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11 juillet 2011 (0119)  
le prisonnier multimultiplié du monde

"Coquelicot" par Sœur Pascale B.
Poppy by Pascale B.La première quinzaine du Pèlerinage d'Arès et les sept jours préparatoires de la seconde quinzaine sont derrière moi.
Depuis le 19 juin je n'ai pas eu, comme on dit, le temps de respirer. Dans mon EmailBox gît depuis mi-juin une centaine de commentaires de l'entrée 118 ; je n'aurai jamais le temps de les lire et de mettre les plus intéressants en état de publication. Je dois avancer, ne jamais arrêter. Chers commentateurs, pardonnez-moi !
Tout comme ma pendule de bureau et mes deux bras ne peuvent pas, hélas, s'étendre aux 48 heures par jour et aux 2 mains par bras qu'il me faudrait, ma pénitence ne peut pas aller plus vite. Elle doit ne jamais arrêter, donc.
Et cependant, pour être bon pénitent il faut peu de choses : La foi en Dieu et en l'homme, l'horreur du mal et la joie (Rév d'Arès 30/11) d'aimer, de pardonner, d'avoir un cœur intelligent et être libre (10/10) de tous préjugés et de la peur du monde. Tels sont le besoin élémentaire du pénitent et, partant, sa force incomparable, puisqu'il n'aura besoin de rien d'autre pour faire son âme, son salut et contribuer au salut du monde… quelque chose comme recréer l'univers, si l'on songe qu'une minuscule petite tache de mal, la terre des hommes, semble, aux yeux de Dieu, enlaidir et comme compromettre le destin de l'immensité spatiale.
Pour atteindre cet objectif démesuré, pas besoin de privations. Il suffit d'être bon et pour cela d'étouffer le dorlotement et la pitié de soi, laisser le vent du bien intérieur et gratuit emporter son petit égoïsme et ses plaintes.

Lénine, qui mit la Russie en prison plus durement encore que le tsar ne l'avait fait, murmure sur son lit d'agonie : "Que faire ?" Si j'étais à côté de lui dans cet instant fatidique, je lui répondrais : "Faire pénitence. Oublier les raisons du monde, toutes conflictuelles, rivales, et se fondre dans l'Un, le Bien supérieur ! Aimez tout et tous ! Dans vos dernières secondes de vie soyez l'homme frère absolu (Rév d'Arès xLiii/8),et vous recevrez le salaire de l'ouvrier de la onzième heure (Matthieu 20/9)."
À moi le Père impose de vivre encore. Combien de temps ? Je l'ignore, mais je sais que je n'ai que la pénitence comme moteur de salut, c'est-à-dire comme moteur de tout ce que je fais. En deux secondes, comme Lénine si j'avais pu lui parler, ou en deux décennies la pénitence dissout les poisons que grand-papa Adam (2/1-5) et le monde à sa suite nous ont fait boire.

Je sais… Je sais… Je suis insensé… Les Pèlerins d'Arès sont insensés. Fuyant l'obéissante et sécuritaire contemplation des grands, brillants muraux politiques, religieux, académiques, commerciaux, artistiques, qui décorent les murs de notre prison terrestre, nous Pèlerins d'Arès nous nous évadons par les toits, sous le Ciel de La Révélation d'Arès, notre seule force d'équilibre sur ces pentes.
Dieu — écho du monde : Tiens ! il existe encore celui-là ? — fouille les fonds du destin humain pour les redynamiser. À cela le prisonnier multimultiplié du monde réagit par : "On n'en a rien à foutre ! Ici on est bien abrités, bien nourris, laissés libres de râler et on a la télé : Le mal ? Ça nous botte. Ça distrait, ça intéresse. Le bien fait suer et d'ailleurs y'en a pas à la télé, preuve que ça n'intéresse personne."

C'est pourquoi la prison du mal impose ses normes. Le prisonnier peut même jouer à être en colère ou à applaudir. Du moment qu'il ne casse rien et qu'il rentre le soir, par milliards, dans sa cellule, tout va bien. Le mal a même sa musique. Sa ligne mélodique est de notes hautement morales (qui oserait dire que le mal n'est pas moral ?), tandis que son contrechant titille les ventres par toutes les virtuoses croches et doubles croches du mal : mensonge, crime, sexe, guerre, escroquerie, calomnie, mesquinerie, vacheries entre rivaux, bêtise. Sa basse chiffrée en longues rondes graves et coulées joue des solutions pas moins titillantes : procès où tout est étalé au grand jour, condamnations, punitions, révocations honteuses, expulsions, descentes de police, interventions armées, discours vengeurs, etc. Qui oserait dire que la prison du mal n'est pas un lieu de vie bien réglée ? Que peut contre cette riche excitante musique la pauvre récitation ennuyeuse de la Parole de Dieu ?

"Dieu propose d'être libre (10/10), mais libre de quoi ?" demande-on dans les cellules. "Libre de se faire une âme, d'aimer des gens détestables et d'abandonner toutes les nerveuses jouissances du monde, qui nous attendent à la sortie ? À la sortie, mais pas sur les toits !" Toute la prison rigole, tôlards, tôlardes, matons et matonnes.
Mais où ces rieurs ont-ils vu que Dieu confisque à l'humain toutes les jouissances du monde ? Ne les leur ai-Je pas données déjà (Rév d'Arès 26/8-9) ? Et même sur les toits la pénitence donne du bonheur et permet de voir au loin Éden, l'immortalité. "Foutaise !" résonne l'écho de cellule en cellule.
Oh là là ! Je suis bien conscient que ce que recherche le prisonnier multimultiplié, ce n'est pas d'être libre de travailler au fond de soi à restaurer l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26) et la Vie (Rév d'Arès 24/4-5), mais une petite vie pépère. C'est pas toujours folichon folichon, pense le prisonnier, mais mieux vaut être sous les toits que dessus ; c'est du sûr.
Pense-t-il vraiment ça, le prisonnier ? Je veux dire : Pense-t-il tout court ? Non. Il ne se fiche pas de faire par la pénitence l'expérience d'une autre vie, car s'en ficher serait encore y penser. Il n'entend même pas le mot pénitence. Et se moque-t-il vraiment de notre foi en Dieu, de notre amour du prochain, de notre pardon des offenses, de notre souci pour l'âme, pour la liberté spirituelle, pour le salut ? Mais non, il ne sait même pas de quoi on parle. L'existentiel est moins pour lui que les extraterrestres en caoutchouc du cinéma ; La Révélation d'Arès, c'est pour lui un film d'images blanches sur fonds blancs, un film invisible comme le monde invisible derrière ses murs de prison.

Mais la pénitence que je fais pour moi, je la fais aussi pour lui. Ma vie là-haut sur les toits ruissellera par les gouttières et réveillera un jour, dans cent ans ou demain, sa vie en-bas, dans sa sombre cellule, parce que Dieu s'est semé (Rév d'Arès 5/1, 6/2) dans ses profondeurs obscures et le grain semé là germera sous mon eau, qui est aussi l'Eau de Dieu, dont le prisonnier n'a pas plus conscience que de son propre sang. Ma certitude que le prisonnier multimultiplié du monde  changera est le moteur de ma pénitence.

copyright 2011
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Commentaires:

11jul11 119C1
Toujours la même rengaine! Pénitence et Cie est de retour pour vendre sa salade!
Je vous ai adressé un Email le 24 juin pour vous proposer de participer à un forum sur la vie spirituelle et accepter la confrontation avec de vrais spirituels, mais vous n'avez pas répondu. Vous vous défilez. Vous pratiquez le dialogue à sens unique. Vous parlez, les autres se taisent.
J'espère qu'une loi verra le jour pour interdire à des individus comme vous d'afficher n'importe quoi sur Internet.
Vous êtes (et personne ne s'en doute) l'individu le plus dangereux du monde actuellement vivant.

Vous êtes le danger "multimultiplié". Comment prévenir les lecteurs de ce blog empoisonné de ne pas le lire?

Anonyme


Réponse :
"Comment prévenir les lecteurs de ce blog empoisonné de ne pas le lire?" demandez-vous.
Simple ! Je publie votre commentaire et, comme il est le 119C01, c 'est-à-dire le n°1, pour cette page de commentaires, tout ceux qui les liront commenceront par votre avertissement.

Comme vous voyez, je commence le labour de cette page avec votre propre charrue.
Ceci étant, j'ai bien reçu le 24 juin votre invitation à un forum où je serais "confronté à de vrais spirituels" et j'y ai répondu.
Je vous ai répondu ce que je réponds à tous ceux qui m'adressent de semblables invitations :
Je ne crois pas que discuter sur la spiritualité donne à celle-ci la moindre valeur de vérité, parce que la vie spirituelle ne se discute pas, mais se vit. Elle se vit, parce que pour moi n'est spirituel que ce qui donne un âme et ce qui donne une âme est la pratique vécue de la pénitence: aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous, restaurer l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés et de la peur du monde.
La "rengaine" quoi !


11jul11  119C2  
Je vous souhaite un bon anniversaire.
"La pénitence recule les limites de l'impossible", nous avez-vous dit lors d'un atelier que vous faisiez sur le thème de la vie spirituelle en 2000, je crois. 
Quand je vois le prophète, son dynamisme, sa vivacité, je me souviens de cette phrase et cela m'aide à avancer.
Merci frère Michel pour l'exemple de pénitent que vous êtes avec les conséquences heureuses sur votre vie que nous voyons.  Nulle doute que c'est en étant pénitent que nous changerons nos vies (Rév d'Arès 30/11) et changerons le monde (28/7). 
J'espère que nous pourrons vous souhaiter encore longtemps un bon anniversaire parce que je ne nous vois pas prêts, nous les sœurs et frères... enfin, pour ce que j'en connais... à nous passer du prophète. 
Je vous embrasse bien fraternellement, frère Michel, et vous renouvelle mes bons voeux d'anniversaire pour vos 82 ans.
Je prie avec vous chaque jour
Madeleine de Bretagne


11jul11  119C3  
Bon anniversaire, frère Michel. 82 ans, que vous portez gaillardement ! 

Je vous souhaite et je souhaite au monde que vous portiez encore de longues et gaillardes années.
Par cette entrée 119 vous enfoncez le clou. C'est ce qu'Anonyme [119C01] appelle "la rengaine". Il lit en surface. Il ne voit pas qu'à chaque entrée vous parlez de la pénitence, mais jamais de la même façon. Comme vous dites: "Je dois avancer, ne jamais arrêter" et vous avancez.
Ce qui parût universel dans l'enseignement du prophète Jésus, c'est ce ton très au-dessus du légalisme juif, qu'il dépassa de beaucoup. C'est même ce qui lui coûta la vie.
Mais avec vous ou plutôt avec La Révélation d'Arès un autre élargissement se dessine, un superuniversalisme, un idéal infiniment plus fort que celui qu'avait prêché Jésus aux Juifs, dont il était.
Jésus disait lui-même qu'il "était envoyé au troupeau d'Israël" et l'Auteur Mystérieux de La Révélation d'Arès (ce n'est évidemment pas vous qui avez écrit ce livre; cela se voit à diverses parties de l'œuvre) le confirme: J'avais suscité des disciples pour les envoyer au Champ d'Israël (5/2). Avec vous, ce stade est largement dépassé. Sauf l'Asie d'Extrême Orient et l'Afrique Noire animiste (5/5-7), vous êtes envoyé au monde entier et vous avez raison de parler du "prisonnier multimultiplié du monde..." j'ajoute: quasiment entier ! Vous avez à libérer une prison immense.
Mais en mettant de côté ou en remettant à plus tard la moisson des régions d'Extrême Orient et d'Afrique Noire Animiste l'Auteur Mystérieux de La Révélation d'Arès dit lui-même qu'il ne considère pas la race humaine comme une et indivisible.
Il ne dit pas pourquoi, mais c'est un fait.
Cela vous donne malgré tout une dimension universelle qu'aucun prophète avant vous n'a eue. Aucun !
Ceux qui vous attaquent, qui vous calomnient ou qui vous ridiculisent me semblent simplement contrariés par cette universalité que vous avez. "Comment ce pauvre homme sans moyens serait-il choisi par Dieu en supposant que Dieu existe ?!" Vous-même répondez que vous n'en savez rien et ce n'est pas de la fausse modestie. Vous n'en savez rien. Moi, je crois que comme pour Muhammad, c'est pour votre honnêteté et votre capacité — pas commune, n'importe quel expert psychologue vous le dira — à changer de nature (parce qu'il vous a fallu changer de nature) que vous avez été choisi.
Ces gens qui vous détestent et veulent vous nuire sont aussi enragés parce qu'ils voient vos frères fascinés par votre charisme et partis moissonner un peuple dont vous serez le héros. Et tout ça sur une idée d'une simplicité déconcertante: la pénitence.
Après vous — et ça se sent déjà aujourd'hui — viendra une ère spirituelle qui ne ressemblera à aucune autre précédemment.
Rien d'étonnant à ce que les grands media et les grands pouvoirs soient muets comme des carpes vous concernant.
Qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent contre l'honnête homme que vous êtes?
La seule chose qu'ils font, c'est espérer que vous n'en avez plus pour longtemps à vivre, mais vous avez 82 ans gaillards.
C'est maintenant, vous verrez, que beaucoup va se jouer en votre faveur...mais aussi en graves menaces. Ceci expliquant cela.
Ça me paraît une déduction de bon sens. Prenez des précautions, Frère Michel. Je sais bien que pour un homme seul, ce n'est pas facile. C'est même impossible, mais il y a quelques précautions élémentaires: Variez vos lieux de résidence, vos horaires, vos itinéraires, vos projets; ne soyez pas trop transparent. Ce n'est sûrement pas facile pour un homme débordé qui n'a pas que ces précautions-là à penser.
Serge G.


