8 avril 2006 (0017)
les Pèlerins d'Arès... c'est quoi?
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Ce blog termine sa page 1. C'est un premier pas
dans la bonne direction. Ce blog me permettra, j'espère, de partager l'immense et sublime Révélation d'Arès avec le tout petit monde, tout petit parce
qu'il semble si rare devant les écrans: Fréquentation de quelques centaines à un peu plus d'un millier par jour. Il faut dire que dans mon carnet j'ai peu d'adresses E-Mail;
j'ai donc notifié la naissance du blog à peu de monde.
Par ce modeste
blog je pourrai dire et redire sans me lasser (Rév d'Arès 27/8), sous de multiples prétextes: actualité, méditation, etc., que le Message d'Arès appelle
les hommes à changer le monde (28/7). "Mégalomanie, s'écrient les grands clercs! Impossible d'accomplir ce projet insensé." Si, c'est possible, répond en substance
La Révélation d'Arès, il suffira qu'un humain ici et là (un petit reste) devienne bon (pénitent) et recherche (moissonne) d'autres
humains qui accepteraient de devenir bons à leur tour, et ainsi de proche en proche le monde changera en bien. En somme, La Révélation d'Arès
rappelle que la bonté est aussi contagieuse que le mal, de sorte que le problème n'est autre que de choisir la première et de renoncer au second.
En un mot, c'est ce que la Parole —les évangiles en particulier —recommande depuis toujours, mais qu'aucune religion n'a accompli.
Le Père de l'univers (Rév d'Arès 12/4), lui, ne fait pas de théologie, n'édite pas de catéchisme, ne distingue pas entre religions et non-religions (Rév
d'Arès 25/6), n'est ni chrétien, ni juif, ni musulman, ni bouddhiste, ni rien d'autre. Il n'a rien fait de plus que revenir vers les hommes, tous les hommes, pour les
rappeler à la vie spirituelle simplement faite d'amour, de pardon, de paix, d'esprit libre et d'intelligence. De la vie
spirituelle seule sortira le bonheur universel jamais retrouvé encore après la grande erreur d'Adam, notre ancêtre (Rév d'Arès 2/1-5).
Qu'appelle-t-on Pèlerins d'Arès, alors, puisqu'il ne s'agit pas de religion?
D'innombrables croyants et incroyants, auxquels le bon sens inpire la Voie du bonheur par la simple vie spirituelle, aspirent à La Révélation d'Arès sans
même savoir qu'elle existe. Les Pèlerins d'Arès, eux, sont simplement ceux qui, parmi cette multitude, connaissent La Révélation d'Arès, s'en nourrissent et en
répandent la Lumière. La Révélation d'Arès les appelle petit reste ou pieuse gente. Alors, pourquoi Pèlerins d'Arès? Ce terme est en fait un
sobriquet, utilisé à partir de 1975 par la population locale pour désigner les hommes et femmes qui venaient déjà spontanément en pèlerinage à Arès sur le lieu où Jésus avait
apparu et parlé en 1974 —Usuels ont été les sobriquets populaires désignant des croyants particuliers: Méthodistes pour l'église protestante de John Wesley, Quakers
(trembleurs) pour la société des Amis, Mormons pour l'église de Jésus Christ des Saints Des derniers Jours, etc.
Au début, sachant que Pèlerins d'Arès était une plaisanterie, je rechignais à utiliser le mot. Un peu plus tard, la parenté absolument accidentelle avec le pèlerin dont
la grande détresse apaise le Père (12/9) me parut acceptable. Je pensai aussi que la meilleure façon d'enlever au mot son caractère moqueur était de l'adopter
officiellement.
Sans ce mot, Pèlerins d'Arès, venu de la rue et de ses racontars, comment aurais-je nommé le mouvement spontanément sorti de La Révélation d'Arès? J'y avais très
peu pensé; j'avais à résoudre des problèmes tellement plus urgents à l'époque. Petit reste isolé de son contexte aurait paru hermétique à un public qui ignorait
tout de La Révélation d'Arès. J'avais pensé appeler mes premiers frères et sœurs de foi les croyants, mais ce terme trop universel pouvait entrainer une
protestation légitime de tous les croyants du monde. Je ne sais pas, à vrai dire, comment j'aurais appelé notre mouvement qui d'ailleurs, ayant commencé spontanément, est
resté spontané. Il n'existe pas d'association déclarée des Pèlerins d'Arès, pas plus qu'il n'en existe un registre ou un fichier central. Est Pèlerin d'Arès tout humain qui
comme Jésus le fit voilà 2.000 ans, met ses pas dans les Pas (Rév d'Arès 2/12) du Père tel qu'il paraît beaucoup plus proche des hommes dans La
Révélation d'Arès qu'il n'avait paru dans la Bible ou dans le Coran.
