Comme la vigne Je
M'enracine
(où ?)
dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)
Où va le monde ?
Au Mal.
Nous lui ferons faire demi-tour. Le péché s'étend. Si l'homme ne retrouve
pas la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/5),
le monde aboutira au péché des péchés (38/2), au
pire suivi de la fin.
Depuis longtemps l'homme oscille entre l'ange et la bête
(22/14), mais l'attraction de la bête se
fait très forte, son ombre s'étend, l'homme
retourne plus souvent y coucher (Rév d'Arès vii/1-2),
il perd la force spirituelle qu'il téta dans la
Force créatrice (vii/5). Fait à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse
1/26), l'homme — l'homme au sens le plus ample, de
l'individu à l'espèce — est créateur de son destin. Hélas,
ce point capital est oublié. La religion l'a escamoté,
réduisant la foi à une quête du salut individuel, un
minimum qu'elle fait passer pour le maximum en parant
cette cible rabougrie, comme une reine,du
diadème (Rév d'Arès xix/14) de ses dogmes, rêves,
régles et mœurs obligatoires. Mais la religion ne mène pas
au Royaume ; certes mieux que rien, la
religion ne sauve ni l'homme de la douleur et de la mort,
ni le monde des malheurs qui l'accablent et du désastre
qui l'attend.
Le Royaume est simplement le Bien auquel mène la
pénitence. C'est pour ramener l'homme sur ce simple
sentier (Rév d'Arès 7/1, 25/5, 38/6) que le Père a
parlé en 1974 et 1977 à Arès, France. La Révélation d'Arès appelle (2/21, 4/4, 28/14) l'humain
libre (10/10) à trouver le salut par le changement
de vie ou pénitence (30/10-11) sans dogmes,
ni règles ni mœurs obligatoires, en se considérant non
comme une âme sauvée laissant derrière elle la masse
terrestre et ses problèmes qui ne la concernent plus, mais
comme un flotteur lié au lourd et interminable filet de
l'humanité que les saluts individuels passés,
présents et futurs empêchent de couler. La générosité n'a
pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors
du temps (12/6) et sans limite (xxxix/1).
Des saluts personnels vient le Salut ou changement
du monde(28/7). C'est cela la grande
Révélation faite à Arès. Le retour aux Jardins d'Éden (Rév d'Arès
31/8-13, 35/2, xxviii/21) est possible si le petit
reste des pénitents (24/1), que tout
croyant doit moissonner, rallume l'intelligence
(32/5) spirituelle et par là change le monde
(28/7). Le Salut est celui de l'humanité perpétuelle,
fait des saluts individuels. La foi n'agit pas sur les
quelques décennies de la chair, mais sur des éons
d'existences. Cette perpétuelle interdépendance le grand
public myope et égocentrique ne la comprend pas encore.
Où le monde ira-t-il ?
Vers le Bien et le Jour (Rév d'Arès 31/8)
de Lumière et de Bonheur, si assez
d'hommes acceptent d'être mis nus pour être revêtus
d'un manteau neuf (1/1). Pour y parvenir, combien d'hommes devront échapper à
la gangue des dogmes et lois systémiques pour devenir libres
(Rév d'Arès 10/10) ? Ce n'est pas le nombre qui
comptera ; c'est l'absolu de l'amour, du
pardon, de la paix et de l'intelligence
qui fait le libre pénitent ; l'absolu
seul peut changer le monde. L'absolu Bien ne
se mesure pas avec un cordeau (28/1) mais il fera
se lever le Jour. Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort
ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce
que tu peux, mais si tu le fais vraiment, fais-le
absolument !
Pas de religion chez les Pèlerins d'Arès, mais la pénitence
qui réveille la vie spirituelle et qui de génération
en génération conduira à la Vie (Rév d'Arès
24/5).
Nous premiers Pèlerins d'Arès avons poussé la porte,
la porte étroite (Matthieu 7/13), et avons fait un
pas dans une tout autre civilisation. Par là nous
reprenons la tâche des prophètes et des premiers disciples
interrompue par l'église, le judaïsme et l'islam dans la
famille d'Abraham. Ceux qui nous suivront continueront
d'ouvrir la porte et entrerons dans l'avenir.
Humains, nous attendons que vous veniez grossir le petit
reste de pénitents, dont dépend le Salut
du monde.
22avr15 164C1
Je trouve cette entrée simplement magnifique, et magnifique parce
que simple.
Vous intégrez les citations de La Révélation d'Arès avec
habileté. On ne les sens presque pas, elles coulent avec le texte.
Là vous revenez aux fondamentaux.
Je cherchais un texte pour un tract qui me permettrait de
commencer ma moisson.
Il est tout rrouvé. Je vais simplement recopier cette entrée 154.
Elle dit tout.
À partir de ce texte j'expliquerai point par point par ce que je
sais déjà au fur et à mesure des questions posées par les gens.
Merci pour cette très belle entrée 164.
Je demande à Dieu de vous bénir.
Bertrand de S. d'A des Hautes Pyrénées
Réponse :
Oui, c'est vrai, cette entrée rassemble les fondamentaux de notre
foi et de notre action..
Je n'ai quand même pas rédigé cette entrée en vue d'en faire un
tract. J'ai peur que ces lignes soient un peu hermétiques pour la
personne de la rue.
Mais c'est vous qui voyez, c'est vous le missionnaire, vous
connaissez votre région et toute mission est affaire de terrain
humain. Ce texte peut en tout cas porter certaines personnes à se
poser les bonnes questions mieux qu'elles ne le feraient à partir
d'autres présentations..
Y aura-t-il dans l'avenir, après nous, une phase de la mission qui
dépassera en importance celle du premier ensemencement auquel
notre première génération procède ? Il y aura en tout cas fort peu
de phases de l'apostolat arésien qui feront l'objet d'autant de
recherches de la bonne expression que les recherches de notre
présente génération. Nous recherchons les meilleures formules,
conscients que les premières décennies de l'ère arésienne
commandent l'avenir. J'ai moi-même utilisé plusieurs formules
depuis 1974 et cette entrée 164 est l'une d'entre elles. Écrite,
elle semble nouvelle, mais je l'ai utilisée plusieurs fois
verbalement, depuis longtemps. Mais les paroles s'envolent et les
écrits restent. Il était bon de fixer cette forme de présentation.
Cet enseignement au monde de l'Appel d'Arès
n'est pas pratiqué que par moi et par quelques frères
particulièrement assidus à chercher des formulations simples, mais
frappante, de notre foi, telle que La Révélation d'Arès
la définit. Nous n'oublions pas que cette mission est déjà et sera
de plus en plus celle de milliers de Pèlerins d'Arès anonymes, qui
au milieu des tribulations du monde préparent et prépareront, sans
se laisser récupérer comme le christianisme se fit récupérer par
l'empereur Constantin, le changement du monde (28/7).
C'est une forme de ré-évangélisation du monde qui sera pour une
grande part spontanée, libre et libératrice. J'espère que cette
entrée 164 comme beaucoup d'autres de mes écrits ou allocutions
les aidera à affiner leur propos.
22avr15 164C2
Le monde ne sait pas où est son intérêt. C’est pourquoi nous
sommes tous dans des difficultés inextricables.
Faire la guerre, tout de suite on est là. Mais quand il s’agit de
créer des conditions pour que l’humanité vive dans le bonheur, il
n’y à plus personne .C’est donc que nous ne savons pas où est
notre intérêt.
On ne souhaite pas le bonheur, sinon on se réunirait pour
l’obtenir. Mais quand il s‘agit du bonheur pour tous, de la
liberté, de l’épanouissement pour le monde entier, le monde ne
réagit pas. Comment expliquer cela ? Si nous avons tellement de
malheurs et de difficultés sur cette terre et que nous
restons là à ne rien faire, subir consciemment ou inconsciemment
une fatalité dévastatrice, alors que nous avons le libre
arbitre ? Si on souhaite le contraire aujourd’hui cela
pourrait-être réalisé, en très peu de temps ; le Royaume de Dieu
viendrait sur terre.
Mais la plupart des personnes n’acceptent pas d’aller vers la Lumière.
Certains veulent rester dans les vieilles traditions, les
vieilles conceptions. Les humains ne savent donc pas ou est leur
intérêt. La Révélation d’Arès nous apprend que nous sommes liés à
la collectivité. S’il arrive des malheurs aux autres nous ne
pouvons être épargnés. Que toute l’humanité forme une famille où
tout le monde s’aime, se respecte, s’entraide, que tous ces
milliards que l’on dépense pour des destructions servent à aider
la misère humaine, car c’est la misère qui entretien la
criminalité. En continuant à se montrer injuste, méchant, cruel,
on fait de sa vie un enfer, alors que tout pourrait être
formidablement merveilleux.
Si nous poursuivons notre travail spirituel et que nous soyons
vraiment unis, liés dans l’amour universel, un beau jour nous
arriverons à ébranler ceux qui gouvernent par la cruauté et
l’injustice, et ils seront obligés de changer.
Devenons des modèles de pénitence !
Vous êtes beaux, Mikal et Christiane, tous les deux sur la page
Index du blog. Vous rayonnez.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Maryvonne.
Je pense que si, comme vous dites, "le monde ne sait pas où est
son intérêt", c'est aussi parce qu'il a découvert au fil du temps
la vanité, la fausseré et l'inutilité de beaucoup des idées et
croyances qui l'ont mené et malmené pendant les siècles.
Le monde est devenu méfiant, sceptique, cynique, de sorte qu'il ne
sait plus où se diriger, à quoi se fier, de là l'apparence qu'il
donne de ne plus "savoir où est son iontérêt".
Prenons l'exemple des multiples croyances et sacrements que très
peu de croyants continuent de suivre: baptême, bénédictions,
eucharistie, etc., parce qu'ils en ont découvert l'inanité.
Trompés, ils se méfient de tout ce qui ressemble de près ou de
loin à la religion et à ses pratiques. Nous, Pèlerins d'Arès, nous
arriverons dans le monde avec une foi, qui est une foi d'effort et
non plus une foi de confiance aveugle dans les cultes et les
prières mais il ne nous est pas facile de le faire comprendre
d'emblée. Nous sommes encore assimilés aux tromperies qui ont eu
cours. La présente entrée 164 laisse son lecteur comprendre que
notre prospective repose sur de tout autres principes.
Il nous faut donc être très patients. Ce ne sont pas les 30
secondes, au mieux les deux ou trois minutes, d'échange que nous
avons avec le public qui nous permet de le convaincre que nous
sommes radicalement différents de la religion, qu'elle soit
judaisme borné, christianisme d'église ou islam borné. La
confiance viendra avec la multiplication des rencontre et le bon
exemple de pénitence que nous donnerons.
Alors, les gens peu à peu sauront "où est leur intérêt".
22avr15 164C3
Chers frères et sœurs de l'Islam, je m'adresse à vous
particulièrement, toute (Tariqua) ou (Voies) confondus.
Dans la Sourate El-Fatiha [Première sourate du Coran], on peut
lire," Iyaka naaboudou, oua iyaka Nestaiine" = C'est Toi que
nous adorons et c'est Ton Secours que nous Implorons".
Si on analyse le mot "Nestaiine" nous remarquons le verbe
Implorer, ce qui veut dire que nous implorons le Secours de Dieu,
en Lui demandant de nous diriger dans la Voie Droite,
la voie de ceux qui ont la faveur de tes bienfaits, non la voie
de ceux qui encours ta colère, ni celle des égarés.
Mes chers frères et sœurs, tout cela c'est bien beau, mais si nous
ne faisons pas l'effort d'aimer notre prochain, de pardonner,
de faire la paix, d'être libres de tous
préjugés, et avoir l'intélligence du cœur, c'est comme
si nous ne faisions rien.
Si tu implores le Secours d'Allah, je suis d'accord avec
toi, mais si tu n'aimes personne, si tu ne pardonnes à personne,
si tu rejettes la Paix, et si tu ne réfléchis qu'avec ta tête et
non avec ton cœur, excuse-moi, je ne vois pas comment Allah
pourrait te secourir si toutes les portes du Bien sont
fermées.
Mes frères et sœurs, vous êtes libres de ne pas croire à L'Évangile
Donné à Arès en 1974, car c'est le même Évangile que Jésus
a essayé d'adresser aux Juifs de Jérusalem, mais qui a été
stoppé net. Vous allez me parler du Sceau des Prophètes
Mohammed, que le Salut et la Salate soient sur Lui, je
suis d'accord, mais le Prophète Mohammed est le dernier Prophète
le seul qui a réussit à terminer sa mission prophétique et de la
transmettre d'abord aux Païens Koreiches qui était le
principal peuple concerné, puis à informer les autres Nations de
la Révélation du Coran, mais le Prophète Mohammed
n'était que le transmetteur, il n'était pas le gardien du Monde.
Les Koreiche païens vénéraient des statues en bois à l'époque dans
la Qaâba.
Quant aux Chrétiens évangélistes, ils parle de faux Évangile et de
faux Prophète, il ont fait allusion à la Lettre de
Paul adressée aux Galates, selon laquelle des paiens ont été
évangélisés par des Chrétiens d'origine juive, et ont essayé de
leur inculquer la Thora et la Loi Juive.
Bref, moi je dis qu'ont doit voir l'arbre à ses fruits. Si
l'arbre produit de bons fruits c'est que c'est un bon arbre, mais
s'il produit de mauvais fruits, c'est que c'est un mauvais arbre.
Il est urgent de commencer à faire alliance fraternelle
avec la descendance Abrahamique (Rév d'Arès 35/11) :Tu
feras alliance fraternelle avec les Assemblées de Synagogues,
celles des soumis de Dieu, Nuls de Mes fils ne seront pour toi
des Étrangers. Youcef des Bouches du Rhône
Réponse :
Merci, frère Youcef, pour ce très beau commentaire.
Je me fais à l'avance une joie de vous revoir à Marseille et, dans
cette attente, je sais que vous ne cessez de porter témoignage de
la Vérité donnée à Arès par le Créateur d'abord par son prophète
Jésus en 1974 puis Lui-même en 1977.
L'expansion de la foi simple mais irrésistible de logique, que
noue enseigne La Révélation d'Arès, a commencé. Elle ne
cessera jamais. La communauté des Pèlerins d'Arès n'est pas une assemblée
figée, définie, délimitée par des dogmes et des prescriptons
intangibles. Elle est une force vivante, à laquelle vous
appartenez, une réalité tout à la foi divine et humaine qui ne
peut que croître.
23avr15 164C4
Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée 164 "Comme la vigne
Je M'enracine (où ?) dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)"
Je vous transmets pour vous et votre chère et tendre épouse Sœur
Christiane cette belle chanson de Richard Antony, qui s'est
envolé vers l'au delà voilà quelques jours.
Ses chansons parfois très belles : "La terre promise", "Le grand
Maulne", "Et j’entends siffler le train", que lui chantait sa
maman ont bercé, grâce à mes parents, mon enfance et ma jeunesse.
"Aranjuez, mon Amour" est l'une des plus belles. Elle ressemble à
vous deux qui apparaissez dès l'ouverture de votre nouveau message
[sur la page d'accueil].
À vous deux qui êtes le reflet de tous les amours de couples
consacrés restés fidèles de l'engagement qu'ils ont pris face à
Dieu.
Vous êtes notre Lumière.
Si les couples reflétaient le même amour que vous vous consacrez
l'un à l'autre (amour romantique, amour filial et parental et
amour Évangélique), alors notre humanité redeviendrait belle.
Le péché des péchés disparaitrait vraiment derrière
l’horizon et mourrait (Rév.d'Arès 22/14)
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
23avr15 164C5
C'est avec une joie profonde que je prends connaissance de cette
nouvelle entrée, des visages radieux de sœur Christiane et vous à
la page d'accueil, et du dernier échange de l'entrée précédente
avec Rachel-Flora (163C73).
Vous dites que vous admettez son point de vue, selon lequel les
mots "intelligence spirituelle" expriment mieux notre idéal que le
mot "raison".
Ce point de vue de Rachel-Flora, j'envisageais justement de le
défendre. En effet le mot "raison" peut aussi suggérer des choses
négatives comme la sécheresse de cœur, le "rationalisme"
souvent matérialiste... et vous même vous nous avez souvent mis en
garde contre ces déviations de la raison.
J'aimerais parler de Pascal, qui mettait le "cœur" au dessus de la
"raison" de Descartes, mais je m'en tiendrai à Corneille, leur
contemporain, opposant aux désirs l'héroïsme de la raison. Deux
fois dans son théâtre se retrouve ce beau vers: "et sur mes
passions ma raison souveraine".
Mais ce théâtre souvent admirable me laisse sur ma faim, faute d'intelligence
spirituelle à la hauteur de cet héroïsme de la raison. Ni l'idéal
de la vengeance du Cid, ni celui de patrie chez Horace, ni même
celui du martyre dans Poyeucte ne satisfont l'intelligence
spirituelle. Je reconnais pourtant la valeur de Cinna, qui s'élève
au pardon.
Mais puisque vous dites à propos de votre point de vue "ce
n'est que le point de vue de frère Michel" a fortiori je dirai du
mien "ce n'est que le point de vue du frère François D." ... même
si d'autres voient les choses comme nous.
En tout cas, ces deux entrées, l'ancienne et la nouvelle, sont
pour moi complémentaires:
D'abord une entrée 163 que j'ai pris plutôt pour un appel à
approfondir la réflexion sur des sujets déjà tant de fois abordés
par la littérature et la philosophie, entrée utile du reste à en
juger par les commentaires,
Ensuite et à l'inverse une entrée qui souligne lumineusemnt
l'originalité du message arésien.
Vos retours à l'essentiel, de plus en plus fréquents avec les
années, m'inondent toujours de cette joie intérieure devant tant
d'élévation, tant de cohérence, tant de simplicité. Tout cela
dynamise forcément le pénitent que je suis, et chez qui
dans cette course de vitesse entre l'âge qui fragilise et
l'intensification de la moisson, c'est ma moisson
qui la gagne.
François D. d'Ile de France
Réponse :
Non, dans ma réponse 163C73 à Rachel-Flora je n'admets pas son
point de vue selon lequel l'intelligence spirituelle
serait supérieure à la raison.Dans ma réponse 163C73 je
dis que ce que pense Rachel-Flora "est l'inverse de ma pensée,
qui considère quel'intelligenceréveillée(Rév
d'Arès 32/5)est laraisonréveillée, mais non
autre chose au-delà deraison."Je
récapitule ma pensée en disant que "pour moiraisonetintelligence,c'est
la même chose."
Mais c'est sans importance. L'important est d'être pénitent.
C'est sans importance parce que, de toute façon, il y a toujours
une hésitation sur ce qu'on entend par raison, qui
peut être la simple raison raisonnante humaine ou la ratio au
sens que lui donnait Thomas d'Aquin, mais qui peut être aussi,
comme je l'entendais dans mon entrée 163, la raison
synonyme de l'intelligence spirituelle réveillée, le faible
lumignon rallumé (Rév d'Arès 32/5).
Mais vous gagnez la "course de vitesse entre l'âge qui fragilise
et l'intensification de la moisson". Je m'en réjouis, vous
m'emplissez de bonheur, je chante comme Jean Chrysostome sur le
chemin de son exil, où il n'arriva jamais, étant mort en route :
"J'avance en Te chantant !" Je n'approuve pas les idées de
l'homme, mais tout comme j'admire l'homme Jean Calvin sans
approuver sa théologie, j'admire beaucoup Jean Chrysostome; deux
êtres de dépassement.
23avr15 164C6
Oui, frère Michel, vous avez tenu ce langage simple depuis
longtemps.
J’ai gardé des notes d’atelier sur le thème de la moisson
à Arès datant de 1995 à 1999
"Vous avez cru que le mal serait vaincu par le système et toutes
ses lois, mais le mal est toujours là. La réalité est simple, il
sera vaincu par-là (on montre à la personne son cœur).
Comment ? La Révélation d’Arès en parle, ou bien nous le
développerons lors de votre visite à notre local." Si vous avez 10
secondes de plus : "Moi qui vous parle, je considère ce problème
d’un angle spirituel, mais il peut être considéré d’un point de
vue humaniste et si vous n’acceptez pas que ce message vienne de
Dieu, il y a la raison..." Si on a plus de temps : "Mais vous ne
pouvez changer en bien que pour vous tout seul, vous ne
pourrez le faire de façon efficace sans vous libérer de la
culture, cela enclenche alors une libération spirituelle
spontanée, une force entre vous, à chaque fois que vous travaillez
sur vous-même vous réanimez en vous l’image et ressemblance
avec le Créateur : créativité, individualité, parole, amour et
liberté. Vous vous voyez sous un angle nouveau, vous vous dites :
Qu’est-ce que je suis ? Qu’elle est ma véritable vocation ?"
Vous disiez également dans ces ateliers
"La religion ? La religion dit à Dieu : "Aie pitié, j’implore ta
miséricorde et ton pardon, moi, dont la condition est d’être
éternellement un pauvre pécheur. Or, Arès, le Créateur, le Père de
l’Univers donne une toute autre dynamique, et Il nous indique une
direction de certitude, Il dit en substance à l’homme : "Change !
Reviens à Moi, ton Père ! Retrouve Mon Image et Ressemblance
positive, la merveilleuse vocation pour laquelle Je T’ai créé !
Vous êtes Mes enfants, vous avez une parenté avec Moi et vous
valez mieux que ce que vous vous êtes faits ! Le monde que vous
avez créé, soumis au mal que vous faites et dont vous supportez
les conséquences, Je le respecte, il est le choix de votre liberté
même si vous n’en avez pas conscience. Mais combien d’autres
mondes autrement plus merveilleux et heureux pourriez-vous vivre
si vous choisissiez de rétablir, de restaurer un autre niveau
d’humanité l’humanité spirituelle d’Adam ! Tu possèdes en
potentialité toute Ma Puissance de Créateur de l’Univers. Utilise
Ma Force, toujours présente en toi, toujours présente dans les
bons comme dans les mauvais. Utilise-la pour te refaire et refaire
un monde valable ! Ne te plains pas. Change ! Deviens un autre
homme et tu retrouveras Mon Intelligence, Ma Puissance et Ma
Sagesse, et tu Me retrouveras, tu M’auras toujours avec
toi, en toi. Tu retrouveras ainsi le lien que tu as coupé avec
toi-même et avec toute la Création."
Présenté comme cela, j’ai trouvé cela très beau et cela m’a permis
d’écouter encore mieux la Parole, comme celle d’un Père — ou d’une
Mère — aimant vraiment ses enfants…
Ma mission est alors devenue différente, portée encore plus par
cet amour qui est hors du temps, plus intense car comprenant
vraiment que ce n'est pas le nombre qui comptera mais bien
cet absolu de l'amour, du pardon, de la paix
et de l'intelligence qui fait le libre pénitent.
Combien de fois je me laissais envahir par la tristesse de ne pas
parvenir à toucher les cœurs, me trouvant insuffisant, bref
commençant à geindre sur moi-même et mon insuffisance.
Je voulais être brillant et pas ordinaire dès cette génération ;
quand j’ai enfin compris que ce n’était pas la question,
j’ai pu faire différemment, comme si le temps et la mort n’avait
pas de prises sur moi
Dans mes moments de Mission, je sais désormais qu’il y a des
traces invisibles dont les générations suivantes bénéficieront
quand je me mets à faire ce que j’ai à faire absolument.
Je vous embrasse bien fraternellement et prie dans la volonté
d’accomplir à vos côtés
Philippe L. d’Aquitaine
Réponse :
À l'aube du christianisme on disait: "Le salut vient des juifs".
Maintenant il nous faut recommencer la mission que firent les
premiers Chrétiens et l'on peut se demander : "D'où viendra le
salut cette fois ?" Je réponds: de n'importe qui, parce que
partout en Occident comme en Orient la Parole s'est déformée dans
les idées et les dogmes, et n'importe qui, de quelle que race ou
culture qu'il soit, peut se délivrer des traditions, des idées,
des préjugés, et redevenir un humain libre et un apôtre
éclairé, porteur de Lumière, annonceur de la
pénitence qui seule permettra au Jour de venir.
Oh, tout comme les premiers Chrétiens nés au pied du temple de
Jérusalem ont été plus ou moins dominés par son ombre, nous sommes
tous dominés par quelque "temple" d'idées, de convictions,
d'habitudes de penser qui nous font de l'ombre, une ombre longue à
dissiper. Mais nous y arrivons.
Nous avons tous fait des progrès considérables depuis que nous
avons reçu La Révélation d'Arès. Je ne peux pas ne pas
penser chaque jour à mes frères et sœurs, anciens ou nouveaux, qui
ont le courage de témoigner, de s'être réduits à la petite graine
de sénévé pour ensuite germer et grandir en apôtres de
bonne dimension. Aussi l'influence de cette métamorphose que nous
nous imposons agira-t-elle sur les générations qui viennent.
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire qui m'a ému, car je ne
peux pas ne pas penser à Céline qui était à vos côtés quand vous
preniez les notes que vous citez. Mais elle poursuit sa mission où
elle est. Comme je l'ai écrit dans cette entrée 164 "La générosité
n'a pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du
temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts
personnels vient le Salut ou changement du monde(28/7).
C'est cela la grande Révélation faite à Arès."
23avr15 164C7
Bien aimé Mikal (Je reprends le nom que Dieu vous a donné),
J’aime bien cette entrée 164 qui lie la Vie spirituelle
au chemin pour y parvenir.
Voici quelques idées que j’avais envie de partager sur votre blog.
La Vie spirituelle (Vie infinie ; Oasis ;
Eden rétabli ; la terre où coule les ruisseaux de lait et de
miel [Lévitique 20/24] ; la vie dernière - dans le Coran
en opposition à la vie présente, etc.) nous est peu familier. Vos
notes concernant les rencontres avec Jésus dans son corps
transfiguré en 1974, puis Dieu en 1977 (voir édition 1989 de La
Révélation d’Arès) ainsi que l’article "La Pommeraie" (Le
Pèlerin d’Arès 1989) m’ont été d’une grande utilité pour
comprendre cette vie a réactiver en allant au fond de moi.
J’aime aussi rappeler que retrouver la Vie Infinie,
c’est faire renaitre les 5 dons Divins : Amour, Créativité,
Unicité, Parole et Liberté. Alors je m’interroge : ai-je fais
bouger les lignes sur un ou plusieurs des 5 dons ? Si je réponds
oui, je me dis que la Vie y a gagné.
Sur ce point, je me sens un peu "sec" pour parler du don de la
Parole. Peut-être aurez-vous quelques idées à me suggérer pour
orienter ma réflexion.
Par ailleurs, on parle beaucoup de l’amour et assez
souvent je perçois qu’il est utile de rappeler quelques points de
base comme les deux qui suivent :
1) Aimer, c’est donner de soi, apprendre à être porteur d’eau et
de bagages (échanson et muletier, RA 25/4), donc ne pas hésitez à
retrousser les manches pour l’autre.
2) Aimer, c’est accompagner et accepter pleinement les difficultés
(voire impossibilités) de l’autre dans la mesure de ce que nous
dit La Révélation d’Arès (adultères, abus de pouvoirs et
de richesse, position de portiers du salut, impénitence ou
mauvaises intentions).
Pour ce qui est du chemin à suivre : la pénitence, il y
a un trait de caractère pour lequel j’ai engagé beaucoup d’effort,
c’est la patience. Dans un courrier que vous m’avez
adressé, il y a quatre ou cinq ans, vous m’invitiez à faire preuve
d’une patience infinie et de mémoire, vous m’écriviez en parlant
de mes enfants : "Mon frère Bruno, ne faites jamais preuve de
brusquerie, ni d’impatience vis à vis de nos enfants." Vos mots
ont été inscrits comme au fer rouge en moi.
Je vous embrasse fraternellement et vous souhaite un vigoureux
"retour en Force."
Bruno B. de la Sarthe
Réponse :
Aimer c'est s'identifier à l'autre, quel qu'il soit, même s'il est
mon ennemi, et d'abord ne pas faire à l'autre ce que je ne
voudrais pas qu'on me fasse.
Vous êtes sur la bonne Voie, mon frère Bruno.
Soyez un vaillant pénitent et moissonneur.
24avr15 164C8
Tout d’abord merci à vous Frère Michel (Révélation d’Arès 1/1 +
nombreuses réf. ; Coran II/98) pour votre exemple et votre travail
acharné, inlassable au service du Très Haut. Vous qui relayez dans
notre esprit contemporain le Verbe Divin pour nous amener à changer,
à recréer Eden. Merci pour votre nouvel entrée de ce précieux blog
(et c’est peu dire) : Comme la vigne Je M'enracine dans ta
génération (Révélation d'Arès 31/1)
Je veux témoigner brièvement ici de ce nouvel enracinement de Dieu
en moi qui a commencé depuis que j’ai rencontré La Révélation
d’Arès et lu vos écrits.
En effet, le vrai changement se fait avec un nouvel état
d’esprit ; mon nouvel état d’esprit influence la nature du
renouvellement de tout mon être.
Il s’agit de reconstruire le bien à partir de soi-même.
De créer des îlots de bonté à partir de nous-mêmes. Je
suis désormais d'une bonté irradiante. J'effectue une
reconstruction dans un autre état d'esprit.
Je deviens un transformateur en bien de moi-même,
bloquant, discernant le mal du dehors, éradiquant le mal du
dedans, prudemment, sagement, systématiquement.
C’est un travail lent et obstiné qui me change.
Le message de La Révélation d’Arès me relie au tout et
transperce mes habitudes de mal, culturellement acquises, de faire
le mal, culturellement excusé, ou parfois même de faire le mal
sans le savoir.
Le message de La Révélation d’Arès me transcende, me
convainc, car regardant à l’extérieur et à l’intérieur, je ne
perçois pas cette dimension. Ton œil tend, il bute (Rév d’Arès II/2), me dit Dieu. Je
ne vois même plus en moi le formidable potentiel de transformation
dont je dispose. Mais La Révélation me le révèle. Me le
révélant, je le révèle aux autres. Je réinstalle le
multi-dimensionalisme, la possibilité de transcendance en moi,
mon action permanente de bonté en est le réceptacle.
Cohérence ultime.
Ce noble travail est appelé pénitence, sa transmission
aux autres : moisson.
Mon esprit dispersé, morcelé se met au travail puis décroche, mais
revient. La Parole révélée est mon catalyseur. Elle me remet
toujours au travail vers le bien, et cette action de bien
transforme en espoir le désespoir où me plonge le mal que je fais.
Mais c’est du fumier que sort le jardin (Rév d’Arès xxii/9).
La transformation de la merde en nourriture pour le fruit est
naturelle. C’est le maintien du mal en mal qui est le problème.
L’immobilisme.
La plaie cicatrise naturellement.
La transformation en bien, l’ascension sont naturelles.
La résignation est artificielle.
Rien d’immobile dans la nature, tout est mouvement.
Le mal, lui, fait mal. Aucune raison, un fois fait ou subit, d'y
revenir.
Le bien, lui, fait du bien. Un fois fait ou
subit, on a toutes les raisons d'y revenir, d'en revouloir, encore
et encore, comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur
barre leurs cours,
sourdes, obstinées ;
batt[ant] le péché,
l’abomination haute comme une falaise. (Rév d’Arès 28/12).
Avec tous mes remerciements et toute ma gratitude pour votre
travail
François S. d'Alsace
Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire brûlant de foi.
Mais il y a quelques erreurs :
Vous dites : "Ce noble travail est appelé pénitence, sa
transmission aux autres : moisson." Erreur ! Moisson
a un autre sens. La moisson n'st pas la
transmission de la pénitence, mais la recherche et la
récolte des épis mûrs ou pénitents potentiels
dans la broussaille et les épines du monde.
Vous n'êtes pas, loin de là, le seul à commettre cette erreur,
frère François, et c'est pourquoi je prends à nouveau le soin
d'expliquer le sens de moisson que nous appelons plus
communément mission.
La moisson est la récolte de ceux et celles qui ont déjà
compris ou qui sont mûrs pour comprendre
que ce n'est pas la religion, mais la pénitence —
c.-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, avoir
l'intelligence et être libre de tous préjugés —
qui sauve l'humain et qui, par l'addition des pénitences,
sauvera le monde,
qu'il est donc cohérent que les pénitents outre
d'ardent hommes de bien — ou hommes du temps qui
vient — soient aussi d'ardents moissonneurs de
pénitents, qui seront à leur tour des moissonneurs de
pénitents et ainsi de suite jusqu'au changement du
monde (Rév d'Arès 28/7). Il faut "transmettre aux autres" La Révélation d'Arès,
l'appel à la pénitence, sinon on ne peut pas
observer les réactions des personnes dont la Vérité
réveille la conscience, détecter parmi elles les épis mûrs et
les moissonner.
Mais "transmettre aux autres la pénitence" n'est pas
moissonner, c'est travailler à convertir et ce n'est pas
cela que La Révélation d'Arès nous demande de faire.
Pourquoi ? Parce que le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1). Ce que nous devons faire, ce n'est pas semer,
puisque c'est déjà fait, mais chercher les grains qui
ont germé, qui ont échappé aux vers et aux oiseaux. Les
semailles le Père les a déjà faites (6/2-4). Le
travail de conversion est donc déjà fait, mais la plupart des grains
n'ont pas germé, autrement dit la plupart des
consciences ne sont pas réveillées, sauf un petit nombre, un
petit reste (24/1). Les consciences non réveillées encore seront moissonnées
par les générations qui viennent et nous savons que ce sera long,
que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). C'est pourquoi nos arguments missionnaires, nos tracts
notamment, sont faits pour détecter les réactions de personne que
nous rencontrons, découvrir celles (les épis mûrs) qui
réagissent positivement, mais non pour convertir. Cette différence
de conception apostolique est assez subtile je le sais, mais elle
n'est pas sans importance. Autre erreur. Vous dites : "La transformation en bien,
l’ascension sont naturelles. La résignation est
artificielle."
Non, le bien et l’ascension au sens que donne
à ces mots La Révélation d'Arès ne sont plus "naturels"
depuis longtemps, parce que ce que les humains aujourd'hui donnent
au "bien" et à "l'ascension" d'autres concepts. Pour le commun des
citoyens le "bien" naturel, c'est la loi, laquelle n'est que
l'ordonnancement des règlements de compte, et c'est la cour de
justice qui l'applique, laquelle cour n'aime et ne pardonne jamais
le "délinquant". Pour le commun des mortel "l'ascension" naturelle
est la quête du cursus le plus élevé et de la carrière la plus
réussie. Mais pour nous le bien et l'ascension
sont de tout autres choses : le bien est l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté
absolue appliqués, et l'ascension, c'est l'acquisition
et le développement de l'âme et le sentier vers les
Hauteurs Saintes.
Quant à la résignation, je ne la crois pas artificielle. Elle me
paraît logique et inévitable chez les innombrables humains qui ne
savent plus où est la Vérité et quelle direction prendre.
Par exemple, la résignation du scandalisé est notoire,
car ils ont été abusés et sont devenus prudents
(Rév d'Arès 28/4-5) jusqu'à la résignation. C'est à nous
Pèlerins d'Arès de leur annoncer l'événement surnaturel survenu à
Arès et son Message pour les faire sortir de leur
résignation à un monde de mal qu'ils ont fini par croire
inévitable.
Je pense que ces précisions vous permettront de mieux cibler votre
mission.
24avr15 164C9 Commentaire trouvé ce matin à
l'aube :
Un petit mot pour vous dire que ma femme sera libre [voir 163C68]
ce mardi si tout va bien.
Je vous embrasse bien fort ainsi que votre épouse.
Alleluia !
Autre commentaire arrivé quelque
heures plus tard :
Nous allons vers Éden grace a notre penitence.
Je suis penitent, car je veux que cesse toutes les
souffrances de l'humanite.
Je suis pénitent pour ma femme Marycris (qui sera libre
tres bientot).
Je suis pénitent pour mes enfants Elijah
[Élie] et Marie-Isabelle
Je suis pénitent, car je veux que ma famille sois fière
de moi.
Je suis pénitent, car étant père moi-meme je veux que
notre Pere le Saint soit fier de moi comme je veux le
meilleur pour mes enfants.
Je suis pénitent pour retrouver Éden et toutes ses
merveilles insoupsonnées.
Enfin je suis pénitent pour honorer tous les Prophètes
qui se sont démenés et qui se démànent encore comme le Prophete
Mikal actuellement.
Un énorme remerciement à vous Mikal d'avoir accepté
votre mission et ainsi m'avoir [comme frère de foi ?]... le Père
de l'univers et vous [vous m']aidez à me libérer de grandes
souffrances par ma pénitence.
Cédric P. des Philippines
Réponse :
Votre premier commentaire est sans rapport avec la présente entrée
164, mais parce qu'apprendre que votre épouse sortira de prison
dans quelques jours rendra certainement beaucoup d'entre nous
joyeux, je l'affiche avec joie.
Je suis très ému en lisant votre second commentaire qui m'est
parvenu un peu avant midi.
Puissiez-vous, votre épouse et vous même, devenir de grands pénitents
et moissonneurs aux Philippines.
Mon épouse Christiane et moi-même nous prions avec vous deux.
24avr15 164C10
Ce que vous préconisez, si les fondamentaux, comme dit Bertrand à
propos de cette entrée [164C1], réussissent à changer la société,
c'est un retour à un état primitif. Je ne veux pas dire à l'âge
des cavernes, mais à une société archaïque, vivant à l'ancienne.
