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21 juin 2006 (0031)
le pèlerinage d'Arès
Chaque été à Arès en France (33740, Gironde) 46 avenue de la Libération,
du 21 juin au 4 juillet, du 12 au 25 juillet et du 2 au 15 août.
Ouverture du lieu des théophanies (où se manifesta le Créateur en 1977):
le vendredi, de 08h30 à 11h30,
le samedi, le dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
les autres jours de 18h à 21h.
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Qui fait le pèlerinage d'Arès?
D'abord des personnes à l'âge de la conscience libre (Rév d'Arès 10/10),
qui ont reçu la Parole (Bible, Coran),
qui connaissent leur désobéissance, c.-à-d. qui distinguent le bien du mal, l'amour de l'indifférence et de la haine, le pardon de l'esprit de jugement (36/16), la paix du conflit, l'intelligence spirituelle (32/5) de l'intelligence intellectuelle,
qui ont entendu la demande du Père et se sont converti à La Révélation d'Arès, la lumière qui chasse l'ombre des interprétations religieuses,
qui ont résolu de ne plus pécher et d'entrer en pénitence, c.-à-d. de pratiquer le bien et ne pas faire le mal,
bref,
des homme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13).
Mais aussi n'importe qui d'autre, même incroyant, pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à sa visite s'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses sont les clés du bonheur.

Que vient faire le pèlerin?
Maison de la Sainte ParolePrendre le Feu de la Main même du Créateur qui se manifesta et prononça La Révélation d'Arès sur ce lieu, qu'il ne quitte jamais (Je suis ici... Rév d'Arès XLI/1-8, XLVIII/9).
Comment prendre le Feu? Chacun procède comme il le ressent, pourvu que ce soit dignement et discrètement. En général, le pèlerin frappe du front (XLI/4) et baise (sa lèvre prend... XLVIII/9) l'endroit, marqué par un simple cadre elliptique en bois, où s'éleva la Lumière centrale lors des théophanies de 1977. Ensuite, il va s'asseoir quelque part dans la salle où il avive ou ravive par la prière et/ou la méditation ses raisons et sa volonté d'entraîner l'humanité, à commencer par sa propre humanité, à retrouver ses sources spirituelles (Rév d'Arès 24/4).
Pourquoi recommande-t-on au pèlerin de se déchausser et de porter une tunique (prêtée sur place à qui n'en a pas)? On se déchausse comme Moïse sur un lieu où le Créateur parle (Exode 3/5). La tunique fait oublier les sexes, les beaux ou pauvres vêtements et le respect humain (ce qui fâche ou fait rire le monde), par quoi se divise le monde social (Rév d'Arès 10/13-14). La tunique, qui devient la coute ou kitoneth (XLVI/1-4) quand elle sert de linceul, rappelle aussi qu'il faudra mourir tant qu'un petit reste n'aura pas battu le péché (28/12).

La pensée du pèlerin:
La religion abrahamique: judaïsme, christianisme et islam, n'est plus que bruit qui a remplacé la Parole de Dieu à Jérusalem (Rév d'Arès XLVII/2). Le Père a donc élu domicile ailleurs, en France. Le Père aimant (Rév d'Arès 12/7) cependant ne voue pas la religion à l'enfer (N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus... 16/13), mais il la critique sévèrement. La religion a notamment faussé la notion du salut. Elle a prêché le salut personnel, alors qu'il est indissociable du salut universel. Elle a prêché le salut comme dépendant d'un jugement du Ciel, alors qu'il dépend seulement et existentiellement du comportement de l'homme. La pénitence (pratique du Bien et refus de pécher) seule sauve. De plus, de même que le Père ne peut vivre sans sa créature humaine, son fils, aucun pénitent ne se sauve sans s'efforcer (dans la mesure de ses moyens) de sauver d'autres hommes, ses frères (Sauve! Ne juge pas! Rév d'Arès 27/3). Comme dit La Révélation d'Arès, tout pénitent est moissonneur (de pénitents). Le pèlerin en son for intérieur déclare ou renouvelle son engagement à réveiller la vie spirituelle, c.-à-d. le Bien, en lui-même comme en d'autres hommes.
On ne vient pas à Arès mendier un miracle. On y vient au contraire s'offrir comme miracle, le miracle de sa foi en l'effort autosalvateur (pénitence) auquel La Révélation d'Arès appelle l'homme. Tout homme peut être fait un Dieu, comme Jésus l'a été, s'il met ses pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12-13). Ce ré-enracinement spirituel est plus que jamais urgent en ce début de XXIe siècle. Des problèmes, que l'homme croyait derrière lui après les luttes, les guerres et les souffrances du XXe siècle, resurgissent devant lui, sociaux, politiques, économiques et même simplement humains. Le Père revint parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, parce qu'il savait, lui, les périls: rivalité, mensonge, haine, violence et guerre, qu'on allait revoir. Il est venu rappeler à l'homme qu'il est image du Créateur (Genèse 1/217) et donc producteur de sa propres grâce, de son propre miracle, s'il le veut. Le pèlerin affirme qu'il le veut.

