27déc11 125C1
On n'a jamais vu un club sportif ou un parti politique chercher des
adhérents en criant au public: "Soyez meilleurs que nous !"
C'est vraiment le summum de la générosité, du sens social et, comme dit
votre entrée, de la lucidité.
Mais ce n'est pas ce que disent les dirigeants qui recrutent, qui se
croient toujours les meilleurs.
Aujourd'hui et depuis toujours chacun fait son trou dans la société en
se disant le meilleur et malheur à tous ceux qui viendront et voudront
prendre la place.
On ne peut pas lire ce blog sans être frappé par la générosité et la
modestie de votre personne, Michel Potay, mais ici vous atteignez un
sommet.
Bravo pour cette affiche.
Je ne suis pas meilleur que vous, mais je m'efforcerai de l'être,
puisque dans cette entrée 125 vous insinuez que c'est possible.
Merci pour vos vœux de bonne année 2012. Je vous envoie les miens de
bon cœur.
Jean-Ali d'A. (Rhône-Alpes)
|
Réponse
:
Ne me dites pas "Bravo pour cette affiche" ! Je n'en suis pas
l'auteur.
Dites-le à ma fille Nina, qui a créé cette affiche pour la mission de
Bordeaux.
Mais, bien sûr, elle partage notre vision de la pénitence,
au sujet de laquelle j'ai un jour rappelé que "l'intérieur lui-même
n'est pas tourné au-dedans. Le moi lui-même est du dehors; le moi est
mon prochain..." ("Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès
1993-1996, "Pénitence" p.64).
Je ne peux que me réjouir si mon
prochain, l'autre, devient meilleur que moi, parce qu'il me happera
dans le sillage fort de son changement
et me portera à changer davantage
moi-même, de sorte que si je deviens meilleur que lui un jour, il
voudra à son tour devenir meilleur que moi, et ainsi de suite nous nous
émulerons jusqu'à ce que nous réveillions au fond de nous deux de
bonnes image et
ressemblance du Père (Genèse
1/26-27). Et même si je n'arrive pas à être meilleur que
lui, je me réjouis qu'il soit une meilleure espérance que moi pour le changement du monde et
je sais que, de toute façon, nos
pénitences s'ajoutent pour constituer la force
spirituelle qui changera
le monde.
Je dis parfois cela autrement: La Bible (Genèse 2/23-24)
dit à propos des deux premiers humains spirituels passés de l'ombre à la Force (la Vie spirituelle)
qu'ils feront désormais une
seule chair. Ce n'est pas le point de départ de l'union
sexuelle, qui existait déjà sur
l'ombre (dans la nature animale, Rév d'Arès vii/2). C'est
le point de départ de la société idéale qui est de partage, celle qu'il
nous faut rétablir par la pénitence.
Nous sommes tous humains faits de la même chair. La douleur
des autres est ma douleur, la joie des autres est ma joie. Si un autre
devient meilleur pénitent
que moi, je ne peux que m'en réjouir, parce que je participe de ce
progrès en lui ou en elle.
"L'humilité est lumière," ai-je rappelé dans le même article
"Pénitencve" du livre cité plus haut.
Voilà tout à la fois le moteur et l'effet de l'amour. Voilà, comme vous
le dites, "le summum du sens social."
C'est à ce niveau qu'on voit, depuis 1974, que La Révélation d'Arès
n'inaugure pas une religion, n'inaugure pas un système avec
ses
lois et ses pratiques qui prétendent conduire l'homme au Ciel, mais
elle invite l'homme à se recréer à
l'image et à la ressemblance du Père. On est dans une tout
autre optique: la poursuite de la Vie.
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27déc11 125C2
Quelle humilité et quelle générosité réaliste de votre part que
d'inviter chacun à surpasser l'autre dans les belles œuvres et l'accomplissement du
Bien !
Comme de dire à Frédéric Lenoir [124C34 et 124C36], qui a certainement
pillé vos écrits,
qu'il a bien fait de le faire, si celà peut améliorer le comportement
et la vertu des hommes.