Il me semble que La Révélation d'Arès et son appel à un
bien primitif n'ont même pas besoin d'être combattus, ils
sont impossibles !
Déjà à l'poque de Jésus son plan de reforme morale, le Sermon
sur la Montagne, a été vu comme une dangereuse utopie qui
allait faire reculer les hommes. Ce n'est pas sans peur d'un
pareil recul que les pouvoirs ont fait disparaître le prophète
de la rétrogression.
Notre humanité occidentale a atteint le plus haut niveau possible
de civilisation et de bonheur, il n'est pas envisageable de la
réduire à la primitivité.
Heureusement, votre programme me paraît être une rêverie, une
utopie absolue.
Thomas D. de région Paca
Réponse :
Rétrogression ? Mais non !
Pensez-vous vraiment qu'une société d'humains libres
vivant dans l'amour, le pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté sera en rétrogression ?
Pensez-vous vraiment que les lois, les armées, les polices, les
tribunaux, les énormes masses humaines qui constituent des nations
(jamais les pays soumis à un seul gouvernement n'ont été si
grands) qu'il faut policer, fonctionnariser au maximum montrent
des progrès qu'il faut sauvegarder ?
Ne pensez-vous pas que le système menace maintenant les hommes
d'abrutissement et que c'est pour éviter aux homme ce déclin vers
l'animalité moutonnière que le Père envoya son Messager Jésus en
1974 et vint Lui-même en 1977 parler à ses Enfants ?
Réformer par la pénitence l'humanité, qui selon vous a
atteint le plus haut niveau de civilisation et de bonheur, vous
semble au contraire la réduire à la primitivité (plus de chefs,
plus de docteurs ou pouvoirs par les diplômes, plus de loi
des rats, etc.) et cela semble une gêne pour votre
intelligence intellectuelle. Ce n'en est pas une pour l'intelligence
spirituelle (Rév d'Arès 32/5). C'est bien là, dans le
retour au bien et à sa simplicité, que vont renaître les
réalités heureuses de demain.
Oh ! je n'ignore pas que "c'est l'enjeu de la vie",
comme disait Giraudoux à propos de la mort.
La pénitence ne va pas sans la mort
du vieil homme pour que naisse un nouveau.
J'ai tué en moi le vieil homme, je l'ai lentement
étranglé, pour devenir ce que je suis. Ce que j'ai fait et que
font mes frères et sœurs de foi d'autres hommes en grand nombre
peuvent le faire. Changer le monde (Rév d'Arès 28/7), le
faire passer du déjà vieux monde en un nouveau, ce sera une lutte
ardente, je le sais. Une lutte telle qu'il faut s'y engager avec amour,
esprit de pardon et de paix, intelligence et
l'esprit libre de préjugés, afin d'éviter une révolution
qui ferait une fois de plus baver la haine et couler le sang sans
autre résultat que de changer de dominateurs.
La pénitence en s'étendant n'ira pas sans remises en
question profondes des sociétés, sans leur réduction à des petites
unités, sans une modification progressive, mais considérable, des
relations et valeurs humaines et des perspectives de vie.
Vous trouvez cela improbable ? Mais non. Un fait psychologique
s'impose à quiconque observe : Ce monde moderne qui semble avoir
atteint le plus le plus haut de la civilisation a, c'est évident,
le pressentiment de ce qui le menace. Un déclin à venir et son
sillage de déchéances sont plus que vraisemblables ; ce déclin est
déjà commencé, même si l'esprit du citoyen moyen se refuse encore
à de pareilles prévisions.
À mes yeux, le sentiment général est que quelque chose est terminé
et ne pourra jamais revenir. Ce n'était pas du tout mon sentiment,
bien au contraire, en 1974 quand Jésus m'apparut et me parla. Je
ne voyais pas alors de menace sur les hommes. Entre L'Évangile
Donné à Arès et Le Livre mon esprit s'agitaa
beaucoup dans une discussion terrible avec lui-même de 1974 à
1977. À présent, tout est clair dans mon esprit : la pénitence
est la seule solution pour des humains qui ont un idéal, c.-à-d.
qui n'ont pas que le souci de vivre pour vivre quelques décennies
comme des chiens bien nourris et qui ont compris qu'ils
appartiennent à une Force au destin grandiose et
universel.
Mais pour en rester au terre-à-terre, il me paraît aujourd'hui
clair que nous ne pourrons plus longtemps alimenter nos "acquis
sociaux", qui coûtent très cher, par nos rapines: Nous n'avons
plus de colonies, nous exploitons de moins en moins le tiers
monde, nous avons perdu la maîtrise de la technologie et de
l'exploitation du monde par un commerce hyperbénéficiaire, nous
ne sommes plus les experts en manipulation que nous avons été. Nos
bénéfices se réduisent chaque année un peu plus. La crise
monétaire est évidente et les fameux "produits bancaires toxiques"
n'étaient là que pour la camoufler quelques temps. Bref, notre
système est déréglé et sur une mauvaise pente. La chute n'est plus
qu'une question de temps.
Par quoi voulez-vous remplacer notre système ? Par le communisme ?
C'est une possibilité, mais on a vu que le communisme politique
ne pouvait pas vivre sans terreur et pauvreté, qui l'ont fait
disparaître. Il faudra donc un communisme spirituel et cela ne
peut être obtenu qu'en répandant chez les individus la pratique de
la pénitence.
25avr15 164C11
Vous êtes "superbes" sur la photo [de la page d'accueil ou page
index].
Nous savons que si le couple se respiritualise le Jour
de Dieu [Rév d'Arès 31/8] s'amorcera. Tous les systèmes
tomberont quand le couple redivinisé vivra la Parole de Dieu dans
la vie de tous les jours.
Mais pour cela tout reste à accomplir.
Nous, Pélerins d'Arès, l'avons compris. Nous nous brisons chaque
jour un peu plus pour n'être plus rien pour nous mêmes [Rév
d'Arès 40/6] tout en étant joyeux, sportifs, musiciens,
peintres, etc... avec tous les dons de Dieu en nous.
Quelle joie cette pénitence quand nous en avons compris
le sens profond.
Tout le problème est de le faire comprendre aux autres.
Bien sûr, nous n'avons pas été assez exemplaires, le monde manque
tellement de vrais repaires spirituels que nous pourrons malgré
toute notre bonne volonté atteindre le point de non retour. Qu'en
sera t'il alors ?
Nous prions pour accomplir et faire reculer la Bête
[Rév d'Arès 22/14] sans cesse.
Puisse Dieu dans sa grande Miséricorde nous donner le coup de
pouce nécessaire dans ces temps difficiles qui s'annoncent.
Marie-Jo et Paul S. Les champenois de Lorraine
Réponse :
"Superbes" ? Non, nous sommes seulement deux croyants qui montent
comme ils peuvent, vus ici à une récente étapes de leur
ascension (Rév d'Arès 7/2) commencée il y a quarante-et un
ans en 1974 (nous sommes mariés depuis quarante-sept ans) ! Cette
photo a été prise par une de nos trois filles ou par notre gendre
Manuel (époux de Sara), photographe amateur de talent ; je ne me
souviens plus très bien.
Nous aimons bien cette image non parce qu'elle serait "superbe",
mais parce qu'elle évoque pour nous une étape de notre
vie. Nous avons peu de photos où nous sommes tous les deux
ensemble.
Merci pour ce commentaire, sœur Marie-Jo et frère Paul. Merci de
souligner que notre meilleure "vitrine" devant le monde c'est
notre pénitence. Il est vrai que "le monde manque
tellement de vrais repaires spirituels."
25avr15 164C12
Je vous écris suite au commentaire de Pierre-Eugène (163 C71) qui
m’a beaucoup touchée. Je ne suis pas la seule [touchée par ce
commentaire] parmi mes frères et sœurs.
À votre réponse, j’aimerais, si vous pouvez le lui transmettre, et
si vous le jugez utile, ajouter ceci à l’attention de
Pierre-Eugène :
Oui, venez Pierre-Eugène, venez au 32 rue Raymond Losserand à
Paris.
J’y étais cette semaine avec huit autres frères et sœurs, la
semaine prochaine ce sera d’autres frères et sœurs, et ensuite
encore d’autres… Venez vous rendre compte par vous-même de notre
mission !
Je peux vous dire que, même si il n’y a pas (encore) grande foule
qui vienne au local, nous rencontrons vraiment dans la rue des
oreilles et des cœurs qui nous écoutent et nous voyons des regards
s’éclairer: Oui, ce monde n’est pas une fatalité, et en entrant
en pénitence, là où je suis, je peux contribuer à le
changer [Rév d'Arès 28/7], et même plus, il a besoin de ma
pénitence pour changer.
Évidemment, tous ceux que nous croisons ne s’arrêtent pas à notre
appel. Mais Dieu nous parle de rassembler un petit reste n’est-ce
pas ! [Rév d'Arès 24/1] Alors… c’est normal !
Et savez-vous qui nous écoute le mieux ? Qui nous questionne le
plus ?
Les jeunes jusqu’à 35 ans à peu près. C’est flagrant.
Au début de la semaine, un jeune financier de 30 ans, musulman
pratiquant, nous disait qu’il se rend compte que les belles
théories qu’il a apprises à l’école, c’est du vent, et
qu’aujourd’hui dans son travail, il se sent embrigadé malgré lui
dans un système de profit sans issue dans lequel il ne se
reconnait pas. Il pense sérieusement à démissionner. Mais que
faire ? Il a bien pensé se tourner vers les banques islamiques :
"Mais ici, en France cela ne marchera pas, c’est trop spécifique,"
disait-il. "Alors, pourquoi pas seulement, une banque équitable ?"
lui dis-je, en pensant à La Révélation d'Arès 28/10.
"Pourquoi s’enfermer dans une religion ? Dieu nous appelle à nous
libérer de toute forme d’idéologie. Fortes sont la main, la
roue [Rév d'Arès xxxvi/21] ! Lisez La Révélation
d’Arès, elle vous aidera à repenser votre action dans la
banque ou la finance, à mettre vos compétences au service du Bien,
à savoir ce que vous voulez vraiment être dans ce monde et à le
devenir. L’urgence, c’est la pénitence. En plus elle
vous apportera la joie de vivre."
J’ai d’autres exemples à vous donner dans ce sens. Une jeune
étudiante, qui est d’ailleurs venue nous voir au local ensuite, me
disait : "Mais alors, c’est très simple !" et elle riait de
bonheur, "Cela me fait un bien fou !"
N’est-il pas fondamental de rappeler à nos jeunes la voie du Bien
qui sauve, la pénitence ?
Et de leur dire que le monde a besoin d’eux, de leur pénitence
pour changer ? Que c’est possible ?
Bien sûr, la pénitence ne transformera le monde en Éden
que si suffisamment d’hommes deviennent pénitents.
Alors, informer, répondre aux questions qui se posent
inévitablement lorsque l’on considère d’entrer en pénitence,
ça, c’est notre boulot au 32 rue Raymond Losserand.
Vraiment, ne soyez pas désespéré Pierre-Eugène, passez nous voir,
tout simplement.
Vous êtes bienvenu.
Véronique D. d'Ile de France
Réponse :
J'affiche ce commentaire dans la page 164, parce qu'il y a peu de
chances que Pierre-Eugène lise encore l'entrée 163. Dix années
d'expérience de ce blog m'ont enseigné que ses lecteurs en général
vont directement à l'entrée en cours dès qu'elle est installée sur
l'Internet. Ils lisent rarement les RSS des entrées précédentes.
Merci pour ce beau commentaire-invitation et j'espère que
Pierre-Eugène passera à la mission 32 rue Losserand à Paris.
Je n'ai pas pu adresser directement votre commentaire à
Pierre-Eugène, parce que je n'ai pas retrouvé son adresse eMail.
Il m'arrive souvent d'oublier d'ajouter les adresses e-Mail dans
ma liste de contacts, parce que je suis seul et toujours plus ou
moins débordé, pressé et... dérangé. J'en suis désolé.
J'espère aussi de tout cœur que le jeune financier musulman de 30
ans auquel vous avez recommandé pourra "repenser son action dans
la banque ou la finance, mettre ses compétences au service du Bien,"
mais pour autant que je sache comment fonctionnent les
établissement financiers et bancaires — sauf dans les pays
musulmans — il y sera toujours tenu de suivre la politique et le
fonctionnement de son employeur. Il me semble d'ailleurs étonnant
qu'un Français "musulman pratiquant" ait eu l'idée de faire des
études pour servir la Finance ou la Banque en France.
Je profite de l'occasion qui m'est donnée ici pour rappeler que la
finance islamique est basée sur la loi islamique (Sharia) qui
prescrit justice, équité et transparence. La finance islamique se
distingue de la finance traditionnelle judéo-chrétienne ou athée
occidentale par une conception différente de la valeur du capital
et du travail. La finance islamique met en avant l'éthique et la
morale et puise ses sources dans le Coran ; elle s’inspire des
pratiques économiques et financières à l’époque du prophète
Mohamed. La finance islamique, en accord avec le droit musulman,
est notamment basée sur l'interdiction de l'intérêt et la
responsabilité sociale de l'investissement. Elle lie plus
étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les
résultats du projet concret associé. L’islam interdit les
transactions tant civiles que commerciales faisant recours à
l'intérêt (ribâ) ou à la spéculation (maysir). La finance
islamique se chiffrait à quelque 1500 milliards de dollars en
2012. Pour toutes ces raisons la banque islamique a été absente en
France jusqu'à une époque récente où se sont installés quelques
rares établissement bancaires musulmans, tous nouveaux. Peut-être
le jeune homme que vous avez rencontré y trouvera-t-il un emploi.
Je le lui souhaite.
25avr15 164C13 Le 18 avril 2015 frère Michel a
adressé à un site nommé "Veillée 28" sur facebook le message
suivant :
Salut fraternel ! Je suis le frère Michel Potay, témoin de La
Révélation d'Arès et frère aîné des Pèlerins
d'Arès.
Je découvre l'existence de ce site "Veillée 28 Arès" et je suis
intrigué.
Qui êtes-vous et pourquoi spécialement Veillée 28 ? Sans doute
pour le verset 28/7 ?
Le 25 avril 2015 le propriétaire
du site facebook "Veillée 28" a répondu par le message suivant :
Bonjour frère Michel,
Non, [j'ai choisi le titre "Veillée 28"] pas seulement pour le
verset 7.
La Veillée 28 dans son entier correspondait particulièrement à
l'esprit du blog www.liberte-et-insurgeance.net lorsqu'il était à
l'état de projet (le compte Facebook renvoie en fait à ce blog).
Qui suis-je ? Je comprends que vous cherchiez à me situer.
Question délicate tant je prends de précautions à protéger ce
site... c'est pour cela que je ne peux vous répondre.
Je ne fais pas partie de vos assemblées mais je les connais bien.
Veillée 28 Non signé
Réponse :
Merci, frère inconnu, pour votre réponse.
Votre site parlant des Bonnets Rouges, je suppose que vous êtes
breton.
Je me permets d'afficher ici le bandeau de votre site sur
facebook. L'oiseau n'est pas un faucon. Ce serait plutôt
le pygargue ou aigle pêcheur américain, mais bon ! c'est un beau
symbole de fière liberté.
Vous êtes donc Bonnet Rouge et je comprends votre discrétion.
Toutefois, je vous rappelle que les Pèlerins d'Arès ne font pas de
politique, ne sont pas violents, ne font pas la révolution, et que
parer la protestation de 2013 du drapeau de "Veillée 28 Arès"
n'est pas vraiment approprié. Mais cette protestation des Bonnets
Rouges en 2013 a été pacifique, alors...
Je profite de l'occasion pour rappeler que les supporters de la
protestation contre l'écotaxe en octobre 2013 portaient (et
portent sans doute toujours) un bonnet rouge pour rappeler la
révolte dite "du papier timbré" sous Louis XIV. Cette "révolte du
papier timbré" fut d'avril à septembre 1675 une révolte
antifiscale suite à une hausse des taxes, dont celle sur le
papier timbré, requis pour les actes authentiques. La révolte à
l'époque fut plus importante en Basse-Bretagne sous le nom
spécifique de révolte des Bonnets rouges, car des insurgés
portaient des bonnets bleus ou rouges selon la région. Dans le
centre-ouest de la Bretagne et notamment dans le Poher où la
révolte fut plus violente, le bonnet porté par les insurgés était
rouge, tandis qu'il était bleu dans le Pays Bigouden. On appela
également cette révolte "Révolte des Torreben" qui signifie
"Casse-lui la tête" ou "Casse-Têtes", qui fut, je crois, le cri de
guerre des paysans insurgents de 1675, mais qui, vu sa violence,
ne saurait être le cri de ralliement des Pèlerins d'Arès
26avr15 164C14
Où sont-ils les épis murs ?! Ils sont là [mais]
prisonniers dans les filets du système qui leur voile les yeux.
Nous les trouverons à force de travail, de réflexion, de recherche
d'un langage prophétique, [et à force] de pénitence, de
prière, d'amour pour l'homme notre prochain.
Entre l'ange et la bête (Rév d'Arès 22/14) nous avons
des choix quotidiens à faire.
Certes la difficulté est de trouver ceux qui ont la conscience
qu'ils ne sont pas faits que de chair, d'os, d’esprit,
mais [qu'ils peuvent aussi se créer] une âme (Rév d'Arès
17/4), qu'ils ne sont pas faits pour être dominés par
le système, mais pour être libres comme le poulain
agile (10/10), qu'ils sont bien plus que des animaux
[pensants] mais des images (Genèse 1/26) du Créateur
ayant le pouvoir de transmettre la vie spirituelle et de s'engendrer
en une autre vie infinie. (17/3).
Réflexion sur vitrine [du local de mission de Paris] en 41 mots :
Faire le mal te fait tomber dans l’animalité.
Faire le Bien fait de toi un Dieu, une Lumière pour
l’humanité.
Car tu es image (Genèse 1/26) du Créateur.
Deux choix: être un animal ou être un Dieu !
Que veux-tu être ?
Fraternellement,
Didier.Br d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
26avr15 164C15
Vous philosophez beaucoup. Pour une femme qui comme moi n'est pas
Pèlerin d'Arès (dit-on Pèlerine ?) et qui est à peine croyante,
[qui est] disons agnostique, votre blog est un exposé
philosophique, un peu brouillon mais qui suit une idée constante :
le salut (ou la bonne compréhension de l'existence ?)
par la pénitence (ou une vie très morale ?).
Brigitte R. de Normandie
Réponse :
Comme j'ai un peu de disponibilité, parce que je reçois très peu
de commentaires ces jours-ci — un effet probable des vacances
scolaires — , je réponds à votre commentaire qui est de ceux,
athées ou agnostiques, que je n'ai généralement pas le temps
d'honorer.
Oui, on peut dire Pèlerine d'Arès comme on dit Pèlerin d'Arès.
Pèlerine, féminin de pèlerin, est du bon français. Mais j'ai pris
l'habitude de neutraliser le mot Pèlerin et d'en ignorer la forme
féminine, non seulement parce que ce mot est masculin dans La
Révélation d'Arès (12/9), mais encore et surtout pour
l'arracher au genre, afin de rappeler qu'au Regard du
Père il n'existe qu'une seule créature humaine sans considération
de sexe.
Dans la Parole d'Arès les humains sont à bras ou à cinelle
(à verge ou a clitoris) mais sont tous frères (Rév d'Arès
xLvi/1). Les femmes ne sont différentes des
hommes et supérieures aux hommes (xxvii/13) que parce
qu'elles n'ont pas condamné Dieu à être traité en idoles
confessionnelles — variées selon le judaïsme, les églises
chrétiennes, l'islam, etc. — et même ont pleuré (9/1) l'enfermement
de Dieu dans des philosophies religieuses qu'on appelle dogmes.
D'ailleurs, Dieu Lui-même est tout à la fois Père et Mère
dans La Révélation d'Arès, et s'Il se présente tour à
tour mais jamais conjointement sous ces deux genres, c'est parce
que la langue humaine qu'il doit utiliser pour que nous Le
comprenions n'a pas de genre divin asexué, et parce que l'esprit
de l'humain s'est réduit à l'impossibilité de concevoir un
Créateur dont on puisse parler et qu'on puisse faire parler d'un
seul bloc ni masculin ni féminin.
Ceci dit, non, je ne philosophe pas.
Si je cite parfois Sartre, c'est parce que personnellement je le
vois certes comme quelqu'un qui parle des philosophe et des
philosophies mais je ne le vois pas comme un philosophe. Je le
vois comme un penseur tout terrain. Son existentialisme me paraît
de même tout terrain. Il a ici et là changé de vision sur la
société au cours de sa vie. De ce fait, je n'ai pas entendu le
terme sartrisme comme j'entends cartésianisme, spinozisme,
kantisme, hégélianisme, etc. L'homme est tellement variable,
quelle philosophie serait la bonne ?
Je ne suis pas un philosophe, mais je suis un penseur simplement
parce que contraint de penser à La Révélation d'Arès
sans cesse.
Alors, bien sûr, contraint d'utiliser ma langue et ma culture pour
me faire comprendre d'un public qui parle ma langue et dont
l'esprit est modélé par ma culture, il m'arrive de citer les
philosophes par nécessité de langage.
C'est ainsi que je suis, pour simplifier, plus du côté de Platon
que de celui d'Aristote, parce que le premier envisage la
transcendance et l'immanentisme de cette transcendance alors que
le second envisage le rationalisme. Mais cela ne signifie pas que
je considère La Révélation d'Arès et notre foi de
Pèlerins d'Arès comme irrationnelles.
Mon gros problème prophétique est d'établir une corrélation
d'abord, puis une fusion entre une construction métaphysique et
une construction rationaliste d'un avenir qui dépasse le système.
Bouddha y était arrivé, je crois, mais il reste peu de choses de
son enseignement, de plus le bouhhisme est très mal connu en
Occident.
Corréler foi et raison raisonnante n'est pas une entreprise facile
dans un monde qui sépare carrément la foi du rationalisme et qui
n'est pas du tout cartésien contrairement à ce qu'il prétend
parfois, car Descartes était croyant. Heureusement, La
Révélation d'Arès par elle-même intéresse beaucoup de
rationalistes, dont vous êtes, ma sœur Brigitte, qui vivez entre
athéisme et agnosticisme, et sa Parole donné à Arès est pour moi
une aide inappréciable du Très-Haut. Je ne désespère pas de faire
de vous un Pèlerin ou une Pèlerina d'Arès un de ces jours.
Merci pour votre commentaire qui me montre comment je peux être
perçu par les rationalistes qui cependant s'intéressent à La
Révélation d'Arès et constituent une bulle d'épis
mûrs possibles, bulle qui n'a pas encore crevé et laissé
pleuvoir son contenu, dont seulement quelques athées ou
agnostiques, peu à vrai dire, ont pu s'évader pour nous
rejoindre, Toutes les critiques, même celles qui
comme votre présent commentaire se trompent sur mon compte, mais
qui me montrent que je dois mieux soigner mon apparence, sont pour
moi utile. Je les lis avec attention. Le Romain Plutarque disait :
"Pour commencer de bien vivre, il faut bien écouter". Épictète,
contemporain grec de Plutarque disait: "Savoir écouter est un
art." Samuel Beckett 2.000 ans plus tard dit à peu près la même
chose : "Réfléchir, c'est écouter plus fort." Et moi je n'arrête
pas de dire à mes frères et sœurs missionnaires : "Écoutez plus
que vous ne parlez !" La vie ne prend-elle pas naissance chez
l'humain à travers l'écoute de l'enfant ?
Pourquoi faut-il écouter avec attention ce que d'autres nous
disent ? Parce que dès qu'on a la foi en La Révélation d'Arès
et qu'on se sent bien baignant dans cette Parole, on tend à s'y
réfugier comme la chenille dans son cocon. Par là on dévie, on
tend à s'enfermer dans la tentation d'universaliser un état
d'exception, tellement exceptionnel qu'on pense que seule la Vérité
vint de nous et que du dehors ne vient que l'erreur. On oublie que
La Révélation d'Arès est beaucoup plus,nuancée ;
elle dit: La Vérité, c'est que le monde doit changer
(28/7) ; elle ne dit pas : La Vérité c'est que
le monde doit effacer tout son acquis, faire table rase de tout ce
qu'il est et a appris pendant des siècles pour accéder à quelque
chose de radicalement et totalement différent. Elle limite la Vérité
au changement et changer ce n'est pas couper
les liens avec le passé, c'est le modifier, en l'occurence faire
passer ce qu'il est du Mal au Bien. Il ne
faut donc rien négliger des expériences des autres. Pour changer
le monde il faut l'apprendre, donc écouter ceux qui
l'habitent, qui y vivent.
26avr15 164C16
La porte vers une civilisation d'un Bien actif,
dynamique, percutant à la place d'un bien statique, figé,mou.
Et tout cela quelqu'en soit le prix !
Guy B. de Belgique
Réponse :
Merci, frère Guy, d'adresser à mon blog ce commentaire rare de
votre part.
À "bien statique, figé, mou" j'ajoute le qualificatif relatif. Le
monde actuel n'est pas totalement dénué de bien, mais ce bien
n'est pas le Bien absolu, mais seulement un bien
partiel. La Révélation d'Arès ouvre la "porte" d'un nouveau temps,
d'un temps où le rapports des forces va devoir changer. Notre
monde moderne décline. Bientôt les hommes devront dire de quel
côté sera la vie comme vous dite "dynamique, percutante", le
bonheur, l'autorité morale, l'avenir. La Révélation d'Arès est comme un moulin à café. On le
croit désuet, périmé, d'un autre temps, il fait rire avec sa
manivelle et son petit tiroir en bois : "Quelle est cette ridicule
chose ?!" Mais La Révélation d'Arès est venue remuer et
commence de broyer les profondeurs de l'Histoire. À l'incroyable
épaisseur du silence sous lequel les puissances et leurs médias
essaient d'étouffer le Message d'Arès on peut mesurer la peur de
ceux qui Le craignent. Elles le craignent parce qu'elles réalisent
qu'Il offre l'alternative qu'attendent les hommes.
Pour le moment, nous sommes étouffés, nous n'existons que parce
que les Constitutions de nos pays prévoient la liberté de foi et
d'expression de cette foi, mais nous avons pleine conscience de
nos chances de percée.
Puisque le grain de moutarde (Matthieu 13/31-32) a pu
prendre racine — oui, notre mission lui a fait prendre racine,
pour invisible qu'il soit encore — dans un monde qui lui est
contraire, qui douterait qu'il puisse devenir un arbre, l'arbre
à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) ? Une crise
profonde ébranle les assises d'un monde qui se croyait très fort
et qui commence de mourir sous ses propres excès et prétentions.
Vous êtes un vaillant missionnaire en Belgique, frère Guy.
Continuez sans douter un seul instant que vous œuvrez à une cause
grandiose, sublime, magnifique.
26avr15 164C17
Comme d’autres frères et sœurs de foi, je lis votre entrée avec
joie comme on savoure le bon miel (Rév d’Arès xii/4-5). Lorsque
je suis en contact avec le monde, je côtoie les idées du mondes et
des hommes. Certains parlent ou écrivent à partir de leurs
expériences, de leurs recherche avec honnêteté, authenticité et
sincérité mais cela reste des paroles ou des écrits d’hommes
(Rév. d’Arès 32/10). Lire et relire la Parole et ce
que vous avez écrit (33/10) me permet de rafraîchir
sans cesse mon intelligence (10/12),faible
lumignon (32/5) pour que mon œil n’arrête pas la
Lumière (xxi/10).
Vous écrivez en réponse au commentaire 163C58 de notre frère Denis
: "Aujourd'hui, quand je pense je pense comme pense La
Révélation d'Arès et c'est ainsi que je peux être pour mes
frères et sœurs un guide utile et éclairé, mais j'ai dû avant cela
passer par des stades diverses de préparation pendant les années
où quand je pensais, c'était en fait La Révélation d'Arès
qui pensait pour moi. Elle n'était pas devenue moi." À notre tour,
en lisant et relisant la Parole et vos écrits, nous pensons de
plus en plus comme pense La Révélation d’Arès.
Merci d’être le frère ainé et de nous montrer l’exemple
de toute soumission à Dieu (Rév d’Arès 16/09).
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Voilà un second commentaire [voir 164C16] de Belgique, belle terre
de mission.
Merci, frère Louis Marie, pour ce commentaire.
Entre l'Évangile de Jésus, particulièrement le Sermon sur la
Montagne, et l'impérium rationaliste du monde moderne se
creuse une contradiction de plus en plus large et profonde. J'en
parle beaucoup actuellement, mais c'est que je n'en ai jamais eu
une aussi vive conscience. Cette contradiction devient un fossé
qui paraît de plus en plus infranchissable.
C'est ce qui a certainement décidé le Père d'intervenir en 1974 et
1977.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir conscience de l'existence de
ce fossé. Les catholiques, les protestants, le judaïsme, l'islam
s'en rendent compte et même c'est ce qui provoque probablement
dans l'islam le sursaut d'intégrisme borné et agressif à la racine
du terrorisme, d'Al Qaeda et de Daech.
Mais nous sommes les seuls à disposer d'une Parole pure et
renouvelée : La Révélation d'Arès. Nous avons beau être les plus faibles en nombre, nous
disposons du très puissant phare de la Vérité pure. Nous
ne pouvons pas nous en tenir à des solutions dépassées comme les
grande religions et les sectes, nous devons former l'avant-garde
d'une Parole renouvelée, d'une réévangélisation du monde. Et, de
ce fait, nous redémarrons comme les apôtres démarrèrent il y a
deux mille ans, à partir de rien, à partir de la rue.
Il faut faire dans le monde d'aujourd'hui ce que firent les prophètes
d'autrefois : Réformer le monde en le munissant d'une Parole
repartie de sa Source, ce qui le portera à abandonner de
lui-même ses religions pour revenir à ce principe très simple: Le
Bien seul viancra le Mal et le Bien ne peut
être apporté que par la pénitence.
27avr15 164C18
Où le monde répand-il le mal, où les hommes font-il le mal ?
Partout, partout !
Je retrouve dans les affaires de mon père
une photo de Saddam Hussein recevant des mains d'un prêtre
chaldéen américain (l'église des chrétiens irakiens s'appelle
Chaldéenne) assisté d'un membre du Conseil Municipal de Detroit
les clés de la ville de Detroit en remerciement d'une aide que le
dictateur avait adressée à son église.
Saddam Hussein venait d'être élu président d'Irak et de faire
exécuter les ministres du gouvernement précédent.
Plus tard, le même Saddam Hussein était exécuté par pendaison par
les mêmes Américains.
Le mal va dans tous les sens. Les hommes font le mal et le mal les
rattrape.
Le mal est tellement partout que les hommes ne se rendent même
plus compte qu'il peut être éliminé et que pour ça il suffit que
chacun soit un homme de bien. Être un homme de bien se dit être pénitent
dans la langue de La Révélation d'Arès.
Ce que vous appelez les Pèlerins d'Arès c'est ni plus ni moins
qu'une Église de Pénitents.
Mais ce que je trouve formidable, c'est que l'Église Catholique
appelle pénitence le regret de ses péchés, une sorte de
réparation, pas du tout une transformation, parce que les
Catholiques ont déjà été tranformés en anges par le baptême et
donc sont des anges qui ont seulement besoin qu'on leur replume
les ailes : Leur pénitence est la colle pour les plumes, mais les
disciples de La Révélation d'Arès sont des pénitents
à la manière de François d'Assise, c.-à-d. une pénitence
positive, qui ne répare pas mais qui construit un autre homme, une
transformation par l'effort de pratiquer librement l'amour, le
pardon, l'intelligence, qu'a enseignés le Sermon sur la Montagne.
C'est toute la différence.
Aurais-je le force de devenir un pénitent ?
La religion, c'est le milieu où l'homme suit le chemin du Paradis
par des étapes fixées mais pas trop difficiles: manger kasher ou
hallal ou jeûner le vendredi, prier comme le culte l'impose,
recevoir les sacrements chrétiens, vivre et s'habiller comme il
faut dans la religion, suivre ses rabbins, prêtres ou imams et
tout le saint-frusquin. La vie d'un pénitent de La
Révélation d'Arès c'est un effort beaucoup plus gros et
ininterrompu (sinon l'âme meurt) mais non pour mériter
mais pour se reconstruire : il faut, dites-vous (je recopie un de
vos écrits), aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses,
faire la paix avec tout le monde, réfléchir avec intelligence
spirituelle avant de parler et décider, et faire sauter toutes les
chaînes de la culture et des préjugés pour être totalement libre
et tout ça tout en vivant comme tout le monde, recru de fatigue
comme tout le monde, n'opposant aux brutalités du monde: loi,
impôt, injustice, que la perfection de sa pénitence. Mais il ne
fait pas ça pour mériter le salut comme le bon élève qui a bien
écouté le professeur du Ciel, mais pour ajouter son salut
à l'addition des saluts dont sera forgé le Salut du
monde, le retour de l'humanité au temps où s'écoulaient dans
les Jardins du Créateur le Tigre, le Pichône, le Guihône en
Assour qu'on reverra quand la Moisson sera faite [Rév d'Arès
35/2].
Parce qu'en plus de la pénitence personnelle il faut
travailler à la moisson d'autres pénitents.
Suis-je capable de faire cela ? Capable oui, mais en ai-je le
courage, la volonté ? Pour que nous fassions Ta Volonté [Rév
d'Arès 12/4]. Toute la question est là, entre capacité et
volonté. Il fait faire le lien. Le ferai-je ?
Salomon H. du Québec (Canada)
Réponse :
Je suis, frère Salomon, émerveillé par la justesse de votre
compréhension de La Révélation d'Arès et de mon enseignement
pour bien comprendre cette Parole. Je n'ai pas souvent
entendu en France des personnes qui me connaissent bien donner le
sens de la Parole d'Arès avec autant d'exactitude. La comparaison
que vous faites entre pénitence de la religion catholique et pénitence
selon La Révélation d'Arès est tout à fait
correcte.
Je pense que vous suivez très attentivement ce blog, parce qu'il
ne doit pas être facile, à quelques milliers de kilomètres de la
France, de reconstituer la salvatrice simplicité de la foi
constructive qui est la nôtre par la seule lecture de La
Révélation d'Arès, sauf Lumière venue du Père
évidemment, ce qui est toujours possible.
Je ne vous connais pas, mais j'ai peut-être connu
votre père, il y a quelque trente ans et quelques. Votre nom de
famille ne me dit pas grand chose, mais votre père était peut-être
venu en Pèlerinage à Arès et je dois avoir quelque part une photo
de lui tenant dans ses bras ma fille Sara, encore petite. Ce sont
des souvenirs très flous, je ne peux en dire plus.
Je ne connaissais pas cet épisode de la biographie de Saddam
Hussein qui reçut les clés de la ville de Detroit. J'ai fait une
recherché sur l'Internet et j'ai trouvé trace de cet événement :
C'est le Révérend Père Jacob Yasso, curé de l'église chaldéenne du
Sacré Cœur à Detroit qui vint en 1980 à Bagdad, accompagné d'un
conseiller municipal de Détroit pour remettre à Saddam Hussein une
clé de sa ville en reconnaissance d'un don de 250.000 dollars du
gouvernement irakien pour la réfection de l'église. Saddam Hussein
devait vingt-six ans plus tard, en 2006, être pendu également à
Bagdad. Il ne fut pas pendu par les Américains, mais par ses
ennemis politiques irakiens.
Saddam Hussein a ordonné des meurtres et a été lui-même victime
d'un meurtre, mais il n'est qu'un parmi les milliers qui chaque
jour dans le monde sont tués d'une façon ou d'autre autre.
Tuer et être tué, battre et être battu, emprisonner et être
emprisonné, voler et être volé, mentir et être victime de
mensonge, être injuste et victime d'injustice, etc. tel est le
sort que l'homme réserve aux autres qui lui réservent le même
sort.
Ayez le courage et la volonté de devenir pénitent. Nous
avons besoin de frères et sœurs actifs au Canada. Je peux vous
mettre en rapport avec un frère de Kingsbury au Québec, si vous le
souhaitez.
Merci pour votre beau commentaire, frère Salomon.
27avr15 164C19
Le document que je joins ci-dessous, peut nous faire prendre
conscience à quel point notre monde est pourri jusque dans ses
racines, dans une ignorance complète du public.
Toute l’intelligence des pouvoirs est appliquée par les médias
pour nous détourner de ces tristes vérités relatives —
censure, silence, déni, ironie, mensonge, etc.
Ce mal est décortiqué par le travail bénévole d’une psychologue,
dans le document joint : Article de la psychologue Frances Shure
paru sur le site ae911truth.org en épisodes plus ou moins mensuels
depuis 2013, puis traduit sur Agoravox début 2015.
Voici un PDF condensé (30 pages avec les notes, 26 sans les
notes) et surligné par en faciliter le survol.
Éclairant ! Il pourra même éventuellement vous éviter
quelques impairs lorsque vous en parlez autour de vous.
Sur le site ‘viglio.org’. En cliquant sur le lien ici après vous
aurez le PDF.
Pourquoi les gens ‘bien' gardent-ils le silence sur le 11
Septembre ?
Une analyse psychologique — PDF 30 pages - Frances T. Shure
(2013-2015).
