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26 décembre  2011 (0125)  
puisse 2012 être crucial !

Voici l'affiche exposée dans la vitrine de la mission de Bordeaux:

Bonne Année Bordeaux 2012


Celui qui souhaite aux autres d'être meilleurs que lui montre-t-il une vaine humilité?
Non, il montre un fort réalisme.
En des temps où l'homme se fait sur lui-même de plus en plus d'illusions, qui l'affaiblissent et qui pourraient le détruire, le moment de prendre conscience de ses péchés et faiblesses et de les corriger est un grand et crucial moment de lucidité qui contribue au changement, donc au salut du monde.
Nous n'entrerons pas dans la nuit, nous ne nous laisserons pas détruire, détruire par notre péché, sans combattre, sans combattre notre péché par la pénitence.
C'est pourquoi nous nous efforçons d'aimer, pardonner, faire la paix, cultiver l'intelligence du cœur et être libres de tous préjugés, mais si d'autres sont plus que nous capables de vertu et de bien, nous ne pouvons que nous en réjouir.

Le Bien est une œuvre de salut public !

Ce que nous, Pèlerins d'Arès, avons de plus, ou de particulier, est la conscience qu'il faut annoncer au monde que le Créateur lui parle par La Révélation d'Arès et l'appelle instamment à changer en bien par la pénitence.
Rejoignez-nous ! Nous avons besoin de vous.


copyright 2011
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Commentaires:

27déc11 125C1  
On n'a jamais vu un club sportif ou un parti politique chercher des adhérents en criant au public: "Soyez meilleurs que nous !"
C'est vraiment le summum de la générosité, du sens social et, comme dit votre entrée, de la lucidité.
Mais ce n'est pas ce que disent les dirigeants qui recrutent, qui se croient toujours les meilleurs.
Aujourd'hui et depuis toujours chacun fait son trou dans la société en se disant le meilleur et malheur à tous ceux qui viendront et voudront prendre la place.
On ne peut pas lire ce blog sans être frappé par la générosité et la modestie de votre personne, Michel Potay, mais ici vous atteignez un sommet.
Bravo pour cette affiche.
Je ne suis pas meilleur que vous, mais je m'efforcerai de l'être, puisque dans cette entrée 125 vous insinuez que c'est possible.
Merci pour vos vœux de bonne année 2012. Je vous envoie les miens de bon cœur.
Jean-Ali d'A. (Rhône-Alpes)


Réponse :
Ne me dites pas "Bravo pour cette affiche" ! Je n'en suis pas l'auteur.
Dites-le à ma fille Nina, qui a créé cette affiche pour la mission de Bordeaux.
Mais, bien sûr, elle partage notre vision de la pénitence, au sujet de laquelle j'ai un jour rappelé que "l'intérieur lui-même n'est pas tourné au-dedans. Le moi lui-même est du dehors; le moi est mon prochain..." ("Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996, "Pénitence" p.64).
Je ne peux que me réjouir si mon prochain, l'autre, devient meilleur que moi, parce qu'il me happera dans le sillage fort de son changement et me portera à changer davantage moi-même, de sorte que si je deviens meilleur que lui un jour, il voudra à son tour devenir meilleur que moi, et ainsi de suite nous nous émulerons jusqu'à ce que nous réveillions au fond de nous deux de bonnes image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27). Et même si je n'arrive pas à être meilleur que lui, je me réjouis qu'il soit une meilleure espérance que moi pour le changement du monde et je sais que, de toute façon, nos pénitences s'ajoutent pour constituer la force spirituelle qui changera le monde.
Je dis parfois cela autrement: La Bible (Genèse 2/23-24) dit à propos des deux premiers humains spirituels passés de l'ombre à la Force (la Vie spirituelle) qu'ils feront désormais une seule chair. Ce n'est pas le point de départ de l'union sexuelle, qui existait déjà sur l'ombre (dans la nature animale, Rév d'Arès vii/2). C'est le point de départ de la société idéale qui est de partage, celle qu'il nous faut rétablir par la pénitence.
Nous sommes tous humains faits de la même chair. La douleur des autres est ma douleur, la joie des autres est ma joie. Si un autre devient meilleur pénitent que moi, je ne peux que m'en réjouir, parce que je participe de ce progrès en lui ou en elle.
"L'humilité est lumière," ai-je rappelé dans le même article "Pénitencve" du livre cité plus haut.
Voilà tout à la fois le moteur et l'effet de l'amour. Voilà, comme vous le dites, "le summum du sens social."
C'est à ce niveau qu'on voit, depuis 1974, que La Révélation d'Arès n'inaugure pas une religion, n'inaugure pas un système avec ses lois et ses pratiques qui prétendent conduire l'homme au Ciel, mais elle invite l'homme à se recréer à l'image et à la ressemblance du Père. On est dans une tout autre optique: la poursuite de la Vie.


