicain et archéologue, fondateur de L'École Biblique et
Archéologique de Jérusalem, après qu'il eut fouillé la Terre Sainte et
n'y eut pas trouvé trace des événements bibliques, notamment de
l'Exode. Le Père Lagrange fit à Rome un rapport négatif de ses
recherches et devint suspect aux yeux du Vatican. Pour vous l'idée que
la pénitence
seule peut sauver l'homme et le monde ne s'est pas encore solidifiée
dans votre esprit et dans votre cœur. Cette idée de pénitence
demeure suspecte à vos yeux. Vous êtes votre propre petit vatican,
verrouillé dans sa vieille culture. C'est quand vous sortirez du
"soupçon", quand vous cesserez de craindre que je vous donne une
"couleuvre" de plus "à avaler", que vous vous mettrez à la tâche à
laquelle vous appelle le Père.
Faites-moi confiance: Entrez
en pénitence !
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04jun11 118C15
Je bois vos paroles, mais je regarde aussi cette image d'entrée 118.
L'ascension qui nous est demandée consiste à nous multiplier, pénitents, comme
ces images du Christ. Image duale pour manifester le nombre,
l'étalement ?.
Comme le Christ ou comme des clones
(Rév d'Arès xxxiv/5), il nous est demandé de ne plus savoir la mère qu'on a,
de chercher peut-être l'humilité de cette ignorance, comme Mouhamad fut
orphelin...
Jésus a dû vivre et résoudre le doute dans l'inconnaissance de son
père, en se détachant du monde,
en effaçant des registres de César son nom et le nom de sa mère des
registres du temple, pour qu’il n’ait plus de génération, pour que sa
mère restât une jeune fille, qu’aucune inscription de fiançailles ne
demeurât, pour l’enlever à tout ascendant et le faire entrer dans Ma
Maison Royale, en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour (Rév
d'Arès 02/12-13).
Imaginez, lecteurs, ce qu'a pu être la "psychologie" de ce grand prophète, que la
matrice culturelle d'alors considérait soit comme un fils illégitime,
soit comme le fils de Joseph et Marie, soit comme un fou (fils de Dieu
: blasphémateur !, selon les prêtres assis sur leurs couronnes
d'alors), soit comme un prophète
dont les lèvres furent ointes,
de même que les vôtres le furent par lui, d'un geste du pouce, si je me
souviens bien.
De pères et mères Jésus a bien compris qu'il en avait plusieurs
possible, puisqu'il se faisait appeler fils de l'homme,
avant de s'exposer comme fils du Père, dès que sa force lui fût
suffisante, et les yeux de quelques disciples potentiellement ouverts...
Avec La Révélation
d'Arès, nous comprenons que ce prophète a aussi
choisi Marie, image et
ressemblance de la matrice de foi que nous portons tous et
toutes en nous, plutôt que d'être simple descendant de sa maman
biologique.
Enfants de cultures, de mentalités, de comportements, nous apprenons à
nous en défaire instinctivement, ou laborieusement, même si nous n'en
savons pas grand chose tant "notre" culture nous semble naturellement
la plus "maternelle".
À propos de culture, la langue française se déroule de gauche à droite,
si bien que, contrairement à nos frères arabophiles, par exemple, nous
avons tendance à voir le passé à gauche, le futur à droite. Je jette un
œil à votre illustration, et l'image de droite, je la voie moins
lumineuse, comme une aube encore bleuie de la nuit qui s'en va. Le
visage du Christ ressemble le plus à l'homme historique Jésus. Vous
l'avez choisie en connaissance du Bon
(Rév d'Arès i/2), du bonhomme, que vous avez rencontré,
touché.
On reconnaît dans le ciel un œil à l'image et ressemblance de son œil,
ou de celui du Père, présence peut-être suggérée par votre intention.
Je crois deviner une forme d'oreille en écho dans la seconde image,
mais je peux me tromper. Quoiqu'il en soit, l'image de droite manifeste
une lumière plus forte, plus affirmée, plus contrastée, en un mot plus
visible, plus manifeste. J'y vois une référence au jour ou la Lumière couvrira tout sans cesse
(Rév d'Arès, 31/8) à condition et au rythme
graduel — et flexueux ! (*) — de notre ascension...
Mais, de prime abord, je me suis dis: "Tiens!? Des christs jumeaux?
Sans doute ma propre géméllité qui filtre ma perception...
La gémellité fascine, paraît-il. Il faut traduire et savoir qu'elle
effraie (dans plusieurs cultures, encore aujourd'hui, les jumeaux sont
tués à la naissance, et de plus en plus rarement heureusement leur
mère, voire leur père avec eux). Parfois les jumeaux sont faits rois,
ou prêtres, investis de pouvoirs particuliers. Ici on les assimile à
des anges, à des messager, ailleurs, à des démons, à des djinns, de
simples (d')esprits, ou des génies...On leur attribue une paternité
dans l'au-delà pour expliquer qu'il y en a deux, ou d'autres
légendes. Parfois, ils sont même "parqués" dans des villages attitrés
(j'ai un exemple d'Afrique en tête). Moi, je me suis demandé pourquoi,
en Europe et en Occident, ils se "parquaient" eux-mêmes dans des fêtes
et rassemblements, tout en se défendant de s'exposer à la curiosité
comme des bêtes de foire... J'ai été voir dans quelques pays, et j'ai
découvert l'ambiguïté, quand la banalisation de la gémellité jette à
l'inverse certains jumeaux dans une indifférence parfois douloureuse.
Ha ! la soif de reconnaissance, quand elle nous tient, elle ne nous
lâche guère, mais c'est au fond "normal". La norme a deux versants, on
pourrait dire que les "singuliers" sont une anormalité biologique ou
génétique si quelqu'un décrétait qu'un petit nombre d'individus était
un modèle de l'humanité, plutôt que la masse et le poids de l'habituel.
Sophisme inutile, quand on sait qu'il n'y a aucune différence cruciale
entre les non-jumeaux et les jumeaux !
Pardon pour ce parallèle un peu hors sujet. Je parle bien sûr un peu de
moi, et de mon frère, avec les mots insuffisants à décrire une vie,
peut-être une plus grande difficulté d'adaptation au monde d'Adam après
le péché ?. En Occident, si l'on en croit certaines "études",
les
jumeaux ont plus de difficultés de communication et d'adaptation (je ne
développe pas les raisons, certaines évidentes). Mais c'est peut-être
une chance aussi.
La tare
est toujours une question de dosage, ou de point de vue, trop
ou pas assez, mais l'équilibre de la balance est le même, et "quand on
aime on ne compte plus".
Bref, les tares
peuvent engendrer leur inverses spécifiques, et nous
gagnons de toute façon à être éloignés des récompenses et des honneurs
du monde, des degrés et
des succès auxquels porte le monde, pour ne pas
entrer en tentation d’échapper au Père, de devenir triste à Son
Appel (2/20-21)
En ethnologie, quelques novices partaient vaillamment à le recherche
des "universaux", des "fondamentaux" comme on les appelait alors sur
les bancs de l'université. Puisant dans d'autres sciences, nous étions
quelques rares à penser que l'accumulation des connaissances nous
permettrait d'écrire "le" livre (ou l'étude décisive).
Pour ma part, la course haletante s'est arrêtée le premier jour où nous
avons parlé ensemble, vous et moi. Vous me disiez qu'en matière de
sciences humaines, Dieu était l'Expert en excellence...
J'en apprend plus sur l'homme en vous lisant qu'en dévorant la
bibliothèque entière du collège de France !
J'en apprend plus sur l'homme en arpentant les champs de bitume,
intérieurs ou extérieurs, sans plus haleter...
Nota: (*) Aux enfants de la culture européenne,
à ceux qui n'ouvriront
pas
leur dictionnaire, le mot flexueux "fléchi plusieurs fois dans sa
longueur" s'applique souvent à décrire la tige d'une plante grimpante
sinueuse... L'ascension
réserve donc bien des surprises : des
changements d'orientation, mais toujours vers le haut ! Ça me
fait
penser à la fable du haricot magique, liée au mythe de la-canne-sa-cuisse-pond-l'or
(Rév d'Arès xvii/3).
Pour quelqu'un qui se dit "nul en botanique", vous vous posez quand
même là pour nous instruire et nous éclairer !
Pour un peu, je me
permettrais presque un jeu de mot très taquin, maladroit, mais joyeux
dans le fond et sur votre patronyme !
Plus gravement parlant, le
monde ne vous a t il pas placé comme on place une belle plante dans un
salon, tandis que vous êtes au cœur de Sa Maison (Rév d'Arès xvii/14-15) ?
Sois assis
dans Ma Maison (et) va sur la route ! (Rév d'Arès xxviii/27)
C'est ce que vous faites, vers les rives de la mer intérieure...
plus prosaïquement la Méditérrannée ces temps-ci...
Merci Monsieur Potay, de suivre les Talons du Créateur
chaque pas nous
dirige mieux et davantage à travers les nuages,
à chaque entrée et commentaire, l'air se purifie...
Merci
Laurent d'île-de-France
|
Réponse
:
Je suis bien nul en botanique, car j'ignorais que flexueux se
rapportait aux tiges de certaines plantes.
Je connaissais l'adjectif dans
le sens figuré donc, le sens d'ondoyant, d'oscillant.
Merci pour ce commentaire.
|
04jun11 118C16
Bonjour frère Michel, prophète
Mikal et salut à tous les pénitents du monde.
Je cherchais un slogan qui puisse se voir de loin sur notre "escale
spirituelle APPEL" à Bordeaux et je l'ai trouvé:
"S.O.S. ici c'est un Appel aux actes qui changeront le monde
et non un appel aux croyances".
Save Our Souls ! (Sauvez nos âmes! en français est une enseigne
appropriée dans les fondamentaux que nous voulons transmettre).
Si, pour le slogan, nous avions plus de place, je rajouterais bien sûr
: "Rejoignez-nous ! Entrez
en pénitence !"
Mais, de loin, le terme "pénitence"
ferait sûrement plus fuir qu'attirer étant trop connoté pour un croyant
et scandalisant pour un non croyant.
À moins d'avoir encore plus de place pour ajouter:
"La pénitence
ce n'est pas seulement devenir un juste parmi les injustes mais c'est
de faire des injustes des justes !"
Frédéric M. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Je tends à penser que vous seriez plus clair en écrivant "Entrez en
pénitence !" qu'en écrivant sur votre panneau: "S.O.S. ici
c'est un Appel aux actes qui changeront
le monde et non un appel aux croyances," qui me paraît
infiniment moins clair, mais c'est vous qui êtes sur le terrain.
De mon côté je fonde ma mission sur le terme pénitence. Je ne
tourne pas autour du pot, parce que de toute façon, si
pénitence n'est pas écrit sur
mon tract, il me faudra bien en parler dans les minutes, les heures ou
les jours qui suivent l'arrivée des personnes curieuses ou
intéressées.Si celles que le mot pénitence
fait fuir fuient tout de suite, est-ce vraiment une
catastrophe ? Je ne
suis
pas là pour semer, mais pour moissonner,
Rév d'Arès 6/2, je ne suis
donc pas là pour convertir, mais pour rassembler le petit
reste (24/1).
Mais si en évitant le mot
pénitence vous attirez beaucoup de monde et faites des pénitents, alors je
m'incline. Vous avez alors l'expérience pour vous. Moi, j'ai
l'expérience inverse dans d'autres lieux.
Dans le doute, donc, je m'en remets à la Parole du Père qui parle de
pénitence.
Ceci dit, vous avez raison, il faut toujours
connoter le sens que La Révélation d'Arès et ses
missionnaires donnent à
pénitence, quand on utilise le mot dans la mission.
Je propose deux exemples.
D'abord mon propre tract que j'utilise dans le Sud:
Ensuite voici ce que
va afficher la mission parisienne dans
sa vitrine:
Une
société
qui
n’a plus conscience du
Bien
et du mal
Est
une société
qui
ne peut plus évoluer
Le
mal n’est pas vaincu de l’extérieur
par
des lois politiques ou des dogmes religieux ;
il
est vaincu par ton effort d'amour, de pardon, de paix,
de liberté et d'intelligence
que La
Révélation d'Arès appelle pénitence
La pénitence n'est
pas faiblesse ou mignardise.
