25 avril 2006 (0023)
l'évangile de judas
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"L'évangile
de Judas fait fureur dans les tchattes. S'il vous plaît, parlez-nous
en!" me disent des messages d'usagers de ce blog.
Eh bien, allons-y! L'évangile de Judas, écrit en copte (langue dérivée
de l'égyptien pharaonique), n'est pas nouveau. Le papyrus dont vous
parlent les journaux fut découvert voilà une trentaine d'années, mais
l'existence d'un évangile de Judas est connue depuis le 2e
siècle! De nombreux évangiles circulaient alors, les uns de piètre
valeur ou intérêt comme cet évangile de Judas, les autres de grand
intérêt comme ceux attribués à Jacques, Barthélemy, Nicodème, Thomas,
bien qu'ils ne fussent pas choisis comme sources canoniques. Ce que
l'évangile de Judas a de très particulier est son total ésotérisme,
sans parler de ses vues totalement opposées et incompatibles avec les
autres sources: Judas présenté comme un héros, Jésus comme une entité
caractérielle: tour à tour railleur et coléreux, surnaturel et agacé.
"Le christianisme tombé sur la tête," dit l'historien religieux Ehrman.
D'autres commentateurs, par contre, voient cet évangile comme "une des
grandes découvertes du 20e siècle," et "susceptible de mettre la foi
chrétienne en crise."
Mon opinion personnelle ne s'attarde pas à de
grands commentaires. Pour moi il n'y a pas de quoi fouetter un chat
dans cet évangile de Judas.
L'évangile de Judas n'est pas du tout un
évangile. C'est un poème
abscons sur le thème d'un Jésus sans rapport avec le Jésus de la Bible.
Il commence peu de temps avant le dernier et fatal voyage de Jésus à
Jérusalem. Avant de dîner les disciples récitent les grâces. Jésus rit
d'eux. Tous sauf Judas en sont contrariés, mais Jésus leur dit qu'il a
seulement voulu rire de leur ridicule désir de plaire à Dieu. Alors
Judas lui déclare: "Toi, tu es du royaume immortel de Barbelo," nom que
donnaient les gnostiques à une soi-disant "mère céleste." Jésus répond:
"Judas, écarte-toi des autres que je t'enseigne les mystères du
Royaume."
Les choses deviennent alors carrément contre-évangéliques.
Jésus explique que Barbelo, au royaume de laquelle il appartient, situé
au-delà des étoiles, a une progéniture, notamment l'Autogénéré, le vrai
bon Dieu, qui n'est pas l'éternel de l'Ancien Testament, pas le Dieu de
la Bible, qui n'est pas ami de l'homme, mais bien plutôt la cause des
souffrances humaines. La mission de Jésus est de préconiser aux hommes,
à ceux assez heureux pour comprendre qu'il faut abandonner l'éternel
biblique, de rejoindre le royaume béni. Nous réalisons que Jésus a ri
des disciples parce qu'ils priaient encore le Dieu de Moïse, qui n'a
jamais fait le bonheur des hommes. Jésus consacre en quelque sorte
Judas en lui ordonnant: "Lève les yeux vers les étoiles. La principale
parmi elles est ton étoile!" puis Judas accepte de livrer Jésus au
grand prêtre, ce qui n'est pas une démarche tragique, mais une mission
divine, et probablement inutile, puisque Jésus semble être un pur
esprit et sa crucifixion présumée indolore. L'auteur de cet évangile
délire complètement. Imaginez seulement Jésus dépeignant à Judas
l'organisation quasi bureaucratique du royaume immortel. Mais le côté
le plus contre-évangélique du document réside en ceci que l'on n'a pas
à aimer son prochain, mais seulement à chercher son étoile.
Je ne
crois pas que l'évangile de Judas, histoire abracadabrante, soit
"susceptible de mettre la foi chrétienne en crise." Il se peut
cependant qu'elle renforce les arguments athées, notamment en apportant
une preuve de plus de la fragilité des bases des religions, dont les
fondements scripturaires sont instables et discutables, puisque des
variantes paradoxales de leurs sources sont régulièrement découvertes.
