Prudence ! La laïcité politique est un totem.
Agenouillez-vous devant et elle fait de vous
exactement ce qu'elle prétend écarter :
une religion !
Rien
n'a jamais été plus laïc qu'Éden. Pas la moindre trace de
religion dans sa description (Genèse ch.1 et 2).
Rien n'est plus laïc que La Révélation d'Arès et
ce qu'elle nous demande d'installer sur terre : le Bien
éminemment laïc.
La pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) que nous prêchons
depuis plus de quarante ans est l'inverse absolu de
l'idéologie ; la pénitence est laïque, neutre,
parce que c'est à être libres de tout préjugé que
nous porte La Révélation d'Arès.
Or, ce qui est clair dans La Révélation d'Arès ne
semble pas aussi clair dans la République.
La foi n'est pas nécessairement une idéologie — à preuve la
foi des Pèlerins d'Arès —, mais une idéologie, déiste ou
athée, confessionnelle ou politique, est nécessairement une
religion. Elle engendre partisanerie, suffisance, puis
hautaineté et violence. Venue d'en-haut : croisades,
inquisition, goulag, chambres à gaz, ou venue
d'en-bas : Hashashins (mot dont dérive "assassin"),
Ravaillac, les destructeurs du World Trade Center, les
Kouachi, pour n'en citer qu'une poignée, la violence, quand
elle n'est pas pathologique, a pour origine une idéologie.
Cela signifie que si la laïcité devient à son tour une
idéologie ou une loi, elle engendre les mêmes calamités et
prolonge la nuit du Mal.
La vraie laïcité doit être aussi naturelle que la vie.
À l'Assemblée Nationale, le 13 janvier, le premier ministre
Valls tape des poings et tonne : "Seul enjeu
important : la laïcité ! La laïcité ! La
laïcité, qui est le cœur de la République... un gage d'unité
et de tolérance !" La laïcité de M. Valls peut être un
gage d'unité, flou quoique bien intentionné aussi longtemps
qu'il ne tourne pas en idéologie ou en loi imposée aux
citoyens, c.-à-d. un danger. Mais elle n'est pas un gage de
tolérance. "Charlie Hebdo" ajoute au discours de M.
Valls : "Dire 'Je suis Charlie' c'est dire 'Je suis la
laïcité'... Pas la laïcité positive [?] Pas la laïcité
inclusive [?] Pas la laïcité je-ne-sais-quoi, la laïcité
point final. Elle seule permet l'exercice de la l'égalité,
de la liberté et de la fraternité." Où était la fraternité
dans la caricature de Mahomet que "Charlie Hebdo" publiait
dans son numéro spécial de janvier ?
La loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État
déclare la laïcité du pouvoir ; elle ne déclare pas la
laïcité des citoyens. Mais ce principe reste brouillé, quand
l'État par la loi de 2004 interdit le voile aux Musulmanes
et par la loi de 2010 leur interdit la burqa. Le fossé entre
laïcité et liberté est alors très visible : L'État
respecte-t-il les consciences des Musulmanes en leur
interdisant de porter voile et burqua ? J'en doute.
Le pouvoir a raison d'inviter les citoyens à ne pas voir les
assassins de "Charlie Hebdo" et de l'Hypermarché Casher
comme des laïcs mais comme des sacrificateurs religieux.
Mais dans ce crime sont seulement impliqués 3 violents
au milieu de 65.000.000 Français et il faut calmer le zèle
de certains députés qui préconisent une extension de la loi
de 1905 pour considérer tous les croyants militants comme de
possibles fanatiques. Si la laïcité devenait un outil légal
de discrimination entre incroyance et croyances, qu'en
serait-il de la liberté de conscience ?
La politique ne peut pas définir la laïcité. On ne peut la
définir que par le Bien et la pénitence qui
y conduit, tels que les neutralise totalement La
Révélation d'Arès. Il serait temps que le
gouvernement français porte enfin son regard vers nous
Pèlerins d'Arès et nous aide à répandre l'idée de la
neutralité du Bien et des voies qui y mènent
l'homme. Nous avons quarante ans d'expérience de mission
laïque, en prêchant l'effort personnel de bien au
lieu de promettre miséricorde, miracles, secours et justice
d'En-Haut; de sorte que nous connaissons les difficultés de
prêcher une foi constructive au lieu d'une foi réceptive à
une société qui, quoique se vantant d'être rationaliste,
attend toujours la pâtée.
Certes, croire est un verbe dynamique. Croire engendre une
action, qui pour nous Pèlerins d'Arès est tant la quête
privée que la propagation publique du Bien par la pénitence.
Tout ce qui est dynamique est risqué. La Création, Œuvre du
Tout Autre, comme nous le croyons, ou de la nature, comme la
masse le pense, a été une prise de risques. De même, le Bien
et la liberté sans risque ne seraient plus le Bien
et la liberté
Aussi, vous gens de gouvernement, vous prendrez des risques
en nous faisant confiance, mais vous en prendriez de
beaucouip plus grands en imposant la laïcité par une loi.
Vous planteriez un totem face auquel la population devrait
communier, vous institueriez une religion obligatoire qui
pour finir serait totalement contraire à ce que
rechercheriez et à ce que dit La Révélation d'Arès.
Vous gens de gouvernement allez me dire que La
Révélation d'Arès invite l'humanité à se délivrer de
tous les pouvoirs idéologiques allégorisés par les princes
du culte — culte religieux, culte
politique, culte financier, culte
rationaliste —, le roi blanc (religion) comme le roi
noir (politique, affaires, argent, etc.), tous les chefs
et leurs guetteurs(Rév d'Arès xLv/11). et vous allez
me rétorquer : "Nous ne pouvons pas appeler à l'aide les
Pèlerins d'Arès qui espèrent notre disparition." Je réponds:
"C'est vrai, mais nous n'en sommes pas là. Pourquoi pour le
moment ne pas faire un bout de chemin ensemble ?"
18fev15 162C1
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès (je suis de l'église arménienne)
mais j'aime votre blog très intéressant.
Je suis environ une vingtaine de blogs sur l'Internet, mais la
vôtre est de loin le plus instructif et le plus distrayant.
Je me demande toujours ce que vous allez dire, parceque vous avez
déjà dit beaucoup, mais vous trouvez toujours quelque chose de
neuf qui répond à votre religion. Je sais que je ne devais pas
dire religion, parce que les Pèlerins d'Arès ne forment pas une
religion et votre nouvelle entrée "Laïcité" le précise clairement.
Parfois votre flair m'impressionne. De tous les sujets qu'on pense
trouver dans La Révélation d'Arès — je l'ai copiée,
imprimée d'après michelpotay.info et je l'ai lue l'année dernière
— la laïcité est un point important — La Révélation d'Arès ne
fonde pas de religion — et justement c'est un sujet à l'ordre du
jour en France. J'y pensais justement. Depuis le 7 janvier
(massacre à Charlie Hebdo) et les événements consécutifs, j'ai
échafaudé des sujets, dont la laïcité, parce que sur la place de
la République le 11 janvier il y avait des panneaux "Charlie =
Laïcité".
Et hop ! Vous abordez le sujet.
Vous dites que la laïcité devrait être aussi naturelle que la vie.
Je dis qu'elle devrait venir des entrailles. C'est sans doute
pareil.
Merci de nous apporter beaucoup. Je me posais des questions sur la
laïcité, parce que c'est une notion "floue", vous l'avez dit. Vous
m'apportez une réponse claire. Merci. Vous savez, rien n'arrive à
un homme qui ne soit pas déjà quelque chose de cet homme et chacun
a de la laïcité son idée. Vous, vous donnez de la laïcité une idée
si simple et si forte qu'on peut abandonner son idée personnelle
pour faire de la vôtre quelque chose "d'aussi naturel que la vie."
Minas B. de très grande banlieue [de Paris ?]
Réponse :
Merci, mon frère Minas, pour ce premier commentaire à "Laïcité"
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous entendez par "la
laïcité devrait venir des entrailles", mais je pense que vous
voulez dire que la laïcité sort des entrailles contrairement à la
religion qui n'en sort jamais, parce que la religion sort de la
culture reçue ou d'idées, mais pas de la nature des choses.
Avant janvier 1974 et le Message qu'allait m'apporter Jésus je
pensais que l'homme ne pouvait pas vivre sans religion ou
idéologie. Après que j'eus reçu L'Évangile Donné à Arès
(première partie de La Révélation d'Arès) j'eus
conscience de l'extrême bêtise, ou tout du moins de l'extrême
imprudence, qu'est celle de l'homme qui pense impossible que
l'homme vivre sans religion ou idéologie: "Comment, me disais-je,
ne pas rester interloqué devant le fait qu'il existe dans le monde
des centaines de religions ? N'est-ce pas la simple preuve
qu'aucune religion n'est la bonne ?"
J'étais penaud d'être quelqu'un réveillé par un message d'En-Haut,
alors que d'autres avaient été simplement réveillés par leur
intelligence. Je me sentais inférieurs à eux et je me demandais
pourquoi le Père avait fait appel à moi. Passons.
La religion ou l'idéologie était une chose, mais concernant la
laïcité, il me fallut quelques années pour réaliser ce qu'était
vraiment la vraie laïcité, tout en me méfiant du mot laïcité
lui-même. Il recouvre tellement de notions différentes selon les
cultures. Ce sont les circonstances actuelles autour du massacre
de "Charlie Hebdo" et du Supermarché Casher qui ont amené la
politique, les media, le quidam de base, à réutiliser le terme
"laïcité" abondamment, qui m'ont fait considérer la question comme
très importante... et opportune.
C'est en effet un point sur lequel existe une certaine communauté
d'espérance entre les politiques et les Pèlerins d'Arès et donc un
point de rencontre possible entre les Pèlerins d'Arès et les Corps
d'État. Les points de rencontre étant fort peu nombreux, j'en
profite.
19fev15 162C2
Si je rapproche l'entrée 0161 avec la précédente 0160 sur les
pommiers de la pénitence et l’importance d’être suffisamment
proche des mauvais pour avoir une chance réaliste de changer le
monde, je me demande comment gérer de manière noble et spirituelle
les conflits avec les mauvais ; comme l’évoque 161C112 et le
problème israélo-palestinien.
En effet, il y a parfois des conflits entre humains qui ne
viennent pas d’incompréhensions mutuelles mais [du fait que] l’une
des parties a clairement décidé de dominer à tout prix et refuse
avec mépris tout appel à la sagesse et à l’amour.
Bien sûr l’objectif doit toujours être la paix et le pardon mais
je crois me rappeler que dans ce blog vous aviez trouvé sage et
réaliste l’idée de Desmond Tutu de pardonner aux anciens
tortionnaires à condition qu’ils avouent publiquement leurs
crimes, afin que les victimes soient reconnues comme victimes et
que le pardon puisse réellement être mis en place pour tourner la
page et créer une société nouvelle.
Plus généralement je pense que l’objectif de l’amour et de la paix
est souvent mieux servi si on se bat énergiquement contre le mal
mais cet esprit combatif est bien sûr dangereux car il peut
emporter dans son élan vers l’agressivité ou la violence.
À l’horizon d’une humanité d’amour sans dominations, c’est le
contraire de la dialectique du maître et de l’esclave de Hegel
qu’il faut mettre en place, mais sans doute la remplacer par une
dialectique entre l’amour et la justice, que tout parent aimant
essaie plus ou moins maladroitement de tenir en équilibre dans
l’éducation des enfants.
En comparant ces deux immenses prophètes que sont Jésus et
Mouhammad on peut être perplexe devant deux manières très
différentes de gérer le rapport entre amour et protection.
J’ai eu l’expérience d’être harcelé plusieurs mois avec ma famille
par un fonctionnaire zélé et protégé par sa hiérarchie, tous mes
appels à l’humanité et au bon sens sont restés sans effet, mais
lorsque je me suis levé avec force pour menacer de tout dévoiler
aux médias sur ses agissements ce qui aurait mis en péril sa
carrière et celle de ses supérieurs, cela a été efficace. Je ne me
suis pas vengé et je n’ai menacé que de dire la vérité
publiquement, mais puis-je prétendre que mon comportement a été
celui d’un homme spirituel ? En effet, je ne crois pas que ce
fonctionnaire a réagit parce qu’il trouvait sage et juste mon
message, mais parce qu’il a eu peur ; bref il est resté dans la
dialectique du maître et de l’esclave, c’est-à-dire la logique
dominant / dominé. Comment se défendre efficacement contre les
mauvais sans affaiblir son âme ?
Jérôme de Montréal (Canada)
PS : Merci beaucoup à Éric D. (161C58), j’attache l’illustration
qu’il a corrigée à votre suggestion "La Prière : Ma Mémoire" et
qui est un bel outil de mission.
Réponse :
Ce commentaire était destiné à mon entrée 161, mais il n'est pas
vraiment désassorti dans l'entrée 162, dont le sujet "Laïcité" se
trouve en filigrane dans l'entrée 161.
Pour beaucoup d'humains sur terre "il y a parfois," comme vous
dites "des conflits qui ne viennent pas d’incompréhensions
mutuelles mais [du fait que] l’une des parties a clairement décidé
de dominer à tout prix et refuse avec mépris tout appel à la
sagesse et à l’amour. Et la partie dominatrice prétend détenir
l'unique vérité et l'unique possibilité de bien. Autrement dit, il
n'existe pas beaucoup de populations sur terre qui ne se croient
seules détentrices de l'idéal de vie. Cela fait beaucoup d'idéaux
de vie et cette multiplicté des idéaux, quand ils sont impérieux
et s'imposent, ce qui est très fréquent, est absolument contraire
à l'esprit de laïcité tel qu'il souffle d'un bout à l'autre de La
Révélation d'Arès.
Quand, chaque jour, je récite les versets 25/5-6 de La
Révélation d'Arès: L'Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi...
Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence, tous Il les
fortifie... [quelle que soit leur religion et leur prière,
pourvu qu'ils soient hommes et femmes de Bien], j'exalte
par excellence la laïcité de la Parole d'Arès.
19fev15 162C3
Bonsoir grand Frère !
En surfant sur votre blog, je n'ai pû m’empêcher d'avoir un fou
rire, pour votre très belle réponse pleine d'Amour Évangélique, au
commentaire 162C2, je n'aurais pas fait mieux, punto hihihihihi !
À part ça, vos entrées sont toujours aussi cinglantes comme une
lame [de couteau], pleines d'Amour, de Sagesse, d'Intelligence
Spirituelle, et j'ai toujours grand intérêt à vous lire et, votre
enseignement est pour moi Source de Bien, pour ma pénitence,
ma moisson, la Moisson du Champ. Par la-même je souhaite embrasser fraternellement toutes les
sœurs et frères de bien, que je connais ou que je ne connais pas,
et je leur souhaite une joyeuse pénitence, [le succès]
dans leurs moissons, pour la mission du Bien, pour le Jour !
En ce moment même je lis "Et ce que tu auras écrit, Le
Pèlerin d'Arès". j'en suis a "Parpaillots, cacouacs, youpins", je
ne me lasse pas de lire autant La Révélation d'Arès que
tous vos écrits.
Serait-il possible de me mettre en contact avec le groupe de
musique Pious Gens ?
Je souhaite leurs proposer de venir a Genève pour un concert, ce
qui avec une partie des entrées pécuniaire nous pourrions,
subvenir a une partie des besoins de notre Mission et Assemblée
Genevoise, et par là nous donnerait une possibilité de nous faire
connaître ainsi que de faire parler de La Révélation d'Ares.
Voilà mon portable : 0041(0) 79/178.53.60
Dans l'attente acceptez mes fraternels bisous en Amour de
l'Invisible ! Alleluia !
Daniele A. de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Daniele.
Je ne vois pas de quelle réponse 162C2 vous parlez en disant
qu'elle vous a fait rire: "Punto hihihihihi !", vu que quand j'ai
reçu votre présent commentaire, seul le commentaire 162C1 était
affiché.
Concernant le groupe de musique Pious Gens, je transmets à frère
Daniel Charlery, qui en est l'organisateur, votre téléphone et je
pense qu'il ne manquera pas de vous appeler.
Vous pouvez aussi écrire à notre Mission de Paris : "L'Eau Bleue",
32 rue Raymond Losserand 75014 Paris, France, en demandant à son
secrétariat de faire suivre votre courrier à frère Daniel Charlery
qui fait partie de cette mission.
19fev15 162C4
Je suis d’accord avec Minas [162C1] et hop !
Quel plaidoyer en faveur du Bien ! Les avantages de la
laïcité au service du Bien... et quelle honnête
invitation des Pèlerins d’Arès aux gens du gouvernement !
Cher prophète, vous nous faites toujours avancer par les
autoroutes du Bien à vitesse supersonique, quand je suis
encore à sentir les cahots de ma charrette pénitente sur
les fondrières profondes de l’hiver spirituel !
Merci de nous tenir au courant de la température parlementaire
concernant la loi de 1905, la vigilance pour la liberté de
conscience est toujours de mise.
Je voudrais partager avec les lecteurs de votre blog les versets
20 et 21 de la veillée 28 de La Révélation d'Arès qui
transpirent tout au long de votre entrée 162, car même si le mal
vient quand on ne sait plus reconnaître le Bien, le Père
croit que le monde retrouvera Celui-ci ! Il est temps que Je libère les nations;
dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants,
des princes et des riches,
elles ont compris, elles se sont levées,
elles ont rompu les chaînes, de leur fer elles ont forgé des
armes, de leurs faux elles ont fait des épées,
elles ont capté le feu qui lance les traits,
elles ont grondé du fond des steppes
comme le galop des chevaux marqués de Mon Signe, elles ont
repris leur héritage aux voleurs.
J'ai effacé leurs violences comme des nuages,
Mon Souffle a purifié le ciel au-dessus d'elles.
Les nations reviendront vers Moi.
D'autres nations se libéreront;
Je laisse à leurs dominateurs le temps du repentir,
Je patiente encore [Rév d'Arès 28/20-21].
Vos annotations concernant ces versets dans les édition bilingue
et populaire de La Révélation d’Arès résonnent aussi
face à l’actualité politique:
"On n'inspire pas au peuple l'amour et la générosité par la
violence et par des lois nouvelles."
"Il est temps que les frontières entre les nations disparaissent,
de même que les pouvoirs qu’elles abritent. Les frontières créent
artificiellement les nations, "justifient" les souverainetés
rivales, les patriotismes, etc, sources d’antagonismes de guerres,
de concurrences, etc. de même que les pouvoirs à la tête des
peuples."
"En se libérant, en revenant au plan du Créateur, l'humanité forge
son unicité, abandonne sa situation actuelle basée sur l'équilibre
toujours précaire des antagonismes et non sur l'enrichissante
diversité humaine dans l'amour."
Sophie G.-R. de Lorraine
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Sophie.
Mon entrée 162 est certainement "un plaidoyer en faveur du Bien",
mais plus encore un plaidoyer en faveur de la laïcité du Bien,
parce que la laïcité souligne la non-confessionnalité que
doit avoir le Bien pour être le Bien. En effet, toutes les religions comme toutes les idéologies
non-religieuses prétendent conduire leurs fidèles au bien. Ce fut
notamment la situation du Christianisme dans tous ses excès :
croisades, inquisition, guerres de religion, comme ce fut celle du
Communisme en URSS qui tua le clergé, les moines, moniales et
militants de l'Église Orthodoxe entre autres victimes, ou du
Nazisme qui envoya à la mort six millions de Juifs parce qu'ils
étaient juifs.
Le Bien n'a ni déologie ni religion.
19fev15 162C5
Ce monde est vraiment impitoyable, inconscient, démesuré: [Vidéo
choc] : un enfant marocain de 9 ans violemment arrêté par un
policier suédois ! http://www.katibin.fr/2015/02/11/video-choc-un-enfant-marocain-de-9-ans-violemment-arrete-par-la-police-suedoise/
Les effets médiatiques suites aux meurtres commis à Paris
(Charlie-Hebdo), au Moyen Orient suite à la caricature du
prophète de l'Islam publiée après le drame, Copenhague où l'on ne
sait pas si l'homme abattu est vraiment le terroriste.
Les médias ainsi que ceux qui gouvernent sèment la peur, les
préjugés, jettent ni plus ni moins la diatribe sur nos frères
musulmans.
Dans la réponse que vous avez faite concernant nos sœurs et frères
Bahaïs (161C104 ), vous écrivez : "Je n'ai pas l'impression que
les Bahaïs aient aujourd'hui envie de se ranger parmi les soumis
de Dieu avec qui nous puissions faire alliance fraternelle
(Rév d'Arès 35/11). En fait, je n'en sais rien". J'ai senti
beaucoup d'amour chez ses deux sœurs qui nous ont rndu visite rue
Ramond Losserand à Paris, non sectaires, d'écoute, d'intelligence
du cœur. Puisse ce peuple [Bahaï] faire alliance avec
nous. Dieu par la bouche de Jésus à Arès, vous dit: Tu feras
alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles
des soumis de Dieu, nuls de Mes Fils ne seront pour toi des
étrangers (Rév Arès 35/11). Comment savoir si nos frères et
sœurs Juifs, Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Bahaïs, etc sont
prêt à faire alliance fraternelle avec nous ? Peut-être,
Frère Michel, pourriez-vous envoyer des Faucons à leur rencontre
pour faire alliance, comme le fit à son époque Mouhamad
qui envoya ses premiers apôtres au Roi d’Abyssinie alors chrétien
qui donna protection au premiers Musulmans alors controversés.
Nous sommes à un tournant de l’humanité ou le mal se répand de
plus en plus. Quand on voit ce que ce policier Danois [ou
Suédois ?] fait à cet enfant musulman de 9 ans et qu'il ne
ferait pas si cet enfant était le sien. Oh ! oui, la pénitence
est urgente, puissent nos frères et sœurs de l’Islam et d’autres faire
alliance avec nous, rassembler les forces du Bien.
Je viens de voir une vidéo de Thierry Noirtault convoqué pour
apologie de terrorisme !
Ce frère humain très courageux l’a mise sur Youtube [voir
ci-dessous]. Il a fait 22 heures de garde à vue et il est convoqué
en mars 2015 pour répondre de faits d'actes terrorisme !
Extrait Vidéo :
Gardé à vue pour avoir témoigner mon amour pour l'humanité
entière, puis convoqué au tribunal des Sables d’Olonne le 12 mars
2015 [prochain] à 16h, pour fait d'apologie publique d'actes de
terrorisme lors de la journée d'unité nationale du dimanche 11
janvier.
Ayant appris la garde à vue de Dieudonné, j'ai pris la décision
d'aller au commissariat le plus proche, afin de faire part que la
gouvernance de mon pays s'apparente à une dictature. Quelle ne fut
pas ma surprise lorsque, dans le commissariat, on me met en garde
à vue !
Le dimanche précédent, je m'étais joins au rassemblement d'unité
nationale, suite à cet enchainement d’actes criminels
traumatisants qui m'ont bouleversé, afin d'échanger avec mes
semblables, témoigner de mon désir de paix.
J’ai arboré un carton en 4 volets avec écrit dessus:
JE SUIS CHARLIE
JE SUIS HUMAIN
JE SUIS KOUACHI
JE SUIS LA VIE avec un cœur dessiné
voulant ainsi signifier à mes semblables que je fais le deuil de
TOUTE les victimes des événements passés.
Je ne me réjouit d'aucune mort de frères et sœurs humain."
Frère Didier Ile de France.
Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ces deux documents :
La vidéo de l'arrestation d'un enfant de 9 ans,
La vidéo de Thierry Noirtault qui raconte sa
participation au défilé du 11 janvier à Paris et sa garde à vue
dans un commissariat de Paris.
Je salue le courage de Thierry Noirtault et je partage son amour
inconditionnel pour toute l'humanité, y compris celle des
assassins, et pour cette raison je publie sa vidéo, mais je
précise tout de suite que je suis navré de son imprudente candeur
ou naïveté.
Je suis navré, car l'amour du prochain, s'il doit être total dans
le cœur, doit être dans la bouche et sur le papier exprimé avec intelligence
spirituelle (Rév d'Arès 32/5). Nous devons avoir
conscience que nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6), c'est-à-dire
à une certaine époque de l'évolution de l'humanité qui nous
entoure et qui est encore très limitée chez certains, affligée de
préjugés qui pour l'heure maintiennent une certaine barbarie. Il
faut avoir conscience qu'il ne sert à rien de tout dire tout de
suite, sans précautions ou préparation, devant les hommes, parce
qu'ils réagissent souvent animalement par peur, par préconçu et
par dressage. Notamment un policier est dressé pour appliquer sans
réfléchir les ordres qu'il reçoit. C'est manifestement le cas du
prolicier suédois qui arrête l'enfant de 9 ans sans ménagement.
Personnellement je n'aurais pas brandi à Paris le 11 janvier 2015
un carton sur lequel aurait été écrit : "Je Suis Charlie, Je suis
humain, Je suis Kouachi, Je suis la vie avec une cœur dessiné".
J'aurais tout de suite pensé aux amalgames qu'un tel carton peut
provoquer dans certains cerveaux, cerveaux de gens que je dois
aussi aimer, sachant qu'ils le verraient comme une provocation. Je
me serais contenté d'un carton sur lequel j'aurais écrit
seulement: "Je suis humain, Je suis la Vie avec un cœur dessiné."
19fev15 162C6
Merci bien aimé Prophète du Père de toutes vies, pour
cette nouvelle entrée.
Ayant travaillé dans l'éducation populaire j'ai côtoyé l'idéologie
laïque, le sacro-saint concept qui ,au nom de la liberté ,nous
tricote une camisole dans laquelle, mis à part un sourire
"estampillé" républicain ", nous ne pouvons plus faire grand
chose.
Pourtant la laïcité porte à réfléchir,
Les Suédois par exemple en ont une application différente des
Français : Les signes religieux ne sont pas interdits [en
Suède],et portent les personnes à se [laisser] découvrir, à
découvrir l'autre que l'on croit si différent et que l'on découvre
si semblable.
Oui, vous avez raison, la laïcité à la française est une religion,
une marâtre qui joue du bâton chaque fois qu'à la façon du cancre
de Prévert l'on regarde par la fenêtre, chaque fois qu'on regarde
avec envie l'oiseau libre là haut qui vole joyeux.
De plus, l'idée bon-chic-bon-genre du bon citoyen qu'elle véhicule
et institue porte des hommes et des femmes à se regarder avec
défiance. La Révélation d'Arès est laïque, vous avez raison de nous
le rappeler, car son Auteur est le Gand Ouvert du Pouls
Duquel sortent à chaque instant de nouveaux mondes [Rév
d'Arès vi/4] et Qui, en nous faisant Son Image et
Ressemblance [Genèse 1/26], a fait de nous, entre autres
choses, des hommes libres [Rév d'Arès 10/10].
Philippe N. de la Drôme (Vallée du Rhône)
Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Nous connaissons tous, hélas, la relativité de la laïcité telle
que l'État entend qu'elle soit comprise et appliquée en France,
"estampillée républicaine". En particulier, je me mets à la place
de nos frères et sœurs qui enseignent dans le cadre de l'Éducation
Nationale. Tout le monde comprend qu'il faille enseigner
l'écriture et le calcul dans leurs formes universelles, propres à
toutes les idéologies et religions comme à toutes les absences
d'idéologie et de religion, mais beaucoup de gens ne comprennent
pas pourquoi les élèves ne peuvent pas porter les signes et les
vêtements correspondants à leurs convictions, comme le voile des
petites Musulmanes, la croix des petites Chrétiennes, la kippa des
petits juifs. Cela, c'est du racisme, le contraire de la laïcité.
Par contre, un enfant peut porter un scoubidou porte-bonheur...
19fev15 162C7
Vincent Peillon, né le 7 juillet 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine),
est un homme politique français, député européen et membre
dirigeant du Parti socialiste (PS). Il est nommé ministre de
l’Éducation nationale le 16 mai 2012 dans le gouvernement Ayrault.
Que dit-il ?
"... D’où l’importance de l’école au cœur du régime républicain.
C’est à elle qu’il revient de briser ce cercle, de produire cette
auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des
républicains pour faire la République, République préservée,
république pure, république hors du temps au sein de la République
réelle. L’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par
lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches
pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet
autonome.
C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui
opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son
nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la
Loi.
La Révolution française n'est pas terminée" (Vincent Peillon, éd.
Seuil, 2008 (ISBN 2020985209), p. 17).
Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des
temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : "Donc un nouveau
dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin
qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne." (Littré).
Il faut recréer l’Éden dit [en substance, mais non littéralement]
La Révélation d'Arès en se libérant de la politique, des
finances et des religions, dans la liberté de conscience.
Notre liberté reste à conquérir !
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Ainsi Vincent Peillon est né à Surenes où je suis né moi-même !
Comme je me sens honoré. Quand j'étais gamin, Suresnes était une
banlieue usinière rouge. Je vois que se perpétue l'esprit de
rationalisme borné dans lequel je baignais alors..
Je ne connaissais pas le livre dont vous parlez, mais la citation
ne m'étonne guère. Elle dénote un esprit de rationalisme borné à
la mode "républicaine" française qui est très idéologique. Or,
l'idéologie, quelle qu'elle soit, est le contraire de la vraie
laïcité.
19fev15 162C8
Votre explication de la laïcité naturelle, originelle, simple,
édénique, telle que vous la présentez dans cette entrée 162, est
peut-être une réponse à la question que vous posiez dans l'entrée
150 "Politiser notre refus de la politique", alors que vous y
disiez en introduction : "nous travaillons jour et nuit à changer
l'homme pour changer le monde. Mais la mission n'est pas
subliminale. Il faut la concilier avec les dures réalités du
moment. Comment ?"
Vous proposez aujourd'hui aux pouvoirs de la politique "d'appeler
à l'aide les Pèlerins d'Arès" par réalisme de toute part, "pour
faire un bout de chemin ensemble", pour réaliser concrètement
entre nous et eux "une certaine communauté d'espérance".
Diffusons cet appel !
Puissiez-vous et puissions-nous être entendus de gens d'espérance
et de réalisme !
Bernlouby de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, l'entrée 162 est l'une des réponses constructives que nous
pouvons faire à la politique aussi longtemps qu'elle durera.
La politique est une réalité. Elle existe. Non seulement elle
agit, mais elle nous domine. Nous devons tenir compte de cette
réalité en attendant qu'elle disparaisse, ce qui n'est quand pas
pour demain, même si l'on sent bien que la politique inspire
beaucoup moins confiance aux hommes qu'elle ne l'a fait. Il ne
nous suffirait pas d'attaquer la politique pour qu'elle n'existe
plus, nous savons qu'il faut d'abord préparer et proposer quelque
chose à mettre à sa place : la gestion de la société en petites
unités humaines. C'est peut-être sur le plan de la laïcité qu'une
plateforme humaniste peut être, dans cette direction, établie
entre la politique et nous.
Aucune religion ne peut combattre la politique de façon heureuse,
parce que toute religion triomphante ne fera que remplacer toute
politique vaincue et le fera souvent de mal en pis. La vie
spirituelle, que La Révélation d'Arès propose à
l'humanité une fois de plus dans la longue Histoire des difficiles
rapports entre le Créateur et la créature, est la seule voie
laïque possible. L'amour ne peut être que laïc au sens que nous donnons à
laïcité.
19fec15 162C9
Je trouve cette entrée 162 très intéressante.
Elle m'ouvre de nouveaux horizons, que je n'avais pas vraiment
aperçus jusque là.
C'est vrai, maintenant que j'y pense, que La Révélation
d'Arès est laïque.
Mais qu'appelez-vous "vraie laïcité" ?
Lucas T. de Haute-Loire
Réponse :
Pourquoi dis-je "vraie laïcité" ? C'est pour moi la laïcité dans
laquelle baigne toute La Révélation d'Arès.
Gardons bien à l'esprit que, tout langage humain étant
insuffisant, le seul mot de laïcité recouvre différents concepts.
Je tente ici d'énumérer les divers sens de laïcité.
1. C'est d'abord un mot du vovabulaire religieu pour désigner
toute activité humaine qui se fait en dehors du clergé, en dehors
de l'organisation fondamentale de la religion. Ainsi appelle-t-on
laïques tous ceux qui n'ont pas reçu les ordres de cléricature,
qui ne sont pas ecclésiastiques. Un chrétien baptisé est un laïc
ou laïque (les deux orthographes existent), mais il n'est plus
laïque s'il reçoit les ordre, par exemple s'il devient
sous-diacre, diacre, prêtre, évêque dans l'Église. Le judaïme et
l'Islam sont en principe des religions laïques, mais ce n'est pas
tout à fait vrai, parce qu'en fait les rabbins et les imams sont
sous contrôle et sont expulsés s'ils prennent trop de libertés pae
rapport à la doctrine
2. Par extension on appelle laïcité par opposition à clergé le
peuple des fidèles sécularière.
3. On appelle ensuite laïcité le concept politique selon lequel la
société civile et la société religieuse sont séparées. Ainsi selon
la loi de 1905 en France l'État n'exerce aucun pouvoir religieux
et les Églises et autres Religions n'exercent aucun pouvoir
politique. La laïcité rand l'État neutre dans le concert des
religions, tolérant pour tous les cultes. L'Église n'exerçant plus
de pouvoir politique doit obéir aux lois votées par le Parlement
en France.
4. Par extension, on donne le nom de laïcité à tout ce qui est
dirigé et organisé par l'État en France: L'enseignement, l'armée,
la police, la justice, sécurité sociale, etc. À noter quelque
chose d'assez souvent oublié. L'enseignement laïc en France a
précédé la Loi de 1905 ; il remonte à la loi du 28 mars 1882. La
laïcité est la conséquence de la neutralité de l'État, qui ne peut
mettre son enseignement au service d'une confession religieuse, et
la garantie de l'unité morale d'une nation divisée sur le problème
théologique. La laïcité exclut tout contrôle ecclésiastique sur
l'enseignement public, même les écoles religieuses doivent suivre
les règles du Ministère de l'Enseignement.
5. Enfin, la laïcité selon La Révélation d'Arès, la
laïcité que j'appelle "vraie laïcité", qui va au-delà des senses
1, 2, 3 et 4 ci-dessus, parce qu'elle rend neutre la vie
spirituelle, ou vie pour le Bien, non seulement
vis-à-vis de toute religion, mais aussi vis-à-vis de toute
politique. La Révélation d'Arès neutralise toute
activité humaine, matérielle comme spirituelle, en la plaçant en
dehors de toute idéologie, quelle qu'elle soit. À ceux qui
prétendent que c'est faux, parce que La Révélation d'Arès est
censée venir de Dieu et implique donc la foi en Dieu, donc une
idéologie d'esprit confessionnel, je réponds qu'une partie
seulement des Pèlerins d'Arès, celle qu'on appelle petit reste
(Rév d'Arès 24/1), calque sa foi et son activité sur la foi
et l'activité du prophète, mais que le prophète
comme le petit reste n'exercent pas de pouvoir et ne
portent pas de jugement sur les autres partisans de La
Révélation d'Arès qui sont, de loin, les plus nombreux.
19fev15 162C10
En tant que sœur je proteste :
La laïcité a permis à nos droits d'être viables et, en tant
qu'êtres humains créés par Dieu, a permis aux femmes d'être
entendues et respectées en tant qu'être humains et non plus salies
par la religion en place. La religion chrétienne a dû ainsi
réviser ses attitudes négatives et infériorisantes envers certains
êtres (femmes, athées, homosexuels) ce qu'elle essaie de rectifier
actuellement.
La laïcité n'empêche pas les citoyens de croire et de pratiquer
leur religion. Elle leur dit qu'ils ne peuvent pas imposer leur
croyance et leur façon de vivre, ni même de salir les
non-croyants, la laïcité a protégé ceux-ci. Dieu est venu tout
simplement valoriser et confirmer tout cela.
Les musulmans, je refuse de généraliser, mais beaucoup d'entre eux
refusent la laïcité et font croire que celle-ci met leur croyance
en danger. C'est faux, totalement faux. Ce qui blesse les
musulmans c'est que tout le monde voit les écarts mauvais de leur
religion qui s'exprime comme s'exprimait hier la chrétienté =
imposer sa croyance et se soumettre ou bien mourir.
Non ! Vous ne pouvez pas être aveugle et aveuglé par cette
réalité. Que l'islamisme vienne en France et beaucoup de "modérés"
s'allieraient à eux et égorgeraient ceux qui ne se soumettent pas.
L'islam n'a que 1.000 ans et ne veut pas remettre en question ses
fautes, ses erreurs, ses mauvaises interprétations et son dégoût
des femmes qu'il a infériorisées comme l'a fait (et peut le
refaire demain) la chrétienté..
Ils [les Musulmans] refusent la démocratie (je préfère cela à la
dictature en attendant mieux) et veulent imposer leur croyance.
Les juifs ont toujours pu mettre leur kippa, etc. C'est Sarkozy
qui a voulu salir la laïcité et la remettre en cause. La laïcité
est, et ne doit pas être remise en question ni être récupérée par
les Pèlerins d'Arès qui en ferait alors leur étendard.
Ne venez pas récupérer la laïcité ! Ce sont des hommes, croyants
et non-croyants qui ont permis que tous vivent dans la diversité ;
les religions ne le veulent pas.
Ne tombons pas dans la religion. Ne faites pas cette erreur à
votre tour (vous avez été religieux ne l'oubliez pas).
Même dans la façon de s'habiller vous vous trompez = Toute façon
de s'habiller doit venir de soi et non pas être imposé. Voiler un
enfant est aussi une forme d'idéologie, ce n'est pas anodin
surtout qu'il y a mauvaise interprétation sur ce voile et surtout
que l'enfant n'a pas choisi et doit obéir aux "maîtres" que sont
ses parents et surtout qu'une fois voilé, il lui sera impossible
plus tard d'enlever ce voile.
Ayez de la compréhension, du respect, de l'amour pour ces enfants,
surtout les fillettes qui elles sont plus susceptibles d'être
dominées et soumises. Aimons et respectons la laïcité ! Vive la
France, vive la laïcité !
J'espère que vous ne boycotterez pas mon avis.
Fraternellement.
Émeline A.
Réponse :
Ma sœur Émeline, merci pour ce commentaire. Comme vous voyez, je
ne le "boycotte" pas, je ne l'escamote pas; je l'affiche dns son
intégralité.
Je ne vous connais pas et je ne trouve aucune Émeline dans mon
carnet d'adresse. Qu'importe.
Vous avez compris tout le contraire de ce que j'ai écrit. C'est
surprenant.
Vous me dites : "La laïcité est et ne doit pas être remise en
question ni être récupérée par les Pèlerins d'Arès qui en ferait
alors leur étendard. Ne venez pas récupérer la laïcité ! Ce sont
des hommes, croyants et non-croyants qui ont permis que tous
vivent dans la diversité ; les religions ne le veulent pas. Ne
tombons pas dans la religion !"
Nous disons la même chose que vous.
Ma sœur Émeline, les Pèlerins d'Arès sont tout le contraitre d'une
religion. Ils prêchent la vie spirituelle sans religion, sans
dogmes, sans hiérarchie, sans système d'aucune sorte. La laïcité
de la France, comme je le rappelle, est même moins laÎque que ne
l'est La Révélation d'Arès et que l'est donc la foi des
Pèlerins d'Arès. C'est pourquoi j'offre aux politiques le service
de notre mission qui, en matière de laïcité, va beaucoup plus loin
qu'eux.
Depuis quand êtes vous "une sœur" chez nous ? En tout cas, vous
n'avez non seulement pas compris mon entrée 162, mais vous n'avez
sûrement pas compris ce que nos frères et sœurs vous ont dit de
leurs convictions.
Peut-être un des lecteurs ou une des lectrices de mon blog vous
connaît-il ou vous connaît-elle et pourrait entrer en contact avec
vous (nom complet Émeline Antoine) pour vous expliquer la question
de la laïcité, telle que la voit un Pèlerin d'Arès, beaucoup mieux
que ne le fait mon entrée 162, qui est peut-être mal rédigée, trop
elliptique ou lapidaire, bref, trop abrégée parce que je veux
toujours faire court et je pense toujours à mes frères et sœurs
les plus avisés sans penser que j'ai aussi des lecteurs qui comme
vous n'ont pas beaucoup avancé dans la connaissance de La
Révélation d'Arès.
Nous voilà vous et moi pour le moment engagés dans un quiproquo et
ainsi je prends conscience que je dois toujours descendre au
niveau des plus nouveaux ou des moins avertis d'entre nous, afin
de mieux m'expliquer..
Merci de me parler fraternelementl. Recevez en retour mes pensées
les plus,fraternelles.
19fev15 162C11
Quelle magnifique entrée ! Je l'ai lue ce matin, très tôt à
l'heure française, vers midi à l'heure chinoise.
La Déclaration des Droits de l'Homme stipule — de mémoire — que
nul ne peut être inquiété pour ses convictions religieuses. Un de
mes copains de Parmentier a perdu son ami Charb dans les attentats
de Charlie Hebdo. La mort est toujours dramatique, quel que soit
l'endroit où elle frappe.
Il n'y a que la pénitence pour y mettre un terme !
Un événement qui pourrait ouvrir les yeux sur la nécessité du
changement de l'homme, la nécessité de la pénitence,
endurcit les uns et les autres dans leurs convictions. La violence
engendre la violence. Nous devons engendrer le bien !
Frère Michel, vous faites bien de rappeler que cette laïcité
politique n'engendre en aucun cas le bien.
En 2004, j'avais neuf ans quand a été interdit le port des signes
religieux à l'école. Je sentais déjà une certaine injustice. Plus
tard, en y réfléchissant bien, je me rendis compte que cette
interdiction faisait l'exact contraire de ce qu'elle prônait :
Elle stigmatisait la foi. Elle montrait du doigt les croyants,
leur interdisait de s'exprimer, leur niait une liberté pourtant
basique.
La loi contre le port de la burqa est également pour moi grave :
En plus de stigmatiser une confession, on nous interdit un
vêtement. N'est-ce pas là l'arme des extrémistes ? L'interdiction
d'un vêtement !
Étant actuellement en Chine, je m'interroge également sur les
droits des croyants là-bas. Même si le concept de religion est
assez flou chez le peuple chinois - les superstitions l'emportant
bien souvent sur une religion en particulier - j'ai été sidérée
d'apprendre par des amis chinois que les Musulmans n'ont pas le
droit de faire leur ramadan. Nier une liberté aussi intime que le
jeûne, au nom d'une laïcité oppressive, est tout simplement
odieux. Réveillons-nous sur ce sujet !
Plus de religion ! Que la foi devienne active, créatrice de bien,
d'amour, de liberté, créatrice du temps qui vient !
Alexandra P. depuis la Chine
Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, de m'adresser ce bon commentaire depuis
la Chine où vous vous trouvez actuellement.
Je sais que le peuple chinois n'est pas très porté sur la foi. À
preuve le confucianisme qui a été longtemps le plus important
mouvement spirituel de la Chine et qui est plus une morale et une
philosophie qu'une religion. Il y a le taoïsme, qui lui aussi
repose, pour une bonne part, sur une philsophie et une sagersse,
une sorte de quiétisme naturaliste, quoique religieux au sens
populaire, mais je ne crois pas qu'il soit aujourd'hui très
pratiqué.
Je vous souhaite un heureux et profitable séjour là-bas.
19fev15 162C12
Merci, Frère Michel, pour ce beau thème (beauté spirituelle) sur
la laïcité.
Des évènements actuels mettent en évidence le mot laïcité qui ne
devrait pas exister si nous étions vraiment laïques, si nous
n'avons pas de religion ni tout ce qui dépend de la religion
(système politique) car justement là est le piège puisque la
politique qui veut tout gérer à travers ses lois à redéfini tout
ce qui était laïque — liberté très inconditionnelle [?].
Pour résumer, Frère Michel, un vrai laïque est libre
absolument de faire le bien.
À nous, Pélerins d'Arès, de redéfinir ce mot dans la mission.
Paul S. de Lorraine
Réponse :
L'humanité a besoin des œuvres des autres ; le Créateur seul n'a
besoin que de ses propres Œuvres. Cela veut dire que nous humains
avons besoin les uns des autres sur toute la planète et donc que
des convictions, quelles qu'elles soient, ne peuvent que
s'enrichir au contact d'autres convictions et qu'interdire
celles-là à l'école est une erreur profonde, un mal fait à la
connaissance qui doit être toujours plus large. C'est pourquoi la
laïcité qui borne l'enseignement aux connaissances élémentaires de
l'écriture et du calcul en fait appauvrit l'étudiant.
L'enseignement serait tellement plus profitable à tous les jeunes
si toutes les familles de foi et de pensée pouvaient s'exprimer au
contraire. L'enseignement laïque réduit la science à un squelette,
alors que c'est la vie spirituelle la plus élargie possible qui
lui donne sa chair, son cœur, sa vie.
Merci pour votre commentaire, frère Paul.
20fev15 162C13
Cette entrée 162 nous ramène à une question que je me pose souvent
: Pourquoi en 1974 et 1977 Jésus et Dieu ont-ils choisi de
parler en France pour un message concernant en fait toute la
partie du monde qu'on pourrait qualifier d'Occident au sens large
(Rév d'Arès, veillée 5), y compris le Moyen Orient, en fait
l'espace culturel résumé par les mots "Duna Pourate" (Rév d'Arès
xx/19), c'est-à-dire Danube et Euphrate, donc l'Europe (élargie à
l'Amérique) et le Moyen-Orient ?
Comme vous le soulignez, les choses se font par étape, et Dieu
part de ce qu'il y a déjà de meilleur dans cet espace
Duna-Pourate: la "plus belle récolte" (Rév d'Arès 14/3),
l'héritage de Moïse, de Jésus et de Muhammad, si souvent cités, et
aussi la générosité des "scandalisés" antireligieux (28/4).