Si chaque année, le 21 juin, ne revenait pas le Pèlerinage d'Arès, un sentiment d'échec aurait fini par me gagner, même en étant le témoin du prodige surnaturel survenu là en 1974 et 1977. En 32 ans j'ai vu des milliers et des milliers de croyants venir à Arès pleins d'espoir, puis ne plus revenir, déçus, sans s'avouer que perdre la foi est trop facile, et que refuser de comprendre que le responsable du mal est l'homme, pas Dieu, c'est laisser les choses empirer. Je vois tant d'hommes ailleurs, juifs, chrétiens, musulmans, humanistes, qui espéraient que le Bien s'implanterait enfin sur terre, désespérer que ce monde tire jamais les leçons de l'effroyable XXe siècle. Je vois tant de sottises et d'injustices commises par ceux qui prétendent diriger le monde, bref, je vois tant de choses qui portent la foule à penser que le mal restera le plus fort, oui, je souffrirais d'un terrible sentiment d'échec, s'il n'y avait pas ce saint lieu d'Arès où je ressource mon espérance. Je sais que le monde de demain est déjà né sur ce mètre carré où se dressa le bâton de lumière en 1977.
Non, le mal ne sera pas indéfiniment plus fort que le Bien. Non, il n'y aura pas une perpétuité de violence, d'injustice, de domination et spoliation. Oui, l'homme trouvera le bonheur perpétuel. Voilà le sens profond du Pèlerinage d'Arès.

copyright 2006
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Commentaires:
18Jun06 31C1
Je vous souhaite, bien aimé Frère Michel, un très beau Pèlerinage 2006 dans ces lieux rénovés et agrandis récemment. Je le souhaite de même a tous mes frères et sœurs.
Par le cœur et par la prière, mes pensées vous accompagnent. Je vous assure de mon amitié fidèle,
Dans la Joie du Père,
Katia G.

18Jun06 31C2
Je m'adresse particulièrement à ceux et celles qui se sont éloignés de l'assemblée [des Pèlerins d'Arès] et j'espère de tout mon cœur, s'ils lisent le blog du frère Michel, voir un grand nombre d'entre eux revenir prendre le Feu à Arès et revenir à la moisson.
Il est grand temps que beaucoup palent leur île dans la baie de Mikal [=frère Michel] (Rév d'Arès XLII/1-2). Il serait grand temps que nous le fassions connaître au monde. Le prophète est l'ainé des frères (Rév d'Arès 16/1), nous devons nous rassembler autour de lui et engager des actions insurgeantes.
La mission "Le Christianisme N'Existe Pas" a généré dans l'assemblée [de Paris] un mouvement collectif qui a rallumé le Feu chez beaucoup de s
œurs et frères. Entretenons ce Feu: Michel, dans tes côtes J’ouvre une baie. Le frère y pale son île, un lieu sûr (Rév d'Arès XLII.1 et 2).
Pendant trois ans je ne suis pas allé à Arès prendre le Feu. J'avoue que ça m'a manqué; je ne me sentais pas bien, j'avais rebroussé chemin (Rév d'Arès 39/6). Je ne clamais plus la Parole, je ne missionnais plus, je sentais en moi une anomalie, un mal-être et pourtant, par moments, je sentais la présence du Père, des anges. Des s
œurs et frères, vous-même frère Michel, ne m'avaient pas abandonné. Certains ont pris de mes nouvelles et ont toujours eu un immense respect de ma vie, de ma liberté et de mes choix, ce qui confirme que "ceux que tu quitteras après les avoir visités, Je ne les laisserai pas orphelins et Je les visiterai dans leur solitude (Rév d'A 34/7 )." Je m'étais laissé dominer par mon tentateur. Ma décision de reprendre la prière, ma moisson, d'entrer en pénitence, confirme aussi "Je [=Dieu] mets Mon Bras au bout du bras d’homme (Rév d'A XXX/6 ).
L'humilité, Dieu aime ça! Nous n'avons pas idée parfois de l'effort que font certaines personnes pour accomplir un acte dirigé vers le Bien... Encore l'humilié! Ce matin, je clamais la Parole dans l'Évangile de Luc (Luc 15/11): La parabole du fils retrouvé. Quel bel exemple d'amour évangélique, d'humilité, de lucidité. Tous pécheurs, nous sommes tous des fils et des filles prodigues comme, celui de la parabole.
La prière, le Souffle de Dieu, rafraîchit les intelligences (Rév d'A 10/12). Mon tentateur à encore une emprise sur mon image et ressemblance [du Créateur]. Mon âme n'est pas encore assez forte pour le maîtriser, elle se laisse encore séduire par ses mirages (Rév d'Arès Veillée 26), mais j'en suis maintenant de plus en plus conscient (article "Je m'espionne" dans Le Pèlerin d'Arès 1987). Merci à mes soeurs et frères qui: me rappellent la vérité et la constance (Coran sourate 103). Très important de se soucier de sa s
œur ou de son frère en difficulté dans sa pénitence. Je lutte quotidiennement, ma prière, ma moisson, ma pénitence, me donnent des forces nouvelles. Que de tentateurs sur cette terre! [...] tentateurs religieux, politiques, sociaux, économiques, vaniteux, spoliateurs, etc., se conditionnant eux-mêmes dans un système sans fin, "le chat qui se mord la queue."
Dieu à bien raison de dire: Abats les idoles de l’esprit (Rév d'A 23.8)! Créateur, nous sommes tous tes image et ressemblance (Genèse 1/27). Quelle merveilleuse mission à laquelle nous appelle Dieu: Créer notre âmes [et encourager les hommes à créer leurs âmes].
Je suis d'accord avec vous, frère Michel. Si nous n'avions pas cette période de l'année pour venir prendre le Feu, nous nous éteindrions vite loin de ce gîte d'étape que Dieu à préparé pour le pénitent, qui y vient chercher les forces du changement et aussi pour prendre de nouveaux engagements pour l'année à venir. Ce moment très particulier où "le Ciel est là," revoir des s
œurs et frères, rencontrer de nouvelles âmes. C'est une grande fête que le pèlerinage de Feu, car après le mur la baleine (Rév d'Arès XL./4), ce monde en dehors des murs de La Maison de La Sainte Parole, ce monde qui sans cesse nous tire de tous les côtés, nous offre des tentations de toutes sorte. En nous appelant: Viens prendre le Feu!, Dieu, connaissant nos faiblesses, nous donne la force de changer en bien, de lutter contre les ténèbres à commencer par les ténèbres de nos propres péchés. Même celui ou celle qui doute, mais qui vient se prosterner, frapper son front sur la pierre, Dieu lui donne la force du changement aussi — Je pense à l'anonyme... Qui sait? Il viendra peut-être à Arès cet été? Peut-être recevra-t-il la force du changement et nous rejoindra dans cette merveilleuse mission, de tout mon cœur, je le lui souhaite —. Je pense aussi à celle et ceux qui ne peuvent pas venir sur le Saint Lieux, qui vont prier de chez eux avec nous pendant toute la période de Pèlerinage, ceux-la aussi le Père les visite et leur donne la force du changement.
Je serai avec vous, mes sœurs, mes frères, dans la prière. Jai aussi des témoignages de sœurs et frères en difficultés pour clamer la Parole. Je leur rappelle un conseil du prophète que j'applique: Clamez, clamez la Parole pour l'accomplir, dans les trois livres ne serai-ce qu'une ligne, un paragraphe, mais clamez la Parole. La Parole du Père sur les lèvres, dit le frère Michel, c'est Noblesse et Puissance. Je n'avais pas clamé la Parole pendant trois ans, je vous prie de croire que cela a été difficile de m'y remettre. À présent j'ai retrouvé une constance et si parfois j'ai des difficultés, je mets en application ce conseil du prophète et ça marche. Dieu sait, voit tout et ne nous quitte pas du regard un seul instant. Merveilleux pèlerinage à vous tous!
Didier B.