Quand on réalise à quel point notre monde est pourri, comment
peut-on encore avoir foi dans l’avenir avec la politique de
pouvoirs des hommes, qui, comme nous le transmet La
Révélation d’Arès, est le rejeton de la doctrine religieuse
des hommes, qui comprend beaucoup d’autres rejetons (sciences,
finances, législations ...) dans le monde sec des hommes de lois
et de pouvoirs. La Révélation d’Arès nous invite à tout autre chose :
Larguer les amarres des systèmes de pouvoir terrestres. Ces lois
sans âmes qui nous enferment toujours davantage dans un étau, à
notre insu, dans une prison invisible qui nous mène au désastre,
si nous ne changeons pas radicalement de direction. La Révélation d’Arès n’est pas, en tout cas pas pour moi,
une nouvelle doctrine à suivre à la lettre, pour aller au paradis,
mais, comme le dirait une métaphore orientale, "elle est un doigt
pointant fermement vers le Ciel", vers la vie spirituelle, pour
nous indiquer la direction aujourd’hui, compte tenu de notre
situation actuelle, tout en gardant les pieds bien plantés
dans la terre [Rév d'Arès xxxiii/18] pour changer de
cap, actif au changement concret dans toutes les
facettes de la vie, vers le Bien, tant que nous y
vivons.
Véronique C. dite Vivélavie de Belgique
Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce commentaire.
J'ai cherché les URL ae911truth.org et viglio.org. Je n'ai pas
trouvé viglio.org, mais j'ai pu ouvrir ae911truth.org. Sur ce
dernier site j'ai trouvé une argumentation sur la thèse selon
laquelle les tours du World Trade Center ne se seraient pas
effondrées suite au choc de deux avions qui se seraient jetés sur
elles, mais auraient été détruites par des charges explosives
disposées à l'avance dans leur structure à des endroits déterminés
par des spécialistes en destruction d'édifices.
En fait, cette théorie n'est pas nouvelle : elle est connue depuis
2005 ou 2006; je crois . Elle est défendue par l'association
"Architects & Engineers for 9/11 Truth (AE911Truth" fondée par
l'architecte Richard Gage.Griffin.[8]
De toute façon, des avions ont bien percutés les deux tours ; ces
avions sont parfaitement visibles sur les films tournés sur le
moment le 11 septembre 2001.
Mais je tiens à vous dire tout de suite que la véritable cause de
la destruction ne m'intéresse pas.
Que l'effondrement du World Trade Center ait pour origine des
pirates de l'air ayant capturé des avions qui se sont jetés sur
les tours à l'instigation d'Al Qaëda, d'Oussama Ben Laden et
d'autres fanatiques ou qu'elle ait pour origine un complot fomenté
par des politiciens qui ont engagé une entreprise de démolition
par explosif, cela ne change rien pour moi au problème de fond,
qui est le problème du mal, cause profonde de toutes les tueries,
de tous les mensonges, de toutes les rapines, de toutes les
injustices depuis des siècles.
C'est l'homme qui a l'initiative du mal, c'est l'homme qui est
coupable du mal et comme vous le rappelez sur la fin de votre
commentaire il est plus que nécessaire, il est salutaire, de
convaincre l'homme d'être à l'initiative du Bien. Si cela n'est
pas fait de grandes douleurs attendent l'humanité.
Vous avez raison, "La Révélation d’Arès n’est pas... une
nouvelle doctrine à suivre à la lettre, pour aller au paradis."
Autrement dit, La Révélation d'Arès ne fonde pas une
nouvelle religion qui, comme toutes les religions, se prétendrait
le sûr chemin du paradis. Le mot paradis n'existe d'ailleurs pas
dans la Parole d'Arès. Nous sommes faits à l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), nous
sommes donc co-créateurs du monde et changer le monde (Rév
d'Arès 28/7) est le recréer.
Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas des sortes d'ascètes vivant
comme, par exemple, les Esséniens "cherchant la perfection dans la
seule société des palmiers" comme disait je ne sais plus quel
historien antique (Philon, Pline, un autre ?), mais des hommes
du temps qui vient (Rév d'Arès) des consciences qui
appellent au Bien contre le mal qur le modèle de la
société du Bien qui fut simplement celle d'Éden. C'est à
ce Jardin qu'il faut revenir pour épargner à l'humanité
non seulement ses actuelles souffrances, mais les douleurs à venir
pires encore.
Alors, qui a détruit les tours de New York et comment ? Cela nous
est bien égal. L'enjeu n'est pas dans ce détail. Pour nous c'est
l'homme l'enjeu, quel qu'il soit.
Rejoignez — à moins que vous l'ayez déjà fait — nos frères de
Belgique dans leur mission, qui est primordiale.
27avr15 164C20
En missionnant une femme Témoin de Jéhovah, je lui dis que Jésus
est déjà revenu en 1974 à Arès. "Ce n’est pas possible, me
dit-elle !" Je lui ai donc cité le verset de la Bible Matthieu
24/43-44 [Voici pourquoi vous aussi allez vous tenir prêts.
Parce que c'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de
l'Homme va venir.].
Subitement elle se replie sur elle-même, sa figure blêmit et elle
me quitte dans un élan de refroidissement. En marchant je la
revois sur l’autre trottoir, je lui envoie un signe d’amour
chaleureux, elle est restée figée comme un glaçon de glace sans me
répondre .Même si la conversation l’a contrariée, un geste
fraternel de sa part envers moi m’aurait fait plaisir puisqu’elle
se réclame de Dieu. Rien !
Il est évident qu’en allant vers le Ciel, c’est d’abord l’enfer
qui nous assaille !
On ne peut réaliser d’un seul coup une idée lumineuse divine sans
souffrir et lutter pour le bien en soi et dans l’autre. Tous
ces innombrables mouvements spirituels n’ont rien apporté de
merveilleux, chacun travaille pour sa boutique, sa chapelle
même si leur but est le bien. Ils ne travaillent pas pour la
collectivité universelle. Certains mouvements spiritualistes sont
froids, orgueilleux, hautains, vous avez du le constater lors de
votre séjour en Amérique ou vous avez assisté à des conférences.
La joie et la chaleur humaine sont en reste et ce n’est pas par
cette attitude que le Royaume pourra venir. Avec l’amour
le Royaume de Dieu sera réalisé. Bienheureux ceux
qui ont compris cela, comme le dit Matthieu 5/43
[? ne s'agirait-il pas plutôt de 5/3-11 les Béatitudes ?],
tu aimeras ton prochain afin d’être vraiment les fils de
votre Père qui est aux Cieux car il fait lever le soleil sur les
méchants et sur les bons [Matthieu 5/45]. Et idem
pour les Musulmans puisque les Versets du Coran cautionnant la
Thora et l'Évangile 5/66 donc l’Appel à lire les trois Livres à la
lumière de La Révélation d’Arès qui cette dernière est
la bonne explication de la Bible et du Coran.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Nos frères musulmans ne lisent pas la Thora et les Évangiles parce
qu'ils pensent que le Coran les contient. Ils considèrent que la
Thora et les Évangiles sont pour les croyants qui n'ont pas le
Coran.
Il ne leur vient pas à l'idée que la Thora et l'Évangile
complètent le Coran.
Ce que vous nous racontez à propos de cette dame Témoin de Jéhovah
est assez commun. Des frères et des sœurs m'ont rapporté des
histoires similaires. J'ai moi-même rencontré des missionnaires
Témoins de Jéhovah ayant aussi des réactions négatives. Quand
j'habitais Arès ils sonnaient à la porte de la Maison de la
Révélation (avenur de la Libération) régulièrement et, quand
j'ouvrais, me disaient par exemple! "Nous allons vous apprendre à
prier." Moi: "Merci, mes frères, mais je prie déjà." Eux: "Non,
vous priez sûrement mal." Moi: "Je prie comme La Révélation
d'Arès le prescrit: Prononcer Ma Parole pour
L'accomplir, voilà la vraie piété (35/6). Je prononce donc
la Bible, La Révélation d'Arès et le Coran." Au seul mot de Coran
ils s'enfuyaient, hagards, épouvantés, comme s'ils avaient vu le
diable. Vous pouvez être sûre que la dame dont vous parlez vous a
prise pour le diable. C'est bien triste.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Mary.
27avr15 164C21
Cher Frère Michel,
Je vous remercie infiniment pour ce nouvel article, et pour tout l’enseignement
que vous nous apportez, quel qu’en soit le support, vous qui avez
accepté la Mission du Père et mis vos pas dans Ses Pas (Rév
d'Arès 2/12] pour le Salut de l’humanité.
Un tel dévouement, diamétralement opposé à la pensée unique
actuelle, égocentrique et exclusivement matérialiste, n’est que
trop rarement compris. On le voit d’ailleurs avec Thomas
(commentaire 164 C10) qui pense, au contraire, que "notre humanité
occidentale a atteint le plus haut niveau possible de civilisation
et de bonheur, il n'est pas envisageable de la réduire à la
primitivité."
Je suis stupéfié tant par l’idée que l’on ne pourrait aller plus
haut en matière de bonheur et de civilisation que par l’idée même
que Thomas (et nombreux à sa suite, nous en faisons les frais)
pense que l’humanité occidentale connaît le bonheur.
Ce commentaire tombe à pic car la Suisse vient d'être classée
premère des pays les plus heureux du monde, suivie par l'Islande,
le Danemark, la Norvège et le Canada (la France est 29ème) selon
une étude internationale sur le bonheur publiée jeudi dernier à
New York par les Nations Unies et Columbia University basée sur
des critères de richesse, espérance de vie, corruption, liberté
des choix de vie et générosité (sans rentrer dans des détails
économétriques, je me demande comment l'on peut quantifier la
générosité et la liberté des choix de vie) et pourtant la Suisse
est l’un des pays européens avec le plus haut taux de suicide (et
le suicide est en Suisse la cause de mortalité numéro un chez les
15-24 ans).
Je n’imagine pas, personnellement, que le suicide puisse être
l’apogée du bonheur et de la civilisation occidentale, même dans
un pays où il fait bon vivre. Alors que doit-il en être dans les
pays en queue de classement.
Contrairement à Thomas, je crois que le monde s’achemine vers le péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2), la disparition totale de la
qualité spirituelle chez l’homme qui redevient animal pensant,
sophistiqué peut-être, mais loin de connaître le (Vrai) bonheur et
cela je le constate depuis des années dans une humanité qui en
perd sa qualité éponyme.
Et pourtant je ne suis pas pessimiste et encore moins fataliste,
car je sais qu’il y a une solution et que nous pouvons la mettre
en pratique car le Bien vainc le Mal !
Trouvons la faille dans la citadelle [Rév d'Arès 13/7-8],
comme vous dites, et faisons sentir le Souffle de Dieu,
apportons cette vision grandiose, absolue, qui peut dépasser notre
égocentrisme et par la pénitence et la moisson
d’autres pénitents, retrouvons la Vie et le Bonheur
car non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme
trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau
montreront la Voie […] (24/3).
Merci infiniment Frère Michel de nous aider et de nous stimuler à
fouiller le sable pour retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/4-5]. Frédéric D. de Genève (Suisse)
Réponse :
Je suis ému en lisant ce commentaire, dont je vous remercie, mon
frère Frédéric. Épée, éveille-toi contre Mon berger et contre l'homme qui
M'est proche ! Oracle de Yahwé des Armées. Frappe le berger et
que soient dispersées les brebis, et Je ramènerai Ma Main contre
les petits," déclare le prophète Zacharie. Ces paroles
prophétiques célèbres furent reprises par Jésus: Et après
avoir chanté l'hymne, ils sortirent vers le Mont des Oliviers.
Et Jésus leur dit: "Je frapperai le berger et les brebis seront
dispersées (Zacharie 13/7), mais après que je me serai relevé je
vous précéderai en Galilée." (Marc 14/26-28).
La Galilée c'est Arès. C'est là que Jésus revient en 1974 précédant
les hommes qui n'avaient rien compris à la Parole du
Créateur pour leur rappeler Ses Paroles et leur en ré-expliquer le
sens. Ces mots, mystérieuses dans le Livre de Zacharie, prennent
soudain tout leur sens et, je ne sais pourquoi, votre commentaire
les font rejaillir dans ma tête et de mon clavier.
Quelque chose de grandiose se produit actuellement, annoncé depuis
Zacharie, un des plus grands prophètes, qui vécut sous le règne de
Darius, grand roi perse Achéménide, au VIe siècle av. J.-C.
Comme Jésus émergea des ténèbres le jour de sa Résurrection, nous
Pèlerins d'Arès émergeons en ce monde pour le changer en
commençant par nous changer nous-mêmes, tout aussi
inconnus et ignorés que le fut Jésus qu'on avait mis à mort comme
un malfaiteur et dont personne d'important ne se préoccuperait
plus jusqu'à ce qu'apparaissent dans l'Empire les premiers
Chrétiens. On verra de même apparaître les pénitents. L'explication ultime du monde n'appartient pas à la science
qui se limite au pourquoi et au comment en croyant trouver là
toute vérité, alors que la Vérité est ailleurs depuis
l'Intention du Créateur de faire l'univers; univers qu'il continue
de créer sans discontinuer. Il faut retrouver cette Vérité fondamentale
en changeant le monde (Rév d'Arès 28/7) et nous avons
commencé puisque nous changeons nos propres vie (30/11). Merci, frère Frédéric, de faire partie de cette équipe de
moissonneurs de Genève. Je vous embrasse et comme je sens
derrière vous l'ombre de votre sœur Karin, qui a tellement bien
travaillé sur la couverture de l'édition 2009 de La Révélation
d'Arès, saluez-la et embrassez-là pour moi.
27avr15 164C22
Je reste sur une première impression de lecture de votre entrée
164, lue il y a trois quatre jours dans les transports parisiens
sur mon téléphone portable, en pleine semaine de mission.
Je ne veux ni y réfléchir plus avant ni laisser influencer mon
premier élan par les commentaires qui affluent déjà (il y en avait
alors 3, il y en a maintenant 17). Pas nouveau dans son contenu
mais très synthétique, votre texte est particulièrement fluide, en
quelque sorte coule de source.
Et l’on sait de quelle Source (Rév. d’Arès 24/4) ! Sa
lecture coula en moi comme un jaillissement nouveau, et je me suis
écrié à la fin "Réconciliation !" comme si j’avais dit « banco ! »
après un léger temps d’hésitation. À la suite de ce premier mot,
j’ai griffonné quelques notes sur mon carnet, comme des
impressions de voyage, comme des touches de couleur, les voici
maintenant que j’ai le temps de les mettre un tout petit peu plus
au clair.
Grande réconciliation de l’homme avec lui-même ; par le péché
l’homme est en guerre contre lui-même. Au fur et à mesure que
disparaît le péché revient la joie simple d’exister,
d’’être au monde.
Jour de célébration du Triomphe, jour de liesse où ce qui
sera demandé dans la foi sera accordé du Père en mon Nom [Rév
d'Arès 10/8]. Accordé au nom du Christ, Nature divine
recréée dans l’homme par l’homme, jour où la joie de tous sera
complète dans la commémoration anticipée (l’espérance vraie) du
Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse (Rév. d’Arès
31/8), de la Pâque triomphale, où nous rirons
définitivement, s’il nous en reste un semblant de mémoire et si
nous n’avons rien d’autre à faire, de l’abyssale bêtise, des
atrocités, des horreurs, des petites misères comme des joies
brèves (Rév. d’Arès 26/4) qui étaient alors les nôtres,
pauvres humains, sous le joug de la Bête.
Et c’en sera fini de la nuit.
Réconciliation = consolation.
"Allons, ne pleure plus, mon enfant, c’est fini, ce n’était qu’un
mauvais rêve," dit la Mère en berçant son petit réveillé
dans l’épouvante du cauchemar. "Ouvre les yeux, regarde, tu es
dans la Maison (Rév. d’Arès xvii/14), c’est fini
maintenant. Regarde la Beauté de la Création, contemple
Mes Merveilles ; tout ce qui est à Moi est à toi (Luc 15/31)
et l’a toujours été, toutes ces horreurs, cet effroi, étaient
comme un lion de chaos dans ta tête, le fruit de ton imagination
excitée par ton désir de noces (Rév. d’Arès vii/7) avec
la matière. Comme tu as souffert ! Comme tu t’es fait peur ! Je
pouvais te réveiller, te rappeler à toi-même, je ne pouvais pas
tuer cette chimère à ta place parce que toi seul en étais
l’auteur, toi que J’ai fait tout autant créateur que Moi."
Nous, humains, qui rêvons chaque jour notre vie, fabriquons tous
ensemble le grand rêve du monde, ce rêve qui cache la nuit
(Rév. d’Arès ii/14) où nous sommes et tourne parfois, assez
souvent hélas, au cauchemar. Nés dans la nuit, ne connaissant que
la nuit, la plupart des dormeurs ne savent même plus ce qu’est la
Lumière du Jour et ils pourraient bien la
reléguer définitivement à l'inconscience d'exister, au néant !
Eh les éveillés ! Allons secouer ceux qui, dans leur rêve,
conservent encore une idée de ce qu’ils sont : la Maison, le
Royaume, la grande Réconciliation et la Consolation. Notre
réveil s’avance comme un baume sur nos plaies (Rév. d’Arès
10/5), une subtilité nouvelle de l’esprit.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Quel beau commntaire lyrique, mon frère Claude ! Un grand merci.
Je vous admire de pouvoir lire mon blog sur votre téléphone
portable. J'ai un téléphone portable mais je ne lis pas grand
chose sur ce petit écran et cependant ma fille Nina m'a fait
acheter un Galaxy 6. Elle m'a dit: "Ça va te changer la vie." En
fait, ça me la complique. Je ne suis vraiment pas de cette
génération iPhone, mais je suis heureux que cela permette à mes
frères plus jeunes de lire mon blog. Ainsi la Sainteté, la
Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) du Père passe par
ces petits "cerveaux de poche", encore inconnues comme Jésus fut
quasiment inconnu, lui dont les passants disaient : "Qui c'est ?"
en regardant la croix où il se mourait. Les gens qui passent
devant nous avec nos tracts sur le trottoir demandent de
même : "Qui c'est ?" Et cependant le bon grain
des granges (31/7/9) du Seigneur va ensemencer toutes
les terres de la planète peu à peu et donnera de superbes
moissons. Cette Parole, les vaincus sous le silence du système que
nous sommes encore la répandent. En en aspergeant le monde nous
voyons apparaître les épis mûrs dans la broussaille et
les épines comme la pluie fait sortir les cornes des escargots.
Nous vaincrons le mal.
"Allons, ne pleure plus, mon enfant," car le Père et son Messager
ne sont pas venus pour repartir et être oubliés ou ne laisser
qu'un souvenir. Du Créateur revenu nous recréer, c'est même plus
qu'un Enseignement qui nous est laissé, c'est sa
Présence. Il l'a promis: Elle est là, effectivement, la légion
d'anges tout équipée (Rév d'Arès 31/6) qui accompagne les
apôtres de La Révélation d'Arès. La Parole sur nos lèvres, c'est
rien moins que la vie du Père dont l'image et la rassemblance
se réveillent en chacun de nous.
27avr15 164C23 Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu, qui a toute ma
faveur. J'ai mis mon Esprit sur lui. Il exposera le Droit aux
nations.(Isaïe 42/1).Comme une vigne je m'enracine dit
aujourd'hui le Père du Bien absolu, Créateur du
Ciel et de la terre (Genèse 14/22). Où ? nous rappelez vous
: dans ta génération (Rév. d'Arès 31/1). Le pénitent
(30/11) voit et sent la Lumière (12/4 38/5) comme
l'Eau forte (xi/12) déversant en cascade le torrent
de Vie qui arrache et arrachera l'homme à l'inertie du péché
pour le sauver et l'en préserver de son comble [?] (Rév
d'Arès 38/2).
Dans " Besoin désir et raison" (163C62), Mikal (Rév d'Arès
xi/13, xxviii/11) crie terriblement : "Voilà
peut-être pourquoi La Révélation d'Arès est survenue à
l'aube de ce déclin et appelle un petit reste de pénitents
pour changer le monde avant le péché des péchés
qui serait, lui, l'aube des mouches (xxxii/2)... des
mouches du péché, le moment où le péché sera dans toute
sa force et où les frelons du mal piqueront et tueront les humains
jusqu'au dernier ou presque."
Frère humain, que le préjugé des siècles ( 1/2) ne te prive pas du
soutien de cette Force incomparable du Père à l'œuvre
dans le cœur du pénitent, cet homme s'efforçant d'être bon
Rév d'Arès 12/9, 13/4, 27/7, 30/11), que tu peux devenir
si tu ne te décourages pas (13/8). Tiens bon ! Et le
veux [?] de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout
ton pouvoir (Deutéronome 6/5).
Bienheureux seront nous quand le prophète (35/9) et les
moissonneurs (37/8) nous ramènent et ramèneront sans
cesse au rappel de cette Alliance (Genèse 9/8-12, Rév. d'Arès
23/2) avec la Force transcendante du Tout Autre.
Celui qui est à l'origine du rappel insurgeant de tous les prophètes
qui pointèrent pourtant courageusement du doigt le Royaume
vivifiant dans toute sa simplicité existentielle face aux
inextricables complexités du système dans lequel le Corps du
Sacrifice (25/8) est continuellement noyé, mais dont le
puissant flotteur de la pénitence (8/6, 9/1, 10/6, 12/2,)
est et restera la seule clef qui ouvre et ouvira sur l’espérance
que donne le feu [? Souffle ?] rafraichissant (12/3) les
pensées, le cœur et qui scellera même l'ouverture de cette porte
étroite (Matthieu 7/13) quand un nombre suffisant viendra
"grossir le petit reste de pénitents, dont dépend le Salut
du monde". (Elle) chant(e à Dieu et à l'homme) ta langue avec
zèle (Rév d'Arès xxxvii/5) : "Frère, sœur, sache qu'être
brillant ou ordinaire, fort ou faible n'est pas la question, tu ne
fais guère que ce que tu peux, mais si tu le fais vraiment,
fais-le absolument !" Sans égarement ou fanatisme pour autant, pas
de demi teinte donc, être entier, intègre (Matthieu 5/37;
6/24.33) et avancer en infatigable pénitent (Rév
d'Arès 37/3).
Le Bien seul changera le monde de fond en
comble et ne nous laisse pas seuls pour autant (Rév d'Arès
23/5; 29/6, 31/6, 37/8). Il donne encore la faveur de l'Eau
qui fera croître la vigne et fertilisera les sècheresses
systémiques et millénaires qui étouffent l'oasis (24/3).
Ces bouillants ou glaciaux déserts de servitudes mécanisées,
d'excitation compensant l’ennui du vide stérilisant, des ébats
libertins aux accents d'impudicités (12/8) brouillant
les vrais réalités du monde pour adoucir sa détresse (23/3),
tout comme les débats bruyants qui s'en justifient pour tenter
d'en sortir, mais qui maintiennent encore le monde dans les
discordes qui nourrissent les abîmes de l'obscurité et de la mort
(38/5). Heureux ( Matthieu 5/1-11) l'homme du temps qui vient (16/10,
30/13) de la Vérité et Son Vent qui
souffle toujours la Force qui donne au puissant flotteur
de la pénitence (16/17, 25/6, 27/4, 28/25), la Lumière
et l'Amour de la Vie (Rév. d'Arès 38/5) qui
empêche encore le "lourd et interminable filet de l'humanité de
couler".
En Vérité, le monde dont nous sommes, ne semble toujours
pas savoir pas ce qu'il fait vraiment (Luc 23/33). Il ne
sait pas non plus qu' il est béni de pouvoir entendre encore cette
Voix comme l'écho du tonnerre (Rév d'Arès 33/10)
qui gronde à l'Appel et exhorte le monde à changer (28/7).
C'est le cri du prophète dont l'arbre est et sera
reconnu à ses fruits (Mathieu 7/20) et ceux des fils
de l'Eau (xi/13) pour les générations qui viennent. Heureux (Rév d'Arès 28/15) sommes nous et serons-nous
tous de retrouver des yeux pour voir dans la lumière du Père, des
oreilles pour entendre l'Appel de l'Aigle (23/2) , un
cœur bon pour aimer, faire la paix, aimer se libérer des tares
qui nous illusionnent et trompent, aimer pardonner, dans le
sillage d'or et d'argent spirituel du vaisseau que
façonnera l'intelligence de la Vie retrouvée,
qui gonflera encore et toujours la voile des âmes et
même beaucoup plus : les ha (xxxix/5) passées, présentes
et futures qui forgeront l'âme des peuples : la polone
(xxxix/12-13) pour accomplir le Dessein grandiose
du Père de l'Univers, la porte étroite des
étoiles de Vie pour que la terre et ses habitants en
devienne [?] une bonne nouvelle en Son Jour (2/6-9, 16/16,
17/7).
Pour l'Amour du Bien
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Ce commentaire, frère Guy, est gros de foi. C'est lmerveilleux.
Mais gros à avaler, obscur par endroits ! Il faudrait le réécrire
pour l'alléger, le sérier, le fluidifier, mais je n'en ai
malheureusement pas le temps ce soir. Je le laisse donc comme il
est.
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.
27avr15 164C24
En ce moment est voté le "projet de loi sur le renseignement". Il
devait être dans les placards depuis longtemps, le gouvernement
n'attendait qu'un événement comme les attentats de Paris (Charlie
Hebdo) pour le faire voter et pour renforcer son pouvoir sur le
peuple, pour justifier même son existence. Faire peur pour
continuer à exister. Ce n'est qu'un hypothèse, mais elle me paraît
vraisemblable, sans pour autant verser dans la théorie du complot.
Pour ceux qui ignorent de quoi ça parle, je conseille la lecture
de cet article : http://blog.jbfavre.org/2015/04/07/loi-renseignement-expliquee-simplement/
C'est un projet de loi de surveillance de masse, très clairement
liberticide, mettant en péril notre simple droit à la vie privée
et qui légalise tout un tas de pratique dignes de "Big Brother".
Pourtant, ce projet est approuvé par 63% des français au nom de la
lutte contre le terrorisme (selon un sondage du CSA effectué entre
le 8 et le 10 avril 2015). Mais le peuple est-il vraiment éclairé
?
La démocratie, c'est le pouvoir au peuple. Un collègue me
certifiait récemment que c'était le meilleur système politique
jamais inventé par l'homme. Encore faut-il que le peuple soit
avisé. Dans le cas présent, on peut en douter. Et c'est pourquoi
Dieu revient parler à l'Homme.
Ce projet de loi a été voté le 16 avril (à l'heure actuelle il
fait des navettes entre l'assemblée nationale et le sénat pour
voter les amendements) à l’hémicycle par 25 députés sur 30
présents. Les 547 autres étaient absents. Monsieur, vous disiez ?
Démocratie, meilleur système politique ? Effectivement : "où
va-ton ?".
Encore une illustration, s'il en fallait, que le système politique
échoue, et échouera toujours, tant que le cœur de l'homme sera
malade de haine, de violence et de bêtise. Une seule solution : la
pénitence et la moisson de pénitents.
Frère Michel, doit-on craindre que ce projet de loi nuise à notre
mission ? Qu'en pensez-vous ? Que peut-on faire ?
Dans le doute, j'ai signé une pétition, peut-être pour limiter la
casse, ou gagner un peu de temps : https://www.change.org/p/retirez-le-pjlrenseignement-le-big-brother-français-stoploirenseignement
Florian d'Aquitaine.
Réponse :
Je suis au courant de cette loi.
C'est une loi. Toutes les lois sont liberticides. Tout dépend à
quel niveau on place la liberté, évidemment.
Je n'ai pas d'opinion précise concernant ce projet de loi, parce
que je ne suis pas légiste et, le serais-je, je ne connais pas les
détails du projet, de toute façon.
Vous savez, entre les années 1975 et 1990 environ, j'étais un
homme continuellement épié. Mon téléphone était sur écoute, mon
courrier présentait souvent des anomalies (lettres qui avaient été
ouvertes, lettres retardées pour examen, etc.), bref, alors qu'il
n'existait rien dans mon existence qui laissât penser que j'étais
un individu dangereux, un espion, un agitateur, un gangster, etc.,
j'étais sous surveillance et pour cela je suis convaincu qu'il n'a
jamais existé la moindre autorisation officielle, le moindre
mandat du procureur de la république. Alors, qu'est-ce que je
pense aujourd'hui ? Je pense qu'il y a belle lurette que les
services de renseignement français épient dans la population tous
les gens qui intriguent ou inquiètent le pouvoir et que la loi en
question n'aura pour but que d'officialiser ce qui existait déjo
officieusement. Cela n'est pas rassurant, parce que ce qui ne
servait à rien avant ne servira à rien après, puisqu'il va s'agir
de la même chose. Par contre, aux yeux de la population innocente
ce gouvernement espère se faire passer pour une organisation
soucieuse de la sécurité des citoyens.
Je peux me tromper. Cette loi va peut-être être d'une utilité
formidable pour éviter les attentats...
Mais qui peut le savoir ? Sûrement pas vous. Sûrement pas moi et
pas même, je le parieraios, ceux qui font cette loi. Donc personne
sauf quelques intéressés, les perpétuels curieux de tout.
Quant à entraver notre liberté de mission, je pense que cela
aurait déjà été fait, depuis longtemps, si le gouvernement et ses
services l'avaient voulu. Nous sommes déjà "interdits" d'antenne à
la radio, à la télévieion, le silence des media est total nous
concernant, mais on nous laisse la rue. C'est déjà ça.
Pour en finir, je dis qu'en ce qui nous concerne, ça ne changera
pas grand chose.
Mais je suis prophète, je ne suis pas fakir. Allez
savoir !
Faites comme moi, dormez en paix ! À chaque jour suffit sa
peine, disait Jésus (Matthieu 6/34)
28avr15 164C25
Mille mercis à vous et à sœur Christiane d'exister et d'avoir dit
oui à ce défi, Labeur pour les géants des temps anciens [Rév d'Arès 31/6].
Je vous souhaite à tous deux des forces vitales inégalées pour que
je puisse vous voir ensemble et vous écrire encore bien longtemps.
Votre entrée rappelant le symbole de la vigne, j'ai trouvé qu'à
l'état sauvage l'homme en aurait consommé dès le paléolithique
entre 500 000 et 120 000 ans avant JC. À l'état cultivé, cela
daterait de 7000 avant JC et aurait pu se produire en Arménie ou
Turquie ou encore dans le croissant fertile entre le Tigre et
l'Euphrate...Cette plante de la famille des lianes est
effectivement
"têtue" comme la spirale de la vie et apporte des bienfaits pour
la circulation sanguine et la vision et sans doute d'autres encore
si l'on n'en abuse pas toutefois.
Étant chrétienne, de formation catholique, j'ai cependant toujours
eu du mal à comprendre le symbole de l'eucharistie : le corps et
le sang du Christ ! Mais pourquoi donc se le rappeler en mangeant
du pain et du vin ? Cela me semblait un symbole quelque peu
"cannibale" et païen, en tout cas compliqué pour ma tête d'enfant
et même d'adulte.
En relisant les évangiles, au moment de la célébration de la Pâque
par le Christ et ses apôtres, dans le passage intitulé le pain et
la coupe de la Cène : Pendant le repas, il prit du pain, et après avoir prononcé la
bénédiction, il le rompit, le leur donna, et dit : "Prenez,
ceci est mon corps." Puis il prit une coupe, et après avoir
rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur
a dit: "Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, versé pour la
multitude. En vérité je vous le déclare, jamais plus je ne
boirai du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai,
nouveau, dans le royaume de Dieu (Marc 14/22-25).
Il ne précise pas où est le royaume.
Est-il dans l'au delà ou ici bas ? Est-il à conquérir par nos
comportements positifs ou bien donné en échange de répéter ce
symbole ? Est-il en nous et/ou en dehors de nous ? C'est
ouvert en fait et l'on voit bien que la religion a réduit ce qui
invite à un comportement nouveau, empli d'amour pour l'autre à un
sacrement répétitif et stérile.
C'est vous qui m'avez fait prendre conscience que la foi se fonde
sur "la conscience qu'on est la chair de toutes les chairs et que
le bonheur ne peut ressortir que du sentiment commun de partage
entre hommes, de partage des peines comme des joies.. "
"Le royaume est simplement le Bien auquel mène la pénitence,"
[laquelle est faite de] nos efforts pour nous recréer
meilleurs.
C'est simple et lumineux depuis et je ne me casse plus la tête
avec cette "intellectualisation" du rite catholique qui m'est
devenue aussi inutile que de me confesser.
Ce qui importe c'est l'amour entre les êtres humains et d'y
participer sans non plus devenir des naïfs béats dépourvus de
toute prudence et réalisme. "Aimer c'est difficile," chantait la
canadien Gilles Vigneau, oui mais c'est possible comme de raboter
nos égos. Et puis c'est la seule voie qui n'ait pas encore été
pratiquée librement et individuellement loin de toute idéologie ou
système, pas assez pour en voir les fruits ! Des fois que cela
renouvellerait les mêmes mauvais scénarii répétés depuis des
siècles et qui se terminent toujours de mal en pis... La Révélation d'Arès — mais comment ne pas avoir la
curiosité de la lire déjà ? — le dit du Souffle même du
Créateur, c'est la simplicité déterminée de l'amour dans
le couple, la famille, au niveau individuel, social comme
universel qui est la plus puissante solution aux maux de notre
planète.
C'est une force de recréation insoupçonnée et pas encore visible
alors beaucoup en rient ou en doutent. Nous sommes des pénitents
et nous choisissons de combattre pour le Bien en nous et
autour de nous, de l'accomplir [Rév d'Arès 35/6] dans
nos vies, chacun selon ses qualités et possibilités, différentes
et complémentaires et toujours en évolution. Mais cela tend vers
un but : se recréer meilleurs et contribuer à recréer le
monde [28/7] en mieux.
Au moment où tant de frères humains ont perdu la vie au Népal de
l'autre côté de la terre, comme pour tous ceux qui quittent cette
vie tous les jours, j'ai envie et choisi de prendre soin de la vigne
[Rév d'Arès 31/1, xx/19, xxxv/8] en l'attente des fruits
qu'ils n'ont pas pu récolter. Je me sens appartenir à la
foule innombrable qu'un flot d'encre ne peut nommer, dont le
Père connaît les noms [25/6].
"La générosité n'a pas la mort pour limite," dites vous, à
commencer par celle de Dieu qui comme la vigne s'enracine
dans notre génération [Rév d'Arès 31/1] et revient sans
cesse, Miséricordieux, pour rappeler que nous sommes créateurs de
notre destin et libres [10/10] d'y travailler.
Sylvie P. d'Ile de France
Réponse :
Voilà un très beau commentaire. Merci pour lui, ma sœur Sylvie.
Ce commentaire laisse entendre que, lisant mon entrée 164, vous
avez franchi une étape du rocailleux sentier qui mène à
la paix intérieure, car c'est en approchant de cette paix
qu'on commence à vraiment apercevoir les Hauteurs Saintes
sous la lueur de l'aube — frère de l'aube (Rév d'Arès xxxv/7)
— qui chasse l'ombre de nos pensées tumultueuses. Nous
sommes toujours plus ou moins sous les gravats de la culture qui
nous a faits, qui ne disparaît que peu à peu.
J'ai cherché ce matin dans mes vieux carnets une citation à propos
de Bergson et, ô hasard heureux !, je suis tombé dessus sans trop
de mal. Bergson dit : "Quand je commence un travail nouveau c'est
que j'ai rencontré dans le travail précédent une difficulté. Je
tâche d'éluder ce point. C'est un trou noir, quelque chose de noir
qu'il faut éclairer." J'ai écrit au bas de ces propos Lydie
Aldolphe, la personne qui a fait cette citation, peut-être dans
"La philosophie religieuse de Bergson." Voilà, nous en sommes tous
là : Quand nous développons une pensée, c'est que nous avons
rencontré dans nos pensées précédentes une difficulté et ainsi
nous avançons de petite clarté en un peu moins petite clarté. Nos
pensées accompagnent nos pénitences et nous mourrons
sans avoir tout compris comme nous mourrons sans être de parfaits
pénitents.
Mais nous avançons sur les rocailles des sentiers de l'ascension
et le Père lave nos pieds écorchés (Rév d'Arès 25/5) et
nous ne sommes pas seuls à avancer car d'autres après nous
prendront le relais et ainsi de suite de génération en
génération (Rév d'Arès 24/2) changeront le monde (28/7). Un seul but : le Bien, et oui le Royaume
c'est le Bien, la Vie spirituelle. Cherchez
avant tout le Royaume et ce qui est juste et le reste vous sera
donné en plus, car demain aura souci de demain, à chaque jour
suffit sa peine (Matthieu 6/33). Oui, le Royaume
est le Bien.
Certains reprochent à nos frères et sœurs d'être encore une
religion au lieu d'être le Royaume, la Vie
spirituelle libre, et ils se tiennent à l'écart, car eux pensent
avoir tout compris et accompli et, je suppose, se voient vivant
déjà dans l'idéal de La Révélation d'Arès et ne veulent
pas souiller leur aboutissement "pénitent" à la grisaille d'une
pauvre assemblée qui se cherche. Je les laisse dire et
rester à l'écart, car ils sont plus loin encore de La
Révélation d'Arès, ils ont moins compris encore ce que l'assemblée
a compris, à savoir que tout est graduel, progressif, pénible et
que la pénitence est un effort et donc une tâche qui
comme toute tâche a une durée, procède, va d'étape en étape, a des
hauts et des bas. Surtout, en se tenant à l'écart ils fautent
contre l'humilité, l'amour et l'intelligence et plus
encore la liberté, parce qu'ils ne sont pas libres,
vu que, je suppose, vivre parmi des imparfaits ne saurait
gêner un parfait libre.
