26jan11
115C1
Votre nouvelle entrée est belle et accueillante.
La Père a bien raison
de vous comparer à la maison. Voilà
(que) ta tête, ta peau
(sont) la Maison ! (Les) frères de Yëchou entrent dans ta
tête: la Maison
(de Dieu, même) sur l’île (Rév d'Arès xvii/14-15)
L’enjeu pour celui qui veut être Pèlerin d’Arès est délicat. Il s’agit
de rester ouvert à nos frères, sans faux semblant ni séduction, avec un
cœur accueillant et disponible, une conscience étalée (Rév d'Arès
ii/4), tout en se gardant des infiltrations aliénantes de
la culture
ambiante et de toutes formes d’idéologie et de système momifiants
(Rév d'Arès xlix/7).
Rester ouvert en restant
libre, s’imprégner de la
vie de nos frères et vivre avec eux un partage profond sans jamais se
laisser dominer par les réflexes conditionnés du monde qu’il faut
changer (Rév
d'Arès 28/7) !
Vous disiez souvent dans les années 90 : "On ne change pas le monde
en
ignorant ce qui s’y passe. Les Pèlerins d’Arès sont curieux de toute la
richesse de l’humanité et ne se referment pas sur eux-même."
Quel bel
idéal et en même temps quel challenge !
Cette "position de crête" n’est
pas évidente à tenir, mais vous êtes un bel exemple que cela est
possible, vous qui communiez à toute l’humanité sans aucun préjugé et
aucune discrimination, vous qui sentez l’humanité dans votre âme et vos
tripes et qui en même temps ne vous départissez jamais de la direction
de certitude et de la mission que le Père vous a confiée.
Merci pour
l’exemple vivant que vous montrez et qui fait plus que nous
enseigner, qui nous fortifie.
Thierry du Dauphiné.
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26jan11 115C2
Je ne sais si c'est l'environnement parisien, l'homme de la rue me
semble préoccupé par la crise économique avec des vues d'enjeux
planétaires pour les plus visionnaires à des considérations de
subsistance pour les plus préoccupés de survie.
La vie spirituelle, qui est de loin la plus visionnaire, résiste au
mensonge, au vol pour retrouver une lucidité et une force d'action.
La
vie spirituelle, véritable boussole pour une organisation collective
des chacuns et chacunes animés d'amour, de pardon, de paix
d'intelligence et
de liberté dans la tête et dans le cœur.
Cette organisation collective passe évidemment par une écoute et des
échanges dénués d'orgueil, ne perdant pas de vue l'œuvre à accomplir,
le changement du monde.
Je prie avec celles et ceux tendus vers l'accomplissement de la Parole
du Père, véritable source du bonheur si facile à remarquer quand cet
accomplissement
est en route,
Bonne Détermination
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26jan11 115C3
Cette entrée enrichit vos frères et expose clairement aux
sympathisants comme à nos détracteurs qui vous lisent avec attention
combien nous sommes invités à être profondément respectueux de chacun,
mesurés et à l’écoute.
Être à l’écoute, ce n’est pas le plus facile dans un monde où règne
l’impression que le temps manque, où dans ce bruit du monde
l’échange
est globalement très déficient ; on parle, souvent très fort, sans
écouter.
Le frère qui part à la moisson a parfois lutté pour dépasser son
appréhension, voire sa peur du ridicule. Mais même après y avoir pris
goût, avec le temps, il n’a pas forcément songé à la qualité d’écoute,
il a
plutôt réfléchi à la qualité de son propos.
J'avoue avoir
souvent négligé l’écoute, avec l’impression que l’essentiel était
d'informer, d’être clair et complet dans un bref exposé au lieu de
comprendre que l’essentiel est de créer ce lien, déjà reflet du projet
de Dieu pour l’homme, un lien ténu au départ, profondément
respectueux de la liberté, qui permettra aux épis mûrs de se
réveiller
du sommeil des siècles, vers la foi active.
Il y a quelques jours je suis allé aider à déménager un homme rencontré
il y a peu sur le champs
de la moisson. Il
était présent à votre conférence au Cirque d’Hiver "l’Œil s’Ouvre"
il y a 21 ans ! Il avait été très touché. Après avoir lu La
Révélation d’Arès à cette époque, il n’avait
pourtant pas
donné suite, happé par ce monde. [À présent] il sort de nombreuses
années de grosses difficultés, d'une période de réorganisation et de
grâces
inouïes, des cadeaux du Ciel pour
qui a des yeux pour voir, qui permettent
de voir haut, l’île
bleue au loin, de se sentir lié au Tout Autre, à La
Source de toute grâce. Autant dire que nous avons plus échangé que fait
des cartons. Des échanges fondés sur une écoute attentive, où chacun
veut apporter son meilleur, dans une relation de confiance et
d'enrichissement mutuel. Décidera-t-il de venir faire sa part de pénitence et de moisson de
pénitents ? Je l’ignore aujourd’hui,
mais je veux pouvoir me dire que la distance qu’il mettra
avec notre "cohérence collective", comme vous l’écrivez, au service du
changement
du monde ne devra rien à ma désinvolture ou à ma
précipitation, mais beaucoup j’espère à la qualité du lien
fraternel que nous aurons créé avec simplicité. Et je ne crains en rien
qu’il lise ces mots, car nous en avons parlé [du blog?]. Je le salue
ici quand il
lira ce blog et vous remercie pour cette entrée, frère Michel, qui
comme chaque fois arrive comme une lettre au bon moment.
Olivier d'Île de France
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26jan11 115C4
Oh oui, la vie spirituelle est évolutive!
Je mesure depuis quelques temps à quel point je suis loin d’être le pénitent que le
Père appelle.
Je me croyais juste et
sage, etc. Eh bien, y a du boulot !
Sous le Souffle
de la Parole que je
clame, ma conscience s’éveille. Tous les jours, je vois
mieux mes péchés, ceux que je maitrise, ceux sur lesquels je travaille,
ceux que je ne vois pas ou que mon menteur
n’accepte pas ou refuse de voir — orgueil ! — mais je suis en
marche et
tous les jours, dès que j’ai les yeux ouverts, je clame la Parole pour
l’ accomplir, la vivre, la transmettre, chercher les frères, les
pénitents:
Mikal
cherche les frères ; les frères (sont) dans les jambes
(qui se) serrent, les jambes serrent. Mikal (ne) voit (que) les jambes,
les jambes, (il cherche comme) l’oiseau cherche l’herbe (Rév d'Arès
i/15-19).
Avant d'aller moissonner dans la joie, je prie et je le ressens
fortement. J'ai un petit carnet où j'ai mis des extraits de la Parole.
Mon approche missionnaire actuelle: "Pensez-vous que l'on puisse
arrêter de faire le mal? Car c'est une sacré pagaille sur terre,
guerres religieuses, politiques, sociales, économiques, conjugales, mensonges, vols,
tueries, dominations,
spoliations, le mal est
partout, etc."
J'utilise beaucoup l’humour. Les personnes s’ouvrent,
certaines me disent faire un travail sur elle pour éviter de faire le
mal, mais que ce n’est pas facile. À quoi je réponds: "C’est une
question de volonté, l’homme est le Dieu de son destin, il est
l’existentialiste absolu (Genèse
1/27). Nous sommes ses filles et ses
fils créés pour faire le Bien,
aimer, pardonner, être bon, participer
avec Dieu à la création de l’univers, non pour être de simple animaux
pensants (Rév d’Arès 17 & 18).
Nous devons nous libérer de tous
pouvoirs, des préjugés lesquels sont les ennemis du bon sens.
Je
m'efforce de m’identifier à la personne.
[...]
La pénitence,
l'amour, le pardon, la bonté,
etc sont les outils qui nous permettent de réveiller en nous l'image et
ressemblance (Genèse 1/27). Le Père dont la sagesse est démesure
pour
nous a bien raison de dire: À
Moi la Puissance et la connaissance à toi
la mesure, la patience et la piété (Rév d’Arès 39/3).
Didier. Br
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26jan11 115C5
Encore une entrée de votre blog qui va nous faire avancer dans nos pénitences et
réfléchir, nous mettre beaucoup plus à l’écoute du monde et bien moissonner les pénitents.
Votre travail du champ méditerranéen nous apporte des réponses
importantes du monde d’aujourd’hui.
Cela nous aide à comprendre, entre autres, pourquoi la mission ne donne
pas toujours des beaux fruits.
Beaucoup sont dans des modes de vie complètement aberrants, alors la
vérité, basale, ne suffit pas à réveiller un pénitent et moissonneur qui
sommeille.
Mais faut-il encore que cette femme ou cet homme s’arrête et ouvre la
bouche et nous accorde un moment dans sa vie très occupée et puis
qu’après cet échange il ou elle souhaite nous revoir, qu’ensemble nous entendions à
nouveau la pierre.
Nombreuses sont les références dans La Révélation d’Arès
sur la pierre :
vi/2, Ton
œil moud la lumière, celle qui brûle la pierre ; tu vois la
bulle dans le morio
xx/iii La
pierre n’est pas le fils de feu ; la lave l’est.
xx/9 Le
frère rentre l’étoile dans Ma Main ; il entendra la pierre ; il courra
sur son bras mille ans.
xxviii/19
L’homme qui se croit fort, son œil est mou comme le cancer qui sort de
son os ; le noir le goûte.
Et bien d’autres versets encore sur la pierre.
Simone L
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26jan11 115C6
En lisant votre blog, c’est d’abord en moi un grand silence.
J’ai chaque fois besoin de temps pour laisser percoler le message comme
l’eau se glisse dans les failles de la roche pour la dissoudre, en
élargir les voies d’accès.
J’attends, semble-t-il, comme beaucoup d’autres, avec impatience votre
parole sur ce blog et en même temps j’ai conscience que cette attente
est salutaire pour moi. Elle intensifie ma soif : Que la faim du
repentir, qui est la faim de Mon Pain, les amène à Ma Table !
(Rév d'AQrès 36/5). C’est encore une fois une grande joie
que de venir me désaltérer à votre parole.
Merci pour ce temps consacré à votre blog qui nous relie, nous
soutient, nous guide, nous met debou
Votre première phrase semble être une réponse à certains commentaires
que vous avez reçus: "Je ne me désintéresse pas de mon blog." Je peux
me tromper mais j’y sens comme un jugement de vos choix, comme si vous
deviez vous justifier.
Vous bombarder de "Il faudrait [que vous fassiez ceci ou cela]", c’est
vous faire porter sur vos épaules toute la charge plutôt que d’aller
humblement à la rencontre de notre pierre intérieure (freins, blocages,
rigidités) qui inhibe notre action pour changer le monde.
C’est voir la paille chez vous, plutôt que la poutre chez soi. En quoi
vous faire une liste de ce que vous pourriez ou devriez faire
m’aiderait-il dans ma propre ascension ? Ne t'assieds pas à Mon Tribunal
(Rév d'Arès 16/13)
!
N’ai-je pas tout à gagner à me réjouir de votre parole quand elle se
donne pour poursuivre ensuite sa mise en œuvre, ce travail intérieur
d’érosion des roches résistantes ? N’ai-je pas intérêt à
marcher à vos côtés au rythme qui m'est possible, [possible] en chacun
de nous ? Ta
force sera jusqu'à Mes Hauteurs comme la force du mulet qui porte le
fardeau, le bagage de ceux qui feront l'ascension avec toi.(Rév d'Arès
36/14).
J’entends la
pierre chez moi, chez l’autre… C’est tout un
chemin !
En m’ouvrant pas à pas à la démesure
de l’Amour du Père pour faire fondre la pierre, pour
devenir un peu plus [aimant et créateur] à son image et à sa
ressemblance, pour qu’ensuite mon regard laisse
transparaître un peu de l’amour du Père quand je m’adresse à mon
auditeur, pour permettre au Père de créer une brèche et y insérer sa
main dans l’autre comme il le fait avec moi. Ma Main, J(e L')entre dans la
faille ; (la faille) ne (se re)ferme pas (Rév d'Arès xxxvi/1)
Avec le temps qu’il me faudra pour mettre en pratique: Dis-leur: "Étrangers, je vous
aime avant de vous connaître" (Rév d'Arès 25/4), je pense
que l’entrée #0116 arrivera toujours trop tôt.
Je remercie le Père de vous avoir comme frère ainé !
Louis-Marie
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26jan11 115C7
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès et je crois encore que votre Révélation d'Arès
n'est qu'une grosse invention de vous.
Mais j'hésite.
À force de lire ce blog — j'ai beau me dire: "Mais ne
lis pas ces conneries!" je ne peux pas résister — j'ai fini par me dire
que la constante énergie de foi que vous mettez dans vos textes, qui en
plus sont beaux, doit bien avoir une source en dehors de votre simple
imagination et d'une façon comme une autre de faire du pognon en
vendant votre bouquin. Je pense à votre sincérité, à votre force
morale. Évidentes !
Comment douter de ça, à moins d'être votre ennemi borné?
J'ai lu récemment cette citation: "On ne peut inventer rien de neuf
pour soi tout seul (André Gide)" et, si on admet que La Révélation d'Arès
donne aux sources religieuses connues: la Bible, le Coran entre autres,
un sens tout à fait neuf, je veux bien croire que vous n'avez pas pu
inventer ce bouquin. Si vous en aviez été capable, on aurait entendu
parler de vous avant 1974 [naissance de La Révélation d'Arès].
J'ai eu des conversation à votre sujet avec
des prêtres. Sept ou huit. Tous, avec des variantes, en reviennent à
l'idée que vous n'avez rien inventé, mais pour eux ce que vous dites ne
vient pas du Ciel, mais de l'église.
Ces gens-là s'attribuent sans honte l'origine de toutes les grandes
idées religieuses ou spirituelles comme vous dites.
Mais récemment j'ai
eu une conversation à votre sujet avec un dominicain, tout de blanc
vêtu, qui m'a dit que l'avenir retiendra que toutes les grandes idées
que votre blog répand (ce moine connaissait votre blog) vous seront
bien attribuées tôt ou tard et qu'alors la question de l'origine de La Révélation d'Arès se
reposera très sérieusement :
De Dieu ou de votre cerveau humain ?
J'ai donc l'impression en lisant votre blog que je lis les propos d'un
inconnu, ou même d'un pauvre type, aujourd'hui, mais qui sera demain
aussi célèbre que Jésus. Votre mise en croix, c'est le silence qui vous
isole complètement au milieu d'un monde de grandes gueules (elles ne
manquent pas sur internet), mais vous en ressusciterez probablement.
Je crois au fond que vous vous en foutez.
À force, je me dis: "Ce type fait son boulot."
Grotesk
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26jan11 115C8
Bonjour Prophète Michel
Je lis votre nouvelle entrée et je ne suis pas d’accord avec vous.
Par
exemple vous dites : "Puis-je communiquer à l’autre l’insolite et
rebutante nécessité d’entrer en pénitence et de rejoindre le petit
reste de pénitents sans lui ouvrir mes oreilles et mon cœur autant que
j’ouvre ma bouche ? Quiconque sur un sujet aussi difficile…"
Je pense que vous vous trompez en insistant sur le mot pénitence qui
rappelle beaucoup trop la religion catholique.
Certes, pénitence
est cité dans La
Révélation d’Arès dans la bouche de Jésus mais pas dans la
"bouche" de Dieu.
Cette manière que vous avez d’insister sur ce mot peut détourner
beaucoup de monde de La
Révélation d’Ares,
alors que cette révélation est un formidable message d’espoir face aux
difficultés de la vie terrestre, car ce que je préfère retenir de La Révélation d’Arès
est la confirmation de notre immortalité spirituelle.
Certes cette immortalité ne nous est pas donnée sans effort personnel
de changement individuel, mais le message de La Révélation d’Arès
est à mille lieux uu message diffusé au cours des siècles par les
églises chrétiennes.
J’en profite pour vous dire qu’à la FNAC des Halles à Paris, où je vais
de temps en temps, j’ai constaté que La Révélation d’Arès
était régulièrement présente au rayon ésotérique. Je regrette
simplement que ce soit la nouvelle édition de La Révélation d’Ares
que le public découvre et non plus l’édition de 1989 à couverture jaune
où l’on pouvait trouver votre témoignage détaillé sur la manière dont
vous avez reçu ces messages.
Je vous demande donc:
À
quand la réédition de l'édition [à couverture jaune] ? [Cette édition
est], je crois, est beaucoup plus apte à ancrer le Message d’Aràs dans
les consciences et à donner confiance aux plus humbles sur le fait que
Dieu n’ignore aucune de ses créatures contrairement au système de
guerre économique actuellement en vigueur sur notre terre.
Dieu nous demande de changer
ce monde en nous changeant nous-mêmes
tout simplement.
Patrick R des Yvelines
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Réponse
:
Vous me faites marcher.
A.- Vous lisez ce blog depuis
assez longtemps — quelques années — pour savoir exactement ce qu'il
faut entendre par pénitence
dans La Révélation
d'Arès, à savoir l'action de changer sa vie (Rév d'Arès
30/11), de se recréer comme image et ressemblance du
Créateur par le
changement de vie en
bien, autrement dit, de renoncer au mal et de pratiquer
le bien (aimer,
pardonner, faire la paix, rechercher l'intelligence et
la liberté spirituelles).
B.- Si, selon vous, le mot pénitence
est "cité dans La
Révélation d’Arès
dans la bouche de Jésus mais pas dans la "bouche" de Dieu," c'est que
Jésus n'est pas le messager de Dieu. Jésus me serait donc apparu à Arès
pour me dire, en quelque sorte, qu'il n'est pas vraiment d'accord avec
Dieu et me donner son interprétation personnelle de la Pensée Divine.
Par voie de conséquence, vous semblez considérer que les Évangiles
Palestiniens (la Bible) n'étaient déjà, il y a 2.000 ans, que
l'interprétation personnelle par un charpentier venu de Nazareth nommé
Jésus de la Pensée de Dieu.
Or, ce n'est pas du tout ce que avez semblé
croire jusqu'à présent.
Conclusion: Vous me faites bien marcher.
Ceci
dit, si vraiment vous avez toujours cru à ce que vous dites
aujourd'hui, il y a eu entre nous une terrible méprise depuis des
années. Il m'est très difficile de le croire.
Quoi qu'il en soit, je crois pour ma part que c'est la pure Parole du Père que
Jésus m'a dictée en 1974 et que c'est le mot pénitence que le
Père a demandé à son messager Jésus d'employer, charge à l'homme qui
lit La Révélation d'Arès
de comprendre le sens réhabilité de ce mot, qui passe du sens triste de
remords et d'autopunition que l'église lui a donné au sens de
renaissance du bien
dans l'homme dans la
joie et dans la
fête (Rév d'Arès 30/11).
Je
vous accorde que ce mot est difficile à faire passer dans le public et
que c'est une des difficultés de notre mission, mais la mission est
difficile, de toute façon.
Concernant votre espérance d'une réédition de "L'intégrale", ce que
vous appelez "La
Révélation d'Arès à couverture jaune", vous n'êtes pas le
premier à en regretter la disparition.
Si
j'ai conçu et beaucoup travaillé sur une édition mince, légère, moins
encombrante — l'édition 2009 — c'est parce qu'une telle édition vite
lue me fut réclamée pendant des années à cor et à cri par un très grand
nombre.
Beaucoup de ceux mêmes qui réclamèrent cette édition
légère regrettent aujourd'hui l'édition plus chargée en commentaires et
en récits. Il semble finalement que les deux soient nécessaires.
Toutefois, les libraires n'en accepteront qu'une et il y a fort à
parier qu'ils prendront l'édition légère... C'est un dilemme.
Mais
dès que je le pourrai, je travaillerai sur une version modernisée de
"L'Intégrale" de 1984, 1987 et 1989 et notre association ADIRA se
chargera de son édition et de sa diffusion. Je suis malheureusement un
homme seul submergé de travail et manquant continuellement de temps.
Je
vous signale toutefois que l'édition 1995, qui n'est qu'une version
bilingue de l'édition "à couverture jaune" que vous regrettez est
toujours disponible. Elle est même plus complète et plus moderne. Vous
pouvez vous la procurer dans certaines FNAC (peut-être pas celle des
Halles, je l'ignore) ou chez ADIRA: http://www.adira.net
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26jan11 115C9
Par
votre entrée 115 vous encouragez vos frères apôtres à l'esprit
d'ouverture ou comme dit Olivier [115C3] vous montrez que vous êtes
"profondément respectueux de chacun,
mesurés et à l’écoute. "
Cela paraît merveilleux.
Moi,
je vous dis que c'est ce qui vous vaudra de l'hostilité. Vous allez
être traités de "secte" à contre emploi. Je suis sûr que, contrairement
à ce qu'on pourrait rêver, on aime mieux que vous ayez comme les
Témoins de Jéhovah des idées étroites mais facilement étiquetables,
classables.
N'avez-vous pas remarqué que ce monde se ferme de plus
en plus? Ce qui vient de se passer en Tunisie est une réaction à
l'esprit de fermeture. Le peuple tunisien veut l'ouverture, mais le
collier et la muselière qu'il vient d'arracher vont lui être remis
d'une façon ou d'autre autre, parce que c'est dans ce sens que vont
tous les pouvoirs, tous les lobbys et groupes de pression. Le peuple
qui veut parler librement, il est comme le troupeau de moutons qui
casse sa barrière de temps en temps, mais que les chiens ramènent à
l'enclos et alors les barrières sont consolidées.
On est dans un
monde centralisateur. Tous les puissances politiques, toutes les
institutions, toutes les industries sont centralisatrice et vous, vous
êtes décentralisateurs ! Cela se sait parce que vous n'avez pas de chef,
pas de structure disciplinaire, mais cela se saura encore plus parce
que vous êtes à l'écoute des autres, pas seulement par politesse,comme
vous dites, mais parce que vous croyez vraiment que "un
Pèlerin
d’Arès n’est pas nécessairement un croyant qui a coupé
toutes ses
racines."
Vous allez être considérés comme très dangereux. Les
pouvoirs, politiques, administratifs, religieux, moraux, supporteront
plus mal encore votre comportement prosélytique non-conformiste, qui
contrarie leur façon de planifier et de catégoriser qui les arrangent
même dans la concurrence et surtout dans la concurrence, parce qu'on la
voit bien venir quand elle est très caractéristique. Vous, on ne vous
verrea pas venir.
Après avoir lu votre entrée 116 avant-hier j'ai relu rapidement en
entier toute La
Révélation d'Arès
et je dois admettre que ce que votre entrée dit est bien dans l'Esprit
de cette Parole. Elle relativise, alors vous relativisez et d'ailleurs
Jésus relativisait déjà il y a deux mille ans: "Oui, Moïse a dit ça et
je ne renie pas Moïse, mais moi je vous dis qu'il faut comprendre
autrement, etc." Il a payé ça sur la croix.
L'opposition entre
votre foi ouverte et le régime de contraintes où nous vivons de plus en
plus tient à la nature même des deux conceptions en présence. Vous,
vous prenez votre atittude de refus, de résistance par le moyen de
l'ouverture, de l'amour, du pardon, etc. Vous verrez, cela sera mal
supporté.
Enfin, j'exagère peut-être. Il ne faut pas dramatiser. C'est quand même
pas inutile de dire ce qu'on pense.
Le Numide.
|
Réponse
:
Ce que vous dites, nous le savons depuis longtemps. Nous y faisons face
intelligemment
et dans la paix du cœur et l'amour de l'humanité, sachant bien que nous
venons déranger et que, de ce fait, nous n'avons pas que des amis, mais
comme concluez vous-même, "il ne faut pas dramatiser."
Les
premiers chrétiens face aux institutions romaines et païennes se
trouvèrent dans une situation assez semblable, mais nous ne sommes plus
au temps des arènes et des fosses aux lions.
J'ai confiance absolue dans la réussite de notre mission.
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27jan11 115C10
La photo qui illustre l’entrée 115 de votre blog, montre des mains
juvéniles en action.
Ce sont donc là des apprentis et non des professionnels qui opèrent,
j’imagine, sous l’œil attentif du maître.
Des apprentis, c’est bien ce que nous devons être à la moisson, mais non
des professionnels de la foi qui sauraient et auraient réponse à tout.
Pour avoir taillé non la pierre mais le bois, je sais qu’un coup mal
donné peut faire louper la pièce.
Soyons donc des apprentis, mais appliqués, consciencieux, intelligents et aimants.
Dominique de Catalogne
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27jan11 115C11
Je vois par l'un des commentateurs [sans doute 115C9], que même
l’incrédulité qui s’interroge, sans doute sur elle même, au
travers des autres, doute de ses certitudes, devant la patiente,
paisible et joyeuse détermination de l’homme du temps qui vient (Rév
d'Arès 16/10, 30/13). C'est encourageant.
Quand les tempêtes des passions s’apaisent et que l’esprit redevient
clair, pour écouter la véracité du Message que le Père soufle dans nos
cœurs, le miracle du pénitent
l’a communiqué, au-delà des mots, par son regard, sa main, sa gorge et
son estomac rassasié à jamais et promis aux magnifiscences infinies (Rév
d'Arès 4/6).
Je ne parle pas encore à beaucoup d’inconnus : Le marmot (Rév d'Arès 30/13-15)
veux vous écouter encore et apprendre, mais je les aime déjà, vraiment.
Le Créateur entend la
pierre et, à son
image (Genèse 1/26-27), vous nous réapprenez à mieux
écouter pour mieux entendre et mieux parler à l’humanité du dehors, la balène (baliste, Rév d'Arès xL/4). Dans
cette mesure, cette pensée repensée, revue, corrigée, adaptée à la
psyché du moment, le Créateur se glissera dans la fente de l’oreille et
soufflera au bout du partage de notre pénitence, l’art de
sculpter cette pierre, cette
dureté, émotives ou sèches, bouchant les oreilles, les yeux, la bouche
qui n’entendent,
ne voient et ne parlent plus que du bruit des villes,
oubliant que des
Moissons, des "Vents
d’Anges", de grappes bleues, s’activent pensent et se
repensent sans cesse, pour la creuser ensemble, en dépolir les formes
qui deviendront l’ouverture pour la lave transfigurante de nos Vies promises et
cependant déjà données depuis si longtemps.
J’ai longtemps cru que la spontanéité était une force, un gage de
vertu, une marque d’honnêteté, mais le réactif émotif est spontané lui
aussi, il est dans sa vérité, mais est il dans la Vérité ?
Dans le Dessein du Père
? Les plans d'Éden à reconstruire, La Vérité que même
l’insoumis reconnait dans
sa poitrine où Elle souffle (Rév d'Arès 4/11),saura se
faire entendre avec les mots justes, contemporains, dans les éclats de joie sculptée, au
moment opportun.
Maintenant je vois que la spontanéité ne sert que de la connaissance de
soi, la reconnaissance honnête et lucide du travail qu’il reste à accomplir en soi,
pour tous et en tous, pour soi, pour se présenter comme un pécheur, mais un frère de l‘aube (Rév d'Arès
xxxv/7), portant un Message transfigurateur mais bien
vivant, pour se changer
soi même et changer le
monde, car il n’y a que celui à qui le Ciseau de l’Artiste
aura rendu l’ouïe pour entendre qui pourra le choisir, le faire et
encourager à son tour autrui à
l'accomplir parce qu’il l’aura aimé comme lui-même (Lévitique
19/18).