Mais parmi ces sources, dévoyées en religions et idéologies, et
dont la mission n'a "pas vraiment commencé", comme nous le disons
à propos du christianisme, je découvre dans La Révélation
d'Arès un clin d'oeil particulier à la France, dont l'idéal
encore à construire de liberté, d'égalité, de fraternité et de
laïcité est évoqué par la parabole du serpent des champs [Rév
d'Arès 28/13] : Car le serpent des champs Me glorifierait-il
de l'avoir fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses
enfants et la nourriture en abondance, de l'avoir fait l'égal
des serpents de son espèce, et des hommes me maudiraient-ils
encore de les avoir laissés fléchir sous la tyrannie de
l'étranger leur frère, de les avoir laissé déshériter par
les riches leurs frères, de les avoir laissé tromper par les
prêtres ?
Le serpent est libre, égal et frère par instinct. L'homme le
devient par pénitence. Ainsi, dans le mesage arésien, "l'idéologie" de la République
française se trouve un peu mise sur le même plan que les religions
monothéistes: nourrie à la source de la spirituamlité, mais
dévoyée. Bien d'autres pays comme la Suisse, les USA, les pays
scandinaves, l'Angleterre ont dans leur tradition des éléments
spirituels permettant à l'humanité d'avancer. Il se trouve que le
Père parle en France et se réfère à l'idéal de ce pays par les
mots libre, égal et frère, sans oublier une laïcité refusant de se
laisser tromper par les prêtres.
De même que nous avons une mision spécifique à mener auprès des
chréteins sur le thème "Le christianisme n'a pas encore commencé",
il me semble, comme votre entrée semble nous y inviter, qu'il y
aurait une mission spécifique à mener en France sur le thème:
"devenons de vrais laïcs, libres, égaux et frères", ou même, en
sous-entendant la laïcité non explicitement nommée en 28/19,par la
formule "libres, égaux et frères". Il y a longtemps que ce genre
d'idées me turlupine, mais je ne voudrais pas non plus qu'une
telle initiative nous fasse retomber dans les ornières de la
mission sociale...
François D. d'Ile de France
Réponse :
Voilà une question, frère François, qui m'a été souvent posée,
très souvent à Nice où j'ai été en mission en 2010, 2011; 2012,
2013 et 2014: "Pourquoi Dieu serait-il venu parler en France ?"
Cette question est généralement accompagnée d'une autre question :
"Pourquoi Dieu vous a -t-il parlé à vous, Michel Potay ?"
À cette dernière question, on sait comment je réponds: "Dieu en
fait parle à l'humanité, mais celle-ci est tombée en déficience,
et comme pour éviter les désaccords survenant dès que deux pécheurs
voient et entendent une même chose, Il n'a voulu parler qu'à un
seul, qu'il a gratifié du charisme de Vérité. J'imagine
qu'il a écrit sur des petits papiers les noms de tous les hommes,
les a pliés, mis dans un chapeau et en a tiré un au sort: C'est
tombé sur moi."
À la question: "Pourquoi Dieu serait-il venu en France ?" je
réponds par déduction: "Puisqu'il a tiré du chapeau le nom d'un
Français, Dieu est venu en France. Il aurait aussi bien pu venir
en Allemagne, en Lituanie, au Brésil."
C'est la façon que j'ai de dire que je ne sais pas. En fait, je
suis incapable de répondre à ces questions.
À mon avis, chaque pays a une perception de la laïcité différente
des perceptions des autres pays, mais ces différences, qu'on voit
grandes et dont on discute beaucoup, sont faibles sur le fond, en
fait. Elles sont faibles, parce que la laïcité ne se définit pas
sérieusement par des textes, des lois, des discours, des
traditions, mais par le vécu du moment.
C'est ce vécu du moment que nous Pèlerins d'Arès travaillons à
remplacer par une situation d'amour perpétuelle.
Les textes, les lois, les discours déterminent les règles et les
mœurs locales tant que les problèmes sont légers. On fait un foin
politique du diable autour de Chérif et Saïd Kouachi et d'Amédée
Coulibaly mais en fait il y a eu seulement trois assassins au
milieu de soixante-cinq millions d'habitants et 17 victimes au
milieu de 1500 morts en France le 7 janvier (moyenne nationale
française 45.000 mots par mois) . Autant dire, statistiquement un
problème très très léger. Alors dans ce cas on peut faire beaucoup
de bruit, agiter les poings dans l'air, lancer des grands mots,
défiler, parler de péril islamique, déclarer survenue l'apocalypse
aiti-laïcité et anti-liberté, etc. Mais que demain les chiffres
changent et que le problème devienne statistiquement sérieux et
vous verrez tous les Français expulser tous les Musulmans. La
laïcité aura vécu ! L'instinct de conservation du peuple du sol
sera prépondérant, impérieux, irrésistiblement raciste, et ce sera
la même chose en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Lituanie, au
Danemark, etc. quelles que soient leurs différences actuelles dans
la percetion de la laïcité.
C'est cet instinct de conservation du peuple, l'instinct de la
horde, que nous nous efforçons de changer en intelligence
spirituelle forgée non plus par la peur de masse, mais par
la pénitence personnelle, l'amour conscient
de chaque homme pour tous les hommes. C'était déjà le but que
poursuivait le Sermon sur la Montagne.
Si mon entrée 162 fait aussi une offre au gouvernement pour qu'il
ouvre devant nous les micros et les caméras de la radio, de la
télévision, etc., et nous permette de participer à la défense de
la laïcité, c'est parce que notre perception de la laïcité est
pour nous autrement plus naturelle et totale, bien plus proche de
l'absolu, que la perception qu'en a l'État et sa loi, perception
qui est déjà — je le reconnais volontiers — un progrès important,
mais pas suffisant, par rapport à la barbarie antique et à
l'absolutisme catholique. Mais c'est justement parce que nous
sommes trop radicaux que le l'État ne voudra pas de nous. Parce
qu'en fait l'État, bifront en France comme toute politique
partout, toujours plus ou moins ambivalente, ménageant la chèvre
et le chou, préfère se garder ambigu pour changer la face de sa
laïcité demain, si nécessaire. Nous, nous sommes trop purs et
clairs pour eux.
Mais je peux me tromper et je le souhaite. De toute façon, rien de
vous empêche d'asseoir votre mission pour la pénitence
sur un Fond laïc, car toute la Parole est en fait
laïque. C'est la religion et sa littérature spécifique, qui ne
l'est pas laïque, et donc la politique qui n'est que la fille de
la religion.
20fev15 162C14
Quand je regarde les femmes et les hommes qui se placent sous le
ciel de plomb du ou des pouvoirs, je me demande comment ils font
pour rester sous un dôme craquelé de partout, levant les yeux en
l'air pour ne pas se faire aplatir par une chute de plaque de
plomb. Les pieds courent, les mains ouvrent les parapluies de la
laïcité pour faire fuir les oiseaux de mauvais augures qui vont se
poser un jet de pierre plus loin. Combien d'entre eux laisseraient
tomber le parapluie pour La Révélation d'Arès qui donne
pluie et pain.
La pénitence et la moisson sont deux pilliers
d'une stabilité remarquable, grouillants de vies et ils
soutiennent un Ciel qui n'est pas de plomb. Quoi qu'il arrive,
nous restons sur la Voie Droite, comme votre discours
qui reste le même depuis que vous êtes devenu le laïque inscrit
dans l'excellence du Salut.
Nous devons être le lieu fort inébranlable, un repère hautement
considéré pour un monde en détresse. Crions avec douceur au monde
que nous sommes là, que nos lieux d'accueil sont encore bien
modestes, des locaux à l'image de la Maison de la Sainte Parole à
Arès que des âmes font ressembler tant bien que mal à
l'Éden.
J'aimerais recevoir dans notre local [de Tours ?] les religieux et
annoncer le Retour du Créateur dans les affaires humaines en
prouvant par mon âme vivante que Dieu est avec moi et
avec ceux qui sont avec Lui. Ce que j'èspère n'est pas encore
arrivé mais je n'en fait pas une finalité.
Être à la mission est pour moi important. C'est le moment où plus
que tout autre moment de ma vie je cherche à être l'honneur de
Dieu, en quête d'agrandissement du petit reste local.
Je ne comprends pas bien ce manque constance dans la pénitence,
pourquoi aussi ne pas trouver la force d'être l'honneur de
Dieu avec mes proches en étant doux et pacifique, un
décalage qui me laisse perplexe de l'image que je donne au
monde... J'ai deux goûts ! Quelle fouace ! Et çà, ce
n'est pas crédible pour ceux qui nous épient.
Pardon Père, je ne sais pas toujours ce que je fais au moment
présent mais conscient que je dois changer en cela.
Tony L. de Touraine.
Réponse :
Merci pour ce commentaire qui se titue à côté du sujet de la
laïcité.
Ce commentaire est plutôt le témoignage d'un Pèlerin d'Arès qui
travaille beaucoup sur lui-même et qui se cherche qu'une
déclaration de foi aboutie et sereine, mais ne sommes-nous pas
tous passés par là ? Oui, nous nous sommes tous posé ces
questions. Vous évoluez de la bonne façon. Continuez !
20fev15 162C15
Frère Michel !
Je suis un peu inquiet du sort que réserve notre république
laÏque aux jeunes gens qui ont “profané des cimetières Juifs
“ .
Comment parler a ces jeunes gens ?
Je crois que notre langage ne trouve plus les ponts de l’amour et
de la Vie parce que précipités dans le vent fou
de l’histoire de l’homme sans Dieu, le langage perd sa
dynamique de bienfait !
Par exemple : je te pardonne mais je n’oublie pas !
Ou bien : Que peuvent penser des “os “ et les restes de de
mes os pour que je m’en fasse une religion ?
Que peut faire la laïcité pour ces ados ?
Pardonnez moi mon langage un peu strict ; j’ai du mal a faire
autrement !
Jean-François V. du Midi Toulousain ….c’est plat !
Réponse :
Qu'est-ce qui est "plat", frère Jean-François ? La plaine
toulousaine ou votre commentaire ?
Je pense que c'est la plaine toulousaine, car votre commentaire
n'est pas plat. Il pose une question très opportune à propos de
ces adolescents qui ont "profané des cimetières Juifs."
Que l'État va-t-il faire d'eux ? L'État va faire la seule chose
qu'il fait toujours : Il va traduire ces jeunes gens devant un
tribunal et faire appliquer la loi. Va-t-on chercher chercher
beaucoup plus en amont ? C'est-à-dire va-t-on chercher où ces
adolescents ont-ils pris l'idée que les cimetières méritaient le
mépris et devaient être profanés pour cette raison ? Je ne crois
pas qu'on cherchera bien loin. On appliquera la loi, point final.
Et tout retombera dans le train-train, car qui ne sait qu'une loi
n'a jamais empêché un méchant d'être méchant, un sot d'être un
sot, un antésémite d'être un antisémite ?
C'est à nous Pèlerins d'Arès, par notre mission, d'aider les
hommes à dépasser leurs préjugés et d'abord de moissonner ceux
qui les ont dépassé ou qui sont en passe de la faire, les épis
mûrs.
20fev15 162C16
J'espère que la régénération de votre corps se passe bien et
évolue chaque jour vers un mieux être physique.
Ce sujet difficile oblige une nouvelle fois mon faible
lumignon (Rév.d'Arès 32/5) à faire l'effort salutaire pour
essayer d'entrer dans la conscience de ce mot laïcité éclairé sous
la lanterne (xvi/19) d' Arès. Effort qui me rappelle ce que
vous m'aviez dit il y a quelque temps, prenant l'image de
l'acceptation d'un jour d'averse en chemise et sans parapluie :
l'eau dans le col qui colle au cou, le pantalon qui empèse. Peut
être danserai-je sous la pluie ce soir comme Gene Kelly?
Alors je me laisse entrainer doucement dans le débat de la liberté
de conscience et de croyance — je préfère le mot foi qui est plus
évolutif — que je vois toujours emprisonnée dans les filets des
crimes et des princes (Rév. d'Arès 5/1) qui ne nous
écoutent pas, parce qu'il ne savent pas ce que peut faire pour le
monde, comme pour eux même, le pouvoir de la pénitence
arésienne, la puissance de l'homme bon qui recrée son âme :
l'ha (Rév;d'Arès xxxix) en pardonnant les offenses et
recréant les liens de l'amour et de la confiance yeux dans les
yeux, adouci par l'humilité et éclairé par la constance, qui fait
la paix et observe, libéré d'a-priori et de psychose expéditive et
dégénérative, qui réfléchit avec le cœur, pour une vraie vie,
claire en ordre, de concorde intelligente, dans la
liberté et la beauté de la Vie qui, comme une jeune
pousse tendre et vulnérable, voit le jour pour devenir le plus
beau et plus puissant pommier de la pénitence qui soit (Rév
d'Arès 30/10). Je regarde ce mot laïcité qui fût pourtant créé par des
religieux, qui vient du latin ecclésiastique.laicus, "commun, qui
est du peuple". Et sous son étymologie je me demande : la
politique est-elle du peuple ou du pouvoir ?
Je pense que la politique ne voit aujourd'hui la laïcité (et peut
être même d'ailleurs depuis cette fameuse loi de séparation des
Églises et de l'État à force d'affrontement violent qui à vu le
jour le 9 décembre 1905) que comme une séparation et prise de
pouvoir avant tout, d'avec l'Eglise (la religion) d'abord et sur
le peuple ensuite, nous le voyons aujourd'hui, plutôt que comme
une liberté de croyance et de conscience dans l'égalité et la
fraternité. Tel est le fruit (Matthieu 7/16) des puissances
illusoires (Rév d'Arès 15/6) qui engendrent la
"partisanerie, (oh quel mot je viens de voir ! ) suffisance,
hautaineté, violence rendant chaque camps convaincu ( ah quel mot
encore ! Bon, ne tombons pas dans la satire) qu'il est du bon
côté.
Mais le bon côté c'est le Bien. Le Bien seul
qui vaincra le Mal et son seul et unique moyen : la pénitence
! (Rév.d'Arès 36/17) non la contrainte sous l'autorité qui
étouffe la Vie et l'âme (4/6) qu'elle pourrait
faire naître dans une confiance évolutive, réciproque et
grandissante.
La laïcité ne se martèle pas sur les cervelles avec la pancarte
"Tolérance", mais devrait procéder de l'amour évangélique qui
s'offre à l'étranger (Rév. d'Arès 25/4), nous rappelle
le Père, dont le creuset de transformation pour l'homme est le sermon
sur la montagne (Matthieu ch. 5 à 7) que la religion a bien
rangé et oublié, dilué et perdu dans les livres d'hommes (Rév
d'Arès i/9).
Le Sermon sur la Montagne est plus que la laïcité, plus
que le cœur de la république, il est pour celui qui changera sa
vie en Bien, le cœur de la Vie qui doit la
réanimer après des siècles (Rév d'Arès 1/2) de lente et
sûre agonie, déviante de la Vérité et du Plan originel (Rév
D'Arès 2/1-5).
Être laïc, serait-ce être soumis à des contraintes ? Des règles ?
Des codes encore aujourd'hui ? N'y en a-t-il pas déjà trop ?
Être Laïc sonne comme : être là, sur cette terre, libre et
responsable, présent et vivant, existant et insurgeant mais
cependant doux et revêtu du manteau neuf (Rév d'Arès1/2),
s’évadant du concept même qui la réduit pour en unifier (Rév
d' Arès xxiv/1) l'existence manifesté dans la chair,
l'esprit et l'âme ( 17/7) de l'humanité entière, poussière
de l'univers mais joyaux avenir du Père. C'est la liberté que tout
le monde veut, celle de vivre heureux, en paix, créatif et
évoluant vers les magnificences infinies (Rév d'Arès 4/6)
de l'évolution vers la perfection, bref d'apprendre à ne plus
pécher (23/1) aimer la Vie par le temps qui
vient (Rév.dArés 30/13).
Aimer son rivage comme son horizon, avec la délicatesse qui lui
donnera de s'épanouir comme une fleur ouvrirait son cœur,offrant
sa rosée et son parfum unique au rayon d'or glorieux du soleil de
l'aube (xxxviii/12, xxxv/7) d'un civilisation nouvelle,
qui ne sera plus ni blanc(he) ni noir(re) (xxix/9-10), mais
porteuse de Lumière (38/5) et de Vie (38/5),
de Sainteté (12/4) et de Puissance
d'espérance, à l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du
Grand Laïc qui se manifesta à Arès en 1974 et 1977 pour crier Son
a-religiosité comme son a-politicité afin de libérer les
nations (28/20).
Chacun sentira alors qu'il peut donner le meilleur de lui même et
dira : Je vois, je crois, je sens que cela vaut la peine de la pénitence
! Ça marche ! C'est vrai et juste, c'est bon et beau (Rév.
d'Arès ii/9). Cela mérite l'effort, dans la foi de chacun,
des plus petits comme des plus grand marchant enfin main dans la
main, non plus entrainé par les chants guerriers et barbare
d'autrefois mais porté par les hymnes et les cris de liesse
de demain (10/8).
Devenons pénitents pour le meilleur et pour la Vie
qui gisait comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6). Un
effort qui sera couronné par le soutient de l'intelligence
du cœur rafraîchi par l'Eau vive (Rév dArès xxxi/18) de
l'amour de chacun se propageant comme un écho revenu de l'infini
des cieux. Ce que je te fais, mon frère, c'est ce que j'aimerais
que l'on fasse pour moi. Je t'aime plus que moi-même, tu es moi et
du coup je me retrouve comme jamais je ne l'aurais imaginé, non
plus au cœur d'un débat mais d'une Sainte Assemblée (Rév
d'Arès 25/9) évoluant vers un "État" de Bonheur, l'Éden qui
fera du Jardin (Genèse 2/8) de mon rêve pour toi une
réalité pour moi et pour tous dans la Joie du Père de l'Univers.
Alléluia !
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ce long commentaire.
21fev15 162C17
Un petit coucou par cette pièce jointe dont je ne sais ci cela est
vrai, mais pourquoi pas ?
Le Père est sublime de toute façon.
Dans la pénitence avec vous !
Alain J. de Rhône-Alpes
Réponse :
Je ne suis pas contre l'hypothèse d'un univers qui
aurait toujours existé.
La question question est : Sous quelles formes l'univers aurait-il
toujours existé ?
Que dit Genèse 1/1-2 ? Ceci : 1. Au commencement
Dieu avait créé le ciel et la terre. 2. Or, la terre n'était que
solitude et chaos ; des ténèbres couvraient la face de
l'abîme et le souffle de Dieu planait sur la face des eaux
(traduction rabbinique du texte massorétique).
Certes, la Genèse ne parle pas de l'univers. Elle parle seulement
de la terre. Mais cette terre n'était pas inexistante avant d'être
créée ; elle était solitude et chaos et le Souffle du Créateur
planait sur les eaux. Il y avait donc bien quelque chose dans
l'espace avant que la lumière (le soleil) fût.
Il y avait au moins un chaos et des eaux.
Depuis quand existaient ce chaos et ces eaux avant que le Créateur
en fît la terre que nous connaissons ?
Nous n'en savons rien. Peut-être depuis toujours... comme le
Créateur lui-même.
Notons, pour revenir au sujet de l'entrée 162, que le Père créa la
lumière (Genèse 1/3-5), des végétaux (Genèse
1/10-12), des corps lumineux dans les cieux (Genèse
1/14-18), une multitude animée vivante, des oiseaux,
des cétacés (Genèse 1/20-22), du bétail, des reptiles,
des bêtes sauvages (Genèse 1/24-25), l'homme (Genèse 1/26-30),
mais il ne créa sur la terre ni église, ni synagogue, ni mosquée,
ni temple, ni stupa, ni pagode, etc., aucun lieu où il demandât à
l'homme de l'adorer, de le prier, etc., bref, la terre était
parfaitement laïque.
21fev15 162C18
Pour commencer court :
La laïcité sans amour ne vaut pas chipette.
Pour continuer un peu plus long :
Je trouve que le texte qui suit que vous aviez intitulé : "Ce que
le public a besoin d'entendre... Ce qu'il faut obtenir, des
médias, de l'école, de l'État », que vous aviez écrit dans les
petits pèlerins trimestriels des années 80, était parfait et
définissait en quelques sortes les vraies conditions de la laïcité
compréhensibles par tout le monde : Je l’ai diffusé via les boites
aux lettres dans mon bourg il y a une dizaine d’année et je trouve
que tous les Français devraient y avoir accès (peut-être y aurait
-il la notion d’égalité qui seraient à revoir, à mieux définir ?)
:
"Ce que le public a besoin d'entendre... Ce qu'il
faut obtenir, des médias, de l'école, de l'État :
Il faut obtenir qu'ils appellent ou enseignent à leur tour, par
tous moyens propres, adultes et enfants à trouver ou à retrouver
l'amour ,à surmonter l'égoïsme, l'individualisme, toute
l'inhumanité apprise de l'esprit de concurrence et
d'enrichissement, et du cynisme environnant, à acquérir calme et
réflexion devant l'événement, le réflexe du non-jugement, à
défendre la liberté et l'égalité de tous, de toutes origines et
de tous niveaux, à consoler les affligés, mais aussi à recevoir
la consolation sans abuser, à réconcilie, à refuser les
séductions et les fards du monde mais à aimer la joie, à trier
les vraies valeurs des fausses, à assumer des responsabilités
collectives, à garder la mesure (7/6 Rév d'Arès) dans
toutes ces vertus pour qu'elles soient naturelles et non
compétitives."
Si on regarde du coté politique la démarche me
semble être :
Trouver le politique qui a déjà fait quelques pas vers la vraie
laïcité ou bien chercher à influencer tous les politiques à la
manière de Jacques Attali qui veut diffuser son propre programme
deux ans avant les élections pour influencer les élections de
2017.
Ce qui, dans le même genre mais adapté à nous, pourrait nous
faire faire un "programme d’influence pour homme
politique en recherche de projets valables". Ce qui nous
permettrait, sans faire de politique, d’en partager les soucis.
Si on regarde du coté de l’avenir il me semble qu’il faudrait
mieux chercher à influencer les éducateurs, les professeurs des
écoles qui seraient sans doute beaucoup plus à même de trouver
dans notre expression de la vraie laïcité des éléments éducatifs
importants à transmettre à leurs élèves. Car de ces enfants
seront issus les futurs politiques.
Aussi sans doute j’essaierai de faire un simple A4 recto et de le
diffuser le plus largement possible. Et peut-être pour vous copier
je l’intitulerai : "Parents, éducateurs, professeur voici ce que
les enfants de l’avenir ont besoin d’entendre" : Là je laisserai à
votre prophétisme le soin de nous faire un beau texte.
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud.
Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. La laïcité a toujours
été un thème de mission. Dans le texte que vous citez je n'ai pas
utilisé le mot "laïcité", parce que ce mot nétait pas très
utilisé, n'était pas d'actualité, alors, et son usage pouvait
prêter à des confusions et des amalgames pas très heureux, mais ce
que je disais était bien un appel à la laïcité.
Notre mission a toujours été laïque. Nous n'avons jamais invité le
monde à adopter une nouvelle religion, mais nous l'avons, bien au
contraire, toujours invité à envisager un Créateur, un Dessein,
le Bien et le mal ou péché, le bonheur,
etc. comme la Vie, mais non comme la plan d'une
religion.
21fev15 162C19
Bonjour Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée qui mérite
débat.
Les peuples, interprétant la fin du monde chacun à sa façon —
Quatre Générations ne suffiront pas à la restauration d'Éden (Rév
d'Arès 24/2) —, le monde, à savoir, les hommes et les
femmes, après s'être regroupés, d'abord en familles,
prospérant, s'accroissant, s'enrichissant des valeurs matérielles
et humaines, de l'amour parental, de l'amour filial, de
l'amour romantique, ont constaté que leur prochain tantôt
est bienveillant, gentil, serviable, très aimant, tantôt est
hostile, haineux, méchant ou mauvais. La peur et la
méfiance s'empara alors des uns vis-à-vis des autres. Il s'en suit
ce que nous vivons actuellement, les naissances des doctrines
inter-religieuses, des guerres confessionnelles et extra
confessionnelles, du communautarisme, qui peut ressembler à ou
relever de la schizophrénie.
"N'avez-vous j'amais entendu des voix, chuchoter : "Tu es
Arabe?", ou "Tu es Kabyle ?" ou "Tu es Français ?" ou "Tu
est Musulman ?" ou "Tu est Chrétien ?" ou "Tu est Juif ?" Mais que
se passe-t-il dans le cerveau des gens, comme vous l'avez bien
fait remarqué Frère Michel, soit qu'il y réside une pathologie
héritée d'un (atavisme), aïeux lointain, soit que le Totem du
Dogme et de l'idéologie continu de hanter la masse baignant
dans sa culture , tradition, croyances et rites.
Dans tout ce magmas de cerveaux humains, la laïcité, ne peut
qu'arbitrer difficillement toute cette diversité, mais où est
passée la fraternité ? Je la cherche à la loupe je ne l'ai jamais
trop aperçue, à une infime exception, des gens qui aiment leur
prochain vraiment sans hypocrisie ?
Mais l'individualisme, lui, il est partout, dans chaque coin de
rue, chaque ville, chaque pays, chaque continent, dans le monde,
il a tout enseveli dans un épais brouillard qui a du
mal à se dissiper.
En me référant à la trés importante Veillée
10/7- je lis : " Veillée de la Liberté absolue, parce
qu'elle rappelle à l'homme qu'il doit être libre de tous
préjugés, car le moindre préjugé empêche l'amour absolu" et qu'il
est (l'homme) totalement libre de connaître la Parole du
Père, sans l'interposition d'un dogme ou d'une Idéologie
quelconque."
Moi je suis pour une laïcité qui vient du cœur,
aimante, pardonnante, qui fait la paix, qui se libère de tous les
préjugés, et qui a l'intelligence du cœur. Cela
s'appelle la pénitence.
Je suis pour une laïcité qui doit être plus
développée et plus humaine
En toute fraternité,
Youcef du Sud de la France
Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce très beau commentaire !.
21fev15 162C20
Merci, Frère Michel pour cette nouvelle entrée qui enseigne non
seulement aux Pèlerins d’Arès, mais aussi à tous ceux qui
espèrent, que la laïcité évoluera un jour vers le bien.
La laïcité que nous impose la politique par une loi
est empreinte de préjugés et de peurs. Elle ne prend pas en
considération le fait que l’homme peut entrer en pénitence
(Rév. d’Arès 30/13), changer en bien (30/11), se
rendre libre (10/10) de la peur et donc avoir besoin de
moins en moins de lois pour se protéger.
La politique refuse d’admettre que l’homme qui aime, pardonne
(Rév d’Arès 10/14), répand la paix en toutes circonstances,
se libère de tous préjugés, retrouve l’intelligence
spirituelle, c’est-à-dire l’intelligence du cœur, change
son comportement, porte un nouveau regard sur la société.
L'homme qui change pense et agit autrement,
il induit le Bien autour de lui dans la joie
et même la fête (Rév.d’Arès 30/11). Il n’est plus
rien pour lui-même (Rév d’Arès 40/6) et n’éprouve plus le
besoin de caricaturer l’autre ni de le tuer. Il œuvre pour mettre
fin à la vengeance sans fin (Rév d’Arès 27/9).
Il comprend que le Bien dont a besoin cette humanité est
au-delà du port d’une burqa ou d’une croix. En retrouvant Image
et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/27), il
renoue avec la Vie spirituelle (Rév d’Arès 24/3-5).
C’est ce que nous rappelle La Révélation d’Arès et l’enseignement
de son Témoin.
Oui, les Pèlerins d’Arès ont quelque chose de concret à apporter à
nos politiciens. C’est un enjeu qui vaut la peine d’être
expérimenté.
Nicaise C-M. d’Ile de France
Réponse :
Les politiques républicians et modernes en général préfèrent les
lois, qui disent ce qu'on a le droit de faire ou ce qu'on n'a pas
le droit de faire et qui punissent les contrevenants, sans pour
autant former l'homme à la recherche du Bien.
Les politiques républicians et modernes en général me font penser
à ces parents — c'était le cas de mes propres parents — qui nous
rossaient au martinet pour avoir fait des choses, généralement
appelées "bêtises", qu'ils ne nous avaient jamais appris à ne pas
faire. Nous étions censés avoir la science infuse du permis et de
l'interdit.
Nous citoyens sommes rossés, mis à l'amende ou en prison, par les
tribunaux pour avoir fait des choses que la plupart du temps nous
ignorons comme interdites par la loi. Pour se donner bonne
conscience, les tribunaux nous disent : "Nul n'est censé
ignorer la loi." Mais les punitions n'ont jamais fait de meilleurs
citoyens ; les citoyens contrevenants soit récidivent, soit
s'assagissent, mais pas parce qu'ils ont acquis le sens du Bien,
c'est par peur.
La loi et donc la politique parlent en patenôtres (surtout en
périodes électorales), mais n'ont finalement q'un seul but: Faire
peur.
C'est une chose tellement ancrée dans la culture qu'elle est
devenue instinctive. Ainsi, sœur Christiane, quand nos enfants
étaient petites, tendait à les houspiller et les punir, quand
elles avaient fait des "bêtises". Mais j'intervenais souvent en
lui disant: "Christiane, leur aviez vous appris qu'il ne fallait
pas faire ceci ou cela ?" Et Christiane, retrouvant ses esprits en
entendant ma question, répondait ! "Non, je ne leur ai jamais
appris à ce pas faire ceci ou cela, c'est vrai." Je concluais en
disant: "Profitez de l'occasion pour leur apprendre qu'il ne faut
pas faire ce qu'elles ont fait, mais non pour les disputer ou les
punir. Donnez-leur le sens du bien et de la vraie justice."
L'État n'enseigne pas le Bien et la vraie Justice.
Il se contente de faire des lois, lesquelles ne parlent jamais de
récompense mais toujours de punition. Cela creuse un abîme entre
la conception de bien (qu'elle appelle le droit) par la politique
et la conception du Bien selon l'image et
ressemblance que chacun a au fond de lui et qu'il faut
réveiller. Un abîme qu'il nous faut combler, d'abord en jetant un
pont par-dessus, et ce n'est pas un travail facile.
Nos missionnaires ont beaucoup de mérite et je le leur redis
volontiers ici.
21fev15 162C21
"Laicus" qualifie dans le christianisme de l’Antiquité tardive une
personne du peuple qui n’est pas clerc. C’est donc un chrétien
commun, non instruit, qui, certes, suit le culte, est souvent
utile à la paroisse, mais ne fait pas partie du "gratin", ne se
mêle ni de théologie ni de décider, n’est pas invité aux conseils
des princes et prêtres (Rév. d’Arès 25/07). Il suit.
C’est un fidèle.
Le concept de laïcité va suivre l’évolution de ce bonhomme-là (ou
bonne femme), issu du peuple, dans son effort à se constituer une
meilleure condition, à s’instruire, à réfléchir et par conséquent
à vouloir s’affranchir de la puissance hégémonique et
contraignante qu’est devenue l’Église catholique en France. Car
l’homme aspire non seulement au mieux-être matériel mais
revendique aussi un besoin vital de liberté. Il ne vit pas de
pain seulement (Luc 4/1-13). Et c’est à l’aune même des
préceptes de l’évangile, travaillant souterrainement, si je puis
dire contre l’Église, qu’il va progressivement s’affranchir de la
tutelle de cette dernière dans un processus qu’on appelle
"sécularisation" (du mot siècle) et qui nous conduira à la
démocratie, la République, les Droits de l’homme et la laïcité
dont la loi de 1905 autorise de fait la liberté de conscience en
abolissant le monopole de l’Église catholique. Or qu’est-ce que la
laïcité sinon une certaine manière de traduire politiquement le
non-jugement du Sermon sur la Montagne ?
Question : Est-ce que notre bonhomme/bonne femme est pour autant
vraiment libre ? Vit-il selon sa conscience pleine et entière ?
Est-il heureux ?
Réponse : Que nenni.
Souvent vue à juste titre comme un progrès, la sécularisation
dissimule en réalité un simple changement des chaînes et du maître
: la substitution du roi noir au roi blanc. Le
roi noir reprend à son compte le royaume qui devient la
nation, les armées (avec la conscription obligatoire),
l’administration civile, la justice et la loi, le roi blanc
gardera le domaine moral, l’arrière-fond spirituel de la culture
chrétienne en tant qu’ensemble de valeurs de références, sphère ne
relevant plus que du domaine privé et qui, faute d’être
spirituellement vivant, laisse aujourd’hui un vide étrange. On ne
suivra plus les dogmes de l’Église, imposés "d’en haut" au nom du
Christ-idole, mais les lois républicaines imposées depuis
l’arbitraire d’une majorité sur une minorité et de ceux qui la
représentent, ceux qui ne veulent surtout pas priver le pauvre
peuple des services de leur intelligence (Rév. d’Arès 26/05).
Mais les valeurs républicaines, même généreuses, ne sont que des
principes d’autant plus secs qu’on ne les traduit qu’en
structures, textes et institutions, comme des cages
supplémentaires, fussent-elles dorées, il leur manque la vie
et l’exemple désintéressé et vivifiant d’un élite.
Alors voilà qu’on arrive à une impasse nouvelle où les tensions
vont s’exacerber. Inévitablement. Pourtant c’est tout simple, que
voulons-nous tous sur cette terre ? Le bonheur, la justice,
l’équité. N’était-ce pas la motivation de notre ancêtre
laïc ? Il a progressé lentement, douloureusement au long des
siècles, par les larmes et les armes, entortillé dans les rets du
mensonge des princes et des prêtres, opprimé, dressé
sous leur fer, pour trouver quand même une petite issue. Et il
arrive à un stade où, mangeant à sa faim, éduqué, informé, le
peuple doute de ses bergers, par conséquent de son propre pouvoir.
Quelle est la prochaine étape ? Il va devoir se libérer de
lui-même ! De son propre péché dont il continue à être,
à son insu, un producteur zélé parce que le menteur rassure
le mauvais (Rév d’Arès IV/06). Tous ne s’en rendent pas
compte, loin s’en faut, surtout les chefs qui ont leurs têtes
dans des sacs épais (Rév. d’Arès 32/11). Aussi érigent-ils
la grande intention historique du bon laïc en idole de
l’esprit (Rév. d’Arès 23/08). Dernier totem comme un ultime
rempart.
Une poupe parmi les poupes, entre lesquelles,
malgré la montagne qu’on en fait, Mikal et ses frères passeront (Rév
d’Arès xxxiii/7). Car c’est à ces nouveaux croyants-là, qui
émergent comme une avant-garde consciente du peuple, en frères
conscits (Rév. d’Arès XXII/14), ceux que personne n’attend et dont
personne ne cause, qu’il revient de pousser la laïcité jusqu’à son
terme ultime : la réhabilitation même du Dieu vivant !
Prônant la pénitence, ils apportent le turbo dans les
nouveaux progrès historiques de notre homme du peuple, le laïc.
C’est, au bout la sortie du tunnel, la fin des chefs, des
idéologies, des rois, des lois, la grande délivrance. Parce que le
Dieu vivant n’est autre que le Bien, universel et
absolu, qu’ils proposent d’incarner, la Vie belle,
libre et bonne pour tous, dans la conscience absolue de
chacun. La laïcité extrême.
N’est-il pas plaisant que notre tâche à nous pèlerins, soit de
séculariser Dieu ?
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Mon frère Claude, je ne suis pas d'accord avec tout ce que dit
votre commentaire.
Notamment, je ne crois pas que " la laïcité n'est qu'une certaine
manière de traduire politiquement le non-jugement du Sermon
sur la Montagne." Jamais la politique, où que ce soit dans
le monde, n'a invité les citoyens à aimer l'ennemi, à ne
pas appliquer la loi du talion, etc.La politique a
toujours entretenu des armées pour répondre coup pour coup, des
tribunaux pour apourquivre la vengeance sans fin, etc. Mais peut-être votre phrase a-t-elle été mal construite, car
je crois par contre, comme vous, que le roi noir n'a
fait que se substituer au roi blanc. C'est ce que dit La
Révélation d'Arès en quelques mots aussi expressifs
qu'amusants : Le roi blanc, le roi noir, même cuisse
(xxxvii/14). Je ne crois pas non plus que nous ayons à "séculariser Dieu",
car Dieu est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), donc hors
des siècles, Mais nous avons à le libérer de la religion et donc
de la politique, fille de la religion. Nous avons à Le laïciser au
sens absolu. Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui, si on en capte
l'esprit, est plein de Lumière.
25fev15 162C22
Je suis actuellement en visite de travail à Paris et j'ai visité
l'exposition "La Fleur de l'Âge" au Sacré Cœur.
En voyant les image exposées pour rappeler le martyre de beaucoup
de jeunes chrétiens qui ont préféré mourir que renier Jésus, j'ai
pensé à vos missionnaires que j'ai rencontré deux fois dans la
quartier Montparnasse. L'un d'eux m'a dit que Jésus était apparu à
Arès dans la région de Bordeaux, en 1974 et je lui ai demandé si
elle y croyait et elle m'a répondu affirmativement et
chaleureusement. Je vois que Jésus n'a pas fini d'enflammer les
cœurs.
À l'exposition "La Fleur de l'Âge" on se rappelle que des
générations de jeunes ont été des missionnaires de l'Évangile d'un
autre type: des martyrs, mais tous animés d'un amour de Jésus plus
fort que la peur de la mort, témoins de la grande espérance d'un
avenir heureux pour le monde quand il vivra sur la base du Sermon
sur la Montagne et qui ont préféré subir la violence et le trépas
à la faiblesse du reniement. Je ne sais pas si vos missionnaires
auraient le courage de subir le martyre, comme viennent de la
subir vingt-et-un chrétiens en Lybie et risquent de la subir
quatre-vingt-dix chrétiens assyriens en Syrie, qui viennent d'être
enlevés par l'╔tat Islamique et vont probablement aussi être
décapités.
Vos missionnaires m'ont fait penser à ces chrétiens d'Orient
persécutés aujourd'hui. On voit la photo d'une mère de Carakosh
dans le nord de l'Irak pleurant son fils tué par les "bêtes" de
l'État Islamique, une bouleversante Marie au pied de la croix, car
n'oublions pas que Jésus fut le premier martyr du christianisme.
Les martyrs au Sacré Cœur sont évoquées par des reproductions
d'icônes, de peintures, de gravures, d'enluminures, de sculptures
et par une cinquantaine de photographies de grand format où l'on
voit tous ces jeunes chrétiens martyrs d'une quarantaine de pays
sur tous les continents pendant deux mille ans de christianisme.
Je sais que cette entrée parle de laïcité, mais vous comparez le
mot laïcité au mot neutralité et ces martyrs ont tous été victimes
de l'intolérance ou non-neutralité de pays, de peuples ou de
religions qui ne voulaient pas de laïcité et je pense que cette
exposition "La Fleur de l'Âge" pourrait s'appeler "L'anti-laïcité
antichrétienne".
Je suis brésilien mais je vis à Genève où je travaille dans une
organisation internationale et je suis heureux d'avoir rencontré à
Paris des missionnaires de La Révélation d'Arès. Je suis
en mission à Paris où mon hôtel n'est pas loin de la rue Raymond
Losserand où se trouve votre siège. J'y passerai peut-être dans
les jours prochains. Pouvez-vous me donner les jours et les heures
d'ouverture et me dire quand je peux vous rencontrer ?
Pascoal da S. G. actuellement en Ile de France
Réponse :
Je n'habite pas à Paris, mais à Bordeaux, à proximité d'Arès. J'ai
vécu dix-huit ans à Arès après les apparitions de Jésus, Arès est
une localité au bord du Bassin d'Arcachon, un gros village perdu à
l'écart de nombre de commodités dont ma mission a besoin et je dus
quitter ce lieu en 1993, quand mes deux aînées entrèrent à
l'Université et que je dus moi-même pour diverses raisons
pratiques vivre proche des facilités d'une grande ville.
Comme il est drôle que ce soit à Paris que vous rencontrez des
missionnaires de La Révélation d'Arès, alors qu'il y a
une mission de Pèlerins d'Arès à Genève (1205) où vous habitez.
Cette mission est "Le Temps Qui Vient" 2A, rue du Vieux Billard.
Vous avez dû croiser nos missionnaires à Genèse. En tout cas vous
pouvez leur rendre visite à l'adresse que je vous donne ici. Je
sais qu'au Molard à Genève les stands des confessions de foi ont
été interdits par la municipalité, laquelle est poursuivie devant
les tribunaux suisses pour violation de la liberté religieuse
(voir "La Tribune de Genève" des 7-8 février 2015 que m'ont fait
parvenir nos frères genevois). La municipalité oublie qu'elle
interdit le prosélytisme, mais qu'elle fait elle-même son
prosélytisme. Religieux ou politique, le prosélytisme est toujours
un zèle déployé pour répandre une idéologie.
Pour Paris, je ne connais pas exactement les jours et heures
d'ouverture de "L'Eau Bleue" 32, rue Raymond Losserand, mais je
sais que vous y trouverez quelqu'un tous les après-midi du mardi
au samedi.
Je n'ai pas entendu parler de l'exposition "La Fleur de l'Âge" au
Sacré Cœur de Montmartre. J'ignorais que cette exposition avait
pour objet les chrétiens qui pendant 2.000 ans ont subi le martyre
à la fleur de l'âge, c'est-à-dire jeunes. Je suis ému d'apprendre
que nos missionnaires vous ont rappelé ces "témoins de la grande
espérance d'un avenir heureux pour le monde quand il vivra sur la
base du Sermon sur la Montagne et qui ont préféré subir
la violence et le trépas à la faiblesse du reniement."
Oui, la chrétienté a toujours été martyre quelque part dans le
monde à toutes les époques et les horreurs auxquelles se livre
actuellement DAECH en Syrie, en Irak et en Lybie en tuant des
chrétiens ne constituent que la reprise d'une persécution qu'on
pourrait qualifier de "traditionnelle" chez les ennemis de la
chrétienté.
Il semble extraordinaire qu'un prophète, Jésus de
Nazareth, dont la mission finit dans un atroce échec terrestre,
qui n'aurait dû rien laisser derrière lui, puisque lui-même
n'avait rien écrit et que rien de ses propos ne fut écrit de son
vivant, il est, oui, apparemment extraordinaire que deux mille
ans après des chrétiens comme les Pèlerins d'Arès appellent
encore le monde à vivre selon le Sermon sur la Montagne. Ce
n'est pas extraordinaire, en fait. Cette obstination des
chrétiens découle de la Parole simple que Jésus a apportée et
qu'apporte à nouveau La Révélation d'Arès. Cette
obstination découle d'une irrésistible logique: Seul le Bien
vaincra le Mal. Je rêve d'ouvrir à Paris une deuxième mission au nord de la
Seine et je lui donnerai pour enseigne: "Seul le Bien vainc
le Mal."
Seul problème : Le monde ne s'est pas encore décidé à vaince le
Mal en vivant selon le Bien par la pénitence.
Les hommes ont encore le diable au corps, n'arrivent pas encore
à maîtriser leur animalité et leurs appétits égoïstes en se
donnant pour excuse que c'est impossible, que l'humanité a la
rage et que cette rage est inguérissanle.
Or, la rage humaine est guérissable. Il suffit de vouloir la
guérir et de faire ce qu'il faut pour ça.
Nous avons besoin de vous, nous avons besoin de grossir les
rangs du petit reste de vrais et simples chrétiens.
Allez donc rue du Vieux Billard à Genève et proposez vos
services, mon frère Pascoal.
25fev15 162C23
La laïcité dont vous parlez est celle de l'absence de conformisme.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Non, je ne parle pas d'une laïcité qui serait l'absence de
conformisme, parce que la vraie laïcité doit permettre aux
conformistes (il en existera toujours) de vivre en conformistes
entre eux, de prêcher le conformisme aux autres.
Le problème que nous pose la laïcité hypocrite dans laquelle nous
vivons est le problème que pose à la population toute idéologie
qui se veut impérieuse, autoritaire et s'impose à toute une
population. Le conformisme peut être une de ces idéologies
impérieuses comme elle peut ne pas l'être. Si le conformisme n'est
pas une idéologie impérieuse, il est laïque sans être absent.
La laïcité peut être elle-même une idéologie impérieuse, tendance
qu'a hélas la laïcité frnçaise, comme elle pourrait ne pas l'être
et devenir une neutralité absolue qui, donc, accepte que toutes
les idées circulent pourvu qu'elles ne le fassent pas sous la
forme d'une idéologie qui voudrait s'imposer par une loi. C'est
pourquoi je dis que réduire l'éducation à l'acquisition de
l'écriture, du calcul, des bases scientifiques irréfutables, etc.
appauvrit terriblement l'esprit de la jeunesse qui gagnerait au
contraire à tout connaître de toutes les idées auxquelles les
hommes croient, ce qui les neutraliserait beaucoup mieux, à mon
avis, en même temps qu'elle gagnrait à réfléchir plus
métaphysiquement par connaissance de la diversité extraordinaire
des formes que peut revêtir l'espérance du bonheur.
Je sais qu'on me répondra que c'est le propre de toute idéologie
de vouloir s'imposer comme une loi et je réponds: Oui, c'est la
tendance qu'accentue d'ailleurs notre système électoral fondé sur
la rivalité d'idéologies qui se veulent toutes impérieuses et qui
se propagandent comme telles, mais c'est bien pourquoi nous disons
qu'il faut en finir avec la politique qui n'est toujours que la
quête du pouvoir et la remplacer par la gestion avec des
gestionnaires neutres idéologiquement et révocables à tous
moments.
Nous avons déjà parlé de tout cela dans ce blog.
25fev15 162C24
Ce pont jeté entre les Pèlerins d’Arès et le monde politique me
fait penser à l’entrée 160 : Plantons les pommiers de la
pénitence !, qui appelle à réduire la distance entre les pénitents
et ce qu’il faut changer.