C'est
une incomparable force contre le mal
en ce monde et dans l'autre monde
Mais
chaque mission a sa liberté d'expression. Chez nous il n'y a pas
d'obligation
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05jun11 118C17
J'ouvre la page de commentaire de l'entrée 118 et... oh
surprise! Je trouve une video !
Allez-vous ajouter de l'animation à votre blog ?
Je vous soupçonne d'avoir dans l'idée de parler en plus d'écrire.
Pourquoi pas ? Dieu ne vous a-t-il pas dit "Parole de Mikal Ma Parole"
(Rév d'Arès i/12) Parole ! Pas écriture !
Vous dites que vous êtes "nul en informatique", mais pour moi, qui suis
vraiment vraiment nul nul, je vous assure que ce n'est déjà pas mal du
tout.
Est-ce vous qui avez composé la vidéo ?
Mes compliment à l'article 118. Je ne veux quand même pas oublier que
c'est l'article le plus important.
Robert de Normandie
|
Réponse
:
Non, je n'ai pas composé cette vidéo.
C'est une amie d'Angleterre qui l'a faite ou qui, plus exactement, l'a
refaite sur mes indications.
Cette amie anglaise, plutôt orientée bouddhisme-hindouisme, avait
fait cette vidéo il y a deux mois environ avec, à la place des visages
de Jésus qu'on voit
maintenant, des images de divinités ou de saints hindous.
Sans être un pèlerin d'Arès, cette amie du Yorkshire a beaucoup de
respect pour La
Révélation d'Arès
et pour moi. Elle me fait régulièrement part de ses petites œuvres
vidéoclips.
Quand
j'ai vu ce vidéoclip avec la mer, l'eau en mouvement,
les fleurs qui s'ouvrent, je lui ai demandé de le refaire pour moi sur
la thème de "Parallèle entre la création de la Terre et la renaissance
de la vie spirituelle par l'enseignement de Jésus" en lui demandant
d'insérer à la place de ses divinités hindoues des visages de Jésus,
que je lui ai envoyés, tirés de la déclinaison que notre sœur Karine de
Suisse a faite sur ma
demande (à la manière d'Andy Warhol, que j'aime beaucoup) pour la
mission de Nice, dont j'ai fait redécorer la devanture en 2010.
Elle a d'ailleurs fait deux vidéos avec les visages de Jésus. L'autre
vidéoclip, que je mettrai ici quand j'aurai le temps de m'en occuper
(je fais tout en vitesse "à la va comme je te pousse", faute de temps)
a
pour fond l'univers astral: l'espace, les astres, etc. avec des visages
de Jésus transparaissant ici et là.
Comme vous voyez, j'arrive à bricoler des petites choses pour ma
mission. Je suis seul. Il faut bien que je me débrouille.
|
05jun11 118C18
Vous vous ouvrez à de nouveaux moyens de communication avec cette video.
Je reconnais la tête de Jésus que vous aviez fait figurer sur la
couverture de la première édition de L'Évangile Donné à Arès
que j'ai vue chez mes parents. Vous l'avez seulement colorée en rouge
et en bleu selon les images.
Pas mal l'idée de la vie qui apparaît avec les fleurs qui
s'épanouissent. "Naissance de la vie," quoi!
Avec l'allusion à la vie spirituelle que Jésus est venu faire renaître.
Il y a une bonne idée.
C'est
un essai, c'est sûr, mais assez réussi. On sent une idée derrière. Vous
allez sans doute ajouter d'autres vidéos, parce que les thumbs
[vignettes ou patites images] au-dessous sont ceux de la vidéo
principale de présentation.
Il y a une belle harmonie avec le texte de "Fondamentaux"...
Fondamentaux... Naissance et Renaissance de le Vie.
Je vais guetter les apparitions de nouveaux clips.
Vous
m'étonnerez toujours... Quand je pense que vous avez 82 ans. Vous vous
mettez à l'informatique comme un jeune homme. Que le Père vous envoie
son ange informaticien!
Jean-Philippe d'Île de France
|
Réponse
:
Merci pour vos compliments.
Mais
non ! Je ne suis pas un jeune homme. Un jeune homme s'en
sortirait
mieux, plus rapidement, plus techniquement, avec plus d'élégance. Moi,
je me débrouille, tout au plus !
Ne soyez pas trop pressé de voir
la suite, parce que je n'ai pas tellement de temps pour travailler sur
des présentations animées.
Il faut dire que la vidéo-diaporama que
j'ai bricolée en 2010 pour ma mission dans le Sud m'a montré que
l'auditoire est plus facilement attentif à ce qui bouge comme au
cinéma. Ça m'a donné l'idée de marcher dans cette voie.
À propos
de voie, je reprends la route demain pour ma mission dans le
Sud.
Pendant plusieurs jours je n'aurai pour travailler que mon ordinateur
portable et je ne pourrai pas améliorer cette présentation avec cet
outil. Ensuite, ce sera le Pèlerinage...
Soyez patient. Merci.
|
06jun11 118C19
La
naissance du "nouveau monde" *... Création et adaptation magnifiques!
Agny
du Nord
Note
du blogueur *
: Il s'agit de la vidéo que j'avais installée hier à la place des
images de Jésus en tête de cette page.
|
Réponse
:
Je trouve ce matin votre commentaire, qui doit dater
d'hier.
Malheureusement, j'ai dû désinstaller ma vidéo
"Naissance de la Vie"
dès hier soir.
Elle
est restée en ligne quelques heures, le dimanche 5 juin, mais en
revenant sur cette page dans la soirée pour y installer de
nouveaux commentaires, le serveur m'a averti par des "warnings"
intempestifs que toute nouvelle installation par FTP serait refusée:
"Access denied..."
Ma procédure d'installation ne convient
pas à
mon serveur et fournisseur d'accès, qui a prié le client que je suis de
"s'en tenir aux conditions de son compte". Le moteur d'animation que
j'ai installé sur mon site perturbe-t-il son disque dur ? Ou
bien
le serveur ne supporte pas le format de video que j'ai utilisé (j'ai vu
qu'il n'acceptait ni .flv, ni mp4) ?
J'ai donc dû
réinstaller mes sages images de Jésus qui, elles, n'étant pas
dynamiques, ne gênent pas.
Peut-être
mon serveur-fournisseur d'accès souhaite-t-il que j'installe ma vidéo
sur son site spécial réservé à cet effet et que je crée simplement un
lien avec lui? C'est justement ce que je ne veux pas, parce que je ne
veux pas que ma vidéo se trouve à cotoyer je ne sais trop quelles
publicités. Je voudrais être mon "producteur" indépendant comme je le
suis déjà avec mon blog qui n'utilise pas une plateforme de blogs
collective, mais qui est entièrement original.
Je prends la
route
tout à l'heure pour ma mission dans le Sud et, ne disposant que d'un
portable en voyage, je ne pourrai pas reprendre mon projet blog+vidéo
avant un certain temps.
S'il faut renoncer, ce ne sera pas
un
drame. De toute façon, n'étant pas informaticien, mais apôtre, et étant
de surcroît tout seul dans mon coin, je n'ai pas beaucoup de temps à
consacrer à la technique informatique. Mais je ne m'avoue pas battu.
Merci,
en tout cas, pour vos compliments.
|
07jun11 118C20
Votre
texte est simplement merveilleux parce qu'il n'invite pas à seulement
les êtres à de la contemplation, mais aussi à rentrer en soi.
J'écoutais
récemment un philosophe le jour de l'Ascension, lors d'une émission de
France Culture, qui avait pour thème "De l'esprit de l'homme à l'esprit
de Dieu." J'ai retenu un passage: "Dans l'idéologie, les hommes se
séparent et dans l'émerveillement, les hommes rassemblent".
Vous
suscitez cet émerveillement, prophète
Mikal.
L'homme d'aujourd'hui qui est dans le compte (Rév d'Arès xi/4)
n'arrive pas à comprendre cela parce qu'il est aliéné.
En
revanche, si un homme ou une femme prend le temps de montrer et
d'expliquer ce que c'est que la pénitence,
alors ils peuvent s'adresser aux victimes de ceux qui ont volé les
attributs du Père, qui ont mimé
sa Force (Rév d'Arès 33/20), bâti des frontières au sein
de son Royaume, des porches de douanes, des péages.
Ce
système créé par les hommes qui croyaient jusque là se passer
de la présence du plus grand des Sages en le remplaçant par des idoles,
des chimères, des spécialistes de la vente et de l'achat, au final tout
le monde est esclave de ce monde de "marchand du temple et de
pharisiens de tous les styles".
Tout ce que que je sais,
c'est qu'il nous faut avoir plus de courage pour nous dépasser, afin
d'honorer l'enseignement
que vous nous donnez. Vous êtes le phare de notre génération, un père fraternel (Rév d'Arès xxxiii/14)
qui conseille en dehors des frontières et vous nous prouvez que l'on
n'a pas besoin de porches
de douanes et de péages et de passeports illusoires
(22/11) pour se fonder une identité d'hommes et de femmes
libres.
Il
n'y a qu'un seul soleil dans l'existence d'un être et pourtant un
milliard de possibilités pour se
changer.
Merci
infiniment,
Hakima
|
07jun11 118C21
Vous
écrivez à la fin du commentaire 118C16 après nous avoir présenté le
tract que vous utilisez dans le Sud ainsi que le texte que la mission
parisienne mettra dans sa vitrine :
“Mais chaque
mission a sa liberté d'expression. Chez nous il n'y a pas d'obligation.”
Bien
sûr, chaque mission a sa liberté d’expression, mais quand même, ce
n'est pas mal d'avoir un coup de pouce du prophète,
cela aide bien à garder une ferme direction pour la moisson.
Je
prierai bientôt avec vous, en juin, dans la Maison de la Sainte Parole
et je m’en réjouis.
Madeleine de Bretagne
|
07jun11 118C22
Il
y a de l’idée dans votre vidéo-diaporama, héhé…
Je soupçonne
le frère aîné
de lorgner du côté du compositing, avec en ligne de mire des softs
comme After Effects, le fameux logiciel de compositing que j’utilise de
mon côté.
Mais je pense que vous avez fait ça avec un autre
logiciel et je serais curieux de connaître le nom.
Je ne me
fais pas de souci pour vous, vous saurez mieux mixer les sources photos
et vidéos + musiques…
Vous êtes quand même hallucinant frère
aîné, ha ha !
Roger C d'Île de France
|
Réponse
:
Comme je le dis à Agny (118C19) j'ai dû retirer ma vidéo,
mon serveur n'en voulant pas.
Je suis en voyage de mission
et je dois interrompre toute évolution de mon projet dans ce domaine
jusqu'à mon retour.
Par
ailleurs, comme je le dis à Robert (118C17), je ne suis pas l'auteur de
la vidéo elle-même. C'est une amie anglaise du Yorkshire, qui n'est
d'ailleurs pas Pèlerin d'Arès, qui l'a faite en partant d'une animation
qu'elle avait créée pour elle et qu'elle a adaptée pour moi à ma
demande et sur mes indications.
Je ne sais pas quel logiciel
elle utilise pour ses créations de clips.
Non, je ne suis
pas "hallucinant". Étant tout seul dans mon petit coin, je fais ce que
je peux pour animer un peu ma mission.
|
07jun11 118C23
Il
nous arrive
avec mon épouse de ne pas nous comprendre à cause d'un [mot] ou d'un
ensemble de mots, parce que mon langage dit arésien vient butter contre
le sien. Puis nous laissons les tensions retomber et la paix revenir,
parce que nous savons que nos mots sont incapables d'exprimer notre
transcendance.
Trier le bon grain de l'ivraie me semble
pénible.
Ainsi je préfère donner ma vie au Père de l'univers
pour qu'Il la guide. De cette façon suivre Sa Volonté et
uniquement la Sienne me semble plus facile.
Cependant, ce
n'est pas aussi simple.
La Parole de Dieu comme la vôtre me
replonge sans cesse dans le bain de la pénitence qui
laisse comme un goût de lessive senteur fraîcheur du Ciel.
Qu'est-ce-que
je connais du bien et du mal ? Ce qu'en dit La Révélation d'Arès ?
Je voudrais bien éviter cela et arriver à Dieu directement. Eh bien non
! C'est par la pénitence
et un courage
sans borne que je dois plonger dans le marasme de notre humanité à la
recherche d'une vie terrestre sans péché.
