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10 mars 2006
(0011)
la seule liberté absolue est la liberté d'aimer
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Les
grandes
questions spirituelles ne reposent pas sur la foi,
mot introuvable dans La Révélation d'Arès.
Elles reposent sur tout ce qui valorise le fils
(tout homme, croyant ou non) comme le Père :
l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence spirituelle et, bien sûr, la liberté
spirituelle. Ces instruments du Bien ne sont
hélas plus discernables depuis longtemps, parce que
l'homme religieux et/ou politique leur a substitué
d'autres "valeurs": la loi, l'idéologie, la force, les
mœurs et la fameuse légitimité. Que faire en attendant
le retour de la conscience spirituelle?
Prenez la liberté!
Je médite un événement récent où se sont affrontés
deux "libertés". En février 2006, José Bové,
altermondialiste, pourfendeur de produits américains
(saccageur d'un fast-food McDonald, arracheur de
plants de maïs transgénique), a été refoulé à son
arrivée de France à l'aéroport J.F.Kennedy, New York.
Officiellement attendu à Cornell University (état de
New York) pour donner une conférence, il allait en
fait participer à des manifestations diverses. Ce
n'est cependant pas le droit de parole, même
anti-américaine, qui était refusée à José Bové sur le
sol américain, mais la liberté de laisser en blanc son
formulaire d'entrée aux USA. Ce formulaire demande à
tout visiteur étranger s'il a été dans son pays
l'objet d'une condamnation. José Bové ne cocha pas la
case.
Quelle "liberté" aurait dû prévaloir? Celle des USA de
refuser "légitimement" l'entrée à un notoire brûlot
anti-USA? Celle de José Bové de refuser non moins
"légitimement" de passer par le confessionnal de la
police des frontières US?
La liberté que prêche La Révélation
d'Arès est clairement absolue. C'est celle du poulain...
libre du harnais que lui mettent les docteurs
(de la loi, de la morale, de l'ordre, etc. 10/10),
mais elle ne peut s'exercer que dans une seule
disposition du cœur: l'amour, et donc jamais
dans la violence. Or, l'oncle Sam et José Bové sont
des violents se réclamant chacun de sa "liberté" de
violence. Rien de spirituel, donc rien de vrai,
dans la confrontation de deux "libertés". Le poulain
agile est libre du harnais des docteurs, il
n'est pas "libre" de piétiner les docteurs.
Nous sommes trop imprégnés de mal pour bien comprendre
la différence.
Je crois que José Bové devait se dispenser d'aller
exercer sa violence à la source même de ses griefs,
afin d'éviter aux USA de lui refuser l'entrée du pays,
ce qui est également violence. En attendant qu'elle
devienne toujours soluble, la liberté
absolue, quand elle est insoluble, c'est-à-dire dans
la plupart des cas, ne peut avoir que des substituts
absolus. Ici la sagesse absolue d'éviter un
face-à-face sans solution.
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Commentaires:
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10Mar06
11C1
En effet, quand on regarde José Bové aux actualités, on se
sent interpellé par les batailles qui sont les siennes,
mais en même temps un indéfinissable malaise nous colle a
la peau et ce n'est pas parce que les causes défendues
sont irrecevables ou qu'elles nous dérangent, mais bel et
bien parce que la violence, où qu'elle soit et quelle que
soit son expression, nous laisse une impression de
malaise, de sale... qui, au lieu de nous convaincre, nous
empêche de nous identifier ou de nous intéresser au
message qu'a voulu exprimer cet homme, parce que la
violence tue l'ha (l'âme) et que ce n'est pas
notre chemin.
Katia |
10Mar06 11C2
Encore un grand merci, frère Michel, pour cet article qui
donne matière à réflexion et nous aidera sûrement à
fortifier notre discernement et la mesure, si nécessaires
dans notre ascension vers les Hauteurs.
Chantal
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02Avr06 11C3
Passant un moment heureux avec un ami, il est 12 h.
Sensible à La Révélation d'Arès et aussi
sensible à José Bové je lui donne cet article. Nous nous
quittons. Vers 14h je vais chez lui, l'article l'a mis
dans une colère folle. José Bové un violent!? Il n'en
revient pas. Pour lui c'est un héros. "Le tribunal, me
dit-il, lui a donné raison." [Mon ami] prend pour jugement
ce qui n'est à mes yeux que l'exposition de faits. Je lui
fais remarquer que ce n'est que l'image qu'a cultivé José
Bové de lui-même, etc.
Quelques jours plus tard je croise mon ami à nouveau, je
lui dit que pour moi cet article veut dire, d'une certaine
façon, que José Bové est un faux prophète (Rév
d'Arès28/5) et que son action n'a pas de
spiritualité, pas d'avenir de bien. Je lui dis encore que,
quant à moi, je crois aux solutions d'amour. Ce ne sont
pas ses mots, mais il me traite en quelque sorte
d'irréaliste. Il me dit quelque chose comme: "On n'a pas
le temps pour ça (pour les solutions d'amour)." Moi, qui
pensais qu'il croyait aux solutions d'amour, je réalise un
peu plus le fossé qui nous sépare.
Ce matin, quelques jours plus tard, je comprends que le
violent n'a pas le temps, il est toujours pressé, mais que
l'homme d'amour a l'éternité devant lui. Deux visions
diamétralement opposées, l'une conduisant à la mort,
l'autre à la vie éternelle, sur cette terre. Plus tôt un
nombre conséquent d'hommes acceptera de changer,
c.-à-d. de croire dans les solutions d'amour jusqu'à l'accomplissement,
plus tôt le bonheur des doux reviendra sur terre
et avec lui la vie éternelle. Heureux les doux ils
hériteront la terre, disait Jésus dans le sermon
sur la montagne.
Bernard dlF
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00Xxx00 11C4
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