14avr11
117C1
La
Révélation d'Arès
nous la propose de la première à la dernière page cette pénitence.
Cette
espérance va de soi, puisqu'il en sort des fruits suite au
travail de notre pénitence
— qui sauve... qui
n'est pas plus lourde que nos soucis (Rév d'Arès 28-25).
La
pénitence
a
pour but :
le Bonheur, la Joie, Le Pardon,
L'Intelligence du cœur ou spirituelle...
Dans la rue, quand
je rencontre tous ces humains — qui sont ma famille — que de joie quand
on me sourit ! Mon cœur est chaud quand on me laisse passer sur le
trottoir avec ma béquille (ceci deux fois). Les larmes me montaient au
coin des yeux, tellement ce bonheur était fort. Il nous reste encore
des gens bons
et intelligents
dans ce monde. Je me dois d'aller les chercher jusqu'à mon dernier
souffle. Cela me rend tellement heureuse.
Danielle des Côtes
d'Armor
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14avr11 117C2
Le
changement
ou la pénitence
se fait assez naturellement lorsque l'on a compris son devenir dans
l'au-delà.
Mais, malheureusement, on rechute parfois, suite
à un évènement de la vie, car le monde ne nous fait pas de cadeau.
Le
monde est vraiment impitoyable !
Alors il faut se raisonner
et donc c'est un combat, même si pour moi cela semble naturel,
et surtout il faut le faire comprendre.
La vie n'est pas
facile Si parfois elle nous déçoit, nous sommes quand même
sur cette terre pour être utile, non ?
Profitons
de ces fêtes de Pâques pour prendre de bonnes résolutions !
Nini
(dans le Centre)
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15avr11 117C3
J'ai
longtemps cru à la réincarnation, c'est-à-dire à la possibilité de
rattraper dans une vie future le mal fait dans les vies précédentes.
C'est le dogme central des religions hindoues
(védisme,
brahmanisme, bouddhisme, hindouisme, jaïnisme)
qui dit que la destinée d'un homme conscient est déterminée par la
totalité de ses actions passées, de ses vies antérieures. Ma mère y
croyait dur comme fer et c'est pourquoi elle ne vous a pas suivi dans
les années 80 — Peut-être l'ignorez-vous, mais elle est morte il y a
seulement trois semaines.
Si l'on croit que La
Révélation d'Arès
vient de Dieu par votre intermédiaire, on doit reconnaître que cette
Révélation nous dit ouvertement que la tête du ver une fois morte,
la queue souffre, mais l'homme, lui, ne souffre pas la mort vieille...
Haoua [Ève]
ne pleure [Adam]
qu'une seule fois (Rév d'Arès v/2-3).
Et
d'ailleurs, la lecture entière et attentive de La Révélation d'Arès
ne laisse transparaître nulle part la possibilité d'autres incarnations
passées ou futures. Il faut faire son salut dans cette vie présente.
On
dit qu'il y a eu environ 80 milliards d'humains sur la terre depuis
l'apparition de l'humanité. Cela fait 80 milliards d'âmes ou d'has potentielles,
si tout ces humains-là ont été assez bons pour avoir une âme ou une ha. Ce n'est pas
énorme! C'est même très peu si l'on considère l'expérience de la mort
que vous a fait vivre Dieu — Révélation
d'Arès chapitre vi — où vous avez été transféré dans
l'espace, dans l'univers qui est la royaume du Père de l'Univers (Rév d'Arès
12/4) ; il y a là assez d'espace pour 80 milliards de
milliards
d'âmes et même plus !
Ce
qui est intéressant dans votre entrée 117, c'est que vous admettez le
mot "réincarnation" au sens de "résurrection", quoique vous préfériez
évidemment le mot tout simple proposé par Dieu: changement.
Charles
du Quercy
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Réponse
:
Je me souviens de longues discussions que nous avions eues
sur le sujet de la réincarnation dans les années 80.
Je suis
heureux d'avoir pu vous convaincre alors.
Je
suis tout aussi heureux de voir que vous vous souvenez de moi et que
vous suivez ce blog. Il y avait bien vingt ans que vous aviez disparu
du Pèlerinage (il est vrai que je n'y vois pas tout le monde) et de ma
corbeille à courrier. Votre réapparition me fait l'effet d'une
"réincarnation", d'une "résurrection" (sourire).
N'oubliez
pas que l'homme ne fait pas — sauf empêchement absolu — son salut tout seul
dans son coin, parce que le salut demande la pénitence, à savoir
la pratique de l'amour
entre autres pratiques dérivées: pardon,
paix, libération spirituelle, etc., et que l'amour implique
l'apostolat, la moisson,
parce que nul homme ne se
sauve sans s'efforcer de sauver d'autres
hommes et que l'amour
implique aussi l'exercice permanent de supporter, accepter, comprendre,
vivre avec ses frères
humains, un exercice qui commence dans l'assemblée des
croyants.
Le Père a besoin de ses enfants
les plus conscits (Rév
d'Arès xxii/14) pour
rassembler
un petit
reste (24/1) aussi nombreux que possible de ses autres enfants égarés.
Le
Père a besoin d'apôtres, de moissonneurs
pour commencer de rassembler
une autre humanité ; il a donc besoin de vous ; il en a besoin plus que
jamais.
Vous,
qui avez été maire de votre commune, qui avez fait de la politique et
de la gestion communale (et même régionale?), ne sentez-vous pas que le
monde va mal, que notamment l'énorme besoin d'argent qu'ont les états,
les collectivités, les banques, le capitalisme inéquitable, parce que
plus ils réunissent d'argent plus cet argent se volatilise, nous
conduit tous lentement à une impasse de la démocratie avec, face au mur
au fond de l'impasse, des situations tôt ou tard
conflictuelles ?
Ne
sentez-vous pas que le gâchis et la dévaluation continuels des valeurs
matérielles ne peuvent être compensés que par les valeurs
spirituelles ? Ne sentez-vous pas que la Vérité, c'est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7) ?
Il y a urgente
nécessité de sortir la société de sa médiocrité grandissante, de lui
rappeler
Rejoignez-nous, frère Charles !
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15avr11 117C4
Le
changement
(djihad intérieur) = pénitence
= création de l'âme.
Plutôt
le changement
intérieur, ou djihad intérieur, à la place de ces révolutions
extérieures !
En
effet, pour mes frères de l'Islam, je dit:"La Pénitence, ou tawba,
c'est le djihad intérieur qui est primordial, qui est "aimer,
pardonner, faire la paix, éviter les préjugés et pouvoirs et rechercher
l'intélligence
du cœur." C'est cela le djihad intérieur, la pénitence ou tawba.
Le
djihad extérieur peut survenir lorsque je suis en danger ou
en
légitime défense. Là, je suis obligé de me défendre. Grâce à ce djihad
intérieur ou pénitence
ou tawba je peut [créer ou] recréer mon âme, laquelle me
permettra d'échapper aux ténèbres
glacées post-mortem.
Le
mot "changement" est sur toutes les affiches. Toutes les corporations
politiques et religieuses ont déterminé qu'avec ce mot-là tout va être
possible, mais quel changement ? Le changement vers
l'exterieur ? Vers les masses ?
On ne peut pas
forcer quelqu'un à changer
contre sa volonté.
Youcef du Sud de la France.
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15avr11 117C5
Sed
multi mortales, dediti uentri atque somno, indocti incultique uitam
sicuti peregrinantes transiere [Mais beaucoup de mortels chérissant
leur sommeil autant que leur ventre, ignares et incultes, traversent la
vie comme des touristes], a écrit Salluste dans "Catilina". Nous vivons
dans un monde semblable, aussi païen et lamentable que le monde des
temps romains et la pénitence
ne peut qu'emm...der ce monde-là, qui préfère l'hypothèse pratique de
la réincarnation à celle des efforts nécessaires pour retrouver sa
grandeur et ses qualités humaines dans cette présente vie.
À
part
se crever à l'entraînement pour devenir des champions sportifs bien
argentés ou à la répète pour devenir des artistes aussi bien argentés,
on ne voit plus personne se crever à aimer son prochain,
à pardonner les
offenses, à faire
la paix
avec ceux avec qui on est en procès (comme vous le faites quelquefois
remarquer, on n'a jamais vu autant de plaques d'avocats à l'entrée des
immeubles ni autant de monde montant et descendant les marches des
palais de justice).
Nous vivons dans un monde où on croit
avoir
rempli sa vocation d'homme en étant mécontent de tout et en le gueulant
au bureau, dans la rue, à table, à la terrasse des bistrots, etc.
Comme
vous dites quelquefois "C'est assez dire la dificulté de notre mission
!"
Oui, mais, si c'était si facile, Dieu ne se serait pas
donné la peine de venir lui-même nous appeler. Si
c'était facile, les hommes l'aurait
écouté (Rév d'Arès 12/1, 17/4, 23/1 et surtout 30/1) depuis
longtemps.
Tout
se mérite. Tout se mérite depuis le bois qu'il faut abattre, scier et
fendre, le plat qu'il faut cuisiner, le tableau qu'il faut peindre,
l'examen qu'il faut passer, tout ! Pourquoi l'âme ne se
mériterait-elle pas ? Et le salut ?!
La
Révélation d'Arès a raison, vous avez raison, mais je
vous souhaite bien du bonheur dans votre mission impossible.
Mission
impossible !
Jacopo
|
Réponse
:
Oui,
c'est une "mission impossible" si l'on pense que le monde est
définitivement tombé dans le mal, perdu à jamais. C'est ce que pense la
religion. De là son cri au fidèle: "Tu n'en sortiras que par la Miséricorde
(ou la Grâce) de Dieu contre quelques petits efforts rituels:
Déclaration de dogmes, sacrements, prière, pèlerinage, etc. Sinon,
tu es voués à l'enfer."
Non, ce n'est pas une
"mission
impossible", si votre mémoire spirituelle étant rafraîchie par la
Parole, vous réalisez que vous êtes certes tombé bas, mais que vous
recelez au fond de vous l'image
et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27) que vous avez la
possibilité de réactiver par la pénitence,
qui n'est pas remords et expiation, mais réacquisition de la pratique
de l'amour,
du pardon,
de la paix,
de l'intelligence
spirituelle et de la liberté
absolue qui consiste à être libre
(10/10) de tous préjugés, de toute sentiment de
supériorité, de tout égoïsme et individualisme, etc.
C'est
évidemment un idéal supérieur qui a son prix, mais pas plus lourd que le souci de
l'usurier (Rév d'Arès 28/25).
Si vous tenez
absolument à l'estime et aux égards immédiats du monde pour vous, c'est
comme si, usurier, vous
teniez sans interruption, jusqu'à être insomniaque, à récupérer votre
argent et les intérêts de l'usure en oubliant qu'il y a d'autres moyens
de vivre bien sans se faire autant de soucis et avec, de surcroît, une
espérance de bonheur terrestre, moins coûteux et moins pathogène, et de
lumière
post-mortem.
|
15avr11 117C6
Je viens
de lire les commentaires 1 à 5 et vos deux réponses aux commentaires 3
et 5.
Je
suis décu parce qu'aucun commentateur ne parle de Pâques, sauf Nini
[117C3] qui cite le mot sans développer, et je suis déçu par vos
réponses qui ont une odeur de religion. Je veux dire pas une odeur de Vent, de
dépassement de la religion.
Vous
vous êtes montré plus brillant que ça dans d'autres entrées et j'espère
que que vous allez vous rattraper, que vous ferez plus que trancher
avec la dialectique de la religion qui va être appréciée par les
biondieusards qu'on trouve encore dans cette assemblée de
Pèlerins d'Arès: Vous parlez de pénitence
comme d'autres parlent de confesse ou de La Mecque.
Je sais
que la vie spirituelle est à réinventer, mais c'est votre boulot de la
réinventer.
Il faut gagner le combat contre la mystification
religieuse.
C'est
ce que voulaient faire ceux de la "mission sociale" auxquels vous avez
coupé les ailes et vous verrez qu'il va falloir y revenir.
Paul-Émile
de Seine et Oise
|
Réponse
:
Qui êtes-vous, vous qui commentez comme si vous étiez des
nôtres en estimant qu'on "trouve encore des bondieusards dans cette assemblée
de Pèlerins d'Arès" ? Vous entendez sans doute par "bondieusards" ce
que d'autres appellent bigots, religieux, culs-bénis, etc. Mais vous
savez, nous sommes des croyants et il y a fatalement par-ci par-là
entre notre foi et la foi de nos frères des religions quelques points
de recoupement, quelques carrefours où les "bondieuseries" des autres
nous encapuchonnent brièvement.
Me
concernant, je vous dis
merci de m'estimer "brillant" dans d'autres entrées de ce blog, merci
de m'encourager à "me rattraper".
Je
suis désolé de vous avoir "déçu par mes réponses" dans
cette entrée 117. Hélas, je suis aussi un "bondieusard". Si, si ! à
preuve cette entrée sur la Pâque et mes réponses qui dégarent sûrement,
elles aussi, "une odeur de religion". Je ne suis aussi qu'un
homme
avec
ses hauts et ses bas et, situation aggravante, un homme laissé seul
pour porter sur ses épaules le témoignage et l'enseignement
prophétiques.
Sans
parler des grands de ce monde, auprès desquels le frère Michel est
menu fretin, j'ose dire que même les hommes de petite
importance ou responsabilité ont autour d'eux quelque petite aide
compétente et avisée pour les relire, leur
donner un avis avant toute publication, mais que le pauvre frère Michel
n'a personne pour lui dire: "Vous pouvez mieux faire. Attendez d'être
mieux inspiré avant de publier ceci ou cela."
Que ne vous ai-je pour me conseiller, brillant ami ! Tandis que sur un
bord de table je tape malaisément ces lignes sur mon portable (je suis
encore en voyage), la sœur Christiane s'occupe de notre lessive de
voyageurs... Bref, je suis loin des conditions d'inspiration grandiose.
Mais
peut-être êtes-vous, comme dit Jacopo (117C5), de ceux qui
"croient avoir rempli leur vocation d'homme en étant mécontents de
tout.." ?
Remarquez,
vous êtes indulgent comparé à un autre commentaire trouvé aujourd'hui
dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net. Un certain Anonyme — qui
signe maintenant Anoneem, wouaouh ! — que je ne publie plus,
parce
que mes écrits lui font un effet de plus en plus pyrogène, et qui
m'écrit: "Au feu ! Arrêtez immédiatement ou j'appelle les
pompiers
avec la camisole de force..." Vous, vous semblez quand même me
supporter un peu, même quand je ne "brille" pas. Ne trouveriez-vous pas
triste, de toute façon, qu'un homme qui fut témoin de faits surnaturels
et d'un Message du Créateur se retire dans le silence — comme d'aucuns
le souhaitent — laissant les interprétateurs de tous bords et
de
toutes contradictions pérorer, délirer et d'entre-déchirer ?
Mieux
vaut peut-être que je ne cesse pas de m'exprimer... même de façon peu
"brillante" et au risque d'être "camisolé" ?
Ceci
dit, je ne crois pas être retombé dans les "bondieuseries". Je viens de
relire mes réponses 117C3 et 117C5 et je les trouve bien comme elles
sont.
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15avr11 117C7
J'ai
remarqué que vous écrivez Pâque.. La Pâque juive. Moïse
convoqua tous les anciens d'Israël et leur dit: "Allez vous procurer du
petit bétail pour vos familles et immolez la Pâque !... Voilà le rituel
de la Pâque: Aucun étranger n'en mangera.... Ce jour-là Yawh fit sortir
les Israëlites d'Égypte." [Exode 12/21-51].
La
Pâque est un rituel de libération.
La réincarnation comprise
comme résurrection ou le changement
de vie (Rév d'Arès 30/11) sont aussi des libérations.
Vous
avez raison de retenir l'orthographe biblique: Pâque au singulier comme
plus proche de la libération que les Pâques chrétiennes au pluriel.
Oui, c'est vrai, le pénitent
se libère. Je me souviens du temps où vous parliez souvent d'exode pour parler
du mouvement spirituel lancé par La
Révélation d'Arès.
Les
pauvres gens qui vous traînent dans la boue, qui vous traitent de
menteur ou d'escroc, ne sont que des pauvres esprits qui ne voient pas
que la grandeur et la profondeur de l'Idée centrale de La Révélation d'Arès,
du Vent
qui souffre sur toute elle de la première à la dernière page, est un Vent
de libération qu'aucun homme perfide et cupide ne pourrait inventer
pour se faire de l'argent, parce que c'est un appel à l'effort héroïque, ce n'est
pas un appel au fric.
Un perfide et cupide inventerait
quelque chose qui prétendrait faire des miracles monnayables tout de
suite.
Je
crois quand même que ceux qui, au-dessus de cette vile racaille humaine
qui vous flétrit, vous détestent pour d'autres raisons — parce que vous
menacez ce qu'ils ont de plus cher dans leur foi et dans leur cœur (les
prêtres et les pasteurs) — ont compris votre grandeur, votre
indiscutable honnêteté, même très gênante parce que votre persnne et
votre comportement ne correspondent aucunement au type classique du
prophète.
Pourtant, prophète
vous l'êtes. et comment ! Vous êtes sans l'avoir voulu au cœur
d'un drame historique.
La foi donnant un avant-goût du salut
et de
l'éternité, d'espérer devenir libre
du péché, le croyant, même musulman comme moi, est porté à respecter
l'idée de Pâque, de départ vers une vie heureuse. Même quand cette
réflexion sur la Pâque ne dure pas, ce qui est le cas pour moi (et cela
s'explique, parce que Pâque après tout n'existe ni dans le Coran ni
dans La Révélation
d'Arès), je n'échappe pas à un sentiment de malaise quand
je me sens ne pas prêter attention à votre entrée 117.
En
quoi je ne me distingue pas de mes contemporains modernes qui doutent.
Nous vivons dans un monde sceptique, même en Islam, et c'est là que je
vois La Révélation
d'Arès comme une bouée de sauvetage pour l'Islam en
perdition hors de ses frontières historiques orientales.
Continuez,
frère Michel, à nous encourager à croire. Vous êtes l'ange qu'Allah
envoie aux hommes pour raffermir leur foi!
Mohammed A.K.
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16avr11 117C8
Le
Père est venu dire en octobre 1977 que l’homme doit être Un (Rév d'Arès xxiv/1)
et qu’il n’a qu’une vie
au soleil (v/6).
Cela ramène à notre vie réelle
tout au moins notre réalité palpable.
Je me demande pourquoi
l’idée de la réincarnation a pris autant d’importance dans le cœur ou
l’esprit de l‘homme.
Je
crois qu’il est plus utile de comprendre ce qui est incarné, n’est-ce
pas ? Ce qui vit et se meut ? Ce qui fait souffrir
soi-même
ou le prochain enferme et détruit la vie au lieu de la voir
évoluer ?
Abats
les idoles de l’esprit comme furent abattu les idoles de bois (Rév
d'Arès 23/8), [c.-à-d.] les mécanismes répétitifs, les
leçons qui consolent le peuple.
L’humilité qui doit
accompagner la foi sceptique de la pénitence
au quotidien, dans la volonté de changement,
n’a pas une réponse définie une fois pour toute les occasions
circonstancielles, à moins d’en débusquer les faiblesses, mais si
réponse ou éclairage il y a, la description sera vivante et servira à
avancer dans la pénitence
du serviteur du temps
qui vient (Rév d'Arès 16/10), sera évolutive et permettra
de découvrir, au moment voulu, les tares
qui incarnent et réincarnent sans cesse les mêmes rôles routiniers et
les farandoles d’usuriers
qui prêtent pour payer
le maçon, le tapissier et le jardinier (26/4), les superstitions (21/1)
actives et réactives de perdition aux multiples facettes engendrant
leur solutions, mais barrant la route au milieu des Hauteurs
pour cause d‘occupation et d‘imposture démesurée. Les illusions qui adoucissent la
détresse (23/3.
Sans ce moteur de lucidité,
cette lumière intime bienveillante qui
ne condamne ni ne juge, mais qui apprend, travaille et rappelle avec amour la Volonté
qui sauve et l’anéantissement des âmes rebelles (7/5), ce
qui est incarné, si fugace, malin, ne peut être perçu, compris, se
réincarnera en tout lieu et en tout temps, semant les poisons,
et la choses que l’on appelle résurrection de la Vie ne restera qu’
utopie .
Nos
vaisseaux prendront le large à l’Aube du frère,
du petit
qui boit déjà à la Fontaine
de Dieu.
Que les Puissants renoncent à leur plaisir de
dominer ! Qu'ils
descendent de leurs trônes ! Parce que la Parole du Père
nourrit et libère la Vraie Joie de créer l'abondance pour tous,
organise sans contrainte ni asservissement mais avec ravissement des
dons exaltés et retrouvés dans la paix
de chacun, accompagne tout homme vers ce qui restera à accomplir, qui
parle à qui veut entendre, avec douceur
mais courage, invite à se
redresser, partagera ses joies comme ses efforts afin de montrer qu’il
est comme tous les autres, mais le sentier
chevrier qu’il a choisi sous [le Regard de]
l'Hôte et
Pasteur (Rév
d'Arès 25/5)
est celui où toutes les Beauté
(12/3) et Bonté (36/19) aux
chances données, créées, chances providentielles de s’écouter,
s’entendre
et comprendre pour partager au mieux les ressources [que nous procure
Dieu]: les maisons
chaudes, les musiciens
(Rév d'Arès 26/8), de se reconnaitre comme étant dans le
même
monde, sur la même terre, les mêmes enfants issus d’une même Source de Vie sont
permises, si nous le décidons, le voyons ou le sentons, si
nous le voulons, au nom de la résurrection de nos forces présentes et
avenir pour les générations qui viennent.
Aimons nous
vraiment comme
le Père nous aime (Rév
d'Arès 12/7) ! Pardonnons-nous et libérons notre Vie, qui que nous
soyons et où que
nous soyons, et nos tares
(2/12) ne se transmettront plus, parce qu'effacées à
jamais pour nous fondre en la Vie
et faire de nous [comme
il le fit de Jésus, 2/13] les Dieux de Son
Dessein
Universel (28/27, 36/8).
IG
|
16avr11 117C9
Votre
entrée 117 s'adresse à tous les hommes, mais en fait elle est dédiée,
on le sent bien,
aux seuls Pèlerins d'Arès et c'est du Salut de Dieu
(Rév d'rès
28/25) réservé
à ceux-là qu'elle traite.
Je ne suis pas
un spécialiste de la croyance des Pèlerins d'Arès, mais j'ai été un bon
élève de la religion chrétienne en particulier et des religions en
général et je suppose sans grands risques de me tromper que tout comme
les religions et les sectes, les Pèlerin d'Arès se considèrent comme
seuls choisis par Dieu et sauvés.
J'ai passé de longues
années à étudier des croyances fort dissemblables en apparence mais qui
reviennent toutes à dire: C'est ma croyance à moi qui me sauvera.
L'espérance
change continuellement de place de mythe en mythe.
Contrairement
à ce qui se passe dans les relations citoyennes, où les hommes à
l'intérieur de mêmes frontières sont habitués à vivre ensemble même
quand ils n'ont pas les mêmes idéaux, ces humains dès qu'ils sont entre
fidèles d'une même religion oublient que d'autres ont eux aussi leurs
espérances particulières et chacun se croit sauvé de son côté sans trop
s'émouvoir du sort post-mortem des autres.
Dès que les
hommes ont des croyances différentes, leurs espérances se perdent de
vue. Il n'y a pas comme les religions pour disperser l'humanité et vous
ne faites que rajouter une religion à toutes celles, déjà trop
nombreuses, qui existent.
Votre
tentative ici de concilier des termes comme réincarnation, résurrection
et changement ou pénitence est
vaine. Vous ne les concilierez pas.
Je ne veux pas vous
faire de tort, parce que vous m'êtes très sympathique, mais je souhaite
piquer la curiosité de vies fidèles.
André H.
|
Réponse
:
Vous vous trompez complètement.
Les Pèlerins
d'Arès forment certes un petit
reste, mais ce terme s'entend dans le sens d'avant-garde, d'aube (Rév d'Arès xxxv/7,
xxxviii/12) ou d'Aurore
(xix/18) des pénitents
et moissonneurs qui
se multiplieront dans le
monde pour le
changer en
Bien. Alors, peu importeront les mille façons qu'auront
ces hommes-là de croire et de prier ou même de ne pas croire et de ne
pas prier (Rév d'Arès
25/6) ! S'ils sont pénitents,
c.-à-d.
s'ils deviennent bons,
ils referont du monde le Jardin
d'Éden qu'il fut à l'origine. La pénitence
est un comportement ; elle ne désigne pas une appartenance à une
religion.
Ceux qui comme
vous me trouvent "sympathique" (merci),
mais qui considèrent que je ne fais que répandre une religion de plus,
dans laquelle les Pèlerins d'Arès vont s'enfermer pour espérer entre
eux et pour eux seuls le
salut, présentent
presque toujours la même carence ou insuffisance : Ils amalgament dans
un même phénomène religieux général, parce qu'ils n'ont pas lu ou
qu'ils ont
mal lu La
Révélation d'Arès.
Par La Révélation
d'Arès
le Créateur dit ceci:
Avec
tes frères des steppes (c.-à-d.
les hommes de l'extérieur et les incroyants de bonne volonté),
ceux
qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité.
Mieux
vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom
plutôt qu'en Mon Nom
règne ce que J'ai en horreur...
Devant Génésareth
(c.-à-d.devant l'enseignement
de Jésus)...
la multitude qui M'écoutait
(écouter Jésus, prophète de l'amour qui ne fondait aucune religion,
c'était écouter
Dieu) est demeurée assise.
Il eut mieux valu pour
eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix,
mais qu'ils se
lèvent comme les vagues de la mer...
ils auraient battu le
péché... l'abomination...
Mais le multitude est restée
assise avec ses chefs et ses prêtres.
J'ai attendu,
et voilà que Je Me suis levé à leur place (c.-à-d. à la
place des croyances,
religions, philosophies, idéologies, etc.) (28/10-12)
Ce
passage, parmi les plus connus d'une des plus mémorables Veillées de La Révélation d'Arès,
la 28, dans laquelle
on trouve le verset-pivot de tout le
Message d'Arès: Car la
Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), affirme
sans ambiguïté
que tous les hommes, croyants ou incroyants, sont appelés à être pénitents, à changer leurs vies (30/11) et à
changer ce monde en y rétablissant l'équité.
L'équité dans
La Révélation d'Ars est
ce qu'il est juste et équitable de vivre entre hommes, parce que c'est
simplement le Bien,
la Bonté,
qui sera source de la Vie
(Rév d'Arès 24/3-5) et qui provoquera l'avènement du Jour
où tous les morts se
relèveront (31/8-12), c.-à-d. se réincarrneront ou
ressusciteront.
Non seulement le Créateur ne fonde pas de
religion à Arès, mais il affirme sans cesse que le salut de
l'individu, quel qu'il soit, avec ou sans religion, et le retour
général au bonheur
n'ont pas pour cause et/ou condition une ou des religion(s), mais
seulement les actes d'amour,
de pardon,
de paix, d'intelligence et
de libération
spirituelles, bref, la pénitence
ou pratique du bien.
J'ai
comme l'impression que vous ne me lisez pas et, si vous ne me lisez
pas, je me demande comment vous pouvez me trouver
"sympathique".
|
16avr11 117C10
Notre
couple et notre famille se sont construits avec comme défi "le changement possible
de l'Homme".
J'ai
vécu la solitude du dépassement pour répondre à l'attente de
l'espérance de mon mari et de la confiance des enfants dont nous avions
la charge, puis de tous ces autres regards qui pensaient que notre pari
était fou.
La remise en question est devenue [pour nous] une
seconde nature dans l'effort de l'écoute, de la déprogrammation et de
la re-construction.
Après avoir intégré et
rendu conscite (Rév
d'Arès xxii/14)
un peu plus la complexité humaine, je me sens aujourd'hui ré-incarnée
ou re-née de la chair
de l'humanité avec toujours ce besoin de changement jusqu'au
retour d'Éden.
Inattendu
le cadeau de nos enfants, maintenant jeunes adultes, qui commencent à
leur tour leurs vies familiales, professionnelles, avec le réflexe de
la remise en question pour un changement
qu'ils savent indispensable à leur évolution
et capables de
dire: "Le changement
individuel ne serait-il pas la matière première de demain ?"
Au-delà
des diverses re-naissances que nous vivons à travers notre vie, les
générations à venir ne sont-elles pas aussi notre
ré-incarnation ?
Myrtille de Bretagne
|
Réponse
:
Compagne de foi de longue date, voilà le très bel acte de
foi d'une sœur et je devrais dire: d'une famille entière: épouse, époux et
enfants tous ensemble, qui œuvrent non seulement au changement de leurs vies (30/11),
mais aussi au changement
du monde (28/7) en bien.
|
16avr11 117C11
Demain
l'église fête les Rameaux, autrement dit l'entrée de Jésus à Jérusalem
où il allait trouver la mort avant de ressusciter sept jours
plus
tard au jour que l'église fête sous le nom de Pâques (au pluriel).
Cette fête nous appartient
autant qu'elle
appartient à l'église.
Pourquoi ne parlez-vous pas des
Rameaux ?
Ce jour-là les gens en très nombreuse foule étendirent leurs manteaux
sur son passage ou coupaient des branches aux arbres et en
ornaient son chemin; les foules criaient "Hosanna au fils de
David !" (Matthieu 21/8-9).
Jésus
était donc déjà universellement connu comme le fils (2/11) choisi
par Dieu pour annncer la bonne Parole aux hommes.
C'est un
jour de Gloire !
Léon Valéry F.
|
Réponse
:
Ce
jour des Rameaux est le jour d'une très grave erreur de Jésus. Les prophètes sont des
hommes, contraints à réfléchir avant d'agir, donc susceptibles
d'erreurs. Jésus
n'aurait jamais dû s'aventurer dans la Jérusalem terrestre où
résidaient ses ennemis les plus irréductibles, qui n'avaient pas osé le
capturer et le mettre à mort en dehors de la Judée, surtout en Galilée
où Jésus était chez lui, parmi les siens.
Cela n'est pas
écrit dans La
Révélation d'Arès, mais se déduit assez clairement de tout
le contexte de cette Parole.
Notamment, le Père m'adresse
cet avertissement solennel: Tu
n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice (sous-entendu
comme crut pouvoir le faire Jésus)
comme ton Dieu qui seul peut s'offrir au bourreau sans se perdre, car
tu n'as pas pouvoir de te ressusciter et tu perdras ce que J'attends de
toi... (Rév d'Arès 29/5).
Autrement
dit, Dieu dut ressusciter
Jésus, homme mortel comme moi, pour que sa mission — ce que Dieu attendait de lui — ne
fût pas entièrement perdue.
Cela
n'empêcha malheureusement pas la mission de Jésus, très écourtée parce
qu'un ressuscité, qui est définitivement transfiguré, ne peut demeurer
longtemps parmi les hommes normaux, d'être inachevée, de ne pas porter
entièrement les fruits qu'elle aurait produits en se prolongeant. Cet
inachèvement de la mission évangilique eut pour
conséquence l'église, la religion, un christianisme également inachevé,
inaccompli.
Quant à la foule
qui accueillit Jésus entrant dans Jérusalem, je pense que le texte
évangélique est sur ce point très enthousiaste et ainsi très
emphatique. Il devait s'agir seulement des disciples, qui de toute
façon étaient déjà nombreux, mais il ne pouvait pas s'agir du public de
Jérusalem dans son ensemble. Je ne vois pas comment les habitants de la
ville dans leur ensemble auraient célébré dans la Gloire Jésus entrant
dans Jérusalem pour, quelques jours plus tard, l'insulter, lui cracher
dessus tandis qu'il montait au Golgotha, la croix d'infamie sur
l'épaule.
Notez aussi que la foule des disciples lui crie "Hosannah au fils de David, Béni
soit celui qui vient au Nom du Seigneur ! (Matthieu 21/9)",
mais non: "Hosannah au Fils même de Dieu, Béni soit Dieu incarné !" En
l'appelant "fils de David" (roi et fondateur de l'Israël politique) les
disciples montraient qu'ils voyaient
aussi en lui un espoir politique, probabement un espoir de libération
des Romains, l'armée d'occupation. Cela montre bien que la mission de
Jésus était alors encore très incomplète, insuffisamment comprise, car
Jésus n'apportait évidemment pas un message politique.
Je me
garde pour ma part de trop m'exposer aux dangers de la corrompue Jérusalem terrestre
(Rév d'Arès
3/4)
et je m'efforce de ne travailler qu'à remettre debout la
Jérusalem spirituelle (Yërouchlim,
xvi/19), de la remettre à sa place idéale, dans la Main du Père (xLvii/2).
|
16avr11 117C12
Cette
entrée [117], une de plus écrite avec votre formidable sincérité, frère
Michel, ne peut laisser personne indifférent.
Elle
peut en laisser certains indisposés. Je pense à ceux et celles encore
sourdement attachés à l'idée de la "réincarnation comme transmigration
de l''âme."
Une fois de plus, vous forcez le Pèlerin d'Arès
— je
pense à moi-même qui crus longtemps à la réincarnation — à explorer les
tréfonds de sa propre personne.
Aucun doute, pour arriver à
la vérité, pour l'accepter, il faut faire pénitence et
toujours et encore pénitence.
Il
y a comme une amertume, ou même une peur, à se dire: Je dois accomplir ma pénitence dans
cette seule vie terrestre, alors que j'espérais le doux bonheur de
progresser peu à peu vers la Bien
en me réincarnant de vie en vie.
Le
résultat de tout cela dépasse de loin les seuls problèmes de foi. La
question n'est pas de croire ou ne pas croire en la réincarnation, mais
la question est dure et pratique, c'est la perspective du vécu, du
créé, de l'accompli,
est
totalement différente: Je n'ai qu'une seule conscience, qu'une seule
volonté, dans cette seule vie. Un problème hautement existentiel, une
vie impérativement existentialiste avec tous les efforts qu'elle exige.
Mais
ce n'est pas ici la seule question du malaise de certains devant cette
entrée [117], même s'ils connaissaient votre pensée: Ils savaient ce
que vous répondiez toujours aux "réincarnationnistes": "Ce n'est pas
croire ou ne pas croire à la réincarntion qui vous perd ou vous sauve.
La Vériité
se fiche de ce que vous croyez. La Vérité
n'assume que des faits. Alors, faites votre pénitence dans
cette vie-ci et vous serez sauvé,
point final." Cela leur paraissait une réponse ambiguë. Cette ambiguïté
et le fait que vous n'abordiez jamais le sujet bille en tête comme ici
les rassuraient.
Vous venez de préciser officiellement
— si on peut dire d'un blog qu'il est "officiel" — votre
position. Elle est claire.
Il n'est plus question de
s'attarder à la dialectique de
l'âme, vous montrez l'homme dans sa temporalité crue:
Tout se joue ici et maintenant.
Peu
à peu les Pèlerins d'Ars se rapprochent autour des mêmes valeurs. Il
vous paraît lumineux et absolument certain — et vous le dites ici sans
délayage — que Dieu vous dit qu'il est totalement chimérique de
caresser l'idée que les aspirations spirituelles les plus élevées,
c'est-à-dire celles qui créent l'âme
et sauvent,
puissent être étalées sur plusieurs existences terrestres, soumises aux
ilusions ou à l'esclavage d'une espérance de rattrapages infinisde nos
manquements au Bien.
Bien
noté, prophète! Il
me reste à vraiment
entrer en pénitence.
Alexandre
|
Réponse
:
J'ai toujours dit sans équivoque ce que je crois et ne
crois pas en matière et réincarnation, resurrection et changement.
On
m'a déjà rapporté que des réincarnationnistes à qui j'avais dit: "De
toute façon, ce n'est pas ce que vous croyez, c'est ce que vous faites:
le bien ou
le mal,
qui vous sauve ou qui vous perd," avaient trouvé à mes propos quelque
chose d'ambigu, quelque chose qui masquerait ma foi secrète en la
réincarnation ou mes doutes sur la question. Ils ne faisaient sans
doute qu'écouter leur
propre ambiguïté intérieure.
Rien dans La Révélation
d'Arès
ne me porte pas à croire à la réincarnation en tant que transmigration
de l'âme
de vie charnelle en vie charnelle. Je ne crois ni que j'ai vécu
plusieurs vies avant le 11 juillet 1929 ni que je vivrai après ma mort
d'autres vies au cours desquelles je pourrai rattraper mes erreurs et
effacer mes fautes antérieures.
Autrement dit, rien dans La
Révélation d'Arès
ne me porte pas à croire au karma.
Quand les
réincarnationnistes de rencontre sont des hommes et des femmes de vertu, de bien, des pénitents, je n'ai
aucune raison d'insister sur ce point. Ils vont dans la bonne
direction. Est-ce par mon manque d'insistance que je
leur semble ambigu ?
|
16avr11 117C13
C'est
vrai, La Révélation
d'Arès dit:
L'homme fou compte
les vies, alors (même) que
l'homme n'a qu'une vie… L'homme a une seule mort (v/1-2),
mais elle vous dit aussi:
Avant que tu
n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu... et d'un
!
Dès
ce moment toutes les voies
que tu as prises, sauf le péché, un Guide t'y as conduit...
et de deux ! (Rév
d'Arès 4/3).
Vous avez donc bien été préparé dans une vie ou plusieurs vies
précédentes avant votre vie prophétique actuelle.