19Jun06 31C3
Je vous joins deux photos : 
- La première est une photo du clocher de la Maison de la Sainte-Parole tel qu'on peut l'apercevoir depuis la rue Jean Lebas, en venant du Bassin d'Arcachon. C'était à l'époque de mon premier Pèlerinage (en 1988... pfooo!). C'était de ce côté que les pèlerins pénétraient dans la Maison de la Sainte Parole. Cette entrée n'est plus utilisée aujourd'hui que par les personnes en fauteuils roulants.
- La seconde, très récente, est une photo de la Maison de la Sainte-Parole telle que les pèlerins la verront cette année après les importants travaux d'agrandissement et de ré-aménagement entrepris de septembre 2005 à Mai 2006.

Qu'est-ce qui différencie ce clocher de n'importe quel autre clocher pourrait se demander le surfer (surfeur)* de passage? La réponse est d'abord dans votre article et dans tous les articles de votre blog: Pas d'esprit de clocher à Arès! Qu'on se le dise et se le répète: Le pèlerin se recueillant sur le lieu des théophanies ne se considère pas meilleur que ses frères juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes ou athées! La lecture de La Révélation d'Arès ne fait pas de lui un être élu dans une humanité perdue, mais un homme humble qui prend conscience qu'il faudra des générations fouillant le désert spirituel qu'est devenu notre monde pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/4). Raison de plus pour s'y mettre sans attendre!
Pas d'esprit de clocher, pas de doctrine religieuse... Mais alors, se demande le surfer (ou surfeur) de passage qui a posé la souris [de son ordinateur] quelques instants: Pourquoi un clocher? Ça fait église. C'est comme ces mots que La Révélation d'Arès utilise, mais dont elle modifie [ou plutôt rectifie] plus ou moins profondément le sens: péché, qui n'est pas morale mais absence de bien, pénitence qui n'est culpabilité mais acte d'auto-création, prière qui n'est pas louange ou demande mais volonté d'accomplir la Parole qu'on a préalablement lue, etc.
Alors, pourquoi ces références au religieux si la foi arésienne n'est pas religieuse? À cela, on peut d'abord répondre que ceux qui ont tourné le dos aux clochers et au vocabulaire religieux n'ont finalement pas résolu grand chose sur les plans essentiels de la liberté, de l'amour, de la justice et donc, qu'à l'évidence, le problème est ailleurs, il est au-delà des clochers ou des minarets, au-delà des mots. Personnellement j'y vois autre chose: L'intelligence du Père qui s'adapte toujours au contexte des hommes qu'il visite, partant de ce qu'ils ont librement choisi de devenir pour les inviter à accéder à une toute autre réalité. Cette réalité est abordée dans la seconde partie de La Révélation d'Arès, celle qui bat au rythme du cœur du créateur: Le Livre. Là, tous les verrous culturels, religieux, et même linguistiques ou grammaticaux sautent pour laisser passer la lumière. L'homme et le Père ne font plus qu'un: sa main et Sa Main labourent ensemble le jardin qui ne fane pas! Le pèlerin d'Arès qui n'est jamais un moralisateur ou un donneur de leçons sait que pour passer d'une réalité à l'autre il doit procéder à un lent et patient exode, non pas géographique comme celui que lança Moïse il y a 4000 ans [plutôt 3200 ans en fait], mais spirituel pour "déculturer" et "déreligioser" sa propre foi encore empreinte de l'influence de l'histoire.
(Nota: Un surfer ou surfeur est quelqu'un qui navigue ou "surfe" sur l'internet... Rien à voir avec les nombreux amateurs de planche qu'on trouve le long des plages de l'océan de Lacanau à Biarritz.)
Jeff

Réponse :
Merci pour les photos. Dès que j'aurai un moment j'en installerai une dans l'article. Qu'est-ce qui différencie ce clocher de n'importe quel autre clocher? On peut répondre par une autre question: Qu'est-ce qui différencie une bonne femme qui était catholique, juive, musulmane, athée, etc., de la même devenue Pèlerin d'Arès? Rien. cette bonne femme a toujours deux yeux, un nez, une bouche et deux oreilles (Notez que c'est la même chose pour un bonhomme). De même, le clocher a toujours un campanile et des cloches. Le clocher n'a qu'un but: traduire en sons de cloches le fameux appel: Homme, rappelle-toi, tu ne vis pas que de pain, mais aussi de la Parole! C'est en tout cas le sens de la sonnerie de midi toute l'année à la Maison de la ste-Parole.

19Jun06 31C4
Je suis ennuyé le dernier poste ou titre #0031 bloque http://freesoulblog.net/bills/vwca/xxxifrcomt.html [Blocage parental effectué par certains navigateurs].
Je me demande si c'est soluble, parce que je ne vois vraiment pas ce qui peut bloquer dans votre message.
J'ai beaucoup apprécié ce message [qui concerne le Pèlerinage d'Arès], que je vais méditer avant de venir au pèlerinage. Que j'ai hâte d'être dans ce havre de Paix. C'est comme si c'était irréel tellement le quotidien est sous le feu de la baleine, mais quand on y est, on y est .
Bernard d.l.F.

Réponse :
L'adresse que vous me donnez est l'URL de la page des Commentaires. Le mot ou l'expression qui cause le blocage doit se trouver dans les commentaires. Mais allez savoir quel mot ou quelle expression!

19Jun06 31C5
Je vous souhaite un excellent pèlerinage, ravigorant, ainsi qu'à tous ceux qui ploieront le genou sur le Lieu Saint.
C'est un moment fort qui devient vite nécessaire, incontournable pour le pénitent-moissonneur, qui se recharge de résolutions et de forces, qui prend le Feu qui change sa vie
et qui changera le monde.
Danny

19Jun06 31C6
Parfois dans nos vies nous touchons le fond, lors d'un jeûne, ou dans la souffrance, ou dans le deuil, ou même dans la joie pour certains.
Dans ces moment le château-fort imprenable qui nous entoure s'effondre, nous laissant à découvert. Alors il arrive que nous nous tournions vers le Père de l'univers pour lui demander aide et protection. Nous savons alors qu'il n'y a personne d'autre [pour nous envoyer une Lumière]. 
Il faut encore du temps pour prendre la mesure du monde dans lequel nous sommes, se tromper encore de route, encore et encore...
Actuellement, nous pouvons prendre conscience que le Père bienveillant tient la main de ceux qui reviennent, leur montre l'unique chemin.
Beaucoup écrivent que ce chemin est en pente douce. J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit de se concentrer, de rassembler tout son courage toute son espérance et toute sa foi, pour se jeter dans le vide et prendre son envol.
Je remercie tout ceux qui font la volonté de Dieu: Le frère Michel, l'ange blanc (?), tous les frères qui frappent aux portes des remparts en disant: "Sortez de chez vous, la vie peut être belle et mérite d'être vécue, car c'est l'amour qui fait tourner le monde.
Je viens à Arès dans l'espérance que ce monde change.
Aminadab