27déc11  125C2
Quelle humilité et quelle générosité réaliste de votre part que d'inviter chacun à surpasser l'autre dans les belles œuvres et l'accomplissement du Bien !
Comme de dire à Frédéric Lenoir [124C34 et 124C36], qui a certainement pillé vos écrits, qu'il a bien fait de le faire, si celà peut améliorer le comportement et la vertu des hommes.
A contrario, notre objectif à nous Pèlerins d'Arès serait plutôt d'utiliser vos écrits pour vous citer et citer La Révélation d'Arès encore méconnue ou occultée chez beaucoup de libraires et diffuseurs en France et ailleurs.
Mais tant mieux si certains en font profit pour se faire valoir dans les milieux intellectuels ou auprés du gand public.
Ils auront seulement pris la meilleure part de notre mission pour être mieux entendus et éviter les ronces qui bordent notre Sentier..
Meilleurs vœux sincères de Force et santé pour 2012 à vous et vos proches !
José d'Île de France


Réponse :
Oui, nous devons nous réjouir que des hommes encouragent le monde à pratiquer le Bien, mais ce n'est pas notre générosité qui cause notre réjouissance. C'est la générosité du Père, parce que la grande Idée du Bien, qui seul peut vaincre le mal n'est pas la nôtre ; c'est la Sienne !

Mais il nous faut garder le fil dans la tempe (Rév d'Arès xx/10), c'est-à-dire garder raison, le sens des proportions actives, mesurer avec objectivité les possibilités de chaque initiative.
Que les idées de Frédéric Lenoir aient directement à voir ou coïncident seulement avec La Révélation d'Arès, il ne peut ignorer, étant un spécialiste des mouvements religieux, ni l'existence de cette Parole ni son sens.
Que ce soit pour en garder la paternité ou par respect humain (il ne doit pas être aisé d'écrire dans "Le Monde des Religions": "Dieu a dit que..." sans se faire virer), si Frédéric Lenoir cache indéfiniment l'origine divine et surnaturelle des idées qu'il publie, il n'en promouvra au mieux que la part morale et philosophique, utile, mais seulement utile. Son initiative trouvera vite ses limites. Il ne promouvra pas la grandiose, transcendante insurgeance spirituelle, l'ascension vers les Hauteurs Saintes, vers la Vie, la moisson des âmes et du petit reste de pénitents, que nous seuls, Pèlerins df'Arès, la pieuse gente (Rév d'Arès xLv/12-16), pouvons promouvoir.
Autrement dit, Frédéric Lenoir peut provoquer et d'autres comme lui cantonnés dans la métaphysique ou la théologie peuvent provoquer un mouvement de raison louable dans l'interprétation des Écritures et nous ne pouvons que nous en réjouir, mais la foi constructive ne repose par sur des idées, mais sur la vie, la vie spirituelle accomplie. Ils ne peuvent pas provoquer le grand mouvement prophétique dont a besoin le monde pour changer.
C'est poourquoi j'achève mon entrée 125 par: "Ce que nous, Pèlerins d'Arès, avons de plus, ou de particulier, est la conscience qu'il faut annoncer au monde que le Créateur lui parle par La Révélation d'Arès et l'appelle instamment à changer en bien par la pénitence."
Notre mission prophétique reste à remplir, à remplir entièrement ! Ce n'est pas Frédéric Lenoir, s'il en en reste aux petites raisons du monde, qui le fera pour nous..
Souhaitons-lui une bonne année 2012, de toute façon ! Il fait œuvre utile à défaut d'œuvre décisive.