Très forte est la pression qui pèse sur tout pénitent
de devenir l'être accompli que le Père souhaite qu'il
devienne, de devenir un total pénitent identifiable,
conscient et plus encore conscit (Rév d'Arès xxii/14).
Chaque pénitent n'est pénitent que "par
provision" (vieux français de Descartes), c'est-à-dire sans
aboutir à un état définitif, à des conclusions définitives, par un
préalable sans fin, le temps d'une question, d'un épisode de sa
vie, d'une rencontre, et cette question ou cet épisode ou cette
rencontre réglé, d'autres questions, épisodes et rencontres vont
se présenter sans cesse. Ainsi va notre compréhension, qui évolue
d'étape en étape, qui est lente mais nous fait voir à chaque étape
une nouvelle Merveille (33/8).
Ah oui, j'aime l'humilité de votre commentaire, sœur Sylvie. Nous
avançons. Encore merci.
28avr15 164C26
Je ne vois pas pourquoi Brigitte [164C15] vous reproche de
philosopher.
Pour moi vous êtes à l'inverse de la philosophie ou de la
métaphysique (c'est la même chose).
Comme dit Brigitte, votre blog est "brouillon".
J'aime la rigueur de la pensée, mais je ne trouve pas de rigueur
dans ce blog. Vous semblez aimer les nébulosités et les à-peu-près
et votre mission échouera si vous continuez, car l'homme a évolué
de telle sorte qu'il exige des raisonnements précis et aboutis.
Il ne suffit pas de dire: Du Bien seul
sortira le monde changé ou le Mal sera vaincu par le Bien,
Il faut développer, ordonner la pensée de ceux qui lisent
cette Parole céleste dont la coordination vous dépasse.
Ce n'est pas un reproche. C'est à l'évidence pour ça que vous êtes
contre la théologie ou peut-être n'êtes-vous pas capable de
théologiser — Je ne dis pas philosopher comme Brigitte, mais
théologiser. La mission manque d'une logique des inférences et les
missionnaires n'ont d'autre issue qu'un bafouillage.
J'estime qu'il faut que La Révélation d'Arès aboutisse à
un théologie solide.
Vous avez été le réceptacle de La Révélation d'Arès et
vous êtes par là hautement respectable, sacré. Mais maintenant
vous n'êtes plus qu'un stûpa. Laissez faire ceux qui savent
construire une théologie, donner au monde un reliquat bien
construit de la Parole de Dieu qui est inévitablement dépassement,
transcendentale.
Philly (Philémon) J. d'Ile de France
Réponse :
Je vous suppose, Philly, bien jeune et sans expérience. Je suppose
aussi que vous êtes celui ou l'un de ceux qui "ceux qui savent
construire une théologie, donner au monde un reliquat bien
construit de la Parole de Dieu."
Mais qui vous empêche de le faire ? Que suis-je pour vous empêcher
de construire "une théologie solide" sur La Révélation
d'Arès, de créer un mouvement parallèle au petit reste
que je rassemble (Rév d'Arès 24/1), parce que c'est à
moi et non à des théologiens que le Père à demander d'effectuer ce
rassemblement ? Pourquoi voulez-vous que je me pétrifie comme un stûpa ?Je ne suis pas un reliquaire. Je suis un prophète vivant
qui répand la vie spirituelle. Je ne répands pas une théologie.Je m'en garde bien. Je m'en garde parce que je crois que
La Révélation d'Arès vient précisément rejeter de nos
cervelles les travaux séculaires et fossilisants des théologiens
religieux. Vous dites que philosophie et métaphysique "c'est la même
chose". Pour moi la métaphysique n'est pas la philosophie. La philosophie prétend apporter un système cohérent. La
métaphysique n'apporte jamais de système cohérent au sens
rationaliste. Notre sœur Sylvie de la région parisienne dit dans
son commentaire 164C25 : "Où est le royaume ? Est-il
dans l'au delà ou ici bas ? Est-il à conquérir par nos
comportements positifs ou bien donné en échange de répéter ce
symbole ? Est-il en nous et/ou en dehors de nous ? C'est ouvert
en fait et l'on voit bien que la religion a réduit ce qui invite à
un comportement nouveau, empli d'amour pour l'autre à un sacrement
répétitif et stérile." Elle emploie à bon escient le mot "ouvert"
et je dirais, en reprenant ce qualificatif, que la métaphysique
est une "totalité ouverte" (je ne me rappelle plus de qui est cet
oxymore) par opposition à toute philosophie ou théologie qui à mes
yeux se veut une totalité fermée. Qui ne regrette pas que les conciles de Nicée, en 325, et
Constantinople, en 340, aient abouti à une totalité théologique
fermée dont maintenant les églises n'arrivent plus à se
débarrasser. Elles ne le pourront qu'en reconnaissant la Parole de
Dieu dans La Révélation d'Arès et en évoluant ainsi.
La Vérité (Rév d'Arès 28/7) n'existera qu'en étant la
coexistence de différents modes d'existence dans le cadre d'une
expérience intégrale multiforme, dont nous n'avons idée dans notre
actuel système, sous une seule impulsion : le Bien !
C'est pourquoi Dieu ne fixe pas de mode d'existence pour la
société. Il préconise seulement que le mal en soit exclu. Il
accepte tous les modes d'existence comme il accepte tous les modes
de prière (25/6) et je prescris, dans cet esprit, l'explosion de
la société en d'innombrables petites unités humaines.
Je ne vais pas revenir sur ce point que j'ai déjà développé dans
ce blog.
Ne passez pas trop de temps à fixer une théologie qui serait
définitive. Oh non ! Puissions-nous rester protégés d'une telle
chose. La foi est mouvante. Chaque matin quand je me réveille ma
foi est nouvelle. Elle suit le même sentier de La
Révélation d'Arès, mais elle se réveille à une étape
nouvelle. Comment pourrais-je sans cela aimer tous les
hommes, si variés et si incomparables ? Car vous dites: "Il ne
suffit pas de dire: Du Bien seul sortira le monde
changé ou le Mal sera vaincu par le Bien", mais
je vais vous rappeler ce qu'est le Bien : C'est aimer son prochain (mon prochain =
tous les hommes), pardonner toutes les offenses, faire la paix
avec tout le monde, réfléchir selon La Révélation d'Arès
avant de parler et décider et donc rallumer le faible
lumignon de l'intelligence spirituelle, et faire
tout cela en étant libre de tous préjugés. On appelle ça
la pénitence. Pour le reste, vous vivez comme vous
voulez. Et être pénitent c'est savoir que toute phase
de l'expérience pénitente empiète sur d'autres phases,
rien ne se referme sir soi, on atteint le Tout Autre sans jamais
quitter la chaîne des expérience et aucune théologie ne peut
dessiner cette chaîne. C'est une Vie, une Vie
qui, si nous le voulons, ne finira jamais.
28avr15 164C27
Je ne connais pas l’enseignement des Témoins de Jéhovah mais je
sais qu’aux États Unis beaucoup de gens vivent dans l’expectative
imminente du "Second Coming", c’est-à-dire du retour du Christ
avec trompettes, anges et jugement.
Ils étudient de près le livre "Revelation" [titre français
"Apocalypse"].
S’il [Jésus] est déjà revenu et que je suis encore là, ça voudrait
dire que je n’ai pas été prise dans le "rapture" [français
ravissement, extase, enlèvement au Ciel].
La dame Témon de Jéhovah du commentaire 164C20 pourrait être
effrayée [puisqu'on lui a dit que Jésus était revenu et qu'étant
toujours sur terre, elle constatait que le Ciel n'avait pas voulu
d'elle].
Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles Jésus a dit : Ne
laisse pas croire que Je suis venu et que Je suis parti ; Je Me
suis seulement montré» (Rév d'Arès 40/2-3).
djd de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur djd, pour ve commentaire.
Notre sœur Mary va trouver ici une explication à l'effroi de la
dame Témoin de Jéhovah qui lui a battu froid.
Je vois que vous ne connaissez pas ce que vous appelez
"l'enseignement des Témoins de Jéhovah" et je vais ici en donner
une idée. C'est d'ailleurs une idée plutôt difficile à donner,
parce que ce mouvement a fait pas mal de zigzags au cours des
temps. Je résume.
Les Témoins de Jéhovah dérivent d'un mouvement connu sous le nom
d'Étudiants de la Bible au XIXe siècle et qui s'est subdivisé en
plusieurs religions : Les Amis de l'Homme, le Mouvement
Missionnaire Intérieur Laïc, l'Association des Étudiants de la
Bible et les Témoins de Jéhovah en 1931. Les Étudiants de la Bible
étaient dans le sillage d'un pasteur du nom de Charles Taze
Russell, qui a varié dans sa théologie, mais disons, pour résumer,
qu'en dernier il prêcha la fin des temps, prétendant que le Christ
était de retour de façon invisible depuis 1874 et que
l'établissement du Royaume de Dieu était prévu pour 1914, ce qui
bien sûr n'arriva pas. Heureusement Russell mourut en 1916 à l'âge
de 64 ans et n'eut pas trop à se dépêtrer de cette erreur.
C'est en 1879 que Russell commença à publier son mensuel : La Tour
de Garde (Watch Tower) que, je suppose, les Témoins de Jéhovah
vendent ou donnent toujours. Russel édite aussi entre 1886 et 1904
une série de six livres intitulés "L'Aurore du Millénium", qui
seront rebaptisés "Études des Écritures" en 1904 (Rien n'est
simple chez nos pauvres Témoins de Jéhovah).
Se basant sur les calculs d'un autre pasteur du nom de Barbour, la
société de la Tour de Garde annonça en 1881 que les Étudiants de
la Bible seraient enlevés au Ciel en octobre (pas simple à
expliquer tout ça), mais Russel n'était pas d'accord avec Barbour.
Il s'ensuivit une rupture entre les théologiens du mouvement de la
Tour de Garde, qui se séparèrent et éditèrent des publications
concurrentes. D'autres conflits éclatèrent : En 1894, des
critiques internes au mouvement accusèrent Russel d'être un satyre
et de voler ses fidèles. Sa femme Maria prêcha une doctrine dite
de "L'Esclave fidèle et avisé" pour défendre son mari, mais en
1897 elle se facha avec lui et le quitta. Après quelques épisodes
rocambolesques ils divorcèrent juridiquement en 1906. Entre 1908
et 1911 des controverses advinrent encore sur des points de
doctrines, mais, fait beaucoup plus grave, en 1911 le "Daily
Eagle" (presse de New York) accusa Russell d'escroquerie à la
suite de la vente d'un "blé miraculeux". Il attaqua le journal en
diffamation mais perdit son procès devant la Cour Suprême de
l’État de New York.
En 1881 Russel lança un appel pour trouver mille évangélisateurs.
En 1903, il publia ses sermons dans des journaux en vue et cela
contribua beaucoup à booster le mouvement. Pour sa mission il loua
un wagon puis un train entier, déplaçant plus de 200 personnes, il
fit même le tour du monde en 1911 et 1912. En 1914, il fit
réaliser un spectacle qu'il appela "Photo-Drame de la Création",
lanterne magique avec vues synchronisées, accompagné
d'enregistrements phonographiques et il attira ainsi plus de dix
millions de spectateurs. C'était révolutionnaire. Russel fut
indiscutablement un propagandiste de grande efficacité. En 1914,
les Étudiants de la Bible étaient quelque 13 000 sans compter un
grand nombre de sympathisants. Russell prêchait que la guerre
déclarée en 1914 accomplissait ses prédictions. Il annonce alors
Harmaguédon pour 1918, mais sa mort en 1916 laissa ses disciples
dans le désarroi. Le mouvement aurait disparu si
Rutherford n'était pas survenu pour le restaurer.
En 1917, Joseph Franklin Rutherford fut le nouveau président de la
Watch Tower Bible and Tract Society (La Tour de Garde). Mais
éclata alors une querelle de succession sur laquelle je passe pour
raccourcir. Dans un livre intitulé "Le Mystère accompli" le
mouvement condamna le patriotisme et le militarisme, principes qui
valent toujours chez les Témoins de Jéhovah actuels. Le
gouvernement des USA qui venait d'entrer en guerre interdit ce
livre et fit arrêter Rutherford et sept des dirigeants du
mouvement. Ils ne furent libérés qu'après le retour de la paix.
Libéré en 1919, Rutherford réorganisa complètement le mouvement.
Il centralisa l'autorité, structura les églises ou eccledia
indépendantes en congrégations sous les ordres de la société
Watchtower (Tour de Garde) qui fit d'elles ses propagandistes. Il
modifia l'élection locale des dirigeants, les nouveaux élus
devaient être approuvés par lui avant d'être nommés et il
poursuivit la réorganisation de telle sorte qu'en 1938 tout
vestige de démocratie était aboli chez les Témoins de Jévovah, le
mouvement fut alors appelé "Théocratie" et considéré
comme officiellement dirigée par Jésus-Christ, dont
Rutherford était le représentant visible sur terre comme le pape à
Rome. Tout cela était assez compliqué et là encore je résume.
Notons quand même un épidode, pas des moindres : Le livre paru en
1917 "Le Mystère Accompli" annonçait la destruction des religions
pour 1918, suivie d'une période d'anarchie dans le monde pour
1920. Une brochure des Témoins de Jéhovah fut éditée qui affirmait
que des millions de personnes actuellement vivantes ne mourraient
jamais et que la résurrection des prophètes étaient prévue:
Abraham, Isaac et Jacob, allaient revenir sur terre en 1925. Cette
brochure traduite en onze langues devint un best-seller et c'est
elle qui marque le début de l'importante mission de prosélytisme
que l'on constate encore aujourd'hui. Mais l'année 1925 passa sans
que rien ne se produise, personne ne vit apparaître Abraham, Isaac
et Jacob. Le mouvement n'était pas arrivé à la fin de ses erreurs
et fausses "prophéties", mais comme ça semblait marcher et que les
gogos ne paraissent pas se fatiguer de tous ces boniments, cette
méthode "prophétique" allait continuer.
La doctrine du mouvement subit des changements de plus en plus
radicaux, Rutherford effaça progressivement le souvenir de Russell
et de ses prédications. Ainsi, les années 1874-1914, qui avaient
représenté pour Russell la transition entre le présent monde et le
millénium, ne seraient plus considérées que comme un temps
préparatoire. Mais plus grave, Rutherford donna une interprétation
de la Bible qui coupait ses fidèles de tous les autres Chrétiens
et de leur environnement sosial. il interdit de nombreuses
pratiques comme la vaccinations, mais les transfusions sanguines
ne seraient interdites qu'en 1945 par Knorr successeur de
Rutherford. La vie politique fut prohibée et, comme je l'ai dit au
début, le mouvement prit le nom de Témoins de Jéhovah en 1931 pour
se démarquer des autres Étudiants de la Bible. Bref les Témoins de
Jéhovah se démarquèrent radicalement du reste de la Chrétienté.
Ils allèrent même jusqu'à déclarer la croix comme un symbole païen
en 1936. Rutherford déclara que Jésus était mort sur un poteau et
non sur une croix. Notons que Rutherford fut férocement critiqué
pour son mode de vie: Il possédait deux Cadillac, de nombreuses
résidences luxueuses, dont une villa du nom de "Beth Sarim", en
totale contradiction avec le mode de vie de sacrifices encouragé
chez les fidèles. On lui reprocha de surcroît une consommation
excessive d'alcool, mais je vois que mon exposé devient
interminable et je vais essayer de raccourcir encore.
Rutherford mourut en 1942, remplacé par deux hommes: Nathan Knorr
qui s'occupa de l'organisation et de la propagande, et Frederick
Franz comme écrivain et idéologue. Knorr fonda un séminaire appelé
"École de Guiléad" où furent formés les missionnaires envoyés dans
le monde entier. Il réorganisa les congrégations dans le même but
propagandiste, instaura les "Écoles du ministère théocratique"
pour y entraîner les prédicateurs. Les résultats furent
importants puisque le nombre de Témoins de Jéhovah passa
ainsi de 100 000 à plus de 2 millions.
Un des actes essentiels de Knorr fut la publication de sa propre
version complète de la Bible : la "Traduction du Monde Nouveau des
Saintes Écritures". Dès sa parution, cette traduction suscita de
nombreux débats et en suscite encore aujourd'hui. En fait les
Témoins de Jéhovah ne lisent pas la Bible, mais leur bible. À
partir de 1945, comme je l'ai dit plus haut, le mouvement interdit
les transfusions sanguines, mais par contre autorisa les
vaccinations à partir de 1952. Les principes d'excommunication
sont publiés en1967. Survient alors un crise !
Aux alentours de 1966, l'organisation qui a toujours enseigné
l'imminence de Harmaguédon se risque à nouveau à recalculer une
date : celle de 1975 pour la fin du monde. Bien que cette échéance
soit avancée avec plus de prudence, la ferveur des fidèles
redouble. Ainsi, le nombre de baptêmes, qui stagnait depuis 1960
ne cessa de croître ensuite. Hélas pour les Témoins de Jéhovah, en
1975 il ne se passa rien, Harmaguédon n'est pas arrivé comme prévu
! Pas de fin du monde ! Mais seulement quelque 550.000
quittèrent le mouvement qui finalement ne se porta pas plus mal
après ce gros mensonge, cette fausse prophétie. On peut certes
beaucoup méditer sur ce fait : Même les pires tromperies
spirituelles ne découragent pas les Témoins de Jéhovah. On est
médusé.
Cette crise touche également les instances dirigeantes : Knorr
meurt en 1977, Frederick Franz lui succède avec un pouvoir limité.
C'est dans ce contexte que Raymond Franz, neveu du président et
lui-même membre du Collège central, se trouve en désaccord avec
une partie de l'enseignement et des pratiques de ses
coreligionnaires, et démissionne avant d'être exclu en 1981.
Raymond Franz écrit par la suite deux livres décrivant les rouages
internes du Collège central et ses dérives : Crise de Conscience
!s
En 1995, les Témoins de Jéhovah ont abandonné l'idée que bon
nombre de ceux qui étaient nés avant 1914 verraient la guerre
universelle d'Harmaguédon de leur vivant. Le mouvement continue
toutefois de présenter cet évènement comme étant très proche. En
2000, le Collège Central se sépare de la gestion matérielle de
l'organisation. Ses membres démissionnent de leur position au sein
des conseils d'administration des différentes entités juridiques
internationales pour se consacrer en priorité à l'enseignement
religieux. Ils continuent néanmoins d'être consultés sur les
projets du mouvement...
Il y aurait encore beaucoup à dire, mais j'arrête ici. Je pense
qu'on retiendra de cet exposé un fait: Les Témoins de Jéhovah ne
forment pas une Église de haute spiritualité, ils forment plutôt
une organisation d'une efficacité propagandiste remarquable, mais
n'enseignent la Bible qu'à partir d'élucubrations et de prophéties
de leur crue très faciles à contrer, d'où leur besoin de s'isoler
de tous les autres mouvements chrétiens. Ils attirent surtout des
gens simples et naïfs qui ont surtout besoin de se sentir "drivés"
par une orgnisation solide qui impose des lois et des règlementss
nombreux et stricts qui, même bidon, leur semblent plus
"authentiques" que la liberté, mais qui s'occupe beaucoup d'eux,
plutôt qu'attirés par une Vérité de grande hauteur
spirituelle qui les dépasse. Nous avons un respect total pour la
foi de ces braves gens auxquels nous ne cherchons jamais à nuire
et que nous avons même défenduss quand ils furent persécutés
fiscalement en France, mais nous pouvons dire que, du point de vue
de la foi, nous sommes aux antipodes des espérances des Témoins de
Jéhovah.
29avr15 164C28
Je viens de terminer la nouvelle version de ma vidéo
intitulée "Père de l'Univers".
Elle est corrigée et améliorée à la fin en y ajoutant l 'Appel du
Père, au pèlerinage d'Arès.
Elle est à présent intitulée "Le Père de l'univers ( Révélation
d'Arès 12/4 ), Son Appel au pèlerinage d'Arès".
Dans la description de la vidéo, il y a aussi l'extrait qui répond
à la question : Où le monde ira-t-il ? Ainsi que le moyen d'y
parvenir, de votre dernière entrée intitulée : Comme la vigne Je
M'enracine (où ?) dans ta génération. (Révélation d'Arès 31/1). Je
désactive à présent l'ancienne version.
29avr15 164C29
Hier soir avant ma prière, j'appelais à venir prier avec moi ceux
qui nous ont quittées, reprenant une introduction à votre prière
que je cite tous les jours "Vous mes sœurs et mes frères
invisibles, mais vivants, qui avez quitté la chair et qui avez
tant de difficultés à vous élever vers la Lumière,
accrochez-vous à ma chair, puisez-y la force que vous avez perdu
ou dilapidé dans l'impiété et la frivolité."
J'appelle aussi des sœurs et frères qui sont dans le monde
invisible, Marie, Sauveur, Céline, Philibert, Jean-Claude C.,
Michel V., etc, des membres de ma famille, Christian, Victor,
Françoise, Albert, Yvette, Pascal meilleur ami d'enfance parti à
19 ans, etc. Et je leurs dis: "Je ne sais pas où vous êtes, mais,
vous vous savez ce que je ne sais pas et vous voyez tous les
actes, Vous voyez que je ne suis pas un super-pénitent,
je dirai même un médiocre pénitent. De là ou vous êtes
inspirez-moi si vous le pouvez !"
Sous cortisone, réveillé à 3 heures du matin, j'ai un flash , je
pense à vous Frère Michel à Arès lors d'un atelier, vous écriviez
sur un tableau parlant de la pénitence: thèse, antithèse =
synthèse et voici ensuite ce qui vint dans mes pensées pour la
réalisation, d'une affiche, flyer, court, tant visuelle par
l'image écrite, que l'image visuelle:
10 mots :
Pénitence :
Le Bien - le mal = Un Christ
Pourquoi pas vous ?
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Vous êtes un frère pieux et je vous félicite, mais n'oubliez
jamais que ce qu'il faut avoir c'est la vraie piété:
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (Rév
d'Arès 31/6).
L'objectif de la prière reste toujours la remémoration de la
Parole qu'il faut accomplir en prenant la résolution de
L'accomplir, car prononcer des mots pour des mots comme
égrener un chapelet, réciter des mantras, rabâcher des textes de
messe, de psaumes, crier pitié, etc., ne sert à rien. Ce qu'il
faut, c'est se remettre dans la position du prophète
dans le moment où il reçoit directement la Parole du Ciel afin
qu'il L'accomplisse. La Parole est faite pour être
comprise et accomplie, rien d'autre.
Il ne faut pas prier les morts ; il ne faut rien
demander aux morts — ceux qui prient les morts sont morts
(Rév d'Arès 39/4) —, car ils sont encore moins bien lotis
que vous. Ils ont perdu un de leurs éléments essentiel : la chair
— l'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7) —
ils sont très affaiblis, voire dans la douleur — Piège la
mort ! Comme l'aragne elle suce (xL/14) — tant qu'ils n'ont
pas échappé vers la Lumière. C'est pour les aider à
faire cette évasion le plus tôt possible qu'un bon croyant leur
prête sa chair par la mortification (33/34).
C'est dans un esprit de mortification que je les associe
à ma propre prière (de là mes paroles que vous répétez dans votre
commentaire), parce qu'ils ont eux aussi besoin de se remémorer la
Parole pour L'accomplir. Les morts peuvent vous
entendre, mais ils sont encore plus faibles que vous, ils ont un
énorme besoin de vous, ils ne peuvent en aucun cas vous
conseiller. Plus tard, quand ils ont échappé vers la Lumière
il n'est pas davantage utile de les prier ; ils suivent un destin
dont les capacités nous échappent et depuis la Lumière
ils nous aident sans qu'on ait à le leur demander. Je n'en sais
pas plus, mais j'en sais assez pour rectifier votre pratique de la
prière. Ne soyez surtout pas doloriste !
J'en viens maintenant à votre affiche de dix mots.
Elle ne veut rien dire. Je suppose que cette affiche se lit "le
Bien moins le mal égale un Christ". Ça n'a aucun sens, parce que
le Bien ne contient pas le mal, lequel ne peut donc pas
être soustrait du Bien ! Et puis même, en supposant que
la personne qui a vu cette affiche a deviné ce que vous voulez
dire, il est très imprudent de lui laisser croire que n'importe
qui pratiquant le Bien et renonçant à faire le mal est
automatiquement un christ. Viser à devenir un christ est un idéal
que nous poursuivons tous, mais peu d'entre nous arriveront au
niveau de pénitence de Jésus. Cette insuffisance ne
menace pas leur salut personnel de toute façon ni ne les
empêche de participer par leur pénitence au changement
du monde. Votre affiche tend à nous faire passer pour des
illuminés, alors que nous sommes des réalistes. D'ailleurs, ne
dites-vous pas vous-même que vous êtes un "pénitent
médiocre" ? Vous êtes un pénitent réaliste. Continuez dans la joie d'être ce que vous êtes.
29avr15 164C30
Au fil de mes semaines de moisson, je constate que
prononcer le mot Mal ne déclenche plus chez mon
interlocuteur le débat philosophique ou la relativisation qu'il
inspirait il y a seulement deux ans. Comme si la masse de Mal
ne pouvait plus être aujourd'hui cachée ou minimisée.
Le péché s'est étendu. Il est évident pour la grande majorité des
gens que notre mission croise qu'aucune recette politique, aucune
loi ne viendra à bout de cette Bête [Rév d'Arès 22/14]
qui déploie ses tentacules gluantes en tous sens, qui attrape tout
et tous, partout sur cette planète, qui frappe et décharge son
venin au hasard — j'ai beaucoup pensé à cette jeune Aurélie
Chatelain cette semaine — et que c'est le Bien seul qui
en viendra à bout.
J'ai comme l'impression que le fossé le plus visible est celui qui
se creuse entre les hommes qui se cramponnent au vieux monde et
ceux qui sentent qu'il faut aller vers autre chose : la bonté, la
paix, le pardon, l'amour, le réveil de l'intelligence spirituelle,
la liberté absolue, en somme la pénitence. La Révélation
d'Arès dit à ces derniers : "Vous avez raison d'opter pour
le Bien et de foncer dans cette Voie sans
restriction. De toute manière rien d'autre n'a fonctionné jusqu'à
présent , alors qu'est ce qu'on risque ?"
Aujourd'hui, lorsque je relis ce verset : Comme la vigne Je
m'enracine dans ta génération, ce n'est plus seulement le sarment
(Rév d'Arès 30/7-8, 31/1) planté profondément dans la terre
que je vois (mon grand père enfonçait 3 yeux de cette plante pour
un laissé à l'air), mais déjà des racines secondaires — un premier
petit reste rassemblé (24/1) — et même des radicelles,
encore fragiles mais qui, si elles tiennent (xxiv/2) fort
(xxxvi/11) au Prophète et à l'Assemblée,
deviendront aussi nourrissantes (13/2) et fécondes que
leurs aînées. Le Père est venu renvoyer l'Eau Vive,
chaque moissonneur se nourrit de cette Eau, en
nourrit le monde, en arrose l'épi mûr, cherche les héros
dans lesquels la vigne bleue montera (xxxv/5-8) mais le
Jus, le peuple y donne déjà sa langue (xxxv/9).
Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci, dévouée sœur Nicole, pour ce beau commentaire.
La plupart des gens sont tout en sensiblerie, peu réfléchissent,
et donc le sens du mot Mal fluctue au gré des nouvelles.
Nous pensons tous à cette pauvre Aurélie Chatelain, mais nous n'y
pensons pas tous de la même façon.
Caudry dans le Nord a rendu hommage à cette jeune femme qui s'est
trouvée "au mauvais endroit, au mauvais moment" mais qui a
peut-être aidé à sauver des vies. La ville, connue pour ses
dentelles, fait le deuil de son ancienne conseillère municipale,
32 ans, victime du tueur présumé Sid Ahmed Ghlam, lui-même
soupçonné d'être sur le point de perpétrer des attaques
terroristes. "Elle s'est retrouvée dans un système qui nous
dépasse tous," a dit quelqu'un bêtement (je reviens sur ce point
plus bas).
Le père d'Aurélie Chatelain a dit à l'AFP : "Sans le
savoir, ma fille a sauvé des vies. Je ne veux qu'une chose c'est
que la peine de mort soit rétablie." Ainsi le Mal qui
tué Aurélie engendre le Mal : le père pense qu'il faut
tuer le tueur, comme si cela pouvait changer quelque chose au
terrible problème de la folie qui ne voit pas la nature sacrée de
la vie.
Mon épouse Christiane et moi déplorons ce crime aussi, évidemment,
mais nous pensons qu'il ne faudrait surtout pas faire du bruit
médiatique autour d'événements de cet ordre, car les
pauvres assassins (par exemple les frères Kouachi, Amédée
Coulibaly, Sid Ahmed Ghlam) sont pratiquement tous des pauvres
gens invisibles et sans avenir auxquels personne ne fait attention
et qui pensent s'offrir, grâce aux media, un moment d'attention du
monde en tuant. Ainsi ces pauvres criminels se font-ils une
gloire devant leurs fidèles (car ils ont des fidèles, des
approbateurs, des supporters ; ils se voient comme une sorte
d'église) (Rév d'Arès 34/2). Contrairement à ce que l'on
a dit aux obsèques d'Aurélie, elle n'a pas été "victime d'un
système qui nous dépasse tous," car ce système qui consiste à tuer
les gens qu'on hait et méprise existe depuis toujours et c'est le
nôtre et comment peut-on être aussi aveugle pour ne pas le voir ?
La presse vend du pathétique et plus elle a d'émotifs dans ses
clients mieux elle se porte. Le monde fait semblent de pleurer sur
le Mal pour engendrer le Mal parce qu'il en
vit. Je trouve ça affreux. Notre tâche de Pèlerins d'Arès est des
plus difficiles, mais c'est notre Gloire à nous.
29avr15 164C31
Je suis un ancien Témoin de Jéhovah, comme vous savez.
J'ai lu votre longue réponse à djd de Bretagne-Sud [164C30] et je
pense qu'à quelques détails ou omissions près vous avez dit ce
qu'il fallait dire.
Mais vous n'avez pas assez insisté, bien que vous l'ayez dit en
parlant de Rutherford, sur le fait que les Témoins de Jéhovah se
considèrent comme n'ayant absolument aucune ressemblance ou
relation quelconque avec pas seulement tout le reste de la
chrétienté, mais avec aucune, absolument aucune des religions du
monde. Les Témoins de Jéhovah se considèrent comme les seuls élus
de Dieu, les seuls humains qui peuvent espérer le salut. Pour eux
le pape François est autant le diable que Mahomet ou Gandhi. Il
n'y a pas la moindre trace d'une aspiration humaniste chez les
Témoins de Jéhovah.
Donc, pour les Témoins de Jéhovah, ce n'est pas seulement le Coran
qui est le diable, mais tout ce qui n'est pas témoin de Jéhovah et
à plus forte raison les Pèlerins d'Arès.
Je me souviens avoir rencontré un ancien coreligionnaire des
Témoins de Jéhovah à l'époque où son mouvement était attaqué pour
fraude fiscale. Je lui dis que vous, frère Michel Potay, preniez
leur défense officiellement et réclamiez que justice leur soit
faite, car considérer les Témoins de Jéhovah comme n'étant pas des
croyants qui prient étaient une injuste manifeste. Il m'a répondu
: "Évidemment ! Les démons eux-même n'ignorent pas Dieu. L'enfer
lui-mêmes sait ce qui est juste et injuste. Pourquoi le démon
Potay et ses démons ne prendraient-ils pas la défense des élus de
Jéhovah ?" Ces gens sont complètement obnubilés par l'idée qu'ils
sont les seuls rescapés du péché et que tout le reste
est l'enfer. Ce sont des gens absolument pacifiques, mais ce sont des doux
fanatiques. Il n'y a aucune discussion possible avec les Témoins
de Jéhovah.
Serge S. de Corse
Réponse :
Merci, frère Serge, pour cette mise au point.
Il y a des précisions que j'aurais pu apporter, mais ma réponse à
djd me paraissait déjà longue. Notamment j'aurais pu donner
quelques chiffres sur leur nombre actuel dans le monde. J'ai parlé
de 2 millions après la création de "L'Ecole de Guiléad" par Knor
pour la formation des prédicateurs et des missionnaires, mais en
fait ils sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux. Leur site
officiel dit ceci : "Dans le monde, il y a 8 201 545 Témoins de
Jéhovah répartis dans 115 416 assemblées locales."
Mais il y a des critiques sévères de ces affirmations qui seraient
inexactes, très exagérées. Je ne saurais me prononcer.
Huit millions, ce n'est qu'un peu plus de 1/1000 de la population
mondiale et très au-dessous du nombre de Chrétiens d'églises
(Catholiques, Orthodoxes, Protestants), de Musulmans,
d'Hindouistes et apparentés, etc.
Ceci dit, vous avez raison. Ce qui caractérise les Témoins de
Jéhovah, c'est leur radicalité extrême, leur fermeture totale aux
autres croyants de la terre sauf pour tenter de les convertir et
d'en faire des Témoins de Jéhovah.
Le site officiel des Témoins de Jéhovah commence par ce texte :
"Les Témoins de Jéhovah : Qui sommes-nous ?
Nous sommes de toutes nationalités et cultures, nous parlons des
langues différentes, mais nous avons des buts communs. Nous
voulons avant tout rendre honneur à Jéhovah, le Créateur et le
Dieu de la Bible. Nous nous efforçons d’imiter Jésus et nous
sommes fiers d’être appelés chrétiens. Chacun de nous consacre
régulièrement du temps à aider ses semblables à en savoir plus
sur la Bible et le Royaume de Dieu. Puisque nous témoignons, ou
parlons, de Jéhovah et de son Royaume, nous portons le nom de
Témoins de Jéhovah."
On ne peut écrire de manifeste plus généraliste et
par là plus alléchant. L'intention est évidemment propagandiste.
Quand on sait mieux dans quel esprit d'intolérance les Témoins de
Jéhovah voient l'imitation de Jésus et ce qu'ils appellent être
chrétien, on réalise mieux leur sectarisme fondamental.
Nous Pèlerins d'Arès ne discutons pas leur foi, même si nous
sommes absolument à l'opposé de ce sectarisme et de leur vision de
la vie chrétienne et du salut. Nous ne sommes pas ici pour entrer
dans les détails et les critiquer, mais pour remplir notre propre
mission. Il n'était de toute façon pas inutile de mieux savoir ce
que sont notre frères Témoins de Jéhovah, parce que nos
missionnaires les rencontrent assez souvent.
29avr15 164C32
Je suis d'accord pour dire avec d'autres sœurs et frères que
l'image que votre couple offre aux yeux de ceux qui le regardent
[sur la page d'accueil du blog] est un exemple et un bonheur.
Ceci me rappelle un rêve que j'avais fait il y a longtemps.
J'étais attablé avec un homme et nous buvions un thé. Puis levant
les yeux, je regardais la personnes assise en face de moi .Son
regard était plein d'un joyeux amour. Je me réveillai en pensant:
"Nous manquons de tels exemples."
Alors, ma petite voix, la même qui quelque temps auparavant, alors
que je venais de feuilleter La Révélation d'Arès en
librairie m'avait chuchoté: "Tu devrais acheter ce livre", me dit:
"C'est à toi de devenir cet exemple".
Oui, en voyant cette photo de vous deux, je vois l'importance de
devenir des pénitents rayonnant, je crois vous avoir
entendu dire : "Nous (en parlant de tous les missionnaires) sommes
notre meilleur tract."
Philippe N. de la Drôme
Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Plus grandissent les menaces du mal, plus le conflit du mal et du
bien atteint les niveaux qu'évoqua La Révélation d'Arès
dès 1974 et 1977, niveaux à l'époque beaucoup moins visibles,
mieux nos moissonneurs comprennent que ce combat est
leur affaire. Ils s'y sont engagés et il y va pour eux de tout
l'avenir du monde. L'athéisme, quelles qu'en soient les formes :
rationalisme, marxisme, communisme, remplit même peut-être un rôle
providentiel en contraignant les Pèlerins d'Arès à comprendre que
leur rôle n'est pas politique et social, mais profondément
spirituel, notamment en comprenant le rôle fondamental de l'amour,
qui est le socle de la pénitence. C'est ce que votre
rêve vous fit comprendre. Le manque d'amour, un manque
de plus en plus alarmant, est si manifeste que nous ne pouvons
plus, comme les croyants de routine, nous contenter d'espérances
pieuses, mais que nous devons nous arracher au sommeil de la
religion pour rallumer en ce monde le Feu de la vie
spirituelle pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), la
redonner à l'humanité, C'est bien pour rallumer ce Feu
de l'amour au fond de nous que nous faisons chaque année le
Pèlerinage d'Arès : Viens prendre le Feu (xLi/7) ! C'est le combat de Jacob contre l'ange que nous
livrons (Genèse 32/23-30). Nous en sortirons bleuis
des coups reçus (Rév d'Arès 31/7) mais consacrés.
29avr15 164C33
La recherche ou création du bien est pure
joie,
faisant naître une Vie
qui nous équilibre et redresse,
transforme et change ce monde.
J’apprécie que les Pèlerins d’Arès aient les pieds
sur terre.
Nous pouvons remarquer beaucoup d’illusion ou manque de
discernement dans les différentes approches “spirituelles”.
Mais parfois ce qui pourrait paraître comme une démarche égoïste
est aussi don de soi pour que la transformation puisse se faire en
l’humain, et rejaillir indirectement sur tout les autres. Comme
pour le premier poisson qui sort de l’eau.
