25 mars 2006
(0014)
CPE
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CPE:
Qui
guérira le bubon et montera sur le nuage (Rév d'Arès
XXXIV/16-18)?
Les docteurs qui gouvernent la France ou les docteurs
qui trépignent de la gouverner bientôt?
Je pleure sur ces derniers qui ont pris le risque fou de
provoquer un énorme, inextinguible chahut (quels étudiants
ne sont pas toujours prêts à chahuter?) pour déloger les
premiers, sur lesquels je pleure aussi, parce qu'ils
prétendent hypocritement que le dialogue l'emportera. En
fait, tout étant ici pure politique, c'est un dialogue
entre joueurs de poker. La réalité est ailleurs et
pratiquement sans rapport avec le CPE.
La réalité: Travail
= emploi salarié, parce que facilement contrôlable et
taxable, aussi longtemps que le monde ne
comprendra pas qu'il doit changer (Rév. d'Arès 28/7),
afin que l'homme ait une destinée digne de l'homme.
Seulement voilà, il n'y a pas de travail pour tout le
monde; il y en aura même de moins en moins.
Conséquence: Tout remède au chômage guérit le bubon,
c.-à-d. ne guérit pas grand-chose. Comment le CPE
déciderait-il les entreprises à embaucher des gens dont
elles n'ont pas besoin, puisque, si elles en avaient
besoin, elles les auraient embauchés depuis longtemps,
assoiffées de profits comme elles sont, selon la gauche? À
moins, comme le pense la droite, qu'elles soient aussi
assoiffées de philanthropie et piaffent de l'impatience
d'embaucher la jeunesse. Gauche et droite ont tout faux.
Alors, j'ai cherché à comprendre le pour et le contre par
les chiffres, sans passion. J'ai rempli une chemise de
courbes, d'échelles, de statistiques, d'avis
(contradictoires) de grands spécialistes. Il faudrait
plusieurs pages de ce site pour vous les montrer.
Croyez-en seulement ma conclusion: Il y a autant de pour
que de contre. Impossible de dire qui a tort et qui a
raison. Je ne peux que pleurer davantage sur le
margouillis que des adultes, qui n'ont plus que des
problèmes de fin de carrière politique, ont égoïstement
fait de jeunes qui, eux, n'ont encore que des problèmes de
carrière tout court devant eux. De toute façon, si les
jeunes (unanimement, selon ce que les journaux disent) ne
veulent réellement pas du CPE, la solution est simple: Au
moment de l'embauche chacun d'eux dit: "Pas de CPE! Je ne
travaille qu'avec CDI." La loi qui sera est la volonté
d'être; aucune loi qui est n'y
résiste (Rév d'Arès 28/8).
Le Créateur, par sa Révélation d'Arès, a raison:
La politique comme la religion est à remplacer par l'amour,
l'intelligence, la liberté, laquelle,
quand elle est la vraie liberté (Rév d'Arès 10/10),
n'est pas le déchaînement des passions, mais le
déchaînement de la Vie, qui manque tant.
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25Mar06
14C1
Voir commentaire de J.-C. D à l'article 0013 "Vertige de
la Cruauté"
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26Mar06 14C2
Le CPE a été créé par rapport aux violences de septembre
2005. Il s'agissait de mettre les jeunes de banlieue sur
les rails de l'emploi, mais d'autres jeunes, moins
solidaires et inquiets quant à leurs garanties sociales
sur l'emploi préférèrent faire blocus, prêts même à
prendre en otage d'autres jeunes en bloquant l'accès aux
universités.
Je constate l'absence de repère chez ces jeunes dans le
domaine du travail. Les parents ont délégué l'avenir des
jeunes aux syndicats avec leurs codes. Une étudiante
américaine s'étonne de l'insouciance de ses jeunes
Français qui se donnent tous les droits, le droit de ne
pas étudier, inimaginable aux E.U, car ce sont les parents
qui financent ou bien c'est l'étudiant lui-même qui
s'endette lourdement, et le droit de refuser d'entendre
les autres voix qui objectent au retrait du CPE.
Dernièrement, dans la rue, je suis tombé sur un groupe de
jeunes qui faisaient [circuler] une pétition contre le
CPE. Selon eux, il n'y avait pas d'autre alternative
possible. Je décidais donc de les comprendre en les
interrogeant. Leur souci était le risque d'être viré à
tout moment pendant la durée du contrat. Un contrat
arbitraire donc, comme tant d'autres. Sans doute ont-ils
raison, mais ils voulaient ignorer la dimension humaine,
ignorer que l'employeur est un être humain capable
d'humanité, même s'il a des efforts à faire dans ce
domaine comme chacun de nous. On voit combien ont
gagnerait à stimuler chez lui la générosité, l'audace de
voir et de faire les choses autrement [qu'il n'ait tenté
de faire]. J'ai demandé aux jeunes: "Pourquoi
n'interpellez-vous pas les employeurs? Ce sont eux les
créateurs d'emplois. [Dépassez] la lourde procédure
administrative et légaliste pour aller au devant d'eux,
autour d'une table, pour leur demander ce qu'ils pensent
de la situation, et exprimer votre sentiment sur votre
avenir et la place qu'on vous laisse dans cette société.
