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10 juin 2006 (0030)
bonheur de la liberté ou liberté de bonheur?
Où es-tu passé, Bébert? Si, l'ange aidant, tu lis ce blog, rappelle-toi ce jour chaud d'août 1944, quand nous vécûmes le bonheur fou de la liberté, qui dura le temps d'une libération. Et si on faisait vivre un jour au monde la liberté du bonheur, une perpétuelle félicité spirituelle?
À Suresnes il était environ 14 h ce jour-là, les sirènes hululaient, nous courions aux abris, ma mère et moi (je ne sais plus où était ma soeur). Toi, Bébert, tu passas, tu me crias: "Michel, viens! Les Américains sont à Chaville!" Ma mère ne put me retenir, je partis avec toi. Nous courions le long de la Seine quand, à hauteur de l'usine Blériot, nous aperçûmes quelque chose bouger entre les arbres de l'autre côté du fleuve, dans le Bois de Boulogne. D'abord une couleur. Á peine perceptible et sombre: Ce kaki plus verdâtre que l'habituel kaki allemand plus brun! Nous étions deux petits hommes de 15 ans, déjà mûris par la guerre, mais encore souples comme des gosses nous nous jetâmes dans les hautes herbes de la berge. La chose avançait lentement en direction du pont de Suresnes d'où nous venions. Nymphea par MonetEt puis la chose devint moins indistincte: un char de combat, sa forme guère plus familière que son kaki. Nos coeurs s'emballèrent. Le char avançait dans un silence étonnant — Nous ignorions que les blindés made in USA avaient des chenilles en caoutchouc —. Soudain, quelque chose sur le flanc du char devint visible... Je hurle, je hurle et mes yeux se mouillent rien qu'en l'écrivant. C'était, peints au pochoir, la France et la croix de Lorraine et ailleurs sur le blindage les couleurs bleu, blanc, rouge... Un char éclaireur de la Division Leclerc entrait dans Paris par le bois de Boulogne. L'US Army s'était effacée pour laisser la 1ère Armée Française entrer dans la capitale. Qui n'a pas vécu pareil moment après quatre ans de peur, de misère physique et morale, de censure et d'humiliation, ne peut imaginer le bonheur de la libération! Tout à coup nous comprîmes que les prisonniers du Mont Valérien qui, comme chaque matin étaient fusillés dans les fossés du fort ne le seraient pas demain, nous comprîmes que les SS en noir et la Gestapo étaient en fuite, que nous n'aurions plus à descendre du trottoir dans le caniveau pour les laisser arpenter la surface de la terre. Bébert, rappelle-toi de ce char qui n'aurait pas été plus merveilleux s'il avait été décoré des nymphéas de Monet et volant comme un ange au-dessus du sol. Son canon resta braqué sur nous tant que le chef de char nous soupçonna d'être des Allemands dans les grandes herbes sur l'autre berge, mais l'archange Michel aurait-il tiré son étincelante épée nous n'aurions pas été plus émerveillés. Puis la tourelle pivota et revint dans l'axe du char, quand le chef de char comprit que nous étions deux grands gamins, qui riaient et pleuraient tout à la fois, fous, absolument fous de joie.
Jésus, je te l'avoue, quand je te vis la nuit du 14 au 15 janvier 1974, j'éprouvai une émotion aussi intense, mais pas l'immense bonheur de ce jour d'août 1944. Parce que ta présence physique me fit soudain ressentir mon obscurité, ma honte (Rév d'Arès 1/1), le mal que j'incarnais comme homme de cette génération. Le char d'août 1944, lui, me libérait au contraire. Pendant quelques instants, Bébert et moi, nous nous sentîmes comme une seule immense lumière, une seule félicité, que rien ne dépasserait jamais. Rien? Mais ne pouvons-nous pas aider le monde à dépasser ses rares et brèves félicités en l'incitant à changer (Rév d'Arès 28/7)?
Qu'es-tu devenu Bébert... Albert Dumur? Nous étions athées, toi et moi, enfants de la banlieue rouge. Ton père était mort en 1943, le mien en 1942. Es-tu aujourd'hui de ces millions d'hommes qui, ayant observé le monde pendant 62 ans, depuis 1944, ont vu qu'en dépit des corrections tentées par la religion et la politique, rien n'a changé — et même tout a peut-être aggravé — les données du péché et du mal qu'il engendre? Pourquoi? Parce que tant que l'homme réclamera à tout propos les protections de la politique, de la loi et parfois encore de la religion, il restera irresponsable de lui-même et ne changera rien à lui-même et au système. Voilà encore une autre façon de dire ce que dit La Révélation d'Arès!
Quand donc, Bébert, enverrons-nous les chars fleuris de notre pénitence libérer le monde? Quand braquerons-nous sur le péché qui le contrôle les armes de l'amour, du pardon, de la paix, de la liberté spirituelle, bref, de l'intelligence enfin réapparue (Rév d'Arès 32/5)?

