Commentaires Français de #168
Retour au Blog

17 septembre 2015 (0168)
le Bien pour le Bien

"Mon Noir et le grand Noir du monde, c'est pareil," dit l'entrée 167 du blog.
Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du monde.

Même si le bien que ma pénitene crée n'est déjà plus ce que le monde appelle le bien,

il n'est pas encore le Bien auquel le Père destina Adam avant la Chute
et que nous devons reconstituer.


Le Mal et le Bien ne sont pas deux lutteurs aux prises.

Lutteurs


La Révélation d'Arès sort des idées générales. C'est pourquoi certains n'y voient goutte, d'autres la trouvent ridicule ou nocive, et nous Pèlerins d'Arès nous y attachons corps et âme et répandons son Enseignement. Voici, vue sous l'angle de La Révélation d'Arès, la position du Bien par rapport au Mal.

Cet été, nous avons, sœur Christiane et moi, vu un film sur Arte : "Blindness", qui signifie "Cécité". L'intrigue du film, bien interprété (Julianne Moore, Danny Glover) et d’une dureté par moments insoutenable, est totalement romancée et même invraisemblable : Une épidémie mystérieuse rend toute une population aveugle.
En surface, "Blindness" est une parabole sur l’aveuglement de la société de consommation qui non seulement garde mais intensifie quand tout va mal les vices et les qualités qu’elle avait quand tout allait bien. Toutefois, aussi palpitant soit-il, ce n'est pas comme spectacle que "Blindness" m'a intéressé.
En profondeur, par contre, la question que le film pose — philosophique ou spirituelle selon les dispositions du spectateur — m’apparut assez vite et allait réveiller en moi une réflexion sur les rapports entre Mal et Bien, ou Noir et Blanc, que j’avais déjà eue au cours des quarante années passées. À savoir que les pires malheurs n'empêchent pas l'humanité d'accroître le Mal et de réduire le Bien plus encore et que donc le Bien ne prévaudra pas en étant le plus fort, mais en étant autre chose.

"Blindness" met en scène une épidémie de cécité ; toute une population devient aveugle peu à peu. Le film se passe dans le groupe des premiers aveugles que les autorités enferment en quarantaine dans les dortoirs d’un hôpital où, faute de connaître l'origine de la cécité et son remède, elles les abandonnent à leur sort comme on abandonnait les lépreux jadis, leur envoyant seulement de la nourriture à travers des grillages d’isolement. Ces aveugles cloîtrés se montrent encore plus faibles ou plus forts, encore plus mauvais ou meilleurs, encore plus stupides ou plus intelligents, qu’ils n’étaient quand ils voyaient ; leurs défauts confinent au pire ou leurs qualités confinent au sublime dans l'affreux abandon à eux-mêmes auquel ils sont laissés. Mais de derrière le drame apparaît une vérité, qui est le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), et qui depuis Adam n’a encore existé que chez de rares humains comme François d'Assise (xxxvi/3) ou Gandhi, à savoir que le Bien n'est pas une arme contre le Mal, mais un état apothéotique, la Fin des Fins (33/36). Cette vérité je l’avais déjà perçue, mais que je n’avais pas voulu développer avant de m’être accordé un long délai pour la prière et d’avoir entendu le Père me parler (39/2). Il m'a parlé par "Blindness".

Dans le monde il y a le Mal et le Bien, mais l’idée première, généralement la seule, qu’on se fait des relations entre les deux est celle d’une lutte : Actuellement sur terre le Mal, qui la plupart du temps se voit comme nécessaire, triomphe du Bien, même s’il arrive ici et là au Bien ou Blanc de triompher du Mal ou Noir ; on voit en effet parfois la charité victorieuse de l’égoïsme, la vérité triomphant du mensonge, le pardon dominant la vengeance, etc. Mais, quel que soit le vainqueur ou le vaincu, l'idée que se font les gens du Mal et du Bien est celle d'une permanente rivalité ou compromis.
Eh bien, c’est tant qu'il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien et Mal que le Bien n’existera pas par lui-même. Dans l'état actuel des choses, il y a dans la charité, la vérité, le pardon, comme une violence ou rudesse ressentie par ceux que la charité, la vérité, le pardon gênent, agacent et qu'ils finissent par combattre comme des inepties ou des folies. Qui n’a vu des humains refusant avec véhémence le pardon, parce qu’il leur paraissait une humiliation, un affront, quelque chose d’apparenté à la violence ? Qui n’a rencontré des humains refusant la charité pour les mêmes raisons ?
De ce fait, ce n’est pas en rendant le Bien plus fort que le Mal que le monde changera radicalement, parce que la lutte entre les deux demeurera la base de la morale. Or, il n'y a pas de morale dans la Parole du Père ; il n'y a qu'un Appel au Bien.

Le Père n'oppose pas le Bien au Mal ; Il veut le Bien pour le Bien.
Si l'on ne comprend pas ça, on ne voit pas pourquoi le Père laisse le fils, l'homme, libre du Mal, que l'homme considère comme un bien: la guerre par exemple.
Le Mal  et le Bien ne sont pas le recto et le verso d'un seul système.
Le Mal est un système que l'homme est libre de créer, le Bien un autre système pour lequel Dieu a créé l'homme.
Le
Bien n’est pas une arme contre le Mal, mais un état en soi, qu'il faut généraliser, un état au-dessus de l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais. La généralisation se fera à partir des Pèlerins d'Arès puis de petites unités humaines.

Le Bien total ne sera ré-acquis que peu à peu. Actuellement, il a l'apparence du lutteur blanc contre le lutteur noir, parce que dans ces générations les meilleurs humains sont encore des brutes. Mais le Bien dans sa finalité est un état de sérénité et de bonheur, non d'adversité.
Si le Bien est perçu comme lutteur, il est mal perçu. Ne remarque-t-on pas que la société n'est pas quitte envers les hommes de bien, même si ceux-ci lui ont donné jusqu’à leur vie ? C'est parce qu'elle voit l'homme de Bien comme un lutteur, non comme un nouvel homme — Voyez Jésus mort sur la croix pour la défense du Bien mais oublié par six milliards d'humains, qui ne voient en lui qu'un lutteur au lieu d'y voir la quintessence de l'homme, chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), qui m'apparut et me parla en 1974..
Alors, mettons nos pas dans les Pas du Père comme Jésus fit (Rév d'Arès 2/12). Loin de nous l'idée de la bonté comme charité, qui disparaîtrait quand le mal disparaît. La Bonté est éternelle. Abandonnons l'idée de pénitence comme aumône faite au monde dans la misère du mal et l'idée de pénitence comme épée contre le mal, parce qu'elle est aussi éternelle que le Bras qui la soulève (35/14). Oublions l'idée que la pénitence serait un sacrifice de soi contre le mal ; "il faut perdre l’habitude de se sacrifier alors qu’en fait on se satisfait", comme disait Diderot. Pénitence n'est pas religion ou politique qui n’existe que si un adversaire lui est opposé et qui, même parfois, s'invente un adversaire. La pénitence est changement d’état, métamorphose, transfiguration, Bien en soi, non un coup de poing dans la gueule du Mal.

Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Il faut en finir avec le paradigme du glaive ou de la lutte (Matthieu 10/34), inévitable dans un premier stade, et passer au paradigme des artisans de la Création, que nous sommes.
Nous ne resterons pas des combattants, mais deviendrons des co-créateurs : les images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27), dont la Création ne cesse jamais (Rév d'Arès xxii/12). Le Jour du Père (31/8) n'est pas le moment où bonté et pénitence deviennent inutiles et disparaissent, mais le moment où elles sont les outils d'un enrichissement ininterrompu de l'Univers.
Nous ne pouvons en rester à une vision sociologique ou objectiviste du monde, à de vifs échanges entre Bien et Mal, à un donnant-donnant. On ne changera pas le monde par un échange de Bien contre Mal, de Blanc contre Noir, car alors le Mal peut retriompher du Bien plus tard. Notre action est l’acte de naissance d’un nouvel homme, d’une nouvelle racine d’homme.


copyright2015
Ajouter un commentaire
Commentaires

17sep15 168C1
Je guette toutes vos entrées de blog ; je sentais que l'entrée 168 était imminente. Et la voilà !
Vivriez-vous cent ans de plus, je pense que vous aurez toujours quelque chose à dire concernant La Révélation d'Arès.
Je pense qu'on peut vous appliquer l'expression qui a été appliquée à Rimbaud : C'est une "œuvre-vie".
Dans vos écrits réside tout ce qui fait votre vie. Je sais que vous ne prêchez plus au Pèlerinage
et je ne vous ai jamais entendu prêcher, mais je pense que vous en avez dit beaucoup plus en écrivant qu'en parlant.
Jésus se transfigura sur une colline devant ses apôtres, mais vous, vous vous transfigurez par votre blog.
Pour le moment le monde vous ignore et les media vous ensevelissent soigneusement sous un épais silence, mais il est impossible qu'un jour on ne vous cite pas comme l'usager typique de l'informatique et de l'internet et cet usage n'est pas dans les mains d'un jeune, mais d'un vieil homme.
Je discutais il n'y a pas longtemps avec un voisin à qui j'ai prêté La Révélation d'Arès et qui a regardé un peu (ou beaucoup? je ne sais pas) votre blog, et qui me dit à votre propos : "Cet homme est antipathique." J'étais vraiment interloqué, et même étourdi, en l'entendant. Il m'a précisé sa pensée : "Cet homme Potay va à l'encontre de tout ce que le monde croit et je ne sais rien de plus antipathique. Cet homme-là est un très gros risque pour le monde." Et j'ai répondu : "Mon ami, ne pensez-vous pas que Dieu alors est encore plus antipathique, allant plus profondément encore contre toutes idées du monde ?" Et il m'a répondu cette chose surprenante : "Depuis que j'ai lu cette Révélation d'Arès je ne crois plus en Dieu." Et j'ai dit pour finir: "Vous voulez croire en un Dieu à votre convenance, mais refusez Dieu tel qu'Il est et tel qu'Il parle."
Frère Michel, vous allez mourir avant d'avoir tout dit. Votre vie sera en même temps accomplie et inaccomplie. Moi, je plonge dans ce blog comme... disons... avec le vertige de l'impossible enfin devenu possible. Il y a ici quelque chose d'unique au grand scandale (silencieux) des autorités politiques, religieuses, académiques, scientifiques, etc.
Vous jetez sur ce que l'homme moderne croit et publie de tous côtés des paroles impitoyables qui condamnent — avec douceur et amour — notre époque, qui est celle de la fin de l'Histoire.
Pour moi vous êtes le plus grand prophète que Dieu a envoyé au monde et c'est pourquoi vous êtes le plus grand ignoré du monde. Je trouve cette entrée 168 époustouflante. Le texte à la première lecture semble lourd et un peu répétitif, mais en le relisant on voit bien que vous voulez tout simplement mettre les points sur les i.
Bertrand de S. d'A des Hautes Pyrénées.


Réponse :
J'ai un enseignement à répandre (Rév d'Arès 39/1) et mon écriture ânonnante (je ne suis pas écrivain, j'écris seulement pour enseigner en tirant la langue comme un âne tirant sa charrette) et son support : l'Internet, sont les seuls moyens relativement efficaces dont je dispose, relatifs à ce que le public qui me connaît (c'est-à-dire peu de monde en fait) peut trouver dans ce blog. Je ne me fais pas autant de compliments que vous m'en faites, mais votre commentaire a pour moi l'utilité d'une opinion que je ne peux pas avoir moi-même sur moi-même. Vous me rassurez. Je ne suis pas trop obtus. Merci, frère Bertrand.
Montaigne, Voltaire, Rousseau, Hugo, Marx, Bergson, Sartre étaient des intellectuels engagés, des hommes qui avaient des idées par eux-mêmes, issues et développées par leur intelligence. Ce n'est pas mon cas. Je ne suis que le nègre de Dieu. Je n'ai pas d'idées de mon crue, je ne fais que développer, comme je peux, les grandes Idées apportées par La Révélation d'Arès. Si je ne le fais pas trop mal, comme vous dites, alors c'est bien. Encore merci, frère Bertrand.


17sep15 168C2
Vous avez quelque chose d'important à dire mais vous ne savez pas dire.
On devine, en lisant l'entrée 168, que vous vouliez dire quelque chose que vous n'êtes pas capable d'expliquer.
Vous devriez livrer votre penée à quelqu'un qui saurait la développer. Je pense que je suis de ceux-là. C'est mon métier.
Voici mon adresse (...).
Je pense que nous devrions nous rencontrer. J'imagine que vous avez énormément de choses à dire, que vous ne pouvez unifier d'un seul regard. Je pourrais sûrement unifier votre pensée. Confiez-vous à moi. Je pourrai beaucoup mieux que vous ne le faites écrire et résumer (vous écrivez trop, cela devient illisible) avec rigueur et clarté votre pensée prophétique.
G. H. de Poitiers (pas si loin que ça de Bordeaux)


Réponse :
Jean et Prochore
Voilà pour commencer cette page deux commentaires contradictoires: celui de Bertrand (168C1) et le vôtre.
Je suis conscient que je "ne sais pas dire".
Pourtant, en relisant l'entrée 168, je me dis qu'on pourrait sans nul doute l'écrire mieux, mais qu'on n'aurait pas autre chose à dire
Je n'ai jamais entendu parler de vous, Georges, comme Pèlerin d'Arès. Comment un non-Pèlerin d'Arès, quelqu'un qui, de surcroît, ne connaît peut-être même pas La Révélation d'Arès, pourrait-il donner de la littérature du style, de la clarté à la pensée prophétique ? Pensez-vous vraiment qu'écrire est un métier qui n'a rien à voir avec les convictions et l'engagement de celui qui écrit ?
J'ai plutôt l'impression que vous faites des offres de service comme un plombier ou un assureur.
Mais je peux me tromper, vous êtes peut-être le diacre Prochore de l'apôtre Jean.
Si vous regardez les icônes orthodoxes de l'apôtre Jean vous y voyez souvent un second bonhomme toujours plus petit que Jean, mais portant lui aussi l'auréole de sainteté, qui écrit sans la dictée de l'apôtre, lequel était sans doute analphabète. Ce petit bonhomme, c'est le diacre Prochore (prononcez Prokore), le nègre ou le plumiste de Jean. Prochore serait donc en fait l'auteur du quatrième évangile, que de toute façon le Père rejette comme livre d'homme dans La Révélation d'Arès (16/12).
Oui, mais la situation est différente, parce que je ne suis pas analphabète et le Père par les lèvres de Jésus me dit : Et ce que tu auras écrit (33/10). Alors, je me fais un devoir d'écrire, même si c'est mal écrit parce que je suis "pas capable d'expliquer."


17sep15 168C3 
"Je n'ai jamais renoncé au mal... C'est lui qui n'a plus voulu de moi!"
 Sagesse indoue.
 Guy B. de Belgique


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.


17sep15 168C4
À mes débuts dans l'assemblée — de mémoire en 1993 — je fus très vite actif à la moisson et je priais selon votre enseignement. Une grande mission fut organisée à Marseille : Plus de cent moissonneurs sur le Champ. Quelques semaines après vous veniez à Paris en assemblée générale. Vous fîtes une remarque aux organisateurs de la mission de cent moissonneurs à Marseille qu'ils avaient été inconscients en lançant une pareille action dans une ville où il n'y avait qu'un petit local d'accueil et une assemblée peu nombreuse. Ce jour_là vous nous avez proposé deux épreuves :
La première : Rencontrer les yeux dans les yeux et passer une heure avec la personne qui nous semblait la plus éminente.
La seconde : Faire la même chose avec la personne qui nous paraissait la plus plus abjecte.
Rentrant en moi-même simultanément, la honte envahie, je fis ce témoignage: à Marseille lors de cette fameuse mission, je croisais dans la rue un clochard qui tendait la main. Il puait, avait les ongles des mains d'une noirceur repoussante, je le rejettais, écoeuré, lui mettant des pièces dans la main. En vous faisant ce témoignage j'avouais regretter ce geste et dis ce n'est pas des pièces que j'aurai dû lui donner mais l'embrasser
Et je fus simultanément lié à vous et enveloppé d'une force d'amour, une énergie réconfortante comme si j'étais dans une forme ovale [?], une aura ? Et je compris que c'était le retour du pardon de Père Aimant du pécheur repentant.
Quelques temps après, je fis une mortification en me fixant une heure d'échange les yeux dans les yeux avec des personnes à la rue et cela m'a considérablement fait grandir.
Votre entrée sur le Noir [167] et très puissante ainsi que les commentaires. En lisant vos réponse à Luigi et Bernard (167C96 et 97) je viens de sentir se qu'il faut faire pour  me mêler à mon prochain, passer la paroi du tube et c'est pour moi une très très grande pénitence pas pour devenir un jars, mais un christ.
Je vous aime tellement, ô Mikal, merci pour votre amour évangélique, votre exemple de pénitence qui nous inspire tous et nous mène vers les Hauteurs Saintes.
Une nouvelle aube se lève ! Alléluia !
Didier.Br d'Île de France  


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire qui m'est parvenu en très mauvais état, p)lein de fautes et de non-sens. Sur quoi l'avez-vous écrit ? Sur votre téléphone ? Les messages qui me sont adressés depuis des téléphones sont souvent des charabias et des galimatias télégraphiques et obscurs, sans parler des fautes d'orthographe. J'ai reconstitué le texte de votre commentaire en français clair comme j'ai pu. J'espère avoir respecté votre pensée.


17sep15 168C5 
Samedi 12 septembre, Mehdi Kabir, de Villiers-sur-Marne (à g.) et Nader Abou Anas, imam au Bourget, s’expriment sur le statut de la femme dans l’islam.© Eric Hadj
Le 14 septembre 2015 | Mise à jour le 15 septembre 2015
SARRA MEJERI
17/09/2015 Au Salon de la femme musulmane, pendant deux jours, ce sont les hommes, prédicateurs salafistes, qui parlent.
Pour Hatim Abou Abdillah, imam de la mosquée de Maisons-Alfort, les femmes qui se parfument sont des "fornicatrices promises à un châtiment atroce".
Rachid Abou Houdeyfa, imam de la mosquée de Brest, leur enjoint de se voiler pour éviter le viol ici-bas et l’enfer dans l’au-delà.
Le prédicateur Nader Abou Anas explique qu’une épouse ne doit pas sortir sans l’autorisation de son mari et que celle qui se refuse à lui sera "maudite toute la nuit par les anges".
Notre reporter, de même confession, s’est immergée dans cet événement d’un genre très particulier.

Ils me terrorisent ces gens-là par leur comportement. Ce n’est pas la Parole de Dieu. Dans le liminaire de L’Évangile donné a Arès (1974) vous dites, Frère Michel, qu'après l’ascension de Jésus à la fin de chaque veille, son parfum, parfois persistant longtemps demeure.
La Révélation d'Arès (30/11) dit que le pénitent n’est pas le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se couvre d’un sac, mais l’homme qui cesse de pécher, même vêtu pour la fête, parfumé, chantant au son des flûtes et des trompettes et même la joie et la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ?
Les salafistes se permettent-ils de juger et de punir leurs semblables avec une barbarie monstrueuse qui me traumatise et
qui n’est pas du tout la Parole du Père. Dieu ne charge pas l’homme de juger-   Il siège seul à son tribunal (Rév d’Arès 21/7)
Quand vous viendrez à Lorient j’achèterai du parfum A sœur Christiane.
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Sœur Christiane est très touchée en apprenant que vous lui offrirez du parfum à Lorient, mais elle vous rappelle qu'elle ne se parfume plus depuis longtemps. Moi non plus, du reste; je ne me parfume plus depuis très longtemps.
Ceci dit, il n'est pas du tout interdit de se parfumer. La Bible présente maints exemples de personnes parfumées et rappellons-nous la pécheresse qui parfume les pieds de Jésus (Luc 7/37-38).


18sep15 168C6
Bonjour frère Michel,  je vous prie de m'excuser, car j'écris de ma tablette et je ne peux pas mettre en italique les mots qui se rapportent à la Parole.
Merci, prophète, merci pour cette entrée sublime comme tout ce que vous écrivez.
J'avoue qu'avec cette entrée je bute un peu car vous dites : "Eh bien, c'est tant qu'il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien et Mal que le Bien n'existera pas par lui-même."
J'ai du mal à  comprendre.
Je suis pénitente, mais ma pénitence est faite aujourd'hui, je dirais, de rapports de force entre Bien et Mal.
La surveillance constante sur moi de mes pensées, de mes actes, vouloir toujours ne pas médire, ne pas juger, pardonner, être l'honneur du Père en toutes circonstances, mais cela n'est pas naturel,  pas naturel du tout pour moi.
Je vis ma pénitence comme une lutte contre moi-même.
Toujours lutter contre ses mauvais penchants. Je veux installer le Bien dans ma vie, mais comment faire pour que cela soit un état, car c'est loin de l'être ?
Cette entrée m'apporte énormément, même si je suis un peu dépassée,car elle dit que tant qu'il y aura rivalité ou compromis entre Bien et Mal, le Bien n'existera pas par lui même. Je ressens ce que sera cet état lorsque je le vivrai. Mais c'est loin d'être le cas pour le moment.  
Merci pour tout votre enseignement, cher prophète .
Nicole L. d'Aquitaine


Réponse :
À votre propre question: Pourquoi "tant qu'il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien et Mal, le Bien n'existera-t-il pas par lui-même" ? vous répondez dans le même commentaire.
Ne voyez-vous que vous faites le demande et la réponse?
Vous dites : "Je vis ma pénitence comme une lutte contre moi-même. Toujours lutter contre ses mauvais penchants. Je veux installer le Bien dans ma vie, mais comment faire pour que cela soit un état, car c'est loin de l'être ?" Votre Bien lutte contre le Mal en vous parce que, précisément, pour le moment il ne peut pas exister par Lui-même, c.-à-d. il n'existe pas en vous sans lutte, il existe parce que vous faites l'effort de le faire exister. Le jour où il existera par lui-même il ne luttera plus, il sera le Bien pour le Bien, indéracinable.
Votre nez sur votre figure existe pour lui-même, c'est le nez pour le nez, vous ne pensez même pas à lui, vous ne faites aucun effort de la main pour le tenir entre vos yeux, vous n'utilisez aucune glue pour le coller sur votre visage. Quand votre Bien existera pour et par lui-même, il sera comme votre nez, vous n'y penserez même plus, notamment vous ne pensez plus au Mal, le Mal sera autre chose autour de vous, mais pas en vous. Cela ne signifie pas que vous inconsciente du Mal, mais il sera pour vous comme une langue étrangère à vos oreilles, que vous la compreniez ou non.
Ce n'est pas encore le cas et ce n'est le cas pour aucun d'entre nous. Ne vous en faites pas ! Le Bien existant par sa lutte contre le Mal, c'est déjà le Bien. Ce n'est pas encore le Bien idéal, que nous ne connaîtrons sans doute pas dans cette génération. Mais nous sommes loin du Jour. Le Jour est comme le Bien, nous y croyons, nous sommes pénitents pour qu'il survienne dans l'avenir — quatre générations ne suffiront pas —, mais il n'est pas encore là.
Je suis très fier de vous avoir comme sœur pénitente, Nicole. Merci pour le commentaire.


18sep15 168C7
Cette après midi de jeudi [17 septembre],de belles pluies tropicales se sont déversées sur nos Alpes.
Avec ma sœur Danièle nous en avons profité pour aller regarder regarder en salle un beau film documentaire qui vient de sortir ,"Human" d'une durée de 3h12, dont le réalisateur est Yann Arthus-Bertrand
"Human" est un entrelacs de visages et de nature, une immersion profonde dans l'être humain.
À travers les témoignages remplis d'amour,de bonheur,mais aussi d’inégalités,de haine et de violence, ce film nous confronte à l'autre,qui est notre frère, notre sœur, des pays de notre Terre.
Le noir et le blanc transparaissent dans la diversité de ces témoignage pris individuellement dans un face-à-face qui nous touche le cœur.
Il y a de la Beauté dans tous ces regards de femmes et d'hommes de presque tous les pays qui couvre notre planète.
"Human" nous renvoie aussi à ce que nous avons de plus beau et universel, notre Terre que le Créateur de l'Univers nous a donnée, afin d'y vivre libres et dans le Bonheur Partagé.
La Terre sublimée au travers d'images aériennes qui nous offrent des instant d'introspection et nous permettent de réfléchir au sens même de notre existence.
Je vous conseille d'aller voir la bande annonce qui est sur YouTube.
Je n'arrive pas à l’insérer dans "freesoulblog".
Je vous remercie de la transmission de mon message.
Je ne vais plus trop au cinéma mais là, ce film documentaire est beau d'humanisme.
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Voici la bande-annonce du film dont parle votre commentaire :

C'est pour tous les hommes qui apparaissent dans le film "Human" que le Bien viendra sur terre, le Bien pour le Bien.
Mais ne soyons pas trompés par les visages en eux-mêmes: Pendant la dernière guerre mondiale il y avait des combattants de tous bords aux visages très beaux, aux visages d'anges, qui étaient des monstres de cruauté.
Le Bien n'est pas dans le visage, mais dans l'homme bon comme entité vivante, qu'il soit laid ou beau.


18sep15 168C8
17 septembre 1977 : Sois prêt ! [Rév d'Arès i/1]
Cet Appel précède l’épreuve des cinq Théophanies qui se dérouleront à l’automne 1977, et qui, après l’épreuve des quarante apparitions de Jésus Ressuscité qui vous dicta L’Evangile redonné à Arès, bouleverseront totalement votre vie, cher prophète.
Courageusement, sans jamais vous lasser, réconforté au quotidien par votre chère et si dévouée épouse sœur Christiane,  affrontant dans la paix vos contradicteurs, parfois vos ennemis, ceux qui veulent vous faire taire, vous avez porté au monde le magnifique Message du Père  pour que renaisse le Bien.
 
17 septembre 2015 : "le Bien pour le Bien" (entrée 168)
Trente huit ans se sont écoulés et, malgré toutes les épreuves et soucis que vous avez subis, vous poursuivez votre route, le cou tendu (Rév d'Arès 25/10). Ce monde est devenu un vrai grouillis (Rév d'Arès iii/2-3) et s’achemine vers des heures difficiles.
Il est de plus en plus clair que le Père savait bien ce qui nous attend et que son Appel à retrouver notre nature spirituelle et par là  notre vocation à créer le Bien est plus que jamais urgent et d’actualité.
Par la pénitence et la moisson d’autres pénitents, dans l’humilité et la détermination, nous travaillons à répandre la Lumière qui peu à peu inondera le monde, créant ainsi un nouveau monde à travers les petites unités humaines mises en place par les Pèlerins d’Arès confiants dans  vos conseils, vous qui voyez plus clair que nous.
 
Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès xL/5).
Mikal est Mon Fils
Il germe les fils de l’Eau (xi/13).
 

Merci  frère Michel pour tout ce que vous nous donnez et pardonnez mon faible lumignon qui est souvent lent à comprendre la beauté de ce que vous enseignez. Vous nous tirez toujours vers le Haut, la Lumière, avec patience et amour fraternel !
Chantal C., d’Aquitaine


Réponse :
Que pouvais-je attendre de la Présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, une de nos plus anciennes sœurs, une amie très chère, et qui est même "la famille" comme dit sœur Christiane, sinon ce très émouvant commentaire ?
Merci pour lui, ma bien aimée sœur Chantal.


18sep15 168C9 
Bonjour frère Michel, quelle lumière jetée sur notre pauvre vision du bien et du mal !
Ainsi le bien doit être réalisé pour lui-même,sans penser qu'il pourrait être entravé par le mal.
Alors, ne négligeons pas le fait de l'existence du mal, mais vivons dans le bien en dépit du mal.
Je vous embrasse de tout mon cœur. Embrassez soeur Christiane.
Marie-Paule G. de Metz


Réponse :
Je suis ému de recevoir ici votre premier commentaire, ma sœur Marie-Paule.
Votre apparition me montre que la mission messine est en pleine activité. Dieu soit loué !


18sep15 168C10
Je viens de lire cette nouvelle entrée et elle m'a transporté. Elle me rappelle une Vérité que je connaissais au fond de moi, mais que j'avais tendance à oublier.
Elle va m'aider dans ma moisson, car plusieurs personnes buttent sur cette idée du bien et du mal, car elles les voient encore sous l'aspect de lutte et de morale.
Perso, à l'opposé du commentaire 17sep15 168C2, je trouve que vous dites les choses très bien car vous laissez toujours l'ouverture, vous n'intellectualisez pas ce qui serait à nouveau créer une religion avec des certitudes et des dogmes.
Vous laissez ainsi à chacun sa part d'interprétation en fonction de ses rapports au bien et au mal.
Quelqu'un qui voudrait mieux dire risquerait justement de vouloir trop définir et ainsi tuer la vie en intellectualisant.
Dans vos mots je ne sens pas que l'explication mais j'y ressens autre chose: la Vie.
Révélation d'Arès (xix/26) :Tu (Mikal) (leur) donnes la Vie.
Cette entrée va m'aider dans ma pénitence, car j'envisageais toujours plus ou moins celle-ci comme une lutte entre Bien et Mal, car conditionnée (pardi !) par la culture qui nous colle à la peau.
Même si parfois elle peut prendre cette forme elle peut aussi être autre chose, une vie dans le Bien tout simplement.
"Le Bien pour le Bien": Voilà une très simple et lumineuse définition qui en dit long pour celui qui veut la méditer. Quoi de plus simple et de plus génial en même temps! Il fallait y penser!
Dieu à l'art des raccourcis dans Le Livre, mais je trouve que vous vous défendez bien ici.
Le Tout Autre vous inspire c'est clair, même à travers un film. Je pense que nous aussi parfois le sommes. Nous sommes reliés à des Forces Invisibles que nous rencontrons de temps en temps sur les sentiers de notre ascension vers les Hauteurs.
Voir le Bien et la pénitence comme une transfiguration, être au dela du conflit cela ne rejoint-il pas la non-dualité dans le bouddhisme?
Devrons-nous tous attendre le Jour pour avoir le Bien en nous-mêmes, des hommes comme Jésus, le Bouddha (Siddhārtha Gautama ) ou François d'Assise que vous citez n'ont-ils pas déjà atteint cet état de Bien ultime en eux-mêmes ?
Pourquoi mettez-vous des majuscules aux mots Bien et Mal ?
Le Bien je comprends mais le Mal ?
Merci de nous éclairer sur ces points si vous le juger utile.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Pourquoi je mets des majuscules aux mots Bien et Mal ? Bonne question !
Le Bien et le Mal forment le problème qui est au cœur de La Révélation d'Arès. Quand on me demande qu'est-ce que dit La Révélation d'Arès, j'ai, entre autres réponses inévitables pour une Parole de portée universelle, cette réponse-ci : "C'est une Parole directe du Créateur traitant du Bien et du Mal non vus comme actes particuliers mais comme comme le thème universel, le problème universel, fondamental de notre humanité." Quand je mens, quand dis du mal de quelqu'un, quand je vole, etc, c'est mal, je fais le mal, mais ce n'est à chaque fois qu'un mal, gros ou petit, avec sans conséquences immédiates, et chacun de mes actes mauvais est un mal spécifique. Mais cet ensemble de maux spécifiques, d'actes mauvais singuliers,  dont je suis l'auteur s'inscrivent dans un thème général qui est celui, universel, générique,du Mal constitué de tous les maux des hommes. C'est ainsi pour distinguer le générique, le Mal, des innombrables spécifiques : le mal multiplié par des milliards, que je fais le distinguo. C'est la même chose pour le Bien. Je commets des actes bons, grands ou petits, avec ou sans conséquences immédiats, et chacun de mes actes bons est un bien spécifique, isolé, sui generis. mais ceux-ci s'inscrivent dans un thème général qui est celui, universel, générique,du Bien constitué de tous les bienfaits des hommes.
Ainsi la vie humaine depuis des millénaires est-elle faite d'une suite ininterrompue d'histoires innombrables, petites ou grandes, avec ou sans conséquences heureuses ou dramatiques, et la somme des ces innombrebles histoires forment l'Histoire avec un grand H.


18sep15 168C11
J’ai parfaitement vécu  ce que vous décrivez : “Dans l'état actuel des choses, il y a dans la charité, la vérité, le pardon, comme une violence ou rudesse ressentie par ceux que la charité, la vérité, le pardon gênent, agacent et qu'ils finissent par combattre comme des inepties ou des folies.”
Cela m’a fait réfléchir sur ma façon de poser mon Bien et là; dans ses situations; je me suis trouvé parfois très seul.
Vous dites : “Lee Bien n'est pas une arme contre le Mal, mais un état apothétique, la Fin des Fins (33/36)."
Ah ! cela n’est pas facile à expliquer au quidam, cette ambition originelle comme finale que le Créateur n’a cessé et ne cessera d’avoir pour sa créature humaine ! Inquiétude que le Créateur a eue depuis l’origine et aura jusqu’à la fin (jusqu’au Jour) pour sa créature humaine.
Le Jour est le terme vers lequel l’humanité s’achemine. Si l’humanité change en bien, les fins dernières se réaliseront au Jour où l’astre Terre s’immobilisera (et donc aussi le temps : plus de jours ni nuits) et où une nouvelle vie commencera, les morts se relevant de leur poussière (31/8-11).
Le Bien est donc dans sa finalité un "état de sérénité et de bonheur" permanents, mais le Createur nous averti que si l’humanité ne change pas, les fins dernières reculeront sans cesse (Rév d'Arès 22/13, 30/4), le mal sévira indéfiniment, l’homme pourra même connaître le pire (38/2).
Le Bien est  l’ensemble des actions et comportements qui mènent au Jour où l’astre Terre s’immobilisera. C’est l’ensemble constructif des actes personnels et collectifs capables d’entraîner, par leurs accumulations et interactivité, le changement heureux, le bonheur de l’homme et du monde poussé au degré où il peut enclencher le Jour du Père.
Pas une mince affaire !
Déjà dans les Évangiles Jésus avec la métaphore fréquente du Royaume, également les paraboles des Mines [Luc 19/12-27] et des Maisons [Luc 6/47-49], montre que Dieu a placé au fond de nous un trésor, des réserves d'énergie.
Pour vivre une vie pleine, et s’émanciper de cette adversité que vous décrivez, du lutteur blanc contre le lutteur noir, nous devons avoir accès à cette énergie, à ce trésor enfoui.
C'est ce que Jésus nous dit dans la parabole des deux maisons dans les Évangiles par exemple c’est que nous pouvons construire notre personnalité et notre vie de deux façons.
Nous pouvons contruire sur le sable du paraître, de la façade, de la superficialité, du paradigme du glaive ou de la lutte (Matthieu 10/34), avec cette vision sociologique ou objectiviste du monde, à de vifs échanges entre Bien et Mal, à un donnant-donnant ….comme vous l’expliquez dans votre entrée
Ou bien, nous pouvons creuser en nous, dans nos profondeurs, jusqu'à ce que nous atteignions le socle solide de notre trésor intérieur, celui que Dieu a placé en nous et  passer au paradigme des artisans de la Création, et faire de la  bonté et de la pénitence des outils d'un enrichissement ininterrompu de l'Univers.
C’est sur ce socle que nous pouvons y construire notre maison, notre personnalité, notre vie, notre future société, une nouvelle humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Elle sera solide, résistante aux tempêtes de l'existence. Se risquer à prendre le temps de prier — jour après jour — c'est creuser en nous pour aller à la découverte de ce trésor, de cette richesse que Dieu a placée au fond de nous.
 Mais vous dite avec votre lucidité habituelle que le Bien total ne sera ré-acquis que peu à peu. Actuellement, il a l'apparence du lutteur blanc contre le lutteur noir, parce que "dans ces générations les meilleurs humains sont encore des brutes".
Et cela n’est pas toujours facile, il y a de grands moments de solitude pour celui qui a commencé cette ascension et qui se confronte au monde
À la place du mal que je faisais, même sans le savoir, et les choses s’éclairciront au fur et à mesure de mon ascension, je dois faire du bien, un bien actif, qui agit en moi et rejaillit autour de moi.
Le Père de l’univers dit en substance à l’homme par La Révélation d’Arès : "Change ! Retrouve Mon Image et Ressemblance positive, la merveilleuse vocation pour laquelle Je t’ai créé ! Au 'Non au racisme !' substitue 'Oui à l’amour !'. À la soumission aveugle, partout appelle à la réflexion, à la résistance, à la désobéissance civile ou à la participation ! Rien n’étant définitivement blanc ou noir, à la dénonciation de l’ultra-libéralisme et de la mondialisation, oppose :'Vive la mondialisation de l’amour du prochain et vive la libre émulation des vertueux ! À l’utilisation de la peur, de l’insécurité pour réclamer plus de police, donc plus de contrôle, plus d’État, cherche à devenir un homme droit, sans reproche, mais dans la liberté redonnée des initiatives, du pardon, dans l’effort collectif à chercher avec tous les hommes — tes frères — une nouvelle intelligence des rapports humains etc…"
La religion a dépossédé l’homme de son pouvoir de retrouver sa vraie nature, qui est spirituelle. Elle fait dire à ses fidèles: "Aie pitié, Dieu, j’implore ta miséricorde et ton pardon, moi dont la condition est d’être éternellement un pauvre pécheur !" créant les conditions de faiblesse et de désespérance propices à l’instauration d’une mainmise sur les cœurs et les esprits.
Le Dessein de bonheur et de perpétuité pour lequel Dieu suscita Adame n’a jamais été annulé.
Il ne tient qu’à l’humanité d’y revenir.
Philippe L. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.


18sep15 168C12 
Nota du blogger :
La commentatrice avait demandé que je ne la publie pas si je devais la "dénigrer ou montrer que sa façon de voir était ridicule." N'ayant trouvé son commentaire ni ridicule ni à dénigrer, je l'ai publié. Elle me reproche à présent d'avoir publié la partie de son commentaire où elle demandait qu'il fût ou honoré ou passé sous silence ; elle m'écrit: "Vous voulez toujours avec raison." Je ne comprends plus, puisque j'ai honoré le message, mais par souci de tranquillité j'efface son commentairee et ma réponse.
"La compréhension est une science couverte de ténèbres" (Maréchal de Saxe).


19sep15 168C13
Je vous avoue que je crois dans La Révélation d'Arès, mais que je suis transie de trouille quand je vais en mission.
Et souvent je me dégonfle. J'entre dans un café et j'y reste, honteuse.
Vous parlez du Bien et j'ai vraiment envie d'aller vers les gens et de leur dire: "Il faut installer le Bien sur la terre et ce n'est pas parce que vous ne faites de mal à personne que vous faites le Bien. Faites le Bien pour le Bien !"
Devant dix je l'ai dit et ces gens m'ont regardée, ahuris, mais intéressés. Ils ont pris mon tract. Ils le liront chez eux, j'espère. Mais devant cinquante je me suis dégonflée, j'ai donné mon tract en silence et j'ai filé.
Que je suis malheureuse d'en être là, frère Michel.
Catherine Q.


Réponse :
Nous, humains modernes, vivons des vies bien pépères et n'aimons plus prendre les risques que nos parents ou ancêtres souvent prenaient. Mais la foi est un frottement brutal dans l'existence, comme l'allumette sur son frottoir, et quelque chose se réveille et la vie prend feu et nous nous sentons des cœurs d'apôtres. Seul chez soi chacun alors y va de son discours apostolique, il se redresse, il prépare ses tracts, il se sent brillant, il veut risquer sa vie, mais ayant descendu ses escaliers, confronté à l'homme de la rue il s'éteint soudain. Qui parmi nos missionnaires n'a pas connu cela plus ou moins ?
Risquer ce changement brutal de l'existence: passer du privé total au public de la rue, ce n'est pourtant pas une règle d'héroïsme, mais une règle de foi. La foi peut conduire à l'héroïsme, mais l'apostolat de rue n'en est pas ; c'est simplement du culot. Un sacré culot, d'ailleurs, on se dit: "Je sais que je ne suis pas grand chose comparé à Jésus, je suis fragile, mais ne traversons-nous une vallée de larme ? L'humain qui se calfeutre dans la vie privée peut-il indéfiniment ignorer, en versant des larmes dans son coin, les risques du péché, ne serait-ce que du péché de lâcheté ? La vraie grandeur, c'est l'audace de la foi et du témoignage !"
Certes, la peur de ce qu'on connaît trop peu en nos temps où nous vivons très protégés : la peur du public, explique qu'on soit terriblement troublé en partant en mission. Mais, ma sœur Catherine, vous saurez, quand vous serez une apôtre chevronnée, que la centième fois que vous decendez dans la rue vous aurez autant d'appréhension que la première. C'est parce qu'on sait combien on est peu maître de la situation, combien le hasard est le dominateur de la situation. Sur qui va-t-on tomber? On ne sait jamais. On sait que "l'audace sourit aux audacieux" et qu'il faut donc avoir de l'audace, mais vous n'en avez pas plus la centième fois que la première, ou plutôt vous avez autant d'audace la centième fois que la première. Il n'existe pas de règle, quand on est un humain sensible, pour échapperà l'appréhension ; l'appréhension est aussi insurmontable que le vertige.
Mais il y a un stade de la mission où vous êtes au-delà de l'émotion paralysante, c'est quand la légion de saints invisible est à vos côtés, quand vous parlez à l'inconnu de la rue. Dans ces moments vous vous redressez comme Lazare ressuscité et vous parlez, vous dites calmement et fermement ce que vous avez à dire. Disons que le culot est d'essence divine et, nourrie de la Parole de Dieu, ne doutez pas que vous trouvez, au moment voulu, le culot nécessaire.
Allez, soyez apôtre, ma sœur Catherine, en vous disant que l'apôtre n'est jamais seul. Le Ciel invisible l'accompagne.


19sep15 168C14
Prier ou lire pendant des années La Révélation d Arès, fouiller en soi, chercher, tituber parfois, repartir, puis... Soudainement réaliser que l'on n'en a finalement pas ressenti dans sa chair, son âme, son esprit, l'essence profonde du sens du Bien et du Mal, quelle Grâce !
Béni soit le Père qui nous honore d'un  prophète dont l 'amour nous éclaire, nous, les petites "lueurs de l'Aube"  (encore blafardes), d'espérance que constitue la première génération de pénitents. Sans votre enseignement, sans sa lumière, nous pourrions nous tromper de pénitence, de mission, redevenir stériles et vains, échouer sur les friches... Nous tromper de pénitence — erreur sur le Bien qui reviendrait à' nous tromper d'amour, de Bien... Une tragédie.
Le 'Bien pour le Bien' me dépasse. Je n'en connais rien encore. Et cependant je suis appelée à l'accomplir ! Mais si je consens à redevenir petit enfant devant le Père, si je m'abandonne en confiance à l'espérance qui gît au fond de Son Image et Ressemblance latente quelque part au fond de moi, alors j'ose l'audace d imaginer — et même tenter — ce vers quoi je peux tendre : le Bien pour le Bien, mais qu'est- ce ?
Si je veux ressembler au Père, donc au Bien, je cherche à m'identifier à Lui. Or, notre culture nous porte à nous définir — quasi systématiquement — par opposition à quelque-chose, à quelqu'un, à une situation ou une idée, une culture, une frontière, une religion... et donc [par rapport au] Mal. Or si je veux exister autant que Dieu existe, je réalise que Dieu n'a pas besoin  "d'adversaire" pour exister, se définir, être. J'ai, Je Suis. Les mondes tournent dans Ma Main" (Rvé d'Arès ii/1-2) — Il est et Il créé.
Puis-je ētre sans aimer ? Sans m'identifier à et "devenir" l''autre ? Sans créer ? "Le Bien est actif par nature" (article "Penitence" -Le Pèlerin d'Arès 1993-1996) - Et pourquoi le Pére m'appelle-t-Il ? Pourquoi a-t-Il besoin  de moi, de ma conscience active de co-créateur du Bien et de l'univers ?
Me reviennent ces mots que vous aviez prononcés dans notre ancien local de Bordeaux je crois, rue Poquelin Molière : "Un  jour, la pénitence passera de l'état de dépassement à celui de trenscendance". Est-ce ce que vous voulez dire par " Ce moment oû la Bonté et la Pénitence (deviennent) les outils d'un enrichissement ininterrompu de l'univers" ? Quand l'homme du temps qui vient aura revētu son manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) ? Quand le temps cessera enfin de peser ?
Comme la joie et l'amour se ressentent, se donnent puis se partagent ou bien meurent, le Bien peut-il survivre sans raison de se donner à Lui-même ? Si l'autre est en moi, l'acte de naissance de ce nouvel homme est-il celui de mon éternité ?
Je viens d'acheter le dernier ouvrage : "La Nuit de Feu" d'un auteur que j'affectionne Henri Emmanuel Schmidt. Comme à mon habitude, je lis le derniére phrase avant d'entammer ma lecture.
Elle dit ceci : "Une nuit sur terre m'a fait pressentir l'éternité. Tout commence."
C est beau !
Votre  lumiére nourrit nos petites lueurs de biens embryonnaires et celles de nos enfants puis des leurs... et de celles de l'étranger dont la tête affleure l horizon (25-4)... Une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne (Rév d'Arès 24-3). J'aime à penser qu'elle nous allaite et nous porte d'espérance, de force, d'amour créateur, car sans amour, rien n'existe, rien ne se  crée de grand ni de durable. Oui, tout commence...
Merci pour ces deux derniéres entrées — plus particuliérement — qu' on ne peut quitter sans frissonner de vertige, sans soif d'accomplir et d'aimer.
Je prie avec vous
Nathalie O. d'Aquitaine


Réponse :
Vous vous posez de nombreuses question et notamment celle-ci, centrale :"Le Bien peut-il survivre sans raison de se donner à Lui-même ?" Oui, il peut. Comme Dieu peut. Cela nous dépasse, mais cela est ainsi. C'est tout.
Nous sommes comme l'enfant prénatal ballotté dans l'utérus de sa mère, il ne se pose pas de question, mais il est là bien au chaud.  Une noble pensée est toujours un parapluie sous lequel on est bien. Votre commentaire est plein de nobles pensées, vous y êtes à l'abri et ne vous posez pas des questions sur la pluie qui averse tout autour. Quelle quantité d'eau ? De quels nuages, venus d'où portés par le vent ? Soyez une missionnaire pleine de confiance, même si vous ne pouvez pas... nous ne pouvons pas... répondre à toutes les questions qu'apporte La Révélation d'Arès, parce que nous sommes dépassés. De quoi sera faite exactement la Vie à venir ? Nous n'en savons rien. Nous savons seulement que ce sera bonheur.
Merci pour ce beau commentaire, sœur Nathalie.