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4 avril 2006 (0016)
2100 milliards d'Euros, dette publique de la France
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Bien plus inquiétante que
l'affaire du CPE, la dette de la France atteint un chiffre astronomique. La dette publique immédiate, ce qu'il faudrait rembourser sur le champ, se monte à 1140
milliards d'Euros (67% du Produit Intérieur Brut ou PIB) auxquels, dit un règlement européen, il faut ajouter ce qu'il faudra payer demain inévitablement comme les retraites
des fonctionnaires et militaires encore en exercice. Total: environ 2100 milliars d'Euros. En nette augmentation par rapport à l'annonce faite à l'automne dernier. L'actuel
ministre des finances, Thierry Breton, essaie pourtant de maîtriser cette fabuleuse dette accumulée par ses prédécesseurs, mais n'y parvient pas. Il arrive tout juste à en
payer les intérêts composés —Notons qu'il réussira quand même à réduire le déficit public à moins de 3% (prévision: 2,8%) en 2006, selon ce qu'exige le Pacte Européen de
Stabilité, mais le déficit public n'est pas la dette publique.
Comment
une telle dette s'est-elle accumulée? De cent façons. En distribuant privilèges, sinécures et allocations, en comblant tous les déficits, en augmentant le nombre de ses
fonctionnaires ou en entreprenant des grands travaux sans avoir l'argent nécessaire, l'état se met dans l'obligation soit d'augmenter les impôts, soit d'emprunter. Comme les
taxes et impôts (prélèvements obligatoires) ont déjà en France été augmentés plus que de raison, aucun gouvernement ne s'aventure plus à les augmenter encore. Alors, il
emprunte.
Chaque nouveau-né français avant même d'ouvrir les yeux a déjà environ 34.000 Euros de dettes.
L'une des paraboles par lesquelles le Père dans La Révélation d'Arès désigne l'impatiente gourmandise des hommes: L'homme est fou... Il compte deux chaises
pour une jambe, deux lits pour une nuit (V/7), fait facilement comprendre comment une nation en arrive à un tel endettement.
Comment la nation remboursera-t-elle ses créanciers? Arlette Laguiller dirait: "Faisons payer payer les riches!" Mais des riches, il n'y en a plus beaucoup. Tout le monde
devra donc, c'est clair, faire tôt ou tard des grands sacrifices, tout le contraire de ce que semble envisager le discours politique de gauche comme de droite.
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2 avril 2006 (0015)
CPE (suite)
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Certains me disent : "Attendez
la fin de la crise avant de parler du CPE." Pourquoi attendre? Les pour et les contre sont déjà tous perdants et le savent. Ils auront toutefois vécu cet événement
comme le seul type d'aventure qui reste à l'homme moderne qu'enferme dans des lois de plus en plus nombreuses un système de plus en plus morne.
Le CPE apporte-t-il la précarité ? Remet-il en question de la loi du travail, comme disent les syndicats? Il sera toujours temps de manifester si la loi du travail est
menacée un jour. Quant à la précarité, c'est le manque de travail qui la crée, depuis longtemps, et l'on ne peut pas reprocher au gouvernement d'essayer de décider des
employeurs à créer quelques postes salariés non indispensables, qui procureraient peut-être un plus à leur entreprise, à leurs clients, à la qualité de le vie. Si mon
plombier avait un ouvrier de plus, je n'aurais pas à attendre un mois avec un seau sous l'évier (à changer deux fois par jour) tant que le siphon fuit. Mais je sais que le
problème est d'une autre ampleur: Il faudrait sauver l'industrie française, qui délocalise, qui fait perdre aux Français savoir-faire et compétences en formant ailleurs un
personnel moins cher. L'industrie ne fait pas face aux plombier concurrents du quartier, mais au dynamisme du commerce mondial.
Pourquoi les media n'ont-ils montré que les jeunes anti-CPE? Parce que, pour un journaliste, les jeunes qui sont pour le CPE ne constituent pas un événement, même s'ils
forment l'immense majorité. Beaucoup d'entre eux disent même : "Le CPE peut nous donner l'occasion de montrer qu'on est capables de bosser pour un apport créatif, qui peut
relancer et sauver la machine industrielle, l'obliger à revoir ses doutes?" Pourquoi tant de media tendent-ils à faire croire que les jeunes Français veulent majoritairement
un régime soviétisé, qui garantirait l'emploi et la retraite, comme si en France les choses ne pouvaient pas finir aussi catastrophiquement qu'elles finirent en URSS? Quant
aux cinq grands syndicats, le CPE leur donne l'occasion de retrouver une importance qu'il ont perdu, puisqu'ils représentent, à eux cinq, moins de 9% des salariés en France.