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Commentaires:
10Jun06 30C1
Quel beau message que celui-ci venu de votre enfance! Je n'y étais pas, mais dans votre souvenir, je sens la fraîcheur des bords de Seine un jour de pleine lumière et je vous vois comme si c¹était moi et un ami face à ce char libérateur.
Vous me faites penser à ce que disait Jacques de Bollardière, compagnon de libération, puis général lors de la guerre d¹Algérie, refusant la torture et entraînant les appelés et les fellahs de son secteur à une coopération pacifique: "Pour moi, l¹idée que je me fais du monde, c¹est que la libération n¹est pas terminée, alors je continue tous les combats de la libération." Rentrant dans l¹Allemagne ruinée avec les armées alliées, il avait découvert alors: "Je ne me trouvais pas devant la défaite de l'ennemi, mais, devant celle de l'Homme."
Comme vous le faites sentir, 62 ans après cette libération du nazisme en Europe au prix de tant de dureté, au lieu d'avoir à nous retrouver, pour faire vivre le monde, face à une plage de débarquement qui va nous tuer, combien il devrait être plus léger, plus efficace, plus déterminant de mener ce combat de la libération, de la vie en soi, blindé d¹amour tous azimuts, maintenant, sans tarder, dans les rues, par les villes et par les occasions de tous les instants. Quand je vois des films sur ces jours-là (comme "Saving private Ryan (Faut-il sauver le soldat Ryan?)", atroces et cependant libérateurs, je me dis: «Va dans la rue appeler les gens à la vie, maintenant, il est temps de monter sur "les chars fleuris de notre pénitence pour libérer ce monde", oui, comme vous le dites si bien!
Bernard L.

10Jun06 30C2
Nous venons de prendre connaissance de votre témoignage. Quelle merveilleuse manière d'exprimer le fond de ce message sublime à votre ami et au monde. Dieu le Sublime, plein d'amour pour sa créature, nous donne vraiment un message puissant et un prophète à la hauteur.
Merci vraiment pour tout ce que vous donnez à travers ce blog qui nous nourrit pour allez vers les hommes.
Éric et Marielle

11Jun06 30C3
Suis-je connecté avec vous!? Inspiré par Dieu via la prière!? Sommes-nous liés les sœurs et frères par cette conscience collective tant attendue!? Je vous faisais part, il y a quelques semaines, d'un projet en cours de réflexion "Mission Opening": les thèmes "Liberté et Esclavage" (un groupe de prisonniers dans la rue), suivi d'un accueil au local. J'ai créé un tract en réflexion depuis quelque temps [... sur le thème de] la Liberté.
Dimanche dernier le groupe "Sarments de Paix" m'a appelé pour faire signer des pétitions. J'y suis allé en ange blanc, j'ai eu de bons contacts, j'ai fait un tour sur les expositions sur le thème de la Paix. Je vais vous faire transmettre deux film DVD dont la richesse d'enseignement est incroyable; il s'agit des historiques et actions de mouvements pacifistes: "Ghandi, Apartheid Mkhuseli Jack dont l'action fit libérer Mandela, les allemands au Danemark, solidarnosk Pologne Lech Valesa (impressionnant), le Chili Augusto Pinochet, etc. Ces films relatent ces actions avec des images d'archives [de grande richesse] [...]
La mission LE CHRISTIANISME N'EXISTE PAS a allumé le feu dans le groupe missionnaire [de Paris]. Vous en avez publié une nouvelle, nous faisant comprendre que c'est ce qu'il faut faire, y aller bille en tête, je dirais: monter sur le parvis de Dieu. Je suis étonné que cette mission ne soit pas renouvelée au moins une fois par mois, pendant au moins une période de 6 mois (à Paris et en province) pour solidifier l'unité des moissonneurs, rallumer le feu de la moisson, [...] voir combien de personnes viennent au local [...] Mais je parle peut-être trop vite. Ce matin, nous avons une assemblée générale, j'imagine que les organisateurs vont en parler!? Donner des dates prochaines. Incontestable le feu appelle le feu. J'ai aussi été étonné qu'après cette mission seuls les organisateurs se sont rencontrés sans inviter les ouvriers et ouvrières présents sur le champ missionnaire. Il y avait là une immense richesse d'expériences, de vécu, de témoignages sur cette mission et puis les échanges, la communication entre nous est si importante. Peut-être ont-ils l'intention d'organiser, une rencontre!? Mais bon! C'est lorsque le fer est chaud que le forgeron le travaille, il ne laisse pas refroidir le fer tand qu'il n'a pas pris la forme qu'il veut.
Didier B.

