"Mon Noir et le grand Noir
du monde, c'est pareil," dit l'entrée 167 du blog.
Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du
monde.
Même si le bien que ma pénitene
crée n'est déjà plus ce que le monde appelle le bien,
il n'est pas encore le Bien auquel le Père
destina Adam avant la Chute et
que nous devons reconstituer. Le Mal et le Bien ne sont pas
deux lutteurs aux prises.
La Révélation d'Arès sort des idées générales.
C'est pourquoi certains n'y voient goutte, d'autres la
trouvent ridicule ou nocive, et nous Pèlerins d'Arès nous
y attachons corps et âme et répandons
son Enseignement. Voici, vue sous l'angle de La
Révélation d'Arès, la position du Bien
par rapport au Mal.
Cet été, nous avons, sœur Christiane et moi, vu un film
sur Arte : "Blindness", qui signifie "Cécité".
L'intrigue du film, bien interprété (Julianne Moore, Danny
Glover) et d’une dureté par moments insoutenable, est
totalement romancée et même invraisemblable : Une
épidémie mystérieuse rend toute une population aveugle.
En surface, "Blindness" est une parabole sur l’aveuglement
de la société de consommation qui non seulement garde mais
intensifie quand tout va mal les vices et les qualités
qu’elle avait quand tout allait bien. Toutefois, aussi
palpitant soit-il, ce n'est pas comme spectacle que
"Blindness" m'a intéressé.
En profondeur, par contre, la question que le film pose —
philosophique ou spirituelle selon les dispositions du
spectateur — m’apparut assez vite et allait réveiller en
moi une réflexion sur les rapports entre Mal et Bien,
ou Noir et Blanc, que j’avais déjà eue au
cours des quarante années passées. À savoir que les pires
malheurs n'empêchent pas l'humanité d'accroître le Mal
et de réduire le Bien plus encore et que donc
le Bien ne prévaudra pas en étant le plus fort,
mais en étant autre chose.
"Blindness" met en scène une épidémie de cécité ; toute
une population devient aveugle peu à peu. Le film se passe
dans le groupe des premiers aveugles que les autorités
enferment en quarantaine dans les dortoirs d’un hôpital
où, faute de connaître l'origine de la cécité et son
remède, elles les abandonnent à leur sort comme on
abandonnait les lépreux jadis, leur envoyant seulement de
la nourriture à travers des grillages d’isolement. Ces
aveugles cloîtrés se montrent encore plus faibles ou plus
forts, encore plus mauvais ou meilleurs, encore plus
stupides ou plus intelligents, qu’ils n’étaient quand ils
voyaient ; leurs défauts confinent au pire ou leurs
qualités confinent au sublime dans l'affreux abandon à
eux-mêmes auquel ils sont laissés. Mais de derrière le
drame apparaît une vérité, qui est le Fond des Fonds(Rév d'Arès xxxiv/6), et qui depuis Adam
n’a encore existé que chez de rares humains comme François
d'Assise (xxxvi/3) ou Gandhi, à savoir que le Bien
n'est pas une arme contre le Mal, mais un état
apothéotique, la Fin des Fins (33/36). Cette
vérité je l’avais déjà perçue, mais que je n’avais pas
voulu développer avant de m’être accordé un long délai
pour la prière et d’avoir entendu le Père me parler
(39/2). Il m'a parlé par "Blindness".
Dans le monde il y a le Mal et le Bien,
mais l’idée première, généralement la seule, qu’on se fait
des relations entre les deux est celle d’une lutte :
Actuellement sur terre le Mal, qui la plupart du
temps se voit comme nécessaire, triomphe du Bien,
même s’il arrive ici et là au Bien ou Blanc
de triompher du Mal ou Noir ; on voit
en effet parfois la charité victorieuse de l’égoïsme,
la vérité triomphant du mensonge, le pardon
dominant la vengeance, etc. Mais, quel que soit le
vainqueur ou le vaincu, l'idée que se font les gens du Mal
et du Bien est celle d'une permanente rivalité ou
compromis.
Eh bien, c’est tant qu'il y aura cette rivalité ou
compromis entre Bien et Mal que le Bien
n’existera pas par lui-même. Dans l'état actuel des
choses, il y a dans la charité, la vérité,
le pardon, comme une violence ou rudesse ressentie
par ceux que la charité, la vérité, le pardon
gênent, agacent et qu'ils finissent par combattre comme
des inepties ou des folies. Qui n’a vu des humains
refusant avec véhémence le pardon, parce qu’il
leur paraissait une humiliation, un affront, quelque chose
d’apparenté à la violence ? Qui n’a rencontré des
humains refusant la charité pour les mêmes
raisons ?
De ce fait, ce n’est pas en rendant le Bien plus
fort que le Mal que le monde changera radicalement,
parce que la lutte entre les deux demeurera la base de la
morale. Or, il n'y a pas de morale dans la Parole du
Père ; il n'y a qu'un Appel au Bien.
Le Père n'oppose pas le Bien au Mal
; Il veut le Bien
pour le Bien.
Si l'on ne comprend pas ça, on ne voit pas pourquoi le
Père laisse le fils, l'homme, libre du Mal,
que l'homme considère comme un bien: la guerre
par exemple.
Le Mal et le Bien ne sont pas
le recto et le verso d'un seul système.
Le Mal est un système que l'homme est libre
de créer, le Bien un autre système pour lequel
Dieu a créé l'homme.
Le Bien n’est pas une arme contre
le Mal, mais un état en soi,
qu'il faut généraliser, un état au-dessus de
l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais. La
généralisation se fera à partir des Pèlerins d'Arès puis
de petites unités humaines.
Le Bien total ne sera ré-acquis que peu à peu.
Actuellement, il a l'apparence du lutteur blanc
contre le lutteur noir, parce que dans ces
générations les meilleurs humains sont encore des brutes.
Mais le Bien dans sa finalité est un état de
sérénité et de bonheur, non d'adversité.
Si le Bien est perçu comme lutteur, il est mal
perçu. Ne remarque-t-on pas que la société n'est pas
quitte envers les hommes de bien, même si ceux-ci
lui ont donné jusqu’à leur vie ? C'est parce qu'elle
voit l'homme de Bien comme un lutteur, non comme
un nouvel homme — Voyez Jésus mort sur la croix
pour la défense du Bien mais oublié par six
milliards d'humains, qui ne voient en lui qu'un lutteur au
lieu d'y voir la quintessence de l'homme, chair,
esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), qui m'apparut et me
parla en 1974..
Alors, mettons nos pas dans les Pas du Père comme
Jésus fit (Rév d'Arès 2/12). Loin de nous l'idée
de la bonté comme charité, qui
disparaîtrait quand le mal disparaît. La Bonté
est éternelle. Abandonnons l'idée de pénitence
comme aumône faite au monde dans la misère du mal
et l'idée de pénitence comme épée contre
le mal, parce qu'elle est aussi éternelle que le Bras
qui la soulève (35/14). Oublions l'idée que la pénitence
serait un sacrifice de soi contre le mal ; "il faut
perdre l’habitude de se sacrifier alors qu’en fait on se
satisfait", comme disait Diderot. Pénitence n'est
pas religion ou politique qui n’existe que si un
adversaire lui est opposé et qui, même parfois, s'invente
un adversaire. La pénitence est changement
d’état, métamorphose, transfiguration, Bien en
soi, non un coup de poing dans la gueule du Mal.
Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles
chair et peau : le manteau neuf (Rév
d'Arès 1/1). Il faut en finir avec le paradigme du glaive
ou de la lutte (Matthieu 10/34), inévitable
dans un premier stade, et passer au paradigme des artisans
de la Création, que nous sommes.
Nous ne resterons pas des combattants, mais deviendrons
des co-créateurs : les images et ressemblances
du Créateur (Genèse 1/26-27), dont la Création ne
cesse jamais (Rév d'Arès xxii/12). Le Jour du
Père (31/8) n'est pas le moment où bonté et
pénitence deviennent inutiles et disparaissent,
mais le moment où elles sont les outils d'un
enrichissement ininterrompu de l'Univers.
Nous ne pouvons en rester à une vision sociologique ou
objectiviste du monde, à de vifs échanges entre Bien
et Mal, à un donnant-donnant. On ne changera
pas le monde par un échange de Bien contre
Mal, de Blanc contre Noir, car
alors le Mal peut retriompher du Bien plus
tard. Notre action est l’acte de naissance d’un nouvel
homme, d’une nouvelle racine d’homme.
17sep15
168C1
Je guette toutes vos entrées de blog ; je sentais que
l'entrée 168 était imminente. Et la voilà !
Vivriez-vous cent ans de plus, je pense que vous aurez toujours
quelque chose à dire concernant La Révélation d'Arès.
Je pense qu'on peut vous appliquer l'expression qui a été
appliquée à Rimbaud : C'est une "œuvre-vie".
Dans vos écrits réside tout
ce qui fait votre vie. Je sais que vous ne prêchez plus au
Pèlerinage et je ne vous ai jamais entendu
prêcher, mais je pense que vous en avez dit beaucoup plus en
écrivant qu'en parlant.
Jésus se transfigura sur une colline devant ses apôtres, mais
vous, vous vous transfigurez par votre blog.
Pour le moment le monde vous ignore et les media vous
ensevelissent soigneusement sous un épais silence, mais il est
impossible qu'un jour on ne vous cite pas comme l'usager typique
de l'informatique et de l'internet et cet usage n'est pas dans les
mains d'un jeune, mais d'un vieil homme.
Je discutais il n'y a pas longtemps avec un voisin à qui j'ai
prêté La Révélation d'Arès et qui a regardé un peu (ou
beaucoup? je ne sais pas) votre blog, et qui me dit à votre propos
: "Cet homme est antipathique." J'étais vraiment interloqué, et
même étourdi, en l'entendant. Il m'a précisé sa pensée : "Cet
homme Potay va à l'encontre de tout ce que le monde croit et je ne
sais rien de plus antipathique. Cet homme-là est un très gros
risque pour le monde." Et j'ai répondu : "Mon ami, ne pensez-vous
pas que Dieu alors est encore plus antipathique, allant plus
profondément encore contre toutes idées du monde ?" Et il m'a
répondu cette chose surprenante : "Depuis que j'ai lu cette Révélation
d'Arès je ne crois plus en Dieu." Et j'ai dit pour finir:
"Vous voulez croire en un Dieu à votre convenance, mais refusez
Dieu tel qu'Il est et tel qu'Il parle."
Frère Michel, vous allez mourir avant d'avoir tout dit. Votre vie
sera en même temps accomplie et inaccomplie. Moi, je
plonge dans ce blog comme... disons... avec le vertige de
l'impossible enfin devenu possible. Il y a ici quelque chose
d'unique au grand scandale (silencieux) des autorités politiques,
religieuses, académiques, scientifiques, etc.
Vous jetez sur ce que l'homme moderne croit et publie de tous
côtés des paroles impitoyables qui condamnent — avec douceur et
amour — notre époque, qui est celle de la fin de l'Histoire.
Pour moi vous êtes le plus grand prophète que Dieu a
envoyé au monde et c'est pourquoi vous êtes le plus grand ignoré
du monde. Je trouve cette entrée 168 époustouflante. Le texte à la
première lecture semble lourd et un peu répétitif, mais en le
relisant on voit bien que vous voulez tout simplement mettre les
points sur les i. Bertrand
de S. d'A des Hautes Pyrénées.
Réponse :
J'ai un enseignement à répandre (Rév d'Arès 39/1) et mon
écriture ânonnante (je ne suis pas écrivain, j'écris seulement
pour enseigner en tirant la langue comme un âne tirant
sa charrette) et son support : l'Internet, sont les
seuls moyens relativement efficaces dont je dispose, relatifs à ce
que le public qui me connaît (c'est-à-dire peu de monde en fait)
peut trouver dans ce blog. Je ne me fais pas autant de compliments
que vous m'en faites, mais votre commentaire a pour moi l'utilité
d'une opinion que je ne peux pas avoir moi-même sur moi-même. Vous
me rassurez. Je ne suis pas trop obtus. Merci, frère Bertrand.
Montaigne, Voltaire, Rousseau, Hugo, Marx, Bergson, Sartre étaient
des intellectuels engagés, des hommes qui avaient des idées par
eux-mêmes, issues et développées par leur intelligence. Ce n'est
pas mon cas. Je ne suis que le nègre de Dieu. Je n'ai pas d'idées
de mon crue, je ne fais que développer, comme je peux, les grandes
Idées apportées par La Révélation d'Arès. Si je ne le
fais pas trop mal, comme vous dites, alors c'est bien. Encore
merci, frère Bertrand.
17sep15 168C2
Vous avez quelque chose d'important à dire mais vous ne savez pas
dire.
On devine, en lisant l'entrée 168, que vous vouliez dire quelque
chose que vous n'êtes pas capable d'expliquer.
Vous devriez livrer votre penée à quelqu'un qui saurait la
développer. Je pense que je suis de ceux-là. C'est mon métier.
Voici mon adresse (...).
Je pense que nous devrions nous rencontrer. J'imagine que vous
avez énormément de choses à dire, que vous ne pouvez unifier d'un
seul regard. Je pourrais sûrement unifier votre pensée.
Confiez-vous à moi. Je pourrai beaucoup mieux que vous ne le
faites écrire et résumer (vous écrivez trop, cela devient
illisible) avec rigueur et clarté votre pensée prophétique.
G. H. de Poitiers (pas si loin que ça de Bordeaux)
Réponse :
Voilà pour commencer cette page deux commentaires contradictoires:
celui de Bertrand (168C1) et le vôtre.
Je suis conscient que je "ne sais pas dire".
Pourtant, en relisant l'entrée 168, je me dis qu'on pourrait sans
nul doute l'écrire mieux, mais qu'on n'aurait pas autre chose à
dire
Je n'ai jamais entendu parler de vous, Georges, comme Pèlerin
d'Arès. Comment un non-Pèlerin d'Arès, quelqu'un qui, de surcroît,
ne connaît peut-être même pas La Révélation d'Arès,
pourrait-il donner de la littérature du style, de la clarté à la
pensée prophétique ? Pensez-vous vraiment qu'écrire est un
métier qui n'a rien à voir avec les convictions et l'engagement de
celui qui écrit ?
J'ai plutôt l'impression que vous faites des offres de service
comme un plombier ou un assureur.
Mais je peux me tromper, vous êtes peut-être le diacre Prochore de
l'apôtre Jean.
Si vous regardez les icônes orthodoxes de l'apôtre Jean vous y
voyez souvent un second bonhomme toujours plus petit que Jean,
mais portant lui aussi l'auréole de sainteté, qui écrit sans la
dictée de l'apôtre, lequel était sans doute analphabète. Ce petit
bonhomme, c'est le diacre Prochore (prononcez Prokore), le nègre
ou le plumiste de Jean. Prochore serait donc en fait l'auteur du
quatrième évangile, que de toute façon le Père rejette comme livre
d'homme dans La Révélation d'Arès (16/12).
Oui, mais la situation est différente, parce que je ne suis pas
analphabète et le Père par les lèvres de Jésus me dit : Et ce
que tu auras écrit (33/10). Alors, je me fais un devoir
d'écrire, même si c'est mal écrit parce que je suis "pas capable
d'expliquer."
17sep15 168C3
"Je n'ai jamais renoncé au mal... C'est lui qui n'a plus voulu de
moi!"
Sagesse indoue.
Guy B. de Belgique
Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.
17sep15 168C4
À mes débuts dans l'assemblée — de mémoire en 1993 — je fus très
vite actif à la moisson et je priais selon votre enseignement.
Une grande mission fut organisée à Marseille : Plus de cent moissonneurs
sur le Champ. Quelques semaines après vous veniez à
Paris en assemblée générale. Vous fîtes une remarque aux
organisateurs de la mission de cent moissonneurs à Marseille
qu'ils avaient été inconscients en lançant une pareille action
dans une ville où il n'y avait qu'un petit local d'accueil et une
assemblée peu nombreuse. Ce jour_là vous nous avez
proposé deux épreuves :
La première : Rencontrer les yeux dans les yeux et passer une
heure avec la personne qui nous semblait la plus éminente.
La seconde : Faire la même chose avec la personne qui nous
paraissait la plus plus abjecte.
Rentrant en moi-même simultanément, la honte envahie, je fis ce
témoignage: à Marseille lors de cette fameuse mission, je croisais
dans la rue un clochard qui tendait la main. Il puait, avait les
ongles des mains d'une noirceur repoussante, je le rejettais,
écoeuré, lui mettant des pièces dans la main. En vous faisant ce
témoignage j'avouais regretter ce geste et dis ce n'est pas des
pièces que j'aurai dû lui donner mais l'embrasser
Et je fus simultanément lié à vous et enveloppé d'une force
d'amour, une énergie réconfortante comme si j'étais dans une forme
ovale [?], une aura ? Et je compris que c'était le retour du
pardon de Père Aimant du pécheur repentant.
Quelques temps après, je fis une mortification en me
fixant une heure d'échange les yeux dans les yeux avec des
personnes à la rue et cela m'a considérablement fait grandir.
Votre entrée sur le Noir [167] et très puissante ainsi
que les commentaires. En lisant vos réponse à Luigi et Bernard
(167C96 et 97) je viens de sentir se qu'il faut faire pour
me mêler à mon prochain, passer la paroi du tube et c'est pour moi
une très très grande pénitence pas pour devenir un jars,
mais un christ.
Je vous aime tellement, ô Mikal, merci pour votre amour
évangélique, votre exemple de pénitence qui nous inspire
tous et nous mène vers les Hauteurs Saintes. Une nouvelle aube se lève ! Alléluia !
Didier.Br d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire qui m'est parvenu en très
mauvais état, p)lein de fautes et de non-sens. Sur quoi
l'avez-vous écrit ? Sur votre téléphone ? Les messages qui me sont
adressés depuis des téléphones sont souvent des charabias et des
galimatias télégraphiques et obscurs, sans parler des fautes
d'orthographe. J'ai reconstitué le texte de votre commentaire en
français clair comme j'ai pu. J'espère avoir respecté votre
pensée.
Ils me terrorisent ces gens-là par leur comportement. Ce n’est pas
la Parole de Dieu. Dans le liminaire de L’Évangile donné a
Arès (1974) vous dites, Frère Michel, qu'après l’ascension
de Jésus à la fin de chaque veille, son parfum, parfois persistant
longtemps demeure. La Révélation d'Arès (30/11) dit que le pénitent
n’est pas le pécheur qui s’assied dans la poussière, qui se
couvre d’un sac, mais l’homme qui cesse de pécher, même vêtu
pour la fête, parfumé,
chantant au son des flûtes et des trompettes et même la joie et
la parure ne conviennent-elles pas à celui qui a changé sa vie ?
Les salafistes se permettent-ils de juger et de punir leurs
semblables avec une barbarie monstrueuse qui me traumatise et
qui n’est pas du tout la Parole du Père. Dieu ne charge pas
l’homme de juger- Il siège seul à son tribunal
(Rév d’Arès 21/7)
Quand vous viendrez à Lorient j’achèterai du parfum A sœur
Christiane.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Sœur Christiane est très touchée en apprenant que vous lui
offrirez du parfum à Lorient, mais elle vous rappelle qu'elle ne
se parfume plus depuis longtemps. Moi non plus, du reste; je ne me
parfume plus depuis très longtemps.
Ceci dit, il n'est pas du tout interdit de se parfumer. La Bible
présente maints exemples de personnes parfumées et rappellons-nous
la pécheresse qui parfume les pieds de Jésus (Luc 7/37-38).
18sep15 168C6
Bonjour frère Michel, je vous prie de m'excuser, car j'écris
de ma tablette et je ne peux pas mettre en italique les mots qui
se rapportent à la Parole.
Merci, prophète, merci pour cette entrée sublime comme
tout ce que vous écrivez.
J'avoue qu'avec cette entrée je bute un peu car vous dites : "Eh
bien, c'est tant qu'il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien
et Mal que le Bien n'existera pas par
lui-même."
J'ai du mal à comprendre.
Je suis pénitente, mais ma pénitence est faite
aujourd'hui, je dirais, de rapports de force entre Bien
et Mal.
La surveillance constante sur moi de mes pensées, de mes actes,
vouloir toujours ne pas médire, ne pas juger, pardonner, être
l'honneur du Père en toutes circonstances, mais cela n'est pas
naturel, pas naturel du tout pour moi.
Je vis ma pénitence comme une lutte contre moi-même.
Toujours lutter contre ses mauvais penchants. Je veux installer le
Bien dans ma vie, mais comment faire pour que cela soit
un état, car c'est loin de l'être ?
Cette entrée m'apporte énormément, même si je suis un peu
dépassée,car elle dit que tant qu'il y aura rivalité ou compromis
entre Bien et Mal, le Bien n'existera pas par
lui même. Je ressens ce que sera cet état lorsque je le vivrai.
Mais c'est loin d'être le cas pour le moment.
Merci pour tout votre enseignement, cher prophète .
Nicole L. d'Aquitaine
Réponse :
À votre propre question: Pourquoi "tant qu'il y aura cette
rivalité ou compromis entre Bien et Mal, le Bien
n'existera-t-il pas par lui-même" ? vous répondez dans le même
commentaire.
Ne voyez-vous que vous faites le demande et la réponse?
Vous dites : "Je vis ma pénitence comme une lutte contre
moi-même. Toujours lutter contre ses mauvais penchants. Je veux
installer le Bien dans ma vie, mais comment faire pour
que cela soit un état, car c'est loin de l'être ?" Votre Bien
lutte contre le Mal en vous parce que, précisément, pour
le moment il ne peut pas exister par Lui-même, c.-à-d. il n'existe
pas en vous sans lutte, il existe parce que vous faites l'effort
de le faire exister. Le jour où il existera par lui-même il ne
luttera plus, il sera le Bien pour le Bien,
indéracinable.
Votre nez sur votre figure existe pour lui-même, c'est le nez pour
le nez, vous ne pensez même pas à lui, vous ne faites aucun effort
de la main pour le tenir entre vos yeux, vous n'utilisez aucune
glue pour le coller sur votre visage. Quand votre Bien
existera pour et par lui-même, il sera comme votre nez, vous n'y
penserez même plus, notamment vous ne pensez plus au Mal,
le Mal sera autre chose autour de vous, mais pas en
vous. Cela ne signifie pas que vous inconsciente du Mal, mais
il sera pour vous comme une langue étrangère à vos oreilles, que
vous la compreniez ou non.
Ce n'est pas encore le cas et ce n'est le cas pour aucun d'entre
nous. Ne vous en faites pas ! Le Bien existant par sa
lutte contre le Mal, c'est déjà le Bien. Ce
n'est pas encore le Bien idéal, que nous ne connaîtrons
sans doute pas dans cette génération. Mais nous sommes loin du Jour.
Le Jour est comme le Bien, nous y
croyons, nous sommes pénitents pour qu'il survienne dans
l'avenir — quatre générations ne suffiront pas —, mais il
n'est pas encore là. Je suis très fier de vous avoir comme sœur pénitente, Nicole.
Merci pour le commentaire.
18sep15 168C7
Cette après midi de jeudi [17 septembre],de belles pluies
tropicales se sont déversées sur nos Alpes.
Avec ma sœur Danièle nous en avons profité pour aller regarder
regarder en salle un beau film documentaire qui vient de sortir
,"Human" d'une durée de 3h12, dont le réalisateur est Yann
Arthus-Bertrand
"Human" est un entrelacs de visages et de nature, une immersion
profonde dans l'être humain.
À travers les témoignages remplis d'amour,de bonheur,mais aussi
d’inégalités,de haine et de violence, ce film nous confronte à
l'autre,qui est notre frère, notre sœur, des pays de notre Terre.
Le noir et le blanc transparaissent dans la
diversité de ces témoignage pris individuellement dans un
face-à-face qui nous touche le cœur.
Il y a de la Beauté dans tous ces regards de femmes et
d'hommes de presque tous les pays qui couvre notre planète.
"Human" nous renvoie aussi à ce que nous avons de plus beau et
universel, notre Terre que le Créateur de l'Univers nous a donnée,
afin d'y vivre libres et dans le Bonheur Partagé.
La Terre sublimée au travers d'images aériennes qui nous offrent
des instant d'introspection et nous permettent de réfléchir au
sens même de notre existence.
Je vous conseille d'aller voir la bande annonce qui est sur
YouTube.
Je n'arrive pas à l’insérer dans "freesoulblog".
Je vous remercie de la transmission de mon message.
Je ne vais plus trop au cinéma mais là, ce film documentaire est
beau d'humanisme.
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Voici la bande-annonce du film dont parle votre commentaire :
C'est pour tous les hommes qui apparaissent dans le film "Human"
que le Bien viendra sur terre, le Bien pour le
Bien.
Mais ne soyons pas trompés par les visages en eux-mêmes: Pendant
la dernière guerre mondiale il y avait des combattants de tous
bords aux visages très beaux, aux visages d'anges, qui étaient des
monstres de cruauté.
Le Bien n'est pas dans le visage, mais dans l'homme bon
comme entité vivante, qu'il soit laid ou beau.
18sep15 168C8
17 septembre 1977 : Sois prêt ! [Rév d'Arès i/1]
Cet Appel précède l’épreuve des cinq Théophanies qui se
dérouleront à l’automne 1977, et qui, après l’épreuve des quarante
apparitions de Jésus Ressuscité qui vous dicta L’Evangile
redonné à Arès, bouleverseront totalement votre vie, cher prophète.
Courageusement, sans jamais vous lasser, réconforté au quotidien
par votre chère et si dévouée épouse sœur Christiane,
affrontant dans la paix vos contradicteurs, parfois vos ennemis,
ceux qui veulent vous faire taire, vous avez porté au monde le
magnifique Message du Père pour que renaisse le Bien.
17 septembre 2015 : "le Bien pour le Bien" (entrée 168)
Trente huit ans se sont écoulés et, malgré toutes les épreuves et
soucis que vous avez subis, vous poursuivez votre route, le
cou tendu (Rév d'Arès 25/10). Ce monde est devenu un vrai grouillis
(Rév d'Arès iii/2-3) et s’achemine vers des heures
difficiles.
Il est de plus en plus clair que le Père savait bien ce qui nous
attend et que son Appel à retrouver notre nature
spirituelle et par là notre vocation à créer le Bien
est plus que jamais urgent et d’actualité.
Par la pénitence et la moisson d’autres pénitents,
dans l’humilité et la détermination, nous travaillons à répandre
la Lumière qui peu à peu inondera le monde, créant
ainsi un nouveau monde à travers les petites unités humaines mises
en place par les Pèlerins d’Arès confiants dans vos
conseils, vous qui voyez plus clair que nous.
Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès xL/5).
Mikal est Mon Fils
Il germe les fils de l’Eau (xi/13).
Merci frère Michel pour tout ce que vous nous donnez et
pardonnez mon faible lumignon qui est souvent lent à
comprendre la beauté de ce que vous enseignez.
Vous nous tirez toujours vers le Haut, la Lumière, avec
patience et amour fraternel !
Chantal C., d’Aquitaine
Réponse :
Que pouvais-je attendre de la Présidente de L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès, une de nos plus anciennes sœurs, une amie très chère, et
qui est même "la famille" comme dit sœur Christiane, sinon ce très
émouvant commentaire ?
Merci pour lui, ma bien aimée sœur Chantal.
18sep15 168C9
Bonjour frère Michel, quelle lumière jetée sur notre pauvre vision
du bien et du mal !
Ainsi le bien doit être réalisé pour lui-même,sans
penser qu'il pourrait être entravé par le mal.
Alors, ne négligeons pas le fait de l'existence du mal,
mais vivons dans le bien en dépit du mal.
Je vous embrasse de tout mon cœur. Embrassez soeur Christiane.
Marie-Paule G. de Metz
Réponse :
Je suis ému de recevoir ici votre premier commentaire, ma sœur
Marie-Paule.
Votre apparition me montre que la mission messine est en pleine
activité. Dieu soit loué !
18sep15 168C10
Je viens de lire cette nouvelle entrée et elle m'a transporté.
Elle me rappelle une Vérité que je connaissais au fond
de moi, mais que j'avais tendance à oublier.
Elle va m'aider dans ma moisson, car plusieurs personnes
buttent sur cette idée du bien et du mal, car
elles les voient encore sous l'aspect de lutte et de morale.
Perso, à l'opposé du commentaire 17sep15 168C2, je trouve que vous
dites les choses très bien car vous laissez toujours l'ouverture,
vous n'intellectualisez pas ce qui serait à nouveau créer une
religion avec des certitudes et des dogmes.
Vous laissez ainsi à chacun sa part d'interprétation en fonction
de ses rapports au bien et au mal.
Quelqu'un qui voudrait mieux dire risquerait justement de vouloir
trop définir et ainsi tuer la vie en intellectualisant.
Dans vos mots je ne sens pas que l'explication mais j'y ressens
autre chose: la Vie. Révélation d'Arès (xix/26) :Tu (Mikal) (leur) donnes la Vie. Cette entrée va m'aider dans ma pénitence, car
j'envisageais toujours plus ou moins celle-ci comme une lutte
entre Bien et Mal, car conditionnée (pardi !)
par la culture qui nous colle à la peau.
Même si parfois elle peut prendre cette forme elle peut aussi être
autre chose, une vie dans le Bien tout simplement.
"Le Bien pour le Bien": Voilà une très simple
et lumineuse définition qui en dit long pour celui qui veut la
méditer. Quoi de plus simple et de plus génial en même temps! Il
fallait y penser!
Dieu à l'art des raccourcis dans Le Livre, mais je
trouve que vous vous défendez bien ici.
Le Tout Autre vous inspire c'est clair, même à travers un film. Je
pense que nous aussi parfois le sommes. Nous sommes reliés à des
Forces Invisibles que nous rencontrons de temps en temps sur les
sentiers de notre ascension vers les Hauteurs.
Voir le Bien et la pénitence comme une
transfiguration, être au dela du conflit cela ne rejoint-il pas la
non-dualité dans le bouddhisme?
Devrons-nous tous attendre le Jour pour avoir le Bien
en nous-mêmes, des hommes comme Jésus, le Bouddha (Siddhārtha
Gautama ) ou François d'Assise que vous citez n'ont-ils pas déjà
atteint cet état de Bien ultime en eux-mêmes ?
Pourquoi mettez-vous des majuscules aux mots Bien et Mal
?
Le Bien je comprends mais le Mal ?
Merci de nous éclairer sur ces points si vous le juger utile.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Pourquoi je mets des majuscules aux mots Bien et Mal
? Bonne question !
Le Bien et le Mal forment le problème qui est
au cœur de La Révélation d'Arès. Quand on me demande
qu'est-ce que dit La Révélation d'Arès, j'ai, entre
autres réponses inévitables pour une Parole de portée universelle,
cette réponse-ci : "C'est une Parole directe du Créateur traitant
du Bien et du Mal non vus comme actes
particuliers mais comme comme le thème universel, le problème
universel, fondamental de notre humanité." Quand je mens, quand
dis du mal de quelqu'un, quand je vole, etc, c'est mal, je fais le
mal, mais ce n'est à chaque fois qu'un mal, gros ou petit, avec
sans conséquences immédiates, et chacun de mes actes mauvais est
un mal spécifique. Mais cet ensemble de maux spécifiques, d'actes
mauvais singuliers, dont je suis l'auteur s'inscrivent dans
un thème général qui est celui, universel, générique,du Mal
constitué de tous les maux des hommes. C'est ainsi pour distinguer
le générique, le Mal, des innombrables spécifiques : le
mal multiplié par des milliards, que je fais le distinguo. C'est
la même chose pour le Bien. Je commets des actes bons,
grands ou petits, avec ou sans conséquences immédiats, et chacun
de mes actes bons est un bien spécifique, isolé, sui
generis. mais ceux-ci s'inscrivent dans un thème général qui est
celui, universel, générique,du Bien constitué de tous
les bienfaits des hommes.
Ainsi la vie humaine depuis des millénaires est-elle faite d'une
suite ininterrompue d'histoires innombrables, petites ou grandes,
avec ou sans conséquences heureuses ou dramatiques, et la somme
des ces innombrebles histoires forment l'Histoire avec un grand H.
18sep15 168C11
J’ai parfaitement vécu ce que vous décrivez : “Dans l'état
actuel des choses, il y a dans la charité, la vérité, le pardon,
comme une violence ou rudesse ressentie par ceux que la charité,
la vérité, le pardon gênent, agacent et qu'ils finissent par
combattre comme des inepties ou des folies.”
Cela m’a fait réfléchir sur ma façon de poser mon Bien
et là; dans ses situations; je me suis trouvé parfois très seul.
Vous dites : “Lee Bien n'est pas une arme contre le
Mal, mais un état apothétique, la Fin des Fins
(33/36)."
Ah ! cela n’est pas facile à expliquer au quidam, cette ambition
originelle comme finale que le Créateur n’a cessé et ne cessera
d’avoir pour sa créature humaine ! Inquiétude que le Créateur a
eue depuis l’origine et aura jusqu’à la fin (jusqu’au Jour) pour
sa créature humaine.
Le Jour est le terme vers lequel l’humanité s’achemine.
Si l’humanité change en bien, les fins dernières se
réaliseront au Jour où l’astre Terre s’immobilisera (et
donc aussi le temps : plus de jours ni nuits) et où une
nouvelle vie commencera, les morts se relevant de leur poussière
(31/8-11).
Le Bien est donc dans sa finalité un "état de sérénité
et de bonheur" permanents, mais le Createur nous averti que si
l’humanité ne change pas, les fins dernières reculeront
sans cesse (Rév d'Arès 22/13, 30/4), le mal
sévira indéfiniment, l’homme pourra même connaître le pire (38/2).
Le Bien est l’ensemble des actions et
comportements qui mènent au Jour où l’astre Terre
s’immobilisera. C’est l’ensemble constructif des actes personnels
et collectifs capables d’entraîner, par leurs accumulations et
interactivité, le changement heureux, le bonheur
de l’homme et du monde poussé au degré où il peut enclencher le Jour
du Père.
Pas une mince affaire !
Déjà dans les Évangiles Jésus avec la métaphore fréquente du
Royaume, également les paraboles des Mines [Luc
19/12-27] et des Maisons [Luc 6/47-49], montre
que Dieu a placé au fond de nous un trésor, des réserves
d'énergie.
Pour vivre une vie pleine, et s’émanciper de cette adversité que
vous décrivez, du lutteur blanc contre le lutteur noir,
nous devons avoir accès à cette énergie, à ce trésor enfoui.
C'est ce que Jésus nous dit dans la parabole des deux maisons dans
les Évangiles par exemple c’est que nous pouvons construire notre
personnalité et notre vie de deux façons.
Nous pouvons contruire sur le sable du paraître, de la façade, de
la superficialité, du paradigme du glaive ou de la lutte
(Matthieu 10/34), avec cette vision sociologique ou
objectiviste du monde, à de vifs échanges entre Bien et
Mal, à un donnant-donnant ….comme vous l’expliquez dans
votre entrée
Ou bien, nous pouvons creuser en nous, dans nos profondeurs,
jusqu'à ce que nous atteignions le socle solide de notre trésor
intérieur, celui que Dieu a placé en nous et passer au
paradigme des artisans de la Création, et faire de la bonté
et de la pénitence des outils d'un enrichissement ininterrompu de
l'Univers.
C’est sur ce socle que nous pouvons y construire notre maison,
notre personnalité, notre vie, notre future société, une nouvelle
humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau neuf (Rév
d'Arès 1/1). Elle sera solide, résistante aux tempêtes de
l'existence. Se risquer à prendre le temps de prier — jour après
jour — c'est creuser en nous pour aller à la découverte de ce
trésor, de cette richesse que Dieu a placée au fond de nous.
Mais vous dite avec votre lucidité habituelle que le Bien
total ne sera ré-acquis que peu à peu. Actuellement, il a
l'apparence du lutteur blanc contre le lutteur noir,
parce que "dans ces générations les meilleurs humains sont encore
des brutes".
Et cela n’est pas toujours facile, il y a de grands moments de
solitude pour celui qui a commencé cette ascension et qui se
confronte au monde
À la place du mal que je faisais, même sans le savoir, et les
choses s’éclairciront au fur et à mesure de mon ascension,
je dois faire du bien, un bien actif, qui agit
en moi et rejaillit autour de moi.
Le Père de l’univers dit en substance à l’homme par La Révélation
d’Arès : "Change ! Retrouve Mon Image et Ressemblance
positive, la merveilleuse vocation pour laquelle Je t’ai créé ! Au
'Non au racisme !' substitue 'Oui à l’amour !'. À la soumission
aveugle, partout appelle à la réflexion, à la résistance, à la
désobéissance civile ou à la participation ! Rien n’étant
définitivement blanc ou noir, à la
dénonciation de l’ultra-libéralisme et de la mondialisation,
oppose :'Vive la mondialisation de l’amour du prochain et vive la
libre émulation des vertueux ! À l’utilisation de la peur, de
l’insécurité pour réclamer plus de police, donc plus de contrôle,
plus d’État, cherche à devenir un homme droit, sans reproche, mais
dans la liberté redonnée des initiatives, du pardon, dans l’effort
collectif à chercher avec tous les hommes — tes frères — une
nouvelle intelligence des rapports humains etc…"
La religion a dépossédé l’homme de son pouvoir de retrouver sa
vraie nature, qui est spirituelle. Elle fait dire à ses fidèles:
"Aie pitié, Dieu, j’implore ta miséricorde et ton pardon, moi dont
la condition est d’être éternellement un pauvre pécheur !" créant
les conditions de faiblesse et de désespérance propices à
l’instauration d’une mainmise sur les cœurs et les esprits.
Le Dessein de bonheur et de perpétuité pour lequel Dieu
suscita Adame n’a jamais été annulé.
Il ne tient qu’à l’humanité d’y revenir.
Philippe L. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.
18sep15 168C12 Nota
du blogger :
La commentatrice avait demandé que je ne la publie pas si je
devais la "dénigrer ou montrer que sa façon de voir était
ridicule." N'ayant trouvé son commentaire ni ridicule ni à
dénigrer, je l'ai publié. Elle me reproche à présent d'avoir
publié la partie de son commentaire où elle demandait qu'il fût
ou honoré ou passé sous silence ; elle m'écrit: "Vous voulez
toujours avec raison." Je ne comprends plus, puisque j'ai honoré
le message, mais par souci de tranquillité j'efface son
commentairee et ma réponse.
"La compréhension est une science couverte de ténèbres"
(Maréchal de Saxe).
19sep15 168C13
Je vous avoue que je crois dans La Révélation d'Arès,
mais que je suis transie de trouille quand je vais en mission.
Et souvent je me dégonfle. J'entre dans un café et j'y reste,
honteuse.
Vous parlez du Bien et j'ai vraiment envie d'aller vers
les gens et de leur dire: "Il faut installer le Bien sur
la terre et ce n'est pas parce que vous ne faites de mal à
personne que vous faites le Bien. Faites le Bien
pour le Bien !"
Devant dix je l'ai dit et ces gens m'ont regardée, ahuris, mais
intéressés. Ils ont pris mon tract. Ils le liront chez eux,
j'espère. Mais devant cinquante je me suis dégonflée, j'ai donné
mon tract en silence et j'ai filé.
Que je suis malheureuse d'en être là, frère Michel.
Catherine Q.
Réponse :
Nous, humains modernes, vivons des vies bien pépères et n'aimons
plus prendre les risques que nos parents ou ancêtres souvent
prenaient. Mais la foi est un frottement brutal dans l'existence,
comme l'allumette sur son frottoir, et quelque chose se réveille
et la vie prend feu et nous nous sentons des cœurs d'apôtres. Seul
chez soi chacun alors y va de son discours apostolique, il se
redresse, il prépare ses tracts, il se sent brillant, il veut
risquer sa vie, mais ayant descendu ses escaliers, confronté à
l'homme de la rue il s'éteint soudain. Qui parmi nos missionnaires
n'a pas connu cela plus ou moins ?
Risquer ce changement brutal de l'existence: passer du privé total
au public de la rue, ce n'est pourtant pas une règle d'héroïsme,
mais une règle de foi. La foi peut conduire à l'héroïsme, mais
l'apostolat de rue n'en est pas ; c'est simplement du culot. Un
sacré culot, d'ailleurs, on se dit: "Je sais que je ne suis pas
grand chose comparé à Jésus, je suis fragile, mais ne
traversons-nous une vallée de larme ? L'humain qui se calfeutre
dans la vie privée peut-il indéfiniment ignorer, en versant des
larmes dans son coin, les risques du péché, ne serait-ce
que du péché de lâcheté ? La vraie grandeur, c'est
l'audace de la foi et du témoignage !"
Certes, la peur de ce qu'on connaît trop peu en nos temps où nous
vivons très protégés : la peur du public, explique qu'on soit
terriblement troublé en partant en mission. Mais, ma sœur
Catherine, vous saurez, quand vous serez une apôtre chevronnée,
que la centième fois que vous decendez dans la rue vous aurez
autant d'appréhension que la première. C'est parce qu'on sait
combien on est peu maître de la situation, combien le hasard est
le dominateur de la situation. Sur qui va-t-on tomber? On ne sait
jamais. On sait que "l'audace sourit aux audacieux" et qu'il faut
donc avoir de l'audace, mais vous n'en avez pas plus la centième
fois que la première, ou plutôt vous avez autant d'audace la
centième fois que la première. Il n'existe pas de règle, quand on
est un humain sensible, pour échapperà l'appréhension ;
l'appréhension est aussi insurmontable que le vertige.
Mais il y a un stade de la mission où vous êtes au-delà de
l'émotion paralysante, c'est quand la légion de saints
invisible est à vos côtés, quand vous parlez à l'inconnu de la
rue. Dans ces moments vous vous redressez comme Lazare ressuscité
et vous parlez, vous dites calmement et fermement ce que vous avez
à dire. Disons que le culot est d'essence divine et, nourrie de la
Parole de Dieu, ne doutez pas que vous trouvez, au moment voulu,
le culot nécessaire.
Allez, soyez apôtre, ma sœur Catherine, en vous disant que
l'apôtre n'est jamais seul. Le Ciel invisible l'accompagne.
19sep15 168C14
Prier ou lire pendant des années La Révélation d Arès,
fouiller en soi, chercher, tituber parfois, repartir, puis...
Soudainement réaliser que l'on n'en a finalement pas ressenti dans
sa chair, son âme, son esprit, l'essence profonde du sens du Bien
et du Mal, quelle Grâce !
Béni soit le Père qui nous honore d'un prophète
dont l 'amour nous éclaire, nous, les petites "lueurs de l'Aube"
(encore blafardes), d'espérance que constitue la première
génération de pénitents. Sans votre enseignement,
sans sa lumière, nous pourrions nous tromper de pénitence,
de mission, redevenir stériles et vains, échouer sur les
friches... Nous tromper de pénitence — erreur sur
le Bien qui reviendrait à' nous tromper d'amour, de Bien...
Une tragédie.
Le 'Bien pour le Bien' me dépasse. Je n'en connais rien encore. Et
cependant je suis appelée à l'accomplir ! Mais si je consens à
redevenir petit enfant devant le Père, si je m'abandonne
en confiance à l'espérance qui gît au fond de Son Image et
Ressemblance latente quelque part au fond de moi, alors
j'ose l'audace d imaginer — et même tenter — ce vers quoi je peux
tendre : le Bien pour le Bien, mais qu'est-
ce ?
Si je veux ressembler au Père, donc au Bien, je cherche
à m'identifier à Lui. Or, notre culture nous porte à nous définir
— quasi systématiquement — par opposition à quelque-chose, à
quelqu'un, à une situation ou une idée, une culture, une
frontière, une religion... et donc [par rapport au] Mal.
Or si je veux exister autant que Dieu existe, je réalise que Dieu
n'a pas besoin "d'adversaire" pour exister, se définir,
être. J'ai, Je Suis. Les mondes tournent dans Ma Main" (Rvé
d'Arès ii/1-2) — Il est et Il créé.
Puis-je ētre sans aimer ? Sans m'identifier à et "devenir"
l''autre ? Sans créer ? "Le Bien est actif par nature" (article
"Penitence" -Le Pèlerin d'Arès 1993-1996) - Et pourquoi le Pére
m'appelle-t-Il ? Pourquoi a-t-Il besoin de moi, de ma
conscience active de co-créateur du Bien et de l'univers
?
Me reviennent ces mots que vous aviez prononcés dans notre ancien
local de Bordeaux je crois, rue Poquelin Molière : "Un jour,
la pénitence passera de l'état de dépassement à celui de
trenscendance". Est-ce ce que vous voulez dire par " Ce moment oû
la Bonté et la Pénitence (deviennent) les
outils d'un enrichissement ininterrompu de l'univers" ? Quand l'homme
du temps qui vient aura revētu son manteau neuf (Rév
d'Arès 1/1) ? Quand le temps cessera enfin de
peser ?
Comme la joie et l'amour se ressentent, se donnent puis se
partagent ou bien meurent, le Bien peut-il survivre sans
raison de se donner à Lui-même ? Si l'autre est en moi, l'acte de
naissance de ce nouvel homme est-il celui de mon éternité ?
Je viens d'acheter le dernier ouvrage : "La Nuit de Feu" d'un
auteur que j'affectionne Henri Emmanuel Schmidt. Comme à mon
habitude, je lis le derniére phrase avant d'entammer ma lecture.
Elle dit ceci : "Une nuit sur terre m'a fait pressentir
l'éternité. Tout commence."
C est beau !
Votre lumiére nourrit nos petites lueurs de biens
embryonnaires et celles de nos enfants puis des leurs... et de
celles de l'étranger dont la tête affleure l horizon (25-4)... Une
multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne (Rév
d'Arès 24-3). J'aime à penser qu'elle nous allaite et nous
porte d'espérance, de force, d'amour créateur, car sans amour,
rien n'existe, rien ne se crée de grand ni de durable. Oui,
tout commence...
Merci pour ces deux derniéres entrées — plus particuliérement —
qu' on ne peut quitter sans frissonner de vertige, sans soif d'accomplir
et d'aimer.
Je prie avec vous
Nathalie O. d'Aquitaine
Réponse :
Vous vous posez de nombreuses question et notamment celle-ci,
centrale :"Le Bien peut-il survivre sans raison de se
donner à Lui-même ?" Oui, il peut. Comme Dieu peut. Cela nous
dépasse, mais cela est ainsi. C'est tout.
Nous sommes comme l'enfant prénatal ballotté dans l'utérus de sa
mère, il ne se pose pas de question, mais il est là bien au
chaud. Une noble pensée est toujours un parapluie sous
lequel on est bien. Votre commentaire est plein de nobles pensées,
vous y êtes à l'abri et ne vous posez pas des questions sur la
pluie qui averse tout autour. Quelle quantité d'eau ? De quels
nuages, venus d'où portés par le vent ? Soyez une missionnaire
pleine de confiance, même si vous ne pouvez pas... nous ne pouvons
pas... répondre à toutes les questions qu'apporte La
Révélation d'Arès, parce que nous sommes dépassés. De quoi
sera faite exactement la Vie à venir ? Nous n'en savons
rien. Nous savons seulement que ce sera bonheur.
Merci pour ce beau commentaire, sœur Nathalie.
19sep15 168C15
Bonjour, frère aîné !
Quand j’ai lu cette nouvelle entrée, j’ai eu l'irrépressible envie
de partager une petite tranche de vie d’apôtre. La mienne, que je
propose ci-après en préambule — en espérant ne pas paraître
"hâbleur" cette fois — avant d’évoquer la réflexion que suscite
votre entrée en moi.
J’ai été particulièrement heureux de reprendre ma mission jeudi
soir, à Paris, quartier Montparnasse, avec un vieux compagnon, en
binôme. Après un an de traversée de la Vallée de l’ombre
(Psaume 23 ou 24, selon traduction), de cette longue
hospitalisation pour traiter mes deux tumeurs au cerveau, je n’ai
eu de cesse de constater tous les Bienfaits que la Main
secourable de l’Éternel à déversés sur moi. Je lui en
suis reconnaissant, ainsi qu’à vous, frère aîné, son prophète,
qui m’a gardé fidèlement dans ses pensées, votre "petit hôpital"
comme vous le dites...
Ce jeudi 17 septembre, jour de retour au Champ pour
parler de La Révélation d’Arès au tout venant dans la
rue, j'ai signifié ainsi ma grande soif d’être encore plus dans l’accomplissement.