Quant à la gauche, elle oublie qu'elle provoqua aussi des émeutes comme celle fameuse contre la loi Allègre, ministre socialiste de l'éducation nationale sous Lionel Jospin.
Ce n'est pas faire de la politique que d'observer ces faits et de rappeler que La Révélation d'Arès a raison de dire: La Vérité est que le monde doit changer
(28/7). Travaillons à inciter les hommes à retrouver l'intelligence depuis longtemps perdue (32/5).
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25 mars 2006 (0014)
CPE
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CPE: Qui guérira
le bubon et montera sur le nuage (Rév d'Arès XXXIV/16-18)?
Les docteurs qui gouvernent la France ou les docteurs qui trépignent de la gouverner bientôt?
Je pleure sur ces derniers qui ont pris le risque fou de provoquer un énorme, inextinguible chahut (quels étudiants ne sont pas toujours prêts à chahuter?) pour déloger les
premiers, sur lesquels je pleure aussi, parce qu'ils prétendent hypocritement que le dialogue l'emportera. En fait, tout étant ici pure politique, c'est un dialogue entre joueurs
de poker. La réalité est ailleurs et pratiquement sans rapport avec le CPE.
La
réalité: Travail = emploi salarié, parce que facilement contrôlable et taxable, aussi longtemps que le monde ne comprendra pas qu'il doit changer (Rév. d'Arès
28/7), afin que l'homme ait une destinée digne de l'homme. Seulement voilà, il n'y a pas de travail pour tout le monde; il y en aura même de moins en moins.
Conséquence: Tout remède au chômage guérit le bubon, c.-à-d. ne guérit pas grand-chose. Comment le CPE déciderait-il les entreprises à embaucher des gens dont elles
n'ont pas besoin, puisque, si elles en avaient besoin, elles les auraient embauchés depuis longtemps, assoiffées de profits comme elles sont, selon la gauche? À moins, comme le
pense la droite, qu'elles soient aussi assoiffées de philanthropie et piaffent de l'impatience d'embaucher la jeunesse. Gauche et droite ont tout faux.
Alors, j'ai cherché à comprendre le pour et le contre par les chiffres, sans passion. J'ai rempli une chemise de courbes, d'échelles, de statistiques, d'avis (contradictoires) de
grands spécialistes. Il faudrait plusieurs pages de ce site pour vous les montrer. Croyez-en seulement ma conclusion: Il y a autant de pour que de contre. Impossible de dire qui
a tort et qui a raison. Je ne peux que pleurer davantage sur le margouillis que des adultes, qui n'ont plus que des problèmes de fin de carrière politique, ont égoïstement fait
de jeunes qui, eux, n'ont encore que des problèmes de carrière tout court devant eux. De toute façon, si les jeunes (unanimement, selon ce que les journaux disent) ne veulent
réellement pas du CPE, la solution est simple: Au moment de l'embauche chacun d'eux dit: "Pas de CPE! Je ne travaille qu'avec CDI." La loi qui sera est la volonté
d'être; aucune loi qui est n'y résiste (Rév d'Arès 28/8).
Le Créateur, par sa Révélation d'Arès, a raison: La politique comme la religion est à remplacer par l'amour, l'intelligence, la liberté, laquelle,
quand elle est la vraie liberté (Rév d'Arès 10/10), n'est pas le déchaînement des passions, mais le déchaînement de la Vie, qui manque tant.
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18 mars 2006 (0013)
vertige de la cruauté
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Rien ne sert de pleurer sur la
barbarie ou de la croire rédemptrice; il faut changer le monde (Révélation d'Arès 28/7).
Je n'avais jamais vu "La Passion du Christ" de Mel Gilson. Je n'escomptais pas qu'un film de plus change le sens de l'atroce mort de Jésus: Tout
homme avéré capable de décider l'humanité à revoir ses sujétions risquera la mort physique ou sociale aussi longtemps que le prophétisme n'aura pas résolu son vrai problème,
qui est moins de proclamer que de traverser l'épaisseur de l'inertie humaine. Le film n'a rien changé, en effet, au sens qu'a pour moi la Passion, mais a quand même ouvert
dans mon cerveau une nouvelle fenêtre sur elle. Voilà quelques jours, passant devant la télévision, j'aperçus une image du film: Jésus interrogé par le grand prêtre. Frappé
par la vraisemblance de la scène, je m'assis et je restai là. Jusqu'au bout —Il arrive que des images qui n'enseignent rien de neuf relancent la conscience.