Je
ne suis pas d'accord avec votre entrée 117 à propos de la
réincarnation, parce que vous-même êtes manifestement un réincarné.
L'Éternel le dit !
Samuel L.
|
Réponse
:
Le Père ne peut pas se contredire. Il ne peut pas me dire un jour : L'homme
n'a qu'une vie… l'homme a une seule mort (v/1-2), et me dire
un autre jour: "Tu as déja eu une vie avant
d'entrer dans cette présente vie."
N'étant qu'un homme —
homme Michel (Rév d'Arès 1/1--->40/5) — je n'ai moi
aussi qu'une vie
et je n'aurai qu'une
seule mort.
Je crois qu'en disant : Avant que tu n'entres dans le
ventre maternel Je t'avais élu, le
Père dit qu'il avait décidé que dans ma génération — cette génération
qui chevauche le Vingtième (terrible siècle de guerres, révolutions et
déspiritualisation) et le Vingt-et-unième siècle (qui sera peut-être
plus terrible encore) — il désignerait un prophète, un homme
pour apporter au monde un grand avertissement, un Appel urgent et
grave.
C'est tombé sur moi comme homme
et c'est tombé sur Arès comme lieu,
mais, puisque je suis un homme
ordinaire sans mérites ni talents particuliers et qu'Arès est
un
trou sans rien de spécialement attirant ou méritoire, je crois que ça
aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre et n'importe où ailleurs.
Pour cette raison je dis à tous ceux que je rencontre: "Cette Révélation que j'ai
reçue, c'est comme si vous l'aviez directement reçue, vous ! La tâche apparemment démesurée (Rév d'Arès 14/4) de
l'accomplir
par la pénitence
et de moissonner d'autres pénitents vous
revient autant qu'elle me revient. J'ai
seulement pour ma part quelques points particuliers à régler et
quelques corvées à m'appuyer en plus, mais globalement nous sommes tous
invités au même
prophétisme, tous invités à changer nos vies (30/11) et
à changer le monde
(28/7)."
Non, je ne suis pas un "réincarné" sauf
peut-être la réincarnation d'Adam
tombé dans le péché invité
à redevenir Adam
d'avant le péché. Ce
que nous sommes tous.
|
17avr11 117C14
Il
y a des choses auxquelles les gens ne connaissent rien ou pas grand
chose, mais auxquelles ils croient et qui, en tout cas, entretiennent
les conversations. La réincarnation est de ceux-là.
La résurrection, par contre, personne n'en parle plus, pas même les
Catholiques.
Quant au changement,
à part le fameux slogan de Giscard d'Estaing pour sa campagne
électorale présidentielle: "Le changement sans le risque," personne non
seulement n'en parle plus non plus, mais encore n'y croit plus.
En
lisant votre entrée 117 je me suis souvenu d'une conversation que nous
avions eue au début des années 90. À cette époque, vous accordiez des
audiences à tous les pèlerins qui le demandaient, l'été.
Je me
rends compte aujourd'hui, particulièrement depuis que je lis votre
blog, qu'on vous a fait perdre beaucoup de temps, été après
été,
Pèlerinage après Pèlerinage, avec des questions et des bêtises de
toutes sortes, mais aucunes essentielles, auxquelles vous vous prêtiez
avec gentillesse, quoiqu'on pût quelquefois sentir l'agacement au fond
de vos prunelles et dans votre voix ; vous sembliez nous dire: "Vous
rappelez-vous que je suis le témoin de La Révélation d'Arès
et que je suis là pour en parler?"
Mais
on passait outre, on était très forts, on savait tout, on vous parlait
de n'importe quoi sauf du grand Message d'Arès, comme si tout en avait
été évident, assimilé, accompli.
En fait, je me rends compte que nous n'étions que de futiles et
orgueilleux moineaux qui
virent et paillent inutilement [Rév d'Arès 103/1] et
maintenant que nous avons gâché tout ce temps, nous pauvres écervelés,
nous nous disons: "Il va avoir 82 ans. Il va mourir un jour et nous
l'avons laissé dans son coin, nous ne lui aurons pas demandé le Fond des Fonds |xxxiv/6].
Nous n'avions pas compris qu'il ne pouvait pas s'imposer, n'étant le chef de personne |16/1]."
Donc,
un été (1991, je crois... vingt ans déjà !), je vous entraînai
dans une conversation sur la réincarnation. Je savais que vous n'y
croyiez pas, mais je pensais que c'était parce que ça n'avait jamais
été dans vos idées et que vous ne cherchiez même pas si La Révélation d'Arès
n'évoquait pas un peu ici et là la réincarnation. J'eus la surprise de
constater, en vous écoutant, que vous connaissiez bien les idées
directrices de l'hindouisme et que vous aviez de la doctrine
réincarnationniste une notion bien étayée et que, par ailleurs, vous
aviez bien étudié ce qui dans La Révélation d'Arès
déniait à la réincarnation tout fondement.
Je
croyais à la réincarnation à l'époque et j'y crois encore un peu. C'est
principalement pour cette raison que je n'ai jamais rejoint l'assemblée, mais
j'avoue mes doutes. Votre entrée 117 renforce ces doutes.
Allez-vous gagner contre cette très vieille croyance qui a le mérite
d'expliquer beaucoup de choses ?
Jean-Louis R.
|
Réponse
:
Je me souviens de cette conversation que nous eûmes, vous et moi, sur
la réincarnation.
Je
me souviens vous avoir dit que l'hindouisme populaire était un
paganisme, mais qu'il y avait un hindouisme beaucoup plus subtil qui
faisait de la vie une communion avec le Sublime, le Très-Haut, qui
donnait au croyant une perception intérieure de Dieu, grâce à laquelle
certains obtenaient la liberté absolue et échappaient aux servitudes
aveugles de la vie quotidienne.
Un échange subtil entre l'humain
et les réalités spirituelles, non par la logique scolastique
chrétienne, mais plutôt par une approche platonicienne, une harmonie
forte avec les réalités profondes de la vie spirituelle qui est en
chaque homme.
J'en étais ainsi venu à vous expliquer que le Veda
(la plus ancienne écriture de l'Inde) mettait l'accent sur les
possibilités divines de l'homme tellement qu'il y avait là une parenté
saisissante avec le Fond
de La Révélation d'Arès,
laquelle nous invite, au fond... au
Fond... par la
pénitence à finir par transcender l'espace et le temps
pour tout refaire sur cette Terre, pour la ramener au Jardin initital,
et pour cette raison il nous faut dépasser l'entendement rationnaliste
humain et que, dans ce cadre très difficilement explicable, la
réincarnation n'était rien d'autre qu'une représentation païenne,
grotesque, donnée par la religion populaire à l'homme ordinaire pour
essayer de lui faire imaginer ce paasage si difficile de la vie animale
et rationnelle à la vie spirituelle, mais une représentation toute
imaginative, quelque chose qui n'existe pas sous la forme grossière de
transmigration de l'âme.
Mais cette réincarnation existe sous la forme
du changement auquel
Dieu nous invite.
On est ici dans l'indicible. C'est dans la prière que vous le concevrez
le mieux.
|
18avr11 117C15
[Il faut vivre sa foi] sans tomber dans le piège des religions.
N'importe quel Message
ou Appel transmis par le Créateur depuis Noé à
ce jour vers les peuples par des messagers et prophètes peut
devenir religion,. S'il
s'immobilise, s'il se dogmatise il bascule
fatalement en religion, comme on le constate
actuellement : Christianisme, Judaisme, Islam.
Bien que l'Islam soit
proche de la Vérité et proche de
La Révelation d'Arès, les divisions
sont là, car chaque religion prétend détenir la véritié sans
oublier les partis politiques qui disent la même
chose.
Pour moi Pâques ,c'est une métaphore, comme l'arbre et
le pommier, une image.
En fait, Pâque c'est un appel
à une libération de tout système pharaonique, quel qu'il soi, ou
dictatorial, quel
qu'il soit.
En fait, Pâque est Rennaissance. C'est une
Libération de l'esclavage ancien ou moderne.
Oui, le
spirituel doit remplacer le religieux, d'accord, mais pour réinstaller
le
spirituel [...] Ce n'est pas uniquement le
boulot du Frère Michel, C'est aussi mon boulot, votre boulot
et le boulot de tous le petit
reste.
En fait, moi je sais que mon boulot,
c'est d'abord de faire
pénitence, moi le premier et en même
temps aller moissonner
d'autres personnes bonnes
susceptibles de rejoindre la mission.
L'humain a le flair. S'il sent une certaine pénitence à
l'intérieur de nous, il nous fait
confiance sinon il s'en va.
La pénitence
c'est perceptblible. C'est çà
la l'urgence du moment.
Ioussef de Marseille
|
18avr11 117C16
En ce qui me concerne j’aime beaucoup la vitrine de "L’Eau Bleue"
(local de la mission, rue Raymond Losserand, Paris) ainsi que votre
texte [sur la panneau dans la vitrine], Frère Michel.
C'est un texte clair, aimant,
vrai,
universel, "bille en tête". Merci aux organisateurs du local de mission.
Réincarné ? Ressuscité ?Je pense à se passage de la
Parole: (Sur le) froid
J’appelle le feu, (et sur) la sueur Je flère (=Je souffle
pour sécher). Adame vas
(alors comme)
l’onde (de) la main à Ma Main. Sur son chaume bouillon(ne) la moelle,
(se re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau. (xxxv.18 à
20).
Lorsque nous aurons restauré Éden (en Assour, Rév d'Arès 35/2),
en état de
transfiguration refait Dieu (2/13, 32/2), la mort telle que nous la
vivons dans le péché, "perte de la chair", n’existera plus, nous serons
chair,
esprit et âme (17/7) alors, nous nous régénèrerons à la
flamme de
Vie Éternelle et infinie.
Oui, pénitence = salut,
moi l’homme Didier préhistorustiqubitus je me reconnais dans ce
passage: "J'étais
coléreux, impatient, content de moi, égoïste, j'avais mes têtes et mes
préjugés. La pénitence m'a rendu doux, généreux, patient ; je ne juge
plus, j'aime et pardonne tous les humains. Chaque jour je me réincarne
ou je ressuscite dans un homme un peu meilleur qu'il n'était la
veille."
Bien sûr, je suis loin du pénitent
accompli, mon être intérieur
est en grand chantier.
Dieu dit: Ai-Je fixé un
prix à Mon Salut ? Ne l’ai-Je pas
livré à tous pour la peine d’une pénitence qui est une joie pour les
hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui
est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (Rév d'Arès
28/25).
Je
témoigne que la pénitence
transforme, laquelle demande écoute et efforts
constants,
patients et mesurés,
et notre Père Céleste sait ô combien ! je suis loin d’être un pénitent accompli,
mais, par votre
patience, amour évangélique, exemple de pénitent vivant
ainsi que l'exemple
de sœur Christiane m’ont toujours fait avancer (Rév d'Arès 38/9), m'ont
fait me remettre en
question: Tu pourras
dire : "J’ai vu Dieu, le Dieu de mon salut ;
maintenant j’ai confiance, car j’ai vu le Salut du pénitent et sa Force
!» (37/3)."
Je peux dire que j'ai vu et [que j'ai eu] la chance de voir encore la force du
pénitent, que je peux voir aussi dans les autres pénitents: (ils)
ouvre(nt) la main pour toi. (xvii/5), les frères, le prophète multiplié.
Alléluia !
Didier.Br.
|
18avr11 117C17
Merci, cher prophète,
pour cette nouvelle présentation de Pâque, avec
toujours plus d'amour pour tous nos frères humains, dans l'esprit de la
magnifique prière d'espérance qu'est la veillée 25 de l'Évangile donné
à Arès.
Vous êtes
l'Honneur de Dieu
(Rév d'Arès xxxvi/16)..
Avec quel amour, sagesse et réalisme vous transmettez inlassablement
l'Appel insurgeant du Créateur à nous changer en Bien par la pénitence !
La contestation de certains commentateurs signe l'authenticité du
Message du Créateur.
Quelle belle espérance pour une nouvelle humanité
définitivement heureuse (ce n'est pas rien) vous décrivez dans cette
entrée ! Oui cela est possible, à preuve votre propre
transfiguration.
Depuis que Dieu a surgi dans votre vie, vous
nous montrez la Voie,
frère Michel (Rév
d'Arès 24/3).
Mes pieux
(é)lèvent
ton signe, le faucon sans peur.
(Le faucon survole) la vague (qui) bave
(par-)dessous ; il (la) voit (petite comme) un pois.
La Mer noie la raie (et) le(s) guetteur(s).
La Mer (sou)lève les frères (comme) la fane.
Le roi blanc, le roi (qui) a la peau lourd(e, est mis) nu.
Mikal a le Blanc ; voilà le Retour !
Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma Main. (Rév d'Arès
xLv/20-26)
Chantal C.
|
18avr11 117C18
Pénitence
et pénitent(s)
forment un thème essentiel dans La Révélation d’Arès.
Ils y sont cités de nombreuses
fois: 8/4, 13/4, 16/17, 28/25, 30/10 -11 etc. et dans
l’enseignement du prophète
(xxxvii/2), le Frère
Michel, dès 1978 dans "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel.
Déjà au temps d’Hérode, Jean- Baptiste et Jésus ont appelé le monde à
faire
pénitence donc à se
changer.
Avec d’autres, je me suis engagée dans cette voie.
Ce n’est pas une démarche
facile. Elle nécessite de ma part l’acceptation de mes
capacités à pouvoir me dépasser, à me libérer du péché,
avec
mesure (Rév
d'Arès 7/6, 12/1, 34/8), volonté et joie (30/11) pour
évoluer graduellement
vers l’amour, le pardon, la liberté et l’intelligence du
cœur — Il me semble que c’est lors de son cycle
d’enseignement à Paris [1995-1997] que le Frère Michel avait dit:
"L’évolution
n’est pas la réincarnation ».
La pénitence
est une force rayonnante. De génération en génération, sa
dynamique aidera un jour l’homme à tout transcender.
Nicaise
|
18avr11 117C19
La réincarnation comme résurrection de soi-même, changement de soi-même
et résurrection de l'humanité ou réincarnation en une pseudo ènième
vie ? Je choisis de vivre aujourd'hui et maintenant, non
d'attendre.
Fêter la Pâque (fêtes de Pessah) comme nouveau départ du peuple hébreu
ou la réincarnation de Jésus pour les chrétiens lundi prochain, cela
reste de très bons prétextes de relancer la pénitence comme de
relancer l'exode
des hébreux.
Mais peut-être serait-il plus juste de
fêter la pénitence ?
Bonnes fêtes.
BonHom
|
Réponse
:
Au sens de solennité annuelle, on ne fête que des événements. Or, la pénitence n'est pas
un événement, mais un comportement. Un comportement transformateur,
vital et quotidien !
S'il nous faut fêter la pénitence,
c'est tous les jours, comme Dieu le dit, d'ailleurs: Le
pénitent n'est pas l'homme qui s'assied dans la poussière, qui se
couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la
fête... (Rév d'Arès 30/11).
Aucune cérémonie annuelle n'est prévue dans notre assemblée
pour fêter le départ en Exode ou la résurrection de Jésus qui pour nos
frères juifs d'une part et nos frères catholiques, protestants,
orthodoxes, coptes, etc. d'autre part sont des événemnts uniques et non
reproductibles, des commémorations.
Nous Pèlerins d'Arès nous ne commémorons pas. Nous vivons. Nous
vivons, parce que pour nous ce n'est pas croire, mais faire, faire le bien — vivre le bien —
qui sauve. Nous vivons
dans la perspective de la
Vie qu'il faut retrouver (Rév d'Arès 24/3-5).
Pour nous Pèlerins d'Arès l'exode spirituel est reproductible chaque
jour, la résurrection spirituelle est reproductible chaque jour. Exode
et résurrection spirituels sont impliqués dans notre pénitence
quotidienne, comportement transformateur aussi vital que la respiration
et l'alimentation.
À
tous ceux qui, depuis 1974, m'ont demandé: "Comment se fait-il que vous
ne fêtiez plus Pâques ? J'ai invariablement répondu: "Pour
nous
Pâques, résurrection de Jésus, c'est tous les jours, parce que Jésus
qui m'est apparu et qui m'a parlé en 1974 est ressuscité à jamais et me
parle à jamais, c'est-à-dire tous les jours, par son Évangile Donné à Arès,
et pour moi la pénitence
est tous les jours une résurrection, parce que chaque jour je deviens
un peu meilleur, et chaque matin je repars en exode, en exode
spirituel."
|
18avr11 117C20
Je suis troublé parce que dans votre réponse à Jean-Louis R. [117C14]
vous parlez du Véda.
Le
Véda est le premier livre sacré de l'Inde. Je vous ai déjà entendu
ranger le Véda parmi les Écritures d'origine divine, mais il vous y
revenez ici et je suis troublé, parce que vous semblez vouloir dire que
lire le Véda ou La
Révélation d'Arès, c'est la même chose.
Je
n'ai pas du tout cette impression. Le Véda est un livre polythéiste où
on parle séparément de Brahma, Vishnu, Shiva, des dieux, donc une
religion païenne.
De plus, La Révélation
d'Arès
non seulement est foncièrement monothéiste, mais est dissidente. Le
Véda n'est pas un livre dissident. C'est au contraire un livre qui
donne libre cours à toutes les superstitions possibles et imaginables.
Les
Pèlerins d'Arès ne fêtent pas Pâque, ni Pâques, mais ils ont pour base
la Vérité pure, qui de ce fait est permanente et n'a plus besoin d'être
célébrée.
Victor P.
|
Réponse
:
Lire le Véda est très difficile, quasiment impossible aujourd'hui, sauf
le lire avec une extrêmement bonne connaissance de La Révélation d'Arès
comme filtre. Le Véda a besoin d'un décodage plus important encore que
le décodage de la Bible, parce qu'il est beaucoup plus ancien que la
Bible.
Pourquoi décodage, pourquoi lecture filtrée ?
Parce
que, primo, les peuples auxquels ces Paroles d'adressaient avaient des
habitudes mentales et linquistiques très différentes des nôtres — nous
avons perdu le sens de nombreux mots, expressions, métaphores, etc. —
et parce que, secundo, recopiées et retravaillées au cours des siècles,
elles sont encombrées de livres d'hommes,
(35/15), terme par lequel La Révélation d'Arès entend
les erreurs de transcription depuis la tradition orale, les erreurs de
copistes, les commentaires, les introductions d'autres livres n'ayant
que des rapports lointains avec la Parole initiale, les falsifications
et les ajouts longs et très nombreux de la main de l'homme.
Pour
corriger ces Écritures, il me faudrait m'isoler, trouver des conditions
de vie spirituelle permanente, non perturbée, et de prière
pour
ramener à leur pureté initiale le Véda comme la Bible et même comme le
Coran, que je crois encombré ici et là par des hadiths (actes et
paroles de Muhammad). Travail que le Père m'a demandé de faire, et que
j'ai vraiment essayé de faire par moments, mais auquel je n'ai pas pu
m'atteler jusqu'à présent, parce que mon plan de travail de Fond
n'a pas cessé d'être interrompu par des imprévus rapprochés, comme
actuellement l'urgente nécessité d'aider une importante mission du Sud
à retrouver vie. C'est un travail de mission, donc de terrain qui,
comme tous les travaux de terrain, demandent beaucoup de constance et
de temps. Je ne suis qu'un homme surchargé de travail et dans
l'impossibilité de multilocation.
Pour le moment, je ne peux que vivement conseiller de lire ces
Écritures anciennes à la Lumière de La Révélation d'Arès,
ce qui revient à éliminer ou déclarer douteux les passages en
contradiction avec La
Révélation d'Arès.
On ne peut en effet retenir de ces Écritures non seulement ce que La Révélation d'Arès,
dont je garantie absolument la pureté, rejette, mais encore ce contre
quoi La Révélation
d'Arès s'est édifiée sous le Souffle du Créateur.
Parce
que j'ai quitté l'église en particulier et l'esprit de religion en
général vous croyez, Victor, et beaucoup d'autres dans le monde croient
devoir lire La
Révélation d'Arès, dont je suis le témoin et le
diffuseur, comme un livre dissident.
Je peux dire qu'en fait La
Révélation d'Arès dit tout le contraire.
Les
dissidents de la Parole ce sont les églises, les religions qui se sont
éloignées d'Elle par des interprétations variées et des immobilisations
dogmatiques qui Lui ont enlevé tout Fond, toute Vie.
La
multiplication des religions et des sectes et de leurs dérivées: les
politiques, les idéologies sans cesse augmentées (par exemple
aujourd'hui la nouvelle idéologie écologiste), ont fabriqué l'extrême
complexité de l'existence de l'homme moderne, complexité qui rend si
difficile notre mission, parce qu'elle rend tout simplement très
difficile la vie des hommes.
Ce n'est pas La
Révélation d'Arès
la dissente, ce sont les innombrables différences d'interprétation, de
pratique, d'intérêts, de mode, etc. qui ont façonné la forêt des
dissidences autour de la Vérité
tout simple qu'elle représente et qui nous est revenue en 1974 et 1977.
Lire La Révélation
d'Arès comme un document dissident est dénaturer son
propos et ignorer sa valeur.
Est-il besoin de noter, comme preuve de retour à la simplicité
initiale, l'unité qui caractérise La
Révélation d'Arès —
unité qui est très loin d'être le fait du Véda, de la Bible ou même du
Coran —, quels que soient l'abondance et la variété des thèmes qui la
compose ?
Est-il de plus besoin de rappeler combien, dans La Révélation d'Arès, le
Créateur préfère le salut
de l'homme à sa propre Personne qu'il ne demande nulle part de
glorifier, adorer ? C'est bien le Père
le plus authentique qui soit.
Pour moi relire et relire La
Révélation d'Arès est un pur bonheur quotidien et je ne
gagnerais rien à relire le Véda, dont je tiens seulement à rappeler la Source Suprême
étouffée sous le texte pour rappeler que le Créateur n'a jamais oublié
la créature.
|
19avr11 117C21
Merci pour votre réponse 117C12.
Je
suis un peu intrigué, parce que je retrouve ici mon commentaire écrit
dans un français correct et bien stylé et je me demande pourquoi vous
l'avez corrigé avec autant de soin.
Remarquez bien que
vous n'avez rien changé à ce que je disais, au contraire,
c'est
beaucoup plus clair, mais je me retrouve auteur d'une jolie rédaction,
ce qui n'est pas vraiment utile et qui doit vous prendre du temps.
Je pense que vous êtes un perfectionnistre, un amateur de beau français.
Est-ce que vous ne trouvez pas cette perfection un peu dépassée?
Alexandre
|
Réponse
:
Ce n'est pas parce que je
suis un maniaque de la syntaxe, de la ponctuation, bref, du bon
français, que je corrige ou réécris les nombreux commentaires qui
m'arrivent en état de bâclage, de style télégraphique ou SMS, de
baragouin, sans parler d'orthographe et/ou ponctuation fantaisistes, de
caractères non accentués, etc.
Si je remets ces textes en français correct, c'est pour que mon blog
soit bien lisible, surtout pour les lecteurs hors de
France, assez nombreux, pour lesquels le français est une seconde
langue ou une langue
scolaire et qui ne le comprennent bien que s'il est écrit dans les
règles.
Carence quasi générale dans les commentaires: Les citations de La Révélation d'Arès
non référencées, parce que les commentateurs croient ces citations
connues de tous les lecteurs ou parce qu'ils n'ont pas le temps de
chercher les références. Je m'efforce de référencer ces citations,
parce que beaucoup de lecteurs de ce blog ne connaissent pas La Révélation d'Arès
ou n'ont d'elle qu'une connaissance superficielle. J'aide ainsi ces
lecteurs à la découvrir.
Il
m'arrive aussi assez souvent des commentaires tellement défectueux que
je ne les comprends pas moi-même et, dans ce cas, je ne les publie pas
du tout.
|
19avr11 117C22
Que ce soit au
niveau de la paque juive, que ce soit au niveau des pâques chrétiennes,
que ce soit au niveau de la croyance en la réincarnation (car c’est
bien une croyance qui a essaimé dans les esprits occidentaux), la
sagesse de frère Michel dépasse les interprétations en ramenant au réel
et au présent, le fait de ressusciter d’avant [ressusciter de péché en vertu] et de se
réincarner meilleur [par la pénitence].
Si
leur cœur était plein d’amour, il n’y aurait plus de place pour ces
questionnements sur "l’après", disait je ne sais plus qui — Il me
semble même que c’est Bouddha, car il y a eu déformation du sens de
réincarnation: Qu’est ce qui se réincarne, puisque le bouddhisme prône
l’illusion du moi ?
La vérité
c’est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] : C’est
ainsi que la Sagesse de Dieu ramène [tout] à ce qui est important.
D’abord le changement,
dit Dieu, vu la faiblesse de vos lumignons face à la vastitude du
sujet, face à l’énigme, face à l’infinie Vie (Rév d'Arès 9/6, 24/3-5,
etc.). On ne devrait parler que de passage, car la paque,
c’est le passage (pessah).
Il s’agit bien d’un passage, celui de la Mer Rouge, de l’Exode et de la
libération du peuple hébreu de l’esclavage.
Chez
les Chrétiens passage aussi après avoir jeûné durant le carême dans une
volonté de spiritualisation plus grande, de rapprochement du Bien, pour se
libérer de l’esclavage du péché,
la résurrection étant la renaissance après la mort, renaissance après
la mort spirituelle en extrapolant, [renaissance] qui est encore le
passage à un autre état de conscience, de la conscience animale
rationnelle à la Vie
spirituelle.
Et la Révélation
d’aujourd’hui, s’adressant à des hommes qui ont acquis une certaine
indépendance d’esprit et un certain discernement, appelle à un saut de
conscience encore plus grand, [l'accès à la conscience] d’être pénitent et moissonneur, ce qui
induit un comportement, une action, une intelligence
spirituelle basée sur l’amour total.
Fait-on le bien
pour recevoir une récompense ? Pour ne plus se réincarner ? Pour être
dans le Royaume ?
Non, on fait le bien
pour que le bien soit
. C’est cela la maturité
(l’épi moissonné,
Rév d'Arès 13/7, 14/1-3, etc.).
Dieu a ensemencé les cœurs, a mis l’amour dans les cœurs.
Tout
humain devrait immédiatement savoir si son acte est bon ou mauvais,
même s'il n'a lu aucun livre, mais le péché a tellement dénaturé
l’espèce humaine que rares sont ceux qui naturellement, par intuition,
trouvent le chemin
et que pour beaucoup, il est nécessaire de chercher le bien, de creuser, fouiller,
se surveiller.
Le
mouvement arésien tire vers le haut, Je crois qu’il importe de ne pas
oublier les sauts de conscience à effectuer de temps en temps pour ne
pas se laisser aspirer par un monde de tradition ou de consommation qui
tire vers le bas.
Charlie
|
19avr11 117C23
Tiens ! je remarque une chose :
Lorsque des frères et sœurs ont voulu qualifier la pénitence dont
parle La Révélation
d’Arès en croyant nécessaire de préciser "pénitence
arésienne", vous avez dit : "Mais non ! C’est la pénitence
religieuse qu’il faut qualifier en disant par exemple "pénitence
d’église". [La pénitence
tout court, sans qualification, c'est la pénitence dont par La Révélation d'Arès]."
Vous
corrigez de même le commentaire 117C20 sur l’utilisation qui y est
faite du terme "dissident" ; la Parole étant un tout ne peut être
dissidente par rapport à elle-même
[; elle ne peut pas comme Satan s'expulser elle-même,
être divisée
contre elle-même] (Matthieu 12/26-28). C’est le monde en
s’éloignant de la Vérité qui est devenu dissident.
Sans vos reprises je n’y aurais moi-même rien vu d’anormal.
D’où me vient ce travers, si[non] de mon faible lumignon (Rév d'Arès
32/5) ?
En tous les cas, merci, frère Michel, d'ajuster sans cesse notre pensée.
É. J. d'Île de France
|
Réponse
:
Certes, si des Pèlerins d'Arès parlant entre eux éprouvent le besoin de
qualifier pénitence
en disant "pénitence arésienne", ces frères-là n'ont probablement pas
achevé leur passage de la culture à La Révélation d'Arès,
mais je ne pense pas que vous parliez de ça.
Le
"travers" dont vous parlez n'est pas vraiment un travers chez un
Pèlerin d'Arès comme vous, quand il s'adresse au monde. C'est une très
fréquente nécessité quand il parle de pénitence à des
non-Pèlerins d'Arès qui, inévitablement, catégorisent
tout dans les termes habituels de la culture ambiante.
En France la culture ambiante est aujourd'hui
soit religieuse et le quidam
moyen entend pénitence au sens de
remords d'avoir offensé Dieu, accompagné de mortifications censées
réparer les péchés ; par extension, il peut aussi entendre pénitence au
sens de sacrement de pénitence = confession,
soit
athée ou rationaliste et le quidam moyen entend pénitence au sens de
pénitencier (prison), punition, etc.
En
conséquence, le Pèlerin d'Arès, qui est aussi un missionnaire, un
apôtre, est fréquemment contraint d'expliquer ce qu'il entend par pénitence, en
disant par exemple: "La
Révélation d'Arès n'entend pas pénitence au sens
de "pénitence d'église" ou de "pénitence ordonnée par un tribunal ou
par un conseil de discipline." Elle entend pénitence dans un
tout autre sens, au sens positif et contructif de "pratique du bien: bonté, amour, pardon,
paix, intelligence du cœur, liberté spirituelle."
Cette explication nécessaire revient quand même plus ou moins à
"qualifier la pénitence".
Je
ne parle pas ici de la catégorie de personnes, que nous rencontrons
dans l'exercice de notre mission, qui ne sont plus ni religieuses ni
athées ou rationnalistes, ou qui sont d'origine étrangère, et
qui, n'ayant aucun réflexe culturel face au mot pénitence,
prennent tout de suite le mot au sens que nous Pèlerins d'Arès lui
donnons. Dans le Sud, depuis le mois d'octobre 2010, un tiers environ
des personnes venues m'écouter et parler avec moi au local de mission
ont été dans ce cas.
|
19avr11 117C24
Vous êtes vraiment un homme époustouflant, un homme hors du commun et
je vous en remercie de tout cœur.
En
2000 ou 2001, j'étais à la recherche de ce qui pouvait être ma
spiritualité et je cherchais dans la philosophie bouddhiste et
hindouiste une éventuelle voie, mais même si ces philosophies
m'interpellaient j'étais difficilement convaincu par la réincarnation.
Je ne me voyais pas avoir vécu d'autres vies ni surtout avoir à en
vivre d'autres encore.
Je
pensais que nous pouvions être en "relation" avec des sentiments,
émotions qu'avaient vécu d'autres humains avant nous, mais je ne savais
pas par quel "miracle" cela pouvait arriver.
C'est là, Dieu merci, qu'une sœur, jeune Pèlerin d'Arès, me fit
découvrir La Révélation
d'Arès.
En
dehors du fait que cette découverte fut pour moi la certitude que ce
Message était d'origine Divine et qu'il reprenait point par point
toutes les questions que je me posais en y apportant les réponses, je
me souviens avoir été extrêmement soulagé de lire : L'homme fou compte les vies,
alors (même) que l'homme n'a qu'une vie… L'homme a une seule mort (Rév
d'Arès v/1-2).
Le courage d'une seule vie pour une pénitence,
car il est bien plus courageux pour nous d'envisager que nous n'ayons
qu'une seule vie. Le temps compte jusqu'au derniers instants.
Joyeuses Pâques à tous. Merci, Frère Michel.
Thierry de Bayonne
|
19avr11 117C25
Je
ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais je lis ce blog, qui m'intéresse
beaucoup, où je pêche beaucoup. J'ai un peu honte de l'avouer.
Je
crains que votre grande modestie ou l'étrange abstention de votre
famille de Pèlerins d'Arès de vous donner une tribune — dans toute
famille il y a une honte, quelqu'un qu'on cache, mais pourquoi
vous ? — ne vous laisse disparaître derrière vos imitateurs,
qui
endosseront à votre place la paternité (je pense à xxxiii/14) des
grandes idées que vous propagez.
De
vous voir placer, pour ainsi dire cacher, dans un blog aussi discret
qu'un journal intime une
œuvre, oui, une œuvre... qui mérite une diffusion à grande échelle, m'a
toujours sidéré. Mais il y a un côté positif à votre absence
d'empressemnt à vous promouvoir vous-même. Elle m'a convaincu de
l'authenticité de La
Révélation d'Arès. Un truqueur aurait eu l'acharnement
des ambitieux, attrape-couillons et attrape-sous.
Reste
évidemment la question déjà soulevée par divers commentateurs depuis
2006 (je ne vais pas les citer): Peut-on se promouvoir soi-même quand
on est frère aîné (Rév
d'Arès 16/1), partie intégrante, inséparable d'une assemblée de frères qui ne
cherchent pas à vous promouvoir, voire même à se promouvoir eux-mêmes ?
Je
participais avant-hier à une conversation au cours de laquelle
quelqu'un dit: "Les Pèlerins d'Arès... Des franc-maçons ou des juifs
déguisés en chanteurs de rue," et un bouddhiste: "Les Pèlerins d'Arès?
Tout à fait inintéressants." J'ai insisté pour inviter tout le monde à
connaître le Frère Michel, Michel Potay, celui-là au moins, mais je
sais qu'ils ne le feront pas, trop convaincus, même sans fondement, que
vous n'êtes qu'un "juif déguisé en chanteur de rue" ou "tout à fait
inintéressant".
Pour passer ce barrage des préjugés, sans
fondement comme la plupart des préjugés, il vous faudrait des
public-relations patiemment acharnés, année après année, à passer les
murailles de la concurrence idéologique, plus hautes que jamais à notre
époque plus féodale que jamais, où toutes les idées et modes sont plus
promptes que jamais à se faire une place et à en faire un château fort
Vous
êtes un remarquable simplificateur, tellement simplificateur que
l'observateur superficiel se demande si vous avez seulement une idée.
C'est s'il creuse qu'il découvrira que La Révélation d'Arès,
qui même si elle vient de Dieu passe par vous, donc est comme de vous,
foisonne d'idées, en fait. Elle a, autrement dit, toute la matière
d'une idéologie. Pour promouvoir ça, il faut évidemment un
public-relations qui aurait bien tout analysé, tout comparé aux idées
générales, bien discerné les passages vers le monde, bien dégagé une
stratégie de promotion.
Pardonnez-moi d'être sorti du sujet de cette entrée. Je tenais à vous
dire tout ça.
La
Révélation d'Arès ne dit-elle pas: Ce que tu sais, publie-le sur
les toits ! (Rév d'Arès 37/4) ?
Olivier du Berry
|
Réponse
:
Si vous avez lu l'introduction de La
Révélation d'Arès
Intégrales, édiditon 1984, vous savez qu'entre 1974 et 1975 j'ai
consulté en vain quarente-sept éditeurs pour ce qui n'était encore
alors que L'Évangile
Donné à Arès, première partie de La Révélation d'Arès.
Plus tard, en 1987 ou 1988, un
frère, très proche de moi à cette époque, a de nouveau
entrepris de consulter les éditeurs de Paris. En vain, cette fois
encore.
Il y a fort à parier que ce serait la même chose aujourd'hui.
Certes,
il fallait explorer toutes les possibilités de trouver une tribune dans
le réseau complexe des grands média. Ce travail, qui aurait demandé
d'être, comme vous dites, "patiemment acharné, année après année, à
passer les murailles", à faire antichambre, à sonner aux portes, à se
faire des relations, etc., mais mon isolement à Arès — isolement que je
n'ai pas souhaité — ne me permettait pas ce long labeur de rechercjhe.
Je pense, cependant, que cela a été fait par mes frères de Paris. En
vain, certainement, puisque quelques uns m'ont dit: "C'est impossible.
La Révélation d'Arès et le Frère Michel sont censurés partout."
Cependant,
en 2010, avec l'aide de deux frères et deux sœurs qui ont agi sur
mes indications, j'ai entrepris personnellemnt un sondage des grands
media et, bien qu'avec de grandes difficultés, j'ai finalement reçu un
bel écho. Je ne sais qu'en faire aujourd'hui, parce que je pense que si
mes frères n'ont pas, de leur côté, obtenu le même écho, c'est qu'ils
ne pensent pas vraiment que le succès de notre mission passe par les
media. Ils pensent vraisemblablement qu'elle doit passer par la rue et
la place publique comme la mission de Jésus passa par les chemins
poussiéreux de la Palestine et non par les grandes tribunes de l'époque.
Je
préfère pour le moment partager cette sorte de consensus de mes frères
autour de la mission discrète, modeste, parce qu'en tout état de cause
j'ai besoin de mes
frères, j'ai besoiin d'être en harmonie avec eux, et
je crains qu'en leur inspirant autre chose que leurs discrétion et
modestie, ils perdent, en empruntant des voies qu'ils n'ont pas
souhaitées, leur beau naturel, signature de notre authenticité.
|
19avr11 117C26
La réincarnation n'existe pas, la résurrection oui.
C'est d'une puissante simplicité !
Ma volonté est d'accomplir
la Volonté
de Dieu et je n'ai plus du tout l'intention de continuer à incarner le
mal, mes créations sans vie qui me séparent du Père et de mon frère. Je
me désincarne donc du faux.
Le frère mauvais, le frère malade en face de moi, je le vois comme mon
frère, je fais "un" avec lui dans l'Amour du Père
Le pardon
est donné, il est mon frère de pénitence
avec qui je partage la joie
de changer le monde.