Dans la rue, de très bons échanges. Nous disions en substances à
celles et ceux qui voulaient bien s'arrêter pour nous écouter :
"Nous n’avons plus besoin de prêtres, de rabbins, de mollahs, de
système, de lois, pour comprendre et mettre en pratique l’héritage
biblique et coranique de l’Éternel, jusqu’à La Révélation
d’Arès. Faisons-nous absolument bons, aimants. Chassons en
nous les préjugés, les zones d’ombres, les mensonges, et toutes
ces vilenies que nous portons encore en nous. Dans cet héritage —
biblique pas exemple — nous pouvons nous focaliser sur le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5à7), le socle du
christianisme qui n’a pas été accompli et reste à accomplir.
L’Éternel ne demande pas autre chose et pas plus que cela à
l’homme. Finalement, tout deviens plus clair, plus simple. Alors,
nous vous invitons à revenir à cet Essentiel...» .
J’ai vu des étoiles briller dans les yeux d’une jolie jeune femme
— de foi catholique mais très sur la réserve quand à son obédience
— avec un beau regard clair et étonné de cette simplicité, étonné
par le flot des évidences qui coulait de nos lèvres pendant les
quelques minutes précieuses qu’elle nous accordait. Elle est
repartie en gardant ce "pétillant stellaire" dans ses yeux, et
j’ai trouvé ça beau.
Vraiment, ce jeudi soir, ce fut une grande joie pour moi de me
remettre au boulot pour l’Éternel...
Ce jour de ma reprise au Champ de l’Éternel,
alors que cela s’était émoussé en moi après 26 ans de fidélité à
m’y rendre — parfois en étant lassé, en renâclant à la tâche, trop
souvent la déception pour salaire de si peu, ou pas (c’est mon
cas) d’épis glanés (il faut bien l’avouer) — j’ai senti
et vécu en moi ce que voulait dire "Étre la chair de toute
l’humanité".
Oui, de ces deux heures de retour au Champ, j’ai été
habité par quelque chose dont j’ai peine à mettre des mots. Il y
avait de la joie certes, mêlée à de l’enthousiasme certes encore,
les bonnes certitudes que je retrouve en m’activant ainsi comme
ouvrier de la Moisson, cela va sans dires. Mais il y
avait autre chose. Peut être une fugace entrevue avec ce Bien
non manichéen avec le Mal, dont vous parlez dans cette
entrée. Fugace, parce que, hélas, comme beaucoup, je peine à
garder cela "permanent" en moi. Je parviendrais avec le temps et
les efforts sur soi — par la pénitence — à rendre cela
moins fugace, à défaut que cela devienne pérenne.
Alors, en route pour cet état de "permanence du Bien".
Si nous n’y parvenons pas dans cette première génération, nous
serons alors le marchepied pour celles qui viendront après nous.
Je leur lèguerai pour ma part la piètre expérience qui fut la
mienne pour y faire route, et cela me va...
Roger C. d'Ile de France
Réponse :
Bienvenue au Champ, frère Roger ! Les épis glanés
sont rares pour tout le monde parce que nous vivons dans un monde
déçu par des siécles de promesses mensongères et qui, très
méfiant, ne sait plus quelle direction prendre. Il nous faut donc
d'abord procéder à un dégel très difficile, tant la glace humaine
est froide, mais comme vous dites, nous préparons la Voie
pour les générations qui viennent.
Je suis heureux que vous soyez revenu parmi nous, frère Roger.
Je prie avec vous chaque jour et je vous redis ma joie d'avoir
prié avec vous au Pèlerinage.
Le mission, à laquelle vous vous remettez, est un exemple de ce
que le Bien et le Mal sont encore pour nous,
première génération, une sorte de conflit : Nous essayons d'être
les porteurs du Bien idéal s'adressant dans la rue non
nécessairement à des porteurs de Mal — la plupart des
gens sont meilleurs qu'ils ne paraissent — mais porteurs d'autres
biens, d'autres visions du Bien, qui n'est
plus alors tout à fait le Bien. Il nous faut de l'amour
pour sauter le pas, pour parler à nos semblables de cette Parole
que nous avons reçue. Certes, nous voyons bien que la vertu
n'est pas étrangère aux gens que nous rencontrons, mais nous avons
beaucoup de difficultés à passer le pont qui nous sépare des gens
rencontrés, parce qu'il y a malgré tout conflit. Oui, la mission
est un conflit dans lequel nous missionnaires rendons leur dû tout
ensemble à César et à Dieu, car il nous faut de seconde en seconde
passer de l'un à l'autre. En César en essayant de nous faire aimer
des gens, en Dieu en essayant de les faires s'évader du côté du Bien...
de Dieu donc.
Poursuivez cette mission conflictuelle, très difficile, sans
jamais vous en fatiguer.
19sep15 168C16
Je lis votre entrée et des idées me viennent à l'esprit. Je
comprends un peu mieux ce qu'il se passe en moi. Depuis toujours
j'ai eu du mal avec le fait de savoir où en est ma pénitence.
Comment savoir si je suis en pénitence?
Et tout d'un coup je comprends d'où vient cette incertitude.
J'enferme la notion de pénitence à une notion culturée :
ma pénitence n'est effective que si je sens en moi une
lutte. Cette lutte je ne la sens que très rarement. Et pourtant je
sais que je change, que je me libère de mes préjugées, de mes
peurs (qui sont nombreuses), je pardonne et je réfléchis déjà
différemment du monde. Mais comment en suis-je là alors que la
lutte n'est pas une notion ancrée en moi?
Et votre entrée m'éclaire. Je ne lutte pas contre mon Noir
mais je lutte contre la racine de celui-ci. Je m'explique :
Quand je fais la tête à mon époux par exemple (il est
vraiment patient cet homme !) je le fais, parce que j'ai envie,
j'aime faire la tête, ce sont mes peurs qui me font dire que faire
la tête est indispensable pour que mon époux comprenne qu'il m'a
blessé. Mais mon changement ne passe pas par le fait de
me dire "arrête de faire la tête", mais arrête d'avoir envie de
faire la tête. Dans la situation première je me retrouverais à
lutter contre mon "caractère", mes envies mais dans le deuxième
cas je me métamorphose, car c'est mon envie qui s'en va, je ne
ressens plus le besoin même de faire la tête et je me sens déjà
différente de ce que j'étais. Cette envie disparaît en me libérant
de mes peurs. Donc je ne lutte pas, je me libère, je renais petit
à petit. Il n'y a pas de combat mais un changement
d'état.
Et je comprends par votre entrée que la culture est encore très
présente et qu'elle m'empêche d'ouvrir les yeux, vous m'en libérez
un peu plus à chaque fois. Donc merci !
Aicha R.-L. d'Ile de France
Réponse :
Ne me dites pas que vous "faites la tête à Randy" ?! Le pauvre, il
doit être malheureux quand vous boudez. Mais bon ! Ne faisons-nous
pas tous un peu la tête au monde ? Nous lui faisons la tête parce
que nous en attendons toujours beaucoup, nous sommes toujours plus
ou moins remplis des espoirs médiocres, des indignations minables
et des désirs à bon marché du monde. Nous nous croyons dignes
d'honneurs plus élevés que ceux, plutôt piètres, que nous fait le
monde.
Je ne vous jette pas la pierre, oh non ! Au début de notre mariage
je ne faisais pas la tête à sœur Christiane ("faire la tête"
c'était bon pour les gamins ou les femmes) mais par moments je la
prenais de haut ou je lui battais froid. Dame ! N'étais pas
l'homme, le plus intelligent? Aujourd'hui j'ai honte d'avoir été
aussi misérable, aussi peu patient et si peu bon. Il m'arrive de
dire à mon épouse: "Je me suis rarement mis en colère après vous
et c'est loin, mais pour moi c'est toujours près, c'est toujours
hier et je m'angoisse du mal que j'ai pu vous faire alors. Si vous
saviez comme je le regrette. Rien n'est plus fat et crétin qu'un
homme en colère."
Je me demande s'il n'y a pas quelque chose de plus fat et crétin
qu'une femme qui fait la tête. Mais c'est fini, n'est-ce pas ?
Vous avez pris la décision de ne plus jamais bouder ?
Nous sommes des pénitents, vous toute jeune, moi tout
vieux, et nous changeons nos vies en bien tous
les jours.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Aïcha.
19sep15 168C17
Hier après avoir lu votre entrée, j'étais sur mon Fenwick dans les
bruits d'usine, bien pensif (attentif aussi il ne faudrait pas que
je fasse tomber ce que je transporte et gerbe en hauteur). Chacune
de vos entrées me remet en questio, car face à la Parole du Père
et celle de son prophète, je suis éclairé, certes,mais
aussi soudain plus conscient de ce qui en moi doit évoluer.
Ceci dit, je pensais et me demandais : "Suis-je sûr que ce que je
vois et resssens comme bien ait un rapport avec le Bien ?"
Je pensais à l'histoire de Jacob (Genèse) qui m'a souvent
interrogé. Dieu le choisit; lui qui ment et trompe, qui peut se
faire lâche ,comme nous tous, alors qu'Esaü semble plus droit dans
ses bottes ? Le Bien doit-être comme la Beauté
que vous citez dans "Le Pèlerin d'Arès 1991-1992" (p. 228). Il est
le Bien, parce qu’il a à voir avec le Dessein
du Père.
Je réfléchis, car sans cela je n'y vois goutte, je lirais La
Parole et vous lirais en remuant la tête comme les chiens en
plastique qu'on mettait à l'arrière des voitures à une certaine
époque, mais aucune étincelle. Je deviendrais comme les gens de la
chanson de Brel qui dit "Chez ces gens-là on n'pense pas,
Mo'ssieur, on n'pense pas, on prie".
Je prie, mais je ne prie pas pour ne pas penser, je prie et je
vous lis pour que m'a pensée soit irriguée d'Eau vive.
Merci à tous ceux et celles qui, vous écrivant sur ce blog
m'apportent tant et vos réponses que certains suscitent avivent
mon faible lumignon. Alors, en route pour qu'un jour
vive le Bien comme une évidence qui nous parcourra.
Phiippe N. de la Vallée du Rhône
Réponse :
Le Père a choisi Jacob qui ne valait pas chipette, comme vous
l'avez remarqué, et il m'a choisi moi, Michel, qui ne valait
sûrement pas mieux. Pourquoi ? Mystère ou plutôt non, parce que
Jacob comme Michel étaient quelque chose du Mal, du Mal
banal de tous les jours, deux humains survivant comme ils
pouvaient dans ce monde dur, usant de finauderie quand nécessaire
et en prenant à leur aise avec la droiture, toute théorique pour
le commun des mortels, vivable pour très peu d'hommes. De Jacob et
Michel le Père a fait Israël et Mikal, mais je continue de
m'appeler Michel, parce que je ne suis pas sûr d'être aussi pénitent
que je devrais l'être et de mériter le nom de Mikal. Je suis moi
aussi sur une sorte de Fenwick imaginaire à aller et venir dans la
vie, à me débattre dans cette existence de chien, à réfléchir sans
cesse comme vous, mon frère Philippe, en faisant quand même
attention à ne "pas faire tomber ce que je transporte et gerbe en
hauteur."
Merci pour ce bon commentaire, mon frère Philippe.
19sep15 168C18
Comme toujours lorsque je vous lis, je me dis : "Bon sang mais
c'est bien sûr !" en mesurant au passage l'ampleur du faible
lumignon qu'est devenu mon intelligence de pécheur
(32/2), intelligence que j'imaginais toujours un peu plus
lumineuse. Mais ce n'est pas un problème.
L'homme affaibli que je suis a besoin d'être conscient de ses
carences pour progresser.
Mais avec cette entrée, je me dis : "Bon sang ! mais c'est... bien
sûr !" (tadaaa)... sans que cela me renvoie à mon faible
lumignon, parce que ce Bien-là n'a rien à voir
avec le Mal. Je viens, en quelques heures, de changer
radicalement de perspective.
Oh ! ma lutte intérieure ne va pas disparaître comme par magie,
même si je me trouve par l'effet de la mortification
pour notre frère Jérôme S. dans une forte poussée de Bien
en moi. Mais quelque chose d'essentiel dans ma vision des rapports
du Bien et du Mal va franchir un cap
essentiel. Cette évolution ne fait que commencer et va se
poursuivre au fil des commentaires et réponses qui vont s'ajouter
au fil des jours sur cette page pour commencer. La Révélation d'Arès lue quotidiennement — La Lumière
redonnée ! —, votre enseignement (Rév d'Arès 16/1) et la
contribution de mes sœurs et frères humains qui ont commencé à
tamiser le sable du désert pour retrouver la Vie (24/5)
font entrer Dieu (Rév d'Arès xxxiv/12) et son Bien
absolu un peu plus en moi chaque jour. Et avec lui, toute la
création et l'humanité en changement.
Jeff P. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce beau commentaire.
Mais non, dans cette générations notre "lutte intérieure ne va pas
disparaître comme par magie," mon frère. D'ailleurs il n'est pas
bon d'oublier trop vite le Mal, car "l'oublier est comme lui
donner raison" disait Barbey d'Aurévilly (c'est chez lui que j'ai
lu ça, je crois) et quand on escamote le Mal, des hommes
deviennent plus mauvais encore, parce qu'ils croient que le Mal
passe pour quelque chose d'acquis, d'admis et d'inévitable et ils
deviennent plus mauvais par découragement.
Mon entrée ne dit pas qu'il faut oublier le Mal dans
notre générations, surtout pas le mal en nous, mais qu'à
terme le Bien est voué à un état apothéotique qui fera
disparaître le Mal par inanité de celui-ci.
19sep15 168C19
Au moment de poster, je vois Denis K. 168C10 et je me dis : "Ah !
pas la peine de poster ! Notre vigilant frère Denis aura fait ma
remarque !" Et puis non.
Ensuite, je vois 168C11 Philippe qui cite le même passage que moi
et je dis : "Tiens, frère Michel ne réagit pas. Curieux !"
alors, voyons tout de même…
Vous écrivez : "Le Bien n'est pas une arme contre le Mal,
mais un état apothé[o]tique, la Fin des Fins (33/36)."
Ignorant son sens, j’ai cherché le mot apothé[o]tique dans le
petit Robert : rien ! alors "aporétique" ? ; définition : "qui se
heurte à une contradiction", bof, bof ; autre possibilité :
'hypothétique" ? non, certainement pas ! alors j’imagine que c’est
"apothéotique" dans le sens de "sublime", mot qui n’est pas non
plus dans mon petit Robert mais qui extrapolé de
"apothéose", colle à merveille ?
Merci frère Michel, pour la force et de la profondeur de votre enseignement.
Quand on relit un de vos articles après des années, je relisais
hier "Le mâché cru" dans "Le Pèlerin d’Arès 1991-1992",
c’est comme pour la Parole, on y trouve un enseignement
toujours renouvelé, rafraîchi, une nouvelle compréhension et nous
savons que nous pourrons relire plus tard encore et que cela à
nouveau sera une nourriture de l’âme et du cœur pour
l’accomplissement de Son Plan. Oui comme dit notre frère
Didier Br. avec sa belle simplicité, je vous aime tellement !
"Le Bien pour le Bien" : je trouve que le logo [le
parallélogramme] des Pèlerins d’Arès que vous avez présenté dans
la nouvelle édition 2009 de la Révélation d'Arès en p.11, illustre
parfaitement cette entrée 168 : il est lumineux, montre l’ascension
mais dans une plénitude sereine qui se suffit à elle-même. Je
voudrais le comparer au symbole du yin et du yang qui au départ
devait signifier la belle complémentarité du masculin et du
féminin mais qui graphiquement est devenu noir/blanc et qui marque
dans les esprits que le mal est dans le bien comme le bien est
dans le mal et qu’il suffit d’accepter dans la paix de l’esprit
cette aimable complémentarité entre les opposés pour que le monde
soit heureux.
Non ! le mal doit disparaître et la pénitence est la
part humaine, lutte de récréation qui remettra au monde un état
apothéotique, le Bien ; Alleluia !
Olivier de L d'île de France
Nota : Je mets en
pièce jointe les deux logos pour pour mon dernier paragraphe :
Réponse :
Oui, c'est apothéotique et non apothétique. Apothéotique n'est pas
dans votre Petit Robert, mais est un mot français.
Sœur Christiane qui m'a relu a trouvé trois ou quatre fautes que
j'ai corrigées, mais n'a pas noté la faute typographique dans
"apothétique", parce qu'elle connaissait peu le qualificatif
apothéotique.
Merci de me signaler cette faute, que je viens de corriger.
Le Yin et Yang chinois dont vous me communiquez le logo ne
représente pas un conflit entre noir et blanc ou entre mal et
bien, mais une complémentarité. Le noir n'est pas le mal mais le
côté féminin, le blanc n'est pas le bien, mais le côté masculin.
Cette dualité n'est pas manichéenne et peut également être
associée à de nombreuses autres complémentarités comme
mâle<--->femelle, droit<--->courbe,
plein<--->vide etc. On la trouve souvent chez les taoïstes
comme le drapeau de la Corée du Sud en bleu et rouge ou en noir et
blanc sur le papier ou sur d'autres supports ne permettant pas la
couleur.
Merci, mon frère Olivier, pour ce commentaire.
19sep15 168C20
Vous écrivez : "Le Mal et le Bien ne sont pas
deux lutteurs aux prises", c'est à dire qu'ils ne sont pas combat,
pas affrontement entre deux personnes ou deux groupes.
N’étant pas encore le Bien auquel le Père nous appelle,
je combats le Mal en moi, autour de moi. Mon
esprit, ma chair réactifs et conditionnées par des millénaires de
péchés, de Mal transmis de génération en
génération, je cherche sous les effets de la culture,
de mon éducation à combattre le Mal en moi et autour de
moi, sachant aussi que le malin extérieur existe et qu’il doit
bien rire de nous voir tomber sous les effets de nos propres tentations
et péchés multipliées, alors que mon âme, sous
le Souffle de la prière, de la Parole accomplie, de la pénitence,
de la Moisson, de l'assimilation de vos enseignements,
de la recherche du petit reste, ne cherche pas le
combat, mais à faire le Bien et uniquement le Bien.
D'ailleurs lorsque, nous sommes en état de sacralisation,
moments ou nous faisons parler le Père, le "Je" sortant de
notre bouche, ne sommes nous pas le Bien ?
Le verset 12/4 de La Révélation d’Arès dit : Pour
que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin.
Et vos annotations dans l’article Piat (Et ce que tu auras écris
1992-1992) : "Il s'agit du malin que chacun de nous est pour
lui-même outre le malin extérieur. Pour que nous combattions le
péché en nous et autour de nous, en d'autres termes, pour que nous
fassions pénitence et poussions le monde à en faire de
même. Nous n'attendons pas le salut de ta Miséricorde
(16/15), quoiqu'elle existe, mais contingente (4/2,
8/7). Nous l'attendons de nos efforts (17/4) de changement."
Je ne sais pas, Mikal, si vous arrivez à capter ma pensée, tout
faible lumignon que je suis (Rév Arès 32/5),
mais, j’avoue qu’il y a là des subtilités qui m'échappent, mais,
je comprendrai peut-être plus tard lorsque ma conscience s'ouvrira
plus que ma pénitence sera plus grande.
Par contre, je comprends que je dois faire le Bien.
Didier Br d'Ile de France.
Réponse :
Ne vous mettez pas martel en tête, frère Didier !
Il y a bien des choses que nous ne comprendrons pas dans cette
vie, mais que nous comprendrons dans l'au-delà, et encore !
peut-être pas tout de suite. Mais vous avez dit les simples mots
qu'il fallait dire: "Je comprends que je dois faire le Bien."
Cela, de toute façon, vous le dites depuis longtemps déjà et
vous ne cesserez jamais de le dire, même après votre départ de la
chair et les périples de votre âme dans l'univers
infini. Il y a beaucoup de choses en ce monde qui ne sont pas à la
portée de la chair de nos cerveaux et de nos esprits
déficients, mais qui sont déjà à la portée de nos âmes, qui
elles ont la sagesse de ne pas poser de questions et qui
poursuivent la pénitence qui les fortifie. Si vous avez lu l'Iliade, ce très fameux poème épique de
l'aède Homère que peu lisent aujourd'hui mais qui était encore
étudié quand je faisais mes humanités, vous savez qu'Achille
déclarait: "Je ne suis pas venu faire la guerre aux Troyens par
haine." Et poursuivant la lecture on s'aperçoit que nulle part
Achille ne dit pourquoi il est venu faire la guerre. On ne le sait
toujours pas aujourd'hui, 3300 années après et c'est sans
importance ! Pourquoi ? Parce que, selon moi, Achille est venu
combattre à Troie par passion, tout simplement. La passion est une
des rares choses hors du temps, elle passe les siècles,
écrit les plus laides ou les plus belles choses qu'elle
immortalise, et le Bien sera la plus belle chose que
nous aurons réalisé car déjà nous sommes nous aussi, par notre
passion pour le Bien,hors du temps. Nous
sommes déjà entrés dans une autre dimension de l'aventure humaine.
Qu'importe qu'on ne mette aucun nom sur nos tombes, elles seront
les tombes des passionnés de la foi que nous sommes, tout le
contraire des passionnés du Mal... dont Achille.
Quand je pense qu'Achille est mon troisième prénom ! Je devrais
avoir honte.
20sep15 168C21
Depuis quelques temps je pose doucement des pas pour trouver la
force de participer à la mission. Jusqu’à présent cela me semblait
une montagne, inconcevable par mon côté ours.
Le Pèlerinage de juin m'avait plongé dans un besoin de silence,
mais celui d'août s'est terminé par une sorte de poussée à
l'expression.
Samedi dernier, je suis donc allée à la rencontre de l'assemblée
de Lyon. C'était seulement pour une approche, pour écouter leurs
présentations de La Révélation d'Arès dans la rue. Mais
étonnamment je n'ai pas pu m'empêcher de participer... Je
m'aperçois que j'adore cela, échanger sur des sujets essentiels,
le sens que nous choisissons de donner à la vie, essayer de faire
connaitre un message magnifique : La Révélation offerte
à Arès. J'ai été très surprise de constater que plusieurs
personnes partagent ouvertement et spontanément ce qui les anime
en profondeur. Nous avons donc eu quelques échanges intéressants.
Entre autre avec un tailleur de pierre, qui semblait avoir un
grand amour pour son travail ainsi qu'une recherche alchimique. Il
n'était pas croyant mais semblait croire en l'homme. Nous avons
trouvé un pont dans la transformation vers le Bien et un
passage de La Révélation d'Arès parlant de la pierre (xxiv/6)
:
La pierre crie dans Mon Oreille.
L'homme (qui) crie dans son oreille n'entend pas la pierre ;
J'entends la pierre.
Il est demandé de trouver les épis murs,
mais beaucoup murissent lentement, alors prendre soin de chaque
échange semble avoir son importance, et si des regards s'allument
cela peut devenir un encouragement mutuel à avancer.
De mon côté je manque encore d'expérience et de mesure,
me lancer seule sera sûrement moins facile, mais je vais commencer
à m'entraîner dans le Jura, en continuant de demander des conseils
à quelques Pèlerins d'Arès de Lyon et Paris. Rentrer dans ce
mouvement d'expression, au service du Créateur, fait naître une
grande joie.
Ci-dessous je vous partage mon premier tract.
Le passage "sortant d'un bâton de Lumière comme du buisson ardent
devant Moïse" va probablement être enlevé, comme il semblerait que
ce soit mieux compris oralement. Mais rappeler ce choix de
manifestation dans le physique me semble primordial pour expliquer
l'importance, la pureté et la grande Liberté dans l'expression de
La Parole — qui n'est pas teintée par la conscience humaine, ne
passant pas à travers elle mais arrivant de l'extérieur —, le
dépouillement du langage comme passé au feu pour être recréé, la
Force de cette Parole portée par le Souffle du Créateur,
ainsi que sa vaste implication... Une Parole qui bouleverse par sa
beauté, son Intelligence et sa puissance. Merci de votre présence,
Rachel-Flora G. du Jura.
Réponse :
Merci, ma sœur Flora, pour ce commentaire qui provoque en moi une
joie immense de voir se joindre à la mission de Lyon quelqu'un qui
y apporte un sang et un souffle neufs.
"Me lancer seule sera sûrement moins facile," dites-vous. À qui le
dites-vous, ma sœur ! Quand je commençai la mission, tout seul,
dans les rues de Bordeaux, en 1975, il y a quarante ans, avec des
tracts maladroits, laids, parfois baveux, tirés sur une Ronéo (il
n'y avait pas alors ces imprimantes merveilleuses d'aujourd'hui)
je n'avais moi-même aucune expérience de l'apostolat. J'avais été
prêtre et comme tout prêtre j'attendais le fidèle dans ma belle
église de Bourges, je n'allais pas le chercher dans la rue. J'ai
essayé beaucoup de choses sur lesquelles je ne vais pas
m'attarder, mais je vous envie, parce que vous allez vivre une
expérience très difficile mais exaltante. Vous allez parler pour
le Tout-Autre. Quel saisissement ! Vous en avez déjà un aperçu. Ce
n'est pas du tout comme on entre dans la Cathédrale Notre Dame de
de Paris, un dimanche, sous les ronflements des grandes orgues.
Vous allez dans la rue vivre dans le désert... comme les premiers
chrétiens.
20sep15 168C22
Frère Michel, voici une très belle image issue d'un graffiti
street qui pourrait très bien illustrer l'entrée sur le Noir
et le Blanc et Le Bien pour le Bien.
Merci pour votre réponse à mon commentaire et toute la richesse de
l'enseignement que vous transmettez, car je suis allé
voir d'où venais l'expression "se mettre martel en tête" et c'est
très instructif, avec vous nous apprenons en permanence.
Didier.Br d'Ile de France
Réponse :
Vous ne saviez pas ce que signifie "se mettre martel en tête" ?
Par moment je me dis que je suis vraiment vieux jeu et que
j'emploie un français désuet, devenu partiellement
incompréhensible.
Pardonnez-moi mon côté croulant.
Merci pour l'image, mais je ne vois pas là la représentation du Noir
et du Blanc. Reste que l'image est belle !
21sep15 168C23
Si je fais preuve de désir envers ce qui est faux, le faux je le
prends en moi et ceci est la graine du péché et lorsque
le péché a atteint sa maturité, il donne aussitôt
naissance à la mort, laquelle se trouve en moi
Je dois me garder de l’erreur, [nous devons avoir] la dignité
d’être les fils et filles du Père de L’Univers. Maîtriser le côté faible s’apprend. Combattre le mal sans
relâche avec lucidité et appliquer l’amour constructif nous
rappelle "Le Pèlerin d’Arès 1993/1996" que je relis en ce moment
avec réflexion afin de bien comprendre ce qu’est l’amour
évangélique.
Oui mon bien n’est pas le bien du monde .L’amour est non
un sentiment aléatoire mais un amour de devoir. L’amour
évangélique doit dépasser de beaucoup son mode émotionnel et
culturel pour devenir accomplissement, immanence à la
vie, sagesse et connaissances absolues, dynamique créatrice.
Car c’est à recréer l’homme et le monde que la Parole d’Amour nous
appelle comme elle les créa elle-même au commencement (Genèse).
Mais c’est par-dessus tout agir avec sagesse, agir en créateurs.
Mettre ses pas dans les Pas de Dieu -Rév d'Arès 2/12) et
changer ce monde est affaire d’héroïsme.
Dieu appelle les croyants à devenir des héros (Rév d'Arès
xxxv/5). Transfigurons-nous ! Dans un amour voulu, accepté,
créateur, existentiel. Dans ce sens nous nous engageons à aimer
tout homme, qu’il nous attire ou non.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Maryvonne, pour ce commentaire. Il est beau et
important.
Important, parce que ce commentaire est une prise de conscience.
J'ai aussi comme vous des prises de conscience, même après
quarante-et-un ans de Révélation d'Arès, car elle est
toujours en moi aussi fraîche qu'au premier jour, elle me parle
toujours pour la première fois. J'ai toujours, très vif dans mon
histoire personnelle, ce magma où je vécus avant le 15 janvier
1974, magma d'humains incroyants, dont j'avais partagé
l'incroyance ou la croyance mais religieuse après 1963, magma de
la guerre 1939-1945, magma de la vie industrielle et sociale, et
soudain, la nuit du 14 au 15 janvier 1974 Jésus me fit aborder,
mais je ne m'en rendis pas compte sur l'instant, à une île
merveilleuse, celle de la Vérité simple. Une île
merveilleuse que l'horrible océan du monde cernait de toutes
parts. Et là comme moi vous mettez à la voile pour partir sur la
grande Mer rejoindre la Flotte du Roi.
21sep15 168C24
Frère Michel, la bonté a des limites, celles de la
logique.
Pour moi, ce n'est plus de la bonté, mais vous vous
déculottez devant (...) [168C12] en supprimant son commentaire.
Cette sœur (si c'en est une) ne sait pas ce qu'elle veut. Elle
spécifiait à la fin de son commentaire qu'il ne devait pas être
publié sur le blog si vous vouliez "le dénigrer ou le considérer
comme ridicule" ainsi que vous le rappelez dans votre nota — Entre
nous, quelle prétention ! autrement dit: Publiez si vous êtes
d'accord, ne publiez pas si vous n'êtes pas d'accord — mais comme
vous avez pensé que "ce commentaire en valait un autre", vous
l'avez donc publié.
De quoi se plaint-elle, alors ? Pourquoi vous dit-elle que "vous
voulez toujours avoir raison" ?
Pour moi cette sœur est une fière qui n'accepte pas la
contradiction. Bertrand
de S. d'A des Hautes Pyrénées
Réponse :
La commentatrice 168C12 ne souhaitait pas que je publie la partie
finale de son message où elle me demandait de ne pas afficher son
commentaire si je comptais le "dénigrer ou le trouver ridicule".
Comme je dois faire mille choses, je n'ai pas toujours la tête aux
détails ; quand je m'occupe du blog je fais tout plutôt vite.
Ainsi, concernant cette commentatrice, je n'ai pas fait de détail,
j'ai fait un copier-coller d'un bloc de son message (vous savez,
au même moment mon téléphone sonne ou on me dérange pour me
demander ceci ou cela, ou je dois sortir faire une course, ou je
dois répondre à quelque 200 ou 300 eMails par jour, etc., on n'a
pas idée de la vie dingue que je dois mener à 86 ans).
C'est le copier-coller tout en bloc qui a irrité la commentatrice
et j'en suis désolé, bien que sans comprendre ce qu'il y a
d'irritant dans ce fait. Au contraire, dans mon idée, cela
l'aurait plutôt honorée, mais, vous avez raison, si l'on comprend
sa contrariété parce que j'ai fait un copier-coller de son eMail
en bloc, on ne voit pas en quoi par ce geste j'ai "voulu toujours
avoir raison". C'est sans rapport. mais l'irritation fait dire
n'importe quoi... C'est humain. Je ne lui en veux pas, mais j'ai
préféré effacer son commentaire faute de temps pour entrer dans
une discussion inutile.
Mon frère Bertrand, je prends ici la défense de la commentatrice
168C12 en précisant qu'elle n'est pas Pèlerin d'Arès, qu'elle
n'est pas pénitente, à ma connaissance. J'ajoute
qu'autrefois elle vint en Pèlerinage à Arès en compagnie de sa
petite fille et qu'elle connaît La Révélation d'Arès,
mais elle l'interprète, j'imagine, à sa façon, ce qui est son
droit, et elle ne semble pas beaucoup m'aimer, ce qui est aussi
son droit. Nulle Vérité ne prend forme sans un débat
contradictoire, sinon on tombe dans les dogmes. Mon droit, de mon
côté, est de ne pas publier ses commentaires, puisque ce blog
n'est pas un forum, mais mon blog, que personne n'est obligé de
lire ou de suivre, et qui tout naturellement défend ma mission
prophétique et donc défend mes raisons par définition.
Mais là, le 18 septembre, je me réjouissais que cette personne
m'adressât un "commentaire qui en valait un autre". Ce n'est pas
ce qu'elle a compris. On ne peut pas satisfaire tout le monde. La
défiance de la commentatrice à mon égard fait sans cesse surgir
des qui-pro-quo entre elle et moi ou dans son esprit des
suspicions qui semblent inextinguibles. N'en parlons plus. Je ne
la publierai plus ; ce ne sont pas les commentaires qui manquent.
21sep15 168C25
La graine du Bien est morte en terre, a germé,
échappé aux vers et aux oiseaux, élevé sa tige au dessus d'elle
et l'a mûri.(Rév. d'Arès 6/4). Le labeur, les peines et les
larmes des efforts du Créateur ont rendu ce miracle possible, ces
semailles (Rév. d'Arès 6/2) d' Espérance millénaires par
amour du Bien pour le Bien. Car Il est
simplement le Bien, perdu de vue et dont notre pénitence
apprend à recréer lentement l'image et la ressemblance.
Pourtant, tellement de philosophie justifient encore la place du Mal.
C'est sans doute pourquoi il est encore là.
Le Bien pour le Bien comme je le comprends
pour l'instant est le joyaux qui libèrera l'action de la dureté et
souffrance psychologique d’une action donnant-donnant, qui s'étale
comme une vague sur le rivage des attentes, pour venir y faiblir
dans la frustration, avant de se retirer en grondant et justifier
la dureté de la tempête à venir. Souffrance causée par
l'insignifiante, subtile et invisible friction entre ce que je
suis : le pécheur aveugle et déchu à la suite d’Adam et
ce à quoi j’aspire : la transfiguration du monde pour y évoluer
enfin heureux et en paix dans la liberté de co-créer l'expression
existentielle du mystère de la beauté (Rév d'Arès 12/3)
par la Force (4/9) des Sources vives de
l'Insondable.
Père, Ô Père, Toi dont on ne sait pas grand-chose en vérité,
excepté ce que Tu as pu nous rappeler à cause de nos faiblesses et
petitesses, je ne suis encore que la larve qui doit accomplir
son temps (Rév d'Arès 24/2), et le Souffle (xii/10) de
Mikal, génère tant de hauteurs qu'il soulève les ailes
lyriques de mon aspiration pour compenser ma faiblesse, redonne
moi des yeux pour voir le monde comme Tu le vois, des oreilles
pour l'entendre comme Tu entends la pierre Ô Père, un
cœur purifié pour pouvoir aimer l’homme mon frère comme toi Tu
l’aimes, toujours prêt à oublier ses fautes envers Toi, par Ta
Miséricorde s'il change sa vie, et une âme
courageuse et solide pour T’aimer dans Tes Œuvres et y collaborer
dans ses Fins.[Que Ta Parole me ramène] à chaque
instant dans la voie droite ( Coran sourate 1/6) qui nous
fera dire un beau jour comme le Bon (Rèv d'Arès xiii/13) : Toi
et moi nous sommes un.
Je suis parfait comme Tu es Parfait (Matthieu 5/48) [bigre
!], je vis enfin, je pense, parle, et agit par ce Souvenir
Constant, pour ce Souvenir Constant et vers ce Souvenir Constant,
de la perfection qui fera de nous les artisans du Bien
pour le Bien, dont nous savons si peu et déjà beaucoup,
par la Vie qu'il ressuscite dans la Lumière (Rév
d'Arès 38/5) de Ta Parole qui étanche la soif de nos cœurs,
la lumière de l'aube naissante (Coran sourate cxiii/1)
que filtre par faisceaux obliques, comme des légions de
parallélogrammes montrant les Hauteurs Saintes qu'il
faut atteindre, les nuages sombres du monde, alourdi du sable des
déserts qui troublent encore la vue de la masse perdue dans la
nuit blanche de "Blindness".
Tu nous dis Ô Père : La Vérité c’est que le monde doit
changer (Rév d'rès 28/7). Donc tant que le monde ne change
pas il n’a pas trouvé la Vérité, aveugle il est toujours
dans l’erreur, l’illusion qui a engendré la réalité du temps et du
morcellement de la Vie pour faire de notre terre un
puzzle dont chacun prétend être le possesseur du morceau réacheté
sans fins, aux principautés du monde qui s'en sont emparé par la violence
( Rév d'Arès 3/2). Temps qui a généré tristesse, violence,
souffrance, angoisse du sentiment d’usure et d'isolement, la
lassitude du déjà vue, la routine et sempiternel carrousel du
manège aux chevaux de bois,qui montent pour descendre, attraper le
pompon pour refaire un tour, tourner en rond et faire coucou en
passant.
La distance infinie qui sépare la conscience actuelle de l’homme,
n’était peut être pas faite à l'origine pour l’isoler de la terre,
du soleil, des galaxies, mais pour lui donner l’espace grandiose
du potentiel de la liberté que le Souffle du Père lui
offrait au cœur de Sa Création et pulsation de Ses Nouveautés,
éternelles (Rév d'Arès vi/4). Temps qui a donc aussi
crée la cécité dont l’homme a fait émergé une science d'obscurité
(Rév d'Arès 38/5) qui organise le souci de son devenir,
prépare encore la guerre au nom de la paix et engendre les germes
du vide stérile appelant la rapacité et la vengeance sans fin
à cause de la mort qu'il multiple par 7, 77, 777, 7777 fois et
ainsi de suite à l'infini (Genèse 4/15-24) .Parce que
la Vérité du monde changé ce n’est pas la mort mais la Vie. Vie promise aux hommes par Ses Paroles et Ses Œuvres (Rév
d'Arès 1/7), à l’évolution vers des splendeurs
et magnificences (4/6) apothéotiques dont ils se privent
encore parce qu'ils croient tenir un oiseau dans la main et que
c'est sans doute mieux pour lui, que deux qui volent, privant
ainsi son regard des fraiches profondeurs de l'azur traversé par
la multitudes oies sauvages.
Pour l’heure, j'entends Ton chant à la barbe (Rév d'Arès x/8)
de notre frère ainé (16/1). Voilà le Bien pour
le Bien qu’il enseigne ici et maintenant aux
générations présentes et celles du future, dans la perspective
d’être et de vivre aujourd'hui même, dans ce monde, mais de n’être
plus du monde, pour que ce monde dont nous sommes change
en quoi Ton Bien le destine depuis Adam et qu'il
devienne lui même l'Arbre de Vie.
Dans le temps des horloges, où l’on voit encore les jours défiler
au rythmes des levés et couchers de l’astre du jour, le Bien
pour le Bien intégré dans la conscience de l'homme,
libèrera le présent, des spectres du passé et de l’angoisse du
futur, de sa faiblesse, sa vieillesse et sécheresse de
la mort qui engendre encore sa propre soif. C'est l'Eau bleue
du futur qui vient pour ainsi dire déjà à notre rencontre, le Bien
qui est Sainteté, Puissance et Lumière de transcendance,
qui fera disparaitre du Champ (Rév d'Arès 5/2-6, 13/7, 14/1
etc), le mur du temps (12/6) dressé par
l'Histoire. Qui placera, même si quatre générations ne
suffiront pas, aussi invraisemblable que cela puisse
paraître aujourd'hui à celui ci, dès le début du processus de la Vie
nouvelle, l’harmonie idéale et parfaite de corps, d'esprit,
et d'âme du pénitent (Rév d'Arès 12/9, 13/4, 27/7,
etc).
Le Bien par le Bien c'est la Fin des Fins
dés le départ pour ainsi dire, où les portes et fenêtres de
l'égocentrisme n'auront plus de raison d'être dans la paix du
consentement confiant (Rév d'Arès 4/12), un processus
qui nous dépasse encore mais dont nous savons, sentons et
entrevoyons déjà qu'il existe et opèrera en nous pour se répandre
autour de nous. Le Bien pour le Bien générant
la paix du contentement dans la dynamique même de l'évolution. Le
Bien pour le Bien générant le sentiment
généreux de la résolutions de tous les buts en un seul But, parce
qu'il surpassera tous les faux mobiles des odeurs de fumier
du monde déchu d'où sortira le Jardin du Bonheur.
"Ne fais que le Bien, le Mal partira de lui même !" nous
rappeliez vous en avril et encore : "La générosité n'a pas la mort
pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du temps (12/6)
et sans limite (xxxix/1). Des saluts personnels vient le
Salut ou changement du monde (28/7). C'est cela
la grande Révélation faite à Arès (entrée 164)"
En l'Amour du Père
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
À propos du Père vous écrivez "toujours prêt à oublier ses fautes
envers Toi, par Ta Miséricorde s'il change sa vie". N'oubliez
pas que La Révélation d'Arès demande la pénitence, mais
aussi qu'on n'évoque pas la Miséricorde (Rév d'Arès 16/15). Il
faut prendre garde, quand on évoque sans cesse la Parole d'Arès
comme vous le faites, de ne pas se laisser emporter par les
habitudes religieuses et d'outrepasser le Souffle du
Père. Par ailleurs, vous dites : "Je suis parfait
comme Tu es Parfait (Matthieu 5/48)", mais cela se
rapporte à Lévitique 19/2 (Vous serez saints comme Je suis
Saint, saint étant parfois traduit par parfait) dans
le sens que précise Deutéronome 18/13: Tu seras parfait envers Yahvé, ton
Dieu." De toute façon, c'est au futur : Vous serez...
et pour le moment dans cette génération nous ne sommes
parfaits, ni moi ni vous, frère Guy.
Vous dites aussi : "Tu nous dis Ô Père : La Vérité c’est que
le monde doit changer (Rév d'rès 28/7). Donc tant que le
monde ne change pas il n’a pas trouvé la Vérité,
aveugle il est toujours dans l’erreur." Faux ! La
Vérité nous n'avons pas à la trouver, nous l'avons depuis
1974, nous la connaissons: C'est que le monde doit changer. Ce
n'est pas la Vérité que nous n'avons pas encore trouvé,
c'est le monde changé. Il faudra des génération (Rév
d'Arès 24/2) pour le trouver. Vous êtes un homme de grande foi, frère Guy, mais attention à
l'exaltation, qui pousse parfois à trop dire, trop écrire et pour
finir à dire n'importe quoi.
21sep15 168C26
Ouille-ouille-ouille ! Quelle entrée que cette entrée 168, mes
aïeux ! "La passion pour le Mal, dites-vous, a poussé Achille à
faire la guerre (réponse 168C20)."
Notre passion pour le Bien doit nous pousser à recréer Éden,
le retour au Dessein, mais on ne peut pas faire cela
tout seul dans son coin, n’est-ce pas ?
Déjà dans l’article "Beauté" page 256 ("Et Ce Que Tu auras Écrit"
1991-1992), c’est avec une acuité exceptionnelle que vous nous
montrez, cher prophète, la voie à suivre — travail de
réflexion et vocation des Assemblées — : "Nous manquons de beaux
projets, qui soient ni mythiques ni mystiques, capables d’une
poussée et mis à exécution. Des projets qui, vu que la beauté
se manifeste dans un combat (X/19) avec le monde, nous
ne déclencherons pas l’enthousiasme universel et définitif, mais
par lesquels la Parole et notre témoignage s’envelopperont de
beauté remarquée. Des projets qui annoncent le printemps et d’où
coulent jouvence, amour, lumière, qui amplifient notre cri et qui
proposent la Vie. D’abord le projet de pénitence
et de vertu, fleurs et fruits de la foi encore sous le
givre presque partout. Ensuite dans le dégel et la dynamique
printanière de la pénitence, des projets qui poussent
des embastillés à s’évader. Et le projet-gorille, pour tordre les
barreaux des geôles de la citadelle (13/7-7). Et le
projet-rossignol pour voler par-dessus les murailles, divertir et
remplir le prisonnier de méditation. Et le projet-barbeau pour
entrer par les douves sombres, être péché et nourrir le captif. En
toute entreprise la beauté est possible si d’une part sont
présentes la pureté, la volonté et la direction d’intention, si la
liberté est respectée d’autre part, si le travail est intense
enfin."
Une question alors me vient à laquelle seule une conscience avisée
peut répondre par la négative: Allons-nous laisser à la postérité
l’entièreté de ce travail de "reconstitution" ?
Dominique F. du Roussillon qui ne se parfume ni ne se shampouine
depuis longtemps.
Réponse :
Oui, frère Dominique, nous allons "laisser à la postérité
l’entièreté de ce travail de reconstitution," puisque quatre
géérations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour l'accomplir
en entier. Nous ne sommes que la première génération. Enfin...
tout dépend de ce que vous appeler entièreté. Nos vies sont trop
courtes pour que nous ne fassions pas que commencer, de toute
façon.
Mais ce qu'il faut, c'est commencer bien, afin que les générations
qui suivent poursuivent bien notre belle tâche.
C'est là que nous Pèlerins d'Arès représentons l'inverse absolu de
ce que promet la religion.
Que promet la religion ? Elle promet que chaque homme, qu'il vive
vingt ans ou cent ans, est une histoire complète en soi, avec
naissance, déroulement de vie et mort et là le résultat de cette
histoire, une fois pour toutes : paradis ou enfer (purgatoire,
ajoutent les Catholiques) pour l'homme ou la femme en question.
Point final.
Nous, nous promettons tout autre chose, nous promettons avec La
Révélation d'Arès que cette histoire, au bout de laquelle
viendra le Jour, n'est pas celle d'un homme ou d'une
femme dont la vie est courte, mais de toute l'humanité à venir,
quelles qu'en soient les générations en petit ou en
grand nombre. Les vies terrestres des hommes et femmes des générations
ne sont que des éléments indissociables de l'histoire
complète du monde. C'est pourquoi la Vérité ne ditt pas: C'est que
l'homme doit changer sa vie pour avoir son salut définitif, mais
elle dit: C'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7)
par l'addition des pénitences de génération en
génération.
Nous sommes les co-créateurs du monde, et cette co-création, qui
non seulement n'est pas terminée, mais rique de mal tourner (le
péché des péchés, 38/2), est le Dessein
fondamental que rappelle La Révélation d'Arès. Dès que nous sommes pénitents nous sommes en
quelque sorte déjà hors du temps, parce que par La
Révélation d'Arès nous voyons l'immense et grandiose
perspective que trace devant nous le Père. Nous entrons dans un Dessein
d'une toute autre dimension : la Création.
22sep15 168C27
Pourquoi le Bien ?
Parce que c’est plus simple parce que c’est plus beau parce que
c’est vrai parce que c’est mieux, c’est beaucoup mieux. Beaucoup ?
Tu y mets encore de la quantité, mec. C’est autre. C’est ailleurs.
C’est tout Autre. Voilà la transfiguration : tout est Autre. Et
encore des "parce que", des "pourquoi" ? Pourquoi des raisons ? Le
Bien est sa propre raison. Et toc.
Il est. Comme Dieu est. Comme Sa Parole est (Rév d’Arès i/4).
Le détournement du Bien par le péché, sa
pollution intense, crée une zone d’univers chaotique, une
turbulence infernale qui s’auto-entretient par ignorance, par
faiblesse, par habitude de ceux qui en sont les créateurs sans le
savoir ! Maelstrom de folie. Dans ce chaos qu’ils fabriquent les
êtres de terre et de Lumière, que sont par nature les
humains souffrent, meurent, se tuent, ont faim, pleurent et crient
sur les landes (Rév d’Arès 5/4) parce qu’ils ne comprennent
plus rien, qu’ils ne voient plus que le Noir, le frère
allume la brande il ne voit que la Nuit (Rév d’Arès x/3).
D’où assois, plante, enracine,… Mikal ! Tu (commences à
tirer) du fond des Fonds (Rév d’Arès xxxiv/6).
Le Bien, pour moi, c’est en premier mon choix d’Être.
L’acceptation de ma Nature. Mon camp. Le Vrai pressenti,
intuitif. Mon berceau d’Éden, qui hante les humains comme un
fantôme, si loin au fond d’eux, "Ah ! si seulement…" mais le
Noir trop pesant sur leurs bras, trop épais dans les
têtes : préoccupations, soucis, violences, souffrances, morts,
bêtise,… sont si prégnants qu’ils occupent tout, qu’ils saturent
la vie des hommes, et l’envie de Bien devient vite
velléitaire, s’essouffle en morale, se cabre en rébellion, se
durcit contre une autre. Une ombre couvrit les reins (Rév
d’Arès x/18).
Sous l’Appel réitéré du Bien par les prophètes,
les hommes ont fait quelques progrès, relatifs, mais ont figé tout
aussi vite sa quête ultime, comme pour se rassurer, reprendre son
souffle quelques siècles, d’où religions, morales, politiques… qui
apparaissent comme des "petits biens" en cours. Arrêtés faute de
carburant, de volonté d’être, parce qu’il faut aussi composer avec
le temps court des générations. Statiques. Rigides. Aussitôt
crucifiés sous les codes, l’arrogance et la ruse du Mal. Jaloux
d’eux-mêmes. Fiers de leur réussite. L’imposture du roi blanc ?