En L’Amour du Père.
Guy de l'Hérault
|
27jan11 115C12
Vous répondez à Patrick R des Yvelines (26jan 115C8):
"Vous semblez considérer que les Évangiles Palestiniens (la Bible),
etc."
Qu'entendez-vous par Évangiles Palestiniens ?
Seriez-vous resté un fervent post-nicéen fermé à tous autres écrits
évangéliques de la même veine historique ?
Je pense à l'évangile de Thomas, ou à celui de Philippe, ou de Marie
(bien qu'il en reste peu).
Jacques (njama)
|
Réponse
:
J'ai rencontré, voilà assez longtemps, votre nom sur des sites
d'échanges où il était souvent question de La Révélation d'Arès
et de son témoin. Votre
nom ne me paraissait pas celui d'un détracteur aussi
tranchant et m'était sympathique.
Mais, même pour m'apostropher aujourd'huit, pourquoi me poser des
questions dont les réponses sont connues depuis plus de trente années,
comme si, depuis le temps que vous vous intéressez à La Révélation d'Arès
et à son témoin,
vous ne connaissiez pas encore ma pensée ?
J'ai dispensé ma pensée sans en rien cacher dans mes nombreuses
allocutions et causeries à Arès ou ailleurs ou dans mes écrits, que ce
fût dans mes liminaires, notes et commentaires publiés dans La Révélation d'Arès,
dans "Le Pèlerin d'Arès" ou dans ce blog.
J'imagine que vous savez très bien que par "Évangiles Palestiniens (la
Bible)" j'entends les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc,
l'Évangile de Jean
étant bien sûr exclu (Rév
d'Arès 16/2)? C'est sous ce terme que, depuis quelque
trente-cinq ans, par la voix ou par l'écriture, je fais la distinction
entre les Évangiles bibliques et L'Évangile
Donné à Arès (première partie de La Révélation d'Arès).
Quant à avancer l'hypothèse que je serais "resté un fervent
post-nicéen", c'est-à-dire un fervent des dogmes de l'église, de la
trinité et de la rédemption
des péchés par la croix, c'est une si grossière contrevérité que je
n'ai encore jamais entendu même mes détracteurs de mauvais foi ironiser
de la sorte.
Par ailleurs, je connais les livres apocryphes que vous citez, mais les
Évangiles Palestiniens: Matthieu, Marc et Luc, me suffisent, encore
qu'il faille les délivrer de quelques ajouts par l'homme (Rév d'Arès 16/12, 32/12),
travail pour lequel, débordé depuis 37 ans de soucis et boulots divers
et immédiats, je n'ai pas encore trouvé le temps, le recul et la paix
nécessaires, mais cela viendra, je l'espère. Il est de toute façon
possible pour quiconque connaît bien La Révélation d'Arès
de lire les Évangiles Palestiniens sous l'éclairage direct de la Vérité.
N'ai-je pas toujours dit que le Fond de la pénitence réside
dans Le Sermon sur la
Montagne (Matthieu 5 à 7) ?
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27jan11 115C13
Les peuples victimes des pharaons se soulèvent. Tunisiens, Algériens,
Égyptiens se soulèvent mais, vu depuis la France, on a le sentiment que
leur drame serait différent de celui du reste de l'humanité qui
suffoque et n'en peut plus des mensonges fabriqués sur son dos.
A l'évidence, chaque homme et chaque femme, d'où qu'il soit, souhaite
le bonheur et rêve d'un monde meilleur.
Merci encore, frère Michel, de nous accorder un moment de méditation
qui nous extrait de ce monde de charbonnier, même si j'ai beaucoup de
respect pour les charbonniers qui eux au moins ont chauffé les maisons
de nos grands-parents.
Mais seulement, ce monde, s'il n'est pas éclairé par la foi, alors il
ressemble à un immense dortoir où une couche de suie est répandue.
Quel espace n'est pas entaché par le mal ? Il est
partout !
Toutefois, quand il se penche sur lui-même, il reste à chaque humain un
espace intérieur, son cœur, qu'il peut changer, avec qui
il peut demander audience, célébrer un culte pur et intime capable
d'échapper aux spoliateurs
et aux tyrans,
et cela il ne faut pas avoir peur de le dire à ceux qui se sentent
persécutés au quotidien par les lois de la politique et la religion.
Oui, le cœur animé par la Parole ou par la volonté du changement est un
territoire vaste comme l'univers. S'il bat au rythme de la
bienveillance et de la bonté, il permettra aux générations suivantes de
regarder l'avenir autrement.
Le mot pénitence
n'est pas une fable
d'anciens (le Coran), mais une réalité incontournable à
vivre comme un choix existentiel. Le pardon, l'amour, le non-jugement
la paix sont des états de consciences essentiels pour fonctionner et
vivre autrement et d'ailleurs.
Hakima
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27jan11 115C14
La mission doit entendre
le monde.
Entendre =
écouter avec son coeur, comprendre avec son coeur !! Enfin vous dites
que les soeurs et les frères doivent écouter le
monde.
Écouter, comprendre ce qu'est le monde et ce qu'il ressent: Cela fut
longtemps méprisé, car durant des années, durant de trop longues
années, beaucoup de pèlerins (souvent ceux qui pensent toujours avoir
tout compris et avoir toujours raison) pensant qu'ils détiennent la
vérité (la seule réellement valable à leurs yeux) et donc ne
s'intéressaient pas au monde, ou plutôt le trouvait insignifiant,
stupide et inférieur à eux.
Ce qui a beaucoup freiné la mission est cela justement : La non-écoute
et parfois le mépris. Dommage !
Certes le monde est pressé, pressionné, mais le monde (les gens qui le
composent) est prêt à s'ouvrir, une grande partie de gens cherchent et
désirent autre chose.
Mais ce que vous avez oublié ou plutôt ce que vous rappelez enfin, ces
gens ne veulent plus des dogmes, des culpabilités ou moralités toutes
religieuses, mais un vrai échange, un vrai amour.
Ce que vous dites doit s'adresser en premier lieu aux Pèlerins d'Arès,
ceux qui ont beaucoup de mal à s'ouvrir aux autres, à quitter leur
suffisance, ceux qui ont du mal à aimer et tolérer ceux qu'ils jugent
inintéressants. Ce sont ceux-là qui souffriront, n'en doutez pas.
Mais pourquoi attendre tant d'années pour écrire cette évidence ?
Écouter le monde, écouter avec tout son cœur, s'intéresser à ce que
font les gens, leur recherche intérieure ? Quatre générations ne suffiriont
pas (Rév d'Arès 24/2), me répondrez-vous. Ne vous
cachez-vous pas derrière cette phrase pour justifier toutes vos
erreurs ? Car c'est la phrase clé dès que quelque chose ne se
fait pas ou ne se décante pas ou que l'on ne veut pas écouter, mais
fallait-il attendre tant d'années, depuis que La Révélation d'Arès
existe, pour rappeler aux frères
et sœurs
leur manquement, que hier vous ne vouliez pas voir et parfois
encouragiez vous-même ?
J'espère qu'il n'est pas trop tard, mais entre temps, que de temps
perdu, que d'années perdues. Quel scandale même ! J'espère que
Dieu n'est pas trop déçu ! Et que la mission va enfin se
relancer !
"Reprenant, à 81 ans, le face à face avec l’homme de la rue."
Remissionner vous fait enfin voir la réalité, réalité dont vous vous
êtes vous même coupé durant trop d'années et en commettant et laissant
commettre trop d'erreurs et de mensonges. Votre grande négligence a eu
des répercussions sur tout le laisser-aller et vous avez encouragé les
défauts de certains qui régentent les assemblées.
Je vois toujours les mêmes aux postes-clés, si j'ose dire, se
répartissant des tâches qu'ils ne veulent surtout pas partager avec
d'autres frères et soeurs, juste pour être aidés tout simplement. C'est
déjà la routine dans les assemblées, je ne vois aucune différence avec
le monde, mais tous, dans toutes les assemblées, se
croient tellement au-dessus du monde que ces attitudes seraient
risibles, si elles ne mettaient hélas les choses en danger.
Votre entrée tombe à pic si j'ose dire.
Mais écouteront-ils vraiment, ces pèlerins engagés qui pensent le monde
farci de tous les maux et qui, eux aussi doivent ôter leur pierrailles qui les
enserrent ?
J'espère qu'il n'est pas trop tard.
Didier Normand
|
Réponse
:
Sur l'étagère de la cuistrerie moralisatrice vous posez là, mon cher
Didier Normand, un ouvrage remarquablement bien doré sur tranche.
Vu la hauteur dont il parle, je me suis demandé qui était
ce Didier
Normand, morigénateur et donneur de leçons, qui se pose en grand
connaisseur des Pèlerins d'Arès, mais dans la longue liste des Didier
que je connais ou que j'ai connus je ne suis pas parvenu à le situer.
J'en déduis, sans très grand risque de me tromper, que Didier Normand
n'existe pas et que celui qui se cache derrière ce pseudonyme est, par
surcroît, un cuistre lâche.
À moins qu'il soit simplement un pauvre malheureux déçu et aigri qui
s'étant retiré lui-même de la société des Pèlerins d'Arès, mais qui,
n'arrivant pas à se détacher complètement de l'idéal qu'il partagea
autrefois avec eux, ne trouve pour y revenir que l'espace et le temps
étroits d'un commentaire. Un commentaire où l'on devine quand même un
fond de rêve:
"J'espère qu'il n'est pas trop tard."
La société des Pèlerins d'Arès est comme toutes les
sociétés humaines
imparfaite et même, dans cette première génération, très imparfaite,
car le changement de
vie, la pénitence,
ne se fait pas en un jour. Cela demande temps et patience.
Notre
imperfection appelle des critiques, sans nul doute, mais quand
celles-ci sont anonymes, nous sommes en droit de nous demander: Mais
qui est-il, cet homme empressé à nous montrer nos fautes et à nous
haranguer pour devenir des héros
parfaits, héros
qu'il a probablement rêvé d'être lui-même sans y parvenir à l'évidence,
puisque le moins qu'on puisse est que sa harangue ne rayonne pas
plus d'amour que de courageuse franchise ?
Est-ce parce que vous êtes probablement rejeté vous-même que vous
préférez par l'anonymat ne pas vous
exposer à être plus rejeté encore par ceux et celles que vous
critiquez sans réfléchir ou sans voir clair ?
Les
Pèlerins d'Arès, moi ou mes frères, bien qu'imparfaits, ne sont pas ce
que vous en dites et j'ose dire que s'ils ont refusé que vous les
"aidiez tout simplement", ce n'est peut-être pas sans une sage prudence.
Vous
me demandez: "Mais pourquoi attendre tant d'années pour écrire cette
évidence [l'évidence qu'il faut entendre le monde] ?" Là, vous
montrez que vous ne savez pas ou que vous faites semblant de ne pas
savoir pour vous donner une occasion de m'apostropher.
Dès
l'origne de ma propre mission en 1975 et des les origines des missions
de mes frères au fur et à mesure qu'elles se sont constituées, j'ai
toujours dit, en substance: "L'évangélisateur ou missionnaire est le
premier évangélisé dans sa propre mission, parce qu'il écoute ceux
auxquels il s'adresse autant qu'il leur parle." J'ai toujours encouragé
mes frères à bien écouter ce que leur dit le public et à y réfléchir, à
ne pas se contenter d'annoncer La
Révélation d'Arès, mais à la confronter à ce que sait et
dit le monde de sa propre Histoire. Cela n'a rien de nouveau.
Si aujourd'hui je reparle à mes frères et sœurs de la nécessité d'entendre la pierre,
ce n'est pas parce que je découvre soudain cette nécessité, mais
simplement parce que je ne dois pas me lasser de leur parler (Rév
d'Arès 26/15).
Je ne me lasse pas davantage de parler de la pénitence, depuis
trente-sept ans, et j'en parle de même encore aujourdf'hui. dans cette
entrée 115
Les
procès d'intention, votre commentaire en est un, ne sont que des fusées
d'artifices. Je n'en suis pas personnellement affecté. J'en ai vu
d'autres et bien pires depuis trente-sept ans. Cependant, je devine
derrière vous quelqu'un d'autre que ce cuistre et j'en suis très peiné.
Écrivez-moi donc par la poste, sous votre véritable
identité, en
commençant votre lettre par "Didier Normand, c'est moi". Tout le monde
est appelé, même celui qui s'est cru trop parfait pour rester parmi des
imparfaits. Tout le monde peut changer,
trouver la lumière de l'humilité et de l'amour, à tous moments.
Pourquoi pas vous? Je ne sais pas. Écrivez-moi ! Vous connaissez mon
adresse.
|
27jan11 115C15
Encore une bien belle entrée qui m'a demandé de ralentir le flot de mes
pensées et de ma parole.
Je dois dire que je suis heureux d'apprendre que la pierre, c'est moi,
et que la bulle dans le
morio (Rév d'Arès vi/2) n'est plus un mystère, puisque
c'est aussi moi.
Je suis heureux encore d'apprendre que la pénitence
a toujours été [potentiellement] en moi et je comprends pourquoi le
catéchisme de mon enfance avec la narration de la vie de Jésus ou le
fameux film Jésus de Nazareth a réveillé en moi l'irrésistible envie
d'être comme Jésus.
Je pense que cette bulle
est une bulle d'eau. J'ai dû passer au micro-onde et elle s'est agitée
jusqu'à fendiller la pierre
et faire s'échapper le cri.
J'ai été et je suis toujours l'entendeur.
J'ai entendu et j'ai crié pour répondre: "Me voici Père !"
Maintenant je L'écoute comme je vous écoute, Frère Michel. Il me
demande d'entrer en résonnance avec la bulle dans le morio
pour que je taille la pierre
doucettement. Un bulle
dans une pierre plutôt
qu'une étincelle voilà une réalité bien plus terrestre.
Je ne détiens pas de vérité, j'en suis certain. Le monde change par
mon action aimante ou pas sans savoir de quelle façon il change. C'est
curieux à dire mais je vois la
bulle dans le morio
et j'entends le cri qui parvient à mon oreille. J'écoute.
Parcequ'il a entendu mon appel, mon frère me répond, et c'est moi que
j'entends parce que je me rappelle que j'ai vécu ce moment, mais
toujours inscrit dans le présent.
Tout est circulaire. Tout ce que
je fais, donner le pardon, donner la paix, rechercher la salut, offrir
la joie, apporter le bonheur, rayonner de sainteté de puissance et de
lumière, c'est à moi que je le fais ; le pécheur que je suis
grandit en sainteté et accomplit la Volonté de Dieu Qui
veut que le monde change
dans la pénitence.
Il n'y a rien que je ne peux faire égoîstement sous peine de me séparer
bien plus encore de Dieu.
Votre blog est une maison où j'aime venir me reposer me restaurer en
compagnie d'hommes bons.
Votre maison est la maison des has
[des âmes, Rév d'Arès
xxxix/5-11] sans corps |?]. Une pensée toute particulière
pour la Maison du Sud aux sculpteurs bâtisseurs.
Tony des Bords de Loire
|
27jan11 115C16
Vous parlez de dialogue avec le monde, et le besoin de dialogue est
évident, mais comment peut-il s'établir rapidement et intelligemment
(vous insistez sur le rôle de
l'intelligence) quand il paraît clair que le dialogue ne
s'établit déjà pas entre ceux qui placent leur foi dans La Révélation d'Arès ?
J'en prends pour exemple le site que voici:
http://sd-2.archive-host.com/membres/up/66497693963381614/la-revelation-d-ares_ENTIERE.pdf
Ce site diffuse La
Révélation d'Arès
d'une façon qui, de l'aveu et j'ajoute de la prétention même de son
diffuseur (voir à la fin du site, p.235 "Note sur la présente
édition"), est faite sans l'accord du témoin de La Révélation d'Arès,
vous Michel Potay.
Je
passe sur l'individualisme de l'internaute qui a fait cela. Initiative
qui ne peut partir que d'une intention impure et même trouble, car
comment peut-on se méfier de l'homme même, Michel Potay, sans lequel
cette Révélation d'Arès
n'aurait jamais été diffusée et serait inconnue ? Se méfier de lui au
point de lui cacher cette initiative, comme si le témoin n'avait
jamais pris lui-même l'initiative de diffuser aussi largement que
possible la Parole d'Arès ?
Où
était-il cet internaute, qui se donne une apparence d'universalisme
généreux, quand Michel Potay tout seul allait, dès 1975, de ville en
ville, de librairie en librairie, et pendant de longues années, pour
diffuser ce que les éditeurs et les grands media lui refusaient de
diffuser ?
Je vois mal, consécutivement, comment un dialogue
pourrait s'établir de façon cohérente entre la mission et le monde
quand le mission elle-même ne dialogue pas avec le premier de ses frères, le prophète ?
Je
pense que ce dialogue avec le monde ne peut s'établir que sur les bases
de la pensée et de la sagesse prophétiques, les vôtres, Michel Potay,
et de la confiance évidemment.
En fait, je crois qu'un dialogue
s'est établi depuis longtemps, parce que les "frères missionnaires"
sont très bavards avec le monde, contrairement à ce vous semblez
supposer, Frère Michel. Ce n'est peut-être pas le cas "dans le Sud" où
vous missionnez en ce moment, mais je peux vous dire que c'est le cas
ailleurs.
Le problème est que chaque missionnaire y va de sa
petite pensée, de sa petite interprétation personnelles — c'est comme
ça, par exemple, que s'est faite cette "mission sociale" que vous
déplorez — et je pense que ce n'est pas autre chose qu'un effet de
méfiance à votre égard et à l'égard de tous ceux qui
voudraient
normaliser le dialogue afin que tout le monde ait le même discours
spiirituel.
Cette déplorable division s'est faite sous prétexte de
liberté, qui se ramène, comme vous dites quelquefois, à "la liberté de
dire et de faire n'importe quoi" en toute bonne conscience.
Pour
beaucoup d'esprits "croire ce qu'on veut, dire ce qu'on veut et faire
ce qu'on veut" est le seul moyen d'affirmer qu'on est un croyant libre (Rév d'Arès 10/10).
Le comportement moderne qui s'est fait dans le moule des soi-disant
"droits de l'homme" qui donnent une totale "liberté de conscience" est
mal à l'aise devant un prophète
qui dit: Voilà ce qu'il faut penser, et maintenant vous ajoutez: Il
fait entendre la
pierre, alors que la "liberté de conscience" consiste à
n'accepter d'entendre
que ce qu'on veut entendre.
Chez ceux mêmes que le surnaturel de La Révélation d'Arès
n'effraie pas on sent une gêne, une hésitation, une
peur scientifique [?] devant la parole qui est la Parole
(Rév d'Arès i/12).
Je
ne sais pas quand vous obtiendrez des frères missionnaires
"l'autodiscipline" et la "cohérence collective partagée" dont parle
votre article, mais je doute que ce soit demain. En tout cas, pour moi
je demande une formation par vous, je ne demande qu'à faire comme vous
le faites.
Joss
|
Réponse
:
Le site dont vous parlez, qui diffuse la partie française de La Révélation d'Arès
éditée en 1995 (la Bilingue français-anglais) m'a été signalé il y a
très peu de temps par ma fille Nina, qui tenait cette information d'un
frère de Bordeaux.
Actuellement débordé, je n'ai eu que le temps
de parcourir d'un large coup d'œil ce site .Je n'ai pas eu le temps de
vérifier si son contenu était conforme à l'original.
J'ai lu la page 235 "Note sur la présente édition" qui se trouve en
effet à la fin du site.
Je
ne sais pas (ou pas encore) qui en est l'auteur, mais une phrase dans
cette page 235 me laisse supposer qu'il s'agit d'un homme ou d'une
femme jeune.
Cette phrase dit: "Corrections
de la version anglaise de 1995: Je [l'auteur du site] suis étonné du
grand nombre de fautes
d'orthographe comme si aucun logiciel de correction orthographique
anglais n'a été utilisé."
Or,
l'édition en question date de 1995 mais, bien sûr, le travail de
traduction, travail considérable, fut fait bien avant, à la fin des
années 80. C'est à l'université de Harvard aux USA, où je passais l'été
1990, que je fis lire pour la première fois à un professeur Américain
ma traduction. Dans ces années-là j'avais déjà un ordinateur Mac
Intosh, mais pas l'Internet, que je n'aurais pas avant 1999, et je
crois même que très peu de Pèlerins d'Arès possédèrent un ordinateur
avant les années 2000. Les correcteurs orthographiques français étaient
peu performants et peu sûrs dans les années 80-90, on n'en était pas à
chercher des correcteurs orthographiques anglais probablement aussi peu
performants et que j'aurais peut-être même eu du mal à trouver à
Bordeaux où les logiciels disponibles en langue anglaise étaient encore
rares.
C'est ce qui me fait supposer que l'auteur du site est
jeune et croit que tous les outils merveilleux dont il peut disposer
aujourd'hui étaient disponibles partout à l'époque de la traduction.
Je ne suis pas ignorant du nombre de coquilles et fautes typographiques
qui ponctuent la traduction anglaise.
Par
contre, je n'ai pas (pas encore) trouvé la traduction anglaise dans le
site que vous me signalez. Je ne sais donc pas pourquoi le webmaster du
site parle de ce texte anglais.
Ceci dit, je suis moi-même, tout comme vous, bien peiné de voir que ce
livre a été édité sans que j'en fusse avisé.
Le travail est apparemment bien fait et j'aurais pu en profiter pour
apporter à cette édition quelques améliorations.
Le
copyright protecteur, qui est à mon nom, car il faut quand même
protéger ce texte sacré et mes commentaires des censeurs, caviardeurs
et falsificateurs de toutes sortes, a même été omis dans l'édition
informatisée en question. Celui ou celle qui a fait cela connaît bien
le traitement de texte, mais est un pauvre esprit irresponsable et qui
semble fonctionner en vase clos.
Bien sûr, ADIRA (Association pour
la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès, inscrite à Bern)
qui est maintenant l'éditeur de La
Révélation d'Arès,
son conseil juridique en propriété littéraire de Genève et moi-même,
nous allons réfléchir à la suite à la suite qu'il convient de donner à
cette diffusion sauvage.
Concernant le dialogue entre la mission
et le monde, je ne pense pas, contrairement à vous, qu'il se soit
établi dans le sens où je l'entends. Je ne pense pas qu'il faille
confondre les conversations à bâtons rompus entre les missionnaires et
le public avec ce dialogue tel que je l'entends.
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27jan11 115C17
À propos
du site dont parle Joss [115C16] je remarque que la phrase que vous
citez, tirée de sa page "Note sur la présente édition": "Je [l'auteur
du site] suis étonné du grand nombre de fautes d'orthographe comme si
aucun logiciel de correction orthographique anglais n'a été utilisé,"
comporte une grosse faute grammaticale.
On doit dire en bon français "comme si aucun logiciel de correction
orthographique anglais n'avait
été utilisé,"
On
est en droit de se demander quel genre de correction d'orthographe le
plagiaire a pu faire dans l'édition, comme il le prétend, puisqu'il n'a
même pas l'air de connaître la grammaire française. Mais il n'est
peut-être pas français ?
Toujours pour en venir à Joss, je suis un
peu d'accord avec lui quand il dit qu'on vit à une époque où tout "se
fait dans le moule des soi-disant droits de l'homme qui
donnent
une totale "liberté de conscience"" qui a pour résultat que même
certains Pèlerins d'Arès sont "mal à l'aise devant un prophète qui dit:
Voilà ce qu'il faut penser." Ils croient qu'ils sont frustrés.
Frustrés de quoi? Je vous le demande. Du droit de "dire et faire
n'importe quoi', comme vous dites.
Je
vous connais assez, frère Michel, pour deviner que vous ne vous faites
aucune illusion sur les conséquences immédiates de votre entrée 116,
mais patiemment vous posez des bornes le long des sentiers vers les Hauteurs.
Même si le missionnaire ne les suit pas encore, il les voit de loin. Un
jour ou l'autre il se mettra en route.
La
fameuse "mission sociale", que vous avez demandé aux frères
d'abandonner pour revenir au "spirituel bille en tête" n'était
rien d'autre que la négation même du spirituel. Ne pas parler du
spirituel, c'est le nier. Il est faux que le spirituel transpirait [ou
transparaît]
derrière le discours social, comme le prétendaient certains frères.
C'est comme mettre de l'ammoniac sous le nez des gens en croyant que
tout à coup un parfum de rose en sortira.
En fait, les propos que
tiennent les frères avec le public de la rue sont là pour passer pour
des croyants à la coule et ramener le spirituel à des situations
naturelles. Je trouve ça misérable, cette peur de se ridiculiser, ce
besoin de "rationaliser".
En fait on n'a rien fait passer de
spirituel du tout en disant simplement que l'amour vaincra la haine ou
la générosité vaincra l'égoïsme. C'est tellement évident.
On fait
passer du spirituel quand on dit que c'est le Créateur lui-même, celui
qui nous a créés (par amour) d'animaux pensants en hommes spirituels,
en fils de Dieu, qui
l'a dit ! Ce n'est que comme ça qu'on déplace
l'argument et qu'on peut tenir tête à ceux qui rigolent et qui disent:
C'est impossible. Évidemment, pour des gens qui croient impossible que
l'amour puisse régner, Dieu est impossible. Inversement s'il est
possible que l'amour règne un jour, c'est uniquement parce que Dieu l'a
dit. On peut affirmer cela dans la paix tout en écoutant l'autre et en
comprenant son scepticisme. Si on ne plonge pas dans le merveilleux,
alors on perd son temps !
Merci, frère Michel, pour tout ce que
vous nous enseignez, parce que ce que je viens de dire, je l'ai entendu
de votre propre bouche il y a déjà des années.
R. L.
|
28jan11 115C18
Je suis reconnaissant à Joss [115C16] de nous signaler ce site où l'on
peut trouver La
Révélation d'Arès en ligne.
Je pense que si vous aviez mis en ligne La Révélation d'Arès,
quelqu'un n'aurait pas eu envie de le faire à votre place.
Il
n'empêche, j'en conviens, qu'il est complètement anormal que l'auteur
de ce site ne vous ait pas fait part de son intention et ne n'ait pas
attendu vos suggestion éventuelles.
Je suppose qu'il considère le
texte comme propriété de l'humanité et que n'importe qui doit pouvoir
le lire ou l'éditer. Il ne voit pas le danger qu'encourt sur l'Internet
toute initiative sauvage de ce genre faite sans précautions de
protection dans ce monde d'hostilité sans scrupules [...].
Jacques du Puy de Dôme
|
Réponse
:
Il y a deux ans, j'ai mis en ligne
La Révélation d'Arès peu après l'édition 2009, qui
fut conçue dans la double intention d'offrir un ouvrage papier léger et
d'en permettre une photographie qui ne prenne pas trop d'espace sur
l'Internet.
La numérisation page par page (non au format pdf, mais
au format jpg qui rend très difficiles les tentatives de falsification,
censure et ajout de texte) a été faite selon le procédé
utilisé
pour la "Bible de Jérusalem" des Édition du Cerf et d'autres Bibles
d'autres éditeurs pour la protection de leurs ouvrages sur l'Internet.