27déc11  125C3  
Qui marche dans les pas du Père [Rév d'Arès 2/12, 32/3] et fait le Bien [12/3, xxxiii/11], rien de Beau ne lui sera refusé et toutes les routes qu'il prend, sauf le péché, un Guide l'y conduit (Rév d'Arès 4/3).
C'est ce que dit La Révélation d'Arès et c'est ce que vous, prophète de notre ère, vous nous enseignez.
C'est seulement si l'on prend conscience de ses faiblesses, qu'on est pénitent, moissonneur de pénitents, que l'on appelle chacun à faire le Bien et à même faire mieux que nous, que l'on construit non seulement son âme mais qu'on vit avec le prochain, qu'on l'aime, qu'on lui pardonner, qu'on fait la paix avec lui, qu'on n'a ni jugement ni préjugé sur lui. C'est ça la pénitence au sens de La Révélation d'Arès.
Inciter l'autre à mieux faire que nous, parce qu'on n'aurait pas envie de faire d'effort ne serait pas être pénitent. Ce serait jeter l'éponge avant d'avoir commencé la tâche... Mais connaître ses faiblesses et avancer à son rythme dans le chemin du Bien tout en montrant à chacun que la Voie du Bien est à la portée de tous, peu importe le niveau auquel on parvient, c'est être pénitent et moissonneur de pénitent.
La pénitence est ce qu'il y a de plus intime en chacun. Il n'y a pas de niveau, juste la volonté de faire le Bien ou de [?]. C'est le fameux choix qui nous a été donné à notre création originelle. Personne ne peut juger de l'avancée spirituelle ni de la capacité de quelqu'un à être bon. Que tes lèvres ne profèrent aucun jugement sur personne. Ne donne ton avis sur son péché qu'à celui qui te le demandera en secret pour lui-même [...] mais rappelle à l'impénitent qu'il anéantit son âme. [...] Dieu est bon au bout de la pénitence!" (Rév d'Arès 16/14-18).
En fait, on a un Message rabâché depuis des siècles par notre Père Créateur, que l'on n'écoute pas ou qu'on écoute trop peu, et puis on a gagné le jackpot du millénaire parce que vous, lecteurs, et moi, nous avons la chance d'avoir son témoin vivant sur terre !
Sérieusement, qu'est- ce qu'on attend pour se nourrir de ces Paroles et ces conseils sages ?! On a la cuillère d'argent entre les dents et on cherche à manger des racines...
Allons, partons à la moisson des blés mûrs, de ceux qui cherchent la cuillère d'argent !
Car le Semeur est passé.(Rév d'Arès 5/1).
Je vas être grossière mais ce serait trop con de gâcher cette chance.
La chance de votre vie, la chance que l'on donne aussi autres de connaître ce Message et de se construire une âme pour connaître un Jour le Bonheur éternel ! Ça motive.
Bonne année ! Aimez, pardonnez, priez votre Dieu et kiffez [?] la vie !
Mymy le Guépard (Aquitaine)


27déc11  125C4  
Je pense que vous jouez un jeu dangereux, Frère Michel.
Avec l'entrée de Noël (124) et celle-ci vous prenez des positions qui vont faire courir de grands risques à vos missions.
Une mission, ce n'est pas un clergé, mais c'est comme un clergé, elle doit être le modèle, donc meilleure que l'homme de la rue. Si l'homme se la rue pense qu'il est meilleur que ceux qui l'appellent à la rejoindre, pourquoi les rejoindrait-il ?
Je comprends que vous reprenez un thème noble que Jésus et peut-être aussi certains prophètes avant lui ont utilisé, mais on voit le résultat: Aucune religion n'a atteint les objectifs de son ou de ses prophètes.
Le monde ne fonctionne pas comme ça.
Il veut se joindre à une équipe forte, où il apprendre à être fort. Il ne fera pas l'inverse.
Bonne année 2012 quand même.
Jean-Pierre L. Vallée du Rhône