C‘est de vouloir incarner le bien absolu, de vêtir le gant de
Moïse (Rév d’Arès xxix/6). quand il ne règne que sur un
tout petit royaume de bien relatif. "Hé, mec, ressuscite donc
toi-même !". L’imposture du roi noir ? C’est d’avoir
admis que la recherche du Blanc n’était que mythe, que
la vérité n’était que dans le relatif des biens qui s’affrontent
sans fin comme affrontement de boucs. Démocratie.
Le Bien, "patient", reste sous-jacent. Il a l’éternité
devant Soi. Il est.
Mais s'inquiète pour son Fils. Que règne sur nous ta Sainteté (Rév d’Arès 12/4)! Pour
le pénitent conscient, c’est un choix au fond de soi. J’en suis !
Tout ne commence-t-il pas par là ? Un peu de règne de Bien
sur nous, la graine, pour que nous nous mettions à L’accomplir,
pour qu’elle devienne un arbre magnifique, l’arbre
de Vie.
Les morales, en tant que biens figés, rendent parfois des hommes
meilleurs qu‘un pénitent à l’instant, mais le pénitent
est en marche, lui, différence essentielle, il avance, comme
le mulet (Rév d’Arès 36/14), et un jour ou l’autre il
dépassera tous les biens relatifs, arrêtés, de ce monde, tous ces
biens qui s’opposent pour chercher à dominer sur les autres.
Obligé ! comme disent les jeunes. Pourvu qu’il ne s’arrête
pas, le pénitent ! Voilà sa force. Pour que règne à jamais sur nous ta Sainteté.
Est-ce un combat contre le mal ? Une sorte de corps à corps ? Non,
vous le dîtes très bien. Même si on a pris le pli d’utiliser
l’expression. Ce "combat" est plutôt, en tous cas pour moi, une
résistance contre l’addiction au péché, contre le
réflexe, contre l’éducation reçue de ses pères qui devint nature
en moi, normalité, comme chez tous les autres autour. Ma
Volonté est qu’il cesse d’être pécheur (Rév d’Arès 30/10).
Il s’agit "juste" de cesser. Juste, il n’y a pas vraiment combat.
Alors l’Eau qui sans cesse, arrose ce monde, vous
traverse comme l’électricité traverse le filament de tungstène
d’une lampe à incandescence. La Lumière est. Et l’ancien
Noir qui couvrait tout, métamorphosé, se tapit en ombre,
devient soumis, servile, et même repli bienfaisant et frais quand
la Lumière devient insupportable aux élus.
Fugace (entrée 112), le Bien nous visite parfois. Temps
de bonheur. Tout est là. Plus besoin de tension, de vigilance, de
souci, je suis. J’y suis. Et puis hop, ça repart, comme il était
venu. Insaisissable. Pourquoi ? Comment ? Difficile à analyser.
L’intellect n’est vraiment pas fait pour ça.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire très rhétorique, du moins
à mes yeux, et peut-être de ce fait assez difficile à lire pour
d'autres que moi, mais je l'aime et j'encourage à le lire, j'y
vois une écriture originale pour décrire ce à quoi nous sommes
voués : à échanger Mal et Bien en perpétuel bisbille
contre Bien pour Bien, ce que tout le monde ne perçoit
pas très clairement.
De tous les conflits, celui de Mal contre Bien
est le plus triste. Il résume tous les autres qui n'en sont que
des variantes innombrables. J'arrive à être très malheureux quand
j'y pense. Et en même temps je me dis qu'avec le moyen très simple
que nous indique le Père : la pénitence et la moisson
de pénitents, il est possible d'installer le Bien pour
le Bien et de faire la preuve éclatante de sa
supériorité sur le Mal de sorte que celui-ci, malgré
ses séductions, disparaisse de lui-même. Le pommier d'Éden
disparaîtra de lui-même dès lors qu'un fruit cent fois plus
succulent y poussera.
22sep15 168C28
Merci pour cette entrée qui nous recentre sur notre aspiration :
voir le Mal pour mieux implanter le Bien. Je
vois déjà qu’elle permet de mieux positionner notre action.
Le "lien" entre le Bien et le Mal n’est
pas une lutte, dites-vous.
Alors j’ai réfléchi un peu à cela.
Le premier mouvement qui m’est venu est un mouvement intérieur :
la pénitence, l’effort de se reconstruire bon, de
chercher à extraire toute trace de nocif en soi (la circoncision
du cœur). Hé oui, j’ai trouvé que cela n’était pas une lutte de
l’un contre l’autre. La pénitence est un choix
individuel, une attention de tout instant pour nous mettre
totalement en cohérence avec ce choix du Bien, quelles
que soient les difficultés rencontrées.
Le deuxième mouvement est externe : nous positionner, nous pénitents,
par rapport aux hostilités, aux attaques de notre environnement.
Même si cela est un combat, il m’a aussi semblé que cela n’était
pas une lutte comme les deux lutteurs l’ont engagée sur votre
photo d’illustration. Une lutte se fait à armes égales, c’est un
corps à corps dans le cas des lutteurs. Le Bien face au
Mal se propose, s’installe. Le Mal a pour armes
la domination, la méchanceté, la peur, la crédulité de l’autre, la
manipulation… Le Bien, que nous instaurons à pour armes
l’amour de tous les hommes, la compréhension que chacun est unique
et que son chemin lui est propre, le respect des choix de l’autre
(même s’il choisit le Mal), la douceur, la patience,
la confiance que le Très-Haut nous guide pour notre Bien,
la grande joie d’être à sa place : une poussière Vivante,
Créatrice soutenue par la Force de Vie…
Deux images me viennent en tête pour illustrer cette posture :
Daniel au milieu des lions (Les lions lui diraient : "Nous allons
te bouffer tout cru, tu es nuisible, tu nous fais du tort."
Daniel, impassible connait sa Force).
La deuxième image : Le Noir tourne pour la Lumière, car
enfin, il voit que c’est bon pour lui.
Il y a quelques mois, j’ai profité de l’interrogation de quelqu’un
sur ce qu’est le Bien pour y réfléchir. Ma réponse
s’appuya sur la Genèse : À la fin du sixième jour, Dieu
regarda et vit que tout cela était Bien. Éden fut créé,
l’Homme Image et Ressemblance de Son Créateur, la Terre,
(les cieux) et les autres créatures comme terrain et compagnons de
jeux. Je me dis, voilà le Bien que je veux recréer.
Voilà l’harmonie de la Création, le jardin que j’ai dans
la tête et pour lequel j’engage toutes mes forces.
Ce retour à Éden est rude, car, me semble-t-il, jamais l’homme n’a
été aussi déconnecté de la Vie. La Révélation d’Arès m’avait,
en 2000, ouvert les yeux sur la nuisance due à la domination des rois
blancs et noirs. Deux entrées de votre blog (je n’ai pas
retrouvé lesquelles, probablement en 2009 et 2010) m’avaient
ouvert les yeux sur le pillage orchestré par la finance au niveau
planétaire.
Et depuis 3 à 4 mois, mes recherches se sont concentrées sur les hommes
du riz [Rév d'Arès xxvii/6], un secteur que je ne
connaissais peu, moi plutôt un homme de l’industrie. Mes
recherches m’ont éclairé sur le saccage massif des ressources
terrestres, végétales et animales. À la fin de la deuxième guerre
mondiale, les hommes ont transformé les usines de poison (gaz
moutarde) en usines de pesticides, d’engrais puis en usine de
semences OGM, tout cela à des fins de profits agricoles. Depuis
des millions d’années, les végétaux poussent naturellement sans
que l’on s’en occupe. Les industriels ont fait croirent aux
paysans qu’ils allaient avoir de meilleurs profits en tuant toutes
les bestioles qui vivent en terre et qui la rendent fertile.
Claude et Lydia Bourguignon, spécialistes de la fertilité des
sols, disent qu’une grande partie des terres arables en France
sont un désert virtuel, car nous y avons tué la vie. Cette faune
pullulante que l’homme a tué, labourait et apportait généreusement
les nutriments qui font pousser les végétaux.
Autre scandale, les éleveurs industriels ont exploité les animaux
pour leur viande : 80% des animaux destinés à nourrir l’homme ne
voient pas le soleil !
De plus, tous ces poisons entrainent des maladies, des crises de
consciences chez les agriculteurs…
Le Noir est en action. Mûs par le profit, les hommes ne
voient plus la Vie.
Face à cela, je m’interroge : Que puis-je faire ? Que me dit La
Révélation d’Arès ?
J’y vois de nombreuses invitations dont :
la pénitence (se rendre le plus lumineux possible pour pouvoir
être l’outil du Très-haut),
ma place de pèlerin d’Arès qui apprend à être un bout d’écorce,
une île plantée dans Mikal, une parcelle du
lien entre le monde et la source prophétique,
la création de l’Assemblée de Dieu qui rassemblera
les hommes de bien, ceux qui veillent à vivre sans
nocif.
J’arrête là mon commentaire car il est déjà bien long.
Je vous embrasse bien fort vous, sœur Christiane et tous les
lecteurs de ce blog.
Bruno B. de Sarthe et Tourraine
PS : Pourquoi donc vous interrogez-vous pour savoir si vous
méritez le nom de Mikal ? (votre réponse au commentaire
168C17) Le Père a renommé Abraham, Sahra, Israël… et Mikal.
Il sait pourquoi. C’est probablement le nom qui vous restera dans
les siècles à venir. Pour ma part, j’aime à vous appeler Mikal,
cela vous met à votre place et me met à ma place à vos cotés. Vous
n’avez pas fini de nous guider…
Réponse :
Oui, on a converti les usines fabriquant des gaz asphyxiants et
des explosifs en usines fabriquant des insecticides et des
fertilisants qui ont tué les fertilisants naturels du sol, mais le
pire n'est pas dans les insecticides et les engrais, mais dans les
guerres qui les ont précédés. Nous vivons dans un entremêlement de
maux et de nocivités qui se produisent les uns les autres et cela
continuellement depuis des siècles, mais ce n'est pas ce mal-là
qu'il nous faut éradiquer mais le mal qui a envahi comme le rat ou
le cafard le cœur de l'homme depuis les millénaires. C'est
pourquoi nous revenons sans arrêt à la solution très simple que le
Père nous recommande : la pénitence et la moisson
des pénitents. À Tours, à la mission de laquelle vous appartenez, soyez
l'apôtre très simple, fervent, lumineux, de la pénitence. Nous avons dépassé les quatre vertus cardinales de Platon :
la justice, la prudence, la tempérance et la force d'âme, et nous
devons maintenant faire des vertus de l'amour, du
pardon, de la paix, de l'intelligence et
du fait d'être libres de préjugés, car, comme disait je
ne sais plus quel faux sage : "Les seules chose sur lesquelles les
hommes s'entendent sont les préjugés," mais nous savons maintenant
que ceux-ci nous enfoncent vers les ténèbres. Autrement dit, il ne nous reste pas grand chose des vieilles
qualités et idées humaines. Seules celles du Sermon sur la
Montagne sont capables de nous sortir de la situation
difficile dans laquelle toutes les puissances du monde,
politiques, religieuses, financières, industrielles, syndicales,
etc. nous enfoncent.
22sep15 168C29
Je suis avec beaucoup d'intérêt votre blog, par passages léger et
peu captivant, mais par d'autres passages passionnant.
J'ai été intéressé par ce que vous dites de la polone [Rév
d'Arès xxxix/12-13] dans diverses réponses et je voudrais
que vous me disiez s'il y a parenté entre polone et "âme
infinie" dans la sagesse indienne, notamment chez Baladra
Vidyabushana, que vous connaissez peut-être, car votre culture est
grande.
Gilles Y. de la Creuse
Réponse :
Oh non, ma culture n'est pas aussi grande que vous croyez. Je ne
connais pas Baladra Vidyabushana et je connais très mal l'idée que
la culture indienne se fait de "l'Âme Infinie", mots que j'ai vus
apparaître par-ci par-là chez quelques auteurs indiens, mais il y
a longtemps et mes souvenirs sont flous. J'ai notamment dû lire à
ce sujet quelque chose chez Rabindranath Tagore, que je lus un peu
quand j'étais en recherche après le bouleversement qui me fit
chercher au-delà du marxisme dans les années 60. Je crois que
c'était dans "Religion de l'homme", mais je n'en suis pas sûr. Que
puis-je dire à ce sujet ?
Le Père nous place, nous encore peu nombreux, encore faibles et
imparfaits Pèlerins d'Arès, face à une humanité innombrable, pas
seulement celle actuellement vivante, mais aussi celle morte qui
nous a conduit à notre actuel monde ou le Bien pour le
Bien est si rare qu'il est proche de l'inexistence, et
celle pas encore née qui, nous l'espérons, changera (Rév
d'Arès 28/7) en Bien. Par La Révélation
d'Arès le Père compense notre faiblesse immense (36/5),
guide nos efforts, efface nos peurs, redresse nos indécisions et
hésitations, pour que nous établissions des relations avec
l'humanité immense non par la conquête ou conversion, mais par la
moisson, moins difficile ou plutôt moins impossible, des
épis mûrs, c.à-d. des cerveaux et des cœurs prêts à entrer
dans le petit reste de pénitents que je suis
envoyé rassembler (24/1).
Cette disproportion entre nos rareté et faiblesses et l'immensité
et force du monde est la réalité de notre existence, dont il nous
faut avoir conscience.C'est une tâche absolument infaisable si un
élément, dont la culture humaine a perdu la trace, mais qui
existe, la polone, ne nous unit pas invisiblement au
monde.
L'émancipation spirituelle par laquelle le monde changera
(Rév d'Arès 28/7) n'est pas impossible parce que cette
polone — que j'appelle l'âme du monde, faute d'une
meilleure définition que je n'ai pas encore trouvée — est le seul
lien d'unité qui existe entre les humains de toutes
opinions, croyances, philosophies antagonistes. Autrement dit, la
polone est le point commun invisible, insoupçonné, entre
hommes, même entre le bourreau et sa victime, entre les
adversaires politiques, religieux, financiers de toutes sortes.
Il existe donc, en dépit des apparences, dans la multiplicités des
antagonismes, contradictions, adversités, cultures, une Vérité
finale, non perçue, mais annoncée (Rév d'Arès 28/7), et
la polone, même si elle n'est pas encore active, pas
même détectable, quoique potentielle, est le lien menant à
l'unicité : Sois un dans toi ! (xxiv/1). La polone
est potentiellement la relation entre hommes pour une union que,
pour l'heure, nous ne pouvons qu'approcher par l'amour du
prochain, un des éléments de la pénitence.
Un idéal de perfection et d'union existe quelque part, encore
informe, insoupçonné par les rationnalistes, nommé de divers noms
vagues par les philosophes et les religieux, mais perçu de façon
beaucoup plus nette par ceux qui mettent leurs pas dans les
Pas du Père par La Révélation d'Arès (2/12), et
il imprègne déjà notre foi, donc notre pénitence. La
Terre est couverte à 71 % d'océans et de mers. C'est considérable,
ça explique pourquoi la Mer est une métaphore si
importante dans La Révélation d'Arès. C'est parce que la
vie des hommes dépend considérablement de la relation entre
l'océan mondial couvrant la Terre à 71 % et l'humain. La Mer
c'est la Mère nourricière, grouillante de vie, mais
en même temps le danger, la tempête, la colère des vagues que
l'homme passe d'une rive à l'autre comme sur un cheval emballé.
Elle assaille sans cesse les rivages où vit l'homme, elle est tout
à la fois la nourriture (12/4) et le défi jamais
maîtrisés lancés à l'homme et à l'âme de ceux qui ont
une âme, aux milliards d'âmes elles-mêmes
sorties d'un combat entre Mal et Bien. Ni
l'un ni l'autre n'est maîtrisé, mais comme l'explique cette entrée
168 ce n'est pas de ce combat que sortira le monde changé
mais du Bien pour le Bien, et ce Bien
pour le Bien vit en puissance dans la polone, filet
fait des milliards d'âmes, qui sont ses mailles, mais
l'humain ne voit pas ces mailles, voit encore moins le filet
qu'elles composent. La polone est encore une immense
nuit.
La lutte entre Mal et Bien ne connaîtra jamais
de conciliation, mais le polone prendra forme, viendra
comme l'aube (Rév d'Arès xxxv/7), étouffera cette lutte,
apparaîtra et fera voir à l'homme le lien entre l'existence
particulière de chacun et l'existence de toute l'humanité et les
liera par la grande Vie qui pénètre tout l'Univers
et l'unit à son Père (Rév d'Arès 12/4).
Voilà, j'en ai fini. Je ne sais pas ce qu'est la polone,
mais je sais que c'est quelque chose comme ce que votre
imagination, frère Gilles, peut tirer de ces quelques paragraphes
dans l'obscurité de notre pauvre langage humain.
22sep15 168C30
Tout votre enseignement, frère Michel, est porteur de la
Lumière que vous avez accepté de transmettre, mais cette
entrée est exceptionnellement lumineuse.
Elle fait partie des étapes particulières de l'ascension
prophétique car elle lève encore un puissant voile .
Comme Jeff (168 C18 ) je me suis dit : "Mais oui bien sûr !"
Combien de fois ai je prononcé : Mon salut n'est pas au bout
du pardon, mais au bout de la pénitence, Je ne pardonne pas le
pécheur, Ma Volonté est qu'il cesse d'être pécheur (Rév d'Arès
30/10)..
Alors la femme quelconque que je suis s'émerveille et voit, encore
plus clairement ici, que le message divin est constant dans la Révélation
:
Il demande à l'homme de quitter le mal et de créer sa Vie
sur les chemins du Bien.
Intellectuellement, la phrase est simple à comprendre, mais il
faut sortir vraiment des schémas profondément enfouis dans notre
pâte humaine pour accomplir.
On aperçoit bien la direction que vous montrez quand on
choisit de suivre cet Appel dans vos traces, on part si
j'ose dire la fleur au fusil :
Le Plan du Créateur n'est pas une comptabilité entre le bien
et le mal,
le bilan d'une vie humaine n'est pas un jugement pénal du tribunal
de Dieu, mais la présentation du chef d'œuvre de chaque ouvrier de
la Création, le fruit d'une construction, celle de son
âme.
Or toute construction signifie choix, travail et
progression, alors, les difficultés arrivent, et la réalisation
s'avère très progressive et tâtonnante.
Et vous éclairez là un réflexe profondément enfoui en nous, car il
est le produit d'une réalité factuelle et logique où le péché
nous a limités, enfermés même : la lumière/le noir, le chaud
/le froid, l'attraction/l'aversion etc....etc..
Et la difficulté à lutter contre notre propre péché est
tellement quotidienne, l'adversité du monde parfois si rude, que
cela tend à nous maintenir dans une perception manichéenne, non
seulement du monde, mais de la pénitence, dans une lutte
dualiste ou le bien reste collé au mal, vous l'éclairez
ici si nettement.
Pour libérer le Bien nous devons donc nous concentrer
totalement, entièrement, absolument sur ce que nous pouvons
accomplir de la Parole nous mêmes, librement et en
conscience.
Au départ, j'ai mis du temps à comprendre pourquoi vous ne nous
demandiez jamais rien, avant de ressentir qu'il n'y a pas de
Vraieliberté sans responsabilité.
Ensuite j'ai réalisé peu à peu pourquoi, dans cette Voie
de la liberté donnée par la Créateur, le non-jugement était le
socle de toutes les relations aimantes entre les hommes, au
sens évangélique, car je ne sais rien des choix internes de mon
frère.
Pas de compte, pas de comparaison, chacun a juste le temps de
s'affairer à ce que le Père demande (Rév d'Arès 36/23).
Mais si la pénitence c'est déjà pas gagné, que tous ces
pénitents uniques, libres et responsables, reconstruisent Éden
"ensemble" alors là... Quatre générations ne suffiront pas
(24/2).
Et comment ? Le Mal ne va pas lâcher prise magiquement !
Le Père nous dit : Soyez comme des enfants. C'est de la
bouche des doux et des petits que partent les flammes qui
consumeront les méchants les faux et les cupides (Rév d'Arès
33/9).
C'est inoui à comprendre pour une femme terrienne et pragmatique
comme moi ?! L'Amour bien sûr, mais il y a tant de façons d'aimer
chez nous, misérables malades du péché.
J'ai vraiment essayé d'imaginer de quel "lance-flamme" il
pouvait s'agir , même symboliquement bien sûr. Sachant que
ça ne pouvait pas signifier "ignorer naïvement le mal" , et
que je ne trouverais pas de réponse dans les croquis de Leonard de
Vinci ni chez Machiavel ... je me demandais comment le mal serait
terrassé dans ces conditions ?
Dans la meilleure hypothèse je concevais une lutte "non
violente" en me rappelant les matchs de catch qui faisaient rire
aux éclats mon père et que je suivais petite, assise sur ses
genoux. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait, il y avait un
vainqueur et un vaincu, mais je sentais une atmosphère de vie et
non de mort (maintenant, c'est bien différent des années 50)
Et voici que cette entrée me fait comprendre en échappant à ma
dualité rationnelle réflexe, que c'est l'immense Puissance du Bien
pour le Bien, libéré des ancrages qui le retienne,t
encore attaché au Mal, qui submergera le monde.
Ne cessez pas de nous parler, bien aimé Prophète !
Vous, vous avez déjà tranché hardiment la corde (Rév d'Arès
33/2 ) et, libre, vous lavez notre cœur (Rév
d'Arès L/2). Pascale B. du Dauphiné
Réponse :
Je suis très touché, sœur Pascale, par votre commentaire et je
vous en dis grand merci.
Je suis tellement heureux de voir en vous une sœur avec la tête
bien sur les épaules, pragmatique, frisant la rationalisme, voyant
maintenant clairement que c'est le Bien pour le Bien
qu'il faut faire naître en ce monde sombre et agité par sa lutte
entre bien et mal, biens et maux, car c'est
cette lutte qui est utopie et sans issue réelle. L'utopie ce n'est
pas le Bien pour le Bien, qui est certes
dépassement, mais non déraison.
Mon esprit est de plus en plus réfractaire au politique. Plus
j'avance plus conscient je suis que la politique ne peut pas
résoudre les problèmes dont elle est d'ailleurs la genèse... Il
faut une autre Force pour ne pas laisser tomber sur nous
la grande nuit qui se prépare.
Après avoir prêté des sommes énormes à une Grèce dont tout le
monde savait qu'elle ne pouvait pas rembourser...
Après avoir abattu sans réfléchir les régulateurs qu'étaient
Saddam Hussein et Khadafi en Iraq et en Lybie et affaibli Bachar
el Assas en Syrie et mit, ainsi que tout le monde pouvait s'y
attendre, le monde arabe, démembré, dénervé, décervelé, en pleine
pagaille et agitation, laissant Daech se créer, imposer son Islam
barbare, arriéré, moyenâgeux et jetant dans l'exode des peuples
entiers: Syriens, Libyens... etc.
Bref, après toutes ses sottises, la politique ne sait
plus comment gérer tous les maux dont sa propre incurie est la
cause.
Voilà le monde qu'il nous faudrait affronter ? Impossible ! Dieu
sait mieux que personne que nous ne sommes pas capables
d'affronter de telles situations, quand la politique et la
religion elles-mêmes ne le peuvent pas. Alors Dieu revient et dit:
Dépassez ! Dépasser c'est sortir de la lutte, prêcher le Bien
pour le Bien; faire la conquête des cœurs, faire naître
des âmes. Dieu nous donne une autre façon de servir
l'humanité. Ce sera très difficile, mais très beau.
22sep15 168C31
Je lis régulièrement votre blog mais je commente (très) peu.
Toutes vos entrées me touchent, ainsi que vos réponses aux
commentaires, parce qu'elles sont emplies de patience et d'amour
évangélique, mais non sans une certaine fermeté là où elle est
nécessaire.
Cette dernière entrée m'a particulièrement touchée. Comme l'écrit
Denis K. (168C10), elle éclaire ma pénitence et ma
moisson, elle m'aide à mieux comprendre ce qu'est le Bien
et la façon dont le Mal et la lutte pour le Bien
co-existent actuellement en nous. Votre réponse à Denis K. est
également très "éclairante", votre façon très limpide de formuler
les idées fournit de la matière pour notre mission. Merci pour
tout cela.
Votre entrée me rappelle aussi un souvenir, car en réalité le film
"Blindness" est tiré d'un roman de José Saramago, "L'aveuglement",
paru en 1995. Je l'ai lu il y a une dizaine d'années, ainsi que
d'autres romans de cet auteur, qu'un ami m'avait recommandés. A
cette époque, je ne connaissais pas La Révélation d'Arès.
Je me souviens avoir été vraiment marquée par la lecture de ce
roman, par cette forme de fatalisme mettant en scène des humains
qui (re)devenaient barbares et sauvages. Je me disais que bien
sûr, l'élément déclencheur (la cécité générale) était totalement
invraisemblable, mais il me semblait que la réaction des
personnages, elle, était malheureusement assez proche de ce qui
pourrait arriver (voire arrive déjà, dans certains cas) dans des
situations relativement comparables. Je ressentais une sorte de
colère et d'angoisse de ne pas connaître de remède à ça, à ce Mal
que je ne nommais pas encore ainsi. Maintenant je connais
ce remède : la pénitence et la moisson, et
comme ce n'est pas le tout de le connaître, je m'efforce de le
mettre en œuvre chaque jour dans ma vie. Grande et belle aventure
qui vaut tous les romans et tous les films du monde !
Merci encore pour cette entrée.
Caroline B.-G. de Bretagne-Ouest
Réponse :
J'aurai la joie de vous voir en Bretagne dans quelques jours avec
votre époux Abel, homme qu'on ne peut qu'aimer et vous, Caroline,
que nous aimons, vous l'aimez sans nul doute de toutes les façons
qui sont celles d'une épouse; comme l'époux-amant et
comme le frère aimant plein d'amour évangélique et fervent à la
prière comme à l'apostolat.
Merci, Caroline, pour ce beau commentaire.
J'observe le monde qui va et vient comme le peuple d'une immense
fourmilière, traînant des charges grosses comme quatre fois ces
pauvres fourmis, mais allant, revenant sur leurs pas, repartant
dans l'autre sens, s'agitant beaucoup sans rime ni raison et ne
sachant pas, pour finir, pourquoi tant de souci et d'agitation. On
vient ainsi de découvrir que Volkswagen trompait son monde par des
annonces fausses concernant la pollution de ses voitures, mais
c'est le cas de tous les constructeurs de voitures du monde. Dame
! Les normes imposées étant des rêves d'écologistes impossibles à
respecter, les industriels mentent. C'est ce monde sans cesse en
train de s'agiter et de mentir, d'aller et venir sans rime ni
raison, parce que la politique qui n'étant pas une activité de
créateurs industriels peut toujours rêver et mettre ses rêves en
lois... c'est ce monde que nous devons changer. Quel
boulot ! Je ne sais de quoi je vais vous parler à Lorient, parce
qu'il y a tant à dire sur tant de choses que je ne sais jamais par
où commencer. Mais l'espérance habite notre cœur. Nous y
arriverons. À bientôt !
22sep15 168C32
"Nous, nous promettons tout autre chose, nous promettons avec La
Révélation d'Arès que cette histoire, au bout de laquelle
viendra le Jour, n'est pas celle d'un homme ou d'une
femme dont la vie est courte, mais de toute l'humanité à venir,
quelles qu'en soient les générations en petit ou en
grand nombre. Les vies terrestres des hommes et femmes des générations
ne sont que des éléments indissociables de l'histoire complète du
monde. C'est pourquoi la Vérité ne dit pas: C'est que
l'homme doit changer sa vie pour avoir son salut
définitif, mais elle dit: C'est que le monde doit changer
(Rév d'Arès 28/7) par l'addition des pénitences
de génération en génération" [réponse 168C26].
Nous sommes tous une partie des siècles passés et de ceux qui
suivrons, une partie de l'Humanité [comme entité totale], c'est
beau, c'est grand, énorme même, cet espoir de liberté absolue
beignant dans laamour du Tout Autre, dans le Bien, dans
cette Fraternité que nous ne pouvons aussi que pressentir.
Je ne connais pas de mots pour décrire la sensation que provoque
en moi ce mélange, dans ma foi, d'espoir et de joie, une sensation
qui allège ma poitrine et augmente ma respiration.
Je préfère ne pas trop penser au péché des péchés, mais
chaque fois que vous en parlez alors un petit nœud se met en place
dans mon ventre, le risque et là, bien présent... "Prières, Pénitence, Mission... Homme de peu de foi
!", c'est ce que le Père me dit toujours, alors j'essaie
d'approfondir ma pénitence, d'améliorer ma
pseudo-mission, d'être plus constant dans ma prière. Je
fait le colibri
(http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/la-legende-du-colibri)
mais ce n'est pas suffisant, parce que je ne suis pas un colibri.
Merci Frère Michel pour toute l'intelligence avec
laquelle vous éclairez notre faible lumignon.
François J. de Gironde
Réponse :
Vous êtes un commentateur rare, François. Cela donne un prix
particulier à ce commentaire-ci.
Mais votre courrier m'arrive chaque mois fidèlement avec votre
obole, votre aide régulière à ma mission, et chaque été j'ai la
joie de prier avec vous quelquefois pendant le Pèlerinage. Le
reste du temps, vous êtes un frère discret.
Nous nous connaissons depuis longtemps. Je vous revois quand vous
veniez, souvent torse nu (c'était le temps de la bonne
franquette), le soir au Pèlerinage en compagnie de votre épouse
néerlandaise, si blonde, au temps où l'on entrait dans la Maison
de la Sainte Parole par la rue Jean Lebas et où on discutait ferme
dans la rue après la prière, avant les considérables travaux qui
ont transformé notre saint lieu afin qu'il puisse accueillir
beaucoup plus de monde, plus honorablement.
Merci pour tout, mon frère François. La Révélation d'Arès
nous place face à une tâche énorme pour nous, rares minables
derrière le minable aîné que je suis à qui — allez
savoir pourquoi à moi, faible et sans moyens — Jésus puis le Père
sont venus parler pour nous lancer à l'assaut d'un monde à
changer (Rév d'Arès 28/7), comme s'Il nous envoyait faire
rien moins que la conquête de la Nébuleuse d'Andromède et de ses
mille milliards d'étoile... Cela force notre humilité et nous ne
nous permettons plus de prendre position sur des question que nous
ne connaissons pas. Nous avons tout à apprendre.
J'aime votre humilité, frère François, mais j'espère vous
rencontrer plus souvent au local rue Montbazon à Bordeaux.
23sep15 168C33
Suite à votre réponse à mon commentaire 168C16, je vous réponds:
Oui oui c'est bien cela : Je ne fais plus la tête à mon époux.
Je ne ressens plus cette envie qui était en moi, je m'en suis
libérée.
Parce que j'ai compris que je me laissais guider par mes peurs.
Je lui avais présenté mes excuses comme vous à Sœur Christiane.
J'aime tellement mon époux, je souhaite le rendre le
plus heureux du monde.
Merci encore pour tout ce que vous apportez, frère Michel.
Aïcha C-L. d'Ile de France
Réponse :
Alleluia !
Merci, ma sœur Aïcha, pour cette bonne nouvelle.
Nous mourrons imparfaits et pécheurs sans nul doute,
mais nous aurons changé, beaucoup changé quand
même. Ceux et celles qui nous suivront changeront
davantage et davantage de génération en génération.
Le pénitent n'est pas un saint — au reste, le
Père seul est Saint (Rév d'Arès 12/4) — mais un homme qui
sait et pratique quelque chose de fondamental que le Père est venu
nous rappeler à Arès : L'homme peut changer. L'animal ne
peut pas changer, mais l'homme peut. En observant l'humain j'ai
découvert qu'il n'y a que ceux qui ne veulent pas changer,
qui sont satisfaits de ce qu'ils sont, qui clament que l'homme ne
peut pas changer. Avant Albert Einstein les physiciens juraient dur comme fer
par la mécanique newtonnienne, considérée comme terminale,
irréfutable. Et puis Albert Einstein apparut qui démontra que
c'était faux. Il expliqua la relativité restreinte en 1905 puis ce
qu'était la vraie gravitation, la relativité générale, en 1915. Il
contribua à la mécanique quantique. Il reçut le prix Nobel de
physique en 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique.
Bref, il vint et démontra que beaucoup de choses auxquelles
croyait la science avant lui était faux ou seulement relativement
vrai. Son équation fameuse E=mc² établit une équivalence entre la
matière et l’énergie d’un système et Dieu de son côté vient en
1974 et 1977 rappeler qu'il existe de même une équivalence entre
la caractère humain et la volonté d'être de sa créature humaine et
nous Pèlerins d'Arès du petit reste avons, par nos
seules existences, la preuve qu'Il dit vrai car nous changeons.
Nous changeons parce que nous voulons changer...
Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4).
Dès lors, nous savons qu'établir le Bien pour le Bien
qui effacera le conflit entre Mal et Bien est
possible en un certain nombre de générations. Dès lors, nous
savons que la loi de l'évolution varie selon la volonté d'être en
ce qui concerne l'homme.
23sep15 168C34
Frère Michel,
Je vous remercie d'avoir publié cet article qui éclaire vivement
l'idée du Bien et du Mal. Pour ma part, cette
entrée tombe à pic. Cela fait maintenant quelques semaines que je
réfléchis beaucoup a la manière dont je voyais le Bien
et le Mal et à la façon dont j'exprimais par mes actes
ce que je voyais encore comme une dualité.
J'ai très récemment eu l'occasion de vivre cette confrontation que
j'estimais être du Bien contre le Mal. Pour
m'expliquer un petit peu, j'ai vécu pendant plus de trois semaines
dans un van aménagé avec mon compagnon et un copain à nous. Nous
avions décidé de partager cette petite maison roulante pour
pouvoir visiter ce beau et immense pays qu'est l'Australie. Au
départ une idée plutôt sympathique.
Simplement, la cohabitation dans un espace si confiné pendant si
longtemps ne réveille pas forcément les meilleures intentions chez
l'être-humain, quel qu'il soit, pénitent ou non. En
bref, nous avons été confrontés à trois différentes personnalités,
à trois ressentis, à trois humains à des stades différents.
Me sentant à l'écart et mal à l'aise j'ai commencé à me retirer et
à m'isoler dans mon coin. J'ai eu droit à plusieurs réponses de la
part de mes acolytes de voyage. Celle qui a particulièrement
retenu mon attention, c'est le sadisme (pas à un stade poussé bien
entendu, mais quel qu'il soit, il reste nocif et violent).
Le copain en question, je suppose inconsciemment, prenait plaisir
à souligner mon mal être par des réflexions quotidiennes et autres
sarcasmes pesants. En réponse à ça, j'essayais, soit d'établir une
discussion, soit je me renfrognais encore plus et m’enfonçais dans
ma souffrance. Je pensais agir au mieux, en m'opposant comme je le
pouvais à ce comportement que je jugeais pervers.
C'est à la toute fin de ces trois semaines que j'ai compris que la
meilleure réponse à un tel comportement que l'on retrouve partout
aujourd'hui, ce n'est pas la confrontation, c'est la Paix.
Au lieu de rester aveugler par ma souffrance et ma colère, j'ai
compris à quel point la paix et la sérénité sont une des clefs du
Bien établi. J'ai saisi l'importance de ne pas lutter
absolument contre le Mal mais de devenir la Paix
que j'essayais d'établir par des moyens finalement violents pour
la personne que j'avais en face.
À partir de ce moment là, j'ai réellement ressenti le besoin
d'être une avec moi-même, d'être en paix et sereine
malgré ce que je peux recevoir de l'extérieur. Étant un personne
très impulsive, il a toujours été difficile pour moi d'établir la
paix dans ma vie de tous les jours. Cependant, après avoir
sincèrement vécu ce besoin que je ne faisais qu'intellectualiser
avant, je sens maintenant que quoi qu'il m'arrive je ne pourrais
jamais mieux répondre au monde que par ma paix
intérieure.
Après tout, ce que nous enseigne La Révélation d'Arès,
ce n'est pas de devenir des combattants, mais des hommes et des
femmes de Bien qui sontpaix et amour. Comment pourrions-nous être paix
et amour si nous nous voyons comme des combattants du Bien
contre le Mal. Combattre implique toujours une certaine
brutalité et violence.
À présent, il faudra réussir à voir le Bien et le Mal
de cette façon dans notre vie quotidienne, ce qui n'est pas tâche
facile, simplement, mais il n'y a que comme ça que le monde se
tournera un jour vers le Bien éternel.
Pensées fraternelles depuis Sydney !
Nejma H. de Gironde actuellement en Australie
Réponse :
Alléluia ! Oui, ma sœur Nejma, alléluïa comme pour Aïcha (168C33)
!
Nous pouvons changer. Il faut seulement réveiller un peu
d'intelligence du cœur pour comprendre ce que vous avez
compris, à savoir que "combattre (même combattre le Mal)
implique toujours une certaine brutalité et violence" et que "paix
et amour" sont infiniment supérieurs et doivent
être voulus pour que le miracle de la sérénité et du bonheur se
produise.
Ceci dit, n'est-il pas merveilleux que grâce à l'Internet vous
puissiez depuis l'Australie suivre mon blog en temps réel et lui
adresser ce commentaire ?
Je prie avec vous, ma sœur Nejma. Je vous souhaite bon voyage aux
antipodes.
23sep15 168C35
Mon Noir et le grand Noir du monde, c’est
pareil.
Mon Bien n’est pas le bien du monde.
Je pourrais représenter mon Noir et le Noir du
monde comme du marc de café dans une grande tasse. Je peux
nettoyer cette tasse avec les doigts ou un quelconque ustensile je
risque d’en mettre partout et la tasse ne sera jamais bien propre
de plus je ne peux enlever que mon Noir et non le Noir
du monde... Je lutte…
Si je me représente le Bien par de l’eau claire et que
je la verse dans la tasse ne serait-ce qu’en filet petit à petit
ce marc de café va se diluer et naturellement avec le temps
déborder de la tasse qui deviendra d’une propreté absolue, ce
filet devenant source et mer avec le nombre, mon Noir et
le Noir du monde disparaitront… Je ne lutte plus, je
crée !
Mes plus profondes et sincères pensées.
Bernard C. du Canton de Genève (Suisse)
Réponse :
Voilà une façon originale de voir le Noir (café) et le Bien
(eau claire, qui lave).
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. Il est bref, mais il
m'inspire.
Après des siècles d'Histoire et même en nous limitant au siècle
qui vient de s'écouler, aux cent dernières années, nous voyons
bien que nous laissons le monde dans le Noir. La guerre
de 1914-1918, la guerre sino-japonaise, la guerre de 1939-1945, la
révolution soviétique, les révolutions de toutes sortes, bref, 100
ans de tueries et destructions sans précédent.Nos
progrès sociaux et médicaux sont certes sortis de ces conflits
terribles mais nous sommes plus que jamais esclaves de nos propres
sociétés, et, à côté des bienfaits qu'elles nous apportent, nous
enrichissons les industries medicales, pharmaceutiques sans parler
des innombrables autres industries. Notre confort matériel est
bon, mais les animaux des zoos aussi sont très bien traités, et
nous perdons de vue que la liberté est le produit phare des
civilisations supérieures mais, contrairement à ce que certains
s'imaginent encore, nous avons de moins en moins de liberté. Nous
sommes donc dans une civilisation de plus en plus inférieure.
Nous Pèlerins d'Arès avons compris qu'on nous empêchait de
respirer, de respirer la liberté, l'individualité, la paix,
l'amour entre humains, lui même contingenté (on le voit bien avec
les migrants). Nous avons compris à travers la Parole du Créateur
que ce n'est pas le repliement sur nous-mêmes qu'il faut vouloir,
comme le veulent des moines entre quatre murs et sous la
compression de la règle, mais l'exaltation de l'individu
libre, l'explosion des murs et des règles, car de la
liberté seule peut naître le Bien. Le Bien
absolu.
Ainsi sommes-nous autres. Ainsi nous opposons-nous au bourgeois
mais aussi au prolétaire, qui l'un et l'autres veulent des lois,
des lois certes contraires mais toujours des lois, des chaînes,
non des libertés mais des autorisations. Nous Pèlerins d'Arès,
nous voulons retrouver un monde respirable d'individus libres,
parce que nous savons que d'eux seuls peut sortir le Bien.
La liberté est l'oxygène de leau claire qui lave la tasse qu'a
noircie le marc de café.
La liberté d'expression que promet la Constituion ? Mais où
est-elle ? Si nous n'avions pas la rue — et encore certains ville
nous interdisent la mission de rue — et l'Internet que, par
miracle, les pouvoirs du monde n'ont pu posséder et contrôler, qui
nous donnerait les moyens de colporter notre Message ?
Les radios, les télévisions, les éditions sur papier, etc. nous
ferment leurs portes. Notre liberté d'expression n'est qu'une
petite fuite à travers les failles du mur de la citadelle
(Rév d'Arès 13-7-8) d'un monde politisé et policé qui
cimente et colmate tout ce qu'il peut.
Les puissances du monde cherchent à l'évidence à ruiner notre
influence, à la réduire au minimum. Alors, nos âmes naissent
et nous donneront l'air, le Souffle, la Force,
qui compensera le vide auquel on nous contraint. Elles naissent de
quoi ? De notre pénitence, qui est notre Bien, nos
âmes nous donnent notre indépendance que déteste le
système. Les âmes vont donner aux hommes spirituellement
libres (Rév d'Arès 10/10) la puissance spirituelle, capable
de vaindre la puissance politique et religieuse et de faire naître
un autre homme, un homme neuf (Rév d'Arès 1/1). Nous avons un besoin d'absolu. Les éducateurs disent que
l'absolu n'est guère propre qu'à l'adolescence, mais nous faisons
l'absolu propriété de tous les âges. C'est quand nous serons
libres absolument que restaurerons le Bien, le Bien
endormi depuis les mauvais choix d'Adam.
23sep15 168C36
J'ai lu qu'un des commentaires de ce blog (je ne le retrouve pas)
est signé d'un anarchiste ou de quelqu'un qui sympathise avec
l'anarchie.
Comment peut-il donc faire partie d'un groupement religieux qui
est contre le Noir ?
Le Noir est la couleur de l'anarchie !
Le drapeau noir de l'anarchie a été brandi pour la première fois à
Paris le 9 mars 1883. C'est Louise Michel qui a improvisé un
drapeau à partir d’un vieux jupon noir cloué à un manche à balai.
Lors de son procès elle fit l'éloge de ce drapeau noir. Il y a eu
un journal anarchiste français du nom de "Le Drapeau Noir" et
aujourd'hui encore les anarchistes japonais ont un journal
"Kurohata" qui signifie "Drapeau Noir". Les anarchistes anglais se
sont appelés Black (Noir) International à un moment donné. Pendant
la révolution russe en 1917 il y eut une "Armée noire" avec un
drapeau noir opposé au drapeau rouge de l'Armée rouge. Comment
Dieu pourrait-Il être contre le Noir, Lui qui dit : Tu ne
commanderas à personne [Rév d'Arès 36/19] ?
Il y a quelque chose que je n'arrive pas à suivre ici.
Ambert D. de Côte d'Or
Réponse :
Le commentaire dont vous parlé était signé de notre frère Ginès P.
d'Ile de France.
Quand le Créateur parle du Noir, il ne pense évidemment
pas au symbolisme anarchique. Il pense au Mal.
Nos langues humaines, qu'on croit riches, sont en fait limitées en
vocabulaire ; il faut bien donner plusieurs significations et
emplois aux même mots.
Oui, le Père dit : Tu ne commanderas à personne [Rév d'Arès
36/19] et aussi Tu ne seras le chef de personne (16/1)
et, quand on me demande de définir les Pèlerins d'Arès "en trois
mots", je réponds : Anarchie de pénitents. Donc, rien à voir entre le Noir = le Mal, dont
parle le Père, et le noir de l'anarchie. Il me semble curieux
qu'un frère humain, que je ne connais pas mais qui semble
connaître La Révélation d'Arès, puisqu'il la cite, n'ait
pas compris cela. Merci pour ce commentaire, frère Ambert.
23sep15 168C37
Je trouve votre entrée sur le Bien magistrale, quant au
fond !
J’y vois la différence entre le couple des opposés bien-mal,
qui s’enracine chez l’homme dans un sentiment de lutte et un
instinct guerrier de survie ou de domination.
Et d’autre part, il y a le Bien serein, paisible,
heureux, sans opposé.
Le Bien, Lui, est indestructible.
Ce Bien, qui peut être perçu (ou ignoré,) chez tout un
chacun, en des moments de grâce et de vigilance : Des
moments inattendus, car au-delà de nos expériences de vie
habituelles. Ce que Jung appelais "des expériences du numineux".
Concrètement, je peux ainsi lutter pour défendre le bien,
comme un guerrier défend la vérité, il n’y a là rien de vraiment
répréhensible. Mais ce n’est pas encore vraiment le Bien,
dont parle La Révélation d’Arès.
Dans la lutte, il y a réaction à quelque chose ou quelqu’un. Quand
je réagis (positivement ou négativement) à quelque chose, (une
personne, une idée, un évènement, une injustice, etc.)
j’agis selon le couple d’opposé : La dualité. J’y suis
encore empêtré. Si je pacifie d’abord en moi-même cette énergie de
réaction, de violence et de lutte (avant d’agir), elle peut se
transformer "miraculeusement" et devenir une énergie de Bien,
paisible, sereine, et active aussi.
À ce moment, plus d’impression de combat, mais une action qui se
pose ou ne se pose pas, une parole qui se dit ou ne se dit pas,
dans la justesse, avec pour dénominateur commun, le bonheur, la
paix, la satisfaction, et la joie, libre. Cela rejoint bien le conseil du Créateur de prendre
un délai pour la prière, avant de répondre [Rév d'Arès 39/2].
Un temps de réflexion, de recul, d’arrêt, pour ne pas se laisser
entrainer aveuglément, dans ces énergies de combat et de
lutte qui nous collent à la peau. Seulement après, quand les
pensées et émotions seront pacifiées, viendra l’action de Bien
pour le Bien. J’espère avoir bien saisi le
message essentiel de votre entrée, fruit de votre longue
expérience, que vous vouliez nous communiquer.
Merci, frère Michel, pour cette précieuse entrée.
Véronique C. Vévilavie de Belgique
Réponse :
Très beau commentaire, très clair, qui définit tout à fait ce que
le Père entends par Bien. Non un lutteur mais une
apothéose.
Merci du fond du cœur pour ce commentaire, sœur Véronique.
Il faut en finir avec ce poids lourds, ce poids terrible du bien
qui lutte, dans lequel "il n"y a rien de répréhensible" comme vous
dites, mais qui n'est pas le Bien, User de ce bien
combattif sans engendrer le vrai Bien, quelle
contradiction !
Oui, c'est tout à fait cela. Notre assemblée ne restera
pas longtemps une assemblée de héros, si
ceux-ci gardent indéfiniment en eux l'esprit de lutte, qui est un
principe de mort. Nous ne serons que pathétiques combattants,
admirés mais peuplant de générations en génération les
composantos, les cryptes, les gisants de chevaliers. Nous ne
serons que des machines à nous faire souffrir, des martyrs ; on
nous dessinera sur les vitraux ou nous statufiera comme l'archange
Michel piétinant le diable, Georges de Lydda tuant le dragon ou
Jeanne d'Arc l'épée à la main, les yeux au Ciel. On dira : Voilà
des gens qui ont combattu le Mal... Ce sera mieux que
rien, mais le temps s'écoulera et le péché des péché
approchera. Je vais aller plus loin que vous : Non seulement la
lutte nous rend, même défenseurs du bien, destructibles,
mais la lutte c'est toujours, pour finir, la mort ! Serai-ce avec
un beau monument avec des noms gravés en lettres d'or.
Vous l'avez dit : "Le Bien, Lui, est indestructible."
23sep15 168C38
Une entrée bouleversante, au sens où vous vous attachez à
bouleverser encore et toujours nos idées reçues et risques
d'attachement à une tradition qui se construirait à notre insu. Au
sens aussi où il est bouleversant de se rendre compte qu'il y a
toujours de nouvelles Lumières et de nouveaux
accomplissements à rechercher dans cette Parole du Père.
