11jul11 119C1
Toujours la même rengaine! Pénitence et Cie est de retour pour vendre
sa salade!
Je vous ai adressé un Email le 24 juin pour vous proposer de participer
à un forum sur la vie spirituelle et accepter la confrontation avec de
vrais spirituels, mais vous n'avez pas répondu. Vous vous défilez. Vous
pratiquez le dialogue à sens unique. Vous parlez, les autres se taisent.
J'espère qu'une loi verra le jour pour interdire à des individus comme
vous d'afficher n'importe quoi sur Internet.
Vous êtes (et personne ne s'en doute) l'individu le plus dangereux du
monde actuellement vivant.
Vous êtes le danger
"multimultiplié". Comment prévenir les lecteurs de ce blog empoisonné
de ne pas le lire?
Anonyme
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Réponse
:
"Comment prévenir les lecteurs de ce blog empoisonné de ne pas le
lire?" demandez-vous.
Simple ! Je publie votre commentaire et, comme il est le
119C01, c 'est-à-dire le n°1, pour cette page de commentaires, tout
ceux qui les liront commenceront par votre avertissement.
Comme vous voyez, je commence
le labour de cette page avec votre propre charrue.
Ceci étant, j'ai bien reçu le 24 juin votre invitation à un forum où je
serais "confronté à de vrais spirituels" et j'y ai répondu.
Je vous ai répondu ce que je réponds à tous ceux qui m'adressent de
semblables invitations :
Je ne crois pas que discuter sur la spiritualité donne à celle-ci la
moindre valeur de vérité, parce que la vie spirituelle ne se discute
pas, mais se vit. Elle se vit, parce que pour moi n'est spirituel que
ce qui donne un âme et
ce qui donne une âme est
la pratique vécue de la
pénitence: aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec
tous, restaurer
l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous
préjugés et de la peur du monde.
La "rengaine" quoi !
|
11jul11 119C2
Je vous souhaite un bon anniversaire.
"La pénitence recule les limites de l'impossible", nous avez-vous dit
lors d'un atelier que vous faisiez sur le thème de la vie spirituelle
en 2000, je crois.
Quand je vois le prophète,
son dynamisme, sa vivacité, je me souviens de cette phrase et cela
m'aide à avancer.
Merci frère Michel pour l'exemple de pénitent que vous
êtes avec les conséquences heureuses sur votre vie que nous
voyons. Nulle doute que c'est en étant pénitent que nous changerons nos vies (Rév d'Arès
30/11) et changerons
le monde (28/7).
J'espère que nous pourrons vous souhaiter encore longtemps un bon
anniversaire parce que je ne nous vois pas prêts, nous les sœurs et
frères... enfin, pour ce que j'en connais... à nous passer du prophète.
Je vous embrasse bien fraternellement, frère Michel, et vous renouvelle
mes bons voeux d'anniversaire pour vos 82 ans.
Je prie avec vous chaque jour
Madeleine de Bretagne
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11jul11 119C3
Bon anniversaire, frère Michel. 82 ans, que vous portez gaillardement
!
Je vous souhaite et je souhaite
au monde que vous portiez encore de longues et gaillardes années.
Par cette entrée 119 vous enfoncez le clou. C'est ce qu'Anonyme
[119C01] appelle "la rengaine". Il lit en surface. Il ne voit pas qu'à
chaque entrée vous parlez de la
pénitence, mais jamais de la même façon. Comme vous
dites: "Je dois avancer, ne jamais arrêter" et vous avancez.
Ce qui parût universel dans l'enseignement du prophète Jésus, c'est ce
ton très au-dessus du légalisme juif, qu'il dépassa de beaucoup. C'est
même ce qui lui coûta la vie.
Mais avec vous ou plutôt avec La
Révélation d'Arès un autre élargissement se dessine, un
superuniversalisme, un idéal infiniment plus fort que celui qu'avait
prêché Jésus aux Juifs, dont il était.
Jésus disait lui-même qu'il "était envoyé au troupeau d'Israël" et
l'Auteur Mystérieux de La
Révélation d'Arès (ce n'est évidemment pas vous qui avez
écrit ce livre; cela se voit à diverses parties de l'œuvre) le
confirme: J'avais
suscité des disciples pour les envoyer au Champ d'Israël (5/2).
Avec vous, ce stade est largement dépassé. Sauf l'Asie d'Extrême Orient
et l'Afrique Noire animiste (5/5-7), vous êtes envoyé au monde entier
et vous avez raison de parler du "prisonnier multimultiplié du
monde..." j'ajoute: quasiment entier ! Vous avez à libérer une
prison immense.
Mais en mettant de côté ou en remettant à plus tard la moisson des régions
d'Extrême Orient et d'Afrique Noire Animiste l'Auteur Mystérieux de La Révélation d'Arès
dit lui-même qu'il ne considère pas la race humaine comme une et
indivisible.
Il ne dit pas pourquoi, mais c'est un fait.
Cela vous donne malgré tout une dimension universelle qu'aucun prophète
avant vous n'a eue. Aucun !
Ceux qui vous attaquent, qui vous calomnient ou qui vous ridiculisent
me semblent simplement contrariés par cette universalité que vous avez.
"Comment ce pauvre homme sans moyens serait-il choisi par Dieu en
supposant que Dieu existe ?!" Vous-même répondez que vous n'en
savez rien
et ce n'est pas de la fausse modestie. Vous n'en savez rien. Moi, je
crois que comme pour Muhammad, c'est pour votre honnêteté et votre
capacité —
pas commune, n'importe quel expert psychologue vous le dira — à changer de nature
(parce qu'il vous a fallu changer
de nature) que vous avez été choisi.
Ces gens qui vous détestent et veulent vous nuire sont aussi enragés
parce qu'ils voient vos frères
fascinés par votre charisme et partis moissonner un
peuple dont vous serez le héros.
Et tout ça sur une idée d'une simplicité
déconcertante: la
pénitence.
Après vous — et ça se sent déjà aujourd'hui —
viendra une ère spirituelle qui ne ressemblera à aucune autre
précédemment.
Rien d'étonnant à ce que les grands media et les grands pouvoirs soient
muets comme des carpes vous concernant.
Qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent contre l'honnête homme que
vous êtes?
La seule chose qu'ils font, c'est espérer que vous n'en avez plus pour
longtemps à vivre, mais vous avez 82 ans gaillards.
C'est maintenant, vous verrez, que beaucoup va se jouer en votre
faveur...mais aussi en graves menaces. Ceci expliquant cela.
Ça me paraît une déduction de bon sens. Prenez des précautions, Frère
Michel. Je sais bien que pour un homme seul, ce n'est pas facile. C'est
même impossible, mais il y a quelques précautions élémentaires: Variez
vos lieux de résidence, vos horaires, vos itinéraires, vos projets; ne
soyez pas trop transparent. Ce n'est sûrement pas facile pour un homme
débordé qui n'a pas que ces précautions-là à penser.
Serge G.
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12jul11 119C4
Que la joie dans l'effort pénitent
brise les chaines invisibles du Mal
!
Avec vous dans cette espérance joyeuse
!
Que les monts s'aplanissent laissant peu à peu la Lumière inonder et
apaiser l'es esprits tourmentés !
Danièle.du Nord
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12jul11 119C5
Je ne suis pas d'accord avec Serge [119C3] ou plutôt avec
l'enthousiasme de Serge.
Serge a raison de vous voir en réformateur religieux qui fera passer le
monde de la religion à la vie spirituelle libre basée sur la bonté par la pénitence. D'autres
que vous ont eu cette mission, dont Jésus, mais ils ont échoué: leurs
œuvres de libération se sont transformées en autres religions, en
églises. Vous, j'ai l'impression que vous avez lancé un mouvement qui
échappera aux récupérations des princes
du culte et de leurs docteurs (Rév d'Arès 2/17) qui
mettent le peuple de Dieu
en esclavage religieux ou idéologique.
Mais Serge a tort de dire tout ça avec un enthousiasme que, d'ailleurs,
votre entrée 118 elle-même calme d'avance, parce qu'elle est très
réaliste: Nous ne sommes encore, depuis trente-sept ans, que quelques
milliers "d'évadés sur les toits" de la prison du monde. "Au-dessous
des toits" la masse prisonnière "râle, est en colère" après son sort,
mais elle préfère la sombre médiocrité de ses cellules et les illusions
des "muraux politiques, religieux et commerciaux" à la lumière du ciel
au-dessus des évadés.
Je suis d'accord avec votre entrée 118. Pour moissonner un homme
ou une femme qui réagit positivement à l'appel de la pénitence, qui
croit vraiment que La
Révélation d'Arès vient de Dieu et qui pense à son salut et au salut du monde par
la pénitence,
il faut en voir du monde ! C'est du un pour dix-mille... et encore !
Vous nous avez dit, sans arrêt: "Le monde est semé, nous ne
sommes pas envoyés aux
Semailles (Rév d'Arès 6/2), c'est-à-dire nous ne sommes
pas envoyés convertir, mais moissonner
ceux qui ne sont pas complètement morts spirituellement. Nous sommes
dans un cimetière spirituel pour détecter le senterrés vivants. Il n'y
en a pas beaucoup, évidemment, mais c'est ce petit reste de pénitents qui
sauvera le monde."
C'est exactement ce que dit, d'une manière nouvelle, votre entrée 118.
Merci de chercher à varier la "rengaine" [119C1].
D'ailleurs, si on essayait de convertir au lieu de parler de l'Appel
d'Arès et d'écarquiller les yeux pouir essayer de voir qui y réagit
positivement, ce serait un échec total. Les hommes ne sont plus
convertissables depuis très longtemps: Israël ne s'est pas laissé
convertir par Jésus et ses disciples il y a deux mille ans. Les épis mûrs, même
rares, étaient là, mais les disciples
n'ont pas cru qu'ils les trouveraient là et sont partis sur les terres incultes,
les friches
païennes (Rév d'Arès
5/3-5) où l'enseignement
de Jésus s'est paganisé, changé
en un autre paganisme: le pagano-rédemptionnisme qu'est le
christianisme d'église. On ne va pas recommencer la même erreur.
Vous avez vous-même constaté en reprenant la mission publique à [ville
du Sud] que même les rares qui ne sont pas sourds, ceux qui sont déjà
convertis dans leur cœur, n'ont pas le courage de s'engager dans le petit reste et que
leur donner courage est un sacré boulot.
Merci pour cette entrée dure, mais réaliste et positive, qui dit au
monde: "Je cherche des héros.
Laissez-moi faire de vous les héros,
dont Dieu a besoin." Vous avez une foi chevillée au corps qui fait
preuve que c'est bien Dieu qui vous a parlé.
M. M.
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Réponse
:
Je ne sais pas lequel ou laquelle de mes frères et sœurs se cachent
derrikère ces initiales: M.M. que je ne déchiffre pas, mais je vous
salue avec joie en vous disant avec le même "réalisme" que le vôtre:
Voilà une belle et franche analyse de la situation. Merci.
Mais, quand même, je partage aussi l'enthousiasme de Serge (119C3).
L'enthousiasme n'empêche pas de voir la grande difficulté de la Moisson à laquelle
nous envoie le Père. Je ne crois pas que cette difficulté échappe à
Serge.
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12jul11 119C6
L'homme moderne qui correspond à l'aire géographique à laquelle le
Message
vous envoie est prisonnier de ses mauvaises habitudes mentales
millénaires, et est devenu petit au point de devenir presque
insignifiant.
Pourtant, il fait le fier.
D'ailleurs, à ce propos, qui me dit que le Bushman d'Australie ou le
"sauvage" d'Afrique ou d'Amazonie n'a pas plus de valeurs dans
l'Univers ?.
Lui au moins porte encore un regard reconnaissant envers la Terre qui
l'héberge et la Nature qui l'entoure et le nourrit, et le lien qu'il
conserve avec les "forces" de la Nature suffit à son bonheur..
L'homme moderne, quant à lui, dans sa grande majorité, ne regarde la
Nature que comme une rivale qu'il croit pouvoir dominer à sa guise,
alors que ce sont ses instincts animaux qu'il aurait du d'abord
apprendre à maitriser, avant toute chose.
Du coup, il ne maîtrise plus rien du tout...