La
Révélation d'Arès
est tellement à part et il y a tellement d'autres livres merveilleux
aux mots plats comme des raies. On peut y apprendre des outils en tout
genre favorisant le développement spirituel ou recevoir des messages de
toute la galaxie et plus loin encore. On pourrait presque acquérir ces
trésors sans effort. Quand je pense à cela j'en perd ma paix jusqu'à ce
que la Parole
revienne comme un nerf.
Le monde bouge de partout et je ne
pense pas que ce soit cela le fruit de notre pénitence.
Ce
n'est pas ce que nous faisons qui compte, mais l'effort que nous
mettons à rester dans la pénitence.
Alors,
je m'ancre dans la pénitence,
je ne casse pas [comme
la grue] dans le vent fort (Rév d'Arès xxii/1), je fais mon âme et mon
salut.
Je
me sens le gardien du retour à l'Éden.
Tony des bords de
Loire
|
07jun11 118C24
Qu’aurait-il
à dire qui vaille la peine d’être publié, ne fusse que par un journal
local du sud de la France, ce bonhomme insignifiant, s’il n’était sans
cesse abreuvé par la Parole du Père et par son prophète ?
Dominique
du Roussillon.
|
Réponse
:
J'ai posté l'article en travers pour gagner de la place.
Merci
pour votre commentaire.
Mais pourquoi dans ce courrier à
"L'Indépendant" ne parlez-vous pas de La Révélation d'Arès?
Parce
que le journal ne l'aurait peut-être pas publié? Possible, mais
pourquoi ne pas avoir tenté le témoignage? Vous risquiez seulement que
votre "courrier des lecteur ne paraisse pas.
En réduisant
sans
cesse notre mission à une "mission morale" après l'avoir réduite à une
"mission sociale", croyez-vous que nous pouvons vraiment
avancer ?
Non, parce que nous restons anonymes et dissimulés derrière des bonnes
intentions. De cela le monde, comme l'enfer, est pavé.
|
07jun11 118C25
Dans
deux semaines le Pèlerinage de Feu
(Rèv.d’Arès xLi) commence.
Si pour
les Pèlerins d’Arès c’est une période particulière de piété, de
réflexion et de ressourcement, c’est aussi par conséquent un moment
particulier pour le monde qui crée et subit des "crises" diverses et
variées.
Mikal
libère La Lumière (Rèv d’Arès ix/8).
Merci
Frère Michel pour cette entrée — véritable enseignement
prophétique — qui rappelle les fondamentaux de la foi ravivés à Arès:
La co-responsabilité des hommes dans l’existence ce mal
qui sévit (Rèv.
d’Arès 8/4) d’où la nécessité du non-jugement (Rév.d’Arès 36/16),
du réveil [de l'image de
Dieu et de la pénitence]
au fond de soi, du libre arbitre et de la volonté de se libérer du péché, de se changer en Bien ( Rèv.d’Arès
28/7) sans oublier la Moisson
(Rèv. d’Arès 6/2), c'est-à-dire la
recherche d’autres pénitents.
La
Rèvélation d’Arès
appelle cela la pénitence
(Rèv.d’Arès 30/16).
C’est une transformation
intérieure, une force ascensionnelle.
N’est-ce- pas une joie
de remettre peu
à peu ses pas dans les
pas du Pére ? (Rév
d'Arès 8/12)
C’est vers tout cela que je tends
de toute mon âme.
Nicaise
|
07jun11 118C26
Les
philosophes ne sont pas forcément la crème de
l'intelligence humaine. Ils peuvent en être l'écume. Je pense à ce
pauvre Luc Ferry, philosophe qui accuse hasardeusement Jacques Lang
d'être pédophile ou auteur d'au moins un acte de pédophilie.
Mais
vous, fère Michel, soyez assez bon pour oublier Luc Ferry et souffrir,
frère Michel, qu'un philosophe ici vous donne son opinion.
Je
suis depuis une quinzaine d'années vos écrits dans "Et Ce Que Tu Auras
Écrit" ["Le Pèlerin d'Arès" version livre] qu"on m'a vendu en
copies. J'ignorais si on peut encore les acheter — Les libraires
n'en trouvent pas trace dans leurs listings — et où les acheter, mais
j'ai découvert qu'un de vos ennemis les commercialisait sous forme de
phocopies.
Ben
sûr, je suis
également votre blog qui, par moments, est passionnantt. Il n'est
évidemment pas conçu pour le grand public, la grande vulgarisation. Ce
n'est pas à vous, tête à penser du mouvement, de faire ça. Peut-être
l'un des vôtres saura-t-il faire honnêtement ce travail de
popularisation.
La
Révélation d'Arès
et tous vos commentaires, dans le livre source lui-même (annotations et
préfaces) et dans vos autres écrits édités, sont un trésor. Un trésor
que, je l'ai compris, vos adeptes — vous dites
"frères, Pèlerins
d'Arès" — plus attachés à l'événement surnaturel d'Arès
et à votre personne qu'à votre pensée — vous dites "espérance" —
profonde, n'apprécient pas à leur juste profondeur, à leur
fond exceptionnellement nouveau dans le paysage métaphysique et
religieux — vous dites "spirituel".
[...]
Pour
résumer, il y a au Fond
(j'use de votre propre mot) de votre pensée quelque chose qui tient
tout à la fois de socratisme, de platonisme et d'épicurisme. Cette
synthèse, selon mon analyse personnelle, marquait déjà le judaïsme
particulier prêché par Jésus, judaïsme qu'on appela ensuite
christianisme.
Autrement dit, vous faites le pont entre
Socrate-Platon — leur recherche du Bien — et Épicure — son réalisme de
la
seule motivation humaine: recherche du plaisir et intérêt, et sa
philosophie de la fin de la douleur et du plaisir d'être.
Pour
cette raison, ceux qui vous traitent de charlatan ou qui vous
flétrissent dans des écrits ou des sites internet dont la bassesse ou
la bêtise sont affligeantes, mais communes, en ce monde, sont des êtres
de la surface, du vulgaire, qui n'ont pas réalisé le génie qui marque La Révélation d'Arès
et votre pensée résultante.
Même si vous en êtes l'auteur,
il y a là
quelque chose qui tôt ou tard frappera les esprits savants et
redescendra vers le peuple des hauteurs intellectuelles.
Ce
génie m'a
ébranlé. L'agnostique que je suis n'est pas convaincu, mais est touché,
porté à la réflexion:
Et si c'était vrai ?
Je
tiens à vous rendre hommage.
Jean-Pierre M.
|
Réponse
:
J'ai
dû supprimer une grande partie de votre Email, trop long pour un
commentaire.
J'en
suis désolé, mais comme vous savez, puisque vous y faites allusion, le
manque de maturité et l'esprit d'indépendance empêchèrent d'exister la
"Maison des Faucons", où aurait pu se constituer et se développer un
brain-trust chargé de relations enrichissantes avec des théologiens,
des philosophes, des historiens, etc. de l'extérieur.
Il est
impossible à un homme seul comme moi — il aurait pour cela fallu réunir
peu à
peu une école de réflexion et pensée — de trouver une place dans
l'intelligentzia. Là, et quoique notre foi fût d'autre sorte (pénitence
et moisson des pénitents), nous
aurions pu donner une place à La
Révélation d'Arès et aux Pèlerins d'Arès parmi les esprits
du temps.
Cela
nous aurait été certainement très utile, notamment comme entremise
auprès des média, au lieu de passer pour une secte d'illuminés
primaires. Ce que nous ne sommes pas, de toute façon, mais nous ne nous
sommes pas dotés des moyens de la prouver au monde.
Ceci
dit, je
connais Socrate et Platon et leurs pensées toutes vouées à l'amour du
Bien et par ailleurs Épicure, qui s'opposait à eux par un réalisme:
éviter la douleur et rechercher le plaisir d'être, de vivre, qu'il
développa magistralement, mais on pourrait y ajouter le stoïcisme de
Zénon et j'en passe.... jusqu'à Karl Marx, Sartres, Marcuse, etc. Car
la Parole de Dieu, elle, est un Tout, dont naît la vie entière et la Vie qui donne à
cette vie entière une âme.
La Parole de Dieu n'est pas une philosophie, parce qu'une philosophie
n'est jamais qu'un parti pris.
Si
vous avez raison de dire qu'on retrouve des traces évidentes des trois
philosophies citées (socratisme + platonisme + épicurisme) dans la
prédication de Jésus, celui-ci puisait à une toute autre Source: le
Créateur, le Père.
Le Père à lui seul, comme son prophète
Jésus à
lui seul et, à sa suite, Mahomet à lui seul et le témoin d'Arès à lui
seul, envisagent l'homme dans sa totalité et sa réalité, tout à la fois
propre à l'amour du Bien
et au réalisme auquel la confrontation quotidienne à la dureté de
l'existence les contraint.
Ni
le Père ni ses messagers ne voient cette totalité humaine dans une
synthèse. Ce sont plutôt les philosophes de la Grèce antique qui virent
l'homme par parties et tentèrent de les reconstituer, chacun
de
son côté.
Je ne sais pourquoi certains grands esprits, comme
vous
et sauf le respect que je vous dois, voient l'homme de Dieu préparant
sa mission publique face à une liste de références, une autre
de
possibilités humaines, une autre de thèmes théologiques, moraux et
sociaux, et une autre de formules, et préparant sa prédication comme
une dissertation philosophique de type magistral.
Le témoin
de Dieu n'essaie nullement de relier tous les éléments qui forment
votre analyse philosophique.
Le
témoin de Dieu suit l'inspiration que lui souffle l'Esprit de la Parole
dans sa globalité pour s'adresser, d'un seul élan de l'esprit,du cœur
et de la voix, à l'homme dans sa globalité.
Cela lui donne
l'aspect d'un improvisateur, ce qu'on me reproche parfois d'être, mais
si je prépare trop bien mes allocutions pour les lire, elles sont
certes beaucoup mieux construites que mes discours spontanés, mais
elles font infiniment moins bien passer la Vie. Car la Vie
est globalité. Elle n'est ni analyse, ni synthèse. Le témoin de Dieu
vit — du verbe vivre — ce qu'il dit à ses frères humains, il se jette
tout entier à eux, il se déplie d'un bloc devant eux. Il dit alors le
Tout au tout qu'est la réalité de ceux à qui il parle.
Ce
qui fait, pour finir, que la plus humble de mes sœur, une concierge
ignorante, est plus grande en construction de la Vie
que tous les philosophes, parce que ceux-ci ne sont jamais réunis,
leurs idées sont opposées ou du moins confrontées. Ma sœur concierge
n'oppose que le bien au mal et elle sait l'effort que ça demande: la pénitence.
|
08jun11 118C27
Le
tort de la
religion (et de la politique) à été de vouloir convertir en "masse",
alors que la salut de chaque être humain est avant tout individuel
(bien que faisant partie d'une groupe, il se sent naturellement plus
fort) en "tête à tête" avec la Création, l'œuvre de Son Créateur.
Les
religions ont voulu figer par calcul ce qui est éternellement mouvant:
la Vie et
la Parole
Divine. Ce faisant, elles ont bien évidemment évacué toutes notions de
transcendance et de dépassement, nécessaires pourtant à la condition
humaine pour rejoindre les Hauteurs
Saintes.
Tout discours, toutes paroles,
enferment le principe créateur de Vie
dans des notions étroites, pas toujours fausses, mais forcément
relatives... Je
serre, Je serre, comme le clou, dit La Révélation d'Arès (ii/21).
Tout
enseignement, s'il ne se vit pas, est inutile et n'est d'aucun profit.
A
fortiori si cet enseignement à des bases fausses, comme les idéologies
politiques !
C'est pour cela qu'on ressent souvent plus de Vie
chez des personnes simples qui vivent ce qu'elles ressentent, comme
vous le soulignez avec votre "concierge" [réponse 118C26], que chez des
philosophes ou des soi-disant érudits et qu'on ressent aussi une
sérénité certaine en contemplant simplement la beauté du milieu naturel
dans lequel nous nous trouvons, que ce soit l'apport vivifiant d'un
bord de mer, la plénitude d'un coucher de soleil, la beauté d'une
fleur, la puissance d'un volcan, la majesté d'un amas stellaire ou
d'une galaxie.
Encore faut-il savoir regarder l'œuvre
du Maitre de
Tout... avec reconnaissance, car tout s'y trouve.