Chercher à transformer son propre chaos en profondeur est aussi
faire le bien.
Même si la transfiguration de ce monde prendra du temps et
plusieurs générations, l’ouverture et la créativité tournée
directement vers nos frères humains est grandement nécessaire pour
que cela puisse prendre toute sa force. Faire le bien prend de multiples directions.
Se placer au service du Père est aussi un mouvement, une
inclination — poser sa tête au sol — qui se prolonge dans l’action
de changement ou pénitence.
Fraternellement,
Rachel Flora
Réponse :
Vous avez raison ; il ne peut y avoir de simplification excessive
de la pénitence. Elle est multiforme et son dosage de
l'intériorité à l'extériotité est mouvant et variable. Aucune
fixité, aucun déterminisme absolu ne peut se trouver dans la pénitence,
parce que les humains sont très variés, leurs capacités et moyens
très variables, les circonstances par lesquelles ils passent
changeantes.
Ce que ne doit jamais faire le pénitent cependant est de
garder au fond de soi le malheur qu'est le péché,
lui-même source de malheurs. La colère est malheur, le mensonge
est malheur, l'égoïsme est malheur et même la recherche de la
célébrité dans l'art, la carrière, le succès est malheur, parce
que remporté aux dépens de la douloureuse défaite des autres.
Simone Weil — la philosophe et humaniste, pas la femme politique —
disait: "On ne peut admirer Alexandre le Grand de toute son âme
que si l'on a l'âme basse." Elle entendait évidemment par âme ce
que La Révélation d'Arèsappelle esprit
(Rév d'Arès 17/7). Autrement dit, on ne doit jamais perdre
de vue ensemble les grandes conquêtes de la vie et les souffrances
qu'elles représentent.
Quel que soit le succès, dès qu'on fait souffrir on est sur le
mauvais chemin et l'on doit dévier pour retrouver le sentier
vers les Hauteurs Saintes. L'adage populaire: "On ne fait
pas d'omelettes sans casser des œufs" est banni chez les pénitents.
Et c'est sûrement là qu'il faut, comme vous dites, "chercher à
transformer son propre chaos en profondeur" parce que faire le
bien en faisant souffrir n'est pas faire le bien, c'est chaos. Le
communisme politique en a été un cruel exemple : Le communisme se
voulait un bien, mais il s'est imposé en faisant tellement
souffrir qu'il finit par disparaître sous sa propre contradiction,
n'ayant pas éliminé le chaos qu'il croyait remplacer par un ordre
parfait. Comme quoi ce n'est pas l'ordre, la loi, les meilleures
intention qui sont source de bien.
Aucun pénitent ne peut prétendre tout savoir de la pénitence
et régler définitivement le problème du mal. La pénitence n'est
pas la meilleure des atititudes humaines. Elle est seulement la
moins mauvaise ; elle est le meilleur sentier vers les Hauteurs.
Preuve de son imperfection, elle provoquera l'arrivée du Jour
du Père (Rév d'Arès 31/8), mais c'est le Père qui devra ce jour-là
parachever le travail de la pénitence en rétablissant
l'Éden, ce que la pénitence ne saurait faire seule.
Nous ne pouvons réussir qu'avec un petit reste de pénitents
conscients qu'ils ne savent et ne peuvent pas tout. Voilà pourquoi
c'est non l'échec, mais le découragement qui est impiété
(13/8), car tout est dans une pesée et repesée continuelle
de notre imparfaite action, et voilà pourquoi le Père parle de Son
Triomphe, de Sa Victoire (10/7-8) et non de notre
triomphe, de notre victoire. Par cette modestie réaliste nous
sommes vraiment très loin de nos frères Témoins de Jéhovah qui eux
se voient triomphalement et victorieusement monter au Ciel
auréolés de sublime Gloire.
Oui, "faire le bien prend de multiples directions."
Merci, sœur Rachel Flora, pour ce commentaire qui soulève la
réalité de notre relativité.
30avr15 164C34
Selon un sondage publié ce matin, en France une personne sur deux
estime que les sydicats ne jouent pas un rôle utile dans la
société, mais surtout sept Français sur dix ne se sentent proches
d'aucune organisation.
Sept Français sur dix ne se sentent proches d'aucune
organisation...
D'aucune organisation !
Voilà aussi à quoi se heurte notre mission, puisqu'au départ 70%
des gens rencontrés ne veulent s'engager dans rien.
Rien !
La déception est immense, comme vous dites souvent : "Nous avons
affaire à une population déçue."
Déçue par tout.
La grande majorité des Français devine qu'elle court à la ruine
économique, mais, par la manie de généraliser, elle pense qu'elle
court aussi à la ruine morale qu'elle estime impossible à
empêcher.
Voilà où nous allons, comme dit autrement votre entrée "Où ?"
Bon ! Je continue, parce que j'ai la foi, mais êtes-vous sûr que
cela serve à quelque chose ?
Un moissonneur de Paris
Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, frère ou sœur, mais si vous n'êtes pas
sûr(e) que votre mission "serve à quelques chose", j'ai peur que
vous ne soyez pas toujours un missionnaire écouté.
La foi du Pèlerin d'Arès consiste à être conscit (Rév d'Arès
xxii/14) sur un point très précis : le Mal est
pour l'heure victorieux — le sondage que vous citez ne nous
apprend rien que nous ne sachions —, mais Dieu est revenu à Arès
nous affirmer qu'aussi petits et faibles que nous soyons, nous
sommes par la pénitence et la moisson de pénitents,
aussi difficiles soient-elles, capables de changer le monde
(28/7) en changeant nos vies (30/10-11) et en
cherchant d'autres humains décidés changer leurs vies.
Et surtout pas d'impatience ! Quatre générations ne
suffiront pas (24/2).
Le Salut n'est pas au bout de credos, théologies, lois et
traditions stricts et compliqués, mais au bout de la
pénitence (Rév d'Arès 16/17, 30/10). C'est tout.
Je répète : Le Salut n'est pas au bout de credos,
théologies, lois et traditions stricts et compliqués, mais au
bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 30/10). C'est
tout.
Si les Français ne croient plus dans les syndicats ni d'ailleurs
dans les organisations quelles qu'elles soient, c'est parce qu'ils
ont compris que syndicats, partis et autres organisations sont des
sortes d'églises ou de religions avec leurs credos et
cérémonialismes compliqués et partisans qui, pour finir, n'ont
conduit qu'à obtenir ce que les circonstances permettaient de
donner, car aucun avantage qui ne fût pas tout bonnement donnable
n'a jamais été obtenu et le dialogue entre les parties pouvait
être très simplifié. Mais les syndicats comme la politique
permettent à toute une catégorie humaine de vivre des activités
qu'ils mettent en scène.
Notre mission prêche la simplification des relations humaines par
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté.
Oui, je suis "sûr" que notre mission "serve à quelque chose".
Merci de poursuivre votre missionnaire, mon frère ou ma sœur.
Ceci dit, pourquoi cacher votre nom ? Avoir des doutes par moments
n'est pas une faute ; c'est une fatalité de la foi, parce qu'étant
matériels autant que spirituels nous l'intellectualisons par
moments et alors nous buttons contre l'invisible.
La foi arésienne n'est pas mystique ou simplement irréfléchie,
évaporée ; elle ramène sans cesse le croyant au commun des
mortels, lesquels s'accrochent toujours au visible, à la proximité
tangible. Tout Pèlerin d'Arès se sent très proche des incroyants,
des scandalisés (Rév d'Arès 28/4), il se sait et se sent
si peu de chose, par moments incapble de dominer ses distractions
vers le doute, bref, il est pécheur. Que prononce-t-il
? La prière des pécheurs (12/4), comme dit Dieu.
Seulement voilà, la certitude de sa faiblesse et de sa misère ne
l'amène jamais à abandonner l'effort sur soi, de faire
l'ascension, même cahoteuse, inégale, vers les Hauteurs
Saintes.
30avr15 164C35
Votre "Où ?" est-ce une demande ou une enflure ?
Moi, Joao, je ne crois pas en Dieu et toutes ces bêtises mais je
crois que je finirai dans l'infini.
Einstein se disait athée mais croyait à la vie après la mort. Il
disait : La vie est énergie et aucune énergie ne meurt, donc mon
énergie vitale me survivra.
Demandez-moi sur mon lit de mort : Que voulez-vous ? Je répondrai
: M'étendre comme des ailes infinies.
Il y en a qui disent que les astres sont faits des minéraux et de
la chimie des morts qui revivent dans les étoiles et les planètes.
Je le crois.
Le passage sur terre est très bref. On peut même se demander à
quoi il sert. Les réincarnationnistes qui sont du même genre que
vous, sauf qu'ils croient que les âmes changent de corps comme
d'autres changent de train pour voyager. Vous, vous croyez dans La
Révélation d'Arès. Livre intéressant. Je l'ai lu, mais vous n'avez
rien compris.
On naît comme un feu s'allume et puis ce feu qui brûle dans le
corps comme dans une cheminée se libère à la mort et court allumer
des étoiles. Chaque homme est un feu, une énergie lumineuse. C'est
ce qu'on voit brûler dans le ciel.
Je suis brésilien, mais ma mère était française et je suis
bilingue. J'ai été au lycée français de Brasilia.
Joao T. de Rio (Brésil)
Réponse :
Merci, frère Joao, pour ce commentaire.
Joao... C'est sans doute le J de votre prénom qui me fait penser à
Jarry, le génial auteur d'Ubu.
Sur votre lit de mort vous demanderez des "ailes infinies" comme
Jarry à l'agonie à qui l'on demanda s'il voulait quelque chose et
qui répondit : "Un cure-dent."
J'ignore si on lui apporta le cure-dent demandé et j'ignore de
même si l'on vous donnera des "ailes" pour "finir dans l'infini."
Remarquez, il y a du vrai dans votre croyance, puisque le Père m'a
fait faire un voyage intersidéral lors de la première Théophanie
d'Arès, le 2 octobre 1977. Relisez La Révélation d'Arès
vi/1-5. Vous dites : "Je ne crois pas en Dieu et toutes ces bêtises,"
mais si vous pensez au Dieu de la religion, vous n'êtes peut-être
pas loin des Pèlerins d'Arès qui comme moi disent : "Depuis les
Théophanies de 1977 on ne sait pas ce qu'est Dieu. On sait
seulement qu'il peut parler à l'homme et qu'il est le Créateur
qui, le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot,
court encore et entre temps fait mille nouveau soleils, Celui
Qui de sa Main à sa Main court [si loin qu'il] ne revient pas
encore le temps que le vent use mille montagne (Rév d'Arès
xxii/10-12). C'est assez vous dire si, pour ce qui est de
l'infini, vous allez trouver là-haut l'entraineur, le coach idéal.
D'après ce que vous dites, chacun de nous cache en lui un "feu"
qui courra "allumer les étoiles". Est-ce le feu (du savoir divin)
que Prométhée vola à Zeus pour le donner à l'homme ?
Bon, maintenant je ne plaisante plus : Vous dites que vous ne
croyez "pas en Dieu et toutes ces bêtises", mais vous croyez dans
les Merveilles (Rév d'Arès 33/8) qui vous attendent. Je
dis oui, à une condition toutefois, c'est que vous deveniez pénitent.
Puisque vous lisez mon blog, vous savez ce qu'est la pénitence.
Vous n'êtes peut-être pas aussi éloigné de nous qu vous le
pensez peut-être.
J'aimerais rester en contact avec vous. Pouvez-vous m'écrire à
Michel Potay, BP 16, 33740 Arès (France). Merci.
03mai15 164C36
Je découvre ces propos tenus par le pape il y a quelques temps sur
facebook — Je vais vais très peu sur facebook, sauf pour voir les
photos d'une amie bordelaise — et je vois que cet homme (le pape)
s'inspire directement de La Révélation d'Arès, sans dire
sa source cela va s'en dire. Il veut être le prophète à la place
du prophète. Il me fait de la peine ; il emportera avec
lui des mensonges.
La Parole directe et pure du Créateur et
l'enseignement du prophète sont tellement "ressuscitants"
(j'invente ce mot), car vraiment une nouvelle vie peut éclore dans
celui qui accepte comme un petit enfant la direction de l'homme
du temps qui vient 'Rév d'Arès 30/13), c.-à-d. être libre
et aimant, induite dans La Révélation d'Arès.
Aucun homme aujourd'hui ne peut prendre la place de Mikal
comme frère aîné, un véritable guide, qui aime
l'homme comme il est, qui a vu et entendu Dieu, et qui restitue
[Ce Qu'il a reçu] en ayant digéré ce qu'il lui a était demandé de
faire. Mikal redonne des deux mains (xxxviii/18) cette
Parole, Mikal est d'une grande générosité, il n'est plus
rien pour lui même (40/6). Pourquoi vouloir prendre sa
place ?
C'est très difficile. Je ne dis pas tout cela pour vous flatter,
frère Michel, mais pour faire comprendre aux Catholiques que Dieu
nous appelle tous, mais c'est la porte étroite (Luc 13/24)
qu'il nous faut prendre et que si on prend une porte pour une
autre, qu'elle perte de temps, que de déceptions par la suite.
Le Pape est un usurpateur. C'est dommage. Ça part certainement
d'une bonne intention, mais un jour tout sera dévoilé.
Frère Michel, il est possible que cette image et ces propos du
Pape vous soient déjà parvenus, dans ce cas n'en tenez pas compte!
C'est peut-être une redite.
Christine M.-J. d'Ile de France
Traduction par le blogger :
Il n'est pas nécessaire de croire en Dieu pour être une bonne
personne. D'une certaine façon, la notion traditionnelle de Dieu
est dépassée. On peut être spirituel sans être religieux. Il n'est
pas nécessaire d'aller à l'église ou de donner de l'argent — pour
beaucoup la nature est une église —. Beaucoup des meilleurs hommes
dans l'Histoire ne croyaient pas en Dieu, tandis que les pires
méfaits étaient commis en Son Nom.
Pape François
Réponse :
Merci, ma sœur Christine, pour ce commentaire.
J'ignorais cette déclaration du Pape François, mais je suis
habitué à trouver — déjà à l'époque de Jean-Paul II — des
déclarations ou des sermons du pape qui sont la copie plus ou
moins conforme de La Révélation d'Arès ou de mon enseignement.
Ici c'est absolument manifeste, manifeste au point d'être
ahurissant.
Mais bon ! le pape François utilise des déclarations provenant de
La Révélation d'Arès ou du prophète d'Arès,
mais après tout ce ne sont pas les pensées de Michel Potay, mais
la Parole du Père qu'il utilise. Peut-on s'en plaindre ? Je ne
crois pas.
Comme vous dites, un jour "tout sera dévoilé" et l'on saura que
c'est Michel Potay qui a receuilli ces propos de Dieu, mais est-ce
que cela a beaucoup d'importance ? Non. Je suis un homme parmi les
hommes, je ne suis que le frère aîné parmi les frères.
Il n'est pas impossible que le pape François brûle du désir de me
connaître, mais imaginez l'effet qu'une rencontre officielle avec
moi ferait sur la curie romaine, dont de nombreux membres me
détestent, me considèrent comme un imposteur... Je ne crois pas
que cela lui soit possible actuellement sans provoquer une
révolution de palais au Vatican avec risque de mort pour François,
lequel nous est favorable.
Il faut être patient. On ne peut oublier qu'adopter officiellement
le Message d'Arès équivaut pour les Catholiques à renoncer
officiellement à leurs dogmes.
Adopter La Révélation d'Arès serait pour le
Vatican un énorme bond. Un bon en arrière vers un Évangile pur et
simple que nos frères catholiques, et tous nos frères chrétiens
d'églises: orthodoxes, protestants, coptes, arméniens, etc., ont
oublié dans sa simplicité. Je ne cois pas qu'actuellement ce bond
puisse se faire au profit de la paix. Une nouvelle guerre de
religion pourrait en résultat s'ajoutant à la guerre de religion
qui meurtrit actuellement l'Islam. Si l'on relit l'Évangile à la
Lumière de La Révélation d'Arès chaque mot prend un sens
différent.
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès
24/2).
03mai15 164C37
Je voudrais aussi encourager ce "moissonneur de Paris" 164C34 ; je
voudrais à tout le moins l’aider à ne pas se décourager.
Mieux que les sondages, l’Histoire nous donne parfois de
salutaires leçons, quelques bonnes raisons d’espérer.
Ce fut le cas, me semble-t-il, de cette poignée de quelques
milliers de courageux et de forts, rassemblés autour du Général De
Gaulle, qui constitua la France Libre des sinistres années de
guerre, alors que beaucoup s'avouaient vaincus. Ces très jeunes
hommes furent déjà un petit reste à résister au démon de
la désespérance, ils furent des hommes déterminés et responsables,
décidés à chasser l’ennemi hors de France ; comme notre petit
reste de héros et de pénitents se
sentent responsables du salut de l’humanité et
s’engagent à chasser le mal, hors du monde, par le Bien
alors que rien, rien apparemment, ne laisse supposer
que ce soit raisonnable ou possible.
Hormis La Révélation d'Arès, Parole de Dieu, et son
prophète… qui nous rassurent, "jamais dans l'Histoire (…) tant de
gens n'ont dû autant à si peu." (paraphrase d'un discours de
Winston Churchill le 20/08/1940).
Françoise de Bretagne Sud
Réponse :
Merci, sœur Françoise, pour ce beau commentaire. Merci pour cette
belle citation de Winston Churchill: "Jamais au cours de
l'Histoire tant de gens ont dû à si peu," qui me fait penser à
Baldassar Castiglione, dont Raphaël a fait un si beau et si
célèbre portrait, qui dit : "Écoutez comment l'Histoire devient
jolie !"
Vous avez raison d'encourager ce "moissonneur de Paris" à brûler
d'un Feu de joie pour sa mission et à présenter au monde
La Révélation d'Arès comme le porte s'ouvrant sur un
avenir heureux et lumineux pour les hommes qui ont vécu des
millénaires dans la souffrance et l'obscurité. C'est par là qu'il
appartiendra, cet anonyme moissonneur, aux hommes
du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) qui seront ces
"grands hommes qui seront jugés non par leurs fautes, mais par
leurs chefs-d'œuvre," comme disait Voltaire. Car des fautes nous
en commettons, mais si notre mission réussit, nous ne seront
remémorés que pour ce que nous aurons fait de bien.
03mai15 164C38
Je viens de lire le commentaire Joao
Je pensais exactement comme lui lorsque j'avais 20 ans, "Appelé
sous les drapeaux," comme on disait à l'époque, j'écoutais sous
mon oreiller les "Sexpistols" qui refrainaient sans relache l'idée
culte des punks "No future".
Toutefois, comme Joao, j'avais l'intuition que l'Énergie existait
et qu'elle était disponible autant pour le bien que pour le mal.
Ce que confirme Dieu en disant que le soleil se lève pour
tous.
J'ai ressenti ensuite gràce à des Baptistes lors d'un séjour aux
USA que la Bible pouvait être un sujet de réflexion existentiel.
Le Brésil est, d'après ce que j'ai entendu dire, une zone
d'évangilsation intense, un peu comme est maintenant l'Afrique,
enfin plus qu'au moment ou j'y ai vécu je suppose (avant mes 20
ans).
Pour résumer :
C'est super que La Révélation d'Arès soit connue !
Mais sans application, encore un coup d'épée dans l'eau…
Il va quand même falloir que je m'y mette maintenant que j'ai
exploré les impasses pour vérifier qu'elles en étaient [?] comme
le "petit enfant" obéissant qui veut savoir ce qu'il en coûte de
ne pas obéir…
J'ai retenu lors de votre venue à Marseille que vous avez dit nous
savions très peu de choses.
Peut-être faisiez vous allusion aux cinq pour cent officiellement
reconnus humblement par les scientifiques actuels qui admettent
vingt-cinq pour cent de matière "noire" et soixante-quinze pour
cent d'énergie "noire".
Éric J. de Bouches du Rhône
Réponse :
Oui, le Brésil est une "zone d''évangélisation intense" avec une
très grande liberté d'amalgames et autres combinaisons qui
aboutissent, d'après ce qu'on m'a dit, à une recherche spirituelle
en toutes directions. Cette extraordinaire fougue dans la
recherche, née d'un refus violent autant qu'imprécis de la
religion traditionnelle, aboutira tôt ou tard à un nivellement de
la foi mais dans quelle direction ?
Je me souviens d'un article dans "L'Express" ou "Le Point" au
moment d'un voyage de Jean-Paul II au Brésil (en 1980 ou
1990 ? je ne me souviens pas). Le reporter racontait sa
rencontre avec un prêtre catholique qui transportait un gros
cochon vivant, ficelé allongé sur la banquette arrière de sa
voiture décapotable (photo à l'appui). En gros l'article racontait
ceci: Le reporter demanda pourquoi le cochon et le prêtre
répondit: "Pour le sacrifice." — "Le cochon va être
sacrifié ?" — "Bien sûr, pendant la messe. Il faut tenir
compte des habitudes locales." C'est un exemple d'amalgame
brésilien.
Une de nos sœurs, brésilienne maintenant l'épouse d'un de nos
frères et vivant à Paris, a traduit La Révélation d'Arès
en portugais en collaboration avec un de nos frères d'origine
française, Didier, vivant au Brésil. Je ne sais où en sont les
prévisions pour l'édition de cette Parols d'Arès, mais de toute
façon l'éditer est une chose, la diffuser au Brésil, pays immense,
en est une autre. Peut-être La Révélation d'Arès
aura-t-elle une influence heureuse, pacifiante et simplifiante,
sur la confusion agitée des croyances, cultes et autres
"spiritualités" là-bas.
L'un des problèmes posé à notre mission de ré-évangélisation du
monde est l'extrême simplicité de la foi telle qu'elle résulte de
La Révélation d'Arès : le Bien seul vaincra le
mal, donc deviens un humain de bien ! Le Bien est plus
fort que la foi: Il aurait mieux valu pour eux (les croyants
de l'époque de Jésus sur terre) qu'ils ne reconnaissent pas Ma
Voix, mais qu'ils se lèvent... ils auraient battu le péché (Rév
d'Arès 28/12). C'est aussi le message très simple du
Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). La Révélation d'Arès manque totalement de religiosité ;
le Sermon sur la Montagne en manque autant et de ce fait
il est absent du credo chrétien traditionnel dit "symbole de
Nicée", parce qu'il manque de mystère. Les gens de religion savent
que les hommes aiment se sentir initiés à un mystère et des
arcanes un peu compliqués (Dieu = Trinité, Jésus homme et Dieu,
pain changé en corps du Christ, Baptême qui lave magiquement du
péché originel, neuvaines qui obtiennent des miracles, etc.),
bref, ils aiment être des "sauvés" privilégiés.
Or, on ne trouve absolument rien de tel dans la foi conforme à La
Révélation d'Arès. Notre foi est très simple: Sois pénitent,
c'est tout ! De plus, rien n'est obligatoire chez nous,
sinon par l'obligation que donne à chacun sa conscience. C'est,
contrairement à ce qu'on pourrait croire, très peu convaincant
dans un monde habitué aux complications de tout : des lois, des
règlements, de l'éducation, de la religion, etc. Et au Brésil je
crois qu'il est encore plus difficile actuellement de faire valoir
notre simplicité.
Mettez-vous à la mission à Marseille et restez fidèle à notre
simplicité, car c'est la Simplicité même du Père.
03mai15 164C39
J'écris peu de commentaires et pourtant mon âme et mon
cœur vibrent de joie chaque fois que je vous lis, tant j'ai soif
et besoin de votre Vent Chaud (Rév d'Arès xxi/ 8) qui
souffle dans chacune de vos entrées, besoin de votre lumière que
vous donnez avec une infinie générosité dans ce monde asséché d'amour
et d'intelligence spirituelle!
Le péché, comme vous l'écrivez, s'étend et fait ses
ravages partout.
Son escalade m'affolerait si, chaque jour, je n'y faisais pas
couler en moi La Parole du Père, si je ne réconfortais pas
mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) de votre intelligence
spirituelle, si je ne réarmais pas ma pénitence de vos forces
d'Amour et Lumière du Bien.
Le mal, comme une évidence pour l'homme de la rue, ne peut être
combattu. Le fatalisme pèse lourdement sur les esprits. Peu de
gens rencontrés dans la mission rejettent ou rient de ce que je
leur dis, que peut-on opposer à la nécessité du Bien pour
changer ce monde ?
Mais beaucoup ne se sentent pas concernés, d'autres me disent
"c'est bien ce que vous faites!" ou bien "vous êtes courageuse,
continuez ! On a besoin de personnes comme vous," mais ils ne
perçoivent pas la nécessité ou possibilité de cet engagement pour
eux-même. L'effort sur soi — mal envisagé à notre époque — pour
s'attaquer au mal, si ancré depuis des millénaires — "ça a
toujours été comme ça!" —, s'assimile à un engagement héroïque
dans ce monde affamé de tout sauf de cet Idéal qui lui donnerait
tout ! Un Idéal auquel il aspire mais qui lui semble impossible de
réaliser.
Notre mission au milieu de ce monde qui ne fabrique plus de héros
[Rév d'Arès xxxv/4-12], en tout cas pas ceux auxquels on
espère, devient ardue. Je pense même que plus grand chose à part La
Révélation d'Arès n'éduque au dépassement de soi, à
l'héroïsme d'un Idéal. Ce monde s'est vidé de grandeur, de
droiture, d'idéal, de dépassement — sauf sportif —. Il me semble
même que tout est fait pour les effacer de la vie humaine. La
taupe règne au milieu des siens, au fond de son tunnel (Rév
d'Arès 23/2). Alors l'homme meurt médiocre, plutôt
malheureux, d'orgueil et de rejet de ce qui le ferait vivre
heureux. C'est dramatique!
Pourtant l'Idéal du Biensouffle en silence dans
les poitrines [Rév d'Arès 4/11] et peut-être même
souffre-t-il d'être à ce point étouffé, sacrifié !
Le sentier est étroit, rocailleux, que pourrai-je si je ne puisais
pas dans l'Eau du Père et dans votre Eau, dans
votre blog, tellement nécessaire, les beautés et Forces
qui regénèrent les fluides de mon âme et de ma
conscience pour avancer, aimer sans me décourager !
Nous sommes dans le temps et le monde va vers le péché des
péchés (Rév d'Arès 38/2) à grand pas.
Il y a deux nuits, j'ai fait un cauchemar (je fais très rarement
un cauchemar) qui en lui-même n'a aucune importance, mais à son
réveil, même si je n'apprenais rien, ma conscience fut saisie
d'une clairvoyance aigüe :
"Nous avons une seule vie sur terre pour faire notre âme,
l'éternité nous attend, c'est le Bien qu'on fait
maintenant qui crée cette Vie qui s'engendre en une
autre Vie infinie (Rév d'Arès 17/3), la Vie
avec le Père de l'Univers pour laquelle nous sommes
faits". Ma pensée alla plus loin : "terrible serait le dessein si
le petit reste ne réussit pas sa mission, si le
péché des péchés survenait, car l'éternité serait éternité
! Pour le spectre il ne resterait plus l'espérance
du Jour (Rév d'Arès 16/16) et, pour tous, nous passerions à
côté du Bonheur de vivre tout simplement avec le Père
de l'Univers comme au temps d'Adame (Rév d'Arès
vii/1). J'avais envie de réveiller ma fille, de réveiller
les personnes que je connaissais comme s'il y avait le feu, pour
dire à chacune avec amour "seul le Bien que tu fais
compte".
"Où va le monde ? Au Mal. Nous lui ferons faire demi-tour..."
Quelle espérance dans ces premiers mots de votre entrée. Notre
mission et notre pénitence vaincront le Mal.
Tout est lent, mais la grâce et le miracle accompagnent le pénitent.
Je jette un regard en arrière sur notre assemblée. Si elle a mis
des années à cesser les discussions de toutes sortes, à
reconnaître votre autorité prophétique, à mettre ses pas dans
votre enseignement, à se fondre dans l'Arbre de Vie
que regénère notre pénitence, elle a grandi de la Force
de votre prophétisme qui n'a cessé d'enseigner, de
rassembler, de relancer et conseiller notre mission avec patience
et bonté.
À côté de votre mission prophétique tellement difficile et
éprouvante que vous incarnez seul, et on ne vous ménage pas, je ne
peux qu'humblement, chaque jour, me renforcer de patience, de
bonté, de piété (Rév d'Arès 36/19), écouter les
hommes, les aimer pour Honorer la Mission du Père et son prophète.
"Un jour, notre heure viendra!" pour reprendre vos mots.
Je suis remplie de gratitude pour ce que vous et sœur Christiane,
que je vois avec joie à vos côtés, sur la photo de votre page
d'accueil de ce blog, m'inspirez.
Vos courages et vos pénitences me guident,
chaque jour, vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 40/5).
Vous me faites un bien immense.
Anne-Claire B. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très ému en lisant ce commentaire, sœur Anne-Claire, et je
vous en dis merci, un grand merci.
Vous évoquez l'extrême difficulté de notre mission, difficulté que
je partage avec vous et donc que je connais bien, mais nous avons
quand même gagné quelque chose de très important: le respect.
Nous étions beaucoup moins respectés, traités comme des farfelus,
il y a dix ans et plus. Ce n'est plus le cas. Je crois que c'est
par le respect que l'on se sauve d'abord. C'est par le respect
qu'on sort du placard des illuminés et des sectateurs où les
pouvoirs de ce monde voudraient qu'on reste. Mais nous sommes
sortis de ce placard. Les gens ne nous suivent pas ? Mais cela
changera. Pour le moment nous les déroutons. C'est la grande
simplicité de notre kérygme : Jésus est revenu dire que le Bien
seul vaincra le mal, qui les déroute. Dans ce monde compliqué ce
qui est simple déconcerte et détourne.
Les gens pensent qu'on dit vrai, mais ne comprennent pas encore
qu'il le clamer et qu'il faut nous suivre. Bref, nous
n'en sommes encore qu'au débroussaillage. Courage et pénitence !
04mai15 164C40
Vous êtes d'une nuisance perspicace, vous les Pèlerins d'Arès.
J'ai été souvent accroché dans mon quartier Montparnasse et
certains jours je change de trottoir.
Vous faites de la mission ininterrompue. Comment formez-vous vos
missionnaires à ce travail de harcèlement de la foule?
C'est à peine tolérable, et encore je suis sûrement un des plus
tolérants du quartier.
Qu'est-ce que c'est que cette révélation au fait ?
G. Y. de Paris
Réponse :
Mon frère G. Y., le missionnaire ne tient jamais la personne
rencontrée à sa merci. Aucune personne rencontrée dans la rue par
notre mission n'est forcée à nous écouter et/ou à nous parler.
Nous savons que la plupart n'ont qu'une envie : s'enfuir. Devant
les gens fuyants il n'est pas non plus toujours facile de montrer
une conviction de Feu (Rév d'Arès xLi/3-7). Notre
mission se passe le plus souvent en laissant courir, comme on dit.
Il faut que vous sachiez que nous préfèrerions disposer de médias
comme la radio, la télévision, les journaux, etc. mais notre
Message est un Appel à la liberté du Bien et la liberté
ainsi que le Bien tels que nous les prêchons: amour,
pardon, paix, intelligence, libération spirituelle, ne plaisent
pas à tout le monde, ne plaisent pas aux media en particulier.
Comme nous sommes pauvres, nous n'avons que la rue pour faire
connaître le Message que, par le Prodige Surnaturel d'Arès en 1974
et 1977, le Créateur a adressé au monde. Ce Message est tout
simplement "cette révélation".
Nous respectons au plus haut point la liberté des gens de la rue.
Généralement, nous glissons sans secousse hors du champ des
piétons qui nous évitent. Je ne vous crois pas quand vous dites
que nous sommes d'une "nuisance perspicace". Non, nous ne faisons
pas "de la mission ininterrompue" et moins encore de la mission de
"harcèlement". Je ne suis pas derrière chaque missionnaire
parisien pour surveiller son comportement mais, bien que désolé
que vous vous plaigniez, je pense que vous exagérez.
J'admets néanmoins que vous êtes, vous tous mes frères humains,
hypersollicités par l'administration, le commere, les idéaux de
toutes sortes, les spectacles, etc. et que vous pouvez parfois en
être exaspérés. Alors, pardonnez-nous, frère G. Y., Nous ne
voulons jamais atteindre votre conscience en violant votre
liberté. Nous sommes au contraire des défenseurs de la liberté
absolue.
Puisque vous résidez dans le quartier Montparnasse, quartier où se
trouve notre mission, et puisque vous êtes "un des plus tolérants
du quartier", passez à "L'Eau Bleue" 32 rue Raymond Losserand et
parlez-en avec les permanents. Ils vous feront, je l'espère,
cadeau d'une Révélation d'Arès, que je vous encourage à
lire. Cette Parole de Dieu appelle au Bien. Nos frères
et sœurs missionnaires sont des gens de bien qui
s'efforcent de ne gêner personne. Je ne suis pas sûr que cette
lecture mette votre pensée d'accord avec vos opinions et vos
rêves, mais mais je souhaite qu'elle contribue à changer votre
opinion et à provoquer chez vous de nouveaux rêves... des rêves de
monde heureux. Je n'imagine pas que vous nous refuserez de vous
laisser dire que ce monde peut devenir un monde de bonheur, si ses
habitants deviennent pénitents — Vous lisez ce blog ;
je suppose que vous connaissez le sens que nous donnons à ce mot,
Merci de lire mon blog.
05mai15 164C41
Les fondamentaux, c’est me fouiller pour retrouver la Vie
spirituelle (Rév d’Arès 24/5). Je choisis absolument
d’être ange toute ma courte vie (Rév. d’Arès 22/14) Je tête ma force dans la Force du Père (Rév d’Arès
vii/5 ) pour redevenir Image et Ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26).
Dans mes efforts chaque jour je suis vigilante à ce que ma parole
soit impeccable, pas de mensonge, j’essaie de me rendre libre
de tous préjugés, c’est là qu’il faut que je redouble de
vigilance. Pardonner c’est plus facile, et n’avoir rien d’autre
que l’amour pour mon Créateur et pour mon prochain.Quand
vous parlez, dites "Oui" ou "Non", tout le reste vient du malin
(Matthieu 5/37 )
Sachant que je suis un monde à moi seule, et que mon prochain
est aussi un monde à lui seul — c’est notre individualité — je ne
fais pas une affaire personnelle de tout ce que me renvoie
l’autre, les bonnes comme les mauvaises choses. Il a sa liberté,
il me voit à sa manière, il a son ressenti.
Je travaille à ne faire de suppositions sur rien. Si j’extrapole
ce sont des préjugés, des certitudes qui seront neuf fois sur dix
fausses et conduiront à faire vivre la bête qui et en
moi (Rév d’Arès 22/14)
Si tu obéis au plus grand nombre qui sont sur la terre, ils
t’égareront hors du sentier de Dieu. Ils ne suivent
que des conjectures et ils se contentent de suppositions (Coran
Sourate vi/116)
Je préfère parler ou me taire et réfléchir dans la paix, la douceur
(Rév d’Arès 25/9 ), la mesure et l'amour. (Rév d’Arès 7/6).
Je travaille à faire vivre toujours en moi la Vie
spirituelle absolument, par la prière, la pénitence
et la moisson, à me relier le plus souvent à mon
Merveilleux Créateur.
Vous, cher prophète Mikal vous admirez Jean Chrysostome et Jean
Calvin pour leur dépassement, 164C5, moi j’admire Mikal pour sa
grande Vertu et Simone Weil la philosophe pour la
profondeur de sa réflexion humaniste.
Simone Le S. du Limousin.
Réponse :
Comme je suis ému en vous lisant, ma sœur Simone. Voilà un très
bel acte de foi !
Je ne suis pas mystique et vous non plus ; nous sommes deux êtres
réalistes et la plpart de nos frères et sœurs le sont avec nous.
Et cependant, par la pénitence, que vous décrivez très
bien ici, comme action existentielle pratique et permanente, nous
rejoignons les ambitions des mystiques. Le mystique rêve. Nous ne
rêvons pas. Le mystique se croit une part de Dieu au Ciel. Le
Pèlerin d'Arès se croit une part de Dieu sur terre, le pied
bien planté dedans (Rév d'Arès xL/1).
La plupart des hommes "se trompent et errent," disent beaucoup de
philosophes. C'est pourquoi le mystique oublie son errance dans la
mystique. Nous l'oublions dans la pénitence qui nous
rend réalistes.
C'est évidemment un fait que la majorité des hommes nient en nous
traitant de farfelus, mais ils ne savent pas pourquoi ils nient,
puisqu'aucun d'eux n'est encore entré en pénitence et ne
sait ce que c'est.
Poursuivez fermement votre ascension, sœur Simone !
05mai15 164C42
Avec les années, comme j'apprécie, frère Michel, de voir ce blog
se centrer toujours plus sur l'essentiel !
[Il le fait] quitte parfois à user de formules [qui] me semblant
appeler la formule inverse. Mais vous-même nous disiez dans votre
enseignement à Paris [de 1995 à 1997] que "la Parole est
circulaire", en nous invitant, devant toute phrase de La
Révélation d'Arès, à nous demander si l'inverse est vrai.
Ainsi, quand en réponse à Flora C33 vous désapprouvez la formule
"on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs" en invitant à ne
jamais faire souffrir l'autre.
Comme j'ai aimé cet appel dans sa radicalité évangélique!