Cet argument athée n'est pas infondé, reconnaissons-le. Ceci rend La
Révélation d'Arès plus importante encore, puisque je peux en
garantir l'authenticité et la pureté.
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26Avr06 23C1
Votre résumé de l'Evangile de Judas est en même temps expéditif et
méprisant. Je crois que ce document présente plus d'intérêt que vous le
souhaitez avec un parti pris à peine déguisé. Pour vous, qui avez reçu
une révélation qui contredit les "sources canoniques" [=déclarées
seules authentiques par les églises traditionnelles], vous devriez être
plus attentif à des documents de même type. Barbelo n'est pas à
proprement parler une "mère céleste", mais le principe premier dans
l'évangile apocryphe de Jean. D'autre part, la trahison de Judas vue
comme une "mission divine" n'est pas une hypothèse implausible, puisque
"le fils de l'homme devait être livré", il fallait bien que quelqu'un
soit chargé de cela! Je me demande aussi si Barbelo n'a pas quelque
chose à voir avec la doctrine bouddhique du "bardo".
Hugues D. |
Réponse
:
Le
"bardo" du bouddhisme se
réfère, je crois, à l'état ou l'espace intermédiaire entre la mort et
la réincarnation. Je ne connais l'éthymologie ni de "Barbelo" ni de
"bardo", mais je ne pense pas qu'il y ait parenté entre les deux. De
toute façon, vous n'ignorez pas qu'un Pèlerin d'Arès ne croit pas dans
la réincarnation (Rév d'Arès V/1-2) et ne peut pas croire
davantage en l'existence de "Barbelo". Pour moi le Créateur ou Père est
un entité qui aime l'homme
sa créature et qui lui parle, mais c'est à peu près tout ce qu'on sait.
Cela mis à part, le Créateur est inexplicable, puisqu'il peut tout à la
fois parcourir l'infinitude en créant mille nouveaux soleils (Rév
d'Arès XXII/12) et se réduire à un clou sous le marteau
(II/21). Notons que l'homme, son image et ressemblance
(Genèse 1/27),
est passablement inexplicable lui aussi dans nombre de ses
comportements pouvant être tout à la fois grand et sublime et d'une
petitesse et d'une méchanceté inimaginables. Dans l'état actuel des
choses, rien, pas même la gnose, ne peut expliquer ça. La raison m'en
paraît simple: L'explication ne nous servirait à rien. Il faut vaincre
le mal, et nous le pouvons par la pénitence, un point c'est
tout.
Il
existe, je sais, un certain nombre de textes anciens qui citent
Barbelo. Pour ma part, je ne me souviens un peu de l'Apocryphe de Jean,
celui dont vous parlez (il y en a d'autres), où Barbelo est la matrice
initiale, la "pensée première", d'où l'idée de "mère céleste", je
devrais plutôt dire un hermaphrodite céleste, bref, c'est une
cosmogonie clairement occulte, gnostique. J'avoue que je ne suis pas
spécialiste du gnosticisme [théorie prétendue de tous les mystères,
surtout sacrés], mais le gnosticisme, qui m'intéressait un peu quand
j'étais dans l'église orthodoxe parce qu'elle avait été la plus
vigoureuse à le combattre voilà dix-huit siècles, ne peut plus du tout
m'intéresser depuis l'irruption dans ma vie de La Révélation
d'Arès. Celle-ci ramène clairement le conflit entre bien et mal
au niveau de la terre, parce que c'est sur la terre et du mauvais
choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) que
le mal est né, et elle place sa solution à portée de l'homme et à sa
seule et unique portée, du reste. Il n'y a rien de gnostique et de
mystérieux dans le Message que j'ai reçu. Un écrit gnostique comme
L'Evangile de Judas ne présente pour moi aucun intérêt. Si je me suis
montré méprisant, je n'ai pas voulu l'être au sens méchant du mot. J'ai
seulement exprimé ma totale insensibilité à ce genre de document que je
crois réellement sans fondement et sans intérêt. |
27Avr06 23C2
Je ne connaissais pas l'existence de l'Evangile de Judas jusqu'à ce
qu'un ami de longue date m'en parle comme d'une découverte de premier
ordre quelques jours avant votre brève.