La guérison est, les plaies sont fermées tant que je ferai un avec lui
à l'image et similitude de Dieu.
J'ai déjà une Vie
en tant que fils
de Dieu, mais j'ai aussi ici une vie de frère-homme que je souhaite
conduire avec tous mes frères et avec l'aide de Dieu à l'immortalité
sans en avoir le mérite.
Nous finirons par être
juste et vrai comme vous l'êtes, vous le frère pécheur.
Paix, Joie et Bonheur !
Tony des bords de Loire.
|
19avr11 117C27
Je
viens de lire votre réponse à Olivier du Berry |117C25].
J'ai entendu parler de ce que vous appelez "un
bel écho" des media.
Je suis d'accord avec la discrétion que vous entendez garder sur cette
expérience médiatique.
C'est simple :
À gens modestes il faut moyens modestes !
Parce qu'ils sont des gens simples et n'ont pas les moyens personnels
d'utiliser des moyens mirifiques ou "grand public".
Utiliser les grands moyens
médiatiques, c'est un métier, un métier qui nous dépasse.
Il
y a quelques années j'ai été invitée par des amis plus argentés que moi
à un show Madonna. C'était fantastique ! Scène énorme, éclairage, sono,
accompagnement musical... à vous laisser bras ballants et bouche bée...
Extraordinaire ! Vraiment de quoi ensorceler. Devant ce spectacle
époustouflant, au fond de mon siège, ça m'a fait méditer; je me suis
dit: "Imaginons que Madonna nous dise: "Je vous laisse la place, je
vous laisse la scène, la sono, la musique, l'éclairage. Profitez-en
pour lancer votre message !" Je crois qu'en fin de compte on serait
tellement nuls qu'on se ridiculiserait. Ce ridicule nous tuerait. On
ferait d'autant plus rire ou gueuler qu'on serait hors du coup, pas à
la hauteur du décor et des moyens."
Il ne faut pas se déguiser en roi ni se produire avec des princes ou
des stars, quand on n'est ni roi, ni prince, ni star.
Noémie
|
Réponse
:
"Le bel écho" dont je parle dans
ma réponse 117C25 n'a rien à voir avec Madonna, dont je
n'ai jamais vu le spectacle, mais dont j'imagine assez bien le
faste et l'effet "ensorcelant" sur la foule, vu les moyens visuels et
sonores dont disposent les Américains.
Cependant, je comprends, d'une façon générale, ce que vous voulez dire.
Oui, ma méditation sur l'utilisation de moyens extraordinaires par des
gens ordinaires comme nous me porte tout comme vous à la prudence.
Mon père usait d'un conseil
aussi sage qu'amusant : "N'essaie pas de péter plus haut que ton cul !"
Mais il y a autre chose: La
Révélation d'Arès invite à considérer l'homme en général,
mais pas une personne en particulier. Si elle cite Yëchou (Jésus), Moché (Moïse), Mouhammad,
etc. c'est pour mieux les faire disparaître derrière l'intérêt
supérieur de toute l'humanité que ces hommes-là n'ont fait que servir.
Or,
notre époque fait tout le contraire, elle porte au "star system", au
culte de la personne. C'est tellement évident que, par exemple, les
chansons de Jacques Brel ne plaisent encore que chantées par Jacques
Brel. Si d'autres chantent les chansons de Brel, personne ne les
écoute. Ces chanson semblent avoir perdu tout intérêt pour elles-mêmes !
Même chose pour La
Révélation d'Arès:
Si j'en parle personnellement, on m'écoute. Si mes frères en parlent,
on ne les écoute plus beaucoup. Je ne veux pas de ça. Je cherche à ce
que les hommes aiment et suivent La
Révélation d'Arès pour elle-même.
|
20avr11 117C28
Une fois qu'on sait ce que La
Révélation d'Arès implique et à quoi elle nous engage,
alors vivre sur Terre devient un vrai challenge. On se trouve devant
quelque chose d'unique. On est face à un défi permanent qui est d'être
bon, d'être un homme du
temps qui vient (Rév d'Arès 16/10, 30/13).
L'objectif du Message
d'Arès est de nous faire comprendre qu'il faut créer son âme — une fois
créée, elle est sauvée — et aider d'autres à créer leurs âmes dans cette
vie même, grâce à la pénitence
et à la moisson
actives, parce que c'est la seule façon de contribuer au retour du
paradis sur terre[, le
jardin d'Éden].
Asiatique, né en Corée-du-Sud, je n'ai jamais cru en la réincarnation.
Quant au bouddhisme, si j'étais bouddhiste, j'imagine que je serais en
train de le pratiquer dans un temple adéquat, me plongeant dans une
forme de contemplation ou de recueillement dans une attitude béate et,
à l'occasion, toussant et suffocant dans la fumée âcre et nauséeuse au
milieu de dizaines de bâtons d'encens plantés devant mon nez. Le tout
dans une philosophie zen du "non-agir", du "non-penser". Je flotterais
entre esprit conformiste et esprit fataliste: "Faut faire avec...",
"C'est comme ça, on y peut rien...", "C'est la vie, mon vieux..." etc.
(sourire).
Mais cette philosophie est-elle typiquement asiatique ?
Est-elle spécifique au continent asiatique ? Je n'en suis pas
si sûr quand je missionne dans les rues de la capitale Limousine. Bref,
en terme de poncif, l'homme est le même partout, qu'il soit blanc, noir
ou jaune.
Quant à moi, jusqu'à preuve du contraire, j'avoue que j'ai encore mes
têtes et mes préjugés, mais je me soigne...
La vie s'apparente souvent à une pathétique "Foire du Trône", à un
"Cirque télévisuel" où de manière sordide et cruelle chacun juge et
élimine l'autre, déclarant qui est le perdant, qui est le gagnant ou
encore décrétant qui sont les gentils, qui sont les méchants et ceci,
dès le plus jeune âge.
Alors, dans ces conditions, à quoi bon revenir cinquante fois sur terre
si ce monde dans lequel nous vivons ne change pas une
bonne fois pour toute et ce, grâce à la seule et unique volonté de
l'homme d'entrer en pénitence,
d'être enfin bon définitivement.
Si on me créditait de quarante-neuf vies (en sachant toutefois qu'il
existe une pédale de frein pour'arrêter la "Roue de la vie" de tourner
en rond, en boucle), ce[tte perspective de réincarnations]
m'encouragerait insidieusement, sournoisement, à glisser dans la
procrastination (terme à la mode), remettant alors sans cesse à plus
tard ce que je pourrais faire ici et maintenant par la pénitence. Mes
vies se succédant feraient que je vivrais nonchalamment la pénitence, alors
que la pénitence
est tout le contraire de la nonchalance.
Pour moi la réincarnation est un mythe, un mythe qui, de ce fait
m'entraînerait plus encore vers cette espèce de nonchalance.
Du reste, même les grands pontes du bouddhisme reconnaissent
secrètement que la réincarnation est un mythe et se gardent bien de le
crier haut et fort sur le fameux "toit du monde" [l'Himalya,
le Tibet]. En effet, se dédire à la face du monde ne doit pas être
évident. De plus, si on imagine tout le prestige et les intérêts qui
sont en jeu, alors forcément...
Heureusement que le monde réel, fasciné par les jeux vidéo et les
effets spéciaux, n'est pas comme dans un jeu de guerre virtuel —
quoique... — où l'on peut descendre des ennemis, des monstres fictifs
par paquets et se faire descendre virtuellement tout en revenant autant
de fois à la vie, requinqué à bloc jusqu'au prochain "Game over !"
J'avoue que dans ma vie réelle cela ne m'amuserait guère de revenir, au
détour du chemin, sur mes malheurs et mes péchés commis dans chacune de
mes précédentes vies, mes vies se succédant les unes après les autres.
De plus, "revenir sur le lieu du crime" sans en tirer aucune leçon, non
merci... Il y aurait comme un côté glauque et malsain qui me ficherait
le moral encore plus bas.
Non, franchement, je n'aimerais pas avoir une kyrielle de vies, tout
comme je n'aimerais pas que l'on me clone en X exemplaires.
La vie ne s'apparente pas non plus à cette "Roue de la Fortune" qu'on
tourne, qu'on lance et relance dans l'espoir (illusoire) de tomber sur
la bonne case "Fortune", ou la case "Chance", ou encore la case
"Rejouer".
C'est dans ma seule et unique vie sur terre que je me dois d'accomplir ma pénitence.
Chaque jour, je dois réarmer en moi l'amour spirituel, le changement dans mon
être, concrètement, en compagnie ou en l'absence de ceux que j'aime
spirituellement, à savoir: ma famille, mes frères et sœurs de foi, mes
amis, mes collègues de travail, les inconnus ou les étrangers. Ah, les
étrangers ! (sujet récurrent et indémodable), les étrangers (Rév d'Arès 25/3)
qui, d'ailleurs n'ont rien "d'étrange" à mes yeux, étant donné qu'ils
sont tout comme moi avec un nez, une bouche, deux yeux, deux oreilles,
deux mains, deux pieds, du sang couleur rouge, un cerveau, un cœur, des
tripes, une âme,
une vessie (sans les lanternes de préférence...) etc. et qui, comme
nous tous pèchent, souffrent, aiment, rient, pensent, grandissent etc.
Le tout dans une enveloppe charnelle. Description futile, stupide et
simpliste de moi même à travers les étrangers, j'en
conviens. D'ailleurs cela m'afflige d'écrire ainsi. Petite pointe de
provocation de ma part.
Mais Dieu et Jésus ne sont-Ils pas eux, aussi affligés, de devoir sans
cesse rappeler à l'homme ce qui est fondamental : Le Salut de l'Homme et
du Monde. Pourtant nous sommes bien au XXIème siècle, longtemps après
Jésus et les temps bibliques. Franchement y a pas de quoi en rire...
Même pas jaune.
Alors, soyons ces fameux "irréductibles" luttant contre le mal qui est
en chacun de nous.
Le jour de Pâque, voir la joie et le visage émerveillé des enfants
lorsqu'ils découvrent des oeufs en chocolat dans les jardins m'émeut
toujours.
Je sais aussi qu'il existe un tout autre Jardin, ce fameux Jardin d'Éden qui
se trouve en chacun de nous et que nous devons chercher et développer à
l'extérieur de nous-mêmes.
Cependant, comme beaucoup de gourmands, je ne refuse pas de manger du
chocolat le jour de Pâque.
Joyeuse fête de Pâque pour vous, Frère Michel, pour vos proches et tous
ceux qui s'intéressent de près ou de loin à votre blog (blog toujours
vivifiant) et au changement
du monde dans le bien
actif (Rév d'Arès 28/7).
"Vive les cloches !" si c'est pour nous rappeler qu'on doit faire pénitence.
(Je pense aux cloches de la Maison de la Sainte Parole à Arès, si elles
sonnent pour Pâque).
David Patati et patata.
|
Réponse
:
Les cloches de la Maison de la Sainte Parole à Arès sonnent tous les
jours à midi.
Sonnant tous les jours, elles sonnent le dimanche de Pâque.
Elles sonnent tous les jours pour rappeler au monde que le ressuscité
Jésus est descendu là, envoyé aux hommes par le Père pour les appeler à
entrer en
pénitence afin d'empêcher le mal de progresser jusqu'au péché des péché (Rév d'Arès
38/2) et de faire refleurir le Jardin génésiaque,
refaire de notre terre au milieu de l'Univers le lieu de Vie heureuse
perpétuelle.
|
20avr11 117C29
Malgré mon vif esprit critique, je ne vois pas ce qu'on a pu reprocher
au panneau du local de mission de la rue Raymond Losserand, que vous
nous avez donné pour Paris.
Personnellement, j'en trouve admirables le graphisme à l'éclat
printanier et le texte, si dense, si clair, si avenant aux
divers étrangers
que vous avez à aimer (Rév
d'Arès 25/3).
Comme j'aimerais comprendre ceux qui voient les choses autrement et que
j'ai aussi à aimer !
François D. Île de France
|
Réponse
:
Ce n'est pas moi qui ai "donné ce panneau pour Paris."
Je n'ai fait que proposer le texte.
Le graphisme a été composé, autour de ce texte, par J., actuellement en
Chine avec sa famille, et la réalisation du panneau est due au Comité
d'Administration des Ouvriers de la Moisson en Île de France (ODLMIF).
De plus, sur un écran dans la vitrine, un diaporama, composé par J.-F.,
fonctionne jour et nuit sur le thème de ce panneau.
Remercions-les tous !
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20avr11 117C30
Depuis quelques mois, lorsqu’une notion me pose question, n’ayant pas
la connaissance de Frère Michel, je consulte Wikipedia
(www.wikipedia.fr). Je suis surpris de découvrir que les fondements de
notions parfois très encrées dans notre culture ne reposent pas sur des
bases solides.
J’ai lu notamment sur la trinité, la croix rédemptrice, la
transubstantion, la liste des papes, l’immaculée conception et, bien
sûr, la réincarnation.
J’ai été surpris d’y lire que les textes védiques [le Véda] ne
contiennent pas la notion de réincarnation. Ce qui rejoint la réponse
du commentaire 117C20.
Pour les différents thèmes consultés, nous acceptons [sans méfiance] la
vision de certains hommes ou groupes d’hommes d’influence (donc de
pouvoir) ont imposé leur vision des choses, leurs interprétations à des
moments de l’Histoire comme vérité absolue ! Il semble plus facile de
laisser les autres fantasmer à notre place[, mais le Père nous
prévient:] Or, tu
enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole
et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme.
Dans Mes Assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font
les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole, mais qui s'En
sont enivrés ; personne ne délirera sur Mes Livres (Rév d'Arès 32/8-9).
La vraie vie,
c’est de retrousser nos manches pour nous impliquer concrètement dans
la construction d’un monde de bien
: bonté,
amour, pardon, paix, intelligence du cœur, liberté spirituelle.
On parle beaucoup de biodiversité et qu’en est-il sur le plan
spirituel ?
N’est-ce pas dans le brassage de nos différences que naîtra le monde changé pour
autant que nous cherchions à
faire le bien, c’est-à-dire à être pénitents ?
À quoi servira-t-il alors de discuter encore sur ce que nous
ne connaissons pas et qui nous divise ?
Louis-Marie de Belgique
|
20avr11 117C31
Dans votre réponse 117C11, frère Michel, vous dites: "
Ce
jour des Rameaux est le jour d'une très grave erreur de Jésus. Les prophètes sont des
hommes, contraints à réfléchir avant d'agir, donc susceptibles
d'erreurs..."
C'est effrayant ! Comment se fier à ce que vous nous dites, dans
ces conditions ?
Vous êtes un homme, donc, "susceptible d'erreur". Tout est peut-être
faux dans votre interprétation de La
Révélation d'Arès.
Jean-Pierre du Luxembourg
|
Réponse
:
Mais oui, "tout est peut-être faux dans mon interprétation de La Révélation d'Arès."
Et il y a pire: "Tout est peut-être faux" dans
le surnaturel dont je fus témoin. La seule vérité, mais alors vérité
sans valeur, étant que j'ai transcrit un texte, qui lui existe bien
matériellement parlant, inspiré par une illusion, dans un moment
d'aberration. Je n'ai peut-être fait que rêver les apparitions de Jésus
en 1974 et les théophanies en 1977 et, dans ce cas, La Révélation d'Arès
n'est peut-être qu'une écriture somnanbulique.
Mais alors, qu'en est-il de la Bible? Du Coran? du Veda? des soûtras de
Bouddha? Ces livres sont pareillement "susceptibles" d'être des faux.
Leurs contestataires ne manquent pas de l'affirmer. Après, tout, il
n'existe pas de traces archéologiques — enfin, rien de sérieux —
d'Adam, de Noé, d'Abraham, de Moïse, de Saül, de David, de Salomon, des
prophètes, de Jésus, et ailleurs, de Zarathoustra ou de Bouddha. Pour
Mouhammad il existe quelques ossements dans la grande mosquée de
Médine, mais les ossements de qui ? Je vous le demande !
Et Dieu alors ? Quelle preuve de son existence ? Les
théophanies dont j'ai été témoin ? Pff !
fariboles !
"La foi porte en
elle-même un
obstacle, inhérent à sa très énigmatique
nature. Cet obstacle est à la mesure de sa grandeur: Dieu est au Ciel et les hommes
sont sur la terre (Ecclésiaste 5/1). Cette distance
invivable à la longue faisait jadis pousser à Isaïe ce cri profondément
humain: Ah si tu pouvais
seulement déchirer le Ciel et descendre jusqu'à nous ! (Isaïe
64/1).
"L'optimisme souvent forcé de nos cantiques ne résout pas ce sentiment
secret d'une absence que l'on craint d'avouer.
"Comment d'une connaissance abstraite, lointaine, catéchétique, passer
à la rencontre personnelle, à la communion vivante ? Comment
la présence de Dieu peut-être entrer dans la vie des hommes ? Le
Résurrection (de Jésus = Pâques) avait inauguré le "huitième jour" et
en apparence rie n'est changé, l monde nouveau s'insère dans l'ancien.,
le huitième jour n'existe que dans les sept autres."
Ces lignes très belles
sont de
Paul Evdokimov, un théologien de
l'église orthodoxe à laquelle j'appartins avant que Jésus m'apparût,
mais elles valent pour n'importe quel humain confronté au problème de
la foi.
Sur la foi je m'adresse toujours à mes frères en termes plus personnels
et fondés sur la Vérité que m'a apportée La Révélation d'Arès:
"Avoir la foi, c'est croire en
l'improuvable. De plus, la foi est remise en question chaque jour. La
foi est évolutive et la faute la plus grave des religions est de
l'avoir
figée dans des dogmes."
C'est la grandeur de l'homme, grandeur à laquelle aucune vie autre
qu'humaine ne peut atteindre, que de dépasser ce qu'il voit, touche et
entend, pour atteindre à une Vérité invisible et inaudible, mais plus
vraie encore que le vu, le touché et l'entendu.
Ceci dit, Jésus commit bien l'erreur d'aller à Jérusalem et ainsi de
s'exposer à la cruelle méchanceté des hommes de pouvoir, mais il ne
s'agit là que d'une erreur d'ordre pratique, non d'une erreur de Fond, car sur le Fond je crois que
Jésus transmit au monde la Parole que le Père l'avait chargé de
transmettre.
|
22avr11 117C32
Ce
commentaire est pour l'entrée 116 du blog, mais je ne le crois pas
insolite dans cette entrée 117.
Commentaire
manuscrit (je reçois un certain nombre de commentaires par lettres), je
le dactylographie :
Je
lis les commentaires 116C34 et 116C35, votre réponse, et j'ai les
larmes aux yeux également, mais le cœur gros à la lecture de votre
réponse à 116C34 signée "frère honteux".
Par contre, j'ai le sourire — ouf ! — à la lecture d'Annie d'Île de
France.
Cher
frère Michel, vos quatre volumes de "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le
Pèlerin d'Arès" sont ici à la première place sur l'étagère de la
chambre, quand ils ne sont pas sur la table de nuit (qui par ailleurs
contient les 44 numéros du "Pèlerin d'Arès" trimestriel). Je les lis et
relis avec bonheur, car à chaque fois je pense mieux assimiler leurs
richesse et "complexité" que je n'ai jamais trouvées "intellectuelles"
dans le sens contestable du terme.
Ils ont inspiré mission orale,
tracts et vitrine (de la mission de Toulouse). Je sais que je ne suis
pas seule dans ce cas pour notre assemblée
(locale) et ailleurs. Plus récemment, ce sont vos entrées du
blog
qui nous aident et je n'oublie pas d'autres textes, annotations,
articles dans "Frère de l'Aube", etc.
Tout ce miel ne donne pas
forcément le résultat attendu. Il peut être mal assimilé, mal digéré,
mal distribué en trop petite ou trop grande quantité et pas assez
souvent.
La pénitence
est remise en question sans cesse, mais je sais bien que c'est
(seulement) la désespérance (le
découragement) qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
"Ardu est le Vrai", mais c'est là qu'est la Vie et j'ai le
grand privilège de ressentir la sensation de vivre grâce à votre parole qui vient à
la suite de la Parole
(Rév d'Arès i/12) depuis longtemps... et comment ne pas
avoir envie de faire passer cette raison de vivre autour de soi par la
mission ?
Élisabeth des Corbières
|
22avr11 117C33
Dans une
réponse à un commentaire, que je ne retrouve pas, vous disiez qu'à une
certaine époque on vous reprochait d'user de charabia ou de galimatias.
Ce
n'est pas exactement ce que je vous reproche, bien qu'il y ait de ça,
mais je vous connais depuis assez longtemps pour dire que vous avez sur
un même sujet des discours différents. Pour chaque chose on drait que
vous avez trois façons de croire et de penser.
On finit par ne
plus savoir où vous en êtes. Vous êtes parfois contradictoire au point
d'être votre propre négatif, qui a besoin de se réincarner en image
positive de temps en temps. De là des rectifications comme cette entrée
117.
Je me perds dans cette cette variété de discours discordants ou
labyrinthés.
Il faudrait aussi stabiliser les frontières entre les sujets.
C'est dommage que vous n'y arriviez pas. Votre sincérité ne fait aucun
doute.
Humbert d'Île de France
|
Réponse
:
Cette entrée 117 n'est nullement la "rectification" de ce que je pense
de Pâques, de la réincarnation et de la résurrection.
Entre le frère Michel qui parle, le frère Michel qui écrit "Le Pèlerin
d'Arès" et le frère Michel qui blogue, il y a évidemment trois modes
d'expression, mais il n'y a pas trois "discours différents."
Comme tout être humain je suis plus ou moins en bonne santé ou en bonne
forme selon les moments.
Comme tout être humain je suis ballotté par la vie et le quotidien,
dont les hauts et les bas, les joies et les soucis, font forcément
varier mon humeur et mes forces intérieures.
Comme tout être humain contraint à une tâche vagabonde — on ne vient
pas vers moi, c'est moi qui dois aller vers les autres — je suis soumis
à de grandes variations de circonstances; je ne suis pas comme un
professeur qui parle toujours dans le même lycée ou la même université
à des étudiants de mêmes âge, préparation et niveau ; je dois adapter
mon verbe, oral ou écrit, à la circonstance, au lieu, au moment et au
public, souvent très inégal, bigarré et hétérogène.
Ceci dit, non ! je n'ai pas "trois façons de croire et de penser."
Je ne suis pas non plus par moments mon "propre négatif, qui a
besoin de se réincarner en épreuve positive."
Je garde mon attention tendue vers les résonances intérieures que je
perçois de mon auditoire comme les signes de leur niveau de
compréhension et de leur soif (très variable) d'enseignement.
Oh! je suis désespéré, je ne le cache pas, de ne pas être à la
hauteur, de n'être
ni écrivain, ni conférencier, ni pédagogue, ni même bon prédicateur, de
n'être qu'un pauvre type
à qui Dieu est venu confier une Message destiné à toute l'humanité.
Mais désespéré de ne pas être le transmetteur, le prophète, idéal, je
ne suis jamais résigné à mon insuffisance, je fais toujours des efforts
pour être compris. Mon plus gros problème tient, en fait, à l'espace et
au temps.
L'espace et/ou du temps qui me sont donnés pour m'exprimer, oralement
ou par écrit, sont occasionnels et courts, parce que je ne vis
pas avec mon auditoire, je suis isolé et je ne peux faire que des
incursions vers lui, toujours trop espacées, circonstancielles et
brèves (comme par exemple des entrées de blog, des réponses à des
commentaires) pour me permettre de développer. Je dois résumer,
raccourcir ou insister sur certains points aux dépens d'autres points,
faute de temps et d'espace. De là peut-être l'impression que vous avez
eue que j'ai "sur un même sujet des discours différents".
J'ose dire aussi, pour finir et en usant d'une image, que la difficulté
que je peux présenter n'est pas dans "une variété de discours
discordants ou labyrinthés", mais dans le fait qu'il faut m'écouter
comme à travers
une porte on entend une voix étouffée. Contrairement à ce que
disait Voltaire (dans le Dictionnaire Philosophique, je crois) les
variations de la foi et des vérités spirituelles ne peuvent pas
toujours s'exprimer par des images physiques simples : fermeté de
l'âme, solidité du cœur, etc. Il faut avec courage entrer dans des
zones plus subtiles, beaucoup plus difficiles à exposer... comme la pénitence, pour
lesquelles il faudrait plus de temps et se voir plus souvent.
|
22avr11 117C34
À
certaines personnes rencontrées dans la rue ou proches je réponds
parfois que "Je ne suis pas né de la dernière pluie" pour témoigner
qu’avant La Révélation
d’Arès
j’avais visité, rencontré et à la manière d’anthropologues "nouveaux" à
une certaine époque, je m'étais immergé, laissé imprégner dans et par
de nombreux courants religieux, spirituels, y compris à l’autre bout du
monde.
J’étais en recherche perpétuelle de la Vérité, cultivant
systématiquement le doute mêlé à de la reconnaissance, voire de la
tendresse pour ceux avec qui je partageais un bout de chemin de vie.
Pas de fierté à trouver là-dedans, je suivais sans doute inconsciemment
— entre autres voies — la voie d’une éducation entre une mère
catholique et un père agnostique, lui aussi me semble-t-il à
postériori, dans une quête perpétuelle de la Vérité ; mais aussi
une mode d’expérimentation à tout crin frisant pour moi la velléité.
Je
préfère aujourd'hui qualifier cette recherche, quand elle est bien
menée, de sentier vers toujours plus de complexité, de finesse et
simultanément… de simplicité.
Plus trivialement et plus
brièvement, c’est aussi : "À moi on ne me la fait pas, non,
mon
brave monsieur, ma brave dame, mon ami, etc. Je ne suis pas la pauvre
victime d’une secte, j’en ai vu d’autres et je regarde où je mets les
pieds."
Parenthèse : Tout cela pour dire qu’inévitablement je me
suis retrouvé un chouia bouddhiste, hindouiste ou autre, donc,
normalement réincarnationiste. En fait, certains témoignages
ou
mêmes vécus intérieurs m’ont troublé à ce sujet par leur intensité. Eh
bien ! le pendant de cette intensité, pour moi qui, tête de mule,
cherche et cherche à comprendre, je l’ai trouvée dans un ouvrage d’un
peintre Polonais visionnaire dont j’ai oublié le nom, au fin fond d’une
bibliothèque universitaire de banlieue.
Il transcrivait, j’en suis
convaincu, avec un réalisme saisissant et effroyable des quasi photos,
même parfois suggestives, de l’invisible post-mortem et/ou paravitam
(?) si l’on peut dire. Et plus particulièrement du sort malheureux
d’humains dans l’au-delà.
Indicible, si ce n’est qu’il me faisait
ressentir, voir — comprendre par le feeling dirait-on dans les années
70 — ce que Thierry de Bayonne (117C24) dit en d’autres mots: des liens
très forts, des affinités peuvent relier vivants présents et morts
passés à tel point qu’on peut croire avoir vécu soi-même ce qu’un autre
à vécu dans un autre temps: des pseudos corps décharnés s’unissaient
par exemple en une masse comme emportée par un courant, un vent, une
marée… s’unissaient par quoi, et se laissaient — je pense: de leur
vivant s’étaient-ils laissés — emporter par quoi ?
Et puis
ces fameuses impressions de "déjà vu"ou ces "couloirs" cosmiques quasi
extra-temporels théorisés par des astrophysiciens, la relativité du
temps comme dimension en lien avec l’espace sidéral et l’énergie, etc.
Voila
bien des sources sur lesquelles, inconsciemment ou non, la tentation
dominatrice peut s’appuyer, démesurément. Qu’en reste-t-il pour
l’intouchable de Calcutta ? : "C’est ton kharma qui
t’a fait
ainsi, tu n’as qu’a accepter ta condition, et compter sur tes vies
prochaines pour te racheter." Ou bien, en parallèle pour le serf du
moyen-âge, le consommateur moderne: des paradis promis par l’église…
mais attention ! après la vie seulement, ou suggérés par l’avoir —
toujours plus — et que sais-je encore… du moment que tout reste
sagement en ordre établi ici-bas.
Reste que je me rappellerai
toute ma vie de ce grand et robuste japonais venu inlassablement
s’occuper des miséreux de la capitale du Bengale. Oui, il
était
réincarnationiste, mais, par son action interpellait le quidam à qui il
répondait comme une ritournell : "I’m here to improve my kharma, I’m
here to improve my kharma." [Je suis là pour améliorer ou amender mon
kharma]. Améliorer son kharma sans cesse semblait être le but qu’il
s’était fixé dans la vie, sans discontinuer, sans presque de repos.
Jérôme L. d'Île de France
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22avr11 117C35
La
Révélation d'Arès
inaugure une toute nouvelle façon de penser, que vous montrez
bien
dans cette entrée 117, parce que vous y mêlez, sans vous sentir gêné,
des idées qui ont suivi dans la religion des chemins très différents:
réincarnation, resurrection, changement, Pâque, pour lesquels vous
donnez une seule et unique façon d'avancer et d'arriver au
bout :
la pénitence.
La
Révélation d'Arès
est bien une révolution, un bouleversement complet des notions
religieuses. Aucune de ces notions différentes — que vous appelez
dogmes — ne peut trouver son compte dans le Message que Dieu
vous
a donné à Arès. Quand vous dites que le Pèlerins d'Arès sont envoyés moissonner
les hommes qui ont compris la Vérité et qui sont déjà loin de leurs
attaches religieuses ou philosophiques, même s'ils les ont entretenues
faute de mieux, faute d'avoir trouvé le Vrai, la Voie, vous parlez
de ceux qui se sont déjà révolutionnés eux-mêmes en-dedans.
J'ai
eu des relations avec des bouddhistes — j'ai failli devenir bouddhiste
moi-même — et sur la fin de cette période de relations, quand j'eus
découvert La Révélation
d'Arès
et que j'en parlais avec eux [les bouddhistes], ils ne me disaient pas
"Tout à fait inintéressant" [Olivier du Berry 117C25] mais: "La Révélation d'Arès
est complètement rétrograde, elle ne présente aucune évolution. C'est
Bouddha le seul véritable maître de l'évolution." Ils ne me le disaient
pas avec ces mots-là, mais c'était le sens de leur mépris "charitable"
pour La Révélation
d'Arès.
Ils ne voient pas qu'après La
Révélation d'Arès
tout ce qui est venu avant, même les Évangiles [Palestiniens], est à
reconsidérer. Il n'en reste rien. Il va falloir reconsidérer
complètement les rapports biologiques avec les rapports sociaux et les
rappots spiritituels pour repartir dans une direction nouvelle où on ne
pourra plus donner un sens au passé pour justifier du présent (ce que
Marx appelait la dialectique historique, je crois). Il faut tout voir
avec un œil neuf.
C'est ce qui explique la parabole du poulain agile, libre du harnais
des docteurs (des connaissances accréditées) (Rév d'Arès 10/10),
parce que le poulain
sans harnais s'est
débarrassé de ses œillères, il voit l'homme et l'avenir tout autrement.
C'est ce que les bouddhistes ne semblent pas comprendre. Ils ont gardé
leurs œillères, qui sont larges et épaisses, ils en restent à leur
Bouddha comme à leur dieu.
Merci pour votre infatigable prédication qui nous ouvre les yeux par ce
blog comme par vos autres écrits.
Serge des Alpes de Haute Provence
|
Réponse
:
Ce que vous dites ici est à la fois vrai et faux.
Les
bouddhistes, qui sont généralement en France des tantriques, donc
décalés, voire même très décalés, par rapport au bouddhisme simple et
strict des origines, qui a quasiment disparu, ont tort de considérer
Bouddha comme un "révolutionnaire," ce que vous semblez dire et qui
m'étonne quand même un peu.
Bouddha n'a été, comme Jésus ou comme le prophète d'Arès,
qu'un rappeleur.
Bouddha a dit: "J'ai vu l'ancien
Sentier, la vieille Voie
prise
par les Grands Éveillés depuis toujours et c'est elle que je suis,"
voulant dire qu'il reprenait la Voie qui avait été suivie par les
brahmanes (les hommes
de bien) des premiers temps qui avaient montré le vrai
chemin vers Brahma (ce que La
Révélation d'Arès appelle les Sentiers vers les Hauteurs
Saintes, 36/19), ensuite dérouté et négligé par les
brahmanes suivants, c'est-à-dire par le roi blanc, la
religion dans Le Livre
(2ème partie de La
Révélation d'Arès).
Bouddha
se référait souvent à "l'inculte multitude," abrutie par la religion,
qui entretenait des "fausses théories de l'âme" et des croyances en une
"réincarnation personnelle", contre lesquelles il tempêtait
continuellement.
Je ne
peux pas m'étendre ici sur un sujet extrêmement complexe et
controversé, usé par l'Histoire, par des déformations, des
interprétation variées et dévoyées, des intérêts religieux et
politiques, qui ont masqué les sources, lesquelles nous sont parvenues
étouffées, déformées, engrossées de pensées humaines, dans deux
recueils appelés respectivement Petit Véhicule (les plus anciens
textes, en pali, pas purs pour autant) et Grand Véhicule
(textes en sanscrit, les plus trafiqués). Mais je suis sûr que
le
grand message de Bouddha fut, en son temps, inévitablement dans la
ligne redonnée aujourd'hui par La
Révélation d'Arès.
Le Créateur est le même pour tous partout sur terre.
Réincarnation, résurrection, changement
désignent une même et seule renaissance de l'Adam initial par les
efforts de récupération du Bien,
par ce que La
Révélation d'Arès appelle pénitence.
Je ne crois pas du tout que La Révélation d'Arès soit
une révolution. Elle n'est qu'un rappel de ce qui fut, un Appel à revenir au Bien qui fut. C'est
ce retour au bien
qui est le salut. La Voie montrée par La Révélation redonnée
à Arès (sous les pins,
xii/3-6)
n'est pas révolutionnaire. Elle est insurgeante ("Le Pèlerin d'Arès
1989", p.236) en cela qu'elle nous invite à nous insurger par les armes
pacifiques de la pénitence
contre la religion et la politique qui ont détourné l'homme de son vrai
destin.
|
25avr11 117C36
Nous vous remercions pour ce beau panneau sur "Pâque" exposé dans la
vitrine de l'assemblée de Paris.
Vous y avez mis votre belle pensée prophétique qui s'adapte à chacune
des grandes assemblées
spirituelles: Juive, Musulmane, Chrétienne, humaniste, que vous
présentez dans ce blog.
Nous avons fait agrandir ce panneau, afin de le disposer sur notre
petit stand missionnaire, qui est notre "vitrine" et que nous disposons
chaque samedi sur le marché de notre ville [des Alpes] et chaque jeudi
sur un marché très estival et Provençal, que nous faisons d'Avril en
Octobre dans une autre petite ville de notre département.
Il attire bien des regards en cette période de "Pâque" qui réunie bien
souvent les familles.
Ce panneau est le rayon de Lumière de ces marchés... Vraiment merci.
En ce qui concerne les quatre livres de votre enseignement "Et ce
que tu aura écrit", non seulement nous les lisons régulièrement, mais
il se trouve que les propriétaires d'une librairie qui
disposent La
Révélation d'Arès dans leurs rayons ont aussi découvert
les livres de votre
enseignement et ont beaucoup aimé les thèmes que vous
abordiez.
Des thèmes qui nous touchent pour effectuer notre pénitence et pour
envisager le "passage" à une civilisation qui fleurira
grâce à ce que nous puisons sans cesse à la Vérité qui se
trouve aussi dans votre
enseignement trouvé dans "Le Pèlerin d'Arès, Et ce que tu
auras écrit."
Ils [les libraires] nous ont demandé de leur laisser sur leurs raysons
de librairie les quatre livres de votre enseignement.
Pascale des Alpes
|
25avr11 117C37
J'ai bien apprécié votre échange avec Jean-Pierre de Luxembourg
(117c31).
Ce problème de la fiabilité du prophète
n'est pas pour moi "effrayant", mais pratique.
Pour m'y coltiner, je choisis les sentiers du milieu (Rév
d'Arès 7/7).
Que Jésus se soit trompé non sur le Fond mais sur une
question pratique, je l'admets. À l'expérience, je vous estime aussi
fiable que lui sur le
Fond. Sur les questions pratiques, aussi faillible que lui.
Doit-on alors vous suivre "sans conditions" dans le cadre du petit reste (Rév d'Arès 24/1)
comme vous aimez à le proposer ?
Logiquement, ça paraît bizarre de suivre sans condition quelqu'un de
faillible, mais ce choix se comprend de la part de héros qui attendent de se
surpasser (Rév d'Arès
xxxv/10).
Ne me sentant pas un héros,
je peux décrocher du petit
reste par décès,
problème de santé ou objection de conscience sur un problème pratique.
Toutefois votre existence exceptionnelle me pousse à ne pas anticiper
cet éventuel décrochage.
François D. d'Île de France
|
Réponse
:
Merci de ne pas décrocher, François !
Mais, à votre insu, cela fait de vous un héros. Alleluia !
|
25avr11 117C38
Je ne sais pas si vous avez vu les programmes de télévision du 24
avril, dimanche de Pâques, aux heures de grande écoute: C'est le vide
spirituel complet! Les quelques émissions ou films ayant rapport avec
le fond spirituel de ce dimanche sont aux heures de petite écoute, aux
heures creuses.
Vous l'avez déjà dit et redit, mais je n'avais jamais constaté de façon
aussi flagrante, la déspiritualisation de la France.