Notre mission de rue, je crois, n'en tient pas assez compte quand
nous nous importunons trop les gens pressés, et votre appel dégage
bien le sens profond du Sermon sur la montagne, qui est
d'aller toujours plus loin dans le respect des autres, et votre
radicalité me transporte de joie.
Et en même temps je me dis: Pas si simple ! Être un Père,
c'est parfois être dur. Dieu a donné une claque frère Michel [le
22 novembre 1977 à l'issue de la dernière Théophanie], et Il
l'invite à ne pas céder au marmot qui se plaint (Rév d'Arès
xxx/13).
Ainsi notre mission, notre pénitence sont sur une ligne
de crête entre refus évangélique et maternel de blesser et désir
d'incarner mille Mikal comme pères (XXXIII/14), quitte
à taille(r) le marmot comme le lard avec une langue dure
comme le pied (XXXIII/14). À nous de chercher les sentiers
du milieu (7/2). Mais la Parole — incarnée aussi par la vôtre (Rév d'Arès
i/12) — est toujours là pour signaler entre deux écueils le
plus dangereux. Être trop sévère est plus dangereux qu'être trop
aimant, car seul a droit à la sévérité celui dont le mérite
exemplaire rayonne l'autorité. Je ne me sens pas assez pénitent
encore pour avoir le droit, je crois, de secouer l'autre avec la
brutalité de la claque que vous avez reçue [de Dieu le 22 novembre
1977].
Ainsi votre appel à ne jamais faire souffrir me semble redresser
un bâton tordu dans le sens inverse, celui d'une tentante sévérité
orgueilleuse.
Autre exemple de bâton redressé, votre dernière entrée, 163, où
vous appeliez à la raison contre les désirs. Flora et moi
observions qu'à trop aller dans le sens de la raison plutôt que du
coeur, ça pouvait tourner à du rationalisme mal placé... mais en
même temps notre époque de consommation effrénée oublie le simple
bon sens, celui de l'appel évangélique à ne pas faire aux
autres ce qu'on ne voudrait pas qu'on vous fasse [Matthieu
1/12, Luc 5/31].
Là aussi j'ai aimé que vous nous rappeliez ce B-A-BA de l'amour
évangélique, et réflexion faite, notre époque a besoin d'être
rappelée au bons sens, à la "raison" comme vous l'avez fait.
Dernier exemple de bâton redressé: vos mises en garde contre le
mysticisme.
Étant personnellement d'une nature plus contemplative qu'active,
je me suis senti pris à contre-pied par La Révélation d'Arès
et par votre antimysticisme... et pourtant depuis 26 ans que
je suis Pèlerin d'Arès, je n'ai rien trouvé de mieux que ce
message, qui loin de mépriser la contemplation, donne les
anges en modèles: Si les hommes avaient multiplié leurs yeux
comme les anges qui en portent tout autour de la tête pour ne
pas Me quitter du regard, je Me montrerais aux hommes (36/2).
J'ai ainsi compris qu'entre les deux écueils, la tristesse de ne
pas voir Dieu et l'horreur de voir un monde aller à la catastrophe
parce que les croyants n'avaient plus l'espérance de le changer, La
Révélation d'Arès pare au plus pressé, ranimant l'espérance
de changer le monde [28/7]. Et c'est pourquoi, j'ai jugé que même pris à contrepied, il
était raisonnable pour moi de m'engager dans la voie arésienne. Je
ne méprise absolument pas les diverses voies humanistes et
spirituelles que la vie m'a donné d'approfondir, mais il me faut
bien reconnaître que dans notre vaste champ (veillée 5) et pour
des siècles, je ne vois pas de meilleur engagement que le chemin
d'Arès.
Puisse ce témoignage intéresser des lecteurs qui s'interrogent.
François D. d'Ile de France
Réponse :
Votre témoignage m'émeut beaucoup et de toute mon âme je
souhaite que nos frères et sœurs et, au delà des Pèlerins d'Arès,
beaucoup d'hommes et de femmes vous lisent et suivent votre sentier,
frère François.
Lorsqu'un croyant atteint un haut niveau de vie spirituelle il
commence à mettre en doute la culture et les idées générales. Il
ne porte pas par là un jugement général, pas plus que vous ne le
faites vous-même, frère François, sinon il se condamnerait
lui-même à une errance insurmontable ; il fait en fait un
inventaire critique du grand placard des "vérités" et s'aperçoit
que toutes son critiquables et qu'il a alors besoin d'une Voix,
d'une Sagesse supérieures et il va dans la direction
qu'elles lui donnent.
C'est ce que nous Pèlerins d'Arès faisons. Il s'aperçoit par la
même occasion que tout est vraiment simple : le Bien
seul vainc le mal.
Il commence alors à frôler la Vérité, remarquable dans
sa simplicité. Cette simplicité, je l'ai déjà dit dans des
réponses sur cette page, est la grande difficulté de notre mission
dans ce monde compliqué.
05mai15 164C43
Très belle entrée d’une grande richesse qui me touche à nouveau
par la grande espérance qu’elle apporte.
Face au mal qui s’étend sur notre planète comme la raie
qui "écume" le monde (votre expression dans votre vidéo) je
ressens encore plus fortement le lieu sûr, la baie où
le frère pale son île que le Père évoque dans La
Révélation d'Arès xLii/1-4.
Je vois ce Peuple qui entre en résistance par la pénitence
comme vous l’évoquez dans ce très beau passage de 163C49: "La
pénitence crée un Peuple entièrement nouveau à l'intérieur de
l'humanité pécheresse. C'est un Peuple qui était occupé par une
puissance étrangère: le péché et le mal, et qui entre en
résistance, écrivant une nouvelle constitution de l'homme."
Malgré les difficultés ardues de la pénitence et de la moisson,
la Force et la Lumière de la Parole et de
votre enseignement nous aident sans cesse à ne pas nous
décourager et je pense beaucoup à la jeunesse qui va avoir besoin
de cette Force. Puisse-t-elle ne pas se laisser
happer par le mal séducteur qui rôde partout !
Dans un monde devenu tellement compliqué et sombre, vous nous
transmettez la Simplicité et la Lumière.
Dans ma mission la difficulté à faire comprendre notre foi simple,
difficulté que vous évoquez dans vos réponses 164C38 et
164C39 me frappent depuis un petit moment. Vous nous dites à
164C38: "L'un des problèmes posé à notre mission de
ré-évangélisation du monde est l'extrême simplicité de la foi
telle qu'elle résulte de La Révélation d'Arès : le Bien
seul vaincra le mal, donc deviens un humain de bien !" En
effet, je constate très souvent dans ma mission de rue et encore
hier avec une dame qui est entrée dans notre local, que les
missionnés ont du mal à comprendre cette simplicité et que cela
les déroute. Quand je dis que les Pèlerins d’Arès sont des
croyants sans religion, des chrétiens de l’origine, du Sermon
sur la Montagne, ils ne comprennent pas ou ne
croient pas à cette simplicité là. Ils disent "oui oui", mais au
fond on voit bien qu’ils n’y croient pas. Cette Simplicité
du Père est une grande Force pour nous, et je la sens
c’est comme une Eau qui lavera le monde de sa boue
dans laquelle il s’est enfoncé.
Un très grand merci pour tout frère Michel et merci à notre
précieuse et courageuse sœur Christiane, j’aime beaucoup la photo
que vous avez mise sur la page d’accueil.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain
Réponse :
Nous vivons des temps rationalistes où très peu de gens admettent
une transcendance fondatrice — les Évangiles, le Coran et La
Révélation d'Arès ont été des ces transcendances non
admises par les "gens sérieux" — et je pense que l'envie de
complications et la propension à voir de l'authenticité dans les
complications, lesquelles noient la lumière et créent la nuit bien
pratique, puisqu'elle dispense de voir clair, vient de ce refus
des transcendances fondatrices. Il va sans dire que personne ne se
casse la tête à voir les points de convergence entre ces
transcendances. Je l'ai déjà dit dans cette page de commentaires,
mais c'était déjà bien connu des Pèlerins d'Arès.
La simplicité a aussi un gros défaut qui déplaît aux chicaneurs
que sont la plupart des humains, elle dispense de débat.
"Le Bien seul vainc le Mal" se dispense de
démonstration, de discussion, ramène tout à la simplicité qui
comme toute simplicité est acceptée ou refusée, est, comme disait
Jésus "Oui-oui" ou "Non-non" mais pas "Oui-non."
Quand je dis: "Le Bien seul vainc le mal" il y a des
gens qui me croient l'ennemi du genre humain.
Nous sommes des empiriques, si méprisés par les intellos — qui
malgré tout ne sont pas métempiriques... brrrr, qu'ils sont
compliqués ! — et à quelqu'un qui me disait : "Vos visées sont
celles d'un chimpanzé pour qui une banane n'est qu'une banane," je
répondis: "Eh oui, pour moi le Bien n'est que le Bien.
C'est tout. Dès qu'on met des lois pour décider ce qu'est le bien,
lequel n'est évidemment plus le même chez les Français, les
Pigmées, les Papous, les Chinois, etc. il n'y a plus de bien ; il
n'y a plus que des lois. C'est comme quand on met des formules
pour décrire la banane, ce n'est plus la banane du chimpanzé,
c'est une matière de laboratoire, qu'on écrit en formules
chimiques, qu'on pèse, dont on décide si elle doit être molle ou
dure, jaune ou verte, petite ou grosse, etc. la banane est l'objet
de critiques des diététiciens, les uns sont pour, les autres sont
contre, d'autres disent: "elle peut être bonne avec un certain
dosage", et d'es autres encore disent: "Elle doit être bannie de
toute régime amincissant."
Et de la banane les gens vont discuter des soirées entières.
Nous, nous ne discutons pas du Bien. Il est le Bien,
tout simplement : amour, pardon, paix, intelligence et libérté, ce
qui n'est inaccessible qu'à ceux qui veulent des complications.
Merci pour votre beau commentaire, ma sœur Marie-Odile.
05mai15 164C44 Comme la vigne Je M’enracine (où?) dans ta
génération (Révélation d’Arès 31/1).
Dieu, il n’y a pas de doute, fait ce qu’Il dit.
Par effet de synergie, par Lui, en faisant Sa Volonté, je
m’enracine aussi dans ma génération.
Comment? En devenant un pénitent-moissonneur assidu,
vivant et colportant Sa Parole, un apôtre du petit reste
derrière le Prophète, enfin !
C’est pourquoi aujourd’hui, nous pouvons, en effet, observer que
sur le champ de mission, “par rapport à il y a dix ans,
nous avons gagné quelque chose de très important : le respect!”
(réponse 164C39)
Béni soit Dieu, le prophète et tous ses valeureux
missionnaires.
Dominique F. du Roussillon.
Post scriptum : Pour information, l’enracinement de la vigne est
très puissant, et dans certaines conditions, il peut atteindre 12
à 15 mètres de profondeur.
Réponse :
Je suis nul en botanique, je distingue tout juste un rosier d'un
baobab. À plus forte raison, j'ignorais qu'une vigne pût enfoncer
ses racines jusqu'à "12 ou 15 mètres de profondeur." C'est
fantastique.
Voilà qui donne une force de signification beaucoup plus grande à
sa parabole de la vigne !
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire que j'aime.
05mai15 164C45
Avec sœur Christiane votre épouse, vous êtes beaux sur la photo
[de la page d'accueil du blog].
Vous regardez tous les deux dans la même direction, celle du Bien
à laquelle vous consacrez la plus grande partie de votre existence
terrestre.
Je ressens dans vos regards la détermination acquise tout le long
de votre vie par les épreuves que vous avez dû surmonter ensemble
et les combats que vous avez mener côte à côte.
Merci à vous deux de nous transmettre inlassablement la Parole
pure du Père et d'être des exemples de son accomplissement.
Jésus disait : Vous reconnaîtrez les prophètes à leurs fruits
(Matthieu (7/15) et bien vous êtes des fruits magnifiques
de la pénitence.
Se dégage de vous deux : bonté, simplicité, humilité, tout le
contraire des clichés que les médias véhiculent.
Les grands médias ne véhiculent que les apparences (les belles
images mais pas la vraie Beauté qui est servante du Bien (Rév
d'Arès 12/3) et passent à côté de l'essentiel : le Fond
(xxxiv/7-12).
Je sens sœur Christiane discrète mais bien présente à vos côtés
qui veille sur vous.
Dieu vous dit : Désormais tu es Mon Messager n'es plus
rien pour toi même (Rév d'Arès 40/6), et je pense que sœur
Christiane très discrète toujours à vos côtés est aussi un bel
exemple de ce dévouement.
Denis K. (Bretagne Sud)
Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire, frère Denis, et sœur
Christiane le sera plus encore quand elle le lira, car elle lit
mon blog sur la tablette iPad que mes frères de Paris m'ont
offerte et qui sert surtout à mon épouse.
Épictère disait : "Savoir écouter est un art," et Plutarque
disait: "On commence à bien vivre quand on écoute bien." Je crois
que mon épouse Christiane illustre à merveille ces deux
philosophes. Christiane m'écoute. Elle m'écoute mais elle n'est
pas ma créature. Elle est elle-même, car c'est une femme
intelligente d'une forte personnalité, ce qui étonne souvent ceux
qui la connaissent mieux. Christiane a été profondément honorée
par ces Paroles du Père : Je t'ai donné une épouse et J'ai
béni vos épousailles... Qu'elle vive toujours près de toi à la
lisière de Mon Champ, sur les senriers de Mes montagnes (Rév
d'Arès 38/6-9). Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire. Vous avez vous
aussi une épouse que nous admirons pour son courage à surmonter
son handicap, et des enfants qui prennent la suite de leurs
parents, les filles notamment.
Grâce à vous nous avançons.
11mai15 164C46
Avant d’aller au champ chercher des pénitents, j’ai
entendu qu’une grande entreprise de transport du pays vient d’être
rachetée par un groupe états-unien [américain] pour former un
"géant du transport et de la logistique mondial", l’empire
matérialiste de l’homme pécheur écrase ainsi un peu plus
l’individualité et l’espérance d’un retour aux Jardins (Éden, Rév.
d’Arès 35/2, xxviii/21).
François Michelin qui vient de mourir disait: "Le drame de la
France, c’est qu’il y a un ministère du Travail et pas un
ministère de l’Œuvre ! Il y a une perte de sens." Le travail pour
se nourrir et gagner sa place au cimetière plutôt que l’œuvre de
changer le monde en bien.
Les media chaque jour comptabilisent le nombre de morts au Népal
suite à un tremblement de terre, toujours prévu, jamais évité,
choquant l’homme-animal-pensant dans ses prétentions de dominer la
nature par des capteurs sismiques et ses institutions bancales — La
grue à trois pattes (qui) dort chez Néro(n) (Rév. d’Arès
xxii/1-3 et 20).
Pour "faire faire demi-tour au monde qui va vers le mal ", comme
vous dites, bien aimé prophète, notre rôle prophétique de petit
reste, de puces sautantes (pénitentes), revient à entraîner
tout ce que nous pouvons d’autres puces sautantes à soulever le
sarcophage immense dont le monde des hommes pécheurs s’est
recouvert — L’escape, Rév. d’Arès xxiii/4, le
sérieux, le rationalisme, l’édifice intellectuel qui ignore en
fait le Fond de la Création —. Il s’agit bien de prendre
la porte étroite (Matthieu 7/13) avec nos has [Rév
d'Arès xxxix/5-11], les âmes bien musclées et
actives pour rouvrir la conscience de nos sœurs et frères humains
à l’idéal de refaire de ce monde un Jardin [Rév d'Arès 35/2,
ii/18, xxviii/21, etc.], à la conscience et à la volonté
d’en être co-créateurs au lieu de n’être que profiteurs,
dominateurs, gros ignorants prétentieux et mal élevés, les
rappeler à la conscience que leur vie et leur générosité ne sont
pas limitées à un temps si court d’existence, mais à la dimension
de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse
1/26), perpétuel acteur de l’univers sans limites.
"De tout cœur soyez pénitents, seul le bien vaincra le mal,
activez la force du bien en vous, il n’y a que ça à faire, soyez
plus vivant demain aujourd’hui qu’hier !"
Non, nous ne sommes pas que des animaux qui voulons seulement nous
sauver de la mort par la médecine ou profiter de la vie par nos
éléments de confort, mais des fils de la Création qui avons à
participer à son évolution heureuse, et pour cela, nous sommes
interdépendants, nous ne faisons rien seuls, et comme vous le
dites, bien aimé Mikal: "Humains, nous attendons que vous veniez
grossir le petit reste de pénitents dont dépend le Salut
du monde !"
Jésus, pénitent exemplaire, devenu Dieu (Rév d’Arès 32/2)
par son effort de recréation, le temps d’un battement d’ailes(Rév d'Arès 32/4, un an c’est si court quand nous voyons
le temps d'efforts que nous avons à fournir pour y parvenir), nous
donne le bon exemple de voie à suivre pour retrouver la synergie
avec le Père, et vous la Voix de fer, de la bouche de Yëchou
(Jésus) et de Mouhamad, vous sortez comme le feu (Rév. d’Arès
xiii/18).
Bernlouby de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce beau commentaire.
Oui, les fameux camions marqués ND sur les bâches rouge foncé ont
été rachetés par XPO Logistics. Je ne crois pas que cela change
grand chose du point de vue de la domination des salariés par les
directeurs. Simplement les salariés ND vont s'ajouter aux salariés
XPO Logistics. Ce n'est pas ce genre de chose que les Américains
ont visé. Il ne faut pas oublier que ND avait lui-même racheté la
compagnie américaine Jacobson en 2014. C'est en fait la
réalisation d'une complémentarité logistique sur le plan
géographique, harmoniser le fonctionnement de transports entre
l'Europe et l'Amérique. Ce n'est pas forcément un mal. Même quand,
comme je l'espère, les petites unités humaines autogérées se
mettront à exister, il faudra bien réduire les frais généraux et
organiser de bas prix de revient pour les activités de fabrication
ou de transport tels l'automobile, le matériel ménager, les
chemins de fer, les transports maritimes, etc. pour ne pas faire
face à des hausses de prix dues à des entrées en fabrication de
produits de très large consommation qui seraient réduites à des
petites entreprises incapables d'organiser un travail de bas prix
de revient. Je crois que c'est le but poursuivi par la fusion de
ND avec XPO.
Mais peut-être avez-vous des informations qui vous disent le
contraire.
11mai15 164C47
J’ai été très touché par l’ensemble de l’entrée mais plus
particulièrement par le paragraphe : Où le monde ira-t-il ?
Je ne vois pas effectivement comment le monde pourrait changer
sans l’avènement ou le retour de l’absolu par notre mission.
J’aime cette idée que cela ne dépend pas d’être faible ou fort,
brillant ou ordinaire et je crois l’avoir incarnée depuis le début
que je suis Pèlerin d’Arès, car je me suis toujours sentit
extrêmement faible et ordinaire par rapport à la mission mais cela
ne m’a pas empêché d’y aller et de m’y sentir à ma place. (Je vous
transmets un tract dont l’écriture à été aidée par cette entrée.
J’ai essayé de faire plus court que d’habitude, plus condensé.)
Cependant, je vais mettre l’accent de mon commentaire sur le Mal,
parce qu’il me semble il y a à travailler ce point, je m’en rends
compte très souvent en mission, et je serai heureux de votre
retour à ce commentaire. Par exemple, avant-hier matin en mission
alors qu’une femme me disait qu’une réincarnation de quelqu’un (un
guérisseur bouddhiste) lui avait conseillé de ne pas s’occuper du
mal, de lui tourner le dos, je lui disais au contraire qu’il
fallait l’affronter. Je me demandais une nouvelle fois d’où
pouvait venir cette fuite face au mal, mal à propos qui laisse les
hommes soumis à l’inchangement. Aujourd’hui encore un garçon qui
me dit que le mal n’existe pas, qu’on pouvait mesurer que la
lumière et pas l’ombre.
C’est incontestablement un point culturel d’achoppement avec les
spiritualités admises qui préfèrent s’occuper du bien. Bien, qui
je le crains est le bien définit culturellement comme
"autorisé" et qui apporte un certain confort ou réconfort.
Les causes que j’entrevois à cette fuite sont peut-être la
croyance que l’univers du mal est un univers autonome d’un diable
loin des hommes.(alors que quand on a admis que tout le mal venait
des hommes il devient simple de vouloir le combattre) .
La désespérance devant la vie, déjà si courte (alors que quand on
se sent solidaire du destin de toute l’humanité on voit l’intelligence
de commencer le combat même si on ne le termine pas dans
notre propre vie).
L’idée toute simple que de toute façon on ne pourra pas vaincre le
mal, alors autant ne pas s’en occuper (alors que quand on comprend
que le Bien vainc le mal et qu’il n’y a pas de somme
fixe du mal et du bien dans le monde on comprend qu’il y a une
solution).
Le malaise de savoir que d’une manière ou d’une autre on y
participe et qu’on a la hantise d’être découvert par les autres
dans des maux qui nous sont secrets. Nous-mêmes ne voulons pas
forcément remuer de l’invisible inconscience. Comme on ne guérit
du mal que chacun dans son cœur cela veut dire par déduction que
tout mal a été produit par quelqu’un quelque part et que le mal a
une "traçabilité" une signature individuelle quelque part. De là
vient peut-être la maladie de toujours chercher des
coupables ? La pénitence intime à chacun de toute
façon résout cela et plus on connaît ses propres crises plus on
devient clément et miséricordieux envers les autres.
Qui accepte de combattre le mal ? Les politiques généralement qui
définissent le mal comme celui de l’ennemi, les médecins et les
scientifiques en général. Tout le monde est heureux et même
s’enorgueillit d’un progrès médical contre le mal, pourtant quand
il s’agit de la lutte contre le péché tout le monde fuit.
Nous avons à habiliter la lutte contre le mal du péché. Je me
demande s’il n’y a pas quelques bons arguments à trouver simples
et efficaces, plus compréhensibles que ce que l’on dit
actuellement ? Où est-ce-que cela restera toujours compliqué, car
fuyant et dérangeant?
L’homme a déjà du mal à admettre que le mal soit victorieux pour
l’instant. En mission peu l’admettent. Il n’y a que quand je parle
du système qu’on s’est donné qui est construit sur des mensonges
par rapport à nous-mêmes qu’ils admettent que oui. Le mal du
système leur est peu sensible directement. Les grandes guerres
leur paraissent très loin.
Où peut s’enraciner cette lutte contre le mal dans la mentalité
des hommes d’aujourd’hui ? Dans quelle faille ?
Voici un petit texte de notre frère Claude que je trouvais très
bon pour poser le problème du mal et que j’ai complété pour m’en
faire un tract. (Pendant que je le mettais au propre une
voix intérieure a dit : « tract absolu » je ne sais pas si c’est
vrai ?).
______
COMBATS LE MAL ...
Si le mal est notre petit "terroriste intérieur", c’est que nous
l’avons laissé faire !
L’homme est universellement malade du mal, tantôt acteur, tantôt
victime.
Partout le mal a corrompu la liberté et perverti l’amour créateur,
rendu la haine crédible et justifié la guerre, banalisé l’usage du
mensonge accrédité la malice et le calcul comme facteurs de
réussite ; placé l’homme dans la situation de dominé ou de
dominant ; tué en lui l’espérance d’un monde changé…
PAR LE BIEN
Si le mal est la crise de l’homme,
le bien est la recréation de l'homme :
Aime tous les hommes, pardonne, fais la paix, sois libre de tous
les préjugés et peurs sur autrui, retrouve l’intelligence du cœur,
alors tu feras pénitence "joyeuse et festive" tu vaincras le mal.
_________
Le mal ne se voit pas comme on verrait la lune mais ses effets
sont visibles en permanence dans l’incapacité des hommes à
s’aimer, à s’entendre sans chefs, à librement mener une vie
équilibrée et épanouissante dans la paix, le pardon,
l’intelligence du cœur. Il y a le mal qui fait mal que tout le
monde connaît et il ya le mal qui se cache, inconscient, qu’on ne
sent pas ou qu’on ne sent plus et qui est le pire de
tous mais qu’on peut débusquer en y réfléchissant avec humilité en
comparant ce qu’on pourrait être et ce qu’on est vraiment. Vous
avez écrit que le pire mal était le mensonge et en y réfléchissant
je me suis aperçu que le mensonge créé de l’inexistence
intérieure, l’inverse du bonheur, Il étouffe la vie
intérieure du vrai. C’est pourquoi il est si difficile de
l’appréhender par la conscience puisqu’il crée de l’impalpable
inexistence. En quelque sorte il devient invisible aux yeux de la
conscience. Comment s’en débarrasser ? en créant une autre
existence, vraie celle-là, qui nous permettra de voir le mensonge,
puis la vérité. Vraie existence, a la place d’une inexistence,
invisible et inconsciente, mais paralysante, mortelle même. Si le
menteur se rendait compte de ce qu’il crée à l’intérieur il y
réfléchirait à deux fois avant d’utiliser ce moyen qu’il croit
bien souvent inoffensif alors que cela coupe des chances du vrai
bonheur.
Impalpable inexistence quand même faite de « bruit » d’où le
besoin d’un prophète existant de lumière et de Vie qui
parle.
Le mal c’est l’inverse du sermon sur la montagne.
Contrairement aux idées reçues combattre le mal n’est pas vain. Tu
remporteras des victoires provisoires qui vaudront pour les autres
et pour toi même.
La lutte contre le mal te donnera un meilleur équilibre
qu’attendre et ne rien faire
Te redresser et lutter te redonneront ta dignité
Lutter contre le mal te replantera dans la conscience de Dieu.
La lutte contre le mal te fera retourner à ta véritable origine en
Éden, avant le mensonge du système.
Je trouve mes arguments difficilement compréhensibles mais je
trouve qu cette entrée de blog en fait espérer une suivante:
pourquoi commencer sa lutte contre le mal ? qui serait également
complémentaire des entrées 57 "Quand nous aurons tué le
sphinx" et l’entrée 100 "Faisons le point.
Bernard dlF de Bretagne-Sud
Réponse :
Non, mon frère Bernard, le Bien, dont nous Pèlerins
d'Arès parlons, n'est pas le "Bien (qui serait) le bien définit
culturellement comme "autorisé" et qui apporte(rait) un
certain confort ou réconfort." Le mot Bien chez les
Pèlerins d'Arès prend un autre sens que le bien vu par la loi qui
autorise ou interdit, tout comme le mot pénitence chez
les Pèlerins d'Arès prend un tout autre sens que la pénitence de
la religion ou de la loi (pénitencier), qui est regret et
expiation.
C'est justement l'un des buts fondamentaux de notre mission de
rétablir ces mots dans le sens que leur donne la Parole.
Pour nous le Bien n'est pas défini par une loi, une
règle, une morale (lesquelles d'ailleurs changent s'un lieu à un
autre de la terre), mais par la Vie (Rev d'Arès 24/5)
qui consite à aimer, pardonner, faire la paix, acquérir
l'intelligence spirituelle et se rendre libre
de tous préjugés.
Faut-il combattre le mal comme le fait la loi ? Non, parce que le
loi changeant d'un point à un autre point de la terre la notion
humaine du mal n'est pas fixe: le mal ici n'est pas le mal là,
mais par contre l'amour évangélique ici est
inévitablement l'amour évangélique là. Nous Pèlerins
d'Arès ne nous attardons pas à définir le mal, il suffit comme
nous nous efforçons de le faire de pratiquer exclusivement
ce que nous appelons le Bien, qui consite à aimer,
pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence
spirituelle et se rendre libre de tous préjugés, et nous
éliminons le mal de notre vie ipso facto.
Si j'aime tous les hommes, je ne peux faire de mal à aucun d'eux,
si je pardonne toutes les offenses, je ne m'attarde pas sur le mal
qu'ont ces offenses mais je vais au-delà, si je fais la paix,
j'élimine le mal de la colère, de la violence, etc. Le Bien
sur lequel repose toute mon activité humaine, s'il est complet,
élimine la question du mal.
Quand le Créateur crée l'univers, la terre, l'homme, Il ne dit pas
: Voilà ce qui dans Ma Création est bien et voilà ce qui y est
mal. Tout est Bien dans la Création du Père et le mal
n'est qu'une invention de l'homme. Si le Bien est
rétabli par l'homme, cela suffit pour éloigne le mal par le fait
même de la domination du bien.
Il s'ensuit que le mal existe partout ponctuellement, parce que
nous sommes dans le temps (Rév d'Arès 12/6), nous le
savons, et bien sûr nous devons le combattre sur l'immédiat; Si un
mauvais homme menace la vie d'un autre homme nous devons
évidemment essayer de repousser le mauvais homme. Mais tel n'est
pas le rôle général que La Révélation d'Arès dévolue aux
Pèlerins d'Arès qui fait de nous des apôtres du Fond des
Fonds, qui est le Bien. Ceci dit, vous revenez par d'autres voies à la ligne de
conduite que je viens de donner et sur le Fond nous
sommes bien d'accord.
Notons que nous nous heurtons, une fois de plus à la difficulté
que cause l'insuffisance ou l'ambiguïté de la langue.Notamment
dans quel sens comprendre ou faire comprendre le verbe "combattre"
en parlant du mal.Combattre veut dire aussi bien tuer
délibérement qu'éloigner naturellement. Grosse difficulté.
C'est plus clair dans ce texte de Claude D.: "Combat le mal... Par
le Bien..." que je ne connaissais pas mais qu'il a composé à
partir de textes de moi où je reconais des termes que j'ai
beaucoup utilisés à une certaine époque: "le mal... le terroriste
intérieur", "le mal est la crise de l'homme", etc.Il
demeure que ce verbe "combattre" que j'ai utilisé moi-même, je me
suis rendu compte qu'il n'était pas toujours lu dans le sens de
"éliminer par le Bien", mais qu'il est parfois lu dans un sens de
pugnacité agressive, combative au sens violent de la loi, de la
défense qui n'est pas toujours la légitime défense, etc.J'évite
chaque fois que je le peux le verbe "combattre". Je ne suis pas sûr du tout que le texte de Claude D., bon
pour nous qui connaissons la question, soit bon pour le public qui
risque de comprendre de travers en supposant qu'il ait la patience
d'essayer de le comprendre. Je préfère aujourd'hui ma
simplification : Le Bien vainc le Mal ou : Ne fais que
le Bien, le mal s'en ira de lui-même.
11mai15 164C48
C'est un de vos prêcheurs, rencontré dans la rue, revu quelques
fois, qui m'a parlé de La Révélation d'Arès, qui m'a
fait lire les pages d'un article de votre main "Existentialisme"
(un peu enfantin) et qui m'a signalé l'existence de ce blog où je
me rends de temps en temps et qui, je le reconnais, est souvent
très intéressant.
Je ne suis pas existentialiste, mais plutôt essentialiste, tout le
contraire, parce que je ne crois pas qu'on puisse sortir du
déterminisme qui habille l'homme dès qu'il sort du ventre de
la mère.
J'avoue que, vous concernant, vous Michel Potay, je trouve une
exception qui fait cogiter. Je suis surpris de trouver en vous un
individu qui échappe complètement au déterminisme, parce que si
quelqu'un avait pu s'inventer quelque chose qui lui mette à dos
l'humanité entière — je parle de l'humanité normale, logique — il
ne pouvait pas trouver plus contraire à sa réussite personnelle
que La Révélation d'Arès. Je ne vous cache pas que je
vous plains.
Jean Miller Y.
Réponse :
L'essentialiste est l'ennemi du nominaliste, lequel rejette la
vérité et la connaissance du réel scientifique au profit des idées
empiriques commodes et convenues. Nous Pèlerins d'Arès ne sommes
généralement pas nominalistes, ce qui devrait vous plaire, encore
que les opinions sur le contingent terrestre ne nous préoccupent
pas, parce que c'est le Bien de l'humain et de sa
planète, Bien qu'apporte la pénitence l'axe de
notre foi.
Mais pour autant nous ne sommes pas davantage essentialistes.
Nous sommes existentialistes, du moins je pense que c'est la
majorité d'entre nous, et il est vrai que l'essentialiste est
aussi l'ennemi de l'existentialiste.
Pour vous l'essence précède l'existence. Pour nous, comme dit
Sartre, l'existence précède l'essence. Même si nous ne suivons pas
vraiment cette affirmation comme le fait Sartre, c'est dans cet
ordre-là : existence d'abord, essence ensuire, que nous voyons la
réalité humaine.
Sartre était incroyant, mais d'une certaine façon il a précédé de
façon réfléchie quelque chose qu'est venu confirmer de façon
surnaturelle La Révélation d'Arès, dont le Fond est
existentialiste.
Pendant longtemps les penseurs avaient travaillé à partir d'un a
priori : En quoi l'homme était-il une créature plus noble que les
autres animaux ? De quel don Dieu avait privilégié l'homme et dont
il avait privé les animaux ? Les réponses variaient beaucoup :
l'homme avait la capacité d'accepter ou refuser, de s'étonner, de
raisonner, il était doué de langage, il était la seule créature à
avoir une Histoire, il pouvait procéder à l'introspection, etc.
Sartre refuse à ces idées toute prétention de s'universaliser par
sa formule "L'existence précède l'essence". Ces idées dont Sartre
contestait l'universalité prétendaient, comme vous le prétendez en
tant qu'essentialiste, que l'essence précédait l'existence,
c'est-à-dire qu'il y avait une définition commune de tous les
hommes, que tous les hommes étaient coulés dans un seul et
même moule. Faux !
Faux pour Sartre, faux pour nous Pèlerins d'Arès, parce que nous
sommes réalistes et devons convenir que les hommes naissent
terriblement différents les uns des autres, les uns sont bêtes,
les autres géniaux, les uns sont méchants, les autres bons, les
uns sont forts, les autres faibles, les uns se feront une âme,
les autres en seront incapables, et c'est si vrai que dans Sa
Sagesse le Père demande à un petit reste de pénitents
de sauver tout le monde, parce que tout le monde ne pourra jamais
entrer en pénitence.
Sartre refuse de réduire l'homme à un moule commun et nous
Pèlerins d'Arès refusons depuis le mauvais choix d'Adam (Rév
d'Arès 2/1-5) de réduire l'homme à une capacité spirituelle
commune. Autrement dit, pour Sartre comme pour nous un individu
n'a pas de particularités qui le relieraient, a priori et
immanquablement, à l'humanité avant la naissance. Autrement dit,
son existence précède son essence et l'homme est absolument libre.
Pour ceux qui en sont capable, un homme choisit lui-même ce
qu'il sera en toutes circonstances. Ici viennent des différences
entre nous et Sartre : Pour Sartre, l'homme n'est pas soumis à une
définition qui existerait de toute éternité dans le monde selon la
volonté d'un Dieu qui pour Sartre n'existe pas. Pour nous Pèlerins
d'Arès l'homme n'est pas soumis à une définition qui existerait
seulement depuis qu'Adam a mal choisi sa façon de vivre, mais qui
exista auparavant et à laquelle nous pouvons retourner par la pénitence.
Mais comme Sartre nous sommes bien existentialistes en
ceci que c'est à l'homme de se former lui-même. Sauf les
incapables (idiots, esprits obtus, rebelles innés, etc.), beaucoup
d'homme sont maîtres de leur destinée, de leur avenir. L'homme
capable peut se créer tout seul. C'est à l'homme seul de se donner
des buts à atteindre, en l'occurence le Bien, de
construire sa propre signification, de donner un sens à sa vie
pour atteindre la Vie.
11mai15 164C49
Une grande majorité de Français ne se réclament d'aucune religion
Christian S. d'Alsace
Réponse :
Merci, frère Christian, pour cette information, que l'expérience
vivante de nos missionnaires en France recoupe plus ou moins
Je connaissais le sondage Gallup, qui a été fait en 2012, qui
figure dans l'article du journal "Les Décodeurs" que vous citez.
En fait, c'est une image plutôt fausse, car elle varie
considérablement d'une région à l'autre en France: Ainsi il est
flagrant qu'un sondage semblable fait en Finistère donnera un
nombre d'athées beaucoup plus petit et un nombre de déclarés
religieux beaucoup plus grand qu'en Gironde. C'est pourquoi, entre
autres raisons, je dis à nos missionnaires: "La mission est
affaire de terrain... de terrain humain évidemment".
Je crois qu'en France environ 4% des Catholiques sont encore
pratiquants, vont à la messe assez régulièrement. Quant à l'Islam,
vu qu'ils ont très peu de mosquées, il est difficile d'évaluer en
nombre qui pratique et qui ne pratique pas.
De toute façon, une chose est claire: La religion vit en déclin
considérable et le Père est aussi venu en prévision de cette
obscurité qui tombe sur l'Europe.
11mai15 164C50
Depuis qu’Adam a choisi de détourner ses dons spirituels :
parole, amour, liberté, individualité, créativité, le péché
c’est-à-dire le mal, ne cesse de creuser le fossé entre le
Créateur et sa créature.
Par Amour, Dieu revient inlassablement vers ses enfants par
l’intermédiaire de ses prophètes (Rév d'Arès 30/1) qui
successivement rappellent aux hommes leur vocation spirituelle et
le retour possible d’un Éden terrestre (35/2) pour
la peine d’une pénitence (30/16). Pour preuve, La
Révélation d’Arès (31/1) dit : Comme la Vigne Je
m’enracine dans ta génération. Dans cette génération, où La
Parole de Dieu est devenue couronne de glace sur
l’homme de bruit. Le bruit ferme l’oreille (Rév d’Arès xi/6).
Mon peuple ne sait plus où Je suis où Je ne suis pas
(23/8).