Réponse :
Ne vous laissez pas gagner par cette peur soudaine !
Il n'y a ici rien de nouveau. Ai-je jamais manqué de me réjouir de trouver des non-Pèlerins d'Arès remarquables dans la vertu, la bonté ?
Jésus alla prêcher jusque dans la région de Tyr et Sidon, en Phénicie. Une païenne du lieu lui cria: "Aie pitié de moi, fils de David (c'est-à-dire Juif) ! Ma fille souffre comme si un démon la tourmentait.." Les disciples dirent à Jésus: "Repousse-la ! Elle nous suit sans arrêt." Jésus leur dit: "Je n'ai pas été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël." La femme se jeta à ses pieds, criant: "Seigneur, secours-moi !" Lui: "Il n'est pas bon de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens." Elle; "Oui, Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres." Jésus déclara alors: "Femme, ta foi est grande. Puisses-tu être exaucée !" La fille de la phénicienne futguérie à cette heure (Matthieu 15/21-28)
Comme une païenne eût foi dans le bien qu'un juif prêchait, soyons heureux que d'autres que nous Pèlerins d'Arès aient foi dans le bien comme arme contre le mal, même s'ils ne connaissent pas ou s'ils connaissent peu ou de travers La Révélation d'Arès. Réjouissons-nous de tout ce qui peut vaincre le mal.
De toute façon, comme je le dis à José (125C2), cela ne nous dispense pas de la mission dans laquelle nous nous sommes engagés, car la pénitence complète ne peut pas faire l'impasse sur la moisson de pénitents et, ce faisant, sur l'exhortation aux hommes de faire l'ascension vers les Hauteurs.
L'action morale, bien que nécessaire, ne peut pas à elle seule vaincre le mal et installer le Bien. Ce qui surprendra le monde dans l'action de pénitence, de pénitence complète, ce sont des bienfaits tels qu'ils seront des miracles pour ceux qui auront des yeux pour voir, ainsi que disait Jésus autrefois. Ils seront autant de signes prouvant que le Père et les anges seront avec nous. C'est ainsi qu'un petit reste pourra sauver la masse.
De même que tout est réglé, concerté dans l'univers grâce à des forces cohérentes, intelligentes, c'est comme un univers réglé, concerté, qui se déclenchera sur la terre quand nos pénitences auront atteint une force suffisante.
Pour l'heure nos pénitences sont aussi inaperçues que les étoiles la nuit auxquelles, sauf les astronomes mais que leur science aveugle, personne ne prête vraiment attention.
Un pénitent, un bon homme ou une bonne femme ? Qui y prend garde ? Deux pénitents, ça ne fait que deux cinoques au lieu d'un. Trois, quatre... Tiens, qu'est-ce qui leur prend ? Bah, une secte ! Une petite foule de pénitents... Qu'est-ce qu'c'est qu'ça ? Une grande foule de pénitents... Oh mais, il se passe quelque chose dans la société !
L'humanité, les lois psychologiques et sociologiques soi-disant immuables commenceront à trembloter comme des bougies incertaines. Ça commencera à faire rêver certains, qui viendront grossir encore la foule du petit reste. Et plus des hommes changeront en Bien et plus d'autres hommes changeront leurs vies.
Et deviendra de plus en plus déraisonnable tout ce que les rationnalistes raconteront pour répéter au monde qu'il se fait des illusions, qu'il est faux que l'humanité puisse jamais devenir bonne et se passer de politique à poigne, de lois, de police, de tribunaux, de prisons. On verra quantité de théories prétendues solides s'amollir, puis passer aux archives des vieilles rengaines. Alors, le monde comprendra qu'au bout de tout ça peut survenir un Jour de grand et infini bonheur.


