08mar11
116C1 Qu'est-ce
qui poussera le monde à nous entendre et à changer ? Une
belle chanson ? Notre pénitence ?
Ou les deux ? Le jour où nous verrons apparaître
des films, des livres, des émissions chantant La Révélations d'Arès
et ses espérances, le jour où la politique sera moins lourde pour les
citoyens, c'est que "le reste" aura entendu le petit reste." Mais,
en attendant; ce petit
reste doit inspirer le reste ("Nous
Croyons, Nous Ne Croyons Pas") Il
me semble que vous aviez dit un jour, frère Michel, quelque chose comme
ça: "La révélation d'Ares est passée dans le monde, ce sont les
pèlerins d'Ares qui n'y sont pas passés." Je le comprends
dans le sens où l'espérance de La Révélation d'Arès
est déjà dans le cœur de beaucoup d'hommes, mais à l'état de rêve et ne
font pas forcément le lien avec leur propre changement en bien:
la pénitence. C'est
à ceux qui croit en La
Révélation d'Arès de rendre la pénitence
socialement active (le
petit reste). Je dis cela tout en étant bien en dessous de
cet idéal de changement,
mais je vois l'île
bleue au loin (Livre XIV/13) : Le changement.
Le fait d'être en dessous de cet idéal est-il aussi la raison pour
laquelle les Pèlerins d'Ares ne sont pas passés dans du
public ? N'y a t-il pas des gens du reste qui sans le
savoir rendent socialement la pénitence
active ? Quand
on lit l'article "Pénitence" (Le Pèlerin d'Arès 1995) vous parlez d' un
homme politique (Yshac Rabin) qui semblait avoir fait de tels efforts
sur lui-même pour mettre le bien autour de lui que cela ressemblait à
d'authentiques efforts de
pénitence, que cet homme faisait partie du reste. Des
gens du reste
sont engagés dans diverses actions sociales (éco, écolo,
humanitaires...) et font appels à une évolution des consciences. Ils
semblent avoir plus d'influence dans leurs messages de
changement que les Pélerins d'Arès. Pourquoi ? Est-ce
parce
que notre message vient de Dieu qu'il a tant de mal à être
entendu ? Ces gens semblent entreprendre plus
d'actions concrètes que nous, Pèlerins d'Ares. Apporter consciemment
la pénitence
au monde, c'est aussi concret, La pénitence,
créatrice de l'âme
est fondamentale pour donner Vie
et Beauté
à toutes actions. Notre action concrète est de créer notre âme, notre foi,
notre moisson,
notre prière, mais nous pousse-t-elle à des changements plus
subtils pour apprendre au monde à changer
en même temps que nous l'apprenons
nous-mêmes ? Certains trouverons cela prétentieux.
Mais c'est Le Créateur qui nous donne cette direction. C'est
Lui qui à la Vérité. Nous,
nous avons la foi, alors on y croit et on se débrouille pour
Le suivre, malgré nos contradictions. Au final, le lien
fondamental entre nous et le monde c'est la réalisation de la pénitence, car le
monde ne propose rien de mieux contre l'abolition définitive du mal. La
pénitence,
c'est la naissance de
l'âme dans l'homme
nouveau. Des
gens trouverons cela ésotérique ou religieux, alors que pour nous
Pèlerins d'Ares, c'est très concret et cela a une influence réelle sur
le monde. Être pénitent
et moissonneur dans son petit quotidien, est-ce que cela
suffit pour changer le
monde,en attendant que celui-ci soit infusé par le Bien des
générations de pénitents ? Ce
petit quotidien est ardu et on à parfois du mal à voir ce qui change...
mais pas de
découragement ! Je sais... Stéphanie (Île de
France)
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Réponse
: "Est-ce parce que notre message vient de Dieu qu'il a tant
de mal à être entendu ?" Oui, évidemment. C'est
pour contourner cette difficulté que certains avaient changé notre
mission spirituelle en mission sociale, il fut un temps, Inconvénient:
Outre que de l'action sociale, ils ne pouvaient pas en faire aussi bien
que ceux qui s'y étaient attelés depuis cent ans, ils faisaient plus ou
moins de la politique, que le Père honnit comme il honnit la religion,
ils abandonnaient l'aspostolat spécifique que le Père leur avait
demandé de faire, l'apostolat de la pénitence, laquelle
n'a de sens que reliée, même discrètement, à la restauration de l'image et ressemblence
de Dieu qui est en l'homme (Genèse 1/26-27). Ils échouèrent
complètement et, de plus, ils masquèrent l'image qui est la nôtre,
image de croyants. Ce fut la période la plus stérile de notre mission. Notre
mission est très difficile, mais nous devons l'entreprendre comme il
faut.
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09mar11 116C2 Pardonnez-
moi de réagir une fois de plus à vos propos. Tout d’abord un
rappel : Je
crois que la Parole d’Arès est véridique, que vous n’avez ni rêvé ni
halluciné, que Jésus vous est réellement apparu pour lancer un message
à l’humanité pour dire où
il est où il n’est pas [Rév d'Arès 23/8, 28/2], ,[je
crois] que le créateur vous est aussi apparu pour rétablir sa
vérité enfoui sous les paroles d’hommes. Mais je ne comprend
pas vos propos dans la réponse que vous faites au commentaire 116C1. Vous
dîtes le créateur "honnit la politique." C’est curieux, car pas une
seule fois le mot politique n’est prononcé dans la révélation d’Ares
[...] Patrick R (les Yvelines)
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Réponse
: La phrase complète
de ma réponse 116V01, dont vous niez le fondement, est "...la
politique, que le Père honnit comme il honnit la religion." Si
le mot politique (ni économie, ni industrie, ni finances, etc.)
n'apparaît pas dans La
Révélation d'Arès, en effet, notez bien que le mot
religion n'est pas davantage prononcé dans La Révélation d'Arès. Les
mots "état, chef d'état, président, ministre (politique), église,
évêques, pape, etc." ne figurent pas davantage dans La Révélation d'Arès.
Ils se déduisent d'autres mots paraboliques, allégoriques,
métaphoriques, symboliques, etc. De ce fait, vous rejoignez
la foule de ceux qui croient que La
Révélation d'Arès est bien authentique mais que mon
interprétation est erronée. Vous ne croyez pas que je suis la parole qui est la Parole (Rév
d'Arès i/12). La quantité de ceux qui croient
en moi est très petite. C'est le petit
reste. Vous, vous êtes dans la majorité qui n'a pas besoin
de moi pour savoir le
Vrai. Mon entrée 116 est donc correctement
titrée: "ardu est le
Vrai" !
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09mar11 116C3 Hier
soir, je
rapportais à une sœur une citation lue quelques heures plus tôt sur un
site internet, celui de Tinah, chanteuse que je recommande à tous nos
frères (de nombreux titres de son album "Amen" auraient pût être écrits
par nous, je les trouve sublimes). Cette citation de Rabindranath
Tagore est la suivante: "L'illusion seule est aisée. La vérité est
toujours difficile !" "Est-ce de frère Michel ?"
me demanda la sœur. "Non, mais cela m’a plu. Je trouve cette
citation juste," lui dis-je. Elle, elle ne la
trouvait pas juste. Alors, nous voilà parti dans une courte
discussion sur le sujet. Nous
tombons d’accord [sur le fait] que le rapport de force entre mensonge
et vérité dans le monde, en tous cas à l’extérieur, est quand même en
faveur du mensonge et que cela rend difficile la vérité dans le monde,
en tous cas en surface, mais [aussi sur le fait] que des fois, quand on
a la vérité de la parole en nous — après la prière ou dans quelque
moment de grâce — tout semble facile. C’est vrai que le but
final, la transfiguration est de rendre facile la vie du vrai, du bonheur
sur cette terre. La pénitence
nous renvoie perpétuellement à nos propres errements dans le mensonge
après les passages dans les
bosquets fruitiers et les sources (Rév d'Arès 7/2) à moins
que ce ne soit plutôt uniquement notre manque de force à conserver la pénitence. Alors
on se redécouvre, nous-mêmes, minables gens du monde avec ces réflexes
barbares, vicieux, bizarres, qu’il faut combattre en nous de nouveau
après des moments plus faciles. Rendre la pénitence
et sa vigilance permanentes en moi m’apparaît chaque jour de plus en
plus ma mission, tant que le monde ne se sera pas transfiguré dans son
ensemble par le travail des pénitents,
mais je dois combatte un réflexe que j’ai toujours quand je me sens dans le vrai
et heureux : Je me crois arrivé à destination, je pars avec confiance
dans le monde et peu de temps après me revoilà rempli d’un ensemble non
maîtrisé de mensonges où des parties de moi inconnues jusque là se
mettent à réagir avec de mauvaises réactions. Alors, le combat reprend
difficile. Je suis donc heureux de cette entrée sur le même
thème
que je découvre ce matin et de voir qu’il est normal que je trouve
"ardu" d’assumer le
Vrai. Récemment,
je parcourais l’article sur le pasteur protestant Billy graham et ses
"croisades" dans "Frère de l’Aube". Je me disais que le début
de La Révélation d’Arès:
Redresse-toi
homme, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement ! Que cesse ta
honte ! (1/1),
se prêterait bien à de telles performances, à des séances d’engagement,
de redressement personnel. Il lancerait les participants dans
un
engagement personnel et intime de pénitence...
Et alors des chanteurs et des chanteuses connus pourraient
apporter un plus, mais il est clair que sans pénitents réels à
cotoyer par la suite, aucune manifestation, d’aucun genre n’a
de chance de réussite. Dans la même sonorité que le mot pénitence, je me
disais que j’allais dire aux personnex, non sans
humour, que La
Révélation d’Arès
appelait à la réalisation de maisons de redressements, mais pas à
l’extérieur de nous, à l'intérieur de chacun, dans son cœur. Peut-on se
définir ainsi: "Je suis pénitent, un homme
qui se redresse par ses efforts dans le Vrai, un homme
qui change sa vie (Rév
d'Arès 30/11)? [Un homme] qui redevient chaleureux,
joyeux, aimant, après avoir été "la porte de prison" du jugement, du
mensonge, etc ? Nous
lançons une dynamique de salut personnel et collectif dans le monde qui
n’est pas une dynamique politique, religieuse mais une dynamique
d’hommes qui changent
leur vie
librement pour assumer ce qu’ils sentent, devoir être, pour être à la
hauteur d’eux-mêmes, en gardant leur personnalité intacte et
en
respectant totalement la personnalité de leur prochain, mais qui sont
conscients d’être loin de ce qu’il devraient être et que le monde et sa
vie, qu’ils vivent, gâchent beaucoup de choses en eux. Ils
sont
conscients aussi que leur changement
donne la vraie solution au monde. Voulez vous participez avec nous de
cette dynamique ? Je pense tout haut, mais cette
difficulté à faire en sorte que les autres nous identifient dans notre
réalité vraie de pénitent
me préoccupe beaucoup depuis longtemps, d’autant plus que je m’aperçois
que les hommes n’ont pas de mémoire. Quelqu’un peut avoir compris en
gros qui vous êtes vous le recroisez un peu plus tard il a tout oublié.
Il a d’autant plus oublié que c’était loin de sa réalité, les années
s’écoulant. Certains vous ont même reclassé dans la grisaille
environnante. J’ai beau essayer de me renouveler dans ma présentation
pour essayer de réveiller un intérêt j’expérimente que "le soufflé" que
j’ai réussi à créer retombe vite à plat. Je me
demande si nous ne devrions pas faire une sorte de petit livret qui
s’intitulerait "Le
changement du monde selon La Révélation d’Arès,
qui présenterait la pénitence
et la moisson un
peu comme un programme politique ou un anti-programme politique et qui
spécifierait au lecteur: "Voilà votre place dans ce programme.
