La Parole de Dieu n’a ni Dieu ni la religion pour sujet.
Le sujet de la Parole de Dieu est l’homme du temps qui
vient (30/13) et la Vie (24/3-4).
La Parole peut sortir des lèvres de Jésus en l’an 30 ou en
1974,
ou de Muhammad en l’an 700,
ou d’une lumière en 1977,
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
De là l’importance des Pèlerinages,
temps de dépassement,
d’éternité anticipée,
où les façons de comprendre disparaissent sous la Vie.
(Michel Potay à un journaliste en 1989)
Le Pèlerinage d’Arès est fondé par les
versets XLI/1-13 de La Révélation
d’Arès :
1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens
prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera
haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le
front frappe la pierre, où l’œil pleure comme ton œil
pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main.
Que représente le
Pèlerinage ?
pour tout le monde :
Les Pèlerins d’Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire.
L’Esprit (33/4-8) d’ouverture de La Révélation
d’Arès empreint leurs grandes espérance. Ils ne
forment pas une religion ; ils œuvrent à la
renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la
pénitence et dans le monde par la moisson de
pénitents. Ils se veulent accueillants comme le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et le Père
de l’Univers (12/4) : La Vérité, c’est que
le monde doit changer (28/7) en bien.
La Vérité n’est rien d’autre.
Le lieu où vint Jésus en 1974 et où eurent lieu les
Théophanies en 1977 à Arès (Gironde, France) est la
propriété de L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès (Association de
Pèlerins d’Arès sous la loi de 1905) sous la tutelle
perpétuelle du témoin (11/1, 37/1) et prophète (34/8,
36/17, xxxvii/2) de La Révélation d’Arès,
mais l’Œuvre du Pèlerinage d’Arès accueille l'humanité à
laquelle s’adresse La Révélation d’Arès.
Tout humain est Enfant du Père (13/5) et appelé
(4/4), pourvu qu'il ne soit pas un pécheur
entêté (36/7) venant au Pèlerinage d’Arès pour le
perturber ou par curiosité et se déclare respectueux du
Saint Lieu ; il y prie ou médite selon sa propre
coutume. Il lui est toutefois demandé de respecter la
façon dont le petit reste (24/1) de pénitents
(12/9, 30/11, 35/2, 37/3, etc.) rassemblés par le frère
aîné (16/1) gère le Pèlerinage et y assurent
l'entretien, l’accueil, le respect et la paix.
L'Évangile Donné à Arès (1974) et Le Livre
(1977) constituent La Révélation d'Arès,
qui est à la disposition des pèlerins qui prient ou
méditent dans la salle des Théophanies, où prient tous les
pèlerins. Ils y trouvent aussi la Bible et le Coran.
Les autres types de révélations, vu leurs diversité
et imprévisibilité, sont absentes sur ce lieu.
pour le petit reste de pénitents (24/1)
surnommés Pèlerins d’Arès :
Différent du croyant traditionnel, qui cherche son salut
dans les dogmes, lois et préjugés de sa religion ou secte,
le Pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10).
Il contribue au salut ou changement du monde
(28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour,
du pardon, de la paix, de l’intelligence
du cœur) et par sa moisson d’autres
pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14),
c.-à-d. s’appuie sur la seule conscience que La
Révélation d'Arès, dont le témoin affirme
la pureté, explique toutes les Écritures historiques
encombrées de livres (ou interprétations)
d’hommes (35/12). Il concourt à la renaissance du
christianisme originel du Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch. 5 à 7).
Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est
recherche du Bien, voilà ce que le Pèlerin d’Arès
vient chercher au Pèlerinage.
Au Pèlerinage d’Arès pas de cérémonie ou de rite imposé,
seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès lit La
Révélation d’Arès, mais aussi la Bible et le
Coran, parce que le Vrai XXXIV/1-4) est
partout où le Souffle s’exhale (2/14) et que, de
toute façon, le salut n’est pas donné par les
mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la
pratique du Bien ou pénitence (30/11).
Le croyant de religion a des relations, quand il en a,
circonspectes avec les autres religions. Le Pèlerin
d'Arès, homme ou femme de bien, n’est pas dans une
religion et ne différencie pas entre eux les pénitents,
quelles que soient leurs métaphysiques personnelles. Un
Pèlerin d’Arès décide d’appartenir au petit reste
pour bien s’intégrer à la mission spécifique du témoin
et prophète de La Révélation d’Arès, mais
non parce qu’il se croit supérieur. La Révélation
d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à
la renaissance de l’image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque
créature en aimant (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15)
et même trop (12/7) s'il le faut, en pardonnant
(12/4), en faisant la paix (XXV/11, 13/8, 15/5,
28/15, 36/17), en ranimant l'intelligence
(32/5) du cœur et en se rendant libre (1/10)
de tous préjugés. Voilà par quoi l’homme reviendra au Jour
(31/8) du bonheur (26/23).
Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un
registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la
conviction que le Bien seul vainc le Mal
et sauve l'individu comme le monde. Ce n’est même pas au
Pèlerinage d'Arès qu'on distingue les Pèlerins d'Arès des
autres humains, puisqu’ils y partagent avec eux leur tunique,
leurs pieds nus et même leur prière ou leur
méditation.
Par le Pèlerinage je revis ce que je vécus sur ce lieu en
1974 et en 1977 quand Jésus puis le Père me parlèrent.
C'est la même chose pour mes frères et sœurs de foi, les
Pèlerins d’Arès, parce qu'en étant mes propres témoins,
ils sont aussi témoins de La Révélation
d’Arès.
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages
sur terre. Il leur donne un sens ultime : Il y a un
seul Créateur, le très simple Père du Bien,
de quelque façon qu’on le nomme et le voie, à quelque date
et endroit qu’il se soit manifesté, un Créateur au-dessus
de l’Histoire, laquelle n’est qu’une fabrication de
l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle
que soit sa religion, sa meute, qu’il est une espèce
unique qui doit changer en bien pour
s’éviter de tomber dans le péché des péchés (38/2),
c’est-à-dire de plonger dans le mal sans retour.
Notons que le Pèlerinage n’est pas une obligation pour les
Pèlerins d’Arès. Il est aussi libre que l'est la prière.
Il n’est qu’une nécessité de la conscience personnelle.
Seule la pénitence permanente, la pratique du bien
et de l’apostolat (moisson), est l’accomplissement
de base, la raison d'être, la logique du Pèlerin d'Arès.
Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?
L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,
Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août.
Pendant ces trois périodes, la Maison de la Ste-Parole
(où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août
(sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger
les autres.
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au
nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux
questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la
Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et
"Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs
offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par
des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens du
Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est
accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui dit alors en
substance : "Nous ne comprenons pas les raisons de
votre visite. Si vous venez en curieux, sachez qu’il n’y a
rien à voir ni à entendre. Si vous venez en perturbateur,
vous n’empêcherez ni La Révélation d’Arès ni le Pèlerinage
d’exister et vous serez expulsé." On lui pose quand même
une troisième question : "Pensez-vous que quelque
chose de spirituellement important et respectable s’est
passé sur ce lieu ; venez-vous pour y méditer et
respecterez-vous les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon
particulièrement attentive et explicative par les frères
et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à
l’exèdre ou antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le
laisser entrer.
21mai15 165C1
Je
ne suis pas encore Pèlerin d'Arès (je suis un Chrétien de
l'Église Arménienne) mais j'aime votre blog très intéressant et
je guette toujours les premières entrées. Ce
matin je trouve votre entrée 165 "Pourquoi un Pèlerinage ?"
Je la trouve très
différente des entrées sur le Pèlerinage que vous avez postées
les années précédentes.
Les années précédentes vos entrées de présentation du Pèlerinage
d'Arès étaient (c'est ce qu'on sentait) dirigées vers
les habitués et on avait l'impression que le Pèlerinage était
principalement réservé aux disciples de La Révélation d'Arès
et à leurs amis.
Cette fois, coup de tonnerre, vous ouvrez le Pèlerinage à tout le
monde.
C'est nouveau !
Vous allez avoir tous les espions de la vie sociale: les
journalistes, les policiers des R.G., les enquêteurs des religions
et des associations philosophiques, beaucoup de fouineurs qui
fouinent pour des raisons diverses ou même d'ennemis qui savent
maintenant qu'il suffit de répondre oui aux deux questions posées
à l'entrée pour mettre leur nez dans le Pèlerinage.
Les humains sont les seuls animaux capables d'hypocrisie et de
tromperie pour satisfaire leur indiscrétion ou leur envie de
nuire. C'est pourquoi à La Mecque il faut un visa délivré par une
mosquée pour être pèlerin... N'y va pas qui veut.
Chaque homme est créateur de sa religion, parce que chaque homme a
une conscience de soi et une conscience de l'invisible réflexives
en fait, et il faut le remettre sur les rails de la religion de
masse pour obtenir une organisation et la paix qui va avec.
Mais vous dites des choses dans cette entrée qui révèlent que vous
lisez La Révélation d'Arès comme un Cri di Ciel qui
redonne à l'homme sa conscience réflexive de soi : "le Pèlerin
d'Arès est une conscience libre (1/10)", et j'avoue que
je ne l'avais pas encore vue sous cet angle qui est fondamental
dans cette entrée..
Cela a de l'importance. Si je reste au lit le matin, réveillé,
avant de me lever, je peux rester allongé un long moment sans
penser à ce que cette position, les draps et le polochon
signifient pour mon corps qui cherche le repos et je peux laisser
aller mon imagination vers n'importe quoi sans former une image
mentale du lit, du plaisir du lit. N'importe qui peut donc venir
au Pèlerinage d'Arès en pensant à tout autre chose qu'à La
Révélation d'Arès et cela peut aussi bien arriver à celui
que vous appelez Pèlerin d'Arès. Donc, quelle importance peut-il y
avoir dans les présence d'étrangers à votre foi dans les murs du
Pèlerinage ? Aucune, au fond. D'ailleurs, vous le dites, vous
cherchez à écarter les "perturbateurs" mais vous ne cherchez à
savoir ce qu'il a dans la tête. Minas
B. d'Ile de France
Réponse :
Non, mon frère Minas, il n'y a rien de "nouveau" dans cette
entrée, sinon sa présentation.
Les personnes étrangères à notre foi et qui viennent au Pèlerinage
seulement pour voir ce qui s'y passe, ont toujours été admises au
Pèlerinage d'Arès, depuis l'origine, pourvu qu'elles répondent oui
aux questions posées, sinon aux deux premières du moins à la
troisième (voir derniers paragraphes de l'entrée 165). Nous ne
cherchons pas à vérifier la sincérité des réponses. Les frères et
sœurs d'accueil cherchent seulement à rappeler au nouveau ce qui
s'est passé en 1974 et 1977 et le sens de La Révélation
d'Arès et du Pèlerinage sur le lieu où elle fut donnée au
monde.
Ce qui est probablement nouveau dans cette entrée, c'est la
première place que je donne à "tout le monde".
Sous le titre : Que représente le Pèlerinage ? je
place en premier le sous-titre : pour tout le monde... au
lieu de commencer par le sous-titre : pour le petit
reste de pénitents (24/1) surnommés Pèlerins
d’Arès.
J'ai fait cela intentionnellement, parce qu'il y a quelques
semaines un missionnaire de Paris dit à une néophyte qu'elle
n'était "pas prête à aller au Pèlerinage" et j'eus peur que
derrière ces mots il y eut comme un sentiment d'exclusivité chez
le missionnaire. À celui-ci j'ai dû rappeler en substance ceci :
"Vous auriez dû dire à cette personne: Vous n'êtes pas prête à
aller au Pèlerinage en tant que Pèlerin d'Arès, mais le Dieu qui
s'est manifesté à Arès étant le vôtre comme Il est le mien, le
Pèlerinage est ouvert à tous Ses Enfants (Rév d'Arès 13/5)."
Il m'a paru logique de rappeler ainsi que le Créateur qui a envoyé
à Arès son Messager Jésus en 1974 avant d'y descendre
Lui-même en 1977 est le Créateur de tous les hommes et que, s'Il
m'a confié et a donc confié au petit reste qu'il m'envoie
rassembler l'institution et la garde du Lieu où Il a
rallumé le Feu de la Vie, les frères et les frères
(xLi/7) qui y sont appelés sont les hommes en général.
Des incidents regrettables causés par des perturbateurs au
Pèlerinage m'ont amené à prendre certaines précautions pour
filtrer les entrées afin d'assurer la paix du Saint Lieu. C'est
tout.
De toute façon, il n'y a rien à voir ni à entendre dans la salle
de prière qui est la salle où le Créateur se manifesta en 1977.
Quatre murs blancs, des sièges à coussins de lin blanc, des tapis
pour éviter aux pèlerins le contact d'un carrelage dur et froid,
un petit cadre en bois sur le sol carrelé pour marquer l'endroit
où se dressa en 1977 la Lumière d'où sortit la Voix.
Des pèlerins tous pareils avec une tunique et les pieds
nus, assis ou à genoux qui prient en silence. Il n'y a vraiment
rien à voir. C'est uniquement la foi qui charge la conscience
d'émotion sur ce lieu, l'émotion qui fait tout paraître
surnaturel. ici la Main du Père caresse le pèlerin qui
appelle cette caresse. Elle n'est pas perçue par le curieux. Cette
sensation d'être touché et porté, je la ressens, mais ce n'est pas
physique, c'est un effet de ma foi. Il faut dire que j'ai senti
comme vivre et respirer le Créateur à cet endroit du 2 octobre au
22 novembre 1977 et qu'il est normal que je revive là cette
expérience, mais je crois que beaucoup des priants présents là la
ressente aussi. Il y a sur ce lieu quelque chose d'intersubjectif,
d'autoréférentiel, des signes pour structurer
l'Invisible toujours présent là en nous et autour de nous et Le
charger de sens. De ce fait, la relecture, pour la nième et nième
fois de la Parole du Père, me profite ici plus qu'elle ne me
profite chez moi.
Peut-être viendrez-vous au Pèlerinage d'Arès un jour, frère Minas,
et je souhaite que vous y trouviez ce que j'y trouve: Une immense
et irrésistible espérance !
21mai15 165C2
Il y a deux choses qui peu à peu, en vivant et approfondissant La
Révélation d’Arès, deviennent perceptibles : la profondeur
du mal et la profondeur de l’enracinement divin en
l’homme.
Mais qui peut englober celà ? Peut-être vous, frère Michel ?
Le Père, discret, ne s’impose pas, Il attend juste notre
acceptation. Accepter d’être mis nu en échange d’un manteau
neuf : Je t'ai mis nu... (Rév d'Arès 1/1). Ce n’est même
pas moi qui fait cela, j’ai juste à accepter comme une nécessité,
quand j’en vois l’évidence, de reconnaître mes illusions,
mensonges, égoïsme, orgueil, violence etc, pour m'efforcer de ne
plus faire vivre ces enfants de Noir (Rév d'Arès xviii/13),
œuvres de mal. Je note l’image du tentateur qui frappe
aux portes avant d’entrer (26/2). Toujours la liberté de
choix de l’homme ! Devant la porte l’enfant, beaucoup d’enfants, l’enfant crie de
joie (Rév d'Arès xxvii/10)... Puis-je voir aussi dans ces enfants
les œuvres de bonté qui permettent de pousser la porte
vers un monde changé par nos efforts ?
Donc, ce n’est pas compliqué : Choix de l’homme d’ouvrir la porte
vers la Vie, d’accomplir le Bien, de développer son côté
maternel aimant, (qu’il soit homme ou femme ), ou choix du
laisser-aller, de la répétition des vieilles recettes rances
assaisonnées de cynisme !
De plus, l’aide de Celui que les athées refusent
est effective aussi pour eux s’ils vont dans le bon sens : Ma
main, Je L’entre dans la faille; la faille ne se referme pas;
ton épaule va (Rév d'Arès xxxvi/1). Dans la faille :
"entre les mâchoire du puissant mal”, dit la note[. le mal] qui
pourrait nous broyer et dont même les anges [les saints]
ont peur par moments (xLii/20). Synergie merveilleuse: Ma
main est ta main (xix/23) !
Marie-Hélène F. du Limousin
Réponse :
Vous destiniez ce commentaire à l'entrée 164, mais il ne
dépareille pas ici, car avec le Pèlerinage est est toujours dans
les fondamentaux, de toute façon.
Très beau commentaire dont je vous remercie, ma sœur Marie-Hélène.
Vous citez la Parole parlant des enfants criant de joie
devant la porte (Rév d'Arès xxvii/10). C'est très bien.
Pour moi les enfants représentent les générations
qui se succèdent (Rév d'Arès 22/3, 24/2, 39/1). La
chaîne des générations dément le sentiment qu'a toujours
tout individu humain qu'il a la seule vie qui l'intéresse, que les
limltes de sa perspective sont sa naissance et sa mort. C'est cela
que la religion exploite: Après la mort de chacun la vie éternelle
de chacun. L'individu humain montre là ce que j'appelle les
atroces limites de sa petitesse, petitesse que certains en ce
monde dépassent par l'hypothèse de la réincarnation, mais la
réincarnation en tant que telle est fausse (Rév d'Arès
v/1-6). En réalité je m'étends entre les magnifiques
limites de ma continuité. Je n'ai qu'une seule vie en continuité
Ma continuité est assurée par les enfants. Adame et Haouah
(Adam et Ève) étaient peu tandis que nous sommes maintenant sept
milliards, mais en fait nous sommes toujours Adame et Haouah.
Mes pulsions spirituelles comme mes pulsions érotiques vers
mon épouse Christiane et les pulsions spirituelles comme les
pulsions érotiques de mon épouse Christiane vers moi ont été sans
cesse redirigées en création tant spirituelle qu'érotique dans nos
enfants et cela dans une ligne unique et immortelle depuis nos
ancêtres les plus lointains passés ou à venir. C'est une vie
continue, ininterrompue où l'amour n'a pas besoin d'être
reconfiguré de vie en vie (hypothèse de la réincarnation) mais il
est lui-même ininterrompu depuis sa Source, depuis le Jour
où le Créateur a donné à mon ancêtre passé extrême son
Amour, en même temps que sa Parole, son
Individualité, lsa Créativité et sa Liberté. Les savants disent
que nos cerveaux sont très proches de ceux des rats et d'aucuns
s'émerveillent devant les singeries des chimpanzés, mais nous
avons quelque chose qu'ils n'ont pas : la Parole, l'Amour,
etc. Tout est là ! Et ce Tout est évident dans les enfants.
Aussi, quand le Père m'envoie Jésus pour me dire en Son Nom: Je
t'ai mis nu pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1),
il ne me dit pas; "Je t'ai tué pour faire transmigrer ton âme dans
une nouvelle vie," mais Il me dit en substance: Tu continues, tu
es ce que tu es mais habillé autrement. Continuité ! Vous dites ceci : "Il y a deux choses qui peu à peu, en
vivant et approfondissant La Révélation d’Arès,
deviennent perceptibles : la profondeur du mal et la profondeur de
l’enracinement divin en l’homme. Mais qui peut englober
celà ? Peut-être vous, frère Michel ?" Mais non. Vous
"englobez" cela aussi, ma sœur Marie-Hélène, puisque vous le
dites.
De même qu'il y a en moi, en vous, en n'importe qui, des pulsions
spirituelles et érotiques (et d'autres, mais je simplifie), il y a
"la profondeur du mal et l'enracinement divin" ! Je
viens de rechercher et de trouver dans ma bibliothèque un livre de
Merleau-Ponty,le philosophe, où il raconte l'expérience suivante
que je copie ici : "Un bébé de 15 mois ouvre la bouche si je
prends par jeu l'un de ses doigts entre mes dents en faisant mine
de le mordre. Pourtant ses dents ne ressemblent pas aux miennes.
Et ses propres dents, qu'il sent de l'intérieur, deviennent
aussitôt pour lui un appareil à mordre, tandis que ma mâchoire lui
paraît pleine des mêmes intentions. Le fait de mordre a
immédiatement pour lui un sens intersubjectif. Il perçoit ses
intentions dans son corps, mon corps avec le sien, et par là mes
intentions dans son corps." Ainsi que ces lignes le décrivent, le
bébé "englobe", comme vous dites, le fait de mordre qui est celui
de Merleau-Ponty. C'est une réaction subliminale incarnée qui
montre la continuité qu'il y a entre le bébé et l'homme qui fait
mine de le mordre.
Donc, vous êtes subliminalement mais réellement prophète
de La Révélation d'Arès avec moi. Certes, vous avez
votre individualité et j'ai la mienne, mais ces individualités au
sens strict n'épousent qu'une assez faible surface de chacune de
nos personnalités ; autrement on ne peut pas tout individualiser,
nous sommes traversés les unes les autres par les uns les autres.
Il y a continuité entre nous comme entre moi, mes ancêtres et mes
descendants.
21mai15 165C3
Depuis quelques temps vous revenez souvent aux fondamentaux et
vous avez raison.
Le mal ? c'est l'état normal du monde. Car dans normal il y a mal.
Je plaisante.
Mais votre simplification est vraiment trop simple : Le Bien vainc
le Mal ou : Ne fais que le Bien, le mal s'en ira de lui-même. J'y
ajouterai un deuxiéme volet, faire le bien certes mais aussi ne
pas être complice du mal, c'est important car on peut faire le
bien, s'efforcer à faire pénitence mais vivant dans le monde, nous
sommes tout le temps confrontés à être complice du mal... Quand
(si) vous votez vous êtes complice du mal, quand vous amenez vos
enfants à l'école communale laïque et républicaine (compte tenu de
ce qu'est devenue aujourd'hui la laïcité), vous êtes complice du
mal ... Quand vous mettez votre argent à la banque (compte tenu de
ce que sont les banques aujourd'hui), vous êtes complice du mal
....
Je ne pense pas que le monde puisse changer simplement par un
effort sur soi, la pénitence, faire le bien, tout ça.
Car nous vivons dans le monde, nous sommes conditionnés. Et les
Pèlerins d'Arès font passer leur travail, leur gagne-pain, il faut
bien vivre n'est ce pas, avant leur idéal
Et vous le dites vous même, cette simplicité est la grande
difficulté de notre mission dans ce monde compliqué. Je pense
comme Philly (Philémon) 28avr15 164C26 qu'il ne suffit pas
de dire: Du bien seul sortira le monde changé ou le Mal sera
vaincu par le Bien, Il faut développer, ordonner la pensée de ceux
qui lisent cette Parole céleste.
Certes vous vous efforcez tout au long de vos écrits d'exhorter,
de convaincre, convaincre, convaincre, et vous le faites très bien
avec parfois une pointe d'humour, c'est une chose mais pas de
véritable analyse pas de pensée construite (je ne vous parle pas
de théologie) sur les moyens, puisque aussi bien vous dites, je ne
suis pas un penseur, ni un philosophe. O.K. mais je ne vous parle
pas de philosophie, je ne vous parle pas de théologie, et encore
moins bien sûr d'idéologie, je vous parle d'une pensée construite.
Je pense qu'on ne peut pas se contenter de formulations trop
simples sinon les gens vont penser, c'est donc ça les Pèlerins
d'Arès : "juste faire le Bien et détester la religion", ça nous le
savons déjà. Et vous allez leur répondre oui mais encore faut-il l'accomplir,
mais cela ne leur (nous) suffira pas.
C'est vrai la Jeunesse a beaucoup moins confiance en la
possibilité de changement réel qu'elle a pu l'être dans les
décennies précédentes, Mai 68 les a désenchantés. Je ne sais pas
ce que vous appelez le péché des péchés, je ne l'ai jamais su,
mais une chose est sûre le niveau culturel de la jeunesse devient
dangereusement de plus en plus bas.
Yvan B.
Réponse :
Vous dites : "J'ajouterai un deuxiéme volet, faire le bien,
certes, mais aussi ne pas être complice du mal, c'est important
car on peut faire le bien, s'efforcer à faire pénitence
mais vivant dans le monde, nous sommes tout le temps confrontés à
être complice du mal..." Mais vous vous trompez. Si je vote —
puisque vous prenez cet exemple — je ne me fais pas complice du
mal, je vote pour orienter mon action vers un moindre mal —
moindre mal pour l'entreprise spirituelle que Dieu m'a confiée —
moindre mal auquel je n'adhère pas, mais éviter le pire est déjà
une sagesse nécessaire, car tout est graduel, rien ne vaincra le
mal d'un seul coup, mais le Bien continu seul en aura
raison au bout de la pénitence de générations
et générations. S'il est vrai que ce monde est de mal,
et il l'est — sinon, pourquoi le Créateur aurait-Il envoyé La
Révélation d'Arès ? — il peut aussi par les étapes de maux
moindres et moindres remonter vers le Bien. Mais ce Bien
je dois, moi, et chacun de mes frères doit, le pratiquer dès à
présent.
Ceci dit, vous me demandez une "pensée construite", mais je vous
rappelle que la pensée que je répands n'est pas la mienne, mais la
Pensée même du Créateur. Vous me demandez en somme de
rationaliser, mais tout ne peut pas être rationalisé, car il
existe le surnaturel. Autrement dit, nous ne sommes pas seuls : La
Moisson que Je t'envoie faire est un labeur pour les géants des
temps anciens, mais ton bras est faible comme une tarière qui
voudrait percer une montagne, c'est pourquoi toi et tes
moissonneurs vous serez assistés tous les jours... Une légion
d'anges tout équipée frappera vos ennemis et pourtant vous
peinerez, vos bras seront bleuis des coups reçus, etc (Rév
d'Arès 31/6-7). Je ne suis pas un philpsophe qui a comme
Marx inventé une nouvelle façon de vaincre le mal, je suis un
homme qui ne doit rien à lui-même, mais que le Père a visité.
N'oubliez pas cela.
Je crois, puisque le Père le croit, que la défaite du mal est dans
le Bien absolu, c'est-à-dire pratiqué en continu,
d'abord faiblement (bien sûr que nous avons aussi "le travail, le
gagne-pain, bien sûr qu'il faut bien vivre avant l'idéal"), puis
de génération en génération de plus en plus fortement et, au
bout de la pénitence, nous gagnerons.
Une fois que vous avez écrit votre commentaire, vous êtes-vous
demandé ce que vous, raisonnable Yvan, vous faites pour changer
quelque chose dans ce monde ? Rien.
22mai15 165C4
Cette nouvelle vidéo regroupe plusieurs thèmes : l'homme du temps
qui vient (Rév. d'Arès 30/13), sa conscience du Bien absolu, l'
immensité du Créateur hors du temps, Auteur de la Révélation
d'Arès et le Pèlerinage à Arès.
Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette vidéo qui empreinte sa conclusion à
l'épigramme de mon entrée 165 : "La Parole de Dieu n'a ni Dieu ni
la religion pour sujet, etc."
J'ai noté une faute d'étourderie au-début de la vidéo. Dans la
phrase "...sinon celles que dictes naturellement la conscience du
Bien absolu" le verbe "dictes" ne prend pas de "s". Il s'écrit
"dicte". Oh ! je ne suis pas un donneur de leçons... Je fais
moi-même des tas de fautes d'étourderie. Entre étourdis
aidons-nous !
23 mai 2015 : La faute d'étourderie a été corrigée,
22mai15 165C5
Je suis lecteur de ce blog, mais comme je ne suis pas des vôtres,
je ne mêle pas des questions que vous soulevez.
Ceci est ma première intervention.
Je n'approuve pas du tout vos points de vue, mais comme vous avez
une manière intéressante de les présenter, ils m'apportent quelque
chose au moins concernant cette manière.
Si j'ai bien compris, vous avez vu et entendu Jésus en 1974 et
Dieu en personne en 1977. C'est une fable !
Personne ne peut vous croire, parce que personne ne voit Jésus,
sauf dans l'imagerie ecclésiastique, et personne ne voit Dieu sauf
sorti des pinceaux d'un artiste. Les imbéciles qui vous croient ne
sont malgré tout pas inintéressants puisqu'ils apportent dans
cette page de commentaires des idées, des traits d'imagination,
qui sont pour vous autant d'occasions de manifester vos talents.
Cela ne vous conduira nulle part. Au temps de Jésus, à deux
millénaires de nous, pour les Juifs l'Éternel, que Jésus appela
Père (comme vous), existait comme le soleil ou la lune existait.
C'était faux, mais c'était une évidence. Aujourd'hui l'évidence va
dans le sens inverse : Dieu n'existe pas, la lune n'est qu'un gros
caillou insignifiant dans l'univers et le soleil une toute petite
étoile. La cause des étoiles est très variable selon les théories
savantes mais on sait que cette cause est strictement
matérialiste.
C'est ça la vérité. La vérité n'est pas la "Vérité" dont vous
parlez dans cet article 165: "La Vérité, c’est que le monde
doit changer (28/7) en bien. La Vérité n’est rien
d’autre." Vous trompez votre monde ou, si vous y croyez vous-même,
vous partagez vos illusions avec votre monde, vous avez aussi
trouvé un moyen d'existence. Pour moi et pour six milliards
d'humains face à un milliards de rêveurs, il n'y a qu'une stricte
vérité, la vérité tout court et indiscutable qui est qu'il
n'existe qu'une matière, qu'elle soit gazeuse, liquide ou solide,
matérielle et que le reste n'est qu'imagination.
Jean-Mars T. d'Auvergne
Réponse :
Vous traitez d'imagination une Vérité que d'autres
humains expérimentent tantôt hors d'eux-mêmes, comme c'est mon
cas, car j'ai réellement vu et entendu Jésus et le Père, tantôt en
eux-mêmes, parce que vous êtes, mon cher Jean-Mars, incapable de
la percevoir.
Je ne vous le reproche pas. Nombreux sur terre sont en effet ceux
qui ne perçoivent plus la Vérité, parce que leurs
sentiments ou leur sensibilité se sont pétrifiés sous le poids des
mensonges. Car, c'est vrai, des mensonges, notamment religieux,
mais aussi philosophiques, politiques, il y en a eu beaucoup et
qu'ils sont devenus insupportables.
Cela montre simplement une chose, c'est qu'il y a plusieurs
vérités, chacune d'elle étant propre à un moyen de perception, les
moyens de perception de l'homme étant très divers et non partagés
par tous. La science, dont vous vous réclamez, sans prononcer le
mot, au sens le plus matérialiste du terme, se veut le seul chemin
vers la vérité, mais je regrette beaucoup que la science ne
commence pas par admettre que d'autres gens vivent d'autres
expériences que les siennes et ajoutent à la connaissance
scientifique d'autres connaissances.
La Vérité, en fait, n'est pas vraiment ceci ni vraiment
cela. La Parole de Dieu ne décrit pas la Vérité, elle
dit simplement: La Vérité, c'est que le monde doit changer
(Révélation d'Arès dont je suis témoin 28/7).
Pour Dieu la Vérité est un processus vers le Bien.
Autrement dit, le processus vers le Mal qui est celui qu'on trouve
le plus souvent sur terre n'est pas la Vérité pour Dieu.
Elle n'est l'est donc pas pour moi, ni pour mes frères et sœurs de
foi. La Vérité, en fait, n'est pas vraiment ceci ni
vraiment cela ; elle se refuse aux catégories. La Vérité
de Dieu ne figure pas encore dans l'encyclopédie, laquelle parle
de vérité comme contraire de l'inconnu ou de l'erreur, comme autre
chose.
D'une certaine façon, on ne peut voir la Vérité selon
Dieu que comme une vertu partagée, puisqu'Il n'ordonne
pas que l'humanité change en adoptant telle ou telle
forme de société ; la Vérité selon Dieu n'a pas cette
précision que vous matérialistes aimez tant, parce qu'Il a fait
l'homme libre, alors que votre matérialisme interdit à
l'homme cette liberté absolue (Rév d'Atès 10/10). Le
Père dit seulement que le monde vrai est celui d'hommes
qui changent leur vie, qui entrent dans la
pénitence, qui sont des hommes du temps qui vient,
qui ne pèchent plus (Rév d'Arès 30/10-16). Pour le
reste, le Père ne s'intéresse pas aux formes de vie sociale que se
donnera l'homme revenu au Bien, pourvu qu'il n'y ait pas
de chefs (16/1), pas de commandements (36/19),
pas de loi (xix/24), parce qu'ils sont sources du mal.
Il est matérialistiquement confortable de montrer du doigt la
vérité en affirmant: "La voilà !" comme on montrerait un chêne en
disant: Voilà un arbre, comme si l'humanité et les choses se
rencontraient dans ce fait que l'arbre existe et qu'aller plus
loin n'est qu'imagination. Votre réalisme est pauvre. La Vérité
n'obéit pas à votre logique, qui n'est pas logique puisqu'elle ne
part part de l'étendue complète du Tout qui existe, même si chaque
homme ne voit pas Tout.
Vous jouez à un certain jeu du vrai et du faux. Je joue à un autre
jeu du Vrai et de l'erreur (Rév d'Arès 27/3). Je
n'en suis pas moins un honnête homme et je ne suis pas un idiot.
Je ne suis ni malhonnête ni idiot si je dis que la Vérité
est d'une certaine façon contradictoire ni insoluble, parce que ce
n'est pas sous cet angle qu'il faut la voir, mais sous l'angle de
la Vie (24/5) et de l'Amour (trouvez-vous
logique que vous aimiez votre épouse ou votre petite amie plutôt
qu'une autre femme?), et qu'elle ne peut pas être enfermée dans
une main, dans un tiroir ou dans une formule mathématique comme le
matérialiste que vous êtes le voudrait sans doute. Malgré son
refus de se laisser capturer, cette Vérité je la possède
par ma pénitence, parce que j'étais un certain homme et
que je suis devenu un autre homme et que j'ai en moi-même la
preuve qu'un homme peut changer. Alors, pourquoi pas les
autres hommes ? Pourquoi pas vous ? La Révélation d'Arès
s'adresse à vous comme à tout humain.
22mai15 165C6
Pèlerinage !
Se préparer pour entrer dans le nouveau Ciel et marcher sur la
nouvelle terre, il faut maintenant faire des efforts et des
sacrifices pour franchir les portes de la Jérusalem Céleste
par la sagesse, l’amour, la vérité, la bonté,
la justice, les cinq vertus.
Dans le monde aucune des promesses des Écritures n’a été accomplie
parce qu’on a pas bâti le premier pilier de la pénitence
et que les autres piliers qu’on a tenté de bâtir autour, surtout
les piliers visibles, se sont effondrés, pas assez forts pour
porter le poids des péchés : piliers visibles comme le
pilier du culte, le pilier du culte construit
de milliards et de milliards d’atomes humains, avançant la bouche
ouverte, la langue tendue vers le pain.
Que vaut ce morceau de pain, si dans le cœur ne s’est pas installé
le non-jugement et tous les matériaux qui le construisent :
douceur, naïveté, mansuétude, rémission et bienveillance ?
Installer la pénitence contrairement à la pseudo
religion d’un "troupeau d’oies réclamant la pâtée" [Charles
Péguy].
L’esprit nous dicte aujourd’hui de creuser en nous, de pelleter au
dehors tout ce qui nous habite d’esprit critique, de jugement,
d'animosité.
Lors de sa 36eme apparition l’Envoyé Divin [Jésus en 1974 à Arès]
nous ordonne de ne juger personne, ni publiquement ni en secret, pas
le plus petit jugement au fond de notre tête car nous ne le
piégerons pas plus qu’une puce, à notre insu il sautera sur
notre langue [Rév d'Arès 36/16].
Rappelez-vous ce que disait Jésus [dans le Sermon sur la Montagne]
: Si tu veux prier, et si tu as dans ton cœur quelque ressentiment
contre ton frère, va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis,
ayant fait cela, viens et prie !
Foi, espérance, aumône, baptême, dévotion, mémorial, mission,
demi-dîme autant de piliers qui sont nécessaires, mais qui
s’effondreront si le premier pilier de la pénitence
n’est pas construit. Le péché, sa cachette connue, nous
le chasserons autant de fois qu’il le faudra. Sa cachette ignorée,
il restera toujours et nous lestant au pied comme boulet nous
précipitera dans les ténèbres glacées au jour de notre
mort. Quelques phrases du premier pilier du non-jugement.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, faire le Pèlerinage, c'est fortifier notre "préparation pour
entrer dans le nouveau Ciel et marcher sur la nouvelle terre,"
c'est se donner plus de puissance pour effectuer "les efforts et
les sacrifices pour franchir les portes de la Jérusalem
Céleste par la sagesse, l’amour, la vérité,
la bonté, la justice, les cinq vertus." C'est cela pour ceux qui peuvent faire le Pèlerinage, mais
pour ceux nombreux qui ne peuvent pas, ils font chez eux ce que
j'appelle le Pèlerinage du cœur. Ils unissent leurs prières
dispersées à nos prières regroupées à Arès. Votre commentaire dresse la liste de tout ce qu'il faut
acquérir pour ne pas tomber dans les ténèbres glacées,
mais faire le Pèlerinage, pour moi en tout cas, ce n'est pas
m'isoler dans la satisfaction personnelle d'être sauvé tandis que
beaucoup de mes frères humains seraient voués aux tristes
grisailles des ténèbres. Entre les beaux murs blanc du
lieu où Dieu est descendu parler aux hommes je ne peux pas ne pas
partager en pensée le sort de ce monde dans ses doutes, ses
questions sans réponse, sa poussière, son ventre dur de son
indigestion de tous les mensonges, toutes les couleuvres, qu'il
doit avaler, et je me dis du 21 juin au 15 août : "Partage la
misère spirituelle du monde, car Dieu ne t'envoie pas l'ignorer
mais au contraire t'y mêler pour y allumer un Feu, ce Feu
que tu viens chercher ici."
Au fond, les pouvoirs, religieux, politiques, académiques, etc.,
voudraient que je m'enferme, et que chaque Pèlerin d'Arès
s'enferme, dans ce Pèlerinage comme dans une trappe, un carmel,
quatre murs aux Μετέωρα Μοναστήρια, aux "monastères suspendus au
ciel" des Météores. Alors, on dirait: "C'est un haut-lieu de
l'âme..."
Mais ce qui les inquiète au plus haut point, c'est que le
Pèlerinage d'Arès est tout le contraire d'un enfermement, c'est le
point de départ d'un apostolat qui commence petit, mais qui vise
la planète. Le Pèlerinage est le moyeu de la roue que nous
commençons à faire tourner. Ça dépasse leur intelligence clanique
qu'on se dresse devant les dominateurs du monde pour rappeler à
l'homme qu'il est autre chose que le sujet du système, parce qu'il
est plus, infiniment plus que toutes les forces intellectuelles si
fières d'elles. L'homme est le grain, enfoui dans le
sol, de la Sainteté, de la Puissance et de
la Lumière, puisqu'il garde enfouies au fond de lui
l'image et la ressemblance du Père. Au Pèlerinage je viens
prendre une douche pour me laver de toute la sournoiserie, de
toute l'insincérité du monde, qui sont en moi la boue qui cache
l'image et ressemblance de mon Créateur. Tout dépend de ce qu'on cherche. Si on veut juste lire à
La Révélation d'Arès, attendre a mort et le salut,
alors un Pèlerinage suffit. Mais pour faire entrer dans la cuisine
du Créateur les millions d'âmes potentielles du monde pour qu'il
en fasse le grand gâteau du Jour, il faut que le
Pèlerinage ne soit qu'une étape annuelle sur les grands
sentiers rocailleux vers les Hauteurs sur lesquels nous
entraînons tous ceux que nous pouvons (Rév d'Arès 26/15).