28déc11  125C5  
Je vous souhaite une année 2012 magnifique, merveilleuse avec un Petit Reste plus fort, plus réaliste, plus capable de rompre votre solitude.
J’avais commencé par écrire ce qui suit avant l’arrivée sur le blog de vos vœux pour 2012 :
Il n’y a que le prophète pour  envoyer dans nos cervelles encore insuffisamment intelligentes [Rév d'Arès 32/5] des mots qui décapsulent l’enfermement.
Noël d’espoir, espoir que le monde peut changer s’il entre en pénitence.
Qui avant vous avait parlé de Noël d’une façon aussi belle et riche ?
Cette année, ces mots me frappent encore  bien plus que l’an dernier.
Mon frère allongé sur son lit à l’hopital de [ville d'Auvergne] attend que la mort vienne le prendre ; son cancer a été plus fort que lui. Maintenant il a tout son temps pour réfléchir, il n’a plus que cela à faire, il n’a plus à résister à la douleur féroce qui lui mordait tout le corps. Des infirmières très dévouées veillent sur lui pour l’empêcher de souffrir.
Mais il a une douleur, le pauvre, encore plus profonde celle-là. Il a la peur que la famille se dispute. Il a appelé Ma fille pour lui dire : "Surtout ne vous disputez pas ! Passez un bon moment ensemble même si c’est dur pour vous, ne vous disputez pas surtout !"
Deux jours avant, il m’appelait pour me dire la même chose. Quand je suis arrivée près de lui avec mes deux filles, il nous a encore demandé de passer un bon moment ensemble sans dispute.
Alors j’ai réalise combien les tensions familiales dans lesquelles nous avons baigné toute notre enfance ont inscrit en nous leur terrible pouvoir destructeur de la paix et de la joie.
Le responsable : le mal ou le péché comme on veut. Tapi dans l’ombre, il vous saute dessus comme un rôdeur ; il sait lui ce qui va vous irriter, un mot, un geste, un rien de susceptibilité et les tensions reviennent sur fond de jalousie, de vengeance etc. À qui la faute si ce n’est à chacun ? Ce fut l’occasion de me surveiller plus encore et de mater mon caractère qui a vite fait de retrouver susceptibilité et agressivité, si je ne le surveille pas.
La souffrance, la vieillesse, la mort sont le résultat de nos comportements aberrants, mais nous avons un outil pour
dominer le caractère, vaincre la jalousie, la peur, la colère, c’est la pénitence.
Mon mari me dit : "J’ai horreur de ce mot ; ça fait catho !" Alors je lui parle de changement et hier, à table, il me disait : "Je fais comme toi, je vais dans le sens du changement." Mais je n’ai pas eu cette magnifique humilité de lui dire: "Sois plus fort que moi dans ce changement !" Je n’avais pas découvert cette nouvelle entrée 125.
"La pénitence, toutes les 5 minutes je m’en sers," nous avez-vous dit un jour.
Votre façon de parler si authentique, naturelle, vraie, cette façon d’être, votre manière d’aborder les problèmes, c’est une leçon, une grande leçon, on voit bien que Quelqu’un vit en vous, ce Quelqu’un vit parce que vous lui avez donné toute Sa Place, ce Quelqu’un, c’est Dieu.
Vous avez repris le flambeau de Jésus, image du pénitent et de sa force ; Nina sur vos talons fait une belle illustration avec les mots  de ce qu’est la pénitence vécue.
Bonne année 2012 à vous, cher prophète, à votre famille  et à  tous ceux qui vous lisent.
Que la pénitence soit la compagne d’hommes et femmes de plus en plus nombreux en 2012 et que je sache moi-même  de mieux en mieux m’en servir pour le bonheur de ma famille humaine !
Sans  la conscience d’être pécheur, on ne peut pas connaître le repentir et en goûter les larmes,(Rév d'Arès 36/20), on ne peut pas voir les conséquences de son péché pour entreprendre la lutte.
Je sais grâce à la Parole redonnée à Arès par Jésus et le Créateur et grâce à votre enseignement que je suis co-responsable de la maladie de mon frère comme de celles de tous ceux qui souffrent, vieillissent et meurent et vice versa.
Dans ce domaine de travail [de travail sur soi et de travail à la moisson], il n’y a pas de chômage.
Andréa d'Île de France