11Jun06 30C4
Il y en a [assez], franchemment [assez]! Vous répétez tout le temps la même chose. Oui, ça varie un peu (ce coup-ci c'est un souvenir sentimental d'une époque qu'il n'y a que les vieux comme vous qui connaissent), mais c'est tout le temps la même chose quand même: la pénitence, la politique et la religion qui ne servent à rien, etc.
J.-C. D.

Réponse :
Jean-Christophe D, je ne sais pas qui vous êtes, mais il y a deux façons de vous éviter cette colère (mauvaise pour la santé). Première façon: Arrêter de lire mon blog. Deuxième façon: Suivre le mouvement des femmes et des hommes qui ont mis leurs pas dans la Pas de La Révélation d'Arès et lire mon blog en partageant leur foi.

Nota (publié quelques heures plus tard): Ce commentaire de J.-C. D. a déclenché le blocage du contrôle parental sur certains navigateurs. Plusieurs lecteurs n'ont pas pu ouvrir la présente page. Cause probable: Le mot original "marre" maintenant écrit [assez] entre crochets était jugé inconvenant par certains filtres à "gros mots". Il ne devrait plus y avoir de problème maintenant.

11Jun06 30C5
C’est très agréable, frère Michel, de vous lire. Le ton est léger même pour relater des évènements graves. Il n’y a pas de terme qui marque l’ironie, le mépris ou le jugement. Cela me donne du courage, parce que je me dis que votre façon d’écrire est l’expression d’une pénitence et que nous pouvons tous tendre à cela.
On pourrait se décourager de vous voir si haut par rapport à nous, mais quand je regarde en arrière, c’est une joie de constater le chemin parcouru, même si parfois je constate que la montagne que je gravis en cachait une autre plus haute mais plus éclairée aussi. Il est alors inconcevable d’abandonner l’ascension.
Vous savez, ça me fait penser à ces courses en montagne où l’on grimpe le sac sur le dos en transpirant, où chaque pas est un effort, et puis on voit ceux qui ont gravi avant nous et qui redescendent en nous disant: "Courage! Vous êtes bientôt arrivés. Vous verrez comme c’est beau là-haut!"
Et je dis à nous tous "Courage! Courage, même si parfois on n’est pas très bien avec soi-même, parce qu’on a des ratés."
Madeleine

11Jun06 30C6 [correction apportée au commentaire précédent]
Je me suis un peu trompée. Il y a une différence entre la course en montagne et l'ascension. En montagne plus nous montons, plus nous fatiguons, alors que dans la pénitence plus nous montons et plus la fatigue devient légère (Rév d'Arès VI/6). C'est l'expérience que nous faisons tous.
Madeleine