Voilà ce que nous vous proposons." Quelque chose de plus
proche du
quotidien et des engagements des uns et autres que ce que nous avons
fait jusque là. La difficulté mentale, je trouve, est
qu’aussitôt
mentalement notre programme rentre en concurrence avec ceux politique
et religieux et cela le dévalorise d’un coup aux yeux des
découvreurs, alors qu’en fait non, nous ne nous substituons
pas à
eux de manière concurrentielle, nous proposons autre chose,
c’est
d’une autre nature. Nous, nous leur proposons d’infuser le
monde
d’une autre vie, qui nous correspond vraiment, à nous
humains, que
celle qu’il y a besoin pour simplement faire tourner le système qui à
une marge de manœuvre énorme avec le mal, une certaine forme de guerre
permanente lui convient très bien, ainsi qu’un climat de
peur,
etc … Nous vous proposons d’être co-créateur spirituel du
monde à égalité avec chaque homme et même avec le Créateur. Nous
vous proposons de changer
le monde par le spirituel que vous pouvez générer tout au
cours de votre vie dans votre quotidien. Nous
vous proposons d’apprendre à aimer même vos ennemis (avec petit topo
sur la difficulté de le faire mais aussi explication du
pourquoi
éternel). Nous vous proposons d’apprendre à pardonner (avec
petit topo sur la méconnaissance, en réalité, du pardon) Etc, et Nous
vous proposons de vous remémorez chaque jour les paroles éternelles
dans le but de vous accomplir
réellement dans votre quotidien en les y appliquant. Bernard
(un des Bernard de Bretagne)
|
Réponse
: Vous êtes missionnaire de La Révélation d'Arès
depuis de nombreuses années. Je me souviens encore quand à Lorient, il
y a longtemps, vous et votre frère me montriez ces petits pliages de
papier astucieux que vous proposiez au public dans la rue pour attirer
leur attention sur le Message d'Arès. Ce que vous proposez là, n'est-ce
pas le Fond
de votre mission depuis cette époque lointaine où vous commenciez votre
apostolat ? Certainement oui. Aussi pensé-je que ce
que vous avez en tête dans ce commentaire, c'est une mission tout à
fait spécifique, dans une forme nouvelle, inspirée des "croisades" de
Billy Graham. N'oubliez cependant pas qu'il y a longtemps que Billy
Graham n'organise plus ce genre de grande mission publique, parce que
non seulement il est très âgé et atteint de la maladie de
Parkinson, mais encore la réceptivité du public à ce genre de croisade
n'est plus la même qu'autrefois, même aux USA. Je ne sais pas si la
fille et le fils de Billy Graham, qui sont pasteurs comme leur père,
organisent toujours ce genre de grande "croisade" publique. Mais
cela demande, à l'échelle de la Bretagne, une mise au point collective
bien réfléchie, bien travaillée, bref, pas facile de toute façon. Pourquoi
ne la réalisez-vous pas avec vos frères et sœurs missionnaires de
Bretagne ou même d'ailleurs ? Si vous le faites, tenez-moi
au courant. Merci.
|
09mar11 116C4 J'ai
eu souvent l'occasion de lire dans les pages écrites par vos
correspondants un certain désarroi quand aux fait que les pèlerins
d'Ares sont une infime partie de l'humanité, et que, de ce fait, il
leur sera très difficile de faire basculer la tendance humaine
actuelle, qui est suicidaire et peu spirituelle, vers une amélioration
possible des individus, permettant aux êtres de parvenir à se
rapprocher de [mot oublié] ou du "Tout". Les chamanes [?] ne
sont que des guérisseurs, du corps, de l'esprit, comme de l'âme. Toutefois,
nous ne nous laissons pas aller à ce genre de défaitisme... Il n'est
pour nous qu'une illusion de plus qui pousse les êtres humains au
laisser-aller, au manque de foi dans les réelles capacités d'une
poignée d'homme à changer
positivement le cours des choses. Toutefois, pour conforter
mes propos, je vais faire preuve d'ouverture d'esprit vers d'autres
schémas de pensées, parfois fort éloignés de la mienne mais qui toutes
doivent nous conforter à ne pas nous laisser aller aux questionnements
craintifs et à baisser les bras : Relisez le livre de Lot:
"Si dix justes seulement sont en Sodome, Yawhéh est prêt à l'épargner" (Genèse 18/32) "Jamais
dans le champ des conflits humains tant de gens n'ont dû autant à si
peu" (sur les pilotes de la Royal Air Force et la bataille
d'Angleterre, 20 août 1940, Sir Winston L.S Churchill) "I
have a dream" [j'ai fait un rêve], Martin Luther king. Gandhi,
Indian Home Rule Nelson Mendela, et tous les autres... En
vérité, peu importe ce qui différencie les êtres, pourvu qu'ils
s'unissent pour bâtir un même univers, Yuko Tsuno de R Leloup ! Ce
n'est pas la quantité d'âmes en évolution qui prime, mais la qualité de
celles qui entrainent les autres vers les hauteurs. Non signé
|
Réponse
: Vous me faites un peu penser à "La Mouche du Coche" (La
Fontaine). Merci pour les conseils cependant, car des
conseils même un peu pédants, ne sont jamais inutiles. Pour ma part, je n'ai jamais relevé chez mes
frères et sœurs Pèlerins d'Arès ce que vous appelez "un certain
désarroi quand aux fait que les Pèlerins d'Ares sont une
infime partie de l'humanité, et que, de ce fait, il leur sera très
difficile de faire basculer la tendance humaine actuelle, qui est
suicidaire et peu spirituelle." Mes frères et sœurs du petit reste non
seulement savent qu'ils ne peuvent constituer qu'un petit reste (Rév d'Arès 24/1)
comparé à la masse humaine, mais encore ils ont confiance que le Père
lui-même ne peut annoncer sans bonnes raisons qu'un petit reste suffira
à mettre en marche le processus de respiritualisation du monde qui le changera (28/7).
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09mar11 116C6 Vrai
qu'il est difficile de féconder le monde en intelligence
spirituelle tant il semble vouloir se conformer à la domination. Vrai
que le fond de l'identité d'un pèlerin d'Arès est la pénitence est
qu'elle bouscule l'esprit de communauté se fermant à l'universel de
l'humanité. Vrai encore que la grande espérance de l'utopie
à réaliser pour le monde de demain peut sembler difficile à accepter
tant les valeurs de vérité, de bonté, de liberté, d'amour, de pardon,
de paix et d'intelligence spirituelle paraissent décalées à notre
société actuelle. Vrai aussi que cette utopie est complexe à
accomplir pour ceux qui se réfèrent à ces valeurs tout en incarnant ces
valeurs, devenant des référants. Vrai que chaudes sont les
quelques victoires du Bien comme le point de non-retour de La
Révélation d'Arès, livre important pour la pensée humaine en devenir. Ardu
avec l'ardeur. Bon Hom
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09mar11 116C7 Est-ce
que nous aimons
vraiment notre prochain?
Même celui qu'on ne sent pas vraiment et inversement ? Notre
prochain n'a t il pas cette faculté de sentir que nous
l'aimons ou non ? N'aimer que nos enfants, c'est
facile. L'amour évangélique ou l'amour du prochain est-ce qu'il est
raiment appliqué ? Ma sœur, mon frère, est-ce que ce ne sont
pas tous ces gens qu'on croisent dans la rue, toujours pressés, c'est
vrai, mais pas tous quand même ? Pardonner... Est-ce que
nous pardonnons vraiment à notre prochain les offenses reçues
et inversement ? Est-ce que nous ne faisons pas la même
chose inconsciement de temps à autrui ou à nos proches ? Faire
la paix... La Paix ! Un grand mot que personne n'arrive à solutionner.
Peut-on répandre la paix là où nous allons et là où nous nous
trouvons ? Être libre de tous
préjugés... Quel travail mental incroyable il nous reste à faire ! Chercher
l'intelligence
du cœur, depuis longtemps disparue... C'est cela la pénitence.
Quel travail ! Youcef du Sud de la France
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Réponse
: Quelle joie de vous avoir rencontré, Youcef, venu me voir
en février dans cette ville du Sud où je travaille à la mission avec
mes sœurs et frères du lieu. Vous m'avez dit la difficulté qu'a un
frère comme vous à vivre sa foi arésienne dans son milieu familial et
amical musulman. Je comprends tout à fait et je n'en ai pour vous que
plus d'estime en même temps que pour notre mission plus d'espérance,
car elle a tout comme vous touché les cœurs d'un nombre non négligable
de frères et sœurs d'origine musulmane. Vous me demandez:
"Est-ce que nous pardonnons vraiment à notre prochain les
offenses reçues et inversement ?" Si vous entendez par "nous"
la population dite de culture chrétienne au milieu de laquelle nous
vivons, alors non! Rares sont les membres de cette population qui
pardonnent les offenses. C'est pourquoi nous
n'avons, en dernière analyse, que deux
arguments de mission : "Le christianisme n'existe
pas encore. La
Révélation d'Arès
nous demande de le commencer" et "Il nous faire pénitence," alternatives
que nous pouvons mêler bien entendu. Je
trouve
grand et plein d'espoir que des Pèlerins d'Arès d'origine musulmane
comme vous se joigennt à notre mission universelle, ce qui prouve bien
ainsi qu'elle a su faire comprendre qu'il faut dépasser les clivages
culturels. Merci pour ce commantaire, Youcef. |
09mar11 116C8
Beuh
! Je déteste ces institutions politiques et religieuses moralisatrices
qui n'arrivent pas à renverser leurs argumentations pourrissantes, et
d'ailleurs, si elles le faisaient seraient-elles capables de les
remplacer par quelque chose de valable? Non. Elles nous
servent
chaque jour notre bon petit repas politique: Les "Restautants du Cœur"
du gouvernement, des partis et de la resse... Elles nous tartinent, ses
chefs cuisiniers politiques en tête, de la sécurité et encore de la
sécurité comme de la confiture: "Les Français veulent de la Sécurité"
(Sarkozy), "Les Français veulent des réponses" (Aubry, mais pourquoi
n'en donne-t-elle pas, elle, des réponses?). Ces cuisines n'ont qu'un
pouvoir sur nous, celui de la peur. Sinon, elles ont compris que toutes
les raisons d'une révolte sont maintenant réunies en France. Cela nous
pend au nez comme en Tunisie, en Égypte, en Libye et ailleurs où ça se
prépare. C'est là, je crois, que les Pèlerins d'Arès, auront
un
rôle régulateur, civilisateur, à jouer, parce que, comme vous l'avez
bien souligné dans "Insurgeance" ("Le Pèlerin d'Arès 1989"), la révolte
engendre la vengeance et la violence et pour finir ne mène nulle part. Mais
avons-nous conscience que nous pourrons changer cette
violence en force civilisatrice? Si nous en avions conscience, nous
serions des pénitents
bien plus exemplaires. Nous ne sommes pour le moment que des pénitents amateurs,
comme les Catholiques ou les Protestants ne sont que des chrétiens
amateurs. Jusqu'à
présent l'Histoire n'a fait que se réinventer et nous devons faire
cesser cette réinvention perpétuelle et enfin faire sortir l'Histoire
de l'Histoire. Pour ça nous devons faire flotter sur le
monde un
air de pureté, de vérité, d'amour, un sourire qui lui manque
complètement. Les sourires médiatiques des politiques et des religieux
sont des grimaces qui me font peur. Mais je crois que le
monde commence à avoir peur lui aussi. Notre moment va
venir, je le sens. Je sens que vous le sentez aussi. Il y a
dans vos dernières entrées de blog une montée en puissance. Amilcar
|
09mar11 116C9 Votre
entrée parle d'altermondialisme. J'imagine que vous n'avez pas moindre
idée de ce qu'est l'altermondialisme, parce que comme repaire de gens
haineux et vulgaires, on ne trouve pas mieux. Vous êtes un homme
généreux, polis et aimant, qu'est-ce que l'altermondialisme, qui est
tout le contraire, vient fait faire ici, avec La Révélation d'Arès ? Je
cite Charles Dantzing qui dit de l'altermondialisme:
"L'altermondialisme, maladie sénile du communisme. Ces gens qui se
donnent l'air sympa sont pour beaucoup une meute d'indics malveillants.