Depuis que cette entrée est affichée sur le blog, je me demande —
et surtout, je vous demande — si le slogan inscrit sur nos tracts
:
"le Bien seul vainc le mal" qui suggère l'idée d'une
lutte, d'un combat, ne pourrait pas être remplacé par une autre
formule, en adéquation avec le "bond en avant" que nous devons
faire, pour ne pas nous figer et risquer de momifier la Parole
vivante.
J'ai pensé à l'expression : "le Bien, c'est l'absence de
mal."
Le froid, l'obscurité, le mal n'existeraient pas puisque le froid
serait simplement absence de chaleur, l'obscurité, absence de
Lumière, le mal, absence de Bien, comme aurait pu dire
Einstein. Et comme d'autres l'ont sûrement dit avant lui.
Une infinie gratitude, bien-aimé frère et prophète Mikal pour
cette belle entrée ! Trop belle !
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'y ai déjà songé, plusieurs fois : Remplacer dans "Le Bien seul
vainc le mal" le verbe vaincre par autre chose qui conduise le
lecteur à comprendre tout de suite que le Bien suit une
progressivité : Il est d'abord un lutteur, et à ce stade le verbe
vaincre est juste, mais il a pour Dessein de devenir
tout autre chose, une Force, une Puissance de
Vie, qui fait disparaître le Mal même du monde
des idées, pour devenir le Bien pour le Bien
qui sera une épothéose à peine imaginable aujourd'hui.
Oui, mais il ne s'agit que d'un tract qui doit être lu d'un coup
d'œil.
Il n'est pas faux que le Bien vainque le mal dans
l'état actuel des choses, parce que nous sommes bien incapables
d'en faire autre chose qu'un lutteur pour l'heure, mais il est
aussi vrai que le Bien-lutteur n'est pas le Bien
apothéotique des Fins Dernières. C'est cette progressivité qu'il
nous faudrait exprimer en peu de mots frappants.
Non seulement notre langue ne s'y prête pas, en tout cas pas sans
une phraséologie plus complexe, mais il faut une formule qui
permette au lecteur de passer, sur l'instant même de sa lecture,
par-dessus ses blocages culturels.
Mais vous posez le problème et vous avez raison. J'invite tout le
monde à y réfléchir.
Je propose à la va-vite : "Le Bien vainc le Mal
pour devenir le Bien pour le Bien." Mais pour
le lecteur, ça ne manque-t-il pas de clarté ? Il y a sûrement
mieux.
Merci, sœur Françoise, pour ce commentaire. À bientôt en Bretagne.
24sep15 168C39
Dans le prophète s’assemblent les forces du Bien : Michel, dans tes côtes j’ouvre une baie. le frère y pale son
île, un lieu sûr (Rév d’Arès xLii/1-2 ).
Il est urgent d’être le Bien et de cela nous informons
ceux qui veulent bien nous écouter quand nous moissonnons.
Nous, le petit reste, les frères, les hommes du
temps qui vient, les Pèlerins d’Arès, les marmots de
Mikal (Rév d’Arès xxx/13) travaillons à être le Bien
pour le Bien dont parle cette entrée 168. J’ai dit : "Sauf le petit reste , la multitude ne te suivra
pas. Elle s’écriera d’abord : "La route que tu montres est la
vraie !" Car faciles sont les premiers repentirs, exaltants les
préparatifs du long voyage jusqu’à Mes Hauteurs (Rév d’Arès
26/1)".
Ce long voyage nous le préparons maintenant par notre pénitence
: Devenir vertueux, avoir une hâ forte, devenir
l’homme neuf, être image et ressemblance du
Père, en se désaltérant quotidiennement à la Parole du Père que
vous nous enseignez, frère aîné, avec amour et
patience et nous cherchons ceux qui ferons le voyage avec
nous jusqu’à Mes hauteurs, comme nous dit Dieu.
Je me rappelle l'entrée 97 "pèlerins d’Arès et Pèlerins d’Arès" du
11 juillet 2009, date de vos 80 ans, par elle vous nous avez enseigné
sur ce qu’est un Pèlerin d’Arès, et depuis 2009 vous nous boostez
plus loin d’édito en édito pour aller au Fond du Fond
pour notre libération générale de tous pouvoirs humains y compris
des pouvoirs religieux. Ceci afin que chacun de nous redevienne
une personne entière, autonome et responsable, seule devant Dieu,
mais en cohésion dans l’espérance comme dans l’action, elle-même
tirée de l’effort d’amour, de vertu, d’écoute
et de respect de l’autre.
Parce que l’homme peut se conduire noblement sans religion, sans
loi, sans pouvoirs.
Nous nous efforçons d’ouvrir le monde à un concept spirituel de la
vie intérieure, de la vie sociale, une vie de Vérité,
c’est-à-dire Être le Bien.
Le concept de vie matérialiste qui règne aujourd’hui, c’est
exister par l’Avoir : la valeur de l’individu est fixée par ce
qu’il a ou possède, alors que dans le concept de vie spirituelle
sa valeur est celle qu’il est.
Avoir ou être, il faut choisir.
Nous pouvons, si nous le voulons, changer et créer de
petites unités où le Bien (et non les biens) règnera.
Merci, bien aimé prophète Mikal, et vous les sœurs et
frères qui travaillent à être le Bien pour le Bien
et à changer le monde (Rév d’Arès 28/7)
Simone et Jean-Pierre du Limousin.
Réponse :
Merci, sœur Simone et frère Jean-Pierre, pour ce commentaire.
Très opportunes vos citations de La Révélation d'Arès. Oui, c'est vrai, je m'efforce de "boosster plus loin" mes
frères et sœurs. Je leur montre combien différent du discours de
la religion, qui porte le fidèle à adorer, supplier et tout
attendre de Dieu, est le discours beaucoup plus bref et simple de
La Révélation d'Arès, qui porte celui qui l'écoute à
reprendre conscience de lui-même, de l'image et ressemblance
de Dieu qu'il a en lui et à être l'artisan du Bien pour
faire disparaître le Mal et ramener l'humanité en Éden. On peut légitimement avoir peur qu'entre le Bien et
le Mal si l'on maintient la guerre entre eux se
solidifie quelque chose d'irréparable.Il faut
absolument éviter d'en arriver là, car c'est alors le Mal, la
Bête, qui triomphera et ce seta le péché des péchés. Je dirais les choses autrement : Le Bien qui fait
la guerre au Mal n'a pas grande confiance en lui-même ;
il doit réaliser qu'il est une autre Vie et qu'il peut
par sa seule suffisante présence dissoudre le Mal.
24sep15 168C40
À votre appel à la réflexion dans votre réponse au commentaire du
23sep15 168C38, il vient à mon faible lumignon sur
l'instant de la lecture, cette proposition, ceci :
LE BIEN SURPASSE LE MAL !
Il y a une notion de passer au-delà de, de dépassement sans combat
primaire, d'aller plus loin pour remplacer existentiellement le mal
et parvenir à établir ipso facto le Bien, en définitif.
En prière avec vous,
Danny G. de Belgique
Réponse :
Merci, sœur Danny, pour cette idée.
Oui, "surpasser" signifie "dépasser en hauteur" ou "faire mieux
que", mais n'exclut pas, dans l'usage commun du verbe, l'idée d'un
combat possible.
C'est une idée à retenir, sans nul doute, mais je cherche pour ma
part une formule qui indique mieux le remplacement progressif du Mal
par le Bien sans guerre entre eux, comme "Le Bien dépassera
(ou surpassera) le Mal," le futur introduisant une idée
d'action, un résultat à venir... Tiré par les cheveux aussi !
Je réfléchis en ce moment à "Faites le Bien, le Mal
disparaîtra !" Six mots seulement pour quelque chose de proche de
la formule idéale que nous recherchons.
Encore merci.
24sep15 168C41
Faire le bien pour le bien, simplement parce
qu’il a à être accompli.
Choisir de marcher sans cesse vers les Hauteurs Saintes.
À trop regarder nos péchés, nous leur donnons encore
trop de place.
La Lumière du Père par Sa Parole suffit (Rév d’Arès
10/12) pour nous montrer la bonne direction.
C’est vers Elle que nous devons tendre.
Lorsque la Parole me souffle l’action ou l’absence d’action à
poser, si je mets d’emblée un stop aux discussions sans fin dans
ma tête, c’est-à-dire si je fais taire le bruit dans ma tête
(Rév. d’Arès ii/15). Si je coupe court à l’émotionnel pour
garder la tête froide (xLiii/15) en
mettant un stop à la peur qui me coupe en dix (xxiv/3)
et au découragement qui est impiété (Rév d’Arès 13/8).
Alors une énergie, une force, une puissance vient en moi qui n’est
plus un combat qui est une joie pour l’homme pieux (Rév
d’Arès 28/25), l’homme qui accomplit la Parole
pour accomplir la Parole [35/6], le bien pour
le bien. Je suis alors l’enfant (33/8) qui met
sa main sous la Main du Père (Rév d'Arès iii/1), celui
qui tient à la Lèvre du Père comme la véprelle
(xxii/16). Il n’y a plus ni peurs, ni préjugés mais l’intelligence
du cœur par l’amour, la paix et le pardon. Il n’y aura plus
ni jour ni nuit mais la Lumière du Père qui couvrira tout sans
cesse (Rév d’Arès 31/8).
Merci pour cette puissante mise en lumière.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Merci, frère Louis-Marie, pour ce commentaire qui redit d'une
autre façon, très belle, sûrement meilleure que la mienne, la
vérité du Bien pour le Bien.
Oui, "à trop regarder nos péchés, nous leur donnons
encore trop de place," comme vous dites.
24sep15 168C42
Une centaine de pèlerins sont morts et 390 sont blessés dans une
bousculade qui vient d'avoir lieu au Hajj, au Grand Pélerinage des
Musulmans à La Mecque. Et puisqu'on en est à l'Arabie Saoudite, un
jeune Saoudien de 21 ans, Ali al-Nimr va être décapité parce qu'il
a protesté contre la dictature royale et réclamé la république
soudienne.
Autrement dit, le Bien tue très souvent ceux qui le
pratiqnent !
Vous ne pourrez pas empêcher la violence entre Bien et Mal parce
qu'il n'y qu'elle qui peut décider de la défite ou de la victoire
du Bien ou du Mal.
Aimez et pardonnez le bourreau avant qu'il vous coupe la tête,
vous n'empêcherez pas qu'il vous coupe la tête ou qu'il vous
fusille ! Rappelez-vous Gandhi s'croulant sous les balles d'un
hindou fanatique, lequel à son tour fut exécuté.
Aimez et pardonnez le percepteur d'impôts qui vous réclame une
somme indue, vous n'empêcherez pas qu'il vous la réclame et qu'il
vous fasse punir si vous ne payez pas !
Il ne faut pas rêver. la violence est dans l'homme, elle est dans
les mœurs (regardez les films à la télé, c'est 80% de meurtres et
violence) et croire que le Bien par lui seul peut faire
disparaître le Mal, c'est très dangereux, c'est désarmer
les Bons.
Non ! non ! non ! Ce n'est pas ce que je lis dans La
Révélation d'Arès qui dit : Ma Parole est la Loi qui
sera. Encore quelques princes à Rome et le dernier sera tiré de
son lit à l'aube (pour être exécuté évidemment). Ne
pleure pas sur les malheurs qu'on verra ce jour-là (28/8-9).
C'est par la violence que le Bien vaincra.
Théo V. de région Paca
Réponse :
Je ne vois pas de lutte entre Bien et Mal dans
la "bousculade qui vient d'avoir lieu au Hajj à La Mecque" tuant
une "centaine de pèlerins" et en "blessant 390". Dans l'état
actuel du péché du monde l'homme a une vie courte et
meurt. Mourir dans une bousculade à La Macque ou plus tard d'autre
chose, d'une crise cardiaque, d'un cancer, de vieilesse, ne me
paraît pas un mal pire que le Mal que représente la mort
dans toutes ses circonstances. Il y a certes par contre lutte du Mal
et du Bien dans l'assassinat de Gandhi, mais dans
l'absolue sanction qu'est la mort à cause du péché
humain, je dis que c'est seulement une circonstance volontairement
provoquée par l'homme au lieu d'une circonstance naturelle ou de
hasard, mais sur le fond où est réellement la différence ? Il y a
toujours péché et sa sanction: la mort.
Oh mais, frère Théo (peut-être le Théo croate que j'ai connu à
Nice en 2010 ?), nul d'entre nous n'ignore que, selon les
interprétations ou plutôt selon la distance spirituelle mise entre
la Parole et son interprète, La Révélation d'Arès peut
être vue comme contradictoire. Mais pour moi je ne reste pas
myope, je prends le recul spirituel nécesaire, je ne fais pas de
relation directe conséquente entre la Loi qui sera et les
malheurs qu'on verra ce jour-là.
Pour moi la Loi Qui sera est la Loi du Bien,
non une imitation divine de la loi immédiate de l'homme qui
condamne et tue le condamné — Au reste, c'est vous qui ajoutez
"(pour être exécuté évidemment)" qui n'est pas dans le
texte. Le dernier pape peut être tiré de son lit à l'aube pour
être simplement renvoyé au champ ou à l'établi (Rév d'Arès
22/12), ce qui sera sans doute pour ce pauvre homme un malheur. Pour moi la Loi qui sera ne surveindra pas avant les
malheurs qu'on verra ce jour-là, mais après et même sans
odute longtemps après. Elle est la Loi absolue qui
surviendra au Jour de Dieu La Loi qui
sera Celle du Bonheur. Mais je vous accorde que nous n'en sommes pas là et qu'il
nous faut avoir pour l'heure des notions bien précises du Bien
et du Mal. Ce n'est pas facile, je vous l'accorde.
Pour moi et pour mes frères et sœurs du petit reste de pénitents
le Bien est en puissance dores et déjà le Bien qui
règnera après le Jour. Il est seulement dans notre
mentalité présente difficile à considérer comme n'étant pas
l'ennemi combattif du Mal, difficile de voir que le Bienest quelque chose
d'autre, une autre Vie à laquelle il faut permettre de
vivre par la pénitence. Je tiens à faire prendre conscience aux lecteurs de ce blog
que tout ce qu'on tentera pour réformer l'idée qu'on se fait du
Bien sera vain tant que nos logiques rationalistes et
fatalistes actuelles ne sont pas modifiées dans nos esprits
et nos âmes. Tant qu'on se fait du Bien
l'idée d'un ennemi éternellement combattif du Mal. On
panse une plaie d'une main mais on la remet à vif de l'autre main
et cela sans cesse. Il faut prendre beaucoup plus de Hauteur
pour voir le Bien comme le miroir du Père. Or, ce
n'est pas le Père qui tue les méchants, mais c'est le péché, donc
l'homme, qui tue les bons et les méchants tout pareillement. Il
nous faut être, chacun de nous, dès maintenant un humain neuf,
qui s'efforce de ne pas rester un pécheur impuissant
contre son propre mal. Nous ne pouvons en rester à nous adapter
aux éléments inférieurs de l'humanité, parce que ça, c'est de la
civilisation à l'envers et même pour les athées, c'est une folie
qui conduira l'humanité à sa fin.
24sep15 168C43
Proposition pour un nouvelle approche dans la mission du Bien:
"Le Bien actif ou reactif, distancera progressivement le
Mal autant loin qu'il deviendra insignifiant, le Mal
devenu insignifiant restera toujour menacant, par beau temps
derrière un ciel bleu, alors le Bien insurgeant
doublera, triplera de vigilance pour tenir à distance le Mal
jusqu'au Jour ( Rév.d'Arès 31/8 )."
Luigi T. de Neuchâtel en Suisse
Réponse :
Merci, frère Luigi, mais ce n'est pas le sens d'une part et c'est
beaucoup trop long d'autre part.
Ce que nous cherchons c'est une formule très courte en trois ou
six mots.
24sep15 168C44
Cette entrée est d'une Puissance !
Parce qu'elle dit le Vrai, comme chaque entrée depuis
tous vos écrits : Ce que tu auras écrit 33/10, et depuis
9 ans par ce blog, mais cette entrée apporte le Vrai (Rév
d'Arès ii/9) affuté par une sublime simplicité.
Vous êtes la justice du Juste (Rév d'Arès xxxi/10);
la bonne pensée (xxxvii/9, xxxviii/2). Rien que de lire
ceux qui vous rejoignent par leurs commentaires, la Lumière
du Père permet la Vie libérée des futilités.
Je le ressens, mais je ne le vis que très petitement, hélas, au
quotidien ; je manque d'humilité, et sais que je dois me forcer
pour introduire à chaque instant le temps du Père dans
ce temps très rapide réglé sur l'immédiat qui tue la Vie
dans sa genèse en cours.
"Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du monde. Mon Bien
c'est quand je chauffe en moi le Fond pour que mon
ha se caille (Rév d'Arès xxxix/9). Je m'accroche au Bien
comme au rocher, pour garder la Vie intacte en
moi et autour de moi.
Le Bien à créer en moi et autour de moi, doucement,
patiemment, dans un monde où la notion de bien n'est encore
féconde que d'une façon organisationnelle et légaliste: dans un
sens qui peut être généreux certes, mais matériel surtout, donc
éphémère, dégradant: comme tout ce qui ne dure pas et qui malmène
la Vie.
Cependant, la pénitence qui me lève, me tend et
m'accompagne vers un Bien de Vie, organique,
évolutif et permanent — à créer en moi et autour de moi.
Pour le maintenir vivant et vivace, le plus souvent possible je
suis attentive à cette précaution qui est celle de procèder
sans hâte (Rév d'Arès 24/1). Attends que Je te parle (39/2) !
Si ce Bien vaut pour l'autre qui le reçoit comme tel —
et je le souhaite de toute mon âme —, j'en suis apaisée et
réjouie,
sachant que ce Bien est fragile et génère une énergie
fugace pour laquelle je me dois de travailler en continuité, dans
un monde de lutte permanente, et de permanent rapport de
force, donc souvent indifférent, où l'engagement de ne pas fuir ne
semble pas exister: où toute réflexion posée semble être perte de
temps, barrière empêchement.
Comme la Parole révélée à Arès le recommande, je veux donner de
deux mains (Rév d'Arès xxviii/18) de façon à construire
durablement, ce qui demande réflexion et partage au préalable et
construction ensuite avec les éléments que chacun avance ;
cela m'isole parfois dans cette précipitation du monde où la
surenchère triomphe et écrase. Dans sa Sagesse le Père
dit: Lâche le fruit, néanmoins une jambe te suit (i/18), car
ton bras coupé n'a pas de cure (i/17).
"Le Mal et le Bien ne sont pas deux lutteurs
aux prises...."
Je me dis que toute décision devrait faire la part à Dieu et
donner, un jour, à chacun selon sa nature la chance importante
d'être honoré dans la patience, par des échanges
progressifs, posés sur des questions simples, faisant la part de
la Parole sans la taire ou l’amalgamer, dans nos échanges et
questions pour lesquelles chaque réponse, même discrète et simple,
vaut une énergie sans pareille, parce que chaque réponse ou
question est conçue comme matière de Vie pour créer un
équilibre de Vie. C'est fondamental !
Bien sûr, cela irait moins vite, cela paraitrait moins efficace,
mais quelle qualité en retour nous serait offerte !
En tout cas, je sais qu'en travaillant à donner de deux mains
(Rév d'Arès xxviii/18), à point nommé comme une aumône pour
nourrir et non pour séduire (20/2), je participe à l'action
qui fait grandir ainsi l'énergie d'amour qui féconde la Vie,
celle qui ne meurt jamais.
Si ce Bien vaut la beauté pour l'autre — il ne
le banalise pas —, je sais que cela vaut potentiellement pour
l'humanité, sinon, je me reprends et je travaille à nouveau pour
qu'il devienne le Fond du Père. Cherche ! nous dit le Père.
À ce rythme, mes actions sont encore éparse, ponctuelles, je ne
sais pas tout — c'est difficile — et il se peut que mon pas ait
été trop vif ou insuffisamment nourri, ou que cette certitude
venue de la prière, de la réflexion soit perçue comme une
agression : L'homme, le compte coule de lui (Rév d'Arès xi/4)
Tu tombes, non ! combats ! (x/14)
Je ne sais pas tout, mais ce que je sais est que la réponse qui
mène à la Vie n'est pas magie, que la réponse est dans
la Parole et dans le prophète.
Alors, même s'il m'arrive de penser que je bricole, que mon faible
lumignon est bien plus faible que je ne
l'imagine, je me relève, prononce la Parole et je me bats pour
avancer et construire le Bien en moi et autour de moi.
Et si, par surcroit, la Lumière est là, douce, j'en suis
discrètement heureuse.
Je reconnais que "mon Bien n'est pas encore le Bien
auquel le Père destina Adam avant la Chute et
que nous devons reconstituer."
Dans cet environnement de brutalité où rien ne semble être beau
(Rév d'Arès 12/3), nous pouvons nous dire que la Lumière
que nous cherchons est plus proche que nous le pensons, en
gestation de longue durée, ou derrière les nuages de nos pensées,
de nos réflexions bonnes ou peut-être mal conduites, de notre tare
tout simplement, et que ce qui compte absolument, c'est
construire, construire par l'amour constant, librement,
avec ceux et celles qui acceptent de construire durablement et
librement sur le Champ du Père.
Merci infiniment , frère Michel, de nous aider à accomplir
cette Parole lumineuse.
Merci au Père de nous avoir permis de nous aider par là même à
supporter la difficulté de l'ascension, celle de vivre
le vrai Bien qui, je le souhaite, sauvera un Jour
notre humanité.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Vous dites : "le temps du Père"... mais le Père n'a pas
de temps. Il est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Cela n'est qu'un détail. Votre commentaire est certes un brin
mystique, mais je sens dans mon âme ce qui l'anime, une
foi qui n'est déjà plus la foi qu'ont en ce monde la plupart des
croyants. Merci pour ce commentaire écrit dans un envol vigoureux
de votre âme. Sur le nuage où vous étiez, peut-être
sans même voir votre clavier, le Vent a soulevé vos
mains sans que vous vous en rendiez compte et j'ai dû faire des
corrections de ponctuation, de paragraphie et autres, mais
ces syncopes du texte témoignent de votre émoi et je ne peux
qu'aimer cet emportement de la main d'une grande croyante sur son
clavier.Serions-nous seuls à souffrir du Mal
qui dévore le monde, quand peu d'humains autour de nous ne
semblent en souffrir ? J'ai dit :...ne semblent... car je
suppose que ceux qui poussent des cris d'alarme sont aussi
interdits d'expression dans les media que nous le sommes. Si ma
supposition est juste, il est difficile de savoir combien se
rendent compte de la pente sur quoi nous glissons. Ce monde va à
l'abîme dans l'inconscience et la lâcheté. Oui, il faut le changer (Rév d'Arès 28/7) ! Toutefois, dans la mission, tenez un langage plus simple,
plus près des pauvres esprits de nos frères humains.
24sep15 168C45
Quand je lis votre entrée 168 : "Le Bien pour le Bien"
et plus particulièrement cette phrase : "les pires malheurs
n'empêchent pas l'humanité d'accroître le Mal et de
réduire le Bien plus encore et donc le Bien ne
prévaudra pas en étant le plus fort mais en étant autre chose", je
ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec ce que vous avez
écrit dans 'Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", article " Pénitence" :
"Ce n'est pas dénoncer ou interdire le mal qui supprimera le mal,
c'est réussir à proposer un idéal de Bien concret,
exemple à l'appui".
Cet idéal de Bien passera par la re-création de soi,
"d'un nouvel homme" et se fécondera dans les petites unités
humaines : "C'est dans des petites unités humaines que
réapparaîtront les sacro-saints ferments du bonheur (Rév
d'Arès 36/23), les Jardins (35/2) par milliers,
ces nations qui se libéreront et qui reviendront vers le Plan
Créateur (28/21)" — entrée 166 — La pénitence
dispersera la masse.
Devenons cet idéal de Bien, devenons cette "nouvelle
racine d'homme" et alors "le Mal et le Bien ne
seront plus deux lutteurs aux prises" — Nous serons devenus autre
chose : des créateurs, des inconditionnels de la Vie.
Un grand merci, frère Michel, pour la Beauté de cette
entrée 168, et pour tout ce que vous écrivez qui ne cesse de
nourrir notre volonté d'accomplir.
Marie-Christine L d'Ile de France
Réponse :
Je ne sais plus où j'écrivis... ou dis : "Qu'on m'attache à un mât
comme Ulysse, si je flanche en entendant le chant des sirènes du
monde ! Qu'à ce mât on attache le Bien en fait !" Depuis
quarante ans j'encourage à chercher non la victoire du Bien
mais son apothéose, que j'ai longtemps appelé son épiphanie,
l'épiphanie du Bien, mais qui était beaucoup moins
compris. Comme quoi, le choix des mots est souvent très
importants, parce que les mots justes ne sont pas toujours les
plus évocateurs.
Le Père me pardonnera de ne pas être le très bon prophète
qu'il espérait en moi — allez savoir pourquoi Il m'a choisi
! — pourvu que je guide mes frères et sœurs dans la quête du Bien,
tellement plus importante que la victoire du Bien-lutteur
sur le Mal-lutteur. Après tout, il a choisi en moi un
guide comme les Galeries Lafayette choisissent un chef de rayon
qui guide le client vers le bon choix. J'ai pensé qu'il avait tiré
mon nom au sort dans un grand chapeau, mais non, il a pensé que je
pouvais avoir des qualités de chef de rayon. C'est dans mes
cordes.Et puis, quand on n'a pas de valeur, on la cherche, on en
trouve un peu. Quand je vous lis et me réjouis de votre
commentaire, sœur Marie-Christine, je me dis que je commence à
acquérir quelque valeur. Alléluia ! Oui, nous sortons le Bien
de ce que nous pensions être une guerre sans fin contre le Mal
et le sortant des ténèbres de cette guerre nous le haussons
dans la Lumière au niveau qui doit être le Sien, au
niveau de l'Éternel.
Et moi j'ai envie de danser devant le Bien qui entre
dans nos vies comme David devant l'Arche d'Alliance
entrant dans Jérusalem.
Merci, sœur Marie-Christine, pour votre beau commentaire.
24sep15 168C46
J'aime prier, j'aime missionner. Aucun mérite à cela, mon âme
en a besoin comme mon esprit a besoin de réfléchir et
mon corps besoin de respirer. Vous dites dans l'article
"La Pommeraie" qu'en Éden le bonheur se voit "comme l'éléphant au
milieu du gué", la prière et la mission sont dans cette vie mes
petites lucarnes tournées vers la Lumière d’Éden.
Bien sûr, je ne suis pas satisfait de ma prière où mon esprit
vagabonde trop souvent, de ma mission où je ne sais pas toujours
bien établir le contact avec le passant, bien réagir à ses propos
et à son attitude, mais je persévère dans la joie. Comme l'enfant
qui enfourche son vélo, persévère malgré les chutes et finit par
pédaler avec aisance et se réjouir de sa liberté de déplacement.
Enfant j'aimais prier malgré la cage et l'agitation que la
tradition catholique place autour de la prière, j'arrivais à m'en
évader. Jeune adulte, après avoir vaincu ma timidité naturelle,
j'aimais aller à la rencontre de l'autre, cet inconnu, pour
l'écouter, chercher à le comprendre et à l'aimer, d'où mes
nombreux voyages "sac à dos". Donc dans ma pratique du Bien,
même s'il faut parfois lutter contre la fatigue, la
dispersion, je ne la ressens pas comme un lutte entre le mal
et le bien mais comme ma vie qui continue dans la
direction du bonheur.
Pour reprendre la belle formule de la commentatrice 168C30, je me
"concentre totalement, entièrement, absolument sur ce que je
peux accomplir de la Parole librement et en conscience." Et
je sais que d'autres vivent le Bien différemment, en priant
ou en moissonnant moins ou pas du tout, et qu'ils seront
peut être beaucoup plus justifiés que moi.
Ce fut une grande joie d'avoir été accueilli par l'Assemblée
de Lille et d'avoir pu participer à la mission collective à
l'occasion de la braderie. Nous avons utilisé en affiches et
tracts un visuel sur la pénitence réalisé par notre
frère Éric de Paris que je prévois de reprendre pour un tract
personnel avec au verso le texte suivant :
LA REVELATION D'ARÈS est une Parole du
Créateur donnée à Arès (Gironde) en 1974 et 1977,
dans la continuité de la Parole donnée
à d'autres époques, à d'autres peuples, par
Mouhamad, Jésus, Moïse...
Que dit-Elle ?
L'Homme peut retrouver les sentiers du Bien,
se libérer des idéologies politiques, religieuses...
qui couvrent de ténèbres les masses qui les suivent.
Pour se sauver et en sauver d'autres, l'Homme doit
aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés
et peurs et restaurer l'intelligence du cœur
(puis à côté du visuel de la première page du Livre) :
C'est la pénitence selon La Révélation d'Arès :
la volonté et la joie de
changer en Bien et de moissonner d'autres pénitents
(puis mes coordonnées personnelles et les liens Internet)
Ce n'est pas génial, mais je me sens à l'aise avec
cet outil de mission pour la rentrée apostolique et en écho de la
commentatrice 168C38, je n'y vois pas de dualité entre bien
et mal.
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
J'aime bien le texte que vous prévoyez pour accompagner votre
"visuel". Vous pourriez y ajouter, à la fin : "Suivez-moi!", car
nous recherchons des âmes ou de futures âmes
pour se joindre au petit reste.
Ceci dit, je ne comprends pas très bien ce que vous appelez un
"visuel" sur un tract... Comment pouvez-vous montrer une vidéo sur
un tract. Il s'agit, je suppose, de la vidéo d'Éric D. de Paris.
Mais peut-être d'autre chose, par exemple d'une simple création
graphique, car Éric en a faites d'excellentes.
Vous êtes un frère d'un grand courage spirituel. Vous ne menez pas
votre vie spirituelle en catimini comme la plupart des croyants
mais dans la simplicité ouverte de l'existence de quelqu'un pour
qui ce monde n'a pas de place. Sortant d'une très grande école
vous pouviez briller dans les fonctions de commandement dans
l'industrie et vous avez choisi d'être un homme plus vrai, c.-à-d.
plus près de sa réalité qui est d'être tout à la fois une
intelligence intellectuelle et une intelligence du cœur.
Le monde n'accepte pas cela — Voyez Teilhard de Chardin, Søren
Kierkegaard et d'autres —. Cela a inévitablement fait de
vous quelqu'un qui n'étant plus ni aux ordres du roi noir
ni aux ordres du roi blanc est devenu quelqu'un de tout
à fait à part socialement et pratiquement.
Il y a dans La Révélation d'Arès des "blancs" que je
m'explique parfois mal. Par exemple, pourquoi le Père demande à
Jésus de ma parler de prudence mais pas d'audace... Il
nous faut pourtant dans la mission de l'audace, comme il vous
fallait autant d'audace que de prudence quand vous partiez "en
voyage sac à dos". C'est ainsi que vous êtes allé en Inde, dans un
monastère bouddhiste des contreforts de l'Himalaya, et récemment
en Pèlerinage à La Mecque. Cette Macque où viennent de mourir (aux
dernières nouvelles qu'écoute sœur Christiane) 715 morts dans une
bousculade. Je tremble à la seule idée que nous aurions pu vous
perdre de la même façon là-bas. Et bien sûr vous êtes chaque année
en Pèlerinage à Arès, puisque vous demeurez à quelques centaines
de mètres de là.
Merci, frère Antoine, pour votre grande fidélité. Je vous
embrasse.
30sep15 168C47
Suite à votre réponse au commentaire 168C40 et en relisant votre
entrée "le Bien pour le Bien", tout particulièrement les quatre
premières phrases :
"Mon Noir et le grand Noir du
monde, c'est pareil," dit l'entrée 167 du blog.
Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du monde.
Même si le bien que ma pénitene crée n'est
déjà plus ce que le monde appelle le bien,
il n'est pas encore le Bien auquel le Père destina
Adam avant la Chute et que nous devons reconstituer."
Ma réflexion me suggère cette proposition qui permet
peut être de mieux percevoir la progressivité de la pénitence
jusqu'à son but ultime, l'état apothéotique, le Bien
avec un grand B.
Faites le bien pour le Bien,
le Bien du monde, le Mal disparaîtra".
Je suis heureux de vous rencontrer prochainement sur
Lorient ainsi que votre épouse sœur Christiane.
Éric G. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je suis désolé, frère Éric, de ne pas avoir répondu à votre
commentaire à Lorient. Je n'y ai pas pensé.
Je trouve bonne l'idée que vous suggérez ici et je la
simplifierais encore. Je dirais seulement :
"Faites le bien pour le Bien, le Mal
disparaîtra" ou "...le Mal disparaîtra de lui-même".
Merci pour ce commentaire.
30sep15 168C48
Bonjour Frère Michel.
En restant dans l'esprit du commentaire 168C35, le Noir- le Mal (
le café ) - Le Blanc- le Bien ( l'Eau ) ne pourrait t'on dire :
"Seul le Bien pour le Bien
submergera le Mal"
Mes meilleures pensées.
Bernard C. du Canton de Genève '(Suisse)
Réponse :
Merci, frère Bernard, c'est une bonne idée.
30sep15 168C49
Nabi,
je voudrais vous faire part d'une réponse d'Albert Einstein à son
professeur, alors qu'il était encore sur les bancs de l'école,
l'équivalent de la primaire en France.
Professeur : "Je vais vous prouver que si Dieu existe,c'est un
Dieu méchant. Dieu a-t-il créé toutes choses ? Si Dieu a créé
toutes choses, il a aussi crée le mal. Cela signifie que Dieu est
méchant."
Einstein ; "Excusez-moi, professeur, le froid existe-t-il
?".
Professeur : "Quelle question ! Naturellement qu'il existe.
N'as-tu jamais eu froid ?"
Einstein : "En fait, le froid n'existe pas, selon les lois de la
physique, ce que nous considérons comme froid est en réalité
l'absence de chaleur. Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?"
Professeur : "Évidemment qu'elle existe !"
Einstein: "Vous avez tort, Monsieur le Professeur.
L'obscurité est juste l'absence de lumière. Nous pouvons mesurer
l'intensité de la lumière mais pas de l'obscurité."
Le Mal n'existe pas, c'est comme l'obscurité et le
froid. [Le Mal est juste l'absence de Bien].
Dieu n'a pas crée le mal, le mal est le
résultat de ce qui arrive lorsqu'on n'a pas l'amour dans son cœur.
Donc par analogie, ainsi qu'on ne combat pas l'obscurité pour
avoir la lumière, on ne combat pas le mal pour avoir le
bien.
Plus il y a de lumière et moins il y a d'obscurité et plus il y a
de bien et moins il y a de mal.
Je vous embrasse tendrement et ma tata Fifine se joint à moi ,
elle qui vit maintenant de l'autre côté de la barrière.
Patrick V. dit le Corse
Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire qui compare le Bien
à la chaleur et à la lumière.
"Le Mal est l'absence de Bien". Belle
métaphore !
On pourrait ainsi dire à la suite de ma réponse 168C40 : "Le
Bien ne vainc pas le Mal ; il le remplace."
Mais est-ce pour le rustre ou le profane aussi clair que nous le
souhaitons ?
30sep15 168C50 Mikal a le Blanc ; voilà le Retour! (Rév d'Arès xLv/25).
Sans vous je n'aspirerai pas au Blanc, je me
contenterais, sans même m'en rendre compte, de mes réflexes
religieux.
Merci pour cette très lumineuse entrée qui verse dans mon cœur et
mon âme l'Eau pure de la Vérité et de la
Vie spirituelle.
"Le bien pour le Bien" éclaire mon faible
lumignon d'un bout à l'autre et soulève une prise de
conscience profonde, non perçue jusqu'à ce jour, de la liberté
absolue que Dieu laisse à l'homme, jusqu'à le laisser choisir
"d'aimer" faire le mal.
Je me souviens que vous aviez dit lors de votre enseignement
à Paris en 1996 quelque chose comme: "J'avais très vite perçu que
Dieu me plaçait devant un enjeu de taille, faire passer les hommes
de leur système, qu'ils ne pratiquent pas sans plaisir, au Système
du Père pour lequel ils sont faits". À l'époque, je ne comprenais
pas la profondeur de cet enjeu: changer de nature par
une métamorphose lente de sa personne vers l'homme du temps
qui vient.
Je relisais cet été plusieurs de vos écrits dans "Le Pèlerins
d'Arès 1989" et "Le Pèlerin d'Arès 1990" et, plongeant en eux et
en moi, je me laissais transporter par votre intelligence.
"Le Bien pour le Bien" me renvoie à deux
d'entre eux. "La Pommeraie ("Ce que tu auras écrit", Le Pèlerin
d'Arès 1989), dans lequel il n'est question ni de rivalité, ni de
lutte ou de sacrifice, mais de contraste, de crise et d'équilibre.
Je cite quelques phrases : "Tout est contraste. Le contraste
structure la Création. D'abord il y a le chaos, la crise des
crises. Le Créateur revient dans le chaos, l'aime, lui parle,
l'équilibre s'y fait... Puis Dieu vient dans l'ombre, aime sa
suavité, lui parle, la lumière éclate au milieu d 'elle... etc."
(p.216) et plus loin "La raison d'être d'Adame et d'Haouha est
dans le bonheur et la puissance. Leur pouvoir de créer est libre,
dans le sens de l'équilibre ou dans celui de la crise. Donc leur
chute ne vient pas d'avoir recherché bonheur et puissance... mais
d'avoir librement déterminé le bonheur et la puissance dans un
sens critique" (p228).
Et dans "Vertu" ("Ce que tu auras écrit", Le Pèlerin d'Arès 1990)
qui me situe dans un état absolu : Je suis entrée dans le Bien
ou je n'y suis pas entrée. Je cite quelques phrases
"Le vertueux ne s'observe pas, il vit au sens le plus fort. Il vit
de Dieu en lui" (p.66); et plus loin "Le vertueux est entré dans
la voie de Dieu, la voie du Bien... ", puis encore ceci
: "S'il me manque un constituant, je ne suis pas entrée dans la
Voie de Dieu... J'ai au mieux commencé mon ascension,
mais je reste en vue de la vallée grasse (26/4)... La vallée
grasse, c'est mon hésitation ou ma résistance à m'emplir de
la divine image et ressemblance qui ne peut être
partielle, qui comme la grossesse est ou n'est pas. Si quelque
chose de la vertu me quitte, je ne perds pas un peu de vertu,
j'avorte. Dieu sorti de moi ne m'abandonnera pas et je ne
l'abandonnerai pas, mais le mode relationnel sera tout différent ;
il redeviendra religieux." (p.68).
En 1977, Dieu parle peu de Lui et ce qu'Il dit est absolu :
J'ai. Je suis (Rév d'Arès ii/1), Je crée mille nouveaux
soleils (xxii/12).
Le Père m'a fait à son Image et Ressemblance.
Quand je l'écoute, mon âme n'aspire qu'à se faire Dieu ;
par elle, mettre mes pas dans Les Pas du Père (Rév d'Arès
2/12), me faire Dieu (2/13) est un état
naturel, comme respirer l'air est naturel. Toute rivalité
disparaît ; le mal disparaît par l'envie du Bien qui
m'aspire à m'en remplir, à Le servir, à m'y féconder et Le rendre
fécond.
Je crois que la Promesse du Royaume du Père
repose sur une dynamique de Vie créatrice, génératrice
de miracles et de Merveilles qui attendent pour nous
combler, sur un mode de relations complètement différent et si
sublimes que si nous avions les yeux pour voir, nous tomberions
dans une grande honte de pécher encore! Ma Volonté est qu'il [l'homme] cesse d'être pécheur
(Rév d'Arès 30/10). Quatre générations ne suffiront pas
pour retrouver l'Oasis (24/3). Nous avançons comme des aveugles à la nuque raide
et après 2000 ans de religion, nos âmes pâlichonnes
peuvent mesurer leur chance d'exister à la Lumière de la Parole
d'Arès, guidées par votre haute conscience de votre prophétisme
créateur et libérateur, les rives lumineuses du Bien que
vous vous êtes forgées en vous en faisant de votre vie une vie
pour Dieu, une vie de bonté, de pénitence et
de piété (Rév d'Arès 36/19). Merci Mikal.
Je vous embrasse de toute ma grande affection fraternelle ainsi
que sœur Christiane pour qui j'ai tout autant de chaleureuses
pensées pleines de gratitude et d'émerveillement.
Anne-Claire B. d'Ile de France
Réponse :
Très beau commentaire pour lequel je vous dis mille mercis, sœur
Anne-Claire.
30sep15 168C51
Je n'ai pas beaucoup fait de commentaires sur ce blog depuis qu'il
existe et je le regrette fort. Je n'ai pas l'écriture facile comme
l'ont beaucoup de nos sœurs et frères. Je vis pourtant par le cœur
tout "ce que tu auras écrit" et la compréhension de vos conseils
est tout à fait claire pour moi.
Je voulais cependant apporter une idée au sujet du Bien
et du Mal en essayant de ne pas les opposer :
"Portez le bien en vous et le mal
disparaîtra,
ou bien :
" Vivez du Bien et le Mal disparaîtra".
Je vis encore aujourd'hui l'opposition bien/mal dans
mon corps qui lutte contre la maladie et pourtant je suis sûr
depuis cette entrée que si je porte le Bien (tout autre)
en moi ou si je me laisse vivre du Bien, le Mal,
la maladie donc, disparaîtra, comme dans le monde qui aujourd'hui
est malade du Mal. Nous avons donc à reconstruire notre corps par le Bien,
chaque cellule, chaque atome, chaque pensée, chaque parole et
chaque acte.
J'espère que cette courte réflexion pourra avoir un quelconque
intérêt si ce n'est pas le cas ne perdez pas de votre temps
précieux à la publier.
Je reste à jamais derrière vous, Juste Prophète (Rév d'Arès
xxxvii/2)
Merci pour votre enseignement permanent, nous avons
beaucoup de chance d'être vos contemporains.
Thierry B. du Pays Basque
Réponse :
Je suis très heureux de recevoir un commentaire de vous, frère
Thierry, qui êtes généralement très discret.
"Cette courte réflexion" ne se réduit pas du tout à "un quelconque
intérêt" et je ne perds pas mon "temps précieux à la publier. Ce
sera, je le pense, la même chose pour tous les lecteurs du blog.
30sep15 168C52
Votre entrée lumineuse redonne un souffle à ma pénitence.
Votre réponse à mon commentaire 167C71 m’avait fait
réfléchir à cette rivalité Bien/Mal et m'avait renvoyée
à moi-même.
Ne voulant pas ressembler à Jeanne d’Arc vainqueur des Anglais ou
à st-Georges terrassant le dragon je me suis remise en question
car bien souvent je suis dans cette lutte Bien/Mal.
Comme l’exprime notre frère Guy de Belgique, j’ai souvent en tête
votre phrase de l’article Pénitence : "Vos péchés, vous y pensez
trop."
Vous dites dans votre entréee 168 : "Il faut, dit Dieu, une
nouvelle humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau
neuf (Rév d'Arès 1/1" Par cette nouvelle entrée je
comprends mieux ce que Jésus voulait vraiment dire par sa parabole
du vin nouveau mis dans de vieilles outres ou celle d’une
pièce d’étoffe nouvelle sur un vieux manteau (Matthieu 9/17).
Je comprenais bien qu’on ne peut pas rester inchangé avec
une Parole neuve mais il y a quelque chose que je n’arrivais pas à
bien saisir dans cette parabole (je complique peut être les
choses). Jésus appelait à être et à vivre d’une façon radicalement
nouvelle. Être le Bien tout simplement. Simple, mais
c’est encore loin pour nous. Oui vous nous avez déjà encouragés à
chercher non la victoire du Bien mais son apothéose, et
je suis bien un faible lumignon, vous ne vous lassez pas
de nous parler, de nous emmener vers la Lumière.
Le Tout Autre vous a vraiment bien choisi, quelle patience et quel
amour vous avez ! Comme le Père qui est infiniment patient et
aimant.
J’aime votre formule "Faites le Bien, le Mal disparaîtra !" Je
missionne avec un tract ayant comme accroche "Le Bien
seul vaincra le Mal" et depuis cette nouvelle entrée
j’ai modifié ma façon d’aborder les gens dans la rue en disant;
"Le Bien seul fera disparaitre le Mal."
Mais je préfère votre phrase. Ayant missionné aujourd’hui trois
musulmans, deux jeunes hommes et une jeune fille,
séparément, les trois m’ont parlé du combat contre le mal.
Cette notion de rivalité est très ancrée chez nos frères croyants.
Nous sortons radicalement de la religion.
Merci infiniment cher prophète.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain
Réponse :
Grand merci, sœur Marie-Odile, pour ce beau commentaire. Je suis
heureux que cette entrée vous permette de faire évoluer votre moisson
comme elle le permet à beaucoup d'entre nous.
30sep15 168C53
Je me sens poussée à essayer de rendre plus accessible la Parole
donnée à Arès, même si je ne suis probablement pas la mieux placée
pour réaliser cela.
Je ne sais pas du tout si La Révélation d'Arès peut
percée par l'Internet, mais toucher quelques personnes de plus
serait déjà bien (de mon côté j'ai régulièrement cherché Dieu sur
internet).
Je n'ai pas l'illusion de vouloir tout révolutionner, je suis plus
comme un jeune berger parcourant la montagne qui en profite pour
dégager quelques broussailles encombrant les ruisseaux, pour que
l'eau s'écoule plus abondamment.
Je vous demanderais conseils avant de placer toute nouvelle page
présentant La Révélation d'Arès sur internet.
Bon voyage en Bretagne,
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Merci pour vos vœux de bon voyage en Bretagne. J'en suis revenu.
Tout s'est très bien passé et j'ai vu là-bas une mission qui ne
cessait pas d'intensifier sa lumière spirituelle et de grandir en
nombre. Je suis heureux de vous voir vous-même en recherche
d'efficacité.
30sep15 168C54
Notre sœur Thérèse M. a vu La Révélation d'Arès mise en
avant à l'espace culturel du Leclerc d'Arès (voir photo jointe).
Ce présentoir est à l'entrée juste derrière les caisses et elle ne
passe pas inaperçue à côté des auteurs régionaux.
Ce revirement de situation s’explique-t-il par une forte demande
depuis que nous avons démarré la mission locale ?
J'ai aussi constaté qu'à la maison de la presse à Arès, elle avait
maintenant son propre présentoir !
Est-ce que Chantal pourrai (re)-essayer de la placer à la maison
de la presse à Andernos ?
Meilleures pensées fraternelles
Daniel C. d'Arès en Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Daniel, de nous informer de la mise en évidence de La
Révélarion d'Arès sur les étagères de livres chez Leclerc
et à la Maison de la Presse à Arès.
30sep15 168C55 Prophète Mikal, est-ce le problème à votre œil (souci qui
dure) qui vous a inspiré de regarder "Blindness" ou est-ce ce film
qui vous a renvoyé à votre problème de cécité ? La cécité ne nous
renvoie-t-elle pas à notre problème de conscience ?
J'avais moi-même, pour les raisons que vous invoquez, apprécié le
thème de ce film. Mais les Pèlerins d'Arès à qui j'avais prêté le
dvd l'ont trouvé nul (maintenant, je suis sûr qu'ils vont le
trouver génial). Oh mystère de la conscience !
"Des mots pour des mots" représentent-ils le bien pour
le bien ? Car je ne vois dans cette entrée que des mots.
D'abord qu'est-ce que le Bien ? N'est-ce pas cette
volonté de Dieu qu'Il demande que nous accomplissions ?Car ce ne sont pas ceux qui crient Seigneur, Seigneur ! qui
seront sauvés, mais ceux qui feront la volonté du Père (Matthieu
7/21).
La base de cette volonté n'est-elle pas inscrite à travers trois
points essentiels : La force de pardonner, de se débarrasser de
nos préjugés et celle d'aimer ? Ce ne sont pas des idées du genre:
"Oh, je pardonne" ou "Oh, j'aime mon prochain", ou encore: "Oh, ne
t'inquiètes pas car Oh, je ne te juge pas". Foutaises ! Ces trois
points ont un sens existentiel profond pour notre vie équitable et
durable en société. D'ailleurs, je crois aujourd'hui que cette
logique devient de plus en plus accessible aux non-croyants qui
réfléchissent plutôt qu'aux "croyants" qui se planquent derrière
la Parole de Dieu. C'est exactement pour cette raison que je
trouve le pari de Pascal hautement spirituel. Pourvu que les
croyants puissent être capables de se mettre dans la peau des
non-croyants et vice et versa. Au lieu que chacun reste dans sa
petite case (surtout celle des soi-disant "élus").