11Jun06 30C7
Lorsqu'on a vu "La Passion" de Mel Gibson, effectivement, on peut se dire, comme vous l'évoquez, frère Michel, que "rien n'a changé en dépit des corrections tentées par la religion et la politique". Et, comme ce patient qui consulte toujours son médecin pour le même mal, en remettant sa propre santé entre les mains d'un autre, alors que lui même (ce patient) sait ce qu'il est bon de faire pour ne pas toujours tomber malade, on comprend mieux que l'homme reste dépendant de la religion et de la politique. "Irresponsable de lui même sans rien changer à lui même et au système." Le système est là pour le secourir, l'assister, pour le prix de sa liberté.
Moi, je trouve cela monstrueusement cher payé et j'ai envie de vous dire, bien aimé frère Michel, que les "chars fleuris de notre pénitence", dont vous parlez, sont en route. Nous sommes ces chars, nous tous auprès de vous, et nous nous rapprochons toujours davantage de vous, en suivant maladroitement encore votre exemple, votre courage, votre immense travail pour le Père et pour l'homme qui est son image et ressemblance (Genèse 1/27). Nos rangs grossiront, toujours à vos côtés, et nous lèverons enfin cette armée terrestre d'amour, de pardon, de paix, de liberté spirituelle.
Nous nous sommes engagés pour cela et d'autres encore s'engageront à vos côtés, à nos côtés, pour grossir l'assemblée des re­créateur d'Eden et de sa félicité sans égale. Comptez sur nous pour vous rappeler la félicité d'une nouvelle libération, de LA Libération par le changement.
Puissions-nous vous donner à nouveau cette joie de retrouver la Lumière et la félicité et nous aurons fait en grand pas vers LUI.
Thierry B.

11Jun06 30C8
Éclaircir son coeur par le pardon, l'amour inconditionnel de tous les autres, quelle joie!
Projeter son regard au delà des préjugés, des idées pré-pensées qu'on nomme culture, quelle fraîcheur pour l'intelligence!
Penser, agir, en s'envigageant absolument responsable de l'état du monde, quelle belle conscience!
Les efforts fournis par celui qui choisit de changer en bien ont certes un prix connus du Père et de lui seul, mais ils ont aussi un salaire: le sentiment de grandeur, de joie profonde (Rév d'Arès 30/11), d'unité avec toute l'humanité, bref un bonheur sans fin, ressenti au fond de soi et vécu par les autres. La joie, le bien, forment une force plus rapidement contagieuse que le mal, parce que naturels pour l'homme.
Annie L-J.

12Jun06 30C9
Merci beaucoup pour votre leçon de Vie!
Voilà du concret!
Danielle A.

13Jun06 30C10
Quand j'étais enfant, et cela me dura jusqu'à un âge avancé de l'adolescence — voire jusqu'à mes premières années d’âge adulte —, je pensais que la liberté s’exprimait par la rebellion envers toutes formes d’autorité, par la recherche des interdits, la rencontre avec des [situations] limites, qui parfois auraient pu être dangereuses pour ma vie et ma liberté physique. L’école buissonière était plus intéressante que les règles. À 14 ans je décidais de quitter ma famille pour vivre ma propre vie; fort heureusement ça ne dura que quelques semaines de galère, mais en même temps ce fut une riche expérience.
Ce que cette longue période de rebellion et de rejet m’apprit, c’est que par ce chemin-là il n’y a pas de solutions pour le bonheur. Bien au contraire, à travers quelques rares plaisirs rien de concret ne peut aboutir. Par contre, j’y ai trouvé le goût de la recherche de moi-même. Cette partie de ma vie m’a fait rechercher plus tard [la réponse à cette question:] "Mais que suis-je venue faire sur cette terre? Quelle est ma tâche? Que dois-je réaliser?"
J’ai compris aujourd’hui qu’en restant dans la rebellion, l’intellectualisme — qui est aussi un système, une prison qui enferme l’homme dans la pensée et l’éloigne du vécu —, la contradiction de tout et la médiocrité d’une vie non choisie, je m’enfermais dans une forme d’attitude et de vie plus proche de l'infantilisme, dont vous parlez dans "Liberté et Infantilisme" (Le Pèlerin d’Arès 1989), que d’autre chose.
J’ai vraiment ressenti une profonde et immense joie le jour ou j’ai compris que la (et ma) liberté s’exprimait à travers mon choix consenti, conscient, conscit (Rév d'Arès XXII/14), entre la Parole du Père, l'enseignement de ses prophètes et la capacité — enfin! — de recevoir l’aide promise et d’être guidée dans ma tâche.
Nous n’avons pas votre force, frère Michel, mais ce que nous avons, c’est la chance et le privilège d’être contemporains d’un prophète vivant et la certitude que la Voie que nous suivons dans l’accomplissement du Bien nous libère et libérera le monde.
Katia G.