Pour avoir osé écrire dans "Libération" trois lignes d'exactitude sur
Chavez [président du Vénézuela], j'ai été poursuivi sans répit sur
leurs sites. On m'y accusait de colporter les mensonges du capitalisme
international." C'est dommage que vous vous compromettiez
avec ces gens-là. Jean-Auguste
|
Réponse
: Vous lisez mal ou trop vite. Je ne m'aligne pas
sur l'altermondialisme politique tel qu'il se montre, hélas, et dont je
n'ignore pas les défauts. J'ai écrit:"La
Révélation d’Arès altermondialise tout bien mieux que ne le
font les
idéologues de l’altermondialisme, parce qu’elle [La Révélation d'Arès]
n’est ni de gauche ni
de
droite, ni religieuse ni rationaliste, ni politique ni libertaire, mais
elle donne
à l’altermondialisme une base spirituelle universelle dans laquelle
tout homme de
bonne volonté peut se reconnaître." Les altermondialistes,
du moins beaucoup de ceux qui militent, hélas grossièrement le plus
souvent, sont une chose. Les idées de fond de
l'altermondialisme sont une autre chose. Je
cite Daniel Martin, qui a fait de ce mouvement une analyse critique
étudiée, bien connue: "Les altermondialistes sont des gens généreux qui
croient aux qualités d'altruisme des hommes. Ils veulent un monde base
sur cet altruisme [nous, nous dirions amour] mais non sur l'argent. Ils
veulent la fraternité, mais pas la confrontation. Ils ont constaté avec
raison que les lois du marché ne suffisent pas à assurer un
fonctionnement de la société pour le bien des hommes et qu'elles
doivent être complétées par des lois d'équité et de solidarité que les
mécanismes économiques sont incapables à eux seuls de définir." Si
l'on met à part que La
Révélation d'Arès,
contrairement à l'altermondialisme, ne prescrit pas le bonheur de
l'humanité par des lois, mais par la capacité qu'a l'homme de
s'autogérer matériellement comme spirituellement, le but poursuivi par
l'altermondialisme théorique, bien qu'athée, est assez parallèle au
nôtre. C'est pour souligner cette différence entre
l'altermondialisme politique, qui a tous les défauts des religions et
politiques, et notre foi de Pèlerins d'Arès, que j'ai pris le soin de
dire que La Révélation
d'Arès "altermondialise bien mieux..."
|
10mar11 116C10 Toujours
la même musique! Toujours les mêmes mots, les paroles sans
renouvellement ni imagination. Je ne comprends pas que les
gens ne se fatiguent pas de ce blog chiant. Vous ne ferez
pas un monument au Vrai,
comme vous dites, par des paroles comme ça! Çuikivoudaiteste
|
Réponse
: Pourquoi plus de musique, plus de parole ? Mes
frères, mes sœurs et beaucoup d'autres sont intéressés par ma musique
et mes paroles. Mais pour vous voilà un petit air sans
musique ni parole: http://www.youtube.com/watch?v=UbBGGYV4RTM Comme
ça, nous ne nous fâcherons pas.
|
10mar11 116C11 La
Parole de Dieu est vraie.
La parole du prophète
est vraie,
même quand il proclame qu'il est un pécheur qui fait le
choix de cesser de
pécher. Le ministère du premier messager est vrai. Ma
pénitence
est vraie,
car elle est ma raison de vivre. Aussi vrai que je peux
l'être je suis un Pélerin d'Arès. Mes yeux voient la
médiocrité de ce monde, mon corps ressent le poids du péché, mon cœur
se tourne vers Dieu. Ardu est le Vrai, parce que
le monde s'échine à vouloir me lasser du Vrai. Quand
je suis dans le vrai
avec mon frère les yeux dans les yeux nous faisons un. Dans
l'Amour de Dieu nos deux corps séparés font un, pas de jugement, pas de
peur, mais de la joie, de l'apaisement et la vision partagée d'un monde qui change
selon nos aspirations au bien. Pourquoi
je sais que cela est vrai ? Parce
que mon cœur s'ouvre littéralement au delà des limites de mon corps
pour envelopper mon frère que mes yeux voient. Un lien particulier
prend vie, un lien qui nous relie cœur à cœur, âme à âme. Et
pourtant ce lien particulier n'est pas différent de tous ceux dont j'ai
conscience de créer puisque l'Amour de Dieu pour Son fils est le
même pour chacun de nous. Cela ressemble à un réseau dont
chacun est le centre. Je me sens étalé, en connexion
avec mes frères. Aujourdhui quand je pense à mes frères,
Pélerins ou non, mon cœur s'ouvre pour que circule la Vie. Ce n'est pas
systématique mais je le fais bien plus souvent qu'avant. Oui, il a été
ardu d'en arriver là, parce que j'ai eu peur de désobéir à la loi des rats pour
obéir à la volonté de Dieu. Maintenant j'éprouve de la joie
à le faire et cette joie ne cesse de grandir. Mon envie de vivre aussi
ne cesse de grandir. Je veux trouver la Vie de mon vivant
en ce monde. Je parle assez rarement de La Révélation d'Arès
aux personnes qui ne la connaissent pas, mais très souvent je parle de pénitence sans en
prononcer le nom. C'est le cœur ouvert que je me rends
compte que beaucoup de personnes souhaitent verser dans le bien sans savoir
comment. Alors je leurs donne ma lumière mon amour. Je leur fais passer
la vie pour qu'ils la ressentent, pour qu'ils la donnent à leur tour.
C'est alors qu'ils s'inscrivent dans mon registre pour que je ne les
oublie pas. Ils sont dans mon cœur, dans mes pensées ou face à face. Ce
que vis, je ne peux l'enseigner.
C'est le chemin que j'ai choisi de prendre. Je ne sais pas où il me
mène, sans doute vers un incalculable bonheur pour les générations qui
viennent. L'enseignant,
c'est vous, Frère Michel, et je suis suspendu à vos lèvres. Tony
des Bords de Loire
|
10mar11 116C12 Je
suis médecin et avec un confrère, pendant les plages inactives de nos
gardes, nous surfons sur l'Internet et nous sommes un jour tombés par
hasard sur votre site. Pour dire la vérité, je ne sais plus
si c'était
par hasard ou si quelqu'un nous avait signalé freesoulblog comme un
site qui valait la peine d'une visite. Nous y revenons
régulièrement et
quand votre blog est au point mort, comme dernièrement, il nous manque
quelque chose. Vous êtes de ces humains inconnus qui valent
la peine d'être connus. De garde de nuit en garde de nuit, nous avons
lu tout le blog et nous sommes étonnés qu'un homme de votre valeur et
de votre sincérité, qui a vraiment quelque chose de réconfortant à dire
au monde, soit "laissé tout seul dans son coin", comme vous dites
quelquefois et même apparemment par vos propres disciples. Personne,
à moins d'être serial killer ou escroc de haut vol (Madof) dont la
renommée
est faite par la justice et les media, ne peut se faire tout seul un
nom public de nos jours. C'est étonnant que vos disciples n'aient
jamais organisé pour vous un cadre de renommée (il y a un mot pour ça
dans me monde du show business qui est aussi aujourd'hui
celui de la politique). Même le dalaï-lama, qui n'est apparemment qu'un
modeste moine, a un bureau de relations publiques. Je le
sais ; j'ai
été dans la mouvance bouddhique pendant huit ans. Vous devez
vivre dans votre solitude des moments très éprouvants. Je comprends que
pour vous ardu est le
Vrai". Votre combat pour assurer la place et la
survie de La Révélation
d'Arès — que j'appellerais à votre place "La Révélation
redonnée à Arès," parce que c'est La
Révélation tout court — contestée et combattue de toutes
parts ne vaut-il pas l'effort de faire connaître son témoin ? Même
des gens du commun, des petites gens comme on dirt, peuvent faire une
renommée à l'homme qu'elles suivent. Vous êtes un esprit rare par sa
finesse, la remarquables inspiration de votre pensée et votre aussi
remarquables bonté (jamais une réponse méchante à des commentateurs
méchants), vous êtes un libérateur des hommes emprisonnés par les idées
du siècle et du système et par leurs déceptions, qui sont aussi des
prisons. Vous méritez qu'on vous libère vous-même de l'obscurité où
vous êtes. Bien sûr, vous êtes un homme de notre temps, sans
vraie liberté hors des angoisses et des blocages idéologiques,
l'héritier de ce monde tombé dans l'imbécilité collective, que vous
réfutez, évidemment, mais qui vous écoute (quand il vous écoute) sans
réagir. Les hommes ne peuvent pas plus réagir sous la lumière de votre
message qu'ils ne réagissent sous les coups dont on alourdit chaque
jour leur destin: Pas un jour sans qu'on parle d'un loi, d'une taxe,
une augmentation de pris nouvelles, sans qu'on annonce une bourde ou un
abus de confaince politique, sans qu'on montre le ventre blanc de notre
impuissance face aux douleurs de l'humanité (Khadafi massacre son
peuple mais les rois
assis sur leurs mains (xv/4) laissent faire avec les
avions mêmes qu'ils lui ont vendus). Quand les gens ne réagissent pas
ce qui devrait les faire réagir, comment voulez-vous qu'ils réagissent
à La Révélation
redonnée à Arès ? Évidemment. C'est ce que doivent se dire vos
propres disciples: À quoi bon ?! Que pouvez-vous faire pour
sortir votre assemblée
de ce marasme, qui est le marasme de toute monde organisé ? Il
leur faudrait sans doute un courage que plus personne n'a. C'est
pourtant ceux qui se sortent du marasme qui peuvent en sortir les
autres. Votre esprit doublement prométhéen et apollinien devrait être
un exemple pour tous vos disciples. Avouons que la religion
nous a tellement habitués à la passivité: Prions pour ceci et cela,
pour la paix, pour la conversion des pécheurs, pour tout, alors nous
croyons que tout viendra du Ciel ou ne viendra jamais. C'est tout le
contraire que dit La
Révélation redonnée à Arès: Hommes, prenez-vous ar la
main, remuez-vous! Ardu est le Vrai ! Jean-Luc
et Bernard du Puy de Dôme
|
Réponse
: Vous-mêmes, que faites-vous ? Pourquoi
ne nous rejoignez-vous pas ? Pour nous "sortir du
marames", nous avons besoin de vous deux. Vous êtes
médecins,
mais justement ! Votre noble profession vous met à l'abri des critiques
de la société. Tant qu'il y aura des malades, des souffrants, ils
seront bien contents de vous trouver pour les soulager. Vous
êtes de ceux qui pouvez plus facilement que d'autres avoir des
convictions peu ordinaires sans en souffrir socialement. Considérable
est l'ampleur de la tâche que nous assigne "La Révélation
redonnée à Arès" — Ce titre est une bonne idée: La Révélation en
gros et "redonnée à Arès" en plus petit en dessous, je vais y réfléchir. C'est
pour moi une tâche multiforme, envahissante, sans limites de temps et
d'espace (je vous écris de mon portable, en route pour ma mission du
Sud). Je dois être de toutes les affaires au sein de notre assemblée, même des
plus terre à terre,
de toutes les entreprises, du moins de celles qu'on me fait connaître.
Oui, vous avez raison, c'est un tâche prométhéenne. C'est ce blog
qui est plutôt apollinien, ah! ah! ah! Il y avait longtemps que je
n'avais pas rencontrés ces qualificatifs que j'aime aussi, mais que
j'évite. Oui,
rejoignez-nous ! Avec vous deux et d'autres, le Vrai deviendra
moins ardu. Merci au Nom du Père.
|
10mar11 116C13 J'ai
relu dix fois ces phrases venues de votre clavier, phrases dans
lequelles chacun des Pèlerin
d'Arès qui témoigne de sa foi se reconnaît : "De là ma réticence depuis
1974-77 à réfléchir en termes d’identité,
parce que
si mon identité est Pèlerin d’Arès, je ne suis qu’un homme
— homme Michel (Rév d’Arès
1/1, 2/20, 3/9, etc.) — au sens universel que le Père
de l’Univers (12/4) a donné à mon
humanité, une humanité qui
aspire au Bien, au bonheur
au lieu des peines (37/9) de
mon rampement terrestre et à la Vie (24/3-5).
Voilà une des grandes
difficultés de notre mission : Quelle identité marquante y
a-t-il à espérer
le Bien, à vouloir être une âme libre, à
rechercher une bonne Vie ? Ces mots banaux
ne
forment pas
une de ces marques de fabrique..."