Cette rencontre serait vraiment bénéfique pour tous."
Pascal. L
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26Mar06 14C3
Les jeunes en ont marre des lois et des structures de plus
en plus contraignantes. Toujours moins de liberté pour
moins de travail. Ils doivent rentrer dans un moindre
moule (appelé système démocratique) formé par leurs aînés,
mais qui ne les aide pas à grandir spirituellement. Au
contraire, on leur fait croire, depuis très longtemps
déjà, qu'ils sont médiocres et, malheureusement, ils le
sont devenus. De consommateurs assoiffés de biens
apprenons-leur la volonté de redevenir de positifs
créateurs, des travailleurs aimants, et la volonté de
naviguer entre les poupes des pouvoirs iniques.
Exemple: le CPE autorise le patron à licencier sans
préavis et sans motif. Un jeune insurgeant ou
opposant (le poulain agile de La Révélation
d'Arès), qui accepterait un CPE pourrait dire,
histoire de rétablir l'équité: "OK. pour le CPE à
condition que, moi aussi, je puisse partir sans préavis,
si je trouve mieux ailleurs ou pour toute autre raison
personnelle!" Dit autrement: "Un CDI, sinon rien. Je
préfère encore la difficile, courageuse et idéale liberté
de créer mon propre travail avec la volonté personnelle de
changer ma vie et celle des autres en bien actif. Je veux
vivre, à partir d'aujourd'hui, au coeur de ce monde mais
pas complétement assujetti à la loi des rats, Rév
d'Arès XIX/24). Bien fraternellement.
Danielle et Thierry.
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27Mar06 14C4
Puis-je faire le commentaire d'un commentaire? "Le blog
n'est pas un forum", je sais, mais vous ne publiez que si
vous l'estimez utile. Je réponds au commentaire de Pascal
L, qui dit que "les jeunes ignorent la dimension humaine
de l'employeur, qui est un être humain capable
d'humanité."
C'est en qualité de professeur d'économie que je dis à
Pascal L.: "C'est faux! Un employeur français n'est plus
capable d'humanité. Contribuable au plus haut niveau,
soumis à une multitude de lois et règlements, dont la loi
du travail, l'écart entre ses chances de prospérité et ses
risques de faillite étant constamment faible (sauf rares
entreprises exceptionnellement bénéficiaires), écrasé sous
les soucis, l'employeur en France, même avec un cœur gros
comme ça, ne peut plus depuis longtemps s'offrir le luxe
de la générosité. Les adversaires du CPE, globalement la
gauche, le savent mieux que personne, puisque c'est eux
qui ont mis l'employeur français dans cet état
d'impuissance. D'où leur acharnement, logique, contre le
CPE.
Je ne vous dirai pas si je m'en réjouis ou si je m'en
plains. C'est comme ça. Plutôt cynique, c'est vrai.
Jean-Claude V.
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28Mar06 14C5
Le CPE, l'arbre qui cache la forêt. Nos jeunes sont dans
la rue. Ils sont l'espérance de demain. Je me dis en les
regardant: "Qui, n'a pas rêvé de faire bouger l'ordre
établi?" Mais, comment ce rêve peut-il devenir
une réalité?
Pour sortir de ce bras de fer, le gouvernement pourrait,
par sagesse, supprimer le CPE ou revoir les deux alinéas
qui posent problème: La période d'essai et l'absence de
justification pour le licenciement. En attendant
l'essoufflement du mouvement contestataire il semble
prendre des risques inutiles.
Yannick me fait remarquer :"Ce n'est pas le C.P.E qui crée
la précarité mais le manque de travail".
Dans un monde recréé meilleur de génération en
génération, parce que la Vérité, c'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), la politique
telle quelle se pratique aujourd'hui n'existera
plus.L'homme redevenu Adam trouvera dans son cÅ?ur les
solutions aux problèmes qui se poseront à lui (Rév
d'Arès 23/4) avec d'autant plus d'efficacité que
les besoins ne seront plus les mêmes.
Nicaise
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28Mar06 14C6
Cher Michel Rocard [sénateur, député européen],
Je vous envoie un texte bien clair que j'ai relevé sur le
blog du frère Michel, témoin et éditeur de La
Révélation d'Arès.
Fraternellement,
Bernard L.
Cher
Monsieur,
J'ai bien reçu votre mail du 25 mars dernier et je vous en
remercie vivement.
C'est émouvant, mais ça ne suffit pas à régler le
problème.