14Jun06 30C11
J'ai failli laissé passer cet article. Je finis ma carrière en service de nuit en ce moment et le jour je n'ai pas les yeux en face des trous. Triste, l'article! Il n'y a que toi pour ignorer que les SS et la gestapo étaient le fléau de Dieu, la punition envoyée à la France pour la punir de son arrogance et d'aimer la belle vie. Dieu ne voulait pas que ça dure trop, les bon-à-rien [...] qui avaient décanillé en Afrique, en Angleterre, en Urse [URSS], revenaient pour bien re-pourrir la pays en 40 ans avec les cocos, les socialos, les profiteurs de droite et de gauche. Ton char de combat dans le bois de Boulogne, si les Boches avaient encore eu leurs Tigres et Panthères, il n'aurait pas fait le poids devant les 88 [calibre de l'artillerie allemande] [...] Pour ton copain Bébert, ne cherche pas! Il se tire une retraite mais pas par répartition à la caisse des anges. Il se la tire à tes frais, aux miens, c'est sûrement devenu un parasite comme 30 millions de Français. C'est ça que les nazis ne voulaient plus [...]

Anonyme

Réponse :
Vous êtes probablement le sous-singe, déjà manifesté pour Ahmadi-Najad. Je publie ce commentaire pour montrer à ceux qui n'y croient pas qu'il existe encore des esprits comme le vôtre, et encore! j'ai coupé les parties antisémites de votre littérature, parce que je suis juif (outre que je suis sous-singe), étant un descendant spirituel d'Abraham. Tout vrai chrétien devrait se considérer comme juif de la branche Jésus.

14Jun06 30C12
[suite du commentaire précédent] Je n'aurais pas pensé que tu étais juif. Il y a bien trois mil ans que Dieu ne parle plus à un prophète juif. Les juifs l'ayant trahi, il s'est tourné ailleurs. D'où Mahomed, mais comme ces circoncis du croissant l'ont trahi aussi, et en moins de temps, il m'avait semblé normal qu'il s'adresse à un Occidental. Mais un occidental juif [...] Pas étonnant que tu étais tout gai (peut-être es-tu gay aussi?) en voyant les chars de combat US bourrés de juifs (même le général Arsène Hover était juif sans en avoir l'air) qui débarquaient pour rejoindre les staliniens (Staline était juif, de notoriété publique) à Berlin. Entre nous, les nazis avaient bien raison de se méfier des juifs [...]

Anonyme

Réponse :
En somme, les nazis n'étaient qu'une minorités de sauveurs de la planète à peu près entièrement envahie par les juifs. Même Arsène Hover était juif?! Je croyais qu'il s'appelait Eisenhower. Staline juif? Mais il avait fait ses études au séminaire, il se destinait au sacerdoce... Mais, bien sûr, l'église est également dans les mains des juifs. Comme les Pèlerins d'Arès, tous juifs, juifs de la branche Jésus, comme j'ai dit. Dans ces conditions, vous anonyme sous-singe, qui êtes un des rares purs sous-singes humains de la planète, pourquoi lisez-vous mon blog (blog, probablement un mot hébreu)? Je me sens confondu par vos révélations. Je savais que le Créateur nous aimait, nous les pécheurs, mais aimer des juifs, c'est sûrement le comble de l'amour. D'où la Bible... évidemment!
Quant à être gay, suis-je gay? Pourquoi pas cette révélation après toutes les autres? Malheureusement je me sens un peu vieux pour me vérifier sous cet angle-là. Ceci dit, vous faites quelques erreurs, outre celles que je viens d'énumérer, notamment concernant les prophètes juifs: Jésus en était un, il n'y a pas trois mille, mais seulement deux mille ans.
Si quelque jour, que j'espère prochain, vous entrez en pénitence, commencez par étouffer votre racisme, puis éliminez-le complètement, mon frère anonyme. Rappelez-vous ce que dit La Révélation d'Arès: Il n'y a qu'une seule race. Des divers traits de nature de La Révélation d'Arès, son universalité est sûrement un des plus sublimes.