20Jun06 31C7
Appelle les frères et les frères: Viens prendre le Feu! (Rév d'Arès XLI/7). Ici la main d'homme prend Ma Main (Rév d'Arès XLI/13).
Le Pèlerinage se déroule sur les lieux mêmes où le Créateur a parlé en 1977. Ces lieux saints devenus la nouvelle Jérusalem vers laquelle convergeront dans l'avenir les nations, fils et filles d'Abraham.
Merci, Frère Michel, de nous rappeler le Fond, c'est-à-dire le sens prophétique, du Pèlerinage d'Arès institué par le Père.
Ayons une pensée fraternelle pour tous ceux qui, pour diverses raisons, sont dans l'impossibilité de s'y rendre .Que nos prières rejoignent les leurs.Malgré cet éloignement subi, ils trouveront en eux la force de témoigner de l'évènement prodigieux de 1974 et de 1977, de changer en bien et d'inviter les autres à changer leur vie en y installant peu à peu la Vertu. La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Bon Pélerinage 2006 à tous! La beauté est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Nicaise

22Jun06 31C8
Mikal cherche les frères ;
les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent, les jambes serrent.
Mikal (ne) voit (que) les jambes, les jambes,
(il cherche comme) l’oiseau cherche l’herbe.
XLVIII.4 Appelle le frère, le frère, le frère!

Concert de Pious Gent, Paris 21 juin 2006
Photo hier soir [tandis que le Pèlerinage s'ouvrait à Arès] à la Bastille, Paris,
le concert de Pious Gens [Pieuse Gente: Rév d'Arès XLV/12-13-16] super! génial!
Didier Br.

22Jun06 31C9
Le pénitent n'est pas le pécheur qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac, mais l'homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes" (Rév d'Arès 30/11).
La fête est dans le cœur de ceux qui changent leur vie, qui œuvrent jour après jour à devenir meilleur, qui reprennent courageusement la lutte pour le bien.
Hier soir, 21 juin à la Bastille [Paris], nous avons chanté, dansé au rythme d'un subtil mélange de ragga, hi hop, jazz et zouk, le tout ponctué d'une voix lyrique [voir photo du commentaire précédent]. Nous avons invité le public parisien à partager cet enthousiasme, cette espérance d'un monde en paix et juste. Nous avons appelé les gens à abattre en eux leur propre forteresse de préjugés, de mensonge, et à reconquérir leur liberté d'être uniquement bons.
La fête, dès le 21 juin, pour tous ceux qui prennent le Feu à Arès — Le feu entre dans l'homme" (Rév. d'Arès XLI/5) — sur le lieu même où Dieu, sous forme d'un bâton de lumière, s'est manifesté et a parlé à un homme pour toute l'humanité. La fête qui, comme la vapeur avant l'aurore (Rév.d'Arès XIX/18) annonce la joie, le bonheur perpétuels, qui couronneront toute l'humanité devenue consciemment juste, bonne, fraternelle, sans frontière, sans hiérachie, libre et fluide comme le c
œur courant vers sa ou son bien-aimé.
Annie L-J.

25Jun06 31C10
Vous dites qu'on ne vient pas à Arès chercher un miracle, mais certains souffrent tellement ou ont des problèmes si gros qu'ils ne peuvent pas s'empêcher de venir là, où le Créateur a parlé, avec comme première idée l'espoir qu'un miracle les soulagera ou soulagera ceux qu'ils aiment. Recommandez-vous à ces personnes de ne pas faire le Pèlerinage d'Arès?
B.R.

Réponse :
L'entrée #0031 dit que même "l'incroyant" est accueilli — donc à plus forte raison le croyant qui espère un miracle —, "pourvu qu'il ne vienne pas en curieux et donne un sens à sa visite s'il déclare son respect du saint lieu d'Arès, de La Révélation d'Arès, de la Bible et du Coran, et s'il admet que l'amour du prochain et le pardon des offenses sont les clés du bonheur." En avertissant que "l'on ne vient pas à Arès mendier un miracle," je précise que ce ne fut pas dans ce but que le Créateur fonda le Pèlerinage d'Arès, mais le but d'aider les hommes à se réarmer spirituellement pour changer leurs vies et changer le monde. Ceci dit, tout miracle étant, en fait, une recréation, le Créateur peut toujours en faire un à Arès, accessoirement si je peux dire, mais il peut aussi faire ce miracle ailleurs, n'importe où sur la terre. Le miracle n'est pas la spécificité du Pèlerinage d'Arès, même si depuis une trentaine d'années un certain nombre de miracles se sont produits sur ce saint lieu ou après un passage sur ce saint lieu.