22mai15 165C7
Je vais venir au Pèlerinage d'Arès, puisqu'il accepte des gens qui
ne sont pas oblitérés "Pèlerins d'Arès"?
J'ai des miracles à demander. Je pense que c'est l'endroit idéal.
Du reste, je n'aime pas Lourdes. j'y suis déjà allé. Je n'en ai
ramené aucun miracle.
Je vais voir à Arès si le rendement est meilleur.
À bientôt.
Justin B. de région Paca
Réponse :
Non, le Pèlerinage d'Arès n'est pas l'endroit où l'on vient
demander la guérison, la bonne mort, la réconciliation, la
réussite, bref, des miracles, Je ne veux pas dire que depuis
quarante ans certains qui ont fait ce Pèlerinage n'ont pas été
gratifiés de miracles ; ils en ont été gratifiés, mais ils
n'étaient pas venus pour cela. Jésus disait il y a 2.000 ans: "Ne
demandez rien, car votre Père aux Cieux sait ce dont vous avez
besoin. Cela vous sera donné de surcroît." De surcroît de quoi ?
De votre vraie piété qui est de prononcer la Parole
pour L'accomplir... l'accomplir... l'accomplir (Rév d'Arès
35/6). Or, ce n'est pas à Arès que vous accomplissez,
mais dans le monde.
Si j'avais fait courir le bruit qu'il y a des miracles à Arès, le
Pèlerinage serait devenu populaire déjà.
Mais pour nous le pèlerinage à miracle, c'est le genre le plus
mineur qui soit du pèlerinage, car un miracle ne dure que ce qu'il
dure et si je guéris aujourd'hui d'un mal, je mourrai un autre
jour, de toute façon. Tandis que si je reçois ou rallume ici le Feu
de la pénitence et de la Moisson, celles-ci
auront des effets sur terre bien après ma mort physique.
Le Pèlerinage d'Arès, c'est le grand soufflet sur le Feu
de Dieu, le Vent qui nous sort de l'étouffement du
monde, des idées mortifères du monde qui voudrait nous réduire à
des animaux pensants — Voyez toute cette histoire sur la "réforme
des collèges" de Najat Vallaud-Belkacem... On veut quoi ? faire
penser les enfants non comme ils pensent eux, mais comme ceci ou
comme cela ! — Arès ? un laboratoire d'où émergent un monde
nouveau, changé, libre.
Les Pèlerins d'Arès passent au Pèlerinage d'Arès comme des
voyageurs sur la route du monde changé.
Le Pèlerinage d'Arès, haut lieu de la pénitence. J'ai
beaucoup parlé de la pénitence à Nice.
Je me souviens avoir rencontré deux fois un Justin à Nice en 2009
ou 2010. Il faisait partie d'un groupe de chrétiens anarchistes,
si j'ai bonne mémoire. Est-ce vous ?
23mai15 165C8
Je suis allé au Pèlerinage d'Arès il y a des années. Je vous avais
rencontré dans la cour et vous m'aviez dit bonjour; nous avions
échangé quelques phrases ; j'avais été impressionné par votre
simplicité. Je m'étais dit: "Comment? Cet homme sans manières ni
signes d'illumination a vu Jésus et Dieu?" J'avais, je l'avoue,
douté de vous. Depuis, j'ai suivi votre blog et je dois dire que
votre sincérité ne fait plus de doutes pour moi. Je crois que vous
écrivez plus facilement que vous parlez.
Concernant le Pèlerinage, chacun y va de son opinion (J'ai
rencontré d'autres personne, certaines étant Pèlerins d'Arès, avec
qui j'ai causé du Pèlerinage d'Arès). Mais cette année vous mettez
le Pèlerinage particulièrement à l'honneur sous la forme de cet
article #165. L'article n'est pas spécialement élogieux, mais on
sent sous les lignes la fête des superlatifs. En tout cas, le
Pèlerinage représente certainement quelque chose de très très
valorisant pour vous Michel Potay.
Quand je suis allé au Pèlerinage d'Arès j'eus l'impression que
c'était les pèlerins qui faisaient le Pèlerinage mais non le
Pèlerinage qui faisait les pèlerins comme c'est habituellement le
cas. Il y a là une liberté qui désarçonne. De ce fait, on n'y
gagne pas grand chose quand on n'est pas Pèlerin d'Arès. Je n'eus
pas du tout l'impression de disparaître dans les nuages comme dans
d'autres pèlerinage, notamment en Inde. Autrement dit, à Arès je
n'ai pas appris à voir l'Invisible. Je me suis trouvé tout seul
avec moi-même et seul je suis resté. Je n'ai pas trouvé là la
magie habituellement trouvée ailleurs.
J'en déduis qu'il faut une force spirituelle certaine pour aller à
Arès. On ne trouve pas cette force sur place.
Je crois que vous ne faites rien pour activer un travail collectif
de respiritualisation comme cela se fait ailleurs: À Lourdes il y
a des réunions, des sermons, des prières dirigées et les "paumés"
comme moi y trouvent un certain sang spirituel, il y a
transfusion. Mais ce n'est sans doute pas le but poursuivi à Arès
où, Dieu étant venu là, il n'y a qu'à le trouver au fond de soi,
en somme, chacun comme il peut.
Je pense que pour vous la puissance spirituelle du Pèlerinage
d'Arès se trouve dans un socle naturel, le Saint Lieu lui-même, un
socle de foi implicite, de foi avant le Pèlerinage. On ne trouve
pas la foi là. On y vient avec la foi, parce que c'est là qu'est
venue votre Révélation d'Arès que je n'ai jamais lue, je
l'avoue.
Il faut donc renoncer à voir le Pèlerinage d'Arès comme un endroit
de contemplation qui fait entrer en vous la Puissance de Dieu,
mais il faut le voir comme un endroit où se rencontrent la
Puissance de Dieu et la puissance de la foi, Dieu et l'homme en
quelque sorte. En somme venir sur ce Lieu, c'est apprendre à lui
obéir !
Je voulais vous faire part de ces réflexions. Je vous sais
d'esprit très large et très ouvert et capable de les accepter.
Josselin G. de Lorraine
Réponse :
En d'autres termes, frère Josselin, vous voulez dire que le
Pèlerinage d'Arès n'est pas religieux. C'est le cas.
Le Pèlerinage d'Arès donne son Feu à quiconque sent déjà
ce Feu en lui. C'est probablement la raison pour
laquelle il y a peu de visiteurs qui viennent là pour d'autres
raisons qu'un attachement préalable à La Révélation d'Arès.
Ce qui probablement donne l'impression que ce Pèlerinage est
réservé aux disciples de La Révélation d'Arès, alors
que ce n'est pas la cas.
J'imagine que si au Carmel de Lisieux — existerait-il encore, ce
que j'ignore —on vous permet d'entrer dans la cellule
qui fut celle de la sœur Thérèse, vous ne pouvez rien éprouver ni
recevoir de spécial si vous n'avez pas déjà vous-même
préalablement rencontré Dieu en vous. Le mieux que vous puissiez
faire est de dire: "Voilà où sœur Thérèse vécut la transcendance
ou transfiguration qui fut la sienne comme je l'ai vécue moi-même
à tel moment et tel endroit de ma vie. Et cela n'a rien à voir
avec le Carmel. Elle aurait pu le vivre aussi bien comme mère de
famille dans un autre endroit du monde."
De même, le pèlerin qui se trouve dans la salle des Théophanies se
dit: "Voilà où frère Michel a été témoin des Théophanies et a reçu
Le Livre. Et cela n'a rien à voir avec ces quatre murs,
parce que ça aurait pu se passer n'importe où dans ce monde quand
une étincelle se produit entre le témoin et l'Objet Divin de son
témoignage."
Il faut donc qu'il y ait eu, de préférence, une transfiguration
préalable — quelle qu'en soit le degré, rudimentaire ou brillant —
du pèlerin.
C'est pourquoi, parlant de la rencontre du déjà transfiguré — même
à un faible degré — avec la Puissance Tranfigurante ailleurs qu'à
Arès, par exemple dans la rencontre de ses yeux et de son cerveau
avec La Révélation d'Arès, me fait appeler Vie (Rév
d'Arès 24/5) ce qui se passe à Arès.
Rien d'imaginaire ne se passe au Pèlerinage d'Arès. Tout y est
réel pour qui a la faculté de sentir. Il y a quelque chose de
factuel dans le Pèlerinage d'Arès. Je ne dis pas visible et
miraculeux, je dis factuel. Il y a là quelque chose qui ne vit pas
que du souvenir de ce qui s'est passé là il y a 41 ans concernant
Jésus et bientôt 38 ans concernant le Père. Ce n'est pas de
l'ordre émotif. C'est cette factualité que la foi du pèlerin vient
enrichir ; elle ne se crée pas de rien sur place. Pour moi voilà
ce qui est passionnant dans le Pèlerinage, mes Pèlerinages d'année
en année comme des factualités s'imbriquent les uns dans les
autres comme des poupées gigognes et je suis fou de reconnaissance
envers le Père qui, me donnant la Vie, me permet de mieux
me préparer au moment où mon âme quittera ma chair. Vous avez raison, le Pèlerinage d'Arès est autre que les
autres pèlerinages en général.Lisez La Révélation
d'Arès, puisque vous ne l'avez jamais lue, et si vous vous
sentez vous transfigurer, même un peu, revenez au Pèlerinage et
vous y trouverez autre chose que ce que vous aviez trouvé par le
passé.
28mai15 165C9
Vernissage expo Anne Bataï le 29 mai 2015
Bienvenue !
Anne B. de l'Hérault
Réponse :
Pour ceux de nos frères et sœurs résidant en Languedoc Roussillon
ou pour ceux passant par là entre le 29 mai et le 12 juin, notre
sœur Anne Bataï expose.à Boisseron.
Boisseron est proche du Gard, située dans le département de
l'Hérault entre Nîmes et Montpellier. Ce village s'est développé à
l'intersection de la Route Départementale RD 610, Montpellier -
Sommières - Alès, et de la Route Départementale RD 34 qui relie la
commune à l'Autoroute A 9 par l'échangeur n° 27.
Accès :
Par la route: Par la RD 610 Montpellier - Alès ou par la RD 34
Lunel - Boisseron.
Par le rail : Gare de Lunel. Correspondance avec le TGV sur Nîmes
ou Montpellier.
Par l'autoroute A9 : Sortie n° 27 Lunel, RD 34, Boisseron est à 7
km en direction de Sommières.
Par avion : Aéroport Fréjorgues - Montpellier Méditerrannée.
Ma sœur Anne, je souhaite un beau succès à votre exposition.
28mai15 165C10
Suite à votre réponse au commentaire 165C1 Minas B. d'Ile de
France, voici des photographies de la Maison de la Sainte Parole.
Extrait de votre réponse au commentaire : "Je suis devenu un autre
homme et que j'ai en moi-même la preuve qu'un homme peut changer.
Alors, pourquoi pas les autres hommes ? Pourquoi pas vous ? La
Révélation d'Arès s'adresse à vous comme à tout humain."
Rien n'est plus vrai. Pendant des années, j'avais des rapports
difficile avec mon entourage et particulièrement avec un frère [de
foi]. Nous étions antagonistes, impossible de communiquer, de nous
écouter, persuadés l'un et l'autre que nous avions raison. Afin
d'en finir de cette situation, j'ai appris à connaitre le frère, à
l'écouter, à chercher ce qui pourrait nous unir pour accomplir
La Parole. Oh ! nous ne sommes pas toujours d'accord, mais,
mais nous évoluons. Aujourd'hui, nous sommes proches, le miracle
c'est opéré par la volonté de l'un et de l'autre de faire des
efforts de pénitence, d'apprendre à nous connaitre
spirituellement.
J'en fais de même tous les jours dans mes rapports avec les êtres
que je rencontre. Voila une autre preuve que tout hommes, toutes
femmes qui entre en pénitence, agit avec l'intelligence
du cœur peut changer, évoluer continuellement. Alléluia
!
Je souhaite à toutes les sœurs et frères qui ne pourrons pas venir
à Arès, mais qui de chez eux feront le Pèlerinage du cœur, de
nouvelles forces spirituelles, réalisation de tous vos projets
missionnaires, une âme toujours plus grande.
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Les frères et les sœurs qui ont trouvé dans la pénitence
la force de changer sont nombreux.
Je suis heureux que vous ayez, grâce à le pénitence,
trouvé le moyen de vous entendrez avec ce frère de Paris.
Merci pour ce commentaire et merci pour les photos.
Pour ceux qui ne connaissent pas les lieux je précise que le cadre
en bois sur le sol de grès (image à droite) marque l'endroit où le
s'éleva le bâton de lumière d'où, par cinq fois, sortit la Voix du
Créateur du 2 octobre au 22 novembre 1977. C'est autour de ce
cadre que les pèlerins s'assoient, se tiennent debout ou
s'agenouillent. Le lieu ne peut pas contenir beaucoup plus qu'une
centaine de priants ou méditants. Il faut parfois attendre un peu
les jours d'affluence.
28mai15 165C11
Le 24 mai :
Dans la réponse que vous faites à Philippe 164C32 vous écrivez:
"C'est bien pour rallumer ce Feu de l'amour au fond de nous que
nous faisons chaque année le Pèlerinage d'Arès : Viens
prendre le Feu (xLi/7) !"
Et vous poursuivez:
“C'est le combat de Jacob contre l'ange que nous livrons (Genèse
32/23-30). Nous en sortirons bleuis des coups reçus
(Rév d'Arès 31/7) mais consacrés”.
Pouvez-vous, frère Michel, expliquer un peu plus cette phrase :
"C'est le combat de Jacob contre l'ange que nous livrons ?"
Je connais ce passage de la Genèse comme un fait de la vie de
Jacob qui combat jusqu’au matin avec Dieu et où j’y sens la
tendresse du Père pour Jacob, mais je n’en saisis pas le sens, et
encore moins, quand vous l’associez au combat que nous livrons
contre le mal et pas contre un ange.
Merci pour tout ce que vous nous apportez.
Si je n’avais pas votre enseignement, je crois que je
lirais La Révélation d’Arès sous l’éclairage de la
religion.
D’entrée en entrée, la compréhension de la Parole se fait plus
profonde en moi et en même temps plus universelle.
Je ne sais pas si je m’exprime correctement. Il m’est difficile de
trouver les mots justes pour exprimer ce qui est simplement du
ressenti.
Le 25 mai :
Ô frère Michel, ça y est, je crois que j’ai compris ce que vous
écrivez:
“C'est le combat de Jacob contre l'ange que nous livrons (Genèse
32/23-30). Nous en sortirons bleuis des coups reçus
(Rév d'Arès 31/7) mais consacrés”.
La pénitence étant toujours un combat entre l’animal et
le divin, tous les deux, et pour longtemps encore, présents au
fond de l’homme. C’est cette présence que note aussi Marie-Hélène
dans son commentaire 165C2 : "Il y a deux choses qui peu à peu, en
vivant et approfondissant La Révélation d’Arès,
deviennent perceptibles : la profondeur du mal et la profondeur de
l’enracinement divin en l’homme”
C’est curieux la difficulté que je garde à faire le lien entre
certains passages de la Nible que je connais depuis plus de 60ans
et que j’aime et La Révélation d’Arès que je commence à
bien connaître (enfin je crois, peut-être en ai-je encore une
vision religieuse) et que j’aime aussi. Je bloque face à des
évidences. Je n’ai d’ailleurs toujours pas compris le sens de
l’échelle de Jacob. Je garde encore une difficulté à lire la Bible
à la lumière de La Révélation d’Arès. Mais grâce à votre
enseignement — et ce blog est un puissant enseignement
— la compréhension se fait peu à peu.
Je prie avec vous frère Michel. Bientôt j’aurai la joie de joindre
ma prière à la vôtre sur les Lieux Saints
Madeleine T. de Bretagne-Sud
Réponse :
On a beaucoup, beaucoup, et pendant trente siècles, pensé, écrit
et discuté autour du combat de Jacob contre l'Éternel.
Ne combattons-nous pas nous-mêmes, nous englués dans la boue
matérialistes et mauvaise de le terre, tous les jours contre notre
Père et notre propre idéal spirituel q'il nous a donné et qu'il
nous rappelle dans sa Parole à diverses époques ?
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire. Je me réjouis moi
aussi à l'idée que nous prierons bientôt ensemble au Pèlerinage.
28mai15 165C12
Avec les beaux jours, je sens monter en moi l’élan de revenir sur
le Saint Lieu.
C’est comme une soif de revenir à la Source, la Parole
où elle a été rendue au monde.
Ouvrir une baie dans mon emploi du temps, pour que je puisse
laisser le Père y entrer et fertiliser ma tête vide avant de
repartir vers le monde. Revenir au Pèlerinage, c’est accepter que
j’aie sans cesse à affermir ma confiance, à accueillir en moi la Vérité
sans détours (Rév. d’Arès 38/5).
Votre entrée souligne particulièrement bien l’ouverture du lieu à
tout homme qui cherche à se changer en bien et à changer
le monde. Cela me permet de revisiter les vieilles mémoires
qui m’habitent encore de vouloir garder des relations
circonspectes avec les croyants des religions. Merci pour cette
belle entrée. Ma langue sèc(he) court sur le voile, (mais) l'huile blanc(he)
monte (dans) le voile (comme) l'huile dans le vin. (Rév. d’Arès
xLviii/6).
Louis-Marie de Belgique
Réponse :
Nous venons tous de quelque part. Nous ne devons pas pas renier le
passé, puisque Dieu s'adresse à nous, première génération de
Pèlerins d'Arès, à un point de notre vie qui a forcément un passé,
et nous devons tous comms vous "revisiter les vieilles mémoires
qui nous habitent encore", car nous devons continuer d'aimer ceux
que nous aimions avant de sortir de leurs trajectoires religieuses
ou philosophiques, car Dieu nous parle pour que nous leur parlions
en Son Nom.
Oh, je sais, l'humanité s'est bâtie des chapelles où sont enfermés
des dogmes et des habitudes de croire et de pensée différentes et
relativement encore étanches entre eux. Mais pas d'antagonisme !
En tout cas, pas de notre part. Nous Pèlerins d'Arès sommes frères
et sœurs de tous les hommes comme le Père est le Père de tous les
hommes, y compris de ceux qui ne nous aiment plus parce que nous
avons pris le chemin très simple de la pénitence.
Victor Hugo dans son fameux "Ceci tuera Cela" écrit: "Les petites
choses (et nous Pèlerins d'Arès ne sommes encore que des petites
choses) viennent à bout des grandes, une dent triomphe d'une
masse, le rat du Nil tue le crocodile..." Oui, on frappe mieux les
esprits en deux mots qu'en cent, le "less is more" anglais (moins
est plus) est une arme spirituelle : "Sois pénitent(e)..."
Deux mots... On peut ajouter mais est-ce nécessaire ? : "...et tu
trouveras le salut et prépararas le Salut du monde."
C'est le Père de tous les hommes qui est venu parler à Arès. Nous
ne pouvons pas refuser l'entrée de tous les hommes chez leur Père.
Sauf bien sûr ceux qui viendraient perturber ou ne seraient que
médiocres curieux, c'est-à-dire les sourds et aveugles qui
viendraient perdre leur temps et interrompre la paix du Ciel qui
règne sur le Saint Lieu.
Merci, frère Louis Marie, pour ce commentaire.
28mai15 165C13
Nous avons, avec mon époux, été touchés par un documentaire sur
Arte présenté par Frédéric Mitterrand racontant le parcours d'un
homme bien connu des Pays du moyen Orient et aspirant à une Paix
Universelle entre les nations.
Cet homme,"Cheikh Zahed",qui fut le fondateur des Émirats Arabes
Unis nous a vraiment beaucoup touché par son charisme, sa
simplicité, tout ce avec quoi il emportait avec lui dans l'amour,
qu'il semblait avoir pour son prochain, les femmes et les hommes.
Quelques vue de la ville d'Abu Dhabi nous ont montré une belle
grande mosquée blanche.
"Cheikh Zahed"était comme un faucon du désert.Cet oiseau était
dailleurs son emblème.
Je pensais à ce lien commun, celui du faucon qui [vole
haut et] a la vue perçante, que vous représentez Frère Michel [Rév
d'Arès xvi/14-15, xix/24, xLv/14-26].
C'est ainsi que vous représente le Créateur. Vous êtes le faucon
à la vue perçante.
Vue perçante intèrieure et vue perçante vers l'infinitude.
Les émirats Arabes Unis aiment notre pays, la France.
Ils ont probablement eu connaissance du Message que le Créateur
vous a donné à Arès.
Ils viennent probablement prendre le Feu de Dieu à Arès
.
Je pense à ce frère Musulman du Liban qui relit et travaille sur
le Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès.
A tous nos frères et sœurs de confession juive, musulmane,
chrétienne, mais aussi athées, humanistes, qui aspirent à dépasser
l'esprit de leur religion ou de leurs idées et à se libérer en
retrouvant l'intelligence et la biberté spirituelle
grâce à la pénitence qu'ils vont installer au fond d'eux
.
Jérusalem (Jésus), La Mecque (Mohamed), le Sinaï (Moïse), le Chêne
de Membré (Abraham), Arès (Mikal) en France, Terre Sainte ou le
Créateur est venu parler, par son nouveau prophète Mikal, aux
hommes et aux femmes de notre humanité pour qu'ils installent en
eux le Bien, qui seul apportera une terre où les nations
s'embrassent.
Arès qui fera tomber toutes les frontières qui séparent les
hommes.
Arès avec sa Maison de La Sainte Parole, immaculée de blancheur
avec ses deux cloches qui sonnent chaque midi .
Ces deux cloches qui appellent le pèlerin qui vient parfois de
l'autre coté de l'Océan car il a senti l'Appel du Père.
Le Pèlerinage est comme une veillée d'arme qui nous donne la Force
de repartir vers le monde,
Arès, petit village étendu, situé au bord du Bassin d'Arcachon ou
l'on vient prendre le Feu de Dieu.
"Le Pèlerinage d'Arès est une nécessité de ma conscience
personnelle. Il réanime en moi la force du Feu de Dieu."
Sœurs et Frères, venez prendre le Feu de Dieu au
Pèlerinage à Arès.
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
28mai15 165C14
Voici l'aube prochain du nouveau Pèlerinage d'Arès. Je dis nouveau
car la Vérité est comme le Vent frais du matin.
Elle souffle avec douceur et puissance l'insurgence que
l'empreinte du Père immortalise à Arès jusqu'à Son Jour.
Cette belle vidéo que mon ami et second père Jean-Pierre m’a
fait découvrir a soulevé mon âme et inspiré ce qui suit.
Le Vent souffle où il veut. Il crie doucement : fais le
Bien, Mon fils.
Fais le Bien et Je te porterai (Rév. d’Arès 31/6).
Sois pénitent (Rév. d’Arès 30/11) c-a-d :
Retrouve l’intelligence du cœur,
Aime, pardonne, fais la paix, libère toi des préjugés et des
peurs.
Le salut (Rév d'Arès 11/2, 12/5, 17/6, 19/1, 21/3, 28/25,
30/10, 32/4, 33/14-15, 33/29, 35/2/10, 36/7, 37/3, 39/10 ), le
salut du monde, dont nous sommes, en dépend.
C’est le fruit de la pénitence au sans constructif (voir
le chant du pénitent) (Rév , d’Arès16/17, 25/6).
De ce Bien, la liberté Heureuse et absolue en
vient, s’y trouve,
comme elle s’y trouvera au bout des magnificences
infinies ( Rév d’Arès 4/6)
et du Jour de Dieu ( Rév. d’Arès 31/8 ),
comme ce Vent d’amour et de liberté, ce Souffle qui
gonfle la voile de l’âme (Rév d’Arès 20/4), le vaisseau
(18/1-4) flottant sur les rivages de la Vie (
Rév d'Arès 9/6, 18/5, 24/3-5, 25/3, 38/5) et volant vers
les Hauteur Saintes (Rév, d’Arès 36/19, 40,5) de la Mer
de Grâce, de Force et d’Amour (20/4, xxi/11,
xxx/12).
En l’Amour du Père
http://gloria.tv/?media=520740
Guy I. de l'Hérault
Paroles de la chanson :
Le vent souffle où il veut
Paroles : Père Michel Scouarnec
Musique : Jo Akepsimas
Le vent souffle où il veut
Et toi tu entends sa voix,
Mais tu ne sais pas d'où il vient,
Et tu ne sais pas où il va,
Le vent.
1 - As-tu compté les grains de sable
Sur le bord de la mer?
As-tu compris les chants des vagues,
aux pays des matins clairs?
2 - Quand tu regardes les étoiles
Au manteau de la nuit,
Tu voudrais bien lever le voile
Qui te masque l'infini.
3 - Il est si long le long voyage
Sur un sol inconnu
Il est si loin l'autre rivage
Que tu cherches les pieds nus.
4 - Comme l'oiseau, loin de la terre
Tu voudrais t'envoler
Vers le soleil, vers la lumière
Dans un ciel de liberté.
5 - As-tu sondé le cœur de l'homme
au secret de sa soif ?
As-tu creusé jusqu'aux racines,
jusqu'aux sources de sa vie ?
6 - Lorsque la mort à tes paupières
Eteindra le soleil,
Franchiras-tu toutes frontières
Pour une aube sans sommeil ?
Réponse :
Merci pour cette chanson, mon frère Guy.
28mai15 165C15
Bien que Josselin n’ait pas lu La Révélation d’Arès, son
commentaire (165C8) montre qu’il a saisi le sens du Pèlerinage
d’Arès. En quelque sorte par défaut.
Si je l’ai bien compris, c’est le désappointement ou la déception
qu’il ressent par rapport à une vaine attente de grâce religieuse
qui lui fait comprendre "que c'était les pèlerins qui faisaient le
Pèlerinage mais non le Pèlerinage qui faisait les pèlerins"
(165C8).
Je peux dire que ce qu’il a vécu en négatif je l’ai vécu en
positif, car je suis allé pour la première fois prier dans la
Maison de la Sainte Parole en dehors du Pèlerinage d’été, mais
rempli d’une première lecture de La Révélation d’Arès
qui m’avait littéralement scotché, alors que j’étais athée.
Impossible que cette Parole, qui m’était parvenue presque toute
seule, puisse être inventée par le témoin lui-même, elle ne
pouvait donc venir que du Ciel comme il le prétendait. Mais quand
même ! Aucun média n’en parlait, je n’avais rencontré aucun
pèlerin, mes copains de l’époque ricanaient quand je leur en
touchais un mot même prudent, aussi me fallait-il une
confirmation.
J’avais littéralement bu toute La Révélation d'Arès en
en ressentant le souffle, sans tout comprendre, mais j’avais
repéré ce passage du Livre : Quarante pas nouent Ma
Force (et) Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil
pleure (comme) ton œil pleure, (où) les piques (de Mon Feu)
percent (le mal). Ma Main blesse l’homme, l’homme vit. Sa main
(é)larg(i)e monte (à) Mon Bras. (Ici) la main d’homme prend Ma
Main. » (Rév. d’Arès xLi/9-13). Les notes en face
précisaient (édition 1984) : "verset 9. Quarante pas = périmètre
approximatif du lieu où se manifeste Dieu à Arès. Dieu consacre ce
lieu (n. XL/1), il en fait un puits de grâce (de Force et de
Faveur), notamment pour le pénitent (l’œil qui pleure). Versets
10-12. La prosternation et le baiser d’humilité des hommes impies
ou qui doutent (v.5) blessent leur orgueil. Mais Dieu promet des
miracles à ces hommes-là aussi, outre le plus précieux miracle :
celui de la conversion (la main élargie le long du Bras
de Dieu, homme opposé à frères, voir VII/1, 2è§.)
Je tenais "ma preuve", j’étais cet homme impie et orgueilleux et
j’allais m’humilier devant Dieu, je verrai bien.
Je ne fus pas déçu !
Le vrai miracle à Arès, c’est qu’un athée comme moi ayant soif y
rencontre son Créateur, je crois que je l’ai déjà raconté dans ce
blog. Alors qu’un religieux sans espérance n’y rencontre que son
propre vide ou sa seule émotion.
J’en suis quand même resté longtemps à l’émotion de ma foi toute
neuve. Or le plus précieux, ma progression dans l’ascension,
était à venir. À chaque pèlerinage depuis, j’ai fini par prendre
de la distance par rapport à ce premier moment qui s’amenuise à ma
vue comme un lieu dans la vallée dont on s’éloigne en grimpant en
montagne, j’ai fini par le dépouiller de son émotion jusqu’à me
rendre compte que j’avais été par mon attente d’alors, ma foi
latente, mon espérance de fait, le principal artisan de ce qui
m’était arrivé tout comme je suis chaque jour par ma pénitence
et ma moisson le principal créateur de moi-même (pas
toujours brillant).
Chez Josselin, le pèlerinage a agi "en creux", il lui reste à lire
La Parole de La Révélation d'Arès, cela le lui reste
toujours.
Chez moi il a agi "en plein", il me restait à L’accomplir,
je m’y suis mis et il me reste toujours à L’accomplir,
mais de façon concertée avec le petit reste tout en
ayant pris la mesure du temps à parcourir. Mais dans ces deux cas
opère la même synergie Dieu-homme : "Un endroit où se rencontrent
la Puissance de Dieu et la puissance de la foi, Dieu et l'homme en
quelque sorte" en déduit avec raison Josselin ; un lieu où se
dénoue un peu mieux qu’ailleurs le rapport subtil entre je et Je,
entre moi et Moi, aurais-je maintenant tendance à dire.
Un lieu qui tiendrait du miroir spirituel et de la loupe, où l’on
ne trouve que la problématique existentielle qu’on y apporte mais
clarifiée et grossie. C’est le lieu même où tout homme se confirme
image et ressemblance (Genèse 1/26) de Dieu, quel que
soit le stade de son ascension, une sorte de "chambre
noire" (plutôt blanche) où il peut saisir un instantané de
l’avancement de sa transfiguration face à la "puissance
transfigurante".
Voilà aussi pourquoi ce lieu peut accepter tous les priants de la
terre quelle que soit leur façon de prier (Rév. d’Arès
25/5-6) parce qu’il ne s’agit plus de confirmer une piété
et une foi particulières, mais bien l’humain lui-même, le cœur à
nu, dans son aspiration à redevenir l’homme-dieu, un christ, dans
son effort de pénitent pour rejoindre sa vraie patrie,
la lignée du second Fils (Rév. d’Arès 2/11).
Oui, un pèlerinage de Vie.
Claude M. d'Île de France
Réponse :
"Autres temps, autres phrases," disait Gustave Flaubert qui ne se
doutait pas qu'il émettait une idée qui ne valait pas que pour la
littérature, mais qui valait aussi pour la façon de comprendre la
Parole de Dieu. Car la façon de comprendre est toujours faite de
mots et de phrases dans la tête, parce qu'il nous est impossible
de penser autrement qu'en usant de langage. Or, ce langage change,
même dans nos pensées.
Ainsi, quand Josselin aura enfin lu La Révélation d'Arès,
lui qui, en somme, vint au Pèlerinage avant de savoir pourquoi, il
verra certainement les choses plus richement qu'il ne les vit. Il
les verra "en plein", comme vous dites, après les avoir vues "en
creux" La Révélation d'Arès est... comment dire ? la Parole de
toutes les ruptures. Les idées de la foi, de la piété, du
pèlerinage, que nous donne La Révélation d'Arès sont des
ruptures avec beaucoup d'idées que nous avaient données les
religions, les politiques et les idées générales.
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire.
28mai15 165C16
J'ai découvert La Révélation d'Arès à l'automne 1990 et
je viens en pèlerinage tous les étés depuis 1991.
La première fois j'étais très impressionné, bouleversé par
l'émotion de me retrouver là, face à mon Créateur, face à Dieu,
face à moi-même aussi.
Combien de temps m'a t-il fallu pour entrer dans ce lieu en toute
sérénité ? Des années je crois, même si aujourd'hui encore,
l'intranquillité me traverse quand je rentre dans le déchaussoir
et que j'entre en moi-même pour me préparer à la prière.
Je sais que je n'ai rien à craindre de Dieu, qu'ici j'entre dans
un lieu de Paix. Mais c'est plus fort que moi. Je tremble à chaque
fois que j'entre dans le Saint Lieu. Je crois que c'est la
conscience et la honte d'être pécheur. Une part de
moi voudrait fuir cet endroit, l'oublier, mais c'est l'autre qui
l'emporte. Celle qui me fait rester, entrer et revenir.
Le Pèlerinage d'Arès j'en ai besoin tous les ans, pour me
ressourcer, pour me laver de cette boue du monde dans laquelle je
baigne toute l'année, pour m'enfoncer dans la prière comme un clou
dans le bois et faire corps avec le Verbe divin
surtout. Nulle part ailleurs, la Parole ne prend une telle
dimension. À Arès, tout devient plus clair, plus évident, plus
fluide. Plus profond aussi. Je vis chaque pèlerinage comme un
abandon à Dieu, un dépouillement autant qu'un éclaircissement.
Au tout début des années 2000, lors de l'une de vos allocations
sur le Saint Lieu, vous aviez saisi La Révélation d'Arès
et dit quelque chose comme :"S'il y a bien un lieu ou vous devez
vous imprégner de la Parole, c'est ici !". Vos propos m'ont
marqué. Je revois votre visage, votre regard surtout. Intense et
pénétrant. Depuis, tous les ans, je m'impose de lire intégralement
La Révélation d'Arès en prière pendant mon pèlerinage,
qu'il dure 3, 5 ou 10 jours. Et chaque année j'y découvre et j'y
puise une force nouvelle que j'étaye de mes lectures. J'ai
toujours avec moi pendant mon séjour l'un de vos écrits, "Le
Pèlerin d'Arès", pour nourrir ma réflexion et mon âme.
Mais le pèlerinage ce n'est pas qu'une prière intense et soutenue.
C'est aussi un moment privilégié où je fais le point sur l'année
passée, sur les projets de mission engagés, sur ma pénitence,
la vie d'assemblée... Je médite, je réfléchis, je
revisite mes objectifs à atteindre, je prends des décisions sur
les projets de mission à venir, les efforts personnels à faire,...
Le pèlerinage c'est aussi une veillée d'armes. Je pose mes valises
et je mets tout à plat. Je me mets à nu et je projette sur ma
réalité et mes projets la Lumière du Feu
d'Arès. Pendant ces quelques jours, je sors du monde, je sors du
temps, et je respire un autre Air [Rév d'Arès xxxii/4].
Je vis mon séjour comme une intense session de travail de fond
dont dépendra tout ce que je vais faire l'année suivante.
Pas de mystique ici, même si la proximité avec Dieu occasionne ici
et là la manifestation de signes.
Arès est le point de jonction entre le Ciel et la terre. S'il y a
une force que je travaille à faire grandir en moi tout
particulièrement en Pèlerinage, c'est le réalisme. Car j'ai
conscience que je viens ici pour prendre la force de me conquérir
et de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) et que je ne
réussirais pas dans cette entreprise sans lucidité, sans
adaptation aux réalités. À Arès je plante mon pied (xL/1)
et je me redresse, autant que je plonge en moi et que j'écoute
Dieu. Transcendance et réalisme, c'est mon programme en
pèlerinage.
C'est finalement quand je quitte Arès que je me rends le mieux
compte de la Force qu'il y a là-bas. C'est quand je dois
à nouveau me replonger dans la dureté et la grisaille du monde que
je mesure le calme, la paix, la hauteur que j'ai pris en
pèlerinage. Alors il me reste la prière et la mission pour
souffler sur mes braises incandescentes et ne pas laisser
s'éteindre ce grand Feu que Dieu a rallumé en moi.
Cette année comme les autres années, je viendrais (mon voyage est
déjà programmé) et j'ai déjà médité sur la force spirituelle que
je vais prendre. Ceci pour dire qu'avec le temps ma pénitence
comme ma mission sont devenues plus construites et que mon
pèlerinage s'inscrit dans une dynamique de plus en plus consciente
et élaborée.
Je vais aussi rencontrer des frères et sœurs, partager des moments
avec certains d'entre eux, marcher entre les pins, nager, goûter
la douceur d'une belle soirée d'été, parce que la vie c'est aussi
ça.
Mais une fois de plus, ce à quoi j'aspire le plus, c'est de me
retrouver face à Dieu et souffler, souffler sur mes braises,
ouvrir les yeux grand sur le Ciel et emplir mon âme, mon
cœur de la présence du Père.
Des siècles durant les hommes de cette partie du monde ont prié et
envoyé leurs voix vers le Ciel. Ils ont construit des églises,
bâti des cathédrales, des temples,... ils ont espéré et appelé et
voilà qu'enfin, au moment où l'on ne l'attendait plus, que Dieu
est revenu ! Cette longue attente, cette langueur aussi, je les
porte en moi. Je sais que je suis porté par et que je porte tous
ceux qui m'ont précédé comme je porte et serai porté par tous ceux
qui me suivront sur ce Saint Lieu.
Soyez béni frère Michel, prophète du Très-Haut, d'avoir donné à
Dieu votre maison pour qu'elle devienne sienne, et d'avoir fait de
ce lieu de Pèlerinage, le haut lieu où se retrouveront dans la
paix un jour, tous les peuples de la terre.
Bon pèlerinage à toutes et tous.
Eric D. d'Ile de France
Réponse :
La fin de votre commentauire m'émeut. Je vous en remercie, frère
Éric.
Le début de votre commentaire est un témoignage de rencontre,
puisque le Pèlerinage d'Arès est pour chaque pèlerin d'abord une
rencontre avec Celui Qui est descendu parler là à l'humanité.
Le cœur de votre commentaire est un atelier d'artisan de la pénitence
et de la moisson de pénitents, puisque vous ne faites
pas que prier au Pèlerinage, vous réfléchissez à ce que vous avez
fait et à ce que vous allez faire.
Peut-on écrire un commentaire plus approprié que le vôtre ? Un
grand merci pour lui, mon frère Éric.
Quand nous parlons du Pèlerinage d'Arès nous ne défendons pas un
système d'idées — d'ailleurs, le Père a soigneusement caché ses
idées (Il n'aime pas beaucoup l'idée d'idée) dans La
Révélation d'Arès, on ne les découvre que peu à peu — nous
défendons un frisson de Vie nouveau qui fait tout vibrer
en cet endroit apparemment clair et tranquille, mais qui rayonne
d'existence, d'existentiel, d'existentialisme... Là nous existons
plus qu'ailleurs, nous savons qu'exister a un sens.