On trouve La Révélation
d'Arès en annexe de mon site michelpotay.info. L'URL en
est :
http://michelpotay.info/RevelationdAres2009-menu.html
Chaque page a un format
imprimable (cliquer sur la machine à écrire).
|
28jan11 115C19
Entendre
et laisser parler la
pierre...
La pierre
contre laquelle on butte dans la rue dit tellement de choses sans
intérêt spirituel ou de bêtises !
Je ne sais pas ce que vous entendez par "ouvrir mes oreilles et mon
cœur autant que
j’ouvre ma bouche" à l'homme ou à la femme de rencontre.
Je
vais faire une image qui va vous surprendre ou vous dégoûter, mais je
pense à ces grands de fêtes bibliques d'autrefois où régnaient l'odeur
écœurante du sang des victimes égorgées et des graisses fumantes des
holocaustes, parce qu'on croyait qu'elle était agréable à Yahwéh. J'ai
l'impression que je sacrifie d'une façon aussi grossière.
J'ai
l'impression qu'en laissant les gens parler je laisse se dégager cette
même odeur, tantôt de choses sociales que vous avez justement
considérées comme déplacées et hors de sujet, tantôt vider leurs
dépits, leurs rancunes et débiter des médisances et des calomnies, sans
parler des âneries et superstitions, et selon vous cela aurait la bonne
odeur des acrifices soi-disant agréables à l'Éternel?
Mon image est maladroite, mais je vous la dis pour faire comprendre
combien ce que vous recommandez m'interpelle.
Je
pense que vous avez la chance d'inspirer à ceux que vous rencontrez
soit de se taire, parce qu'ils sentent que ce qu'ils vont dire ne vous
intéresse pas ou vous dégoûte, soit de ne parler que de choses d'un
certain niveau, morales, spirituelles, religieuses, émouvantes, etc. Ce
n'est pas le cas du missionnaire moyen qui n'inspire pas le même repect
et à qui on dit tout et n'importe quoi.
Gilberte
|
Réponse
:
"Il faut prolonger la ligne de Vérité
par une ligne d’intelligence
(35/5)," dit mon entrée 115.
Je parle d'intelligence
spirituelle, bien entendu.
Si
les gens répondent à votre accroche (mot de mes
frères pour dire entrée en matière)
par des invectives, des railleries, des grivoiseries (cela arrive à nos
sœurs) ou s'ils changent illico de sujet, l'intelligence
vous dicte de ne pas prolonger l'entretien. Dans ce cas exprimer
votre regret pour la méprise et excusez-vous d'avoir dérangé.
Je suis quand même étonné, ma
sœur Gilberte, d'apprendre que ce genre de réception négative et
rebutante vous arrive souvent.
Cela ne m'arrive que rarement et j'ai du mal à penser que c'est
uniquement parce que j'inspire le respect.
Si
j'ai bien tout de suite placé mon accroche (dans la rue) ou
mon
exposé (au local) dans son cadre spirituel, les gens, s'ils répondent,
même pour me désapprouver, même pour m'opposer
leur propre espérance, restent dans le même cadre
spirituel, sinon connexe ou voisin (religieux, superstitieux,
ésotérique, moral, humaniste, philsophique, etc.). Il est rare, alors,
que je ne trouve pas dans leur propos un point de rencontre avec La Révélation d'Arès
et son objectif universel; à condition que je les
écoute attentivement sans les interrompre à chaque fois qu'un mot ou un
concept me chagrine ou me paraît faux,
Un dialogue intéressant et
constructif peut souvent s'engager, toujours dans le respect de l'autre
et de ses convictions. Et même si ce dialogue n'amène pas la personne à
voir La Révélation
d'Arès
sous un jour moins étranger, à y réfléchir et/ou à souhaiter me revoir,
j'apprends quelque quelque chose d'elle, parce que je suis libre de préjugés.
Les hommes m'intéressent, puisqu'ils intéressent Dieu. Je ne suis pas
au-dessus de Dieu.
Tout cela me semble couler de source et je n'ai pas pensé nécessaire
d'y faire allusion dans mon entrée.
On
vous voit comme une personne ordinaire, habillée comme tout le monde,
avec l'âge qu'elle a et peut-être avec ses maladresses de langage,
bref, toute semblable à celui ou celle à qui elle s'adresse, mais ne
craignez pas, dès l'abord, de dire en mots simples des choses qui, par
contre, ne sont pas du tout ordinaires — C'est pour avoir oublié cela
en se
croyant plus remarqués parce qu'ils se confondaient avec les soucis
socio-écinimiques à
la mode, alors qu'au contraire ils perdaient tout intérêt, que des
frères se sont égarés dans la "mission sociale" qui, de ce fait, n'a
rien donné.
Que dis-je donc de pas du tout ordinaire, allez vous
me demandez ? Que vous représentez le Créateur, Dieu, parce que vous
avez mis vos pas dans
Ses pas et dans les pas du prophète,
parce que vous êtes le témoin providentiel d'une Parole venue du Ciel,
une Parole par laquelle l'homme peut être rétabli dans le bonheur perpétuel
auquel il a droit et dans sa gloire par l'accomplissement du
Bien: la pénitence !
Et
vous trouverez des gens qui vous croiront, parce que dans le secret de
son cœur il n'y a pas beaucoup d'hommes qui n'espèrent un miracle.
La masse des hommes, c'est vrai, comme une coulée de pierraille
passe son chemin sans même vous regarder, mais vous en trouvez
qui,
s'ils vous répondent, même pour vous
désapprouver, même pour vous dire qu'ils ont leurs vérités à eux, tout
à la fois vous honorent et vous ouvrent un accès à leur cœur.
Toucherez-vous,
si le dialogue s'engage, leurs cœurs à coup sûr ? Bien sûr que
non, mais cette incertitude ne vous dispense pas d'entendre la pierre,
la pierre humaine,
Vous avez alors de fréquentes opportunités de montrer aux pierres humaines
que dans leurs désapprobations et leurs
vérités, que vous respectez, il y a plus de points communs avec La Révélation d'Arès
qu'il ne semble de prime abord, parce que La Révélation d'Arès est
Parole du Père et que le Père ne peut pas se désintéresser de toutes
les façons, même des plus inattendues ou mécréantes,
par lesquelles l'homme, son enfant, cherche à se sortir du mal.
Tout cela, bien sûr, fait avec
intelligence (amour, discernement spirituel, patience) à ne
pas confondre avec l'intellect, encore que celui-ci ne nuise pas, si
vous pouvez l'y ajouter, mais n'en abusez jamais.
Vous ne cherchez
(moissonnez) que des lumières spirituelles, de toute
façon, un petit reste.
Quant
à la masse ténébreuse qui ne vous écoute pas, qu'y
pouvez-vous ?
De toute façon, pour la femme qui aime son prochain cette masse n'a
pas — non, elle n'a pas ! — l'odeur écœurante du sang et des graisses
grillées des holocaustes antiques.
|
28jan11 115C20
Merci, Frère Michel, pour cette entrée qui raffermit l’âme du pénitent moissonneur en
devenir et qui l’invite à ouvrir davantage son
horizon missionnaire, donc spirituel.
Elle nous rappelle l’importance de l’écoute qui est un acte d’amour.
Vous dîtes et écrivez souvent: "Pour moissonner ce monde
il nous faut l’aimer !
L’aimer tel qu’il est, tel que nous les hommes l’avons créé.
Le frère
baise Ma Lèvre (…) (parce que) le femier, (c’est de lui que) sort le
jardin. (Rèv. d’Arès xxii/8-9).
Quelle espérance !
J’apprécie beaucoup l’image entre le monde actuel
que vous comparez à un minéral et le moissonneur
que vous comparez au tailleur de pierre. C’est une belle parabole qui
sous entend qu’à force de travail, d’amour, d’humilité, de patience, à
l’exemple du prophète,
et aussi de celui du tailleur de pierre, le petit reste
réveillera peu à peu le monde à la pénitence.
Mikal a le
doigt (si) fort (…) ; il (re)prend la jument (pour Dieu) (Rèv. d’Arès
xx /15).
Nicaise
|
28jan11 115C21
Entendre la
pierre, c’est sonder au-delà du minéral en l’autre,
jusqu’à toucher cet atome emprisonné : l’image et ressemblance (Genèse
1/26-27).
C’est
un peu cette tension qui ,je crois, s’anime en moi dans le petit binôme
que je forme avec J.P. chaque semaine. Je lui laisse sournoisement le
rôle de bavard. Puis, dans mes acquiescements pensifs au fil des brefs
échanges, des évocations éclair, quelque chose de l’autre semble un
temps m’être perceptible. Peut être jusqu’à palper les contours d’une
pensée, de jauger et circonscrire la nature de telle ou telle
objection, peur, méfiance.
Peut-être suis-je dans le subjectif du ressenti, mais je trouve que le
binôme décuple sans conteste cette perception à entendre la pierre en
l’autre.
Enfin je dis cela sans m’étendre. Ça ne doit pas valoir chipette comme
remarque.
Roger C.
|
29jan11 115C22
Apres quelques mois d'hésitations, je me permets de vous poser une
question.
Cette question concerne l'aire géographique de la mission :
Il n'y a pas
que la descendance abrahamique [juifs, chrétiens, musulmans, Rév d'Arès xxxii/8]
qui réside dans cette aire !
Je veux dire qu'il y a aussi d'autres personnes qui ne sont pas de la
descendance abrahamique qui vivent sur ces continents (Rév d'Arès 5/5-7);
toutes croyances confondues
et couleurs de peau.
Sont-ils concernés par la mission ?
Youcef du Sud de Marseille.
|
Réponse
:
Seuls le Créateur et ceux qui ont le charisme de clairvoyance (les
anges et les messagers du Créateur comme Jésus qui m'est apparu) peut
lire dans l'esprit de chaque humain et savoir
lequel a des attaches
abrahamiques spirituelles sincères et vécues avec le judaïsme, le
christianisme et l'islam,
lequel a d'autres attaches religieuses (par exemple fétichisme,
hindouisme, ésotérisme),
lequel est athée (en France les
athées et les agnostiques représentent la majorité de la population).
Mais nous, nous ne sommes que des hommes et, par
surcroît, des pécheurs,
des êtres que le péché
de l'humanité a rendu fragiles, faillibles, quasi aveugles
psychiquement, et nous ne pouvons pas savoir ce qu'un humain de
rencontre a dans l'esprit et dans le cœur quand nous l'abordons et lui
parlons.
C'est pourquoi, dans sa Sagesse paternelle, le Père a
défini l'espace
spirituel de notre mission très grossièrement par ses zones
géographiques traditionnelles (Rév
d'Arès 5/5-7) et nous demande de nous tenir à cette
imperfection physique avant d'y discerner les lumières spirituelles,
parce que, de prime abord, nous ne pouvons que percevoir des
apparences.
Nous ne pouvons donc pas, de
prime abord, distinguer ceux qui vivent près de nous mais qui
pratiquent une foi ou espérance non-abrahamique, une foi et
une espérance historiquement étrangères à la zone où nous sommes, parce
que les déplacements humains considérables brassent la
population du monde.
Nous ne pouvons donc pas non
plus ignorer que ce brassage de population a produit dans ces
populations déplacées un brassage d'idées sur le lieu où elles vivent
aujourd'hui qui les a rendu perméables à d'autres modes de foi et
d'espérance.
Nous ne pouvons pas davantage
distinguer parmi elles les individus, aujourdhui très nombreux, qui
sont tombés dans l'indifférence religieuse, l'agnosticisme ou
l'athéisme.
Il en résulte ceci:
Considérant que notre mission
n'a pas pour fonction de
semer (convertir) mais de moissonner,
c'est-à-dire trouver
les pénitents = les
consciences que
La Révélation d'Arès peut décider à changer de vie
et à
changer le
monde,
considérant le melting-pot dans lequel nous vivons où nous ne pouvons
pas, de prime abord, distinguer les consciences capables des
consciences incapables de décider,
nous devons aborder tout le
monde dans les zones géographiques indiquées par le Créateur (Rév
d'Arès 5/5-7).
Ce sont les consciences
abordées qui ensuite décideront (ce n'est pas nous qui déciderons pour
elles) de nous suivre ou de ne pas nous suivre.
Il s'agit ainsi de consciences plutôt que d'appartenances
culturelles
et
de couleurs de peau.
|
29jan11 115C23
Bonjour trés cher frère Michel ,
Mon signe de reconnaissance est ma peinture de la femme
enceinte du monde : Virginie de l'Aveyron.
Bulledefleur, c'est moi aussi !
Bulledefleur a été entrevue sur des forums de religions
pour défendre votre parole, Mikal [Michel].
J'ai même utilisé le mot clé freesoulblog pour faire reculer le site
qui vous nuisait, vous et les Pèlerins d'Arès.
[...]
Je cite [votre réponse 115C16] pour aller au cœur du
sujet qui nous intéresse ici [le site d'Internet que Joss signale dans
lequel on trouve La
Révélation d'Arès] :
"Je n'ai pas eu le temps
de
vérifier si son contenu était conforme à
l'original.
"J'ai lu la page 235 "Note sur la présente édition" qui se trouve en
effet à la fin du site.
"Je ne sais pas (ou pas encore) qui en est l'auteur, mais une phrase
dans cette page 235 me laisse supposer qu'il s'agit d'un homme ou d'une
femme jeune."
Je viens seulement de me
rendre
à cette page 235 de cette version de La Révélation d'Arès
que j'utilise depuis une dizaine de mois, [pour en tirer] quelques
extraits
ou des citations entières + annotations.
Conformes à l'original ? Oui, mais vous en jugerez par
vous-même, frère Michel.
Je suis sur facebook. Si votre fille Nina pouvait s'y
intéresser, vous constateriez la portée d'un tel réseau social. Vous
êtes lu, lu et relu sur mes pages, Mikal,
sur mon Profil Facebook : Virginie [nom de famille] et j'ai
créé une page
spéciale :"Le vrai est un jardin dans la tête" [Rév d'Arès ii/9] avec
toutes vos
coordonnées, références et lien vers freesoulblog et La Révélation d'Arès
en ligne, copyright respecté et incopiable [?].
[...]
Virginie de l'Aveyron
|
Réponse
:
Il y a donc déjà dix mois que vous connaissez ce site qui publie La Révélation d'Arès !
Pour ma part, je n'en connais l'existence que depuis peu par ma fille
Nina qui a reçu cette information d'un frère de Bordeaux.
Il y a tant de choses, qui concernent directement notre mouvement
spirituel ou notre assemblée,
qui apparaissent ou disparaissent sans que je sache ou sans que j'aie
vu quoi que ce soit venir, je me sens terriblement isolé, seul, et je
l'avoue, cela m'est souvent dur à vivre.
Je suis donc à peu près
sûr que d'autres que vous, peut-être nombreux, parmi nos frères et
sœurs connaissaient l'existence de ce site sans jamais m'en parler. Je
devine sans mal, pour l'avoir entendu tant de fois depuis trente-sept
ans, ce qu'on me dira si je m'en étonne ou si je le déplore: "On
croyait que vous saviez, frère Michel."
Parce que le Père m'a révélé la Vérité
du Fond (Rév d'Arès
xLiv/1, xxxiv/6), on se dit que je dois aussi savoir par
l'opération di saint-esprit tout ce qui se passe à la surface.
Merci de comprendre que je suis un prophète,
mais pas un devin, pas un fakir, et merci donc de me confirmer
l'information donnée par Joss (115C16).
Merci aussi de prendre la défense de La Révélation d'Arès
et de son témoin sur des forums et sur facebook.
Il
y a longtemps que j'étais sans nouvelles de vous, Virginie, et j'en
profite pour vous adresser mes bons vœux de grande année spirituelle
ainsi que de santé, bonheur et réussite pour vous et vos enfants.
|
29jan11 115C24
Pour entendre
la pierre peut-être ne devons-nous voir que ce qu'il y a
de bon, de meilleur, dans la
pierre qui n'est autre que mon frère ou ma sœur.
Cela me parait être un bon exercice de pénitence
(non-jugement, absence de préjugés).
Mais
je pense que c'est un exercice très difficile pour nos esprits
entraînés à combattre, discuter, mentaliser, se protéger (de
quoi ?) etc, depuis notre plus petite enfance.
Un vrai travail sur soi et dans l'amour de l'autre.
Donc il faut changer notre modèle de perception de l'autre.
Utopie ?
Je reste à vos côtés.
Thierry du Pays Basque
|
29jan11 115C25
À la suite de votre entrée 116 je me sens un peu déconfit.
J'avoue
que j'ai toujours eu le réflexe de couper la parole à ceux qui me
disaient ou me répondaient des choses contraires à mes convictions de
Pèlerin d'Arès.
J'ai toujours pensée que c'était ça "porter témoignage."
Mais
c'est peut-être aussi parce que je me suis toujours inconscimment senti
incapable d'engager une conversation sur un sujet spirituel ou moral
décalé (et pour moi étranger) par rapport à ce que depuis une vingtaine
d'années j'ai fait ma ligne de conduite: La Révélation d'Arès
et l'enseignement de Mikal, son témoin et prophète.
C'est
le résultat de cet éloignement de vous dont nous souffrons tous, parce
que nous n'avons pas d'occasions de voir comment vous vivez vos
contacts avec les hommes. Pour ma part, je ne vous ai jamais entendu
autrement que quand vous prononciez une allocution (en fait un sermon)
dans les murs de la Maison de la Sainte Paroleà Arès où, évidemment,
aucune discussion ne pouvait se faire.
Il me semblait donc jusqu'ici que témoigner c'était affirmer, point
final.
Mais dans cette entrée 116 vous nous révélez que vous êtes, en fait,
ouvert à des échanges calmes et patients
sur des sujets contestables où vous arrivez à discerner des idées qui
peuvent quelque part rejoindre l'enseignement
de La Révélation d'Arès.
Cela élargit évidemment le champ
des possibilités de moisson.
Il peut y avoir du
bon blé au milieu
des mauvaises herbes et des
épines.
Mais cela va me demander toute une révision de mon comportement
missionnaire.
Je
promets de m'y mettre. Je ne vais jamais à Paris, qui pourtant n'est
pas si loin, mais je vais y faire un saut un samedi pour rencontrer
quelqu'un qui pourrait me donner une formation pour dialoguer avec le
public.
Jean-Pierre de Picardie
|
Réponse
:
Je ne sais pas si, un samedi à
Paris, vous rencontrerez "quelqu'un qui pourrait vous donner une
formation pour dialoguer avec le public," mais de toute façon cela fera
plaisir aux frères et sœurs de permanence rue Losserand de rencontrer
un frère isolé en Picardie, même si la Picardie est au-delà de l'Île de
France.
Ce que vous pouvez faire d'abord, et qui ne nécessite pas une formation
donnée par un coach mais un changement
volontaire de mentalité — changement
qui fait partie de la pénitence
—,
c'est vous faire à l'idée qu'il y a quantité d'idées et idéologies qui
se sont développées depuis longtemps dans des cercles de pensée et
d'espérance très divers, d'apparence souvent éloignée de nos
conceptions arésienne, comme dans certaines religions, dans
l'humanisme, dans l'ésotérisme. dans les manifestes maçonniques, etc.
À un espace aussi large et divers des conceptions, auxquelles ont
abouti les hommes, de lutte contre le mal et
d'installation du Bien
— Fond de la Parole d'Arès — nous ne pouvons que répondre
par un aussi large esprit d'ouverture, ce qui ne signifie pas qu'il
faille se compromettre avec
elles.
Je veux dire que ce large esprit d'ouverture ne peut nous venir que si
nous nous rendons libres
(Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés à l'égard des façons
tellement variées, si souvent déroutantes, qu'ont les hommes
d'envisager la question du bien
et mal et
le triomphe du bien
sur le mal.
Le génie de La
Révélation d'Arès est précisément dans cet esprit
d'ouverture. Notamment, c'est pour cette raison que La Révélation d'Arès
ne fonde pas de religion mais appelle tous les hommes, y compris ceux
qui ne prient pas
le Père ou qui le voient
noir (Rév d'Arès 25/6).
C'est pourquoi aucune ligne de mission imposée ou unique ne doit
affecter notre tâche de moissonneurs.
Les deux seules choses uniques auquelles nous
nous tenons, pour rester dans notre logique de petit reste, c'est
le spirituel (c.-à-d
la naissance de l'âme) et
la pénitence. Cela
nous laisse un cadre très large, j'oserais même dire vaste, d'action et
de relation.
Si nous savons très bien et solidement ce à
quoi nous croyons et si nous sommes de vrais pénitents,
nous pouvons sans risque de nous trouver contaminés par elles parler en
toute sérénité et lucidité avec nos frères humains de leurs
philosophies et croyances favorites au fond desquelles réside plus
souvent qu'on ne croit un germe
qui leur permettra de repartir sur d'autres bases, celles fournies par La Révélation d'Arès.
Ce n'est pas pour nous un travail de
réinterprétation de notre foi basale, mais d'évolution de notre foi
active.
|
30jan11 115C26
Bonjour frère Michel,
Le moins que je puisse dire, c'est que je ne comprends pas toujours
tout.
Mais je sens que je me libère de la peur.
C'est étonnement comme si j'étais devenu sans peur.
Et... un grand merci à vous.
Fab de Belgique et Justine
|
30jan11 115C27
L'écoute, il n'y a rien rien de mieux !
Bravo l'entrée est magnifique.
Il est important à mes yeux que la mission passe par la socialité
positive.
La socialité positive s’inscrit dans une dynamique concrète, bien
réelle, je dirais mais plus que tangible.
Le suprématisme conquérant est en quelque sorte l’absolu logique, le
point quasi culminant du globalisme effectif, quand tant et tant de
bonne volonté auront suffisamment utilisé la socialité positive pour
faire avancer le chacun et le tous (et toutes aussi).
Je vous donne un exemple :
On peut contempler ce monde et se laisser aller de temps en temps à une
sorte d’exil intérieur et extérieur, observer ses semblables dans les
tranpsorts en commun et d’avoir l’impression d’être dans un poulailler
sur rails ou sur roues, mais personne ne pousse des cris d’animaux, les
gens sont silencieux.
Il m‘est arrivé de rester des heures et des heures assis sur une de ces
cuvettes de quai de métro, à observer le flot cyclique de ces tubulures
affreusement métallique dégueulant des nuées de squelettes avec de la
viande attachée sur l’os, tous déambulant dans le même sens vers la
sortie avec le tourniquet de métal, comme un hachoir pour terminer la
boucherie et rejeter au dehors la charpie de ces restes d’humains.
Et voyant cela, [il m'est arrivé] de me précipiter chez moi pour me
remettre sous la couette en regardant William Lemergy sur France 2.
La mission est difficile et je préfère laisser parler celui qui est
avec moi.
Marc P.
|
Réponse
:
Vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès abouti, puisque vous "préférez
laisser parler celui qui est avec vous", mais vous participez quand
même à la mission publique et ça, c'est bien, parce que c'est sur le
tas qu'on apprend l'apostolat, qu'on devient apôtre.
Rappelez-vous Jésus appelant ses premiers apôtres, tous les quatre
pêcheurs professionnels : Pierre et son frère André, Jacques et son
frère Jean (Matthieu
4/18-22). Que leur dit Jésus ? Ceci : "Suivez-moi ! Je vous ferai
pêcheurs d'hommes."
Or, ils ne connaissent encore rien à
l'évangélisation et ils ne connaissent même rien ou pas grand chose
encore de la Vérité que Jésus répand par sa mission. Ils en sont
probablement comme vous, à des impressions de l'instant sur l'humanité
et cela ne peut pas, en l'état, les conduite bien loin.
Ils sont donc encore loin d'être les missionnaires aboutis qu'on verra
dans les Actes des
Apôtres, mais ils vont apprendre.
La Pentecôte ne
sera rien d'autre que l'aboutissement* de leur apprentissage de la
mission, de l'esprit
d'apostolat.
Cet apprentissage, vous le faites et je vous en dis merci au Nom du
Père qui m'a envoyé au monde pour y répandre La Révélation d'Arès
et inciter les hommes à
l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) pour se sauver et sauver le
monde du mal.
Dans le cadre de cet apprentissage, je
pourrais être pour vous un maître
(Rév d'Arès 18/1) banal, ordinaire, mais je vais
m'efforcer d'être un bon
Maître (18/3) et pour cela je vais être les deux, l'un
après l'autre, et appliquer ce que vous dit mon entrée 115.
Imaginez que vous êtes l'homme de la rue que
je rencontre dans ma mission.
Vous me dites, parlant des hommes : "Il m‘est arrivé...
d'observer... ces nuées de squelettes avec de la
viande attachée sur l’os... la charpie de ces restes d’humains," et
moi, maître
ordinaire,
je suis choqué par cette façon de parler des humains dans le métro, je
n'en ressens que le côté vil. Je vous laisse poliment achever votre
propos, puis je m'adosse au fond de mon grand
trône moral d'où je vous rétorque, d'un ton fraternel mais affligé :
"Ne trouvez-vous pas honteux de
considérer vos frères humains comme ça ? Vous devez au contraire les
aimer dans leur misère de bétail humain allant à l'abattoir. Nous
Pèlerins d'Arès nous avons l'amour pour les hommes," et j'ajoute
quelques autres
exhortations au respect que vous devez à la créature de Dieu.
Cette réponse de ma part n'est ni fausse ni négative, mais c'est une
réponse d'éducateur, de donneur de leçon.
Elle pourrait provoquer en vous une réflexion salutaire, si vous êtes
un homme d'humilité qui sur le champ comprenne — car l'humilité est
lumière, lucidité — l'abjection de ses propos sur ses frères humains et
j'aurais peut-être gagné un prosélyte, quelqu'un qui deviendra un
Pèlerin d'Arès.
Seulement voilà, ce genre d'homme de la rue humble et lucide, qui
s'écrase devant la grandiose leçon évangélique, est rare, rare à tel
point qu'il est quasi introuvable et que, si je continue de parler de
cette façon à tous les hommes de la rue, j'ai de fortes chances...
quoiqu'étant un Pèlerin d'Arès bien dans la ligne de foi... d'être un
missionnaire allant d'échec en échec et je m'en consolerai en disant,
non sans justesse : "Les hommes sont devenus sourds au langage d'amour
de l'Évangile. Ce monde ne nous entend plus, etc."
Ce premier scénario fait, j'en fais maintenant un autre dans lequel je
me comporte autrement.
Vous êtes toujours l'homme de la rue et vous me dites toujours: "Il
m‘est arrivé... d'observer... ces nuées de squelettes avec de la
viande attachée sur l’os... la charpie de ces restes d’humains," mais
cette fois, bon Maïtre,
j'entends la
pierre en vous. Je n'entends pas l'abjection de vos
propos, qui n'est que son, bruit
de surface,
je vous entends vous, je vous écoute attentivement sans émoi ni
préjugé, sans me dire sur l'instant: "C'est abject !" J'entends cette pierre
telle qu'elle est devant moi. Je l'écoute très attentivement sans
préjugé, parce que je sais que
de cette pierre Dieu peut faire surgir un enfant à Abraham (Luc 3/8).
Alors, je vous réponds forcément autrement.