Mais
le Créateur qui est hors
du temps (Rév d'Arès 12/6),
et pourtant éternellement présent, n'est jamais vraiment hors
d'atteinte. C'est l'homme qui s'en éloigne par ses agissements, ses
fausses conceptions, ses constructions intellectuelles alambiquées,
mais dépourvues de chaleur et de Vie.
L'homme
s'éloigne du bonheur parce qu'il le conceptualise, il ne le vit pas.
Et
il le conceptualise, parce qu'il ressent profondément en lui, sans se
l'avouer — chez la plupart des hommes... et c'est ça le
malheur !
— que cette quête sans mesure de matérialité, de jouissance et de
domination sans spiritualité, avec tous les travers et les maux que
celà entraîne, est mauvaise et le conduit à une impasse, à un point de
non-retour...
Mais l'homme qui pense ainsi ne trompe avant
tout que lui-même.
Depuis des millénaires, des Messagers
ont
rappelé cet état de fait capital, et maintenant le Créateur, par La Révélation d'Arès
et son Messager
le rappelle encore et encore : Être un, spirituellement, pour
revivre , échapper aux ténèbres
glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/33) et être moins mort que la mort (Rév
d'Arès Lx/17).
La pénitence
nous
permet de retrouver notre unité essentielle (de créer notre âme),
débarassée du passé qui, de toute façon, n'est plus, ne craignant plus
l'avenir, pour être et vivre pleinement dans le présent qui, en l'état,
seul compte réellement pour nous.
Ce à quoi étaient destinés
Adam et sa
descendance, comme
le dit si bien La
Révélation d'Arès.
Ce n'est pas tant l'avenir
qu'il faut chercher à changer
que le présent qu'il faut embellir par
l'établissement du bien.
même si ce
processus prendra "plusieurs générations".
Merci à vous.
Olivier
G.
|
Réponse
:
Certes,
la religion eut longtemps pour tort d'entreprendre des conversions de
masse avec l'aide de ses appuis politiques, mais elle "convertissait en
masse" à des Écritures manipulées ou fallacieusement présentées, à des
dogmes, à des lois, à un clergé et à des règles d'obéissance,
qui
étaient sans rapport ou qui n'avaient qu'un rapport lointain avec la
Parole du Créateur, aggravant ainsi énormément le tort fait. En somme,
le plus grand tort de la religion, c'est ce que j'appellerais l'énorme
demi-mensonge qu'elle représente en tout.
L'imposture de la
conversion "en masse" me paraît, quant elle, beaucoup plus
difficile à estimer aujourd'hui, parce que la liberté et même seulement
l'idée de liberté n'existaient pas au temps de ces conversions "en
masse". Pour l'Exode, par exemple, il en allait de la sauvegarde de la
masse des esclaves en fuite d'être convertis à la même religion.
C'était ce qui les ralliait et les soudait pour constituer cette force
que fait l'union, comme chacun sait. La liberté — donc l'une de ses
dérivées, l'individualité — est une découverte récente comme je
l'explique à Fabrice G. (118C6) pour lui dire que Dieu encore ignoré ou
nié dans sa vérité sera un jour découvert par les athées et les
agnostiques eux-mêmes comme le liberté fut découverte après des
millénaires. D'où, pour moi tout du moins, une difficulté à estimer les
entreprise de conversion de masse comme abusives par rapport à la
psychologie de leurs époques.
L'appui politique que la
religion
recevait dans cette entreprise, quand la religion n'était pas elle-même
la politique, fait que le Père à Arès parle de princes du culte
sans distinguer entre culte
religieux, culte
politique, culte
financier, ou en distinguant à peine entre roi blanc et roi noir, parce
qu'issus d'une même
cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14).
"L'homme
s'éloigne du bonheur parce qu'il le conceptualise, il ne le vit pas,"
voilà une formule intéressante !
Mais,
et c'est dommage, vous la contredisez immédiatement après en écrivant:
"il le conceptualise, parce qu'il ressent profondément en lui, sans se
l'avouer... que
cette quête sans mesure de matérialité, de jouissance et de domination
sans spiritualité, avec tous les travers et les maux que celà entraîne,
est mauvaise."
Si l'homme "ressent sans se l'avouer" que "la
quête de matérialité, jouissance et domination est mauvaise" il ne
conceptualise pas le bonheur...
Ressentir est l'inverse de
conceptualiser. Peut-être vouliez-vous dire autre chose par une
explication peu claire.
Je
comprends votre phrase "L'homme s'éloigne du bonheur parce qu'il le
conceptualise..." dans le sens de: Il fait du bonheur un concept au
lieu d'un vécu. Il voit le bonheur comme une formulation (voire une
règle) générale, abstraite (sens de "concept") et parfois même
obligatoire. Conceptualiser, c'est dire: Être heureux, c'est être et
avoir ceci et non cela, au lieu de voir le bonheur comme une sensation
de bien-être qui varie ad libitum d'un individu à l'autre comme le dit
l'épicurisme qui est une composante du "concept", où entrent aussi le
socratisme et le platonisme, dont parle Jean-Pierre M. (118C26).
Pardonnez-moi
ces remarques. J'aime bien votre commentaire dont je ressens bien le
sens d'ensemble.
|
08jun11 118C28
Moi
aussi je
suis de ceux qui suivent ce blog avec un grand intérêt, parce qu'il
faut être vraiment inconscient pour ne pas voir qu'on assiste avec le
mouvement dont vous êtes le tête, les Pèlerins d'Arès, à un grand
moment d'Histoire qui comme tous les grands moments d'Histoire est
évidemment controversé, combattu, sali par certains, mais surtout
ignoré par l'humanité dans sa presque totalité aujourd'hui.
Cette
entrée 118 a bien trouvé son titre: Fondamentaux ! Nous y voyons bien
le schéma de base, mais nous devinons tous ses prolongements multiples
et divers à venir dans un mouvement qui est à la base d'un changement de
civilisation. Vous avez d'ailleurs, frère Michel, l'intuition éclatante
du destin civilisateur de La
Révélation d'Arès. Tous
ceux qui à la Bibliothèque Nationale étudient "Le Pèlerin d'Arès" et
autres écrits de vous des années 70 et 80 y trouvent vos allusion à un
changement de civilisation. Vous en parlez moins aujourd'hui, je ne
sais pas pourquoi.
Je suis absolument d'accord avec
Jean-Pierre M. et je déclare avec lui que "ceux qui vous traitent de
charlatan ou qui vous
flétrissent dans des écrits ou des sites internet, dont la bassesse ou
la bêtise sont affligeantes, mais communes en ce monde, sont des êtres
de la surface, du vulgaire, qui n'ont pas réalisé le génie qui marque La Révélation d'Arès
et votre pensée résultante."
Mais
ces pauvres atrabilaires, haineux, libellistes maladifs ou rivarols de
basse-cour qui caquètent en imitant les medias, et qui ont trouvé leur
fond de commerce dans la démolition de La Révélation d'Arès
et de son témoin, profitent d'une situation toujours renouvelée à
chaque époque de grand prophétisme.
Il
y a toujours dans le monde d'un côté la catégorie des imposteurs et des
grands criminels politiques, religieux, idéologiques, et d'un autre
côté la catégorie des héros et stars politiques, religieux ou
idéologiques. Mais il y a entre les deux, de temps en temps dans
l'Histoire, des hommes, parfois un seul homme — comme vous — qui
n'entre pas dans ces catégories, mais que ces catégories, quoique
opposées entre elles, ne défendent ni n'attaquent, ignorent
même
complètement, et qui est ainsi laissé totalement à l'interrogation.
Personne ne sait alors vraiment si cet homme tout seul est haïssable ou
au contraire hautement respectable et alors tous les minables et autres
aigris ou haineux se jettent, dans l'indifférence générale, sur cet
homme. C'est comme ça que tous les prophètes ont été persécutés.
Vous
êtes là, obligé de défendre des idées et des espoirs que très peu de
gens — les Pèlerins d'Arès — partagent déjà. Vous êtes là coincé entre
les contraintes du temps et vos engagements spirituels, et dans cette
position inconfortable vous gardez une attitude digne, vous faites
honneur à la mission que vous avez acceptée.
Je ne vous
cache pas
mon admiration. Vous poursuivez contre l'indifférence générale et les
minables critiques de ceux qui vous rejettent, avec relativement peu
d'appui, même chez les vôtres où l'appui peut être limité ou "mesuré" —
je pense à Frédéric M. qui vous dit: "Le terme "pénitence"
ferait sûrement plus fuir qu'attirer" — votre mission entre recherche
d'efficacité (reste de vos temps d'engineering) et fidélité à la Haute
Idée que vous défendez, qui tourne autour d'une seule idée: Il faut
changer le monde et il n'y qu'un moyen: la pénitence !
L'efficacité
vous porte à conseiller la mesure,
l'emploi sage des mots qu'il faut, au moment où il les faut, mais
jamais la dissimulation, car la fidélité doit être intacte et vous
recommandez de rejeter les dissimulations que sont la "mission sociale"
et la "mission morale". Ainsi dites-vous à Frédéric [118C16] qu'il faut
prêcher la pénitence,
car il
hésite, il dissimule le mot. Est-ce parce qu'il le croit seulement
contreproductif apostoliquement ou parce qu'il en est gêné? Mon avis
est que, de toute façon, s'il n'est pas pénitent lui-même,
il fera plus de dégâts en prêchant la pénitence
qu'en en dissimulant le mot, parce que les gens qu'il intéressera ne
trouveront pas en lui le modèle prêché. Et c'est ce qui fait
reconnaître la sagesse mise dans le projet de petit reste (Rév d'Arès 24/1)
que Dieu vous demande de réaliser: On est comme le prophète — un
authentique oisillon du
faucon (xLv/14) — ou l'on n'est rien à la Moisson à laquelle
on est envoyé.
Je
suis tracassé pour vous par ces demi-mesures, ces compromis entre la
respectabilité civile (et les idées personnelles) et la foi, de vos
frères, comme on le sent bien quand on étudie le dialogue que
représente dans son ensemble ce blog ou même le contexte d'autres de
vos écrits. Vos entrées de blog comme vos écrits sont en fait des
exhortations faites à votre assemblée,
des exhortations à travers lesquelles on sent bien, par le contexte, ce
qui lui manque.
Pourquoi
cette grande armée dont vous avez tant besoin vous fait-elle défaut ?
Pourquoi ne suis-je pas moi-même, bien que vous admirant, un membre
actif et brave de cette armée de la foi, armée de l'avenir ?
Vous
posez un terrible problème à la conscience. Ce n'est pas le moindre de
vos mérites.
Augustin
|
Réponse
:
Vous posez là une question difficile autant que délicate.
La
réponse est cependant simple: L'assemblée
est issue de la masse et vit encore dans la masse. Elle ne sera
vraiment l'Assemblée dont Dieu parle et dont nous rêvons qu'en sortant
de la masse.
La masse aujourd'hui est faite d'innombrables
mous,
indécis, lâches, paresseux, parce que le nombre et plus encore le
surnombre est tueur de la personne, parce qu'en nos temps de masse
l'homme qui n'est ni mou, ni indécis, ni lâche, ni paresseux, est très
vite suspect d'ambitions qui menacent les pouvoirs et privilèges en
tous domaines: religion, politique, finance, industrie, commerce,
production intellectuelle et artistique, etc., et il est très vite maté
par la loi et les garde-fous que "les édiles et l'élite" ont établi
pour conserver leurs privilèges. C'est ainsi que la masse est devenue
ce qu'elle est, une masse de mous, de lâches, d'indécis.
II
n'en
était pas ainsi au temps où les hommes ne vivaient pas en masse et où
la communauté humaine avait au contraire besoin d'une totalité d'hommes
durs, décidés, braves pour assurer la survie.
Notre assemblée
de
Pèlerins d'Arès est inévitablement issue de cette masse molle. Elle en
a encore inévitablement les faiblesses
— Tiens compte de leur faiblesse immense (Rév d'Arès 36/5) —.
Elle ne retrouvera sa vigueur que peu à peu quand elle aura pris
conscience active de son retour au petit groupe exceptionnel dont elle
est déjà l'amorce, la tribu, la famille d'affinités, car je
suis
sûr que l'avenir heureux de l'humanité ne se fera qu'après l'effacement
des frontières, qui parquent les masses, pour un retour aux petites
unités humaines.
Mais nous avançons, chacun selon ses
moyens,
chacun avec son avance ou son retard, vers l'état d'actifs vigoureux et
courageux et de vertueux intransigeants permanents qui vont naître de
la pénitence,
laquelle est inévitablement lente au milieu de la masse qui nous
récupère dix fois, vingts fois par jour.