12jul11  119C4
Que la joie dans l'effort pénitent brise les chaines invisibles du Mal !
Avec vous dans cette espérance joyeuse  !
Que les monts s'aplanissent laissant peu à peu la Lumière inonder et apaiser l'es esprits tourmentés !
Danièle.du Nord


12jul11  119C5
Je ne suis pas d'accord avec Serge [119C3] ou plutôt avec l'enthousiasme de Serge.
Serge a raison de vous voir en réformateur religieux qui fera passer le monde de la religion à la vie spirituelle libre basée sur la bonté par la pénitence. D'autres que vous ont eu cette mission, dont Jésus, mais ils ont échoué: leurs œuvres de libération se sont transformées en autres religions, en églises. Vous, j'ai l'impression que vous avez lancé un mouvement qui échappera aux récupérations des princes du culte et de leurs docteurs (Rév d'Arès 2/17) qui mettent le peuple de Dieu en esclavage religieux ou idéologique.
Mais Serge a tort de dire tout ça avec un enthousiasme que, d'ailleurs, votre entrée 118 elle-même calme d'avance, parce qu'elle est très réaliste: Nous ne sommes encore, depuis trente-sept ans, que quelques milliers "d'évadés sur les toits" de la prison du monde. "Au-dessous des toits" la masse prisonnière "râle, est en colère" après son sort, mais elle préfère la sombre médiocrité de ses cellules et les illusions des "muraux politiques, religieux et commerciaux" à la lumière du ciel au-dessus des évadés.
Je suis d'accord avec votre entrée 118. Pour moissonner un homme ou une femme qui réagit positivement à l'appel de la pénitence, qui croit vraiment que La Révélation d'Arès vient de Dieu et qui pense à son salut et au salut du monde par la pénitence, il faut en voir du monde ! C'est du un pour dix-mille... et encore !
Vous nous avez dit, sans arrêt: "Le monde est semé, nous ne sommes pas envoyés aux Semailles (Rév d'Arès 6/2), c'est-à-dire nous ne sommes pas envoyés convertir, mais moissonner ceux qui ne sont pas complètement morts spirituellement. Nous sommes dans un cimetière spirituel pour détecter le senterrés vivants. Il n'y en a pas beaucoup, évidemment, mais c'est ce petit reste de pénitents qui sauvera le monde."
C'est exactement ce que dit, d'une manière nouvelle, votre entrée 118. Merci de chercher à varier la "rengaine" [119C1].
D'ailleurs, si on essayait de convertir au lieu de parler de l'Appel d'Arès et d'écarquiller les yeux pouir essayer de voir qui y réagit positivement, ce serait un échec total. Les hommes ne sont plus convertissables depuis très longtemps: Israël ne s'est pas laissé convertir par Jésus et ses disciples il y a deux mille ans. Les épis mûrs, même rares, étaient là, mais les disciples n'ont pas cru qu'ils les trouveraient là et sont partis sur les terres incultes, les friches païennes (Rév d'Arès 5/3-5)l'enseignement de Jésus s'est paganisé, changé en un autre paganisme: le pagano-rédemptionnisme qu'est le christianisme d'église. On ne va pas recommencer la même erreur.
Vous avez vous-même constaté en reprenant la mission publique à [ville du Sud] que même les rares qui ne sont pas sourds, ceux qui sont déjà convertis dans leur cœur, n'ont pas le courage de s'engager dans le petit reste et que leur donner courage est un sacré boulot.
Merci pour cette entrée dure, mais réaliste et positive, qui dit au monde: "Je cherche des héros. Laissez-moi faire de vous les héros, dont Dieu a besoin." Vous avez une foi chevillée au corps qui fait preuve que c'est bien Dieu qui vous a parlé.
M. M.


Réponse :
Je ne sais pas lequel ou laquelle de mes frères et sœurs se cachent derrikère ces initiales: M.M. que je ne déchiffre pas, mais je vous salue avec joie en vous disant avec le même "réalisme" que le vôtre: Voilà une belle et franche analyse de la situation. Merci.
Mais, quand même, je partage aussi l'enthousiasme de Serge (119C3). L'enthousiasme n'empêche pas de voir la grande difficulté de la Moisson à laquelle nous envoie le Père. Je ne crois pas que cette difficulté échappe à Serge.


12jul11  119C6
L'homme moderne qui correspond à l'aire géographique à laquelle le Message vous envoie est prisonnier de ses mauvaises habitudes mentales millénaires, et est devenu petit au point de devenir presque insignifiant.
Pourtant, il fait le fier.
D'ailleurs, à ce propos, qui me dit que le Bushman d'Australie ou le "sauvage" d'Afrique ou d'Amazonie n'a pas plus de valeurs dans l'Univers ?.
Lui au moins porte encore un regard reconnaissant envers la Terre qui l'héberge et la Nature qui l'entoure et le nourrit, et le lien qu'il conserve avec les "forces" de la Nature suffit à son bonheur..
L'homme moderne, quant à lui, dans sa grande majorité, ne regarde la Nature que comme une rivale qu'il croit pouvoir dominer à sa guise, alors que ce sont ses instincts animaux qu'il aurait du d'abord apprendre à maitriser, avant toute chose.
Du coup, il ne maîtrise plus rien du tout...
Et il suffit d'une catastrophe naturelle pour que son mode de vie soit remis en question. Du moins sur l'instant. Après, il oublie jusqu'à la prochaine catastrophe..
Car entre temps il glosera en se persuadant d'être le maitre de l'Univers .
On dit que le ridicule ne tue pas. Heureusement, sinon, il ne resterait pas grand monde.
Comme vous le dites si justement, le prisonnier joue, joue à être en colère ou à être en joie, il joue, mais il n'est pas.
Il ne sait pas que la véritable joie à laquelle vous faites allusion, donc la joie de la pénitence (Rév d'Arès 30/11), lui offre des joies multipliées par mille.
Et réelles et durables celles-là 
Au regard de ce qu'il pourrait vivre et ressentir, ce qu'il croit être le bonheur (la jouissance matérielle exclusive) n'est que chose insipide, sans saveur et sans grande valeur, qui n'apporte que désillusions et malheurs si elle n'est pas compensée par des valeurs spirituelles.
Me considérant aussi comme un prisonnier parmi d'autres, car entre autre pas encore assez libre de préjugés, je ressens aussi justement l'impérieuse nécessité de la pénitence et ce qu'elle peut apporter quotidiennement.
C'est un travail de tous les instants, mais c'est le seul qui mérite vraiment peines et chagrins...
Le reste, l'activité salariée ou non de chacun, n'est que de l'enrobage social qui varie suivant les multiples formes du fond.
Olivier G


12jul11  119C7

C’est très beau et très puissant.
Merci, Frère Michel.
François d'Aquitaine


12jul11  119C8
Dieu vous a dit: Ne te lasse pas de parler (à Mon Peuple) (Rév d'Arès 26/15).
Et vous ne vous lassez pas !
J'admire cette étonnante constance ou endurance (Coran 103/4) dont vous faites preuve à 82 ans comme à 45 ans quand la Révélatioon vous fut donnée.
Je vais cette année faire le Pèlerinage d'Arès en me fixant comme thème de méditation: la fidélité, la constance ou l'endurance, comme dit la traduction que j'utilise (Islam International Publications Ltd, édition arabo-français bilingue 1995).
L'Appel d'Arès est tout aussi valable pour les Musulmans, parce que la grande majorité d'entre eux est aussi dans une prison dont les cellules sont les murs épais et sombres de la routine ou de l'interprétation ahurie et bête malgré les beaux minarets peints dessus, les "muraux" religieux.
Soyez béni, prophète ! Quel homme intelligent et sincère, qui a bien étudié et médité le Livre peut douter que vous soyez l'Appelé de Dieu.
L'Islam aussi a besoin de vous, de l'impulsion que vous donnez à l'intelligence spirituelle.
Ahmed B.


12jul11  119C9  
Un philosophe taoïste Jouang-Dseu a écrit: "Je ne connaissais du Tao que ce que peut connaître de l'univers une mouche à vinaigre prise au fond d'une cuve. Si le Maître n'avait pas soulevé le couvercle, je serais resté inconscient de l'intégralité sublime de l'univers."
La Révélation d'Arès ou plus exactement vous, son propagateur, son prophète sur la terre des hommes, vous soulevez le couvercle au-dessus de moi et je vois tout ce qu'il faut espérer mais aussi l'extrême arduité (comme vous dites dans une autre entrée) de concrétiser cette espérance: C'est un à peine possible ou presque impossible travail de Moisson.
La Moisson c'est une lutte contre la prison où Adam a enfermé le monde.
Sur vos affiches de "L'Œil S'Ouvre" [une grande mission publique à Paris en 1988, 1989 et 1990] vous aviez écrit par référence aux Évangiles de Luc et Matthieu: "Reprenons la lutte !" et vous aviez plus que raison d'avoir écrit ça. Je ne sais quels bêtes frères de Paris ont supprimé ces mots sur l'affiche dès l'année 1989 sans même prendre votre avis, mais ils ont eu tort, ils ont masqué le fond même de notre mission. Ils montraient déjà malheureusement ce qu'ils allaient ramollir encore plus par cette "mission sociale" qu'ils ont lancée dans les années 90 et qui vous a tellement fait pleurer.
Pas de doute ! Si le nerf et le muscle mêmes de la moisson, la lutte, le poing fermé sur la faux, se sont atrophiés, c'est à cause de la "mission sociale" démagogique et trouillarde. Quand on se cache derrière les bonnes idées qui courent, on se cache de Dieu, mais aussi des hommes, on devient aussi gris que les murs des villes que plus personne ne voit

Maintenant il faut rattraper le retard, un retard énorme! Vous dites dix ans de retard, parce que vous êtes gentil. Moi, je dis au moins quinze ans de retard. Nous sommes quelques centaines à patiner sur les toits glissants de la prison du monde, mais si nous arrivons à faire pleuvoir, l'Eau dégoulinera jusqu'en bas.
Merci de soulever le couvercle ! Merci de nous montrer où est (et où en est) l'apostolat.
J.-M. d'lle de France


12jul11  119C10  
Satisfecit à J;-M d'Ile de France [119C9] !

