Besoin et désir
nous étranglent. L'échappatoire est la raison
Mon âge avance, les problèmes de santés m’ont ralenti.
Vais-je me retirer dans la vie intérieure, dévote et
éthérée ? Non. Je n’ai jamais su me regarder
moi-même. Sauf pour me raser et me peigner je n’use pas du
miroir. Je ne me suis jamais vu marcher, remuer les bras,
ni même parler, rire, pleurer. Certains me disent :
"C’est une bénédiction ; vous êtes un homme simple."
Je réponds : "Non, c’est une question de conscience.
Voyez-vous, jeune homme j’eus une amie danseuse
classique ; je la voyais travailler à la barre devant
une vaste glace où elle s’observait entière ; elle
avait alors conscience du spectacle qu’elle devait
incarner. Moi, je ne sais pas voir ce que je suis. Mon
miroir, c’est les autres ; je me regarde dans les
autres." Voilà pourquoi je m’emploie à parler de ce qui
nous concerne tous : par exemple le désir et
le besoin.
Le mot désir n’apparaît qu’une seule fois dans La
Révélation d’Arès et dans un sens
défavorable : C'est quand Adam repousse le Dessein
qu’a pour lui le Créateur et fonde son propre système (2/1 5),
moment fatidique que Dieu traduit par : Un
désir de noce entre dans la cuisse (d’Adam) (Rév d’Arès
vii/7). Dans ce verset l’idée de désir s’oppose
à l’idée de besoin, mot qui n’apparaît également
qu’une fois dans La Révélation d’Arès pour dire
que le faucon n’a pas besoin de la loi des rats
(xix/24). La rareté de ces deux mots, de plus
utilisés dans un sens négatif, signifie-t-elle qu’ils
n’ont pas leur place dans nos termes de foi et de
vie ? J’ai passé des années, en suivant le conseil du
Père : Ne réponds rien de toi-même, demande un
délai pour la prière (Rév d’Arès 39/2), à méditer
sur désir et besoin avant d’en parler.
Voilà deux mots qui, quoique rares dans la Parole
d’Arès, ont une place considérable dans la parole humaine.
J’ai besoin de me déplacer, mais je ne désire
pas forcément aller où la foi me porte. Cette idée simple
montre la différence entre les deux mots. Besoin répond à nécessité. Désir répond à
attirance. "Évident ! Vérité de La Palice !"
s’esclaffe-t-on. Pas tant que ça. Beaucoup de gens ne
voient pas la différence entre besoin et désir
et les autres me voient comme un relativiste irritant. Or,
je sais pour côtoyer les pénitents que la pénitence
n’aboutit pas si elle n’est pas intelligente (Rév
d’Arès 32/5) et donc flexible. Depuis que La
Révélation d’Arès coule dans les cœurs l’or de la Vérité
— le Bien seul vaincra le mal —,
l’intelligence redorée me tient à distance des
positions extrêmes. Cela tranche dans le furieux monde des
religions, idéologies et préjugés qui n’ont actuellement
qu’une contrepartie : le vide métaphysique. Chaque
jour nos missionnaires croisent religion, idéologie,
préjugés et vide métaphysique, qui rendent leur moisson si
difficile.
Je ne suis qu’un homme commun. Comme tel qu’ai-je
observé ?
Que mon besoin a toujours un objet : outre
dormir, boire, manger, m’habiller, être aimé,
être pardonné, avoir la paix, être intelligenment
écouté, voir les autres libres de tous
préjugés envers moi.
Que mon désir peut ne pas avoir d’objet : Je
peux ne pas désirer aimer, pardonner, faire la paix,
réfléchir avec intelligence, me rendre libre
de préjugés.
Que le besoin ne perd jamais sa force attractive, tandis
qu’une fois acquis, l’objet du désir, si j'en ai
un, peut perdre son attrait et mon désir s’éteint.
C’est ainsi que les révolutions et leurs idéologies
provoquent le désir puissant d’un monde nouveau,
mais qu’une fois ce monde à portée de main, il ne reste
que cadavres, ruines, amertume pour les uns et pour
d'autres l’aubaine du pouvoir sur leurs concitoyens.
Mais comme Pèlerin d’Arès qu’ai-je éprouvé ? Le besoin
ou le désir de trouver de changer ma vie (Rév
d’Arès 30/10-11) afin de changer le monde
(28/7) ? Ni l’un ni l’autre, car j'ai compris qu'entre besoin
et désir je suis comme un funambule entre la fil
bien tendu et le vide au-dessous. Les messages
soigneusement calculés de compassion et de fraternité des
grandes religions n'ont pas mis en perce la barrique
étanche de l'individualisme et de l'égoïsme. Nos vies sont
étranglées par les doigts de la religion, de la politique,
de la loi, des règlements, des calendriers et horaires,
des deux mains que sont besoin et désir,
qui existent, quoi qu'on fasse, parce qu'elle sont les
antagonismes dont est faite la liberté.
L'échappatoire est dans une troisième incitation : la
raison.
Raison comme besoin et désir n’est
également citée qu’une seule fois dans La Révélation
d’Arès et dans un sens péjoratif : Voilà un
langage de raison ! s’écrient ceux qui retournent
se coucher (26/3) au lieu d’entrer en
pénitence. Mais ils crient cela par antilogie,
parce qu’ils savent au fond d’eux que le vrai langage
de raison est la Parole de Dieu.
La raison m’avait montré le bout de son nez dans
les années 60 quand, ayant compris que le marxisme était
en réalité un romantisme fourvoyant, je cherchais une voie
dans divers domaines et, explorant l'océan métaphysique,
je trouvai le Christianisme, qui ne me satisfaisait pas
entièrement, mais qui me sembla une hypothèse raisonnable.
La raison ensuite grandit en force et devint
déterministe en moi après les visites de Jésus et L’Évangile
Donné à Arès en 1974. Ce fut comme si la raison
avait consulté mon calendrier et s’était dit : C’est
mon heure ; maintenant que je vais être comprise et
vécue. Ainsi, quittant la lourdeur du besoin et la
frivolité du désir, la raison entra en
moi et y installa la grande mécanique des causes et effets
formidables qu’actionne la pénitence.
La raison qui me guide n’a plus de parenté avec le
besoin ou le désir. Elle est devenue une
maîtrise. Je sais que seule la pénitence me
conduira au salut et changera le monde en
bien, si nous ne perdons jamais courage.
Pour finir, si je n’avais ni le besoin, ni le désir,
ni la raison de vivre en pénitent,
qu’est-ce qui me ferait vivre ? Quelques décennies de
respiration avant de mourir comme un chien ; autant
dire que personne ne m’aurait mis au monde.
23mar15 163C1
Ce témoignage est publié sur Youtube depuis environ deux semaines,
c'est un témoignage rare, d'une sœur carmélite qui dit les choses
simplement et avec son cœur, prenant partie pour la raison
et le bon sens.
Long de 19 minutes, il reflète d'une part la situation et dénonce
une schizophrénie de l'Occident, qui joue avec le feu.
Mère Agnès Mariam de la Croix, carmélite, est supérieure du
monastère Saint-Jacques le Mutilé à Qara, près de Homs, en Syrie.
Elle est née en Palestine, de nationalité Franco-Libanaise et vit
en Syrie. Elle vient spécialement en France pour alerter l’opinion
publique sur la désinformation dont nous souffrons de la part des
médias du système, et raconter le calvaire que vit le peuple
syrien, victime impuissante de l’acharnement des puissances
occidentales.
Joseph S. du Nord
Réponse :
Voilà une femme, cette religieuse carmélite, Agnès Mariam, qui va
au-delà du besoin ou du désir et qui parle
avec raison.
Merci, frère Joseph, pour ce commentaire et le document qui
l'accompagne.
23mar15 163C2
Dans ma quête du vrai, j’avais le désir de
connaître, ce désir s’est transformé en besoin tellement
impératif que j’étais prêt à mourir pour savoir.
Maintenant quand dans les moments de mission, un athée
condescendant me dit : "Si vous avez besoin de croire..."Je
réponds qu’il ne s’agit pas de besoin. Dieu à parlé,
c’est ainsi, j’y crois, j’ai confiance, il ne s’agit plus
maintenant que de cohérence, c’est ma raison qui a transcendé mon
désir et mon besoin."
Rémy O. du Midi-Pyrénées
Réponse :
Voilà une façon très simple, et tellement appropriée, de montrer
un chemin du désir au besoin à la raison.
Merci, frère Rémy, pour ce commentaire pertinent.
23mar15 163C3
Mes acquis extérieurs ne sont jamais définitifs et ne
m’appartiennent jamais vraiment d’après l’expérience de ma
vie ou je constate que tout change constamment.
C’est lorsque je travaille intérieurement, dans mon cœur, que je
me crée l’âme, mon intellect [?], mon esprit [?], que je
m’enrichis pour des dimensions plus élevées et je m’efforce
d’aller plus loin.
Le désir de toujours progresser dans le bon sens. "Vivre
pour vivre dans ce monde affreusement décevant ne m’intéresse
pas," me dites-vous dans un courrier et je suis d’accord avec vous
car je me suis toujours sentie physiquement, mentalement
étranglée, attachée, prisonnière sur cette terre où il est
difficile d’être libre [Rév d'Arès 10/10], de rayonner
comme je le voudrais.
Plus je progresse spirituellement plus je rajeunis quelque part. La Révélation d’Arès m’aide continuellement à y
voir clair. Elle est une idée, mais celle-ci doit être concrétisée
par des actes et des sentiments d’amour, de bonté,
d’harmonie, de pardon, de réconciliation, d’intelligence
spirituelle. Je me libère, je suis complémentaire, je reprends mon
indépendance; afin que la Parole du Père se matérialise, se
réalise dans le concret afin d’avoir des résultats
visibles,bénéfiques et qualitatifs dans nos assemblées
arésiennes.
Je grandis pour m'approcher de Dieu.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
C'est beau ce que vous dites, Maryvonne : "La Révélation
d’Arès m’aide continuellement à y voir clair." Merci
pour ce commentaire.
Quel discours, quel livre peut mieux que La Révélation d'Arès
ouvrir nos yeux ? Je nen vois pas.
Ceci dit, je fais une petite remarque : Tout pénitent
"crée l'âme", vous avez raison de le rappeler, mais l'esprit,
lui, naît avec le corps du bébé et quant à l'intellect,
je ne pense pas qu'on le crée plus qu'on ne crée l'esprit :
l'intellect va avec l'esprit.
Mais ce n'est pas grave.
Je ne sais pourquoi, en vous lisant, j'ai pensé à Kirilov; ce
personnage des "Possédés" de Dostoievski, que Camus transforme en
ouragan philosophique. Kirilov dénie le vieillissement et la mort
en déclarant que se suicider est faire la preuve de sa liberté. Je
rapproche son affirmation de votre affirmation que "plus vous
progressez spirituellement plus vous rajeunissez quelque part". Ma
comparaison paraît déplacée, saugrenue ? Elle ne l'est pas, parce
que rien n'est saugrenu dans le domaine de la transfiguation.
Rajeunir en progressant spirituellement, c'est se transfigurer
"quelque part". Platon disait que "philsopher, c'est se préparer à
mourir" et vous rajeunissez pour retourner d'où vous venez: en
Éden. Certe, ce n'est pas encore Éden qui nous attend derrière les
portes de la mort. Éden ne viendra qu'avec le Jour du
Créateur. Mais tout ce qui rapproche d'Éden — peu importe la
distance — est transfiguration.
La raison neutralise nos besoin et désir et
nous pousse vers la transfiguration, parce que la mort n'existera
pas pour le pénitent. Le pénitent se
transfigurera.
23mar15 163C4
Merci, bien aimé prophète du Père de toutes vies, pour
cette nouvelle entrée, lumineuse.
Vous êtes l'homme le plus raisonnable que je connaisse; mais pas
dans le sens mondain qui fait de raisonnable un synonyme de "bien
sage qui reste dans les rangs sans faire de vague".
Non ,vous je vous dis raisonnable car vous avez aidé à naître en
moi le goût de la réflexion, pas de celle qui brasse des mots et
encore des mots, mais de celle qui nous fait nous peser et peser
le monde dans lequel nous vivons à la Lumière de la
Parole, qui nous sort de l'ornière des conclusions et nous met
debout les yeux grands ouverts, plongés dans le courant d'une vie
aux profondeurs inconnaissables et toujours en mouvement, la Vie
quoi !
La Raison est un Don magnifique ,une puissante frontale
qui éclaire la Voie et fait fondre les mensonges.
Philippe N; de la Drôme (Vallée du Rhône)
Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire !
On va dire: "Il le remercie de lui faire tant de compliments."
Je réponds: Non, je ne pense pas à moi. Je remercie Philippe de
nous rappeler que "la Raison est un Don magnifique, une
puissante frontale qui éclaire la Voie et fait fondre
les mensonges."
Il m'est arrivé, pendant ces quarante-et-une années, qui ont passé
depuis 1974, de dire à des frères ou sœurs ou autres personnes me
demandant ce qu'on dit en mission, ceci : "On dit qu'on a reçu la
raison, la raison de vivre, la raison d'espérer.
On dit que tout est dans la raison que nous rend La
Révélation d'Arès et que donc nous nous efforçons de
répandre la raison."
23mar15 163C5
Il faut que je m'y fasse : Tu as la peau dure, vieux filou !
Je guette tes entrées. J'espère toujours que tu vas crever et que
tout va s'éteindre, que le blog va s'arrêter, que ton troupeau de
biques va bêler encore un peu et s'éparpiller et qu'on n'entendra
plus parler de cette grosse escroquerie: La Révé d'Arès.
Mais non ! Ça continue
Quand même cette fois-ci tu te montres l'âme plutôt en
guenilles, sans illusion sur ta personne, tu admets que tu es
paumé entre besoin, désir et raison, et que... bref...
tu ne sais plus où tu en es.
Où est la vérité, où le bon sens, où est la justice ? Qui a besoin
de justice ? Qui désire la justice ? La justice est-elle
la raison ? tu te demandes en somme.
Vous les Pèlerins d'Arès n'êtes que des intégristes bornés
dangereux. Je
suis Charlie du XIXe de Paris
Réponse :
Le philosophe Alain, qui comme vous n'était pas croyant, a dit :
"La justice n'existe pas. C'est pourquoi il faut la faire."
Quans je parle de justice, je ne veux pas dire celle de la loi et
des tribunaux, parce que quand le Père m'appelle juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) il ne me voit pas comme un
juge dans son tribunal. Alain n'évoquait pas non plus la justice
de la loi et des tribunaux.
Quand je parle de justice, je pense au mode de vie du juste
qui n'a ni le besoin ni le désir d'une loi et
d'une magistrature pour l'appliquer, mais seulement une bonne raison
de comprendre et d'appliquer dans sa vie la Parole du Créateur, la
vraie justice.
Bien qûr que je me demande: "Où est la vérité ?" N'importe quel
homme sensé se pose cette question.
Mais je n'avance dans la vie ni comme un "vieux
filou", ni comme un croyant aveugle et borné
J'avance dans la vie comme un chercheur de Vérité,
laquelle n'est pas accessible à l'homme dans cette génération,
ainsi que je l'ai écrit ou dit maintes fois. Le christianime, le
judaïsme et l'islam purs et durs, ceux des intégristes bornés
encore si nombreux, hélas, en ce monde; crient qu'on ne peut rien
changer, rien retirer ni rien ajouter dans leurs sources: Ancien
Testament, Nouveau Testament et Coran.
Pourquoi ? Parce qu'ils les voient comme des livres écrits dans le
Ciel, qui doivent être interprêtés au mot à mot, qui ne souffrent
même pas l'interprétation et qui sont pour leurs thuriféraires la
vérité à tel point unique et immuable que ceux qui seulement y
réfléchissent méritent la mort. Or, ces livres disent, il faut
bien le reconnaître, tout et le contraire.
Les intégristes n'ont ni le besoin, ni le désir,
ni la raison de chercher le sens profond de textes si
manifestement contradictoires.
Et pour commencer la raison de se dire que ces textes ont été
transcrits de la main humaine avec des plumes et de l'encre sur du
papyrus, du cuir ou du papier et que l'erreur humaine
inévitablement a meurtri ces textes, y a ajouté, en a retranché, y
a glosé. N'est-ce pas pour cela que La Révélation
d'Arès, dont j'affirme l'authenticité, me demande d'écarter
les livres d'hommes (35/12) qui ont dénaturé la Parole
initiale?
Les Pèlerins d'Arès sont tout le contraire d'intégristes.
Je n'ai pas "l'âme en guenilles". Mon âme est
née du besoin et du désir d'avoir une âme. Je
l'ai ainsi contruite par la pénitence, mais je sais que
mon âme n'atteindra le degré d'intelligence (Rév
d'Arès 32/5) nécessaire à l'accomplisement de sa
vocation spirituelle que si elle est assoiffée de raison.
Parce que je suis un humain, comme vous, je fonctionne chaque jour
sur le besoin et sur le désir. Je ne peux pas
les éviter, mais que je n'en sortirai pas avec ces deux
incitations qui, aussi inévitables en moi que la faim et le
sommeil, ne peuvent pas par elles-mêmes me conduire à comprendre
et accomplir en plénitude la Parole que j'ai reçue et à
l'accomplir avec efficacité. Je dois y ajouter une
troisième incitation : la raison. Même un athée est mû par le besoin et le désir
et ne peut réguler ces deux impulsions que par la raison.
C'est marqué du bon sens.
Je vous encourage à cesser de me chambrer et à réfléchir à votre
propre existence qui, même si elle est athée, a besoin de la Sagesse
que je m'efforce de transmettre pour évoluer. Nous avons une
mission à Paris, 32 rue Raymond Losserand. Passez-y et parlez de
tout cela avec les frères et sœurs de permanence ce jour-là.
23mar15 163C6
Comme chaque nuit, mais là après une éprouvante soirée électorale
télévisuelle, j’ai eu un grand besoin de voir freesoulblog, bref
de respirer.
Ouf ! Quel choc ! Un vrai devoir de philo.top niveau. (Pour mon
modeste examen de terminale, il y a bien longtemps, ce fut
‘’pardon et oubli’’... 4 heures, si je me souviens bien).
Comme toujours, que de beauté (Rév d’Arès12/3) dans vos
propos et dans le style si vivant.
Malgré l’heure tardive (ou à cause d'elle), j’ai eu besoin de lire
et de relire. J’ai repensé au mini schéma de mon expérience
personnelle, en 1988 : mon désarroi et mes doutes de catholique
pratiquante et, peut-être, "la raison ayant consulté mon
calendrier", ma très chère sœur Chantal F. m’a tendu le livre qui
devait changer ma vie.
Même s’il n’est pas aisé pour tous de "quitter la lourdeur
du besoin et la frivolité du désir."
Et je me suis endormie en me disant : "Eh bien, moi, j’ai "besoin
de me déplacer" pour mon besoin-désir très fort de
développer ma pénitence personnelle et missionnante.et,
en conscience, je sais que j’ai raison sinon "qu’est-ce
qui me ferait vivre ?"
Ai-je bien tout compris ?
Merci encore et toujours à notre cher juste prophète (Rév
d’Arès xxxvii/2). Élisabeth L. de l'Aude
Réponse :
Oui, ma sœur Elisabeth, vous avez "bien tout compris".
Tout cela est malgré nous compliqué comme tout est compliqué dans
ce monde moderne qui nous emporte et nous fait tourbillonner dans
son vent et nous ne pouvons éviter ni d'avoir des besoins,
ni d'avoir des désirs comme chacun des sept milliards
d'humains, mais nous pouvons ajouter la raison, qui
module besoins et désirs et qui les change
dans des proportions diverses en acteurs de la récréation de
nous-mêmes et du monde. Mais la raison n'est pratiquée
que par une petite fraction de la population mondiale.
Plus notre raison est forte moins déterminants de notre
destin sont nos besoins et désirs, qui resteront de
toute façon inévitables jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8)
du Créateur.
C'est bien la démontration que nous sommes mi-bêtes mi-enfants
de Dieu.
Les proportions de besoin, de désir, de raison,
que nous mettons dans notre existence varient sans cesse et tantôt
nous rapprochent de la bête, tantôt nous rapprochent de l'enfant
de Dieu. Que d'efforts pour dominer sa vie animale et ses tumultes
intérieurs et pour espérer n'être plus que raison, ce qui est
impossible... mais on peut toujours rêver et, si l'on ne rêvait
pas d'être autre chose que ce qu'on est, par exemple éprouvé
"après une éprouvante soirée électorale télévisuelle", comment
pourrait-on acquérir la raison ?
Pendant ma convalescence ma conscience a eu bien des occasions de
balancer entre bête et ange. Une marche à pas vif pour rééduquer
le cœur, le souffle. "Allons prendre un thé, dit sœur Christiane,"
et je vois avec envie — qui mêle besoin et désir —
la tasse de bon thé à la menthe et le petit biscuit dans la
soucoupe, je bois l'un et croque l'autre, comme le chien lappe sa
gamelle, et puis je ferme les yeux avec délice sur la paix qui
suit cette ingestion, cette paix qui entre en moi comme carré de
ciel bleu entre dans mes yeux, et je me sens emporté dans
l'univers paisible qui vient de renaître autour de moi avec amour
et je retrouve la proximité du Créateur et je récite à mi-voix: "Père
de l'Univers, Toi seul est saint... J'étais un chien,
maintenant je prie. Je suis sur la pointe de la dent de scie avant
de resdescendre dans la creux entre deux dents et maintenant cette
ligne brisée de ma vie ne me tourmente plus et je ne rêve plus
d'être un homme-ange, mais c'est quand même en rêvant que j'ai
atteint la sagesse. J'ai compris que c'était sur cette ligne
brisée qu'il me fallait vivre.
24mar15 163C7
Vous avez aimé la vie, vous avez aimé les gens. Vous êtes comme
mon père que j'ai perdu l'année dernière.
Faut se faire une belle petite âme et aller vers les
hommes, ils sont si beaux et si drôles quand on les aimes comme
Lui les aime (de visu). Même les pires on les aimes malgré eux et
malgré nous. Même dans la solitude et les tourments.
Pas d'autre solution !
Après, c'est les mondes sans heures [Rév d'Arès vi/3], les
Hauteurs.Trop d'amour que Dieu nous donne dans nos petits
cœurs.
Mais les mondes sans heures dès ce monde c'est bon
aussi.
La présence du Père miséricordieux, présence puissante, le grand
Brahman des hindous. Allah et Jéhovah en un seul. "La vie est
verte et bien tendre" comme disait Mahomet.
Et Yeuchou qui me dit une fois: "Tu ne les aimes plus les gens ?"
alors que j'étais en train de regarder les arbres avec amour.
S'asseoir prés de Dieu c'est bon aussi et près des hommes. Le Vivant...
"Quand tu sauves la face à bien d'autres que moi
Au nom du Feu et de la Flamme
A ton étoile" (Noir Désir)
Fabrice P.
Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, frère Fabrice, mais comme je connais
plusieurs P. comme vous, surtout en Bretagne, je me dis que vous
êtes lié à des frères et sœurs que je connais ou que j'ai connus
beaucoup mieux. Vous parlez de votre père disparu l'année
dernière. Je pense à Bernard P. mais c'est peut-être quelqu'un
d'autre... ou un inconnu.
Merci pour ce beau commentaire, frère Fabrice.
24mar15 163C8
J’ai lu et relue votre entrée 163, en me disant tout de même qu’il
y avait un désir dans les épousailles.
Dans la prière ce matin : Voilà : J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens
dès qu'ils se sont aimés, quand ils ont désiré connaître leurs
corps, leur vœu secret, Je l'ai scellé. (Rév d'Arès 33/21).
Voilà pour le désir, très constructif celui-là, car la
vie de couple permet d’éprouver la constance, la fidélité,
l’amour, et tant d’autres qualités qui mènent à la raison par les
faits et non par l’intellect.
Jérôme S.-M. d'Ile de France
Réponse :
Je suis heureux de vous voir resurgir sous forme de commentaire,
frère Jérôme.
Merci pour ce message.
Oui, bien sûr, le désir que les époux
éprouvent l'un pour l'autre, c'est l'impulsion qui fait la
joie réservée aux époux (Rév d'Arès 2/3, 9/7), mais ce
n'est pas cette impulsion du désir qui "permet d’éprouver la
constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres qualités qui
mènent à la raison, parce que c'est très souvent l'inverse, c'est
la raison qui surmontant l'impulsion du désir "permet
d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant d’autres
qualités."
Vous n'avez pas idée du nombre de maris ou de femmes qui se
trompent l'un l'autre par désir d'autres hommes et femmes. Vous
n'avez pas idée du nombre d'adultères dans ce monde
moderne.
Le désir est nécessaire entre les fiancés pour s'unir dans des épousailles
heureuses, mais la fidélité s'installe souvent par la raison,
car les tentations existent.
J'ai eu personnellement l'extrême bonheur naturel de ne jamais
désirer d'autre femme que mon épouse Christiane et de
n'avoir jamais eu besoin de me raisonner pour lui être
fidèle. Mais, pour avoir eu la confidence de leurs tourments, je
sais que nombre de nos frères et sœurs n'ont acquis la fidélité
que par la raison, du moins pendant une partie de leur vie de
couple. Après tout, c'est cela la pénitence, c'est la
lutte permanente contre les tentations de toutes sortes, parce que
la raison ne peut exister à l'état pur, elle n'existe
que conjointement au besoin et au désir,
lesquels sont souvent tout fous.
Moi, je n'ai aucun mérite d'avoir été fidèle, mais j'admire le
mérite de certains d'entre nous de l'avoir été par raison. La raison
est l'outil prime du changement de vie ou de la pénitence
!
25mar15 163C9
Vous êtes fous, vous Pèlerins d'Arès. Pourquoi dépenser tant de
talent pour un idéal perdu d'avance ?
D'ailleurs, vous l'avouez ici : Vous ne pouvez éviter de ressentir
besoins et désirs, votre quête de la paix intérieure est
une totale utopie. Quant à la raison elle est dans les
mathématiques et dans les connaissances. Hors de cela la raison
n'a pas de véritable utilité.
Ma femme aime lire votre blog. Il m'arrive de lire par-dessus son
épaule. Nous discutons. Elle croit dans vos déclarations. Moi non.
La gens de raison, de vraie raison — pas de ce que vous appelez
raison ici — ne peuvent pas vous suivre et je vais m'employer (je
ne sais pas encore comment) à ouvrir les yeux des gens qui vous
suivent.
Je reconnais que dans un monde déprimé vous agitez un feu
d'artifices qui distrait et redonne espoir, mais les fusées
d'artifices retombent et il faut faire retomber les vôtres le plus
vite possible.
Il ne vous manque aucune qualité de meneur d'hommes : ni le
courage, ni la patience, ni l'ingéniosité — votre Révélation
d'Arès est sûrement ingénieuse (je ne l'ai pas lue), mais vous
êtes un homme dangereux, si vous croyez à ce que vous dites.
Si vous arrivez à vous imposer, c'est parce que nous honnêtes gens
n'avons pas assez conscience de ce que vous préparez : une société
d'utopistes. Vous êtes aussi utopiste que les écologistes, des
gens dangereux. Mais comme les écologistes vous portez en vous un
principe de mort. Vous disparaîtrez, mais je ne voudrais pas que
vous ayez fait trop de mal jusque là.
Maurice M. d'Ile de France
Réponse :
Vous lisez mon blog par-dessus l'épaule de votre épouse, mais vous
ignoez tout de nous ou à peu près. Alors, vous dites n'importe
quoi. Nous Pèlerins d'Arès sommes des pénitents, des
croyants qui ne se contentent pas de croire, mais qui s'efforcent
de devenir bons et de recruter des personnes bonnes
ou qui s'efforceront de devenir bonnes, parce que le
monde ne deviendra pas bon en priant, mais en étant bon.
Nous croyons à la transmissibilité de la bonté, donc du
Bien, si celui-ci est vrai et n'est pas qu'un mot. Tout
comme le Mal est transmissible, le Bien l'est.
C'est le Fond de La Révélation d'Arès. Bref, nous
renverson la vapeur.
Ceci dit, notre assemblée de Pèlerins d'Arès a quelque
part dans son sein, comme toute société humaine, un "principe de
mort," comme vous dites.
Pour nous le "principe de mort" serait l'oubli qu'il n'existe pas
d'idéal sous forme niaise et simplissime.
Le christianisme d'Église a un idéal niais et simplissime : Selon
lui Jésus serait Dieu mort sur le croix pour racheter nos péchés.
L'islam a un idéal qui ne manque pas lui non plus d'être niais et
simplissime: Il suffirait d'accomplir les Cinq Piliers de l'Islam
pour entrer au paradis. Pour nous Pèlerins d'Arès rien de niais et
de simplissime: Le salut de l'individu et, à terme, le salut
du monde qui est lié au salut individuel, est le fruit
d'un travail sur soi et sur la société très long (des générations)
et très difficile: la pénitence.
La pénitence elle-même n'est pas faite de
bonnes intention. Elle est faite, comme je viens de dire, d'un
labeur. Le foi du Pèlerin d'Arès est une foi d'effort.
Il ne suffit pas de se mettre à la pénitence en mots,
en disant j'aime, je pardonne, je fais la paix, en
disant que j'ai l'intelligence spirituelle sans aucune
preuve concrète de cela et que je me rends libre de tous
préjugés sans les années d'effort pour y parvenir. Le labeur de
chacun est bougrement difficile et compliqué. Notamment nous ne
pouvons pas éviter les zigzags que les besoins et les désirs
inévitablement humains font faire à notre vie et la raison
avec laquelle nous nous efforçons, avec plus ou moins de force
selon les moments, d'aplanir les zigzags, de les rendre moins
aigus.
De toutes les choses d'ici-bas la pénitence est la plus
réfractaire à la facilité et à la modération, parce qu'elle est un
combat intérieur continuel entre trois impulsions : le besoin,
le désir et la raison.
Combien ont quitté notre assemblée parce que cette lutte
tripartite entre besoin, désir et raison leur posait
trop de problèmes, soit leur paraissait impossible et chimérique,
soit leur paraissait trop difficile ? Ils partirent et se
diluèrent à nouveau dans une société qui, bien qu'inconsistante,
leur paraissait plus conforme aux réalités dont est capable
l'humain, oubliant que La Révélation d'Arès leur
affirmait qu'ils n'étaient pas seuls, que des forces invisibles
les soutenaient, bref, perdant la foi.
Quand j'étais adolescent et comme tout adolescent je rêvais d'un
idéal, j'entendais des adultes mûrs me dire: "Tu souriras de toute
cela quand tu aura 30 ans... 40 ans... etc." Cette prédiction fut
vraie quand je me rendis compte, dans les années 60, que le
marxisme était un romantisme qui égarait ou même fourvoyait. Et je
revins à l'idéal quand Jésus m'apparut et me parla et cet idéal je
ne l'ai jamais abandonné depuis 41 ans. Et la lutte tripartite qui
m'écartèle sans cesse, chaque jour, n'a pas cessé, mais je l'ai
assumée et je continue de l'assumer tout en avançant, en
progressant, en ayant une foi de plus en plus forte.
Ainsi suis-je avec mes frères et sœurs de ce petit reste
d'humains pénitents durs et obstinés qui croient que la
pénitence laborieuse est la seule façon de résister au
Mal qui à droite, à gauche, partout, embarque des torrents de gens
à bord de ses beaux autocars dans une fuite inconsidérée vers le péché
des péchés et la mort spirituelle qui est la vraie mort de
l'homme.
Chaque matin je quitte mon lit pour aller au combat, le combat en
moi-même ou s'affrontent besoin et désir sur
lesquels je m'efforce de verser autant de raison que
possible pour les juguler, en fasire des impulsions bénéfiques, et
reprendre possession du Bien avec lequel je naquis et
qui ficha le camps avec la culture, la promiscuité de l'humanité
mauvaise ou médiocre dès mon enfance — Médiocrité et insignifiance
sont des formes du mal.. La Révélation d'Arès a surgi en 1974-1977 en réaction
contre une société humaine en perdition, proche de la mort
spirituelle. Je sais que dans cette société humaine innombrables
aujourd'hui sont ceux aux yeux bandés qui pensent que le Bien
et la pénitence menant au Bien n'ont pas leur
place dans un monde ou triomphe la science — la science qui hélas
dit tant de bêtises parce qu'elle réduit tout —. Ils affirment que
seuls des arriérés, des humiliés, des rêveurs, peuvent s'y
intéresser et qu'il n'y a aucune chance pour que la Parole d'Arès
soit entendue aujourd'hui, sinon par des naïfs et autres simplets.
Mais nous Pèlerins d'Arès dont les yeux sont débandés et
maintenant voient clair pensons l'inverse. Nous croyons que nous
débanderons les yeux du monde.
Quand j'habitais Arès avant 1992, un jour un membre du Conseil
Municipal, lieutenant-colonel à la retraite, m'aborda et me dit:
"Je sais qu'étant marin vous avez fait l'Indochine. Vous êtes donc
un ancien combattant. Pourquoi ne vous voit-on pas au monument aux
morts le 11 novembre, le 8 mai, etc ?" Je répondis: "Une société
qui s'occupe de ses morts est une société morte. Jésus dit qu'il
faut changer le monde, faire un monde heureux et en
paix. Je pense à l'avenir. Je ne vois pas l'intérêt de cultiver un
passé de cruauté et de malheur. Pour moi tout ceux qui ont fait la
guerre ont perdu la guerre, parce qu'ils ont perdu la paix." Il ne
comprit rien à ce que je lui dis. Il me regarda comme on regarde
un fou.
Oui, nous passons pour des fous, mais ça changera.
25mar15 163C10
Voilà un sujet, quand on l'approfondit grâce à ce que vous avez
écrit sur la raison, qui nous fait revoir le film de
notre vie. Avant La Révélation d'Arès [il n'y avaist]
rien de raisonnable en moi croquant la vie à pleines dents ;
j'allais inexorablement dans le mur comme tant d'autres sans m'en
rendre compte.
Arrive dans ma vie La Révélation d'Arès, le choc qu'elle
a provoqué était plus que raisonnable; il était salvateur dans la
mesure où j'allais commencer à changer ma vie dans la
voie de la raison, non seulement matérielle mais aussi
spirituelle en entrant en pénitence, c'est-à-dire à
concilier les deux. N'est-ce-pas la raison absolue qui nous fait
reprendre le chemin d'Éden ?
Merci encore Frère Michel pour votre éclairage sur notre faible
lumignon qui ne demande qu'à briller sous le Feu
de la Parole de Dieu que vous nous transmettez pour la mettre en
pratique.
Puisse-t-elle éclairer un maximum d'humains pour qu'ils retrouvent
l'image et la ressemblance de leur Créateur.
Paul S. de Lorraine
Réponse :
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire !
Plus j'écoute les nouvelles, plus j'ai l'impression d'entendre la
musique de la radio d'un navire qui sombre et descend dans
l'abîme. Je me demande pourquoi les hommes de télévision et radio
continuent de faire un bruit de musique et de mots pour
leur semblables, sinon peut-être tout simplement parce qu'ils sont
payés pour ça. Mais le vrai problème, c'est que ce bruit
ne fait qu'étouffer de ce monde la détresse et quelques cris
d'alarme et d'espérance comme les nôtres.
Je suis heureux que notre mission de Metz ait en vous et en votre
épouse Marie-Jo deux appelant, deux images et ressemblances
de la Voix de Dieu entendue à Arès et que vous répercutez.
25mar15 163C11
Comme je suis heureuse de savoir que votre opération c'est bien
passée, Alléluia !
Et même, vous repartez faire des missions ! Quelle énergie, mon
bien aimé prophète !
Je reste toujours sous une émotion que je ne sais comment nommer :
Joie, ravissement, explosion du cœur, béatitude, tout mon être
vibre par le fait de pouvoir communiquer, avec vous par le biais
de l'informatique, ici par eMail et ailleurs sur Facebook.
Cela fait maintenant cinq ans que je connais La Révélation
d'Arès, grâce à notre frère Tobie.