J'oubliai les démesures du film: Mel Gibson aurait dû prendre conseil de tortionnaires professionnels pour avoir une idée précise des limites de la résistance humaines (Jésus
avant de mourir sur la croix serait déjà mort deux fois sous les coups des deux brutes fouetteuses du film, qui finissent presque aussi épuisées que le flagellé, je faillis
rire). D'autres images étaient beaucoup plus intéressantes. Notamment Pilate en parfaite incarnation d'une conscience qui discerne le vrai du faux, mais trop lâche pour
imposer le vrai. Pour moi Pilate est le personnage central du film: l'inertie humaine. Je méditai une fois de plus cette explosion qui, depuis les millénaires, se
produit parfois quand la Vérité spirituelle, toujours dynamique (ici, Jésus), percute la vérité grossière du monde, toujours inerte mais énorme (ici la rue
vociférante, les forces de l'ordre, les grands intérêts).
J'avais lu que "La Passion du Christ" n'était qu'un "film d'horreur, une œuvre plus sensationnelle que morale ou même esthétique." Je ressentis les choses autrement. Sauf
quelques démesures (p.e. la flagellation déjà citée), dont l'intention n'est peut-être pas tant d'horrifier le spectateur que de souligner le contraste entre la sagesse
innocente et la cruauté stupide, je ne trouve rien d'invraisemblable dans la brutalité et le mépris qui, dans le film, s'acharnent sur Jésus. Le vertige de la cruauté et de
la moquerie n''est-il pas toujours dominant ici et là dans ce monde malade du mal?
La religion n'est pas le remède du mal, c'est évident. Le remède fut donné par le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7). Il a été rappelé dans La
Révélation d'Arès: L'homme doit et peut changer sa vie en bien. Ce remède-là n'a pas encore été appliqué, parce qu'aucune loi humaine ne peut opérer ce changement-là.
La volonté seule le peut. Si Pilate, qui en avait le pouvoir, avait voulu épargner à Jésus une torture aussi atroce qu'inutile, on imagine facilement que,
Jésus libéré et poursuivant sa mission, beaucoup de choses auraient déjà pu changer dans la société. C'est cela, à mes yeux, la leçon du film de Gibson: Des hommes,
les prêtres, les Romains, ne sachant pas quoi faire de ce prophète auxquels ils n'ont rien à reprocher sinon d'être bon et d'appeler l'humanité au royaume
de la Bonté, se débarrassent du problème par la mort, parce qu'ils n'ont pas compris que la solution était simple: devenir bons eux-même. La cruauté ici
n'est que le vertige de la barbarie, qui durera partout tant que l'humanité voudra rester barbare.
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12 mars 2006 (0012)
fureur par manque d'amour
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Au
diable la démocracie!
Ce slogan a été brandi dans de nombreuses manifestations musulmanes contre les caricatures de Muhamad publiées par le journal danois Jyllands-Posten.
Mais ne nous y trompons pas! Ce slogan signifie bien plus qu'une colère contre les caricatures de Mahomet. Il manifeste une totale incompréhension de nos
comportements "démocratiques". Il montre qu'un gouffre existe entre l'esprit de masse musulman et l'esprit de masse judéo-chrétien et que le pont qui permettra de la franchir
n'est pas même en construction.
La semaine dernière, quelqu'un me dit: "Ces manifestations contre les caricatures de Mahomet sont intolérables. Nous devons rejeter l'arriération mentale et défendre la
liberté d'expression." Je répondis: "Et si quelqu'un publiait une caricature de vous baissant le pantalon de votre vieux père et l'enculant de force?" Aussitôt l'homme
rougit, scandalisé, dit avec véhémence, en levant la main: "C'est répugnant! Comment osez-vous, vous un homme de Dieu, penser à des choses aussi grossières?! C'est tout à
fait différent, de toute façon..." Je l'interrompis: "Non. Les caricatures de Muhamad choquent nos frères humains musulmans autant que mes propos grossiers viennent de vous
choquer. Ce n'est pas du tout différent. De sorte qu'ils réagissent comme vous venez de réagir presque avec violence. La liberté d'expression n'est pas la liberté
d'offenser."
J'ajoutai: "Un musulman n'est pas plus arriéré que vous, un chrétien. Seulement, tout comme vous, jusqu'ici il n'a pas pu aimer son prochain au point de rester impassible
face à une forte contrariété. La perte de la paix intérieure dénote un jugement. Ce jugement a sauté sur votre langue comme une puce (Rév d'Arès
36/16). Or, un homme qui aime son prochain ne doit jamais le juger."