Et il suffit d'une catastrophe naturelle pour que son mode de vie soit
remis en question. Du moins sur l'instant. Après, il oublie jusqu'à la
prochaine catastrophe..
Car entre temps il glosera en se persuadant d'être le maitre de
l'Univers .
On dit que le ridicule ne tue pas. Heureusement, sinon, il ne resterait
pas grand monde.
Comme vous le dites si justement, le prisonnier joue, joue à être en
colère ou à être en joie, il joue, mais il n'est pas.
Il ne sait pas que la véritable joie à laquelle vous faites allusion,
donc la joie
de la pénitence (Rév
d'Arès 30/11), lui offre des joies multipliées
par mille.
Et réelles et durables celles-là
Au regard de ce qu'il pourrait vivre et ressentir, ce qu'il croit être
le bonheur (la jouissance matérielle exclusive) n'est que chose
insipide, sans saveur et sans grande valeur, qui n'apporte que
désillusions et malheurs si elle n'est pas compensée par des valeurs
spirituelles.
Me considérant aussi comme un prisonnier parmi d'autres, car entre
autre pas encore assez libre
de préjugés, je ressens aussi justement l'impérieuse nécessité de la pénitence et ce
qu'elle peut apporter quotidiennement.
C'est un travail de tous les instants, mais c'est le seul qui mérite
vraiment peines et chagrins...
Le reste, l'activité salariée ou non de chacun, n'est que de l'enrobage
social qui varie suivant les multiples formes du fond.
Olivier G
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12jul11 119C7
C’est
très beau et très puissant.
Merci,
Frère Michel.
François
d'Aquitaine
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12jul11 119C8
Dieu vous a dit: Ne te
lasse pas de parler (à Mon Peuple) (Rév d'Arès 26/15).
Et vous ne vous lassez pas !
J'admire cette étonnante constance
ou endurance (Coran 103/4) dont vous faites preuve à 82
ans comme à 45 ans quand la Révélatioon vous fut donnée.
Je vais cette année faire le Pèlerinage d'Arès en me fixant comme thème
de méditation: la fidélité, la constance
ou
l'endurance, comme dit la traduction que j'utilise (Islam
International Publications Ltd, édition arabo-français bilingue 1995).
L'Appel
d'Arès est tout aussi valable pour les Musulmans, parce que la grande
majorité d'entre eux est aussi dans une prison dont les cellules sont
les murs épais et sombres de la routine ou de l'interprétation ahurie
et bête malgré les beaux minarets peints dessus, les "muraux" religieux.
Soyez béni, prophète !
Quel homme intelligent
et sincère, qui a bien étudié et médité le Livre peut douter
que vous soyez l'Appelé de Dieu.
L'Islam aussi a besoin de vous, de l'impulsion que vous donnez à l'intelligence
spirituelle.
Ahmed B.
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12jul11 119C9
Un
philosophe taoïste Jouang-Dseu a écrit: "Je ne connaissais du Tao que
ce que peut connaître de l'univers une mouche à vinaigre prise au fond
d'une cuve. Si le Maître n'avait pas soulevé le couvercle, je serais
resté inconscient de l'intégralité sublime de l'univers."
La
Révélation d'Arès ou plus exactement vous, son
propagateur, son prophète
sur
la terre des hommes, vous soulevez le couvercle au-dessus de moi et je
vois tout ce qu'il faut espérer mais aussi l'extrême arduité (comme
vous dites dans une autre entrée) de concrétiser cette espérance: C'est
un à peine possible ou presque impossible travail de Moisson.
La Moisson
c'est une lutte contre la prison où Adam a enfermé le
monde.
Sur
vos affiches de "L'Œil S'Ouvre" [une grande mission publique à Paris en
1988, 1989 et 1990] vous aviez écrit par référence aux Évangiles de Luc
et Matthieu: "Reprenons la lutte !" et vous aviez plus que
raison
d'avoir écrit ça. Je ne sais quels bêtes frères de Paris ont supprimé
ces mots sur l'affiche dès l'année 1989 sans même prendre votre avis,
mais ils ont eu tort, ils ont masqué le fond même de notre mission. Ils
montraient déjà malheureusement ce qu'ils allaient ramollir encore plus
par cette "mission sociale" qu'ils ont lancée dans les années 90 et qui
vous a tellement fait pleurer.
Pas de doute ! Si le nerf et le muscle mêmes de la moisson, la lutte,
le poing fermé sur la faux,
se
sont atrophiés, c'est à cause de la "mission sociale" démagogique et
trouillarde. Quand on se cache derrière les bonnes idées qui courent,
on se cache de Dieu, mais aussi des hommes, on devient aussi gris que
les murs des villes que plus personne ne voit
Maintenant
il faut rattraper le retard, un retard énorme! Vous dites dix ans de
retard, parce que vous êtes gentil. Moi, je dis au moins quinze ans de
retard. Nous sommes quelques centaines à patiner sur les toits
glissants de la prison du monde, mais si nous arrivons à faire
pleuvoir, l'Eau
dégoulinera jusqu'en bas.
Merci de soulever le couvercle ! Merci de nous montrer où est
(et où en est) l'apostolat.
J.-M. d'lle de France
|
12jul11 119C10
Satisfecit à J;-M d'Ile de France [119C9] !
L'entrée 119 est l'un des plus
nerveuses et musclées de votree blog.
Une
des personnes que vous avez accueillie à Nice vous a dit: "Ce que
j'admire en vous, c'est que vous savez dire: Je ne sais pas, alors que
tous les gourous que j'ai rencontrés savaient tout."
Ce que
j'admire en vous, c'est que non seulement vous savez dire: Je ne sais
pas, quand la question dépasse vos compétences, mais vous savez aussi
bien dire: La situation est difficile et le travail en vue va
être
ardu — "à peine possible ou presque impossible," dit J.-M. —
parce que ce monde est dans une prison dont les prisonniers ne
souhaitent même pas s'évader, quasiment contents de leur sort dans leur
quasi totalité.
C'est votre mérite de montrer la Voie
et de montrer que la Voie
est très difficile.
C'est pourquoi cette Voie
ne peut être ni politique ni religieuse, mais spirituelle, tirée du
fond de l'humain, non pas tirée des lois, des idéologies et des dogmes,
"les grands et brillants muraux politiques,
religieux,
académiques, commerciaux, artistiques, qui décorent les murs de notre
prison
terrestre."
C'est votre mérite de montrer les sentiers
rocailleux où on s'écorche les pieds (Rév d'Arès 25/5). On s'écorche tout
autant sur les tuiles et la zinguerie des "toits de la prison", autres sentiers pentus.
Mais
quoi qu'il arrive l'apôtre évadé ne perds jamais sa bonne humeur...
Votre entrée 118 est écrite avec drôlerie et me rappelle vos textes de
"Souvenir" ["Le Pèlerin d'Arès, Et Ce Que tu auras écrit"].
Vous témoignez d'un esprit de responsabilité missionnaire qui devrait
forcer les indécisions de beaucoup d'entre nous.
Cela
demande une solide préparation intérieure, dont le point de départ est
le Pèlerinage, dont la deuxième quinzaine s'ouvre ce soir.
Agamemnon
|
Réponse
:
Merci de rappeler que le
Pèlerinage est le point de départ d'une "solide préparation
intérieure", qu'il soit fait à Arès comme en ce moment ou qu'il soit
fait chez soi par une méditation de La Révélation d'Arès
plus insistante et appuyée qu'à l'accoutumée.
L'avenir du monde est lié aux conditions de notre survie spirituelle,
la survie spirituelle du petit
reste de pénitents.
Si on ne surélève pas la vie jusqu'aux toits d'une conscience pénitente,
on la laisse en-bas aux carrières, aux avantages acquits, bref, aux
droits de l'homme appliqués aux prisonniers, et on meurt comme des
chiens bien shampouinés et bien nourris dans une niche-prison bien
chauffée comme si Dieu nous interdisait le shampoing, la bonne
nourriture et le chauffage central, qu'il a d'ailleurs déjà donnés, alors
qu'il propose seulement de poser, en plus, sur le beau poil propre et
lustré de nos têtres la couronne de l'âme, du salut personnel et
du salut
du monde. Mais pourquoi le monde carcéral où nous vivons pense-t-il
qu'il faut choisir entre les désirs du monde les désirs d'évasion
spirituelle, de survie spirituelle ? Il n'y a pas à choisir.
Les
deux nous sont donnés, parfaitement compatibles (Rév d'Arès 26/8-10).
Nous
connaissons la cause de ce dilemme, que s'inventent chroniquement,
silencieusement, c.-à-d.sans s'en rendre compte, pour ne pas nous
suivre, ceux que nous appelons.
C'est le respect humain.
Je
crois que la peur inconsciente d'avoir l'air pas comme tout le monde en
montrant qu'on a la foi et qu'on entend bien transmettre cette foi à la
prison sous nos pieds, je crois que cette peur est plus réflexe, plus
forte que la raison qui devrait naturellement conduire l'intelligence du
terre-à-terre au Ciel... sur les toits, sans les séparer.
C'est pourquoi, sans même y réfléchir et y penser, le public ne
comprend pas qu'il faut mettre en pratique ce que La Révélation
et ses missionnaires disent. Il y a un passage que l'homme commun
n'arrive pas à faire parce qu'il n'a même pas conscience des raisons
qui lient la terre au Ciel. Quel missionnaire qui accoste régulièrement
l'homme de la rue ne se rend-il pas compte de cette rupture, rupture
réflexe par ignorance, inconscience et déraison, par mutilation des
racines, entre la raison de la vie terrestre et la raison de la vie
spirituelle ?
Nous ne pouvons supprimer le dilemme. Des
millénaires de raison adamique lui ont empierré et pavé la route... ou
plutôt la rue, puisque nous parlons de mission. Mais Dieu nous donne le
pouvoir de détecter des petites taches dorées, les épis mûrs, dans
cette immense tache du pavé. C'est le petit reste.
La
pénitence, c'est la seule bonne manière d'avoir faim et
soif de vie et de Vie et
d'arriver à passer de l'une à l'autre sans les séparer, par un grand
écart que seule la pénitence
peut faire faire à l'humain en le laissant sans fatigue dans cette
position de pont tout sa vie et pas seulement le temps d'un Pèlerinage
à Arès.
|
12jul11 119C11
Nous sommes quelques uns sur le toit du monde qui n'est pas l'Éverest,
mais le toit d'une prison illusoire.
Nous nous ne sommes pas évadés. Notre pénitence nous a
mis sur le toit parceque nous ne voulons pas vivre en taupe. Nous
recevons la Lumière,
l'Eau du Père. Cependant, l'écho sourd se fait fort sous
nos pieds, ce qui nous effraye sans doute encore.
Que faire sur ce toit ? L'impression de se trouver sur l'arche
de Noé.
Des
hommes vivent sur le toit du monde. Cela finira bien par se savoir,
d'autres nous rejoindront. Il suffit d'ouvrir d'une seule main la
trappe du dernier étage qui mène au toit.
Mais que faisons nous,
nous qui sommes sur le toit ? Il est heureux qu'il y ait ce
lieu
qui fasse quarante pas à la ronde que nous appelons la Maison de la
Sainte Parole [à Arès, lieu du Pèlerinage]. Et puis de toute façon, il
y a une autre vie sur le toit faite de joyeuse pénitence !
Les frères en dessous ne veulent rien savoir ou presque.
Sur
le toit, le bruit de nos pas aussi se fait entendre et
certaines
oreilles se diront qu'il y a de la vie là-haut et se risqueront à
ouvrir la trappe.
Sur le toit du monde il n'y a pas de maître,
seulement des frères apprenant à vivre dans un monde où tout est à
créer. Il n'y a rien, sauf beaucoup d'Eau et de Lumière, et le Ciel
au-dessus.
Paix au Crieur de Pénitence.
Tony des bords de Loire.
|
Réponse
:
"Nous ne sommes pas évadés," dites-vous.
Si, pour moi en tout cas, il y a évasion.
Peut-être
n'êtes-vous pas vous-même un évadé ? Peut-être êtes-vous né
sur
les toits et simplement logé là naturellement, parce que, depuis votre
naissance, vous "ne voulez pas vivre en taupe ?"
Je ne saurais présumer de votre nature, mais je ne le crois pas.