A contrario, notre objectif à nous Pèlerins d'Arès serait plutôt
d'utiliser vos écrits pour vous citer et citer La Révélation d'Arès
encore méconnue ou occultée chez beaucoup de libraires et diffuseurs en
France et ailleurs.
Mais tant mieux si certains en font profit pour se faire valoir dans
les milieux intellectuels ou auprés du gand public.
Ils auront seulement pris la meilleure part de notre mission pour être
mieux entendus et éviter les ronces qui bordent notre Sentier..
Meilleurs vœux sincères de Force
et santé pour 2012 à vous et vos proches !
José d'Île de France
|
Réponse
:
Oui, nous devons nous réjouir que des hommes encouragent le monde à
pratiquer le Bien,
mais ce n'est pas notre générosité qui cause notre réjouissance. C'est
la générosité du Père, parce que la grande Idée du Bien, qui seul
peut vaincre le mal
n'est pas la nôtre ; c'est la Sienne !
Mais il nous faut garder le fil dans la tempe (Rév d'Arès
xx/10), c'est-à-dire garder raison, le sens des
proportions actives, mesurer avec objectivité les possibilités de
chaque initiative.
Que les idées de Frédéric Lenoir aient directement à voir ou coïncident
seulement avec La
Révélation d'Arès, il ne peut ignorer, étant un
spécialiste des mouvements religieux, ni l'existence de cette Parole ni
son sens.
Que
ce soit pour en garder la paternité ou par respect humain (il ne doit
pas être aisé d'écrire dans "Le Monde des Religions": "Dieu a dit
que..." sans se faire virer), si Frédéric Lenoir cache indéfiniment
l'origine divine et surnaturelle des idées qu'il publie, il n'en
promouvra au mieux que la part morale et philosophique, utile,
mais seulement utile. Son initiative trouvera vite ses limites. Il
ne promouvra pas la grandiose, transcendante insurgeance spirituelle, l'ascension vers les Hauteurs
Saintes, vers la
Vie, la moisson
des âmes et
du petit reste de pénitents, que
nous seuls, Pèlerins df'Arès,
la pieuse gente (Rév d'Arès xLv/12-16), pouvons promouvoir.
Autrement
dit, Frédéric Lenoir peut provoquer et d'autres comme lui cantonnés
dans la métaphysique ou la théologie peuvent provoquer un mouvement de
raison louable dans l'interprétation des Écritures et nous ne pouvons
que nous
en réjouir, mais la foi constructive ne repose par sur des idées, mais
sur la vie, la vie spirituelle accomplie.
Ils ne peuvent pas provoquer le grand
mouvement
prophétique dont a besoin le monde pour changer.
C'est poourquoi j'achève mon entrée 125 par: "Ce que nous, Pèlerins d'Arès,
avons de plus, ou de particulier, est la conscience qu'il faut annoncer
au monde que
le Créateur lui parle par La
Révélation d'Arès et l'appelle instamment à changer en bien par
la pénitence."
Notre mission prophétique reste à remplir, à
remplir entièrement ! Ce n'est pas
Frédéric Lenoir, s'il en en reste aux petites raisons du monde, qui le
fera pour nous..
Souhaitons-lui une bonne année 2012, de toute façon ! Il fait œuvre
utile à défaut d'œuvre décisive.
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27déc11 125C3
Qui marche dans les pas
du Père [Rév d'Arès 2/12, 32/3] et fait le Bien [12/3, xxxiii/11],
rien de Beau
ne lui sera refusé et toutes les routes qu'il prend, sauf le péché, un Guide l'y
conduit (Rév d'Arès 4/3).
C'est ce que dit La
Révélation d'Arès et c'est ce que vous, prophète de notre
ère, vous nous enseignez.
C'est seulement si l'on prend conscience de ses faiblesses, qu'on
est pénitent,
moissonneur
de pénitents, que l'on appelle chacun à faire le Bien et à même
faire mieux que nous, que l'on construit non seulement son âme mais qu'on vit
avec le prochain, qu'on l'aime, qu'on lui pardonner, qu'on fait la paix
avec lui, qu'on n'a ni jugement ni préjugé sur lui. C'est ça la pénitence au sens
de La Révélation d'Arès.