En soulignant qu’Éden, la pénitence et le Bien
sont éminemment laïcs, d’une part vous soufflez sur les pas
du roi blanc (Rév. d’Arès xiii/20), d’autre part vous
invitez les hommes politiques à éviter un piège, celui de faire de
la laïcité une nouvelle religion, et enfin, vous nous invitez à
faire un bout de chemin avec les hommes politiques pour
accompagner leurs choix.
Regarder le monde politique d’un air hautain et supérieur ce
serait maintenir une distance et finalement un esprit de religion
contraire à La Révélation d’Arès qui nous invite aux bans
du grand conseil dans la mesure et la douceur (Rév. d’Arès
25/9). Merci pour ce bel éclairage.
Louis-Marie de Belgique
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce beau commentaire.
Je crois que sous la dénomination de laïcs on peut unir des hommes
qui poursuivent des idéaux différents, mais qui finalement se
rejoignant dans une tolérance, un amour, uniques, de sorte que les
hommes dont les espérances revêtent des modalités très diverses
trouvent dans l'amour leur dénominateur commun. Je crois que ce
dénominateur commun est la source d'une nouvelle humanité, celle
du monde changé (Rév d'Arès 28/7). Cela prendra du temps, mais peut-être pas autant de temps
qu'on imagine.
Le seul obstacle à ce processus est de taille ! C'est l'obstacle
qu'appelle et annonce La Révélation d'Arès, c'est la
recherche du pouvoir par des individus et les partis qu'ils
représentent, qu'ils soient religieux ou politiques. C'est
pourquoi le Père nous met en garde contre les ambitions
religieuses et politiques.
Or, c'est la politique qui met sans cesse en avant, dans nos temps
modernes, parfois avec emphase, le principe de la laïcité. Elle
montre ainsi une hypocrisie redoutable. Hypocrisie, parce que la
politique a besoin pour exister de dénoncer et, si nécessaire, de
créer ou maintenir, des contraires, des adversités. C'est la
politique comme la religion qui sont les obstacles à la grand
réunion du changement au grand conseil de la mesure et de la
douceur (Rév. d’Arès 25/9).
Notre mission est, de ce fait, essentielle, primordiale.
25fev15 162C25
Si certains députés français préconisent l'extension de la loi
1905, les Canadiens ont le projet sur la table.
Il est intéressant d'y lire que, sous couvert de protection du
terrorisme, tout ce qui peut être en désaccord avec le pouvoir
dans quelque domaine que ce soit risque par amalgame d'en
être victime. http://www.rfi.fr/ameriques/20150220-canada-presente-plan-antiterroriste-ministre-securite-publique/
Bernard C. de Genève (Suisse)
Réponse :
Je poste ici le texte dont vous donnez l'URL :
Le ministre de la Sécurité publique canadien
Steven Blaney a participé jeudi au sommet international sur le
terrorisme à Washington. Il a notamment présenté l’essentiel du
nouveau projet de loi C51 destiné à combattre le terrorisme sur
le sol canadien, un texte dont les députés discutent
actuellement.
Ce projet de loi, très touffu, donne essentiellement des
pouvoirs accrus à l’agence canadienne de renseignement.
Désormais, ces agents, qui ne sont pas des policiers,
disposeront de moyens supplémentaires pour contrer des individus
qui feraient l’apologie du terrorisme. Ils pourront même saisir
des équipements d’un groupe ou de personnes que l’on soupçonne
de vouloir commettre un acte terroriste.
Les échanges d’information entre le service des douanes, la
police, l’agence de renseignement seront facilités. Cela
permettrait, par exemple, d’annuler la réservation aérienne d’un
voyageur que l’on soupçonnerait de vouloir commettre un acte
terroriste. Ou d’agir contre quelqu’un qui préconise le
terrorisme sans que l’on sache s’il va vraiment passer à l’acte.
Cela fait des semaines que le Premier ministre martèle que le
terrorisme jihadiste n’est pas une possibilité lointaine, mais
une réalité actuelle. Les deux attentats cet automne au Canada,
dont l’un contre le Parlement, quand un homme a fait feu dans
cette institution tuant un soldat, ont secoué l’opinion
publique. Se sont ajoutés ensuite les événements sanglants en
France, en Australie, à Copenhague.
Un sondage tout juste réalisé montre d’ailleurs que quatre
Canadiens sur cinq approuvent les changements pour donner
davantage de pouvoir à l’agence de renseignement et qu’un tiers
des personnes interrogées trouvent même que le texte proposé ne
va pas assez loin. Un appui qui concerne les Canadiens d’un
parti à l’autre, et d’un bout à l’autre du pays.
La réaction des partis d’opposition !
Le Parti libéral semble plutôt en accord avec les mesures
anti-terroristes proposées, mais souhaite quand même y apporter
des modifications. Le nouveau parti démocratique, plus à gauche,
s’y oppose par contre. À l’image d’organismes comme Amnesty
International, ou l’association de défenses des libertés
civiles, le NPD s’inquiète du manque de garde-fous dans la loi.
Le texte proposé par le gouvernement conservateur reste, en
effet, assez vague sur les mécanismes de surveillance de
l’Agence canadienne des renseignements. Cette absence de
contrôle a d’ailleurs alerté d’anciens Premiers ministres et des
juges de la Cour suprême qui ont signé une lettre dans les
journaux jeudi à ce sujet. Le fait de simplement soupçonner une
personne de terrorisme peut provoquer sa détention pendant une
semaine.
Les néo-démocrates, et d’autres défenseurs des droits craignent
également que le gouvernement ne profite de cette loi pour s’en
prendre à n’importe quel groupe ou organisation en désaccord
avec leurs politiques. Qu’ils soient ou non terroristes.
Je n'ai pas étudié ce texte, mais apparemment il ne
s'agit pas de modifier le principe de la laïcité et de passer à la
non-laïcité, mais de mesures pratiques pour se protéger de la
violence mortelle de fous fanatiques en essayant de les prévenir.
On est ici dans un autre domaine.
25fev15 162C26
Le Père ne traite pas directement avec les princes, roi noir,
roi blanc, qui, pour Lui, représentent des puissances
illusoires (Rèv d’Arès 15/6), mais laisse le soin au prophète
et/ou aux frères du petit reste d’entrer en contact avec
eux : Que des princes sans ruse acceptent de se rendre à
Ma Parole, qu’ils te remettent sur le champ leur couronne, leur
bâton de commandement, qu’ils descendent de leur trône, qu’ils
se chaussent, raidissent leur poignet de bracelet de cuir et te
suivent à la Moisson (15/7).
Cette entrée 162 pose la question de l’organisation et de la
préparation de nos missions, car pour se faire entendre des princes,
il faudrait que des Pèlerins d’Arès, grands pénitents,
représentent la force et l’intelligence
puisées dans le faisceau de la conscience collective, appuyées par
la réflexion. Un travail à temps plein en somme ! Pour l’instant
lequel d’entre nous, sinon vous, est capable de représenter cette
vérité ?
Et même, ils [les princes du culte et les prêtres surtout,
beaucoup de leurs rebelles aussi ...] te mettront à l’épreuve
par le mensonge et l’outrage pour éprouver ta douceur et ta
vérité. Ne les approche que s’ils t’appellent pour t’entendre,
car alors c’est Mon Esprit qui t’appellera vers eux. Sinon
tiens-toi au loin, ils sont dangereux (Rèv d’Arès 36/21-22).
Verra-t-on ce verset s’appliquer dès cette génération ?
Et pourtant si quelques princes acceptaient de se prêter
à ces rencontres, quel bond en avant ça serait pour notre
mission !
Dominique du Roussillon.
Réponse :
"Quel bond en avant ça serait pour notre mission !"
dites-vous. Ça ne sera pas un bond, parce que la Vérité est très
lente à s'installer. Ce sera une ascension patiente et
difficile. Pensons toujours qu'une Vérité comme celle
de La Révélation d'Arès ne s'installe pas
sur du vide. Elle doit pour s'installer chasser une autre vérité,
qui régnait juqu'alors. C'est est processus très lent, qui demande
la démolition d'un système ancien, vaste, complexe.
Des princes du culte ont déjà pris contact avec moi. Ces
contacts ont été difficiles, mais non négatifs. Ce fut le cas avec
le Père Jean Vernette, évêque auxiliaire de Montauban, qui était
chargé de la section "Relations avec les eectes" au nom de la
l'assemblée épiscopale de France. Nos relations avaient fini par
être bonnes, mais Jean Vernette est mort et les relations avec son
successeur sont beaucoup plus difficiles.
Du côté de Rome, les relations sont très difficiles, très lentes.
Il n'y a qu'à voir les difficultés considérables que rencontre le
pape François pour obtenir de la curie la cessation de petites
habitudes. On imagine le temps qu'il faudra pour leur faire
admettre la révision de la théologie catholique. Même chose avec
le protestantisme et encore plus difficile, vu la grande variété
des églises protestantes. Côté judaïsme les contacts sont nuls.
Côté Islam ils sont beaucoup plus larges.
Je suis convaincu que, de toute façon, il nous faut installer
parallèlement aux religions établies une Assemblée et une Mission
Prophétiques solides et assez visibles et actives pour que ces
religions ne puissent plus les ignorer et finissent, comme le dit
La Révélation d'Arès, par appeller les Pèlerins
d'Arès pour les entendre (36/21-22).
Notre mission et l'installation du petit reste est donc
l'action nécessaire, l'agissement n° 1.
25fev15 162C27
Ce dimanche [22 février], l'Assemblée Spirituelle Musulmane de
notre ville des Alpes a ouvert les portes de sa mosquée à tous les
habitants.
Un échange a eu lieu entre deux prières,vers 16h.
Je suis allée à cet échange, Je me suis déchaussée et je suis
allée m'assoir au beau milieu de cette assemblée.
Un homme jeune de belle allure parlait, afin de présenter le
mouvement spirituel relié au prophète Mohamed et au Coran.
Il nous apprit que "Islam" voulait dire "Paix".
Il nous parla du djihad,qui était surtout la guerre intèrieure que
chaque musulman doit mener contre lui même, contre son égoïsme,
contre son intolérance.
Ce djihad-là ne rejoint-il pas la pénitence que chaque
Pèlerins d'Arès doit installer en lui même en aimant son prochain
comme lui même,en pardonnant,en se libérant de ses préjugés,en se
libérant des peurs,en retrouvant l'intelligence spirituelle,en
installant en lui la bonté ?
L'islam est avant tout une spiritualité, au même titre que le
judaïsme et le christianisme.
L'islam est aussi fondé sur l'amour envers l'autre.
Revaloriser l'islam en temps que spiritualité n'est il pas le
meilleur moyen de lutter contre l’intégrisme ?
Dans une revue,le réalisateur du film "Allah aime la France, "Abd
Al Malik vibre d'espoir.
Il adresse à la France une supplique intitulée "pour une
spiritualité laïque, laïque et vraiment fraternelle."
Tout comme vous lancez cette supplique, Frère Michel, en appelant
les gens de gouvernement qui appellent à la laïcité à faire pour
le moment "un bout de chemin ensemble."
"La pénitence est laïque, parce que c'est à être libre
de tout préjugés que nous porte La Révélation d'Arès."
Bien des mosquée en France ont ouvertes leurs portes cette
semaine, car "la foi de l'Islam étant commune à la foi du peuple
de l'étoile [de David],le peuple de l'Islam se joindra tôt ou tard
à son œuvre de reconquête de la terre sur l’impiété." (Annotation
du Rév d'Arès xxii/16)
Comme nous dit le Père dans La Révélation d'Arès qu'il a
donné à notre prophète Mikal : Pour les frères de Mohammed,la
sexte est à la fin (Rév d'Arès xxii/16).
"Faisons la laïcité aussi naturelle que la vie," comme vous dite
si bien, Frère Michel.
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Je suis encore un peu trop enfermé chez moi, sortant seulement
pour la marche d'une heure médicalement prescrite, marche que je
fais en compagnie de mon épouse Christiane, mais je n'ai trouvé
nulle part d'invitation à me rendre dans une mosquée de Bordeaux.
Il en existe d'ailleurs une, nouvellement construite, à Mérignac
(banlieue de Bordeaux) tout près de la Zone Industrielle du Phare,
où j'aurais pu me rendre. Mais vous y êtes allée pour moi à Gap et
je vous remercie d'en faire un compte rendu ici.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Patricia.
25fev15 162C28
L'idéalogie religieuse menaçante (ou réputée menaçante) engendre
l'idéalogie athée, son contraire, une contre-menace qui devient
elle-même une menace, puisque défense (légiférée), et non
ouverture et dialogue.
Vous avez souligné le problème des lois sur la laïcité pouvant
être renforcées.
L'union européenne (et/ou l'État français) ira-t-elle jusqu'à
interdire l'apostolat, l'assimilant au prosélytisme (pris au
sens dernier) ou du moins à en limiter grandement son action ?
Rien n'est moins sûr.
jj Montreuil jj [?]
Réponse :
Nous avons plusieurs frères et sœurs à Montreuil et je ne sais pas
qui vous êtes, ii Montreuil jj.
Je ne crois pas du tout que l'Union Européenne "ira jusqu'à
interdire l'apostolat, l'assimilant au prosélytisme."
Interdire le prosélyrisme, ce n'est pas qu'arrêter ce que les
non-croyants ou les fanatiques religieux appellent une grossière
propagande pour une religion qui n'est pas la leur et qu'ils
interdisent, mais c'est arrêter la circulation de la plus belle
des choses à quoi puisse réfléchir le cerveau humain: l'espérance,
et c'est stopper l'échange entre les âmes des humains
bons et généreux, car ils sont infiniment plus nombreux que les
croyants criminels.
25fev15 162C29
A 25 ans, Waleed Al-Husseini est un homme libre, et cette liberté,
il en a payé le prix.
En 2010, il est le premier Palestinien d’origine musulmane
incarcéré en Cisjordanie pour avoir rejeté l’Islam.
Sur internet, seul espace de liberté, l’adolescent dénonçait les
ressorts rétrogrades, violents et misogynes des textes coraniques
et les pratiques des religieux.
Mais on ne quitte pas l’Islam. L’Autorité palestinienne, qui se
déclare pourtant laïque, en fait son ennemi public numéro un et
l’arrête pour outrage à la religion. Commence alors un long et
douloureux séjour dans les prisons palestiniennes, où il subit des
tortures psychologiques et physiques. Il parviendra finalement à
en sortir grâce à des soutiens internationaux, et trouvera asile
en France.
Témoignage poignant, son livre "Blasphémateur" ! Ce livre offre le
regard inédit d’un citoyen palestinien sur son propre pays,
paralysé selon lui par les conflits internes, la collusion des
pouvoirs, la prégnance du religieux. C’est aussi le plaidoyer
enflammé d’un homme déterminé à se battre pour la liberté de
penser. Un homme des Lumières.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'ai aperçu cet homme à la télévision française. Dans presque tous
les pays musulmans il aurait été inculpé d'outrage à la religion,
pas nécessairement à l'Islam, mais à la religion.
Il n'y a pas encore si longtemps c'était la même chose dans
quantité de pays européens.
La laïcité est un mot qui est aujourd'hui mis en avant dans nombre
de pays, mais cette laïcité n'a pas la même signification partout.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Maryvonne.
25fev15 162C30
En France l’école primaire dispensait une éducation morale et
laïque entre 1882 et 1969. Mais dans les faits certains
instituteurs maintenaient cette éducation laïque bien au-delà de
1969. Je me souviens encore de certaines leçons de morale de M.
Puyraud, notre instituteur à Dreux dans les années 1970.
Gamin, j’étais perméable à la morale. Cet instituteur qui n’était
pas loin de la retraite, nous lisait une histoire qui mettait en
scène un ou des personnages et dans laquelle il était question de
courage, générosité, loyauté, politesse. Oh il ne régnait pas dans
la classe une atmosphère de blouse grise et tableau noir, c’était
plutôt simple, pas de vocabulaire institutionnel, pas d’idéologie
derrière tout ça. En tout cas j’en ai gardé un souvenir vivant.
Ensuite au collège j’eus droit à des cours d’Éducation Civique,
rien à voir avec la morale de M. Puyraud. Je n’en ai absolument
rien gardé tellement c’était indigeste.
La morale laïque et républicaine va être réintroduite de façon
plus spécifique dès la rentrée 2015 à tous les niveaux, de l’école
primaire jusqu’au lycée. Je crois que c’est Vincent Peillon,
ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Ayrault, à qui
l’on doit cette initiative.
Les événements de janvier 2015 à Paris ont mis un coup
d'accélérateur et déjà les Rectorats sont à pied d’œuvre en
mettant en place des modules de formation à l’intention des
professeurs qui seront en charge de cet enseignement. Il n’y a pas
de discipline spécifique (français, histoire-géo ou autres,
rattachée à cet enseignement qui se doit de rappeler aux élèves
les valeurs du “vivre ensemble” et celles de la République. Il est
fait appel au volontariat pour participer à ces modules de
formation.
J’ai un peu parcouru le rapport de 60 pages (que l’on trouve en
téléchargement sur l’Internet) remit à M. Peillon en 2013 par un
collège d’experts qui préconise un retour à la morale laïque,
rebaptisée pour le coup enseignement laïque de la morale. Ses
auteurs affirment presqu’en préambule "le respect des principes du
pluralisme des opinions et des croyances, de la liberté de
conscience, des droits des élèves et de leur famille", mais
rappellent ici et là et en particulier page 30 "l’interdit posé
par le législateur, en ce qui concerne les élèves, du port de tout
signe religieux ostensible visant à prohiber toute forme de
pression ou de prosélytisme au sein des établissements scolaires
et des classes." Mais il est aussitôt ajouté que "la neutralité de
l’enseignant et des autres personnels ainsi que le respect de
toutes les convictions ne peut s’ériger en obstacle à la
transmission des valeurs républicaines et constitutionnelles."
Curieuse neutralité qui consiste à laisser entendre que "les
valeurs républicaines et constitutionnelles" transcendent les
convictions des uns et des autres.
Parce que La Révélation d’Arès descend des Hauteurs
sacrées (Rév d'Arès 37/9) et qu’Elle nous hisse loin, très
loin des luttes partisanes et pour ainsi dire dépassées de la
politique, je suis toujours un peu gêné d’entendre parler des
valeurs de la République. Cette gêne provient peut-être de ce que
cela est présenté comme un corpus de valeurs religieuses et
incantatoires qu’il faudrait gober sans sourciller, un catéchisme
républicain en quelque sorte.
La laïcité est née au XIXème siècle (il me semble) et je ne nie
pas les progrès qu’a fait faire toute la pensée du XIXème siècle
aux hommes, nous héritons à notre façon des retombées positives de
la recherche légitime de substituts philosophiques et moraux à la
religion toute puissante oppressive et obscurantiste. Mais
aujourd’hui comme hier, le pouvoir politique qui n’est pas au
service de la Vérité (Rév d'Arès 28/7) a épaissi
l’obscurité du monde. Les hommes ne savent plus ce qu’est le vrai
Bien. La laïcité politique mêle espoir et craintes et
vous nous montrez combien le principe reste vraiment brouillé.
Vous avez bien raison de dire qu’il nous faut faire la laïcité
aussi naturelle que la vie.
Merci prophète pour cette sublime entrée, merci
d’éclairer et nourrir notre faible lumignon (Rév d'Arès
32/5).
Salah B. d’Île de France.
Réponse :
Très beau commentaire, que j'ai beaucoup apprécié et qui sera, je
l'espère très apprécié de tous.
Merci pour lui, mon frère Salah.
25fev15 162C31
Je sais que je sors ici du problème de la laïcité en France, mais
je pense que vous avez le souci d'une "laïcité aussi naturelle que
la vie" partout dans le monde.
Je voudrais dire quelques mots du dernier rapport d'Amnesty
International qui, justement, porte sur une agonie dans la monde
de la laïcité pure et simple que prêche La Révélation d'Arès.
Pour Amnesty nous traversons la crise la plus grave depuis la
Seconde Guerre mondiale.
La multiplication des guerres a fait plus de cinquante millions de
déracinés dans le monde. Qu'y a-t-il de plus contraire à la
laïcité que le conflit armé, tueur et destructeur ?
L'affaiblissement de nombreux États, qu'on a détruit sous prétexte
qu'ils n'étaient pas assez démocratiques (Irak, Syrie, Libye,
etc.) a creusé le lit de la violence.
L'année 2014 est particulièrement noire en matière de droits
humains. Amnesty International fait remarquer que la montée en
puissance des violences exercées dans au moins 35 pays, notamment
Boko Haram au Nigeria et les Shebab en Somalie, ainsi qu'une
multitude de groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l'organisation État
Islamique (EI, DAECH ou ISIS) au Sahel, en Libye, en Irak, en
Syrie, dans le Sinaï ou au Yémen. La sauvagerie a atteint des
records dans l'horreur. Les barbares infligent des châtiments tels
qu'exécutions publiques, amputations, flagellations pour punir ce
qu'ils considèrent comme des transgressions de leur version du
Coran et de la ShariahL. ISIS ou DAECH fait régner la terreur,
exécute sommairement des membres de l'armée régulière syrienne et
irakienne, des minorités (exécution de plusieurs centaines de
Yézidis en août 2014), des musulmans chiites (plusieurs centaines
de détenus de la prison de Badouch près de Mossoul, en juin) et
tous ceux qui s'opposent à lui, tels les 320 membres de la tribu
sunnite de Albu Nimr en Irak, en octobre.
Au Nigeria, les massacres de Boko Haram ont pris une ampleur sans
précédent en 2014. "Certains de ces actes constituent des crimes
contre l'humanité ou des crimes de guerre", selon Amnesty, qui
cite les 393 villageois tués à Gamboru Ngala le 5 mai dernier, ou
les 600 civils de Gwoza assassinés le 6 août. Ces groupes
assassins ont proliféré face à des États défaillants. Amnesty a
poussé des cris d'alarme à l'occasion du massacre de Baga au
Nigeria, en janvier !
Face aux violences des groupes armées beaucoup de gouvernements
ont réagi de façon tout aussi brutale et aveugle, par des
arrestations et des placement en détention arbitraires et massifs,
ainsi que des exécutions extrajudiciaires. Non seulement la
réponse brutale des États ne résout rien, mais elle concourt le
plus souvent à faire monter les tensions. La répression, souvent
disproportionnée et aveugle, et l'absence de tout respect du droit
international, l'ajout de plus de violence à la violence comme
cela s'est fait après le meurtre de 21 Coptes Chrétiens par l'État
Islamique en Libye, quand l'Egypte a bombardé un fief du groupe
armé, faisant des victimes civiles. Non seulement ces politiques
fondées sur ce que vous appelez la "revanche sans fin" ne
résolvent rien, ne protègent pas les populations, mais elles
créent les conditions de la radicalisation des victimes et
favorisent le recrutement des groupes armés.
Après la les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, on avait dit
"Plus jamais ça", mais aujourd'hui les grandes puissances sont les
témoins quasiment inactifs de violences massives avec dans leur
sillage, une crise sans précédent de réfugiés. Leur réponse
consiste à ne voir qu'une partie des victimes, à fermer leurs
portes aux réfugiés, à soutenir les régimes iniques à l'origine de
ces désordres. Bref, les grandes puissances ne font qu'aggraver ce
désordre, souligne Amnesty International.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU
(États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine, Russie), ont
"constamment abusé du pouvoir et des privilèges du droit de veto
pour promouvoir leurs propres intérêts politiques ou géopolitiques
au détriment de la protection des civils", dénonce Amnesty
International. Pour cette raison Amnesty promeut l'adoption d'un
"code de conduite par lequel les membres du Conseil de sécurité
décideraient de renoncer volontairement à faire usage de leur
droit de veto pour bloquer l'action du Conseil de sécurité en cas
de génocide, de crimes de guerre ou de crime contre l'humanité".
Un tel renoncement aurait par exemple permis à la Cour pénale
internationale de poursuivre les responsables de crimes de guerre
et de crimes contre l'humanité en Syrie.
Stanley F. d'Ile de France
Réponse :
Bien sûr, mon souci d'une laïcité absolue s'étend à toute la
planète, puisque La Révélation d'Arès étend son Appel
à toute la planète, en limitant seulement momentanément l'action
du petit reste (Rév d'Arès Veillée 5).
Votre commentaire se suffit à lui-même et ne demande pour toute
réponse que nos pleurs sur toutes ces horreurs.
Merci, mon frère Stanley. N'oubliez pas que nous avons une
mission, 32 rue Raymond Losserand à Paris.
26fev15 162C32
"Après Charlie", un livre d’Abd Al Malik : "République, pourquoi
ne m’as-tu pas dit que tu m’aimais ?"
C’est une prière qui se transforme en appel. Après l’attaque à
Charlie Hebdo, Abd Al Malik supplie la France d’aimer enfin tous
ses enfants, y compris musulmans. Et à les éduquer, tous, dans le
refus de la bêtise.
"République, ô ma République, mais pourquoi donc ne m’as-tu pas
dit que tu m’aimais ?" demande Abd Al Malik.
Sa "supplique à la République", l’artiste strasbourgeois l’a
écrite en trois jours. Comme on brûle, comme on tremble, comme on
sursaute. "Parce que les faits sont aberrants. Parce que, dans les
faits, la République ne nous traite pas comme tous ses enfants",
écrit le fils du Neuhof. Noir et musulman, il souffre encore de
voir que dans cette France à qui il n’a de cesse de crier qu’il
l’aime (il le faisait encore récemment dans son film "Qu’Allah
bénisse la France", sorti en décembre) il restera toujours noir,
musulman :
"Nombre d’entre nous ont le sentiment triste que nous n’aurons la
paix que lorsque nous renoncerons à donner des prénoms musulmans à
nos enfants, que lorsque nous renoncerons à manger halal et que
nous porterons un toast alcoolisé pour fêter notre entrée au sein
du peuple français", écrit-il encore.
Les caricatures de Mahomet publiées par "Charlie Hebdo", écrit-il
quelques pages plus loin, "ont clairement contribué à la
progression de l’islamophobie, du racisme et de la défiance envers
tous les musulmans... Cette fameuse liberté d’expression n’est pas
une valeur non négociable," dit-il encore avant d’en revenir à la
République et à l’obligation d’équité de traitement qu’elle
implique envers les citoyens. En particulier de la part des hommes
politiques.
Il ne s’en prend pas qu’à eux et leurs "slogans vides". Il s’en
prend aussi aux chaînes d’information continue qui "se réduisent à
être de grossières machines à brasser nos basses émotions et/ou de
vulgaires plateformes publicitaires".
"Halte au mépris !" semble crier Abd Al Malik sur chacune des
vingt-six pages de Place de la République, imprimé sur le même
papier par le même éditeur que le "Indignez-vous" de Stéphane
Hessel.
La solution est celle qu’il a toujours prônée : éduquer,
"renforcer la structure mentale, intellectuelle de ceux qui
occupent encore les bancs de l’école. Une formation solide fait
des citoyens qui se sentent légitimes, qui n’arpentent ni ne
dérivent sur les sentiers-océans de la haine, du ressentiment et
de la bêtise."
Éduquer, et transformer la République en "spiritualité laïque",
pour que nous "guide […] cette part de lumière intime et
universaliste qui brille au cœur du peuple français". Avec
l’espoir peut-être que chacun en son sein puisse, porteur de cette
lumière « divine", se sentir aimé.
Christian S. d'Alsace
Réponse :
Quelqu'un a déjà évoqué le film "Allah bénisse la France!" d'Abd
El Malek, mais je ne retrouve pas qui.
Merci, frère Christian, de nous faire part de la parution récente
d'un libre d'Abd El Malek.
Je n'ai pas lu le livre et je connais très mal l'œuvre artistique
d'Ald El Malek.
26fev15 162C33
Ma compagne Florence vient de partager cette vidéo [avec moi ?].
C'est l'histoire touchante d'une jeune fille coréenne qui raconte
son périple pour échapper à l'enfer des dictateurs de son pays.
Quand j'entends des témoignages comme celui ci, je me dis que si
notre laïcité de France doit encore évoluer pour retrouver sa
pureté originelle et exalter la liberté et la vraie vocation de
l'homme, nos politiciens sont quand même bien loin de toutes ces
abominations.
C'est peut être pour cela que le Père est venu parler en France
pour y implanter et relance l'exode spirituel qui doit changer
le monde [Rév d'Arès 28/7]. Il y a peut être vu le terrain
le moins dur et l'esprit le plus propice.
Je prie avec vous.
En l'amour du Père
Guy du Languedoc
Réponse :
La brutale et intolérante dureté de la vie en Corée du Nord est de
notoriété publique.
Tout le monde le déplore. Mais qu'y pouvons-nous ? Refaire la
guerre de Corée ?
Partout où il y a de la politique, C.-à-d. partout sur terre,
l'exode spirituel aura besoin de passer pour la reconquête de la Terre
promise qui est toute la planète.
26fev15 162C34
Qui aime le brouillard? Qui aime ne rien voir ? Personne; je
crois.
Au contraire, qui aime y voir clair et espérer en des jours plus
lumineux pour les générations qui viennent ?
Vous ouvrez grand la porte frère Michel et je sens l'Air
y entrer. Merci.
Je pense que l'adjectif "neutre" qui qualifie le terme laïcité,
mérite d'être appuyé par la toute simple définition du
dictionnaire; il me semble que cette démarche est importante
étant donné le ton de votre entrée dans une société où "le mot"
devient un butoir et souvent un obstacle à la Vie entre
humains.
Neutre : en latin "neuter" veut dire: "ni l'un ni l'autre".
Dans le contexte de cette entrée, le mot "neutre" veut dire celui
ou celle qui ne prend pas parti entre les puissances
belligérantes, entre des personnes opposées, se dit surtout de ce
qui est objectif et qui n'est pas partisan, partial.
En anglais neutre se dit "neuter" et neutralité se traduit
"impartiality".
Voilà Ce Que dit La Révélation d'Arès concernant les
idéologies, les puissants, de ceux qui tirent profit de l'humilité
des petits, des faiblesses des pécheurs, des lois, des alliances
habilement scellées, des tromperies, du vol, etc , de ce que ce
monde est devenu par le Mal qui empoisonne les rapports
humains, de cette faiblesse du pécheur dont
nous faisons encore tous partie : Ils ont engendré une
vengeance sans fin (27/8-9) parce qu'ils ont inspiré aux faibles
qu'ils dominent de devenir comme leur dominateur et leur
spoliateur.
Voici l'explication que donne celui qui enseigne cette parole
divine : ta parole Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Le terme vengeance sans fin — contre-coups sans fin des
conflits, abus tromperies et injustices — n'est pas à prendre au
sens étroit mais au sens très large de représailles,
compensation, compétition, émulation, imitation, etc.
Les mesures employées par le monde de pouvoir et nous les humains
qui les entretenons par nos propres orgueil et égoiïsme qui sont
faiblesses, espérent toujours trouver la bonne loi, le bon
procédé, mais ses actes sont disproportionnés au contexte, et leur
enchaînement — souvent sans amour, sans équilibre — entraîne la
souffrance, la violence et la vengeance. Le scandale a tué le Père dans leur cœur, nous dit le
Père et Satan leur dit: Que les plus malins deviennent
riches, qu'ils gouvernent les nations, la science l'a dit.
À cause du compte (Rév d'Arès xi/3-6 ) du rationalisme,
l'escape qui s'abat avec sa raison raisonnante comptable,
un poison agit doucement et taraude ce que l'humain a de plus
créatif en lui et l’annihile."C'est logique," dit -on ! Nous
le savons, les tenant de cette logique intellectuelle qui
vous retourne comme un gant et qui vous laisse un instant sans
force, cette logique là mène à un pouvoir, une domination.
J'en suis convaincue, nous pouvons vivre dans une société où nul
n'a à dominer son prochain d'aucune façon.
Parce que, de structure hiérarchique il ne saurait y avoir dans la
dynamique d'un changement où chacun veille sur l'autre,
veille à l'aimer, à l'honorer dans ses démarches en étant
attentif à ne pas renverser ou modifier une situation
mettant l'autre mal à l'aise et le faisant souffrir. Frère
Michel explique "dans de multiples dialogues avec les Pèlerins
d'Arès qui projettent de fonder des assemblées, que structures et
hiérarchies constituent toujours une solution de facilité. Les
Églises se sont érigées sur la démission ou la paresse de leurs
membres, à l'origine tous égaux et responsables. Ces quelques uns
ont vite pris de l'autorité sur les autres.Une hiérarchie s'est
établie. Résultat Dieu s'est éclaté.Résultat le peuple de Dieu a
éclaté : ses chances de salut aussi. Le cœur religieux
s'est gâté au pouvoir et le cœur des petits, les fidèles, s'est
gâté à l'ignorance, parfois au dépit.
Contre ce mal La Révélation d'Arés veut nous prémunir.
Il y a deux mille ans, Jésus n'a fondé aucune structure, ni aucune
hiérarchie (Le Pèlerin d'Arès périodique n°2/ année 1978) aucune principauté
(3/1), le Père invite l'homme à être libre comme le
poulain agile (10/10), tous absolument tous sans aucune
discrimination, que ce soit sur le plan du sexe, de l'âge de la
santé, du niveau d'étude, des biens, de la culture ou de la
religion, ou de l'engagement quel qu'il soit, tous sont invités au
partage du pain, à Sa Table en tout honneur sans secret
sans cachoterie.
Longtemps les prophètes sont restés dans l'ombre, encore
aujourd'hui. La femme est encore dominée par l'époux (Rév
d'Arès 9/4) ou par les hommes (2/3-4), alors que
le Père met la femme au même plan que le prophète Yéchou
[Jésus], la considérant comme "qualifiée pour avoir
mainmise sur les affaires sociales familiales et spirituelles
(annotation xxvii/12)" Cependant, celles-ci demeurent
dans le couloir, dans l'ombre, on les voit très peu conviées au
réunions de délibérations. Après, une fois que les délibérations
atteignent un point fort (celui de non-retour, tout est bouclé
quasiment) la femme est invitée,
Je crois que dans cette société l'homme oublie que ce sont les
femmes qui ont maintenu un équilibre social durant les guerres (Le
Pèlerin d'Arès périodique n°2/ année 1978) alors que déjà
peinée de ce que que la guerre amenait et amène encore de
déchirant dans la disparition d'un cher. Puisqu'elles savaient que
leur mari pouvaient mourir dans les tranchées à se battre contre
d'autres fils qui eux mêmes n'avaient pas choisi de se battre. Les
mères de ces hommes qui gouvernent et qui décident au nom de
l'humanité de la faire trembler sont aussi des femmes et ces
femmes ne sont pas que chair, elles sont avant tout l'honneur
de Dieu.
Dans la Veillée 9 de La Révélation d'Arès
autant qu'en (xxvii/12), la femme est traitée au même
plan que Yéchou [Jésus]. Lorsqu'elles tremblent, elle
ressentent l'impérieuse nécessité de sauver la Vie. La
femme que je suis n'est rien pour elle même (40/6).
Aujourd'hui, engagée corps et âme à l'action d'apostolat, qu'il
fasse froid ou chaud, je continue d'espérer, c'est dur, mais je
remarque que l'arbitraire des choix demeure.
Ce sacrifice, je l'offre à tous ceux qui sont restés sur la touche
ou qui disparaissent seuls. Cela participe de ma pénitence.
Car ce que je ressens est peut être important pour quelqu'un
quelque part, je ne sais pas.
Ce que je ressens est aimant en moi, mais peut être que je me
trompe, mais je veux avoir une pensée qui s'envole comme un
oiseau, et qui se pose au bon endroit, une pensée aimante
qui va au-delà de cet arbitraire qui fige tout ce que je
mets d'énergie dans mon travail et dans ma Moisson ; ma
pensée vit avec celle de ceux qui m'ont accompagnée sur ce chemin
du Bien, je la met au service de ceux qui seuls se
battent contre l'isolement.
Je la met au service de notre humanité, nos jeunes. cette pensée
que je fais vivante depuis des années est celle de voir notre prophète,
l'envoyé du Créateur, convié à participer au délibération comme
invité étant l'honneur de Dieu, afin de pouvoir
transmettre son Message auprès d'hommes justes et forts de ce
monde, à la table du partage et de l'équilibre.
Que le Père Créateur y retrouve Son Séjour !
Danièle G. du Nord
Réponse :
Inexactitude ? Je ne suis pas un expert, mais en englais neutre se
dit "neutral" et neutralité ne se dit pas "impartiality".
Neutralité se dit "neutrality" et "impartiality" a plutôt le sens
de "objectivité".
Par ailleurs, vengeance sans fin veut en effet dire
"représailles" sans fin, mais ne signifie pas " compensation,
compétition, émulation, imitation, etc." Je devine ce que vous
voulez dire, vous voulez dire: "compensation" par le mal rendu,
"compétition" dans la revanche, "émulation" du vengeur et du
revanchard, "imitation" du répliqueur, du bourreau et du
revanchiste, mais il faut faire attention aux mots qu'on emploie
quand on les emploie nus ; ils reprennent alors leur sens initial
très éloigné ou très différent.
Ceci dit, même s'il n'y a pas de rapport avec le sujet de l'entrée
162 "Laïcité", votre supplique pour la femme est belle et juste,
mais il me paraît normal que vous "remarquiez que l'arbitraire des
choix demeure," car quatre générations ne suffiront pas pour
changer le monde. Merci pour votre commentaire, ma sœur Danièle.
26fev15 162C35
Une information que vous connaissez peut être : Albert
Jacquard !
Que de sagesse en cet homme !
Voilà un homme à rencontrer.
Je suis prêt, si des sœurs et frères d'Île de France et de
province [mots manquants] nous organiser pour rencontrer des
personnalités sous votre guidance.
Visionner la vidéo :
"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux"
Réponse :
"Voilà un homme (Albert Jacquard) à rencontrer," dites-vous, frère
Didier.
Mais Albert Jacquard, que comme vous j'ai beaucoup apprécié, est
mort à Paris le 11 septembre 2013.
Cette vidéo reste un document à voir et revoir, de toute façon.
28fev15 162CX36
Vous dites que la laïcité peut aboutir à une idéologie qui est une
sorte de religion laïque qui comme les autres religions cherche à
s'imposer, par des lois si elle peut changer la laïcité en loi.
Toutes les religions évoluent. Le Catholicisme a connu beaucoup
des réformes intérieures: la réforme grégorienne, la réforme
clunisienne, la réforme bernardine, la réforme sous l'influence
des moines mendiants, la réforme du Concile de Trente pour
contrecarrer la réforme protestante, etc., et donc la laïcité
connaît elle aussi des réformes que les nécessités historiques
imposent.
Je ne crois pas que la laïcité, certes trop politisée, qu'on
connaît aujourd'hui soit un danger. Au contraire.
Je crois que la laïcité répond à un sincère désir de ramener les
citoyens à des exigences de raison logiques.
Il faut laisser faire la laïcité, elle ne peut être dans tous les
cas que très meilleure que la religion, qu'elle ne peut pas
devenir.
Günther S. d'Allemagne
Réponse :
Les religions à ma connaissance, le Catholicisme comme les autres,
ne se sont jamais modifiées. Les réformes que vous citez, à propos
du Catholicisme, n'ont jamais remis en cause la théologie de fond
des conciles de Nicée, Constantinople, etc. Les réformes dont vous
parlez ont seulement touché à des comportements et des convictions
de surface.
Les religions ont toutes eu au départ une origine très proche de
l'idéal.
Mais le problème de la religion est qu'elle évolue vers la fixité
de fond sur des critères qui, qu'ils soient traditionnels comme
dans l'Islam ou dogmatiques comme dans le Christianisme,
conduisent à des impasses et à des situation conflictuelles dès
que certaines éléments de la religion en question tentent de
revenir à l'idéal vivant des origines. Jamais le christianisme
n'est revenu à la simplicité du Sermon sur la Montagne.
Le phénomène de la fixité religieuse ou religion procède d'une
marche régressive de la foi, qui d'ailleurs ne s'observe pas dans
la seule religion, mais aussi dans toutes formes d'idéologie.
Un grand idéal, quel qu'il soit, qui soulève pendant un temps la
conscience humaine qui lui donne vie, finit avec le temps par se
perdre plus ou moins vite dans un système de pensée, des
institutions, des dogmes, des traditions, qui finissent par former
une base inerte mais hélas très solide que ses fidèles ne
discutent plus. C'est la religion.
La religion est le résultat d'une dégradation changée
en routine, bref, un système, un idéal vidé de son sel,
comme disait Jésus. Il y a certes chez les membres de toute
religion des hommes et des femmes toujours prêts à rejaillir, mais
c'est là que prennent naissance les guerres de religion.
Quand de ces bases fossilisées se manifestent des éléments sous
forme de déclarations fortes, anticonformistes, des drames se
produisent; Soit on massacre les anticonformistes (inquisition,
etc.), soit des réformes arrivent à s'installer en périphérie,
comme ce fut le cas du protestantisme sous les impulsions de
Luther, Calvin, soit, et c'est ce qui est arrivé à Arès, le
Créateur se manifeste à nouveau aux hommes et relance ce qu'Il
appelle la Vie dans La Révélation d'Arès.
Or, le Créateur sait très bien que l'intellectualisation trop
poussée des principes très simples sur lesquels repose la Création
et qu'Il appelle le Bien, est la source de la religion.
La religion se développe sur les complications, des lois et des
règles complexes et vétilleuses, qui se pétrifient. Le Créateur ne
veut pas de religion. Il dit qu'il est indifférents aux manières
très variées de la prière : Il veut simplement un cœur pur et bon.
C'est pourquoi à Arès son Appel repose sur un principe très
simple: la pénitence. Si simple que la pénitence suffit
à justifier la foi du Pèlerin d'Arès !
Le Pèlerin d'Arès ne récite pas de credo, ne prononce pas des
témoignages de foi compliqués, n'a pas de prière réglementée,
ignore les cérémoniaux, les calendriers. Le Pèlerin d'Arès dit: Je
suis pénitent, c'est tout, et il fait pénitence,
c'est tout. Il ne sera pas possible de scéloser, momifier,
ce genre de foi très simple;
28fev15 162C37
Dans la Veillée 25 de La Révélation d’Arès nous lisons :
Dis-leur (aux étrangers) : “Etrangers, je vous aime avant de
vous connaître. Avant que des profondeurs vos têtes aient
affleuré l’horizon, j’ai dressé la table pour vous restaurer,
j’ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place
pour gravir ensemble les hauteurs, car je suis l’échanson et le
muletier, mais l’Hôte et le Pasteur est au-dessus de moi...”
Après avoir expliqué aux illuminati qui vous attaquaient ce
qu’était La Révélation d'Arès et le but poursuivi qui
est d’établir le Bien sans religion, vous les aviez
invité, frère Michel, dans l'entrée 143 de ce blog, non
seulement à ne pas se tromper de cible — la cible ne devrait être
que le mal global —, mais aussi à cheminer avec vous et les
pèlerins.
Vous invitez à présent les politiciens les moins figés à faire
“pour le moment un bout de chemin ensemble” dans l’intérêt de
tous. Pour eux aussi la table est dressée.
"Au lieu de chercher des boucs-émissaires, des coupables et des
lois qui le déresponsabilisent et ne résolvent rien, (ceux qui les
édictent le savent bien ), c’est en voyant le problème au fond de
lui que l’homme aura fait un grand pas, c’est là qu’il doit
vaincre le péché” (votre enseignement du 20 octobre
1996).
C’est aussi au fond de l'homme que gît le Bien, la
solution au problème ; le Bien qui, réactivé,
re-sacralise l’homme, tout homme qui le veut ; un Bien
naturellement laïc puisque n’étant pas fruit d’une idéologie mais
vie, il ne se glisse dans aucun système avec ses dogmes et ses rois,
ses princes et autres dominateurs. La Révélation d’Arès nous hisse à un nouveau domaine
mental, les valeurs terrestres perdent leur importance, les mots
changent de sens et dans la mission c’est à nous de faire l’effort
d’en expliquer certains comme : pénitence, justice, spiritualité
et religion souvent confondus, de même que laïcité peut être
confondu avec athéisme et comme vous le développez dans cette
entrée, le mot laïcité peut glisser vers une religion laïque de
ceux qui veulent supprimer tout ce qui est issu d’une révélation,
que celle-ci ait été piégée dans une religion ou qu’elle soit
restée libre comme dans notre mouvement.
Marie-Hélène F. du Limousin
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce beau commentaire.
La religion, quelle qu'elle soit, a toujours connu des tentatives
de renouveau sporadiques, mais n'ont jamais abouti à un renouveau
vivant fondé sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la
liberté.
On a vu de telles tentatives inabouties dans le judaïsme comme
dans le christianisme et l'islam.
Autrement dit, la religion reste la religion ; elle n'est pas
l'élévation de la conscience de l'homme face au dogme religieux.
Il faut un renouveau radical de la vie spirituelle et
cela, c'est La Révélation d'Arès qui l'apporte.
Ce n'est pas pour rien que le Créateur envoie à Arès en 1974 Jésus
en personne, le ressuscité, le prophète dont la mission
n'a pour ainsi dire jamais abouti à un mouvement massif dans le
sens très simple du Sermon sur la Montagne, parce que
Rome et ses empereurs veillant, le christianisme s'est développé
sous forme d'église parapolitique. Dans l'islam même chose :
toutes ses formes de foi ont été parapolitiques.
Nous devons avec La Révélation d'Arès faire apparaître
une renaissance impressionnate de la foi très simple et pure
qu'est la foi de Bien, la foi de l'effort de Bien. Je crois, je crois au sens le plus pur du mot, que notre
mission inaugure quelque chose qui est encore à peine perçu, pour
ainsi dire incompris, mais qui est une véritable résurrection
spirituelle.
Nous sommes encore peu nombreux et les gens que nous rencontrons
dans la rue ne saisissent pas bien l'importance de notre Appel,
qui repend l'Appel du Père en 1974 et 1977, mais nous
constituons les pierres de fondation du phare qui dans les générations
qui viennent éclairera le monde.