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10 mars 2006 (0011)
la seule liberté absolue est la liberté d'aimer
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Les grandes questions
spirituelles ne reposent pas sur la foi, mot introuvable dans La Révélation d'Arès. Elles reposent sur tout ce qui valorise le fils (tout
homme, croyant ou non) comme le Père : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et, bien sûr, la liberté spirituelle.
Ces instruments du Bien ne sont hélas plus discernables depuis longtemps, parce que l'homme religieux et/ou politique leur a substitué d'autres "valeurs": la loi,
l'idéologie, la force, les mœurs et la fameuse légitimité. Que faire en attendant le retour de la conscience spirituelle?
Prenez la liberté!
Je médite un événement récent où se sont affrontés deux "libertés". En février 2006, José Bové, altermondialiste, pourfendeur de produits américains (saccageur d'un fast-food
McDonald, arracheur de plants de maïs transgénique), a été refoulé à son arrivée de France à l'aéroport J.F.Kennedy, New York. Officiellement attendu à Cornell University
(état de New York) pour donner une conférence, il allait en fait participer à des manifestations diverses. Ce n'est cependant pas le droit de parole, même anti-américaine,
qui était refusée à José Bové sur le sol américain, mais la liberté de laisser en blanc son formulaire d'entrée aux USA. Ce formulaire demande à tout visiteur étranger s'il a
été dans son pays l'objet d'une condamnation. José Bové ne cocha pas la case.
Quelle "liberté" aurait dû prévaloir? Celle des USA de refuser "légitimement" l'entrée à un notoire brûlot anti-USA? Celle de José Bové de refuser non moins "légitimement" de
passer par le confessionnal de la police des frontières US?
La liberté que prêche La Révélation d'Arès est clairement absolue. C'est celle du poulain... libre du harnais que lui mettent les docteurs (de
la loi, de la morale, de l'ordre, etc. 10/10), mais elle ne peut s'exercer que dans une seule disposition du cœur: l'amour, et donc jamais dans la violence. Or,
l'oncle Sam et José Bové sont des violents se réclamant chacun de sa "liberté" de violence. Rien de spirituel, donc rien de vrai, dans la confrontation de deux
"libertés". Le poulain agile est libre du harnais des docteurs, il n'est pas "libre" de piétiner les docteurs. Nous sommes trop imprégnés de mal pour bien
comprendre la différence.
Je crois que José Bové devait se dispenser d'aller exercer sa violence à la source même de ses griefs, afin d'éviter aux USA de lui refuser l'entrée du pays, ce qui est
également violence. En attendant qu'elle devienne toujours soluble, la liberté absolue, quand elle est insoluble, c'est-à-dire dans la plupart des cas, ne peut
avoir que des substituts absolus. Ici la sagesse absolue d'éviter un face-à-face sans solution.
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9 mars 2006 (0010)
de couleur ocre, donc matériel, un ange malgré tout
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PENSÉE DU MOMENT
La Révélation d'Arès, épisode de l'ange sur la plage, 8 octobre 1977 (édition bilingue, p.370). Un
contradicteur parmi des milliers me suggère que cet ange n'était qu'une illusion, parce que "tout n'est que matière de part en part", une jolie expression très à la mode. Je
réponds: "Je suis d'accord. Tout est matière. Le Créateur de la matière ne peut être lui-même que matière. Puisque l'ange qui m'apparut sur la plage était ocre de pied en
cap, et puisque seule la matière est colorée, l'ange est matière.
J'ajoute: "Matériel aussi avait été Jésus en 1974; il m'avait parlé et touché. Matérielles de même les théophanies dont j'étais témoin, en 1977, cette voix forte sortant d'un
bâton de lumière éblouissant, presque aveuglant."
Le contradicteur: "Les vues de l'esprit peuvent être sonores, colorées et même aveuglantes." Moi: "Tout à l'heure vous disiez que l'esprit aussi est matière. En conséquence
je peux, quand vous suggérez que ce que j'ai vu et entendu en 1974 et 1977 est pure hallucination ou invention, vous renvoyer à votre propre matérialisme. De sorte que mes
hallucinations et inventions n'étaient rien d'autre que pure matière, pure réalité."
J'ajoute: "Mais je ne veux pas argumenter contre vous par un sophisme. Je dis seulement que la théorie matérialiste ne peut pas démontrer que les événements surnaturels
d'Arès sont faux. Par contre, je peux arguer contre le matérialisme de quelques grands faits résultant de ces événements."Le contradicteur demande: "Quels grands faits?" Je
réponds: "Je n'aimais pas mon prochain sauf conventionnellement. Je ne pardonnais pas les offenses. Je n'étais pas libre des préjugés de la culture. Je ne prêchais pas la
paix absolue. Eh bien, maintenant j'aime mon prochain inconditionnellement. Je pardonne toute offense. Je suis libre des préjugés de la culture. Je prêche la paix totale.