Inciter l'autre à mieux faire que nous, parce qu'on n'aurait pas envie
de faire d'effort ne serait pas être pénitent. Ce serait
jeter l'éponge avant d'avoir commencé la tâche... Mais connaître ses
faiblesses et avancer à son rythme dans le chemin du Bien tout en
montrant à chacun que la Voie
du Bien
est à la portée de tous, peu importe le niveau auquel on parvient,
c'est être pénitent et moissonneur de pénitent.
La pénitence
est ce qu'il y a de plus intime en chacun. Il n'y a pas de niveau,
juste la volonté de faire le Bien
ou de [?]. C'est le fameux choix qui nous a été donné à notre création
originelle. Personne ne peut juger de l'avancée spirituelle ni de la
capacité de quelqu'un à être bon. Que tes lèvres ne profèrent
aucun jugement sur personne. Ne donne ton avis sur son péché qu'à celui
qui te le demandera en secret pour lui-même [...] mais rappelle à
l'impénitent qu'il anéantit son âme. [...] Dieu est bon au bout de la
pénitence!" (Rév d'Arès 16/14-18).
En fait, on a un Message rabâché depuis des siècles par notre Père
Créateur, que l'on n'écoute pas ou qu'on écoute trop peu, et puis on a
gagné le jackpot du millénaire parce que vous, lecteurs, et moi, nous
avons la chance d'avoir son
témoin vivant sur terre !
Sérieusement, qu'est- ce qu'on attend pour se nourrir de ces Paroles et
ces
conseils sages ?! On a la cuillère d'argent entre les dents et
on
cherche à manger des racines...
Allons, partons à la moisson
des blés
mûrs, de ceux qui cherchent la cuillère d'argent !
Car le
Semeur est
passé.(Rév d'Arès 5/1).
Je vas être grossière mais ce serait trop con de
gâcher cette chance.
La chance de votre vie, la chance que l'on donne
aussi autres de connaître ce Message et de se construire une âme pour
connaître un Jour
le Bonheur éternel ! Ça motive.
Bonne année ! Aimez, pardonnez, priez votre Dieu et kiffez [?]
la vie !
Mymy le Guépard (Aquitaine)
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27déc11 125C4
Je pense que vous jouez un jeu dangereux, Frère Michel.
Avec l'entrée de Noël (124) et celle-ci vous prenez des positions qui
vont faire courir de grands risques à vos missions.
Une mission, ce n'est pas un clergé, mais c'est comme un clergé, elle
doit être le modèle, donc meilleure que l'homme de la rue. Si l'homme
se la rue pense qu'il est meilleur que ceux qui l'appellent à la
rejoindre, pourquoi les rejoindrait-il ?
Je comprends que vous reprenez un thème noble que Jésus et peut-être
aussi certains prophètes avant lui ont utilisé, mais on voit le
résultat: Aucune religion n'a atteint les objectifs de son ou de ses
prophètes.
Le monde ne fonctionne pas comme ça.
Il veut se joindre à une équipe forte, où il apprendre à être fort. Il
ne fera pas l'inverse.
Bonne année 2012 quand même.
Jean-Pierre L. Vallée du Rhône
|
Réponse
:
Ne vous laissez pas gagner par cette peur soudaine !
Il n'y a ici rien de nouveau. Ai-je jamais manqué de me réjouir de
trouver des non-Pèlerins d'Arès remarquables dans la vertu,
la bonté ?
Jésus alla prêcher jusque dans la région de Tyr et Sidon, en
Phénicie. Une païenne du lieu lui cria: "Aie pitié de moi, fils de
David (c'est-à-dire Juif) ! Ma fille souffre comme si un démon
la
tourmentait.." Les disciples dirent à Jésus: "Repousse-la !