Les personnes qui nous
écoutent ont l'impression que nous sommes indéterminés, que nous
n'avons rien de particulier à dire, sauf des "mots banaux" comme vous
dites. Oui, qu'est-ce qu'il y a d'original à "espérer le Bien"? Mais
si l'on relit attentivement le Sermon
sur la Montagne, que vous considérez, Frère Michel, comme
le cœur des Évangiles Palestiniens, on n'y trouve, tout pareil, que des
leçons de morale générale. On y trouve la même fadeur. Aucun prophète
biblique, de Moïse à Isaïe
n'y est cité. On n'y trouve aucune réfrence à la Torah, rien de
spécifiquement juif, même réformé (Jésus étiat un réformateur). Rien de
spécifiquement religieux. Cette absence de "marque
de fabrique" dans la prédication de
Jésus rend incompréhensibles, d'une part, les peurs du Sanhédrin face à
Jésus et, d'autre part, rend inintelligible le succès du christianisme
plus
tard dans le monde gréco-romain où les grand courant philosophiques
avaient répandu d'aussi belles idées, beaucoup mieux dites, d'ailleurs. C'est
la fadeur du
message évangélique pur qui, à mon avis, a poussé l'église des débuts à
en rajouter, d'écrire les dogmes qui faisaient de Jésus Dieu en
personne et de la croix la sacrifice de Dieu en personne pour la
rédemption du monde. Ce qui
manque à notre mission, c'est un peu de merveilleux. C'est
probablement pourquoi vos premières missions basées sur le surnaturel,
le merveilleux qui était arrivé à Arès ont eu tant de succès. Il faut y
revenir. Yanne
|
Réponse
: Ce
que vous dites, c'est ce que je disais en recommandant le retour à la
mission spirituelle "bille en tête" au cours d'une alocation mémorable
(mémorable pour moi en tout cas) un jour de Pèlerinage. Il
nous
faut absolument replacer notre mission sous le regard de Dieu, c.-à-d.
sous sa Parole, car cette Parole même nous regarde. Du moins,
personnellement, quand je la lis, j'ai le sentiment que chaque mot de
Dieu me regarde. En lisant La
Révélation d'Arès, je suis en présence du Père, les yeux
dans les yeux. "Le
christianisme n'existe pas, tous les malheurs du monde viennent de là""
et "pénitence = salut" constituent deux
affirmations radicales qui nous replacent dans le droit fil de la foi,
mais vous avez sûrement raison: Il faut en même temps rappler — pour
ma part je le rappelle quand je parle au public dans les
Sud — que "Jésus comme messager de Dieu, puis Dieu
lui-même ont
apparu, ont parlé." Je n'ai pas cette pudeur qui porte certains de mes
frères à
hésiter à dire que La
Révélation d'Arès vient directement du Ciel. "Ça
fait rire," me disent-ils en manière d'excuse. Je réponds: "Et alors,
quand ils ne rient pas, vous suivent-ils plus facilement que
quand ils rient ?" "Non." "Dans ce cas, n'hésitez pas à faire
rire.Vous
ferez honneur à la Vérité
et vous aurez plus de chance de
trouver des pénitents." Suivons
la vocation que nous nous sommes fixée : Lancer à tous vents
dans
le monde un écho fort de la Parole que le Créateur a donnée aux hommes
en 1974-1977, qui redonne à la Vérité
sa pureté originelle, la Vérité
ou le Vrai
qui sauve et qui recrée un monde neuf. Cette Vérité est celle
que détecte l'homme, la femme, qui porte en lui, en elle, le germe de
la pénitence
et qui rejoindra le petit
reste, s'associant ainsi à cette émission de l'écho à
l'intérieur de lui-même et dans le monde. Il faut placer La Révélation d'Arès
dans la lignée des rectifications faites, inlassablement faites, par
tous les grands prophètes en espérant que celle-ci sera la
dernière.
|
10mar11 116C14 Je vois du
sens à l'association de ces deux mots: vrai et pénitents. Notre
difficulté de changement
ne viendrait-elle pas de mensonges avec
nous-mêmes, générateurs de
frustrations, de tensions qui ajoutées aux nombres d'humains
que
nous sommes sur cette terre, aussi dans le mensonge sur
eux-mêmes, génèrent un problème collectif ? Sans
cette cohérence avec ce que nous souhaitons devenir comme homme changé
et les moyens que nous nous donnons pour atteindre notre objectif, nous
sommes individuellement et collectivement dangereux pour nous-mêmes,
dangereux pour ce monde. Et la rue est très sensible à ce
que nous
pouvons dégager comme cohérence, bien au-delà de nos mots, de nos
tracts, de nos vitrines. Rappel à la vigilance qui est en
nous pour dissiper notre confusion. Plus
nous nous accorderons cette "unité en nous", plus nous serons dans le
vrai avec nous-mêmes, plus nous rayonnerons de paix, plus nous pourrons
être à l'écoute de l'autre. Je crois en la lenteur
des pas que nous ferons dans la Vérité
avec nous mêmes, que nous sommes seuls à connaître et qui,
pour moi, est la clé de voûte de notre pénitence. Myrtille
|
12mar11 116C15 Moi,
j'aime votre musique, vos rythme, vos paroles et vos chants (allusion
au commentaire de Çuikivoudaiteste: "Toujours la même
musique !" 116C10), dont je ne me lasse pas, parcequ'ils
portent le témoignage vivant que le Père ne cesse de souffler depuis
Adam à travers les siècles dans le cœur de sa créature, qu'Il l'
appelle à se changer encore
et encore. Le
Vrai est le chant de l' espérance et de la foi en l'
homme, celui de l' effort qui couronne le fidèle, le pénitent, dans la mémoire du sacrifice
qu'il incarne par ses effort, à l'image
de toutes les exigences de l'amour que la Majesté du Père assume depuis
la ronde des milliers
de soleils vers l'aube
des serviteurs du temps
qui vient. C'est le Vent Fou de Nazareth ! Pour
l' homme dont l'âme
fleurira de la vraie
liberté, celle-là même qui pousse le Vent à
confectionner et gonfler les voiles
de l'Espérance dans l'évidente et intense poussée pour l'âme vers la polone de tous les pénitents qui se
lèvent, parlent et osent réapprendre à aimer aussi au bout de leurs
bras bleuis, traversant les surfaces de préjugés, avant même d'en
connaître le contenue au nom du Fond,
du Vrai,
comme un cri de contraste, un appel surgissant et s' insurgeant dans
l'évidence des simples faits des fruits de l' arbre portant péniblement
ou transfigurant les charges que créent la distance entre les
hommes, où se dressent les frontières, les murs, les
groupes, et pouvoirs
illusoires où se côtoient l'endroit et l' envers
des faux besoins qu'ils agencent et orchestrent en oubliant la seule Eau qui étanche la
soif inextinguible que les sables aux puits secs ont
creusés. L'Eau
Sainte fait de ma prière non plus une louange ou
supplique, mais la responsabilité de ce que je veux et fais. Elle
cocrée en appelant frères mes parents, grands parents, enfants,
aïeux, voisin, leurs parents, grand parents, enfants, aïeux
et voisins à venir et faire boire de proche en proche le calice de la
générosité, en partageant librement l'évènement, l'évangile et la
Parole du Père, du Créateur, oui, Son Vent, ce Vrai qui émerge,
l'instant d'un regard qui brille et parle davantage encore, d'une
synergie des profondeurs de la Vie
pour y retourner et revenir à nouveau au bout de toutes les bonnes
volontés, rétribués aussi généreusement quelle que soit l'heure
d'arrivée de l'ouvrier, quand bien même serait-elle la onzième et à Son Image, de
proche en proche, nous changerons
tout. Ardu certes mais hardi aussi est le Vrai ! Réjouissant,
intéressant et, d'ailleurs, que serait, qu'est la vie de la bête
pensante, de l' échafaudage osseux, sans lui ! Il lubrifie les
mécanismes les plus grinçants de l'entrave des siècles que nous
traînons comme des boulets pour spectre, entraîne les wagons les plus
lourds à fondre les compartiments de séparation entre les
hommes, entre les idées et les vrais besoins, défie les
habitudes les plus vieilles pour redresser les aiguillages perdus de l'
oiseleurs vers les filets dont il est lui même la victime, vivifie les
sécheresses de l'avidité sans fin pour les assouplir vers
l'adresse et le goût de la voie droite et miséricordieuse, réveillerait
même les morts vivants, pour qu'ils se lèvent et marchent, créent la
joie et allongent la vie et les bras pour que l'Arche se
parachève, pour que l'œuvre prenne Vie
comme le Vaisseau
prendra le large vers la flotte du Roi depuis les rivages
où le Souffle
de la liberté qui rafraichissait le pénitent y
gonflera la voile
pour le grand Large. Alléluia ! G.I.
|
12mar11 116C16 Aux
yeux de la foi dans La
Révélation d’Arès, c’est-à-dire la foi dans la vie
spirituelle, ou vie basée sur la paix, l’amour universel, le pardon,
l’intelligence d’union et d’évolution, ( répétée inlassablement dans
chaque entrée de blog par le frère Michel comme pour l’ancrer dans la
tête de tout un chacun) une civilisation spirituelle est beaucoup plus
que l’alter-mondialisme, même avancé, des systèmes matérialistes. Car
par le simple fait d’exister, ces derniers se donnent le pouvoir de
gérer le monde, alors qu’ils n’ont jamais établi la paix, la justice,
l’amour sur terre, alors que Dieu non seulement fait confiance au
potentiel spirituel mis en chacun, créé à Son Image et Ressemblance et,
mieux encore, appelle à ce que les hommes rendent réel ce potentiel sur
terre. Inconcevable par la raison, bien sûr. Car la raison
dit "Regardez les humains et vous verrez qu’ils sont loin de cette
utopie arèsienne." Mais se placer au niveau de la foi, c’est
voir beaucoup plus loin que dans l’enfermement de la raison, ou de la
compréhension limitée par son propre conditionnement. Si
j’ai la foi dans La
Révélation d’Arès, alors la nécessité de me changer vient, la
nécessité d’aller vers les autres vient, la motivation vient, je m’auto
conditionne à une autre conception de l’existence, et je fais. "Quelles
sont les conséquences de cette utopie arèsienne, " devrait dire la
raison ? Bénéfice en tout point. Chaque
fidèle de La Révélation
d’Arès peut constater les progrès en humanité qu’il a
faits dans sa vie, qu’il n’aurait sûrement pas faits sans La Révélation d’ Arès,
mais aussi parce qu'il y a (je n’emploierai pas le terme de
finalisme) une intention cachée qui nous dépasse tous, fidèles
de La Révélation d’Arès
ou non. Tout est "pour". On a des yeux pour voir, des oreilles pour
entendre, un livre pour avancer (La
révélation d’Arès est là pour quelque chose), le processus
d’évolution est orienté. Il prendra le temps qu’il faudra et
cela dépend du travail de chacun mais il se réalisera — Ce que J’ai dit ici
s’accomplira pour les générations qui sortiront de ta descendance (Rév
d'Arès 29/1). Le surplace ou la régression,
nous en sommes tous responsables, qu’on le croie ou non, le salut est
collectif. Ne rien faire c’est laisser le mal régner dans
les têtes, les corps, les situations, les existences. En prendre
conscience peut déclencher une volonté de faire le Bien. Mais on peut
toujours se voiler la face en cherchant des tas de prétextes. La
confiance est un "plus". Elle donne du courage, de l’enthousiasme, elle
motive, pour se transformer et aider à la transformation du monde. On
pourrait presque parler de l’évolution spirituelle comme de l’évolution
dans la théorie de Darwin, d’un "darwinisme spirituel", où certaines
fonctions de l’espèce humaine seront atrophiées et d’autres
intensifiées, et transmissibles de génération en génération, provoquant
des gains et des pertes. Elles façonneront un nouveau visage de
l’humanité, celui des aimants, des réfléchis, des petits dieux humains,
(des Christs, ou des Images
et Ressemblances incarnées). Ainsi tout
commence-il toujours par un petit reste. Charlie
|
12mar11 116C17 Il
y a quelques jours, j'étais de permanence au local d'accueil et
d'information du public sur La
Révélation d'Arès, dans ma ville, lorsqu'une femme d'un
certain âge s'est arrêtée et a lu à haute voix à travers la vitrine une
phrase affichée en belles et grosses lettres colorées sur l'un des murs
blancs: LA VÉRITÉ, C'EST QUE LE MONDE DOIT CHANGER
EN BIEN. Ensuite,
elle s'est exclamée: "Eh bien ! avec ça on est bien avancé !" Puis elle
s'est éloignée. Il est vrai que la plupart des gens ont
conscience ou conviennent de la nécessité du changement du monde en bien.