Pour l'instant, je ne fais pas partie de
l'Assembléede Genève, mais je vais moissonner
avec eux. Je fais le pèlerinage à Arès et à chaque fois j'en
reviens avec plus de détermination pour faire pénitence
et partir à la recherche des épis mûrs. Faire pénitence pour moi est plus facile, car je suis
habituée à m’analyser pour changer le mal qui est en moi par le
bien. La Révélation d'Arès m'aide sur ce chemin et forcément
cela se ressent autour de moi.
C'est vrai que pour moi, moissonner est plus difficile,
peut être parce que j'appréhende l'éventuel désaccord qu'il
pourrait y avoir entre les gens rencontrés dans ma mission et moi.
Pour m'aider à comprendre, j'en parle avec mes frères de Genève.
Mais il est sûr que j'y vais de plus en plus [à la mission de
Genève, rue du Vieux Billard].
Je dirai également que par les temps que nous vivons, parler de
Dieu n''est pas toujours bien reçu. Je ne me décourage pas, car je
ne veux pas laisser le mal prendre le dessus.
[...]
Je vous souhaite un prompt rétablissement. En prière et pénitence
avec vous
Geneviève M. du Canton de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Geneviève.
Je ne comprends pas très bien pourquoi vous moissonnez
avec nos frères de Genève sans vous considérer comme un membre de
leur assemblée. C'est l'intention et la foi de l'humain
qui font de lui un Pèlerin d'Arès, il n'y a pas de niveau à
atteindre pour entrer dans l'assemblée. Comment croyez-vous que
j'étais après les visites de Jésus en 1974 ? Je n'étais qu'un pénitent
débutant et un moissonneur peu brillant. Je me suis
amélioré avec le temps. Vous ferez de même.
Disciple de La Révélation d'Arès, vous venez en
Pèlerinage, vous êtes missionnaire, vous êtes maintenant de ces
humains déconcertants par leurs réaction imprévue à l'égard du
monde qui massivement devient athée, rationaliste. Y risquant tous
les dommages que cela peut causer à notre vie sociale, nous
appelons au Bien les hommes qui ne font rien pour se
sortir du mal sinon en faisant des lois,... tellement de lois
qu'on finit par ne plus s'y retrouver, parce que la justice ne
sort pas des lois, mais du cœur et de l'âme. Et vous
nous avons rejoints !
Je ne vois pas au nom de quoi vous ne seriez pas des nôtres.
Nous n'avons plus peur des puissants, parce que nous avons mis
nos pas dans les Pas de Celui Qui a la Puissance
par excelle,ce : le Père. Le monde se perd sur les mobiles qui
sont les nôtres, qu'ils trouvent extravagants, inutiles ou fous.
Le monde ne voit pas que la clé de notre conduite est la foi
constructive; créatrice, parce que nous avons repris conscience
que nous sommes co-créateurs de la Création. Vous avez rejoint ces
hommes et femmes courageux, vous partagez leurs espérances et leur
combat. Vous êtes bien des nôtres.
Moi, je vous traite en héros (Rév d'Arès xxxv/4-12),
dont vous me semblez avoir toute l'étoffe.
La politique est "l'art de capter à son profit les passions des
autres", a dit quelqu'un, je ne sais plus qui. Nous, nous faisons
tout le contraire: Nous nous efforçons de faire capter notre
passion du Bien par les autres.
26mar15 163C12 Notre frère Bernloub de Lorient a trouvé l'URL de la vidéo que
m'a adressé Raoul d'Auvergne:
Raoul H.-F. d'Auvergne
26mar15 163C13
Merci pour cette entrée encore une fois si lumineuse qui va, j’en
suis sûr, tous nous aider dans notre cheminement.
Prier ne me pose aucun problème. J’aime bien, je sais que j’en ai
besoin et j’en éprouve le désir
Accomplir ? Aïe ! C’est moins facile. Je n'en ai pas forcément le
désir. Par contre, je sais que j’ai besoin de faire
pénitence si je veux me faire une âme. Alors
clopin-clopant je me force à aimer, je m’évertue à pardonner,
je fais des efforts pour être un agent de paix et pour
lutter contre mes préjugés et je travaille sans cesse à retrouver
l’intelligence du cœur. Moissonner les âmes, c’est-à-dire chercher ceux qui
seront prêts à suivre la voie du Bien ?
Aïe, aïe, aïe ! Après vingt-deux ans j’ai rarement le désir —
"qui mêle besoin et désir"(163c6) — d’aller sur le Champ
du Père. Il fut une époque où j’en éprouvais de la culpabilité.
Aujourd’hui, plus du tout. Je n’en ai pas envie ? Peu importe.
L’important c’est que j’y aille.
Je sais, par expérience, qu’il y aura des moments difficiles où il
faudra lutter contre le découragement, parce que les personnes que
j’aborderai m’enverront balader, n’auront pas le temps, ou pire
passeront devant moi indifférentes, sans même répondre à mon
bonjour. Mais je sais aussi qu’à un moment ou à un autre une
personne s’arrêtera, m’écoutera. Je sentirai comme une vibration
de lumière et cette personne sera peut-être un des épis mûrs
que nous cherchons. Je sais tout cela et je me dirai après ma
mission comme à chaque fois : "J’ai bien fait de venir."
La raison. Voilà pourquoi j’ai répondu à l’Appel du
Père : Qui enverrai-Je ? Qui ira pour nous ? (Isaïe 6/8).
Voilà pourquoi je continue à prononcer la Parole pour
L'accomplir (Rév d'Arès 35/6), accomplir mon devoir de pénitent
et de moissonneur.
J’ai le désir de prier ? Tant mieux. Je sais que j’en ai
besoin aussi. Je n’ai pas le désir d’être pénitent
ni de moissonner ? Tant pis. Je sais que j’en ai besoin
de toute manière.
Et puis s’il y a des jours et je ne ressens ni le désir
ni le besoin, tant pis, je sais que c’est la raison
qui prendra la place. Je suis rassuré et je peux continuer à gravir
les Hauteurs Saintes.
Alain Le B. Ile de France
Réponse :
Oh oui, très aimé frère Alain, il nous faut faire pénitence
et vaquer à la moisson même quand nous n'en avons pas
envie.
Le bouddhisme enseigne que l'homme doit avoir dix répugnances. Peu
importe lesquelle (je ne me souviens plus du sens exact de cet enseignement),
mais je trouve cela intéressant et surtout rassurant. Des
répugnances nous en avons sans cesse, mais nous faisons quand même
ce qui nous répugne dans les moments où ça nous répugne, pourvu
que cette action aille dans le sens de l'Appel que nous
a lancé le Père. Notre sentier passe par des niveaux bas
et médiocres autant que par des niveaux hauts et sublimes, mais il
se dirige vers les Hauteurs Saintes. Nous ne trouverons pas la Lumière et la Gloire
inextinguibles avant le Jour. La charrue de notre pénitence va, ouvrant la terre,
chassant les cailloux, peinant, parce que ce soc de fer n'a
pas envie de faire ce travail qui invariablement il recommencera
chaque année, et elle arrive au bout du champ, vire, revient et
recommence à crever la terre où pousseront les épis mûrs.
Voilà le labeur-labour que nous avons accepté de faire et que nous
faisons.
Bravo, frère Alain, continuez !
26mar15 163C14
Tout d'abord je suis très heureux de vous savoir rétabli de
cette opération du cœur.
Mon père a subi une opération du même genre, il y a environ deux
ans à l'âge de 80 ans, Il a eu quelques sequelles post-opératoires
sans gravité toutefois, pendant quelques mois, mais handicapantes
quand même. Maintenant il va mieux et est totalement rétabli,
et je vous souhaite de vous rétablir entièrement le plus
rapidement possible.
Apparemment ce genre d'opération demande une longue
convalescence....
Je trouve que votre belle entrée nous pose la question de notre
éventuelle transcendance par rapport aux sentiments de perception
de nous-mêmes et des autres dans notre vie quotidienne..
Elle pose aussi la question du sens de nos décisions et désirs.
Je pense que nos désirs peuvent nous tromper à notre insu, sur
leurs réalités objectives et finales ; ils peuvent nous présenter
le noir blanc et inversement. Nos désirs obéissent à une
sorte d'impulsivité immédiate répondant à une attente de
réalisation de l'égo, que le monde appelle liberté, mais qui n'est
véritable liberté que si elle s'appuie sur une réalité palpable,
tangible, flexible comme vous dites, c'est-à-dire sur les faits et
leurs conséquences, sur une responsabilité individuelle et
collective consentie, ce qui n'est malheureusement pas du tout le
cas...
Si les besoins s'inscrivent aussi un peu sur ce schéma,
ils englobent un autre mécanisme essentiel, celui de la survie en
général. On choisit difficilement tout ses besoins, même
si on peut bien sûr agir consciemment sur eux par notre choix de
vie, généralement on subit nos besoins, et l'intelligence
est de ne pas s'en créer d'inutiles .
La raison que vous évoquez n'est pas résignation, au
contraire, comme pourrait être la froide raison intellectuelle,
elle est l'acceptation de notre condition d'être humain revenu au
plan Adamique avant le choix malheureux d'Adam [Rév d'Arès
2/5], avec toutes les possibilités et espoirs que celà
implique !.
J'y vois là une raison folle d'espérer !.
Olivier G. de Villeurbanne en Rhône-Alpes
Réponse :
Merci, frère Olivier, pour vos souhaits de prompt rétablissement.
Si votre père est passé par la même oprétaion que celle que j'ai
subie en décembre; vous savez que la convalescence est longue.
Actuellement la cicatrice est faite, le sternum, qui avait été
scié sur toute sa longueur pour ouvrir la cage thoracique est à
peu près entièrement ressoudé. Mais des petits problèmes
surgissent : J'ai un voile qui obture partiellement mon œil gauche
— je travaille actuellement avec le seul œil droit — et je suis
parfois aphone... Je l'étais totalement hier. Je ne le suis que
partiellement aujourd'hui. Demain je serai peut-être de nouveau
aphone ou j'aurai peut-être une voix forte et claire au contraire.
Pendant ma rééducation cardiaque on m'a prévenu que la ciculation
extracorporelle par pompe mécanique pendant qu'on m'avait ouvert
le cœur avait un peu endommagé le système nerveux de la tête et
que j'aurai des problèmes pendant plusieurs mois: perte de
l'équilibre, mauvaise vue, voix éteinte, ouïe pas très fameuse.
J'ai toutes ces déficiences, mais bon! ça passera. Il m'est encore
interdit de conduire ; Christiane tient le volant.
Merci pour tout ce que vous dites à propos du désir, du
besoin et de la raison. Tout cela est juste.
Nous avançons mus par des besoins, aiguillonnés par des
désirs, besoins et désirs auxquels nous donnons l'intelligence
par la raison et la conscience que tout sortira de
l'effort. Oui l'effort ! J'aime cette petite histoire qu'on
raconte à propos d'un saint musulman. Ce saint musulman se trouve
devant un fleuve qu'il lui faut traverser et, soudain, le fleuve
se sépare en deux et un passage à pied sec s'ouvre devant lui
comme la mer s'était ouverte devant Moïse et les Hébreux. Mais le
saint musulman, négligeant le miracle, fait l'effort de remonter
le long de la berge plusieurs kilomètres jusqu'à un gué ou un pont
pour traverser.
26mar15 163C15
Merci pour cette nouvelle entrée qui fait réfléchir, cher prophète.
Je vous connais et suis resté fidèle à votre enseignement
depuis trente-neuf ans.
Aussi, quand je lis sur ce blog que certains détracteurs virulents
vous souhaitent de "crever", je dois dire que ça me fait
particulièrement mal au cœur.
J'affirme que vous êtes un homme bon et droit qui s'acharne avec
courage et une ténacité exemplaires à témoigner d'un évènemen
considérable.
Oui,Dieu vous a parlé et vous a donné La Révélation d'Arès, dont
l'axe central est : La Vérité c'est que le Monde doit changer
en bien (Rév d'Arès 28/7).
Naturellement, [il faut] que les contradicteurs implacables qui ne
vous connaissent pas se fassent une raison, c'est aussi simple que
cela.
Irrésistiblement, notre mouvement spirituel pour un monde d'amour
et de bonté est en marche. Si notre courage et notre persévérance
ne faiblissent pas nous réussirons et ils ont eux aussi tout à y
gagner !
Didier L de Haute Savoie
Réponse :
Je suis ému et je vous dis merci pour ce beau commentaire, vieux
compagnon de trente-neuf ans avec votre épouse Josiane.
Tout frais en ma mémoire restent mes souvenirs de Tours où je
passais régulièrement vous voir. Quand vous n'étiez pas sur les
marchés avec votre barnum à vendre des vêtements (je me souviens
du petit barnum que vous m'aviez conseillé d'acheter pour la
mission des marchés) vous vous dévouiez à réunir une belle assemblée
à Tours. Aujourd'hui cette assemblée s'est réduite à
frère Claude, toujours un fidèle actif, sœur Marcienne et quelques
autres, mais des frères et sœurs de la région s'efforcent de
redonner de l'éclat à cette mission tourangelle sous la
coordination de frère Francis et sœur Jeannine actuellement dans
le Cher. Vous et Josiane avez été les pionniers à Tours.
Des contradicteurs, il y en a toujours. "Nul n'est prophète en son
pays," disait Jésus et "Malheur à qui veut faire une révolution
sans être calomnié !" disait Mirabeau. Que de fois j'ai entendu
dans la public tandis que je parlais: "C'est puéril", "C'est
ridicule," "C'est idiot" ou "C'est balphématoire", "C'est
dangereux". Je crois que dans toute société où la routine et les
préjugés sont puissants, tous ceux qui travaillent pour une
réforme doivent tenir pour inévitable et même pour bon signe que
leurs appels soient combattus.
26mar15 163C16
Notre région des Alpes du Sud est à la une de tous les journaux
internationaux.
Depuis les hauteurs de notre ville des Hautes-Alpes nous
apercevons au loin le Massif des trois Évêchés.
Situé au dessus de Seynes-les-Alpes où notre sœur Gabrielle vient
tenir régulièrement un stand de La Révélation d'Arès.
Nos cœurs se serrent car nous sommes allés randonner dans cette
zone montagneuse.
C'est bien là,en face, vers ces cimes encore enneigées, que
l'Airbus A 320 s'est pulvérisé contre ces marnes grises.
Non loin du Mont Cimet,ou en 1953,un avion de ligne Paris-Saigon
s'était écrasé.
Qu'a donc eu ce co-Pilote pour ressentir le besoin et ce
désir de choisir de plonger vers l’abime de la mort et
d'entraîner avec lui ces femmes,ces hommes, ces enfants, les vies
de ses frères et sœurs humains dans cet abîme ?
Notre monde semble vivre en dehors de la raison.
L'horreur des guerres nous le démontre chaque jour [tout comme] la
pulvérisation des passagers de cet avion.
Votre message concernant la raison, Frère Michel, nous
touche dans nos profondeurs de pénitents-moissonneurs.
"Le vrai langage de raison est La Parole de Dieu"
Seule la pénitence nous conduira au Salut et changera
le monde en Bien.
Notre mission est vitale parce qu'elle ouvrira le besoin
par la raison d'entrer en pénitence dans
le cœurs de beaucoup de femmes et d'hommes.
Elle ouvrira Les Cieux dans leur cœurs.
Notre humanité sera sauvée grâce à la raison retrouvée
en chacun.
Nous sommes reliés, sœurs et frères de la grande assemblée,
autour de notre prophète Mikal pour œuvrer avec le vrai
langage de raison qu'est "la Parole de Dieu" accomplie.
Juifs, Chrétiens, Musulmans, Athées humanistes
accomplissant La Parole du Créateur.
Nous sommes reliés grâce à la raison d'accomplir en
chacun de nous le Dessein du Créateur.
Alors plus de guerre, plus de crash d'avion, de tristesse, de
malheur, de vieillesse, de souffrance.
Plus de mort !
Mais Amour, Paix, Bonheur, Liberté, Créativité, Vie
partagée à l'infinie avec Dieu et en Dieu.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Oui, quelle folie a pris possession de ce pauvre co-pilote dans et
Airbus 320 qu'il a précipité contre une montagne?
On ne saura jamais, mais l'envie de disparaître peut saisir
beaucoup de monde et on peut le comprendre quand on voit ce monde
trompeur, décevant, dur, qui donne envie de fuir... et pour
certains de fuir la vie.
Chaque jour des millions d'hommes, femmes, enfants, meurent dans
le monde. Pourquoi fait-on autant de cas de ces 170 personnes dont
les corps ont été déchiquetés dans l'explosion de l'avion et
dispersés ? Pourquoi ne fait-on pas le même cas des millions
d'autres ? C'est de la mort en général qu'il faire grand cas et
c'est pourquoi nous Pèlerins d'Arès appelons le monde à changer
pour que disparaissent le mal et la mort.
Puisse notre raison devenir assez forte pour changer nos
besoins et désirs ordinaires en un unique besoin-désir
de changer le monde en bien et de le sauver de la
cruauté de cette vie ou le mal et la mort traînent partout.
C'est le grand message de La Révélation d'Arès !
26mar15 163C17
J'ai le désir d'aider mon prochain et c'est tant mieux,
parce que mon prochain a besoin de moi.
Mon prochain a besoin de ma pénitence, le
monde entier en a besoin.
Le monde perd la raison c'est effrayant.
Mes frères croyants perdent la raison. Dernièrement je lisais un
fait divers : Une jeune musulmane en Afghanistan lynchée,
assassinée par la foule pour avoir soi-disant brûlé un Coran.
Ensuite un membre du gouvernement dit que c'était une innocente,
que sa mort est injuste, qu'elle n'avait rien fait. Et quand bien
même elle aurait brûlée ce Coran, qu'est-ce que ça peut faire ?!
On ne torture pas quelqu'un parce qu'il brûle un objet même
"sacré" selon eux.
Oui, frère Michel, ces attitudes me scandalisent, ça réveille en
moi parfois le rejet de la foi et je comprends pourquoi certains
de nos frères humains deviennent athées et je comprends qu'ils
n'arrivent pas à comprendre notre moisson.
Mais aujourd'hui ma foi est de raison. Donc ça va.
Je fais le ménage dans mes émotions pour ne pas me laisser tromper
par la culture, la confusion qui parfois s'immisce dans mon
cerveau. Je me construis Pèlerin d'Ares depuis vingt ans, mais
quand je vois l'obscurantisme religieux ou athée, le scandale se
réveille en moi. Je voudrais tellement que mes frères humains
prennent le chemin du changement, il y a tant de
souffrances et les médias avec leurs faits divers font le bruit
(Rév d'Arès vii/9) qui apporte encore plus de désespérance
au monde.
J'ai lu dernièrement votre article "Les raisons de croire" dans
"Le Pèlerin d'Arès" trimestriel n°41 mars 1988. Il m'a fait
comprendre que ces dernières années j'étais passé d'une foi
"ésotérique" à une foi de raison dont j'ai besoin pour
faire évoluer la moisson. Au début cela m'inquiétait.
Cette foi peut sembler sèche quand on la découvre, mais elle
libère et fait de nous des réfléchis. (Heureux les réfléchis
Matt 5/7).
À un moment pour moi c'était soit installer la foi de raison,
soit ne plus avoir la foi, car j'avais perdu ma foi simpliste. La
foi du Pèlerin d'Arès aspire à l'intelligence et à
comprendre ses raisons de croire.
Stéphanie M. d'Ile de France
Réponse :
Vous dites : "La foi du Pèlerin d'Arès aspire à l'intelligence
et à comprendre ses raisons de croire" et j'ajoute
"d'agir par la pénitence et par la moisson de
pénitents." Voilà un très beau commentaire. Merci, ma sœur
Stéphanie.
Moi aussi quand j'étais dans l'Église j'avais une foi plutôt
"ésotérique"; parce que croire que le baptême fait passer l'enfant
de coupable du péché originel à une l'âme pure, croire que le vin
se change en sang du Christ et le pain se change dans son corps,
n'est-ce pas croire dans la magie ? Mais j'y croyais. Aujourd'hui
je me dis que cet "ésotérisme" est sans importance, parce que ce
n'est pas ce qu'on croit qui sauve, mais ce qu'on fait de bien.
Et c'est à cela que nous appelons le monde.
27mar15 163C18
Ma vidéo [163C12] ne fondtionne pas bien. Elle démarre et puis
elle s'interromp tout le temps. Elle marche par à-coups. Ne
pourriez-vous pas attanger ça? Je crois que je sujet est très
intéressant: les Présidents de la République face à Dieu.
Raoul H.F. d'Auvergne.
Réponse :
Oui, votre vidéo fonctionne mal et je l'ai retirée du blog.
Je le regrette, parce que le sujet est en effet intéressant.
N'ayant pas trouvé chez Le Figaro l'URL original de votre vidéo,
j'avais dû en charger une copie sur mon propre serveur en trois
formats .mp4 .webm et .ogv pour qu'elle fonctionne sur divers
navigateurs. Mais mon serveur n'est pas un serveur streaming et
cette vidéo qui est longue, plus de 12 minutes, demandait à être
chargée par le visiteur de mon blog avant d'être visionnée, mais
le chargement est beaucoup trop long. De là la vision discontinue
par saccades.
Je fais un test aujourd'hui de chargement direct de vidéo sur mon
serveur avec une vidéo courte sur un sujet neutre et amusant: Un
homme et son chien dans un numéro acrobatique, qui dure seulement
62 secondes, que voici :
Cette vidéo fonctione par saccades la première fois, mais la
seconde fois elle est chargée sur l'ordinateur du visiteur du blog
et fonctionne en continu aussi longtemps que ce visiteur n'éteint
pas son ordinateur. Il me faudrait un serveur streaming et je me
mets en quête d'un serveur pas trop coûteux, parce que je ne suis
pas riche.
27mar15 163C19
[Votre entrée 163 dit :] "Moi, je ne sais pas voir ce que je suis.
Mon miroir, c’est les autres ; je me regarde dans les autres."
J’ai quelque difficulté à saisir le début de cette entrée,
bien-aimé prophète : J’y sens comme une sorte de
confusion entre l’apparence (le miroir et le peigne, le rasoir, la
danseuse…) et l’être… humain, que chacun de nous est, et que
personne ne voit, vraiment…
Si je comprends bien cette affirmation — qui me semble être à
double sens — je dirais que tous les hommes en sont-là : quelle
personne sait voir qui elle est ?
C’est là tout le problème du Père et de la mission, et le nôtre
donc ! Celui notamment de la pénitence, par exemple :
Oser se voir pécheur, ou se demander si ce que l’on fait
est de l’ordre du Bien, du mal ou du rien, qui est aussi
un mal !
Je pense que tous les hommes, disons presque tous se voient dans
les autres.
Il existe un phénomène de projection qui nous fait prendre notre
besoin d’être pour une réalité. Et dans cette relation faussée, on
instrumentalise l’autre, cette image de Dieu
momentanément assombrie : On n’aime pas son miroir, mais plutôt l’image
flatteuse qu’il renvoie.
"On" désire se voir, noble, grand, courageux, aimable, généreux,
Bon en somme, tous les hommes n’aspirent-ils pas au Bien ?
Alors "on" invente une image que nous renvoie ce pauvre autre
navré d’être réduit au rôle de miroir : à qui on peut toujours
demander : "Miroir [magique], dis-moi si je suis la plus belle ?
le plus fort ? le meilleur ? Si bien qu’on finit par voir
dans le miroir l’image de soi, à laquelle on tient plus qu’à sa
vie. Et le miroir à son tour nous fait miroir.
Dans cette Galerie des Glaces chacun prenant les autres pour
miroir, personne ne peut vraiment voir dans ses semblables des
frères ; nombreux mêmes pourraient ignorer que l’autre existe
réellement.
Je suis persuadée que ce n’est pas ainsi que vous voyez les
choses, mais du fond de mon lit de malade — j’ai raté ma semaine
au local ! — mon cerveau [rumine ?]
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
La ligne de conduite que nous propose le Père pour changer
nos vies, changer le monde et aboutir au Salut
est linéaire : Il suffit d'être pénitent — d'aimer,
pardonner, faire la paix, être spirituellement intelligent
et libre —, mais moi je ne suis pas naturellement linéaire
; je dois pour m'approcher du linéaire que propose Dieu faire de
gros et continuels efforts.
Vous avez vu juste me concernant, ma sœur Françoise. Je vis en
effet dans la confusion — mot juste — des besoins et des
désirs que modére et contrôle sans cesse la raison
de ma pénitence. Mais ce n'est pas ma nature. Ce n'est pas
non plus la nature de mon épouse Christiane. Nous ne sommes pas
nés pour la vie à laquelle le Père nous a appelés. J'ai répondu au
Père: "Oui !" Christiane m'a suivi et depuis lors nous nous
sommes changés et poursuivons l'effort d'être ce en quoi nous
avons changés: des pénitents.
Je ne suis pas d'accord avec vous quand dites que "tous les hommes
en sont-là : quelle personne sait voir qui elle est ?".J'ai connu
et je connais une quantité considérable de personnes qui savent
parfaitement ce qu'elle sont ou qui, du moins, pensent qu'elles
savent ce qu'elles sont, ce qui revient au même, parce qu'elles
vivent conformément à l'idée qu'elles se font d'elles-mêmes,
vraies ou imaginées.
J'ai cité une amie de ma jeunesse, danseuse classique, qui devait
devenir un grand nom, une ballerine de très grand talent, une tête
d'affiche. Ce n'était pas une question de travail : nous
travaillions beaucoup l'un et l'autre dans des domaines
radicalement différents, mais en accord complet sur la nécessité
de l'effort. C'était une question, comment dire ? de
sensibilité à soi. Elle avait une remarquable maîtrise de
son art, savait ce qu'elle faisait, ce qu'elle valait, bref, ce
qu'elle voulait être. Je n'avais pas cette certitude pour
moi-même. Il nous arrivait de parler, elle et moi, de l'abîme qui
ainsi séparait nos auto-perceptions, les réponses différentes,
voire opposées, que nous donnions aux questions: "Que
suis-je ? Où vais-je ?" Je crois que si nous ne nous
sommes pas mariés alors, c'était moins parce que nos carrières
étaient très différentes que parce que chacun de nous deux n'avait
pas du tout de lui-même et de sa place dans la société la même
image. La sienne était linéaire. La mienne non.
J'ai connu dans ma déjà longue vie quantité de gens qui avaient
d'eux-mêmes une image très linéaire. La plupart des gens se voient
comme ils sont ou comme ils s'imaginent qu'ils sont, ce qui
revient au même. Pour moi la linéarité de l'opinion de soi est le
conformisme. Je sais qu'il existe d'autres définitions, mais c'est
ma définition.
Si ma personne avait été linéaire, elle ne serait pas passée des
convictions communistes de sa jeunesses à la religion, elle ne
serait pas passée du métier d'ingénieur où elle brillait à
l'expérience de l'ésotérisme pratique — expérience qui me démontra
que l'ésotérisme est à 85 % un leurre —, puis à la vie
ecclésiastique. Autrement dit, je n'aurais pas suivi les méandres
d'une vie de recherche menée avec mépris complet du conformisme.
Je connais ou j'entends parler de très peu de personnes qui ont
brisé le conformisme pour suivre la quête de la vérité avec tous
les inconvénients sociaux que cela réserve. Et puis, comme chacun
sait, ce fut la nuit du 14 au 15 janvier 1974 la rencontre avec le
Ciel : Jésus, suivie de la rencontre avec le Créateur en 1977.
C'est peut-être à cause de mon non-conformisme, rare dans le monde
au point extrême où je l'avais pratiqué avant Arès, que le Père a
fait de moi son messager humain, qu'on appelle prophète.
Bref, je ne crois pas que les gens ne soient pas linéaires pour la
plupart.
Par contre, beaucoup de Pèlerins d'Arès sont des personnes non
linéaires, qui vivaient dans la confusion des besoins et
des désirs et qui n'ont imprimé à leur vie la discipline
de la pénitence que par la raison, la
raison que leur a donnée La Révélation d'Arès.
Notre raison est une force, mais l'inverse du
conformisme qui est une force d'un autre ordre.
N'avez-vous pas ressenti dans la mission, qui est très difficile,
que la difficulté vient pour beaucoup du conformisme des gens qui
remplace la raison dans la maîtrise des besoins
et des désirs ? Le conformisme fait des gens ce qu'ils
veulent être et ce qu'ils sont pour finir. Attention, ma sœur Françoise ! Ceci est un blog. Ne lui
demandez pas la rigueur étudiée d'un traité de psychologie, de
sociologie ou de philosophie.
27mar15 163C20
Je vous envoie cette affiche conçue pour la vitrine [du local de
mission] issue d'un travail de notre goupe de Lorient: Guermia,
Daniel, Yvette, Louise, Françoise, Claude et moi-même.
Tous y ont participé.
Cela a été un beau partage de mise en valeur de votre pensée (le
texte est de vous).
Voilà, je pense la raison résumée.
Bernard d.l.F de Bretagne-Sud
Réponse :
J'aime beaucoup l'affiche. Sa simplicité est éloquente. Merci de
me la communiquer.
27mar15 163C21
J'ai donné hier mes deux derniers tracts. L'un d'eux était destiné
à un jeune homme qui cherchait du boulot et à qui j'ai dit que le
Père de l'Univers embauchait. Ces tract évoquent le volcan de Bien
inspiré par notre frère Éric D. et qui remplacera le volcan
de lave inspiré de l'entrée 134 intitulée perspective.
Dans cette nouvelle entrée [163] qui parle de trois forces
d'impulsion incitant à l'action vous rappelez un moment donné
"Oui, bien sûr, le désir que les époux éprouvent l'un pour
l'autre, c'est l'impulsion qui fait la joie réservée aux époux
(Rév d'Arès 2/3, 9/7), mais ce n'est pas cette impulsion du désir
qui "permet d’éprouver la constance, la fidélité, l’amour, et tant
d’autres qualités qui mènent à la raison, parce que c'est très
souvent l'inverse, c'est la raison qui surmontant
l'impulsion du désir "permet d’éprouver la constance, la fidélité,
l’amour, et tant d’autres qualités. Vous n'avez pas idée du nombre
de maris ou de femmes qui se trompent l'un l'autre par désir
d'autres hommes et femmes. Vous n'avez pas idée du nombre d'adultères
dans ce monde moderne." (24mar15 163C8)
Cela me rappelle ces deux jeunes gens,un beau matin du mois
dernier, sans doute finissant leur nuit dans une ruelle, qui
s'embrassaient passionnément, se déshabillèrent et s'unirent. Ils
étaient à côté d'une poubelle. Embarrassé comme une poule devant
un couteau, gêné pour eux, le laveur de carreaux arrivant sur les
lieux, retira quand même la croûte de sa lèvre : Que faites vous ?
Que faites vous ! Ils se réveillèrent... N'avez vous pas honte ?
N'avez vous pas honte ! En renfilant leur pantalons. Oui..dit la
jeune fille, plus gênée que le garçon quand même, qui me tournait
le dos, à qui j'avais sans doute cassé le délire et ils partirent.
Sur-réaliste la vitesse où le monde s’effondre !
Le désir sous toutes ses formes, fait parti de notre vie, cette
force, énergie fascinante, dont la nature est jaillissante comme
le volcan de lave, violente et explosive si contrariée, cette
passion qui pousse à l'action pour sortir de la routine et lui
redonner un semblant d'existence intense qui s'embrase comme un
feu de paille montant aussi haut qu'il fera des cendres d'où
renaissent des phénix. Du latin "désiderare" regretter l'absence
de" contenant "sider" de sidus : "astre" évoquant l'univers.
Cette passion brûlante serait-elle à l'origine de la faiblesse et
de la mort ? Serait elle née avec la faute et la chute d'Adam
après qu'il ai abâtardie( la pommeraie 230) la race ( xii/5)
entrainant avec lui la nature qui se jetait à sa poursuite par la
grâce du Souffle originel ? (Rév d'Arès 1/10 ;
2/14 ; 2/19 ; 4/10 ; 13/9 ; 15/4).
Transformant la fusion d'une seule chair bénie (Rév d'Arès
26/9) et baignant dans l'unité des remous transfigurant de
Bézatha ( 33/22), en un désir de noce qui branle
(comme) l' (af)front(emen)t de bouc(s)(vii/7),
affrontement-choc comme pour retrouver l'unité devant le mur du temps
et à sa suite son bruit, bâti par l'homme devant la
lumière de la Vérité, de la liberté et du bonheur où Adame
et Haouha étaient occupés à être heureux ("Le Pèlerin
d'Arès 1989" "La pommeraie" p.232) dans le Jardin(Genèse
2/8-10) de Dieu. Le vent de la pommeraie souffle comme un
rappel à l'oreille de l'âme (4/5-6, 17/4; 20/4), la
brise de l'adultère originel, procédant d'une innocente ignorance,
mais folle ambition ("La pommeraie" p.224) générant au fil des
millénaires la réalité d'un faux besoin et d'une fausse vérité.
Besoin d'un juge, d'un roi, d'une loi et d'un droit (1 Samuel
8/7). Mais la race abâtardie retrouvera grâce du Tout Puissant, des
millénaires plus tard à Arès. Dette de l'Amour (12/7)
pour le prix d'un affrontement des forces d'oppositions, dans
chocs d'épées, de boucliers des compagnies en armes de l'Éternel
Dieu des Armées.
Prix du désir, ce regret, cette absence de l'unité, arrosé par les
Larmes et par le Sang (Rév d'Arès 5/2) versés
sur la cavité asséchée de la rivière des siècles (1/2, i/6) pour
combler ce vide métaphysique engendré par les coulées de
pierrailles stériles (14/1).
Ô Père, après avoir redonné l' Indonnable, pour refaire la race,
par ta grâce, sous l'impulsion de Ta Raison qui est
folie aux yeux des hommes, tu relance l'Alliance. Tu
nous rappelles et mets encore en garde contre cet adultère
(Rév d'Arès 33/23) sacrilège (12/8) qui a déjà causé tant
de malheur dans ce Jardin de jadis aujourd'hui devenu la
terrible terre.
Ô homme de désir ,écho du besoin naissant
d'une chute sans fond, tu vois encore la passion du printemps des
coquelicots, des fleurs et des fruits que tu prends pour la raison
d'aimer... à perdre la raison comme dit le poète. Retrouve ta
place pour que ta folie devienne la Raison du Père qui
tend Sa Main jusqu'à toi pour te redresser et te mettre en marche
vers Sa Montagne Saintes (7/7).
En l'Amour du Père.
Guy I du Languedoc
Réponse :
Votre commentaire est lyrique comme la prière d'un mystique. Je ne
suis pas sûr que tous les lecteurs de ce blog puissent comprendre.
Méfiez-vous quand même du mysticisme. Dans la recherche de
l'inaccessible on devient incompréhensible.
Merci pour le commentaire et le tract, mon frère Guy.
27mar15 163C22
Besoin et désir surtout, et parfois raison, tout cela se bouscule
dans le cerveau du pauvre homme-dieu déchu que nous sommes devenus
après la chute d’Adam.
Et si nous n'étions, en somme, que de gros égoïstes, surtout nous
les mâles, plus proches encore du singe que de Dieu?
“Les messages soigneusement calculés de compassion et de
fraternité des grandes religions n’ont pas mis en perce la
barrique étanche de l’individualisme et de l’égoïsme.”(Entrée 163)
Et dans le Livre :Le singe, (de ses) deux mains (il) mange.
L’homme (a) une main (qui) mange, une main (qui) donne. Mes
(deux) Mains donnent (Rév. d’Arès XXViii/18)
Dominique F., un australopithèque du Roussillon.
Réponse :
Puissent beaucoup "d'australopithèques" comme vous entrer dans le
petit reste de pénitents !
Vous vous méprisez un peu trop, frère Dominique. Nous avons tous
en nous quelque chose de l'animal — de là les besoins et
désirs que nous ne pouvons éviter — et de l'ange
ou de Dieu — de la la raison. C'est la cause inévitable
du problème dont traite La Révélation d'Arès, problème
pour la solution duquel elle nous recommande la pénitence. Aucun "singe" ne peut faire pénitence. L'homme peut.
Cela fait un différence considérable.
Nous sommes pénitents par raison.