Beaucoup de Pèlerins d'Arès ont de même changé: ils étaient mauvais ou médiocres, ou menteurs, ou violents, ils sont devenus bons, vrais, paisibles. C'est ce que Jésus
voulait dire il y a 2.000 ans face aux pharisiens en leur disant: Voyez, les aveugles voient, les sourds entendent... L'ange sur la plage était ocre, donc matériel, mais non
moins ange. Seulement, en 1977 je commençais à voir ce que vous ne voyez pas encore."
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8 mars 2006 (0009)
piété
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LA PENSÉE DU MOMENT.
La piété selon La
Révélation d'Arès n'est pas supplier ou glorifier Dieu, mais accomplir le bien.
Ne suppliez pas, parce qu'avant même que vous l'en suppliez, le Père a son idée sur ce qu'il vous faut (qui n'est pas forcément
votre idée à vous), Matthieu 6/8. L'idée du Père, c'est que vous développiez votre bonté. Quant à glorifier le Père, ça ne sert à rien, parce que le Père porte sa
gloire comme vous portez votre tête sur vos épaules. La gloire lui est naturelle ; il n'a pas besoin d'en être félicité.
Pourquoi prier alors? Par La Révélation d'Arès le Père dit: Prononcer ma parole pour l'accomplir, voilà la vraie
piété (Rév d'Arès 35/6)
Pour accomplir quoi? Accomplir le bien toute votre vie, parce que le bonheur de l'homme ne viendra que de là.
Si vous vous arrêtez au bord du chemin pour prononcer quelques versets, ce n'est pas pour rabâcher l'écriture sainte, mais pour
ne jamais oublier que la parole du Créateur est faite pour créer, faite pour vous rappeler qu'il faut créer bonne votre personne et bonne toute l'humanité. Autrement dit,
puisque nous sommes les images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/27), nous sommes cocréateurs de l'univers, nous devons aimer tous les
humains davantage chaque jour, pardonner toutes les offenses davantage chaque jour, faire la paix davantage chaque jour, être toujours plus libres
de tout ce qui nous contraint à être médiocres, à mentir, à agir non selon les manies animales et les lois de l'homme déspiritualisé, mais selon notre conscience spirituelle.
C'est par ce que nous faisons de bon et de vrai dans la vie et non par la façon dont nous prions que nous nous sauvons et que nous sauverons le monde.
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17 février 2006 (0008)
gladiateurs toujours vivants
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Les Steelers de Pittburgh gagnent le fameux superbowl, la finale du championnat de football
américain. Ils sont acclamés comme des gladiateurs triomphants et leurs adversaires sont éclipsés par les couloirs des vestiaires comme les gladiateurs morts. Les sports
d'équipe ne sont-ils pas propres à exalter le fort écrasant le faible plutôt que la saine
compétition, source d'émulation et non de dure rivalité? C'est une question qui n'a pour le moment abouti nulle part, sans doute parce que, l'humanité n'ayant pas encore
évolué autant qu'on l'imagine, la masse a encore besoin de jeux de cirque.
Le frère Michel raconte qu'en 1960 il avait assisté à une corrida à Nîmes pour la première et unique fois de sa vie. Bien qu'athée à cette époque, il avait été indisposé
par "l'excitation barbare" des spectateurs. Il avait compris que "si l'on amenait des chrétiens dans l'arène pour y être dévorés par des fauves, il y aurait encore eu du
monde pour venir voir ça à notre époque." Il ne supporte plus les films violents, mais il admet qu'il prend encore un "plaisir de gosse à voir un match de rugby."
Peut-être parce ce sport "de course, de fougue et de corps à corps" lui rappelle les "bagarres à la sortie de l'école communale" dont il sortait "débraillé et amoché,
mais extraordinairement vivifié."
Il s'est souvent interrogé sur cette question et n'a trouvé qu'une seule réponse: Il faut se déculturer et se déculter encore pour devenir des hommes du temps qui
vient. Ce n'est pas nier l'exercice physique et ses bienfaits que de se former à écarter totalement les exercices de pugnacité.
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16 février 2006 (0007)
sabreur ou homme d'espérance?
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Ariel Sharon semble bien totalement éliminé après
l'attaque cérébrale dont il ne s'est pas remis, s'il s'en remet jamais. à ce changement brutal dans la direction politique d'Israël s'ajoute les élections
palestiniennes et la victoire du Hamas, un parti qui, bien que Mahmoud Abbas (Fatah) reste président, va d'une façon ou d'une autre, influencer la politique palestiennes et
les pourparlers avec Israël.