L’homme ignore ou feint d’ignorer l’existence de Dieu. Le Créateur
Lui, ne change rien à son Plan pour l’homme: La Révélation
d’Arès demande au petit reste (Rév d'Arès 24/1)
de moissonneurs pénitents de réveiller l’Image et Ressemblance
latente dans chacun (Genèse 1/26-27) pour qu’il se
change en Bien (Rév d'Arès 30/11) et devienne à son tour un
moissonneur pénitent. C’est ce que je m’efforce de faire.
Sur la photo de la page d’accueil du blog. Sœur Christiane et vous
rayonnez d’amour. L’amour du couple envers l’un pour l’autre, ne
symbolise-t-il pas l’Amour de Dieu pour sa créature ?
Nicaise C-M. d'île de France.
Réponse :
En lisant attentivement votre commentaire, dont je vous remercie
tellement et qui pour moi et pour nos frères est si clair,
j'essaie de me mettre à la place du quidam moyen qui tombe sur mon
blog et le lit. Ce blog n'est évidemment pas un document
missionnaire, apostolique, il n'est que l'expression personnelle
du témoin du Père que je suis sur des sujets très divers.
Mais je me prends à penser à celui ou celle qui par hasard me lit.
Je me rends compte que cela peut arriver de plus en plus souvent.
S'il ou elle est un épis mûr, un(e) pénitent(e)
endormi(e) et qui s'ignore, est-il ou est-elle réveillé ?
Le quidam en question ne connaît évidemment pas du tout La
Révélation d'Arès. Le quidam est face au cœur de votre
commentaire qui est: "Mon peuple ne sait plus où Je suis
où Je ne suis pas (Rév d'Arès 23/8). L’homme ignore
ou feint d’ignorer l’existence de Dieu. Le Créateur Lui, ne change
rien à son Plan pour l’homme: La Révélation d’Arès
demande au petit reste (Rév d'Arès 24/1) de moissonneurs
pénitents de réveiller l’Image et Ressemblance latente
dans chacun (Genèse 1/26-27) pour qu’il se change
en Bien (Rév d'Arès 30/11) et devienne à son tour un moissonneur
pénitent."
Ces mots sont vrais, ce sont les plus honnêtes qui soient. Je me
dis: Nous missionnaires de La Révélation d'Arès parlons
tous comme ça. Mais que comprend l'autre ? Et là il y a un mur que
je m'efforce de passer. Est-ce que j'y arrive ?
Je me dis: Si le quidam prend nos mots sans réfléchir comme ils
lui tombent sous les yeux ou dans l'oreille, faut-il convenir que
nous faisons paraître Dieu bien bêbête ? Ou bien obscur ?
Ce que nous disons, n'est-ce pas qu'une mitraille d'affirmations
prises dans La Révélation d'Arès sans lumières pour les
accompagner dans le monde des mécréants ? Ne faisons-nous pas un
effet tautologique du genre: Dieu est Dieu, la Vérité est la
Vérité, L'image est la ressemblance. Que signifie image et
ressemblance (Genèse 1/26-27) pour quelqu'un qui n'a jamais
lu la Bible, c'est-à-dire pour 85 % des humains rencontré (si ce
n'est 95 %) ? Et je me mets à trembler. Quand Jésus parlait du
Père il y a 2.000 ans il parlait à des gens qui à 90%
connaissaient la Thora... Nous nous parlons à des gens qui à 90%
ne connaissent plus rien de ce dont nous parlons...
Certes, nous rompons toute une tradition de sermons catholiques,
protestants, politiques, qui est celle d'une volonté de
persuasion. Nous ne cherchons pas à séduire (Rév d'Arès 20/2),
mais à dire la Vérité. Nous ne substituons même pas la suggestion
à la séduction ou persuasion. Nous ne brisons pas vraiment avec
des siècles d'humanisme, parce que le Fond de La
Révélation d'Arès est humaniste. Nous ne cessons pas non
plus d'avoir souci d'autrui, parce que La Révélation d'Arès
a souci de l'homme au plus haut point, mais nous refusons de
présenter l'ouvre-bouteille universel à la façon des camelots qui
fut et qui est encore celle de nombre de prêcheurs et de
politiciens. Nous refusons de profiter de la fragilité mentale du
quidam pour "le posséder" par des boniments qui font mouche. Nous
sommes condamnés à la Vérité, mais comment dire celle-ci de façon
simple, claire, évidente, accessible à des oreilles ou des yeux
totalement profanes ?
Je ne dis pas cela pour vous reprocher votre commentaire. Au
contraire. Il est très bien. Je dis cela, parce que ce souci
d'être compris du quidam, du quidam multiplié par des milliers ou
des millions, est latent en moi et resurgit de façon aiguë de
temps en temps, comme c'est le cas ici.
La France se distingue du reste du monde par les formes très
poussées de ses rationalisme, indifférence à la foi, irréligion,
scepticisme, etc. Nos missionnaires confrontés à cette citadelle,
cette réalité aux remparts hauts et épais, savent très bien
quelle population ils rencontrent dans la rue. De ce fait, ils
continuent de chercher et d'expérimenter leurs découvertes et je
suis sûr que nous trouverons .
Merci encore pour votre commentaire, sœur Nicaise, et pour
l'occasion qu'il me donne de songer à notre problème missionnaire,
qui n'était pourtant pas le vôtre en écrivant les lignes que je
viens de trouver dans ma boîte d'eMails.
12mai15 164C51
Comme vous savez, frère Michel, je suis un petit industriel. Il y
a longtemps que je n'ai adressé à votre mission une aide que La
Révélation d'Arès me commande pourtant (Rév d'Arès
34/7-8). Mais je vis dans l'inquiétude du lendemain et je
fais sans cesse de l'acrobatie financière pour faire tourner
l'entreprise et, sur vos conseils express, garder mon personnel.
Je sais que je ne pourrai pas indéfiniment continuer sans
licencier. Mes carnets de commande se réduisent.
Je suis surtout inquiet sur le plan financier. Cela m'empêche
d'investir alors qu'il me faudrait moderniser mon matériel.
Pensez-vous que Dieu se fiche pas mal des situations financières
et que seule la situation de l'âme l'intéresse ?
J'avale à longueur de semaine les logorrhées des journaux
financiers et des discours politiques quand ils parlent
d'économie, mais je n'en retiens rien qui me permette de
pronostiquer l'avenir financier de l'Europe, de la France en
particulier, et peut-être même du monde. Certains laissent
entendre qu'on va vers une nouvelle crise financière, pire que
celle de 2008.
Si Dieu s'enracine comme la vigne dans les profondeurs
de l'activité humaine, il sait que cette activité est faite d'un
travail rémunérateur, donc qui brasse de l'argent et il ne peut
mépriser l'argent.
Vous êtes, frère Michel, une conscience universelle. C'est tout à
fait évident quand ont lit ce blog qui aborde des sujets très
divers tout en tournant toujours autour du "Bien qui seul
vaincra le Mal." Si vous êtes une conscience universelle — je pèse
bien le mot universel — vous ne m'en voudrez pas de soulever le
problème de l'argent: On en a aujourd'hui, en aura-t-on
demain ? Je crois dans La Révélation d'Arès, je
voudrais servir votre cause tellement mieux que je ne le fais. et
je voudrais pouvoir le faire financièrement (vous allez me dire:
"Reprenez la mission !", je sais)
Je vous assure que je prie régulièrement et que je viendrai au
Pèlerinage cet été après dix ans d'absence.
Raymond H.
Réponse :
En général je n'affiche pas les commentaires comme le vôtre, mais
comme je reçois très peu de commentaires de fond spirituel pour
mon entrée 164 "Où ?" je fais une petite place au vôtre.
De toute façon, même pour l'œuvre du Père nous avons tous à gérer
nos finances et nous essayons de deviner comment nos petites
économies seront épargnées ou dévorées demain. Je ne suis pas
actuellement trop inquiet personnellement, mais je reconnais qu'il
y a une situation générale sans précédent: Des taux de prêt très
bas et par contre une volatilité qui vole haut et qui alors mérite
bien son nom, ce n'est pas habituel.
Taux d'intérêts très bas et actions très chères, c'est un paysage
très bon du marché financier. Pourquoi donc s'inquiéter pour
l'avenir de leurs économies ou capitaux ? En apparence tout va
bien sur les marchés financiers. Toutefois, la situation est
largement inédite. Courons-nous des risques importants ?
Donc, les actions se portent au mieux, beaucoup ont battu des
records historiques. L'argent n'est pas cher (taux de prêt très
bas) pour les États, l'industrie et l'artisanat, les particuliers.
Les banques ont largement recapitalisé. Pourtant on sent une
inquiétude. Exemple, quand une monnaie comme le Franc Suisse
s'envole de 40 % en une heure de temps, n'est-on pas enclin à
s'inquiéter ? Autre exemple : La semaine passée il y a eu une
brusque remontée des taux obligataires: Le français est au-dessus
de 1 %, Se dirige-t-on vers une nouvelle crise financière? Vous
allez me dire: "C'est bizarre que vous vous intéressiez à tout ça.
Vous avez une fortune à gérer, frère Michel ?" Non, je n'ai pas de
fortune, mais j'ai de l'inquiétude pour les économies que L'Œuvre
du Pèlerinage d'Arès a faites pour l'agrandissement de la Maison
de la Sainte Parole dont le permis de construire nous a été refusé
et je me dis que si demain le permis nous est enfin accordé, mais
que l'Euro s'est effondré entre temps, nous devrons attendre
d'économiser davantage pendant des années pour commencer les
travaux. Or, il nous faut faire de la place pour les pèlerins !
Donc, dans l'état actuel des choses, l'avenir spirituel d'un
mouvement comme le nôtre n'est pas réglé que par des lois idiotes
qui empêchent d'obtenir le permis de prolonger de façon esthétique
l'actuelle Maison de la Sainte Parole à partir de son narthex. Cet
avenir est aussi réglé sur des conditions financières ; nous ne
sommes pas des clochards vivant au jour le jour.
C'est vrai, nous avons le droit d'être inquiets quand nous voyons
du jamais vu, par exemple les taux d'intérêt négatifs. Des États
comme l'Allemagne, la France, la Suisse empruntent à 2 ans, puis à
5 ans, et même parfois à 10 ans à taux négatifs! Incroyable.
L'Espagne, la semaine dernière, s'est fait payer pour emprunter à
5 ans et des grandes entreprises comme Nestlé, Peugeot, Airbus...
On parle de 2.000 milliards de dollars d'actifs qui se
traiteraient sous zéro. Incroyable!
On est donc en droit de soupçonner les investisseurs qui achètent
de la dette à taux négatifs de "savoir" que cette dette
vaudra encore plus cher (la valeur d'une obligation évolue en sens
inverse de son taux) dans l'avenir, notamment quand ils savent que
la Banque Centrale Européenne a prévu d'acheter 60 milliards
d'euros d'actifs tous les mois sur les marchés, une opération qui
ne peut que faire monter les prix.
Ne sait-on pas que l'absence d'évaluation des risques est une
situation caractéristique des temps d'euphorie financière qui
précèdent les catastrophes financières ? Oui, on le sait. On n'a
pas de réponse pour autant.
La vraie question est : Les banques centrales provoquent-elles
actuellement des événements dont elles seront incapables d'arrêter
le cours? Difficile de répondre. Les banques centrales assument
aujourd'hui le risque couru par leurs initiatives basées sur le
fait que leur jeu financier — stabilisation du marché financier
puis relance de la croissance — est nécessaire.
Le Fond Monétaire International, dans son rapport d'avril,
remarque la montée des risques et la fragilité de certains acteurs
financiers face aux taux zéro ou négatifs, notamment les assureurs
qui, par exemple en Allemagne, garantissent les pensions qu'ils
versent, ou quand on voit les banques vec des marges d'intérêt qui
fondent.
Bref, tout cela c'est un jeu financier qu'on n'a jamais vu. Les
inquiétudes sont légitimes, mais va-t-on se jeter dans l'achat de
"pierre" sans valeur sous prétexte de protéger ses quelques sous ?
Je ne peux pas vous répondre. Je suis comme vous dans
l'incertitude. Disons plutôt optimiste seulement.
12mai15 164C52
Je n'ai pas fait partie, mais j'ai été sympathisant du groupe de
Tarnac. C'est pourquoi je ne signe pas.
Julien Coupat est de nouveau inquiété par la Justice, qui veut un
procès. On lui reproche notamment d'avoir saboté une ligne de TGV
en 2008 alors que ce sabotage a été reconnu par un groupe allemand
sans relations avec Coupat. Ce qu'on veut surtout c'est mettre
Coupat "hors d'état de nuire" simplement parce qu'il veut la
liberté absolue.
On m'a dit que la liberté absolue, c'est justement un des points
de votre programme à vous Pèlerins d'Arès.
Alors, pourquoi ne vous inquiète-t-on pas ? Pourquoi n'êtes-vous
pas en prison ?
Dieu, dites-vous en tête de cette entrée, s'enracine comme
une vigne dans cette génération, et s'il est le Dieu de la
liberté absolue, il doit y avoir quelque chose à obtenir du Ciel,
non ? Je trouve que Dieu devrait aider Julien Coupat, qui est un
libertaire absolu, à se délivrer de l'acharnement judiciaire dont
il est victime.
Dans n'importe quel autre pays d'Europe, un dossier comme celui de
Coupat aurait depuis longtemps donné lieu à relaxe, mais en France
c'est différent, la justice veut tout régler même illégalement.
Julien Coupat a raison de dénoncer une "loi scélérate", que vous
appelez, paraît-il, loi des rats. Mais pourquoi ne vous
insurgez-vous pas contre cette loi des rats [Rév d'Arès
xix/24] ? Pourquoi ne faites-vous pas la révolution ? Il
faut sauver l'humanité avant qu'elle ne soit qu'un vaste champ de
ruines.
Julien Coupat vient de déclarer au "Nouvel Observateur" : "La
seule façon de desserrer l'étau où nous sommes pris est d'entrer
en guerre, d'une manière ou d'une autre, contre ce qui nous
gouverne".
Non signé
Réponse :
Je vous dis ce que je dis au commentateur précédent: Je reçois
très peu de commentaires spirituels à mon entrée 164. Cela fait de
la place pour les commentaires terre-à-terre comme le vôtre ici.
Je ne veux pas ici m'étendre sur Julien Coupat, dont vous parlez.
Je renvoie les lecteurs du blog aux informations que donne
l'Internet à propos de ce frère humain, dont nous partageons
quelques idées, mais dont nous ne partageons pas du tout la
violence de parole et de projet. C'est simplement cette différence
qui fait que les Pèlerins d'Arès ne sont pas du tout inquiétés par
les tribunaux, alors que Julien Coupat l'est. Si demain Julien
Coupat comprend qu'il fera mille fois mieux en prêchant l'amour,
le pardon, la paix, bref, la pénitence, qu'en
prêchant la révolution, il y aura une place pour lui parmi nous.
Mais pour autant nous ne sommes pas à l'abri de mesures
d'étouffement de la part de hautes sphères de la société
religieuse et politique. L'étouffement de voix qui, comme celles
des Pèlerins d'Arès, gênent les pouvoirs use en général de deux
arguments très proches l'un de l'autre. Le premier consiste à dire
que ce que nous déclarons au monde est idiot et inutile. Le second
consiste à se dire trop sérieux et intelligent pour s'abaisser à
une sotie comme La Révélation d'Arès sans intérêt. On
décrère qu'il ne faut pas tomber dans le "ridicule" ou ouvrant les
pages de journaux, les micros ou les caméras devant des gens aussi
peu intéressants que nous. Heureusement on nous laisse la rue et
même parfois ce n'est pas sans nous y asticoter un peu.
Pourquoi donc les pouvoirs qui sont aussi propriétaires des media
montrent-ils ainsi ce qui est soit de l'impuissance et donc de la
peur, soit de l'incompréhension face à La Révélation d'Arès ?
Ce n'est certainement pas par réserve, en attendant de mieux
comprendre, car ces gens-là sont tout à fait à l'aise pour
déclarer nulle et non avenue La Révélation d'Arès qu'ils
n'ont même pas lue.
Mais les pouvoirs ont quand même des conseillers qui ont l'ont lue
et qui leur en parle. Les conseillers en parlent probablement
pour flatter les pouvoirs qu'ils servent et leur dire qu'aucune
intelligence aussi forte que celle des pouvoirs ne saurait
s'attarder à de telles bêtises ou naïvetés. C'est une façon de
faire bien connue des milieux gouvernementaux ou administratifs ou
religieux que de dire : "Moi dont le métier est d'être intelligent
(ou d'avoir la vraie foi, pour les religieux), je ne comprends
rien à cette Révélation d'Arès et donc personne n'y
comprendra jamais rien, et donc inutile d'insister là-dessus.
Toute idée est nocive si elle n'est pas contrôlée et étouffée par
le bon sens politique ou religieux." Dradredidondaine ! Vous
savez, ce que dit Julien Coupat est probablement traité de la même
façon, sauf qu'en ajoutant la violence à ses propos, le frère
Julien s'est rendu très vulnérable juridiquement parlant.
Mais nous nous poursuivons notre mission parmi les passants des
villes et nous réussirons avec la patience et l'amour.
13mai15 164C53
Vous dites dans votre réponse 164C50 à Nicaise : éQue signifie image
et ressamblance (Genèse 1/26-27) pour quelqu'un qui n'a
jamais lu la Bible, c'est-à-dire pour 85 % des humains rencontrés
(si ce n'est 95 %) ? Et je me mets à trembler. Quand Jésus parlait
du Père il y a 2.000 ans il parlait à des gens qui à 90%
connaissaient la Thora... Nous, nous parlons à des gens qui à 90%
ne connaissent plus rien de ce dont nous parlons... »
En effet, l’ignorance de la Parole semble abyssale chez l’homme de
la rue.
Mais je rapproche cela — pour me rassurer ? pour éviter de
trembler ? — de ce que vous dit Dieu par Jésus dans La
Révélation d'Arès (28/3-6) : Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s'écoule à
nouveau sur les steppes, Elle trace son cours dans les terres
glacées où J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me
connaissaient plus dans les masques qu'on M'avait façonnés, des
hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les
princes et les prêtres.
Je les ai suscités ; ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom ;
ils n'écoutent pas Ma Parole ; beaucoup Me haïssent, mais cela
ne leur sera pas reproché parce qu'ils ont été scandalisés.
L'abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à
ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C'est
d’eux-mêmes que Je fais des prophètes.
C'est pourquoi Je n'ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans
les Livres, mais en secret J'ai conduit leurs pas vers la
Vérité… ils ont libéré la Vérité et ils ont libéré leurs pères
et leurs frères ; et Je Me cache encore d'eux parce qu'on les
avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine.
Certes la tête est faible, mais le cœur est empli
de son Dieu. C’est cela qui fonde notre espérance tenace.
Et qui nous pousse au Champ pour moissonner,
encore et encore, jusqu’à ce que le Père décide de ne plus Se
cacher.
En attendant, je demande souvent aux hommes de rencontre s'ils
confondent Dieu et la religion. Bien des athées ont cette tendance
qui pour être fâcheuse n'en est pas moins attendue !
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Françoise.
Comme vous le rappelez, le Père n'ignore pas que la plupart des
humains ne prononcent plus Son Nom... et même Le
haïssent (Rév d'Arès 28/3-6), mais Il nous envoie à
ceux-là autant qu'à ceux qui écoutaient mais qui sont restés
assis avec leurs chefs (politiques) et leurs prêtres (leurs
religions) (28/12) pour moissonnet parmi eux
les épis mûrs qui peuvent reconnaître dans La
Révélation d'Arès l'écho revenu de la Vérité qu'ils
gardent dans leur cœur, souvent sans le savoir.
C'est le petit reste de pénitents que nous
sommes que lève le Père ; c'est nous qu'Il lève à la
place (28/12) de ceux qui ont abandonné la Parole jusqu'à
en avoir une "ignorance abyssale" ou qui la connaissent mais en
ont fait des religions qui prêchent une foi figée, en somme morte,
et Il nous envoie moissonner les épis mûrs
dans l'immense broussaille d'épines (31/10) qu'est
devenu le monde. Mais la question que je me pose en lisant Nicaise
(164C50) demeure :
"Si le quidam prend nos mots sans réfléchir comme
ils lui tombent sous les yeux ou dans l'oreille, faut-il
convenir que nous faisons paraître Dieu bien bêbête ? Ou bien
obscur ? Ce que nous disons, n'est-ce pas qu'une mitraille
d'affirmations prises dans La Révélation d'Arès sans
lumières pour les accompagner dans le monde des mécréants ? Ne
faisons-nous pas un effet tautologique du genre: Dieu est Dieu,
la Vérité est la Vérité, L'image est la ressemblance. Que
signifie image et ressemblance (Genèse 1/26-27) pour
quelqu'un qui n'a jamais lu la Bible, c'est-à-dire pour 85 % des
humains rencontré (si ce n'est 95 %) ?"
Autrement dit, est-ce que je dis bien ce qu'il faut
dire pour que se réveille l'épi mûr chez la personne que
je rencontre dans la rue ? Je crois — ce n'est que mon
sentiment personnel, l'humble sentiment de mon insuffisance — que
j'ai raison de "trembler" en me demandant si j'ai utilisé les bons
mots, le bon ton, l'argument qui réveille. Je tremblerai comme ça
jusqu'à mon dernier souffle, parce que je crois que c'est
l'incertitude, qui me fait trembler, qui me fait chercher,
chercher, chercher sans cesse dans ma pauvre cervelle humaine les
bons mots, le bon ton, le bon argument.
Je n'ai fait part à Nicaise que de mon sentiment personnel
d'incertitude permanente, qui n'est pas nécessairement partagé.
Je commets peut-être le péché de doute. Est-ce que je
doute que la Parole révélée à Arès soit trop faible ou obscure
pour être comprise ? Je ne suis qu'un pécheur qui récite
la prière des pécheurs: Que règne sur nous Ta Sainteté (Rév
d'Arès 12/4) pour que cette Sainteté me donne
l'assurance dont je crois toujours manquer.
13mai15 164C54
Meffi [?]
Méfions nous d'aduler notre prophète devant le grand
public.
L'entrée 164 est forcément juste et très lumineuse ;
l'inter-activité entre les hommes passés et présents est une
notion essentielle et cela est dit de belle façon.
J'ai eu envie comme beaucoup de faire un commentaire flatteur et
puis c'est très enthousiasmant de vivre en témoin du prophète
comme l'étaient les témoins de Jésus.
Notre prophète, même s'il a des relations privilégiées
avec le Créateur, a besoin de ces réactions (solitude du prophète)
dans son cercle plus restreint. Mais de tels commentaires devant
la masse risquent de montrer un culte de la personnalité comme ont
su et savent le faire les papes, les politiques, les artistes
etc..
Le prophète est humble, mais il ne faudrait pas que les
Pèlerins d'Arés induisent une ambiance négative à la diffusion de
La Révélation.
Merci de pardonner cette critique.
Christian M. de la ville portuaire du sud [Marseille] où le
mistral attise les nouvelles cultures avant qu'elles ne
s'amalgament dans ses 26 siècles d'histoires.
Réponse :
Merci, mon frère Christian, pour ce commentaire qui rappelle
l'obligation de mesure (Rév d'Arès 7/6, 25/9, 32/10; etc.)
en toutes choses, y compris bien entendu dans la façon de parler
du prophète.
Je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) parmi les
frères, un pécheur parmi les pécheurs.
Il est bon de le rappeler.
Mais au plan pratique, concernant cette présente page, je n'y vois
pas de commentaires "flatteurs", qui "adulent", qui incitent au
"culte de la personnalité."
Comme je l'ai dit de temps en temps dans ce blog, je ne publie pas
les commentaires dithyrambiques ou panégyriques plus que les
commentaires par trop injurieux ou agressifs, car l'exagération,
dans les deux sens, perd toute signification.
Mais mes frères et sœurs, surtout les plus anciens, ceux qui sont
avec moi depuis vingt, trente années ou plus, et même des
étrangers à notre mouvement me montrent de l'affection, du
respect, et si j'écarte les commentaires affectueux et/ou
respectueux, alors je n'aurais plus beaucoup de commentaire et je
craindrais que ce blog perde son utilité.
Il n'est toutefois pas inutile de se rappeler qu'on peut très
honnêtement ressentir les choses différemment. Il n'est donc pas
inutile qu'un frère récent comme vous, Christian, dise qu'il
ressent comme un peu trop flatteurs certains commentaires, que je
ne classerais pas personnellement parmi les flatteurs, mais
seulement parmi les chaleureux et les aimants, parce que nous
sommes une grande famille que lie l'affection.
Comme quoi, s'il est toujours possible de respecter la mesure,
il est impossible que tout le monde donne la même signification ou
la même valeur à la notion de mesure.
13mai15 164C55
Oui, le mal prend toutes les formes, mais nous devons nous
souvenir que le tentateur ne crée rien ! [Rév d'Arès 26/8]
Vivre en Chine pendant ces quelques mois m'a fait me poser
beaucoup de questions sur notre Mission, mais aussi sur la Mission
tout court.
Mes parents, récemment venus en Chine, m'ont demandé ce que je
pensais du champ spirituel de la Chine. Pour moi, c'est très
simple : je vis dans un pays où Ai Weiwei — artiste dissident — a
été forcé de faire une séance d'autocritique face caméra pour une
œuvre d'art dénonçant la vie des prisonniers des camps de
rééducation. Le prophète de la Chine arrivera quand la
Chine se sera politiquement assouplie [Rév d'Arès 5/6,
la Chine ne fait pas partie de la mission assignée aux Pèlerins
d'Arès]. Aujourd'hui, aucun chinois ne sait ce qu'il s'est passé
en 1989 à Tian An Men. Je n'ai rencontré qu'un seul jeune homme
qui était au courant, qui m'a expliqué que son père était
militaire en 1989 et avait dû tirer sur les étudiants de
l'université de Pékin. Plus tard, il avait choisi d'en informer
son fils, décision difficile au possible tant il aurait été facile
de le cacher. Oui, en 1989, des chars avaient ouvert le feu sur
certains des meilleurs étudiants chinois.
Aujourd'hui, un de mes amis n'a pas été soigné de son accident de
moto — fémur et bras cassé, qu'importe ! — il avait juste l'argent
pour l'opération, les points de suture. Pas de plâtre, pas de
rééducation, dehors !
Mais je sais qu'à l'autre bout de la planète, Dieu n'a pas oublié
l'humanité, et que nous, Pèlerins d'Arès, nous changerons ce
monde. Que si aujourd'hui, la France ignore nombre des souffrances
qui gangrène le reste de la planète, c'est de la France que partira
la flamme qui consumera la souffrance en elle-même.
Je vous embrasse, frère Michel, ainsi que sœur Christiane, et prie
avec tous mes frères et sœurs, même depuis l'autre bout du monde.
Alexandra P. au Jiang Su, Chine
Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Ce que vous me dites ici rejoint ce que j'entends de la Chine par
d'autres voies et voix. Merci d'y apporter certaines précisions.
13mai15 164C56
Voilà encore une belle entrée qui rappelle les fondamentaux.
Toujours la même chanson mais avec un autre air, afin que nous la
mémorisions bien pour l'accomplir. Car l'important n'est
pas de connaître les choses intellectuellement mais de les vivre. Ne te lasse pas de lui (Mon peuple) parler, dit La
Révélation d'Arès (26/15), et c'est ce que vous faites
inlassablement avec bon sens et paix, même face au détracteurs de
toutes sortes.
Vous savez transformer la poussière en miel (les paroles
vaines en paroles fécondes) (Rév d'Arès xii/ 2).
Bravo pour votre courage, votre patience et votre ténacité qui
sont pour nous un exemple. Vous y apporter toujours des petites
nuances qui nous aident à prendre davantage conscience des enjeux
et à y puiser des arguments plus percutants pour la mission.
La mission qui, comme vous l'écrivez, se cherche sans cesse pour
trouver les formulations les plus pertinentes. Sans oublier que le
plus important reste certainement la qualité de notre pénitence
qui fera la différence.
Les gens aujourd'hui ne s'engagent plus, ils restent scotchés
devant leurs écrans variés, ou affairés dans une course à la
consommation, mais au fond ils ne savent pas ce qu'ils perdent. La
mission a beau être ardue, les épis mûrs sont rares.
Mais elle est passionnante, on y fait de belles rencontres. Quelle
joie de ranimer le cœur de celui qui désespérait et qui découvre
tout à coup que cette Parole réveille au fond de lui une puissance
insoupçonnée, indescriptible.
Bien sûr il y a aussi des épines qui nous griffent
de temps en temps mais dans l'ensemble les gens sont plutôt
bienveillants.
Comme l'écrit Anne-Claire dans son émouvant commentaire 164C39, la
plupart des personnes sont devenues fatalistes, désabusées! Ils
n'y croient plus !
Ils ne voient pas le potentiel qui est en eux car ils ont été
tellement trompés par les pouvoirs de toutes sortes qu'ils
n'imaginent pas la grande liberté et responsabilité que nous donne
cette Parole descendue du Ciel à Arès, ils ont peur de s'enfermer
dans une nouvelle religion alors qu'au contraire cet Appel nous
libère et ramène chacun à sa conscience et à sa responsabilité.
Ce monde nous apprend à nous méfier de l'autre et non à l'aimer.
On est conditionné pour voir dans l'autre une menace alors qu'il y
a tellement à gagner à se connaître. Tous les pouvoirs
(politiques, religieux, syndicaux ) relayés par les médias créent
la division entre les hommes pour se faire élire, justifier leur
rôle protecteur et leurs lois infantilisantes.
Les gens sont devenus méfiants, et souvent ils nous disent : "Non
merci," mais plus par peur ou préjugés que par désintérêt au fond.
Les préjugés sont aussi le résultat du conditionnement médiatique
qui maintient les hommes dans des schémas stéréotypés : comme :
Dieu = religion, spiritualité = secte, engagement = perte de
liberté, etc.….
Mais je t'assure toi qui lit ce blog et hésite à t'engager dans la
moisson, lance-toi avec tes frères et tu ne le
regretteras pas. Ne t'en fais pas une montagne car la grâce t’accompagne
au Champ, les anges sont là. La Révélation d'Arès est la voie la plus simple et la
plus raisonnable qui soit ! Comme le souligne si bien François D.
dans son commentaire 164C42.
Ne subis pas l'histoire, aide-nous à construire une autre histoire
!
Rejoins-nous dans l'aventure la plus belle qui soit : participer
librement à la création d'un monde de bonheur pour les générations
à venir qui commence déjà dans ta présente vie !
Comme les épis mûrs (les hommes prêts à la pénitence)
sont rares, plus nous serons nombreux à les chercher plus nous
avons de chance de les trouver.
Denis K. de Bretagne Sud
Réponse :
J'ai eu récemment un contact qui me disait que nous Pèlerins
d'Arès étions classés parmi les gauchistes par les uns, parmi
l'extrême droite par les autres. En fait, nous ne sommes ni l'un
ni l'autre. Nous ne sommes ni à gauche, ni à droite, ni
tiers-mondistes, ni sartriens au sens strict, ni catholiques, ni
protestants, ni musulmans, ni boudhistes, ni juifs au sens
synagogal, ni agnostiques au sens éthique.
Nous sommes anticonformistes, c'est sûr, mais en même temps très
entiers dans nos convictions en ce sens que nous aimons tous les
hommes, nous ne condamnons personne, nous cherchons la paix avec
tous, mais nous ne faisons pas de concession à quelque opinion que
ce soit qui irait contre la Vérité très simple
qu'apporte La Révélation d'Arès : Ce n'est pas ta foi,
mais ta opénitence ou recherche du Bien
qui te sauve et qui changera le monde. Ce qui sauve
c'est le Sermon sur la Montagne accompli ainsi que Jésus
l'enseigna déjà il y a deux mille ans (Matthieu ch. 5 à 7).
Nous considérons la Vérité comme non négociable, mais
cela ne fait pas de nous des sectaires, cela fait seulement de
nous des hommes qui cherchent le Salut de toute
l'humanité sachant que tout le monde ne partagera pas cette Vérité,
mais que c'est cette Vérité qui sauvera même
ceux qui ne la partagent pas.
Pour le commun des mortels c'est une position déroutante. Pour
nous c'est une positions très claire au contraire, puisque la Vérité
n'est pas dans la foi et moins encore dans les dogmes religieux,
mais dans le fait que le monde doit changer en Bien(Rév d'Arès 28/7). C'est ce que beaucoup n'arrivent pas à
comprendre dans nos appels missionnaires.
Les politiques, les religieux, les "gens sérieux", les media
subodorent en nous Pèlerins d'Arès l'ennemi public. Ils ne se
trompent pas s'ils considèrent que nous ne sommes pas leurs
supporters, que nous ne les soutenons pas de façon générale ; nous
pouvons seulement les soutenir de façon ponctuelle, car mêmes ceux
que nous ne suivons pas peuvent quelquefois dire vrai et faire le
bien. Mais c'est vrai, nous sommes leur ennemi public, non pour
les agresser, mais pour dénoncer le monde moderne dont ils
constituent le système avec son "pain et ses jeux" à la romaine,
son cirque et ses promesses. Nous sommes leur ennemi public pour
dénoncer la fable du monde tel qu'ils le voient pour le dominer.
Nous sommes leur ennemi public en ceci, qui est fondamental, que
nous ne voyons pas du tout le bonheur des hommes comme ils le
voient.
Nous ne voulons pas penser plus haut que la peau de notre crâne,
mais savons où est la Vérité bien casée dans nos
cerveaux. Nous ne voulons pas péter plus haut que notre derrière,
mais nous sommes désolés de la position spirituellement sceptique
d'un Karl Marx ou de son contraire le protestant Max Weber (un des
fondateurs de la sociologie) lequel avait "renoncé à trouver un
sens au monde." Pour nous le monde a un sens, mais il n'est pas
possible de le percevoir si l'on ne revient pas à l'extrême
simplicité de la Vérité. Cette Vérité est
revenue à Arès rappeler aux hommes ce qu'elle est: Il faut changer !
Changer en Bien par la pénitence ! Nous sommes
des gens simples, sans prétention intellectuelle, sans but
dominateur, mais cela n'étant pas flatteur, les gens que les media
accoutument à la quête de la gloire des stars de la science, de
l'art, de l'intellect, de l'industrie, nous trouvent ternes, sans
rien de valorisant, et ne sont pas encore tentés de nous suivre,
parce qu'ils n'ont pas, sauf quelques rares, encore vu les Puissance,
Sainteté et Lumière (Rév d'Arès 12/4) qui peuvent régner
sur nous si nous devenons bons, intelligents et libres.
Merci, frère Denis, pour votre commentaire qui nous rappelle que
nous sommes l'avant-garde d'une insugeance fondamentale.
15mai15 164C57
Un blog est forcément le lieu de phrases incomplètes, qui ne
peuvent tout dire.
Vous répondez à Nicaise (164C50) : "Je dis cela, parce que ce
souci d'être compris du quidam, du quidam multiplié par des
milliers ou des millions, est latent en moi et resurgit de façon
aiguë de temps en temps, comme c'est le cas ici. La France se
distingue du reste du monde par les formes très poussées de ses
rationalisme, indifférence à la foi, irréligion, scepticisme,
etc".
Je me propose ici de commenter votre titre "Comme la vigne Je
M'enracine (où ?)", plutôt que de commenter votre question
"où le monde ira-t-il ?".
Dieu nous dit qu'Il "s'enracine dans notre génération". Il
ne nous dit pas qu'Il produit des grappes de raisin juteux et
sucré dès cette génération, comme pourrait le faire penser cette
belle image d'une vigne. Machiavel nous explique en substance, au
XVIème siècle, que le miroir du prince a été brisé. Ce miroir
était le guide qui lui renvoyait l'image parfaite du Bien.
Sa mission divine était de l'incarner dans son action publique.
Un peu comme Machiavel, je me méfie de la connaissance implicite
que suppose l'emploi des mots "Bien" et "Mal". Cet usage renvoie
trop facilement à l'esprit de religion. En fait, je n'en ai pas
besoin pour parler aux humains. Je préfère le remplacer par les
expressions de "recherche expérimentale du bien", "construction
d'un monde changé" ou, si je peux expliquer, de "direction de
certitude" et "insurgeance". Depuis au moins Machiavel, nous
savons que l'opposition Bien absolu/Mal absolu ne suffit pas pour
exercer pleinement notre raison devant chaque question à résoudre.
User de dogmatique, comme l'ont fait les religions, pour clarifier
l'opposition Bien/Mal n'est pas la solution pour accepter
l'incertitude des décisions à prendre au jour le jour. Refuser
l'opposition Bien/Mal explique peut-être le succès occidental du
bouddhisme. Mais contrairement à Machiavel qui ne connaissait pas
cette notion, vivre la pénitence fait accepter
l'incertitude, tant celle de notre compréhension du Bien absolu
que celle des décisions, tout comme un agnostique ou un athée est
lui aussi obligé de les accepter.
La pénitence est une démarche expérimentale de
construction de notre vie spirituelle (dans l'âme) qui alimente
aussi notre raison (dans l'esprit). Vous dites dans votre billet :
"(...) l'absolu seul peut changer le monde. L'absolu Bien
ne se mesure pas avec un cordeau (28/1) mais il fera se
lever le Jour.". C'est vrai bien sûr, mais il s'agit là d'un point
de vue anhistorique, éloigné des réalités de notre génération. À
votre question "Comme la vigne Je M'enracine (où ?)", je
réponds à tous les hommes : dans le choix raisonné du changement
et l'expérimentation d'un bien relatif par les pénitents,
imparfaits et inconstants, mais seuls à porter en eux une lumière
qui est l'aube du Bien absolu dont l'espérance même tend
à disparaître.