Je crois que vous étiez une taupe
et que vous avez consciemment quitté vos tunnels (Rév d'Arès 23/2)
pour vivre à la surface et, vous laissent pousser des ailes par la pénitence, devenir
un aigle.
En tout cas, moi j'étais une taupe
et même après que
l'aigle m'eut parlé, en 1974, je suis encore resté dans
ma prison — mes tunnels
—
un certain temps, trois bonnes années, avant de décider de m'en évader
pour de bon, sachant bien que j'étais peu adapté à la vie sous le Ciel
qui m'était proposée.
Et c'est alors et alors seulement que l'Aigle
est revenu et cette fois plus du tout par l'entremise d'un messager,
mais Lui-même, pour m'accueillir sur les toits de la terre et me dire
qu'il m'y aiderait et qu'il y aiderait mes frères, la pieuse gente, à
rechercher ceux et celles capables de planter leur île
dans la grande baie
du monde où sévit le mal,
la raie (Rév d'Arès xLii/3-21).
Chacun
ne peut penser que comme on pense dans son milieu culturel et il est
possible que nous n'entendions pas les mots s'évader, évasion et évadé
de le même façon, vous et moi, mais que nous parlions quand même de la
même chose: la transfiguration que commence à opérer dans l'être la pénitence.
Votre
foi est grande et belle, mais n'oubliez pas que la mission à laquelle
vous êtes envoyé est difficile et qu'il vous faut non l'idéaliser, ou
en tout cas pas seulement l'idéaliser, mais l'accomplir.
Nous travaillons sur la
Vérité dans le dur concret, dans le dur temporel. Derrière
nous est tapi en permanence un mal
non-dit, un mal
pavé de grandes idées poétiques, mais mortes, dont nous essayons de
nous évader par des mots enthousiastes, par une autre poésie en somme,
mais l'évasion par les mots n'est jamais qu'un rêve. Il faut s'évader
pour de vrai.
Nous ne pourrons clore l'âge des grandes errances: religion, politique,
philosophie, qui n'est qu'un âge de grands mots, qu'en accomplissant ce
que le Créateur nous demande d'accomplir,
en sortant des mots pour être, être au sens le plus fort, le plus réel,
le plus accompli,
quoi !
Certains croient que La
Révélation d'Arès
est sa propre interprétation. C'est faux et c'est d'ailleurs faux de
tout écrit, qu'il soit Écriture ou qu'il soit œuvre humaine. Seule la Parole peut cesser
d'être Écriture et peut prendre
Vie, si elle elle-même s'évade des lettres, des mots des
phrases imprimées sur du papier, pour s'accomplir. Donc pénitence et moisson de pénitents !
Tout est là. La Révélation d'Arès
n'est pas sa propre interprétation et c'est la raison même pour quoi
elle a besoin d'un prophète
et d'un mouvement prophétique auquel vous vous intégrez.
La
Révélation d'Arès
est le plan d'un belle machine à vapeur, mais la machine à vapeur,
c'est nous. Le plan n'est que dessin, chiffres et papier... ce que de
mon temps, quand j'étais jeune ingénieur, on appelait un bleu.
Et encore! La machine à vapeur sans feu ni eau n'est rien, une pièce de musée (Rév d'Arès xxxvi/23).
Que de travail devant nous ! Allumer, tisonner le Feu, que nous venons prendre à Arès !
Remplir la chaudière
d'eau et
d'Eau. Tchou, tchou, tchou, tchou! Que la vapeur gicle et
passe dans les pistons ! Le "Crieur de Pénitence" est
plutôt le Sifflet à vapeur de la Pénitence".
Graisser les bielles, vaincre le vent du mal, qui
nous est contraire, bref, s'évader, ce qui revient à monter la machine
à vapeur sur les toits et trouver sur les toits de quoi allumer le feu
et de quoi graisser la machine... Oh là, là... Mais est-ce que Tu as
bien réfléchi à ce Ce Que u nous demandes, Toi Là-Haut ? Si Ta Légion de saints
ne vient pas nous donner un coup de main, comment nous sortitons-nous
de cet impossible?
Oui, mais elle est là la
Légion de saints, tout équipée (Rév d'Arès 31/6, 37/7)!
Ouf.
|
13jul11 119C12
À tous ceux et celles qui veulent gagner plus rapidement les
toits de
la prison :
Si vous le pouvez, missionnez pendant les heures de prière du
pèlerinage !
Une force singulière vous accompagnera.
Ce n'est pas une vue de l'esprit, mais du vécu.
Je souhaite un bon pèlerinage à tous mes frères et sœurs qui ont la
chance d'être sur le Saint Lieu en ce moment béni de l'année.
Bon pèlerinage, Frère ainé.
Thierry G. d'Île de France
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13jul11 119C13
Bonne anniversaire frère Michel !
La Vie pousse depuis 1974 et 1977 comme une Vigne enracinée au
milieu du
chaos du monde.
La force ascensionnelle qui hissera le frère des
toitures de l’espérance jusqu’au Jour
où l’œil moudra la
lumière n’est
pas une rengaine, frère potentiel anonyme [119C1] !
Si perception curieuse ou
lassée de rengaine il y a, ce serait plutôt celle qui est issue et
devrait être perçue, de l'existation [?] des divertissements
illusoires (ludere = jouer) qui entendent comme telle l’Appel Permanent
du Bien
qui est plus que l’aumône
et le pansement des plaies, qui ne sont que sagesse de
princes.
Sans individualité certes pas de sens de liberté. Sans liberté pas
d’amour. Sans amour pas d‘intelligence
de cœur. Sans intelligence
pas
d'accomplissement
créatif, sans accomplissement
pas de joie,
sans joie
pas de paix.
Car la paix de l'âme
vient de la Vie !
La Vie qui
fend l’escape de la rengaine des discours relatifs, qui
consolent et
s'achètent.
Comment pourrait on se rendre compte qu’il vaut mieux être dans le
train qui avance vers le dynamisme de la Vraie Vie plutôt que de
tergiverser à propos de la convergence des rails qui pointent à
l’horizon.
Le Bien
guérit, apaise, nourrit, protège, éduque, libère l'intelligence
du cœur où un baiser
fait souvent mieux qu'un discours, fait croître
toute potentialité de Vérité,
de Beauté,
issue du Père de l'Œuvre, la
conviction du Dessein
Universel qui procède d'une grandeur innouï,
évoluant depuis des milliard d'années, pour que la Lumière du Jour
puisse illuminer totalement
l’Oasis qu’Il à donnée
une fois et pourtant
encore enfouis dans le
désert de nos confortables limites modernisées.
À nous de mourir à l’inutile, de véritablement trouver le
courage de
poser le premier pas sans les Jardins
du Créateur, de voir et
changer
en nous, ensemble, tout ce qui n’est pas
Vivant, pour que les frictions
des divergences s’atténuent non plus dans une prison mais dans un envol
d’âme
multimultipliée et renaître transfiguré dans la polone de la Vie
nouvelle, Celle du Vent
qui Souffle
et Chantera encore et encore
jusqu‘à ce que le But soit atteint.
Guy de l'Hérault
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13jul11 119C14
Je lave ton
cœur (Rév d'Arès xLvii-13).
À la lecture de ce
nouveau thème, à accomplir, je comprends mieux la disparition depuis
hier au soir de mes souffrances physiques (qui durent depuis 6 mois et
plus).
Enfin, je suis libérée de ma prison et j'ai rejoint mes frères
et sœurs sur le toit de la pénitence.
Quelle délivrance !. Quelle bonne
nouvelle !
La peur du monde m'a quittée. Je suis libre, heureuse.
Je
suis encore plus consciente que je puise ma force dans la Force de Dieu
et de son prophète.
Le frère est
parleur ( Rév d'Arès xlix-5) : Mes frères
humains, cette pénitence
est ô combien salvatrice !
Aimez-là !
Vous n'aurez aucun regret dans le choix que vous ferez en toute
liberté. Partagez ! Donnez ! Rendez-vous heureux et rendez aussi les
autres heureux !
Danielle des Côtes d'Armor
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13jul11 119C15
Frère Michel, il y a une vingtaine d'années vous écriviez "Prison
Mentale".
Voici le texte retranscrit, une redite qui confirme votre prophétisme
et votre recherche permanente pour nous faire prendre conscience de la pénitence, de la
création de l'âme.
Merci pour cette entrée 119.
Heureux Anniversaire Frère Michel.
L’homme est aujourd’hui
assujetti à des chaînes de structures:
législatives, judiciaires ,économiques de plus en plus contraignantes.
Elles entretiennent les hommes, mais comme des machines, non comme des
êtres libres et royaux.
Pour sortir de cette nouvelle forme d’esclavage un nouvel exode est à
réaliser : l’exode spirituel.
Une société structurée ne laisse de vraie liberté à personne, elle
donne des autorisations, c’est très différent.
Il
n’y a pas de pouvoir, de système social et économique, de police, de
justice qui rendent les hommes fraternels. Il n’y a pas de progrès
social partant de lois humaines qui débouche sur une humanité vraiment
généreuse, épanouissante,heureuse.
La solution est spirituelle: La bonne société fleurira et prospérera
sur le cœur et l’âme.
Ouvrir la prison mentale... On t’y enferme ou tu t’y enfermes ou les
deux.
Tout
un système de "valeurs" coule jour après jour son béton sur toi:
religion, politique, finance, culture, information décident pour toi du
bien
et du mal,
de la vérité et de l’erreur, du permis et de l’interdit et même de ton
avenir, comme le béton de la prison décide de la place pour vivre, dés
l’école, dès le cathéchisme, dès ton premier journal, dès ton premier
vote, dès ton premier travail, on fait de toi ou tu fais de toi un
fidèle, un citoyen, un client, un travailleur, pas selon tes choix.
Ton "libre" choix n’est que celui que permet ta prison, mais selon des
règles qui ne sont pas celles de la vérité du bien
et de l’avenir. Parce que la vérité, le bien et l’avenir ne se révèlent
et n’existent que par la liberté et la volonté absolues de les
découvrir et de les réaliser.
On t’a fabriqué un "jugement", un
automatisme de prisonnier bien traité mais prisonnier qui ne croit plus
à l’évasion à l’appel des grands horizons, qui ne croit plus à l’amour,
qui n’a plus d’autre espérance que celle: d'un bon maître, d'une bonne
loi, d'une bonne médecine, d'une bonne monnaie, d'un bon plaisir qui ne
croit plus qu’un éden s’offre à lui.
Le "jugement" qui te ramène
sans cesse: au conformisme, au préjugé, à la peur de l’évasion au
scepticisme face aux grandes promesses n'est pas un don de la
science
ni une faculté de l’intelligence, c'est une prison.
L'ultime liberté reste à gagner (Michel Potay)
Didier.B Ile de France.
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13jul11 119C16
Votre entrée 118 écarte par son existence et son contenu mêmes toutes
les objections d'ordre religieux qui ne manqueront pas pour s'opposer
à votre enseignement,
qui détruit la religion en substituant à son
primat autoritaire le primat de chaque homme libre.
L'explication du salut
par la pénitence
libératrice, qui est au-dessus de tous les sacrements et même de la
foi, la pénitence
simplement, sans passer par les règles religieuses, n'exclut pas Dieu.
Au contraire, elle en suppose l'existence au fond de chaque homme.
La pénitence accomplie
peut tirer mécaniquement le pénitent
du péché tout
en concourant à une fin: le
changement et le
salut du monde, le sauvetage de la
planète qui paraît mal partie.
Albert du Pays Basque
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14jul11 119C17
Cela fait longtemps que je ne vous ai pas écrit, mais en voyant le
commentaire de François de Saintonge [118C47] je veux lui dire tout mon
soutien, car que je vis exactement la même chose que lui.
Ma femme non plus ne comprend pas La
Révélation d'Arès. Contre moi aussi elle se met en colère,
quand j'essaie de moissonner.
Je respecte ses désirs, mais j'ai toujours un tract sur moi pour
informer des gens que je pourrai rencontrer dans ma ville.
Alors, quand elle voit ces tracts dans ma sacoche, elle dit que je me
moque d'elle.
Elle ne comprend pas non plus pourquoi j'amène souvent La Révélation d'Arès
avec moi quand je pars de la maison. Maintenant, quand elle m'en fais
le reproche, je lui dis que c'est mon histoire à moi c'est tout.