Mais nous avançons.
Vous
êtes "tracassé", parce que vous êtes pressé, mais noubliez pas que la larve en se hâtant n'atteint
pas l'abeille, elle doit accomplirson temps (Rév d'Arès 24/2).
Rejoignez
nos rangs J'ai besoin de vous.
|
08jun11 118C29
Pétrarque, ce philosophe grec, je viens de le relever dans un almanach,
disait: "Il est plus important de vouloir faire le bien que de vouloir
connaitre la vérité." Vous m'y faites penser. Les "fondamentaux" de La Révélation d'Arès
sont un retour vers les Bien
accompli; la pénitence,
et qu'importe la théorie ! Aucune théorie n'a
jamais sauvé
personne.
Je trouve que c'est par ce côté-là que le
mouvement des Pèlerins d'Arès n'est pas une religion.
C'est
un mouvement comportemental, de changement
comportemental, qui aboutira à une ère de Bien.
C'est
encore quelque chose de difficile à définir et les missionnaires
sentent bien la difficulté de défendre une idée qui n'est pas encore
catégorielle.
Il en effet difficile de montrer en quelques
mots à
des passants ignorants ou qui s'en balancent la différence profonde qui
existe entre la religion ou une idéologie et l'accomplissement du Bien.
Même le très bon raccourci que représente l'enseignement de
Jésus, notamment le Sermon
sur la Montagne (Métthieu 5 à 7), que vous citez souvent,
ne nous sert pas beaucoup, puisque le public est de plus en plus
ignorant des Évangiles.
Ils
confondent Évangiles et Évangélistes, ces missionnaires protestants qui
nous détestent mais surtout qui donnent une image détestable du vrai
mesage de Jésus. Il y a ausi les Témoins de Jéhovah qui ne donnent pas
une image bien tentante de la vie d'accomplissement.
Nous
disons:
Les faits sont supérieurs à la foi et eux disent la foi est supérieure
aux faits. Alors le public se dit: Mais lesquels disent réellement ce
que Jésus disait ?
Alex et Janine
|
Réponse
:
Mais Pétrarque n'est pas un philosophe grec ! C'est un
humaniste italien du 14e siècle: Francesco
Petrarca.
Qu'importe ! La phrase que vous citez sonne juste.
Oui,
il est difficile de montrer en peu de mots dans la rue, et même quand
on dispose d'un peu plus de temps et d'un espace plus confortable, la
grande différence entre ce que dit réellement la Parole et ce que dit
la religion.
On parle de pénitence
et il le
faut bien, puisque c'est le mot même avec lequel Jésus, Messager du
Père, est venu à nous.
Le mots a un effet rébarbatif, parce
que les gens pensent à punition ou renoncement, alors que le Père pense
à acquisition du bien
actif.
Mais, après tout, le public a-t-il complètement tort
de trouver le mot pénitence
rébarbatif ? Tout comme le Père a-t-il eu complètement tort
d'utiliser le mot pénitence
à Arès ? Pour acquérir le bien actif, ne faut-il pas renoncer à quelque
chose,
au mensonge, l'orgueil, à la médiocrité, à la critique de
tout, à
l'égoïsme, à l'ambition, au vide spirituel auquel notre époque nous a
conduits, bref, renoncer à un mode de vie que nous aimons tous plus ou
moins ? Non, bien sûr !
Le mot pénitence
dans ses
confins, avouons-le, comporte bien une idée de renoncement, d'effort
sur soi.
Un pénitent
est quand même un renonçant. La difficulté se situe dans le fait qu'il
ne faut pas dramatiser la pénitence
comme la religion l'a fait et dans le fait qu'il faut souligner la
dynamique constructive et joyeuse
de notre pénitence
à nous comparée à la pénitence austère et componctueuse d'une carmélite
par exemple.
Notre pénitence
est une autre manière d'être. Être pénitent,
c'est guérir de la vie que nous donne la culture du temps pour
vivre une
autre Vie,
celle que le Créateur avait prévue pour Adam avant que celui-ci y
renonce.
Il n'est pas possible de le montrer tout d'un coup.
Notre pénitence
n'est jamais aussi démonstrative et éclatante que nous voudrions
qu'elle paraisse pour réveiller sur l'instant la bonne graine semée et
faire sortir le bon blé des broussailles et épines. Cette
bonne graine ne
se réveillera que par imprégnation. À nous d'imprégner le monde.
Oui, il
y a là une difficulté, mais le Père n'a jamais dit que la Moisson serait
facile.
Courage
! Et affûtez un peu votre imagination pour être positif et constructif
plutôt que de vous plaindre de la grisaille que répandent les
Évangéiste et les Témoins de Jéhovah.
|
08jun11 118C30
Dans
votre appel: "
La Main dans la faille (Rév d’Arès
xxxvi/1),
la Main qui ouvrira les mâchoires
du bien et du mal
entre lesquelles souffre l'homme et l'en délivrera, oui, c'est
vous, humbles pénitents !" vous utilisez
une fois de plus le terme pénitents. Ces
"fondamentaux"
consacrent l'idée et le mot de pénitence.
Vous
êtes arrivé à vos fins.
Longtemps, ce mot
pénitence
ne quitta pas vos écrits et allocutions, mais pas comme le mot d'ordre
central de la mission. Ce n'était qu'un mot qui traversait vos pensées
et vos écrits où il avait simplement sa place..
Maintenant,
vous en faites notre base apostolique, la devise des Pèlerins d'Arès.
Vous avez patiemment attendu que les frères et sœurs
soient prêts pour leur recommander de prêcher la pénitence bille en
tête.
Cela a pris une trentaine d'années, en somme.
Mais
on m'a rapporté qu'à un historien de la religion de passage à Arès, qui
vous demandait: "Au fond, qu'est-ce que sont les Pèlerins d'Arès?",
vous avez répondu : "Une anarchie de pénitents." C'était
dans les années 90.
Cette idée que les Pèlerins d'Arès sont
des pénitents
ne vous a jamais quitté.
On peut dire que Jean Baptiste
prêchait déjà la pénitence,
il y a deux mille ans, mais c'était une figure de musée On pensait à
Jean Baptiste comme à Job couvert de pustules sur son grabat ou comme
Diogène dans son tonneau. C'était du passé pittoresque, mais plus rien
qui ait quelque valeur constructive après si longtemps.
Et
il nous faut prendre aujourd'hui la mesure de l'extraordinaire
nouveauté que représente le retour d'un mot aussi usé que pénitence auquel La Révélation d'Arès
redonne tout son éclat et sa raison d'être non seulement pratiques,
mais salvateurs.
La pénitence
était pour chacun de nous une expérience intérieure depuis 1974. Il
devient ou plutôt redevient un Appel
public.
Pénitence
entre dans la langue d'amour et de vie de notre apostolat. Il faut s'y
faire et le porter devant le monde avec fierté et amour.
Étienne
W.
|
09jun11 118C31
Voici
un commentaire d’ordre pratique qui répond à une question du
commentateur 118C26 et qui peut peut-être lui éviter d’acheter des
"copies de vos écrits à un de vos ennemis".
Un très grand
merci
pour votre blog que je lis sans jamais manquer une entrée et ses
commentaires, même si, pour ma part, je ne vous en ai envoyé
en
tout et pour tout qu’un ou deux.
Mais je pense que cette
information peut être utile à ceux qui comme Jean-Pierre M.
se
demandent si l’on peut encore acheter vos ouvrages "Et Ce Que Tu auras
Ecrit" et où ?
On les trouve dans un très
grand nombre
de librairies de France, de Belgique, de Suisse, entre autres et tous
les libraires peuvent les commander auprès de la maison d’édition ADIRA
(Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d’Arès).
On
peut aussi les commander directement sur le site : http://www.adira.net .
Et
pour les personnes qui n’achètent pas volontiers sur internet, elles
peuvent passer commande par e-mail ou par téléphone.
Nicole
de (la pragmatique) Suisse
|
09jun11 118C32
Jean-Pierre
M. [118C26] parle d'épicurisme comme philosophie manifestée par La Révélation d'Arès
et par vos écrits prophétiques. Ce qui me semble plus aberrant encore,
c'est que vous semblez d'accord avec lui.
Alors là, on est
non seulement très loin de la pénitence,
mais on en est à l'opposé !
Voilà
ce que je lis dans le dictionnaire à "épicurien" : Qui ne songe qu'au
plaisir et sait en jouir. qui est sensuel, voluptueux : Un joyeux
épicurien. Synonymes: jouisseur, pourceau.
Êtes-vous,
Jean-Pierre M. et vous, ignorants à ce point ?
Que
pensez-vous de ça ?
Martin des Alpes Maritimes
|
Réponse
:
Je
suis en voyage, loin de ma bibliothèque. Je ne peux pas vérifier mes
dictionnaires pour trouver d'où vous tenez cette définition
d'épicurien. C'est de toute façon une définition vulgaire abusive, qui
ne répond pas à la pensée d'Épicure.
Un épicurien non
seulement
n'avait rien à voir avec un "jouisseur" ou un "pourceau", mais encore
les épicuriens pratiquaient et préconisaient une ascèse des désirs,
partant du principe que si les hommes sont malheureux, c'est parce
qu'ils sont torturés par les désirs comme la richesse, la luxure, la
domination.
Les épicuriens distinguaient dans ce domaine
entre
désirs naturels et nécessaires (ceux qui délivrent d'une douleur ou qui
répondent à un exigence vitale), désirs naturels mais non nécessaires
(la bonne chère ou l'amour physique) et désirs "vides" qui ne sont ni
naturels ni nécessaires (comme les désirs sans limites de richesse et
de gloire). Une distinction déjà envisagée dans la "République" de
Platon.
Un apophtegme épicurien résumait cette philosophie:
"Merci
à la bienfaisante nature qui a fait que le nécessaire soit
facile
à atteindre et que les choses difficiles à atteindre ne soient pas
nécessaires."
L'épicurisme était une sagesse, quoique
matérialiste et en cela peu proche de la foi qu'inspire La Révélation d'Arès,
mais certaines humains athées — des scandalisés par
exemple (Rév d'Arès
28/4) —
qui vivraient selon cette sagesse, qui préconisait aussi l'amitié
(forme d'amour du prochain chez les Grecs antiques), pourraient être
des pénitents
qui s'ignore.
L'Histoire Ancienne rapporte que la petite maison f'Épicure était
toujours pleine d'amis et d'hôtes reçus avec fraternité dans la plus
grande simplicité. On ne trouvait là ni luxe, ni luxure, ni bamboche;
ni débordements d'autres sortes.
Ceci dit, je rappelle que
Jean-Pierre M. dans son commentaire 118C26 ne comparaît pas la Parole
d'Arès à l'épicurisme, mais à un mélange de socratisme, de platonisme
et d'épicurisme, auxquels on aurait pu ajouter d'autres philosophies.
Je ne suis pas d'accord avec ça ou à cette façon de présenter les
choses, de toute façon, et je vous renvoie à la réponse que j'ai faite
à Jean-Pierre.
|
11jun11 118C33
Jamais
je ne pourrai vous remercier comme je le souhaiterais, Frère Michel,
pour cette entrée intitulée "fondamentaux".
Mais sachez que
je relirai souvent "fondamentaux".
J'aime
incommensurablement tout ce que vous dites dans votre entrée.
Même
si ce que vous dites dans "fondamentaux" vous l'exprimez "...ici en
mots humains impuissants à décrire la Vérité
transcendantale !".
De
toutes vos entrées qui traitent et parlent de la pénitence,
personnellement je crois que c'est avec ce thème "fondamentaux" qu'il y
aura (pour moi) un avant et un après concernant votre enseignement sur
la pénitence
et ce, depuis que je suis votre blog.
Si l'on
se dit ou veut être pénitent,
lire et relire "fondamentaux" c'est comme
recevoir le "coup de grâce", ça achève en quelque part, ça donne la
mort au mal que nous entretenons habituellement en nous, consciemment
et inconsciemment...
Aussi, vous écrivez : "L'avenir est aux
pénitents"...
Seigneur ! Alors, quelle espérance
inespérée
pour moi et
pour tous les frères humains, Pèlerins d'Arès ou non, prêts à nous
rejoindre, prêts à vivre et à grandir dans la pénitence !