Je ne dramatise pas votre propos en les trouvant abjects,
parce que je ne vous
juge pas (Rév d'Arès 36/16, Matthieu 7/1), ignorant
de toute façon si votre intention est d'être abject. En vous écoutant
avec grande attention et
sans préjugé, en vous écoutant avec objectivité, avec raison, avec
cette raison que le Créateur m'a donnée et qu'aucun animal n'a, je ne
retiens de votre propos que sa réalité factuelle, mais non l'impression
qu'il peut faire.
Je vous réponds : "Je comprends très bien ce que vous dites,
mais vous me parlez de vous assis dans le métro
regardant passer les fournées de voyageurs qui descendent des trains et
qui, en quelques secondes, disparaissent par le portillon de la sortie.
Vous me parlez d'un fait de quelques secondes, donc insignifiant dans
une vie d'homme qui est de 75 ans, 75 ou 80 ans, au cours desquels il
se passe
tellement d'autres choses non seulement plus importantes mais des
choses qui font l'Histoire, qui font le mal ou le bien, qui décident
du
bonheur ou de la souffrance. Si nous parlions plutôt de ces voyageurs
comme hommes dans l'Histoire,
c'est-à-dire de vous, de moi, de notre destin pour nous-mêmes et pour
toute notre race.
Notre destin ne s'arrête
pas à quelques secondes sur un quai de métro. Etc, etc."
À
partir de là
j'ai quelque chance d'engager avec vous un dialogue intéressant, sur un
terrain réel et non un terrain émotif de votre côté comme du mien. Ce
dialogue peut vous ouvrir des horizons vivants et même transcendants —
la transcendance n'a rien d'émotif —, surtout si
je continue à vous entendre très attentivement sans préjugé.
Bon! J'ai déjà été long, j'arrête. J'espère vous avoir fait comprendre
ici quelque chose d'important.
Peut-être alors ne "laisserez-vous plus parler celui qui est avec vous"
en mission dans la rue, mais vous commencerez à sortir de votre
romantisme, de votre vision poétique de l'humanité, vision de
l'impression, vision de l'instant, et vous commencerez à vous comporter
avec L'Œil et l'Oreille de votre Créateur, qui entend la pierre,
parce que vous aurez vraiment, à votre tour, écouté l'homme de la rue
comme j'ai écouté votre commentaire.
Nota: * La Pentecôte ne
désigne pas, contrairement à ce que beaucoup croient, un fait (la
descente de l'Esprit sur
les disciples)
mais une date sur le calendrier juif, le jour où l'on fêtait
la moisson, fête qui prit par la suite d'autres signfications,
notamment celle de renouvellement de l'Alliance entre l'homme et son
Créateur.
|
30jan11 115C28
J'ai peur quer vous créiez la confusion.
N'avez-vous pas peur de dire comme ça, ouvertement, qu'il faut "se
faire à l'idée qu'il y a quantité d'idées et idéologies qui
se sont développées depuis longtemps dans des cercles de pensée et
d'espérance très divers, d'apparence souvent éloignée de nos
conceptions arésienne, comme dans certaines religions, dans
l'humanisme, dans l'ésotérisme. dans les manifestes maçonniques, etc."
? [115C25]
Même si dans la même réponse vous précisez : "Ce qui ne signifie pas
qu'il
faille se compromettre avec
elles," vous allez amener beaucoup à se dire qu'ils peuvent être
ésotéristes, francs-maçons, etc. et être Pèlerins d'Arès et en même
temps amener beaucoup de missionnaires à croire qu'ils peuvent
incorporer à leur
assemblée n'importe qui.
Vous allez créer la confusion de toutes les "façons" (je vous cite
encore)
"tellement variées, si souvent déroutantes, qu'ont les hommes
d'envisager la question du bien
et mal et
le triomphe du bien
sur le mal" avec
la façon bien précise que donne La
Révélation d'Arès.
Tout cela est nouveau. Ça me fait peur.
Non signé
|
Réponse
:
Il n'y a rien de nouveau dans mon entrée 115 ou dans mes
réponses aux commentaires.
Il n'y a qu'une insistance sur le soin qu'il faut mettre à écouter le
monde.
J'ai toujours encouragé le missionnaire de la rue ou de toute autre
mission publique à écouter, écouter pas seulement poliment mais
attentivement, non pour juger, non pour sonder les reins et les cœurs
et même pas, à ce niveau, pour déterminer si on est pour ou
contre celui ou celle qui répond, non pour amener celui-ci ou celle-ci
à se redire, mais pour savoir quelle expérience de la vie, du bien du
mal, quelle expérience de la conscience, il ou elle a ou a eue, dans
tout le respect de la vie de l'autre, afin de dégager ce qu'il y a de
de similitude, de correspondance, de fraternité insoupçonnée entre la
conscience du
missionnaire et celle de son auditeur.
Cela ne revient pas à dire à
cet auditeur: "Quoi que tu croies, quoi que tu fasses, tu seras le
bienvenu chez nous."
Cela revient à apprendre d'abord quelque
chose de l'auditeur — j'ai pour, ma part, beaucoup appris en écoutant,
ce qui ne veut pas dire que je m'y sois converti — et à discerner
(peut-être) des parentés avec notre ligne de pénitence et de changement de monde
par la pénitence.
Cela contribue à nous faire connaître le monde, à nous faire respecter
beaucoup plus que nous le faisons parfois les mille et une façon qu'a
le monde de se prévaloir contre le mal
et de chercher le bien.
N'avez-vous pas remarqué le nombre regrettable
de conflits venu de la surdité des uns envers les autres dans ce monde?
Ne voit-on pas, dans l'actualité des événements de Tunisie et d'Egypte,
a quoi conduit l'autisme de gouvernements qui ont si peu écouté leurs
peuples qu'ils ont été jusqu'à éloigner leurs contradicteurs, ce qui
ressort autant de l'imbécillité et des insuffisances que de la rouerie
des ambitieux au pouvoir sans oublier que leurs adversaires n'ont
probablement pas moins de rouerie, d'imbécillité et d'insuffisances,
d'ailleurs.
Comment sortir de cette rivalité continuelle des hommes et des idées si
l'on ne jette pas des ponts entre les hommes ?
Le matériau de ces
ponts, c'est la pierre
dont parle Dieu, cette pierre
qu'on ne voit vraiment et
dont on ne prend conscience, bref, qui n'existe que si on l'entend. Sinon
elle reste pierre,
caillou, roc, amas que personne ne remarque, en haut comme ne bas, à
gauche comme à droite, dans les coulées
de
pierrailles
qui ont envahi ce monde et le chaos se poursuit avec des plages
d'apparent calme qui ne sont que des arrêts provisoires sur les tracés
des coulées
qui reprennent tôt ou tard et le mal
repart.
|
30jan11 115C29
Il
y a un peu plus de deux semaines, lors d'un rendez-vous missionnaire
avec mes bien aimés sœurs et frères de mission et de foi, j'ai eu
l'occasion de témoigner à un jeune homme que son destin (celui de tout
être humain) est d'être
fait un dieu (Rév d'Arès 2/13) (auto-sacralisation par la pénitence, 30/11).
Ses yeux se sont légèrement aggrandis sur le coup !
Nous nous sommes quittés là-dessus, après un échange de dix bonnes
minutes.
Je ne pense pas lui avoir dis "textuellement" que notre destin est
entre nos mains, que nous avons juste
le temps du repentir (Rév
d'Arès 36/23), dommage ! Mais j'ai forcémment dû lui
parler du libre arbitre, de notre liberté absolue d'être.
Le
soir venu, j'ai pensé que si j'avais pu lui dire cela, c'est parce
qu'il m'avait écouté et m'avait permis de dire cela, d'aller jusque là,
et parce que je l'avais aussi écouté (j'ai beaucoup de progrès à faire
dans ce domaine et dans d'autres) et peut-être entendu.
Alain M. d'Île de France
|
Réponse
:
Vous vous rappelez de ce que vous
avez dit à ce jeune homme, mais vous ne semblez pas vous rappeler de ce
qu'il vous a dit, car ce n'est qu'à la fin de votre commentaire que
vous écrivez : "...et parce que je l'avais aussi écouté...,"
comme
pour vous rattraper ou pour pallier à une insuffisance de votre part,
insuffisance dont vous prenez conscience, ce qui semble démontré par ce
qui suit: "(je l'avais écouté) et peut-être entendu... j'ai beaucoup de
progrès à faire dans ce domaine et dans d'autres."
Mon entrée 115 n'est pas superflue. Elle permet de prendre de prendre
conscience qu'il y a des progrès à faire.
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01fév11 115C30
Je ne suis pas d'accord avec cette écoute de l'homme de la rue, comme
vous dites.
Je ne ressens pas du tout cette
écoute comme vous.
Pour moi c'est un manque de
respect pour le public.
Pour moi c'est une attitude condescendante ou même professorale à
l'égard de la personne qu'on rencontre.
Dieu peut entendre la
pierre, parce qu'il seul à pouvoir être condescendant,
mais nous ?
Il faudrait écouter les gens comme le maître écoute les élèves lisant
leurs devoir de philo ?
Le maître écoute très attentivement, comme vous dites, mais pour noter
et si nous écoutons les gerns de la rue, pouvons-nous nous-mêmes nous
empêcher de noter, de "sonder
les reins et les cœurs
et déterminer si on est pour ou
contre celui ou celle qui répond" comme vous dites à nonsigné [115C28] ?
Non, nous ne pouvons pas.
Daniel R.
|
Réponse
:
Vous ne pouvez peut-être pas, mais vous devez.
Vous ne me ferez jamais croire
que l'étranger (Rév
d'Arès 25/4) de rencontre vous ressentira comme
"condescendant et professoral" parce que vous l'écoutez parler, si vous
n'êtes vraiment pas condescendant au fond de vous. Les gens sentent
très bien ces choses-là.
De même, il y a quantité de gens que vous ne pouvez pas aimer, mais
vous devez les aimer.
C'est cela, l'amour évangélique, qui est un amour de devoir et non de
nature.
C'est un exercice difficile, bien sûr, mais si vous ne vous forcez pas,
que vaut votre pénitence ?
Le Père n'a jamais dit que changer
de vie (Rév d'Arès 30/11) était facile.
De même, vous devez écouter attentivement l'étranger de
rencontre en neutralisant vos réactions culturelles ou naturelles.
Évidemment, dans les premiers temps ce sera difficile — difficulté qui
tombe sous le sens —. C'est comme, dans les premiers temps, réciter Père de l'Univers (Rév d'Arès
12/4) sans être en pensée interrompu par des idées
parasites qui sautent dans votre cerveau comme des puces sur votre langue
quand, de même dans les premiers temps, vous essayez de ne pas juger (Rév d'Arès 36/16).
Rien ne se maîtrise en une journée, ni même en
cent, mais si vous ne commencez pas maintenant à vous efforcer chaque
jour de maîtriser en vous ce changement
de comportement vis à vis de l'autre et de ressenti en dedans de vous,
vous n'aurez point part
au Père qui a parlé à Arès en 1974 par Jésus et en 1977 de sa propre bouche.
Je m'explique :
La théologie dont est rempli l'Évangile de Jean n'est pas
Parole de Dieu et, comme théologie, n'est que livre d'homme (Rév d'Arès 16/12),
mais l'Évangile de Jean est un texte composite, qui raconte aussi
par-ci par-là des faits, des anecdotes, qu'on n'a pas toujours lieu de
ne pas croire et de ne pas méditer. C'est le cas de l'anecdote du
lavement des pieds.
Cela se passe lors de la Pâque que Jésus célèbre avec ses disciples
quelques heures avant ses tragiques arrestation et exécution à
Jérusalem.
Jésus se
lève de table, se déshabille et se noue un linge autour du ventre en
tablier. Puis il remplit d'eau une bassine et se met à laver les pieds
de ses disciples et à les essayer avec le linge.
Quand il arrive à Simon-Pierre, celui-ci proteste: "Comment,
Seigneur, toi tu me laverais les pieds ?!" Jésus lui répond:
"Ce que je fais tu ne peux pas le comprendre maintenant, mais tu le
comprendras plus tard." Pierre insiste: "Non, tu ne me laveras pas les
pieds !" Jésus réplique alors: "Si je ne te lave pas
les pieds, tu n'a pas part avec moi [et avec Celui Qui m'envoie] !"
(Jean 13/3-8)
Si vous n'écoutez pas attentivement ceux qui
vous parlent, Daniel, avec la même attention que Jésus apporta à ses
disciples, vous n'avez
pas part à Celui Qui vous a donné sa Révélation à Arès, parce
que s'Il est revenu vous parler, c'est par Amour, parce qu'il a entendu la
souffrance humaine au fond de vous, même si vous n'avez pas
personnellement conscience de cette souffrance comme les disciples
n'avaient pas conscience d'être sales au point qu'un prophète
s'agenouille pour leur laver les pieds.
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01fév11 115C31
Vous parlez "d'autorité" comme tous vos devanciers.
Jésus était un agitateur politique en Palestine, semblable à tant
d'autres ailleurs. Vous êtes un agitateur d'idées, moins spectaculaire,
moins visible que Jésus, mais non moins sensible à tous ceux qui se
demandent comment et pourquoi les mentalités et leurs formes
d'expression changent et qui découvrent que, depuis trente-sept ans, un
insoupçonné petit bonhomme de Gironde, un certain Michel Potay, répand
une "spiritualité" qui va contribuer probablement à un changement
sociologique important.
Dans le bon sens, je pense finalement.
Tous les renseignements pris auprès d'informants neutres et sérieux —
je ne parle pas de vos détracteurs passionnés ou attitrés (tout le
monde en a) — conduisent à vous voir comme honnête et tout dévoué à
votre cause, mais ai-je besoin de préciser que je ne crois pas une
seconde à vos apparitions et à l'origine surnaturelle de La Révélation d'Arès ?
Mais je crois à votre influence.
J'y crois maintenant après avoir haussé les épaules longtemps.
Je fus longtemps tenté de vous appliquer ce que des critiques du
Nouveau Testament outre-Rhin appelèrent "Aufklärung" (élucider en
démasquant l'illuminisme), qui depuis le 19e siècle reste une
explication jamais démentie de la divinisation de Jésus de Nazareth par
des disciples aveuglés qui ont embelli le personnage et amené des
délires collectifs.
On pourrait taxer de même le comportement collectif chez vos "frères".
Le Pr Paulus de Heidelberg démontrait que Jésus avait été un imposteur
aidé par des charlatans, et je partage plus ou moins cet Aufklärung. Je
vais même plus loin, je pense comme David Strauss (toujours
l'Aufklärung) que reconnaître des faits comme étant des impostures,
c'est les considérer comme historiques, ce qui reste très dangereux. Je
crois qu'il faut arracher au monde des réalités objectives même les
faits, les livres comme la Bible ou le Coran et ce livre, La Révélation d'Arès,
comme il faut arracher les récits de miracles partout où il y en a,
parce que, tout simplement, ça n'existe pas et que les hommes perdront
la tête tant qu'ils liront toutes ces sornettes.
J'ai cru pendant longtemps, mais cela s'applique-t-il à un homme comme
vous ?
Je ne crois plus depuis quelques années que vous êtes un imposteur, ni
un charlatan, et des collègues psychologues qui étudient ce blog ou vos
écrits disent la même chose: Pas d'imposture, parce que cet homme croit
à ce qu'il dit (ça se voit à des signes variés), mais quoi alors? Les
réponses divergent, mais une chose est sûre pour tout le monde
objectif : Il n'y a rien de vrai dans votre histoire de
surnaturel, mais il y a une philosophie intéressante, et qui surtout
semble prendre, dans votre façon de développer votre exultation.
Qui pourrait vous reprocher d'inviter les hommes à écouter les autres
hommes ? À entendre
la pierre, comme vous dites.
Personne. Il est tellement évident que l'autisme général est source de
désastres dans la sociale ? Vous rejoignez donc le bon sens par la voie
d'une fable.
Vous n'avez pas fini, de cette façon, de porter le monde à s'interroger
sur vous.
Emil
|
Réponse
:
Je me suis permis de réécrire quelques phrases de votre commentaire,
que votre manque de pratique du français pouvait rendre obscures.
Je pense avoir en tous points respecté votre pensée.
Je me souviens de deux lettres de vous, il y a quelque vingt
ans, qui me fustigeaient de verte manière et je suis aujourd'hui en
même
temps surpris et heureux de votre évolution.
Vos amis psychologues, "qui étudient ce blog", sont-ils aussi
autrichiens comme vous ou bien francophones ?
Je ne peux que vous répondre ce que je vous ai toujours répondu.
Pourquoi est-il si facile de croire des psychologues ou des professeurs
de ceci ou de cela qui parlent par déductions rationalistes, mais guère
plus que par déductions, et ne pas croire un témoin visuel et auditif
comme moi, qui parle de faits : J'ai vu et écouté un visiteur
dont la
présence bien physique devant moi ne pouvait être que non naturelle,
que je crois
être Jésus
(1974), puis une Voix
sortie, bien sonore, bien physique, d'un faisceau de lumière haut comme
un
bâton ou une cane, que crois être la
Voix du Créateur (1977).
Je vous entends rire, mais il
demeure que ce sont des faits de mon côté et que ce ne sont que des
déductions du vôtre.
Je respecte ce que vous croyez ou plutôt ce que vous ne croyez pas,
mais respectez les faits que je rapporte.
J'affirme leur réalité, leur objectivité.
Les faits reconnus, il y a de toute façon de la place pour diverses
façons de les comprendre.
Je suis une de ces façons.
Je n'ignore pas que d'autres que moi comprennent ces faits autrement.
Je travaille sereinement mais fermement à faire triompher ma façon de
comprendre La
Révélation d'Arès. Je crois qu'elle est la bonne.
|
01fév11 115C32
Merci monsieur Potay, de vos derniers éclairages.
Et merci à Jean-Pierre [115C25] de nous avoir donné cette pierre à
"décompacter".
Je ne suis pas puisatier, mais je cherche l'eau chaque jour plus
profondément, en renonçant peu à peu à me contenter des mares (Rév d'Arès 30/02),
en renonçant au plaisir animal de me vautrer dans les boues du monde.
Il y en tant de ces boues ! Je peux vous dire que je viens de
loin à
ce sujet ; tel un orque ou un gobelin dans le film "Le seigneur des
anneaux", pas plus beau à voir en fait, je vous l'assure.
J'espérais de votre entrée un exemple comme celui que vous donnez à
Jean-Pierre.
J'ai lu, écouté et entendu Jean-Pierre, et j'en arrivais au même point
que vous : Ne pas m'arrêter à la surface de cette vision
souterraine
que je connais bien en tant qu'ancien Parisien...
Je travaille dur en ce moment pour rénover une bicoque sur un
terrain mouvant, décrété "zone de catastrophe naturelle", pas loin de
la
capitale. Je dois à nouveau attaquer les fondations et consolider un
mur porteur.
[...]
Heureusement, le courage me revient, quand je lis vos commentaires ou
quand je parle de toi à mon couvreur. Pardonnez le jeu de mot, mais
j'ai vraiment parlé de vous à un couvreur. Un homme d'une foi si forte
et d'une honnêteté si grande que j'ai aussi remercié le Ciel de me
l'avoir fait rencontré — Mon toit menaçait également de s'écrouler par
endroits, soit dit en passant.
Or, cet homme humble et simple m'a récemment et délicatement fait
comprendre qu'il n'avait pas besoin de La Révélation d'Arès
comme
référence supplémentaire à ses connaissances.
Comme j'avais lu votre entrée [115], je m'étais efforcé de l'écouter,
plus
encore, d'entendre au delà des mots ce qu'il avait à me dire. J'avais
d'abord entendu sa
pierre [me disant :] "J'ai une foi protestante, vivante,
très
forte.".
Ensuite, il m'a suffisamment parlé de lui pour que je comprenne qu'il
n'était pas un croyant ordinaire. Il avait fallu plus de deux miracles
proches pour qu'il entendît
la Bible. Vous savez,
je parle de ces miracles que les journaux "sérieux" taisent à propos du
cancer ou du sida, quand les rémissions ou les guérisons sont
si spectaculaires que même les plus grands docteurs du monde sont
obligés d'admettre: "Là où ma science ne peut plus aller,
c'est la Main de Dieu qui s'est posée" (Je cite d'expérience et de
mémoire).
Bref, deux femmes très proches de ce couvreur avaient vu se scléroser
et
disparaître des tumeurs malignes bien déclarées.
Son frère, pasteur,ayant prié pour ces guérisons, lui avait assuré,
bien sûr, que c'était le fait des prières, mais mon couvreur, Joseph de
son prénom, avait aussi soif d'expérience
"perso", de perceptions autre, je suppose. Il ne s'en était pas laissé
conter, comme on dit.
Il avait fallu qu'un jour il s'adressât à Dieu comme s'il avait parlé
tout seul
à un ami dans la rue. Il était alors au faîte de sa réussite
professionnelle, conjugale, parentale : il n'avait besoin de rien,
matériellement parlant. De plus, sa vie l'avait amené à fréquenter le
tout-Paris, du beau monde, je vous l'assure, et socialement parlant, on
peut aussi dire qu'il avait eu un sacré carnet d'adresse dans la poche,
plein de noms connus...
Ce n'était pas la "religion-refuge-guérison" qu'il avait cherchée. Il
avait simplement voulu vérifier l'existence du créateur à sa manière,
en
Lui et avec Lui. Or, ce
jour-là, Il avait levé le doigt comme pour menacer et appuyer son
propos en
disant, en substance : "OK, Dieu, je veux bien m'engager dans le chemin
que tu montres, et dont mon frère me parle souvent, mais faut vraiment
que tu me prouves que tout ça, ce n'est pas du pipeau."
Il avait alors entendu en lui une réponse, et ça lui avait suffi.
Ce fut comme s'il avait rencontré un Christ sur les trottoirs de
Paris, ne lui parlant qu'à lui, ou une dame de Paname — Les dames aussi
sont des Christs en puissance...
J'ai continué à l'écouter, et je me suis dis à un moment : "Ce gars
marche dans un tel chemin de pénitence
que je n'ai rien de spécial à
lui dire de plus".
Ce matin, cependant, j'ai tout de même ajouté : "Qu'importe que vous
n'accrochiez pas à La
révélation d'Arès ! Vous semblez si actif et
ouvert dans votre foi. Je crois que Dieu n'en demande pas
plus. Si quelques centaines de gens au monde étaient aussi intègres que
vous, nul doute que le monde finirait par trouver la voie de son salut."
Et en y repensant, c'est plutôt lui qui m'a taillé/sculpté, et je
peux dire qu'à un moment de nos longues conversations, je me suis même
demandé : "Mais pourquoi me parle-t-il de ça à moi ici et maintenant ?
S'il insiste tant à ce sujet, c'est que je n'ai pas bien dû capter
un truc..."
En y repensant, J'ai entendu dans ses propos des choses qui m'étaient
adressées spécialement à moi, venant peut-être de plus loin que ce
petit bonhomme, du moins à mes oreilles.
J'ai repensé à Mozart et à une conversation que nous avons eue à son
sujet, vous et
moi.
On disait de Mozart qu'il avait su entendre les anges et retranscrire
ces musiques pour le plaisir des princes et du peuple.
Moi, en écoutant mon couvreur, j'ai cru entendre un ange qui me disait
: "Oui, les hommes sont ainsi fait qu'il prennent d'une main et
reprennent de l'autre, ou mangent d'une main et donnent de l'autre
(Rév. d'Arès
xxviii/18). C'est ainsi, mais toi, Laurent, ne prend et
ne mange des autres que le Bien.
Gratte tes souillures (Rév.
d'Arès 12/12), mais pas trop, et ne gratte pas trop les
autres non
plus, ça les irrite."
Tout ça me fait penser à votre réponse : Ne pas trop s'arrêter à parler
de ce qui afflige.
Chercher à entendre au delà des hurlements métalliques, des crissements
de pneus... Parler avec soi ou avec d'autres
de vous, de moi, de toits, de ce qui nous permettra d'avancer tout en
étant paradoxalement "couverts", protégés...
parler de "ces voyageurs comme hommes dans l'Histoire (...) de notre
race.." (je vous cite),
Bref, parler pour créer, pour aimer bien sûr, pour pouvoir "sortir
couvert" — si je puis me permettre cette allusion grivoise bien de
notre
temps.
Bon ! Je parle, je parle mais il faut que je retourne m'agenouiller
devant mon silex, tel un cro-magnon affamé...
Ça va encore faire des belles étincelles !!
Laurent L. en Ïle de France
|
Réponse
:
Je ne vois pas ce qui vous fait dire que ce couvreur, Joseph, "marche
dans un tel chemin de pénitence
que" vous n'avez eu "rien de spécial à
lui dire de plus."
Ce
couvreur a obtenu un miracle de guérison ? C'est merveilleux, mais ce
n'est pas la survenue d'une guérison miraculeuse qui fait d'un homme un
pénitent.
d'une part, et qui prouve l'existence du Père, d'autre part.
Un miracle est un bienfait de surface, fortuit et
incertain, un produit de la Miséricorde
aléatoire et contingente, c.-à-d. qu'il se produit ou ne se produit
pas, il prouve ou ne prouve pas, comme l'explique la parabole du pauvre Lazare (Luc
16/31). C'est pourquoi le Père demande qu'on n'évoque pas la Miséricorde à
tout propos (Rév d'Arès 16/15).
Le bienfait de la pénitence
est par contre un produit du Fond, certain,
inévitable, nécessaire : le Bien.
Son pouvoir est sans commune mesure avec le miracle, puisqu'il est apte
à changer le monde.
Dans la pénitence
tout se passe au Fond,
non en surface. Le Bien,
la pénitence
donc, ne reçoit pas ou ne fait pas nécessairement des miracles de
guérison, parce qu'un miracle de guérison, dans nos générations
pécheresses, n'est que provisoire et de surface, de toute façon et ne
garantit pas le salut.
On guérit pour mourir plus tard d'autre chose, de toute façon.
La pénitence
et le miracle ne sont pas des faits liés et, s'ils le sont,
c'est épisodiquement, parce qu'ils se coisent.
J'ai expliqué cela maintes fois. Je ne fais que résumer ici ce que vous
savez sûrement déjà.
Voilà
ce que vous auriez dû dire à votre couvreur Joseph, non pour lui clouer
le bec, mais parce que c'est simplement ainsi que vont les choses de la
foi, puisqu'il était lui-même un homme de foi.
|
01fév11 115C33
Oh, que oui !
Votre entrée 115 n’est pas superflue ! Elle est même précieuse et
profondément enrichissante.
C’est
la première fois que je lis quelque chose de développé de votre part au
sujet de l’écoute et du dialogue missionnaires (sous cet angle du
moins, car vous l’abordez superbement sous l’angle de l’existentialisme
de la pénitence et de son rayonnement dans "Le Pèlerin d’Arès
1993-1996", article Existentialisme, pp.216-222. Vous y dites
(p.220) : "Le pénitent,
le croyant en ascension, rayonne — même à son insu —, et le meilleur
tract n’est pas ce papier dans sa main, pour nécessaire qu’il soit
aussi ; le meilleur tract est le pénitent…
"
À moi,
en tout cas, votre entrée et vos réponses aux commentaires 115C18,
115C27, 115C28 apportent ce qui manquait à la démarche d’apprentissage
de l’écoute et de la communication que je poursuis depuis 1989.