19sep15 168C15
Bonjour, frère aîné !
Quand j’ai lu cette nouvelle entrée, j’ai eu l'irrépressible envie de partager une petite tranche de vie d’apôtre. La mienne, que je propose ci-après en préambule — en espérant ne pas paraître "hâbleur" cette fois — avant d’évoquer la réflexion que suscite votre entrée en moi.
J’ai été particulièrement heureux de reprendre ma mission jeudi soir, à Paris, quartier Montparnasse, avec un vieux compagnon, en binôme. Après un an de traversée de la Vallée de l’ombre (Psaume 23 ou 24, selon traduction), de cette longue hospitalisation pour traiter mes deux tumeurs au cerveau, je n’ai eu de cesse de constater tous les Bienfaits que la Main secourable de l’Éternel à déversés sur moi. 
Je lui en suis reconnaissant, ainsi qu’à vous, frère aîné, son prophète, qui m’a gardé fidèlement dans ses pensées, votre "petit hôpital" comme vous le dites...
Ce jeudi 17 septembre, jour de retour au Champ pour parler de La Révélation d’Arès au tout venant dans la rue, j'ai signifié ainsi ma grande soif d’être encore plus dans l’accomplissement.
Dans la rue, de très bons échanges. Nous disions en substances à celles et ceux qui voulaient bien s'arrêter pour nous écouter : "Nous n’avons plus besoin de prêtres, de rabbins, de mollahs, de système, de lois, pour comprendre et mettre en pratique l’héritage biblique et coranique de l’Éternel, jusqu’à La Révélation d’Arès. Faisons-nous absolument bons, aimants. Chassons en nous les préjugés, les zones d’ombres, les mensonges, et toutes ces vilenies que nous portons encore en nous. Dans cet héritage — biblique pas exemple — nous pouvons nous focaliser sur le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5à7), le socle du christianisme qui n’a pas été accompli et reste à accomplir. L’Éternel ne demande pas autre chose et pas plus que cela à l’homme. Finalement, tout deviens plus clair, plus simple. Alors, nous vous invitons à revenir à cet Essentiel...»
.
J’ai vu des étoiles briller dans les yeux d’une jolie jeune femme — de foi catholique mais très sur la réserve quand à son obédience — avec un beau regard clair et étonné de cette simplicité, étonné par le flot des évidences qui coulait de nos lèvres pendant les quelques minutes précieuses qu’elle nous accordait. Elle est repartie en gardant ce "pétillant stellaire" dans ses yeux, et j’ai trouvé ça beau.
Vraiment, ce jeudi soir, ce fut une grande joie pour moi de me remettre au boulot pour l’Éternel...
Ce jour de ma reprise au Champ de l’Éternel, alors que cela s’était émoussé en moi après 26 ans de fidélité à m’y rendre — parfois en étant lassé, en renâclant à la tâche, trop souvent la déception pour salaire de si peu, ou pas (c’est mon cas) d’épis glanés (il faut bien l’avouer) — j’ai senti et vécu en moi ce que voulait dire "Étre la chair de toute l’humanité".
Oui, de ces deux heures de retour au Champ, j’ai été habité par quelque chose dont j’ai peine à mettre des mots. Il y avait de la joie certes, mêlée à de l’enthousiasme certes encore, les bonnes certitudes que je retrouve en m’activant ainsi comme ouvrier de la Moisson, cela va sans dires. Mais il y avait autre chose. Peut être une fugace entrevue avec ce Bien non manichéen avec le Mal, dont vous parlez dans cette entrée. Fugace, parce que, hélas, comme beaucoup, je peine à garder cela "permanent" en moi. Je parviendrais avec le temps et les efforts sur soi — par la pénitence — à rendre cela moins fugace, à défaut que cela devienne pérenne.
Alors, en route pour cet état de "permanence du Bien". Si nous n’y parvenons pas dans cette première génération, nous serons alors le marchepied pour celles qui viendront après nous. Je leur lèguerai pour ma part la piètre expérience qui fut la mienne pour y faire route, et cela me va...
Roger C. d'Ile de France


Réponse :
Bienvenue au Champ, frère Roger ! Les épis glanés sont rares pour tout le monde parce que nous vivons dans un monde déçu par des siécles de promesses mensongères et qui, très méfiant, ne sait plus quelle direction prendre. Il nous faut donc d'abord procéder à un dégel très difficile, tant la glace humaine est froide, mais comme vous dites, nous préparons la Voie pour les générations qui viennent.
Je suis heureux que vous soyez revenu parmi nous, frère Roger.
Je prie avec vous chaque jour et je vous redis ma joie d'avoir prié avec vous au Pèlerinage.
Le mission, à laquelle vous vous remettez, est un exemple de ce que le Bien et le Mal sont encore pour nous, première génération, une sorte de conflit : Nous essayons d'être les porteurs du Bien idéal s'adressant dans la rue non nécessai­rement à des porteurs de Mal — la plupart des gens sont meilleurs qu'ils ne paraissent — mais porteurs d'autres biens, d'autres visions du Bien, qui n'est plus alors tout à fait le Bien. Il nous faut de l'amour pour sauter le pas, pour parler à nos semblables de cette Parole que nous avons reçue. Certes, nous voyons bien que la vertu n'est pas étrangère aux gens que nous rencontrons, mais nous avons beaucoup de difficultés à passer le pont qui nous sépare des gens rencontrés, parce qu'il y a malgré tout conflit. Oui, la mission est un conflit dans lequel nous missionnaires rendons leur dû tout ensemble à César et à Dieu, car il nous faut de seconde en seconde passer de l'un à l'autre. En César en essayant de nous faire aimer des gens, en Dieu en essayant de les faires s'évader du côté du Bien... de Dieu donc.
Poursuivez cette mission conflictuelle, très difficile, sans jamais vous en fatiguer.


19sep15 168C16
Je lis votre entrée et des idées me viennent à l'esprit. Je comprends un peu mieux ce qu'il se passe en moi. Depuis toujours j'ai eu du mal avec le fait de savoir où en est ma pénitence. Comment savoir si je suis en pénitence?
Et tout d'un coup je comprends d'où vient cette incertitude.
J'enferme la notion de pénitence à une notion culturée : ma pénitence n'est effective que si je sens en moi une lutte. Cette lutte je ne la sens que très rarement. Et pourtant je sais que je change, que je me libère de mes préjugées, de mes peurs (qui sont nombreuses), je pardonne et je réfléchis déjà différemment du monde. Mais comment en suis-je là alors que la lutte n'est pas une notion ancrée en moi?
Et votre entrée m'éclaire. Je ne lutte pas contre mon Noir mais je lutte contre la racine de celui-ci. Je m'explique :
Quand je fais la tête à mon époux par exemple (il est vraiment patient cet homme !) je le fais, parce que j'ai envie, j'aime faire la tête, ce sont mes peurs qui me font dire que faire la tête est indispensable pour que mon époux comprenne qu'il m'a blessé. Mais mon changement ne passe pas par le fait de me dire "arrête de faire la tête", mais arrête d'avoir envie de faire la tête. Dans la situation première je me retrouverais à lutter contre mon "caractère", mes envies mais dans le deuxième cas je me métamorphose, car c'est mon envie qui s'en va, je ne ressens plus le besoin même de faire la tête et je me sens déjà différente de ce que j'étais. Cette envie disparaît en me libérant de mes peurs. Donc je ne lutte pas, je me libère, je renais petit à petit. Il n'y a pas de combat mais un changement d'état.
Et je comprends par votre entrée que la culture est encore très présente et qu'elle m'empêche d'ouvrir les yeux, vous m'en libérez un peu plus à chaque fois. Donc merci !
Aicha R.-L. d'Ile de France


Réponse :
Ne me dites pas que vous "faites la tête à Randy" ?! Le pauvre, il doit être malheureux quand vous boudez. Mais bon ! Ne faisons-nous pas tous un peu la tête au monde ? Nous lui faisons la tête parce que nous en attendons toujours beaucoup, nous sommes toujours plus ou moins remplis des espoirs médiocres, des indignations minables et des désirs à bon marché du monde. Nous nous croyons dignes d'honneurs plus élevés que ceux, plutôt piètres, que nous fait le monde.
Je ne vous jette pas la pierre, oh non ! Au début de notre mariage je ne faisais pas la tête à sœur Christiane ("faire la tête" c'était bon pour les gamins ou les femmes) mais par moments je la prenais de haut ou je lui battais froid. Dame ! N'étais pas l'homme, le plus intelligent? Aujourd'hui j'ai honte d'avoir été aussi misérable, aussi peu patient et si peu bon. Il m'arrive de dire à mon épouse: "Je me suis rarement mis en colère après vous et c'est loin, mais pour moi c'est toujours près, c'est toujours hier et je m'angoisse du mal que j'ai pu vous faire alors. Si vous saviez comme je le regrette. Rien n'est plus fat et crétin qu'un homme en colère."
Je me demande s'il n'y a pas quelque chose de plus fat et crétin qu'une femme qui fait la tête. Mais c'est fini, n'est-ce pas ? Vous avez pris la décision de ne plus jamais bouder ?
Nous sommes des pénitents, vous toute jeune, moi tout vieux, et nous changeons nos vies en bien tous les jours.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Aïcha.


19sep15 168C17
Hier après avoir lu votre entrée, j'étais sur mon Fenwick dans les bruits d'usine, bien pensif (attentif aussi il ne faudrait pas que je fasse tomber ce que je transporte et gerbe en hauteur). Chacune de vos entrées me remet en questio, car face à la Parole du Père et celle de son prophète, je suis éclairé, certes,mais aussi soudain plus conscient de ce qui en moi doit évoluer.
Ceci dit, je pensais et me demandais : "Suis-je sûr que ce que je vois et resssens comme bien ait un rapport avec le Bien ?" Je pensais à l'histoire de Jacob (Genèse) qui m'a souvent interrogé. Dieu le choisit; lui qui ment et trompe, qui peut se faire lâche ,comme nous tous, alors qu'Esaü semble plus droit dans ses bottes ? Le Bien doit-être comme la Beauté que vous citez dans "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" (p. 228). Il est le Bien, parce qu’il a à voir avec le Dessein du Père.
Je réfléchis, car sans cela je n'y vois goutte, je lirais La Parole et vous lirais en remuant la tête comme les chiens en plastique qu'on mettait à l'arrière des voitures à une certaine époque, mais aucune étincelle. Je deviendrais comme les gens de la chanson de Brel qui dit "Chez ces gens-là on n'pense pas, Mo'ssieur, on n'pense pas, on prie".
Je prie, mais je ne prie pas pour ne pas penser, je prie et je vous lis pour que m'a pensée soit irriguée d'Eau vive.
Merci à tous ceux et celles qui, vous écrivant sur ce blog m'apportent tant et vos réponses que certains suscitent avivent mon faible lumignon. Alors, en route pour qu'un jour vive le Bien comme une évidence qui nous parcourra.
Phiippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Le Père a choisi Jacob qui ne valait pas chipette, comme vous l'avez remarqué, et il m'a choisi moi, Michel, qui ne valait sûrement pas mieux. Pourquoi ? Mystère ou plutôt non, parce que Jacob comme Michel étaient quelque chose du Mal, du Mal banal de tous les jours, deux humains survivant comme ils pouvaient dans ce monde dur, usant de finauderie quand nécessaire et en prenant à leur aise avec la droiture, toute théorique pour le commun des mortels, vivable pour très peu d'hommes. De Jacob et Michel le Père a fait Israël et Mikal, mais je continue de m'appeler Michel, parce que je ne suis pas sûr d'être aussi pénitent que je devrais l'être et de mériter le nom de Mikal. Je suis moi aussi sur une sorte de Fenwick imaginaire à aller et venir dans la vie, à me débattre dans cette existence de chien, à réfléchir sans cesse comme vous, mon frère Philippe, en faisant quand même attention à ne "pas faire tomber ce que je transporte et gerbe en hauteur."
Merci pour ce bon commentaire, mon frère Philippe.


19sep15 168C18
Comme toujours lorsque je vous lis, je me dis : "Bon sang mais c'est bien sûr !" en mesurant au passage l'ampleur du faible lumignon qu'est devenu mon intelligence de pécheur (32/2), intelligence que j'imaginais toujours un peu plus lumineuse. Mais ce n'est pas un problème.
L'homme affaibli que je suis a besoin d'être conscient de ses carences pour progresser.
Mais avec cette entrée, je me dis : "Bon sang ! mais c'est... bien sûr !" (tadaaa)... sans que cela me renvoie à mon faible lumignon, parce que ce Bien-là n'a rien à voir avec le Mal. Je viens, en quelques heures, de changer radicalement de perspective.
Oh ! ma lutte intérieure ne va pas disparaître comme par magie, même si je me trouve par l'effet de la mortification pour notre frère Jérôme S. dans une forte poussée de Bien en moi. Mais quelque chose d'essentiel dans ma vision des rapports du Bien et du Mal va franchir un cap essentiel. Cette évolution ne fait que commencer et va se poursuivre au fil des commentaires et réponses qui vont s'ajouter au fil des jours sur cette page pour commencer.
La Révélation d'Arès lue quotidiennement — La Lumière redonnée ! —, votre enseignement (Rév d'Arès 16/1) et la contribution de mes sœurs et frères humains qui ont commencé à tamiser le sable du désert pour retrouver la Vie (24/5) font entrer Dieu (Rév d'Arès xxxiv/12) et son Bien absolu un peu plus en moi chaque jour. Et avec lui, toute la création et l'humanité en changement.
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce beau commentaire.
Mais non, dans cette générations notre "lutte intérieure ne va pas disparaître comme par magie," mon frère. D'ailleurs il n'est pas bon d'oublier trop vite le Mal, car "l'oublier est comme lui donner raison" disait Barbey d'Aurévilly (c'est chez lui que j'ai lu ça, je crois) et quand on escamote le Mal, des hommes deviennent plus mauvais encore, parce qu'ils croient que le Mal passe pour quelque chose d'acquis, d'admis et d'inévitable et ils deviennent plus mauvais par découragement.
Mon entrée ne dit pas qu'il faut oublier le Mal dans notre générations, surtout pas le mal en nous, mais qu'à terme le Bien est voué à un état apothéotique qui fera disparaître le Mal par inanité de celui-ci.


19sep15 168C19
Au moment de poster, je vois Denis K. 168C10 et je me dis : "Ah ! pas la peine de poster ! Notre vigilant frère Denis aura fait ma remarque !" Et puis non.
Ensuite, je vois 168C11 Philippe qui cite le même passage que moi et je dis : "Tiens, frère Michel ne réagit pas. Curieux  !" alors, voyons tout de même…
Vous écrivez : "Le Bien n'est pas une arme contre le Mal, mais un état apothé[o]tique, la Fin des Fins (33/36)."
Ignorant son sens, j’ai cherché le mot apothé[o]tique dans le petit Robert : rien ! alors "aporétique" ? ; définition : "qui se heurte à une contradiction", bof, bof ; autre possibilité : 'hypothétique" ? non, certainement pas ! alors j’imagine que c’est "apothéotique" dans le sens de "sublime", mot qui n’est pas non plus dans mon petit Robert mais qui extrapolé de "apothéose",  colle à merveille ?
Merci frère Michel, pour la force et de la profondeur de votre enseignement. Quand on relit un de vos articles après des années, je relisais hier "Le mâché cru"  dans "Le Pèlerin d’Arès 1991-1992", c’est comme pour la Parole, on y trouve un enseignement toujours renouvelé, rafraîchi, une nouvelle compréhension et nous savons que nous pourrons relire plus tard encore et que cela à nouveau sera une nourriture de l’âme et du cœur pour l’accomplissement de Son Plan. Oui comme dit notre frère Didier Br. avec sa belle simplicité, je vous aime tellement !
"Le Bien pour le Bien" : je trouve que le logo [le parallélogramme] des Pèlerins d’Arès que vous avez présenté dans la nouvelle édition 2009 de la Révélation d'Arès en p.11, illustre parfaitement cette entrée 168 : il est  lumineux, montre l’ascension mais dans une plénitude sereine qui se suffit à elle-même. Je voudrais le comparer au symbole du yin et du yang qui au départ devait signifier la belle complémentarité du masculin et du féminin mais qui graphiquement est devenu noir/blanc et qui marque dans les esprits que le mal est dans le bien comme le bien est dans le mal et qu’il suffit d’accepter dans la paix de l’esprit cette aimable complémentarité entre les opposés pour que le monde soit heureux.
Non ! le mal doit disparaître et la pénitence est la part humaine, lutte de récréation qui remettra au monde un état apothéotique, le Bien ; Alleluia !
Olivier de L d'île de France
 
Nota : Je mets en pièce jointe les deux logos pour pour mon dernier paragraphe :

Parallélogramme et Yin et Yang
À gauche le parallèlogramme, logo des Pèlerins d'Arès,
à droite le Yin et Yang chinois

Réponse :
Oui, c'est apothéotique et non apothétique. Apothéotique n'est pas dans votre Petit Robert, mais est un mot français.
Sœur Christiane qui m'a relu a trouvé trois ou quatre fautes que j'ai corrigées, mais n'a pas noté la faute typographique dans "apothétique", parce qu'elle connaissait peu le qualificatif apothéotique.
Merci de me signaler cette faute, que je viens de corriger.
Le Yin et Yang chinois dont vous me communiquez le logo ne représente pas un conflit entre noir et blanc ou entre mal et bien, mais une complémentarité. Le noir n'est pas le mal mais le côté féminin, le blanc n'est pas le bien, mais le côté masculin.
Cette dualité n'est pas manichéenne et peut également être associée à de nombreuses autres complémentarités comme mâle<--->femelle, droit<--->courbe, plein<--->vide etc. On la trouve souvent chez les taoïstes comme le drapeau de la Corée du Sud en bleu et rouge ou en noir et blanc sur le papier ou sur d'autres supports ne permettant pas la couleur.
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire.


19sep15 168C20 
Vous écrivez : "Le Mal et le Bien ne sont pas deux lutteurs aux prises", c'est à dire qu'ils ne sont pas combat, pas affrontement entre deux personnes ou deux groupes.
N’étant pas encore le Bien auquel le Père nous appelle, je combats le Mal en moi, autour de moi.  Mon esprit, ma chair réactifs et conditionnées par des millénaires de péchés, de Mal transmis de génération en génération, je cherche  sous les  effets de la culture, de mon éducation à combattre le Mal en moi et autour de moi, sachant aussi que le malin extérieur existe et qu’il doit bien rire de nous voir tomber sous les effets de nos propres tentations et péchés multipliées, alors que mon âme, sous le Souffle de la prière, de la Parole accomplie, de la pénitence, de la Moisson, de l'assimilation de vos enseignements, de la recherche du petit reste, ne cherche pas le combat, mais à faire le Bien et uniquement le Bien. D'ailleurs lorsque, nous sommes en état de sacralisation, moments ou nous faisons parler le Père, le  "Je" sortant de notre bouche, ne sommes nous pas le Bien ?
Le verset 12/4 de La Révélation d’Arès dit : Pour que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin. Et vos annotations dans l’article Piat (Et ce que tu auras écris 1992-1992) : "Il s'agit du malin que chacun de nous est pour lui-même outre le malin extérieur. Pour que nous combattions le péché en nous et autour de nous, en d'autres termes, pour que nous fassions pénitence et poussions le monde à en faire de même. Nous n'attendons pas le salut de ta Miséricorde (16/15), quoiqu'elle existe, mais contingente (4/2, 8/7). Nous l'attendons de nos efforts (17/4) de changement."
Je ne sais pas, Mikal, si vous arrivez à capter ma pensée, tout faible lumignon que je suis (Rév Arès 32/5), mais, j’avoue qu’il y a là des subtilités qui m'échappent, mais, je comprendrai peut-être plus tard lorsque ma conscience s'ouvrira plus que ma pénitence sera plus grande.
Par contre, je comprends que je dois faire le Bien.
Didier Br d'Ile de France.


Réponse :
Ne vous mettez pas martel en tête, frère Didier !
Il y a bien des choses que nous ne comprendrons pas dans cette vie, mais que nous comprendrons dans l'au-delà, et encore ! peut-être pas tout de suite. Mais vous avez dit les simples mots qu'il fallait dire: "Je comprends que je dois faire le Bien." Cela, de toute façon, vous le dites depuis longtemps déjà et vous ne cesserez jamais de le dire, même après votre départ de la chair et les périples de votre âme dans l'univers infini.
Il y a beaucoup de choses en ce monde qui ne sont pas à la portée de la chair de nos cerveaux et de nos esprits déficients, mais qui sont déjà à la portée de nos âmes, qui elles ont la sagesse de ne pas poser de questions et qui poursuivent la pénitence qui les fortifie.
Si vous avez lu l'Iliade, ce très fameux poème épique de l'aède Homère que peu lisent aujourd'hui mais qui était encore étudié quand je faisais mes humanités, vous savez qu'Achille déclarait: "Je ne suis pas venu faire la guerre aux Troyens par haine." Et poursuivant la lecture on s'aperçoit que nulle part Achille ne dit pourquoi il est venu faire la guerre. On ne le sait toujours pas aujourd'hui, 3300 années après et c'est sans importance ! Pourquoi ? Parce que, selon moi, Achille est venu combattre à Troie par passion, tout simplement. La passion est une des rares choses hors du temps, elle passe les siècles, écrit les plus laides ou les plus belles choses qu'elle immortalise, et le Bien sera la plus belle chose que nous aurons réalisé car déjà nous sommes nous aussi, par notre passion pour le Bien, hors du temps. Nous sommes déjà entrés dans une autre dimension de l'aventure humaine. Qu'importe qu'on ne mette aucun nom sur nos tombes, elles seront les tombes des passionnés de la foi que nous sommes, tout le contraire des passionnés du Mal... dont Achille.
Quand je pense qu'Achille est mon troisième prénom ! Je devrais avoir honte.


20sep15 168C21
Depuis quelques temps je pose doucement des pas pour trouver la force de participer à la mission. Jusqu’à présent cela me semblait une montagne, inconcevable par mon côté ours.
Le Pèlerinage de juin m'avait plongé dans un besoin de silence, mais celui d'août s'est terminé par une sorte de poussée à l'expression.
Samedi dernier, je suis donc allée à la rencontre de l'assemblée de Lyon. C'était seulement pour une approche, pour écouter leurs présentations de La Révélation d'Arès dans la rue. Mais étonnamment je n'ai pas pu m'empêcher de participer... Je m'aperçois que j'adore cela, échanger sur des sujets essentiels, le sens que nous choisissons de donner à la vie, essayer de faire connaitre un message magnifique : La Révélation offerte à Arès. J'ai été très surprise de constater que plusieurs personnes partagent ouvertement et spontanément ce qui les anime en profondeur. Nous avons donc eu quelques échanges intéressants. Entre autre avec un tailleur de pierre, qui semblait avoir un grand amour pour son travail ainsi qu'une recherche alchimique. Il n'était pas croyant mais semblait croire en l'homme. Nous avons trouvé un pont dans la transformation vers le Bien et un passage de La Révélation d'Arès parlant de la pierre (xxiv/6) :

La pierre crie dans Mon Oreille.
L'homme (qui) crie dans son oreille n'entend pas la pierre ;
J'entends la pierre.

Il est demandé de trouver les épis murs, mais beaucoup murissent lentement, alors prendre soin de chaque échange semble avoir son importance, et si des regards s'allument cela peut devenir un encouragement mutuel à avancer.
De mon côté je manque encore d'expérience et de mesure, me lancer seule sera sûrement moins facile, mais je vais commencer à m'entraîner dans le Jura, en continuant de demander des conseils à quelques Pèlerins d'Arès de Lyon et Paris. Rentrer dans ce mouvement d'expression, au service du Créateur, fait naître une grande joie.
Ci-dessous je vous partage mon premier tract.
Le passage "sortant d'un bâton de Lumière comme du buisson ardent devant Moïse" va probablement être enlevé, comme il semblerait que ce soit mieux compris oralement. Mais rappeler ce choix de manifestation dans le physique me semble primordial pour expliquer l'importance, la pureté et la grande Liberté dans l'expression de La Parole — qui n'est pas teintée par la conscience humaine, ne passant pas à travers elle mais arrivant de l'extérieur —, le dépouillement du langage comme passé au feu pour être recréé, la Force de cette Parole portée par le Souffle du Créateur, ainsi que sa vaste implication... Une Parole qui bouleverse par sa beauté, son Intelligence et sa puissance.
Merci de votre présence,
Rachel-Flora G. du Jura.


Réponse :
Merci, ma sœur Flora, pour ce commentaire qui provoque en moi une joie immense de voir se joindre à la mission de Lyon quelqu'un qui y apporte un sang et un souffle neufs.
"Me lancer seule sera sûrement moins facile," dites-vous. À qui le dites-vous, ma sœur ! Quand je commençai la mission, tout seul, dans les rues de Bordeaux, en 1975, il y a quarante ans, avec des tracts maladroits, laids, parfois baveux, tirés sur une Ronéo (il n'y avait pas alors ces imprimantes merveilleuses d'aujourd'hui) je n'avais moi-même aucune expérience de l'apostolat. J'avais été prêtre et comme tout prêtre j'attendais le fidèle dans ma belle église de Bourges, je n'allais pas le chercher dans la rue. J'ai essayé beaucoup de choses sur lesquelles je ne vais pas m'attarder, mais je vous envie, parce que vous allez vivre une expérience très difficile mais exaltante. Vous allez parler pour le Tout-Autre. Quel saisissement ! Vous en avez déjà un aperçu. Ce n'est pas du tout comme on entre dans la Cathédrale Notre Dame de de Paris, un dimanche, sous les ronflements des grandes orgues. Vous allez dans la rue vivre dans le désert... comme les premiers chrétiens.


20sep15 168C22 
Frère Michel, voici une très belle image issue d'un graffiti street qui pourrait très bien illustrer l'entrée sur le Noir et le Blanc et Le Bien pour le Bien.
Merci pour votre réponse à mon commentaire et toute la richesse de l'enseignement que vous transmettez, car je suis allé voir d'où venais l'expression "se mettre martel en tête" et c'est très instructif, avec vous nous apprenons en permanence.

Didier.Br d'Ile de France

Bien et Mal


Réponse :
Vous ne saviez pas ce que signifie "se mettre martel en tête" ? Par moment je me dis que je suis vraiment vieux jeu et que j'emploie un français désuet, devenu partiellement incompréhensible.
Pardonnez-moi mon côté croulant.
Merci pour l'image, mais je ne vois pas là la représentation du Noir et du Blanc. Reste que l'image est belle !


21sep15 168C23
Si je fais preuve de désir envers ce qui est faux, le faux je le prends en moi et ceci est la graine du péché et lorsque le péché a atteint sa maturité, il donne aussitôt naissance à la mort, laquelle se trouve en moi
Je dois me garder de l’erreur, [nous devons avoir] la dignité d’être les fils et filles du Père de L’Univers.
Maîtriser le côté faible s’apprend. Combattre le mal sans relâche avec lucidité et appliquer l’amour constructif nous rappelle "Le Pèlerin d’Arès 1993/1996" que je relis en ce moment avec réflexion afin de bien comprendre ce qu’est l’amour évangélique.
Oui mon bien n’est pas le bien du monde .L’amour est non un sentiment aléatoire mais un amour de devoir. L’amour évangélique doit dépasser de beaucoup son mode émotionnel et culturel pour devenir accomplissement, immanence à la vie, sagesse et connaissances absolues, dynamique créatrice.
Car c’est à recréer l’homme et le monde que la Parole d’Amour nous appelle comme elle les créa elle-même au commencement (Genèse). Mais c’est par-dessus tout agir avec sagesse, agir en créateurs.
Mettre ses pas dans les Pas de Dieu -Rév d'Arès 2/12) et changer ce monde est affaire d’héroïsme.
Dieu appelle les croyants à devenir des héros (Rév d'Arès xxxv/5). Transfigurons-nous ! Dans un amour voulu, accepté, créateur, existentiel. Dans ce sens nous nous engageons à aimer tout homme, qu’il nous attire ou non.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire. Il est beau et important.
Important, parce que ce commentaire est une prise de conscience. J'ai aussi comme vous des prises de conscience, même après quarante-et-un ans de Révélation d'Arès, car elle est toujours en moi aussi fraîche qu'au premier jour, elle me parle toujours pour la première fois. J'ai toujours, très vif dans mon histoire personnelle, ce magma où je vécus avant le 15 janvier 1974, magma d'humains incroyants, dont j'avais partagé l'incroyance ou la croyance mais religieuse après 1963, magma de la guerre 1939-1945, magma de la vie industrielle et sociale, et soudain, la nuit du 14 au 15 janvier 1974 Jésus me fit aborder, mais je ne m'en rendis pas compte sur l'instant, à une île merveilleuse, celle de la Vérité simple. Une île merveilleuse que l'horrible océan du monde cernait de toutes parts. Et là comme moi vous mettez à la voile pour partir sur la grande Mer rejoindre la Flotte du Roi.


21sep15 168C24
Frère Michel, la bonté a des limites, celles de la logique.
Pour moi, ce n'est plus de la bonté, mais vous vous déculottez devant (...) [168C12] en supprimant son commentaire.
Cette sœur (si c'en est une) ne sait pas ce qu'elle veut. Elle spécifiait à la fin de son commentaire qu'il ne devait pas être publié sur le blog si vous vouliez "le dénigrer ou le considérer comme ridicule" ainsi que vous le rappelez dans votre nota — Entre nous, quelle prétention ! autrement dit: Publiez si vous êtes d'accord, ne publiez pas si vous n'êtes pas d'accord — mais comme vous avez pensé que "ce commentaire en valait un autre", vous l'avez donc publié.
De quoi se plaint-elle, alors ? Pourquoi vous dit-elle que "vous voulez toujours avoir raison" ?
Pour moi cette sœur est une fière qui n'accepte pas la contradiction.
Bertrand de S. d'A des Hautes Pyrénées


Réponse :
La commentatrice 168C12 ne souhaitait pas que je publie la partie finale de son message où elle me demandait de ne pas afficher son commentaire si je comptais le "dénigrer ou le trouver ridicule". Comme je dois faire mille choses, je n'ai pas toujours la tête aux détails ; quand je m'occupe du blog je fais tout plutôt vite. Ainsi, concernant cette commentatrice, je n'ai pas fait de détail, j'ai fait un copier-coller d'un bloc de son message (vous savez, au même moment mon téléphone sonne ou on me dérange pour me demander ceci ou cela, ou je dois sortir faire une course, ou je dois répondre à quelque 200 ou 300 eMails par jour, etc., on n'a pas idée de la vie dingue que je dois mener à 86 ans).
C'est le copier-coller tout en bloc qui a irrité la commentatrice et j'en suis désolé, bien que sans comprendre ce qu'il y a d'irritant dans ce fait. Au contraire, dans mon idée, cela l'aurait plutôt honorée, mais, vous avez raison, si l'on comprend sa contrariété parce que j'ai fait un copier-coller de son eMail en bloc, on ne voit pas en quoi par ce geste j'ai "voulu toujours avoir raison". C'est sans rapport. mais l'irritation fait dire n'importe quoi... C'est humain. Je ne lui en veux pas, mais j'ai préféré effacer son commentaire faute de temps pour entrer dans une discussion inutile.
Mon frère Bertrand, je prends ici la défense de la commentatrice 168C12 en précisant qu'elle n'est pas Pèlerin d'Arès, qu'elle n'est pas pénitente, à ma connaissance. J'ajoute qu'autrefois elle vint en Pèlerinage à Arès en compagnie de sa petite fille et qu'elle connaît La Révélation d'Arès, mais elle l'interprète, j'imagine, à sa façon, ce qui est son droit, et elle ne semble pas beaucoup m'aimer, ce qui est aussi son droit. Nulle Vérité ne prend forme sans un débat contradictoire, sinon on tombe dans les dogmes. Mon droit, de mon côté, est de ne pas publier ses commentaires, puisque ce blog n'est pas un forum, mais mon blog, que personne n'est obligé de lire ou de suivre, et qui tout naturellement défend ma mission prophétique et donc défend mes raisons par définition.
Mais là, le 18 septembre, je me réjouissais que cette personne m'adressât un "commentaire qui en valait un autre". Ce n'est pas ce qu'elle a compris. On ne peut pas satisfaire tout le monde. La défiance de la commentatrice à mon égard fait sans cesse surgir des qui-pro-quo entre elle et moi ou dans son esprit des suspicions qui semblent inextinguibles. N'en parlons plus. Je ne la publierai plus ; ce ne sont pas les commentaires qui manquent.


21sep15 168C25
La graine du Bien est morte en terre, a germé, échappé aux vers et aux oiseaux, élevé sa tige au dessus d'elle et l'a mûri.(Rév. d'Arès 6/4). Le labeur, les peines et les larmes des efforts du Créateur ont rendu ce miracle possible, ces semailles (Rév. d'Arès 6/2) d' Espérance millénaires par amour du Bien pour le Bien. Car Il est simplement le Bien, perdu de vue et dont notre pénitence apprend à recréer lentement l'image et la ressemblance. Pourtant, tellement de philosophie justifient encore la place du Mal. C'est sans doute pourquoi il est encore là.
Le Bien pour le Bien comme je le comprends pour l'instant est le joyaux qui libèrera l'action de la dureté et souffrance psychologique d’une action donnant-donnant, qui s'étale comme une vague sur le rivage des attentes, pour venir y faiblir dans la frustration, avant de se retirer en grondant et justifier la dureté de la tempête à venir. Souffrance causée par l'insignifiante, subtile et invisible friction entre ce que je suis : le pécheur aveugle et déchu à la suite d’Adam et ce à quoi j’aspire : la transfiguration du monde pour y évoluer enfin heureux et en paix dans la liberté de co-créer l'expression existentielle du mystère de la beauté (Rév d'Arès 12/3) par la Force (4/9) des Sources vives de l'Insondable.
Père, Ô Père, Toi dont on ne sait pas grand-chose en vérité, excepté ce que Tu as pu nous rappeler à cause de nos faiblesses et petitesses, je ne suis encore que la larve qui doit accomplir son temps (Rév d'Arès 24/2), et le Souffle (xii/10) de Mikal, génère tant de hauteurs qu'il soulève les ailes lyriques de mon aspiration pour compenser ma faiblesse, redonne moi des yeux pour voir le monde comme Tu le vois, des oreilles pour l'entendre comme Tu entends la pierre Ô Père, un cœur purifié pour pouvoir aimer l’homme mon frère comme toi Tu l’aimes, toujours prêt à oublier ses fautes envers Toi, par Ta Miséricorde s'il change sa vie, et une âme courageuse et solide pour T’aimer dans Tes Œuvres et y collaborer dans ses Fins. [Que Ta Parole me ramène] à chaque instant dans la voie droite ( Coran sourate 1/6) qui nous fera dire un beau jour comme le Bon (Rèv d'Arès xiii/13) : Toi et moi nous sommes un.
Je suis parfait comme Tu es Parfait (Matthieu 5/48) [bigre !], je vis enfin, je pense, parle, et agit par ce Souvenir Constant, pour ce Souvenir Constant et vers ce Souvenir Constant, de la perfection qui fera de nous les artisans du Bien pour le Bien, dont nous savons si peu et déjà beaucoup, par la Vie qu'il ressuscite dans la Lumière (Rév d'Arès 38/5) de Ta Parole qui étanche la soif de nos cœurs, la lumière de l'aube naissante (Coran sourate cxiii/1) que filtre par faisceaux obliques, comme des légions de parallélogrammes montrant les Hauteurs Saintes qu'il faut atteindre, les nuages sombres du monde, alourdi du sable des déserts qui troublent encore la vue de la masse perdue dans la nuit blanche de "Blindness".
Tu nous dis Ô Père : La Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'rès 28/7). Donc tant que le monde ne change pas il n’a pas trouvé la Vérité, aveugle il est toujours dans l’erreur, l’illusion qui a engendré la réalité du temps et du morcellement de la Vie pour faire de notre terre un puzzle dont chacun prétend être le possesseur du morceau réacheté sans fins, aux principautés du monde qui s'en sont emparé par la violence ( Rév d'Arès 3/2). Temps qui a généré tristesse, violence, souffrance, angoisse du sentiment d’usure et d'isolement, la lassitude du déjà vue, la routine et sempiternel carrousel du manège aux chevaux de bois,qui montent pour descendre, attraper le pompon pour refaire un tour, tourner en rond et faire coucou en passant.  
La distance infinie qui sépare la conscience actuelle de l’homme, n’était peut être pas faite à l'origine pour l’isoler de la terre, du soleil, des galaxies, mais pour lui donner l’espace grandiose du potentiel de la liberté que le Souffle du Père lui offrait au cœur de Sa Création et pulsation de Ses Nouveautés, éternelles (Rév d'Arès vi/4). Temps qui a donc aussi crée la cécité dont l’homme a fait émergé une science d'obscurité (Rév d'Arès 38/5) qui organise le souci de son devenir, prépare encore la guerre au nom de la paix et engendre les germes du vide stérile appelant la rapacité et la vengeance sans fin à cause de la mort qu'il multiple par 7, 77, 777, 7777 fois et ainsi de suite à l'infini (Genèse 4/15-24) .Parce que la Vérité du monde changé ce n’est pas la mort mais la Vie.
Vie promise aux hommes par Ses Paroles et Ses Œuvres (Rév d'Arès 1/7), à l’évolution vers des splendeurs  et magnificences (4/6) apothéotiques dont ils se privent encore parce qu'ils croient tenir un oiseau dans la main et que c'est sans doute mieux pour lui, que deux qui volent, privant ainsi son regard des fraiches profondeurs de l'azur traversé par la multitudes oies sauvages.
Pour l’heure, j'entends Ton chant à la barbe (Rév d'Arès x/8) de notre frère ainé (16/1). Voilà le Bien pour le Bien qu’il enseigne ici et maintenant aux générations présentes et celles du future, dans la perspective d’être et de vivre aujourd'hui même, dans ce monde, mais de n’être plus du monde, pour que ce monde dont nous sommes change en quoi Ton Bien le destine depuis Adam et qu'il devienne lui même l'Arbre de Vie.
Dans le temps des horloges, où l’on voit encore les jours défiler au rythmes des levés et couchers de l’astre du jour, le Bien pour le Bien intégré dans la conscience de l'homme, libèrera le présent, des spectres du passé et de l’angoisse du futur, de sa faiblesse, sa vieillesse et sécheresse de la mort qui engendre encore sa propre soif. C'est l'Eau bleue du futur qui vient pour ainsi dire déjà à notre rencontre, le Bien qui est Sainteté, Puissance et Lumière de transcendance, qui fera disparaitre du Champ (Rév d'Arès 5/2-6, 13/7, 14/1 etc), le mur du temps (12/6) dressé par l'Histoire. Qui placera, même si quatre générations ne suffiront pas, aussi invraisemblable que cela puisse paraître aujourd'hui à celui ci, dès le début du processus de la Vie nouvelle, l’harmonie idéale et parfaite de corps, d'esprit, et d'âme du pénitent (Rév d'Arès 12/9, 13/4, 27/7, etc).
Le Bien par le Bien c'est la Fin des Fins dés le départ pour ainsi dire, où les portes et fenêtres de l'égocentrisme n'auront plus de raison d'être dans la paix du consentement confiant (Rév d'Arès 4/12), un processus qui nous dépasse encore mais dont nous savons, sentons et entrevoyons déjà qu'il existe et opèrera en nous pour se répandre autour de nous. Le Bien pour le Bien générant la paix du contentement dans la dynamique même de l'évolution. Le Bien pour le Bien générant le sentiment généreux de la résolutions de tous les buts en un seul But, parce qu'il surpassera tous les faux mobiles des odeurs de fumier du monde déchu d'où sortira le Jardin du Bonheur.
"Ne fais que le Bien, le Mal partira de lui même !" nous rappeliez vous en avril et encore : "La générosité n'a pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts personnels vient le Salut ou changement du monde (28/7). C'est cela la grande Révélation faite à Arès (entrée 164)"
En l'Amour du Père
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
À propos du Père vous écrivez "toujours prêt à oublier ses fautes envers Toi, par Ta Miséricorde s'il change sa vie". N'oubliez pas que La Révélation d'Arès demande la pénitence, mais aussi qu'on n'évoque pas la Miséricorde (Rév d'Arès 16/15). Il faut prendre garde, quand on évoque sans cesse la Parole d'Arès comme vous le faites, de ne pas se laisser emporter par les habitudes religieuses et d'outrepasser le Souffle du Père.
Par ailleurs, vous dites : "Je suis parfait comme Tu es Parfait (Matthieu 5/48)", mais cela se rapporte à Lévitique 19/2 (Vous serez saints comme Je suis Saint, saint étant parfois traduit par parfait) dans le sens que précise Deutéronome 18/13: Tu seras parfait envers Yahvé, ton Dieu." De toute façon, c'est au futur : Vous serez... et pour le moment dans cette génération nous ne sommes parfaits, ni moi ni vous, frère Guy.
Vous dites aussi : "Tu nous dis Ô Père : La Vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'rès 28/7). Donc tant que le monde ne change pas il n’a pas trouvé la Vérité, aveugle il est toujours dans l’erreur." Faux ! La Vérité nous n'avons pas à la trouver, nous l'avons depuis 1974, nous la connaissons: C'est que le monde doit changer. Ce n'est pas la Vérité que nous n'avons pas encore trouvé, c'est le monde changé. Il faudra des génération (Rév d'Arès 24/2) pour le trouver.
Vous êtes un homme de grande foi, frère Guy, mais attention à l'exaltation, qui pousse parfois à trop dire, trop écrire et pour finir à dire n'importe quoi.


21sep15 168C26 
Ouille-ouille-ouille ! Quelle entrée que cette entrée 168, mes aïeux ! "La passion pour le Mal, dites-vous, a poussé Achille à faire la guerre (réponse 168C20)."
Notre passion pour le Bien doit nous pousser à recréer Éden, le retour au Dessein, mais on ne peut pas faire cela tout seul dans son coin, n’est-ce pas ?
Déjà dans l’article "Beauté" page 256 ("Et Ce Que Tu auras Écrit" 1991-1992), c’est avec une acuité exceptionnelle que vous nous montrez, cher prophète, la voie à suivre — travail de réflexion et vocation des Assemblées — : "Nous manquons de beaux projets, qui soient ni mythiques ni mystiques, capables d’une poussée et mis à exécution. Des projets qui, vu que la beauté se manifeste dans un combat (X/19) avec le monde, nous ne déclencherons pas l’enthousiasme universel et définitif, mais par lesquels la Parole et notre témoignage s’envelopperont de beauté remarquée. Des projets qui annoncent le printemps et d’où coulent jouvence, amour, lumière, qui amplifient notre cri et qui proposent la Vie. D’abord le projet de pénitence et de vertu, fleurs et fruits de la foi encore sous le givre presque partout. Ensuite dans le dégel et la dynamique printanière de la pénitence, des projets qui poussent des embastillés à s’évader. Et le projet-gorille, pour tordre les barreaux des geôles de la citadelle (13/7-7). Et le projet-rossignol pour voler par-dessus les murailles, divertir et remplir le prisonnier de méditation. Et le projet-barbeau pour entrer par les douves sombres, être péché et nourrir le captif. En toute entreprise la beauté est possible si d’une part sont présentes la pureté, la volonté et la direction d’intention, si la liberté est respectée d’autre part, si le travail est intense enfin."
Une question alors me vient à laquelle seule une conscience avisée peut répondre par la négative: Allons-nous laisser à la postérité l’entièreté de ce travail de "reconstitution" ?
Dominique F. du Roussillon qui ne se parfume ni ne se shampouine depuis longtemps.


Réponse :
Oui, frère Dominique, nous allons "laisser à la postérité l’entièreté de ce travail de reconstitution," puisque quatre géérations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour l'accomplir en entier. Nous ne sommes que la première génération. Enfin... tout dépend de ce que vous appeler entièreté. Nos vies sont trop courtes pour que nous ne fassions pas que commencer, de toute façon.
Mais ce qu'il faut, c'est commencer bien, afin que les générations qui suivent poursuivent bien notre belle tâche.
C'est là que nous Pèlerins d'Arès représentons l'inverse absolu de ce que promet la religion.
Que promet la religion ? Elle promet que chaque homme, qu'il vive vingt ans ou cent ans, est une histoire complète en soi, avec naissance, déroulement de vie et mort et là le résultat de cette histoire, une fois pour toutes : paradis ou enfer (purgatoire, ajoutent les Catholiques) pour l'homme ou la femme en question. Point final.
Nous, nous promettons tout autre chose, nous promettons avec La Révélation d'Arès que cette histoire, au bout de laquelle viendra le Jour, n'est pas celle d'un homme ou d'une femme dont la vie est courte, mais de toute l'humanité à venir, quelles qu'en soient les générations en petit ou en grand nombre. Les vies terrestres des hommes et femmes des générations ne sont que des éléments indissociables de l'histoire complète du monde. C'est pourquoi la Vérité ne ditt pas: C'est que l'homme doit changer sa vie pour avoir son salut définitif, mais elle dit: C'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) par l'addition des pénitences de génération en génération.
Nous sommes les co-créateurs du monde, et cette co-création, qui non seulement n'est pas terminée, mais rique de mal tourner (le péché des péchés, 38/2), est le Dessein fondamental que rappelle La Révélation d'Arès.
Dès que nous sommes pénitents nous sommes en quelque sorte déjà hors du temps, parce que par La Révélation d'Arès nous voyons l'immense et grandiose perspective que trace devant nous le Père. Nous entrons dans un Dessein d'une toute autre dimension : la Création.