Le besoin et le désir ne sont pas toujours la
cause du péché, mais c'est par eux que vient le péché
quand besoin et désir passent du bien
naturel au mal. La raison nous permet de mieux qualifier
ou reconnaître nos besoins et désirs pour ne
conserver que ceux qui sont nturellement bons.
28mar15 163C23
J'ai pris l'initiative de créer le site AbsoluteLife en automne
2005.
Vous aviez eu un accident cardiaque au cours de l'été et pendant
ce pèlerinage-là, j'avais ressenti — à tord ou à raison — que l'assemblée
de cette époque n'était pas prête à vous voir partir à ce
moment-là.
Je ne sais pas pourquoi, je ressentais que la foi des frères
d'Arès — les pèlerins d'Arès — serait partie en déliquescence.
Je vous avais contacté alors que vous étiez sur votre lit
d'hôpital, sachant le risque que je prenais, pour vous inviter à
participer, avec le frère Bernard d.l.F et trois autres frères et
sœurs bretons, à des échanges sur fond spirituel, ce que vous
aviez accepté et qui devinrent ensuite ce qu'on appela des Tables
rondes (autour du prophète).
Quelques mois auparavant, vous m'aviez communiqué, à mon grand
étonnement qu'un site personnel de témoignage de La
Révélation d'Arès que j'avais bidouillé et mis en ligne sur
l'Internet pourrait servir à votre mission américaine et que vous
étiez d'accord pour le traduire stricto-senso en anglais. Ce qui
fût fait ensuite avec ce site AbsoluteLife.
Certaines photos des travaux de la Maison de la Sainte Parole à
Arès (sur le document kaléïdoscope joint dénommé "Été 2005 -
2006") sont celles que vous aviez posté vous-même, le 7 janvier
2006 très exactement, dont celle au côté de votre fille Nina, que
j'ai récupéré sur le site AbsoluteLife des origines, encore en
service ici : http://absolutelife.free.fr et que j'utilise, chose
étonnante, pour ma mission américaine naissante. (et d'ailleurs,
en ce moment je reçois une foultitude d'abonnements d'américains
sur mon compte d'auteur sur Twitter, alors que je les attendais
sur un autre compte, dédié à la langue anglaise et aux USA
(ahaha).
C'est aussi à cette époque que vous aviez publié une courte
présentation de mon initiative sur l'Internet, lors du démarrage
de Freesoulblog (doc pdf joint pour mémoire).
Nous sommes en 2015, et avec une nouvelle opération au cœur, une
opération très lourde cette fois...
Votre réponse au commentaire 163C14 m'a touché, bien que je ne
sois plus trop dans le coup. Mais bon ! je tenais à me manifester
et je me dis qu'on aura quand même joué les prolongations et fait
10 années de plus ! Puissiez-vous en faire encore dix autres !
Que Dieu lave votre cœur avec de la neige, comme Il le fit pour le
prophète Mahomet, ...et comme Il le fit aussi pour moi d'ailleurs,
dans ces années-là.
Au début, j'ai pensé que je voulais vous envoyer seulement un
document de type image kaléïdoscope "Été 2005 - 2006" sans aucuns
commentaires. Donc si vous trouvez cela préférable, pourquoi pas.
Guy P. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très ému pat votre commentaire, mon frère Guy, et je vous
remercie de tout mon cœur.
J'aimais beaucoup votre site Abslutelife, mais, étant seul et ne
pouvant malheureusement pas tout faire, j'ai dû me tourner vers le
très gros problème causé par le disparition tellement inattendue
de deux de nos missions: Strasbourg et Nancy en 2009, et la menace
de disparition de la mission de Nice en 2010 et depuis lors j'ai
dû me consacrer au sauvetage des missions de France, beaucoup
voyager pour les visiter, les aider. Il m'est impossible depuis
lors de retourner vers le site Absolutelife, dont j'ignorais même
jusqu'à aujourd'hui qu'il existe encore.
Je me suis depuis 2009 beaucoup occupé de la mission à Paris que
j'ai entièrement réorganisée et si vous n'étiez un frère aussi
sauvage et isolé, je vous aurais rencontré à la mission de Paris
rue Raymond Losserand, mais vous vous êtes écarté d'elle. Je ne
porte aucun jugement sur votre attitude, je respecte votre liberté
; j'explique seulement pourquoi j'ai du délaisser Absolutelife
faute de pouvoir être partout.
Je suis heureux que vous ayez tourné Absolutelife vers les USA
d'où vous recevez "une foultitude d'abonnements". Moi-même j'ai
dû, pour voler au secours de notre mission française, que la
"mission sociale" de treize ou quinze ans avait bousillée et qu'il
m'a fallu respiritualiser, abandonner la mission américaine. Je ne
suis plus jamais retourné aux USA depuis. Vous aurez tôt ou tard
maille à partir avec les protestants américains : Baptistes,
évangélistes, etc., comme cela m'était arrivé, car certains sont
très dogmatiques et me traitent de Satan parce que je ne crois pas
que Jésus est Dieu mort sur la croix pour la rédemption des
péchés, et parce que je dis que ce n'est pas la foi qui sauve
(dogme protestant fondamental) mais le bien qu'on fait
qui sauve.
28mar15 163C24
Petite anecdote que m'a rapporté un jeune ami syrien en exil au
Liban (il est recherché par la police secrète de son pays) où il
dirige un camp de réfugiés : Là-bas sont, entre autres, soignés
tous ceux qui le nécessitent sans restrictions.
Ont ainsi été accueillis 3 combattants de l'EI [l'État Islamique :
Daech, ISIS] , sans qu'il leur soit demandé quoi que ce soit.
À leur rétablissement, ils avaient renoncé à leur serment au
califat de l'EI pour repartir à la lutte contre le pouvoir du
président Assad.
Sur ce dernier point ma réaction est restée évasive, car je ne
saurais évaluer la justesse de la cause au vu de tous ces pays
ayant basculés dans le chaos après avoir mis à bas leurs
dirigeants même s'ils étaient peu recommandables. Je retiens que
ce petit bout d'amour inconditionnel, le soin sans conditions, a
fait évoluer ces hommes… c'est un début !
David W. d'Auvergne
Réponse :
Mon frère David, oui, c'est un fait que le bien qu'on
fait à un fauteur de mal provoque quelquefois chez celui-ci
l'envie du Bien, et cela doit être beaucoup plus fréquent
en Orient ou le sens de la reconnaissance existe encore.
Ce n'est pas le cas chez nous, hélas. Nous avons une sœur de foi
qui s'emploie quotidiennement en bénévole dans les Restaurant du
Cœur de sa ville. Cette sœur me dit : "Nous manquons terriblement
de bénévoles. Pourtant, nous dstribuons des vivres et donons à
manger à un nombre considérable de chômeurs, de gens qui vivent
dans la pauvreté et pour la plupart oisifs. Eh bien ! aucun
d'entre eux ne se propose pour nous aider et pourtant ils en ont
largement le temps." Le sens de la reconnaissance n'existe presque
plus chez nous."
Vous parlez du Liban. Les Pèlerins d'Arès ont des frères et sœurs
dans ce pays. Tous les Pèlerins d'Arès libanais, à ma
connaissance, ne sont pas des suppôts de Bachar al Assad,
président de la Syrie, mais tous disent: Bachar el Assad a été et
reste protecteur de toutes les religions: Musulmans de toutes
sortes : Sunnites, Chhites, Alaouites, Druzes, etc., Chrétiens de
toutes sortes, Juifs de toutes sortes, en Syrie et, même si à côté
de cela il est un dirigeant très dur à la tête d'une clique
corrompue, nous préférons cet homme qui protège tous les hommes
du Livre, comme dit le Coran, à Daech qui a une vision
étroite et criminelle de l'Islam.
Pourquoi votre ami syrien est-il victime de la police de Bachar el
Assad ? Pourquoi les combattants de l'EI ont quitté l'EI mais
continuent de combattre Bachar el Assad ? Pour moi c'est assez
énigmatique, mais je ne suis pas syrien, je ne peux pas tout
comprendre. J'ai quand même un peu peur qu'on ait manqué de
patience et de volonté de solution pacifique en Syrie comme les
Américains en ont manqué en Irak envers Saddam Hussein, et qu'on
voue maintenant la Syrie à la barbarie comme l'Irak, pays détruit
et quasiment en ruine, est voué à la barbarie.
Ici aussi il faut mesurer avec sagesse les besoins, les désirs
et la raison — raison dans tous les sens du mot.
28mar15 163C25
Très heureux de pouvoir profiter à nouveau de votre
enseignement.
Vous venez de subir une opération à cœur ouvert, ce qui n'est pas
rien, et en plus vous avez fait une syncope. Les médecins, malgré
toutes les analyses possibles, n'ont rien trouvé qui pût avoir
causé la syncope. Alors vous dites : "J'ai été mort, et je suis
ressuscité !" Alléluia !
Vous écrivez :
"Nos vies sont étranglées par les doigts de la religion, de la
politique, de la loi, des règlements, des calendriers et horaires
(entrée 163);
mais aussi :
"Il faut rester dans ce monde pour le changer de l'intérieur",
et aussi :
"Le changement commence par soi-même, quand on accomplit
la pénitence (amour, pardon, paix, liberté, droiture,
intelligence du cœur, etc..)".
En 2009, la raison me disait de résilier mon
abonnement téléphonique car je téléphonais très peu. À chaque
lettre de résiliation que j'envoyais en recommandé, l'opérateur
m'envoyait une facture. Au bout de la troisième lettre
recommandée, j'ai reçu chez moi un nouveau téléphone sans l'avoir
demandé. Au bout de la cinquième lettre recommandée, l'opérateur
me réclamait une année d'abonnement, et me menaçait, sinon, de me
poursuivre au contentieux. J'ai répondu que j'en profiterais pour
expliquer au grand jour sa façon d'agir. Finalement, il m'a écrit
"qu'il prenait en charge une année d'abonnement, mettant ainsi un
terme à la procédure de recouvrement". J'ai rendu le téléphone que
je n'avais pas commandé dans une boutique de l'opérateur, et j'ai
acheté un téléphone à carte chez un autre opérateur.
Je pense que j'ai eu raison de ne pas céder à cette
loi cupide.
Aujourd'hui, je veux croire que si les résiliations d'abonnements
sont plus faciles, c'est un peu grâce à moi. J'avais contacté "60
millions de consommateurs" et "la Direction de la concurrence, de
la consommation et de la répression des fraudes".
Aujourd'hui, si je partais en retraite, mon salaire serait divisé
par deux. La raison me dit que je dois continuer de
travailler. Alors le pense à votre âge avancé (86 ans en juillet
2015) et à votre courage.
Mon épouse Danielle serait aussi en âge de prendre sa retraite
mais continue de travailler, et la raison me dit: "Si
nous étions propriétaire de notre logement au lieu d'être
locataires, ça serait mieux pour tous les deux."
Mon père vient de décéder et a fait un testament dans lequel il
m'aurait laissé une certaine somme d'argent. La raison
me dit que cet argent me permettrait peut-être d'être
propriétaire. Mais le notaire m'informe que je ne pourrai pas
toucher cette somme avant le décès de ma belle-mère, car elle a un
usufruit sur lui, mais que je dois d'abord et sans avoir touché
cet argent, payer les droits de succession s'élevant à cinq fois
mon salaire avant fin mai 2015 !
La loi des rats (Rév d'Arès xix/24) dit donc que "je
dois d'abord payer, et que ma belle-mère peut dépenser cet argent
si elle en a envie."!
La raison me dit que cette loi des rats est
injuste, et que je risque de payer très cher pour finalement ne
rien récupérer du tout.
Je suis balloté entre besoin, désir et raison
:
J'ai le désir d'être en bons termes avec ma belle-mère.
Pourtant elle me menace par téléphone : "Tu vas arrêter (sous
entendu de réclamer ton héritage), sinon ça va aller mal".
J'ai aussi le besoin d'être en bons termes avec elle,
car elle est la chair de ma chair [?]
Vous avez écrit :
"Le besoin d'avoir doit devenir le besoin de ne pas avoir". Mais
"ne pas avoir" à condition que les autres acceptent de partager,
ce qui n'est pas le cas dans cette génération.
La Parole dit aussi : [...] car J'ai interdit [...] qu'on
détourne vers l'échoppe du banquier et du marchand la récolte du
paysan et le salaire de l'ouvrier par toutes sortes de
séductions et de corruptions" Rév d'Ares 27/5)
et Ils (les puissants de la religion, de la politique, de
l'argent) ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et
toutes leurs abominations en alliances qu'ils font habilement
sceller par ceux qu'ils dominent pour les corrompre, les
tromper, les voler, mais ils connaîtront le châtiment de ceux
qui scandalisent" (Rév d'Arès 27/8-9).
La loi s'impose à moi pour payer des droits de succession sur une
succession que je ne toucherai peut-être jamais.
Je pourrais refuser cet héritage, mais la raison me
dit que je dois essayer d'infléchir cette loi des rats
injuste et cupide, et que Dieu et la mission auraient aussi
l'utilité de cet argent. Tu aideras l'opprimé contre l'oppresseur, le spolié contre le
spoliateur; avec tes frères des steppes (des hommes au soutien
inattendu vers le bien) tu établiras l'équité (Rév d'Arès
28/10).
Je dois donc défendre ... la justice.
Vous avez écrit dans l'entrée précédente (162) : "Ce monde va tôt
ou tard s'effondrer (162C42)."
Un effondrement, c'est brutal. En ce moment, je lis avec beaucoup
d'intérêt le livre d'Agnes Verdier-Molinié aux éditions Albin
Michel :"On va dans le mur...il faut agir d'urgence" qui explique
pourquoi on y va et qui donne des solutions qui fonctionnent dans
d'autres pays.
Comme quoi nous vivons dans une société complexe qu'il faut
essayer de ramener petit à petit vers le Bien, mais quatre
générations n'y suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Jean-Luc Q. d'Aquitaine
Réponse :
De même que le mot amour désigne des choses très diverses, le mot
raison désigne des choses très diverses.
Vous parlez ici de raison au sens terre à terre de bon sens dans
la conduite de la vie matérielle. Votra raison est celle opposée à
la pensée spirituelle, immatérielle comme l'âme est
immatérielle.
Mon entrée 163 parle de raison au sens spirituel ; la raison
de l'entrée 163 est la raison qui conduit au salut
et qui sert à dominer ceux de nos besoins et désirs
qui engendrent le péché et s'opposent au salut.
Ceci dit, oui, vous avez eu raison de vous opposer auc abus de
votre compagnie de téléphone et de vous opposer aux raisons
notariales de vous faire payer des droits sur un bien dont vous ne
profiterez peut-être jamais.
Je connais très mal la loi sur l'usufruit en France. Je ne
bénéficie pour ma part que d'un seul usufruit : Dans les locaux du
Pèlerinage d'Arès, qui sont la propriété de L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, la pièce avec une toilette attenante dont je me sers tous
les jours pendant le pèlerinage pour revêtir ma tunique ou
travailler, mais je ne crois pas que j'aie le droit de vendre
cette pièce et ainsi de changer les locaux du Pèlerinage en
co-propriété.
Votre belle-mère aurait-elle le droit de dépenser selon sa guise
toutes les valeurs (je pense qu'il s'agit de propriété immobilière
ou de placements particuliers et non d'argent) qui sont, si j'ai
bien compris, votre propriété par héritage, dont elle n'est que
l'usufruitière ? Je ne sais pas, mais cela si c'était le cas,
cela me semblerait bien curieux. Toutefois, comme je dis, je n'y
connais pas grand chose et n'étant pas un homme avide d'argent et
de propriété, ces questions ne me tracassent pas.
Inquiétez-vous seulement de la raison spirituelle qui
vous permet de contrôler vos besoins et désirs
matériels de sorte qu'ils ne deviennent pas péché.
29mar15 163C26
J'ai remarqué plusieurs fois que les mots et les formules
particulières que vous employez, frère Michel, et qu'emploie la
mission après vous se trouvent répercutés par les religieux et les
politiques.
C'était par exemple très net avec le verbe changer et le
mot changement qui n'étaient pas utilisés en 1974 et
1977 et qui ont apparu dans les discours, les sermons et les
journaux dans les années 80.
C'est meintenant très net avec le mot bien [le bien].
Je vous transmets ici une photo de la couverur du "Pèlerin" du 22
janvier 2015 sur laquelle on voit le Grand Rabbin de France Haïm
Korsia qui déclare : "Un jour le bien l'emportera.",
après les massacres de "Charlie Habdo" et du "Super Kasher" de la
Porte de Vincennes.
Comme on nous a fermé les portes des media, la presse, la
prolitique et la religion nous pillent sans vergogne.
Agnès J. de Haute Loire
Réponse :
Merci, ma sœur Agnès, pour cette information que vous n'êtes pas
la seule à me donner. Cette image m'a déjà été communiquée par
trois frères et sœur.
30mar15 163C27
Je vous demande pardon de vous avoir laissé entendre [voir 163C19]
que je demandais à votre blog "la rigueur étudiée d'un traité de
psychologie, de sociologie ou de philosophie".
Je ne comprenais pas, tout simplement, le début de cette entrée et
je voulais susciter une explication plus claire, pour moi.
Je reconnais que, quand on a le cerveau tout embrouillé et
brumeux, la simple sagesse — ou raison — commande, simplement,
d'éviter de participer au blog du prophète ! La bonne
volonté ne justifie pas tout.
Un grand merci cependant pour votre très subtile et riche réponse
— et aussi pour ce (que j'appelle) "à la fin de l'envoi, je
touche".
Je me permets, pour conclure, de vous envoyer la fin de 163C19
telle qu'elle fut écrite, en vous demandant de d'excuser mon
cafouillage…
"Je suis persuadée que ce n’est pas ainsi que vous voyez les
choses, mais du fond de mon lit de malade — j’ai raté ma semaine
au local ! — mon cerveau enfiévré a conçu ces quelques divagations
que j’ose vous livrer…"
Il est vrai que rumine n'était pas inintéressant. Vous voyez aussi
bien de loin que de près, mon bien-aimé Frère !
Je vous embrasse, très cher prophète du Père.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Ne vous excusez pas, sœur Françoise.
Votre commentaire 163C19 a été très utile en me permettant de dire
des choses qu je n'aurais sans doute jamais dites autrement. Votre
commentaire a été une cause d'enrichissement. Merci pour lui.
Je comprends bien que vous étiez malade, enfiévrée, mais nous en
sommes tous là. Je veux dire que la Parole de Dieu et la tâche
prophétique et apostolique qu'elle fixe à son témoin et à ses
compagnons et compagnes de foi ne s'adressent pas qu'à des hommes
et femmes en bonne santé et en paix. Elle s'adresse à ceux-ci dans
tous les états inégaux de l'existence, quand on est jeune, quand
on est vieux, quand on a tels nature et caractère ou tels autres,
quand on est issu de telle culture ou de telle autre, et aussi
quand on pète la forme et quand on est patraque. L'homme total est
cet homme inégal et j'en tiens compte.
Soyez en paix, ma sœur Françoise.
30mar15 163C28
Michel,
J'imagine qu'il ne doit pas être facile pour votre fille Nina de
trouver une place dans votre emploi du temps chargé afin de
déterminer le jour d'une entrevue, c'est pourquoi je veux au
préalable m'entretenir avec vous au sujet de La Révélation
d'Arès.
Voilà, mon outil professionnel est le théâtre, que je pratique
depuis plus de 25 ans.
Je n'ai eu de cesse toutes ces années d'aborder le thème sensible
du spirituel dont l'intelligence dans l'amour est le véhicule et
la vérité intérieure, la paix en soi à atteindre.
J'ai notamment amené sur les scènes des facultés de Bordeaux
et celle de la faculté d'Astrakan en Russie, le magnifique texte
"Stabat mater furiosa" écrit par Jean-Pierre Siméon, à la lecture
duquel je vous invite, si vous avez le temps.
Aujourd'hui, c'est la puissance du verbe de L'Évangile donné
à Arès [première partie de La Révélation d'Arès]
que je désirerais amener jusqu'aux oreilles et dans le cœur du
plus grand nombre, et cela dans la plus grande simplicité et la
plus stricte rigueur nécessaire, qu'il demande et que l'outil
théâtre selon moi demande aussi.
Je vous en prie, considérez ma proposition afin de m'aider à aider
mon prochain, car je sais que le monde à besoin d'écouter la
Parole pour se mettre en action.
En toute fraternité.
David P.
Réponse :
Depuis quarante-et-un ans plusieurs projets de films de cinéma ou
de pièces de théâtre ont été faits sur le thème, voire sur le
texte même, de La Révélation d'Arès, plus
particulièrement L'Évangile Donné à Arès. Aucun de ces projets n'a été réalisé.
Les raisons pour lesquelle ces projets n'ont pas été réalisés sont
diverses. Je ne peux pas m'y étendre ici.
Disons, grosso modo, que les causes d'échec vont du refus de
producteurs de cinéma ou de directeurs de théâtre de participer au
projet à la difficulté des adaptateurs et des arrangeurs de bien
comprendre ou d'oser dire dans sa totalité claire ce que dit la
Parole d'Arès.
Autrement dit, le silence cinématographique ou théâtral a été dû
soit au souci des adaptateurs de produire quelque chose
d'artistiquement acceptable par le public, donc dû à
l'édulcoration ou à la déformation du propos ou du script et mon
refus de laisser altérer le Message que je m'efforce de répandre,
soit au souci des producteurs de films et des directeurs de
théâtre de rendre public un sujet polémique — comme "La dernière
tentationdu Christ" de Sorcese a produit par exemple.
Si vous avez un projet, soumettez-le moi. Adressez-le moi, à
Michel Potay, B.P.16 33740 Arès. Vous pouvez aussi le soumettre à
l'actuel éditeur de La Révélation d'Arès : ADIRA, 29 rue
du Rhône 1206 Genève, Suisse. La Révélation d'Arès n'institue ni religion ni dogme ni
piété ou cérémonial, cette liberté d'espérance donne du champ à la
création artistique, aucun doute, mais à ma connaissance, vous
n'êtes pas Pèlerin d'Arès, c.-à-d. vous n'êtes ni un pénitent
dans votre propre existence ni un moissonneur (apôtre)
de pénitents. De ce fait, vous aurez, je n'en suis pas
sûr mais je le crains, du mal à percevoir la foi d'effort et
l'apostolat (et ses grandes difficultés) qui sont ceux du disciple
de La Révélation d'Arès. De là peut-être des
difficultés pour vous aussi à l'adapter avec rigueur pour le
théâtre.
Ceci dit, mon frère David, vous pouvez toujours prendre contact
avec ma fille Nina pour qu'elle ménage une entrevue entre vous et
moi au local de la mission de Bordeaux. Je crois savoir, d'une
conversation que je viens d'avoir avec elle, que vous avez
l'adresse électronique de Nina.
30mar15 163C29
La liberté de l’homme c'est-à-dire son libre arbitre.
Le choix reste toujours possible entre le vrai et le faux, le bien
et le mal.
En fait le choix d’aller vers Dieu ou de s’éloigner de lui.
C’est précisément cette liberté de choix que fonde la
responsabilité de l’homme et par là sa relative autonomie et sa
dignité. Cet équilibre constant entre les influences bonnes et
mauvaises qui conditionnent la possibilité de choix.
Est mal tout ce qui constitue une opposition perverse au dessein
créateur d’un Dieu Bon. Le péché ! Ce sont toutes les
tendances et désirs que l’homme a intégrés librement à son être
propre .D’où la pénitence, transformation, renaissance.
Cette naissance spirituelle est indispensable parce que l’être
humain vient au monde sans aucune prescience du bien et
du mal. S’élever spirituellement pour atteindre la
destination que Dieu a prévu pour lui. C’est le but final de la
création qui correspond à une réintégration dans le sens d’un
retour à la source première dit Emmanuel Swedenborg, décédé en
1772. Donc ce visionnaire pensait déjà comme notre prophète Michel
Potay mais comme cela n’a pas été accompli à son époque il nous
faut rabâcher sans cesse les mêmes leçons — Ce Que Je dis Je
L’ai déjà dit (Rév d’Arès 30/1). "Pénitence !" criait Jean-Baptiste, Jésus et bien
d’autres qui n’ont pas été écoutés. Tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et
Mes Œuvres et combien d’hommes, presque aucun, les ont crues
assez pour vivre selon Elles sans écarter leurs pas des Miens
12/6. D’où la barbarie terrestre qui continue de sévir dans
bien des pays par des guerres civiles qui en ce moment nous
épouvantent par leurs monstruosités. D’où l’urgence d’agir dans le
bien inlassablement.
Vous lisez beaucoup Mikael d’où la fatigue des yeux . Que
l’Éternel vous recharge bénéfique ment de son énergie en tout
temps maintenant et toujours.
Une Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, je lis beaucoup, mais ce n'est pas ce qui voile mon œil
gauche. Le voile provient d'un petit saignement du cerveau, décélé
par l'IRM de la tête, qu'a provoqué l'anticoagulant Préviscan
qu'on m'administre depuis trois mois et qu'on vient de me
suprrimer. J'espère que le voile qui obture mon œil gauche
disparaîtra comme il est venu et que je retrouverai dans quelques
temps ma vision des deux yeux. J'espère aussi que je retrouverai
ma voix, car je suis encore souvent aphone. Et l'ouïe, car je
n'entends pas très bien en ce moment. Et l'équilibre, car par
moments je zigzague ou vascille... La convalescence est longue
après l'opération que j'ai subie en décembre, mais dans l'ensemble
je ne m'en sors pas trop mal. À preuve, ce blog que j'arrive à
assumer.
Je ne me plains pas. J'étais susceptible de mourir subitement avec
mon resserrement aortique. Je n'encours plus ce grand risque.
C'est formidable. Je bénis le Père de me donner encore à mon âge
(86 ans dans trois mois) la vigueur nécessaire.
Merci pour ce très beau commentaire, sœur Mary.
30mar15 163C30
"Inquiétez-vous seulement de la raison spirituelle qui vous permet
de contrôler vos besoins et désirs matériels de sorte qu'ils ne
deviennent pas péché." (réponse 163C25).
Ce conseil synthétise parfaitement le sujet de cette nouvelle
entrée.
Il serait temps de comprendre que nos besoins et désirs
matériels sont à l'image de la raison spirituelle que nous
invoquons ou pas.
Si nos besoins et désirs matériels sont le reflet de
notre raison spirituelle, il semble légitime de
s'interpeller sur les raisons spirituelles de ceux qui
éprouvent encore le besoin de spéculer, d'accumuler ou de se
compromettre avec des maux évidents du système afin de servir
leurs propres intérêts dans le désir de sécuriser leurs enfants ou
celui de ne pas manquer d'un certain confort dont ils pensent
avoir besoin.
Je crois que la raison spirituelle est le moteur de l'accomplissement.
Quelle sorte d'accomplissement s'effectue sur une
mauvaise raison ou une raison qui se fourvoie ?
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Le mot raison comme le mot amour a de multiples significations.
Pauvreté de la langue humaine !
C'est évidemment une source continuelle de confusions.
Hélas nous sommes bien contraints d'utiliser cette langue, qui est
la nôtre, malgré tout, ce qui nous amène souvent à nous poser des
questions qui n'ont pas de réponse tant qu'on ne sait pas
exactement ce qu'elles veulent dire.
Ainsi dans votre commentaire "mauvaise raison ou raison
qui se fourvoie" se ramènent, du point de vue spirituel qui est le
nôtre, à la raison telle que nous ne la voulons pas, car ni l'une
ni l'autre ne sont la raison spirituelle que nous
recherchons.
Même "les raisons spirituelles de ceux qui éprouvent
encore le besoin de spéculer, d'accumuler ou de se compromettre
avec des maux évidents du système afin de servir leurs propres
intérêts, etc." ne sont pas la raison spirituelle qui
est la nôtre et dont parle mon entrée 163.
La raison qui est la nôtre est, comme je l'ai dit dans
de précédentes réponses, celle qui empêchent le besoin et le
désir de provoquer le péché. C'est tout.
30mar15 163C31
Vous écriviez dans "Mouvement et logos" 19 avril 2012, #128, ceci
:
"Il ne s'agit pas de fuir la vie terrestre, mais d'allier l'âme
à la chair et à l'esprit [Rév d'Arès 17/7]
avec pour trait d'union entre eux le Logos pour faire de
l'ensemble une réalité intelligible et transcendante."
Est-il possible d’écrire aussi Il ne s’agit pas de fuir les
besoins et désirs de la vie terrestre mais d’allier l’âme
aux besoins et désirs de la chair et de l’esprit avec
pour trait d’union entre eux le logos : Raison et Parole du
Créateur pour faire de l'ensemble une réalité intelligible et
transcendante.
Je vis en moi souvent une lutte entre mes besoins, mes désirs
et la Raison du Créateur de la Vie qui m’élève
à une Dimension Universelle : Dieu en moi…
Cette lutte qui a ses moments de Joies Sacrées, de Bonheur hors du
temps mais aussi ses moments ou la Bête reprend le
dessus .. ou sentant mes péchés je me demande pourquoi
le Père m’a appelé à être un Ouvrier de Sa Moisson.
Et pourtant je m’obstine à me relever — homme Patrick, debout
! — à lancer l’Appel, à chercher des frères
pénitents…
Alors souvent dans ces efforts de vivre le Bien, je
ressens une paix, je me sens nourri et apaisé. Difficile
d’expliquer cet état d’être par des mots.
C’est comme si les besoins et les désirs de ma
chair disparaissaient dans ces instants sacrés… La Révélation d’Arès xxii/15-16 : (Devant) la mort (et) la
faim l’homme (a) sa langue (qui) pend, son menton tremble ;
(mais si comme) la véprelle il tient (à) Ma Lèvre, (il devient)
le frère, (il) boit l’Eau Grasse- Elle (Qui) ne sèche pas-, (il
sur)vole haut la fosse.’
Annotations(édition 1995) : Véprelle : chauve-souris (latin
vespertilio). Eau Grasse : Principe de vie et d’éternité (L’Eau
qui ne sèche pas); ici grasse est pratiquement opposé à 26/4
(vallée grasse). Celui qui s’attache à la Parole (qui tient à la
lèvre) devient le frère, il vainc la mort et la faim au propre et
au figuré, autrement dit, il vainc la mort physique et
spirituelle, et il vainc la famine alimentaire comme la faim de
puissance, de biens, de plaisirs.
En priere avec vous, recevez mon amour fraternel
Patrick G. Québec Canada
Réponse :
Merci, frère Patrick, de nous rappeler le mot logos, qui en effet
veut dire raison.
Mais il ne veut pas dire que cela. Il veut aussi dire parole et
discours (Voir entrée 128).
J'aurais pu effectivement utiliser le mot logos au lieu du mot
raison dans mon entrée 163.
Toutefois, si j'ai utilisé logos dans le sens de raison
dans l'entrée 128, ce n'était pas sur le même contexte que
l'entrée 163.
Ici la raison est l'outil qui contrôlera le besoin
et le désir pour qu'ils ne deviennent pas péché. Dans l'entrée 128 je faisais du logos le moteur du mouvement
qui change le Mal en Bien et qui est
la pénitence. J'usais du mot logos comme Héraclite
l'avait utilisé pour écrire sans ponctuation :
"Le logos
"ce qui est toujours
"les hommes sont incapables de le comprendre."
Mais vous avez raison, la raison de l'entrée 163 peut
être le logos de l'entrée 128. Je ne l'ai pas fait, parce qu'on
m'a reproché d'avoir employé un "vocabulaire de curé ou de
théologien" ou "de cabaliste", m'ont même dit certains, avec logos
en avril 2012. Eh oui, difficulté du langage.
J'ai beaucoup aimé votre commentaire, mon frère Patrick.
30mar15 163C32
Voilà une entrée qui devrait parler au coeur des lecteurs de
sensibilité bouddhiste comme à ceux qui pratiquent diverses
techniques de relaxation/méditation.
Au passage, [disons que] la pratique des dix répugnances (163C13)
est une technique de détachement mental un peu morbide qui
consiste à méditer sur dix états répugnants de cadavres. J'ai des
doutes sérieux sur son authenticité bouddhiste, tout au plus
peut-on imaginer que le Bouddha ait pu donner un conseil
spécifique dans ce sens à un disciple peinant à se détacher de la
convoitise charnelle. Par contre Bouddha a beaucoup insisté sur la
maîtrise des désirs après l'avoir longuement pratiquée lui même
bien avant de recevoir l'inspiration du Dharma qu'il enseigna. De
mon expérience des deux, je trouve la pratique de la pénitence,
surtout sous son aspect missionnaire, plus abordable que
l'autodiscipline parfois abstraite et introspective de la pratique
bouddhiste.
Enfant, j'ai rêvé (ou désiré) vivre comme les apôtres du temps
d'un prophète, et quand de fait la Parole a fait irruption dans ma
vie d'adulte, j'ai sans hésiter décidé de la mettre au service du
Dessein du Père comme vous l'aviez fait avant moi.
Je ne peux situer cette volonté d'accomplissement par rapport à un
éventuel désir de la pratiquer ou de l'éviter, par contre la pénitence
et la mission [moisson de pénitents],
conséquences d'un choix de raison, sont devenues un vrai besoin.
Si je n'ai pas ma dose au moins hebdomadaire de mission publique,
je sais que mon âme manque d'oxygène et je ne sais plus où me
situer pour n'être plus rien pour moi même (Rév d'Arès 40/6).
C'est dans le regard des autres lors d'un dialogue spirituel que
je peux objectivement évaluer l'avancement de mon travail de pénitent,
un miroir ne me dit rien.
Faire entrer le Père en accomplissant est la solution la
plus simple pour maîtriser le désir, surtout à notre
époque où l'agitation et la tentation sont permanentes et ont
complexifié le problème.
Le désir humain est légitime mais son exagération est
vite atteinte. Comme un cancer, le désir multiplie ses
excroissances. Il se fait désir inconscient stimulé par
la publicité subliminale. Ou désir mimétique, l'objet ou
la personne désirée par l'autre devenant alors plus désirable et
pouvant conduire à la violence mimétique.
René Girard a très bien montré dans ses analyses des écritures
chrétiennes leur rôle déterminant pour libérer l'homme du désir
mimétique. Combien difficile est-il de maîtriser le désir avant
qu'il ne dégénère en convoitise ! Et ô combien plus simple pour
tous de monter au rythme de chacun sur les sentiers chevriers
de la pénitence et de la mission, s'allégeant
progressivement du joug des désirs pour une peine
de pénitence qui est plus légère que le souci de l'usurier (Rév
d'Arès 28/25) ou du jouisseur (36/13).
Pourquoi traîner les pieds ? Par conformisme et paresse,
probablement. Dommage !
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce beau commentaire qui, comme si
souvent ce qui vient de vous, nous apprend quelque chose.
Notamment concernant les dix répugnances du bouddhisme. Je croyais
que les dix répugnances composaient ce que Kalou Rinpoché
appellait karma négatif: Les 3 horreurs du corps : tuer, voler,
forniquer + les 4 horreurs de la parole: mentir, semer la
discorde, parler hostilement, parler futilement + les 3 horreurs
de l'esprit: convoiter, penser en mal, comprendre de travers.
30mar15 163C33
Je suis bien heureux de vous savoir en meilleur santé, frère
Michel. Besoins et envies, un peu comme le voisinage du corps et
de l'esprit, sont des notions bien proches qui s'interpénètrent
bien souvent. L'une peu prendre les apparences de l'autre et vice
versa.
Avec vigilance, les deux demandent à être gouvernés et
soigneusement orientés par la raison sous peine de
dériver rapidement loin des eaux du Père, au hasard des
vents et des courants, au risque de nous faire choir dans des
abîmes sans retour.
La raison elle-même se nourrit à la Parole, la prière et
l'intelligence du cœur ou vibre notre âme sous
le Souffle du Saint.
Tout ceci me ramène aux "Piliers de la pénitence" que je viens de
relire récemment. Leur structure et leurs matériaux m'apparaissent
comme un condensé de tout vos écrits. En un regard tout est là,
reste à leur donner vie, à les incarner. C'est la raison même de
notre existence.
Bonnes pénitence et moisson à tout mes frères
et sœurs.