Oui, cet endroit est le "haut lieu où se retrouveront dans la paix
un jour, tous les peuples de la terre," comme vous dites. Pour le
moment le lieu est boudé par la foule. Tant mieux. Cela nous donne
le temps de le bien préparer pour un avenir brillant, quand les
hommes auront fini d'en rire ou de hausser les épaules à son
évocation ou même de l'attaquer méchamment. André Breton, le
surréaliste, disait (je cite de mémoire, les mots exacts sont
peut-être autres): "Les hommes et les choses qui ont du succès ou
qui tout simplement ne sont plus attaqués sont morts." Je suis
d'accord et je souhaite que ce saint lieu, même quand il attirera
la foule, soit toujours un lieu de combat, comme ce combat de
Jacob et de Dieu que j'évoquais dans une réponse. Je souhaite que
ce lieu ne cesse jamais de vribrer d'exister.
29mai15 165C17
J'ai été abordé plusieurs fois par vos propagandistes et je me
suis renseigné sur La Révélation d'Arès et vous Michel
Potay, soi-disant témoin de cette fausse révélation.
Les sites sur internet qui préviennent contre vous sont nombreux.
Je viens notamment de lire Narkive (pour ceux que ça intéresse,
voilà l'adresse du site :
http://narkive.com/search?q=la%20secte%20d%27Ar%C3%A8s
J'ai appris que demain vous avez un mariage à votre local de
mission de Bordeaux.
Ne vous étonnez pas si je viens faire du ramdam !
Je hais votre nouvelle religion.
À bon entendeur salut !
Saül-Paul O-O-O-O-O
Réponse :
Mon frère Saül-Paul (pourquoi O-O-O-O-O ?) — même hostile, vous
êtes mon frère humain — je ne connais pas Narkive et je ne vais
jamais sur les sites qui dénigrent La Révélation d'Arès
ou ma personne. Ça ne me sert à rien parce que je n'ai pas le
temps de les contrebalancer et nos frères n'ont pas encore créé de
service de contrebalancement des sites calomniateurs et hostiles.
Je pense qu'il y a quand même quelque chose à faire dans ce
domaine, mais nous ne l'avons pas encore fait.
À toutes les époques depuis des millénaires de prophétisme les
hérauts du Créateur ont été attaqués,calomniés,critiqués,décriés,noircis,réduits à des moins que rien
ou à des nuisibles. Pourquoi voulez-vous qu'il en soit
autrement aujourd'hui ? Vous avez le choix entre croire les anonymes ou
pseudonymes qui disent du mal de la mission arésienne et nous
qui avons des noms et qui prêchons l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle et encourageons
les hommes à se rendre libres de tous préjugés. Nous
ne demandons pas aux hommes d'adopter une religion nouvelle.
Nous leur demandons de devenir bons. Étes-vous
vraiment contre la bonté, contre le Bien ?
Ceci dit, si vous venez faire du ramdam nous vous expulserons.
Nous vous expulserons non parce que vous n'êtes pas d'accord
avec nous, mais parce que le bruit et la fureur
n'apportent rien, ne disent rien, couvrent la terre depuis des
millénaires sans jamais apporter de solution au problème du
mal. La
solution au problème du mal, c'est La Révélation d'Arès
qui l'apporte, quoique vous en pensiez et en pensiez sans
avoir vérifié si vous aviez raison de le penser. La
Révélation d'Arès n'a nulle part pour objet la
religion, moins encore la secte, sinon pour nous mettre en
garde contre elles, car seule compte la parole des
prophètes.Si nous les avions écoutés au lieu
de suivre des religions, des politiques, des lois humaines, le
Messager du Père ne serait pas descendu vers nous (Rév
d'Arès 30/1).
La Révélation d'Arès, que vous n'avez probablement
jamais lue, n'a d'autre objet que le Bien: Faites
pénitence et le Bien reviendra dans le monde,
dit-elle en substance ! La Parole de Dieu n'a pas d'autre
objet spécifique et c'est à cela qu'on La reconnaît. Elle ne
sert aucune cause, aucune religion, aucune politique. La
Révélation d'Arès ne consiste pas à donner des lois,
mais à appeler l'homme à la pénitence. Si elle
appelle Jésus le Bon (i/2-9, ii/3-19, xiii/4-17, etc.)
c'est pour montrer que la pénitence qui rend l'homme
bon est la Voie Droite, la Voie du Salut.
Vous êtes probablement un scandalisé (Rév d'Arès 28/4)
et je comprends que vous le soyez, mais ne causez pas
vous-même un scandale après avoir été victime d'un
scandale, car vous ne ferez pas avancer les choses,
la colère n'étant jamais une solution. L'homme en colère est
aveugle. Ouvez les yeux, frère Saül-Paul !
29mai15 165C18
Alors Dieu serait apparu de nouveau ?
Les religions se réclament toutes de Dieu et toutes donnent à la
Parole prétendue de Dieu des sens différents.
Ne croyez-vous pas que ce que vous prétendez est contraire à ce
que nous vivons, contraire à la vie ?
Je ne sais pas ce que vous avez vu et entendu à Arès, mais qui
peut croire ce qui a été vu et entendu, même si vous ne racontez
pas d'histoire, même si vous témoignez de ce que vous avez vécu
vous.
Nous sommes mieux en ne croyant rien qu'en croyant à quelque
chose.
Émilie T.
Réponse :
Dieu semble toujours apparaître par surprise et les hommes qui se
suffisent à eux-mêmes et n'ont nul besoin de Lui en disant: "Nous
avons la bonne religion", ou "Nous avons la bonne politique," ou
"Nous avons le bon rationalisme," ou comme vous "Nous sommes mieux
en ne croyant rien qu'en croyant à quelque chose", oublient qu'il
n'y a rien de plus ancien dans la littérature que la Parole de
Dieu.
Le Veda est un ensemble de textes révélés aux Rishis, sages
indiens. Les premiers textes du Veda ont été composés au XVe
siècle avant Jsus-Christ. Ils sont réunis en collections nommées
Saṃhita. Même notre Bible ne remonte pas aussi loin sous la forme
que nous lui connaissons.
Il n'y a rien de nouveau dans La Révélation d'Arès,
sinon l'adaptation à nos langues et nos intelligences modernes,
très limitées contrairement à ce que notre orgueil humain nous
fait croire. Nous ne pouvons plus comprendre la plupart des textes
védiques parce que les hommes à qui ils furent révélés avaient une
langue et une intelligence différente, mais la constante de la
Parole est toujours là : le Bien.
Sœur Émilie, si vous ne croyez en rien, croyez au
moins dans le Bien !
Il est faux de croire que Dieu apparaît toujours "de nouveau",
mais ce n'est pas à ce "Dieu nouveau" que vous ne croyez pas. Dieu
n'a jamais cessé d'être parmi ses enfants les hommes.
Dieu n'est jamais nouveau. Certes, s'il n'y avait que les clergés
des religions pour "dire la vérité" laquelle condamne toujours
plus ou moins les autres vérités des autres religions, ces
religions ne dureraient pas, ce qui est d'ailleurs le cas: La
religion égyptienne antique a disparu, les religions polythéistes
antiques ont disparu, le judaïsme s'est considérablement
transformé depuis Moïse, le christianisme est en pleine crise et
nombre de ses branches vont disparaître, l'islam est en pleine
crise et c'est peu dire que de le rappeler. La brutalité des
dogmes religieux, quels qu'ils soient, est le contraire de la Vérité.
La Vérité ne connaît qu'une seule Voie, celle
du Bien, c'est ce que rappelle La Révélation
d'Arès.
La vie est si dérourante depuis qu'Adam y a introduit le
mal (Rév d'Arès 2/1-5) que les hommes se sont inventés
des religions, des politiques, des philosophies, des athéismes
(car il y en a de plusieurs variétés) pour la croire logique. Or,
seul le Bien fut et sera logique.
Loin d'être un dogme, la Vérité n'est pas encore, elle
reste future: La Vérité c'est que le monde doit changer
(28/7), elle est le contraire de la répétition
endormissante de "lois". religieuses ou politiques.
La loi, à laquelle nous nous soumettons parce que vivre en prison
ne sert à rien, est le plus grand ennemi de l'homme. Pour le
moment la Vérité vient sur notre misère d'humains
esclaves de leurs lois comme les coquelicots sur un champ. Je dis
à mon épouse devant un champ de coquelicots : "Voyez-les ! Ils ne
vont durer que quelques jours comme la Vérité ne dure
que quelques jours par ci par là sur terre actuellement, mais un Jour
elle demeurera fixe, elle ne disparaîtra plus comme ces
coquelicots fragiles vont disparaître. La Vérité
deviendra solide. C'est à l'avènement de ce Jour que
nous travaillons sur nous-mêmes et sur le monde. Une flèche comme
la Vérité retombe après un court vol, mais un Jour elle
ne retombera plus."
Ne voyez pas les choses en surface, sœur Émilie, je vous demande
de me faire confaince en profondeur.
29mai15 165C19
Un simple témoignage sincère de ma part.
Oui ! le Créateur est l’Étalé, il est partout. Mais Quand je
vais à Arès, c’est moi qui fais l’effort d’aller voir le Père, je
l’honore de ma présence. Comme je l’ai déjà dit, ce moment est
sacré pour moi, je me ressource, je prends des forces. J’ai
toujours l’impression à chaque Pèlerinage, que Père me fait à
chaque fois, franchir une nouvelle marche, une nouvelle étape dans
mon ascension, ma dépollution ! Là, s’affûte ma
faux de pénitent dans ce lieu pour l’année en
cours.
Cette pénitence qui est la mienne fera avec le reste
et petit reste venir le Jour ou tout ne
fera qu’Un.
Pour moi aussi il n’est pas pensable de vivre heureux sur mon
nuage avec dans mon amour, l’image d’une masse qui se perd, sans
pouvoir aspirer l’humanité dans mon changement, le mien
et celui de tous les hommes de bien. Notre force de pénitent,d’homme de bien, sera la sentinelle qui veillera à
contenir la folie des hommes !
Comme des flocons de neiges ou des grains de sables, nous
refléterons la Puissante Lumière du Créateur, pour
contenir l’obscurité du monde, jusqu'à sa disparition. Le
Pèlerinage me donne cette force permanente, cette énergie dont a
besoin le pénitent pour renforcer le bien en
soi, ce bien qui effacera le mal.
Au début, les premières années, malgré le besoin de venir sur ce
Saint Lieu, j’avais une crainte, un sentiment de culpabilité vu le
poids de mes erreurs. Le poids de la culture de l’inquisition
inconsciente était encore en moi (jugement). Cela s’est effacé
avec le temps. Je sais que je ne suis pas parfait, mais
grâce à vous et à la Parole, j’ai compris que le jugement n’était
qu’une déviance humaine. Le Père ne juge pas, c’est l’homme qui
par sa faiblesse juge, son absence de discernement, et son absence
de bienveillance et de compassion.
Là, le Père si aimant prend la main de l’homme
comme le père humain prend la main de son enfant.
Là, sans un mot, sans un regard, le contacte de ces deux mains,
l’une si puissante et l’autre si petite, oui, le contact de ces
deux mains laisse passer quelque chose d’incommensurable,
Là tout est indescriptible sous l’effet de l’amour qui émane de ce
contact : La force du Père et la confiance de l’enfant.
Maintenant, sur ce saint Lieu, je me sens bien, je ne crains aucun
jugement, je me présente comme je suis, tout petit et en même
temps porter par le divin, sans artifice et faux semblant. J’ai la
conscience (même très- très faible) du Tout, une paix me
traverse, je me sens chez moi, dans la Maison de mon Père, de
notre Créateur. La je suis au centre de l’infini, l’humanité est
dans mes pensées, nous la portons en nous, je me sens
au-delà du temps, Je retrouve à mon niveau la Vie.
Merci pour votre courage exemplaire !
Alain J. du Rhône
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce très beau témoignage. Nous nous
reverrons bientôt au Pèlerinage. .
31mai15 165C20
Aude Minart d'Ile de France
Réponse :
Merci pour cette affiche, ma sœur Aude.
31mai15 165C21
Je viens d’apprendre, frère Michel, que c’est aujourd’hui [30 mai]
jour d’épousailles à Bordeaux .
Grande joie à tous, présents comme absents .
Je vous offre ces trois photos
Je vous embrasse fraternellement
Jacques C.en Mayenne
Réponse :
Merci pour ces photos que,j'imagine, vous offrez aux jeunes épousés.
Ces photos m'arrivent par un site qui me demande d'abord
une inscription avant de m'autoriser à les télécharger. Je ne veux
pas devenir membre d'un nouveau site qui s'ajoute aux trop
nombreux dont j'ai déjà dû devenir membre. Je ne peux donc pas les
télécharger et les transmettre à Myriam et Nicolas qui sont nos
nouveaux époux. Mais je vous remercie pour eux.
Vous pouvez transmettre ces photos par le site de "l'Eau Forte",
mission de Bordeaux.
31mai15 165C22
Pauvre Jacob qui combat contre Dieu !
Ce put être un combat, qui l’empêchait de dormir, puis fatigué il
s'endormit quand même. Et même en dormant il continua de
combattre, qui sait ?!
Alors Dieu revenu à Arès parle aux Jacob, dit [à chacun d'eux et
d'elles] : "De ton combat contre Moi tu Me rendras compte
mais de te dérober à Mon appel aujourd’hui tu t’anéantiras."
[Rév d'Arès 4/4]
Luigi du pays du bon….bon ! (Suisse)
Réponse :
Cette entrée de blog "Pourquoi un Pèlerinage ?" n'inspire pas
beaucoup. Je reçois très peu de commentaires sauf des commentaires
de personnes hostiles ou moqueuses qu'il ne sert à rien d'afficher
en trop grand nombre, parce qu'ils sont en général très primaires
et vilipendent ou se moquent plutôt qu'ils ne disent des choses
intéressantes, même critiques.
Alors, merci, frère Luigi, pour ce bref propos sur Jacob. Nous
avons tous été ou nous sommes encore des Jacob luttant contre le
Créateur et il est bon de le rappeler. La pénitence est
une lutte permanente contre le Jacob au fond de chacun de nous.
La lutte contre Dieu est un des grands réalismes de la vie de
Jacob, qui tout à la fois prit le nom d'Israël et devint boiteux
la nuit où il lutta contre son Créateur (Genèse 32/23-33).
Le Pèlerinage est de même un des grands réalismes des pénitents
qui peuvent faire le Pèlerinage, un réalisme qui les sépare
radicalement de la féérie qui est celle de beaucoup de gens de foi
dans d'autres pèlerinages, religieux ceux-là.
Le Pèlerinage est un acte de foi au plus haut point puisque le Feu
qu'on vient chercher à Arès est invisible, sans fumée et ne brûle
pas, mais possède une force particulière. Foi est un mot dans
lequel certains mettent trop d'admiration et que d'autres
rejettent avec dégoût. La vraie foi n'est pas de l'irréel, du
rêve, du maladif, La foi est pour le Pèlerin d'Arès et n'importe
qui d'autre ayant la vraie foi l'application réelle d'une
disposition bien dirigée qu'on nommre pénitence, c'est-à-dire
changement de vie, transformation, métamorphose.
On vient à Arès prendre le Feu où se forge le fer
de la part divine de notre nature humaine mieux qu'on ne le peut
quand, le reste de l'année, on a un contact trop lointain avec
Celui qui nous pousse à revenir vers Lui, à redevenir Lui.
Il faut donc que la foi soit intelligente (Rév d'Arès 32/5),
pas une foi de moustique qu'attire une lampe. Car dans le pécheur
qu'est l'homme actuel l'image et ressemblance du
Créateur ne sont que momentanées. Le Pèlerinage d'Arès est un de
ces grands moments. Mais viendra un moment où l'image et
ressemblance redeviendra constante et où, alors, nous
retrouverons notre chair pour ne plus mourir. Le
Pèlerinage nous fait sentir la possibilité de ce grand moment
définitif.
02jun15 165C23
Ceux qui se moquent ne savent pas ce qu'ils perdent...
Pendant le Pèlerinage d'Arès, la Source qui est en nous
peut devenir un torrent de Lumière si
puissante
que l'on peut déjà voir les volcans du Bien
couvrir la terre de leur nuées d'Amour (Rév of Arès L/5) Mais pour cela il est bon de lutter contre l'obscurité de ses
préjugés!
Rosie L. d'Australie
Réponse :
Merci, sœur Rosie, pour ce beau commentaire et ces images qui une
fois de plus montrent votre remarquable talent.
02jun15 165C24
Bien aimé prophète du Père,
Je viendrai avec joie cet été prendre le Feu , Qui dans
ce monde nous est plus que nécessaire, vital.
Mon épouse Qui me fait penser à Ruth disant à sa belle-mère : Ton
Dieu sera mon Dieu, souhaite m'y accompagner, venir sur ce
Lieu rencontrer Celui que la lecture de La Révélation d'Arès
a réveillé en elle.
J'essaye de l'y préparer au mieux pour qu'arrivant sur ce Saint
Lieu elle ne se sente pas trop désorientée.
Voilà pourquoi pour nous deux cette entrée tombe à pic.
Je souhaite avec elle passer à l'accueil en arrivant à Arès.
Est-ce judicieux ?
Merci encore pour cette entrée.
Philippe N. de la Drôme
Réponse :
Il est toujours judicieux de passer par l'accueil. C'est
l'occasion de rencontrer des frères et des sœurs qui se chargent
de l'accueil et de faire le point avec eux, même si vous êtes un
frère de longue date, Philippe.
Je ne doute pas que vous préparez votre épouse le mieux possible.
Je prie avec vous deux,, je vous dis toute ma joie de vous voir
cet été.
02jun15 165C25
Merci frère Michel pour cette nouvelle entrée qui nous rappelle
que dans trois semaines le voile (Rév d'Arès xLviii/7)
se lèvera autour de ces quelques pavés de grès où le Père est venu
vous livrer ce grand Message d’espérance. Cette mission vous
l’avez acceptée -- soyez-en toujours remercié -- cette si
difficile mission de conduire le Peuple vers les Hauteurs
Saintes. (Rév d'Arès 40/5)
En réponse au commentaire 165c8 :
Le Carmel de Lisieux existe toujours. Il n’y a plus que 19
carmélites qui s’y sont regroupées suite à la fermeture d’autres
carmels. À part une novice de 38 ans, l’âge moyen des religieuses
est assez avancé.
Je connais bien Lisieux, y étant né et y ayant vécu mes 18
premières années.
Mon grand-père paternel, un puisatier breton, a quitté La
Roche-Maurice dans le Finistère pour venir travailler à la
construction de la basilique dans les années 1930. (Il disait même
qu’il avait quitté la Bretagne pour venir en France. Un vrai
breton !)
Mes yeux d’enfants étaient impressionnés par les hauts murs du
carmel et par les tessons de bouteilles cassés scellés sur le
sommet que je voyais quand j’allais voir mon grand-père qui avait
son atelier juste derrière. (Mon autre grand-père, le père de ma
mère qui lui avait quitté Paris dans les années 50. C’est amusant
d’ailleurs que mes deux grand-pères aient quitté leur région
d’origine où leurs ancêtres vivaient depuis plusieurs siècles;
cela permit à mes parents de se rencontrer.
Comme tout enfant curieux, j’avais envie de voir ce qu’il y avait
derrière.
Les carmélites étaient cloîtrées. Les ouvriers qui y travaillaient
avaient une clochette qu’ils faisaient teinter pour annoncer leur
passage afin que les religieuses se cachent.
Aujourd’hui, les religieuses ne sont plus cloîtrées, mais il est
toujours impossible d’entrer dans le carmel et de voir le
jardin et la cellule où vécut Thérèse.
Je me souviens tout enfant de ces grandes processions de pèlerins
qui suivaient la chasse en or qui contenait les reliques de
Thérèse dans les rues de Lisieux. Beaucoup d’handicapés venaient
implorer un miracle. Il y avait même une vielle normande habillée
d’un costume folklorique avec une coiffe sur la tête qui vendait
des morceaux de la robe de "sainte" Thérèse dans une caravane à
l’entrée de la basilique. Elle en a vendu des kilomètres. Pourtant
tous les vêtements de la petite carmélite ont été brûlés à
son décès. Elle est morte à 24 ans de la tuberculose.
Il y avait une grande ferveur, quelque chose d’impressionnant même
dans ce pèlerinage, mais tout restait dans l’émotion, dans la
superstition et la quête de miracles.
Peu à peu, les pèlerins ont déserté. Les magasins de souvenirs ont
pratiquement tous fermé.
J’aimais bien ces moments de pèlerinage. Tout ce monde, cette
ferveur me plaisaient.
Mais que m’en reste-t-il aujourd’hui ? Des souvenirs d’émotion.
C’est tout. Rien qui n’ait vraiment construit ma foi.
Rien de tel à Arès. Pas de magasins de souvenirs, pas de grande
basilique pour y honorer quelque "saint."
Non, une simple chapelle qu’on peut même ne pas voir quand on
passe avenue de la libération à Arès.
Pas de chants, pas de sons d’orgue, pas de quête de miracles et de
glorification d’un quelque "dieu."
Des femmes et des hommes de foi entrent pour prier librement,
parce qu’ils savent que "Ici bat le Cœur de l’Amour que le
Créateur porte encore à ses enfantsn" comme vous l’avez-écrit.
On est bien au-delà de l’émotion, même si je suis toujours ému de
me retrouver en ce Lieu.
Il est bien difficile de trouver les mots justes. Quels mots
pourraient définir la profondeur intérieure, la quête de la
transcendance par l’effort. Quels termes employer pour expliquer
ces grandes retrouvailles avec le Père qui ne sont que des grandes
retrouvailles avec soi-même, avec Soi-même, dirais-je même.
Chaque jour, dans la prière, en prononçant la Parole pour
l’accomplir (Rév d'Arès 35/6), ces grandes retrouvailles se
font bien sûr, ce pont entre la Créateur et la créature qui par
ses lèvres prononcent les Paroles même du Père, mais l’Empreinte
de Dieu est bien plus présente dans la Maison de la Sainte
Parole. La concentration y est plus forte. Mais ici, il n’y a rien
de magique ou de superstitieux.
Oui les mots sont difficiles à trouver. Tout cela que n’est que du
senti.
Sentir cette capacité que seul l’Homme peut avoir.
Dans quelques semaines, pour la 24ème année, je poserai mon
front et mes lèvres (xLi/3-4) sur le sol de ce Saint Lieu
pour un long pèlerinage en juillet et en août.
Ce Feu que le Père de l’Univers promet s’activera en moi, me fera
pendre conscience que je dois encore brûler des restes
d’épines et de broussailles (Rév d'Arès 31/10) qui
empêchent encore l’épi que je veux être de bien mûrir.
D’année en année le sentier est plus supportable
(7/2), mais je sais que les Hauteurs Saintes sont
encore loin. Alors, avec vous frère Michel, qui nous enseignait
sans cesse avec mes compagnons de route, nous travaillons à être
de plus grand pénitents et à ce que le monde soit sauvé
(38/2)
Sans le Pèlerinage, à Arès ou chez soi, cela serait impossible.
Oui, on est vraiment loin du pèlerinage de Lisieux de mon enfance.
(Je vous joins l’affiche que j’ai réalisée pour notre semaine de
mission en juin prochain pour la vitrine de "L’Eau Bleue" à Paris
et à laquelle notre Annie a apporté quelques corrections.)
Alain Le B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Alain, pour ce commentaire qui nous dit que le Carmel
de Lisieux, où vécut Thérèse, existe toujours, mais n'a plus que
de vieilles religieuses sauf une novice relativement jeune.
La dame normande qui a vendu des kilomètres de vêtements de
Thérèse de Lisieux me fait penser aux dix-sept crânes de
Jean-Baptiste qui sont vénérés dans l'Eglise Orthodoxe en Orient
pour ne parler que des crânes officiels, sans compter les
non-officiels qui sont plus nombreux encore. Jean-Baptiste était
une hydre à innombrables têtes et Thérèse avait une garde-robe de
reine demandant des kilomètres d'étoffe.
Je me réjouis à l'avance de vous revoir au Pèlerinage en juillet
et août, mon frère Alain.
03jun15 165C26
[Voici une image de coquelicots] pour illustrer votre réponse
165C18.
J'en profite pour souhaiter une heureuse fête des mères à Sœur
Christiane, Sœur Nina toutes mes sœurs de foi mères et à toutes
les mères de la terre.
Et félicitations à nos deux jeunes époux Myriam et Nicolas. Épais le cheveu de femme, sa main (s')ouvre sur le frère, sa
dent mord la
braise (et) fait le fil.
La femme (a) la paix. Entre les dents (de la femme) coule la
Parole, le soleil descend (de) son sein;
sa gorge parle, l'oeil ferme l'oeil.(Rév d'Arès xxvii/12-14).
Didier.Br d'Ile de France.
Réponse :
Merci pour ce très beau champs de coquelicotsn mon frère Didier..
03jun15 165C27
J’ai longtemps tissé un lien affectif avec
le Pèlerinage, émotionnel, tant y retrouver le Créateur à
l’origine du tout me bouleversait. Me percevant moi-même pas plus
qu’une moins que rien, (ce qui fait assez peu), j’étais
subjuguée, n’arrivant même pas à lever la tête et les yeux au-delà
d’une ligne dépassant rarement la hauteur des coussins des sièges
de la Maison de la Sainte Parole.
Aujourd’hui l’émotion est encore un peu là mais ce qui domine et
se mélange sont : la conscience de mes responsabilités
d’accomplissement qu’appelle toute la Parole, l’honneur que nous a
fait le Père en revenant et enfin la conscience de mes immenses
faiblesses.
Je rentre face au Créateur, sur le lieu qu’Il a choisi parce que
je crois et j’accepte qu’au fond de moi il y ait bien Son
Image et Sa Ressemblance. Alors c’est cette part-là qui me
permet de lever les yeux et d’accepter ma propre présence sur ce
lieu. L’autre part d’ombre est toujours là mais je n’y pense plus,
je recherche la Paix avec moi-même pendant ce temps de grâce dans
la Main du Père. Toute la Parole y est plus fluide et claire, elle
entre en moi simplement ouvrant ici et là des compréhensions plus
fines.
Je sais que partout le Père est avec les hommes bons qui œuvrent
pour le changement en Bien du monde [Rév d'Arès
28/7], même sans pèlerinage car il est la Vie et
la Vie se donne partout où elle se développe même
faiblement. Ces hommes-là n’ont pas de Pèlerinage alors que nous
avons "l'Indonnable donné" [prière du Frère Michel] : Le
Créateur lui-même, revenu dans Sa Lumière. Le Créateur
n’a absolument pas besoin des humains mais il nous aime
comme son unique enfant. Il appellera sans cesse, tant qu’il y
aura quelqu’un qui pourra, peut être, faire le choix de L’écouter
pour accomplir le Bien plutôt que le mal.
J’ai besoin de ce Feu qui, d’année en année me permet de
vivre debout tout en faisant de mon mieux pour honorer mon
engagement de pénitente sur le Champ.
Merci, frère ainé [Rév d'Arès 16/1], de nous nourrir
inlassablement de votre enseignement extrêmement
précieux pour nos âmes et toutes les âmes qui
vont nous suivre. Ci-joint une illustration des versets du
chapitre XLI de votre entrée. J'ai toujours aimé cette image :
l'homme dont la main s’élargit pour saisir la Main du Créateur.
Très nourrissant pèlerinage de Feu à tous.
Marie-Hélène du Midi-Toulousain
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce beau commentaire.
03jun15 165C28
En observant le monde, les hommes, les commentaires hostiles ou
moqueurs qu'il ne sert à rien d'afficher sur votre blog (165C22),
il faut convenir qu'il existe un fanatisme de la médisance et de
la calomnie, comme il existe un fanatisme de la religion !
Le fanatisme de la médisance et de la calomnie est plus dangereux
car on le trouve partout, il fait parti de notre quotidien. On a
appris à vivre avec, à composer avec. Alors venir à Arès, c'est
prendre son envol vers les Hauteurs Saintes, comme des oisillons
du faucon qui veulent rejoindre un ciel pur, une terre
bleue. Le Pèlerinage, c'est un petit espace temps qui nous est
donné, chaque année, pour sortir du temps. C'est à dire se
couper, pour quelques jours, des confidences de notre entourage
qui portent généralement sur l'argent, les maladies, les petits
soucis de la vie, mais très rarement sur le spirituel.
Venir au pèlerinage c'est s'approcher d'Éden -- Éden est une
terre où le mal n'a plus sa place -- vers la source qui nourrit l'âme
et l'intelligence du cœur.
C'est l'éveil de la conscience vers le bien, où la Main
du Créateur tient la main de l'homme souffrant comme la mère
mouille sa gorge de larmes (Rév d'Arès xvi/9).
Arièle et Philippe C., région Paca
Réponse :
Merci pour votre commentaire, sœur Arièle et frère Philippe.
Faut-il appeler fanatisme la culture de la calomnie qui est celle
de ce monde ? Je crois que c'est simplement une culture qui est
perpétuée par les media. Il y a une raison à cela, je pense, c'est
la déformation de l'esprit qui a fait depuis les guerres, les
révolutions, les idéaux terriblement destructeurs et meurtriers du
XXe siècle paraître effémination tout ce qui n'est pas violence.
Ainsi la calomnie est-elle violence. barbarie, devenue plus digne
d'intérêt que la douceur et la bienveillance vues comme des
momeries ou des simagrées de grand-mères.
Sœur Christiane et moi sommes sidérés par le nombre de séries
dites "policières" télévisées, qui reposent sur des crimes avec
superflics, révolvers, assassinats en série, etc. La calomnie est
de même une manière d'assassiner tout à fait à la mode. Je suis de
même sidéré quand je vois avec quelle violence de mots, pour la
plupart calomniateurs, sont traités les patrons par les syndicats.
Il y a certes des problèmes entre employeurs et employés mais de
là à considérer tous les employeurs comme des monstres cupides et
avares assoiffés de sang. Calomnies là encore auxquelles plus
personne ne prend garde, calomnies devenues "normales".
Missionnaires, vous parlez du Bien, de la pénitence,
aux gens dans la rue et vous les voyez vous écouter avec
gentillesse comme on écoute les poètes mais rarissimes sont ceux
qui admettent qu'il faut vous suivre, pas plus qu'ils n'admettent
qu'il faut faire de sa vie une poésie. Votre discours dans la rue
est comme la poésie, c'est comme un bel arbre en fleurs, on passe
devant en murmurant: "C'est beau," mais on passe, on poursuit sa
route vers des choses plus "sérieuses", plus violentes, parce
qu'on a décidé que le mal est normal, le bien y
apparaissant comme une chanson, qui ne dure que le temps d'une
chanson. La calomnie est un accessoire de la violence, la calomnie
est une normalité. Tandis qu'une poésie, une chanson, c'est un
instant, "ce n'est pas la vie" comme ils disent.
Le mal va avec l'industrie moderne, avec la terrible régularité
d'un marteau-pilon. La vie, pensent les gens, a la régularité
sourde, monotone, brutale, de la machine à faire le mal et la
calomnie va avec, considérée comme un outil de la force, et la
calomnie va de bouche à oreille, de journal à regard, comme la
massue des temps barbares allait de main en main.
La calomnie n'est pas fanatisme, elle est culture. Voilà bien
pourquoi notre mission est civilisatrice, a pour but de changer
le monde, de changer de culture notamment.
03jun15 165C29 s
Vous écrivez en réponse à 165c22 :
"Cette entrée de blog "Pourquoi un Pèlerinage ?" n'inspire pas
beaucoup. Je reçois très peu de commentaires sauf des commentaires
de personnes hostiles ou moqueuses qu'il ne sert à rien
d'afficher en trop grand nombre, parce qu'ils sont en général très
primaires et vilipendent ou se moquent plutôt qu'ils ne disent des
choses intéressantes, même critiques."
Peut-être alors est-ce pour moi le bon moment pour rebondir sur la
dernière phrase de votre réponse à Emilie (165c18) : "Je vous
demande de me faire confiance en profondeur".
Ce n'est pas la première fois que je vous vois solliciter ainsi la
confiance de l'interlocuteur, et cette attitude me gêne, car j'ai
appris à mes dépens à me méfier des gens qui me disent "faites-moi
confiance". Vous à part, je n'ai pas souvenir d'en avoir
rencontré d'honnête.
Je crois que la confiance vient par l'expérience, ou encore par
apprivoisement, comme disait Saint-Exupéry dans "Le Petit Prince",
et que la revendiquer pour soi ne la crée pas, au contraire.
Ceci dit ma réaction est subjective, et d'autres peuvent sentir
les choses autrement.
François D. d'Ile de France.
Réponse :
Pourquoi se sentir "gêné" parce que je demande qu'on me fasse
confiance ?
Devrais-je me dispenser de demander la confiance ?
Le mot "confiance" est certes comme tout mot de la langue humaine,
un mot vrai ou un mot faux, et la personne qui l'entend peut faire
confiance ou peut ne pas faire confiance. Pour autant je crois de
mon devoir de solliciter la confiance, même si, comme vous dites,
"la revendiquer ne la crée pas".
Le Père m'a confié une mission et je ne dois pas avoir peur de
démasquer son objet. Je ne peux pas présenter au monde la Parole
que Dieu m'a donnée à Arès en 1974 et 1977 comme impénétrable aux
regards et aux oreilles. Je ne peux pas laisser impuissante ma
parole prophétique devant les puissances critiques auxquelles elle
a affaire.
Merci, de toute façon, frère François, pour votre aveu de gêne.
Vous avez raison d'en parler tout comme j'ai raison de revendiquer
la confiance.
04jun15 165C30
En préambule je dirais que le Pèlerinage à Arès représente pour
moi chaque année un événement très attendu mais qui pour autant ne
sera jamais une fin en soi comme d’autres pèlerinages dans
d’autres lieux le sont pour beaucoup de croyants.
On peut voir dans cette sorte de préambule un dédain pour les
autres pèlerinages, ou un sentiment de supériorité, mais il n’en
est rien. Du reste, même à Arès il est possible qu’en dépit de
votre enseignement et de la Parole, même si cela peut
paraître insolite, que des pèlerins ne justifient leur présence
sur les Lieux Saints que par le merveilleux ou leur salut
personnel qu’ils ne relient pas encore au Salut
universel.
C’est la pénitence au sens arésien, engagement libre et
volontaire dans le sillage du prophète qui confère au
Pèlerinage d’Arès son orientation intelligente et son sel
(Rév. d’Arès xLvii/4) et qui en fait autre chose qu’un
aboutissement. Il me semble que tout pèlerinage d’ordre spirituel
où que ce soit sur Terre devrait être l’occasion pour tout pèlerin
de vivre au fond de soi une étape de l’ascension des Hauteurs
Saintes. C’est ainsi qu’il y a pèlerinage et Pèlerinage.
Tout comme elle redéfinit les notions de pénitence, de
salut, de sacré, etc. La Révélation d’Arès
purifie et modernise le rite du Pèlerinage : à Arès le
frère n’y lèche pas le bois (Rév d’Arès xLvii/5).
Le paysage qui s’offre à nous par La Révélation d’Arès
est inscrit quelque part dans notre mémoire (Rév. d’Arès
30/2). Un paysage pratiquement oublié mais dont le souvenir
(Rév d’Arès 1/10) par la grâce du Pèlerinage revient en nous de
façon aiguë quand nous prenons le Feu de la Main de Dieu
(Rév d’Arès xLi/3).Jardins généreux et
luxuriants donnés à Adame,
une Oasis dans l’Univers immense. La nostalgie de ces Jardins
m’habite quand je suis en pèlerinage à Arès tant il est vrai
qu’au-delà des murs la vie moderne s’apparente parfois à un
étouffoir.
Aller en Pèlerinage à Arès c’est répondre à l’Appel (Rév.
d’Arès xLi/7), c’est comprendre que vivre pour vivre n’a
aucun sens si on ne fait pas l’effort de servir un Dessein,
celui du Père trop aimant, qui mènera les hommes au bonheur,
c.-à-d. au monde changé, en leur permettant de retrouver
au fond d’eux l’Image et Ressemblance donnée à notre
ancêtre Adame.
Merci pour cette belle entrée.
Salah B. d'Île de France.
Réponse :
J'aime beaucoup votre propos, frère Salah. Votre prénom signifie
"Intègre, sincère, honnête" et je retrouve bien ce sens dans votre
commentaire.
Je ne sais comment les archéologues ont pu déterminer qu'à
Stonehedge en Angleterre il y avait déjà un pèlerinage quelque
2.500 ans avant Jésus Christ, mais on peut dire que depuis des
temps immémoriaux des hommes et des femmes se sont mis en route
vers des lieux sacrés où ils ils pouvaient vivre une réalité
différente de la réalité profane, une rencontre avec leurs
origines, leur retour à la matrice divine. Je crois que ce sont
tout simplement des lieux où le Créateur s'est manifesté, a appelé
au Bien, à la pénitence, des lieux que l'on
trouve partout sur la Terre, preuve qu'Il est bien le Créateur de
tous les hommes. On peut toujours se demander si ces pèlerinage
ont été établis par les hommes ou s'ils l'ont été par le Père,
mais je crois qu'ils ne l'ont été ni par les uns ni par l'Autre;
ils sont des lieux de rencontre où les uns et l'Autre se sont
rencontrés, l'Autre en mouvement vers les uns en mouvement vers
l'Autre.
Quant au mot "pèlerin", dont vient "pèlerinage", il signifie
simplement "l'étranger", celui qui vient d'ailleurs, en
l'occurrence celui qui vient du péché et qui cherche le
sentier vers les Hauteurs Saintes d'où ses ancêtres
vinrent il y a très longtemps.
Le retour vers l'origine, la genèse. Tu vois le Retour,
dit La Révélation d'Arès (i/1). Je crois que l'on
pourrait appeler le Pèlerinage d'Arès le Retour à Arès
ou le Retour d'Arèsou le Retour vers le
Père, si ces mots ne posaient pas un problème de sens aux
hommes modernes.Voilà qui démontre bien la pauvreté du
langage humain, assemblage d'images à la mode, incompréhensibles
ou énigmatiques dès que la mode change.
J'ai rencontré, depuis quelque quinze ans, des personnes, peu
religieuses ou mécréantes, confondant plus ou moins pèlerinage et
tourisme. C'est assez dire la difficulté de parler du Pèlerinage
d'Arès. Je ne sais plus qui a écrit que tout lieu s'ouvrant au
tourisme se ferme métaphysiquement, alors que tourisme et
pèlerinage n'ont rien de commun.
Le tourisme est une fin en soi pour ceux qui s'y adonnent. Le
pèlerinage, comme vous le dites, frère Salah, n'est "pas une
fin en soi," parce que la "fin en soi" est le salut
de l'âme après la mort du pèlerin et le salut du monde
quand le petit reste de pénitents aura
triomphé du mal.
04jun15 165C31
Pardonnez-moi, je vous prie, de venir vous importuner, vous qui
avez tant de travail et qui êtes encore convalescent.
Merci d'avance pour votre indulgence.
Grâce à l'Internet et votre blog, j'ai repris contact avec La
Révélation d'Arès que j'avais abandonnée de longues années.