22sep15 168C27
Pourquoi le Bien ?
Parce que c’est plus simple parce que c’est plus beau parce que c’est vrai parce que c’est mieux, c’est beaucoup mieux. Beaucoup ? Tu y mets encore de la quantité, mec. C’est autre. C’est ailleurs. C’est tout Autre. Voilà la transfiguration : tout est Autre. Et encore des "parce que", des "pourquoi" ? Pourquoi des raisons ? Le Bien est sa propre raison. Et toc.
Il est. Comme Dieu est. Comme Sa Parole est (Rév d’Arès i/4).
Le détournement du Bien par le péché, sa pollution intense, crée une zone d’univers chaotique, une turbulence infernale qui s’auto-entretient par ignorance, par faiblesse, par habitude de ceux qui en sont les créateurs sans le savoir ! Maelstrom de folie. Dans ce chaos qu’ils fabriquent les êtres de terre et de Lumière, que sont par nature les humains souffrent, meurent, se tuent, ont faim, pleurent et crient sur les landes (Rév d’Arès 5/4) parce qu’ils ne comprennent plus rien, qu’ils ne voient plus que le Noir, le frère allume la brande il ne voit que la Nuit (Rév d’Arès x/3).
D’où assois, plante, enracine,…  Mikal ! Tu (commences à tirer) du fond des Fonds (Rév d’Arès xxxiv/6).
Le Bien, pour moi, c’est en premier mon choix d’Être. L’acceptation de ma Nature. Mon camp. Le Vrai pressenti, intuitif.  Mon berceau d’Éden, qui hante les humains comme un fantôme, si loin au fond d’eux,  "Ah ! si seulement…" mais le Noir trop pesant sur leurs bras, trop épais dans les têtes : préoccupations, soucis, violences, souffrances, morts, bêtise,… sont si prégnants qu’ils occupent tout, qu’ils saturent la vie des hommes, et l’envie de Bien devient vite velléitaire, s’essouffle en morale, se cabre en rébellion, se durcit contre une autre. Une ombre couvrit les reins (Rév d’Arès x/18).
Sous l’Appel réitéré du Bien par les prophètes, les hommes ont fait quelques progrès, relatifs, mais ont figé tout aussi vite sa quête ultime, comme pour se rassurer, reprendre son souffle quelques siècles, d’où religions, morales, politiques… qui apparaissent comme des "petits biens" en cours. Arrêtés faute de carburant, de volonté d’être, parce qu’il faut aussi composer avec le temps court des générations. Statiques. Rigides. Aussitôt crucifiés sous les codes, l’arrogance et la ruse du Mal. Jaloux d’eux-mêmes. Fiers de leur réussite. L’imposture du roi blanc ? C‘est de vouloir incarner le bien absolu, de vêtir le gant de Moïse (Rév d’Arès xxix/6). quand il ne règne que sur un tout petit royaume de bien relatif. "Hé, mec, ressuscite donc toi-même !". L’imposture du roi noir ? C’est d’avoir admis que la recherche du Blanc n’était que mythe, que la vérité n’était que dans le relatif des biens qui s’affrontent sans fin comme affrontement de boucs. Démocratie.
Le Bien, "patient", reste sous-jacent. Il a l’éternité devant Soi. Il est.
Mais s'inquiète pour son Fils.
Que règne sur nous ta Sainteté (Rév d’Arès 12/4)! Pour le pénitent conscient, c’est un choix au fond de soi. J’en suis ! Tout ne commence-t-il pas par là ? Un peu de règne de Bien sur nous, la graine, pour que nous nous mettions à L’accomplir, pour qu’elle devienne un arbre magnifique, l’arbre de Vie.
Les morales, en tant que biens figés, rendent parfois des hommes meilleurs qu‘un pénitent à l’instant, mais le pénitent est en marche, lui, différence essentielle, il avance, comme le mulet (Rév d’Arès 36/14), et un jour ou l’autre il dépassera tous les biens relatifs, arrêtés, de ce monde, tous ces biens qui s’opposent pour chercher à dominer sur les autres. Obligé ! comme disent les jeunes. Pourvu qu’il ne s’arrête pas, le pénitent ! Voilà sa force.
Pour que règne à jamais sur nous ta Sainteté.
Est-ce un combat contre le mal ? Une sorte de corps à corps ? Non, vous le dîtes très bien. Même si on a pris le pli d’utiliser l’expression. Ce "combat" est plutôt, en tous cas pour moi, une résistance contre l’addiction au péché, contre le réflexe, contre l’éducation reçue de ses pères qui devint nature en moi, normalité, comme chez tous les autres autour. Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur (Rév d’Arès 30/10). Il s’agit "juste" de cesser. Juste, il n’y a pas vraiment combat.
Alors l’Eau qui sans cesse, arrose ce monde, vous traverse comme l’électricité traverse le filament de tungstène d’une lampe à incandescence. La Lumière est. Et l’ancien Noir qui couvrait tout, métamorphosé, se tapit en ombre, devient soumis, servile, et même repli bienfaisant et frais quand la Lumière devient insupportable aux élus.
Fugace (entrée 112), le Bien nous visite parfois. Temps de bonheur. Tout est là. Plus besoin de tension, de vigilance, de souci, je suis. J’y suis. Et puis hop, ça repart, comme il était venu. Insaisissable. Pourquoi ? Comment ? Difficile à analyser. L’intellect n’est vraiment pas fait pour ça.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire très rhétorique, du moins à mes yeux, et peut-être de ce fait assez difficile à lire pour d'autres que moi, mais je l'aime et j'encourage à le lire, j'y vois une écriture originale pour décrire ce à quoi nous sommes voués : à échanger Mal et Bien en perpétuel bisbille contre Bien pour Bien, ce que tout le monde ne perçoit pas très clairement.
De tous les conflits, celui de Mal contre Bien est le plus triste. Il résume tous les autres qui n'en sont que des variantes innombrables. J'arrive à être très malheureux quand j'y pense. Et en même temps je me dis qu'avec le moyen très simple que nous indique le Père : la pénitence et la moisson de pénitents, il est possible d'installer le Bien pour le Bien et de faire la preuve éclatante de sa supériorité sur le Mal de sorte que celui-ci, malgré ses séductions, disparaisse de lui-même. Le pommier d'Éden disparaîtra de lui-même dès lors qu'un fruit cent fois plus succulent y poussera.


22sep15 168C28
Merci pour cette entrée qui nous recentre sur notre aspiration : voir le Mal pour mieux implanter le Bien. Je vois déjà qu’elle permet de mieux positionner notre action.
Le "lien"  entre le Bien et le Mal n’est pas une lutte, dites-vous.
Alors j’ai réfléchi un peu à cela.
Le premier mouvement qui m’est venu est un mouvement intérieur : la pénitence, l’effort de se reconstruire bon, de chercher à extraire toute trace de nocif en soi (la circoncision du cœur). Hé oui, j’ai trouvé que cela n’était pas une lutte de l’un contre l’autre. La pénitence est un choix individuel, une attention de tout instant pour nous mettre totalement en cohérence avec ce choix du Bien, quelles que soient les difficultés rencontrées.
Le deuxième mouvement est externe : nous positionner, nous pénitents, par rapport aux hostilités, aux attaques de notre environnement. Même si cela est un combat, il m’a aussi semblé que cela n’était pas une lutte comme les deux lutteurs l’ont engagée sur votre photo d’illustration. Une lutte se fait à armes égales, c’est un corps à corps dans le cas des lutteurs. Le Bien face au Mal se propose, s’installe. Le Mal a pour armes la domination, la méchanceté, la peur, la crédulité de l’autre, la manipulation… Le Bien, que nous instaurons à pour armes l’amour de tous les hommes, la compréhension que chacun est unique et que son chemin lui est propre, le respect des choix de l’autre (même s’il choisit le Mal), la douceur, la patience, la confiance que le Très-Haut nous guide pour notre Bien, la grande joie d’être à sa place : une poussière Vivante, Créatrice soutenue par la Force de Vie…
Deux images me viennent en tête pour illustrer cette posture : Daniel au milieu des lions (Les lions lui diraient : "Nous allons te bouffer tout cru, tu es nuisible, tu nous fais du tort." Daniel, impassible connait sa Force).
La deuxième image : Le Noir tourne pour la Lumière, car enfin, il voit que c’est bon pour lui.
Il y a quelques mois, j’ai profité de l’interrogation de quelqu’un sur ce qu’est le Bien pour y réfléchir. Ma réponse s’appuya sur la Genèse : À la fin du sixième jour, Dieu regarda et vit que tout cela était Bien. Éden fut créé, l’Homme Image et Ressemblance de Son Créateur, la Terre, (les cieux) et les autres créatures comme terrain et compagnons de jeux. Je me dis, voilà le Bien que je veux recréer. Voilà l’harmonie de la Création, le jardin que j’ai dans la tête et pour lequel j’engage toutes mes forces.
Ce retour à Éden est rude, car, me semble-t-il, jamais l’homme n’a été aussi déconnecté de la Vie. La Révélation d’Arès m’avait, en 2000, ouvert les yeux sur la nuisance due à la domination des rois blancs et noirs. Deux entrées de votre blog (je n’ai pas retrouvé lesquelles, probablement en 2009 et 2010) m’avaient ouvert les yeux sur le pillage orchestré par la finance au niveau planétaire.
Et depuis 3 à 4 mois, mes recherches se sont concentrées sur les hommes du riz [Rév d'Arès xxvii/6], un secteur que je ne connaissais peu, moi plutôt un homme de l’industrie. Mes recherches m’ont éclairé sur le saccage massif des ressources terrestres, végétales et animales. À la fin de la deuxième guerre mondiale, les hommes ont transformé les usines de poison (gaz moutarde) en usines de pesticides, d’engrais puis en usine de semences OGM, tout cela à des fins de profits agricoles. Depuis des millions d’années, les végétaux poussent naturellement sans que l’on s’en occupe. Les industriels ont fait croirent aux paysans qu’ils allaient avoir de meilleurs profits en tuant toutes les bestioles qui vivent en terre et qui la rendent fertile. Claude et Lydia Bourguignon, spécialistes de la fertilité des sols, disent qu’une grande partie des terres arables en France sont un désert virtuel, car nous y avons tué la vie. Cette faune pullulante que l’homme a tué, labourait et apportait généreusement les nutriments qui font pousser les végétaux.
Autre scandale, les éleveurs industriels ont exploité les animaux pour leur viande : 80% des animaux destinés à nourrir l’homme ne voient pas le soleil !
De plus, tous ces poisons entrainent des maladies, des crises de consciences chez les agriculteurs…
Le Noir est en action. Mûs par le profit, les hommes ne voient plus la Vie.
Face à cela, je m’interroge : Que puis-je faire ? Que me dit La Révélation d’Arès ?
J’y vois de nombreuses invitations dont :
la pénitence (se rendre le plus lumineux possible pour pouvoir être l’outil du Très-haut),
ma place de pèlerin d’Arès qui apprend à être un bout d’écorce, une île plantée dans Mikal, une parcelle du lien entre le monde et la source prophétique,
la création de l’Assemblée de Dieu qui rassemblera les hommes de bien, ceux qui veillent à vivre sans nocif.
J’arrête là mon commentaire car il est déjà bien long.
Je vous embrasse bien fort vous, sœur Christiane et tous les lecteurs de ce blog.

Bruno B. de Sarthe et Tourraine

PS : Pourquoi donc vous interrogez-vous pour savoir si vous méritez le nom de Mikal ? (votre réponse au commentaire 168C17) Le Père a renommé Abraham, Sahra, Israël… et Mikal. Il sait pourquoi. C’est probablement le nom qui vous restera dans les siècles à venir. Pour ma part, j’aime à vous appeler Mikal, cela vous met à votre place et me met à ma place à vos cotés. Vous n’avez pas fini de nous guider…


Réponse :
Oui, on a converti les usines fabriquant des gaz asphyxiants et des explosifs en usines fabriquant des insecticides et des fertilisants qui ont tué les fertilisants naturels du sol, mais le pire n'est pas dans les insecticides et les engrais, mais dans les guerres qui les ont précédés. Nous vivons dans un entremêlement de maux et de nocivités qui se produisent les uns les autres et cela continuellement depuis des siècles, mais ce n'est pas ce mal-là qu'il nous faut éradiquer mais le mal qui a envahi comme le rat ou le cafard le cœur de l'homme depuis les millénaires. C'est pourquoi nous revenons sans arrêt à la solution très simple que le Père nous recommande : la pénitence et la moisson des pénitents.
À Tours, à la mission de laquelle vous appartenez, soyez l'apôtre très simple, fervent, lumineux, de la pénitence.
Nous avons dépassé les quatre vertus cardinales de Platon : la justice, la prudence, la tempérance et la force d'âme, et nous devons maintenant faire des vertus de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et du fait d'être libres de préjugés, car, comme disait je ne sais plus quel faux sage : "Les seules chose sur lesquelles les hommes s'entendent sont les préjugés," mais nous savons maintenant que ceux-ci nous enfoncent vers les ténèbres.
Autrement dit, il ne nous reste pas grand chose des vieilles qualités et idées humaines. Seules celles du Sermon sur la Montagne sont capables de nous sortir de la situation difficile dans laquelle toutes les puissances du monde, politiques, religieuses, financières, industrielles, syndicales, etc. nous enfoncent.


22sep15 168C29
Je suis avec beaucoup d'intérêt votre blog, par passages léger et peu captivant, mais par d'autres passages passionnant.
J'ai été intéressé par ce que vous dites de la polone [Rév d'Arès xxxix/12-13] dans diverses réponses et je voudrais que vous me disiez s'il y a parenté entre polone et "âme infinie" dans la sagesse indienne, notamment chez Baladra Vidyabushana, que vous connaissez peut-être, car votre culture est grande.
Gilles Y. de la Creuse


Réponse :
Oh non, ma culture n'est pas aussi grande que vous croyez. Je ne connais pas Baladra Vidyabushana et je connais très mal l'idée que la culture indienne se fait de "l'Âme Infinie", mots que j'ai vus apparaître par-ci par-là chez quelques auteurs indiens, mais il y a longtemps et mes souvenirs sont flous. J'ai notamment dû lire à ce sujet quelque chose chez Rabindranath Tagore, que je lus un peu quand j'étais en recherche après le bouleversement qui me fit chercher au-delà du marxisme dans les années 60. Je crois que c'était dans "Religion de l'homme", mais je n'en suis pas sûr. Que puis-je dire à ce sujet ?
Le Père nous place, nous encore peu nombreux, encore faibles et imparfaits Pèlerins d'Arès, face à une humanité innom­brable, pas seulement celle actuellement vivante, mais aussi celle morte qui nous a conduit à notre actuel monde ou le Bien pour le Bien est si rare qu'il est proche de l'inexistence, et celle pas encore née qui, nous l'espérons, changera (Rév d'Arès 28/7) en Bien. Par La Révélation d'Arès le Père compense notre faiblesse immense (36/5), guide nos efforts, efface nos peurs, redresse nos indécisions et hésitations, pour que nous établissions des relations avec l'humanité immense non par la conquête ou conversion, mais par la moisson, moins difficile ou plutôt moins impossible, des épis mûrs, c.à-d. des cerveaux et des cœurs prêts à entrer dans le petit reste de pénitents que je suis envoyé rassembler (24/1).
Cette disproportion entre nos rareté et faiblesses et l'immensité et force du monde est la réalité de notre existence, dont il nous faut avoir conscience.C'est une tâche absolument infaisable si un élément, dont la culture humaine a perdu la trace, mais qui existe, la polone, ne nous unit pas invisiblement au monde.
L'émancipation spirituelle par laquelle le monde changera (Rév d'Arès 28/7) n'est pas impossible parce que cette polone — que j'appelle l'âme du monde, faute d'une meilleure définition que je n'ai pas encore trouvée — est le seul lien d'unité qui existe entre les humains de toutes opinions, croyances, philosophies antagonistes. Autrement dit, la polone est le point commun invisible, insoupçonné, entre hommes, même entre le bourreau et sa victime, entre les adversaires politiques, religieux, financiers de toutes sortes.
Il existe donc, en dépit des apparences, dans la multiplicités des antagonismes, contradictions, adversités, cultures, une Vérité finale, non perçue, mais annoncée (Rév d'Arès 28/7), et la polone, même si elle n'est pas encore active, pas même détectable, quoique potentielle, est le lien menant à l'unicité : Sois un dans toi ! (xxiv/1). La polone est potentiellement la relation entre hommes pour une union que, pour l'heure, nous ne pouvons qu'approcher par l'amour du prochain, un des éléments de la pénitence.
Un idéal de perfection et d'union existe quelque part, encore informe, insoupçonné par les rationnalistes, nommé de divers noms vagues par les philosophes et les religieux, mais perçu de façon beaucoup plus nette par ceux qui mettent leurs pas dans les Pas du Père par La Révélation d'Arès (2/12), et il imprègne déjà notre foi, donc notre pénitence. La Terre est couverte à 71 % d'océans et de mers. C'est considérable, ça explique pourquoi la Mer est une métaphore si importante dans La Révélation d'Arès. C'est parce que la vie des hommes dépend considérablement de la relation entre l'océan mondial couvrant la Terre à 71 % et l'humain. La Mer c'est la Mère nourricière, grouillante de vie, mais en même temps le danger, la tempête, la colère des vagues que l'homme passe d'une rive à l'autre comme sur un cheval emballé. Elle assaille sans cesse les rivages où vit l'homme, elle est tout à la fois la nourriture (12/4) et le défi jamais maîtrisés lancés à l'homme et à l'âme de ceux qui ont une âme, aux milliards d'âmes elles-mêmes sorties d'un combat entre Mal et Bien. Ni l'un ni l'autre n'est maîtrisé, mais comme l'explique cette entrée 168 ce n'est pas de ce combat que sortira le monde changé mais du Bien pour le Bien, et ce Bien pour le Bien vit en puissance dans la polone, filet fait des milliards d'âmes, qui sont ses mailles, mais l'humain ne voit pas ces mailles, voit encore moins le filet qu'elles composent. La polone est encore une immense nuit.
La lutte entre Mal et Bien ne connaîtra jamais de conciliation, mais le polone prendra forme, viendra comme l'aube (Rév d'Arès xxxv/7), étouffera cette lutte, apparaîtra et fera voir à l'homme le lien entre l'existence particulière de chacun et l'existence de toute l'humanité et les liera par la grande Vie qui pénètre tout l'Univers et l'unit à son Père (Rév d'Arès 12/4).
Voilà, j'en ai fini. Je ne sais pas ce qu'est la polone, mais je sais que c'est quelque chose comme ce que votre imagination, frère Gilles, peut tirer de ces quelques paragraphes dans l'obscurité de notre pauvre langage humain.


22sep15 168C30
Tout votre enseignement, frère Michel, est porteur de la Lumière que vous avez accepté de transmettre, mais cette entrée est exceptionnellement lumineuse.
Elle fait partie des étapes particulières de l'ascension prophétique car elle lève encore un puissant voile .
Comme Jeff (168 C18 ) je me suis dit : "Mais oui bien sûr !"
Combien de fois ai je prononcé : Mon salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence, Je ne pardonne pas le pécheur, Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10)..
Alors la femme quelconque que je suis s'émerveille et voit, encore plus clairement ici, que le message divin est constant dans la Révélation :
Il demande à l'homme de quitter le mal et de créer sa Vie sur les chemins du Bien.
Intellectuellement, la phrase est simple à comprendre, mais il faut sortir vraiment des schémas profondément enfouis dans notre pâte humaine pour accomplir.
On aperçoit bien la direction que vous montrez quand on choisit  de suivre cet Appel dans vos traces, on part si j'ose dire la fleur au fusil :
Le Plan du Créateur n'est  pas une comptabilité entre le bien et le mal,
le bilan d'une vie humaine n'est pas un jugement pénal du tribunal de Dieu, mais la présentation du chef d'œuvre de chaque ouvrier de la Création, le fruit d'une construction,  celle de  son âme.
Or toute construction signifie choix,  travail et progression, alors, les difficultés arrivent, et la réalisation s'avère très progressive et tâtonnante.
Et vous éclairez là un réflexe profondément enfoui en nous, car il est le produit d'une réalité factuelle et logique où le péché nous a limités, enfermés même : la lumière/le noir, le chaud /le froid, l'attraction/l'aversion etc....etc..
Et la difficulté à lutter contre notre propre péché est tellement quotidienne, l'adversité du monde parfois si rude, que cela tend à nous maintenir dans une perception manichéenne, non seulement du monde, mais de la pénitence, dans une lutte dualiste ou le bien reste collé au mal, vous l'éclairez ici si nettement.
Pour libérer le Bien nous devons donc nous concentrer totalement, entièrement, absolument sur ce que nous pouvons  accomplir de la Parole nous mêmes, librement et  en conscience.
Au départ, j'ai mis du temps à comprendre pourquoi vous ne nous demandiez jamais rien, avant de ressentir qu'il n'y a pas de  Vraieliberté sans responsabilité.
Ensuite j'ai réalisé peu à peu pourquoi, dans cette Voie de la liberté donnée par la Créateur, le non-jugement était le socle de toutes les relations aimantes entre les hommes,  au sens évangélique, car je ne sais rien des choix internes de mon frère.
Pas de compte, pas de comparaison, chacun a juste le temps de s'affairer à ce que le Père demande (Rév d'Arès 36/23).
Mais si la pénitence c'est déjà pas gagné, que tous ces pénitents uniques, libres et responsables, reconstruisent Éden "ensemble" alors là... Quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Et comment ? Le Mal ne va pas lâcher prise magiquement !
Le Père nous dit : Soyez comme des enfants. C'est de la bouche des doux et des petits que partent  les flammes qui consumeront les méchants les faux et les cupides (Rév d'Arès 33/9).
C'est inoui à comprendre pour une femme terrienne et pragmatique comme moi ?! L'Amour bien sûr, mais il y a tant de façons d'aimer chez nous, misérables malades du péché.
J'ai vraiment essayé d'imaginer de quel "lance-flamme" il pouvait  s'agir , même symboliquement bien sûr. Sachant que ça ne pouvait pas signifier "ignorer naïvement  le mal" , et que je ne trouverais pas de réponse dans les croquis de Leonard de Vinci ni chez Machiavel ... je me demandais comment le mal serait terrassé dans ces conditions ?
Dans la meilleure hypothèse  je concevais une lutte "non violente" en me rappelant les matchs de catch qui faisaient rire aux éclats mon père et que je suivais petite, assise sur ses genoux. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, il y avait un vainqueur et un vaincu, mais je sentais une atmosphère de vie et non de mort (maintenant, c'est bien différent des années 50)
Et voici que cette entrée me fait comprendre en échappant à ma dualité rationnelle réflexe, que c'est l'immense Puissance du Bien pour le Bien, libéré des ancrages qui le retienne,t encore attaché au Mal, qui submergera le monde.
Ne cessez pas de nous parler, bien aimé Prophète !
Vous, vous avez déjà tranché hardiment la corde (Rév d'Arès 33/2 ) et, libre, vous lavez notre cœur (Rév d'Arès L/2).
Pascale B. du Dauphiné


Réponse :
Je suis très touché, sœur Pascale, par votre commentaire et je vous en dis grand merci.
Je suis tellement heureux de voir en vous une sœur avec la tête bien sur les épaules, pragmatique, frisant la rationalisme, voyant maintenant clairement que c'est le Bien pour le Bien qu'il faut faire naître en ce monde sombre et agité par sa lutte entre bien et mal, biens et maux, car c'est cette lutte qui est utopie et sans issue réelle. L'utopie ce n'est pas le Bien pour le Bien, qui est certes dépas­sement, mais non déraison.
Mon esprit est de plus en plus réfractaire au politique. Plus j'avance plus conscient je suis que la politique ne peut pas résoudre les problèmes dont elle est d'ailleurs la genèse... Il faut une autre Force pour ne pas laisser tomber sur nous la grande nuit qui se prépare.
Après avoir prêté des sommes énormes à une Grèce dont tout le monde savait qu'elle ne pouvait pas rembourser...
Après avoir abattu sans réfléchir les régulateurs qu'étaient Saddam Hussein et Khadafi en Iraq et en Lybie et affaibli Bachar el Assas en Syrie et mit, ainsi que tout le monde pouvait s'y attendre, le monde arabe, démembré, dénervé, décervelé, en pleine pagaille et agitation, laissant Daech se créer, imposer son Islam barbare, arriéré, moyenâgeux et jetant dans l'exode des peuples entiers: Syriens, Libyens... etc.

Bref, après toutes ses sottises, la politique ne sait plus comment gérer tous les maux dont sa propre incurie est la cause.
Voilà le monde qu'il nous faudrait affronter ? Impossible ! Dieu sait mieux que personne que nous ne sommes pas capables d'affronter de telles situations, quand la politique et la religion elles-mêmes ne le peuvent pas. Alors Dieu revient et dit: Dépassez ! Dépasser c'est sortir de la lutte, prêcher le Bien pour le Bien; faire la conquête des cœurs, faire naître des âmes. Dieu nous donne une autre façon de servir l'humanité. Ce sera très difficile, mais très beau.


22sep15 168C31
Je lis régulièrement votre blog mais je commente (très) peu. Toutes vos entrées me touchent, ainsi que vos réponses aux commentaires, parce qu'elles sont emplies de patience et d'amour évangélique, mais non sans une certaine fermeté là où elle est nécessaire.
Cette dernière entrée m'a particulièrement touchée. Comme l'écrit Denis K. (168C10), elle éclaire ma pénitence et ma moisson, elle m'aide à mieux comprendre ce qu'est le Bien et la façon dont le Mal et la lutte pour le Bien co-existent actuellement en nous. Votre réponse à Denis K. est également très "éclairante", votre façon très limpide de formuler les idées fournit de la matière pour notre mission. Merci pour tout cela.
Votre entrée me rappelle aussi un souvenir, car en réalité le film "Blindness" est tiré d'un roman de José Saramago, "L'aveuglement", paru en 1995. Je l'ai lu il y a une dizaine d'années, ainsi que d'autres romans de cet auteur, qu'un ami m'avait recommandés. A cette époque, je ne connaissais pas La Révélation d'Arès. Je me souviens avoir été vraiment marquée par la lecture de ce roman, par cette forme de fatalisme mettant en scène des humains qui (re)devenaient barbares et sauvages. Je me disais que bien sûr, l'élément déclencheur (la cécité générale) était totalement invraisemblable, mais il me semblait que la réaction des personnages, elle, était malheureusement assez proche de ce qui pourrait arriver (voire arrive déjà, dans certains cas) dans des situations relativement comparables. Je ressentais une sorte de colère et d'angoisse de ne pas connaître de remède à ça, à ce Mal que je ne nommais pas encore ainsi. Maintenant je connais ce remède : la pénitence et la moisson, et comme ce n'est pas le tout de le connaître, je m'efforce de le mettre en œuvre chaque jour dans ma vie. Grande et belle aventure qui vaut tous les romans et tous les films du monde !
Merci encore pour cette entrée.
Caroline B.-G. de Bretagne-Ouest


Réponse :
J'aurai la joie de vous voir en Bretagne dans quelques jours avec votre époux Abel, homme qu'on ne peut qu'aimer et vous, Caroline, que nous aimons, vous l'aimez sans nul doute de toutes les façons qui sont celles d'une épouse; comme l'époux-amant et comme le frère aimant plein d'amour évangélique et fervent à la prière comme à l'apostolat.
Merci, Caroline, pour ce beau commentaire.
J'observe le monde qui va et vient comme le peuple d'une immense fourmilière, traînant des charges grosses comme quatre fois ces pauvres fourmis, mais allant, revenant sur leurs pas, repartant dans l'autre sens, s'agitant beaucoup sans rime ni raison et ne sachant pas, pour finir, pourquoi tant de souci et d'agitation. On vient ainsi de découvrir que Volkswagen trompait son monde par des annonces fausses concernant la pollution de ses voitures, mais c'est le cas de tous les constructeurs de voitures du monde. Dame ! Les normes imposées étant des rêves d'écologistes impossibles à respecter, les industriels mentent. C'est ce monde sans cesse en train de s'agiter et de mentir, d'aller et venir sans rime ni raison, parce que la politique qui n'étant pas une activité de créateurs industriels peut toujours rêver et mettre ses rêves en lois... c'est ce monde que nous devons changer. Quel boulot ! Je ne sais de quoi je vais vous parler à Lorient, parce qu'il y a tant à dire sur tant de choses que je ne sais jamais par où commencer. Mais l'espérance habite notre cœur. Nous y arriverons. À bientôt !


22sep15 168C32 
"Nous, nous promettons tout autre chose, nous promettons avec La Révélation d'Arès que cette histoire, au bout de laquelle viendra le Jour, n'est pas celle d'un homme ou d'une femme dont la vie est courte, mais de toute l'humanité à venir, quelles qu'en soient les générations en petit ou en grand nombre. Les vies terrestres des hommes et femmes des générations ne sont que des éléments indissociables de l'histoire complète du monde. C'est pourquoi la Vérité ne dit pas: C'est que l'homme doit changer sa vie pour avoir son salut définitif, mais elle dit: C'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) par l'addition des pénitences de génération en génération" [réponse 168C26].
Nous sommes tous une partie des siècles passés et de ceux qui suivrons, une partie de l'Humanité [comme entité totale], c'est beau, c'est grand, énorme même, cet espoir de liberté absolue beignant dans laamour du Tout Autre, dans le Bien, dans cette Fraternité que nous ne pouvons aussi que pressentir.
Je ne connais pas de mots pour décrire la sensation que provoque en moi ce mélange, dans ma foi, d'espoir et de joie, une sensation qui allège ma poitrine et augmente ma respiration.
Je préfère ne pas trop penser au péché des péchés, mais chaque fois que vous en parlez alors un petit nœud se met en place dans mon ventre, le risque et là, bien présent...
"Prières,  Pénitence, Mission... Homme de peu de foi !", c'est ce que le Père me dit toujours, alors j'essaie d'approfondir ma pénitence, d'améliorer ma pseudo-mission, d'être plus constant dans ma prière. Je fait le colibri (http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/la-legende-du-colibri) mais ce n'est pas suffisant, parce que je ne suis pas un colibri.
Merci Frère Michel pour toute l'intelligence avec laquelle vous éclairez notre faible lumignon.
François J. de Gironde


Réponse :
Vous êtes un commentateur rare, François. Cela donne un prix particulier à ce commentaire-ci.
Mais votre courrier m'arrive chaque mois fidèlement avec votre obole, votre aide régulière à ma mission, et chaque été j'ai la joie de prier avec vous quelquefois pendant le Pèlerinage. Le reste du temps, vous êtes un frère discret.
Nous nous connaissons depuis longtemps. Je vous revois quand vous veniez, souvent torse nu (c'était le temps de la bonne franquette), le soir au Pèlerinage en compagnie de votre épouse néerlandaise, si blonde, au temps où l'on entrait dans la Maison de la Sainte Parole par la rue Jean Lebas et où on discutait ferme dans la rue après la prière, avant les considérables travaux qui ont transformé notre saint lieu afin qu'il puisse accueillir beaucoup plus de monde, plus honorablement.
Merci pour tout, mon frère François. La Révélation d'Arès nous place face à une tâche énorme pour nous, rares minables derrière le minable aîné que je suis à qui — allez savoir pourquoi à moi, faible et sans moyens — Jésus puis le Père sont venus parler pour nous lancer à l'assaut d'un monde à changer (Rév d'Arès 28/7), comme s'Il nous envoyait faire rien moins que la conquête de la Nébuleuse d'Andromède et de ses mille milliards d'étoile... Cela force notre humilité et nous ne nous permettons plus de prendre position sur des question que nous ne connaissons pas. Nous avons tout à apprendre.
J'aime votre humilité, frère François, mais j'espère vous rencontrer plus souvent au local rue Montbazon à Bordeaux.


23sep15 168C33
Suite à votre réponse à mon commentaire 168C16, je vous réponds:
Oui oui c'est bien cela : Je ne fais plus la tête à mon époux.
Je ne ressens plus cette envie qui était en moi, je m'en suis libérée.
Parce que j'ai compris que je me laissais guider par mes peurs.
Je lui avais présenté mes excuses comme vous à Sœur Christiane.
J'aime tellement mon époux, je souhaite le rendre le plus heureux du monde.
Merci encore pour tout ce que vous apportez, frère Michel.
Aïcha C-L. d'Ile de France


Réponse :
Alleluia !
Merci, ma sœur Aïcha, pour cette bonne nouvelle.
Nous mourrons imparfaits et pécheurs sans nul doute, mais nous aurons changé, beaucoup changé quand même. Ceux et celles qui nous suivront changeront davantage et davantage de génération en génération.
Le pénitent n'est pas un saint — au reste, le Père seul est Saint (Rév d'Arès 12/4) — mais un homme qui sait et pratique quelque chose de fondamental que le Père est venu nous rappeler à Arès : L'homme peut changer. L'animal ne peut pas changer, mais l'homme peut. En observant l'humain j'ai découvert qu'il n'y a que ceux qui ne veulent pas changer, qui sont satisfaits de ce qu'ils sont, qui clament que l'homme ne peut pas changer.
Avant Albert Einstein les physiciens juraient dur comme fer par la mécanique newtonnienne, considérée comme terminale, irréfutable. Et puis Albert Einstein apparut qui démontra que c'était faux. Il expliqua la relativité restreinte en 1905 puis ce qu'était la vraie gravitation, la relativité générale, en 1915. Il contribua à la mécanique quantique. Il reçut le prix Nobel de physique en 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Bref, il vint et démontra que beaucoup de choses auxquelles croyait la science avant lui était faux ou seulement relativement vrai. Son équation fameuse E=mc² établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système et Dieu de son côté vient en 1974 et 1977 rappeler qu'il existe de même une équivalence entre la caractère humain et la volonté d'être de sa créature humaine et nous Pèlerins d'Arès du petit reste avons, par nos seules existences, la preuve qu'Il dit vrai car nous changeons. Nous changeons parce que nous voulons changer... Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4).
Dès lors, nous savons qu'établir le Bien pour le Bien qui effacera le conflit entre Mal et Bien est possible en un certain nombre de générations. Dès lors, nous savons que la loi de l'évolution varie selon la volonté d'être en ce qui concerne l'homme.


23sep15 168C34
Frère Michel,
Je vous remercie d'avoir publié cet article qui éclaire vivement l'idée du Bien et du Mal. Pour ma part, cette entrée tombe à pic. Cela fait maintenant quelques semaines que je réfléchis beaucoup a la manière dont je voyais le Bien et le Mal et à la façon dont j'exprimais par mes actes ce que je voyais encore comme une dualité.
J'ai très récemment eu l'occasion de vivre cette confrontation que j'estimais être du Bien contre le Mal. Pour m'expliquer un petit peu, j'ai vécu pendant plus de trois semaines dans un van aménagé avec mon compagnon et un copain à nous. Nous avions décidé de partager cette petite maison roulante pour pouvoir visiter ce beau et immense pays qu'est l'Australie. Au départ une idée plutôt sympathique.
Simplement, la cohabitation dans un espace si confiné pendant si longtemps ne réveille pas forcément les meilleures intentions chez l'être-humain, quel qu'il soit, pénitent ou non. En bref, nous avons été confrontés à trois différentes personnalités, à trois ressentis, à trois humains à des stades différents.
Me sentant à l'écart et mal à l'aise j'ai commencé à me retirer et à m'isoler dans mon coin. J'ai eu droit à plusieurs réponses de la part de mes acolytes de voyage. Celle qui a particulièrement retenu mon attention, c'est le sadisme (pas à un stade poussé bien entendu, mais quel qu'il soit, il reste nocif et violent).
Le copain en question, je suppose inconsciemment, prenait plaisir à souligner mon mal être par des réflexions quotidiennes et autres sarcasmes pesants. En réponse à ça, j'essayais, soit d'établir une discussion, soit je me renfrognais encore plus et m’enfonçais dans ma souffrance. Je pensais agir au mieux, en m'opposant comme je le pouvais à ce comportement que je jugeais pervers.
C'est à la toute fin de ces trois semaines que j'ai compris que la meilleure réponse à un tel comportement que l'on retrouve partout aujourd'hui, ce n'est pas la confrontation, c'est la Paix. Au lieu de rester aveugler par ma souffrance et ma colère, j'ai compris à quel point la paix et la sérénité sont une des clefs du Bien établi. J'ai saisi l'importance de ne pas lutter absolument contre le Mal mais de devenir la Paix que j'essayais d'établir par des moyens finalement violents pour la personne que j'avais en face.
À partir de ce moment là, j'ai réellement ressenti le besoin d'être une avec moi-même, d'être en paix et sereine malgré ce que je peux recevoir de l'extérieur. Étant un personne très impulsive, il a toujours été difficile pour moi d'établir la paix dans ma vie de tous les jours. Cependant, après avoir sincèrement vécu ce besoin que je ne faisais qu'intellectualiser avant, je sens maintenant que quoi qu'il m'arrive je ne pourrais jamais mieux répondre au monde que par ma paix intérieure.  
Après tout, ce que nous enseigne La Révélation d'Arès, ce n'est pas de devenir des combattants, mais des hommes et des femmes de Bien qui sont paix et amour. Comment pourrions-nous être paix et amour si nous nous voyons comme des combattants du Bien contre le Mal. Combattre implique toujours une certaine brutalité et violence.
À présent, il faudra réussir à voir le Bien et le Mal de cette façon dans notre vie quotidienne, ce qui n'est pas tâche facile, simplement, mais il n'y a que comme ça que le monde se tournera un jour vers le Bien éternel.
Pensées fraternelles depuis Sydney !
Nejma H. de Gironde actuellement en Australie


Réponse :
Alléluia ! Oui, ma sœur Nejma, alléluïa comme pour Aïcha (168C33) !
Nous pouvons changer. Il faut seulement réveiller un peu d'intelligence du cœur pour comprendre ce que vous avez compris, à savoir que "combattre (même combattre le Mal) implique toujours une certaine brutalité et violence" et que "paix et amour" sont infiniment supérieurs et doivent être voulus pour que le miracle de la sérénité et du bonheur se produise.
Ceci dit, n'est-il pas merveilleux que grâce à l'Internet vous puissiez depuis l'Australie suivre mon blog en temps réel et lui adresser ce commentaire ?
Je prie avec vous, ma sœur Nejma. Je vous souhaite bon voyage aux antipodes.


23sep15 168C35 
Mon Noir et le grand Noir du monde, c’est pareil.
Mon Bien n’est pas le bien du monde.
Je pourrais représenter mon Noir et le Noir du monde comme du marc de café dans une grande tasse. Je peux nettoyer cette tasse avec les doigts ou un quelconque ustensile je risque d’en mettre partout et la tasse ne sera jamais bien propre de plus je ne peux enlever que mon Noir et non le Noir du monde... Je lutte…
Si je me représente le Bien par de l’eau claire et que je la verse dans la tasse ne serait-ce qu’en filet petit à petit ce marc de café va se diluer et naturellement avec le temps déborder de la tasse qui deviendra d’une propreté absolue, ce filet devenant source et mer avec le nombre, mon Noir et le Noir du monde disparaitront… Je ne lutte plus, je crée !
Mes plus profondes et sincères pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Voilà une façon originale de voir le Noir (café) et le Bien (eau claire, qui lave).
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. Il est bref, mais il m'inspire.
Après des siècles d'Histoire et même en nous limitant au siècle qui vient de s'écouler, aux cent dernières années, nous voyons bien que nous laissons le monde dans le Noir. La guerre de 1914-1918, la guerre sino-japonaise, la guerre de 1939-1945, la révolution soviétique, les révolutions de toutes sortes, bref, 100 ans de tueries et destructions sans précédent. Nos progrès sociaux et médicaux sont certes sortis de ces conflits terribles mais nous sommes plus que jamais esclaves de nos propres sociétés, et, à côté des bienfaits qu'elles nous apportent, nous enrichissons les industries medicales, pharmaceutiques sans parler des innombrables autres industries. Notre confort matériel est bon, mais les animaux des zoos aussi sont très bien traités, et nous perdons de vue que la liberté est le produit phare des civilisations supérieures mais, contrairement à ce que certains s'imaginent encore, nous avons de moins en moins de liberté. Nous sommes donc dans une civilisation de plus en plus inférieure.
Nous Pèlerins d'Arès avons compris qu'on nous empêchait de respirer, de respirer la liberté, l'individualité, la paix, l'amour entre humains, lui même contingenté (on le voit bien avec les migrants). Nous avons compris à travers la Parole du Créateur que ce n'est pas le repliement sur nous-mêmes qu'il faut vouloir, comme le veulent des moines entre quatre murs et sous la compression de la règle, mais l'exaltation de l'individu libre, l'explosion des murs et des règles, car de la liberté seule peut naître le Bien. Le Bien absolu.
Ainsi sommes-nous autres. Ainsi nous opposons-nous au bourgeois mais aussi au prolétaire, qui l'un et l'autres veulent des lois, des lois certes contraires mais toujours des lois, des chaînes, non des libertés mais des autorisations. Nous Pèlerins d'Arès, nous voulons retrouver un monde respirable d'individus libres, parce que nous savons que d'eux seuls peut sortir le Bien. La liberté est l'oxygène de leau claire qui lave la tasse qu'a noircie le marc de café.
La liberté d'expression que promet la Constituion ? Mais où est-elle ? Si nous n'avions pas la rue — et encore certains ville nous interdisent la mission de rue — et l'Internet que, par miracle, les pouvoirs du monde n'ont pu posséder et contrôler, qui nous donnerait les moyens de colporter notre Message ? Les radios, les télévisions, les éditions sur papier, etc. nous ferment leurs portes. Notre liberté d'expression n'est qu'une petite fuite à travers les failles du mur de la citadelle (Rév d'Arès 13-7-8) d'un monde politisé et policé qui cimente et colmate tout ce qu'il peut.
Les puissances du monde cherchent à l'évidence à ruiner notre influence, à la réduire au minimum. Alors, nos âmes naissent et nous donneront l'air, le Souffle, la Force, qui compensera le vide auquel on nous contraint. Elles naissent de quoi ? De notre pénitence, qui est notre Bien, nos âmes nous donnent notre indépendance que déteste le système. Les âmes vont donner aux hommes spirituellement libres (Rév d'Arès 10/10) la puissance spirituelle, capable de vaindre la puissance politique et religieuse et de faire naître un autre homme, un homme neuf (Rév d'Arès 1/1).
Nous avons un besoin d'absolu. Les éducateurs disent que l'absolu n'est guère propre qu'à l'adolescence, mais nous faisons l'absolu propriété de tous les âges. C'est quand nous serons libres absolument que restaurerons le Bien, le Bien endormi depuis les mauvais choix d'Adam.


23sep15 168C36 
J'ai lu qu'un des commentaires de ce blog (je ne le retrouve pas) est signé d'un anarchiste ou de quelqu'un qui sympathise avec l'anarchie.
Comment peut-il donc faire partie d'un groupement religieux qui est contre le Noir ?
Le Noir est la couleur de l'anarchie !
Le drapeau noir de l'anarchie a été brandi pour la première fois à Paris le 9 mars 1883. C'est Louise Michel qui a improvisé un drapeau à partir d’un vieux jupon noir cloué à un manche à balai. Lors de son procès elle fit l'éloge de ce drapeau noir. Il y a eu un journal anarchiste français du nom de "Le Drapeau Noir" et aujourd'hui encore les anarchistes japonais ont un journal "Kurohata" qui signifie "Drapeau Noir". Les anarchistes anglais se sont appelés Black (Noir) International à un moment donné. Pendant la révolution russe en 1917 il y eut une "Armée noire" avec un drapeau noir opposé au drapeau rouge de l'Armée rouge. Comment Dieu pourrait-Il être contre le Noir, Lui qui dit : Tu ne commanderas à personne [Rév d'Arès 36/19] ?
Il y a quelque chose que je n'arrive pas à suivre ici.
Ambert D. de Côte d'Or


Réponse :
Le commentaire dont vous parlé était signé de notre frère Ginès P. d'Ile de France.
Quand le Créateur parle du Noir, il ne pense évidemment pas au symbolisme anarchique. Il pense au Mal.
Nos langues humaines, qu'on croit riches, sont en fait limitées en vocabulaire ; il faut bien donner plusieurs significations et emplois aux même mots.
Oui, le Père dit : Tu ne commanderas à personne [Rév d'Arès 36/19] et aussi Tu ne seras le chef de personne (16/1) et, quand on me demande de définir les Pèlerins d'Arès "en trois mots", je réponds : Anarchie de pénitents.
Donc, rien à voir entre le Noir = le Mal, dont parle le Père, et le noir de l'anarchie. Il me semble curieux qu'un frère humain, que je ne connais pas mais qui semble connaître La Révélation d'Arès, puisqu'il la cite, n'ait pas compris cela.
Merci pour ce commentaire, frère Ambert.


23sep15 168C37
Je trouve votre entrée sur le Bien magistrale, quant au fond !
J’y vois la différence entre le couple des opposés bien-mal, qui s’enracine chez l’homme dans un sentiment de lutte et un instinct guerrier de survie ou de domination.
Et d’autre part, il y a  le Bien serein, paisible, heureux, sans opposé.
Le Bien, Lui, est indestructible.
Ce Bien, qui peut être perçu (ou ignoré,) chez tout un chacun, en des moments de grâce et de vigilance : Des moments  inattendus, car au-delà de nos expériences de vie habituelles. Ce que Jung appelais "des expériences du numineux".   Concrètement, je peux ainsi lutter pour défendre le bien, comme un guerrier défend la vérité, il n’y a là rien de vraiment répréhensible. Mais ce n’est pas encore  vraiment le Bien, dont parle La Révélation d’Arès.
Dans la lutte, il y a réaction à quelque chose ou quelqu’un. Quand je réagis (positivement ou négativement) à quelque chose, (une personne, une idée, un évènement, une injustice, etc.)  j’agis  selon le couple d’opposé : La dualité.  J’y suis encore empêtré. Si je pacifie d’abord en moi-même cette énergie de réaction, de violence et de lutte (avant d’agir), elle peut se transformer "miraculeusement" et devenir une énergie de Bien, paisible, sereine, et active aussi.
À ce moment, plus d’impression de combat, mais une action qui se pose ou ne se pose pas, une parole qui se dit ou ne se dit pas, dans la justesse, avec pour dénominateur commun, le bonheur, la paix, la satisfaction, et la joie, libre.
Cela  rejoint bien le conseil du Créateur de prendre un délai pour la prière, avant de répondre [Rév d'Arès 39/2]. Un temps de réflexion, de recul, d’arrêt, pour ne pas se laisser entrainer  aveuglément, dans ces énergies de combat et de lutte qui nous collent à la peau. Seulement après, quand les pensées et émotions seront pacifiées, viendra l’action de Bien pour le Bien.   J’espère avoir bien saisi le message essentiel de votre entrée, fruit de votre longue expérience,  que vous vouliez nous communiquer.
Merci, frère Michel, pour cette précieuse entrée.
Véronique C. Vévilavie de Belgique


Réponse :
Très beau commentaire, très clair, qui définit tout à fait ce que le Père entends par Bien. Non un lutteur mais une apothéose.
Merci du fond du cœur pour ce commentaire, sœur Véronique.
Il faut en finir avec ce poids lourds, ce poids terrible du bien qui lutte, dans lequel "il n"y a rien de répréhensible" comme vous dites, mais qui n'est pas le Bien, User de ce bien combattif sans engendrer le vrai Bien, quelle contradiction !
Oui, c'est tout à fait cela. Notre assemblée ne restera pas longtemps une assemblée de héros, si ceux-ci gardent indéfiniment en eux l'esprit de lutte, qui est un principe de mort. Nous ne serons que pathétiques combattants, admirés mais peuplant de générations en génération les composantos, les cryptes, les gisants de chevaliers. Nous ne serons que des machines à nous faire souffrir, des martyrs ; on nous dessinera sur les vitraux ou nous statufiera comme l'archange Michel piétinant le diable, Georges de Lydda tuant le dragon ou Jeanne d'Arc l'épée à la main, les yeux au Ciel. On dira : Voilà des gens qui ont combattu le Mal... Ce sera mieux que rien, mais le temps s'écoulera et le péché des péché approchera. Je vais aller plus loin que vous : Non seulement la lutte nous rend, même défenseurs du bien, destructibles, mais la lutte c'est toujours, pour finir, la mort ! Serai-ce avec un beau monument avec des noms gravés en lettres d'or.
Vous l'avez dit : "Le Bien, Lui, est indestructible."