30Jun06 31C11
Je vous envoie un texte écrit en 2002 pour le fascicule du Pèlerinage. Je l'avais confié à [nom d'un frère]. Peut-être l'avez vous déjà lu. Il me semble qu'il pourrait donner à ceux qui ne nous connaissent pas une idée simple de comment et pourquoi on devient Pèlerin d'Arès.[...]
Je vous souhaite de tout coeur un très heureux pèlerinage 2006.
Voici mon texte:

Ébranlée par la lecture de "L’Évangile Donné à Arès" [livre format poche édité en 1974, première édition de La Révélation d'Arès] et me trouvant en vacances à Arès, j’ai commencé avec mes enfants de 9 et 7 ans par tourner autour de la Maison de la Révélation à Arès [localité à 47 km de Bordeaux] "comme autour d’une météorite fraîchement tombée", d’après une expression de frère Michel qui observait ce comportement typique des premiers lecteurs du message apporté par Jésus de la part du Père. C’était l’été 1975.
Un soir de l’été suivant, la porte était ouverte de ce qui deviendrait la Maison de la Sainte Parole, en cette année 1976. Un lieu de prière et de causerie avec des sièges confortables (ce détail interpellait alors les esprits formés à la culture religieuse). Frère Michel conversait avec quelques personnes, j’ai demandé si je pouvais entrer, il m’a dit: "Oui, oui...", et la grande aventure de l’éveil au changement a commencé.
Je ne vécus pas pour ma part, cette année là, les célébrations de la Mémoire du Sacrifice (Rév d'Arès 8/2-9, 10/4-6, etc.), [alors encore] inspirées du canon eucharistique de la messe, et qui disparaîtront. [Je ne vécus pas non plus] les premières lectures du Coran. [Je fis] seulement cette visite, moitié causerie, moitié prière, et [ressentis] le sentiment très fort que je vivais un moment historique.
Ce "pèlerinage subi" par frère Michel, imposé au témoin par tous ceux qui se sentaient irrésistiblement attirés sur ce lieu devint après les Théophanies de 1977 le Pèlerinage instauré par Dieu, destiné à être un phare pour l’humanité. [Il ressortait de tout cela que] frère Michel était désigné comme un authentique prophète, dans la lignée de Noé, Abraham, Isaïe, Moïse, Jésus et Mouhamad.
Les années qui suivirent l’événement surnaturel était si proche encore, une odeur particulière imprégnait même ces Lieux, que, portés par une grande émotion, la majorité d’entre nous se comportait avec le prophète comme une couvée de poussins, attendant tout de lui.
Je me souviens d’un été où les prières étaient "à perdre haleine". Frère Michel psalmodiait la Parole quatre fois par jour, et entre les prières, il nous parlait inlassablement, souvent dans la rue Jean Lebas [devant la chapelle qui s'appellerait Maison de la Sainte Parole], sous un soleil de plomb. Il ne ménageait pas sa peine. Il savait que nous avions pour la plupart d’entre nous une parfaite inconscience de l’importance du message [qu'il avait reçu de la bouche de Jésus, et que nous ne nous sentions pas les apôtres de] ceux qui allaient venir après. [En effet, nous n'avions pas le souci de recueillir] pour eux le fruit de ce que le prophète nous disait. [La perte de ce que Frère Michel prêcha alors si intensément fut considérable, de ce fait.]
On l’aimait et l’admirait énormément, on arrivait avec des listes de questions, il répondait sans se lasser mais nous laissait ignorer sa souffrance, car en même temps qu’il nous parlait, il devait encore briser beaucoup de choses en lui, il avait sur les épaules un poids énorme.
Quand j’ai commencé  à comprendre le sens du Pèlerinage, les périodes qui précédaient  étaient très sombres, avec un poids sur le cœur, les boyaux tordus, parce que finalement  aller là-bas, se prosterner  devant les lampades[, lampes à huiles que frère Michel avait suspendues là] où Dieu s’était manifesté, être là et [sentir ma conscience] lue complètement, devoir rendre compte de l’année passée, des engagements pris, c’était une souffrance.