J'essaie de faire de mon mieux pour vivre ma pénitence.
Mon frère de Rennes arrive chez moi ce soir. Lui aussi a une foi
catholique importante. Nous nous entendons très bien, mais quand je lui
ai parlé de La Révélation d'Arès, il m'a dit d'un bloc sans discuter:
"Ce n'est pas vrai." Comme il va à Lorient régulièrement, je lui ai dit
un jour: "Viens parler avec les autres pèlerins de Lorient, tu verras
ce qu'ils te diront, mais il n'a pas voulu. Comme Jésus nous le demande
à la Veillée 19 [Mais
mieux vaut laisser pourrir l'arche et sa voile que d'envoyer l'Eau du
Salut... que de placer de force sur ses Rivages celui qui n'apas
librement choisi de... rejoindre la Flotte du Roi. Qu'on ne fasse pas
mauvais usage de l'Eau ! Rév d'Arès 19/1-2].
Je n'ai pas insisté. Nos deux familles s'apprécient beaucoup et nous
sommes très liés. Nous évitons ce sujet tout le temps. Je ne me soucis
pas des préjugés que les gens ont sur moi.
Moi aussi je me demande régulièrement: "Quand je partirai de
cette terre, comment je serai accueilli dans l'au-delà, après avoir
fait si peu dans ma mission de Pèlerin d'Arès?" [...]
J'organise une fête de voisinage l'hiver dans mon quartier, je fais le
repas et je loue une salle. Nous arrivons a réunir une trentaine de
personnes tous les ans. Les gens savent que je fais ce repas pour une
cause humanitaire. Je me dis que ma participation à [la vie matérielle
de la mission] c'est ça.
Alain du Finistère
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Réponse
:
Votre commentaire soulève, dans la simplicité d'une situation largement
partagée par beaucoup dont la foi sort des sentiers battus,
des questions fondamentales que nous nous posons tous.
Moi aussi, tout comme vous, je me demande "Quand je partirai
de cette terre, comment je serai accueilli dans
l'au-delà, après avoir fait si peu dans ma mission de Pèlerin d'Arès?"
Moi aussi j'ai l'impression, quoique je consacre toute ma vie à la
diffusion de La
Révélation renvoyée par Dieu à Arès et à la Moisson de pénitents à
laquelle elle nous envoie, moi aussi j'ai l'impression que je ne fais
pas assez et je me réveille la nuit, angoissé, disant au Père: "Est-ce
que je fais bien Ce Que tu m'a demandé et que j'ai accepté de
faire ?" Il n'est pas d'homme
pieux et honnête qui ne se pose, à sa mesure, cette
question par rapport à son idéal, parce que l'idéal est comme l'étoile
pour le marin qui se dirige sur elle, mais ne l'atteint jamais.
En fait, on n'est pas "accueilli dans l'au-delà", on ne fait qu'y
emporter ce qu'on a fait de sa vie. Autrement dit, comme il a fait son
lit, le mort se couche.
Nous aussi, mon épouse Christiane et moi, nous avons des familles, des
proches, qui préfèrent ignorer La
Révélation d'Arès, dont nous ne parlons jamais avec eux,
parce qu'il ne faut jamais passer le seuil au-delà duquel
commenceraient dispute et fâcherie, dont aucun bien ne peut
sortir, et il nous faut être pénitents:
aimer
même ceux qui ne croient pas en nous, même nos ennemis, pardonner
toutes les offenses, faire la paix, rechercher sans cesse l'intelligence du
cœur et respecter la liberté des autres pour prix de notre propre
liberté.
Partout ceux qui s'appuient sur les erreurs séculaires, comme la
religion, font table rase de la foi des autres. Partout des
Catholiques, des Protestants, des Athées, etc., font table rase de
notre foi. La réplique "Ça n'est pas vrai," que nous entendons tous
régulièrement, évite à celui qui la prononce de se poser des questions.
Il nous faut vivre dans cet environnement-là en nous disant, comme le
Père nous le dit, que quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour changer assez d'hommes
autour de nous pour que le monde commence vraiment à changer.
Tout viendra, mais lentement, et en attendant un baiser de toi très souvent
fera mieux qu'un discours (Rév d'Arès 23/6) et c'est ce
que vous faites. C'est bien.
L'aspect dépouillé du pur développement de La Révélation d'Arès
autour de la pénitence
comme Voie
suffisante et unique de Salut,
individuel comme universel, similairement au Sermon sur la Montagne (Matthieu
ch.5 à 7), où la Pensée Divine progresse sur une Voie sans détour
ni complications théologico-acramentelles, ne doit pourt pas tromper: La Révélation d'Arès
débouche sur un terrain polémique, puisqu'elle présente la Vérité sous un jour
qui, par maints côtés, est le contraire de la "vérité" religieuse. Nous
sommes donc tous voués, en acceptant la Parole pure du Père, à nous
voir opposer les idées générales en vigueur, notamment reliogieuses, et
à laisser passer la tempête. Discuter ne sert à rien. La Vérité ne sort pas
d'une discussion, mais de la Vie.
Quand la tempête sera passée, la Mer
de Dieu, l'Eau du Salut
(19/1-2), sera toujours à sa place. La Vérité venue
directement du Ciel est notre socle indestructible.
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14jul11 119C18
D'entrée
en entrée tout se précise. J'ai compris à travers votre blog beaucoup
de choses que je n'avais pas comprises aussi bien dans la lecture de
vos annotations dans La Révélation d'Arès.
Pourtant, vous dites
bien toujours la même chose, mais les circonstances variées de la vie
vous donnent la possibilité de faire varier vos explications et
d'étendre la Lumière.
Aucun prophète
avant vous n'a eu le temps d'étendre ainsi son enseignement. Pour
cette raison vous prendrez une place exceptionnelle, ça ne fait aucun
doute, dans l'histoire de la vie spirituelle.
Anonyme
[119C1] que vous agacez (ou tracassez) par vos "rengaines" ne cherche
pas à savoir. Il s'arrête à l'agacement (ou au tracas) que vous lui
provoquez. Il ne va pas plus loin et il sait d'avance qu'il aura la
masse humaine de son côté. Il confond masse et vérité comme les
chrétiens trinitaires des églises confondent ancienneté de l'erreur
avec vérité. La plupart des humains, s'ils savaient que vous
existez et qui vous êtes et s'ils vous lisaient, réagiraient comme
Anonyme, ils s'arrêteraient à l'impression que vous faites et ne
creuseraient pas. D'autres réagissent en riant, en se moquant. C'est
une autre façon de ne rien creuser.
Vous avez du courage, parce que vous n'ignorez pas que la masse humaine
du monde est potentiellement contre vous.
Pour finir, disons que la Vérité
de Dieu n'est pas la vérité des hommes.
Cela
donne beaucoup de mérites à vos compagnons et compagnes Pèlerins d'Arès
et je leur adresse ici mon salut et leur dit combien je les estime.
Vous devez avoir l'impression de revivre des temps bibliques.
Je
vous envie. Je n'ai pas pour ma part le courage d'affronter le monde et
je dis tout haut que nous devons tous, tous sur la terre, beaucoup à
ceux qui comme vous ont ce courage.
Baruch
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Réponse
:
Je ne sais ni qui ni où vous
êtes, mais je vous en prie, si à proximité de chez vous il y a une
mission de Pèlerins d'Arès, prenez contact avec elle. Ce contact ne
vous engage à rien, mais peut faire un instant luire votre cœur de la
première étincelle de courage. Par la suite, d'autres étincelles se
produiront. Peut-être que, pour finir, vous serez l'un de nos meilleurs
moissonneurs.
Ce doit être terrible d'avoir la foi, comme
vous l'avez, mais de manquer du courage de changer cette foi
nominale en foi active, apostolique.
Est-ce la peur du
quand-dira-t-on ? Est-ce plus simplement la peur que vous vous
faites à vous-même à la seule idée de changer ?
Je vous en prie, n'en restez pas là !
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15jul11 119C19
Vous aviez écris un article sur vos impressions de mission aux USA, où
l'on s'interdisait de penser.
On en est maintenant là aussi en France.
Du coup un nouvel obstacle apparaît : nous avons de plus en plus de
raisons de douter de l'homme s'il n'est même plus un animal "pensant",
seulement une mécanique traînant comme un robot de star-wars dans le
coin d'un entrepôt graisseux et désaffecté...
C'est un défi pour moi et j'essaie de le relever en pensant que chaque
individu (moi compris) est limitée à sa "tribu", sa famille, à ses
voisins de cellule les plus proches, ses matons-matonnes etc...
Alors j'aborde mon prochain en me conditionnant à le voir comme un
futur compagnon de mission possible, un frère de foi potentiel du temps
qui vient.
Pendant et après mes rencontres, je visualise les visages, et je les
envisage à coté de moi, en affinité de chemin. Je nous imagine
dialoguant sur la route ou ailleurs. Bref, je commence par me les
"vivifier" en imagination.
Si j'ai des coordonnées, je me dis que je le reverrais au local, et que
mon "dream" deviendra peut-être vrai ("Dream come true" : l'une des
rengaines musicales les plus rabâchée de notre époque !-).
Bref, j'essaie ainsi de prendre le contre-pied du monde enfermé dans le
rêve pépère...
Laurent L. d'Île-de-France
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15jul11 119C20
Monde multi-multiplié, prophète
démultiplié, pèlerins éparpillés !
Les
yeux perdus dans le ciel, je réfléchis sur cette entrée, sur le salut
du monde, la re-création de l'univers, but ultime, démesuré,
mais mes pensées reviennent sur l'état de dissociation actuel entre le
prophète
isolé, l'assemblée
désorganisée et le monde éclaté dont je
suis.
Sur le Lac de Bienne [Canton de Bern, Suisse, qu'évoqua J.-J. Rousseau
dans "Rêveries d'un Promeneur Solitaire"]
je contemple un aviron, un quatre de pointe
sans barreur, les transitions fluides et souples des retours de pelles,
l'effort coordonné et constant des rameurs qui facilite la glisse de la
coque sur l'eau. Peu de parole pour communiquer efficacement, chacun
est à l'écoute des autres, du bateau, de l'eau, de la cadence fixée par
le chef de nage, et le groupe sait aussi anticiper le danger d'une
grosse vague au passage d'un bateau à moteur. Le plus grand danger
étant d'ailleurs moins à l'extérieur que sur l'aviron. Si l'un des
quatre rompt la cadence par distraction, excès ou manque d'effort et de
constance, l'aviron ralentit. L'efficacité naît de la synchronisation,
la précision des efforts individuels, de l'accord entre les rameurs sur
le but à atteindre.
Je repense aux efforts démultipliés du prophète, à ceux
dispersés des
pèlerins engagés, efforts de pénitence
et de mission, accueil des
nouveaux, suivi missionnaire, contacts des libraires, traductions,
etc., actes hétérogènes, qui, quand ils aboutissent, manquent
d'efficacité et d'ampleur.
Si le bateau "Assemblée"
n'avance guère,
ce n'est pas par manque d'efforts individuels, mais faute d'harmonie
sur les projets, faute de but commun accessible. Du coup, face à la
pagaille ou à la zizanie, certains s'isolent sur leur skiff, rament en
solitaire, d'autres essaient de braver les rouleaux sur des yoles de
mer. Au lieu de continuer de ramer de façon chaotique, la recherche
d'un mouvement harmonieux de l'assemblée
et de son prophète,
ne
donnerait-elle pas un sens aux efforts individuels et n'offrirait-elle
pas au
monde un exemple concret, ce qui m'amène aux questions que voici
? :
Prenant le Pèlerinage comme port d'attache commun à tous ceux qui
croient à La Révélation
d'Arès, aux nouveaux qui débarquent et que vous
allez accueillir, mais une fois franchie la porte orange qui propulse
tout l'équipage dans le flot du monde, quelle est la prochaine balise
visible que pourrait atteindre le bateau "Assemblée" ?
En d'autres termes, parmi tous les projets que vous proposent
l'équipage des frères, aussi dispersés voire contradictoires qu'ils
puissent être et parmi ceux sur lesquels vous avez déjà travaillé, quel
serait celui qui pourrait aujourd'hui le mieux fédérer, synchroniser
les efforts disparates des rameurs autour du prophète-barreur ?