23sep15 168C38 
Une entrée bouleversante, au sens où vous vous attachez à bouleverser encore et toujours nos idées reçues et risques d'attachement à une tradition qui se construirait à notre insu. Au sens aussi où il est bouleversant de se rendre compte qu'il y a toujours de nouvelles Lumières et de nouveaux accomplissements à rechercher dans cette Parole du Père.
Depuis que cette entrée est affichée sur le blog, je me demande — et surtout, je vous demande — si le slogan inscrit sur nos tracts :
"le Bien seul vainc le mal" qui suggère l'idée d'une lutte, d'un combat, ne pourrait pas être remplacé par une autre formule, en adéquation avec le "bond en avant" que nous devons faire, pour ne pas nous figer et risquer de momifier la Parole vivante.
J'ai pensé à l'expression : "le Bien, c'est l'absence de mal."
Le froid, l'obscurité, le mal n'existeraient pas puisque le froid serait simplement absence de chaleur, l'obscurité, absence de Lumière, le mal, absence de Bien, comme aurait pu dire Einstein. Et comme d'autres l'ont sûrement dit avant lui.
Une infinie gratitude, bien-aimé frère et prophète Mikal pour cette belle entrée ! Trop belle !
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'y ai déjà songé, plusieurs fois : Remplacer dans "Le Bien seul vainc le mal" le verbe vaincre par autre chose qui conduise le lecteur à comprendre tout de suite que le Bien suit une progressivité : Il est d'abord un lutteur, et à ce stade le verbe vaincre est juste, mais il a pour Dessein de devenir tout autre chose, une Force, une Puissance de Vie, qui fait disparaître le Mal même du monde des idées, pour devenir le Bien pour le Bien qui sera une épothéose à peine imaginable aujourd'hui.
Oui, mais il ne s'agit que d'un tract qui doit être lu d'un coup d'œil.
Il n'est pas faux que le Bien vainque le mal dans l'état actuel des choses, parce que nous sommes bien incapables d'en faire autre chose qu'un lutteur pour l'heure, mais il est aussi vrai que le Bien-lutteur n'est pas le Bien apothéotique des Fins Dernières. C'est cette progressivité qu'il nous faudrait exprimer en peu de mots frappants.
Non seulement notre langue ne s'y prête pas, en tout cas pas sans une phraséologie plus complexe, mais il faut une formule qui permette au lecteur de passer, sur l'instant même de sa lecture, par-dessus ses blocages culturels.
Mais vous posez le problème et vous avez raison. J'invite tout le monde à y réfléchir.
Je propose à la va-vite : "Le Bien vainc le Mal pour devenir le Bien pour le Bien." Mais pour le lecteur, ça ne manque-t-il pas de clarté ? Il y a sûrement mieux.
Merci, sœur Françoise, pour ce commentaire. À bientôt en Bretagne.


24sep15 168C39
Dans le prophète s’assemblent les forces du Bien :
Michel, dans tes côtes j’ouvre une baie. le frère y pale son île, un lieu sûr (Rév d’Arès xLii/1-2 ).
Il est urgent d’être le Bien et de cela nous informons ceux qui veulent bien nous écouter quand nous moissonnons.
Nous, le petit reste, les frères, les hommes du temps qui vient, les Pèlerins d’Arès, les marmots de Mikal (Rév d’Arès xxx/13) travaillons à être le Bien pour le Bien dont parle cette entrée 168.
J’ai dit : "Sauf le petit reste , la multitude ne te suivra pas. Elle s’écriera d’abord : "La route que tu montres est la vraie !" Car faciles sont les premiers repentirs, exaltants les préparatifs du long voyage jusqu’à Mes Hauteurs (Rév d’Arès 26/1)".
Ce long voyage nous le préparons maintenant par notre pénitence : Devenir vertueux, avoir une forte, devenir l’homme neuf, être image et ressemblance du Père, en se désaltérant quotidiennement à la Parole du Père que vous nous enseignez, frère aîné, avec amour et  patience et nous cherchons ceux qui ferons le voyage avec nous jusqu’à Mes hauteurs, comme nous dit Dieu.
Je me rappelle l'entrée 97 "pèlerins d’Arès et Pèlerins d’Arès" du 11 juillet 2009, date de vos 80 ans, par elle vous nous avez enseigné sur ce qu’est un Pèlerin d’Arès, et depuis 2009 vous nous boostez plus loin d’édito en édito pour aller au Fond du Fond pour notre libération générale de tous pouvoirs humains y compris des pouvoirs religieux. Ceci afin que chacun de nous redevienne une personne entière, autonome et responsable, seule devant Dieu, mais en cohésion dans l’espérance comme dans l’action, elle-même tirée de l’effort d’amour, de vertu, d’écoute et de respect de l’autre.
Parce que l’homme peut se conduire noblement sans religion, sans loi, sans pouvoirs.
Nous nous efforçons d’ouvrir le monde à un concept spirituel de la vie intérieure, de la vie sociale, une vie de Vérité, c’est-à-dire Être le Bien.
Le concept de vie matérialiste qui règne aujourd’hui, c’est exister par l’Avoir : la valeur de l’individu est fixée par ce qu’il a ou possède, alors que dans le concept de vie spirituelle sa valeur est celle qu’il est. Avoir ou être, il faut choisir.
Nous pouvons, si nous le voulons, changer et créer de petites unités où le Bien (et non les biens) règnera.
Merci, bien aimé prophète Mikal, et vous les sœurs et frères qui travaillent à être le Bien pour le Bien et à changer le monde (Rév d’Arès 28/7)
Simone et Jean-Pierre du Limousin.


Réponse :
Merci, sœur Simone et frère Jean-Pierre, pour ce commentaire.
Très opportunes vos citations de La Révélation d'Arès.
Oui, c'est vrai, je m'efforce de "boosster plus loin" mes frères et sœurs. Je leur montre combien différent du discours de la religion, qui porte le fidèle à adorer, supplier et tout attendre de Dieu, est le discours beaucoup plus bref et simple de La Révélation d'Arès, qui porte celui qui l'écoute à reprendre conscience de lui-même, de l'image et ressemblance de Dieu qu'il a en lui et à être l'artisan du Bien pour faire disparaître le Mal et ramener l'humanité en Éden.
On peut légitimement avoir peur qu'entre le Bien et le Mal si l'on maintient la guerre entre eux se solidifie quelque chose d'irréparable. Il faut absolument éviter d'en arriver là, car c'est alors le Mal, la Bête, qui triomphera et ce seta le péché des péchés.
Je dirais les choses autrement : Le Bien qui fait la guerre au Mal n'a pas grande confiance en lui-même ; il doit réaliser qu'il est une autre Vie et qu'il peut par sa seule suffisante présence dissoudre le Mal.


24sep15 168C40
À votre appel à la réflexion dans votre réponse au commentaire du 23sep15 168C38, il vient à mon faible lumignon sur l'instant de la lecture, cette proposition, ceci :
LE BIEN SURPASSE LE MAL !
Il y a une notion de passer au-delà de, de dépassement sans combat primaire, d'aller plus loin pour remplacer existen­tiellement le mal et parvenir à établir ipso facto le Bien, en définitif.
En prière avec vous,
Danny G. de Belgique


Réponse :
Merci, sœur Danny, pour cette idée.
Oui, "surpasser" signifie "dépasser en hauteur" ou "faire mieux que", mais n'exclut pas, dans l'usage commun du verbe, l'idée d'un combat possible.
C'est une idée à retenir, sans nul doute, mais je cherche pour ma part une formule qui indique mieux le remplacement progressif du Mal par le Bien sans guerre entre eux, comme "Le Bien dépassera (ou surpassera) le Mal," le futur introduisant une idée d'action, un résultat à venir... Tiré par les cheveux aussi !
Je réfléchis en ce moment à "Faites le Bien, le Mal disparaîtra !" Six mots seulement pour quelque chose de proche de la formule idéale que nous recherchons.
Encore merci.


24sep15 168C41
Faire le bien pour le bien, simplement parce qu’il a à être accompli.
Choisir de marcher sans cesse vers les Hauteurs Saintes.
À trop regarder nos péchés, nous leur donnons encore trop de place.
La Lumière du Père par Sa Parole suffit (Rév d’Arès 10/12) pour nous montrer la bonne direction.
C’est vers Elle que nous devons tendre.
Lorsque la Parole me souffle l’action ou l’absence d’action à poser, si je mets d’emblée un stop aux discussions sans fin dans ma tête, c’est-à-dire si je fais taire le bruit dans ma tête (Rév. d’Arès ii/15). Si je coupe court à l’émotionnel pour garder la tête froide (xLiii/15) en mettant un stop à la peur qui me coupe en dix (xxiv/3) et au découragement qui est impiété (Rév d’Arès 13/8).
Alors une énergie, une force, une puissance vient en moi qui n’est plus un combat qui est une joie pour l’homme pieux (Rév d’Arès 28/25), l’homme qui accomplit la Parole pour accomplir la Parole [35/6], le bien pour le bien. Je suis alors l’enfant (33/8) qui met sa main sous la Main du Père (Rév d'Arès iii/1), celui qui tient à la Lèvre du Père comme la véprelle (xxii/16). Il n’y a plus ni peurs, ni préjugés mais l’intelligence du cœur par l’amour, la paix et le pardon. Il n’y aura plus ni jour ni nuit mais la Lumière du Père qui couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 31/8).
Merci pour cette puissante mise en lumière.
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire qui redit d'une autre façon, très belle, sûrement meilleure que la mienne, la vérité du Bien pour le Bien.
Oui, "à trop regarder nos péchés, nous leur donnons encore trop de place," comme vous dites.


24sep15 168C42 
Une centaine de pèlerins sont morts et 390 sont blessés dans une bousculade qui vient d'avoir lieu au Hajj, au Grand Pélerinage des Musulmans à La Mecque. Et puisqu'on en est à l'Arabie Saoudite, un jeune Saoudien de 21 ans, Ali al-Nimr va être décapité parce qu'il a protesté contre la dictature royale et réclamé la république soudienne.
Autrement dit, le Bien tue très souvent ceux qui le pratiqnent !
Vous ne pourrez pas empêcher la violence entre Bien et Mal parce qu'il n'y qu'elle qui peut décider de la défite ou de la victoire du Bien ou du Mal.
Aimez et pardonnez le bourreau avant qu'il vous coupe la tête, vous n'empêcherez pas qu'il vous coupe la tête ou qu'il vous fusille ! Rappelez-vous Gandhi s'croulant sous les balles d'un hindou fanatique, lequel à son tour fut exécuté.
Aimez et pardonnez le percepteur d'impôts qui vous réclame une somme indue, vous n'empêcherez pas qu'il vous la réclame et qu'il vous fasse punir si vous ne payez pas !
Il ne faut pas rêver. la violence est dans l'homme, elle est dans les mœurs (regardez les films à la télé, c'est 80% de meurtres et violence) et croire que le Bien par lui seul peut faire disparaître le Mal, c'est très dangereux, c'est désarmer les Bons.
Non ! non ! non ! Ce n'est pas ce que je lis dans La Révélation d'Arès qui dit : Ma Parole est la Loi qui sera. Encore quelques princes à Rome et le dernier sera tiré de son lit à l'aube (pour être exécuté évidemment). Ne pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour-là (28/8-9). C'est par la violence que le Bien vaincra.
Théo V. de région Paca


Réponse :
Je ne vois pas de lutte entre Bien et Mal dans la "bousculade qui vient d'avoir lieu au Hajj à La Mecque" tuant une "centaine de pèlerins" et en "blessant 390". Dans l'état actuel du péché du monde l'homme a une vie courte et meurt. Mourir dans une bousculade à La Macque ou plus tard d'autre chose, d'une crise cardiaque, d'un cancer, de vieilesse, ne me paraît pas un mal pire que le Mal que représente la mort dans toutes ses circonstances. Il y a certes par contre lutte du Mal et du Bien dans l'assassinat de Gandhi, mais dans l'absolue sanction qu'est la mort à cause du péché humain, je dis que c'est seulement une circonstance volontairement provoquée par l'homme au lieu d'une circonstance naturelle ou de hasard, mais sur le fond où est réellement la différence ? Il y a toujours péché et sa sanction: la mort.
Oh mais, frère Théo (peut-être le Théo croate que j'ai connu à Nice en 2010 ?), nul d'entre nous n'ignore que, selon les interprétations ou plutôt selon la distance spirituelle mise entre la Parole et son interprète, La Révélation d'Arès peut être vue comme contradictoire. Mais pour moi je ne reste pas myope, je prends le recul spirituel nécesaire, je ne fais pas de relation directe conséquente entre la Loi qui sera et les malheurs qu'on verra ce jour-là.
Pour moi la Loi Qui sera est la Loi du Bien, non une imitation divine de la loi immédiate de l'homme qui condamne et tue le condamné — Au reste, c'est vous qui ajoutez "(pour être exécuté évidemment)" qui n'est pas dans le texte. Le dernier pape peut être tiré de son lit à l'aube pour être simplement renvoyé au champ ou à l'établi (Rév d'Arès 22/12), ce qui sera sans doute pour ce pauvre homme un malheur.
Pour moi la Loi qui sera ne surveindra pas avant les malheurs qu'on verra ce jour-là, mais après et même sans odute longtemps après. Elle est la Loi absolue qui surviendra au Jour de Dieu  La Loi qui sera Celle du Bonheur.
Mais je vous accorde que nous n'en sommes pas là et qu'il nous faut avoir pour l'heure des notions bien précises du Bien et du Mal. Ce n'est pas facile, je vous l'accorde. Pour moi et pour mes frères et sœurs du petit reste de pénitents le Bien est en puissance dores et déjà le Bien qui règnera après le Jour. Il est seulement dans notre mentalité présente difficile à considérer comme n'étant pas l'ennemi combattif du Mal, difficile de voir que le Bien est quelque chose d'autre, une autre Vie à laquelle il faut permettre de vivre par la pénitence.
Je tiens à faire prendre conscience aux lecteurs de ce blog que tout ce qu'on tentera pour réformer l'idée qu'on se fait du Bien sera vain tant que nos logiques rationalistes et fatalistes actuelles ne sont pas modifiées dans nos esprits et nos âmes. Tant qu'on se fait du Bien l'idée d'un ennemi éternellement combattif du Mal. On panse une plaie d'une main mais on la remet à vif de l'autre main et cela sans cesse. Il faut prendre beaucoup plus de Hauteur pour voir le Bien comme le miroir du Père. Or, ce n'est pas le Père qui tue les méchants, mais c'est le péché, donc l'homme, qui tue les bons et les méchants tout pareillement. Il nous faut être, chacun de nous, dès maintenant un humain neuf, qui s'efforce de ne pas rester un pécheur impuissant contre son propre mal. Nous ne pouvons en rester à nous adapter aux éléments inférieurs de l'humanité, parce que ça, c'est de la civilisation à l'envers et même pour les athées, c'est une folie qui conduira l'humanité à sa fin.


24sep15 168C43
Proposition pour un nouvelle approche dans la mission du Bien:
"Le Bien actif ou reactif, distancera progressivement le Mal autant loin qu'il deviendra insignifiant, le Mal devenu insignifiant restera toujour menacant, par beau temps derrière un ciel bleu, alors le Bien insurgeant doublera, triplera de vigilance pour tenir à distance le Mal  jusqu'au Jour ( Rév.d'Arès 31/8 )."
Luigi T. de Neuchâtel en Suisse


Réponse :
Merci, frère Luigi, mais ce n'est pas le sens d'une part et c'est beaucoup trop long d'autre part.
Ce que nous cherchons c'est une formule très courte en trois ou six mots.


24sep15 168C44
Cette entrée est d'une Puissance !
Parce qu'elle dit le Vrai, comme chaque entrée depuis tous vos écrits : Ce que tu auras écrit 33/10, et depuis 9 ans par ce blog, mais cette entrée apporte le Vrai (Rév d'Arès ii/9) affuté par une sublime simplicité.
Vous êtes la justice du  Juste (Rév d'Arès xxxi/10); la bonne pensée (xxxvii/9, xxxviii/2). Rien que de lire ceux qui vous rejoignent par leurs commentaires, la Lumière du Père permet la Vie libérée des futilités.
Je le ressens, mais je ne le vis que très petitement, hélas, au quotidien ; je manque d'humilité, et sais que je dois me forcer pour introduire à chaque instant le temps du Père dans ce temps très rapide réglé sur l'immédiat qui tue la Vie dans sa genèse en cours.
"Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du monde. Mon Bien c'est quand je chauffe en moi le Fond pour que mon ha se caille (Rév d'Arès xxxix/9). Je m'accroche au Bien comme au rocher, pour garder la Vie intacte en moi et autour de moi.
Le Bien à créer en moi et autour de moi, doucement, patiemment, dans un monde où la notion de bien n'est encore féconde que d'une façon organisationnelle et légaliste: dans un sens qui peut être généreux certes, mais matériel surtout, donc éphémère, dégradant: comme tout ce qui ne dure pas et qui malmène la Vie.
Cependant, la pénitence qui me lève, me tend et m'accompagne vers un Bien de Vie, organique, évolutif et permanent — à créer en moi et autour de moi.
Pour le maintenir vivant et vivace, le plus souvent possible je suis attentive à cette précaution qui est celle de procèder sans hâte (Rév d'Arès 24/1). Attends que Je te parle (39/2) !
Si ce Bien vaut pour l'autre qui le reçoit comme tel — et je le souhaite de toute mon âme —, j'en suis apaisée et réjouie,
sachant que ce Bien est fragile et génère une énergie fugace pour laquelle je me dois de travailler en continuité, dans un monde de lutte permanente, et de permanent  rapport de force, donc souvent indifférent, où l'engagement de ne pas fuir ne semble pas exister: où toute réflexion posée semble être perte de temps, barrière empêchement.
Comme la Parole révélée à Arès le recommande, je veux donner de deux mains (Rév d'Arès xxviii/18) de façon à construire durablement, ce qui demande réflexion et partage au préalable et construction ensuite avec les éléments que chacun avance ; cela m'isole parfois dans cette précipitation du monde où la surenchère triomphe et écrase. Dans sa Sagesse le Père dit: Lâche le fruit, néanmoins une jambe te suit (i/18), car ton bras coupé n'a pas de cure (i/17).
"Le Mal et le Bien ne sont pas deux lutteurs aux prises...."
Je me dis que toute décision devrait faire la part à Dieu et donner, un jour, à chacun selon sa nature la chance importante d'être honoré dans la patience, par des échanges progressifs, posés sur des questions simples, faisant la part de la Parole sans la taire ou l’amalgamer, dans nos échanges et questions pour lesquelles chaque réponse, même discrète et simple, vaut une énergie sans pareille, parce que chaque réponse ou question est conçue comme matière de Vie pour créer un équilibre de Vie. C'est fondamental !
Bien sûr, cela irait moins vite, cela paraitrait moins efficace, mais quelle qualité en retour nous serait offerte !
En tout cas, je sais qu'en travaillant à donner de deux mains (Rév d'Arès xxviii/18), à point nommé comme une aumône pour nourrir et non pour séduire (20/2), je participe à l'action qui fait grandir ainsi l'énergie d'amour qui féconde la Vie, celle qui ne meurt jamais.
Si ce Bien vaut la beauté pour l'autre — il ne le banalise pas —, je sais que cela vaut potentiellement pour l'humanité, sinon, je me reprends et je travaille à nouveau pour qu'il devienne le Fond du Père.
Cherche ! nous dit le Père.
À ce rythme, mes actions sont encore éparse, ponctuelles, je ne sais pas tout — c'est difficile — et il se peut que mon pas ait été trop vif ou insuffisamment nourri, ou que cette certitude venue de la prière, de la réflexion soit perçue comme une agression : L'homme, le compte coule de lui (Rév d'Arès xi/4) Tu tombes, non ! combats ! (x/14)
Je ne sais pas tout, mais ce que je sais est que la réponse qui mène à la Vie n'est pas magie, que la réponse est dans la Parole et dans le prophète.
Alors, même s'il m'arrive de penser que je bricole, que mon faible lumignon est bien plus faible que je ne l'imagine, je me relève, prononce la Parole et je me bats pour avancer et construire le Bien en moi et autour de moi. Et si, par surcroit, la Lumière est là, douce, j'en suis discrètement heureuse.
Je reconnais que "mon Bien n'est pas encore le Bien auquel le Père destina Adam avant la Chute et que nous devons reconstituer."
Dans cet environnement de brutalité où rien ne semble être beau (Rév d'Arès 12/3), nous pouvons nous dire que la Lumière que nous cherchons est plus  proche que nous le pensons, en gestation de longue durée, ou derrière les nuages de nos pensées, de nos réflexions bonnes ou peut-être mal conduites, de notre tare tout simplement, et que ce qui compte absolument, c'est construire, construire par l'amour constant, librement, avec ceux et celles qui acceptent de construire durablement et librement sur le Champ du Père.
Merci infiniment , frère Michel, de nous aider à accomplir cette Parole lumineuse.
Merci au Père de nous avoir permis de nous aider par là même à supporter la difficulté de l'ascension, celle de vivre le vrai Bien qui, je le souhaite, sauvera un Jour notre humanité.
Danièle G. du Nord


Réponse :
Vous dites : "le temps du Père"... mais le Père n'a pas de temps. Il est hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
Cela n'est qu'un détail. Votre commentaire est certes un brin mystique, mais je sens dans mon âme ce qui l'anime, une foi qui n'est déjà plus la foi qu'ont en ce monde la plupart des croyants. Merci pour ce commentaire écrit dans un envol vigoureux de votre âme. Sur le nuage où vous étiez, peut-être sans même voir votre clavier, le Vent a soulevé vos mains sans que vous vous en rendiez compte et j'ai dû faire des corrections de ponctuation, de paragraphie et autres, mais ces syncopes du texte témoignent de votre émoi et je ne peux qu'aimer cet emportement de la main d'une grande croyante sur son clavier. Serions-nous seuls à souffrir du Mal qui dévore le monde, quand peu d'humains autour de nous ne semblent en souffrir ? J'ai dit :...ne semblent... car je suppose que ceux qui poussent des cris d'alarme sont aussi interdits d'expression dans les media que nous le sommes. Si ma supposition est juste, il est difficile de savoir combien se rendent compte de la pente sur quoi nous glissons. Ce monde va à l'abîme dans l'inconscience et la lâcheté.
Oui, il faut le changer (Rév d'Arès 28/7) !
Toutefois, dans la mission, tenez un langage plus simple, plus près des pauvres esprits de nos frères humains.


24sep15 168C45
Quand je lis votre entrée 168 : "Le Bien pour le Bien" et plus particulièrement cette phrase : "les pires malheurs n'empêchent pas l'humanité d'accroître le Mal et de réduire le Bien plus encore et donc le Bien ne prévaudra pas en étant le plus fort mais en étant autre chose", je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec ce que vous avez écrit dans 'Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", article " Pénitence" : "Ce n'est pas dénoncer ou interdire le mal qui supprimera le mal, c'est réussir à proposer un idéal de Bien concret, exemple à l'appui".
Cet idéal de Bien passera par la re-création de soi, "d'un nouvel homme" et se fécondera dans les petites unités humaines : "C'est dans des petites unités humaines que réapparaîtront les sacro-saints ferments du bonheur (Rév d'Arès 36/23), les Jardins (35/2) par milliers, ces nations qui se libéreront et qui reviendront vers le Plan Créateur (28/21)" — entrée 166 — La pénitence dispersera la masse.
Devenons cet idéal de Bien, devenons cette "nouvelle racine d'homme" et alors "le Mal et le Bien ne seront plus deux lutteurs aux prises" — Nous serons devenus autre chose : des créateurs, des inconditionnels de la Vie.
Un grand merci, frère Michel, pour la Beauté de cette entrée 168, et pour tout ce que vous écrivez qui ne cesse de nourrir notre volonté d'accomplir.
Marie-Christine L d'Ile de France


Réponse :
Je ne sais plus où j'écrivis... ou dis : "Qu'on m'attache à un mât comme Ulysse, si je flanche en entendant le chant des sirènes du monde ! Qu'à ce mât on attache le Bien en fait !" Depuis quarante ans j'encourage à chercher non la victoire du Bien mais son apothéose, que j'ai longtemps appelé son épiphanie, l'épiphanie du Bien, mais qui était beaucoup moins compris. Comme quoi, le choix des mots est souvent très importants, parce que les mots justes ne sont pas toujours les plus évocateurs.
Le Père me pardonnera de ne pas être le très bon prophète qu'il espérait en moi — allez savoir pourquoi Il m'a choisi  ! — pourvu que je guide mes frères et sœurs dans la quête du Bien, tellement plus importante que la victoire du Bien-lutteur sur le Mal-lutteur. Après tout, il a choisi en moi un guide comme les Galeries Lafayette choisissent un chef de rayon qui guide le client vers le bon choix. J'ai pensé qu'il avait tiré mon nom au sort dans un grand chapeau, mais non, il a pensé que je pouvais avoir des qualités de chef de rayon. C'est dans mes cordes.Et puis, quand on n'a pas de valeur, on la cherche, on en trouve un peu. Quand je vous lis et me réjouis de votre commentaire, sœur Marie-Christine, je me dis que je commence à acquérir quelque valeur. Alléluia ! Oui, nous sortons le Bien de ce que nous pensions être une guerre sans fin contre le Mal et le sortant des ténèbres de cette guerre nous le haussons dans la Lumière au niveau qui doit être le Sien, au niveau de l'Éternel.
Et moi j'ai envie de danser devant le Bien qui entre dans nos vies comme David devant l'Arche d'Alliance entrant dans Jérusalem.
Merci, sœur Marie-Christine, pour votre beau commentaire.


24sep15 168C46 
J'aime prier, j'aime missionner. Aucun mérite à cela, mon âme en a besoin comme mon esprit a besoin de réfléchir et mon corps besoin de respirer. Vous dites dans l'article "La Pommeraie" qu'en Éden le bonheur se voit "comme l'éléphant au milieu du gué", la prière et la mission sont dans cette vie mes petites lucarnes tournées vers la Lumière d’Éden.
Bien sûr, je ne suis pas satisfait de ma prière où mon esprit vagabonde trop souvent, de ma mission où je ne sais pas toujours bien établir le contact avec le passant, bien réagir à ses propos et à son attitude, mais je persévère dans la joie. Comme l'enfant qui enfourche son vélo, persévère malgré les chutes et finit par pédaler avec aisance et se réjouir de sa liberté de déplacement.
Enfant j'aimais prier malgré la cage et l'agitation que la tradition catholique place autour de la prière, j'arrivais à m'en évader. Jeune adulte, après avoir vaincu ma timidité naturelle, j'aimais aller à la rencontre de l'autre, cet inconnu, pour l'écouter, chercher à le comprendre et à l'aimer, d'où mes nombreux voyages "sac à dos". Donc dans ma pratique du Bien, même s'il faut parfois lutter contre la fatigue, la dispersion, je ne la ressens pas comme un lutte entre le mal et le bien mais comme ma vie qui continue dans la direction du bonheur.
Pour reprendre la belle formule de la commentatrice 168C30, je me "concentre totalement, entièrement, absolument sur ce que je peux  accomplir de la Parole librement et en conscience." Et je sais que d'autres vivent le Bien différemment, en priant ou en moissonnant moins ou pas du tout, et qu'ils seront peut être beaucoup plus justifiés que moi.
Ce fut une grande joie d'avoir été accueilli par l'Assemblée de Lille et d'avoir pu participer à la mission collective à l'occasion de la braderie. Nous avons utilisé en affiches et tracts un visuel sur la pénitence réalisé par notre frère Éric de Paris que je prévois de reprendre pour un tract personnel avec au verso le texte suivant :

LA REVELATION D'ARÈS est une Parole du
Créateur donnée à Arès (Gironde) en 1974 et 1977,
dans la continuité de la Parole donnée
à d'autres époques, à d'autres peuples, par
Mouhamad, Jésus, Moïse...
 
Que dit-Elle ?
 
L'Homme peut retrouver les sentiers du Bien,
se libérer des idéologies politiques, religieuses...
qui couvrent de ténèbres les masses qui les suivent.
 
Pour se sauver et en sauver d'autres, l'Homme doit
aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés
et peurs et restaurer l'intelligence du cœur
 
(puis à côté du visuel de la première page du Livre) :
C'est la pénitence selon
La Révélation d'Arès :
la volonté et la joie de
changer en Bien et de
moissonner d'autres pénitents
 
(puis mes coordonnées personnelles et les liens Internet)

Ce n'est pas génial, mais je me sens à l'aise avec cet outil de mission pour la rentrée apostolique et en écho de la commentatrice 168C38, je n'y vois pas de dualité entre bien et mal.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
J'aime bien le texte que vous prévoyez pour accompagner votre "visuel". Vous pourriez y ajouter, à la fin : "Suivez-moi!", car nous recherchons des âmes ou de futures âmes pour se joindre au petit reste.
Ceci dit, je ne comprends pas très bien ce que vous appelez un "visuel" sur un tract... Comment pouvez-vous montrer une vidéo sur un tract. Il s'agit, je suppose, de la vidéo d'Éric D. de Paris. Mais peut-être d'autre chose, par exemple d'une simple création graphique, car Éric en a faites d'excellentes.
Vous êtes un frère d'un grand courage spirituel. Vous ne menez pas votre vie spirituelle en catimini comme la plupart des croyants mais dans la simplicité ouverte de l'existence de quelqu'un pour qui ce monde n'a pas de place. Sortant d'une très grande école vous pouviez briller dans les fonctions de commandement dans l'industrie et vous avez choisi d'être un homme plus vrai, c.-à-d. plus près de sa réalité qui est d'être tout à la fois une intelligence intellectuelle et une intelligence du cœur. Le monde n'accepte pas cela — Voyez Teilhard de Chardin, Søren Kierkegaard et d'autres —.  Cela a inévi­tablement fait de vous quelqu'un qui n'étant plus ni aux ordres du roi noir ni aux ordres du roi blanc est devenu quelqu'un de tout à fait à part socialement et pratiquement.
Il y a dans La Révélation d'Arès des "blancs" que je m'explique parfois mal. Par exemple, pourquoi le Père demande à Jésus de ma parler de prudence mais pas d'audace... Il nous faut pourtant dans la mission de l'audace, comme il vous fallait autant d'audace que de prudence quand vous partiez "en voyage sac à dos". C'est ainsi que vous êtes allé en Inde, dans un monastère bouddhiste des contreforts de l'Himalaya, et récemment en Pèlerinage à La Mecque. Cette Macque où viennent de mourir (aux dernières nouvelles qu'écoute sœur Christiane) 715 morts dans une bousculade. Je tremble à la seule idée que nous aurions pu vous perdre de la même façon là-bas. Et bien sûr vous êtes chaque année en Pèlerinage à Arès, puisque vous demeurez à quelques centaines de mètres de là.
Merci, frère Antoine, pour votre grande fidélité. Je vous embrasse.


30sep15 168C47
Suite à votre réponse au commentaire 168C40 et en relisant votre entrée "le Bien pour le Bien", tout particulièrement les quatre premières phrases :

"Mon Noir et le grand Noir du monde, c'est pareil," dit l'entrée 167 du blog.
Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du monde.
Même si le bien que ma pénitene crée n'est déjà plus ce que le monde appelle le bien,
il n'est pas encore le Bien auquel le Père destina Adam avant la Chute et que nous devons reconstituer."

Ma réflexion me suggère cette proposition qui permet peut être de mieux percevoir la progressivité de la pénitence jusqu'à son but ultime, l'état apothéotique, le Bien avec un grand B.

Faites le bien pour le Bien, le Bien du monde, le Mal disparaîtra".

Je suis heureux de vous rencontrer prochainement sur Lorient ainsi que votre épouse sœur Christiane.
Éric G. de Bretagne-Sud


Réponse :
Je suis désolé, frère Éric, de ne pas avoir répondu à votre commentaire à Lorient. Je n'y ai pas pensé.
Je trouve bonne l'idée que vous suggérez ici et je la simplifierais encore. Je dirais seulement :
"Faites le bien pour le Bien, le Mal disparaîtra" ou "...le Mal disparaîtra de lui-même".
Merci pour ce commentaire.


30sep15 168C48
Bonjour Frère Michel.
En restant dans l'esprit du commentaire 168C35, le Noir- le Mal ( le café ) - Le Blanc- le Bien ( l'Eau ) ne pourrait t'on dire :

"Seul le Bien pour le Bien submergera le Mal"

Mes meilleures pensées.
Bernard C. du Canton de Genève '(Suisse)


Réponse :
Merci, frère Bernard, c'est une bonne idée.


30sep15 168C49
Nabi,
je voudrais vous faire part d'une réponse d'Albert Einstein à son professeur, alors qu'il était encore sur les bancs de l'école, l'équivalent de la primaire en France.
Professeur : "Je vais vous prouver que si Dieu existe,c'est un Dieu méchant. Dieu a-t-il créé toutes choses ? Si Dieu a créé toutes choses, il a aussi crée le mal. Cela signifie que Dieu est méchant."
Einstein ;  "Excusez-moi, professeur, le froid existe-t-il ?".
Professeur : "Quelle question ! Naturellement qu'il existe. N'as-tu jamais eu froid ?"
Einstein : "En fait, le froid n'existe pas, selon les lois de la physique, ce que nous considérons comme froid est en réalité l'absence de chaleur. Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?"
Professeur : "Évidemment qu'elle existe !"
Einstein:  "Vous avez tort, Monsieur le Professeur. L'obscurité est juste l'absence de lumière. Nous pouvons mesurer l'intensité de la lumière mais pas de l'obscurité."
Le Mal n'existe pas, c'est comme l'obscurité et le froid. [Le Mal est juste l'absence de Bien].
Dieu n'a pas crée le mal, le mal est le résultat de ce qui arrive lorsqu'on n'a pas l'amour dans son cœur.
Donc par analogie, ainsi qu'on ne combat pas l'obscurité pour avoir la lumière, on ne combat pas le mal pour avoir le bien.
Plus il y a de lumière et moins il y a d'obscurité et plus il y a de bien et moins il y a de mal.
Je vous embrasse tendrement et ma tata Fifine se joint à moi , elle qui vit maintenant de l'autre côté de la barrière.
Patrick V. dit le Corse


Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui compare le Bien à la chaleur et à la lumière.
"Le Mal est l'absence de Bien". Belle métaphore !
On pourrait ainsi dire à la suite de ma réponse 168C40 : "Le Bien ne vainc pas le Mal ; il le remplace."
Mais est-ce pour le rustre ou le profane aussi clair que nous le souhaitons ?


30sep15 168C50
Mikal a le Blanc ; voilà le Retour! (Rév d'Arès xLv/25).
​Sans vous je n'aspirerai pas au Blanc, je me contenterais, sans même m'en rendre compte, de mes réflexes religieux.
Merci pour cette très lumineuse entrée qui verse dans mon cœur et mon âme l'Eau pure de la Vérité et de la Vie spirituelle​.
"Le bien pour le Bien" éclaire mon faible lumignon d'un bout à l'autre et soulève une prise de conscience profonde, non perçue jusqu'à ce jour, de la liberté absolue que Dieu laisse à l'homme, jusqu'à le laisser choisir "d'aimer" faire le mal.
Je me souviens que vous aviez dit lors de votre enseignement à Paris en 1996 quelque chose comme: "J'avais très vite perçu que Dieu me plaçait devant un enjeu de taille, faire passer les hommes de leur système, qu'ils ne pratiquent pas sans plaisir, au Système du Père pour lequel ils sont faits". À l'époque, je ne comprenais pas la profondeur de cet enjeu: changer de nature par une métamorphose lente de sa personne vers l'homme du temps qui vient.
Je relisais cet été plusieurs de vos écrits dans "Le Pèlerins d'Arès 1989" et "Le Pèlerin d'Arès 1990" et, plongeant en eux et en moi, je me laissais transporter par votre intelligence.
"Le Bien pour le Bien" me renvoie à deux d'entre eux. "La Pommeraie ("Ce que tu auras écrit", Le Pèlerin d'Arès 1989), dans lequel il n'est question ni de rivalité, ni de lutte ou de sacrifice, mais de contraste, de crise et d'équilibre. Je cite quelques phrases : "Tout est contraste. Le contraste structure la Création. D'abord il y a le chaos, la crise des crises. Le Créateur revient dans le chaos, l'aime, lui parle, l'équilibre s'y fait... Puis Dieu vient dans l'ombre, aime sa suavité, lui parle, la lumière éclate au milieu d 'elle... etc." (p.216) et plus loin "La raison d'être d'Adame et d'Haouha est dans le bonheur et la puissance. Leur pouvoir de créer est libre, dans le sens de l'équilibre ou dans celui de la crise. Donc leur chute ne vient pas d'avoir recherché bonheur et puissance... mais d'avoir librement déterminé le bonheur et la puissance dans un sens critique" (p228).
Et dans "Vertu" ("Ce que tu auras écrit", Le Pèlerin d'Arès 1990) qui me situe dans un état absolu : Je suis entrée dans le Bien ou je n​'y​ suis pas entr​é​e​. ​​Je cite quelques phrases  "Le vertueux ne s'observe pas, il vit au sens le plus fort. Il vit de Dieu en lui" (p.66); et plus loin "Le vertueux est entré dans la voie de Dieu, la voie du Bien... ", puis encore ceci : "S'il me manque un constituant, je ne suis pas entrée dans la Voie de Dieu... J'ai au mieux commencé mon ascension, mais je reste en vue de la vallée grasse (26/4)... La vallée grasse, c'est mon hésitation ou ma résistance à m'emplir de la divine image et ressem­blance qui ne peut être partielle, qui comme la grossesse est ou n'est pas. Si quelque chose de la vertu me quitte, je ne perds pas un peu de vertu, j'avorte. Dieu sorti de moi ne m'abandonnera pas et je ne l'abandonnerai pas, mais le mode relationnel sera tout différent ; il redeviendra religieux." (p.68).
En 1977​,​ ​Dieu parle peu de Lui et ce qu'Il dit est absolu : J'ai. Je suis (Rév d'Arès ii/1), Je crée mille nouveaux soleils (xxii/12).
Le Père m'a fait à son Image et Ressemblance.
Quand je l'écoute, mon âme n'aspire qu'à se faire Dieu ; par elle, mettre mes pas dans Les Pas du Père​ (Rév d'Arès 2/12)​, me faire Dieu ​(2/13)​ ​est un état naturel, comme respirer l'air est naturel. ​T​oute rivalité disparaît ; le mal disparaît par l'envie du Bien qui m'aspire à m'en remplir, à Le servir, à m'y féconder et Le rendre fécond.
Je crois que la Promesse du Royaume du Père repose sur une dynamique de Vie créatrice, ​génératrice de miracles et de Merveilles​ qui attendent pour nous combler​, ​sur un mode de relations complètement différent et si sublimes que si nous avions ​l​es yeux​ pour voir, nous tomberions dans une grande honte de pécher encore!
Ma Volonté est qu'il [l'homme] cesse d'être pécheur (Rév d'Arès 30/10). Quatre générations ne suffiront pas pour retrouver l'Oasis (24/3).
Nous avançons comme des aveugles à la nuque raide et après 2000 ans de religion, nos âmes pâlichonnes peuvent mesurer leur chance d'exister à la Lumière de la Parole d'Arès, guidées par votre haute conscience de votre prophétisme créateur et libérateur, les rives lumineuses du Bien que vous vous êtes forgées en vous en faisant de votre vie une vie pour Dieu, une vie de bonté, de pénitence et de piété (Rév d'Arès 36/19). Merci Mikal.
Je vous embrasse de toute ma grande affection fraternelle ainsi que sœur Christiane pour qui j'ai tout autant de chaleureuses pensées pleines de gratitude et d'émerveillement.
Anne-Claire B. d'Ile de France


Réponse :
Très beau commentaire pour lequel je vous dis mille mercis, sœur Anne-Claire.


30sep15 168C51
Je n'ai pas beaucoup fait de commentaires sur ce blog depuis qu'il existe et je le regrette fort. Je n'ai pas l'écriture facile comme l'ont beaucoup de nos sœurs et frères. Je vis pourtant par le cœur tout "ce que tu auras écrit" et la compréhension de vos conseils est tout à fait claire pour moi.
Je voulais cependant apporter une idée au sujet du Bien et du Mal en essayant de ne pas les opposer :

"Portez le bien en vous et le mal disparaîtra,
ou bien :
" Vivez du Bien et le Mal disparaîtra".

Je vis encore aujourd'hui l'opposition bien/mal dans mon corps qui lutte contre la maladie et pourtant je suis sûr depuis cette entrée que si je porte le Bien (tout autre) en moi ou si je me laisse vivre du Bien, le Mal, la maladie donc, disparaîtra, comme dans le monde qui aujourd'hui est malade du Mal.
Nous avons donc à reconstruire notre corps par le Bien, chaque cellule, chaque atome, chaque pensée, chaque parole et chaque acte.
J'espère que cette courte réflexion pourra avoir un quelconque intérêt si ce n'est pas le cas ne perdez pas de votre temps précieux à la publier.
Je reste à jamais derrière vous, Juste Prophète (Rév d'Arès xxxvii/2)
Merci pour votre enseignement permanent, nous avons beaucoup de chance d'être vos contemporains.  
Thierry B. du Pays Basque


Réponse :
Je suis très heureux de recevoir un commentaire de vous, frère Thierry, qui êtes généralement très discret.
"Cette courte réflexion" ne se réduit pas du tout à "un quelconque intérêt" et je ne perds pas mon "temps précieux à la publier. Ce sera, je le pense, la même chose pour tous les lecteurs du blog.


30sep15 168C52
Votre entrée lumineuse redonne un souffle à ma pénitence.
Votre réponse à mon commentaire 167C71  m’avait fait réfléchir à cette rivalité Bien/Mal et m'avait renvoyée à moi-même.
Ne voulant pas ressembler à Jeanne d’Arc vainqueur des Anglais ou à st-Georges terrassant le dragon je me suis remise en question car bien souvent je suis dans cette lutte Bien/Mal.
Comme l’exprime notre frère Guy de Belgique, j’ai souvent en tête votre phrase de l’article Pénitence : "Vos péchés, vous y pensez trop."
Vous dites dans votre entréee 168 : "Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1" Par cette nouvelle entrée je comprends mieux ce que Jésus voulait vraiment dire par sa parabole du vin nouveau mis dans de vieilles outres ou celle d’une pièce d’étoffe nouvelle sur un vieux manteau (Matthieu 9/17). Je comprenais bien  qu’on ne peut pas rester inchangé avec une Parole neuve mais il y a quelque chose que je n’arrivais pas à bien saisir dans cette parabole (je complique peut être les choses). Jésus appelait à être et à vivre d’une façon radicalement nouvelle. Être le Bien tout simplement. Simple, mais c’est encore loin pour nous. Oui vous nous avez déjà encouragés à chercher non la victoire du Bien mais son apothéose, et je suis bien un faible lumignon, vous ne vous lassez pas de nous parler, de nous emmener vers la Lumière.
Le Tout Autre vous a vraiment bien choisi, quelle patience et quel amour vous avez ! Comme le Père qui est infiniment patient et aimant.
J’aime votre formule "Faites le Bien, le Mal disparaîtra !" Je missionne avec un tract ayant comme accroche "Le Bien seul vaincra le Mal" et depuis cette nouvelle entrée j’ai modifié ma façon d’aborder les gens dans la rue en disant; "Le Bien seul fera disparaitre le Mal."  Mais je préfère votre phrase. Ayant missionné aujourd’hui trois musulmans, deux jeunes hommes et une jeune fille, séparément,  les trois m’ont parlé du combat contre le mal. Cette notion de rivalité est très ancrée chez nos frères croyants. Nous sortons radicalement de la religion.   
Merci infiniment cher prophète.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain


Réponse :
Grand merci, sœur Marie-Odile, pour ce beau commentaire. Je suis heureux que cette entrée vous permette de faire évoluer votre moisson comme elle le permet à beaucoup d'entre nous.


30sep15 168C53
Je me sens poussée à essayer de rendre plus accessible la Parole donnée à Arès, même si je ne suis probablement pas la mieux placée pour réaliser cela.
Je ne sais pas du tout si La Révélation d'Arès peut percée par l'Internet, mais toucher quelques personnes de plus serait déjà bien (de mon côté j'ai régulièrement cherché Dieu sur internet).
Je n'ai pas l'illusion de vouloir tout révolutionner, je suis plus comme un jeune berger parcourant la montagne qui en profite pour dégager quelques broussailles encombrant les ruisseaux, pour que l'eau s'écoule plus abondamment.
Je vous demanderais conseils avant de placer toute nouvelle page présentant La Révélation d'Arès sur internet.
Bon voyage en Bretagne,
Rachel-Flora G. du Jura


Réponse :
Merci pour vos vœux de bon voyage en Bretagne. J'en suis revenu. Tout s'est très bien passé et j'ai vu là-bas une mission qui ne cessait pas d'intensifier sa lumière spirituelle et de grandir en nombre. Je suis heureux de vous voir vous-même en recherche d'efficacité.


30sep15 168C54
Notre sœur Thérèse M. a vu La Révélation d'Arès mise en avant à l'espace culturel du Leclerc d'Arès (voir photo jointe).
Ce présentoir est à l'entrée juste derrière les caisses et elle ne passe pas inaperçue à côté des auteurs régionaux.
Ce revirement de situation s’explique-t-il par une forte demande depuis que nous avons démarré la mission locale ?
J'ai aussi constaté qu'à la maison de la presse à Arès, elle avait maintenant son propre présentoir !
Est-ce que Chantal pourrai (re)-essayer de la placer à la maison de la presse à Andernos ?
Meilleures pensées fraternelles
Daniel C. d'Arès en Aquitaine
Révélation d'Arès chez Leclerc


Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous informer de la mise en évidence de La Révélarion d'Arès sur les étagères de livres chez Leclerc et à la Maison de la Presse à Arès.