Yannig M. de Bretagne Sud
Réponse :
Je parle de besoin et désir, mais vous dites
"besoin et envies".
Pour moi le désir et l'envie, bien qu'ils aient des
liens communs, sont différents. Envie a fondamentalement le sens
de sentiment de tristesse, d'irritation et de haine contre qui
possède un bien que l'on n'a pas. En fait vous employez envie dans
un sens proche de désir, mais qui n'est qu'un sens
dérivé, impropre. N'oubliez pas qu'envie est proche de jalousie ou
de convoitise, ce qui n'est pas le cas de désir, qui
signifie plus simplement souhait, attirance, tentation, visée.
Ceci dit, vous savez, mon frère Yannig, tout ce que j'ai écrit
depuis quarante et un ans est plus ou moins "un condensé de tous
mes écrits", parce que j'ai pris pour modèle La Révélation
d'Arès, qui semble abondante, mais qui dit toujours la même
choses avec des mots, des phrases, des référentiels différents. En
fait La Révélation d'Arès ne cesse de dire : Le Bien
seul vaincra le Mal et le Bien ne peut pas
être acquis par l'homme autrement que par la pénitence.
Mais le Père "bavarde" parce qu'il s'adresse à un monde bavard,
qui a besoin qu'on lui parle beaucoup et de toutes les façons
possibles et imaginables. Ce n'est qu'au prix de ce déluge de mots
que l'homme finit parfois par comprendre des choses très simples
et très essentielles. Alors, moi aussi je me montre bavard.
Merci pour vos bons vœux, mon frère.
30mar15 163C34
En 2006, comme je l’avais déjà mentionné (128C53), j’ai découvert
la "Communication NonViolente (CNV)" de Marshall Rosenberg
(http://www.nvc-europe.org) qui est basée sur l’écoute des besoins
chez soi et chez l’autre pour voir comment construire ensemble en
nourrissant les besoins de l’un et de l’autre.
Aujourd’hui, il m’arrive régulièrement de pouvoir animer des
groupes et des médiations sur base de ce processus et, lorsque je
sens une personne ouverte, je parle de La Révélation d’Arès.
Cet apprentissage de la Communication NonViolente s’est toujours
fait pour moi sous la lumière de La Révélation d’Arès.
Votre entrée sur les besoins est donc une belle occasion
de méditer et d’approfondir ce thème.
En Communication NonViolente, outre les besoins terre à terre
(manger, boire, dormir…), il y a les besoins dits spirituels
(besoin d’accomplissement, besoin de changement, besoin de
contribuer au changement social, besoin de discernement, etc.).
Pour la Communication NonViolente, le pénitent-moissonneur
nourrit des besoins, par exemple : le besoin
d’accomplir la Parole ou besoin de répondre à
l’appel du Père. Ces besoins que vous appelez raison me
semble-t-il ?
Ce qui m’intéresse n’est pas de discuter le vocabulaire qui peut
bien entendu prendre des teintes différentes mais de chercher à
éclairer un peu plus les parts d’ombre de mon faible
lumignon.
Il me semble qu’en avançant sur le sentier, les besoins
du pénitent-moissonneur diminuent pour faire place aux
besoins/à la raison du Père ? Désormais tu
es Mon Messager, tu n'es plus rien pour toi-même. (Rév. d’Arès
40/6)..
Par ailleurs, il y a depuis 2006, un combat à l’intérieur de moi.
Faut-il poursuivre ces animations en Communication NonViolente ?
Ne vaudrait-il pas m’investir davantage dans la mission ? Et en
même temps, ce sont des lieux de rencontre de personnes en
recherche comme cela s’est passé ce samedi où j’ai pu échanger sur
la pénitence avec trois autres personnes travaillant
avec la Communication NonViolente.
Finalement en écrivant, je vois que les deux ne sont pas en
opposition…
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Dans mes réponses précédentes je mentionne ici et là la relativité
du sens de raison.
Il est vrai que raison peut être compris dans de nombreux sens,
tandis que je ne donne à besoin d'autres sens que besoin. Je ne mélange pas, comme vous le faites, besoin et
raison. Je les oppose au contraire, parce que le besoin dont
je parle n'a pas de limite. Il peut aller très loin, pouvant être
le besoin de servir Dieu mais jusqu'au besoin de
mentir, tuer, etc. en croyant servir Dieu. Savez-vous que la
plupart des tortionnaires et bourreaux des camps de concentration
nazis étaient des chrétiens? Et que dire des inquisiteurs
autrefois ? Et des décapiteurs de l'État Islamique
aujourd'hui ? C'étaient tous des grands croyants aux besoins
devenus criminels.
Vous dites, en vous adressant à moi "Ces besoins que vous appelez
raison." Jamais je n'appelle le besoin raison. Ils
cohabitent dans mon entrée mais ne se rencontrent, sans se mêler,
que pour faire comprendre que la raison modère le
besoin pour lui éviter de devenir péché. La non-violence découle évidemment de la pénitence. Un
pénitent ne peut être qu'un non-violent puisqu'il applique
à sa conduite le Sermon sur la Montagne. Le désir peut
aller jusqu'à la violence pour se satisfaire, mais la raison
est là pour faire du désirant un non-violent.
Hier soir je me mis devant la télévision, non par passion
politique, mais par curiosité, pour connaître les résultats des
élections départementales, mais fatigué des déclarations des
poliques de tous bords et de leurs affrontements sur le plateau de
télévision j'ai vite changé de chaîne et je suis tombé sur un très
vieux film (1950) de Roberto Rossellini : "Onze fioretti de
François d'Assise", que j'ai regardé avec joie et grand intérêt
jusqu'au bout.
Le film en noir et blanc est très abimé. C'est sans importance. On
réalise parfaitement en le regardant que plus personne aujourd'hui
n'oserait mettre en scène le jars (Rév d'Arès xxxvi/3),
François d'Assise, comme Rosselini le fit il y a soixante-cinq
ans.
Que voit-on en François et en ses compagnons dans le film de
Rossellini ? Des hommes qui ne cessent de contenir leurs besoins
et leurs désirs par la raison spirituelle dont
parle mon entrée 163 pour appliquer le Sermon sur la
Montagne: Tendre la joue quand vous a giflé l'autre joue,
aimer son ennemi, donner son manteau quand on vous pris votre
tunique, etc.
Avant de m'endormir, ensuite, je me suis dit que, d'une part, le
pauvre François et ses premiers franciscains, n'était pas mieux
accueillis en leur temps que nos missionnaires ne le sont
aujourd'hui, et, d'autre part, que plus personne de nos jours ne
pourrait se comporter comme François d'Assise sans risque d'être
interné en hôpital psychiatrique et je repensai à la raison
qui avait pour rôle de contrôler nos besoins et désirs
pour nous donner une pénitence adaptée aux mentalités de
notre époque; nous éviter d'être pris pour des fous.
Vous me demandez si, à mon avis, vous feriez mieux de vous
consacrer entièrement à la mission ? Ma réponse est oui,
évidemment. Néanmoins, dans ce monde complexe et hétérogène il
nous faut aussi tenir compte des aspirations très diverses de nos
frères humains. Peut-être que cette Communication Non-Violente est
une bonne chose, je ne sais pas, mais elle me paraît proche de nos
aspirations arésienne et je dis: Dans ce cas, pourquoi pas nos
aspirations arésiennes seules ?
Merci, frère Louis Marie, pour ce commentaire.
30mar15 163C35
C'est toujours un bonheur de vous lire, Frère Michel, car vous
apportez dans ce que vous écrivez l'attention du Père, celle d'un
cœur animé par l'amour inconditionnel et éclairé par la raison.
Il y a bien des guerres terrifiantes, comme celles qui ont jalonné
notre histoire et qui sont malheureusement toujours d'actualité.
Cependant, à mes yeux, il y a des guerres plus insidieuses et
finalement tout aussi terrifiantes, celles qui causent les
séparations dans les couples. J'ai le sentiment qu'une mentalité
de consommation — on consomme l'autre — s'est distillée dans toute
la société moderne.
Je constate tout autour de moi le fléau et les conséquences de
divorces qui n'ont jamais été aussi nombreux. Les hommes et les
femmes se voient-ils l'un l'autre comme des objets de consommation
? "Je te prends et je te jette", telle est la maxime infernale qui
semble résonner au fond des êtres.
Sur l'Internet les sites pullulent qui font l'offre et la demande
de la légèreté et qui nourrissent l'adultère. Jour après
jour, les individus semblent de plus en plus superficiels ou
dépossédés de leur humanité.
Comment recréer la fraternité humaine ?
Pas facile lorsque la plupart des enfants sont issus de familles
explosées par le mensonge de l'adultère. "Papa
et maman se disputent parce qu'ils n'arrivent pas à se faire
confiance" : Telles sont les pensées qui polluent l'esprit des
enfants. Le gouvernement en France invoque le "vivre ensemble",
mais comment le réaliser alors que la plupart des enfants sont
déjà témoins et victimes du mensonge et de l'abandon.
Combien de générations formatées à la machine à produire
l'ingratitude vont-elle devoir se succéder avant que ne se
rétablisse la Vertu dans les couples ? Le mépris de la
vie me semble atteindre de nouveaux sommets. Les guerres ont pour
conséquence de faire des morts mais que dire de la mort des âmes
et des innocences violées par la société de consommation et de
production qui valorise avidité et cupidité comme des vertus ?
Nous avons certainement atteint un paroxysme dans l'orgueil et
l'inversion. Le vrai combat pour changer le monde et
construire Éden commence dans la famille : L'enseignement de
l'amour, du respect de son prochain et de la constance dans la
poursuite du Bien doivent être des fruits identifiable
aux yeux du monde. C'est pourquoi, j'ai entièrement confiance en
vous Mikal et bien-sûr en Dieu tout puissant. Je suis
convaincue que l'énorme effort pour changer cela est
amorcé par des gens comme les Pélerins d'Arès et d'autres, qui ne
citent pas le Nom de Dieu, parce qu'ils ont été scandalisé,
mais qui désirent du fond du cœur un monde qui aura cesser de
piétiner l'innocence et de vendre du mensonge.
Fraternellement
Hakima B. d'Alsace
Réponse :
Je crois que l'homme s'éloignant de plus en plus de la vie
spirituelle, qui est pourtant sa caractéristique, retourne peu à
peu à l'animal pensant qu'il fut avant d'être Adam en Éden.
L'animal !
Tout le monde sait que, dans le monde animal, les chiennes se
donnent à n'importe quel chien et les chiens montent n'importe
quelle chienne. On peut me dire que si je compare le comportement
des chiens au comportement des humains, j'exagère, j'avilis
vraiment trop l'humain. Possible. N'empêche que je crois qu'il y a
de ça...
Ce sont les chaleurs qui rapprochent les mâles et les femelles
dans la vie animale. Je crains que ce soit aussi les chaleurs qui
créent les adultères. Oh! il y a certainement par ci par là
quelques histoires d'amour authentique, mais ce ne sont pas
quelques histoires d'amour qui sont cause des très nombreux
divorces. Ceux-ci n'ont pas que l'adultère pour origine, mais
aussi l'impatience, l'égoïsme, l'individualisme, la frivolité,
etc.
Oui, oui, mais il y a aussi, ma sœur Hakima, de très belles
fidélités en ce monde. Tout n'est pas perdu.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Hakima.
31mar15 163C36
Frère Michel, bonsoir, j'ai transmis, le message ci-dessous à
Frederic Lenoir dont je viens de recevoir l'accusé réception de
son assistante Nadia (son mail ci-dessous) en espérant qu'il entre
en contact avec vous ou m'accorde une rencontre à Paris.
Message à Frédéric Lenoir,
Cher Frederick Lenoir, bonjour, je suis le frère Didier un Pèlerin
d'Arès, chrétien simple et vrai apôtre de l'idéal, apolitique,
areligieux, alégaliste, vous connaissez peut-être Les Pèlerins
d'Arès et le Frère Michel Potay, prophète envoyé à l'humanité des
XX et XXIème siècles ? Si vous ne connaissez pas je vous suggère
de visiter les liens suivants.
Site Généraliste: http://michelpotay.info/
Blog du Frère Michel Potay-Mikal (85) témoin de quarante
apparitions à Arès Gironde, de Jésus, le charpentier de Nazareth
dans sa chair intégrale en 1974 et du Créateur, Le Tout Autre en
1977 (Cinq Théophanies) sous la forme d'une canne de Lumière
rappelant le fameux Buisson Ardent qui se manifesta à Moïse.
http://www.freesoulblog.net/ (Vous pouvez entrer en contact avec
le Frère Michel via le dernier article par l'option commentaire,
c'est lui qui reçoit et gère tous les messages et publie les
commentaires et les réponses. Le dernier n°163 est: "besoin, désir
et raison" http://www.freesoulblog.net/jPC/jPCtv.html
Il y a aussi un article du Frère Michel sur le bonheur:
http://www.freesoulblog.net/jN9/jN9tv.html
Sur Bouddha: http://www.freesoulblog.net/jMB/jMBtv.html
Je vous en souhaite bonne réception et reste à votre disposition,
si vous souhaitez que l'on se rencontre à Paris.Pensées
fraternelles, ma signature dans les commentaires.
Réponse de Nadia, assistante de Frédéric Lenoir :
Bonjour,
Ce courriel est envoyé automatiquement pour vous informer que j'ai
bien reçu votre message. Je vous en remercie.
N'hésitez pas à me recontacter si vous ne recevez pas de réponse
dans un délai d'une semaine. Bien cordialement,
Nadia Assistante Frédéric Lenoir
Didier.Br. d'Ile de France
Réponse :
Mon frère Didier, Frédéric Lenoir, comme vous pouviez le penser,
surtout quand il était directeur du "Monde des Religion" (de 2003
à 2013) et depuis qu'il a l'émission "Les racines du ciel" sur
France Culture, a été contacté plusieurs fois depuis plusieurs
années par des Pèlerins d'Arès. Je m'étonne que cela ne vous soit
pas venu à l'idée.
[...]
Mais Frédéric Lenoir n'a jamais répondu aux prises de contact des
Pèlerins d'Arès.
Comme il était directeur du "Monde des religions" il ne pouvait
ignorer ni La Révélation d'Arès ni ma personne.
Homme de media et de presse, il fait ou il a fait partie,
semble-t-il, des organisateurs ou des exécutants de la
conspiration du silence dont nous souffrons. Pour moi et jusqu'à
preuve du contraire, c'est un homme du système.
Mais je ne demande qu'à me tromper. Peut-être vous répondra-t-il
et s'il vous répond, pour vous dire quoi ? Intéressant.
31mar15 163C37
Le Vaisseau de la Vie (Révélation d'Arès 17/3; 18/4
;20,5)
Tout homme de bien, croyant ou non, trouve son salut
— et plus que son salut, sa recréation personnelle et sa
contribution à la recréation du monde — s’il pratique l’amour, le
pardon, la paix.
Je suis sûr que celle-ci ravira nos frères et sœurs à
défaut, peut-être, d'être comprise par la tout venant, car le
rapprochement des mots vaisseau et âme, clair
pour un Pèlerin d'Arès qui connaît La Révélation d'Arès,
n'est pas clair pour l'homme de la rue. La parabole du vaisseau
(la pénitence) et de sa voile (l'âme) et de la Mer
(la Vie spirituelle éternelle) est typique de la Parole
d'Arès et n'est pas encore une expression commune.
Pourtant vous avez raison, il faut faire sauver l'homme de la
noyade spirituelle, la mort spirituelle : J'enfonce dans le
gouffre, et rien pour prendre pied ; je suis entré dans les
profondeurs des eaux, le courant me submerge (Psaume 69 (68)/3).
Avec La Révélation d'Arès tout prend une valeur
nouvelle. Le vide spirituel dramatique de la pensée rationaliste
ne change rien à ce qu'elle est : la mort du fils de Dieu
qu'est chacun de nous.
Si La Révélation d'Arès peut avoir un effet sur l'homme
qui la lit et la médite avec intérêt, c'est de faire naître en lui
et de fortifier l'idée qu'il peut se faire de son existence
d'homme, qui n'est pas physico-psychique — ça, c'est l'existence
de l'animal pensant — mais spirituelle. Dès l'instant où la vie
spirituelle renaît dans l'homme, est dans l'homme, y recommence à
vivre, toute pensée qui ne peut l'intégrer est fausse.
Tout homme qui réfléchit positivement à La Révélation d'Arès
en arrive inévitablement à adapter l'idée nouvelle qu'il a de
lui-même, et qui fera de lui — nous l'espérons — un pénitent
et un moissonneur, au fait nouveau : Dieu existe et
l'homme peut revenir en Éden, qui dément sa pensée antérieure.
C'est dans l'épreuve de l'éblouissement, dans laquelle la Parole
d'Arès plonge l'homme qui en découvre la Lumière, dans
cette reformation de sa pensée, ce redressement de sa conscience,
que réside la Vérité. C'est l'enseignement de la vie pour qu'elle
devienne la Vie.
Si peu d'épis mûrs arrivent à faire ce passage !
C'est pourquoi aussi décevante, obscure, idiote, soit la vie
quotidienne, il n'est pas permis de se mettre en dehors comme
veulent s'y mettre les mystiques, parce que nous devons sans cesse
penser au quotidien médiocre en même temps que penser d'en sortir
par la pénitence, parce que du contraste vient la
Lumière, qui n'existe que s'il y a de l'ombre — relire "La
Pommeraie", Le Pèlerin d'Arès 1989.
Alors, on comprend mieux ce que je dis du besoin, du désir
et de la raison, parce que la raison est la
concrétisation de l'Enseignement du Père à Arès. C'est
la raison qui fait du besoin et du désir
des merveilles, qui pourraint sinon devenir des horreurs. C'est la
raison qui souffle le Vent dans la voile
du vaisseau et fait prendre la Mer à celui-ci.
Mais qui peut comprendre cette magnifique image s'il n'a pas
réfléchi quelque peu à ce que La Révélation d'Arès lui
dit qu'il est ?
C'est là que se situe le drame intérieur du missionnaire. Quand je
parle à quelqu'un dans la rue, je me dis: "Moi je sais, mais lui
(ou elle) ne sait pas." Alors, je me fatigue à crier, mon
gosier est en feu, mes brûlent d'espérer en mon Dieu (Psaume 89
(68)/4). Et cependant je sais aussi que nous finirons par
triompher si nous ne nous décourageons jamais.
Voilà pourquoi, malgré tout, je trouve si bien votre vidéo sans me
faire d'illusion sur son impact.
31mar15 163C38
Bien aimé Prophète du Père .la lecture de votre dernière entrée et
des différents commentaires et réponses qui y sont liés,
m'ont fait revenir en mémoire une chanson que j'avais faite il y a
quelques année inspirée par une de vos expressions: "Nous sommes
des besogneux de la pénitence", et que j'ai beaucoup chantée dans
les rues.
Cette chanson s'appelle : "Besogneux de l'Amour"
1) Connais-tu une ville où tout ne soit que facile ?
Où les gens savent bien que nul n'est une île ?
Connais-tu un chemin qui n's'enfuit pas vers le lointain,
Où l'on cheminerait l'air de rien,sans avoir à devenir
(Refrain) Besogneux, besogneux de l'Amour,
Les bras bleuis, l'âme tendue vers Son Jour,
Besogneux, besogneux de l'Amour.
2) Les cailloux de nos cœurs, des cailloux à casser,
Dans l'espoir que la Grâce, la Force puisse entrer;
Et Qui n'attend que ça,
Ouvre-Lui tes veines,dis Lui "Rntre en moi,
Car je suis, tu vois, un
Besogneux, besogneux de l'Amour
les bras bleuis ,l'âme tendue vers Son Jour...
(Pont) Des outils nous n'en manquons pas,
C'est de bras que manque ce Chantier là;
Pas de chômage par là,du travail y-en a,
Le chant de l'ouvrier est fait pour la force de ses bras
Quand il est un
Besogneux,besogneux de l'Amour,
Les bras bleuis,l'âme tendue vers son Jour;
Besogneux de l'Amour.
3) Regardons nous les uns les autres,
Nos relations ne peuvent-elles pas être autres ?
Et nous aussi
Autre qu'égoïste,envieux, mesquin, peureux,
Avec nos lois nos polices et tellement peu de soleils dans les
yeux
Devenons
Besogneux,besogneux de l'Amour, Les bras bleuis, l'âme tendue vers Son Jour.
Philippe N. de la Vallée du Rhône
Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Philippe.
Vous avez beaucoup de talent. Mais je sais que beaucoup sont
appelés au talent, mais que peu d'entre eux y réussissent.
Vous êtiez resté un chanteur de rue. Vous méritiez tellement
mieux.
31mar15 163C39
Les idées contenues dans des mots comme désir, besoin et
raison sont plutôt vagues.
J'aime lire de temps en temps votre blog, que mon frère que vous
connaissez m'a recommandé en 2011 et je reconnais qu'on y trouve
des pensées intéressantes des commentateurs et de vous-même
évidemment.
Mais là je suis un peu déçu. Non, vraiment, désir, besoin et
raison c'est plutôt vague ; ça me rappelle je ne sais plus
quelle pensée de Sénèque, qu'on retrouve d'aiilleurs chez Rivarol.
Sénèque disait que méditer sur ces choses de la vie courante que
sont les besoins et des désirs, ce n'est guère mieux que méditer
sur sa collection de coquillages ou de vases de Corinthe ou
méditer sur les paroles qu'on va entonner à un repas de noces ou
étudier je ne sais quel poète antique. Rivarol disait quelque
chose de semblable. On n'a pas prêté assez d'attention à Antoine
de Rivarol.
Yvan B. des Landes
Réponse :
Quelle curieuse idée : Comparer Sénèque à Rivarol ! Je ne suis un
grand connaisseur ni de l'un ni de l'autre, je suis même, je le
reconnais, très ignorant de Rivarol. Mais pour moi Sénèque était
un philosophe stoïcien plein de vertu, qui mérite quelque étude et
réflexion. Ce n'était pas, d'après des témoignages que j'ai lus,
le cas de l'autre.
Les stoïciens appelaient à cultiver le besoin ou le désir de vivre
en accord avec la nature et avec la raison pour atteindre sagesse
et bonheur simplement envisagés comme paix de l'esprit devant la
souffrance. Épictète, plus jeune que Sénèque et lui aussi stoïcien
disait en raccourci: "Sustine et abstine !", c-à-d.:
"Supporte et abstiens-toi !" Ce qui a conduit le langage
moderne à parler d'attitude stoïque.
Ce n'est pas dans cet esprit que je parle ici de besoin,
désir et raison.
Certes, il n'échappa pas aux stoïciens comme il ne nous échappe
pas que besoin et désir incontrôlés peuvent
conduire à une humanité avilie, cupide, égoïste, violente et
cruelle, mais pour nous Pèlerins d'Arès la raison
maîtrise et contrôle les besoins et désirs non
pour trouver seulement la sagesse et le bonheur, mais pour trouver
la Vie spirituelle, pour ramener l'homme à son image
et ressemblance du Créateur.
Les stoïciens, dont le maître fut Zénon de Cition, étaient loin du
"ciel des idées" de Platon plus ancien que Zénon. Platon grosso
modo pensait que l'homme de chair de vie brève sur terre
appartenait en fait à un "ciel des idées" permanent ou il avait
séjourné avant sa naissance et où il se retrouverait après sa
mort.
La perspective de Platon était spirituelle, même si elle ne répond
pas au schéma d'existence de l'homme que la Parole de Dieu — Bible
Coran, Révélation d'Arès — nous permet d'avoir, tandis que les
stoïciens, donc Sénèque (et peut-être Rivarol selon vous), ne
croyaient pas dans la vie spirituelle.
31mar15 163C40
Oh ! Raison
Au commencement était la Raison
Mais c’était au commencement.
Adame décida d’être déraisonnable
Et quitta à l’âge de raison le Four.
Comme une quenelle il se dégonfla
Par choix il avait perdu sa raison.
Depuis, la raison attend le Jour
Montrant ainsi la vie déraisonnable
Que choisit malgré tout de vivre son peuple
Soumis et résigné à la raison des rois
Alors contre toute raison,
Et juste après le point de raison
Le reste triomphera avec juste raison
De la raison des plus forts.
Celui qui attend iout le temps
Retrouvera son peuple de raison
Et à l’unisson s’élèvera l’oraison.
Jean-Louis Alexandre C., d’Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.
31mar15 163C41
La voix de la raison dirait "Le monde doit changer."
Mais je peux dire aussi : La voix de la sagesse dirait: "Le monde
doit changer"
Pour mieux comprendre le sens que vous donnez au mot raison,
quelle différence faites-vous entre raison et sagesse
?
(posté une heure plus tard :)
Ah, je crois avoir compris: la sagesse ne serait-elle pas
d'appliquer la raison ? (Ce que je n'ai pas encore le courage de
faire)
jj Montreuil (qui suit votre blog sans être pénitent (au
sens où les Pélerins d'Arès l'entendent)
Réponse :
Qui êtes-vous jjMontreuil ? Un frère ? Une sœur ? Un(e) néophyte ?
Un(e) sympathisant(e) ?
Quoi qu'il soit, voilà ma réponse :
La sagesse est l'état de celui ou celle qui a rigoureusement
appliqué la raison à ses besoins et désirs
et qui est devenu(e) un(e) grand(e) pénitent(e)
plein(e) d'amour, de pardon, de paix,d'intelligence spirituelle et qui est libre de
tous préjugés.
Le sage acquiert ainsi une connaissance juste des
choses, des causes et des effets et naturellement de la Parole du
Père.
Le sage peut ainsi enseigner. Vous n'êtes pas, dites-vous, un pénitent au sens où
l'entendent les Pèlerins d'Arès, mais vous le deviendrez peut-être
et donc vous serez peut-être plein de sagesse un jour. Je vous le
souhaite.
31mar15 163C42
Dans votre nouvelle entrée vous écrivez :
"Mais comme Pèlerin d’Arès qu’ai-je éprouvé ? Le besoin ou le
désir de trouver de changer ma vie (Rév d’Arès 30/10-11) afin de
changer le monde (28/7) ? Ni l’un ni l’autre, car j'ai compris
qu'entre besoin et désir je suis comme un
funambule entre la fil bien tendu et le vide au-dessous.
L'échappatoire est dans une troisième incitation : la raison."
Dans le dictionnaire Robert : Raison = Attribut de l’être
sensé, rationnel
Il nous faut réfléchir pour être en accord avec soi
spirituellement, c’est un travail de pénitence notre vie
durant, puisque jour après jour avec patience il nous
faut faire un dépoussiérage constant de ce que la culture, la
religion, le système, l’éducation nous a imposé, je dirais presque
totalement le contraire de la vraie vie spirituelle.
Imposées depuis trop longtemps pour notre malheur, toutes ces dominations
continuent encore à nous pousser dans des mauvaises directions.
Jean-Pierre me dit : Ce que je comprends , c’est qu’on doit
réorienter nos désirs des choses bêtement terre à terre. Se dire
"Qu’est-ce qu’on attend de la vie spirituellement parlant ?"
On s’aperçoit vite qu’il s’agit d’un besoin pressant qui était
complètement occulté dans notre tête. La Révélation d’Arès
pose la question avec force. Je ne crois pas que faire semblant
d’avoir compris suffise.
Pour ma part je repense au moment où j’ai lu pour la première fois
La Révélation d’Arès. Ça m’a produit une catharsis !
Dans ma tête un mælström m’a secouée et agénéré de puissants
désirs spirituels, révélant en cela des besoins depuis longtemps
refoulés dans mon subconscient. Il m’a bien fallu la raison, avec
ses arguments sensés, pour me calmer et la solution était entre
mes mains, non seulement La Révélation d’Arès mais
moi-même. La raison m’a aidé à comprendre le Message du
Créateur.
Je ne dis pas que j’avance sans peine, sans écueil, parce que je
chute, je me relève, je dépasse les épreuves que m’infligent mes
mauvais choix, et ce que m’inflige le monde. J’avance vaille
que vaille dans la direction de certitude. Je sais au plus profond
de moi que Dieu s’y trouve et qu’Il m’aide et qu’Il m’aime. Il me
parle dans la prière. Car lorsque je prononce Sa Parole c’est Lui
qui parle et je suis la créature qui écoute, Il m’aide à voir
clair et m’apporte force, lucidité, courage, volonté à accomplir
Son Dessein. Si je m’interroge avec humilité, honnêteté,
lucidité, ma réflexion me pousse à rectifier ma pensée, ou mes
actes s’ils ne sont pas en accord avec La Révélation d’Arès.
Avec mes efforts de pénitence je comprends plus de
choses, mais je reste toujours humble quand je ne sais pas.
Nous les Pèlerins d’Arès et les hommes de bien, croyants
ou athées, aimons notre prochain pour l’aider s’il veut dans cette
voie.
La souffrance des hommes, la recherche des âmes pour changer
ce monde, boostent ma raison à les trouver, ces âmes.
C’est ma première principale raison.
Merci, prophète Mikal, de nous faire avancer vers la Voie
divine.
Les bègues mangent la poussière. Quand Mikal parle, la poussière
devient le miel. Le miel fait le fort. Parle ! Ta bouche mâche la poussière pour le frère. Tu es comme
l’abeille qui vole dans les pins ; le miel coule dans le frère.
Il fait la race.(Rév d’Arès xii/4-5 )
Simone et Jean -Pierre du Limousin
Réponse :
Voilà beaucoup de justesse, ma sœur Simone et mon frère
Jean-Pierre.
La justesse, ce n'est pas rien. C'est ce qui nous permet de
qualibrer notre raison pour qu'elle soit le bon outil
pour tailler nos besoins et désirs afin qu'ils
ne deviennent jamais péchés.
Une partie de nos erreurs viennent de notre ignorance, mais
l'autre partie de nos erreurs vient du bourrage de crâne dont nous
sommes remplis à l'école, par la presse, par la radio, la
télévision, les livres de toutes sortes. La raison nous
permet peu à peu de sortir de nos erreurs.
Celui et celle qui limitent leurs erreurs à celles venues de leur
esprit, de leurs pensées s'épargnent une bonne partie des erreurs
venues du dehors, qui sont énormes. La raison consiste
donc d'abord à ne lire ou n'écouter les media de toutes catégories
qu'avec beaucoup de méfiance et de parcimonie.
Avant de me remercier de vous "faire avancer" — je ne fais que
répercuter sur vous ce qu' jai reçu du Père — remerciez-vous
vous-mêmes d'être très méfiants à l'égard des "connaissances" et
"informations" venues du dehors.
01avr15 163C43
Les élections départementales ont remplacé en 2015 les élections
cantonales pour désigner les membres du Conseil Départemental —
auparavant Conseil Général — dans le cadre du canton. J'étais
Conseiller Général depuis longtemps mais lors des dernières
élections de mars 2015 je n'ai pas été élu Conseiller
Départemental.
Je suis socialiste et mon parti a perdu pied dans les département.
C'est une catastrophe.
Le pays a un besoin énorme de socialisme et j'ai le désir
ardent de servir mon pays. Les autres partis sont incapables
d'apporter à la France la gestion et les réformes dontelle a
besoin.
Où est la raison? Où est la raison d'un peuple
qui ne sait pas où est son intérêt ?
Je sais, parce que vous me l'avez dit, que vous n'avez plus voté à
gauche, notamment à cause de la loi Aubry des 35 heures qui était
selon vous une "loi imbécile". Vous m'aviez dit: "Le social
demande de plus en plus d'argent. On ne fait pas de social en
tuant la capacité de croissance des entreprises qui seules peuvent
produire de l'argent. La loi des 35 heures est une sottise." Mais
que fait de mieux la droite ?
C'est une bonne occasion de méditer le désir, le besoin
et la raison, vous ne trouvez pas ?
Jeannot du Nord
Réponse :
Il y avait très longtemps que je n'entendais plus parler de vous,
frère Jean. Vous rejaillissez à l'occasion d'une défaite
électorale. Vous n'avez jamais été un réel Pèlerin d'Arès, mais je
vous connais depuis très longtemps, une bonne trentaine d'années,
je crois.
Je vous rappelle que je n'ai plus voté à gauche, parce que Mme
Ségolène Royale, ministre déléguée à l'Enseignement Scolaire du 4
juin 1997 au 27 mars 2000 avait organisé dans les écoles une sorte
de chasse aux enfants issus de famille engagées dans les "sectes",
ce qui était intolérable. Nous étions, nous Pèlerins d'Arès,
considérés comme suspects d'être une "secte" à l'époque. C'est
quand même Sarkozy qui fit cesser cette honteuse chasse aux
sorcières. Je ne suis pas politiquement plus partisan de M.
Sarkozy que de M. Hollande. mais c'est sous Sarkozy que cessèrent
la hargne contre les "sectes" et l'appui gouvernemental apporté
aux associations comme l'UNADFI, association chasseuse de sectes
s'il en fut. Je reconnais que M. Hollande et M. Valls ne semblent
pas être des chasseurs de "sectes" mais je me méfie.
Marie-Ségolène Royal n'est-elle pas revenue au gouvernement,
Ministre de l'Écologie ?
Ceci dit, mon frère Jean, comment vous étonner que les Socialistes
ne répondent pas aux aspirations profondes de gens de ce pays ? La
France n'est plus à gauche depuis déjà assez longtemps. Non, la
France n'est pas à gauche. Je vous invite à jeter un coup d'œil
sur le camembert que j'avais publié en 2012, qui montrait la
répartition des résultats à la proportionnelle. et que je
reproduit ici (élection de François Hollande à la
proportionnelle):
Vous y voyez que M. Hollande a
été élu par environ un quart seulement du corps électoral (un
électeur sur quatre) et que sa majorité n'existe pas en France. Il
n'est président qu'en vertu de notre système de scrutin
majoritaire à deux tours. Dès lors, il ne pouvait qu'avoir
d'énormes difficultés à gouverner et, comme il est malgré tout
président de tous les Français, ses décisions ne peuvent pas être
réellement idéologiques et sont mi-figue mi-raisin et ne satisfont
que très peu de gens. La situation de la France, de ce fait,
continue de se détériorer.
Je ne fais pas de politique, je suis apolitique, mais je dois bien
tenir compte de ce qui existe afin de recommander à notre Assemblée
de Pèlerins d'Arès une ligne de conduite qui la mette,
autant que possible, à l'abri des chasses aux sorcières. Alors
j'observe beaucoup ce qui se passe.
Manuel Valls il y a un an déclarait à l'Assemblée Nationale: "Nos
compatriotes n'y croient plus et ne nous entendent plus. La parole
publique est devenue pour eux une langue morte"
C'est bien en effet une langue morte qu'utilise le gouvernement au
lendemain de ces départementales perdues pour les Socialistes. "Le
cap a été fixé, il sera tenu", lance François Hollande. Manuel
Valls de son côté dit: "Je suis à l'écoute.". Ces mots ont été
maintes fois entendus — à gauche maintenant et à droite hier — qui
ne font en fait qu'exprimer l'impossibilité de solutionner une
situation économique inextricable : la dette nationale et le
chômage augmentent sans cesse, parce que nous vivons au-dessus de
nos moyens. Comme il n'y a pas de soutien à la compétitivité des
entreprises, pas d'allégements de charges, qu'on ne fait rien pour
supprimer les freins à l'emploi et à la croissance, et., nous nous
enfonçons lentement dans un abîme de problèmes. Pourquoi dans ces
conditions les socialistes gagneraient-ils les élections ? Oh,
certes, la droite ne fera pas mieux. Seul le Front National a des
idées, mais il fait peur et ce n'est pas sans raisons. Où
allons-nous? Vers une crise plus critique qu'elle n'a jamais été.
M. Valls, si fier de tenir un "langage de vérité", sait bien qu'il
n'existe pas de voie médiane. Prétendre que l'on va faire marcher
simultanément "le soutien à l'investissement" et "la justice
sociale", comme l'a fait encore le chef de l'État ce mardi à
Berlin, relève seulement des figures imposées du discours
politique censé satisfaire tout le monde mais qui ne convainc plus
personne. Alors, finalement, les votes sanction surviennent à
répétition. Ne vous en étonnez pas, frère Jean. Abandonnez la
politique et rejoignez notre petite mission de Lille qui a besoin
de missionnaires pour convaincre le public qu'il existe une autre
voie, celle de la vie spirituelle à laquelle La Révélation
d'Arès appelle.