Un
projet visible pour les prisonniers multi-multipliés assis sur les
rives, un projet qui leur donnerait envie de nous
rejoindre ?
Cher frère Michel, je vous souhaite ainsi qu'à tous mes sœurs et
frères un bon Pèlerinage.
Marc de Suisse
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Réponse
:
J'ai beaucoup parlé de tout cela au cours des années depuis 1986 en
divers lieux, à divers frères ou groupes de frères.
Ma pensée sur les points que vous évoquez est bien connue.
De
plus, un blog est public et celui-ci est lu par des sympathisants ou
des adversaires plus nombreux que les Pèlerins d'Arès que ces questions
de projets et d'organisations intérieurs ne concernent pas.
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15jul11 119C21
Est-il possible de vous offrir pour votre anniversaire un objet
spirituel plus beau et plus fort que le texte de votre entrée
119 ? Je
ne sais pas si vous fêtez votre anniversaire (certains disent que non
parce que vous n’avez pas choisi la date de votre naissance).
En tout
cas, vous fêtez les anniversaires de vos petits enfants (réponse au
commentaire 102C04). Permettez-moi de vous offrir, pour marquer ma joie
de vous voir toujours vivant et extraordinaire moissonneur, ce
texte
tiré d’une série de poèmes inachevée, intitulée "Le Bain" et qui a
quelque chose à voir avec votre entrée.
Il manque encore à cette série
les poèmes finaux sur la moisson
et la pénitence
pour lesquels je
m’inspirerai certainement de votre parabole du toit de la prison.
Je baigne dans la politique,
La grande et la petite,
Celle des beaux discours et des méchants mensonges ;
Celle des princes noirs et des rebelles rouges
Qui ne valent pas mieux que leurs anciens bourreaux,
Quand ils sont au pouvoir.
La fine politique,
Cette encre sympathique avec laquelle on signe
Les pires des décrets :
Déclarations de guerre, condamnations à mort,
Payes des ouvriers, promulgation des taxes,
Durée de garde à vue, nomination des juges…
La basse politique, épaisse, obtuse et sourde,
Qui se voudrait un art, mais qui oublie l’amour,
Quand elle manipule en ficelles grossières
Ses idéologies et ses fausses promesses
Qui ne trompent personne,
Mais que le peuple accepte
Parce qu’il pense encore
Qu’il ne peut rien sans elles.
Car le peuple voudrait que l’art des politiques
Soit celui de guignol et de ses pirouettes,
Un art pour les enfants où les coups de bâton
Ne font aucune bosse et font rire aux éclats,
Et font trois petits tours et gentiment s’en vont,
Et rond et rond, petits patapons !
Et le peuple se pend à ces grosses ficelles,
Et le peuple qui croit que d’en rire suffit,
Meut inlassablement la triste balançoire
Qui l’entraîne sans fin d’un vertige à un autre,
De la colère aveugle au sommeil du confort.
Et quand le mouvement est près de s’arrêter,
Quand l’histoire du monde aborde l’équilibre,
Là où l’humanité pourrait descendre enfin
De son escarpolette insipide et tragique,
En délaissant ses peurs pour retrouver en soi
La Vie, l’Intelligence et une Liberté
Sans autre condition que l’amour du prochain,
La politique rit et fait rire le peuple
Qui relance en riant l’horrible balancelle,
Et le peuple se gausse et le peuple s’enivre,
Danse la Carmagnole, la valse ou la java,
En se moquant de tout, de la Vie, de la mort,
De lui-même et de Dieu et de l’Eden possible,
A portée de patience et de persévérance,
Pour le prix raisonnable et pourtant si précieux
De la volonté d’être une bonne personne.
Mais oui, tout simplement, une bonne personne !
Je vous souhaite un très bon
anniversaire, Frère Michel, je vous
embrasse fraternellement, chaleureusement.
Desiderius Faber
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15jul11 119C22
Merci pour cette belle entrée et ses commentaires qui m'inspirent le
suivant.
Ce qui est une rengaine c’est le rappel du Fond qui est le
même depuis Adam : "Homme, retrouve ta nature spirituelle... la
Source
enfouie (Rév d’Arès 24/4)" que le
Créateur a mise en toi et, pour la retrouver, la seule voie est la
pénitence vécue. Renonce au mal et
active le bien !"
Mais la manière dont vous accompagnez cette rengaine varie à chaque
fois, car vous y faites passer votre vie et vous rechercher sans cesse
de nouvelles fissures dans les murs de la prison de vos frères humains
pour y faire passer la Lumière
en espérant que quelques uns la verront.
Mais comme l’œil du
dehors qui compte les fleurs (Rév d’Arès ii/10)
ne les voit pas, le prétentieux qui croit tout expliquer ne
ressent pas cette vie qui vous anime.
Chantons la pénitence
sur tous les tons ! Peut-être que ses différentes
mélodies se feront entendre derrière les murs de la prison du péché.
Certains auront envie aussi de s’évader en la vivant et nous
rejoindrons sur le toit du monde.
La pénitence,
c’est comme l’amour, la
joie, on ne sait pas ce qu'elle
procure tant qu’on ne l'a pas expérimentée.
Tout effort vers
le bien,
en pardonnant, en aimant, en recherchant la paix, en se
libérant des préjugés, en faisant preuve d’intelligence spirituelle
attire la grâce.
Le Père ne dit-il pas par la bouche de Jésus : Ne te lasse pas de
leur parler ! Sur Mes Montagnes entraîne tous ceux que tu peux (Rév
d’Arès 26/15) !
C’est ce que vous faites depuis 37 ans maintenant, toujours avec
enthousiasme, paix et amour sans jamais vous décourager malgré les
obstacles et les attaques dont vous êtes souvent l’objet.
En vous le
Père a vraiment trouvé l’homme qu’il Lui fallait !
Merci, prophète Mikal,
de cette détermination à nous montrer la Voie dans
un monde qui a vite fait de nous disperser.
Dans vos propos, si le refrain reste le même "Pénitence = Salut",
les
couplets varient et nous font découvrir de nouvelles perspectives. Par
exemple, dans cette entrée 119, quelques passages m’ont touché:
"...uelque chose comme recréer l'univers, si l'on songe qu'une
minuscule
petite tache de mal, la terre des hommes, semble, aux yeux de Dieu,
enlaidir et comme compromettre le destin de l'immensité spatiale."
Autre passage quand vous vous adressez à notre frère Lénine:
"En deux secondes, comme Lénine si j'avais pu lui parler, ou en deux
décennies la pénitence
dissout les poisons que grand-papa
Adam (2/1-5)
et le monde à sa suite nous ont fait boire." En deux secondes la
pénitence
peut dissoudre les poisons du péché
— c’est
extraordinaire — en vous référant à la parabole des ouvriers de
la 11ième heure.
Vous nous faites sentir aussi que la pénitence n’est pas
lutte primaire
contre le mal, mais en activant le bien,
elle le transcende en nous
libérant et nous amène au-dessus, sur le toit du monde.
À travers ce que vous écrivez, on ressent un vécu de moissonneur.
Après
un constat alarmant sur l’état spirituel du monde, vous terminez par
une grande espérance que vous incarnez. L’homme est vraiment image et
ressemblance de son Créateur et l’Eau du Père peut
sortir de lui sous
l’effet de la pénitence
et transformer ce monde, désert
spirituel, en oasis.
À tous ceux qui croient dans La Révélation d’Arès
et qui admirent le
courage des pèlerins qui moissonnent,
j’ai envie de dire : "Nous ne
sommes pas mieux que vous. Ne vous faites pas une montagne de la
Moisson ! C’est
comme tout... Il suffit de s’y mettre, chacun selon ses
talents."
En Bretagne, nous avons un petit stand sur le marché avec pour
thème "Pénitence =
Salut". Bien sûr, la plupart des gens sont
indifférents ou parfois moqueurs, mais on en rencontre aussi qui voient les fleurs
et cela nous procure beaucoup de bonheur. Nous
nous entraidons et c’est vraiment joyeux, la moisson. Au début les
marchands sont surpris parfois méfiants puis ils apprennent à nous
connaître et finalement l’animosité tombe.
Nous avons tous des peurs, il suffit de les dépasser. Allons-nous
laisser le mal dont les conséquences sont dramatiques,
maladies, souffrances, guerre, mort, etc., se répandre sans rien
faire ?!
Allons-nous laisser le péché faire des dégâts ou allons-nous nous
décider à le combattre et chercher d’autres pénitents pour nous
y aider ?!
Allons-nous laisser nos frères prisonniers ou allons-nous essayer de
les délivrer ?
Allons-nous laisser la
lumière sous le boisseau où
allons-nous la brandir, afin qu’elle éclaire nos frères dans
leurs cachots ?! Si nous faisons le pas, nous aurons
l’heureuse surprise
de voir quelques uns s’en saisir et à leur tour passer le flambeau.
N’oublions pas le Père nous envoie à la Moisson, qu'Il nous assiste et
que le blé
mûr nous attend !
À nous de le faucher et plus nous serons nombreux
plus nous aurons de chances de le trouver.
Denis K. de Bretagne
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15jul11 119C23
Quelle
entrée !
D'une vue belle, haute et si réaliste !
Quelle belle façon de
montrer la réalité de l'homme dans ce monde !
Continuez à crier cette vérité, le plus longtemps possible, avec des
solutions éclairées en chantier ou en chantier à venir.
Oui, le Père est revenu nous enseigner
la pénitence, source d'un bonheur
bien plus beau que ce bonheur trop bien organisé avec les intérêts de
certains installés.
Oui, la prière de cette belle Parole de Dieu, son accomplissement
et la propagation de cette belle vie en chaque
coeur,
intelligence
va créer une organisation de vie plus libre et plus
aimante.
Bon pèlerinage, bon Feu et que cet accueil soit fécond, frère Michel.
BonneLiberté d'Île de France
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20jul11 119C24
Le pénitent est un prisonnier s’échappant de la cage du péché , par le
toit , au-delà de toutes les prisons qui se forment horizontalement et
se reforment sur son état de pécheur. Encore faut-il qu’il ait
conscience qu’il se trouve dans une prison, vous nous dites.
Notre
prison est dorée, elle s’érige en modèle attirant à elle tous ceux qui
en sont écartés par leur pauvreté matérielle mais dont le but pressant
est de l’intégrer, même habillés de lambeaux de traditions, de
coutumes. La prison bien que méfiante ne s’embête pas trop de vos mœurs
pourvu
que vous adoptiez son règlement intérieur, obéissance aux lois levées
par elle, écrites pour le bien de tous à l’intérieur des murs.
Très
difficile de s’évader d’une prison dorée ! Regardez les oies
domestiques, gavées, engraissées qui ne cherchent plus à rejoindre le
vol de leurs congénères sauvages. Il y a bien des rebelles qui veulent
se désenchaîner de toutes les tentatives d’enchaînement des idéologies
du marché par exemple, mais en gardant une mentalité de prisonnier et
non de libérateur, de
conquérant d’un autre espace
de Vie.
Pourquoi ? Parce que l’évasion de la prison du péché est très
difficile, se libérer soi-même du mal, de tout ce qui cause le mal en
soi et aux autres, se
l’arracher un petit peu chaque
jour, est très long.
Le mal est relativisé ; il y en a toujours du pire
que le sien. Regardez les grands,
les puissants dont on étale le pire sur les écrans de télé. Enterrés en
grande pompe quand ils nous
quittent. Alors on oublie la prison, la prison du mal, ou pire on s’en
satisfait.
On sait à peine ou pas
du tout qu’on est prisonnier de la matière au lieu d’en être le maître,
qu’on est prisonnier des lois,
des conditionnements, des systèmes qui soumettent notre pensée, nous
divisent, créent l’hostilité,
la violence qu’ils veulent ensuite éradiquer, prisonnier des peurs, des
paresses, des négativités qui
poussent sur nos inactions.
Nous sommes conditionnés à cette
civilisation matérialiste, pseudo
religieuse, intellectuelle, mais sans unité, donc qui se ronge de
l’intérieur.
Le prisonnier du troisième millénaire est le même que le captif du
cinquième siècle avant J.C. dont
parle Platon dans son mythe de la caverne. "Mais soudain, dit Platon,
l’un d’entre eux est délivré
de ses chaînes et entraîné vers la lumière..." Alors, le frère qui voit clair sort de
sa tête, monte dans Ma Main (Rév d'Arès xviii/18).