Vous puisez dans la Parole elle-même la dynamique de l’écoute et de
l’échange missionnaire.
Vous
tirez la qualité du dialogue à la source même du projet du Père de
respiritualiser l’humanité à travers des hommes et des femmes qui font
l’effort de se respiritualiser eux-mêmes.
La conscience aiguë de
l’état d’éclatement et d’égarement des hommes de notre temps et l’amour
fraternel puissant qui vous est devenu naturel, vous amènent à porter
une considération profonde et lucide à ceux que vous rencontrez et à
les accueillir comme des frères, avec une attention faite à la fois de
force et de douceur — Dis-leur
: "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître (Rév d’Arès 25/4)" —.
Il s’ensuit spontanément une manière de faire et de dire qui exprime
avec des mots et des attitudes ouvertes et simples (et probablement un
regard, je le déduis de ce que vous racontez) qui ne peuvent que faire
sentir à l’interlocuteur qu’il n’est ni jugé ni manipulé, mais qu’il
est simplement rencontré, accueilli et invité.
Votre réponse au commentaire 115C27 est caractéristique de cet accueil
fraternel de fond qui passe dans l’attitude : "J'entends cette pierre
telle qu'elle est devant moi. Je l'écoute très attentivement sans
préjugé, parce que je sais que de cette pierre Dieu peut
faire surgir un enfant à
Abraham (Luc 3/8).
Alors, je vous réponds forcément autrement..." Et vous dites plus loin
: "Je ne retiens de votre propos que sa réalité factuelle, mais non
l'impression qu'il peut faire. Je vous réponds: "Je comprends très bien
ce que vous dites… ». Et vous entrez dans le vif du sujet. Je trouve
cela superbe ! Superbe dans la fraternité de l’attitude qui n’est pas
qu’un emballage mais qui est existentialisme, superbe dans la
profondeur du Fond,
qui nourrit par le sens que la Parole donne à la vie.
Pour
la fraternité de l’attitude, la petite phrase : "Je comprends très bien
ce que vous dites", si simple et sincère signale à l’autre qu’il est
entendu pour ce qu’il est : un frère en l’humanité ! Ce qui est
possible puisque vous n’êtes pas affecté par l’impression que peut
faire le discours de votre interlocuteur, parce que vous ne le jugez pas,
parce que vous ne le réduisez pas à ce qu’il vient de dire. Nous savons
tous cela, mais qui le fait vraiment, qui prend les quelques secondes
qui permettent d’honorer l’image
et ressemblance (Genèse 1/26-27) en l’autre ?
Pour la profondeur du
Fond,
l’à-propos, la fluidité avec laquelle vous passez de la surface des
apparences désespérantes du monde aux eaux profondes des perspectives
que Dieu offre à ses enfants et que vous découvrez progressivement sont
l’effet de votre
intelligence spirituelle. Cela n’appartient qu’à vous,
mais c’est ce dont nous devons devenir capables, peu à peu.
On
peut apprendre la fraternité de l’attitude avec d’autres qu’avec les
Pèlerins d’Arès, des mouvements, des personnalités humanistes,
dispensateurs de méthodes. Cela peut s’associer à la pénitence. Mais
le mouvement est centripète, il va de la surface vers le fond de
l’esprit et du cœur dans une progression lente et difficile qui reste
souvent en surface. Et de toute façon cela mène très rarement à l’intelligence conscite
du Fond.
Vous, vous tirez l’attitude du missionnaire des racines mêmes de sa
foi, de sa cohérence de pénitent
appuyé sur la conscience métabolisée de la Parole.
C’est
un mouvement centrifuge qui inonde progressivement l’esprit, le cœur et
le comportement depuis le centre jusqu’à la périphérie par la pénitence, votre
enseignement et votre exemple.
On ne plaque rien sur rien, on devient. Il n’y a pas mieux. Merci.
Desiderius Faber
|
01fév11 115C34
"Parler est un besoin, écouter est un art." Goethe. (1749-1832).
Je
pense à ce qui se passe en Tunisie et en Egypte où la parole se libère
face à tant d'années d'autisme de la part de leur gouvernements
totalitaires.
Écouter ce qu'il y a dans le cœur des Hommes est tout un art.
Cet art, encore faut-il le vouloir, l'apprendre, l'aimer et le
respecter.
Aussi est-ce que je souhaite à tous ces peuples qui se libèrent ou se
libéreront, comme pour nous même à la Moisson...
Je lis votre nouvelle entrée "entendeurs et tailleurs de pierre" qui ne
me laisse pas de marbre.
Comment ne pas vous écouter, vous entendre, même à travers mon écran
d'ordinateur ?
Chacune
de vos entrées a un goût particulier. Pourtant, vos entrées,
à la
base, sont toujours composées de ces mêmes ingrédients: Aimer,
Pardonner, Changer, faire Pénitence, Missionner, etc. et maintenant
"Écouter".
C'est tellement vrai quand on y pense !
"Si
j'ai deux oreilles et une seule bouche, c'est pour écouter deux fois
plus que je ne parle." (phrase extraite d'un téléfilm).
Merci encore pour cette belle leçon et, dorénavant, pour notre mission:
"À bon entendeur, salut !" (sourire).
David Patati et patata.
|
01fév11 115C35
Je
suis d'accord avec les scientifiques pour reconnaître que, pour
l'heure, il n'y a pas un gramme de matérialité objective dans La Révélation d'Arès.
Quand
Frère Michel affirme qu'il a vu Jésus en chair et en os, le lecteur
pense que toute personne présente dans la pièce aurait pu voir et
entendre Jésus de la même manière. C'est parfaitement faux.
Deux preuves pour corroborer cela :
D'abord, dans La
Révélation d'Arès.
En Octobre 1977, Frère Michel nous fait état d'un vacarme infernal
provoqué par une armée. Or, à cette heure-là, tout est calme à Arès, et
personne n'a rien entendu.
La deuxième preuve est apportée par d'autres témoins de phénomènes
célestes qui confirment le témoignage de frère
Michel
comme à Dozulé et à Medjugorje. Dans les deux cas les témoins reçoivent
des messages au milieu d'autres personnes qui ne voient ni n'entendent
strictement rien.
Sur le plan scientifique la matérialité de ces
témoignages peuvent être contestés à juste titre, sauf à considérer
qu'il existe une matérialité "subjective", une matérialité liée au
témoin.
Je suis personnellement persuadé que toutes les difficultés de La Révélation d'Arès
dureront tant que cette matérialité subjective persistera.
Il est évident que cette situation a été minutieusement mise en place
par l'initiateur de La
Révélation d'Arès,
dans l'objectif probable d'opérer un tri entre les individus, entre
ceux qui sont en état de croire (malgré le manque de preuve), et ceux
qui ne le sont plus, c'est à dire ceux qui n'ont plus que leur cerveau
intellectuel pour se raccrocher aux branches.
Notons qu'avant 1974, frère Michel était dans cette catégorie-là. Il
n'y a donc pas lieu de critiquer qui que ce soit !
Pour
autant, la matérialité objective du témoignage de Frère Michel est
prévue à terme grâce à des faits historiques majeurs que frère Michel
n'a pas pu inventer. Ce jour-là, les scientifiques regarderont La Révélation d'Arès
sous un autre angle, feront les connexions avec ce qui était écrit
depuis longtemps.
Jacques P.
|
Réponse
:
Ce discours, comme vous
l'imaginez, je l'ai entendu ou lu, à quelque variantes près, un nombre
considérable de fois depuis 1974, depuis trente-sept ans.
À
ce qu'il ne peut pas ou ne veut pas croire l'homme trouve toujours une
explication rationelle imparable. L'explication la plus courante est
évidemment celle de l'imposture.
Je prends un exemple :
Contrairement
à ce que vous dites, il y eut à l'époque des témoins auditifs des
bruits noctunes qui emplissaient l'air les nuits des théophanies.
Quelques uns, comme Mlles Verdot, Mme Combrade, voisines immédiates, M.
Labrunette qui possédait le petit bois de pin qu'on trouvait à l'époque
au fond de la rue Jean Lebas, et d'autres qui ne me dirent pas leur nom
ou dont j'ai oublié les noms, me demandèrent,
certains
jours, ce qui pouvait bien se passer la nuit derrière mes murs. Sans
rien nier ni rien dire de mensonger je les rassurais simplement par des
"Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas grave" et autres propos
similaires. Ils me quittaient en se disant probablement: "Cet homme est
dérangé."
Ces bruits, selon votre commentaire, auraient pu
constituer un indice, un début de preuve des théophanies telles que je
les ai décrites ? Eh bien, non ! C'est le contraire. Ils ont constitué
un indice, un début de preuve de mon imposture.
D'autres ont vite
dit que les bruits en questions ne prouvaient qu'une
chose, que
Michel Potay avait lui aussi entendu ces bruits dans la nuit et avait
eu l'idée de les faire passer pour un phénomène surnaturel survenu chez
lui. Selon eux Michel Potay avait même probablement inventé et
développé toute son histoire de théophanies à partir de là.
Passons !
Ce n'est pas le manque de matérialité objective la cause des
difficultés de La
Révélation d'Arès à convaincre.
Pensez
seulement aux quelques deux milliards et demi de croyants que le
judaïsme, le christianisme et l'islam représentent sur les bases de la
Bible et du Coran desquels on n'a pas la moindre matérialité objective,
pas le plus début de preuve..
Les difficultés de La
Révélation d'Arès
ont une autre cause. Elles viennent de ce que ce Saint Message apporte
une Vérité qui contrarie les théologies du judaïsme, du christianisme
et de l'islam et qui, de surcroît, contrarie le monde politique.
Quelqu'un qui aurait inventé La
Révélation d'Arès se serait, j'imagine, arrangé pour
inventer une "révélation" qui caresse le public dans le sens du poil.
Il est bien connu que je compris dès 1974 — et même avant que ne
s'achèvent les apparition de Jésus (13 avril 1974) — que L'Évangile Donné à Arès allait
m'apporter bien plus d'hostilité et de moquerie que de reconnaissance.
Si
je publie votre commentaire et si j'y réponds, c'est par considération
pour un homme, Jacques P., qui honore mon blog depuis quelques années
et qui, il fut un temps, semblait même croire à l'événement et au
message d'Arès. Il est vrai que la pensée tourne et tourne dans le
cerveau humain et change en tournant ainsi. Je ne vous en veux pas et
même j'espère qu'un jour vous trouverez la foi. Rappelez-vous qu'avoir
la foi, c'est croire en des choses improuvables.
C'est là tout le prix de la foi.
|
02fév11 115C36
J'ai discuté de La
Révélation d'Arès avec mon entourage ou avec des relations
en bien des occasions et j'ai entendu la déclaration de Jacques P.
[115C35] mais dite par X, par Y ou par Z en autant d'occasions, "à
quelques variantes près", comme vous dites, Frère Michel.
Je me souviens avoir essayé de parler de tout ça avec des gens
à Arès dans les années 80, avec des restaurateurs ou des clients de
restaurant notamment, quand j'étais en Pèlerinage. J'en ai entendu qui
disaient que des Arésiens auraient vu ou entendu "des choses" dans les
environs de "la chapelle du Père Potay" (certains l'appelaient encore
comme ça dans le village) et d'autres disaient que personne n'avait
rien vu ni entendu et que c'était seulement une rumeur. De toute
façon, dans Arès on avait l'air de s'en foutre complètement et
de ne pas aimer du tout parler de ça.
Je n'ai rencontré personne qui avait lu La Révélation d'Arès. J'avait
demandé à Frère Michel pourquoi les maisons de la presse à Arès
n'avaient pas La
Révélation d'Arès. Il me répondit qu'elles l'avaient
refusée en dépôt, mais qu'il avait envoyé à la bibliothèque municipale L'Évangile Donné à Arès,
éd 1974 et la première édition de l'Intégrale, La Révélation d'Arès,
1984. J'y
suis allé. Une dame m'a répondu qu'ils ne tenaient pas ce livre à la
bibliothèque. J'ai voulu insister, mais le visage fermé de la
bibliothécaire me fit comprendre que le livre était à l'index dans la
localité. J'ai finalement obtenu de la Maison de la Presse, place de
l'Église, une réponse énervée: "Si le curé aperçoit ce livre ici, il
pique une crise..."
Il était clair que la censure catholique était passée partout à Arès et
que, de toute façon, elle avait effacé des rayonnages comme des esprits
tout ce qui pouvait rappeler de près ou de loin ce qui était arrivé à
Frère Michel. Je crois qu'à l'époque beaucoup de pèlerins à Arès ont
rencontré comme moi la même obstruction sur la question.
On m'a quand même dit, en catimini, que le curé de Lège, localité
voisine connaissait le Père Potay comme ecclésiastique orthodoxe et
n'avait pas partagé le refus général de considérer son témoignage ou
avait été jugé suspectement neutre sur la question et, pour cette
raison, avait été envoyé par son archevêque dans une paroisse lointaine
ou aurait quitté l'église.
Alors, Frère Michel, quand vous dites "ce qu'il ne peut pas ou ne veut
pas croire l'homme y trouve toujours une
explication rationelle imparable, l'explication la plus courante est
évidemment celle de l'imposture," vous devriez dire "...l'homme et
l'église (et peut-être les pouvoirs publics: la mairie) y trouvent
toujours..." Je n'ai jamais entendu le mot "imposture" à Arès, mais une
volonté bien partagée de ne pas parler de l'événement surnaturel, de
faire comme si rien ne s'était jamais passé ou d'en parler peu et
négativement.
En tout cas, vous avez raison de dire, Frère Michel, que la foi ne
repose pas sur la "matérialité objective."
Jésus guérit des malades, redonna la vie à des morts, ressuscita
lui-même et sortit de son tombeau et Thomas enfonça ses doigts dans ses
plaies, mais ceux qui disent que ce n'est qu'une légende sont cinq fois
plus nombreux dans le monde que ceux qui y croient et qui y
croient sans avoir la moindre preuve de ces miracles. Notons que ceux
qui parlent de légende à propos de Jésus croient de leur côté à
d'autres légendes.
Hervé
|
Réponse
:
En cherchant une référence, récemment, je rouvris le livre d'Israel
Finkelstein et Neil Asher Silbermann "The Bible Unearthed" (la Bible
Exhumée, dont le titre français est "La Bible Dévoilée") et ma
pensée vagabonda pendant un moment dans ce monde de "matérialité
objective", comme dit Jacques P., qui est en l'occurence une
matérialité objective inexistante, totalement absente, concernant deux
personnages bibliques qui cependant trônent au cœur de la foi juive,
chrétienne et musulmane: David et Salomon.
Les savants archéologues que sont Finkelstein et Silbermann déclarent
qu'on n'a rien trouvé sur et dans la terre d'Israël, qui atteste
l'existence de ces deux souverains, nantis de mission par Yahwé, et
que, si David et Salomon existèrent, ils furent tout au plus des chefs
de village ou des petits caciques locaux morts sans laisser de trace.
Je songeai, une fois de plus, à ce que je m'étais déjà dit
continuellement depuis 1974, qu'on n'aurait jamais de preuve matérielle
des événements surnaturels d'Arès sinon mon témoignage consigné dans La Révélation d'Arès.
Je songeai aussi à ceci, que même si on avait des preuves de
l'événement surnaturel, ceux à qui le Message d'Arès ne convient pas
diraient, comme ils l'ont dit, que j'ai brodé sur une communication du
Ciel qui avait sûrement été beaucoup plus modeste et plus conforme à la
tradition.
Je songeai aussi à ceci, que même si on admettait que le Message d'Arès
était bien celui que j'avais transmis, on dirait que je l'ai interprété
de façon erronée. Etc., etc.
Mais cette façon qu'a toujours eue le Père de parler à un seul homme
dans des conditions qui ne laissent que très peu de traces, sinon même
aucune trace, est-elle aussi mystérieuse qu'on le dit ?
Je ne le crois pas. Je crois que le Père a souci de sauvegarder le
sacré, de ne pas le laisser piétiner
sous les pattes des chiens ou de porcs, comme disait Jésus
(Matthieu
7/6) en usant ici de mots très durs pour désigner les
incrédules, mots que personnellement je n'utiliserais pas, peut-être
parce que je fus moi-même incrédule une partie de ma vie et qu'ayant
partagé l'expérience de l'incroyance, j'en comprends les raisons, même
si je n'en comprends plus très bien l'entêtement.
J'entends parler, dans des journaus, dans des propos brefs à la radio
ou à la télévision, d'une recherche fiévreuse de la spiritualité dans
les cœurs modernes.
Or, mon actuelle expérience missionnaire dans le Sud ne
me confirme pas l'existence d'une recherche du spirituel plus
répandue et plus fiévreuse aujourd'hui qu'il y a des années.
Ce que je
peux, à la rigueur, dire, c'est que tout est si décevant dans ce que
l'homme voit sur terre actuellement qu'il se détourne naturellement des
espérances politiques, morales, philsophiques en cours, si tant est
qu'il en reste — Quand on voit que le Parti Socialiste Français est
incapable d'élaborer un programme politique, on doute qu'il en reste
beaucoup.
Mais, bien que très déçu, l'homme de la rue est-il en recherche de
quelque chose qui satisfasse l'esprit, le cœur, l'âme, bref, de quelque
chose susceptible de réveiller en lui la foi, de réorienter sa vie ?
Pas plus aujourd'hui qu'hier, à mon avis. Il y a, d'après ce que je
constate chez les gens de la rue que je rencontre, la même confusion
indéterminée, voire la même impossibilité, à formuler des solutions aux
problèmes de la nature humaine, du destin humain et de la mort.
Il me paraît normal que cette indécision endémique entraîne le
scepticisme à l'égard de ce qui s'est passé à Arès comme à l'égard de
ce que raconte la Bible et que beaucoup de gens se rangent derrière
l'absence de "matérialité objective" comme réglant la question, alors
que c'est l'inverse, la présence de mon témoignage — puisque je suis
encore vivant — qui devrait au contraire redonner de l'intérêt à la
question. Mais mon témoignage, on préfère l'ignorer et déclarer: "C'est
un
imposteur" ou "C'est un illuminé," ce qui ne signifie rien, mais qui
dispense de me rencontrer.
Il en résulte que rien n'est rationellement résolu pour l'incroyant,
sinon son incroyance elle-même, pas plus probante que n'est la foi du
croyant pour le public. C'est bien là la difficulté de notre mission,
cette espèce de no man's land spirituel,
mais il n'y a pas de missionaire de La Révélation d'Arès
qui ne le sache.
|
02fév11 115C37
Je m'apprétais dans mon commentaire à vous parler des événements de
Tunisie et d'Égypte pour vous dire, entre autre, que je ne partage pas
votre pessimisme concernant la suite des événements, bien que vous
soyez dans votre rôle dans ce pessimisme.
Je m'apprétais donc dans ce commentaire [à parler de la Tunisie et de
l'Égypte], quand mon attention a été attirée par le dernier commentaire
d'Emil, ce psychologue autrichien [115C31].
Je ne sais pas si "les professeurs" français (mes mots ne sont pas
ironiques) s'intéressent à vous comme ceux d'outre-Rhin, mais je
remarque que vos détracteurs, il y en a de toute sorte et de differents
niveaux. Chacun, c'est curieux, s'intéresse à un aspect différent de la
chose Arèsienne et néglige totalement les autres aspects.
Pour certains c'est le surnaturel (normal pour un psychologue), mais
pour d'autres c'est le coté sociologique du groupe dit "les Pélerins
d'Arès" et pour d'autres ce sera autre chose.
Ce professeur, c'est curieux, dit qu'il vous voit comme "honnête et
tout dévoué à votre cause", mais "ne croit pas une seconde à vos
apparitions et à l'origine surnaturelle de La Révélation
d'Arès."
Mais "je crois à l'influence de votre mouvement," dit t-il !
Moi aussi et vous le savez.
Pourtant, il y a dans La
Révélation d'Arès tout un arriére-plan... comment dire ?..
métaphysique et eschatologique, qui me semble un peu tiré par les
cheveux et que je ne ressens pas —
Commentfaire ?
Quand vous dites : "La mort peut être vaincue" ou alors
surtout [concernant] la Loi, [quand vous dites:] "Il
n'y a pas de bonne loi (chose que vous avez rappelé dans votre entrée
précédente
) . Tout cela forme un ensemble cohérent. Vous êtes honnéte de ne rien
cacher, même si la cohérence ne saute pas aux yeux.
Quand vous dites : "Dieu n'approuve pas le systéme de la Loi," je suis
septique !
Le Dieu
d'Amour et de Justice n'intervient pas à ce niveau là, ne propose pas
un système de gouvernement humain plutôt qu'un autre ! C'est
"simplement" un Dieu d'Amour et de Justice... et de miséricorde.
Or, cet arriére plan ce professeur ne semble pas s'y intéresser.
Yve
|
Réponse
:
Emil (115C31) parle de "collègues
psychologues", mais n'est pas lui-même professeur de psychologie. Il
est professeur de philosophie.
Et vous, Yve, vous êtes un homme
que je laisse parler et que j'écoute attentivement non lors d'une
rencontre dans la rue ou dans une réunion au local de mission, mais
depuis longtemps, depuis quelque seize ou dix-sept ans, peut-être plus.
Je
vous sais gré d'avoir retenu de mon témoignage et de notre dialogue
déjà ancien un certain nombre de choses capitales et notamment je vous
sais gré d'avoir cru à l'événement surnaturel d'Arès.
Cependant,
votre scepticisme porte sur d'autres points que celui — l'absence de
"matérialité objective" — qui retient Jacques P. à distance de nous.
Vous êtes de ceux qui, comme je dis dans ma réponse à Hervé (115C36),
admettent que "le Message d'Arès est bien celui que j'ai transmis,"
mais pensent que je l'ai "interprété
de façon erronée."
Mais notre dialogue se poursuit et j'ai raison de continuer de vous entendre, de
respecter ce que vous dites, parce que ce sera de façon que vous
arriverez à entrer dans le petit
reste, si vous y arrivez.
Vous
êtes comme un postulant perpétuel. Vous êtes de ceux dont la foi,
quoique réelle, se nourrit encore et toujours des questions qu'elle se
pose. C'est une manière de foi, que j'ai maintes fois rencontrée.
|
02fév11 115C38
Excellente cette entrée 115 ! Elle remplit mon cœur de joie.
Vos réponses aux commentaires sont un régal, notamment celle que vous
faites au commentaire 115C27, à Marc P.
C’est, sans l’exprimer aussi clairement, la façon dont j’essaie
d’aborder les gens dans la mission depuis quelques années.
Je dis bien "j’essaie", car je n’ai pas toujours cette profondeur
d’amour évangélique et parfois je me surprends encore à juger.
Je pense que si nous avions cette ouverture d’esprit et de cœur dans
notre mission, nous accueillerons beaucoup plus de personnes dans nos
locaux.
Depuis quelques temps, la plupart des épis mûrs
que je rencontre dans ma mission sont déjà dans des religions ou dans
des mouvements spirituels divers. Ce sont souvent des catholiques, des
témoins de Jéhova, des Bahaïs, etc., qui ont cette ouverture
à la
vie spirituelle, mais comme ils ont déjà leurs certitudes, je n’ai pas
vraiment trouvé la faille qui ouvrira leur cœur au formidable projet de
La
Révélation d’Arès.
Je sais que ce sera notre plus belle récolte (Rév d’Arès
14/3), mais en attendant il y a les épines à écarter
sans écarter les épis
(14/3) et ce n’est pas une mince affaire.
Et pour ne pas écarter les épis
il est important, comme vous dites, de respecter leurs convictions, de
bien les écouter sans les interrompre à la moindre contrariété,
sans répondre du tac au tac en superficiel avec l’intellect
: Parle de
dessous l’œil, ne parle pas de dessus l’œil, dit le
Créateur (Rév d'Arès
xix/7).
C’est
en les écoutant attentivement avec le cœur que nous sentirons en eux
notre fond commun, car, comme je leur dis souvent, nous sommes tous
frères et avons le même Père.
Pour libérer l’autre il faut déjà
être soi-même libéré. Or, nous sortons à peine de l’esprit de religion
et de morale et nous avons tendance à le reproduire, si nous ne nous
libérons pas de nos préjugés pour aimer vraiment.
Merci, frère Michel, de cette belle leçon de moisson, dont nous avons
tous à prendre de la graine !
Merci pour cet encouragement à toujours mieux aimer les hommes en les
écoutant en profondeur !
Je vais m’appliquer à le faire encore mieux.
L’autre
jour, j’ai accueilli une personne en faisant cet effort et nous avons
passé un moment intense et profond ou vraiment les cœurs se sont
ouverts. Je ne sais pas si elle va lire La Révélation d'Arès,
mais elle m’a dit qu’elle avait été très touchée et que c’était rare
pour elle de parler ainsi.
Denis K.
|
02fév11 115C39
Si j'ai bien compris, nous revenons aux temps apostoliques. Vous
employez ce mot.
Mais comment revivre les temps apostoliques ?
Je ne comprends pas encore bien pourquoi le dialogue est nécessaire
avec le monde.
Faut-il que je prie beaucoup pour m'aider à devenir l'apôtre de Dieu ?
Aidez-moi, Frère Michel !
Aidez-moi !
Robert G.
|
Réponse
:
Oui, nous voilà revenus aux temps apostoliques. Ou plutôt, les temps
apostoliques sont-ils seulement terminés ?
Vous êtes un homme très simple, qui cherchez des idées très simples.
C'est
pourquoi, répondant à une question de vous, lors d'un Pèlerinage, vers
1998-2001, je vous dis schématiquement (souvenez-vous) : "Jean-Baptiste
prêcha aux juifs la pénitence.
Jésus prêcha ensuite à ses apôtres la moisson des pénitents. La
Révélation d'Arès fait
de chacun de nous les deux, Jean-Bapstite et Jésus, une sorte de
Jean-Baptiste-Jésus," et je vis vos yeux s'éclairer soudain.
Comment
pouvons-nous évangéliser — finalement il s'agit bien d'évangéliser,
parce que le vrai christianisme n'a pas encore existé socialement
parlant — sans connaître la vie intérieure des hommes et femmes de
rencontre, et comment pouvons-nous nous représenter leur vie intérieure
— très diverse — sans les entendre
?
Sans les entendre
nous ne pouvons pas savoir
comment remplir les vides ou, ce qui est beaucoup plus difficile,
remplacer par L'Eau
claire et propre la
fange au creux des mares de leurs convictions ou
recherches, si nous n'allons pas y
boire comme eux, comme des ânes assoiffés ? (Rév
d'Arès 30/2).
Des
ânes assoiffés ? Il n'y a pas si longtemps nous
en étions
nous aussi. Néanmoins, l'homme, quand il change, change vite.
Il y a déjà un décalage entre nous,
ânes déjà plus ou moins abreuvés et les ânes assoiffés du
dehors. Les perspectives ont déjà changé
entre eux et nous. Il faut donc écouter attentivement, sinon ce que
nous disons n'est pratiquement pas compris par eux — d'où quantité
d'échecs missionnaires — et ce que nous leur disons se perd dans les
nébusolités du quasi-incompréhensible.