15Jun06 30C13
L'homme est oublieux. Merci pour votre beau témoignage. J'ai visionné, il y a quelques jour le film d'Olivier Hirschbiegel "La Chute", qui raconte les dernières heures d'Hitler et la chute du IIIe Reich. Un film instructif, terrible, bouleversant. Nous savons que toutes guerres sont le fruit du péché individuel et collectif, mais tout de même j'ai des difficultés à comprendre pourquoi des êtres obéissent aveuglément à un ou plusieurs individus en devenant eux-mêmes des monstres barbares tombant plus bas que l'animalité. Dans le film, la femme du premier ministre d'Hitler [il s'agit probablement de Mme Goebbels], tue ses enfants tous en bas âges, 5, 6, 8 et 10 ans, pendant leur sommeil. On les força à boire du somnifère, ensuite la mère fit craquer des ampoules de poison dans leur bouches, ses enfants qui n'avaient pas choisi, furent victimes des choix de leur parents, de leur idéologie [...] On comprend pourquoi en 1974/1977 Dieu à Arès relance l'Exode spirituel. Tout système hiérarchique est pervers, on désigne un chef qui à son tour en désigne un autre, etc. "Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument." À moins d'être un sage, difficile de résister à certaines tentations de pouvoir, luxure, argent, sexe, drogue, prestiges, honneurs, etc. Avoir un pouvoir sur des êtres, des responsabilités parfois poussent des êtres à des extrêmes, l'histoire le confirme, tant dans notre quotidien que dans toute guerre. On comprend pourquoi Dieu à Arès dit: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Nous avons été créés pour vivre ensemble dans la paix, le bonheu,r pas pour nous soumettre à nos semblables qui eux aussi sont des pécheurs. De quel droit, du reste, nous seraient-ils supérieurs?! [...] Finalement, nous sommes les esclaves enchaînés aux systèmes, politique, religieux, économiques, sociaux, etc. mais, aussi les prisonniers de nos éducations, cultures, par un conditionnement de dogme, de loi, nous sommes les prisonniers de notre esprit, de nos péchés. Ceux qui ont déjà commencé à se changer en bien, à entrer en pénitence, à briser les chaînes, à vaincre orgueil, vanité, manie de juger, etc., à ceux-là la question "Un prophète pourquoi et pour faire quoi?" ne se pose plus. Le pleuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi... (Isaïe 9) [...]
L'homme est oublieux et sans cesse, le(s) prophète(s) répète(nt) et répète(nt, appellent au changement en bien, cherchent un langage pour être compris, répandent la paix, montrent l'exemple. Nous devons établir des relations d'amour, de respect, de partage, de pardon, de paix entre tous les peuples, être au service des faibles, des petits. Nous devons convaincre à la pénitence.
Quant au racisme, nous savons depuis longtemps que nous sommes tous parents, [quoique] tous différents, tous [avec] un corps d'animal, des yeux, des cheveux, de couleurs différents, des os, muscles, nerfs, groupe sanguin. Nous sommes les reflets les un des autres, images et ressemblances de Dieu (Genèse 1/27), des miroirs vivants [...]
Lorsque vous dites: "Jésus, je te l'avoue, quand je te vis la nuit du 14 au 15 janvier 1974, j'éprouvai une émotion aussi intense, mais pas l'immense bonheur de ce jour d'août 1944. Parce que ta présence physique me fit soudain ressentir mon obscurité, ma honte (Rév d'Arès 1/1), le mal que j'incarnais comme homme de cette génération..." Pendant toute l'occupation [1940-1945], vous avez dû en voir des choses pas belles. Je me rappelle de cette personne agée qui se faisait frapper par un SS, dont vous nous avez fait témoignage, lors de votre enseignement à Paris. Vous qui savez ce que c'est vraiment d'être un pécheur, pour avoir vu le séjour des morts, vous qui avez vu la puanteur de votre âme lors des apparitions de Jésus. Vous qui êtes conscit, le juste prophète... Je n'ai encore qu'une approche intellectuelle de tout ça, pécheur, je suis. Ça je sais, je l'ai accepté, même si la honte devait me faire manger la poussière, j'aimerais comprendre dans ma chair ce que vous avez vécu en 1974, ressentir mon obscurité, que je perçois petit à petit à travers la porte ouverte vers la Lumière. Je me dis que si je devais vivre une telle situation, cela me ferai certainement avancer plus vite dans la voie de la pénitence, car, nous sommes envoyés au monde qui doit absolument changer en Bien et nous devons vous faire connaitre à ce monde de votre vivant. Votre témoignage est primordial ainsi que celui de la sœur Christiane, de vos filles, petits enfant un jour. J'appelle mes sœurs et frères clamer la Parole, à s'adonner davantage à la mission, bille en tête.
Didier.B.