L'espérance scientifique a fondé la modernité en quatre siècles,
acceptant de découvrir par l'expérience des vérités relatives qui
étaient plus vraies que les soit-disant vérités éternelles de la
dogmatique religieuse, mais moins vraies que les autres vérités
relatives que la science pourra découvrir 100 ans plus tard. En
somme, l'expérimentation d'un bien relatif et dynamique vaincra le
mal au jour le jour, sans jamais se prétendre vérité absolue avant
le Jour.
L'expérimentation s'inspire d'une Parole de Dieu où l'opposition
Bien/Mal existe, bien sûr, mais dont nous ne percevons l'Absolu
que selon l'avancée de notre pénitence. Avoir cette
direction de certitude nous suffit. Voilà j'espère, pour répondre
à Christian M. (164C54), un commentaire qui n'est pas trop
flatteur, malgré tout le respect et même l'admiration que j'ai
pour vous, prophète Mikal.
Patrick Th. d'Ile de France
Réponse : "Comme la vigne Je M'enracine(où ?) dans ta
génération" n'est pas le titre de mon entrée, mais la
légende de l'image.
Le titre est tout simplement "Où ?", mais ce n'est pas grave.
Merci pour ce commentaire, frère Patrick.
Vous dites : "Je me méfie de la connaissance implicite que suppose
l'emploi des mots "Bien" et "Mal". Cet usage renvoie trop
facilement à l'esprit de religion." Mais c'est la même chose pour
un mot plus fondamental dans notre vie spirituelle active : pénitence,
qui renvoie plus encore à l'esprit de religion. Nous n'avons pas à
"nous méfier" de ces ces mots: Bien, Mal, pénitence,
mais par la mission nous avons à les rétablir dans leur vrai sens,
le sens que leur donne La Révélation d'Arès. Autrement dit dans la religion pénitence signifie
: remords, regrets, contrition, expiation, autopunition, etc. mais
dans La Révélation d'Arès pénitence signifie tout autre
chose : construction du Bien, ascension vers les Hauteurs
Saintes, etc. en aimant tous les hommes, en
pardonnant toutes les offenses, en faisant la paix avec
tout le monde, en cherchant l'intelligence spirituelle
et en se rendant libre de tous préjugés. Par voie de
conséquence, Bien pour un Pèlerin d'Arès signifie amour
du prochain, pardon des offenses, paix, intelligence et liberté
spirituelles. Machiavel n'a rien à voir la dedans. Au reste, Machiavel qui
est-il ? Un cynique qui sacrifie la vie spirituelle ou la morale à
la politique, et qui est en somme le contraire du cynique Diogène.
Il y a longtemps que j'ai lu "Le Prince" et certes ce livre est
beaucoup moins frais dans mon esprit que dans le vôtre, mais je me
souviens que d'une façon générale Machiavel y évaluait toute
action par son résultat et non par sa moralité ou sa valeur
évangélique et pour lui "bien" signifiait : bonne politique, fin
qui justifie les moyens, feinte qui vaut mieux que droiture
inefficace, etc. Voilà le "bien" pour Machiavel. Bien a pour définition: Tout ce qui est absolument bon. C'est
évidemment très vague quand le mot "bien" est ainsi pris dans un
sens général et cela nous rappelle Aristote qui disait: "La
science est générale, l'existence est singulière (dit de mémoire,
le phrasé exact est peut-être différent)." Bien est ainsi pris par
les humanistes aristotéliciens depuis la Renaissance, époque où
l'on redécouvrit Aristote, comme un mot abstrait visant à la
généralité ou généralisation du concept de ce qu'ils appellent
"bien". Ainsi Diogène à Alexandre le Grand qui lui demande:
"Puis-je faire quelque chose pour toi ?" répond : "Oui, ôte-toi de
mon soleil !" On voit dans ce très court exemple que le "bien"
pour Alexandre n'est pas du tout le "bien" pour Diogène. Mais chez
nous et à cause La Révélation d'Arès Bien est ramené à
une toute autre définition, il est pris dans le seul sens concret
que je viens de définir : Amour, pardon, paix, intelligence
et spiritualité libre.
"Bien" a quand même de commun à nous Pèlerins d'Arès et aux
humanistes rationalistes ceci : le "bien" n'existe pas ; il reste
à faire. Mais pour le rationalisme dans toutes ses acceptions le
"bien" reste vers quoi les hommes tendent (voir Alexandre
<----> Diogène) et "bien" peut être utilisé au pluriel: les
"biens", parce qu'il est multiple et dépend des idéaux de chacun,
mais Bien dans La Révélation d'Arès a un seul
sens, défini ci-dessus, le sens déjà donné par le Sermon sur
la Montagne.
15mai15 164C58
Voici une nouvelle vidéo publiée sur dailymotion: la
Veillée de la Liberté Absolue.
Dans sa description j'ai aussi placé cet extrait de l’entrée 164 : "La Révélation d'Arès appelle (2/21, 4/4, 28/14) l'humain
libre (10/10) à trouver le salut par le changement
de vie ou pénitence (30/10-11) sans dogmes, ni
règles ni mœurs obligatoires, en se considérant non comme une âme
sauvée laissant derrière elle la masse terrestre et ses problèmes
qui ne la concernent plus, mais comme un flotteur lié au lourd et
interminable filet de l'humanité que les saluts individuels
passés, présents et futurs empêchent de couler. La générosité n'a
pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du
temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts
personnels vient le Salut ou changement du monde
(28/7). C'est cela la grande Révélation faite à
Arès. »
http://www.dailymotion.com/video/x2q1vj5
Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette nouvelle vidéo.
15mai15 164C59
En ce jour où tous les Chrétiens célèbrent l'ascension du Bon
[Jésus Rév d'Arès i/2-9, ii/3-19, viii/3, etc.] vers le
Père comment ne pas remercier celui qui reprend le flambeau du
prophétisme pour nous montrer, encore et encore, le chemin de l'ascension
[7/2, 38/5].
Peu importe l'iconographie, cette photo que j'ai trouvée sur
l'Internet me touche :
Il m'est Beau [Rév d'Arès 12/3] d'y voir
le peuple assemblé tourné vers la Lumière et, sur le seuil, ce
couple clair et bienveillant comme celui que vous formez
avec Sœur Christiane par l'exemple de tout dévouement et qui, dans
quelques semaines, va aussi nous offrir un accueil aimant et
protecteur sur le Lieu d'Arès.
Nos frères bâtisseurs de cathédrales ont tenté de représenter la
démesure et la Majesté indicible, mais le Créateur a parlé
dans votre humble demeure
car Le Temple, celui au mur duquel nous
sommes moulés [Rév d'Arès 1/11], n'est pas de pierre mais
d'une Autre Nature [20/4].
Merci à vous toujours, bien aimé prophète !
Merci d'avoir traversé cet hiver difficile pour rester parmi nous
physiquement et merci de tout ce que vous ferez encore avec votre
sagesse et l'amour de Sœur Christiane pour nous garder votre
exemple et votre inlassable enseignement.
Je me permets de vous embrasser
Pascale B. du Dauphiné
Réponse :
Merci pour ce commentaire et cette belle image qui représente, si
ma méoire ne fait pas défaut, le portail de la basilique de
Vézelay.
Je suis très touché par tout ce que vous dites de mon épouse Sœur
Christiane qui, c'est tellement vrai, veille sur moi
continuellement et me permet ainsi de pousuivre ma mission dans de
très bonnes conditions.
Je vous embrasse en retour, ma sœur Berthe.
15mai15 164C60
Dieu est Dieu (ça me parle...), Dieu est Un, Dieu est.
Nécessité de se tourner vers Dieu, de devenir Sa Main, Sa
Ressemblance,
pour faire évoluer cette création.
C'est simple et pourtant ça a encore besoin d'être rappelé (ça
peut parfois donner envie d'être crié fortement).
C'est simple mais ce n'est pas réalisé. Nous en sommes peu
capables.
C'est cette simplicité qui peut laisser passer l'amour. L'amour qui est loin d'être répandu, toute notre
structure fait obstacle à cela (nos complications multiples et
tordues).
Nous sommes peu capables de mettre nos pas dans Ses Pas [Rév
d'Arès 2/12].
Sortir de tout mensonge, jugement, croyance illusoire, ou pouvoir
(aussi pouvoir intérieur), n'est pas simple et demande de grandes
détermination et persévérance.
C'est bien plus qu'une sorte de compassion aimante qui est
demandée, un plus grand changement, une immense
simplicité, une ouverture qui puisse laisser la place au Père de
s'exprimer par nous dans ce monde. À travers nous, au point d'être
remodelé par Lui pour devenir Sa Ressemblance [Genèse
1/26-27], que tout notre être, notre humanité, puisse
exprimer Sa Vie.
La simplicité fait ici aussi la force.
Une simplicité dépouillée, mais non aride, d'où émane toute vie.
Ce qui est demandé semble une base encore loin d'être réalisée, un
alignement créateur encore à accomplir.
Enfin je n'ai pas encore tout compris de La Révélation
d'Arès, ni même grand chose d'autre.
Fraternellement,
Rachel-Flora d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci pour ce beau commentaire, sœur Rachel-Flora.
Vous dites : "Je n'ai pas encore tout compris de La
Révélation d'Arès, ni même grand chose d'autre," mais vous
avez compris le principal, le Fond ! Quant à ne pas
avoir compris "grand chose d'autre", nous en sommes tous là.
Votre humilité est une Lumière, car dans le "pas grand chose
d'autre" il n'y a pas grand chose d'important. Vous êtes sur la
bonne Voie, ma sœur.
Voltaire écrivait dans son "Traité sur la tolérance" que m'a
offert ma fille Nina l'année dernière, parce que je lui avais dit
que je ne l'avais jamais lu, ceci : "Il ne faut pas un grand art,
ni une éloquence bien recherchée, pour prouver que des chrétiens
doivent se tolérer les uns les autres. Je vais plus loin: Je vous
dis qu'il faut regarder tous les hommes comme nos frères.
Quoi ! Mon frère le Turc ? Le Juif ? Le
Siamois ? Oui..."J'ai appris que ce "Traité sur la tolérance"
avait été offert dans les librairies pour 2 € à la suite de
l'attentat contre "Charlie-Hebdo", mais aura-t-il le résultat que
cherche à obtenir notre mission, à laquelle vous participez, en
prêchant la pénitence ? J'en doute, hélas.
Notre mission élargit considérablement le sens de tolérance,
auquel elle donne le sens d'amour de tous les hommes,
de pardon de toutes les offenses, de paix avec
tout le monde, de recherche personnelle inlassable de l'intelligence
du cœur et de se rendre libre de tous préjugés. C'est ce
que vous avez parfaitement compris.
Nous ne nous prenons pas pour les petits génies de
l'évangélisation, mais par la simplicité, comme vous le voyez
bien, nous nous détachons incontestablement et considérablement de
la production missionnaire générale des religions et sectes toute
entachées, parfois très lourdement entachées de dogmes. Nous ne
véhiculons pas de mythes de Jésus-Dieu, de salut par le sang versé
sur la croix, etc. ces "dieux" robotisés que les missionnaires
religieux et sectaristes font circuler.
Nous renouvellons complètement l'écriture de l'histoire de l'âme,
qui, révèle La Révélation d'Arès, ne naît pas avec le
bébé, mais naît du bien que fait l'humain conscient,
c.-à-d. de sa pénitence. L'homme crée son âme et
c'est quelque chose qu'à ma connaissance aucune Écriture avant
nous n'avait dit, sans doute parce que l'Écriture avant nous a
toujours été réécrite par la tradition fausse mais impérissable.
La Révélation d'Arès est un Effort énorme du Père pour
détraditionnaliser la Vérité. Oh, certes, on n'est pas
damné parce qu'on croit que l'âme est venue avec le
bébé, de même qu'on n'est pas damné si l'on croit en Jésus-Dieu ou
dans la rédemtpion par le croix, mais... et grâce à cette
dédogmatisation complète de la foi... nous reprenons complètement
la genèse du concept de salut. Nous ne nous attardons pas au conservatisme de nos frères
juifs, chrétiens ou musulmans, nous nous haussons au niveau
supérieur auquel le Père considère l'Enfant, celui de
l'individu libre et autonome dans le sens du Bien, l'individu
pénitent. Nous désarticulons complètement le mythe selon
lequel le non respect de règles aussi étroites que l'absence de
travail le jour de sabbat, de viande kashère ou halal, le manque
de foi, d'oubli de la prière, de prière faire comme ceci plutôt
que comme cela, etc., entraînerait des mesures célestes
répressives, voire même la damnation. Nous rappelons que
la Parole du Père a toujours ouvert et ouvert tout grand devant
l'homme les perspectives d'un espace non étriqué mais au contraire
généreux et que rien ne conditionne sauf la recherche du Bien.
16mai15 164C61
Bible : Matthieu 26:41 : Veillez et priez, afin de ne ps
entrer en tentation : L'esprit est ardent :ais la chair est
faible.
J’en tire la conclusion qu’il nous faut toujours être éveillés,
vigilants de tous ces courants négatifs qui pleinement nous
traversent. Rancunes, sentiments négatifs, éléments impurs,
nocifs. C’est de cela qu’il faut être conscient.
Ne pas s’assoupir dans le vie spirituelle.
Celui qui n’est pas attentif, qui ne veille pas est
exposé à tous les périls, il n’y à rien donc de pire que de vivre
les yeux fermés. Celui qui est réveillé possède l’intelligence
intérieure, il ne se laissera pas ligoter par les influences
négatives.
Contrairement au quidam endormi qui n’est pas à l’abri de
descendre et de descendre dans une nature manifestement inférieure
ou sa lumière devient tristement ténèbres et hasardeuse pour
lui-même. Donc il nous faut veiller, disais Jésus. Tu as la voix de fer. Appelle la nation, ton frère qui glane
(Rév d'Arès x/1-2).
Mary de la Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Mary, pour ce commentaire.
La foi, sans nul doute, n'est pas pas un état de paisible
confiance béate en la Main du Père. Il faut
veiller, oui.
La foi, j'entends ici notre foi des Pèlerins d'Arès, commande une
existence en accord avec le Dessein du Père pour l'homme
comme individu et pour le monde comme communauté
d'hommes-individus. Le croyant ne devient vraiment l'homme du
temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) qu'en étant accroché à
ce plan. Oui, Veillez, mes frères et sœurs !
Nos frères protestants fidèles à la théologie de Calvin disent que
"le juste vit par sa foi et non par le mérite de ses actions",
mais à nous Pèlerins d'Arès La Révélation d'Arès enseigne
le contraire : C'est par l'effort de bien qu'on se
sauve, même si l'on ne reconnaît pas la Voix de Dieu (Rév
d'Arès 28/12). L'effort de la pénitence est
constant, donc la veille est constante.
16mai15 164C62
Avant tout veuillez m’excuser pour les fautes d’orthographe. Dans
mon enfance j’ai été un cancre, un rêveur pour être plus
exact ; je préférais regarder par la fenêtre qu’écouter le
professeur, les oiseaux étaient bien plus intéressants.
Maintenant laissez-moi me présenter, je me nomme Arnaud K., j’ai
33 ans et je suis le fils de Bernard K., Pèlerin d'Arès de l'assemblée
de Genève.
Il y a plusieurs mois maintenant, j’ai soudain senti comme un cri
au plus profond de mon être, un besoin intense, inexplicable,
presque instinctif.
L’enfant perdu qui est en moi m’ordonnait de retourner vers mon
Père, mon Créateur, il me sommait de mettre mes pas dans les
pas de Dieu [Rév d'Arès 2/12]. Alors j’ai
recommencé à lire La Révélation d’Arès.
Cette relecture a été un bouleversement incroyable.
Une révélation évidente qui me sautait aux yeux !
Chaque verset éclata en moi comme un feu d’artifice, comme une
claque qui venait me réveiller, me sortir d’un coma existentiel,
plus je lisais et plus j’avais l’impression que le voile qui
cachait mes yeux s’estompait.
Pour la première fois je comprenais les mots que je lisais, comme
si mes premières lectures du livre, il y a plusieurs années,
avaient planté en mois une graine qui a enfin germé, qui a donné
naissance a une petite pouce fragile, hésitante mais profondément
ardente.
J’ai été bouleversé en comprenant le poids de la tâche que le Père
de l’Univers [Rév d'Arès 12/4] vous a confiée, par la
violence de ce que vous avez subi.
Je m’en excuse du plus profond de mon cœur, car nous sommes
fautifs de cela : Si nous n’avions pas tourné le dos à Dieu, comme
des enfants gâtés et inconscients, dont l’immensité de liberté
leur a fait perdre tout respect de son père, tout cela ne serrait
jamais arrivé.
Alors, merci, merci mille fois, merci d’être passé par toutes ces
étapes, merci d’avoir accepté de transmettre le message divin,
merci d’avoir cette force qui m’inspire chaque jour, merci d’avoir
accepté d’être le messager et merci de nous guider.
Je ne suis qu’un jeune homme, mais je vais vous aider à y arriver.
Si je vous écris, c’est surtout pour vous dire que je suis avec
vous, votre message suit son chemin et féconde une forêt de
frères, qui pousse autour de vous, prêts à devenir le nouveau
poumon de ce monde qui soufflera la parole divine et dont les
racines seront si profonde qu’elles ne pourront être déterrées.
Je sens en moi une énergie incroyable, une énergie d’amour, de
paix, et de changement, alors oui nous allons arriver à
changer ce monde [Rév d'Arès 28/7].
Il y a quelque temps je voyais cela comme un poids, un fardeau,
quelque chose d’impossible, une montagne en plus qui venait
s’ajouter dans une vie humaine déjà pas facile, mais aujourd’hui
mon cœur est rempli de joie.
Dieu croit encore en nous, il nous donne la possibilité de changer,
n’est-ce pas une bonne nouvelle ?
Depuis que La Révélation d’Arès à touché mon cœur je
n’arrive plus à voir le monde comme avant, un changement
s’est opéré en moi, comme un détachement, c’est étrange, difficile
à expliquer.
J’ai enfin trouvé un sens à ma vie. J’ai mes doutes, mes
hésitations, mes peurs, comme tout le monde, mais je suis de
nature positive, alors peu importe la difficulté, les épreuves, le
temps que cela prendra, mais nous y arriverons, oui, nous y
arriverons.
Pour finir, je travaille dans l’audiovisuel, en tant que
réalisateur, caméraman, monteur. Alors, si vous avez besoin de
quoi que ce soit, en vidéo, montage, tournage, prise de vue, etc..
demandez, je suis à votre entière disposition. Je mets mon
savoir-faire à votre service. Cela serrait un honneur pour moi de
servir le messager de Dieu.
À bientôt,
Arnaud K. de Genève (Suisse)
Réponse :
Votre message est tombé dans ma boîte de commentaires, alors que,
d'après l'adresse, c'était un message personnel. Je ne peux pas
refuser de croire qu'un ange l'a dirigé vers ce blog.
C'est un message magnifique. Merci pour lui, mon frère Arnaud.
Vous me dites : "Je ne suis qu’un jeune homme, mais je vais vous
aider à y arriver." Moi aussi, frère Arnaud, je ne suis qu'un
homme — "jeune homme" ou vieil homme, c'est la même chose, la vie
étant si courte —; un homme qui a besoin d'aide pour réussir sa
mission prophétique et c'est avec joie et espérance que je vous
joins à tous ceux qui m'aident.
Je présume que vous avez fait part à nos frères et sœurs de la
mission de Genève, rue du Vieux Billard, de votre décision
d'apporter à la mission votre contribution.
Vous me demandez de vous "excuser pour les fautes
d’orthographe,"parce que "dans votre enfance vous étiez un cancre,
un rêveur préférant regarder par la fenêtre les oiseaux plus
intéressants" que le professeur, mais je peux vous assurer que
votre message comportait beaucoup moins de fautes d'orthogrphes
que d'autres messages de frères qui n'avaient pas été des cancres.
J'ai corrigé ces fautes. Il m'arrive très peu de commentaires dont
je n'aie pas à corriger l'orthographe et la grammaire et même
parfois à redresser le style pour qu'ils soient plus clairs.
Traversez la vie dans une même fidélité à vous-même, mon frère
Arnaud !.
16mai15 164C63
Où est le mal, ou est le Bien ?
Le mal, nous le voyons tous les jours à la télévision, nous
l'entendons à la radio, le lisons dans les journaux, le côtoyons
quotidiennement dans la rue, au travail, en faisant nos courses,
il est partout comme une araignée, il tend sa toile pour
nous piéger, pour tuer notre âme. Mais, là où il
est très présent, c'est en nous-même, il est notre pire ennemi et
c'est lui que nous devons stopper.
Seule l’humilité, mère de la lucidité, par notre acceptation
d'être un faiseur de mal tout autant que de Bien, par
nos prises de consciences, notre intelligence du cœur,
notre amour du prochain, notre pénitence,
nous permet d'y résister, de le déloger, de s’en débarrasser
définitivement. Et s’il nous fait tomber, nous apprenons de lui,
nous nous relevons et continuions notre ascension. Sous
le Souffle de La Révélation d'Arès, les enseignements
de Mikal, le Bien nous savons où il est où il n’est pas
Comme ta tête est faible et ton courage chancelant, Mon
Souffle rafraîchira
sans cesse tes pensées et ton coeur,
pour que tu distingues ce qui est bon
de ce qui est mal à Mes Yeux,
ce qui est assez
de ce qui est peu ou trop,
ce qui est beau
de ce qui ne l'est pas,
car la beauté est servante du Bien. (Rév Arès 12/3)
Hier après ma prière, j’ai écrit ceci en 45 mots :
"Ta destinée n’est pas d’être dominé par le mal que tu fais ou
qu'on te fait. Elle n'est pas d'être soumise aux caprices et bons
vouloir de ton prochain. Ta destinée, c'est simplement de
faire le Bien et de créer un monde heureux "
Didier.Br d'Ile de France
Réponse :
Oui, "le mal est en nous-mêmes, il est notre pire ennemi" et c'est
à le combattre que nous nous employons en développant l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et et en nous
rendant libres de tous préjugés.
Telle est notre foi, une foi dans l'effet salvateur de notre
constant effort pour acquérir le Bien.
Nous ne vivons pas notre foi comme les fidèles de religions dans
la croyance naïve que nous serons dans l'autre monde récompensés
de notre fidélité à quelques règles et loi religieuses, mais dans
la certitude que nos efforts pour acquérir le Bien changeront
nos vies et nos personnes et feront de nous des Enfants
du Père qui retrouveront le destin magnifique que le Créateur
avait donné à l'homme à l'origine.
Notre effort dans la foi est une juste réalisme que le Bien
seul vaincra le mal.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.
16mai15 164C64
Où le monde va-t-il ?
Combien de fois me suis-je posé la question inverse : Que serait
le monde sans La Révélation d’Ares ? Que serais-je sans
elle ?
Je n’ose même pas l’imaginer !
"Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire,
fort ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que
tu peux,
mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !"
Cette phrase me va droit au cœur, l’absolu ! Communément, quand on
parle d’absolu on pense à l’infini, à ce qui ne peut être atteint.
C’est comme la perfection, Jésus disait : Soyez parfait comme
votre Père céleste est parfait
Donc c’est possible !
Vous rendez l’absolu accessible à l’homme le plus ordinaire, pour
peu que celui-ci se chausse pour l’ascension [Rév d'Arès
26/6].
Je pense à mes frères et sœurs qui peuvent par moment se
décourager, j’ai envie de leur dire ceci : Ayez la foi, ayez foi
en notre mission et en votre pénitence, ne désespérez
pas, cela en vaut vraiment la peine ! Notre foi n’est pas une foi
de pacotille, elle est solide comme du roc, je dirais même mieux,
notre foi est de fer !
Même les athées finiront par avoir la foi.
Ce n’est pas pour rien que le Père nous appelle les héros ; il
est évident qu’Il ne parle pas des héros de cinéma, qui ne sont
que des pantins à fabriquer des rêves. Les vrais héros,
c’est nous [Rév.Arès xxxv/4-12] nous [nous succèderons]
au tombeau pour retrouver la Vie. (Rev.Arès 24/3)
Notre mission est comme un goutte à goutte sur du marbre, c’est
pas grand chose une goutte et pourtant après quelques mois, le
marbre fini par se creuser.
Notre mission est plus efficace encore, une seule règle à cela, ne
pas se décourager.
Le Père d’ailleurs nous met en garde contre le découragement.
(Rév.Arès 13/8)
Nous y arriverons, c’est mathématique : une goutte + une goutte +
goutte.. = trou dans le marbre !
Merci frère Aîné de nous faire partager cette superbe photo [sur
la page d'accueil], c’est vrais que vous êtes très beaux tout les
deux.
Américo L. d'Ile de France
Réponse :
Ce n'est pas Jésus qui a dit : Soyez parfaits comme votre Père des
Cieux est parfait, mais ces mots fameux ont été prononcés par
l'Éternel devant Moïse mille trois-cents ans auparavant : Soyez
saints (ou parfaits) comme Moi, Yahwé, votre Diue, je suis Saint
(ou Parfait) (Lévitique 19/2). Mais ce n'est pas
grave.Jésus a repris, à plusieurs reprises, des versets du
Pentateuque.
Merci, frère Américo, pour ce beau et vigoureux commentaire.
16mai15 164C65
Sans l’avoir prémédité, mon épouse et moi-même avons visité
l’exposition universelle 2015 qui se tient à Milan depuis le
1er mai. Sur le thème "Nourrir la planète, énergie pour la
vie", quelques centaines de pays, d’entreprises et d’associations
y participent par l’intermédiaire d’une vitrine : conférences,
stands ou beaux pavillons bâtis pour l’occasion. Grands écrans
vidéo, déco, produits, effets sonores et lumineux, architectures
audacieuses, les moyens sont étonnants, on en prend vraiment plein
la vue.
Eh bien, sur ce thème-là, pas le moindre espace ou mot consacrés
au Père de la Vie, au grand Pourvoyeur de nourriture
et d’énergie !
Normal pensera t-on : Laïcité et politiquement correct obligent.
Et puis, qui dit Dieu dit religion, un quelconque favoritisme
aurait été évidemment délicat, etc.
L’absence de référence au Père est "normale" de nos jours, pas de
quoi en faire un plat et pourtant, moi, ce "normal" m’a choqué.
C’était comme une souffrance qui m’empêchait de m’abandonner
totalement aux beautés et prouesses technologiques rassemblées
là, aux inévitables antiennes de l’écologie, aux grandes causes
humanitaires, avec tous ces gens, mes frères humains, ma chair,
heureux d’être présents, de participer, d’en être. Mais pour quoi
faire ? Où dans cette Italie encore très catholique était donc
passée la Parole de l’Évangile qui dit que l’homme ne vivra
pas de pain seulement (Matthieu. 4/4). Et vous vous doutez
bien que ce n’est pas la présence d’une sorte de flèche design
d’une vingtaine de mètres dans l’espace italien avec une Madonne
stylisée à son sommet et quelques anges ailés sur les flancs qui
nous aura rassuré, Christine et moi.
Oui, j’ai pris en pleine face ce vide spirituel abyssal à
l’échelle de la planète, mais j’ai réalisé que ce qui me choquait
en fait c’était d’en être désormais aussitôt choqué. Comme si
j’étais déjà, un peu, d’une autre nature, oui, c’était le fait d’y
être immédiatement sensible, de penser autrement, de sentir
autrement, à rebours des idées et réflexes"normaux", de la masse
moutonnière dont j’étais pourtant quand même, aussi, un élément,
et de découvrir presqu’avec étonnement à travers mon humanité
partagée une indifférence si grande à la Source même de
la Vie, une insouciance des véritables risques devant
l’avenir, un aveuglement presque touchant par son indolence et son
infantilisme.
Pour une institution dont le but principal consiste à édifier le
public en vue de "faire ressortir dans une ou plusieurs branches
de l'activité humaine les progrès réalisés ou les perspectives
d'avenir", j’aurais quand même bien vu un stand de La
Révélation d’Arès avec en gros sur une bannière, par
exemple : Pour que nous recevions notre nourriture (Rév
d’Arès 12/4). Pourquoi pas une expo universelle sur le
thème "spiritualités de tous pays"?
Claude M d'Île de France
Réponse :
Passez muscade ! Escamotés le Père de l'Univers, sa Parole,
la foi de ses fidèles, dans la poche du prestidigitateur
politique qui, s'étant auréolé lui-même du nimbe électoral, a
trouvé qu'il fallait changer de discours et qu'après le temps de
Dieu il fallait le temps sans Dieu, histoire de faire croire qu'il
y a progrès.
Toutefois, ils ne savent pas ces escamoteurs
politico-rationalo-médiatiques qu'ils font ainsi table rase de
siècles de religion qui, La Révélation d'Arès le
rappelle, ont apporté plus de mal que de Bien. La
situation est pour nous plus claire et il sera probablement plus
facile de faire réapparaître la vigne du vrai Père
enracinée dans la Terre, mais cachée sous les parures
de la religion (Rév d'Arès 34/2), une fois
celles-ci enlevées. Donc, ces expositions dont le Créateur a
disparu, ce n'est pas plus mal, à mes yeux.
Oui, il serait bon que nous puissions dresser un stand de La
Révélation d'Arès au milieu de ces salons et
expositions,mais cela viendra tôt ou tard. Il n'y a guère que
quarante-et-un ans que Jésus a été envoyé à Arès.
Ceci dit, je comprends que vous ayez "pris en pleine face ce vide
spirituel" et que cela vous ait affectés vous et votre épouse.
Je pense que j'aurais ressenti le même mésaise, mais ce n'est que
sentimental. En réalité, nous devons nous réjouir de ce désert
autour de Dieu que crée le monde moderne, car c'est le désert
que nous devons creuser comme une mine pour nretrouver la Vie
(Rév d'Arès 24/4-5).
Merci, frère Claude, pour ce commentaire.
16mai15 164C66
Votre entrée appelle au Bien éminemment laïc tel qu'il
ressort de La Révélation d'Arès et que vous montrez dans
votre entrée "Laïcité" 162.
Elle est très simple au fond : Deux avenirs possibles :
Le premier, si on ne réagit pas : Mal et malheurs jusqu'à
l'anéantissement (Rév d'Arès 4/4,) du potentiel divin dans
l'homme.
Le second, si on réagit : victoire du Bien et
déclenchement du Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8),
Bonheur et éternité, pour l'effort d'une pénitence qui est
une joie pour les hommes de bonne volonté.
C'est le Bien seul qui vainc le Mal, et c'est la pénitence
qui conduit au Bien et qui sauvera toute l'humanité du
désastre qu'elle se prépare.
A la poubelle toutes les complications, la religion ne sauve pas ,
soyons initiateur de la déculturation, et plantons les pommiers de
la pénitence (votre Entrée 160) pour que nous soyons le
plus de pénitents possible sur cette terre, et l'homme
retrouvera l’éternité.
Mais pour assimiler vraiment cette simplicité, et la communiquer,
que d'explications il nous faut [recevoir et donner] (Rév
d'Arès 26/15)
Et j'aurais envie d’entamer un grand échange, de poser des tas de
questions qui me viennent à partir de cette entrée, mais ce n'est
pas un forum, et vous êtes débordé depuis que Dieu vous a parlé,
vous ne pouvez pas vous multiplier, et vous devez aller à
l'essentiel, je ne vous pose que quelques précisions .
Par exemple :
Une de mes difficultés, c'est de faire entendre, qu'il n'y a pas
besoin que tous les hommes changent en bien, mais qu'une minorité
peut sauver la majorité.
Ce que je peux dire, par exemple, c'est que quand on se change en
Bien, d'une part on influence le monde à se changer
en bien, et d'autre part on est créateur et on se crée
tout autre, meilleur et que comme les humains sont
interdépendants, si je me modifie, je modifie aussi la race
humaine, et le bien est autrement plus puissant que le
mal, (c'est ce que je vois, entre autre, dans votre image de
quelques flotteurs qui empêchent le gros filet de la masse humaine
de sombrer dans les abysses).
Je me dis qu' Il y a, en gros : les pouvoirs, les dominateurs et
leurs lois, qui participent essentiellement du Mal, trop
lourds de leur systèmes et idéologies — tout pouvoir à besoin
d'une idéologie pour se justifier — pour "faire faire demi-tour" à
la barque humaine, ils sont non déterminants pour le Salut,.
Au milieu il y a la masse, les pendus ballottés au grè des vents
culturels, non déterminants, puis il y a le présent et futur petit
reste et le reste, c'est eux les déterminants
pour l'avenir, c'est eux le Bien qui feront basculer le
monde vers le Bien, et pour finir il y a ceux qui
peuvent basculer, entre masse, dominateurs/malfaiteurs et pénitents.
Qu'est-ce que vous dites ?
Une autre question sur votre entrée : Vous parler de l'absolu,
l'absolu Bien seul peut changer le monde et vous dites
: "Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort ou
faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que tu peux,
mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !"
Ce n'est pas très clair pour moi, je m'explique :
Si je suis faible, puis-je quand même faire le Bien
absolument, parce que cette faiblesse n'est-elle pas justement ce
qui m'en empêche ? Mais c'est vrai que Marie (allégorie de toute
femme qui fait vivre l'Amour sur cette terre) était plus
faible que tout autre, mais s'est rangée parmi les esprits
debout devant le Trône de Dieu (métaphore) parmi les luminaires
d'or, car pécheresse elle s'imposa les souffrances de gratter de
sa chair les souillures, d'arracher de son cœur les doutes pour
renaître pure (Rév d'Arès 12/12-13)
Qu'est ce que vous voulez dire par absolu ?
Dernière question :
Vous dites : "La foi n'agit pas sur les quelques décennies de la
chair, mais sur des éons d'existences...."
Pourquoi vous dites la foi, et pas le bien plutôt, quel
est le sens de foi ici ?
Merci Frère Michel
Xavier H. de Région Paca
Réponse :
Vous me demandez: "Qu'est-ce que vous en dites ?" Mais votre
commentaire est très bien. Marie n'est pas "l'allégorie de toute femme qui fait
vivre l'Amour sur cette terre". Marie, c'est la Face
Maternelle, Féminine de Dieu, car Dieu n'a pas de sexe, pas de
genre, il n'est ni lui ni elle, mais la langue humaine l'obligeant
à se masculiniser, puisque Dieu a ce genre dans le langage humain,
il use du sens que la religion a donné à Marie pour
montrer qu'il peut aussi avoir la tendresse d'une femme pour les
humains. C'est sa manière de montrer qu'il est en fait Père-Mère,
qu'il est tout autre chose qu'un humain, car ce n'est pas Dieu l'image
de l'humain mais c'est l'humain l'image de Dieu (Genèse
1/26) et chacun de nous est au fond de lui également
père-mère. L'état actuel de nos cerveaux et notre intelligence
spirituelle presque morte (32/5) ne nous permettent pas
de concevoir cette asexualité, il nous faut passer par quelques
détours compliqués de la langue pour exprimer le Père et
la Mère, deux entités pour n'en représenter qu'un seul
Créateur, dont la nature exacte n'est pas actuellement exprimable
linguistiquement parlant.
Concernant votre faiblesse, elle ne vous est pas propre. Nous
sommes tous faibles. Votre belle humilité vous fait le
reconnaître, frère Xavier, c'est la seule différence avec ceux et
celles qui semblent être des forts, mais qui ne font rien de plus
que vous pour mettre ce monde en pénitence. Le Père a
parfaitement conscience que nous sommes tous faibles et
c'est pour nous rassurer sur ce point qu'il ne fixe pas de niveau
à atteindre ; le Père se contente de rappeler que c'est seulement
le découragement (mais non la faiblesse) qui est
impiété (Rév d'Arès 13/8).
Enfin, vous parlez de foi et de bien, je devrais
toujours dire : la foi dans le Bien au lieu de foi tout
court, mais ce serait aussi fastidieux que de dire sans cesse
Père-Mère pour désigner le Créateur. Reformulez la phrase comme
ceci : "La foi dans le Bien n'agit pas sur les quelques
décennies de la chair, mais sur des éons
d'existences...."
J'aime votre foi active, qui comme toute foi active est avide de
savoir, mais ce que vous ne réalisez pas encore, c'est que vous
savez déjà beaucoup de choses, je veux, dire assez de choses pour
partir en mission sur le thème très simple de notre foi : Le Bien
seul vaincra le mal, c'est par l'acquisition du Bien en
mettant celui-ci en activité dans sa vie que l'homme
repousse le mal. Ce n'est ni la religion, ni la politique,
ni la loi qui vaincront le mal, mais ton cœur !
Merci, frère Xavier, pour ce commentaire.
Additif le 17 mai :
J'ai oublié de répondre à votre question: "Qu'est ce que vous
voulez dire par absolu ?" J'ai oublié parce que j'utilise le mot
absolu dans son sens commun, je ne lui donne pas de sens spécial.
Absolu signifie : Qui ne comporte aucune restriction ni réserve.
Le "Bien absolu" par celui qui le pratique est le Bien
sans partage avec le mal aussi petit soit-il, uniquement le Bien.
L'absolu est ce qui existe indépendamment de toute condition ou
limite. Le Bien absolu est le Bien qui existe
par soi, entièrement, mais non le bien comme l'entend le monde,
qui existe mêlé au mal.