J’ai vécu à ce moment là des choses très intenses, le clone adamique remuait au fond de soi.
S’arracher à cet endroit était très dur aussi, comme si je voulais m’y enraciner, et parce qu’aller vers le monde paraissait écrasant. Comprendre que Dieu nous appelait au Pèlerinage pour nous envoyer vers les hommes, avec son message magnifique mais d’une exigence incontournable... cette compréhension venait dans la douleur.
Le prophète nous avait enseigné la prière, nous assimilions son sens, l’aide apportée par les astreintes, une respiration s’installait, mais quelque chose manquait.
1981, année de la libération de la prière, fut une année marquante pour tous, année de libération mais aussi de crise, car certains n’acceptaient pas [que la prière fût libre]. Ce fut un moment merveilleux pourtant, commencer d’entendre ce bruit de ruche, ces légers rababs sous les lampades, même s’il y avait de la retenue, car on se cherchait, libérés tout à coup de siècles de conditionnement religieux.
1984 fut aussi une année remarquable avec la parution de l’intégrale [La Révélation d'Arès intégrale] en librairie. Enfin des hommes pouvaient d’un coup tenir dans leurs mains, faire descendre de leurs yeux dans leurs cœurs la totalité du message, l’Evangile donné à Arès et le Livre!
On a vu arriver des frères, ces frères qu’on avait dans la tête, ceux qui affleuraient l’horizon et dont on se demandait s’ils allaient bien venir!
Le Pèlerinage a pris de la force, de la paix, de la grandeur, ceux qui venaient savaient pourquoi ils venaient, on le sentait. Le Pèlerinage est devenu le Pèlerinage de Feu.
La nourriture du prophète nous a été donnée en abondance. Le Pèlerin d'Arès trimestriel, puis annuel, est une somme pour nous aider à devenir des êtres aimants, évolutifs, responsables de leur libre choix: Changer en bien pour le bonheur du monde et donner aux autres hommes cette conviction que là est la clé d’un avenir heureux.
Je ne sais plus en quelle année nous avons commencé à suivre des ateliers pendant le Pèlerinage, joignant à la prière l’échange de réflexion et les projets d’action.
Ces ateliers sont une formule en recherche. Nous avons quelquefois l’impression qu’ils tournent à vide sans décoller, mal ancrés dans la réalité spirituelle qui doit devenir la nôtre, mal connectés à une assemblée qui  n’existe encore que dans la tête.
En 2002, le Pèlerinage reste un moment privilégié, la grande respiration de l’année où l’on se ressource, le moment de réflexion par excellence où on se laisse imprégner totalement par la Parole, il y a de la joie, de la plénitude, le jardin dans la tête  est davantage présent, un vent léger venu d’Eden souffle sur Arès.
Le poussin du début est devenu oisillon du faucon. Et la route est encore longue.
Pendant toutes ces années, les enfants sont venus comme nous se prosterner sous les lampades, ils ont grandi et certains se sont engagés [dans la foi, la pénitence et la moisson] aux côtés du prophète.
Les mains levées vers le ciel, vaste et changeant au gré des marées à Arès, ma pensée s’est arrêtée sur  l’image de l’homme de Cro-Magnon, cette émouvante créature que le Père choisit un jour  pour lui insuffler sa Vie et en faire un Adam, puis vint la chute et la chaîne de tous ceux qui  ont fait grandir l’humanité, selon la belle évocation du Livre qui compare les générations qu’ont accompagnées les prophètes au lézard pour les contemporains d’Abraham, au chat pour ceux de Moïse, au bélier pour ceux de Jésus, au cheval pour ceux de Mouhamad, enfin à l’aigle pour ceux de Mikal (Rév d'Arès XXVIII/ 7-11).
J’ai pensé à ce que nous dit souvent le frère aîné (Rév d'Arès 16/1), qu’il faut nous sentir la chair de toute cette humanité, passée, présente et à venir.
Oui, plus jamais nous ne pourrons oublier le monde, et la conscience de ce qu’il faut accomplir ne nous quitte plus, chevillée au cœur.