01mar15 162C38
Pour moi la laïcité est un forme parmi les formes de la fin.
L'humanité brillante a été polythéiste, de tous les côtés de la
terre. Regardez particulièrement les Grecs ! Socrate se moquait de
dieux, mais c'est un monde de dieux qui a donné naissance à
Socrate et à un grand nombre de philosophes de la Grèce antique.
Le polythéisme a été très fécond pour l'intelligence et le
monothéisme a été stérile, enfin... beaucoup moins fécond.
Vous n'êtes pas lucides, vous les Pèlerins d'Arès, car la seule
laïcité que je vois est bien celle qui bannit toute religion.
Or, sous prétexte de réinstaller la vie spirituelle sans religion,
vous vous dites laïcs. Vous dites que Dieu est laïc, parce qu'il
ne fonde pas de religion. Moi je dis que Dieu — votre Dieu ou
soi-disant Dieu — est laïc parce qu'il a chassé l'antique croyance
dans les dieux, le polythéisme — le Coran n'arrête pas de le dire
— et qu'il faut y revenir, parce que c'est dans une société qui
croit qu'elle est entourée de puissances diverses, invisibles mais
agissantes, que reviendra la grande fécondité philosophique
d'autrefois.
Jérémy H; de Paris
Réponse :
Ce que voit d'elle-même une société qui s'en va vers sa fin —
c'est le cas actuellement — cause une certaine gêne à
l'intelligence intellectuelle. C'est sans doute une des raisons
pour lesquelles le Père appelle à ranimer le faible lumignon
de l'intelligence spirituelle ou intelligence du
cœur (Rév d'Arès 32/5).
La société hésite à voir qu'elle s'achemine vers sa fin et cela
nos missionnaires le constatent tous les jours: L'absence de
réaction de la plupart des gens que rencontrent dans la rue nos moissonneurs
peut, entre autres choses, manifester leur hésitation devant la
nécessité de changer un monde à l'agonie. Ils préfèrent
ne pas le voir, l'agonie d'une société n'étant pas plus belle à
vivre ou à voir que l'agonie d'un humain individuel. Les gens,
sauf l'exception des épis mûrs, ne voient pas du toutla nécessité de prendre les mesures qui s'imposent pour se
sauver. Ils ne voient pas leur propre femier (fumier Rév
d'Arès xxii/9, xxix/11), ils voient encore moins que c'est
de ce femier (femier) qu'Éden peut renaître.
De ce fait, en parlant de la laïcité comme signe de la fin, vous
n'avez pas complètement tort, si vous pensez à la laïcité
républicaine comme signe évident d'agonie de la vie spirituelle.
Qui voit que la vie spirituelle mourante et se couchant dans le
cimetière spirituel — parabole que j'utilise depuis quarante ans —
signale une approche du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), de
la fin de l'humain ? Qui voit que l'humain déspiritualisé n'est
plus l'humain ?
Je crois que l'homme est spirituel, avec plusieurs dieux ou un
seul Dieu, ou ne l'est pas. Je ne crois donc pas que c'est le
polythéisme; comme celui des Grecs antiques, qui donna à l'homme
une intelligence plus brillante. Le polythéisme mit moins
d'entraves à la pensée et à son expression que le(s)
monothéisme(s) rigidifié(s) et contrôlé(s)par des dogmes et le
clergé, mais je pense comme vous que c'est la laïcité comme
synonyme politique de déspiritualisation, qui imbécilise l'homme
en faisant de la science (Rév d'Arès 26/3, 33/8, etc.)
sa nouvelle religion, son nouveau dieu.
Toutefois, je n'analyse pas du tout la situation comme vous le
faites, mais je ne crois pas que se lancer dans des byzantinismes
à ce sujet serve à grand chose.
Nous Pèlerins d'Arès, je le dis sans orgueil, je ne cite ici qu'un
fait, nous sommes lancés dans la pénitence et la moisson
de pénitents pour percer la ténèbre menaçante de la
laïcité rationaliste imbécillisante. Nous prônons la laïcité
lumineuse de Dieu, du Bien, du Créateur, du Père,
d'Allah, de Ywh, appelez-Le comme vous voulez, nous nous sommes
lancés dans une lutte contre la mort spirituelle, contre
l'extinction de l'intelligence spirituelle. Je considère
que s'il est une humanité lucide en ce monde actuellement, c'est
bien nous.
01mar15 162C39
Je reprends ce passage de vous : "Certes, croire est un verbe
dynamique. Croire engendre une action, qui pour nous Pèlerins
d'Arès est tant la quête privée que la propagation publique du Bien
par la pénitence. Tout ce qui est dynamique est risqué.
La Création, Œuvre du Tout Autre, comme nous le croyons, ou de la
nature, comme la masse le pense, a été une prise de risques. De
même, le Bien et la liberté sans risque ne seraient plus
le Bien et la liberté".
C'est en missionnant au hasard, au risque de la rencontre de
parfaits inconnus que l'on apprend des choses.
Justement, un samedi matin dans les beaux quartiers de
Saxe-Breteuil, épuisé par la suffisance des individus qui
regardaient de haut mon tract et ma personne j'eus de l'un d'eux
la réponse à la question que je me posais : "Mais pourquoi ne
croient-ils pas ce que je leur dis le plus simplement du monde :
Jésus et Dieu sont revenus parler à Arès comme je vous parle et
vous supplient de vous débarrasser de vos credos inutils pour
aimer tous les hommes, même les affreux musulmans tueurs de
chrétiens et de juifs, comme l'a dit le Christ sur la croix ?!"...
Réponse : "Monsieur, ici nous sommes beaucoup trop intelligents
pour croire en votre discours," autement dit : Ce que vous dites
ne pourrait prendre que sur des simple d'esprit, nous avons notre
credo et nous ne croyons plus au surnaturel qui fonde le
christianisme etc.
Moi : "Et justement je cherche ici même dans les beaux quartiers
bourgeois et catholiques des personnes intelligentes pour écouter
ce que je viens de dire..."
Il lève les yeux et tourne les talons.
Aucune prise de risque de sa part.
Mais nous ne parlions pas de la même intelligence, celle
du cœur et de l'âme. Heureux les pauvres en esprit, dit
le Sermon sur la Montagne [Matthieu 5/3, Luc 6/20]. L'esprit sera le linceul glacé des maudits, ajoute La
Révélation d'Arès [17/7].
Mais je leur souhaite d'avoir fait le bien par ailleurs
dans leur vie.
José O. d'Ile de France
Réponse :
Oui, "tout ce qui est dynamique est risqué" et votre mission
dynamique propageant une Parole dynamique court le risque d'être
méprisée, repoussée; éconduite. Elle l'est d'ailleurs.
En fait, les gens qui vous répondent se comportent comme s'ils
avaient tout trouvé et ne cherchaient plus rien. Votre appel leur
paraît insolite.
Je pense qu'il y a plus : Un fait psychologique s'impose à
l'observation. Beaucoup d'humains ont le pressentiment qu'une fin
est proche. C'est ce que j'ai répondu au commentateur Jérémy
précédent (162C38). La vie de nos concitoyens semble changée en
résignation tantôt douloureuse tantôt insolente; comme celui qui
vous a ou ceux qui vous ont répondu : "Ici nous sommes beaucoup
trop intelligents pour croire en votre discours..." Un propos
tellement bête qu'il me laisse coi et que je ne peux qu'attribuer
à un fait: Cette réponse est celle de gens qui n'ont plus rien à
dire, qui disent n'importe quoi pour faire marcher les cordes
vocales et ouvrir la bouche, ce que j'appelle un langage réflexe..
L'homme s'étourdit, ne cherche plus s'il y a une autre vie
possible. Ce réflexe vient de ce que tout est devenu illogique et
qu'il n'y a plus rien à attendre. Les rebuffades que vous subissez
ne sont guère que les effets d'un malaise général. Le malaise est
réel : La crise morale autant qu'économique est devenue
chronique et nous observons tous les symptomes d'une humanité
malade.
Le poids du système fiscal, pour ne parler que de lui, semble
étouffer les hommes qui n'ont même plus la force de se révolter.
Mais ce n'est pas nouveau. Je me souviens que Jean-Chrysostome,
archevêque de Byzance au IVe siècle, nota que certains vendaient
leurs filles pour payer leurs impôts. Nous n'en sommes pas là en
France, mais notre situation socio-politique entre dans un épais
brouillard. Je pense que les bons bourgeois que vous rencontrez
dans le quartier Saxe-Breteuil sont des gens tellement préoccupés
par l'avenir qu'ils n'ont plus de place dans leur cerveau pour
engranger et méditer la nouvelle du Retour de Jésus et
du Père à Arès.
J'observe et je réfléchis beaucoup à la période actuelle de déclin
que la France traverse. Je me dis que l'illogique de la situation
où nous sommes ne peut pas être sans répercussion négative sur
l'état d'esprit général. Quand j'étais en rééducation cardiaque en
décembre 2014, il y a deux mois, j'étais au milieu de gens de très
petite condition: smicards, petits retraités, chômeurs en fin de
droit, qui venaient comme moi de recevoir une chirurgie
extraordinaire et des soins hospitaliers pré- et post-opératoires
d'un prix très élevé (au total dans les 80.000 € au bas mot) et je
me disais: Quel sens ont des soins aussi coûteux pour ces braves
gens, dont on prolonge la semi-misère de 1100 € par mois (parfois
moins), qui ne font rien de leurs dix doigts, qui n'apportent
aucune valeur ajoutée à la situation générale ? Je ne sais
pas, mais je me demande s'il n'y a pas là quelque chose
d'illogique qui les perturbe. Pour cette raison, ils sont devenus
atones. J'essayais de parler avec eux, mais ils étaient amorphes,
leur cerveau était comme flasque, les yeux comme vides ; la
conversation à 80% tournait autour du football, auquel je ne
connais rien.
Je pensais à Ferdinand Lot, l'historien français spécialiste du
Moyen Âge, qui disait à propos de l'époque (si je ne me trompe
pas) de Louis V le Fainéant (le dernier Carolingien), de
"l'effrayante atonie de la population".
Ces mots me reviennent pour désigner l'état de la population
française actuellement. Oui, ce que vous rencontrez dans la rue,
et ce n'est pas spécial au quartier Saxe-Breteuil, est une
population "d'effrayante atonie". Bien sûr les bourgeois du
quartier Sexe-Breteuil ne sont ni smicards ni petites retraités,
mais ils ont eux aussi leurs raisons inverses d'être atones, parce
qu'ils paient au-delà du raisonnable, et que l'illogique, qu'ils
soit en plus ou en moins, idiotifie l'homme.
L'espérance et la grandeur d'âme n'existent plus que dans des
petits îlots cernés par des océans de scandales, de crimes,
d'exploits sportifs, de revendications sociales, de mensonges et
de propos vides politiques, bref, tout ce que vous lisez chaque
jour dans le journal. Vous êtes, frère José, un de ces petits
îlots.
Ah oui, La Révélation d'Arès a bien raison de dire : La
Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) et nous
comprenons de mieux en mieux pourquoi nous faisons pénitence
et moissonnons des pénitents. Alors, la laïcité politico-républicaine dans tout ça ? Eh
bien, c'est une façon de rendre fiers de ce qu'ils sont ces braves
gens; bourgeois ou petit peuple, qui nagent dans cet illogique et
qui ne savent pas vers quel avenir ils nagent.
01mar15 162C40
Encore un sujet de réflexion très important pour notre mission.
Pour étayer mon article et ma réflexion, j’ai recherché dans les
blogs si vous aviez déjà parlé de la laïcité, j’ai trouvé quelque
unes de vos réponse à relire :
Dans le blog 150 Politiser notre refus de la politique, 150c190
votre réponse à Laurent H
Dans le blog 138 Bonne année, Céline, 138c76 votre réponse à
Daniel C. La France pays soi-disant laïc, le manque de liberté.
etc.
Dans le blog 135 Le cancer politique, 135c1 votre réponse à M.M.
Dans le blog 74 Victoire de la mort, 74c34 votre réponse à Didier
Faber l’administration, les impôts etc.
Je reviens aussi sur votre précédent édito, votre réponse à
Louis-Marie de Belgique (161C36) vous écrivez : "Notre époque
paraît athée, mais y a-t-il autant d'athées qu'on croit ?
N'est-elle pas plutôt areligieuse, aconfessionnelle ? Ce peuple
que le République Française appelle laïc est en fait un peuple
qui, pour une bonne partie, n'a plus de religion. Reste qu'il faut
aider ce peuple à se faire une idée claire de l'aconfessionnalité
souhaitable et intelligente. Nous avons pour cela une base des
plus solides : La Révélation d'Arès."
Nous les Pèlerins d’Arès n’avons plus ni religion, ni
dogmes. Nous sommes des croyants libres, des laïques,
des anarchistes du bien, des femmes et des hommes qui
essaient de vivre la Vie spirituelle pure, des Chrétiens
du Sermon sur la Montagne enseigné par le prophète
Jésus, la Vie telle que nous la redonne La
Révélation d’Arès.
Moi, j’entend dans la moisson le rejet de la religion et
sa morale. Néanmoins le quidam ressent le besoin de règles de vie,
et ne veut plus que la religion s’en mêle car il a bien compris
que religion et pouvoirs travaillent de concert pour
l’asservir. Il y a bien rejet, mais ce n’est pas pour autant qu’il
(le quidam ) en tire des conclusions et exerce son libre arbitre.
Il admet une pseudo-laïcité managée par les pouvoirs.
Pour la politique c’est pareil. — Se souvenir de Samuel1
(8/1-22) avec un peuple qui réclame un roi malgré tous les
avertissements de Dieu. Et ce depuis des millénaires, jusqu’à La
Révélation d’Arès.
La vie en Éden était laïque, oui, parce que le peuple vivait en
équilibre avec le Créateur et le Tout créé par Lui, alors qu’après
la chute le peuple adamique a dévié vers le mal. (Le Pèlerin
d’Arès 1989 : "La Pommeraie" p. 224-225 ) La Révélation d’Arès (31/4) nous dit : Mon Peuple
s’éloignera-t-il des princes du culte et des prêtres,
s’éloignera-t-il des fausses promesses, fuira-t-il les
prostituées, les marchands, tous ceux qui le corrompent et le
scandalisent, qui rendent des jugements iniques, qui menacent de
malheur les faibles s’ils se rebellent, qui détournent vers eux
Mon Héritage? Et les pénitents reviendront-ils à ceux qui les
perdaient ?
Le Créateur souffre et s’inquiète de voir ce que nous avons fait
de Ses Attributs (Rév d’Arès 21/4, 22/11, 26/17) et de
ce monde. C’est pourquoi nous croyons de toute nos forces à la pénitence
et nous cherchons les hommes capables de nous rejoindre. Notre
inquiétude est forte aussi, jusqu’où le monde va t-il descendre
vers la barbarie, la cruauté, la violence, etc ?
Le Père bien aimé nous met en garde contre notre inconstance (Rév
d’Arès 37/2).
Que Mon Souvenir ne soit pas pour toi comme un nuage qui monte et
disparait à tes yeux par beau temps, et ne revient devant ton
regard qu’aux jours froids et tristes, ainsi qu’il en est pour la
multitude.
Le Créateur nous accompagne dans notre changement en bien.
À nous d’être vigilants, constants, dans nos efforts de bien :
paix, amour, pardon, liberté, non-jugement, non préjugés,
non peur, intelligence, car le Père ne nous accompagnera
pas en arrière. (Rév d’Arès 39/6).
Nous devons avancer ensemble, tout le monde compte, unis dans le Dessein
qu’à prévu Dieu pour les hommes et avec courage nous allons sortir
de nos tunnels.(Rév d’Arès 23/2).
Ne choisissons pas d’être seuls, égoïstes et orgueilleux etc. Nous
pouvons perdre notre âme et perdre notre force contre le
mal. Alors la ronce laisse les piques, le mort revient, la mâchoire
se relâche, le sang redevient clair. Les hommes deviennent les
frères, le monde devient le nuage d’or où les nations
s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine. (Rév
d’Arès xix/21-22 )
Par nos efforts nous nous changerons et nous donnerons au monde la
Voie vers le Bien, qu’il n’a pas suffisamment
vécue (Rév d’Arès 28/7) : Ai-je fixé un prix à Mon Salut ? Ne
l’ai-je pas livré à tous pour la peine d’une pénitence qui est
une joie pour les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le
souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et
du puissant ? (28/25 ).
Votre réponse à Dominique du Roussillon (162C26) : "Je suis
convaincu que, de toute façon, il nous faut installer
parallèlement aux religions établies une Assemblée et
une Mission Prophétiques solides et assez visibles et actives pour
que ces religions ne puissent plus les ignorer et finissent, comme
le dit La Révélation d'Arès, par appeler les Pèlerins
d'Arès pour les entendre (36/21-22)."
La Grande Assemblée des Pèlerins d’Arès réussira, avec la Voie
de grandeur que nous redonne La Révélation d’Arès.
Merci à vous prophète Mikal et à tous les Pèlerins d'Arès et tous
les hommes de bien qui œuvrent dans cette Voie.
Simone et Jean- Pierre du Limousin.
Réponse :
Eh oui, ma sœur Simone et mon frère Jean-Pierre, comme vous dites
: "Pour la politique c’est pareil. — Se souvenir de Samuel1
(8/1-22) avec un peuple qui réclame un roi malgré tous les
avertissements de Dieu. Et ce depuis des millénaires, jusqu’à La
Révélation d’Arès. La vie en Éden était laïque, oui, parce
que le peuple vivait en équilibre avec le Créateur et le Tout créé
par Lui." Si sincère que puissent être un politicien comme M.
Hollande et son gouvernement, il est certain qu'en insistant
d'autorité sur la laïcité, dont ils tendent à faire une nouvelle
doctrine; il me semble, ils ont l'intention de s'en servir autant
que de la servir.
Ils font comme si une nouvelle vigueur pouvait sortir de la
laïcité et sauver le pays de ses dettes et de son déclin
économique.
Mais je crains fort qu'ils essaient de donner à la laïcité une
sorte d'absolutisme idéologique et qu'ils fassent du laïc —
l'homme laïc selon leur vision — un nouvel homme qui tirerait sa
liberté du néant métaphysique dans lequel il se plongerait — y
a-t-il plus grand néant métaphysique que "Charlie Hebdo" ? —
contre l'homme qui affirme tirer sa liberté de Dieu, de son image
et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27).
Mais y- a-t-il en France autant de laïcs républicains que le
gouvernement voudrait ? Non. Nous triompherons de cette
adversité-là. La Grande Assemblée des Pèlerins d'Arès
réussira, parce qu'en réalité les Français sont aussi variés que
les reflets des roches et, si ces reflets sont
très embrouillés en ce moment, parce qu'ils ne savent plus sous
quelle lumière briller, ils retrouveront tôt ou tard la bonne
sériation.
02mar15 162C41
Ce matin dans Le Figaro on peut lire une chronique de Yann Le
Galès.
Le mot laïcité n'apparaît pas dans l'article, mais Yann Le Galès
en disant que l'État ne doit plus croire qu'il est le garant du
progrès et qu'il doit devenir un État animateur qui rend
chacun capable d'agir, d'entrer dans le jeu et d'y participer,
il définit la laïcité comme vous la définissez : le concert de
toutes les espérances et toutes les idées.
Même s'il ne parle pas de laïcité, l'article vaut la peine d'être
lu. Il donne une idée générale des mauvais concepts sur lesquels
repose l'État en France et l'on y devine que la laïcité telle que
la conçoit le gouvernement de la France sous la direction de
Manuel Valls n'est pas meilleure que le reste :
La France est un pays en panne. Elle détient le
record mondial de la dépense sociale publique avec 33 % du PIB.
Mais 14 % de la population française vit sous le seuil de
pauvreté.
L'école, premier budget de l'État avec 65 milliards d'euros, ne
remplit plus son rôle qui est de favoriser la mobilité sociale.
Le dialogue social est paralysé par la défiance dans un pays qui
a le plus faible taux de syndicalisation de toute l'Union
européenne avec environ 8 % des salariés et seulement 5 % dans
le secteur privé.
Ces constats sont dressés par Sociétal, qui consacre son numéro
annuel 2015 à l'État-providence "qui paraît à bout de souffle."
Refusant le décrochage, la revue de l'Institut de l'entreprise
explore les nouvelles voies qui permettront de "réinventer le
modèle social" et de passer du "Welfare State à un État social,
un État qui aide les pauvres à s'en sortir et évite de les
maintenir dans l'assistanat."
Car l'État ne doit plus "croire qu'il est le garant du progrès".
Il doit devenir un État animateur "qui rend chacun capable
d'agir, d'entrer dans le jeu et d'y participer".
Le père Baudouin Roger propose que les politiques d'aides de
l'État s'appuient davantage sur les institutions intermédiaires
"en les finançant pour qu'elles rendent les services qui sont
dus au titre du bien commun." Augustin de Romanet souhaite que
l'État employeur révolutionne sa gestion des ressources
humaines. Le PDG d'Aéroports de Paris et ex-directeur général de
la Caisse des dépôts recommande "d'ouvrir la haute fonction
publique à des candidats ayant une dizaine d'années d'expérience
professionnelle dans les domaines les plus divers, fonctions
techniques comme managériales."
Cette évolution est d'autant plus nécessaire que le monde du
travail change.
Plus de 2,3 millions de personnes exercent aujourd'hui plusieurs
activités professionnelles. Les travailleurs indépendants
représentent 10 % de la population active. Leur nombre va
grandir, le salariat va reculer. Un travailleur alternera
intérim, CDI, chômage et période de travail. Il sera parfois
salarié et parfois travailleur indépendant. Cela "va nous
obliger à repenser entièrement l'accès à la Sécurité Sociale, à
la prévoyance et à nos systèmes de retraite", analyse Denis
Pennel, expert du marché du travail.
Ces réformes et d'autres doivent s'accompagner d'un changement
d'état d'esprit vis-à-vis de la mondialisation et des
entreprises. Car la France a besoin des start-up, des PME, mais
aussi des grandes entreprises souvent clouées au pilori.
Il suffirait que les responsables politiques arrêtent de les
vilipender et osent prendre des décisions capables de les
retenir. "Les grandes entreprises ont beaucoup plus d'effectifs
en France que leur chiffre d'affaires ne le justifierait en
réalité, constate Xavier Huillard, PDG du groupe Vinci et
président de l'Institut de l'entreprise. Et les dirigeants de
ces groupes sont profondément attachés à la France: il ne
faudrait pas grand-chose pour changer la donne et les convaincre
que la France tient à eux."
Si l'État n'est pas l'État que souhaitent les
experts, c'est parce qu'il est idéologique et c'est exactement ce
que vous dites.
La laïcité vraie ne peut pas être défendue dans un pays gouverné
par une idéologie.
Jean-Pierre P. de Lorraine
Réponse :
Aucune idéologie ne conçoit la laïcité comme La Révélation
d'Arès la conçoit et comme, à sa suite, nous la concevons,
parce que toute idéologie part d'une vision non critique de la
société. Aucune idéologie, même la moins radicale, n'est
totalement multilatérale.
L'idéologie est une construction intellectuelle émanant des idées
plus ou moins étroites d'un parti politique ou d'une religion, qui
a donc ses adversaires ou ses détracteurs, dont le concept de
laïcité est plus ou moins différent. Il n'existe donc pas de
laïcité à l'état pur politiquement ou religieusement parlant.
Tout gouvernement idéologique insére la laïcité dans ses idées et
ses actes comme une pièce dans son système.
Tout gouvernement idéologique substitue sa volonté aux volontés
diverses qui forment le tissu de la nation. Un tel gouvernement
peut avoir des adversaires plats, courtisans, comme on l'a vu au
moment du drame de "Charlie Hebdo" où quantité de gens se sont
ralliés à l'étendard "Je Suis Charlie" alors qu'à l'évidence ils
ne se reconnaissent pas dans Charlie, mais ce n'est pas de la
laïcité, c'est de l'opportunité politique.
Nos missionnaires prêchent la pénitence qui conduit au Bien,
thème de leur Appel au monde dans lequel ils s'efforcent
de reconnaître et moissonner les épis mûrs, mais
par surcroît ils peuvent par cette page 162 comprendre qu'ils sont
aussi les annonceurs d'une laïcité pure et simple qui annonce une
autre société.
C'est par des canaux comme la laïcité que nous réalisons que nous
ne prônons pas seulement la foi dans le Bien, que prôna
déjà le Sermon sur la Montagne, mais que nous prônons
aussi une autre façon de vivre en société, une foi et une pénitence
qui orientent l'homme vers un autre concept des nations qui
reviendront vers le Père (Rév d'Arès 28/21), que j'appelle
petites unités humaines, parce que seuls des groupes humains
réduits peuvent échapper à l'idéologie massive nécessaire pour
policer de vastes populations.
Toutes les sociétés idéologiques sont aujourd'hui déclinantes,
même celles qui semblent encore fortes, sauf peut-être les USA où
la notion de laïcité est assez élastique pour permettre à ce pays
une évolution heureuse. Dans ces sociétés déclinantes et
singulièrement la société française il faut redonner aux humains
des raisons de vivre. C'est le but de notre mission.
L'idée de tolérance est primordiales dans la laïcité. On sait que
la tolérance était une notion inconnue au Moyen Âge. Cette idée
s'assouplit difficilement au cours des siècles pour devenir
évidente aujourd'hui dans l'idée, même idéologique, de la laïcité
dans nos pays européens. Mais cette tolérance n'est pas suffisante
et ne peut pas devenir suffisante sur des plateforme politiques
idéologiques. Nous devons la faire disparaître, parce que la seule
existence d'un concept de tolérance montre que des hommes se
considèrent nantis de la vérité et ne font qu'accepter de
cohabiter avec d'autres hommes considérés dans l'erreur. Or, un
seul concept doit unir les hommes: le Bien. S'il y a amour,
pardon, paix, intelligence spirituelle et si chacun est
devenu libre de tous préjugés, les idées qui traversent
les cerveaux des hommes ne peuvent que disparaître, avec elles
disparaît la tolérance et l'on retourne à l'état absolument neutre
d'Éden.
02mar15 162C42
En France laïcité est parfois devenu symbole d'athéisme et
d'anti-religion par opposition à l'église catholique qui a imposé
son pouvoir sur nos ancêtres pendant de nombreuses générations.
On peut comprendre cette défiance vis-à-vis des pouvoirs religieux
mais attention de ne pas retomber dans les mêmes travers en
imposant un idéologie athée comme ce fut le cas en URSS.
N'oublions pas les leçons de l'histoire.
Une autre voie pour la laïcité est à trouver. Une laïcité ou
chacun puissent exprimer sa différence.
Notre richesse est dans nos différences justement. Pour qu'elles
puissent être fécondent, il est utile qu'elles puissent s'exprimer
ouvertement sans crainte ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, que
ce soit dans les écoles, dans les médias ou dans les rues. Par
exemple de nombreuses minorités spirituelles n'ont pas accès aux
grands médias, en autre les Pèlerins d'Arès qui pourtant sont des
croyants on ne peut plus laïcs, ils n'ont ni hiérarchies, ni
dogmes, ni lois, ce sont des consciences libres dont la
seule ligne de conduite consiste à faire le bien, en
aimant tous les hommes, en pardonnant à tous, en faisant la paix
avec tous, en n'ayant pas de préjugés et en cultivant l'intelligence
du cœur.
N'est-ce pas parce que certains musulmans par exemple sont obligés
de cacher leur foi, qu'ils se sentent rejetés et qu'ils peuvent
devenir violents ?
L'expression de nos idées dans le respect de celles des autres
permet les échanges, le dialogue et l’enrichissement mutuels.
Pourquoi dans une école chacun ne pourrait-il pas apprendre la
religion de l'autre, on ferait de grands pas vers la fraternité et
le dialogue. Au lieu de cela, les lois font tout pour empêcher les
personnes d'exprimer leur foi ou leurs convictions.
Je me souviens que dans mon école j'avais une enfant dont les
parents étaient témoins de Jéhova qui souhaitaient que leur enfant
ne fête pas Noël et les anniversaires. J'ai reçu la maman et j'ai
senti sa joie d'être écoutée sans être jugée et d'être respectée
dans ses choix. Ensuite cela à facilité l'intégration de son
enfant dans l'école et des échanges constructifs avec la maman.
Empêcher ou juger la foi de l'autre cela contribue à créer un
climat de défiance, de peur, d'incompréhension, de frustration et
finalement cela peut aboutir à des situations dramatiques comme la
tuerie de Charlie Hebdo. Si au lieu de censurer les croyances de
l'autre, on apprenait dès l'école à vivre avec des idées et des
convictions diverses en se respectant, cela continuerait à l'âge
adulte. Mais hélas, au nom d'une certaine conception étroite de la
laïcité (confondu avec l'athéisme militant), dès l'école on nous
demande de taire nos croyances, c'est devenu un sujet tabou. Cela
contribue à créer un climat de méfiance vis-à-vis de l'autre au
lieu d'apprendre à le connaître .
L'école en plus des savoirs de base que sont les mathématique et
la lecture devrait enseigner aux enfants que nous ne sommes pas
tous identiques mais que nos différences sont une richesse à
partager.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire qui résume tout ce qui
s'est déjà dit sur cette page.
Nous ne lisons plus l'évangéliste Jean, parce que
l'Évangile de Jean est parole d'homme (Rév d'Arès
16/12), mais on trouve dans Jean des faits et
des personnages qui ont pu exister au temps de Jésus. Ainsi
Jean parle-t-il de Nicodème — sans doute une
translitération du nom hébreu Nicdamon —un pharisien
devenu son disciple à qui il dit : "En vérité, je te dis que
personne à moins de renaître d'Eau et d'Esprit ne
peut entrer dans la Royaume (la Vie spirituelle)." (Jean
3/5). Cette phrase ne figure pas dans les Évangiles
synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais l'idée de renaître
totalement, c'est à dire de se recréer, est fondamentale dans
l'idée de laïcité, qui est celle de La Révélation d'Arès et
donc celle de Pèlerins d'Arès. L'idée de renaissance ou de recréation par la pénitence détermine
une mutation complète des valeurs dans tous les modes de la vie,
vie collective, vie économique, vie morale. Jésus me dit la nuit
du 14 au 15 janvier 1974 : Je t'ai mis nu pour te revêtir
d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). La conception de
l'homme nouveau n'est évidemment du tout la conception politique
de la laïcité. Je suis certain que le concept d'homme nouveau est le plus
salutaire qui soit dans un monde qui se décrépit et qui va tôt ou
tard s'effondrer.Mais, hélas, dans l'atonie générale,
expression que j'empreinte à l'historien Ferdinand Lot dans une
réponse précédente, atonie que nos frères et sœurs missionnaires
sentent dans la population qu'ils rencontrent, nos propos
paraissent abstraits, inutiles. Les gens ne voient pas ce qu'ils
ont de constructif, mais ne nous décourageons pas. Nous serons
entendus.
Dans notre concept de la laïcité, la justice n'a pas pour sens
l'obtention des droits de chacun, mais le respect absolu des
droits des autres, droits tels qu'ils n'ont pas besoin d'être mis
en lois. Ils coulent de source. À cela on nous répond : Vous
voulez le désordre complet ?! Nous disons : Vous êtes aveugles,
vous ne voyez pas que vous ne recevrez que ce que vous donnez.
C'est ce que vous rappelez, mon frère Denis, dans l'avantage
qu'auraient les écoliers à connaître et respecter la foi des
autres plutôt que de prétendre, comme fait la République, qu'il
faut appliquer comme une loi (un droit) obligatoire le fait de
l'ignorer.
02mar15 162C43
Ah ! Elle est belle la laïcité du gouvernement et des media !
Cinq églises ont été profanées en trois jours à Lyon, mais il n'y
a aucune réaction politico-médiatique.
Cinq églises profanées, mais cela n’émeut personne au sein de nos
élites mondialisées.
On ne peut pas applaudir quand c’est une mosquée ou une synagogue
qui est profanée, maus c’est quand même la religion catholique qui
a façonné ce pays. Chaque village a été construit autour d’un
clocher.
Des profanateurs veulent effacer dans la mémoire de leurs enfants
le fait qu'ils sont issus du christianisme. Ils disent que le
chritianisme est une honte, une culpabilité.
Ces actes de profanation n’ont pas eu le moindre écho dans la
presse. La chanson n’aurait bien sûr pas été la même s’il s’était
agi d’une profanation de synagogue ou de mosquée. Là MM. Valls et
Cazeneuve auraient lancé un appel à combattre l’antisémitisme et
l’islamophobie. Le gouvernement ne semble pas s’émouvoir de la
christianophobie.
Mais bon ! C’est la France de notre politique, une France où règne
l’étranger, où la culture et la religion de France sont bannies à
tout jamais. Une France sans repère, sans histoire, sans passé.
Jérôme Q. de Rhône-Alpes
Réponse :
Je ne vous connais pas, Jérôme. Je connais bien Lyon où j'ai
habité treize ans, et j'aimerais que vous nous disiez de quelles
églises il s'agit.
Je suis désolé de voir des sanctuaires où prient nos frères
catholiques souillés par des graffiti, mais il ne s'agit que de
pierres avec de la peinture dessus. Le vrai chrétien n'a pas
besoin d'églises. Il n'y avait pas d'églises en Éden et Jésus
lui-même ne priait pas dans des églises. Il dit dans son Sermon
sur la Montagne: Quand tu pries, entre dans ta chambre (ou dans
ta resserre), ferme la porte et là prie! (Matthieu 6/6). Dieu
est dans son image et ressemblance au fond de vous,
Jérôme, et nulle part ailleurs. Le vrai croyant laïc n'a pas
besoin d'église. Certes, nous honorons le lieu où Jésus puis le
Père vinrent parler aux hommes à Arès en 1974 et 1977, mais si ce
lieu pour une raison pour pour une autre disparaissait, la Parole
qui a été révélée là ne disparaîtrait pas et continuerait
d'enrichir des générations d'hommes de bien.
03mar15 162C44
"Tout pour les étrangers", dit Jérome Q. [162C43]
Les français devenaient ou étaient indisciplinés depuis longtemps.
Les étrangers sont plus malléables. Vieilles méthodes coloniales
toujours utiles.
Et puis comme [mot manquant] ils remplissent la femme clair
[Rév d'Arès xxvii/7], le soir dans les rues sombres.
Et puis dans les entreprises on s'éclate, c'est le festival de la
"diablerie, Messire!" (Film "Les Visiteurs" 1)
Vaudou vaudou, gnawa gnawa (vaudou marocain), ...dans les cités
aussi.
On y a vu que du Feu (Coran).
Vous êtes peinards en France. Que Dieu vous y garde, pour l'amour
du Ciel !
En vous embrassant chaleureusement, vieux frangin !
Fabrice P. de Paris by night
Réponse :
Je trouve des Fabrice, bien sûr, mais pas de Fabrice P. dans mes
carnets d'adresses.
Et cependant vous m'appelez "vieux frangin". Vous semblez me
parler comme si nous nous connaissions depuis longtemps.
D'un autre côté, vous me dites : "Vous êtes peinards
en France" comme si vous n'habitiez pas la France tout en vous
situant à "Paris by night". Vous travaillez la nuit ?
03mar15 162C45
Vous dites : "Quel sens ont des soins aussi coûteux pour ces
braves gens, dont on prolonge la semi-misère de 1100 € par mois
(parfois moins), qui ne font rien de leurs dix doigts, qui
n'apportent aucune valeur ajoutée à la situation générale ? Je ne
sais pas, mais je me demande s'il n'y a pas là quelque chose
d'illogique qui les perturbe. Pour cette raison, ils sont devenus
atones. J'essayais de parler avec eux, mais ils étaient amorphes,
leur cerveau était comme flasque, les yeux comme vides ; la
conversation à 80% tournait autour du football, auquel je ne
connais rien." [réponse 162C39]
C'est quand même très dur.
Non seulement parce que ayant comme [vous avez vécu] vécu une
chirurgie lourde ils se remettaient doucement. Et ayant une petite
vie comme vous le décrivez (très peu financièrement pour vivre) il
est logique qu'ils se soucient d'être en bonne santé pour
continuer à vivre, voire à évoluer. Parler de foot les faisaient
décanter de ce qui les attendait : rester en bonne santé pour
continuer voire amener plus et apporter aux siens et dehors...
Pourquoi ne les avez-vous pas missionnés ?
Pourquoi ne leur avez vous pas parlé de leur splendeur en eux
(sans forcément parler de Dieu s'ils ne le souhaitaient pas ?
Pourquoi ne leur avez-vous pas expliqué comment vivre cette
splendeur en eux, comment se reconnecter à elle ?
N'est-ce pas votre rôle ?
Parfois il est difficile à certains de bouger surtout dans la
petitesse financière (essayez de vivre avec 1000 euros par mois à
Paris), parfois le découragement que provoque cette société se
comprend. Alors ce sont ceux qui ont tout compris, qui savent
vivre leur deuité [?] en eux, qui doivent donner l'exemple et
amener, proposer, expliquer.. en ayant soin de ne pas s'imposer,
l'idée fera ou pas son chemin.
Vous auriez été étonné très certainement de leur réaction.
Mais s'arrêter [mots manquants] ou croire comme vous faites que
ces gens sont dans l'atonie et quasi irrécupérables comme vous le
laissez entendre, est anti-spirituel au possible, ne croyez-vous
pas ?
Émeline Antoine [probablement de Paris]
Réponse :
Je ne vous connais pas, ma sœur Émeline, mais cet eMail m'apprend
que vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès accompli. Une missionnaire expérimentée ne m'aurait pas écrit ce
commentaire.
Vous n'avez pas l'expérience de la mission, de ce que l'expérience
enseigne de dire et ne pas dire aux gens de rencontre en
moissonnant ; vous n'avez pas l'expérience de la
rareté des épis mûrs.
"Pourquoi ne les avez-vous pas missionnés ?... N'est-ce pas votre
rôle ?" me dites-vous.
Oui, c'est mon rôle depuis quarante-et-un ans. Je m'efforce de le
remplir aussi bien que je peux (à quoi sert notamment ce blog
sinon à remplir mon rôle), dans la mesure où ceux et celles à qui
je parle m'acceptent, car c'est le gros problème que tous les moissonneurs
connaissent: Être accepté.
J'ai bien écrit dans ma réponse à frère José (162C39) :
"J'essayais de parler avec eux, mais ils étaient amorphes, leur
cerveau était comme flasque, les yeux comme vides..." Autrement
dit, j'essayais de leur dire qu'ils avaient raison de se
considérer comme des laissés pour compte, des smicards, des
chomeurs, des retraités qui reçoivent juste de quoi vivre, mais
qu'ils pouvaient dépasser cette condition en changeant la société,
non par la politique, non par des lois, mais en se donnant un
idéal qui commence par se changer soi-même. Je leur
disais que j'avais reçu un tel idéal, très beau, gratuitement et
je leur proposais de le partager gratuitement, simplement en
faisant l'effort de pratiquer l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence du cœur ou réflexion spirituelle
et en se rendant libres de tous préjugés, bref, en
devenant des hommes et des femmes de Bien pour changer
le monde.
Je leur parlais de la quête du Bien non pour eux-mêmes
mais pour tous leurs frères humains, car l'humanité est un seul et
même corps partagé. La vie n'a pas de sens en elle-même, la vie
n'a de sens que partagée en conscience et vivre sans ce partage
est comme vivre démembré.
Non, je n'ai pas usé de mots comme "la splendeur qu'ils ont en
eux", car, si vous avez quelque expérience missionnaire, vous
savez que de pareils termes sont creux, soit ils font rire — c'est
déjà ça, allez-vous me dire, mais ce rire-là n'ouvre aucune porte
spirituelle — soit font hausser les épaules et les gens se
détournent en pensant: "Encore un dingue !"
Oh, certes, je le confesse, ils ne réagissaient pas. Ils me
regardaient "amorphes, leur cerveau... flasque, les yeux comme
vides.", mais au moins ils ne riaient pas et ne haussaient pas les
épaules. Ils ne disaient rien. Quand on parle d'effort — la foi
d'Arès est une foi d'effort — rares sont ceux qui répondent : "Ça
ne sert à rien," parce qu'il n'existe que peu d'humain qui ne
reconnaissnt pas qu'un travail est un travail, même un travail sur
soi, et a quelque chose de respectable.
"La slendeur au fond de soi" c'est de la poésie grandiloquente ;
je l'évite. D'ailleurs, soit dit en passant, je n'ai
personnellement jamais senti de "splendeur en moi". J'ai seulement
senti en moi un pénitent capable de sa pénitence.L'image et ressemblance de Dieu qui est en moi (Genèse
1/26-27) sera peut-être réveillée et deviendra une
splendeur un jour, mais ce n'est pas encore le cas.
Vous semblez habiter Paris. Vous connaissez certainement notre
mission, 32 rue Raymond Losserand. Je ne pense pas que ce soit là
qu'on vous ait recommandé une mission comme celle que suggère
votre commentaire.
03mar15 162C46
Nous nous sommes rencontrés dans les années 80 et nous avons eu
une conversation passionnante qui dura, vous vous en souvenez, une
partie de la nuit. Depuis, je vous suis comme je peux. Ce blog me
permet de vous retrouver.
Je n'ai pas changé de conduite. Je suis plus que jamais convaincu
que le monde change non en se perdant, comme vous le suggérez,
parce que comme tout religieux votre espérance ne peut germer et
pousser que sur le désespoir des hommes, mais le monde change par
les progrès continuels de la science et de la technique, qui
d'ailleurs influencent la politique et donc la laïcité, puisque la
politique partout dans le monde est laïque, sauf quelques foyers
politico-religieux de plus en plus rares comme le Maroc.
Le jaillissement de l'intelligence humaine n'arrête jamais et la
laïcité, non la laïcité absolue dont vous parlez ici et qui
n'existe pas, mais une laïcité raisonnable des hommes de
réflexion, est observée partout.
La puissance de création de l'homme tend maintenant à l'infini, et
c'est ce qui rend fous les musulmans fanatiques qui veulent encore
que la puissance de création appartienne à Dieu, et c'est aussi ce
qui égare des hommes comme vous qui ont, je le crois, été témoins
de quelque chose de surnaturellement extraordinaire, mais qui
n'ont pas compris le message qu'ils ont reçu de l'au-delà.
Forces physiques et chimiques, énergie, temps et lumière forment
maintenant une source de création sans pareille que l'homme
maîtrise de mieux en mieux. La laïcité s'impose naturellement,
parce que la science découvre que Dieu n'est pas ce que vous
croyez, mais est autre chose, qui ne participe en rien à la vie
humaine, laquelle partie de l'amibe et d'évolution en évolution
est arrivée au prodige que nous sommes tous, humains, au cours de
milliards d'années.
Silouane J. du Gard
Réponse :
Aujourd'hui je n'aurai donc que des commentateurs inconnus ou dont
je ne me souviens pas (162C44 et 162C45).
Je n'ai pas souvenir d'une conversation avec un Silouane — prénom
rare, dont on devrait se rappeler — "dans les années 80... une
conversation passionnante qui dura... une partie de la nuit." Je
n'ai jamais, à ma souvenance, conversé "une partie de la nuit"
avec qui que ce fût. J'admets cependant qu'étant un humain, je ne
suis pas à l'abri des trous de mémoire.
Des personne aux pensées semblables à la vôtre, j'en ai rencontré
un certain nombre depuis 1974.
Je ne peux que vous dire ce que je vous ai probablement déjà dit
dans les années 80. Les progrès de la science et de la technique
non seulement ne changent pas les bases de ce que je crois depuis
que je reçus La Révélation d'Arès, mais contrairement à
ce qu'ils produisent chez vous, ils ne font chez moi qu'élargir
les préoccupations de ma foi et de mon champ d'action prophétique,
car je crois qu'ils constituent l'une des raisons pour lesquelles
le Créateur s'est manifesté au monde à travers moi en 1974 en
m'envoyant Jésus et en 1977 en venant me parler Lui-même.
Le Créateur n'a créé la Terre, et sans doute l'univers proche de
la Terre, que pour y placer Son Enfant (Rév d'Arès 13/5)
: l'homme, auquel Il a laissé tout loisir de découvrir et
d'exploiter sa planète et son univers proche comme ile veut. Ces
découvertes et exploitations constituent ce que vous appele
science et technique.
Vous, Silouane, vous trouvez là prétexte à séparer science et
technique de l'ensemble des convictions humaines où vous ne voyez
pas que des mythes vides, puisque vous admettez que j'ai été
"témoin de quelque chose de surnaturellement extraordinaire, mais"
vous pensez que je n'ai "pas compris le message reçu de
l'au-delà." Et quel est le mesage que vous auriez reçu, vous ?
Celui selon lequel "l'homme maîtrise de mieux en mieux... forces
physiques et chimiques, énergie, temps et lumière qui forment
maintenant une source de création sans pareille," qui font, selon
vous, que le vrai Créateur, en somme, c'est l'homme.
Moi je crois que le Créateur reste le Créateur, Celui qui
pourrait, s'Il manquait d'Amour, anéantir l'humanité, mais qui par
Amour pour ses Enfants en fait d'eux ses co-créateurs.
Autrement dit, sans le vouloir, vous avez fait de la science et de
la technique votre religion. Moi, je n'ai aucune religion. Je dis:
Dieu existe, parce que je L'ai rencontré et Il m'a parlé, mais la
science et la technique aussi existent, parce que Dieu les a
données à l'homme. C'est ainsi et il n'y a nul besoin de définir
tout cela par des catégories philosophiques.
04mar15 162C47
La laïcité en Alsace et Lorraine est vécue de façon différente de
la laïcité dans le reste de la France.
Le président de la région Alsace, Philippe Richert (UMP), souligne
l'expérience alsacienne, en matière de laïcité et dit qu'il
défendra les spécificités liées au régime concordataire la semaine
prochaine, devant l'Observatoire de la Laïcité.