Mais,il n'y a rien à faire, elle me poursuit, sinon même me hante
et j'ai racheté il y a quelques mois la dernière édition sur
amazon.
Je vous écris pour vous demander quoi faire de cette Révélation?
Je suis en retraite, toute seule, à [ville de Côte d'Or], et,
franchement, après toutes ces années de silence, voire,de rejet,
ou presque, vu l'état du monde, je me demande si j'ai ma place
là-dedans.
Et puis, si je ne me retrousse pas les manches, il est sûr que le
monde ne changera pas. Ça je le sais. J'en suis
aussi à envisager un pèlerinage cet été. Y ais-je ma place ? J'y
suis venue il y a plus de 30 ans et je ne me doutais pas vivre
aussi longtemps ni ne me doutais que je vous poserais cette
question un jour. Je me sens tellement minable...
Et tout cet amour que le Père nous donne alors que je m'en sens
indigne. Donc, puis je venir ?
Car, pas plus qu'il y a 30 ans ,je ne me sens capable de partir en
mission et par où commencer ?
En écrivant ceci,c'est presque un engagement. Je devrai tenir ma
parole. Je n'avais pas du tout prévu de pèlerinage ni cet été ni
plus tard... Ce n'est pas un coup de tête... enfin,un peu quand
même ,mais je ne peux plus continuer à faire comme si de rien
n'était.
À l'époque j'étais sur Cosne et Nevers, mais je n'ai plus aucun
contact avec personne de ce temps, qui nous a dispersés tous aux
quatre vents. J'ai été épargnée du chômage et de la maladie et je
voudrais rendre ce que j'ai reçu, puisque je suis toujours en vie.
Merci de me répondre avec sincérité. Que Dieu vous garde.
Madeleine L. en Côte d'Or
Réponse :
Pourrais-je vous répondre sans sincérité ?
Nous n'avons pas de mission dans votre département et le mission
la plus proche est, je le crains, plutôt éloignée, sans doute
Lyon. Ou Genève ?
Vous semblez dans des dispositions qui peuvent justifier votre
Pèlerinage. Si vous venez à Arès entre le 21 juin et le 15 août,
dites à la sœur d'accueil que vous êtes la personne qui s'est
annoncée sur le blog de Frère Michel le 4 juin et demandez-lui de
me faire savoir votre présence. Si je suis présent dans les locaux
du Pèlerinage à ce moment-là je pourrai peut-être venir vous
saluer.
Je ne me souviens pas de vous. Il est venu tant de monde à Arès
depuis "trente ans" !
Vous ne reconnaîtrez pas les lieux. Nous y avons fait beaucoup de
travaux depuis trente ans.
Si vous étiez dans la région de Cosne-Nevers à l'époque, vous avez
pu connaître frère Marc D. qui habitait à Cosne-sur-Loire. Il
vient faire son Pèlerinage à Arès, mais je ne sais pas si c'est en
juin, en juillet ou en août.
Je me fais une joie de vous voir à Arès, si vous venez.
05jun15 165C32
Je sais (tout le monde sait) que vos murs cachent une clique, une
mafia, qui complote on en sait pas quoi.
Pourquoi avez-vous construit ces murs qui vous cachent à la vue
des gens qui passent ?
Est-ce l'antre des panthères ? En tout cas, c'est louche et
sûrement dangereux.
Je suis déjà passé par Arès mais je n'ai jamais été correctement
informé de ce qu'est ce prétendu pèlerinage. L'office de tourisme
ne donne aucune information, mais le fonctionnaire de service
cache à peine ses doutes sur la régularité des réunions de prière
ou soi-disant... Pourquoi ne fournissez-vous pas des dépliants
d'information qu'on pourrait trouver à l'office de tourisme ? Vous
entretenez le mystère.
La modestie des lieux vus de la rue laisse à penser. Un camouflage
? Mais de quoi.?
Monsieur Jovy
Réponse :
Oh, Monsieur Jovy, vous êtes drôle, mais vous n'êtes pas le
premier qui me dit que le Pèlerinage d'Arès "cache une mafia".
J'ai déjà rencontré des personnes qui prétendaient "savoir" que
nos murs cachaient les réunions d'une "clique".
Il y avait, voilà quelque trente-cinq ans, le père d'un camarade
d'école de ma fille Anne qui passait à bicyclette aussi lentement
qu'un pousseur de brouette, portant un gros bonnet de laine l'été
comme l'hiver, et qui, de temps en temps me parlait. Avec son
accent gascon il me demandait: "Qu'esse qui s'pass dans votre
jai-ôle (c'était sa façon de prononcer geôle)?" Moi : "Ma
jai-ôle?" Lui : "Ouyille, derrière vos murs." Et il partait, avec
des airs d'affranchi qui sait tout, sur des histoires de gens
genre masochistes geignant sous le knout d'une organisation, d'une
horde de taupes, qui fustigeraient les croyants entrant là dans
l'extase de gens aimant être battus. C'est du moins ce que je
croyais comprendre de ses allusions fumeuses, prononcées en
phrases allusionnelles plutôt obscures, que je démentaient
immédiatement.
Un autre me fit une allusion à "la main noire". Moi: "La main
noire, qu'est-ce que c'est ? De toute façon, il n'y a pas de main
noire dans cette chapelle où Dieu m'apparut (là l'œil du bonhomme
passait du sec à l'humide, une larme de rire lui coulait sur la
joue) et si vous en doutez, venez y faire un tour ! Je vous
expliquerai ce qui s'est passé là à l'automne 1977." Le bonhomme
se garda bien de visiter l'endroit "maudit" où passait "la main
noire". "Oh! me dit-il, je sais que vous ne portez pas la main
noire comme insigne de boutonnière. Vous êtes des anarchistes qui
tiennent leurs adhérents bien en main dans des dossiers..." Moi :
"Des dossiers ? On ne vous demandera même pas votre nom à
l'entrée. On vous demandera simplement si vous croyez que la
Bible, le Coran et La Révélation d'Arès viennent de Dieu." Le
bonhomme recula comme si je lui demandait s'il était un hybride de
Satan et de la Fée Clochette. Je ne revis jamais cet homme à Arès.
À propos de fée Clochette, un autre me demanda ce qu'était "en
fait cette légende de Dieu apparu là et si on y racontait des
contes de fée." Lui parlait de "base purement commerciale" et
prétendait avoir entendu ça "à la radio."
Devant des affirmations aussi catégoriques il est
toujours très difficile d'apporter des démentis, parce que les
affirmateurs ne veulent surtout pas entendre de démentis, tant ils
sont heureux des bobards qu'ils colportent.
Tout est très simple, en fait.
Merci, Monsieur Jovy, de parler de "la modestie des lieux vus de
la rue." Nous avons voulu garder à ces lieux la modestie qu'ils
avaient à l'époque des apparitions de Jésus et de "L'Évangile
Donné à Arès" qu'il dicta en 1974 dans la maison située sur
l'avenue de la Libération et des Théophanies (manifestations
directes du Créateur) et du "Livre" que le Père révéla dans la
chapelle avec un clocheton rue Jean-Lebas, perpendiculaire à
l'avenue de la Libération, en 1977. Ces lieux ne font rien d'autre
qu'évoquer le surnaturel qui s'y déroula en 1974 et 1977 et
recevoir la visite de pèlerins venant sur place y prier et
méditer. Le Créateur manifesté là est le vôtre autant que le
nôtre.
Si vous passez par Arès cet été, entrez !
05jun15 165C33
Le pèlerinage ! Comment et pourquoi convaincre celui qui n’a pas
soif de l’urgence et de la revitalisation apportée par l’Eau ?
L’Eau de Dieu gouleyante ou brûlante qui fait passer dans
vos veines une trace d’éternité.
Le Pèlerinage, pour moi c’est avant tout l’unité intérieure. Frère
plutôt cérébral, je constate chaque fois que ce lieu est celui du
silence intérieur. On pourrait dire que c’est psychologique, mais
non ! J’ai essayé partout de recréer ce vide des mots, des
pensées des idées, cette présence du moi. Ailleurs que dans ces quarante
pas (Rév d'Arès xLi/9) c’est toujours fragmentaire,
poussif.
À Arès je m’habite biologiquement, je suis présent jusque dans la
plante des pieds. Mon centre de gravité n’est plus sous mes
cheveux, il court dans mon sang. Cette densité est le prélude à la
prière, quand, prononçant la Parole pour l’accomplir (Rév
d'Arès 35/6), ma chair se nourrit des sons que la bouche
prononce, portant la Raison divine au fond des cellules.
Le Pèlerinage vous donne envie du miracle. Pas celui attendu par
des centaines de générations du soulagement de la douleur, de la
fin de la maladie, de la disparition du tracas. Celui que ce fils
d’homme, sans charisme, sans grand bagage social va accomplir
par sa pénitence en transformant son sang rouge et borné
par la culture, l’éducation et l’expérience, en Salive
de Dieu, ce fluide d’espérance qui vous transforme en serviteur
du temps qui vient (16/10).
Qui n’a jamais commun l’effet du Bien (joie et sérénité)
sur soi ? Par exemple, en vivant le pardon, en entendant
dans le fouillis de ses préjugés une petite voix qui appelle à
dépasser les mesquineries, en osant le courage au-delà des
multiples peurs… Cet effet du dépassement, la pénitence
le généralise et le pèlerinage apporte la Force de le
réaliser.
En ce sens, je ne suis jamais sorti indemne du Pèlerinage,
découvrant après coup une douceur, une profondeur, un courage
nouveaux. Aussi je vais au Pèlerinage pour mon dépassement.
Je sais à peu près chaque année ce que je vais chercher. Cette
année 2015, j’ai besoin d’une qualité dont le manque, criant,
étouffant m’a beaucoup entravé. Émotif, je réagis encore
intérieurement à la contradiction systématique. Je suis trop
sensible, disons pour faire court, au rejet et à la "mauvaise foi"
de celui qui se sent bousculé dans ses valeurs. Comment parler du
dessous de l’œil (Rév d'Arès xix/7) dans ces conditions ?
Le Pèlerinage, ce n’est pas un supermarché où on va faire ses
courses spirituelles. Je n’attends pas une Grâce du Père de
l’univers mais je vais plonger mon seau dans ce Puits
(Rév d'Arès xxvi/7) de Force pour me changer,
construire la Grâce
Salvator B. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Salvator, pour ce commentaire de ton littéraire.
Chacun de nous Pèlerins d'Arès fait son Pèlerinage "pour son
dépassement", comme vous dites, ou plus précisément pour donner
force à son dépassement, puisque la pénitence est déjà
un dépassement quotidien de soi.
Qu'est-ce qui fait la force du Pèlerinage ? D'où vient sa
puissance sur nos âmes ? Je ne suis pas sûr que chacun de nous se
pose cette question ; beaucoup d'entre nous et peut-être même tous
autant que nous sommes nous en restons ou nous retombons au niveau
de la confiance inconsciente : Le Père appelle, alors on y va !
parce que les pécheurs que nous sommes relèvent tous
plus ou moins, toujours ou par moments, de l'élan moutonnier de
l'Hébreu partant pour l'Exode sans trop savoir où ça le conduit.
Peu d'entre nous sont mus par une révolte précise, consciente de
leur être contre le péché qui meurtrit l'humanité et par
un réveil sensible, lucide, de l'image et ressemblance
du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de soi. Écartelés
entre l'obscurité qui brouille notre foi et la conviction que la Lumière
existe sous forme de vie spirituelle en ce monde, nous arrivons
souvent au Pèlerinage comme l'acrobate branlant sur sa corde
raide, mais avec une assurance qui mérite l'admiration, de toute
façon. Alors, le Pèlerinage fait sur chacun de nous l'effet que
fait une magnifique œuvre d'art, quelque chose d'heureux
quoiqu'assez inexplicable au-dessus de l'abîme de mal, de laideur,
de médiocrité, de mensonge, de violence, d'esclavage au-dessus
duquel nous flottons, menacés d'y tomber sans cesse.
Oui, vous vous savez et j'en suis tellement heureux pour vous,
frère Salvator, mais moi, je l'avoue, je ne sais pas tous les
jours du 21 juin au 15 août "ce que je vais chercher" sur la Saint
Lieu d'Arès, mais j'y vais mû par ma confiance dans ce Feu
que je ne ressens pas toujours, mais qui m'a été promis par la Voix
de mon Créateur, le 22 novembre 1977. Je me sens très petit en cet
endroit où l'Étalé, l'Infini s'est réduit à la dimension
d'un gros clou de lumière pour parler au monde.
05jun15 165C34
Venir en Pèlerinage à Arès ou par le cœur en un autre lieu
éloigné, c'est comme venir passer avec le Père de l'Univers
des accords qui nous poussent à faire spirituellement de notre
mieux en fonction de la force dont nous disposons.
Pendants les semaines qui suivent l'après Pèlerinage, les accords
passés se traduisent en actes. Le processus peut gagner en force,
si on se pardonne à soi-même et à tous, mais le plus souvent il a
tendance à s'affaiblir à l'approche de l'hiver. Et là je me
demande pour quoi n'accomplis-je pas le Pèlerinage de cœur quand
vient l'hiver ?
Sera-t-il ouvert de votre vivant ?
Tony L. de Touraine
Réponse :
Le Pèlerinage d'hiver "sera-t-il ouvert de mon vivant ?"
Je n'en suis pas du tout sûr. L'ouverture permanente a été tentée
deux fois ces quarante dernières années. Deux fois nous avons dû
la supprimer après quelques semaines, parce que nous ne trouvions
pas le personnel minimum nécessaire pour assurer l'entretien,
l'accueil et la sécurité du Saint Lieu et parce qu'il n'y venait
pour ainsi dire personne, parfois un seul pèlerin dans la semaine,
et que c'était un effort et des dépenses considérables pour une
communauté de croyants dans son ensemble peu encline à se déplacer
en hiver, quand il n'y a pas de logement à Arès, quand il fait
froid, quand le travail nous retient au loin. L'ouvverture
permanente viendra peut-être un jour, mais pour l'heure c'est un
problème que je n'ai pas les moyens de résoudre. Vous savez, même
des Pèlerinages très connus et prestigieux comme Lourdes sont
fermés l'hiver.
Faites l'effort de faire le Pèlerinage du cœur permanent, mon
frère Tony.
05jun15 165C35
Le divin peut s'exprimer n'importe où, comme sa nature créatrice
s'exprime en différentes formes multiples et variées, et qu'il
suffit d'un cœur pour recevoir ses grâces. (Même si son expression
reste limitée, comme Il semble suivre une logique d'évolution.)
Alors pourquoi être appelé sur le lieu où le Créateur s'est
manifesté pour offrir Sa Parole en 1977, là où Sa Puissance s'est
manifestée comme pour le buisson ardent [Livre de l'Exode]
jusque dans la matière ?
De ce que j'en comprends dans l'instant, mais votre approche est
peut-être différente, le fait que Dieu ai traversé la Création
pour se révéler si fortement a créé une emprunte, qui est comme
une porte (ou un vortex, ou un clic sur internet menant ailleurs),
une ouverture par laquelle Son Feu peut toujours
s'écouler et toucher les humains. Un point de rencontre entre ce
qui est au plus haut et ce qui est au plus bas, entre la force
créatrice et sa création densifiée dans le temps et l'espace.
Le bâton de lumière qui s'est manifesté [à Arès en 1977], posé
comme une ancre de navire ou une épée étincelante, a laissé son
ouverture et son lien entre la terre et le Ciel. Alors, en ce lieu
Sa Main nous touche, la Rencontre se réalise.
Ici le Père continu de s'exprimer dans le même mouvement que lors
de sa manifestation, dans la même qualité christique, la même
Intelligence et expression créatrice (même si Il est toujours en
mouvement et que c'est renouvelé en permanence). Celui qui répond
en se déplaçant sur le lieu peut alors être nourrit de
compréhension, la Parole peut se révéler plus encore, s'éclairer
d'un nouveau Souffle.
Et comme le Message [La Révélation d'Arès] est un appel
à la liberté et au changement, le Feu qui le porte
contient une force libératrice et de lucidité nécessaire à l'accomplissement
du changement vers le Bien. Pour aller vers la
vraie liberté, celle qui est aussi par rapport à soi-même, celle
qui fait grandir l'âme, qui tourne vers l'autre, qui
développe l'intelligence du cœur [Rév d'Ars 32/5],
et qui est une base pour faire le Bien (au-delà de toute
morale).
Puis lorsque le Feu a pris, quand les braises ont
commencé à rougir (quand la rencontre aimante et consumante s'est
produite entre le Père et Sa créature), l'étincelle peut s'activer
de nouveau et se développer doucement à travers nous dans l’accomplissement
de Sa Parole. Alors le parfum étoilé de cette Rencontre se
renouvelle, se porte et se partage à travers nos efforts de
transformation de ce monde.
L'homme par son action devient co-créateur de Lumière. Et une
lueur se forme à l'horizon.
Ou peut-être que je m'emballe un peu... C'est le mouvement de
liberté qu'il me semblait intéressant de rappeler.
Répondre à l'appel de l’Étalé faisant grandir notre
liberté.
Pour ma part je m'y rends pour chercher la force de faire un pas
dans la mission.
Rachel-Flora du Jura
Réponse :
Vous dites : "Le bâton de lumière qui s'est manifesté [à Arès en
1977], posé comme une ancre de navire ou une épée étincelante, a
laissé son ouverture et son lien entre la terre et le Ciel. Alors,
en ce lieu Sa Main nous touche, la Rencontre se
réalise," et c'est beau. Oui, cette rencontre, consciente ou moins
consciente ou inconsciente, est un fait, même si elle se manifeste
de façons très diverses selon les Pèlerins.
Le Pèlerinage a ceci de particulier qu'il ne peut être qualifié de
nouveau ou de moderne. Le Pèlerinage est comme un moment hors
du temps (Rév d'Arès 12/6). Nouveau ou moderne signifie
"qui a pris naissance voilà peu de temps" et le Pèlerinage d'Arès
est au contraire marqué par l'éternité. L'Éternel est venu et a
parlé là. Le Pèlerinage a aussi de particulier qu'il n'existe
aucune théorie du Pèlerinage. C'est comme vous dites une
rencontre, point.
Cette rencontre avec le Feu, le Pèlerin la fait ou ne la
fait pas. Ça se passe au fond de lui. Il brûle ou ne brûle pas.
Voilà une raison pour laquelle le Pèlerinage ne saurait être
obligatoire. Nous avons des frères et des sœurs qui sont de bons pénitents
et de bons mssionnaires, mais qui ne font pas le Pèlerinage parce
qu'il n'y ressentent rien, n'ont pas la patience d'attendre de
ressentir la rencontre, ou bien la ressentent déjà suffisamment
chez eux sans avoir à se déplacer.
Merci, ma sœur Flora-Rachel, pour ce beau commentaire.
06jun15 165C36
Je vous transmets L'annonce que j'ai demandé de faire passer sur
D'ICI Radio :
INVITATION ce Jeudi 4 JUIN à 18h
Salle "Le LOCAL" du Café du Lycée place de Verdun
Boulevard de la Libération à Gap
Le Thème du Mois:"La Liberté Spirituelle à La Lumière de La
Révélation d'Arès"
La Révélation d'Arès est un Message prophétique
qui a été donné par 40 visites de Jésus en 1974
et par cinq visites que l'on appelle "Théophanies" du
Créateur de l'Univers en 1977
à un homme "michelpotay .info".
"Car La Vérité,c'est que le monde doit changer en bien"
Arès est un petit village d'ostréiculteurs qui se situe au bord
du Bassin d'Arcachon,
sur la route du Cap ferret,à 44km de Bordeaux.
"Au mal sur la terre il n'y a qu'une solution
C'est l'engagement libre de chacun à activer la bonté dans sa
vie"
Ce message qui s'adresse à tous les courants spirituels et
athées humanistes,
il s'adresse à tous ceux qui aspirent à un monde de Paix .
est un appel à chacun à retrouver la vraie liberté spirituelle
pour que notre humanité redevienne belle.
D'ICI Radio a aussi sa chaine de télévision.
Elle est vraiment Haut-Alpine.
Il y a de très beaux reportages concernant notre département des
Hautes-Alpes.
Je lis un ouvrage sur Khadija,l'épouse du Prophète Mohamed qui me
touche le cœur.
Je pense au travers de lui aux épouses des prophètes dont on ne
parle pas souvent.
De Khadija,Muhammad disait :
"Quand j'étais pauvre,elle m'a enrichi;
Quand tout le monde m'abandonnait,elle m'a
réconforté;
Quand on me traitait de menteur,elle a cru en moi."
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Merci soeur Patricia, pour ce commentaire qui vient juste de me
parvenir, alors que votre annonce sur ICI Radio invitait à un
événement le 4 juin. L'invitation est caduque, mais je l'affiche
quand même, comme témoignage du dynamisme de votre mission des
Hautes Alpes..
06jun15 165C37
À la veille de notre nouvelle année spirituelle [les Pèlerins
d'Arès ont pour Nouvel An spirituel le 21 juin, jour d'ouverture
du Pèlerinage], la magnifique journée, samedi dernier, des épousailles
de Myriam et de Nicolas, a scintillé d’une belle Promesse de
bonheur et d’accomplissement pour installer le
Bien dans cette humanité qui en tant besoin.
Dans quelques jours, un autre grand bonheur, empreint de gravité
et de ferveur va surgir, avec l’ouverture du pèlerinage le 21
juin. Bonheur de voir des hommes et des femmes de toutes origines,
concrétisant ainsi la générosité de la veillée 25, venir prendre
le Feu (Rév d'Arès xLi/3) pour fortifier leurs consciences
pour mieux installer le Bien -- par la pratique de
l’amour, du pardon des offenses, du refus des préjugés -- et
entraîner d’autres hommes à faire de même.
En toute simplicité, ils prieront librement dans la Bible, le
Coran, La Révélation d’Arès.
Depuis sa naissance, le Pèlerinage d’Arès a heureusement évolué
sous les conseils prodigués par vous frère Michel, Prophète du
Très-Haut, suite aux observations attentives et patientes du
déroulement du pèlerinage.
Le respect du Lieu, la paix, l’esprit d’ouverture et de liberté
propres au Pèlerinage d’Arès ont ainsi pu être installés.
Oui, frère Michel, vous avez raison de revendiquer la confiance,
elle est fondée et indispensable à la bonne évolution et au
maintien du pèlerinage. L’histoire de notre mouvement le montre.
Faisons confiance à Mikal qui est le juste
prophète, la bonne pensée (xxxvii/9).
Dans quelques jours, le léger rabab (Rév d'Arès xLvii/8)
va monter des murs de la Maison de la Sainte Parole, comme un
chant de l’homme à son Créateur manifesté dans ce Lieu, union,
joie des retrouvailles du Père et de Ses Enfants, et
Promesse d’une nouvelle civilisation.
Chaque nouveau pèlerinage est l’occasion de vous remercier, frère
Michel, d’avoir eu le courage d’accepter la charge prophétique que
vous a confiée Dieu et de tout ce que vous nous donnez
inlassablement, avec amour, depuis quarante et un ans. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur, où le front frappe
la pierre ; où l’œil pleure (comme) ton œil pleure (xLi/9-10).
La rive (d’Arès), la rive a le sel (qu’on met) dans le pain, la
rosée (d’Arès) est le vin (qui) lave la langue du frère
(XLvii/4)
Mon époux Jean-Louis se joint à moi pour vous embrasser de tout
cœur avec sœur Christiane et vous souhaiter, ainsi qu'à tous un
bon pèlerinage !
Chantal C., d’Aquitaine
Réponse :
Merci, ma sœur Chantal, pour ce simple et beau commentaire.
Puisque vous êtes la présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès et
que vous assurez une tâche permanente et souvent difficile, en
même temps très discrète, dont peu savent qu'elle est nécessaire,
je considère votre commentaire comme important. Vous êtes aussi --
tout le monde ne le sait pas non plus -- l'une des plus anciennes
de nos sœurs, à part ceux et celles qui, comme sœur Christiane,
mon épouse, notre sœur Paulette Brouillet et son fils frère Michel
Brouillet, étaient présents à Arès à l'époque des apparitions de
Jésus en 1974.
Les grandes contradictions que notre époque présente au premier
regard sont ressenties comme des problèmes, parfois comme des
menaces par certains hommes. Ainsi en des temps d'athéisme
triomphant et de religion mourante (la Catholicité n'est plus que
l'ombre d'elle-même) a surgi à Arès une Lumière spirituelle
extraordinaire venue contredire toutes les théories de la mort de
Dieu. Ce que ne voient pas ceux que La Révélation d'Arès
et le Pèlerinage d'Arès irritent ou font rire, c'est que ces
contradictions que sont le Dieu oublié et le Dieu resurgi
garantissent la liberté qui reste à l'homme. Ils ne voient pas que
ces contradictions peuvent modifier la société sans la détruire,
alors que la disparition totale de l'une au profit d'une autre
ferait entrer le monde dans les ténèbres glacées de
l'impuissance à renaître du péché ou de l'angélisme,
lequel n'est pas plus que le péché un état humain
normal.
Le prodige surnaturel d'Arès, origine du Pèlerinage, a écarté la
menace du monolithisme d'esprit et de pensée qui détruirait toute
possibilité de révision de la vie, le changement du monde
auquel appelle La Révélation d'Arès. C'est cela aussi
qu'il faut voir dans le Pèlerinage d'Arès, la dynamique nécessaire
de la liberté. C'est à ce dynamisme que votre discrète personne
participe avec tous nos frères et sœurs, maintenant déjà nombreux,
même s'ils ne sont pas encore assez nombreux. Encore merci, sœur
Chantal, pour votre foi exemplaire et votre dévouement.
06jun15 165C38
Comme chaque année je viens prendre le Feu (Rév d'Arès xLviii/9 )
et renouveler mon engagement avec le Père Bien aimé, redevenir son
Image et Ressemblance (Genèse 1/27), consacrer encore
plus de temps à la prière, à l’enseignement de la Parole pour
mieux la connaître, et mieux informer mon prochain par mon changement.
Je me re-missionne pour donner ce que j’engrange, afin que le
monde change (Rév d'Arès 28/7)
Si par mes efforts je deviens une grande pénitente et
moissonneuse, plus grande sera la Grâce que je recevrai
pour m’élever.
Depuis qu’un frère a mis sur ma route La Révélation d’Arès
je suis passée par des périodes plus ou moins actives dans l’accomplissent,
et j’ai toujours eu l’espoir de progresser au fur et à mesure de
ma compréhension de la Parole.
Je me maintiens toujours au-dessus du découragement et des
sentiments d’impuissance. Je me fouille comme une mine pour
retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5 ), parce que chaque jour
est un jour spirituel et je peux arriver à provoquer un peu ma
transcendance.
L’effort que je fournis m’apporte joie et fête (Rév d'Arès
30/11) pour renaître enfant du Père.
Votre enseignement, vos écrits, vos lettres spirituelles
c’est de la beauté indicible, et nous avons besoin de beauté.
Nous avons votre exemple vous êtes l’Honneur de Dieu,
vous nous transmettez le Fonds des Fonds de la Parole de
Yawhé.
Nous aidons ceux que nous rencontrons à ouvrir leur cœur, quitte à
en étaler l’ombre, le mal, l’ordure parfois ; rien de tout cela ne
nous souille, nous pouvons prêter notre oreille avec sérénité et
humilité au malheur humain, dans la médiocrité ambiante.
Martin -Lutter King prêcha l’effort de vaincre la peur des
dominateurs et d’acquérir par l’amour et par le courage personnels
la liberté civile.
Il a réussi à ce que le peuple noir Américain se libère de
l’esclavage.
Nous aussi nous réussirons à remplacer le mal pour redonner goût à
la Vie spirituelle.
Depuis que je suis Pèlerin d'Arès, je suis vos écrits, votre vie
de prophète, vos joies et vos déceptions, la Maison des
faucons, le Collectif de fonction. Il nous faut du temps, de
la patience, de la mesure pour intégrer en
nous tous ces concepts, vos conseils de sagesse pour changer
le monde.
Malgré cela nous avançons en suivant la vie d’un super héros,
(Rév d'Arès xxxv/5-6 ) ;Force et faiblesse
seront encore très longtemps notre vie
Bon Pèlerinage de Feu à Tous.
Simone Le C. du Limousin.
Réponse :
Un grand merci, sœur Simone, pour ce commentaire.
07jun15 165C39
Je suis un ancien augustin [religieux selon la règle dite "de
saint augustin"] et j'ai vécu dans un monastère italien pendant
vingt-deux ans.
J'ai quitté l'augustinisme excessif et même, d'une certaine façon,
l'église catholique, quoique le nouveau pape François pourrait
être la cause de mon retour, mais entre temps j'ai cherché et j'ai
découvert des spiritualités très attachantes aussi. Je ne sais
plus très bien où j'en suis.
Reste également mon attachement à la pensée d'Augustin d'Hippone.
Mais j'ai découvert La Révélattion d'Arès il y a quatre
ans. Je suis passé par Arès l'été 2013 sans oser me présenter au
Pèlerinage. La grande simplicité de la foi "arésienne" m'attire,
vous savez si bien la dépeindre, parce qu'elle écarte tout
dogmatisme et je sais que je peux rester un augustin tout en étant
un Pèlerin d''Arès pourvu que je sois comme vous dites pénitent
et moissonneur de pénitents, puisque le
Bien accompli est la seule Voie de Salut.
Je pense que vous devriez, pour être exact, dire pénitence
accomplie et moisson accomplie.
Le verbe accomplir est primordial dans l'Esprit
qui vous a dicté ou inspiré La Révélation d'Arès.
L'augustinisme est plus une situation d'état qu'une situation
d'action. Pour vous l'état est moins important que l'action et
votre foi retrouve l'actif Jésus, redescendu du Ciel à Arès en
1974.
Peut-être me verrez-vous cet été au Pèlerinage d'Arès.
Jean-Thomas U.
Réponse :
Augustin d'Hippone est à l'origine d'une bonne part de la
dogmatique catholique. Pouvez-vous être un augustin tout en étant
Pèlerin d'Arès ? Autrement dit, pouvez-vous tout en restant un
augustinien rappeler aux hommes la vraie pénitence accomplie
afin de découvrir parmi eux les pénitents qui
s'ajouteront au petit reste ? C'est la première fois que
la question m'est posée sous cet angle, mais je réponds : Je ne
suis pas sûr que vous le puissiez idéalement.
Qu'appelez-vous "augustinisme excessif" ? Tout est excessif chez
Augustin !
L'idée de "péché originel" vient d'Augustin d'Hippone. C'est une
idée qu'ignore complètement La Révélation d'Arès. C'est
par culture ou par manie, mais non par hérédité, que nous répétons
le péché qu'Adam introduisit comme une normalité de la
vie humaine. L'homme moderne ne répète le péché d'Adam --
péché signifie étymologiquement "erreur d'orientation" ou
"erreur de visée" --que parce qu'il le croit
psychobiologiquement inhérent à la nature humaine, alors qu'il
n'est qu'un choix (Rév d'Arès : Adam qui a choisi de...2/2-5)
devenu une manie répétée de génération en génération par la
culture. C'est si vrai qu'un humain conscient de cette "erreur"
peut modifier son comportement et cesser de pécher ; c'est
le pénitent. Ce n'est pas la loi ou un code qui fait le
pénitent, mais la volonté quand elle se calque sur la
Volonté de Dieu : Pour que nous fassions Ta Volonté
(Rév d'Arès 12/4). Certes, c'est aussi difficile à faire
que pour un gros fumeur d'arrêter de fumer, mais c'est tout à fait
possible. Le christianisme d'église fait disparaître ce
"péché originel" par le baptême vu comme magie pour rendre pur
sans effort le catéchumène ; ce n'est ni plus ni moins que de la
superstition antique, du sortilège sacralisé. Dans La
Révélation d'Arès le baptême (Veillée 20) n'est
qu'un serment de fidélité volontaire, au reste non obligatoire.
Augustin d'Hippone avait été manichéen dans sa jeunesse. Le
manichéisme ou religion de Mani croyait en deux dieux, l'un bon et
l'autre mauvais, et Augustin suivit cette idée en introduisant
dans la dogmatique chrétienne le dualisme du bien et du mal
absolus, alors que la réalité, telle qu'elle est bien discernable
dans La Révélation d'Arès est plus complexe, n'exclut
pas la zone confuse entre les deux par laquelle tout homme passera
plus ou moins inévitablement jusqu'au Jour de Dieu. Le
Bien s'oppose au Mal, mais pas de façon aussi déterminée, il s'y
oppose comme direction différente, comme orientation globale, mais
pas absolue, car nul ne peut vivre sans pécher, dit la
Bible. Le pénitent imprime à sa vie une direction dont
le mal n'est pas totalement exclus, parce que c'est impossible,
mais qui est globalement, majoritairement orientée vers le Bien.
Aussi les Pèlerins d'Arès ignorent-ils l'idée de péché mortel
absolu, parce que les intentions sont aussi variées que les
reflets des roches. De là l'impossibilité de juger,
de savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès
11/2).
Mais plus encore nous sommes très loin de la dépréciation de la chair
faite par Augustin, lequel voyait "le corps comme tombeau de
l'âme" et l'acte sexuel comme résultant d'une "concupiscence". En
fait, il y a en tout homme un féminin intérieur et en toute femme
un masculin intérieur qui sont liés jusqu'à la confusion dans
l'acte béni, car c'est une œuvre sacrée (Rév d'Arès 33/22),
de ce qui est la joie donnée aux époux.
Je pense que si vous voulez nous rejoindre dans la pénitence comme
dans la mission, mieux vaut pour vous l'abandon des idées
d'Augustin d'Hippone, carLa Révélation
d'Arès en contredit un grand nombre. Oh, certes, ce
ne saurait être une obligation si vous êtes un homme de bien
et un moissonneur d'hommes de bien, ce qui est sans
prix dans ce monde sombre où les hommes de foi sont si précieux,
mais songez que d'un côté la parole à laquelle vous vous êtes
attaché n'est guère que celle d'un homme pieux : Augustin, et que
d'un autre côté vous vous proposez de servir la Parole de Dieu. La
balance penche du côté de Dieu, sans nul doute. Dès lors qu'il y a
contradiction entre les deux, plutôt que d'entrer toute votre vie
dans une discussion sans fin avec vous-même pour tenter de
concilier les deux, mieux vaut faire le choix simple de la seule
Parole du Père.
08jun15 165C40
Depuis quelques années, chaque jour chez moi je débute ma prière
par la prière dite "d'arrivée du pèlerin" qui est proposée avant
d'entrer dans la salle des Théophanies.
Ses premiers mots me posent : "Me voilà Seigneur" et ça y est :
"Me voilà" , je me suis tirée de mon lit, j'ai repoussé les mille
occupations pour prendre ce temps de prière, me voilà ici chez
moi, dans ma chambre, seule, comme j'ai dit: "Me Voilà" lors
de mon dernier pèlerinage et comme je veux l'être toute ma vie :
"au pèlerinage que je n’achèverais désormais que devant Ta Face,"
telle la dernière phrase de cette prière.
Je me prépare déjà au lendemain du pèlerinage, à tous les jours
qui suivront jusqu'au pèlerinage suivant si je suis encore en vie
et à ma mission dans l'au-delà si je meurs avant.
Je vis vraiment le pèlerinage comme une étape. Gite d'étape
que le Père a préparé, parfois réconfortant, comme si je me lovais
dans la Main du Père, parfois traversée d'angoisse :
moment d'éternité anticipée, oui, éternité où "ma chair ne sera
plus devant toi une cache pour mon âme," rappelle cette prière.
Et là, pour moi c'est angoissant de me sentir à nue, certainement
un peu comme lorsque vous aviez l'impression de "puer de l'âme"
face à ce Jésus transfiguré, qui ne venait pas en juge pointer vos
péchés, mais dont la transfiguration même révélait le décalage
avec notre état de nain spirituel.
Alors je me rappelle ce verset : la grande détresse qui
apaise le Père (12/9). Je sais que ces quelques jours
d'angoisse que je vais traverser durant ma période de Pèlerinage
va passer, parce qu'une fois mon état des lieux intérieur fait,
comme celui de mon année de pénitence et de moisson,
le pénitent n'étant pas le pécheur qui s'assied
dans la poussière et se couvre d'un sac (30/11), je me
déterminerais pour la nouvelle année : Je veux cesser de pécher,
d'osciller sur certains points que j'ai identifié comme étant péché,
entrave à l'épanouissement de cette Image et Ressemblance
que je suis.
C'est souvent alors que je m'attarderais plus sur Le Livre,
les mots prononcés par Dieu Lui-même qui me tirent Haut , comme
une longue amarre qui mène à l'Air.
Parfois les larmes me viennent parce que sur ce Lieu, l'état du
monde, tout le mal qui s'y fait, m’apparaît clair : Je souffre
comme ceux par dizaines qui seront morts, qui auront appris une
trahison, une maladie, le mal fait durant cette heure passée à
prier comme le mal fait depuis des générations et des
générations .
Cesser tout cet engrenage douloureux du mal, je le veux, tous ceux
présents sur ce lieu le veulent et œuvrent pour rétablir le Bien
: c'est cela la grande espérance de ce Pèlerinage fait à
Arès, des consciences, un peuple qui se lèvent.
Je vous embrasse en attendant de vous
revoir.
Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
"Me voilà, Seigneur, je ne suis pas venu de moi-même. Il t'a fallu
m'appeler..." Oui, sœur Nicole, c'est une très belle introduction
de la journée, et c'est une très bonne idée que de la prononcer le
matin, si l'on garde à l'esprit le sens profond de ces mots tels
que je les prononçai en 1975 ou même déjà en 1974 (je ne me
souviens plus du moment exact où cette prière naquit dans mon
cœur), parce que l'expérience des visites de Jésus que j'avais
vécues du 15 janvier au 13 avril 1974 m'avaient fait saisir bien
des vérités et notamment celle-ci : La transcendance ou la
transfiguration ne s'acquiert pas ; elle est déjà en nous ;
elle est immanente, il faut la réveiller par la pénitence
et la pénitence commence chaque jour au réveil.
"Seigneur... il t'a fallu m'appeler" pourrait se dire: "il t'a
fallu me réveiller."
La transcendance ou transfiguration c'est l'image et
ressemblance de Dieu qui réapparaît, car elle était cachée
en nous, mais intimement liée à notre nature. Dire, le matin en se
levant, "Me voilà Seigneur', c'est au réveil le moment où l'on se
voit et se sent comme pénitent ou pénitente et
aussi où l'on s'aime, non comme un narcisse, mais comme pénitent
ou pénitente, comme le Père aime particulièrement son Enfant.
Vous montrez par là, sœur Nicole, une autre façon de se comprendre
soi--même, de se situer dans l'immense concert des reflets
des roches si variés. Mais votre façon à vous n'est qu'une
façon parmi cent de faire du Pèlerinage un Super-Réveil ! C'est le
super-réveil après une année passée dans l'athanor de la pénitence
qu'à Arès on fait passer du plomb à l'or. Le Pèlerinage est le
grand Feu alchimique où nous nous transformons.