Elle nous
suit sans arrêt." Jésus leur dit: "Je n'ai pas été envoyé qu'aux brebis
perdues d'Israël." La femme se jeta à ses pieds, criant: "Seigneur,
secours-moi !" Lui: "Il n'est pas bon de prendre
le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens." Elle; "Oui,
Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la
table de leurs maîtres." Jésus déclara alors: "Femme, ta foi est
grande. Puisses-tu être exaucée !" La fille de la phénicienne
futguérie à cette heure (Matthieu 15/21-28)
Comme une païenne eût foi dans le bien
qu'un juif prêchait, soyons heureux que
d'autres que nous Pèlerins d'Arès aient foi dans le bien comme
arme contre le mal, même s'ils ne connaissent pas ou s'ils connaissent
peu ou de travers La
Révélation d'Arès. Réjouissons-nous de tout ce qui peut
vaincre le mal.
De toute façon, comme je le dis à José (125C2), cela ne nous dispense
pas de la mission dans laquelle nous nous sommes engagés, car la pénitence complète
ne peut pas faire l'impasse sur la moisson
de pénitents et, ce faisant, sur l'exhortation aux hommes
de faire l'ascension
vers les Hauteurs.
L'action morale, bien que nécessaire, ne peut
pas à elle seule vaincre le mal et installer le Bien. Ce qui
surprendra le monde dans l'action de
pénitence, de
pénitence complète, ce sont des bienfaits tels qu'ils
seront des miracles pour ceux
qui auront des yeux pour voir, ainsi que disait Jésus
autrefois. Ils seront autant de signes
prouvant que le Père et les anges seront avec nous. C'est ainsi qu'un petit reste pourra
sauver la masse.
De même que tout est réglé, concerté dans l'univers grâce à des forces cohérentes,
intelligentes, c'est comme un univers réglé, concerté, qui se
déclenchera sur la terre quand nos pénitences
auront atteint une force suffisante.
Pour l'heure nos pénitences
sont
aussi inaperçues que les étoiles la nuit auxquelles, sauf les
astronomes mais que leur science
aveugle, personne ne prête vraiment attention.
Un pénitent,
un bon
homme ou une bonne femme ? Qui y prend garde ? Deux pénitents, ça ne
fait que deux cinoques au lieu d'un. Trois, quatre... Tiens,
qu'est-ce qui leur prend ? Bah, une secte ! Une
petite foule de pénitents...
Qu'est-ce qu'c'est qu'ça ? Une grande foule de pénitents... Oh
mais, il se
passe quelque chose dans la société !
L'humanité, les lois psychologiques et sociologiques soi-disant
immuables commenceront à trembloter comme des bougies incertaines. Ça
commencera à faire rêver certains, qui viendront grossir encore la
foule du petit reste.
Et plus des hommes changeront
en Bien et
plus d'autres hommes changeront
leurs vies.
Et deviendra de plus en plus déraisonnable tout ce que les
rationnalistes raconteront pour répéter au monde qu'il se fait des
illusions, qu'il est faux que l'humanité puisse jamais devenir bonne et se passer
de politique à poigne, de lois, de police, de tribunaux, de prisons. On
verra quantité de théories prétendues solides s'amollir, puis passer
aux archives des vieilles rengaines. Alors, le monde comprendra qu'au
bout de tout ça peut survenir un Jour
de grand et
infini bonheur.
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28déc11 125C5
Je vous souhaite une année 2012 magnifique, merveilleuse avec un Petit Reste plus
fort, plus réaliste, plus capable de rompre votre solitude.
J’avais commencé par écrire ce qui suit avant l’arrivée sur le blog de
vos vœux pour 2012 :
Il n’y a que le prophète pour envoyer dans nos cervelles
encore insuffisamment intelligentes
[Rév d'Arès 32/5] des mots qui décapsulent
l’enfermement.
Noël d’espoir, espoir que le monde peut changer s’il
entre en
pénitence.
Qui avant vous avait parlé de Noël d’une façon aussi belle
et riche ?
Cette année, ces mots me frappent encore bien plus que l’an
dernier.