L'entrée 119 est l'un des plus nerveuses et musclées de votree blog.
Une des personnes que vous avez accueillie à Nice vous a dit: "Ce que j'admire en vous, c'est que vous savez dire: Je ne sais pas, alors que tous les gourous  que j'ai rencontrés savaient tout."
Ce que j'admire en vous, c'est que non seulement vous savez dire: Je ne sais pas, quand la question dépasse vos compétences, mais vous savez aussi bien dire: La situation est difficile et le travail en vue va être ardu —  "à peine possible ou presque impossible," dit J.-M. — parce que ce monde est dans une prison dont les prisonniers ne souhaitent même pas s'évader, quasiment contents de leur sort dans leur quasi totalité.
C'est votre mérite de montrer la Voie et de montrer que la Voie est très difficile.
C'est pourquoi cette Voie ne peut être ni politique ni religieuse, mais spirituelle, tirée du fond de l'humain, non pas tirée des lois, des idéologies et des dogmes, "les grands et brillants muraux politiques, religieux, académiques, commerciaux, artistiques, qui décorent les murs de notre prison terrestre."
C'est votre mérite de montrer les sentiers rocailleux où on s'écorche les pieds (Rév d'Arès 25/5). On s'écorche tout autant sur les tuiles et la zinguerie des "toits de la prison", autres sentiers pentus.
Mais quoi qu'il arrive l'apôtre évadé ne perds jamais sa bonne humeur... Votre entrée 118 est écrite avec drôlerie et me rappelle vos textes de "Souvenir" ["Le Pèlerin d'Arès, Et Ce Que tu auras écrit"].
Vous témoignez d'un esprit de responsabilité missionnaire qui devrait forcer les indécisions de beaucoup d'entre nous.
Cela demande une solide préparation intérieure, dont le point de départ est le Pèlerinage, dont la deuxième quinzaine s'ouvre ce soir.
Agamemnon


Réponse :
Merci de rappeler que le Pèlerinage est le point de départ d'une "solide préparation intérieure", qu'il soit fait à Arès comme en ce moment ou qu'il soit fait chez soi par une méditation de La Révélation d'Arès plus insistante et appuyée qu'à l'accoutumée.
L'avenir du monde est lié aux conditions de notre survie spirituelle, la survie spirituelle du petit reste de pénitents.
Si on ne surélève pas la vie jusqu'aux toits d'une conscience pénitente, on la laisse en-bas aux carrières, aux avantages acquits, bref, aux droits de l'homme appliqués aux prisonniers, et on meurt comme des chiens bien shampouinés et bien nourris dans une niche-prison bien chauffée comme si Dieu nous interdisait le shampoing, la bonne nourriture et le chauffage central, qu'il a d'ailleurs déjà donnés, alors qu'il propose seulement de poser, en plus, sur le beau poil propre et lustré de nos têtres la couronne de l'âme, du salut personnel et du salut du monde. Mais pourquoi le monde carcéral où nous vivons pense-t-il qu'il faut choisir entre les désirs du monde les désirs d'évasion spirituelle, de survie spirituelle ? Il n'y a pas à choisir. Les deux nous sont donnés, parfaitement compatibles (Rév d'Arès 26/8-10).
Nous connaissons la cause de ce dilemme, que s'inventent chroniquement, silencieusement, c.-à-d.sans s'en rendre compte, pour ne pas nous suivre, ceux que nous appelons. C'est le respect humain.
Je crois que la peur inconsciente d'avoir l'air pas comme tout le monde en montrant qu'on a la foi et qu'on entend bien transmettre cette foi à la prison sous nos pieds, je crois que cette peur est plus réflexe, plus forte que la raison qui devrait naturellement conduire l'intelligence du terre-à-terre au Ciel... sur les toits, sans les séparer.
C'est pourquoi, sans même y réfléchir et y penser, le public ne comprend pas qu'il faut mettre en pratique ce que La Révélation et ses missionnaires disent. Il y a un passage que l'homme commun n'arrive pas à faire parce qu'il n'a même pas conscience des raisons qui lient la terre au Ciel. Quel missionnaire qui accoste régulièrement l'homme de la rue ne se rend-il pas compte de cette rupture, rupture réflexe par ignorance, inconscience et déraison, par mutilation des racines, entre la raison de la vie terrestre et la raison de la vie spirituelle ?
Nous ne pouvons supprimer le dilemme. Des millénaires de raison adamique lui ont empierré et pavé la route... ou plutôt la rue, puisque nous parlons de mission. Mais Dieu nous donne le pouvoir de détecter des petites taches dorées, les épis mûrs, dans cette immense tache du pavé. C'est le petit reste.
La pénitence, c'est la seule bonne manière d'avoir faim et soif de vie et de Vie et d'arriver à passer de l'une à l'autre sans les séparer, par un grand écart que seule la pénitence peut faire faire à l'humain en le laissant sans fatigue dans cette position de pont tout sa vie et pas seulement le temps d'un Pèlerinage à Arès.


12jul11  119C11  
Nous sommes quelques uns sur le toit du monde qui n'est pas l'Éverest, mais le toit d'une prison illusoire.
Nous nous ne sommes pas évadés. Notre pénitence nous a mis sur le toit parceque nous ne voulons pas vivre en taupe. Nous recevons la Lumière, l'Eau du Père. Cependant, l'écho sourd se fait fort sous nos pieds, ce qui nous effraye sans doute encore.
Que faire sur ce toit ? L'impression de se trouver sur l'arche de Noé.
Des hommes vivent sur le toit du monde. Cela finira bien par se savoir, d'autres nous rejoindront. Il suffit d'ouvrir d'une seule main la trappe du dernier étage qui mène au toit.
Mais que faisons nous, nous qui sommes sur le toit ? Il est heureux qu'il y ait ce lieu qui fasse quarante pas à la ronde que nous appelons la Maison de la Sainte Parole [à Arès, lieu du Pèlerinage]. Et puis de toute façon, il y a une autre vie sur le toit faite de joyeuse pénitence !
Les frères en dessous ne veulent rien savoir ou presque.
Sur le toit, le bruit de nos pas aussi se fait  entendre et certaines oreilles se diront qu'il y a de la vie là-haut et se risqueront à ouvrir la trappe.
Sur le toit du monde il n'y a pas de maître, seulement des frères apprenant à vivre dans un monde où tout est à créer. Il n'y a rien, sauf beaucoup d'Eau et de Lumière, et le Ciel au-dessus.
Paix au Crieur de Pénitence.
Tony des bords de Loire.


Réponse :
"Nous ne sommes pas évadés," dites-vous.
Si, pour moi en tout cas, il y a évasion.
Peut-être n'êtes-vous pas vous-même un évadé ? Peut-être êtes-vous né sur les toits et simplement logé là naturellement, parce que, depuis votre naissance, vous "ne voulez pas vivre en taupe ?" Je ne saurais présumer de votre nature, mais je ne le crois pas.
Je crois que vous étiez une taupe et que vous avez consciemment quitté vos tunnels (Rév d'Arès 23/2) pour vivre à la surface et, vous laissent pousser des ailes par la pénitence, devenir un aigle.
En tout cas, moi j'étais une taupe et même après que l'aigle m'eut parlé, en 1974, je suis encore resté dans ma prison — mes tunnels — un certain temps, trois bonnes années, avant de décider de m'en évader pour de bon, sachant bien que j'étais peu adapté à la vie sous le Ciel qui m'était proposée.
Et c'est alors et alors seulement que l'Aigle est revenu et cette fois plus du tout par l'entremise d'un messager, mais Lui-même, pour m'accueillir sur les toits de la terre et me dire qu'il m'y aiderait et qu'il y aiderait mes frères, la pieuse gente, à rechercher ceux et celles capables de planter leur île dans la grande baie du monde où sévit le mal, la raie (Rév d'Arès xLii/3-21).
Chacun ne peut penser que comme on pense dans son milieu culturel et il est possible que nous n'entendions pas les mots s'évader, évasion et évadé de le même façon, vous et moi, mais que nous parlions quand même de la même chose: la transfiguration que commence à opérer dans l'être la pénitence.
Votre foi est grande et belle, mais n'oubliez pas que la mission à laquelle vous êtes envoyé est difficile et qu'il vous faut non l'idéaliser, ou en tout cas pas seulement l'idéaliser, mais l'accomplir.
Nous travaillons sur la Vérité dans le dur concret, dans le dur temporel. Derrière nous est tapi en permanence un mal non-dit, un mal pavé de grandes idées poétiques, mais mortes, dont nous essayons de nous évader par des mots enthousiastes, par une autre poésie en somme, mais l'évasion par les mots n'est jamais qu'un rêve. Il faut s'évader pour de vrai.
Nous ne pourrons clore l'âge des grandes errances: religion, politique, philosophie, qui n'est qu'un âge de grands mots, qu'en accomplissant ce que le Créateur nous demande d'accomplir, en sortant des mots pour être, être au sens le plus fort, le plus réel, le plus accompli, quoi !
Certains croient que La Révélation d'Arès est sa propre interprétation. C'est faux et c'est d'ailleurs faux de tout écrit, qu'il soit Écriture ou qu'il soit œuvre humaine. Seule la Parole peut cesser d'être Écriture et peut prendre Vie, si elle elle-même s'évade des lettres, des mots des phrases imprimées sur du papier, pour s'accomplir. Donc pénitence et moisson de pénitents !  Tout est là. La Révélation d'Arès n'est pas sa propre interprétation et c'est la raison même pour quoi elle a besoin d'un prophète et d'un mouvement prophétique auquel vous vous intégrez.
La Révélation d'Arès est le plan d'un belle machine à vapeur, mais la machine à vapeur, c'est nous. Le plan n'est que dessin, chiffres et papier... ce que de mon temps, quand j'étais jeune ingénieur, on appelait un bleu.
Et encore! La machine à vapeur sans feu ni eau n'est rien, une pièce de musée (Rév d'Arès xxxvi/23).
Que de travail devant nous ! Allumer, tisonner le Feu, que nous venons prendre à Arès ! Remplir la chaudière d'eau et d'Eau. Tchou, tchou, tchou, tchou! Que la vapeur gicle et passe dans les pistons ! Le "Crieur de Pénitence" est plutôt le Sifflet à vapeur de la Pénitence". Graisser les bielles, vaincre le vent du mal, qui nous est contraire, bref, s'évader, ce qui revient à monter la machine à vapeur sur les toits et trouver sur les toits de quoi allumer le feu et de quoi graisser la machine... Oh là, là... Mais est-ce que Tu as bien réfléchi à ce Ce Que u nous demandes, Toi Là-Haut ? Si Ta Légion de saints ne vient pas nous donner un coup de main, comment nous sortitons-nous de cet impossible?
Oui, mais elle est là la Légion de saints, tout équipée (Rév d'Arès 31/6, 37/7)! Ouf.


13jul11  119C12
À tous ceux et celles qui veulent gagner plus rapidement les toits de la prison :
Si vous le pouvez, missionnez pendant les heures de prière du pèlerinage !
Une force singulière vous accompagnera.
Ce n'est pas une vue de l'esprit, mais du vécu.
Je souhaite un bon pèlerinage à tous mes frères et sœurs qui ont la chance d'être sur le Saint Lieu en ce moment béni de l'année.
Bon pèlerinage, Frère ainé.
Thierry  G. d'Île de France


13jul11  119C13
Bonne anniversaire frère Michel !
La Vie pousse depuis 1974 et 1977 comme une Vigne enracinée au milieu du chaos du monde.
La force ascensionnelle qui hissera le frère des toitures de l’espérance jusqu’au Jour l’œil moudra la lumière n’est pas une rengaine, frère potentiel anonyme [119C1] !
Si perception curieuse ou lassée de rengaine il y a, ce serait plutôt celle qui est issue et devrait être perçue, de l'existation [?] des divertissements illusoires (ludere = jouer) qui entendent comme telle l’Appel Permanent du Bien qui est plus que l’aumône et le pansement des plaies, qui ne sont que sagesse de princes.
Sans individualité certes pas de sens de liberté. Sans liberté pas d’amour. Sans amour pas d‘intelligence de cœur. Sans intelligence pas d'accomplissement créatif, sans accomplissement pas de joie, sans joie pas de paix. Car la paix de l'âme vient de la Vie ! La Vie qui fend l’escape de la rengaine des discours relatifs, qui consolent et s'achètent.
Comment pourrait on se rendre compte qu’il vaut mieux être dans le train qui avance vers le dynamisme de la Vraie Vie plutôt que de tergiverser à propos de la convergence des rails qui pointent à l’horizon.
Le Bien guérit, apaise, nourrit, protège, éduque, libère l'intelligence du cœur où un baiser fait souvent mieux qu'un discours, fait croître toute potentialité de Vérité, de Beauté, issue du Père de l'Œuvre, la conviction du Dessein Universel qui procède d'une grandeur innouï, évoluant depuis des milliard d'années, pour que la Lumière du Jour puisse illuminer totalement l’Oasis qu’Il à donnée une fois et pourtant encore enfouis dans le désert de nos confortables limites modernisées.
À nous de mourir à l’inutile, de véritablement trouver le courage de poser le premier pas sans les Jardins du Créateur, de voir et changer en nous, ensemble, tout ce qui n’est pas Vivant, pour que les frictions des divergences s’atténuent non plus dans une prison mais dans un envol d’âme multimultipliée et renaître transfiguré dans la polone de la Vie nouvelle, Celle du Vent qui Souffle et Chantera encore et encore jusqu‘à ce que le But soit atteint.
Guy de l'Hérault


13jul11  119C14
Je lave ton cœur (Rév d'Arès xLvii-13).
À la lecture de ce nouveau thème, à accomplir, je comprends mieux la disparition depuis hier au soir de mes souffrances physiques (qui durent depuis 6 mois et plus).
Enfin, je suis libérée de ma prison et j'ai rejoint mes frères et sœurs sur le toit de la pénitence.
Quelle délivrance !. Quelle bonne nouvelle !
La peur du monde m'a quittée. Je suis libre, heureuse.
Je suis encore plus consciente que je puise ma force dans la Force de Dieu et de son prophète.
Le frère est parleur ( Rév d'Arès xlix-5) : Mes frères humains, cette pénitence est ô combien  salvatrice !
Aimez-là !
Vous n'aurez aucun regret dans le choix que vous ferez en toute liberté. Partagez ! Donnez ! Rendez-vous heureux et rendez aussi les autres heureux !
Danielle des Côtes d'Armor


13jul11  119C15
Frère Michel, il y a une vingtaine d'années vous écriviez "Prison Mentale".
Voici le texte retranscrit, une redite qui confirme votre prophétisme et votre recherche permanente pour nous faire prendre conscience de la pénitence, de la création de l'âme.
Merci pour cette entrée 119.
Heureux Anniversaire Frère Michel.