Ce qui est étonnant c'est que l'information la plus importante qu'il
ait relevée soit le fait que Jésus ait demandé à Judas de le livrer,
et, qu'effectivement ceci ait été [selon ce prétendu évangile] une
mission divine. Il s'est arrêté tout net après que j'aie pouffé sur
cette affirmation... Désolé de n'avoir pas pu contenir mon rire. Mais
peut-on en rire? [...]
Thierry B. |
28Avr06 23C3
Vous avez raison de parler de ce document, notamment en soulignant
qu'il n'est pas nouveau, pas plus que les sornettes qu'il colportait à
son époque ne le sont. Ce qui est nouveau, en conséquence, c'est la
mode d'en parler que lance la presse en ce moment. C'est une sorte de
monstre du Loch Ness ressorti à intervalles réguliers. Je me souviens
de la mode de l'Evangile de Thomas dans les années 60-70, mais celui-là
n'apportait rien de vraiment nouveau. Si ma mémoire est bonne, il était
également écrit en copte. Cela me donne l'occasion de vous demander
quelques informations sur cette langue qui, je crois, est la langue de
l'église copte ou église égyptienne.
J.-B. D. |
Réponse
:
Je ne
sais du copte que
deux ou trois choses. C'est une langue afro-asiatique. Sémitique (comme
l'hébreu, l'arabe, etc.), mais marqué par des influences africaines
(comme l'éthiopien, etc.), considérée comme le dernier stade
d'évolution de l'égyptien pharaonique qui n'était plus qu'une langue
morte au début de l'ère chrétienne. Le copte n'était pas écrit en
hiéroglyphes, mais en alphabet grec. Le christianisme, qui se répandit
en Egypte à partir du 2ème siècle utilisa donc naturellement
cette langue à côté du grec, qui était, lui, la langue cultivée. Le
copte plus tard devint à son tour une langue morte, langue liturgique
des chrétiens égyptiens, autrement dit, langue "sacrée" de la frange de
conscience religieuse locale qui ne versa pas dans l'islam à partir du 8e
siècle, quand s'installa la langue arabe. Le copte, je crois, n'est
plus utilisé comme langue littéraire, mais le fut jusqu'à une époque
assez récente: 15e ou 16e siècle. Le copte reste
en tout cas parfaitement intelligible pour le clergé et les lettrés de
l'église copte, une des plus anciennes églises chrétiennes. Ce que dis
ici je le dis sous réserve de vérification que je n'ai pas le temps de
faire. Je ne suis pas linguiste. |
30Avr06 23C4
Que dit Jésus, messager du Père, au sujet de Judas?
Ceci: Judas a mangé à Ma Table, mais pour que fût accomplie la
Parole. Qu'on ne sonde pas Mes Desseins! (Rév d'Arès 36/8)" Dans
les annotations du Frère Michel [pp.319-321 édition 1995], prophète
de Dieu (Rév d'Arès 36/17, XXXVII/2),
nous pouvons lire à ce sujet: "La foi de Judas était trop fragile quand
Jésus l'appela comme apôtre; il ne put surmonter l'épreuve du doute et
des tentations, de la raison et de l'argent... [Pour que fût accomplie
la Parole signifie: Parce que le Père s'adresse à tous, y compris aux
faibles et aux mauvais, et parce qu'il nourrit l'infatigable espérance
qu'ils changeront leur vie. Ceux qui échoueront comme Judas
ne décourageront jamais le Père trop aimant, de toute
façon."].