01avr15 163C44
Bonjour frère Michel,
Comme je ne sais pas par quoi commencer je vais tout simplement me
présenter :
Je m'appelle Julien. J'ai 24 ans. J'habite près de Lorient et je
"connais" (un bien grand mot…) La Révélation d’Arès
depuis un an maintenant.
Je m'intéresse à l'Histoire depuis pas mal de temps et je me suis
tourné vers divers questions économiques depuis la crise de 2008.
J'ai depuis découvert le pouvoir et l'influence des différents
réseaux qui "gouvernent" réellement le monde depuis les coulisses
alors que les politiques continuent leur travail de diversion sur
la scène, bien aidés par les médias de masse.
J'ai découvert que derrière ces réseaux apparemment laïcs il y a
avait un fond religieux.
Pour en revenir à La Révélation d'Arès j'ai été
missionné par Bernard L., qui après une intéressante discussion
(il a vraiment su faire le lien entre mes différentes recherches
et La Révélation d'Arès) m'a montré entre autre le
verset du Livre : Kaboule haché (Rév d'Arès xv/1).
Je suis allé voir les autres groupes afin de me faire une idée
plus précise de La Révélation d'Arès, mais également par
prudences, car beaucoup de réseaux sont actifs, et il est
difficile de faire la différence entre eux tous de prime abord.
Dieu ne nous conseil-t-il pas la prudence dans La
Révélation d'Arès ?
J'ai eu des discussions enrichissantes avec entre autre Denis,
Claude, Guermia Jean-Hubert, Philippe, etc.
Claude m'a conseillé de prendre l'édition de 89 afin de bénéficier
d'annotations plus dense et du récit des théophanies.
Après une première lecture (qui s'est faite d'une manière peut
être un peu trop analytique) le premier mot qui me vient à
l'esprit est : Synthèse.
Une synthèse historique des causes de nos maux dus à l'homme
lui-même dans son obstination à rester sourd à la voix du Père.
C'est également un message hors du temps et évolutif (on s'en rend
compte à la relecture), tout le contraire des dogmes des religions
qui sont figés. Prononcer ma parole pour l’accomplir (Rév d'Arès 35/6)
[est un verset qui] appelle à l’action, alors que les dogmes
appellent à l’immobilisme
Je me rends compte aussi que la pénitence (au sens de La
Révélation d'Arès) est vraiment très difficile à appliquer
au quotidien (ne pas juger, pardonner, faire la paix aimer tous
les hommes de façon spirituel). La Révélation d'Arès a bousculé beaucoup de mes
"certitudes." Par exemple, je suis très attaché à la France, à
l'État-nation (comme disais De Gaulle d’abord la France; après
l'État et après le Droit) et apprendre qu'il est impératif de
revenir a de plus petites unités m'a beaucoup intrigué. Le projet
est bien sûr à long terme : Quatre générations ne suffirons
pas (24/2).
Si je suis très attaché à l'État-nation, c'est parce que pour moi
il constitue un ensemble cohérent — le plus grand-cohérent — et
fonctionnel qui est un rempart contre le mondialisme voulu par
l'oligarchie mondiale. (l'Union Européenne étant pour moi un
instrument d’affaiblissement et de domination).
Je sais que l'accomplissement de la Volonté (Rév
d'Arès 12/4) du Père est plus important que cette histoire
de nation. Il y a un an je n’aurais pas été capable d’écrire cela,
mais j'ai beaucoup de mal accepter la destruction, lente mais
méthodique, de la France.
Il est nécessaire de se déculturer (je crois que c'est le terme
utilisé dans La Révélation d'Arès). Est-ce simplement
l'abolition de nos préjugés et de nos peurs qui nous encombrent ?
Ou y a-t-il autre chose ?
Je ne sais pas quoi ajouter d'autre. Alors je vais m'arrêter là.
J'espère ne pas vous avoir trop déranger vu tout le travail que
vous devez avoir rien qu'avec votre blog (qui est très
intéressent)
Merci de m’avoir lu
En espérant que vous allez bien
Julien P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Bonjour, mon frère Julien. Je suis heureux de faire votre
connaissance. Merci pour ce commentaire.
Non, "déculturer" n'est pas un mot qu'on trouve dans La
Révélation d'Arès. C'est un mot que j'utilise depuis
quarante ans pour exprimer l'une des actions que demande la pénitence
: se rendre libre de tous préjugés, se délivrer
d'une culture qui nous pèse et nous empêche de réaliser le profond
changement que le Père nous demande d'appliquer à nos vies
individuellement (30/11) dans le cadre d'un changement
du monde (28/7) à venir. La Révélation d'Arès parle beaucoup, mais pour dire sous
toutes les formes possibles la même chose, qui est aussi simple
que brève : Le Bien seul vaincra le Mal. Mais
qu'est-ce que le Bien ? C'est pour l'expliquer sur tous
les tons que le Père s'exprime longuement. Dans son immense Amour,
Il sait que l'homme est bavard et qu'il n'écoutera pas son
Créateur s'Il ne bavarde pas Lui aussi.
Je comprends toutes les questions que peut se poser un jeune homme
comme vous, frère Julien, et je me réjouis de vous voir vous les
poser. Je vais donc être un peu bavard moi aussi. Je vais
cependant me limiter à un seul aspect de votre commentaire, celui
de "l'État-nation".
Vous êtes attaché à la France comme "nation". Moi aussi. J'aime ma
langue française, qui est d'ailleurs celle que le Père a adoptée
pour lancer un Message au monde en 1974-1977. J'aime notre manière
de vivre française, j'aime nos fromages, nos saucissons, mais je
suis devenu très vigilant sur beaucoup de points comme par exemple
le patriotisme, calamité avérée en 1914-1918 (15 millions de
morts) et en 1939-1945 (cinquante millions de morts), et
d'autres idéologies qui considèrent les uns comme supérieurs aux
autres et ayant des droits sur les autres, etc.
Le point sur lequel je crois qu'un Pèlerin d'Arès doit beaucoup
évoluer, changer, est la politique. La politique est,
quoi qu'on dise, une relique de la barbarie. Ne sursautez pas,
frère Julien ! C'est évident :
La politique n'est jamais que la recherche du pouvoir. Elle sert
les ambitieux et les ambitieux tendent toujours à s'imposer à
leurs semblables : c'est le fond barbare de la politique, même si
le visage paternel qu'elle se donne aujourd'hui la rend beaucoup
plus douce. La politique a toujours été et reste la recherche du
pouvoir le plus grand possible, donc pouvoir sur le pays le plus
grand possible, alors qu'il est évident que les hommes, très
divers par nature, ne sont pas faits pour vivre en énormes masses
sous des gouvernements, royaux, républicains, religieux ou autres,
qui font d'eux les sujets d'un stéréotype, inévitablement
idéologique et donc policé, légaliste, donc injuste et douloureux
pour beaucoup des assujettis. Nous sommes tous des sujets d'autant
plus rendus passifs par la force que le pays est grand.
L'homme n'a pas été créé comme l'animal pour vivre en masse sous
des lois de masse. Les cinq dons faits à l'homme par Dieu — les Attribus
divins (Rév d'Arès 21/4, 22/11, 26/17) — sont la
parole, l'amour, la liberté, la créativité et l'individualité
("Nous Croyons, Nous Ne croyons Pas", La Révélation d'Arès
édition 1995, p.728). Chaque homme, image et ressemblance
du Père (Genèse 1/26-27), a en lui l'unicité du Père. De
ce fait il vit en se reconnaissant dans l'autre homme et donc
connaissant l'autre homme. Il est de ce fait créé pour vivre dans
des sociétés où tout le monde se connaît — la chair et
l'esprit de l'autre est ma chair et mon esprit.
Ce n'est qu'en petits groupes que l'homme s'épanouit. Ce
n'est qu'en petits groupes que l'homme assure une bonne gestion de
sa société, que la gestion peut être contrôlée par tous, sans chef
(16/1, 36/19), sans politique, sans idéologies
autres que le quête du Bien. Ce sont les petites unités
humaines.
L'homme ne peut être vraiment libre (10/10) et
socialement intelligent (32/5) qu'en petites unités. La
France, qui est déjà une petite unité dans l'Europe, devrait
porter l'humanité à un nouveau progrès en dépassant la politique
comme elle dépassa la monarchie, devrait se subdiviser en unités
encore plus petites, unies par la fraternité entre unités. Cela ne
contrevient pas au fait d'être Français dans la langue, dans les
habitudes quotidiennes, artistiques, etc. Les petite unités
chinoises ne contreviendraient pas contre la Chine comme entité et
génie spicifiques ; la Chine resterait la Chine.
Plus le pays est grand, plus disparaît l'homme comme unité de base
dans sa capacité à aimer, pardonner, faire la paix,
retrouver l'intelligence spirituelle et être libre
de préjugés.
N'oubliez pas qu'avant toute chose La Révélation d'Arès
nous demande de rétablir le Bien par la pénitence.
Or, le Bien ne peut être ni l'outil ni le produit de
grandes masses. On l'a vu avec l'URSS qui a disparu sous ses
propres ambitions idéologiques et politiques. Ne voyez-vous pas
que le monde souffre sous la loi de gouvernements qui se
déshumanisent en produisant des réglements, des polices, des
"justices", qui ne peuvent pas — c'est impossible — convenir à
tout le monde et qui placent sans arrêt un minorité sous le joug
d'une majorité ou qui place une masse rendue passive sous le
contrôle d'un gouvernement qui ne peut pas faire de détail et ne
peut pas considérer les droits de l'individu. Un gouvernement de
masse considère au mieux le droit du peuple, mais le peuple, c'est
une diversité, dont on n'a pas idée et qu'on ne peut que tuer en
voulant l'uniformiser, quelles que soient les illusions que les
medias font circuler dans ce domaine.
On ne doit pas tuer l'homme en tant que créature unique et
indivisuelle géniale du Créateur.
Je vous invite donc à voir l'homme comme La Révélation d'Arès
le voit, l'homme comme individu, non comme sujet d'un
"État-nation", d'une loi que La Révélation d'Arès
appelle loi des rats.
Alors, dans cet esprit, vous rejoindrez la mission de Lorient avec
l'immense espérance de changer vraiment quelque chose
dans le fonctionnement de la société humaine. On ne peut changer
le monde que dans cet esprit-là.
Merci de vous nourrir de La Révélation d'Arès, merci de
m'écouter, frère Julien.
02avr15 163C45 Extrait du site :
Révélation d'Arès
sur facebook
Très beau clip de mon frère Bigdany Pious Gens !
Oui, comme le rappelle si bien le titre de cette chanson, nous
sommes "une seule chair".
Parce qu'en trois mots simples s'ouvre une faille dans le ciel
gris de notre monde sérieux, technique, technocratique, intello,
etc. Un coin de ciel bleu qui ouvre sur l'infini potentiel de
l'homme qui retrouve la bonté, ce pénitent dont parle La
Révélation d'Arès, qui n'a besoin ni de religion, ni de
politique, ni même de morale au sens réglementaire du terme...
mais simplement de ce feu qui brûle dans le cœur qui aime son
prochain quel qu'il soit, même son ennemi.
Frère Michel, témoin de Jésus en 1974 et du Createur en 1977 qui
lui transmirent les Messages qui constituent aujourd'hui
La Révélation d'Arès, n'a jamais cessé depuis ces
événements d'appeler ses frères humains à avancer dans cette
direction.
Jeff Ayface d'Ile de France
Réponse :
J'ai créé le site "Révélation d'Arès" sur facebook il y a déjà
quelques années, mais, faute de temps, je n'ai pas pu l'animer
comme je l'aurais souhaité. Ce site était pratiquement éteint,
quand nos frères et sœurs du Moyen Orient et notre frère Jeff
Ayface l'ont ranimé il y a quelques mois et lui donnent vie
aujourd'hui. Jeff Ayface a notamment publié ce matin sur ce site
l'une des dernières œuvres de notre Frère Daniel Charlery,
musicien compositeur et chef du groupe "Pious Gens", nom tiré de
la version anglaise de La Révélation d'Arès: pieuse gente
(xLv/13-16).
Nous sommes "Une Seule Chair", comme dit le titre de cette œuvre
et cela sonne merveilleuse bien aux oreilles d'un pénitent
Pèlerin d'Arès et j'aime ce titre et j'aime ce clip. Mais je
profite de cette occasion pour me renverser dans mon fauteuil,
coller mon dos au dossier, lever les yeux au plafond et dire que
je me réjouis qu'existe et chante dans mon cœur cette œuvre de Big
Dany, mais qu'en même temps je m'interroge sur la façon dont les
gens de l'extérieur la comprennent.
Comme toute image ou photographie, si l'on n'explique pas ce
qu'elle représente, le clip video n'est pas significatif. Il est
artistique, plaisant, mais que signifie-t-il ? Je pense à "La
Marseillaise" si elle n'était pas un hymne national, dont on
connaît le sens et l'origine, si ses paroles étaient nouvelle et
surgissaient à notre époque de la plume d'un poète inconnu, les
gens diraient: "Qu'est que ça signifie ?" Je me demande s'ils
ne se disent pas pareillement: ""Nous sommes une seule chair",
qu'est-ce que ça signifie ?" Et pourtant c'est si beau, si
significatif pour nous !
Je me dis que le déchiffrement instantané d'un tract, d'une
affiche, d'une chanson, comme le déchiffrement d'une photo prise
en instantané est difficile, voire impossible. Rien n'est clair
sur l'instant pour qui regarde ou écoute quelque chose de nouveau.
Et les larmes me viennent aux yeux. Il faudra décrire, expliquer
pourquoi, comment "Une seule chair", tout comme il faut décrire
une photo : "C'est le portrait d'Untel," '"C'est nous (qui nous?)
faisant du bateau à Arcachon (la photo ne dit pas que c'est
Arcachon)". "Ce sont des blessés de la guerre en Syrie." Quelle
différence, en effet, entre des blessés de la guerre de 14-18, de
la guerre civile d'Espagne, de l'incendie du Bazar de la Charité,
d'un accident de la route ?
Si l'on ne décrit ni ne désigne, ni ne situe dans le temps, dans
le lieu, on n'envoie pas vraiment de message, on envoie seulement
du noir, du blanc, de la couleur, des notes de musique, des mots
qui veulent dire tout et rien. À tout cela je pense toujours
chaque fois que nous produisons un tract, une affiche, pour la
mission. Que comprennent les gens ?
Nous vivons notre pénitence (Rév d'Arès 30/10), notre foi
(10/8) et notre espérance (16/16), elles sont
précises dans nos cerveaux, dans nos cœurs, mais hors de la Vie
(24/5) qui commence à habiter, à palpiter dans le Pèlerin
d'Arès, combien peuvent comprendre ce que nous ressentons ? Car
imaginer c'est toujours fausser, c'est signifier autre chose que
ce qu'on veut dire. La très belle œuvre "Une seule chair"
n'échappe pas à ce problème et pourtant il n'y a pas moyen de
faire mieux.
Nous ne pouvons qu'être imparfaits, l'imparfait est le mieux.
Rien de ce qui est nouveau n'est vraiment objectif. Il y a un fond
mythique dans toute œuvre de communication fraîche, que ce soit un
appel dans la rue, un livre, une œnvre musicale. Nous ne pouvons
pas faire mieux, mais nous devons le faire, comme nous mettons au
monde des bébés qui sur l'instant sont des énigmes pour ceux qui
les regardent et écoutent leurs cris — que deviendront-ils ? — et
qui doivent accomplir leur temps (Rév d'Arès 24/2).
Rien de ce que je viens de dire n'est triste. C'est seulement
inévitable et grave, parce que nous sommes les premières
étincelles d'un grand changement et nous devons intégrer
tous les aspects de notre si difficile prophétisme.
Allons ! Continuons ! Composez sans relâche, frère Daniel. Un jour
les hommes et les femmes chanteront vos œuvres en vibrant de
bonheur. Merci pour cette belle œuvre.
02avr15 163C46
Merci, Frère Michel, pour cet article [l'entrée 163] qui m’apporte
des prises de consciences.
Merci pour tous les commentaires riches. Je me reconnais dans
certains. Je n’avais avant vous pas connu d’homme plus mesuré,
humble, sage, réfléchi, mesuré, ayant une intelligence
du cœur à l’image et ressemblance du Père comme vous
Frère Michel.
Je n’avais, avant de connaitre La Révélation d’Arès,
jamais lu de livre plus raisonnable, jamais lu d’enseignements
prophétiques qui m'aident quotidiennement dans ma quête de Dieu
invisible en moi et dans mon prochain.
À l’écoute de ma raison spirituelle, celle qui me remet
en question, {je vois que j'ai] des besoins, désirs de
toutes sortes. Des besoins, désirs m’envahissent, je
raisonne. Je tombe sous des péchés qui ne sont pas
raisonnable et peuvent tuer mon âme ou l'endommager
fortement. Alors, ma raison me raisonne, au fil des
années, elle fait corps avec mon esprit, ma chair,
mon âme, elle m’ouvre la conscience, me fait peser le
pour, le contre, elle m’appelle à "m'espionner", m'apprend à
résister au mal et à le vaincre. Je tombe, je me relève,
l'expérience m'apprend à mieux discerner ou se trouve le mal, je
me renforce, deviens de plus en plus vigilant. Je réfléchis
davantage, j’entre en humilité. Alors que mon tentateur fait tout
pour me faire tomber, ma raison intervient ; elle est
mon meilleur ami.
J’aime beaucoup votre article "Je m'espionne" ["Le Pèlerin d'Arès"
1990 p.296], dont voiciun extrait :
Premier âge.
Je m'espionne.
Je m'habite sur trois territoires attenants, le corps,
l'esprit et l'âme. Trois frontières bien
gardées les séparent, comme les vides qui séparent les feuilles
du trèfle. Il y a des périodes de paix tripartite au cours
desquelles les feuilles du trèfle se rapprochent, se touchent.
Les frontières disparaissent, l'âme va piqueniquer
sans passeport dans l'esprit et dans le corps.
Chacun de ces deux-là fait de même dans les deux autres.
Il faut peu de chose pour que revienne l'adversité. Les feuilles
du trèfle se séparent. Les gardes de l'âme, de l'esprit
et du corps s'épient par-dessus les vides, et
leurs gouvernements s'espionnent. Le gouvernement jouisseur et
brutal du corps infiltre des taupes et des
provocateurs dans l'esprit, dont le gouvernement
intellectuel se prend parfois de grandeur et résiste aux
tentations du corps. Celui-ci redouble de séduction,
considérant que tout péché du corps auquel l'esprit
ne participe pas n'est pas un bon péché. De là
la célébration du péché qui le consolide et lui donne
des "raisons" , parfois "scientifiques". Dans l'âme,
plus résistante au péché, le corps installe
carrément des terroristes, lesquels y collaborent avec les
agents doubles de l'esprit. Le corps et l'esprit,
quand celui-ci n'est pas pris de moralité et de sagesse,
oublient leurs querelles et s'allient volontiers pour détruire l'âme.
L'âme, sublime et bonne, n'envoie pas de terroristes dans
les deux autres, mais les espionne quand même régulièrement pour
se garder de leurs manigances. L'âme surveille pour
mieux se défendre. Bref, je suis le monde et l'histoire à moi
seul.
Concernant Frederic Lenoir [voir commentaire
163C36], je ne le connaissais pas. Je ne savais pas qu’il avait
écrit "Comment Jésus est devenu Dieu" clairement inspiré d’écrits
de votre main. Si toutefois, il lit votre blog, je dirai ceci,
depuis mon enfance, j’ai appris qu’il fallait rendre à César
ce qui appartient à César. Je trouve triste de plagier le
Frère Michel et de s’attirer à soi les honneurs du monde, les
degrés et les succès auxquels porte le monde, (Rév Arès 2/20).
Ce que nous Pèlerins d’Arès ne faisons pas, nous sommes frères de
tous nos prochains et œuvrons pour le salut de
l’humanité, la restauration d’Éden. Frederic Lenoir est un homme
du système, le Frère Michel était aussi une période de sa vie un
homme du système à présent, il est un homme du temps qui vient et
rien n’affirme ou n’infirme qu’un jour Frederic Lenoir soit à son
tour un homme du temps qui vient (Rév Arès 30/13).
Quoi qu’il en soit, à sa façon il fait passer le Message,
dommage qu’il ne nous rejoigne pas et ne donne assistance au prophète
Mikal. Quoi qu’il en soit c’est Mikal l'arbre (à) la
pointe toujours verte et qui a le blanc (xvi/13, xLv/25).
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, frère Didier.
Vous ne conaissiez pas Frédéric Lenoir ? Comme c'est étonnant
concernant un homme très en vue, mais bon ! il faut trouver ici
une preuve que les media n'informent pas tout le monde de tout
dans un monde où l'on s'imagine que tout le monde entend tout,
sait tout, ne serait-ce que superficiellement
Vous ne connaissiez pas Frédéric Lenoir. Alors, je vous demande
pardon pour ma réponse 163C36 un peu dure.
Frédéric Lenoir n'a pas fait que s'inspirer de quelques écrits de
ma main, ce qui a sauté aux yeux d'un certain nombre de personnes,
Pèlerins d'Arès ou gens du dehors, qui me l'ont dit et qui ainsi
m'ont fait... connaître Frédéric Lenoir, car moi non plus je ne
l'ai pas toujours connu. Frédéric Lenoir est un écrivain spirituel
assez populaire, qui a écrit un certain nombre de livres de
vulgarisation intéressants comme par exemple "Socrate, Jésus,
Bouddha. Trois maîtres de vie" (2009, qui reçut le prix Louis
Pauwels de la Société des gens de lettres en 2010).
Je ne prétends pas connaître très bien l'œuvre de Frédéric Lenoir.
L'impression qu'il me fait est celle d'un de ces hommes qui ont
pris part à une lutte générationnelle qui, depuis plusieurs
décennies, cherchent à libérer les croyants des dogmes religieux,
notamment chrétiens. C'est pourquoi il ne pouvait ignorer ni La
Révélation d'Arès ni mes écrits, quelques uns en tout cas,
qui par une autre Voie — celle-là même du Ciel —
rejettent les dogmes ecclésiastiques.
03avr15 163C47
Bien que ce ne soit pas le sujet de ce blog, je vous envoie ce
petit aparté :
Je viens de lire cet article de Jacques Julliard qui me parait
aller dans l’esprit de La Révélation d’Arès.
J’ai relevé ce passage en particulier :
Il y a, en effet, dans cette représentation de la
gauche quelque chose de détestable. Elle consiste à cantonner le
peuple à ses besoins matériels (emploi, pouvoir d’achat,
logement) et à réserver la satisfaction des aspirations
spirituelles et morales à la fraction intellectuelle de la
société bourgeoise. Il est à peine besoin de dire ce qu’une
telle vision contient de mépris implicite pour la plèbe moderne
; à quel point elle est la négation de l’idéal philosophique de
la gauche véritable, celle de Condorcet et de Victor Hugo, mais
aussi celle de Proudhon et de Simone Weil (femme philosophe
décédée en 1943).
Jacques Julliard
Réponse :
Je n'ai pas pu lire la totalité de l'article. Le début de
l'article seulement m'est accessible ; ensuite il y a un
avertissement qui dit: "L'accès à la totalité de l'article est
protégé". Je suppose qu'il faut être abonné au "Monde" pour le
lire en entier. Je n'y suis pas abonné.
Ce sujet est-il aussi étranger que vous pensez à mon entrée 163
"besoin, désir et raison" ? Je n'en suis pas sûr.
Le pénitent est aussi un homme de la société et aspire à
une société de Bien, de Bien spirituel il va
sans dire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Aspirer à une société de Bien c'est travailler à établir
de vraies liberté, égalité et fraternité, c'est travailler à
donner à l'humain de l'amour, du pardon, de
la paix, de l'intelligence spirituelle
laquelle commence par l'effort d'être libre de tous
préjugés. Quand j'ai reproché à nos frères leur "mission sociale",
ce n'était pas parce qu'elle était sociale, mais parce que ce
social n'allait pas dans le sens spirituel, mais restait basé sur
la politique, le syndicalisme, etc. au reste païens et éculés.
Or, si le pénitent doit individuellement contrôler ses besoins
et désirs par la raison spirituelle, la
société à laquelle le pénitent aspire le devra
également.
Un peu après la deuxième guerre mondiale, à la fin des années 40,
il y a avait un Américain du nom de Garry Davis, qui s'était
déclaré apatride, citoyen du monde. Garry Davis était venu aux
Nations Unies pour lancer son appel à la disparition des nations
et des frontières, à la fraternité générale. Pour lui répondre que
l'ordre mondial avait beaucoup plus besoin de lois, de policiers,
de tribunaux, que de citoyens du monde, on fit mettre les menottes
à Garry Davis et à ses amis et on les jeta en prison. C'est ainsi
que l'Organisation des Nations Unis — l'ONU — montra que son
attitude était celle des fauteurs de mal qui l'avaient fondée et
qu'elle considérait comme criminels des gens qui appelaient à la
paix et à la fraternité. Nous, Pèlerins d'Arès, sommes dans la
position de Garry Davis avec, en plus, la foi et l'amour, car la
foi et l'amour forment une puissance plus belle et plus forte que
la morale pour changer le monde. Mais une telle
perspective doit être contrôlée par la raison, parce que
le besoin et le désir de paix et de fraternité
autant que de foi et d'amour peuvent dégénérer en formes
pernicieuses et plus autoritaires encore que l'ordre mondial
qu'elles voudraient remplacer.
03avr15 163C48
Par trois fois depuis trois ans je vous invite à rejoindre mon
groupe d'amis sur facebook.
Eh bien Vous n'avez jamais répondu à cette invitation.
Et vous prétendez être le frère de tous les hommes ?
Vous prétendez que vos besoins et désirs de
progrès spirituels doivent écouter votre raison
spirituelle pour ne pas êtres des monstres et devenir ce que Dieu
voudrait qu'ils deviennent.
Mais vous ne vous donnez même pas la peine de rejoindre les hommes
sur leurs sites sociaux du web.
Votre affaire me semble être une fumisterie.
C'est bien dommage, parce que je connais La Révélation d'Arès
et je crois que ce livre peut créer un mouvement de vrai
changement dans les rapports humains.
R.R. d'Ile de France
Réponse :
Mon frère, il ne se passe pas de jour sans que je ne trouve dans
ma boîte de réception un ou plusieurs messages électroniques qui
m'invitent à rejoindre des "groupes d'amis sur facebook" (mais
aussi sur twitter, etc.).
Je suis un homme seul face à ces nombreuses personne qui chacun et
chacune m'invitent à les rejoindre. Tant d'invitations m'honorent,
mais comment voulez-vous que je participe sérieusement à des sites
facebook aussi nombreux, des milliers, aussi intéressants
soient-ils ? C'est impossible.
Alors, j'ai pensé qu'il valait mieux que je ne réponde pas.
Mon "affaire" n'est pas "une fumisterie". C'est une mission
prophétique difficile
07avr15 163C49
Je me suis bien souvent posée la question: "Comment se faisait-il
que des sœurs et des frères qui ont été des Pèlerins d'Arès
engagés à vos cotés, ayant eu une grande foi dans La
Révélation d'Arès, se soient un beau jour détournés de
vous,
tenant parfois à votre égard des propos bien cruels ?"
La Parole du Créateur dit dans La Révélation d'Arès xvii/13 :
(Des)soleil et (des) soleils (finissent dans)la fumée, (parce
qu'étant) blancs vient (sur)eux le noir.
Ce matin, en relisant "Pénitence" page 116 dans "Le Pèlerin d'Arès
1993-1996", que je lis aussi souvent que je proclame "La Parole de
notre Créateur", j'ai, semble-t-il eu une réponse à ma question.
Dans l'entée 163 du blog, un quatrième mot avait aussi sa place :
"Besoin,désir, émotion
et raison."
Beaucoup de nouveaux Pèlerins d'Arès ou de nouveaux lecteurs de
freesoulblog.net [le présent blog] ne connaissent pas l'enseignement
que vous avez donné dans vos magazines et livres "Le Pèlerin
d'Arès".
Alors, je vais retranscrire ce passage un peu long, mais qui parle
aussi de l'émotion et de la raison.
Guère plus que d'autres actions d'esprit arésien,
d'esprit créateur, on ne fondera la pénitence sur
l'émotion.
L'émotion n'est qu'un lanceur,un relanceur, mais souvent un
fauteur de troubles.
C'est par l'émotion que la plupart des hommes se
convertissent,sur une émotion que d'autres retrouvent la foi,
que d'autres relancent leur foi endormie ou mourante et la font
même culminer un moment, mais si la raison et la volonté ne
relaient pas l'émotion, l'émotion retombe et la foi disparaît,
ou l'émotion agite le cœur indéfiniment et la foi ne trouve
jamais sa dynamique créatrice, reste une foi sentimentale — De
même on peut trouver l'amour évangélique par émotion, mais on ne
peut le vivre que par raison.
Donc,la pénitence s'éteint ou dégénère, si l'humilité,
la vigilance et la volonté ne remplacent pas l'émotion initiale.
Ces pénitents interrompus abandonnent le principe du changement
de vie (Rév d'Arès 30/11) et de l'accomplissement,
dont ils avaient admis temporairement l'irremplaçable logique ;
ils justifient leur abandon tantôt en pensant que, tout
considéré, la pénitence n'est sûrement qu'un temps de
contrition, une épreuve d'initiation, tantôt en estimant qu'elle
est "autre chose que le prophète n'a pas discerné", tantôt en la
taxant d'utopie.
Nous avons vu des milliers de néophytes ainsi disparaitre après
que se fut éteinte en eux l'émotion de la découverte.Nous voyons
d'autres convertis, parfois anciens, que l'émotion ou la
sentimentalité n'a jamais quittés ; elle les empêche de
réfléchir — Heureux les réfléchis ! — et d'accomplir ;
leur présence non-pénitente dans une assemblée de nature pénitente
finit par constituer une énigme et poser des problèmes. Sans son
existentialisme spécifique forgé dans la pénitence la
mission arèsienne n'a pas une chance.
Une pénitence, développement permanent de l'âme,
se lasse-t-elle, meurt-elle ?
Qu'elle renaisse de ses propres outils: la volonté d'être et la
raison d'être, d'être ce que Dieu veut que l'on soit !
Et que l’expérience, acquise de la précédente pénitence
avortée, inspire une lutte plus efficace contre le vieil
homme,une construction plus solide de l'homme nouveau.
Du jour où Dieu m'apprit que tout croyant convaincu d'avoir tout
acquis, qui se repose sur son crédo et sa pratique, meurt
spirituellement, devient un des pendus (Rév d'Arès
xxxix/2-8) dont les religions sont pleines, je me mis à
répéter : "Croire, c'est chercher, toujours chercher", en
précisant : "C'est chercher dans le bouillon (xxx/20)
que la Parole soulève en vous".
Oui, la foi est la tension transcendante de l'esprit,
elle accomplit la Parole et ce faisant crée et
développe l'âme. Mais la foi débute le plus souvent
par des motifs et par des stades étrangers à la transcendance.
Par l'émotion de la nouveauté, nous l'avons vu. Mais, comme le
pensent les sceptiques et les athées, non sans fondement, la foi
peut aussi naitre en germant sur la déraison que provoque une
souffrance ou une injustice. Parfois la foi éclôt de
l'impression "qu'il existe autre chose", parfois elle nait de
lectures, rencontres, voyages, etc. Dans tous les cas, je le
répète, si aux primes impulsions ne succède pas la raison et le
changement, l'accomplissement, la foi n'est ni vraie, ni solide,
ni créatrice.
Frère Michel
Ce passage est un peu long à lire,mais on retrouve
bien là,la nécessite de la raison pour notre engagement et l'accomplissement
de la Parole du Créateur en chacun de nous.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Chez ceux et celles qui nous ont quittés, il n'y a pas que
l'émotion comme moteur de l'abandon ou, même parfois ainsi que
vous le mentionnez, du renversement agressif contre le prophète.
Il y a d'autres raisons à l'abandon d'un certain nombre de
Pèlerins d'Arès et à l'hostilité de certains de ces
démissionnaires.
La foi du Pèlerin d'Arès n'étant pas la foi mise dans la Miséricorde
(Rév d'Arès 16/15), mais la foi mise dans l'effort de la pénitence,
les causes d'abandon sont aussi
l'habitude culturelle de la foi passive et obéissante
qui renâcle à se faire entièrement responsable de son salut
et du salut (ou changement) du monde,
l'incapacité qu'ont certains croyants sentimentaux à
aimer, pardonner, etc. évangéliquement par devoir,
l'exécration ou la peur du travail à la Moisson
qu'implique la pénitence,
la paresse,
la langueur ou l'atonie,
la versatilité,
le béguin soudain pour un homme ou une femme non-Pèlerin d'Arès
(cause qui n'a pas été rare), etc.
L'opposition de pénitents responsables d'eux-mêmes,
co-créateurs du monde, artisans du Bien, contre les
milliards de croyants soumis et passifs de la religion, quelle
qu'elle soit (et je ne parle pas des athées), est une épreuve,
dont les disciples de La Révélation d'Arès ne réalisent
pas tout de suite la difficulté.
La pénitence crée un Peuple entièrement
nouveau à l'intérieur de l'humanité pécheresse. C'est un Peuple
qui était occupé par une puissance étrangère: la péché
et le mal, et qui entre en résistance, écrivant une
nouvelle constitution de l'homme. Le croyant de la religion est
multiple, à la fois soumis au mal qu'il croit indéfectible et
accroché à une espérance passive de salut, le pénitent est
Un ! (Rév d'Arès xxiv/1). Les croyants des religions sifflotent comme les oiseaux
(13/1) dans les cerisiers sans voir qu'une fois les
cerises récoltées, brève saison, il n'y aura plus rien jusqu'aux
prochaine cerises qui dureront quoi ? Trois ou quatre semaines.
Évidemment c'est poétique et exaltant sur le moment ; c'est
délicieux les cérises ! Mais nous Pèlerins d'Arès avons le
sentiment qu'il faut sortir des saisons, vouloir le moment où il
n'y aura plus ni jour ni nuit (31/8)... L'immédiateté
qu'espèrent la plupart des hommes combat l'effort dans la durée
qu'ont commencé les Pèlerins d'Arès. C'est, pour finir,
l'opposition de deux concepts radicalement différents qui est la
cause de l'énorme difficulté de notre apostolat et d'un certain
nombre de ceux qui nous avaient suivis.
07avr15 163C50
Notre appel à la pénitence nous place sans cesse dans la
dualité du bien et du mal et cette dualité,
nous la plaçons sur un plan spirituel — c'est-à-dire déterminant
pour la naissance et la survie de notre âme et pour le
retour d'Éden — que l'homme de la rue ne perçoit pas toujours.
Beaucoup placent le bien dans le respect de bonnes lois
ou simplement dans le fait que ne faire de mal à personne suffit
comme bien et voient le mal plutôt dans ses conséquences
(vol, tueries, guerres…) ou chez ceux qui sont différents d'eux.
Si pour nous la frontière entre bien et mal nous semble
à peu près clair, elle n'est pas évidente pour l'autre, parfois
très flexible ou flou, voire inexistante pour celui qui ne se pose
pas la question — "Ce sont les aléas qui pimentent notre
existence," dit-il.
Il faut lire La Révélation d'Arès et les écrits du prophète
pour pressentir le retour du Fond des Fonds (Rév d'Arès
xxxiv/6) par la pénitence, définir le mal et ses
conséquences, le bien et ses avantages et cette lutte
salutaire pour le monde. La Révélation d'Arès nous dit que la pénitence
installera le Bien sur terre et ce Bien dans
le temps vaincra le mal pour faire revenir Éden. Mais
pour que l'homme puisse prendre la pleine considération de ce fait
et que ce soit pour lui plus qu'une notion de principe, s'il
adhère à l'idée, il faudrait quand même partager avec lui et lui
enseigner ces luttes intérieures et leurs conséquences sur la Vie
et l'Univers, la force de la Parole accomplie sur notre
évolution personnelle, le soutien des anges et de Dieu lui-même
dans ce long combat… pressentir ces choses plus dans la chair et
dans le cœur que dans la cogitation.