Cordialement,
Michel ROCARD
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31Mar06 14C7
Se sentir vivre... N'est-ce pas la cause profonde de tout
ce "chahut"? Des passions des étudiants, de l'obstination
des gouvernants comme des violences qui environnent les
débats (indépendamment des arguments pour ou contre le
CPE)?
Oui, alors notre société devra tôt ou tard, de gré ou de
force, revoir les valeurs qui la fondent: Ces dimensions
de système qui ne voient en l'être humain qu'une sorte de
"dessin industriel sur pieds"!!!
Frank N.
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03Avr06 14C8
Quand je regarde les actualités de France ou les
actualités générales, j'ai très souvent un sentiment de
tristesse, d'incomprehension, de rejet, par rapport a un
système, un monde, qui définitivement montre
l'essoufflement de son organisation, de sa conception
même.
Peut-être que la pensée anglaise (puisque je vis en
Angleterre) pourrait résumer cette situation, quand elle
dit que "La France est très forte pour écrire des lois que
le peuple francais ne respecte pas et ne veut pas suivre."
Nous sommes tous convaincus ici [en Grand Bretagne]
qu'aucun système ne peut aider au bonheur et à la
respiritualisation de l'homme et que seul l'homme
déculturé, libre, peut y parvenir.
Il me revient une pensée de Socrate sur le changement: "Le
secret du changement, c'est de concentrer toute son éergie
non pas a lutter contre le passé, mais a construire
l'avenir" et hier est dejà du passé. Ce qui suppose "qu'il
n'existe rien de constant, si ce n'est le changement"
(Bouddha).
La problematique est de savoir si nous sommes toujours
conscients que le changement apporte la paix autour de
soi, se fait par notre transformation intérieure, que
c'est la seule voie et qu'elle s'avère être difficile.
Je n'ai pas de parti pris pour les jeunes qui manifestent
leur colère et leur déception pas plus que pour les
systèmes qui créent ces désenchantements permanents. Mais
si je devais choisir, je choisirais la vie. Pour moi un
scandalisé est un homme qui est encore en vie.
Katia G.
05Avr06 14C8bis
Je n'ai pas été claire dans mon commentaire. Quand je
disais: "Nous sommes tous convaincus ici...", je voulais
parler des frères et soeurs [les pèlerins d'Arès] et des
personnes qui lisent votre blog.
Katia G.
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07Avr06 14C9
(Note du webmaster@freesoulblog.net: Ce
commentaire m'est parvenu très altéré, émaillé d'une
quantité de signes bizarres remplaçant les caractères
diacritiques et la ponctuation, du fait d'un encodage
inhabituel. J'espère en avoir fidèlement restitué le
contenu en texte clair.)
Quand on
entend les manifestants à Paris place de République,
lançant leurs slogans-incantations qui semblent vouloir
éloigner la réalité comme un mal, pourquoi ne
manifestent-ils pas plutôt la volonté de remettre en
cause ce monde pour reconstruire un autre? Mais personne
ne leur a montré [la Voie], c'est vrai! On
voit que l'homme dit civilisé en encore [en retard]
quant à l'intelligence.
La politique en affirmant ses valeurs: loi, idéologie,
force et culture, en déconsidérant, en déclarant
incrédibles, en étouffant, en délégitimant toute autre
valeur, "irréalise" le bien et particulièrement celui
prôné par La
Révélation d'Arès. Elle ne peut donc
qu'entretenir le mal.
En fait, la politique n'intéresse plus personne. Seuls
restent des mythes. La politique "s'irréalise" dans des
rêves qui cachent la nuit (Rév d'Arès 2/14) du
péché, de l'absence de bien.
Mais je vaincs en moi la tentation de la vengeance
sans fin (Rév d'Arès 27/9), je pardonne, je
reconstruis en moi l'espérance qu'adviendra un jour sans
loi, sans barbarie, où l'homme aura retrouvé la liberté
de créer le bien dans toute sa diversité : je réalise
enfin le bien au fond de moi. Et dans mon
espérance, qui chasse le désespoir, et mon pardon qui
chasse la vengeance, il y a le bien
concret et gagné [par ma pénitence] qui
irréalise le mal et redonne la Vie.
Un jour les hommes réclameront la liberté de créer le bien
dans toute sa diversité: Ce sera la grande victoire de
la mission d'Arès, le déchaînement de la Vie,
qui manque tant.
Les hommes diront alors : "Nous n'avons plus besoin de
religion et de politique. Nous avons seulement besoin de
nous écouter [les uns les autres], de nous connaître, de
réaliser la diversité des expériences que nous inspirent
le bon sens, la fraternité naturelle, l'esprit
d'entreprise qui nous vient du Créateur. Nous
chercherons des moyens plus naturels pour nous
coordonner."
Jean-Luc
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00Xxx00 XXCX
Text
Signature
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