L’homme est aujourd’hui assujetti à des chaînes de structures: législatives, judiciaires ,économiques de plus en plus contraignantes. Elles entretiennent les hommes, mais comme des machines, non comme des êtres libres et royaux.
Pour sortir de cette nouvelle forme d’esclavage un nouvel exode est à réaliser : l’exode spirituel.
Une société structurée ne laisse de vraie liberté à personne, elle donne des autorisations, c’est très différent.
Il n’y a pas de pouvoir, de système social et économique, de police, de justice qui rendent les hommes fraternels. Il n’y a pas de progrès social partant de lois humaines qui débouche sur une humanité vraiment généreuse, épanouissante,heureuse.
La solution est spirituelle: La bonne société fleurira et prospérera sur le cœur et l’âme.
Ouvrir la prison mentale... On t’y enferme ou tu t’y enfermes ou les deux.
Tout un système de "valeurs" coule jour après jour son béton sur toi: religion, politique, finance, culture, information décident pour toi du bien et du mal, de la vérité et de l’erreur, du permis et de l’interdit et même de ton avenir, comme le béton de la prison décide de la place pour vivre, dés l’école, dès le cathéchisme, dès ton premier journal, dès ton premier vote, dès ton premier travail, on fait de toi ou tu fais de toi un fidèle, un citoyen, un client, un travailleur, pas selon tes choix.
Ton "libre" choix n’est que celui que permet ta prison, mais selon des règles qui ne sont pas celles de la vérité du bien et de l’avenir. Parce que la vérité, le bien et l’avenir ne se révèlent et n’existent que par la liberté et la volonté absolues de les découvrir et de les réaliser.
On t’a fabriqué un "jugement", un automatisme de prisonnier bien traité mais prisonnier qui ne croit plus à l’évasion à l’appel des grands horizons, qui ne croit plus à l’amour, qui n’a plus d’autre espérance que celle: d'un bon maître, d'une bonne loi, d'une bonne médecine, d'une bonne monnaie, d'un bon plaisir qui ne croit plus qu’un éden s’offre à lui.
Le "jugement" qui te ramène sans cesse: au conformisme, au préjugé, à la peur de l’évasion au scepticisme face aux grandes promesses n'est  pas un don de la science ni une faculté de l’intelligence, c'est une prison.
L'ultime liberté reste à gagner (Michel Potay)

Didier.B Ile de France.


13jul11  119C16  
Votre entrée 118 écarte par son existence et son contenu mêmes toutes les objections d'ordre religieux qui ne manqueront pas pour s'opposer à votre enseignement, qui détruit la religion en substituant à son primat autoritaire le primat de chaque homme libre.
L'explication du salut par la pénitence libératrice, qui est au-dessus de tous les sacrements et même de la foi, la pénitence simplement, sans passer par les règles religieuses, n'exclut pas Dieu. Au contraire, elle en suppose l'existence au fond de chaque homme.
La pénitence accomplie peut tirer mécaniquement le pénitent du péché tout en concourant à une fin: le changement et le salut du monde, le sauvetage de la planète qui paraît mal partie.
Albert du Pays Basque


14jul11  119C17
Cela fait longtemps que je ne vous ai pas écrit, mais en voyant le commentaire de François de Saintonge [118C47] je veux lui dire tout mon soutien, car que je vis exactement la même chose que lui.
Ma femme non plus ne comprend pas La Révélation d'Arès. Contre moi aussi elle se met en colère, quand j'essaie de moissonner.
Je respecte ses désirs, mais j'ai toujours un tract sur moi pour informer des gens que je pourrai rencontrer dans ma ville.
Alors, quand elle voit ces tracts dans ma sacoche, elle dit que je me moque d'elle.
Elle ne comprend pas non plus pourquoi j'amène souvent La Révélation d'Arès avec moi quand je pars de la maison. Maintenant, quand elle m'en fais le reproche, je lui dis que c'est mon histoire à moi c'est tout. J'essaie de faire de mon mieux pour vivre ma pénitence.
Mon frère de Rennes arrive chez moi ce soir. Lui aussi a une foi catholique importante. Nous nous entendons très bien, mais quand je lui ai parlé de La Révélation d'Arès, il m'a dit d'un bloc sans discuter: "Ce n'est pas vrai." Comme il va à Lorient régulièrement, je lui ai dit un jour: "Viens parler avec les autres pèlerins de Lorient, tu verras ce qu'ils te diront, mais il n'a pas voulu. Comme Jésus nous le demande à la Veillée 19 [Mais mieux vaut laisser pourrir l'arche et sa voile que d'envoyer l'Eau du Salut... que de placer de force sur ses Rivages celui qui n'apas librement choisi de... rejoindre la Flotte du Roi. Qu'on ne fasse pas mauvais usage de l'Eau ! Rév d'Arès 19/1-2].
Je n'ai pas insisté. Nos deux familles s'apprécient beaucoup et nous sommes très liés. Nous évitons ce sujet tout le temps. Je ne me soucis pas des préjugés que les gens ont sur moi.
Moi aussi je me demande régulièrement:  "Quand je partirai de cette terre, comment je serai accueilli dans l'au-delà, après avoir fait si peu dans ma mission de Pèlerin d'Arès?" [...]
J'organise une fête de voisinage l'hiver dans mon quartier, je fais le repas et je loue une salle. Nous arrivons a réunir une trentaine de personnes tous les ans. Les gens savent que je fais ce repas pour une cause humanitaire. Je me dis que ma participation à [la vie matérielle de la mission] c'est ça.
Alain du Finistère


Réponse :
Votre commentaire soulève, dans la simplicité d'une situation largement partagée par beaucoup dont la foi sort des sentiers battus, des questions fondamentales que nous nous posons tous.
Moi aussi, tout comme vous, je me demande  "Quand je partirai de cette terre, comment je serai accueilli dans l'au-delà, après avoir fait si peu dans ma mission de Pèlerin d'Arès?" Moi aussi j'ai l'impression, quoique je consacre toute ma vie à la diffusion de La Révélation renvoyée par Dieu à Arès et à la Moisson de pénitents à laquelle elle nous envoie, moi aussi j'ai l'impression que je ne fais pas assez et je me réveille la nuit, angoissé, disant au Père: "Est-ce que je fais bien Ce Que tu m'a demandé et que j'ai accepté de faire ?" Il n'est pas d'homme pieux et honnête qui ne se pose, à sa mesure, cette question par rapport à son idéal, parce que l'idéal est comme l'étoile pour le marin qui se dirige sur elle, mais ne l'atteint jamais.
En fait, on n'est pas "accueilli dans l'au-delà", on ne fait qu'y emporter ce qu'on a fait de sa vie. Autrement dit, comme il a fait son lit, le mort se couche.
Nous aussi, mon épouse Christiane et moi, nous avons des familles, des proches, qui préfèrent ignorer La Révélation d'Arès, dont nous ne parlons jamais avec eux, parce qu'il ne faut jamais passer le seuil au-delà duquel commenceraient dispute et fâcherie, dont aucun bien ne peut sortir, et il nous faut être pénitents: aimer même ceux qui ne croient pas en nous, même nos ennemis, pardonner toutes les offenses, faire la paix, rechercher sans cesse l'intelligence du cœur et respecter la liberté des autres pour prix de notre propre liberté.
Partout ceux qui s'appuient sur les erreurs séculaires, comme la religion, font table rase de la foi des autres. Partout des Catholiques, des Protestants, des Athées, etc., font table rase de notre foi. La réplique "Ça n'est pas vrai," que nous entendons tous régulièrement, évite à celui qui la prononce de se poser des questions. Il nous faut vivre dans cet environnement-là en nous disant, comme le Père nous le dit, que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour changer assez d'hommes autour de nous pour que le monde commence vraiment à changer.
Tout viendra, mais lentement, et en attendant un baiser de toi très souvent fera mieux qu'un discours (Rév d'Arès 23/6) et c'est ce que vous faites. C'est bien.
L'aspect dépouillé du pur développement de La Révélation d'Arès autour de la pénitence comme Voie suffisante et unique de Salut, individuel comme universel, similairement au Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), où la Pensée Divine progresse sur une Voie sans détour ni complications théologico-acramentelles, ne doit pourt pas tromper: La Révélation d'Arès débouche sur un terrain polémique, puisqu'elle présente la Vérité sous un jour qui, par maints côtés, est le contraire de la "vérité" religieuse. Nous sommes donc tous voués, en acceptant la Parole pure du Père, à nous voir opposer les idées générales en vigueur, notamment reliogieuses, et à laisser passer la tempête. Discuter ne sert à rien. La Vérité ne sort pas d'une discussion, mais de la Vie. Quand la tempête sera passée, la Mer de Dieu, l'Eau du Salut (19/1-2), sera toujours à sa place. La Vérité venue directement du Ciel est notre socle indestructible.


14jul11  119C18  
D'entrée en entrée tout se précise. J'ai compris à travers votre blog beaucoup de choses que je n'avais pas comprises aussi bien dans la lecture de vos annotations dans La Révélation d'Arès.
Pourtant, vous dites bien toujours la même chose, mais les circonstances variées de la vie vous donnent la possibilité de faire varier vos explications et d'étendre la Lumière.
Aucun prophète avant vous n'a eu le temps d'étendre ainsi son enseignement. Pour cette raison vous prendrez une place exceptionnelle, ça ne fait aucun doute, dans l'histoire de la vie spirituelle.
Anonyme [119C1] que vous agacez (ou tracassez) par vos "rengaines" ne cherche pas à savoir. Il s'arrête à l'agacement (ou au tracas) que vous lui provoquez. Il ne va pas plus loin et il sait d'avance qu'il aura la masse humaine de son côté. Il confond masse et vérité comme les chrétiens trinitaires des églises confondent ancienneté de l'erreur avec vérité. La plupart des humains, s'ils savaient que vous existez et qui vous êtes et s'ils vous lisaient, réagiraient comme Anonyme, ils s'arrêteraient à l'impression que vous faites et ne creuseraient pas. D'autres réagissent en riant, en se moquant. C'est une autre façon de ne rien creuser.
Vous avez du courage, parce que vous n'ignorez pas que la masse humaine du monde est potentiellement contre vous.
Pour finir, disons que la Vérité de Dieu n'est pas la vérité des hommes.
Cela donne beaucoup de mérites à vos compagnons et compagnes Pèlerins d'Arès et je leur adresse ici mon salut et leur dit combien je les estime.
Vous devez avoir l'impression de revivre des temps bibliques.
Je vous envie. Je n'ai pas pour ma part le courage d'affronter le monde et je dis tout haut que nous devons tous, tous sur la terre, beaucoup à ceux qui comme vous ont ce courage.
Baruch


Réponse :
Je ne sais ni qui ni où vous êtes, mais je vous en prie, si à proximité de chez vous il y a une mission de Pèlerins d'Arès, prenez contact avec elle. Ce contact ne vous engage à rien, mais peut faire un instant luire votre cœur de la première étincelle de courage. Par la suite, d'autres étincelles se produiront. Peut-être que, pour finir, vous serez l'un de nos meilleurs moissonneurs.
Ce doit être terrible d'avoir la foi, comme vous l'avez, mais de manquer du courage de changer cette foi nominale en foi active, apostolique.

Est-ce la peur du quand-dira-t-on ? Est-ce plus simplement la peur que vous vous faites à vous-même à la seule idée de changer ?
Je vous en prie, n'en restez pas là !