Certains prendraient-ils encore le risque du mensonge en sachant
que le mensonge peut tuer l'âme et comme une flèche
empoisonnée frapper au hasard ici ou là-bas un innocent, ajoutant
à ce monde de malheur un autre malheur ?
Dans un monde qui ne sait plus très bien où se situe le bien
et le mal, est-il réaliste que dans le cadre de notre Appel
à la pénitence on puisse inviter nos contacts de rue à
débattre de la question du bien et du mal à la
lumière de La Révélation d'Arès et de vos écrits pour
mieux inciter à la raison et à entrer en pénitence
?
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Mais oui, frère Pascal, il est "réaliste dans le cadre de notre Appel
à la pénitence... d'inviter nos contacts de rue à (non
débattre mais apprendre à distinguer le) bien du mal
à la lumière de La Révélation d'Arès et des écrits
prophétqiues pour mieux inciter à la raison et à entrer
en pénitence." Si vous invitez à "débattre", vous n'en sortez pas. Notre
mission n'est pas un forum où tous les hommes sont invités à
confronter leurs opinions" — tout débat est une
confrontation —, mais c'est le lieu spirituel où notre parole
relaie la Parole du Père. Notre mission est un lieu
spirituel d'enseignement, non un un forum.
Ceci dit, votre commentaire est très beau, grave et profond, au
sens le plus constructif des qualificatifs grave et profond. Je
l'aime et j'invite notre sœur Patricia du commentaire pécédent
(163C49) à le lire, car il peut aussi constituer une réponse à sa
question.
07avr15 163C51
Quand j’ai découvert La Révélation d’Arès, la linéarité
(163C25) [n'est-ce pas plutôt 163C19 ?] du salut me sauta aux
yeux. "C’est simple en fait, tu n’as qu’à mettre tes pas dans
les Pas du Père comme Jésus l’a fait (Rév. d’Arès
2/12), ou [comme] Élie avant lui [tu n'as qu'à
être le] premier échappé au vœu d’Adam d’attendre en terre
(Rév d’Arès 2/10) le Jour et tu pourras même vaincre la
mort !" me disais-je alors secrètement, confondant de naïveté et
d’enthousiasme.
Puis, avec un poil de réalisme : "Peut-être pas en un an quand
même, mais en dix, allons vingt, bon, peut-être bien quarante ou
cinquante, soit, peu importe au fond c’est le résultat qui
compte." Vaincre la mort, tu penses ! C’est d’actualité en ce
lundi de Pâques. Se transfigurer. Retrouver le rayonnement
primordial d’Adam ! Y avait-il idéal plus noble et plus tangible ?
Survolant si haut n’importe quelle laborieuse idéologie humaine,
parce qu’il contenait, à travers sa propre réalisation, la preuve
même de sa Vérité. Renonçant à l’héritage de la terre… (Rév. d’Arès 2/10),
renonçant au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour
le prix d’un tombeau glacé où M’attendre (Rév. d’Arès 2/11),
lisais-je avec émerveillement. Mais moi aussi j’y renonce ! J’y
renonce même dès maintenant. Par mon enthousiasme, je zappais
allègrement l’ampleur de la tâche parce que je n’en entrevoyais
que trop l’immense difficulté, je ne voulais pas voir que ce
renoncement était le couronnement de la pénitence et
j’occultai plus ou moins la dimension collective de l’œuvre, le
travail du petit reste sur plusieurs générations, au
moins quatre, et la naissance d’un peuple.
Il faut dire que Dieu m’avait gratifié d’une assistance
particulière à mes débuts de pèlerin, sans doute pour aider son prophète,
assistance qui perdura longtemps chez moi comme un désir amoureux,
l’amour du Père, et qui conduisait alors mon action plus que ma
raison. La Victoire latente sur le tombeau était si
sensible dans ma chair que les besoins et désirs de l’animal
n’avaient qu’à bien se tenir, tout était sous les commandes de l’âme,
tout me paraissait aisé : jeûne, patience, courage, abnégation de
soi, travail, et la mission elle-même comme prolongement évident
de ma foi toute neuve. Sans elle, qui m’obligeait à vivre dans le
monde, à le connaître et l’étudier, à agir, à planter mon
pied (Rév d’Arès xL/05) dans la terre (Rév d’Arès xLiv/03),
j’aurais pu tourner au mysticisme, cette "boulimie de Dieu »"
comme vous y aviez vous-même été confronté après les apparitions
du Père (cf. Pèlerin d’Arès 1993-1996 article "Mystique").
C’est par la mission que m’apparut en premier le rôle
incontournable de la raison, quand je rentrai d’Arès fin
mars 87, brûlant de feu dans le TGV, la tête chaude me soufflant à
l’oreille que j’étais un lâche de ne pas faire une annonce dans
chaque wagon, que j’avais trop de respect humain alors que ma
raison me conseillait de garder la tête froide (Rév d’Arès
xLiii/15), de n’en rien faire parce que je n’avais aucune
expérience, parce que je passerais pour un fou. D’emblée la
mission était là dans toute sa splendeur paradoxale. Comment en
parler ? Et de quoi au juste ? Les épis mûrs étaient-ils
à même de recevoir la vérité par le charme de mon seul
enthousiasme ? Pas du tout ! Comment traduire le Message
et la vie qui m’habitait sinon en y réfléchissant, avec méthode,
par la raison précisément, en se mettant à la place de
l’autre, place que j’occupai encore il y a peu, et méditant sur le
prisme des infinis reflets des roches ?
En dépit de cet avertissement et à cause de cet initial et
puissant désir de Dieu, que j’imagine comme une sorte d’effet en
retour du désir de noces d’Adam, un contre-désir en somme (assez
soupé de ce monde usé, marre de ses habitants et de leurs
histoires sans fin, toujours les mêmes), je n’ai pris qu’assez
tard conscience du rôle de la raison dans ma pénitence.
Elle était pourtant là dès le début, en tant que raison
de vivre simplement.
Pèlerin de l’Absolu, j’avais désormais une raison de
vivre sur cette bonne vieille terre qui se traduisait par une
volonté d’être bon. À défaut, le monde est absurde. Autant se
flinguer tout de suite. Un frère découvre dans La Révélation
d’Arès la Synthèse (163 C44), un autre la Vérité, tel autre
encore la Beauté ou l’Amour, moi j’y découvris
d’abord la Cohérence absolue, l’alpha et l’oméga se rejoignant
sans faille dans mon imagination créatrice. The Solution. "Y’avait
plus qu’à…" Comment pourrais-je désormais l’ignorer ? Faire
semblant ? Car il s’agit de mon identité même, celle de Fils de
Dieu. C’est impossible. Il n’y a de retour en arrière qu’au risque
de taire la Parole, de la travestir (Rév d’Arès 2/18),
d’en faire une nouvelle religion, consciemment ou sans s’en
apercevoir (mission sociale), ou pire encore, de s’anéantir
(Rév. d’Arès 4/4). C’est là où la foi dynamique du pèlerin
se distingue de l’adhésion à une doctrine : la connexion vivante
avec le Fond établie, crochée la raie (Rév. d’Arès
XLIII/02), il ne reste "plus qu’à" Le chercher jusqu’à sa
réalisation définitive et perpétuelle en soi ; on peut traîner
plus ou moins sur la route, se casser la figure, on peut stagner,
différer, sauter d’un pied sur l’autre, c’est une affaire de
courage et de temps et la mort physique n’interrompt plus qu’un
processus vital engagé par-delà elle-même, qui devient dès lors un
simple accident de parcours. On s’absente de cette terre, mais on
poursuit sa route et peut-être même sa mission. La raison
spirituelle découvre une Logique qui englobe toute l’existence de
l’humain, sa vie sous tous ses aspects y compris sa mort, et
balaye la raison bridée des rationalistes qui veulent objectiver
le monde, sans s’y inclure en totalité eux-mêmes.
Dans ma "transmutation" personnelle mon cœur est essentiel, mais
ma tête l’est tout autant. J’ai toujours besoin de passion. Du désir
de Dieu, de passion du Bien, qui transcende les désirs
de l’animal pensant et les sublime. Et du besoin de pénitence
qui sublime aussi les besoins de l’animal.
Qu’on m’autorise ici une parabole de l’ascension. Je
viens d’acquérir un vélo électrique qui me permet de grimper
confortablement une grosse cote près de chez moi : mon désir est
d’atteindre le sommet (les Hauteurs), j’ai besoin de
pédaler (pénitence) mais je grimpe mieux avec
l’assistance du moteur électrique, or il n’y a pas d’assistance
sans pédalage. L’assistance, c’est Dieu qui fortifie tout
pécheur dans sa pénitence (Rév. d’Arès 25/06). Que règne sur
nous ta Sainteté pour que nous fassions…[12/4].
J’ai besoin de l’assistance mais il me faut la régler, en décider
le niveau, comme j’ai besoin de recharger la batterie (prière) et
choisir les vitesses adaptées en fonction de mes propres
possibilités, de ma vigilance envers moi-même et l’environnement.
Voilà où se situe ma raison, dans la bonne mesure de
moi-même au cours de l’ascension.
Si le cœur est essentiel — sans lui, pas de pédalage du tout —,
c’est "par la tête que la Parole me tire" (prière d’arrivée du
pèlerin au Pèlerinage). La raison ne consiste-t-elle pas en même
temps à élever sa pensée ? À gagner en intelligence ?
Comme vous le précisez dans la réponse au commentaire 163C37 :
"Dès l'instant où la vie spirituelle renaît dans l'homme, est dans
l'homme, y recommence à vivre, toute pensée qui ne peut l'intégrer
est fausse." Ainsi l’intégration même de la Parole de Dieu et de
l’enseignement de son prophète devient raison.
J’ai connu certains adeptes de la méditation cherchant Dieu en
faisant taire leurs pensées, le mental comme ils disent ; parce
que le mental est rempli des préjugés, désirs et besoins
ordinaires et viciés du monde, ils veulent s’en affranchir. Comme
on les comprend ! Mais ce faisant, ne se privent-ils pas en même
temps d’un outil essentiel pour connaître Dieu ? Le pèlerin
que je suis ne dédaigne ni son mental qui fait partie de lui, mais
il le prend comme un outil qu’il doit reformater sans cesse, ni
son égo, qu’il doit réorienter. Le frère rentre l’étoile dans
Ma Main (Rév d’Arès xxiv/9) dit Dieu. C’est plus long,
moins spectaculaire peut-être, mais beaucoup plus sûr, sur la
distance. Pas d’escalade éprouvante mais les sentiers du
milieu (Rév d’Arès 7/2). La raison dans la pénitence
ne consiste-telle pas à réajuster sans cesse la mesure de soi ?
Mais ce n’est pas encore devenu pour moi une maîtrise.
Je ne vaincrai pas la mort de mon vivant. Bon, et alors ? J’ai
pris la mesure de moi-même et du temps pour un Projet qui dépasse
de loin mon propre sort et le transcende. C’est la raison même. Et
c’est aussi sagesse. Même si ce peut paraître folie aux yeux de
l’animal pensant. Je diffère ma non-mort pour plus grandiose, la
transfiguration du monde qui verra de toute façon ma résurrection
(enfin j’espère), et dont je n’aurais été, avec quelques autres,
qu’un modeste ouvrier.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
En effet, frère Claude, "ne se privent-ils pas [ceux qui refoulent
désirs et besoins] en même temps d’un outil essentiel
pour connaître Dieu ?" Vous avez raison de dire : "Le pèlerin
que je suis ne dédaigne ni son mental qui fait partie de lui, mais
il le prend comme un outil qu’il doit reformater sans cesse, ni
son égo, qu’il doit réorienter."
Si le Père a créé l'homme chair et non ange,
c'est que le Père a voulu que cette créature contrôle continûment
les désirs et besoins de sa chair sous la raison,
sûrement parce qu'il est Lui-même Créateur, peut-être même
le Créateur permanent de Lui-Même et qu'il nous a créés à
cette image-là (Genèse 1/26-27). Le Pèlerin d'Arès n'existe pas comme agent caractéristique
d'une action exclusive comme un avocat, un docteur, un comptable.
Sur quelle plaque d'immeuble, quel papier à en-tête, quel siège
d'assemblée voit-on un Pèlerin d'Arès ? Pas plus qu'on ne
voit Dieu sur une plaque d'immeuble, un papier à en-tête, un siège
d'assemblée. Nous nous efforçons de relayer la voix de Dieu.
Notre souci, comme le Souci de Dieu, est le Bien général
sur Terre. C'est pourquoi nous ne maîtrisons pas des désirs
et besoins déterminés, certains désirs et besoins
plutôt que d'autres désirs et besoins, mais tous les désirs
et besoins, car aucun n'est mauvais à moins d'échapper au
contrôle de la raison comme aucun astre de l'univers
infini n'est mauvais parce qu'il reste sous le contrôle du
Créateur. Mais ce ne fut pas toujours le cas, puisque l'univers
maîtrisé par la Raison Créatrice que nous observons
actuellement fut précédé par un chaos (Genèse 1/2).
C'est l'inverse pour l'humanité qui, commencée dans le bonheur jardin
d'Éden où désirs et besoins étaient maîtrisés
par la raison, est devenue proche du chaos.
07avr15 163C52
Cher R.R. d'Île de France, auteur du commentaire 163C48, je suis
le Jeff dont parle frère Michel dans son commentaire 163C45, un
peu plus haut dans cette page, co-animateur de la page "Révélation
d'Arès" sur Facebook.
Je voulais vous dire que j'étais prêt à étudier avec vous
l'opportunité de rejoindre votre groupe sur Facebook.
Ô, je sais que ma contribution n'aura pas la même valeur que celle
de celui dont nous reconnaissons la sagesse par notre
participation commune à cette page : frère Michel. Mais nous
sommes quelques-uns sur Facebook à porter au fond des
ramifications virtuelles de ce réseau social la lumière
particulières des âmes libres qu'a fait naître La
Révélation d'Arès et l'enseignement de son témoin ont
réveillé chez nous.
Si vous acceptez ma proposition, nous arriverons peut-être à faire
ensemble un bon travail.
Et si je ne suis pas l'homme de la situation, j'essaierai de
trouver parmi nos frères le plus à même de contribuer à votre
groupe.
Je voulais vous dire aussi que nous en sommes tous là dans nos
relations avec le frère Michel. Notre prophète est seul — sauf
l'aide de ses proches et quelques exceptions au sein de notre
fraternité — pour transmettre au monde un enseignement
qui demanderait mille jambes, bras et bouches pour lui faire écho.
Il est donc aujourd'hui dans l'impossibilité technique de répondre
à toutes les sollicitations que nous lui faisons ; même s'il ne
dormait pas une minute, cela ne suffirait pas. L'essentiel est que
l'enseignement se transmette et pénètre dans nos chairs, puis dans
le monde partout où nous le portons.
Jeff Ayface d'Ile de France
Réponse :
Si R.R. vous trouve sur le site "Révélation d'Arès" de facebook,
il vous enverra, je l'espère, un message apaisé.
S'il vous répond par mon intermédiaire, je vous ferai suivre son
message.
Je me demande quand même si quelqu'un comme R.R., capable de me
dire : "Vous n'avez jamais répondu à cette invitation et vous
prétendez être le frère de tous les hommes... Votre affaire me
semble être une fumisterie," est dans les dispositions de respect
souhaitables pour engager avec un Pèlerin d'Arès, le frère
aîné ou n'importe quel autre frère ou sœur, un dialogue
intéressant.
On peut certes tout contester, si la contestation signifie qu'on
n'accepte rien sans examen, mais R.R. avant tout examen, avant
même de savoir pourquoi je n'ai pas répondu à son invitation de
rejoindre ses amis sur facebook, dit: "Votre affaire semble être
une fumisterie." Ces mots ont, j'en ai peur, le ton de l'esprit
arbitraire qui parle avant même de savoir pourquoi.
Mais je peux me tromper et si je me trompe, que R.R. me pardonne.
10avr15 163C53
J'ai de grosses difficultés à associer tout ce que je voudrais
dire au nom de ce sujet: "besoin, désir et raison".
Mais ce dont je suis certaine est que la raison vient
très très doucement, un peu comme une petite lampe à huile qui
s'allumerait au fond de moi lorsque je prononce la Parole
pour l’accomplir. Ce qui vient n'est pas magique, ce qui
vient n'est pas intellectuel ou philosophique non plus, ce qui
vient est la part de Lumière --- celle qui s'accentue en moi par
l'effort pénitent: moisson intérieure et extérieure
--- qui me relie à mon Créateur, qui me libère et me donne
la Vie. Cela peut paraitre médiocre aux yeux du monde,
ce que je fais me semble souvent médiocre, mais il y a une
certitude qui vit en moi que je vis par la Parole et votre enseignement,
et les sourires qui s'allument autour de moi (ceux des enfants,ou
ceux et celles qui ont gardé cette âme libre)! Là je
vois le Père m'accompagner. Besoins et désirs semblent se fondre dans cette raison
qui n'est pas raisonnante et s'affiche clairement au bout des
préceptes de la Parole: Attends que Je te parle,... Répugne à la hâte et à la science
ce sont les portes par où entre le mal dans la monde ! A Moi la
Puissance et la connaissance, à toi la mesure, la patience et la
piété (Rév d'Arès 39/2-3) Procède sans hâte, la larve en se hâtant rejoint -t-elle
l'abeille?
Elle doit accomplir son temps ajouterai-Je des jours à tes jours
qu'ils ne suffiront pas;
quatre générations ne suffiront pas(Evangile 24/2).
Toutes ces recommandations sont pour moi fondamentales.
Puisque Dieu est hors du temps (Rév d'Arès 12/6), le
temps du Créateur n'étant pas celui de l'homme qui est de corps
d'esprit et d'âme (17/7), je sais que je ne sais pas grand
chose.
Le temps qui est le nôtre est devenu séquentiel, brisé et sans
cesse interrompu, intercepté --- et de plus en plus réduit ---
parce que nous sommes pécheurs, alors que le Créateur en
nous,réveillé par le Bien que nous faisons autour de
nous, retrouve Sa Part,cet infini.
Il est donc bon de rejoindre un instant cet infini,et d'actionner
cette Vie concrètement par la pratique du Bien! C'est
alors que la Merveille (Rév d'Arès 33/8) se réveille en
soi et donne la Force (la Force entre en toi).
Dans cette réalité que nous construisons doucement, celle de Dieu
Qui ignore l'offense et la morale (article "Liberté" Le Pèlerin
d'Arès 1993-1996) nous voyons quotidiennement l'état d'un monde
dans lequel nous nous peinons --- un monde de pouvoir devenu sans
pitié --- qui légifère à tout crin, conscient ou non de ce qu'il
fait (?) qui étouffe la vie par les impôts et taxes, qui vit en
dominant sans cesse son semblable --- L'inverse de La Parole ---
et montre ainsi qu'il ne craint pas cet abîme vers lequel il nous
conduit.
L'hyper-réglementation mit l'ex-URSS face à cet abîme ( cf, vos
nombreux articles et enseignements à cet égard, ce blog et "ce que
tu auras écrit" : les articles "Barbarie", "Soupe", Pénitence",
"Liberté" et "Enfants").
Apprendre aux enfants que la religion existe ne leur apprend pas
l'amour de l'autre, ce regard --- l’œil (Rév d'Arès i/10) ---libre de toute peur et de tout préjugé (Rév d'Arès
10/10).
Alors, il nous est indispensable de nous regarder, de regarder et
de voir son frère ou sa sœur humain avec attention; que cet
ouvrier ou cette ouvrière(e) ou ce patron ou cet autre homme ou
femme valeureux qui a observé et appris du monde, qui en a une
connaissance étendue et le regarde sous un angle plus large et
constructif --- celui là est une part de nous --- même, il est
nôtre. De voir ces hommes et ces femmes qui aiment leur travail,
n'est pas une perte de temps! Au contraire, reconnaitre dans ce
qu'il offre de meilleur nous permet d'avancer un peu au fond de
nous, à chaque fois,nous vainquons un peu de notre orgueil, et la
lumière revient... chaque jour.
Unie à vous dans l'effort
Danièle G. du Nord
Post Scriptum :
Je ne sais si c'est opportun, mais c'est un don, une joie
(Rév d'Arès xxiii/5) de l'offrir: Ceci est le texte d'un
tract que j'ai utilisé l’année dernière - que vous aviez apprécié
et corrigé. J'en ai fait une copie sur une photo, ne pouvant
scanner comme je le souhaite le tract original représente un
voilier sur un dégradé de jaunes.
Réponse :
Merci, sœur Danièle. pour ce commentaire.
Je ne peux pas publier votre tract. Je ne suis pas à Bordeaux et
je n'ai que mon ordinateur portable avec un très petit écran et,
de surcroît, je ne vois que d'un œil en ce moment (mon œil gauche
est voilé, problème dû à un saignement dans la tête, dû à un
anticoagulant)... alors disons que je vois très mal. Je fais ce
que je peux. Je pense que ma vue va revenir peu à peu. Je suis un
"indécrottable optimiste" comme dit mon épouse Christiane.
10avr15 163C54
As I have been living in Australia (Sydney) for 2 months and a
half now, I'll try to comment this article in English, hopping
that you'll get what I want to say.
So, first, thank you for this article which I've found very
interesting and enriching. When I was in high school, I had
philosophy classes and we used to speak about reason, wish and
need. We compared different philosophers' point of views to
understand better what is the difference between desire and need
and how reason intervene to balance both. It was really
interesting but no one never went as far as you do. I mean, no one
never explained it the way you do, it seems so much easier when
you talk about it.
As I am a Pèlerin d'Arès child, I have always felt concerned by
"being good" and applying what I have always been taught from the
Revelation of Arès: Love, forgive, be free of prejudices and
authorities (meaning Religion, Politics, Financial...), use the
heart intelligence, make peace...
I have always found "normal" to lead my life with these teachings
but I did it automatically. It did not always come from myself, it
was not necessarily a choice. I am not saying that my parents
forced me to follow them, I have always felt free to be who I
wanted, but sometimes, I was simply doing and applying what I've
been taught as a good student who does his homeworks.
I am 21 now (still very young) and I can really feel what you are
talking about here. I am currently far away from home, far away
from what and whom I have always known... But I have never felt
stronger that I have to follow these teachings, which are more
than teachings, they are Life. I realise that, even if I am
physically far from the place and the people who conveyed me this
message, I have never been as deeply convinced that my life can't
exist without being a penitent.
Now that I am "alone" facing my life I intensely feel that "it
just has to be like that". My reason is just talking to me saying
that I can't feel better than being a penitent who tries every day
to be better and consequently makes the world better. Even if it
is really hard to be constant, when I wander from the Good way I
have chosen myself, I understand that there will always be "a
little voice in my head" which will remind me what I've chosen and
what I am inside.
I think that we reach the "reason step" when we can't do anything
than following the Revelation of Arès' love message, because if we
don't, it means that we are not in harmony with what we really
are.
Being a penitent is even more than a choice, it must be an
evidence.
I don't know if you get what I mean but that's just a feeling I
wanted to share because this article underlines exactly what I am
living right now.
Nejma H. in Australia
Traduction par le
blogger :
Puisque je vis en Australie (à Sydney) depuis deux mois et demi ,
je vais essayer de commenter cete article [l'entrée 163] en
anglais, espérant que vous comprendrez ce que je veux dire.
Donc, d'abord, merci pour cette entrée que j'ai trouvée très
intéressante et enrichissante. Quand j'étais au lycée, j'avais des
classes de philosophie où nous parlions de raison, désir et
besoin. Nous camparions les points de vue de divers philosophes
pour mieux comprendre la différence entre désir et besoin et
comment la raison intervenait pour les équilibrer. C'était très
intéressant mais personne n'allait aussi loin que vous allez. Je
veux dire que personne n'expliquait les choses comme vous le
faites, qui paraissent tellement plus faciles comme vous les
dites.
Puisque je suis un enfant de Pèlerin d'Arès, j'ai toujours été
concernée par la fait "d'être bon" et j'ai appliqué ce qu'on m'a
toujours enseigné de La Révélation d'Arès: L'amour, le pardon [se
dit forgiveness, mais non forgive qui signfie pardonner], être
libre [dire being free, mais non be free] des préjugés et
autorités (c.-à-d. la religion, la politique, la finance, etc.) et
utiliser [using, mais non use] l'intelligence du cœur, faire
[making, mais non make] la paix.
J'ai toujours trouvé normal de vivre selon ces enseignements dont
vous parlez, mais je les ai vécus par automatisme. Ce n'est pas
venu de moi-même; ils n'étaient pas nécessassirement mon choix. Je
ne prétends pas que mes parents m'y ont forcée, je me suis
toujours sentie libre de faire ce que je voulais, je faisais
simplemet ce qu'on m'avait enseigné comme une bonne écolière fait
ses devoirs.
J'ai maintenant 21ans (encore très jeune) et je sens bien ce dont
vous parlez ici. Actuellement je suis loin de chez moi, loin de
tout ce que et de tous ceux que j'ai connus. Mais je ne me suis
jamais sentie aussi forte pour suivre ces enseignements, qui
sont plus que des enseignements, la Vie. Je conçois que même si je
suis physiquement loin [dire plutôt a long way from que far from]
du lieu et des gens qui m'ont enseigné ce message, je n'ai jamais
été aussi convaincue que je ne peux pas vivre sans être une
pénitente.
À présent que je suis "seule" devant ma propre vie je sens que
"celle-ci doit être ainsi faite". Ma raison me parle et me ditt
que je ne peux pas mieux me sentir que comme une pénitente, qui
s'efforce d'être chaque jour meilleure et donc de rendre le monde
meilleur. Même s'il est dificile d'être constante [steadfast
serait meilleur que constant, mais ça va] quand je vagabonde hors
du Bien que j'ai moi-même choisi, je comprends qu'il y aura
toujours une "petite voix dans ma tête" qui me rappellera ce que
j'ai choisi et ce que je suis inntérieurement [dire plutôt deep
down ou in my heart que inside].
Je pense qu'on atteint le "point raison" quand on ne peut rien
faire d'autre que [dire anyhing but et non anything than] suivre
le message d'amour de La Révélation d'Arès, parce que, si nous ne
le faisons pas, cela signifie que nous ne somme pas en harmonie
avec [dire putôt in keeping with que in harmony with, mais ça va]
ce que nous sommes vraiment.
Je ne sais pas si vous saisissez ce que je dis, mais c'était juste
un ressenti que je voulais partager, parce que cette entrée
souligne exactement [dire exactly underlines ou stresses plutôt
que underlines exactly, l'adverbe ne se place pas comme en
français] ce que je vis en ce moment.
Nejma H. en Australie
Réponse :
Merci, ma sœur Nejma pour ce commentaire que vous avez adressé à
l'entrée anglaise de mon blog.
Je ne publie pas les commentaires en anglais, faute de temps, mais
je publie le vôtre dans la section française du blog en le
traduisant pour que tous nos frères de langue française puissent
le lire. Vous êtes née et vous avez vécu dans une famille de
France Vous êtes, comme on dit d'Obélix dans "Astérix le
Gauiois", "tombée dans la marmite toute petite", mais
maintenant vous prenez conscience de l'Enseignement
de La Révélation d'Arès et vous avez fait votre choix en
pleine conscience. J'en suis très heureux.
Votre anglais est bon. On sent encore derrière les lignes la
pensée française, mais en vivant en Australie vous allez penser en
anglais. Vous avez de bonnes bases. Je me suis perrmis de faire
quelques suggestions entre crochets [ ].
Il doit y avoir des fautes. Je ne vois pas très bien en ce moment.
12avr15 163C55
"J’ai besoin de me déplacer," dites vous. C'est ce que j'ai pensé
lorsque je me suis aperçu que mon vélo que j'avais attaché devant
le local des Pèlerins d'Arès de Marseille lors de votre visite [en
mars] avait disparu…
Cela dit, si le voleur lit le blog, il peut le ramener, il sera
pardonné !
Après coup, j'avais le choix entre deux réactions :
1, Si je n'étais pas venu à Marseille, on ne m'aurait pas volé mon
vélo (mais on aurait pu me le voler ailleurs).
2, Si j'avais plus missionné dans le quartier, je serais peut être
tombé sur le voleur avant qu'il ne vole et il aurait pu respecter
la Parole qui dit: Tu ne voleras pas [Exode 20/15] À part ça, je pense que le désir de revenir à Éden
est inconscient, mais comme cette période est inscrite dans nos
gènes, nous avons besoin de réactiver la félicité probable de
cette époque par des moyens artificiels comme les drogues ou la
dopamine sécrétée lors des rapports sexuels physiques comme erzatz
de bien être qui pouvait régner en ces temps-là.
De même pour la soif du pouvoir, qui donne l'illusion d'être divin
un certain temps, ou l'excès de biens qui donne l'illusion de
maitriser la matière.
Éric J. de Marseille
Réponse :
Cher frère Éric, merci pour ce commentaire.
Je suis vraiment désolé d'apprendre qu'on vous a volé votre vélo
pendant ma visite à la mission de Marseille.
Ceci dit, je ne suis pas sûr du tout que le "désir de
revenir à Éden soit inconscient" et que "cette période soit
inscrite dans nos gènes". Quand vous aurez beaucoup pratiqué la
mission et rencontré beauoup de monde je pense que vous aurez
trouvé très peu de personnes avec un "désir inconscient"
de retour en Éden "inscrit dans leurs gènes". Ce désir doit être
conscient et alors il est plus qu'un désir, il est une direction
de la foi.
J'ai été heureux de vous rencontrer à Marseille et j'espère que
vous serez un bon pénitent et moissonneur.
Réponse :
Une vidéo de plus de votre composition.
J'ai trouvé aujourd'hui le temps de l'afficher ici avec mon seul
œil valide... Je suis lent et, de surcroît, j'ai un tout petit
écran d'ordinateur.
12avr15 163C57
J’ai lu et relu et je pense que je dois encore vous relire pour
bien m’imprégner de ce vous voulez faire passer par ces trois mots
: besoin, désir et raison.
La question qui m’est venue est la suivante :
Adam et Ève doués de raison ont succombé au désir
de noces avec le lion de la nuit (Rév d'Arès vii/6).
Comment des êtres qui venaient d’être pourvus de dons
sensationnels qui les arrachaient à leur animalité ont-ils pu
succomber au désir de mettre au second plan le bonheur
immense de l’héritage divin ?
Quelque chose qui est de la responsabilité les aurait détourné de
leur sublime destin ?
Nous transportons toujours dans nos gênes Adam et Ève et, par là,
nous avons leurs désirs et leurs besoins.
Mais voilà, il y a désir et besoin avec un
petit d ou petit b superficiels qui consomment de l’énergie pour
le rien et les Désirs et Besoins Essentiels
avec un grand D et un grand B qui font retrouver la Vie.
Sans la Lumière qu’est la raison il est impossible de
s’y retrouver d’autant que le menteur qui est en nous,
assure un travail permanent de sape de la Vérité.
Le système fait de l’homme un pendu à la corde de
ses illusions, superstitions, faux espoirs, peurs, etc. Le système
le rend dépendant de multiples désirs et besoins
superficiels qu’il lui a créés, lui faisant passer beaucoup
de temps pour les satisfaire. Du coup le prétexte "Je n’ai
pas le temps de vous écouter" qu’on entend souvent dans la
mission, évite de tendre l’oreille au Retour du Vrai.
Il y a là quelque chose qui expliquerait le comportement de notre
monde affairé à satisfaire ses désirs et besoins très
matériels et charnels refusant presque instantanément de
s’informer, parce qu’il ne veut surtout pas penser que la solution
à ses soucis est en lui. Ce qui pour le coup ne l’engage pas,
puisqu’il ne veut pas être concerné.
Voilà pourquoi l’humanité est faite d’éternels insatisfaits
gémissants (j'en fus) !
Il nous faut donc, pour amener nos frères dans la Voie
du Salut, trouver quelque chose qui leur donne envie d’abandonner
besoins et désirs superficiels pour les Bons Désirs
et Besoins.
Ce que les Pèlerins d’Arès ont commencé en acceptant de se
responsabiliser et de réfléchir beaucoup pour accomplir le Bien,
parce que la liberté donne une grande responsabilité, et n’est-ce
pas ce que la majorité veut éviter : la responsabilité ?
Donc on se persuade qu’il nous faut des chefs, quitte à
gémir sur le joug qu’ils font peser sur nous.
Contradiction du vouloir la liberté sans responsabilité et
la responsabilité sans s’engager. On voit bien qu’on ne peut pas
s’en sortir sans cette fameuse pénitence.
Dieu en nous responsabilisant nous honore, encore faut-il avoir
une bonne raison de Le suivre.
Vous êtes vraiment la Lumière de notre œil intérieur car mon
faible lumignon ne m’aurait jamais permis de prendre ces trois
mots et d’en faire une torche plongeant dans l’agglutinement de
mes pensées pour les décoller.
Merci, très cher Prophète. La Salive de Dieu court dans
vos veines, reprendre vos courriers et votre blog un mois après
une opération à cœur ouvert et reprendre vos tournées dans les assemblées
après quatre mois relève du miracle. Vous êtes l'image du miracle.
Merci d’assumer avec tant de générosité la responsabilité dont
vous a chargé le Très Haut pour que nous retrouvions la Vie.
Andréa J. d'Ile de France
Réponse :
Nous faut-il, "pour amener nos frères dans la Voie du Salut,
trouver quelque chose qui leur donne envie d’abandonner besoins
et désirs superficiels pour les Bons Désirs et Besoins
?" Rien dans la Parole ne dit que nos désirs et
besoins soient différents de ceux qu'avaient Adam et Ève.
D'autre part, je n'ai pas parlé de désirs et besoins mineurs
et de Désirs et Besoins majeurs. J'ai
seulement évoqué des désirs et besoins et la raison
qui peut les contrôler, les maintenir à la bonne mesure. D'autre part encore, je n'ai pas évoqué de "bons désirs
et besoins", qui seraient désirs et besoins de
vie spirituelle, de vertu, d'Éden, mais seulement de désirs
et besoins, quels qu'ils soient, qui mesurés par
la raison peuvent changer la vie et changer
le monde, parce que je crois qu'il n'y a pas de bons ou
mauvais désirs et besoins ; il n'y a que des désirs
et besoins démesurés ou égarés qu'il faut mesurer et
ré-orienter par la raison. Prenons l'exemple simple du
désir sexuel qui peut être une horreur pornographique ou une
œuvre sacrée, la joie donnée aux époux. Ceci dit, j'aime beaucoup votre commentaire, ma sœur Andréa.
Un grand merci.
12 et 13avr15 163C58
Quand je lis cette entrée, je pense à l’article pénitence
que vous avez écrit dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996", ou vous
parlez de l'humilité, de la vigilance et de la volonté. L’humilité
pour se voir justement, la vigilance pour guetter le péché
ou mauvais désir et la volonté pour les combattre et
mettre le bien à la place. Mais, finalement, qu'est ce
qui régule tout cela, sinon la raison ?
Je pense aussi à ma période mystique quand j'ai découvert La
Révélation d'Arès. J'ai reçu une telle dose d’amour et j'ai
vécu longtemps sous l'émotion de cette magnifique découverte.
L'énergie qui m'emportait était si forte que j'avais du mal à
garder la tête froide comme dit Dieu (Rév d'Arès xLiii/15) : La
tête froide parle (clair), (mais) la tête chaude est (comme)
neuf têtes, et c'est finalement la raison qui m'a
sauvé et tous les conseils de mesure et de réalisme
contenus dans La Révélation d'Arès. Annotations : "(tête
froide : le frère lucide, réfléchi, efficace) (tête chaude : le
croyant bouillant, précipité, irréfléchi, inefficace)."
En effet, je me suis aperçu que ces états d'exaltation n'étaient
en rien constructifs et même égoïstes et négatifs , c'est comme si
je m’enivrais de la Parole pour moi comme le drogué sans se
soucier des autres.