Longtemps Sharon eut plus le comportement d'un sabreur que d'un politicien conscient des enjeux humains au Moyen Orient, notamment de la revanche, à tout le moins des
compensations, que les Palestiniens espèrent obtenir des Israëliens qui les chassèrent de leurs terres et de leurs maisons voilà un demi-siècle et qui les réduisirent à la
pauvreté ou même, pour une partie d'entre eux, à la mendicité. C'est tout l'enjeu du conflit autour de Jérusalem.
Mais c'est bien plus qu'un conflit politique, c'est un conflit primal. Il s'agit pour l'Arabe comme pour le Juif de naître ou d'être mort-né, car Israël n'est pas encore
vraiment né et la Palestine est avide de renaître… à moins d'accepter d'être jumeaux. Faut-il démontrer l'immense difficulté d'une telle acceptation? Il faudra quand même en
arriver là. Le Hamas, espérons-le, ne cherche pas vraiment la destruction d'Israël, mais il cherche au minimum à retrouver les biens matériels et politiques perdus, autrement
dit, d'une certaine façon un partage équitable du territoire et de sa destinée.
Vers la fin de son mandat de premier ministre Ariel Sharon semblait avoir tout à fait admis que les Palestiniens ne renonceraient jamais à leurs légitimes revendications et
peut-être même que celles-ci étaient justifiées. La promesse faite par Dieu à Moïse n'est pas au-dessus de celles faite à Mahomet, élargissement de la promesse divine qui
s'étend d'ailleurs à toute l'humanité La Révélation d'Arès le confirme. Peu avant d'être terrassé par une attaque cérébrale, Sharon en était arrivé aux conclusions
qui avaient été celles de Béghin et de Rabin.
Malgré cette perspective d'universalité, la réalité concrète est là. Israël, à défaut d'être reconnu par toutes les nations — beaucoup de pays musulmans restent réservés —,
existe comme état économiquement et militairement puissant face à des Palestiniens faibles. L'amour du prochain et le sens de la justice doivent prendre le relais des armes.
Que de difficultés en perspective pour des hommes que les faits brutaux n'ont pas formé à la miséricorde.
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15 février 2006 (0006)
pauvre juge! pauvre justice!
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8 février 2006. Les députés
entrent dans la salle d'enquête parlementaire. "Mais c'est un enfant!" laisse échapper l'un d'eux en apercevant le juge Fabrice Burgaud.
Cet "enfant" est un des agents du système judiciaire qui, au stade de l'instruction, et par suite d'erreurs lamentables, a jeté des innocents en prison pour de longs mois et
ruiné leur vie sociale et même familiale.
Non
négligeables étaient les risques qu'un pareil drame fût causé par un trop jeune juge, tout à la fois horrifié de découvrir quels ignobles sévices des pédophiles pouvaient
infliger à des enfants et presque totalement dénué d'expérience. Aussi, tant qu'à faire comparaître devant eux les responsables d'aussi graves erreurs judiciaires, ce
n'est-ce pas le juge Fabrice Burgaud qu'auraient dû convoquer les représentants du peuple, mais la justice entière, pour le moins les plus hauts magistrats et même le garde
des sceaux, tous les gardes des sceaux passés, présents et à venir, qui ont confié à un gosse frais émoulu de l'école de magistrature l'instruction d'une affaire aussi
complexe et grave. Aurait-on confié à un jeune ingénieur fraîchement diplômé la direction des études préalables à la construction du viaduc de Millau, du paquebot "Queen
Elisabeth", de l'Airbus 380? Non. Confier pareille tâche à un jeune homme aurait été une faute. Alors, pourquoi accepter que ses aînés aient laissé, d'un bout à l'autre de
l'instruction, sur les épaules du jeune juge Burgaud une affaire prenant chaque jour une importance plus démesurée? Ce sont ses aînés qui devraient comparaître là, et même,
si c'était possible, si c'était une figure humaine, la justice elle-même !
Qui d'entre nous ne pense à La Révélation d'Arès déclarant que le seul juge qui montre quelques signes de justice et d'intelligence (Rév d'Arès 32/5) est
le juge qui mange sa langue (Rév d'Arès XI/7)? C'est-à-dire celui qui renonce à la loi pour faire appel à son cœur, à son âme, à son amour, lesquels
n'excluent pas la sagesse, au contraire?