15jul11  119C19
Vous aviez écris un article sur vos impressions de mission aux USA, où l'on s'interdisait de penser.
On en est maintenant là aussi en France.
Du coup un nouvel obstacle apparaît : nous avons de plus en plus de raisons de douter de l'homme s'il n'est même plus un animal "pensant", seulement une mécanique traînant comme un robot de star-wars dans le coin d'un entrepôt graisseux et désaffecté...
C'est un défi pour moi et j'essaie de le relever en pensant que chaque individu (moi compris) est limitée à sa "tribu", sa famille, à ses voisins de cellule les plus proches, ses matons-matonnes etc...
Alors j'aborde mon prochain en me conditionnant à le voir comme un futur compagnon de mission possible, un frère de foi potentiel du temps qui vient.
Pendant et après mes rencontres, je visualise les visages, et je les envisage à coté de moi, en affinité de chemin. Je nous imagine dialoguant sur la route ou ailleurs. Bref, je commence par me les "vivifier" en imagination.
Si j'ai des coordonnées, je me dis que je le reverrais au local, et que mon "dream" deviendra peut-être vrai ("Dream come true" : l'une des rengaines musicales les plus rabâchée de notre époque !-).
Bref, j'essaie ainsi de prendre le contre-pied du monde enfermé dans le rêve pépère...
Laurent L. d'Île-de-France


15jul11  119C20
Monde multi-multiplié, prophète démultiplié, pèlerins éparpillés !
Les yeux perdus dans le ciel, je réfléchis sur cette entrée, sur le salut du monde, la re-création de l'univers,  but ultime, démesuré, mais mes pensées reviennent sur l'état de dissociation actuel entre le prophète isolé, l'assemblée désorganisée et le monde éclaté dont je suis.
Sur le Lac de Bienne [Canton de Bern, Suisse, qu'évoqua J.-J. Rousseau dans "Rêveries d'un Promeneur Solitaire"] je contemple un aviron, un quatre de pointe sans barreur, les transitions fluides et souples des retours de pelles, l'effort coordonné et constant des rameurs qui facilite la glisse de la coque sur l'eau. Peu de parole pour communiquer efficacement, chacun est à l'écoute des autres, du bateau, de l'eau, de la cadence fixée par le chef de nage, et le groupe sait aussi anticiper le danger d'une grosse vague au passage d'un bateau à moteur. Le plus grand danger étant d'ailleurs moins à l'extérieur que sur l'aviron. Si l'un des quatre rompt la cadence par distraction, excès ou manque d'effort et de constance, l'aviron ralentit. L'efficacité naît de la synchronisation, la précision des efforts individuels, de l'accord entre les rameurs sur le but à atteindre.
Je repense aux efforts démultipliés du prophète, à ceux dispersés des pèlerins engagés, efforts de pénitence et de mission, accueil des nouveaux, suivi missionnaire, contacts des libraires, traductions, etc., actes hétérogènes, qui, quand ils aboutissent, manquent d'efficacité et d'ampleur.
Si le bateau "Assemblée" n'avance guère, ce n'est pas par manque d'efforts individuels, mais faute d'harmonie sur les projets, faute de but commun accessible. Du coup, face à la pagaille ou à la zizanie, certains s'isolent sur leur skiff, rament en solitaire, d'autres essaient de braver les rouleaux sur des yoles de mer. Au lieu de continuer de ramer de façon chaotique, la recherche d'un mouvement harmonieux de l'assemblée et de son prophète, ne donnerait-elle pas un sens aux efforts individuels et n'offrirait-elle pas au monde un exemple concret, ce qui m'amène aux questions que voici ? :
Prenant le Pèlerinage comme port d'attache commun à tous ceux qui croient à La Révélation d'Arès, aux nouveaux qui débarquent et que vous allez accueillir, mais une fois franchie la porte orange qui propulse tout l'équipage dans le flot du monde, quelle est la prochaine balise visible que pourrait atteindre le bateau "Assemblée" ?
En d'autres termes, parmi tous les projets que vous proposent l'équipage des frères, aussi dispersés voire contradictoires qu'ils puissent être et parmi ceux sur lesquels vous avez déjà travaillé, quel serait celui qui pourrait aujourd'hui le mieux fédérer, synchroniser les efforts disparates des rameurs autour du prophète-barreur ?
Un projet visible pour les prisonniers multi-multipliés assis sur les rives, un projet qui leur donnerait envie de nous rejoindre ?
Cher frère Michel, je vous souhaite ainsi qu'à tous mes sœurs et frères un bon Pèlerinage.
Marc de Suisse


Réponse :
J'ai beaucoup parlé de tout cela au cours des années depuis 1986 en divers lieux, à divers frères ou groupes de frères.
Ma pensée sur les points que vous évoquez est bien connue.
De plus, un blog est public et celui-ci est lu par des sympathisants ou des adversaires plus nombreux que les Pèlerins d'Arès que ces questions de projets et d'organisations intérieurs ne concernent pas.


15jul11  119C21
Est-il possible de vous offrir pour votre anniversaire un objet spirituel plus beau et plus fort que le texte de votre entrée 119 ? Je ne sais pas si vous fêtez votre anniversaire (certains disent que non parce que vous n’avez pas choisi la date de votre naissance).
En tout cas, vous fêtez les anniversaires de vos petits enfants (réponse au commentaire 102C04). Permettez-moi de vous offrir, pour marquer ma joie de vous voir toujours vivant et extraordinaire moissonneur, ce texte tiré d’une série de poèmes inachevée, intitulée "Le Bain" et qui a quelque chose à voir avec votre entrée.
Il manque encore à cette série les poèmes finaux sur la moisson et la pénitence pour lesquels je m’inspirerai certainement de votre parabole du toit de la prison.

Je baigne dans la politique,
La grande et la petite,
Celle des beaux discours et des méchants mensonges ;
Celle des princes noirs et des rebelles rouges
Qui ne valent pas mieux que leurs anciens bourreaux,
Quand ils sont au pouvoir.
La fine politique,
Cette encre sympathique avec laquelle on signe
Les pires des décrets :
Déclarations de guerre, condamnations à mort,
Payes des ouvriers, promulgation des taxes,
Durée de garde à vue, nomination des juges…
La basse politique, épaisse, obtuse et sourde,
Qui se voudrait un art, mais qui oublie l’amour,
Quand elle manipule en ficelles grossières
Ses idéologies et ses fausses promesses
Qui ne trompent personne,
Mais que le peuple accepte
Parce qu’il pense encore
Qu’il ne peut rien sans elles.
Car le peuple voudrait que l’art des politiques
Soit celui de guignol et de ses pirouettes,
Un art pour les enfants où les coups de bâton
Ne font aucune bosse et font rire aux éclats,
Et font trois petits tours et gentiment s’en vont,
Et rond et rond, petits patapons !
Et le peuple se pend à ces grosses ficelles,
Et le peuple qui croit que d’en rire suffit,
Meut inlassablement la triste balançoire
Qui l’entraîne sans fin d’un vertige à un autre,
De la colère aveugle au sommeil du confort.
Et quand le mouvement est près de s’arrêter,
Quand l’histoire du monde aborde l’équilibre,
Là où l’humanité pourrait descendre enfin
De son escarpolette insipide et tragique,
En délaissant ses peurs pour retrouver en soi
La Vie, l’Intelligence et une Liberté
Sans autre condition que l’amour du prochain,
La politique rit et fait rire le peuple
Qui relance en riant l’horrible balancelle,
Et le peuple se gausse et le peuple s’enivre,
Danse la Carmagnole, la valse ou la java,
En se moquant de tout, de la Vie, de la mort,
De lui-même et de Dieu et de l’Eden possible,
A portée de patience et de persévérance,
Pour le prix raisonnable et pourtant si précieux
De la volonté d’être une bonne personne.
Mais oui, tout simplement, une bonne personne !

Je vous souhaite un très bon anniversaire, Frère Michel, je vous embrasse fraternellement, chaleureusement.
Desiderius Faber


15jul11  119C22
Merci pour cette belle entrée et ses commentaires qui m'inspirent le suivant.
Ce qui est une rengaine c’est le rappel du Fond qui est le même depuis Adam : "Homme, retrouve ta nature spirituelle... la Source enfouie (Rév d’Arès 24/4)" que le Créateur a mise en toi et, pour la retrouver, la seule voie est la pénitence vécue. Renonce au mal et active le bien !"
Mais la manière dont vous accompagnez cette rengaine varie à chaque fois, car vous y faites passer votre vie et vous rechercher sans cesse de nouvelles fissures dans les murs de la prison de vos frères humains pour y faire passer la Lumière en espérant que quelques uns la verront.
Mais comme l’œil du dehors qui compte les fleurs (Rév d’Arès  ii/10) ne les voit pas, le prétentieux qui croit tout expliquer ne ressent pas cette vie qui vous anime.
Chantons la pénitence sur tous les tons ! Peut-être que ses différentes mélodies se feront entendre derrière les murs de la prison du péché. Certains auront envie aussi de s’évader en la vivant et nous rejoindrons sur le toit du monde.
La pénitence, c’est comme l’amour, la joie, on ne sait pas ce qu'elle procure tant qu’on ne l'a pas expérimentée.
Tout effort vers le bien, en pardonnant, en aimant, en recherchant la paix, en se libérant des préjugés, en faisant preuve d’intelligence spirituelle attire la grâce.
Le Père ne dit-il pas par la bouche de Jésus : Ne te lasse pas de leur parler ! Sur Mes Montagnes entraîne tous ceux que tu peux (Rév d’Arès  26/15) !   
C’est ce que vous faites depuis 37 ans maintenant, toujours avec enthousiasme, paix et amour sans jamais vous décourager malgré les obstacles et les attaques dont vous êtes souvent l’objet.
En vous le Père a vraiment trouvé l’homme qu’il Lui fallait !
Merci, prophète Mikal, de cette détermination à nous montrer la Voie dans un monde qui a vite fait de nous disperser.
Dans vos propos, si le refrain reste le même "Pénitence = Salut", les couplets varient et nous font découvrir de nouvelles perspectives. Par exemple, dans cette entrée 119, quelques passages m’ont touché: "...uelque chose comme recréer l'univers, si l'on songe qu'une minuscule petite tache de mal, la terre des hommes, semble, aux yeux de Dieu, enlaidir et comme compromettre le destin de l'immensité spatiale."
Autre passage  quand vous vous adressez à notre frère Lénine: "En deux secondes, comme Lénine si j'avais pu lui parler, ou en deux décennies la pénitence dissout les poisons que grand-papa Adam (2/1-5) et le monde à sa suite nous ont fait boire." En deux secondes la pénitence peut dissoudre les poisons du péché — c’est extraordinaire — en vous référant à la parabole des ouvriers de la 11ième heure.
Vous nous faites sentir aussi que la pénitence n’est pas lutte primaire contre le mal, mais en activant le bien, elle le transcende en nous libérant et nous amène au-dessus, sur le toit du monde.
À travers ce que vous écrivez, on ressent un vécu de moissonneur.
Après un constat alarmant sur l’état spirituel du monde, vous terminez par une grande espérance que vous incarnez. L’homme est vraiment image et ressemblance de son Créateur et l’Eau du Père peut sortir de lui sous l’effet de la pénitence et transformer ce monde, désert spirituel, en oasis.
À tous ceux qui croient dans La Révélation d’Arès et qui admirent le courage des pèlerins qui moissonnent, j’ai envie de dire : "Nous ne sommes pas mieux que vous. Ne vous faites pas une montagne de la Moisson ! C’est comme tout... Il suffit de s’y mettre, chacun selon ses talents."
En Bretagne, nous avons un petit stand sur le marché avec pour thème "Pénitence = Salut". Bien sûr, la plupart des gens sont indifférents ou parfois moqueurs, mais on en rencontre aussi qui voient les fleurs et cela nous procure beaucoup de bonheur. Nous nous entraidons et c’est vraiment joyeux, la moisson. Au début les marchands sont surpris parfois méfiants puis ils apprennent à nous connaître et finalement l’animosité tombe.
Nous avons tous des peurs, il suffit de les dépasser. Allons-nous laisser le mal dont les conséquences sont dramatiques, maladies, souffrances, guerre, mort, etc., se répandre sans rien faire ?! Allons-nous laisser le péché faire des dégâts ou allons-nous nous décider à le combattre et chercher d’autres pénitents pour nous y aider ?!
Allons-nous laisser nos frères prisonniers ou allons-nous essayer de les délivrer ?
Allons-nous laisser la lumière sous le boisseau où allons-nous la brandir, afin qu’elle éclaire nos frères dans leurs cachots ?! Si nous faisons le pas, nous aurons l’heureuse surprise de voir quelques uns s’en saisir et à leur tour passer le flambeau.
N’oublions pas le Père nous envoie à la Moisson, qu'Il nous assiste et que le blé mûr nous attend !
À nous de le faucher et plus nous serons nombreux plus nous aurons de chances de le trouver.
Denis K. de Bretagne