Ce n'est qu'au septième jour de la Création que l'homme s'appelle
nephesh hayah, en hébreu l'âme vivante. C'est en quelque sorte
pour prendre consciencce du Souffle qui passe par nos
poumons au centre desquels bat notre cœur que nous faisons le
Pèlerinage. Du moins, c'est une définition parmi d'autres.
Merci, Nicole, pour ce très beau commentaire.
10jun15 165C41
Parlant de pèlerinage, si il y en a un qui a le vent en poupe,
c'est bien celui de st-Jacques de Compostelle.
Même des athées le font. Il y a de multiples chemins qui partent
de différents points de France pour aller à Compostelle. Pas plus
tard que dimanche, alors que je me promenais en famille dans les
bois autour de chez moi, j'ai rencontré un petit groupe de
personnes qui marchaient en direction de Compostelle, il font des
étapes d'environ 25 km par jour. Les chemins de Compostelle sont
balisés et il y en a un qui traverse notre village. Ce qui plaît
dans ce pèlerinage, c'est à mon avis, cette marche en quête de
soi-même dans un monde où on ne prend plus le temps.
D'après Wikipédia : Le pèlerinage de st-Jacques-de-Compostelle est
un pèlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau
attribué (mais aucune certitude) à l'apôtre saint Jacques le
Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de
Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne).
Créé et instauré après la découverte du supposé tombeau de
l'apôtre Jacques au début du IXe siècle, le pèlerinage de
Compostelle devient à partir du XIe siècle un grand pèlerinage de
la Chrétienté médiévale.
Récemment, l'interprétation du sanctuaire catholique subit une
évolution doctrinale : le mot "tombeau" a disparu des discours des
derniers papes depuis Jean-Paul II. Jean-Paul II parlait du
"mémorial de saint Jacques."
Une autre observation : Ce monde se dit très intelligent, très
fier de ses conquêtes scientifiques et intellectuelles et pourtant
il n'est même pas capable de reconnaître un Appel du
Créateur.
Combien de temps faudra-t-il aux hommes pour réaliser l'importance
de ce qui s'est passé à Arès ?
A Compostelle, il n'y a qu'un tombeau qui contiendrait les os de
l’apôtre Jacques . Alors qu'à Arès c'est carrément le Créateur qui
s'est manifesté comme à Moise. Le pèlerinage de Compostelle est
très médiatisé alors que celui d'Arès est ignoré.
Mais finalement c'est peut être mieux ainsi car s'il y avait foule
à Arès le pèlerinage serait plus difficile à organiser.
Soyons donc patients et les épis mûrs finiront bien par
trouver le chemin qui mène à Arès. De toute façon, à quoi cela
servirait-il de faire venir à Arès la foule des superstitieux
avides de sensationnel " comme les oies réclament la pâtée,"
écrivait Charles Péguy.
Nous devons faire preuve de réalisme, il y a, pour le moment, peu
de gens qui recherchent sincèrement à s'élever spirituellement et
la plupart du temps, les personnes de bien que je rencontre dans
la rue ont déjà leur voie : catholique, protestante, bouddhiste,
musulmane, etc.. et cela leur suffit. Et pourtant si ces
personnes qui sont souvent bien meilleures que nous, en tout cas
que moi, nous rejoignaient pour servir le plan que le Père est
venu donner à Arès, cela nous serait d'un grand secours, mais un
rempart d'épines les tient loin de ta faux (Rév d'Arès 14/2)
nous dit Le Père.
Est-ce la parabole La Révélation d'Arès 18/1-4 : celle
du charpentier qui n'a pas acquis l'humilité suffisante
pour écouter son frère humain dans la rue ? J'entendais encore
hier sur RCF parler de fraternité, mais la véritable fraternité ne
commence-t-elle pas justement par écouter sans préjugé son frère
qui veut vous parler dans la rue ? Aux gens de bien que je
rencontre dans la rue, j'ai parfois envie de leur dire mais
l'amour n'est-il pas le bien essentiel et aimer son frère n'est-ce
pas commencer par l'écouter sans s'enfuir.
J'observe les gens qui passent dans la rue et beaucoup sont
pressés et courent presque, mais après quoi ?
Quand je les aborde beaucoup réagissent par des réflexes de peur
et de fuite. Je lis dans leurs pensées : "Mais qu'est-ce qu'il me
veut encore celui là ?!"
Grâce à Dieu, il y a quelques rares exceptions, ceux que le Père
nous envoie chercher, les épis mûrs.
Cette semaine nous étions en mission sur Lorient et comme je le
dis en plaisantant, j'ai "ramassé des râteaux à la pelle", voulant
dire par là que j'ai essuyé beaucoup de refus à l'appel à se changer
en bien pour changer ce monde, à l'appel à aimer,
pardonner…Mais
grâce à Dieu et aux anges, ma persévérance a payé et parmi toutes
les huîtres bien fermées j'ai trouvé quelques perles rares.
Le samedi alors que nous avions fini notre moisson de la semaine,
Il y en a même une qui est arrivée juste devant notre local servie
sur un plateau.
Puissent maintenant ces personnes de bien nous rejoindre à la moisson,
servir le plan du Père pour changer ce monde, car il est
temps !
Denis K. de Bretagne
Réponse :
Beau commentaire, frère Denis ! Et vous allez cette année comme
les autres années venir au Pèlerinage d'Arès prendre le Feu de
la mission, augmenter votre vaillance apostolique qui est déjà
grande. Je suis heureux d'apprendre que votre mission recommence à
avoir des résultats après une période assez stérile. Frère Patrick
Le B. a eu raison de ré-organiser la mission de Lorient sur le
modèle de celle que j'ai suggérée à nos frères et sœurs de Paris.
Je vis dans l'espérance que mes frères et sœurs vont rendre la
mission plaisante et légère, alléger ma manière de dire,
d'expliquer toujours la même chose, ma manière qui n'a d'autre
intention que didactique, éducatrice et par là alourdie de
répétitions et de mon perpétuel souci d'être exact, qui ajoute les
phrases aux phrases et allonge les phrases. Mais c'est mon rôle: Ne
te lasse pas de leur parler, me dit La Révélation
d'Arès (26/15). Je pense que le Pèlerinage offre aux
pèlerins apôtres, qui relisent et méditent La Révélation
d'Arès sur le lieu même où elle a été donnée au monde, une
expression de la Vérité pleine de très grande clarté, dont ils
peuvent user le reste de l'année dans leur apostolat.
Il serait souhaitable que la Maison de la Sainte Parole soit
ouverte toute l'année, mais il est bon que le Pèlerinage d'un
homme ou d'une femme ne dure pas trop. Léon-Paul Fargue, poète qui
me paraît bien oublié, écrivit : "La meilleure façon de gagner
Dieu est de bien faire ce que tu fais. Les gens qui s'occupent
tout le temps de Lui me font penser à ces ouvriers syndiqués qui
demandent sans cesse audience au patron. Pendant ce temps, le
travail ne se fait pas." C'est la même chose pour nous. Il y a
Dieu et il y a la terre sur laquelle nous vivons. Il ne faut pas
que le Pèlerinage soit tout ce à quoi tend un Pèlerin d'Arès et je
suis heureux que vous soyez, vous et vos compagnons bretons, des
hommes bien partagés entre la terre où ils sont apôtres à l'écoute
de la Parole qu'il faut accomplir, et leur vie de
famille, de travail, d'amitié, etc.
10jun15 165C42
Bonjour prophète de Dieu, merci encore pour cette merveilleuse
entrée. Merci personnellement du fond du cœur d'avoir eu le
courage d' accepter de Dieu la Mission qu'Il voulait vous confier.
Dans un premier temps ceci est très égoïste de ma part, car où
serai-je si vous n'aviez pas dit oui au Père ?! Encore un grand
merci du fond du cœur.
Dans moins de quinze jours, les portes de la Maison de la Sainte
Parole vont s'ouvrir à nouveau devant le peuple, je serai là,
présente, on ne peut plus vivante, et cette année, il se passe
quelque chose que je qualifierai de bizarre, car je lis et relis
"Le Pèlerin d'Arès 1993-1996" sans discontinuer et notamment
l'article "Pénitence" que je relis en boucle. En ce moment, il me
semble que je le lis pour la première fois. Au fond de moi, j'ai
du mal à mettre ceci en mots, mais c'est comme une lumière qui est
à l'intétieur et qui s'éclaire et je me dis : Qu'as-tu accompli
depuis pendant ces 25 dernières années ?
Je pense que oui, j'ai un peu accompli.
Si je vois le regard que certains sœurs et frères sans
complaisance posent sur moi. Notamment Nina et Gérard qui m'aident
beaucoup, plus qu'ils ne le pensent. Merci à eux de les avoir
comme compagnons de route sur ce chemin très difficile
qu'est la pénitence.
Vous êtes, Mikal, mon exemple, vous me donnez envi
d'être, et après vous ce sont eux. Je ne passe pas la brosse à
reluire, ce n'est pas mon style.
Le Père nous dit qu'Il met les sages et les forts au service
des faibles et des petits (Rév d'Arès 26/9). Sans mes
frères j'ai du mal à avancer, car personnellement, j'ai besoin
d'eux pour savoir où j'en suis et les efforts que j'ai fais d'une
annèe sur l'autre.
Dans la Maison de la Sainte Parole je n'ai personnellement jamais
rien ressenti, mais cette année, j'y viendraidans des dispositions toutes particulières, il me semble
que quelque chose a caillé [Rév d'Arès xxxix/8-10] en
moi.
Je dirais aujourd'hui que j'aime accomplir et qu'une
force particulière m'anime.
Merci au Père d'avoir redonné sa Parole.
Nous sommes contemporain d'un prophète, l'heure est
grave. Mes frères humains, faites le Bien ! Il n'est pas
plus difficile d'agir dans le Bien que de rester dans la
médiocrité et le mal.
Ce Message est vrai, il sauvera le monde s'il est accompli.
La seule solution pour en sortir : la pénitence. N'en
doutez pas!
Nicole L. de Bordeaux
Réponse :
Comme vous avez raison, ma sœur Nicole, de rappeler "qu'il n'est
pas plus difficile d'agir dans le Bien que de rester
dans la médiocrité et le mal." La Révélation d'Arès dit : Mais qu'offre-t-il le
tentateur, qui ne peut rien créer, ni joies, ni biens ?
Qu'offre-t-il que Je ne donne déjà ? (26/8) Autrement dit,
obtenir le Bien que le Père donne ne demande pas plus
d'efforts que faire le Mal.
Être des militants du Bien n'est pas plus difficile que
d'être des fauteurs de Mal, fauteurs généralement
inconscients d'une inconscience qui leur donne l'impression que ce
Mal se fait sans efforts, est donc à leurs yeux naturel,
et ils en ont oublié que si le Bien redevient à son tour
naturel il ne donnera pas plus de peine.
Oui, nous sommes des militants du Bien et vous occupez
une belle place, active et digne, dans cette militance qui est
celle du petit reste, ma sœur Nicole. Le tentateur,
ou péché, ou mal, ou "prince de ce monde"
comme disaient les Chrétiens il n'y a pas si longtemps, est facile
à combattre : Pour cela il suffit de décider d'aimer, de
pardonner, de faire la paix, de penser et
parler avec intelligence du cœur et de se rendre libre
des lourdes chaînes des préjugés, en résumé il sufit d'être pénitent.
Oh, nous n'ignorons pas qu'à cela le monde oppose plusieurs
arguments, dont l'argument de l'abandon des hommes de Bien
par Dieu.
Le monde demande par exemple : "Où était donc le Dieu tout
puissant quand les martyrs de la foi était massacrés dans les
arênes romaines, quand les juifs étaient brûlés vifs par
l'Inquisition en Espagne et au Portugal, quand les Amérindiens,
eux aussi enfants du Père, étaient massacrés par les "chrétiens"
européens, quand les nazis gazaient et incinéraient six millions
de juifs, etc ?"
Il faut répondre au monde que l'homme doit enfin quitter
définitivement le paganisme, cesser de croire que Dieu est l'image
et ressemblance de l'homme et qu'il vient au secours de l'homme
comme les amis ou alliés humains secourent les amis ou alliés
humains. Dieu ne vient pas au secours de l'homme ; c'est l'homme
qui vient à son propre secours, parce que Dieu n'est pas l'image
de l'homme, mais l'homme est image de Dieu et donc du Bien
(Genèse 1/26-27) et c'est seulement en opposant en nombre
suffisant le Bien au Mal que l'image divine
dans l'homme se réveillera. Il faut donc rassembler le petit
reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1) pour qu'il constitue
une force capable de ramener le règne du Bien. C'est
possible. C'est le Message que nous envoie La
Révélation d'Arès. Autrement dit, tout comme la pénitence dans
La Révélation d'Arès est autre que la pénitence dans la
religion, Dieu qui parle par La Révélation d'Arès est
différent du Dieu de la religion. Beaucoup de sens se trouvent
ainsi inversés.
"À la fin Dieu triomphe toujours," répétait Calvin à Genève et il
se trompait. C'est l'homme qui peut triompher du mal qui le
meurtrit, le mal qui est son invention. Le Créateur est le Père de
l'homme libre, mais non le Père du mal.
Je suis heureux que vous ayez ainsi compris, sœur Nicole, le rôle
capital est qui est le nôtre sur terre: Faire prendre conscience
aux hommes de réalités contraires à ce que sont, pour l'heure, les
idées générales humaines.
Avant de clore cette réponse, je veux vous dire qu'il se trouve
que sœur Christiane, mon épouse, est elle aussi en train de relire
"Pénitence" dans "Et Ce Que Tu auras écrit, Pèlerin d'Arès
1993-1996" et, il y a quelques jours elles m'en lisaient tout haut
certains passages, me disant: "Vous avez tout dit là !" Et moi, en
l'écoutant, de répondre : "C'est moi qui ai écrit tout ça ?
Aucune doute, mes doigts tapaient sur le clavier mais ce n'était
pas mon cerveau qui les animait. C'était Aguéla (Rév d'Arès
xxxi/13), en quelque sorte le Père qui pensait ce que la
petite mécanique de mes doigts traçait. Je ne suis pas capable
d'écrire des choses aussi belles et puissantes.
À bientôt !
10jun15 165C43
Merci pour toutes vos réponses.
Je me permets d'ajouter un commentaire suite au message 165C40, où
une expression citée semble peu précise [il s'agit "puer de l'âme"]. L'âme, même si elle est encore vacillante ou seulement
une minuscule flamme, ne peut que dégager de doux parfums, des
parfums d'étreté [peut-être s'agit-il d'êtreté comme caractère de
ce qui peut être ?].
Comme c'est [l'âme] notre seul petit point de ressemblance
avec la Créateur — étincelle qui se développe en utilisant le bois
de ce que nous sommes comme combustible, lorsque nous nous
tournons vers l'accomplissement du Bien —, si nous
avons l'impression d'être lourd ou puant, cela ne peut pas venir
de l'âme, mais au contraire de tout ce qui se trouve
autour, de tout ce qui l'empêche de grandir ou qui l'étouffe, de
nos choix aveugles qui prolongent ceux d'Adam [Rév
d'Arès 2/1-5], de tout ce qui tire vers le bas, tout ce qui
est à dissoudre par la pénitence. Accomplir Sa Parole c'est aussi commencer à changer de
parfum, pour une nouvelle respiration, à plein poumon, vivifiée
par l'air frais des sommets...
Fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Nicole D (165C40) reprend les mots : "Jésus voit mes péchés les
plus secrets. J'apprends ce que signifie être pécheur. J'ai
l'impression d'être sale, de puer de l'âme," par lesquels, à
l'époque déjà lointaine (41 ans) où Jésus m'apparaissait (entre le
15 janvier et le 13 avril 1974), j'expliquais à mon épouse
Christiane quel terrible "supplice de la transparence" était le
mien en présence du Messager du Père. J'étais encore
ecclésiastique alors et pour moi le mot "âme" avait encore le sens
que la théologie de mon église lui donnait, sens différent de
celui que La Révélation d'Arès me révélait et que je ne
comprendrais vraiment qu'après avoir mis au propre, lu et relu le
Message apporté par Jésus en 1974.
Donc, vous avez raison quand vous évoquez, dans votre commentaire,
le mot âme au sens où il apparaît dans La Révélation
d'Arès — âme dans L'Évangile Donné à Arès et ha
dans Le Livre — mais vous ignorez que notre sœur Nicole
D. par les termes "puer de l'âme" évoque l'âme telle que je
comprenais ce mot quand j'étais encore homme d'église.
11jun15 165C44
Pendant plusieurs années, j’arrivais au pèlerinage
toute crispée, me demandant comment obtenir de Dieu le
courage d’être plus ceci ou cela ou moins ceci et cela.
Et puis maintenant, je Lui dis : "Me voilà, Tu m’as appelée, je
viens et comme Tu sais mieux que moi par où commencer pour mieux
évoluer avec Toi, je m’abandonne." C’est plus simple, je me sens
beaucoup plus ouverte, c’est comme si j’avais réussi à me dégager
des bandelettes culpabilisantes de la religion.
En fait j’écris suite à une émission que j’ai regardée la semaine
dernière sur RMC où des astrophysiciens reparlaient des résultats
de leurs explorations avec leurs relais de soleil (Rév d'Arès
xxxiv/7) Voyagers I et II, il y a plus de 30 ans. Ils en
sont arrivés à la conclusion qu’il y a forcément une énergie
invisible qui maintient les mondes à une certaine distance
les uns des autres parce qu’à la vitesse où ils tournent, ils ne
peuvent que se heurter. Comme elle est invisible et incaptable ils
l’ont nommé "matière noire" et son énergie "énergie sombre".
Elle est un mystère pour ces chercheurs cosmiques qui mangent
leurs cervelles, allongent leur œil, mais ne trouvent pas le
Fond (xxxiv/9), c'est-à-dire l’origine du big-bang, tout
simplement parce qu’ils ne peuvent pas accepter l’idée que le
Créateur est le Pouls d’où sortent les mondes (vi/4)
projetés dans l’espace cosmique.
Du coup, mon imagination m’a entraînée dans une autre
manière de voir le Père de l’univers appelé "matière noire" par
ces chercheurs.
Vous, prophète du Très Haut, le Père Céleste [qui est]
cette "matière noire" vous a pris sur son Bras infini et
vous a montré ces mondes ; vous en aviez peur et Il vous a dit : tu
montes jusqu’où les mondes sans heure tournent comme les
poissons dans Mon Eau. De Mon Pouls sortent les mondes, tu cours
devant eux comme devant l’arc, mais les mondes ne touchent pas
ta barbe (Rév d'Arès VI/3-4).
Lors de la dernière théophanie, "la matière noire" brûlante
d’amour a manifesté sa matérialité puisque sous l’effet de
son immense tendresse, deux "mains bouillantes ont saisi les
vôtres et vous ont soulevé de votre siège (moment d’intimité
à son comble)," avez-vous écrit.
L’homme est donc un monde à lui tout seul puisqu’il est enfant
de cette "matière noire" qui le créa heureux et libre,
si libre qu’il a choisi de mettre "l’énergie sombre" au
second plan. Conséquence désastreuse : les
humains-mondes n’ont pas su user droitement des dons qui leur
furent faits (12/7), il se sont mis à se comparer, à
s’envier, à se heurter avec violence rompant l’harmonie dans
l’espace et au sein même de leur propre (galaxie-terre).
Ce qu’il y a de fabuleux, c’est qu’à Arès, la "matière noire" et
son "énergie sombre" a laissé là son puits de Feu d’une
Force exceptionnelle. Elle a parlé, donné un message fort
et clair pour que nous revenions vers elle, mais elle n’est pas
plus visible ici à Arès que dans l’univers. À l’endroit où se
dressait le bâton de lumière indiqué par un demi arc en bois, on
ne voit que le grès, il n’y a rien de visible, ça se passe de
façon invisible. Car sur ce grès et autour, 40 pas nouent Ma
Force et Ma Faveur (Rév d'Arès xLi/9) la Main de
"l’énergie sombre" prend la main de son enfant pour le conduire
dans la Voie du Bien, par la pénitence pour
qu’il devienne un monde d’amour, de paix, de joie.. car, la Vérité c’’est que le monde doit changer [Rév d'Arès
28/7].
Andréa J. d'Ile de France
Réponse :
Nous n'avançons pas dans la vie en paradant au pas, trompettes en
tête derrière un sergent-major religieux, mais nous sommes des
croyants discrets et libres qui savent que les
discours, les tonitruances, les défilés, ne changeront pas le
monde, mais que la pénitence discrète active de
chacun le fera.
Voilà pourquoi le Pèlerinage libre d'Arès, où chaque
Pèlerin d'Arès, vient établir avec Celui Qui a parlé là des
rapports personnels, chacun et chacune à sa manière — j'aime
beaucoup la vôtre, que vous citez ici : "...je viens et comme Tu
sais mieux que moi par où commencer pour mieux évoluer avec Toi,
je m’abandonne" — où la liberté prime, car la liberté est
fondamentale à Arès, chaque homme et chaque femme étant là l'Enfant
du Père, l'Enfant dans toute sa singularité aussi variée
que les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6). Cette variété
est notre immense richesse.
Je connais cette histoire de "matière noire" et "énergie sombre",
la "dark energy" hypothétique qui emplirait uniformément l'Univers
et qui se comporte comme une force gravitationnelle répulsive.
L'existence de l'énergie sombre est nécessaire pour expliquer
diverses observations astrophysiques, notamment l'accélération de
l'expansion de l'Univers détectée au tournant du XXIe siècle. Déjà
Baruch Spinoza au XVIIe siècle quittait la religion et confondait
Dieu et la Nature. Les astronomes du XXIe siècle confondent, eux,
Dieu et l'Énergie, c'est à peu près la même chose, sauf que
l'Énergie à laquelle nous pensons nous a donné son image et
ressemblance (Genèse 1/26), pense, aime, parle. Une
Énergie régit l'ordre de l'univers, cela ne fait aucun doute. Nos
langues humaines n'ont pas de mots pour décrire la Vérité, parce
que la Vérité nous dépasse, mais nos langages ne nous dépassent
pas, médiocres comme nous sommes devenus après qu'Adam eut
choisi une autre vie que celle que son Créateur spirituel
lui offrait (Rév d'Arès 2/1-5).
C'est cette Énergie, que le Père appelle ce Feu, que le
Pèlerin d'Arès vient prendre à Arès.
Merci, ma sœur Andréa, pour ce très beau commentaire.
11jun15 165C45
Tout ce que vous dites en réponse à Salvator B. (commentaire
165C33) me fait l’effet d’un baume consolateur et je remercie ce
frère pour la réponse qu’il a suscitée… Merci du fond du cœur, à
vous aussi, surtout à vous, qui savez si bien élargir les rangs
pour ne pas laisser les traînards désemparés. Puisque le Père
Lui-même nous accueille tous. Et que vous avez su retrouver l’intelligence
[Rév d'Arès 32/5] et vous rapprocher assez de l’image
et ressemblance, pour nous voir un peu comme le Père nous
voit.
Je vous cite : "…peut-être même tous autant que nous sommes nous
en restons ou nous retombons au niveau de la confiance
inconsciente : "Le Père appelle, alors on y va !" parce que les
pécheurs que nous sommes relèvent tous plus ou moins, toujours ou
par moments, de l'élan moutonnier de l'Hébreu partant pour l'Exode
sans trop savoir où ça le conduit...
Écartelés entre l'obscurité qui brouille notre foi et la
conviction que la Lumière existe sous forme de vie spirituelle en
ce monde, nous arrivons souvent au Pèlerinage comme l'acrobate
branlant sur sa corde raide (…)"
C’est exactement là que j’en suis — après 28 pèlerinages, snif ! —
mais je ne trouvais ni les mots, ni l’image. Je me contentais de
vivre cette insuffisance, solitairement.
Je cite encore : "…quelque chose d'heureux quoique assez
inexplicable au-dessus de l'abîme de mal, de laideur, de
médiocrité, de mensonge, de violence, d'esclavage au-dessus duquel
nous flottons, menacés d'y tomber sans cesse."
Je trouve tellement juste cette vision simple et lumineuse du
pèlerinage. Dame, elle s’accorde avec la mienne… !
Et votre conclusion, si humble qu’elle me fait pleurer de
tendresse (comme le loup de la fable) :
"…mais moi, je l'avoue, je ne sais pas tous les jours du 21 juin
au 15 août "ce que je vais chercher" sur la Saint Lieu d'Arès,
mais j'y vais mû par ma confiance dans ce Feu que je ne
ressens pas toujours, mais qui m'a été promis par la Voix
de mon Créateur, le 22 novembre 1977. Je me sens très petit en cet
endroit où l'Étalé, l'Infini s'est réduit à la dimension
d'un gros clou de lumière pour parler au monde."
Merci, Frère Michel ! Merci de rassurer les petits qui rencontrent
peut-être Dieu, sans même s’en rendre compte. Ces petits qui n’ont
pas su multiplier leurs yeux comme les anges qui en portent
tout autour de la tête [Rév d'Arès 36/2]. Mais ils s'y
efforcent, et peut-être, un Jour…
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Françoise, de vous sentir aussi petite que je me sens
petit sur ce lieu de Pèlerinage où est descendu l'Immense, l'Étalé
à l'infini du 2 octobre au 22 novembre 1977. Je vous ai rassurée
et vous me rassurez.
Mais se sentit petit, n'est-ce pas justement l'état idéal pour
mieux sentir l'Immensité, la Sainteté, la Puissance
et la Lumière de notre Père, par notre père terrestre,
mais Père Total, venu là rappeler à tous les hommes qu'ils sont
ses Enfants et non les enfants des rois blanc et
noir ? N'est-ce pas l'endroit idéal pour réaliser quelle
complexité extraordinaire est celle de l'humain ? La science,
religion du XXIème siècle, s'il en est, croit réduire l'homme à un
état psycho-biologique qui disparaît en pourriture avec la mort.
Mais je crois que c'est là que la science se ment à elle-même,
parce que si l'homme n'est bien que l'animal qu'elle prétend qu'il
est, alors rien à redouter de la mort ! Comment la science
expliquet-telle que l'homme ait peur de la mort, puisqu'avant de
naître il n'existait pas et ne souffrait donc pas, de rien,
d'aucune maladie, d'aucune vieillesse, d'aucun souci, d'aucune
injustice, et qu'après la mort ce sera vraiment la non-souffrance
éternelle ? Il y a des questions que la science ne se pose pas,
mais que nous nous posons au plus haut point sur ce Saint Lieu
d'Arès.
Quand, chaque jour du Pèlerinage, j'entre le premier — À la
prière tu te rendras le premier (Rév d'Arès 16/9) — dans la
salle des Théophanies et m'agenouille devant le cadre de bois, qui
marque l'emplacement du bâton de Lumière dont le Voix
sortit en 1977, je pense souvent : "Seigneur Tu me parlas ici il y
a ...35, 36, 37 ans et dans 35, 36, 37 ans mon corps ne sera plus
que poussière, mais où sera mon âme ? Si j'en ai une !
Je n'en sais rien. Le sais-Tu toi-même ? Pas sûr, puisque mon âme
est produit de ma volonté de Bien et non de la Tienne,
parce que je peux faire Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4),
mais je peux ne pas la faire. Cela dépend de moi et c'est ici que
je viens prendre le Feu pour la faire..." Mon
incertitude sur ce qui m'attend quand mon cœur, qui vient d'être
rafistolé par la chirurgie, aura cessé de battre est ma profonde
caractéristique humaine. La certitude sur la Vérité
générale est donnée par La Révélation d'Arès, mais elle
donne tout autant l'incertitude sur le sort personnel de chacun :
Qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3).
Le Pèlerinage est donc un no man's land. Voilà qui aiguise notre
volonté de nous donner un destin... enfin !
Évidemment, il faut la foi, il faut ce que le science ne donne
pas, parce qu'elle ne connaît pas vraiment l'homme. La foi nous la
trouvons mieux que partout ailleurs sur ce Lieu où le Père nous a
rencontrés et nous rencontre encore.
11jun15 165C46
Pour faire suite au commentaire de Nicole D (165C40) et de la
remarque de Rachel-Flora (165C43). Rachel a raison bien sûr et
nous comprenons ce que veux dire Nicole. En plus ce n'est pas le
mot "âme" qui est utilisé dans le liminaire qui suivi l'apparition
de Jésus mais le mot "esprit". C'est à la page 25 de
l'édition intégrale de 1989. Il en est de même à la page 94 de
l'édition bilingue de 1995.
J'en ai recopié l'extrait pour la beauté de la narration qui me
touche toujours autant :
"[...] Cependant, ce face à face ne se réduit pas à des dictées
monotones. Jésus n'est pas l'estafette qui débite
impersonnellement le message de Dieu, puis se retire. S'il ne
répond pas à l'image populaire d'un Jésus intime, tout en chaleur,
en confidence et en compassion, son comportement souverain et
sévère n'est pas de ceux que repousserait la ferveur populaire,
parce qu'un cœur y bat. Jésus éprouve des émotions. Le timbre de
sa voix est très grave, un peu couvert, mais l'accent "chante".
Son visage, plutôt sévère, peut s'animer.Alors il ne regarde plus
l'infini d'un regard que la matière n'arrête pas, son œil se pose
sur tout, souvent sur moi.
"Enfin dans ces moments je me sentais plus traversé comme l'écume
de l'humanité ; Jésus regardait en moi la personne". "Ce "regard
d'homme à homme" a pour moi d'autant plus de prix que je remarque,
et que je ressens avec douleur, "quel effort représente pour Jésus
d'apparaitre en ce monde pourri de péché — en commençant par moi
— comme l'épreuve de descendre dans une fosse infecte.
J'avais le sentiment de puer de l'esprit, et qu'il fallait
beaucoup d' amour pour l'approcher et pour me regarder."
"J’éprouverai une impression semblable en 1977 en présence du
bâton de lumière [...]"
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Oui, dans la préface de l'édition de 1983 il y a le mot "esprit"
et non le mot "âme".
Nicole D. ne fait pas allusion à cette préface mais à mes propos
verbaux, quand je racontais à mes frères, au cours de multiples
allocutions, comment je faisais part à mon épouse des événements
surnaturels dont j'étais témoin en 1974. Parlant à mon épouse
j'employais le mot âme.
11jun15 165C47
Je n'ai pas la foi et je ne peux pas être heureux. Je me dis
qu'avec la foi je serais heureux. Mais est-ce vrai ?
Ma vie n'est qu'une stupide errance. Je n'ai pas la foi, mais je
ne suis pas non plus athée.
Je ne suis rien. Pourtant, je n'arrive pas à m'en contenter.
Je pense que croire est aussi entouré de ténèbres que ne pas
croire. Croire à quoi ? Ne pas croire à quoi ?
Je suis un homme pour qui il est impossible de trouver une
solution, spirituelle, mais tout autant matérielle ou
psychologique.
Si j'allais au Pèlerinage d'Arès, trouverais-je une solution ?
J'ai lu et relu cette entrée 165 et elle montre une ouvertur si
large, elle parle de l'admission des sans foi, pourvu qu'ils
pensent que quelque chose d'important a eu lieu à Arès et qu'ils
souhaitent "avec respect" méditer ce fait sur place.
Que pouvez-vous me dire, Michel Potay, qu'on appelle Frère Michel,
ou Mikal ?
Stéphane T. du Nord
Réponse :
Les humains vivant dans l'incertitude en tout ou dans
l'indifférence à tout, qui est la vôtre, ne sont pas si rares.
Il est par contre rare qu'ils cherchent à sortir de cet état. Je
ne vous connais pas et vous en dites trop peu pour que je puisse
mieux vous situer. Alors, je vous dis: Venez !
Faites un Pèlerinage à Arès. Entrez, enfilez une tunique qui vous
permettra de passer inaperçu au milieu des tuniques, asseyez-vous
et lisez La Révélation d'Arès ou, si vous êtes neutre ou
indécis au point de n'être intéressé par rien de précis, regardez
les pèlerins qui sont là, de tous âges, ayant toutes les
attitudes, et qu'on devine mus par une variété de motivations. De
cette observation de l'humanité dans son abandon à la vie
spirituelle peut naître en vous quelque chose qui vous rendra
utile à vous-même, utile aux autres. Je n'en suis pas sûr, mais
cela peut arriver. Il y a ainsi des solutions qui viennent aux
hommes sans être conviées et qui remplissent la tête de murmures
consolateurs, voire constructifs.
En lisant votre commentaire je me suis dit: "Voilà un frère humain
sur le fil du rasoir. D'un côté avide de quelque chose, il ne sait
quoi, qu'il ne trouve pas. D'un autre côté au bord du dégoût de
lui-même, peut-être un peu suicidaire. Quand on ne sait pas ce
qu'on est, on tend à vouloir disparaître à soi, donc au monde.
Après tout, ce monde est si décevant que la disparition du monde
est presque, en intention, une sagesse."
Je ne vous dis pas: Vous ne savez ni que croire ni à quoi vous
employer ? Devenez Pèlerin d'Arès, c.-à-d. pénitent et moissonneur
de pénitents ! Non je ne vous dis pas cela, parce qu'être moissonneur
sans envie d'agiter sa faux, c'est perdre son temps et
nous faire perdre le nôtre.Je vous dis : Une nuit n'est qu'une
trêve entre deux jours et vous ne faites peut-être que dormir au
cours d'une nuit interminable. L'aube ne s'est pas
encore levée, qui vous réveillera. L'aube se lèvera
peut-être pour vous derrière les vitres colorées des petites
fenêtres voutées de la Maison de la Sainte Parole.
Vous n'avez que faire d'une consolation avec des mots. Votre
commentaire intelligent montre que vous ne vous arrêterez pas à de
bonnes paroles. Vous voulez sentir, vivre, être illuminé. Alors,
venez ! Le Pèlerinage d'Arès est pour une personne comme vous un
voyage imprévisible entre deux lieux qui ne se voient pas l'un
l'autre tant ils sont éloignés : Au départ votre absence de foi,
votre incroyance. Pendant le voyage une vague espérance de trouver
quelque chose qui vous déneutralise, c'est la locomotive. Si la
locomotive n'est pas trop poussive elle tirera votre wagon jusqu'à
la Maison de la Sainte Parole où là il y a un Feu. Oui,
un Feu ! C'est écrit dans La Révélation d'Arès. Vous
pourriez ainsi venir et brûler. De foi ? Pourquoi pas ?
Cela s'est déjà vu depuis quarante et un ans. Alors, oui, venez !
12jun15 165C48
Vous écrivez dans votre réponse au commentaire 165C42 :
"Sœur Christiane, mon épouse, est elle aussi en train de relire
"Pénitence" dans "Et Ce Que Tu auras écrit, Pèlerin d'Arès
1993-1996", et, il y a quelques jours, elles m'en lisaient tout
haut certains passages, me disant: "Vous avez tout dit là !" Et
moi, en l'écoutant, de répondre : "C'est moi qui ai écrit tout ça
? Aucun doute, mes doigts tapaient sur le clavier mais ce n'était
pas mon cerveau qui les animait. C'était Aguéla (Rév d'Arès
xxxi/13), en quelque sorte le Père qui pensait ce que la
petite mécanique de mes doigts traçait. Je ne suis pas capable
d'écrire des choses aussi belles et puissantes."
Comment peut-on être plus humble ?
Encore que d’aucuns y trouveront certainement le moyen d’y voir le
comble de l’orgueil… Peu importe !
Il y a des phrases, comme celle-là, dans vos écrits qui me font me
jeter à votre cou en pensée et vous étreindre fraternellement, car
elles manifestent pour moi pleinement votre authenticité de prophète
et votre honnêteté d’homme. L'homme baise la foul(é)e de ton talon, dis Dieu dans le Livre
(Rév d’Arès xxviii/28). Votre note explique : "[verset] 28.
Il ne s'agit pas d'adorer le prophète (baiser ses pieds).
Il s'agit de rendre grâce à Dieu parce qu'il honore toute
l'humanité en désignant au milieu d'elle un pécheur, un
être banal et imparfait, et en l'investissant du charisme de Vérité
(I/12) sans qu'il ait le moindre mérite pour cela. Si un
nombre suffisant d'hommes (reste et petit reste) marche
sur les talons du prophète et suit la Voie Droite de la
pénitence et du changement social, Éden sera
restauré."
C’est ce que je fais : je rends grâce à Dieu de nous avoir honorés
en vous choisissant comme prophète et je vous remercie
d’avoir accepté cette très difficile mission par laquelle vous
contribuez à notre salut.
Je vous souhaite ainsi qu’à mes frères et sœurs un très bon
pèlerinage.
Didier D. du Roussillon
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Oui, l'humilité peut être un certain "comble de l'orgueil",
tartuferie, mais dans ce que je disais à mon épouse il y a
quelques jours à propos de mon article "Pénitence", dont elle me
lisait à voix hautes quelques passages, il n'y avait pas
d'humilité. Il n'y avait que réalisme et étonnement. Je
l'écoutais, surpris par et heureux de la qualité de ce qu'elle me
lisait — Notons que je n'ai jamais relu "Pénitence" depuis que je
l'ai écrit, il y a vingt ans.
Je ne suis pas écrivain. Je le dis sans fausse humilité ; ça m'est
évident : Je n'aime pas écrire, parce que je ne sais pas écrire,
j'ai toujours de grandes difficultés à m'y mettre et quand je m'y
suis mis, parce que je suis tout bêtement travailleur, j'essaie
comme tout besogneux de faire aussi bien que possible, que ce soit
pour le courrier, "Le Pèlerin d'Arès", le présent blog. C'est
tout.
Mais comme je ne suis pas insensible — j'ai d'autant plus aimé
lire les bons auteurs et apprendre d'eux que je ne suis pas auteur
—, je peux m'étonner après coup, surtout vingt ans après, de ce
que j'ai produit et m'en étonner parce qu'un autre l'a écrit. Un
autre ? Peut-être le Père. Peut-être Aguéla (xxxi/13) —
j'ai conscience que je ne suis jamais seul et que l'univers et
tout ce qui l'habite m'accompagnent et qu'en fait personne n'est,
de même, jamais seul —. Peut-être aussi l'autre que j'étais.
J'étais un autre hier, j'étais à plus forte raison un autre il y a
vingt ans.
Qu'écriraient aujourd'hui Platon, Épicure, Basile de Césarée,
Montaigne, Rousseau, Hegel, si au lieu de vivre quelques
misérables décennies à cause du péché ils avaient vécu
des siècles ?
Jésus disait: À chaque jour suffit sa peine (Matthieu 6/34),
et cette peine de chaque jour me sépare de
l'autre que j'étais avant la peine. Si à 85 ans je suis
un homme autre que j'étais à 10, 20, 30, 40, 50 ans.... je suis
autre que j'étais hier... ou ce matin en me levant. Si ma pénitence
fait de moi un homme autre que ce que je serais si je suivais mon
humeur, c'est que je suis plastique et que je change. Changeant,
ne puis-je m'étonner de ce que j'aie écrit certaines choses que je
n'écrirais plus de cette façon aujourd'hui ? Si je différais de
24 heures l'écriture de cette réponse et que j'attende le 13
juin, demain, pour vous l'adresser, emploierais-je les mêmes mots,
les mêmes phrases, le même enchaînement d'arguments, etc ?