Réponse :
Bonne année à vous et à toute votre famille, Andréa ! Je suis profondément touché par ce commentaire.
Permettez-moi d'oublier votre peine pour me réjouir de ce qu'un homme, votre frère dans cet hôpital d'Auvergne ait l'immense opportunité de se préparer dans la paix de la réconciliation, de l'amour et du pardon au passage dans l'invisible où ne restent plus que l'esprit et l'âme dont la force pour se sortir de ce drame est... est seulement... est en tout et pour tout dans ce qu'elles ont été quand elles habitaient encore la chair.
Peu importe qu'il soit l'ouvrier de la paix de la onzième heure ! Il est cet ouvrier, d'après ce que vous me dites.
Je m'en réjouis pour lui, parce que c'est la seule faveur que moi-même je demande au Père à Qui je ne demande rien pour moi dans le quotidien, parce que je suis un pécheur et ne mérite rien: "Père, donne-moi la possibilité de me préparer." J'ignore s'Il me l'accordera et, dans l'attente (ça viendra bien toujours plus tôt que je ne l'attends) je suis heureux pour ceux qui ont la plus belle opportunité qu'un humain puisse avoir: Se préparer à ce qui, avec sa naissance, est dans ce monde de mal l'événement le plus inéluctable: sa mort.
Et puis, il y aura le sacré coup de pouce de votre mortification, bien sûr. Il a bien de la chance, votre frère.


28déc11  125C6  
Je vous souhaite de rester vous-même, Frère Michel, aussi longtemps qu'il sera possible !
Vous apportez beaucoup et même plus que beaucoup : le dépassement, et ceux, comme certains commentateurs d'un bout à l'autre de ce blog, qui ne vous apprécient pas ou qui même ne vous aiment carrément pas, qui ne voient pas cela sont pour moi un mystère. Vous êtes indiscutablement habité par quelque chose qui dépasse l'humain standard, vous êtes ce que j'appellerai un autre homme.
Un autre homme pas pour dire que vous avez changé depuis quelques années, mais un homme d'une catégorie inconnue ou rarissime sur la terre.
Je n'ai jamais eu la chance de vous approcher, de parler avec vous, mais tous les commentateurs qui se réfèrent à leurs rencontres et conversations avec vous montrent qu'ils épouvent la même sensation d'être en présence d'un humain d'une catégorie rarissime.
Je ne sais pas (personne ne sait) ce qu'était Jésus comme homme et le Jésus qui vous a visité à Arès n'était plus tout à fait un homme, il était comme vous dites quelquefois "ressuscité et transfiguré," mais j'imagine que c'était un gars dans votre genre, un gars habité par quelque chose venu d'ailleurs.
Je souhaite et, au fond, je me souhaite, que vous restiez longtemps vous-même.
Raymond C de Lorraine