16Jun06 30C14
Quand je lis le commentaire de ce frère anonyme [voir 30C11 et 30C12 ci-dessus], peut-être est ce une sœur, je ne peux retenir mes larmes.
Je ne connais pas ce langage, mais, je vous remercie de l’avoir publié
N’ayant pas été une enfant de la guerre et ayant toujours combattu pour une paix universelle, où les nations deviennent une seule et même race, il m’est difficile de découvrir un pareil discourt .D’ autant [plus difficile] qu’il vous est adressé, à vous qui prônez la paix et l’amour entre les hommes.
Patricia

Réponse :
Oui, cet anonyme pourrait être une femme qui, parlant de travailler en "service de nuit", serait par exemple une infirmière, mais sa façon de s'exprimer générale est plutôt celle d'un homme.
Ceci dit, j'ai reçu quelques critiques de certains qui, sans souhaiter être publiés, pensent que je n'aurais pas dû publier ce genre de commentaire. Vous, vous m'en remerciez au contraire et ainsi vous adoucissez mon trouble. J'ai en effet estimé utile qu'on sache que les néo-nazis et autres fascisants ne sont pas que des groupuscules isolés au crâne rasé, dont la presse rend compte de temps en temps, mais sont des gens rencontrés un peu partout, mais heureusement pas chez les Pèlerins d'Arès — J'ignore d'où sort cet anonyme —. Je dis "frère" ou "sœur" à ces gens-là comme je le dis de mes ennemis ou à mes ennemis.
En publiant ces deux commentaires de l'anonyme raciste j'ai aussi trouvé une double occasion de rappeler au monde que les Pèlerins d'Arès ne sont pas des antisémites contrairement à un bobard qui court avec d'autres bobards comme celui récemment repris par la Mivilude selon lequel nous serions des "guérisseurs". Il m'arrive d'être abordé pendant le Pèlerinage par un visiteur qui me dit quelque chose comme: "Voilà enfin des chrétiens purs qui ne fricotent pas avec les juifs..." À quoi je réponds: "Au contraire! N'avez-vous pas lu: Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues (Rév d'Arès 35/11)?" Et j'ajoute: "Vous tombez mal, je suis juif. Je suis juif de la branche d'Abraham et de Jésus..." Imaginez un peu la tête du visiteur!

16Jun06 30C15
Je partage complètement l'esprit du commentaire de notre sœur Patricia (30c14). J'ai lu hier les commentaires du frère anonyme et vos réponses. Quel enseignement pour nous tous! À la lecture de vos réponses, je suis fière d'être Pèlerin d'Arès. À travers vous, frère Michel, je ressens l'Amour et la Patience de Dieu pour sa créature.
Merci, frère Michel, d'utiliser les commentaires de notre frère l'anonyme pour nous amener toujours plus haut dans l'amour pour notre prochain. Vous êtes vraiment un exemple pour moi, le chemin que je suivrai jusqu'à ma mort. J'ai envie de dire à notre frère anonyme: Dieu nous dit dans La Révélation d'Arès (36/23): Crie partout "Cette vie est courte;le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité;chacun à juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments! Écoutez la Parole Que j'ai reçue et sauvez-vous!" 
Marielle