Je suis beaucoup plus jeune que vous, j'ai la moitié de votre âge (41
contre 82 ans), mais je me souviens de mes vingt ans. Pâques était
encore un jour particulier, dont le fond religieux
rententissait dans tous les media et pas seulement dans les vitrines
des pâtissiers.
Je comprends de mieux en mieux pourquoi Dieu a choisi de descendre
parler aux hommes aux trois quarts du XXe siècle.
Lui, Dieu, savait que les ténèbres de l'incroyance et du scepticisme
allaient déferler comme une marée.
Comme vous dites de temps en
temps : Autour de 1975, l'œcuménisme chrétien semblait même
promettre un renouveau de la foi, des vertus chrétiennes et de la
prière, rien ne laissait présager le goudronnage des esprits sous
l'indifférence spirituelle et leur écrasement sous le rouleau
compresseur de l'athéisme. Si on met à part les Musulmans (et encore!
l'Islam français comparé à l'Islam afro-asiatique est beaucoup moins
populaire en pratique), l'irréligion, la dévarolisation des valeurs
judéo-chrétiennes et de valeurs spirituelles en général avaient déjà
fait des dégâts, mais on sentait encore un fond religieux, une
espérance de renouveau...
Mais là, maintenant, plus rien... Enfin, presque plus rien !
Nous avons, nous, pauvres pelés et tondus de La Révélation d'Arès,
un travail énorme devant nous !
Je comprends que vous ne sentiez pas venu le moment de vous coucher
pour mourir et que vous montiez sur la barricade.
Heureusement que vous êtes là, frère Michel, prophète du
Très-Haut, mais sommes-nous à la hauteur de votre conscience, je veux
dire de votre conscience active ?
En tout cas, joyeuse Pâque, joyeuse Pessah, frère aîné (Rév d'Arès 16/1) !
Trasibule
|
Réponse
:
Pertinent est ce commentaire !
Oui, ce dimanche de Pâque
2011 médiatiquement irréligieux, où les media ont comme pris soin
d'effacer toute
marque religieuse
particulière, à première vue laisse penser que l'obscurité de la
mécréance recouvre maintenant les
derniers restes de foi traditionnelle dans notre pays. Mais
recouvre-t-elle aussi la foi tout court, l'espérance mise dans Autre
Chose ? C'est moins sûr ; j'y reviens plus loin.
Ici j'ouvre une parenthèse.
Je vous demande, vous qui semblez vous ranger parmi les Pèlerins
d'Arès, actifs dans
la pénitence
et la moisson des
pénitents, si votre nom est
vraiment Trasibule (dans ce cas, je ne vous connais pas, mais je ne
connais pas tous les Pèlerins d'Arès) ou si vous avez choisi ce
pseudonyme
intentionnellement par référence à la "Lettre de Trasibule à
Leucippe" ? Ce livre ou livret, écrit peu avant la Révolution
Française, constitue une balise connue dans la littérature
de l'incroyance. Comme tous les écrits de son genre, il niait Dieu, la
foi, l'âme. On l'attribue tantôt à l'académicien Nicolas
Fréret , tantôt au Baron d'Holbach, libre-penseur
déclaré, un des collaborateurs de Diderot et d'Alembert pour
"L'Encyclopédie". La "réincarnation" de Fréret ou de d'Holbach, auteur
de la "Lettre de Trasibule à Leucippe", ne pouvait pas manquer de nous
servir 250 ans plus tard, en 2011, un programme télévisé
dépouillé de toute référence à la vie
spirituelle.
Je ferme la parenthèse.
L'absence médiatique de soulignement pascal en ce
dimanche 24 avril, absence que nous avons aussi remarquée, mon épouse
et moi,
en consultant "Télérama" hier soir, me paraît d'autant plus frappante,
qu'en 2011 il y a
grosso modo coïncidence entre les Pâques chrétienne, qui célèbrent
Jésus libéré de la mort, et la Pâque juive (Pessah), qui célèbre les
Hébreux libérés de l'esclavage.
Je dis grosso modo, parce que le calcul
des dates des Pâques Catholiques et Pâque juive sont différents. Le
calcul de la date de Pâques Orthodoxe, qui fut mon église, est
également différent des deux précédents, parce qu'il suit le Calendrier
Julien.
Le calcul de la Pâque juive est de plus assez compliqué et donne des
résultats sensiblement différents selon les centres rabbiniques et les
habitudes locales. Mais cette année, en gros, la
commémoration de la Pessah tombe entre le 18 et 26 avril, je crois (à
vérifier), selon les confessions israëlites. Du 15
Nissan 5771 au 21 ou 22 Nissan 5771 du calendrier juif.
Pâque a
donc une signification étendue, œcuménique, si je peux dire, en 2011,
ce qui devrait être particulièrement souligné. Cela rend plus pesante
encore la grande discrétion de la Télévision.
Si votre commentaire me paraît aussi pertinent, c'est parce
qu'il me
donne l'occasion de souligner un point important de nos difficultés
missionnaires, un point qui n'est pas ou qui est peu considéré par nos frères moissonneurs.
Votre commentaire vient indirectement, inintentionnellement, souligner
ce que je crois être une des causes les plus importantes, sinon même la
cause la plus importante de nos difficultés missionnaires: Non la perte
de foi ou d'espérance spirituelle dans la population, mais la perte de
l'esprit d'engagement, autrement dit le désengagement.
C'est une cause que j'évoque ici et là dans nos réunions ou
conversations, mais dont doutent beaucoup de mes frères, car mon
opinion sur les sujets pratiques et publics est souvent considérée
comme trop personnelle, isolée, voire erronée. C'est évidemment le
droit de mes frères
de ne pas suivre mes opinions et mes conseils pratiques ; je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès
16/1) — C'est pourquoi ce blog est le blog de Michel Potay
et non le blog des Pèlerins d'Arès, qui d'ailleurs n'en ont pas à ma
connaissance.
Pour beaucoup de mes frères
moissonneurs la difficulté de trouver au fond des
personnes de rencontre de bons échos de La Révélation d'Arès,
tient aux méfaits de la campagne anti-secte des années 1995-2002 et à
la méfiance qu'elle a répandue à l'égard des mouvements spirituels,
quels qu'ils soient — 172 mouvements spirituels avaient été montrés du
doigt et flétris par le fameux Rapport Parlementaire de 1996...
Délirant !
Cette campagne anti-secte, en fait antireligieuse, s'est d'ailleurs
retournée contre les Églises Chrétiennes qui, après en avoir été les
inspiratrices, les pauvres irréfléchies, les pauvres sottes, ont été
évidemment les premières à en pâtir et, après quelques années, l'ont
aussi vite étouffée qu'elles l'avaient inspirée.
Cette campagne anti-secte, en fait antireligieuse, n'a pas été sans
effets négatifs sur notre mission, mais je crois ces effets-là mineurs
en ce qui concerne La
Révélation d'Arès du moins, tout simplement parce qu'il
n'y a jamais eu historiquement de mouvements prophétiques, porteurs
d'un tel bouversement de Fond,
qui n'aient rencontré de méfiance ou d'opposition populaires.
Pour beaucoup d'autres frères la difficulté tient à la perte générale
de la foi, quelle qu'elle soit.
Cette perte de foi n'est certainement pas non plus sans effets négatifs
sur notre mission.
Or, l'expérience de la mission montre d'une part que, contrairement à
ce qu'on pourrait penser, la campagne anti-secte a été surtout perçue
(de façon souvent rigolarde) dans la population comme la peur qu'ont
les grosses religions de la concurrence des petites religions,
l'écrasement cyclique des petits par les gros en religion comme en
politique et en économie. L'expérience de la mission montre d'autre
part que la vie spirituelle trouve autant d'écho aujourd'hui au fond
d'une grande quantité de personnes qu'elle en trouvait dans les années
1970-1980.
Alors?
Alors, selon ma propre expérience, nous nous heurtons à l'esprit de
désengagement, d'indépendance, qui s'est répandu.
C'est lui la cause principale de nos difficultés, parce que la foi du
Pèlerin d'Arès est une foi d'engagement. Non d'engagement vis à vis
d'une organisation autoritaire et dogmatique, puisque nous sommes une
fraternité libre de
croyants, mais d'engagement logique personnel dans la pénitence et la moisson des pénitents.
On n'est pas Pèlerin d'Arès parce qu'on est inscrit sur un registre
(aucun registre d'inscription chez nous) et qu'on se soumet à des
obligations (aucune obligation chez nous), mais parce qu'on est de par
sa seule et propre volonté personnelle un pénitent et un moissonneur de pénitent. Et cela,
c'est rebutant, sauf pour ceux et celles qui en perçoivent les
extraordinaires lumières.
Aussi, pour en finir avec ce sujet de l'apparent désert médiatique sur
Pâques ou Pâque, je dirais qu'à mes yeux ce n'est bien qu'une
l'apparence. Pour moi, cette apparence ne rend pas du tout compte des
mouvements intérieurs de l'esprit.
À nous, apôtres de La
Révélation d'Arès, d'ajouter à ces mouvements intérieurs
de l'esprit les mouvements extérieurs qui en manifestent la logique.
Logique de Salut !
Il faut sauver l'homme et
le monde
par un changement effectif.
Mais c'est là une autre affaire, qui ne peut faire l'objet que d'un
débat pratique interne de notre fraternité.
|
25avr11 117C39
D'après votre sondage auprès des grands médias [réponse 117C25],
ceux-ci ne nous sont pas complètement fermés contrairement à
ce qu'avaient conclu les quelques frères parisiens qui avaient
entrepris cette recherche de tribune pour faire connaître les
Evénements d'Arès et leurs deux Messages.
Il est évident que nous, modestes missionnaires de rue, ne parviendront
pas à atteindre avant très lontemps l'audience dont bénéficient des
grands médias. Mais, sous les feux de la rampe, sous l'éclairage des
grands médias, ne risquerions-nous pas, comme Jésus venu imprudemment à
Jérusalem, de penser que notre mission a atteint son but et ne
risquerions-nous pas ainsi de prendre des risques, de faire des
erreurs, de perdre en lucidité et en vigilance ?
Je rejoins votre réserve à accepter de prime abord la voie des grands
médias, non par méfiance vis-à-vis d'eux — tous ne sont certainement
pas mûs par un esprit de dénigrement systématique à notre égard — mais
consciente que nous avons tous encore à gagner en réflexion, en intelligence, en
vigilance et en volonté d'être
Image et Ressemblance du Créateur.
De plus, aurions-nous réellement les moyens pratiques, humains, de
correspondre, d'accueillir tous ceux, en grand nombre, susceptibles
d'être touchés par la salutaire espérance d'Arès ?
Nous sommes encore bien peu organisés.
Chez nous tout prend du temps, puisque nous fonctionnons non pas d'une
manière organisée, mais organique.
Nous savons que notre
prophète a eu un bel écho des médias, mais qu'il avoue ne
pas savoir qu'en faire, pensant que nous ne sommes pas prêts
à emprunter d'autres voies que discrètes et modestes.
La sagesse le guide.
De notre côté, nous, ses compagnons, que pouvons-nous
faire ? Gagner en
intelligence, en auto-discipline, en lucidité, en grandeur
et humilité. Devenir jour après jour de meilleurs compagnons du prophète, de grands
apôtres du temps qui
vient. Notre prophète
sait que s'il entre dans la Jérusalem des grands médias suivi d'une
troupe brouillonne et peu pénitente
les portes du système auront vite fait de se refermer sur nous.
Pour l'instant, il reste avec nous dans la rue, tract à la main, comme
un père (Rév d'Arès
xxxiii/14) qui ralentit ses pas au côté de son petit.
Mais nous, ses frères du
petit reste qui avons également besoin d'être en harmonie
avec lui, accélérons le pas !
Annie d'Ile de France
|
25avr11 117C40
La
Révélation d'Arès n'est pas une révolution [117C35], mais
elle plébiscite la révolution dans la veillée 28. Le Père a décidé
qu'il était temps de
libérer les nations (Rév d'Arès 28/20), mais,
curieusement, Il vous a demandé de ne porter la main sur
personne.
Vous êtes donc tenu à l'écart de cette révolution à armes réelles.
Vous êtes contraint à un pacifisme absolu qui, même insurgeant,
renforce cette impression apparente de totale inefficacité :
N'étant le chef de
personne (Rév d'Arès 16/1), [il n'y a] personne
pour vous aider, [d'où] mépris total des medias, des politiques et des
religions.
Non, vraiment, il est impossible que l'humanité tire quoi que ce soit
de
quelqu'un d'aussi nul.
Or, le but de La
Révélation d'Arès est de démontrer qu'à
partir de gens nuls comme nous on peut faire quelque chose de bien à
partir d'une pénitence
beaucoup plus facile à supporter que la vie de tous les
jours dans la société corrompue qui est la nôtre. Dieu semble convaincu
de cela; mais
nous pas encore tout à fait.
Mais donnons-nous le temps de nous libérer de nos
casseroles !
La réincarnation ? Pourquoi pas ! Si elle conduit
celui qui y croit à
progresser vers le bien.
Si, pour éviter des insomnies, quelqu'un croit que la lune est en
sucre, ça ne dérange personne. Quand nous pourrons tous nous rendre sur
la lune, on verra
ce qu'il en est... à l'heure du café.
Et même si les comptines d'enfants et les poésies ne sont pas tout à
fait
vraies, personne n'a pensé les supprimer, car elles se
révèlent de
très bonnes thérapies.
Non signé
|
Réponse
:
La
Révélation d'Arès ne dit pas "qu'il est temps de libérer
les nations," mais le Créateur, auteur de La Révélation redonnée
aux hommes à Arès,
dit: Il est temps que Je libère
les nations (Rév d'Arès 28/20).
Il ne peut s'agir que de libération
spirituelle.
Le verset à la fin duquel le Créateur me dit: "Mais toi, tu ne porteras la
main sur personne" (Rév d'Arès 28/28) ne fait du tout
allusion à une révolution guerrière, mais à la partition qui se fera
par l'apostolat entre entre ceux qui sauront où
Je (le Créateur) suis et où Je ne suis pas et les autres,
c'est à dire à une partirion spirituelle là encore.
La recommandation qui m'est faite: Toi,
tu ne portas la main sur personne, rejoint la
recommandation qu'on trouve dans le Coran: Point de contrainte en
religion !
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25avr11 117C41
Bonne Pâque de libération et d'espérance, de retour à la Vie !
C'est aussi le vœu que je faisais ce matin sur le marché de Carnac et
que je ferai demain matin sur le marché d'Auray.
[...]
Ce
matin, j'ai été franchement heureux des rencontres de gens connus déjà
ou des gens nouveaux, de passage pour la plupart (Carnac étant une cité
de vacances), mais des gens à qui j'ai pu donner mon contact et le cas
échéant un contact à Paris pour des gens de l'Oise, un contact en
Suisse pour des Suisse.
J'ai pu dans le même temps avoir affaire à
deux musulmans, une chrétienne et une athée, un peu plus loin à un
juif. Quel lieu de rencontre qu'un marché un jour de Pâque pour faire
le passage vers un monde meilleur par la pénitence !
Beaucoup
de gens sur ces marchés m'appellent "Monsieur Pénitence," parce que je
la leur enseigne régulièrement, dans la joie et l'évolution de la vie.
J'espère
franchement que tous ces contacts, heureux comme des rencontres
amoureuses, porteront les fruits d'action et de détermination de changement tels que
le monde en a besoin et que notre assemblée
les attend pour prendre tout son sens.
Je suis avec vous ces jours de Pâque, aux côtés de nos sœurs et frères
de l'assemblée
pour porter ce Message d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence à
réveiller entre nous, aux côtés de nos frères aînés les prophètes qui ont
bataillé depuis Noé pour que les
fils du Créateur reprennent le chemin de Sa Création.
Un des Bernard de Bretagne
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25avr11 117C42
Aujourd'hui 25 avril "Libération" titre:
"Les catholiques font
entendre leur foi :
"Entre célébrations pascales publiques et coming-out de célébrités, les
croyants affirment leur désir de visibilité."
Cela confirme bien ce
que dit
Trasibule [117C38].
Si
les Catholiques ont un "désir de visibilité", c'est qu'ils ont
perdu, et avec eux tous les croyants, leur visibilité. Autrement dit,
les media les passent sous silence.
En un jour comme le jour de Pâques, c'est quand même scandaleux, car
qu'est-ce que Pâques, sinon une fête religieuse ?
Maintenant,
il faut reconnaître qu'en toute objectivité on ne peut pas parler que
des Catholiques en ce 24 avril 2011. Il n'y aurait aucune raison pour
les mettre en vedette.
Comme vous le rappelez dans votre réponse [117C38], c'est aussi, à 24
heures près, la fête de la Pessah juive.
Et
par la même occasion, c'est un jour particulier où beaucoup de croyants
célèbrent une libération: "Libération de la mort pour les Chrétiens,
libération de l'esclavage pour les Juifs", comme vous dites, et
libération (Rév d'Arès
10/10) de toutes les lois humaines et de tous les préjugés
humains pour les Pèlerions d'Arès.
On
ne peut pas présenter Pâques comme un unique produit de la culture
dogmatique chrétienne. Ce n'est pas votre moindre mérite, frère Michel,
que de le rappeler sur le panneau dont vous reproduisez l'image dans
cette entrée 117. Vous donnez à Pâque une profondeur de champ et une
hauteur introuvables jusqu'à présent.
Indiscutablement, avec le
mouvement né de La Révélation d'Arès se développe une contre-culture,
qui épouse de nouvelles formes de liens transversaux entre les
différentes notions de libération.
C'est ce que j'appellerais une "pop-culture", une sorte de renaissance
d'idées qui furent celles du mouvement hippie.
Toutes proportions gardées, évidemment.
Camille T.
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25avr11 117C43
Quel beau cadeau de Pâque que cette entrée si claire !
Voilà un œuf plein du germe de la Vie
Spirituelle qui est en l’homme et qu’il doit faire éclore dans le Jardin
On pourrait imprimer cette entrée comme une affiche à placarder partout
:
Si
vous étiez un homme politique, on dirait: "Voici son programme," un
philosophe, on dirait: "Voici le cœur de sa pensée," un psychologue, on
drait : "Voici sa méthode de développement personnel," un sociologue,
on dirait: "Voici sa vision de la bonne organisation sociale," un
économiste, on dirait: "Voici sa théorie de l’équilibre des échanges,"
etc., etc.
Mais c’est bien plus que tout cela réuni.
La voix d’un prophète, c’est
le plan de la Création voulue par Dieu pour le bonheur de l’homme dont
le prophétisme se fait l’écho sur terre et doit être la preuve. Une
fois encore vous saisissez cette étape de "Pâque" pour nous éclairer le
passage de la croyance à la pénitence.
Je ne me suis pas encore, hélas, prouvé à moi-même que La Révélation d’Arès
est vraie,
mais j’ai ressenti d’emblée, pour de Vrai,
que c’est le seul chemin vers la guérison totale des plaies de l’homme
et du Créateur et qu'Elles ne
guériront pas si l’homme ne se guérit pas» (R2v d'Arès 30/4).
Je
croyais déjà absolument à l’existence du Créateur et aux bienfaits de
l’amour pour l’humanité. Je dirais même que ma relation à mon image de Dieu, sorte
de Grand Papa gâteau à la bonté infinie et sur les genoux
duquel
je pouvais aller me faire consoler de la dureté du monde, était
nettement plus confortable ! Le changement est rude parfois.
Je me
souviens encore dans ma chair, avoir lu sur un lit d’hôpital,
après l’ablation d’un cancer, votre article "Pia" sur la piété en 1993.
Je ne savais plus ce qui , du bistouri du chirurgien ou de la voix de fer
prophétique, m’arrachait le plus le ventre, mais les deux voulaient ma
survie et [je compris que] pleurer est un petit mal (Rév
d'Arès xL/10).
J’ai entendu votre appel : « Ecoutez la Parole que j’ai reçue
et sauvez vous » (RA 36/23).
Ce
message que vous avez reçu à Arès et que vous avez eu le courage de
porter devant le scepticisme et l’hostilité du monde m’a
permis ce
"passage" à la fois en la capacité et en la nécessité absolue pour
l’homme de se recréer pour créer le bonheur sur terre que nous
recherchons tous, au lieu d’attendre que Dieu répare nos dégâts.
Je suis toujours dans la croyance, car je n’ai pas vu Éden et notre
humanité est encore très ténébreuse, mais votre enseignement,
incarné dans l’exemple de votre vie, m’a donné confiance pour
enclencher la foi active.
J’entends en psalmodiant et je comprends en moi :
Mon Salut
n’est pas au bout du pardon mais au bout de la pénitence.
Je ne
pardonne pas le pécheur, Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur.
(Rév d'Arès 30/10).
Alors
je n’attends plus le salut, je le construis, péniblement
certes, mais la Parole est tellement claire et insistante
qu’elle
rend juste le déséquilibre/équilibre permanent que je vis en tentant
d’instiller chaque jour un peu plus de l’image de
mon Créateur dans ma
chair et mon esprit.
Mon
espoir est de vérifier plus souvent dans les échanges avec le frère
inconnu de la rue que le tout petit rayon de Lumière que j’ai réussi à
laisser traverser mon être peut le toucher aussi.
Mes parents
m’ont appelée Pascale... Puissé-je réaliser leur souhait et contribuer
au grand passage des hommes pour la grande Pâque du Jour
où les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes
descendues avec Dieu des Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 31/11).
Merci est un petit mot, frère Michel !
Pascale de Rhône-Alpes
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26avr11 117C44
Frère Michel, dans votre réponse 117C38 vous me demandez si Trasibule
est mon prénom ou si c'est un pseudonyme inspiré du titre d'un livre
"Lettre de Trasibule à Leucippe" qui démontre l'inexistence de Dieu et
la fausseté et l'imposture des religions (j'ai vu ça sur Google) comme
les programmes télé ont semblé le démontrer le jour de Pâques par
l'absence de sijets ou films appropriés aux heures de grende écoute.
Non, Trasibule n'est pas mon prénom.
Non, je n'ai pas choisi ce pseudonyme par allusion à "Lettre de
Trasibule à Leucippe", dont j'ignorais l'existence et à plus forte
raison le sujet.
Vous me connaissez, mais je préfère ne pas être identifié. Je ne disais
pourtant rien de honteux [117C38], je disais seulement ce que tout le
monde a pu constater: Rien sur Pâques [chrétienne] ou la Pessah [Pâque
juive] aux heures de grande écoute.
Mais quand j'ai lu votre réponse, qui insiste sur un point de nos
difficultés missionnaire que nous oublions: l'esprit de désengagement
des gens plus fort que leur incrédulité, je me suis senti le nez dans
mon caca:
Oui, moi aussi, en cachant mon identité, je montre un esprit
de désengagement.
Pourquoi vivons-nous aussi dégonflés ?
Pourquoi avons-nous sans cesse
peur d'être montrés du doigt ou simplement mal vus ?
Je connais la réponse: Parce que nous ne sommes pas assez pénitents, nous
sommes encore trop du monde, je veux dire sensibles au jugement du
monde.
Même quand je missionne, je cherche à me retrancher derrière la noble
face d'un type complètement désintéressé et magnanime en ne demandant
rien, absolument rien, [en ne demandant] même pas aux gens que nous
avons [besoin] d'eux, que Dieu a besoin d'eux, que le monde a beoin
d'eux.
Autrement dit, je fais des déclarations du haut de ma dignité, mais je
ne moissonne
pas...
C'est ça, je ne moissonne
pas. Je parle au blé,
mais je le laisse poliment dans ses épines, je le laisse loin de ma faux (Rév d'Arès
14/2) pour ne pas le gêner pour me faire bien voir. Moi
d'abord ! Je veux passer pour un gentleman. Je ne fouette pas les épis de ma faux (35/1),
je n'agite
pas ma faux devant moi
(38/4), je ne suis pas
le frère qui tient la faux (Rév d'Arès xx/10)... Je tiens
juste le crachoir avec la politesse d'un valet qui ne veut pas choquer
le patron: le public ; je n'ai pas la fraternelle insistance d'un prophète qui
appelle. De ce fait, je n'ai jamais appris à doser [et argumenter] mon
insistance, mon appel, et j'en suis toujours à me cacher derrière des
mots mous, bien gentils...
Bref, je souffre moi aussi d'esprit de désengagement. Tout ça pour me
faire bien voir du monde où je devine que les gens disent: "Ils sont
bien corrects et gentils ces Pèlerins d'Arès ou ces propagandistes de La Révélation d'Arès;
ils ne demandent rien." Je n'avais jamais pensé à ça encore. C'est vous
qui m'y avez fait penser:
Que peut-on attendre d'un
public affligé d'esprit de désengagement si le missionnaire en est lui
aussi affligé ?
Rien !
On peut comme ça continuer de se regarder dans la rue, le public et
nous, avec sympathie sans que rien ne se passe...
Je ne vaux pas plus que le public auquel je m'adresse. Il faut que je change.
Vous avez raison, frère Michel, je n'avais jamais senti à ce point dans
mes entrailles les tenailles de votre façon courtoise de nous dire nos
quatre vérités.
Je vous promets de changer.
Trasibule
|
Réponse
:
Trasibule, je ne sais pas qui vous êtes, mais ce commentaire-ci m'émeut
profondément.
Vous avez mis le doigt sur un point faible chez nos missionnaires: Ils parlent tous, mais
peu d'entre eux appellent,
peu d'entre eux font leur
l'Insistance de Dieu (Rév
d'Arès 31/3).
Or, aucun doute, La
Révélation d'Arès n'est pas une information, mais un Appel. C'est un Appel à changer sa vie (Rév d'Arès
30/11), à changer
le monde (28/7), à entrer
en pénitence (8/6, 31/2, 33/13) et à moissonner (div. réf) des pénitents, un Appel qui peut
rendre triste (Rév
d'Arès 2/21) l'homme qui l'entend, mais qui n'en est pas
moins un Appel
nécessaire.
J'ai encore discuté de cela il
y a peu de temps avec des frères et sœurs missionnaires et ce qu'il
m'ont répondu est en gros ceci : "Si nous appelons les gens à
nous rejoindre, nous allons passer pour des illuminés ou des
fanatiques, pour une secte, et nos problèmes sur la voie publique vont
commencer."
Ce n'est donc que peu à peu, sans rien brusquer, que je peux exhorter
mes frères à devenir (et même redevenir) des appeleurs — Des appeleurs, pas des
bonimenteurs, ni des camelots, d'où le "dosage" (je dirais l'intelligence)
que vous évoquez.
Mais ce qu'il y a d'émouvant et de beau dans votre commentaire, c'est
que vous n'avez pas eu besoin d'exhortation pour faire, à travers ma
réponse 117C38, le lien entre l'esprit de désengagement de l'homme de
la rue et ce que je n'appellerais pas votre esprit de désengagement —
car quand même vous êtes missionnaire — mais votre embarras, votre
retenue bourgeoise.
Comme dans toutes choses humaines, ce point faible du missionnaire a
son histoire:
Au départ je fus moi-même le seul missionnaire. J'annonçais le retour
de Jésus parmi nous et aussi son Appel.
À cet Appel des hommes et des femmes
me rejoignirent et à leur tour se firent moissoneurs, donc appeleurs. Ça leur
semblait tout naturellement tomber sous le sens. Ils n'avaient pas
d'états d'âme, s'exprimaient sans ambages.
Puis, peu à peu, dans les années 90, une sorte de timidité et de
tentation rationalisante en saisit un certain nombre. Ils eurent besoin
de retours de sympathie, besoin de plaire, ce dont les missionnaires
précédents, dont j'avais été, s'étaient peu préoccupés, ouvrant les
bras à ceux qui les écoutaient mais étant peu gênés de déplaire à
d'autres et même d'être rembarrés.
Donc, la gêne s'installa dans le cœur du missionnaire. Cette gêne se
fit
contagieuse.
Mes frères et sœurs étant des croyants libres (Rév d'Arès 10/10),
des moissonneurs libres
donc, et moi n'étant le
chef de personne, il me fut longtemps d'autant plus
difficile d'insister sur
l'Appel que je vis la peur de beaucoup d'entre eux de
parler de Dieu, de
péché, de pénitence, etc., au
point qu'ils se lancèrent dans la désastreuse "mission sociale", qui
effaça à peu près totalement toute couleur de foi, d'espérance et de piété mises dans
une Vérité
spiritualiste, pour se donner une façade aussi peu métaphysique que
possible et nager dans le courant des idéologies du moment. D'autres
sans tomber dans la "mission sociale" s'en tenaient à une foi
"prudente" plutôt humaniste. Bref, nos missionnaires ont longtemps
revêtu un treillis de camouflage pour se fondre dans la nature du
monde. C'est assez dire qu'ils étaient très loin d'être prêts à appeler
à la pénitence
et à la moisson des pénitents.
Le résultat de ce camouflage fut décevant.
Nous en subissons encore aujourd'hui les effets négatifs. Heureusement,
mon appel à revenir à la mission spirituelle, "spirituelle bille en
tête", a peu à peu ramené les thèmes et le ton de la mission à leur
véritable nature d'enjeu spirituel, vital, dont dépend le salut individuel
comme le salut
du monde, les deux allant de pair.
Ceci dit, entre 1975 et 2011 il s'est indiscutablement installé dans le
public un esprit de désengagement, lequel est un des écueil que notre
mission rencontre, écueil plus dur que l'incrédulité, comme vous dites.
Aussi, ainsi que vous l'avez très bien vu, si à un public désengagés
nous parlons en "gentlemen" désengagés, "rien ne se passe".
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26avr11 117C45
Touché par la simplicité éloquente de cette nouvelle entrée, je me
permets de vous envoyer ce "rêve-poème" que j'ai utilisé pour ma
mission de Pâques dimanche.
Ce poème figurait sur le tract avec une extrait de la vitrine de nos
frères parisiens.
J'ai fait un rêve,
la nuit de Pâque,
Il y a quelques années
Il était une nuit
Je me suis endormi et là, j'ai vu
La mort
La mort se manger les mains
Dans un gouffre sans dents
Visage anonyme et sans yeux
Comme une grosse larve.
La mort déshabillée et laiteuse
Comme une poupée nue abandonnée
Perdue dans la tourmente neigeuse.
J'aurais dû en sursaut me réveiller
Mais un rêve à l'abri de son lit !
Un corps était là, accroché au mur
Lié aux clous, comme suspendu
Et dans mon coeur sans douleur
J' attendais là au pied du mur
Comme un enfant devant la leçon.
J'étais plus que témoin de la scène
Un marteau et clous dans les mains
Cette nuit ! C'était la nuit de Pâque.
Une longue table était dressée
Sans fin et sans horizon.
Dans toute sa Royauté
Il était là, Le Ressuscité
La mort derrière, la vie devant.
Dans une beauté indescriptible et simple
Il était là, assis, les cheveux attachés
En face du Prophète Michel.
Alors tout mon être s'est ouvert
Ma chair est devenue oreille
Afin de recevoir La Leçon.
Tous les jours nous
faisons
saigner les plaies de Jésus, alors posons
les clous et les marteux.
Changeons-nous en bien !
Jean-Louis Alexandre C.
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27avr11 117C46
Il y a quelques années vous avez publié pour le journal "Frère de
l’Aube" un fantastique article sur le thème de Pâques.
J’invite tout le monde à le relire, car il apporte beaucoup à la
réflexion sur ce sujet :
Article "Pâque(s) dans
"Frère de l'Aube" 2005 par Frère Michel Potay
Pâque(s)
Ma
victoire est déjà ta victoire avant qu’on t’ait frappé
(Révélation
d’Arès 29/4).
Certitude
aujourd’hui que le bien peut être accompli demain.
Triomphe sur le mal, donc sur la mort.
Libération de la Vie spirituelle
Daniel C.
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27avr11 117C47
Une fois de plus je trouve désastreuse l'influence que certains
articles de votre blog peut avoir sur des esprits rationnels.
Comme Trasibule vous me connaissez, mais je ne vous dis pas qui je suis.
Je trouve formidable La
Révélation d'Arès, parce qu'elle ramène l'espérance à une
solution simple et logique: le Bien
seul, mais pas des religions, des politiques ou des lois, vaincra le Mal. Conséquemment,
tout homme qui fait le
Bien — La Révélation d'Arès dit métaphoriquement: qui met ses pas dans Mes Pas [Rév
d'Arès 2/12] — sauve son entourage du mal qu'il peut
faire et contribue à sauver
le monde. Logique ! Il n'y a rien d'irrationnel là-dedans.
Je
trouve par contre désastreuse l'espérance de vie après la mort et de
résurrection à la fin de cette vie après la mort, parce que ce sont des
notions strictement métaphoriques, des paraboles.
Vous compromettez ce que fait La
Révélation d'Arès
pour réconcilier l'homme moderne avec la vie spirituelle, qui n'est pas
irrationnelle, qui est une couche organique de la vie de l'esprit — ce que La Révélation d'Arès
appelle métaphoriquement
l'âme — et je trouve dommage que vous tombiez dans les superstitions (Rév d'Arès 21/1).
J'admets qu'on utilise Pâques ou Pâque comme métaphore, comme logo, de
la libération du Mal,
mais pas comme croyance de bonne femme, pas comme espoir vain.
C'est un très vieux débat entre nous deux, je sais.
Je
connais votre arrière-pensée, qui fait de vous "l'homme tranquille" de
la foi, l'apôtre placide et confiant devant toutes les catégories de
bonne humanité, quand vous me disiez: "Que vous croyiez ou non est sans
importance ! Dieu lui-même se fiche de ce que vous croyez et
le
dit [Rév d'Arès 28/12-14]. Si vous êtes bon, un pénitent, vous
serez sauvé et vous contribuez à changer
le monde [28/7]." Mais je tiens quand même à marquer ce
qui nous sépare.
Je suis athée, même si je suis un soutien de La Révévalion d'Arès,
parce que je crois que c'est un devoir de conscience, mais je pense
nécessaire de rappeler ce que je crois, qui n'est pas illogique et
irrationnel, mais logique, rationnel, et dans quelle mesure je crois que La Révélation d'Arès,
livre génial que je crois de votre main (peut-être inconsciente,
parente de ce que les surréalistes appelaient écriture automatique).
Comme vous savez, j'ai ma croyance, qui n'est pas la vôtre, sauf à
propos du Bien
triomphant du Mal,
et je tiens à le rappeler. En tout amour fraternel.
Bertolt
|
Réponse
:
Contrairement à Trasibule, je
devine qui vous êtes, parce que je connais votre goût pour Bertolt
Brecht, d'où vous avez sans doute tiré ce pseudonyme occasionnel.
Et puis les athées déclarés ne sont pas si nombreux parmi nous que je
ne puisse les identifier.
Les athées non déclarés sont plus difficiles à dénombrer et idenfier.
Les
agnostiques sont nombreux, par contre. Du reste, on peut dire que la
foi arésienne est agnostique, si on réduit l'agnosticisme à l'idée
d'une foi mise dans "le Bien
trimphant du Mal",
comme vous dites, qui reconnaît l'absolu comme inaccessible à la
connaissance (lire mon Introduction à "Nous Croyons, Nous Ne Croyons
Pas") et les spéculations métaphysiques ou théologiques comme non
nécessaires.
Autrement dit, même si comme j'en suis sûr, La Révélation d'Arès
vient du Créateur et non de ma main, bien incapable d'écrire un "livre
génial", même "inconsciente", le Créateur lui-même place son souci du salut humain
au-dessus de ce que croit ou ne croit pas l'homme, pourvu que l'homme
devienne bon.
Est-il
utile que je vous renvoie à ma réponse à Jean-Pierre du Luxembourg
(117C31) ? Je ne le crois pas. Vous connaissez très bien ma position.
Par
contre, je suis chagriné de vous voir déclarer comme "désastreuse mon
influence... sur des esprits rationnels" et là je sens poindre chez
vous un athée militant, un libre-penseur déclaratif, ce qui est
inhabituel chez vous.
Je crois en la vie après la mort et en la résurrection, et je le
proteste, parce que La
Révélation d'Arès en parle et n'en parle pas de façon
métaphorique, contrairement à ce que vous maintenez.
Vous,
vous acceptez les influences aujourd'hui communes, notamment les
influences du matérialisme rationaliste ambiant, et vous considérez
"désastreuses" les influences aujourd'hui particulières comme la
mienne, parce que les influences communes satisfont le déterministe que
vous êtiez, mais vous semblez oublier que déterministe vous ne l'êtes
plus du tout, puisque vous admettez que le Mal ne soit pas
inévitable dans la nature de l'homme et du monde. Sinon, pourquoi
seriez-vous un soutien de La
Révélation d'Arès ?
Je ne suis pas, c'est vrai et vous me le rappelez parfois dans vos
lettres, envoyé semer
le monde. Ou plutôt je ne me suis pas envoyé moi-même semer le monde,
puisque selon vous je ne suis que l'auteur inconscient de La Révélation d'Arès. C'est
vrai donc, le Semeur est
passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Je ne suis pas envoyé
convertir, mais
moissonner ceux au fond desquels je peux réveiller la Vérité
qui dort. Je n'ai donc pas à exercer une influence de conversion, mais
simplement une influence de réveil. Mais quand je parle de Pâques ou de
Pâque, je ne fais qu'exercer une influence de réveil.
Je ne
comprends pas le reproche que vous me faites, si tant est que convertir
au passage certains humains en marge de tous ceux que je m'efforce
seulement de réveiller soit une mauvaise chose... Pensez-vous que ce
soit une mauvaise chose que de faire croire que Dieu, le péché,
la vie après la mort et la résurrection finale soient des
réalités ? Si vous le pensez, vous êtes un athée
fanatique et
intolérant en faisant de l'athéisme une religion qui exclut toutes les
autres.