Philippe Richert dit que l'Alsace a un respect total de la laïcité
et de la République, mais il rappelle que la laïcité, dans les
départements concordataires d'Alsace et de Lorraine en France,
comme dans une grande partie de l'Union Européenne, n'est pas le
silence obligatoire sur la religion dans l'espace public. En
Alsace-Lorraine la laïcité doit au contraire permettre l'approche
de la diversité religieuse, et le respect de tous les croyants et
de ceux qui ne croient pas. C'est exactement comme ça que vous
voyez les choses, frère Michel.
Philippe Richert demande si la création d'une instance de dialogue
entre l'État et les musulmans va dans ce sens ?
Le dialogue se fait déjà en Alsace-Moselle de manière apaisée,
parce qu'il existe une reconnaissance des cultes, de tous
les cultes. Le dialogue des communautés religieuses entre
elles et avec les autorités civiles, se pratique régulièrement, ce
qui n'est pas la cas dans le reste de la France.
Il faut continuer de diffuser cet esprit dans la jeunesse. Depuis
plusieurs années, la région Alsace propose un "Mois de l'Autre",
en liaison avec l'Éducation nationale, pour sensibiliser les
lycées au respect de l'altérité, à l'Autre dans ses différences
aussi bien sociales, culturelles, religieuses. Pourquoi ne pas
s'en inspirer dans les autres départements français ? Bref,
l'enseignement du fait religieux est plus facile en Alsace, mais
il faudrait élargir cette plateforme. Si on enseignait, âr
exemple, ce que sont l'islam et le judaïsme, cela permettrait
d'éviter l'endoctrinement par les fanatiques sur l'Internet. Il
faut
aller plus loin dans le dialogue interreligieux.
Le dialogue interreligieux ne conduit pas à être d'accord sur
tout, mais conduit à discuter des difficultés qui se posent à
notre société spirituelle face aux différentes autorités.
Le problème, c'est comment introduire dans la dilogue
interreligieux des spécificités comme celles des Pèlerins d'Arès
(et pourquoi pas des Témoins de Jéhovah, etc.). Qu'en pensez-vous
?
Un autre Christian S. en Alsace
Réponse :
Mais oui, c'est tout le problème, "Comment introduire dans la
dilogue interreligieux des spécificités comme celles des Pèlerins
d'Arès (et pourquoi pas des Témoins de Jéhovah, etc.) ? Et
j'ajoute : Pourquoi pas les Baha'ï, les Réincarnationistes, les
Théosophes, les Rose-Croix, les Scientologistes, L'Église
Gallicane, et une foule d'autres croyants, dont je ne partage pas
les convictions, mais qui tous défendent une belle morale et ont
des choses passionnantes à dire sur leurs expériences spécifiques
? Pour La Révélation d'Arès ce n'est pas ce que l'homme
croit qui le sauve, mais le Bien qu'il développe en lui
et qu'il fait. Nous ne craignons donc pas l'exposé des doctrines
les plus diverses, pourvu qu'elles n'assèchent par l'homme par un
rationalisme mathématique et qu'elle prêchent le Bien
par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
Nous vivons dans une France politique qui se refuse à voir que la
vie spirituelle est une vie avec toutes ses variations et
évolutions, mais non une "plateforme" uniforme et définie une fois
pour toutes. C'est pourquoi je suis heureux d'apprendre qu'il y a
un dialogue interreligieux, même limité, en Alsace, et que ce
principe pourrait s'étendre au reste de la France. Mais je ne me
réjouirai de l'extension de ce principe à toute la France que s'il
concerne une plateforme interspirituelle non définie par avance
entre des religions listées, seules admises dans ce dialogue. Si
les innombrables convictions peuvent s'exprimer en toute liberté,
dans le respect et dans la paix, on se trouvera devant une
multitude d'expériences de la vie spirituelle qui finira par
démontrer que, loin de diviser les hommes, la foi a des formes
tellement variées que cette variété même s'élimine par
impossibilité de se concevoir et ramène les croyants à un
dénominateur commun très simple : le Bien.
Les pèlerins d'Arès, grand P" ou ptit "p", ne forment pas une
unité doctrinale et rituelle sui generis comme les Catholiques ou
l'Islam Sunnite traditionnel — Le petit reste que je rassemble
(24/1) est une expression et a une vocation calquée sur les
miennes propres, mais il y a d'autres façons de vivre la foi
arésienne, laquelle se ramène, quelles que soient ses formes, à un
principe très simple: la recherche du Bien par la pénitence
(amour, pardon, paix, intelligence et liberté) et la moisson
des hommes des Bien pour changer le monde (28/7). Les Pèlerins d'Arès, grand "P" ou petit "p", n'imposent à
personne une théologie déterminée, notamment une idée uniforme et
une vénération réglementaire de Dieu, parce que l'existence d'une
affluence époustouflante de définitions et de descriptions de Dieu
à elle seule montre que Dieu, qu'on L'appelle Yahw, Allah, le
Père, le Créateur, Bramah, Ahura Mazda, Grand Esprit, etc., n'est
à l'évidence ni définissable ni descriptible. Les Pèlerins d'Arès,
petit "P" ou grand "p", ne voient qu'une seule Vérité,
qui n'est pas que Dieu existe et doit être adoré, mais que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Les Pèlerins d'Arès font
alliance fraternelle avec toutes les assemblées
de croyants ou d'espérants qui prônent la vertu et le Bien,
qu'elles soient décrites ou non décrites dans La Révélation
d'Arès, car nuls des fils du Créateur — autrement
dit, nuls des fils du Bien — ne sont pour nous des
étrangers(35/11).
Nous ne pourrions donc que nous réjouir que Philippe Richert
demande au gouvernement qu'on n'impose plus le silence sur les
faits religieux, mais qu'au contraire on ouvre le dialogue le plus
largement possible sur toute l'étendue des expressions de la foi,
afin que la jeunesse comprenne que la sécheresse du rationalisme
mathématique est dans ce pays et dans ce monde largement compensée
par la conscience que toute ce qui existe n'appartient au monde
visible, parce qu'il existe quantité d'expériences spirituelles.
La laïcité vue comme cela, bravo !
04mar15 162C48
La laïcité fait partie des formations que je donne aux
fonctionnaires du secteur médical, social et médico-social et des
collectivités territoriales. Je savais jusque-là que ce que
j’enseignais était "théorique", compte tenu du fait que très peu
de citoyens connaissent les fondements juridiques et politiques de
la laïcité et que les gouvernants de tous niveau (dont un bon
nombre est à peu près aussi ignorant que leurs fonctionnaires de
terrain) se plaisent à entretenir maintes ambiguïtés sur le sujet
de façon à pouvoir souffler le froid et le chaud en fonction des
circonstances et de leurs stratégies partisanes.
Mais votre entrée et les quelques cinquante pages de commentaires
et de réponses m’ont montré à quel point ce que j’enseigne et que
j’appuie avec conscience sur des sources juridiques et théoriques
fiables et honnêtes est véritablement non seulement théorique mais
probablement naïf.
Devant un tel consensus de représentation de la laïcité
"politique", (le terme est juste, il s’agit bien de laïcité
"politique" et non de la laïcité "spirituelle" ou "vraie
laïcité" comme vous l'appelez), je me demande si mon intervention
a quelque utilité. Mais étant votre disciple, votre réponse prend
évidemment une importance qui peut modifier et enrichir mon enseignement,
si cela est possible dans le contexte de contrainte intellectuelle
où je me trouve devant certains parterres, sauf à renoncer de
former sur cette thématique, pour rester cohérent avec ma foi.
Excepté dans votre réponse au commentaire 162C9 où vous définissez
clairement cinq formes de laïcité dont la "vraie" selon La
Révélation d’Arès, on passe très souvent sans le dire et/ou
sans le voir avec un certain amalgame de la laïcité au laïcisme,
une dérive restrictive et de mauvaise foi qui exista dès la
naissance du mouvement laïque. C’est l’extrême réducteur et
autoritaire de la laïcité qui malheureusement se fait passer pour
la laïcité et qui est mieux connu et plus pratiqué que la laïcité
que j’appelle "d’équilibre" ou "de bonne volonté" qui anima
certains hommes politiques et d’église au XIXème siècle, quand il
s’agit d’arbitrer les influences politiques et sociales du pouvoir
temporel (politique) d’une part et spirituel (religieux) d’autre
part, particulièrement quant à l’éducation du peuple, donc des
enfants.
C’est quelque chose contre lequel je m’insurge et que j’ai bien du
mal dans mes cours à éclairer et à rendre conscient mes stagiaires
sur ce thème, tant l’habitude a été prise de confondre les deux en
privilégiant le laïcisme à la laïcité. C’est tellement plus
simple, parce que sans nuance ni intelligence et tellement
facilité par les autorités elles-mêmes qui s’ingénient à légitimer
leurs initiatives illicites ou illégales sous le sceau de la
laïcité qui est un concept et un principe noble et "bien vu",
comme les éléments de la devise républicaine : "liberté, égalité,
fraternité".
Pourquoi, le laïcisme remplace-t-il la laïcité politique d’origine
? Parce qu’il fait une équivalence entre laïcité et athéisme, ce
qui était le point de vue des courants anticléricaux et
scientistes ou rationalistes qui ont présidé en partie à la
naissance de la laïcité française. Je précise "française", car
notre laïcité a des spécificités qui la rendent assez facilement
accessible à l’extrémisme et assez peu exportable ailleurs.
À partir de là, être laïque, c’est nécessairement être athée.
Certains franchissent un pas de plus en considérant qu’être laïque
c’est être anticlérical, mais aussi antireligieux, voire
anti-religion ou anti-croyance. C’est cet état d’esprit (que vous
qualifiez à juste titre de "raciste" dans votre réponse au
commentaire162C6) qui a présidé à l’élaboration des lois sur le
voile (ou plutôt "les signes religieux dans les écoles publiques"
et sur le port de la burqua de 2004 et 2010, que l’on a pourtant
justifiées par le principe de laïcité, alors honteusement trahi.
Cette dérive s’explique assez bien par le fait que la laïcité
n’est définie clairement et généralement par aucune loi (le mot
"laïc" ou "laïcité" n’est jamais utilisé dans la loi de 1905, (qui
est principalement une loi de répartition et de gestion de biens
et d’influences), quand bien même elle est la source de lois et de
règlements. Cela s’explique aussi par le fait que la laïcité est
un principe politique de combat qui s’est forgé par la pratique
opportuniste et stratégique de l’adaptation des pouvoirs à
l’évolution culturelle, technologique et matérielle de la société
industrielle occidentale du XIXème (même si les racines de la
laïcité remontent jusqu’au "gallicanisme", XVIème siècle). La
théorisation du principe et sa réflexion approfondie sont venues
après coup au XXème siècle, par exemple avec des universitaires
comme Jean Baubérot qui s’insurge lui aussi du sort que l’on
réserve à la laïcité aujourd’hui.
Alors, c’est quoi la laïcité "politique" au sens noble ou du moins
de bonne foi du terme ?
En fait c’est plutôt simple :
D’abord la laïcité ne s’adresse pas au peuple, mais aux
fonctionnaires, à la sphère politique et administrative chargée de
gérer les affaires publiques, ce qui explique leur devoir de
neutralité et de non-discrimination dans tous les domaines, le
domaine de la conviction religieuse n’étant qu’un domaine parmi
d’autres, il est vrai particulièrement sensible en France, pays
traumatisé par des guerres de religion (réforme, révolution
française) cruelles. Le peuple lui est croyant ou athée,
agnostique ou totalement indifférent, c’est justement sa liberté
de conscience et cela ne regarde pas l’État ni ses "démembrements"
administratifs. Le citoyen n’a pas à être "laïc", il vit dans une
république "laïque ", ce qui est différent. En tant que citoyen,
il doit cependant observer les prescriptions laïques qui régulent
l’expression religieuse dans l’espace publique et ne pas "troubler
l’ordre public" par la manifestation de ses convictions
religieuses.
C’est pour cette raison que seuls les bâtiments et espaces
appartenant à un établissement ou un service public administratifs
peuvent imposer des règles ressortant d’une laïcité directive,
garante de la paix entre croyances. Il est évident que la loi sur
le port de signes religieux ostensibles à l’école (et uniquement à
l’école [primaire], pas à l’université ni dans les écoles
supérieures) est une exagération laïciste de ce principe. Dans
l’espace public "ouvert", la rue, (et dans l’espace privé
évidemment) chacun fait ce qu’il veut, toujours à la condition,
restrictive il est vrai, de ne pas troubler l’ordre public.
En revanche, les fonctionnaires, pendant leur service, sont tenus
à une stricte observation de neutralité et de réserve de leur
opinion en tout domaine (y compris entre services différents) dont
la laïcité n’est qu’une application parmi d’autres.
Ensuite, la laïcité se fonde sur trois piliers pratiques et
complémentaires :
Le premier dit en substance : "L'État ne se prononce pas sur
l’existence de Dieu." Ceci signifie que l’État et toute autorité
politique et administrative en France ne sont ni athées, ni
croyants, ni agnostiques, ni rien d’autre qui concerne une foi
quelconque. Ils sont républicains, point ! Ce qui, il est vrai,
peut très vite devenir idéologique et impérieux, si l’on en fait
"une religion"... Oh, contradiction énorme ! En fait l’État
déclare n’avoir aucune compétence pour s’engager sur le terrain de
la croyance ou de la non-croyance. Il se place à l’extérieur de ce
champ, en position de neutralité "absolue", autant que cela est
possible à un régime politique. C’est bien le principe de
neutralité administrative, d’où la non-reconnaissance et la
non-subvention d’aucun culte, etc.
Le second pilier déclare : L'État reconnaît la liberté de
conscience, principe fondamental revendiqué à grands cris, mais
très difficilement accepté, lorsqu’il s’agit de l’expression de
conscience de l’autre. Autrement dit, chacun est libre de
pratiquer la religion ou l’absence de religion qu’il veut, aussi
bien dans des lieux réservés à cet effet (ce qu’on appelle avec
une extension très exagérée "l’espace privé") ou dans l’espace
public social, avec les réserves déjà indiquées. C’est là que la
société et les fonctionnaires, qui, s’ils ont le devoir de
neutralité, ne sont pas des hommes "neutres", s’avèrent souvent
beaucoup plus chatouilleux que l’État et exigent des restrictions
à l’expression des croyances, lorsque cela les dérange. D’où les
manipulations légales politico-électorales du principe de laïcité
en direction du laïcisme. Ce qui est une véritable déloyauté, car
non seulement la neutralité est de mise devant l’expression des
croyances, mais nombre de textes réglementaires expliquent noir
sur blanc que l’expression des convictions religieuses doit être
"respectée" et même "facilitée" dans les établissements publics ou
privés qui accueillent en internat des publics de toutes sortes
(hôpitaux, maisons de retraites, foyers pour adultes et/ou
enfants, etc.). Entendons-nous Messieurs Valls, Cazeneuve, Peillon
tenir des discours transparents à cet égard ? Non
Cela amène le troisième pilier qui est ainsi défini : L'État
garantit la liberté de conscience. C’est le principe d’égalité de
traitement administratif. Autrement dit, l’État protège la liberté
de conscience des abus de ceux qui l’expriment. C’est la garantie
de paix sociale apportée par l’État face aux volontés
intempestives d’une croyance ou non-croyance, soit de convaincre
d’autres fidèles par la force, soit d’empêcher l’expression d’une
autre croyance, à plus forte raison d’en persécuter les fidèles.
Dans ce cas, l’état et les fonctionnaires présents et témoins des
faits dans leur service doivent s’interposer pour ramener la paix
et protéger la partie "faible" des intentions agressives de la
partie "forte", quelle que soit les croyances ou non-croyances en
cause. C’est d’ailleurs la même chose sur le plan politique.
Voilà en quelques mots (je ne pouvais faire plus court) les
principes de la laïcité (que je suis bien obligé d’appeler
"théorique") que j’enseigne. Il me faut souvent une bonne journée
pour que ces principes soient un tant soit peu entendus et
compris, ce qui ne veut pas dire acceptés, par mes stagiaires qui
arrivent à s’y ouvrir, lorsque je précise que l’important c’est
plus la conscience que la loi, même "bonne", c’est-à-dire
constructive. Car la conscience peut se passer de loi, alors que
la loi ne peut pas se passer de conscience. Je rajoute aussi un
certain nombre de contrepoids à la logique juridique de la laïcité
politique en rattachant ses valeurs aux valeurs spirituelles qui
sont le fond de notre culture judéo chrétienne et de l'islam,
principalement autour du non-jugement, de l'empathie, de la
co-construction de la société et de la responsabilité éthique.
Parfois, le mot "amour fraternel" peut être prononcé et expliqué
et provoquer une sorte de soulagement muet dans les regards et les
poitrines. Comme quoi, les fonctionnaires aspirent bien évidemment
à vivre dans leur travail une liberté d'expression qui ne soit pas
encadrée par la consigne et qui s'appuie sur l'amour du prochain.
Mais introduire ces dimensions spirituelles reste un travail
d'équilibriste.
Est-ce que cette laïcité est spirituelle ? Non. Elle n’est qu’une
tentative qui pourrait être honnête d’arbitrer au mieux entre les
excès et les différends religieux, entre autres. Si elle avait été
appliquée comme cela au lieu d’être niée ou trahie de multiples
façons, les choses n’en seraient pas au point de tension où elles
sont aujourd’hui entre l’État, les communautés religieuses, les
citoyens et la foi. Il y aurait de la place pour une véritable
réflexion sur le fait religieux au moins en tant que fait social
et pour une ouverture sur l’échange et l’enseignement des
fondements authentiques des croyances par l’école où à l’école,
comme cela a été évoqué par plusieurs commentaires (notamment dans
le commentaire et la réponse 162C42).
C’est effectivement cette crispation devant la connaissance des
différentes fois et la politique de négation de leur importance et
de l’importance du besoin de croire qui a empêché l’expression de
ces fois de manière ouverte et paisible, quitte à être régulée,
qui est responsable en partie des communautarismes et des
intégrismes actuels.
Mais ce que vous proposez est largement supérieur et même
"sidérant", car vous expédiez la "vraie laïcité" sur les Hauteurs
Saintes ou au moins sur les sentiers qui y mènent
! Nous sommes loin de la laïcité politique, même ouverte et
loyale, car le principe de cette laïcité reste étroit, dépendant
de la loi et de ses interprétations et facilement manipulable et
révisable, ce que n’est pas la Vie spirituelle libre
appuyée sur l’existentialisme de la pénitence et de la moisson
de pénitents. J’aimerais en dire quelques mots dans un autre commentaire,
car celui-là est véritablement invasif… Pardonnez-m’en.
Didier du Roussillon
Réponse :
"La conscience peut-elle se passer de loi, alors que la loi ne
peut pas se passer de conscience ?" Je ne suis pas d'accord avec
cela — à moins, bien sûr, qu'on donne un sens particulier au mot
conscience —. Je dois obéir à la loi, qu'elle réponde ou qu'elle
ne réponde pas aux exigences de ma conscience. La loi donc
s'applique en se passant de ma conscience.
Ceci dit, je ne peux que vous remercier, Didier, de ce commentaire
qui explique très clairement aux lecteurs de ce blog la difficulté
d'aborder le sujet de la laïcité.
Vous le faites en usant d'une comparaison que je n'ai pas faite
dans mon entrée 162, parce que je ne suis pas dans le sérail
administratif où l'on distingue entre laïcité et laïcisme.
Le laïcisme, je le rappelle ici, est la doctrine selon laquelle il
faut ou faudrait aux institutions un caractère non religieux.
Autrement dit, le laïcisme n'est pas un état comme l'est la
laïcité, mais une idéologie.
Quand je dis que si la laïcité devient une idéologie et cesse
d'être la vraie laïcité, je devrais plutôt dire: "Si la laïcité
devient le laïcisme..." Mais le mot laïcisme, qu'on n'entend
jamais dans les conversations entre citoyens, m'a semblé plutôt
obscur et les dictionnaires s'étendent très peu sur lui. Je vois,
comme vous le faite, qu'on peut l'utiliser à bon escient, sauf que
vous avez oublié de définir le mot, oubli que je viens de réparer,
j'espère. Mais peut-être vous ai-je mal lu.
J'aime beaucoup votre commentaire.
Il évoque mais il n'aborde pas la question de la laïcité au sens
où La Révélation d'Arès et donc le Pèlerin d'Arès est
laïc, mais ce sera peut-être le sujet de ce que vous direz en
"quelques mots dans un autre commentaire."
Un Pèlerin d'Arès est d'autant plus laïc qu'il est plus fidèle à
sa foi, plus attentif à la Parole du Créateur, plus fraternel,
plus ouvert au monde pour le changer (Rév d'Arès 28/7) en
changeant sa propre vie (30/10-11). Nous formons un
mouvement de renouveau spirituel en marche dans un monde en
expansion de plus en plus laïque et donc nous correspondons bien à
cette laïcité-là, ou plus exactement Dieu a vu, comme sa Révélation
d'Arès le montre, qu'il nous fallait être de plus en plus
laïcs pour devenir purement et simplement laïcs, ce qui n'existe
nulle part encore.
Les ennemis de la foi ne désarment pas. Ils changent seulement de
visage et actuellement il semble bien qu'ils se mettent le masque
de la laïcité pour élargir l'influence de leur athéisme et de leur
rationalisme. Oh ! il y a un humanisme dans ces mouvements
anti-foi. Ce n'est pas un combat facile car sur bien des terrains
nos vues coïncident. C'est sans doute pour cela que nos frères se
lancèrent dans la "mission sociale" qui nous fut néfaste — et nos
ennemis s'arrangent pour faire croire que nous ne disons "rien de
nouveau". En fait, tout ce que nous disons, sans être nouveau,
puisque c'est la Parole éternelle, est un épurement complet des
principes du Bien qui quittent toute religion et toute
idéologie pour rejoindre le Fond de la Nature créée, le
Jardin. En cela nous sommes totalemet neutralisés et
uniques en notre genre. En même temps ce n'est pas facile à faire
comprendre à l'homme de la rue que nous rencontrons.
05mar15 162C49
Vous avez raison de voud attaquer à la fausse laïcité des
politiques dans le monde, mais plus particulièrement vous avez
raison de vous attaquer à la fausse laïcité d'Israël.
Vous avez la haine des juifs, à vos yeux les moins laïques des
humains, et vous avez bien raison de les haïr. Cesont des gens
très dangereux. Ils ont occupé un pays habité depuis plus de dix
siècles par les Arabes musulmans, ils les ont chassé de leurs
maisons et s'y sont installés à leur place et de cela Israël devra
rendre compte à l'humanité entière.
Il est faux que l'Iran se prépare à fabriquer une bombe nucléaire.
Benjamin Nétanyahu ne croit pas une seconde que l'Iran cherche à
fabriquer un arsenal nucléaire, mais il est venu à Washington
faire un discours fantoche sans autre raison que sa campagne de
prochaine réélection en Israël. C'est un politicaillon de première
! Et c'est un haineux. Il hait les Arabes et les Iraniens.
Nous discutions hier dans un groupe à propos de tout ça et vous,
Frère Michel Potay, et vos Pèlerins d'Arès, ont été cités comme
des défenseurs de la laïcité pure du Coran et des adversaires
d'Israël et nous pensons qu'il faut donner à votre mouvement
beaucoup plus d'appui qu'il n'a. Nous allons nous y employer.
Amir B. D. d'Ile de France
Réponse :
S'il vous plaît, ne vous employez pas à soutenir notre mouvement
de La Révélation d'Arès de la façon que vous envisagez.
Vous nous ferez beaucoup de tort, parce que si nous lisons le
Coran comme vous, nous n'avons pas les positions que vous nous
prêtez vis-à-vis d'Israël. Vous vous trompez d'un bout à l'autre.
Nous sommes d'accord sur le fait qu'Israël a "occupé un pays
[la Palestine] habité depuis plus de dix siècles par les Arabes
musulmans" et que les Israëlinei "ont chassé de leurs maisons [les
Arabes] et s'y sont installés à leur place, mais nous pensons
qu'il y a à cela une solution qui est celle de l'amour, de la
fraternité réelle, du parage.
Vous dites n'importe quoi. Où êtes-vous allé chercher que
"Benjamin Nétanyahu ne croit pas une seconde que l'Iran cherche à
fabriquer un arsenal nucléaire, mais qu'il est venu à Washington
faire un discours fantoche sans autre raison que sa campagne de
prochaine réélection en Israël" ?
Vous allez trouver ci-dessous, in extenso, la traduction française
du discours prononcé hier 4 mars par Benjamin Netanyahu devant le
Congrès Américain. Je l'ai lu attentivement, ce que vous n'avez
probablement pas fait. Certes, cet homme est un politicien et son
discours est plein de l'éloquence théâtrale propre aux politiciens
de carrière, il y a des exagérations et des arguments impossibles
à vérifier dont les politiques savent user, mais c'est vraiment le
discours d'un homme qui a peur, qui a peur pour Israël.
Nous sommes des amis de l'Iran, mais ne pouvons pas être d'accord
avec tout ce que fait l'Iran actuel. Pour autant nous n'avons pas
"la haine des Juifs".
Où êtes-vous allé chercher que "les juifs sont à nos yeux les
moins laïques des humains" ? Nous nous sentons nous-mêmes juifs,
étant les héritiers de la Bible massorétique juive et du Juif
qu'était Jésus venu me visiter en 1974. Il y a d'ailleurs une
entrée de ce blog dont c'est le sujet: Entrée 151 "Nous sommes
tous juifs" du 22 décembre 2013.
Je suis et tous les Pèlerins d'Arès sont contre toutes les armes
et singulièrement contre les armes nuécléaires. Nous déplorons que
des pays comme les USA, la Russie, la France, la Grande Bretagne,
Israël, l'Inde, le Pakistan, la Corée du Nord, la Chine aient la
nombe atomique et nous pensons que c'est déjà beaucoup trop comme
ça. Même si je n'imagine pas que l'Iran puisse lancer une bombe
atomique sur Israël sans recevoir à son tour les bombes atomiques
isra¨liennes, amériaines, etc. et donc même si je pense que la
bombe atomique ne sert à rien à l'Iran sauf comme argument
politique, je suis contre tout accord qui permettrait à l'Iran ou
n'importe quel autre pays de posséder l'arme nucléaire.
Je déplore que des gens comme vous fassent courir des bruits aussi
faux que nuisibles à notre sujet.
Voici le discours prononcé hier 4 mars à Washington par Benjamin
Netanyahu :
Mes amis, je suis venu ici aujourd’hui parce que,
en tant que Premier Ministre d’Israël, je me sens une obligation
profonde de vous parler d’une question qui pourrait bien menacer
la survie de mon pays et l’avenir de mon peuple: la quête
iranienne pour obtenir des armes nucléaires.
Nous sommes un peuple ancien. Dans nos près de 4000 ans
d’histoire, beaucoup ont essayé à plusieurs reprises de détruire
le peuple juif. Demain soir, lors de la fête juive de Pourim,
nous allons lire le Livre d’Esther. Nous lisons le récit d’un
vice-roi de Perse puissant nommé Haman, qui complotait pour
détruire le peuple juif il y a quelque 2500 ans. Mais une femme
juive courageuse, reine Esther, a démontré ce complot et a donné
au peuple juif le droit de se défendre contre ses ennemis
Le complot a été déjoué. Notre peuple a été sauvé.
(Applaudissements)
Aujourd’hui le peuple juif fait face à une autre tentative, d’un
autre potentat perse, de nous détruire. Le Guide suprême
l’ayatollah Khamenei crache sa haine la plus ancienne, la haine
antisémite, avec les nouvelles technologies. Il tweete [sur
l'Internet] qu’Israël doit être anéanti – il tweete ! Vous
savez, en Iran, Internet n’est pas vraiment ce qu’on peut
appeler libre. Mais il tweet en anglais qu’Israël doit être
détruit.
Pour ceux qui croient que l’Iran menace l’État juif, mais pas le
peuple juif, écoutez Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah,
chef mandataire terroriste de l’Iran. Il a dit: "Si tous les
Juifs se rassemblent en Israël, cela va nous épargner la fatigue
de les pourchasser dans le monde entier."
Mais le régime iranien n’est pas seulement un problème juif, pas
plus que le régime nazi n’était qu’un problème juif. Les six
millions de juifs assassinés par les nazis n’étaient qu’une
fraction des soixante millions de personnes tuées dans la
Seconde Guerre mondiale. Donc, si le régime de l’Iran constitue
une grave menace non seulement pour Israël, c’est aussi le cas
pour la paix du monde entier. Pour comprendre à quel point
l’Iran serait dangereux avec des armes nucléaires, nous devons
comprendre pleinement la nature du régime.
Le peuple d’Iran est composé de gens très talentueux. Ils sont
les héritiers d’une des plus grandes civilisations du monde.
Mais en 1979, ils ont été détournés de leur histoire par des
fanatiques religieux, des fanatiques religieux qui ont imposé
une dictature sombre et brutale. Cette année là, les fanatiques
ont rédigé une constitution nouvelle pour l’Iran. Elle ordonne
aux gardiens de la révolution de ne pas seulement protéger les
frontières de l’Iran, mais aussi de remplir la mission
idéologique du jihad. Le fondateur du régime, l’ayatollah
Khomeini, a exhorté ses partisans à "exporter la révolution dans
le monde entier".
Je suis ici à Washington, et la différence est tellement
frappante. Le document fondateur de l’Amérique promet la vie, la
liberté et la poursuite du bonheur. Le document fondateur de
l’Iran s’engage dans la mort, la tyrannie, et la poursuite du
djihad. Et alors que les États s’effondrent à travers le
Moyen-Orient, l’Iran se charge d’occuper le vide pour faire
exactement cela.
Les hommes de main de l’Iran à Gaza, ses laquais au Liban, ses
gardiens de la révolution sur le plateau du Golan entourent
Israël avec trois tentacules de terreur. Soutenu par l’Iran,
Assad massacre les Syriens. Soutenu par l’Iran, les milices
chiites sont lâchées en Irak. Soutenu par l’Iran, les Houthis
prennent le contrôle du Yémen, menaçant les détroits
stratégiques à l’embouchure de la mer Rouge. Avec le détroit
d’Ormuz, ce serait donner à l’Iran le contrôle d’un second point
d’approvisionnement en pétrole du monde.
La semaine dernière, près d’Ormuz, l’Iran a procédé à un
exercice militaire en détruisant la maquette d’un porte-avion
US. C’est juste la semaine dernière, alors qu’ils négocient avec
les États-Unis sur le nucléaire. Mais malheureusement, depuis
les 36 dernières années, les attaques de l’Iran contre les
États-Unis ont été tout sauf sur des maquettes. Et les objectifs
n’ont été que trop réels.
L’Iran a pris des dizaines d’Américains en otage à Téhéran, a
assassiné des centaines de soldats américains, des Marines à
Beyrouth, et est responsable de la mort et de mutilations des
milliers d’hommes et de femmes, de militaires américains en Irak
et en Afghanistan.
Au-delà du Moyen-Orient, l’Iran attaque l’Amérique et ses alliés
à travers son réseau mondial de terrorisme. Il a fait sauter le
centre de la communauté juive et l’ambassade israélienne à
Buenos Aires. Il a aidé Al Qaida à attaquer les ambassades
américaines en Afrique. Il a même tenté d’assassiner
l’ambassadeur saoudien, ici à Washington DC.
Au Moyen-Orient, l’Iran domine désormais quatre capitales
arabes, Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. Et si l’agression de
l’Iran n’est pas contrecarrée, d’autres suivront sûrement.
Donc, à un moment où beaucoup espèrent que l’Iran se joindra à
la communauté des nations, l’Iran est occupé engloutir les
nations.
Nous devons tous unir nos efforts pour arrêter la marche de
l’Iran par les conquêtes, l’asservissement et de la terreur.
(Applaudissements)
Il y a deux ans, on nous a dit de donner au Président Rouhani et
au ministre des Affaires étrangères Zarif, une chance d’apporter
des changements et de la modération en Iran. Quels changements
?! Quelle modération ?! Le gouvernement de Rouhani pend les gays
[homosexuels], persécute les chrétiens, emprisonne des
journalistes et exécute encore plus de prisonniers que par le
passé.
L’année dernière, le même Zarif qui charme les diplomates
occidentaux a déposé une gerbe sur la tombe d’Imad Mughniyeh.
Imad Mughniyeh est le cerveau terroriste qui a fait verser le
plus de sang plus américain que tout autre terroriste outre
Oussama ben Laden. J’aimerais voir quelqu’un lui poser une
question à ce sujet.
Le régime iranien est plus radical que jamais, il scande « Mort
à l’Amérique », et surnomme l’Amérique "le grand satan."
Maintenant, cela ne devrait pas être surprenant, parce que
l’idéologie du régime révolutionnaire de l’Iran est profondément
enracinée dans l’islam militant, et c’ est pourquoi ce régime
sera toujours un ennemi de l’Amérique.
Ne soyez pas dupes. La bataille entre l’Iran et l’ISIS ne fait
pas l’Iran un ami de l’Amérique.
L’Iran et l’ISIS sont en compétition pour le trône de l’Islam
militant. Le premier se nomme République Islamique, le second
État Islamique. les deux veulent imposer un empire islamique
militant, d’abord sur la région, puis sur le reste du monde. Ils
sont simplement en désaccord sur celui qui sera le chef de cet
empire.
Dans cette lutte mortelle pour un trône, il n’y a pas de place
pour l’Amérique ou pour Israël, pas de paix pour les chrétiens,
les juifs ou les musulmans qui ne partagent pas la croyance
médiévale islamiste, pas de droits pour les femmes, pas de
libertés pour les peuples.
Alors, quand il s’agit de l’Iran et de l’ISIS, l’ennemi de votre
ennemi est votre ennemi.
(Applaudissements)
La différence est que l’ISIS est armé avec des couteaux de
boucher, des armes saisies et YouTube, alors que l’Iran pourrait
bientôt être armé avec des missiles balistiques
intercontinentaux et des bombes nucléaires. Nous devons toujours
nous rappeler — je vais le dire une fois de plus — que le plus
grand danger auquel notre monde doit faire face, est le mariage
de l’Islam militant avec des armes nucléaires. Vaincre l’État
Islamique et laisser l’Iran obtenir des armes nucléaires serait
comme gagner la bataille, mais perdre la guerre. Nous ne pouvons
pas laisser cela se produire.
(Applaudissements)
Mais cela, mes amis, c’est exactement ce qui pourrait arriver,
si l’accord en cours de négociation est accepté par l’Iran. Cet
accord ne va pas empêcher l’Iran de développer des armes
nucléaires. Il fait tout sauf garantir que l’Iran n’obtienne ces
armes, beaucoup d’armes. Permettez-moi de vous expliquer
pourquoi :
Alors que l’accord final n’a pas encore été signé, certains
éléments de tout accord potentiel sont maintenant de notoriété
publique. Vous n’avez pas besoin des agences de renseignement et
des informations secrètes pour le savoir. Cherchez cela sur
Google.
En l’absence d’un changement radical, nous savons pour sûr que
tout accord avec l’Iran comprendra deux grandes concessions à
l’Iran.
La première concession majeure serait de laisser l’Iran avec une
vaste infrastructure nucléaire, en l’obligeant pendant une
courte période de construire une bombe. Cette pause est le temps
nécessaire pour obtenir suffisamment d’uranium de qualité
militaire ou de plutonium pour une bombe nucléaire.
Selon l’accord, pas une seule installation nucléaire ne serait
démolie. Des milliers de centrifugeuses utilisées pour enrichir
l’uranium seraient laissées libres. Des milliers d’autres
seraient déconnectées temporairement, mais pas détruites. Le
programme nucléaire de l’Iran resterait en grande partie
intacte, notamment parce que cette pause, d’environ un an pour
laisser aux États-Unis le temps d’observer la situation, cette
pause serait encore plus courte pour Israël.
Et si le travail de l’Iran sur ses centrifugeuses avancées, plus
rapides et de meilleures qualités, si ces centrifugeuses ne sont
pas stoppées, cette pause pourrait être encore plus courte,
beaucoup plus courte !
Certes, certaines restrictions seraient imposées sur le
programme nucléaire de l’Iran et ce pays devrait accepter des
visites supervisées par des inspecteurs internationaux…
Mais voici le problème : Les inspecteurs documentent les
violations; ils ne les arrêtent pas.
Les inspecteurs savaient quand la Corée du Nord était prête à
obtenir la bombe, mais cela n’a pas empêché quoi que ce soit. La
Corée du Nord a éteint les caméras, expulsé les inspecteurs. Et
en quelques années, il ont obtenus la bombe.
Maintenant, nous savons que dans les cinq ans, la Corée du Nord
pourrait avoir un arsenal de 100 bombes nucléaires.
Comme la Corée du Nord, l’Iran aussi a défié les inspecteurs
internationaux. Cela a été fait à au moins 3 occasions
distinctes en 2005, 2006 et 2010. Comme la Corée du Nord, l’Iran
a brisé les serrures et éteint les caméras.
Je sais que ce que je vais vous dire ne va pas vous choquer,
personne, mais l’Iran ne défie pas que les inspecteurs… Il joue
également de manière très habile à cache-cache avec eux, il
triche avec eux.
L’Agence de surveillance nucléaire de l’ONU, l’AIEA, a dit
encore hier que l’Iran refuse toujours de faire le ménage dans
son programme nucléaire militaire. L’Iran a également été pris
la main dans le sac – pris deux fois, pas une fois, deux fois –
à exploiter des installations nucléaires secrètes à Natanz et
Qom, des installations dont les inspecteurs ne connaissaient
même pas l’existence.
À l’heure actuelle, l’Iran pourrait cacher des installations
nucléaires que nous ne connaissons pas. Comme l’ancien chef des
inspections de l’AIEA l’a déclaré en 2013, "S’il n’y a aucune
installation non déclarée aujourd’hui en Iran, ce sera la
première fois en 20 ans que ce serait le cas". L’Iran a prouvé à
maintes reprises qu’on ne peut pas lui faire confiance. Et c’est
pourquoi la première concession majeure est une grande source de
préoccupations. Cela laisse l’Iran avec une vaste infrastructure
nucléaire tout en s’appuyant uniquement sur les inspecteurs pour
surveiller cela. Cette concession crée un réel danger : celui de
voir l’Iran obtenir la bombe en violant l’accord.
Mais la deuxième concession majeure crée un danger encore plus
grand ; l’Iran pourrait construire la bombe tout en signant
l’accord… Parce que presque toutes les restrictions sur le
programme nucléaire de l’Iran expireront automatiquement dans
environ une décennie.
Une décennie peut sembler une longue période dans la vie
politique, mais c’est un clin d’oeil dans la vie d’une nation.
C’est un clin d’œil dans la vie de nos enfants. Nous avons tous
la responsabilité d’imaginer ce qui se passera lorsque les
capacités nucléaires de l’Iran seront pratiquement illimitées et
que toutes les sanctions ont été levées. L’Iran serait alors
libre de construire une énorme capacité nucléaire qui pourrait
produire beaucoup, beaucoup de bombes nucléaires.
Le Guide suprême de l’Iran le dit ouvertement. Il dit, l’Iran
prévoit d’avoir 190.000 centrifugeuses, pas 6.000 ou pas 19.000
comme aujourd’hui, mais 10 fois cela: 190.000 centrifugeuses
d’enrichissement d’uranium. Avec cette capacité importante,
l’Iran pourrait fabriquer du carburant pour l’ensemble d’un
arsenal nucléaire et ce en quelques semaines à partir du moment
où la décision est prise.
Mon ami de longue date, John Kerry, le Secrétaire d’État, a
confirmé la semaine dernière que l’Iran pourrait obtenir
légalement toutes ces centrifugeuses lorsque l’accord arriverait
à expiration.
Maintenant, je veux que vous pensiez à ce sujet. Le parrain du
terrorisme mondial ne pourrait être qu’à quelques semaines
d’obtenir assez d’uranium pour tout un arsenal d’armes
nucléaires… Et cela avec une pleine légitimité internationale.
Et en passant, le programme de missiles balistiques
intercontinentaux de l’Iran ne fait pas partie de la
transaction… Et jusqu’à présent, l’Iran refuse de même mettre
ces missiles sur la table des négociations. Eh bien, avec cela
l’Iran pourrait avoir les moyens d’utiliser cet arsenal
nucléaire dans tous les coins de la terre, y compris au cœur de
l’Amérique.
Donc, vous voyez, mes amis, cet accord a deux concessions
majeures: une, quitter l’Iran avec un vaste programme nucléaire
et deux, la levée des restrictions sur ce programme dans environ
une décennie. C’est pourquoi cet accord est si mauvais. Il ne
bloque pas le chemin de l’Iran vers la bombe; il ouvre le chemin
de l’Iran vers la bombe.
Alors pourquoi quelqu’un devrait signer ce deal ? Parce qu’ils
espèrent que l’Iran va changer pour le mieux dans les années à
venir, ou qu’ils croient que l’alternative à cet accord est
pire?
Eh bien, je suis en désaccord avec ça. Je ne crois pas que le
régime radical de l’Iran va changer pour le mieux après cet
accord. Ce régime est au pouvoir depuis 36 ans, et son appétit
vorace pour l’agression augmente chaque année qui passe. Cet
accord ne va faire que donner plus d’appétit à l’Iran.
L’Iran serait-il moins agressif en retirant des sanctions et
avec une meilleure économie ? Si l’Iran a englouti quatre pays
en ce moment alors qu’il est soumis à des sanctions, combien de
pays plus l’Iran va pouvoir dévorer quand les sanctions seront
levées ? Est-ce que l’Iran va moins financer le terrorisme quand
des montagnes d’argent se déverseront sur le pays ?
Pourquoi le régime radical iranien se déradicaliserait alors
qu’il pourrait profiter de ce qu’il y a de mieux: le terrorisme
à l’étranger et la prospérité à la maison ?
C’est une question que tout le monde se pose dans notre région :
les voisins d’Israël. Les voisins de l’Iran savent que l’Iran va
devenir encore plus agressif et parrainer le terrorisme encore
plus quand son économie sera libérée et que la voix vers la
bombe sera sans encombres.
Et beaucoup de ces voisins disent qu’ils vont réagir dans cette
course, pour s’armer avec des bombes au plus vite. Donc, cet
accord ne changera pas l’Iran pour le mieux; il ne fera que
changer le Moyen-Orient pour le pire. Un accord qui est censé
empêcher la prolifération nucléaire va plutôt déclencher une
course aux armements nucléaires dans la partie la plus
dangereuse de la planète.
Cet accord ne sera pas un adieu aux armes. Il serait un adieu à
la maîtrise des armements. Et le Moyen-Orient sera bientôt
traversé par un réseaux de fils liés à des armes nucléaires. Une
région où de petites escarmouches peuvent déclencher des grandes
guerres se transformerait en une poudrière nucléaire.
Si quelqu’un pense – si quelqu’un pense que cet accord est le
début du chemin, détrompez-vous ! Quand nous prendront ce
chemin, nous devrons faire face à un Iran beaucoup plus
dangereux, un Moyen-Orient jonché de bombes nucléaires et un
compte à rebours pour un possible cauchemar nucléaire.
Mesdames et Messieurs, Je suis venu ici aujourd’hui pour vous
dire que nous n’avons pas à parier sur la sécurité du monde en
espérant que l’Iran va changer pour le mieux. Nous n’avons pas à
jouer avec notre avenir et l’avenir de nos enfants.
Nous devons insister pour que les restrictions sur le programme
nucléaire de l’Iran ne soient pas levées aussi longtemps que
l’Iran continue ses agressions dans la région et dans le reste
du monde.
(Applaudissements)
Avant de lever ces restrictions, le monde devrait exiger que
l’Iran fasse trois choses :
Tout d’abord, arrêter son agression contre ses voisins du
Moyen-Orient.
Deuxièmement, cesser de soutenir le terrorisme dans le monde
entier.
Et troisièmement, cesser de menacer d’anéantir mon pays, Israël,
le seul et unique État juif.
(Applaudissements) Merci.
Si les puissances mondiales ne sont pas prêtes à insister pour
que l’Iran change son comportement avant qu’un accord soit
signé, à tout le moins, ils devraient insister pour que l’Iran
change son comportement avant l’expiration d’un accord.
Si l’Iran change son comportement, les restrictions seraient
levées. Si l’Iran ne change pas son comportement, les
restrictions ne devraient pas être levées.
Si l’Iran veut être traité comme un pays normal, il doit agir
comme un pays normal.
Mes amis, que dire de l’argument selon lequel il n’y a pas
d’alternative à cet accord, que le savoir-faire nucléaire de
l’Iran ne peut pas être effacé, que son programme nucléaire est
tellement avancé que le mieux que nous puissions faire est de
retarder l’inévitable, ce qui est essentiellement ce que
l’accord actuel cherche à faire ?
Eh bien, le savoir-faire nucléaire sans infrastructures ne vous
permet pas de faire beaucoup. Un pilote de course sans voiture
ne peut pas conduire. Un pilote sans avion ne peut pas voler.
Sans milliers de centrifugeuses, des tonnes d’uranium ou des
installations d’eau lourde, l’Iran ne peut pas fabriquer des
armes nucléaires.
Le programme nucléaire de l’Iran peut être annulé bien au-delà
de la proposition actuelle en insistant sur un meilleur accord
et en maintenant la pression sur un régime très vulnérable,
surtout étant donné l’effondrement récent du prix du pétrole.
Maintenant, si l’Iran menace de s’éloigner de la table des
négociations — et cela arrive souvent dans un bazar persan —
c’est du bluff. Ils vont revenir, parce qu’ils ont besoin de cet
accord beaucoup plus que nous.
Et en maintenant la pression sur l’Iran et sur les personnes qui
font des affaires avec l’Iran, vous avez le pouvoir de les
rendre encore plus dans le besoin.