Nos réalités sont loin d'eux. Leurs réalités sont toutes proches d'eux.
Le pont nécessaire entre nous et eux, entre leurs réalités et les
nôtres, est le dialogue.
Nous
ne pouvons pas leur faire croire que notre mission est l'antichambre
d'une félicité immédiate, comme certaines sectes font croire à leurs
postulants.
Tout différemment, nous sommes des apôtres dans
l'effort de recruter d'autres apôtres qui, à leur tour, recruteront
d'autres apôtres. C'est ainsi que nous reconstituerons le petit reste.
Nous
ne pouvons pas dire, comme la Didaché (catéchisme apocryphe des temps
antiques) : "Vienne la grâce et que ce monde passe !" comme si
le Jour de
Dieu était pour demain.
Mais nous pouvons dire: "Pour prix de votre effort de pénitence, vous
produirez votre propre grâce ou (si vous préférez) votre propre
puissance spirituelle."
Nous sommes envoyés moissonner
des
pénitents, mais non convertir. Ceux qui semblent venir à
nous par conversion sont en fait des épis mûrs qui
s'ignoraient, ce que leurs paroles nous révéleront, si nous les
écoutons
attentivement.
Il en était de même aux temps apostoliques. Les apôtres ou disciples furent
envoyés
au champ d'Israël (Rév
d'Arès 5/2) et
donc, en fait, il s'agissait pour les disciples de faire
passer les juifs du judaïsme antique primitif, formel, lourd, à la vie
spirituelle pure et simple que le judaïsme avait préparée.
La différence tient aujourd'hui à ce que le champ auquel nous
sommes envoyés n'est plus spécifiquement juif. C'est un champ qui a été sillonné de toutes
part et en tous sens par des
coulées d'idées et de croyances de toutes sortes, mais
plus lourdes et plus stériles,
que ne l'imaginent généralement ceux qui s'y sont accrochés, faute de
mieux. Toutefois, sous ce chaos de pierrailles
lourd et stérile le germe
semé de l'homme
du temps qui vient est resté et est même monté en épis par-ci
par-là. Ce sont ces épis
que nous sommes envoyés moissonner.
Je résume, bien sûr.
Toujours est-il qu'il nous est très malaisé,
presque impossible, de reconstituer les évolutions (les coulées) psychologiques
qui ont façonné la société d'aujourd'hui, à laquelle nous sommes
envoyés, si nous ne l'entendons
pas.
Vous êtes un homme en effort permanent de bonté et de justice, un pénitent ; il vous
reste à être un bon moissonneur.
Vous le pouvez, j'en suis sûr.
|
02fév11 115C40
Je pensais que le petit
reste existait déjà quelque part, à Arès où ailleurs, mais
quand j'ai lu le verset 24/1 de La Révélation d'Arès — je
cite : Ta
tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes
mains glaçées avant que tu n'aies vu même le petit reste que je
t'envoie rassembler —, si j'ai bien compris, le petit reste
n'existe pas encore.
Je veut dire nous sommes quoi ?
Une minorité de semi-pénitents ou hommes
de bien, où encore l'avant garde du bien ?
Toujours est-il que ce petit reste n'existe pas aujourd'hui.
Pouvez-vous me confirmer ce 24/1.?
Youcef du Sud de Marseille.
|
Réponse
:
Vous me décontenancez. Non parce
que que je ne connais pas la réponse à votre question (j'y reviens tout
de suite), mais parce que j'aurais pensé qu'en posant la question à la
mission de Marseille, vous auriez trouvé un frère ou une sœur pour
vous répondre à ma place et cela depuis longtemps et peut-être
mieux que moi.
Imaginez un roi ou un président de la république qui charge un général
de rassembler
et à entraîner une armée destinée à une mission particulière. Au bout
d'un certain temps, le général n'a encore pu rassembler — parce que les
volontaires sont difficiles à trouver — que trois ou quatre régiments,
tout juste une division, qui ne forme pas encore une armée, loin de là,
mais pour
autant cette division n'est-elle pas déjà faite de soldats aptes à
remplir
la mission en question? Oui, mais ils sont seulement aptes, ils ne sont
pas encore en nombre suffisant pour remplir la mission.
De même, le Créateur charge un
prophète de
rassembler et entraîner un petit reste de pénitents
destiné à changer le
monde. Au bout de tentre-sept ans, ce prophète n'a encore
pu recruter que quelques milliers de frères et sœurs, dont quelques
centaines entraînés à la pénitence,
un nombre encore bien insuffisant pour la mission qui leur est dévolue:
changer le
monde. Pour autant ces
pénitents sont qualitativement des pénitents
et non des demi-pénitents. Seulement ils ne sont pas encore
quantitativement suffisants, loin de là, car pour réunir le nombre
suffisant quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Ce petit reste est
partout, en France et ailleurs.
Voilà, c'est ce que dit le verset 24/1. Je ne
verrai pas de mon vivant le petit
reste en nombre suffisant, mais ce petit reste existe
déjà en puissance, des pénitents
qui, en attendant, ne cessent pas de progresser.
Je ne vous connais pas très bien, Youcef, mais
j'espère que vous êtes entré dans cette Voie.
|
03fév11 115C41
À la différence des religions, vous prêchez une foi vivante,
qui se nourrit du monde.
C'est peut-être celà que ceux attachés aux dogmes et aux préceptes de
diverses idéologies ne comprennent pas, par peur ou par paresse, ou ne
veulent pas comprendre par interêt.
Car effectivement, à quoi peut servir une foi moribonde, sinon à
rapetisser l'homme, à le figer dans sa nécessaire évolution pour
laquelle il a été créé, qui est son chemin vers les Hauteurs
Saintes ?
Et comment peut-on changer
le monde sans l'écouter et donc le comprendre ?
Des questions simples avec des réponses simples, certainement trop
simples pour certains qui les traiteront de simplistes.
Mais les réponses simples que vous apportez ne souffrent pourtant
d'aucune contestation.
On ne peut changer le monde, sans l'aimer, c'est une évidence, merci de
le rappeler.
Il semble que vos dernières expériences de "mission" vous ont montré
que le monde avait changé depuis que vous aviez stoppé plus ou moins
vos contacts avec la rue.
C'est, en tous cas, une déduction que je me suis faite... Peut-être que
je me trompe.
C'est vrai, le monde change vite ainsi que change bien évidemment la
perception que nous avons de ce monde.
Si, voilà une vingtaine d'années, l'idéologie politique était encore
assez forte, maintenant le pragmatisme prime et la politique tombe en
disgrâce.
Ne parlons pas de la religion, qui est, en France, de plus en plus
ignorée et délaissée.
Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal, ou peut-être rien de tout
celà, mais dans ce pragmatisme il y a aussi du bon.
Les gens en général se méfient plus des beaux parleurs, des beaux
discours (chat échaudé craint l'eau, même froide) et des "y a qu'a faut
qu'on !", ce que je trouve une évolution pour ma part.
Bien sûr, il ne faut pas que cette méfiance se transforme en
désillusion ou cynisme, la frontière entre méfiance et cynisme étant
parfois mince.
Une personne parlant d'amour de l'humanité avec de la suffisance dans
l'attitude pourra retourner jouer aux billes... pour employer une image
triviale.
Comme vous dites, c'est l'attitude est aussi importante que le
discours, les deux font un, l'attitude révélant le discours.
Parfois, mieux vaut ne pas trop parler. Celà permet aussi de mieux
écouter, si c'est pour se compromettre dans son unité chair-esprit-âme.
Ce n'est pas toujours facile, mais ô combien nécessaire et
primordial !
Olivier G
|
Réponse
:
Merci, Olivier. Voilà qui est très bien dit.
Au 8ème paragraphe de votre commentaire, vous posez une
question indirecte:
"
Il semble que vos dernières expériences de mission vous ont
montré
que le monde avait changé depuis que vous aviez stoppé plus ou moins
vos contacts avec la rue. C'est, en tous cas, une déduction que je me
suis faite... Peut-être que
je me trompe."
Ma réponse est double :
J'ai
en effet observé que "le monde avait changé", du moins dans le Sud où
j'ai repris mon expérience de terrain, mais ce n'est pas la raison
principâle de mon entrée 115.
J'ai aussi observé, et c'est la
raison principâle de mon entrée 115, en allant par les rues avec
quelques frères et sœurs au printemps 2010, qu'ils ne laissaient pas
assez parler les personnes qui s'arrêtaient pour prendre leurs tracts
et écouter leur accroche.
Or, dans le Sud du moins, beaucoup de gens qu'on arrête dans
la rue parlent facilement. C'est une précieuse et
irremplaçable mine d'informations sur l'état de la psyché rencontrée et
sur l'état psychologique général du lieu.
J'observais
qu'une fois l'accroche exprimée, si la répartie était ressentie comme
pouvant durer — quelques phrases semblent déjà longues dans une brève
rencontre —, soit qu'elle exprimât perplexité, doute, objection,
contradiction, soit qu'elle témoignât de convictions différentes — ce
qui est inévitable, les gens qu'on hèle n'étant pas des Pèlerins d'Arès
—, soit qu'elle répliquât par un prêche idéologique, moral ou
religieux, le missionnaire n'écoutant que d'une oreille l'interrompait
trop vite afin de poursuivre son propre message. Résultat, toutes les
rencontres restaient polies, souvent sympathiques, mais résultaient en
dialogues de sourds beaucoup plus souvent que cela n'aurait dû être, à
mon sens.
Peut-être était-ce la même chose à la "boutique" entre
un quidam de passage et le frère ou la sœur de permanence, mais cela je
n'eus pas l'occasion de l'observer, parce que quand je suis moi aussi
au local, le ou les frère(s) présent(s) me laissent répondre, sachant
que je ne me place pas au-dessus d'eux et que j'assume ma "corvée" de moissonneur.
Quand je suis dans le Sud, nous recevons aussi au local de la mission
du public à des jours et heures annoncés d'avance.
C'est une sorte de conférence-dialogue. Je commence bien sûr par
présenter brièvement La
Révélation d'Arès et
son témoin, par un petit laïus improvisé en cinq ou dix minutes en
fonction du type d'audience, puis je laisse celle-ci visionner mon
diapo-vidéorama — un bricolage son-image de 32 minutes, mal foutu mais
qui m'économise de la parole — Parler longtemps me fatigue maintenant
(Les cardiolgues, braves gens mais de peu de foi et maladivement
pessimistes, poussent des cris d'avertissement !).
Ensuite, je
laisse le public exprimer ses sentiments ou ses questions. Bien sûr, il
s'agit parfois de personnes venues là chercher un public pour leurs
propres prêches sans souci d'échange ou de connexion avec l'espérance
de La Révélation
d'Arès. Je
les écoute un bon moment, puis leur déviation se confirmant vraiment
trop lointaine pour rester dans le dialogue, je les invite à nous
laisser à notre souci principal: trouver le bien et vaincre le
mal par
le changement de vie,
ce qui est déjà un vaste terrain. Mais le plus souvent les personnes
qui s'expriment nous apprennent sur leurs convictions et pratiques,
apparemment non arésiennes, des choses extrêmement intéressantes et
qui, si j'arrive à bien coordonner l'échange, nous ramènent à notre
propos et ne dépareillent pas entre les quatre murs d'une mission.
Nous
avons déjà eu avec certains des dialogues enrichissants, voire
passionnants, et s'ils doivent devenir à leur tour des Pèlerins d'Arès,
je sais que ce passage se fera nécessairement par l'échange.
Nous
ne sommes pas là pour couper les racines. Un frère de racine juive,
orientaliste, musulmane, agnostique, marxiste, restera un frère de
racine juive, orientaliste, musulmane, agnostique, marxiste, et il n'en
sera qu'un Pèlerin d'Arès plus enrichissant.
Nous avons, par
exemple, un auditeur russe et un autre kosovar, anciens communistes,
qui l'un et l'autre disent que c'est dans le marxisme qu'ils ont trouvé
l'amour du prochain, mais ils trouvent en nous un passage de ce
marxisme à la vie spirituelle par la Parole d'Arès. Aurions-nous la
sottise de leur dire: Coupez vos racines marxistes, alors que ce sont
elles qui les ont amenés à nous ? Non ! Si, comme je l'espère,
ils
vont, parmi d'autres avec d'autres racines fort différentes, nous
rejoindre un jour quand nous aurons patiemment fait d'eux des vrais
Pèlerins d'Arès, ils nous enrichiront. Ils reviennent nous écouter et
parler avec nous ; c'est parce que nous les écoutons aussi.
Comme vous dites si justement, Olivier: "Comment peut-on changer
le monde sans l'écouter et le comprendre ?"
Je
ne vous connais pas ou je ne vous situe pas bien, mon frère Olivier,
mais si vous êtes missionnaire, j'imagine que vous en êtes un bon, un
missionnaire qui intéresse, car pour paraphraser ce que vous dites, je
dirai que pour être intéressant pour d'autres il faut s'intéresser à
eux.
|
03fév11 115C42
Pardonnez
moi de vous embêter avec mes suggestions mais je reviens vers vous pour
vous soumettre l’idée d’un forum qui serait un forum de discussions sur
les textes dit sacrés, c'est-à-dire Parole Divine, parole venue
d’En-Haut pour guider les hommes de bonne volonté.
J’ai une foule de question qui me viennent à l’esprit.
Je
viens de réattaquer la lecture du Coran pour mieux comprendre sur quoi
repose la foi Musulmane et apprendre quelle est cette parole donnée à
Mahomet pour lui permettre d’abattre
les idoles de bois.
Vous et nous — des croyants dans cette parole d’Arès — devons abattre les idoles de l’esprit,
c’est une des paroles de Jésus, mais pour abattre les idoles de l’esprit
encore faut il comprendre ce que cela veut dire.
Or,
je dois avouer que je ne comprends pas vraiment ce que cela signifie.
Je trouve donc l’idée d’un forum intéressante, car chacun pourrait
exprimer par exemple sa compréhension de cette phrase: abattre les idoles de l’esprit
[Rév d'Arès 23/8].
J’aimerais
aussi pouvoir discuter des versets du Coran sans parti pris, en toute
liberté de questionnement, mais au grand jour avec quelqu’un qui me dit
la vérité, sur ce que je dois comprendre, car je sais déjà qu’aucun
homme sur cette terre ne possède cette vérité, Jésus ne dit il pas que quatre générations ne suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2) pour retrouver la Vie [24/4-5], mais
cela importe peu, vu que je sais que j’ai l’immortalité devant moi.
Mais
la vérité de chaque homme mise bout à bout [avec les vérités des autres
hommes], siècle après siècle, permettra de construire le jardin d’Éden
sur cette terre.
Si vous êtes contre cette idée d’un forum, pourriez vous avoir la bonté
de me dire pourquoi ?
Je me permets d’insister, car vous êtes prophète et qu'à
tout prophète
Dieu vous a montré le but à atteindre.
Vous
avez une grande expérience de cette Parole et je crois que l’Internet
est l’outil idéal pour continuer, dans vos vieux jours, de tailler ce
diamant brut qu’est la Parole d’Arès.
Patrick R. des Yvelines.
|
Réponse
:
Ce blog existe depuis cinq ans et
j'y ai à plusieurs reprises dit pourquoi je ne créais pas de forum
spirituel ni ne participais à des forums spirituels ou similaires créés
par d'autres, non par mépris pour ce qu'y expriment des discuteurs,
mais parce que ce type d'échange à bâtons rompus, où l'on dit et
mélange tout, est étranger à ma mission spécifique.
Sur
un forum de l'Internet il est impossible de mesurer la valeur des
affirmations et des négations, des avis et des contravis, des
expériences et connaissances vraies, prétendues ou bidon, qui s'y
croisent. N'importe qui, grand ou médiocre, peut y venir dire n'importe
quoi ou y répondre n'importe quoi.
J'ai participé ici et là à des
forums au début des années 2000, en anglais et en français. Je suis
peut-être mal tombé, mais je ne peux décrire ceux que j'ai fréquentés
que comme des foires d'empoigne où n'importe qui venait anonymement
(sous pseudonymes, c'est pareil) décharger sa pensée sur un décharge
publique de pensées de toutes sortes tout aussi anonymes et où, pour
tenter de faire régner un peu d'ordre ou de cohérence, un meneur de jeu
ou quelque esprits dominants, mais eux aussi anonymes et pas forcément
plus compétents, essayaient de faire taire les autres, considérés
perturbateurs ou trop divergents, qui alors ne s'exprimaient plus que
par aigres sous-entendus ou disparaissaient pour revenir sous d'autres
pseudonymes. J'abrège. Je crois que si de ces forums quelque chose
d'utile et de constructif pouvait jaillir, on le saurait, cela aurait
fait école.
Si un forum spirituel sur l'Internet aboutissait, par extraordinaire, à
quelque
chose de contructif, ce serait au
mieux à un syncrétisme ou à un éclectisme, selon les cas, mais je ne
suis pas envoyé au monde pour y établir un syncrétisme ou un éclectisme
spirituel, mais pour y relancer la Vie
spirituelle par les
sentiers vers les Hauteurs de La Révélation d'Arès.
J'ai
une mission qui me prend déjà entre 13 et 17 heures par jour, selon les
jours, sans dimanche. Sans me plaindre, je peux dire qu'à 81 ans, ce
n'est quand même pas toujours facile.
Pourquoi et comment irais-je m'égarer sur un forum de
surcroît ?
Vous
dites: "Je trouve l’idée d’un forum intéressante, car chacun pourrait
exprimer par exemple sa compréhension de cette phrase: abattre les idoles de l’esprit
[Rév d'Arès 23/8]."
N'est-il
pas clair et évident que ma mission prophétique n'est pas d'écouter les
interprétations données par les uns et par les autres de La Révélation d'Arès,
mais d'en donner, au Saint Nom du Créateur, la seule et unique bonne
interprétation et d'encourager à son accomplissement ?
Parole de
Mikal, Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Au reste, vous vous demandez ce que veut dire abattre les idoles de l'esprit,
mais La Révélation
d'Arès
le dit et je n'ai rien à y ajouter, mais je m'étonne que quelqu'un qui
comme vous parle généralement comme s'il connaissait bien La Révélation d'Arès
me pose cette question
Faire
pénitence, changer sa vie
en bien, c'est cela abattre
les idoles de l'esprit. C'est abattre non par la
violence, la révolution, une idéologie (doctrine) ou des décrets, mais
simplement par la
pénitence personnelle, c'est abattre au fond de soi les superstitions, les cultes, les discours des docteurs
(théologie, idéologie), etc., qui ne mènent pas au salut, car seule
sauve l'action personnelle de bien,
seuls sauvent les œuvres de bien,
les faits par opposition aux croyances et cogitations qui viennent de l'esprit.
Autrement dit, puisque l'homme est chair, esprit et âme (Rév d'Arès
17/7), c'est triompher de la suprématie de l'esprit (l'intellect)
par la restauration de l'intelligence
(32/5) du cœur ou spirituelle, c'est assurer la suprématie
de l'âme
(produit de la pénitence)
sur l'esprit.
Je vous soupçonne
d'avoir eu cette idée de forum parce que cette entrée
115 relance l'idée d'écoute et de dialogue.
Mais nous n'entendons pas dialogue au sens de forum.
Si nous dialoguons, c'est parce que pour nous la pénitence, l'état
de bien,
prévaut sur l'intellect, parce que pénitence
et idée ne sont pas de même nature et parce que, de ce fait, le monde
des idées ne nous fait pas peur. Nous pouvons l'affronter, l'écouter.
Il est la porte qui s'ouvre sur le frère humain.
Nous savons que,
sous-jacentes aux idées humaines aussi diverses soient-elles,
s'activent souvent des actes, des manières de vivre, des dynamiques,
qui sans le savoir s'apparentent à la pénitence comme
l'entend La Révélation
d'Arès. Là nous pouvons reconnaître un grain semé, qui
ne se soupçonne pas lui-même comme
épis, grain de
sainteté.
Nous n'écoutons pas et n'échangeons pas pour tout mélanger comme dans
un forum.
|
04fév11 115C43
Suite à
115C16 :
Nous avons reçu lundi 31 janvier la confirmation de la part de
[Nom d'un fournisseur d'accès Internet] de la suppression
du fichier de La
Révélation d’Arès [voir 115C16], mise en ligne sans
autorisation des ayant-droit du copyright : Michel Potay et
l’éditeur
ADIRA (Association Internationale pour la Diffusion de La Révélation
d'Arès, inscrire au registre de Bern, Suisse).
La ou le propriétaire du compte a également été prévenu par l’hébergeur
[Nom de l'Hébergeur].
Il est difficile de comprendre l’attitude et l’intérêt qu'a une
personne ou un organisme de mettre en ligne le contenu d’un ouvrage qui
ne leur
appartient pas. Et même si ce contenu est de portée universelle, cette
personne
ou cet organisme n’en sont pas les dépositaires.
On peut également s’interroger sur l’irresponsabilité de la ou des
personne(s) en question qui n’ont manifestement aucun sens des réalités
juridiques et des problèmes et condamnations qu’ils peuvent encourir.
[... détails techniques et légaux sur les procédures juridiques de
protection des
œuvres de l'esprit].
Il est certain que le devoir de l’éditeur ADIRA est de protéger
les droits de l’ayant-droit au copyright qui revient à Michel Potay
comme témoin et protecteur de La
Révélation d'Arès, et c’est ce que nous ferons.
Dominique, Président d'ADIRA (Association Internationale pour
la Diffusion de La Révélation d'Arès)
|
Réponse
:
Merci d'avoir obtenu juridiquement la protection de La Révélation
d'Arès et l'effacement sur le web de cette édition sauvage.
Comme
vous dites, il est difficile de comprendre pourquoi une personne, qui a
fait par ailleurs un bon travail, a agi sans avis ni autorisation des
ayant-droit.
Elle ne semble pas comprendre qu'il faut protéger la
Parole d'Arès contre les falsification et appropriations partielles ou
totales par des gens ou organismes malintentionnés.
Cette personne, parce qu'elle connaît mal les précédents fâcheux dont La Révélation d'Arès
a déjà été victime en 37 ans et parce qu'elle ne connaît pas les
risques qu'une œuvre de ces valeur et portée spirituelles peut courir
et parce qu'elle a mal évalué la protection qu'elle mérite, agit avec
inconscience, à moins qu'elle nourrisse elle-même quelque projet
ambitieux, ce qui a priori ne semble pas être le cas.
Si
cette personne veut prendre contact avec moi afin de nous nous mettions
éventuellement d'accord sur la mise en ligne de son travail, qui peut
avoir son utilité, je l'invite une fois de plus à le faire.
Mon adresse postale est: Frère Michel Potay, 46 avenue de la
Libération, B.P. 16, 33740 Arès (France).
|
06fév11 115C44
Parfois le soir avant de m'endormir, j'ouvre votre blog.
Parfois j'y passe vingt minutes, parfois deux heures, et parfois
ensuite, durant la nuit, il me travaille, je réfléchis, et je suis au
matin engrossé d'un
commentaire.
Ainsi cette nuit; ce que j'ai lu a réveillé en moi deux questions
existentielles.
D'abord que faire de mon argent pour encourager ce monde à la pénitence ?
La
Parole reçue de vous nous invite à des gestes significatifs, mais
mesurés en soutenant financièrement votre mission. Je m'y plie
volontiers. Mais je souhaiterais pousser à l'émulation pénitente pas
seulement vos "enfants", mais aussi tous ces scandalisés,
ces étrangers,
à qui Jésus vous invite à dire non pas "Joignez vous à mes assemblées,"
mais "Je vous aime avant de vous connaître."
J'aimerais
ajouter: "Vous que j'aime et j'écoute avant de vous connaître, si nous
rivalisions d'amour pour régénérer l'humanité ?"
Comme un certain Alfred s'est fait un nom plus grand que celui
de Moïse ou d'Élie
en créant un prix Nobel de la paix, je pense à créer un prix que, à ma
connaissance, vous seriez actuellement le premier à mériter: Le prix du
blog aimant.
Vous dites qu'il faut écouter. Vous l'avez dit déjà,
sans doute pas assez, mais ce qui donne tant de force à votre propos,
c'est que vous mêmes aimez vos commentateurs en les élevant à partir de
votre écoute — Voir votre si belle réponse à 115C27 sur les gens
sortant du métro.
De même je m'essaie dans mes nombreux échanges,
y compris informatiques, à écouter, aimer, élever à partir de l'écoute.
Cette attitude mettons-la à la mode en créant un prix.
Ma deuxième question existentielle est la signification du sexe
masculin.
Écouter,
être réceptif, pour moi c'est une évidence à la fois évangélique et
naturelle, mais je découvre à lire ce blog qu'on a souvent pratiqué la
mission sans écouter.
Je remercie l'Éternel de vous laisser en vie
pour rappeler cette si simple dimension de l'amour évangélique: "Comme
vous voulez que les hommes agissent envers vous, agissez de même envers
eux." (Luc 6,/31)."
Qui aimerait qu'on l'interrompe, qu'on méprise ce qu'il veut
dire ?
Mais écouter, dans notre mission, qui est d'engrosser l'humanité
d'amour quand la Taure
entre dans la cuisse (Rév d'Arès xLv/12),
c'est aimer comme un homme doit aimer une femme: non pas la violer,
mais chercher à la comprendre avant de lui faire les cadeaux
extraordinaires des joies
réservées aux époux et de la fécondité, cadeaux du reste
réciproques sur lesquels s'émerveille le Coran: Regardez comme vous engendrez..
Dans
ma famille, être femme c'est naturel, et être homme un dur combat: père
humilié, un seul frère, autiste, face à trois sœurs, et j'en passe.
Eh
bien, en rappelant la pleine dignité de l'homme touché par la mission,
engrossé, votre blog redonne sa pleine dignité au missionnaire qui aime
avec écoute et respect.
Je me suis senti pleinement réconcilié avec le sexe que l'Éternel m'a
donné.
Merci de m'avoir inspiré cette nuit ces profondes réflexions.
François D.
|
06fév11 115C45
Vous
nous recommandez, Frère Michel, dans cette nouvelle entrée, de faire
parler le ou la personne rencontrée par le missionnaire, de discuter
avec elle.
Comme certains, d'aprés ce que j'ai lu, j'ai tendance à
parler beaucoup, beaucoup trop, sans doute en croyant que cela
convaincra mieux l'intéressé(e).
Il me faut donc repenser ma façon de faire, apprendre à inciter les
gens à s'exprimer.
Pas facile, en tous cas pour moi car il faut que ma façon de faire
donne envie à la personne de parler.
Pour entendre la pierre,
il faut d'abord qu'elle parle.
Un autre point, dans votre texte : il y a la phrase: "Ce changement de
vie (30/11 ), autre terme pour pénitence,
naît de la nature et des entrailles de l'homme telles qu'elles
s'expriment avant même qu'il soit pénitent
et qui resteront telles après qu'il aura décidé de l'être. Voilà
pourquoi le missionnaire écoute s'exprimer l'homme à qui il s'adresse."
Il
faut donc pouvoir percevoir "cette nature et ces entrailles" par avance
et cela ramène à la difficulté que je décris au paragraphe précédent.
Merci, Frère Michel, de nous donner ces explications pour orienter
notre mission.