Je ne vous vois pas comme un athée fanatique, pas du tout.
Je
vous rappelle aussi que je fus moi-même athée jusqu'à l'âge de 33 ou 34
ans environ et que vous ne semblez pas vous plaindre de ce que je sois
devenu croyant, puisque vous soutenez le mouvement des Pèlerins d'Arès.
Allons, allons ! Apaisez votre mauvaise humeur, Bertolt ! Mon influence
n'est pas aussi "désastreuse" que ça.
|
28avr11 117C48
Votre réponse à Bertolt [117C47] me trouble.
À mes yeux elle n'est pas sans rapport avec Pâques ou Pâque — à ce
propos j'ai beaucoup aimé votre article "Pâque(s)" signalé par Daniel
C. [117C46] —, parce que si cette commémoration de la libération de
l'esclavage pour les Hébreux et de la librération de la mort pour Jésus
s'apparentent à notre libération du mal par la pénitence, cette
libération ne peut pas se faire autrement qu'en suivant tous
unanimement le prophète, c'est-à-dire vous, Frère Michel.
J'insiste sur le mot unanimement.
Si votre réponse à Bertolt me trouble, c'est qu'elle reconnaît parmi
nous comme Pèlerins d'Arès des agnostiques et même athées, alors que
vous, Frère Michel, vous êtes ouvertement croyant en Dieu et en une
transfiguration (non logique et non rationnelle selon Bertolt) de
l'homme par la pénitence, alors que Bertolt lui ne voit dans la pénitence qu'une
simple amélioration morale de l'homme et le changement du monde
par l'amélioration morale d'un petit
reste d'hommes.
Pour moi, à mes yeux, le petit
reste rassemblé par l'homme
Michel (Rév d'Arès 24/1) derrière lui ne peut être qu'une petit reste de
frères et sœurs qui partagent toutes les convictions du frère aîné et qui
suivent tous ses enseignements
et ses
conseils, qu'ils considèrent librement (Rév d'Arès 10/10)
comme un code de règles non facultatives et indivisibles, sachant que
le frère aîné
n'étant le chef de
personne (16/1) et ne pouvant rien commander à personne (36/19),
n'a pas le pouvoir d'empêcher un groupe de frères et sœurs de
considérer en toute
liberté (10/10), en leur âme et conscience,
toutes ses recommandations comme des règles volontairement acceptées et
exécutées dans l'esprit de joie et de fête de la pénitence.
C'est comme ça que je vois les relations réelles entre vous, frère
Michel, et les Pèlerins d'Arès.
Je considère les autres, les athées et agnostiques entre autres, comme
des pèlerins d'Arès avec petit "p" en reprenant le distinguo que vous
faisiez dans une entrée qui eut sûrement son retentissement dans
l'assemblée, la #0097.du 11 juillet 2009. Je pense même que ce n'est
pas par hasard que vous avez choisi le jour de votre 80ème anniversaire
pour cette entrée-là.
Je me suis éloigné de
l'assemblée il y a déjà longtemps, parce que je ne
pouvais plus supporter que, même dans mon petit groupe provincial, les
plus relativement croyants et les plus fainéants apparaissaient quand
ça leur convenait, faisaient ce qu'ils voulaient bien faire et
s'excusaient pour les autres corvées, faisaient tous les amalgames qui
leur convenaient, remballaient ceux qui disaient: "Le Frère Michel dit
ou recommande ceci ou cela." Ceux-là sont restés et beaucoup de ceux
qui auraient voulu faire strictement l'expérience de ce que vous prescriviez (Rév d'Arès 12/1,
27/7, 33/13) sont partis parce que vus comme des bigots
arriérés.
Vous n'avez jamais été clair sur ce point,
frère Michel.
Votre réponse à Bertolt me semble relancer ce débat interne.
Atakora
|
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes. C'est dommage, parce que vous parlez en
homme (ou femme?) qui semble bien avoir fait l'expérience de la vie d'assemblée et
parce que, pour vous répondre avec pertinence, je voudrais en savoir
davantage sur votre expérience. Avec Trasibule et Bertolt vous déployez
la paravent de l'anonymat, mais je souhaite que cela ne devienne pas
une épidémie, surtout quand il s'agit de problèmes importants.
Oh
si, j'ai toujours été "clair sur ce point" — N'ai-je pas,
notamment, toujours encouragé les familles d'affinité, y compris la
famille de ceux qui ont une affinité pour l'observation
inconditionnelle des enseignements
et conseils
du Frère Michel ?
J'ai toujours été clair, mais ma clarté n'est pas celle que
vous
voudriez.
Vous voudriez que je définisse dans notre assemblée
des catégories humaines précises et étroites comme les définit notre
monde moderne rationaliste (donc imprudent humainement parlant, car
l'homme n'est pas un être rationnel au sens rationaliste) et votre
impatience vous empêche de voir le
Fond : Il faut changer ce monde (Rév d'Arès 28/7) : il
ne s'agit donc pas de se comporter selon l'esprit du monde, mais selon l'Esprit (33/4) de
La
Révélation d'Arès.
Or, La Révélation d'Arès
non seulement ne donne pas de définition
précise du petit reste, mais
en m'envoyant
rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1) sans
définir exactement celui-ci, elle me confère implicitement, dans ce
domaine comme dans d'autres, le charisme de le définir moi-même: Tu tailles la perche longue ou
courte... Tu dis trois pas ou trente pas (Rév df'Arès xx/6)
et Ce que tu
prescriras... Je le scellerai (27/7).
De ce fait, repose sur mes épaules une énorme
responsabilité pour les
générations qui viennent (Rév df'Arès 13/7). Je dois donc procéder sans hâte (Rév d'Arès
24/2), avec prudence
et amour, et
m'en tenir aux latitude et ampleur dont fait preuve La Révélation d'Arès
elle-même à l'égard des hommes et femmes qu'elle appelle.
Vous
semblez souhaiter une catégorisation radicale, officialisée, pour
ainsi dire corporative, du petit
reste.
Votre commentaire a d'ailleurs ceci de remarquable qu'il définit le petit reste de
façon idéale, tellement que je ne peux m'empêcher de reproduire ici
votre définition :
"Le petit reste
rassemblé
par l'homme Michel (Rév
d'Arès 24/1) derrière lui ne peut être qu'une petit reste de
frères et sœurs qui partagent toutes les convictions du frère aîné et qui
suivent tous ses enseignements
et ses
conseils, qu'ils considèrent librement (Rév d'Arès 10/10)
comme un code de règles non facultatives et indivisibles, sachant que
le frère aîné
n'étant le chef de
personne (16/1) et ne pouvant rien commander à personne (36/19),
n'a pas le pouvoir d'empêcher un groupe de frères et sœurs de
considérer en toute
liberté (10/10), en leur âme
et conscience, toutes ses recommandations comme des règles
volontairement acceptées et exécutées dans l'esprit de joie et de fête
de la pénitence."
Ça, c'est l'idéal.
L'idéal que
je suis le premier à souhaiter.
Seulement, ici la question n'est pas: "Quelle est la définition du petit reste," mais
"Peut-on confondre petit
reste et assemblée ?"
Non. Pour moi, le petit
reste est
dans l'Assemblée,
mais l'Assemblée est
plus large que le petit
reste.
Sauf pour ceux qui se détachent
carrément du corps fidèle de
l'Assemblée
par un relativisme, et/ou un individualisme, et/ou un esprit critique
systématique,
et/ou une irrégularité, et/ou un dilettantisme, et/ou un caractère
difficile, etc., aussi marqué que chronique —
les pèlerins d'Arès avec petit "p" (entrée #0097) —, il est dans l'état
de l'humanité, telle que la voit le Père trop aimant (Rév d'Arès
12/7), impossibe d'être aussi strict.
Je pense à de nombreux frères et sœurs qui n'obéissent pas en
tous
points à cette forme idéale, ne serait-ce que parcequ'ils en sont
empêchés pour des raisons
aussi impératives qu'honorables: hostilité ou défiance du conjoint et
de la famille, isolement géographique, insuffisance intellectuelle,
impératifs de survie (situation professionnelle), etc., mais qui
montrent une hauteur de vue spirituelle remarquable et
un dévouement partiel mais maximum dans les limites des contraintes ou
des handicaps qu'ils subissent. Puis-je pour ces raisons, les exclure
du petit reste ? Non,
je dois donner à petit
reste un sens idéal assoupli.
Le comportement idéal, dont vous parlez, celui de frères et
sœurs
absolument libres
(Rév d'Arès 10/10) de "considérer en leur âme
et conscience" tous les enseignements
du frère aîne
comme termes de foi "indivisibles et non facultatifs" et tous ses conseils pratiques
comme exécutables, mais aussi totalement en mesure de les appliquer en
tous points, correspond au comportement d'une confrérie.
Confrérie
est d'ailleurs le mot que je commence à utiliser pour l'Association des
Ouvriers de la Moisson en Île de France (ODLMIF) qui, par la voix de
son Conseil d'Administration, a décidé depuis quelques temps déjà de
s'en
tenir à ce que j'enseigne
et prescris.
Cette confrérie correspond bien en son sein
propre au petit reste au
sens idéal strict, mais en surface humaine et spirituelle — et à moins
qu'une autre association se crée parallèlement à Paris — elle ne peut
pour le moment n'être qu'une confrérie, une famille
d'affinité, qui, outre les exigences de pénitence et de moisson selon les enseignements et conseils du prophète, se donne
pour devoir d'être aussi l'hôte de l'assemblée
locale ou même d'un petit
reste local au sens idéal assoupli.
Comme vous voyez, il y a des
relations transversales et des flous, du fait de la variété des reflets des roches
(Rév d'Arès 27/6, entre familles d'affinités, petit reste et assemblée(s).
Rejoignez cette
"assemblée
provinciale" que vous avez quittée et efforcez-vous de voir, avec les
frères et sœurs locaux, les choses de façon plus souples, plus
aimantes, dans l'Intérêt supérieur du Père que nous servons et de toute
l'humanité.
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29avr11 117C49
Comme souvent, vous avez trouvé les mots pour expliquer la différence
entre la réincarnation comme "transmigration" de l'âme et la
réincarnation au sens de "résurrection". C'est là que Pâque prend tout
son sens en effet. Pour beaucoup de Français, cette fête est synonyme
de gourmandise, de chasse aux œufs avec les enfants ou bien de repas
interminable avec la famille (comme à Noël...) mais cela peut être bien
plus.
Ma motivation à taper sur le clavier est aujourd'hui dictée par une
peine. Je tremblote en pensant à la tuerie de Nantes.
Que s'est- il passé ?
Si la personne introuvable, le père de famille, est l'auteur de cette
barbarie, comment peut-on en arriver là ? "Le mal vient quand
on ne sait plus reconnaître le Bien"
(annotation de Rév d'Arès 28/10).
La religion catholique faisait partie de leur vie quotidienne et cette
famille, si belle sembla-t-elle être, a peut-être été détruite par
celui qui l'a créée. C'est là que l'on voit que la religion ne donne
pas à l'homme la bonne liberté (spirituelle). Bien sûr, on n'est pas
obligé d'être Pèlerin d'Arès pour être un homme bon (!), mais les
pouvoirs que la religion s'est donnés (et la politique de même)
n'aident pas l'homme à se changer en bien !
Assassiner est une action qui détruit la vie des victimes, mais aussi
celle de l'auteur. Ce dernier a très certainement perdu son âme, mais en tuant
il a fait plus que supprimer la liberté d'exister aux victimes, il leur
a volé leur liberté de se créer une âme en ce monde.
C'est grave. Le mal touche les victimes et l'auteur du crime, mais
frappe aussi quelqu'un dans le monde. C'est d'autant plus grave que
c'est à une échelle planétaire donc.
Aussi, je crois que les conséquences d'un meurtre ressemblent aux
conséquences de l'adultère et du divorce, qui brisent la "cellule
créatrice" de l'union, et cela revient à nier sa provenance divine. En
effet, Dieu nous a créés pour être co-créateurs de l'Univers et non pas
pour être une créature qui couche
sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2) et qui finit dans
les ténèbres glacées
(Rév d'Arès 16/15, 33/33). Forcément, le catholicisme tel
qu'on le connaît (le réel Christianisme n'a pas encore existé) fait
avaler aux croyants qu'ils sont sauvés et que leur faute est écartée
s'ils se confessent et prient Jésus qui a payé pour nous. Un peu facile
! Mais les dérives sont multiples. Ah les rois blancs (Rév d'Arès
ix/3-7, x/6, xiii/20-23, etc.) !
Mais je ne veux pas me
présenter devant les pécheurs pour ajouter ma parole à Sa Parole, pour
livrer un enseignement de mon cru (Rév d'Arès 10/11).
Simplement, je pense que l'on doit aussi pardonner et pour cela, il
faut avoir l'humilité et le courage de demander pardon, entrer en pénitence
et se (re)créer une âme.
Si Pâque est pour moi, pèlerin d'Arès, un moment de réflexion, de moisson et
d'échange, il est aussi un moment pour me mettre à la place de celui
qui a péché et de me rappeler qu'on est tous pécheurs, que rien n'est
parfait dans ce monde et que le changement
du monde sera lent, qu'il passera par des atrocités
irrationnelles médiatisées par les vautours déguisés (journalistes).
Que celui
qui n'a rien à se repprocher jette la première pierre (Jean 8/7).
Bref, aimons tous les hommes, quels qu'ils soient et pardonnons !
N'oublions pas que nous sommes tous pécheurs et que nous avons tous le
marteau et les clous dans les mains (cf. le poème de Jean- Louis
Alexandre). Posons-les et entrons en pénitence !
Mymy le Guépard Vulcano
|
Réponse
:
Oui, le père de la famille nantaise massacrée était catholique, mais la
folie comme toute maladie peut, dans ce monde sillonné par les haies d'épines
et les pierrailles stériles du mal (Rév d'Arès 14/1),
toucher n'importe qui.
Nous ne sommes pas catholiques, mais comme nos frères catholiques nous
sommes pécheurs, et même si nous n'attendons rien de sacrements et nous
efforçons d'être pénitents
à la place, nous savons que l'influence
générale du péché de
l'humanité entière sur l'humanité entière restera beaucoup trop forte
pendant des générations
(24/2)
de pénitents pour
que les innocents soient protégés du mal sous toutes ses formes :
violence meurtrière, mensonge, haine, etc. D'une telle folie meurtrière
le catholicisme n'est pas la cause directe. Nous en sommes tous,
humains pécheurs,
la cause.
C'est d'ailleurs ce que dit la fin de votre commentaire.
|
29avr11 117C50
Je viens du monde protestant où Pâques est célébré avec autant de soin
que dans la religion catholique ou la religion orthodoxe,
avec pour seul objectif de perpétuer cette erreur, dénoncée
par l’Évangile donnrè à
Arès [première partie de La Révélation d'Arès],
que Jésus serait Dieu et qu’il serait mort pour effacer les
péchés de tous les hommes.
Que Pâque(s) soit simplement l'appel à chacun de nous à changer sa vie (Rév d'Arès
30/11) en
bien en souhaitant être ressuscité aprés la mort, c'est La Révélation d'Arès
qui nous l'apprend.
Donc, vive Pâques !
Je veux aussi intervenir à propose du commentaire 117C44 de Trasibule
et de la réponse de Frère Michel.
L'organisation de
l'assemblée de Pèlerins d'Arès dans la région où je
missionne est telle que même si vous vous engagez dans votre mission
jusqu'à ce que la personne rencontrée vous dise: "Bon, je
vais venir à la causerie sur La Révélétion d'Arès
à laquelle vous me proposez d'assister, mais y serez-vous ?"
Vous ne pouvez que lui répondre, désemparé: "Non, je ne crois pas que
j'y serai, c'est quelqu'un d'autre qui vous recevra." Et alors vous
êtes presque sûr que la personne est déçue et n'ira pas à la causerie.
J'ai vécu souvent cela depuis quelques 20 ans que je missionne.
Cette situation, Frère Michel, vous la connaissez et ne l'approuvez pas
et nous avez donné le conseil que chaque missionnaire puisse recevoir
au local la personne qu'il a missionnée et la suivre. Ce qui ne s'est
pas encore fait ici.
Alors essayons et nous en serons heureux. Merci pour ce conseil que
nous devons suivre.
Je ne veux pas dire, en écrivant cela, que ce sont les organisateurs de
la mission qui sont seuls en cause dans cette affaire, mais c'est nous
tous dans notre mission locale qui nous sommes embarqués dans ce
système où le missionnaire ne peut pas revoir une personne de rencontre.
Jean-Claude C.
|
Réponse
:
J'ai en effet, en m'adressant le 27 mars 2011 à Paris à quelque 100
missionnaires d'Île de France, parlé du suivi ou plutôt du premier
suivi par les missionnaires eux-mêmes des personnes qu'ils ont
rencontrées.
De mon côté, c'était la première fois, il y a tout juste un mois, que
votre association parisienne m'invitait à
parler aux missionnaires de votre région, mais de votre coté cela
faisait quelque
vingt ans (depuis qu'il y a un local de mission) que vous fonctionniez
en suivant ce qu'on appelle la division du travail :
Le missionnaire de rue reste dans la rue, l'accueil au siège de la
mission est fait par quelqu'un d'autre, etc. Aussi avez-vous raison de
rappeler dans votre dernier paragraphe qu'il n'y a jamais eu de
réflexion collective sur ce sujet à Paris. En effet, lorsque j'ai
évoqué cette éventualité, le 27 mars, personne ne s'est levé dans la
salle pour déclarer: "Je l'avais déjà dit." Alors, soyez patient !
La mise en place du suivi par chaque missionnaire des personnes qu'il
rencontre pose un considérable problème pratique.
Cependant, je l'ai précisé (souvenez-vous en bien !), cela ne
me paraît possible que pour la mission dans la proximité du local. La
région parisienne est vaste ; sa population est plus grande que celle
de la Suisse. Imaginez un missionnaire suisse à Bern ou à Bâle qui dise
aux personnes de rencontre: Revoyons-nous à Genève ou à Neuchâtel (où
nos frères suisses ont des locaux de mission)... Vous voyez d'ici le
problème !
La mission est vaste, mais nos moyens matériels limités. Assurer à
chaque apôtre, s'il en est spirituellement et
psychologiquement capable, le contact personnel des personnes qu'il a
rencontrées est un principe souhaitable, mais demande un étude
approfondie des possibilités pratiques, étude qui seule pourra définir
ce qui est réalisable et ce qui est irréalisable en l'état
actuel des choses..De plus, ainsi que je l'ai également dit le 27 mars,
il faudra procéder à des tests préalables.
Ceci dit, aux personnes que vous invitez à une causerie et qui vous
demandent: "Y serez-vous vous-même?" vous répondez: "Je n'y serai
pas," d'un air "désemparé." Purée ! ça ne
stimule pas un max la personne à qui vous proposez de faire le
déplacement (Vous êtes dans le Val d'Oise, je crois, c'est pas la porte
à
côté). Je sais que chacun assume sa mission selon son tempérament, mais
à votre place je lui répondrais gaîment: "Je ne pourai pas y être, mais
ça n'a pas d'importance ! La causerie vaut le déplacement, et d'une
! Le frère
ou la sœur qui vous recevra fera aussi bien que moi, sinon même
beaucoup mieux, et de deux ! Nous sommes une grande fraternité
de pénitents
dans un monde qui n'a
plus de fraternité. N'est-ce pas formidable ? etc."
Tout
doit être fait, dans l'humilité, la générosité, la gaîté, l'amour
fraternel, pour que notre victoire sur la mécréance, l'indifférence, le
scepticisme, bref, le vide spirituel, soit la Victoire du Père (Rév d'Arès 10/7, 26/8, etc.). Je
ne crois pas que nous soyons tous interchangeables notamment
aux
yeux des personnes auxquelles nous avons le bonheur de plaire — d'où ma
suggestion du premier suivi par le missionnaire lui-même — mais dans
l'obligation où nous met le manque de moyens pratiques pour des suivis
personnalisés, n'oublions pas que la Victoire se gagne
au prix du partage et de la confiance mutuelle.
Apprécie-t-on
assez ce qu'est une victoire sur la mécréance, la désespérance, le
doute, quand elle survient après des décennies et même des siècles de
défaite ? Cela ne peut que justifier l'enthousiasme et étouffer les
arrière-pensées mesquines du genre: "Celui qui reçoit au local ne
va-t-il pas décevoir ?" J'ai déjà entendu ça et ça m'a
toujours
fait exploser de réprobation. Bien sûr qu'il peut décevoir, le frère
du local, mais c'est un risque à courir joyeusement, car nous n'avons
pas d'autre moyen de combattre le mal pour le moment.
Il faut que l'esprit de victoire, de victoire sur la mort spirituelle,
ait un sens pour nous !
Si
nous n'assumons pas notre mission avec les moyens du bord, en attendant
de pouvoir les améliorer, mais avec enthousiasme, nous entrerons dans
le train-train, puis nous n'aurons plus un jour que des raisons
d'amertume et de découragement. C'est ce qui a failli arriver à cette
mission du Sud que j'aide actuellement à retrouver sa flamme. Et
croyez-moi, les moyens dont nous disposons là sont piètres comparés aux
moyens, même limités, dont vous Parisiens disposez. Et ça commence à
marcher dans le Sud.
Je ne suis pas inconscient que toute victoire
garde aussi un côté grave, parce qu'elle se gagne au prix d'efforts
personnels ardus. Parce qu'aucune victoire, même spirituelle, ne va
sans coûter du temps, de la sueur, de la déception, de l'amour propre.
Parce qu'il n'est pas facile de faire des grandes choses avec les
hommes, souvent changeants, pas faciles à vivre, même frères, qui ne sont
que des frères
pénitents, des hommes
du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13),
pas des hommes du temps venu. Parce qu'aucune victoire n'est facile (le
premier suivi par le missionnaire n'est pas la panacée; ce n'est qu'une
amélioration) et que toute victoire se mérite.
Mais nous gagnerons.
|
29avr11 117C51
L'idée de
réincarnation me paraît contredire notre expérience de la vie, parce
qu'elle exclut la mémoire et le corps. Il faut malheureusement faire un
peu de théologie pour décortiquer cette idée.
Pensons aux
rôles de la mémoire. Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer
perd sa liberté avec sa mémoire qui s'enfuît, même si nous ne savons
rien de l'influence que cela a sur son âme. Un enfant qui
aurait
immédiatement la force physique et mentale d'un adulte, serait quand
même toujours innocent, parce qu'il est sans grande expérience.
Le
système des castes en Inde repose sur le dogme du karma. Il justifie
l'injustice sociale ; l'enfant est supposé né dans une caste
inférieure
parce que son karma l'y aurait conduit. L'idée de karma implique une
accumulation d'expériences qui conduirait au salut au fil des
réincarnations, mais sans mémoire des vies passées, et à travers
plusieurs corps matériels.
Mais comment pourrais-je me
remplir de divinité, et donc d'unité intérieure qui est une condition
impérative de toute force, si je ne peux pas, avec ma mémoire, disposer
de toute l'expérience concrète, émotionnelle, charnelle et
intellectuelle de mes erreurs et de mes succès passés ? Où
pourraient
donc être les acquis de mon karma, s'ils ne sont pas dans ma mémoire,
et quelles influences pourraient-ils alors avoir sur ma
liberté ?
Mon
être complet est une interaction continue entre mon âme, mon esprit et
ma chair (Rév d'Arès
17/7). Un croyant en la réincarnation conçoit généralement
bien
l'existence d'une relation âme/esprit. La réincarnation peut être
l'idole d'un esprit (Rev d'Arès 23/8) qui a senti que son âme le fait
sortir de cet univers matériel. Dans ces rares moments, son véritable
être lui semble hors du temps courant. Mais le sens de ces moments est
de donner à l'esprit et au corps une unité autrement impossible, de
faire une personne conscite
(Rev d'Arès XXII/14) dont la chair,
l'esprit et l'âme (17/7) agissent dans le temps pour changer le monde.
La
relation âme/corps est aussi sacrée que la relation âme/esprit, même si
elle est moins facile à percevoir, car elle est l'outil pour vivifier
le corps.
Croire à la réincarnation, c'est ne pas vivre la
différence fondamentale, ontologique, entre penser le bien ou avoir des
sensations "mystiques" et faire
le bien. C'est ne pas voir la
différence entre... être attiré par le bien ou le mal au
plan des
intuitions et des idées, éventuellement issues de son karma... et vivre
dans tout son être, et donc son corps, les effets après quelques heures
du bien ou
du mal qu'on a choisis personnellement... et avoir la
liberté de choix qui nécessite une mémoire de ce bien ou de ce mal
réellement vécus... et enfin, devenir une personne conscite avec une
tête froide
(Rev d'Arès xLiii/15).
Ainsi, l'absence de
mémoire réduirait notre liberté absolue de choisir entre le bien et le
mal (Coran 10/99, 36/45). L'absence d'un corps matériel unique
réduirait notre lien intime avec cet univers physique magnifique, où la
pierre crie (Rev d'Arès xxiv/6). Mémoire et corps sont des
outils
irremplaçables sur les plans respectifs de l'esprit et de la matière.
Merci,
Créateur de l'univers, de nous avoir doté d'une mémoire et d'un corps
personnel.
C'est le génie propre au monothéisme de promettre la
résurrection de la chair,
et de placer la matière "conscientisée" au
cœur des enjeux cosmiques
(Deutéronome 32/1, Isaïe 44/23).
Il y a bien
un karma, au sens de conditionnement caché qui pèse sur chacun de nous,
mais c'est le karma du péché
général qui pèse depuis des siècles sur
l'humanité.
J'espère que ces pauvres arguments, bien trop
secs pour décrire la vraie vie, inutiles s'il s'agît de convertir, ne
sont pas un enseignement de mon cru
(Rev d'Arès 10/11).
Enfin, notons
que la liberté
absolue (Rév d'Arès
10/10) de l'être humain est un immense mystère. Il ne
s'agît pas ici de la réduire aux questions de la mémoire et du corps.
Patrick JoursDeGris
|
29avr11 117C52
Votre entrée 117 et vos réponses aux commentaires sont vraiment belles,
de cette Beauté
spirituelle servante du
Bien (Rév d’Arès 12/4) et du vrai (Rév d’Arès ii/8-9,
xxxiv/1).
Dans
votre tête, vous avez pleinement fait entrer la houe (pour faire) le
jardin (qui) ne fane pas (Rév d’Arès xvi/17).
Ce que vous dites coule
de source, avec une fluidité et une évidence proches de celles que l’on
ressent quand on voit et entend "de ses yeux" et "de ses oreilles".
Sauf que cette évidence et cette fluidité ne sont là pour nous qu’après
que vous les ayez mises en mots.
L’évidence de la
résurrection continue — peut-on la nommer ainsi ? — par la pénitence
quotidienne, comportement transformateur aussi
vital que la respiration
et l'alimentation (Réponse 117C19), était pourtant marquée en toutes
lettres dans La
Révélation d’Arès : À
son vrai corps, aussi léger
qu'une fumée pure, qui ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie
de l'homme déjà né, qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie
(17/3).
Mais pourquoi n’avons-nous pas
cette faculté de clairvoyance et ce talent d’expression du vrai ?
Parfois nous n’en sommes pas très loin, parfois nous sentons
globalement, confusément ce vrai
qui attend, là, sous nos yeux, que
nous nous en saisissions pour renaître, pour aller plus avant sur les
Sentiers
vers les Hauteurs Saintes, mais nous n’y arrivons
pas, nous
ne voyons pas, nous n’entendons pas (Matthieu 13/13, Luc 8/10)
et
quand nous voyons et entendons un tant soit peu, nous ne savons pas
l’exprimer avec clarté et pertinence.
Manque de vraie piété, manque
de
pénitence,
manque d’engagement, comme le soulève votre réponse à
Trasibule (commentaire 117C38).
À la suite de Trasibule, je ressens
l’immédiat besoin de changer
dans le sens de cet engagement, de sortir
de la "gêne, de l’embarras, de la retenue bourgeoise" qui m’habitent
encore plus ou moins, bref de devenir un véritable "appeleur à la
pénitence
et à la moisson des
pénitents" (réponse au commentaire
117C44).
Je tiens aussi à vous remercier
d’ouvrir toutes grandes les portes des assemblées grâce à
vos
interventions sur la résurrection et la réincarnation, objet de votre
entrée, mais aussi grâce à votre réponse au commentaire 117C48, sur
l’articulation entre petit
reste et assemblée.
Cette géniale
réinstallation de la réincarnation dans les perspectives de "la
résurrection et du changement, désignant une même et seule renaissance
de l'Adam initial par les efforts de récupération du Bien que La
Révélation d'Arès appelle pénitence" (Réponse
au commentaire 117C35)
offre d’une part aux moissonneurs
une richesse d’échange inédit sur ce
thème, mais d’autre part elle peut faciliter le changement de
point de
vue des réincarnationnistes pour qui la réincarnation représente
parfois une vérité quasi absolue.
Ayant
quitté (non sans effort) les
milieux où elle est naturellement assez répandue (Méditation
Transcendantale, ésotérisme), lorsque j’ai choisi de vous suivre et de
suivre la Parole donnée à Arès, je ne sais plus à quel point cette
croyances conditionne aujourd’hui la pensée des gens qui la vivent,
mais je peux témoigner que certains font de cette croyances un
"élément" qu’ils considèrent comme "aussi vital que leur sang" (note
pour Rév d’Arès vii/10, édit. 1984).
Je me souviens d’avoir, à la fin des
années 80, missionné une amie qui a failli se trouver mal quand je lui
ai répondu que l’homme n’avait qu’une
(seule) vie (Rév d’Arès v/1).
Notre échange ne s’est pas arrêté là, mais j’ai compris que cet aspect
de la Parole était pour elle rédhibitoire. Si j’avais pu exprimer à ce
moment le fond de votre entrée, le regard de cette femme sur La
Révélation d’Arès aurait certainement été différent.
Très
belle aussi, votre réponse 117C48. Il faudrait un autre commentaire
pour en savourer toute la générosité et la sagesse. Elle me fait un
bien fou par les conseils de mesure,
d’amour et de courage qu’elle
contient à destination des groupes missionnaires. "Donner au petit
reste un sens idéal assoupli" recèle une mine de
réflexions et
d’actions à accomplir qui
pousseront nos assemblées
à croître en paix,
en fraternité et en apostolat. Merci du fond du cœur.
Desiderius Faber
|
29avr11 117C53
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès mais j'ai fréquenté des Pèlerins d'Arès
et j'ai rencontré pas mal de fumistes parmi eux.
Les fumistes ne sont pas ceux qu'on taxe d'ambitieux autoritaires qui
auraient, paraît-il, pris les assemblées
locales en main, alors qu'ils ne font que s'appuyer les corvées
administratives, financières et essayer de faire régner un peu de
logique, mais ce sont ceux qui portent ces accusations et qui se posent
en soi-disant vrais pénitents,
qui auraient compris que c'est dans la liberté de faire n'importe quoi,
de tout critiquer et de disposer de tout à leur guise que réside le
Message d'Arès.
Je crois qu'au temps de Jésus et des apôtres les fumistes de cette
sorte ne manquaient déjà pas.
Ces fumistes tombent dans les travers que vous décrivez très bien dans
votre réponse 117C48: individualisme, esprit critique
systématique, caractère
difficile, relativisme...
Et justement, leur relativisme porte souvent sur des questions
clairement rejetées par La
Révélation d'Arès
comme la réincarnation. Ils disent, sur un ton suffisant: "Oui, le
frère Michel dit que la réincarnation n'existe pas, mais il ne dit ça
que par souci de simplification, pour schématiser le cadre
psychologique de sa mission difficile, car au fond il sait très bien
que ça existe, etc." Comme relativisme, c'est plutôt balèze !
Tous ces prétendus Pèlerins d'Arès trahissent La Révélation d'Arès
sans s'en rendre compte d'ailleurs tellement ils sont orgueilleux ou
refoulés. Et là je suis heureux que vous mettiez clairement,
et
sur Internet, les choses au point.
Jamais vous n'avez été plus seul, pauvre frère Michel, face à la
machine à fabriquer le mensonge et l'orgueil.
Il
doit être très difficile de rester fidèlement dans la peau de l'humain
et en même temps de se sortir de la foule et des idées et comportements
communs exécrables.
Vous mourrez probablement seul. C'est beaucoup
plus tard que l'Histoire vous rendra hommage et que votre nom et ceux
de vos actuels vrais compagnons entreront dans les encyclopédies avec
des enluminures.
Merci d'accepter l'épreuve du monde,
l'épreuve des cons ("vaste programme !" aurait dit De Gaulle), des
haineux et surtout des esprits paresseux et collés aux banalités, qui
peuplent en foules notre pauvre époque.
Merci pour ce très bel article et vos réponses aux commentaires.
Philippe R.
|
30avr11 117C54
Parce que Philippe R [117C53] affirme cela:
"Je ne suis pas Pèlerin
d'Arès mais j'ai fréquenté des Pèlerins d'Arès
et j'ai rencontré pas mal de fumistes parmi eux. Les fumistes ne sont
pas ceux qu'on taxe d'ambitieux autoritaires qui auraient, paraît-il,
pris les assemblées locales en main, alors qu'ils ne font que s'appuyer
les corvées administratives, financières et essayer de faire régner un
peu de logique, mais ce sont ceux qui portent ces accusations et qui se
posent en soi-disant vrais pénitents, qui auraient compris que c'est
dans la liberté de faire n'importe quoi, de tout critiquer et de
disposer de tout à leur guise que réside le Message d'Arès,"
vous niez
mon message [non publié].
C'est votre droit.
Les fumistes, s'il y en a, ne sont pas que d'un côté
non plus.
Ceux qui veulent faire les tâches sont souvent ceux qui ne
veulent pas les partager. Dommage ! Moi j'ai vu cela. Le "mauvais"
n'est pas que d'un côté de la barrière.
Sachez que la liberté n'est pas faire n'importe quoi. [faire n'importe
quoi] est
véridique, mais ce n'est pas non plus être dans un moule et réduire nos
talents ou ne pas en tenir compte et ce n'est pas toujours valoriser
les erreurs.
Quand les frères valoriseront-ils leurs talents respectifs
et les mettront-ils en œuvre ?
D'où l'intérêt du travail en affinité ?? Voir que les défauts
est néfaste à la longue.
Ma façon de missionner m'a rendu à la liberté (pas celle de faire
n'importe quoi, mais de me recréer ainsi que d'autres, avec lesquels je
réfléchis à une action commune).
Matthieu-Denis
|
Réponse
:
D'abord, il y a quantité de
messges que je ne peux publier, ainsi que je m'en excuse souvent, parce
que je n'ai pas le temps d'y répondre.
Ensuite, ce site est un blog, ce n'est pas un forum.
Enfin,
je connais Philippe R., alors que je ne vous connais pas,
Matthieu-Denis, qui vous dissimulez probablement derrière un pseudonyme
comme Trasibule ou Bertolt, auquel j'ai dit: "Je souhaite que cela
[l'anonymat] ne devienne pas
une épidémie, surtout quand il s'agit de problèmes importants" (ma
réponse 117C48).
Si
vous me permettez de savoir qui vous êtes ou si quelque lecteur de ce
blog peut identifier Matthieu-Denis de façon certaine et m'en faire
part, je posterai votre message non publié et je pourrai y répondrai de
façon appropriée.
J'ai en effet besoin de savoir quels "frères" ne
"valorisent" pas votre "talent" et, par déduction, de quel "talent"
vous parlez.
|
01mai11 117C55
Bonjour, frère Michel, je suis votre blog depuis assez longtemps.
Je
suis, pour dire la vérité, un membre du mouvement "Le Dard" initié par
Patrick Sébastien, qui a fermé ses portes par décision de Sébastien
lui-même.
Le côté religieux de votre mouvement me fais redouter
des échanges spirituels un peu alambiqués et, pour tout te dire, j' ai
été prètre Mormon pendant trois ans...
Aider les gens à s'élever
spirituellement est aussi dans mes cordes, mais différemment du père
visionnaire que vous êtes à juste raison et que je pourrais tout aussi
bien épauler.
Vous allez attirer des inconditionnels un peu
rêveurs sur vos idées, mais pour ce qui est de l'unanimité démocratique
que je cherche a établir, il y a un monde de préjugés et de
mauvaise éducation a tendances sectaires a faire réviser dans les
consciences des gens normaux.
La tâche est énorme et les gens ne
sont pas prêts pour ce que vous préconisez, comme ils ne sont pas prêts
pour une révolution pacifique pour faire évoluer les choses vers ce qui
est bien.
Bonaventure
|
Réponse
:
Merci de suivre mon blog. Merci aussi de proposer de "m'épauler", si
c'est une proposition de votre part.
Tous ceux qui deviennent des pénitents
selon La Révélation
d'Arès "m'épaulent". Je me réjouis à l'idée que vous
deviendrez peut-être de ceux-là.
En
m'avertissant: "Vous allez attirer des inconditionnels un peu
rêveurs..." vous parlez au futur et vous semblez oublier que le
mouvement des Pèlerins d'Arès a déjà 37 ans et a "attiré" beaucoup de
monde depuis 1974.
Vous semblez assez décalé par rapport à la réalité spirituelle et
sociale des Pèlerins d'Arès.
Peut-être
comparez-vous notre mouvement avec votre L'Église de Jésus Christ des
Saints des Derniers Jours, dit "Mormonne" par quolibet, qui
est
une organisation ecclésiale et ecclésiastique ?