Dans
ce
sens, et si je m'y attelle fidèlement, je sais alors que mon avenir
spirituel est tout tracé..
Voilà, le Pèlerinage d'Arès va
bientôt arrivé. Vive le mois de juin !
David Patati
et
patata.
|
Réponse
:
Vous êtes, David, de cette jeunesse porteuse de notre
espérance pour le monde à venir.
|
11jun11 118C34
Dans
ma prière, j’ai psalmodié ce passage d'Ézéchiel où j’ai reconnu les
fondamentaux que vous développez dans votre entrée. On y retrouve la pénitence et la moisson exprimés
sous une forme qui nous est moins aisément abordable, mais qui fut pour
les Hébreux du sixième siècle avant Jésus Christ peut-être aussi claire
et belle que l’est pour nous votre appel prophétique d’aujourd’hui, du
moins pour quiconque avait des oreilles pour entendre.
Il en
fut sans
doute de même pour tous les prophètes qui vous ont précédés.
Puissiez-vous être le dernier !
Car ingrate est
la tâche des prophètes
qui ne forment qu’un seul prophétisme répétant
inlassablement la même chose, sur tous les continents, à chaque
millénaire. ngrate, mais magnifique, cette tâche et celle des disciples
qui les suivent et dont Dieu fera une
constellation éclatante sur Ses
Hauteurs Sacrées pour ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à
leur peine, dont l'ardeur et la piété ne failliront pas (Rév d’Arès
37/9).
Mais sublime déjà, la pénitence
du
méchant qui a le pouvoir de le faire vivre et qui "fait mentir" Dieu,
qui avait prévu que son péché
le ferait mourir (Ézéchiel
33/14 à
33/16), comme ce fut le cas des habitants de Ninive qui,
se repentant
sincèrement, détournèrent d’eux la Colère
divine annoncée par Jonas, au
plus grand bonheur de Dieu !
Si
seulement il y avait, à part le peuple de Yûnus, une cité qui ait cru
et à qui sa croyance eût ensuite profité !
Lorsqu’ils
eurent cru, Nous
leur enlevâmes le châtiment d’ignominie dans la vie présente et leur
donnâmes jouissance pour un certain temps (Coran, Jonas 10/98).
Dieu
explique bien là combien ses avertissements — tels que À la sueur de
ton visage tu mangeras ton pain (Genèse 3/19) ou, en
s'adressant à la femme: Je
multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu
enfanteras des fils (Genèse 3:16) — qui peuvent paraître
déterministes
ne sont que les conséquences du péché
de l’homme et tiennent en fait à
la persistance de l'impénitence.
Le
pénitent
peut se libérer du mal et
en se libérant du mal il contribue à libérer l’humanité des pires
conditionnements issus du péché.
Toute la Bible et tout le Coran peuvent
être lus dans ce sens.
Voici
ce passage d'Ézéchiel :
33.7
: Et toi, fils de
l'homme, Je t'ai établi comme sentinelle sur la maison d'Israël. Tu
dois écouter la Parole qui sort de Ma Bouche, et les avertir de ma part.
33.8
: Quand je dis au méchant : Méchant, tu mourras! si tu ne parles pas
pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son
iniquité, et je te redemanderai son sang.
33.9 : Mais si tu
avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu'il ne s'en
détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme.
33.10
: Et toi, fils de l'homme, dis à la maison d'Israël : Vous dites : Nos
transgressions et nos péchés sont sur nous, et c'est à cause d'eux que
nous sommes frappés de langueur; comment pourrions-nous vivre?
33.11
: Dis-leur : Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Éternel, ce que Je
désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de
conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et
pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël?
33.12 : Et toi,
fils de l'homme, dis aux enfants de ton peuple: La justice du juste ne
le sauvera pas au jour de sa transgression; et le méchant ne tombera
pas par sa méchanceté le jour où il s'en détournera, de même que le
juste ne pourra pas vivre par sa justice au jour de sa transgression.
33.13
: Lorsque Je dis au juste qu'il vivra, - s'il se confie dans sa justice
et commet l'iniquité, toute sa justice sera oubliée, et il mourra à
cause de l'iniquité qu'il a commise.
33.14 : Lorsque Je dis
au méchant : Tu mourras! - s'il revient de son péché et pratique la
droiture et la justice,
33.15 : s'il rend le gage, s'il
restitue ce qu'il a ravi, s'il suit les préceptes qui donnent la vie,
sans commettre l'iniquité, il vivra, il ne mourra pas.
33.16
: Tous les péchés qu'il a commis seront oubliés ; il pratique la
droiture et la justice, il vivra.
33.17 : Les enfants de ton
peuple disent : La voie du Seigneur n'est pas droite. C'est leur voie
qui n'est pas droite.
Puissions-nous
étonner Dieu par la qualité de notre pénitence et de
notre moisson !
Merci
de la puissance et de l’espérance de votre appel qui est l’Appel
du Père (Rév d’Arès
28/14).
Desiderius Faber
|
11jun11 118C35
La
lecture de cette encore très belle entrée: "fondamentaux", me donne
plus de nostalgie que
d'encouragement. Pardonnez-moi !
Sur nous pèsent le
travail, la fatigue, les soucis familiaux et puis, il faut bien le
dire, toutes nos insuffisances... Nos insuffisances qui nous font
douter que le Père nous demande d'être des pénitents, un état
qui paraît impossible à notre égoïsme, à notre paresse, à notre
insignifiance et à notre orgueil, parce que pour nous rassurer, nous
nous trouvons toutes les raisons de ne pas être dans la vertu, dans l'amour, dans la patience, dans la moisson, bref, dans
la pénitence.
Nous
allons aller au Pèlerinage en 2011 comme les autres années...
Pourquoi ?
Pour nous rassurer d'être aussi
minables ?
Et pourtant jamais nous n'omettons
complètement de repenser nos engagements de foi, notre vie, parmi les
autres hommes, bien convaincus que nous sommes de pouvoir leur apporter
le secours de notre exemple. Mais où est notre exemple ?
Nous
ne sommes sûrement pas moins doués que vous pour être ce que vous êtes
devenu par la pénitence,
pour vaincre comme vous l'avez fait la colère,
lautosatisfaction, l'aveuglement, etc.
Mais nous n'avons pas
voulu — fainéents et orgueilleux — aller à votre école, vous mettre au
milieu de nous, apprendre de vous... parce que nous estimions en savoir
autant que vous et même comprendre beaucoup de choses mieux que vous.
Nous avons appelé ça la liberté... être libre comme le poulain agile
(Rév d'Arès 10/10)... La liberté de rejeter le prophète ? Car
c'est bien ça. Quelle
absurdité et quelle faute ! Vous avez maintenant 82 ans et vous n'êtes
pas éternel... et nous non plus. Il n'y a plus après ce constat qu'à
aller se jeter dans la Loire.
Nous avons voulu ignorer que
le prophète
était au contraire la garant de notre vraie liberté, la liberté
spirituelle, et plutôt que d'y céder nous avons préféré la prison de
nos caractères, de nos individualismes, de nos orgueils, de nos petits
conforts.
J'ai une conscience suraiguë de mon insuffisance,
mais je n'arrive pas à la surmonter et, bien sûr, mon entourage: femme,
famille, amis, milieu social et professionnel, ne m'aident pas à m'en
sortir. Ils me trouvent même très bien comme je suis.
Je vis
à l'aune du jugement et de l'estime du monde. Je ne vous demande rien,
frère Michel, sinon être le prophète
que le monde attend, et cela vous l'êtes vraiment, dignement,
laborieusement, tout le monde et même le monde qui vous déteste le voit
bien, mais si quand même le Père vous écoute,
demandez-lui de me donner l'humilité et l'intelligence, qui
comme vous l'avez dit et écrit, donnent la "lucidité" spirituelle.
Il
faut que je trouve le courage de dire: "Non! Non! Nous faisons fausse
route. La vraie Vie se vit dans la pénitence
telle que La Révélation
redonnée à Arès
la définit. N'ayons pas peur du mot!"
Les hommes du siècle
renouent du matin au soir, et même peut-être en dormant, avec cette
activité toujours très agréable de faire leur propre éloge. Il faut
qu'on sorte de l'auto-encensement.
Toutes les déclarations
d'intention relatives à l'amour du prochain, au refus de mentir, à la
recherche des hommes de vertu plutôt que des brillants baratineurs ou
des admirables sportifs, sont oubliées sitôt que déclarées.
Dans
une de vos dernière lettres, celle de mars je crois, vous me disiez (je
vous copie) :
"Intéresser des personnes,
on y arrive. Ce n'est
pas là la difficulté. Elles semblent même passionnées sur le moment,
mais pourquoi cette incapacité à s'engager dans la voie de la pénitence et de la moisson? Pourquoi
viennent-elles nous écouter comme on va voir un beau film au cinéma
pour simplement dire à la sortie: C'était beau et ça donne à penser! Et
puis tout est aussi vite oublié... Pourquoi? C'est preuve de la mort
spirituelle qui a frappé ce monde (Rappelez-vous ma parabole du
cimetière spirituel). C'est preuve qu'il nous faut être très patients et très
exemplaires pour sortir ce monde de ses tombeaux, parce qu'on ne le
ressuscitera pas
qu'avec des mots."
Il faudrait que je commence par
me
ressusciter moi, du cercueil moelleux de ma propre insuffisance !
Arnaud
de Haute-Loire
|
Réponse
:
Ce courage que vous demandez au Père de vous donner, il vous l'a déjà
donné. À preuve vous en avez parfaitement conscience !
Le courage est donc déjà quelque part au fond de vous.
Reste à l'activer, évidemment. Cette part-là, l'activation, c'est de
vous, ce n'est pas du Père, qu'elle dépend.
Il faut bien que vous donniez quelque chose car pour le moment vous
avez surtout opté pour La
Révélation d'Arès par l'esprit.
Il faut maintenant que la chair
s'y mette, car c'est elle qui supporte la gêne, la honte, de se
déclarer hors du commun, hors du confort commun.
Mais ce n'est pas si terrible.
|
11jun11 118C36
Vous lire prend du temps. Votre entrée 118 n'est pourtant pas très
longue. Mais quelle densité !
Certains disent que vous répétez tout le temps la même chose, mais
c'est vrai et c'est faux. C'est surtout faux.
Votre pensée, sans quitter sa ligne, est variée, touffue, et votre
écriture n'est pas aussi conventionnelle qu'elle paraît.
Quelle est cette chose qui fait hésiter, repartir, arrêter, s'emballer,
celui qui vous lit ?
Une extraordinaire foi vivante !
L'église
doit regretter de vous voir perdu comme clerc, pense-t-on d'abord, et
puis on se dit tout de suite derrière: Non! L'église (ou la religion)
veut des clercs qui fidélisent la masse croyante à elle, l'église !
Vous, vous nous libérez. C'est le passage difficile dans le souterrain
de l'évasion qui rend la lecture difficile.
On suit vos phrases où
tout semble limpide, sans doute à prendre ou à laisser mais limpide,
mais en fait cette ligne limpide vous conduit à un à-pic. Il faut faire
le saut.
Le saut vers la pénitence.
P.J.
|
13jun11 118C37
Quand je moissonne, La
Révélation d'Arès à la main, je cite souvent la phrase au
dos du Livre: "Il suffit d'aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous
préjugés et pouvoirs et retrouver l'intelligence
du cœur,". puis j'indique qu'il est possible de lire ce Livre sur
Internet sur le site: "michelpotay.info".
Mais si la personne va sur Internet et ne retrouve pas cette
citation ?
Pardonnez-moi, frère Michel, mais je trouve très
dommageable que la dernière page de couverture au dos du Livre n'ait
pas été scannée avec l'ensemble de la R d'A. Je trouve que ce résumé
n'est pas facile a faire si on ne l'a pas sous les yeux une fois qu'on
a lu La Révélation
d'Arès pour la première fois.
D'autre
part, (je vous l'ai déjà demandé par courrier) je voudrais savoir si
vous auriez des réserves à faire si je scannais "Le Pèlerin d'Arès" de
1978 à 1988 au format .jpg pour éviter les falsifications (je les ai
déjà tous scannés en pdf, mais je ne les ai transmis qu'à G. en vue
justement de les scanner en jpg).
Merci pour toute information.
Jean-Luc des Landes
|
Réponse
:
Les mots que vous citez, imprimés au dos de la couverture de La Révélation d'Arès,
sont de ma main. Ce n'est pas une citation de la Parole
elle-même.