17Jun06 30C16
Les arguments d'Anonyme qui, même s'ils sont aujourd'hui minoritaires — heureusement! — ont quand même le mérite d’être exprimés. Celui qui les exprime, qui d'une certaine façon a le Créateur au fond de lui, crie plus qu’il n’écrit, [il crie] sa grande frustration. Hitler était un grand frustré, si on se réfère aux travaux des historiens, frustré de ne pas être reconnu comme peintre, humilié comme Allemand par les braves français entre autres  qui imposèrent à l’Allemagne une très lourde dette après la première guerre mondiale, ne l’oublions pas. Même anonymement quelqu’un sur son clavier crie sa souffrance. Si le diagnostic qu’il fait sur l’homme et le remède qu’il préconise est aberrant, simplement parce que l’histoire en a démontré l’impasse, mon frère Anonyme pousse le raisonnement plus loin. [On ne naît pas] chrétien ou juif au sens spirituel du mot, non au sens d’identité civile, celle-ci ne pouvant qu’être imposée ou culturellemnt héritée, donc non voulue en conscience [...] On ne naît pas juif, on le devient [par la culture familiale] [...], ce qui ne se fait pas sans effort, donc pas sans souffrance.
La race humaine s’est abâtardie et la faiblesse que nous portons en est un [?], sinon la pire des conséquences du choix des Adams de se détacher du plan d’intelligence que le créateur avait prévu pour tous les hommes. On peut être tenté, contre  toutes les faiblesses, de sortir la grosse artillerie, de classer par catégorie les bons et les mauvais dans un tableau, de couper les têtes corrompues en oubliant la sienne. [Mais] qui est parfait[? Qui] peut s’imposer comme norme?
Anonyme, mon frère, ose porter le fardeau des générations un seul instant[! Ose] seulement y jeter un coup d’œil et tu sentiras ce que veut dire pénitence! Les camps de travaux forcés et autres sévices ne donneront jamais à l’homme la conscience de ses racines célestes[, ces racines] que l’homme porte en lui. Je comprends tes coups de gueule, mais ils témoignent d’une grande faiblesse, celle de l’impatience.
On est tous des malades, qui devrons guérir s'ils veulent évoluer. Enfin, la belle vie qu’aimait la France!
Si vous rejetez cette belle vie, c’est que vous êtes la victime inconsciente d’une religion et d'une morale, qui ont cherché longtemps à castrer la vie de ses plaisirs sans comprendre qu’ils sont aussi vitaux que l’air et l’eau. C’est l’excès ou l'égoïsme qui peuvent les gâter et donc finir par les pourrir. Mais du fumier peut aussi renaître le jardin. C’est pourquoi il faut baiser la lèvre de celui qui porte le pus, qui a le ver ou même qui cache l'hameçon (Rév d'Arès XXXIII/8) pour vous pièger; une autre façon de dire tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Jean-Claude D.

17Jun06 30C17
En lisant votre message "bonheur de la liberté ou liberté de bonheur?", je dois dire que celui-ci va nous aider à surmonter les faibleses de notre temps. Grâce à de tels messages, placés au coeur de la pénitence, nous devons comprendre la nécessité de faire pénitence et donc de bâtir nos âmes. La nécessité de faire le bien, d'être rempli d'amour, d'être apôtre de la paix... Un vrai sursaut est nécessaire et urgent.
Jésus enseignait, il y a plus de deux milles ans, que si notre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens nous n'entrerons point dans le royaume des cieux (Matthieu 5/20).
La haine venant des personnes dont nous pouvons être victimes ne doit pas nous auroriser à les haïr. C'est pourquoi, Nabi (Rév d'Arès XX/1-8), je trouve que votre réponse à cette personne Anonyme est une bonne chose, parce qu'Anonyme se nourrit de vos paroles sans le savoir (Rév d'Arès 13/3)
La foule des hommes fera de même autour de toi, mais elle se nourrira pourtant de tes paroles sans savoir.
Vous êtes la bonne pensée, Nabi!
René O.

18Jun06 30C18
Merci pou votre message. Je connais votre blog que je consulte régulièrement. Que dire ? C'est toujours merveilleux de vous lire ; chacun de vos papier est marqué par la profondeur et la simplicité: L'essentiel, rien que l'essentiel avec cœur!
Je termine en ce moment ma formation d'instituteur. Inutile de dire que ce que j'entends à l'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) n'est pas de la même Eau. Aussi, plus d'une fois ai-je ouvert votre blog dans l'espoir d'y trouver un nouvel article.
Merci Frère Michel pour cette Fraîcheur qui réjouit l'âme en même temps qu'elle l'enseigne!

Laurent R.

18Jun06 30C19
Depuis l'ouverture de votre blog je me suis souvent posé la question de l'impact de son contenu sur le monde. Je comprends mieux aujourd'hui à travers tous les commentaires, qu'ils soient positifs ou négatifs, son inestimable valeur humaine.
Je souhaite que vous nous fassiez entendre d'autres voix pour nourrir notre réflexion, pour que jamais nous ne puissions nous retrouver  dans  une bulle.
Chantal F.

07Sep06 30C20
Je suis très surpris et agréablement par cette évocation d'une partie de votre enfance. Personnellement je n'ai pas connu la guerre et je ne tiens pas à y être confronté. Ah! la guerre, maître mot régnant dans nos télés, dans la bouche surfaite des politiciens qui récupèrent toute vie spirituelle dans leurs habits de sinistres [augures] pour accentuer nos peurs.
Mais nous avons la Lumière de La Révélation d'Arès pour nous guider et remplir nos cœurs de paix pour tous les peuples de la terre et je vous remercie pour le témoignage que vous portez au monde.
Philippe D., Bretagne

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