Pour interpeller plus efficacement le public de passage, peut-être
faudrait-il plutôt dire: LA VÉRITÉ, C'EST QUE LE MONDE NE
PEUT CHANGER EN BIEN QUE PAR LA PÉNITENCE. Après réflexion,
cela m'a donné une idée de panneau pour la vitrine, qui dirait : Que
révèle La Révélation
d'Arès ? Que le monde doit changer en bien ! Ça,
c'est une évidence, allez-vous dire. Par contre, que le
monde puisse changer en
bien, ça paraît peut-être moins évident. Mais
que le monde ne puisse changer
en bien que par la pénitence,
alors ça, oui, c'est probablement une révélation pour
vous ! Mais
qu'est-ce que la pénitence,
la vraie, au sens que lui donne La
Révélation d'Arès ? Pour le savoir,
voyez la vitrine de droite. (Explication de la
pénitence arésienne sur un autre panneau) Tout
cela pour témoigner que dans la mission, ardu est le travail des
pénitents-moissonneurs
que nous sommes, novices ou plus
anciens, pour exprimer et transmettre ou rappeler le vrai de
telle façon que les épis
mûrs puissent se reconnaître en lui — le Vrai — et nous
rejoignent dans la pénitence
et à la moisson. S.
V.
|
Réponse
: Chaque assemblée
locale de Pèlerins d'Arès organise et argumente sa mission librement.
Je ne suis pas l'auteur de l'affichage que vous citez dans le local où
vous assurez une permanence. Ce n'est donc pas à moi, mais
aux frères et sœurs de cette assemblée
locale que vous devez faire vos remarque et suggestion. Je pense qu'ils
se reconnaîtront bien à travers votre commentaire. Je
participe activement à une misison dans le Sud, mais c'est parce
qu'elle avait besoin d'un bon coup de main et qu'un bonhomme de plus,
même vieux et n'habitant pas dans cette ville, n'était pas de trop pour
aider. Parmi les conseils que je donne dans cette ville du
Sud depuis quelques mois, il y a celui-ci: "Évitez le plus possible les
belles citations veuves ou orphelines, privées de leur contexte. Ça
sonne souvent prudhommesque." C'est ce que vous avez parfaitement
compris. La relation de cause à effet de la citation "La Vérité, c'est que le monde
doit changer en bien (Rév
d'Arès 28/7)", qui est conclusive mais non explicative,
est claire pour le Pèlerin d'Arès qui l'a choisie et affichée, parce
qu'il connaît bien pourquoi en contrepoint La Révélation d'Arès
dit cela. Mais pour la dame qui passe dans la rue et qui ne connaît pas
La Révélation d'Arès,
c'est évidemment comme une évidence creuse, une platitude sentencieuse.
De là son exclamation. Que voulez-vous que je vous
dise ? Nous sommes des apôtres appelés et consentants, partis
dans le monde avec notre foi, mais pas des professionnels de la
psychologie. Mais grâce à vous,
cette assemblée
affinera son affichage.
|
12mar11 116C18 J'ai
cliqué sur le lien dans votre réponse au commentaire 116C10 et je suis
tombé sur une sorte de mélopée préhistorique avec prêtresse qui se
voile, rite incantatoire,
bref, je ne vois pas le rapport avec ce que vous dites à
Celuikivousdéteste. Il y a peut-être une erreur de votre
part. Michel M.
|
Réponse
: C'est vrai, je m'aperçois que quand on clique sur ce lien
on tombe sur d'autres clips (de même source apparemment) que celui que
j'adressai à
Çuikivousdaiteste '116C10). En fait, j'ai reçu simultanément
au commentaire 116C10 "Toujours la même musique" un autre commentaire
(non publié) qui, coïncidence amusante, me
disait "Y'en a marre de votre tam-tam..." et qui comportait un lien
avec un joueur de tambour, un clip intitulé "Shaman drum making,
playing: Atilla Heffner". J'ai trouvé amusant de répondre à
Çuikivousdaiteste et à son apostrophe "Toujours la même musique !
Toujours les mêmes mots !" par le tambour sans musique et sans paroles
(sans mots) que m'envoyait son homologue clabaudeur. Mais,
en effet, je constate que quand on clique sur le lien, on n'ouvre ps
toujours le tambour. Je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas expert en
informatique. |
12mar11 116C19
Je
viens de relire le commentaire de Jean-Luc et Bernard [116C12] qui
regrettent "le marasme" injuste dans lequel les Pèlerins d'Arès restent
inconnus, bien qu'ils ne méritent pas cette "obscurité" ni dans le
principe ni dans les faits. J'ai été étonné et même, je l'avoue,
soufflé
quand je suis venu à Arès, au Pèlerinage, l'année dernière et que j'ai
vu ce lieu simple mais digne, qui laisse une impression de profondeur
et de sacré au visiteur (j'avoue que j'étais plus visiteur que pèlerin)
et vous là qui priez simplement seul au milieu des hommes et femmes en
prière, vous que rien ne désigne. On devine seulement que c'est vous. Si
le Vrai est
ardu à cause d'une extrême modestie (Dieu après tout est très modeste),
vous êtes à la hauteur du Vrai. Je
n'imaginais pas du tout ce lieu d'Arès comme ça, aussi humble et digne
que beau par sa
blancheur (blancheur des murs, blancheur des tuniques)
et son humilité parlante dans
une paix pieuse et un désencombrement total qui en disent plus
long sur la profondeur de la foi qui
règne là, la foi née de l'événement surnaturel qui a eu lieu là, que
toutes les publicités qu'on pourrait faire autour. Mais
c'est peut-être là le problème du "marasme". La modestie, la
profondeur ! Dans
ce monde moderne rien de profond et de modeste ne se remarque plus. La
foi et votre position de frère parmi les frères vous conservent
étonnamment jeune, frère Michel. N'étant pas entouré de pèlerins
soumis, à vos ordres et vous vénérant comme une relique vivante, vous
n'avez pas de posture autoritaire à prendre. Vous restez
perpétuellement jeune. Peut-être perdriez-vous cette
étonnante
jeunesse, si vous deviez faire face au souci permanent de maintenir
votre renommée. On sent bien au Pèlerinage que ce souci vous est, comme
on dit, "le dernier de vos soucis". Jean-Luc et Bernard ont
raison
(on reçoit quand même une formation psychologique en Faculté de
Médecine) de penser que c'était à vos frères de vous faire une
renommée, parce que vous-même n'auriez pas pu garder cette jeunesse
cette fraîcheur qui respire le Vrai,
encore
convaincante et qu'on sent disponible, en le faisant vous-même pour
vous-même. Les personnages qui doivent se hausser eux-mêmes et se
maintenir dans un hit-parade artistique, politique, religieux,
deviennent puants de prétention ou de fausse modestie, de cabotinage. Mon
grand-père racontait l'histoire d'un homme politique qui venait d'être
élu ou nommé à un poste de très haut rang et qui, au pied des escaliers
de la tribune où il allait monter, dit à ceux qui l'accompagnaient et
le félicitaient: "C'est la dernière fois que vous me voyez," pensant
"que vous me voyez comme homme vrai,
modeste. Je vais vous dire ma pensée: Le Vrai, c'est vous
dans toute cette affaire de La
Révélation d'Arès. Mais quelle est celle de vos
organisations qui vous amènera devant le monde et criera "Ecce homo ! Voilà
l'homme qui va vous parler. Au lieu de le crucifier comme vous l'avez
fait pour un autre, écoutez-le ! Il est trop modeste pour se porter
garant de lui et de sa Vérité
(son Vrai),
mais nous, nous portons garants de lui et de la Vérité (du Vrai) qu'il porte
avec lui. Écoutez-le !" Vincent L-J.
|
13mar11 116C20 La Vérité, c’est que le monde
doit changer (Rév d’Arès 28/7) Le Vrai est un jardin dans la
tête. (Rév d’Arès ii/9) Le mal,
c'est-à-dire le péché qui
est tout acte s’opposant au plan divin est à l’origine du fossé qui
existe entre le Créateur et sa créature, rend le Vrai ardu. Pourtant,
créé libre,
l’homme peut faire quelque chose de grand selon ses possibilités et
donc choisir de changer
sa vie en Bien
c'est-à-dire faire
pénitence comme le dit La Révélation d’Arès. Quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2). Aussi est-ce vers cet effort que
je tends, à l’exemple du prophète
de Dieu, de mes frères et sœurs de foi. La pénitence est la
solution aux malheurs des hommes. L’entrée 116
rappelle l’universalité de la mission des Pèlerins d’Arès, ce qui me
fait comprendre que je suis liée naturellement aux autres et que, grâce
à la dynamique du changement,
en décidant de changer
mon coeur, je le fais aussi pour l’humanité. Étrangers, je vous aime avant de
vous connaître (Rév d’Arès 25/4). Nicaise
|
Réponse
: Très beau et juste commentaire dans sa simplicité ! Voilà
un très bel exposé missionnaire. Chacun devrait savoir ces lignes par
cœur pour les servir aux frères et sœur de rencontre.. Merci,
Nicaise, sœur de grande foi. |
13mar11 116C21 Le Vrai est un jardin dans la
tête (Rév d'Arès ii/9). Le Vrai sonne juste; Le Vrai sonne
juste comme le son d'une guitare lorsqu'avec précision elle se met en
harmonie avec l'âme
et le talent du musicien qui en tire une mélodie ou un rythme
et qui bientôt va donner le meilleur de lui-même pour
s'accorder avec le vibrato du violon. Le Vrai sonne juste
aussi lorsqu'au moment même où sa main guide l'archet et en fait
jaillir un son pur et se prolonge dans une apothéose par la reprise de
tous les instruments de l'orchestre symphonique. Le Vrai sonne
juste, lorsque dans un mouvement continu, le roulement des timbales
annonce une pause bien marquée. C'est alors que le son limpide
du cor anglais entame — telle la voix d'une soprano — sa
mélodie en solo, celle de la "symphonie d'un nouveau monde." De
même nos voix portées par nos efforts en continu travail lent
pour colorer notre monde de ses notes, de son chant qui s'affine, et se
réajuste en permanence. "Ardu est le Vrai,!" lorsque,
sous l'Œil d'un
seul Maitre,
Celui de notre Père Créateur et sans autre partition que celle qu'Il
nous a confiée, Sa Parole chaque jour nous [fait avancer] grâce
à l'infinie patience d'un réel musicien de la Vie — Son prophète —. Grâce à
lui, nous pouvons apprendre à mieux accepter la dureté des
cœurs, et [générer en nous] la grâce dans la joie et le
réconfort. La mesure
est "un acte d'assemblée"
(vos propos à Arès, Frère Michel, année 2000)
et nous permettra d'ajuster nos efforts tels les musicien lorsqu'ils
s'accordent et s'unissent devant la "partition" qui leur est confiée. L'
indispensable mesure
(Rév d'Arès Veillée 7) nous permet d'avancer vers les Hauteurs Saintes,
non par un seul chemin ! Mais par une multitudes de
cheminements variés, chacun coloré selon ses origines et sa chanson,
dans une marche progressive, parfois en solo, parce que c'est
nécessaire, en duo ou en chœur, quand l'occasion
vous en est offerte, dans le chant de l'âme :
Couples,
hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, enfants, de toutes les
diversités. La musique est nécessaire pour se détendre à l'étape. Pourquoi
pas créer une passerelle pour un concert avec Joan
Baez ? En tout cas, merci pour ce bel exemple pris
en amorce ;
j'aime beaucoup la voix,et la prestance de cette chanteuse engagée. Danièle
du Nord
|
Réponse
: "La partition qui nous est confiée": Belle métaphore pour
la Parole de Dieu. Il
est 09:40 ce dimanche dans cette ville du Sud où je suis en mission.
Dans une heure je vais prier avec mes frères et mes sœurs et nos
néophytes et sympathisants du lieu. Je vais utiliser cette métaphore en
leur parlant de notre foi telle qu'elle se nourrit de la Parole prononcée (Rév d'Arès
35/6). Merci pour ce cadeau: la belle
métaphore, Danièle. Quant
à Joan Baez, si je n'avais pas 81 ans et si je pouvais encore faire
bonne figure sans fatigue dangereuse dans une"Œil S'Ouvre" comme à
Paris de 1988 à 1990, je l'inviterais à faire le numéro d'artiste dans
une mission publique de ce genre. Je ne pas certain que cela nous
ferait beaucoup avancer, mais ce serait un bon moment de joie. Il
est trop tard pour moi. Je ne peux plus envisager ce genre de
performance et comment pourrais-je la préparer, moi sans expérience du
spectacle et laissé tout seul depuis 37 ans dans son petit
coin ?