En fait, la méthode est simple, monter, monter dans Ma Main,
dit Dieu.
La réalisation est
beaucoup plus difficile. Si l’homme n’a pas une quête de l’Absolu,
absolus bien, liberté, paix, amour et foi, le relatif prendra toute la
place ; il y aura compromission avec le
mal et se recréera la prison du
mal sous le ciel possible de l’absolu, du bien, du Bien supérieur.
Cela
demande réflexion, constance,
patience, humilité, C’est en cherchant ce Bien et en l’accomplissant,
que se produira le changement
radical, que l’humain gardien de sa propre prison s’en échappera.
Il faut compter sur la nature profonde de l’homme créée à l’Image et
Ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27). Ne
pas être ce qu’on est, crée un mal-être et une envie de changer.
Il faut compter sur l’envie de grandeur.
Peut-être en voyant d’autres
humains rayonnant, d’autres
humains forts, grands et sages, d’autres humains libres, aimants,
réfléchis, d’autres humains joyeux,
ouverts, le regard que chacun porte sur lui-même, changera-t-il.
Nous, les artisans
pénitents, en nous libérant de notre propre prison,
nous aiderons les autres à
prendre conscience de l’endroit où ils se trouvent et à chercher
peut-être à s’en sortir.
Quand je
rencontre des croyants qui me disent "que le bien c’est au ciel qu’ils
l’auront", ils n’ont tort que
sur le sens qu’ils donnent à cette phrase.
Charlie
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20jul11 119C25
Sur les
toits (Rév d'Arès 37/4), comme on peu, avec vous plus rien
ne limite notre vision (Éden au loin) sinon nos faiblesses immenses (36/5),
nos têtes insoumises,
orgueilleuses, nos cœurs tannés (23/1), durs (12/8), mais emplis de son Dieu (4/11).
Ici le jour, la nuit où le ciel s'embrase, des cœurs enflammés
d’innombrables lumignons,
milliards d'étoiles loin du star système, beauté de la
recréation de soi
(pénitence), de la Création ou tout est paix, équilibre
infini dans l'immensité spatiale, enfin tout sauf cette minuscule
petite tache puante
(Rév d'Arès xix/15) de mal. Notre belle bleue, la terre.
Seul endroit où Dieu S'est
semé (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Magnificence insondable, Sainteté (12/4),
incommensurable Étalé
(II/4) sur l'univers. "L'UN ! L'Indonnable
donné ! Le Parlant !"
Ici (sur les toits) je sens parfois des ailes me pousser, et un jour
plutôt que de passer de toit en toit par leurs échelles, crinolines,
trappes, et d'aller à pied pour crier, chanter sur les toits et dans
les évents des cheminés la simple Vérité
du Bien
qu'on doit accomplir
en dedans de soi et hors de soi, je m'envolerai de toit en toit (de toi
en toi, de toi en Toi, de Toi en Toi) agrandirai mon champ de mission.
En attendent, l'oisillon
(Rév d'Arès xLv/14) avec ses ailes à peine naissantes se
sent parfois (par foi) supporté par les Anges, mais toujours porté par
le chant de l'oiseau (qui
s'envole) de ta gorge (xxviii/19), de votre
plume (idem).
Les drôles d’oiseaux
de toutes les couleurs par milliards en cage
multimultimultiplié du monde qui
virent et piaillent inutilement
(Rév d'Arès13/1-3), coucous (i/10, xxxiii/19), casoar,
bécasse, gentille alouette, pingouin, étourneau, hirondelle bleu
pervenche, aigrette, ibis, condor, dodos, corbeau (grolle Rév d'Arès xviii/10),
bergeronnette, cagou, fauvette, huppe, pinson, [etc. encore six lignes
de noms d'oiseaux ...] merle siffleur, toucan grimpeur, gallinette
cendrée,
phénix, sont comme la
taupe (Rév d'Arès 23/2) qui préfère rester au fond de ses tunnels
a la vue de
l'Aigle.
Mais un jour ils arrêteront de rigoler, réfléchiront à la Vie, à l'Eau
qui des toits ruissellera par les gouttières, ils se réveilleront de
leurs cauchemars consenti, changeront, s'envoleront (au moins sur les
toits) demain ou dans cent ans.
C'est du haut vol ! Et comme la pipistrelle ou la véprelle tiendront a Sa
Lèvre, deviendront les
frères, ils boiront l'Eau
Grasse, Elle
qui ne sèche pas, ils survoleront haut la fosse (Rév d'Arès
xxii/16).
Il me vient a l'esprit cette belle chanson connu de tous: "Ça vie
d'air pure et d'eau fraîche, un oiseau, d'un peu de chasse et de pêche,
un oiseau, mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus
haut !"
Vous concluez: "Ma certitude que le prisonnier multimultiplié du monde
changera est le moteur de ma pénitence".
Cela m'a fait penser a ce que
j'écrivais ici : "Croire en l'humain capable d'être bon et libre de l'être [de changer en Bien]
c'est du bon sens!"
(92C28).
Suite à la lecture de la magnifique conclusion de votre entrée
119, je change "c'est du bon sens"
par "c'est un élément essentiel du moteur de ma
pénitence,"
bien que tous les éléments soient essentiels au bon
fonctionnement du moteur et bien entendu le carburant aussi !
Ici le moteur a Eau !
Merci Faucon sans peur (Rév d'Arès xLv/20)
Allan Blackbird qui cherche inlassablement à suivre l'envolée, comme
une oie sauvage ! (d'Île de France)
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20jul11 119C26
Dans un monde de fous, aliénés par le péché, bref,
"prisonniers multimultipliés du monde", je garde mon sourire et ma joie
de vivre grâce et à travers cette histoire que je trouve complètement
absurde...
Deux fous veulent s'évader d'un asile:
Le premier (un peu moins atteint) demande à l'autre :
"Va voir au fond du jardin !
"Si le mur est bas on passera par-dessus.
"si le mur est haut on passera par-dessous."
Le deuxième s'exécute et revient quelques minutes plus-tard et dit:
"On peut pas s'évader, y'a pas de mur."
Enfin, Merci à sœur Christiane, votre chère épouse, pour m'avoir
rappelé cette principe essentiel lors de mon Pèlerinage de juin à
Arès : "Il ne faut pas se décourager."
Je prie avec vous dans la pénitence.
David Patati et patata (du Limousin)
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20jul11 119C27
On ne trouve plus de prison mentale — la prison du péché, du mal, est une prison
mentale — à l'état conscient et c'est ce qui rend
plus extraordinaire encore que quelques prisonniers trouvent
la conscience de s'évader et "s'évadent par les toits", mais
c'est aussi ce qui explique que les prisonnier "en-bas" se trouvent
très bien dans leurs cellules décorées de beaux "muraux politiques,
religieux, commerciaux." Ils n'ont même pas conscience qu'un homme
libre (au sens arésien) doit s'évader pour vivre sa vocation d'homme,
qui est d'être libre
absolument (Rév d'Arès
10/10).
Je ne fais ici que rappeler de mémoire ce que vous me disiez il y a
beaucoup d'années, beaucoup (seize ou dix-sept ans). C'est cette idée
que vous reprenez dans l'entrée 119.
Votre pensée était d'ailleurs plus profonde encore. Vous me citiez une
phrase, que j'ai oubliée, de Michel Foucault, que vous aviez lu, me
disiez-vous, quand vous étiez ecclésiastique et qui, malgré qu'il
[Michel Fouicault, philosophe] ne fût pas croyant, vous avait beaucoup
aidé à "faire le pont" entre l'homme moderne "athée ou athéiforme, même
croyant" et le vrai croyant. Vous aviez déjà eu alors, bien sûr,
conscience que l'homme moderne était assourdi par un "discours" (au
sens de Foucault) qui formait à la foi son prisonnier et son geôlier.
D'où l'inconscience d'être en prison ! Il était normal que ce
point vous ait particulièrement intéressé, puisque vous étiez vous-même
issu de
l'athéisme et de la prison du mal.
Quand vous dites, et vous êtes sincère, que vous ne comprenez pas
pourquoi Dieu est venu appeler un homme comme vous, mal approprié à une
mission comme la vôtre, vous avez tort. Je crois que vous aviez déjà
réfléchi à ce problème de la prison mentale, que vous reprenez
maintenant sous un autre angle évidemment, celui de La Révélation d'Arès.
Je regrette un peu que vous n'ayez pas
complètement développé votre pensée. Je regrette que vous ayez adapté
votre entrée 119 à des lecteurs tout public, même s'il c'est normal de
la part d'un homme chargé d'une mission prophétique lourde et
universelle et aussi normal dans un blog dont les entrées sont
forcément des textes courts.
Merci quand même, telle qu'elle est, pour cette entrée 119, qui n'est
pas une rengaine contrairement à ce que pense le commentateur 119C1 qui
n'a que le souci de dénigrer, mais qui [l'entrée 119] traite d'un des
aspects du thème unique de votre prophétisme: S'évader du mal et appeler le
monde à s'en évader par la pénitence,
seule clé de la prison.
Paul W. de Meuse
|
Réponse
:
Je ne me souviens pas de vous. J'eus des milliers de conversations avec
beaucoup de monde dans les années 80, 90 et jusqu'en 2005, mais ce gros
effort que je fis de recevoir, pendant plus de vingt-cinq ans, tous les
pèlerins de passage à Arès qui voulaient me parler, trop souvent hélas
par pure curiosité, n'eut que très peu d'utilité prophétique. Vous êtes
un exemple de cet effort largement inutile, puisque vous n'êtes pas
Pèlerin d'Arès. En tout cas, je n'ai pas connaissance que vous ayez
rejoint une mission, celle de Metz par exemple, mais ce qui me peine le
plus, c'est de constater aujourd'hui que je vous convainquis du
bien-fondé de notre cause, mais que vous n'y avez pas donné suite. La
peur ou la paresse de vous engager ? Cela m'afflige d'autant
plus qu'en
ce qui vous concerne — il suffit de vous lire pour s'en convaincre —
vous n'êtes pas dans la prison mentale, dans la prison de
l'inconscience. Vous réalisez bien la situation.
De votre commentaire la déduction tombe sous le sens et vous avez
raison. On ne peut pas voir quelque chose sans s'en faire une idée. La
masse humaine dans sa majorité immense ne se fait pas une idée, hélas.
du mal dans laquelle elle vit. C'est pour elle la normalité et la
Parole n'a pas cessé, depuis des millénaires, de l'appeler à sortir de
cette inconscience.
La masse ne se retrouve jamais — c'est le socle de l'erreur qui fait
prendre le mal
pour le bien —
en face du vécu primitif, génésiaque. La masse ne peut pas
revivre l'émerveillement des premiers temps, de l'enfance de l'humanité
spirituelle, ce royaume
du Bien,
cette fête continuelle de la Lumière.
Seul un petit nombre peut s'évader de cet
immense oubli, le petit
reste, et il accepte de se charger de faire pénitence pour
tous ceux qui ne la feront jamais, mais il faut que leur nombre soit le
plus grand et le plus influent possible. Rejoignez-les, mon frère Paul !
|
20jul11 119C28
L’homme
en cessant de vivre sa vocation spirituelle s’est peu à peu
enfermé et laissé enfermer dans un carcan résultant de ses mauvais
choix de vie, de ses préjugés et des systèmes politiques et religieux,
des lois humaines (Rèv.
d’Arès Veillées 13-14). Vivant
dans l’illusion, alors qu’il court à sa perte, il
refuse la
Main que
lui tend Le
Créateur et qui l’aiderait
à se recréer, se
sauver et sauver
les
autres.
Dans
son Infini
Amour (Rèv d’Arès 12/7) le Pére ne
cesse de revenir vers l’homme son fils par l’intermédiaire des prophètes
(Rèv d’Arès Veillée 2) et
lui rappeler qu’il peut choisir de se libérer du mal.
Il
renouvelle son Appel en 1974 et en
1977 à Arès: C’est La Révélation d’Arès et
par voie de conséquence, Il donne un prophète au
monde.