Qu'est-ce que pardonner ? Au-delà du fait de se libérer soi-même
du poids de la rancœur, produit de la "vengeance sans fin", c'est
permettre à l'autre de se libérer aussi en ne le figeant pas dans
sa profonde ignorance. Car l'être humain vaut souvent plus que son
ignorance. Vous-même aviez dit lors d'un atelier : "Pardonner,
c'est dire à l'autre qu'il existe, c'est lui dire qu'il est plus
que la faute qu'il a commise."
Qu'est-ce qu'aimer ? C'est être capable de s'identifier à l'autre.
Une démarche existentielle rarissime que je n'ai pratiquement
jamais croisé pendant quinze années au sein du mouvement des
Pèlerins d'Arès.
Qu'est-ce que ne pas juger ? C'est cette acceptation et la
compréhension de la différence avec l'autre qui nous effraie tant.
Purée ! J'en ai soupé du rejet au sein du mouvement des
Pèlerins d'Arès. Mais que je n'en sois plus est sûrement pour le
mieux car, comme vous le dites, j'aurais peut-être été davantage
une source de division plutôt que d'union.
Je suis profondément désolé de vous dire que, lorsque je lis la
plupart des commentaires, je n'y vois qu'une profonde hypocrisie
ou bien une cécité nous entraînant chaque jour un peu plus dans le
monde des ténèbres.
Vous parlez d'un "nouvel homme". Nouvel homme est synonyme,
d'après moi, de "nouvelle vie". Et dans cette nouvelle vie "la
beauté est servante du bien". Qui, parmi les pèlerins, prend le
risque d'une nouvelle vie (parfois "hors la loi") pour se mettre,
dans son habitat ou dans son choix professionnel, au service de la
beauté ? Je n'en ai croisé aucun en quinze années.
Qui vit selon le principe existentiel de M.Gandhi : "Vivre
simplement pour simplement laisser les autres vivre" ?
Pratiquement personne. La très grande majorité, dans ses peurs et
excuses (= le mensonge à soi-même), malgré croyance et discours,
accumule des biens matériels (au nom de la sécurité pour eux-mêmes
ou celle de leurs enfants). Les autres n'ont toujours pas compris
que le problème n'est pas l'argent ni la propriété, mais l'usage
qu'ont en fait (c'est-à-dire le partage = équité). Etcetera
Etcetera.Etcetera. Où se trouve le bien effectif dans tout cela ?
Nul part sauf dans les mots. Mais "Tu ne te lasseras pas de leur
parler".
Le bien pour le bien, dîtes-vous ? Faîtes le
bien et soyez créateur de beauté sans vous
préoccuper du mal. C'est-à-dire sans vous inquiéter de ce que le
système en dira. Il vous combattra car le bien n'est pas rentable
(tel en est de la paix). Donc il ne vous donne pas le choix de
combattre. Dieu, Lui-même, ne dit-Il pas : "Combats !" [Rév
d'Arès x/19]. Et si tu dois combattre avec ton mal
intérieur n'en est-il pas de même avec le mal extérieur ?
Par contre, je ne comprends pas : "Le Mal est un
système que l'homme est libre de créer, le Bien un autre
système pour lequel Dieu a créé l'homme". Je ne savais pas
que Dieu a créé l'homme pour un autre système. Même si celui-ci
est le Bien. Je croyais que nous avions été créé pour la
Création.
Mais ne prenez pas garde à mes propos puisque comme vous le dites
vous-même : "Le problème que vous me posez et qui me fait douter
que vous soyez des nôtres, est que vos idées propres semblent
marquer votre mission et donc faire d'elle autre chose qu'un
simple appel à la pénitence." (réponse 166C46).
Peut-être préférez-vous un leitmotiv sur la pénitence
sans approfondissement existentiel sur le sujet ? Peut-être
pensez-vous que cet approfondissement est source de division ?
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Frère Frédéric, ce commentaire m'attriste beaucoup. Personne ne
discute votre façon très négative de voir les Pèlerins d'Arès,
elle est votre droit. Que pourriez-vous faire en effet avec des
croyants du "rejet" desquels vous avez "soupé" et chez lesquels
vous n'avez "pratiquement jamais croisé pendant quinze années au
sein de leur mouvement" des êtres aimants, des Pèlerins d'Arès qui
ne représentent qu'un agglomérat "d'hypocrisie".
Je ne partage pas du tout votre point de vue concernant les
Pèlerins d'Arès. Mes frères et sœurs sont certes tous des pécheurs,
des êtres imparfaits, car la pénitence est un labeur
lent, mais j'affirme qu'ils sont tous en ascension.
Au reste, mon frère, qu'attendiez-vous en nous rejoignant : des
hommes et des femmes qui vous aiment ou des hommes et des femmes
que vous aimeriez, quelles que soient leurs défaillances. Le Père
par la voix de Jésus ne dit pas: Sois aimé de ton prochain ! Il
dit: Aime ton prochain ! Dans notre grande famille
arésienne vous étiez là pour aimer sans attendre de réciproque.
Que croyez-vous ? Que je suis l'aîné pour être aimé des
frères et sœurs cadets ou pour les aimer ? Le Père dit : Certains
t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas (Rév d'Arès 16/3).
L'amour se donne et s'il veut recevoir la réciproque il
n'est pas l'amour, car personne ne sait d'avance ce qu'est la
réciproque que vous attendez, personne ne sait ce qu'est la
réciproque qu'attend l'autre.
L'amour n'est ni un échange ni un marché affectif, il est
l'amour, car notre Père du Ciel nous aime tous aussi
exécrables nous sommes envers Lui. De la même façon le Bien ne
s'échange pas avec le Mal, il est le Bien pour le Bien. Ou bien vous faites l'âne en espérant que vos braiments nous
feront souffrir ou bien vous n'avez rien compris.
30sep15 168C57
Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée qui pour moi tombe
à un moment important, car ma réflexion se trouvait bloquée sans
que je sache pourquoi.
Je luttais et de ce fait cette lutte n’en finissait pas.
Cette entrée m’a donnée la paix que je cherchais : Le Royaume
des Cieux est en nous comme un trésor : [Matthieu
13/44] Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor
caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans
sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ.
Cela devient très clair ; c’est en fin de compte redevenir Image
et Ressemblance dans une plénitude de soi. De ce fait l’amour
redevient naturel, la Vie c’est à dire la vraie
vie avec Dieu en soi. La vertu, être enceinte ou pas
comme vous le disiez dans l’article vertu du pélerin 1990 et comme
vous le dites dans l’entrée du blog un état en soi.
Merci, l’enseignement que vous donnez est une source qui
vient de la Montagne Sainte. Alléluia !
Chantal M. Pays de la Loire
Réponse :
Merci, frère Chantal, pour ce beau commentaire. Je suis heureux
que cette entrée vous ait permis de débloquer votre réflexion et
de vous aider à avancer.
30sep15 168C58
Votre enseignement nous propulse au-delà de nous-mêmes,
nous permettant de mieux sentir la profondeur présente dans la
Parole.
Grâce à cette nouvelle entrée qui développe la précédente, nous
pouvons encore mieux sentir qu'il nous faut nous échapper de
toutes les "oppositions" apparentes de la Parole.
Nous sommes à peine sortis d'un monde religieux, donc binaire,
pour nous ouvrir à l'intelligence spirituelle et c'est
une découverte pour nos âmes.
Nous cheminerons tous ensemble, athées, croyants... et nous y
arriverons, car nous sommes des Fils de Dieu.
Aujourd'hui la naissance de la conscience d'être fils du
Père permet de ressentir l'avenir d'un monde de Bien,
car, en nous, quelque chose de cette réalité commence à
poindre.
Comme je me perçois, je pense et invente le monde. La Parole et
votre enseignement arrosent en chacun de nous son petit
jardin, il grandira patiemment vers la Lumière.
En 2014, j'ai travaillé sur un badge à porter et à offrir à ceux
qui se sentiraient en affinité de projet pour un "monde changé par
le Bien". La phrase sur le badge disant : "Choisis le Bien".
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire. Je vois que
nombreux sont ceux que ce blog aide à avancer.
30sep15 168C59
C'est un peu la suite de mon commentaire 168C7 que je vous
transmets ici.
C'est pour vous signaler que le film documentaire "Human" de Yann
Arthus-Bertand va être diffusé le mardi 29 Septembre sur France 2
à 20h55. Il a été réduit à 2h15.
Frère Michel, je voulais vous dire que la cette beauté qui
transparait au travers de tous ces visages de tous les pays de
notre terre ,c'est celle de leur fond intérieur. Ils peuvent vous
paraitre tous laids, mais il y a de la beauté en eux, pas
en tous, parce que il y a des témoignages vide de spirituel, mais
beaucoup transportent en eux le spirituel. Ce sont nos sœurs et
nos frères du grand Champ à moissonner.
Certains sont au delà du Champ !
Sortir de la dualité du bien et du mal afin de
Vivre en état de "Bien pour le Bien"
en conscience.
Être habité de Dieu en permanence.
S'embraser de Son Amour pour les hommes,nos frères comme Jésus
s'habita de cet Amour là (Rév d'Arès 32/3)
S’imprégner de l'Amour de Dieu,comme vous vous en imprégnez pour
nous enseigner Son Amour afin qu'Il nous
habite.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Merci de signaler le film "Human" à la Télévision hier soir. Je
n'ai pas pu voir ce film, je rentrais de Bretagne, mais des frères
et des sœurs l'ont pu très probablement.
La combinaison des humains, aussi variés soient-ils, n'est ni
mathématique ni statistique, elle fait apparaître une Vérité plus
profonde que la vérité du nombre. Elle n'est pas une addition
d'humains, mais une création permanente. C'est, je suppose, ce que
laisse apparaître ce film "Human" que vous avez tant aimé.
30sep15 168C60
"Le Bien pour le Bien" est un beau cadeau pour
ma mission et il résout un paradoxe qui m’a tracassé durant
plusieurs années.
En effet, souvent j’étais mal à l’aise d’expliquer ou de montrer à
l’extérieur mon comportement qui se voulait pacifique et en même
temps à l’intérieur de moi je luttais contre mes péchés,
que je me représentais sous forme de figurines, avec une violence
extrême. Et si ces figurines prenaient parfois des visages
humains, que je mettais en morceaux pour éviter de pécher
dans l’intention de les aimer...
Vous vous imaginez le schéma pénitentiel délirant dans lequel je
m’étais installé. Parfois j’en parlais à des personnes en espérant
les intéresser de la sorte à ma mission — en ne leur disant pas
tout certes —, mais sans succès. La lutte intérieure suscitait
plutôt des réactions sceptiques du style “Ah bon, mais tu vis bien
avec ça ?”
Sur le plan de la mission, je note depuis dix jours le changement
qu’a amené votre entrée. C’est plus léger d’aborder les gens avec
cet état d’esprit qui n’est pas si éloigné d’avant mais qui fait
plus envie parce que parler d’un autre modèle de société
spirituelle et le mettre en relief rend ma mission plus
intéressante et suscite chez des personnes que j’avais déjà
missionnées sans succès, une autre écoute.
L’effet que me produit votre entrée et que je bredouille avec mes
mots produit un effet plus synthétique et mieux capté en apparence
du moins. L’aspect du dépassement est certes toujours là, mais il
est en toile de fond, donc ce côté qui peut-être paraissait moral
du bien et du mal laisse la place à quelque
chose qui est d’abord plus facile à exprimer et plus visible pour
le missionné parce que plus haut (Rév d’Arès xLvii/11)
et plus fort, et je me sens mieux avec ça.
Ce matin, je me suis même dit que ça pourrait mieux passer comme
perspective dans le cas où nous côtoierions la politique. Je
crains moins pour le coup les opportuniste qui pourraient nous
infiltrer car notre message qui nécessitera un minimum de 4
générations prendra assez de temps pour dégoûter ces mêmes
opportunistes ou pour les en imprégner (Rév d’Arès xix/20).
Ceci dit j’ai passé un très bon pèlerinage en août au milieu de la
forêt arésienne des frères et des sœurs et je trouve que tous les
efforts que vous avez faits depuis des années ont fait germer de
très belles personnes dans notre mouvement. Je vous aime.
Tobie de M. de Genève (Suisse)
Réponse :
Merci, frère Tobie, pour ce commentaire émouvant. Lorsque deux
êtres ont une relation spirituelle, leur rencontre se fait par des
mots, dits ou écrits, mais c'est autre chose qui passe. Ainsi
votre commentaire fait-il passer quelque chose que je ressens,
parce que je saisis bien sans pouvoir l'exprimer pourquoi après le
passage de cette entrée "Le Bien pour le Bien" quelque
chose a changé dans votre mission. C'est ce "déblocage" dont
d'autres commentateurs parlent. Une relation purement utilitaire
ou purement intellectuelle n'est pas spirituelle, elle ignore les
droits et les attentes de l'âme.
30sep15
J'étais en voyage et je suis resté quelques jours sans wifi,
recourant à mon seul téléphone Galaxy et son écran vraiment
petit pour mes yeux. Maladroit, j'ai perdu un certain nombre de
commentaires. Ceux qui m'ont adressé des commentaires entre le
25 et le 29 septembre et qui ne se retrouvent pas ici
peuvent-ils me les renvoyer ? Merci.
Michel Potay, le blogger
01oct15 168C61
Si j'ai compris :
Il faut soi même incarner le Bien pour lui permettre se
répandre.
Plus simple :
Pour bien faire le Bien, il faut être le Bien. Géopolitique :
Si des êtres de Bien se répandent, le mal aura moins de
place.
Sir Anneaux
Réponse :
Je ne sais qui vous êtes, Sir Anneaux [Cyrano], mais j'aime
beaucoup ce commentaire. Merci pour lui.
Il y a une bonne idée là-dedans !
Je dirais plutôt dans le même esprit : ¨Pour répandre le Bien,
soyez le Bien !
01oct15 168C62
Sous les diverses inspirations des commentaires et dans la
recherche d'une formule pouvant frapper les esprits, pour la
réalisation d'une vitrine, d'un tract, voici deux propositions,
une, en trois mots, une, en sept mots .
" Sois Apothéose du Bien "
"Faites du Bien l'Apothéose de votre vie".
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier, de ces deux idées pour proposer aux personnes
de rencontre de s'identifier au Bien.
01oct15 168C63
Islam and The Way to Heaven with Satsuma Angel and 27 friends
Son of Adam! You are nothing but a number of days, whenever each
day passes then part of you has gone.
To realize the value of ONE MINUTE, ask a person who has missed
the train.!!!
To realize the value of ONE SECOND, ask a person who has avoided
an accident.!!!
To realize the value of ONE MILLI-SECOND, ask the person who has
won a silver medal in the Olympics.!!!
Narrated Ibn 'Abbas:
The Prophet said, "There are two blessings which many people lose:
(They are) Health and free time for doing good." Traduction par le blogger
:
L'Islam est le Chemin du Ciel.
Fils d'Adam ! Tu n'es autre qu'un certain compte de jours, chaque
jour qui passe une partie de toi s'en va.
Pour comprendre ce que vaut UNE MINUTE, demande à
quelqu'un qui a raté le train !
Pour comprendre ce que vaut UNE SECONDE, demande à quelqu'un qui
vient d'éviter un accident !
Pour comprendre ce que vaut UNE MILLISECONDE, demande a quelqu'un
qui a gagné une médaille en argent aux Jeux Olympiques !
Ibn Abbas raconte ceci :
Le Prophère a dit: "Voilà deux bienfaits que manquent beaucoup de
gens: La santé et le temps de faire le bien."
Satsuma Angel et 27 de ses amis au Moyen Orient
Réponse :
I like this entry much, particularly the Prophet's words: "There
are two blessings which many people lose: Health and free time for
doing good." Man's life is a span of time between birth and death,
indeed, but on his death day Heaven will not open in front of him
if he has failed to do good... to be Good himself.
Traduction :
J'aime beaucoup cette entrée, particulièrement les parols du
Prophète [Muhammad] : "Voilà deux bienfaits que manquent beaucoup
de gens: La santé et le temps de faire le bien." La vie de l'homme
est une durée de temps entre naissance et mort, mais le jour de sa
mort le Ciel ne s'ouvrira pas à lui s'il n'a pas fait le bien...
s'il n'a pas été lui-même le Bien.
01oct15 168C64
Voici un message adressé à frère Louis-Marie J. de Belgique :
Cher Louis-Marie,
J'aimerais que tu envoie au frère Michel par e-mail "Le
mouvement d'ascension de la pénitence" car je lui ai dit que
c'était un outil didactique formidable et que les gens
comprennaient bien.
Merci d'avance.
Guy B. de Begique
Réponse :
Merci, mon frère Guy, de m'avoir fair parvenir ce dessin qui
illustre de façon claire le "Mouvement d'Ascension de la
Pénitence", que j'appelerais plutôt "Mouvement d'Ascension
par la Pénitence", mais cette précision grammaticale ne correspond
peut-être pas à votre pensée.
C'est en effet "un outil didactique formidable" que "les gens
comprennent bien".
Votre mission s'est dotée là d'un dessin fort utile.
02oct15 168C65
J'espère que vous allez bien et que mon mail ne sera pas
inopportun.
J'ai réfléchi un long moment avant de vous écrire, en apportant la
correction au mot mal écrit sur mon dernier courrier (courrier
papier de fin Août)
Il s'agit d'intranet et non de zutronet sur ce courrier.
Je crains de déranger mon aîné, si c'est le cas, laissez
cela de côté ce n'est pas grave je réfléchirai autrement, mais je
ne peux censurer une démarche qui pourrait être utile à notre
groupe
et vous permettre- éventuellement d'être parmi nous, en temps
voulu.
La cause :
Nos frères utilisant internet assez souvent.
Depuis octobre 2014
Les échanges ont été longtemps difficiles,
fructueux pour ceux qui sont invités à ces communications traitées
en amont :
donc trois ou quatre (parfois) qui communiquent aux autres.
Chacun croit que l'autre a dit aux autres et surtout transmis les
questions posées ; les jours passent et la communication ne s'est
pas faite, il y eu beaucoup de vides — heureusement le Père, Sa Main,
vint protéger l'Enfant... la Grâce.
Les perspectives et buts recherchés:
Une transmission honnête et visible à la portée de chacun et de
tous ceux et celles qui acceptent un travail en plateforme.
qui amènerait de ce fait,
la nécessite d'une préparation claire et lisible par tous, de
préférence aux échanges "in life"souvent formulés dans un échange
"zapping" ou en cc (copié/collé)
ce qui démystifierai complètement les "les bonnes raisons"
laissées au compte de l'outil ou à un responsable lambda (le noir)
et permettrait donc
un échange courtois que l'on pourrait nourrir à l'extérieur plus
positivement
Pour préparer une Moisson plus approfondie
dont la Beauté (12/3) liée à l'entente de base (celle du
groupe local) qui prendrait soin de ne pas perdre les perles
à l'extérieur,
le projet serait protégé, comme un fruit délicat (tant que le
travail à sa bonne fécondité en amont serait entrepris) pour la
diffuser à point nommé — Je réfléchis à ce sujet en ce moment pour
les enfants adolescents —
portant votre voix (Rév d'Arès ii/17) telle que la voix
de fer (iii/3), en nous et entre nous
tout comme lors de la préparation à votre passage et lors de vos
brefs mails après
comme à Paris, Lorient, Tours, etc.
Ce, afin que votre voix (Rév d'Arès vi/6) s'élève
spécifiquement dans notre assemblée (8/1) locale pour
servir sa Moisson propre.
Notre frère Vincent L. est partant pour m'aider à mettre en place
cet outil qui sera géré par celui ou celle qui le souhaite et
disponible après si cela pose problème ! C'est toujours une
question de disponibilité à honorer sans entraver la vie privée:
les uns sont retraités, les autres travaillent
Je m'exprime peut être mal et vous demande de bien vouloir me
pardonner ces précisions peut -être superflues.
Je vous remercie pour l'attention que vous apportez à ma démarche.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Très riche en vie spirituelle mais très introspective, ma soeur
Danièle, vous n'êtes pas toujours bien comprise, je sais.
Mais je pense que vous n'êtes pas hermétique pour tout le
monde.Ceux qui voient en vous y trouvent une grande lumière.
Voilà pourquoi je publie votre eMail tel quel, pour que ceux qui
savent en soulever le couvercle, y puisent.
La science moderne nous a apporté quantité de connaissances
concernant la physiologie, l'histoire, la géographie, la médecine,
les mathématiques, etc., mais n'a pas rapproché l'homme de
l'homme, parce qu'elle n'a pas vu que l'autre n'était pas un objet
à observer, à éduquer, à soigner, mais un autre soi-même sous des
formes psychiques et physiques variées.
Nous regardons l'autre comme une terre étrangère que nous
n'habitons pas et de ce fait nous recherchons des "lois" générales
de l'espèce mais nous ne nous mettons pas à la place des autres.
C'est un peu ainsi que dans nos missions mêmes nous ne savons pas
toujours puiser en l'autre les trésors qu'il peut nous donner.
Mais nous sommes des êtres encore imparfaits, la pénitence
nous fait évoluer, mais elle est lente, forcément lente parce que
nous ne pouvons pas rétablir en quelques années ou même quelques
vies ce que des millénaires ont détruit.
Seul l'amour peut effacer les irritations qui peuvent
jaillir de nos questions sans réponse.
Vous, sœur Danièle n'avez pas été assez aimée, mais sans doute
n'avez-vous pas non plus aimé comme il faut.
Ce blog va peut-être nous aider à mieux nous percevoir.
02oct15 168C66
Voici ma réflexion participative :
“De la dualité ne nait pas le Bien. Par
toi, homme, le Bien sera ou ne sera pas.”
Merci, cher prophète !
Dominique F. du Roussillon.
Réponse :
Merci, frère Dominique, pour cette participation, mais elle
pourrait être améliorée.
"Dualité" signifie "coexistence de deux choses" ou "correspondance
réciproque entre deux catégories de choses" sans la moindre idée
de combat entre ces choses.
Vous vouliez probablement dire "dualisme" qui évoque un
antagonisme.
Mais ni dualité ni dualisme ne sont bien compris du
commun des gens de la rue, à mon avis.
Peut-être serait-ce meilleur en disant :
"De l'antagonisme ne naît pas le Bien. C'est par toi
homme que le Bien sera ou ne sera pas."
02oct15 168C67
"Le Jour du Père (31/8) n'est pas le moment où bonté
et pénitence deviennent inutiles et disparaissent, mais
le moment où elles sont les outils d'un enrichissement
ininterrompu de l'Univers" écrivez-vous, frère Michel,
dans votre dernière entrée "Le Bien pour le Bien",
parue le 17 septembre.
J'ai la réponse que mon esprit attendait. Merci.
Éric David D. d'Île de France
Réponse :
Je suis heureux de vous apporter de la Lumière, frère
Éric,
02oct15 168C68
Hier, je parlais avec Eliane S, ma grand-mère de cœur, de cette
entrée. Elle m'a dit : "Ça nous déculture encore."
Je partage tout à fait cet avis. Éliane est une sœur du troisième
âge qui a connu La Révélation d'Arès au cours de sa vie,
chronologie oblige. Il est donc logique que des écrits de Dieu et
de son prophète Mikal l'aident à se déculturer,
notamment de la religion et de l'idée que l'on se fait du bien
et du mal. Mais même pour moi, une jeune (eh oui, 26 ans,
ce n'est pas encore trop avancé) Pèlerin d'Arès engagée qui ai eu
la chance de "tomber comme Obélix dans la marmite" avant même ma
conception, cette entrée me "déculture".
Dans la rue, je missionne "cash" la personne s'arrête ou non.
J'annonce la couleur : Quoi, quand, où, par qui, pourquoi, en
moins de deux phrases et je laisse l'autre parler et j'écoute. Ce
que je veux souligner ici est le "pourquoi". Parfois, le dialogue
me permets de dire (je n'écris pas tout, juste des passages) :
"Parce que ce monde dans lequel nous vivons n'est pas celui pour
lequel Dieu (Créateur, Allah, Lumière... peu importe) a créé
l'homme. Il ne nous a pas créés pour la maladie, la mort, le
mensonge, la haine, la vengeance... Dieu nous a créés à son
image, c'est-à-dire tout à fait libres au sens
profond [Rév d'Arès 10/10] : libres de faire le bien
ou le mal." ... "Ce Livre rappelle que le monde ne changera
pas par la politique, ni les religions, sinon on le saurait, même
si des hommes et femmes de bien existent, les pouvoirs
que l'homme a créé ne changeront pas le cœur de l'homme
et Éden ne renaîtra pas par ces systèmes, mais seulement si
l'homme décide de changer en Bien (se libérer de ses
peurs, préjugés, pardonner toutes les offenses...)" ... "Je
ne fais que vous donner ce Message, vous êtes libre d'en
faire ce que vous voulez. La vie est courte, il n'est pas trop
tard pour changer. Lorsque l'on meurt, on part avec ce
que l'on s'est fait. Ni les superstitions, ni le dolorisme ni les
remords ne changeront ni vous ni le monde. Si ce que je vous dis
vous parle, lisez ce Livre et vous comprendrez mieux ce que j'ai
essayé de vous dire en quelques mots dans la rue. On a besoin de
vous, le monde a besoin de vous."
Franchement, jusqu'à aujourd'hui, je trouvais mon "discours" pas
mal (c'est l'cas d'le dire).
Eh bien, après la lecture de cette entrée de blog, frère Michel,
je me dis que la mission de rue est vraiment en perpétuelle mue
parce que vous nous ouvrez les yeux, on enlève nos peaux de sauss
[saucisson]' devant les yeux comme dirait mon père, on enlève les
pelures d'oignon comme dirait Florian L, bref, le voile se déchire
comme dirait Michel Galabru. Merci frère Michel ! Je continue de
réfléchir à la mue de ma mission de rue et du coup à la mue de mon
"texte" pour que celui ou celle qui est en face de moi comprenne
mon message au plus juste de ce qu'attend le Père, je veux être la
plus honnête possible devant la tâche que Dieu nous confie. Son
Message est précieux et nous (Pèlerins d'Arès), devons rester
vigilants pour qu'à défaut de donner sous une forme "parfaite"
(des mots, des expressions, du verbiage quoi) son Message (parce
qu'un simple homme ne peut pas tout comprendre, loin de là), on
s'efforce d'être honnête dans la transmission du fond et dans la
plus grande humilité, parce que nous ne sommes pas des
moralisateurs, comme vous l'expliquez et que nous avons aussi à
apprendre du monde, de tous les reflets des roches [Rév
d'Arès 27/6].
Je me dis aussi que parmi ceux dans la rue
qui me répondent : "C'est bien ce que vous faites. Vous êtes
optimiste, changer le monde... bon courage, bonne journée!" Il y a
certainement ceux qui s'en fichent, ceux qui ne veulent pas
s'embêter, se responsabiliser parce que c'est fatigant (on est une
génération fatiguée quand même), mais il y a ceux qui, je suis
persuadée, sont tout simplement hagards. Ils se disent : "Ce que
me dit Myriam me parle, mais je fais déjà le Bien, je ne
suis pas méchant, je ne fais de mal à personne, je fais mon
chemin, je n'ai pas besoin de faire partie d'une croyance, d'un
groupe (d'une secte, d'une religion). Je ne vois pas ce que tout
ça va m'apporter." J'ai déjà eu l'occasion de répondre ceci : "On
doit recréer le monde, on part sur de nouvelles bases, on a besoin
de vous ! On ne recherche pas la masse, sinon on passerait par les
médias. Par ce Message, nous sommes amenés à réveiller tout un
chacun qu'on croise au hasard des rues, on essaye d'éveiller votre
conscience, pour vous rappeler qu'au fond de votre cœur brille une
Lumière intacte depuis l'époque où l'homme vivait heureux
en Éden et que son retour est véritablement possible puisque moi
je change ma vie [Rév d'Arès 30/11] comme des milliers
d'autres et nous commençons déjà à vivre un peu de ce merveilleux.
Vous seul(e) connaissez vos défauts et qualités, cela ne regarde
que vous et personne ne peut vous juger [Matthieu 7/1]
et vous n'avez de compte à rendre à personne. Vous, face à
vous-même. Ça ne vous coûte rien de lire ce Livre, ce Message vous
parlera peut-être de lui-même!"
Si vous en avez le temps, pourriez vous me dire, frère Michel, si
ces mots expriment suffisamment le fond du Message, est-ce que
j'appelle l'autre à s'interroger, sans être trop passive, ni
agressive ? Ou est-ce que je suis à côté de la plaque ?
Dieu vous a ajouté encore une vie, Prophète Mikal, vous avez
encore beaucoup à nous apprendre, vous êtes vraiment un homme bon
et un véritable exemple, peu importe ce que vocifèrent vos
contradicteurs et le silence de ceux que nous dérangeons.
Dieu ne nous abandonne pas parce que nous ne l'abandonnons pas ! Que ceux qui ont des oreilles comprennent ! (Bible)
Myriam B. de Gironde (Mymy La Guéparde pour les
connaisseurs)
Réponse :
Vous savez, ma sœur Myriam, la mission est une affaire de terrain,
de terrain humain, il va sans dire. Je trouve bonne votre façon de
parler au public de la rue en apôtre que vous êtes, mais il y a
assez longtemps que je ne vais plus en mission à Bordeaux et je
pense que les mentalités — le terrain — ont changé. Votre discours
n'aurait pas été approprié à ce terrain il y a quarante, trente ou
vingt ans, mais il l'est probablement aujourd'hui. Vous avez 26
ans — soixante ans de moins que moi —, vous êtes meilleure
créatrice que moi de ce qu'il faut dire aujourd'hui. Vous êtes en
prise directe avec le mental du moment. Mon blog nourrit votre
source de foi, ensuite le fleuve qui coule, c'est vous qui le
faites, ses méandres, sa vitesse d'écoulement, sa largeur, ses
bras, ses îles, selon le terrain.
Merci pour ce beau commentaire, que j'aime beaucoup,
ma sœur Myriam.
02oct15 168C69
Pourquoi Jésus ne vous parle-t-il pas d'audace [réponse
168C46] ?
Parce que La Révélation d'Arès est elle-même l'Audace
Absolue !
Et parce qu'il faut aussi beaucoup d'audace pour écrire un tel
livre, et même seulement y croire.
Quand on adhère à La Révélation d'Arès, on met, ipso
facto, les lois de rats [Rév d'Arès xix/24] de la
République en doute, ce qui n'est pas à la portée du premier
timoré venu. C'est pourquoi il faut être très patient et
très tolérant envers ceux qui rejettent La Révélation d'Arès
: c'est beaucoup trop fort pour eux.
Je suis d'accord avec vous, frère Michel, il y a des blancs
inexplicables dans La Révélation d'Arès.
Ces blancs sont peut-être dus à notre méconnaissance de la Parole
délivrée depuis les Juifs. La Révélation d'Arès nous
invite à revenir sur la Bible et le Coran pour combler nos
lacunes.
A ce propos, je viens de découvrir la vidéo d'un rabbin juif
extrêmement intrigante, dans la mesure où elle pourrait vous
concerner directement.
"La Délivrance viendra de la France"
https://www.youtube.com/watch?v=WI1vpFEc5aE
Jacques P. de Bretagne-Sud
Réponse :
Cette vidéo qui semble être un cours du Rabbin Haïm Dynivisz (son
nom ne semble pas indiqué par YouTube mais je pense qu'il s'agit
de lui), frère Jacques, dure 1 heure et 23 minutes et je n'ai
malheureusement pas le temps ces jours-ci de l'écouter en entier.
Mais plusieurs de mes frères et sœurs l'écouteront certainement et
l'apprécieront, je suppose.
Merci pour ce commentaire qui présente La Révélation d'Arès
comme "l'Audace Absolue" si tant est que le Père, Qui nous l'a
fait dicter par Jésus en 1974 et qui en a dicté Lui-même la
seconde partie en 1977, ait besoin d'Audace pour dire ce qu'Il
veut dire à sa créature humaine.
Nous vivons des temps où un Parisien ou un Berlinois peut aller
facilement passer une semaine de vacances à Bali, de l'autre côté
du monde, alors qu'il fallait des mois pour atteindre cette région
en bateau à voiles il n'y a pas si longtemps encore, et, de ce
fait, ce que j'appelle la "mesure mentale" de l'homme a énormément
changé. Ce n'est plus l'intérêt extrêmement profond pour l'inconnu
lointain qui pousse l'homme au voyage ou à la recherche mais la
facilité qu'offre l'avion et cette facilité concerne de même
aujourd'hui le voyage de l'esprit vers Dieu, la recherche de Dieu,
même si elle n'a plus rien à voir avec la distance illusoire qui
nous sépare du Créateur, puisqu'il n'y a pas de séparation. Son
image et ressemblance est au fond de chacun de nous, mais
l'esprit le croit à la fois lointain et à portée de main et les
"blancs" de sa Parole viennent de ce que l'on voit comme
mystérieux dans l'exotisme alors qu'il s'agit de nous-mêmes, mais
que nous ne le concevons plus.
Dévorés par notre temps suroccupé et par amour de notre confort
moderne nous escamotons ce qui est dns la Parole mais que nous ne
voyons plus, alors nous généralisons tout de suite, nous résumons
et nous accusons le Tout Autre de résumer. C'est ce que nous
croyons résumé que j'appelle "blancs". Nous vivons portés comme
sur des tapis volents par nos jugements innombrables, pleins de
contradictions et fluctuations continuelles, au point que l'homme
est devenu incapable de se définir lui-même, de là la
prolifération des psys, des "sciences" de l'esprit, parce qu'en
fait nous perdons la connaissance du Père en voulant trop
l'expliquer.
Nul d'entre nous n'est à l'abri de cette déformation typiquement
moderne. De là ce que j'appelle les "blancs" de la Parole, qui
sont en fait des lectures trop rapides sans réflexions longues.
Nous n'avons plus le temps de réfléchir spirituellement, c.-à-d.
tout à fait autrement qu'intellectuellement. Nous sommes devenus
des bornés. Nous perdons l'intelligence, qui s'éteint,
n'est plus qu'un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5).
Nous Pèlerins d'Arès devons réagir à cet endormissement, cette
sorte d'anesthésie. Et c'est bien en France, comme je suppose dit
le rabbin, que le Créateur est venu nous réveiller. Mais le réveil
est lent.
02oct15 168C70
Pour remplacer "Seul le Bien vainc le Mal",
qui fait guerrier,
je proposerai après avoir cherché quelques jours
Seul le Bien se substitue au Mal
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Bonne idée, frère Bernard. On pourrait même éliminer davantage la
bellicosité de "vaincre" en disant :
"Le Bien ne vaincra pas le Mal, il s'y
substituera".
Une formule qui peut sans doute recevoir des améliorations.
02oct15 168C71
J'ai été tellement heureuse de partager avec vous, avec sœur
Christiane et toute l'assemblée lorientaise ce dimanche .
Depuis je me dis :"Quelle chance nous avons d'avoir à nos côtés un
prophète qui, de plus, est un homme si agréable et
généreux dans l'échange !".
Je voulais vous dire que j'ai vu le film "Blindness" quand il est
passé sur Arte en fin d'été et j'ai moi aussi été interpellée
et heurtée par moments par cette fiction. J'ai failli
éteindre ma télé, puis je me suis dit qu'il y avait quelque chose
d'intéressant dans ce qui était montré. On y retrouve des thèmes
bibliques tels que la femme plus courageuse que l'homme parfois:
l'héroïne qui va en terrain ennemi pour tuer le tyran telle Judith
qui va jusqu'au camp ennemi pour trancher la tête d'Holopherne, le
général en chef de l'armée d'Assour qui soumettait alors
Israël par les armes et menaçait le temple de Jérusalem. De même
la scène où une femme est morte sous les coups de l'homme qui l'a
violée, là toutes les femmes la portent jusqu'au dortoir, alors
qu'elles viennent de souffrir le martyre elles aussi (cela me
rappelle une scène de la Bible mais je ne sais plus laquelle),
elles la lavent et la scène a alors quelque chose que je trouve
sublime par la douceur qu'elles mettent dans chacun de leurs
gestes. Elles ont subi la violence mais transcendent leur propre
état intérieur.
Ce qui m'a frappé c'est le fait que les femmes réagissent de
manière héroïque alors que les hommes se montrent assez lâches,
ils restent prostrés face à cette situation inédite. Une fois le
film fini, j'étais mal à l'aise et j'ai pensé que c'était sûrement
cela le péché des péchés, lorsque les êtres humains ne voient plus
en l'autre qu'un moyen de satisfaire leurs besoins les plus
primaires, puis je me suis dit que le monde est déjà ainsi dans
certains endroits.
Cette pensée m'a glacée. J'ai pensé: "Si je devais me retrouver
dans une situation pareille, il faudrait que je sois celle qui va
tuer le tyran ou celle qui va mettre le feu à leur dortoir." Puis
j'ai réalisé qu'avant de penser à des situations extraordinaires,
il faudrait déjà que j'aie le culot d'aller défendre la Vérité,
qui est que le monde doit changer (Rev d'Arès 28/7),
chaque jour dans la rue.
Si je ne forge pas en moi ce courage je n'en aurai pas de plus
grand dans des circonstances dramatiques.
Cet héroïsme là est à ma portée. Je le fais déjà, mais pas de
manière très régulière encore. Je finis actuellement une formation
qui m'a pris toute mon énergie pendant six mois, j'espère
maintenant arriver à m'octroyer plus de temps pour l'essentiel qui
est de spiritualiser ce monde.
Faire le Bien pour le Bien, cela me fait
penser à ce verset du Sermon sur la Montagne : Vous êtes le
Lumière du monde, quand on allume une lampe, ce n'est pas pour
la mettre sous le boisseau, mais sur son support et elle brille
pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, faites en sorte
que votre lumière brille aux yeux des hommes pour qu'en voyant
vos bonnes actions, ils rendent gloire à votre Père qui est aux
Cieux (Matthieu 5/14). On trouve aussi dans Lévitique
(19/2): Soyez parfaits comme votre Père est parfait.
Vous nous avez d'ailleurs parlé de François d'Assise qui, voyant
un lépreux s'était dit : "Si je l'embrasse je serai changé pour
tout le reste de ma vie". Eh bien ! quand j'avais 18 ans, ne
comprenant pas que les gens de ma ville natale, qui se voyaient
tels de bons chrétiens, passaient devant des SDF sans leur
adresser un regard, alors j'allais seule leur parler et me
forçais à les embrasser ou à les toucher même s'ils me répugnait
un peu, j'étais persuadée que je devais le faire pour eux mais
aussi pour moi, pour me changer intérieurement. Mais je ne suis
pas François d'Assise et j'aimerais retrouver cet esprit
insurgeant, c'est pourquoi je réfléchis beaucoup plus à la mission
à laquelle le Père nous envoie. Je forge ma détermination et
espère être ce que je veux être avec chaque jour plus de force.
Merci encore cher prophète de guider patiemment ce monde
vers la Lumière.
Françoise L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Mais oui, ma sœur Françoise, nous avons passé ensemble des heures
merveilleuses de fraternité et d'élévation spirituelle à Lorient.
Encore merci pour votre accueil chaleureux dans cette salle pleine
à craquer tellement que j'étais assis à moins d'un mètre du
premier rang devant moi.
Vous avez vu "Blindness" et vous avez noté que l'attirude des
femmes aveugles dans ce film était tellement plus noble et
généreuse que celle de leurs compagnons aveugles. Il y avait
cependant le vieux philosophe noir borgne, joué par Danny
Glover,qui disait des choses profondes.
Notamment, à la fin du film, alors qu'un des hommes frappés de
cécité retrouve la vue et que tous les autres fêtent sa guérison,
ce vieux philosophe dit en substance, en voix off : "Se
réjouissent-ils vraiment ? N'éprouvent-ils pas plutôt l'espoir
égoïste de guérir à leur tour" ?" Il montre que même dans des
situations extraordinaires, qui devraient réveiller l'amour et la
générosité, l'égoïsme, ingrédient parmi les plus banaux du Mal
du monde, reste muettement le moteur des actes.humains.
J'ai alors dit à mon épouse Christiane: "Ce que nous devrons être, c'est le Bien
pour le Bien mais non le Bien contre le Mal,
parce qu'agir pour le Bien avec le Mal à
l'esprit, même comme ennemi, est mêler confusément celui-ci à nos
actes. Nous ne changerons
pas que nos gestes, nous referons notre être.
Nous ne serons pas des filtres avec d'un côté le bon et de l'autre
le mauvais, nous serons une autre matière sans bon ni mauvais à
trier, nous serons le Bien et seulement le Bien. Nous
serons des âmes. Jésus qui m'a visité était une âme,
une âme habillée de chair, mais d'une autre chair,
qui ne mange plus, qui dort plus, qui ne vieillit plus. Il était
le Bien."
03oct15 168C72
Merci, Frére Michel, de votre clarté, offerte à Lorient, venue
illuminer nos esprits encore emplis de notre culture bretonne
peut-être ?
Et pour répondre au commentaire de notre frére Bernard d. l. F.
[168C70], je dirais volontiers, puisque la beauté est
servante du Bien.., n'est ce pas ?
Le Bien plus Beau que le mal.
Fraternellement à vous méme et à votre aimée sœur
Christiane.
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud
Réponse :
J'éprouve la même joie que vous en repensant à ces moments de
"clarté", qui était aussi la vôtre, sœurs et frères de Loreint.
Merci, ma sœur Brigitte, pour ce beau commentaire.
02oct15 168C73
Je voudrais simplement souligner que la prière Père de
l’Univers [Rév d'Arès 12/4] dit : Et que soit abattu
le Malin.
Abattre, c’est pourtant un terme conflictuel, voire guerrier. En
même temps, L’Évangile donné à Arès parle du Père
de l’Univers comme étant la prière des pêcheurs
(12/3), ce qui sous-entend qu’elle ne sera plus nécessaire
quand ce conflit contre le mal, le malin, aura disparu ?
Merci pour cette magnifique entrée.
Denis H. d'Anjou
Réponse :
Il est vrai, mon frère Denis, que la prière Père de l'Univers
dit : Et que soit abattu le malin, et que l'action d'abattre
évoque une violence, en l'occurence une violence faite à
nous-mêmes, parce que le malin est le mal en chacun de
nous..
Mais j'ai bien précisé dans mon entrée 168, et je l'ai rappelé ici
et là dans mes réponses aux commentaires, ceci : "Le Bien
total ne sera ré-acquis que peu à peu. Actuellement, il a
l'apparence du lutteur blanc contre le lutteur noir, parce
que dans ces générations les meilleurs humains sont encore des
brutes."
Il y a donc dans ces générations lutte entre Bien et Mal.
mais j'ai ajouté : "le Bien dans sa finalité est un état
de sérénité et de bonheur, non d'adversité." Ce temps n'est pas
encore venu, mais, sans être actif, il est déjà potentiel dans nos
âmes. Vous avez vu juste. La prière des pécheurs est
celle de ceux qui luttent contre leur péché. Les temps
idéaux viendront plus tard. Cependant, nous devons avoir à
l'esprit dès maintenant que nous engageons notre changement
par la pénitence pour que le Bien soir un jour
le Bien pour le Bien.
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
02oct15 168C74
Lors de votre venue en Bretagne, les réponses aux questions que je
vous ai posées concernant le suivi de mission et une action que
mène notre groupe, m'ont beaucoup fait réfléchir, voire même m'ont
pendant quelques jours bien perturbées.
Dame ! j'ai encore pas mal de marc de café dans ma tasse (168C35)
!
Mais une pensée m'est venue, une pensée que je pense de l'âme
— Je n'ai quand même pas que du marc de café !.
J'ai pensé qu'au fond, je ne suis qu'un maillon de la grande
chaîne de l'humanité. Un maillon que je dois rendre d'or, de bien
pour le Bien, mais au même titre que chaque frère est
aussi un maillon de la grande chaîne de l'humanité, maillon qui
doit rendre de bien pour le Bien. Si par
crainte de se tromper, si parce que je pense que mes frères se
trompent, parole et conseils du prophète à
l'appui — humilité hum ! hum ! —, je soude au mien (dans la mesure
où ils se laissent faire) les maillons que sont mes frères, je
forme une masse qui s'enfonce, je vais vers la religion. Je ne
libère ni mes frères ni moi-même.
Le travail de groupe que nous expérimentons, travail en petites
unités (enfin je crois), doit permettre à chacun d'exprimer sa
pensée, d'expérimenter ses idées de projet. Si l'un des membres
devient un meneur, nous nous alourdissons, nous retombons dans le
système.
Aujourd'hui je suis heureuse et apaisée d'avoir, grâce à vous
frère Michel, pris conscience de mon erreur de vie. Alléluia!
Je prie avec vous; frère Michel et avec soeur Christiane; que j’ai
été heureuse de voir en Bretagne
Je vous embrasse
Madeleine T. de Bretagne-Sud
Réponse :
Rassurez-vous, ma sœur Madeleine, à moi aussi il arrive que je
pose des questions sans réponses concernant la mission, et alors
je me fustige: "Triple buse, m'écrié-je alors, crétin, sale cochon
aux oreilles d'âne et bavant de bêtise, pauvre type, qu'est-ce que
le Père a bien pu te trouver pour être venu te chercher !" Oh là
là; je ne me couronne pas de lauriers, même si ma trop bonne
Christiane m'entendant m'agonir de reproches accourt, entre dans
mon bureau et m'embrasse la tête en disant: "Mais non ! Mais non !
Vous êtes tout à fait à la hauteiur de votre tâche." Et puis,
comme vous, pour finir je me dis que je ne suis qu'une pauvre
sotte poule dans le poulailler des Pèlerins d'Arès, mais que tous
ensemble, notre volaille forme un faucon ! C'est la
pensée que notre union dans l'amour fait la force de
l'assemblée nous donne le regard et l'altirude du faucon
qui me donne le courage de continuer. Vous parlez de la
chaîne et de ses maillons, c'est la même chose... Maillons et
chaîne, poules et faucon... Le cochon aux oreilles d'âne se voit
pousser des ailes et devient un ange qui comme vous finit "heureux
et apaisé". Surtout, n'abandonnons jamais ! Le monde appartiendra
aux incapables qui ne se décourageront jamais.
J'ai été très heureux de vous revoir à Lorient, sœur Madeleine.
02oct15 168C75
Un échange entre nous les êtres humains doit toujours apporter une
amélioration, prendre ce qui est vraiment pur, lumineux, pour
devenir soi-même pur et lumineux .
"Nous sommes les producteurs du monde en Bien," disiez-vous lors
de votre élocution à Lorient.
Je viens aussi vous demander pardon J’ai du faire une
bêtise. J’ai l’habitude d’embrasser les gens impulsivement dans
l’amour évangélique .Sœur Christiane m'a dit : "On ne s’embrasse
pas." Je le savais ett je vous ai quand même fait une bise, frère
Michel. Cela a été instinctif, machinal, spontané plus
rapide que l’éclair.
Oh ! mon Dieu pardonnez-moi, chère sœur Christiane, de cet oubli.
La joie de vous avoir revu !
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Mais nous aimons beaucoup embrasser nos frères et sœurs. Seulement
voilà ! je n'ai plus beaucoup de défenses immunitaires et j'ai
attrapé, à force d'embrasser pendant des décennies tout le monde,
tellement de rhumes, de bronchites et d'autres maux viraux et
microbiens, que je n'embrasse plus personne. Par précaution
sanitaire. C'est la seule raison.
Mais j'embrasse en pensée. Je vous serre sur mon cœur en pensée,
sœur Maryvonne, comme tout le monde.
02oct15 168C76
C'est Louis-Marie qui a fait ce tableau [168C64] à Arès lorsqu'il
était en gardiennage. Il a été inspiré, pas de doute.
Je l'utilise pour expliquer un cheminement long,
difficile,exigeant mais vivant!
Je l'ai mis sous plastique dur et j'explique chaque mots.
J'envisage de faire plusieurs photocopies du document, sous
plastique dur [...].
Cela donnera un aperçu de ce qu'il faut faire pour réaliser le changement
que le Père nous demande.
Guy B. de Belgique
Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette précision.
06oct15 168CX77
Je vous détruirai. L'Internet est l'outil le plus puissant pour
ça. L'internet refera le monde.
Je ne dirai que du mal de vous, sale con de Potay, et si c'est un
Mal, tant mieux !
Pauvre type !
Arthur O. d'Ile de France
Réponse :
Non, l'internet ne refera pas le monde. On ne refait pas le monde
avec son cul dans un fauteuil.