Réponse :
Voilà des compliments qui m'ébahissent un peu.
Je ne crois pas que je sois un être exceptionnel. Je suis seulement un être qui a vécu une expérience exceptionnelle et qui depuis lors remplit une mission exceptionnelle. Ce sont ces événements et mission qui sont exceptionnels. Pas moi.
Dans le Sud, il arrive, dans l'exercice de mon apostolat, que des personnes venues m'écouter au local de mission me demandent: "Pourquoi avez-vous été choisi pour être le témoin de Dieu ?" Je répond: "C'est comme si vous demandiez au gagnant de l'Euromillion: Pourquoi vous ? Il ne pourra rien vous répondre. À mon avis, en ce qui concerne l'événement d'Arès et La Révélation redonnée à Arès: Dieu pour trouver un témoin a mis dans un chapeau tous les noms de tous les humains écrits sur des petits bouts de papier et il a tiré un papier au hasard. C'est tout bonnement tombé sur un type appelé Michel Potay à Arès en Gironde, France. Ç'aurait pu tomber sur vous," et j'ajoute quelquefois, si le questionneur me paraît possiblement réceptif : "Voilà pourquoi vous devez vous considérer comme destinataire à part entière de La Révélation d'Arès."
Rester moi-même ? Cela me fait penser à une idée de Schopenhauer, exprimée dans je ne sais plus quel bouquin.
Schopenhauer se demandait: Qu'est-ce qu'être soi-même ? Et il répondait: Ce n'est pas être une matière charnelle, parce qu'elle change tout au long de la vie ; sauf le regard qui ne change pas, notre matière se modifie. Être soi-même est donc autre chose, la partie inchangeable de soi-même, celle qui dans la vieillesse garde les sentiments de la jeunesse. Cet élément inchangeable, c'est le "noyau de soi-même". Je trouve ça assez joli comme image.. Et Schopenhauer ajoutait, je crois, que l'identité de soi est la conscience.
En considérant l'idée de Schopenhauer, je me demande: Qu'est-ce qu'il y a d'inchangeable en moi, qu'est-ce que le "noyau de moi-même", celui que vous me souhaitez de demeurer ?
Ce n'est certainement pas le physique, car j'ai vieilli et continue de vieillir et à l'instant où je vous écris une vieille sciatique, qui fut paralysante et opérée en 2001, se réveille et je tire la jambe et il me faudra bientôt repasser sous l'IRM et peut-être à la salle d'opération.
Ce n'est certainement pas non plus tout ce que la pénitence a déjà changé en moi et je peux affirmer que ce n'est pas rien: Si vous saviez tous les défauts qu'il m'a fallu briser... et tous ceux que je continue à briser ! Aurais-je pu faire pénitence sans conscience, mais est-ce vraiment la conscience le "noyau de soi-même" ? Ne peut-elle se modifier aussi ?
Le "noyau de moi-même", ce ne peut être que Dieu en moi, l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) immuable que j'ai réveillée, mais qui a toujours été là, immuable.
Mais cette image et ressemblance est aussi en vous, Raymond et, à ce propos, je vous recommande de bien la réveiller et d'aller faire un tour du côté de notre mission de Metz. Elle a besoin de vous.
Voilà ce que je vous souhaite de plus heureux en 2012.


28déc11  125C7
Une émission de télévision parlait de la situation économique mondiale. La conclusison était que cette économie serait catastrophique. Edgard Morin l'explique aussi très bien aussi dans son livre "La Voie". Il nous dit aussi que face à une telle situation une religion sauvera le monde. Mais il ne parle pas de bonté, de solidarité que Dieu demande. C'est La Révélation [redonnée à Arès].
N'étant pas une religion mais un mouvement spirituel les gens y adhéreront plus facilement. Sephane Hessel lui nous dit: "Engagez vous, réagissez !" C'est aussi important.
Toi [Créateur] Tu nous dis dans La Révélation: "Soyez bons !" Face à une catastrophe les gens doivent être solidaires se serrer les coudes, être bons pour ne pas sombrer dans la misère la plus totale.
Donc, frères et sœurs, faisons connaître La Révélation [redonnée à Arès], prônons la solidarité et la bonté par lesquelles monde sera sauvé.
Oui, soyons missionnaires ! [Prêchons] la solidarité et la bonté, si une catastrophe mondiale arrivait. Dites que frère Michel nous le demande au Nom de La Révélation.
Si assez de gens sont informés, le monde s'en sortira plus rapidement.
Ce message paraît farfelu, mais je pense que je dis la vérité.
Jésus en 1974, Dieu en 1977 te l'ont dit frère Michel, c''est vrai.
C'est le cadeau de Noël que mon engagement à LaRévélation m'a fait.
Alain Le G. de Bretagne-Ouest