Aucune certitude sur ce point-là.
Revenons à l'écriture. Je ne parle pas du Fond. Les
bribes de l'article que mon épouse Christiane m'a lues il y a
quelques jours correspondait au Fond tel que je l'ai
toujours compris à propos de la pénitence dont Jésus me
parla, si différente de la "pénitence" de mon église. Mais ce Fond,
je dois le développer pour en être le prophète, et donc
je dois le penser. Je ne parle pas du Fond, donc, mais
de ma pensée. Pour moi la façon d'exprimer la pensée est déjà
quelque chose de cette pensée. Si j'écris : "Étonné suis-je !", ce
n'est pas comme si j'écrivais: "Je suis étonné !" Mêmes mots, mais
autre pensée, état intérieur différent.
Vous allez me dire : "Puisque vous êtes aujourd'hui si heureux de
ce que vous écriviez il y a vingt ans, c'est que vous avez changé
à rebours depuis lors ; vous vous êtes détérioré au lieu de vous
amélioré." Peut-être, après tout. Peut-être aussi est-ce
simplement parce que je change et m'étonne sans cesse
d'être différent d'un jour à l'autre, d'une décennie à l'autre. Ne
suis-je un homme qui court après l'image et ressemblance
du Créateur qui est en lui, mais qui comme l'anguille glisse sans
cesse hors de lui ?
Et puis il y a peut-être simplement les mots. Qui écrit fait
parler les mots. J'ai pu, va savoir !, en écoutant Christiane, me
réjouir des mots que je faisais parler il y a vingt ans et que
j'ai condamné au mutisme aujourd'hui. Pourquoi ? Je n'en sais
rien. Je suis un homme avec son inconstance, son insuffisance — Si
chaque jour Michel Potay ne prononçait pas la Parole pour
l'accomplir (Rév d'Arès 35/6), où divaguerait -il ? Il doit
rester envers et contre tout le prophète Mikal.
Bref, je ne suis qu'un homme, penché quotidiennement sur l'établi
du prophète. Si je suis ému que vous vous "jetiez à mon
cou et m'étreigniez", parce que je vous aime et suis heureux que
vous m'aimiez, je ne crois pas que l'homme ordinaire que je suis,
prophète par choix du Père (allez savoir pourquoi ! je
m'interroge toujours), mérite qu'on se "jette à son cou et
l'étreigne."
Merci quand même, mon frère Didier.
13jun15 165C49
Je lis ce que vous répondez à Didier D. du Roussillon [165C48] et
je me dis : La Parole de Dieu est éternelle, elle passe les
millénaires sans être jamais altéré.
Si vous passez les millénaires altéré, si déjà aujourd'hui vous
vous étonnez de ce que vous écriviez il y a vingt ans, alors ce
que vous transmettez, qui n'est même plus compréhensible à
vous-même après vingt ans, n'est pas Parole de Dieu. Vous n'êtes
pas prophète, en conséquence.
Je ne peux pas, comme j'en avais l'intention, venir au Pèlerinage
d'Arès, sur un lieu où le visionnaire, encore vivant, le prophète
que vous êtes à tort ou à raison, est aussi peu sûr lui-même de ce
qu'il écrit.
Charles Y. de Pays Basque
Réponse :
Oui, la Parole de Dieu est éternelle, mais la Parole de Dieu telle
qu'entendue par le prophète n'est déjà que celle qu'on
lit sur le papier. La linguistique alors, cette grande variable,
et l'intelligence, autre grande variable, agitent en nous les
interprétations comme un cocktail. Mais c'est ici un sujet sur
lequel il me faudrait, pour m'étendre, beaucoup de place. Je n'ai
pas cette place ici. Ne parlons que de la parole du prophète.
Le prophète parle et quelqu'un écrit ses paroles ou le prophète
écrit directement, comme c'est mon cas.
Le prophète qui parle ou écrit est plus ou moins
mécanisé par le mode d'expression du moment et affadi par le
ménagement, parce qu'il y a, d'une part, nécessité d'être compris,
et qu'il y a, d'autre part, des tas d'humains à ménager, parce que
l'amour du prochain est un devoir, non un sentiment, et on a le
devoir de ne pas noircir ou vilipender des humains que les
sentiments nous rendraient antipathiques.
Cela n'empêche pas de dire leurs quatre vérités à ceux qu'on ne
peut approuver, ce qui les fait souvent enrager, parce que c'est
ce qu'ils font généralement les premiers. Quand ils enragent je
dois couper les relations ; la colère fait divaguer et des
désapprobateurs ou des moqueurs en colère ne disent plus rien
d'intéressant.
De toute façon, tout écrit s'effondre plus ou moins tôt ou tard,
quand la vieille manière d'expression se décale trop avec les
nouvelles manières d'expression. Que comprendre du "Livre des
morts" — qui s'intitulait en fait "Sortir au jour" — des Égyptiens
antiques, écrit il y a trois ou quatre mille ans ? On le
déchiffre, on en comprend les mots (du moins on le croit), les
phrases, mais le sens tel que ressenti par un homme de
l'époque ? Je doute que nous le saisissions, car les mots
n'ont pas valeurs mathématiques, ils provoquent des sentiments qui
changent avec le temps. C'est très rarement le contraire, comme
dans le cas de "l'Éthique" de Baruch Spinoza dont la construction
géométrique semble mieux comprise aujourd'hui qu'en son temps.
Paul Claudel lui-même ne traita-il pas Marcel Proust de "vieille
juive fardée", ne comprenant clairement rien à son œuvre, dont je
ne suis pas du tout un fanatique, mais qui a eu le mérite de
dépeindre une humanité, celle des snobs aveugles de leurs propres
vocations humaines, qui allait devoir entrer en pénitence ?
Comment savoir la pénitence si on ne sait pas rien de
l'état qui la motive et motive le changement qu'elle
apporte ?
Comment serai-je perçu dans cent ans, cinq cents ans ? Allez
savoir ! Je ne m'enferme pas dans ma langue présente comme dans
une bastille, mais je sais que cette langue évoluera. Alors,
n'étant pas fakir, étant incapable de savoir ce que signifiera
dans trois siècle ce que je dis maintenant (à moins que le Jour
survienne avant), je m'efforce simplement d'être compris
par les gens de mon temps. Je compte sur les générations de
Pèlerins d'Arès à venir pour perpétuer ma pensée par leurs propres
écrits sans cesse remis à la mode d'expression de leurs moments.
Je crois à l'amour et je sais que l'amour n'est pas qu'attention
portée au prochain, il est aussi oreille et cerveau ouverts au
langage de l'autre, car même entre nous aujourd'hui nous ne nous
comprenons pas toujours. Croire qu'il suffit de dire ou d'écrire
pour être compris est folie. Rien n'est éternisé sur Terre, pas
même la Parole de Dieu puisqu'Il sait qu'Il doit en changer selon
les époques et les langues qu'Il parle : Il parle sanscrit dans
les Vedas, pâli dans les sutras, cananéen dans les Prophètes,
araméen avec Jésus, arabe avec Mahomet, français avec Mikal.
Tout cependant peut se rafraîchir comme Shakespeare après deux ou
trois cents ans d'oubli et d'incompréhension totale de son œuvre.
Ce que j'écris maintenant se rafraîchira-t-il après deux ou trois
siècles ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. Je ne souhaite
qu'une chose : réussir à mettre en pénitence un petit
reste qui ne cessera pas de grandir jusqu'à pouvoir changer
le monde.
On trouve aussi là un sens au Pèlerinage. Voilà pour vous un beau
thème de méditation, si vous venez.
14jun15 165C50
Tandis que je préparais avec un frère Pèlerin d'Arès une nouvelle
video de présentation des évènements survenus à Arès en 1974 et
1977,pour l'assemblée parisienne, que je nommais
"L'Appel d'Arès", je me souvins du fameux "Appel du 18 juin 1940"
lancé depuis Londres aux français sous l'occupation Nazie par le
General de Gaulle.
Même situation critique de cet Appel et de cette mission portée
par Frère Michel, notre prophète, dans un monde occupé
par la rigidité de ses dogmes et la profondeur de son indifférence
et de sa désespérance.
Lançons ensemble l'Appel d'Arès de la Résistance [au péché],
mes frères et sœurs de bonne volonté, pour que le monde
change.
La France deviendra alors le grand pays de la liberté dont il peut
faire son destin.
Bon pèlerinage à tous !
José O. d'Île de France
Réponse :
Un jour, quand mes filles étaient de jeunes adolescentes, je
passais avec elle à Bordeaux devant un monument sur lequel se
trouvait une plaque de bronze dans laquelle était moulé l'appel du
18 juin 1944 de Charles de Gaulle. L'appel sur cette plaque était
court (il existe une version longue). Le voici :
Je le leur fit lire à haute voix, puis je
leur dis : "Vous êtes trop jeunes pour comprendre ce qu'il y a de
plus remarquable dans cet appel, alors je vais vous lie dire. Le
plus remarquable, ce n'est pas l'optimisme, l'encouragement à ne
pas désespérer, parce que cela, ce ne pourrait être que des mots
de consolation, des mots gratuits. Le plus remarquable, c'est ce
qui dans cet appel est réfléchi. Ce sont les mots suivants, qui
montrent l'intelligente compétence de celui qui les prononçait:
"Des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour ces forces
écraseront l'ennemi." Le général Charles de Gaule pensait, bien
sûr, aux USA.
Or, le 18 juin 1940 rien, absolument rien, ne laissait présager
que les USA entreraient en guerre."
"La France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre,"
dit Charles de Gaulle, qui savait que la guerre n'était pas une
guerre entre l'Allemagne et la France mais une guerre mondiale
entre le Mal et le Bien.
Nous Pèlerins d'Arès semblons perdre la bataille de la rue où nos
missionnaires se dévouent et doivent toujours plus se dévouer,
mais en fait nous ne faisons que commencer ce qui va être une
autre guerre mondiale entre Mal et Bien. Quelles sont les "forces
immenses qui n'ont pas encore donné" et qui viendront épauler
notre action pour faire entrer les hommes en pénitence ? J'ai
quelques idées là-dessus, mais je préfère n'en pas parler trop
tôt. Mais je peux vous dire qu'il y aura des "forces immenses".
Que feront-elles ? Elles redonneront à l'homme sa liberté, sa
liberté au sens absolu de La Révélation d'Arès 10/10. La liberté est une question de rapports entre hommes ; ce
n'est pas une question de loi, car si la loi se mêle de la
liberté, c'est pour la limiter, pour dire ce qui est libre et ce
qui ne l'est pas. Ce n'est pas ça, la liberté ! C'est pourquoi je
ne dis pas que la liberté c'est l'absence de ce qui la réglemente
: je dis que la liberté c'est avant tout l'absence de préjugés
concernant les autres hommes, parce qu'avec des préjugés on ne
peut absolument pas réfléchir sainement, faire agir la raison.
Pour moi La Révélation d'Arès est un suprême appel à la
raison.
Merci, frère José, pour ce commentaire.
14jun15 165C51
Comme d'habitude , votre entrée ainsi que les commentaires sont
très instructifs et rafraichissent le peu d'intelligence que je
possède....
Mais pour changer un peu, j'avais envie de vous faire part d'une
petite histoire drôle que vous connaissez peut-être, mais qui m'a
bien amusée....
Le thème pourrait être : l'homme et sa reconnaissance envers son
"Dieu", blague juive, blague marrante juive,
"Simon Bensoussan est en voiture à Paris dans le quartier du
Sentier. Il a un rendez-vous d'affaires très important. Il cherche
désespérément une place pour se garer mais rien à faire, tout est
pris.
Désespéré, il regarde vers le ciel et implore:
"Mon Dieu, si tu me trouves une place de parking dans les cinq
minutes, je te promets de ne plus faire d'écart et de manger
toujours casher, de faire shabbat, de respecter Yom-Kippour et
toutes les fêtes juives."
Et alors, miracle ! Une place se libère juste devant lui.
Alors Simon lève les yeux vers le ciel et dit:
"Cherche pas, mon Dieu, j'ai trouvé."
Bon pélerinage à vous!.
Olivier G de Région Lyonnaise
Réponse :
Jacob et Isaac vont à un enterrement dans une église catholique.
Passe l'enfant de chœur portant la sébile pour la quête.
Jacob à Isaac : "Je te parie, Isaac, que je donne moins que toi."
Isaac : "Impossible ! Je donne le minimum."
Isaac met un centime dans la sébile.
Jacob à l'enfant de chœur : "C'est pour nous deux."
Comme vous voyez, je connais aussi des histoires juives.
Mais j'ajoute aussitôt que la matoiserie comme dans votre histoire
ou comme dans la mienne ne sont pas, oh! mais pas du tout propres
à nos frères juifs. Nous autres bons chétiens les valons bien.
Merci pour vœux de bone pèlerinage, frère Olivier. Je vous adresse
les miens !
14jun15 165C52
Merci de votre réponse à mon commentaire 165C41. Vous rappelez
quelques conseils utiles à la moisson.
J'ai lu avec un très grand intérêt la réponse que vous avez faite
à ce frère [ancien] augustin : Jean-Thomas (165C39) . Récemment
une personne bouddhiste (du bouddhisme Soka du moine Nichiren) que
j'ai missionnée a été touchée par la lecture de La Révélation
d'Arès et m'a demandé si elle pouvait être à la fois
bouddhiste et Pèlerin d'Arès. Au début je lui ai répondu que oui,
mais tenant compte de votre réponse à Jean-Thomas, j'apporterai
des nuances.
Avant votre réponse à Jean-Thomas, l'idée du "péché originel"
restait floue dans ma tête et là vous l'exprimez très clairement,
merci pour cela.
J'avoue humblement que je me sens un peu comme ce frère parisien
dont vous avez parlé dans votre très éclairante réponse à Minas B.
d'Ile de France (165C1), qui a dit à une personne qu'elle n'était
pas prête à venir au pèlerinage. Je sais que le pèlerinage a
toujours été ouvert à tous les hommes dans la mesure où ils
respectaient la paix du Lieu. Moi-même je suis venu pour la
première fois à Arès en curieux sans avoir lu La Révélation
d'Arès, mais à l'époque il n'y avait pas d'accueil.
Ce n'est pas évident d'avoir toujours la bonne attitude. Je me
souviens d'une année où j'ai accueilli un jeune couple d'Arès qui
voyant des personnes rentrer dans l'enceinte du lieu est venu par
curiosité. Je les ai accueillis dans la cour. Ils étaient fort
aimables et respectueux, et nous avons échangé, je leur ai
expliqué ce qui s'est passé sur le lieu et le sens du pèlerinage.
Ensuite je leur ai conseillé de lire La Révélation d'Arès
avant de venir prier sur le lieu pour donner un sens à leur
démarche.
Je vous avais écrit cela et vous m'aviez répondu que j'aurais pu
leur proposer d'aller sur le lieu même s'ils étaient venus là par
simple curiosité. Cela m'a fait prendre conscience qu'en voulant
parfois bien faire , j'ai manqué d'ouverture d'esprit. Car en
venant sur ce lieu, cela leur aurait déjà montré que nous n'avions
rien à caché et puis le Père leur aurait peut-être fait un petit
clin d’œil. Peut-être aussi ne seraient-ils pas venus ; mais au
moins je leur en aurais donné cette possibilité.
Vous avez toujours dit et écrit que le pèlerinage était ouvert à
tous, mais ici vous mettez cela plus en avant comme vous le
soulignez dans votre réponse 165C1 :
"Il m'a paru logique de rappeler ainsi que le Créateur qui a
envoyé à Arès son Messager Jésus en 1974 avant d'y descendre
Lui-même en 1977 est le Créateur de tous les hommes et que, s'Il
m'a confié et a donc confié au petit reste qu'il
m'envoie rassembler l'institution et la garde du Lieu où
Il a rallumé le Feu de la Vie, les frères et les
frères (xLi/7) qui y sont appelés sont les hommes en
général."
Dans le commentaire 156C34, auquel vous m'aviez fait une
magnifique réponse en écho, dans lequel je narrais mon premier
pèlerinage et l'évolution qui s'ensuivit de pèlerinage en
pèlerinage. Désormais, je vis les pèlerinages successifs comme des
étapes dans l'ascension vers les Hauteurs. Une source d'Eau
(spirituelle), forte et pure à laquelle je viens m'abreuver chaque
année pour poursuivre ma pénitence et ma moisson.
Dans la Maison de la Sainte Parole (MSP pour les jeunes), comme on
l'appelle je viens réchauffer mon âme au Feu
divin qui n'a ni flamme ni fumée mais qui brûle au fond du cœur de
celui qui revient vers le Père Aimant.
Je rejoins dans leurs très beaux témoignages Éric D. 165C16 et
Alain J. 165C19 .
J'ai également apprécié les commentaires de nos frères Alain Le B.
165C25 et Salah B. 165C30. Merci à eux.
Les pèlerinages se succèdent mais ne se ressemblent pas. Je dirais
même que chaque jour où je viens prier sur le lieu c'est
différent. Certains jours c'est calme, je ne ressens rien de
spécial et d'autres ; je ressens une énergie d'amour qui me
remplit et se dégage de tout mon être. J'y découvre de plus en
plus la simplicité ; mon esprit se débarrasse peu à peu de la
culture qui m'encombre l’esprit et j'y trouve la paix.
Pour moi prendre le Feu, c'est un peu comme l'amour : on
le ressent ou pas. Ce n'est pas parce qu'on ne le ressent pas,
qu'il n'existe pas. Ce n'est pas non plus parce qu'on le ressent
qu'on est meilleur que celui qui ne ressent rien.
De toute façon le Père sait ce dont on a besoin avant que
nous ne lui demandions.
Que ce pèlerinage 2015 soit pour tous ceux qui le feront une
nouvelle étape dans leur Ascension vers les Hauteurs.
Denis K. de Bretagne Sud
Réponse :
Parvenus à la fin de chaque Pèlerinage chacun de nous entrevoit
toutes les questions qu'ils ne s'est pas posé et qu'il se posera
au Pèlerinage suivant, et ainsi de suite, parce que nous devons changer
nos vies (Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7)
et à une tâche aussi immense notre vie ne suffira pas, des
générations seront nécessaires. Nous pourrions donc indéfiniment
nous nourrir des réflexions, expériences, questions et réponses
publiées dans ce blog et je suis heureux que vous le fassiez.
Nous ne sommes pas les premiers à nous poser de multiples et
nécessaires questions. Les prophètes bibliques s'en
sont posé. Jésus s'en est posé. Les néoplatoniciens tardifs, qui
pratiquaient la théurgie, intégraient celle-ci dans un
questionnement essentiellement métaphysique pour finalement
s'élever vers un Dieu transcendant, inconnaissable, étranger à
toutes religions. Et Muhammad — contrairement à ce qu'affirment
les musulmans intégristes — s'est posé beaucoup de questions.
Nous nous en posons donc. Mon rôle prophétique est de rendre ce
questionnement toujours raisonnable.
Merci, frère Denis, pour votre commentaire.
14jun15 165C53
Cher Frère Aîné,
Je ne sais si vous connaissez, mais je vous envoie ce lien http://www.nouveaumessagededieu.org/qui-sommes-nous/
Après un bref survol je n'ai pas pu m'empêcher de penser que
beaucoup d'éléments n'ont pu qu'être puisés dans votre enseignement.
Mes pensées les plus fraternelles me réjouissant de prier à vos
côtés dimanche 21 juin à Arès.
Bernard C. de Genève (Suisse)
Réponse :
Non, frère Bernard, je ne connais pas du tout ce groupe de
croyants "Le Nouveau Message de Dieu, une communication
authentique du Créateur." Je viens d'y jeter un coup d'œil. En
effet, il y a des similitudes ou imitations manifestes.
Je n'ai pas le temps d'en savoir plus. Des frères et des sœurs
étudieront sans doute ce site.
Merci pour cette information. Je suis heureux de vous revoir
bientôt au Pèlerinage.
15jun15 165C54
Top ! Superbe arrangement, bon groove, bons musiciens. Qui est
donc le batteur ?
Réponse : Nicolas Viccaro ... À mon sens l'un meilleurs batteurs
de la nouvelle génération. Daniel C. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, mon frère Daniel, de nous faire entendre ce très beau
groupe.
C'est évidemment sans rapport avec cette entrée 165, mais je ne
résiste pas à la joie de faire partager cette musique aux lecteurs
du blog. Je crois que la joie au cœur participe toujours d'une
certaine façon à la joie spirituelle.
Je vais avoir 86 ans dans trois semaines, mais quand j'entends
cette musique, j'ai 20 ans.
Cela me rappelle la très bonne soirée que vous nous avez permis de
passer, vers la place de la Bastille, en compagnie de votre propre
groupe musical. Il y a une entrée de blog qui en parle.
Un peu infantile le vieux frère Michel ? Peut-être. Je demande
pardon à ceux que ça choque.
J'aime aussi Vivaldi, Mozart, Rachmaninoff, Chopin, etc. J'aime
toute bonne musique.
À bientôt au Pèlerinage, avec votre famille, frère Daniel.
15jun15 165C55
À propos du "nouveau message de dieu"' [165C53], je viens de
passer une petite heure de temps à lire leur site.
Le message ne vient pas de Dieu, il vient de civilisations
extra-terrestres qui font leur coming out sur notre planète.
Il n'y a et il ne peut qu'y avoir qu'un seul petit reste,
celui attaché au Message donné par le Créateur des mondes à Michel
Potay à Arès, un petit reste pour tous et tous en Éden
[?].
C'est vers le Père de l'univers que nous allons, et la Paix
se fera avec tout le reste de l'univers.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Merci, frère Tony, pour ces informations.
17jun15 165C56
Suite aux posts 165C53 et 165C55, l'on peut dire qu'en 1974 Jésus
le ressuscité — l'extra terrestre ! — s'est manifesté quarante
fois et que Dieu le Supra Extra Céleste c'est manifesté cinq fois
à Michel Potay, Mikal, afin qu'il nous transmette Son
Message d'Amour.
Et comme dirai notre sœur Nicole P., nous cherchons des terrestres
extra !
Et nous allons à Arès prendre le Feu pour devenir des
extra pénitents au service de la beauté servante du
Bien (Rév d'Arès 12/4).
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Voilà une amusante variation sur le mot "extra". Merci, frère
Didier, pour ce commentaire.
17jun15 165C57
Le Père dit (Rév d'Arès xxx/18-24)
Bats leur genou qu'il plie!
Couche (-toi) sur le(ur) crâne, (qu'il) frappe (le sol où
apparaît) Mon Feu.
(Alors)Je lance Ma Main (sur eux).
(Mais) le frère a (déjà) le Feu (quand il a) le bouillon dans
son cœur, le tison (de la Parole) dans sa moelle.
Le frère (qui) monte dans sa chambre monte après Ma Hanche.
(Ici, où) Je parle (et où) tu parles pour les jours (et) les
jours, l'homme (à) l’œil crevé prend la force;
Il abat le déviateur, (le) riban,(qui) coupre Mon Feu ce matin.
Mikal est béni (par) Youou,
mais il dit aussi: Quand ton genou plie de fatigue Ma Main te relèv [Rév d'Arès
xii/10].
En amont de ce commentaire — c'est personnel, cela me préoccupe
terriblement —, j'ai une hésitation/honte face aux faits
d'organisation et gestion sans le Bien Qui unit avec la
clé qu'est l'Amour... J'ai été maltraitée et mon fils aussi qui a
fini par une action dont il s'est amendé à mon égard, sûrement
pour ne pas être seul => le Bien se fige dans
des principes qui deviennent autorité
Je viens prendre le Feu à Arès afin de me nettoyer de
l'inutile, de me libérer, de m’alléger de tout ce qui m'encombre
(j'y travaille, mais avec le Père tout est lisse en moi).
Dieu Qui a parlé en ce Saint lieu, est revenu, pour libérer
l'homme, lui donner la chance de s’alléger de tout pouvoir
inutile, et d'accomplir son salut.
Un jour je mourrai, aurai-je une âme ? Mon Bien
sur cette terre aura -t-il été suffisamment tenace pour permettre
à mon âme de créer et se recréer encore dans l'au-delà ?
Là où il n'y a ni décret, ni organisation, ni pouvoir d'argent ?
Ni complicité d'organisation ? Seulement quelque âmes plus légères
que la mienne encore encombrées peut -être, et peut-être certains
de ces athées indécrottables au départ, qui auront eu, elles, plus
de Force et souffriront moins et me montreront peut
-être encore la voie du Bien à accomplir ou
bien devrai-je être seule ?
Je viens ici à Arès pour m'incliner là où le Père de l'humanité
est apparu, afin de voir clair et retrouver en moi la Nature du
Père, re devenir son Enfant : Être !
Être et devenir, Être de mieux en mieux dans le
Vrai !? La pureté du Bien dans Sa raisonnance
[résonance ?] bienfaisante !
Lorsque j'entends certains mots de ce monde qui grouille et
s'englue continuellement dans ses propres raisonnements
essentiellement basés sur le matériel : "gestion" "organisation"
"mesures.".., je me souviens de votre allocution de l'année 2000:
"l'Assemblée". Certains propos disaient en substance :"L'Assemblée
n'est pas le fruit d'une organisation, l'Assemblée c'est
le fruit d’âmes créées (ou re-crée) par l'action du Bien
librement, c'est la pénitence d'âmes libres (Rév d'Arès
10/10) qui forme ce poing, elle se forme par notre Moisson
dans la mesure (7/6), car la mesure réduit
l'écartèlement entre la vie sociale et notre vie spirituelle, la
mesure est un acte d'assemblée. Nous avons un prophète
vivant, qui a lutté, lutté, lutté et aujourd'hui encore, pour nous
transmettre la Vie, nous mâcher la poussière
(xii/5).
Honorons le ! "Les messages d'Amour ont toujours été les moins
entendus."
Je ne souhaite pas que nos enfants soient ligotés, rendus esclaves
d'un monde sans conscience et sans sagesse, comme je ne souhaite
pas être assujettie. Je veux garder cette autonomie, trouver la
joie dans tout ce que je fais avec mes frères et sœurs humains,
mes proches, librement, avec pour bâton de pèlerins la Lumière,
celle de la Parole clamée et son accomplissement que je veux
rendre la plus vivante, et même vivace si c'est possible.
C'est la raison pour laquelle je viens puiser cette énergie là où
le Père serre serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21)
pour se réduire à un bâton de Lumière à Arès et nous parler. Ici
le Bien en moi se réveille, reprend son Droit ou Rectitude comme
un nerf (xii/11), sa qualité et son ampleur .
Ma sœur Nicole, ci-dessus citée, dont je connais le franc parlé,
évoque à juste titre la médiocrité du monde dans lequel nous
vivons.
J'ai récemment, vécu une expérience qui rapproche sensiblement de
ceux qui, comme vous, frère Michel, à cause de cette recente
intervention [chirurgicale] que vous avez subie, mais qui vous
libère. Ces gens ont du garder un rythme de vie à petits pas, une
vie faite de précautions et de soins. Je me suis trouvée vraiment
rapprochée de ceux et celles affligés soit pas la maladie, la
vieillesse (ou la guerre) ou par un handicap à vie !
La joie d’apprécier toutes ces bonnes choses que le Père met à
notre portée s'est amplifiée, le corps a manifesté sa nécessite d’Être.
Et j'ai mieux ressenti que si cette société a beaucoup de mal à
évoluer — son principal défaut étant de tout axer sur la vitesse
et l'action qui la raccroche au matérialisme —, j'ai vu aussi ses
qualités différemment, parce qu'elle a aussi beaucoup de qualités
que nous devons entretenir avec sagesse, respect et bienveillance.
Mon cœur s'est approché de ceux et celles là, et avec tant de
bonheur que lorsque je fais quelque pas clopant sur l’os [Rév
d'Arès xxii/3] sur le champ de bataille, là où nos pères se
sont relevés, ainsi que leur épouses, pour que nous soyons libres
enfin !
Ce n'est plus surtout une peine de réflexion que j'ai éprouvée —
car la souffrance physique est un rappel de toutes les souffrances
qui humilient — l'effort m'a montré, sur mon champ
missionnaire, ce que je souhaitais rencontrer: la Vie ! Entre autres très Belles rencontres, une Belle
âme s'est offerte à mon propos sur la pénitence. Ce
fut une joie profonde ! Cette personne légèrement plus âgée
que moi, devenue athée (elle appuyait sur le "t" pour l'affirmer),
"athée à 100% " disait-elle, élevée chez les sœurs, dans une
famille très pieuse, famille de religieux, etc. Plus elle parlait,
plus le flot des mots se mêlaient en un torrent de vie
et de joie auquel je participais par mon attention. Nos
joies se mêlaient, et plus la joie augmentait, au plus celle-ci
participait à ajuster ce Vrai, qui est un jardin
dans la tête [Rév d'Arès ii/9], tout simplement parce que
nous faisions l'effort de nous reconnaitre l'une en l'autre !
Béni soit le Ciel et toute la Vie que j'éprouve dans ces
moments....
Elle m'a aussi rapprochée de cet homme philosophe handicapé de
naissance: (Alexandre Jollien rencontré au travers d'un dialogue
d'une grande profondeur avec le personnage du film "Intouchable"
par une vidéo.
Alors voilà, je dis que c'est là qu'est notre Créateur, la Vie
qui passe par nos rires nos joies, nos peines !
Alors prendre le Feu à Arès, après ces Belles
rencontres et en fortifier le ferment en moi pour
vivre cela. Oui! cent fois oui! Plus je ressens ce torrent,
cette Source, plus ces mots "organisation", "religion"
perdent leur sens antique et désuet, même si nous devons en
reconnaitre par le Fond vécu un fond de base qui nous
relie au savoir. L'intelligence retrouvée [Rév
d'Arès 32/5] fait que tout se met à la bonne place dès
l'instant où la Vie totale, corps, âme et esprit,
reprend son cours; c'est là que le Mont sur le Fond se
referme, c'est là qu'il y a synergie avec le Créateur (cf
article "Ville"p.34).
Oui la famille, les franches coudées sont nécessaires, il nous
faut vivre ensemble, mais surtout redevenir respectueux de son
prochain, sans respect pas d'amour possible !
Aussi, je dis bravo les jeunes ! avec vos mots vous avancez
nettement plus légèrement et légèreté.
À Arès, le Créateur a marqué Sa Vie infiniment.le
bâton de Lumière à Arès, c'est plus jamais de pouvoir,
ni de religion, mais uniquement, la Vie (Rév d'Arès 24/3-5;
38/5) du Bien qui réunit le monde !
Danièle G. ou Agny du Nord
Réponse :
Merci pour ce commentaire d'une très haute sensibilité
spirituelle, que tout le monde ne peut partager, une sensibilité
qui explique certaines petites difficultés dans la mission du
Nord. Cela ne m'inquiètent pas, parce que je crois que vous
apprendrez à vivre ensemble non comme des pénitents tous
pareils, mais comme des pénitents tous différents et
complémentaires, qui constituent une immense richesse, qu'ils ne
perçoivent pas encore, mais dont la mission du Nord bénéficiera
tôt ou tard.
Votre personnalité spirituelle très particulière, hors du commun,
ne pourra tôt ou tard que contribuer à la perception de ce lien
pénombreux qui relie la vie spirituelle au quotidien, mais qui,
avant d'être perçu, cause des incompréhensions. Là est toujours et
partout une difficulté, celle qui explique d'ailleurs que la
raison, fatiguée de chercher, opte souvent pour une rupture, soit
une rupture avec l'autre, soit une rupture plus métaphysique qu'on
appelle athéisme.
Dieu l'Éternel Invisible Étalé sur l'univers infini ne dépend pas
de nous. Ne dépendent pas davantage de nous le monde
invisible : anges, âmes, djinns, etc., et ce qui
nous attend derrière le rideau de la mort, dont nous savons si
peu.
La seule chose qui dépend de nous est notre foi, foi vivante qui
n'est pas superstition (Rév d'Arès 21/1) comme dans la
religion, mais qui est création. À notre foi, qui n'est pas
d'évaporés, mais qui est la vraie simple foi qui se déduit de La
Révélation d'Arès, nous donnons un sens parfaitement
matérialisé ou pragmatisé par la pénitence, parce que l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence et le fait
d'être libre de tous préjugés sont des faits ; ce ne
sont ni des rêves ni de simples intentions.
Votre façon d'expliquer comment vous ressentez en vous-même cette
vie de pénitence, qui mène à la Vie, semble
brouillonne ou évaltonnée, mais en fait elle explique bien — du
moins à mes yeux — l'enchaînement des causes et effets, de la
conscience du mal et de la conscience du bien, qu'est la vie d'un
Pèlerin d'Arès, mais je conçois que mes frères et sœurs du Nord
puissent ressentir cela autrement et ne pas vous comprendre très
bien. Ils s'interrogent et chacun d'eux prend la voie qui est la
sienne, mais ce melting-pot va aboutir à un ensemble cohérent de reflets.
Ceci vaut d'ailleurs aussi en d'autres lieux.
Un fait est en construction — il n'est pas encore un fait, mais il
se dessine, se bâtit — chez nous tous :
Nous deviennent ou doivent nous devenir — en tous cas vous
deviennent à vous — aussi indifférents la vie et la mort, le
plaisir et la souffrance, la beauté et la laideur, la richesse et
la misère, la haute et la basse vie sociale, le succès et l'échec,
parce que tout cela ne dépend pas de la vie spirituelle, mais de
la vie animale humaine. La vie spirituelle voit autrement tous ces
contraires que voit le monde, le monde qu'ils torturent ; elle
voit que la beauté est partout, même dans ce que
d'autres appellent laideur, quand elle est servante du bien
(Rév d'Arès 12/3), elle voit que l'échec pour un esprit
peut être victoire pour une âme. Oui, ce commentaire qui
peut paraître ampoulé, montre que vous avez compris, sœur Danièle,
que les oppositions qui torturent le monde nous deviennent bien
indifférentes quand la vie spirituelle anime plus de la moitié de
notre quotidien. Il y a là un renversement important de la façon
de voir l'existence.
C'est sur cette base que se dynamise l'existentialisme arésien. On
passe consciemment d'une vision humano-animale de l'existence à la
réalité humano-spirituelle. Mais tout le monde n'a pas conscience
de cela, en tout cas pas tout de suite. Tous ne savent pas qu'ils
sont riches, parce que les contraires, quand ils se rejoignent,
sont des diamants. N'est-ce pas parce que nous sommes tous si
différents les uns des autres que nous devons nous aimer
profondément ? Et l'amour profond n'est-il pas d'une incomparable
richesse ? Sans parler de sa force...
On peut alors se demander comment orienter sa vie, puisqu'on
devient indifférent à la vie ou à la mort, au plaisir ou à la
souffrance, à la beauté ou à la laideur, au succès ou à l'échec,
etc ? Pourquoi se marier, apprendre un beau métier, entretenir des
relations avec le monde, être heureux ? C'est ici qu'apparaît
l'élément essentiel qui conduit à la Vie : le devoir d'aimer,
le devoir de pardonner, de faire la paix, etc.
qu'on appelle pénitence. La pénitence permet
de remettre en valeur des actions qui n'en on,t plus dans le
monde, permet de reconstruire un monde, un autre monde, permet de
changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Enseigne-t-on à
l'école l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix,
l'intelligence du cœur comme indispensable symétrie de
l'intelligence intellectuelle ? Non ! Enseigne-ton à l'école de se
rendre libre de tous préjugés ? Non. Nous Pèlerins
d'Arès crions au monde qu'il faut enseigner cela, parce qu'il faut
que la vie et le monde changent pour sortir du
mal. Et cela n'empêche nullement, bien au contraire, de se marier,
d'apprendre un beau métier, d'enrichir les relations avec le
monde, d'être heureux
Tout cela vous l'avez compris, ma sœur Danièle, et vous évoluez
dans ce sens, car vous avez encore à évoluer. Aucune clarté ne
vient très vite.
Nous avons tous à évoluer et je loue le Père de m'avoir redonné de
la santé pour me permettre d'évoluer vers une mort meilleure
certainement que celle que j'aurais pu avoir. Nous n'arrêtons pas
de nous recréer.
Le Pèlerinage nous aide à cela considérablement.
17jun15 165C58
Ce passage du livre de Marek Halter "Khadija" m'a touché vraiment
le cœur.
Il ressemble un peu à celui des récits que vous avez donné dans
"l'Intégrale" concernant votre état qui a suivi après La Présence
Du Créateur de la deuxième Théophanie : "Le jour,j'éprouve
l'irrésistible besoin de marcher vite et loin, porté par ma peur
et par mes nerfs" (p 207)
Mohamed se rendait tous les jours dans les grottes de Hira pour
prier.
"Khadija entendit le battant de la porte bleue frapper bruyamment
contre le mur.
Elle releva le visage.
Le manteau flottant derrière lui, la bouche béante et les yeux
écarquillés,son époux courait vers elle à travers la cour.
Elle cria:
— Mohamed ?
Il bondit dans sa chambre, poussant des plaintes aiguës qu'elle
comprit à peine.
— Sauve-moi ! Sauve- moi !
Hurlant encore, il se jeta derrière la couche tandis qu'elle
appelait à nouveau:
— Mohamed ! Mohamed !
— Ahiiii ! Sauve-moi !
— Qu'y a-t-il Mohamed ! Que t'arrive-t-il, mon époux ?
Il leva son visage déformé vers elle,la bouche tremblante.
Il ruisselait de sueur
Roulé en boule sur le sol, il cachait à présent son visage sous sa
tunique en balbutiant:
— Il m'a pris ! Il m'a pris !
Kadija posa les mains sur les épaules de son époux et le redressa
un peu afin qu'il puisse presser son visage contre elle.
— Là, là, dit elle, calme toi.
Elle sentit la respiration et le cœur de Mohamed s'apaiser.
— Raconte-moi, murmura -t'elle.
— Dans la grotte.Il s'est mis à faire nuit. La nuit en plein jour.
Je me suis relevé. Il est venu derrière moi. Il m'a attrapé par
les épaules et m'a secoué, secoué,secoué comme on secoue les
olives pour la récolte ! Je ne le voyais pas. Mais Sa Force ! Pas
une force d'humain. Il a dit "Récite !" Sa voix a résonné dans la
grotte. "Récite !" Et moi: "Quoi ? Quoi ? Que veux-tu que je
récite ?" Et Lui "Récite !" Et iI me prend encore,Il me tourmente
encore ! "Récite ! Récite !" Et moi : "Mais quoi O Seigneur ! Je
ne sais rien ! Que pourrais-je savoir ?" Alors, Il me serre encore
plus fort encore. Je pense : Je vais mourir ! Mais Lui, Il me
tient. Devant moi brillent des lettres pareilles à celles des
rouleaux de mémoires. Il dit: "Lis" Je gémis: " Je ne sais pas
lire, Seigneur ! " Il répète en me secouant : "Lis !"