L'internet, disent certains qui réfléchissent peu comme vous, a
été le moteur des révolutions en Tunisie, en Égype et en Libye.
C'est faux. L'internet n'a été qu'un téléphone dans ces
révolutions.
Nous, nous ne restons pas devant notre écran, nous descendons dans
la rue et parlons aux gens les yeux dans les yeux.
Quand à entendre dire du mal de moi, je l'entends depuis
quarante-et-un ans. Anthistène, philosophe grec qui quatre siècles
av. J.C. énonça le fondement du stoïcisme, disait : "C'est chose
royale que faire le bien d'entendre dire du mal de soi." Dieu dit:
Certains t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas comme
vous, et c'est dans l'ordre des choses.
06oct15 168C78
Et merci à Jeff Ayface pour l'invitation et la découverte de La
Révélation d'Arès [sur Facebook ?].
Je prends mon temps et j'aime à garder ma liberté de pensée quand
je le peux. Aussi, un mois après, j'ai fini de lire le lien fourni
et j'ai lu ceci :
Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles chair et
peau : le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Il faut en
finir avec le paradigme du glaive ou de la lutte
(Matthieu 10/34), inévitable dans un premier stade, et
passer au paradigme des artisans de la Création, que nous sommes.
Ainsi, 2000 ans après, Dieu se renierait lui-même ?!
N'est-ce pas Dieu lui-même qui a failli éradiquer l'humanité avec
le Déluge ? Qui a envoyé ses anges aider Abraham ou David écraser
les ennemis de son peuple élu à fin de lui donner la victoire et
détruire 5000 hommes en un jour ? Samson retrouve sa force et tue
tous les [païens] présents dans le temple grâce à Dieu ? Dieu est
lui-même Glaive, car Il est Juge. Mais Il est aussi
Partie prenante. Il n'est pas neutre.
Il a créé l'homme qui s'est créé d'autres dieux. Dieu ayant créé
l'homme à son image [Genèse 1/26], l'homme est devenu
dieu. L'élève dépasse le maître.
Il faudra que je me procure un exemplaire de votre livre. Un jour.
N'ai-je pas mis 40 ans pour livre la Bible (Edition Segond 21,
2002) moi l'athée ?!
Robert L.
Réponse :
Mon frère Robert, merci pour ce sincère commentaire. Je fus athée
jusqu'aux années 60 ; alors, je peux vous comprendre.
La Bible, que vous avez mis quarante ans à lire et encore! dans
une traduction honnête, celle du Pasteur Louis Segond de Genève,
qui y travailla de 1865 à 1871, mais considérée comme aujourd'hui
dépassée. Il y a de bien meilleures traductions de nos jours:
Osty, Jérusalem, Crampon, TOB, etc. Mais le Bible est pleine de livres
d'homms ou de parole d'homme qu'il faut écarter
comme le recommande La Révélation d'Arès (16/12, 35/12).
Il y a aussi dans la Bible quantité de récits historiques qui
n'ont pas de relation avec la Parole du Père — rare à l'état pur
dans la Bible — mais qui a relation avec la religion, notamment le
judaïsme à partir d'Esdras, religion qui a été le premier
monothéisme politique organisé. Alors, qui dit politique
religieuse ou non dit rivalités, assassinats, guerres, etc. Rien à
voir vec la Parole pure.
Nous Pèlerins d'Arès sommes sortis de la religion, quelle qu'elle
soit.
Si vous souhaitez lire La Révélation d'Arès vous pouvez
commander le livre à Adira (association pour la diffusion
internationale de La Révélation d'Arès) sur son site :
http://www.adita.net
06oct15 168C79
En lisant votre réponse au commentaire [168C64], c’est évident
qu’il faut mettre "Mouvement d’Ascension par la Pénitence".
Ce n’est pas la pénitence qui fait l’ascension mais le pénitent.
Merci pour cette précieuse suggestion. Je joins le document
modifié.
En fait, il s’agit d’une réalisation collective. Les mots sont
tirés de vos écrits, j’ai réalisé le document, frère Guy l’explore
[ou l'expose ?] en mission.
Merci pour vos précieux encouragements à poursuivre notre
recherche sous le Souffle du Père.
Louis-Marie de Belgique
Réponse :
Merci pour cette précision, frère Louis-Marie.
06oct15 168C80 Que la lumière soit ! dit le Créateur, et la
lumière fut [Genèse 1/3].
Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit
une distinction entre la lumière et les ténèbres [en
fait, entre le jour et la nuit, Genèse 1/4].
J'ai pris ces versets de la Genése comme image de Création, car le
Bien n'est-il pas une création de changement et
du coup de discernement, l'homme [ne] sera[-il pas] pénitent
et resistant au mal ?
Alors j'ai pensé : Le Bien est une réponse face au Mal,
non pas comme une solution de sortie, mais comme une porte
d'entrée sur une nouvelle humanité !
Véra Resse d'Île de France
Réponse :
Non, ma sœur Pauline. Je crains que vous ayez mal lu mon entrée
168. Non, "le Bien" n'est pas "une réponse face au Mal,"
il n'est pas "une solution de sortie, ni "une porte d'entrée sur
une nouvelle humanité !" Le Bien est le Bien
comme Dieu est Dieu. Dieu n'est ni une réponse face au Mal, ni une
solution de sortie, ni une porte d'entrée sur une nouvelle
humanité. Ainsi le Bien est-il un état, non une force
de lutte ou d'opposition.
Certes, dans l'état actuel des choses, nous devons ressusciter ce
Bien en nous et pour cela il nous faut nous analyser et
distinguer ce qui en nous est Mal pour cesser de le
servir et le remplacer par le Bien. Cela prend
évidemment l'apparence d'une rivalité ou d'une lutte, mais ce
n'est qu'une apparence. En fait il s'agit seulement d'élargir le Bien
en nous et, de ce fait, le Mal occupe en nous de moins
en moins de place. Le Mal finira ainsi par disparaître.
C'est comme si je peignais en blanc un mur noir. Au fur et à
mesure que je peins, le noir qui est dessous disparaît peu à peu.
Le blanc et le noir sont deux couleurs entre lesquelles je suis libre
(Rév d'Arès 10/10) de choisir ou que je peux faire
co-exister, comme c'est le cas actuellement. Mais pour finir j'ai
opté pour le Blanc et lui seul existera au bout du temps. Le Bien est un état, il existe par lui-même, il
n'est pas uen arme de lutte contre le Mal.
06oct15 168C81
Frère Michel, Prophète et Messager à l’accent
harmonieux (Rév d'Arès3/8), dont la beauté du
blog nous fait sentir le Souffle (4/10-11) du Père, jusque
dans nos cœurs (5/1) et rafraichir notre intelligence
(10/12) et nos pensées, pour distinguer ce qui est bon
de ce qui est mal aux Yeux du Père, ce qui est assez
de ce qui est peu ou trop, ce qui est beau de ce qui ne l'est
pas, (12/3) pour réveiller notre pénitence (36/4)
et commencer la moisson (4/12), sans jamais perdre
notre paix et notre courage par des pensées vaines (13/8),
mais trouver la mesure en toutes circonstances, pour mettre
nos pas dans les pas du Père, afin que disparaisse le
péché (8/7), pour conduire l'âme du repentant vers les
Hauteurs Saintes (33/27) et pour que le Père revienne
au milieu des Siens (8/8).
Votre blog, c'est "le Bien pour le Bien". Pour tout cela, nous
vous disons merci !
Arièle et Philippe de Région PACA
Réponse :
Ce commentaire élogieux m'émeut. Merci, ma sœur Arièle et mon
frère Philippe.
06oct15 168C82
Dans certaines de ses conférences, Albert Jacquard (1925-2013)
disait en insistant :
"La morale collective actuelle nous fait croire que l'important
c'est de l'emporter sur les autres, de lutter, de gagner.
Nous sommes dans une société de compétition, mais un gagnant.....
est un fabricant de perdants. Il faut rebatir une société humaine
où la compétition sera éliminée. Je n'ai pas à être plus fort que
l'autre. Je dois être plus fort que moi....grâce à l'autre". La Révélation d'Arès vient éclairer notre
conscience pour rebâtir progressivement cette société humaine
spirituelle.
C'est la volonté de faire le bien en soi, et autour de
soi, qui générant l’éclat de la Lumière désagrège le Noir.
Mais c’est d’abord l’effort nécessaire de se libérer de ses
facilités habituelles d’auto-justification, afin d' identifier le
Noir si souvent masqué dans nos pensées et dans nos
actes, d’une apparence de justice, de mérite, de devoir et même
parfois de courage. C’est cet effort de prise de conscience
progressive de nos erreurs d'appréciation, enfouies dans la
routine culturelle, qui nous fait retrouver et vivre la Vérité,
qui conduit à s’harmoniser à la Parole et à pratiquer la bonté,
l’humilité, la non-indifférence, la patience, la
gratitude, qui sont les moyens sûrs de développer le Blanc
en vivifiant notre âme et de nous libérant
corollairement du Noir.
Sans oublier l'espérance : Avec tes frères des steppes, ceux
qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité (Rév d'Arès
28/10).
Et la Lumière du Bien que tu accomplis dissipera, les
ténèbres du Mal.
Dans la Vie, la Vérité et l'Amour du
Père
Louange à Dieu.!
Dominique C. du Limousin
Réponse :
Qui n'a pas été un Albert Jacquard, qui écrivait il y a seulement
trois ans, en 2012, dans "Le Surhomme c'est nous" en évoquant sa
jeunesse :"J'étais guidé par la soumission et le conformisme.
J’avais une vingtaine d’années pendant la Seconde Guerre mondiale.
C’était comme si elle se déroulait au loin. Je n’ai pas pensé un
instant à entrer dans la Résistance. J’étais trop occupé à
préparer Polytechnique. En 1961, je vivais tout près de l’endroit
où des Algériens ont été jetés dans la Seine. Lorsque je l’ai
appris le lendemain, j’ai eu honte. J’aurais pu prendre position,
mais je n’ai pas bougé. Je suis resté du côté des salauds, ceux
qui laissent faire..." Ce sont ces mêmes "salauds", c.-à-d. ces
soumis, ces lâches, ces mous, que nous missionnaires du Père
rencontrons tous les jours dans la rue. Comment nous
étonnerions-nous qu'ils mettent tellement de temps à réagir à l'Appel
du Père ? Vous, frère Dominique, soyez un missionnaire très
patient de l'amour actif, de l'amour qui révolutionne d'abord
l'aimant, à Limoges !
06oct15 168C83
Je voudrais partager une réflexion déjà amorcée depuis quelque
temps, enrichie depuis cette entrée 168 "le Bien pour le
Bien".
En mission, dans la rue, par écrit, sur nos tracts et affiches, ou
ailleurs, quel que soit le moment, je perçois que les notions de bien
et de mal passent souvent pour des morales. C'est très
certainement que mon langage (le choix des mots et la façon de le
dire) n'est pas encore adapté et mon rayonnement (ma pénitence
quoi !) pas assez grands.
Etant enseignant/formateur, je sais précisément à quel point le
choix des mots et la façon de le dire peut soit susciter l'intérêt
soit provoquer le rejet, même si malgré tout quelque chose passe
toujours au-delà des mots.
J'essaie pourtant sincèrement de faire sentir que le bien
et le mal ne sont pas que des idées et des mots, mais
qu'ils ont bien une existence physiologique sensible et des
conséquences directes sur la création et la disparition de l'âme,
et in fine sur notre bonheur.
Exemple : quand je dis que chaque homme est Image et
Ressemblance du Créateur [Genèse 1/26-27], ça n'est pas
toujours compris, ou alors ça passe mal à travers le filtre
"religion = scandale". Mais quand je dis q'un "Dieu sommeille en
nous", j'obtiens plus souvent un acquiescement. Pourtant c'est la
même idée.
Alors quand je dois définir le bien et le mal,
je dis ceci : "Nous ne sommes pas que des animaux, nous sommes des
petits Dieux en puissance. Le Bien est tout ce qui
développe le Dieu qui est en nous en utilisant les
attributs qui nous différencient de l'animal : amour, liberté,
créativité, individualité, langage ; le mal est tout ce qui le
détruit." Est-ce correct ?
Dieu nous recommande : Parle à Mon Peuple selon ses
faiblesses dont tu n'as pas idée (Rév d'Arès 23/3).
Le problème de l'utilisation d'un langage adéquat pour transmettre
les idées de La Révélation d'Arès à partir d'un texte
directement transmis oralement et transcrit sans filtre par écrit
est complexe et inédit à l'échelle de l'humanité.
Entre les deux positions extrêmes,
1. n'utiliser que le vocabulaire et le champ sémantique de l'Évangile
[Donné à Arès] et du Livre, au risque de passer
pour des mystiques ou des allumés, et
2. édulcorer tout ce qui touche de près ou de loin au langage
religieux pour ne pas choquer, au risque de tomber dans la mission
sociale,
il y a une porte étroite à trouver, un pont de singe entre nous et
l'épi mûr. (Rév. d'Arès 5/2).
Il n'y a pas de solution magique et universelle "prête l'emploi".
Il faut expérimenter, essayer, se tromper, corriger, s'adapter
suivant le terrain et le public.
C'est pour cela, que Dieu nous recommande en gros : "moins de bruit,
plus de Vie".
Alors, il faut chercher sans relâche, tamiser le sable pour
retrouver la Vie (Rév. d'Arès 24/5).
Et je m'arrête là. Les lignes précédentes constituent déjà trop de
bruit. Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme
trouve la Vie ; mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau
montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés
dresseraient une
montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie
; Il L'a
donné une fois, l'Oasis.
Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils
la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les
pas des
caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous
les
reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ?
[Rév d'Arès 24/5] Des générations repentantes camperont sur ce
désert pour en
tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la
Vie (24/3-5).
Morgane et moi vous embrassons de tout notre amour fraternel. Même
si nous ne pouvons vous serrer dans nos bras pour vous éviter les
rhumes et maladies en tout genre, nous le faisons en pensée. Nous
nous sentons souvent comme vos "petits-enfants" à vous et Sœur
Christiane.
Florian L. d'Aquitaine.
Réponse :
Vous dites, frère Florian, ceci : "Quand je dis que chaque homme
est Image et Ressemblance du Créateur [Genèse 1/26-27],
ça n'est pas toujours compris, ou alors ça passe mal à travers le
filtre "religion = scandale". Mais quand je dis q'un "Dieu
sommeille en nous", j'obtiens plus souvent un acquiescement.
Pourtant c'est la même idée."
Non, selon moi ce n'est pas la même idée selon le temps mis à
ingérer l'idée.
Si j'écoute et que je n'ai pas le temps de réfléchir en
profondeur, parce que l'orateur poursuit son idée et je dois le
suivre, et si pendant quelques secondes j'entends dire je suis
l'image et ressemblance de quelqu'un, je comprends que je suis le
clône ou le miroir de ce quelqu'un, je suis lui en quelque sorte,
nous sommes quasiment indistinguables. Mais si au lieu de ça
j'entends dire que ce quelqu'un sommeille en moi, il est ce
quelqu'un en moi mais moi je suis moi. Il y a immixtion de l'un
dans l'autre bien distingués, double personnalité, je vois deux
personnes. La perception immédiate est différente.
Vous me demandez ensuite si votre pensée est correcte quand vous
dites : "Si quand je dois définir le bien et le mal,
je dis ceci : "Nous ne sommes pas que des animaux, nous sommes des
petits Dieux en puissance [Rév d'Arès 2/13].
Le Bien est tout ce qui développe le Dieu qui
est en nous en utilisant les attributs qui nous différencient de
l'animal : amour, liberté, créativité, individualité, langage ; le
mal est tout ce qui le détruit." Ici j'ai une difficulté, parce
que je ne sais pas si vous parlez du Bien au stade où
nous pouvons l'atteindre actuellement, qui est une arme contre le
Mal, ou le Bien idéal que nous visons, qui
n'est encore qu'en philigrane dans notre Bien-lutteur
actuel. Si vous parlez du présent Bien-lutteuret
non du Bien pour le Bien, indifférent au Mal,
qui ignorera le Mal, je pense que votre formulation
n'est pas bonne, parce que le Mal n'est pas "tout ce qui
détruit le Bien" vu comme vous le voyez ici sous l'angle
des attributs divins qui nous ont été faits, car le Mal utilise
ces attributs mêmes : "amour, liberté, créativité, individualité,
langage." C'est bien là tout le problème ! Autremeny dit, le
mauvais est tout autant l'image et ressemblance du
Créateur que l'est le bon. Le reste de votre commentaire est très beau de sagesse.Vous
dites avec justesse : "Il n'y a pas de solution magique et
universelle "prête l'emploi". Il faut expérimenter, essayer, se
tromper, corriger, s'adapter suivant le terrain et le public."
Je vous embrasse avec Morgane, mon frère Florian.
06oct15 168C84
O Envoyé de Dieu !
vous qui parlez à vos frères et aux autres avec un indicible amour
je viens frotter mon lumignon à votre belle et vive intelligence.
Vos écrits exhalent une force vive, touchante, subtile
introuvable ailleurs.
J’ai écrit il y a quelques années un fascicule sur la pénitence
pour en définir le mot selon l’éclairage de La Révélation
d’Arès.
Vous aviez aimé ce travail.
Il y a [dans ce fascicule] une page, qui à chaque fois que je la
relisais m’affaiblissait en quelque sorte. Je ressentais un
malaise à ce travail de lutte permanente contre le péché. J’avais
beau le relire, je ne savais pas où se trouvait le "nœud" qui
m’étranglait.
Maintenant je comprends, enfin je crois comprendre.
Je l’ai réécrite à la suite de ce blog.
Dieu nous dit que le Bien nous fait les
artisans de notre Vie par la pénitence.
C’est une question de choix, le choix étant fait, j’entre
en pénitence
c'est-à-dire j’entre en moi pour examiner ce qui se passe en
moi.
Au départ (comme vous l’avez dit à notre sœur Nicole 168C6)
quand je constate que je suis jalouse, ou critique, ou tout ce
que l’on veut, c’est un combat,
si je ne veux plus être celle que je suis, je choisis de
parcourir la distance qui me sépare de Celui Qui me manque
tant et qui me dit pour le retrouver : Combats, entre ton pied dans la terre ! (Révélation d'Arès
x/14-19)
Le pénitent n’est pas celui qui se couvre la tête d’un sac
mais celui qui cesse de pécher (Révélation d'Arès 30/11).
Pour cesser de pécher, je m’impose un changement.
C’est une violence contre ma nature Noire.
Plus je gagne en force de Bien, plus je m’instruis
et me fortifie à son contact et plus le Noir
agonise.
La lutte du départ est donc l’impulsion indispensable pour
créer un nouvel homme qui au bout des éons de Bien
se retrouvera fondu en Dieu sans retour, comme Jésus.
Au fait, sans retour, cela signifie t-il que
l’humanité une fois revenue en Éden ne se perdra plus parce
qu’elle a eu l’expérience du mal que n’avait pas Adam ?
Notre boulot d’apôtre est magnifique, absolument magnifique, comme
vous l’avez déjà écrit. Ne pas se décourager après des années au Champ
sans un épi mûr sous la faux, c’est quand même
héroïque. J’avoue que parfois le découragement qui est
impiété me frôle. Mais je me ressaisis et je pense à vous qui nous
montrez l’exemple de la patience, de l’amour,
de la beauté, de la générosité.
Merci à vous cher Prophète et à votre épouse, sœur Christiane.
Andréa J. d'Île de France
Réponse :
"Au fait," demandez-vous, "sans retour, cela signifie t-il que
l’humanité une fois revenue en Éden ne se perdra plus parce
qu’elle a eu l’expérience du mal que n’avait pas Adam ?" Il y a
une réponse à cela dans La Révélation d'Arès: Plus jamais de
princes (les dirigeants), ni prêtres (les
aduleurs et esclaves dévoués des dirigeants, ni docteurs
(les grands théoriciens des idéalismes ou de l'intllectualisme), et
la Bête qui agonisera longtemps derrière l'horizon mourra
(22/14).
Longtemps ! Autrement dit, l'humanité n'arrivera au point
où "elle ne se perdra plus" qu'après un long temps de risque de
retour du Mal. Ce sont des temps lointains, très
lointains, que nous ne connaîtrons ni vous ni moi, mais qui sont
annoncés pour que nous formions notre descendance à la longue patience
qu'il faudra pour retrouver le Bonheur absolu.
Je suis heureux que mon entrée 168 vous aide à mieux comprendre
les raisons impératives de notre pénitence. Merci pour
ce commentaire, ma sœur Andréa.
06oct15 168C85
Mon père qui vit à Beyrouth depuis 1935 me demandait ce matin :
"Qui peut faire quelque chose pour le Liban ?" (Le pays subit une
grave crise politique et humanitaire depuis le début du conflit
syrien).
J‘ai tenté de répondre à mon père en m’appuyant sur vos conseils,
cher prophète : Le mal du pays vient du fait que trop
longtemps les libanais ont cru que les systèmes clanistes qui ont
toujours dirigé le pays, pouvaient être maintenus ad vitam æternam
et laisser le peuple vivre en paix. Mais tout comme un cancer
qui évolue en métastases et augmente si on ne le soigne pas,
la vie sociétale libanaise a évolué dans la mauvaise direction. Et
il n'y a pas que les systèmes clanistes (qui sont à l'origine du
système) il y a aussi le système politique actuel (peu enclin à la
liberté), les lois (au détriment d'une grande partie de la
population qui ne jouissent que d'un statut de réfugiés depuis
1947), les systèmes hiérarchiques mêlés à la finance, les
nombreuses confessions qui opèrent comme toujours un repli
identitaire, le système communément admis des pots de vin et
autres dessous de table, les "wasta" (pistons), les magouilles,
les complots et autres pactes de tout genres (au détriment des
autres) etcetera. On pourra toujours dire que c'est en grande
partie la faute aux pays extérieurs, qui utilisent le Liban comme
un pion d'échec, mais force est de constater qu'il n'y a jamais eu
de courage collectif durable pour affronter ce mal qui ronge tous
les ans un peu plus le pays. Ceux qui ont essayé en prenant
l’initiative (ministres, députés, journalistes, artistes, etc ) en
sont mort ou bannis du pays, les autres encaissent le coup.
Le pays est en train de plonger dans un chaos parce qu'il
s'accroche encore à ce mal qui le ronge doucement, il résiste
parce qu'il ne veut pas se défaire de son système ancien. Il est
persuadé que ce mal est l'unique solution, certes difficile à
vivre mais supportable dans le temps. Il me rappelle un homme que
j'ai connu et qui était un ingénieur allemand devenu très riche.
Il avait attrapé à 50 ans une maladie dont les médecins n'avait
pas de bons pronostics. Malgré cela, cet homme a dépensé tous son
argent et voyagé aux 4 coins de la planète pour trouver un remède
alors qu'il se savait quasiment condamné. Il est mort peu de temps
après, et sa famille a perdu sa fortune. Il est légitime pour cet
homme de s'accrocher pour survivre, mais ma question est la
suivante : quel prix devons-nous payer pour maintenir un mal (pour
un bien) ? n'était-pas au contraire plus sage de penser à l'avenir
de nos enfants ? Pour cela il faut commencer par arrêter de mentir
et de se voiler la face. Le bien n'est pas dans le rejet
de l'autre (cessons de voir l'autre comme un ennemi et
libérons-nous de nos préjugés), le bien n'est pas dans
le maintien d'un système de lois (la loi n'a jamais rendu l'homme
meilleur - c'est la Raison et l'Amour qui apaisent les humains),
le bien n'est pas dans un dogme politique et/ou
religieux mais dans le cœur de tout homme croyant ou non-croyant,
et enfin le bien viendra de l’humain lui-même, par un
lent mais durable effort de changer ses habitudes et les mettre au
profit de ses frères humains.
Joseph S. du Nord
Réponse :
"Qui peut faire quelque chose pour le Liban ?" On voit dans cette
phrase combien impuissants se sentent aujourd'hui les humains
devant les situations catastrophiques qui perturbent et menacent
leurs vies.
À cela nous Pèlerins d'Arès répondons simplement : "Commence par changer
ta vie (Rév d'Arès 30/11) et moissonne d'autres
personne qui changeront leur vie en bien et
qui à leur tour moissonneront des personnes qui changeront
leurs vies en bien... et alors le monde changera
(28/7)." Il n'existe pas de recette politique ou religieuse au bonheur
de la vie sociale en nation. Il n'y a que la pénitence.
La Révélation d'Arès est très claire sur ce point. Il faut
retrouver le Bien et le Père nous dit que c'est
possible.
Il faut que l'humanité reprenne son destin en mains et cela ne
peut se faire que par la changement de chacun.
Le Bien, c'est la reformation personnelle et volontaire
d'une idée de la Vie, d'une grandeur d'âme
élevée au niveau d'un état qui consistera, quand il atteindra le
niveau que souhaite le Père, en l'indifférence au Mal,
aux petits esprits et calculs, aux petites intrigues et
ambitions qui paralysent les cerveaux des hommes et ramènent
ceux-ci aux plus bas intérêts matérialistes et aux jouissances
médiocres, aux intérêts immédiats. Le Bien fait
disparaître la bassesse ou turpitude généralisée, que partage
toute l'humanité, qui enlève toute liberté au cœur, à la pensée,
et la rend esclave de préjugés, d'idées aliénantes, et qui retire
à l'individu la libre disposition de lui-même.
Le Mal c'est notamment l'esclavage, notamment des lois,
qui il faut l'avouer rend beaucoup heureux, mais qui ne peuvent
jamais être définitives. Il faut sortir de ce bonheur d'être drivé
par les idées, inévitablement instables, ni par les religieux, les
politiques, esclavagistes qui font le bonheur d'un très grand
nombre. Il faut accepter une autre forme de bonheur. Cela demande
de changer de regard sur l'autre et sur l'humanité. Ce changement
de regard ne peut pas être obtenu par des règles ou des lois, il
n'est obtenu que par la pénitence, personnelle, acceptée
et volontaire. Voilà ce qu'il faut prêcher.
06oct15 168C86
Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Vladimir Poutine meurent en même
temps et se retrouvent en enfer.
À leur arrivée, ils repèrent un téléphone et immédiatement
demandent quelle en est l'utilité.
Le diable leur dit qu'il peut être utilisé pour appeler la terre
dans des circonstances exceptionnelles.
Considérant tous les trois que les circonstances sont
exceptionnelles, car ils n'ont pas eu le temps de régler tous
leurs problèmes, ils décident de demander s'ils peuvent s'en
servir.
Poutine demande donc d'appeler la Russie, il parle pendant 5
minutes et le diable lui dit qu'il lui doit un million de Roubles.
Poutine fait un chèque.
Angela Merkel demande donc à son tour d'appeler l'Allemagne.Elle
parle pendant vingt minutes et le diable lui demande six millions
d’Euros.
Elle paye cash.
Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone,appelle la France et
parle pendant quatre heures.
À la fin de l'appel le diable lui dit qu'il doit cinq Euros.
Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et
demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière
préférentielle.
Le diable sourit et lui dit que depuis que François Hollande est
devenu président, la France est devenue un enfer et que c'est donc
un appel local.
Odile R. de Bretagne-Sud
Réponse :
On est loin du sujet, mais il faut bien rire ou sourire de temps
en temps.
C'est pourquoi je vous publie, ma sœur Odile, et j'en profite pour
ous dire ma joie de vous avoir rencontrés en Bretagne vous et
votre époux Éric.
06oct15 168C87
J'attendais cette entrée. Je l'attendais comme le vieux Siméon des
Évangiles attendait le Salut d’Israël [Luc 2/25-35],
certain qu'il était de le voir avant de mourir. Sauf que
contrairement à Siméon je ne m'attends pas désormais à mourir,
mais à Vivre.
J'ai vu le film "Blindness" il y a plusieurs mois. J'y ai vu un
conte moderne, une parabole du péché des péchés (Rév d'Arès
38/1) qui menace, avec en contrepoint le personnage de
Julianne Moore, l'exemple d'une femme qui accepte de n'être plus
rien pour elle-même (40/6) pour guider les siens. Cette
femme qui voit au milieu d'une humanité aveugle c'est un peu nous,
les Pèlerins d'Arès, me suis-je dit, et ce sage interprété par
Danny Glover qui dit des choses profondes et fait figure de puits
d'enseignement, c'eut put être vous. Mais je n'ai pas
poursuivi ma réflexion (ni ma comparaison) plus avant notamment à
cause de la situation extrême dans laquelle sont enfermés ces
personnages et de la violence à laquelle ils sont contraints. J'ai
gardé de ce film quelques images fortes et une perplexité qui est
venu nourrir mes interrogations sur l'homme et l'avenir du monde.
Votre article a levé le voile sur nombre d'entre elle et m'a
permis de libérer une Lumière qui m'est remonté du fond
de mon être. Dès sa première lecture je me suis senti transporté,
allégé, parcouru par une indicible joie. "En finir avec le
paradigme de la lutte", faire "le Bien pour le Bien",
ont ouvert dans mon esprit une brèche par laquelle j'entrevois
desormais l'aube (Rév d'Arès xxxv/7) se lever.
Oh ! L'euphorie n'a pas duré très longtemps. Dès le surlendemain
il m'a fallu à nouveau lutter contre ma langueur pour sortir de
mon lit, me faire violence pour rejoindre mon tapis de prière,
contenir mon agacement et mon envie d'en découdre face à des
détracteurs, forcer mon écoute et ma patience en famille, à la
mission, au travail et j'en passe. Il m'a fallu reprendre la lutte
dans les mille gestes du quotidien pour à la fois assurer mon
existence et assumer ma pénitence. Ne serait-ce que
parce que le mal est actif lui aussi et que si je le laisse
grandir il peut aller jusqu'à m'envahir. À défaut de pouvoir agir
en Bien pour le Bien, je débusque et je contre
le mal et je lui oppose le bien dont je suis
capable. C'est sur le Bien installé, raffermi,
consolidé, établi que j'ai le plus de chance de faire venir le Bien
pour le Bien. Ma pénitence a encore beaucoup à
voir avec une lutte de territoire.
Sauf que desormais je sens dans les coups que je porte au mal
comme une retenue, une caresse ou une tendresse que j'adresse
simultanément au Bien que je réveille et à la chair
qui porte ce Bien en puissance. Je ne saurais dire ce
que c'est, car c'est quelque chose d'assez subtil qui me traverse
et qui est en train, je le sens, de retourner jusqu'à ma pensée et
qui rend difficile jusqu'à l'écriture de ce commentaire. Comment
dire ces choses sans faillir ?
D'autres commentateurs ont souligné ce paradoxe de la lutte dans
laquelle nous sommes obligés de nous inscrire tout en aspirant à
la dépasser et ont nourri ce blog de la vie de leur âme.
Je leur dis merci car en les lisant je me sens relié à eux et
empli d'une force nouvelle, de ce Blanc que nous faisons
revenir peu à peu en nous-mêmes et dans le monde et que nous
partageons. Le peuple que nous formons (ou commençons à former
autours de vous) me donne l’impression de passer le Jourdain et
contrairement à Moïse qui n'a pas pu accompagner les Hébreux en
Canaan, j'ai le sentiment de nous faisons ce passage avec vous.
Quelle espérance !
En méditant sur cette entrée (que je lis et relis régulièrement),
j'ai repensé à Derrida qui a cherché avec sa déconstruction à
sortir de l'opposition binaire qui structure la pensée et la
métaphysique occidentale depuis les Grecs : Bien/Mal,
vrai/faux, etc., Il a introduit avec sa différence, le mouvement
dans la pensée philosophique en opérant un perpétuel glissement de
sens, déroutant à la première lecture, mais extrêmement vivifiant.
Il disait que la déconstruction n'était pas une destruction mais
était "un oui à la vie".
Si je mentionne ce philosophe c'est parce que d'une part je pense
que le changement de paradigme que vous opérez avec et article est
de cet ordre : C'est quelque chose qui promet de révolutionner
toute la métaphysique et la pensée et par conséquent l'homme et le
monde, et qui en plus de nous offrir une perspective des plus
sublimes, nous donnerait presque à la voir si tant est qu'il soit
possible de la voir. "Le Bien pour le Bien","Lumière
sur Lumière" (Le Coran, 24/35),Mikal a le Blanc,
voila le retour! (Rév d'Arès xLv/25) : Quel
cœur empli de son Dieu (4/11) ne tremble pas d'émotion à
ces mots ?
Je dis cela aussi parce que le mouvement qui parcourt mes veines
desormais, cette aspiration au "Bien pour le Bien"
sinon ce Bien pour le Bien lui même, est
semblable à ce glissement. Pour le moment il est à peine
perceptible. Il est tantôt retenue, douceur, sourire, mais il se
glisse subrepticement dans chacun de mes gestes et de mes pensées.
Il trace son cours dans ma terre glacée. Pardonnez le
caractère décousu de ce commentaire, je n'ai pas encore appris à
le maitriser.
Je sens qu'il va me falloir relire entièrement La Révélation
d'Arès à la lumière de ce "Bien pour le Bien"
vers lequel vous nous conduisez, revoir l’équilibre des forces qui
la compose, me plonger dans ces mots : Combats ! (Rév d'Arès
x/14, x/19), Victoire (10/7), abattre (12/9, 12/4, 23/8),
pour qu'ils contiennent désormais en moi cette nouvelle force, ce
nouveau paradigme, ce nouvel élan.
Le Bien seul sauve, le Bien seul réjouit, le Bien
seul crée. Car c'est de Création dont il s'agit. Un monde sans mal
est possible. Le Bien seul suffit.
Un grand merci, frère Michel, de nous conduire sur les rivages
de la Vie avec cette clarté et ce bonheur perceptible à
chacune de vos lignes.
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
Ce commentaire exprime, mon frère Éric, un très beau mouvement de
conscience.
Vous dites: "Je sens qu'il va me falloir relire entièrement La
Révélation d'Arès à la lumière de ce "Bien pour
le Bien" et je me réjouis de cela, car je ne cesse pas
moi-même de relire la Parole d'Arès et d'en extraire des trésors
métaphysiques. Nos consciences sont continuellement la pelle et la
bétonnière qui construisent sans relâche le monde à venir. C'est quoi la conscience ? C'est quoi le Bien ?Bien
et conscience, ce sont deux deux choses, mais liées et formant un
faisceau, un bouquet, une troche qui ensemble forment une force,
la force de revenir sur soi pour se reconstruire et s'intégrer ou
plutôt se réintégrer à la Création dont nous sommes co-créateurs
puisqu'image set ressembles du Créateur. On donne le nom
d'inconcients à ceux et celles qui ne se posent pas de questions
fondamentales sur ce qu'ils sont, ce qu'ils font, ce qu'ils se
préparent pour l'avenir. Oh ! ils ont des opinions et les
proclament avec force, mais sans conscience ils ne sont que bruit
et compte, comme dit Le Livre. La conscience,
ce n'est pas quelques chose de spontané, c'est quelque chose qu'on
interroge, qui fait réfléchir, qu'il faut apprendre à manipuler
comme un ciseau à bois, un archet de violon. Alors on relit, vous,
moi, tous Pèlerins d'Arès nous relisons sans cesse La
Révélation d'Arès. L'homme conscient ne s'en rapporte pas à
d'autres, puisqu'il a en lui une information sûre: la conscience,
à laquelle le Père a attelé un cheval puissant : Sa Parole.
07oct15 168C88
Merci pour ces deux dernières très belles entrées. J’y médite et
réfléchis depuis construisant une réflexion qui puise à mon vécu.
Je m’apprêtais à vous envoyer mon commentaire sur votre entrée le
Noir que j’étais encore en train de peaufiner lorsque vous
avez sorti votre nouvelle entrée "le Bien pour le Bien
".
Je me suis rendue compte en lisant cette dernière que ce que
j’avais écrit au préalable rejoignait votre dernière réflexion.
J’ai donc poursuivi la mienne en tachant de décrire ce que je
vivais et comprenais du " Bien pour le Bien "
Mes mots sont maladroits et bien plats et limités par rapport à ce
que je vis et souhaite faire passer. J’en suis insatisfaite mais
j’espère que vous saurez lire dans l’espace laissé entre les mots.
(Il y a trois semaines, peu avant cette dernière entrée, j’écrivis
ce commentaire concernant le Noir) :
Mon pèlerinage que j’ai vécu profondément et ma lecture de votre
entrée m’ont fait prendre conscience de manière plus aiguë de ce
qu’est la nature du Blanc . Mikal a le Blanc ; voilà le Retour ! (Rév d'Arès
xv/25). Ce Blanc c’est la clarté, la vérité Vivante,
dynamique, le Bon, La Bonté dans sa simplicité vraie
et généreuse l’homme a une main qui donne, une main qui mange,
Mes deux Mains donnent (xxviii/18). C’est l’unité
avec le Divin.
Je reliais cela au fait que le Noir pouvait prendre
différentes nuances suivant l’intention qu’il y avait derrière, la
gravité du méfait mais que noir ou Noir cela
restait du Noir et participait au grand Noir du
monde et de l’univers, celui-ci tombant comme les caillots
tombent, comme les pierres du ciel : afar (Rév
d'Arès xxxii/10).Le Blanc, le Bien
et le Noir, le Mal réel ont un impact en nous et
dans le monde et l’univers, puisque le Père est celui de
l’univers et que nous sommes Son Image et Ressemblance divine.
Le Bon retourne dans le frère, mais l’homme qui se
croit fort (le cynique, le rationaliste, le fataliste),
son œil est mou comme le cancer qui sort de l’os ; le noir
le goûte (xviii/20). Cela on le sait. Mais je me
disais que puisqu’il y avait des nuances de noir du Noir
, il y avait également des nuances de Blanc du Blanc
et que la vraie solution et la finalité c’était Le Retour du
Blanc, du Vrai, de l’Amour dans toute sa beauté
et grandeur d’ha (âme). La pénitence est le lien, le chemin qui nous mène à
cet état de Blanc, de vrai Bonté, dont va
dépendre le changement du monde. Notre pénitence
nous fait donc passer par des nuances de Blanc pour
atteindre le Blanc mais qu’importe puisqu’il faut bien
commencer et continuer à tamiser le sable du désert
spirituel à quoi nous, les hommes, nous avons réduit notre monde.
Non pas un homme montre la Voie, non pas un autre homme trouve
la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront
la Voie (Rév d'Arès 24/3). Nous devons retrouver le Blanc , cet état de vrai
Bonté qui se suffit à lui-même.
Voilà, me dis-je, pourquoi le Père parle de petit
reste . Car seul un petit reste d’hommes répondront
à cet Appel spécifique du Père de retrouver en soi
ce chemin vers Éden, le Blanc, état de VraiBonté dynamique et constructive. Quelle frustration pour
nous qui devons passer par différentes nuances de Blanc
pour parfois ou même ne jamais L’atteindre dans notre vie
terrestre. Mais quelle espérance aussi, puisque nous en prenons le
chemin et qu’à notre suite d’autres le poursuivront !
Je me rappelle lors de l’un de nos échanges, très exactement le 14
juillet 2005 à Arès, que vous m’aviez dit en réponse à l’un de mes
courriers qui disait : "Nous parlons d’Amour mais nous
ne l’incarnons pas vraiment. Là réside notre problématique". Vous
m’avez alors dit : "Ce n’est pas tout à fait cela… On a
oublié ce que c’est vraiment l’Amour … on l’a perdu. On
passe d’abord par l’amour-devoir. Baiser la lèvre de celui qui
a le pus ou le ver, la lèvre qui cache l’hameçon (Rév d'Arès
xxvii/8). Vos propos d’alors illustrent ce que j’essaye
difficilement d’exprimer : Cet Amour à incarner dans
nos chairs est le Blanc véritable, la solution au Mal
. Mais nous passerons par les nuances de Blancs de notre pénitence
pour y parvenir.
(Poursuite de ma réflexion à la lumière de votre entrée "le Blanc
pour le Blanc") :
Je ne peux m’empêcher de relier le Blanc à l’ Amour
véritable, car c’est ainsi que je l’ai expérimenté et vécu. Je
crois que nous pouvons parfois le vivre dans notre monde et
notre génération pécheresse comme une grâce que le Créateur et image
et ressemblance divine nous accorde dans notre accomplissement
pour nous donner la Force de continuer.
Je crois avoir parfois ressenti cette Vie dans ma chair.
Les mots me manquent mais je vais essayer d’exprimer cela.
Mon pèlerinage cet été fut fort, profond. Je trouvais dans ma
prière une force plus enracinée et une paix, une sérénité. À la
fin de mon pèlerinage j’ai ressenti et vécu ce dont vous parlez
dans votre entrée. Ce vécu fut pour moi "Aimer pour Aimer" et par
cette expérience j’ai pris conscience de ce que vous décrivez par
"le Blanc pour le Blanc". Le fait de le vivre la Vie si ce n’est qu’un instant a
permis justement à ma conscience de percevoir autrement la nature
du Blanc et je dirais même de la découvrir. Cette
Vie a fertilisé ma tête et a apaisé mon cœur, ce Retour
de Dieu qui fend la tête jusqu’à la gorge
(Rév.Arès viii/6). Une fenêtre s’est ouverte en moi et avec
elle la lumière de cet amour qui se suffisait à lui même. Rien
d’un ressenti émotionnel ou mystique. Rien qui ne me déconnecte de
la réalité et de la conscience de mon état de pécheur. Juste la compréhension de "la raison d’aimer c’est d’aimer"
parce que la finalité et la solution c’est cela. C’est fou !
Nous pouvons parler intellectuellement d’un concept, nous pensons
à la fois le comprendre et en être très loin ! C’est la
différence entre les écrivains et vous qui écrivez en tâchant de
retransmettre la Vie. J’en étais loin. C’est comme si je
découvrais la saveur de l’amour, du Vrai
, du Bon, du Blanc . Loin d’être intellectuem,
c’est une Vie, un état comme vous l’écrivez si bien, qui est
et qui contient en lui même le projet édénique.
Cet état de Blanc , de Bonté vraie est d'amour
, d'apaisement, de paix, apportant par Lui-même paix,
apaisement, amour, étant par lui même la raison, la solution et la
finalité. La mer qui entre dans la vessie et qui à son
tour est redonnée au monde. Le Souffle du Père est
alors présent, l’instant miraculeux de l’Image et Ressemblance
Divine retrouvée un instant tout en étant présent au monde,
dans la terre, relié aux hommes, à l’univers.
Relié au Père , nous générons ce miracle et cette grâce.
Qu’en cet instant ontologique hors du temps (Nous sommes dans
le temps mais à cet instant d’Unité nous portons le Tout
Autre en nous et Lui est hors du temps, Rév d'Arès 12/6)
où le Blanc est, t out est possible, le mal qui nous
paraissait difficile à dépasser est balayé par cet état qui juste
aime, donne et n’attend rien en retour si ce n’est
d’accomplir le projet du Père , d’œuvrer au retour
d’Eden et au bonheur de l’humanité. Le Blanc, le Bon
est ce pont qui relie les univers-hommes entre eux, même les plus
lointains.
Alors j’ai fait le choix d’aimer pour a imer, du Blanc
pour le Blanc et même si je n’arrive pas à le revivre
pleinement je me souviens et j’essaie de retrouver le chemin face
à mon péché et aux difficultés et je refais ce choix.
Il y a peu je vécu un événement qui illustre cela. Un proche de ma
famille qui depuis mon enfance ne cesse de me scandaliser et de
générer en moi de la violence m’a, par inadvertance, révélé
mensonges et médiocrités qui en temps normal m’auraient fait
réagir fortement. Je me suis alors ancrée à la Parole, à mon vécu
et choix que j’avais fait d’aimer pour a imer. Je
m’amarrais à Dieu, me reliant au projet édénique de retrouver le Bonheur
pour tous, d’aimer pour a imer et à travers ce lien
j’aimais cet homme pour l’aimer. Pour la première fois je ne me
suis pas battu contre moi même, ni même contre ma colère, mon
ressentiment, mon scandale. J’étais juste en paix. Juste j’aimais. C’est comme un cordon ombilical, un lien vivant, entre la
réalité et l’absolu à atteindre et pendant cet instant ce lien
c’est nous, c’est je/Je. À ce moment de dépassement, de
transcendance, nous devenons ce Tout contenant l’absolue et la
réalité. À l’image de cet échelle de Yaacov (Jacob) qui relie la
terre et le Ciel, les hommes et le Divin, le visible et
l’invisible et où les anges montent et descendent.
Et je comprends encore mieux cela grâce à cette entrée dans
laquelle vous expliquez bien cet état de Bonté, de Blanc
qui se situe ailleurs et au-dessus de cet imbroglio de bien
et de mal dû au péché. Le Blanc vrai, qui
est finalité ou comme vous écrivez "le Blanc pour le
Blanc" est la solution et en même temps notre raison
d’être, le bonheur. La Vérité que nous retrouverons par
notre pénitence allant de nuances de Blanc au Blanc
de génération en génération . Et le Jour viendra,
ce sera le Retour du Blanc.
Devenons ce pont qui mène au Blanc , à notre divin !
Pardonnez mes lourdeurs, je ne suis pas douée pour synthétiser
ma pensée et si j’essaye de le faire; il y a de fortes chances
pour que vous écriviez de nouvelles entrées et que je ne vous
envoie rien. Alors j’y vais !
Encore juste un mot, bien aimé frère Michel, ce fut une grande
émotion de prier auprès de vous et de votre épouse, de voir aussi
tous ces jeunes. Je vous ai toujours beaucoup aimé, cela ne compte
pas dans notre accomplissement, mais je souhaitais que
vous le sachiez, car votre propre amour me donne beaucoup de force
et je vous en remercie. Je ne vous ai pas donné de nouvelles
depuis notre dernier courrier en février 2015 ayant eu des ennuis
de santé. En effet, après des décollements de rétines et de
lourdes opérations, l’on m’a détecté un mélanome dans l’œil droit
et j’ai dû suivre rapidement et jusqu’à peu de temps avant notre
pèlerinage d’août un protocole de soin à Paris Marie-Curie puis au
centre de protonthérapie d’Orsay. Le plus lourd est passé et je
suis en suivi. Mon époux qui a toujours été près de moi a lui
aussi été pris par le temps.
Je remercie le Père de m’avoir permis de voir à temps ce Noir
et de nous avoir donné la lumière terrestre, "les protons", pour y
faire face. C’est une Grâce et à travers cette épreuve le Tout
Autre me réveille et me secoue. Le temps passe me dit-Il, l’homme
n’a qu’une vie (Rév d'Arès v/1) ; cette vie est
courte, le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité
(Rév d'Arès 36/23). Alors je me sens plus que réveillée et
pleine de Force, de paix et de joie
retrouvée.
Concernant la mission d’Alsace, elle n’est pas morte. Nous ne
sommes pas morts ! Nous avons repris fortement notre moisson
et nous y arriverons ensemble.
Nous comptons aussi aider nos frères lorrains s’ils veulent bien
de nous. Alléluia !
Je vous souhaite frère Michel, Sœur Christiane, à tous mes frères
et sœurs une très belle année spirituelle !
Yaël P. d’Alsace
Réponse :
Votre commentaire date de plusieurs jours, mais il a été composé
avec un traitement de texte que mon ordinateur ne traduit pas et
il m'est parvenu dans un état de lisibilité difficile. J'ai
attendu de trouver le temps de le reformer complètement sur un
traitement de texte que mon éditeur HTML5 puisse accepter. J'ai pu
faire ce travail ce matin de bonne heure et j'en suis heureux,
parce que je vois bien que vous avez mis beaucoup de foi et de
cœur dans la rédaction de ce commentaire.
"Pardonnez mes lourdeurs," me demandez-vous, mais il n'y a pas de
lourdeurs dans ce commentaire qui est l'expression de ce que vous
ressentez.
Les nuances et les proportions, qui sont les multiples sentiers
que nous empruntons vers les Hauteurs Saintes, montrent
la relativité de notre ressenti dans la pénitence, dans
l'ascension. Il nous faut, chaque fois que nous voulons
expliquer comment nous changeons nos vies (Rév d'Arès
30/10-11), trouver le langage de nos expériences. Ce n'est
pas si facile. Nous ne sommes pas des soldats marchant au pas ou
des masses en prière à la mosquée ou à l'église s'agenouillant et
se relevant rigoureusement en même temps. Nous sommes des croyants
libres ayant chacun son destin spirituel, chacun de nous
est en quelque sorte une œuvre d'art, quelque chose d'unique. Nous
montons tous dans la même direction, mais chacun est une image
et ressemblance spécifique du Créateur et, par ce fait,
nous sommes chacun l'image et ressemblance de l'autre.