Mes amis, depuis plus d’un an, nous répétons qu’aucun accord
vaut mieux qu’un mauvais accord. Et bien là, c’est un mauvais
accord. C’est un très mauvais accord. Et nous serions mieux
sans.
Maintenant on nous dit que la seule alternative à cette mauvaise
affaire est la guerre. Ce n'est tout simplement pas vrai.
L’alternative à ce mauvais accord, c’est un meilleur accord.
Un meilleur accord qui ne laisse pas l’Iran avec une vaste
infrastructure nucléaire et une courte pause. Un meilleur accord
qui maintient les restrictions sur le programme nucléaire de
l’Iran en place jusqu’à ce que l’agression de l’Iran se termine.
Un meilleur accord qui ne va pas donner à l’Iran une voie facile
pour accéder à la bombe. Un meilleur accord qu’Israël et ses
voisins ne peuvent pas aimer, mais avec lequel nous pourrions
vivre, littéralement. Et aucun pays …
Aucun pays n’a une plus grand intérêt qu’Israël dans un bon
accord qui supprime pacifiquement cette menace.
Mesdames et Messieurs, l’Histoire nous a placés à un carrefour
fatidique. Nous devons maintenant choisir entre deux chemins. Un
chemin qui mène à un mauvais accord qui, au mieux, restreindrait
les ambitions nucléaires de l’Iran pendant un certain temps,
mais qui conduira inexorablement à un Iran nucléaire, dont
l’agression débridée conduira inévitablement à la guerre.
La deuxième voie, aussi difficile, pourrait conduire à un bien
meilleur accord qui empêcherait un Iran nucléaire, un
Moyen-Orient nucléarisé et des conséquences horribles sur toute
l’humanité.
Vous n’avez pas à lire Robert Frost pour le savoir. Vous devez
vivre votre vie afin de savoir que le chemin difficile est
habituellement le moins fréquenté, mais il faudra savoir faire
toute la différence pour l’avenir de mon pays, la sécurité du
Moyen-Orient et la paix du monde, paix que nous avons tous pour
désir.
Mes amis, se tenir debout face à l’Iran n’est pas simple. Être
debout face à des régimes sombres et meurtriers n’est jamais
simple. Il y a parmi nous aujourd’hui un survivant de la Shoah
et lauréat du prix Nobel, Elie Wiesel.
Élie, votre vie et votre travail nous inspirent pour donner un
sens aux mots "Plus jamais ça."
Et je souhaite pouvoir vous promettre, Élie, que les leçons de
l’Histoire ont été tirées. Je ne peux qu’encourager les
dirigeants du monde à ne pas répéter les erreurs du passé.
Ne pas sacrifier l’avenir au présent; ne pas ignorer l’agression
dans l’espoir de gagner une paix illusoire.
Mais je ne peux vous garantir cela. Les jours où le peuple juif
est resté passif face à des ennemis génocidaires, ces jours sont
révolus.
Nous ne sommes plus dispersé parmi les nations, impuissants pour
nous défendre. Nous avons restauré notre souveraineté dans notre
ancienne maison. Et les soldats qui défendent notre maison ont
un courage sans bornes. Pour la première fois en cent
générations, nous, le peuple juif, pouvons nous défendre.
C’est pourquoi — c’est pourquoi, en tant que Premier ministre
d’Israël, je peux vous promettre une chose : Même si Israël doit
être seul, Israël tiendra.
Mais je sais qu’Israël n’est pas seul. Je sais que l’Amérique se
tient avec Israël.
Je sais que vous êtes avec Israël. Vous vous tenez avec Israël,
parce que vous savez que l’histoire d’Israël n’est pas seulement
l’histoire du peuple juif, mais de l’esprit humain qui refuse
encore et encore de succomber aux horreurs de l’histoire.
Face à moi, juste là dans cette galerie, on voit l’image de
Moïse. Moïse a conduit notre peuple de l’esclavage aux portes de
la Terre Promise.
Et avant que le peuple d’Israël n’entre sur la terre d’Israël,
Moïse nous a donné un message qui a endurci notre détermination
depuis des milliers d’années. Je vous laisse avec son message
aujourd’hui: "Soyez forts et déterminés, sans peurs ni craintes
à leurs égards."
Mes amis, Israël et l’Amérique doivent toujours se tenir
ensemble, forts et déterminés. Puissions-nous n’avoir ni peurs
ni craintes face aux défis à venir. Puissions-nous faire face à
l’avenir avec confiance, force et espoir.
Que Dieu bénisse l’État d’Israël et que Dieu bénisse les
États-Unis d’Amérique !
05mar15 162C50
Quand la mairie de mon bourg m’a demandé de partir du marché avec
mon mini stand sur La Révélation d’Arès, parce qu’elle
venait de se doter d’un règlement et que dans ce règlement était
exclu du marché tout ce qui n’était pas purement commercial, j’ai
été voir la mairesse en lui demandant si je pouvais alors créer un
marché spirituel à coté du marché commercial, marché où pourrait
venir exposer leur foi ou espérance tous les mouvements existants
qui le souhaiteraient.
Cela m’a été refusé sans plus de d’explication (j’avais amené avec
moi les droit de l’homme et avait fait découvrir à la mairesse qui
prétendait les connaître l’article 18) et je m’étais aperçu que
mon idée était à des années-lumière de cette femme à l’idéologie
socialiste.
Mais je pense, en lisant votre entrée, qu’il y avait dans cette
idée quelque chose de la vraie laïcité que nous voulons voir
naître.
Si je reprenais cette idée, je rajouterai que je m’appuie sur la
vraie laïcité et présenterait mon projet sans doute plus comme
ceci : organiser un marché de tous les idéaux et de toutes
les espérances qui recherchent ou contribue au Bien
d’une manière ou d’une autre dans l’absence total de préjugés.
Si faire un marché régulier était de prime abord trop
ambitieux cela pourrait être d’abord un forum sur un weekend comme
cela se fait beaucoup. Les pèlerins d’Arès me semblent tout
indiqués pour être les bons organisateurs de ce genre de
manifestation d’un type nouveau.
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud
Réponse :
Je suis idéalement d'accord avec vous, mon frère Bernard, mais
s'il faut toujours viser l'idéal, il faut lui donner une
trajectoire réaliste ; il faut notamment prendre garde à quelque
chose d'important :
Il faut garder à l'esprit que les autres confessions spirituelles
qui seraient invitées à ce "Marché de tous les Idéaux" (j'aime ce
terme) ne sont pas toutes des organisations dont l'intention
fondamentale est de partager la vie spiritueelle avec tous les
autres idéaux, pourvu que le Bien domine ces idéaux. Ce
sont des organisations dont beaucoup sont chacune convaincues
qu'elles détiennent la seule vérité qui mérite l'attention et la
foi des humins, comme les Témoins de Jéhovah, etc.Ces
organisations considèrent les autres idéaux sincères mais dans
l'erreur, voire inspirés par le Diable, et tendent toujours à tout
accaparer et à faire ce que j'appellerais de la concurrence
déloyale.
Nous, Pèlerins d'Arès, nous sommes vraiment laïcs le mieux que
nous pouvons, mais eux ne sont pas laïcs au sens où ils se croient
dans la seule voie royale que mérite l'homme.
Voilà où se trouve la difficulté. C'est pourquoi il faut bien
réfléchir à ce que vous allez faire.
Il y avait à Genève à Plainpalais un marché où pouvaient prendre
un stand et s'exprimer tous les idéaux possibles. Nous y avions un
stand, mais ce marché a été supprimé par la municipalité
genevoise, je pense pour la raison que je viens de vous donner: Il
y a des idéaux au comportement vraiment trop sectaire ou exclusif
qui s'efforcent d'accaparer toute l'attention et qui ne se privent
pas de dire du mal des autres.
05mar15 162C51
Vou avez écrit : "La vie n'a pas de sens en elle-même, la vie n'a
de sens que partagée en conscience et vivre sans ce partage est
comme vivre démembré."
Travaillant dans la rue, je suis amené à rencontrer des SDF.
Deux d'entre eux, Régis et Bruno, sont même devenu des amis grâce
à des paroles comme cette belle phrase extraite de votre réponse
au commentaire 45 de l'entrée 162 'Laïcité' et qui m'a poussé à
faire un nouveau support d'appel à la pénitence avec ce
montage vidéo lancé sur dailymotion.
Réponse :
Les images de cette video sont très belles. Merci pour ce travail.
08mar15 162C52
"Je leur parlais de la quête du Bien non pour eux-mêmes
mais pour tous leurs frères humains, car l'humanité est un seul et
même corps partagé. La vie n'a pas de sens en elle-même, la vie
n'a de sens que partagée en conscience et vivre sans ce partage
est comme vivre démembré" (votre réponse à Emeline 03mar15 162C45)
Pour ressentir l'humanité comme un seul et même corps partagé — je
parle de ressenti et non d'adhésion à un concept — il faut une âme
L'âme n'est pas liée à la croyance ou à l'absence de
croyance et peut prendre vie chez celui qui n'a pas la foi par son
seul accomplissement du bien.
L'âme est l’antithèse de l'isolement et de la séparation,
que ce soit dans ce monde où dans l'au-delà. L'âme est naturellement laïque et porte celui ou celle
qui s'engendre lui-même (Rév d'Arès 17/3), en mettant
son âme au monde, à vivre spontanément la laïcité
naturelle.
A contrario, l'homme sans âme est naturellement
non-laïque, et cela même si le politiquement correct dominant le
pousse à adopter un discours laïque . Pourquoi ? Mais parce que
l'homme sans âme est naturellement soumis aux instincts
de l'animal et à ceux non moins sauvages de son égo. L'homme sans
âme est spontanément emporté par le réflexe de meute, de
troupeau, de clan, de chapelle, de parti, de tribu, de nation...
bref, par le réflexe de "groupe séparé" en rivalité avec d'autres
"groupes séparés".
L'homme, dieu mutilé par le mal et redevenu simple animal pensant,
ne retrouvera la vraie laïcité qu'en se donnant une âme par
laquelle il ressentira peu à peu le lien qui le rattache à tous
ses frères humains, au-delà des différences de religion, d'ethnie,
de culture.. car seule l'âme transcende et dépasse la
culture et ses préjugés. Ainsi, la laïcité ne peut-elle renaître
qu'avec l'image et ressemblance de Dieu (Genèse
1/26-27) et le retour du Bien dans l'homme (Rév
d'Arès xxxiii/11).
Par la pénitence ce n'est pas seulement le bien
qui revient en moi mais toute l'humanité, raison pour laquelle la
pénitence est indissociable de la Moisson.
Pour que nul d'entre les fils du Père ne soit pour moi un
étranger (Rév d'Arès 35/11), il me faut sentir que l'âme
de mon frère émerge du même Fond que la mienne, que ce Fond
nous relie quelles que soient les diversités de surface. Dit
autrement, ce qu'il y a de plus profond en l'autre est la même
"chose" que ce qu'il y a de plus profond en moi. La conscience de
cette unité fondamentale me permet d'envisager les différences de
façon sereine et constructive, en privilégiant la complémentarité
et l'enrichissement mutuel. Sans cette conscience, l'autre reste
perpétuellement un étranger, et donc une menace à éviter ou à
éliminer.
Bien sûr, sans âme ou avec une âme faible et
immature, je peux me forcer à être laïque, me forcer à être ouvert
et tolérant, et il est souvent nécessaire de se forcer — nous nous
forcerons longtemps, tous autant que nous sommes, avant de vivre
le bien naturel et cela n'a rien de méprisable — mais la
vraie laïcité a plus à voir avec la vie de l'âme,
intraséquement [intrinsèquement ?] universelle et partagée,
qu'avec une option morale ou un système politique artificiel.
À partir de là, encourager le monde politique à la laïcité
authentique revient à l'encourager à dépasser la culture tribale —
[Culture tribale =] "nous" différents des autres, et finalement
"nous" supérieurs aux autres et "nous" imposant notre volonté aux
autres... car lorsque la perception de la différence devient
déterminante, elle ne peut déboucher que sur la peur et la
domination.
Mais l'État, la République, la politique peuvent-ils renoncer à ce
qui fait leur essence même : le principe de séparation fondé sur
la peur et l'inévitable violence qui en découle ? Comment l'État
peut-il intégrer la neutralité du bien, alors qu'il
s'est construit contre l'idée de neutralité. Pour l'État, le bien
n'est pas neutre, dénué de préjugés et de discrimination, le bien
est ce qui pérennise sa survie et sa domination sur une portion de
planète, contre d'autres États ou rivaux idéologiques non
étatiques [?]. La politique est forcément discriminante et
d'esprit partisan, sinon elle cesse d'être de la politique...
Ainsi j'ai du mal à voir comment le monde politique pourrait
écouter le prophète sur cette question... Mais j'espère me
tromper.
Merci, frère Michel, pour tout ce que vous nous donnez au Nom du
Père.
Thierry M. de la Drôme des collines.
Réponse :
Voilà un commentaire plutôt métaphysique, qui, je l'avoue, m'a non
étonné, mais interrogé.
Vous évaluez la laïcité à la possesion de l'âme. Je
n'ai pas vu la laïcité sous ce rapport,.
Si je suis pénitent j'ai une âme et cette
âme me sauve, c'est évident selon La
Révélation d'Arès. Toutefois, si je perds mon âme
par un gros mensonge ou une grosse tromperie et en m'enfermant
pour diverses raisons dans ce mensonge ou cette tromperie, ou en
étant adultère et m'enfermant dans cet adultère par passion
érotique pour la femme ou l'homme objet de mon adultère, est-ce
que je cesse automatiquement d'être un bon laïc ? Ne puis-je
pas être menteur ou trompeur ou adultère, perdre mon âme dans
l'abîme de ces mensonge, tromperie et adultère, tout en
poursuivant mes efforts de pénitent pour rester dans une
neutralité absolue vis-à-vis des autres humains, refusant de les
juger, continuant de les accepter tels qu'ils sont, de les aider,
de leur pardonner, de faire la paix avec eux, d'être libre
de préjugés les concernant ?
N'est-ce pas en pensant à telles circonstances, où l'âme se
perd, que le Père dit: Qui peut savoir qui est sauvé
et qui n'est pas sauvé ? Cela ne signifierait-il pas :
Qui peut savoir qui a une âme et n'a pas d'âme
et si l'âme est toujours nécessaire pour être
sauvé ?
Autrement dit: Avoir une âme et pour avoir cette âme
être un bon pénitent sauve sans aucun doute, mais le salut
n'est-il réservé qu'à ceux qui ont une âme ? À cette
question je ne me hasarderais pas à répondre de façon absolue.
Existe-t-il un pénitent absolument parfait dans les
générations passées ou présentes ? Jésus lui-même, en descendant
imprudemment de Galilée à Jérusalem, n'omit-il pas de se conformer
à l'Avertissement : Tu n'auras pas l'orgueil funeste de
t'offrir en sacrifice... tu n'as pas pouvoir de te ressusciter
(Rév d'Arès 29/5), qu'il avait reçu très probablement comme
je l'ai reçu moi-même ? Et malgré son erreur n'était-il pas un
laïc satisfaisant ? Ne fut-il pas sauvé et ressuscité pour être
envoyé à Arès quelque 1950 ans après sa crucifixion ?
Le Père me dit: N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde
(Rév d'Arès 16/15), mais il ne dit pas que cette Miséricorde
n'existe pas et nous voyons à l'examen des faits que cette
Miséricorde existe. Heureusement ! Lequel d'entre nous
dans cette génération est-il un pénitent et un laïc
parfait ?
Cependant, nous pouvons nous poser non en archétypes mais au moins
en prototypes de la laïcité, imparfaits comme nous sommes. Nous
pouvons dire: Nous connaissons le direction de certitude, nous
savons absolument ce qu'il faut faire pour avoir une âme
et connaissons le prix de cet effort considérable, mais nous ne pouvons
pas pour autant affirmer qui est sauvé et qui n'est pas sauvé
dans le reste immense de l'humanité. Ne peut-on pas en effet faire
mortification pour des défunts qui ne furent pas
d'exemplaires pénitents, parce qu'on ignore ce qu'est le
comble de l'abomination (Rév d'Arès 33/32)? Ne peut-on
pas se mortifier pour les repentant comme pour les pécheurs
publics (33/33) ? Comme je vois l'au-delà comme un miroir
de la vie terrestre charnelle — du moins, je n'ai pas le moyen,
ayant un cerveau limité, de le voir autrement —, je me dis : Dans
le domaine terrestre, n'y a-t-il pas déjà ce que Malraux appelait
des "au-delà présents" sur terre, n'est-il pas possible d'obtenir
de gens qui n'ont de la laïcité qu'une vision fausse qu'ils
aient quand même un jour ou l'autre une vision vraie sans devenir
des parfaits pénitents ?
Vous n'avez pas tort, frère Thierry, mais vous n'avez quand même
que partiellement raison.
Merci, grand merci, Thierry, pour ce commentaire qui me permet
d'envisager une fois de plus aujourd'hui — car je l'envisage
chaque jour et parfois plusieurs fois par jour — l'espérance de
mon imperfection et de mieux comprendre encore pourquoi il n'y a
pas qu'un seul sentier, mais des sentiers chevriers (au
pluriel Rév d'Arès 25/5) vers les Hauteurs
Saintes.
08mar15 162C53
Alors que le débat sur le laïcité est relancé après les attentats
de Paris, l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy,
Emmanuelle Mignon, évoque les dérives de l'idée de laïcité en
France.
Emmanuelle Mignon, avocate et ex-collaboratrice de Nicolas Sarkozy
avait pensé le programme de la première campagne électorale en
2007. Elle s'occupait notamment de la laïcité. Elle a fait jeudi à
la RTS [Radio Talents du Sud ?] un portrait contrasté de cette
notion en France :
"La laïcité est parfois dirigée explicitement contre l'islam.
C'est une erreur politique, parce que les musulmans de France le
sentent et je ne pense pas que c'est en manifestant cette
hostilité que l'on réussira l'intégration que souhaitons",
dit-elle.
La religion est "utile à la société".
"La laïcité positive, c'est reconnaître l'existence du fait
religieux. Il faut arrêter de regarder les religions avec de
l'hostilité. Elles sont plutôt positives pour la société, parce
que c'est quelque chose qui vous sort de vous-même, vous élève
vers des choses plus essentielles et fondamentales que la
consommation ou les loisirs", souligne-t-elle.
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)
Réponse :
Merci, frère Luigi, pour ce commentaire.
J'écoute la radio dans ma voiture — donc uniquement sur la route,
ce qui ne m'arrive pas tous les jours — et, c'est vrai, on y a
très souvent prononcé le mot laïcité depuis les 7, 8 et 9 janvier.
Même si le concept de laïcité n'avait pas la moindre place dans
les esprits barbares des frères Kouachi et d'Amédée Coulibaly, les
commentateurs des tristes événements ont souvent parlé de laïcité.
Radio, télévision et journaux imprimés, du moins pour ce que
j'entends ou lis d'eux, m'ont paru alors comme un immense entrepôt
mental où s'entrechoquaient des monceaux d'idées sur la laïcité.
Il était alors très difficile de faire le lien entre toutes ces
idées dans un monde où sévissent barbares, coupeurs de têtes,
cyniques, intellectuels, politiques, fanatiques et hausseurs
d'épaules de toutes sortes, et il est vrai que j'y ai parfois
entendu des voix dirigeant leurs concepts de la laïcité contre
l'islam. Mais le plus souvent ce concept était dirigé contre la
religion en général, faisant ainsi de laïc le contraire de
religieux,
J'ai aussi entendu ou lu ce terme "laïcité positive" mais pas
toujours pour dire que le religion a sa place dans la laïcïté,
comme le dit Emmanuelle Mignon... Bref, pas facile de trouver le
fil de la sagesse dans tout ça.
La laïcité n'est ni religieuse ni anti-religieuse, mais simplement
neutre, à mon avis du moins.
08mar15 162C54
Merci Au Très Haut de nous avoir donné un prophète dont
le courage et l'Intelligence sont un exemple pour tous ceux,
croyants ou non, mais libres et laïcs, capables de
comprendre ce blog d'une très grande richesse... Qui est un
message d'amour !
Pendant un temps pas très long, nous avons, il y a quelques
années, axé notre mission sur le thème de croyants libres
et laïcs, sans religion... concept difficile à faire passer dans
les pensées trop marquées par la culture. Pour le monde Dieu est
égal à religion, ou laïcité est égale à refus de toutes religions
ou toutes pensées spirituelles et existentielles.
Le Père, (dialogue avec Caïn) nous fait prendre conscience de
l'impérieuse nécessité d'aimer... de pardonner ! Nous entrons de
plain-pied dans la Vie ! Comme vous le dites : "
La vraie laïcité doit être aussi naturelle que la vie."
Dieu n'est ni religieux, ni un justicier et encore moins
dans la vengeance... Il crée naturellement par amour...
dans le Vrai, le Bien, la Liberté... nous
pouvons faire de même grâce à Son Image et ressemblance
qu'Il a placée au fond de l'humain... Il nous invite à vivre le Bien
par choix ... sans autres contraintes que celles de notre
conscience, libres de tous préjugés.
Il nous dit : Je n'élève pas de force. Mon Bras attend au
bout du bras d'homme; il Le saisit s'il veut.(Rév d'Arès xxx/6)
librement.
L'amour est laïc, il permet de choisir librement de faire le Bien,
il stoppe la violence et la vengeance sans fin. Nous
voyons celle-ci partout dans ce monde d'idéologie et hyper
règlementé... Uù sont la laïcité et la liberté dans tous ces
méandres ? Le monde s'y perd ! Nous pouvons l'aider par la pénitence.
Dieu aime tous ses enfants, Il ne peut pas souhaiter de mal ou la
mort d'un seul d'entre eux, Il ne veut que leur bonheur... acte
d'amour et de liberté donnée, d'une générosité absolue...
Tout le monde le cherche ce bonheur; qui est souvent superficiel
et fugitif, puisé dans des plaisirs immédiats volatils et
décevants, même dans la violence ; bonheur très relatif refermant
l'homme sur lui même ; bonheur d'esclave de lui même. Le
vrai bonheur se construit sur le roc de la pénitence, de
la liberté, de la paix, de la mesure,
de la vertu comme régulateurs et il devient profond et
durable.
Pris individuellement, chacun voit l'anomalie, sans être capable
de l'identifier, sauf à généraliser... C'est la société, les
autres, sentiment diffus généré par l'inconscience que le Bien
et le mal sont tapis au fond de chacun de nous et
que nous sommes les maitres à bord... laissant sortir tour à tour
l'un ou l'autre... au gré de nos humeurs, des circonstances...
L'évolution ne peut venir que d'un travail lent mais continu d'une
conscience éveillée à la liberté, au Bien et à l'autre,
un autre soi même.
Le Père nous dit : Crie partout : "Cette vie est courte; le
bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité (Rév d'Arès
36/23) ! La liberté, le Bien changent
mon avenir et l'avenir social du monde. Si j'aime, mon
comportement social change. Par exemple je ne juge plus, je
pardonne, j'apprends la liberté, j'apprends à respecter celle de
tous les autres ... ainsi que celle de mon entourage proche. Gros
travail d'exemple à développer, pour démontrer que tout est
possible. Je suis pénitent et... laïc. Changement possible dans tous les domaines sociaux et
même industrieux de l'activité humaine. Un homme qui aime respecte
l'autre comme étant lui-même et crée les conditions psychologiques
et matérielles d'une nouvelle vie non dogmatique, non religieuse,
laïque et libre respectant la liberté des autres, il change le
monde. Il s'adresse à la conscience des autres ! Il change la
façon d'aborder des problèmes aussi pratiques que la répartition
des richesses de cette terre, il ne juge plus, il aime, il se sent
en harmonie, il ne pourra plus faire souffrir l'autre, l'éliminer
par envie ou jalousie, prendre sa place, ou tout simplement parce
qu'il le gène ! Ce ne sont plus des idées fugaces désordonnées,
mais la Vie développée sur une pensée profonde issue de
la pénitence. C'est ce que vous nous dites dans cette
entrée :
"La pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) que nous prêchons
depuis plus de quarante ans est l'inverse absolu de l'idéologie ;
la pénitence est laïque, neutre, parce que c'est à être libres de
tout préjugé que nous porte La Révélation d'Arès."
Nous sommes avec vous sur ces sentiers rocailleux pleins
de vie et d'espoir. Ce monde changera dans la paix et la
réconciliation par des hommes forts, sans peur, capables
d'évolution par l'Intelligence du cœur, des pénitents...
libres et laïcs .
Francis M. du Centre
Réponse :
Il y a des mots qui ont pris tellement de significations qu'on
doit les lire en plusieurs fois. Laïcité est de ces mots. La
première fois on ne comprend plus le sens du mot et l'on passe
vite dessus. La deuxième fois le brouillard se désépaissit, on
perçoit des contours de sens. La troisième fois... peut-être la
quatrième fois, c'est clair: Laïcité = Neutralité. C'est pourquoi
on ne doit jamais cesser de préciser le sens de laïcité. Votre
commentaire s'ajoute aux autres et l'on pourrait dire qu'il n'y
ajoute rien. Erreur ! Il nous permet d'y voir encore plus clair.
Merci, frère Francis, pour ce commentaire. La mentalité française
veut que tout soit expliqué. Vous expliquez davantage.
08mar15 162C55
Le Vendredi 6 mars 2015 20h23, njama <adresse eMail> a écrit
:
Il interprète et non seulement n'a rien compris aux petites
gens mais il ne les aime pas tout simplement....
bien d'accord
et c'est franchement ça qui me dérange avec lui. Le sentiment
qu'il ne les aime pas ...
ne devrait-il pas défendre le spolié contre le spoliateur,
l'opprimé contre l'oppresseur ? 28/ 10 : tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié
contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne
prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité.
il interprète et non seulement n'a rien compris aux petites gens
mais il donne l'impression qu'il ne les aime pas tout
simplement....
prendre les gens là où ils sont, tels qu'ils sont, ça me paraît
tellement basique au niveau spirituel
sœur des steppes ..., parle-t-il aux frères des steppes ?
non il ne parle qu'à son petit reste qu'il imagine être une sorte
d'élite. C'est du moins l'impression qu'il me donne
biz
Même la complémentarité je ne suis pas sûre que l'homme et la
femme soit complémentaire.
Je n'y crois plus.
Pourquoi, si Dieu nous a créé uniques, avec tous ses
attributs et son Image et Ressemblance, alors pourquoi
la femme serait-elle complémentaire à l'homme et vice versa...
Dieu aurait-il oublié un élément...
Pour l'instant pour faire un enfant certes l'homme a besoin de la
femme, de même la femme a besoin de l'homme. Mais la notion de
"complémentarité" s'arrêterait alors là....
Je ne crois pas à cette complémentarité qui enferme l'homme dans
un rôle et particulièrement la femme, ce qui arrange bien les
affaires de certains hommes, comme Potay.
Dieu a mis en tous, hommes et femmes , et a donné les mêmes
potientiels à chacun....
Souviens-toi, Potay a écrit que dans un monde magnifique a créer,
le sexe servira à la reproduction seule... OK pourquoi pas. Dans
ce cas les femmes autant que les hommes choisiront à qui
"s'accoupler" et n'auront pas, les femmes autant que les hommes, à
rester fidèles....
Perso je choisirai des hommes différents....
Un livre, une femme magnifique font aller au-dela des divisions
hommes et femmes car elle nous remet dans notre côté ontologique,
cette femme est Annick de Souzenelle... Je l'adore !!
Potay la minimise et pour cause = dans un de ses livres elle
explique avoir rencontré des évêques orthodoxe (elle est
orthodoxe) et parlé du féminin de chaque Homme (hommes et femmes)
et que cette fameuse "côte d'adam" n'est en fait que le Côté
d'adam, idest son coté féminin.....
Aucune réaction.... Pas prêts les grands curés à évoluer....
Que d'erreurs et de méchanceté les femmes ont subi et continuent
de subir à cause des vilaines interprétations, notamment celle qui
dit dans le christianisme comme dans l'islam que la femme est
inférieure à l'homme car créée en 2eme position (un musulman me
l'a dit). Il n'a pas voulu écouter mon explication mais je
comprends... La vérité dérange toujours... et les remises en
question sont longues pour certains hommes.....
Extrait : de Daria Daria Klanac (homme ou femme ?)
"On veut exalter la femme en lui donnant les valeurs qui font
l’équilibre de l’homme, à savoir le travail, le fait de ne pas
être mère, le fait de disposer de son corps comme elle le veut, la
négation de la maternité et même du rôle d’épouse. C’est ce que
feront certaines excessives des mouvements de la libération de la
femme à cette époque-là. Quand on exalte des valeurs féminines
contre les valeurs masculines, on obtient aussi un déséquilibre.
Jésus montre que le secret du cœur de Dieu n’est pas la puissance,
n’est pas l’intellect, mais l’amour jusqu’à la mort, valeur
féminine éminente, à condition de ne pas l’opposer à l’homme, mais
de le faire en complémentarité. Homme et femme, il les fit
ensemble."
L'église et par extention les religions ne supportent pas la
liberté donnée par Dieu aux femmes. Et retournent tout contre les
femmes... Cela te rappelle pas Potay qui écrit que la femme est
créée pour faire des enfants..... Certaines n'en veulent pas....
Il parle peut-être dans un monde changé mais aime laisser régner
les ambiguités...
un autre extrait :
Plus haut il parle du péché originel et croyant à cela, il pense
que tout mal vient des femmes....
Et c’est paradoxalement à travers l’immigration musulmane et des
associations comme "Ni putes ni soumises" en France, que j’ai vu
apparaître un féminisme qui, cette fois, exalte vraiment comme
valables les valeurs féminines. Je me rappelle d’une rencontre
entre ces jeunes filles d’origine musulmane, d’origine arabe
souvent et des ex-MLF de mai 1968. Elles ne s’étaient pas du tout
comprises. Les ex-MLF avaient en tête que l’homme est l’ennemi de
la liberté, l’enfant est l’aliénation de la femme et elles, elles
répondaient qu’elles ne veulent seulement qu’être traitées ni
comme pute ni comme soumise. Qu’elles sont des femmes, avec des
droits, qu’elles ne sont pas contre l’homme, pas contre l’enfant,
mais avec l’homme, avec l’enfant.
Ce type ment. Le MLF n'est pas contre les hommes. ce sont les
journalistes (masculins) ui ont fait croire cela pour faire taire
les femmes. Il oublie que l'église prenait la femme que comme
reproductrice... Quel ignorant... Et ces mensonges sont entretenus
par Michel Potay aussi... pour créer des dissensions entre PA et
certaines femmes.... Ils sont malins ces religieux...
Voici un homme qui soutient les mouvements féministes en France,
explique très bien pourquoi ces mouventments ont intérets à être
dénigrés...
http://worldpeace.hautetfort.com/archive/2010/06/18/un-historien-parle-du-feminisme.html
Le problème avec Michel Potay c'est qu'il croit que les PA seuls
amèneront le monde changé...
Il contredit la Parole et démontre sa suffisance.
Il a encouragé l'orgueil chez les PA [Pèlerins d'Arès] ("se
positionner un étage au-dessus des autres") et démontre qu'il
exprime le contraire de ce qu'il demande, ce fameux "les yeux dans
les yeux". Ici c'est plutôt le torticolis qui sera là...
Il entretient le pardon religieux qui n'est pas le pardon
spirituel... ce "Pardon sans conditions"
Ce pardon-là est faux et laisse celui ou ceux qui oppriment ou
salissent dans leur conviction d'avoir raison ou d'avoir échappé à
une remise en question....
Je dis sur mon blog parlant ontologie : Il n’est pas question ici
du pardon religieux qui a trop longtemps sévi (qui sévit
certainement encore aujourd’hui, hélas) et qui consistait à faire
dire pardon et surtout à imposer silence tout en entretenant peur
et culpabilité. Pardon très injuste qui laissait un goût amer et
un grand désespoir d’un côté, et qui encourageait les faiblesses
et erreurs de l’autre côté.
LE VRAI PARDON = LE PARDON DU COEUR
Le pardon de Potay est un pardon religieux qui fait croire à ceux
qui ont tort qu'ils ont ou avaient raison et peuvent continuer
dans leur voie.....
Cela est frappant : lorsque quelqu'un quitte l'assemblée
volontairement ou pas et qu'il désire revenir il revient à la case
départ... Il n'est pas tenu compte de son évolution....
Donc le pardon religieux rend prétentieux, irréfléchi et
entretient une forme d'aveuglement (savent-ils voir l'évolution
d'une personne ???)....
"Je ne pardonne pas les péchés;
Mon Salut n'est pas au bout du pardon,
mais au bout de la pénitence."
Avec ses références sur St Augustin il [Michel Potay] entretient
l'infériorité de la femme, le peu d'importance qu'elle a à ses
yeux, le fait qu'il faille l'éduquer car trop bête pour réfléchir
par elle-même. D'ailleurs il se sert de sa femme pour montrer sa
suffisance, pour la rabaisser...
21fev15 162C20
La loi et donc la politique parlent en patenôtres (surtout en
périodes électorales), mais n'ont finalement q'un seul but: Faire
peur.
C'est une chose tellement ancrée dans la culture qu'elle est
devenue instinctive. Ainsi, sœur Christiane, quand nos enfants
étaient petites, tendait à les houspiller et les punir, quand
elles avaient fait des "bêtises". Mais j'intervenais souvent en
lui disant: "Christiane, leur aviez vous appris qu'il ne fallait
pas faire ceci ou cela ?" Et Christiane, retrouvant ses esprits en
entendant ma question, répondait ! "Non, je ne leur ai jamais
appris à ce pas faire ceci ou cela, c'est vrai." Je concluais en
disant: "Profitez de l'occasion pour leur apprendre qu'il ne faut
pas faire ce qu'elles ont fait, mais non pour les disputer ou les
punir. Donnez-leur le sens du bien et de la vraie justice."
Il intervenait souvent... Sa femme était tellement bête et sans
expérience pour comprendre par elle-même... Toujours il rabaisse
et cela est plus facile d'utiliser les femmes....
Un macho Potay ??? Un type qui n'arrive pas à se décrotter de sa
culture, de son éducation notamment religieuse qui a enseigné
durant des siècles que les femmes sont comme des enfants... Il
aime entretenir cela... Non, même s'il a quitté ses habits
religieux, il garde toujours sa coiffe rouge d'évêque !!
Cette fameuse Didachè (http://freesoulblog.net/jOG/jOGtv.html)
qu'il impose comme référence aussi, est monstrueuse de mensonge et
d'arriération.. Il sait bien qu'il entretient ainsi des
contreverses, volontairement.... C'est un religieux
indécrottable... Qui joue sur le chaud et sur le froid car il dit
tout et le contraire de tout....
Et que dire de sa vision inégale d'un couple (donc d'un homme et
d'une femme), que le mariage est juste pour la reproduction, etc,
etc...
Par rapport à son hospitalisation, outre le mépris affiché des
petites gens, il oublie de dire que la sienne est gratuite et
grâce à qui ? A ces "braillards qui défilent dans la rue"... Sans
eux pas d'amélioration de bien-être... Oubliant cela, les acquis
qui aujourd'hui sont grandement remis en question pour imposer la
façon états unisienne de vivre, méprisant ces acquis puisque ceux
qui profitent (comme lui d'ailleurs) sont traités de fainéants et
de tous noms d'oiseaux ...oubliant cela il affiche glorieusement
un chiffre (80. 000euros) en opposition aux profiteurs (que
représentent ces gens qui "ne font rien de leur dix doigts"), sans
comprendre qu'il passe pour un con lui-même, car il est sûr qu'il
a usé de sa sécu et complémentaire sécu pour être remboursé ou
plutôt pour avoir toute la prise en charge gratuite. À un certain
age on a aussi des avantages et c'est tant mieux... cela il ne le
dit pas... Sa pédanterie le rend stupide !!!!
C'est un homme de droite [Potay] (que connaît-il vraiment du
communisme s'il l'a jamais été, alors il l'a été durant quelques
jours et pas plus) c'est un homme de droite qui votera extrême
droite... Il l'écrit d'ailleurs que dans tous les systèmes
politiques tu peux accomplir. Il se fout de savoir si ce sera
possible ou pas... Il ne pense qu'a sa gloire, à sa puissance
oratoire qu'il veut imposer et croit que ça marchera car beaucoup
le suivent et l'adulent.... Les femmes : elles suivront...
n'est-ce pas leur rôle? Il rêve d'être au gouvernement ou aider
celui-ci en voulant créer "un conseil des sages"... Qui
présiderait ce conseil ? Potay bien sûr....
C'est un manipulateur, qui élimine et dénigre, rabaisse ceux qui
osent dire ce qu'ils pensent, ceux qui réfléchissent en
profondeur...
Par rapport à la laïcité, il dit "Toutes les sociétés idéologiques
sont aujourd'hui déclinantes, même celles qui semblent encore
fortes, sauf peut-être les USA où la notion de laïcité est assez
élastique pour permettre à ce pays une évolution heureuse."
Yves Lacoste affirme lui = "La religion tient une grande place
(aux USA) dans leurs idées politiques et géopolitiques et ils
estiment que la puissance de l’Amérique par rapport au reste du
monde est parfaitement légitime puisqu’elle a été progressivement
instituée par Dieu. C’est ce qu’ils appellent la « destinée
manifeste » de l’Amérique." Il dit bien tout et le contraire de
tout... La laïcité est le vivre ensemble certes, mais la religion
à la maison....
Et les athées, et les hommes et sœurs de steppes ? Nada, rien,
Nothing !!! ceux-là sont des perturbateurs dont il [Potay] ne veut
pas s'encombrer. Ne sachant comment faire, n'aimant pas les athées
alors à fortiori les Hommes des steppes, il est plus facile de les
éviter, de ne pas en parler...
Il lui est bien dit, rappelé = "tu aideras l’opprimé contre
l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des
steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras
l’équité. " Mais de cela il n'en n'est pas capable. Au contraire
il soutient les spoliateurs.....
Dans sa dernière entrée il écrit = "Vous gens de gouvernement
allez me dire que La Révélation d'Arès invite l'humanité à se
délivrer de tous les pouvoirs idéologiques allégorisés par les
princes du culte — culte religieux, culte politique, culte
financier, culte rationaliste —, le roi blanc (religion)
comme le roi noir (politique, affaires, argent, etc.), tous les
chefs et leurs guetteurs(Rév d'Arès xLv/11). et vous allez me
rétorquer : "Nous ne pouvons pas appeler à l'aide les Pèlerins
d'Arès qui espèrent notre disparition." Je réponds: "C'est vrai,
mais nous n'en sommes pas là. Pourquoi pour le moment ne pas faire
un bout de chemin ensemble ?"
un bout de chemin ensemble ? La Parole est CLAIRE = se tenir loin
des pouvoirs, ne faire aucun compromis avec eux, les avertir du
châtiment à venir avec pour eux, comme seule alternative,
l'expression du repentir et de descendre de leurs trônes...
"Les nations reviendront vers Moi, d’autres nations se libéreront.
Je laisse à leurs dominateurs le temps du repentir, Je patiente
encore"
Même François il l'aime beaucoup.... Ce cher François Dubalcon,
changera-t-il les choses pour l'humanité ou bien le fait-il pour
récupérer la RA???
Il y a un verset dans la RA qui dénonce le fait que ces puissants
religieux, dont François est l'exemple, récupèreront la Parole....
Cela ne semble pas l'inquiéter....
E/36/22 Ils te mettront à l’épreuve par le mensonge et l’outrage
pour éprouver ta douceur et ta vérité. Ne les approche que s’ils
t’appellent pour t’entendre, car alors c’est Mon Esprit Qui
t’appellera vers eux. Sinon tiens-toi au loin, ils sont dangereux.
Ce Potay doit quitter l'esprit religieux et de hiérarchie qu'il
affectionne tant... Il aime l'esprit dominateur qu'il reconnaît
bien chez François, son compère... Car François lui plait plus
qu'un simple curé de campagne qui fait de grandes choses comme par
exemple le Père André Marie =
http://www.larevuedelaudela.com/nos-collaborateurs/pere-andre-marie.htm
) Cet homme a compris et sait par expérience que les institutions
(gouvernements, banques...) n'aident en rien les petits, ne feront
jamais rien..... qu'il faut faire les choses en solidarité les
petits avec les petits car les puissants n'aideront jamais. Ce que
dit la RA... et pas Potay qui leur lèche les bottes aux
puissants...
http://arras.catholique.fr/page-35088.html
http://www.chryswahkpaly.com/AC/PereAndreMarie/videop2.html
http://lavenirestennousblog.free.fr/index.php?post/2014/08/07/P%C3%A8re-Andr%C3%A9-Marie
extrait
Quelle est votre vision du monde actuel ?
Notre époque... Et si on l’aimait, au lieu de toujours la dénigrer
et la mépriser ! Peut-être que les jeunes auraient envie de la
rendre plus belle ! Notre époque est « nôtre ». Personne d’autre
que nous ne peut la rendre meilleure. Notre époque... Rassure-toi,
rien ne dure. Mais pour l’instant, elle est ton époque... Ne la
lâche pas. Ne la méprise pas. Peut-être a-t-elle besoin de toi...
Cependant, il faut oser la regarder telle qu’elle est.
L’un des derniers livres de Jean Ziegler est intitulé : L’Empire
de la honte (2). Que pourrait-on attendre du vide d’une société
qui a imposé un régime inédit de soumission des peuples aux
intérêts des grandes compagnies privées transcontinentales, par
deux armes de destruction massive dont les maîtres de « l’empire
de la honte » savent admirablement jouer : la dette et la faim ?
Par l’endettement, les États abdiquent leur souveraineté, par la
faim qui en découle, le peuple des pauvres agonise et renonce à
toute liberté.
Sur le plan économique, industriel et financier, les pauvres n’ont
plus rien à attendre de personne. C’est la raison pour laquelle il
est absolument nécessaire de faire naître l’espérance. La
compassion, la beauté, la bienveillance sont autant de mots
féminins, comme la Sagesse, qu’il faut mettre maternellement au
monde en nous.
Et si nous nous greffions sur l’espérance, sur une attente à
inventer, à nourrir, à laisser grandir, à abreuver de toutes les
tendresses que la bienveillance nous inspire...
Si notre vie intérieure était plus grande, le monde déborderait
d’amour. Mais ce changement ne peut commencer qu’avec soi-même, et
en « soi-m’aime ».
Ce "père" fait des choses merveilleuses, mais sans être curé, sans
avoir la foi, pleins de gens magnifiques et plus que l'on ne croit
fait des choses merveilleuses...
Il faut regarder dans le bon sens... et ôter les préjugés et les
méchancetés dans le coeur... et arrêter de dénigrer en voulant
glorifier ce petit reste d'arésien qui ne savent plus penser par
eux-mêmes....
Potay un guide ? bbbb
26fev15 162C35
Une information que vous connaissez peut être : Albert
Jacquard !
Que de sagesse en cet homme ! Voilà un homme à rencontrer.
Je suis prêt, si des sœurs et frères d'Île de France et de
province [mots manquants] nous organiser pour rencontrer des
personnalités sous votre guidance.
Visionner la vidéo :
"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux"
Didier Br d'Ile de France
"Sous votre guidance" = voilà encore, depuis plus d'une trentaine
d'année à quémander l'autorisation du GUIDE (synonyme =
accompagnateur, accompagnatrice, éclaireur, éducateur, égérie,
ange, berger, chef, conducteur, conseil, conseiller, directeur,
gardien, gouverneur, indicateur, instigateur, introducteur, mento,
mode d'emploi, pasteur, pense-bête, pilote, pygmalion...)
Le mot MAITRE = aussi "gouverneur", "chef"...
EA [Evangile Donné à Arès]/16/01 Écoute, homme Michel ! Tu ne sera
le chef de personne ; tu es seulement le premier, comme l’aîné est
premier né de ses frères et sœurs, premier à avoir reçu
l’Enseignement du Père.
Tu ne seras le chef de personne.... Ces PA [Pèlerins d'Arès] et
par extension toute soumission à un être humain, fait perdre la
réflexion et l'esprit aux gens qu'ils l'ont abdiqué à un seul
homme.... Krishnamurti a dit "suivre un homme est s'éloigner de la
voie" - C'est tellement vrai !
etc, etc...
Il y a tellement de revers chez Potay, de contradiction avec la
Parole....
C'est lui qui fait retarder les choses.
Qu'il mette l'humilité en premier et qu'il sache CE qu'il est !
Il doit se remettre en question profondément... sinon cela restera
une religion de plus...
Cela en est une de toute façon même s'il crit le contraire.
Bien que, écrit-il, il comprenne que les gens aient des pensées
négatives à cause de ce monde, de ces systèmes... Il en a mis du
temps ou peut-être est-ce pour se dédouaner de ses ignorances et
mots méchants envers les gens ?
Il lui reste à apprendre à aimer.... notamment les femmes (dans
leur entièreté) et les petites gens qu'il a toujours dénigrés
(lorsque j'étais chez eux [chez les Pèlerins d'Arès] c'était ainsi
et ça change pas).....
Maryse V. d'Ile de France
Réponse :
Voilà trois eMails que je publie, l'un derrière l'autre, in
extenso, que vous m'avez adressés en deux jours. Trois eMails
devant lesquels je me sens vraiment très peu de chose, mais il
n'est jamais mauvais d'être humilié. Ce n'est pas cela qui m'a
laissé sans mot dire deux jours durant, Maryse. Ce que je vois
dans ces eMails, ce n'est pas votre dénigrement de ma personne —
le dénigrement est votre droit — mais c'est le soin avec lequel
vous lisez La Révélation d'Arès et mon blog pour les
citer à tous bouts de champ, en me décriant, tellement qu'à mes
yeux vous-même Maryse et le débit de vos critiques deviennent une
curiosité !