Permettez-moi de rappeler ici
quelques principes souvent oubliés :
L'Assemblée
des Pèlerins d'Arès n'est pas du tout une organisation ecclésiale et
ecclésiastique, n'est pas dénombrable et n'est même pas une religion.
Les Pèlerins d'Arès en tant que tels ne forment pas davantage une
association déclarée.
Les Pèlerins d'Arès forment un courant spirituel socialement amorphe ou
indécelable, une fraternité de pénitents
libres — une anarchie de pénitents,
comme je dis parfois —, sans chef, sans dogmes, sans hiérarchie, sans
lois intérieures, sans obligations d'aucune sorte sinon l'obligation
que fait à chacun et chacune sa conscience personnelle dans la logique
de Salut
par la pénitence
et la moisson
des pénitents,
que préconise La
Révélation d'Arès.
Il n'existe aucun registre, aucun fichiers de
Pèlerins d'Arès, aucune administration centrale.
Les
Pèlerins d'Arès (terme qui tire aussi son origine d'un quolibet) sont
nombreux et ce qu'on en voit n'est que la partie émergée de l'iceberg
arésien qui flotte sur la
Mer des espérances.
Cette
minorité de Pèlerins d'Arès émergés ou visibles, ce sont des petits
groupes qui se sont constitués dans certaines régions en associations
ou organisations locales, organisations toujours minimales. Ces groupes
ou missions ou associations locales sont uniquement faites de
volontaires s'unissant dans une perspective pratique de travail ou
d'œuvre (Pèlerinage à Arès, Missions régionales de pénitents moissonneurs
de pénitents),
sans obligation pour les autres hommes et femmes liges de La Révélation d'Arès
d'adhérer à ces groupes. La nature non ecclésiale de ces groupes ou
missions de volontaires, eux-mêmes divisibles en autant de
familles d'affinités qu'ils souhaitent, rend d'ailleurs
incompréhensible organiquement parlant les protestations de ceux qui se
plaignent de ne pas y avoir été "valorisés" comme c'est le cas de
Matthieu-Denis (117C54).
|
01mai11 117C56
[...]
Je vous met une image trouvée sur l'Internet.
Elle
m'a fait penser à votre histoire le jour ou Mahomet vous apparut, alors
que vous étiez, si j'ai bonne mémoire, à l'hôpital, et vous l'avez vu
sur son cheval.
J'ai effectué une mission avec notre frère F. Nous
avons eu de bons contacts. Avec vous dans la prière, je vous
embrasse ainsi que la sœur Christiane.
Didier
d'Île de France
|
Réponse
:
Cette intention me touche beaucoup. Voilà une image que je ne
connaissais pas.
Je nétais pas à l'hôpital quand je vis Mouhammad, mais chez moi.
C'était
en janvier 1981. Cette année-là j'avais fait une tentative d'ouverture
permanente du Pèlerinage, mais nous n'étions que quelques uns à Arès
pour en assurer le service et, cet hiver-là ayant été très froid, nous
sommes tombés malades les uns après les autres, car la salle des
Théophanies, non chauffée, était glaciale.
Je fus le dernier à
succomber au froid, mais pas d'un simple rhume. Je fus terrassé par une
double broncho-pneumonie qui faillit bien m'enlever. Je dus m'aliter
chez moi pendant deux semaines, soigné par le Dr Patrick Bordes-Sue
d'Arès, qui, très inquiet venait me voir chaque jour.
C'est au
pied de mon lit à la maison (Maison de la Sainte Parole, ma chambre
d'alors est aujourd'hui le hall d'entrée des pèlerins) que m'apparut en
plein jour, vers deux heures de l'après-midi, un cavalier. Le cheval
était blanc et splendide comme celui de l'image, mais le cavalier était
casqué et son sabre était au fourreau. La pointe de son casque frôlait
le plafond. Il me fixait sans rien dire, mais son regard signifiait:
"J'ai eu mon combat. Toi, tu as le tien, qui est différent, mais le
courage qu'il te demande est le même." Après quelques instants,
peut-être quelques minutes, il disparut.
Ce cavalier ne pouvait être que le Muhammad dont m'avait parlé le Père
en 1974 et 1977.
Le
souvenir de cette apparition de Mouhammad en 1981 a toujours contribué,
avec le souvenir de Jésus qui m'avait apparu et parlé en 1974
et
le souvenir des Théophanies de 1977 évidemment, au réconfort et à
l'encouragement dont j'ai eu besoin dans certains moments très
difficile de ma mission prophétique.
Encore merci pour cette très belle image.
|
01mai11 117C57
Ce
week-end de Pâques nous avons accueilli la cousine de mon épouse ainsi
que sont mari et leurs enfants qui sont catholiques. Nous les avons
accompagnés à la veillée pascale à Notre-Dame de Paris, le samedi 23
avril au soir.
Nous avons allumé un cierge comme tous les fidèles
présents, ces petites flammes symbolisaient la lumière du Christ.
C’était impressionnant, alors que nous étions presque dans le noir, de
voir tout ces cierges s’allumer progressivement au fur et à mesure de
l'avancée des prêtres dans la cathédrale et que les fidèles se
transmettaient la flamme les uns aux autres.
Nous avons apprécié
les différentes lecture de la Bible (Genèse 1/1-22, 22/1-13, 22/15-18,
Exode 10/15-15/1, Isaïe 54/5-14, 55/1-11, Baruch 3/9-4/4, Ezéchiel
36/16-28). Ensuite le long prêche de l'évêque évoquait entre autre les
guerres actuelles pour inciter à l’amour par le Christ sauveur.
Nous n’avons pas communié ce soir là avec cette assemblée
de croyants et nous le regrettons. Après réflexion, nous nous sommes
dit que nous aurions pu le faire, car cela participe ou exprime l’appel
à l’alliance fraternelle à laquelle nous appelle La Révélation d’Arès (35/11).
M. se souvient vous avoir entendu dire, il y a de nombreuses années
déjà, qu’il vous est arrivé de communier avec nos frères catholiques
[non parce que vous croyez que l'hostie est le corps de Jésus, mais ]en
signe de partage d’un moment spirituel, car "nous Pèlerin d’Arès ne
sommes pas superstitieux !"
La cérémonie s’est terminée par le baptême de quelques fidèles.
M. a eu une conversation avec sa cousine le lendemain sur le pardon, notamment
sir le pardon
au sein de la famille. Elle a exprimé le fait que si la foi ne nous
porte pas à changer en
bien, à
aimer, à
pardonner, nous rendre libres (Rév d'Arès 10/10),
de nos préjugés, alors à quoi cette foi peut-elle nous servir ?
Au moment de nous dire au revoir sa cousine lui a dit: “J’ai été
touchée par l’échange que nous avons eu sur le pardon, je ne suis
plus la même que lorsque je suis arrivée.”
É. et M. d’Île de France
|
Réponse
:
Le pardon
est une forme de résurrection du bien à la portée de l'homme dès ce
monde !
Vous
avez ainsi communiqué a vos cousins une forme de Pâque infiniment plus
rédemptrice que la cérémonie à la cathédrale de Paris. Vous avez eu, au
préalable, raison d'accompagner vos cousins à cette célébration
nocturne.
Nous ne sommes pas superstitieux et ne voyons rien de
flétrissant ou damnable au fait de nous mêler aux réunions de foi à
l'église, à la mosquée, à la synagogue ou ailleurs.
Nous sommes pécheurs au milieu
de tous les pécheurs
du monde, nous sommes frères
de tous les hommes, nous avons seulement dépassé les espérances qu'ils
placent dans leurs religions immobilisantes en nous en libérant et en
reprenant la direction dynamique, créatrice, que le Père a toujours
indiquée depuis la chute d'Adam: celle très simple de la pénitence.
|
02mai11 117C58
À mon avis, qui dit vie dit nécessairement réincarnation, au moins dans
le sens de résurrection, comme vous dites.
Puisque
la vie se reproduit. Ici des insectes emportent le pollen et
pollénisent ailleurs. Là le taureau pénètre la vache ou l'homme pénètre
la femme, éjacule dedans et un nouveau bovin ou un nouvel
humain
naît. Donc, nous renaissons les uns des autres.
Le problème est
dans l'absence de souvenir. Pas de souvenir de ce que je fus quand
j'étais spermatozoïde ou fœtus et pas la moindre idée de ce que je
serai quand je ne serai plus qu'une âme, comme vous le
2 octobre 1977 quand vous étiez une étoile filante dans l'espace entre
les monts hauts et les
feux bleus [Rév d'Arès vi/1]. Je
crois d'ailleurs que c'est parce que vous ne pouviez pas garder
souvenir de ça que Dieu a décrit lui-même le voyage de votre âme
pendant votre mort provisoire, afin que le lecteur de sa Parole sache
tout.
Donc, ce que peut être pour nous la vie hors de la chair est
mystérieuse tant que nous sommes charnels.
Que
peut être pour nous avant notre naissance la vie sans le temps, sans
l'alternance des jours et de nuits, sans nord ni sud ?
Je sais ce que vous allez me dire: C'est le péché qui a créé
cette rupture de conscience entre ce qu'il y avait avant et ce qu'il y
aura après ; c'est le péché
qui a créé la mort.
J'ai
rencontré des gens que vous appelez "réincarnationnistes" qui
prétendent se souvenir de leurs vie antérieures, mais ce n'est pas
sérieux et, même si c'est vrai, cela n'explique que très grossièrement,
quand cela l'explique, le rapport du bien au mal et à la
vie, rapport d'une grande complexité que les réincarnationnistes
ramènent à des notions de crêches d'enfants.
C'est cela, depuis environ une décennie, qui m'a fait reconnaître la
grande Vérité apportée par La
Révélation d'Arès.
Aucun doute, il n'y a que la
pénitence qui puisse nous sortir de là.
Jean-Robert
|
02mai11 117C59
Je
sais que vous allez rouspéter et même peut-être passer ce commentaire à
la trappe, parce qu'il y a chez vous une humilité qui vous fait
détester les comparaisons avec Jésus ou Bouddha ou d'autres. Je vous ai
déjà vu lever les bras au ciel et rire en entendant ça comme s'il
s'agissiat d'une plaisanterie. Pourtant, comme Jésus ou Bouddha il y a
quelque chose en vous qui ne mourra jamais, qui ressuscitera
éternellement sous une forme ou sous une autre.
C'est tout à fait un sujet pour Pâques.
Il
y a un point de votre personne que je tiens à souligner, parce que si
on rationnalise à fond et qu'on vous ramène à un être rationnel, alors
on ne peut que croire que vous êtes l'inventeur et non le témoin de La Révélation d'Arès.
Moi,
je crois que vous n'en êtes que le témoin, mais je ne crois pas que ce
soit par hasard ou que vous n'ayez pas été au fond de vous ressuscité
en homme nouveau: ...pour te revêtir d'un manteau
neuf,
dit La Révélation
d'Arès (1/1). Le Créateur vous a donné une peau neuve
! Il y a en vous des qualités qui étaient là avant le 15 janvier 1974
ou qui sont venues ensuite, peut-être peu à peu, dont vous êtes
inconscient vous-même, très sincèrement inconscient, qui vous ont fait
choisir comme témoin et
plus que témoin:
prophète !
Vous
avez beau dire: "Dieu avait besoin d'un témoin. C'est tombé sur moi,
qui n'ai aucun mérite, par le plus grand des hasard. Ç'aurait pu tomber
sur n'importe qui d'autre."
Eh bien, non, je ne le crois pas. Vous êtes un individu à part, un être
hors du commun.
Bouddha
disait: "Je ne suis ni prêtre, ni prince, ni laboureur, ni quoi que ce
soit à aucun degré, je parcours le monde comme celui qui sait et qui
n'est personne et que les humains ne contaminent pas (alipimâna...
mânavêbhyah) ; il ne sert à rien de me demander mon nom de famille
(gotra)." Vous avez comme Bouddha une vie dans ce monde qui ne laisse
aucune trace sociale remarquable. Vous êtes paramapurusha (une personne
en transcendance). Ici même et maintenant le Bouddha manifesté (idem
pour Mikal
manifesté) ne peut
être saisi. Tout ce qu'on peut dire est qu'il est. "Celui qui voit le
règle de vie (dharma) me voit, disait encore Bouddha. Vous êtes la roue
par laquelle il faut avancer, vous êtes le moteur immanent du salut.
Il
n'est pas, à mon sens, moment plus éclatant que celui de Pâque, dont la
pensée dominante est la libération, pour évoquer Mikal, évoquer
l'homme, encore corporellement vivant, qui a reçu La Révélation
renouvelée à Arès.
Allez-vous poster ce commantaire ?
Un fidèle de Mikal quelque part en France
|
Réponse
:
Oui, j'ai hésité à publier ce
commentaire, mais je me dis qu'après tout je dois aux lecteurs de ce
blog des commentateurs encenseurs puisque j'ai déjà publié depuis 2006
pas mal de commentateurs flétrisseurs.
Entre les deux
on trouvera bien la vérité sur ma personne, que je ne crois pas piètre,
non, mais que je ne crois pas comparable à Jésus ou à Bouddha. Mais
après tout, objectivement, je me dis qu'on ne connaît pas assez de
choses sur les personnes de Jésus et de Bouddha pour être sûr qu'elles
étaient sublimes et en tout cas meilleures que moi sur le vécu.
Bouddha, d'après ce qu'on dit, s'estimait être "le meilleur charretier".
Au
niveau de la "charrette", je fais en tout cas ce que je peux. Je dois
bien reconnaître, dans l'état actuel des choses, que je suis qualifié
pour conduire dans "la direction de certitude" ("Nous Croyons, Nous Ne
Croyons Pas", appendice de La Révélation d'Arès édition 1995) la
"charrette" de mes frères et sœurs, qui ont l'énorme mérite — que le
Père leur revaudra — de constituer la première assemblée, même
très imparfaite, des hommes
de bien.
|
02mai11 117C60
Ce commentaire est trop intimiste pour votre blog qui
s'adresse à tous.
Je sais bien que je serais un spectre,
peut-être pas un spectre
lamentable (Rév d'Arès 16/17) même si l'état spectral est
lamentable, mais un spectre avec un
estomac (Rév d'Arès 4/6).
C'est absolument hors sujet (en surface), mais j'ai eu envie de
l'écrire (en profondeur).
Merlain d'Île de France
|
Réponse
:
Comment pouvez-vous savoir si vous serez un spectre ?
Lamentable,
un spectre
l'est toujours, puisqu'un spectre
n'est pas une âme.
Or, La Révélation d'Arès
dit
aussi : Qui
peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3)?
Je ne parierais pas sur l'inévitabilité que vous soyez un spectre.
Poursuivez votre
pénitence comme
vous pouvez et votre
moisson comme vous pouvez.
Ce n'est pas le degré de pénitence,
mais le découragement
qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
|
03mai11 117C61
Vous écrivez dans votre entrée :
"L'âme n'est pas un
élément préexistant et indépendant qui passerait de
vies charnelles en vies charnelles d'un homme, mais elle est le produit
de la seule vie terrestre d'un homme déjà né en chair et en esprit
(Rév d'Arès 17/3-7)."
Si j’acceptais ce que
vous
affirmez cela voudrait que celui qui par
malchance est né dans une famille où il n’a reçu aucun amour, mais [n'a
reçu] que
de la violence et du non-amour de la part de ses parents, il n’a donc
jamais appris à être bon et à se fabriquer une âme bonne et
généreuse,
cette pauvre âme
n’est qu’une boule de colère et de haine, elle est
donc vouée à l’enfer juste par le hasard de sa naissance. Je trouve
cela
en parfaite contradiction avec l’idée d’un Dieu d’Amour. Je trouve au
contraire que l’idée de réincarnation vient rééquilibrer cet injustice
du hasard de la naissance et de nos gênes.
En tant qu’homme vous avez le droit d’avoir votre opinion sur cette
question de la réincarnation, mais en tant que prophète vous
faites une
erreur en affirmant la non réincarnation, d’autant que même dans les
évangiles cette idée est suggérée à plusieurs reprises par les
questions des apôtres et Jésus dans les évangiles n’apportent pas un
démenti formel sur cette question, Mahomet non plus. Vous êtes donc le
premier prophète
à affirmer la non–réincarnation en vous basant
uniquement sur la parole de Dieu qui dit qu’on n'a qu’une vie au soleil
ce qui est parfaitement juste car qui se souvient si il a déjà existé
dans une autre vie ? Mais peut-on en conclure que la
réincarnation
n’existe pas ?
Il se trouve que contrairement à vous j’ai beaucoup étudié cette
question de la réincarnation (il existe des centaines de livres et de
témoignages sur ce sujet) et je me garderai bien d’affirmer que cela
n’existe pas, mais ce que je trouve dommage est que vous
émettiez de nouveaux dogmes sur ce que les gens doivent
croire et ne pas croire, car franchement où est l’importance de
trancher
sur cette question car, finalement, le message principal de La Révélation
d’Arès et de tout les textes divins est de nous dire que
nous devons
apprendre à aimer notre
prochain comme nous-mêmes !
Cela serait très aimable à vous de publier mon commentaire dans son
intégralité que je signe de mon vrai nom contrairement à beaucoup sur
votre blog !
Patrick R. des Yvelines
|
Réponse
:
Voilà une impétueuse profession de foi dans la réincarnation, que vous
me demandez de "publier dans son intégralité", ce que je fais
sans problème, mais certainement sans utilité ni moins encore
d'originalité,
parce qu'elle ne fait — avec tous les arguments réincarnationnistes
bien connus — que grossir l'abondance des professions de foi en la
réincarnation que nous missionnaires entendons d'un bout de l'année à
l'autre.
Certes, les "apôtres et Jésus dans les évangiles n’apportent pas un
démenti formel sur cette question," mais ils n'apportent pas davantage
de "démenti formel" aux fées, aux lutins et aux farfadets. aux succubes
et
incubes, à Aphrodite, à Apollon, etc.
Quant à Mahomet, le Coran est tout aussi catégorique que la Bible sur
le sort (l'Évangile
dit hadès,
le Coran dit enfer,
La
Révélation d'Arès dit ténèbres,
qu'importe!) que risque de trouver le pécheur au bout de
cette seule et unique vie terrestre, pas du tout au bout d'autres vies
dont l'addition formerait le karma.
Les "centaines de livres et de témoignages sur la question" nous
viennent de l'hindouisme et orientalismes et dérivés et leur nombre,
même impressionant, n'est pas une preuve de vérité ; il n'est qu'une
preuve d'influence, d'influence trompeuse, et c'est bien contre cela
comme contre beaucoup d'autres choses (influence de l'église, influence
du matérialisme, du rationalisme, etc.) qu'est venu nous appeler La Révélation d'Arès.
Le génie de l'Évangile n'est pas de couvrir à demi-mots ombreux ou
allusions à tiroirs l'espérance du salut par réincarnations
successives, mais d'annoncer clairement l'irruption toujours possible
du salut
dans cette seule vie même chez l'être le plus mauvais et vil, qui n'a
pas à se réincarner et se réincarner encore pour arriver à la paix de l'âme,
mais à être simplement l'ouvrier
de la onzième heure (Matthieu 20/9).
Que quantité d'hommes ne deviennent jamais ces ouvriers de la onzième heure,
c'est hélas le cas, mais le "Dieu d'amour" dont vous parlez ne peut
rien faire contre cela, parce qu'il a créé l'homme libre (Rév d'Arès 10/10)
et que le
mal est une production
libre de l'humanité qui retombe hélas au hasard, comme
vous le rappelez au début de votre commentaire, sur tous les humains
avec une apparence d'injustice, qui n'est en fait que l'effet
contingent d'une épidémie qui affectent certains et épargnent d'autres
au hasard. C'est justement de ce hasard que La Révélation d'Arès
nous appellent à sortir..
Sans aucun doute, nous sommes là vous, Patrick R. et nous Pèlerins
d'Arès dans des perspectives fort différentes.
Mon enseignement
vous contrarie, mais il n'a jamais varié depuis 1974. Si vous m'aviez
bien
lu, vous vous seriez épargné la peine de m'écrire votre commentaire,
lequel s'avère finalement moins utile à vous qu'à moi, puisqu'il me
permet
une fois de plus ici même d'affirmer ce que dit La Révélation d'Arès
et ce que je crois.
Ceci dit, vous avez raison de rappeler que "les textes divins" nous
disent qu'il faut "aimer
notre prochain comme nous-mêmes" (Lévitique 19/18) et que
telle est la voie du
salut. Aussi n'est-ce pas de croire à la réincarnation ou
de ne pas y croire qui vous
sauvera ou vous perdra, mais c'est la pénitence,
dont le premier point
d'application est l'amour, qui vous sauvera.
Nous sommes tout à fait d'accord sur ce point et
je m'en réjouis. Alléluia !
|
04mai11 117C62
Je viens de lire le commentaire de Patrick R. des Yvelines et, au
passage, je devine que vous avez reçu un certain nombre de commentaires
du même genre venus de ceux que vous appelez des "réincarnationnistes"
à
la suite de cette entrée 117.
Mais mon présent commentaire porte sur un souvenir que j'ai
gardé de l'époque où vous vous adressiez aux pèlerins à Arès en été et
où on pouvait facilement parler avec vous. Je ne vous reproche pas de
ne plus avoir cette disponibilité, étant donné votre âge et votre santé
cardiaque couci-couça, d'abord, et étant donné le peu de profit
spirituel
qu'en ont tiré vos interlocuteurs ou auditeurs ensuite.
À cette époque il n'était pas rare qu'on vous pose des questions sur la
réincarnation où que vous en parliez spontanément pour prévenir des
questions que vous sentiez venir sur cette question.
Je me souviens que
vous disiez quelque chose comme : "De toute façon, nous sommes
tous
génétiquement les réincarnations de ceux qui nous ont engendrés et nous
nous réincarnons dans nos enfants. Nous sommes tous la réincarnation de
nos ancêtres avec un peu ou beaucoup d'évolution entre les ancêtres et
nous ; cette évolution est en somme notre karma. Si je change ma vie (Rév d'Arès 30/11)
et si je deviens un bon pénitent,
un homme du temps qui
vient (30/13) un peu de mon changement passera
chez mes descendants. Je ne suis pas qu'un moissonneur de pénitents sur
place, je suis déjà aussi un moissonneur
de pénitents
en aval."
Vous disiez d'autres choses dans le même cadre conceptuel. Je ne me
souviens plus des mots que vous utilisiez ; je traduis votre
pensée de l'époque avec les mots du jour.
Vous auriez pu y faire allusion dans votre entre 117.
Paul-Henri L. de Champagne
|
Réponse
:
Oui, évidemment, j'ai reçu "un certain nombre de commentaires" de
défenseurs de la réincarnation. Je ne les ai pas publiés, parce qu'ils
sont en général polémiques, alors que La Révélation d'Arès
n'est pas polémique sur le sujet. Elle est non-réincarnationniste, mais
elle n'est pas anti-réincarnationniste. Autrement dit, elle n'érige pas
en dogme la damnation de celui qui croit dans la réincarnation. Elle se
fiche de ce qu'on croit et s'inquiète seulement de ce qu'on fait. Elle
dit seulement en substance : "La réincarnation n'existe pas.
Faites votre pénitence
dans la vie présente. C'est suffisant."
Si j'ai publié le commentaire 117C61, c'est sur l'instante prière de
son auteur, qui a ainsi concentré sur lui les convictions de ceux que
je n'ai pas publiés et qui disent à peu près tous la même chose. Ces
personnes, où je dénombre une très forte proportion de femmes, sont en
général des sympathisants de La
Révélation d'Arès qui ne s'engagent pas au-delà de la
sympathie à cause de la position clairement non-réincarnationniste de
cette Parole. Ils doutent de la fidélité de ma transcription. Selon
eux, la réincarnation étant une réalité sans conteste, je n'ai pu que
me tromper tant en transcrivant qu'en interprétant. On trouve les mêmes
réserves, par exemple, chez les Musulmans qui, eux, estiment que si
Dieu parla à Arès, ce ne pouvait être que pour appeler tous les hommes
à se convertir à l'Islam — or, seule une alliance fraternelle
avec l'Islam (Rév
d'Arès 35/11) est préconisée — et qui pensent de même que
j'ai mal transcrit la Parole.
Comme vous le rappelez, la question de la réincarnation a été soulevée
très souvent dans l'enceinte du Pèlerinage dès l'origine de celui-ci,
depuis les années 70. Au passage, il est intéressant de noter que la
question de la réincarnation souleva, dans les années 70 et 80, plus de
débats à Arès que la question de la divinité de Jésus. Notons aussi que
cette question revient beaucoup moins souvent aujourd'hui dans mon
courrier ou dans mes conversations qu'elle ne survenait il y a vingt
ou trente ans. Il est possible que ce désintérêt relatif pour
la réincarntion soit dû à la perte de foi générale dans la population.
Pour en venir à votre souvenir de mes propos sur le fait que "nous
sommes tous
génétiquement les réincarnations de ceux qui nous ont engendrés" et que
"nous
nous réincarnons dans nos enfants", c'était en effet une thème que je
reprenais assez souvent lors d'échanges sur le sujet.
Vous ne vous souvenez pas "des mots que j'utilisais." Je parlais
d'atavisme, de mutationnisme, etc., bref, d'évolution au sens
darwiniste pour dire qu'il y avait là, de génération en génération, une
manière de karma. Le mot évolution n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès, qui
emploie génération
dans le sens d'évolution : générations
repentantes (24/4), générations à venir (22/3), générations qui
viennent (13/7), etc. De toute façon, votre commentaire
traduit très bien en quelques phrases ce qui est ma pensée dans ce
domaine et je n'ai rien à y ajouter.
Ceci dit, il y avait très longtemps que je n'entendais plus parler de
vous. Votre réapparition — votre réincarnation ou résurrection, ah ah
ah ah! — me cause beaucoup de joie. J'espère que vous ne vous en
tiendrez pas là.
|
04mai11 117C63
Le problème de la réincarnation, quand on lit le commentaire 117C61,
c'est qu'elle est une véritable religion pour certains.
Le christianisme d'église disparaît et l'on croit ainsi que
l'absolutisme religieux disparaît, mais il réapparaît sous d'autres
formes, dont la réincarnation.
Je sais, parce que j'en ai rencontré, que certains Pèlerins d'Arès sont
discrètement réincarnationnistes, mais de façon éclairée et libérale,
et je ne vous ai jamais entendu
fulminer contre eux ; vous vous êtes contenté de les exhorter à la pénitence
sans juger une tendance à croire à la réincarnation comme une abomination (Rév d'Arès 36/17). Votre mesure dans ce
domaine est à mon avis quand même trop poussée.
Ne
nous y trompons ! On peut considérer que la réincarnation quand elle
est une religion peut être une force du mal dans le
monde ?
Regardez le système social d'une injustice révoltante que cette
religion a engendré en Inde ! Le système de castes. Vous êtes
intopuchable si votre karma est mauvais et vous êtes brahmane, s'il est
excellent.
Autrement dit, la réincarnation est une religion avec ses bigots, ses
saints et ses damnés.
[...]
Richard
|
Réponse
:
Si je publie votre commentaire,
c'est parce que j'en suis indigné, et parce que je tiens à recommander
vivement à ceux de mes frères qui diraient la même chose que vous de
s'empresser de repenser leur pénitence.
Repensez votre pénitente
de toute urgence !
Certes,
la croyance en la réincarnation a conduit au système social de castes
qu'on connaît en Inde, mais je refuse absolument de considérer que
Patrick R., commentateur 117C17, considère "la réincarnation comme une
religion avec ses bigots, ses saints et ses damnés." De toute façon, si
vous l'avez remarqué en lisant la Veillée 5 de La Révélation d'Arès,
l'Inde est hors de notre Champ
de mission. Le Père considère donc qu'il y a là-bas un problème
particulier dont la solution est du ressort des croyants locaux,
notamment des Hindouistes, et non de notre ressort.
Je ne peux pas comprendre comment un Pèlerin d'Arès, ce que je vous
croyais être, s'exprime de cette façon. Vous portez un jugement.
Cela m'attriste. Pour cette raison j'ai supprimé la fin de votre
commentaire, qui me fait honte, que je considère non seulement comme
une inadmissible condamnation, mais comme insultante à l'égard des
réincarnationnistes. Beaucoup d'entre eux pourraient vous donner des
leçons de mesure,
d'amour,
d'intelligence spirituelle.
Comme quoi le Père à bien raison de nous rappeler que c'est ce qu'on
fait, non ce qu'on croit, qui nous sauve
ou nous perd.
|
04mai11 117C64
Je
sais que ce n'est pas sujet, encore qu'un mort fasse penser à une
résurrection future, mais je pense que vous êtes comme moi scandalisé
par cette exécution d'Ossama Ben Laden.
Cet homme était défenseur
du monde musulman face au néo-colonialisme occidental, qu'il a combattu
avec la seule arme dont dispose les faibles: le terrorisme. S'il avait
été général à la tête d'une armée régulière et avait engagé une guerre
"conventionnelle" contre les USA, on l'aurait respecté comme tout
général ennemi.
Tandis que là on l'a traité comme un chien. On l'a abattu d'une balle
dans la tête dans sa niche, chez lui.
Je
suis outré ! Vous l'êtes sûrement aussi et vous pensez
sûrement
comme moi que pour des chrétiens très à cheval sur le dogme et la
prière protestants, ce n'était certainement pas un beau signe de
Pâques, fête de rédemption.
Phil
|
Réponse
:
Je ne serais pas personnellement
allé tuer Ossama Ben Laden chez lui et,si j'étais allé le voir,
ç'aurait été pour l'exhorter à demander pardon aux USA pour les 3.000
victimes du World Trade Center de New York et pour les victimes
d'autres actes de terrorisme qu'il a fomentés, organisés, financés, et
l'exhorter à abandonner le terrorisme.
Non, je n'aurais été
ni le juge ni le bourreau d'Ossama Ben Laden, mais dans l'horrible
imperfection de ce monde et en prenant les choses comme nous ne pouvons
que les prendre dans la réalité violente du moment, je ne pleure pas
sur la mort de cet homme qui a été l'instigateur de meurtres en grand
nombre sans la moindre pitié pour les innocentes victimes dont il
portait la responsabilité comme chef d'un mouvement terroriste
d'ampleur sans précédent.
Qui sème le vent récolte la tempête. Ben Laden a récolté ce qu'il a
semé.
Le
terrorisme ne tue pas des innocents par accident. C'est le but unique,
précis et calculé du terroriste que de tuer intentionnellement des
innocents pour faire pression sur des puissances politiques et
économiques qu'il ne peut atteindre directement, car la terreur ou
l'épouvante recherchée est évidemment provoquée de préférence dans des
milieux humains sensibles et sans défense. Non, quant à moi, je ne
pleure ni ne fête le sort de Ben Laden. J'ai, devant les 3.000
innocents sacrifiés du 11 septembre 2001 à New York et devant le chef
de leurs assassins exécuté avant-hier, le stoïcisme héroïque, triste et mesuré du Père
devant la liberté
déréglée de ses enfants.
Mais, bien sûr, comme le Père, j'aurais de toute mon âme préféré que les
choses se terminent autrement, dans la pénitence,
par le pardon demandé et accordé, par la résolution des haineux d'hier
de s'aimer aujourd'hui même sans attirance — l'amour évangélique est un
amour-devoir, non un amour d'attirance ou sentimental — par l'intelligence
spirituelle triomphant de la logique vengeresse, etc. Ni Ossama Ben
Laden ni les Américains n'étaient prêts à cette solution sublime. Dieu
dit à Arès: La Vérité,
c'est que le monde doit changer (28/7), mais nous savons
tous que le monde n'a pas encore changé.
Quatre générations ne suffiront pas (24/2). Donc, je le
répète, dans l'état actuel des conflits humains il fallait s'attendre à
ce qui est arrivé.
Ces
malheurs atroces, d'autant plus atroces qu'ils deviennent
exhibitionnistes — exhibiitonnistes les terroristes, exhibitionnistes
les commandos vengeurs — arrivent partout, connus ou inconnus, dans
l'état actuel du monde. Les assassins ou les bourreaux, qui ne sont que
des assassins d'une sorte particulière, peuvent être des agités, des
malades, voilà qu'ils tiennent, chacun de leur côté, à leur honneur !
Ce qui rend leurs méfaits plus atroces encore, parce qu'ils les
"justifient".
Nous, nous restons stoïques et poursuivons plus fervemment encore notre
pénitence,
parce que nous ne pouvons pactiser ni avec les uns ni avec les autres
de ces violents, ni avec ceux qui les inspirent, ni avec ceux qui les
approuvent, ni même avec ceux qui les condamnent: Tu ne jugeras pas. (Matthieu
7/1). Ce n'est pas toujours facile d'être intelligents (Rév d'Arès 32/5)
et muets et contenus, stoïques quoi ! Nous avançons au milieu
de
ce triste monde, où meurent chaque jour des innocents, mais nous
avançons avec les repères éblouissants de la Parole du Père. Nous
savons que si nous L'accomplissons,
nous serons à terme les sauveurs, les ressusciteurs du
monde... la Pâque finale !.
|
05mai11 117C65
Hier soir ma fille aînée, assidue lectrice de votre blog, m'a appelé
dans sa chambre pour me faire lire votre réponse à 117C64. Il faut dire
que nous avions eu, elle (de passage chez moi), sa mère, son jeune
frère et moi une discussion sur l'hallali de Ben Laden quelques heures
auparavant.
J'ai trouvé édifiante la sincère grandeur de votre réponse 117C64. On
n'y flaire
pas de ruse jésuitique.
Dans des moments où, dans le monde, chacun se croit obligé de prendre
parti pour ou contre l'exécution de Ben Laden au Pakistan par un
commando US entraîné pour ce genre d'opération en terre étrangère,
vous prenez vos distances avec noblesse en considérant que c'est
l'attitude de Dieu (s'il existe).
Votre "stoïcisme héroïque,
triste et
mesuré"
(ma fille m'a expliqué le sens de ces mots dans votre révélation) est
celui d'un homme sage, inconnu
aujourd'hui (sans ma fille je n'aurais jamais entendu parler de vous)
mais qui pourrait un jour être une "grande âme".
Une sorte d'inconnu Gandhi français ?
Où donc (ce n'est pas faute de liens médiatiques, comme vous savez sans
doute) vous ranger dans le concert assourdissant de ce monde
"agité et malade" ?
La sagesse aujourd'hui n'a pas
large audience et la médiocrité générale ne sait pas la détecter, il
faut bien le dire.
Si vous passez par [nom de ville], annoncez-vous !
Un politique, de cette engeance
[Rév d'Arès 34/3] que vous n'aimez pas
|
Réponse
:
Je vois qui vous êtes. Je connais un peu votre fille aînée.
Je suis touché par votre commentaire. S'il est quelqu'un dont
je n'attendais pas ces propos, c'est bien vous. Je ne peux qu'en être
plus ému.
Je m'efforce d'être un bon pénitent
et espère de ce fait avoir une âme,
mais est-ce une "grande âme" ? On appelait ainsi Gandhi, en
effet, mais Gandhi était un homme politique, Je ne le suis pas. Je suis
un homme de Dieu (Dieu existe, je vous assure). Cependant, quel homme
de Dieu, pacifiste et neutre, peut prétendre que dans certaines
circonstances, il
persisterait à refuser de prendre parti politique ?
Combattre, c'est faire de la politique, d'une certaine façon. Il
m'arrive de penser que si je devais revivre
comme adulte responsable (j'étais adolescent, trop jeune, en 1943-1945)
sous le joug Nazi, je rejoindrais la Résistance, tout homme de Dieu que
je suis, et je dirais: "Donnez-moi
un fusil !" et je combattrais jusqu'à la victoire. Quand
il y
va d'innocents à sauver et de libertés sacrées, notamment celles de la
conscience, à
restaurer, peut-on indéfiniment rester hors du conflit ?
Mouhamad ne dut-il pas faire face à un telle situation ?
C'est ce qui me permet de ne pas tomber dans l'inconscience,
compréhensible mais controversable; de ceux qui n'ont jamais été
confrontés à des
situations aiguës de légitime défense et de comprendre Gandhi, quand il
disait en substance: "Je suis frère de tous les assessins, parce que,
si je n'ai jamais assassiné personne, c'est peut-être seulement parce
que les circonstance ne m'ont jamais amené à le faire."
C'est ce qui me permet de considérer avec un stoïcisme triste l'action
de ce commando américain tombé du ciel au Pakistan, pays qui protégeait
vraisemblablement Ben Laden, pour neutraliser un humain
dangereux par son influence fanatique et meurtrière autant, je pense,
que pour faire justice aux 3.000 innocents massacrés à New York en
2001. Voilà une circonstance parmi celles qui nous
font comprendre pourquoi Dieu dit par les lèvres de Jésus: "Ne jugez pas..."
(Matthieu 7/1).
Mais c'est plus encore pourquoi
j'aspire ô combien ! à un monde
changé (Révélation d'Arès 28/7).
Lisez et méditez La
Révélation d'Arès. Je vous assure qu'elle en vaut la peine.