"Et moi j'entends les mots à lire :"Au Nom de Ton Seigneur qui a
créé ! Il a créé l'homme de sang coagulé !" Lui, Il me secoue
encore: "Lis ! Lis !" "Par Ton Seigneur très généreux, Qui
m'enseigna au moyen du calame, Il enseigna à l'homme ce qu'il ne
savait pas !"
"O Khadija,protège moi,je deviens fou.Khadija ! Je
t'en supplie,protège moi !"
Pour apaiser Mohamed il fallut du temps. Ses tremblements
cessèrent peu à peu. Khadija courut prévenir le hanif, son cousin
Waraqa. Elle lui répéta chacun des mots de son époux.
— Saint ! Saint ! s'écria-il. Par Celui qui détient mon âme,
Khadija, c'est le suprême Namus qui est venu à lui ! Celui qui est
venu à Moise ! Khadija,ton époux est notre Très Grand Prophète. Ne
le laisse pas faiblir !"
Le Pélerinage de la Mekka existe, semble-t-il, depuis qu'Abraham a
déposé la Pierre Noire dans l'un des angles de la Ka'ba, depuis
que la source Zam-zam se mit à jaillir aux cris que poussaient
l'enfant d'Abraham, Ismael qui avait soif. Depuis lors, cette
source ne s'est jamais tarie. Depuis le temps d'Abraham des
milliers de pélerins affluent vers La Mekke chaque année. Du temps
de Mohamed, ils venaient faire sept fois le tour de la Ka'bâ pour
honnorer les centaines d'Idoles que le Prophète Mohamed a fini par
détruire. Ensuite, ce Pélerinage consacré au Créateur a attir&
des milliers de Pèlerins Musulmans.
Le Pèlerinage à Arès situé au bord du Bassin d'Arcachon attire lui
aussi des milliers de Pélerins depuis trente huit années.
Mais il va bien au-delà du Pélerinage de La Mekke, car il est
ouvert à tous les croyants, Juifs, Musulmans, Chrétiens, Athées
humanistes qui reconnaissent que la Bible,le Coran, La
Révèlation DdArès viennent du Créateur.
À tous les Pélerins qui font le travail d'accomplir la
pénitence en eux,en pardonnant et en aimant leur prochain
comme eux mêmes. À tous les Pélerins qui viennent prendre le
Feu du Créateur"pour renaiître purs et repartir
avec la Force du pénitent et du missionnaire-moissonneur
qui va rechercher des épis mûrs entre les jambes
qui se serrent [Rév d'Arès i/15], afin de faire encore un
peu grandir le petit reste de pénitents qui ne seront plus
rien pour eux-mêmes mais tout pour que l'humanité se
respiritualise et retrouve les sentiers des Hauteurs Saintes
qui conduisent vers le Créateur de l'Univers.
Pour que l'humanité devienne un monde ou il n'y aura plus de
frontière, une humanité ou les frères et sœurs de toutes les
nation s'embrasseront dans une paix et un bonheur spirituel
universel.
Patricia C; des Hautes Alpes
Réponse :
J'ai lu d'autres récits, un peu différents, de l'échange fatidique
entre Muhammed et Khadidja quand Muhammad fut de retour du Mont
Hira où se trouvait la grotte, lieu de rencontre entre Muhammas et
le Créateur en l'an 610 approximativement, alors que régnait en
France Dagobert, celui de st-Éloi et de "la cultotte à l'envers".
Les récits de la rencontre de Muhammad avec le Créateur sont tous
plus ou moins romancés, puisque personne ne connaît le détail des
faits.
Notons que la grotte de Hira (en arabe : ḡār ḥirāʾ, غار حراء) est
l'endroit où Muhammad reçut ses premières révélations de Dieu par
l'intermédiaire de l'ange Gabriel pendant le mois de ramadan.
Cette grotte, dont parle Muhammad dans votre commentaire, se
trouve sur le Jabal al-Nour, une petite montagne de 642 m, située
à environ 4 km au nord-ouest de La Mecque dans le Hedjaz (Arabie
saoudite).
Notons aussi que cette grotte est visitée par des pèlerins. Pour
atteindre cette cavité située à 270 m d'altitude, grotte très
petite puisqu'elle mesure seulement 3,70 x 1,60 m, les pèlerins
doivent gravir 600 marches.
En dépit des récits des premières révélations de Muhammad, on ne
sait pratiquement rien dece qui se passa dans la grotte Hira et
cela nous conduit au Pèlerinage d'Arès où l'on vient prier dans la
salle des Théophanie, cette salle où en 1977 je fus témoin du
Créateur dans des moments que j'ai décrits comme on décrit
l'indescriptible.
Cela, pour finir, épaissit le mystère.
Je ne suis pas moi-même sans penser, quand j'entre dans la salle
des Théophanie pendant le Pèlerinage, que ce que je vois
aujourd'hui dans la paix et la simplicité du lieu est totalement
différent de ce que je voyais pendant les Théophanies. Alors je
voyais les murs coulant de lumière comme de lave, une lumière
entrant comme si le Ciel avait fait des murs les verres d'une
lanterne à l'envers, si je peux dire, les bruits de la charpente
comme si elle éclatait, les formes voletantes diaphanes d'angelots
ou de chérubins, le bâton de lumière ajoutant son éclat aveuglant
aux autres lumières, la Voix puissante du Père... Personne, pas
même moi, ne peut partager cela aujourd'hui et donc, d'une
certaine façon, cette salle où les pèlerins prient garde son
Mystère tout comme la grotte Hira près de La Mecque garde son
Mystère.
Merci, sœur Patricia, pour ce récit que vous nous communiquez.
17jun15 165C59
Vous réfutez la loi !
Vous réfutez l'idée que la loi défend le bien et condamne le mal.
C'est de la folie.
Vous êtes un réfuteur qui a fait de la réfutation son cheval de
bateille.
Fabien T. de Lorraine
Réponse :
Tout, Fabien, peut être intellectuellement réfuté.
Mais ici nous ne nous plaçons pas sur un terrain intellectuel,
mais sur un terrain spirituel.
Pendant la deuxième guerre mondiale, j'étais adolescent mais
frappé par les contraires qui se croisaient: les résistants qui
étaient aux yeux des Allemands et des Pétainistes d'abominables
criminels étaient de vaillants héros pour les Alliés et les Force
Françaises Libres en Angleterre. Chacun des deux réfutait
intellectuellement la thèse de l'autre.
On connaît aussi le fameux vers de La Fontaine : "Selon que vous
serez puissants ou misérables..." (Les animaux malades de la
peste.
Il y avait dans l'antiquité un philosophe grec, pas très connu, du
nom d'Alcésiras, qui affirmait que chacune de deux thèses opposées
peut être prouvée et donc qu'il y a impossibilité d'atteinder une
vérité absolue.
Du reste, le Père ne donne pas au mot Vérité un sens
absolu dans La Révélation d'Arès. Il fait de la Vérité
une dynamique: La Vérité c'est que le monde doit changer
(28/7), sous-entendant n'importe comment, blanc ou noir,
pourvu qu'il installe le Bien.
Ceci dit, je ne suis pas un réfutateur, simplement parce que je
n'utilise pas le procédé de la réfutation pour dire que la Bien
est le Bien et le Mal le Mal.
Si je dis que si je vous aime, c'est mieux que si je vous hais, ce
n'est pas pour réfuter la haine, laquelle existe et parfois des
raisons d'être, hélas, mais parce que l'amour est sagesse et la
haine folie. Est folie tout ce qui entraîne une vengeance sans
fin. Est sagesse ce qui établit des bases sur lesquelles
ont peut espérer une amélioration des relations humaines, ce qui
est le cas de l'amour et du pardon.
18jun15 165C60
Au lieu de faire des pèlerinage il serait sûrement plus utile que
vous organisiez des actions comme celle qu'organise "Anonymous" le
14 juillet prochain à Paris.
Je vous joins la video de l'appel d'Anonymous à la population.
Qu'est-ce
que vous faites, en réalité, sinon créer une mythologie de plus
dans un monde qui en est déjà plein ?
Je ne sais pas s'il y a toujours dans la croyance un problème de
mystification (je ne vous crois pas mystificateur) ou un problème
d'interprétation d'événements dits surnaturels qui ne sont
peut-être que naturels (je suis sûr que le Jésus et le Dieu que
vous avez vus sont vus par beaucoup d'autres qui n'en font pas
tant pour installer une nouvelle religion ou, comme vous le
faites, pour unir toutes les religions autour d'une même
mythologie rassembleuse).
Vous êtes contre les pouvoirs que La Révélation d'Arès
appelle princes (princes du culte parce que tout pouvoir
religieux ou non est un culte) et ce n'est pas avec la
foi et la prière que vous évincerez les pouvoirs. C'est par des
actions comme celle à laquelle appelle "Anonymous". Nous sommes
enchevêtrés dans un monde d'intercations et c'est seulement par
l'action que nous pouvons nous débarrasser des forces nuisibles :
la religion, la politique, la finance, l'éducation idéologique, ce
que La Révélation d'Arès appelle roi blanc et
roi noir.
On n peut pas traiter la société comme on traite la nature, en la
regardant et émettant des vœux : Pourvu que ce volcan n'entre pas
en éruption, pourvu qu'un tsunami ne nous submerge pas, pourvu que
ce chêne ne tombe pas sur notre maison, etc. Il faut agir et vous
n'agissez pas !
Il faut agir sur l'histoire, parce que c'est les hommes, pas la
nature, qui font l'histoire !
Jean-Charles (ancien prosélyte des Pèlerins d'Arès, exclu) d'Ile
de France
Réponse :
Jean-Charles ? Ce nom ne me dit rien. Je suis désolé que vous ayez
été exclu en Ile de France, mais il y avait peut-être une raison à
cela, une raison qui m'apparaît en lisant votre commentaire.
Pourquoi dites-vous: "Il faut agir et vous n'agissez pas !" ?
Nous agissons. Nous sommes des pénitents actifs et des moissonneurs
actifs de pénitents. La pénitence est une action sur soi-même, pas des
moins difficiles. C'est l'action à quoi le Sage Créateur nous
appelle, parce que ce n'est pas par une action extérieure de
force, une révolution, une rébellion, laquelle ne fait jamais
qu'installer un autre pouvoir — un autre culte, comme
vous le signalez avec justesse —, que nous changerons le
monde. Nous changerons le monde par une action
intérieure en devenant d'autres hommes, en nous rendant
intrinsèquement insensibles à la peur du pouvoir et de la loi
politiques et des idées générales générées par le mal, et en
donnant à l'amour une dynamique constructive. Notre but est le même que celui que poursuit "Anonymous', du
moins dans cette vidéo, mais nos sentiers pour y
parvenir sont fort différents.
La pénitence, donc, est l'action que La Révélation
d'Arès, que vous citez, nous recommande d'accomplir
pour changer le monde. Voyez cela bien en face, mon
frère Jean-Charles.
J'ai regardé la vidéo jointe à votre commentaire. C'est un appel à
une révolution simplette, un appel très naïf.
"Anonymous", en convoquant la manifestation, le matin du défilé du
14 juillet, à la Concorde où se tient le Président de la
République (le défilé a lieu de l'Étoile à la Concorde), est tout
à fait irresponsable et bien mauvais stratège: Cette place
grouillera d'effectifs policiers ce matin-là et la manifestation,
si elle se réalise, se diluera dans les cellules des commissariats
des alentours.
Le Créateur peut ne pas se nommer: "Je suis Qui Je suis" ou "Je
suis Qui est" dit-il à Moïse. Il est la Conscience par excellence
sur laquelle se règle la conscience humaine, même la conscience
athée contrairement à ce qu'elle s'imagine être. Mais quand on
s'appelle "Anonymous" et qu'on n'est pas le Créateur, on n'est
qu'une nébuleuse, on n'est pas une conscience, parce qu'une
conscience sur terre est nommable ou n'est pas. De plus, quand on
s'appelle "Anonymous", on est d'une extrême fragilité devant la
force publique dont dispose le pouvoir comme devant les hommes
qui, depuis la nuit des temps, ne savent que faire des lettres
anonymes, même s'ils en parlent beaucoup par moments..
Nous, pénitents, nous portons des noms, nous
expérimentons en nous-même la pénitence à laquelle nous
appelons, nous sommes des êtres pacifiques, aimants, mais
identifiables, et nous ne rencontrons pas le monde à travers des
vidéoclips sans signature, mais nous lui parlons dans la rue, les
yeux dans les yeux.
18jun15 165C61
Dans le commentaire 165C49, Charles Y. vous récuse comme prophète,
parce que, vingt ans après vous ne comprendriez plus certains de
vos écrits (soi-disant).
Votre réponse à Didier D. peut en effet sembler déconcertante au
commun des mortels, de surcroît croyant, qui réagit selon le
préjugé établi : Parole de Dieu, parole de prophète,
tout ça doit être "béton", inscrit dans le marbre sur l’éternité.
Faux !
Nous évoluons parce que tout évolue. Mieux même, si nous sommes pénitents,
nous conduisons volontairement notre évolution vers un but, le
Bonheur. Par là, notre pensée, notre manière de la traduire en
mots, notre langue, évoluent.
Dans Le Livre, deuxième partie de La Révélation
d’Arès, Dieu Lui-même nous prévient qu’il parle le bruit
d’homme (Rév d’Arès ii/20), c’est-à-dire que Sa Parole doit
en passer par le filtre de nos mentalités momifiées, de
nos capacités de compréhension très limitées, emprunter le langage
imparfait d’une époque donnée, en l’occurrence la nôtre pour La
Révélation d’Arès, pour se faire entendre même pas de toute
l’humanité mais d’un petit reste et rester assez active
pour être un nerf dans la tête (Rév d’Arès xiii/8)
pendant encore plusieurs générations.
La Parole de Dieu Lui-même devant être vue comme adaptée à un
moment de l’histoire pour permettre aux hommes de poursuivre leur
marche vers la transfiguration, pourquoi n’en serait-il pas a
fortiori autant, sinon plus encore, de la parole du prophète
? Bien obligé [qu'il est] de bricoler l’Absolu pour le
rendre supportable aux futurs élus (Rév d’Arès 2/14) ?
Charles réagit selon le préjugé religieux commun. C’est vrai que
Jésus a dit : Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles
ne passeront pas (Matthieu 24/35), mais ce qui ne
passera pas, ce n’est pas la lettre, les mots, que le prophète
de Nazareth emploie — d’ailleurs il les renouvelle en 1974 à Arès
— c’est leur direction vers le Bien que Mikal
aujourd’hui appelle "la direction de certitude" (Le Pèlerin d’Arès
1991-1992, "Nous croyons, nous ne croyons pas").
Autrement dit, c’est la tension vers la Vérité des
paroles ou écrits du prophète, dans leur adéquation à
impulser le mouvement d’évolution des hommes vers le Bien,
interactive avec ces hommes mêmes, qui est à prendre en
considération, non la lettre des mots. Ce en quoi la Vérité
absolue n’est pas donnée une fois pour toute mais est que le
monde doit changer (Rév d’Arès 28/7). Dynamique. Créatif.
Toujours.
Dès lors, frère Charles, pourquoi le prophète ne
s’étonnerait-il pas de ses écrits vingt ans plus tôt ? Son
humilité et sa simplicité à l’avouer, qui le rendent si proche de
chacun de nous, pénitent parmi les pénitents,
est tout en son honneur et constitue pour moi non un élément de
doute mais bien au contraire un gage d’authenticité.
On peut bien sûr comprendre que l’homme au destin si incertain ait
besoin de certitudes. Or, la seule qu’il ait en naissant animal
c’est qu’il va mourir un jour. Bonjour ! Merci d’être venu. Il
apprendra désormais avec le prophète que la certitude
spirituelle ne tient pas à un credo, aux disputes sur un mot, une
formulation, des textes qu’on se jette à la face, mais seulement à
une direction sûre vers laquelle il doit, il peut s’engendrer, se
créer.
Que de mal a pu faire ce sacro-saint besoin de certitude dans
l’histoire ! "Dieu seul est Certitude" pourrait-on paraphraser la
prière Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] ! Car
évidemment, le langage béton des uns ne sera pas le langage béton
des autres, alors ils finiront un jour par se le lancer à la face
pour voir lequel est le plus résistant. Or la certitude ne tient
pas à une bataille de textes, quelle qu’elle soit, misère des
doctrines, des théologies, des règlements et de la loi, mais à
leur possibilité de continuer à s’écouter, échanger, bref à
s’aimer même s’ils ne sont pas d’accord.
En fait, le besoin de certitude semble inhérent à l’homme pécheur,
sans doute pour se rassurer dans sa condition mortelle, une sorte
de baume artificiel face à la souffrance et à la mort, comme s’il
tenait ainsi l’éternité par le raccourci des mots au lieu de
l’avoir conquise en vrai dans la durée par sa vie. Eh oui,
l’escape (comme) la mâchoire (s’a)bat (sur) ton oreille (et) ton
œil. (Rév d’Arès xxiii/04), parce que le bruit a la
langue longue et, par elle, il s’accroche à la tête (vii/11).
L’escape guette chacun d’entre nous, même pénitent,
comme un piège nouveau toujours à se reformer comme la glace
saisit l’Eau tant que la température ne s’est pas
élevée, d’où le besoin de Feu pour souffler sur le tison
dans la moelle (Rév d’Arès xxx/20) et ce, tant que la
Parole ne se sera pas métabolisée définitivement comme une vie
nouvelle en nous. Combien de fois déjà ai-je fixé La
Révélation d’Arès, inconsciemment bien sûr mais par réflexe
conditionné, par nature animale, sous l’effet de ma tare,
la réduisant à quelques idées, à des certitudes, et même encore un
peu aujourd’hui, comme si je l’avais "résolue intellectuellement",
alors qu’elle ouvre en permanence ma tête à l’infini pour
m’inviter à sortir du "moi, je" que j’étais l’instant d’avant.
N’inverse pas tout, c’est toi la Résolution ! Combien de fois me
suis-je momifié ainsi ? Croyant prévenir la mort en
l’entretenant davantage ! Tragédie trop banale de l’argoule
(Rév d’Arès ix/08). Combien de fois, souvent aidé par le
bâton du prophète ai-je cassé le piège pour libérer la
Lumière (Rév d’Arès ix/08) ?
N’est-ce pas aussi tous les sarcophages de ses momies
passées, emboîtés les uns dans les autres semblables à vos
"poupées gigognes" (165C8) que le pèlerin vient brûler lors de son
pèlerinage de Feu à Arès ? Il vaut mieux en rire qu'en
pleurer et que la joie fende l’escape comme le coin ;
que l’œil qui brille la brûle; et dansons, oui, dansons une
rondelle de vie (Rév d’Arès xxiii/05) !
Que Charles vienne danser avec nous, y délaisse sa moumia
(Rév d’Arès ix/08), c’est la Vie qui l’appelle ! Dieu
n’est pas le Dieu des morts, mais celui des vivants,
répondait Jésus (Luc 20/38) aux scribes cherchant à le
piéger à leur rhétorique théologique.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire.
Eh oui, combien de fois depuis quarante-et-un ans m'a-t-on jeté à
la face le "béton" des idées "définitives".
Entre 1974 et 1985 environ on m'écrivit plusieurs centaines de
fois ces mots ou leurs variantes : "La Révélation est close. Votre
Révélation ne peut être qu'une imposture." Close ! Finie ! "Béton"
comme vous dites.
Mais même le "béton" disparaît. Si vous allez au bout du Cap
Ferret, tout près d'Arès, vous y verrez les restes des fiers
blockhaus que les Allemands avaient construits là. Je me souviens
qu'ils disaient alors: "Ces casemates en béton dureront mille ans
!" Celles du Cap Ferret n'ont pas duré cent ans.
Nous dérivons du christianisme, lui-même dérivé du judaïsme et
dans cet enchaînement nous voyons bien la dissolution des bétons.
Un juifs pieux dit chaque jour: "Loué sois-tu Seigneur, toi qui
pardonne largement !" Cependant, Jésus, qui avait une conception
plus radicale du péché comme mal, coulait un autre
béton, donnait une idée très différente de Dieu et du pardon.
Esdras (Ezra en hébreu et dans certaines traductions qui
conservent le nom hébreu), le fondateur du judaïsme, lequel
n'exista pas avant 450 avant J.C., dit : "Car les justes qui ont
déposé auprès de toi leurs nombreuses œuvres seront récompensés
pour leurs œuvres" (8/53) et "Tu prendras pitié de ceux
qui n'ont aucun trésor de bonnes œuvres" (8/31-36). On
voit là que les juifs voyaient Dieu à leur image humaine, Le
voyait comme un juge, un chef, un pouvoir humain et oubliaient que
c'était eux, les hommes, les images de Dieu, comme dit Genèse
1/26-27.
Jésus, lui, n'employa jamais ce genre de formule. Il redonna au
contraire la bonne direction dans la question du mal et du bien.
Dans les circonstances où un juif se félicitait pour son
obéissance aux préceptes religieux, Jésus racontait une parabole
signifiant clairement que ce n'était pas dans la religion qu'était
réglée la question du bien et du mal, du salut et de la perdition
: Deux hommes priaient au Temple, l'un pharisien (avec ses
bonnes œuvres), l'autre publicain (autrement dit pécheur sans le
mondre "trésor de bonnes œuvres"). Le pharisien disait : "Je Te
rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des
hommes... je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de
mes revenus." Le publicain n'osait même pas lever les yeux, se
frappait la poitrine et disait: "Mon Dieu aie piété du pécheur
que je suis!" Je vous le dis, ce publicain retourna chez lui
justifié, l'autre non (Luc 18/10-14). Dans cet exemple on
voit l'énorme écart que Jésus creuse entre le concept du péché
chez les juifs de stricte observance et le concept de péché chez
celui considéré comme mauvais croyant.
Dans La Révélation d'Arès Dieu reste dans la ligne de
Jésus, mais Il la complète, soit parce que ce complément a disparu
des Évangiles, soit parce que Jésus mourut avant d'avoir complété
sa mission. Il précise que le bien et le mal, le salut
et les ténèbres, ne sont pas réglés par l'observance de
la religion, mais par le Bien accompli, par la pénitence,
quoi qu'on croie ou ne croie pas. Dans La Révélation
d'Arès la religion disparaît complètement, le béton
religieux est disloqué, broyé, dissous.
18jun15 165C62
Dans votre réponse 165C60, vous m’avez fortement interpellé en
écrivant "une conscience sur terre est nommable ou n’est pas", car
le sujet de l’anonymat sur Internet en particulier me pose
question.
En effet, mon témoignage sur Internet se devrait-il d’être signé
de mon nom d’état civil ou bien la prudence (Rev d’Arès
35/10) me recommande-t-elle l’utilisation du pseudo ?
Souvent ou parfois, les premiers chrétiens espéraient finir au
cirque dans la gueules des lions afin de rejoindre directement le
paradis. Pour ma part, je me méfie de la pertinence à finir dans
la gueules des calomniateurs bien entraînés et sans scrupules
contre lesquels nos moyens sont souvent inéquitables.
Vous, vous êtes pourtant indiscutablement dans l’arène, avec un
courage d’autant plus stupéfiant que le petit reste est
trop faible pour vous faire un rempart (Rev d’Arès 29/2).
De ce fait, mon questionnement me fera peut-être passer pour un
lâche. Mais je ne crois pas que ce soit la question.
Je pense plutôt que je préfère être certain de ne pas me tromper
sur ce sujet.
D’où ma question : témoigner sur Internet sous son nom d’état
civil est-il un acte de témoignage réfléchi et nécessaire ou bien
est-ce un défi à la prudence ?
Vous me direz peut-être: "Mais, frère Patrick, votre notoriété
sociale est-elle si importante qu’elle puisse être
compromise ?"
Ha ha ! Non, non, je suis socialement insignifiant (et pas
mécontent de cela) mais je me sais possiblement dangereux pour le
système, intrinsèquement séditieux et donc, potentiellement, une
cible assez facile pour des adversaires déloyaux. Mon instinct de
conservation est quand même sollicité.
Je serai heureux d’écouter vos conseils et recommandations sur ce
sujet.
Patrick B d'Ile de France
Réponse :
Je comprends votre question, mon frère Patrick".
Ma réponse 165C60 a été certainement insuffisante, mais comme elle
s'appliquait à l'appel à l'insurrection nationale contre les
pouvoirs lancé par "Anonymous" dans sa vidéo, une circonstance
lourde, voire énorme, je n'ai pas un seul instant pensé à préciser
qu'il pouvait y avoir d'autres circonstances, légères, où
l'anonymat était une indispensable prudence ou était
sans aucune importance.
Le problème de l'anonymat, à mes yeux, n'est pas attaché à la
personne anonyme, mais à son intention dans la circonstance de
l'anonymat.
On n'a jamais entendu, pendant la Terreur, de 1792 à 1794 :
"Quelqu'un (qui ?) a envoyé ce matin dix ci-devant nobles à la
guillotine." Mais on a sûrement entendu : "Quelqu'un (qui ?) a
pissé contre le mure cette nuit."Il y a des actions et des
intentions qui supportent très bien des auteurs anonymes, alors
que d'autres qui exigent un sens aigu de la responsabilité, donc
une conscience et là il faut un nom.
"Anonymous" appelant à renverser le gouvernement, pas moins, dans
un discours anonyme où il se fait par-dessus le marché, donneur de
leçons morales et civiques — même s'il a raison —, c'est comme si
rien ne disait rien, rien c'est une absence totale de conscience.
Ça n'a aucun poids, aucune valeur.
Je n'entends pas conscience au sens courant de connaissance
spontanée, intuitive, plus ou moins vague, mais je l'entends bien
sûr au sens de connaissance évaluatrice et réfléchie du bien et
mal qui porte un jugement moral ou spirituel.
Par contre, vous posez une question qui m'interpelle : "Témoigner
sur Internet sous son nom d’état civil est-il un acte de
témoignage réfléchi et nécessaire ou bien est-ce un défi à la
prudence ?" Vous parlez ici de témoigner, je pense que vous
entendez porter témoignage de votre foi ? Pourquoi l'anonymat vous
gêne-t-il alors ?
Il peut y avoir des raisons pratiques concernant la survie
sociale. Par exemple, un de nos frères témoigne sur Facebook dans
l'un de mes deux sites Facebook ("Michel Potay" et "Révélation
d'Arès") sous le nom de Jeff Ayface, pseudonyme. Je devine que son
souci d'anonymat vient de ce qu'il est dans les affaires et a une
entreprise d'importance sensible avec une clientèle diversifiée
qui pourrait s'émouvoir de ce qu'il soit Pèlerin d'Arès. La
prudence le porte à cacher son identité. C'est comme ceux de nos
frères qui moissonnent dans d'autres villes que leurs
villes de résidence où leur état patent de Pèlerin d'Arès pourrait
nuire à leur carrière. Mais, sauf dans des cas spécifiques de ce
genre, je ne vois pas très bien pourquoi il faudrait être anonyme
dans le témoignage. Si quelqu'un pousse la porte du 32 rue Raymond
Losserand, s'adresse à vous, frère Patrick, et dans la
conversation vous demande votre identité, histoire de vous revoir,
refuserez-vous de la lui donner ? Je ne crois pas.
De toute façon, je n'ai jamais donné de conseils directifs à
propos de l'anonymat. Chacun fait ce qu'il estime devoir faire ou
pouvoir faire.
165c63
Communication :
Je ne résiste pas au désir de partager cette vidéo;
que communique frère Nazih, où l'on voit des cygnes noirs
partageant leur nourriture avec les poissons.
21jun15 165C64
La science dit que chacun naît avec une nature qu'il est
impossible de changer.
Vous prétendez préparer le monde futur heureux. C'est faux parce
que changer est impossible. Si je nais avare, je meurs avare comme
le lion naît carnassier et meurt carnassier.
Le malheur est inhérent à la vie du monde. Au Jurassique les
dinosaures s'entrebouffaient. Aujourd'hui rien n'a changé, les
humains s'entrebouffent comme des animaux en dépit des différentes
apparentes. Ce que vous appelez péché ou mal n'est qu'une
situation naturelle sur terre.
Vous citez souvent des philosophes et, au fond, vous n'êtes jamais
qu'un philosophe.
Passons !
Au fond tout est très simple. Votre Pèlerinage ne sert à rien.
Votre pénitence non plus.
J. B.
Réponse :
Ma réponse est un peu longue, parce que ce que vous dites, mes
frères missionnaires l'entendent souvent, et je profite de
l'occasion que vous me donnez pour rendre toujours plus visible ou
claire ma position.
Il y a eu un philosophe ou sociologue français du nom de Georges
Friedmann, un normalien, qui fut un ami de mon père. Ils se
connurent tous les deux au Parti Communiste. J'avais oublié cet
homme, qui vint chez nous quand j'étais enfant, quand je suis, par
hasard, tombé, il y a peu de temps, sur un livre de lui: "La
Puissance et la Sagesse", édité en 1970. Je cite ici trois
paragraphes de ce livre, qui m'ont paru très beaux :
Prendre son vol chaque jour ! Au moins un moment
qui peut être bref, pourvu qu'il soit intense. Chaque jour un
exercice spirituel, seul ou en compagnie de quelqu'un qui veut
aussi s'améliorer.
Exercices spirituels. Sortir de la durée. S'efforcer de
dépouiller les propres passions, les vanités, le prurit de bruit
autour de ton nom qui, de temps à autre, te démange comme un mal
chronique. Fuir la médisance. Dépouiller la pitié et la haine.
Aimer tous les hommes libres. S'éterniser en se dépassant.
Cet effort sur soi est nécessaire, cette ambition est juste.
Nombreux sont ceux qui s'absorbent entièrement dans la politique
militante, dans la préparation de la révolution sociale. Rares,
très rares sont ceux qui, pour préparer la révolution veulent
s'en rendre dignes.
Quand je lis des écrits forts de cette belle raison
spirituelle, je me tourne vers le Père et je lui dis: "Mais
pourquoi n'es-Tu pas allé chercher un homme comme Georges
Friedmann, dont la pensée correspondait tellement à la Tienne, au
lieu d'un pauvre type comme moi, un ecclésiatique qui ne voyait
pas les choses comme ça ?"
Mes frères se lançant dans la mission sociale au cours des années
90 pensaient évidemment à la "révolution sociale" dont parle
Friedmann, et ils oubliaient que La Révélation d'Arès demande,
comme le rappelle Friedmann, que nous nous "rendions dignes"
d'abord, "dignes" d'une révolution sociale qui se fera d'elle-même
au fur et à mesure que grandira le petit reste de pénitents. On me demande assez souvent si la pénitence que je
prêche peut encore se faire en nos temps modernes. Je réponds oui,
parce que la pénitence n'est ni une philosophie, ni un
sacrement, bref, quelque à quoi il suffirait de croire, mais un changement
de vie, ou plutôt de manière de vivre, dont l'homme est
capable. Cette capacité est certes niée par la "science" que vous
évoquez, mais faire pénitence, c'est réactualiser la
capacité de changer. Je me suis prouvé que c'était possible, parce
que j'étais un certain homme avec un certain caractère avant
d'être pénitent, et je suis un autre homme aujourd'hui.
Le pénitent est un homme vivant qui choisit sa vie, son
destin, fait l'effort d'y parvenir. Aucun dogme salvateur
là-dedans, seulement l'effort de changer et c'est ce
changement qui est salvateur. De même, un chrétien, je
parle d'un vrai chrétien, n'est pas clui qui croit dans les dogmes
de son église, mais seulement celui qui met en pratique le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Voilà pourquoi notre foi est totalement indépendante de toute
théologie. Ceci dit, je cite quelquefois des théologiens, mais surtout
des philosophes en effet. C'est parce que je sais que nous changerons
le monde tous les hommes de bien ensemble. La changement
du monde (Rév d'Arès 28/7) sera une œuvre collective — un
seul homme ne peut pas aboutir à ce changement. Je crois que le Père est intervenu en 1974 et 1977 à un
certain point ou carrefour d'un processus de changement auquel
beaucoup d'humains avaient pensé et travaillé déjà comme beaucoup
y penseront et travailleront, et je crois que les philosophes sont
nos ancêtres qui nous ont appris à utiliser notre cerveau, à
comprendre, à réfléchir, parce que faire pénitence
demande à réfléchir à la pénitence de sorte qu'on
puisse voir la vie pénitente sous tous ses angles, sinon
elle ne sera qu'une action incomplète qui échouera..
Mais je ne suis pas philosophe. La Révélation
d'Arès n'est pas un livre philosophique. Certes, j'ai déjà
dit que nous Pèlerins d'Arès avions pour philsophie
l'existentialisme, mais c'est parce que, dans le fond, je ne crois
pas que l'existentialisme soit vraiment une philosophie. C'est
plutôt une façon d'être et de devenir propre à tous les hommes qui
réfléchissent sur eux-mêmes, leurs projets, leur avenir.
Pour moi, la philosophie au sens que vous donnez à ce mot est
autre chose, cependant autre chose de complémentaire à moi. Si je
ne vis pas pour manger, j'ai besoin de manger et alors, si je ne
vaux pas manger pas n'importe quoi, je dois faire appel à la
grande diversité des aliments. Je fais de même appel à toute la
diversité philosophique.
Dans l'antiquité, par exemple, les stoïciens et les épicuriens,
qui ne croyaient pas à une vie après la mort, ont invité leurs
disciples à adopter une philosophie de la vie tirant le maximum de
la vie présente. Ce n'est pas du tout notre cas, à nous Pèlerins
d'Arès, mais nous ne sommes pas pour autant désintéressés des
philosophies stoïcienne et épicurienne, parce que celles-ci ont vu
l'existence humaine sous une certaine lumière pratique très
intéressante, parce qu'elles ont plongé dans le mystère de la
joie, du bonheur, de la jouissance, d'une façon qui nous
interpelle aussi, puisque nous sommes faits de chair,
même si nous avons une âme (Rév d'Arès 17/7). Nous
avons besoin, pour mieux discerner les tenants et aboutissants de
notre changement, de nous comprendre nous-même de
toutes les façons du matériel au spirituel.
Autrement dit, la philsophie nous aide à prendre conscience de
nous-mêmes de façon plus complète.
Les rapports entre pénitence et vie courante — nous ne
sommes pas des cloîtrés, notre quotidien pèse sur nos décisions en
tous domaines — sont complexes. Nous avons besoin de penser. Les
philosophes nous y aident.
Oui, le but poursuivi est "très simple" comme vous dites, mais les
sentiers pour y parvenir ne sont pas simples.
01jul15 165C65
Les raisons professionnelles [de mon pseudonyme dans facebook] que
vous invoquez sont bien celles pour lesquelles je ne m'affiche pas
sous ma véritable identité sur Facebook. C'est la mesure que j'ai
trouvée.
Ce choix est en réalité le fruit d'une longue réflexion et de 20
ans d'expérience du contact avec mes clients comme avec mes
prestataires, sous-traitants et même salariés.
Pour autant, il ne le satisfait pas. C'est simplement le moins
mauvais choix qu'il nous a semblé, mon associée-épouse et
moi-même, sage d'adopter. Mais cela ne fut pas toujours le cas.
Lorsque nous avons créé l'entreprise avec mon épouse, en 1995,
nous avons d'abord opté pour la transparence. Nos salariés
d'abord, mais aussi certains de nos prestataires et de nos clients
étaient informés de notre espérance dès que l'opportunité ou
simplement le sujet de la conversation le permettait.
Pendant plusieurs années, cette situation n'a posé aucun problème,
jusqu'au jour où une salariée nous reprocha d'appartenir à ce
qu'elle considérait comme une secte et monta l'ensemble de
l'équipe contre nous. Cet incident nous coûta cher, la jeune fille
quittant d'abord le navire et laissant derrière une équipe à
reconstruire.
Nous décidâmes alors de procéder a priori à une séparation net du
professionnel et du spirituel, nous laissant la possibilité
d'aborder ces questions a posteriori, selon le contexte et la
sensibilité de nos interlocuteurs. C'est ainsi que certains de nos
salariés savent pourquoi nous nous rendons chaque année à Arès, où
certain de nos prestataires contribuent directement à notre
mission à travers leurs expertises. Pour le reste, cela nous
oblige à nous concentrer sur le terrain de l'exemplarité, car même
si notre apostolat n'est pas direct — nos salariés, partenaires et
clients quant ils ne savent pas que nous sommes Pèlerins d'Arès,
savent au moins que nous sommes croyants libres dans le
sens du christianisme des origines —, nos comportements sont
évalués en permanence.
J'assume aujourd'hui pleinement ce choix, qui m'a amené à garder
l'anonymat sur Facebook par voie de conséquence, mais tout reste
évolutif. Nous sommes des croyants libres en réflexion
et évolution permanente. Quelle libération !
Jeff d'Île de France
Réponse :
Voilà un commentaire qui est aussi une très belle et sage
explication de votre pseudonimat.
Merci pour lui, mon frère Jeff. La Révélation d'Arès prévient : Tu n'auras pas
l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice... car tu n'as pas
pouvoir de te ressusciter (29/5). Il s'agit de "se
ressusciter" socialement autant que physiquement, car une mort
sociale, sous les coups de la méchanceté, de la bêtise, de la
calomnie, de la critique, etc., peut aussi tuer l'apôtre et la prudence
nous est recommandée (35/10), dans les cas où elle est
nécessaire.
01jul15 165C66
Je ne voudrais pas offenser JB en lui disant que la prémisse de
son commentaire 165B64 n’étant pas exacte, la conclusion n’a
aucune chance de l’être, en bonne logique. Oui, la pénitence
sert à quelque chose et le pèlerinage aussi : ils servent l’une,
et l’autre, à changer l’homme pour changer le
monde. Et ce n’est pas une assertion gratuite, puisque la
science elle-même vient à notre secours !
Non, la science ne dit pas "que chacun naît avec une nature qu'il
est impossible de changer", c’est peut-être la vieille "sagesse"
populaire qui le prétend (pour s'éviter l'effort ?) : "Chassez le
naturel, il revient au galop !' Et cela en impose, paraît juste…
au premier abord.
Et voilà que les neurosciences ont reconnu la plasticité du
cerveau. Le neurochirurgien Hugues Duffau a travaillé sur la
cartographie du cerveau et vient de publier des travaux battant en
brèche la théorie de Broca qui localise l’élaboration de la parole
dans une zone précise du cerveau. Pour ce chercheur, la
caractéristique première du cerveau humain est d’être capable de
se reconfigurer.
De son côté, Olivier Houdé à l’aide de l’apport conjugué de la
psychologie et des neurosciences (et de l'imagerie cérébrale
médicale) a isolé une fonction essentielle du cerveau : la
résistance cognitive. Il fait part de sa découverte dans son
ouvrage "Apprendre à résister" où il décrit trois systèmes
cognitifs dans le cerveau : un premier système, très rapide,
automatique, heuristique, stéréotypé ; un deuxième, plus lent
réfléchi, algorithmique ; le troisième, localisé dans le cortex
préfrontal, qui possède une fonction de contrôle, d’arbitrage et
sert à ralentir la pensée, à inhiber les automatismes, permet de changer
de stratégie, de raisonner autrement, donc d’activer un autre
réseau neuronal. C’est ce système créatif qui nous permet
d’apprendre à contrôler nos pensées.