Une curiosité telle que je suis dans un étonnement dont vous
n'avez pas idée et que j'ai fini par me dire: Donnons cela à lire
à tout le monde.
Je suis vraiment l'âne, "ce pelé, ce galeux, d'où vient tout le
mal... un cas pendable," soit ! Mais avec quelle attention vous le
soulignez, à votre manière, à tous propos. Oh ! vous n'êtes pas,
Maryse, des pires de mes incriminateurs ; j'en ai qui sont de
grands experts en matière de bafouement, et chez vous il y a sans
doute moins de méchanceté que de vocation. J'avais à l'université
un vieux maître qui nous disait : "On ne peut pas plaire à tout le
monde" et j'ajoute ici : de toute façon. Je ne vous plais pas. Que
puis-je contre ça ?
Il y a trois jours Émeline Antoine m'écrivait à nouveau pour me
dire sa gêne devant ce qu'elle prenait, comme vous, pour du mépris
dans ma façon de dire les choses. Voilà ce que je lui ai répondu :
(5 mars 2015): "Mon blog n'est pas un forum et je ne veux pas y
introduire des échanges de type conversation ou échanges à bâtons
rompus.
Ma bien aimée sœur, je ne sais même pas qui vous êtes. Moi je suis
un vieil homme de 85 ans qui parle un français dont les habitudes
ont beaucoup varié depuis sa jeunesse, mais qui ne se moque de
personne.
Voyez-vous, en décembre je fus opéré à cœur ouvert (changement de
ma valve aortique) et hospitalisé en chirurgie ou en rééducation
cardiaque en décembre et janvier. Eh bien, pendant ces deux mois
je me suis tourné les pouces, ne sachant que faire, car la vie
d'hôpital est une vie de repos forcé. Je ne dis pas que je me suis
tourné les pouces par mépris ou moquerie de moi-même pendant cette
période. Pour moi "se tourner les pouces" est "ne rien faire".
Cela n'a rien de dépréciatif.
Vous me semblez très émotive et j'en suis désolé.
Je prie avec vous, ma sœur Émeline, et je vous embrasse de toute
mon affection fraternelle."
Je vous réponds la même chose, Maryse.
09mar15 162C56
Puisque vous mettez sur la place publique la vendetta — dans le
sens de guerre déclarée entre deux familles (peut-on écrire ici
des familles d’affinités ?) — entre deux familles "attachées"
à La Révélation d’Arès, mais vue et interprétée de façon
différente, en l’occurrence par vous frère Michel, appelé Potay
dans le commentaire 162C55 et Maryse et d’autres, najma (que j’ai
connu, un homme en recherche spirituelle, au très bon coeur ), je
me permets d’intervenir.
Mon ressenti immédiat face au commentaire de Maryse, c’est de me
dire qu’il est loin de la neutralité et surtout qu’il me fait
prendre conscience qu’on fabrique une pensée en fonction de la
conclusion à laquelle on veut aboutir.
À partir du moment où on considère que La Révélation d’Arès
est vraie mais que les interprétations du témoin sont
fausses, on va rechercher toutes sortes de déviances et le pire
c’est qu’on va les trouver, sans même se rendre compte que c’est
sa propre subjectivité, son propre système de création d’idées
qui va les produire et le pire encore, c’est qu’on va y croire dur
comme fer et qu’on va tenter de les imposer via internet par
exemple.
Immédiatement vient une question : Mais pourquoi les
interprétations de frère Michel sont-elles fausses aux yeux de
najma et de Maryse ? Probablement parce qu’elles ne
correspondent pas à ce qu’ils attendent d’elles ou parce qu’elles
ne peuvent pas être reçues en toute objectivité, simplement parce
qu’elles tombent dans un terrain peut-être miné, blessé,
rebelle ou autre que sais-je ? Que peut-on y faire ?
Puis vient encore une question. Sachant que chacun a son
histoire, une neutralité intérieure existe-t-elle ?
Évidemment non, personne n’est neutre, il y a des blessures, des
ressentiments qui nous ont conduits sur tel ou tel chemin. Ainsi
tourner son regard sur soi fait parfois du bien (pas bien sûr dans
le sens de l’égocentrisme à outrance).
Il faut tendre vers cette neutralité puisqu’elle n’existe pas,
comme il faut prendre la direction de certitude de se dépasser,
c’est à dire d’aller au-delà de soi, de ses nerfs, comme on dit,
mais aussi de ses propres interprétations, compréhensions, ou du
moins les considérer et les reconsidérer avec humilité (lieu de
l’objectivité) pour parfois les remettre en question, c’est cela
aussi La Révélation d’Arès, un gros big travail sur soi
au-delà des concepts qui émergent de ce blog, que l’on peut
voir comme un lieu de discussions donc d’idées (à combattre quand
elles déplaisent) au lieu de le voir comme un lieu d’évolution
permanente.
Ériger des murs est déjà à contre-courant d’une vie spirituelle
vécue en conscience.
Charlie F. du Nord
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Charlie.
Tout compte fait, votre commentaire tombe en plein dans la sujet
de la laïcité.
Vous dites : "Mon ressenti immédiat face au commentaire de Maryse,
c’est de me dire qu’il est loin de la neutralité..." autrement dit
le commentaire de Maryse est loin de la laïcité qui est
neutralité. La laïcité peut ouvrir un débat, mais ce n'est pas un
débat qu'ouvre Maryse en usant d'une critique flétrissante aux
accents d'absolu. Je n'ai pas à m'expliquer face à Maryse,
simplement parce que ce blog, dans lequel j'ai abondamment écrit
depuis 2006, m'explique suffisamment à lui seul. Mais, bien sûr,
comme beaucoup des lecteurs de ce blog, Maryse n'y lit que ce
qu'elle veut bien y lire. C'est humain.
Je ne connais pas njama. Comme vous certains frères
m'ont parlé de njama comme quelqu'un "au très bon cœur", mais je
ne saurais avoir une opinion valable sur njama. Je connais comme
lui beaucoup d'hommes et de femmes qui s'intéressent à La
Révélation d'Arès de façon périphérique, lointaine ou très
idiosyncratique.
Il en va tout autrement de Maryse que je vis quelquefois au
Pèlerinage dans les années 90.
Comme je le dis à Maryse, le dénigrement est son droit et, dans le
domaine du dénigrement, comme je le lui dis aussi, je connais des
experts en perfidie et/ou en hostilité auprès desquels Maryse fait
effet de critique modérée.
En outre, ce blog est un blog, pas un forum.
Je n'ai publié Maryse ici que parce son acharnement après moi
devient à mes yeux une curiosité.
09mar15 162C57
J'ai lu les trois commentaires — que vous appelez eMails ? — de
Maryse V. qui dit : "Lorsque j'étais chez eux [chez les Pèlerins
d'Arès] c'était ainsi et ça change pas." Moi aussi j'ai été "chez
vous" et je vous ai bien connu, frère Michel, et je ne partage pas
du tout l'opinion négativiste que Maryse a de votre personne. Il y
a probablement en fait dans ses propos mortifiants plus de
désenchantement et d'ignorance que de négativisme, parce que le
blog montre une très large surface de votre pensée et Maryse ne
peut qu'être intentionnellement déconstructive (et méchante), et à
mon avis elle se ridiculise, parce que n'importe qui en lisant
attentivement ce blog, qu'il soit pour ou contre La
Révélation d'Arès, a une opinion de votre personne inverse
de la sienne. .
Je ne sais pas pourquoi Maryse s'en est allée de l'assemblée, mais
moi c'était parce qu'après "L'Œil S'Ouvre" à Paris
[1988-1989-1990] un frère de l'assemblée de Paris y imposait sa
façon de voir très personnelle, éloignée de votre façon de voir
prophétique, et je me disais qu'il fallait soit fonder une autre
assemblée spirituellement plus proche de vous, soit partir.
N'ayant pas les moyens de fonder une nouvelle assemblée, je
partis.
J'ai été de ceux et celles qui vous ont approché pendant un temps
et, marqué par les conversations que nous avions pendant le
Pèlerinage, je porte encore l'empreinte des qualités (et défauts)
du prophète, auquel je continue de vouer une admiration très
grande et surtout la certitude que vous êtes un homme bon et
intègre, par moment dépassé par la tâche immense qu'il a accepté
de remplir, mais acharné à progresser et pour finir un homme d'une
grande sagesse pour autant qu'un humain puisse faire preuve de
sagesse. La vraie Sagesse n'appartient-elle pas qu'à Dieu ? Mais
Dieu a votre oreille, c'est sûr.
À l'époque [où je vous ai connu], votre premier souci était
d'unifier l'assemblée, sans doute pour en dégager un petit
reste, qui existe aujourd'hui, mais encore peu distinct
alors dans un rassemblement méli-mélo divisé par les dissensions,
les individualismes et les opinions et idées très diverses (Maryse
en est un exemple). Vous y êtes parvenu — ce blog en fait foi —
grâce à votre courage et à votre acharnement à exprimer et répéter
la vérité.
Vous avez finalement réussi à donner à votre mission — j'entends
par mission celle du petit reste autour de vous — la
force d'influence qui fera tôt ou tard connaître La
Révélation d'Arès et ses espérances de Feu, qui
embrasera le monde. Personne ne peut douter de votre
pureté de foi de votre désintéressement dans votre comportement
personnel, qu'on l'aime ou ne l'aime pas. Vous méprisez l’argent,
vous vivez et mourrez très modeste, même si vous n'avez jamais
refusé un don qui permettait à la mission et au Pèlerinage
d'évoluer dans le sens souhaitable.
Vous n'avez jamais non plus condamné chez vos frères et sœurs les
fautes de caractère dont vous vous êtes vous-même débarassé, en
gardant conscience que Dieu n'appelle pas des anges, mais appelle
les hommes tels qu'ils sont, pourvu qu'ils soient en effort de
s'améliorer. Vous vous êtes un prophète incorruptible, c'est
indiscutable. Vous parlez beaucoup quand vous parlez et c'est
parfois déroutant, mais pour celui qui vous observe, vous êtes un
homme conscient de l'extrême complexité de la société et de la
nécessité d'en rajouter pour être compris de tout le monde. Vous
avez beaucoup d'humour, votre discours est souvent très orné, mais
à la fin on trouve toujours l'autorité ou le charisme. Vous êtes
tout occupé à exprimer la Vérité sous toutes ses formes sans souci
de répondre aux arguments de l’opposition qui, comme vous dites,
existe et existera toujours de toute façon.
Ce que disent vos adversaires vous laisse généralement de marbre ;
je vous ai vu dans ce positionnement plusieurs fois et à cela vous
donniez des explications claires: "Il y a toujours des
adversaires. Dieu a des adversaires... alors moi, pauvre type,
imaginez !" ou bien: "Dieu m'a parlé. Je ne prétends pas avoir
mérité qu'Il me parle, mais Il m'a parlé et m'a proposé une
mission que j'ai acceptée. Dieu ! Oui, Dieu, même si je ne sais
pas vraiment ce qu'est Dieu en plénitude (ce qui fait rire
certains) ! Alors que voulez-vous que me fasse l'opinion de ceux
qui n'y croient pas ou qui voient ma mission autrement ?"
Vous êtes beaucoup plus fin tacticien que certains pensent que
vous pouvez être. Votre confiance en vous-même est bien sûr
illimitée, parce que vous n'avez pas d'autre choix, mais vous
savez aussi que vous devrez répondre aux hommes de vos actes et
pour les choses importantes j'ai vu que vous réfléchissiez
beaucoup et longtemps.
Vos vues sur les événements et les institutions du monde sont
toujours essentiellement spirituelles, ce qui dans votre esprit
signifie toujours mesurées, tenant compte de ce que sont
les hommes, de la nécessité de travailler avec tous, et quand vous
dites au gouvernement: "Pourquoi pour le moment ne pas faire un
bout de chemin ensemble ?" votre parole et la Parole de Dieu
[Rév d'Arès i/12] qui appelle tout le monde en sachant bien
que quatre générations ne suffiront pas [24/2] pour changer
tout le monde [28/7]. Maryse s'indigne de ce que vous ayez
fait cette offre au gouvernement, mais elle n'a rien compris à La
Révélation d'Arès ou elle vous hait suffisamment pour dire
des bêtises. Elle cite des versts mais chaque verset n'est
interprétable que le Fond de l'ensemble.
Vous savez très bien que les préjugés des humains sont pour le
moment insurmontables et que le monde mettra du temps pour s'en
rendre libre [Rév d'Arès 10/10], et vous passez par le
milieu des Hauteurs et vous évitez avec sagesse les escalades
éprouvantes [7/1], parce que vous avez cette mesure
que n'a pas Maryse qui semble vous vouloir idéalement biblique ou
qui finalement vous déteste et ne veut rien d'autre que vous
dénigrer, mais vous avez la conviction têtue de la Vérité
absolue et vous adhérez à la circonspection qui, loin des extrêmes
haute ou basse, couronne cette Vérité.
Voilà ce que je voulais vous dire. Ceci dit, frère Michel, je vous
demande de ne pas m'en vouloir de me tenir loin de vous et de
votre mission, mais j'ai eu en 1995 un accident de moto qui me
laisse paraplégique et pas très utile.
Jean-Lou B. en région PACA (en Ile de France il y a vingt ans).
Réponse :
Frère Jean-Lou, je me souviens de vous et je vous dis: Nous avons
à Lorient, à Lyon, à Paris des frères et sœurs paraplégiques qui
servent la mission avec ardeur et constance. Je vois que vous
habitez maintenant la région PACA et si vous n'êtes pas trop loin
de Nice, faites un tour du côté de notre mission 15 rue Biscarra.
Je crois que cette mission est ouverte tous les jours de la
semaine l'après-midi. Je suis depuis deux jours chez une de mes
filles, loin de Bordeaux, je travaille sur un ordinateur de voyage
je n'ai pas avec moi le n° de téléphone de la mission niçoise. Je
vous l'enverrai à mon retour à Bordeaux.
Merci, frère Jean-Lou, pour ce long commentaire qui me laisse
confus, parce qu'il dit trop de bien de ma personne. Je ne mérite
pas une si bonne description. Maryse me fait des reproches
inadéquats, mais j'ai conscience que je ne dois encore faire des
progrès dans certains domaines, dont Maryse ne parle pas parce
qu'elle ne les connaît pas. Elle ne me connaît pas, en fait. Elle
nous a quittés depuis très longtemps, semble s'être fixé la
vocation de me critiquer et comme elle semble par surcroît se
débattre dans une solitude spirituelle difficile, le résultat est
ce qu'on lit en 162C55, qui est, comme les gens disent
aujourd'hui, "n'importe quoi".
Je l'ai affichée parce que, comme je dis dans ma réponse, son
opiniâtreté à me dénigrer est devenue à mes yeux une curiosité.
Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette vidéo qui montre, le "Jour de la
Femme", une Kurde interpellant l'assemblée nationale irakienne (je
crois sans être sûr) à propos du sort funeste que l'État Islamique
réserve aux femmes yezidis du Khurdistan.
C'est une vidéo très émouvante et je n'hésite pas à la publier.
Je profite de cette occasion pour préciser que le Yézidisme est
une religion du Khurdistan qu'on trouve au nord de l'Irak, dans
l'Ouest de l'Iran et l'Est de la Turquie, qui n'est ni l'Islam, ni
le Judaïsme, ni le Christianisme. Le Yézidisme remonte aux temps
de l'Iran antique. Les Yézidis forment aujourd'hui un groupe
ethnique kurde, adepte d’un monothéisme qui a de nombreuses
similitudes avec les religions de l'Iran ancien. Le Yézidisme est
considéré par ses pratiquants comme une survivance du Mithraïsme
iranien qui s'est adapté à un environnement hostile en absorbant
des éléments exogènes, notamment les enseignements de Cheikh Adi,
un soufi qui vivait dans la vallée de Lalish au XIIe siècle.
Certains théologiens musulmans considèrent plutôt le Yézidisme
comme un mouvement hétérodoxe de l'islam sunnite apparu au XIIe
siècle, sur lequel des éléments pré-islamiques ont par la suite
été greffés. Les Yézidis sont considérés comme des suppôts de
Satan par l'État Islamique DAECH ou ISIS.
10mar15 162C59
J'allais mettre quelque lignes concernant cette sœur Maryse et
Njama que j'ai rencontrés une ou deux fois et je vois que frère
Charlie l'a fait, alors je ne pensais pas poster ceci.
Ce qui compte dans cet épisode du blog sur la laïcité est que vous
acceptiez de publier un commentaire qui vous dessert totalement et
ce, sur de nombreux plans. Vous montrez la Voie du pardon,
de la paix et de l'intelligence du cœur.
Ce qui compte présentement, c'est votre exemple tout comme dans
cette vidéo 162C58. L'attitude d'accueil et de bienveillance d'une
assemblée à laquelle s'adresse cette femme qui souffre de
voir son peuple meurtri.
Vous montrez de la grandeur, du respect de l'amour évangélique non
seulement en ne répondant pas par le mépris, mais aussi en donnant
à cette sœur en l'humanité, qui lit votre blog, l'occasion de
s'exprimer. Vous n'excluez pas cette sœur qui tient le même
langage depuis des années et qui vous insulte. Lorsqu'on est
insulté, ou méprisé, c'est loin d'être évident de trouver la bonne
attitude. Cet acte d'amour là est difficile encore à offrir
à l'autre . C'est en cela que ce Message est formidable ! Il
n'interdit pas de récuser, mais il engage à aimer, à pardonner.
Le monde n'a pas appris à l'humain à descendre au fond
de soi pour aimer ce qui y git et lui donner la chance
d’Être.
Le Bien est ce qui vit, qui est chaleureux et qui n'est
pas intellectuel. Un sourire suffit ! Or, ce monde qui tire
abondance de la terre , de l'or, du fer, du feu, du
salaire de l'ouvrier, de l'humilité des petits, des faiblesses
des pécheurs, et qui ont mis en lois leurs rapines, leur
injustice et toutes abominations en alliance habilement scellées
par ceux qu'ils dominent, pour les corrompre, les voler, les
tromper....(27/8), tant qu'il y aura la guerre, au nom de
Dieu, ou au nom de toute autre raison, il y aura souffrance,
médiocrité.
Nous sommes la chair de l'autre. Paul de Tarse disait en
substance, lorsque ma main gauche souffre, c'est la main
droite qui va aller la délivrer.
Et sans défense face à l'adversité, il y a parfois ce sourire —
parfois tristounet certes — qui revient et d'autres, la promesse
du Père, Son aide, un homme, une femme comme un ange inattendu qui
nous tend une main.
Ce sourire peut revenir si nous le recherchons et peu à peu nous
retrouverons de la force.
Alors regardons le Ciel, derrière les nuages, il y a la lumière.
Avec vous, mes sœurs et frères en notre Créateur.
Danièle G. du Nord
Réponse :
"Le monde n'a pas appris à l'humain à descendre au fond de soi
pour aimer ce qui y git et lui donner la chance d’Être."
Voilà une très belle phrase. Merci pour ce commentaire, sœur
Danièle, et tout spécialement pour cette belle phrase.
La laïcité, si elle devient l'état d'esprit qui neutralise, qui
neutralise la pensée qui alors ne passe plus par des préjugés, des
émotions ou un programme, peur "apprendre à l'homme à descendre au
fond de soi" et y chercher "la chance d'Être."
Notre gouvernement semble faire de la laïcité une religion, si
j'en juge par M. Valls martelant le mot laïcité comme les
prêcheurs d'autrefois martelaient le mot Dieu sur la margelle de
la chaire, et nous Pèlerins d'Arès faisons de la laïcité tout le
contraire de la religion.
10mar15 162C60
En réponse au commentaire 162C57 de Jean-Lou B de Paca, Voici les
horaires d'ouverture du local de l'assemblée de Nice : 7 jours sur
7 de 14h30 à 17h30 et le Mardi de 10h00 non stop jusqu'à 17h30.
Frère Jean-Lou, nous serions heureux de vous voir, ne serait-ce
que pour faire connaissance, et si vous pouviez nous aider ce
serait super chouette.
On travaille en ce moment sur ce blog de Frère Michel sur la
laïcité, on essaie de préparer un exposé pour inviter nos
contacts, j'ai du mal avec ce mot et je ne missionne pas sur ce
thème. Ça viendra peut-être mais je me sens largement plus à
l'aise avec la pénitence.
La laïcité, ça me donne l'impression d'une mission sociale, car
trop sur la bouche des politiques, c'est pour moi comme, en
vrac, les mots : république, citoyen, électeur, voter,
fidèle, client, administré, code, procédure, tribunal, patriote,
etc... qui sont vides de spiritualité.
Je me dis qu'en parlant comme ça, de but en blanc, de la laïcité,
l’épi mûr ne sera pas attiré, mais j'ai sûrement un
préjugé ?
Je reconnais que le principe de laïcité dans le sens de respect et
liberté des convictions , est une des rares bonnes choses de la
politique en France,
Eh bien, la laïcité, comme vous la redéfinissez Frère Michel,
c'est d'une autre dimension, c'est la liberté qui règne sur terre.
Je crois que l'homme, bienveillant au début, a un esprit ou un
idéal laïque, et puis s'il devient pénitent, il se
libère petit à petit de tous préjugés et devient vraiment laïque.
Xavier H. de Région PACA
Réponse :
Merci, frère Xavier, pour les indications que vous donnez à
Jean-Lou.
Laïcité, je comprends votre méfiance à propos du mot, qui comme
"laîc" n'apparaît pas dans La Révélation d'Arès et qui
sur les lèvres des politiques prend des sens très divers, de sorte
qu'on ne sait plus très bien ce qu'il signifie.
Un mot est toujours une image, mais qui varie selon les cerveaux
où cette image se forme. Ce que certains appellent un symbole par
comparaison au schème. L'arbre que voit l'œil est un schème, mais
le mot "arbre" qui passe par le cerveai et les lèvres est un
symbole... je schématise. D'images nous avons des provisions et
cela nous conduit à une erreur monumentale: Quand nous conversons,
nous nous entendons parler, mais c'est un flot d'illusions, parce
que chacun à en tête ses images des mots prononcés. L'image qu'a
l'un quand il dit "laïc" ne correspond pas forcément à l'image de
l'autre quand il dit "laïc". C'est ce qui engendre les
malentendus, les qui-pro-quo, les procès, les haines, les
crimes... Les frères Kouachi et Amédée Coulibaly ont tué pour des
mots !
Le mot "laïcité" est un "faire-semblant" particulier en ce moment.
Cela devient parfois intenable. De là mon entrée 162 générée par
mon besoin de préciser ce que j'entends par "laïc" par comparaison
à ce qu'entendent d'autres.
Comme pour le concept de pénitence il nous faut préciser
le sens que nous donnons au concept de laïcité, sauf que nous
aurons à prononcer pénitence en permanence, tandis que
laîcité est une sorte de mot à la mode.
Comme quoi, aucune langue ne devrait être enseignée par
imprégnation, parce que l'imprégnation crée la culture.
La publicité, par exemple, use et abuse de ce principe.
Je ne sais plus qui dans un discours tonitruant que j'entendis à
la télévision dit: "Nous bombardons au nom de la civilisation !"
et me fit éclater de rire (Lionel Jospin peut-être) et je me dis
qu'au nom de la laïcité ou de la civilisation le monde fait
n'importe quoi : des lois, des condamnations, des guerres,
etc., . Comme le mot est beaucoup prononcé et qu'il a actuellement
une place de choix dans l'oreille du public, vous avez
sûrement raison d'en profiter pour préciser le sens que nous lui
donnons.
10mar15 162C61 Note du bloggueur : À
la suite du commentaire 162C55 j'ai reçu un très grand nombre de
protestations et réfutations lancées par les lecteurs de ce blog
à Maryse V. d'Ile de France. Or, d'une part on sort du
sujet de la laïcité, d'autre part ce blog n'est pas un forum et
je cherche toujours à limiter les échanges polémiques. J'ai donc
choisi, parmi ces réfutations, une parmi les plus raisonnables.
Elle a été rédigée par sœur Nicole L., un très ancien Pèlerin
d'Arès, une compagne de foi toujours très dévouée à la Mission
de Bordeaux, pour s'exprimer au nom de tous ceux qui protestent
:
Ma sœur Maryse, j'ai lu attentivement votre commentaire. Ce que
mon cerveau et mon cœur ont ressenti, je vais le dire en trois
mots, de la peine ! De la peine pour le prophète et pour
vous.
Ce que vous dites sur le prophète, Michel Potay, n'est absolument
pas juste.
Vous dites : "Il interprète, il n'a rien compris aux petites gens,
il ne les aimes pas, tout simplement.... le sentiment qu'il ne les
aime pas..." Je vous réponds : Ce n'est effectivement que votre
sentiment, et celui-ci est totalement faux.
Vous citez un passage de la Parole : Tu aideras l'opprimé
contre l'oppresseur, le spolié contre le spoliateur, avec tes
frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu
établiras l'équité. (Rév d'Arès 28/10 ). Ma sœur, la Parole
s'adresse au prophète qui la transmet à l'humanité afin
que nous reconstruisions Éden. C'est à nous, vous, moi, et les
autres de défendre l'opprimé et le spolié. C'est à nous
d'accomplir cette Parole sur plusieurs générations. La
Parole est intemporelle, vous devez le savoir.
Je continue et je lis : "Il ne parle qu'à son petit reste
qu'il imagine être une élite. C'est du moins l'impression qu'il me
donne." Là aussi, ce n'est que votre impression et elle n'est pas
juste.
Lorsque vous citez l'extrait de Daria Klanak vous dites : "Cela te
rappelle pas Potay qui écrit que la femme était créee pour faire
des enfants." Le prophète Michel Potay n'a jamais dit
cela de cette manière. Encore une chose dite par vous qui n'est
pas juste.
Je ne me souviens pas que Potay comme vous dites, ait écrit que
dans un monde magnifique à créer, le sexe servira à la
reproduction seule. Je lis tout son Enseignement et je
ny 'ai jamais lu que la femme servira à la reproduction seule. Où
avez-vous lu cela.? Le Père ne dit-Il pas dans la veillée
9/7 : Les joies que J'ai réservées aux époux consacrés
demeurent secrètes en(tre)eux que leurs cris de bonheur ne
percent pas les murs !
Vous dites ensuite : "Le problème avec Michel Potay c'est qu'il
croit que les Pèlerins d'Arès seuls amèneront le monde changé."
Faux ! Le changement se fera avec le petit reste, les
Pèlerins d'Arès plus le reste [voir "Nous croyons, Nous Ne Croyons
Pas"]. Donc pas les Pèlerins d'Arès seuls.
Vous dites: "Il contredit la Parole et démontre sa suffisance
!... Il a encouragé l'orgueil chez les Pèlerins d'Arès [pour
qu'ils se positionnent] un étage au dessus-des autres "
Vous dites aussi : "Il entretien le pardon religieux qui n'est pas
le pardon spirituel ce 'pardon sans conditions.' Le pardon de
Potay est un pardon religieux qui fait croire à ceux qui ont
tort qu'ils ont ou avaient raison et qu'ils peuvent continuer dans
leur voie." Totalement faux ! Ayez au moins le courage de citer
les personnes que le prophète aurait encouragé à rester dans une
voie autre que celle de la Voie Droite (Coran "Al
Fathia") , autre que celle de la pénitence.
Vous dites encore : "Par rapport à son hospitalisation, outre le
mépris affiché des petites gens, il oublie de dire que la sienne
est gratuite et grâce à qui ? À ces braillards qui défilent dans
la rue." De qui tenez-vous ces informations ? Ma sœur, vous êtes
en plein dans le jugement. Vous ne faites que des suppositions de
la plus grande gratuité, elle !
Vous continuez en disant : "Il y a tant de revers chez Potay, de
contradiction avec la Parole..... C'est lui qui fait retarder les
choses. Il doit se remettre en question profondément..."
Ma sœur Maryse, lorsque vous aurez atteint le millième du niveau
de pénitence ou changement intérieur qu'a
atteint notre prophète Michel Potay, alors vous pourrez
vous autoriser à parler comme vous le faites actuellement.
Écoutez, ma sœur Maryse, vous ne dites sur le prophète
que Dieu a donné à notre humanité que des choses fausses.
Je peux comprendre qu'il puisse déranger et qu'on puisse ne pas
l'aimer, d'ailleurs le Père le dit dans La Révélation d'Arès:
Beaucoup t'aimeront; d'autres ne t'aimeront pas ; cela ne leur
sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (16/3).
Vous voyez, ma sœur, le Père avait prévu que l'on parlerait mal de
lui et qu'il ne serait pas aimé de tout le monde .Ceux qui ne
l'aiment pas ne se gènent pas et regardez comme il répond à ses
détracteurs. N'est-il pas un exemple d'amour spirituel ? Bien sûr
que si, mais Nul n'est prophète en son pays [Matthieu 13/57,
Luc 4/24].
Prenez conscience d'une chose Maryse, s'il y a un homme important
dans ce bas monde, c'est le prophète Michel Potay.
Je suis un pèlerin d'Arès.
Nicole L. d'Aquitaine (Mission de Bordeaux)
Réponse :
Merci, ma sœur Nicole,pour cette simple rectification.
Je ne lis plus aucun eMail de Maryse V; dite Assunta. Quand je
vois en tête d'un eMail le nom "Assunta" je ne l'ouvre même pas.
Elle ne m'aime pas, elle est contre moi, de ce fait elle m'imagine
tel que je ne suis pas. À quoi me servirait-il de suivre les
rêveries de Maryse.
On m'a prié de lire, hier soir, un eMail de Maryse V. daté du 9
mars, qui dit ceci :
"La femme de Potay a 20 ans de moins que lui... Elle a 60
ans. C'est une femme aussi d'une certaine époque. Elle a dû
souvent obéir pour satisfaire son mari, ou peut-être pour éviter
les histoires. Potay est autoritaire aussi. Je dis cela car les
Lucas chez qui je suis restée six mois (je payais ce qui est
normal) avaient des attitudes entre eux de dominant-dominée. Et
ils me disaient, comme j'étais choquée, qu'ils "vivaient comme
chez le prophète". Bernard a fait partie de ceux qui ont été chez
Potay pour aider à l'imprimerie manuelle qui se faisait chez
Potay. Celui-ci devait donner des ordres à sa femme qui
s'exécutait illico et Bernard faisait pareil avec Annie... Je
pense qu'ils ont évolué heureusement. Etc., etc."
Je n'en ai pas lu davantage, car l'Email était long.
Pourquoi lire Maryse ? Elle ne me connaît ni ne connaît mon épouse
Christiane. Christiane n'a pas 60, mais 70 ans ! Et moi j'ai 85
ans, mais non 90 (20 ans de plus que Christiane selon Maryse).
Christiane n'est pas "d'une certaine époque" qui, je suppose,
signifie "arriérée" dans l'esprit de Maryse. Christiane est une
femme moderne, elle fait conjointement à Francis M. la
comptabilité de L'Œuvre du Pèlerinage, et elle n'a jamais "dû
obéir pour satisfaire son mari". Nous avons avancé la main dans la
main, elle et moi. Nous nous aimons profondément. Quant aux Lucas,
chez qui j'ignorais que Maryse V. avait habité (pourquoi se
plaint-elle des Pèlerins d'Arès qui finalement lui ont quand même
rendu des services), j'ignore s'ils vivent en dominant/dominée,
puisque je n'ai jamais vécu avec eux, mais je les connais et je ne
les vois pas comme ça.
Bref, Maryse V. ne me connaît pas. Que voulez-vous que je pense de
quelqu'un qui me décrie alors qu'elle sait si peu de choses de moi
?
C'est d'ailleurs le cas de tous ceux qui me dénigrent. Au temps où
l'UNADFI passait pour une autorité suprême à propos des "sectes",
cette associations calomniait les Pèlerins d'Arès et ma personne
de façon honteusement fausse. J'écrivis deux fois à la Présidente
de l'UNADFI, Mme Tavernier, des lettres aimables et apaisantes
disant ceci : "Chère Madame Tavernier, pourquoi dites-vous
n'importe quoi sur Michel Potay et les Pèlerins d'Arès ? Je
comprends que vous ayez des sources diverses vous donnant des
informations diverses, mais pourquoi ne pas nous entendre nous
aussi. Si vous parlez de nous, il me semble normal que vous nous
rencontriez. Ensuite, vous direz ce que vous voudrez, mais au
moins vous jugerez sur pièce. Fixez-moi un rendez-vous, je
prendrai le train, vous rencontrerai et répondrai volontiers à
toutes vos questions." Mme Tavernier ne répondit jamais à mes
lettres. La raison de son silence me parut claire: Les gens qui ne
vous aiment pas, qu'on pardonne de ne pas vous aimer, mais qui
n'ont d'autre but que de vous nuire, aiment mieux vous imaginer
que vous connaître !
10mar15 162C62
À la Catho [Université Catholique] de Paris il y a un cours sur la
laïcité et les valeurs républicaines destiné aux responsables
religieux appelés à exercer en France. Une formation que le
gouvernement veut développer, mais qui se heurte à de nombreux
obstacles. Pourtant les étudiants jugent ce cours très utile.
Ce cours prépare au diplôme universitaire "Laïcité,
interculturalité et religions". Sous cet intitulé très consensuel
et policé est dispensée, à raison de 225 heures sur une année, une
série de cours sur les institutions françaises, les valeurs
républicaines, le droit et l'histoire des religions, la loi de
1905, etc. Un digest de tout ce que devrait savoir un responsable
religieux avant de plonger dans le chaudron français
d'aujourd'hui.
Il y a 1.800 imams en fonction en France, mais seuls 25 à 30 %
sont de nationalité française. "La formation des imams est la clé
d'un islam qui se construit en France, en toute indépendance,
libéré d'influences néfastes," a lancé Manuel Valls mardi dernier
lors d'un déplacement à l'université de Strasbourg, où un cours
semblable à celui de la Catho de Paris existe depuis 2011. Une
phrase du Premier Ministre lourde de sens tant le sujet, pour peu
qu'on y regarde de près, est conflictuel. Le projet de Manuel
Valls repose sur un socle mouvant. D'une part, parce qu'en vertu
de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État il
n'existe pas en France de système de culte reconnu. D'autre part
parce que dans l'islam il n'existe ni statut pour les imams ni
organisation du culte musulman. Pour autant, depuis longtemps, la
première impulsion fut donnée par Jean-Pierre Chevènement, la
deuxième par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Le
paysage de l'islam en France n'est pas très brillant: Les imams ou
responsables de mosquées peuvent avoir bac plus dix ou être des
“bledards”. Avec un niveau de français très inégal, au point que
les jeunes musulmans, eux nés ici, se moquent d'eux. Le tout sans
hiérarchie ni véritable contrôle, hormis celui des États
d'origine. Réalité peu connue, 150 imams algériens, 150 turcs et
30 marocains sont détachés et payés par leurs pays respectifs pour
exercer en France.
"Nous, imams, avons souvent peur d'être rejetés. Maintenant que je
connais la loi de 1905 et tout le reste, j'ai de quoi me
défendre !" dit Brahim Saadan, ingénieur sorti major de sa promo
de la Catho
Dans ce paysage pour le moins contrasté, la volonté est donc bien
de former des responsables religieux qui sachent se mouvoir dans
l'espace républicain, comme ont su le faire avant eux catholiques,
protestants ou juifs. "On ne peut pas le dire aussi crûment mais
ce sont bien les musulmans qu'on cible aujourd'hui. Et, parmi eux,
les fonctions sensibles comme celle d'aumônier en prison ou d'imam
dans une banlieue travaillée par l'islamisme», explique un bon
connaisseur du dossier qui travaille avec le ministère de
l'Intérieur. D'où le cap annoncé par le premier ministre à
Strasbourg: le doublement de l'offre de formation sur l'islam
d'ici à la fin de l'année. Aujourd'hui, six diplômes
universitaires existent : Paris, Strasbourg, Lyon, Montpellier,
Aix-en-Provence, Bordeaux, auxquels Toulouse et Lille doivent
bientôt s'ajouter. L'idée est d'avoir un bon maillage géographique
car un étudiant, même motivé, ne fera pas 300 kilomètres pour
aller en cours. Jusqu'à aujourd'hui, seuls 200 à 300 responsables
musulmans ont suivi l'un de ces cours qui butent souvent sur le
manque de candidats.
C'est le cas à la Catho de Paris, pourtant précurseur puisqu'elle
a ouvert le premier enseignement, en 2008, alors que la Sorbonne
avait fermé sa porte aux musulmans, le Conseil de la vie étudiante
estimant que des religieux n'avaient pas leur place sur les bancs
d'une université publique, même pour une formation laïque.
Les organisations musulmanes, comme le Conseil Français du Culte
Musulman et la Grande Mosquée de Paris, sont largement accusées de
ne pas avoir joué le jeu et de n'avoir envoyé des étudiants que
sous la pression des pouvoirs publics. "C'est toujours pareil, il
a fallu leur forcer la main," dit un des créateurs du projet.
Pourquoi ces réticences? Je vais vous le dire, frère Michel, c'est
parce que, comme je le dis plus haut, la volonté de l'Éducation
Nationale, donc du Gouvernement, est de former des
responsables religieux qui soient en accord complet avec l'espace
républicain. Autrement dit, on veut des imams à la botte de
l'État. On veut des imams comme la Révolution Française a voulu
les "prêtres jureurs".
Dans l'esprit du Gouvernement, une telle formation pourrait être
bientôt obligatoire pour les aumôniers des hôpitaux, comme ceux
des prisons ou de l'armée. Comme y serait conditionnée la
délivrance de visas aux imams détachés par leurs pays d'origine.
Mais le gouvernement dans ces conditions toucherait un sujet trop
sensible pour être possible.
Archimède de la Catho (Ile de France]
Réponse :
Cher Archimède, le gouvernement ne voit pas la laïcité comme une
neutralité absolue à l'égard de la foi, quelque religion elle
exprime, mais comme une soumission à ses idées politiques.
C'est bien pourquoi nous Pèlerins d'Arès sommes réellement laïcs
comparés à un gouvernement qui se dit laïc, mais qui veut que les
Catholiques, les Protestants, les Juifs, les Musulmans, bref, tous
les croyants crient: "Vive la France, vive ses lois, vive ses
institutions et ses projets politiques." Mais ce n'est pas
possible, parce que la foi, la vie spirituelle, est une voie
d'évasion hors de ce monde politisé, policé, contrôlé,
11mar15 162C63
Je vous remercie de votre entrée et de vos réponses, qui m’ont
fait faire pendant ces trois semaines un travail de déculturation
important. Je pensais que ma connaissance et ma réflexion sur la
laïcité politique "noble" ou "de bonne foi" m’avaient permis de
trouver un regard équilibré et spirituel dans ce domaine si
important et sensible, car [il se situe] au carrefour des luttes
et alliances de pouvoir entre la religion, la politique et le
peuple.
Mais votre entrée et vos réponses qui vont tellement plus loin que
cela, m’ont convaincu que je devais revoir ma conception (et mon
enseignement) et aller aussi loin que vous.
Vous abordez tout sujet avec la pointe de votre conscience
prophétique par le charisme de vérité que Dieu vous donna — Le
jour fraye ta lance… Ma Main fonde la (bonne) corne dans ton œil
(comme) la rave (Rév d’Arès xxxix/12-14) —, la laïcité
comme les autres. Moi j’ai abordé la laïcité par la hampe de ma
culture universitaire et professionnelle. Même humaniste, même
passée au feu de ma réflexion spirituelle, ma pensée ne pouvait
aboutir à la même pureté de vision. Je suis à la foi désolé et
heureux de constater cette limite, car par ce fait je peux la
dépasser.
Vous m’avez fait comprendre que la laïcité française était en fait
laïciste par le seul fait qu’elle considère qu’il "faut ou
faudrait aux institutions un caractère non religieux" (votre
réponse à mon commentaire 162C48), car c’est bien ainsi que la
sphère politique et administrative interprète l’article 2 de la
loi de 1905 : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne
subventionne aucun culte."
La laïcité française contient donc en son sein, par l’idéologie
qui la fit naître sous la IIIème république, le laïcisme, cet
"extrême réducteur et autoritaire de la laïcité qui
malheureusement se fait passer pour la laïcité" selon ma
définition (162C48).
La pensée politique française, pourtant connue pour être
tolérante, ouverte, généreuse — "c’est le pays des droits de
l’homme" — a souvent aussi quelque chose d’extrémiste et de raidi
; elle prétend toujours trouver des solutions définitives à des
problèmes sociaux, qui sont avant tout des problèmes de vie, par
des actes juridiques et déclaratifs. En fait, elle se paye de mots
et d’intentions qui sont rarement applicables, parce que beaucoup
trop abstraits et impérieux. Elle finit ainsi par créer des tabous
abêtissants en interdisant le dialogue, la réflexion et les
adaptations nécessaires à suivre l’évolution de la société.
Dans ce sens, les concordats qui représentent une négociation
entre les pouvoirs "spirituels" et les pouvoirs "temporels" et une
reconnaissance de l’un par l’autre sont plus souples et plus
propices au dialogue entre les citoyens eux-mêmes. Ils peuvent se
nourrir des changements sociaux, mais ils permettent aussi aux
autorités de réguler l’impact social des mouvements religieux au
fur et à mesure de leur émergence et croissance. Ceci avec plus ou
moins de tolérance, selon la religion concernée. On reste quand
même sous la dépendance du pouvoir.
C’est pour cela que le régime concordataire décrit dans une
application idéale et généreuse par notre frère Christian
(commentaire 162C47) qui se réfère aux positions du Président de
la Région Alsace, Philippe Richert, peut s’avérer beaucoup plus
restrictif, si le pouvoir politique qui gère le concordat le
décide. Ainsi, en Autriche (sous régime concordataire), le
parlement, a voté le 25 février une loi d’exception concernant
l’islam. Cette loi prévoit notamment que :
"Tout groupe autrichien déclaré comme représentatif de la
communauté musulmane devra dorénavant utiliser une traduction
standardisée et en allemand du Coran." Tout financement étranger
des organisations islamiques est désormais interdit. Tout imam
exerçant en Autriche devra parler l’allemand, afin que leurs
commentaires soient plus accessibles et plus transparents et
permettent de faciliter l’intégration de l’islam dans la société
autrichienne. Les 450 organisations musulmanes du pays devront
prouver qu’elles ont une approche positive envers la société et
l’État, si elles veulent continuer à être officiellement
reconnues."
Même si on peut comprendre le souci des Autrichiens de prévenir
les menaces intégristes, on est bien loin de "la laïcité aussi
naturelle que la vie." Et cela démontre combien est juste votre
phrase : "La politique ne peut pas définir la laïcité."
La suite est d’une logique lumineuse et imparable pour un Pèlerin
d’Arès ou pour toute personne qui réfléchit : "On ne peut définir
la laïcité que par le Bien et la pénitence qui
y conduit, tels que les neutralise totalement La Révélation
d'Arès. Il serait temps que le gouvernement français porte
enfin son regard vers nous Pèlerins d'Arès et nous aide à répandre
l'idée de la neutralité du Bien et des voies qui y
mènent l'homme. Nous avons quarante ans d'expérience de mission
laïque, en prêchant l'effort personnel de bien."
La "vraie laïcité" est fondée sur l’effort personnel de bien,
la pénitence, et la neutralité de bien, c’est
le non-jugement, le premier pilier visible de la pénitence,
si mes souvenirs sont justes. C’est effectivement une bonne idée
de proposer ce "bout de chemin" aux gens de gouvernement et par
conséquence aux citoyens qui les suivront. Ce bout de chemin,
c’est le début des sentiers vers les Hauteurs Saintes. Le gouvernement français acceptera-t-il votre main tendue ?
Avec regret, je ne le pense pas, car, comme je l’ai souligné dans
mon précédent commentaire, l’État français "ne se prononce pas sur
l’existence de Dieu". Entendons plus trivialement qu'il ne veut
pas entendre parler de Dieu. Même le mot est tabou dans cette
séparation étanche entre sphère religieuse et sphère politique que
la laïcité à la française souhaite pour le moment maintenir. Or,
non seulement, nous, nous déclarons notre foi en Dieu, mais nous
attestons Son Existence et accomplissons Sa Parole. Il y a donc,
quant à la laïcité, une incompatibilité formelle entre notre
position et la position gouvernementale.
Ceci dit, à la fin de votre entrée vous en appelez aux "gens
de gouvernement" sans préciser davantage de quel gouvernement il
s’agit. Peut-être que là vous posez l’œil (sur le) loin(tain)
(Rév d’Arès xvii/3). En effet, d’une par la France ne
restera pas toujours sous la férule des idéologues laïcistes et
d’autre part votre appel à la coopération en matière de laïcité
peut être entendu par tous les gouvernements laïques
non-séparatistes du champ, qui sont largement majoritaires. Sans
aller jusqu’en Amérique (mais pourquoi pas), si seulement les pays
laïcs francophones et anglophones de l’Europe vous entendaient,
nous aurions dès maintenant, sous votre direction bien du pain sur
la planche.
Didier du Roussillon
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce deuxième commentaire, qui est une
très intéressante mise au point.
Tout le monde en France sait que pour la pensée juridique et
étatique française laîc signifie en fait athée et que donc
laïcisme signifie en fait athéisme, qui est pour le Gouvernement
Français une idéologie.
Autrement dit, on peut dire sans rien exagérer que dès qu'on parle
de laïcité on est en pleine hypocrisie, parce que selon ce que mes
yeux ouverts par Dieu voient depuis 1974 il n'existe pas
d'idéologie, religieuse, politique ou philosophique, qui ne soit
pas hypocrite.