Rien ne s'improvise dans ce domaine de grande manifestation publique. En
supposant que Joan Baez accepte. Je n'ai eu que l'avis d'un de ses amis.
|
13mar11 116C22 Un
jour, en croisant un ami nous parlons de ce qui se passe dans les pays
arabes (Moyen Orient, Proche Orient, Maghreb). Il me dit qu'il faut
prier Allah, c'est la seule solution. Je lui dit que
les
Juifs vont au mur des lamentations à Jérusalem (Mosquée d'Al-Aqsa),
déposer un papier dans un trou du mur en priant
beaucoup
pour que tous les problèmes soient réglés, que les Chrétiens
de tous bords, également n'arrêtent pas de prier des les églises pour
les mêmes raisons, que les Musulmans (Shiites, Sunnites)
aussi prient Allah pour la Paix dans le monde, que cela voudrait donc dire qu'il faut attendre
un miracle divin qui va résoudre tous les problèmes de la
planète ? Alors,
je lui dis encore: Tu crois qu'Allah ne sait pas ce qui se passe sur la
terre, puisqu'il sait parfaitement le contenu de nos poitrines (Koran, Sourate El Hadid Le Fer
57/6 et sourate 57/4) ? Il est avec vous où que vous soyez
et Allah observe parfaitement ce que vous faites. ainsi que 57/3. Il
est l'omnicient. Si vraiment tous ces chefs d"Etat Musulmans
(soumis de Dieu) avaient suivi la Voie Droite,( El sairate El
Moustaquim), et si ces révolutionnaires qui on gouverné
les peuples Musulmans avaient suivi les pas du prophète
Mohammad (que la Paix soit sur lui), aujourd'dhui on ne serait pas là. Ce
sont les humains qui doivent pratiquer la justice entre eux ;
Koran, Sourate El Asr: Par
l'époque, l'homme est en vérité dans la perdition, sauf ceux qui ont la
foi qui font le bien, qui pratiquent la justice, qui persévèrent dans
la vérité et la constance. Les gouvernants
doivent sans
tarder procéder à la distribution équitable des richesses dans leurs
pays respectifs. Si les hommes font des révolutions violentes et
sanglantes pour ensuite faire la même chose dés qu'ils sont au pouvoir
(Commissariats, prisons, tortures, corruptions, injustice) à quoi
cela servira t-il ? La gestion d'un pays est
difficile, mais
pour l'instant l'hommes s'est choisi ce projet de société, il faudrait
repenser à un autre projet de société à l'avenir, Youcef
|
Réponse
: Vous démontrez bien ici que le Koran; quand on le lit avec
les yeux bien ouverts, dit la même chose que La Révélation d'Arès
tout comme les Évangiles Palestiniens d'ailleurs.
|
13mar11 116C23 Après
avoir lu et relu votre entrée "entendeurs et tailleurs de pierre" sur
votre blog [entrée de blog 115], j'ai proposé à ma soeur Béatrice, à
mon époux et mon frère Américo d'aller dans la rue avec des questions
courtes écrites sur des panneaux, à la recherche des points communs
entre ce que pensent, espèrent, envisagent les hommes et ce que propose
le Créateur dans la Révélation d'Arès. Ce fut un remarquable
succès ! À la lecture des questions
"Qu'espérez-vous ?", "Quelles convictions vous
animent " et surtout celle-ci " Comment envisagez-vous la
victoire du bien ?", les personnes comprenaient rapidement sur
quel plan on invitait au dialogue. Nous eûmes diverses
réactions et propos: Grand sourire, hochement de tête. Une
dame s'est même frappé le front avec la paume de sa main ! Une
autre nous a pris en photo, saluant notre initiative en disant: "Au
moins ça fait réfléchir !" et engageant un dialogue avec nous,
nous confiant son souhait qu'il y ait plus d'humanité, de justice, dans
le monde, que les valeurs du cœur et du partage deviennent communes à
tous. Des jeunes filles nous ont intérrogé sur nos propres
convictions et ont partagé avec nous leur aspiration à plus de liberté.
Une autre nous a fait part de sa soif d'intégrité. Une autre de sa
recherche du Dieu de tous les hommes. Un homme nous a avoué qu'il avait
du mal à croire à la victoire du Bien,
mais qu'il l'envisageait tout de même. Il aurait aimé invité Bernard à
boire un café pour prolonger l'échange, mais n'avait pas le temps ce
samedi (on le reverra certainement). Nous avions, bien sûr, nos cartes
de visite que nous donnions volontiers à ceux et celles avec qui vous
avions dialogués. On n'a vraiment pas eu le temps de chômer ! En
fait, nous n'étions pas que quatre, les anges nous accompagnaient parce
que nos cœurs, nos âmes et nos oreilles, nourris par votre enseignement,
n'étaient plus rien pour eux-mêmes et tout pour les autres. Quel
bonheur ! Annie de l'Île de France
|
Réponse
: Je suis en voyage (mission dans le Sud) et ne dispose que
de peu de temps et commodités pour publier tous les commentaires que
j'ai reçus pour la présente entrée 116, commentaires déjà nombreux que
je n'aurai pas, et je le regrette, la possibilité d'ajouter à cette
page, mais votre commentaire ici publié m'a paru concerner un certain
nombre des nôtres et attendre de ma part une réponse utile à tous. Votre
commentaire remonte déjà au 6 mars et ne correspond pas à la
présente entrée. Il commente la précédente entrée 115 "entendeurs et
tailleurs de pierre", mais le publier rétroactivement dans la page de
l'entrée 115 risque fort de la voir ignorer par beaucoup. Je
le publie donc ici. Votre commentaire, qui décrit une
mission de questionnement du public, que vous avez organisée avec votre
époux B + une sœur + un frère, me montre que mon entrée 115 a été très
mal rédigée et avant tout chose je vous en demande pardon. Quand
mon entrée 115 recommandait d'être à l'écoute des personnes rencontrées
dans la rue, cela s'entendait dans le cadre de notre
mission. Cela
ne s'entendait pas pour une mission de questionnement sans préalable,
sauf trois questions très générales, qu'il ne me
viendrait pas à l'idée d'envisager, car la pensée et l'espérance des
gens de la rue ne sont pas en elles-mêmes ce que je recherche. Je n'ai
pas le temps de ce genre de sondage sans fin. Le
genre de questionnement que vous avez organisé provoque forcément des
réponses ad infinitum,
puisque rien au point de départ ne fixe les limites des propos et il
est ainsi forcément bien accueilli. Laissez les gens parler de ce
qu'ils veulent comme ils veulent non sous forme de réplique à votre
appel apostolique, mais à partir de questions générales sans
direction ni cadres précis, ils seront pour la plupart ravis, mais où
sera votre mission ? Les pensées et réponses de
l'homme de la rue ne m'intéressent et je n'y suis attentif qu'en
réponse au kérygme que j'énonce le premier comme apôtre de La Révélation d'Arès. C'est
dans ce cadre précis qu'il fallait comprendre mon entrée 115 et une
fois de plus je vous demande pardon d'avoir été incomplet. Je croyais à
tort que ça coulait de source. Je vais être plus précis: J'énonce
d'abord mon kérygme missionnaire, le même qu'utilise tous nos
missionnaires, j'imagine,en gros ceci: "Jésus et Dieu ont parlé à Arès
en 1974 et 1977. Ce Message est cependant d'une urgence plus brûlante
encore aujourd'hui qu'il y a 37 ans. Le mal dans le monde étend ses
dévastations dans les cœurs comme dans les sociétés humaines, l'homme
ne s'en sortira que par la pénitence
qui est l'installation dans la vie individuelle et, de vie individuelle
en vie individuelle, dans la société du vrai christianisme d'amour, de
pardon, de paix, d'intelligence et de liberté, qui n'a jamais existé
encore." À ce kérygme bref, mais précis (durée 30
secondes en moyenne), par lequel l'interloqué saisit tout de suite
qu'il s'agit d'un message d'origine surnaturelle qui appelle à la pénitence
et à un
christianisme pur qui n'a jamais existé, bref, un message pour lui
"religieux", les réactions sont évidemment diverses. Le plus souvent
l'oreille fermée, indifférente, voire même agacée, ou une brève réponse
ironique ou hostile qui n'appelle pas l'attention, mais assez souvent
quand même une réponse plus longue. C'est cette réponse de la foi et de
l'espérance ou de l'objection que l'autre fait à mes propres foi et
espérance que j'écoute
avec la plus grande attention. Suis-je maintenant plus
clair ? |
16mar11 116C24 Le
printemps s'est réveillé avec un parfum de Jasmin et de thé à la
menthe. Les peuples victimes de la domination néo-coloniale ont dressé
une table pour que l'humanité change de direction. Il
est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait
entendre le délire des puissants, des princes et des riches. Elles ont
compris, elles se sont levées, elles ont rompu les chaînes, de leurs
fers elles ont forgé des armes, de leur feu elles ont fait des épées,
elles ont capté le feu qui lance des trais (Rév d'Arès 28/20). La
parole de Dieu résonne et fait palpiter les cœurs des jeunes
générations pour qu'elles abandonnent les chaînes des rois noirs et des
rois blancs. Ma seule certitude, c'est que maintenant les
hommes et les femmes, quelle que soit leur identité, sentent et pensent
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Mais pour que ce changement se fasse dans la
bonne direction, il faut d'avantages de consciences éveillées pour les
aider à sortir de leur solitude. La fraternité
n'est pas un rêve pour imbéciles mais une réalité incontournable, car
les conséquences de l'idéal matérialiste amènent aujourd'hui à désirer
autre chose. Ils sont innombrables ceux qui souhaitent un réel
lâcher-prise par rapport à cet univers où l'avidité et la cupidité sont
devenues source de déshumanisation et même de catastrophes écologiques.
Les yeux des innocents voient et leurs cœurs entendent les
dégâts provoqués par la folie de la toute puissance. Ils ont simplement
besoin d'être écoutés et de trouver une voix par les passeurs d'amour
et de sagesse. Les Pélerins d'Arès sont à mes yeux des
résistants et des militants à la Joan Baez. Il ne chantent peut-être
pas dans la rue le message du Seigneur des mondes mais en tout cas ils
tentent de toutes les manières possibles de rappeler que l'héroïsme est
appelé à chaque instant de notre vie. En effet, chaque
être humain qui se dévoue à la non violence, qui pardonne, qui partage,
qui ne juge pas est un résistant, un insurgé qui lutte pour dissiper le
brouillard du désespoir. Il est un héros ! La fraternité
et la solidarité sont les seuls moyens d'endiguer les discours des
politiciens qui profitent du vide intérieur d'une grande majorité de la
population pour semer la haine et la division et exploiter la peur de
l'avenir. La politique, quelles que soient ses couleurs,
n'est le plus souvent rien d'autre qu'un verbiage coupé de l'humanité.