Cela est compréhensible et se passe de commentaire. C'est peut-être une
des raisons pour lesquelles le Père qui attend que ses enfants se
fortifient [par la pénitence,] changent en bien et se
sauvent, dans son Infini Amour, descendit lui-même à Arès et
révéla personnellement la seconde partie de La Révélation d'Arès,
que frère Michel appelle Le Livre. J'en cite au Chapitre XXXIX ces deux
versets sortis du Souffle même du Créateur: "(Comme) le
lait caille, tu chauffes en (toi) le Fond (et) l'ha [l'âme
universelle, l'âme du monde] caille... (alors) l'ha caille,
(devient dur comme) la pierre, (et pourtant plus) léger (il n'y a rien).
Nicaise |
01Mai06 23C5
J'ai
lu au début des années 80 l'évangile selon Thomas, traduit par
Jean-Yves Leloup, un ésotériste syncrétiste (qui apparaît d'ailleurs
comme un spécialiste des religions dans le film récent d'Abel Ferrara
« Mary »). Cela ne m'a pas laissé un grand souvenir, d'autant
que la
part des commentaires (200 pages) écrasait littéralement les 114
"logia" qui occupaient 25 pages. Beaucoup de ces "paroles nues"
recoupent des thèmes exprimés dans les évangiles synoptiques, mais
isolées de tout contexte, ce qui permet au lecteur de leur faire dire
tout ce que sa culture le porte à croire ou à espérer. Ce que fait
allègrement J.Y. Leloup qui y entend des échos (entre autres) de
Grégoire de Nysse, évêque mystique grec du IVème siècle, des "fiorreti"
du pape Jean XXIII (?), de Muhammad Ghazali philosophe et penseur
mystique musulman du XIème siècle (Je cite ses sources). Bref, une
érudition luxuriante, mais pauvre en bon grain (Rév d'Arès 5/4), [privée]
des simples vertus évangéliques.
Ce
mélange, opéré par cet homme [J.Y. Leloup] à propos de l'évangile selon
Thomas me renvoie au mélange culturel qui juxtapose sur les écrans et
dans les livres le "Da Vinci code", l'évangile de Judas, la "Force" des
jedis de la saga "star wars", la lutte du bien et du mal de l'autre
saga, celle du "eigneur des Anneaux" et pourquoi pas Harry Potter.
J'aurais tendance à mettre tout cela dans la même catégorie (pour ne
pas dire dans le même sac, afin de ne pas choquer les tenants de ce
type d'inspiration) celle du "merveilleux-épique-fantastique" qui tient
lieu de source de foi ou d'aspiration et qui fait vibrer la fibre d'un
idéal qui n'a plus de repères dans la vie bien terrestre, matérielle
(trop certainement) et sociale (pas assez à coup sûr) sans souffle ni
imagination. Dieu est beaucoup plus direct, qui dit dans La
Révélation d'Arès que l'esprit
de l'homme hume l'air comme un âne assoiffé, boit n'importe quoi qui
apaise sa soif un instant, boit la fange dans le creux des mares (30/2).
Cela nous montre à quel degré de déspiritualisation nous en sommes
arrivés.
Pourtant,
il faut peut-être voir dans ces tentatives d'ouvrir d'autres portes un
réflexe de liberté à l'égard des dogmes qui ont enfermé et momifié
la foi, faisant d'elle un terrain de délire pour les docteurs
(Rév d'Arès 32/9), faisant croire que le salut n'était possible
que par leur entremise et celle de leur science,
courbant les croyants sous la peur et les lois religieuses, donc
d'esprit juridique. Ce goût d'un ailleurs merveilleux ou d'un passé
recomposé, repeint avec des couleurs qui contredisent les autorités
religieuses et, derrière elles, les autorités politiques, est infantile
par la distance qu'il pose entre le rêve et la réalité, entre le rêve
et le réalisable, mais il porte une espérance, celle de retrouver la
Source enfouie (Rév d'Arès 24/4).