L'hypocrisie est l'état et l'attitude de l'humain qui déguise son
caractère et cache ses véritables tendances, pensées et
intentions, qui feint des opinions, des sentiments, des vertus
qu'il n'a pas. Or, une idéologie, quelle qu'elle soit, sert
d'abord à cacher que les humains, nos frères, sont aussi variés
que les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6) sauf de
les brûler sur des bûchers, de les fusiller ou de les énvoyer
périr dans un camps de concentration ou un goulag dans les États
dictatoriaux ou de les vouer à l'oubli et au silence totaux dans
les États dits démocratiques comme la France, bref, cacher tout ce
qu'on veut derrière un texte qui se veut solennel et/ou sacré,
mais qui en fait est, comme vous dites ici, "quelque chose
d’extrémiste et de raidi, [qui] prétend toujours trouver des
solutions définitives à des problèmes sociaux, qui sont avant tout
des problèmes de vie, par des actes juridiques et déclaratifs. En
fait, elle [la pensée politique française] se paye de mots et
d’intentions qui sont rarement applicables, parce que beaucoup
trop abstraits et impérieux."
Quand une loi est inapplicable on l'applique de force ou on fait
taire de force les "inapplicateurs". Vous avez raison: le
Gouvernement français actuel ne me répondra probablement pas, mais
peut-être un autre gouvernement ici ou ailleurs.
Je suis stupéfait qu'un gouvernement accepte son néant avec
solennité et enthousiasme, car il y a quelque chose de néant et,
qu'on me permette ce mot, d'imbécile, à "ne pas vouloir se
prononcer au sujet de Dieu" au point de ne pas vouloir en parler
du tout, ne serait-ce que pour dire: "Je n'y crois pas", parce que
dire "Je n'y crois pas" ouvre au moins un dialogue, alors que là
nous sommes face à un néant, qui n'est même pas un mur, lequel a
une existence, une consistance, une hauteur, une ombre, tandis que
la laïcité dont parle le gouvernement, son athéisme idéologique,
est une insignifiance (au sens éthymologique : absence totale de
signification !). Notre laïcité absolue à nous Pèlerins d'Arès
n'interdit pas le dialogue, dialogue que nous ouvrons ici et là
dans la rue avec les passants, mais le gouvernement coupe sa
langue, se mutile pour être totalement muet. Partant, il éloigne
et isole définitivement un grand nombre de citoyens.
Le problème, face auquel notre mission se trouve chaque jour dans
la rue, c'est que le public suit le gouvernement, et ce public,
s'il est croyant, a aussi la langue coupée et ne sait plus quoi
écouter et quoi dire, ou, s'il n'est pas croyant, déclare son
infirmité avec fierté ou colère, mais ce sont des cris hoqueteux
d'humains à langue coupée. William Hazlitt disait: "Il n'existe
pas d'animal plus mesquin, idiot, malveillant, ingrat, que le
public." Mais nous trouverons des failles dans cette citadelle
du public et nous y ferons passer la Parole d'Arès pour que des
hommes l'entendent et la comprennent de l'autre côté. La laïcité
de La Révélation d'Arès est absolue mais n'est pas
muette ; elle s'adresse à tous, athées et croyants de toutes
sortes. Pour autant le Père ne se nie pas lui-même, quoiqu'étant
le Tout-Autre parmi tous les autres possibles et imaginables.
11mar15 162C64
Hier soir j'ai lu les trois eMails du commentaire (162/55) de
Maryse V. d'Ile de France.
Je me dis que je ne dois juger personne...
En revanche, je me dis que la honte est salutaire...
J'espère que ce sera le cas pour Maryse.
Cependant, cela coïncide avec ce que je dis un peu plus loin dans
mon commentaire, à propos de nous tous, en nous qualifiant d'être
tous "spirituellement débiles"... (Pardon si cela peut choquer
certaines personnes...).
Ceci étant dit, pour parler de la laïcité, (sujet de votre
entrée), la laïcité telle qu'on la connaît communément ne
m'inspire pas beaucoup.
En revanche, la Laïcité spirituelle, celle qui vient du Père,
m'inspire...
En effet, cette Laïcité spirituelle me parle beaucoup plus. C'est
comme s'il y avait un lien direct avec ma Pénitence.
Quant à la laïcité des hommes, cela me fait penser à un système où
tout serait déjà bien établi, bien "verrouillé", bien structuré,
bien hiérarchisé, bien ficelé etc. En fait, j'ai l'impression que
c'est encore un truc d'hommes de pouvoir, une autre "cage dorée"
qui enferme l'homme de manière invisible, et qui tend à le devenir
plus encore...
De plus, la laïcité telle qu'on la connait est, pour moi, un
pis-aller pour des personnes athées, scandalisées, etc.
Un peu comme dans les parties politiques, où il y a un parti
"fourre-tout", une sorte de refuge qui regroupe toutes sortes de
gens atones ou excités.
Une sorte "d'auberge espagnole" où se retrouvent tout un tas de
conformistes venant d'horizons divers et variés...
Bref, des personnes ne sachant plus trop à quel saint se vouer...
Aussi, mon sentiment est qu'une personne conformiste peut devenir,
par suite logique, soit une personne atone, soit une personne
excitée et violente... En plus d'être un mouton de panurge
facilement manipulable.
Cette "laïcité du conformisme", malheureusement, ne fera que
retarder un peu plus le monde à changer.
Dieu est patient : Son Pas est lent. Mais il n'en
demeure pas moins que Son Talon est lourd [Rév d'Arès xii/2].
La Laïcité du Père, contrairement à la laïcité des hommes, est
indissociable de ma Pénitence.
Et ma Pénitence n'est pas un pis-aller, loin de là.
Je pense à cette réflexion sur le fait de "croire" : En effet,
croire ou faire croire que l'on peut changer, tout en ne faisant
rien pour, alors, croire ne sert strictement à rien. C'est tout
simplement se mentir et mentir aux autres.
D'autre part, prier du matin au soir et du soir au matin, ne sert
également à rien si l'on s'entête à rester impénitent.
De façon plus explicite : Croire est à la portée du premier débile
avéré que l'on peut croiser dans la rue.
D'un autre côté, je pense aussi que nous sommes tous un peu
"débiles spirituellement". Certes, à différents degrés.
S'il y a une tare [Rév d'Arès 2/12] que nous avons tous
reçu en héritage à travers les siècles c'est bien celle de la
"débilité spirituelle". C'est pourquoi la Pénitence est
Le seul traitement, à ma connaissance, pouvant être prescrit
gratuitement tout au long de notre vie et qui, du reste, n'aura
que de bons effets secondaires sur soi et les autres.
Pour m'amuser, je lis "la posologie" qui indique qu'on peut
commencer son traitement de fond dès maintenant afin de supprimer
petit à petit chacun de ses petits travers. Puis après, si tout va
bien, en supprimant ses gros travers.
Bref, plus ma vie terrestre défile plus je considère ma Pénitence
comme une fonction vitale de mon être, faisant partie intégrante
de ma personne dans sa globalité...
Quant à la laïcité fabriquée par les hommes, elle est pour moi
comme un sac de nœuds, triste et pauvre.
En revanche, la vraie Laïcité, celle du Père, me fait penser à
l'Homme Libre, seul face a Dieu, sans lois humaines,
sans dogmes, sans idéologies, sans intermédiaires religieux,
politiques, culturels, etc.
Pour moi il est clair que la Laïcité du Père invite à s'affranchir
du mal et de toutes les lois humaines.
De combattre le mal par le Bien, dans l'Amour
Évangélique.
La Laïcité du Père est semblable à un don. C'est aussi un don de
notre part lorsque nous sommes Pénitents-moissonneurs
dans un monde qui en a tant besoin...
Il est certain que nous sommes malades à cause du mal.
Notre "mal-a-dit" que nous transmettons de manière invisible...
Par exemple, à l'image de ces infections nosocomiales qui passent
allègrement d'un malade vers un autre malade en milieu
hospitalier.
Quand on est riche de sa Pénitence, alors c'est comme un
bel héritage que l'on peut transmettre de son vivant. Sans devoir
passer chez un quelconque notaire dont le métier est de tout noter
par rapport à tous ses biens que l'on possède ou transmet sur
terre.
Quant au Bien que l'on fait, que l'on transmet sur
terre, à travers sa Pénitence, on devient alors son
propre notaire, en son âme et conscience...
Pour revenir à la Laïcité du Père, à l'instar de la Pénitence,
je crains que nous soyons obligés d'expliquer au monde ce qu'est
la vraie laïcité telle que Dieu l'entend.
Je pense à mon tout premier commentaire écrit dans votre blog en
juin 2010.
En le relisant, je souris de tendresse.
Aussi, en suivant fidèlement votre blog je réalise que mes plus
belles années de ma vie ne sont, finalement, pas derrière moi
comme je le croyais (communément), mais bel et bien devant moi.
Cette prise de conscience personnelle me réjouis et me laisse
songeur...
En effet, les plus belles années de notre vie sont toujours devant
soi quand on s'engage à aimer d'Amour évangélique tous
les Hommes, sans conditions, sans préjuger, de faire le Bien,
de s'écouter, de s'ouvrir aux autres, de pardonner toujours plus,
sans conditions...
Chaque jour je réalise avec Bonheur que ce n'est, ni
plus ni moins, que cela se changer dans la Pénitence.
Je pense aux Béatitudes (Rév d'Arès veillée 28).
Je me sens alors heureux. Sinon, je me dois de l'être, par devoir.
En effet, c'est en étant heureux que les gens viendront un jour à
nous, se demandant qui nous sommes réellement, lorsque viendront
des temps plus tristes encore.
Oui, heureux de pouvoir me libérer de tout ce qui alourdi mon âme,
de pouvoir me libérer de tout ce qui blesse mon cœur, mon être, de
toutes ces pensées vaines et inutiles...
En cela, la moisson de rue me fortifie spirituellement, en
complément de cette Laïcité du Père qui m'accompagne.
Quant à la moisson de rue elle "met à l'épreuve la force et
l'authenticité de mon âme"...
La moisson de rue est vitale, salutaire.
Je vais même jusqu'à dire qu'elle peut être désirable. En effet,
il y a comme un appel indéfinissable, irrésistible de vouloir
aller vers les autres. On ne peut le feindre l'ignorer
indéfiniment, parallèlement à sa Pénitence. Pénitence et
Moisson de rue, bien souvent, sont une source de Joie.
Dans ces moments là, au fond de soi, on sait
honnêtement et intimement pourquoi l'on est sur terre...
Dans les rues de la capitale Limousine où je cherche des épis
mûrs (un peu comme si je me mettais à chercher une aiguille
dans une énorme meule de foin) au beau milieu des gens de la rue,
qui se croisent sans jamais se toucher, je les observe, (pareils à
des poissons dans un aquarium) et j'imagine ce "trip" complètement
délirant : "Allez, redresse-toi, homme (ou femme) que je croise dans ma
mission de rue, debout ! Cesse tes pleurs et ton tremblement
!... Que cesse tout le mal que tu fais (consciemment ou
inconsciemment) aux autres et à toi même ! (paraphrase tirée de
Rév. d'Arès 1/1).
Les pouvoirs politiques, religieux, financiers etc. t'ont mis "à
poil" ? Bah !, tu vas pas te décourager ou te désespérer pour
autant, hein !? Allez, relève toi, libère toi, change en Bien,
deviens Pénitent quoi ! Le Pénitent-moissonneur que
je suis et qui t'accoste dans la rue vient justement te revêtir
d'un manteau neuf !
Allez, hop !, enfile-moi ça si tu ne veux pas finir dans les
ténèbres glacées !
Ne cherche pas, tu comprendras plus tard ! Dans l'immédiat, comme
on dit, tu seras "habillé pour l'hiver" et même pour tous les
hivers de ta vie si tu le veux bien.
Ah, j'allais oublier : Reste bien sur les sentiers chevriers
! [Rév d'Arès 25/5] Surtout ne vas pas faire du hors piste,
hein !
"Y comprend pas... Non." — "C'est pas grave... Suivant !" (fin du
délire...).
À l'école laïque, je me souviens, qu'il y avait des matières qu'il
fallait acquérir, capter rapidement, afin de pouvoir suivre le
cursus scolaire dit normal. Il fallait que toute chose enseignée
monte au cerveau comme un ascenseur rapide, infaillible, qui ne
tombe jamais en panne. Je pense à cette phrase amusante : "Ben
ouais, le temps que ça monte au cerveau..."
Eh bien c'est un peu pareil pour la Pénitence. À la
différence près que là, je pige beaucoup plus vite cet enseignement
qu'est la Pénitence.
En revanche, je m'étonne de voir que d'autres personnes, à priori
plus douées que moi, plus mûres, plus expérimentées, puissent
autant "ramer" dans leur Pénitence. Pourtant, avec les
années, on devrait se bonifier, vivre sa Pénitence avec
beaucoup plus de facilité, non ? Vous, Frère Michel, vous en êtes
pourtant la preuve vivante !
Toujours est-il que nous devons faire sortir la Pénitence
de cette image abstraite, théorique, que l'on se fait trop
souvent, et l'accomplir, enfin !
De même que prier c'est "accomplir Ma Parole". Sinon,
autant rester cloîtrer dans un couvent, un monastère, ou bien
encore à rester au sommet d'une montagne, au fin fond d'une forêt
etc. les yeux indéfiniment rivés vers le ciel, à attendre quoi ?
Le prochain déluge ?
La Pénitence est à la portée de tous. Du cancre au
surdoué.
D'ailleur, c'est fou comme je me sens bien meilleur élève, bien
plus à l'aise et bien plus Libre dans l'Enseignement
Laïc du Père, que j'ai pu l'être dans l'enseignement laïc des
hommes.
Et tant pis si je déclenche des sourires moqueurs auprès de
certaines personnes (d'ailleurs, je souris aussi) pensant
peut-être : "Ça y est, il se croit accompli, l'animal
!", suscitant scepticisme, jalousie, agacement etc. Peut être même
que des personnes s'évertueront à me mettre des bâtons dans les
roues de ma Pénitence, à me tester, à "véhiculer" une
fausse image de moi etc. Peu m'importe. Après tout, ne suis-je pas
plus rien pour moi même ? [Rév d'Arès 4/6]
Être l'honneur du Père, avant tout et malgré tout.
L'important, c'est d'aimer plus encore les personnes qui peuvent
nous faire du mal sournoisement ou non.
Remercions-les, car c'est grâce à ces personnes là que nous leur
devons, d'ailleurs, de pouvoir changer. Pour preuve, les personnes
qui ne me font que du bien, qui passe leur temps à me "caresser
dans le sens du poil" ne m'encouragent pas vraiment à changer,
finalement.
Néanmoins, dans tout ça, le plus tragi-comique, c'est que les
personnes qui font du mal ne perçoivent peut être pas que cela
contribue, justement, à fortifier plus encore la Pénitence
en soi...
Et que l'on ne s'y trompe pas, il n'est nullement question d'être
masochiste.
Alors, forcément, pour les remercier encore, de nous aider a changer
en Bien, on ne peut que les aimer encore plus !
Un jour, les personnes qui nous font du tort, qui persistent à
nous faire du mal, changeront en Bien. Je l'espère.
Pour l'instant, ces personnes qui s'entêtent à faire du mal, du
tort, à être impénitentes, j'ai envie de leur dire : "Je suis loin
d'être meilleur que vous. Parfois, je peux même être plus stupide
que vous dans le mal, la bêtise et l'ignorance. Et pourtant, à
côté de cela je suis tout autant capable de me changer en Bien,
de me transformer en une personne Pénitente, Aimante et
Joyeuse, grâce à cette Intelligence du cœur qui
est en chacun de nous.
Alors pourquoi pas vous ? (Je pense à Maryse V. d'Ile de France
suite à son commentaire 162/55).
Voilà, faisons de notre âme une caisse de résonance
Laïque, en entraînant d'autres Pénitents à faire de même,
afin que le monde change [Rév d'Arès 28/7], se bouge, se
réveille avec cette Intelligence du cœur... Dans la
Laïcité du Père, bien entendu et dont il est question dans votre
entrée, Frère Michel bien aimé !
David patati et patata du Limousin.
Réponse :
Quel très bel hymne à la Pénitence, frère David ! Merci.
J'ai gardé les majuscules que vous avez mises aux mots, que vous
voulez ennoblir et qui le méritent. Merci.
Je ne doute pas que de nombreux lecteurs de ce blog tireront
profit et tireront aussi des idées de ce commentaire pour
eux-mêmes et pour leur mission publique.
Je ne sais plus quel poète criait : "Triomphez de la peur pour que
seul l'émerveillement subsiste !" Votre commentaire fait monter ce
cri à mes lèvres. Je lance : "Tromphez de la peur d'être pénitent
et de montrer que vous l'êtes, pour que subsiste seul
l'émerveillement du Bien qui entre en vous !"
11mar15 162C65
Je ne sais pas si ce commentaire amène des choses
nouvelles au sujet.
Vous avez déjà dit l'essentiel.
Je l'exprime à ma façon. Si vous trouvez un paragraphe utile vous
pouvez le prendre isolément.
Si rien de nouveau, inutile de le publier car j'ai déjà envoyé un
commentaire pour cette entrée.
Si au départ le terme laïque désignait simplement la séparation de
l'église et de l'état, séparer les affaires publiques des
croyances religieuses, il a parfois tendance à devenir une
nouvelle idéologie qui voudrait s'imposer à tous — Laïcisme comme
l'a bien précisé Didier du Languedoc dans son très bon commentaire
(162C48).
Certains le brandissent même comme un étendard de la République
qui voudrait laisser entendre que si vous ne vous rangez pas à ses
dogmes vous êtes un traître. Si vous n'entonnez pas la
Marseillaise, ce chant barbare, vous n'êtes pas français.
Certains footballeurs sont montrés du doigt (ex : Karim
Benzema) pour avoir refusé de chanter la Marseillaise par
exemple.
La laïcité est sensée garantir la liberté de conscience donc en
particulier de foi de tous les citoyens conformément à l'article
18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme selon
lequel "la liberté de pensée, de conscience et de religion
implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi
que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou
en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les
pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."
Mais on a vu parfois l'état poursuivre des croyants en raison
uniquement de leurs croyances (surtout s'ils sont
minoritaires) et leur faire subir des contrôles abusifs (contrôles
fiscaux à répétition, refus de permis de construire pour un lieu
de culte, voire des perquisitions, refus à certains de porter des
tenues vestimentaires ou des insignes religieux (exemples : voile,
croix, etc.) alors que les porte-bonheur (objets superstitieux
s'il en est) sont autorisés comme vous le préciser en
réponse au commentaire 162C6, frère Michel.
Ce sont bien des exemples flagrants de discrimination. Ces
croyants pourtant n'ont rien fait de mal, leur tort c'est d'être
en minorité. Comme vous écrivez dans le très bon article
"Sectes : nouveaux parpaillots, cacouacs et youpins" dans "Le
Pèlerin d'Arès 1993-1996".
"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour
vous rendront blanc ou noir ("La Fontaine "Les animaux malades de
la peste).
Juste parce qu'un mouvement spirituel qualifié péjorativement de
secte a commis des débordements, on fait l'amalgame et tous les
autres minorités spirituelles sont stigmatisés, répertoriés sur
une liste et qualifiés de sectes, sous entendus : louches,
dangereux et surveillés.
La même chose se passe aujourd'hui pour les musulmans, une infime
minorité commet des actes atroces et tous les musulmans sont
surveillés et montrés du doigt.
Pourquoi la loi ferait-elle des discriminations en fonction des
croyances des personnes ? Pourquoi par exemple faire des lois
spécifiques pour les minorités religieuses (qualifiées
péjorativement de sectes) et ne pas en faire pour les partis
politiques alors que certains partis parfois commettent des actes
graves (détournement d'argent, violence dans les
manifestations) ?
Dans un état dit laïc, en théorie, il ne devrait pas y avoir de
discrimination, ni religieuse, ni raciale, ni politique, la loi
devrait être la même pour tous au nom de la neutralité de la
laïcité.
La laïcité est normalement sans a priori, sans préjugés, mais
c'est encore loin d'être le cas aujourd'hui. Il y a encore du
chemin à faire pour devenir un état laïque au vrai sens du mot. Et
pour ce faire, il faudrait que les hommes se libèrent d'abord de
leur préjugés.
Denis K. de Bretagne Sud
Réponse :
Vous avez raison, mon frère Denis.
Ce matin 11 mars, en allumant mon ordinteur, les "Actualités" de
Yahoo.com se sont ouvertes devant moi et j'y ai lu que des
"descentes de police et des arrestations avaient été faites à
l'aube dans des groupes d'extrême droite" et puis, comme je
cherchais à en savoir plus, la nouvelle a soudainement disparu et
je n'ai plus rien trouvé à propos de cet événement. Je me suis
dit: "Ils sont encore allé chicaner un groupe ultra-minoritaire
sur je ne sais quoi, et ça doit être tellement exagéré et honteux
que la nouvelle a été effacée."
Il ne fait pas bon être minoritaire et sans défense, qu'on soit
spirituel, religieux, politique, philosophique, dans ce pays des
"Droits de l'Homme". Les "Droits de l'Homme" sont faits pour les
Hommes des Majorités qui ont des services juridiques, des avocats
et des services de presse.
Émile Michel Cioran, qui nous a quittés voilà dix ans, grand
sceptique mais loin d'avoir toujours tort, disait que pour les
politiques: "Le bien, c'est ce qui fut ou qui sera, ce n'est
jamais ce qui est."
Et c'est tout à fait vrai. Les politiques existent, c'est bien
connu, parce que "rien ne va" — base du métier politique et du
discours politique électoral —, mais le bien apparaîtra si l'on
élit ou continue d'élire le discoureur. La laîcité politique part
du même argument : "Il faut être laïc parce que rien ne va, mais
dans l'avenir on verra... surtout si l'on maintient au pouvoir
ceux qui y sont." Autrement dit, le politique dit en gros: "Je
n'ai rien contre rien, ni contre Dieu ni contre les anti-Dieu,
mais comme rien ne va tant qu'on ne me laisse pas faire ce que je
propose, la laïcité est une précaution nécessaire..." et la phrase
se perd comme la poésie kabbalistique dans le vague.
Alors, on se dit que la laïcité politique c'est ce qui est, mais
ce n'est pas ce qui, sera, mais pour ce qui est on ne sait pas
trop ce que c'est... Une grande force mystérieuse dont la
définition est élastique, selon qu'elle s'adresse à des puissants
ou des misérables, un principe insubstantiel, un champ de bataille
à surface variable, où les adversaires trop faible et trop
imprudents sont canonnés et réduits en bouillie sur place.
Mais au milieu de la grande nuit de la laïcité où beaucoup
avancent à l'aveuglette, nous ne sommes pas des somnanbules. Nous
avançons munis des lunettes infra-rouge de La Révélation
d'Arès.
13mar15 162C66
J'ai trouvé que vos dernières réponses prenaient un ton différent
des précédentes.
Ce n'est pas contrairement à ce que vos dernières réponses
laissent penser par ambition, intolérance et fanatisme
idéologiques que les politiciens et leurs administrations ont
utilisé l'idée de laïcité. Je crois que leur motif au départ était
tout à fait honorable et avait pour objet de sauver la population
de l'intolérance et du fanatisme religieux ou anti-religieux et,
comme vous le dites dans votre entrée, de neutraliser les esprits.
Obsédés par l'unité de leur pensée politique en pleine évolution
au XIXe siècle, les hommes politiques craignaient de la perdre et
se sont efforcés de sortir des disputes cléricales et
anti-cléricales.
Dans les rangs des défenseurs de la laïcité co-existaient des
politiciens très variés dans leurs projets et leurs modes de vie.
Charles V. de Rhône-Alpes
Réponse :
Je ne vois pas, cher Charles, ce qui dans mes dernières réponses
est contraire à ce que dit votre commentaire.
Mes réponses à propos de la laïcité portent sur ce qu'on reproche
le plus au monde politique français : ses dérives loin de l'idée
primordiale de neutralité. Dans toutes mes réponses demeure
sous-jacente l'idée qu'au départ le pouvoir politique voyait
seulement dans l'idée de laïcité sa neutralité par rapport à tous
les mouvements de croyance, mais pour raccourcir j'exprime surtout
mon regret que le politique ne soit pas restée fidèle à cette
idée-là, que votre commentaire rappelle.
Je souligne ainsi dans la laïcité le combat entre bien
et mal qu'on voit partout ailleurs, ce combat qui est
l'objet central de La Révélation d'Arès. Comme partout
dans le monde le bien a perdu dans l'idée de laïcité sa
dynamique de départ et le mal s'est assez vite empressé de
revenir. Le mal a la malheureuse qualité, dans la laïcité
devenue une idéologie comme dans maints autres domaines, d'être
fascinant et contagieux. C'est bien contre cela que notre mission
se bat, faible pour l'heure, mais obstinée, parce qu'elle sait
qu'à défaut de vaincre par le nombre — il n'y aura qu'un petit
reste, l'adjectif petit étant du Père (Rév
d'Arès 24/1), il n'est pas de moi — elle vaincra par
l'obstination.
Je démontre qu'il y a dans l'idée de laïcité déformée par les
politiciens, comme dans la plupart des idées politiques, les
germes de la faillite finale de l'humanité — le possible péché
des péchés — dans sa poursuite du plan d'Adam tel que La
Révélation d'Arès le décrit (2/1-5).
L'idée de laïcité dans la politique actuelle est aussi fausse que
les idées de liberté, égalité, fraternité, qu'on lit au fronton de
tout établissement public en France.
17mar15 162C67
Vous dîtes à Denis K [162C65] :
"Ce matin 11 mars, en allumant mon ordinateur, les "Actualités" de
Yahoo.com se sont ouvertes devant moi et j'y ai lu que des
"descentes de police et des arrestations avaient été faites à
l'aube dans des groupes d'extrême droite" et puis, comme je
cherchais à en savoir plus, la nouvelle a soudainement disparu et
je n'ai plus rien trouvé à propos de cet évènement."
Il s’agit peut-être de l’info en pièce jointe [voir
ci-dessous l'image].
[...]
Du monde vient au local de mission suite à la mission près du
local, et aussi grâce aux affiches et à notre devanture très
christique. Quelques personnes reviennent régulièrement. Nous
lisons avec elles soit La Révélation d'Arès, soit un
article du "Pèlerin d’Arès: Et ce que tu auras écrit”.
Bernard R. de Région PACA
Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour cette information isue de journal
"Picardie".
Il s'agit très probablement de l'événement que j'avais juste perçu
le 11 mars avant qu'il ne disparaisse de l'écran.
L'arrestation de "16 suspects" dont "5 ont été déférés au
Parquet"... Apparemment ce n'est pas rien.
Comme quoi, les media selon des ordres reçus d'on ne sait où,
diffusent ou ne diffusent pas certaines nouvelles, ou commencent à
diffuser mais sont soudainement stoppés. Par qui et pourquoi ?
Nous sommes manipulés.
17mar15 162C68
Frère Michel, avant de vous soumettre un texte que notre sœur
Claudine Buriez et moi avions écrit sur le voile en 2004, texte
mis en musique et interprété au Réservoir en 2008, je dédicace une
chanson à notre sœur Maryse et à tous ceux qui n’ont pas compris
que dire du mal du prophète est dire du mal d’eux-même car nous
sommes une seule chair comme vous nous l’avez souvent enseigné.
Ils se font se font du mal, ils se créent malheureux et méchants
entraînant également dans leurs douleurs tous ceux qui font
corps avec vous et qui par leur pénitence, leur amour,
leur combat essaie de sauver cette humanité avec vous.
En lisant 162C55 j’ai de la peine, de la peine pour vous juste
prophète, vous qui avez montré tant d’amour, et continuez à
vouer votre vie jusqu’à votre dernier souffle par amour pour
l’humanité. j’ai de la peine pour Annie et Bernard dont la
générosité se voient récompensée par la médisance. J’ai de la
peine aussi pour Maryse à qui j’envoie une pensée d’amour, mais
Dieu n’a pas deux goûts [Rév d'Arès xxx/16] : Le prophète
de Dieu détient une vérité d’immenses dimensions et profondeur le
Père lui dit : La mer entre dans ta vessie (xxi/12).
Pourtant, il chemine avec nous à ras des pâquerettes et tout ça
par amour.
Le Père affirme qu’il ne sera pas déçu par Mikal comme prophète
et lui donne la force d’honorer sa mission (Rév d'Arès
xxxi/14-17) : Mon Pacte n’est pas déçu, dit le Créateur.
Alors aidons-le au lieu d’écrire des choses qui ne mènent nulle
part !
Frère Michel, le prophète d’Arès, représente le summum
de la vérité. Jamais l’humanité n’a eu si grande lumière : Mikal
(Me) voit, il mange dans Ma Main, son frère (est) large (et)
haut comme l’aigle (Rév d'Arès xxviii/11).
Nous avons un très grand prophète. Profitons-en et
donnons lui les moyens de nous emmener plus haut. Salir le
prophète est aussi salir le Créateur et salir les frères
du prophète.
Nous sommes en plein dans la liberté d’expression, mais
pouvons-nous dire n’importe quoi ?
Ci-joint, frère Michel, notre essai sur la laïcité et le lien de
la chanson : http://youtu.be/aFgMvZuoU28
Daniel C. d'Île de France
Réponse :
Je n'ai publié que très peu de commentaires répondant à Maryse V.
(162C55), mais je publie le vôtre pour deux raisons:
Parce que vous dédiez fraternellement votre composition musicale à
Maryse V. et qu'il me semble normal qu'elle le sache.
Parce que vous me parlez de notre sœur Claudine Buriez et que cela
m'émeut beaucoup, car j'aime beaucoup Claudine dont je suis sans
nouvelles depuis très longtemps. Si elle lit ce blog, je la salue
très chaleureusement.
17mar15 162C69
Merci pour cette nouvelle entrée, riche, qui nous aidera
sûrement dans notre mission. Heureux êtes-vous lorsque l’on vous insulte, que l’on vous
persécute et que l’on dit faussement contre vous toute sorte de
mal à cause de moi (Matthieu 5/11).
Pauvre Prophète, vous avez entendu ou lu beaucoup
de choses, fausses, mensongères, ou calomniatrices pendant ces
quarante-et-un ans. Cela signe l’authenticité de l’Événement
magnifique, l’Appel insurgeant que le Créateur a fait
pour tous les hommes, à Arès, par votre intermédiaire.
Le Message d'Arès dérange beaucoup de monde, mais avec le temps,
peu à peu, il touche les cœurs de femmes et d’hommes qui se
lèvent (28/12) pour changer leur vie (30/11) et changer
le monde (28/7) en Bien, par leur exemple de pénitence
et leur moisson.
Malgré nos difficultés à avancer, nous avançons, peu à peu,
obstinés à réussir, confiants dans les conseils de notre
bien aimé Prophète, lui le sage, pour faire triompher le
Bien, insurgeant, "le Bien éminemment laïc". (Le faucon survole) la vague (qui) bave par-dessous ; il (la)
voit (petite comme) un pois
Mon faucon vole, (et au repos) son pied dort sur Ma Main (Rév
d'Arès xLv/21)
Chantal C. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce beau commentaire.
Je fais remarquer qu'à mon sentiment "le Message d'Arès (qui)
dérannge beaucoup de monde" ne dérange pas Maryse V. Je n'ai pas
le sentiment qu'elle rejette La Révélation d'Arès. C'est
moi, Michel Potay, qu'elle rejette. Elle me voudrait autrement que
je ne suis, mais je suis simplement ce que je suis, celui que le
Père pour des raisons que j'ignore a appelé pour être le prophète
de son grand Message lancé au monde depuis Arès en 1974 et 1977.
Il est aussi dit dans La Révélation d'Arès: Beaucoup
t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas, cela ne leur sera pas
imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (16/3).
Cela signifie que si celui ou celle qui ne m'aime pas est un pénitent,
un moissonneur et se conforme à la parole du
prophètequi est la Parole du Père (Rév
d'Arès i/12, xxxi/10, xL/5, ii/18, x/9), il ou elle est un
membre du grand mouvement prophétique parti d'Arès.
J'ignore si Maryse se contente de me critiquer, ici et là de me
vilipender aussi, et de ne pas m'aimer, mais malgré cela est une pénitente,
une moissonneuse qui se conforme aux conseils
de Mikal, dont elle ne fait que détester le comportement
personnel, la façon d'exercer sa mission et la vie privée, ou si
elle est seulement un de ces oiseaux qui virent et piaillent
inutilement (13/1) et qui pour finir sont inutile ou même
nuisibles. Si je ne l'ignorais pas je ne l'aurais publiée, car
ceux qui me détestent seulement pour me détester et me nuire sont
légions et je ne perds pas mon temps à poster leurs diatribes,
factums, libelles, pamphlet, satires et méchantes insultes.
17mar15 162C70
La laïcité comme neutralité permettant de dépasser les conflits
religieux et idéologiques est une idée qui découle des Lumières et
du rationalisme philosophique et qui pourrait servir de pont vers
la laïcité absolue à laquelle appelle La Révélation d'Arès
en dépassant les religions pour remettre au centre la Vie
et le Bien à la place des idéologies, des partisaneries,
des préjugés qui s'affrontent et qui dégradent l'humanité.
Il y a malheureusement une dégradation de la spiritualité athée
rationaliste qui appelait à dépasser les préjugés, à promouvoir la
liberté (dont la liberté de penser différemment) et la
responsabilité. Alors que la laïcité est née dans un bel élan
humaniste pour éloigner les violences et les préjugés en
souhaitant les remplacer par la fraternité, elle se dégrade
aujourd'hui en idéologie et religion d'état qui voudrait imposer
une certaine façon de vivre et de penser à tous, brimant la
liberté et la fraternité qu'elle était censée défendre, en disant
en gros que "nul ne peut se prévaloir de sa liberté de conscience
pour ne pas obéir aux lois et aux moeurs décidés par le pouvoir
politique" (le Québec a une version plus tolérante que la France
avec les "accommodements raisonnables").
Comme disait Krishnamurti, se proclamer d'une idéologie ou d'une
religion, c'est se séparer de l'humanité et susciter la violence,
alors qu'il faudrait au contraire fraterniser avec toute la
diversité humaine.
Dans le sacré et le profane, Mircéa Éliade insiste sur la
prégnance de la culture religieuse à travers le monde à toutes les
époques, y compris à travers l'Occident athée qui n'a qu'en
apparence écarté la religion, alors qu'en réalité le comportement
religieux demeure chez les athées
1) Dans l'espace : des lieux sacrés ou saints : Palais de la
République ou stade de football ou pays de l'enfance à la place
des temples religieux,
2) Dans le temps : cérémonies et fêtes diverses à la
place des fêtes religieuses rythment la temporalité républicaines.
Je pense que Mircéa Éliade n'a pas entrevu la 3ème voie arésienne,
celle d'une spiritualité par-delà la religion, ce qui le contraint
à défendre la religion contre l'athéisme. Mais je parle de Mircéa
Éliade pour poser le problème du vivre ensemble de façon laïque et
fraternelle. En effet au sein des sociétés multiculturelles
occidentales, il y a souvent des tensions sur l'organisation du
sacré spatial — Construire des mosquées, des temples bouddhistes
ou pas ? — ou temporelles — Inscrire ou pas au calendrier les
fêtes musulmanes ou juives ?
En termes philosophiques c'est la différence entre communautarisme
qui insiste sur l'importance de partager valeurs et moeurs pour
bien vivre ensemble, alors que le libéralisme insiste sur
l'universalité du Bien pour affirmer que l'on peut tous
vivre ensemble malgré les différences culturelles. Mais même dans
le monde changé [à venir Rév d'Arès 28/7], du
moins tel que je suis capable de l'envisager, cette tension
demeurera en partie, car sans doute l'idée des petites unités
humaines résulte en partie de l'impossibilité pratique de
respecter toutes les sensibilités dans l'espace social et de la
nécessité de faire des choix en invitant chacun à choisir l'unité
humaine qui lui convient le mieux ?
En effet, si j'ai bien compris, dans le monde changé,
les différences culturelles s'estomperont pour laisser place à des
individus libres fraternels et sans préjugés qui
différeront non pas dans leur conception du Bien qui est
neutre et universel, mais dans leurs aptitudes personnelles et
préférences, ce qui veut dire que la vie la plus épanouissante se
développera au sein de familles d'affinités.
Jérôme H. de Montréal (Canada)
Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire bien pensé.
17mar15 162C71
Comme quoi en Alsace il y a des gens qui ont une conception très
réductrice de la laïcité [allusion au commentaire d'un autre
Christian S d'Alsace 162C47]. Ci joint l'article de ce jour
tiré du journal des DNA écrit par le journaliste Franck Buchy.
Conseil général du Haut-Rhin :
Laïcité : Le crucifix, le socialiste et le curé : Peppone au
pays des cigognes...
Le socialiste mulhousien Pierre Freyburger a emporté vendredi le
crucifix du XVe siècle qui était accroché dans la salle de
l’assemblée du conseil général du Haut-Rhin pour le remettre à
un curé. L’élu mulhousien justifie son geste au nom des valeurs
républicaines et pour lancer le débat sur la laïcité.
Le département a déposé plainte hier matin pour vol.
Le crucifix était accroché dans la salle du conseil général du
Haut-Rhin : il daterait du XVe siècle.
En quittant la grande salle de l’assemblée du conseil général où
il venait de participer vendredi matin à une de ses dernières
réunions, Pierre Freyburger a éprouvé le sentiment d’avoir
"oublié quelque chose". Le conseil général PS de Mulhouse-Ouest,
en plus de son sac, décide d’emporter avec lui le crucifix qui
était accroché au mur de l’hémicycle. Il s’agit d’une sculpture
représentant le corps du Christ crucifié.
"Je ne l’ai pas piqué, je l’ai rendu à qui de droit : à
l’Église", dit-il.
Sa disparition est constatée en début d’après-midi. Un message
d’alerte est envoyé à tous les élus. Charles Buttner, le
président de l’assemblée, annonce vouloir déposer plainte s’il
est "sans nouvelle samedi matin". Deux témoins présents dans la
salle lors du vol ont identifié Pierre Freyburger.
L’intéressé assume son geste qu’il qualifie de "délibéré et
construit" et rejette le terme de vol. "Je ne l’ai pas piqué, je
l’ai rendu à qui de droit : à l’Église comme institution. Je
l’ai déposé chez un curé haut-rhinois", explique-t-il en
s’interrogeant sur "la place d’un crucifix dans une institution
républicaine".
Par sa provocation, Pierre Freyburger entend ouvrir "le débat
d’actualité" sur la laïcité et les valeurs de la République.
Elle s’inscrit aussi dans sa relation houleuse avec le président
sortant du département. "Je considère que si Charles Buttner
dépose plainte, c’est lui qui est dans l’illégalité. Après, nous
ouvrirons le débat. Ce crucifix n’a pas sa place dans une
institution républicaine", répète l’élu.
Une atteinte inadmissible à la propriété départementale :
Une plainte pour vol a été déposée hier matin au nom du conseil
général. "Il s’agit d’une atteinte totalement inadmissible à la
propriété départementale et à des valeurs que nous partageons
tous", explique le président Buttner.
À l’instar de ses camarades socialistes parisiens qui ont fait
disparaître l’Alsace en tant que collectivité, le leader
socialiste local veut imposer seul sa vision de notre héritage
culturel et spirituel en soustrayant cette œuvre d’art",
commentait hier le groupe majoritaire du conseil général.
Le crucifix est présenté lors des visites de l’Hôtel du
Département de Colmar comme « un morceau du patrimoine » de la
collectivité. Inscrit à l’inventaire du patrimoine, il daterait
du XVe siècle et aurait été offert par la Bavière à l’ancien
président Henri Goetschy (1973-1988).
Cette affaire à la Peppone et Don Camillo renvoie à la polémique
qui avait agité à l’été 2010 le tribunal de Colmar où le
crucifix du XVIIe siècle avait été retiré de la salle d’audience
mais aussi à l’affaire du tableau « le Christ en Croix » qui
avait été voilé d’un rideau blanc au palais de justice de Metz.
Si l’Alsace et la Moselle bénéficient du régime concordataire,
aucun texte juridique ne justifie la présence de crucifix dans
les espaces publics fermés de ces deux départements. Il s’agit
d’une tradition classique des zones concordataires et de leurs
écoles confessionnelles. Pour beaucoup, cette tradition est
incompatibilité avec les règles de neutralité religieuse du
service public inscrite dans les principes constitutionnels. Les
partisans de la laïcité la considèrent comme "illégale". Ces
crucifix ont été progressivement et discrètement enlevés.
La provocation de l’élu socialiste intervient à quelques jours
du premier tour des élections départementales dont l’identité
régionale et les particularismes alsaciens constituent un des
enjeux majeurs. C’est Peppone au pays d’Unser Land."
Christian S. d'Alsace
Réponse :
Merci, frère Christian, pour cette nouvelle qui montre comment un
élu socialiste alsacien voit la laïcité.
Je ne suis quand même pas sûr que ce soit l'attitude de tous les
élus socialistes. Si tel était le cas, il faudrait vider tous les
établissements publics, de toutes natures, des représentations de
la foi et, pour commencer, il faudrait démolir le Panthéon à
Paris, construit sous Louis XVI comme église, dans laquelle la
République a inhumé ses illustres athées, afin de construire à la
place un édifice conçu comme athée républicain par un architecte
athée républicain.
Nous avons dans ce petit événement qui a eu lieu au Conseil
Général du Haut-Rhin un exemple de plus de la traduction de
laïcité en athéisme que font beaucoup d'élus républicains.
17mar15 162C72
Je viens de découvrir, que je pouvais être un croyant laïque !
Quel soulagement ! Je n'était pas sûr que je comprendrais
autrement que par mon intellect quelque choses d'utile de La
Révélation d'Arés.
Enfin libéré de mon anticléricalisme, qui me gênait dans mon désir
d'amour fraternel, libéré de mon désir de mysticisme ou de
religiosité, libéré des contraintes que l'on s'impose pour plaire
aux hommes, et à nos visions fantasmagoriques de reconnaissance
et d'épanouissement.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, je suis lâche, paresseux et couvert
par l'inconscient, mais je vis et j'évolue par le Père qui a
toujours l'Amour de sa créature.
Je suis un barbare qui rêve et espère encore grâce à vous et au
réflexions de vos fidèles.
Lorsque l'on se fixe une conduite, sous la direction d'une
idéologie, de la raison pure, de la connaissance scientifique, ou
de La Révélation, cela suscite opposition, violence et
dispute, car sans amour nous produisons alors le rejet et
l'exclusion de l'autre. "Un choix, une action sont violents,
lorsqu'ils ne font pas participer l'autre à sa propre
élaboration," dit Armand Abécassis qui cite Lévis-Strauss dans un
débat plutôt intéressant: "L'amour peut-il répondre à la haine ?":
Je comprends mieux vos méthodes et vos choix et ceux de Dieu à
travers vous.
Comme je l'ai ressenti dans le film Selma qui m'est en scène
Martin Luther King lors de son combat pour le droit de vote des
noirs américains.
Je sais que la violence des hommes sur les hommes dans nos
contrées est parfois moins brutale qu'il y a 100 ou 200 ans, mais
la subtilité de l'empoisonnement de l'esprit me paraît presque
plus dommageable, car indolore dans un premiers temps puis
survient l'angoisse, la maladie et la mort, et Éden est sans cesse
rejeté au loin, plongeant les générations dans l'affrontement et
dans de merveilleux ballets de fêtes foraines, de compétition
sportive ou de défilés à la gloire des ancien combattants, ou il
ne reste presque plus aucun homme digne d'admiration, de sagesse,
et de courage.
Merci pour votre ténacité, et votre sagesse.
Thierry H. de Toulouse (Midi-Pyrénées)
Réponse :
J'espère, mon frère Thierry, faire votre connaissnce lors de mon
prochain arrêt à Toulouse. Je pense que vous connaissez nos
missionnaires de cette cité.
J'ai lu votre commentaire avec beaucoup de joie et d'espérance,
parce que je commence à voir apparaître ceux et celles qui
comprennent enfin que la foi que nous mettons dans La
Révélation d'Arès n'est pas religieuse, mais est beaucoup
plus vaste et universelle: c'est notre foi dans l'amour, le
pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, qui
forment le terreau (Rév d'Arès vii/1) dans lequel la
créature humaine fut plantée dès l'origine et dans lequel elle
appelle l'homme est appelé à replanter ses pieds (Rév d'Arès
xL/1-5).
Quand j'étais dans l'église je ne sais plus dans quel ouvrage
j'avais lu d'Albert Camus ceci : "La laïcité est la garantie la
plus certaine de la liberté des consciences," et je n'avais pas
aimé ces mots, parce qu'alors la laïcité avait pour moi un autre
sens, celui de la base non cléricale de l'église. Pour moi Camus
semblait dire que "la liberté de conscience" n'existait pas chez
les clercs, diacres, prêtres et évêques. Mais je comprends Camus
tout autrement depuis que je fus témoin de La Révélation
d'Arès ; Camus voulait dire simplement que la laïcité
était le seul lieu mental où pouvait avoir lieu le dialogue
raisonnable entre croyants de toutes sortes entre eux et entre les
croyants de toutes sortes et les incroyants de toutes sortes.
Malheureusement les mentalités ne sont pas allées dans le sens de
la laïcité implicite dans la loi de 1905 ou dans celle explicite
chez Albert Camus et beaucoup d'autres.
Tous les sectarismes, de sectes ou d'anti-sectes souvent pires que
les sectes, révulsent l'Auteur de La Révélation d'Arès.
Il faut évidemment lire avec attention La Révélation d'Arès
pour le comprendre et malheureusement trop d'hommes et de femmes
en ce monde n'ont pas le courage de faire cette lecture. C'est
donc à nous, missionnnaires, de la faire devant le monde sous
d'autres formes.
C'est une des utilités du présent blog et je vous remercie de dire
qu'il est plein de "sagesse et de courage".
20mar15 162C73
Dan C. d'Ile de France
Réponse :
ô grand merci, frère Dan, pour cette belle affiche actuellement ou
très bientôt dans la vitrine de notre local de mission à Paris.
Elle illustre bien la laïcité comme nous la comprenons.