Les plus rusés qui savent se mettre en avant et manipuler le verbe n'en
seront pas moins sortis de leur lit tôt ou tard. Que l'on ne
fasse pas croire que Marine Le Pen ou des gauchistes sauveront la
société civile des conséquences de la crise monétaire et économique
mondiale. Ils sont par manque d'exemplarité incapables de relever le
défi de faire naître un monde d'harmonie et d'équité sociale. Ni
l'extême-droite, ni la gauche ne sauront remplacer l'échange et la
solidarité fraternelle vivante teintée de diversité que nous savons
avoir à créer entre nous et autour de nous. La politique
et la religion n'ont pas de prise sur des êtres libres, les poulains
libres de tout harnais, qui n'ont pas besoin de chef (Rév d'Arès 16/1) pour aller vers des
horizons différents. Grâce à La Révélation
d'Arès et au travail du prophète Mikal, je n'ai plus peur, sauf sans
doute de perdre mon âme. Je suis aussi convaincue, même si ce moment je
devrais l'attendre encore longtemps, que LES NATIONS REVIENDRONT VERS
LE PERE DE TOUT LES HOMMES. Hakima
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16mar11 116C25 Je
suis heureux de vous lire comme on peut-être heureux de se nourrir
spirituellement... Profiter de cette nourriture sans être
comme l'oiseau qui peut avaler la graine et, malade ou glouton, la
rejeter sans profit (13/3). Toutes ces choses que vous nous
transmettez et que nous nous efforçons de métaboliser en nous... Du
reste, avons-nous seulement commencé à assimiler et à vivre réellement
tout ce que vous nous avez enseigné depuis longtemps, toutes ces années passées ? Prier et lire La Parole sans accomplir, à quoi bon ? Je
me dis pénitent, mais le suis-je réellement ? Question que je me
dois de me poser chaque matin, au saut du lit devant mes "céréales
bio", puis le soir, le nez au-dessus de ma "soupe bio" (sourire...
bio). D'ailleurs, que cette nourriture qui entre dans ma
bouche soit certifiée "bio" ou soit estampillée "non bio", peu
importe... Ce qui m'importe c'est ce qui sort de ma bouche, ce qui
transparait de mon être, à travers mon bien actif. Un mal
est un mal et chaque souffrance alimente un peu plus, chaque jour, ce
monde déjà suffisamment rempli de malheur. Non seulement
le mal que nous générons nous empoisonne, mais le pire est que nous
agissons souvent en pleine conscience de nos actes... "à l'insu de mon
plein gré" aurait dit un illustre cycliste, coureur du Tour de France
en 1998. "Fumer tue", "Fumer nuit gravement à votre santé
et à celle de votre entourage"... (Petites phrases écrites en grosses
lettres sur les paquets de cigarettes). Si je remplace les mots "Fumer"
et "Santé" par les mots "Pécher" et "Âme", cela donne: "Pécher tue",
"Pécher nuit gravement à votre âme et à celle de votre entourage." Je
parie, malgré tout et, sans vouloir "Jouer les Cassandre", que l'on
continuerait de pécher allègrement, à l'instar des fumeurs qui
continuent eux, de fumer allègrement. Pour autant, les "non fumeurs"
comme les mangeurs "bio" ne sont pas meilleurs que les "fumeurs" et les mangeurs "non bio"... Seule la pénitence au sens Arésien est
l'antidote à tous nos petits poisons que sont nos péchés. Traitement au
long cours pour arriver à bout de ce cancer de l'âme qui tue
sournoisement l'humanité entière. Pourquoi le Vrai est-il
si ardu ? Si difficile à comprendre, à résoudre ? Je
pense à toutes ces peurs, ces faux semblants, ces faiblesses, ces
préjugés, ces mensonges, etc. Toutes ces choses qui nous maintiennent
dans la paresse, la facilité, le fatalisme, le conformisme (si
confortable) et que nous avons hérité de génération en génération,
toutes ces habitudes ancrées au cœur même de notre pierre humaine. Comment
peut-on arriver à avancer, à évoluer, à changer sa propre vie et le
monde qui nous entoure si l'on se fige, se cristallise, se fossilise
etc. sur des acquis ? Si l'on reste replié sur soi, replié sur de
supposées questions d'identité, de culture, de niveau social, de
génération, de profession, que sais-je encore ? D'idées
scientifiques ? Dieu est en perpétuel mouvement, d'invention et de
création nouvelles, universelles, protéiformes. Le Père aimant ne nous a t-Il pas faits, nous ses créatures, à son image et
ressemblance ? (Genèse 1/26-27). Quelle plus grande preuve d'Amour
pourrait-il y avoir ? Plus je vous lis, Frère Michel,
plus je me sens intimement responsable, lié et proche de l'humanité,
dans ses bonheurs comme dans ses malheurs. Cette Humanité que j'aime
parce qu'elle m'aide à me (re)construire, me recréer, à me changer, plus que je ne
l'aide à changer, du reste. "Être du monde et dans le monde"... Cette
Humanité que je vois évoluer, changer, en dépit de ceux et de celles
qui ne veulent pas de ce changement, de cette évolution humaine, alors que, bien au contraire, cela ne peut que nous enrichir. Comment
pourrais-je penser le contraire ? Moi, avec avec ma bonne tête
d'asiatique cultivée au fin fond du Terroir Limousin... mon pays
d'adoption depuis l'âge de mes 5 ans et demi. "Douce France, cher
pays de mon enfance..." (Charles Trenet). Dieu connait forcément cette chanson. La France, pays des Lumières (au 18ème
siècle), pays des Droits de l'Homme, de la Liberté, de l'Égalité, de la
Fraternité... Mais où "ardu est le Vrai", ardu à faire entendre que
Jésus puis Dieu se sont manifestés en France... à Arès, ardus sont les
préjugés, ardus sont les clichés, clichés très bien vus par l'humoriste
Gad Elmaleh et qui me fait rire d'émotion dans son "One man show"
intitulé: "L'Autre, C'est Moi". David Patati et patata.
|
16mar11 116C26 Pour
nous, moissonner et chercher des nouveaux pénitents, c’est
bien
davantage, c’est commencer à construire un autre monde
dites-vous ! Nous
sommes conscients d’avoir une grande responsabilité. Déjà
nous le voyons auprès de nos proches quand ils font aussi des
efforts de bien : dans l’amour, la justice, le pardon, pour
vivre la Vie
spirituelle libre. C’est
aussi ce que nous faisons passer dans la
moisson : Notre pénitence, la
seule et unique voie qui
fera changer le monde,
alors l’homme ne sera plus un esclave du système
mais un être individuel autonome et conscient, qui aime son Créateur et
son prochain comme lui-même (Lévitique). La moisson que nous
faisons,
c’est faire honneur à la Vérité, (votre réponse à Yanne) mais c’est
aussi, être absolument en accord avec la Parole redonnée à Arès et son
prophète Mikal. En fait nous devons toujours partir de La Révélation
d’Arès qui est l’événement de base et notre profession de foi
fondamentale, ce que vous appellez votre kerygme (du grec ancien) qui
devient aussi le nôtre (votre réponse à Annie. C’est aussi pour cela
que le Créateur nous demande de faire sur nous un auto-baptême de la
conscience (Rév d’Arès veillée 20 ), un rite très simple de
notre engagement à accomplir la Parole. Ce que j’ai fait
avec une sœur — Ne rebrousse pas chemin, Mes pas ne
t’accompagneront pas en arrière et tu seras sans Protection (Rév d’Arès 39/ 6-7 ). Et cela n’a rien à voir avec les sacrements
de la religion qui eux sont superstitions. Faire des allers et retours
entre bien et mal ne fait pas beaucoup avancer le changement du monde
(Rév. d’Arès 28/7 ), c’est la constance dans le Bien qui le fera
changer. Nous avons le pouvoir de créer le miracle pour
réparer le mal, ardue est la Vérité, certes mais grandiose ! Simone
L.
|
16mar11 116C27 Voici
ce que votre entrée "ardue est le
Vrai" m’inspirait ce
matin avant la mission et que j’ai pu échanger avec des personnes sur
le marché :
"Quelle différence entre le prophète
et nous ? Qu’il a vécu l’événement surnaturel ? Ce
n’est pas pour ça que les gens le croient et surtout font ce qu’il
dit ! Ce qui peut décider les gens à le suivre, c’est l’homme
lui-même,
ce qu’il a fait de lui après cet événement, ce que nous pouvons et
devons faire de nous à notre manière aussi bien."
"Je
sens que sur les plans qui sont ceux de notre quotidien, plans de la
raison, de la science, de l’intellect, des lois et obligations, etc.
nous sommes loin du Plan du Créateur, de la vie qui nous traverse et
qui nous échappe. La vie qui nous échappe nous revient par bouffées
subtiles ou éclatantes dans nos accidents ou nos bonheurs, aussi bien
quand nous trouvons l’amour ou la liberté que quand nous tombons dans
une catastrophe, faisant alors exploser largement tous les cadres de la
raison, de la science et des règlements qui nous mènent au quotidien."
"Seule,
vraiment, la pénitence
si difficile à concevoir et à
entreprendre pour l’homme contemporain permettra à un maximum d’entre
nous de recouvrer l’instinct perdu, instinct spirituel comme nécessaire
pendant de l’instinct animal qui fait toujours se lever, courir ou
s’envoler
les animaux bien longtemps avant l’arrivée du danger."
"Et
voici ce qu’au retour, en écoutant les nouvelles du tremblement de
terre
et du tsunami au Japon, j’ai pensé : Il n’y a que votre
souffle que vous tenez de Dieu, qui peut éteindre le feu, feu nucléaire
comme feu du péché, si l’homme le veut."
Vous
étiez un des
premiers spécialistes des circuits de refroidissement des réacteurs
nucléaires, je crois que c’était votre job dans les centrales
pionnières de la Vallée du Rhône ? Il me semble que ce n’est
pas aux
Américains que les Japonais devraient avoir recours aujourd’hui pour
les aider à refroidir leurs barres en fusion, mais à vous, à vous, non
pas sur le plan technique, mais parce que vous êtes chargé par le
Créateur de nous hausser du plan technique au plan spirituel, créateur,
le seul qui nous permettra de sentir la planète et ses énergies, de les
maîtriser comme nous n’avons pas pu le faire par le seul intellect
jusqu’aujourd’hui. Les versets de la fin de la première
théophanie [Révélation
d'Arès, Le Livre] semblent totalement correspondre à la
situation que nous vivons en ce
moment au Japon, mais ils annoncent aussi que nous risquons bien pire : [xii/6]
La mer lance la tempête, les pins (se ren)versent, (mais) l'abeille
vole, le miel (est à l'abri) sous l'écorce,
(tandis que) la
nèpe entre dans la terre, le flot (la) noie. [xii/7] Appelle
le frère ! L'homme sourd, crie dans son oreille ! (Dis leur :) « Le feu lourd,
sa braise fond le roc. » [xii/8] Le feu lourd tombe
(dans)
le bec de fer sous la mer. Le feu vanne la mer (comme) la
paille ; il essuie la mer (comme) la sueur. [xii/9] (Seul)
Mon Souffle éteint le feu. [xii/10] Tu as Mon Souffle.
(Quand) ton genou plie (de fatigue), Ma Main (te re)lève. Vous
représentez la tête de cette petite minorité d’humanité (petit reste)
qui va, comme vous l’écrivez dans votre entrée, "occuper une place de
plus en plus importante dans l’ascension des aspirations spirituelles
et morale vers les Hauteurs
Saintes (Rév d’Arès 33/27, 36/19)." Il
est temps pour nous de partir à l’ascension
des Hauteurs spirituelles,
si nous ne voulons pas nous laisser piéger par le tsunami du péché,
qui ne prévient pas et que nous ne sommes pas assez malins ou riches
pour voir venir. Bernard [un des Bernard de Bretagne]
|
Réponse
: Non, comme ingénieur, spécialiste de thermique et
thermodynamique, je n'ai pas travaillé sur les centrales nucléaires de
la Vallée du Rhône, qui ne sont pas "pionnières". J'ai travaillé sur
celles des bords de Loire, les premières en France, le plus ancien site
nucléaire d'EDF. N'oubliez pas que je vais avoir 82 ans ! Pour Chinon
j'ai procédé aux calculs et étude technologique des circuits de
refroidissement, en effet. Cela ne date pas d'hier. Passons ! Ce
qui est arrivé au Japon ne tient pas au mauvais concept théorique des
circuits de refroisissement, mais tient sûrement à son concept pratique
à l'évidence insuffisant, notamment en prévision de panne subite des
pompes et du démantèlement des dispositifs hydrauliques en amont des
pompes, car il faut des pompes à eau puissantes en pression et débit
pour assurer le circuit : alimentation ---> vaporisation
---> condensation comme dans une chaudière de centrale à charbon
ou à fuel. Les barreaux de métal fissile ne sont rien d'autre que le
carburant d'une chaudière à vapeur (qui fait tourner des turbines
génératrices d'électricité) avec cet inconvénient qu'il ne suffit pas
d'arrêter d'enfourner du charbon dans le foyer ou d'injecter du fuel
dans les brûleurs pour arrêter la chaudière. Avec le "feu" nucléaire,
il faut continuer de refroidir le métal fissile et son habitacle
d'acier et béton en faisant circuler l'eau sans arrêt autour jusqu'à ce
que la température cesse d'être dangereuse, sinon la fission nucléaire
se poursuit et, sans circulation d'eau ou refroississement, peut
attendre des températures très dangereuses, entrer en fusion, etc. Ce
n'est pas tout à fait aussi simple, je schématiqe, j'abrège. Les
circuits d'eau ou, si vous préférez, les pompes, ont résisté au
tremblement de terre, mais j'imagine aisément ce qui est arrivé: quand
un tsunami (une vague) de 10 mètres est arrivé, tout à fait imprévu et
d'une puissance dynamique énorme (seule avait été prévue une vague de 5
mètres d'après les informations), les armoires et boîtes électriques
ont été noyées et noyés les circuits électriques, électroniques et
moteurs de dégagement des barreaux fissiles, de même les groupes diesel
de secours (s'il y en avait), endommagées les vannes (probablement
électriques aussi) et tubulures d'alimentation d'eau, etc. L'eau dans
les circuits a cessé de circuler et s'évaporant sans contrôle (les
soupapes endommagées peut-être aussi) à atteint des pressions
explosives, le dégagement d'hydrogène n'a rien arrangé, etc. Bref,
c'est comme une chaudière vidée de son eau dont on ne pourrait pas
éteindre le brûleur, la chaleur excessive détruit les parois
protectrices et le métal fissile commence à irradier en dehors. Même
chose pour l'humanité: On a prévu, tant bien que mal, sa résistance aux
maux physiques immédiats: guerre, violences, maladies, douleurs,
chômage, etc.= le tremblement de terre) mais on n'a pas prévu sa
résistance au malmédiat, le péché
= tsunami, dont on a même bien rigolé: Le péché? Qu'est-ce
que c'est que cette bêtise?!" D'où les avertissements du
Père, qui en effet utilise les images d'une catastrophe du type de ce
que nous voyons au Japon.