De même que le Père ne se lasse pas de
parler aux hommes, son prophète, le Frère
Michel, ne se lasse pas de leur rappeler (Rèv d’Arès
26/15) — de manières différentes, parce que nous n’avons pas
tous la même sensibilité — que seule la
pénitence accomplie nous
aidera à nous changer, à rétablir le
Bien en chacun de nous et dans le monde (Rèv.
d’Arès 28/25) qui retrouvera graduellement l'Image
et Ressemblance (Genèse 1/26-27)
C‘est
pour toutes ces raisons que je dis merci à Frère
Michel et que je m’efforce de
commencer avec joie cet
exode spirituel.
Nicaise
d'Île de France
|
20jul11
119C29
Je me joins aux autres pour vous souhaiter un bon anniversaire.
Puissions-nous vous le souhaiter encore très longtemps !
Je réagis au premier commentaire publié sur votre entrée [119C1], ce
"vrai spirituel" Anonyme.
Je me demande comment il est possible de dégager autant de haine en
cinq lignes tout en se proclamant dans la vraie spiritualité (?!)... Je
n'ai pas du mettre mon patch ADN Néanderthal 2.0.
En tout cas, nous avons hâte de vous revoir à la Mission [de Ville du
Sud] à la fin de l'été, les entretiens nous manquent. Nous nopus sommes
habitués à vous y retrouver chaque mois.
Monsieur Anonyme y serait d'ailleurs le bienvenu. Il verrait, s'il
ouvre ses yeux et ses oreilles — autant que faire se peut — que la vie
spirituelle est intérieure, unique à chacun. Elle est aussi vivante que
chaque atome qui constitue cet univers.
Alors la "rengaine", elle vient des détracteurs persuadés de détenir en
leur sein "la vérité" et de cotoyer de "vrais spirituels"... Bof !
B. et J.-L. de la Méditerranée
|
Réponse
:
Merci
pour vos vœux d'anniversaire. Je souhaite comme vous me le souhaitez
pouvoir encore fêter quelques anniversaires quelques années encore,
pourvu que ce soit pour mieux servir ma mission prophétique.
En raison d'un emploi du temps très chargé, je ne pourrai pas revenir
participer mensuellement à la mission de votre région avant début
octobre.
À ce propos, je profite de cet échange sur mon blog, pour vous dire que
je compte sur vous deux pour passer, cet automne ou cet hiver, de la
position de sœur et frère heureux de me "retrouver chaque
mois" pour m'entendre — merci au Nom du Père de m'avoir prêté
votre oreille chaque mois depuis octobre 2010 — à une position de sœur
et frère entrant progressivement dans l'activité d'apostolat, car ma
mission là-bas doit donner naissance à une nouvelle assemblée active.
Nous en reparlerons en octobre. Ne vous effarouchez pas ! Nous
avancerons progressivement, parce que j'ai bien conscience que vous
n'êtes pas encore tout à fait prêts, mais votre foi est grande. Quelle
joie pour moi ! Lisez bien La Révélation d'Arès,lisez-en
un peu chaque jour, quand vous priez ainsi que je vous l'ai montré le
dimanche matin. Que la Parole devienne pour vous une nourriture
indispensable! Alors, vous n'aurez pas de mal à l'accomplir
(Rév d'Arès 35/6).
Dans l'attente de vous revoir dans quelques semaines, votre commentaire
me donne beaucoup de bonheur. C'est actuellement le Pèlerinage à Arès
et je prie avec vous dans ces moments d'intense ferveur.
|
21jul11 119C30
Je ne suis ni Pèlerin d'Arès ni même croyant abrahamique, comme vous
appelez quelquefois dans vos écrits les juifs, chrétiens et musulmans,
mais bouddhiste de souche.
Je reste quand même avide de lire ce blog qui, à travers une rédaction
pédagogique ; laisse entrevoir chez vous une profondeur
métaphysique considérable, quoique moins perceptible qu'à votre
contact, et, si vous me permettez ce compliment, rarissime. Je pense
que c'est la raison pour laquelle vos propres frères de foi n'ont
pas su vous placer au milieu d'eux comme guide. D'une certaine façon,
ils ne vous comprennent pas bien.
Ce ne sont pas encore de vrais
évadés. Vous, vous l'êtes sans aucun doute. C'est seulement votre
générosité qui vous porte à dire "nous" même là où vous devriez dire
"je".
Pour la foi bouddhique, quand elle atteint l'intériorité que de votre
côté vous atteignez, parce que vous ne vous arrêtez plus aux
circonstances et aux mots historiques de La Révélation d'Arès,
mais vous les avez traversés et atteint la quintessence, il y a
l'imperceptible présence d'une substance éternelle dans le véhicule
composite (le maître du char = rathi). Cela peut être décelé chez vous.
C'est la loi éternelle (le dharma) qui est le maître de char. Les
"chars du roi" vieillissent et le corps vieillit, mais la loi éternelle
des existences ne vieillit pas. Le bouddha, en somme, s'identifie
soi-même. Il appelle ce Soi (atman) son refuge. Il y a en vous ce Soi
spirituel et c'est ce Soi spirituel qui est évadé par les toits.
Le Bouddha est le "grand personnage", "le "devenu Dieu"
(Brahma), le "Dieu des Dieux", "l'Arhat", "L'Homme Intérieur de tous
les êtres"..; et je crois que vous êtes ou que vous êtes en passe de
devenir ce Bouddha. "La Lumière", "Le Feu et le Soleil", le "Premier
Principe" sous n'importe quel nom: Michel Potay, homme Michel, Mikal, juste
prophète. Sous vos airs de bon Français de base, d'homme
de tous les jours, on sent ce que vous appelez la transfiguration.
Comme elle n'est pas encore constante, on s'y trompe, mais sera-t-elle
jamais constante dans ce monde d'ombres et d'illusions?
Nous sommes contraints, quand nous avons fait "le passage" (un mot que
vous utilisez vous aussi) , de dire qu'Aguendra, Bouddha, Krishna,
Moïse, Jésus Christ et Mikal sont les noms d'une seule et même
"descente" dont la naissance est éternelle. C'est pourquoi La Révélation d'Arès
vous dit: Avant que tu
n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu (Rév
d'Arès 4/3). Votre modestie extrême vous fait
dire: "Tout homme est élu; la différence tient seulement à ce qu'il
accepte, ou refuse, ou simplement ignore cette élection" (je vous ai
entendu dire cela), mais vous êtes le frère aîné, celui
qui ne sera jamais dépassé en transcendance, vous êtes l'évadé-type sur
les toits.
[...]
Ananda G.
|
Réponse
:
Tout cela, mon frère lointain, c'est de la théologie.
Je me permets de
paraphraser le verset:
Qui peut savoir qui est sauvé et qui qui n'est
pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3) en disant ici: Qui
peut
savoir qui dit vrai et qui ne dit pas vrai par la voie de la
théologie ?
On ne peut soupçonner qui
est sauvé et qui ne l'est pas que par le comportement, l'accomplissement,
les faits, les actes.
Comme je le rappelle à tous les nouveaux que j'accueille en ce moment
au Pèlerinage d'Arès: Toute religion, quelle qu'elle soit est religion
de mots. Nous, nous sommes une vie, un mode de comportement, un effort
de Bien accompli
et par là même nous sommes à l'opposé de la religion, entre autres
raisons qui font des Pèlerins d'Arès une Voie vivante, qui
aspire à la Vie
avec un grand V (Rév
d'Arès 24/3-5), qui n'est pas
une religion.
Il m'arrive de dire aux personnes qui m'écoutent, en mission ou dans
d'autres circonstances: "Je viens de vous parler de La Révélation d'Arès.
La voilà (je brandis le livre) ! Je l'ouvre devant vous et que
voyez-vous? Des mots ! Tout ça, ce n'est que des mots imprimés
noir sur blanc. Si cela reste
mots, alors, hop ! poubelle !" et je laisse tomber La Révélation d'Arès
dans la poubelle. Les gens me regardent en se demandant si j'ai bien
toute ma raison. Alors j'ajoute: "Ce livre est seulement fait pour être
accompli... Comprenez-vous ? Accompli (Rév d'Arès 35/6) !
Comme le Sermon sur la
Montagne (Matthieu 5-7) est fait
pour être accompli et
pas seulement récité, déclaré. Les actes de
bien
sont plus importants que la foi et très soiuvent précèdent la foi,
mènent à la foi, au lieu de l'inverse," et je
reprends la livre du fond de la poubelle et je le met dans mon gilet
sur la poitrine: "Ce livre doit battre comme mon cœur bat."
La théologie, elle, use de beaucoup de mots et je ne sais pas ce qui
dans ce verbe est accomplissement
ou seulement idées. Pour ma part, je me borne à m'efforcer d'accomplir.
Mais sans m'identifier à ce que vous dites de moi, car je ne suis d'une
"extrême modestie", mais
d'une extrême stupidité, je ne sais pas si vous avez tort ou raison me
concernant et cela ne me préoccupe pas. Je suis simplement ce que je
suis.
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26jul11 119C31
Pour moi, cette entrée est très importante parce qu’elle relie, grâce à
cette parabole du prisonnier multimutiplié, pénitence et moisson d’une
manière palpable en mettant très clairement en évidence les conditions
d’existence profondément déspiritualisées qui président à l’une comme à
l’autre, dans notre époque où « l’homme frôle le point de non-retour »
et où « la pénitence
est urgente » ("Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article "Pénitence",
p.128). Sa lecture m’a fait évoquer certains de vos écrits sur ce thème
dramatique et d’enjeu primordial. J’ai alors refait avec attention un
bout de chemin dans la Parole et dans vos écrits. Le voici.
L’humanité devenue sourde et aveugle à Dieu et à la part divine qu’elle
préfère étouffer en elle, plutôt que de se lancer dans la reconquête
laborieuse de celle-ci ne date pas d’hier. Le prophète Isaïe en
parlait déjà et Jésus qui le cite aussi : C'est pourquoi je leur parle en
paraboles, parce qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant
ils n'entendent ni ne comprennent. Et pour eux s'accomplit cette
prophétie d'Ésaïe : "Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne
comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez
point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci
leurs oreilles et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de
leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent
de leur cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse"
(Matthieu13.13-15).
Ce constat balaye La
Révélation d’Arès.
Dès les notes
du 22 novembre 1977, vous écrivez: "Mais retourner l'œil
en-dedans ! Et cailler
(Rév d’Arès xxxix/8) en soi quelque chose, assister
conscient à sa métamorphose, non ! L'homme n'aime se voir en-
dedans qu'anesthésié, sinon il se croit autopsié vif. C'est pour
s'endormir qu'il se livre à l'alcool, la bonne chère, la télévision et
à tant d'autres choses étourdissantes; activités forcenées, rencontres
où il raisonne en fier, qui le distraient des mystères du corps, de la
vie, de la maladie et de la mort. Réduit à une chose charnelle, l'homme
peut être intellectuel, mais ne se transcende pas ; il se putréfie
vivant dans le confort de l'inconscience. Dame ! puisque la fin est dans la fosse (Rév
d’Arès 26/3). Étrange homme qui, à explorer ses
profondeurs, à s'arracher au monde pour marcher vers l'éternité,
préfère vivre de sommeil sans réveil et, pour finir, glisser dans les
ténèbres"
Rév d’Arès Le Livre, édition 1985, notes et réflexions p. 232, notes du
22 novembre 1977.
Un des paragraphes de la
préface du Livre
de 1983 est d’ailleurs intitulé « La prison des siècles vole en éclat »
et vous y écrivez: « Il faut ressentir Le Livre comme
l'explosion de ce système mental. Dans le roc de ce système, Le Livre
ouvre un passage vers un monde transformé, vers une harmonie de
concepts, de liberté et de grandeur tout à fait différente ».
Vous portiez déjà probablement en vous l’en-tête de la veillée 13 qui
dit : "Sans le grain spirituel, le monde est une volée
d’oiseaux malades et éphémères dans une citadelle close. Il
faut libérer le monde, moissonner
le grand champ
de la vie.»
Et aussi ce commentaire des versets 1 et 2 de la veillée 23 :
"Même consciente que le système (religieux, politique, etc.) n'est pas
idéal, l'humanité a fini par les juger inévitables. Cette opinion
profondément enracinée donne une "raison" à la surdité et à la
faiblesse générales. Par faiblesse, l'humain préfère ce beau vêtement
de mensonges et d'oublis appelé culture à l'effort de changer le monde."