Chantal F.

01Jul06 31C12
Merci, frère Michel pour cette page sur le Pèlerinage d'Arès [...]
Après les travaux de réaménagement dans le saint lieu qui ont [pendant plusieurs mois] entraîné un bruit important parfois, la sérénité est revenue et quelle joie d'entendre le léger rabab des pèlerins!
Oui, très bon pèlerinage à tous!
Le front frappe la pierre (Rév d'Arès XLI/9),
la lèvre prend le feu (XLI/3)
là où J'apparais (XXX/19)
Chantal C. (Président de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, association "cultuelle" loi 1905)

03Jul06 31C13
Les lieux réaménagés de la Maisons de la Sainte Parole sont en effet une belle réussite.
La salle de prière agrandie aidera à accueillir de plus nombreux pèlerins, ce qui matérialise bien les espérances d'un mouvement international grandissant.
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, ce sont les sièges moins profonds. Dans les anciens on s'enfonçait comme dans un fauteuil mou, alors que les nouveaux sièges ne font plus cet effet tout en restant suffisamment commodes. On se tient mieux debout [devant les sièges?] aussi, et ils sont ainsi comme s'ils [les sièges?] nous parlaient en disant: "Et après la prière on se lèvera pour aller l'accomplir !" Ils contribuent donc à faire passer le Message.
La disparition de divers signes et décors, dont les images de Marie et de Jésus, simplifie l'atmosphere et la rapproche de l'ambiance d'une mosquée: Un très simple et digne espace de prière (sauf pour le simple [cadre de] bois marquand l'endroit où se tenait le bâton de lumière). Ainsi on se concentre mieux sur l'essentiel. Peut-être cela facilitera-t-il aussi le passage éventuel de nos frères juifs et musulmans qui viendront là [partager] l'espoir mis dans Dieu unique, qui y a parlé.
Je viens d'y vivre une semaine de pèlerinage dans une paix comme je n'en avais jamais connu avant.
Merci à tout ceux qui y ont participé à ce beau travail en prêtant attention aux détails et la perfection de la réalisation!
Peer