28déc11  125C8
Posons nous de vraies questions.
Il me semble que beaucoup d 'êtres humains souhaitent simplement avoir éternellement une vie agréable.
À partir de là, qu'est-ce qui fait que nous n'y sommes pas encore parvenus ?
Certains peuvent se contenter de jouissances éphémères à renouveler le plus souvent possible.
D'autre ont besoin de jouer les dieux décidant du sort de l 'humanité en faisant des lois qui sont toujours déviées et contournées.
Le vrai problème est de savoir pourquoi nous avons tant de mal à parvenir au bonheur, que nous ressentons "instinctivement" comme étant possible, mais qui "foire" à chaque fois.…
Grâce au courage du frère Michel nous avons une opportunité de sortir de l'ornière de l'Histoire toujours répétée.
Le plus dur est de se dégager des "certitudes" assénées depuis des générations par ceux qui prétendent savoir ce qui est bien pour nous.
Éric J. de Languedoc-Roussillon


28déc11  125C9  
Bravo, bravo, mes frères et sœurs de Bordeaux, et particulièrement, ma sœur Nina !
Et merci pour cette superbe vitrine qui me fait franchir un pas dans ma pénitence.
J’avais la joie de voir l’autre devenir meilleur que moi au bord du cœur, vous l’avez faite entrer dedans.
J’ai exprimé parfois dans des échanges missionnaires ou des conversations sur l'Internet ce vœux que l’autre devienne un plus grand pénitent que moi, mais c’était moins sobre, moins pur et surtout moins heureux (même si c’était sincère) que ce qu’exprime votre affiche. Je pense que je manifestais plus une adhésion, un acquiescement qu’une véritable joie — Manque d’amour, d’humilité, de don de soi, trop d’ego, trop d’intellect.
Merci aussi à vous frère Michel pour l’éclairage que vous apportez dans votre réponse au commentaire 125C1.
Dans le fait de me réjouir de voir mon prochain devenir plus spirituel que moi, je voyais l’expression de l’amour fraternel, mais je n’y voyais pas le réalisme que vous mettez en évidence. Il y a évidemment de l’amour dans cette joie à voir l’autre nous devancer dans la pénitence, mais la synergie évolutive que vous décrivez entre des pénitents qui se hâlent tour à tour vers le Bien donne une perspective beaucoup plus ouverte et plus féconde que celle que j’enfermais dans un échange intime. L’émulation joyeuse et même enthousiaste dans la pénitence, voilà vraiment quelque chose qu’il nous faudrait développer dans nos assemblées.
En tout cas, pour l’expérience que j’en ai, je peux dire qu’exprimer à l’autre qu’on se réjouit de ce qu’il soit ou devienne un être plus doué et plus résolu que soi dans la vie spirituelle contribue à placer l’échange (surtout s’il prend une tournure un tant soit peu polémique) sur un tout autre plan, celui essentiel de la dynamique du changement en bien appelée par Dieu.
Dans ce plan, la relation a de bonnes chances de s’orienter vers l’ouverture, l’espérance, la concorde et, en cas de divergence, vers le pardon, la paix et la sauvegarde de la relation fraternelle: Pas de rupture !
Il y a un endroit ou je ressens véritablement cette joie, c’est avec mes enfants et mon épouse. Quand je prends conscience qu’ils ont (pour les enfants, vingt ou vingt-cinq ans avant moi) dépassé certaines difficultés, vaincu une tare avec lesquelles je me bagarre encore ou acquis une part d’équilibre ou de sagesse après quoi je cours encore, alors là, quelle joie !
Il me reste à la vivre avec mon prochain dont particulièrement mes frères de foi.
Je finirai par cet extrait de votre article "Pénitence" trouvé aussi à la page 64 du "Pèlerin d'Arès 1993-1996": :
"Très difficile est parler directement au monde de la pénitence, lui expliquer de but en blanc que la pénitence seule conduira à la découverte de l’intelligence spirituelle oubliée, c.-à-d. à la déculturation — la déculturation n’est pas l’abolition du savoir, mais son démaquillement, son retour à l’essentialité —. C’est le fond même de notre mission pourtant. Les missionnaires sans fête ni joie (30/11) dans l’âme s’épargnent l’épreuve d’être apôtres de la pénitence, ils ne sont que des propagandistes."
Merci encore, frère Michel, et vous mes frères et sœurs de Bordeaux, pour vos bons vœux si pleins de la plus haute ur.
Desiderius Faber


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Réponse :
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