Au bout de ce modeste parcours de lectures et de méditation de votre
parabole si scénique et parlante, je ressens de manière beaucoup plus
aiguë et profonde le bétonnage et le blindage culturels avec lesquels
les hommes ont bouché "une à une, toutes leurs échappées vers la
lumière", comme disait Saint-Exupéry dans "Vol de nuit". Cette prise de
conscience redonne à ma volonté de pénitence
et de moisson
un élan de force et de réalisme qui me fait sentir qu’elle était en
danger de routine, malgré ma vigilance.
Pourtant, tout cela était dit dans la Parole : Tu n'es pourtant pas l'avorton
de Mes Fils consumés par leurs fautes comme par le pian; le mal a
creusé leur tête, voilé leurs yeux et leurs oreilles, le péché a tanné
leur cœur (Rév d’Arès 23/1).
Je comprends à quel point ne
te lasse pas de lui parler (Rév d’Arès 26/15) restera
perpétuellement actuel à travers ce
que tu auras écrit (Rév d’Arès 33/10).
C’est parce que votre langage est toujours existentiel.
Ainsi, votre description du terrible paradoxe du prisonnier
multimultiplié, une vie aussi remplie d’occupations que son esprit est
vide de conscience (l’inverse de la vie en Éden), a quelque chose qui
tient de la lourde densité d’une chair lestée par les buées de plomb du
mal (Rév d’Arès xxi/5),
comme votre dernier paragraphe sur la pénitence a quelque
chose de la fluidité vivante de la chair en voie de transfiguration,
une chair rayonnant
l’eau du bien accompli, une chair renaissante,
habitée par un esprit conscit pouvant susciter chez le prochain la
germination du grain
semé par Dieu. Susciter comment ? Par
l’exemple ?
Par les ondes invisibles de la Vie
circulant de nouveau dans la vie du
pénitent ?
Mystère, mais je sens bien qu’il faut que la pénitence
prenne appui et s’investisse dans chaque parcelle du corps, comme elle
doit s’investir et prendre appui dans chaque pensée, chaque mot, chaque
acte. Sinon, comment devenir la
chair de l’autre, comment devenir la
chair de l’humanité ?
Je me sens bien loin de cet état d’accomplissement,
mais votre dernier
paragraphe et particulièrement sa phrase finale galvanisent mon courage
et ma joie d’être pénitent. Courage et joie que
l’on retrouve
surmultipliés dans votre vie de pénitent et moissonneur
exemplaires et
dans vos écrits encore :
"L’énergie, l’empire sur soi,
la paix du moine - il s’agissait ici des
moines de Tibérine assassinés au nom de l’intégrisme - démontrent que
le dépassement de soi, la victoire sur le péché, est possible. Merci,
mes frères trappistes, de me donner, par votre supplice, la preuve de
la force humaine, qu’au nom de tous ceux qui espèrent le Bien j’oppose
à la lâcheté du monde. Et toi, monde lâche, à la pénitence je
t’appelle
plus fortement encore. Quant à moi, pécheur, qui dois montrer
l’exemple, je redoublerai de pénitence."
"Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article "Pénitence", p.178.
"Le pénitent
est l’homme qui réactive son existentialisme spirituel,
non sans grandes épreuves, batelier ahanant et obstiné de la
recréation, halant son vaisseau
d’âme (Veillées 17 et 18), lequel à son
tour remorquera le monde nouveau, lui fera reprendre la Mer. À quoi
servirait une âme
qui ne servirait pas au monde entier ?"
"Le Pèlerin
d’Arès 1993-96", article "Pénitence", p. 116.
"De plus, tuant mon péché,
je l’épargne aux autres hommes, ce sont
toujours des hommes que je ne tuerai pas, d’une façon ou d’une autre.
Ma pénitence
est bien un acte
d’amour."
"Le Pèlerin d’Arès 1993-96", article
"Pénitence", p. 180.
Je terminerai par un extrait d’un commentaire de notre frère S. de
Bordeaux, aujourd’hui à Paris, à une autre de vos entrées (je ne sais
plus laquelle), extrait qui fait écho très justement à votre parabole:
"La Révélation d'Arès m'a fait renouer avec la foi. Mais elle a fait
plus encore. C’est la première Voix au monde qui a dit : "Oui,
tu as
raison de vouloir t'échapper de cette prison du monde. Oui, ta
recherche d'un autre soi et d'un autre monde est légitime.
Va !" De
cela je lui suis infiniment reconnaissant."
Je ressens aujourd’hui exactement la même chose que mon frère S.
Desiderius Faber
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01aou11 119C32
Et moi je me dis que la difficulté à moissonner tient
peut-être au fait que nous ne parvenons pas à être simplement ce que
nous sommes.
Enfin, pour ce qui est de moi, je réalise en rentrant de mission que de
ne pas parvenir à simplement “être” est un blocage et de la parole et
de la vie, pour aller simplement vers les hommes.
Comme je voudrais pouvoir me libérer de cette prison mentale qui
n’apporte rien de bon que de la souffrance !
Madeleine de Bretagne
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01aou11 119C33
Ce qu'il y a de tragique dans vouloir changer le monde (Rév d'Arès
28/7) [est] arriver à l'exact contraire du but recherché.
Bien sûr, Lénine n'a pas vu que le mal ne disparaitra pas de lui-même,
si l'homme ne se guérit
pas (Rév d'Arès 30/4). Il n'a pas comme Salomon demandé
d'avoir un cœur intelligent
(Bible 1.Rois 3.9).
Sans pénitence
le tragique restera et la fatalité d'une humanité absurde, comme
Sisyphe, repoussant toujours le mal, mais retombant sans cesse sur les
mêmes problèmes, erreurs, etc., bref la prison s'autogénérant avec les
mêmes problèmes/solutions de la culture, que les hommes entretiennent
perpétuellement.
Autre tragique: Est-ce pour avoir compris cela que Primo Levi, rescapé
des camps de la mort, mais qui choisit finalement le suicide, [vit] le
monde comme l'image d'un vaste camp de concentration ? Mais
nous, nous mettrons par notre pénitence
la Vie en
marche, en action, en solution, quelque chose qui remplacera la
politique et la religion.
Le 27 mars, après votre passage à Paris, nous avions l'impression de
pouvoir dépasser cette notion encore barbare de la vie en société,
comme un puzzle infaisable, ou chaque pièce ne peut s'ajuster que par
les coups de marteau de l'intégrateur culturel, lois politiques ou
religieuses.
Oui ! Retrouver une Vie
perdue, Vie
que la Parole d'un Pére
aimant ranime et le bouche-à-bouche de l'enseignement (Rév d'Arès 16/11)
des prophètes et des efforts de notre pénitence fait
exister.
Bien sûr, je suis encore loin de cette Vie, mais je ne
désespère pas.
Jielcé d'Île de France
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01aou11 119C34
Quel bon blog, quels bons lecteurs !
Je sens cette muraille d’incapacité de me libérer du mal en moi se
fissurer et laisser passer la lumière
qu’y apportent vos entrées et les commentaires.
Je m’adresse ici à tous ceux qui lisant La Révélation d'Arès
en font leur profession de foi, mais qui ne voient pas en vous le premier à vous y soumettre
(16/9), le premier à vous rendre libre du harnais des docteurs
et des haies des princes (10/10), le premier à chercher à
en libérer un maximum d’entre tous les hommes, qui ne voient pas que
tous, y compris le plus opposé des hommes à votre foi, tous, nous
pouvons profiter de votre propre pénitence
de prophète,
de la lucidité, de la force que vous avez acquises patiemment à
dépierrer votre propre chemin pour faire
l’ascension d’une âme
libre (c’est d’ailleurs le nom anglophone de ce blog).
Dieu vous bénisse !
C’est par amour que vous faites tout votre travail, votre route et ce
blog. "La pénitence que vous faites pour vous, vous la faites
aussi pour le prisonnier" du péché, prisonnier que chacun de nous est
d’ailleurs et sera tant que nous n’aurons pas résolu de nous en libérer.
Vous avez enlevé les pierres
et les épines de votre propre route, comme si c’était les pierres et les épines
de la nôtre, nous laissant au passage la liberté de les garder,
laissant à notre conscience et à notre grandeur personnelle la décision
de les écarter nous-mêmes, pour nous-mêmes, et ce faisant, pour tout le
monde.
Vous avez éveillé la vocation d’un
petit reste d’humains en laissant libres les autres
de les rejoindre ou de s’affronter seuls au péché (au mal qui
nous ronge et que nous répandons par absence de… pénitence).
Parce que le petit reste
comme le prophète
ne fait que tendre la main au monde, lui proposer de la lumière, sa pénitence, son
effort d’échanson et de
muletier, il n’impose rien, il se bat contre sa propre
gangue de péché, et cherche à
entraîner tous ceux qu’il peut (Rév.d'Arès 26/15) à changer leur vie
pour changer le monde
fondamentalement.
Vous avez bien accompli
dans votre existence la parole de la Genèse (2/24): Vous
n’êtes qu’une seule
chair, reprise par Jésus dans son enseignement de vie
spirituelle à la multitude rassemblée sur une montagne de Galilée: Ne désunissez pas ce que le
Créateur a uni (Marc 10/9).!
Reprendre confiance en soi, c’est la foi même. Ça se vit dans l’action,
pas seulement dans la pensée, dans le rêve d'un jour, ou d'un grand
soir. Confiance en soi et dans l’homme qui peut changer, évoluer,
s’élever au-dessus de ses préjugés et conditionnements actuels (hérités
de son existence comme des millénaires) !
Il faut de la foi pour sortir des millénaires, pour voler au-dessus de la fosse
(xxii/16), comme il faut portance et puissance aux lourds
avions pour décoller. Il faut la confiance (la foi) à l’enfant pour se
mettre à marcher, mais n’est-ce pas naturel chez l’enfant ? Et comme
l’avion décolle, l’enfant se met à marcher, l’homme grandit, s’il donne
la main au Père (xvi/18, xxviii/1, xxx/7, xL/16), s’il suit son Eau
(xxxi/18), et si, grâce à vous, il fait aussi germer un petit reste
de pénitents sous votre eau.
Et pour prendre confiance aussi bien sûr dans l’Eau et dans
l’eau, qui ne traverse jamais la terre sans l’avoir fait enfanter et
bourgeonner, sans voir donné semence au semeur et nourriture à celui
qui mange (Isaïe 55/10) nous prions : nous nous nourrissons (ou
abreuvons) de la Parole qui sort de la Bouche du Créateur (Deutéronome
8/3, Matthieu 4/4) pour la mettre dans notre vie, pour L’accomplir: Changer notre vie, pour changer le monde de générations en générations.
Un des Bernard de Bretagne-Sud
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01aou11 119C35
La vache est folle, les légumes sont douteux, les poulets ont la
grippe, les médicaments rendent malades, le système
social est en faillite, les hôpitaux sont bondés et les
médecins surbookés, mais quel est ce monde dans lequel nous vivons ? Est-ce cela le progrès ?
Fabienne de Nouvelle Calédonie
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01aou11 119C36
La Révélation d’Arès est comme le plan d’évasion de cette prison dans
laquelle nous nous sommes laissés enfermés, convaincus que ceux qui nous
ont précédé savaient ce qu’ils faisaient. Je constate personnellement
que même ce plan d’évasion reste lu à travers mes lunettes de
prisonnier de la culture et de la langue. À chaque lecture, j’ai
l’impression de monter d’un étage (d’un niveau, diraient nos jeunes). Les notes qui jalonnent le plan d’évasion de notre frère ainé m’aide à
lire La Révélation d’Arès sous un angle chaque fois renouvelé. C’est
comme si le même plan d’évasion pouvait convenir à tous les étages de
la prison, l’œil du prisonnier s’adaptant petit à petit à la lumière
venant des lucarnes du toit… Toute ma gratitude au frère Michel et aux
frères et sœurs qui cherchent à s’évader avec moi pour leurs paroles qui
m’ouvrent les yeux et me mettent en vie… Envie d’avancer en tenant la Main du Père.
Louis-Marie de Belgique
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00Xxx00 119C37
Text
Signature
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Réponse
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Xxxx xxx xxx
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