Les erreurs judiciaires sont innombrables, mais émiettées. Rare et donc précieux est un cas d'inconséquence judiciaire massif comme celui d'Outreau, cause de dégâts sociaux,
familiaux et même physiques (suicide d'un innocent en prison) aussi spectaculaires, parce qu'il montre quel effort énorme le pardon doit parfois consentir. Oui, les innocents
dont la justice a ruiné la vie doivent pardonner aux juges.
Pardonner n'est pas passer outre. Réformée, aucune justice ou loi ne pourra jamais l'être assez. Elle doit disparaître. C'est une des grandes leçons de La Révélation
d'Arès.
Si les innocents ne pardonnent pas aux juges, cette justice-là continuera partout sur terre, parce que ce n'est pas la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), mais l'amour
actif, qui la fera disparaître.
Autre chose devra remplacer la loi et le système judiciaire. Autre chose qui reste encore à découvrir, que seul l'amour découvrira, quand un petit reste
l'aura remis en circulation. Nous ne sommes pas au bout de l'évolution. Le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
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14 février 2006 (0005)
charité est plus ou moins autocharité
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Les célébrités font la charité
pour quantité de raisons:
Un sentiment de culpabilité, la foi, la baisse de leur taux de popularité, etc. "Si vous voulez que dure votre carrière, vous devez être pris au sérieux par le public. Ne
rien faire d'humanitaire est une erreur," disent aux stars les agents de presse. L'un ajoutait récemment, "La charité densifie et humanise
l'image d'une star." Il y a aussi la politique. Ce n'est pas par pure coïncidence que des célébrités actives dans les œuvres charitables, comme Angelina Jolie (ici
photographiée au Cachemire), sont aussi des gauchistes déclarés.
Nous tendons à nous moquer. Nous tendons à manquer de simple charité, de simple bonté du cœur envers des stars riches dont la charité se déroule sous les feux des media, mais
peuvent-ils vraiment exercer leur charité sans être poursuivis par les paparazzi et même des journalistes? Pourquoi voir la charité des stars comme une fausse charité, parce
qu'elles semblent toujours en représentation ou sur un plateau de cinéma? Et la charité d'autres celebrités (politiciens, businessmen, etc.) comme s'ils donnaient une
conférence de presse? Nous craignons de passer pour des ballots crédules si nous disons que leur charité est plus que cela et nous oublions sans intelligence que l'élan de
charité de provient pas des charitables, mais provient toujours des nécessiteux, de ceux qui ont besoin de la charité des autres et qui donc l'inspirent.
Qu'importe comment vous faites la charité, spectaculairement ou non. Faites-la, comme vous pouvez, en gardant à l'esprit que le nécessiteux est comme un accoucheur dont le
besoin met au monde votre charité, de sorte qu'il contribue à vous faire enfanter et développer votre amour du prochain. La charité est toujours plus ou moins autocharité.
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9 février 2006 (0004)
pénitent ou faiseur de miracle
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LA PENSÉE DU MOMENT.
Chaque matin je me pose cette question:
Seras-tu meilleur aujourd'hui qu'hier? Autrement dit, as-tu avancé dans ta pénitence? Ce qui ne signifie pas que la pénitence soit une action triste,
austère, rébarbative. Tout au contraire!
La Révélation d'Arès n'a pas inversé le sens fondamental de pénitence, qui demande à jamais le chemin vers le bien, mais cette Parole nous a
rappelé les perspectives
dynamiques et joyeuses de l'autotransformation d'un médiocre état de péché vers l'homme ou la femme autorecréé, renaissant, s'emplissant peu à peu, jour après jour pendant sa
vie entière, de grâce, c'est-à-dire de force contre le mal intérieur ou extérieur.
L'effort que vous faites chaquer jour pour devenir meilleur, plus aimant, plus apte à pardonner, plus pacifique, plus intelligent
et plus libre (au sens spirituel surtout) vous fait retrouver l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), c'est-à-dire l'image et ressemblance
de la grâce, c.-à-d. l'image et ressemblance d'un faiseur de miracle. Pas un faiseur de miracle aussi puissant que le Père, mais un homme ou une femme se changeant
insensiblement en une âme forte et sauvée ou autorachetée retrouvant son origine divine.
Quand on me demande: "Priez pour moi ou pour Mme Unetelle," je réponds: "Faites pénitence, c'est-à-dire devenez meilleur(e), ne mentez pas, soyez charitable, aimez même vos
ennemis, ne jugez pas, réfrénez vos colères, et vous ferez plus pour vous-même ou pour Mme Unetelle que la prière. Vous ferez même peut-être un miracle!"
La Révélation d'Arès montre une différente voie vers le salut et, qui plus est, vers un monde changé.
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