M. Houdé démontre ainsi que l’on peut "apprendre à résister à une
façon mécanique et habituelle de penser" et il conseille de
déclencher un mécanisme de contrôle cognitif par lequel le cerveau
humain s’inhibe partiellement.
C’est pour moi, en d’autres termes, faire taire l’animal pensant,
pour parler et penser avec l’intelligence… du cœur. Beau
signe de liberté !
Pour mettre en œuvre la réflexion, il faut d’abord inhiber
l’instinct. Et surtout, cette capacité, clairement localisée dans
le cerveau, peut être entraînée !
Je sens, dans cette démonstration scientifique, la preuve
éclatante que le Sermon sur la Montagne est déjà bel et
bien un appel à la pénitence, un refus du premier
mouvement : "On me frappe, je rends le coup !", un rejet des
traditions, des automatismes de la pensée et des conditionnements
de la culture.
Oui, nous pouvons changer, nous pouvons devenir nobles, discrets,
patients, respectueux de la liberté de l’autre, et miséricordieux,
mais aussi conquérants et co-créateurs du monde avec le Père : des
images et ressemblances de Dieu. Bientôt de retour !
Mais le Créateur en Qui je crois, sait déjà tout cela, autrement
serait-Il revenu nous parler ?
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Très beau et très utile commentaire ! Merci pour lui, ma sœur
Françoise.
01jul15 165C67
La science dit que chacun naît avec une nature qu'il est
"impossible de changer."
Ceci est aujourd'hui dépassé avec l'épigénétique où l'on trouve
que le comportement influe sur l'expression génétique, produisant
des changements transmissibles.
J'ai écrit sur ce sujet (en anglais) en juin 2009 sur mon blog :
https://djdblogginghere.wordpress.com/2009/06/09/genes-for-good/
Dawnel D. de Bretagne-Ouest
Réponse :
L'épigénétique, si ma méoire est bonne; est la théorie qui
explique qu'un embryon se développe par formation sucessive
d'éléments nouveaux de son anatomie et donc probablement de son
psychisme.
C'est une théorie qui peut en effet expliquer pourquoi nous
pouvons changer au cours de notre vie terrestre aérienne comme
nous pouvions changer quand nous étions fœtus, sauf que dans notre
cas d'humains adultes respirants c'est la volonté et non plus la
nature qui effectue le changement.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Dawnel.
Je n'ai pas le temps de consulter votre blog dans les jours
actuels, mais je le ferai sans faute.
01jul15 165C68
"Béni Dieu qui sort l'homme des ténèbres,
Qui lui parle à l'étape de son pèlerinage
sur les sentiers vers les hauteurs Saintes." [Paroles que prononce
frère Michel saluant le lieu où le Père lui a parlé]
Bien aimé frère Michel,
L'océan pacifique [? l'Atlantique ?] est si vivifiant !
Quel bonheur se fût d'y plonger dans sa fraîcheur entre les prises
de Feu [Rév d'Arès xLi/7].
Notre séjour arésien s'est achevé aujourd'hui, mais le Pèlerinage
se poursuit et la beauté (Rév d'Arès 12/3) de la foi me
souffle toujours qu'il ne s'achèvera que devant la Face de l'
Éternel, s'il plaît au Tout Puissant.
L'année dernière nous n'avons pas pu venir pour les raisons que
vous connaissez. Ayant choisi de rester auprès de mon épouse
souffrantes pour la soutenir, le Pèlerinage se faisait pourtant
avec ferveur depuis notre demeure.
Je me souviens vous avoir alors écritn dans l'espérance de jours
meilleursn tout en voulant y croire et cependant conscient des
enjeux incertains quand tout n'est pas dans nos mains : "Nous
viendrons prendre le Feu l'année prochaine ensemble."
C'était une promesse de faire tout notre possible pour aller de
l'avant. De croire en la Vie nouvelle et ses
innombrables possibilités de transformation.
Promesse que je faisais aussi à Celui qui est descendu sur cette
terre un beau jour pour nous tendre Sa Main. Un jour
inattendu. Un jour béni, pour s'y enraciner comme une vigne
(Rév d'Arès 31/1) et rappeler à Sa créature, dans Son
Amour, sa vraie vocation et sublime destin, dans un effort
salutaire pour retrouver la Vie (24/5) : le Bien
qui ouvrira les écluses de l'Eau Forte, l'orage (Rév. d'Arès
vi/6) de Vie qui soulèvera les âmes
passés, présentes et futures pour faire du charbon un diamant dans
la résurrection que couronnera l'apothéose de la transfiguration
planétaire finale, pour laquelle nous travaillons et pour la
peine d'une pénitence renouvelée fidèlement chaque jour
dans la constance : l'amour, le pardon, la paix, la vraie liberté,
l'intelligence du coeur et la joie même de reprendre le chemin et
potentiel de cette Vérité dans les parfums de l'île bleue au
loin (Rév d'Arès xiv/13) à l'aube du Bonheur
d'Éden.
Une année spirituelle qui s'achève, c'est une autre commence !
Le temps est passé si vite durant ces 6 jours et 5 nuits. Je n'ai
pu rencontrer tous les frères comme je l'aurais souhaité mais j'ai
pu prier avec tous ceux présent et même faire connaissance de
quelques frères et sœurs.
Cela fût une joie nouvelle dans la paix, l'amour, la foi partagée
autour du divin projet d'une merveilleuse aventure. Nous avons pris
le Feu une fois encore devant vous frère ainé,
frère Michel, témoin Vivant du Saint: le Créateur qui
est venu les 2, 9 et 19 octobre et les 9 et 22 novembre 1977 dire
depuis Son immensité incommensurable sur ce lieux : un point
infinitésimal de cette poussière terre à l'une des innombrables
poussières qui l'habite et pour la multitude d'où sortira le petit
reste de pénitent moissoneur. 1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe
la pierre, où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main.
Béni soit Dieu en tout temps maintenant toujours dans les siècles
des siècles !
Bon pèlerinage à tous mes frères et sœurs pour la Vie et
le Bien
Alléluia !
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Merci, frère Guy et sœur Florence, pour ce beau commentaire.
01jul15 165C69 Cette annonce peut être
importante pour quelqu'un qui a oublié
ses lunettes à Arès :
Une paire de lunettes de vue (myopie), solaires, a été oubliée sur
les lieux du Pèlerinage, dans le déchaussoir de la Maison de La
Sainte Parole.
Un appel a été fait sur place, mais le pèlerin propriétaire a dû
repartir ces jours derniers.
Il peut nous contacter à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, 15 rue Jean
Lebas 33740 Arès.
[ou auprès du frère Michel Potay, BP 16, 33740 Arès,
France]
et nous lui enverrons ses lunettes par retour.
Chantal C. d'Aquitaine
Réponse :
J'espère que le pèlerin qui a oublié ses lunettes lit le blog !
01jul15 165C70
Je voulais savoir si, dans votre long périple de croyant et
d'investisseur, au sens noble du terme, des lieux d'Arès, vous
aviez été attaqué par des entités négatives tels des Reptiliens
Blancs, sorte de Dragons Ailés extrêmement intelligents et
manipulateurs, déguisés généralement en êtres de lumière. Ces
êtres seraient à l'origine des manipulations mentale de l'être
humain depuis des éons et de son contrôle totale, et seraient sans
doute symbolisés par le serpent dans la genèse qui tenta Êve, la
Femme, la partie intuitive de l'Être humain qui se serait laissé
tenter par la promesse de la "connaissance".
Ces Être manipulent les être humains de manière totalement
souterraine et inconsciente via les plans invisibles et subtils,
que nos sens ne peuvent percevoir mais que notre âme peut voir si
elle en prend conscience. Ils sont les démons de la Bibles, les
Anges déchus.
Si vous en voyez/percevez un, puissiez vous appelez l'Archange
Saint Michel (son épée qui rentre par le sommet du crâne dans les
être négatifs et qui coupe les chaînes obscures invisibles) et son
armée d'Anges célestes, ainsi que le Christ, fils du Père tout
puissant, ainsi que l'Esprit Saint pour qu'il puissent refondre
ces êtres négatifs dans la lumière Divine d'Amour et que tout soit
pardonné et guéri, que la haine soit transmutée en compréhension
et en lumière véritable, en amour.
Pour que l'humanité se libère de ses tyrans, qu'elle se libère
d'elle même,
Pour un monde de paix véritable sans supercheries ni faux
semblant,
Pour un monde où les masques tombent, même les plus subtilement
enfouis et cachés dans nos consciences et qui, à notre instar nous
manipulent et nous rongent jusqu'à ce que nous ayons le courage de
les voir en face tel qu'ils sont.
Puissiez-vous être vecteur de l'Être Christique qui est le Cœur de
l'Homme et le Cœur du Monde.
http://fantastiquephoenix.free.fr/ashtar/eliminer-implants.htm
http://fantastiquephoenix.free.fr/ashtar/eliminer-implants2.htm
Un Être Humain qui vous reconnaît.
Bonne soirée, Fraternité
Quentin P.
Réponse :
Votre commentaire est sympathique, mais complètement à côté des
choses beaucoup plus simples contre lesquelles La Révélation
d'Arès nous demande de lutter : notre propre péché. Notre
lutte contre le péché s'appelle pénitence. Le péché, c'est notre propre propension atavique,
devenue culturelle depuis longtemps, à faire et dire le mal. Les démons
dont parle la Véillée 26 dans La Révélation d'Arès ne
sont que nos mauvais penchants hérités du mauvais choix qui fut
fait par nos ancêtres du peuple d'Adam qui refusa le
plan du Créateur (Rév d'Arès 2/1-5). Je n'ai jamais vu ni senti des "entités négatives tels des
Reptiliens Blancs, sorte de Dragons Ailés extrêmement intelligents
et manipulateurs, déguisés généralement en êtres de lumière". Par
contre, je me suis senti souvent, particulièrement au début de ma
pénitence quand je pris pleine conscience de mon état de
pécheur, négatif moi-même. Le "reptilien blanc... ailé"
c'était moi-même, en quelque sorte.
Mon frère Quentin, vous semblez me connaître, mais moi, je ne me
souviens pas de vous. Si vous lisez ce blog, par lequel vous vous
adressez à moi, vous devez savoir que le mal vient de l'homme et
seulement de l'homme.
Il y a sans doute dans l'univers invisible autour de nous des
"entités" qui peuvent nous faire du mal ou nous porter à faire le
mal, mais la Parole de Dieu dit très peu de choses à leur propos,
simplement parce que les acteurs du mal, ce sont principalement
les hommes ; c'est pourquoi c'est à eux et à eux seuls que le Père
adresse sa Parole, afin de les conduire au Bien, dont
ils sont capables comme ils ont été et restent capables du mal.
Il vous suffit d'aimer tous les hommes, de pardonner
toutes les offenses, de faire la paix avec tous, de vous
efforcer de réfléchir et parler avec l'intelligence du
cœur et de vous rendre libre de tous préjugés et vous
rendez peu à peu inactif le "reptilien blanc" qu'il vous arrive
d'être, frère Quentin !
09jul15 165C71
Ajiba B.I.
Réponse :
Merci, ma sœur Ajiba, pour cette belle prière en video.
09jul15 165C72
Je reviens de Pèlerinage où j'ai pris notamment la résolution de
mieux aimer mon prochain, pour ce faire je me suis dit
qu'il fallait, pour les choses importantes, que j'arrête d'être
complaisant, que j'aie le courage de détourner mon prochain
de l'erreur (Révélation d'Arès 27/3).
J'ai un problème , c'est que je suis rarement sûr de moi, sûr
d'avoir raison. alors j'ai trouvé un bon compromis, je donne mon
point de vu, une autre façon de voir, dans l'espoir qu'il pourra
réfléchir lui-même à partir de ce nouvel élément, tout en lui
disant, quand c'est le cas, que je n'en ai pas la certitude.
Voici mon opinion sur deux sujets qui me semblent relativement
importants, suite à des discussions, réflexions, lecture du blog.
Je précise que je n'ai aucune connaissance scientifique ou autre,
je suis plutôt une nullité en matière culturelle, mais j'utilise
ma logique au même titre que la logique d'un autre.
Je n'en ai pas la certitude mais je donne donc mes opinions en me
disant que ça peut aider.
1er sujet : Il y a dans les médias (livres etc...) des
sermons de personnalités de tous horizons en vogue qui ont des
discours qui d'apparence donnent l'impression de dire ce que dit La
Révélation d'Arès (genre "l'homme est un Dieu"), on trouve
même des livres à ce qu'on m'a dit, bien antérieurs à La
Révélation d'Arès, qui disent la même chose.
Je dis que
1- J'ai bien peur que la reine se pare de neuf (Rév d'Arès
xix/14) et que l'eau ne peut pas sourdre d'eux (16/13)
(je parle de ceux médiatisés) , car ils n'appellent pas à la
pénitence et ils sont dans le sens du système, ce qui ne
veut pas dire qu'ils n'ont pas leur utilité, mais rien à voir avec
La Révélation d'Arès.
2- En ce qui concernent les vérités antérieurs, je dis
qu'elle sont visibles et audibles seulement maintenant et
que c'est grâce à La Révélation d'Arès et la
mission de Mikal, Lumière rétroactive si on peut dire, La
Révélation d'Arès révèle la Bible le Coran mais aussi les
écrits des divers messagers de Dieu.
2ème sujet : On entend — époque rationaliste — que la Parole, les
sentiments, la volonté, l'amour, que sais-je ? est dans le
cerveau, ce qui veut dire que ce sont simplement des réactions
chimiques/électriques, moi je dis que c'est fausse apparence, tout
ça est ailleurs, disons en amont.
Mettons, on fait une photo de mon cerveau j'ai une émotion,
on refait une photo, on voit une différence, c'est l’émotion qui
fait la réaction chimique pas l'inverse ,n'est ce pas dans ce sens
qu'on fait les expérience ? Alors ?
Qui choisit ? c'est Moi ! Qui a la volonté ? C'est Moi ! Qui
initie ma réflexion, réfléchit ? C'est Moi ! Mon cerveaux, mes
impulsions électriques, sont le média de ma pensée, supprimer le
média on ne mesure plus la pensée, mais ça ne veut pas dire
qu'elle n'est plus là. Il y a d'autre possibilités que la science
ne peut trouver si elle ne prend pas en compte l'homme complet chair
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).
Xavier H de Région PACA
Réponse :
"Je suis rarement sûr de moi, sûr d'avoir raison," dites-vous,
frère Xavier, et je vous réponds : Nous en sommes tous là à des
degrés divers. Tous autant que nous sommes, nous apprenons tous
les jours, nous comprenons mieux chaque jour.
Oui, la foi est évolutive, comme le rappelle frère
Didier (voir 165C77), et nous évoluons sans cesse. Aussi ne
sommes-nous jamais "sûrs d'avoir raison", mais cette insuffisance
étant propre à tous les hommes, nous devons avec confiance parler
et agir en fonction de ce que nous comprenons aujourd'hui, même si
nous comprendrons mieux demain.Au reste, nous ne sommes jamais
seuls. Il y a, sans qu'il s'en doute, un ange à
proximité de l'apôtre pour l'inspirer.
Vos opinions sur les deux sujets que vous citez me paraissent
bonnes.
Vous avez toutes les raisons d'avoir confiance en vous-même, frère
Xavier.
09jul15 165C73
Je ne vous cacherai pas que je suis particulièrement heureux de
lire un passage de votre réponse 165C64 : "J'ai déjà dit que nous
Pèlerins d'Arès avions pour philosophie l'existentialisme, mais
c'est parce que, dans le fond, je ne crois pas que
l'existentialisme soit vraiment une philosophie. C'est plutôt une
façon d'être et de devenir propre à tous les hommes qui
réfléchissent sur eux-mêmes, leurs projets, leur avenir."
Malheureusement, la grande majorité des Pèlerins d'Arès supposés
suivre votre enseignement, dont ceux considérés comme faisant
partie du petit reste, que le Père vous a chargé de rassembler
[Rév d'Arès 24/1], est encore loin d'avoir compris la
subtilité que vous soulignez et qui représente toute la dimension
unique et exceptionnelle de l'existentialisme.
Sans la conscience aiguë de cette subtilité que vous articulez
pour la première fois, me semble-t-il, l'application des termes
qui définissent la pénitence peut être considérée comme
un leurre. Soit dit en passant, ce leurre est la source de tous
les scandales (passés, présents et futurs) que causent la
responsabilité d'agir au Nom de Dieu sans en comprendre le
principe fondamental qui se trouve être justement
l'existentialisme.
L'existentialisme est très utile, pour ne pas dire indispensable,
afin de pouvoir retrouver la vie enfouie sous le piétinement
des batailles [Rév d'Arès 24/4]. D'après moi, l'une des
grandes batailles à mener aujourd'hui, et cela depuis
l'enseignement du Sermon sur la montagne, est celle de
ne pas piétiner la pénitence dès sa (presque) naissance
sous la lumière de La Révélation d'Arès.
Par le manque évident de compréhension et de vécu de ce qu'est
l'existentialisme, je considère que l'humanité éveillée à la toute
nouvelle compréhension de ce qu'est la pénitence est
déjà jetée en pâture à une nouvelle religion. Sûrement la
quatrième, n'est-ce pas ? Donc sans chercher à faire bien
comprendre et à assimiler "cette façon d'être et de devenir propre
à tous les hommes qui réfléchissent sur eux-mêmes, leurs projets,
leur avenir. ", et qui se trouve être l'existentialisme, vous ne
pourrez jamais défendre le mouvement des Pèlerins d'Arès comme
n'étant pas une religion. J'ai cherché à faire comprendre la
subtilité, hors philosophie que vous avancez aujourd'hui, à
travers différents essais et tentatives. Ce fut sans succès. J'ai
été accusé, entre autres, de vouloir récupérer votre enseignement
sous un autre angle ou encore que je proposais un enseignement de
mon cru.
Alors que, puisqu'il semble que nous devons nous contenter de
votre article dans "Et ce que tu auras écrit" (pourtant assez
explicite) ou de tous vos propos épars sur ce sujet, je ne
cherchais qu'à être un porte parole au nom de l'existentialisme
que vous n'êtes pas suffisamment à mon goût. Le leitmotiv de ce
qu'est la pénitence semble être bien entré dans les
mœurs arésiennes tandis que celui de l'existentialisme semble être
resté obsolète.
Mais peut-être est-ce le fait d'être un prophète qui se
doit d'insister sur les termes de la Parole et non de la
philosophie? Sur ce et pour finir, je ne peux m'empêcher de
rajouter que l'existentialisme est la "philosophie de la liberté
absolue" et que la liberté absolue entend la responsabilité
absolue. Merci.
Une dernière chose : Il serait vraiment temps de nous attacher,
dans l'enseignement de notre Créateur, à tout ce qui peut nous
rendre toujours plus responsable au lieu de pointer des aspects
élitistes ou stratégiques de la Parole susceptibles de nous
diviser toujours plus et creuser le fossé entre les croyants et
les non croyants.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Vous parlez de "cette subtilité que vous articulez pour la
première fois, vous semble-t-il," mais d'abord ce n'est pas
vraiment une subtilité, et si j'ai rappelé en divers endroits ce
qu'était l'existentialisme des philosophes de profession, j'ai
aussi toujours relativisé, ou élargi, le sens philosophique
d'existentialisme tel que nous percevons celui-ci dans La
Révélation d'Arès. Rien de nouveau ici. Le mot
existentialisme souffre, comme tout ce que nous disons, des
insuffisances du langage humain.
Ceci étant, je vous rappelle que le petit reste n'est
jamais qu'un petit reste de pécheurs — puisque
petit reste de pénitents, seuls des pécheurs
étant pénitents —, particulièrement décidés, chacun
selon ses moyens, à suivre de plus près sans broncher la voix
prophétique de l'homme Michel. Rien d'étonnant donc à
ce que des pécheurs soient "encore loin d'avoir compris
la subtilité que je souligne et qui représente toute la dimension
unique et exceptionnelle de l'existentialisme."
Non, les Pèlerins d'Arès ne sont pas "jetés en pâture à une
nouvelle religion." Vous n'avez jamais été assez profondément
Pèlerin d'Arès pour vous en rendre compte. Je le regrette, mais
comme nous sommes tous appelés à changer, vous changerez
peut-être.
Merci pour ce commentaire où vous exprimez le fond de votre
pensée, une franchise très appréciée, parce que vousy êtes à votre
aise, frère Frédéric. Je crois seulement que vous n'avez pas bien
compris certaines choses, mais cela ne vous empêche pas d'être un
pénitent, je pense, et c'est bien là l'essentiel.
09jul15 165C74
Frère Michel nous sommes au mois de juillet, c’est votre
anniversaire.
Je crois que cela n’est pas un cadeau d’avoir un an de plus, car
la machine, ce corps de chair s’altère encore un peu plus chaque
jour. Assis, le frère voit la fleur qui fane et la
rouille, il sent son os qui se tord, alors dans sa tête la houe
entre pour faire le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
La vieillesse est pour moi tristement une calamité. Je vous
souhaite cependant pour vos 86 ans une excellente santé.
Ce matin, un coup de sonnette. Un très jeune homme, un conseiller
vient m’avertir que de nouveaux compteurs électriques vont être
installés dans ma région afin de faire une expérience dans une
économie salutaire d’énergie. Plusieurs foyers participeront à
devenir expérimentateurs, ce qui leur permettra de maîtriser leur
consommation d’électricité, donc chacun deviendra responsable de
la cité. Impliquer les membres à être gestionnaire
d’eux-mêmes dans une animation collective afin de réaliser un
bilan énergétique de nos foyers. Je m’écrie : "Comme La
Révélation d’Arès !" "La Révélation d’Arès, c’est quoi ?" me demande t-il.
J’explique de A à Z l’événement surnaturel qui s’est déroulé à
Arès. Remplacer les systèmes financiers, politiques,
religieux et institutionnels par des responsables qui ne seront
pas des chefs.
"Intéressant ce que vous me dites," me dit le jeune garçon de
mentalité athéisme. "Je suis troublé, ému, renversé de ce que
j’apprends par vous," ajoute-t-il.
Il est sorti de chez moi avec la bilingue, les "Piliers de la
Pénitence", l’autonomie prophétique : Dieu a parlé à cet homme.
"Parlez-vous anglais ?"
"Un peu," me dit-il.
"Ce sera une manière de vous perfectionner en anglais en lisant et
en relisant La Révélation d’Arès dans cette langue. La
couverture du Livre est un peu écorchée," lui-dis-je.
"Aucune importance," me répond-t-il. "Vous me donnez
tout ça ?"
"Vous êtes très jeune. Vous êtes l’avenir de ce monde et
brusquement je sens votre soif récréative qui vous était inconnue
il y a quelques minutes. Vous venez de subir subitement un coup de
foudre spirituel dans lequel votre émotion votre emprunte est
réelle."
Il est reparti de chez moi comme s’il avait reçu un électrochoc
bénéfique qui l'a amené à réfléchir à une espérance d’un monde
meilleur à laquelle il n’était pas préparé avant de renter chez
moi et il est sorti de chez moi avec l'esprit de voir la société
de demain dans un contexte et une civilisation totalement
différents de celle-ci. Son ébranlement, son sentiment
s’extériorisait pleinement.
Il avait été missionné déjà dans la rue mais le contact ne
s’était pas fait.
Finalement, il n’était pas si athée que ça.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Mary, pour cette belle anecdote.
Je sais que vous êtes un infatigable témoin du Père.
09jul15 165C75
Quelques lignes pour témoigner aussi que ce court séjour pour
prendre le feu au Pèlerinage a été en soi un petit miracle. Je n'
envisageais guère la possibilité de voyager il y a encore trois
mois et je redoutais jusqu'au dernier moment un obstacle majeur à
ce séjour à Arès.
C' était donc une grande joie de se retrouver sur cette Terre
Sainte.
L' échange avec quelques sœurs et frères permettent toujours un
éclairage et une dynamisation qui peuvent être essentiels. Le Père
peut envoyer ses Anges à travers ces échanges.
"Il y a encore un effort à faire." Cette phrase a résonné en moi
pendant la prière. L'effort est à faire tous les jours, on le
sait, quelque soit la situation où l'on est.
Et pourtant le retour de ce séjour est très difficile, je sens "le
mal creuser la tombe" et une extrême fatigue tend à vouloir
réduire mes efforts et la résolution de lire La Révélation
d'Arès en boucle ! (J'ai déjà fini la première lecture). Le
Livre ne m' est toujours pas facile à lire, à comprendre et j' ai
demandé au Père de m' aider dans cette intégration, "que le
doigt du Père ouvre le Livre " (Rév d'Arès xxxvi/7) d'où
peut être l'effort demandé dans ma persévérance.
Dans le blog, il a été question hier de la capacité ou non de se
changer (165C66 et 67).
J' ai appris, il y a quelques années, que les cellules cancéreuses
étaient appelées des cellules immortelles, qui ne voulaient pas
mourir, donc se transformer et qui se multipliaient de manière
anarchiques (peut être aussi comme les pensées et les émotions de
l'homme qui s' agitent dans un mouvement incessant). Pourtant le
docteur Luc Bodin, oncologue je crois, affirme que ces mêmes
cellules peuvent se transformer.
Peu y arrivent, c'est vrai, alors quelle est donc cette résistance
qui malgré notre volonté associée à Son Souffle ne nous
permet pas aussi facilement cette re-création dont on aspire si
intensément ?
"Les mauvais penchants hérités du mauvais choix qui fut
fait par nos ancêtres du peuple d'Adam qui refusa le plan du
Créateur (Rév d'Arès 2/1-5)." vont ils nous hanter
encore si longtemps et continuer à provoquer des agonies si
terribles dans le monde ?
Quatre générations ne suffiront pas (24/2),
dit La Révélation d'Arès. Les conditions du miracle (la
pénitence ?) seraient-elles insuffisantes pour espérer
voir les changements s'opérer dans le monde en nous ?
Ainsi, la pénitence ne semble pas toujours répondre à
notre appel au changement (sur le plan visible), tel que
nous voudrions le voir. Le mal à aller "pelleter" doit être si
profondément caché que voir les Hauteurs Saintes ne nous
est offert que dans un abandon total et pareil à une mort ? Ou
pendant quelques expériences de transcendance inattendue ?
Puisse cette période de Pèlerinage nous permettre d'aller plus
loin encore dans cette rencontre, cette alliance de Dieu et de
l'homme, favoriser, fertiliser, féconder notre ha (âme)
personnel pour en faire Son instrument tel Sa Volonté.
Bien à vous , Frère Michel et à sœur Christiane;
Florence de l'Hérault
Réponse :
"...Lire La Révélation d'Arès en boucle ! J'ai déjà fini
la première lecture," dites-vous, sœur Florence. Vous apportez ici
la preuve que le Pèlerinage peut aussi être un commencement, un
déclencheur, tandis qu'il est un aboutissement, un acte perfectif,
pour d'autres.
Je sais que vous souffrez, sœur Florence, parce qu'un mal,
provoqué par les péchés du monde, est tombé sur vous
comme il peut tomber sur n'importe qui. En guérirez-vous ? Si oui,
ce ne sera que pour faire de vous un apôtre acharné à faire
connaître la Parole du Miraculeur. Vous avez donc bien raison de
vous mettre dès maintenant à connaître à fond la Parole du
Miraculeur. Il n'y a pas que des miracles à Arès, mais il y en a
eu depuis quarante ans. Au reste, le miracle le plus attendu n'est
pas celui d'un corps qui guérit pour, de toute façon, mourir un
peu plus tard, mais celui de la naissance d'une âme, l'ha
que vous évoquez, qui elle est perpétuelle et qui est votre vrai
corps (Rév d'Arès 17/3).
09jul15 165C76
À propos de l’épigénétique, du commentaire de Dawnel D et la
réponse de frère Michel (165C67),
je voudrais transférer la vidéo très claire sur le sujet, courte
et pédagogique, par un scientifique intelligent à
l’esprit et au cœur ouvert, très certainement. https://www.facebook.com/video.php?v=10152660738217834&fref=nf
(Plus de 1 million et 250 mille fois vues !)
Joel de Rosnay, l’explique pour tous : La génétique n’est pas une
fatalité. On peut se changer ! Il me semble que cela
apporte de l’eau au moulin de La Révélation d’Arès, qui
dit : La Vérité, c’est que le monde doit changer... pour
les esprits cartésiens.
Vévilavie de Belgique
Réponse :
Oui, "on ne peut pas changer" semble être un explosif de plus dans
l'arsenal des idées générales actuellement en cours, mais c'est un
explosif qui ne fait rien exploser, un explosif sans mèche ni
détonateur, un explosif mouillé.
Il y a deux mille ans, les idées générales en Palestine ont
conduit Jésus à la croix, mais ces idées générales croupissent,
explosifs mouillés, dans les synagogues fréquentées par un tout
petit peuple de croyants sans progrès, tandis que Jésus a causé
l'explosion du christianisme et de ses formidables espérances de changement,
certes jugulées par l'Église, la religion qui n'est jamais qu'une
forme de pouvoir politique, mais qui vont rejaillir grâce à La
Révélation d'Arès.
Les idées générales qui ont tué Jésus confinent toujours
aujourd'hui nos pauvres frères juifs à la synagogue et à une foi
très ténue, stationnaire, incapable de se développer, parce
qu'incapable de faire envie. "On ne peut pas changer" est de même
une idée incapable de se développer, parce que ce dont les hommes
ont envie , c'est justement le contraire: devenir
superintelligents, supermusclés, superbeaux, superheureux et pour
devenir super en tout, il faut changer. Voilà pourquoi
les hommes finiront par changer, parce que ce qu'on
veut, on le peut quand on est homme et qu'on comprend qu'on n'est
pas astreint à une vie animale d'instinct et de fixité tout juste
évolutive très très lentement selon les lois de l'évolution
animale.
Dieu connaît la Vérité, accomplie dans le changement,
Il le rappelle. Les esprits cartésiens, qui d'ailleurs ne sont pas
cartésiens, car Descartes était un grand croyant, ne connaissent
rien. Ils impressionnent, c'est tout, parce qu'ils sont maîtres
des media, mais cela aussi changera.
Merci pour votre commentaire, sœur Véronique !
09jul15 165C77
Je rentre de quinze jours de Pèlerinage de Feu.
J'ai été très heureux de prier avec vous, Frère Michel, et
avec mes sœurs et frères. Alléluia !
Sous le Souffle du Père Aimant sont venus dans
mes pensées la liberté qu'Il nous a donnée et Son Amour absolu et
exemplaire, Sa Patience, Son attente du retour de l'enfant
prodigue (Luc 15/11-32) que chacun(e) de nous est, quelle
que soit sa vie passée, présente iy à venir, sa croyance, son
incroyancen pourvu qu'il fasse le Bien, soit pénitent
(Rév Arès 30/11).
Tout cela me fait avancer dans ma pénitence.
Ce qui m'a amené a relire "Liberté et Infantilisme" (Le Pèlerin
d'Arès 1989) et je vais aussi relire "Liberté", "Pénitence",
"Vertu", "Existentialisme".
Je pense aussi beaucoup à la foi, laquelle est évolutive. Je prend
conscience aussi qu'un pénitent doit être capable de
tout entendre en un mot : Aimer ! [Il doit être] libre
de tous préjugés, de tous jugements, [il doit] agir avec intelligence
du cœur.
Comme vous le rappeliez dans l'une de vos innombrables réponse sur
freesoulblog, je vais m'appliquer à vivre ce qu'Albert Camus a
écrit, je ne me souviens plus où, ceci qui est magnifique et que
je cite de mémoire: "Si j'avais un livre de morale à écrire, il
aurait 100 pages. 99 pages seraient blanches et l'unique page
écrite dirait : Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui
d'aimer."
Père Éternel, El Chadaï, merci de nous avoir envoyé Mikal,
merci de nous donner le Feu, la force de devenir des pénitents
accomplis... Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév Arès 12/4).
[Je souhaite à tous un] très grand Pèlerinage de Feu
pour les périodes à venir sur les Saint Lieux ou [un très grand]
Pèlerinage du cœur [pour ceux qui ne peuvent pas faire le voyage
d'Arès].
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Oui, vous avez fait un grand Pèlerinage de Feu du 21 juin au 4
juillet, frère Didier. J'ai été moi-même très heureux de prier
avec vous. Merci pour votre participation au service du
Pèlerinage.
Oui, la foi est évolutive, ainsi que vous le rappelez très
opportunément. Avant chaque Pèlerinage, d'année en année, je me
dis: "Mon vieux Michel, ta vie se raccourcit, la mort n'est
peut-être plus très loin. La mort ne te fait pas peur, mais ce qui
te fait peur, c'est l'énorme travail à réaliser pour accomplir
la Parole que nous a donnée le Père à Arès. Alors, au
moins, tu peux espérer que ce nouveau Pèlerinage te permettra de
fixer définitivement ta foi, de la concevoir en plénitude afin de
mourir à cette chair avec un esprit tout empli
de la Vérité et ayant accompli entièrement sa
tâche prophétique, et avec une âme prête à prendre son
envol dans l'espace infini, un envol dont le Père te donna
quelques prémisses (Rév d'Arès vi/1-4). Mais à chaque
Pèlerinage je me rends compte que j'évolue, que j'évolue encore et
sans cesse. À chaque Pèlerinage j'apprends quelque chose, je
comprends mieux la Parole, je deviens meilleur. Ma foi n'arrête
pas d'évoluer.
Nous croyons trouver dans l'expérience de ce monde un rapport
parfait entre la chair, l'esprit, l'âme (17/7) et le Dessein
du Créateur, mais ce monde est de péché et nous ne
trouvons jamais la plénitude. Le Pèlerinage a au moins
l'inestimable avantage de nous en faire prendre conscience que la
mort n'est pas la fin de l'effort, de l'évolution, mais la suite
dans l'au-delà de ce que nous avons été ici bas.
Voilà pourquoi, à ceux qui me demandent : "Qu'est-ce qui nous
attend dans l'au-delà ?" je réponds: "Je n'en sais rien. je sais
seulement que je ne serai jamais plus que ce que je suis dans ma chair.
Dans la mort j'emporterai ce que je suis ici."
J'ai lu le "Traité d'Athéologie" de Michel Onfray et,
actuellement, mon épouse sœur Christiane, le lit et, tandis
qu'elle le commente de temps à autre, je dis: "Ce pauvre Michel
Onfray se moque de la religion en termes pas toujours faux, mais
toujours sans cœur. C'est un rationaliste parfait et parfaitement
primaire, qui n'a aucune perception, pas la moindre, du Tout
Autre, qui ne sent pas qu'il n'est pas seul. Il n'a hélas rien
qu'il puisse emporter avec lui au jour où il s'éteindra ici bas.
Il me fait l'effet que m'ont fait ces ombres grises et vagues des
ténèbres où je suis tombé et où mes dents ont claqué
(Rév d'Arès 17/1) quelques instants. Je souhaite à Michel
Onfray de sombrer dans cette vésanie, où sombra Nietzsche quand, à
Vienne, il se précipita au col d'un cheval battu et l'embrassa."
Mieux vaut embrasser un homme qu'un cheval, certes, mais ce n'est
pas le cheval que Nietzsche perçut dans sa chair, mais la
souffrance du cheval. Nietzsche fut ainsi capable d'aimer, c.-à-d.
de partager la souffrance (ou la joie) d'un autre. Michel
Onfray n'est pas capable de percevoir ce que perçoit le croyant,
mais je lui souhaite de l'être, une fois au moins, avant de
quitter ce monde, pour ne pas partir dans le rien, pour ne pas
disparaître en n'ayant servi à rien, bref, pour ne pas disparaître
sans avoir été un tant soit peu un fils prodigue.
09jul15 165C78
Bien aimé frère Michel,
Voici une nouvelle vidéo qui illustre (voir aussi description sur
dailymotion) des passages de l'entrée 106 [de ce blog] du 9 mars
2010 intitulée "un christianisme simple et vrai."
Réponse :
Merci, mon frère Guy, pour ces deux videos.
09jul15 16579
Je viens de vous lire et je dirai que votre présentation du
pèlerinage à Arès est non seulement ridicule, mais comique.
Aucun pèlerinage n'a de justification. Votre article est un
article sur la banalité de la connerie.
Oh, ça n'a rien d'exceptionnel. Il y a plein de pèlerinages dans
le monde. Le Pèlerinage d'Arès est banal comme les autres: Rome,
Jérusalem, Lourdes, La Mecque, etc.
Mais pour un Pèlerin d'Arès le Pèlerinage est un devoir, ce qu'il
y a de plus grand... un devoir: C'est Emmanuel Kant, que vous
citez de temps à autre, qui disait qu'il n'y avait rien au-dessus
du devoir.
Je ne peux croire que surgissent encore dans l'Histoire, à notre
époque, des gens comme vous.
Je ne veux pas vous insulter. Je parle en toute sincérité.
Je ne sais pas pourquoi je continue de lire ce blog... Quelque
chose me fascine dans ce blog.
Sans doute votre propre sincérité. Mais à quoi sert-elle ? À rien.
Foucault G. d'Auvergne
Réponse :
Mon cher Foucault, je vous crois absolument sincère et c'est en
ceci que votre commentaire est intéressant.
Si mon article sur le Pèlerinage d'Arès est banal, votre
commentaire exprime une familiarité de pensée tout à fait
moderne. J'ai reçu un certain nombre de commentaires se moquant du
Pèlerinage d'Arès mais tous plus méchants que le vôtre et, pour
cette raison, je ne les ai pas publiés. Le vôtre ne me fait pas
plaisir, mais je le lis comme quelque chose d'obligeant par sa
sincérité, puisque telle est la qualité à laquelle vous donnez
prix.
J'éprouve pour votre scepticisme — vous n'êtes à l'évidence pas
croyant — une sympathie... comment dire ? exclamative pour le vide
qui est toujours celui qu'expriment le athées ou les détracteurs.
Car ils ne croient pas, ils ne croient à rien qui ne soit
catalogué par la science, et en restent là... au bord de ce vide.
Ils ne s'en rendent même pas compte.
Aimez-vous votre femme, Foucault ? Oui, je suppose. Mais pourquoi
cette femme-là plutôt qu'une autre ? Comment expliquez-vous ça ?
C'est aussi irrationnel qu'un Pèlerinage. Pourtant, vous l'aimez.
Anormal, non ?
Pourquoi retrouvé-je le Feu du Créateur dans mon
pèlerinage ? Anormal, non ? Cependant, c'est la réalité.
Le Père a raison de dire qu'il faut creuser le désert comme
une mine pour y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5). Vous
n'avez pas assez creusé. Vous restez en surface. Un détail : le Pèlerinage n'est pas un "devoir" pour les
Pèlerins d'Arès. Rien n'est obligatoire chez eux.