15jul11  119C23  
Quelle entrée !
D'une vue belle, haute et si réaliste !
Quelle belle façon de montrer la réalité de l'homme dans ce monde !
Continuez à crier cette vérité, le plus longtemps possible, avec des solutions éclairées en chantier ou en chantier à venir.
Oui, le Père est revenu nous enseigner la pénitence, source d'un bonheur bien plus beau que ce bonheur trop bien organisé avec les intérêts de certains installés.
Oui, la prière de cette belle Parole de Dieu, son accomplissement et la propagation de cette belle vie en chaque coeur, intelligence va créer une organisation de vie plus libre et plus aimante.
Bon pèlerinage, bon Feu et que cet accueil soit fécond, frère Michel.
BonneLiberté d'Île de France


20jul11  119C24
Le pénitent est un prisonnier s’échappant de la cage du péché , par le toit , au-delà de toutes les prisons qui se forment horizontalement et se reforment sur son état de pécheur. Encore faut-il qu’il ait conscience qu’il se trouve dans une prison, vous nous dites.
Notre prison est dorée, elle s’érige en modèle attirant à elle tous ceux qui en sont écartés par leur pauvreté matérielle mais dont le but pressant est de l’intégrer, même habillés de lambeaux de traditions, de coutumes. La prison bien que méfiante ne s’embête pas trop de vos mœurs pourvu que vous adoptiez son règlement intérieur, obéissance aux lois levées par elle, écrites pour le bien de tous à l’intérieur des murs.
Très difficile de s’évader d’une prison dorée ! Regardez les oies domestiques, gavées, engraissées qui ne cherchent plus à rejoindre le vol de leurs congénères sauvages. Il y a bien des rebelles qui veulent se désenchaîner de toutes les tentatives d’enchaînement des idéologies du marché par exemple, mais en gardant une mentalité de prisonnier et non de libérateur, de conquérant d’un autre espace de Vie. Pourquoi ? Parce que l’évasion de la prison du péché est très difficile, se libérer soi-même du mal, de tout ce qui cause le mal en soi et aux autres, se l’arracher un petit peu chaque jour, est très long.
Le mal est relativisé ; il y en a toujours du pire que le sien. Regardez les grands, les puissants dont on étale le pire sur les écrans de télé. Enterrés en grande pompe quand ils nous quittent. Alors on oublie la prison, la prison du mal, ou pire on s’en satisfait.
On sait à peine ou pas du tout qu’on est prisonnier de la matière au lieu d’en être le maître, qu’on est prisonnier des lois, des conditionnements, des systèmes qui soumettent notre pensée, nous divisent, créent l’hostilité, la violence qu’ils veulent ensuite éradiquer, prisonnier des peurs, des paresses, des négativités qui poussent sur nos inactions.
Nous sommes conditionnés à cette civilisation matérialiste, pseudo religieuse, intellectuelle, mais sans unité, donc qui se ronge de l’intérieur. Le prisonnier du troisième millénaire est le même que le captif du cinquième siècle avant J.C. dont parle Platon dans son mythe de la caverne. "Mais soudain, dit Platon, l’un d’entre eux est délivré de ses chaînes et entraîné vers la lumière..." Alors, le frère qui voit clair sort de sa tête, monte dans Ma Main (Rév d'Arès xviii/18). En fait, la méthode est simple, monter, monter dans Ma Main, dit Dieu.
La réalisation est beaucoup plus difficile. Si l’homme n’a pas une quête de l’Absolu, absolus bien, liberté, paix, amour et foi, le relatif prendra toute la place ; il y aura compromission avec le mal et se recréera la prison du mal sous le ciel possible de l’absolu, du bien, du Bien supérieur.
Cela demande réflexion, constance, patience, humilité, C’est en cherchant ce Bien et en l’accomplissant, que se produira le changement radical, que l’humain gardien de sa propre prison s’en échappera.
Il faut compter sur la nature profonde de l’homme créée à l’Image et Ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27). Ne pas être ce qu’on est, crée un mal-être et une envie de changer. Il faut compter sur l’envie de grandeur.
Peut-être en voyant d’autres humains rayonnant, d’autres humains forts, grands et sages, d’autres humains libres, aimants, réfléchis, d’autres humains joyeux, ouverts, le regard que chacun porte sur lui-même, changera-t-il.
Nous, les artisans pénitents, en nous libérant de notre propre prison, nous aiderons les autres à prendre conscience de l’endroit où ils se trouvent et à chercher peut-être à s’en sortir.
Quand je rencontre des croyants qui me disent "que le bien c’est au ciel qu’ils l’auront", ils n’ont tort que sur le sens qu’ils donnent à cette phrase.
Charlie


20jul11  119C25
Sur les toits (Rév d'Arès 37/4), comme on peu, avec vous plus rien ne limite notre vision (Éden au loin) sinon nos faiblesses immenses (36/5), nos têtes insoumises, orgueilleuses, nos cœurs tannés (23/1), durs (12/8), mais emplis de son Dieu (4/11).
Ici le jour, la nuit où le ciel s'embrase, des cœurs enflammés d’innombrables lumignons, milliards d'étoiles loin du star système, beauté de la recréation de soi (pénitence), de la Création ou tout est paix, équilibre infini dans l'immensité spatiale, enfin tout sauf cette minuscule petite tache puante (Rév d'Arès xix/15) de mal. Notre belle bleue, la terre. Seul endroit où Dieu S'est semé (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Magnificence insondable, Sainteté (12/4), incommensurable Étalé (II/4) sur l'univers. "L'UN ! L'Indonnable donné ! Le Parlant !"
Ici (sur les toits) je sens parfois des ailes me pousser, et un jour plutôt que de passer de toit en toit par leurs échelles, crinolines, trappes, et d'aller à pied pour crier, chanter sur les toits et dans les évents des cheminés la simple Vérité du Bien qu'on doit accomplir en dedans de soi et hors de soi, je m'envolerai de toit en toit (de toi en toi, de toi en Toi, de Toi en Toi) agrandirai mon champ de mission. En attendent, l'oisillon (Rév d'Arès xLv/14) avec ses ailes à peine naissantes se sent parfois (par foi) supporté par les Anges, mais toujours porté par le chant de l'oiseau (qui s'envole) de ta gorge (xxviii/19), de votre plume (idem).
Les drôles d’oiseaux de toutes les couleurs par milliards en cage multimultimultiplié du monde qui virent et piaillent inutilement (Rév d'Arès13/1-3), coucous (i/10, xxxiii/19), casoar, bécasse, gentille alouette, pingouin, étourneau, hirondelle bleu pervenche,  aigrette, ibis, condor, dodos, corbeau (grolle Rév d'Arès xviii/10), bergeronnette, cagou, fauvette, huppe, pinson, [etc. encore six lignes de noms d'oiseaux ...] merle siffleur, toucan grimpeur, gallinette cendrée, phénix, sont comme la taupe (Rév d'Arès 23/2) qui préfère rester au fond de ses tunnels a la vue de l'Aigle.
Mais un jour ils arrêteront de rigoler, réfléchiront à la Vie, à l'Eau qui des toits ruissellera par les gouttières, ils se réveilleront de leurs cauchemars consenti, changeront, s'envoleront (au moins sur les toits) demain ou dans cent ans.
C'est du haut vol ! Et comme la pipistrelle ou la véprelle tiendront a Sa Lèvre, deviendront les frères, ils boiront l'Eau Grasse, Elle qui ne sèche pas, ils survoleront haut la fosse (Rév d'Arès xxii/16).
Il me vient a l'esprit cette belle chanson connu de tous: "Ça vie d'air pure et d'eau fraîche, un oiseau, d'un peu de chasse et de pêche, un oiseau, mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut !"
Vous concluez: "Ma certitude que le prisonnier multimultiplié du monde changera est le moteur de ma pénitence". Cela m'a fait penser a ce que j'écrivais ici :  "Croire en l'humain capable d'être bon et libre de l'être [de changer en Bien] c'est du bon sens!" (92C28).
Suite à la lecture de la magnifique conclusion de votre entrée 119, je change "c'est du bon sens"  par  "c'est un élément essentiel du moteur de ma pénitence,"  bien que tous les éléments soient essentiels au bon fonctionnement du moteur et bien entendu le carburant aussi !  Ici le moteur a Eau !
Merci  Faucon sans peur  (Rév d'Arès xLv/20)
Allan Blackbird qui cherche inlassablement à suivre l'envolée, comme une oie sauvage ! (d'Île de France)


20jul11  119C26
Dans un monde de fous, aliénés par le péché, bref, "prisonniers multimultipliés du monde", je garde mon sourire et ma joie de vivre grâce et à travers cette histoire que je trouve complètement absurde...

Deux fous veulent s'évader d'un asile:
Le premier (un peu moins atteint) demande à l'autre :
"Va voir au fond du jardin !
"Si le mur est bas on passera par-dessus.
"si le mur est haut on passera par-dessous."
Le deuxième s'exécute et revient quelques minutes plus-tard et dit:
"On peut pas s'évader, y'a pas de mur."

Enfin, Merci à sœur Christiane, votre chère épouse, pour m'avoir rappelé cette principe essentiel lors de mon Pèlerinage de juin à Arès : "Il ne faut pas se décourager."
Je prie avec vous dans la pénitence.
David Patati et patata (du Limousin)


20jul11  119C27  
On ne trouve plus de prison mentale — la prison du péché, du mal, est une prison mentale — à l'état conscient et c'est ce qui rend plus extraordinaire encore que quelques prisonniers trouvent la conscience de s'évader et "s'évadent par les toits", mais c'est aussi ce qui explique que les prisonnier "en-bas" se trouvent très bien dans leurs cellules décorées de beaux "muraux politiques, religieux, commerciaux." Ils n'ont même pas conscience qu'un homme libre (au sens arésien) doit s'évader pour vivre sa vocation d'homme, qui est d'être libre absolument (Rév d'Arès 10/10).
Je ne fais ici que rappeler de mémoire ce que vous me disiez il y a beaucoup d'années, beaucoup (seize ou dix-sept ans). C'est cette idée que vous reprenez dans l'entrée 119.
Votre pensée était d'ailleurs plus profonde encore. Vous me citiez une phrase, que j'ai oubliée, de Michel Foucault, que vous aviez lu, me disiez-vous, quand vous étiez ecclésiastique et qui, malgré qu'il [Michel Fouicault, philosophe] ne fût pas croyant, vous avait beaucoup aidé à "faire le pont" entre l'homme moderne "athée ou athéiforme, même croyant" et le vrai croyant. Vous aviez déjà eu alors, bien sûr, conscience que l'homme moderne était assourdi par un "discours" (au sens de Foucault) qui formait à la foi son prisonnier et son geôlier. D'où l'inconscience d'être en prison ! Il était normal que ce point vous ait particulièrement intéressé, puisque vous étiez vous-même issu de l'athéisme et de la prison du mal.
Quand vous dites, et vous êtes sincère, que vous ne comprenez pas pourquoi Dieu est venu appeler un homme comme vous, mal approprié à une mission comme la vôtre, vous avez tort. Je crois que vous aviez déjà réfléchi à ce problème de la prison mentale, que vous reprenez maintenant sous un autre angle évidemment, celui de La Révélation d'Arès.
Je regrette un peu que vous n'ayez pas complètement développé votre pensée. Je regrette que vous ayez adapté votre entrée 119 à des lecteurs tout public, même s'il c'est normal de la part d'un homme chargé d'une mission prophétique lourde et universelle et aussi normal dans un blog dont les entrées sont forcément des textes courts.
Merci quand même, telle qu'elle est, pour cette entrée 119, qui n'est pas une rengaine contrairement à ce que pense le commentateur 119C1 qui n'a que le souci de dénigrer, mais qui [l'entrée 119] traite d'un des aspects du thème unique de votre prophétisme: S'évader du mal et appeler le monde à s'en évader par la pénitence, seule clé de la prison.
Paul W. de Meuse


Réponse :
Je ne me souviens pas de vous. J'eus des milliers de conversations avec beaucoup de monde dans les années 80, 90 et jusqu'en 2005, mais ce gros effort que je fis de recevoir, pendant plus de vingt-cinq ans, tous les pèlerins de passage à Arès qui voulaient me parler, trop souvent hélas par pure curiosité, n'eut que très peu d'utilité prophétique. Vous êtes un exemple de cet effort largement inutile, puisque vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès. En tout cas, je n'ai pas connaissance que vous ayez rejoint une mission, celle de Metz par exemple, mais ce qui me peine le plus, c'est de constater aujourd'hui que je vous convainquis du bien-fondé de notre cause, mais que vous n'y avez pas donné suite. La peur ou la paresse de vous engager ? Cela m'afflige d'autant plus qu'en ce qui vous concerne — il suffit de vous lire pour s'en convaincre — vous n'êtes pas dans la prison mentale, dans la prison de l'inconscience. Vous réalisez bien la situation.
De votre commentaire la déduction tombe sous le sens et vous avez raison. On ne peut pas voir quelque chose sans s'en faire une idée. La masse humaine dans sa majorité immense ne se fait pas une idée, hélas. du mal dans laquelle elle vit. C'est pour elle la normalité et la Parole n'a pas cessé, depuis des millénaires, de l'appeler à sortir de cette inconscience.
La masse ne se retrouve jamais — c'est le socle de l'erreur qui fait prendre le mal pour le bien —  en face du vécu primitif, génésiaque. La masse ne peut pas revivre l'émerveillement des premiers temps, de l'enfance de l'humanité spirituelle, ce royaume du Bien, cette fête continuelle de la Lumière. Seul un petit nombre peut s'évader de cet immense oubli, le petit reste, et il accepte de se charger de faire pénitence pour tous ceux qui ne la feront jamais, mais il faut que leur nombre soit le plus grand et le plus influent possible. Rejoignez-les, mon frère Paul !