Beaucoup de croyants restent plus ou moins dans cet état mystique
qui peut s'égarer dans l'illuminisme, le fanatisme. Je les
comprends bien sans pour autant approuver.
La Parole nous appelle à la raison: Heureux les réfléchis ,
ils hériteront la terre, disait déjà Jésus (Béatitudes,
Matthieu 5/3-12).
Dieu nous rappelle sans cesse la patience, la mesure.
Nous ne devons ps nous prendre pour Dieu: A Moi la Puissance
et la Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piété
(Rév d'Arès 39/3).
Ce n'est pas pour rien, car l'homme est un être sensible qui peut
vite "monter dans les tours" (se laisser emporter par ses émotions
négatives ou positives et ainsi perdre le contrôle).
Ce que vous rappelez au niveau de la raison est pour moi
une évidence, mais c’est comme Dieu , il est tellement évident
qu'on ne Le voit plus, nous sommes moulés à Lui, comme
l'arbre poussé contre le mur du temple (Rév d'Arès (1/11) ;
c'est pareil pour la raison, c'est évident mais
l'applique-t-on dans notre vie ?
Cette entrée nous appelle à être encore plus vigilants sur nos besoins
et désirs et va nous aider à grandir dans notre pénitence.
Les choses essentielles sont souvent les plus simples, merci de
nous le rappeler avec cette "clarté de l'eau de roche" expression
favorite de mon prof de physique en terminale .
En lisant La Révélation d'Arès ces derniers jours je me
disais que la vérité est si simple et que nous avons tout
compliqué, c'est pourquoi le Père, son prophète et ses
apôtres sont bavards.
Les religions se sont accaparés Dieu : Elles (les nations)
le(s) (les religions) se croient Mon tenancier (Rév d'Arès 3/3)
à tel point que les hommes ont du mal à concevoir le Créateur hors
de la religion, à concevoir un Dieu laïc, une foi laïque , le bien
comme laïc. Combien de fois nous dit-on vous parlez de Dieu donc
c'est une religion ? Sans cesse nous avons à rappeler dans la rue
qu'on peut croire en Dieu sans religion.
Même si nous avons la connaissance intellectuelle de ces notions,
il y a toujours ici et là des résistances intérieures qui font que
nous n'en sommes pas totalement convaincus . Merci cher prophète
de nous rappeler les bases car dans ce monde très dispersé on a
vite fait de les oublier.
Denis K. de Bretagne Sud
Réponse :
12 avril : Merci, frère Denis. Je ne réponds pas comme je le
souhaiterais. Je vois très mal et je suis d'une lenteur
incroyable, mais j'espère retrouver un ordinateur avec un grand
écran demain.
13 avril : Me voilà aujourd'hui devant un ordinateur dont l'écran
est beaucoup plus grand que celui de mon portable de voyage et je
peux développer ma réponse, car votre commentaire en me parlant de
votre évolution : C'est en mystique que vous avez d'abord reçu La
Révélation d'Arès ; ensuite vous avez changé :
"Ma période mystique quand j'ai découvert La Révélation
d'Arès. J'ai (alors) reçu une telle dose d’amour et j'ai
vécu longtemps sous l'émotion de cette magnifique découverte.
L'énergie qui m'emportait était si forte que j'avais du mal à
garder la tête froide comme dit Dieu (Rév d'Arès
xLiii/15) : La tête froide parle (clair), (mais) la tête chaude
est (comme) neuf têtes. C'est finalement la raison
qui m'a sauvé et tous les conseils de mesure et de
réalisme contenus dans La Révélation d'Arès." Je crois que, sans passer nécessairement par une phase
mystique, parce tous autant que nous sommes nous avons des natures
différentes, nous passons tous par diverses phases avant de
parvenir à l'équilibre désir-besoin/raison face à La
Révélation d'Arès.
C'est pourquoi la reconnaissance d'un épis mûr demande
une grande souplesse d'esprit : L'homme ou la femme, quel qu'il
soit, qui réagit positivement à La Révélation d'Arès ne
commence pas forcément en devenant tout de suite un Pèlerin d'Arès
accompli. Certains peuvent même nous décevoir, nous
laisser croire qu'ils ne seront jamais des nôtres.
Or, tout accomplissement est processus. Il demande donc
du temps. Il passe par divers stades, plus ou moins nombreux, plus
ou moins lents, mais quasiment inévitables. Lequel d'entre nous
n'est pas passé par là ?
Je pense à l'évolution du nouveau-né. On sait qu'un nouveau-né ne
se reconnaît pas dans un miroir. Le nouveau-né n'a pas de
connaissance de soi réflexive. Hegel disait quelque chose comme :
"Le nouveau-né est bien homme en soi, mais il n'est pas homme pour
soi." Cependant, sans se reconnaître lui-même dans un miroir, le
nouveau-né a un comportement-miroir inné. Des expériences ont
montré des bébés imitant des expressions faciales d'adultes. Je
crois qu'au départ le prosélyte de l'assemblée arésienne
imite de même plus ou moins les missionnaires qui l'ont attiré
vers eux, soit de façon mystique comme vous, parce que vous étiez
de nature mystique, soit inversement de façon rationaliste, soit
de façons intermédiaires. Autrement dit, le Pèlerin d'Arès accompli
est précédé par des formes d'intersubjectivité, plus ou moins
diverses, plus ou moins lentes, et les promesses d'accomplissement
peuvent se déceler vite ou très lentement, même si elles sont
sujets à erreur parfois. Cette erreur n'est que très rarement
grave ; la plupart du temps le Pèlerin d'Arès raté quitte
simplement l'assemblée. Moi-même, quoique ma vocation arésienne eût un point de
départ différent, qui se développa à partir d'une expérience
surnaturelle, je suis aussi passé par des stades divers avant de
parvenir à ce que je suis aujourd'hui. Pendant des années ma pénitence,
plus ou moins active selon les moments — je suis homme et donc
inconstant — m'a en quelque sorte forcé à éjecter de moi-même un
mauvais moi pour le changer en bon moi à réintégrer dans
ma peau, parce que je découvrais, après 1974, ce qu'être image
et ressemblance du Père signifiait (Genèse 1/26-27). Je
découvrais que j'étais un humain malade comme des milliards
d'humains réduits en esclavage par une société sadique, toute
raidie et réduite dans ses règles morales, ses lois et ses rêves,
et que je devais me guérir de cette maladie de la société. Je
comprenais que ma victoire, qui serait aussi Victoire du
Père (Rév d'Arès 10/7), viendrait au bout de cette
éjection du vieil homme loin de moi pour devenir
l'homme nouveau, mis nu par le Messager du Père et revêtu
du manteau de peau neuve ! (Rév d'Arès 1/1). Mais
ces quelqus mots qui composent le premier verset de La
Révélation d'Arès m'ont demandé des années pour se
réaliser. Alors, pourquoi pas vous, frère Denis ? Pourquoi pas
n'importe lequel ou n'importe laquelle d'entre nous ?
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), le monde du
Bien, prend place en nous, s'insère dans notre mémoire
comme s'il existait déjà, mais comme nous sommes immergés dans ce
présent monde du Mal, la prise de conscience de ce que nous devons
devenir comme pénitents et moissonneurs de
pénitents n'est ni clair, ni actif, ni surtout sage avant
des années.
Aujourd'hui, quand je pense je pense comme pense La
Révélation d'Arès et c'est ainsi que je peux être pour mes
frères et sœurs un guide utile et éclairé, mais j'ai dû
avant cela passer par des stades diverses de préparation pendant
les années où quand je pensais, c'était en fait La Révélation
d'Arès qui pensait pour moi. Elle n'était pas devenue moi.
C'est parce qu'elle me permet, à moi aussi, de faire cette
confidence que j'aime la confidence de votre commentaire.
14avr15 163C59
“Besoin et désir existent quoi qu’on fasse parce qu’ils sont les
antagonismes dont est faite la liberté,” dites-vous frère Michel,
"Choix quotidiens dans la navigation de la vie, écueils à éviter
pour rejoindre le large, dégager la lumière de l’ombre, cette
ombre qui est la crise de la lumière, celle-ci n’est pas
appréciable sans l’ombre nécessaire. (Le Pèlerin 1989 "La
Pommeraie")
Dans Genèse 3/16, les transcripteurs ont mis dans la
bouche de l’Éternel ces mots destinés soi-disant à la femme:
Tes désirs (ou ta passion) se porteront vers ton époux et lui
te dominera, ce qui m’avait toujours énervée jusqu’à la
lecture de La Révélation d’Arès car la vraie version
n’est-elle pas ce Désir de noce qui entre dans la cuisse
(d’Adam) (Rév d'Arès vii/7) ?Désir de
domination et de jouissance égoïste, étreinte mortelle avec le mal
et ses conséquences: retour progressif à la brutalité animale et à
la mort, désir que nous ne pourrons maîtriser qu’au prix
de gros efforts, avec notre liberté de pénitent, pour
nous dégager peu à peu de la loi des rats. Le Faucon n’a pas besoin de la loi des rats (Rév d'Arès xix/24
). Deux animaux symboliques : un faucon (l’homme
avec une âme) et des rats, hommes comme
animaux pensants dont la loi s’impose comme une
nécessité pour nous faire croire que si, nous en avons besoin,
mais elle nous maintient dans la médiocrité et empêche l’envol. Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur Dieu, où
J’enverrai de la famine dans le pays : Ce ne sera ni la faim
demandant du pain, ni la soif de l’eau mais le besoin d’entendre
les Paroles de l’Éternel (Bible, Amos 8/11).
Dieu a “besoin” des hommes pour remplir sa fonction de Père/Mère
et nous avons besoin d’entendre ses Paroles de Vie pour
être ses dignes enfants qui plus tard pourront dire
“sois !” et cela sera comme Dieu dit : Que la lumière
soit et la lumière fut (Genèse 1/3 ), vrai langage de la raison
retrouvée, la raison déterministe qui supplantera la
destinée déterministe induite par les Adams déviants.
En vous souhaitant un bon rétablissement.
Marie-Hélène F. du Limousin
Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire si bien pensé, ma sœur
Marie-Hélène.
La traduction de Genèse 3/16 n'est pas toujours celle
que vous donnez ici. Plutôt que désir ou passion c'est
le mot convoitise qu'utilise la Bible de Jérusalem, par exemple.
Mais ce qui me semble intéressant dans votre mention de la Bible,
c'est le côté déviant ou tendancieux de sa rédaction. Je veux dire
par là que le texte de la Bible est, pour sa majeure partie, la
rédaction par un humain mâle, un homme comme être opposé à la
femme, d'une histoire où l'on retrouve la Parole de Dieu. Certes,
je crois que les rédacteurs — ils ont été nombreux — qui étaient
des hommes et non des femmes voulaient respecter la Parole de
Dieu, mais je crois aussi qu'ils ont tous eu tendance à traduire
en toute bonne foi les choses selon leurs natures et mœurs
masculines. C'est ce que j'appelle la "note autobiographique" de
la Bible.Il me paraît inévitable que des conteurs ou des
rédacteurs humains aient eu tendance à emprunter à leur propre vie
événements, sentiments, pensées, habitudes, pour mettre l'Histoire
Biblique dans une forme racontable. De là par exemple votre
citation: À la femme (l'Éternel) dit: Je multiplierai tes
peines et tes grossesses, dans la souffrance tu enfanteras des
fils (notez que les filles ne sont pas citées... le
rédacteur mâle préférant les garçons). Ton désir ou ta
convoitise te poussera vers ton mari et il dominera sur toi
(Genèse 3/16).
Or, La Révélation d'Arès, dont la rédaction n'a rien
subi de moi et dont je garantis l'authenticité au mot à mot dit
tout autre chose. Elle dit que c'est l'homme, Adam, mais non Dieu,
qui s'est constitué le maître d'Ève, lui a imposé
ses ruts, a fait d'elle une chamelle toujours grosse (2/3).
Certes, le résultat est le même, mais la cause est très
différente.
14avr15 163C60
Quand l'Assemblée de Tours décida d'une mission de rue
étalée sur quatre jour et demi, j'en fut très heureux.
Je me préparais à ce qui allait venir un peu comme si j'allais
sortir de prison.
Sous le soleil, le mardi 7 avril annonça le début des festivités
accompagné du plus fidèle des missionnaires de l'Assemblée.
Progressivement, c'est la presque totalité qui se joignit à nous
et la place Jean Jaurès pris des allures de lieu saint ; ce moment
fut comparable à un pèlerinage de Feu.
S'ouvrir à l'autre dans toute sa diversité, sans crainte, avec
amour, écouter, parler, enseigner, inciter, encourager, élever,
donner sa vie, attraper avec douceur au vol la vie qui vous
parvient comme un chant d'oiseau ou un sifflement de serpent,
toutes ces choses et bien d'autres encore qui vous donnent une raison
de vivre.
Cette raison semble vous détacher du monde tout en
l'aimant profondément. Elle vous apporte une légèreté et une
grande fatigue quand le soir vous rejoignez votre chambre.
Cette raison spirituelle est presque mathématique, une
raison à Un + 1 pour chaque jour qui passe, une raison
s'épanouissant au rythme de la Vie et des présences
angéliques.
C'est fort de cette belle expérience que je vais aborder les
missions de deux heures et le restant de ma vie. Je suis devenu un
autre homme. Il y aura d'autres jours comme ceux-ci.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Je ne vois pas très bien la place des désir, besoin et raison
et le sens exact que vous donnez à raison dans cette
citation de votre mission à Tours le 7 avril.
Mais je pense que vous voulez dire :Nous avions le désir
et le besoin de lancer une grande mission à Tours le 7
avril et nous avons donné à ces désir et besoin,
qui pouvaient être soit déficients et mornes, soit au contraire
exagérés (exaltés et mystiques) une "raison spirituelle
presque mathématique, une raison à Un + 1 pour chaque jour qui
passe, une raison s'épanouissant au rythme de la Vie
et des présences angéliques" ?
Ou bien voulez-vous dire que la raison mise dans une
mission exceptionnelle a donné bonne mesure aux désirs
et besoins matériels et corporels de vos vie ?
Nous pénitents sommes comme des adolescents
emplis de nostalgies secrètes, de doutes, de tourments et aussi de
désirs et besoins, mais la raison nous donne à
réflechir sur ces désirs et besoins qui nous assaillent
et nous ne cessons jamais de revenir à la raison. Le travail à la
mission y aide considérablement, aucun doute. Nous sommes comme
des adolescents à qui La Révélation d'Arès parle comme à
des adultes et nous en sommes tout à la fois flattés et effrayés.
La Révélation d'Arès est la raison ; elle nous
fait accéder à l'âge de raison.
14avr15 163C61
Je ne sais pas toujours comment vous appeler, j’espère que je ne
vous manque pas de respect.
Je vois bien que je suis un peu en admiration devant vous
(évidemment à cause de votre œuvre de prophète) et comme il me
semble que ça éloigne de la réalité comme toute image projetée,
j’essaie parfois simplement de me replacer dans un simple échange
d’humain à humain.
Enfin dans tout les cas je manque de liberté, mais ne pensez pas
que je prenne à la légère vos paroles. Je vais essayer de rester
les pieds sur terre et de commencer par relire La Révélation
que vous avez reçue.
Elle m’avait été présentée par Jean-Michel J. (cela fait assez
longtemps), et elle est tout de suite tombée dans mon cœur. Mais
il est probable que je reste toujours à la marge de vos assemblées,
le Père semble m’avoir appelé ailleurs (même si je ne vous
demande pas de comprendre cela), dans une escalade plus éprouvante
(que je n’ai pas du tout réussi jusqu’à présent).
Je souhaitais seulement vous dire mon soutien.
J’essaierai aussi de vous aider un peu, je ne sais pas si je
serais très efficace. Mais je suis de tout cœur avec vous (et vous
accompagne aussi dans le développement du Bien).
Fraternellement,
avec tendresse,
Rachel-Flora
Réponse :
Rachel-Flora, appelez-moi comme vous voudrez: Michel, Mikal,
frère Michel, homme Michel, Michel Potay, faucon,
etc. C'est sans importance. Je ne suis que le haut-parleur d'une
émission surnaturelle dont le Père, le Créateur, l'Éternel, Dieu,
etc., fut l'Auteur en 1974 par la voix d'un de ses Messagers,
Jésus, et en 1977 par sa propre Voix, et je suis
tellement heureux que les échos de cette émission vous soient
parvenus et vous aient touchée.
Ce message signé Rachel-Flora n'est pas un commentaire, mais un
message qui m'émeut, que je recopie ici, un écho dans ma boîte de
réception eMail de votre participation à l'un de mes sites sur
facebook. Je ne peux m'empêcher de reproduire dans ce blog votre
message si beau.
C'est notre frère Jeff d'Ile de France, qui anime mon site depuis
quelques mois, qui a réveillé en vous la Lumière, le Feu,
que Jean-Michel J., que je connais mais dont je n'ai plus de
nouvelles depuis longtemps, avait déjà allumé en vous. en vous
faisant connaître La Révélation d'Arès. Vous êtes, Rachel-Flora, comme tout être humain capable de
vous objectiver, mais comme la plupart des êtres humains vous ne
le faites pas, enfin... pas complètement. Comme tous les êtres
humains vous êtes faite de désirs et de besoins, notamment
spirituels, mais la raison de les mettre en action avec
mesure (Rév d'Arès 7/6) vous manque. La Révélation
d'Arès, si vous la lisiez attentivement et si vous vous en
imprégnez sagement, vous donnera la raison qu'il faut
pour devenir pénitente et moissonneuse de pénitents,
car votre salut et le Salut du monde dépendant
de vous, comme de moi, comme de tous les hommes qui acquièrent la
sagesse que Jean-Michel J. vous a certainement déjà imprégnée.
On imagine souvent que la foi idéale est celle des grands
mystiques, capables de transfigurations extrêmes.
Faux ! La foi idéale est équilibre. Il ne faut pas dans ce domaine
comme en tout domaine faire ce qu'on n'a pas envie de faire, il ne
faut pas chercher à aller au-delà de soi-même. Il ne faut pas
aller trop loin, car on ne va nulle part. Aimer, pardonner les offenses, faire la paix, chercher l'intelligence
(Rév d'Arès 32/5) spirituelle (ce que vous faites
manifestement) et se rendre libre (10/10) de tous
préjuégés n'est pas mystique, c'est naturel chez l'humain qui
retrouve sa mesure. Évoluez lentement, sagement, car la
force et la sagesse salvatrices sont dans cette
mesure et vous deviendrez une sœur des plus prophétiques,
car si je suis prophète, c'est pour faire de vous un
prophète.
Ceci dit, oui, lisez et relisez toute votre vie La Révélation
d'Arès, mais aussi quelques écrits de moi, que vous trouverez chez
Adira : http://www.adita.net ou qu'on vous prêtera, et ce blog.
N'oubliez jamais que prier c'est simplement apprendre de la Parole
ce qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6). La Parole
n'est pas magique en soi, c'est vous, Rachel-Flora, la magie de la
Parole !
14avr15 163C62
L'optimisme fait recette, c'est facile.
Vous parlez de beaucoup de choses dans votre blog et j'espère que
des fermeurs de gueules vous feront fermer la vôtre, parce que
l'optimisme prédomine et l'emporte... et de loin... dans ce blog,
même si par ci par là vous dites: attention le péché, attention
la fin du monde, attention la politique, attention la religion,
etc., etc.
Moi je suis pessimiste parce qu'il n'y a rien dans ce monde qui
permette l'optimiste.
L'homme est en bout de course. C 'est bientôt la fin de
l'humanité.
Votre Jésus ou ce que vous croyez qui serait venu vous parler
arrive trop tard. Désirs et besoins ? Mais le monde ne marche que propulsé
par ses désirs et ses besoins, parce que
satisfaire ses désirs et ses besoins, c'est l'étourdissement
ultime, c'est tout ce qui nous reste. Et encore, dans le
pessimisme !
Alors, la raison... la raison vous pouvez vous la coller
au c... Vous voyez ce que je veux dire.
Frédéric O. de la Mayenne
Réponse :
Je me souviens que Stephen Hawkins— j'en parlais justement pendant
le déjeuner avec mon épouse —, l'astronome dans sa chaise
roulante, a écrit que l'humanité n'avait plus que deux cents ans
d'existence sur terre... puis il s'est ravisé, et a rectifié:
Peut-être mille ans quand même. On n'est pas à mille ans près. Les
pronostiqueurs pessimistes comme Hawkins, comme vous Frédéric,
sont légions.
Une chose paraît certaine : Nous progressons à grands pas vers un
déclin technologique (fin du charbon, du pétrole, des énergies,
des matières premières, etc.) qui jettera l'humanité dans un
désarroi tel que je ne sais quoi surviendra : une épidémie,
une guerre planétaire, etc., qui réduira l'espèce humaine à une
petite partie de ce qu'elle est devenue. Voilà peut-être pourquoi
La Révélation d'Arès est survenue à l'aube de ce déclin
et appelle un petit reste de pénitents pour changer
le monde avant le péché des péchés qui serait,
lui, l'aube des mouches... des mouches du péché, le
moment où le péché sera dans toute sa force et où les
frelons du mal piqueront et tueront les humains jusqu'au dernier
ou presque.
Mais j'ai toutes les raisons d'être optimiste, parce que le
Messager du Père, Jésus, est descendu vers moi en 1974 et la Père
Lui-même m'a parlé en 1977.
Beaucoup d'hommes ne pourront pas lutter contre le déclin de leur
espèce, parce qu'ils seront tellement habitués au mal que celui-ci
leur semblera être la norme et aussi impossible à ératiquer qu'il
est impossible d'aplanir les Alpes, les Cordillières et
l'Himalaya.
Voyez : J'étais enfant dans un monde où les gens sortaient sans
fermer à clé les portes de leurs maisons et où les automobilistes
laissaient les clés de contact sur leurs véhicules... quand
ceux-ci avaient des clés de contact. Et, le temps de ma vie qui
n'est pas encore finie, on blinde, surblinde, verrouille et
surverrouille les portes des maisons et des voitures. C'est un
signe certain que les humains vivant dans une méfiance
généralisée, s'isolent, s'ignorent, et déjà par là l'humanité
commence à disparaître, mais oui ! Si l'humanité c'est la
confiance et la barbarie la méfiance, nous sommes déjà en
barbarie. Ce n'est plus une barbarie à peaux de bête et à massue ;
c'est une barbarie à cravate et à ordinateurs, mais c'est
peut-être la pire barbarie qui soit.
Vous êtes pessimiste, mais savez-vous qu'il est beaucoup plus
facile de vivre pessimiste qu'optimiste ? C'est sûrement pour ça
que vous êtes bilieux. Vous croyez dans les services secrets, dans
les dispositifs antiterroristes ? Moi je ne crois qu'à leur
incompétence. Je crois par contre dans la compétence des pénitents
pour sauver du monde ce qui pourra en être sauvé et pour
restaurer la Vie. Ma voie n'est pas la plus
facile à vivre. C'est la seule qui soit sûre.
16avr15 163C63
Le verset Révélation d'Arès 33/7 vous fait dire: "Je
T'ai entendu, je T'ai vu, je ne pécherai pas," mais moi je
n'ai ni vu ni entendu Dieu, alors j'ai besoin de votre parole
[i/12] et de vos vidéos. Mon cœur brûle à suivre votre pensée.
Vianney L. de l'Yonne
Réponse :
Ceci n'était pas un commentaire mais un extrait d'une lettre de
vous accompagnée d'une coupuresss de magazine : un dessin signé
Sempé, et je n'ai pas résisté au désir ou au besoin
de l'afficher ici, mon frère Vianney. Mais je pense que j'ai eu raison
de le faire.
L'humour peut parfois dire en bref des choses d'une grande
complexité.
Merci, mon frère Vianney. Je crois que cette image amusera les
lecteurs du blog autant qu'elle m'a amusé.
16avr15 163C64
Je suis un ancien Pèlerin d'Arès qui a quitté le mouvement depuis
longtemps, mais qui songe à y revenir.
Mon épouse est morte. Elle était, peut-être vous en souvenez-vous,
totalement hostile aux Pèlerins d'Arès et surtout à vous quie
n'étiez, selon elle, qu'un "attrape-sous".
Je n'ai jamais cessé d'observer les activités et de mes anciens
frères et les vôtres, notamment depuis l'apparition du blog
freesoulblog.net, et franchement je ne crois pas qu'un mouvement
qui serait guidé par un "attrape-sous" aurait pu durer plus de
quarante ans. Vous auriez été condamné pour escroquerie. Je ne
peux qua ranger l'assemblée des Pèlerins d'Arès parmi les
mouvements de foi honnêtes.
De plus, je vous range et je range les Pèlerins d'Arès parmi les
mouvements d'espérance et je dirais même le seul mouvement qui
soit vraiment d'espérance. Oui, je crois que Dieu s'est manifesté
à Arès.
Mais je suis troublé par votre réponse à Denis K. (163C58) quan
vous dites : "Moi-même, quoique ma vocation arésienne eût un point
de départ différent, qui se développa à partir d'une expérience
surnaturelle, je suis aussi passé par des stades divers avant de
parvenir à ce que je suis aujourd'hui. Pendant des années ma pénitence,
plus ou moins active selon les moments — je suis homme et donc
inconstant — m'a en quelque sorte forcé à éjecter de moi-même un
mauvais moi pour le changer en bon moi à réintégrer dans
ma peau, parce que je découvrais, après 1974, ce qu'être image
et ressemblance du Père signifiait (Genèse 1/26-27)." C'est vraiment troublant parce que je me dis que tout ce que
vous avez écrit et publié autrefois, par exemple dans "Le Pèlerin
d'Arès" trimestriel auquel je fus abonné quelques années, est
faux. C'était des enseignements erronés du fait que vous n'aviez
pas encore compris ce que La Révélation d'Arès voulait
dire. À partir de quand peut-on considérer que vous avez dit la
vérité ?
Je suis très troublé et j'aimerais que vous me donniez des
explications.
Jean-Pierre F. d'Ile de France
Réponse :
Vous confondez la juste compréhension de La Révélation d'Arès
avec le plus juste état de pénitence dans lequel La
Révélation d'Arès peut changer un humain.
Dans son commentaire notre frère Denis de Bretagne ne dit pas
qu'il n'avait pas compris le sens de La Révélation d'Arès. Denis
dit qu'il se souvient de "la période mystique " qu'il traversa
"quand il découvrit La Révélation d'Arès." Il avait
"reçu une telle dose d’amour" qu'il avait "vécu longtemps sous
l'émotion de cette magnifique découverte." Il fit : "L'énergie qui
m'emportait était si forte que j'avais du mal à garder la tête
froide (Rév d'Arès xLiii/15) :La tête froide parle
(clair), (mais) la tête chaude est (comme) neuf têtes, et
c'est finalement la raison qui m'a sauvé et tous les
conseils de mesure et de réalisme contenus dans La
Révélation d'Arès. Annotations : "(tête froide : le frère
lucide, réfléchi, efficace) (tête chaude : le croyant bouillant,
précipité, irréfléchi, inefficace)." Il ajoute : "Je me suis
aperçu que ces états d'exaltation n'étaient en rien constructifs
et même égoïstes et négatifs , c'est comme si je m’enivrais de la
Parole pour moi comme le drogué sans se soucier des autres."
Dans ma réponse je ne dis pas non plus que je n'avais pas compris
le sens de La Révélation d'Arès. Je l'avais très bien
compris, mais par contre je ne fut pas tout de suite le pénitent
et le moissonneur équilibré que je suis devenu. Je fus
quelques années durant un apprenti-pénitent ; je
suis passé par des phases diverses, notamment d'attitudes
discutables ou de rigueur excessive et contre-productive, avant de
trouver la mesure, la raison équilibrée.
Quand il m'arrive de relire "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel auquel
vous étiez abonné, je ne trouve rien à y objecter. Tout est
vraiment dans la ligne de La Révélation d'Arès. Seulement,
il y a des sujets que je n'aborderais plus aujourd'hui de la même
façon, avec les mêmes mots.
Si vous relisez les tracts que nous utilisions au début de la
mission, dans les années 70 et le début des années 80 vous
touverez des manières de s'exprimer très différentes de celles qui
sont les nôtres aujourd'hui, mais le Fond des tracts
reste le même.
Nous avons aussi adapté nos comportements aux comportements
changeants du monde pendant les quarante dernières années.
C'est avec beaucoup de joie que nos frères et sœurs vous
accueilleront au 32 rue Raymond Losserand, Paris (14).
16avr15 163C65
Je pose ici ma pensée sous le Souffle du Père en moi et
de la pensée prophétique de Mikal. Besoin, désir et raison.
Les systèmes politiques, religieux, économiques, sociaux,
judiciaires, commerciaux, créent des besoins, des désirs. Besoins
et désirs de guerres, barbaries, conditionnements, voyages, de
prêt à la consommation, politique, religieux, syndicaliste,
sportif, jeux, d'infidélité, d'adultères, de sexe, d'argent, de se
droguer, boire, fumer, juger, critiquer, spolier, voler, mentir,
préjuger, dominer, arnaquer, mentir, etc. Aucuns n'appellent à la
raison spirituelle.
Le Père Aimant par Sa Parole, ses prophètes,
par Mikal le nabi [= prophète en hébreu et en
arabe], par notre raison sous le Souffle de Sa
Parole, nous appelle aux besoins et désirs de
Vie spirituelle, de pénitence, sagesse, humilité,
vertu, piété,beauté au service du Bien
(Rév Arès 12/3), d'amour du prochain, de pardon de toutes les
offenses, d' intelligence du cœur, de liberté [10/10],
de besoin et désir d'accomplir Sa Parole, de créer une âme
forte, se sauver, prophétiser, rassembler un petit reste
de pénitents, (Rév Arès 26/1), moissonner, prononcer La
Parole pour l'accomplir, la vraie piété, de changer en Bien
pour notre salut et celui de toute l'humanité, restaurer
Éden. De devenir un christ un Dieu (Rév Arès 2/13). Désir et besoin d'être l'honneur du Père
Aimant [xxxvi/16], de Mikal.
Didier.Br. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Didier pour ce très beau commentaire.
18avr15 163C66
"C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les
enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas
de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère (Jean 3/10)"
Maintenant que la fin est proche et comme depuis toujours, tous
les êtres humains doivent chacun faire leur choix. Personne ne
pourra ni remettre son choix encore à plus tard, ni prétendre être
au milieu de la grande bataille qui va bientôt être livrée :
- Soit on est enfant de Dieu notre Créateur ; soit on appartient à
Satan.
- Soit on est avec notre Seigneur Jésus-Christ qui a donné Sa Vie
en Sacrifice sur la croix par amour pour nous afin de nous assurer
dès ici-bas la Vie Éternelle dans le Ciel ; soit on est avec le
grand rebelle, Lucifer (Satan) qui nous entraîne dans le mal afin
de nous mener avec lui dans la perdition éternelle en Enfer.
Quand la fin viendra, il n’y aura que deux clans d'êtres humains :
les justes (ceux qui appartiennent à Jésus et qui règneront
éternellement avec Lui dans Sa gloire, au Paradis) ; et les
injustes (ceux qui appartiennent à Satan et qui seront
éternellement condamnés dans les tourments de l'Enfer). Comme le
Seigneur Jésus-Christ Lui-même Le disait : "Lorsque le Fils de
l'homme viendra dans Sa gloire, avec tous les anges, Il s'assiéra
sur le trône de Sa gloire. Toutes les nations seront
assemblées devant Lui. Il séparera les uns d'avec les autres,
comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; et Il mettra
les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche (Matthieu
25/31–33)."
Cette distinction entre les enfants de Dieu et ceux du Diable sera
chaque jour encore plus nette et évidente.
La question que chaque être humain doit se poser aujourd’hui est :
De qui suis-je l’enfant ?
Si vous vous dites être enfant de Dieu, si vous aussi vous aspirez
pouvoir vivre un jour auprès de notre Seigneur Jésus-Christ dans
un monde d’une perfection qui va au-delà de ce que l’intelligence
humaine ne peut comprendre (le Ciel, le Paradis), si vous savez et
croyez que notre Seigneur Jésus-Christ vous a appelé pour être
parmi Ses élus, le temps est venu pour vous de vivre selon Sa
volonté et pour Sa gloire. Que celui qui se dit être disciple du
Seigneur Jésus-Christ vive comme reflétant maintenant l’image du
Seigneur Jésus-Christ, du seul vrai Dieu.
Un enfant de Dieu, chrétien évangélique, qui aime partager le
message de l'Évangile sur Overblog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de
quiconque croit (Romains 1/16)
Réponse :
J'ai placé, il y a trois jours, un commentaire fraternel sur votre
site sur Overblog et que me répondez-vous ? Que "j'appartiens à
Satan", que je suis "avec le grand rebelle Lucifer" et que je
serai "avec lui dans la perdition éternelle en Enfer" ?
Et d'abord, pourquoi sollicitez-vous des commentaires pour les
faire disparaître quand ils vous gênent ? J'ai cherché le mien en
vain sur Overblog et comme je n'en avais pas fait copie, je ne
peux pas l'afficher ici. Mais chacun se doute de ce que je vous ai
écrit.
Que vous ai-je écrit ? Que j'avais un total respect pour votre foi
et que je ne la discutais pas, parce que de toute façon ce n'était
pas ce que l'on croit, mais ce que l'on fait de bon, comme le
recommande le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à
7) qui mène au salut et qui contribue au salut du monde.
Je vous ai dit que l'on pouvait être juif, chrétien, musulman,
bouddhiste ou même athée, mais que si l'on vivait en humain de bien
pour la reconquête du Bien, on était parmi les âmes
sauvées.
Vous, vous me répondez avec un fanatisme accusateur, sectaire !
Nous, qui répandons le message d'espérance le plus libéral qui
soit, nous sommes publiquement traités de sectes et vous
protestants évangélistes, vous êtes les pires intégristes, les
pires fanatiques, qui soient et vous êtes vus par les anti-sectes
comme des petits saints ! J'en suis bien triste, non pour moi mais
pour toute l'humanité.
Oui, Jésus a dit : Lorsque le Fils de l'homme viendra dans Sa
gloire, avec tous les anges, Il s'assiéra sur le trône de Sa
gloire. Toutes les nations seront assemblées devant Lui.
Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare
les brebis d'avec les boucs; et Il mettra les brebis à sa
droite, et les boucs à sa gauche (Matthieu 25/31–33), mais
qui est le fils de l'homme ? Eh bien, c'est tout bonnement le fils
ou la fille de l'homme.
Le fils de l'homme c'est vous, moi, n'importe quel homme
bon, né de l'homme avec deux bras, deux jambes, une tête chevelue,
celui ou celle qui aura été sur terre un homme du temps qui
vient, un de ces hommes de Bien entrés en
pénitence, un ou une de ces humains dont le Père ne
se souviendra plus du passé de pécheurs, comme
dit La Révélation d'Arès (30/13).
Cela arrivera au Jour du Père (31/8), quand Il
descendra, étendra Ses deux Bras sur l'univers, S'inclinera
vers les fosses (tombes) et qu'alors les os et les
poussières s'assembleront et se relèveront (Rév d'Arès 31/9-11). Vous, vous me jugez et vous jugez mes frères et mes sœurs,
alors que le Sermon sur la Montagne vous dit: Tu ne
jugeras pas (Matthieu 7/1). La Révélation d'Arès le
confirme et prévient: Qui peut savoir qui est sauvé et qui
n'est pas sauvé? (Rév d'Arès 11/3). Vous êtes présomptueux comme tous les fanatiques, mais quoi
que vous croyiez, mes frères, devenez des pénitents,
c'est-à-dire aimez tous les hommes, pardonnez toutes les offenses,
faites la paix avec tout le monde, ne jugez jamais, réveillez
votre intelligence spirituelle pour réfléchir avant de
parler et devenir libres de tous préjugés. Alors, oui,
là vous serez grands devant les hommes comme dans le Ciel. Mais comment avez-vous pu trouver dans le Message de Jésus,
que ce soit l'Évangile il y a deux-mille ans, ou son Message à
Arès en 1974, une raison aussi petite soit-elle d'être des
chrétiens sectaires, des esprits étroits ?