On retrouve cette formulation pratique de la pénitence un peu
partout dans les annotations de La
Révélation d'Arès
qu'on peut lire sur mon site michelpotay.info. On la retrouve sur nos
tracts (voire ma réponse 118C16), nos affiches, nos panneaux. On la
retrouve dans la site même michelpotay.info en appendice duquel se
trouve La Révélation d'Arès édition 2009. Et on la retrouve, bien sûr,
sur nos lèvres, quand nous missionnons.
Concernant "Le Pèlerin
d'Arès" trimestriel que vous avez scanné (ce travail a déjà été fait
par d'autres, puisque nos frères le font circuler entre eux sous forme
papier), je ne sais pas ce que vous voulez en faire, mais je vous
rappelle que ce périodique était à usage intérieur, écrit pour des
frères et sœurs qui connaissaient déjà La Révélation d'Arès
et qui étaient entrés
en pénitence. Ce périodique n'était ni pensé ni écrit pour
l'usage extérieur, pour la mission. Ce n'était pas un imprimé de
vulgarisation.
|
13jun11 118C38
La notion de bien et mal dans ma structure mentale est encore liée à la
notion de jugement.
Par votre entrée 118, je prends conscience que cette liaison culturelle
fait partie des broussailles
que je dois écarter
pour mieux goûter, mieux me nourrir du sens profond du message redonné
aux hommes à Arès.
Votre
entrée vient raviver en moi la question: "C’est quoi le bien ?
C’est quoi le mal ?" Vous m’invitez à accueillir et à accepter
que
je ne sais rien du bien et rien du mal: C'est pourquoi J'ai dit: "Soyez
comme les enfants !" (Rév d'Arès 33/08).
Si je savais ce qu’était le bien et le mal, ne serai-je pas alors
rapidement dans le jugement ? Mais tu ne jugeras personne, ni
publiquement, ni en secret ; pas le plus petit jugement au fond de la
tête (Rév d'Arès 36/16).
Je perçois, en plus, que n’étant pas au clair avec ces mots, cela se
ressent dans la rencontre dans la mission.
Votre parole (Rév
d'Arès i/12) me permet de mettre en lumière: Plus
tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans
l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles (Rév d'Arès
33/08).
En cherchant à dresser la liste du bien et du mal,
n’est-ce pas prendre ma propre vision limitée, faible lumignon comme si
c’était celle du Créateur ? Ne t'assieds pas à Mon Tribunal
après être descendu de Mon Trône ! (Rév d'Arès 16/13).
Votre
entrée rappelle, à contre-courant, que même si je ne sais rien du bien,
ni du mal, ce bien et ce mal sont cependant bien réels !
Là-dessus, La
Révélation d’Arès est aussi absolument claire: Le Christ n'écoute pas les aveux
des pécheurs, Il les appelle à la pénitence,
il attend qu'ils ne pèchent plus, Il leur montre Ses Plaies sanglantes,
Ses Sarments blessés étendus devant eux pour qu'ils Les pansent, pour
que Mon Jour illumine le ciel au-dessus d'eux (Rév d'Arès 30/16).
D’une
part, que le bien et le mal existent, et d’autre part, qu’ils ne soient
pas accessibles par ma raison, provoque une sorte de chaos mental qui
m’ouvre à autre chose. Je pense que ce que je nomme bien et mal ne sont
que les effets du bien et du mal dont je ne sais rien, de même que le
mouvement des branches d’un arbre est le signe de la présence du vent
tout en étant pas le vent lui-même. S’attacher aux effets, ce que je
nomme encore aujourd’hui bien et mal, c’est comme vouloir arrêter le
vent en empêchant les branches de bouger… Pas étonnant que ce travail
n’ai jamais pu aboutir.
J’ai souvent pensé que La
Révélation d’Arès
ne donnait pas de recettes pour faire le bien, alors que vous, vous
soulignez avec force que Père nous indique le seul chemin possible : la
pénitence,
pour sortir du
dilemme bien/mal dans lequel l’homme s’est verrouillé depuis Adam. La
seule façon de sentir le bien voilé à mes yeux, c’est la pénitence.
Je pense que cela n’a pas finit de me nourrir… avec le pèlerinage qui
approche. Merci !
Louis-Marie de Belgique
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13jun11 118C39
Je rejoins notre frère pèlerin David [118C33], c'est une de vos plus
puissante entrée sur ce blog que cette 118ème !
La
Révélation d'Arès dit: Mikal parle, la poussière
devient le miel. Le miel (de son enseignement) fait le fort. Parle !
(xii/4)
Elle dit encore: Il fait la (nouvelle) race
(xii/5) d'hommes forts
qui auront vaincu leur molesse, paresse et peur.
Le sobriquet de Pèlerin d'Arès va désigner dorénavant les "pionniers"
de la vraie foi active, libre
et existentielle.
Il est temps que le monde et les pèlerins d'Arès eux-mêmes malgré tous
leurs défauts... sachent qu'ils sont l'espoir du monde.
Comme "Abraham est de demain," aviez-vous écrit dans l'Introduction à
la première édition Intégrale de La
Révélation d'Arès, les pèlerins d'Arès aussi seront "de
demain," lorsqu'ils auront vaincu leur médiocrité commune.
Cela viendra j'en suis sûr.
Vous pensez aussi [que cela viendra], car vous les observez, vous
connaissez l'être humain et vous voyez loin.
José d'Île de France
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13jun11 118C40
Dans cette sorte de nouvelle genèse que nous vivons, où l'idée de pénitence
dans le sens de retour constructif à la Création de bonheur et non dans
le sens de retour sur nos péchés passés "dans le remords et
l'autopunition," comme vous dites, il ne reste finalement rien de la
religion qui, elle, promet le salut gratuit en échange d'obéissance.
Avec La Révélation
d'Arès on est dans une toute autre perspective.
Dieu
ne nous dit pas: "Obéis et tu sera sauvé." Il dit: "Fais ton destin ou
ne le fais pas... C'est à toi de voir ! Tu es un créateur, fils du
Créateur, recrée-toi bon
!"
Il est de votre devoir, du devoir du prophète,
de vous approcher, de risquer, d'affronter ce qui ne saurait se dire
sans que le monde des croyants ne vous accuse d'être un faux prophète.
Vous devez offrir au monde des croyants cette Voie
à prendre ou à laisser et qui, pour beaucoup très attachés aux idées
présentes ou anciennes, mais jamais futures, ressemble à une approche
de la mort. Ils ont peur. Ils vous attaquent donc. Ils préfèrent vous
effacer de leur esprit et de leur cœur en disant: Imposteur et
imposture!
Car le Voie
de l'effort qu'est la pénitence
tend nécessairement à reconstituer la part de la vérité qui ne peut
s'exprimer à partir des idées en cours.
Le
monde en vous lisant sent quelque chose bouger et se dérober sous ses
pieds... Tremblement de terre ! Vous déplacez ce qui est habituellement
tenu, même en religion, à plus forte raison en raison rationnelle,
comme le point de gravité: la Providence. Mais il n'y a pas de
Providence. Il n'y a que nos efforts de pénitence.
Vous ouvrez un vide sous ou devant le monde. Le Père ne vous a pas
ménagé. Votre mission n'est pas que difficile. C'est "mission
impossible" d'une certaine manière.
Vous vous efforcez, de
toute façon, de faire par ce blog un pont transbordeur et même d'en
faire une déclaration de foi éclatante et porteuse. Vous
réalisez
peut-être ici même en simple code HTML ce que les mages et les
alchimistes ont cherché si longtemps.
Votre verbe agit sur le vulgaire et sur ce vieux monde usé.
Je trouve votre verbe admirable et l'on sent bien qu'il n'est pas jeté
en l'air. Il est profondément réfléchi.
Merci. Vous ne faites pas qu'annoncer, vous pensez aussi pour nous.
La porte de la pénitence
est rouillée, grince, s'ouvre difficilement,
mais vous la poussez pour nous. Il faudrait qu'on s'y introduise...
Georges S.
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14jun11 118C41
Bonjour, nabi,
Je rends grâce à Dieu de pouvoir saluer un prophète.
Je suis musulman, sénégalais, et j'ai fait mes études supérieures en
France, à Orléans et à Toulouse.
Je suis revenu dans mon pays après mes études. J'enseigne à l'I.U.T.
depuis octobre 1982.
J'ai
rencontré les Pélerins d'Arès, au début de 1987, au marché Saint Sernin
de Toulouse. Je terminais une mission à l'enseeiht. J'ai vite lu les
deux feuillets tirés de La
Révélation d'Arès et je suis allé à la fnac acheter le
livre.
Je
me suis dit: Pourquoi pas un nouveau prophète ? Pourquoi la
miséricorde de Dieu s'arrêterait-elle à Mouhamed et à nous ses
frères ?
Et je dis à tous et à toutes: C'est ce "pourquoi pas
?" qui est la clef de la foi. j'ai lu le Coran dans sa totalité et j'en
ai mémorisé 21 sourates, suffisant pour accomplir mes rakas
quotidiennes.
Dieu m'a beaucoup aidé en ce qui concerne les dates et les nombres.
En prenant la naissance de Yéchou [Jésus] (année 0000), la révélation
du Coran (année 629) et La
Révélation d'Arès
(année 1974), on constate que 629=21*29 et que (1974-629)=1365=21*65.
force est de constater que Yéchou a vécu 29 ans et que seydouna
Mouhamed a vécu 65 ans. Yéchou est revenu, par vous, Mikal, accomplir
le plan initial de Dieu: achever la durée initiale qu'il lui a assignée
de vivre. C'est l'humanité qui a démérité et qui a écourté la mission
de Yéchou, par sa crucification.
j'ai bien noté les dates des
Théophanies: elles correspondent à un triplet (3,18,25) du mois qui
suit Ramadan, un doublet (6,27) du mois qui suit ce mois et enfin d'un
singleton (10) du mois suivant, c'est à dire zulhidja. J'ai compté dans
les Théophanies la toute première où on vous a enjoint: Sois prêt !
Ceci
est tout simplement sublime pour un lettré un tant soit peu dans le
Coran. En effet, il est apparu dans le Coran que Dieu signe son Œuvre
par 19, comme vous faisiez la preuve par 9, pour vous rassurer des
opérations que vous effectuiez.
Or, 31825= 19*1675; 627=19*33. Je
garde le reste pour le Pèlerinage que je forme l'intention d'effectuer
à Arès, avec la permission de Dieu.
Bonne lecture, prophète
! Je prie pour vous, priez pour moi !
Tala, professeur technique agrégé à [...] Sénégal.
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14jun11 118C42
Nous sommes fous d'oublier Dieu et nos âmes et nous ne
pouvons pas penser à Dieu et à nos âmes
sans devenir fous !
Fous, parce que nous ne savons pas comment avoir avec Dieu et avec nos âmes de bonnes
relations...
Mais La Révélation
d'Arès donne la clé... La clé toute simple : la pénitence.
Là
nous ne pouvons pas nous contenter de prières verbales et verbeuses, de
messes magiques où se change, disent-ils, le pain en Dieu, d'abstraits
hommages à Dieu ou d'évocation complaisante de nos âmes. Là nous
devons y aller et donner notre amour,
notre pardon,
notre paix,
notre intelligence
du cœur et notre travail acharné à être libres de tous les
préjugés... Vous avez toujours dit: Tous les préjugés.
La pénitence
est à la hauteur de la concision extrême et dépouillée qui conduit au salut.
Je suis d'accord avec ceux qui pensent que
cette entrée 118 de votre blog est un phare.
Jean-Emmanuel
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16jun11 118C43
Fondamentaux.
Fond' ha' manteau. (Rév.d'Arès XXXIX/5-11, 1/1, 16/10) :
Ton front
frappe la pierre ici (ou va) Mon Pas. (XXXIX/9).
Bien tous.
Chèvre d'Ile-de-France
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16jun11 118C44
Je
ne sais pas où vous êtes, frère Michel. Je vous sens absent depuis
quelques jours et ça m'angoisse. Je me demande s'il ne vous est pas
arrivé un accident de voiture... Rouler sur de longues distances... à
votre âge, ce n'est pas sérieux !
Mais après tout vous êtes peut-être seulement en train de vous préparer
pour le Pèlerinage qui commence mardi.