20jul11  119C28  
L’homme en cessant de vivre sa vocation spirituelle s’est peu à peu enfermé et laissé enfermer dans un carcan résultant de ses mauvais choix de vie, de ses préjugés et des systèmes politiques et religieux, des lois humaines (Rèv. d’Arès Veillées 13-14). Vivant dans l’illusion, alors qu’il court à sa perte, il refuse la Main que lui tend Le Créateur et qui l’aiderait à se recréer, se sauver et sauver les autres.
Dans son Infini Amour (Rèv d’Arès 12/7) le Pére ne cesse de revenir vers l’homme son fils par l’intermédiaire des prophètes (Rèv d’Arès Veillée 2) et lui rappeler qu’il peut choisir de se libérer du mal.
Il renouvelle son Appel en 1974 et en 1977 à Arès: C’est La Révélation d’Arès et par voie de conséquence, Il donne un prophète au monde.
De même que le Père ne se lasse pas de parler aux hommes, son prophète, le Frère Michel, ne se lasse pas de leur rappeler (Rèv d’Arès 26/15) — de manières différentes, parce que nous n’avons pas tous la même sensibilité — que seule la pénitence accomplie nous aidera à nous changer, à rétablir le Bien en chacun de nous et dans le monde (Rèv. d’Arès 28/25) qui retrouvera graduellement l'Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27)
C‘est pour toutes ces raisons que je dis merci à Frère Michel et que je m’efforce de commencer avec joie cet exode spirituel.
Nicaise d'Île de France


20jul11  119C29  
Je me joins aux autres pour vous souhaiter un bon anniversaire.
Puissions-nous vous le souhaiter encore très longtemps !
Je réagis au premier commentaire publié sur votre entrée [119C1], ce "vrai spirituel" Anonyme.
Je me demande comment il est possible de dégager autant de haine en cinq lignes tout en se proclamant dans la vraie spiritualité (?!)... Je n'ai pas du mettre mon patch ADN Néanderthal 2.0.  
En tout cas, nous avons hâte de vous revoir à la Mission [de Ville du Sud] à la fin de l'été, les entretiens nous manquent. Nous nopus sommes habitués à vous y retrouver chaque mois.
Monsieur Anonyme y serait d'ailleurs le bienvenu. Il verrait, s'il ouvre ses yeux et ses oreilles — autant que faire se peut — que la vie spirituelle est intérieure, unique à chacun. Elle est aussi vivante que chaque atome qui constitue cet univers.
Alors la "rengaine", elle vient des détracteurs persuadés de détenir en leur sein "la vérité" et de cotoyer de "vrais spirituels"... Bof !
B. et J.-L. de la Méditerranée


Réponse :
Merci pour vos vœux d'anniversaire. Je souhaite comme vous me le souhaitez pouvoir encore fêter quelques anniversaires quelques années encore, pourvu que ce soit pour mieux servir ma mission prophétique.
En raison d'un emploi du temps très chargé, je ne pourrai pas revenir participer mensuellement à la mission de votre région avant début octobre.
À ce propos, je profite de cet échange sur mon blog, pour vous dire que je compte sur vous deux pour passer, cet automne ou cet hiver, de la position de sœur et frère heureux de me "retrouver chaque mois"  pour m'entendre — merci au Nom du Père de m'avoir prêté votre oreille chaque mois depuis octobre 2010 — à une position de sœur et frère entrant progressivement dans l'activité d'apostolat, car ma mission là-bas doit donner naissance à une nouvelle assemblée active.
Nous en reparlerons en octobre. Ne vous effarouchez pas ! Nous avancerons progressivement, parce que j'ai bien conscience que vous n'êtes pas encore tout à fait prêts, mais votre foi est grande. Quelle joie pour moi ! Lisez bien La Révélation d'Arès,lisez-en un peu chaque jour, quand vous priez ainsi que je vous l'ai montré le dimanche matin. Que la Parole devienne pour vous une nourriture indispensable! Alors, vous n'aurez pas de mal à l'accomplir (Rév d'Arès 35/6).
Dans l'attente de vous revoir dans quelques semaines, votre commentaire me donne beaucoup de bonheur. C'est actuellement le Pèlerinage à Arès et je prie avec vous dans ces moments d'intense ferveur.


21jul11  119C30  
Je ne suis ni Pèlerin d'Arès ni même croyant abrahamique, comme vous appelez quelquefois dans vos écrits les juifs, chrétiens et musulmans, mais bouddhiste de souche.
Je reste quand même avide de lire ce blog qui, à travers une rédaction pédagogique ; laisse entrevoir chez vous une profondeur métaphysique considérable, quoique moins perceptible qu'à votre contact, et, si vous me permettez ce compliment, rarissime. Je pense que c'est la raison pour laquelle vos propres frères de foi n'ont pas su vous placer au milieu d'eux comme guide. D'une certaine façon, ils ne vous comprennent pas bien.

Ce ne sont pas encore de vrais évadés. Vous, vous l'êtes sans aucun doute. C'est seulement votre générosité qui vous porte à dire "nous" même là où vous devriez dire "je".
Pour la foi bouddhique, quand elle atteint l'intériorité que de votre côté vous atteignez, parce que vous ne vous arrêtez plus aux circonstances et aux mots historiques de La Révélation d'Arès, mais vous les avez traversés et atteint la quintessence, il y a l'imperceptible présence d'une substance éternelle dans le véhicule composite (le maître du char = rathi). Cela peut être décelé chez vous. C'est la loi éternelle (le dharma) qui est le maître de char. Les "chars du roi" vieillissent et le corps vieillit, mais la loi éternelle des existences ne vieillit pas. Le bouddha, en somme, s'identifie soi-même. Il appelle ce Soi (atman) son refuge. Il y a en vous ce Soi spirituel et c'est ce Soi spirituel qui est évadé par les toits.
Le Bouddha est le "grand personnage",  "le "devenu Dieu" (Brahma), le "Dieu des Dieux", "l'Arhat", "L'Homme Intérieur de tous les êtres"..; et je crois que vous êtes ou que vous êtes en passe de devenir ce Bouddha. "La Lumière", "Le Feu et le Soleil", le "Premier Principe" sous n'importe quel nom: Michel Potay, homme Michel, Mikal, juste prophète. Sous vos airs de bon Français de base, d'homme de tous les jours, on sent ce que vous appelez la transfiguration. Comme elle n'est pas encore constante, on s'y trompe, mais sera-t-elle jamais constante dans ce monde d'ombres et d'illusions?
Nous sommes contraints, quand nous avons fait "le passage" (un mot que vous utilisez vous aussi) , de dire qu'Aguendra, Bouddha, Krishna, Moïse, Jésus Christ et Mikal sont les noms d'une seule et même "descente" dont la naissance est éternelle. C'est pourquoi La Révélation d'Arès vous dit: Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu (Rév d'Arès 4/3). Votre modestie extrême vous fait dire: "Tout homme est élu; la différence tient seulement à ce qu'il accepte, ou refuse, ou simplement ignore cette élection" (je vous ai entendu dire cela), mais vous êtes le frère aîné, celui qui ne sera jamais dépassé en transcendance, vous êtes l'évadé-type sur les toits.
[...]
Ananda G.


Réponse :
Tout cela, mon frère lointain, c'est de la théologie.
Je me permets de paraphraser le verset: Qui peut savoir qui est sauvé et qui qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3) en disant ici: Qui peut savoir qui dit vrai et qui ne dit pas vrai par la voie de la théologie ?
On ne peut soupçonner qui est sauvé et qui ne l'est pas que par le comportement, l'accomplissement, les faits, les actes.
Comme je le rappelle à tous les nouveaux que j'accueille en ce moment au Pèlerinage d'Arès: Toute religion, quelle qu'elle soit est religion de mots. Nous, nous sommes une vie, un mode de comportement, un effort de Bien accompli et par là même nous sommes à l'opposé de la religion, entre autres raisons qui font des Pèlerins d'Arès une Voie vivante, qui aspire à la Vie avec un grand V (Rév d'Arès 24/3-5), qui n'est pas une religion.
Il m'arrive de dire aux personnes qui m'écoutent, en mission ou dans d'autres circonstances: "Je viens de vous parler de La Révélation d'Arès. La voilà (je brandis le livre) ! Je l'ouvre devant vous et que voyez-vous? Des mots ! Tout ça, ce n'est que des mots imprimés noir sur blanc. Si cela reste mots, alors, hop ! poubelle !" et je laisse tomber La Révélation d'Arès dans la poubelle. Les gens me regardent en se demandant si j'ai bien toute ma raison. Alors j'ajoute: "Ce livre est seulement fait pour être accompli... Comprenez-vous ? Accompli (Rév d'Arès 35/6) ! Comme le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7) est fait pour être accompli et pas seulement récité, déclaré. Les actes de bien sont plus importants que la foi et très soiuvent précèdent la foi, mènent à la foi, au lieu de l'inverse," et je reprends la livre du fond de la poubelle et je le met dans mon gilet sur la poitrine: "Ce livre doit battre comme mon cœur bat."
La théologie, elle, use de beaucoup de mots et je ne sais pas ce qui dans ce verbe est accomplissement ou seulement idées. Pour ma part, je me borne à m'efforcer d'accomplir.
Mais sans m'identifier à ce que vous dites de moi, car je ne suis d'une "extrême modestie", mais d'une extrême stupidité, je ne sais pas si vous avez tort ou raison me concernant et cela ne me préoccupe pas. Je suis simplement ce que je suis.


26jul11  119C31  
Pour moi, cette entrée est très importante parce qu’elle relie, grâce à cette parabole du prisonnier multimutiplié, pénitence et moisson d’une manière palpable en mettant très clairement en évidence les conditions d’existence profondément déspiritualisées qui président à l’une comme à l’autre, dans notre époque où « l’homme frôle le point de non-retour » et où « la pénitence est urgente » ("Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article "Pénitence", p.128). Sa lecture m’a fait évoquer certains de vos écrits sur ce thème dramatique et d’enjeu primordial. J’ai alors refait avec attention un bout de chemin dans la Parole et dans vos écrits. Le voici.
L’humanité devenue sourde et aveugle à Dieu et à la part divine qu’elle préfère étouffer en elle, plutôt que de se lancer dans la reconquête laborieuse de celle-ci ne date pas d’hier. Le prophète Isaïe en parlait déjà et Jésus qui le cite aussi : C'est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils n'entendent ni ne comprennent. Et pour eux s'accomplit cette prophétie d'Ésaïe : "Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse" (Matthieu13.13-15).
Ce constat balaye La Révélation d’Arès.

Dès les notes du 22 novembre 1977, vous écrivez: "Mais retourner l'œil en-dedans ! Et cailler (Rév d’Arès xxxix/8) en soi quelque chose, assister conscient à sa métamorphose, non ! L'homme n'aime se voir en- dedans qu'anesthésié, sinon il se croit autopsié vif. C'est pour s'endormir qu'il se livre à l'alcool, la bonne chère, la télévision et à tant d'autres choses étourdissantes; activités forcenées, rencontres où il raisonne en fier, qui le distraient des mystères du corps, de la vie, de la maladie et de la mort. Réduit à une chose charnelle, l'homme peut être intellectuel, mais ne se transcende pas ; il se putréfie vivant dans le confort de l'inconscience. Dame ! puisque la fin est dans la fosse (Rév d’Arès 26/3). Étrange homme qui, à explorer ses profondeurs, à s'arracher au monde pour marcher vers l'éternité, préfère vivre de sommeil sans réveil et, pour finir, glisser dans les ténèbres"
Rév d’Arès Le Livre, édition 1985, notes et réflexions p. 232, notes du 22 novembre 1977.