C'est cette image et ressemblance de l'autre que je
m'efforce de respecter dans chaque commentaire, car beaucoup de
commentaires me parviennent en assez mauvais état, en tout cas pas
présentables, et je dois les corriger ou les reformer afin qu'ils
soient lisibles pour tout le monde et en particulier pour ceux des
lecteurs de ce blog qui ne sont pas Pèlerins d'Arès ou ceux pour
qui le français n'est que deuxième langue, afin qu'ils s'y
retrouvent. Il arrive qu'on me dise : "Pourquoi répétez-vous sans
cesse les références ou précisez-vous (Rév d'Arès...) alors qu'il
est évident que tout le monde sait d'où viennent les citations ?"
Je réponds: "C'est faux. Tout le monde ne sait pas; d'une part.
Tout le monde, d'autre part, ne lit pas non plus ce blog avec soin
; ceux qui ne connaissent pas les Écriture ou La Révélation
d'Arès et qui, pressés, lisent le blog en diagonale et
rencontrent des citations au hasard doivent toujours retrouver
leurs sources."
Chacun de nous suit le fil d'Ariane de sa propre reconstruction,
de sa propre re-création personnelle. La pénitence fait
naître l'âme et reconstruit l'être spirituel qui dormait
en chacun de nous mais elle fait vibrer le cœur de chacun de façon
différente comme chaque rabab (Rév d'Arès xLvii/8)
a sa façon de faire vibrer sa corde. Nous pénitents
n'émettons pas un son unique qui seulement s'amplifie quand notre
nombre grandit, nous sommes un grands orchestre et nous jouons une
symphonie.
07oct15 168C89
Le Bien et le Mal mélangés ne forment pas le Bien.
C'est l'état actuel du monde : beaucoup de Mal mais
aussi beaucoup de Bien, mais mêlés ou se succédant, et
au final c'est une sensation de Mal qui domine.
Ces derniers temps j'ai relu les Chroniques dans la Bible, cette
alternance d'histoire de rois, l'un optant pour suivre une Voie
Droite pendant quelques années de son règne, le suivant se
laissant dominer par son instinct guerrier et sa soif de conquête
et de butin. C'est comme si ces Chroniques imageaient en moi ce
balancement infernal qui lui aussi crée le Mal, quelque
chose de pas définitif, de pas stable, qui engendre aussi une
sorte de désespérance par cette instabilité.
Quand il y a lutte, ou alternance, en moi de période de Bien,
l'acte de Mal ou la période de Mal vient
dévaster et anéantir presque totalement la période précédente. Au
final : une maigre avancée. C'est comme si sur une balance à
plateaux je mettais un kilo de Bien d'un coté et 900 g
de Mal de l'autre, au final, que d'effort pour avoir 100
g de Bien !
Il me parait tellement clair que je ne dois opter maintenant que
pour le Bien, le Bien pour le Bien,
Voie beaucoup plus logique, évidente.
Encore cette référence au balancier Bien /Mal qu'il me
faut arrêter : ma grand mère me racontait petite qu'en enfer il y
avait une horloge comtoise qui ne faisait pas "tic /tic" mais
"toujours/jamais" : Tu es là pour toujours, tu n'en sortiras
jamais. Aujourd'hui je veux sortir de cet état de succession ou
alternance Bien/Mal partout sur la planète : alternance
au plus intime de moi, comme alternance aux yeux de tous comme
celle des conflits qui durent depuis des décennies, périodes de
trèves, puis reprises de combats sans cesse.
Basculer du Mal au Bien, absolument,
entièrement, totalement.
J'y vois moins la lutte mais quelque chose comme la mâchoire
qui se relache (Rév d'Arès xix/21), les côtes qui
s'ouvrent, l'être qui s'adoucit (XIX/19), la ronce qui
laisse ses piquants (XIX/21).
Mon commentaire me parait bien décousu aussi, comme des bribes de
Lumière qui m'arrivent, qui apparaissent encore à mon
esprit comme de faibles loupiottes sur le sentier chevrier que
j'ai choisi d'emprunter, mais dont je sais que c'est un sentier
sûr, parce qu'il est à votre suite — tu conduiras Mon Peuple
(Rév d'Arès 7/1) —, il monte comme d'autres sentiers du milieu
vers les Hauteurs (Veillée 7) où la Lumière, le
Bien, couvrira tout sans cesser (31/8).
Nicole D. d'Île de France
Réponse :
Très juste commentaire, ma sœur Nicole, qui souligne bien que
l'immixtion du Bien dans le Mal n'est pas le Bien. Partout sur Terre nous voyons bien que, si d'un côté certains
choses sont bonnes, d'autres en grand nombre sont mauvaises: des
équilibres sociaux se disloquent, la société humaine est
bouleversée ici et là, les humains sont chassés, meurtris, tués,
spoliés, atteints dans leur raison d'être, qui est le Bonheur
ainsi que La Révélation d'Arès le rappelle. Aucun
homme sur terre ne sait, même dans les régions apparemment les
plus stables, s'il existera toujours un monde où ses enfants
pourront vivre heureux. Autrement dit, comme vous le dites, "le Bien
et le Mal mélangés ne forment pas le Bien."
07oct15 168C90
Voici la vidéo qu'utilise le Groupe de Mission des Jeunes à Paris
:
Randy C. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Randy, pour cette vidéo, que je viens de regarder
et que j'aime beaucoup.
Je pense que le groupe de jeunes de Paris que vous coordonnez a là
un très bon outil de mission.
07oct15 168C91
Ce nouvel éclairage très spirituel sur le Bien, qui
devrait être normal si le péché n'avait pas jeté ses
tentacules, nous force (avec joie) à alller plus loin dans notre pénitence
qui fluctue souvent.
Quand arriverai-je à éliminer tous les maillons de la chaine de
l'atavisme du péché ?
Il nous faudrait vivre très longtemps, mais des générations
repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le
fouiller comme une mine pour retrouver la source enfouïe,
notre Bien absolu, bref l'éternité avec Dieu.
Cet état plénier où l'homme voyait Dieu sans mourir a sûrement
contribué à cette perfection.
Pour le moment, nous cheminons dans la demi-brume de la pénitence
et chaque jour qui passe nous amène un peu plus vers l'état de
transfiguration qui rejoint celui de Dieu à notre échelle.
Merci du fond du cœur pour ce magnifique exposé.
Paul et Marie-Jo S. les Ménéhildiens de Metz.
Réponse :
Les hommes ne font que se mettre au diapason du professeur de
musique et de danse.
De nos jours en France la religion n'est plus guère qu'un tout
petit professeur, mais largement remplacée par la politique et ses
media, qui forment une véritable université où vont, qu'ils râlent
ou ne râlent pas, les citoyens en masse.
Que vous posiez n'importe quelle question, on vous répondra sur le
ton des discours et des media. C'est quelque chose qui me frappe
chaque jour. Le Mal a une base bien orchestrée pour
jouer la rapsodie du tous-les-jours. Et quand nous y introduisons
le Bien, par notre pénitence ou nos propos
missionnaires, nous y faisons les fausses notes.
Dans l'état actuel des choses les idées médiatiques, presse
écrite, télévision, radio, font faire aux gens ce qu'elles
veulent.
Le monde a beaucoup plus besoin d'amour et d'intelligence
que de media, un besoin qu'ignorent évidemment ceux qui ont ce
besoin, mais que les Ménéhildiens de Metz s'efforcent de remplir
par leurs Appels. Aujourd'hui l'amour du prochain
est une sorte d'idéal considéré comme impossible, vidé de son
contenu, tombé dans le bavardage philosophico-religieux. Il faut
redonner Vie à tout ça... Quel rude boulot Dieu est venu
nous confier là !
Mais avec la patience des anges qu'auront les générations de
Pèlerins d'Arès qui viennent nous finirons par changer le
monde.
Merci, frère Paul, pour ce beau commentaire.
07oct15 168C92
Mon commentaire 168C27 que vous qualifiez aimablement "d’écriture
originale" est en effet une tentative d’introduire un peu
d’apothéose dans mon pauvre bruit qui peine à dire le Bien.
J’avais d’abord ébauché un texte plus classique, plus didactique,
dont la rhétorique, en soi poussive, m’apparut aussitôt comme
antagoniste au "Bien pour le Bien". Dans cet essai, il demeure une
part de combat, mais comment inventer ce qu’on ne vit
pas encore ? Quoi qu’il en soit, vous m’encouragez et je vous
en remercie.
En fait, je me rends mieux compte à quel point notre langue
charrie par elle-même, dans sa structure même, la lutte ancestrale
entre bien et mal relatifs et combien elle nous y conditionne,
inconsciemment, par son seul usage. Je réalise aujourd’hui mieux
ma sidération quand j’ai découvert L’Évangile donné à Arès en
1987, où mes yeux comme deux grosse billes voyaient danser ma
langue maternelle, que je reconnaissais par les mots et les
tournures, mais comme sous-tendue par quelque chose
d’indéfinissable, une Vie, un Souffle ininterrompu
d’un bout à l’autre, où rivalisaient sens, autorité et beauté tout
en jouant avec maestria de nos mythes et croyances. Ce texte était
littéralement inhumain, en ce sens qu’il ne pouvait tout
simplement pas émaner de l’humanité que je connaissais et à
laquelle j’appartenais, quel que fut le génie de l’auteur. Plus
qu’inhumain, il était surhumain. Tenant du prodige. Que
dire aujourd’hui de ma découverte toujours plus profonde du Livre ?
Comment d’autres ne voient-ils rien ? Mystère du Noir
absolu ?
"Le Bien pour le Bien" ce n’est pas vraiment
nouveau pour moi. Je l’avais déjà repéré dans ma mission, celle
des 4 x 9 sur Paris, notamment quand, confronté à un
croyant, celui-ci répondait à mon kérygme qu’il pratiquait déjà la
pénitence. Oups ! C’était peut-être vrai, et, qui plus
est, il était peut-être même plus vertueux que moi… Pourtant, lui,
restait prisonnier de dogmes, d’un culte, d’une hiérarchie, d’un
système, dont moi je m’affranchissais. Cet affranchissement aussi
faisait partie de la pénitence. Il restait comme un petit
jars dans sa cage (Rév d’Arès xxxvi/03). Sa
"pénitence", si tant est qu’elle fut vraiment pénitence au
sens fort, restait plombée, plus proche de l’observance d’une
morale bien/mal, d’une lutte, que d’une ouverture totale sur la vie
infinie, qu’abandon au retour du Bien en soi, un
lâcher-prise continu, avec la nécessaire résistance vigile face
aux tentations qui sont légions et qui vous font
replonger aussi sec dans le bouillon du Mal, si vous n’y
prenez garde. C’est alors que je compris que notre Bien —
à nous pèlerins — existe par lui-même comme un état, une
Nature enfouie, gisante, celle d’Adam mort en nous. Que la
pénitence consistait en une auto-révélation permanente de
Dieu à soi-même, et qu’en fait, elle était tout simplement
l’amorce consciente de ma propre résurrection et par là, celle de
toute l’humanité, de "l’adamité" devrais-je dire. Du coup, au
quotidien, ma pénitence s'inquiète plus de maintenir et
d’élargir l’ouverture à l’Eau qui, allant dans son
pli d’argent (Rév d’Arès i/13), me décrasse de mon mal,
tout comme une source d’eau pure branchée sur une mare putride
finira avec le temps par la nettoyer totalement, y faisant revivre
des espèces tournoyantes, butinantes et joyeuses, y abreuvant la
biche et son faon.
Du seul point de vue de la pensée, de la réflexion, de
l’auto-apprentissage, rien ne peut remplacer la moisson quand
le missionnaire fait corps avec soi-même, quand il ne récite plus
un schéma préétabli, sorte de crédo, mais qu’il donne à l’autre
quelque chose de sa propre vie spirituelle dans son
actualité. Ton bras (en)lace ta tête ; le soupir de ton
soulier (se) mêle (à) ton haleine. Tu es l’arbre (et) la rave et
la fleur (de l’arbre) (Rév d’Arès xxii/17). Je doute
même maintenant que la pénitence puisse exister au sens
fort sans moisson, car l’Eau du Ciel, à l’instar
de celle de la terre, a besoin de circuler, de vivre, de se
recycler. Passant par l’autre homme qu’elle irrigue plus ou moins
selon sa propre ouverture, elle retourne au moissonneur,
lui renvoie une part de l’infinie diversité humaine, le fait
réfléchir, et il la recycle grâce à la Parole du Père
— prière — et à l’enseignement de son prophète
(bénit soit-il) en comprenant des choses nouvelles et en
améliorant sa mission. Il y a un cycle de l’Eau spirituelle
à l’image du cycle de l’eau terrestre. Et le frère en est
l’artisan, voilà pourquoi il est fils de l’Eau (Rév d’Arès
xi/13) et que son poil est (comme) la terre, (elle
est) pleine (de) l’Eau Bleue, (de) la graine (qu’apporte le
Vent).(Rév d’Arès ii/05). Ce qui, pour moi, laisse à
présager du rôle majeur, considérable, du destin d’exception du petit
reste dans l'avenir du monde.
Pendant près de vingt-cinq ans, j’ai cherché vainement l’idée
d’une mission civile conséquente, qui associerait harmonieusement
vie spirituelle et action, à l’instar des modèles que
représentaient aux débuts de l’Assemblée des hommes comme
Gandhi et Martin Luther King. A défaut, nous avons buté sur une
mission sociale qui nous paraissait alors la seule envisageable à
cause du préjugé bien ancré de l’affrontement bien/mal. Même le
tract et l’affiche de "L’Œil s’Ouvre " (1988), pourtant plus
spirituels, arboraient : "Reprenons la lutte (Luc
12/51 ; Matthieu 10/34)". Je me rends compte
aujourd’hui que la lutte telle que nous l’envisagions n’était pas
dans le Plan du Père, que se mettre trop vite au petit combat du
monde risquait de compromettre à jamais notre mission, parce que,
(si tu es un) chien mouillé, tu jettes les nuits dans
la mer ; la mer (em)porte les nuits (au) loin (Rév
d’Arès xvii/09). Il faut donc d’abord la montée dans la
patience (Rév d’Arès xxxiii/03) d’un peuple fort
dans le Vrai (Rév d’Arès xxviii/21), des fils de l’Eau dont
il peuvent couler les torrents (Rév d’Arès xi/12).
Arrivé à ce point de réflexion, le prophétisme de la Parole,
en tant que chemin de réalisation prend figure de prédiction. La
parabole de l’Eau — que les inondations récentes réactivent
dramatiquement — ouvre des horizons plus audacieux que toutes les
luttes trop précoces qui nous auraient épuisés et asséchés à coup
sûr. Quelles incroyables découvertes nous promettent [mots
manquants] : le(s) roi(s) ne nage(nt) pas contre l’Eau,
voilà (que) la mer (les) noie (Rév d'Arès xix/12) et (Mikal
devient) dur (comme) l’Eau (qui) pile sur la terre (xLvii/10) ?
Une interrogation concomitante émerge. N’y aurait-il pas pénitence
(petit p) et Pénitence (grand P) à
l’instar du pèlerin d'Arès et du Pèlerin d'Arès ? Puisque celle-ci
— la pénitence — doit perdurer mais d’une autre façon
après le Jour (réponse à Éric D. 168 C67) ?
Comment est-il possible que Jésus ait parcouru la distance
infinie qui sépare la terre du Ciel en un an (Rév
d’Arès 32/03) alors qu’une distance infinie, par
définition, ne serait jamais atteignable ? Surtout en
"seulement" un an, temps d’un battement d’ailes ?
C’est donc qu’il y aurait au niveau individuel un "seuil critique"
dans la pénitence qui permettrait d’accéder à l’Ailleurs
du Christ, au Bien pour Lui-même, où la pénitence
en quelque sorte se transfigurerait ? Saut qualitatif, d’un
autre ordre, mutation, à la manière de ces trous de ver dans
l’univers en science-fiction qui permettraient de voyager
instantanément, plus vite que la lumière, chose réputée impossible
dans la matière ? C’est donc bien — vous nous l’avez déjà enseigné
— qu’il y aurait aussi au niveau collectif, s’accomplissantdans
les siècles des siècles, une sorte de "masse critique" de pénitents
— ou "masse christique ? — du moins de Pénitents ayant
fait revenir le Bien en eux, pour que (de) la boue (du
monde) coule la polone sous-jacente dans toute
l’humanité ? Et que le Jour fraye ta lance(Rév
d’Arès xxxix/12). Une lance puissante dont le Fer
reste encore à découvrir.
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Vous me demandez : "N’y aurait-il pas pénitence (petit p)
et Pénitence (grand P) à l’instar du pèlerin
d'Arès et du Pèlerin d'Arès ? Puisque celle-ci — la pénitence
— doit perdurer mais d’une autre façon après le Jour (réponse
à Éric D. 168 C67) ?"
J'utilise les termes pèlerin d'Arès (petit p) et Pèlerin d'Arès
(grand P) parce qu'il y a une visibilité du fait d'être Pèlerin
d'Arès ou pèlerin d'Arès. L'assiduité, le dévouement, la mission,
la fidélité à l'enseignement du rassembleur du
petit reste (Rév d'Arès 24/1) sont des choses
constatables et vérifiables. La visibilité de la pénitence,
par contre, est peu évidente, voire impossible. Des pénitents
peuvent être prédisposés par une nature encline à la vertu et font
en fait relativement peu d'efforts pour être amour, paix, pardon,
intelligence et liberté, tandis que d'autres sont des êtres
naturellement haineux, vengeurs, condamneurs, coléreux, violents,
libidineux (voire pédophiles, violeurs), bornés et sceptiques, et
doivent faire des efforts énormes, des efforts dont on n'a pas
idée parce que les résultats semblent très moyens, pour faire leur
ascension spirituelle. Ce sont ces derniers que
j'appellerais des Pètinents grand P, alors que
je vois les premiers comme pénitents tout court. Je
crois que ce sera la même chose après le Jour de Dieu,
sauf qu'alors il y aura eu un gros rodage de la pénitence après
des générations et il m'est impossible d'augurer de ce que nous
serons. Voilà pourquoi je ne me hasarde pas à parler de Pènitents
grand P et de pénitents petit p. C'est l'histoire de l'ouvrier de
la troisième heure et de l'ouvrier de la onzième heure, dont
parlait Jésus il y a deux mille ans; Comment savoir lequel mérite
le plus haut salaire ?
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire.
09oct15 168C93
Comment faire comprendre la vie biologique en partant de la chimie
des minéraux ? Impossible. Quand la vie biologique existe — celle
d'une bactérie, d'une herbe ou d'un chien — c'est par essence un
projet d'autonomie et de reproduction qui est hors de portée de la
chimie minérale.
La science actuelle ne sait pas que cette vie biologique est
guidée d'en haut. Le Créateur de l'univers dit : (...) le
serpent des steppes Me glorifierait-il de l'avoir fait libre, de
lui avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en
abondance (Rév d'Arès 28/13) ? La
plénitude de la vie biologique a sa fragilité. Le moindre
évènement peut produire à terme la mort. Elle fait retourner tous
les composants organiques à de plates interactions de chimie
minérale.
De même, comment faire comprendre la vie d'un écosystème en
partant de la vie d'un être vivant ? Impossible. Quand un
écosystème existe, c'est par essence un projet d'interactions
entre des milliards d'êtres vivants et un environnement. La
plénitude d'un écosystème équilibré a sa fragilité.
Le moindre évènement peut produire à terme l'extinction brutale
des espèces, la fin de la biodiversité. Comment faire sentir la
vie de l'esprit humain en partant de l'expérience de la vie
animale ? Impossible. Quand l'esprit naît chez l'enfant humain,
c'est par essence un projet de conscience qui est hors de portée
d'une vie animale. L'esprit humain est guidé par la Main
du Créateur : l'homme frêle dort ; Je souffle dans le sang, il
court. Je retire sa paupière, le sang devient comme le sable.
L'homme qui ne dort pas est plus frêle que la mouche
(Rév d'Arès xvi/12).
La plénitude d'un esprit humain a sa fragilité, sans considérer
l'existence de l'âme. L'activité de l'esprit repose
autant sur ce qui vient d'en Haut — l'aide du Père — que sur la
biologie d'un cerveau qui peut tomber malade — du moins tant qu'il
y a une chair avant la mort biologique —. Comme la vie
biologique inclut et transcende la chimie minérale, comme la vie
de l'esprit humain inclut et transcende la vie biologique, la Vie
dans le Bien absolu inclut et transcende tous les aspects
de l'univers. Le Bien absolu se distingue radicalement de
ce qui existe entre la Chute d'Adam et le Jour de
Dieu. Bien que ce Jour dépende des efforts spirituels de
l'humanité, le Bien absolu n'est pas une simple propriété
émergente (au sens où, par exemple, la température est une
propriété physique émergente qui résulte de l'agitation chaotique
des atomes). Sa Vie se suffit à elle-même, et ne peut être
ressentie que par elle-même.
Le Bien absolu remplit tout et dissous le Mal.
Ce Bien est un projet total du Père, plénitude qui
a sa fragilité due à l'Homme. De ce point de vue absolu, la
période actuelle n'est pas de dualité Bien/Mal, mais
d'imperfection dans la réalisation du Bien. C'est comme la
vie biologique qui impose une certaine perfection dans la
coordination des réactions chimiques préexistantes.
À titre personnel, je suis comme une molécule de sucre voulant
comprendre la beauté de la vie biologique, comme un souriceau
voulant comprendre la beauté de l'esprit humain (qui a entre
autres créé les souris d'ordinateur... euh... mais là, je
m'égare...). Ma pénitence actuelle me faire vivre une
certaine transcendance, au-delà du dépassement de mes péchés.
Pourtant, ma pénitence ne me permet pas de comprendre le Bien
au sens absolu. Cela relativise immédiatement tout ce que je viens
d'écrire.
J'accepte l'espérance du Bien par un acte de foi, selon l'enseignement
de Mikal. Le Créateur dit : Ma Parole [n'est pas] la
loi qui est. Elle est la Loi Qui sera (Rév
D'Arès 28/8). À propos de votre beau nom de Mikal
donné par le Père, vous écrivez en réponse à 168C17 "je ne
suis pas sûr d'être aussi pénitent que je devrais l'être
et de mériter le nom de Mikal". Je ressens cela comme une
humilité légitime, puisque ce nom n'est pas de vous. Je choisis de
suivre le Créateur, de miser sur vous comme Il mise sur vous. Vous
êtes pour moi le prophète Mikal. Ce nom
est créé pour le Bien absolu, au-delà de la lutte
millénaire entre les actes bons et les actes mauvais.
Que produit ou produira au Fond une telle nomination par
le Créateur ? Nous n'en savons rien. Je ne peux pas croire que ce
soit une parole en l'air.
Patrick T. JoursDeGris d'Ile-de-France (ce surnom suggère que je
ne suis pas le joyeux pénitent que j'aspire à être...
voilà peut-être un faux signe d'humilité, car L'Évangile
Donné à Arès (36/19) dit qu'importe que tu t'appelles
Lentille ou Chèvre)
Réponse :
Bien chère molécule de sucre ou souriceau Patrick, frère aimé, la
molécule de sucre ou le souriceau Michel vous remercie pour ce
beau commentaire.
"La période actuelle n'est pas de dualité Bien/Mal, mais
d'imperfection dans la réalisation du Bien," dites-vous et
c'est une formulation juste de ce que dit mon entrée, probablement
même meilleure que ce que dit mon entrée 168.
Ce qui est pour moi émouvant dans la Création, ce n'est pas la
Création elle-même, mais le fait que le Père l'a entreprise, le
fait qu'Il s'est fait Créateur et, ce faisant, d'avoir pris des
risques qui sont ceux de l'Amour. Il est 06:30 du matin
et je viens de dire au-revoir à ma fille Sara, que notre gendre
Gérard emmène à l'aéroport, venue de Chine lundi 6 octobre pour
son travail, repartie tout à l'heure le 9 octobre et nous
laissant, sa maman et moi, dans l'émotion tremblante de père et
mère qui l'aiment et nous nous disons qu'en créant Sara, nous
avons pris les risques de l'amour. Elle est à nos yeux une
réussite (et nos trois filles sont des réussites du reste) mais
nous ne pouvons pas ne pas penser aux pères et mères qui ont eux
aussi pris les risques de l'amour mais n'ont pas cette réussite,
ayant des enfants anormaux, malades, ratés, méchants, etc. qu'ils
n'ont pas voulu. Puisque nous sommes les images et
ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27), nous
savons les risques qu'Il a pris, Lui Qui pouvait impassible et
tranquille continuer de planer au-dessus des eaux tout
simplement (Genèse 1/2). Il créa l'homme pour le Bien
et l'homme, libre (Rév d'Arès 10/10) image et ressemblance
de son Père, créa le Mal et depuis lors le conflit (pas
"dualité" qui n'exprime pas le conflit, vous vouliez dire
"dualisme") entre Bien et Mal dure encore,
mais l'inlassable Bonté du Créateur nous appelle au retour
(Rév d'Arès i/1) vers le Bien seul.
09oct15 168C94
Merci pour cette magnifique entrée.
Le "Bien pour le Bien", nous en sommes encore
très loin !
Heureusement le bien pour le bien (sans
majuscule) peut parfois s'exprimer, comme un éclat de lumière
momentané.
Comme lorsque une mère dépose un baiser sur le front de son jeune
enfant, si c'est de l'amour spontané (non de l'affectif qui se
nourrit), que c'est un don pur, né dans l'instant, sans attente en
retour.
Ou après une prise de conscience, comme quand nous commençons à
ressentir que le mensonge que nous disons nous déforme ou nous
obscurcit nous-mêmes, qu'il nous rend nous aussi moins lucides.
Exprimer la vérité engendre alors une respiration ou une
joie, ça peut devenir une simple et saine nécessité, un
mouvement naturel et serein.
Ou encore à travers la création artistique ou plein d'autres
formes...
Donc — ouf ! — que ce soit par l'amour, l’intelligence,
ou la créativité joyeuse, le bien pour le bien,
né au-delà d'un conflit, se rencontre parfois.
Seulement nous avons encore au moins un genou au sol, après la
chute d'Adam, nous en sommes encore à essayer de nous redresser.
Et plus nous avançons, plus nous nous apercevons que la
transformation demandée ou souhaitée est immense. C'est comme si
nous devions dérouler une bobine de fil, répéter sans cesse des
efforts dans la même direction, pour peut-être finir par réussir à
toucher nos structures et fonctionner totalement différemment,
nous diriger vers une pleine expression créative du Bien.
Je n'ai pas encore expérimenté beaucoup la transformation par la pénitence,
ces efforts de changement à travers lesquels peut passer
le Souffle libérateur, porté par la lecture de la Parole
ou par la Moisson.
Mais je ressens que la prière du Père de l'univers entraîne au
redressement, aussi que certains passages de La Révélation
d'Arès apportent une intelligence, ou donnent la
force d'un centrage, comme le passage suivant (Rév. Arès
xxiv/1-4) :
Sois un dans toi !
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
(Si) ta dent mort ta lèvre, tu es deux.
(Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix.
Sois un !
Alors petit à petit, nos pénitences
pourront faire rejaillir le Bien qui coule de source, l'Eau
d'Éden.
Avec des mots simples, j'ai cherché à faire apparaitre ces deux
mouvements — efforts de changement puis joie créative — à force de
retourner les mots, cela me fait rire, mais je ne sais si c'est
compréhensible. Le dernier terme est probablement trop réducteur,
je cherchais à exprimer la spontanéité du Bien
bondissant de lui-même, ce qui n'empêche pas une lente réflexion
ou peut-être une joie de l'effort :
Devenons des artisans de Bien,
pour que puisse renaître le Bien spontané.
Bien fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Voilà une bonne idée, ma sœur Rachel-Flora. Je me permets de
proposer une formule inspirée de la vôtre, quoique un peu
différente :
Soyez les artisans du Bien,
pour que renaisse le Bien seul,
pour que le Bien ne soit pas que le Mal à
l'envers,
dit en gros La Révélation d'Arès
Cette formule cache une métaphysique — le Mal
à l'envers — qui va intriguer le péquin qui lit le tract, mais qui
va peut-être provoquer de bonnes questions et donner l'occasion
d'y répondre ?
Je n'ai pas le temps d'y réfléchir. C'est vous qui expérimentez.
Vous me direz ce qu'il en est.
Merci, sœur Rachel-Flora, pour ce bon commentaire.
10oct15 168C95
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
J'aime beaucoup, vraiment beaucoup votre tract, mon frère Guy.
Je le publie pour que ceux qu'il intéresse puissent l'utiliser.
Les dimensions du dessin seul, sont en fait 9,3 cm x 13,4 cm. Vous
en imprimez quatre sur une feuille A4.
Je l'ai agrandi pour qu'on voit mieux les détails.
11oct15 168C96
Comment osez-vous parler de Bien et d'amour
vous qui êtes le plus raciste des hommes ?
J'ai lu que vous avez été parmi ceux qui ont proclamé: "Je ne suis
pas Charlie" et je vous ai vomi à ce moment-là.
Des millions d'humains, de vrais humains, ont défilé partout, en
France et dans le monde en brandissant des pancartes qui portaient
"Je suis Charlie" et vous, soi-disant prophète de Dieu, vous étiez
contre ? C'était pour vous une occasion de vous faire remarquer,
de vous distinguer comme vous vous distinguez en affirmant qu'il
faut faire "le Bien pour le Bien", ce qui vous permet de vous
distinguer de l'évidence qui dit que le Mal est le fond de la
nature humaine et qu'il existera toujours. Ce n'est qu'à l'aide
d'une politique sociale cohérente et vraiment humaine qu'on peut,
par une lutte continuelle, qui ne cessera jamais devant le Mal
apporter un peu de bonheur à des humains voués inévitablement aux
malheurs de la vie et à l'exploitation de celle-ci par les avides
d'argent.
"Je suis Charlie", ça a été le vertige ! Tous les hommes de bien,
les vrais homme de bien, pas vos soi-disant Pèlerins d'Arès qui ne
sont que des hypocrites bondieusards, ont entonné cet hymne à la
vérité, la vraie vérité, pas la vôtre qui comme toutes les
religions n'est qu'une honteuse tromperie.
Un bon slogan ne doit comporter que huit mots maximum. Au-delà,
c’est foutu, nous enseigne-t-on dans les Écoles de Publicité et
vous savez ça en disant "le Bien pour le Bien". Cinq mots,
formidable ! Vous êtes un dangereux séducteur.
Heureusement, il y a les réseaux sociaux, du silence desquels vous
vous plaignez sans arrêt, mais qui ont bien raison de vous laisser
derrière la porte, qui viennent tous les jours démontrer que la
vie humaine n'est que vols, mensonges, crimes et malheurs et que
donner à espérer à l'humanité qu'elle peut en sortir est un
scandaleux abus de confiance. Les humains s'entrebouffent comme
les animaux s'entrebouffent et cela existera toujours et vous
devriez avoir honte de combattre cette logique en donnant à rêver,
à faire croire aux fées. Il n'y a que des actions ponctuelles,
locales, provisoires, qui peuvent apporter quelques soulagement et
c'est à la politique de le faire, la politique contre laquelle
vous vous élevez, bien entendu. Contre quoi ne vous élevez-vous
pas ?
Je continue de proclamer "Je suis Charlie", parce que je me
reconnais dans les assassinés de "Charlie Hebdo" qui ont combattu
les biodieuseries comme votre mouvement de Pèlerins d'Arès et tous
ses semblables.
Savez-vous que Madonna, Mia Farrow, Elton John ont crié et chanté
"Je suis Charlie"? Qu'est-ce que vous êtes à côté de ces stars
populaires ? Rien. "Je suis Charlie", voilà qui est populaire. Je
ne sais même pas pourquoi je vous écris ce commentaire puisque
vous êtes insignifiant et vous allez contre l'évidence?!
Brice V.
Réponse :
Je me prépare à repartir en mission, après une mission en Bretagne
à la fin de septembre, et je manque de temps pour répondre à votre
méchant commentaire.
Votre commentaire est une sorte d'apologie du slogan "Je Suis
Charlie" et je laisserai quelqu'un d'autre vous répondre à ma
place: Shlomo Sand, un historien juif professeur à l'Université de
Tel Aviv, qui comme moi dit "Je ne suis pas Charlie" :
Rien ne peut justifier un assassinat, a fortiori
le meurtre de masse commis de sang-froid. Ce qui s’est passé à
Paris, en ce début du mois de janvier constitue un crime
absolument inexcusable. Dire cela n’a rien d’original : des
millions de personnes pensent et le ressentent ainsi, à juste
titre. Cependant, au vu de cette épouvantable tragédie, l’une
des premières questions qui m’est venue à l’esprit est la
suivante : le profond dégoût éprouvé face au meurtre doit-il
obligatoirement conduire à s’identifier avec l’action des
victimes ? Dois-je être Charlie parce que les victimes étaient
l’incarnation suprême de la liberté d’expression, comme l’a
déclaré le Président de la République ? Suis-je Charlie, non
seulement parce que je suis un laïc athée, mais aussi du fait
de mon antipathie fondamentale envers les bases oppressives
des trois grandes religions monothéistes occidentales ?
Certaines caricatures publiées dans Charlie Hebdo, que j’avais
vues bien antérieurement, m’étaient apparues de mauvais
goût ; seule une minorité d’entre elles me faisaient
rire. Mais, là n’est pas le problème ! Dans la majorité des
caricatures sur l’islam publiées par l’hebdomadaire, au cours
de la dernière décennie, j’ai relevé une haine manipulatrice
destinée à séduire davantage de lecteurs, évidemment
non-musulmans. La reproduction par Charlie des caricatures
publiées dans le journal danois m’a semblé abominable. Déjà,
en 2006, j’avais perçu comme une pure provocation, le dessin
de Mahomet coiffé d’un turban flanqué d’une grenade. Ce
n’était pas tant une caricature contre les islamistes qu’une
assimilation stupide de l’islam à la terreur ; c’est comme si
l’on identifiait le judaïsme avec l’argent !
On fait valoir que Charlie s’en prend, indistinctement, à
toutes les religions, mais c’est un mensonge. Certes, il s’est
moqué des chrétiens, et, parfois, des juifs ; toutefois, ni le
journal danois, ni Charlie ne se seraient permis, et c’est
heureux, de publier une caricature présentant le prophète
Moïse, avec une kippa et des franges rituelles, sous la forme
d’un usurier à l’air roublard, installé au coin d’une rue. Il
est bon, en effet, que dans la civilisation appelée, de nos
jours, "judéo-chrétienne", il ne soit plus possible de
diffuser publiquement la haine antijuive, comme ce fut le cas
dans un passé pas très éloigné. Je suis pour la liberté
d’expression, tout en étant opposé à l’incitation raciste. Je
reconnais m’accommoder, bien volontiers, de l’interdiction
faite à Dieudonné d’exprimer trop publiquement, sa "critique"
et ses "plaisanteries" à l’encontre des juifs. Je suis, en
revanche, formellement opposé à ce qu’il lui soit physiquement
porté atteinte, et si, d’aventure, je ne sais quel idiot
l’agressait, j’en serais très choqué… mais je n’irais pas
jusqu’à brandir une pancarte avec l’inscription : "Je suis
Dieudonné".
En 1886, fut publiée à Paris La France juive d’Edouard
Drumont, et en 2014, le jour des attentats commis par les
trois idiots criminels, est parue, sous le titre : Soumission,
"La France musulmane" de Michel Houellebecq. La France juive
fut un véritable "bestseller" de la fin du 19ème siècle ;
avant même sa parution en librairie, Soumission était déjà un
bestseller ! Ces deux livres, chacun en son temps, ont
bénéficié d’une large et chaleureuse réception journalistique.
Quelle différence y a t’il entre eux ? Houellebecq sait qu’au
début du 21ème siècle, il est interdit d’agiter une menace
juive, mais qu’il est bien admis de vendre des livres faisant
état de la menace musulmane. Alain Soral, moins futé, n’a pas
encore compris cela, et de ce fait, il s’est marginalisé dans
les médias… et c’est tant mieux ! Houellebecq, en revanche, a
été invité, avec tous les honneurs, au journal de 20 heures
sur la chaine de télévision du service public, à la veille de
la sortie de son livre qui participe à la diffusion de la
haine et de la peur, tout autant que les écrits pervers de
Soral.
Un vent mauvais, un vent fétide de racisme dangereux, flotte
sur l’Europe : il existe une différence fondamentale entre le
fait de s’en prendre à une religion ou à une croyance
dominante dans une société, et celui d’attenter ou d’inciter
contre la religion d’une minorité dominée. Si, du sein de la
civilisation judéo-musulmane : en Arabie saoudite, dans les
Emirats du Golfe s’élevaient aujourd’hui des protestations et
des mises en gardes contre la religion dominante qui opprime
des travailleurs par milliers, et des millions de femmes, nous
aurions le devoir de soutenir les protestataires persécutés.
Or, comme l’on sait, les dirigeants occidentaux, loin
d’encourager les "voltairiens et les rousseauistes" au
Moyen-Orient, apportent tout leur soutien aux régimes
religieux les plus répressifs.
En revanche, en France ou au Danemark, en Allemagne ou en
Espagne où vivent des millions de travailleurs musulmans, le
plus souvent affectés aux tâches les plus pénibles, au bas de
l’échelle sociale, il faut faire preuve de la plus grande
prudence avant de critiquer l’islam, et surtout ne pas le
ridiculiser grossièrement. Aujourd’hui, et tout
particulièrement après ce terrible massacre, ma sympathie va
aux musulmans qui vivent dans les ghettos adjacents aux
métropoles, qui risquent fort de devenir les secondes victimes
des meurtres perpétrés à Charlie Hebdo et dans le supermarché
Hyper casher. Je continue de prendre pour modèle de référence
le "Charlie" originel : le grand Charlie Chaplin qui ne s’est
jamais moqué des pauvres et des non instruits.
De plus, et sachant que tout texte s’inscrit dans un contexte,
comment ne pas s’interroger sur le fait que, depuis plus d’un
an, tant de soldats français sont présents en Afrique pour
"combattre contre les djihadistes", alors même qu’aucun débat
public sérieux n’a eu lieu en France sur l’utilité où les
dommages de ces interventions militaires ? Le gendarme
colonialiste d’hier, qui porte une responsabilité
incontestable dans l’héritage chaotique des frontières et des
régimes, est aujourd’hui "rappelé" pour réinstaurer le "droit"
à l’aide de sa force de gendarmerie néocoloniale. Avec le
gendarme américain, responsable de l’énorme destruction en
Irak, sans en avoir jamais émis le moindre regret, il
participe aux bombardements des bases de "daesch". Allié aux
dirigeants saoudiens "éclairés", et à d’autres chauds
partisans de la "liberté d’expression" au Moyen-Orient, il
préserve les frontières du partage illogique qu’il a imposées,
il y a un siècle, selon ses intérêts impérialistes. Il est
appelé pour bombarder ceux qui menacent les précieux puits de
pétrole dont il consomme le produit, sans comprendre que, ce
faisant, il invite le risque de la terreur au sein de la
métropole.
Mais au fond, il se peut qu’il ait bien compris ! L’Occident
éclairé n’est peut-être pas la victime si naïve et innocente
en laquelle il aime se présenter ! Bien sûr, il faut être un
assassin cruel et pervers pour tuer de sang-froid des
personnes innocentes et désarmées, mais il faut être hypocrite
ou stupide pour fermer les yeux sur les données dans
lesquelles s’inscrit cette tragédie.
C’est aussi faire preuve d’aveuglement que de ne pas
comprendre que cette situation conflictuelle ira en
s’aggravant si l’on ne s’emploie pas ensemble, athées et
croyants, à œuvrer à de véritables perspectives du vivre
ensemble sans la haine de l’autre.
Shlomo Sand (Traduit de l’hébreu par Michel Bilis, paru dans
"Le Monde")
Je fais miennes ces lignes d'un Juif Israëlien, ce
qui m'épargne le travail assez long d'un commentaire élaboré, un
frère Juif qui fait preuve, d'une part, que tout Israël n'est pas
anti-arabe ou anti-musulmane et que, d'autre part, comme je le dis
parfois : "Nous sommes tous les Juifs ou les Musulmans de quelques
autres qui n'aiment pas les Juifs et les Musulmans et qui bientôt
n'aimeront pas les Pèlerins d'Arès."
Les Pèlerins d'Arès sont les frères de tous les hommes, donc vos
frères, même s'ils ne partagent pas votre fatalisme face au Mal.
Nous croyons que c'est le Bien pour le Bien
qu'il faut faire naître et sortir du Bien contre le Mal,
ce Bien-lutteur qui comme vous dites ne peut être, s'il
est un lutteur, que l'adversaire de l'autre lutteur et subir les
vicissitudes de toutes luttes. Vous reprenez, en somme, en croyant
par là être un héros social triomphant de l'obscurantiste que vous
voyez en moi, ce que dit mon entrée 168.
Mais cette entrée 158, c'est vrai, dit plus : J'affirme, parce que
c'est le Créateur même qui le dit et le promet dans La
Révélation d'Arès, dont je proclame l'authenticité, que le
Bien pour le Bien, certes devenu théorique et
sans preuve de son existence, vit en puissance dans le cœur humain
et peut re-surgir. Je ne vois pas en quoi une telle espérance peut
vous paraître un "scandaleux abus de confiance."
11oct15 168C97
La culture nous apprend que le bien et le mal
sont en lutte permanente comme l'ange contre le démon. La Révélation d'Arès et son témoin Michel Potay nous
apprennent autre chose : Même s'il restera encore pendant
longtemps dans cette humanité malade des traces de luttes entre bien
et mal, le Bien accompli (vérité, bonté,
vertu, ...) et effectif à l'échelle de la société sera l'apothéose
de l'humanité heureuse pour laquelle Dieu nous a créé.
Florian Oisillon d'Aquitaine
Réponse :
Ceci est un commentaire que vous avez publié dans facebook, mais
il est tombé dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net et je prend
cette erreur pour une action du Ciel. Je le publie, tant il semble
approprié à cette entrée 168.
Merci, frère Florian, pour cette participation involontaire...
mais heureuse à mon blog?
11oct15 168C98
Depuis Adam, une longue lignée de prophètes vient
jusqu'à vous, à nous, lignée que nous conduirons jusqu'au Jour
de Dieu. Le Créateur est venu vous parler, apportant avec Lui une
force de changement inégalable.
Vous avez répondu "oui" à Son Appel, et d'une main forte vous avez
ouvert une nouveĺle ère humaine.
Les années passent et vous voilà débordé de toute part par un
peuple de prophètes en marche. Vous êtes la voix
forte au milieu de ce peuple.
Nous sommes la lave blanche qui sort du volcan,
elle coule lentement, implacablement, recouvrant la noirceur du
monde. L'espoir renaît sur les friches. Les barricades
armées dressées contre le mal, les champs de batailles sont
désertés, les faiseurs de paix répandent la Paix sans
compromis.
Les résistances contre le Mal s'effondre[ro]nt les unes après les
autres sous l'effet domino.
La Parole qui coule à travers nous, le Bien que donnons,
terraforme [transforme ?] le monde à l'image et ressemblance
de Dieu.
Le Bien vient sur le bien, sur le mal.
Une nouvelle création prend place. Je ne peux pas imaginer que le
mal puisse venir fleurir sur cette nouvelle création, il ne peut
que continuer à subsister dans les interstices et les espaces
stériles.
Un grand merci à vous et à ceux qui alimentent cette entrée.
Tony L. de Touraine
Réponse :
J'évite en général les commentaires trop apologétiques ou trop
poétiques parce qu'ils sont des glorifications d'une action de pénitence,
qui est en fait pour chacun de nous tout-à-fait terre-à-terre.
Nous y peinons du matin au soir comme des ânes attelés à la
charrette des péchés. Les péchés sont le
lourd fardeau, c'est notre trottinement d'ânes en avant qui est
l'action vers le Bien, et cette addition
péché+trottinement vers les Hauteus Saintes garde dans nos
générations une pénibilité que nous n'oserions glorifier, car
comme les ânes nous nous arrêtons de temps en temps et malgré les
coups de trique de La Révélation nous restons têtus sur
place avant de repartir. Autrement dit, nos mérites ne sont pas
toujours ce que nous voudrions qu'ils soient. Certes, le Père nous
appelle héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) mais méritons-nous
déjà ce nom qui me paraît mirifique. Peut-être. Pas moments je ne
sais plus.
Votre commentaire n'est pas sans pathétique et j'ai hésité à le
publier, mais tout compte fait je le trouve comme un éloge
équilibré de ce que nous sommes. Ce commentaire dit une vérité que
nous pouvons garder à l'esprit sans nous faire des grosses têtes
qui ne passent plus par les portes.
Merci, frère Tony, pour ce commentaire d'un bon lyrisme.
11oct15 168C99
Je vous dis un grand merci pour le tract de notre frère Guy I.
(168C95) que vous avez publié sur "Freesoulblog".
Nous allons en faire une affiche que nous disposerons devant notre
stand.
Puis nous en tirerons des tracts.
Je voulais vous dire que, grâce à une de nos sœurs qui nous a
transmis voilà déjà quelques temps votre enseignement de
la Parole que vous aviez donné à Paris en 1976 (voir nota *), nous
nous imprégnons de votre enseignement qui prolonge notre
proclamation de la Parole, et qui nous fait entrer au cœur de la
Parole.
Votre présence face au Prophète Jésus [1974], ainsi que
votre présence face au Créateur [1977] nous permet de nous en
habiter [?] aussi.
Cet enseignement là,qui est manuscrit devrait être dans les mains
et le cœur de tous les Pèlerins d'Arès qui œuvrent à vos cotés
tant il est fort spirituellement. Il nous ouvre le cœur à la
Parole que vous avez reçue, [il nous ouvre] à Dieu en profondeur,
à la pénitence, à la Moisson que nous devons
faire et accomplir chaque jour en nous et autour de
nous.
Votre enseignement, nous l'écrivons à notre tour pour
nous en imprégner.
Ce document unique et manuscrit, nous l'avons transmis à notre
frère Joseph de Lille, puis à notre sœur Évy de Nice qui s'en
imprègnent à leur tour et travaillent à le diffuser et le
développer dans leurs assemblées. C'est une mine d'or
spirituelle pour le Pèlerin d'Arès engagé dans la pénitence
et la Moisson, pour son évolution spirituelle, pour son
travail en assemblée.
Pourquoi votre enseignement a-t-il été gardé en "mode
secret" durant des années, pourquoi ?
C'est vraiment une mine d'or pour chacun de nous !
Il rempli de force et de bonheur,d'intelligence spirituelle ceux
qui le découvre et le vive en eux. Il est un bel enseignement
de vous, notre prophète Mikal, à ses frères de
la grande assemblée, qui vient bien compléter dans nos faibles
lumignons la connaissance de la Parole de Dieu dans La
Révélation d'Arès. Si vous ne l'avez pas dans vos
documents, je me ferai un bonheur de vous l'envoyer, Frère Michel.
Il est vraiment une source merveilleuse de Lumière et de
connaissance intèrieure.
Notre action missionnaire est de porter la Parole et de l'enseigner
à notre tour. Bien des personnes rencontrées dans la mission, qui
se sont procuré La Révélation d'Arès, disent ne pas
comprendre ce Message. Ils ne connaissent ni la Bible, ni le
Coran, ni les Paroles des prophètes, ni les prophètes.
Ils n'ont jamais eu de formation spirituelle et pourtant ils sont
semés (Rév d'Arès 6/2, 14/1). Nous devons réveiller la
Parole en eux, la pénitence en eux.
N'est-ce pas à nous de le leur enseigner sans ajouter
notre parole à la Parole de Dieu ?
Comme vous savez si bien nous l'enseigner, à notre tour
nous l'enseignerons à ce peuple qui a soif de Lumière.
Frère Michel,"Le Bien pour le Bien" est un
beau message spirituel, il ouvre nos intelligences et
nos cœurs.
Je vais quand même aller un peu dormir, car je vais travailler
aujourd'hui.
Je prie chaque jour avec vous, Frère Michel.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Nota * du blogger : Le frère Michel donna en effet une conférence
au Musée Social à Paris en 1976, mais il se demande s'il ne s'agit
pas plutôt de l'enseignement qu'il a donné à Paris à
l'Espace des Peupliers en 1996.
Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
"Pourquoi mon enseignement a-t-il été gardé en "mode
secret" durant des années ?" Je suis très étonné de ce que vous me
dites, parce que j'ai toujours demandé aux auditeurs de mon
enseignement de transmettre. Certes, ils ne l'ont pas toujours
fait, ou ils l'ont fait incomplètement ou erronément, mais s'il
s'agit peut-être de mon enseignement fait à Paris de
1995 à 1997 (et non de celui fait au Musée Social en 1976), je
crois que des frères et sœurs de l'auditoire se sont transportés
dans les missions pour le transmettre. C'est du moins ce que j'ai
entendu dire.
De toute façon, ce blog que je commençai en 2006, retransmet et
complète mon enseignement d'une façon sans doute plus
claire, puisqu'on peut me lire et non m'interpréter. Tu n'a pas idée... des enseignements que tu devras répandre,
me dit le Père par les lèvres de Jésus le 10 ou 11 avril 1974.
Je ne cesse donc jamais d'enseigner et vous, ma sœur
Patricia, que j'ai souvent vue à Nice quand j'y allai en mission
de 2010 à 2014, vous m'avez beaucoup entendu. Vous veniez souvent
de Gap à Nice donner un coup de main à la mission.
11oct15 168C100
A la proposition 168C70 "Seul le Bien se substitue au Mal", je
préférerais :
Vous seul avez le pouvoir
de substituer le Bien au Mal
qui me paraît plus mobilisateur.
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Claude, pour cette suggestion.
26oct15 168C101
Je vous aime !
Comme tous mes frères et sœurs, je vous aime,
mais votre courage exemplaire fait que je ne peux rester longtemps
sans penser à vous. j'espère que tout va bien.
Dans l'Amour du Père:
Alain et Fatiha J.du Rhône
Réponse :
Mon frère Alain et ma sœur Fatiha, je suis très touché par l'amour
fraternel que vous me témoignez par ce commentaire.
Je vous rassure : Je vais bien. J'ai été absent du 12 au 25
octobre et dans l'impossibilité de tenir à jour mon blog. J'ai
bien un ordinateur de voyage que j'emporte avec moi, mais ma vue a
baissé (dame ! j'ai 86 ans) et ne me permet plus de travailler
correctement sur un trop petit écran, même excellent, et de mettre
mon blog à jour. Cet ordinateur me permet seulement de me tenir au
courant. J'étais hors de France pour un séjour d'étude, de contact
et d'information, de travail donc, sur un sujet que j'ai à cœur
depuis longtemps, sur lequel j'ai encore à réfléchir, et dont je
parlerai peut-être dans ce blog au cours des mois qui viennent. Je
suis depuis hier soir 25 octobre de retour à Bordeaux où beaucoup
de travail m'attend.
Merci pour le souci que vous prenez de moi.
26oct15 168C102
Bonjour, c'est JP [Jean-Pierre ?] de Limoges
Je ne voudrais pas avoir l'air de me mêler de vos affaires, mais
suite à de mystérieuses disparitions de pages web, j'ai peut-être
un début d'explication.
En effet depuis quelques temps, vous intégrez des vidéos dans le
blog et certaines sont d'une taille rédhibitoire ce qui peut
occasionner des problèmes au serveur et les derniers blogs ont
tendance à enfler à cause des vidéos.
La vidéo associée au commentaire 167C67, par exemple, fait 277
Mbits, totalement incompatible avec une tablette ou un smartphone
qui ont des débits limités. la page entière pèse 318 Mb. Par
comparaison le blog 150 qui est l'un des plus longs pèse 2 Mb.
De plus en plus les sites web se contentent d'afficher une photo
du début de la vidéo avec le lien initial intégré.
J'espère que ça vous éclaire,
Si vous ou quelqu'un qui s'occupe du blog veut m'appeler pour
explications, on peut m'appeler au [n° de téléphone]
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les meilleurs
JP de Limoges [Limousin]
Réponse :
Bonjour JP (Jean-Pierre ?) . Je n'avais jamais testé sur mon
téléphone portable les quelques vidéos installées sur mon serveur
de blog (il y en a peu compte tenu du volume global du blog) et à
la suite de ce commentaire je viens de tester la vidéo de José O.
167C67 que vous citez comme exemple d'incompatibilité avec un
smartphone.
Sur mon smartphone Samsung Galaxy 5 la vidéo 167C67 marche très
bien. Certes, depuis qu'existe HTLM 5 (octobre 2014, HTML étant
depuis l'origine d'Internet le format de données permettant de
créer les pages web) qui offre maintenant une procédure simple
pour installer des vidéos sur les sites web, j'en ai installé
quelques unes, mais si ces vidéos étaient incompatibles avec mon
serveur, celui-ci les refuserait en principe.
En général les vidéos proposées sur mon blog fonctionnent avec des
liens mettant en relation avec un serveur de vidéos: uTube,
Dailymotion, mais il arrive que cela ne soit pas possible. Alors
j'installe une copie mp4 de la vidéo sur mon serveur directement,
quand il me paraît possible que mes frères missionnaires les
apprécient et en fassent des copies pour leurs propres missions.
Y a-t-il un rapport entre les vidéos mp4 installées sur mon
serveur et les disparition de pages ? Je ne sais pas. Je demande à
nos frères informaticiens de me donner leur avis sur ce point.
Il n'y a eu à ma connaissance que deux disparitions. Une page en
anglais, que m'a signalée notre frère Jérôme du Texas, USA, et la
page de commentaires français #112, déjà ancienne (octobre 2010),
qui m'a été signalée plus récemment. Ces deux pages disparues ont
été immédiatement remplacées par les originaux que je conserve en
archive.
Comme je ne suis pas informaticien, mais seulement un bricoleur en
HTML et CSS (j'ai fabriqué moi-même mes sites michelpotay.info et
freesoulblog.net) je ne vois pas le rapport entre le poids des
vidéos et ces disparitions. Je pense que ces disparitions font
partie des aléas qui se présentent inévitablement en toutes
technologies ou que la cause des disparitions se situe peut-être
dans le poids général et la syntaxe peut-être pas très bien conçue
de mon blog entier qui existe quand même depuis 2006 et qui est
chargé d'un bloc sur mon serveur. Le serveur procède aussi
régulièrement à des travaux de maintenance qui peuvent avoir causé
la disparition de deux dossiers. Il y a aussi les hackers, les
mauvais plaisants ; mon blog n'est peut-être pas assez sécurisé
contre eux.
Merci néanmoins de me donner votre avis et ainsi d'éveiller
l'attention de nos frères informaticiens chevronnés qui ont
peut-être une idée plus précise de la cause des deux disparitions
en question.
27oct15 168C103
Le dépassement de l’antagonisme entre Bien et Mal,
entre Lumière et Obscurité [Rév d'Arès 38/5],
entre Amour et Haine [28/16], entre Paix et Guerre,
entre Sérénité et Agitation, entre Unité et Multiplicité, ne
viendra qu’au bout de la Pénitence et, comme Dieu
seul est Saint [12/4], ne sera actualisé et parachevé qu’au
Jour de Dieu [31/8].
Le Mal ne pouvait pas ne pas être possible pour
l’humanité créée libre, et peut-être était-il
inévitable que la possibilité du mal soit actualisée
pour que l’humanité trouve un jour en elle-même la force et la
résolution définitive de vivre pleinement dans le Bien
pour le Bien.
Comme le disait Woody Allen : "L’éternité c’est long, surtout vers
la fin", et comparée aux millénaires de la tragédie de l’histoire
humaine pour enfin dépasser les luttes et installer en soi le Bien,
ces millénaires ne seront qu’un clignement d’yeux de la grande
Histoire hors du temps qui nous attend.
Mais cette métaphysique apaisante ne peut effacer la réalité de la
souffrance partout répandue et le drame d’une humanité qui
pourrait sombrer sans retour dans le péché des péchés [Rév
d'Arès 38/2] si un reste influent et courageux ne se dresse
pas pour dépasser progressivement nos médiocrités.
Le Mal est d’abord en nous, quoiqu’il semble aussi
possible que le Mal vienne d’entités extérieures, comme
lorsque le Prophète fut jeté à terre la tête la première
et ne fut guérit que la nuit suivante par le Christ.
Que nos pénitences et nos moissons constantes
fassent resurgir le Bien pour le Bien pour
qu’advienne enfin l’apothéose du bonheur de l’humanité où chaque
individualité libre et créatrice existera pour et par le
bonheur des autres individualités libres et créatrices.
Jérôme H. de Montréal (Canada)
Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce beau commentaire.
Il y avait à Lisieux dans un Carmel une petite religieuse effacée
et inconnue qui écrivit un livre magnifique, qu'elle aurait aussi
bien écrit étant épouse et mère de famille. C'était Thérèse de
Lisieux. Ce qui touche le cœur, parfois jusqu'au larmes, dans cet
ouvrage, c'est l'humble élévation d'une âme qui pouvait se montrer
admirablement fraîche : "Nous sommes dans un siècle d'inventions.
Ce n'est plus la peine maintenant de gravir des escaliers ; chez
les riches un ascenseur les remplace avantageusement. Moi, je
voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus,
car je suis trop petite pour gravir le rude escalier de la
perfection." Et dans un élan de pieuse joie, elle écrit encore:
"L'ascenseur qui doit élever mon âme jusqu'au Ciel, ce sont vos
bras, ô Jésus !"
La connaissance, que nous donne La Révélation d'Arès, de
notre propre mal comme une sorte de néant où nous nous perdrons —
les ténèbres — si nous ne réinstallons pas le Bien
en nous et dans le monde, nous a amenés à nous jeter en Dieu, à
réveiller en nous son Image et Ressemblance, par la pénitence.
Comme Thérèse de Lisieux le disait, je dis et vous le dites
à votre manière dans votre beau commentaire : "Mon âme est trop
petite pour faire de grandes choses, mais ma folie est de croire
que ton Amour m'accepte, me sauvera et que ma pénitence
contribuera à changer le monde." Dans la voie de la pénitence nous nous engageons
tout entiers.pour replacer dans le monde le Bien pour
le Bien. Nous apprenons ainsi à analyser les plus
secrètes démarches de la conscience et cette expérience nous est
précieuse dans notre mission, pour l'heure apparemment stérile,
mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre les oreilles vont
soudainement se déboucher et nous serons écoutés, au Canada comme
en France.
27oct15 168C104
Je tiens par commencer à vous demander un très sincère pardon
d'avoir critiqué auprès d'une personne La Révélation d'Arès
qu'elle me présenta il y a de cela environ deux ou trois ans
approximativement, étant influencé à ce moment-là par les
critiques qualifiant de secte la structure dont vous avez la
responsabilité. Mais loué soit L'Éternel Qui m'a éclairé sur ma
situation et ma condition !
J'ai en ma possession le livre La Révélation d'Arès qui
m'a été offert, que j'apprécie beaucoup, sans doute pas encore à
sa propre valeur.
Je vous apprécie énormément, très cher Frère dans Le Seigneur !
J'ai deux questions :
La première concerne le passage où il est question que La
Révélation d'Arès dit de ne pas cautionner les écrits de Jean,
Paul et Pierre [Rév d'Arès 16/12, 35/12] et donc par voie
de conséquence; si je comprends bien; n'accepte pas l'évangile
selon Jean ni les Épîtres, ni l'Apocalypse. Pouvez-vous me donner
une explication à ce sujet ?
La deuxième question concerne l'islam et le prophète qui a inspiré
ou a donné naissance, sauf erreur, au Coran. Pensez-vous que le
Coran soit une révélation divine ? Selon ce que j'ai lu de La
Révélation d'Arès, je pense qu'elle cautionne le Coran ou
du moins le prophète qui a inspiré ou écrit le Coran.
Pouvez-vous me donner davantage d'information ou de références à
ce sujet s'il vous plaît ?
Merci beaucoup !
Max B.
Réponse :
Concernant la première question, le Créateur a dit par la bouche
de son Messager Jésus : Tu ne prendras pas pour Ma
Parole la parole d'homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et
d'autres et celle de leur descendance (Rév d'Arès 16/12) et
Il confirme plus tard ce verset en disant: Tu écarteras les
livres d'hommes, ceux de Pierre, de Paul, d'at-Tabari
(théologien musulman) et des rabbins, car dans Ma Parole réside
la seule piété (35/12). Par ces versets le Père donne à
son prophète le charisme (ou pouvoir spirituel) de dire
ce qui dans l'Écriture est Parole de Dieu et ce qui n'(est pas
Parole de Dieu. Autrement dit, ne peut être considéré Parole de
Dieu que ce qui dans l'Écriture : Bible et Coran notamment, est
conforme à La Révélation d'Arès. Autrement dit,
l'Écriture et notamment la Bible et le Coran sont encombrés de
livres d'hommes — notamment de hadiths concernant le Coran — qui y
ont été ajoutés pour des raisons que je ne connais pas.
Concernant la deuxième question, oui, je crois que le Coran est
une Parole de Dieu sauf les livres d'hommes qu'il contient, comme
certains hadiths, qui y ont été ajoutés pour des raisons
inconnues.
Mais, mon frère Max, je vous dis quelque chose de très simple et
très important pour vous :
Vous ne serez pas sauvé et vous ne servirez pas la Cause du
Créateur si vous croyez que tels ou tels passages dans la Bible ou
le Coran sont de Dieu ou ne le sont pas, mais vous serez sauvé si
vous devenez un pénitent, c'est-à-dire si vous aimez
tous les hommes, si vous pardonnez toutes les offenses,
si vous faites la paix avec tout le monde, si vous
réveillez votre intelligence spirituelle (Rév d'Arès
32/5) parallèlement à votre intelligence intellectuelle et
si vous êtes libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés
concenant n'importe qui et n'importe quoi.
Telle est la grande et très simple leçon que La Révélation
d'Arès donne aux humains !
27oct15 168C105
Quand j'étais enfant, ma maman me parlais souvent de la toute
puissante force d'inertie.
J'ai repensé à cela en lisant cette magnifique entrée.
Pourrions-nous donc employer notre tendance à la paresse pour
devenir inerte au mal ?
Pourions-nous dire qu'étant plus léger, l'effort de faire le bien
remplacera l'effort de faire le mal ?
Peter et moi étions de tout coeur avec vous tous durant ce dernier
Pèlerinage car cette année nous n'avons pas pu faire le voyage
depuis l'Australie.
Nous en avons ressenti sa grande puissance néanmoins diluée par la
distance.
Chaque année, je ressens le besoin de faire le Pèlerinage à Arès
car il me donne tellement de courage, de foi et d'inspiration au
contact du Créateur et de nos frères. Mais nous avons reçu assez
de force pour continuer notre mission,
Peter est en train de sculpter une figure qui sera intitulée "Le
Semeur est passé" (Rév d'Arès 5-1) et je me permets de
soumettre à votre attention ces deux photos de tableaux que je
vais présenter la semaine prochaine dans une exposition locale,
ainsi que quelques mots d'explication qui devraient être présentés
à côté des tableaux. Quelqu'un m'a demandé dernièrement si
vous aviez vu le Jésus ci-dessous et s'il lui ressemble... En fait
je n'en sait rien.
Picasso a dit : "La vérité est un mensonge" (Picasso dit - H
Parmelin)
Jésus a dit : La vérité c'est que le monde doit changer (La
Révélation d'Arès 28/7)
Dans mon travail, je m'emploie au changement, à la
recherche de ma propre vérité
car la Vérité est cachée. C'est pourquoi je me libère de
toute religion, politique, culture et jugement et je les remplace
par l'amour et le pardon.
Pour que le Bien, qui est la Vérité, revienn !
Oneness (Unité) [tableau du dessus]
Explore comment être un en soi, avec nos enfants et nos
ancêtres, avec la nature et le Créateur. Je voudrais aussi
montrer que nous sommes tous les créateurs de notre façon de vivre
et du monde dans lequel nous vivons.
Messenger (Messager) [tableau du dessous]
Fut peint d'après les descriptions écrites par Michel Potay dans
l'introduction de La Révélation d'Arès.
Michel ayant été visité 40 fois par Jésus à Arès (France) en 1974.
Le surfeur en arrière plan représente la liberté.
Liberté, amour et créativité sont parmi les outils les plus
importants pour ceux qui recherchent la Vérité.
Réponse :
"L'effort de faire le bien" est-il réellement "plus léger que
"l'effort de faire le mal" ? Je n'en suis pas du tout
sûr.
Il semble même que dans ce monde où le mensonge, l'hypocrisie,
l'égoïsme, la méchanceté, la colère, la violence, etc. sont
devenus des banalités quotidiennes, leur contraire qui
est la vertu est devenu une pratique beaucoup plus difficile. Peter et vous, ma sœur Rosie, n'avez pas pu venir d'Australie
pour faire avec nous ce dernier Pèlerinage, mais nous avons prié
avec vous deux.
Ceci dit, je suis resté comme abasourdi devant le tableau de Jésus
que vous avez peint en suivant la description que j'en ai donnée,
car ce Jésus-là est proche du Jésus qui m'apparut et me parla en
1974. Je vous donne quelques indications qui vous permettront
peut-être de le peindre de façon plus ressemblante :
La tête, donc le visage, était un peu plus allongé.
Les yeux étaient un peu plus grands et regardaient droit devant
eux.
Les cheveux étaient tirés en arrière commme vous les avez
représentés, mais plus lisses, un peu plus près du crâne.
Les traits étaient moins jeunes, plus mûrs (je lui donnait 40 ans
plutôt que 25 ans comme sur votre tableau), bons comme vous le
montrez mais plus noble.
Vous êtes quand même sur la bonne voie. Bravo. L'impression
générale est très bonne.
Quant au tableau "Oneness"... une pure merveille à mes yeux !
Je suis tremblant devant tant de beauté.
Je vous embrasse, Rosie et Peter !
27oct15 168C106
Sur fresoulblog vous m'aviez proposé d'expérimenter une formule
avec la phrase : "pour que le Bien ne soit pas que le
Mal à l'envers". J'ai commencé à tester et effectivement
celle-ci est bien intrigante, même si parfois vaguement comprise,
elle pose question.
Pour être indiquée sur un tract, il faut être sûr d'avoir le temps
avant que la personne ne poursuive son chemin. Je m'aperçois que
pour l'expliquer je reprends quelques unes de vos phrases comme :
"le Bien n'est pas une arme contre le Mal,
mais un état apothéotique, la Fin des Fins",
ou le Bien sera fait pour lui-même. Enfin je n'ai pas
fini de réfléchir à comment expliquer tout cela.
Comme la nuit est l'absence de lumière,
le Bien est notre seule réalité.
Dans le perfectionnement de cette création,
le Jour du Bien sera éternel.
Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8)
Merci,
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
"Comme la nuit est l'absence de lumière,
le Bien est notre seule réalité"
est, je crois me souvenir, ce qu'on appelle un paradoxisme. Nul
est le rapport entre "nuit sans lumière" et "Bien comme seule
réalité". C'est en somme le "Ce sabre est le plus beau jour de ma
vie" de Joseph Prudhomme.
Il faudrait sans doute plutôt dire:
"Comme le jour est seul moment de soleil
le Bien est notre seule réalité."
Et je propose comme suite :
"Quand nous aurons achevé la Création,
le Jour du Bien sera éternel."
Merci, sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire qui donne une idée
poétique d'un argument de tract sur le Bien.
27oct15 168C107
Croire, ceci aux risques du non-Être
ou vouloir Être ?
N’aurais-je pas "les yeux pour voir" ? Peut-être !
Voici un partage que j’aimerai faire avec vous; prophète envoyé du
Créateur ainsi qu’avec nos sœurs et frères de foi, ceux qui
croient dans La Révélation d’Arès comme ceux qui n’y
croient pas, mais qui croient dans le Bien comme chemin
et finalité du sens de la Vie [qui fera suite à
l'actuelle vie] humaine.
Oh ! faible lumignon je le suis [Rév d'Arès 32/5] !
Attirerais-je les foudres par mes propos d’aveugle ?
Peut-être. Alors peut-être aussi par retour une chance de faire
naître en moi une âme, âme parmi les âmes
dont le Père espère bien cette fois — peut-être la dernière chance
— qu’elles se multiplieront et enfin répandrons le Bien Vrai
sur terre, nous sauvant de l’urne qui pue [xix/15, la
terre dans son état actuel de mal].
Suis-je assez humble, me suis-je espionné assez, pour écrire et
Vivre. Car écrire n’est pas forcément Vivre, dire
n’est pas forcément Vivre...
Je me permets de vous envoyer cette réflexion personnelle.
Vous écriviez :
"Je rappelle qu'à Arès aujourd'hui comme chez les disciples de
Jésus en Palestine autrefois un certain nombre d'entre les
nouveaux pénitents étaient égoïstes, cyniques, menteurs,
profiteurs, voleurs, méchants, haineux, bref, mauvais avant de
connaître la Parole et qu'aujourd'hui ils ne sont plus, parfois
après d'énormes efforts intérieurs invisibles, que des pécheurs
moyens en processus lent de pénitence et que le Père ne
leur en demande pas plus, pourvu qu'ils ne redescendent pas dans
la vallée grasse." (Extrait du 31Oct07 71C11, entrée
0071) "un grand besoin de spirituels").
Lisant le blog de notre frère aîné, et rencontrant des situations
relationnelles extrêmement inquiétantes à mes yeux entre les
frères, et je pèse mes mots — il y a à peine deux jours encore [le
22 octobre donc] — je m’interroge, et je suis à la fois rempli
d’espérance comme rempli d’inquiétudes, car la croyance, les mots,
les phrases, les "discours", les "affirmations", même sincères,
seraient-elles la garantie de la réussite de la participation au
retour du Bonheur sur terre ? Nous savons que non !
Puisque c’est la Vie que nous devons retrouver, mais le
Père nous dit que des générations repentantes campant sur ce
désert retrouveront la Vie. Comment un seul homme
retrouverait-il la Vie [Rév d'Arès 24/4]. Nous ne savons
donc pas ce qu’Elle [la Vie] est. Que se passe-t-il ?
... :
Si les nouveaux pénitents que nous sommes, qui étions
égoïste, cyniques, menteurs, profiteurs, etc., avant de connaître
la Parole, sommes en processus de pénitence, ne
devons-nous pas être dans une vigilance introspective aigüe ?! Ce
fameux "Je m’espionne", article de notre frère aîné [Le Pèlerin
d'Arès 1990, p.296], a-t-il retenu toute notre attention
spirituelle, notre attention du cœur ?
Attention ! Si un trop grand écart s’installe ou persiste entre ce
que je dis et ce que je vis réellement dans le réel, ne serait-ce
pas un retour insidieux et pernicieux vers la vallée grasse
[Rév d'Arès 26/4] ?, alors je peux "scandaliser" et/ou
empêcher l’âme d’éclore ou de se développer. Raviver mon
intelligence [32/5] spirituelle prendra du temps, et en
attendant, je peux rester inconsciemment et trompeusement mené par
cette intelligence intellectuelle. Le malin semble décidément très
très malin ! Il sait où se cacher !
D’où l’impérieuse nécessité que je travaille l’humilité en moi !
Humilité qui doit me faire écouter plus que parler.
Je ne suis pas un parvenu. Je suis peut-être — peut-être ? — en
marche sur les sentiers vers les Hauteurs [25/4-5] ?
Mais ce n’est pas sûr ! L’âme non éclose, ça peut venir de quoi ? Peut-être
l’inconscient creuse-t-il un écart entre ma tête et mon cœur ?
Et cela le frère peut le subir de son autre frère, ou bien le
faire subir. Cet écart peut-il représenter le risque majeur de la
survivance de la Bête [Rév d'Arès 22/14] ? Ceci pour
toujours ?
Cette Vie que nous recherchons, nous la pressentons. Je
suis un embryon peut-être de cette Vie, et c’est
seulement, dit la Parole, des générations suivantes que pourra se
dessiner vraiment un début de la Vie de l’Image et
Ressemblance.
Aussi ai-je acquis l’exercice quotidien de m’espionner. Sinon je
risque de parler, d’écrire, d’être en relation, pour satisfaire
mon égo, ou bien pour laisser croire à moi-même et/ou aux autres
que j’ai avancé.
Je pense personnellement que "Et ce que tu auras écrit, Le Pèlerin
d'Arès", ces réflexions essentielles liées à la Parole de
toujours, ont déjà presque tout dit ! Ce qui manque en moi, ce
n’est pas la compréhension intellectuelle de ces écrits, ce qui
manque en moi, c’est la "métabolisation" vraie, sincère, de ces
écrits en terme de Vie. Je crois que comprendre n’est
pas vivre ! Comprendre ne suffit pas, la Vie doit
commencer en moi, elle ne commencera pas et ne se développera pas
sans une vigilance permanente de ce qui m’empêche de trouver la Vie
dans mon cœur et qui reste dans ma tête. Je dois m’espionner,
m’espionner encore, et trouver la Vraie humilité pour
aimer comme le Père aime [Rév d'Arès 12/7].
Je crois qu’il est temps peut-être pour nous de "redescendre" !
Plus d’humilité pour plus de Vrai !
Puisque c’est le Bien accompli — tel que l’entend le
Père des hommes — qui fera s'aimer soi-même et aimer son prochain,
Bien qui seul compte pour le retour d’Éden, ce n’est pas
le titre de Pèlerin d’Arès que je m’attribuerais, qui m’assurera
de ma participation à la restauration du Jardin, ce ne
sont pas les compliments du frère ainé qui m’apporteront
le Salut, ni seront la garantie que je suis sur la bonne
Voie.
Un compliment ou un encouragement du prophète doivent
être reçus à mon sens dans le sens qu’il m’assure que je possède
la potentialité d’éveiller mon âme, et je dois alors
redoubler, quadrupler de vigilance, m’espionner plus encore, me
mettre à l’abri du mensonge à moi-même, mon égo est tellement
avide de reconnaissances, de compliments !
Le mal est d’abord en moi ! D’abord en moi ! Il peut habiter aussi
parmi nous, quand le cœur est encore trop inhibé par l’empire de
l’intellect et de son frère l’égo. Personnellement, je ne
surveille que ce mal en moi principalement, même si en même temps
je dois parfois me protéger du mal des autres. Veillant en même
temps à l’installation, à la persistance et à l’élévation du Bien
en moi.
Ainsi, je ne dois pas me tromper, me laisser tromper par moi-même,
je dois m’espionner pour aller vers l’humilité vraie qui fera de
moi un acteur du retour d’Éden avec tous les hommes en quête du
vrai Bien, qu'ils soient ou non Pèlerins d'Arès, ce Bien
que je ressens plus que je ne peux le décrire ou le vivre encore
actuellement.
Je dois renoncer à la croyance d’être arrivé là où je ne suis pas
encore parvenu, cette grande illusion, tromperie de la bête
en moi.
Je crois que le Bien viendra en moi sur l’honnêteté
profondément travaillée, sur une vigilance qui construira
l’humilité vraie, afin que cesse petit à petit le mensonge sur
moi-même, mon âme aura des chances de naître.
Ce n’est pas ce que je crois ! Mais ce que je fais, ce que je
suis... réellement qui feront de moi un vrai participant de la
chasse au mal endémique, nous évitant l’installation définitive du
péché des péchés [Rév d'Arès 38/2], participant du retour
de la Vie qu’a voulu le Père pour nous tous.
Je m’invite et j’ose inviter mes sœurs et frères à partager ma
réflexion, à espionner en nous la montée en puissance du mensonge
à nous-mêmes, l’histoire nous a montré que les Appels du Père ont
tous été des tentatives qui ont dramatiquement échoué.
Croire ? Ou croire que l’on a commencé de Vivre, alors
que la Vie en nous n’est peut-être qu’embryonnaire ou
n’existe pas encore ?
Nous pourrions en être encore à croire, au lieu d’Être ou vouloir
Être (comme le Père Est dans le Bien) !
Puissions-nous réussir !
Je vous embrasse, ainsi que tous nos frères humains, de tout cœur,
Laurent M. d'Aquitaine
Réponse :
J'ai lu avec grande attention ce commentaire, qui est une
confession, et je suis profondément peiné de vous voir ainsi
souffrir, chercher à ce que "cesse petit à petit le mensonge sur
vous-même" pour donner à votre "âme des chances de
naître." Oh! que j'ai de peine à vous voir aussi tourmenté, frère
Laurent. Je ne sais évidemment pas où en est votre pénitence,
mais je doute qu'elle n'ait pas encore commencé. Sinon, vous ne
vous tourmenteriez pas ainsi. Votre pénitence a commencé, mais
évidemment vous n'avez pas commencé de Vivre au sens de
mener la Vie dont le Père parle (Rév d'Arès 24/5).
La "Vie en vous n’est même pas "embryonnaire, elle
n’existe pas encore" en effet ! La Vie n'existe pour
aucun d'entre nous. La Vie est à venir.
N'avez-vous pas lu que quatre générations ne suffiront pas
(Rév d'Arès 24/2) ? N'avez-vous pas lu que des générations
repentantes (combien ? on n'en sait rien) camperont
sur ce désert du monde, pour en tamiser le sable, le fouiller
comme une mine, pour retrouver la Vie (24/5) ? Or,
vous-même, aimé frère Laurent, n'êtes que la première génération.
La Vie est donc encore loin, très loin de vous, mais
vous avez le mérite considérable de commencer et pour cela le Père
promet que, s'il y a un temps pour votre peine, il y aura une
éternité pour votre gloire (37/9). Vous vous mettez martel en tête pour rien. Faites votre pénitence
aussi bien que vous pouvez, même si elle n'atteint jamais
le niveau dont vous rêvez, Ce n'est pas le niveau que vous n'aurez
pas atteint qui doit être votre souci. Simplement
veillez à ne pas connaître le découragement, parce que
c'est lui qui est impiété (Rév d'Arès 13/8). Ne vous compliquez pas la vie, ne jugez pas non plus ces
frères ou sœurs qui créent "des situations relationnelles
extrêmement inquiétantes à vos yeux?" Soyez "rempli
d’espérance" parce que vous êtes un pénitent, mais ne
soyez pas "rempli d’inquiétudes" les concernant. S'ils ne sont pas
pénitents, c'est eux que ça concerne, non vous. Le monde
autour de nous est plein de milliards de non-pénitents. Tous nous
savons l'énorme difficulté de sortir de notre état de péché,
où nous sommes encroûtés depuis des générations et des
générations.
Restez un homme simple. Merci pour cette confession qui me donne
l'occasion de vous rappeler quelques vérités que vous avez
oubliées. Je prie avec vous et vous embrasse, frère Laurent.
27oct15 168C108
Quelle joie de pouvoir, grâce à la reprise d'activité de votre
blog sur la toile, tisser un fil aussi fin que solide, comme celui
fabriqué par l'araignée, vers vous, frère aîné !
Votre entrée 168 me permet de mieux comprendre la prière Père
de l'Univers que je m'efforce de prononcer trois fois
le jour une fois la nuit (Rév d'Arès, 12/4-5). J'y vois en
effet cette progressivité de l'idée de la lutte contre le Mal
vers celle du Bien apothéotique que vous décrivez.
Il y a dans la phrase : ...pour que nous résistions aux
tentations (Rév d'Arès 12/4) cette action de lutte que nous
menons contre le Mal. Et la phrase suivante : ...et
que soit abattu le Malin (12/4) est porteuse de la
perspective du Bien pour le Bien auquel Le
Père nous destine.
Aussi proposé-je, en collant au plus près aux mots du Père dans la
prière qu'Il nous livre, cette formule :
Résistez au mal, faites le bien
et le Bien pour le Bien régnera !
De tout mon cœur, je vous remercie pour votre
enseignement et pour toute votre action prophétique menée depuis
1974 !
Marie A. du Rhône
Réponse :
Merci, ma sœur Marie, pour ce beau commentaire.
La formule que vous proposez, qui est comme une devise, me plaît,
mais d'autres qui ont été proposées me plaisent aussi.
Peut-être "Renoncez au mal" serait-il plus approprié que
"Résistez au mal" où l'idée de résistance est peut-être
encore conflictuelle ?
27oct15 168C109
Ça fait plaisir de vous voir réapparaître sur ce blog après quinze
jours studieux, et à vous lire, [mots manquants ?] profitables.
Sur le thème "le Bien pour le Bien", je veux
vous dire combien j'ai apprécié votre clarification avec ses deux
versants complémentaires:
1) Dans notre monde actuel, la perception du mal et la souffrance
sont vives, et il nous faut combattre le mal, comme l'ont fait
tous les prophètes.
2) En même temps n'oublions pas que Dieu appelle à un monde sans
mal, où nous réussirons même à effacer l'obsession de celui-ci,
d'autant plus tenace je crois chez beaucoup d'hommes que le mal,
présenté comme créé par Dieu dans Coran 113 avant votre
correction, peut, avec la science (Rév d'Arès xxxiv/17) leur
servir de paravent et d'alibi pour pouvoir rabaisser Dieu à leur
gré (Le Livre xvi).
Donc, en même temps que nous combattons le mal, nous avons à nous
préparer à vivre sans lui.
Certes, un certain christianisme dit "quiétisme" et un certain
islam du genre "inch'Allah" ont tendu à oublier ce combat contre
le mal, et La Révélation d'Arès vient contester de front
l'usage pour notre temps d'une telle spiritualité.
Mais cela ne veut pas qu'il faille, dans notre combat provisoire
contre le mal, oublier l'inimaginable degré de bien, de
force et de bonheur individuel et collectif
auquel nous sommes appelés.
En ce sens, j'aime dans La Révélation d'Arès les
passages où nous sentons déjà qu'il y a beaucoup plus grand que de
luttter contre le mal, qu'il y a l'immensité de Dieu avec sa luxuriance
[allusion à Rév d'Arès 5/4 ? Contradictoire !] de Vie
inimaginable (Le Livre ii, iv et surtout vi), et puis
aussi cet appel à nous reposer (35/8) chaque septième
jour" (10/7) dans cette paix intérieure, vrai sens du mot
islam, pour discerner les Merveilles de Dieu comme
un petit enfant (33/8-9) en multipliant (nos) yeux
comme les anges qui en portent tout autour dela tête pour ne pas
(Le) quitter du regard (36/2).
Ce que j'aime dans cette entrée, c'est donc à la fois le rappel de
ces deux formes complémentaires de spiritualité et la
réaffirmation que l'homme est dans le temps (12/6) et ne
trouvera le Bien absolu qu'après des génération
repentantes (24/5).
François D. d'Ile de France
Réponse :
Oui, "le quiétisme est l'hypocrisie de l'homme pervers, et la
vraie religion de la femme tendre [= bonasse]," écrivit Diderot et
cela continue dans les milieux religieux chrétiens où l'on pense
que le salut est obtenu par un état continuel d'union avec Dieu
dans l'oubli des actes constructifs du Bien demandés par
Le Sermon sur la Montagne. C'est en somme le
christianisme mou, reposant sur la seule confiance en la
Miséricorde, comme une bonne part de l'Islam repose sur la seule
confiance mise dans la bête récitation du Coran sans se poser de
question, ce que vous appelez "un certain islam du genre
Inch'Allah." Bon ! Ce n'est pas si simple que ça, mais c'est à peu
près l'état actuel de la foi religieuse juive, chrétienne et
musulmane.
Merci, frère François, pour ce commentaire.
27oct15 168C110
Pardonnez-moi d'ajouter du courrier à votre courrier, mais je
priais ce matin et trouvais au mot riban (Rév d'Arès xxx/23)
une possible origine catalane ou provençale.
Le déviateur (Rév d'Arès xxx/23) serait comme un
"ruban" [?] qui coupre (convoite), cherche à cerner un
feu (avec ses vertus de lumière, chaleur, etc...) en
voulant le délimiter, l'entourer (au risque de se brûler,
d'ailleurs !)
J'y vois aussi une image parabolique d'un serpent (celui de la Genèse
popularisé) et du mal, respectivement au bien.
Je trouve que cette image peut apporter une contribution, une
méditation à votre entrée 168.
Laurent L'H. d'Île-de-France
Réponse :
J'avoue, mon frère Laurent, ne pas très bien comprendre votre
commentaire, mais je le relirai avec attention pour mieux saisir
ce que vous voulez dire. Des frères et sœurs comprendront sûrement
mieux que moi qui ne suis pas très malin. C'est pourquoi j'affiche
ce commentaire.
Merci pour lui.
27oct15 168C111
Je voulais savoir :
Dieu, qui est "omniscient", savait que Moise n'irait pas jusqu'en
Terre promise.
De même, Il savait à l'avance l’échec des disciples de Jésus dans
leur mission à Jérusalem. (Désolé pour ça ; je sais que j'ai
simplifié a l’extrême)
Ma question est la suivante :
Les prophètes qui ont écoutés et parlé à Dieu connaissaient-ils
les limites de leur réussite ?
Si oui, pourquoi n'ont-ils rien fait pour changer les choses qui
devaient arriver ?
Si non, pourquoi Dieu ne leur a rien dit à se sujet pour les
"aider" ? Ou même pourquoi a-t-Il laissé faire ?
J’espère que je ne vous fais pas perdre votre temps avec mes
question et si c'est le cas dite le moi cela ne me vexera pas.
Désolé pour la forme, je ne suis pas bon en français.
Rodrigue P. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, mon frère Rodrigue, nouveau parmi nous à Bordeaux, pour ce
commentaire qui pose une question qui vous est inspirée par la
culture religieuse générale à propos du mystère de Dieu, qui sait
tout : passé, présent et avenir, et qui envoie des prophètes ou
des disciples dont il sait d'avance qu'ils échoueront.
Il n'y a pas de mystère. Il y a que la religion, et à sa suite la
culture, oublie ou escamote le fait que le Créateur a créé l'homme
à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). L'image et ressemblance du Père se manifeste en l'homme
par les dons de parole, d'amour, de créativité, d'individualité et
de liberté, qui sont des attributs du Père Lui-même. Il a ainsi
donné à chaque individu humain outre le don d'individualité la
liberté de faire ou ne pas faire, de réussir ou de ne pas réussir
ce qu'Il lui demande.
Quand un grand nombre d'individus, par exemple la race d'Adam
(Adam n'est pas un seul individu, mais une race humaine, Rév
d'Arès 2/1-5) décide librement (don de liberté)
de ne pas suivre le Dessein du Père, le Père ne peut que
les détruire (par exemple par le Déluge) ou les laisser faire, car
Il ne veut pas renier sa création humaine qui est l'image et
ressemblance de sa Liberté.
L'homme est l'Enfant (Rév d'Arès 13/5), le Fils
(xi/13) du Père, libre (10/10) comme le Père.
L'homme est donc co-créateur avec le Créateur. La Création ne sera
pas achevée tant que le co-créateur n'aura pas adhéré au Dessein
du Créateur.
Puisqu'il est omniscient, le Père sait que l'homme peut Le suivre
ou peut ne pas Le suivre. Il ne peut pas empêcher que l'homme choisisse
(2/1-5), parce qu'Il l'a créé ainsi, Il l'a voulu ainsi.
Pourquoi ? Nous ne le savons pas, mais c'est probablement par Amour
(12/7). Nous savons seulement qu'Il a créé l'homme à
son image et sa ressemblance libre comme Lui. Ce sera donc
une situation contradicioire tant que l'homme n'aura pas voulu
lui-même être la parfaite, mais non l'incomplète, image et
ressemblance de son Créateur.
À Arès en 1974 et 1977 le Père a de nouveau appelé l'homme à
retrouver la voie du Bien. C'est à cette Voie que vous
vous rallierez, si vous devenez un Pèlerin d'Arès accompli.
27oct15 168C112
Un grand merci; cher prophète; pour cette belle entrée qui, pour
moi, est le passage, le manteau neuf, celui du serviteur du
temps qui vient (Rèv d’Arès16/10). Par toi Je viens renvoyer l’Eau vive (Rèv d’Arès30/3).
Le Bien est le pont entre l’animal pensant et l’homme en
marche vers sa vraie nature, qui est image et ressemblance
du Créateur, pour recréer non pas seulement un monde meilleur,
mais un autre monde fondé sur l’amour, le pardon, la paix, le
non-jugement.
Sans la pratique de la pénitence, l’animal pensant
qu’est redevenu l’homme ne fait que panser ses plaies
par un regard au fond de soi, dans ce puits sans fond qu’est
l’état de péché, et pour ce faire il a imaginé tout un
tas de méthodes et systèmes.
L’homme en marche, son pied corné (Rèv d’Arès xLvi/3),
avance avec ses frères vers la Lumière (Rèv d’Arès
12/4), pour devenir un élément du Tout.
J’ai reçu en rêve une phrase qui apporte ma participation à la
réflexion déjà si bien alimentée par mes frères et sœurs [dans la
recherche d'un bon slogan] :
Ne vous occupez pas du mal, il disparaîtra par la
simple pratique du bien !
Je ne l’ai pas encore expérimentée dans ma mission,
mais je sais que vous nous offrez-là, cher prophète, la bonne
réponse aux écologistes, humanistes et autres pratiques sociales,
certes nécessaires aujourd’hui, mais qui n’iront jamais assez loin
pour que le Bien advienne.
En somme, ce que vise La Révélation d’Arès, c’est
l’homme transfiguré de la grande "Pommeraie" [voir "Et Ce Que Tu
Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1989], ni plus, ni moins.
Nous avons eu la joie, mon très cher époux et moi, de prier avec
vous et en même temps que vous pendant toute la période d’août du
Pèlerinage. Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane, avec toute
mon affection fraternelle.
Claudine F. du Roussillon.
Réponse :
Merci, ma sœur Claudine, pour ce beau commentaire.
Votre slogan n'est pas mauvais,mais il serait plus exact s'il
disait simplement:
Le mal disparaîtra par la simple
pratique du bien !
Les mots "Ne vous occupez pas du mal" ne risquent-ils
pas d'éloigner du mal, qu'il faut faire disparaître, l'attention
de l'homme, de l'empêcher de s'en préoccuper ? On pourrait aussi
dire:
Faites le Bien pour le Bien et
le mal disparaîtra de lui-même !
ou bien:
Installez le Bien dans votre vie et sur terre et le
mal disparaîtra de lui-même !
27oct15 168C113
J'ai vraiment cru que la vidéo sur You Tube qui commence par les
"Tables Maille " [168C69], était une autre vidéo que celle
annoncée : "La Délivrance viendra de la France."
J'ai commencé à écouter un peu le "cours du Rabin Haïm
Dynivisz". C'est en tapant son nom, que vous nous donniez dans
votre réponse, que j'ai réussi à y accéder.
Ce n'est pas évident d'écouter ces propos-là. J'ai remis au
lendemain et le lendemain, pas moyen de retrouver la vidéo!
C'était votre réponse qui m'avait donné envie de chercher à la
découvrir.
Je détache vos phrases, parce que cela ne sert à rien que je
recopie tout ! Mais lorsque vous dites que la facilité qu'offre
l'avion concerne de même aujourd'hui le voyage de l'esprit vers
Dieu, la recherche de Dieu même si elle n'a plus rien à voir avec
la distance illusoire qui nous sépare du Créateur, puisqu'il n' y
a pas de séparation et que nous perdons la connaissance du Père en
voulant trop l'expliquer.
Je retiens ce que vous dite, je le garde et je me dis à tort ou à
raison que Haïm Dynivisz, il veut tout expliquer, tout
cartographier, et que ça ne me ferait pas sortir de mes prisons.
Pascale V.D. d'Ile de France
Réponse :
Ma bien aimée sœur Pascale, je suis heureux de vous retrouver. Il
y avait longtemps que nous n'avions pas correspondu.
Je n'ai pas visionné la vidéo du rabin Haïm Dynivisz. Elle est
très longue et je n'avais pas le temps de l'écouter. Je l'ai
postée pour ceux et celles qu'elle intéresserait éventuellement.
Concernant la publicité des moutardes Mailles au début de la
vidéo, il est courant que les vidéos diffusées par uTube soient
précédées de clips publicitaires plus ou moins longs.
C'est un cours donné par un rabin, qu'a écouté le commentateur
Bernard P. de Bretagne-Sud. Ce n'est pas une vidéo
concernant La Révélation d'Arès, mais le
judaïsme. Le commentateur signalait que dans cette vidéo le rabin
Haïm Dynivisz disait que "la délivrance viendrait de la France."
C'est tout.
27oct15 168C114
Chaque entrée de votre blog nous permet de discerner un peu plus
la Lumière et de grandir en intelligence
spirituelle.
Il y a quelques semaines, lors d’une de nos présentations de La
Révélation d’Arès à "L’Eau Bleue" à Paris, un homme que
j’avais invité allait complètement dans votre sens. Pour lui,
faire le Bien c’était comme la lumière qui chassait
l’ombre. Cela se fait d’une manière naturelle.
J’ai bien aimé et cela m’a donné une idée pour une prochaine
affiche à mettre dans notre vitrine :
Tout comme la lumière chasse l’ombre,
Le Bien chasse le Mal.
Soyez des lumières pour ce monde, disait
Jésus, et le monde changera.
Faire le Bien c'est uniquement aimer, pardonner,
dépasser ses préjugés et ses peurs, retrouver l'intelligence
du cœur et chercher ceux qui veulent en faire autant.
Alain Le B. d'Ile de France
Réponse :
Voilà une simple et belle formule, mon frère Alain. Merci pour ce
commentaire.
Tout à l'heure je répondais à frère Jérôme de Montréal (Canada)
(168C103] en citant Thérèse de Lisieux qui, certes, était
catholique, mais quand on atteint le niveau d'espérance et de bien
qu'elle atteignit la religion et la doctrine auxquelles les
hasards de la naissance vous ont rattaché n'ont plus d'importance.
Thérèse dans se écrits s'écrie: "Ma vocation, enfin, je l'ai
trouvée. Ma vocation, c'est l'amour !"
27oct15 168C115
Et si l’homme serpent n’avait pas violé et engrossé Ève de Caïn,
s’il n’avait pas, l’homme Serpent, donné le secret de la
connaissance du mal et du bien à Adam et Ève,
malgré que ces derniers fussent aussi responsables de ne pas avoir
respecté la Parole du Père de l’Univers à cette époque là,
puisqu'ils avaient été bien avertis des conséquences de leurs
actes,...
nous vivrions comme des anges, me semble-il, sans soucis, sans
maladie, sans administration, sans l’esclavage du quotidien, sans
infirmités, sans vieillesse, sans maladie, sans la mort, avec des
corps plus lumineux, étincelants d’une conception plus parfaite
que j’imagine, parce que bien sûr je n’en sais rien de ce qui se
passait dans ce jardin qu’on appelle l’Éden qui veut dire plaine
avant la chute.
Finalement, la connaissance du mal et du bien
nous a amenés dans un enfer terrestre.
De là l’urgence de ramer et de ramer afin d’arriver a bon port...
Se reconstruire dans le bien,
car Dieu est bon au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17).
La Parole est tout de même sévère. Plus je la lis, plus je la
découvre toujours sous un jour différent
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Où êtes-vous allée prendre que "l’homme serpent a violé et
engrossé Ève de Caïn" ? Toutes ces légendes sont des inventions
pour affirmer que l'homme est irresponsable et que c'est quelque
diable qui nous a déspiritualisés.
Où est-vous allée prendre qu'Éden signifie "plaine" ? Éden, mot
hébreu, vient de l'acadien "edinnou" ou du sémerien "é-din" qui
signifie "désert". Le jardin d'Éden est un miracle de
Création surgissant au milieu d'un désert.
L'homme s'est inventé des excuses et des responsables pour le Mal
dont il est en fait l'artisan, lui l'homme, vous, moi, n'importe
qui. Tant est grand chez l'homme le besoin de croire qu'il s'est
inventé beaucoup d'excuses et de coupables pour leur attribuer ses
fautes innombrables et y croite. Aujourd'hui l'homme se fait
encore passer pour un "petit saint" en chantant une sorte
d'humanisme athée, en inventant une autre foi que la foi en Dieu,
la foi en l'homme sans Dieu. Ainsi s'opèrent depuis très longtemps
les moyens pour l'humain de passer pour un innocent, pour
quelqu'un qui ne peut rien contre ses mensonges, son orgueil, sa
méchanceté, sa violence, sa cupidité, etc., de sorte qu'ils ont
fini par lui paraître tout naturels. Vous avez raison, nous
pourrions vivre heureux, sans soucis ni maladie, si nos ancêtres
n'avaient pas choisi une vie différente de celle prévue par le
Créateur (Rév d'Arès 2/1-5).
Soyons pénitents pour rétablir le Bien pour le
Bien !