C'est aux croyants libérés et qui vivent tous les
jours la plénitude d'une foi accomplie
de montrer aux rêveurs que le chemin qu'ils rêvent est beaucoup plus
familier et accessible qu'ils ne l'imaginent. Ce chemin, s'il passe par
une croyance, passe avant toute chose par l'accomplissement:
Accomplissement
de soi, de sa foi, de son premier devoir d'homme ou de femme qui est
d'aimer l'autre. C'est moins facile qu'un coup de baguette magique,
parce que cela exige des efforts et de la responsabilité, mais
justement c'est mieux que magique, c'est miraculeux!
Car, si le
désir de croire au bien est relayé par le désir de faire le bien, le
salut, la paix, le bonheur retrouvés (comme l'envisagent tous les
scénarii merveilleux) sont possibles. Sinon ces nouvelles sources de
foi qu'elles soient canoniques, apocryphes ou carrément païennes
produiront d'autres systèmes d'enfermement avec des docteurs
pour concierges (comme J.Y. Leloup) et ne produiront pas une once de
bien actif. Et le Jour de Dieu reculera encore (Rév
d'Arès 30/4).
D. Faber |
06Mai06 23C6
Dans
National Geographic de Mai 2006 il est question de l'Evangile de Judas.
Il y est surtout question de savants ou experts qui étudient ce
document. Ces savants montrent au document beaucoup plus de
considération que votre petit article, qui est plutôt dédaigneux.
National Geographic parle de la découverte faite en 1945 dans le sud
égyptien près de Nag Hammadi et du monastère copte de st-Pachome. Dans
la jarre découverte se trouvaient plusieurs manuscrits: l'évangile de
Thomas, l'évangile de Philippe, l'évangile de la Vérité, dont vous ne
parlez pas. Elle parle aussi de l'évangile de Marie et du livre secret
de Jean, dont vous ne parlez pas non plus. La revue souligne également
que l'intérêt qu'a l'évangile de Judas est la version qu'il donne de la
trahison de cet apôtre, le préféré de Jésus, bien calculée depuis le
Ciel, plus vraisemblable que la version des quatre évangiles bibliques,
puisqu'il fallait bien, comme dit La Révélation d'Arès, que le
dessein de Dieu [la crucifixion de Jésus] soit accompli
(36/8).
Jean-Didier H |
Réponse
:
Je suis
abonné à l'original
anglais de National Geographic. Je viens de recevoir son numéro de mai
2006. Je ne trouve pas que cet article montre une considération pour
l'évangile de Judas plus grande que celle que montrent des
archéologues, des papyrologues, pour un document authentifié comme très
ancien. Un passage de l'article dans National Geographic voit même le
document comme hérétique, ce en quoi la revue dépasse ses prérogatives
qui devraient rester scientifiques.
J'en profite pour souligner que
le christianisme des églises, en mettant à part d'autres points
manifestement fabuleux, fantastiques, de l'évangile de Judas, devrait
se réjouir que, sur le fond, ce document vienne confirmer sa version
théologique du "Dieu fait homme et sacrifié sur la croix pour le rachat
des pécheurs", puisque, si telle était l'intention du Père "prévue
avant tous les siècles", il fallait bien que d'une façon ou d'une autre
Jésus fût arrêté et condamné à la crucifixion. Donc, selon la thèse du
Concile de Nicée qui, en l'an 325, fixa le credo de l'église agréée par
l'empereur Constantin, Judas ne pouvait que faire partie d'un dessein
programmé depuis longtemps. Or, ce n'est pas du tout le sens général de
La Révélation d'Arès. Le verset de La
Révélation d'Arès
que vous citez n'a ce sens que si vous le lisez séparé du contexte
entier de cette révélation et imprégné, inconsciemment mais à tort, de
votre culture chrétienne traditionnelle. Dans un commentaire du 30
avril Nicaise rappelle le véritable sens donné à ce verset.
Concernant la découverte de Nag Hammadi en Egypte, ce n'était pas le
sujet de ma brève 0023 du 25 avril. |
00Xxx00 XXCX
Text
Signature
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