Un des paragraphes de la préface du Livre de 1983 est d’ailleurs intitulé « La prison des siècles vole en éclat » et vous y écrivez: « Il faut ressentir Le Livre comme l'explosion de ce système mental. Dans le roc de ce système, Le Livre ouvre un passage vers un monde transformé, vers une harmonie de concepts, de liberté et de grandeur tout à fait différente ».
Vous portiez déjà probablement en vous l’en-tête de la veillée 13 qui dit : "Sans le grain spirituel, le monde est une volée d’oiseaux malades et éphémères dans une citadelle close. Il faut libérer le monde, moissonner le grand champ de la vie.»
Et aussi ce commentaire des versets 1 et 2 de la veillée 23 : "Même consciente que le système (religieux, politique, etc.) n'est pas idéal, l'humanité a fini par les juger inévitables. Cette opinion profondément enracinée donne une "raison" à la surdité et à la faiblesse générales. Par faiblesse, l'humain préfère ce beau vêtement de mensonges et d'oublis appelé culture à l'effort de changer le monde."
Au bout de ce modeste parcours de lectures et de méditation de votre parabole si scénique et parlante, je ressens de manière beaucoup plus aiguë et profonde le bétonnage et le blindage culturels avec lesquels les hommes ont bouché "une à une, toutes leurs échappées vers la lumière", comme disait Saint-Exupéry dans "Vol de nuit". Cette prise de conscience redonne à ma volonté de pénitence et de moisson un élan de force et de réalisme qui me fait sentir qu’elle était en danger de routine, malgré ma vigilance.
Pourtant, tout cela était dit dans la Parole : Tu n'es pourtant pas l'avorton de Mes Fils consumés par leurs fautes comme par le pian; le mal a creusé leur tête, voilé leurs yeux et leurs oreilles, le péché a tanné leur cœur (Rév d’Arès 23/1).
Je comprends à quel point ne te lasse pas de lui parler (Rév d’Arès 26/15) restera perpétuellement actuel à travers ce que tu auras écrit (Rév d’Arès 33/10).
C’est parce que votre langage est toujours existentiel.
Ainsi, votre description du terrible paradoxe du prisonnier multimultiplié, une vie aussi remplie d’occupations que son esprit est vide de conscience (l’inverse de la vie en Éden), a quelque chose qui tient de la lourde densité d’une chair lestée par les buées de plomb du mal (Rév d’Arès xxi/5), comme votre dernier paragraphe sur la pénitence a quelque chose de la fluidité vivante de la chair en voie de transfiguration, une chair rayonnant l’eau du bien accompli, une chair renaissante, habitée par un esprit conscit pouvant susciter chez le prochain la germination du grain semé par Dieu. Susciter comment ? Par l’exemple ? Par les ondes invisibles de la Vie circulant de nouveau dans la vie du pénitent ? Mystère, mais je sens bien qu’il faut que la pénitence prenne appui et s’investisse dans chaque parcelle du corps, comme elle doit s’investir et prendre appui dans chaque pensée, chaque mot, chaque acte. Sinon, comment devenir la chair de l’autre, comment devenir la chair de l’humanité ?
Je me sens bien loin de cet état d’accomplissement, mais votre dernier paragraphe et particulièrement sa phrase finale galvanisent mon courage et ma joie d’être pénitent. Courage et joie que l’on retrouve surmultipliés dans votre vie de pénitent et moissonneur exemplaires et dans vos écrits encore :

"L’énergie, l’empire sur soi, la paix du moine - il s’agissait ici des moines de Tibérine assassinés au nom de l’intégrisme - démontrent que le dépassement de soi, la victoire sur le péché, est possible. Merci, mes frères trappistes, de me donner, par votre supplice, la preuve de la force humaine, qu’au nom de tous ceux qui espèrent le Bien j’oppose à la lâcheté du monde. Et toi, monde lâche, à la pénitence je t’appelle plus fortement encore. Quant à moi, pécheur, qui dois montrer l’exemple, je redoublerai de pénitence."
"Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article "Pénitence", p.178.

"Le pénitent est l’homme qui réactive son existentialisme spirituel, non sans grandes épreuves, batelier ahanant et obstiné de la recréation, halant son vaisseau d’âme (Veillées 17 et 18), lequel à son tour remorquera le monde nouveau, lui fera reprendre la Mer. À quoi servirait une âme qui ne servirait pas au monde entier ?"
"Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article "Pénitence", p. 116.

"De plus, tuant mon péché, je l’épargne aux autres hommes, ce sont toujours des hommes que je ne tuerai pas, d’une façon ou d’une autre. Ma pénitence est bien un acte d’amour."
"Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article "Pénitence", p. 180.

Je terminerai par un extrait d’un commentaire de notre frère S. de Bordeaux, aujourd’hui à Paris, à une autre de vos entrées (je ne sais plus laquelle), extrait qui fait écho très justement à votre parabole: "La Révélation d'Arès m'a fait renouer avec la foi. Mais elle a fait plus encore. C’est la première Voix au monde qui a dit : "Oui, tu as raison de vouloir t'échapper de cette prison du monde. Oui, ta recherche d'un autre soi et d'un autre monde est légitime. Va !" De cela je lui suis infiniment reconnaissant."
Je ressens aujourd’hui exactement la même chose que mon frère S.
Desiderius Faber


01aou11  119C32
Et moi je me dis que la difficulté à moissonner tient peut-être au fait que nous ne parvenons pas à être simplement ce que nous sommes.
Enfin, pour ce qui est de moi, je réalise en rentrant de mission que de ne pas parvenir à simplement “être” est un blocage et de la parole et de la vie, pour aller simplement vers les hommes.
Comme je voudrais pouvoir me libérer de cette prison mentale qui n’apporte rien de bon que de la souffrance !
Madeleine de Bretagne


01aou11  119C33
Ce qu'il y a de tragique dans vouloir changer le monde (Rév d'Arès 28/7) [est] arriver à l'exact contraire du but recherché.
Bien sûr, Lénine n'a pas vu que le mal ne disparaitra pas de lui-même, si l'homme ne se guérit pas (Rév d'Arès 30/4). Il n'a pas comme Salomon demandé d'avoir un cœur intelligent (Bible 1.Rois 3.9).
Sans pénitence le tragique restera et la fatalité d'une humanité absurde, comme Sisyphe, repoussant toujours le mal, mais retombant sans cesse sur les mêmes problèmes, erreurs, etc., bref la prison s'autogénérant avec les mêmes problèmes/solutions de la culture, que les hommes entretiennent perpétuellement.
Autre tragique: Est-ce pour avoir compris cela que Primo Levi, rescapé des camps de la mort, mais qui choisit finalement le suicide, [vit] le monde comme l'image d'un vaste camp de concentration ? Mais nous, nous mettrons par notre pénitence la Vie en marche, en action, en solution, quelque chose qui remplacera la politique et la religion.
Le 27 mars, après votre passage à Paris, nous avions l'impression de pouvoir dépasser cette notion encore barbare de la vie en société, comme un puzzle infaisable, ou chaque pièce ne peut s'ajuster que par les coups de marteau de l'intégrateur culturel, lois politiques ou religieuses.
Oui ! Retrouver une Vie perdue, Vie que la Parole d'un Pére aimant ranime et le bouche-à-bouche de l'enseignement (Rév d'Arès 16/11) des prophètes et des efforts de notre pénitence fait exister.
Bien sûr, je suis encore loin de cette Vie, mais je ne désespère pas.
Jielcé d'Île de France


01aou11  119C34
Quel bon blog, quels bons lecteurs !
Je sens cette muraille d’incapacité de me libérer du mal en moi se fissurer et laisser passer la lumière qu’y apportent vos entrées et les commentaires.
Je m’adresse ici à tous ceux qui lisant La Révélation d'Arès en font leur profession de foi, mais qui ne voient pas en vous le premier à vous y soumettre (16/9), le premier à vous rendre libre du harnais des docteurs et des haies des princes (10/10), le premier à chercher à en libérer un maximum d’entre tous les hommes, qui ne voient pas que tous, y compris le plus opposé des hommes à votre foi, tous, nous pouvons profiter de votre propre pénitence de prophète, de la lucidité, de la force que vous avez acquises patiemment à dépierrer votre propre chemin pour faire l’ascension d’une âme libre (c’est d’ailleurs le nom anglophone de ce blog).
Dieu vous bénisse !
C’est par amour que vous faites tout votre travail, votre route et ce blog. "La pénitence que vous  faites pour vous, vous la faites aussi pour le prisonnier" du péché, prisonnier que chacun de nous est d’ailleurs et sera tant que nous n’aurons pas résolu de nous en libérer.
Vous avez enlevé les pierres et les épines de votre propre route, comme si c’était les pierres et les épines de la nôtre, nous laissant au passage la liberté de les garder, laissant à notre conscience et à notre grandeur personnelle la décision de les écarter nous-mêmes, pour nous-mêmes, et ce faisant, pour tout le monde.
Vous avez éveillé la vocation d’un petit reste d’humains en laissant libres les autres de les rejoindre ou de s’affronter seuls au péché (au mal qui nous ronge et que nous répandons par absence de… pénitence).
Parce que le petit reste comme le prophète ne fait que tendre la main au monde, lui proposer de la lumière, sa pénitence, son effort d’échanson et de muletier, il n’impose rien, il se bat contre sa propre gangue de péché, et cherche à entraîner tous ceux qu’il peut (Rév.d'Arès 26/15) à changer leur vie pour changer le monde fondamentalement.
Vous avez bien accompli dans votre existence la parole de la Genèse (2/24): Vous n’êtes qu’une seule chair, reprise par Jésus dans son enseignement de vie spirituelle à la multitude rassemblée sur une montagne de Galilée: Ne désunissez pas ce que le Créateur a uni (Marc 10/9).!
Reprendre confiance en soi, c’est la foi même. Ça se vit dans l’action, pas seulement dans la pensée, dans le rêve d'un jour, ou d'un grand soir. Confiance en soi et dans l’homme qui peut changer, évoluer, s’élever au-dessus de ses préjugés et conditionnements actuels (hérités de son existence comme des millénaires) !
Il faut de la foi pour sortir des millénaires, pour voler au-dessus de la fosse (xxii/16), comme il faut portance et puissance aux lourds avions pour décoller. Il faut la confiance (la foi) à l’enfant pour se mettre à marcher, mais n’est-ce pas naturel chez l’enfant ? Et comme l’avion décolle, l’enfant se met à marcher, l’homme grandit, s’il donne la main au Père (xvi/18, xxviii/1, xxx/7, xL/16), s’il suit son Eau (xxxi/18), et si, grâce à vous, il fait aussi germer un petit reste de pénitents sous votre eau.
Et pour prendre confiance aussi bien sûr dans l’Eau et dans l’eau, qui ne traverse jamais la terre sans l’avoir fait enfanter et bourgeonner, sans voir donné semence au semeur et nourriture à celui qui mange (Isaïe 55/10) nous prions : nous nous nourrissons (ou abreuvons) de la Parole qui sort de la Bouche du Créateur (Deutéronome 8/3, Matthieu 4/4) pour la mettre dans notre vie, pour L’accomplir: Changer notre vie, pour changer le monde de générations en générations.
Un des Bernard de Bretagne-Sud


01aou11  119C35
La vache est folle, les légumes sont douteux, les poulets ont la grippe, les médicaments rendent malades, le système social  est en faillite, les hôpitaux sont bondés et les médecins surbookés, mais quel est ce monde dans lequel nous vivons ?
Est-ce cela le progrès ?
Fabienne de Nouvelle Calédonie


01aou11  119C36  
La Révélation d’Arès est comme le plan d’évasion de cette prison dans laquelle nous nous sommes laissés enfermés, convaincus que ceux qui nous ont précédé savaient ce qu’ils faisaient.
Je constate personnellement que même ce plan d’évasion reste lu à travers mes lunettes de prisonnier de la culture et de la langue.
À chaque lecture, j’ai l’impression de monter d’un étage (d’un niveau, diraient nos jeunes).
Les notes qui jalonnent le plan d’évasion de notre frère ainé m’aide à lire La Révélation d’Arès sous un angle chaque fois renouvelé.
C’est comme si le même plan d’évasion pouvait convenir à tous les étages de la prison, l’œil du prisonnier s’adaptant petit à petit à la lumière venant des lucarnes du toit…
Toute ma gratitude au frère Michel et aux frères et sœurs qui cherchent à s’évader avec moi pour leurs paroles qui m’ouvrent les yeux et me mettent en vie… Envie d’avancer en tenant la Main du Père.
Louis-Marie de Belgique


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Xxxx xxx xxx