Mon frère allongé sur son lit à l’hopital de [ville d'Auvergne] attend
que la mort vienne le prendre ; son cancer a été plus fort que
lui. Maintenant il a tout son temps pour réfléchir, il n’a plus que
cela à faire, il n’a plus à résister à la douleur féroce qui lui
mordait tout le corps. Des infirmières très dévouées veillent sur lui
pour l’empêcher de souffrir.
Mais il a une douleur, le pauvre, encore plus profonde celle-là. Il a
la peur que la famille se dispute. Il a appelé Ma fille pour lui
dire :
"Surtout ne vous
disputez pas ! Passez un bon moment ensemble même si c’est dur
pour
vous, ne vous disputez pas surtout !"
Deux jours avant, il m’appelait pour me dire la même chose. Quand je
suis arrivée près de lui avec mes deux filles, il nous a encore demandé
de passer un bon moment ensemble
sans dispute.
Alors j’ai réalise combien les tensions familiales dans lesquelles nous
avons baigné toute notre enfance ont inscrit en nous leur terrible
pouvoir destructeur de la paix et de la
joie.
Le responsable : le mal ou le péché
comme on veut. Tapi dans
l’ombre, il vous saute dessus comme un rôdeur ; il sait lui ce qui va
vous irriter, un mot, un geste, un rien de susceptibilité et les
tensions reviennent sur fond de jalousie, de vengeance etc. À
qui la
faute si ce n’est à chacun ? Ce fut l’occasion de me surveiller plus
encore et de mater mon caractère qui a vite fait de retrouver
susceptibilité et agressivité, si je ne le surveille pas.
La souffrance, la vieillesse, la mort sont le résultat de nos
comportements aberrants, mais nous avons un outil pour
dominer le caractère, vaincre la jalousie, la peur, la colère, c’est la
pénitence.
Mon mari me dit : "J’ai horreur de ce mot ; ça fait catho !"
Alors je lui parle de changement
et hier, à table, il me disait : "Je
fais comme toi, je vais dans le sens du changement." Mais je n’ai pas
eu cette magnifique humilité de lui dire: "Sois plus fort que moi dans
ce changement !"
Je n’avais pas découvert cette nouvelle entrée
125.
"La pénitence,
toutes les 5 minutes je m’en sers," nous avez-vous dit un
jour.
Votre façon de parler si authentique, naturelle, vraie, cette
façon d’être, votre manière d’aborder les problèmes, c’est une leçon,
une grande leçon, on voit bien que Quelqu’un vit en vous, ce Quelqu’un
vit parce que vous lui avez donné toute Sa Place, ce Quelqu’un, c’est
Dieu.
Vous avez repris le flambeau de Jésus, image du pénitent et
de sa force ;
Nina sur vos talons fait une belle
illustration avec les mots de ce qu’est la pénitence vécue.
Bonne année 2012 à vous, cher prophète, à votre famille et
à tous ceux qui vous lisent.
Que la pénitence
soit la compagne d’hommes et femmes de plus en plus
nombreux en 2012 et que je sache moi-même de mieux
en mieux m’en servir pour le bonheur de ma famille humaine !
Sans la conscience d’être pécheur, on ne peut
pas connaître
le repentir et en
goûter les larmes,(Rév d'Arès 36/20), on ne peut pas
voir les conséquences de son péché
pour entreprendre la
lutte.
Je sais grâce à la Parole redonnée à Arès par Jésus et le
Créateur et grâce à votre enseignement
que je suis co-responsable de la
maladie de mon frère comme de celles de tous ceux qui souffrent,
vieillissent et meurent et vice versa.
Dans ce domaine de travail [de travail sur soi et de travail à
la moisson],
il n’y a pas
de chômage.
Andréa d'Île de France
|
Réponse
:
Bonne année à vous et à toute votre famille, Andréa ! Je suis
profondément touché par ce commentaire.
Permettez-moi d'oublier votre peine pour me réjouir de ce qu'un homme,
votre frère dans cet hôpital d'Auvergne ait l'immense opportunité de se
préparer dans la paix de la réconciliation, de l'amour et du pardon au
passage dans l'invisible où ne restent plus que l'esprit et l'âme
dont la force pour se sortir de ce drame est... est seulement... est en
tout et pour tout dans ce qu'elles ont été quand elles habitaient
encore la chair.