Jésus n'a pas été crucifié pour le rachat de nos péchés,
contrairement à ce que vous prêchez comme toutes les églises
prétendument chrétiennes d'ailleurs, mais il a été crucifié parce
qu'il avait l'esprit ouvert, généreux et libérateur et qu'il
prêchait une seule chose: l'effort de vaincre le péché
et l'avènement du Bien, de l'amour, du pardon, de la paix, et
parce que ce discours faisait peur aux légalistes étroits et
rassis qu'étaient les gens du Sanhédrin. Vous vous érigez,
peut-être sans vous en rendre compte, en sanhédrin moderne.
Vous êtes sans vous en rendre compte des faux
chrétiens.
Il n'y a pas moins fanatique qu'un vrai chrétien.
18avr15 163C67
"Une chose paraît certaine : Nous progressons à grands pas vers un
déclin technologique," dites vous dans le commentaire 163c62. Une
technologie qui dépasse le bon sens ou la raison à l’heure
actuelle.
Notre liberté est en permanence sous haute surveillance
électronique. Les technologies informatiques ont permis
d'augmenter ce que les spécialistes appellent notre "traçabilité".
Nos activités, nos conversations, nos goûts et nos centres
d'intérêts laissent des traces dans les multiples systèmes
informatiques qui gèrent notre vie quotidienne. Toutes ces données
sont collectées, centralisées et mémorisées par des organisations
publiques ou privées qui peuvent connaître à tout moment le
"profil" de chaque individu. Fichiers informatiques, téléphones
portables, internet, association de la carte de crédit et du code
barre, réseau Echelon, voici les moyens par lesquels notre liberté
est devenue très surveillée...
L’ère des mercenaires numériques !
“Mon ordinateur avait été arrêté [par la police ?] avant moi”.
C’est le constat lucide d’un activiste syrien arrêté et torturé
par le régime de Bachar al-Assad. Pris dans les filets de la
surveillance en ligne, Karim Taymour explique à un journaliste de
Bloomberg [1] s’être vu présenter lors de son interrogatoire une
pile de plus de 1000 pages détaillant ses conversations
électroniques et ses fichiers échangés sur Skype. Ses bourreaux
savaient manifestement autant sur lui que s’ils s’étaient trouvés
dans sa chambre, ou plutôt dans son ordinateur.
Où allons-nous Frère Michel ? Dans quelle frayeur, dans quelle
frousse l’État resserre-t-il constamment nos libertés
privées ? Mais je pense toutefois comme vous, pourquoi ?
Parce que je reste confiante dans La Révélation d’Arès.
Dieu le Père de l’Univers n’est pas descendu en 1974 et
en 1977 à Arès pour qu’on en reste là. L’homme libre (Rév
d'Arès 10/10) qui se spiritualise est libre du harnais
que lui mettre les docteurs, il se libère de tout préjugé,
intellectuel, culturel, idéologique, philosophique, religieux,
légaliste. Car la vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès
28/7). Ce que j’ai dit s’accomplira (29/1).
Le bien vaincra le puissant mal.
M de Sud-Bretagne
Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire.
"Où allons-nous ?" demandez-vous. Dans le détail j'ignore où nous
allons, j'ignore quels genres de circonstances malheureuses,
épreuves et privations nous attendent, mais comme nous sommes dans
le mensonge et l'erreur, nous ne pouvons pas aller vers le Bien. Je ne crois pas, d'ailleurs, que le Père nous aurait envoyé
Jésus et serait venu Lui-même appeler les hommes au Bien si
de mauvais jours ne s'annonçaient pas.
Beaucoup d'analystes, croyants ou athées, de nos situation
politiques, économiques, financières, etc., sont du reste
pessismistes. Personnellement je vois que les États en nous
soumettant à des lois de plus en plus nombreuses, contraignantes
et contradictoires nous soumettent à de plus en plus lâches
servitudes.
Mais nous Pèlerins d'Arès, réveillés par La Révélation
d'Arès, ne sommes ni lâches ni serviles. Qu'est-je écrit
dans mon en-tête de lettre ? Ceci : "Les Pèlerins d'Arès forment
une fraternité non-structurelle,non-dogmatique de croyants libres
devenus à leur tour d'actifs libérateurs spirituels." Si nous
sommes des libérateurs, c'est qu'il faut libérer l'homme du
système qu'Adam s'est donné (Rév d'Arès 2/1-5) et que sa
descendance rend présentement d'une complication alarmante.
Plus pessimiste devient l'humanité plus découragée et plus encline
à accepter n'importe quelle tyrannie elle devient.
Nous, nous ne voyons qu'une façon de répondre à cette situation :
Appeler le monde à la pénitence, parce que la pénitence
ramène la Lumière. La pénitence n'est pas
triste, bien au contraire, puisqu'elle ramène la bonté, la vérité,
l'amour, la liberté, c'est-à-dire tout le contraire de ce que
l'humanité croit devoir combattre aujourd'hui au nom du réalisme
rationaliste.
18avr15 163C68
Tres cher frere aîné [Rév d'Arès 16/1],
Dans le commentaire 163C62 vous dites que le pessimisme rend
bileux.
Je vis une tragique épreuve — ma femme est en prison — qui m'a
fait tomber dans le pessimisme et il est vrai que cela m'a rendu
quelquefois bileux.
Bien sûr, par la pénitence je combattais ce travers mais la
vous m'avez aidé a ne plus être bileux par l'optimisme et
l'espoir,que [me donne le fait que] ma femme n'est pas encore
condamnee. J'ai espoir que le juge mangera sa langue [et
ouvrira la porte devant elle, Rév d'Arès xi/7].
Oh ! bien sûr, je ne suis pas Candide écoutant Pangloss* lui dire
que "tout va bien dans le meilleur des mondes" mais maintenant
j'ajoute l'optimisme à ma pénitence et cela me fait
beaucoup de Bien.
Avec vous et tous mes freres a bras ou a cinelle [frères
et sœurs] dans la pénitence,
Cédric P. des Philippines
* Note du blogger : Dans "Candide" Voltaire s'attaque ouvertement
à l'optimisme exagéré du philosophe Leibniz et fait de Pangloss un
défenseur ridicule de cette philosophie. La critique de
l'optimisme est le principal thème du conte: chacune des aventures
du héros tend à prouver que l'on a tort de croire que notre monde
est le meilleur des mondes possibles. C'est ainsi que les épisodes
s'achèvent souvent par une réflexion de Candide à propos de la
théorie de Pangloss.
Réponse :
Bien cher frère Cédric, vieux frère (il y a longtemps que vous
êtes des nôtres), je souhaite de tout mon cœur que votre épouse
emprisonnée — quelle que soit la raison de son incarcération —
soit libérée le plus tôt possible.
Cela survenu, je souhaite qu'un amour plus profond et plus
constructif vous réunisse. Nous traversons un monde où la plupart
des hommes cèdent à la facilité et où la facilité est très souvent
et malheureusement péché, le mal. Oh! je sais que nous
vivons à l'école de la facilité, de la légèreté et des tentations
depuis longtemps et qu'il n'est pas facile de s'en délivrer.
Je prie avec vous, frère Cédric.
Ceci dit, dans ma réponse 163C62 je n'ai pas dit bileux, mais
bilieux. Le sens n'est pas tout à fait le même. Le bileux est
anxieux, tourmenté, comme vous l'êtes, Cédric. Bilieux désigne
quelqu'un qui est susceptible, méchant, coléreux comme m'a semblé
l'être Frédéric à qui je répondais.
19avr15 163C69
Un des traits qui doivent caractériser tout vrai chrétien [réponse
163C66], c'est qu'il a une espérance vivante (1 Pierre 1/3),
réservée pour lui dans les cieux (Épitre aux Colossiens 1/5).
L'espérance chrétienne n'est pas un simple espoir, comme nous en
avons souvent, des désirs dont nous souhaitons
simplement la réalisation. Non, elle est une ferme certitude, qui
s'appuie sur les promesses de Dieu qui ne peut mentir.
Pour ce qui est du passé, le vrai croyant en Jésus sait que ses
péchés sont pardonnés. Christ les a expiés sur la croix. Le
présent est pour lui une étape vécue dans la faveur de Dieu avec
qui il est en paix. Sa raison de vivre est une personne :
Jésus Christ, son Sauveur, qui a promis d'être avec lui “tous les
jours” (Matthieu 28./20).
L'avenir, il peut l'envisager comme un but : c'est le Retour de
Jésus qui viendra enlever de la terre tous ceux qu'il a rachetés,
et les introduira dans la maison du Père. Avant de quitter les
siens, le Seigneur Jésus les encourageait en leur disant : "Je
reviendrai et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi
je suis, vous, vous soyez aussi (Jean 14/3)".
Bientôt le Seigneur Lui-même descendra du ciel pour accomplir
cette promesse. En attendant ce moment, Jésus renouvelle les
forces du vrai croyant pour qu'il affronte les épreuves de la vie
sans être attristé comme ceux qui n'ont pas d'espérance
(1-Thessaloniciens 4/13).
Un enfant de Dieu, chrétien évangélique, qui aime partager le
message de l'Évangile sur Overblog
L'Évangile est une puissance de Dieu pour le Salut de
quiconque croit (Romains 1/16)
Réponse :
Nous Pèlerins d'Arès croyons aussi que le Jour du Père
(Rév d'Arès 31/8) nous serons ressuscités et nous serons
avec le Messager du Père Jésus, qui, lui, est déjà ressuscité et
nous savons quel chemin prendre pour y aller (Jean 14/3), c'est le
chemin de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 28/25, 30/10,
36/17-19 etc.).
Mais nous ne croyons pas que Jésus est fils de Dieu au sens
trinitaire. Il a été fait Dieu (Rév d'Arès 2/13) par sa
pénitence et il est Christ parce qu'il est le pénitent
de référence. Nous croyons simplement qu'il fut un homme devenu prophète,
parlant au Nom de Dieu, ressuscité par Dieu et quelle fantastique
espérance nous donne la résurrection de Jésus, un simple homme de
chair, d'os, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7)
comme vous et moi, alors que s'il s'agissait de la résurrection de
Dieu, qu'y verrions-nous d'extraordinaire, puisque Dieu est
éternel ?
Pour nous l'homme n'est pas sauvé parce qu'il croit en la
rédemption par la croix et attend le retour de Jésus qui viendrait
chercher ceux et celles qui ont en lui. Nous croyons que pour être
sauvés il nous faut vivre selon le Sermon sur la Montagne,
être pénitents, c'est-à-dire qu'il nous faut aimer
tous les hommes, même l'ennemi, pardonner toutes les offenses,
faire la paix, réveiller l'intelligence
spirituelle (Rév d'Arès 32/5) et devenir libres
(10/10) de tous préjugés envers tous les humains, quels
qu'ils soient.
Nous ne croyons pas que "bientôt le Seigneur Lui-même descendra du
ciel pour accomplir cette promesse," car le Jour du Père
n'aura lieu que si un petit reste de pénitents (Rév
d'Arès 24/1, 26/1) devient assez fort pour changer le
monde (28/7). Autrement dit, la date de la "fin du monde"
sera décidée par l'homme, même si c'est le Père qui accomplira le
prodige de la résurrection et de la fixité de la Lumière
(31/8). La fin du monde sera donc l'effet d'une synergie
entre le Créateur et la créature humaine.
Nous ne croyons pas que la religion soit la voie, qu'elle soit
judaïsme, christianisme d'églises, islam, etc., mais nous croyons
et enseignons que la pénitence est la seule
voie, indépendamment de ce qu'on croit, de la façon dont on prie (Rév
d'Arès 25/6), car les hommes ont été tellement
scandalisés (28/4) qu'ils ne savent plus où est la
Vérité et c'est pourquoi le Père, dans sa Sagesse, dit
simplement que la Vérité, c'est que le monde doit en changer
(Rév d'Arès 28/7) en Bien. Il n'est de vraie foi que la foi d'effort pour devenir bon
et établir le Bien.
Il n'est de vrai chrétien que non dogmatique, non
figé dans des règles et des espérances textuelles, mais
concrètement actif à devenu un homme de bien, un apôtre
généreux, ne jugeant personne, ne prétendant jamais que tels sont
sont sauvés et tels voués à l'enfer, come vous le faites.
Nous sommes très proches les uns des autres, mais nous Pèlerins
d'Arès avons mieux compris, grâce à La Révélation d'Arès
en 1974-1977 que la Réforme, dont vous protestants, luthériens,
calvinistes, évangélistes, baptistes et d'autres sortes, vous
réclamez, n'est pas pas allée assez loin. La Réforme aurait dû
rejeter les conciles de Nicée et Constantinople (325-340) qui ont
fondé l'église, politisé et dogmatisé la chrétienté, et aurait dû
retrouver dans sa grande simplicité l'enseignement de
Jésus qui ne pouvait être plus clair que dans Le Sermon sur
la Montagne.
Pourquoi prêchez-vous anonymement ? Vous donnez l'impression
de vous cacher. Pourquoi vous présentez-vous seulement comme "un
enfant de Dieu, chrétien évangélique, qui aime partager le message
de l'Évangile" ? Cela déshumanise votre parole, car même si je ne
la partage pas dans la forme que vous lui donnez, elle est
importante dans un monde qui s'athéise à l'accéléré. Gardez-vous
cet anonymat, comme je suppose, pour donner à Dieu Lui-même
l'importance prime ? Mais en déhumanisant votre propos vous le
dédivinisez, parce que Dieu s'est incarné en l'homme, puisqu'il a
fait de l'homme sont image et ressemblance (Genèse 1/26/27). Chaque
homme a donc reçu les cinq attributs de son Créateur qui sont: la
parole, l'amour, l'individualité, la créativité et la liberté.
L'individualité a fait de moi un individu du nom de Michel Potay
et l'on peut m'écrire à Arès 33740, 46 avenue de la Libération.
Mes frères et mes sœurs de foi sont aussi des individus qui ont
chacun un nom. Seuls les animaux ne se donnent pas de noms. Tout
comme Jésus s'appelait Jésus et les apôtres et disciples Jacques
le majeur, Jacques le mineur, Jean, Pierre, André, Jude (ou
Thaddée), Barthélemy, Matthieu, Philippe, Barthélemy, Thomas,
Simon le Zélote, Judas, Marie, Marthe, Marie-Madeleine, je
m'apelle Michel et mes frères et sœurs s'appellent Gérard, Nina,
Jean-François, Jean-Claude, Patrick, Thierry, Florian, Pierre,
Muhammed, Daoud, Nazih, Raya, Baruch, Amos, Rachel, etc.Chacun
d'eux s'exprime au Nom de Dieu dont il est image et
ressemblance et donc apostoliquement l'enfant,
surtout s'il est un humain de Bien.
19avr15 163C70
Hier, samedi 18 avril, je suis allé à “Super U“ et je suis tombé
par hasard sur la page de couverture de "Charlie-Hebdo".
La langue française n’a pas de mot pour qualifier cette dernière
couverture.
Ces gens-là ont clairement la violence pour objectif.
En être les instigateurs, l’entretenir et l’amplifier autant que
possible.
Beaucoup de politique derrière tout ça.
Je vous dis, frère Michel, toute ma reconnaissance pour le soin
que vous apportez à votre mission prophétique, au blog entre
autres tâches, alors que vous ressentez encore les conséquences de
votre opération chirurgicale.
De tout cœur je vous souhaite un rétablissement complet.
Jacques C. de Mayenne
Réponse :
Je n'ai pas vu la dernière couverture de "Charlie-Hebdo." Je ne
regarde plus ce journal depuis très longtemps, car l'hostilité
rigoleuse, malveillante, parfois insultante, de cette presse
envers les gens de foi ou les gens de bien me
paraît tellement négative que je m'inquiète depuis très longtemps
du fait qu'un tel périodique puisse survivre.
Vous dites que "Charlie-Hebdo" a "clairement la violence pour
objectif" et je vous crois sans peine car tous les provocateurs
sont des violents, sauf que ces violents-là sont protégés par la
"liberté d'expression". Pourquoi pas ? S'ils ont le droit de
tenir des propos violemment idiots, j'ai selon le même principe le
droit d'exprimer des propos généreusement bénéfiques.
Quoiqu'il en soit, personne n'est obligé d'acheter et de lire
"Charlie-Hebdo" comme personne n'est obligé de lire mon blog.
Merci, frère Jacques, de m'être "reconnaissant pour le soin
apporté à ma mission prophétique".
Merci pour ce commentaire.
19avr15 163C71
Je suis au bord du désespoir.
Voilà cinq des dix personnes les plus influentes du monde :
Vous connaissez ces gens-là ? Moi pas ! Je
suis sûr que ous ne savez même pas de qui il s'agit.
Et ce n'est pas in petit magazine inconnu qui publie ces images,
c'est "Time".
Alors, nous nous n'existons pas ? Nous n'avons aucune influence,
d'aucune sorte ? Nous sommes le bétail anonyme qu'on mène à coup
de trique de l'étable au champ et du champ à l'étable.
Votre mission devrait être dans le même désespoir. Elle perd son
temps, il n'y a rien à faire. Depuis toujours le monde est mené
par une petite fanfare de gens insignifiants par eux-mêmes, mais
qui fint du bruit, qui ont droit à tous les supports
médiatiques et publicitaires. Ils savent leur insignifiance,
politique, philosophique, religieuse ou n'importe quoi d'autre,
mais elle les rend d'autant plus acharnés à défendre leur place où
ils plastronnent.
Et vous, à qui le Père a envoyé son Messager Jésus et Qui vous a
visité et vous a parlé, on vous ignore évidemment, parce que vous
êtes d'une autre race (Rév d'Arès xii/5) que ces miteux
personnages à qui ont accorde les places d'honneur au banquet
du monde, comme disait Jésus, parce que ce qu'ils disent ou
chantent ne fait peur à personne, ne change rien dans la
hiérarchie des dominateurs. Ces "most influential
people" sont des piaillements (Rév d'Arès 13/1) qui font
toute la nullité du monde.
Je suis désespéré. La Révélation d'Arès comme les
Évangiles se perdra dans les oubliettes du silence où sont jetés
tous les gêneurs... Et quand je dis jetés, je me trompe. Vous
Frère Michel n'avez même jamais été sorti des oubliettes. La
Révélation d'Arès a été révélée au Frère Michel dans les
oubliettes d'un bled paumé : Arès, parce qu'ailleurs elle n'avait
aucune chance d'être même seulement susurrée ailleurs, et vous ne
réussirez pas à monter à la surface. La Parole de Dieu est cachée
dans les entrailles du monde, à trente pieds sous terre.
Je m'appelle Pierre-Eugène, parce que mon père s'appelait Pierre
et mon grand-père Eugène. C'étaient des hommes droits qui m'ont
enseigné La Révélation d'Arès. Vous les avez peut-être
connus. Mon grand-père, lui du moins, était allé au Pèlerinage
d'Arès dans les années 80 et vous avait rencontré. Il en était
revenu ébloui, mais un peu désespéré comme je le suis, parce qu'il
vous avait trouvé d'une intelligence et d'une bonté telles qu'il
pensait que les pouvoirs, petits comme grands, auraient peur de
vous et feraient tout pour vous "coller au sol comme un
chewing-gum" et vous empêcher de vous développer. Mon père, je ne
sais pas s'il est allé à Arès. Il est mort il y a déjà longtemps.
Pierre-Eugène G. de Normandie.
Réponse :
Frère Pierre-Eugène, le seul Eugène dont je me souviens n'était
pas votre grand-père. Le prénom de Pierre étant beaucoup plus
fréquent, j'ai peut-être rencontré votre père. Je suis désolé
d'apprendre qu'il est "mort il y a longtemps".
Mais ma préoccupation, en lisant votre commentaire, naît de votre
désespoir.
Vous m'écrivez que le silence du monde sur La Révélation
d'Arès vous accable. Vous semblez ne pas supporter la
légèreté du monde qui met en avant des "miteux personnages". Pour
moi le monde croit infiniment moins dans l'amélioration de l'homme
que dans le statu quo venu des habitudes sociales générales et
c'est pourquoi il ne croit pas nécessaire d'y changer quoi que ce
soit. C'est ce qu'on appelle le cynisme, mot qu'on n'entend plus,
sans doute parce que comme l'air qu'on respire, auquel on ne pense
que très rarement, le cynisme désigne l'état actuel considéré
absolu de l'humanité vue comme incapables d'être autre chose que "
le bétail anonyme qu'on mène à coup de trique de l'étable au champ
et du champ à l'étable".
Oh ! je vous comprends. Tous nos missionnaires vous comprennent
qui, peinant à faire naître des âmes, voient plus clairement que
n'importe qui l'opposition entre vos désir et besoin de
changer le monde et votre dégoût devant l'insignifiance
tenace, d'apparence définitive, des humains qui nous dominnent.
Nous pensons que jamais l'homme ne s'est senti si proche de
l'anéantissement de ce qui fait pourtant sa particularité : la vie
spirituelle comme recherche de la Vie absolue (Rév
d'Arès 24/5). Je vous comprends mais je ne peux pas vous suivre dans ce
désespoir. Le désespoir ne peut pas être une manière de vivre
humaine, autre qu'animale.
La question que vous posez est: Faut-il désespérer de la société ?
Cette société a causé deux guerres : 1914-1918, 1939-1945, une
révolution en URSS et l'échec total du communisme politique au XXe
siècle. Cette société s'engage dans une guerre bouleversante au
Moyen Orient et dans le terrorisme islamique — suite du terrorisme
anarchique au XIXe siècle — et nous nous engageons, pays
occidentaux, dans une guerre économique qui ne fait que commencer
et qui risque de nous conduire à la ruine et à la pauvreté si nous
nous obstinons à vivre au-dessus de nos moyens. Cette société, de
surcroît, vit dominée par des politiques et des medias médiocres.
Alors, tout vous paraît vain et dangereux, et ces "people
insignifiants" qui vous désespèrent vous paraissent incarner
l'incoercible légèreté de l'être. Vous penser que rien ne
peut arrêter cela.
Mais avez-vous songé que vous, petit bonhomme perdu en Normandie,
vous pouvez empêcher autant de sotte légèreté de gagner
définitivement la partie ? Si un pauvre charpentier inconnu de
Nazareth n'avait pas reçu de son Créateur la force de changer
quelque chose, Jésus serait-il apparu et les Évangiles, certes
encore inaccomplis, seraient-ils toujours là ? Non ! Ce que Jésus
a fait, vous pouvez le faire. Le Créateur vous a appelé: C'est La
Révélation d'Arès, qui vous a atteint dans votre village
de Normandie. Et si nous sommes plusieurs, puis nombreux, à le
faire, nous pouvons faire en sorte que les Évangiles soient enfin
accomplis.
Ne pensez pas, ne pensez surtout pas que votre rôle d'individu
isolé devenu apôtre isolé de Dieu soit nul.
Il faut approuver et aider notre objection de conscience, parce
qu'elle est plus puissante que vous l'imaginez. Ne soyez pas
pressé, ne soyez pas impatient. Tout arrive lentement en ce monde
mais tout peut arriver, y compris le Bien, si vous vous
y mettez avec nous. Vous avez quelque chose à faire avec nous,
n'en doutez pas.
Ne vous sentez pas anéantis parce que vous avez vu ces photos
d'inconnus considérés comme les dix personnes les plus influentes
du monde. N'importe qui a de l'influence en ce monde. Cette
influence n'a pas besoin de Paris-Match et autres magazines de ce
genre. Les cinq photos que vous m'adressez, qui les reconnaîtra
dans trente, cinquante ans ? Personne. Mais La Révélation
d'Arès qui la reconnaîtra ? Beaucoup !
Il y a quelques temps nous faisions, sœur Christiane et moi, notre
"marche d'une heure à pas vif" (prescription médicale) le long de
la Méditerranée et longions une jetée près d'un petit port
insignifiant où ne dansent sur l'eau que des petits bateaux
pauvrets et où les people ne viennent jamais amarrer leurs yachts.
Nous passâmes devant un couple assis sur un des gros rochers qui
forment cette jetée et, à ce moment, l'homme dit, achevant une
phrase dont nous n'avions pas entendu le début : "C'est comme La
Révélation d'Arès et ces Pèlerins d'Arès, tout ça c'est des
conneries." Nous nous sommes regardés, sœur Christiane et moi,
comprenant que si dans cet endroit ignoré, où nous n'avions jamais
fait de mission, des gens du coin parlaient ainsi c'est que notre
mission en général, où qu'elle se soit execrcée depuis 41 ans
avaient laissé de fortes traces, parvenues jusque dans ce trou !
Nous n'avons pas été attristés par le "tout ça, c'est des
conneries", mais au contraire nous avons été impressionnés par le
fait que cet inconnu grognon prît la peine de citer La
Révélation d'Arès car le seul fait qu'il la citât, même
négativement, démontrait qu'elle valait la peine d'une pensée.
Une pensée, c'est énorme. Une pensée rejoint le "ciel des idées"
de Platon. Elle fait revivre la Vérité éternelle.
Quand vous aurez avec courage commencé de témoigner de votre foi
dans La Révélation d'Arès vous prendrez des forces,
vous comprendrez que si les gens ne réagissent pas sur l'instant,
ils réagiront tôt pou tard. Vous aurez laissé une trace et peu à
peu cette trace s'enflera et exercera une influence.
Courage ! Ténacité ! Je ne sais pas où vous habitez en Normandie,
mais si vous n'êtes pas trop loin de Paris, passez à notre local
de mission, 32 rue Raymond Losserand 75014, et dites aux frères et
sœurs de permanence que vous venez de ma part.
19avr15 163C72
Je souffle aujourd'hui ma première intervention sur votre blog.
En effet, je ne connais que depuis peu La Révélation d'Arès
et je suis ravi chaque jour de ce qu'elle offre en perspective et
lucidité. Merci pour ces mots partagés tant sur votre blog que sur
les écrits qui vous ont été donnés.
J'aimerai revenir sur la question politique.
J'ai comme nous tous, arpenté le difficile chemin de réflexion qui
mène à la vie en société. Ce chemin vacillant comme vous le dites
si bien entre tyrannie du chef et asservissement volontaire. À
cela d'ailleurs, Étienne de la Boétie avait magistralement répondu
par son essai "De la servitude volontaire" où l'homme venait à se
complaire dans ces "renoncements" programmés.
J'ai d'ailleurs un ami, qui comme pour complémenter La Boétie,
avait projeté dans notre ciel lyrique cet aphorisme si juste et si
triste: "L'homme a toujours aimé clouer ses ailes sur les portes
ouvertes du renoncement".
Ma faible connaissance pour lors de La Révélation d'Arès,
ne me permettra pas d'en extraire des passages précis pour
illustrer ces idées mais si j'en ai bien compris le sens, Dieu
nous guide au travers de deux postulats: la pénitence et
l'apostolat [la moisson].
La pénitence étant un chemin personnel, propre à notre
ressenti intime que Dieu nous a légué, je ne m'attarderai pas pour
lors sur ce point même si toutefois, comme vous l'exprimez
clairement dans nombre de vos messages, elle est la clef d'un
vivre ensemble par l'amour universel qu'elle engendre.
J'aimerai donc revenir sur cette question d'apostolat. Il y a
effectivement dans ce mot toute la grandeur du message qui vous a
été révélé à Arès, montrant ô combien l'Homme a besoin d'agir pour
se libérer et recréer enfin au travers du partage et de la
transmission cette voie qui le mènera au divin.
À mon sens, inspiré par la parole de Dieu qui vous a été délivrée
et selon les messages que j'ai pu recevoir du très haut à mon
tour, je sais que la politique "non politicienne" a toute sa place
dans notre société présente et à venir.
Sur ce point, il m'apparaît donc nécessaire, que nous, hommes de
ce monde et citoyens de ses sociétés nous soyons en mesure
d'intervenir sur les questions de vivre-ensemble.
Depuis bien longtemps, nous constatons que le pouvoir mis en place
par les oligarques ne permet pas ou permet peu d'intervention de
la part du peuple. Aussi y aurait-il un moyen à mon sens que cela
change ?
En effet, il suffirait d'un système centralisé, qui puisse en
temps réel définir les désiderata de chacun pour que la gestion
"politique" ne soit plus l'apanage de quelques uns et qu'enfin
nous mettions le peuple face à sa réalité.
Bien entendu, cela n'augurerait pas forcément le meilleur dans un
premier temps, puisque l'émotionnel est souvent trop présent dans
le cœur des hommes et que cela l'amène souvent vers des décisions
trop peu empruntes au bon sens; il suffit de voir ce qui
s'est passé lors de la tuerie de "Charlie Hebdo" et les meurtres
qui ont été perpétrés par la suite par tous les bords religieux,
politiques et autres.
Mais par la voie du pardon, de l'entente et de la
compassion, ce système pourrait à terme montrer toute sa
bienveillance et sa qualité d'équilibre. Une expérience comme
celle-ci a d'ailleurs été menée et s'avère encore être concluante
en l'école de Summer Hill en Angleterre.
Il nous suffirait donc de nous redonner le pouvoir, en considérant
qu'un citoyen = 1 voix, et qu'en cas de non possibilité de
participer au vote, nous dédions notre voix à un représentant
choisi et qu'en chaque circonstance, le citoyen puisse valider son
choix au moyen d'un système centralisé.
Je serai ravi d'en discuter plus en avant avec vous et avec nos
frères en foi afin de vous expliquer le moyen de rendre cette
solution possible.
Merci encore pour votre attention et pour tout ce que vous nous
avez offert et offrez encore au travers de vos mots, actes et
engagements.
Pascal B.G. un nouveau Pèlerin
Réponse :
Je suis très heureux, mon frère Pascal d'accueilir en vous un
nouveau frère de foi.
Vous parlez de politique et je vous rappelle, quoique vous l'avez
pobablement vu, que l'entrée 150 et sa longue page de 302
commentaires répondent largement à votre question.
Je serai donc plutôt bref ici.
J'entends par politique la quête du pouvoir. S'il n'y a pas quête
du pouvoir et de toutes les vicissitudes, tribulations et méfaits
qu'implique inévitablement cette quête, mais souci de servir on
n'est plus dans la politique, mais dans la gestion.
J'entends par gestion la gestion par des gestionnaires révocables
— ce que ne sont pas les politiques — de petites unités humaines,
parce que la diversité de l'humanité ne permet pas de gérer de
grosses unités humaines sans permettre à la politique de
réapparaître, la politique qui, quelle qu'elle soit : monarchie,
démocratie, communisme, etc., ne peut fonctionner sur une
population très diverse autrement que par décrets d'autorités,
lois, police, "justice", etc. et brise l'homme.
Une petite unité humaine a une individualité, se rapproche ainsi
de la nature et du fonctionnement de l'homme comme libre individu.
Sinon, on a affaire à un monstre gigantesque qui ne voit plus ni
ses pieds ni ses mains et qui a besoin d'un système nerveux qu'on
appelle politique pour fonctionner tant bien que mal et toujours
plutôt mal que bien.
Je crois donc nécessaire que les grandes unités humaines éclatent
en petites unités où les hommes se connaissent peu ou prou, mais
se connaissent, ce qui n'est pas le cas en politique.
Ce n'est ici que mon avis personnel. Je ne suis pas envoyé au
monde pour le gérer, mais pour y réveiller la vie spirituelle.
Je serai heureux de faire votre connaissance, frère Pascal, mais,
comme vous vous doutez, pour parler de pénitence et de moisson,
sur quoi le Pèlerin d'Arès fonde sa vocation, plutôt que de
politique.
Comme vous l'avez vu, "la pénitence est un chemin
personnel," mais il n'est pas "propre à notre ressenti intime que
Dieu nous a légué." La pénitence libère l'homme, qui
recherche sur les bases des cinq attributs que le Créateur lui a
donnés: parole, amour, individualité, créaticité et liberté, qui
sont des Attributs du Créateur, la pratique de l'amour du
prochain, du pardon des offenses, de la paix
entre tous, de l'intelligence spirituelle (Rév
d'Arès 35/2) et de la liberté absolue (10/10).
C'est le chemin qu'emprunte celui et celle qui a compris et
accepté la foi en l'effort à laquelle le Père l'invite, si
différente de la foi en la miséricorde qu'enseignent les
religions. La pénitence est donc existentiellement une
révolution totale de la vie, qui ne peut qu'être individuelle
avant d'être sociale, notamment en ceci qu'elle s'oppose à la
culture. J'abrège...
La moisson est en effet un apostolat, mais elle n'est
que la moisson d'autres pénitents, pour en
élargir le petit reste. Par là la moisson
multiplie l'effet anti-culturel, donc anti-politique, de la pénitence.
Pour nous donc la politique est un accident, un accident très
grave et profondément incrusté en ce monde, la base du système
d'Adam sur lequel il nous faut entièrement revenir. La politique
n'est pas notre souci majeur. Le souci majeur de La
Révélation d'Arès c'est l'homme et nous considérons
l'homme politique ou l'homme politisé comme le contraire de l'homme
du temps qui vient. C'est parce qu'ils ont compris que c'est cela que préparait
Jésus que le Sanhédrin l'a fait clouer sur la croix.Par
la suite l'église n'a pas poursuivi le Dessein amorcé
par Jésus. C'est à nous d'en reprendre l'accomplissement.
21avr15 163C73
Au-delà de la raison peut naître l’intelligence
du cœur.
La raison fondue dans l’âme.
Lorsque nous plongeons dans le cœur, ou que nous tentons de mettre
nos pas dans ceux du Créateur [Rév d'Arès 2/12], à travers
notre propre créativité dans ce monde.
Une intelligence spontanée peut alors s’exprimer (avec
ou sans mots) sous forme d’amour/intelligence/créativité…
De vous avoir déjà croisé me permet probablement de mieux
comprendre votre appel à la mesure, ayant ressenti toute
votre douceur, humilité et simplicité.
Et vous avez une mission qui est tournée vers tout un peuple ou
l’humanité, vous ne pouvez qu'indiquer les larges sentiers
et la Parole.
Mais de mon côté je ne pourrais pas m’enfermer dans une seule
approche du Divin (même si elle est magnifique et que j'aime Sa
Parole). Surtout en voyant que ce n'est pas la pente ou la largeur
du chemin qui blesse mes pieds, mais la nature aride du sol.
Je vais commencer par essayer de mieux comprendre La
Révélation d’Arès et de voir comment l’intégrer à ma
créativité qui recherche l’évolution, ou le Bien. Je
sais que je ne pourrais pas être constante, la Vie
s’exprimant plus abondamment dans le mouvement, mais ma
reconnaissance et mon cœur le seront.
Merci de votre présence,
Rachel-Flora
Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire très sensible.
Il est très facile de "mieux comprendre La Révélation d'Arès."
Dès lors qu'elle est comprise, il est très facile d'être constant.
Que dit-elle ? Si l'on n'a que trois secondes pour répondre, on
dit : Le Bien seul vaincra le mal.
Cela je m'étonnerais d'apprendre que ce n'est pas constant en
vous.
Si l'on a quelques secondes de plus on peut dire : Homme, tu as
cru vaincre le mal par la religion, la politique, les lois, mais
le mal est toujours là, parce qu'il ne sera vaincu que par et dans
ton cœur.
Pour le reste, les Pèlerins d'Arès n'ont pas de dogme. Dans cette
entrée 163 je donne ma vision à propos des désir, besoin et
raison, mais ce n'est pas dogmatique. Ce n'est que le point de vue
de frère Michel. Vous dites ici: "Au-delà de la raison
peut naître l’intelligence du cœur," qui est l'inverse
de ma pensée, qui considère que l'intelligence réveillée
(Rév d'Arès 32/5) est la raison réveillée, mais
non autre chose au-delà de raison. Autrement dit, pour
moi raison et intelligence, c'est la même
chose, mais si pour vous la raison est dépassée par l'intelligence,
pourquoi pas ? Vous avez alors de l'intelligence du cœur
une très très haute et sublime idée. Cela ne vous empêche pas
d'être Pèlerin d'Arès, bien au contraire.
C'est l'exercice du Bien et la recherche d'humains de Bien
qui fait le Pèlerin d'Arès. Je ne vous vois pas différente
de cela, sauf si vous êtes enfermée dans un individualisme
cadenassé, qui empêche l'exercice de l'amour, car si nous sommes
missionnaires, c'est par amour du prochain.