Jean-Claude C.
|
06fév11 115C46
Merci cher frère Michel pour cette entrée, qui est comme un baume sur
mon cœur.
La pénitence
aide à comprendre le pourquoi de la pénitence !
Pourquoi
la bonté est force et non faiblesse. Pourquoi la foi devient
l’expression de la vie dans ses innombrables variations, non celle d’un
idéal planifié (c’est de vous !), elle donne vie à une
conscience
personnelle, émaillée de faits vécus, de l’amour, de la paix,
du pardon, elle est le révélateur de notre image et ressemblance
avec le Père de
l’univers.
Dans la mission-moisson,
la pénitence
prend de la force, elle s’illumine au contact des
échanges
avec les autres, particulièrement, dans la rue, de ceux qu’on n’aurait
jamais connu autrement.
Je pense à ce garçon d’une douzaine
d’années accompagné de sa maman à qui j’ai dit: "Si tu deviens un homme
bon et si tu persévères dans cette voie, tu seras promesse de bonheur
pour toute l’humanité !" Cette évocation l’a touché tout de
suite
et son visage s’est éclairé d’un sourire un peu gêné, mais joyeux .
Oui, nous pourrions dire dans la mission: "Découvrez votre
vraie nature ! Essayez la pénitence !"
Chantal F.
|
06fév11 115C47
C'est un sujet extrêmement important pour notre mission.
J'ai pris un long moment avant de me décider à écrire un mot sur ce
blog.
Entendre la
pierre, entendre
l'autre c'est, comme le disait le philosophe Alain, "chercher
l'épingle" (Propos sur le Bonheur), c'est à dire chercher en écoutant
l'homme, ce qui le blesse intimement et explique son refus de vous
croire et de vous revoir. Cette épingle qui fait souffrir chacun peut
être tout simplement une rumeur sur vous ou ce que vous représentez,
le qu'en-dira-t-on au sujet des "sectes" soutenu par les
médias,
la mauvaise humeur à cause d'une dispute familliale ou professionnel,
une irritation qui démange et que l'on a pas les nerfs d'apaiser, car
toujours dans le stress. Bref, les hommes ne s'entendent pas, bien
souvent pour des raisons futiles et de surface.
Alain explique
même qu'à son avis la guerre de 1914 aurait pour origine de nombreuses
petites "épingles" dans la vie de nos députés de l'époque et une peur
panique qui sous le coup de l'irréflexion aurait déclenché les
massacres que l'on connait.
Pour en revenir à la moisson,
je pense qu'il nous faudrait apprendre non seulement à découvrir en 30
secondes cette "épingle" culturelle qui nous écarte de la personne
missionnée, mais aussi être capable de lui faire entendre en 30
secondes tout ce qu'elle peut gagner de liberté spirituelle et de
bonheur et appliquant la pénitence
que préconise La
Révélation d'Arès.
Se débarrasser de la culture n'est pas se déraciner de son terreau
intellectuel ou religieux.
Comme le dit Mikal,
ce terreau doit nous servir justement à mieux entendre et comprendre
l'inconnu.
Nous devrons être capable de convaincre celui-ci du gain de puissance
et d'intelligence
spirituelles obtenu par la pénitence
qui ne viendrait pas à lui de façon magique, mais par l'effort
évangélique de la vertu qui débouche immanquablement sur le miracle
existentiel du changement de ses propres défauts en qualité, ce que
nous appellons le changement
tout court.
Le même travail reste à faire dans nos assemblées. Nous ne
nous connaissons pas encore vraiment ou croyons nous connaître à force
de routines missionnaires.
Le temps ne compte pas. C'est la direction qui importe... mais je ne
veux pas faire que paraphraser... Tout cela notre prophète dit mieux
que moi.
José
|
07fév11 115C48
Je suis ce blog depuis pas mal de temps et j'ai compris que ce qui est
dans ces pages aussi remarquable qu'inhabituel dans le monde des
courants spirituels ou des courants de pensée, c'est son grand esprit
d'ouverture.
C'est déroutant, parce que presque
personne ne creuse assez la foi qui vous a amené, Frère Michel, à un
affranchissement
existentiel rare en ce monde.
Vous montrez un esprit
d'ouverture qui est
totalement inconnu dans des sociétés religieuses comme les Témoins de
Jéhovah, qui est le type de la secte, dans le protestantisme dont
beaucoup de branches ont des discours et des comportements quasi
sectaires ou même dans le catholicisme, bien que celui-ci soit
maintenant bariolé par des contestations intérieures de grande ampleur
et
variété.
Par le fait, vous semblez continuellement jouer de
malchance ou remis en question, parce que
soit vous êtes contesté — vous n'hésitez pas, en tout cas, à montrer
des commentaires contestataires — soit, ce qui est moins évident, mais
sensible à un observateur attentif, c'est le décalage entre vous et
vos frères qui approuvent vos entrées par respect et amitié (et même
tendresse) pour vous, mais qui semblent tantôt ne pas vraiment vous
comprendre, tantôt ne pas vraiment vous suivre, tantôt les deux.
Vous êtes un esprit tout à fait à part, cohérent mais qui suit un axe
unique en son genre, et il est vraiment regrettable qu'il n'y
ait pas — cela est tellement évident depuis le début du blog — de liens
plus étroits entre l'assemblée
et vous.
Des commentateurs, dans cette entrée et dans beaucoup d'autres, disent
qu'à leur avis la difficulté qu'a La
Révélation d'Arès à percer est due à ceci ou cela, mais je
crois, pour ma part, que cette difficulté vient de ce que vos frères
n'ont pas su ou pu ou voulu — sans doute les trois — se placer sous
votre enseignement.
Manque
d'humilité des frères ? C'est certain, mais à notre époque
personne n'a plus d'humilité nulle part.
Il y a surtout
manque de cohérence.
Manque
de cohérence qui frappe le nouveau venu aussi bien que l'ancien qui
comme moi n'a
jamais pu s'intégrer à un groupe de Pèlerins d'Arès, parce qu'il a
toujours senti un décalage, qui l'interroge, entre, par exemple, "Le
Pèlerin d'Arès" [le magazine ou les livres périodiques] et ce qu'on
entend dans les groupes. Est-ce que ceux-ci sont bien les disciples de
celui-là, se demande-t-on ?
L'assemblée
n'a
jamais trouvé sa forme et sa couleur entre le coup d'éclat
initial: La Révélation
d'Arès, et les
enseignements que Dieu vous avait demandé de répandre [Rév d'Arès 39/1].
L'assemblée ne comprend bien ni l'une ni les autres.
Vous avez fait votre deuil de tout idéalisme, c'est évident et c'est
superdéroutant.
Vous suivez une ligne de conduite intérieure
simple et
imparable: la pénitence
et la moison de
pénitents, comme vous répétez sans cesse, et votre piété
consiste seulement à vous ramener sans arrêt par la Parole de Dieu à
cette conduite. C'est difficile à suivre pour des frères très
inférieurs à vous en subtilité spirituelle et qui ne peuvent pas
s'imprégner de la vôtre à cause de la distance, et qui ne trouvent pas
votre conduite très folichonne ou très attirante et renâclent à la
suivre, parce qu'ils s'en tirent mieux dans des complications où il est
plus facile d'avoir l'air intelligent.
Ils
ne voient pas que vous êtes par là le successeur évident de Jésus.
Walter
d'Île de France
|
Réponse
:
Vous n'êtes pas le premier à faire cette analyse, mais je
n'y adhère qu'avec d'importantes nuances.
Je vois notamment
une autre cause au décalage entre mes frères et moi.
"L'affranchissement
existentiel" — j'aime bien ce terme que vous forgez, merci de l'ajouter
à notre lexicographie — a été pour moi très difficile.
Le
Créateur
m'avait durement imposé sa Parole à Arès. Je peux dire sans exagérer
qu'il m'avait fait violence. De ce fait, c'est au prix de gros,
pénibles et lents efforts que je changeai
ma vie (Rév d'Arès 30/11) ensuite.
Tout
différemment, mes frères et sœurs — à quelques exceptions près — ont
été plus ou moins naturellement attirés par La Révélation d'Arès, parce
qu'ils vivaient déjà cet "affranchissement existentiel" par nature au
fond d'eux-mêmes.
Autrement dit, ils étaient pour ainsi dire
doués pour suivre La
Révélation d'Arès. Doué, je ne l'étais vraiment pas.
Il
s'est ainsi passé ce qui se passe souvent à l'école. Un écart important
s'est creusé entre l'élève peu doué comme moi et les élèves doués comme
eux. J'ai dû être très besogneux, très autodiscipliné, et eux n'ont pas
fait suffisamment d'efforts.
Résultat: Je suis allé plus
loin qu'eux. Ils sont restés à des stades intermédiaires plus ou moins
avancés ou attardés.
Ils ne sont pas accomplis
et moi,
à force, j'ai été accompli.
Mais
beaucoup d'entre eux combleront un jour ce retard.
Je crois
que le décalage n'est que provisoire.
|
07fév11 115C49
Je
suis de l'avis de José [115C47]: #115 "est un sujet extrêmement
important pour notre mission."
C'est
vrai que, aussi loin que je me souviens, vous avez toujours
dit
dans vos causeries et allocutions qu'il fallait écouter le monde, mais
c'était nous qui n'écoutions pas le prophète.
Je
crois que pour bien vous comprendre il faut comprendre pourquoi une
Parole venue du Ciel comme La
Révélation d'Arès a pu parler à tant de lecteurs, alors
que c'est un texte a priori hermétique à la compréhension moderne.
C'est
parce que Dieu a entendu la plainte de l'homme, Dieu a entendu la pierre, et
La
Révélation d'Arès
est sa réponse.
Idem, nous ferons accepter des idées
difficiles comme la pénitence,
hermétique à la compréhension moderne, si nous entendons la pierre
à notre tour.
La pénitence
n'est-elle pas l'enjeu central de La
Révélation d'Arès ? Impossible de faire passer la
pénitence
autrement qu'à travers le mur mental de ceux que nous rencontrons. Qué
boulot ! Il faut donc bien les écouter, parce que parler de
but en
blanc de pénitence,
c'est aller contre le mur. Faut trouver un double trou. C'est
l'oreille, mais qui passe par la bouche de l'entendeur.
Il
s'agit moins de nous déguiser en prophètes
qu'en oreille de Dieu tendue à la bouche du monde.
Boëtte
|
07fév11 115C50
Je ne fais
pas de mission dans la rue, mais j'ai assez souvent l'occasion de
parler de La Révélation
d'Arès.
Je ne
sais pas pourquoi j'ai mis beaucoup de temps pour trouver le courage
d'en parler. D'abord d'en parler tout court. Ensuite d'en parler avec
naturel.
Mais j'en parle avec naturel depuis que je laisse
réagir
(négativement, toujours négativement) mon interlocuteur après qu'en
deux ou trois phrases j'ai dit: "Avez-vous entendu parler de La Révélation d'Arès?
C'est un Message d'origine supernaturel qu'un homme, Michel Potay,
colporte depuis des décennies." La réplique vient tout de suite:
"Qu'est-ce que c'est que cette connerie-là ? Vous n'allez pas me dire,
Éric, que vous croyez à ça ? Etc."
Une
fois que j'ai
laissé l'autre me couper et démolir ce que je vais dire avant de
l'avoir entendu, je suis beaucoup plus à l'aise pour revenir sur le
sujet de La Révélation
d'Arès.
L'interlocateur a en somme étalé sa pensée devant moi, je peux
enclencher mon tout-terrain et avancer ; je vois les trous et les
bosses.
Quels rapports les gens aujourd'hui
entretiennent-ils avec le surnaturel et la vie spirituelle, surtout à
base de pénitence ?
Il
faut distinguer entre ceux (nombreux) qui s'en moquent, ceux (rares)
qui en parlent et ceux (rarissimes) qui y croient.
Mais
tous, il faut d'abord les écouter pour savoir comment leur parler de La Révélation d'Arès.
Sinon, on commet de lourdes erreurs psychologiques.
Votre
entrée 115 est schématique et ne peut pas être autrement (c'est un
blog), mais tout témoin de
La Révélation d'Arès peut comprendre que cette
Parole ne peut plus passer que par le dialogue.
Éric de
Mayenne
|
Réponse
:
Les vrais spirituels savaient, mais ont sait mieux encore
depuis La Révélation
d'Arès que le salut
ne passe pas par la pensée. Ce qui contredit la démarche des églises
(surtout protestante)
fondée sur le "Vous serez sauvés par votre foi (sous-entendu :
mais pas par vos œuvres ou faits)" de Paul de Tarse.
Le salut,
dit La Révélation
d'Arès,
passe par les faits de Bien:
faits d'amour, faits de pardon, etc., pas par la seule croyance qui est
un fait de pensée, si tant est que la pensée puisse produire du factuel.
La
religion, la philosophie, la littérature, la presse, le théâtre ou le
cinéma, restent du domaine de l'information ou du théorique
mais
ne suffisent pas à porter une vision constructive du monde. Faut-il
laisser à la politique gouvernante et à la science le privilège du
factuel, du constructif ? Non, dit La
Révélation d'Arès en substance, changez vos vie
effectivement et changez
le monde par la même voix effective: la pénitence,
autrement dit le Bien
accompli.
Le
factuel impose qu'on agisse sur l'homme autant qu'on le laisse agir,
sinon on donne des sacrements ou des bénédictions à l'homme passif et
cela ne conduit nulle part.
La première façon dont on peut
laisser
agir l'homme, c'est de lui laisser la parole. L'action de communication
par laquelle commence l'action de changement
ne peut se faire qu'en laissant parler la pierre humaine et en l'entendant, sans
quoi il sera très difficile d'être entendu par elle et de la voir se
fendre sous la Voix
du Père que nous colportons par nos lèvres.
Il
faut introduire une interactivité que la religion a étouffée. A-t-elle
peur, la religion, d'être séduite par la parole des hommes ou
d'installer la cacaphonie? Si la religion a vraiment les raisons les
plus solides de croire à ce qu'elle croit, elle ne peut craindre de se
laisser étourdir par la parole des hommes, qui disent souvent n'importe
quoi et parlent à tort et à travers, mais dans ce n'importe quoi nous
trouvons parfois, comme au fond de la poële du chercheur d'or, une
pépite que la Lumière
de la Vérité
fera briller.
Entendre
la pierre
n'est pas entrer dans un labyrinthe où l'on ne peut que se perdre. Ce
n'est même pas un principe qu'il faut respecter dans une méthode
missionnaire fixée. C'est un horizon qu'on ouvre. Les plus belles
découvertes sont alors possibles.
Oui, vous avez raison,
sans dialogue nous ne ferons passer La Révélation d'Arès
que dans un tout petite nombre d'esprits providentiellement préparés ou
providentiellement munis d'une volonté rare et énorme de changement, tout
juste un commencement de petit
reste.
|
08fév11 115C51
Vous ne
publierez peut-être pas ce commentaire, parce que je ne parle pas de
cette entrée 115 en particulier, mais de ce blog en général.
La
religion étant devenue le moindre des soucis des Européens en général
et des Français en particulier, je parie sans risque de perdre que la
plupart de ceux qui lisent freesoulblog.net [URLdu présent blog] ne se
rendent pas compte qu'ils lisent le prophète, Michel Potay dit Frère
Michel, de la seule réforme réelle, organique, du christianisme depuis
l'expansion de la doctrine de Nicée [concile tenu en 325 en Asie
Mineure où fut rédigé le fameux credo des églises].
La
différence
radicale entre Michel Potay et d'autres réformateurs, de Luther-Calvin
aux Unitairiens, réside dans l'inspiration des derniers qui est
intellectuelle et l'inspiration du premier qui est surnaturelle.
Luther
et Calvin n'ont pas remis en cause les déclaration de Nicée qui
fondèrent l'Église, leur réforme se limita à certains aspects de la
Grâce salvatrice, à la piété et au fonctionnement de l'Église.
Les
Unitairiens réinterprétèrent le Nouveau Testament en exluant le concept
de Trinité.
Mais
Michel Potay, qui avant 1974 n'était pas, contrairement aux précédents,
intellectuellement prêt à une révision de sa foi, fut visité par Jésus,
messager du Père en 1974, puis par le Père lui-même en 1977.
L'enseignement
réformateur de Michel Potay n'est autre que l'adaptation en langage
accessible aux différents aspects de la vie moderne de la Vérité reçue
directement du Créateur.
On peut dire cela autrement:
Luther-Calvin
et les Unitairiens sont des théologiens ;
Michel Potay est
un charismatique, un juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2).
Il est la destination probablement finale de la voie pavée par d'autres
grands prophètes avant lui, d'Abraham à Isaïe, Jésus et Muhammad
(Mahomet).
Cet échelon supérieur, prééminent même, que
Michel
Potay représente sur l'échelle montante de la Vérité explique le
silence profond des media à son propos. La Vérité à son plus haut point
embarrasse au plus haut point.
Mais Michel Potay, qui a déjà
82
ans en 2011, n'est qu'un homme et va mourir comme tous les
prophètes avant lui. Comment se pourrait-il que comme Élie le Créateur
le rappelle dans son Royaume sur un char flamboyant ou que comme Jésus
il le ressuscite avant de l'aspirer dans les Hauteurs ? Un tel prodige
se produirait-il devant témoins, leur témoignage serait, de nos jours,
immédiatement classé hallucination collective par les plus
prestigieux psychiatres et psychologues et ceux qui le colporteraient
considérés comme des pauvres crédules. Pour cette raison, le Créateur
ne se donnera pas la peine la peine d'un pareil prodige.
Michel
Potay mort, que va-t-il se passer ? En général, la mort réduit la
différence entre l'œuvre et l'artisan, mais la mort dans le cas de
Michel Potay, qui a remis en queston tant d'intérêts très haut-situés,
pourrait au contraire compliquer les choses. Mais comment ? Cette
question me poursuit.
Quand on pose la question à Michel
Potay, en
qui j'ai découvert un homme clair, honnête, peu friand de publicité et
aussi peu soucieux de sa renommée post-mortem, il rit et répond: "Je
n'en sais rien. Je suis prophète,
je ne suis pas fakir [voyant-extralucide]". Il ajoute: "Je fais
seulement mon possible, par les faibles moyens qui sont les miens, pour
que La Révélation d'Arès
et mon enseignement
exclusivement fondés sur elle se perpétuent."
Des
dénigrements et calomnies, d'ailleurs peu nombreux, accompagnent
inévitablement un homme comme Michel Potay de son vivant et
l'accompagneront après sa mort, mais toute personne qui les étudient
n'y trouve rien de fondé. Ce sont les insinuations, mégotages et procès
d'intention qu'on trouve dans le sillage de tout homme de destin hors
norme. Les examens plus sérieux comme le casier judiciaire ou le
dossier fiscal lavent Michel Potay de tout soupçon d'atteinte aux
bonnes mœurs, d'escroquerie ou d'enrichissement. La pensée de Michel
Potay ne plaît pas à tout le monde, mais l'homme est intègre.
On
ne trouve rien chez les Pèlerins d'Arès qui les apparentent à une
secte. Il est ignominieux de la part d'organismes comme l'UNADFI
d'avoir sali Michel Potay et les Pèlerins d'Arès et de ne s'en être
jamais excusé.
Michel Potay mort, que va-t-il se passer ? Je
crois
qu'il faudra simplement que dans le monde chacun peu à peu choisisse
son camp, mais je souhaite que ce soit en toute connaissance de cause
et ce blog contribuera à former le corpus de connaissance, parce que
les documents publics sur Michel Potay, sa personne, sa pensée, sa
mission, sont pour ainsi dire inexistants. Sa communauté de foi n'a pas
eu le souci de la faire connaître au monde. C'est de Michel Potay le
côté pitoyable — qu'il me pardonne ce mot ; il n'est pour rien dans
cette pitié qu'il inspire — Ce blog, est par conséquent très important.
Merci,
Michel Potay, de poursuivre ce blog.
Théophile
|
08fév11 115C52
La
pierre crie dans Mon oreille. L'homme qui crie dans son oreille
n'entend pas la pierre ; J'entends la pierre. (Rév d'Arès XXIV/6).
Les annotations de La
Révélation d'Arès Bilingue expliquent que Dieu fait un
avec sa création; il en entend la moindre pierre. L'homme
s'écoute parler mais n'entend pas sa propre nature qui est spirituelle.
Comment entendrait-il Dieu sans effort ?
En
lisant cette entrée 115, je comprends beaucoup mieux l'explication de
ce passage où la pierre est l'homme et moins la création comme symbole
que je trouvais difficile à envisager dans un premier temps. Décidément
on a pas fini de s'émerveiller devant cette Parole qui vient du Fond des Fonds (xxxiv/6).
Merci
pour ce beau développement.
Pascal de Bretagne
|
09fév11 115C53
La
méthode que vous préconisez: Laisser parler les autres, n'est pas
nouvelle.
Socrate la pratiquait.
Ce
n'est qu'une manière d'engager la dialectique, inaugurée par Thalès
avant Socrate, et de faire passer votre message par les questions et
réponses.
De nos jours, les
évangélistes et d'autres la pratique aussi plus ou moins.
Mais
si le Frère Michel est capable de cette pratique, ses frères
missionnaires, pour la plupart des simples distributeurs de tracts, en
sont-ils capables ? N'est-il pas dangereux de donner à tout le
monde cette licence ?
Je ne partage pas
l'admiration de certains commentateurs pour vos conseils.
Il
n'y a rien de nouveau dans tout ça.
Julien-Marie
|
Réponse
:
Sans nul doute, il n'y a pas de
quoi m'admirer parce que je recommande à mes frères de laisser parler
les personnes de rencontre auxquelles ils font connaître La Révélation d'Arès
et témoignent leur foi et leur pénitence.
Comme
vous dites, ce n'est pas nouveau.
Ainsi
que je l'ai précisé dans une réponse à un commentaire (115C41), si je
recommande à mes frères missionnaires de parler, c'est parce que la
pensée et les attentes humaine varient très vite aujourd'hui et qu'on
ne peut connaître ces variations qu'en les entendant, mais
aussi parce que j'ai observé que mes "frères et sœurs ne laissaient pas
assez parler les personnes qui s'arrêtaient pour prendre leurs tracts
et écouter leur accroche."
Toutefois,
même si une dialectique s'instaure par le dialogue qui s'ouvre avec
l'homme de la rue, ce n'est pas le but premier de mon invitation à
laisser parler. Je laisse parler pour apprendre de l'autre, pour jeter
un pont d'amour et de vie entre lui et moi, au moins autant
que
pour lui apprendre quelque chose que je sais.
C'est un
échange tout comme c'est pour échanger avec l'univers que son Père entend la pierre.
Était-ce
dans cet esprit qu'à Athènes Socrate engageait le dialogue dans les
rues, les gymnases, les boutiques, avec tout le monde, petites gens et
gens importants, pauvres et riches, ignorants et érudits ?
Vous
faites là une comparaison sur laquelle il y aurait beaucoup, beaucoup à
dire, beaucoup plus à dire qu'une réponse ne le permet dans une page de
commentaires.
Il y a du vrai et du moins vrai dans votre
comparaison. Notamment, Socrate était plus intellectuel et moral que
spirituel.
Mais
puisque vous citez Socrate, sachez que nous, Pèlerins d'Arès, ne
récusons pas les Grecs. Nous apprenons autant d'Héraclite que de
Parménide.
Comme Héraclite — qu'on dit père de la
dialectique, mais n'est-ce pas plutôt Thalès et Héraclite
n'est-il
pas plutôt père du rationalisme ? — nous savons que "l'on ne se baigne
jamais dans le même fleuve" et c'est pour cela que voyant bouger sans
cesse les coulées de
pierrailles, nous les écoutons, parce qu'elles se
déplacent et que leurs bruits varient sans cesse.
Comme
Parménide — qu'on dit père de l'ontologie, mais n'est-il pas
plutôt père de la métaphysique ? — contemporain et objecteur du
précédent, nous savons que si, en effet, tout change sans cesse, il y a
aussi derrière ces incessantes coulées
des choses et des hommes quelque chose d'immobile et de puissant
éternellement: "L'Être", notre propre principe éternel.
Notre
dialogue avec le monde a quelque chose de celui d'Héraclite et de
Parménide autant que de celui du Créateur et de sa Création..En
laissant parler les hommes, nous n'ignorons pas que nous ouvrons un
échange de grande complexité autant que riche pour tout le monde.
Non,
nous ne récusons pas le Grec Socrate, pas plus que nous ne récusons le
Perse Sarsouchtrame
(Zarathoustra) ou l'Indien Bouddha. Ce sont des balises fameuses parmi
les balises fameuses que sont, entre autres, Abraham, Isaïe, Jésus,
Muhammad, sur le long sentier de la Vérité que l'homme
à tête dure et à nuque
raide a tant de mal à retrouver après le déni d'Adam.
Quant
à la différence entre nos missionnaires et nos "distributeurs
de
tracts", terme que vous semblez employer avec une pointe de dérision,
je considère ces derniers simplement comme le premier stade du long
apprentissage qui conduit aux premiers.
|
09fév11 115C54
J'ai
toujours peur qu'en laissant parler et en écoutant l'autre je perde mes
moyens.
J'ai besoin d'une conitnuité dans mes idées. Ce que
dit l'autre me coupe.
Je ne sais pas toujours comment
retrouver le fil de mon message qui est déjà si difficile à dire.
Que pouvez-vous me répondre ?
Alvaro
|
Réponse
:
Si vous manquez de continuité dans votre témoignage, c'est
peut-être parce que vous manquez de fondements de foi.
Je
hasarde une hypothèse: Vous avez sans doute plus la foi du charbonnier
que la foi dynamique et créatrice qui sait avec précision sur quels
faits et raisons elle repose ou, si vous préférez, votre foi ne connaît
pas assez bien les outils de sa propre construction, qui sont ceux
qu'elle utilise pour aider d'autres à se construire.
Approfondissez
la connaissance de votre foi.
Posez-vous
chaque matin les questions : À quoi je crois ? Pourquoi je
crois ?
Et efforcez-vous d'y répondre. Si vous n'y arrivez pas, ouvrez la Parole d'Arès
et la parole
prophétique (Rév d'Arès i/12)
La
continuité dans l'autoquestionnement conduit à une meilleure
connaissance de sa foi et rend beaucoup plus solide devant le discours
de l'autre, qui d'une certaine façon porte témoignage de ce qu'il croit
de son côté.
Je ne vous connais pas, mais si vous êtes
proche
d'une mission, demandez à la sœur ou au frère d'accueil de cette
mission de vous aider à y voir clair en vous.
Si je fais pénitence
ce n'est pas à cause de ce que j'ai acquis par ma vie dans cette
société, mais à cause de ce que j'y ai perdu. Je me reconstruis bon au milieu d'une
société qui m'a construit médiocre, voire mauvais. De même,
par la vraie piété
je prononce
la Parole du Père et mon âme
réapprend tous les jours ce que la société lui fait perdre en bourrant
mon esprit
de toutes les idées qui courent. C'est comme ça que je me garde fort dans le Vrai (Rév d'Arès
xxviii/21).