Peu importe
qu'il soit l'ouvrier de
la paix de la onzième
heure !
Il est cet ouvrier, d'après
ce que vous me dites.
Je m'en réjouis pour lui, parce que c'est la
seule faveur que moi-même je demande au Père à Qui je ne demande rien
pour moi dans le quotidien, parce que je suis un pécheur et ne
mérite rien: "Père, donne-moi la possibilité de me préparer." J'ignore
s'Il me l'accordera et, dans l'attente (ça viendra bien toujours plus
tôt que je ne l'attends) je suis heureux pour ceux qui ont la plus
belle opportunité qu'un humain puisse avoir: Se préparer à ce qui, avec
sa naissance, est dans ce monde de mal l'événement le plus inéluctable:
sa mort.
Et puis, il y aura le sacré coup de pouce de votre mortification, bien
sûr. Il a bien de la chance, votre frère.
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28déc11 125C6
Je vous souhaite de rester vous-même, Frère Michel, aussi longtemps
qu'il sera possible !
Vous apportez beaucoup et même plus que beaucoup : le
dépassement, et ceux, comme certains commentateurs d'un bout à l'autre
de ce blog, qui ne vous apprécient pas ou qui même ne vous aiment
carrément pas, qui ne voient pas cela sont pour moi un mystère. Vous
êtes indiscutablement habité par quelque chose qui dépasse l'humain
standard, vous êtes ce que j'appellerai un autre homme.
Un autre homme pas pour dire que vous avez changé depuis quelques
années, mais un homme d'une catégorie inconnue ou rarissime sur la
terre.
Je n'ai jamais eu la chance de vous approcher, de parler avec vous,
mais tous les commentateurs qui se réfèrent à leurs rencontres et
conversations avec vous montrent qu'ils épouvent la même sensation
d'être en présence d'un humain d'une catégorie rarissime.
Je ne sais pas (personne ne sait) ce qu'était Jésus comme homme et le
Jésus qui vous a visité à Arès n'était plus tout à fait un homme, il
était comme vous dites quelquefois "ressuscité et transfiguré," mais
j'imagine que c'était un gars dans votre genre, un gars habité par
quelque chose venu d'ailleurs.
Je souhaite et, au fond, je me souhaite, que vous restiez longtemps
vous-même.
Raymond C de Lorraine
|
Réponse
:
Voilà des compliments qui m'ébahissent un peu.
Je ne crois pas que je sois un être exceptionnel. Je suis seulement un
être qui a vécu une expérience exceptionnelle et qui depuis lors
remplit une mission exceptionnelle. Ce sont ces événements et mission
qui sont exceptionnels. Pas moi.
Dans le Sud, il arrive, dans l'exercice de mon apostolat, que des
personnes venues m'écouter au local de mission me demandent: "Pourquoi
avez-vous été choisi pour être le témoin de Dieu ?" Je répond:
"C'est
comme si vous demandiez au gagnant de l'Euromillion: Pourquoi
vous ? Il ne pourra rien vous répondre. À mon avis, en ce qui
concerne l'événement d'Arès et La
Révélation redonnée à Arès: Dieu pour trouver un témoin a
mis
dans un chapeau tous les noms de tous les humains écrits sur des petits
bouts de papier et il a tiré un papier au hasard. C'est tout bonnement
tombé sur un type appelé Michel Potay à Arès en Gironde, France.
Ç'aurait pu tomber sur vous," et j'ajoute quelquefois, si le
questionneur me paraît possiblement réceptif : "Voilà pourquoi
vous devez vous considérer comme destinataire à part entière de La Révélation d'Arès."
Rester moi-même ? Cela me fait penser
à une idée de Schopenhauer, exprimée dans je ne sais plus quel
bouquin.