Merci pour votre commentaire et merci pour votre invitation. Ma mission
ne me porte pas vers votre région et, étant toujours débordé, je n'ai
que très rarement, sinon jamais, le temps d'un long détour, mais qui
sait ?
|
05mai11 117C66 Puisque
ni la Bible ni le Coran n'en parlent et puisque le Père de l'Univers
dit, au cours des théophanies du 2 octobre 1977 à Arès, que
l'homme n'a
qu'une vie au soleil (Rév d'Arès v/6), donc que
l'être humain ne séjourne qu'une seule fois sur terre et qu'il fait ou
ne fait pas son salut durant
ce court laps de temps — l'homme gagne
maintenant (v/6) —, je ne crois pas à la
réincarnation. Cependant,
comme certains de mes frères humains y croient ou tendent à y croire
(je ne parle pas ici de mes frères indiens, en particulier des
hindouistes, auxquels La
Révélation d'Arès
ne s'adresse pas directement en raison de leur culture et de leur
mentalité) et comme je me dois d'aimer tous les hommes et donc de
m'intéresser à ce qu'ils pensent et à ce qu'ils croient, je me suis
mise à réfléchir à la question de la réincarnation: Si la
réincarnation existait, quel en serait finalement l'intérêt, puisqu'on
ne se souvient pas d'éventuelles vies antérieures et qu'on ne peut donc
en faire le bilan spirituel ? Par contre, tout
individu
vivant peut faire ici et maintenant son bilan spirituel quotidien, se
demander chaque jour comment devenir meilleur que la veille et
s'efforcer chaque jour de le mettre en pratique. Cependant,
certaines personnes disent se souvenir de vies antérieures. Mais si ces
souvenirs, quelle qu'en soit en définitive l'explication, leur
permettent de vouloir être de meilleures personnes, toujours plus
aimantes, plus miséricordieuses, plus pacifiques, et spirituellement
toujours plus libres
et plus intelligentes, où
est le mal ? On
en revient toujours à la même conclusion : Ce n'est pas ce que
l'on croit mais ce que l'on fait pour changer sa vie en bien et faire
changer le monde en bien qui importe par dessus tout S'il
existe une "ré-incarnation", c'est celle qui se produira au Jour de Dieu,
lorsque les hommes de bien morts seront réunis à leurs âmes que la mort
avait séparées d'eux, et qu'ils ressusciteront, comme le Père l'annonce
dans La Révélation
d'Arès:
Je M'inclinerai vers les
fosses, les vases funéraires,
les mers ; les os et les
poussières frémiront sous la caresse
des âmes descendues avec
Moi des Hauteurs Saintes,
ils s'assembleront et se relèveront (31/11). Sylvaine
d'Aquitaine
|
07mai11 117C67 « Mais
nous avançons avec les repères éblouissants de la Parole du Père »
(réponse au commentaire 117C64). Quelle magnifique formule !
L’avez-vous écrite spontanément ou vous êtes-vous souvenu en l’écrivant
de cette phrase de René Char : « Nous sommes dans l'inconcevable, mais
avec des repères éblouissants » (tiré de Recherche de la base et du
sommet, chez Nrf) ? Je trouve que cette belle
phrase de René Char s’applique assez bien à La Révélation d’Arès
et à toute la Parole qui guide l’humanité vers la reconstruction d’un
bonheur et d’une nature spirituelle que son intelligence n’est pas
capable de concevoir aujourd’hui, mais en lui donnant des repères
simples et clairs que l’enseignement
des prophètes (dont le vôtre particulièrement) et la vraie
piété rendent peu à peu lumineux. Plus nous avançons dans la
connaissance et la mise en œuvre de ces repères existentiels qui
constituent la foi active des croyants, plus ceux-ci deviennent
"éblouissants" de Beauté,
de Bonté
et d’Intelligence,
plus la Lumière
de l’Œil
de Dieu (est) la canne
au poignet des frères de Mikal (Rév d’Arès xxii/7), plus
notre vie s’anime de ce qui ressuscite en elle la Vie, l’Oasis donné une fois pour
toutes (Rév d’Arès
24/3). C’est
cette Lumière
que Dieu vous a chargé de faire surgir des Écritures, glosées
censurées, déformées : Écris
le Livre, l'œil ouvert (Rév d’Arès I/10)…
Tu fixeras la mesure
avec laquelle Mes Livres seront proclamés dans les
assemblées, et tu rejetteras ceux écrits de main d'homme (Rév d’Arès
30/10. Or, je pensais que votre mission concernant la
purification des
Écritures ne concernait que les livres abrahamiques (Bible, ancien et
nouveau testament, Coran) mais votre réponse au commentaire 117C20
semble dire que cette tâche peut s’appliquer en fait à toute la Parole,
même celle qui fut donnée à des peuples qui ne font pas partie du Champ. Déjà la
tâche me paraissait énorme, rien que sur les livres
abrahamiques, mais si elle inclut potentiellement toute la Parole
livrée partout sur terre depuis la chute, la tâche en elle-même (une
parmi bien d’autres qui vous sont dévolues) devient alors un labeur
pour les géants des temps anciens (Rév d’Arès 31/6). Qu’en
est-il
exactement ? Le
conseil qui suit (dans cette même réponse 117C20) est, lui,
immédiatement applicable, même si l’on connaît peu les textes
spirituels de référence de la cu(cu)bale
(Rév d’Arès 20/19) que nous rencontrons sur nos trajets
missionnaires : "Pour le moment, je ne peux
que vivement conseiller de lire ces Écritures anciennes à la Lumière de
La Révélation d'Arès,
ce qui revient à éliminer ou déclarer douteux les
passages en contradiction avec La
Révélation d'Arès. On ne peut en
effet retenir de ces Écritures non seulement ce que La Révélation
d'Arès, dont je garantie absolument la pureté, rejette,
mais encore ce
contre quoi La
Révélation d'Arès s'est édifiée sous le Souffle du
Créateur." La sagesse de cette attitude
spirituelle, jointe à votre reconnaissance fraternelle des prophètes de
ces religions orientales peut nous aider dans notre mission à l’égard
des tenants de la réincarnation ou d’autres croyances en leur proposant
d’autres pistes spirituelles à suivre plus conformes à la Volonté du
Père, y compris dans leur propre tradition. Ce peut être un
moyen pour
eux de passer de la religion à la vie spirituelle libre et même par
là
de nous rejoindre. Désidérius Faber
du Roussillon
|
Réponse
: Vous me demandez: "En écrivant
cette phrase ("Nous avançons avec les repères éblouissants") vous
êtes-vous souvenu de René Char qui écrivit:
"Nous sommes dans l'inconcevable, mais
avec des repères éblouissants (tiré de Recherche de la base et du
sommet, chez Nrf) ? Non, je n'ai rien emprunté à
René Char. J'aimais
beaucoup René Char dans ma jeunesse (il était communiste et j'étais de
ce bord-là), mais ce n'est pas un auteur dont la langue m'a imprégné.
Je le lus il y a quelque 50 et
60 ans et l'ai de nouveau parcouru après que ma fille
Nina et son époux Gérard m'eurent offert ses œuvres complètes dans "La
Pléiade" pour mon 76 ou 77ème anniversaire, mais il reste
pour moi un poète de l'instant, pas quelqu'un dont je me
souviens. "Repère éblouissant" n'est pas une image unique en
littérature. Nous parlons et écrivons tous la langue comme
elle nous fut enseignée quand nous faisions nos humanités, surtout la
langue des classiques et des auteurs qui nous ont frappés à
l'âge
où, n'ayant rien d'original encore au fond de nous (tout le monde n'est
pas Arthur Rimbaud), nous nous sommes nourris d'eux. Si René
Char a utilisé l'image des
"repère éblouissants", il l'a empruntée à la langue cultivée. Je me
souviens
qu'André Gide — écrivain d'une autre dimension que Char ! — l'utilisa
en la référant à son inventeur
lointain qui, je crois, est Shakespeare, sans doute dans la traduction
française que Gide fit du théâtre de Shakespeare. J'ai aussi
rencontré cette image dans
divers textes anglais ("dazzling marks") où elle m'a semblé devenue un
"cliché" (au sens du mot anglais, qui a gardé l'orthographe
française ). Il
a aussi existé un ouvrage de l'historien Jan-Lou Montigny intitulé
"Repères Éblouissants". Bref, l'image n'est pas rarissime ;
je n'ai pas le mérite de cette "magnifique formule".
Mon texte s'est fabriqué sous ma main avec les outils, les clous et les
vis que la vie du langage m'a donnés, voilà tout. Ceci dit, merci du fond du cœur pour votre
commentaire qui m'apporte d'autres compliments plus intéressants.
|
07mai11 117C68
Cette entrée est un thème sur Pâques et je suis de l'avis de Phil
[117C64] qui pense que "pour des chrétiens très à cheval sur le dogme
et la
prière protestants, (tuer Ossama Ben Laden) n'était certainement pas un
beau signe de
Pâques, fête de rédemption. Les
militaires du commando qui sont allés tuer Ben Laden dans sa cache
pakistanaise étaient sûrement, comme la grande majorité des Américains,
des bons
Protestants qui chantent des cantiques le dimanche dans leur "First
Baptist ou Methodist Church". Cela montre quelle dégradation le
prétendu christiansme a subi ou plutôt quel bas degré le prétendu
christianisme n'a jamais dépassé. Vous allez peut-être me
dire, ces
militaires étaient des hommes aux ordres de leurs états-majorts et de
leur Président; ils n'avaient qu'à exécuter. Mais les Évangiles et même
le Coran sont formels: Pardonne ! Ils n'ont pas pardonné. Ces
militaires étaient-ils obligés d'exécuter, ne pouvaient-ils pas se
retrancher derrière la clause de conscience ? Un militaire
défend la
nation, il ne va pas assassiner en douce la nuit les gens qui
déplaisent à leur gouvernement. Je suis déçu par la réponse
que vous faites à Phil. Cet assassinat ne vous fait apparemment ni
chaud ni froid. Qu'est-ce que nous sommes, nous Pèlerins
d'Arès, des être insensibles à la violence humaine ? Pire
! Vous nous dites que Dieu est insensible à la mort d'un de ses
enfants, même s'il a tué lui-même assassin dix ans plus tôt ? Qu'est-ce
que vous faites du pardon : Je (Dieu) ne me souviendrai plus
de leurs fautes
passées (Rév d'Arès 30/13) ?
Si nous ne crions pas
sur les toits (Rév
d'Arès 37/4) notre refus, notre rejet de la vengeance sans fin (27/9), qui
sommes-nous ? Hier
j'étais en mission avec mes tracts dans la rue et une femme
(probablement une sœur musulmane) m'a demandé: "Quelle est votre
position sur le massacre d'Ossama Ben Laden et de sa famille ?" J'avais
lu votre réponse 117C64 et je me suis trouvé "tout con". j'ai pensé: Si
je lui dis que je ressens un "stoïcisme héroïque, triste et mesuré"
devant ce crime, elle va en déduire que j'approuve le massacre. Les
gens sont simples, frère Michel. Ils veulent des réponses simples. Oui
ou non. Pour ou contre. C'est bien ou c'est mal. Je n'ai rien répondu
et je n'étais pas fier de mon silence. Elle a eu un sourire de piété et
elle est partie. Non signé
|
Réponse
: Comme missionnaire, homme ou femme (je ne sais pas qui
vous êtes), vous avez évidemment très peu de temps pour répondre
à une question brutale, clairement provocatrice comme celle-là. Provocatrice
ou maligne cette question, parce que la femme qui la
posait savait ou ressentait très bien que la réponse n'était
pas aussi
simple que sa question ; elle était à peu près sûre de vous mettre dans
l'embarras. Pas besoin d'avoir une formation d'agitateur politique pour
savoir d'instinct que la rue n'est pas le lieu pour aborder un sujet
aussi difficile spirituellement ou même moralement. Certes,
cette passante musulmane dans la rue n'aurait pas compris: "Je ressens
un "stoïcisme héroïque,
triste et mesuré devant ce crime." On doit approprier la
réponse à l'interlocuteur et au lieu. Vous pouviez quand
même répondre: "Le commando qui a tué Ben Laden n'était pas un commando
de Pèlerins d'Arès. Nous appelons à la pénitence et au pardon tant les
chrétiens que les musulmans." Si la passante vous écoutait,
vous ajoutiez: "Ceci dit, la question que vous posez n'a pas de réponse
simple. Dans l'absolu, la violence est un mal suprême qui tue l'âme, qui jette
le violent dans les
ténèbres. Mais, dans le relatif de ce monde malade qui vit
entre bien
et mal, l'intelligence
spirituelle nous dit que s'il faut pardonner, il est aussi légitime de
se défendre." Et si la femme continue d'écouter, vous
finissez ainsi: "Ben Laden a inspiré le massacre de 3.000 Américains à
New York pour la défense de son monde musulman face au monde chrétien
et ce monde chrétien massacre Ben Laden pour éteindre un souffle
inspirateur de terreur et de meurtre contre lui. Nous pleurons sur ces
vies supprimées de part et d'autre sans rien résoudre. Nous appelons à
une troisième Voie: Il
faut changer le monde!" La Révélation d'Arès
qui appelle aussi à l'effort de raviver l'intelligence
spirituelle, devenue un
faible lumignon (32/5) — la passante musulmane en
question en était un exemple flagrant — vous donne, dans cette occasion
(la mort de Ben Laden) comme dans quantité d'autres l'opportunité de
porter un
témoignage d'intelligence
du cœur (qui n'est pas sensiblerie) dans le climat iédologique
primaire, simpliste, qu'entretiennent politique, religion
et media. Ce sont des occasions qui nous permettent
de faire
se reconnaître des hommes semés
par l'Intelligence
du Père, dont notre intelligence
doit redevenir l'image
(Genèse 1/26-27). Il faut réveiller ces humains
complètement médiocrisés, qui ont
noué avec les idées simplistes qui courent: "oui ou non, pour ou
contre, bien ou mal" comme vous dites, dont ils ne voient pas qu'elles
ne peuvent que les conduire à crier de joie ou à crier d'horreur au
lieu de réfléchir: "Heureux les réfléchis, la vie spirituelle (le
royaume de Dieu) est à eux !" Nous, Pèlerins d'Arès
— impérativement ceux du petit
reste qui me suit (Rév
d'Arès24/1) — avons la très difficile mission de rendre
sensible à l'homme de la rue une mécanisme de justification qui demande
intelligence
spirituelle, c'est-à-dire un débat intérieur de chaque croyant ou
croyante avec lui-même ou elle-même qui ne peut que rarement, en l'état
actuel du monde,
refermer ses conclusions. Autrement dit, ce n'est pas un
code ou des
obligations de foi simplistes qui permettent dans tous les cas de dire:
J'ai fait le bien
ou j'ai fait le mal,
je suis sauvé
ou je suis
perdu, mais un débat de conscience. Chaque Pèlerin d'Ars est maître de
son destin spirituel. Les religions ont contourné cette
grande difficulté par des solutions faciles de sortie du mal, bien
connues : L'église
catholique dit: Si vous avez
péché, confessez-vous et recevez l'absolution et à l'heure de la mort
recevez l'extrême onction, bref, les sacrements vous sauvent.
L'église protestante dit: Déclarez votre foi dans la rédemption de vos
péchés par le Christ crucifié et dans la gratuité totale de la Grâce et
vous serez sauvé (si la prédestination n'en a pas décidé
autrement). L'islam dit: Appliquez les cinq
règles: la déclaration, de foi, le ramadan, les cinq prières par jour,
le pèlerinage et l'aumône et vous serez sauvé. Pour nous
Pèlerins d'Arès rien de tel.
Les actes, mais non la foi, décident de notre salut. Le débat de
conscience, effectif et continu, fait partie de ces actes comme la pénitence dont il
est le terreau (Rév
d'Arès vii/1). La question du bien et mal sollicite de
chacun un débat de conscience. L'homme, image et ressemblance
du Créateur et co-créateur du monde et notamment créateur de son propre
destin à la Lumière de La
Révélation d'Arès, est son propre tribunal, son
propre juge. Là
est aussi l'héroïsme
(Rév d'Arès xxxv/4-12) ! De ce fait, nous découvrons que
la déclinaison du bien et
du mal est
pour l'homme beaucoup plus variée et complexe qu'il n'y paraît dans les
lois religieuses ou les lois civiles, ensemble appelées loi des rats (Rév d'Arès xix/24),
ce qui signifie que même si les rats
avaient une loi,
ils n'en resteraient pas moins de vulgaires et nuisibles rats. Il
y a là une spécificité de la foi arésienne qu'il faut intégrer dans
l'esprit (ce qui demande du temps, je l'admets), sinon l'intelligence
ne renaît pas. C'est pourquoi je dis: "Décider des personne de la rue à
nous entendre et même les décider à revenir nous entendre, les
fidéliser, est une autre, mais en faire des Pèlerins d'Arès en est une
autre, bien plus longue." Si vous étiez présent(e) à Paris à la réunion
des cent missionnaires du 27 mars, vous vous souvenez que j'ai dit cela
à plusieurs reprises. Ce
n'est pas compliqué, c'est simple (pas simpliste cependant), mais cette
prise en charge de l'âme
par chacun nous place hors des concepts en vigueur. J'ai
expliqué cela, peut-être avec d'autres mots mais aussi clairement
depuis longtemps, notamment dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas."
Il ne suffit pas de croire que La
Révélation d'Arès vient du Créateur. Il faut la comprendre
et depuis trente-sept années je m'efforce de la faire comprendre.
|
09mai11 117C69 Communication du bloggueur Michel
Potay: Je ne publie plus les commentaires que
je reçois sur la mort d'Ossama Ben Laden. Ils n'ont plus
aucun rapport avec le sujet de la présente entrée 117: Pâque. Je
rappelle que j'ai répondu à Phil (117C64), parce qu'il ne sortait pas
du sujet. Il disait qu'un "mort fait penser à une
résurrection future", puis plus loin "que pour des chrétiens (les
Américains) très à cheval sur le dogme et la
prière protestants, ce n'était certainement pas un beau signe de
Pâques, fête de rédemption." Les nombreux commentaires que
je reçois maintenant portent sur la mort d'Ossama Ben Laden sans
relation avec le sujet de l'entrée. La plupart de ces commentaires
prennent la défense de la victime et passent du style "complainte du
pauvre Ben Laden" au style "colère contre le assassins de Ben Laden." Je
laisse à chacun son opinion pour ou contre Ben Laden et pour ou contre
ceux qui l'ont exécuté. Je me reproche d'avoir répondu à
Phil sur un sujet que je ne savais pas aussi sensible, voire même
passionné. Je confesse que j'en suis, pour ma part, réduit
aux informations que donne sur cet homme la grande presse sérieuse
depuis 2001 et que je n'ai aucun accès aux sources d'informations
différentes ou contraires dont semblent disposer de nombreux
commentateurs. Je m'en tiens à mon opinion qu'exprime ma
réponse à Phil (117C64). Je rappelle aussi
que ce blog n'est pas un forum. Michel Potay
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09mai11 117C70 La
réincarnation, je croyais n’avoir rien à dire sur le sujet, mais alors
que je nettoyais le jardin, des souvenirs sont remontés à la surface et
je me suis rappelé le moment où je découvris La Révélation d’Arès
après avoir été en recherche pendant plusieurs années. Durant
ma recherche spirituelle, j’avais lu de nombreux ouvrages et rencontré
beaucoup de personnes. J’avais lu des témoignages qui affirmaient se
souvenir avoir vécu une autre vie. Aussi, pendant un moment, j'avais
cru à la réincarnation. Quand je lus dans La Révélation d’Arès
que l’homme gagne
maintenant, l'homme n'a qu'une vie au soleil (Rév d'Arès v/6)
et que la réincarnation n’existe pas et qu’il fallait renoncer à cette
fausse croyance, cela m’étonna. J’avoue que j’eus du mal à
l’accepter. Les personnes que j’avais rencontrées avaient l’air
tellement sincères, même si j’avais depuis appris qu’il ne fallait pas
confondre sincérité et vérité. Certaines personnes notamment avaient
des souvenirs précis, persuadées qu’elles avaient vécu dans tel endroit
auparavant. Elles étaient capables de décrire un endroit où elles
n’avaient jamais été durant cette vie ou bien raconter la vie de
quelqu’un qu’elles n’avaient jamais rencontré. Tout cela m’a
troublé et je me suis demandé comment cela était possible. Alors
j’ai réfléchi et je me suis dit que, puisque la vie continuait après la
mort, il était possible que les défunts pussent nous communiquer des
informations par la pensée, de sorte que nous croyions que c’était nous
qui les avions vécues comme certains rêves tellement qu'ils paraissent
vrais. J’étais persuadé que La Révélation d’Arès
était vraie, car celui qui lit ce livre attentivement et plusieurs
fois, en y réfléchissant honnêtement (sans se laisser intimidé par les
anti-sectes et détracteurs de toutes sortes) est vite persuadé que ce
n’est pas Michel Potay qui l’a écrit. Il est clair qu’aucun homme ne
peut écrire de cette façon. Quelqu’un qui écrit un livre
l’écrit en général pour son avantage personnel alors que La Révélation d’Arès
n’apporte aucun avantage à Michel Potay, au contraire. Il
n’y pas si longtemps, je me trouve devant la vitrine du local de
mission de Lorient et une passante m’interpelle, disant :
"Vous êtes de
la boutique ?" Je réponds que oui. Elle me demande de quoi on
parle
ici. Je lui dis qu'on parle de La Révélation d’Arès
et
que c’est Jésus, qui avait apparu 40 fois à un homme, Michel Potay, en
1974, qui lui avait dicté ce Livre. Elle me dit qu’elle n’en avait
jamais entendu parler, bien qu'elle s’intéresse aux apparitions. Ensuite
elle me demande : "Qu’est-ce que ça lui a apporté à cet
homme ?" Je
lui réponds: "Des ennuis !" Surprise par ma
réponse, elle me dit :
"Comment ça, des ennuis ?" Je lui dit : "Imaginez que le
Christ vous apparaisse et que son message remette en question les
pouvoirs de ce monde, notre manière de vivre et que vous alliez le
raconter autour de vous ! Imaginez la tête de la plupart des gens !" Elle
me répond: "Votre livre m’intéresse. Je voudrais l’acheter." Comme
vous le répétez souvent : De toute façon, l’important n’est pas de
croire
ou de ne pas croire en la réincarnation, ce n'est pas par nos croyances
que nous serons justifiés ou sauvés mais par nos actes. Mais le fait de
croire en la réincarnation et donc d’espérer plusieurs vies successives
pour faire son Salut
peut inciter celui qui y croit à paresser. Comme
ceux qui pensent que croire en Jésus Christ suffit pour être sauvé peut
inciter à la passivité. Même si ce que l’on croit n’est pas
primordial, des croyances trompeuses peuvent avoir des conséquences
dramatiques et retarder le changement
de l’homme et du monde en bien. Denis
K. Bretagne.
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09mai11 117C71 La
Révélation d'Arès jette la monde dans un état de crise
spirituelle. Une
crise est un problème
profond causé par des transformations — ici psychologiques et
cognitives — affectant un individu ou toute une population et pouvant
avoir sur eux des
conséquences déterminantes. C'est pourquoi La Révélation d'Arès
est victime de la conspiration du silence. Ne cherchez pas ailleurs les
raisons du silence médiatique. Votre entrée 117 "Réincarné?
Ressuscité? Dites simplement: Changé!" pose la question du changement de vie (Rév d'Arès
30/11)
dont l'homme et le monde peuvent sortir améliorés d'abord, puis
définitivement heureux ensuite, sous le jour de la métamorphose
psycho-physiologique que La
Révélation d'Arès peut provoquer une fois accomplie. Voilà
la vraie Pâque, la première résurrection avant l'autre résurrection, de
la chair, au Jour de Dieu. Sans
doute, l'hypothèse émise ici n'est pas vraiment nouvelle, mais ce qui
est vraiment nouveau, c'est qu'elle arrive aux hommes depuis le Ciel ou
règne le Créateur par l'intermédiaire d'un prophète
authentiquement biblique, ce qui donne un poids incomparable à l'Appel. Dire
que vous n'êtes pas authentiquement biblique, c'est tout simplement
nier la Bible, car il n'échappe pas à un connaisseur attentif que vous
avez toutes les caractéristiques qui furent celles des prophètes hébreux,
Jésus compris, car il était hébreux lui aussi. La façon dont
les media traitent l'information détruit l'aptitude à l'intelligence —
celle qui n'est plus qu'un faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5) —,
c'est-à-dire à contextualiser les informations et, disons, le savoir en
général et à l'intégrer dans un ensemble qui lui donne une
signification générale solide. Autrement dit, le media a détruit
l'aptitude à voir clair derrière l'écran des titres et des textes
sensationnels, mais vous, frère Michel, vous avez cette aptitude et
vous l'avez, c'est évident, à votre détriment, parce que cela contribue
à maintenir sur vous aussi, le témoin, une chappe de silence. Côté
média on n'aime pas les gens lucides. Notre époque est
manichéenne, puisqu'elle semble ne voir qu'opposition entre bien et
mal, et binariste, puisqu'elle ne semble voir également qu'opposition
entre vrai et faux. Manichéenne et binariste, notre époque est bornée,
donc stupide. Vous, frère Michel, démontrez sans arrêt que beaucoup de
nos problèmes ne sont pas si simples et, bien sûr, vous ne facilitez
pas "la conversation des cons" (Marcel Aymé, je crois). Votre réponse
117C68 au commentateur "Non signé" en est une superbe démonstration. Je
pense que si ce trait de votre prophétisme n'est pas assez connu — à
mes yeux le plus intéressant —, pas assez connu pour attirer
l'attention des intellectuels de valeur en tout cas, c'est qu'il
embarrasse d'abord et avant tout votre propre assemblée
et que vos missionnaires ne savent pas comment en faire état et qu'ils
en restent eux-mêmes à des arguments manichéens et binaristes. On
constate alors un curieux, mais pénible décalage entre votre pensée
supérieure et la pensée de ceux qui sont censés la répandre. De là leur
embarras, l'hésitation qui dissuade le public de suivre l'hésitant
comme c'est le cas de "Non Signé" [117C68]. Il faut
absolument
dissiper dans l'humanité, et la dissiper à partir du public (rôle de la
mission), l'illusion selon laquelle la connaissance des choses,
notamment celle du bien et du mal, disposerait de la rationalité
primaire du oui ou non ou du vrai ou faux. Il faut dissiper l'idée
qu'il existe un code qui dit tout ce qui est bon et tout ce qui est
mauvais. En dehors du décalogue [les Dix Commandements] je ne vois pas
de tel code. Vous le dites vous-même et c'est une révolution dans le
monde religieux: La conscience du Pèlerin d'Arès est son tribunal, son juge.
Vous le disiez déjà autrement dans un ouvrage que vos missionnaires
citent peu, sinon pas du tout, "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"
[voir La Révélation
d'Arès édition 1995 dire "bilingue", appendices] qui à mon
avis est à la base de toute pénitence
promise au succès. Pierre H.
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Réponse
: Ce que vous dites est vrai, mais je prends la défense de
nos missionnaires, étant moi-même un missionnaire. Ce
que je peux dire dans ce blog avec les nuances du relativisme —
relativisme que les juifs religieux reprochaient déjà à Jésus — je ne
peux le dire de but en blanc aux personnes que je rencontre pour la
première fois. De but en blanc je dois m'en tenir à notre
kérygme de base, mais je crois que, par la suite, quand mes frères et sœurs missionnaires
rencontrent à nouveau les personnes qu'ils ont intéressées, ils
commencent à faire sentir que la pénitence
de chacun repose certes sur certaines définitions biblique du bien et
du mal, comme le décalogue, mais que sa conscience a un énorme travail
de complémentarité à fournir. C'est cela l'éveil spécifique
que provoque La
Révélation d'Arès,
c'est comme vous l'avez bien vu, la spécificité de la foi arésienne,
qui la rend facile à suivre quand les esprits sont légers, puis plus
difficile à vivre quand les esprits deviennent réfléchis. La
plupart des Pèlerins d'Arès missionnaires savent que la foi que reforge
La Révélation d'Arès
dans la conscience doit sortir des certitudes absolues de la religion. Toute
religion absolue porte en elle-même le risque de faire parfois plus de
mal que de bien. C'est bien connu: Quelle religion n'a pas été aussi
horrible qu'admirable ? C'est ce que lui reproche le Père à
Arès.
Cette prise de conscience sur l'erreur, qui peut être fatale, de
l'absolue certitude de la religion ou de la secte est d'autant plus
urgente que notre société devient de plus en plus complexe, pleine de
pour et de contre avec des arguements raisonnables en faveur du pour
comme du contre. C'est, de plus, d'autant plus urgent pour le Pèlerin
d'Arès qu'il devient un croyant absolument libre (Rév d'Arès 10/10)
s'opposant dans sa conscience ainsi aux absolues certitudes de la
religion ou de la loi. Hegel en philosophant perçut bien
l'absolu dilemme qu'être libre
soulève en l'homme: "La liberté, c'est le crime." À Hegel La Révélation d'Arès
répond en substance: La liberté, c'est aussi la seule condition
d'apparition du Bien et
de la Vérité. Il
y a évidemment entre les deux une zone de risques, de risques à courir,
mais sans passer par cette zone l'humanité continue de s'enfoncer dans
le mal jusqu'à ce que survienne
le péche des péchés (Rév d'Arès 38/2). Je ne
peux pas développer ici ce sujet immense, mais je me doute fort que les
pouvoirs publics ont très bien étudié La Révélation d'Arès
ainsi, à mon avis, que la seule interprétation qu'on peut lui donner,
et qu'ils savent que la liberté du Bien
et de la Vérité
ne peut conduire cette société devenue trop complexe qu'à sa
dispersion, sa désagrégation. C'est évidemment ce recherche La Révélation d'Arès. Pour
ces pouvoirs, donc pour le peuple qui croit dans leur loi, c'est un mal. Pour
le Père, donc pour nous, c'est un Bien,
qui commence par: Tu ne
seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Le
pari est que l'homme absolument libre
est absolument capable de se gérer et de vivre dans le bonheur dès lors
qu'il n'est plus rien
pour lui-même (40/6) et tout pour les autres par l'amour,
le pardon, la paix, etc., bref, par la pénitence. Cela,
je crois que nos missionnaires le disent quand ils disposent pour le
dire d'un autre espace qu'un bout de trottoir dans la rue. Ce n'est pas
la face la plus séduisante de notre Message, c'est vrai. Au
fait,
pourquoi parlez-vous de nos missionnaires qui selon vous seraient
défaillants, pourquoi ne vous faites-vous pas missionnaire vous-même ?
Vous avez des arguments très forts, votre commentaire en témoigne.
|
10mai11 117C72 Ce
matin beaucoup de chose ont changé dans ma vie, et je tiens à partager
avec vous mon bonheur. Figurez vous que j’ai été voir un
médium [...] J’ai donc eu des nouvelles de ma femme qui a quitté son
corps physique l’année dernière (à 53 ans) et j’ai la confirmation
(même si je m’en doutais) qu’elle est heureuse dans sa nouvelle
condition, et cela me rend très heureux, car elle a eu une vie
difficile, pas de soutien famillial, tentative de suicide à 20 ans, et
puis ce dramatique cancer du sein en 2006 avec toutes les souffrances
physiques et morales. Bref, malgré la douloureuse séparation momentanée
auquel je commence à me faire, je suis vraiment très heureux pour elle. Je
ne veux pas vous reparler de la réincarnation, car chacun suit son
chemin, essaie de gravir la Montagne
Sainte où [le bonheur] nous attend, si l’on en croit la
promesse de Jésus, clamée il y a deux mille ans, et [qui est] revenu
par la grâce de Dieu nous rappeler cette promesse dans La Révélation d’Ares.
Nous pourrons, en ayant fait l’effort de nous mettre en chemin pour
gravir cette Montagne,
contempler un jour un magnifique panorama, celui du paradis promis dans
le Coran. Vous avez raison de dire que La Révélation d’Arès
nous demande plus, car Dieu nous demande de construire ce paradis
céleste sur la terre. Mais je voudrais juste vous faire une
remarque, qui s’applique aussi à moi : C’est que l’on a
tendance à sortir des paroles de Jésus de leur contexte. C’est certes
la liberté de chacun de s’approprier cette Parole, mais il faut se
méfier, [il ne faut pas] que cette appropriation nous joue des tours.
Je m’explique : Vous dites que Jésus a dit : Tu ne seras le chef de personne
(Rév d'Arès 16/1). Il a prononcé cette parole dans le
contexte [de la religion] et en référence au clergé, car les prêtres et la
hiérarchie religieuse ont crée un pouvoir de chef pour épater
les plus humbles [étonner
les faibles, Rév d'Arès 23/7] en se gardant de partager
leur pouvoir. C’est je crois, dans ce sens-là que Jésus a
prononcé cette parole. Vous avez parfaitement le droit de
prendre cette idée: Pas de chef,
pour imaginer un monde sans chef.
Mais je veux juste que vous ayez conscience que cela n’est pas une
parole divine, Dieu n’a pas dit qu’il ne voulait plus de chef. J’espère que
vous comprendrez ma remarque, car j’ai bien peur que beaucoup de gens
ne vous divinise, s’il ne l’on déjà fait, et confonde la parole de La Révélation d’Arès
avec la parole du prophète. Ce
que je veux dire, c’est que je ne suis pas sûr que vous soyez en état
de sainteté 24 heures sur 24, car il y a danger : Il ne faudrait pas
que [vous soyez suivi
aveuglément par] les Pélerins d’Arès, même si vous avez eu
l’immense chance de voir Jésus et Dieu et si donc pour vous le doute
n’est plus possible. Il ne faudrait pas que [vous soyez suivi
aveuglément par] les Pélerins d’Ares, dont je ne suis pas — On m’a
refusé l’entrée de l’assemblée
parisienne ! Pour la simple raison, il me semble, que je tiens à ma
liberté de pensée. J’étais pourtant prêt, après toutes ces années de
fréquentation de la Parole d’Arès, à faire l’effort d’aller répandre
cette parole. Je comprends bien les hésitations des sœurs de l’accueil
de "L'Eau Bleue", qui n’ont pas su comprendre chez moi que je pouvais
parfaitement adhérer à la Parole d’Arès sans le moindre doute[, mais]
sans pour autant être en accord parfait avec la pensée et les dires du
prophète. Mais tout cela n’a pas beaucoup d’importance. C’est mon
chemin et je l’assume. Une autre remarque au sujet du fait
de sortir la Parole de son contexte. Je me souviens d’un échange avec
l’accueil à "L'Eau Bleue" où j’affirmais que ma femme était sans aucun
doute au Paradis, ce à quoi on me répondait que Jésus a dit dans La Révélation d'Arès
que nul ne peut savoir
qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3). Là encore
Jésus a prononcé cette parole dans le cadre de l’église qui décrète que
quelqu’un est devenu saint ou sainte. Jésus n’a jamais dit dans
l’absolu que sur terre on ne pouvait pas avoir de certitude sur le
devenir des âmes,
sinon pourquoi autoriserait-il des médiums, qui ont eux aussi leurs
guides comme vous vous avez les vôtres ? N’est-il
pas écrit dans les Évangiles [Palestiniens] que Jésus emmena, je crois,
deux apôtres pour entrer en contact avec l’esprit de Moïse ? Vous voyez
donc bien que l’idée répandu dans le peuple et par l’église comme quoi
Dieu interdit les contacts avec les esprits est une idée fausse. Pour
terminer je voudrais juste que vous perdiez une heure pour
aller voir les sites de médiums qui, je crois, témoignent à leur niveau
et à leur manière de l’existence de Dieu: [énumération de noms de
médiums]. Bien sûr, il y en a certainement d’autres que je ne connais
pas encore, c’est pour cette raison que je n’est pas du tout envie pour
l’instant de quitter cette terre difficile, mais ô combien passionnante
! L’église aime à répéter pour garder son pouvoir que les
voies de Dieu sont impénétrables, ce qui est parfaitement faux. Dieu au
contraire appelle les hommes et les femmes de bien des manières, car
n’est-il pas écrit que qui cherche trouve ? Merci de m’avoir
lu, Michel et j’aimerais beaucoup en savoir plus sur ta partie de vie
où
tu avais ouvert un cabinet occulte à Lyon. Je sais bien que
Jésus t’as dit dit qu’il n’y a rien avant sa rencontre dont tu puisses être
fier (Rév d'Arès 16/10), mais là encore, attention de ne
pas sortir cette phrase de son contexte ! Car, à mon sens,
tu as accompli
le principal de ce que le Ciel t’a demandé de faire, répandre ce
message. Pardonne-moi ce tutoiement, camarade, car même si le
communisme dans la forme politique qu’il a prise a été une folie, je
garde cette belle idée qui en est la base, construire un monde d’amour
avec un grand A mais pas avec un grand P (hi hi hi). Patrick
R. des Yvelines.
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Réponse
: Avant de répondre aux points de votre commentaire qui
montrent ignorance, ou confusion, ou insuffisance d'analyse, je tiens à
vous dire deux choses qui, au-delà de ce qui sépare nos pensées,
demeurent fondamentales et vitales: Première
chose: Si vous êtes entré
en pénitence (Rév d'Arès 8/6), c'est-à-dire si vous êtes
homme d'amour, de pardon, de paix, d'infatigable recherche d'intelligence
spirituelle (32/5)
et d'efforts incessants d'être libre
(10/10) de tous préjugés et toutes lois de ce monde, vous
serez plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. Seconde
chose: Vous avez perdu votre épouse
bien aimée et vous en témoignez avec émotion et grandeur. C'est la
marque d'un homme de qualité supérieure qui a partagé ce que le
Père a donné de plus beau et de plus heureux à l'humain :
l'amour du
couple, quand celui-ci est un des échos terrestres — dont
aussi l'amour évangélique et l'amour
parental et filial — de l'Amour tout court,
de l'Amour absolu que l'homme a perdu et que La Révélation d'Arès
nous invite à retrouver un Jour
au bout du temps, au bout de l'ascension
vers les Hauteurs Saintes, que vous évoquez. Je vous dis
ma compréhension de votre quête de celle qui est partie, même si elle
ne
serait pas ma quête. J'ai moi-même une épouse bien aimée depuis 43 ans
et je sais quelle douleur serait la mienne si elle partait avant moi. Ceci
étant, Vous
dites: "Jésus dit: Tu
ne seras le chef de personne
(Rév d'Arès 16/1). Il a prononcé cette parole dans le
contexte [de la religion] et en référence au clergé [...] Vous avez
parfaitement le droit de
prendre cette idée: Pas de chef,
pour imaginer un monde sans chef.