30sep15 168C55
Prophète Mikal, est-ce le problème à votre œil (souci qui dure) qui vous a inspiré de regarder "Blindness" ou est-ce ce film qui vous a renvoyé à votre problème de cécité ? La cécité ne nous renvoie-t-elle pas à notre problème de conscience ?
J'avais moi-même, pour les raisons que vous invoquez, apprécié le thème de ce film. Mais les Pèlerins d'Arès à qui j'avais prêté le dvd l'ont trouvé nul (maintenant, je suis sûr qu'ils vont le trouver génial). Oh mystère de la conscience !
"Des mots pour des mots" représentent-ils le bien pour le bien ? Car je ne vois dans cette entrée que des mots.
D'abord qu'est-ce que le Bien ? N'est-ce pas cette volonté de Dieu qu'Il demande que nous accomplissions ? Car ce ne sont pas ceux qui crient Seigneur, Seigneur ! qui seront sauvés, mais ceux qui feront la volonté du Père (Matthieu 7/21).
La base de cette volonté n'est-elle pas inscrite à travers trois points essentiels : La force de pardonner, de se débarrasser de nos préjugés et celle d'aimer ? Ce ne sont pas des idées du genre: "Oh, je pardonne" ou "Oh, j'aime mon prochain", ou encore: "Oh, ne t'inquiètes pas car Oh, je ne te juge pas". Foutaises ! Ces trois points ont un sens existentiel profond pour notre vie équitable et durable en société. D'ailleurs, je crois aujourd'hui que cette logique devient de plus en plus accessible aux non-croyants qui réfléchissent plutôt qu'aux "croyants" qui se planquent derrière la Parole de Dieu. C'est exactement pour cette raison que je trouve le pari de Pascal hautement spirituel. Pourvu que les croyants puissent être capables de se mettre dans la peau des non-croyants et vice et versa. Au lieu que chacun reste dans sa petite case (surtout celle des soi-disant "élus").
Qu'est-ce que pardonner ? Au-delà du fait de se libérer soi-même du poids de la rancœur, produit de la "vengeance sans fin", c'est permettre à l'autre de se libérer aussi en ne le figeant pas dans sa profonde ignorance. Car l'être humain vaut souvent plus que son ignorance. Vous-même aviez dit lors d'un atelier : "Pardonner, c'est dire à l'autre qu'il existe, c'est lui dire qu'il est plus que la faute qu'il a commise."
Qu'est-ce qu'aimer ? C'est être capable de s'identifier à l'autre. Une démarche existentielle rarissime que je n'ai pratiquement jamais croisé pendant quinze années au sein du mouvement des Pèlerins d'Arès.
Qu'est-ce que ne pas juger ? C'est cette acceptation et la compréhension de la différence avec l'autre qui nous effraie tant. Purée !  J'en ai soupé du rejet au sein du mouvement des Pèlerins d'Arès. Mais que je n'en sois plus est sûrement pour le mieux car, comme vous le dites, j'aurais peut-être été davantage une source de division plutôt que d'union.  
Je suis profondément désolé de vous dire que, lorsque je lis la plupart des commentaires, je n'y vois qu'une profonde hypocrisie ou bien une cécité nous entraînant chaque jour un peu plus dans le monde des ténèbres.
Vous parlez d'un "nouvel homme". Nouvel homme est synonyme, d'après moi, de "nouvelle vie". Et dans cette nouvelle vie "la beauté est servante du bien". Qui, parmi les pèlerins, prend le risque d'une nouvelle vie (parfois "hors la loi") pour se mettre, dans son habitat ou dans son choix professionnel, au service de la beauté ? Je n'en ai croisé aucun en quinze années.
Qui vit selon le principe existentiel de M.Gandhi : "Vivre simplement pour simplement laisser les autres vivre" ? Pratiquement personne. La très grande majorité, dans ses peurs et excuses (= le mensonge à soi-même), malgré croyance et discours, accumule des biens matériels (au nom de la sécurité pour eux-mêmes ou celle de leurs enfants). Les autres n'ont toujours pas compris que le problème n'est pas l'argent ni la propriété, mais l'usage qu'ont en fait (c'est-à-dire le partage = équité). Etcetera Etcetera.Etcetera. Où se trouve le bien effectif dans tout cela ? Nul part sauf dans les mots. Mais "Tu ne te lasseras pas de leur parler".
Le bien pour le bien, dîtes-vous ? Faîtes le bien et soyez créateur de beauté sans vous préoccuper du mal. C'est-à-dire sans vous inquiéter de ce que le système en dira. Il vous combattra car le bien n'est pas rentable (tel en est de la paix). Donc il ne vous donne pas le choix de combattre. Dieu, Lui-même, ne dit-Il pas : "Combats !" [Rév d'Arès x/19]. Et si tu dois combattre avec ton mal intérieur n'en est-il pas de même avec le mal extérieur ?
Par contre, je ne comprends pas :  "Le Mal est un système que l'homme est libre de créer, le Bien un autre système pour lequel Dieu a créé l'homme".  Je ne savais pas que Dieu a créé l'homme pour un autre système. Même si celui-ci est le Bien. Je croyais que nous avions été créé pour la Création.
Mais ne prenez pas garde à mes propos puisque comme vous le dites vous-même : "Le problème que vous me posez et qui me fait douter que vous soyez des nôtres, est que vos idées propres semblent marquer votre mission et donc faire d'elle autre chose qu'un simple appel à la pénitence." (réponse 166C46). Peut-être préférez-vous un leitmotiv sur la pénitence sans approfondissement existentiel sur le sujet ? Peut-être pensez-vous que cet approfondissement est source de division ?
Frédéric M. d'Aquitaine  


Réponse :
Frère Frédéric, ce commentaire m'attriste beaucoup. Personne ne discute votre façon très négative de voir les Pèlerins d'Arès, elle est votre droit. Que pourriez-vous faire en effet avec des croyants du "rejet" desquels vous avez "soupé" et chez lesquels vous n'avez "pratiquement jamais croisé pendant quinze années au sein de leur mouvement" des êtres aimants, des Pèlerins d'Arès qui ne représentent qu'un agglomérat "d'hypocrisie".
Je ne partage pas du tout votre point de vue concernant les Pèlerins d'Arès. Mes frères et sœurs sont certes tous des pécheurs, des êtres imparfaits, car la pénitence est un labeur lent, mais j'affirme qu'ils sont tous en ascension.
Au reste, mon frère, qu'attendiez-vous en nous rejoignant : des hommes et des femmes qui vous aiment ou des hommes et des femmes que vous aimeriez, quelles que soient leurs défaillances. Le Père par la voix de Jésus ne dit pas: Sois aimé de ton prochain ! Il dit: Aime ton prochain ! Dans notre grande famille arésienne vous étiez là pour aimer sans attendre de réciproque. Que croyez-vous ? Que je suis l'aîné pour être aimé des frères et sœurs cadets ou pour les aimer ? Le Père dit : Certains t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas (Rév d'Arès 16/3).
L'amour
se donne et s'il veut recevoir la réciproque il n'est pas l'amour, car personne ne sait d'avance ce qu'est la réciproque que vous attendez, personne ne sait ce qu'est la réciproque qu'attend l'autre.
L'amour
n'est ni un échange ni un marché affectif, il est l'amour, car notre Père du Ciel nous aime tous aussi exécrables nous sommes envers Lui. De la même façon le Bien ne s'échange pas avec le Mal, il est le Bien pour le Bien.
Ou bien vous faites l'âne en espérant que vos braiments nous feront souffrir ou bien vous n'avez rien compris.


30sep15 168C57
Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée qui pour moi tombe à un moment important, car ma réflexion se trouvait bloquée sans que je sache pourquoi.
Je luttais et de ce fait cette lutte n’en finissait pas.
Cette entrée m’a donnée la paix que je cherchais : Le Royaume des Cieux est en nous comme un trésor : [Matthieu 13/44] Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ.
Cela devient très clair ; c’est en fin de compte redevenir Image et Ressemblance dans une plénitude de soi. De ce fait l’amour redevient naturel, la Vie c’est à dire la vraie vie avec Dieu en soi. La vertu, être enceinte ou pas comme vous le disiez dans l’article vertu du pélerin 1990 et comme vous le dites dans l’entrée du blog un état en soi.
Merci, l’enseignement que vous donnez est une source qui vient de la Montagne Sainte. Alléluia !
Chantal M. Pays de la Loire


Réponse :
Merci, frère Chantal, pour ce beau commentaire. Je suis heureux que cette entrée vous ait permis de débloquer votre réflexion et de vous aider à avancer.


30sep15 168C58
Votre enseignement nous propulse au-delà de nous-mêmes, nous permettant de mieux sentir la profondeur présente dans la Parole.
Grâce à cette nouvelle entrée qui développe la précédente, nous pouvons encore mieux sentir qu'il nous faut nous échapper de toutes les "oppositions" apparentes de la Parole.
Nous sommes à peine sortis d'un monde religieux, donc binaire, pour nous ouvrir à l'intelligence spirituelle et c'est une découverte  pour nos âmes.
Nous cheminerons tous ensemble, athées, croyants... et nous y arriverons, car nous sommes des Fils de Dieu.
Aujourd'hui la naissance de la conscience d'être fils du Père permet de ressentir l'avenir d'un monde de Bien, car, en nous, quelque chose de cette  réalité commence à poindre.
Comme je me perçois, je pense et invente le monde. La Parole et votre enseignement arrosent en chacun de nous son petit jardin, il grandira patiemment vers la Lumière.
En 2014, j'ai travaillé sur un badge à porter et à offrir à ceux qui se sentiraient en affinité de projet pour un "monde changé par le Bien". La phrase sur le badge disant : "Choisis le Bien".
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain


Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire. Je vois que nombreux sont ceux que ce blog aide à avancer.


30sep15 168C59
C'est un peu la suite de mon commentaire 168C7 que je vous transmets ici.
C'est pour vous signaler que le film documentaire "Human" de Yann Arthus-Bertand va être diffusé le mardi 29 Septembre sur France 2 à 20h55. Il a été réduit à 2h15.
Frère Michel, je voulais vous dire que la cette beauté qui transparait au travers de tous ces visages de tous les pays de notre terre ,c'est celle de leur fond intérieur. Ils peuvent vous paraitre tous laids, mais il y a de la beauté en eux, pas en tous, parce que il y a des témoignages vide de spirituel, mais beaucoup transportent en eux le spirituel. Ce sont nos sœurs et nos frères du grand Champ à moissonner. Certains sont au delà du Champ !
Sortir de la dualité du bien et du mal afin de Vivre en état de "Bien pour le Bien" en conscience.
Être habité de Dieu en permanence.
S'embraser de Son Amour pour les hommes,nos frères comme Jésus s'habita de cet Amour là (Rév d'Arès 32/3)
S’imprégner de l'Amour de Dieu,comme vous vous en imprégnez pour nous enseigner Son Amour afin qu'Il nous habite.
Patricia C. des Hautes-Alpes


Réponse :
Merci de signaler le film "Human" à la Télévision hier soir. Je n'ai pas pu voir ce film, je rentrais de Bretagne, mais des frères et des sœurs l'ont pu très probablement.
La combinaison des humains, aussi variés soient-ils, n'est ni mathématique ni statistique, elle fait apparaître une Vérité plus profonde que la vérité du nombre. Elle n'est pas une addition d'humains, mais une création permanente. C'est, je suppose, ce que laisse apparaître ce film "Human" que vous avez tant aimé.


30sep15 168C60 
"Le Bien pour le Bien" est un beau cadeau pour ma mission et il résout un paradoxe qui m’a tracassé durant plusieurs années.
En effet, souvent j’étais mal à l’aise d’expliquer ou de montrer à l’extérieur mon comportement qui se voulait pacifique et en même temps à l’intérieur de moi je luttais contre mes péchés, que je me représentais sous forme de figurines, avec une violence extrême. Et si ces figurines prenaient  parfois des visages humains, que je mettais en morceaux pour éviter de pécher dans l’intention de les aimer...
Vous vous imaginez le schéma pénitentiel délirant dans lequel je m’étais installé. Parfois j’en parlais à des personnes en espérant les intéresser de la sorte à ma mission — en ne leur disant pas tout certes —, mais sans succès. La lutte intérieure suscitait plutôt des réactions sceptiques du style “Ah bon, mais tu vis bien avec ça ?”
Sur le plan de la mission, je note depuis dix jours le changement qu’a amené votre entrée. C’est plus léger d’aborder les gens avec cet état d’esprit qui n’est pas si éloigné d’avant mais qui fait plus envie parce que parler d’un autre modèle de société spirituelle et le mettre en relief rend ma mission plus intéressante et suscite chez des personnes que j’avais déjà missionnées sans succès, une autre écoute.
L’effet que me produit votre entrée et que je bredouille avec mes mots produit un effet plus synthétique et mieux capté en apparence du moins. L’aspect du dépassement est certes toujours là, mais il est en toile de fond, donc ce côté qui peut-être paraissait moral du bien et du mal laisse la place à quelque chose qui est d’abord plus facile à exprimer et plus visible pour le missionné parce que plus haut  (Rév d’Arès xLvii/11) et plus fort, et je me sens mieux avec ça.
Ce matin, je me suis même dit que ça pourrait mieux passer comme perspective dans le cas où nous côtoierions la politique. Je crains moins pour le coup les opportuniste qui pourraient nous infiltrer car notre message qui nécessitera un minimum de 4 générations prendra assez de temps pour dégoûter ces mêmes opportunistes ou pour les en imprégner (Rév d’Arès xix/20).
Ceci dit j’ai passé un très bon pèlerinage en août au milieu de la forêt arésienne des frères et des sœurs et je trouve que tous les efforts que vous avez faits depuis des années ont fait germer de très belles personnes dans notre mouvement. Je vous aime.
Tobie de M. de Genève (Suisse)


Réponse :
Merci, frère Tobie, pour ce commentaire émouvant. Lorsque deux êtres ont une relation spirituelle, leur rencontre se fait par des mots, dits ou écrits, mais c'est autre chose qui passe. Ainsi votre commentaire fait-il passer quelque chose que je ressens, parce que je saisis bien sans pouvoir l'exprimer pourquoi après le passage de cette entrée "Le Bien pour le Bien" quelque chose a changé dans votre mission. C'est ce "déblocage" dont d'autres commentateurs parlent. Une relation purement utilitaire ou purement intellectuelle n'est pas spirituelle, elle ignore les droits et les attentes de l'âme.


30sep15
J'étais en voyage et je suis resté quelques jours sans wifi, recourant à mon seul téléphone Galaxy et son écran vraiment petit pour mes yeux. Maladroit, j'ai perdu un certain nombre de commentaires. Ceux qui m'ont adressé des commentaires entre le 25 et le 29 septembre et qui ne se retrouvent pas ici peuvent-ils me les renvoyer ? Merci.
Michel Potay, le blogger


01oct15 168C61
Si j'ai compris :
Il faut soi même incarner le Bien pour lui permettre se répandre.
Plus simple :
Pour bien faire le Bien, il faut être le Bien.
Géopolitique :
Si des êtres de Bien se répandent, le mal aura moins de place.
Sir Anneaux


Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, Sir Anneaux [Cyrano], mais j'aime beaucoup ce commentaire. Merci pour lui.
Il y a une bonne idée là-dedans !
Je dirais plutôt dans le même esprit : ¨Pour répandre le Bien, soyez le Bien !


01oct15 168C62
Sous les diverses inspirations des commentaires et dans la recherche d'une formule pouvant frapper les esprits, pour la réalisation d'une vitrine, d'un tract, voici deux propositions, une, en trois mots, une, en sept mots .

    " Sois Apothéose du Bien "

    "Faites du Bien l'Apothéose de votre vie".


Apthéose du Bien 1Apotheose du Bien 2

Didier Br. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Didier, de ces deux idées pour proposer aux personnes de rencontre de s'identifier au Bien.


01oct15 168C63 
Islam and The Way to Heaven with Satsuma Angel and 27 friends
Son of Adam! You are nothing but a number of days, whenever each day passes then part of you has gone.

To realize the value of ONE MINUTE, ask a person who has missed the train.!!!
To realize the value of ONE SECOND, ask a person who has avoided an accident.!!!
To realize the value of ONE MILLI-SECOND, ask the person who has won a silver medal in the Olympics.!!!

Narrated Ibn 'Abbas:
The Prophet said, "There are two blessings which many people lose: (They are) Health and free time for doing good."
Fuite du tempsTraduction par le blogger :

L'Islam est le Chemin du Ciel.
Fils d'Adam ! Tu n'es autre qu'un certain compte de jours, chaque jour qui passe une partie de toi s'en va.


Pour comprendre ce que vaut UNE MINUTE, demande à quelqu'un qui a raté le train !
Pour comprendre ce que vaut UNE SECONDE, demande à quelqu'un qui vient d'éviter un accident !
Pour comprendre ce que vaut UNE MILLISECONDE, demande a quelqu'un qui a gagné une médaille en argent aux Jeux Olympiques !

Ibn Abbas raconte ceci :
Le Prophère a dit: "Voilà deux bienfaits que manquent beaucoup de gens: La santé et le temps de faire le bien."


Satsuma Angel et 27 de ses amis au Moyen Orient


Réponse :
I like this entry much, particularly the Prophet's words: "There are two blessings which many people lose: Health and free time for doing good." Man's life is a span of time between birth and death, indeed, but on his death day Heaven will not open in front of him if he has failed to do good... to be Good himself.

Traduction :
J'aime beaucoup cette entrée, particulièrement les parols du Prophète [Muhammad] : "Voilà deux bienfaits que manquent beaucoup de gens: La santé et le temps de faire le bien." La vie de l'homme est une durée de temps entre naissance et mort, mais le jour de sa mort le Ciel ne s'ouvrira pas à lui s'il n'a pas fait le bien... s'il n'a pas été lui-même le Bien.


01oct15 168C64 
Voici un message adressé à frère Louis-Marie J. de Belgique :

Cher Louis-Marie,
J'aimerais que tu envoie au frère Michel par e-mail "Le mouvement d'ascension de la pénitence" car je lui ai dit que c'était un outil didactique formidable et que les gens comprennaient bien.
Merci d'avance.

Guy B. de Begique

Ascension par la pénitence


Réponse :
Merci, mon frère Guy, de m'avoir fair parvenir ce dessin qui illustre de façon claire le "Mouvement d'Ascension de la Pénitence", que j'appelerais plutôt "Mouvement d'Ascension par la Pénitence", mais cette précision grammaticale ne correspond peut-être pas à votre pensée.
C'est en effet "un outil didactique formidable" que "les gens comprennent bien".
Votre mission s'est dotée là d'un dessin fort utile.


02oct15 168C65
J'espère que vous allez bien et que mon mail ne sera pas inopportun.
J'ai réfléchi un long moment avant de vous écrire, en apportant la correction au mot mal écrit sur mon dernier courrier (courrier papier de fin Août)
Il s'agit d'intranet et non de zutronet sur ce courrier.
Je crains de déranger mon aîné, si c'est le cas, laissez cela de côté ce n'est pas grave je réfléchirai autrement, mais je ne peux censurer une démarche qui pourrait être utile à notre groupe
et vous permettre- éventuellement d'être parmi nous, en temps voulu.

La cause :
Nos frères utilisant internet assez souvent.
Depuis octobre 2014
Les échanges ont été longtemps difficiles,
fructueux pour ceux qui sont invités à ces communications traitées en amont :
donc trois ou quatre (parfois) qui communiquent aux autres.
Chacun croit que l'autre a dit aux autres et surtout transmis les questions posées ; les jours passent et la communication ne s'est pas faite, il y eu beaucoup de vides — heureusement le Père, Sa Main, vint protéger l'Enfant... la Grâce.

Les perspectives et buts recherchés:
Une transmission honnête et visible à la portée de chacun et de tous ceux et celles qui acceptent un travail en plateforme.
qui amènerait de ce fait,
la nécessite d'une préparation claire et lisible par tous, de préférence aux échanges "in life"souvent formulés dans un échange "zapping" ou en cc (copié/collé)
ce qui démystifierai complètement les "les bonnes raisons" laissées au compte de l'outil ou à un responsable lambda (le noir)
et permettrait donc
un échange courtois que l'on pourrait nourrir à l'extérieur plus positivement

Pour préparer une Moisson plus approfondie
dont la Beauté (12/3) liée à l'entente de base (celle du groupe local) qui prendrait soin de ne pas perdre les perles à l'extérieur,
le projet serait protégé, comme un fruit délicat (tant que le travail à sa bonne fécondité en amont serait entrepris) pour la diffuser à point nommé — Je réfléchis à ce sujet en ce moment pour les enfants adolescents —
portant votre voix (Rév d'Arès ii/17) telle que la voix de fer (iii/3), en nous et entre nous
tout comme lors de la préparation à votre passage et lors de vos brefs mails après
comme à Paris, Lorient, Tours, etc.
Ce, afin que votre voix (Rév d'Arès vi/6) s'élève spécifiquement dans notre assemblée (8/1) locale pour servir sa Moisson propre.
Notre frère Vincent L. est partant pour m'aider à mettre en place cet outil qui sera géré par celui ou celle qui le souhaite et disponible après si cela pose problème ! C'est toujours une question de disponibilité à honorer sans entraver la vie privée: les uns sont retraités, les autres travaillent
Je m'exprime peut être mal et vous demande de bien vouloir me pardonner ces précisions peut -être superflues.
Je vous remercie pour l'attention que vous apportez à ma démarche.
Danièle G. du Nord


Réponse :
Très riche en vie spirituelle mais très introspective, ma soeur Danièle, vous n'êtes pas toujours bien comprise, je sais.
Mais je pense que vous n'êtes pas hermétique pour tout le monde.Ceux qui voient en vous y trouvent une grande lumière.
Voilà pourquoi je publie votre eMail tel quel, pour que ceux qui savent en soulever le couvercle, y puisent.
La science moderne nous a apporté quantité de connaissances concernant la physiologie, l'histoire, la géographie, la médecine, les mathématiques, etc., mais n'a pas rapproché l'homme de l'homme, parce qu'elle n'a pas vu que l'autre n'était pas un objet à observer, à éduquer, à soigner, mais un autre soi-même sous des formes psychiques et physiques variées.
Nous regardons l'autre comme une terre étrangère que nous n'habitons pas et de ce fait nous recherchons des "lois" générales de l'espèce mais nous ne nous mettons pas à la place des autres.
C'est un peu ainsi que dans nos missions mêmes nous ne savons pas toujours puiser en l'autre les trésors qu'il peut nous donner. Mais nous sommes des êtres encore imparfaits, la pénitence nous fait évoluer, mais elle est lente, forcément lente parce que nous ne pouvons pas rétablir en quelques années ou même quelques vies ce que des millénaires ont détruit.
Seul l'amour peut effacer les irritations qui peuvent jaillir de nos questions sans réponse.
Vous, sœur Danièle n'avez pas été assez aimée, mais sans doute n'avez-vous pas non plus aimé comme il faut.
Ce blog va peut-être nous aider à mieux nous percevoir.


02oct15 168C66
Voici ma réflexion participative :

“De la dualité ne nait pas le Bien. Par toi, homme, le Bien sera ou ne sera pas.”

Merci, cher prophète !
Dominique F. du Roussillon.


Réponse :
Merci, frère Dominique, pour cette participation, mais elle pourrait être améliorée.
"Dualité" signifie "coexistence de deux choses" ou "correspondance réciproque entre deux catégories de choses" sans la moindre idée de combat entre ces choses.
Vous vouliez probablement dire "dualisme" qui évoque un antagonisme.

Mais ni dualité ni dualisme ne sont bien compris du commun des gens de la rue, à mon avis.

Peut-être serait-ce meilleur en disant :
"De l'antagonisme ne naît pas le Bien. C'est par toi homme que le Bien sera ou ne sera pas."


02oct15 168C67
"Le Jour du Père (31/8) n'est pas le moment où bonté et pénitence deviennent inutiles et disparaissent, mais le moment où elles sont les outils d'un enrichissement ininterrompu de l'Univers" écrivez-vous, frère Michel, dans votre dernière entrée "Le Bien pour le Bien", parue le 17 septembre.
J'ai la réponse que mon esprit attendait. Merci.
Éric David D. d'Île de France


Réponse :
Je suis heureux de vous apporter de la Lumière, frère Éric,


02oct15 168C68
Hier, je parlais avec Eliane S, ma grand-mère de cœur, de cette entrée. Elle m'a dit : "Ça nous déculture encore."
Je partage tout à fait cet avis. Éliane est une sœur du troisième âge qui a connu La Révélation d'Arès au cours de sa vie, chronologie oblige. Il est donc logique que des écrits de Dieu et de son prophète Mikal l'aident à se déculturer, notamment de la religion et de l'idée que l'on se fait du bien et du mal. Mais même pour moi, une jeune (eh oui, 26 ans, ce n'est pas encore trop avancé) Pèlerin d'Arès engagée qui ai eu la chance de "tomber comme Obélix dans la marmite" avant même ma conception, cette entrée me "déculture".
Dans la rue, je missionne "cash" la personne s'arrête ou non. J'annonce la couleur : Quoi, quand, où, par qui, pourquoi, en moins de deux phrases et je laisse l'autre parler et j'écoute. Ce que je veux souligner ici est le "pourquoi". Parfois, le dialogue me permets de dire (je n'écris pas tout, juste des passages) : "Parce que ce monde dans lequel nous vivons n'est pas celui pour lequel Dieu (Créateur, Allah, Lumière... peu importe) a créé l'homme. Il ne nous a pas créés pour la maladie, la mort, le mensonge, la haine, la vengeance... Dieu nous a créés à son image, c'est-à-dire tout à fait libres au sens profond [Rév d'Arès 10/10] : libres de faire le bien ou le mal." ... "Ce Livre rappelle que le monde ne changera pas par la politique, ni les religions, sinon on le saurait, même si des hommes et femmes de bien existent, les pouvoirs que l'homme a créé ne changeront pas le cœur de l'homme et Éden ne renaîtra pas par ces systèmes, mais seulement si l'homme décide de changer en Bien (se libérer de ses peurs, préjugés, pardonner toutes les offenses...)" ...  "Je ne fais que vous donner ce Message, vous êtes libre d'en faire ce que vous voulez. La vie est courte, il n'est pas trop tard pour changer. Lorsque l'on meurt, on part avec ce que l'on s'est fait. Ni les superstitions, ni le dolorisme ni les remords ne changeront ni vous ni le monde. Si ce que je vous dis vous parle, lisez ce Livre et vous comprendrez mieux ce que j'ai essayé de vous dire en quelques mots dans la rue. On a besoin de vous, le monde a besoin de vous."
Franchement, jusqu'à aujourd'hui, je trouvais mon "discours" pas mal (c'est l'cas d'le dire).
Eh bien, après la lecture de cette entrée de blog, frère Michel, je me dis que la mission de rue est vraiment en perpétuelle mue parce que vous nous ouvrez les yeux, on enlève nos peaux de sauss [saucisson]' devant les yeux comme dirait mon père, on enlève les pelures d'oignon comme dirait Florian L, bref, le voile se déchire comme dirait Michel Galabru. Merci frère Michel ! Je continue de réfléchir à la mue de ma mission de rue et du coup à la mue de mon "texte" pour que celui ou celle qui est en face de moi comprenne mon message au plus juste de ce qu'attend le Père, je veux être la plus honnête possible devant la tâche que Dieu nous confie. Son Message est précieux et nous (Pèlerins d'Arès), devons rester vigilants pour qu'à défaut de donner sous une forme "parfaite" (des mots, des expressions, du verbiage quoi) son Message (parce qu'un simple homme ne peut pas tout comprendre, loin de là), on s'efforce d'être honnête dans la transmission du fond et dans la plus grande humilité, parce que nous ne sommes pas des moralisateurs, comme vous l'expliquez et que nous avons aussi à apprendre du monde, de tous les reflets des roches [Rév d'Arès 27/6].

Je me dis aussi que parmi ceux dans la rue qui me répondent : "C'est bien ce que vous faites. Vous êtes optimiste, changer le monde... bon courage, bonne journée!" Il y a certainement ceux qui s'en fichent, ceux qui ne veulent pas s'embêter, se responsabiliser parce que c'est fatigant (on est une génération fatiguée quand même), mais il y a ceux qui, je suis persuadée, sont tout simplement hagards. Ils se disent : "Ce que me dit Myriam me parle, mais je fais déjà le Bien, je ne suis pas méchant, je ne fais de mal à personne, je fais mon chemin, je n'ai pas besoin de faire partie d'une croyance, d'un groupe (d'une secte, d'une religion). Je ne vois pas ce que tout ça va m'apporter." J'ai déjà eu l'occasion de répondre ceci : "On doit recréer le monde, on part sur de nouvelles bases, on a besoin de vous ! On ne recherche pas la masse, sinon on passerait par les médias. Par ce Message, nous sommes amenés à réveiller tout un chacun qu'on croise au hasard des rues, on essaye d'éveiller votre conscience, pour vous rappeler qu'au fond de votre cœur brille une Lumière intacte depuis l'époque où l'homme vivait heureux en Éden et que son retour est véritablement possible puisque moi je change ma vie [Rév d'Arès 30/11] comme des milliers d'autres et nous commençons déjà à vivre un peu de ce merveilleux. Vous seul(e) connaissez vos défauts et qualités, cela ne regarde que vous et personne ne peut vous juger [Matthieu 7/1] et vous n'avez de compte à rendre à personne. Vous, face à vous-même. Ça ne vous coûte rien de lire ce Livre, ce Message vous parlera peut-être de lui-même!"
Si vous en avez le temps, pourriez vous me dire, frère Michel, si ces mots expriment suffisamment le fond du Message, est-ce que j'appelle l'autre à s'interroger, sans être trop passive, ni agressive ? Ou est-ce que je suis à côté de la plaque ?
Dieu vous a ajouté encore une vie, Prophète Mikal, vous avez encore beaucoup à nous apprendre, vous êtes vraiment un homme bon et un véritable exemple, peu importe ce que vocifèrent vos contradicteurs et le silence de ceux que nous dérangeons.
Dieu ne nous abandonne pas parce que nous ne l'abandonnons pas !
Que ceux qui ont des oreilles comprennent ! (Bible)
Myriam B. de Gironde (Mymy La Guéparde pour les connaisseurs) 


Réponse :
Vous savez, ma sœur Myriam, la mission est une affaire de terrain, de terrain humain, il va sans dire. Je trouve bonne votre façon de parler au public de la rue en apôtre que vous êtes, mais il y a assez longtemps que je ne vais plus en mission à Bordeaux et je pense que les mentalités — le terrain — ont changé. Votre discours n'aurait pas été approprié à ce terrain il y a quarante, trente ou vingt ans, mais il l'est probablement aujourd'hui. Vous avez 26 ans — soixante ans de moins que moi —, vous êtes meilleure créatrice que moi de ce qu'il faut dire aujourd'hui. Vous êtes en prise directe avec le mental du moment. Mon blog nourrit votre source de foi, ensuite le fleuve qui coule, c'est vous qui le faites, ses méandres, sa vitesse d'écou­lement, sa largeur, ses bras, ses îles, selon le terrain.

Merci pour ce beau commentaire, que j'aime beaucoup, ma sœur Myriam.


02oct15 168C69
Pourquoi Jésus ne vous parle-t-il pas d'audace [réponse 168C46] ?
Parce que La Révélation d'Arès est elle-même l'Audace Absolue !
Et parce qu'il faut aussi beaucoup d'audace pour écrire un tel livre, et même seulement y croire.
Quand on adhère à La Révélation d'Arès, on met, ipso facto, les lois de rats [Rév d'Arès xix/24] de la République en doute, ce qui n'est pas à la portée du premier timoré venu. C'est pourquoi il faut être très patient et très tolérant envers ceux qui rejettent La Révélation d'Arès : c'est beaucoup trop fort pour eux.
Je suis d'accord avec vous, frère Michel, il y a des blancs inexplicables dans La Révélation d'Arès.
Ces blancs sont peut-être dus à notre méconnaissance de la Parole délivrée depuis les Juifs. La Révélation d'Arès nous invite à revenir sur la Bible et le Coran pour combler nos lacunes.
A ce propos, je viens de découvrir la vidéo d'un rabbin juif extrêmement intrigante, dans la mesure où elle pourrait vous concerner directement.
"La Délivrance viendra de la France"
https://www.youtube.com/watch?v=WI1vpFEc5aE

Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Cette vidéo qui semble être un cours du Rabbin Haïm Dynivisz (son nom ne semble pas indiqué par YouTube mais je pense qu'il s'agit de lui), frère Jacques, dure 1 heure et 23 minutes et je n'ai malheureusement pas le temps ces jours-ci de l'écouter en entier. Mais plusieurs de mes frères et sœurs l'écouteront certainement et l'apprécieront, je suppose.
Merci pour ce commentaire qui présente La Révélation d'Arès comme "l'Audace Absolue" si tant est que le Père, Qui nous l'a fait dicter par Jésus en 1974 et qui en a dicté Lui-même la seconde partie en 1977, ait besoin d'Audace pour dire ce qu'Il veut dire à sa créature humaine.
Nous vivons des temps où un Parisien ou un Berlinois peut aller facilement passer une semaine de vacances à Bali, de l'autre côté du monde, alors qu'il fallait des mois pour atteindre cette région en bateau à voiles il n'y a pas si longtemps encore, et, de ce fait, ce que j'appelle la "mesure mentale" de l'homme a énormément changé. Ce n'est plus l'intérêt extrêmement profond pour l'inconnu lointain qui pousse l'homme au voyage ou à la recherche mais la facilité qu'offre l'avion et cette facilité concerne de même aujourd'hui le voyage de l'esprit vers Dieu, la recherche de Dieu, même si elle n'a plus rien à voir avec la distance illusoire qui nous sépare du Créateur, puisqu'il n'y a pas de séparation. Son image et ressemblance est au fond de chacun de nous, mais l'esprit le croit à la fois lointain et à portée de main et les "blancs" de sa Parole viennent de ce que l'on voit comme mystérieux dans l'exotisme alors qu'il s'agit de nous-mêmes, mais que nous ne le concevons plus.
Dévorés par notre temps suroccupé et par amour de notre confort moderne nous escamotons ce qui est dns la Parole mais que nous ne voyons plus, alors nous généralisons tout de suite, nous résumons et nous accusons le Tout Autre de résumer. C'est ce que nous croyons résumé que j'appelle "blancs". Nous vivons portés comme sur des tapis volents par nos jugements innombrables, pleins de contradictions et fluctuations continuelles, au point que l'homme est devenu incapable de se définir lui-même, de là la prolifération des psys, des "sciences" de l'esprit, parce qu'en fait nous perdons la connaissance du Père en voulant trop l'expliquer.
Nul d'entre nous n'est à l'abri de cette déformation typiquement moderne. De là ce que j'appelle les "blancs" de la Parole, qui sont en fait des lectures trop rapides sans réflexions longues. Nous n'avons plus le temps de réfléchir spirituellement, c.-à-d. tout à fait autrement qu'intellectuellement. Nous sommes devenus des bornés. Nous perdons l'intelligence, qui s'éteint, n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Nous Pèlerins d'Arès devons réagir à cet endormissement, cette sorte d'anesthésie. Et c'est bien en France, comme je suppose dit le rabbin, que le Créateur est venu nous réveiller. Mais le réveil est lent.


02oct15 168C70 
Pour remplacer "Seul le Bien vainc le Mal", qui fait guerrier,
je proposerai après avoir cherché quelques jours

Seul le Bien se substitue au Mal

Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
Bonne idée, frère Bernard. On pourrait même éliminer davantage la bellicosité de "vaincre" en disant :
"Le Bien ne vaincra pas le Mal, il s'y substituera".
Une formule qui peut sans doute recevoir des améliorations.


02oct15 168C71 
J'ai été tellement heureuse de partager avec vous, avec sœur Christiane et  toute l'assemblée lorientaise ce dimanche . Depuis je me dis :"Quelle chance nous avons d'avoir à nos côtés un prophète qui, de plus, est un homme si agréable et généreux dans l'échange !".
Je voulais vous dire que j'ai vu le film "Blindness" quand il est passé sur Arte en fin d'été et j'ai moi aussi été interpellée et  heurtée par moments  par cette fiction. J'ai failli éteindre ma télé, puis je me suis dit qu'il y avait quelque chose d'intéressant dans ce qui était montré. On y retrouve des thèmes bibliques tels que la femme plus courageuse que l'homme parfois: l'héroïne qui va en terrain ennemi pour tuer le tyran telle Judith qui va jusqu'au camp ennemi pour trancher la tête d'Holopherne, le général en chef de l'armée d'Assour qui soumettait alors  Israël par les armes et menaçait le temple de Jérusalem. De même la scène où une femme est morte sous les coups de l'homme qui l'a violée, là toutes les femmes la portent jusqu'au dortoir, alors qu'elles viennent de souffrir le martyre elles aussi (cela me rappelle une scène de la Bible mais je ne sais plus laquelle), elles la lavent et la scène a alors quelque chose que je trouve sublime par la douceur qu'elles mettent dans chacun de leurs gestes. Elles ont subi la violence mais transcendent leur propre état intérieur.
Ce qui m'a frappé c'est le fait que les femmes réagissent de manière héroïque alors que les hommes se montrent assez lâches, ils restent prostrés face à cette situation inédite. Une fois le film fini, j'étais mal à l'aise et j'ai pensé que c'était sûrement cela le péché des péchés, lorsque les êtres humains ne voient plus en l'autre qu'un moyen de satisfaire leurs besoins les plus primaires, puis je me suis dit que le monde est déjà ainsi dans certains endroits.
Cette pensée m'a glacée. J'ai pensé: "Si je devais me retrouver dans une situation pareille, il faudrait que je sois celle qui va tuer le tyran ou celle qui va mettre le feu à leur dortoir." Puis j'ai réalisé qu'avant de penser à des situations extraordinaires, il faudrait déjà que j'aie le culot d'aller défendre la Vérité, qui est que le monde doit changer (Rev d'Arès 28/7), chaque jour dans la rue.
Si je ne forge pas en moi ce courage je n'en aurai pas de plus grand dans des circonstances dramatiques.
Cet héroïsme là est à ma portée. Je le fais déjà, mais pas de manière très régulière encore. Je finis actuellement une formation qui m'a pris toute mon énergie pendant six mois, j'espère maintenant arriver à m'octroyer plus de temps pour l'essentiel qui est de spiritualiser ce monde.
Faire le Bien pour le Bien, cela me fait penser à ce verset du Sermon sur la Montagne : Vous êtes le Lumière du monde, quand on allume une lampe, ce n'est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, faites en sorte que votre lumière brille aux yeux des hommes pour qu'en voyant vos bonnes actions, ils rendent gloire à votre Père qui est aux Cieux (Matthieu 5/14). On trouve aussi dans Lévitique (19/2): Soyez parfaits comme votre Père est parfait.
Vous nous avez d'ailleurs parlé de François d'Assise qui, voyant un lépreux s'était dit : "Si je l'embrasse je serai changé pour tout le reste de ma vie". Eh bien ! quand j'avais 18 ans, ne comprenant pas que les gens de ma ville natale, qui se voyaient tels de bons chrétiens, passaient devant des SDF sans leur adresser un regard, alors j'allais seule leur parler et me  forçais à les embrasser ou à les toucher même s'ils me répugnait un peu, j'étais persuadée que je devais le faire pour eux mais aussi pour moi, pour me changer intérieurement. Mais je ne suis pas François d'Assise et j'aimerais retrouver cet esprit insurgeant, c'est pourquoi je réfléchis beaucoup plus à la mission à laquelle le Père nous envoie. Je forge ma détermination et espère être ce que je veux être avec chaque jour plus de force.
Merci encore cher prophète de guider patiemment  ce monde vers la Lumière.
Françoise L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Mais oui, ma sœur Françoise, nous avons passé ensemble des heures merveilleuses de fraternité et d'élévation spirituelle à Lorient. Encore merci pour votre accueil chaleureux dans cette salle pleine à craquer tellement que j'étais assis à moins d'un mètre du premier rang devant moi.
Vous avez vu "Blindness" et vous avez noté que l'attirude des femmes aveugles dans ce film était tellement plus noble et généreuse que celle de leurs compagnons aveugles. Il y avait cependant le vieux philosophe noir borgne, joué par Danny Glover,qui disait des choses profondes.
Notamment, à la fin du film, alors qu'un des hommes frappés de cécité retrouve la vue et que tous les autres fêtent sa guérison, ce vieux philosophe dit en substance, en voix off : "Se réjouissent-ils vraiment ? N'éprou­vent-ils pas plutôt l'espoir égoïste de guérir à leur tour" ?" Il montre que même dans des situations extraordinaires, qui devraient réveiller l'amour et la générosité, l'égoïsme, ingrédient parmi les plus banaux du Mal du monde, reste muettement le moteur des actes.humains.
J'ai alors dit à mon épouse Christiane: "Ce que nous devrons être, c'est le Bien pour le Bien mais non le Bien contre le Mal, parce qu'agir pour le Bien avec le Mal à l'esprit, même comme ennemi, est mêler confusément celui-ci à nos actes. Nous ne changerons pas que nos gestes, nous referons notre être. Nous ne serons pas des filtres avec d'un côté le bon et de l'autre le mauvais, nous serons une autre matière sans bon ni mauvais à trier, nous serons le Bien et seulement le Bien. Nous serons des âmes. Jésus qui m'a visité était une âme, une âme habillée de chair, mais d'une autre chair, qui ne mange plus, qui dort plus, qui ne vieillit plus. Il était le Bien."


03oct15 168C72 
Merci, Frére Michel, de votre clarté, offerte à Lorient, venue illuminer nos esprits encore emplis de notre culture bretonne peut-être ?
Et pour répondre au commentaire de notre frére Bernard d. l. F. [168C70], je dirais volontiers, puisque la beauté est servante du Bien.., n'est ce pas ?

Le Bien plus Beau que le mal.

Fraternellement à vous méme et à votre aimée sœur Christiane.
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'éprouve la même joie que vous en repensant à ces moments de "clarté", qui était aussi la vôtre, sœurs et frères de Loreint.
Merci, ma sœur Brigitte, pour ce beau commentaire.


02oct15 168C73
Je voudrais simplement souligner que la prière Père de l’Univers [Rév d'Arès 12/4] dit : Et que soit abattu le Malin.
Abattre, c’est pourtant un terme conflictuel, voire guerrier. En même temps, L’Évangile donné à Arès parle du Père de l’Univers comme étant la prière des pêcheurs (12/3), ce qui sous-entend qu’elle ne sera plus nécessaire quand ce conflit contre le mal, le malin, aura disparu ?
Merci pour cette magnifique entrée.
Denis H. d'Anjou


Réponse :
Il est vrai, mon frère Denis, que la prière Père de l'Univers dit : Et que soit abattu le malin, et que l'action d'abattre évoque une violence, en l'occurence une violence faite à nous-mêmes, parce que le malin est le mal en chacun de nous..
Mais j'ai bien précisé dans mon entrée 168, et je l'ai rappelé ici et là dans mes réponses aux commentaires, ceci : "Le Bien total ne sera ré-acquis que peu à peu. Actuellement, il a l'apparence du lutteur blanc contre le lutteur noir, parce que dans ces générations les meilleurs humains sont encore des brutes."
Il y a donc dans ces générations lutte entre Bien et Mal. mais j'ai ajouté : "le Bien dans sa finalité est un état de sérénité et de bonheur, non d'adversité." Ce temps n'est pas encore venu, mais, sans être actif, il est déjà potentiel dans nos âmes.
Vous avez vu juste. La prière des pécheurs est celle de ceux qui luttent contre leur péché. Les temps idéaux viendront plus tard. Cependant, nous devons avoir à l'esprit dès maintenant que nous engageons notre changement par la pénitence pour que le Bien soir un jour le Bien pour le Bien.
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.


02oct15 168C74
Lors de votre venue en Bretagne, les réponses aux questions que je vous ai posées concernant le suivi de mission et une action que mène notre groupe, m'ont beaucoup fait réfléchir, voire même m'ont pendant quelques jours bien perturbées.
Dame ! j'ai encore pas mal de marc de café dans ma tasse (168C35) !
Mais une pensée m'est venue, une pensée que je pense de l'âme  — Je n'ai quand même pas que du marc de café !.
J'ai pensé qu'au fond, je ne suis qu'un maillon de la grande chaîne de l'humanité. Un maillon que je dois rendre d'or, de bien pour le Bien, mais au même titre que chaque frère est aussi un maillon de la grande chaîne de l'humanité, maillon qui doit rendre de bien pour le Bien. Si par crainte de se tromper, si parce que je pense que mes frères se trompent, parole et conseils du prophète à l'appui — humilité hum ! hum ! —, je soude au mien (dans la mesure où ils se laissent faire) les maillons que sont mes frères, je forme une masse qui s'enfonce, je vais vers la religion. Je ne libère ni mes frères ni moi-même.
Le travail de groupe que nous expérimentons, travail en petites unités (enfin je crois), doit permettre à chacun d'exprimer sa pensée, d'expérimenter ses idées de projet. Si l'un des membres devient un meneur, nous nous alourdissons, nous retombons dans le système.
Aujourd'hui je suis heureuse et apaisée d'avoir, grâce à vous frère Michel, pris conscience de mon erreur de vie. Alléluia!
Je prie avec vous; frère Michel et avec soeur Christiane; que j’ai été heureuse de voir en Bretagne
Je vous embrasse
Madeleine T. de Bretagne-Sud


Réponse :
Rassurez-vous, ma sœur Madeleine, à moi aussi il arrive que je pose des questions sans réponses concernant la mission, et alors je me fustige: "Triple buse, m'écrié-je alors, crétin, sale cochon aux oreilles d'âne et bavant de bêtise, pauvre type, qu'est-ce que le Père a bien pu te trouver pour être venu te chercher !" Oh là là; je ne me couronne pas de lauriers, même si ma trop bonne Christiane m'entendant m'agonir de reproches accourt, entre dans mon bureau et m'embrasse la tête en disant: "Mais non ! Mais non ! Vous êtes tout à fait à la hauteiur de votre tâche." Et puis, comme vous, pour finir je me dis que je ne suis qu'une pauvre sotte poule dans le poulailler des Pèlerins d'Arès, mais que tous ensemble, notre volaille forme un faucon ! C'est la pensée que notre union dans l'amour fait la force de l'assemblée nous donne le regard et l'altirude du faucon qui me donne le courage de continuer. Vous parlez de la chaîne et de ses maillons, c'est la même chose... Maillons et chaîne, poules et faucon... Le cochon aux oreilles d'âne se voit pousser des ailes et devient un ange qui comme vous finit "heureux et apaisé". Surtout, n'abandonnons jamais ! Le monde appartiendra aux incapables qui ne se décourageront jamais.
J'ai été très heureux de vous revoir à Lorient, sœur Madeleine.


02oct15 168C75
Un échange entre nous les êtres humains doit toujours apporter une amélioration, prendre ce qui est vraiment pur, lumineux, pour devenir soi-même pur et lumineux .
"Nous sommes les producteurs du monde en Bien," disiez-vous lors de votre élocution à Lorient.
Je viens aussi  vous demander pardon J’ai du faire une bêtise. J’ai l’habitude d’embrasser les gens impulsivement dans l’amour évangélique .Sœur Christiane m'a dit : "On ne s’embrasse pas." Je le savais ett je vous ai quand même fait une bise, frère Michel. Cela a été instinctif, machinal, spontané  plus rapide que l’éclair.
Oh ! mon Dieu pardonnez-moi, chère sœur Christiane, de cet oubli. La joie de vous avoir revu !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Mais nous aimons beaucoup embrasser nos frères et sœurs. Seulement voilà ! je n'ai plus beaucoup de défenses immunitaires et j'ai attrapé, à force d'embrasser pendant des décennies tout le monde, tellement de rhumes, de bronchites et d'autres maux viraux et microbiens, que je n'embrasse plus personne. Par précaution sanitaire. C'est la seule raison.
Mais j'embrasse en pensée. Je vous serre sur mon cœur en pensée, sœur Maryvonne, comme tout le monde.