Schopenhauer se demandait: Qu'est-ce qu'être soi-même ? Et il
répondait: Ce n'est pas être une matière charnelle, parce qu'elle
change tout au long de la vie ; sauf le regard qui ne change
pas, notre matière se modifie. Être soi-même est donc autre chose, la
partie inchangeable de soi-même, celle qui dans la vieillesse garde les
sentiments de la jeunesse. Cet élément inchangeable, c'est le "noyau de
soi-même". Je trouve ça assez joli comme image.. Et Schopenhauer
ajoutait, je crois, que l'identité de soi est la conscience.
En considérant l'idée de Schopenhauer, je me demande: Qu'est-ce qu'il y
a d'inchangeable en moi, qu'est-ce que le "noyau de moi-même", celui
que vous me souhaitez de demeurer ?
Ce n'est certainement pas le physique, car j'ai vieilli et continue de
vieillir et à l'instant où je vous écris une vieille sciatique, qui fut
paralysante et opérée en 2001, se réveille et je tire la jambe et il me
faudra bientôt repasser sous l'IRM et peut-être à la salle d'opération.
Ce n'est certainement pas non plus tout ce que la
pénitence
a déjà changé
en moi et je peux affirmer que ce n'est pas
rien: Si vous saviez tous les défauts qu'il m'a fallu briser... et tous
ceux que je continue à briser ! Aurais-je pu faire pénitence
sans conscience, mais est-ce vraiment la conscience le "noyau de
soi-même" ? Ne peut-elle se modifier aussi ?
Le "noyau de moi-même", ce ne peut être que Dieu en moi,
l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) immuable que j'ai
réveillée, mais qui a toujours été là, immuable.
Mais cette image et
ressemblance est aussi en vous, Raymond et, à ce propos,
je vous recommande de bien la réveiller et d'aller faire un tour du
côté de notre mission de Metz. Elle a besoin de vous.
Voilà ce que je vous souhaite de plus heureux en 2012.
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28déc11 125C7
Une émission de télévision parlait de la situation économique mondiale.
La conclusison était que cette économie serait
catastrophique. Edgard Morin l'explique aussi très bien aussi dans son
livre "La Voie". Il nous dit aussi que face à une telle situation une
religion sauvera le monde. Mais il ne parle pas de bonté, de solidarité
que Dieu demande. C'est La
Révélation [redonnée à Arès].
N'étant pas une religion mais
un mouvement spirituel les gens y adhéreront plus facilement. Sephane
Hessel lui nous dit: "Engagez vous, réagissez !" C'est
aussi important.
Toi [Créateur] Tu nous dis dans La Révélation: "Soyez bons !" Face à une
catastrophe
les gens doivent être solidaires se serrer les coudes, être bons pour ne
pas sombrer dans la misère la plus totale. Donc, frères et sœurs, faisons
connaître La Révélation [redonnée à Arès], prônons la solidarité et la bonté par lesquelles monde sera sauvé. Oui, soyons missionnaires ! [Prêchons] la solidarité et la bonté, si
une catastrophe mondiale arrivait. Dites que frère Michel nous le
demande au Nom de La Révélation. Si assez de gens sont informés, le monde
s'en sortira plus rapidement. Ce message paraît farfelu, mais je pense
que je dis la vérité. Jésus en 1974, Dieu en 1977 te l'ont dit frère Michel, c''est vrai. C'est le cadeau de Noël que mon engagement à LaRévélation m'a fait.
Alain Le G. de Bretagne-Ouest
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28déc11 125C8
Posons nous de vraies questions.
Il me semble que beaucoup d 'êtres humains souhaitent simplement avoir
éternellement une vie agréable.
À partir de là, qu'est-ce qui fait que nous n'y sommes pas
encore parvenus ?
Certains peuvent se contenter de jouissances éphémères à renouveler le
plus souvent possible.
D'autre ont besoin de jouer les dieux décidant du sort de l 'humanité
en faisant des lois qui sont toujours déviées et contournées.