|
16mar11 116C28 (Toi, tu seras) fort dans le
vrai (Rév d'Arès xxxviii-21), dit le Père. Oui,
mais quand on est seul, on n'est pas si fort que cela. On est
simplement "fort" pour soi-même, mais pas "fort" pour impulser
l'entourage dans la direction du bien.
On est simplement marginalisé dans son propre milieu ou plutôt, notre
pensée est simplement marginalisée. C'est ce que je constate
quand, à des périodes de vacances où la maison se remplit, je suis
seule face à mon espérance de changement
du monde par la pénitence.
Je ne suis alors pas si forte que cela dans le Vrai. Ces
jours-ci, jours au cours desquels je me suis sentie faible, m'est
revenu à la mémoire, peut-être pour m’éviter de culpabiliser, un
passage de l'article "Soupe" (p.378 du "Pèlerin d'Arès" 1991-1992) dont
le sens m'est apparu il y a deux ou trois ans seulement, où vous frère
Michel écriviez ceci : “Un problème de la vraie
charité comme force créatrice, qui est aussi un problème de la foi et
de l'intelligence, est celui du nombre. Depuis Noé, nul prophète n'entra
dans la terre promise. Moïse expira à sa frontière à cause d'un peuple
plus préoccupé de pain et de religion que de développer les âmes. Muhammad n'y
entra pas davantage pour des raisons dues au nombre" [.....] Dans
les paroles célèbres de Cha'oul [Paul de Tarse], qui pourtant ne
manquait pas d'envergure : "Aurais-je le pouvoir de prophétie,
et même la foi qui déplace les montagnes, si je n'ai pas la charité
(sous-entendu: du grand nombre), je ne suis qu'une cymbale qui sonne (1
Corinthiens 13/12) — c.-à-d. je ne suis que bruit, je ne change pas le monde..."
l'apôtre pleure sur l'insuffisance de vraie charité d'un seul homme,
comprend qu'elle ne trouve sa force créatrice que par le nombre, mais
espère qu'un grand peuple — un reste
— I'acquerra. Puissent les Pèlerins d'Arès
devenir ce peuple-là ! "
Ceci
nous place frère Michel, nous, vos sœurs et frères de foi, face à notre
responsabilité de pénitent/moissonneur
même si “ardu est le
Vrai”. Madeleine
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Réponse
: Être fort
dans le
vrai (Rév d'Arès xxxviii-21) ne veut pas dire "être assez
fort pour se substituer à la liberté et à la volonté de l'autre," car
alors il n'y aurait plus besoin d'apostolat, il n'y aurait plus besoin d'enseigner, de répandre la Parole, il
n'y aurait plus qu'à substituer sa force de foi et à la volonté de
l'autre pour le changer. Cela, le Père lui-même ne le fait
pas. La Force
du Père va dans le sens du respect de la créature dont il
a fait son image
en lui donnant parole, amour, créativité, individualité (identité et
volonté propres) et liberté. Si le Père enlevait ces cinq attributs divins à
l'homme, celui-ci ne serait plus un homme mais un animal qu'il n'y
aurait plus qu'à dompter et domestiquer, ou une plante qu'il n'y aurait
plus qu'à greffer, tailler, transplanter, ou un minéral qu'il n'y
aurait plus qu'à sculpter. Votre force est la force de témoignage
et d'exemple, témoignage que vous faites évidemment fait et exemple que
vous montrez évidemment dans la paix et l'amour. Cette force de
témoignage et d'exemple, je pense que vous l'avez au sein de votre
famille, qui sait que vous êtes un Pèlerin d'Arès, quelles sont votre
foi et votre espérance. La volonté de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11)
appartient à chaque membre de votre famille, vous en pouvez pas vous
substituer à cette volonté. Ou alors je n'ai pas très bien
compris ce que veut dire votre commentaire et, dans ce cas,
pardonnez-moi.
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16mar11 116C29 Votre entrée 116 pour celui qui l'étudie soigneusement est aussi un vrai manifeste politique. Pas
la politique au sens où vous entrez dans la course au pouvoir = les
élections, mais politique au sens — que vous n'avez d'ailleurs jamais
renié — où vous avez un projet de société. Normal, puisque vous vous préoccupez de l'homme et puisque homme = société. L'assemblée
des Pèlerins d'Arès qui comme tous les idéalistes de la foi sont des
réactifs d'une plus grande sensibilité pour les sentiments de foi et
d'espérance (comme vous dites) de l'intérieur, ceux du guide Mikal, que pour les réalités extérieures, les politiques des partis, ne voient pas que le guide Mikal parle aussi de réalités politiques. On a vu la même chose pour la pénitence. Vous avez toujours parlé de pénitence, d'aussi loin que je m'en souvienne, mais c'est tout récemment que les missionnaires se mettent à parler de pénitence
au public, comme si c'était une idée missionnaire nouvelle. Avant, ils
n'avaient même pas remarqué que vous en parliez depuis trente ans. Ils
ont maintenant l'impression que pour vous aussi c'est une idée
nouvelle. Ils oublient que vous avez même écrit au cours des années 90
un très bel article "Pénitence" dans "Le Pèlerin d'Arès", qui est une
mine d'idées, mais les missionnaires ne s'en sont même pas aperçu; ils
ne les ont pas encore exploitées. Ils partent du petit slogan
"Pénitence = Salut", que vous avez évoqué récemment dans ce blog, comme
si c'était une trouvaille. Mieux vaut tard que jamais, c'est sûr. Pour en revenir à la politique, quand je lis dans cette entrée 116: "La
Révélation d’Arès enterre une fois pour toutes les
considérations catégorielles de la vieille Bible, qui ont
regrettablement fait
les rivalités religieuses : judaïsme, christianisme, islam,
etc., les rivalités
économiques, les grandes propriétés ; La
Révélation d’Arès altermondialise tout bien mieux que ne le
font les
idéologues de l’altermondialisme, parce qu’elle n’est ni de gauche ni
de
droite, ni religieuse ni rationaliste, ni politique ni libertaire, mais
elle donne
à l’altermondialisme une base spirituelle universelle dans laquelle
tout homme de
bonne volonté peut se reconnaître," je me dis: "Mais c'est un programme politique !" Qu'est-ce
qui s'est passé en Tunisie, en Égypte et en Lybie? Des problèmes entre
"les rivalités économiques et les grandes propriétés" et le peuple qui
prend conscience qu'il est une force économique et le propriétaire
virtuel de la nation, capable de "rivaliser" avec la force économique
et la grande propriété au pouvoir. Alors, vous avez raison de laisser
entendre par là que c'est un problème sans solution, puisque ce n'est
qu'une lutte de rivalités, donc lutte sans fin, vengeance sans fin dit La Révélation d'Arès (27/9),
entre le peuple et ce qu'il a contre le pouvoir et ce qu'il a. Ces
luttes intestines ne sont pas des luttes de libération, mais des luttes
sans fin. La Révélation d'Arès dit que le problème est ailleurs et que la solution est ailleurs. Nous offrons une solution radicalement différente. C'est ça qui rend encore plus "ardu le Vrai." Edmond
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Réponse
: Merci d'avoir su, donc d'avoir voulu, lire entre les lignes de mon entrée 116 (et d'autres entrées précédentes). Vous êtes de ceux, pas très nombreux encore, qui ont compris le langage de La Révélation d'Arès et le langage consécutif du prophète, qui tiennent compte de la prudence qu'il faut avoir envers les forces immédiates, éphémères, mais sur l'instant tueuses de toutes oppositions, et des faiblesses immenses des humains qui vivent dans la peur des rois blancs et noirs, de la loi des rats, des satrapes,
et qui se cachent derrière les habitudes de soumission et de pensée par
crainte de s'aventurer sur le terrain découvert de cette "solution
radicalement différente" qu'évoque votre commentaire. Dans l'état
actuel des choses, les révoltes, qu'elles soient bruyantes ou
silencieuses, ne changeront pas grand chose sur le fond. En Tunisie, en
Égypte, en Libye ou ailleurs dans le monde, elles feront, comme font
toutes les révoltes, des exploités et martyrs d'hier les bourreaux et
exploitants de demain et des bourreaux et exploitants d'hier les
martyrs et exploités de demain, parce que les révoltés ne se rendent
pas compte qu'ils se délivrent d'un destin de soumission et d'un
collier aujourd'hui pour se nouer d'autres destin de soumission et
collier autour du cou demain. Pour la raison très simple qu'ils partent
de colère et débilité ainsi que de dogmes religieux et principes
politiques inchangés. Ce n'est pas par un coup d'audace violente
qu'on s'affranchit du joug religieux et/ou politique, mais par une
préparation intérieure, très lente (plus de quatre générations) à laquelle La Révélation d'Arès donne un drôle de nom: pénitence. On
ne passe pas en une génération, ni même deux ou trois générations, d'un
exclusivisme plus ou moins radical dans chaque nation: religion,
politique, nationalisme, civisme, culture, morale, etc., à
l'universalisme libre quasiment absolu que prescrit La Révélation d'Arés. Si le christianisme naissant, hélas vite contrôlé, enchaîné (dès le début du IVe siècle: Édit de Milan, fin du christianisme libre, début de l'église régnante), a si efficacement permis la naissance d'une énorme population d'âmes et a pratiquement conquis l'empire romain, ouvrant la voie lente du retour vers l'Éden, vers la Vie, c'est parce qu'il a pu s'épancher pratiquement dans une liberté valeureuse et courageuse pendant quelque 200 ou 250 ans. Réalise-t-on
bien aujourd'hui que ce christianisme, parti de rien, de quelques
disciples, a fait chanceler le paganisme ultra-puissant et répandu
partout dans le monde d'alors ? Réalise-t-on que nous pouvons de même faire chanceler le matérialisme (paganisme moderne) triomphant ? Non seulement il faut commencer, de façon quasi inaperçue en partant d'un petit reste, mais il faudra que nos descendants sachent éviter la prise de contrôle par les forces du mal comme cela se fit en IVe siècle. Oui, c'est à nous de préparer tout cela. Dans ce sens nous sommes à nouveau dans l'Histoire les premiers chrétiens. Merci
d'avoir compris que, pour ardu que cela soit, nous n'avons pas besoin
de faire de la politique politicienne, comme on dit, pour devenir une
force politique au bon sens du mot: la force irrésistible d'une société
qui prend naissance dans le petit reste.
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00Xxx00 116C30
Text
Signature
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Réponse
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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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