02oct15 168C76 
C'est Louis-Marie qui a fait ce tableau [168C64] à Arès lorsqu'il était en gardiennage. Il a été inspiré, pas de doute.
Je l'utilise pour expliquer un cheminement long, difficile,exigeant mais vivant!
Je l'ai mis sous plastique dur et j'explique chaque mots.
J'envisage de faire plusieurs photocopies du document, sous plastique dur [...].
Cela donnera un aperçu de ce qu'il faut faire pour réaliser le changement que le Père nous demande.
Guy B. de Belgique


Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette précision.


06oct15 168CX77
Je vous détruirai. L'Internet est l'outil le plus puissant pour ça. L'internet refera le monde.
Je ne dirai que du mal de vous, sale con de Potay, et si c'est un Mal, tant mieux !
Pauvre type !
Arthur O. d'Ile de France


Réponse :
Non, l'internet ne refera pas le monde. On ne refait pas le monde avec son cul dans un fauteuil.
L'internet, disent certains qui réfléchissent peu comme vous, a été le moteur des révolutions en Tunisie, en Égype et en Libye. C'est faux. L'internet n'a été qu'un téléphone dans ces révolutions.
Nous, nous ne restons pas devant notre écran, nous descendons dans la rue et parlons aux gens les yeux dans les yeux.
Quand à entendre dire du mal de moi, je l'entends depuis quarante-et-un ans. Anthistène, philosophe grec qui quatre siècles av. J.C. énonça le fondement du stoïcisme, disait : "C'est chose royale que faire le bien d'entendre dire du mal de soi." Dieu dit: Certains t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas comme vous, et c'est dans l'ordre des choses.


06oct15 168C78
Et merci à Jeff Ayface pour l'invitation et la découverte de La Révélation d'Arès [sur Facebook ?].
Je prends mon temps et j'aime à garder ma liberté de pensée quand je le peux. Aussi, un mois après, j'ai fini de lire le lien fourni et j'ai lu ceci :
Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Il faut en finir avec le paradigme du glaive ou de la lutte (Matthieu 10/34), inévitable dans un premier stade, et passer au paradigme des artisans de la Création, que nous sommes.
Ainsi, 2000 ans après, Dieu se renierait lui-même ?!
N'est-ce pas Dieu lui-même qui a failli éradiquer l'humanité avec le Déluge ? Qui a envoyé ses anges aider Abraham ou David écraser les ennemis de son peuple élu à fin de lui donner la victoire et détruire 5000 hommes en un jour ? Samson retrouve sa force et tue tous les [païens] présents dans le temple grâce à Dieu ? Dieu est lui-même Glaive, car Il est Juge. Mais Il est aussi Partie prenante. Il n'est pas neutre.
Il a créé l'homme qui s'est créé d'autres dieux. Dieu ayant créé l'homme à son image [Genèse 1/26], l'homme est devenu dieu. L'élève dépasse le maître.
Il faudra que je me procure un exemplaire de votre livre. Un jour.
N'ai-je pas mis 40 ans pour livre la Bible (Edition Segond 21, 2002) moi l'athée ?!
Robert L.


Réponse :
Mon frère Robert, merci pour ce sincère commentaire. Je fus athée jusqu'aux années 60 ; alors, je peux vous comprendre.
La Bible, que vous avez mis quarante ans à lire et encore! dans une traduction honnête, celle du Pasteur Louis Segond de Genève, qui y travailla de 1865 à 1871, mais considérée comme aujourd'hui dépassée. Il y a de bien meilleures traductions de nos jours: Osty, Jérusalem, Crampon, TOB, etc. Mais le Bible est pleine de livres d'homms ou de parole d'homme qu'il faut écarter comme le recommande La Révélation d'Arès (16/12, 35/12). Il y a aussi dans la Bible quantité de récits historiques qui n'ont pas de relation avec la Parole du Père — rare à l'état pur dans la Bible — mais qui a relation avec la religion, notamment le judaïsme à partir d'Esdras, religion qui a été le premier monothéisme politique organisé. Alors, qui dit politique religieuse ou non dit rivalités, assassinats, guerres, etc. Rien à voir vec la Parole pure.
Nous Pèlerins d'Arès sommes sortis de la religion, quelle qu'elle soit.
Si vous souhaitez lire La Révélation d'Arès vous pouvez commander le livre à Adira (association pour la diffusion internationale de La Révélation d'Arès) sur son site : http://www.adita.net


06oct15 168C79
En lisant votre réponse au commentaire [168C64], c’est évident qu’il faut mettre "Mouvement d’Ascension par la Pénitence".
Ce n’est pas la pénitence qui fait l’ascension mais le pénitent.
Merci pour cette précieuse suggestion. Je joins le document modifié.
En fait, il s’agit d’une réalisation collective. Les mots sont tirés de vos écrits, j’ai réalisé le document, frère Guy l’explore [ou l'expose ?] en mission.
Merci pour vos précieux encouragements à poursuivre notre recherche sous le Souffle du Père.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Merci pour cette précision, frère Louis-Marie.


06oct15 168C80
Que la lumière soit !  dit le Créateur, et la lumière fut [Genèse 1/3].
Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres [en fait, entre le jour et la nuit, Genèse 1/4].
J'ai pris ces versets de la Genése comme image de Création, car le Bien n'est-il pas une création de changement et du coup de discernement, l'homme [ne] sera[-il pas] pénitent et resistant au mal ?
Alors j'ai pensé : Le Bien est une réponse face au Mal, non pas comme une solution de sortie, mais comme une porte d'entrée sur une nouvelle humanité !
Véra Resse d'Île de France


Réponse :
Non, ma sœur Pauline. Je crains que vous ayez mal lu mon entrée 168. Non, "le Bien" n'est pas "une réponse face au Mal," il n'est pas "une solution de sortie, ni "une porte d'entrée sur une nouvelle humanité !" Le Bien est le Bien comme Dieu est Dieu. Dieu n'est ni une réponse face au Mal, ni une solution de sortie, ni une porte d'entrée sur une nouvelle humanité. Ainsi le Bien est-il un état, non une force de lutte ou d'opposition.
Certes, dans l'état actuel des choses, nous devons ressusciter ce Bien en nous et pour cela il nous faut nous analyser et distinguer ce qui en nous est Mal pour cesser de le servir et le remplacer par le Bien. Cela prend évidemment l'apparence d'une rivalité ou d'une lutte, mais ce n'est qu'une apparence. En fait il s'agit seulement d'élargir le Bien en nous et, de ce fait, le Mal occupe en nous de moins en moins de place. Le Mal finira ainsi par disparaître.
C'est comme si je peignais en blanc un mur noir. Au fur et à mesure que je peins, le noir qui est dessous disparaît peu à peu. Le blanc et le noir sont deux couleurs entre lesquelles je suis libre (Rév d'Arès 10/10) de choisir ou que je peux faire co-exister, comme c'est le cas actuellement. Mais pour finir j'ai opté pour le Blanc et lui seul existera au bout du temps.
Le Bien est un état, il existe par lui-même, il n'est pas uen arme de lutte contre le Mal.


06oct15 168C81
Frère Michel, Prophète et Messager à l’accent harmonieux (Rév d'Arès3/8), dont la beauté du blog nous fait sentir le Souffle (4/10-11) du Père, jusque dans nos cœurs (5/1) et rafraichir notre intelligence (10/12) et nos pensées, pour distinguer ce qui est bon de ce qui est mal aux Yeux du Père, ce qui est assez de ce qui est peu ou trop, ce qui est beau de ce qui ne l'est pas, (12/3) pour réveiller notre pénitence (36/4) et commencer la moisson (4/12), sans jamais perdre notre paix et notre courage par des pensées vaines (13/8), mais trouver la mesure en toutes circonstances, pour mettre nos pas dans les pas du Père, afin que disparaisse le péché (8/7), pour conduire l'âme du repentant vers les Hauteurs Saintes (33/27) et pour que le Père revienne au milieu des Siens (8/8).
Votre blog, c'est "le Bien pour le Bien". Pour tout cela, nous vous disons merci !
Arièle et Philippe de Région PACA


Réponse :
Ce commentaire élogieux m'émeut. Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe.


06oct15 168C82
Dans certaines de ses conférences, Albert Jacquard (1925-2013) disait en insistant :
"La morale collective actuelle nous fait croire que l'important c'est de l'emporter sur les autres, de lutter, de gagner.
Nous sommes dans une société de compétition, mais un gagnant..... est un fabricant de perdants. Il faut rebatir une société humaine où la compétition sera éliminée. Je n'ai pas à être plus fort que l'autre. Je dois être plus fort que moi....grâce à l'autre".
La Révélation d'Arès vient  éclairer notre conscience pour rebâtir progressivement cette société humaine spirituelle.
C'est la volonté de faire le bien en soi, et autour de soi, qui générant l’éclat de la Lumière désagrège le Noir.
Mais c’est d’abord l’effort nécessaire  de se libérer de ses facilités habituelles d’auto-justification, afin d' identifier le Noir si souvent masqué dans nos pensées et dans nos actes, d’une apparence de justice, de mérite, de devoir et même parfois de courage. C’est cet effort de prise de conscience progressive de nos erreurs d'appréciation, enfouies dans la routine culturelle, qui nous fait retrouver et vivre la Vérité, qui conduit à s’harmoniser à la Parole et à pratiquer la bonté, l’humilité, la  non-indifférence, la patience, la gratitude, qui sont les  moyens sûrs de développer le Blanc en vivifiant notre âme et de nous libérant corollairement du Noir.
Sans oublier l'espérance : Avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité (Rév d'Arès 28/10).
Et la Lumière du Bien que tu accomplis dissipera, les ténèbres du Mal.
Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du Père
Louange à Dieu.!
Dominique C. du Limousin


Réponse :
Qui n'a pas été un Albert Jacquard, qui écrivait il y a seulement trois ans, en 2012, dans "Le Surhomme c'est nous" en évoquant sa jeunesse :"J'étais guidé par la soumission et le conformisme. J’avais une vingtaine d’années pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était comme si elle se déroulait au loin. Je n’ai pas pensé un instant à entrer dans la Résistance. J’étais trop occupé à préparer Polytechnique. En 1961, je vivais tout près de l’endroit où des Algériens ont été jetés dans la Seine. Lorsque je l’ai appris le lendemain, j’ai eu honte. J’aurais pu prendre position, mais je n’ai pas bougé. Je suis resté du côté des salauds, ceux qui laissent faire..." Ce sont ces mêmes "salauds", c.-à-d. ces soumis, ces lâches, ces mous, que nous missionnaires du Père rencontrons tous les jours dans la rue. Comment nous étonnerions-nous qu'ils mettent tellement de temps à réagir à l'Appel du Père ? Vous, frère Dominique, soyez un missionnaire très patient de l'amour actif, de l'amour qui révolutionne d'abord l'aimant, à Limoges !


06oct15 168C83
Je voudrais partager une réflexion déjà amorcée depuis quelque temps, enrichie depuis cette entrée 168 "le Bien pour le Bien".
En mission, dans la rue, par écrit, sur nos tracts et affiches, ou ailleurs, quel que soit le moment, je perçois que les notions de bien et de mal passent souvent pour des morales. C'est très certainement que mon langage (le choix des mots et la façon de le dire) n'est pas encore adapté et mon rayonnement (ma pénitence quoi !) pas assez grands.
Etant enseignant/formateur, je sais précisément à quel point le choix des mots et la façon de le dire peut soit susciter l'intérêt soit provoquer le rejet, même si malgré tout quelque chose passe toujours au-delà des mots.
J'essaie pourtant sincèrement de faire sentir que le bien et le mal ne sont pas que des idées et des mots, mais qu'ils ont bien une existence physiologique sensible et des conséquences directes sur la création et la disparition de l'âme, et in fine sur notre bonheur.
Exemple : quand je dis que chaque homme est Image et Ressemblance du Créateur [Genèse 1/26-27], ça n'est pas toujours compris, ou alors ça passe mal à travers le filtre "religion = scandale". Mais quand je dis q'un "Dieu sommeille en nous", j'obtiens plus souvent un acquiescement. Pourtant c'est la même idée.
Alors quand je dois définir le bien et le mal, je dis ceci : "Nous ne sommes pas que des animaux, nous sommes des petits Dieux en puissance. Le Bien est tout ce qui développe le Dieu qui est en nous en utilisant les attributs qui nous différencient de l'animal : amour, liberté, créativité, individualité, langage ; le mal est tout ce qui le détruit." Est-ce correct ?
Dieu nous recommande : Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses dont tu n'as pas idée (Rév d'Arès 23/3).
Le problème de l'utilisation d'un langage adéquat pour transmettre les idées de La Révélation d'Arès à partir d'un texte directement transmis oralement et transcrit sans filtre par écrit est complexe et inédit à l'échelle de l'humanité.
Entre les deux positions extrêmes,
1. n'utiliser que le vocabulaire et le champ sémantique de l'Évangile [Donné à Arès] et du Livre, au risque de passer pour des mystiques ou des allumés, et
2. édulcorer tout ce qui touche de près ou de loin au langage religieux pour ne pas choquer, au risque de tomber dans la mission sociale,
il y a une porte étroite à trouver, un pont de singe entre nous et l'épi mûr. (Rév. d'Arès 5/2).
Il n'y a pas de solution magique et universelle "prête l'emploi". Il faut expérimenter, essayer, se tromper, corriger, s'adapter suivant le terrain et le public.
C'est pour cela, que Dieu nous recommande en gros : "moins de bruit, plus de Vie".
Alors, il faut chercher sans relâche, tamiser le sable pour retrouver la Vie (Rév. d'Arès 24/5).
Et je m'arrête là. Les lignes précédentes constituent déjà trop de bruit.
Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme
trouve la Vie ; mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau
montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une
montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L'a
donné une fois, l'Oasis.
Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils
la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des
caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les
reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ?
[Rév d'Arès 24/5] Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en
tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (24/3-5).


Morgane et moi vous embrassons de tout notre amour fraternel. Même si nous ne pouvons vous serrer dans nos bras pour vous éviter les rhumes et maladies en tout genre, nous le faisons en pensée. Nous nous sentons souvent comme vos "petits-enfants" à vous et Sœur Christiane.
Florian L. d'Aquitaine.


Réponse :
Vous dites, frère Florian, ceci : "Quand je dis que chaque homme est Image et Ressemblance du Créateur [Genèse 1/26-27], ça n'est pas toujours compris, ou alors ça passe mal à travers le filtre "religion = scandale". Mais quand je dis q'un "Dieu sommeille en nous", j'obtiens plus souvent un acquiescement. Pourtant c'est la même idée."
Non, selon moi ce n'est pas la même idée selon le temps mis à ingérer l'idée.
Si j'écoute et que je n'ai pas le temps de réfléchir en profondeur, parce que l'orateur poursuit son idée et je dois le suivre, et si pendant quelques secondes j'entends dire je suis l'image et ressemblance de quelqu'un, je comprends que je suis le clône ou le miroir de ce quelqu'un, je suis lui en quelque sorte, nous sommes quasiment indistinguables. Mais si au lieu de ça j'entends dire que ce quelqu'un sommeille en moi, il est ce quelqu'un en moi mais moi je suis moi. Il y a immixtion de l'un dans l'autre bien distingués, double personnalité, je vois deux personnes. La perception immédiate est différente.
Vous me demandez ensuite si votre pensée est correcte quand vous dites  : "Si quand je dois définir le bien et le mal, je dis ceci : "Nous ne sommes pas que des animaux, nous sommes des petits Dieux en puissance [Rév d'Arès 2/13]. Le Bien est tout ce qui développe le Dieu qui est en nous en utilisant les attributs qui nous différencient de l'animal : amour, liberté, créativité, individualité, langage ; le mal est tout ce qui le détruit." Ici j'ai une difficulté, parce que je ne sais pas si vous parlez du Bien au stade où nous pouvons l'atteindre actuellement, qui est une arme contre le Mal, ou le Bien idéal que nous visons, qui n'est encore qu'en philigrane dans notre Bien-lutteur actuel. Si vous parlez du présent Bien-lutteur et non du Bien pour le Bien, indifférent au Mal, qui ignorera le Mal, je pense que votre formulation n'est pas bonne, parce que le Mal n'est pas "tout ce qui détruit le Bien" vu comme vous le voyez ici sous l'angle des attributs divins qui nous ont été faits, car le Mal utilise ces attributs mêmes : "amour, liberté, créativité, individualité, langage." C'est bien là tout le problème ! Autremeny dit, le mauvais est tout autant l'image et ressemblance du Créateur que l'est le bon.
Le reste de votre commentaire est très beau de sagesse. Vous dites avec justesse : "Il n'y a pas de solution magique et universelle "prête l'emploi". Il faut expérimenter, essayer, se tromper, corriger, s'adapter suivant le terrain et le public."
Je vous embrasse avec Morgane, mon frère Florian.


06oct15 168C84
O Envoyé de Dieu !
vous qui parlez à vos frères et aux autres avec un indicible amour
je viens frotter mon lumignon à votre belle et vive intelligence.
Vos écrits exhalent une  force vive, touchante, subtile introuvable ailleurs.
J’ai écrit il y a quelques années un fascicule sur la pénitence pour en définir le mot selon l’éclairage de La Révélation d’Arès.
Vous aviez aimé ce travail.
Il y a [dans ce fascicule] une page, qui à chaque fois que je la relisais m’affaiblissait en quelque sorte. Je ressentais un malaise à ce travail de lutte permanente contre le péché. J’avais beau le relire, je ne savais pas où se trouvait le "nœud" qui m’étranglait.
Maintenant je comprends, enfin je crois comprendre.
Je l’ai réécrite à la suite de ce blog.

Dieu nous dit  que le Bien nous fait les artisans de notre Vie par la pénitence.
C’est une question de choix, le choix étant fait, j’entre en pénitence
c'est-à-dire j’entre en moi pour examiner ce qui se passe en moi.
Au départ (comme vous l’avez dit à notre sœur Nicole 168C6) quand je constate que je suis jalouse, ou critique, ou tout ce que l’on veut, c’est un combat,
si  je ne veux plus être celle que je suis, je choisis de parcourir la distance qui me sépare de Celui Qui me manque tant et qui me dit pour le retrouver :
Combats, entre ton pied dans la terre ! (Révélation d'Arès x/14-19)
Le pénitent n’est pas celui qui se couvre la tête d’un sac mais celui qui cesse de pécher (Révélation d'Arès 30/11).
Pour cesser de pécher, je m’impose un changement. C’est une violence contre ma nature Noire.
Plus je gagne en force de Bien, plus je m’instruis et me fortifie à son contact et plus le Noir agonise.
La lutte du départ est donc l’impulsion indispensable pour créer un nouvel homme qui au bout des éons de Bien se retrouvera fondu en Dieu sans retour, comme Jésus.

Au fait, sans retour, cela signifie t-il que l’humanité une fois revenue en Éden ne se perdra plus parce qu’elle a eu l’expérience du mal que n’avait pas Adam ?
Notre boulot d’apôtre est magnifique, absolument magnifique, comme vous l’avez déjà écrit. Ne pas se décourager après des années au Champ sans un épi mûr sous la faux, c’est quand même héroïque. J’avoue que parfois le découragement qui est impiété me frôle. Mais je me ressaisis et je pense à vous qui nous montrez l’exemple de la patience, de l’amour, de la beauté, de la générosité.
Merci à vous cher Prophète et à votre épouse, sœur Christiane.
Andréa J. d'Île de France


Réponse :
"Au fait," demandez-vous, "sans retour, cela signifie t-il que l’humanité une fois revenue en Éden ne se perdra plus parce qu’elle a eu l’expérience du mal que n’avait pas Adam ?" Il y a une réponse à cela dans La Révélation d'Arès: Plus jamais de princes (les dirigeants), ni prêtres (les aduleurs et esclaves dévoués des dirigeants, ni docteurs (les grands théoriciens des idéalismes ou de l'intllectualisme), et la Bête qui agonisera longtemps derrière l'horizon mourra (22/14).
Longtemps !
Autrement dit, l'humanité n'arrivera au point où "elle ne se perdra plus" qu'après un long temps de risque de retour du Mal. Ce sont des temps lointains, très lointains, que nous ne connaîtrons ni vous ni moi, mais qui sont annoncés pour que nous formions notre descendance à la longue patience qu'il faudra pour retrouver le Bonheur absolu.
Je suis heureux que mon entrée 168 vous aide à mieux comprendre les raisons impératives de notre pénitence. Merci pour ce commentaire, ma sœur Andréa.


06oct15 168C85
Mon père qui vit à Beyrouth depuis 1935 me demandait ce matin : "Qui peut faire quelque chose pour le Liban ?" (Le pays subit une grave crise politique et humanitaire depuis le début du conflit syrien).
J‘ai tenté de répondre à mon père en m’appuyant sur vos conseils, cher prophète : Le mal du pays vient du fait que trop longtemps les libanais ont cru que les systèmes clanistes qui ont toujours dirigé le pays, pouvaient être maintenus ad vitam æternam et laisser le peuple vivre en paix. Mais tout comme un cancer qui  évolue en métastases et augmente si on ne le soigne pas, la vie sociétale libanaise a évolué dans la mauvaise direction. Et il n'y a pas que les systèmes clanistes (qui sont à l'origine du système) il y a aussi le système politique actuel (peu enclin à la liberté), les lois (au détriment d'une grande partie de la population qui ne jouissent que d'un statut de réfugiés depuis 1947), les systèmes hiérarchiques mêlés à la finance, les nombreuses confessions qui opèrent comme toujours un repli identitaire, le système communément admis des pots de vin et autres dessous de table, les "wasta" (pistons), les magouilles, les complots et autres pactes de tout genres (au détriment des autres) etcetera. On pourra toujours dire que c'est en grande partie la faute aux pays extérieurs, qui utilisent le Liban comme un pion d'échec, mais force est de constater qu'il n'y a jamais eu de courage collectif durable pour affronter ce mal qui ronge tous les ans un peu plus le pays. Ceux qui ont essayé en prenant l’initiative (ministres, députés, journalistes, artistes, etc ) en sont mort ou bannis du pays, les autres encaissent le coup.
Le pays est en train de plonger dans un chaos parce qu'il s'accroche encore à ce mal qui le ronge doucement, il résiste parce qu'il ne veut pas se défaire de son système ancien. Il est persuadé que ce mal est l'unique solution, certes difficile à vivre mais supportable dans le temps. Il me rappelle un homme que j'ai connu et qui était un ingénieur allemand devenu très riche. Il avait attrapé à 50 ans une maladie dont les médecins n'avait pas de bons pronostics. Malgré cela, cet homme a dépensé tous son argent et voyagé aux 4 coins de la planète pour trouver un remède alors qu'il se savait quasiment condamné. Il est mort peu de temps après, et sa famille a perdu sa fortune. Il est légitime pour cet homme de s'accrocher pour survivre, mais ma question est la suivante : quel prix devons-nous payer pour maintenir un mal (pour un bien) ? n'était-pas au contraire plus sage de penser à l'avenir de nos enfants ? Pour cela il faut commencer par arrêter de mentir et de se voiler la face. Le bien n'est pas dans le rejet de l'autre (cessons de voir l'autre comme un ennemi et libérons-nous de nos préjugés), le bien n'est pas dans le maintien d'un système de lois (la loi n'a jamais rendu l'homme meilleur - c'est la Raison et l'Amour qui apaisent les humains), le bien n'est pas dans un dogme politique et/ou religieux mais dans le cœur de tout homme croyant ou non-croyant, et enfin le bien viendra de l’humain lui-même, par un lent mais durable effort de changer ses habitudes et les mettre au profit de ses frères humains.
Joseph S. du Nord


Réponse :
"Qui peut faire quelque chose pour le Liban ?" On voit dans cette phrase combien impuissants se sentent aujourd'hui les humains devant les situations catastrophiques qui perturbent et menacent leurs vies.
À cela nous Pèlerins d'Arès répondons simplement : "Commence par changer ta vie (Rév d'Arès 30/11) et moissonne d'autres personne qui changeront leur vie en bien et qui à leur tour moissonneront des personnes qui changeront leurs vies en bien... et alors le monde changera (28/7)."
Il n'existe pas de recette politique ou religieuse au bonheur de la vie sociale en nation. Il n'y a que la pénitence. La Révélation d'Arès est très claire sur ce point. Il faut retrouver le Bien et le Père nous dit que c'est possible.
Il faut que l'humanité reprenne son destin en mains et cela ne peut se faire que par la changement de chacun.
Le Bien, c'est la reformation personnelle et volontaire d'une idée de la Vie, d'une grandeur d'âme élevée au niveau d'un état qui consistera, quand il atteindra le niveau que souhaite le Père, en l'indifférence au Mal, aux petits esprits et calculs, aux petites intrigues et ambitions qui paralysent les cerveaux des hommes et ramènent ceux-ci aux plus bas intérêts matérialistes et aux jouis­sances médiocres, aux intérêts immédiats. Le Bien fait disparaître la bassesse ou turpitude généralisée, que partage toute l'humanité, qui enlève toute liberté au cœur, à la pensée, et la rend esclave de préjugés, d'idées aliénantes, et qui retire à l'individu la libre disposition de lui-même.
Le Mal c'est notamment l'esclavage, notamment des lois, qui il faut l'avouer rend beaucoup heureux, mais qui ne peuvent jamais être définitives. Il faut sortir de ce bonheur d'être drivé par les idées, inévitablement instables, ni par les religieux, les politiques, esclavagistes qui font le bonheur d'un très grand nombre. Il faut accepter une autre forme de bonheur. Cela demande de changer de regard sur l'autre et sur l'humanité. Ce changement de regard ne peut pas être obtenu par des règles ou des lois, il n'est obtenu que par la pénitence, personnelle, acceptée et volontaire. Voilà ce qu'il faut prêcher.


06oct15 168C86
Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Vladimir Poutine meurent en même temps et se retrouvent en enfer.
À leur arrivée, ils repèrent un téléphone et immédiatement demandent quelle en est l'utilité.
Le diable leur dit qu'il peut être utilisé pour appeler la terre dans des circonstances exceptionnelles.
Considérant tous les trois que les circonstances sont exceptionnelles, car ils n'ont pas eu le temps de régler tous leurs problèmes, ils décident de demander s'ils peuvent s'en servir.
Poutine demande donc d'appeler la Russie, il parle pendant 5 minutes et le diable lui dit qu'il lui doit un million de Roubles.
Poutine fait un chèque.
Angela Merkel demande donc à son tour d'appeler l'Allemagne.Elle parle pendant vingt minutes et le diable lui demande six millions d’Euros.
Elle paye cash.
Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone,appelle la France et parle pendant quatre heures.
À la fin de l'appel le diable lui dit qu'il doit cinq Euros.
Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière préférentielle.
Le diable sourit et lui dit que depuis que François Hollande est devenu président, la France est devenue un enfer et que c'est donc un appel local.
Odile R. de Bretagne-Sud


Réponse :
On est loin du sujet, mais il faut bien rire ou sourire de temps en temps.
C'est pourquoi je vous publie, ma sœur Odile, et j'en profite pour ous dire ma joie de vous avoir rencontrés en Bretagne vous et votre époux Éric.


06oct15 168C87 
J'attendais cette entrée. Je l'attendais comme le vieux Siméon des Évangiles attendait le Salut d’Israël [Luc 2/25-35], certain qu'il était de le voir avant de mourir. Sauf que contrairement à Siméon je ne m'attends pas désormais à mourir, mais à Vivre.
J'ai vu le film "Blindness" il y a plusieurs mois. J'y ai vu un conte moderne, une parabole du péché des péchés (Rév d'Arès 38/1) qui menace, avec en contrepoint le personnage de Julianne Moore, l'exemple d'une femme qui accepte de n'être plus rien pour elle-même (40/6) pour guider les siens. Cette femme qui voit au milieu d'une humanité aveugle c'est un peu nous, les Pèlerins d'Arès, me suis-je dit, et ce sage interprété par Danny Glover qui dit des choses profondes et fait figure de puits d'enseignement, c'eut put être vous. Mais je n'ai pas poursuivi ma réflexion (ni ma comparaison) plus avant notamment à cause de la situation extrême dans laquelle sont enfermés ces personnages et de la violence à laquelle ils sont contraints. J'ai gardé de ce film quelques images fortes et une perplexité qui est venu nourrir mes interrogations sur l'homme et l'avenir du monde.
Votre article a levé le voile sur nombre d'entre elle et m'a permis de libérer une Lumière qui m'est remonté du fond de mon être. Dès sa première lecture je me suis senti transporté, allégé, parcouru par une indicible joie. "En finir avec le paradigme de la lutte", faire "le Bien pour le Bien", ont ouvert dans mon esprit une brèche par laquelle j'entrevois desormais l'aube (Rév d'Arès xxxv/7) se lever.
Oh ! L'euphorie n'a pas duré très longtemps. Dès le surlendemain il m'a fallu à nouveau lutter contre ma langueur pour sortir de mon lit, me faire violence pour rejoindre mon tapis de prière, contenir mon agacement et mon envie d'en découdre face à des détracteurs, forcer mon écoute et ma patience en famille, à la mission, au travail et j'en passe. Il m'a fallu reprendre la lutte dans les mille gestes du quotidien pour à la fois assurer mon existence et assumer ma pénitence. Ne serait-ce que parce que le mal est actif lui aussi et que si je le laisse grandir il peut aller jusqu'à m'envahir. À défaut de pouvoir agir en Bien pour le Bien, je débusque et je contre le mal et je lui oppose le bien dont je suis capable. C'est sur le Bien installé, raffermi, consolidé, établi que j'ai le plus de chance de faire venir le Bien pour le Bien. Ma pénitence a encore beaucoup à voir avec une lutte de territoire.
Sauf que desormais je sens dans les coups que je porte au mal comme une retenue, une caresse ou une tendresse que j'adresse simultanément au Bien que je réveille et à la chair qui porte ce Bien en puissance. Je ne saurais dire ce que c'est, car c'est quelque chose d'assez subtil qui me traverse et qui est en train, je le sens, de retourner jusqu'à ma pensée et qui rend difficile jusqu'à l'écriture de ce commentaire. Comment dire ces choses sans faillir ?
D'autres commentateurs ont souligné ce paradoxe de la lutte dans laquelle nous sommes obligés de nous inscrire tout en aspirant à la dépasser et ont nourri ce blog de la vie de leur âme. Je leur dis merci car en les lisant je me sens relié à eux et empli d'une force nouvelle, de ce Blanc que nous faisons revenir peu à peu en nous-mêmes et dans le monde et que nous partageons. Le peuple que nous formons (ou commençons à former autours de vous) me donne l’impression de passer le Jourdain et contrairement à Moïse qui n'a pas pu accompagner les Hébreux en Canaan, j'ai le sentiment de nous faisons ce passage avec vous. Quelle espérance !
En méditant sur cette entrée (que je lis et relis régulièrement), j'ai repensé à Derrida qui a cherché avec sa déconstruction à sortir de l'opposition binaire qui structure la pensée et la métaphysique occidentale depuis les Grecs : Bien/Mal, vrai/faux, etc., Il a introduit avec sa différence, le mouvement dans la pensée philosophique en opérant un perpétuel glissement de sens, déroutant à la première lecture, mais extrêmement vivifiant. Il disait que la déconstruction n'était pas une destruction mais était "un oui à la vie".
Si je mentionne ce philosophe c'est parce que d'une part je pense que le changement de paradigme que vous opérez avec et article est de cet ordre : C'est quelque chose qui promet de révolutionner toute la métaphysique et la pensée et par conséquent l'homme et le monde, et qui en plus de nous offrir une perspective des plus sublimes, nous donnerait presque à la voir si tant est qu'il soit possible de la voir. "Le Bien pour le Bien", "Lumière sur Lumière" (Le Coran, 24/35), Mikal a le Blanc, voila le retour! (Rév d'Arès xLv/25) : Quel cœur empli de son Dieu (4/11) ne tremble pas d'émotion à ces mots ?
Je dis cela aussi parce que le mouvement qui parcourt mes veines desormais, cette aspiration au  "Bien pour le Bien" sinon ce Bien pour le Bien lui même, est semblable à ce glissement. Pour le moment il est à peine perceptible. Il est tantôt retenue, douceur, sourire, mais il se glisse subrepticement dans chacun de mes gestes et de mes pensées. Il trace son cours dans ma terre glacée. Pardonnez le caractère décousu de ce commentaire, je n'ai pas encore appris à le maitriser.
Je sens qu'il va me falloir relire entièrement La Révélation d'Arès à la lumière de ce "Bien pour le Bien" vers lequel vous nous conduisez, revoir l’équilibre des forces qui la compose, me plonger dans ces mots : Combats ! (Rév d'Arès x/14, x/19), Victoire (10/7), abattre (12/9, 12/4, 23/8), pour qu'ils contiennent désormais en moi cette nouvelle force, ce nouveau paradigme, ce nouvel élan.
Le Bien seul sauve, le Bien seul réjouit, le Bien seul crée. Car c'est de Création dont il s'agit. Un monde sans mal est possible. Le Bien seul suffit.
Un grand merci, frère Michel, de nous conduire sur les rivages de la Vie avec cette clarté et ce bonheur perceptible à chacune de vos lignes.
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Ce commentaire exprime, mon frère Éric, un très beau mouvement de conscience.
Vous dites: "Je sens qu'il va me falloir relire entièrement La Révélation d'Arès à la lumière de ce "Bien pour le Bien" et je me réjouis de cela, car je ne cesse pas moi-même de relire la Parole d'Arès et d'en extraire des trésors métaphysiques.
Nos consciences sont continuellement la pelle et la bétonnière qui construisent sans relâche le monde à venir.
C'est quoi la conscience ? C'est quoi le Bien ? Bien et conscience, ce sont deux deux choses, mais liées et formant un faisceau, un bouquet, une troche qui ensemble forment une force, la force de revenir sur soi pour se reconstruire et s'intégrer ou plutôt se réintégrer à la Création dont nous sommes co-créateurs puisqu'image set ressembles du Créateur. On donne le nom d'inconcients à ceux et celles qui ne se posent pas de questions fondamentales sur ce qu'ils sont, ce qu'ils font, ce qu'ils se préparent pour l'avenir. Oh ! ils ont des opinions et les proclament avec force, mais sans conscience ils ne sont que bruit et compte, comme dit Le Livre. La conscience, ce n'est pas quelques chose de spontané, c'est quelque chose qu'on interroge, qui fait réfléchir, qu'il faut apprendre à manipuler comme un ciseau à bois, un archet de violon. Alors on relit, vous, moi, tous Pèlerins d'Arès nous relisons sans cesse La Révélation d'Arès. L'homme conscient ne s'en rapporte pas à d'autres, puisqu'il a en lui une information sûre: la conscience, à laquelle le Père a attelé un cheval puissant : Sa Parole.


07oct15 168C88
Merci pour ces deux dernières très belles entrées. J’y médite et réfléchis depuis construisant une réflexion qui puise à mon vécu. Je m’apprêtais à vous envoyer mon commentaire sur votre entrée le Noir que j’étais encore en train de peaufiner lorsque vous avez sorti votre nouvelle entrée "le Bien pour le Bien ".
Je me suis rendue compte en lisant cette dernière que ce que j’avais écrit au préalable rejoignait votre dernière réflexion. J’ai donc poursuivi la mienne en tachant de décrire ce que je vivais et comprenais du " Bien pour le Bien "
Mes mots sont maladroits et bien plats et limités par rapport à ce que je vis et souhaite faire passer. J’en suis insatisfaite mais j’espère que vous saurez lire dans l’espace laissé entre les mots.

(Il y a trois semaines, peu avant cette dernière entrée, j’écrivis ce commentaire concernant le Noir) :
Mon pèlerinage que j’ai vécu profondément et ma lecture de votre entrée m’ont fait prendre conscience de manière plus aiguë de ce qu’est la nature du Blanc .
Mikal a le Blanc ; voilà le Retour ! (Rév d'Arès xv/25). Ce Blanc c’est la clarté, la vérité Vivante, dynamique, le Bon, La Bonté dans sa simplicité vraie et généreuse l’homme a une main qui donne, une main qui mange, Mes deux Mains donnent (xxviii/18). C’est l’unité avec le Divin.
Je reliais cela au fait que le Noir pouvait prendre différentes nuances suivant l’intention qu’il y avait derrière, la gravité du méfait mais que noir ou Noir cela restait du Noir et participait au grand Noir du monde et de l’univers, celui-ci tombant comme les caillots tombent, comme les pierres du ciel : af ar (Rév d'Arès xxxii/10). Le Blanc, le Bien et le Noir, le Mal réel ont un impact en nous et dans le monde et l’univers, puisque le Père est celui de l’univers et que nous sommes Son Image et Ressemblance divine. Le Bon retourne dans le frère, mais l’homme qui se croit fort (le cynique, le rationaliste, le fataliste), son œil est mou comme le cancer qui sort de l’os ; le noir le goûte (xviii/20). Cela on le sait. Mais je me disais que puisqu’il y avait des nuances de noir du Noir , il y avait également des nuances de Blanc du Blanc et que la vraie solution et la finalité c’était Le Retour du Blanc, du Vrai, de l’Amour dans toute sa beauté et grandeur d’h a (âme).
La pénitence est le lien, le chemin qui nous mène à cet état de Blanc, de vrai Bonté, dont va dépendre le changement du monde. Notre pénitence nous fait donc passer par des nuances de Blanc pour atteindre le Blanc mais qu’importe puisqu’il faut bien commencer et continuer à tamiser le sable du désert spirituel à quoi nous, les hommes, nous avons réduit notre monde. Non pas un homme montre la Voie, non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie (Rév d'Arès 24/3).
Nous devons retrouver le Blanc , cet état de vrai Bonté qui se suffit à lui-même.
Voilà, me dis-je, pourquoi le Père parle de petit reste . Car seul un petit reste d’hommes répondront à cet Appel spécifique du Père de retrouver en soi ce chemin vers Éde n, le Blanc, état de Vrai Bonté dynamique et constructive. Quelle frustration pour nous qui devons passer par différentes nuances de Blanc pour parfois ou même ne jamais L’atteindre dans notre vie terrestre. Mais quelle espérance aussi, puisque nous en prenons le chemin et qu’à notre suite d’autres le poursuivront !
Je me rappelle lors de l’un de nos échanges, très exactement le 14 juillet 2005 à Arès, que vous m’aviez dit en réponse à l’un de mes courriers qui disait : "Nous parlons d’Amour mais nous ne l’incarnons pas vraiment. Là réside notre problématique". Vous m’avez alors dit : "Ce n’est pas tout à fait cela… On a oublié ce que c’est vraiment l’Amour … on l’a perdu. On passe d’abord par l’amour-devoir. Baiser la lèvre de celui qui a le pus ou le ver, la lèvre qui cache l’hameçon (Rév d'Arès xxvii/8). Vos propos d’alors illustrent ce que j’essaye difficilement d’exprimer : Cet Amour à incarner dans nos chairs est le Blanc véritable, la solution au Mal . Mais nous passerons par les nuances de Blancs de notre pénitence pour y parvenir.

(Poursuite de ma réflexion à la lumière de votre entrée "le Blanc pour le Blanc") :
Je ne peux m’empêcher de relier le Blanc à l’ Amour véritable, car c’est ainsi que je l’ai expérimenté et vécu. Je crois que nous pouvons parfois le vivre dans notre monde et notre génération pécheresse comme une grâce que le Créateur et image et ressemblance divine nous accorde dans notre accomplissement pour nous donner la Force de continuer.
Je crois avoir parfois ressenti cette Vie dans ma chair. Les mots me manquent mais je vais essayer d’exprimer cela.
Mon pèlerinage cet été fut fort, profond. Je trouvais dans ma prière une force plus enracinée et une paix, une sérénité. À la fin de mon pèlerinage j’ai ressenti et vécu ce dont vous parlez dans votre entrée. Ce vécu fut pour moi "Aimer pour Aimer" et par cette expérience j’ai pris conscience de ce que vous décrivez par "le Blanc pour le Blanc".
Le fait de le vivre la Vie si ce n’est qu’un instant a permis justement à ma conscience de percevoir autrement la nature du Blanc et je dirais même de la découvrir. Cette Vie a fertilisé ma tête et a apaisé mon cœur, ce Retour de Dieu qui fend la tête jusqu’à la gorge (Rév.Arès viii/6). Une fenêtre s’est ouverte en moi et avec elle la lumière de cet amour qui se suffisait à lui même. Rien d’un ressenti émotionnel ou mystique. Rien qui ne me déconnecte de la réalité et de la conscience de mon état de pécheur.
Juste la compréhension de "la raison d’aimer c’est d’aimer" parce que la finalité et la solution c’est cela. C’est fou ! Nous pouvons parler intellectuellement d’un concept, nous pensons à la fois le comprendre et en être très loin ! C’est la différence entre les écrivains et vous qui écrivez en tâchant de retransmettre la Vie. J’en étais loin. C’est comme si je découvrais la saveur de l’am our, du Vrai , du Bon, du Blanc . Loin d’être intellectuem, c’est une Vie, un état comme vous l’écrivez si bien, qui est et qui contient en lui même le projet édénique.
Cet état de Blanc , de Bonté vraie est d'amour , d'apaisement, de paix, apportant par Lui-même paix, apaisement, amour, étant par lui même la raison, la solution et la finalité. La mer qui entre dans la vessie et qui à son tour est redonnée au monde. Le Souffle du Père est alors présent, l’instant miraculeux de l’Image et Ressemblance Divine retrouvée un instant tout en étant présent au monde, dans la terre, relié aux hommes, à l’univers.
Relié au Père , nous générons ce miracle et cette grâce. Qu’en cet instant ontologique hors du temps (Nous sommes dans le temps mais à cet instant d’Unité nous portons le Tout Autre en nous et Lui est hors du temps, Rév d'Arès 12/6) où le Blanc est, t out est possible, le mal qui nous paraissait difficile à dépasser est balayé par cet état qui juste aime, do nne et n’attend rien en retour si ce n’est d’accomplir le projet du Père , d’œuvrer au retour d’Eden et au bonheur de l’humanité. Le Blanc, le Bon est ce pont qui relie les univers-hommes entre eux, même les plus lointains.
Alors j’ai fait le choix d’aimer pour a imer, du Blanc pour le Blanc et même si je n’arrive pas à le revivre pleinement je me souviens et j’essaie de retrouver le chemin face à mon péché et aux difficultés et je refais ce choix.
Il y a peu je vécu un événement qui illustre cela. Un proche de ma famille qui depuis mon enfance ne cesse de me scandaliser et de générer en moi de la violence m’a, par inadvertance, révélé mensonges et médiocrités qui en temps normal m’auraient fait réagir fortement. Je me suis alors ancrée à la Parole, à mon vécu et choix que j’avais fait d’aimer pour a imer. Je m’amarrais à Dieu, me reliant au projet édénique de retrouver le Bonheur pour tous, d’aimer pour a imer et à travers ce lien j’aimais cet homme pour l’aimer. Pour la première fois je ne me suis pas battu contre moi même, ni même contre ma colère, mon ressentiment, mon scandale. J’étais juste en paix. Juste j’aimais.
C’est comme un cordon ombilical, un lien vivant, entre la réalité et l’absolu à atteindre et pendant cet instant ce lien c’est nous, c’est je/Je. À ce moment de dépassement, de transcendance, nous devenons ce Tout contenant l’absolue et la réalité. À l’image de cet échelle de Yaacov (Jacob) qui relie la terre et le Ciel, les hommes et le Divin, le visible et l’invisible et où les anges montent et descendent.
Et je comprends encore mieux cela grâce à cette entrée dans laquelle vous expliquez bien cet état de Bonté, de Blanc qui se situe ailleurs et au-dessus de cet imbroglio de bien et de mal dû au péché. Le Blanc vrai, qui est finalité ou comme vous écrivez "le Blanc pour le Blanc" est la solution et en même temps notre raison d’être, le bonheur. La Vérité que nous retrouverons par notre pénitence allant de nuances de Blanc au Blanc de génération en génération . Et le Jour viendra, ce sera le Retour du Blanc.
Devenons ce pont qui mène au Blanc , à notre divin !

Pardonnez mes lourdeurs, je ne suis pas douée pour synthétiser ma pensée et si j’essaye de le faire; il y a de fortes chances pour que vous écriviez de nouvelles entrées et que je ne vous envoie rien. Alors j’y vais !
Encore juste un mot, bien aimé frère Michel, ce fut une grande émotion de prier auprès de vous et de votre épouse, de voir aussi tous ces jeunes. Je vous ai toujours beaucoup aimé, cela ne compte pas dans notre accomplissement, mais je souhaitais que vous le sachiez, car votre propre amour me donne beaucoup de force et je vous en remercie. Je ne vous ai pas donné de nouvelles depuis notre dernier courrier en février 2015 ayant eu des ennuis de santé. En effet, après des décollements de rétines et de lourdes opérations, l’on m’a détecté un mélanome dans l’œil droit et j’ai dû suivre rapidement et jusqu’à peu de temps avant notre pèlerinage d’août un protocole de soin à Paris Marie-Curie puis au centre de protonthérapie d’Orsay. Le plus lourd est passé et je suis en suivi. Mon époux qui a toujours été près de moi a lui aussi été pris par le temps.