Oui,
j'ai souvent des angoisses vous concernant. Je me demande comment vous
arrivez tout seul à faire face à tout ce à quoi vous faites face. J'ai
entendu des oiseaux chanter en anglais qui disaient: Brother Michel's
seriously ill [Frère Michel est sérieusement malade] ! J'entends aussi
des voix qui me parlent de vous, en termes respectueux mais alarmés.
Mais
vous connaissez mon pauvre esprit facilement alarmé ; vous savez que je
reste au lit jusqu'à midi parfois, angoissé, et toujours angoissé à
votre propos. Je laisse cavaler mes pensées comme des chats fous sur
les toits.
À midi je me lève,mais c'est encore pour penser à vous.
J'ai l'impression de vivre des temps anciens, bibliques, comme si vous
étiez Isaïe ou Ézéchiel ou Jérémie. Je suis hypnotisé par votre pensée.
Je
vais moi aussi prendre la route bientôt, émerveillé tout le long des
autoroutes — j'en prends trois pour atteindre Bordeaux, puis Arès par
la Nationale — et priant, priant, priant comme si j'étais déjà à genoux
devant le cadre en bois. J'aime cet endroit pur qu'est la Maison de la
Sainte Parole. Ce lieu simple et impeccable suffira un jour à tout un
peuple pour peu qu'il consente à entrer
en pénitence et à réparer ses erreurs... comme les Grecs
aujourd'hui, endetts jusqu'au cou pour avoir trop profité.
Nous
avons tous des yeux, mais quand nous les ouvrons, voyons-nous ce
propète que Dieu nous a donné ? Qui devient vieux et nous quittera un
jour sans même qu'on ait pris les peine d'apprendre de lui tout ce
qu'il aurait pu nous enseigner.
À bientôt, prophète !
L'Agneau
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Réponse
:
À
bientôt, l'Agneau ! Je vous rassure. Je vais bien. Je suis débordé
comme d'habitude. Je ne peux pas poster tous les commentaires, mais le
vôtre m'a touché. Son ton très particulier me fait vous imaginer poète.
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19jun11 118C45
Le plus difficile dans la pénitence n'est pas de comprendre son
importance fondamentale dans la restauration édénique mais de la Vivre
au quotidien .
D’où l’importance des Prophètes qui acceptent de « vulgariser »
l'intention du Créateur en faisant des efforts considérables pour la
mettre à portée de ceux qui ne sont plus capables de l'entendre en «
live ».
Ils font leur possible pour que nous comprenions notre intérêt à
devenir « intelligents », mais ils ne peuvent faire les efforts que
cela implique à notre place.
Ça, c'est un truc facile à vivre : « Je comprend qu'il faut que le
monde change ».
Ce qui est difficile c'est : » Pour ça, il faut que moi aussi je change
».
Des années peuvent être nécessaires, déjà pour « fouiller » sa propre
mine, gérer les détritus pour les transformer en métal
précieux...(intuition des alchimistes?)
Dieu nous offre t il à Arès un incinérateur spirituel ?
Bon, la route est longue et semée d’embûches, d’ornières et parfois
d'ères de repos …
Des fois aussi de détours, d'impasses, voire de raccourcis (miracles...)
Mais puisqu'on y est, savoir qu'on a le choix entre la Lumière et les
ténèbres et que cela dépend de nous, çà devrait être motivant non ?
Ce que je trouve curieux, c'est cette attirance pour les ténèbres sans
quoi tout serait si simple...
Que s'y cache t il donc ?
L'absence d humilité de n'être qu'une "créature", un peu comme "la
grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf" ?
Éric J. des Bouches du Rhône
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19jun11 118C46
Quand, je relis le passage: "Tu ne t’es pas illuminé toi-même. Tu étais
réjoui tout ton saoul des joies de la terre. Longtemps le Maître de
Tout t’avait recherché, tu lui avais échappé de nombreuses fois. Mais à
présent tu es dans sa Paume, et Il t’y tient fortement. Tu as le
pouvoir de transmettre (sa Parole)" (Propos de l'ange apparu sur la
plage en 1977, "La Révélation d'Arès" dite Bilingue, édition 1995,
p.370).
J’avoue, en lisant ses lignes, avoir honte. Je me réjoui encore des
joies de la terre, la vallée
grasse, le
péché, le mal
qui tous les jours nous tend ses milles bras. Ce système fait tout pour
nous soumettre, nous conditionner à d’innombrables tentations. Ces
joies, ces mirages sont le
péché (Rév d’Arès 26, xLii). Quotidiennement je
m’efforce d’être plus pénitent,
de faire le moins de mal
possible, je me sent encore un dévot au cœur faible (Rév d’Arès
39.9).
Chaque fois que je pèche
consciemment [ou inversement] chaque fois que j’œuvre pour accomplir La Parole,
je sens [la différence radicale entre le péché et son
contraire
l'accomplissemnt] de plus en plus [nettement] par
la pénitence (Rév
d’Arès 30.11) et par la prière, qui est notre nourriture
spirituelle: Tu clames:
"Je parle !" (Rév d’Arès xLviii/3).
Accomplir
nous aide, tout pécheurs que nous sommes.
Prononcer La
Parole pour l’accomplir (Rév d’Arès 35/6)... La prière,
c’est le moment de la fusion avec le Père de l’Univers (12/4)
invisible en nous.
Chaque jours est différent, nous mangeons, travaillons vaquons à plein
de choses, nous dormons et miracle ! nous nous réveillons. Incroyable
non ?!
Et plus incroyable encore enfin, vu de mon faible lumignon (Rév d’Arès
32/5), nous sommes sur une terre dont le cœur est une
boule de feu qui, si la mer s’ouvrait, assècherai un océan en quelques
seconde. C'est le feu
lourd qui tombe (dans) le bec de fer sous la mer. Le feu vanne la mer
(comme) la paille ; il essuie la mer (comme) la sueur. (Rév d'Arès
xii/8), la terre qui tourne sur elle même, éclairée le
jour par le soleil, la nuit par la lune lesquels sont suspendus dans l’espace ! Et nous, hommes orgueilleux, vaniteux, nous sommes enfermés entre la
Lumière et la ténèbre et c’est en triomphant du mal en nous-mêmes par
nous-mêmes que nous passerons de notre état animal à la
transfiguration. Plus nous serons de grands pénitents plus nous
ressentirons le Créateur en nous. Nous péchons, oui, mais nous
travaillons sur nous-mêmes pour pécher le moins possible. Nous
mourrons pécheurs, oui, mais notre pénitence construit notre âme, fruit
existentiel de la foi, l'âme, l'ha, actif véhicule d’éternité. Nous le
faisons pour notre salut et celui de toute l'humanité, la restauration
d'Éden en attente du Jour de la résurrection (Rév d’Arès 31/8). Je
prend conscience de ma médiocrité, je me questionne, je "m’espionne", je
tombe, Non ! dit le Père Aimant: Tu tombes? Non! Combats ! (Rév d'Arès x/14)... Combats! Entre le pied dans la terre ! (x/19). Mikal nous guide vers
l'Île Bleue (Rév d'Arès xiv/13). Être contemporain d’un prophète vivant, c'est une
grande grâce, pour qui veux l'écouter, suivre ses conseils. Ça fait
gagner des siècles ! Je témoigne que le Père de l'Univers par Sa Parole
que l'on clame rafraîchit les intelligences (Rév d’Arès
10/12). Thèse, antithèse = synthèse disiez-vous lors d’un atelier à
Arès, je vous vois encore l’écrire sur le tableau. Nous avons une
structure unique dans tous l’univers, un corps d’animal doté de l’image
et ressemblance (Genèse 1/27, Rév d’Arès 17 et 18). C’est par l’ha
(Rév d'Arès xxxix) active que nous passons à une autre dimension. Petit à petit,
nous redevenons filles et fils, christs en puissance. (Rév d’Arès 2/13-14). Je vous souhaite, Frère Michel, Sœur Christiane, mes soeurs,
mes frères, un très grand Pèlerinage de Feu 2011. Que ce Feu que nous allons
chercher nous renforce, remplisse de forces nouvelles, nous unisse encore plus entre nous et avec Mikal montons sur le pont ! Nous
rassemblerons les femmes et hommes du Bien et ensemble nous œuvrerons à la
restauration d'Éden. Didier B..d'Île de France
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Réponse
: Ne vous faites pas trop de reproches, mon frère ! L'excès d'autohumiliation est aussi mauvais que l'excès d'autosatisfaction. La mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 35/7) est avec l'amour, le pardon, etc., un matériau de la pénitence. Vous
menez une vie modeste socialement et matériellement, je ne crois pas
que vous ayez à vous reprocher de vous réjouir de ce que l'ange qui
m'apparut sur la plage d'Arès le 8 octobre 1977 appelait "les joies de
la terre". Ce que l'ange appelait "joies de la terre" n'était pas
passer de bons moments avec ceux qu'on aime, se divertir, bien boire et
bien manger, mais réussir par l'ambition en s'engeant dans la lacis des vanités (Rév d'Arès 4/3) d'une vie sociale et matérielle brillante. Sans
nul doute, en acceptant la mission que Jésus puis le Père m'avaient
confiée en 1974 et 1977, je quittais une vie qui avait été
matériellement brillante et socialement valorisante, quand j'avais été
ingénieur (une très belle situation comme directeur d'usine) et ensuite
quand j'avais été ecclésiastique, et j'entrai avec La Révélation d'Arès
dans une vie socialement obscure et dépréciative et matériellement
modeste. En bref, j'avais quitté "la vie de joies" sociales et
matérielles que j'avais eue. Certes, pénitent comme vous, je sais qu'on n'est jamais assez pénitent et vous avez raison de le souligner, mais je vous vois plutôt parti dans la bonne direction. Merci
de nous souhaiter, à sœur Christiane et à moi-même, un bon Pèlerinage.
Nous sommes rentrés de notre mission dans le Sud et nous nous
préparons pour le Pèlerinage qui commence après-demain 21 juin. Pour
nous les deux mois du Pèlerinage représentent toujours un temps de
surmenage, mais nous sommes prêts..
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19jun11 118C47 Plus
d'un est heureux de recevoir une lettre de vous, mais d'autres haussent
les épaules comme ma femme qui me voyant relire votre courrier, que je
trouve aussi enrichissant que votre blog, me dit: "Mon pauvre François,
tu te laisses embobiner par ce faux prophète. Il n'y a plus de
prophètes depuis l'Ancien Testament!" Et si je lui dis: "Et Mahomet?" elle répond: "Un charlatan ou un fou, comme ton Michel Potay." Et si je lui dis: "Et Jésus?" Elle montre le ciel d'un index frémissant et crie: "Jésus est Dieu!" Pourtant,
que de tendresse me lie à ma femme! Vous m'avez toujours encouragé à
aimer mon épouse, même hostile, plus encore que jamais et je le fais.
Mais à cela ma femme dit: "Ton Michel Potay sait dans quel sens
caresser le poil de ses victimes." Décidément, quand vous ne plaisez
pas, vous ne plaisez vraiment pas. Ma femme ne comprend pas que La Révélation d'Arès
ne nous sépare pas de ceux que nous aimons mais nous relie à eux à une
échelle très haute, dans un registre très supérieur. Pour elle la pénitence,
ce sont les "Je Vous Salue Marie" que son confesseur lui ordonne après
chaque confession, mais non l'introduction dans l'homme du Bien
supérieur que permettent d'incarner l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté spirituelles. Ma femme est incapable
de comprendre une entrée comme cette 118. Je l'ai imprimée et posée sur
sa table de nuit, mais je l'ai retrouvée froissée en boule dans la
poubelle de la cuisine. J'en suis très malheureux. Cette femme est
pourtant bonne et charitable. Merci de m'encourager à suivre ma
voie et à ne pas m'inquiéter de la voie catholique de ma femme qui, "si
elle est bonne et- charitable sera probablement plus justifiée que moi
(frère Michel" qui ne suis qu'un pécheur." Mais ce qui me rend malheureux, c'est que je ne peux pas vous rejoindre à la Moisson. Là elle deviendrait méchante, je crois. Pour
finir, c'est un dur et immense défi qu'une vie avec une femme qui non
seulement ne partage pas votre foi, mais encore s'efforce sans arrêt de
vous dissocier d'avec votre famille spirituelle. Heureusement, en
dehors de ça, un amour très doux nous unit. François du Saintonge
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00Xxx00 118C48
Text
Signature
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Réponse
:
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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