Le vrai problème est de savoir pourquoi nous avons tant de mal à
parvenir au bonheur, que nous ressentons "instinctivement" comme étant
possible, mais qui "foire" à chaque fois.…
Grâce au courage du frère Michel nous avons une opportunité de sortir
de l'ornière de l'Histoire toujours répétée.
Le plus dur est de se dégager des "certitudes" assénées depuis des
générations par ceux qui prétendent savoir ce qui est bien pour nous.
Éric J. de Languedoc-Roussillon
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28déc11 125C9
Bravo, bravo, mes frères et sœurs de Bordeaux, et particulièrement, ma
sœur Nina !
Et merci pour cette superbe vitrine qui me fait franchir un pas dans ma
pénitence.
J’avais la joie de voir l’autre devenir meilleur que moi au bord du
cœur, vous l’avez faite entrer dedans.
J’ai exprimé parfois dans des échanges missionnaires ou des
conversations sur l'Internet ce vœux que l’autre devienne un plus grand
pénitent
que moi, mais c’était moins sobre, moins pur et surtout moins heureux
(même si c’était sincère) que ce qu’exprime votre affiche. Je pense que
je manifestais plus une adhésion, un acquiescement qu’une véritable
joie — Manque d’amour, d’humilité, de don de soi, trop d’ego, trop
d’intellect.
Merci aussi à vous frère Michel pour l’éclairage que vous apportez dans
votre réponse au commentaire 125C1.
Dans le fait de me réjouir de voir mon prochain devenir plus spirituel
que moi, je voyais l’expression de l’amour fraternel, mais je n’y
voyais pas le réalisme que vous mettez en évidence. Il y a évidemment
de l’amour dans cette joie à voir l’autre nous devancer dans la pénitence, mais la
synergie évolutive que vous décrivez entre des pénitents qui se
hâlent tour à tour vers le Bien
donne une perspective beaucoup plus ouverte et plus féconde que celle
que j’enfermais dans un échange intime. L’émulation joyeuse et même
enthousiaste dans la pénitence,
voilà vraiment quelque chose qu’il nous faudrait développer dans nos assemblées.
En tout cas, pour l’expérience que j’en ai, je peux dire qu’exprimer à
l’autre qu’on se réjouit de ce qu’il soit ou devienne un être plus doué
et plus résolu que soi dans la vie spirituelle contribue à placer
l’échange (surtout s’il prend une tournure un tant soit peu polémique)
sur un tout autre plan, celui essentiel de la dynamique du changement en bien
appelée par Dieu.
Dans ce plan, la relation a de bonnes chances de s’orienter vers
l’ouverture, l’espérance, la concorde et, en cas de divergence, vers le
pardon, la paix et la sauvegarde de la relation fraternelle: Pas de
rupture !
Il y a un endroit ou je ressens véritablement cette joie, c’est avec
mes enfants et mon épouse. Quand je prends conscience qu’ils ont (pour
les enfants, vingt ou vingt-cinq ans avant moi) dépassé certaines
difficultés, vaincu une tare avec lesquelles je me bagarre encore ou
acquis une part d’équilibre ou de sagesse après quoi je cours encore,
alors là, quelle joie !
Il me reste à la vivre avec mon prochain dont
particulièrement mes frères de foi.
Je finirai par cet extrait de votre article "Pénitence" trouvé aussi
à la page 64 du "Pèlerin d'Arès 1993-1996": :
"Très difficile est parler directement au monde de la pénitence, lui
expliquer de but en blanc que la pénitence seule conduira à la
découverte de l’intelligence spirituelle oubliée, c.-à-d. à la
déculturation — la déculturation n’est pas l’abolition du savoir, mais
son démaquillement, son retour à l’essentialité —. C’est le fond même
de notre mission pourtant. Les missionnaires sans fête ni joie (30/11)
dans l’âme s’épargnent l’épreuve d’être apôtres de la pénitence, ils ne
sont que des propagandistes."
Merci encore, frère Michel, et vous mes frères et sœurs de Bordeaux,
pour vos bons vœux si pleins de la plus haute ur.
Desiderius Faber
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00Xxx00 125C10
Text
Signature
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Réponse
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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