Dans la Parole du Père, dans La
Révélation d'Arès
par excellence, je m'emplis de forces extrêmes et profondes. Pourquoi
le discours de l'homme de la rue prévaudrait-il contre ces forces-là ?
Faites comme moi.
Le moment où j'écoute l'autre parler n'est
pas
une halte entre oui et non, entre blanc et noir, une halte où je me
sens hésiter entre des alternatives. C'est un moment où j'apprends ce
que pense l'autre, pourquoi vit l'autre, ce n'est pas un moment où mes
propres pensée et vie sont en balance. Je ne remets pas en question ce
que je sais et ce que je crois, je l'enrichis.
Même si ce
que dit
l'autre est vide et sans intérêt, je ne me vide pas ; j'ajoute une case
vide à mon propre bagage intact, parce que ce monde est fait aussi de
vide, vide apparent. Je ne peux pas mépriser ce vide qui est peut-être
un coin invisible, caché, du Champ,
un coin où il y a à moissonner
quelque chose que je ne vois pas tout de suite.
N'ayez pas
peur de vous-même. Renforcez l'échafaudage
en vous.
|
17fév11 115C55
Toujours
pareil !
Dès qu'on envoie un commentaire qui vous
embrasse, vous l'escamotez.
Et vous avez dû en avoir une
quantité parce qu'il y a une semaine que votre blog est
silencieux.
Vous n'avez rien reçu qui chante vos louanges,
alors escamotage !
Facile !
Je
vous ai adressé un commentaire (pas flatteur) le 10 février. À tout
hasard, je le rappelle:
Laisser parler les autres, c'est une
façon bien connue de cacher sa honte, sa peur de parler. On a l'air
généreux et en fait on éprouve une fois de plus une émotion négative.
La peur est au centre de l'émotion. C'est ce que les psychiatres
nomment "l'anxiété" qui saisit les personne qui vont prendre la parole
et qui se manifeste par l'accélération du cœur, un nœud dans le ventre
et dans la gorge. Vous écoutez et c'est évidemment mieux que de foutre
le camp.
Mais en fait vous avez la trouille !
D'autres
appellent ça de la gêne, de la honte même, mais moi j'appelle ça de la
trouille.
Parce que vous êtes sous
le regard désapprobateur des autres que vous em...dez dans la rue avec
vos bêtises d'Arès.
En psychologie on appelle "attaque de
honte" qui aboutit à cette attitude de fausse écoute polie.
Chaque
fois qu'on se sent en position d'infériorité, on laisse parler.
Assez
d'hypocrisie !
Jean-Luc O-F.
|
Réponse
:
Je n'ai pas plus peur des personnes rencontrées dans la
rue que j'ai peur de votre commentaire.
J'écoute
ceux qui me parlent dans la rue ou au local de mission avec sérénité et
intérêt fraternels, jamais par peur ou par honte. Un homme aurait-il
jamais peur ou honte de témoigner du Message que le Père lui a demandé
de transmettre au monde ?
Si mon blog est demeuré
silencieux pendant une semaine, c'est seulement parce que j'étais
absent de chez moi, en mission dans le Sud, et que je manquais de
commodité pour tenir à jour mon blog.
Je ne suis pas encore
rentré chez moi, mais sur la route du retour je fais étape chez une de
mes filles. J'y trouve un peu de temps et de paix pour travailler sur
mon ordinateur portable et placer ici deux ou trois commentaires parmi
ceux que j'ai reçus depuis le 9 février, le vôtre en premier, bien
qu'il soit désobligeant.
Nous, apôtres de La
Révélation d'Arès,
nous sentons fraternellement mélangés à ce monde dont nous ne
partageons plus le consensuel, les idées qui courent, mais qui est
notre monde, non un monde extérieur dont nous aurions peur et dont nous
serions honteurx d'être séparés par la foi et l'espérance.
Il
se trouve seulement que le Père nous a logés à un autre étage et nous
échangeons avec les autres par-dessus la rampe de palier à palier, de
haut en bas et de bas en haut non dans un esprit de
supériorité/infériorité, mais simplement entre locataires de la même
maison "monde". Les autres ont quelque chose à nous dire et nous avons
quelque chose à leur dire et dans cet échange nous trouvons parfois,
souvent même, des points de rencontre à partir duquel nous pouvons
éveiller chez les autres le besoin de rejoindre non nos idées
personnelles, mais la Vérité
qu'il faut dynamiser dans ce monde: Le monde doit changer
et ne changera pas par la politique ou la philosophie, mais par la pénitence:
la quête du bien intérieur.
|
17fév11 115C56
Ce
matin, dimanche [13 février] sur le champ, place Édith Piaf
[probablement à Paris], j'ai dialogué avec un homme d'une soixantaine
d'années et je l'ai écouté.
Il m'a tout d'abord dit que de
me voir
dans la rue, distribuant des tracts, parlant "d'une Révélation, de
Dieu, de Jésus", lui donnait des boutons.
Ce qui m'a bien
fait rire.
Je l'ai rassuré lui disant que je ne voyais pas
sur lui de poussée d'urticaire.
Ceci dit, j'ai tendu
l'oreille.
Grosso
modo, cet homme m'a dit que pour lui, la religion (il ne dissociait pas
Dieu de la religion), était une forme de domination des forts sur les
faibles, qu'elle avait simplement utiliser le sens du sacré de l'homme
pour le dominer.
Il m'a également fait part qu'il voyait
deux
manières de concevoir la vie en société. L'une consistait à
perfectionner le système en produisant de l'idéologie en pensant que
les individus en s'intégrant dans ce système se canaliseraient et
pourraient mieux vivre ensemble. L'autre consistait à améliorer
l'individu dans son rapport avec les autres, ce qui produirait une vie
collective possible. Face à ces deux voies, il choisissait la seconde,
convaincu que l'homme était supérieur au système.
C'est là
que j'ai bien pu rebondir, lui parler du Fond
du Message. Mais, il rejetait complètement l'idée de Dieu, d'une vie
après la mort, de transcendance, etc. En ouvrant mon tract, et voyant
écrit: "Jésus en 1974 et Dieu en 1977", il m'a dit: "Vous voyez,
normalement, en lisant ceci, non seulement je ne devrais pas prendre
votre tract, mais je devrais vous le rendre, mais je le garde, parce
que c'est vous et que nous avons échangé."
Cet échange a été
long.
Cet
homme ne dépassera peut-être jamais ce qui lui fait penser à la
religion par les simples mots de Dieu, Jésus, etc, mais j'espère qu'il
n'oubliera pas qu'un dimanche matin, avec une petite dame brune aux
yeux clairs, il a pu échanger autre chose que des banalités
grisouillettes.
Annie d'Île de France
|
17fév11 115C57
Bonjour
Frère Michel,
Désolé, je n'ai lu que la moitié de votre
article, et aucuns commentaires.
J'ai trouvé toutefois que
le sens de votre article résonnait sur ma réflexion du moment.
Veuillez
trouver ci-joint copie d'un texte envoyer ce jour à [nom d'un
missionnaire en Bretagne], toujours fidèle à sa mission de rue
traditionnelle.
-------------------------------------
Mon
nouveau projet d'action (et éventuellement de mission : donner un tract
par-ci par-là à un épi
mûr),
ce serait de créer des Brigades
du Salut.
(comme
ça, on ne pourra pas confondre avec l'Armée du Salut)
car je
pense qu'il s'agit d'une action plus exemplaire, et plus salvatrice
aussi, dans la société d'aujourd'hui,
avec
ses problématiques nouvelles de crise éonomique, humaine,
déstabilisante et même dangeureuse car de nouveaux bains de sang (ou
guerres civiles) ne sont pas à exclure.
Qui sera capable
d'agir concrètement pour l'éviter ?
Descendre
en nombre (avec des jeunes-mineurs génération SMS rackettés (et démolis
psychologiquement) sans que personne ne bouge/ Faudra-t-il instaurer
provisoirement en France une loi martiale populaire pour trancher
publiquement la main de ceux qui portent atteinte à l'intégrité d'un
enfant mineur ? Des chômeurs, des humanistes et quelques
frères
Pèlerins d'Arès motivés et en affinité avec cette action, recrutés sur
le tas et dans l'action, (comme on se faisait enrôler dans les troupes
de la guerre de sécession nord-américaine), pour aller partout, dans
les banlieues, les trains, les supermarchés, les centre villes avec une
troupe de gens qui déboulent pour faire la preuve qu'il existe des gens
qui
1) Ne sont pas indifférents au sort de leurs frères
humains
2) Ne sont pas insensibles à faire régner le droit
et à la justice (partout sur terre)
3) Sont animés d'une
dynamique d'espérance et de Bien indéfinissable,
par
laquelle on pourra ou pas y trouver la trace de Dieu ou la Volonté du
Créateur.
Fini (pour moi) la mission de fonctionnaire, au
coin des rues.
Voilà mon rêve ... de cette nuit.
Voilà
mon affinité d'action.
Guy P. d'Île de France
|
Réponse
:
Merci pour cette franchise qui vous
ressemble bien et que j'aime autant que j'en regrette ici l'objet.
Ainsi, vous n'avez lu mon article qu'à
moitié.
Mon article ne vous intéresse pas plus que ne vous
intéressent les commentaires que vous n'avez pas lus du tout.
C'est votre liberté que je respecte sans la comprendre.
En lisant votre commentaire, que je me suis inversement à vous donné la
peine
de lire attentivement, je vois que nous poursuivons encore grosso modo
le même
objectif.
Je ne vois pas pourquoi le vôtre vous paraît plus
original et plus opportun que le nôtre ?
Nous,
Pèlerins d'Arès, sommes aussi
"des gens
qui
"1) Ne sont pas indifférents au sort de leurs frères
humains
"2) Ne sont pas insensibles à faire régner le droit
et à la justice (partout sur terre)
"3) Sont animés d'une
dynamique d'espérance et de Bien
indéfinissable (pourquoi indéfinissable?),
"par laquelle on pourra ou pas retrouver la trace de Dieu ou la Volonté
du Créateur."
Votre
individualisme semble tel qu'il vous
isole et vous donne l'illusion de nourrir une idée originale qui n'est
autre que celle collective que nous partageons tous avec vous, alors
que notre apostolat a besoin de vous comme de tous ceux
qui voudraient comme vous annoncer La Révélation d'Arès
et convaincre nos frères les hommes d'entrer en pénitence.
Néanmoins,
je respecte votre individualisme (réel) et particularisme (imaginaire),
sans le comprendre puisque le but que nous poursuivons, vous et nous,
est le même.
Je projetais de vous placer dans une liste de frères
et sœurs à réarmer et préparer spirituellement pour une mission dans
votre zone apostolique, mais je sais maintenant que me suivre ne vous
intéresse pas, pas plus que mon blog et que ceux qui le commentent, et
je me garderai de vous déranger.
Pourquoi nous désignerions-nous par le terme militaire de "Brigages du
Salut" ? Nous
sommes des pénitents
moissonnant
les pénitents
et cela seul porte en soi la même signification, montrer aux hommes la Voie du Salut.
|
23fév11 115C58
Des louanges ?! (115C55) :
Dans
ce monde froid et lourd qui déclare ne croire qu’au réalisme matériel,
aux intérêts immédiats et antagonistes, sommes-nous si nombreux à
entendre les conseils et orientations gratuits et libres de la plus
haute valeur humaine que prodigue le frère Michel ?
Ce blog
mérite pleinement notre attention, notre réflexion. Tous ceux qui
l’affirment ont compris que quelque chose se trame entre
la
pierre (ce mur d’indifférence) que l’homme (qui se croit)
fort veut être en ne se laissant pas porter par le Vent de Dieu
et
l’oiseau
que le Vent de Dieu porte de la gorge du prophète (Le Livre xxviii/19).
Frère
Michel, ici même si ce n’est qu’un petit site sur la toile de
l’internet, nous accompagne, nous porte à son tour, comme le Vent fou levé de Nazareth (Rév
d'Arès 25/7).
Oui,
la première façon dont on peut laisser agir l'homme, c'est de lui
laisser la parole (Réponse frère Michel à Éric de Mayenne 115C50).
D’autant que la parole ou parole du Créateur, créateur qu’est tout
homme à son image et à
sa ressemblance (Genèse 1/27)
est une qualité intime à chacun, chacune, une qualité propre à l’être
humain (un don divin). Cette parole, ce n’est pas que des mots qui comptent et qui
décrivent le monde, c’est notre lime
affilée (Rév d'Arès vii/6), notre force (vi/5, vii/5),
notre souffle (xii/10),
force et
souffle que nous tenons du Créateur.
En relisant votre entrée, frère Michel et les commentaires, je vois
aussi que l’homme refroidi spirituellement, loin du Feu du Créateur,
est bien la pierre.
L’homme crie dans son oreille (xxiv/6), ne s’entend plus, ni en
lui-même, ni avec ses congénères, parce que ce cri, ce bruit qu’il fait
avec sa bouche (son intellect), lui ferme l’oreille (vii/16), le rend
sourd à la compréhension de ce qui se passe en lui, dans l’autre en
face de lui qui est comme lui-même, dans le monde. Le monde est sourd
de tout le bruit qu’il fait, de sa prétention à tout savoir et tout
faire, sans Dieu, sans l’oiseau qui s’élève de la gorge de Mikal
aujourd’hui ! Notre amour pour la pierre d’homme la réchauffe. S c'est
un mur, nous n’y ferons rien sur le coup, mais à la longue, nous
réchaufferons même ce mur, parce que d’autres pénitents y seront passés
au fil des générations. Comme dit le frère aîné, peu importe leur
nombre, allons-y, apprenons à nous "entendre".
Dans Le Livre
[2ème partie de La
Révélation d'Arès] Dieu pointe très fort le bruit
(apriorismes, préjugés, idées reçues, mensonges) qui rend l’homme sourd à sa nature
spirituelle, libre, créatrice, évolutive.
Oui, cette pierre
qu’est l’homme de bruit
(Rév d'Arès xi/6), cet homme sourd qui crie dans son oreille,
c’est nous qui crions dans notre oreille par un intellect hypertrophié,
des idées toutes faites, des lois, des règles, des jugements, mais
aussi par le cœur, des envies, des goûts, des rêves, des manques, des
souffrances, la désespérance comme de l’espoir. Nous pouvons donc
entendre le cri, sentir la faille, comme le tailleur de pierre peut la
sentir dans un bloc qu’il travaille.
Nous sommes frères des hommes
et nous sommes en même temps homme devenant le frère, le frère
découvrant les possibilités d’évolution de l’humanité à travers sa
mission, le dialogue qu’il instaure et qu’il poursuit de rencontre en
rencontre. Tous les jours il s’avère que le premier missionné, c’est
bien le missionnaire. Le premier à être étonné de sa découverte, c’est
le chercheur, et pour le chercheur de pénitents, c’est de
découvrir les profondeurs de l’humanité en changement, au
moins en changement
possible. Nous découvrons notamment à travers nos rencontres et tous
les témoignages que nous font les gens sur le monde et sur leur vie,
que notre mission est bien celle de Dieu qui aime les hommes et sait
qu’ils ont besoin d’un bon coup de main et d’un peu de Sa Lumière.
Pour appeler l’homme à guérir du mal, Dieu lui-même parle le bruit d’homme, entre
dans notre
bouche (ii/20 et 21).
À son image
nous pouvons entendre ce qui, de l’autre, fait écho en nous et, ce qui,
de nous, fait écho en lui.
Nous
pouvons chercher à le comprendre pour lui parler, partager avec lui des
découvertes, des richesses restaurées par notre rencontre émulatrice,
sans pour autant adopter l’erreur, sans crier, sans trop passer par le
bruit. Le Bon
(Jésus dans Le Livre)
a parlé à Mikal en
bruits
mais sans compter le bruit,
"sans les erreurs, les travers, la malice du monde (ii/19 et note de
l’édition 1995). Et, surtout, nous pouvons couler, comme Mikal, du suc de la
vérité, vérité qui est que tout peut toujours changer: l’homme en
changeant sa
vie et le monde en
changeant en bien totalement. Nous pouvons nous fendre comme la figue se fend
sous le soleil du Créateur (viii/4) sous son Feu, sa vraie piété. Cette
joie qui fend l’escape
(xxiii/5, colonne,
édifice intellectuel, rationaliste), est une fantastique puissance de
vie, de découverte de l’humanité, de ses immenses possibilités
créatrices, évolutives.
Par ce patient dialogue avec le monde,
nous pouvons rouvrir son sérieux aux perspectives depuis longtemps
oubliées ou refoulées de l’aventure spirituelle que nous propose le
Père depuis toujours.
Je ne sais pas si les gens que j’aborde
chaque jour sont plus heureux d’avoir partagé ce dialogue avec moi
autant que je le suis de l’avoir fait avec eux.
erci Seigneur en tout cas, et, comme disent les gens de Mer (qui ont
bien compris qu’il faut faire avec le
Vent): "Bon Vent !" à ce freesoulblog!
Chauffons en nous le feu
Fendons la pierre en nous,
Soyons des réchauffeurs spirituels,
Allumons le Feu,
Avec de l’Eau Bleue
un des Bernard du Morbihan
Note
: Il est fort possible de se procurer toutes sortes d’éditions
anciennes de La
Révélation d'Arès sur
des sites commerciaux de l’internet (voir commentaire 115C8). Il suffit
de faire une recherche sur un moteur de recherche pour en trouver. J’ai
par exemple été heureux récemment de me procurer un exemplaire
quasiment neuf de la première édition intégrale de 1984 que je ne
possédais pas.
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23fév11 115C59
La mission est le seule acte d'humanité qui me permette d'aller à la
rencontre de l'autre.
Ces moment n'étaient que retrouvailles en fait avec l'humanité, chaque
regard et chaque échange n'ont été que du pur bonheur.
Chaque fois que j'allais à la rencontre du monde, je retrouvais un
aspect, une image du Créateur.
Je
pense avec le recul, que je redécouvrais le vrai partage sur le plan de
la parole, un registre de partage qui ne se retrouve probablement pas
ailleurs (la démocratie à l'état pur) l'eau pure qui désaltère les
cœurs, dans un monde où la parole qui provoque le partage est devenue
rare
Pendant ces moments fabuleux de partages et d'échanges, je me
disais intimement que probablement je transmettais simplement à mon
interlocuteur la force de pardonner ou de faire la paix avec le monde
ou sa famille, alors je le vivais chaque fois comme victoire.
Je
comprends que vous puissiez mettre l'accent sur l'écoute, car c'est le
premier instinct qu'une mère pratique envers son enfant pour comprendre
le sens de ses pleurs.
Par conséquent, la mission est une forme
d'accomplissement pour des hommes et des femmes qui retrouvent le sens
de l'unité avec l'humanité.
Après tout, fonder sa conviction dans la parole créatrice c'est se
remémorer que le couple est sacré.
Faire
naître un groupe par la volonté d'amour est une force puissante qui
relève de l'amour créateur et intarissable d'Allah, Dieu, Elohim car
qu'importe qu'il s'appelle lentille ou chèvre l'important est
d'accomplir sa parole.
Hakima
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23fév11 115C60
Quelle Belle Entrée !
Vous savez nous aidez à grandir, à notre rythme, et vous ne nous
poussez pas comme la
montagne pousse le ruisseau (Rév d'Arès xx/4), ainsi que
vous le demande La
Révélation d’Arès.
Vous nous donnez les moyens de nourrir et construire notre intelligence
spirituelle.
Depuis
quelques blogs, je sens votre capacité à nous donnez l’Essentiel, avec
de plus en plus de réalisme, d’objectivité et grandeur spirituels.
Entendre la
pierre, celle qui est en moi, comme celle qui est dans
l’autre, s’il en exprime le besoin.
Explorer, ce que nous essayons de nous cacher pour avancer sereinement
sur le chemin de la pénitence.
"L'affranchissement
existentiel," comme le nomme Walter d'Île de France [115C48], est le
premier mouvement à mettre en place pour avancer vers notre réalité de
Pèlerin d’Arès, de réveilleur réveillé. La pierre,
qui est installée en moi, dans ma tête, dans mon corps m’immobilise
aussi, dans le matérialisme. Regarder, prendre conscience et entendre
ma vie intérieure avec mes aspects positifs comme négatifs, pour me
libérer.
La Parole du Créateur, dans la Bible, le Coran, La Révélation d’Arès,
et vos écrits lus et relus, chaque jour avec attention dans la
perspective d’être accomplis,
nous aident à découvrir cette pierre.
Vous
nous dites, que nous nous croyons dynamiques parce que nous sommes
agités, c’est parfaitement juste. Devenir dynamique spirituellement et moissonneur de pénitents n’est pas
aussi facile que certains commentateurs le disent clairement: "Vous,
les pèlerins, vous n’avez pas été capables de vous changer et
d’agir comme il aurait fallu le faire ici, là, ailleurs...», ce qui est
vrai.
Vous
faire connaître, n’est pas aussi facile, pour celui qui se confronte
régulièrement à la rue, et ensuite être le "porte- prophète" d’un homme
aussi extraordinaire (en dehors de l’ordinaire) que Michel Potay, dit Mikal dans La Révélation d’Arès,
prophète égal
à moïse, Jésus, Mahomet, sans en faire un gourou de plus, enfoui dans
la seconde qui suit dans la masse des anonymes.
Tout cela n’est pas simple.
Mais
je relève le défi avec cœur et enthousiasme, même si cela me demande
beaucoup d’efforts et renoncements. Car je crois, effectivement et
sincèrement, que vous avez vu Jésus et le Créateur en 1974 et 1977.
Toutefois, je ne sais vraiment pas, pourquoi j’ai eu accès à ce miracle
de foi, d’avoir cru d’emblée à la première lecture, rapidement
parcourue, à la Révélation d’Arès.
Rémy G.
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Réponse
:
Savons-nous jamais pourquoi nous croyons, si nous essayons d'expliquer
cela par une rationalité psychologique?
Non,
rationnellement, nous ne savons pas, et vous m'avez entendu dans une
ville du Sud où vous êtes venu, il n'y a pas longtemps, nous aider à la
mission dire au public venu m'écouter qu'aujourd'hui encore je
me
demande et ne peux expliquer pourquoi j'ai été le témoin de Dieu à Arès.
L'explication ne peut venir que de ce fait, primordial, que nous
rapporte la Bible: Et
il créa l'homme à son image, et à sa ressemblance il le créa (Genèse
1/26-27). Tout homme a quelque chose de Dieu en lui-même
et porte en lui la foi, même s'il y résiste, même s'il la rejette,
comme le dit La
Révélation d'Arès dès le début (1/9).
Je suis très touché par votre commentaire.
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03mar11 115C61
Toujours
pareil !
Vous prétendez que ce ne sont pas les commentaires embarrassants qui
freinent votre blog, mais c'est quoi, alors?
Là vous êtes carrément en panne.
Cette dernière entrée remonte au 24 janvier et il n'y a plus de
commentaires depuis le 23 février. Je suis sûr que vous êtes attaqué de
toutes parts et vous préférez faire le mort.
Assez
d'hypocrisie !
Jean-Luc O-F.
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Réponse
:
Je suis malheureusement débordé de travail et ce n'est qu'à grand
regret que je laisse un peu traîner mon blog.
Je n'ai pas le temps de poster tous les commentaires.
De plus, beaucoup de commentaires demanderaient des réponses que je
n'ai pas le temps de rédiger.
Contrairement à ce que vous croyez, votre commentaire est le seul qui
soit désobligeant depuis le 23 février.
Je vais juste, ce soir, publier les deux commentaires qui suivent parce
qu'ils viennent de frères appréciés et disent des choses nouvelles sur
le thème de cette entrée. J'ai beaucoup d'autres commentaires qui
reprennent sous diverses formes les commentaires précédents et que je
ne publie pas. C'est le sort inévitable des pages de commentaires trop
longues.
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03mar11 115C62
Dans Le Livre (deuxième
partie de La Révélation
d'Arès], il y a cette très belle perspective
d'avenir (XXIV-9):
Le frère
(r)entre l'étoile dans Ma Main; (alors) il entend la pierre, il court
sur son bras mille ans.
Je ne sais pas qui a dit en premier ceci "Il y a des cœurs
qui sont comme des pierres et des pierres qui sont comme des cœurs." Je
crois que s'était à propos du mur des lamentations.
Il me semble que c'est très important de vouloir et de pouvoir
comprendre l'autre, comme s'il était possible de ce mettre à sa place.
Aminadab
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03mar11 115C63
Dans votre texte, vous rappelez: "Entendre
la pierre... Ne jamais faire poliment semblant d'écouter
mais bien entendre, c'est-à-dire comprendre libre de tout
préjugé..."
Je rejoins votre message constatant, par mes divers contacts, combien
nous pouvons écouter et répondre par réaction à des formatages
divers qui handicapent une écoute entière de l'autre.
"Déculturons-nous !" Encore un message qui a tout son sens dans la
disponibilité que nous pouvons consacrer à l'autre.
La solution n'est-elle pas de remettre en question nos expériences?
Parce qu'alors, à force de remises en question, de regards neufs,
d'écoute attentive, nous quittons nos vieux réflexes culturés dont est
imprégné notre vieux cerveau et construisons un cerveau neuf dans
l'observation, la sérénité, l'acceptation et la compréhension de la
logique de l'autre.
Écouter en n'ayant pas le souvenir de ce que nous savons déjà par des
connaissances, des expériences, n'est-ce pas une des
solutions ? Une solution bien difficile dans un
monde où notre esprit est tellement habitué à réagir dans l'immédiateté
et à s'imposer pour exister.
Bien souvent, nous nous écoutons pour nous persuader de ce que nous
disons plus que nous écoutons l'autre.
Ainsi, nous écoutons avec des conclusions préalables, des souvenirs,
bref, une complexification culturelle, alors qu'une des solutions ne
pourrait-elle pas être d'entraîner notre "cerveau neuf" à un temps de
silence (comme vous nous l'avait si souvent conseillé frère Michel), un
temps de silence entre ce qui nous est dit et notre réaction aux propos
qui nous sont confiés ?
Dans cet intervalle de tranquillité surviendrait une compréhension
laissant de côté nos anciens fardeaux de préjugés, ainsi que nos
pulsions instinctives, animales... Dans cet intervalle de silence
n'est-ce pas la clarté, la lucidité, pour comprendre "l'identité de
l'autre" qui jailliraient et peut-être le début d'un homme nouveau qui se donnerait les moyens de la qualité de son écoute, de la justesse
de ses réactions, par sa patience, sa lenteur et un puits
d'amour parce-que nous serions ouvert à toute nouveauté
d'être, désencombrer de vieux réflexes ?
Pour arriver à ce stade de déculturation, ou encore cette approche
neuve du petit enfant, ne faut-il pas avoir intégré nos expériences au
point d'en connaître les limites, les classer comme des
dossiers clos qui resteront "tapis dans le lointain", puis ouvrir
l'œil de la vigilance pour que ces vieux dossiers ne viennent pas
empoussiérer l'homme neuf auquel nous aspirons.
Alors, au lieu de traîner le lourd fardeau de son incapacité à se faire
comprendre, j'imagine la légèreté, la joie de l'homme changé dans la
paix de sa relation, dans la communion avec l'autre.
Myrtille de Bretagne
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00Xxx00 115C64
Text
Signature
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Réponse
:
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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