23Oct06 31C14
J'aime bien votre idée du pélerinage et l'état d'esprit que vous décrivez du sens de ce pélerinage et je vous rejoins en ce sens.
Peut-être que mon intervention n'a pas beaucoup de rapport avec le Pélerinage lui-même, mais ne sachant pas ou la "caser", je vous la livre.
Donc, pardonnez moi à l'avance de faire un peu de théologie ou de philosophie (je ne sais pas vraiment). Vous dites que "Dieu ne peut vivre sans l'homme", mais, je ne vois pas dans La Révélation d'Arès de passage allant dans ce sens, ou du moins pas formulé de cette façon, ou peut-être que je ne l'ai tout simplement pas vu.
Mais, je vais tenter de vous  préçiser ma pensée sur comment je vois le rapport entre Dieu et sa créature et pardonner-moi encore de faire un peu de théo-scientisme (?!). Si l'on admet que le Créateur est créateur de tout l'univers (terres, étoiles, galaxies, etc. pour ce qui est du visible), l'on doit admettre aussi que l'homme (et Adam), en tant que créature de chair, d'âme et d'esprit, est apparu sur terre il n'y a que peu de temps par rapport ne serait-ce qu'à l'âge de la terre, sans parler de l'âge de l'univers visible.
Donc, à moins de remettre en cause le darwinisme (théories de l'évolution) et les bases de toutes sciences physiques, géologiques etc...- ce que font d'ailleurs allégrement les créationnistes (un peu imbus d'eux-mêmes), le fait est que la Création , et donc le Créateur existaient avant l'homme et donc sans l'homme, ou alors on parle d'un Créateur pour l'homme et d'un Créateur pour le reste... Mais comme le dit le Coran, il n'y a qu'un seul Dieu.
Ceci ne veux évidemment pas dire que l'homme ne possède pas une relation privilégiée avec son Créateur, ni que le Créateur ne s'inquiète pas du sort de l'homme, au contraire, mais que le Créateur (qui existe de toute éternité,et qui a existé de toute éternité), peut vivre sans l'homme, encore une fois d'un point de vue strictement universel et j'insiste là-dessus, sans autres considérations, comme l'Amour du Créateur par exemple.
Évidemment, l'inverse n'est pas vrai, l'homme ne peut pas vivre sans son Créateur, qui, comme vous le dites n'est qu'un fruit de la Création et n'est donc n'est pas l'arbre. Je crois que cette vision un peu anthropomorphique de l'homme (un peu quand même) est héritée de la religion chrétienne (surtout de l'Église) qui plaçait la terre au centre de l'univers et refusait de voir le fait que l'homme n'a en fait qu'une relative importance (n'en heurte notre égo!), si l'on regarde les choses d'un point de vue universel. Galilée et Copernic en n'avaient fait les frais en leurs temps.
Alors oui, l'homme a des dons particuliers que le Créateur lui a donnés, et non, l'homme n'est pas aussi important que celà du point de vue universel.
De mon point de vue, cela ne remet nullement en cause votre Message et La Révélation d'Arès, mais l'éclaire différemment. Je sais que, finalement, dans le Message d'Arès, là n'est pas le plus important, mais si celà peut éclairer quelques zones d'ombres chez certains, alors cette préçision  n'aura pas été complètement inutile.
Pour finir, peut-être que par votre pensée de départ, en disant "Dieu ne peut vivre sans l'homme", vous vous placiez simplement sur le rapport intime, comme quand un être dit qu'il ne peut vivre sans l'autre..., sa vie n'aurait plus de sens... comme quand on perd l'être aimé.
Parce que l'amour de l'être humain, si grand soit-il, sera de toute façon d'une autre nature à celui de Dieu qui de Ses Deux Mains donne (Rév d'Arès XXVIII/18), comparez les deux n'est peut-être pas très judicieux.
Olivier G.

Réponse :
Ne vous connaissant pas, ne voyant même pas qui vous êtes, il m'est difficile de tout interpréter correctement dans ce commentaire. Aussi, pardonnerez-moi si je dis à tort que vous ne semblez pas connaître La Révélation d'Arès suffisamment encore pour insister — quoique vous admettiez une possible erreur — sur le fait que Dieu n'a pas besoin de l'homme. C'est de toute façon une considération secondaire, puisque nous ne serons sauvés, ni vous, ni moi, ni personne, parce que nous croyons ou ne croyons pas que "Dieu a besoin de l'homme", mais parce que nous serons pénitents, c'est-à-dire des hommes bons.
Le fait que "Dieu a besoin de l'homme" me paraît simplement découler, par exemple, de son attente de l'homme: ...Je l'attends sur Ma montagne Sainte. Chausse-toi, prends ton bâton, conduis-le (Mon peuple) vers Moi, le cou tendu (Rév d'Arès 25/9), ...Conduis Mon Peuple sur Mes Hauteurs Saintes où Je l'attends (40/5) Je ne vois pas comment un Père qui attend ainsi son enfant depuis des millénaires n'aurait pas besoin de lui. Pour moi, qui ai lu La Révélation d'Arès des centaines de fois, cet Appel est dans son texte comme dans son contexte l'Appel de Quelqu'un qui a besoin de l'homme.
Ceci dit, c'est peut-être vous qui avez raison et moi qui suis trop sentimental, mais de toute façon, comme dit plus haut, ce n'est pas ce genre de "vérité" qui nous sauvera, mais notre changement en bien: La Vérité (l'unique vérité), c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).

00Xxx00 31CX
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