Mais je veux juste que vous ayez conscience que cela n’est pas une
parole divine, Dieu n’a pas dit qu’il ne voulait plus de chef."
Je
réponds: La Révélation
d'Arès dit Tu
ne seras le chef de personne
(Rév d'Arès 16/1). Elle dit bien "chef de personne"; elle
ne dit pas "chef de religion ou chef de clergé." Le chef de personne
n'est le chef de
personne de religieux ou de civil, d'individuel ou de
social, de jeune ou de vieux,
de féminin ou de masculin, de riche ou de pauvre, d'aujourd'hui ou de
demain, etc. Personne,
c'est personne
sans exception, c'est absolument personne.
Vous dites: "Je
ne suis pas sûr que vous soyez en état
de sainteté 24 heures sur 24, car il y a danger : Il ne faudrait pas
que [vous soyez suivi
aveuglément par] les Pélerins d’Ares."
Ma réponse: La
Révélation
d'Arès dit: Père
de l'Univers, Toi seul est Saint (12/4). Vous avez donc
bien raison de ne "pas être sûr que je suis en état de sainteté 24
heures sur 24".
Aucun vivant n'est saint hormis le Vivant
par excellence, le seul Saint:
le Père.
Par ailleurs, personne
ne me "suit aveuglément". Le petit
reste est un groupe de frères et sœurs qui ont choisi
délibérement et en toute connaissance de cause de me suivre
volontairement, pas aveuglément. Ils se conforment au verset: Parole de Mikal, Ma Parole (Rév
d'Arès i/12) et aux versets similaires, auxquels vous ne
vous référez pas. Personne ne vous juge pour cela, mais personne n'est
convaincu que, "libre" d'interpréter La Révélation d'Arès
à votre manière, vous soyez vraiment libre au sens de La
Révélation d'Arès (10/10).
Vous
dites: "Jésus a dit dans La
Révélation d'Arès
que nul ne peut savoir
qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (11/3). Là encore
Jésus a prononcé cette parole dans le cadre de l’église qui décrète que
quelqu’un est devenu saint ou sainte. Jésus n’a jamais dit dans
l’absolu que sur terre on ne pouvait pas avoir de certitude sur le
devenir des âmes,
sinon pourquoi autoriserait-il des médiums, qui ont eux aussi leurs
guides comme vous vous avez les vôtres ?"
Je
réponds: La phrase que vous citez doit être rappelée en son
entier : Tu
aboliras toute autre image d'homme. Qui peut savoir qui est sauvé, qui
n'est pas sauvé ? (11/3). Toute autre image
signifie qu'il n'y a pas d'exception. L'image de votre
épouse (dans votre pensée ou en photo) est comme mon image et comme
celle de n'importe quel humain, c-à-dire l'image de
quelqu'un dont on ignore, quel qu'il soit, s'il est sauvé ou s'il n'est pas
sauvé. C'est aussi simple que clair. Quant aux mediums,
il en existe sans nul doute, mais "Jésus les autoriserait-il ?" Où
êtes-vous aller pêcher ça? La nécromancie est interdite par la loi de
Moïse et la Parole entière, de A à Z, — les références abondent —
prévient contre le commerce avec les esprits, terme par lequel la
médiumnité est généralement désignée. Mets-les en garde ceux qui
s'adressent à d'autres esprits que Dieu (39/4), dit La Révélation d'Arès. Dans
l'exemple que vous donnez : la transfiguration
(Luc 9/28-36, Matthieu 17/1-8, Marc 9/2-8) il n'y eut pas
commerce avec les esprits de Moïse et d'Élie. Moïse et Élie ne furent
pas appelés, ils se manifestèrent eux-mêmes, physiquement entiers (les
apôtres voulurent leur dresser
des tentes, Marc 9/5) tout comme Jésus se manifesterait à
moi en1974. Eh oui, dans mon cas, quoique je ne fusse pas transfiguré,
mais au contraire humilié, Jésus se manifesta à moi ; je ne l'avais pas
appelé. Je pourrais dire la même chose de l'Esprit par
excellence, le Créateur, au cours des théophanies de 1977. On est dans
un tout autre contexte que celui de médiums qui communiquent (ou
prétendent communiquer) sur demande avec tous les esprits, quels qu'ils
soient.
Vous dites: "L’église aime
à répéter pour garder son pouvoir que les
voies de Dieu sont impénétrables, ce qui est parfaitement faux."
Je réponds que "les voies de Dieu sont bien
impénétrables" au sens où, par exemple, il se manifeste à un bonhomme
sans mérite, ni talent, ni moyens, dans une localité inconnue et sans
attraits spirituels particuliers : Arès, en l'année 1974... et pourquoi
pas en 1782, en 1874, en 1914, en 1958, en 2010, bref, pourquoi pas à n
'importe quel
autre moment de l'Histoire humaine ? Pourquoi avaient-Il auparavant
laissé les Hébreux esclaves en Égypte deux siècle avant de se
manifester à Moïse ? Pourquoi, plus précocement encore,
n'avait-il pas prévu le mauvais
choix d'Adam ? Vous avez des réponses à cela?
Bien sûr que
non. Vous allez me dire:Mystère de l'Amour !
Oui, mais c'est bien une preuve de plus qu'il y a bien toujours quelque
chose d'impénétrable dans la contingence
des manifestations divines lors de la Genèse comme tout au cours de
l'Histoire. Et je ne parle pas de ce qu'il y a d'impénétrable dans les
plans de la Création continue de l'univers infini.
Vous dites: "J’aimerais beaucoup en savoir plus sur ta partie de vie où
tu avais ouvert un cabinet occulte à Lyon. Je sais bien que
Jésus t’as dit dit qu’il n’y a rien avant sa rencontre dont tu puisses être
fier (Rév d'Arès 16/10), mais là encore, attention de ne
pas sortir cette phrase de son contexte !."
Réponse simple mille fois donnée à cette
question mille fois posée: Quand, dans les années 60, à la suite de
grands mouvements sociaux, j'eus quelques raisons de douter que le
marxisme, que j'avais encensé, pût à lui seul comprendre la condition
humaine, je me mis en quête d'explications plus étendues des origines,
du sort et de l'avenir de l'homme et j'explorai sur une large étendue
la pensée philosophique et même métaphysique. Dans ce dernier domaine
je m'arrêtai pendant un temps sur l'ésotérisme (ou occultisme, comme on
disait plutôt alors), dont certains auteurs m'avait intressé: Dr
Encausse, Charles Lancelin, Colonel de Rochas, etc. mais je tins à
expérimenter ce qu'ils affirmaient. Une expérience de trois années
environ me permit d'éliminer une immense part de ce domaine des
"sciences" parallèles comme improuvées et souvent malhonnêtes. Mes
liens avec un certain nombre de médiums notamment ne m'amena pas à une
grande estime de cette profession. Je ne les juge pas; je n'ai rien
trouve d'intéressant en eux dans la perspective d'une élévation de
l'homme. Après ces trois années je me remis en quête de la vérité et
c'est dans la théologie chrétienne que je trouvai une réponse qui me
parut raisonnable. On connaît la suite.
Vous dites: "On m’a
refusé l’entrée de l’assemblée
parisienne ! Pour la simple raison, il me semble, que je tiens à ma
liberté de pensée. J’étais pourtant prêt, après toutes ces années de
fréquentation de la Parole d’Arès, à faire l’effort d’aller répandre
cette parole. Je comprends bien les hésitations des sœurs de l’accueil
de "L'Eau Bleue", qui n’ont pas su comprendre chez moi que je pouvais
parfaitement adhérer à la Parole d’Arès sans le moindre doute[, mais]
sans pour autant être en accord parfait avec la pensée et les dires du
prophète."
Je réponds que ce refus relève d'une logique et d'une prudence
raisonnables de la part des Pèlerins d'Arès de "L'Eau Bleue" — qui
n'est pas "l'assemblée
parisienne", mais une assemblée
à Paris —. Cette assemblée
s'est fixé la vocation d'être un petit
reste rassemblé derrière moi (Rév d'Arès 24/1), donc
engagé volontairement dans l'expérience qui est celle-là même du
frère aîne (16/1). Elle ne peut
pas joindre à sa mission un frère qui, quoique "prêt à faire
l’effort d’aller répandre" La
Révélation d'Arès, la répandrait en lui donnant un esprit
et/ou dans un sens assez fortement décalés par rapport à celui que lui
donne Mikal
(Rév d'Arès i/12) et ses compagnons du petit reste. Comment
imaginer qu'un missionnaire de "L'Eau Bleue" dise quelque chose dans la
rue et que le public en se rendant au siège de cette même "Eau Bleue" y
entende autre chose ?
Voilà,
je crois avoir pris la peine de répondre aussi bien que possible, et
dans les limites de ce qu'un blog permet, à votre commentaire. |
10mai11 117C73 La
résurrection, c'est pour moi cette Eau
qui circule dans chaque espace de Vie,
espace temps et espace terrestre géographique. C'est
ce pain partagé à la table de l'espérance des instants même très brefs,
mais solennels, parce que vibrants d'authenticité, sur le champ de la
Création. Par le regard, par l'écoute, la patience de
l'autre je m'emplie avec Amour. La
résurrection, c'est lorsque je donne, alors que la tâche est lourde, le
dépassement pesant, sachant que le Père m'accompagne dans les efforts
et que je peux en triompher. C'est lorsque je pardonne du fond de l'âme
à une insulte, à un mensonge, à un vol, à une calomnie sachant que
l'arbitraire du jugement n'a jamais triomphé du Mal jusque maintenant. C'est
lorsque je vois mon pauvre
lumignon
que ma paix envers l'autre prend sa place, c'est alors que
quelque chose transmigre en mon être, un nouveau, un ailleurs, quelque
chose qui n'existait pas avant et qui tient du miracle, alors je me
sens être moi, l'enfant, la parenté de cette universelle
Création
du Père. La Grâce liée à la profondeur de cette Parole,
comme un
sang nouveau peut circuler en moi, alors, je sors de ma nuit ou de mes
nuits, et c'est un nouveau matin qui se lève ou une nouvelle aurore. Merci,
frère Michel, de nous mâcher cette Parole, de nous la rendre moins
brûlante et plus comestible à la fois. Grace à
vous je guéris de mes raideurs ancestrale. La Vie en moi se redresse (Rév
d'Arès 1/1) et avance librement sans harnais (10/10)
vers le Retour.(Le
Livre i/1). Danièle du Nord
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10mai11 117C74 Je
souhaite apporter un témoignage complémentaire d’autres (117C71) sur la
réincarnation qui pourrait aider ceux qui s’interrogent encore sur le
sujet. Au début des années 80 je cherchais la vérité, dans
les
livres, dans les rencontres, dans les voyages. Mes lectures nombreuses
m’avaient mené à croire en la réincarnation comme réponse logique à la
souffrance des enfants, un scandale dont je cherchais le sens, et dont
le non-sens me portait lentement mais sûrement vers l’athéisme. La
réincarnation m'apporta alors une réponse, car simplement je me disais
qu’un petit être fauché en début d’existence aurait d’autres vies pour
connaître cette merveille des merveilles qu’est la vie sur notre petite
planète bleue. Cette croyance avait donc mis fin à ma détresse sur ce
non-sens ; j’étais raisonnablement réincarnationiste et apaisé. Lorsque
j’ai découvert La
Révélation d’Arès,
c’est sans difficulté que je suis passé d’un rationnel vers un autre
rationnel auquel je n’avais pas eu accès avant. Comme quoi La Révélation d’Arès
fut pour moi une vraie et heureuse révélation ! En
effet le scandale des enfants ou des innocents au sens large est
d’autant plus inacceptable à la conscience que Dieu est considéré
parfait ; en effet, un Dieu totalement parfait aurait fait en sorte que
la pression de la tentation sur l’homme soit contrebalancée par la
force de l’appel du bien.
Il
aurait créé une liberté qui tienne compte de l’absence d’expérience
humaine face à la tentation, bref, Il aurait créé la liberté de façon à
ce que l’homme en use librement de la meilleure façon
possible :
liberté de faire le mal accompagnée de la possibilité puissante de ne
pas y succomber. Alors que l’homme… s’y est vautré au point de déchoir
à tous les niveaux. Et La
Révélation d’Arès apporte cette formidable révélation:
Celle du Père trop
aimant (Rév. d’Arès 12/7), et ce "trop" représente
une fracture inattendue avec la perfection, que d’aucun, moi non, avait
déjà entraperçu dans sa trop
grande colère du Déluge
(Genèse 7/5-8/14). Oui, le Père tend absolument à la
perfection mais il a aussi son apprentissage de Créateur, Son Chemin !
Ce "trop"
s’est exprimé par une démesure
(Rév. d’Arès 12/7) dans le don, celui de la
Liberté en l’occurrence. Et depuis Il envoie des prophètes
pour recoller les morceaux, pour appeler à la voie du Retour, par la pénitence, la porte étroite et
les sentiers du milieu,
qui rendront un jour possible cette association grandiose
et paradoxale: Liberté absolue + Amour absolu. Et le juste prophète sur
le chemin est appelé, donc, à n’être ni laxiste ni autoritaire, ni trop aimant ni pas
assez aimant, tâche ô combien difficile : son regard jette des éclairs mais il ne
fulmine pas, (Rév. d’Arès 36/17) comme un père
qui concrétise jour après jour dans l’ascension l’Image et Ressemblance,
sa résurrection. Voilà, je suis définitivement libéré de la
nécessité de la réincarnation, j’en rends grâce au Ciel et j’en
remercie son Messager
(Rév. d’Arès 40/6) qui a accepté de porter son bât (Rév. d’Arès XXXVI/8). Olivier
d'Île de France
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11mai11 117C75 Bonjour
Frère Michel Je suis certainement hors sujet de l'entrée
actuelle de votre blog, mais mon cœur me souffle que je vous
dois un petit signe. Si vous vous rappelez de moi toutefois,
car cela fait bien longtemps que je me suis éloigné de l'Assemblée des
Pélerins d'Arès, une vingtaine d'années je crois. Depuis
tout ce temps cependant, je dois avouer que jamais la Parole n'a cessé
de tourner dans ma tête et dans mon cœur. Et voilà, j'y
reviens ! J'ai frappé "Arès" sur internet récemment
et j'ai découvert votre blog. Je m'y ressource page à page, Merci
! Que
dire de plus pour l'instant, si ce n'est que depuis 20 ans j'ai appris
à dépasser l'état un peu brut du jeune homme que j'étais à l'époque,
plus scandalisé
par le monde que pénitent. J'ai
appris à discerner et écouter la voix qui souffle en nous tous. Les
chemins qui mènent à la grâce du Père sont accessibles, sans nul doute,
et souvent empruntés par beaucoup inconsciemment. Mais à
l'évidence la voie de la Mission elle, est étroite ! Pour
un tas de raisons, très bien expliquées dans La Révélation d'Arès,
l'homme moderne de nos pays ne fait plus ou ne fait pas, le lien entre
le souffle
qui remplit son cœur et un Dieu devenu culturellement hypothétique. Il
ne reste, semble-t-il, que le témoignage existenciel, par le vécu vrai
et ressenti par l'autre et surtout pas par un flot de paroles
assourdissantes À bientôt peut-être, kenavo et bon
courage Yannig M de Bretagne
|
Réponse
: Quelle émotion en moi.. Mon cœur fraternel bat la chamade
en vous lisant ce matin. Si
je me souviens de vous ? Bien sûr, Yannig ! Il y a des
humains,
ceux qui répondent à l'Appel du Père, et des événements, ceux qui
marquent la vie de ces humains-là, entre lesquels le temps s'arrête ;
des humains et des événements que le
temps ne sépare pas de leur souvenir. Je
vous vois encore, Yannig avec votre épouse, je vois vos visages graves
et émouvants à Arès, venus de Bretagne après cette grande peine et
toutes les questions qu'elle vous posait, le départ d'un petit innocent
à peine arrivé. Cette tribulation déchirante qui montre mieux que
toutes les autres tribulations dans quelle absurdité le péché a jeté
l'humanité et combien urgent il est d'inviter nos frères humains à la pénitence. Il
y a en effet longtemps de ça. Si
vous passez par la rue du Port à Lorient et poussez la porte de notre
mission morbihanaise, vous y retrouverez des visages, seulement un peu
vieillis, que vous avez connus et d'autres visages nouveaux, bien sûr.
Vous allez soulever beaucoup d'émotion joyeuse... Je voudrais être dans
un trou de souris pour voir ça. Kenavo (à propos de kenavo,
vous allez nous traduire La
Révélation d'Arès en breton ?). Je
vous embrasse avec votre épouse et votre famille de toute mon affection
fraternelle.
|
11mai11 117C76 Pourquoi
être en opposition à une croyance même fausse ? Pourquoi
critiquer la façon qu'a l'autre de croire ou de penser ? À
quoi cela sert-il ? La réincarnation, je n'y crois pas non
plus, et cela ne fait absolument pas de moi un être meilleur que celui
qui y croit. Voici
une autre vision de la réincarnation, que des esprits intelligents ont
pu inventer et dont les intentions, même si elles peuvent cacher une
certaine soif de pouvoir, dénote aussi un soucie pour préserver la vie. Voici
un peuple à qui on dit que ses malheurs et sa misère proviennent de
leur karma et que, dans une vie future, ils auront une
meilleure condition ou situation, même si cette croyance est absurde et
sans queue ni tête, elle permet à celui-ci d'accepter sa misère, et
surtout de ne pas se révolter. Quand on sais ce que coûtent
en
vies les révoltes, on a vite fait le compte du nombres d'âmes que la
réincarnation à pu épargner. Je ne suis pas réincarnationniste, mais
jai un profond respect pour tout ce qui peut dans ce monde de "malades"
épargner des vies. J'aime beaucoup, frère Michel, quand vous
parler de troisième voie, la voie de la pénitence,
voilà la seule réalité qui nous permettra de sortir de ce tourbillon
infernal où la haine et la violence sont devenue tellement
automatiques, qu'elles paraissent naturelles. Americo L.
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11mai11 117C77 Je viens
de lire votre très longue réponse 117C72. Elle m'a
beaucoup intéressé. J'y ai relevé quelques fautes typographiques [...]. Le
soin que vous avez apporté à la rédaction de cette longue réponse
m'interpelle. Pourquoi avez-vous apporté autant d'attention au
commentaire de Patrick R. des Yvelines [117C72]. Est-ce quelqu'un
d'important, quelqu'un dont vous recherchez spécialement l'adhésion ? Je
me souviens d'un commentaire que je vous avais adressé en 2008, qui
comportait autant de questions essentielles que le celui de Patrick R.
Non seulement vous n'y avez pas répondu, mais vous ne l'avez même pas
publié. Mais je suis un homme sans importance. Après tout,
vous
avez peut-être bien fait de ne pas me répondre. J'étais moi aussi
réincarnationniste à l'époque et j'interprétais La Révélation d'Arès
à ma façon moi aussi. En opposant le silence à mes questions, vous les
avez laissé se décanter au fond de moi. J'ai finalement compris que
votre placidité — puis-je dire stoïcisme comme dans votre réponse
117C64 à propos de Ben Laden ? — face aux agitations des cœurs
et
des esprits était sagesse. Vous êtes envoyé moissonner,
mais pas convertir, parce que le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1),
comme vous le rappelez souvent, et vous laissez les choses se faire
d'elles-mêmes chez les gens auxquels La Révélation d'Arès
a été apportée. Sylvain G.
|
Réponse
: Il est vrai que ma réponse 117C72 est particulièrement
longue et encore ! je l'ai émondée avant de la publier. Mais
non, ce n'est pas parce que Patrick R. des Yvelines est un "homme
important," à "l'adhésion" de qui je tiendrais plus qu'aux adhésions
d'autres frères humains, que j'ai "apporté autant d'attention" à ma
réponse. C'est simplement parce que j'en ai eu le temps, temps qui me
manque en général. C'était hier matin, en voyage,
faisant étape chez une de mes filles avant de repartir pour la
mission de Nice, j'étais levé de trés bonne heure pour ma prière de
nuit, après laquelle, ne pouvant me rendormir, j'allumai mon ordinateur
portable. Quand l'homme seul et débordé que je suis se découvre
quelques heures de liberté loin de son bureau et de sa paperasse, un
peu de temps qui lui manque tellement, il accomplit
la première tâche qui lui tombe sous les yeux. Il se trouva hier matin
que c'était le commentaire de Patrick R. des Yvelines. Pur hasard. Et
si, en 2008, je ne répondis pas à votre commentaire, que vous me
rappelez, ce ne fut pas parce que vous êtiez pour moi moins important
que Patrick R. des Yvelines — tout frère humain est important —, mais
ce fut très probablement parce que votre commentaire me parvint dans
une de ces périodes, hélas sempiternelles, de déferlement de labeur et
souci. Je ne laisse pas, pas aussi volontairement que vous
le
pensez, autant de "choses se faire d'elles-mêmes", parce que je suis
conscient des grandes difficultés qu'on mes frères humains de passer de
leurs repères et déductions habituels à une autre Lumière que le
prophétisme a pour tâche d'allumer ; c'est d'ailleurs une bonne
défintiion du prophétisme. Je
vois sans cesse, et j'en pleure, tout ce que je ne dis pas, faute de
temps et de moyens, et les questions que ceux qui viennent à moi, pour
adhérer à ma pensée ou pour la contester, se posent et que je dois
laisser sans réponse, parce que je n'ai qu'un cerveau, deux mains et 24
heures par jour. L'apparition de La Révélation d'Arès
est une rencontre — que dis-je? un choc, puisqu'elle ne vient pas de
l'intellect, mais du Créateur — entre les idées générales, y compris
celles concernant la religion, et une tout autre manière de voir
l'homme, sa vie, son destin. De ce fait, le premier réflexe
des hommes qui rencontrent La
Révélation d'Arès — sauf du groupuscule qui me suit non
aveuglément, comme dit Patrick R. 117C72, mais intelligemment,32/5 —
est de ramener d'abord aux idées générales, de réduire à des idées
acceptables ou plus familières, le sens profond de ce Verbe
descendu de l'Univers. Ce premier réflexe est devant moi une barricade?
Je dois sans cesse la prendre d'assaut avant d'être repousé, puis de la
reprendre d'assaut, puis d'être à nouveau repoussé et ainsi de suite. Il
faudra à la masse humaine du temps pour démonter sa barricade réflexe
et ouvrir la Voie
jusqu'à un Père de
l'Univers (12/4) et à sa Parole,
qui ne sont pas ce que la religion avait décrit et l'athéisme honni, et
pour voir qu'il y a une autre réalité que celle du système général,
social, religieux, politique, économique, du monde, une autre réalité à
laquelle il est possible de donner Vie. La
religion a été acceptée au sein de la vie sociale dès le moment où elle
n'est plus entrée en concurrence avec la politique qui, elle, se
réserve le droit de représenter et gérer entièrement toute la vie des
peuples. Or, voilà que surgit du Ciel une Parole qui n'est pas
seulement inattendue sur le scène religieuse où "la révélation est
close" prétendument, mais une Parole qui n'institue pas dans le monde
social une religion de plus ni un nouveau mode de vie intérieure de la
conscience, mais une Parole qui appelle l'homme à reprenre totalement
en mains, et à les reprendre des mains de la religion, de la politique,
de l'intellectualisme, sa vie intérieure comme extérieure, toute sa vie. Qu'est-ce
que vivre en Pèlerin d'Arès? C'est vivre en pénitent, oui, mais
en pénitent
total, non seulement en humain qui se libère du mal intérieur, mais en
humain qui se libérera peu à peu du mal extérieur. Les
conséquences à terme de La
Révélation d'Arès
dans le monde sont incalculables. Si nos missionnaires ne le tonitruent
pas encore dans la rue, pour se tenir à l'écart du marteau-pilon du
système, ils ne sont pas moins conscients qu'ils sont les
avant-courriers d'une insurgeance pacifique mais irrésistible qui se
dessinera peu à peu dans la société. Voilà pourquoi je ne
peux me
contenter de "laisser les choses se décanter" et que je dois aider à
comprendre, guider, expliquer, et voilà pourquii en même temps je
pleure sur le temps qui me manque pour accomplir tout ce
qu'il me faudrait accomplir.
|
11mai11 117C78
Dans
votre réponse 117C77 vous dites que vous "faites étape chez une de vos
filles avant de repartir pour la
mission de Nice". Cela m'a rappelé une entrée de blog en Mai 2009
[#0093] où vous vous trouviez, je crois, dans cette région,
photographié au bord d'un très eau champ de coquelicots. Les
coquelicots ont toujours évoqué pour moi la résurrection de la nature
au printemps et, pour finir, un très beau symbole de résurrection.,
tout à fait en rapport avec la présente entrée de blog. Ce
qui m'enchante toujours au printemps, c'est ce retour de la vie, ce qui
nous simplifie métapysiquement l'analyse des grands retours, qu'on les
appelle réincarnation, résurrection ou, comme le dit le titre de cette
entrée, changement
tout simplement. Je sais qu'à l'intérieur de ce prophète
très sérieux, qui nous écrit une fois de plus dans cette entrée 117 des
réponses qui feront date dans les annales de son enseignement, il y
a un homme qui aime la vie quotidienne, la beauté et la joie. Donc les
coquelicots ! C'est peut-être ce qu'il y a de plus paradoxal dans le
choix que Dieu a fait de vous: un homme complet, total, les pieds bien plantés (Rév
d'Arès xL/1) dans la terre du monde autant que la pensée
au Ciel et mille ans en avance. Cent fois on croit que vous
avez tort, que vos interprétations et prévisions ne tiennent pas la
route et cent fois on doit convenir un jour ou l'autre que vous aviez
raison. Je me dis, de même, que les coquelicots, bah! c'est ce genre de
petit moment de légèreté ou de superficialité auquel un grand homme —
vous êtes un homme inconnu, parce que nous ne savons pas vous faire
connaître, mais un grand homme — se laisse de temps en temps aller,
mais je me dis tout à coup que, si ça se trouve, il y a quelques chose
de très profond, de très consistant, dans votre amour des coquelicots. Gilberte
|
Réponse
:
Votre
commentaire, reçu hier, m'a rappelé que j'avais posté une image de moi
dans un champ de coquelicots en mai 2009.
Alors,
ce matin, j'ai dit à sœur Christiane: "Faisons un tour dans la campagne
languedocienne pour prendre deux images dans un autre champ de
coquelicots, des coquelicots 2011, dernière cuvée, tout frais, d'un
rouge éclatant.
Nous n'avons pas pu nous
photographier ensemble, vu que nous ne sommes que deux et qu'il faut
bien que l'un tienne l'appareil photo tandis que l'autre pose pour les
lecteurs du blog.
Mais
bon ! Si ce n'est pas de l'actualité, ça !
Un
scoop !
Sont-y pas
gâtés les lecteurs de freesoulblog ?
Les
coquelicots sont actuellement magnifiques, tout comme le temps, du
reste.
Oui, comme vous dites, leur éclosion au
printemps est un superbe symbole de résurrection.
Y
a-t-il
"quelque chose de très profond, de très consistant" dans mon amour des
coquelicots ?
Peut-être, mais
franchement, je n'y vois pas pas autre chose que mon simple
émerveillement face l'une des beautés du printemps.
Nous
allons reprendre notre route pour Nice. |
12mai11 117C79 Je
suis assidument votre blog. Je vous écrit pour vous faire
savoir que je vais reprendre la moisson avec mes frères et sœurs de
[ville][...] Je vais également vous envoyer une
participation financière pouvant contribuer à votre moisson. J'ai
passé le début de cette journée (cela à débuté à 2 Heures du matin) à
assister "tout seul" et sans rien pouvoir y faire à l'agonie
(3 heures de douleurs atroces) de ma chienne (un cocker spaniel de 11
ans) et qui s'est terminée par la mort en tout début de matinée. La
souffrance de cet animal m'a beaucoup affecté ! Et tout cela à cause
des péchés de l'homme ! Je prierai avec vous pour
l'éternité. In
der ganzen Geschichte hat keine
Religion, keine Politik, keine Ideologie, kein Gebet, keine Mystik,
nichts den Menschen gerettet, außer das Praktizieren des Guten. Was
rettet, ist ganz einfach: lieben, vergeben, auch seinen Gegnern
vergeben, Frieden schließen, sich spirituell befreien, und den Menschen
helfen, sich spirituell zu befreien, der Welt die totale Freiheit
geben, auch die Freiheit der Kontroverse, und jedem Menschen erlauben,
tief in seinem Inneren wieder die spirituelle Intelligenz zu erwecken,
die Intelligenz des Herzens, die seit so langer Zeit eingeschlafen ist
(Michel Potay). www.dova.ch
Dans
toute l'histoire aucune religion, aucune politique, aucune idéologie,
aucune prière, aucune mystique, rien n'a sauvé l'homme que la pratique
du Bien. Ce qui sauve c'est tout simplement d'aimer, de pardonner, y
compris de pardonner ses détracteurs, de faire la paix, de se libérer
spirituellement, et d'aider les hommes à se libérer spirituellement, de
donner au monde la liberté totale, y compris la liberté de la
controverse et de permettre à tout homme de réveiller au fond de lui
l'intelligence spirituelle, l'intelligence du cœur depuis si longtemps
endormi ! (Michel Potay)
Christian
d'Alsace-Lorraine
|
Réponse
: Je suis très ému, tout comme j'ai été ému en lisant Yannig
(117C75). Votre commentaire de prime abord ne répond pas au
thème de cette entrée, mais tout réengagement dans la Voie de La Révélation
redonnée aux hommes à Arès
n'est-il pas une résurrection de la foi active ? Si pour
certains la croyance dans la réincarnation et dans le karma et pour
d'autres la souffrance et la mort d'un compagnon à quatre pattes sont
les événements déclencheurs d'un engagement dans la Voie salvatrice de
la pénitence
et de la moisson
de pénitents,
je ne dis pas que je n'aurais pas préféré que l'Appel fût
directement entendu de la Parole d'Arès, mais je dis qu'est
providentiel tout ce qui peut conduire l'homme à comprendre (17/6, 28/20, 32/5)
et à accomplir (2/8,
24/1, 31/6, etc.) ce que le Créateur recommande à chacun
de nous pour se sauver
(36/23) en changeant
sa vie (30/11) et pour sauver le monde en le changeant (28/7). Je
suis touché de lire en allemand la traduction d'un de mes propos. Je
vois qu'elle est tirée du site www.dova.ch créé par nos frères et sœurs
suisses de langue allemande. Je me souviens d'avoir visité ce site au
moment de sa création, il y a quelques années, alors qu'il avait
seulement deux pages, je crois. Je n'ai pas pu y retourner
depuis, faute de temps comme toujours. Votre commentaire, Christian,
m'invite implicitement à y faire un tour et je m'aperçois que
www.dova.ch a été considérablement étoffé et enrichi. J'en profite pour
adresser à notre assemblée
de Suisse mes compliments et leur demander pardon de ne pas les leur
avoir adressés plus tôt. Je suis bien malheureux d'avoir été laissé
seul dans mon petit coin et de ne pouvoir me mettre au courant et me
réjouir de tout ce qui se fait autour et pour l'expansion de La Révélation d'Arès.
|
12mai11 117C80 Je
ne crois pas en la réincarnation, parce que le Créateur, que je
considère comme la Vérité même, la dénie, et parce que je n'ai aucun
souvenirs de vies antérieures. Ceci dit, d'autres y croient,
cela nous met au niveau de la croyance sur un pieds d'égalité. Le
problème n'est pas dans la croyance mais dans notre comportement qui en
résulte, si la croyance influe sur lui. Ma croyance
(réincarnation, croix rédemptrice, manne des pouvoirs...)
m'empêche-t-elle ou non d'agir dans la direction de certitude redonnée
par La Révélation
d'Arès ? Empêche-t-elle mon changement
intérieur et extérieur, ma pénitence
et ma moisson ?
Empêche-t-elle ou retarde-t-elle le développement en moi de l'amour
sagesse qui n'est pas amour sentimental (Entrée #0086 du 24 septembre
2008), de la vrai liberté qui n'est pas suivre ses penchants (Coran)
mais qui doit être calquée sur celle du Père (Le Pélerin d'Arés 1989:
"Liberté et Infantilisme"), de la recherche de la paix (Livre xxv/11),
du pardon,
du retour de l'intelligence
du cœur ? Manifestement, nos multitudes de
croyances n'ont pas guidé nos actes dans la bonne direction que le Père
nous redonne, car sinon le monde serai Bon. Grâce
à La Révélation d'Arès
on sait encore une fois quoi faire, il n'y a donc plus qu'à faire ! Xavier
|
12mai11 117C81 Sur un
site [non précisé] dont je ne sais pas trop s'il est hostile ou
partisan du Frère Michel (en tout cas hostile à l'esprit de petit reste, Rév d'Arès 24/1, que
le Frère Michel s'efforce d'établir dans certaines communautés
arésiennes), je relève le message qu'on peut lire ci-dessous, qui me
paraît provenir de l'auteur du commentaire Patrick R. des Yvelines
117C72: Sujet:
La derniére entrée du frére Michel entrée 117/4 Hier à 14:58 -------------------------------------------------------------------------------- bonjour Je
suis très surpris de recevoir un message où je vois que mon commentaire
sur le blog du prophète michel a été reproduit ici. Mais je suis en
même temps très content car je vais peut-être pouvoir
échanger d'une façon plus constructive que sur le blog du prophète qui
est à mon sens très restrictif. J'en profite pour signaler
qu'il a modifié mon texte originale : c'est devenu Il ne faudrait pas
que [vous soyez suivi aveuglément par] les Pélerins d’Ares, alors que
j'ai écrit il faudrait pas que vous soyez divinisé ce qui n'est pas du
tout la même chose, je tiens donc à rétablir cette vérité et suis quand
même surpris que le prophète se permette de modifier un texte, car je
n'ai jamais pris les pélerins d'Ares pour des cons, je répète que je
parlais de diviniser et en employant ce mot je pensais au musulman qui
à mon avis on divinisé le prophète Mahomet. J'en profite
aussi pour citer les noms de médium en qui j'ai une grande confiance :
[...] très fraternellement Patrick R
Je
vous connais assez, Frère Michel, pour être sûr que vous respectez la
pensée de chacun et que vous ne vous amusez pas à la déformer, mais je
vous recommande la prudence quand vous avez affaire à quelqu'un qui ne
vous est pas vraiment favorable et qui peut prendre prétexte de n'importe quoi pour vous faire des
reproches et, en arrière-plan, de vous faire passer pour un homme pas très net. Merci pour cette très belle entrée sur "Pâque". Cénopha
|
Réponse
: Le
verbe "diviniser" apparaît bien dans le commentaire de Patrick R. des
Yvelines (117C72), et je l'ai respecté, mais le verbe "diviniser" qu'il
me reproche d'avoir "modifié", n'existe pas dans son commentaire
original à l'endroit qu'il indique . Voici le
copier-coller du passage original qu'il me reproche d'avoir "modifié" : ...mais
il ne faudrait pas que les pélerins d’Ares dont je ne suis pas (on m’a
refusé l’entrée de l’assemblée parisienne !!! pour la simple raison il
me semble que je tiens à ma liberté de pensée, j’étais pourtant prêt
après toutes ces années de fréquentation de la parole d’Ares à faire
l’effort d’aller répandre cette parole, je comprends bien les
hésitations des sœurs de l’accueil de l’eau bleu, qui n’ont pas su
comprendre chez moi que je pouvais parfaitement adhérer à la parole
d’Ares sans aucun doute sans pour cela être en accord parfait avec la
pensée et les dires du prophète. Mais tout cela n’a pas beaucoup
d’importance, c’est mon chemin et je l’assume). Une autre remarque...
Cette très
longue phrase était non seulement lourde, difficile à lire, mais
elle était amputée de sa conclusion, à l'évidence oubliée. Je crus bon, dans
l'intérêt même de son auteur, de la réécrire et de la compléter dans l'esprit de son
commentaire. Si
j'ai employé le terme
"suivi aveuglément" et que l'auteur s'estime trahi, parce qu'il aurait,
quant à lui, écrit "divinisé" s'il avait terminé sa phrase,
j'en suis désolé. J'ai effectivement présumé de sa pensée, croyant bien
faire. Je lui présente mes excuses. Je
me permets toutefois d'estimer que "diviniser ou "suivre aveuglément"
présentent une assez étroite parenté. La pensée de Patrick R. des
Yvelines ne me paraît pas vraiment "modifiée". Il
m'arrive assez souvent de devoir rétablir ou compléter des parties de
commentaires obscures ou incomplètes. |
00Xxx00 117C82
Text
Signature
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Réponse
:
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxx.
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