Je remercie le Père de m’avoir permis de voir à temps ce Noir et de nous avoir donné la lumière terrestre, "les protons", pour y faire face. C’est une Grâce et à travers cette épreuve le Tout Autre me réveille et me secoue. Le temps passe me dit-Il, l’homme n’a qu’une vie (Rév d'Arès v/1) ; cette vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité (Rév d'Arès 36/23). Alors je me sens plus que réveillée et pleine de Force, de paix et de joie retrouvée.
Concernant la mission d’Alsace, elle n’est pas morte. Nous ne sommes pas morts ! Nous avons repris fortement notre moisson et nous y arriverons ensemble.
Nous comptons aussi aider nos frères lorrains s’ils veulent bien de nous. Alléluia !
Je vous souhaite frère Michel, Sœur Christiane, à tous mes frères et sœurs une très belle année spirituelle !
Yaël P. d’Alsace


Réponse :
Votre commentaire date de plusieurs jours, mais il a été composé avec un traitement de texte que mon ordinateur ne traduit pas et il m'est parvenu dans un état de lisibilité difficile. J'ai attendu de trouver le temps de le reformer complètement sur un traitement de texte que mon éditeur HTML5 puisse accepter. J'ai pu faire ce travail ce matin de bonne heure et j'en suis heureux, parce que je vois bien que vous avez mis beaucoup de foi et de cœur dans la rédaction de ce commentaire.
"Pardonnez mes lourdeurs," me demandez-vous, mais il n'y a pas de lourdeurs dans ce commentaire qui est l'expression de ce que vous ressentez.
Les nuances et les proportions, qui sont les multiples sentiers que nous empruntons vers les Hauteurs Saintes, montrent la relativité de notre ressenti dans la pénitence, dans l'ascension. Il nous faut, chaque fois que nous voulons expliquer comment nous changeons nos vies (Rév d'Arès 30/10-11), trouver le langage de nos expériences. Ce n'est pas si facile. Nous ne sommes pas des soldats marchant au pas ou des masses en prière à la mosquée ou à l'église s'agenouillant et se relevant rigoureusement en même temps. Nous sommes des croyants libres ayant chacun son destin spirituel, chacun de nous est en quelque sorte une œuvre d'art, quelque chose d'unique. Nous montons tous dans la même direction, mais chacun est une image et ressemblance spécifique du Créateur et, par ce fait, nous sommes chacun l'image et ressemblance de l'autre. C'est cette image et ressemblance de l'autre que je m'efforce de respecter dans chaque commentaire, car beaucoup de commentaires me parviennent en assez mauvais état, en tout cas pas présentables, et je dois les corriger ou les reformer afin qu'ils soient lisibles pour tout le monde et en particulier pour ceux des lecteurs de ce blog qui ne sont pas Pèlerins d'Arès ou ceux pour qui le français n'est que deuxième langue, afin qu'ils s'y retrouvent. Il arrive qu'on me dise : "Pourquoi répétez-vous sans cesse les références ou précisez-vous (Rév d'Arès...) alors qu'il est évident que tout le monde sait d'où viennent les citations ?" Je réponds: "C'est faux. Tout le monde ne sait pas; d'une part. Tout le monde, d'autre part, ne lit pas non plus ce blog avec soin ; ceux qui ne connaissent pas les Écriture ou La Révélation d'Arès et qui, pressés, lisent le blog en diagonale et rencontrent des citations au hasard doivent toujours retrouver leurs sources."
Chacun de nous suit le fil d'Ariane de sa propre reconstruction, de sa propre re-création personnelle. La pénitence fait naître l'âme et reconstruit l'être spirituel qui dormait en chacun de nous mais elle fait vibrer le cœur de chacun de façon différente comme chaque rabab (Rév d'Arès xLvii/8) a sa façon de faire vibrer sa corde. Nous pénitents n'émettons pas un son unique qui seulement s'amplifie quand notre nombre grandit, nous sommes un grands orchestre et nous jouons une symphonie.


07oct15 168C89
Le Bien et le Mal mélangés ne forment pas le Bien. C'est l'état actuel du monde : beaucoup de Mal mais aussi beaucoup de Bien, mais mêlés ou se succédant, et au final c'est une sensation de Mal qui domine.
Ces derniers temps j'ai relu les Chroniques dans la Bible, cette alternance d'histoire de rois, l'un optant pour suivre une Voie Droite pendant quelques années de son règne, le suivant se laissant dominer par son instinct guerrier et sa soif de conquête et de butin. C'est comme si ces Chroniques imageaient en moi ce balancement infernal qui lui aussi crée le Mal, quelque chose de pas définitif, de pas stable, qui engendre aussi une sorte de désespérance par cette instabilité.
Quand il y a lutte, ou alternance, en moi de période de Bien, l'acte de Mal ou la période de Mal vient dévaster et anéantir presque totalement la période précédente. Au final : une maigre avancée. C'est comme si sur une balance à plateaux je mettais un kilo de Bien d'un coté et 900 g de Mal de l'autre, au final, que d'effort pour avoir 100 g de Bien !
Il me parait tellement clair que je ne dois opter maintenant que pour le Bien, le Bien pour le Bien, Voie beaucoup plus logique, évidente.
Encore cette référence au balancier Bien /Mal qu'il me faut arrêter : ma grand mère me racontait petite qu'en enfer il y avait une horloge comtoise qui ne faisait pas "tic /tic" mais "toujours/jamais" : Tu es là pour toujours, tu n'en sortiras jamais. Aujourd'hui je veux sortir de cet état de succession ou alternance Bien/Mal partout sur la planète : alternance au plus intime de moi, comme alternance aux yeux de tous comme celle des conflits qui durent depuis des décennies, périodes de trèves, puis reprises de combats sans cesse.
Basculer du Mal au Bien, absolument, entièrement, totalement.
J'y vois moins la lutte mais quelque chose comme la mâchoire qui se relache (Rév d'Arès xix/21), les côtes qui s'ouvrent, l'être qui s'adoucit (XIX/19), la ronce qui laisse ses piquants (XIX/21).  
Mon commentaire me parait bien décousu aussi, comme des bribes de Lumière qui m'arrivent, qui apparaissent encore à mon esprit comme de faibles loupiottes sur le sentier chevrier que j'ai choisi d'emprunter, mais dont je sais que c'est un sentier sûr, parce qu'il est à votre suite — tu conduiras Mon Peuple (Rév d'Arès 7/1) —, il monte comme d'autres sentiers du milieu vers les Hauteurs (Veillée 7) où la Lumière, le Bien, couvrira tout sans cesser (31/8).  
Nicole D. d'Île de France 


Réponse :
Très juste commentaire, ma sœur Nicole, qui souligne bien que l'immixtion du Bien dans le Mal n'est pas le Bien.
Partout sur Terre nous voyons bien que, si d'un côté certains choses sont bonnes, d'autres en grand nombre sont mauvaises: des équilibres sociaux se disloquent, la société humaine est bouleversée ici et là, les humains sont chassés, meurtris, tués, spoliés, atteints dans leur raison d'être, qui est le Bonheur ainsi que La Révélation d'Arès le rappelle. Aucun homme sur terre ne sait, même dans les régions apparemment les plus stables, s'il existera toujours un monde où ses enfants pourront vivre heureux. Autrement dit, comme vous le dites, "le Bien et le Mal mélangés ne forment pas le Bien."


07oct15 168C90
Voici la vidéo qu'utilise le Groupe de Mission des Jeunes à Paris :



Randy C. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Randy, pour cette vidéo, que je viens de regarder et que j'aime beaucoup.
Je pense que le groupe de jeunes de Paris que vous coordonnez a là un très bon outil de mission.


07oct15 168C91 
Ce nouvel éclairage très spirituel sur le Bien, qui devrait être normal si le péché n'avait pas jeté ses tentacules, nous force (avec joie) à alller plus loin dans notre pénitence qui fluctue souvent.
Quand arriverai-je à éliminer tous les maillons de la chaine de l'atavisme du péché ?
Il nous faudrait vivre très longtemps, mais des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine pour retrouver la source enfouïe, notre Bien absolu, bref l'éternité avec Dieu.
Cet état plénier où l'homme voyait Dieu sans mourir a sûrement contribué à cette perfection.
Pour le moment, nous cheminons dans la demi-brume de la pénitence et chaque jour qui passe nous amène un peu plus vers l'état de transfiguration qui rejoint celui de Dieu à notre échelle.
Merci du fond du cœur pour ce magnifique exposé.
Paul et Marie-Jo S. les Ménéhildiens de Metz.


Réponse :
Les hommes ne font que se mettre au diapason du professeur de musique et de danse.
De nos jours en France la religion n'est plus guère qu'un tout petit professeur, mais largement remplacée par la politique et ses media, qui forment une véritable université où vont, qu'ils râlent ou ne râlent pas, les citoyens en masse.
Que vous posiez n'importe quelle question, on vous répondra sur le ton des discours et des media. C'est quelque chose qui me frappe chaque jour. Le Mal a une base bien orchestrée pour jouer la rapsodie du tous-les-jours. Et quand nous y introduisons le Bien, par notre pénitence ou nos propos missionnaires, nous y faisons les fausses notes.
Dans l'état actuel des choses les idées médiatiques, presse écrite, télévision, radio, font faire aux gens ce qu'elles veulent.
Le monde a beaucoup plus besoin d'amour et d'intelligence que de media, un besoin qu'ignorent évidemment ceux qui ont ce besoin, mais que les Ménéhildiens de Metz s'efforcent de remplir par leurs Appels. Aujourd'hui l'amour du prochain est une sorte d'idéal considéré comme impossible, vidé de son contenu, tombé dans le bavardage philosophico-religieux. Il faut redonner Vie à tout ça... Quel rude boulot Dieu est venu nous confier là !
Mais avec la patience des anges qu'auront les générations de Pèlerins d'Arès qui viennent nous finirons par changer le monde.
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire.


07oct15 168C92 
Mon commentaire 168C27 que vous qualifiez aimablement "d’écriture originale" est en effet une tentative d’introduire un peu d’apothéose dans mon pauvre bruit qui peine à dire le Bien. J’avais d’abord ébauché un texte plus classique, plus didactique, dont la rhétorique, en soi poussive, m’apparut aussitôt comme antagoniste au "Bien pour le Bien". Dans cet essai, il demeure une part de combat, mais comment inventer ce qu’on ne vit pas encore ? Quoi qu’il en soit, vous m’encouragez et je vous en remercie.
En fait, je me rends mieux compte à quel point notre langue charrie par elle-même, dans sa structure même, la lutte ancestrale entre bien et mal relatifs et combien elle nous y conditionne, inconsciemment, par son seul usage. Je réalise aujourd’hui mieux ma sidération quand j’ai découvert L’Évangile donné à Arès en 1987, où mes yeux comme deux grosse billes voyaient danser ma langue maternelle, que je reconnaissais par les mots et les tournures, mais comme sous-tendue par quelque chose d’indéfinissable, une Vie, un Souffle ininterrompu d’un bout à l’autre, où rivalisaient sens, autorité et beauté tout en jouant avec maestria de nos mythes et croyances. Ce texte était littéralement inhumain, en ce sens qu’il ne pouvait tout simplement pas émaner de l’humanité que je connaissais et à laquelle j’appartenais, quel que fut le génie de l’auteur. Plus qu’inhumain, il était surhumain. Tenant du prodige. Que dire aujourd’hui de ma découverte toujours plus profonde du Livre ? Comment d’autres ne voient-ils rien ? Mystère du Noir absolu ?
"Le Bien pour le Bien" ce n’est pas vraiment nouveau pour moi. Je l’avais déjà repéré dans ma mission, celle des 4 x 9 sur Paris, notamment quand, confronté à un croyant, celui-ci répondait à mon kérygme qu’il pratiquait déjà la pénitence. Oups ! C’était peut-être vrai, et, qui plus est, il était peut-être même plus vertueux que moi… Pourtant, lui, restait prisonnier de dogmes, d’un culte, d’une hiérarchie, d’un système, dont moi je m’affranchissais. Cet affranchissement aussi faisait partie de la pénitence. Il restait comme un petit jars dans sa cage (Rév d’Arès xxxvi/03). Sa "pénitence", si tant est qu’elle fut vraiment pénitence au sens fort, restait plombée, plus proche de l’observance d’une morale bien/mal, d’une lutte, que d’une ouverture totale sur la vie infinie, qu’abandon au retour du Bien en soi, un lâcher-prise continu, avec la nécessaire résistance vigile face aux tentations qui sont légions et qui vous font replonger aussi sec dans le bouillon du Mal, si vous n’y prenez garde. C’est alors que je compris que notre Bien — à nous pèlerins — existe par lui-même comme un état, une Nature enfouie, gisante, celle d’Adam mort en nous. Que la pénitence consistait en une auto-révélation permanente de Dieu à soi-même, et qu’en fait, elle était tout simplement l’amorce consciente de ma propre résurrection et par là, celle de toute l’humanité, de "l’adamité" devrais-je dire. Du coup, au quotidien, ma pénitence s'inquiète plus de maintenir et d’élargir l’ouverture à l’Eau qui, allant dans son pli d’argent (Rév d’Arès i/13), me décrasse de mon mal, tout comme une source d’eau pure branchée sur une mare putride finira avec le temps par la nettoyer totalement, y faisant revivre des espèces tournoyantes, butinantes et joyeuses, y abreuvant la biche et son faon.
Du seul point de vue de la pensée, de la réflexion, de l’auto-apprentissage, rien ne peut remplacer la moisson quand le missionnaire fait corps avec soi-même, quand il ne récite plus un schéma préétabli, sorte de crédo, mais qu’il donne à l’autre quelque chose de sa propre vie spirituelle dans son actualité. Ton bras (en)lace ta tête ; le soupir de ton soulier (se) mêle (à) ton haleine. Tu es l’arbre (et) la rave et la fleur (de l’arbre) (Rév d’Arès xxii/17). Je doute même maintenant que la pénitence puisse exister au sens fort sans moisson, car l’Eau du Ciel, à l’instar de celle de la terre, a besoin de circuler, de vivre, de se recycler. Passant par l’autre homme qu’elle irrigue plus ou moins selon sa propre ouverture, elle retourne au moissonneur, lui renvoie une part de l’infinie diversité humaine, le fait réfléchir, et il la recycle grâce à la Parole du Père — prière — et à l’enseignement de son prophète (bénit soit-il) en comprenant des choses nouvelles et en améliorant sa mission. Il y a un cycle de l’Eau spirituelle à l’image du cycle de l’eau terrestre. Et le frère en est l’artisan, voilà pourquoi il est fils de l’Eau (Rév d’Arès xi/13) et que son poil est (comme) la terre, (elle est) pleine (de) l’Eau Bleue, (de) la graine (qu’apporte le Vent).(Rév d’Arès ii/05). Ce qui, pour moi, laisse à présager du rôle majeur, considérable, du destin d’exception du petit reste dans l'avenir du monde.
Pendant près de vingt-cinq ans, j’ai cherché vainement l’idée d’une mission civile conséquente, qui associerait harmonieusement vie spirituelle et action, à l’instar des modèles que représentaient aux débuts de l’Assemblée des hommes comme Gandhi et Martin Luther King. A défaut, nous avons buté sur une mission sociale qui nous paraissait alors la seule envisageable à cause du préjugé bien ancré de l’affrontement bien/mal. Même le tract et l’affiche de "L’Œil s’Ouvre " (1988), pourtant plus spirituels, arboraient : "Reprenons la lutte (Luc 12/51 ; Matthieu 10/34)". Je me rends compte aujourd’hui que la lutte telle que nous l’envisagions n’était pas dans le Plan du Père, que se mettre trop vite au petit combat du monde risquait de compromettre à jamais notre mission, parce que, (si tu es un) chien mouillé, tu jettes les nuits dans la mer ; la mer (em)porte les nuits (au) loin (Rév d’Arès xvii/09). Il faut donc d’abord la montée dans la patience (Rév d’Arès xxxiii/03) d’un peuple fort dans le Vrai (Rév d’Arès xxviii/21), des fils de l’Eau dont il peuvent couler les torrents (Rév d’Arès xi/12).
Arrivé à ce point de réflexion, le prophétisme de la Parole, en tant que chemin de réalisation prend figure de prédiction. La parabole de l’Eau — que les inondations récentes réactivent dramatiquement — ouvre des horizons plus audacieux que toutes les luttes trop précoces qui nous auraient épuisés et asséchés à coup sûr. Quelles incroyables découvertes nous promettent [mots manquants] : le(s) roi(s) ne nage(nt) pas contre l’Eau, voilà (que) la mer (les) noie (Rév d'Arès xix/12) et (Mikal devient) dur (comme) l’Eau (qui) pile sur la terre (xLvii/10) ?
Une interrogation concomitante émerge. N’y aurait-il pas pénitence (petit p) et Pénitence (grand P) à l’instar du pèlerin d'Arès et du Pèlerin d'Arès ? Puisque celle-ci — la pénitence — doit perdurer mais d’une autre façon après le Jour (réponse à Éric D. 168 C67) ? Comment est-il possible que Jésus ait parcouru la distance infinie qui sépare la terre du Ciel en un an (Rév d’Arès 32/03) alors qu’une distance infinie, par définition, ne serait jamais atteignable ? Surtout en "seulement" un an, temps d’un battement d’ailes ? C’est donc qu’il y aurait au niveau individuel un "seuil critique" dans la pénitence qui permettrait d’accéder à l’Ailleurs du Christ, au Bien pour Lui-même, où la pénitence en quelque sorte se transfigurerait ? Saut qualitatif, d’un autre ordre, mutation, à la manière de ces trous de ver dans l’univers en science-fiction qui permettraient de voyager instantanément, plus vite que la lumière, chose réputée impossible dans la matière ? C’est donc bien — vous nous l’avez déjà enseigné — qu’il y aurait aussi au niveau collectif, s’accomplissantdans les siècles des siècles, une sorte de "masse critique" de pénitents — ou "masse christique ? — du moins de Pénitents ayant fait revenir le Bien en eux, pour que (de) la boue (du monde) coule la polone sous-jacente dans toute l’humanité ? Et que le Jour fraye ta lance (Rév d’Arès xxxix/12). Une lance puissante dont le Fer reste encore à découvrir.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Vous me demandez : "N’y aurait-il pas pénitence (petit p) et Pénitence (grand P) à l’instar du pèlerin d'Arès et du Pèlerin d'Arès ? Puisque celle-ci — la pénitence — doit perdurer mais d’une autre façon après le Jour (réponse à Éric D. 168 C67) ?"
J'utilise les termes pèlerin d'Arès (petit p) et Pèlerin d'Arès (grand P) parce qu'il y a une visibilité du fait d'être Pèlerin d'Arès ou pèlerin d'Arès. L'assiduité, le dévouement, la mission, la fidélité à l'enseignement du rassembleur du petit reste (Rév d'Arès 24/1) sont des choses constatables et vérifiables. La visibilité de la pénitence, par contre, est peu évidente, voire impossible. Des pénitents peuvent être prédisposés par une nature encline à la vertu et font en fait relativement peu d'efforts pour être amour, paix, pardon, intelligence et liberté, tandis que d'autres sont des êtres naturellement haineux, vengeurs, condamneurs, coléreux, violents, libidineux (voire pédophiles, violeurs), bornés et sceptiques, et doivent faire des efforts énormes, des efforts dont on n'a pas idée parce que les résultats semblent très moyens, pour faire leur ascension spirituelle. Ce sont ces derniers que j'appellerais des Pètinents grand P, alors que je vois les premiers comme pénitents tout court. Je crois que ce sera la même chose après le Jour de Dieu, sauf qu'alors il y aura eu un gros rodage de la pénitence après des générations et il m'est impossible d'augurer de ce que nous serons. Voilà pourquoi je ne me hasarde pas à parler de Pènitents grand P et de pénitents petit p. C'est l'histoire de l'ouvrier de la troisième heure et de l'ouvrier de la onzième heure, dont parlait Jésus il y a deux mille ans; Comment savoir lequel mérite le plus haut salaire ?
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire.


09oct15 168C93
Comment faire comprendre la vie biologique en partant de la chimie des minéraux ? Impossible. Quand la vie biologique existe — celle d'une bactérie, d'une herbe ou d'un chien — c'est par essence un projet d'autonomie et de reproduction qui est hors de portée de la chimie minérale.
La science actuelle ne sait pas que cette vie biologique est guidée d'en haut. Le Créateur de l'univers dit : (...) le serpent des steppes Me glorifierait-il de l'avoir fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en abondance (Rév d'Arès 28/13) ? La plénitude de la vie biologique a sa fragilité. Le moindre évènement peut produire à terme la mort. Elle fait retourner tous les composants organiques à de plates interactions de chimie minérale.
De même, comment faire comprendre la vie d'un écosystème en partant de la vie d'un être vivant ? Impossible. Quand un écosystème existe, c'est par essence un projet d'interactions entre des milliards d'êtres vivants et un environnement. La plénitude d'un écosystème équilibré a sa fragilité.
Le moindre évènement peut produire à terme l'extinction brutale des espèces, la fin de la biodiversité. Comment faire sentir la vie de l'esprit humain en partant de l'expérience de la vie animale ? Impossible. Quand l'esprit naît chez l'enfant humain, c'est par essence un projet de conscience qui est hors de portée d'une vie animale. L'esprit humain est guidé par la Main du Créateur : l'homme frêle dort ; Je souffle dans le sang, il court. Je retire sa paupière, le sang devient comme le sable. L'homme qui ne dort pas est plus frêle que la mouche (Rév d'Arès xvi/12).
La plénitude d'un esprit humain a sa fragilité, sans considérer l'existence de l'âme. L'activité de l'esprit repose autant sur ce qui vient d'en Haut — l'aide du Père — que sur la biologie d'un cerveau qui peut tomber malade — du moins tant qu'il y a une chair avant la mort biologique —. Comme la vie biologique inclut et transcende la chimie minérale, comme la vie de l'esprit humain inclut et transcende la vie biologique, la Vie dans le Bien absolu inclut et transcende tous les aspects de l'univers. Le Bien absolu se distingue radicalement de ce qui existe entre la Chute d'Adam et le Jour de Dieu. Bien que ce Jour dépende des efforts spirituels de l'humanité, le Bien absolu n'est pas une simple propriété émergente (au sens où, par exemple, la température est une propriété physique émergente qui résulte de l'agitation chaotique des atomes). Sa Vie se suffit à elle-même, et ne peut être ressentie que par elle-même.
Le Bien absolu remplit tout et dissous le Mal.
Ce Bien est un projet total du Père, plénitude qui a sa fragilité due à l'Homme. De ce point de vue absolu, la période actuelle n'est pas de dualité Bien/Mal, mais d'imperfection dans la réalisation du Bien. C'est comme la vie biologique qui impose une certaine perfection dans la coordination des réactions chimiques préexistantes.
À titre personnel, je suis comme une molécule de sucre voulant comprendre la beauté de la vie biologique, comme un souriceau voulant comprendre la beauté de l'esprit humain (qui a entre autres créé les souris d'ordinateur... euh... mais là, je m'égare...). Ma pénitence actuelle me faire vivre une certaine transcendance, au-delà du dépassement de mes péchés. Pourtant, ma pénitence ne me permet pas de comprendre le Bien au sens absolu. Cela relativise immédiatement tout ce que je viens d'écrire.
J'accepte l'espérance du Bien par un acte de foi, selon l'enseignement de Mikal. Le Créateur dit : Ma Parole [n'est pas] la loi qui est. Elle est la Loi Qui sera (Rév D'Arès 28/8). À propos de votre beau nom de Mikal donné par le Père, vous écrivez en réponse à 168C17 "je ne suis pas sûr d'être aussi pénitent que je devrais l'être et de mériter le nom de Mikal". Je ressens cela comme une humilité légitime, puisque ce nom n'est pas de vous. Je choisis de suivre le Créateur, de miser sur vous comme Il mise sur vous. Vous êtes pour moi le prophète Mikal. Ce nom est créé pour le Bien absolu, au-delà de la lutte millénaire entre les actes bons et les actes mauvais.
Que produit ou produira au Fond une telle nomination par le Créateur ? Nous n'en savons rien. Je ne peux pas croire que ce soit une parole en l'air.
Patrick T. JoursDeGris d'Ile-de-France (ce surnom suggère que je ne suis pas le joyeux pénitent que j'aspire à être... voilà peut-être un faux signe d'humilité, car L'Évangile Donné à Arès (36/19) dit qu'importe que tu t'appelles Lentille ou Chèvre)


Réponse :
Bien chère molécule de sucre ou souriceau Patrick, frère aimé, la molécule de sucre ou le souriceau Michel vous remercie pour ce beau commentaire.
"La période actuelle n'est pas de dualité Bien/Mal, mais d'imperfection dans la réalisation du Bien," dites-vous et c'est une formulation juste de ce que dit mon entrée, probablement même meilleure que ce que dit mon entrée 168.
Ce qui est pour moi émouvant dans la Création, ce n'est pas la Création elle-même, mais le fait que le Père l'a entreprise, le fait qu'Il s'est fait Créateur et, ce faisant, d'avoir pris des risques qui sont ceux de l'Amour. Il est 06:30 du matin et je viens de dire au-revoir à ma fille Sara, que notre gendre Gérard emmène à l'aéroport, venue de Chine lundi 6 octobre pour son travail, repartie tout à l'heure le 9 octobre et nous laissant, sa maman et moi, dans l'émotion tremblante de père et mère qui l'aiment et nous nous disons qu'en créant Sara, nous avons pris les risques de l'amour. Elle est à nos yeux une réussite (et nos trois filles sont des réussites du reste) mais nous ne pouvons pas ne pas penser aux pères et mères qui ont eux aussi pris les risques de l'amour mais n'ont pas cette réussite, ayant des enfants anormaux, malades, ratés, méchants, etc. qu'ils n'ont pas voulu. Puisque nous sommes les images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27), nous savons les risques qu'Il a pris, Lui Qui pouvait impassible et tranquille continuer de planer au-dessus des eaux tout simplement (Genèse 1/2). Il créa l'homme pour le Bien et l'homme, libre (Rév d'Arès 10/10) image et ressemblance de son Père, créa le Mal et depuis lors le conflit (pas "dualité" qui n'exprime pas le conflit, vous vouliez dire "dualisme") entre Bien et Mal dure encore, mais l'inlassable Bonté du Créateur nous appelle au retour (Rév d'Arès i/1) vers le Bien seul.


09oct15 168C94 
Merci pour cette magnifique entrée.
Le "Bien pour le Bien", nous en sommes encore très loin !
Heureusement le bien pour le bien (sans majuscule) peut parfois s'exprimer, comme un éclat de lumière momentané.
Comme lorsque une mère dépose un baiser sur le front de son jeune enfant, si c'est de l'amour spontané (non de l'affectif qui se nourrit), que c'est un don pur, né dans l'instant, sans attente en retour.
Ou après une prise de conscience, comme quand nous commençons à ressentir que le mensonge que nous disons nous déforme ou nous obscurcit nous-mêmes, qu'il nous rend nous aussi moins lucides. Exprimer la vérité engendre alors une respiration ou une joie, ça peut devenir une simple et saine nécessité, un mouvement naturel et serein.
Ou encore à travers la création artistique ou plein d'autres formes...
Donc — ouf ! — que ce soit par l'amour, l’intelligence, ou la créativité joyeuse, le bien pour le bien, né au-delà d'un conflit, se rencontre parfois.
Seulement nous avons encore au moins un genou au sol, après la chute d'Adam, nous en sommes encore à essayer de nous redresser. Et plus nous avançons, plus nous nous apercevons que la transformation demandée ou souhaitée est immense. C'est comme si nous devions dérouler une bobine de fil, répéter sans cesse des efforts dans la même direction, pour peut-être finir par réussir à toucher nos structures et fonctionner totalement différemment, nous diriger vers une pleine expression créative du Bien.
Je n'ai pas encore expérimenté beaucoup la transformation par la pénitence, ces efforts de changement à travers lesquels peut passer le Souffle libérateur, porté par la lecture de la Parole ou par la Moisson.
Mais je ressens que la prière du Père de l'univers entraîne au redressement, aussi que certains passages de La Révélation d'Arès apportent une intelligence, ou donnent la force d'un centrage, comme le passage suivant (Rév. Arès xxiv/1-4) :

Sois un dans toi !
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mort ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
Sois un !

Alors petit à petit, nos pénitences pourront faire rejaillir le Bien qui coule de source, l'Eau d'Éden.
Avec des mots simples, j'ai cherché à faire apparaitre ces deux mouvements — efforts de changement puis joie créative — à force de retourner les mots, cela me fait rire, mais je ne sais si c'est compréhensible. Le dernier terme est probablement trop réducteur, je cherchais à exprimer la spontanéité du Bien bondissant de lui-même, ce qui n'empêche pas une lente réflexion ou peut-être une joie de l'effort :

Devenons des artisans de Bien,
pour que puisse renaître le Bien spontané.

Bien fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura


Réponse :
Voilà une bonne idée, ma sœur Rachel-Flora. Je me permets de proposer une formule inspirée de la vôtre, quoique un peu différente :

Soyez les artisans du Bien,
pour que renaisse le Bien seul,
pour que le Bien ne soit pas que le Mal à l'envers,
dit en gros La Révélation d'Arès

Cette formule cache une métaphysique — le Mal à l'envers — qui va intriguer le péquin qui lit le tract, mais qui va peut-être provoquer de bonnes questions et donner l'occasion d'y répondre ?
Je n'ai pas le temps d'y réfléchir. C'est vous qui expérimentez. Vous me direz ce qu'il en est.
Merci, sœur Rachel-Flora, pour ce bon commentaire.


10oct15 168C95 


Tract de Guy I 2015-1

Tract de Guy I 2015-2

Guy I. de l'Hérault

Réponse :
J'aime beaucoup, vraiment beaucoup votre tract, mon frère Guy.
Je le publie pour que ceux qu'il intéresse puissent l'utiliser.
Les dimensions du dessin seul, sont en fait 9,3 cm x 13,4 cm. Vous en imprimez quatre sur une feuille A4.
Je l'ai agrandi pour qu'on voit mieux les détails.


11oct15 168C96
Comment osez-vous parler de Bien et d'amour vous qui êtes le plus raciste des hommes ?
J'ai lu que vous avez été parmi ceux qui ont proclamé: "Je ne suis pas Charlie" et je vous ai vomi à ce moment-là.
Des millions d'humains, de vrais humains, ont défilé partout, en France et dans le monde en brandissant des pancartes qui portaient "Je suis Charlie" et vous, soi-disant prophète de Dieu, vous étiez contre ? C'était pour vous une occasion de vous faire remarquer, de vous distinguer comme vous vous distinguez en affirmant qu'il faut faire "le Bien pour le Bien", ce qui vous permet de vous distinguer de l'évidence qui dit que le Mal est le fond de la nature humaine et qu'il existera toujours. Ce n'est qu'à l'aide d'une politique sociale cohérente et vraiment humaine qu'on peut, par une lutte continuelle, qui ne cessera jamais devant le Mal apporter un peu de bonheur à des humains voués inévitablement aux malheurs de la vie et à l'exploitation de celle-ci par les avides d'argent.
"Je suis Charlie", ça a été le vertige ! Tous les hommes de bien, les vrais homme de bien, pas vos soi-disant Pèlerins d'Arès qui ne sont que des hypocrites bondieusards, ont entonné cet hymne à la vérité, la vraie vérité, pas la vôtre qui comme toutes les religions n'est qu'une honteuse tromperie.
Un bon slogan ne doit comporter que huit mots maximum. Au-delà, c’est foutu, nous enseigne-t-on dans les Écoles de Publicité et vous savez ça en disant "le Bien pour le Bien". Cinq mots, formidable ! Vous êtes un dangereux séducteur.
Heureusement, il y a les réseaux sociaux, du silence desquels vous vous plaignez sans arrêt, mais qui ont bien raison de vous laisser derrière la porte, qui viennent tous les jours démontrer que la vie humaine n'est que vols, mensonges, crimes et malheurs et que donner à espérer à l'humanité qu'elle peut en sortir est un scandaleux abus de confiance. Les humains s'entrebouffent comme les animaux s'entrebouffent et cela existera toujours et vous devriez avoir honte de combattre cette logique en donnant à rêver, à faire croire aux fées. Il n'y a que des actions ponctuelles, locales, provisoires, qui peuvent apporter quelques soulagement et c'est à la politique de le faire, la politique contre laquelle vous vous élevez, bien entendu. Contre quoi ne vous élevez-vous pas ?
Je continue de proclamer "Je suis Charlie", parce que je me reconnais dans les assassinés de "Charlie Hebdo" qui ont combattu les biodieuseries comme votre mouvement de Pèlerins d'Arès et tous ses semblables.
Savez-vous que Madonna, Mia Farrow, Elton John ont crié et chanté "Je suis Charlie"? Qu'est-ce que vous êtes à côté de ces stars populaires ? Rien. "Je suis Charlie", voilà qui est populaire. Je ne sais même pas pourquoi je vous écris ce commentaire puisque vous êtes insignifiant et vous allez contre l'évidence?!
Brice V.


Réponse :
Je me prépare à repartir en mission, après une mission en Bretagne à la fin de septembre, et je manque de temps pour répondre à votre méchant commentaire.
Votre commentaire est une sorte d'apologie du slogan "Je Suis Charlie" et je laisserai quelqu'un d'autre vous répondre à ma place: Shlomo Sand, un historien juif professeur à l'Université de Tel Aviv, qui comme moi dit "Je ne suis pas Charlie" :

Rien ne peut justifier un assassinat, a fortiori le meurtre de masse commis de sang-froid. Ce qui s’est passé à Paris, en ce début du mois de janvier constitue un crime absolument inexcusable. Dire cela n’a rien d’original : des millions de personnes pensent et le ressentent ainsi, à juste titre. Cependant, au vu de cette épouvantable tragédie, l’une des premières questions qui m’est venue à l’esprit est la suivante : le profond dégoût éprouvé face au meurtre doit-il obligatoirement conduire à s’identifier avec l’action des victimes ? Dois-je être Charlie parce que les victimes étaient l’incarnation suprême de la liberté d’expression, comme l’a déclaré le Président de la République ? Suis-je Charlie, non seulement parce que je suis un laïc athée, mais aussi du fait de mon antipathie fondamentale envers les bases oppressives des trois grandes religions monothéistes occidentales ?
Certaines caricatures publiées dans Charlie Hebdo, que j’avais vues bien antérieurement, m’étaient apparues de mauvais goût ; seule une minorité d’entre elles me faisaient rire. Mais, là n’est pas le problème ! Dans la majorité des caricatures sur l’islam publiées par l’hebdomadaire, au cours de la dernière décennie, j’ai relevé une haine manipulatrice destinée à séduire davantage de lecteurs, évidemment non-musulmans. La reproduction par Charlie des caricatures publiées dans le journal danois m’a semblé abominable. Déjà, en 2006, j’avais perçu comme une pure provocation, le dessin de Mahomet coiffé d’un turban flanqué d’une grenade. Ce n’était pas tant une caricature contre les islamistes qu’une assimilation stupide de l’islam à la terreur ; c’est comme si l’on identifiait le judaïsme avec l’argent !
On fait valoir que Charlie s’en prend, indistinctement, à toutes les religions, mais c’est un mensonge. Certes, il s’est moqué des chrétiens, et, parfois, des juifs ; toutefois, ni le journal danois, ni Charlie ne se seraient permis, et c’est heureux, de publier une caricature présentant le prophète Moïse, avec une kippa et des franges rituelles, sous la forme d’un usurier à l’air roublard, installé au coin d’une rue. Il est bon, en effet, que dans la civilisation appelée, de nos jours, "judéo-chrétienne", il ne soit plus possible de diffuser publiquement la haine antijuive, comme ce fut le cas dans un passé pas très éloigné. Je suis pour la liberté d’expression, tout en étant opposé à l’incitation raciste. Je reconnais m’accommoder, bien volontiers, de l’interdiction faite à Dieudonné d’exprimer trop publiquement, sa "critique" et ses "plaisanteries" à l’encontre des juifs. Je suis, en revanche, formellement opposé à ce qu’il lui soit physiquement porté atteinte, et si, d’aventure, je ne sais quel idiot l’agressait, j’en serais très choqué… mais je n’irais pas jusqu’à brandir une pancarte avec l’inscription : "Je suis Dieudonné".
En 1886, fut publiée à Paris La France juive d’Edouard Drumont, et en 2014, le jour des attentats commis par les trois idiots criminels, est parue, sous le titre : Soumission, "La France musulmane" de Michel Houellebecq. La France juive fut un véritable "bestseller" de la fin du 19ème siècle ; avant même sa parution en librairie, Soumission était déjà un bestseller ! Ces deux livres, chacun en son temps, ont bénéficié d’une large et chaleureuse réception journalistique. Quelle différence y a t’il entre eux ? Houellebecq sait qu’au début du 21ème siècle, il est interdit d’agiter une menace juive, mais qu’il est bien admis de vendre des livres faisant état de la menace musulmane. Alain Soral, moins futé, n’a pas encore compris cela, et de ce fait, il s’est marginalisé dans les médias… et c’est tant mieux ! Houellebecq, en revanche, a été invité, avec tous les honneurs, au journal de 20 heures sur la chaine de télévision du service public, à la veille de la sortie de son livre qui participe à la diffusion de la haine et de la peur, tout autant que les écrits pervers de Soral.
Un vent mauvais, un vent fétide de racisme dangereux, flotte sur l’Europe : il existe une différence fondamentale entre le fait de s’en prendre à une religion ou à une croyance dominante dans une société, et celui d’attenter ou d’inciter contre la religion d’une minorité dominée. Si, du sein de la civilisation judéo-musulmane : en Arabie saoudite, dans les Emirats du Golfe s’élevaient aujourd’hui des protestations et des mises en gardes contre la religion dominante qui opprime des travailleurs par milliers, et des millions de femmes, nous aurions le devoir de soutenir les protestataires persécutés. Or, comme l’on sait, les dirigeants occidentaux, loin d’encourager les "voltairiens et les rousseauistes" au Moyen-Orient, apportent tout leur soutien aux régimes religieux les plus répressifs.
En revanche, en France ou au Danemark, en Allemagne ou en Espagne où vivent des millions de travailleurs musulmans, le plus souvent affectés aux tâches les plus pénibles, au bas de l’échelle sociale, il faut faire preuve de la plus grande prudence avant de critiquer l’islam, et surtout ne pas le ridiculiser grossièrement. Aujourd’hui, et tout particulièrement après ce terrible massacre, ma sympathie va aux musulmans qui vivent dans les ghettos adjacents aux métropoles, qui risquent fort de devenir les secondes victimes des meurtres perpétrés à Charlie Hebdo et dans le supermarché Hyper casher. Je continue de prendre pour modèle de référence le "Charlie" originel : le grand Charlie Chaplin qui ne s’est jamais moqué des pauvres et des non instruits.
De plus, et sachant que tout texte s’inscrit dans un contexte, comment ne pas s’interroger sur le fait que, depuis plus d’un an, tant de soldats français sont présents en Afrique pour "combattre contre les djihadistes", alors même qu’aucun débat public sérieux n’a eu lieu en France sur l’utilité où les dommages de ces interventions militaires ? Le gendarme colonialiste d’hier, qui porte une responsabilité incontestable dans l’héritage chaotique des frontières et des régimes, est aujourd’hui "rappelé" pour réinstaurer le "droit" à l’aide de sa force de gendarmerie néocoloniale. Avec le gendarme américain, responsable de l’énorme destruction en Irak, sans en avoir jamais émis le moindre regret, il participe aux bombardements des bases de "daesch". Allié aux dirigeants saoudiens "éclairés", et à d’autres chauds partisans de la "liberté d’expression" au Moyen-Orient, il préserve les frontières du partage illogique qu’il a imposées, il y a un siècle, selon ses intérêts impérialistes. Il est appelé pour bombarder ceux qui menacent les précieux puits de pétrole dont il consomme le produit, sans comprendre que, ce faisant, il invite le risque de la terreur au sein de la métropole.
Mais au fond, il se peut qu’il ait bien compris ! L’Occident éclairé n’est peut-être pas la victime si naïve et innocente en laquelle il aime se présenter ! Bien sûr, il faut être un assassin cruel et pervers pour tuer de sang-froid des personnes innocentes et désarmées, mais il faut être hypocrite ou stupide pour fermer les yeux sur les données dans lesquelles s’inscrit cette tragédie.
C’est aussi faire preuve d’aveuglement que de ne pas comprendre que cette situation conflictuelle ira en s’aggravant si l’on ne s’emploie pas ensemble, athées et croyants, à œuvrer à de véritables perspectives du vivre ensemble sans la haine de l’autre.
Shlomo Sand (Traduit de l’hébreu par Michel Bilis, paru dans "Le Monde")

Je fais miennes ces lignes d'un Juif Israëlien, ce qui m'épargne le travail assez long d'un commentaire élaboré, un frère Juif qui fait preuve, d'une part, que tout Israël n'est pas anti-arabe ou anti-musulmane et que, d'autre part, comme je le dis parfois : "Nous sommes tous les Juifs ou les Musulmans de quelques autres qui n'aiment pas les Juifs et les Musulmans et qui bientôt n'aimeront pas les Pèlerins d'Arès."
Les Pèlerins d'Arès sont les frères de tous les hommes, donc vos frères, même s'ils ne partagent pas votre fatalisme face au Mal. Nous croyons que c'est le Bien pour le Bien qu'il faut faire naître et sortir du Bien contre le Mal, ce Bien-lutteur qui comme vous dites ne peut être, s'il est un lutteur, que l'adversaire de l'autre lutteur et subir les vicissitudes de toutes luttes. Vous reprenez, en somme, en croyant par là être un héros social triomphant de l'obscurantiste que vous voyez en moi, ce que dit mon entrée 168.
Mais cette entrée 158, c'est vrai, dit plus : J'affirme, parce que c'est le Créateur même qui le dit et le promet dans La Révélation d'Arès, dont je proclame l'authenticité, que le Bien pour le Bien, certes devenu théorique et sans preuve de son existence, vit en puissance dans le cœur humain et peut re-surgir. Je ne vois pas en quoi une telle espérance peut vous paraître un "scandaleux abus de confiance."


11oct15 168C97
La culture nous apprend que le bien et le mal sont en lutte permanente comme l'ange contre le démon.
La Révélation d'Arès et son témoin Michel Potay nous apprennent autre chose : Même s'il restera encore pendant longtemps dans cette humanité malade des traces de luttes entre bien et mal, le Bien accompli (vérité, bonté, vertu, ...) et effectif à l'échelle de la société sera l'apothéose de l'humanité heureuse pour laquelle Dieu nous a créé.
Florian Oisillon d'Aquitaine


Réponse :
Ceci est un commentaire que vous avez publié dans facebook, mais il est tombé dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net et je prend cette erreur pour une action du Ciel. Je le publie, tant il semble approprié à cette entrée 168.
Merci, frère Florian, pour cette participation involontaire... mais heureuse à mon blog?


11oct15 168C98
Depuis Adam, une longue lignée de prophètes vient jusqu'à vous, à nous, lignée que nous conduirons jusqu'au Jour de Dieu. Le Créateur est venu vous parler, apportant avec Lui une force de changement inégalable.
Vous avez répondu "oui" à Son Appel, et d'une main forte vous avez ouvert une nouveĺle ère humaine.
Les années passent et vous voilà débordé de toute part par un peuple de prophètes en marche. Vous êtes la voix forte au milieu de ce peuple.
Nous sommes la lave blanche qui sort du volcan, elle coule lentement, implacablement, recouvrant la noirceur du monde. L'espoir renaît sur les friches. Les barricades armées dressées contre le mal, les champs de batailles sont désertés, les faiseurs de paix répandent la Paix sans compromis.
Les résistances contre le Mal s'effondre[ro]nt les unes après les autres sous l'effet domino.
La Parole qui coule à travers nous, le Bien que donnons, terraforme [transforme ?] le monde à l'image et ressemblance de Dieu.
Le Bien vient sur le bien, sur le mal. Une nouvelle création prend place. Je ne peux pas imaginer que le mal puisse venir fleurir sur cette nouvelle création, il ne peut que continuer à subsister dans les interstices et les espaces stériles.
Un grand merci à vous et à ceux qui alimentent cette entrée.
Tony L. de Touraine


Réponse :
J'évite en général les commentaires trop apologétiques ou trop poétiques parce qu'ils sont des glorifications d'une action de pénitence, qui est en fait pour chacun de nous tout-à-fait terre-à-terre. Nous y peinons du matin au soir comme des ânes attelés à la charrette des péchés. Les péchés sont le lourd fardeau, c'est notre trottinement d'ânes en avant qui est l'action vers le Bien, et cette addition péché+trottinement vers les Hauteus Saintes garde dans nos générations une pénibilité que nous n'oserions glorifier, car comme les ânes nous nous arrêtons de temps en temps et malgré les coups de trique de La Révélation nous restons têtus sur place avant de repartir. Autrement dit, nos mérites ne sont pas toujours ce que nous voudrions qu'ils soient. Certes, le Père nous appelle héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) mais méritons-nous déjà ce nom qui me paraît mirifique. Peut-être. Pas moments je ne sais plus.
Votre commentaire n'est pas sans pathétique et j'ai hésité à le publier, mais tout compte fait je le trouve comme un éloge équilibré de ce que nous sommes. Ce commentaire dit une vérité que nous pouvons garder à l'esprit sans nous faire des grosses têtes qui ne passent plus par les portes.
Merci, frère Tony, pour ce commentaire d'un bon lyrisme.


11oct15 168C99
Je vous dis un grand merci pour le tract de notre frère Guy I. (168C95) que vous avez publié sur "Freesoulblog".
Nous allons en faire une affiche que nous disposerons devant notre stand.
Puis nous en tirerons des tracts.
Je voulais vous dire que, grâce à une de nos sœurs qui nous a transmis voilà déjà quelques temps votre enseignement de la Parole que vous aviez donné à Paris en 1976 (voir nota *), nous nous imprégnons de votre enseignement qui prolonge notre proclamation de la Parole, et qui nous fait entrer au cœur de la Parole.
Votre présence face au Prophète Jésus [1974], ainsi que votre présence face au Créateur [1977] nous permet de nous en habiter [?] aussi.
Cet enseignement là,qui est manuscrit devrait être dans les mains et le cœur de tous les Pèlerins d'Arès qui œuvrent à vos cotés tant il est fort spirituellement. Il nous ouvre le cœur à la Parole que vous avez reçue, [il nous ouvre] à Dieu en profondeur, à la pénitence, à la Moisson que nous devons faire et accomplir chaque jour en nous et autour de nous.
Votre enseignement, nous l'écrivons à notre tour pour nous en imprégner.
Ce document unique et manuscrit, nous l'avons transmis à notre frère Joseph de Lille, puis à notre sœur Évy de Nice qui s'en imprègnent à leur tour et travaillent à le diffuser et le développer dans leurs assemblées. C'est une mine d'or spirituelle pour le Pèlerin d'Arès engagé dans la pénitence et la Moisson, pour son évolution spirituelle, pour son travail en assemblée.
Pourquoi votre enseignement a-t-il été gardé en "mode secret" durant des années, pourquoi ?
C'est vraiment une mine d'or pour chacun de nous !
Il rempli de force et de bonheur,d'intelligence spirituelle ceux qui le découvre et le vive en eux. Il est un bel enseignement de vous, notre prophète Mikal, à ses frères de la grande assemblée, qui vient bien compléter dans nos faibles lumignons la connaissance de la Parole de Dieu dans La Révélation d'Arès. Si vous ne l'avez pas dans vos documents, je me ferai un bonheur de vous l'envoyer, Frère Michel. Il est vraiment une source merveilleuse de Lumière et de connaissance intèrieure.
Notre action missionnaire est de porter la Parole et de l'enseigner à notre tour. Bien des personnes rencontrées dans la mission, qui se sont procuré La Révélation d'Arès, disent ne pas comprendre ce Message. Ils ne connaissent ni la Bible, ni le Coran, ni les Paroles des prophètes, ni les prophètes. Ils n'ont jamais eu de formation spirituelle et pourtant ils sont semés (Rév d'Arès 6/2, 14/1). Nous devons réveiller la Parole en eux, la pénitence en eux.
N'est-ce pas à nous de le leur enseigner sans ajouter notre parole à la Parole de Dieu ?
Comme vous savez si bien nous l'enseigner, à notre tour nous l'enseignerons à ce peuple qui a soif de Lumière.
Frère Michel,"Le Bien pour le Bien" est un beau message spirituel, il ouvre nos intelligences et nos cœurs.
Je vais quand même aller un peu dormir, car je vais travailler aujourd'hui.
Je prie chaque jour avec vous, Frère Michel.
Patricia C. des Hautes-Alpes

Nota * du blogger : Le frère Michel donna en effet une conférence au Musée Social à Paris en 1976, mais il se demande s'il ne s'agit pas plutôt de l'enseignement qu'il a donné à Paris à l'Espace des Peupliers en 1996.


Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
"Pourquoi mon enseignement a-t-il été gardé en "mode secret" durant des années ?" Je suis très étonné de ce que vous me dites, parce que j'ai toujours demandé aux auditeurs de mon enseignement de transmettre. Certes, ils ne l'ont pas toujours fait, ou ils l'ont fait incomplètement ou erronément, mais s'il s'agit peut-être de mon enseignement fait à Paris de 1995 à 1997 (et non de celui fait au Musée Social en 1976), je crois que des frères et sœurs de l'auditoire se sont transportés dans les missions pour le transmettre. C'est du moins ce que j'ai entendu dire.
De toute façon, ce blog que je commençai en 2006, retransmet et complète mon enseignement d'une façon sans doute plus claire, puisqu'on peut me lire et non m'interpréter.
Tu n'a pas idée... des enseignements que tu devras répandre, me dit le Père par les lèvres de Jésus le 10 ou 11 avril 1974.
Je ne cesse donc jamais d'enseigner et vous, ma sœur Patricia, que j'ai souvent vue à Nice quand j'y allai en mission de 2010 à 2014, vous m'avez beaucoup entendu. Vous veniez souvent de Gap à Nice donner un coup de main à la mission.


11oct15 168C100 
A la proposition 168C70 "Seul le Bien se substitue au Mal", je préférerais :

         Vous seul avez le pouvoir de substituer le Bien au Mal

qui me paraît plus mobilisateur.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour cette suggestion.


26oct15 168C101
Je vous aime !
Comme tous mes frères et sœurs, je vous aime,
mais votre courage exemplaire fait que je ne peux rester longtemps sans penser à vous. j'espère que tout va bien.
Dans l'Amour du Père:
Alain et Fatiha J.du Rhône


Réponse :
Mon frère Alain et ma sœur Fatiha, je suis très touché par l'amour fraternel que vous me témoignez par ce commentaire.
Je vous rassure : Je vais bien. J'ai été absent du 12 au 25 octobre et dans l'impossibilité de tenir à jour mon blog. J'ai bien un ordinateur de voyage que j'emporte avec moi, mais ma vue a baissé (dame ! j'ai 86 ans) et ne me permet plus de travailler correctement sur un trop petit écran, même excellent, et de mettre mon blog à jour. Cet ordinateur me permet seulement de me tenir au courant. J'étais hors de France pour un séjour d'étude, de contact et d'information, de travail donc, sur un sujet que j'ai à cœur depuis longtemps, sur lequel j'ai encore à réfléchir, et dont je parlerai peut-être dans ce blog au cours des mois qui viennent. Je suis depuis hier soir 25 octobre de retour à Bordeaux où beaucoup de travail m'attend.
Merci pour le souci que vous prenez de moi.


26oct15 168C102 
Bonjour, c'est JP [Jean-Pierre ?] de Limoges
Je ne voudrais pas avoir l'air de me mêler de vos affaires, mais suite à de mystérieuses disparitions de pages web, j'ai peut-être un début d'explication.
En effet depuis quelques temps, vous intégrez des vidéos dans le blog  et certaines sont d'une taille rédhibitoire ce qui peut occasionner des problèmes au serveur et les derniers blogs ont tendance à enfler à cause des vidéos.
La vidéo associée au commentaire 167C67, par exemple, fait 277 Mbits, totalement incompatible avec une tablette ou un smartphone qui ont des débits limités. la page entière pèse 318 Mb. Par comparaison le blog 150 qui est l'un des plus longs pèse 2 Mb.
De plus en plus les sites web se contentent d'afficher une photo du début de la vidéo avec le lien initial intégré.
J'espère que ça vous éclaire,
Si vous ou quelqu'un qui s'occupe du blog veut m'appeler pour explications, on peut m'appeler au [n° de téléphone]
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les meilleurs
JP de Limoges [Limousin]


Réponse :
Bonjour JP (Jean-Pierre ?) . Je n'avais jamais testé sur mon téléphone portable les quelques vidéos installées sur mon serveur de blog (il y en a peu compte tenu du volume global du blog) et à la suite de ce commentaire je viens de tester la vidéo de José O. 167C67 que vous citez comme exemple d'incompatibilité avec un smartphone.
Sur mon smartphone Samsung Galaxy 5 la vidéo 167C67 marche très bien. Certes, depuis qu'existe HTLM 5 (octobre 2014, HTML étant depuis l'origine d'Internet le format de données permettant de créer les pages web) qui offre maintenant une procédure simple pour installer des vidéos sur les sites web, j'en ai installé quelques unes, mais si ces vidéos étaient incompatibles avec mon serveur, celui-ci les refuserait en principe.
En général les vidéos proposées sur mon blog fonctionnent avec des liens mettant en relation avec un serveur de vidéos: uTube, Dailymotion, mais il arrive que cela ne soit pas possible. Alors j'installe une copie mp4 de la vidéo sur mon serveur directement, quand il me paraît possible que mes frères missionnaires les apprécient et en fassent des copies pour leurs propres missions.
Y a-t-il un rapport entre les vidéos mp4 installées sur mon serveur et les disparition de pages ? Je ne sais pas. Je demande à nos frères informaticiens de me donner leur avis sur ce point.
Il n'y a eu à ma connaissance que deux disparitions. Une page en anglais, que m'a signalée notre frère Jérôme du Texas, USA, et la page de commen­taires français #112, déjà ancienne (octobre 2010), qui m'a été signalée plus récemment. Ces deux pages disparues ont été immédiatement remplacées par les originaux que je conserve en archive.
Comme je ne suis pas informaticien, mais seulement un bricoleur en HTML et CSS (j'ai fabriqué moi-même mes sites michelpotay.info et freesoulblog.net) je ne vois pas le rapport entre le poids des vidéos et ces disparitions. Je pense que ces disparitions font partie des aléas qui se présentent inévitablement en toutes technologies ou que la cause des disparitions se situe peut-être dans le poids général et la syntaxe peut-être pas très bien conçue de mon blog entier qui existe quand même depuis 2006 et qui est chargé d'un bloc sur mon serveur. Le serveur procède aussi régulièrement à des travaux de maintenance qui peuvent avoir causé la disparition de deux dossiers. Il y a aussi les hackers, les mauvais plaisants ; mon blog n'est peut-être pas assez sécurisé contre eux.
Merci néanmoins de me donner votre avis et ainsi d'éveiller l'attention de nos frères informaticiens chevronnés qui ont peut-être une idée plus précise de la cause des deux disparitions en question.


27oct15 168C103
Le dépassement de l’antagonisme entre Bien et Mal, entre Lumière et Obscurité [Rév d'Arès 38/5], entre Amour et Haine [28/16], entre Paix et Guerre, entre Sérénité et Agitation, entre Unité et Multiplicité, ne viendra qu’au bout de la Pénitence et, comme Dieu seul est Saint [12/4], ne sera actualisé et parachevé qu’au Jour de Dieu [31/8].
Le Mal ne pouvait pas ne pas être possible pour l’humanité créée libre, et peut-être était-il inévitable que la possibilité du mal soit actualisée pour que l’humanité trouve un jour en elle-même la force et la résolution définitive de vivre pleinement dans le Bien pour le Bien.
Comme le disait Woody Allen : "L’éternité c’est long, surtout vers la fin", et comparée aux millénaires de la tragédie de l’histoire humaine pour enfin dépasser les luttes et installer en soi le Bien, ces millénaires ne seront qu’un clignement d’yeux de la grande Histoire hors du temps qui nous attend.
Mais cette métaphysique apaisante ne peut effacer la réalité de la souffrance partout répandue et le drame d’une humanité qui pourrait sombrer sans retour dans le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] si un reste influent et courageux ne se dresse pas pour dépasser progressivement nos médiocrités.
Le Mal est d’abord en nous, quoiqu’il semble aussi possible que le Mal vienne d’entités extérieures, comme lorsque le Prophète fut jeté à terre la tête la première et ne fut guérit que la nuit suivante par le Christ.
Que nos pénitences et nos moissons constantes fassent resurgir le Bien pour le Bien pour qu’advienne enfin l’apothéose du bonheur de l’humanité où chaque individualité libre et créatrice existera pour et par le bonheur des autres individualités libres et créatrices.
Jérôme H. de Montréal (Canada)    


Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce beau commentaire.
Il y avait à Lisieux dans un Carmel une petite religieuse effacée et inconnue qui écrivit un livre magnifique, qu'elle aurait aussi bien écrit étant épouse et mère de famille. C'était Thérèse de Lisieux. Ce qui touche le cœur, parfois jusqu'au larmes, dans cet ouvrage, c'est l'humble élévation d'une âme qui pouvait se montrer admirablement fraîche : "Nous sommes dans un siècle d'inventions. Ce n'est plus la peine maintenant de gravir des escaliers ; chez les riches un ascenseur les remplace avanta­geusement. Moi, je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour gravir le rude escalier de la perfection." Et dans un élan de pieuse joie, elle écrit encore: "L'ascenseur qui doit élever mon âme jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus !"
La connaissance, que nous donne La Révélation d'Arès, de notre propre mal comme une sorte de néant où nous nous perdrons — les ténèbres — si nous ne réinstallons pas le Bien en nous et dans le monde, nous a amenés à nous jeter en Dieu, à réveiller en nous son Image et Ressemblance, par la pénitence. Comme Thérèse de Lisieux le disait, je dis et vous le dites à votre manière dans votre beau commentaire : "Mon âme est trop petite pour faire de grandes choses, mais ma folie est de croire que ton Amour m'accepte, me sauvera et que ma pénitence contribuera à changer le monde."
Dans la voie de la pénitence nous nous engageons tout entiers.pour replacer dans le monde le Bien pour le Bien. Nous apprenons ainsi à analyser les plus secrètes démarches de la conscience et cette expérience nous est précieuse dans notre mission, pour l'heure apparemment stérile, mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre les oreilles vont soudainement se déboucher et nous serons écoutés, au Canada comme en France.


27oct15 168C104
Je tiens par commencer à vous demander un très sincère pardon d'avoir critiqué auprès d'une personne La Révélation d'Arès qu'elle me présenta il y a de cela environ deux ou trois ans approximativement, étant influencé à ce moment-là par les critiques qualifiant de secte la structure dont vous avez la responsabilité. Mais loué soit L'Éternel Qui m'a éclairé sur ma situation et ma condition !
J'ai en ma possession le livre La Révélation d'Arès qui m'a été offert, que j'apprécie beaucoup, sans doute pas encore à sa propre valeur.
Je vous apprécie énormément, très cher Frère dans Le Seigneur !
J'ai deux questions :
La première concerne le passage où il est question que La Révélation d'Arès dit de ne pas cautionner les écrits de Jean, Paul et Pierre [Rév d'Arès 16/12, 35/12] et donc par voie de conséquence; si je comprends bien; n'accepte pas l'évangile selon Jean ni les Épîtres, ni l'Apocalypse. Pouvez-vous me donner une explication à ce sujet ?
La deuxième question concerne l'islam et le prophète qui a inspiré ou a donné naissance, sauf erreur, au Coran. Pensez-vous que le Coran soit une révélation divine ? Selon ce que j'ai lu de La Révélation d'Arès, je pense qu'elle cautionne le Coran ou du moins le prophète qui a inspiré ou écrit le Coran. Pouvez-vous me donner davantage d'information ou de références à ce sujet s'il vous plaît ?
Merci beaucoup !
Max B.


Réponse :
Concernant la première question, le Créateur a dit par la bouche de son Messager Jésus : Tu ne prendras pas pour Ma Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres et celle de leur descendance (Rév d'Arès 16/12) et Il confirme plus tard ce verset en disant: Tu écarteras les livres d'hommes, ceux de Pierre, de Paul, d'at-Tabari (théologien musulman) et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété (35/12). Par ces versets le Père donne à son prophète le charisme (ou pouvoir spirituel) de dire ce qui dans l'Écriture est Parole de Dieu et ce qui n'(est pas Parole de Dieu. Autrement dit, ne peut être considéré Parole de Dieu que ce qui dans l'Écriture : Bible et Coran notamment, est conforme à La Révélation d'Arès. Autrement dit, l'Écriture et notamment la Bible et le Coran sont encombrés de livres d'hommes — notamment de hadiths concernant le Coran — qui y ont été ajoutés pour des raisons que je ne connais pas.
Concernant la deuxième question, oui, je crois que le Coran est une Parole de Dieu sauf les livres d'hommes qu'il contient, comme certains hadiths, qui y ont été ajoutés pour des raisons inconnues.
Mais, mon frère Max, je vous dis quelque chose de très simple et très important pour vous :
Vous ne serez pas sauvé et vous ne servirez pas la Cause du Créateur si vous croyez que tels ou tels passages dans la Bible ou le Coran sont de Dieu ou ne le sont pas, mais vous serez sauvé si vous devenez un pénitent, c'est-à-dire si vous aimez tous les hommes, si vous pardonnez toutes les offenses, si vous faites la paix avec tout le monde, si vous réveillez votre intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5) parallèlement à votre intelligence intellectuelle et si vous êtes libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés concenant n'importe qui et n'importe quoi.
Telle est la grande et très simple leçon que La Révélation d'Arès donne aux humains !


27oct15 168C105
Quand j'étais enfant, ma maman me parlais souvent de la toute puissante force d'inertie.  
J'ai repensé à cela en lisant cette magnifique entrée.
Pourrions-nous donc employer notre tendance à la paresse pour devenir inerte au mal ?
Pourions-nous dire qu'étant plus léger, l'effort de faire le bien remplacera l'effort de faire le mal ?
Peter et moi étions de tout coeur avec vous tous durant ce dernier Pèlerinage car cette année nous n'avons pas pu faire le voyage depuis l'Australie.
Nous en avons ressenti sa grande puissance néanmoins diluée par la distance.
Chaque année, je ressens le besoin de faire le Pèlerinage à Arès car il me donne tellement de courage, de foi et d'inspiration au contact du Créateur et de nos frères. Mais nous avons reçu assez de force pour continuer notre mission,
Peter est en train de sculpter une figure qui sera intitulée "Le Semeur est passé" (Rév d'Arès 5-1) et je me permets de soumettre à votre attention ces deux photos de tableaux que je vais présenter la semaine prochaine dans une exposition locale, ainsi que quelques mots d'explication qui devraient être présentés à côté des tableaux.  Quelqu'un m'a demandé dernièrement si vous aviez vu le Jésus ci-dessous et s'il lui ressemble... En fait je n'en sait rien.
Picasso a dit : "La vérité est un mensonge" (Picasso dit - H Parmelin)
Jésus a dit : La vérité c'est que le monde doit changer (La Révélation d'Arès 28/7)
Dans mon travail, je m'emploie au changement, à la recherche de ma propre vérité
car la Vérité est cachée. C'est pourquoi je me libère de toute religion, politique, culture et jugement et je les remplace par l'amour et le pardon.
Pour que le Bien, qui est la Vérité, revienn !

Oneness (Unité) [tableau du dessus]
Explore comment être un en soi, avec nos enfants et nos ancêtres, avec la nature et le Créateur.  Je voudrais aussi montrer que nous sommes tous les créateurs de notre façon de vivre et du monde dans lequel nous vivons.

Messenger (Messager) [tableau du dessous]
Fut peint d'après les descriptions écrites par Michel Potay dans l'introduction de La Révélation d'Arès.
Michel ayant été visité 40 fois par Jésus à Arès (France) en 1974.
Le surfeur en arrière plan représente la liberté.
Liberté, amour et créativité sont parmi les outils les plus importants pour ceux qui recherchent la Vérité.

Unité (oneness) par Rosie Laszlo

Jésus par Rosie Laszlo 2015


Réponse :
"L'effort de faire le bien" est-il réellement "plus léger que "l'effort de faire le mal" ? Je n'en suis pas du tout sûr.
Il semble même que dans ce monde où le mensonge, l'hypocrisie, l'égoïsme, la méchanceté, la colère, la violence, etc. sont devenus des banalités quotidiennes, leur contraire qui est la vertu est devenu une pratique beaucoup plus difficile.
Peter et vous, ma sœur Rosie, n'avez pas pu venir d'Australie pour faire avec nous ce dernier Pèlerinage, mais nous avons prié avec vous deux.
Ceci dit, je suis resté comme abasourdi devant le tableau de Jésus que vous avez peint en suivant la description que j'en ai donnée, car ce Jésus-là est proche du Jésus qui m'apparut et me parla en 1974. Je vous donne quelques indications qui vous permettront peut-être de le peindre de façon plus ressemblante :
La tête, donc le visage, était un peu plus allongé.
Les yeux étaient un peu plus grands et regardaient droit devant eux.
Les cheveux étaient tirés en arrière commme vous les avez représentés, mais plus lisses, un peu plus près du crâne.
Les traits étaient moins jeunes, plus mûrs (je lui donnait 40 ans plutôt que 25 ans comme sur votre tableau), bons comme vous le montrez mais plus noble.
Vous êtes quand même sur la bonne voie. Bravo. L'impression générale est très bonne.
Quant au tableau "Oneness"... une pure merveille à mes yeux !
Je suis tremblant devant tant de beauté.
Je vous embrasse, Rosie et Peter !


27oct15 168C106
Sur fresoulblog vous m'aviez proposé d'expérimenter une formule avec la phrase : "pour que le Bien ne soit pas que le Mal à l'envers". J'ai commencé à tester et effectivement celle-ci est bien intrigante, même si parfois vaguement comprise, elle pose question.
Pour être indiquée sur un tract, il faut être sûr d'avoir le temps avant que la personne ne poursuive son chemin. Je m'aperçois que pour l'expliquer je reprends quelques unes de vos phrases comme : "le Bien n'est pas une arme contre le Mal, mais un état apothéotique, la Fin des Fins", ou le Bien sera fait pour lui-même. Enfin je n'ai pas fini de réfléchir à comment expliquer tout cela.

Comme la nuit est l'absence de lumière,
le Bien est notre seule réalité.
Dans le perfectionnement de cette création,
le Jour du Bien sera éternel.

Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8)

Merci,
Rachel-Flora G. du Jura


Réponse :
"Comme la nuit est l'absence de lumière,
le Bien est notre seule réalité"
est, je crois me souvenir, ce qu'on appelle un paradoxisme. Nul est le rapport entre "nuit sans lumière" et "Bien comme seule réalité". C'est en somme le "Ce sabre est le plus beau jour de ma vie" de Joseph Prudhomme.
Il faudrait sans doute plutôt dire:
"Comme le jour est seul moment de soleil
le Bien est notre seule réalité."
Et je propose comme suite :
"Quand nous aurons achevé la Création,
le Jour du Bien sera éternel."
Merci, sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire qui donne une idée poétique d'un argument de tract sur le Bien.


27oct15 168C107
Croire, ceci aux risques du non-Être
ou vouloir Être ?
N’aurais-je pas "les yeux pour voir" ? Peut-être !
Voici un partage que j’aimerai faire avec vous; prophète envoyé du Créateur ainsi qu’avec nos sœurs et frères de foi, ceux qui croient dans La Révélation d’Arès comme ceux qui n’y croient pas, mais qui croient dans le Bien comme chemin et finalité du sens de la Vie [qui fera suite à l'actuelle vie] humaine.
Oh ! faible lumignon je le suis [Rév d'Arès 32/5] ! Attirerais-je les foudres par mes propos d’aveugle ? Peut-être. Alors peut-être aussi par retour une chance de faire naître en moi une âme, âme parmi les âmes dont le Père espère bien cette fois — peut-être la dernière chance — qu’elles se multiplieront et enfin répandrons le Bien Vrai sur terre, nous sauvant de l’urne qui pue [xix/15, la terre dans son état actuel de mal].
Suis-je assez humble, me suis-je espionné assez, pour écrire et Vivre. Car écrire n’est pas forcément Vivre, dire n’est pas forcément Vivre...
Je me permets de vous envoyer cette réflexion personnelle.
Vous écriviez :
"Je rappelle qu'à Arès aujourd'hui comme chez les disciples de Jésus en Palestine autrefois un certain nombre d'entre les nouveaux pénitents étaient égoïstes, cyniques, menteurs, profiteurs, voleurs, méchants, haineux, bref, mauvais avant de connaître la Parole et qu'aujourd'hui ils ne sont plus, parfois après d'énormes efforts intérieurs invisibles, que des pécheurs moyens en processus lent de pénitence et que le Père ne leur en demande pas plus, pourvu qu'ils ne redescendent pas dans la vallée grasse." (Extrait du 31Oct07 71C11, entrée 0071) "un grand besoin de spirituels").
Lisant le blog de notre frère aîné, et rencontrant des situations relationnelles extrêmement inquiétantes à mes yeux entre les frères, et je pèse mes mots — il y a à peine deux jours encore [le 22 octobre donc] — je m’interroge, et je suis à la fois rempli d’espérance comme rempli d’inquiétudes, car la croyance, les mots, les phrases, les "discours", les "affirmations", même sincères, seraient-elles la garantie de la réussite de la participation au retour du Bonheur sur terre ? Nous savons que non ! Puisque c’est la Vie que nous devons retrouver, mais le Père nous dit que des générations repentantes campant sur ce désert retrouveront la Vie. Comment un seul homme retrouverait-il la Vie [Rév d'Arès 24/4]. Nous ne savons donc pas ce qu’Elle [la Vie] est. Que se passe-t-il ? ... :
Si les nouveaux pénitents que nous sommes, qui étions égoïste, cyniques, menteurs, profiteurs, etc., avant de connaître la Parole, sommes en processus de pénitence, ne devons-nous pas être dans une vigilance introspective aigüe ?! Ce fameux "Je m’espionne", article de notre frère aîné [Le Pèlerin d'Arès 1990, p.296], a-t-il retenu toute notre attention spirituelle, notre attention du cœur ?
Attention ! Si un trop grand écart s’installe ou persiste entre ce que je dis et ce que je vis réellement dans le réel, ne serait-ce pas un retour insidieux et pernicieux vers la vallée grasse [Rév d'Arès 26/4] ?, alors je peux "scandaliser" et/ou empêcher l’âme d’éclore ou de se développer. Raviver mon intelligence [32/5] spirituelle prendra du temps, et en attendant, je peux rester inconsciemment et trompeusement mené par cette intelligence intellectuelle. Le malin semble décidément très très malin ! Il sait où se cacher !
D’où l’impérieuse nécessité que je travaille l’humilité en moi ! Humilité qui doit me faire écouter plus que parler.
Je ne suis pas un parvenu. Je suis peut-être — peut-être ? — en marche sur les sentiers vers les Hauteurs [25/4-5] ? Mais ce n’est pas sûr !
L’âme non éclose, ça peut venir de quoi ? Peut-être l’inconscient creuse-t-il un écart entre ma tête et mon cœur ?
Et cela le frère peut le subir de son autre frère, ou bien le faire subir. Cet écart peut-il représenter le risque majeur de la survivance de la Bête [Rév d'Arès 22/14] ? Ceci pour toujours ?
Cette Vie que nous recherchons, nous la pressentons. Je suis un embryon peut-être de cette Vie, et c’est seulement, dit la Parole, des générations suivantes que pourra se dessiner vraiment un début de la Vie de l’Image et Ressemblance.
Aussi ai-je acquis l’exercice quotidien de m’espionner. Sinon je risque de parler, d’écrire, d’être en relation, pour satisfaire mon égo, ou bien pour laisser croire à moi-même et/ou aux autres que j’ai avancé.
Je pense personnellement que "Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin d'Arès", ces réflexions essentielles liées à la Parole de toujours, ont déjà presque tout dit ! Ce qui manque en moi, ce n’est pas la compréhension intellectuelle de ces écrits, ce qui manque en moi, c’est la "métabolisation" vraie, sincère, de ces écrits en terme de Vie. Je crois que comprendre n’est pas vivre ! Comprendre ne suffit pas, la Vie doit commencer en moi, elle ne commencera pas et ne se développera pas sans une vigilance permanente de ce qui m’empêche de trouver la Vie dans mon cœur et qui reste dans ma tête. Je dois m’espionner, m’espionner encore, et trouver la Vraie humilité pour aimer comme le Père aime [Rév d'Arès 12/7].
Je crois qu’il est temps peut-être pour nous de "redescendre" ! Plus d’humilité pour plus de Vrai !
Puisque c’est le Bien accompli — tel que l’entend le Père des hommes — qui fera s'aimer soi-même et aimer son prochain, Bien qui seul compte pour le retour d’Éden, ce n’est pas le titre de Pèlerin d’Arès que je m’attribuerais, qui m’assurera de ma participation à la restauration du Jardin, ce ne sont pas les compliments du frère ainé qui m’apporteront le Salut, ni seront la garantie que je suis sur la bonne Voie.
Un compliment ou un encouragement du prophète doivent être reçus à mon sens dans le sens qu’il m’assure que je possède la potentialité d’éveiller mon âme, et je dois alors redoubler, quadrupler de vigilance, m’espionner plus encore, me mettre à l’abri du mensonge à moi-même, mon égo est tellement avide de reconnaissances, de compliments !
Le mal est d’abord en moi ! D’abord en moi ! Il peut habiter aussi parmi nous, quand le cœur est encore trop inhibé par l’empire de l’intellect et de son frère l’égo. Personnellement, je ne surveille que ce mal en moi principalement, même si en même temps je dois parfois me protéger du mal des autres. Veillant en même temps à l’installation, à la persistance et à l’élévation du Bien en moi.
Ainsi, je ne dois pas me tromper, me laisser tromper par moi-même, je dois m’espionner pour aller vers l’humilité vraie qui fera de moi un acteur du retour d’Éden avec tous les hommes en quête du vrai Bien, qu'ils soient ou non Pèlerins d'Arès, ce Bien que je ressens plus que je ne peux le décrire ou le vivre encore actuellement.
Je dois renoncer à la croyance d’être arrivé là où je ne suis pas encore parvenu, cette grande illusion, tromperie de la bête en moi.
Je crois que le Bien viendra en moi sur l’honnêteté profondément travaillée, sur une vigilance qui construira l’humilité vraie, afin que cesse petit à petit le mensonge sur moi-même, mon âme aura des chances de naître.
Ce n’est pas ce que je crois ! Mais ce que je fais, ce que je suis... réellement qui feront de moi un vrai participant de la chasse au mal endémique, nous évitant l’installation définitive du péché des péchés [Rév d'Arès 38/2], participant du retour de la Vie qu’a voulu le Père pour nous tous.
Je m’invite et j’ose inviter mes sœurs et frères à partager ma réflexion, à espionner en nous la montée en puissance du mensonge à nous-mêmes, l’histoire nous a montré que les Appels du Père ont tous été des tentatives qui ont dramatiquement échoué.
Croire ? Ou croire que l’on a commencé de Vivre, alors que la Vie en nous n’est peut-être qu’embryonnaire ou n’existe pas encore ?
Nous pourrions en être encore à croire, au lieu d’Être ou vouloir Être (comme le Père Est dans le Bien) !
Puissions-nous réussir !
Je vous embrasse, ainsi que tous nos frères humains, de tout cœur,
Laurent M. d'Aquitaine


Réponse :
J'ai lu avec grande attention ce commentaire, qui est une confession, et je suis profondément peiné de vous voir ainsi souffrir, chercher à ce que "cesse petit à petit le mensonge sur vous-même" pour donner à votre "âme des chances de naître." Oh! que j'ai de peine à vous voir aussi tourmenté, frère Laurent. Je ne sais évidemment pas où en est votre pénitence, mais je doute qu'elle n'ait pas encore commencé. Sinon, vous ne vous tourmenteriez pas ainsi. Votre pénitence a commencé, mais évidemment vous n'avez pas commencé de Vivre au sens de mener la Vie dont le Père parle (Rév d'Arès 24/5). La "Vie en vous n’est même pas "embryonnaire, elle n’existe pas encore" en effet ! La Vie n'existe pour aucun d'entre nous. La Vie est à venir.
N'avez-vous pas lu que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) ? N'avez-vous pas lu que des générations repentantes (combien ? on n'en sait rien) camperont sur ce désert du monde, pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (24/5) ? Or, vous-même, aimé frère Laurent, n'êtes que la première génération. La Vie est donc encore loin, très loin de vous, mais vous avez le mérite considérable de commencer et pour cela le Père promet que, s'il y a un temps pour votre peine, il y aura une éternité pour votre gloire (37/9).
Vous vous mettez martel en tête pour rien. Faites votre pénitence aussi bien que vous pouvez, même si elle n'atteint jamais le niveau dont vous rêvez, Ce n'est pas le niveau que vous n'aurez pas atteint qui doit être votre souci. Simplement veillez à ne pas connaître le découragement, parce que c'est lui qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Ne vous compliquez pas la vie, ne jugez pas non plus ces frères ou sœurs qui créent "des situations relationnelles extrêmement inquiétantes à vos yeux?"  Soyez "rempli d’espérance" parce que vous êtes un pénitent, mais ne soyez pas "rempli d’inquiétudes" les concernant. S'ils ne sont pas pénitents, c'est eux que ça concerne, non vous. Le monde autour de nous est plein de milliards de non-pénitents. Tous nous savons l'énorme difficulté de sortir de notre état de péché, où nous sommes encroûtés depuis des générations et des générations.
Restez un homme simple. Merci pour cette confession qui me donne l'occasion de vous rappeler quelques vérités que vous avez oubliées. Je prie avec vous et vous embrasse, frère Laurent.


27oct15 168C108
Quelle joie de pouvoir, grâce à la reprise d'activité de votre blog sur la toile, tisser un fil aussi fin que solide, comme celui fabriqué par l'araignée, vers vous, frère aîné !
Votre entrée 168 me permet de mieux comprendre la prière Père de l'Univers que je m'efforce de prononcer trois fois le jour une fois la nuit (Rév d'Arès, 12/4-5). J'y vois en effet cette progressivité de l'idée de la lutte contre le Mal vers celle du Bien apothéotique que vous décrivez.
Il y a dans la phrase : ...pour que nous résistions aux tentations (Rév d'Arès 12/4) cette action de lutte que nous menons contre le Mal. Et la phrase suivante : ...et que soit abattu le Malin (12/4) est porteuse de la perspective du Bien pour le Bien auquel Le Père nous destine.
Aussi proposé-je, en collant au plus près aux mots du Père dans la prière qu'Il nous livre, cette formule :

Résistez au mal, faites le bien et le Bien pour le Bien régnera !

De tout mon cœur, je vous remercie pour votre enseignement et pour toute votre action prophétique menée depuis 1974 !
Marie A. du Rhône


Réponse :
Merci, ma sœur Marie, pour ce beau commentaire.
La formule que vous proposez, qui est comme une devise, me plaît, mais d'autres qui ont été proposées me plaisent aussi.
Peut-être "Renoncez au mal" serait-il plus approprié que "Résistez au mal" où l'idée de résistance est peut-être encore conflictuelle ?


27oct15 168C109
Ça fait plaisir de vous voir réapparaître sur ce blog après quinze jours studieux, et à vous lire, [mots manquants ?] profitables.
Sur le thème "le Bien pour le Bien", je veux vous dire combien j'ai apprécié votre clarification avec ses deux versants complémentaires:
1) Dans notre monde actuel, la perception du mal et la souffrance sont vives, et il nous faut combattre le mal, comme l'ont fait tous les prophètes.
2) En même temps n'oublions pas que Dieu appelle à un monde sans mal, où nous réussirons même à effacer l'obsession de celui-ci, d'autant plus tenace je crois chez beaucoup d'hommes que le mal, présenté comme créé par Dieu dans Coran 113 avant votre correction, peut, avec la science (Rév d'Arès xxxiv/17) leur servir de paravent et d'alibi pour pouvoir rabaisser Dieu à leur gré (Le Livre xvi).
Donc, en même temps que nous combattons le mal, nous avons à nous préparer à vivre sans lui.
Certes, un certain christianisme dit "quiétisme" et un certain islam du genre "inch'Allah" ont tendu à oublier ce combat contre le mal, et La Révélation d'Arès vient contester de front l'usage pour notre temps d'une telle spiritualité.
Mais cela ne veut pas qu'il faille, dans notre combat provisoire contre le mal, oublier l'inimaginable degré de bien, de force et de bonheur individuel et collectif auquel nous sommes appelés.
En ce sens, j'aime dans La Révélation d'Arès les passages où nous sentons déjà qu'il y a beaucoup plus grand que de luttter contre le mal, qu'il y a l'immensité de Dieu avec sa luxuriance [allusion à Rév d'Arès 5/4 ? Contradictoire !] de Vie inimaginable (Le Livre ii, iv et surtout vi), et puis aussi cet appel à nous reposer (35/8) chaque septième jour" (10/7) dans cette paix intérieure, vrai sens du mot islam, pour discerner les Merveilles de Dieu comme un petit enfant (33/8-9) en multipliant (nos) yeux comme les anges qui en portent tout autour dela tête pour ne pas (Le) quitter du regard (36/2).
Ce que j'aime dans cette entrée, c'est donc à la fois le rappel de ces deux formes complémentaires de spiritualité et la réaffirmation que l'homme est dans le temps (12/6) et ne trouvera le Bien absolu qu'après des génération repentantes (24/5).
François D. d'Ile de France


Réponse :
Oui, "le quiétisme est l'hypocrisie de l'homme pervers, et la vraie religion de la femme tendre [= bonasse]," écrivit Diderot et cela continue dans les milieux religieux chrétiens où l'on pense que le salut est obtenu par un état continuel d'union avec Dieu dans l'oubli des actes constructifs du Bien demandés par Le Sermon sur la Montagne. C'est en somme le christianisme mou, reposant sur la seule confiance en la Miséricorde, comme une bonne part de l'Islam repose sur la seule confiance mise dans la bête récitation du Coran sans se poser de question, ce que vous appelez "un certain islam du genre Inch'Allah." Bon ! Ce n'est pas si simple que ça, mais c'est à peu près l'état actuel de la foi religieuse juive, chrétienne et musulmane.
Merci, frère François, pour ce commentaire.


27oct15 168C110
Pardonnez-moi d'ajouter du courrier à votre courrier, mais je priais ce matin et trouvais au mot riban (Rév d'Arès xxx/23) une possible origine catalane ou provençale.
Le déviateur (Rév d'Arès xxx/23) serait comme un "ruban" [?] qui coupre (convoite), cherche à cerner un feu (avec ses vertus de lumière, chaleur, etc...) en voulant le délimiter, l'entourer (au risque de se brûler, d'ailleurs !)
J'y vois aussi une image parabolique d'un serpent (celui de la Genèse popularisé) et du mal, respectivement au bien.
Je trouve que cette image peut apporter une contribution, une méditation à votre entrée 168.
Laurent L'H. d'Île-de-France


Réponse :
J'avoue, mon frère Laurent, ne pas très bien comprendre votre commentaire, mais je le relirai avec attention pour mieux saisir ce que vous voulez dire. Des frères et sœurs comprendront sûrement mieux que moi qui ne suis pas très malin. C'est pourquoi j'affiche ce commentaire.
Merci pour lui.


27oct15 168C111
Je voulais savoir :
Dieu, qui est "omniscient", savait que Moise n'irait pas jusqu'en Terre promise.
De même, Il savait à l'avance l’échec des disciples de Jésus dans leur mission à Jérusalem. (Désolé pour ça ; je sais que j'ai simplifié a l’extrême)
Ma question est la suivante :
Les prophètes qui ont écoutés et parlé à Dieu connaissaient-ils les limites de leur réussite ?
Si oui, pourquoi n'ont-ils rien fait pour changer les choses qui devaient arriver ?
Si non, pourquoi Dieu ne leur a rien dit à se sujet pour les "aider" ? Ou même pourquoi a-t-Il laissé faire ?
J’espère que je ne vous fais pas perdre votre temps avec mes question et si c'est le cas dite le moi cela ne me vexera pas.
Désolé pour la forme, je ne suis pas bon en français.
Rodrigue P. d'Aquitaine


Réponse :
Merci, mon frère Rodrigue, nouveau parmi nous à Bordeaux, pour ce commentaire qui pose une question qui vous est inspirée par la culture religieuse générale à propos du mystère de Dieu, qui sait tout : passé, présent et avenir, et qui envoie des prophètes ou des disciples dont il sait d'avance qu'ils échoueront.
Il n'y a pas de mystère. Il y a que la religion, et à sa suite la culture, oublie ou escamote le fait que le Créateur a créé l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27).
L'image et ressemblance du Père se manifeste en l'homme par les dons de parole, d'amour, de créativité, d'individualité et de liberté, qui sont des attributs du Père Lui-même. Il a ainsi donné à chaque individu humain outre le don d'individualité la liberté de faire ou ne pas faire, de réussir ou de ne pas réussir ce qu'Il lui demande.
Quand un grand nombre d'individus, par exemple la race d'Adam (Adam n'est pas un seul individu, mais une race humaine, Rév d'Arès 2/1-5) décide librement (don de liberté) de ne pas suivre le Dessein du Père, le Père ne peut que les détruire (par exemple par le Déluge) ou les laisser faire, car Il ne veut pas renier sa création humaine qui est l'image et ressemblance de sa Liberté.
L'homme est l'Enfant (Rév d'Arès 13/5), le Fils (xi/13) du Père, libre (10/10) comme le Père. L'homme est donc co-créateur avec le Créateur. La Création ne sera pas achevée tant que le co-créateur n'aura pas adhéré au Dessein du Créateur.
Puisqu'il est omniscient, le Père sait que l'homme peut Le suivre ou peut ne pas Le suivre. Il ne peut pas empêcher que l'homme choisisse (2/1-5), parce qu'Il l'a créé ainsi, Il l'a voulu ainsi. Pourquoi ? Nous ne le savons pas, mais c'est probablement par Amour (12/7). Nous savons seulement qu'Il a créé l'homme à son image et sa ressemblance libre comme Lui. Ce sera donc une situation contradicioire tant que l'homme n'aura pas voulu lui-même être la parfaite, mais non l'incomplète, image et ressemblance de son Créateur.
À Arès en 1974 et 1977 le Père a de nouveau appelé l'homme à retrouver la voie du Bien. C'est à cette Voie que vous vous rallierez, si vous devenez un Pèlerin d'Arès accompli.


27oct15 168C112
Un grand merci; cher prophète; pour cette belle entrée qui, pour moi, est le passage, le manteau neuf, celui du serviteur du temps qui vient (Rèv d’Arès16/10).
Par toi Je viens renvoyer l’Eau vive (Rèv d’Arès30/3).
Le Bien est le pont entre l’animal pensant et l’homme en marche vers sa vraie nature, qui est image et ressemblance du Créateur, pour recréer non pas seulement un monde meilleur, mais un autre monde fondé sur l’amour, le pardon, la paix, le non-jugement.
Sans la pratique de la pénitence, l’animal pensant qu’est redevenu l’homme ne fait que panser ses plaies par un regard au fond de soi, dans ce puits sans fond qu’est l’état de péché, et pour ce faire il a imaginé tout un tas de méthodes et systèmes.
L’homme en marche, son pied corné (Rèv d’Arès xLvi/3), avance avec ses  frères vers la Lumière (Rèv d’Arès 12/4), pour devenir un élément du Tout.
J’ai reçu en rêve une phrase qui apporte ma participation à la réflexion déjà si bien alimentée par mes frères et sœurs [dans la recherche d'un bon slogan] :

Ne vous occupez pas du mal, il disparaîtra par la simple pratique du bien !

Je ne l’ai pas encore expérimentée dans ma mission, mais je sais que vous nous offrez-là, cher prophète, la bonne réponse aux écologistes, humanistes et autres pratiques sociales, certes nécessaires aujourd’hui, mais qui n’iront jamais assez loin pour que le Bien advienne.
En somme, ce que vise La Révélation d’Arès, c’est l’homme transfiguré de la grande "Pommeraie" [voir "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1989], ni plus, ni moins.
Nous avons eu la joie, mon très cher époux et moi, de prier avec vous et en même temps que vous pendant toute la période d’août du Pèlerinage. Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane, avec toute mon affection fraternelle.
Claudine F. du Roussillon.


Réponse :
Merci, ma sœur Claudine, pour ce beau commentaire.
Votre slogan n'est pas mauvais,mais il serait plus exact s'il disait simplement:

Le mal disparaîtra par la simple pratique du bien !

Les mots "Ne vous occupez pas du mal" ne risquent-ils pas d'éloigner du mal, qu'il faut faire disparaître, l'attention de l'homme, de l'empêcher de s'en préoccuper ? On pourrait aussi dire:

Faites le Bien pour le Bien et le mal disparaîtra de lui-même !
ou bien:
Installez le Bien dans votre vie et sur terre et le mal disparaîtra de lui-même !


27oct15 168C113
J'ai vraiment cru que la vidéo sur You Tube qui commence par les "Tables Maille " [168C69], était une autre vidéo que celle annoncée : "La Délivrance viendra de la France."
J'ai commencé à  écouter un peu le "cours du Rabin Haïm Dynivisz". C'est en tapant son nom, que vous nous donniez dans votre réponse, que j'ai réussi à y accéder.
Ce n'est pas évident d'écouter ces propos-là. J'ai remis au lendemain et le lendemain, pas moyen de retrouver la vidéo!
C'était votre réponse qui m'avait donné envie de chercher à la découvrir.
Je détache vos phrases, parce que cela ne sert à rien que je recopie tout ! Mais lorsque vous dites que la facilité qu'offre l'avion concerne de même aujourd'hui le voyage de l'esprit vers Dieu, la recherche de Dieu même si elle n'a plus rien à voir avec la distance illusoire qui nous sépare du Créateur, puisqu'il n' y a pas de séparation et que nous perdons la connaissance du Père en voulant trop l'expliquer.
Je retiens ce que vous dite, je le garde et je me dis à tort ou à raison que Haïm Dynivisz, il veut tout expliquer, tout cartographier, et que ça ne me ferait pas sortir de mes prisons.
Pascale V.D. d'Ile de France


Réponse :
Ma bien aimée sœur Pascale, je suis heureux de vous retrouver. Il y avait longtemps que nous n'avions pas correspondu.
Je n'ai pas visionné la vidéo du rabin Haïm Dynivisz. Elle est très longue et je n'avais pas le temps de l'écouter. Je l'ai postée pour ceux et celles qu'elle intéresserait éventuellement.
Concernant la publicité des moutardes Mailles au début de la vidéo, il est courant que les vidéos diffusées par uTube soient précédées de clips publicitaires plus ou moins longs.
C'est un cours donné par un rabin, qu'a écouté le commentateur Bernard P. de Bretagne-Sud. Ce n'est pas une vidéo concernant La Révélation d'Arès, mais le judaïsme. Le commentateur signalait que dans cette vidéo le rabin Haïm Dynivisz disait que "la délivrance viendrait de la France." C'est tout.


27oct15 168C114 
Chaque entrée de votre blog nous permet de discerner un peu plus la Lumière et de grandir en intelligence spirituelle.
Il y a quelques semaines, lors d’une de nos présentations de La Révélation d’Arès à "L’Eau Bleue" à Paris, un homme que j’avais invité allait complètement dans votre sens. Pour lui, faire le Bien c’était comme la lumière qui chassait l’ombre. Cela se fait d’une manière naturelle.
J’ai bien aimé et cela m’a donné une idée pour une prochaine affiche à mettre dans notre vitrine :

Tout comme la lumière chasse l’ombre,
Le Bien chasse le Mal.

Soyez des lumières pour ce monde, disait Jésus, et le monde changera.
Faire le Bien c'est uniquement aimer, pardonner, dépasser ses préjugés et ses peurs, retrouver l'intelligence du cœur et chercher ceux qui veulent en faire autant.
Alain Le B. d'Ile de France


Réponse :
Voilà une simple et belle formule, mon frère Alain. Merci pour ce commentaire.
Tout à l'heure je répondais à frère Jérôme de Montréal (Canada) (168C103] en citant Thérèse de Lisieux qui, certes, était catholique, mais quand on atteint le niveau d'espérance et de bien qu'elle atteignit la religion et la doctrine auxquelles les hasards de la naissance vous ont rattaché n'ont plus d'importance. Thérèse dans se écrits s'écrie: "Ma vocation, enfin, je l'ai trouvée. Ma vocation, c'est l'amour !"


27oct15 168C115 
Et si l’homme serpent n’avait pas violé et engrossé Ève de Caïn,
s’il n’avait pas, l’homme Serpent, donné le secret  de la connaissance du mal et du bien à Adam et Ève, malgré que ces derniers fussent aussi responsables de ne pas avoir respecté la Parole du Père de l’Univers à cette époque là, puisqu'ils avaient été bien avertis des conséquences de leurs actes,...
nous vivrions comme des anges, me semble-il, sans soucis, sans maladie, sans administration, sans l’esclavage du quotidien, sans infirmités, sans vieillesse, sans maladie, sans la mort, avec des corps plus lumineux, étincelants d’une conception plus parfaite que j’imagine, parce que bien sûr je n’en sais rien de ce qui se passait dans ce jardin qu’on appelle l’Éden qui veut dire plaine avant la chute.
Finalement, la connaissance du mal et du bien nous a amenés dans un enfer terrestre.
De là l’urgence de ramer et de ramer afin d’arriver a bon port... Se reconstruire  dans le bien,
car Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17).
La Parole est tout de même sévère. Plus je la lis, plus je la découvre toujours sous un jour différent
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Où êtes-vous allée prendre que "l’homme serpent a violé et engrossé Ève de Caïn" ? Toutes ces légendes sont des inventions pour affirmer que l'homme est irresponsable et que c'est quelque diable qui nous a déspiritualisés.
Où est-vous allée prendre qu'Éden signifie "plaine" ? Éden, mot hébreu, vient de l'acadien "edinnou" ou du sémerien "é-din" qui signifie "désert". Le jardin d'Éden est un miracle de Création surgissant au milieu d'un désert.
L'homme s'est inventé des excuses et des responsables pour le Mal dont il est en fait l'artisan, lui l'homme, vous, moi, n'importe qui. Tant est grand chez l'homme le besoin de croire qu'il s'est inventé beaucoup d'excuses et de coupables pour leur attribuer ses fautes innombrables et y croite. Aujourd'hui l'homme se fait encore passer pour un "petit saint" en chantant une sorte d'huma­nisme athée, en inventant une autre foi que la foi en Dieu, la foi en l'homme sans Dieu. Ainsi s'opèrent depuis très longtemps les moyens pour l'humain de passer pour un innocent, pour quelqu'un qui ne peut rien contre ses mensonges, son orgueil, sa méchanceté, sa violence, sa cupidité, etc., de sorte qu'ils ont fini par lui paraître tout naturels. Vous avez raison, nous pourrions vivre heureux, sans soucis ni maladie, si nos ancêtres n'avaient pas choisi une vie différente de celle prévue par le Créateur (Rév d'Arès 2/1-5).
Soyons pénitents pour rétablir le Bien pour le Bien !

Retour au Blog

00xxx00 168CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .