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22 septembre 2014 (0159)
urgence absolue de la pénitence

Engel, noch tastend = Ange tâtonnant encore, Paul Klee.
La pénitence est un tâtonnement, un apprentissage qui peut durer toute la vie,
mais il faut le commencer dès maintenant, parce qu'il faut changer le monde (28/7)
pour le sauver. Aucun niveau n'est fixé, c'est le découragement qui est impiété (13/8).

L'Ange tâtonnant, Paul Klee


Pèlerins d'Arès nous sommes apôtres.
Mais lisez nos tracts ! Comme la presse, les politiciens et les sermons du dimanche ils raisonnent : "Ce monde est désastreux, injuste, menteur, impi­toyable, il faut faire quelque chose !" Or, cela les gens qui nous écoutent le savent et ou bien ils sont blasés, car rien n'a fonda­mentalement changé depuis longtemps, ou bien ils ont leurs solutions et la nôtre ne les intéresse pas.
La pénitence seule vaincra le mal. Elle est la norme et l'étendard de La Révélation d'Arès.
Nous sommes seuls à prêcher la pénitence. Elle est pour l'individu comme pour le monde une question de vie ou de mort spirituelle d'abord et pour finir d'immor­talisation ou de déclin physique.
"Oui, mais combien d'humains sentent-ils leur sort personnel lié à celui du monde ?" va-t-on me demander.
Peu, c'est vrai, pour le moment du moins, et il n'y a qu'un moyen de moissonner ce peu qui nous entendra et qui formera la pieuse gente, une brume d'Eau du Ciel sur le monde pour le sauver (Rév d'Arès xLv/13-17), c'est de rappeler partout avec force que, même perdu parmi sept milliards d'humains, chaque homme est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), un co-créateur du monde et que nul ne se recrée et ne se sauve sans participer consciem­ment ou inconsciemment à la recréation et au salut du monde.
La pénitence est l'idée-force de La Révélation d'Arès : Moi, Créateur du monde et de chaque homme qu'elle porte, Je ne pardonne pas le péché. Mon Salut n'est pas au bout du Pardon (de Dieu), mais au bout de la pénitence (de l'homme) (30/10). La Vérité est que le monde doit changer (28/7).

L'idée que nous devons clamer depuis 1974 est des plus simples :

Frère humain, toi et le monde sont une seule et même vie, ton salut et le salut du monde dépendent l'un de l'autre et ta part du processus est
Ta pénitence personnelle, qui consiste à aimer ton prochain, pardonner les offenses, faire la paix, penser et parler avec l'intelligence du cœur, être libre de tous préjugés, et
Ta moisson d'autres pénitents, parce que l'amour est un partage avec toute l'humanité.
Nul besoin de religion, de politique, d'idéologie, de dogme. Pas de complications cachées.
Seulement la pénitence !

C'est si simple que quand nous avons dit cela, les gens, dans cette vie de plus en plus compliquée, anxiogène, traitresse, où beaucoup frisent le pétage de plombs, nous regardent avec des yeux interrogateurs, ils attendent la suite, cherchent à deviner les intrications et pressions cachées.
Mais de suite, d'intrications et de pressions cachées il n'y pas !
Cette simplicité devrait convenir à des humains qui exècrent de plus en plus les institutions, religions, politiques, lois, règlements, contraintes, et qui nagent difficilement contre une forte houle politico-sociétale qui pourrait bien tourner en tempête.
Mais non, cette simplicité ne leur convient pas. Pas de prime abord, en tout cas.
Nous ajoutons (s'ils nous en laissent le temps) :

Frère humain, reste catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste ou athée, mais sois pénitent, change ta vie (Rév d'Arès 30/10-11), parce qu'il faut changer le monde (28/7) du mal en bien avant qu'il ne pourrisse et ne souffre atrocement par le péché des péchés (38/2).
Sois pénitent même si tu ne rejoins pas le petit reste (24/1). Le petit reste, c'est la confrérie qui prolonge l'action du prophète, seulement des croyants centrés sur la pratique vécue et la propagation de La Révélation d'Arès.

Mais les gens, s'ils n'ont pas encore fui, attendent la suite, les intrications et pressions cachées. Curiosité méfiante peut-être due à ce que changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), la sortir du standard, de la chienlit moderne, demande quelque chose qu'ils n'ont plus : l'individualité et la personnalité créatrices, et parce que l'effort de les retrouver ne les affriole pas.
Certains cependant disent des choses comme : "Ce que vous proposez existe déjà. Il y a des enseignements anciens du même genre dans les ashrams hindous, les monastères bouddhistes ou soto zen, les cercles soufis, voire des monastères chrétiens. le groupe Gurdjieff, etcetera."
Nous répondons (si on nous en laisse le temps) :

Nul doute. Il existe des voies "d'éveil" ou de "libération" hors de la religion ou de l'éthique, pour passer d'un état d'être à un autre état d'être. Mais Dieu par La Révélation d'Arès n'appelle pas au salut personnel par des chemins qui ne concernent que les rares capables de les suivre. Il appelle à la Vie spirituelle et au Salut universels : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Le monde ! Avec d'autres mots Dieu reprend le Sermon sur la Montagne de Jésus (Matthieu ch. 5 à 7) qui universalise la pénitence, et dans ce mouvement même le petit reste de pénitents n'est pas un nec plus ultra promis à une eschatologie privilégiée, mais seulement un rassemblement de frères et sœurs particulièrement dévoués et actifs. L'objectif est des plus simples : L'humanité ne se sauvera jamais par la religion, la politique, la loi, mais par la bonté d'un grand nombre d'humains.

Dieu n'exige même pas qu'on croie qu'Il existe (Rév d'Arès 28/12). La Révélation d'Arès met certes la masse humaine à l'épreuve du réel. pour qu'elle retourne au réel dont Lui, Dieu, est l'apex. Mais Dieu est patient et se montrera en temps utile. Il sait que l'homme fuit le réel aujourd'hui : même le matérialisme et l'athéisme sont des évasions du réel, à preuve le cinéma, le plus païen des arts, qui plonge les masses dans la fiction.
La libération spirituelle a peu à voir avec la libération philosophique ou idéologique. C'est pourquoi nous sommes tout au plus existentialistes philosophiquement. Par contre, nous sommes à fond spirituels et en quête de Vie (Rév s'Arès 24/5).

Mais oui, homme, qui que tu sois tu es spirituel. Tu ne le sais pas, c'est tout. Écoute-moi ! La Voie Droite (Coran, "Al Fatiha" 1/6) n'est pas dans les livres, dans les discours, dans les prières, mais en toi-même et elle est toute simple.
Viens ! Tu peux te sauver et sauver le monde !


---> Copyright Michel Potay 2014

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Commentaires

23sep14 159C1
Il y a plusieurs jours que je vous ai envoyé un commentaire pour l'entrée 158 et vous ne l'avez pas affiché, mais vous affichez maintenant une entrée 159 sans rapport avec le sujet de la 158 et que va devenir mon commentaire?
J'y fais part d'une expérience personnelle intéressante de l'Islam et je proteste contre le dédain que vous montrez à des lecteurs de votre blog. Peut-être en avez-vous beaucoup et pouvez-vous en négliger autant que vous voulez, surtout ceux qui ne sont pas Pèlerins d'Arès comme moi.
Je sais que vous monitorer ce blog, qui est d'ailleurs apparemment une création personnelle et qui n'affiche pas les commentaires automatiquement, mais je crois que tout le monde a le droit de s'exprimer et je vous encourage à adopter un blog public réellement public chez WordPress, Skyrock, Canalblog, etc.
Salut !
Jean-Robert P.


Réponse :
Cher Jean-Robert, oui, je "monitore" ce blog, ce qui évite les commentaires répétitifs, les commentaires grossiers, les commentaires sans intérêt ou hors sujet, etc., mais ce n'est pas pour cela que je n'ai pas posté votre commentaire qui est du 15 septembre et qui m'a, je l'avoue, intéressé.
Je n'ai pas posté votre commentaire (et une trentaine d'autres qui apportaient des informations, des observations, des critiques, qui méritaient l'affichage) parce que j'avais d'autres choses à faire et que je suis seul et que je ne peux pas m'occuper de tout en même temps, car je n'ai que des journées de 24 heures.
Je devais notamment faire entièrement passer ma page d'entrées (celle avec le bandeau "Freesoulblog, le blog d'une âme libre") de XHTML1 en HTML5 (code d'écriture pour le net) comme mes entrées elles-mêmes et ma page de commentaire. On n'est plus au temps où il n'y avait qu'un seul HTML dans lequel tout était en harmonie. Depuis quelques temps des lecteurs utilisant certains navigateurs avaient quelques difficultés et moi-même j'avais besoin d'une harmonisation pour éviter des petits problèmes. Voilà qui est fait avec la nouvelle page 11.
Comme je suis un nul, un vieux de surcroît qui n'y connais rien en informatique, je passe quatre fois plus de temps qu'un professionnel sur ce genre de travail.
De plus, il m'a paru nécessaire de rédiger et poster cette nouvelle entrée "urgence absolue de la pénitence" dans la présente période où la moisson redémarre un peu partout. Je ne suis pas qu'un mauvais informaticien amateur, je suis aussi témoin de La Révélation d'Arès avec une mission à remplir.
Je vous présente toutes mes excuses et vous demande d'avoir un peu d'indulgence pour un vieux frère qui essaie de faire ce qu'il peut.


23sep14 159C2
Ce rappel simple des fondements et de "l`urgence absolue de la penitence" m`émeut humainement et spirituellement, frère Michel.
Loin de la France depuis une semaine, je la reçois comme un cadeau du Père.
Merci, frère aîné.
Liliane Y. de Paris, maintenant à Berkeley Californie (USA)


Réponse :
J'ai en effet pensé, en postant l'entrée 159, à toutes nos missions qui redémarrent à l'automne un peu partout.
Pour vous qui venez d'arriver aux USA vous trouverez à la page "english" la traduction anglaise de cette entrée.
Voilà qui va peut-être vous aider à mieux thématiser votre mission en Amérique.
Je prie avec vous, je vous souhaite une mission féconde.


23sep14 159C3
Bonjour Frère Michel, j'étais en train d'élaborer une proposition de tract, J'ouvre ma boîte mail et je trouve votre nouvelle entrée "urgance absolue de la pénitence".
Début du tract : "Le monde va trés mal, la solution politique ou religieuse n'a jamais abouti. Depuis la nuit des temps: guerres, coups d'État, crimes politiques, Croisades, guerres saintes, guerres gondiale, des millions de morts. Tout cela prouve que la solution est autre. Nous, nous disons que si l'on veut que le monde change en bien il faudra commencer déjà par changer soi-même, en aimant, pardonnant, en faisant la paix, en se libérant de tous préjugés et peurs, en ayant l'intelligence du cœur. En fait, la solution est tellement simple : Faisant un effort, remplaçons un mal par un Bien !
Madame, Monsieur, la paix de viendra jamais seule, si elle n'est pas souhaitée. Rejoignez-nous pour nous aider à élaborer ensemble un projet de société nouveau" (fin du tract).

لا إ كْرَهَ فى آلدينِ قد تَبَينَ الر شد من آلغَىِ فَمَن يكفر بِآ آطَغو تِ وَيو من بِآ لله فَقَدِ آ ستَمسك بِآ لعر وَةِ آلو تقَ لآ آ نفِ صَا م لهَا و آله سميع عَليم.

Sourate La Vache 2/256 : Nulle contrainte en religion, maintenant est visible la voie pure de celle de l'égarement, que celui qui rejette la tyranie et croit en Dieu c'est comme s'il a saisi la hanse (poignée) la plus solide qui ne se fissurera jamais et Dieu entend tout et sait tout.

Ce verset  est clair, "Pas de contrainte (détestation) en religion ou (culte) : chacun est libre de croire en Dieu à la manière de sa religion ou de son culte ou pas, l'essentiel, qu'il  ne deteste pas son prochain, qu'il pardonne à son prochain, qu'il soit un homme ou une femme de paix, qu'il se libère de tous préjugés, en ayant l'intelligence du coeur. C'est tout simple. Non ?
Youcef du sud de la France.


Réponse :
C'est tout simple, en effet !
"La solution politique ou religieuse n'a jamais abouti" parce que, tout simplement et tristement, il n'existe pas de "solution politique ou religieuse", puisque ce sont la politique et la religion qui sont cause de la plupart des grands maux du monde.
Bonne mission, mon frère Youcef !


23sep14 159C4
Je suis mon propre maître et mon propre soleil. J'apprends à me connaître et à dépasser mes peurs pour m’ouvrir à la réalité qui n’est, pour moi; pas très belle.
La réalité où règne la confusion, la trahison, le mal que je constate tous les jours de ma vie. Je dois donc être préoccupée par mon présent afin de laisser aux générations suivantes l'exemple d’un comportement, d’une destinée spirituellement saine, quotidiennement élevée, qui donne envie d’appliquer le Sermon sur la Montagne à ces actifs de demain qui prendront le relais ascensionnel Arésien parce que nous leur aurons donné l’envie d’avoir envie : La remise en question individuelle et permanente de se connaitre profondément.
Se regarder vraiment soi-même sans déformation pour se voir tel qu'on est. Ne pas se fuir.
Commençons par l’amour. Ne serait-il pas déjà une pratique de conduite dans la vie de tous les jours envers les uns et les autres? Puis la prolongation des nouveaux "Piliers de la pénitence" se matérialiseront de ce fait continuellement par le non-jugement, par le non-respect humain, la non-confusion, le pilier de la non-agitation, de l’innocence de la prudence.
Faire un travail missionnaire en commençant par soi-même, afin d’envoyer la vie, l’amour, la lumière partout dans l’univers et nous trouverons enfin le sens de notre existence.

Nous changerons le monde en nous changeant nous-mêmes. Je ne pense pas que vous puissiez vraiment changer le monde à l'extérieur tant que vous n'avez pas changé le monde à l'intérieur de vous-même. Si vous avez vraiment de l'amour en vous, il est alors très difficile de témoigner de la méchanceté ou de la cruauté envers quelqu'un d'autre ou envers la planète. Et je crois réellement que nous, en tant qu'espèce humaine, avons besoin de vivre davantage selon notre cœur. Et cela sera possible quand nous stopperons notre tendance destructive envers les autres et envers la planète. Mais nous avons perdu cette capacité de cœur. Et c'est la raison pour laquelle nous sommes capables d'être aussi cruels les uns envers les autres et envers la planète sur laquelle nous vivons (Rodger Hodgson )"

Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Mary.
Roger Hodgson, britannique ancien chanteur de Supertramps, qui est depuis 1985 un auteur-composteur indépendant, s'est depuis longtemps inspiré de La Révélation d'Arès et du "Pèlerin d'Arès" bilingue 1989 à 1996.
Le 6 juillet 2012 Roger Hodgson a donné un concert au festival "Pause Guitare" à Albi, France et le 7 juillet il était à Cognac au festival "Blues Passions". Le 13 octobre 2012, Roger Hodgson donna un concert privé à Merville près de Toulouse (pour le compte du Comité d'entreprise de la société Airbus) devant près de 10 000 personnes.
Je n'ai pas pu me rendre à ces concerts, bien que je fusse invité à deux d'entre eux.


23sep14 159C5
L'homme de la rue est court (Rév d'Arès iv/4) et il court après le temps qui lui est volé par ses propres artifices: illusion qui adoucissent sa détresse (Rév d'Arès 23/3), ses jambes serrent (i/15) sur la terre et il se nourrit du bruit d'images stériles (14/1), il continue de croire et d'entretenir malgré lui la réalité de ce monde parce qu'il ne fait pas la part du merveilleux Bien, celle du Créateur, du Maître des Mondes qui œuvre dans la création autour de lui : les soleils et en lui  par un mystère (23/3) pour assurer encore son existence et sa continuité en patientant et l'appelant sans cesse au Dessein sublime qui l'attend depuis toujours et qu'ils recréeront ensemble par la bonté transfigurant les actes et les échanges de talents ressuscités dans la joie, ce qu'Il rappelle par son Cri (23/2), son exhortation, son amour qui tend la Main (xxii/13-14, xxiv/9) à qui voudra La prendre: la pénitence ( 31/2, 36/4-17, 30/10).  
Le mot parait démodé, moyenâgeux et rappelant peut être les calamités (22/3) pour l'homme de la rue déjà si surchargé de contraintes et d'opinions, mot qui pourtant est le seul qui montre autre chose comme un doigt pointant sur l'esquisse d'une  Aube (Rév d'Arès xxxv/7), d'une Justice (35/9, 39/9) qui rétablira le pont de lumière entre le ciel et la terre: l'âme (4/5-6, 17/4; 20/4)     
Vous dites frère Michel : "La Révélation d'Arès met certes la masse humaine à l'épreuve du réel. pour qu'elle retourne au réel dont Lui, Dieu, est l'apex. Mais il est patient et se montrera en temps utile. Il sait que l'homme fuit le réel aujourd'hui : même le matérialisme et l'athéisme sont des évasions du réel, à preuve le cinéma, le plus païen des arts, qui plonge les masses dans la fiction." Cela me rappelle que l'industrie des films grand public ont en effet leur part de responsabilité dans l'évasion qui contraste avec le vide existentiel de l'homme d'aujourd'hui, comme l'agitation de l'immobilisme qui donne l'impression d'avancer mais fait tourner en rond tout à la fois. Ils attisent et captivent l'attention par l'excitation, la violence, l'impudicité (Rév d'Arès 12/8) banalisée. Et quand ils parlent de beauté, d'amour cela fait encore plus rêver et repousser les frontières du réel et de la transcendance, comme dans celle de cette fiction appelée " intelligence artificielle" :
http://www.youtube.com/watch?v=_nEGOmPC-UY : L'intelligence du génie scientifique de l'homme qui ne sait plus aimer et créera des robots qui feront tout pour lui et qui aimeront à sa place. Quelle vision complexe et bizarroïde !
Les acteurs font penser à l'incarnations des idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8) animées. Ils ont au moins le mérite d'afficher leur jeu de rôle, leur habiles faussetés, oserais-je dire talentueuse "hypocisie" en quelque sorte pour captiver notre attention, crisper nos nerfs et sortir des émotions, nous leurrer par procuration, nous endormir et nous assoiffer (30/2) tout autant. Et le rôle des politiciens devient aussi un spectacle, n'est-ce pas ? Ils continuent de se disputer au  nom de la direction d'un sauvetage que le Tout Autre dans La Révélation d'Arès a dénoncé comme étant aussi faux que les refuges de la religion ou les certitudes de la science qui est pour lui comme l'obscurité (38,5).
Une prospérité de familles heureuses et une liberté que tout le monde cherche avec des boulets aux pieds et aux mains qui ne peut passer que par le bon sens, la mesure, la paix et la dynamique de l'énergie créatrice que donne les ailes de l'amour (Rév d'Arès 12/7, 25/7), la vraie générosité qui enrichit le cœur et propulsera le véhicule d'éternité (37/9) vers des magni­ficences infinies (4,6) que ne pourra jamais créer l'ambition du pouvoir de dominer, du prestige et du gain, des batailles de clocher, mais la compassion pour la souffrance humaine omniprésente et le malheur qui ravage le monde, le pardon (10/14) des fautes de l'ignorance, dans l' espérance de la nouvelle chance que l'on se donnera mutuellement à l'image d'un Père trop aimant (12/7) qui n'a rien oublié dans l'encouragement à tout changer par ce vecteur de transformation intégrale. Non plus par la révolution, la colère, la  folie meurtrière de la guerre, la vengeance aveugle qui frappe toujours les innocents et fini d' ailleurs tôt ou tard par retourner à l'expéditeur d'une manière ou d'une autre.
Les changements extérieurs de l’ histoire sanglante, rendent l'homme peureux mais pas heureux, courageux mais pas libre dans le Bien (Rév d'Arès xxxviii/3), bon sang !  Heureux (28/15, Matthieu 5/3-12) dans la dynamique de la Vie spirituelle qui seule peut recréer nos âmes (4/5-6, 17/4, 20/4), véhicule du vrai bonheur existentiel et ascensionnel (36/23, 37/9) à redécouvrir par la Lumière de la Vie, d'un Jardin (xxviii/21-22) éternel en perpective à recréer ensemble sous l'Œil (xxxiv/6) bienveillant des nuée du Ciel (8/8), pour nous rendre réels, survivants dés le premier pas et au-delà même des réalités de la vie et de la mort. Voilà la Révélation ! Ce que tu fais te sauve ou te perd !
Ce n'est au départ qu'une question de bonne volonté, de constance et de courage aussi, non pour tuer ou se suicider mais pour vivre, voir et changer, d'humilité et de vigilance sur le potentiel de mal qui est certes à l'heure actuelle aussi bien encore en nous qu'autour de nous et dont il dépend que chacun le désactive dans les croyances de la conscience du monde par les œuvres, nos œuvres qui nous donneront et lui donneront la paix, l'amour, son partage, sa patience, son pardon, sa libération des représentations qui nous isolent des uns des autres derrière les classes les races et les frontières, nous isolent de la Vérité (Rév d'Arès 28/7), qui nous condamnent à l'errance et aux jugements qui enferment dans les idées, les dérives qui empêchent de nous voir avant tout en tant qu'humains aspirant tous au bonheur exprimant la beauté servante du bien (12/3) à l'œuvre dans toute la Création du Père.
Oui la Voie de la pénitence illuminée à Arès par le Père de l'Univers et rappelée sans cesse par Mikal est simple. Elle est accessible à tous. Tout le monde peut changer en Bien s'il veut faire cet effort à chacune des occasions offertes par le Souffle (1/10, 2/14, 2/19, 4/10, 13/9, 15/4, 23/5, 31/6, 33/8 ) de la Vie spirituelle.
Guy Y. de l'Hérault


Réponse :
Oui, la "Voie de la pénitence illuminée à Arès par le Père de l'Univers et rappelée sans cesse par Mikal est simple."
Il me paraît préjudiciable d'entourer la nécessaire simplicité de ce beau mais long commentaire qui ne peut être compris que par ceux qui ont déjà compris et n'ont plus besoin de comprendre.
Cette rhétorique, qui était encore utilisable il y a trente ans, peut-être encore vingt ans (je n'en suis pas sûr) n'est plus comprise de nos jours où la vie précipitée, le français prononcée à toute vitesse (je ne comprends pas la moitié de ce que certaines personnes disent à la télévision) ont complètement changé la façon de fonctionner du cerveau.


23sep14 159C6
Bonsoir Frère Michel,
Je tenais simplement à partager [avec vous le sentiment] que la lecture de votre site internet m'a beaucoup fait de bien.
J'avais par le passé commencé a lire en ligne La Révélation d'Arès, mais puisque je n'aime pas beaucoup lire sur l'ordinateur, j'avais arrêté. Demain je compte commander à ADIRA une version papier de La Révélation d'Arès.
Je désire également partager ceci avec vous :
Malgré que j'ai lu seulement une petit partie de La Révélation d'Arès, son message me fait ressentir une grande joie de vivre, une grande sérénité et une paix du cœur durable. J'ai le désir de plus en plus grandissant de devenir un pénitant, de faire sans cesse le bien, de toute les facons qui me seront possibles, que ce soit par une bonjour de la main, en ouvrant une porte pour quelqun ou par nimporte qu'elle autre moyen.
J'ai le désir de trouver d'autre personne qui comme moi ont le désir de changer le monde en combattant le mal par le bien, en combattant la méchanceté, par la bonté.
En bref,
merci d'avoir [partagé] et de continuer de partager ce merveilleux et parfait message venant du Créateur avec l'humanité.
Prenez soin de vous !
Encore merci.
Simon St-A.C. du Canada.


Réponse :
Quelle joie de lire un frère humain qui rejoint les disciples de La Révélation d'Arès et qui va devenir un frère de mission. Cette entrée 159 tombe particulièrement bien, en conséquence !
Alléluia !
Ce n'est généralement pas par le blog que ce genre de déclaration m'est faite. Le plus souvent, ceux qui rallient La Révélation d'Arès m'écrivent directement à Arès (Frère Michel Potay, BP 16, 33740 Arès, France) où vous pouvez vous-même m'écrire aussi désormais.
Nous avons quelques frères au Canada. Si vous souhaitez rencontrer l'un d'eux, donnez-moi votre adresse et je verrai si l'un de nos frères n'habite pas trop loin de chez vous. Je lui demanderai alors d'entrer en contact avec vous (Je ne donne jamais d'adresse sans autorisation expresse de l'intéressé). Le Canada est plus grand que la Chine, ce que peu de gens savent ou réalisent. Votre nom est bien français, mais je ne sais pas si vous vivez au Québec, car certaines singularités de votre commentaire, que je me suis permis de corriger pour que tout le monde comprenne, me font penser que vous vivez au Canada anglais. Mais je peux me tromper.


23sep14 159C7 
Bien aimé Prophète de Dieu,
Je viens de lire votre entrée 159,
Aucun mot ne me vient à l'esprit [pour bien m'exprimer. C'est] juste [avec] de la Lumière dans les yeux et la hâte d'aller vers mes frères humains pour les appeller à cette Voie Droite, la Voie de la réalité,qui fait et fera voler en éclat nos illusoires murs entre lesquels [nous sommes] enfermés,.
Nous ne sentons plus [qu'une seule chose,] que notre cœur et le cœur du monde ne font qu'un.
Merci à vous.
Je vous suis infiniment reconnaissant de n'avoir pas dit "non" au Père et d'être monté sur Ses Parvis pour lancer le Cri du Ciel.
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Quelle joie de voir que mon entrée 159 relance la mission de votre côté !
Il y a d'extraordinaires beautés et forces créatrices dans les fluides qui filtrent à travers les circonvolutions de nos cerveaux, des fluides qui nous survivront parce que ce ne sont pas ceux filtrent dans les cervelles des singes, des chiens, des souris et des girafes ; ce sont les fluides de l'âme. Des fluides clairs comme du cristal et similaires à ceux du Créateur. Puisse le monde étancher sa soif de bonheur et de justice à ces fluides, l'Eau Forte du Ciel qui circule en nous!
Allez désaltérer le monde ! Il a soif et il ne le sait même pas vraiment.


23sep14 159C8
Je viens d'avoir 30 ans, je viens de lire le jour même de mon anniversaire (22 septembre) votre blog 159.
Je suis transformé, transporté. Je veux changer le monde !
Je croyais cette terre peuplée d'animaux intelligents: les hommes, vivant en troupeaux bêlant et s'encornant, tondus toujours et envoyés à l'abattoir de temps en temps, mais quelque chose m'a bouleversé dans votre blog. Je me suis dit: "Impossible que Dieu n'existe pas si c'est le Dieu de cet homme-là, cet homme avec son blog freesoulblog."
J'ai réussi à me procurer La Révélation d'Arès. Quelle découverte ! Fantastique !
Je ne sais pas trop ce que je fais sur la terre: Suis-je un mouton de plus ou un créateur, comme le Créateur, seulement en plus petit. Je crois avoir trouvé la réponse.
Landry E.


Réponse :
Landry, prénom rare, que je n'ai jamais rencontré depuis que je lus George Sand — "La Petite Fadette" je crois — je rends grâce à quarante années d'entêtée fidélité prophétique qui m'ont permis de vous toucher enfin, de provoquer en vous, comme en Simon (159C6), une vocation apostolique. Vous voulez changer le monde (Rév d'Arès 28/7). C'est à cela que nous appelle le Père, Landry !
Vous avez 30 ans.Vous serez encore apôtre — ou missionnaire, c'est pareil — quand je n'entendrai plus les bruits de la terre et que mes lèvres ne boiront plus au sources et ne lanceront plus l'Appel de Dieu qu'elles lancent depuis quarante ans et lanceront peut-être encore quelques années. Vous êtes une de ces générations qui ne suffiront pas, car le chiffre quatre est évidemment nominal... D'ailleurs le Père dit : quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
C'est pour vous et tous vos frères connus ou inconnus un Appel éternel et les institutions et pouvoirs le savent si bien, ils en tremblent tellement, qu'ils ont verrouillé devant moi tous les porte-voix: radio, télévision, presse imprimée, tellement ils ont peur que je sois entendu plus tôt par les media que par la rue ou l'internet, champs de diffusion beaucoup plus lent. Aussi est-ce pour vous, Landry que je ne connais pas, et tous vos frères et sœurs que je connais ou ne connais pas que j'écris cette entrée 159 et mes réponses aux commentaires de cette entrée, car vous ne vous étonnez pas assez de vivre, tous autant que vous êtes, pour mettre vos pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12).
Vous êtes en fait emporté par le Vent de ce miracle étourdissant qu'est la Vie qui naît en vous et s'ajoute à votre vie de mouton "bêlant et s'encornant" et la transforme et pour cette raison vous devez être, bien sûr, parmi les pénitents l'un des plus vaillants.
C'est avec ma propre soif prophétique que vous allez boire et les paroles que vous adressez aux frères et sœurs humains de la rue sont mes propres paroles : ta parole est Ma Parole, dit le Père (Rév d'Arès i/12). Nous sommes tous, anciens et nouveaux, enchaînés par d'indémaillables maillons à la même Cause grandiose : Sauver le monde !
Une espérance gigantesque — celle des Géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6) — baigne peu à peu la terre, depuis la France où le Messager du Père et le Père Lui-même ont parlé, et sous le Vent descendu de l'Univers la terre exsude cette espérance et commence à remplir des cœurs et des têtes... À preuve vous-même, Landry !
Je vous dis comme je l'ai dit à Simon du Canada : Écrivez-moi à BP 16 33740 Arès. Il y a peut-être près de chez vous une mission qui se fera une joie de vous accueillir.


23sep14 159C9
Cher frère ainé Michel, juste prophète [xxxvii/2], encore une fois vous nous rappelez avec amour le chemin qui mène au bonheur éternel: pénitence et moisson.
Urgence de la pénitence et de la moisson, inséparablement liées:l'Amour, le pardon, la paix...ne pouvant pas exister s'en être partagés.
Lors de ma moisson je rencontre régulièrement des frères et sœurs de diverses religions (évangélistes, catholiques, musulmans, bhoudistes...)  à tous je rappelle simplement le Bien à vivre, la pénitence dont les Écritures nous parle (Sermon sur la Montagne etc.).
C'est, je le ressens de mieux en mieux, avant tout ma présence aimante et rayonnante qui agit sur l'image et ressemblance divine de mon frère rencontré dans la rue...
Plus que des mots l'humanité a soif d'une autre Vie et nous, pénitents et moissonneurs, portons ce Tout Autre, cet autre Vie à travers le Bien que nous vivons.
J'invite mon frère Canadien Simon (159C6) à me contacter, comme tous les autres au Canada, à nous rejoindre dans la Moisson.
Oui il y a urgence de la pénitence et de la moisson pour le Salut de l'humanité.
En prière avec vous,
Patrick G. du Québec (Canada)


Réponse :
Nous sommes déjà de vieux compagnons de foi et de mission. Très souvent je revois en pensée Francine, qui fut votre épouse, je pense à votre fille, aujourd'hui une jeune fille, je pense à vous, frère Patrick, et je me dis que nous sommes l'avant-garde d'un petit reste qui grandira et qui changera le monde, peu importe le nombre de générations que cela demandera. Il fallait bien commencer un jour. Voilà, c'est fait, nous avons commencé.
J'attends que Simon (159C6) m'écrive, car j'ignore où il habite dans cet immense Canada, et s'il est proche de votre ville, je vous donnerai son adresse pour que vous le contactiez.


23sep14 159C10 
Bonjour à tous les hommes et pénitents.
Encore une fois depuis quarante ans Dieu nous parle.
Et la formidable chance qui nous est faite .Cette pénitence qui est si dure, mais tellement utile pour retrouver l'espoir de la renaissance du bien.
C'est une solution de résolution à tous nos problèmes .Un grand merci chaleureux, frère Michel .
Envoyé de mon iPad.
Luc J. Belgrade (Belgique)


Réponse :
Merci de ce pieux et fraternel salut d'un frère belge que je ne connaissais pas.
Je me suis d'abord dit: "S'agit-il d'un Belge qui vit actuellement à Belgrade en Serbie?" Et puis je me suis informé et j'ai découvert que Belgrade est aussi une commune wallonne de Belgique. C'est une section de la ville belge de Namur, mais une commune à part entière, "détachée de la commune de Flawinne en 1897, avant de rejoindre Namur lors de la fusion des communes, le 1er janvier 1977" dit la notice que j'ai sous les yeux.
Vous savez probablement que nous avons en Belgique des frères et sœurs missionnaires, que vous avez sans doute rencontrés. Mais si vous ne les connaissez pas, écrivez-moi à Frère Michel Potay, BP 16 33740 Arès, France, et je vous mettrai en contact avec eux. L'un d'eux vit entre Liège et l'Allemagne, entre Herstal et Visé; un autre vit dans le coin de Hal-Vivoorde près de Bruxelles en Flandre bilingue. Ça ne me paraît pas si loin de Namur. Ce sont deux frères très actifs missionnaires.
Je suis heureux que vous soyez déjà parmi les pénitents — c'est du moins ce que je crois comprendre — et il ne vous reste plus qu'à compléter votre pénitence par l'indispensable tâche de moisson.
Je prie avec vous, frère Luc. Je suis si heureux de vous connaître !


24sep14 159C11
Je reçois cette image sans aucun texte de commentaire et cela m'intrigue.
Quelqu'un peut-il me dire de quelle organisation, religion, idée, etc., est ce symbole, emblème ou logo ?
Frère Michel, webmaster de freesoulblog


symbole, emblême ou logo inconnu


Quatre réponses à ma question , même jour (24sep14) vers 15h00 :

Bonjour frère Michel,
Ce symbole est une représentation d'un triskel, un motif récurrent de l'art celtique, repris fréquemment de nos jours par les personnes d'origine bretonne souhaitant revendiquer leur identité. C'est un motif très ancien. Les historiens sont partagés à son sujet. Le mot "triskel" viendrait du grec ancien qui signifie "trois jambes". C'est un symbole de vie, de mouvement (un peu comme la svatiska en Inde) qui évoque le caractère cyclique de l'existence.
On le retrouve aujourd'hui comme ornement dans les récits fantastiques et les jeux vidéo qui se déroulent dans des mondes imaginaires médiévaux où évoluent chevaliers et créatures mythiques aux pouvoirs magiques. J'ai trouvé une reproduction proche du motif que l'on vous a envoyé sur cette page qui présente l'univers d'un monde fantastique à destination de futurs joueurs : http://borean.free.fr/chevalerie/chevalerie.htm 
Le triskell est aussi lié au monde du druidisme et aux courants ésotériques qui s'y rattachent. C'est sur un site de ce type (voir : http://reikibreizh.com/letryskell/) que j'ai trouvé le même symbole que celui que l'on vous a adressé. Il porte la légende : "que ce symbole purifie et recharge tout ce qui est posé en son sein".
Je pense que la personne qui vous l'a envoyé est probablement issue de cette veine et que c'est une manière pour elle de communier avec vous.
Bien fraternellement,
Éric D. d'Ile de France

Ce serait un Triskell
Le Triskell fait parti de l'art celtique et se retrouve dans les oeuvres de l'Irlande et de l'Écosse. On pense que cela représenterait les trois royaumes du savoir celtique : le passé, le présent et l'avenir. Il fait parti des conceptions celtes antiques les plus populaires, il a bien survécu dans la période chrétienne, probablement parce qu'il pourrait être également considéré comme représentation de la sainte trinité ou encore comme celle des éléments l'eau, la terre et le feux.
Bien fraternellemnt
Jean-Luc C. d'Ile de France


Bien aimé frère Michel,
En réponse à votre question 159C11, il s'agit de logos bretons (triskel et hermines);
Vous trouvez précisément ce qui vous a été envoyé au lien suivant par exemple:
http://www.la-boutique-de-bretagne.com/triskell-bleu-vert-orange__p122967.html
Avec vous dans la prière et dans la volonté d'accomplir la Parole,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Bien aimé frère Michel,
Je pense que de nombreux frères et sœurs vous auront déjà répondu pour la question 159C11.
À mon avis,il s'agit d'un triskèle. Sur Wikipedia,on trouve toutes les explications nécessaires.
La partie circulaire ne sert qu'à solidariser les trois éléments qui representent veritablement le triskèle.
En l'attente de votre prochaine venue en Bretagne.
Jacques C. de Région Nantaise


Réponse :
Un grand merci, mon frère Eric, mon frère Jean-Luc, mon frère Bernard et mon frère Jacques, pour ces explications.
Il s'agit donc d'un triskell ou triskèle ou triskel.
Eh bien, vous voyez bien que je suis nul... Je ne connaissais pas, moi de sang breton. J'aurais dû d'instinct sentir la celtitude de ce symbole, bondir en me disant: "J'entends les voix des ancêtres et de Merlin l'Enchanteur venues du fond de la forêt de Brocéliande qui me crient: Triskel, Triskel, Triskel, c'est la forme de tes globules bretons dans ton sang celtique!" Mais non, je n'ai rien entendu. Encore merci d'accourir au secours de mon ignorance.


24sep14 159C12
Aujourd’hui grâce à votre enseignement  frère Michel, et une étude plus approfondie de la Parole, on comprend mieux que la pénitence, ou changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) en bien,est l’état intérieur volontaire et logique de quiconque voit dans La Révélation d’Arès la Vérité, laquelle est que le monde doit changer (28/7), et tout naturellement le pénitent se fait moissonneur d’autres pénitents
En effet, le vrai pénitent, au sens que donne à ce mot La Révélation d'Arès, n'est pas celui qui est pénitent seulement pour lui-même. C'est celui qui prend conscience qu'il est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26/27), qu’il est co-créateur de ce monde. Il participe, grâce à son changement intérieur et à son action dans le monde, à la recréation d’Éden sur Terre, le Jardin d’éternité qui a véritablement existé sur Terre mais a disparu avec le péché.
Ce Jardin refleurira avec la pénitence.
Ainsi la pénitence devient-elle l’accomplissement spirituel (35/6) par excellence, une action tout à la fois personnelle et sociale, universelle, pour le retour du monde à l’amour, au pardon, à la paix, à la liberté, bref, au Bien.
Rien à voir avec le pénitent qui, dans la religion, s’inflige une punition parfois publique, bourrelé de remords de ses péchés passés. Être pénitent est seulement cesser de pécher (30/11), tourné vers l’avenir dans un état de joie et de fête intérieures qui stimule la foi dans un monde qui changera en bien si un petit reste d’humains entre en pénitence.
Et la pénitence peut exister en dehors de toute religion et même de toute foi, nous dit aussi La Révélation d’Arès : un incroyant peut donc être un pénitent au sens arésien et de ce fait agir beaucoup plus qu’un croyant qui se contente de positions de principe. Ce n’est pas ce que croit l’homme qui le sauve, mais son changement intérieur en bien !
Par conséquent, le pénitent est celui ou celle qui acquiert et développe en lui l'amour du prochain, qui va au-delà de la simple charité et va jusqu’à se soucier du salut des autres, de tous les autres, de tous les humains qui nous entourent. Le pénitent se sent la chair, l’esprit et l’âme de chacun des hommes de cette terre au sens qu'il souffre et se réjouit avec tous les hommes qui souffrent et se réjouissent.
Oui c’est tellement simple que les gens de la rue ont du mal à y croire à s’y engager pourtant Il n'y a qu'une solution au mal sur terre, c’est l'effort personnel de chaque homme de renoncer au mal qu’il fait ou veut faire et de faire le bien à la place.
Oui, frère Michel, le mal n’est pas une fatalité.
Tout homme peut quitter le mal (cynisme, mensonge, violence, méchanceté, etc.) et retrouver le bien sans la religion, la politique, les lois, les tribunaux, en activant en lui-même l'amour fraternel le pardon, la paix, l’intelligence du cœur, et en se rendant libre de tout préjugé
Et cela peut commencer (ou recommencer) tout de suite, maintenant ! "Right now!" comme disent nos frères Américains
Merci pour cette Lumière frère Michel et c’est extrême simplicité et clarté vers laquelle vous nous guidez
Philippe L. d’Aquitaine


Réponse :
Votre commentaire m'humilie d'une façon heureuse, heureuse parce que j'ai beaucoup, beaucoup trop discouru autour de la pénitence au cours des quarante années passées et j'ai ainsi noyé dans le brouillard le grand Vaisseau amiral de notre voyage merveilleux vers le Salut. J'ai l'impression d'être Job. De quoi discourt-il avec ses trois moralisateurs, Éliphaz, Bildad et Sophar ? De tout et de rien autour d'une seule idée qui ne demandait pas tant de mots et de salive: le Salut et la seule Voie qui y mène: le Bien. Se succèdent les chapitres 3, 4, 5, 6... 39, 40, 41 et puis c'est le 42 : Oui, j'ai parlé sans comprendre de merveilles qui me dépassent et que j'ignore... Par ouï-dire je Te connaissais, mais maintenant mon œil T'a vu, voilà pourquoi je fonds en larmes et me repens sur la poussière et la cendre (Job 42/3-6). Voilà ! Ils ont beaucoup parlé, nous avons beaucoup parlé... pour ne rien dire d'essentiel.
Parce que seule compte la pénitence !
Cependant, frère Philippe, vieux compagnon, il y a très très très longtemps que j'enseigne le primat de la pénitence, la notion apicale et je dirais même unique de la Parole d'Arès, parce que de quoi sort l'âme, qui est le Vaisseau de notre Salut, sinon de la pénitence et seulement de la pénitence ? Comme on dit: "Tout le reste est littérature."
Votre commentaire semble résumer une découverte que vous viendriez de faire, alors que vous savez tout cela depuis longtemps. Alors je me dis: Soit Philippe réexprime avec une perpétuelle et infatigable joie l'idée centrale de La Révélation d'Arès, soit il devient brusquement conscient de quelque chose qu'il savait, mais qu'il n'avait traité jusqu'à présent que comme la composante d'un tout plus complexe.
Je publie donc votre commentaire, frère Philippe, non comme quelque expression nouvelle, mais comme éveil, comme si vous aviez dormi sur cette réalité comme on dort sur un rêve et comme si vous vous réveilliez soudain, avec un brillant soleil derrière vos persiennes, comme si vous réalisiez que cette très simple vérité n'avait été jusqu'à présent que sous-jacente ou sous-tendue à une chaîne d'idées beaucoup plus larges, alors qu'elle en était, en fait, l'idée maîtresse, le seul vrai Sentier vers les Hauteurs Saintes, la seule Idée qui valut la peine d'être citée
Comme quoi, notre pénitence n'est qu'un marche en avant qui va de découverte en découverte. Nous vivons dans un monde bavard et nous nous croyons plus ou moins obligés d'être bavards. Mais ne pouvons-nous pas nous réduire à le pénitence et faire fleurir notre discours sur de ce seul arbre ? Si je suis anti-religion, anti-politique, anti-loi, ce n'est finalement que parce que je suis pénitent et non parce que je serais avant tout et intellectuellement anti-religion, anti-politique et anti-loi.
Je ne sais plus dans quel café de Paris j'ai lu, gravés sur une plaque, ces vers (dit de mémoire):

Une heure est un lac,
une journée une mer,
une nuit l'éternité
Le réveil est l'enfer

Et se mettre debout la lutte pour la lumière
(Je ne me souviens pas de l'auteur illustre qui écrivit ces lignes sur une nappe du bistrot).

Réveillons-nous et levons-nous pour la pénitence et pour prêcher la pénitence et moissonner des pénitents, quitte à être traités en gueux comme le fut Jean-Baptiste qui criait: Faites pénitence et vous ferez apparaître le Royaume !


24sep14 159C13 
Je ne peux m'empêcher de bondir devant une telle imbécilité: la pénitence comme solution de tous les maux !
Expliquez-moi un peu ce qui va changer notre société, la réformer socialement et économiquement, sinon des décisions politiques, des lois bien faites (et non les lois idiotes dont nous souffrons), des mutations dans la créativité et la fabrication des choses nécessaires, des changements non spirituels, mais structurels ?
Sûrement pas la pénitence ou d'autres bigoteries.
D'ailleurs, il y a des choses qui changeront d'elles-mêmes sans pénitence ni lois nouvelles. Jeremy Rifkin, grand économiste américain dit que le capitalisme va disparaître de lui-même irrésistiblement, en raison de son propre triomphe. Pas besoin de pénitence pour le faire disparaître et d'ailleurs faire réapparaître le communisme et ses horreurs. Dans environ 30 ans le capitalisme va être complètement changé en économie du partage (ou collaborative) et l'Internet va être une révolution: des objets, du téléphone portable au presse-purée, vont être produits par l'imprimante 3D et n'auront plus besoin d'usines pour les fabriquer.
Les progrès technologiques vont améliorer la productivité au point de réduire le coût de la plupart des produits, c'est-à-dire le coût pour produire à pratiquement zéro Euro, zéro centime.
C'est d'ailleurs en marche. Il n'y a qu'à voir le coût réduit à zéro dans l'industrie du disque avec la musique en ligne, c'est ce qui dévaste la télévision avec YouTube, ce qui bouleverse l'édition et la presse.
Et cette révolution s'étend aussi à l'énergie et l'industrie. Voilà ce qui va changer le monde, mais pas la pénitence !
En Allemagne, les producteurs d'énergie prévoient de changer de métier. Ils subissent le même sort que l'industrie du disque à mesure que les consommateurs produisent eux-mêmes leur électricité. Jérémy Rifkin appelle cela les "communaux", une une forme d'organisation collective qui existe partout dans le monde depuis des siècles, par exemple dans les Alpes pour gérer en commun les pâturages. On retrouve ces principes de communauté des ressources dans les communautés en réseau du XXIe siècle.
L'impact sur la propriété privée va être considérable. Les jeunes ne veulent plus posséder de voiture, ils veulent la mobilité. Ils peuvent localiser une voiture en autopartage en quelques minutes avec leur smartphone et ils paient en ligne. Une voiture partagée équivaut à quinze voitures produites en moins! Des phénomènes semblables qui vont bousculer tous les circuits de production et de distribution sont en marche et vont être irréversibles et ce n'est pas la pénitence qui va faire ça, croyez-moi, c'est l'économie bien pensée.
Vincent W. d'Ile de France


Réponse :
Sauf le respect que je vous dis, inconnu Vincent, je crains fort que ce soit votre rêve qui soit une "imbécilité."
Vous idéalisez les progrès technologique en les croyant, vous ou ce Jeremy Rifkin, naturellement producteurs de solutions économiques généreuses et vous envisagez même, comme une évolution "irrésistible", la disparition du capitalisme qui se tranformerait naturellement en "économie du partage (ou collaborative)".
Vous rêvez !
Savez-vous ce qui est le moteur du capitalisme ? Vous semblez l'oublier, mais c'est tout simplement le profit.
Le profit est l'inévitable moteur de l'économie humaine ; il est aussi inévitable que la circulation du sang et le métabolisme digestif chez l'homme. Supprimez lacirculation sanguine, l'homme meurt. Supprimez le profit, l'économie meurt et avec elle assez rapidement l'homme ; on a vu ça en URSS et dans les pays communistes.
Je suis un homme avec toutes les faiblesses d'un homme et si j'ai un potager, mon profit ce sont les carottes, les choux et les haricots verts que j'y produis et si je suis industriel, ce sont les bénéfices des objets que je fabrique et vends qui sont mon profit. Si moi, prophète du Père, je ne cours pas après le profit matériel, c'est parce que je suis récompensé de mon travail très au-delà de ce que l'argent et les propriétés pourraient me donner, mais j'ai conscience que je suis une exception absolue au niveau matériel tout en reconnaissant que c'est ainsi, parce que j'ai un autre profit, spirituel, mais profit.

Le profit est et sera longtemps encore une nécessité, parce que l'homme n'est pas un "saint" — le Père seul est Saint (Rév d'Arès 12/4).
L'homme est un être faible qui a besoin de manger, de s'habiller, de s'abriter et il y a ceux qui ne sont heureux qu'en mangeant, s'habillant et s'abritant beaucoup et ceux qui sont heureux en mangeant, s'habillant et s'abritant peu, parce que le réel, c'est que les hommes sont inévitablement divers et inégaux en moyens, besoins et goûts. Il y aura toujours, aussi longtemps qu'il y aura le péché, des riches et des pauvres dans une vie humaine très courte (j'ai 85 ans et l'impression d'être né hier) et la pénitence est dans ce monde pécheur la seule action intérieure capable de pousser les riches et les pauvres à peu à peu s'aimer, partager, se solidariser avec bonheur.
Le profit est inévitable et l'homme doit avoir conscience de ses faiblesses et notamment conscience qu'il ne peut créer, développer, travailler, que s'il y a au bout un profit. Certes, chez quelques uns, les idéalistes, c'est un profit moral ou spirituel, mais ils ne sont que quelques uns, alors que la plupart ont besoin d'un profit matériel, parce qu'ils veulent être libres et qu'ils savent que la liberté a un prix, un prix complexe qui est tout à la fois, indissociablement, spirituel, moral et matériel
Sous ce rapport, nous sommes nous pénitents qui prêchons la pénitence infiniment plus réalistes que vous et nous disons que ce n'est pas le capitalisme qui est calamiteux, mais l'idée qu'on se fait de l'usage du profit et la maîtrise qu'on peut finir par en avoir. La pénitence peut non changer un capitaliste en communiste, mais peut le changer en homme généreux et peut non changer un communiste en capitalise, mais le changer en homme non envieux.
Cela nous paraît plus proche des réalités et possibilités humaines que la transformation par des lois contraignantes d'un capitaliste en communiste (on a vu ce que ça a donné en URSS: les poteaux d'exécution, le goulag, etc.) et c'est bien pourquoi le Père des hommes ne préconise ni le capitalisme ni le communisme, mais la bonté.
On est là dans un tout autre registre, très réaliste, parce qu'il vise à améliorer ce qui existe et non ce qu'on voudrait qui existe et qui n'est que rêve. C'est vous qui êtes en plein rêve.
Je suis sûr que même la musique, dont Jeremy Rifkin se réjouit qu'elle devienne gratuite, profite en fait à quelques uns,  quelque part, de quelque façon, qui n'est pas la façon habituelle de la boutique — j'achète un disque sous son emballage beautiful et ding ! le tiroir-caisse sonne — mais qui fait passer de l'argent silencieusement d'un endroit à un autre d'une autre manière que je ne connais pas encore, mais qui existe déjà, j'en suis bien persuadé. Chercher à modifier ça est un mythe. La pénitence est beaucoup moins mythique et c'est le SuperRéaliste du Ciel qui nous la suggère.


25sep14 159C14
Quelqu'un qui se prétend prophète ne rit pas, ne manifeste d'amusement léger, ne plaisante pas.
Je viens de lire votre réponse au commentaire à propos du triskel [159C11] et je ne peux que confirmer le sentiment que j'éprouve. "Je suis nul", "...la forme de mes globules bretons," c'est vraiment une gaudriole indigne. Un homme qui prétend avoir vu et entendu Jésus et Dieu en Personne ne peut pas être le plaisantin qui transparaît dans ce blog assez régulièrement, trahissant son mensonge.
Je suis votre blog depuis 2008 et j'avoue avoir été très troublé, vraiment proche de la conversion parfois, car j'ai trouvé des formes d'expression proches de cellles qu'utilisait Ramakrishna qui professait, un peu à votre manière, que toutes les religions ont un même fondement et considérait la spiritualité au-dessus de tout ritualisme, l'amour la solution de tous les maux de la terre et supérieure à toute piété la méditation sur "L'Absolu Qui n'a ni Nom ni Forme" selon l'enseignement des Védas repris dans les Upanishad, tout ce qui est encore enseigné au Centre Védique de Gretz. Je vous considérais comme quelqu'un qui, comme Ramakrishna, avait "vu Dieu" et avait tout dépassé et pouvait conduire les hommes à l'illumination.
Mais il y a en vous un manque de sérieux, une folâtrerie qui réapparaît de tems en temps et qui tue en vous le personnage que vous voudriez être. Je ne peux pas croire que vous avez eu une expérience surnaturelle du Très-Haut et que vous êtes son prophète. Vous êtes seulement un homme très intelligent en recherche d'une voie spirituelle universelle.
Vous n'êtes pas l'homme que j'avais cru rencontrer dans le blog.
Votre appel à la pénitence sonne faux !
Patrice R.-M. d'Ile de France


Réponse :
"Le personnage que vous voudriez être," dites-vous en parlant de moi.
Mais je ne "veux être" aucun "personnage".
Je suis ce que je suis.
Je suis un homme pas du tout fabriqué, qui n'a jamais fait l'effort de paraître autrement qu'il n'est. Je suis comme Jésus m'a trouvé en 1974 et tel que le Père m'a parlé en 1977.
Ce n'est pas moi qui me déclare prophète mais c'est La Révélation d'Arès qui le déclare à plusieurs reprises — Je ne la cite pas, vous l'avez sûrement lue —. Elle est tout droit descendue du Ciel, je l'atteste, par le Message du Père puis par le Père jusqu'à l'homme que j'étais et que je suis resté depuis quarante ans.
Je ne me suis jamais composé un "personnage." Le plus drôle dans ce que vous dites, c'est que vous vous référez à Râmakrishna, qui lui aussi passa parfois pour un farceur, je crois. Je lus une biographie de ce mystique il y a longtemps, quand j'étais encore ingénieur et en recherche d'une voie hors du marxisme dans les années 60. Je me souviens que, selon le biographe, il arrivait à Râmakrishna de prendre un air absent, de faire des grimaces et de rire bêtement tandis que des brahmanes autour de lui parlaient très sérieusement de choses profondes, de sorte que certains de ces religieux hindous confits dans la dévotion et la méditation les plus sévères le considéraient comme un "plaisantin" sans intérêt. Peut-être ce biographe s'égara-t-il ? Si vous avez fréquenté le Centre Védique de Gretz, vous devez connaître Râmakrishna infiniment mieux que moi, qui n'ai que quelques souvenir d'une lecture lointaine.
Dans ma famille nous rions beaucoup. Le rire nous a énormément aidés, mon épouse Christiane et moi-même, dans les années très difficiles qui suivirent 1974, quand je me trouvai sans ressources après avoir quitté l'Église ; certains jours nous ne savions pas comment nous allions manger et faire manger nos enfants le lendemain. La gaîté et le rire nous ont beaucoup aidés dans ces moments et aussi quand, les 47 éditeurs consultés ayant refusé La Révélation d'Arès, nous avons dû apprendre quantité de choses pour lesquelles nous n'avions aucune formation comme la maçonnerie, l'installation électrique ou l'imprimerie, la reliure, le diffusion en librairie. Nous avons toujours ri de nous-mêmes, de nos insuffisances, de nos maladresses, et n'avons jamais manqué de nous demander pourquoi bigre ! le Créateur avait envoyé son Messager et avait parlé Lui-même à un bonhomme comme moi plutôt qu'à quelqu'un de certainement plus capable.
Non seulement mon "appel à la pénitence" ne "sonne" pas "faux", mais si quelqu'un a bien besoin de faire pénitence, c'est moi. Peut-être vous aussi, Patrice, qui sait ?


25sep14 159C15 
Vous tombez bien ! Il n'y a pas de meilleur moment pour appeler les hommes, particulièrement les assassins, les spoliateurs, les dominateurs, à la pénitence.
L'assassinat d'Hervé Gourdel en Kabylie montre que les bandits fous qui l'ont décapité ont non seulement besoin de pénitence mais je précise: ils ont besoin de pénitence avant leur exécution, car j'espère qu'on va les trouver et les tuer.
Vous trouverez au sein d'Artémisia Collège tous les éléments pour comprendre notre assertion. Mais rappelons que le groupe “EI” dont se réclament les 'rebelles" de Kabylie a été formé et équipé avec des armes lourdes sophistiquées par les USA and compagnie, comme l'explique très bien votre commentateur James Magnus [158C24] notamment pour déstabiliser la Syrie, tout comme en Libye, lors de l’opération conduite par le président français Nicolas Sarkozy. L’actuel président François Hollande ne fait que poursuivre en Irak la sinistre mission de déstabilisation du monde arabo-musulman, et au-delà, du monde en général.
Il existe sept outils de contrôle et d'asservissement pour réduire l’humanité :
- Le contrôle du climat, en provoquant des catastrophes : sècheresse en Californie, grêle sur les vignobles français, excès de pluie pour ruiner la production de blé, etc.
- Les épidémies, avérées ou non, mais savamment créées et organisées, avec vaccins et compléments pour pucer et/ou éliminer (lors de la grippe dite faussement “espagnole”, aucun des survivants n’étaient vacciné).
- Les polluants chimiques (dans l’air : les chemtrails... dans l’eau : le fluor... dans l’alimentation : les pesticides, OGM... dans l’organisme directement : les vaccins...).
- La radioactivité (irradiation et contamination par les “essais” nucléaires, les bombes, les centrales, l’uranium dit “appauvri”...).
- Les guerres incessantes, aussi contrôlées qu’elles sembles “incontrôlables”, avec des poussées en forme de grand-messe satanique sacrificielle...
- Les “crises” économiques, au déclenchement programmé à volonté, et le bouquet final : l’effondrement économique en fin de compte...
- Les faisceaux d’ondes variées, avec des relais implantés au cœur même de la population ; avec des dispositifs en réseaux dit HAARP, etc., pour la contrôler et des éliminations sélectives.
Et il y a aussi, ne l'oublions jamais, la Franc-Maçonnerie et les Illuminati dont vous avez eu à vous plaindre
https://www.youtube.com/watch?v=RxJEJKPLsJU (58 mn)
Artémisia Collège


Réponse :
J'ai déjà entendu parler de vous.
J'espère comme vous que l'on trouvera les assassins d'Hervé Gourdel, mais pas pour les exécuter. J'espère qu'on les trouvera pour les empêcher de nuire et surtout leur faire entendre raison, leur montrer leur erreur, les instruire, bref, les faire passer de l'obscurité à la Lumière. Aussi horrible soit ce qu'ils viennent de faire à Hervé Gourdel, cet acte barbare mérite pardon et Dieu nous demande de porter ces hommes-là comme tous les hommes du monde à changer leur vie, à devenir bons et pour cela à entrer en pénitence.
La fameuse loi du Talion, dont le principe est la réciprocité du crime et de la faute souvent illustré par les mots: Œil pour œil, dent pour dent (Code d'Hammourabi 1700 avant J.-C., Exode 21/24, Lévitique 24/20, Deutéronome 19/21) ne peut pas avoir été dictée parf le Père qui condamne la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).
Concernant les "sept outils de contrôle et d'asservissement pour réduire l’humanité", je crains que vous soyez loin du compte. Il y a des péchés beaucoup plus simples et beaucoup plus répandus que les épidémies, les guerres, le contrôle du climat (qui peut contrôler le climat ? Vous êtes très imaginatifs), etc., ce sont le mensonge, l'égoïsme, la malhonnêteté, le mépris, la haine, l'orgueil, le vol, etc. C'est par là que l'homme "contrôle et asservit" le mal.
C'est à ces péchés que s'attaque la pénitence, parce qu'ils sont corrigibles chez les hommes qui prennent conscience qu'ils sont, souvent sans le savoir, les agents et les continuateurs du mal.


26sep14 159C16
Dans La Révélation d'Arès, Dieu insiste beaucoup sur le rôle des femmes.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi tous les prophètes sont des hommes ?
François (non localisé)


Réponse :
La mission prophétique n'a pas été assurée que par des hommes ; il y a eu des prophétesses. Pour les plus connues, on peut parler de Miryam, sœur de Moïse (Exode 15/20), Deborah (Juges 4/4, 5/1+), Hanna ou Anne (1Samuel 2/1-10), Abigael considérée comme prophétesse en raison de son annonce prophétique à David (1Samuel 25/23-31), Houlda (2Roi 22/14-20) contemporaine de Sophonie et de Jérémie, Esther classée prophétesse quoique la Bible ne parle pas d'elle comme telle, et dans le Nouveau Testament Hana ou Anne (Luc 2/36-38).
Mais vous demandez, je suppose : Pourquoi les plus grands prophètes ont-ils été des hommes, Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, Muhammad,  etc ? C'est à mon avis parce qu'ils ont été nécessaires dans des sociétés arriérées où les femmes étaient peu considérées et peu écoutées par le peuple et surtout parce qu'ils eurent des missions très difficiles, que des hommes, de nature plus robuste, pouvaient mieux accomplir.


26sep14 159C17
Il m'est arrivé de penser que les deux guerres mondiales n'étaient que le prélude à la "furie noire" qui s'abat inexorablement sur le monde semé. Elle gagne en force destructrice. Les puissants de paille savent qu'ils ne seront pas les gagnants d'une partie de jeu millénaire. Ils quitteront la table avec pertes et fracas, prenant le soin de tout laisser sans dessus dessous, prenant le soin de cacher l'existence de Dieu.
L'urgence de la pénitence est pour moi de ne pas me laisser happer par cette "furie noire", d'être le lieu fort et inébranlable où peuvent venir se réfugier les âmes en peine, comme je le fais avec vous frère Michel et avec le Père-Mère.
Nous avons chacun au plus profond de nous-même un Hôte, un Autre, un Tout-Autre, vers Lequel nous voyageons avec pour boussole et compas, la lumière de la Parole, le Pasteur [Rév d'Arès 25/5]. Si notre foi est suffisament grande, Il nous laisse venir à Lui et repartir avec Son Message à donner au monde, celui que vous ressassez pour en faire du miel [Rév d'Arès xii/4-6], un baume sur nos plaies depuis quarante ans.
J'entends les mensonges qui se disent sur toutes les ondes. La réalité est que je ne peux rien faire pour les gens qui au loin souffrent outrageusement du mensonge, qui pourtant ne fait pas le poids face à la Vérité.
La réalité est aussi que je ne peux pas parler aux puissants de paille pour qu'ils cessent de boire la coupe qui apporte malheurs et gloires éphémères.
La réalité est encore que je m'efforce de vivre constamment dans une vie de pénitence en attestant à ceux qui veulent voir et entendre la Vérité, celle qui dit que le monde doit changer [Rév d'Arès28/7] et qu'il me faut changer ma vie [30/11].
Je vous remercie de nous envoyer infatiguablement le Vent, l'Eau descendus des Hauteurs, de nous montrer la réalité vraie du monde.
Tony de Touraine


Réponse :
Je suis ému par vos remerciements, frère Tony. Je sais que vous avez fait de considérables efforts pour changer votre vie et moissonner des hommes qui changeront leurs vies et que vous allez le faire jusqu'à votre mort. C'est exactement ce qu'on appelle la pénitence.
L'animal, et je pense aussi à l'animal humain tant qu'il fonctionne sans âme avec ses seuls encéphales et moelle épinière, ne peut pas ruminer l'idée de la pénitence. Il ne suit que contraint de suivre — de suivre l'instinct, le chef, le gagne-pain, le désir —. Toute peur de perdre ce qu'il suit étant écartée, cet animal ne pense plus qu'à sa vie métabolique et, en rationaliste et jouisseur triomphant, rit grassement de toutes les croyances et autres idéaux. Rien n'inutile à son entretien, son alimentation et son plaisir n'apparaît dans la conduite de l'animal, animal animal ou animal homme. Il ne spécule pas sur des valeurs pour lui inexistantes ou imaginaires et ne s'inquiète pas de questions auxquel l'environnement immédiat et palpable ne lui permet pas de répondre. Et c'est cet animal-là que le Père nous envoie pour le faire entrer en pénitence. On imagine facilement l'énorme difficulté de la tâche. Et à cette tâche vous vous appliquez. Magnifique !
Alors comment trouver un petit reste de pénitents chez ces animaux humains que le mot pénitence n'émeut pas le moins du monde, que le seule évocation d'aimer son prochain, de pardonner les offenses, d'être libre de tous préjugés fait rigoler, irrite ou laisse comme une poule ou une oie devant un livre ?
C'est qu'il y a quand même dans cette énorme masse d'annimaux humains quelques sujets doués de la mémoire des siècles gardée en eux par atavisme, d'attention supérieure, d'anticipation et d'observation qui comprennent ou à la rigueur devinent que l'homme n'ext pas un animal, qu'il ne fonctionne pas du tout comme un animal, et qu'il y a quelque chose qu'on appelle la conscience qui les fait de temps en temps rencontrer quelque chose d'invisible mais d'actif quoique inexplicable dans leur vie, sauf pour certains par les assertions de la religion qui d'ailleures restent un inexplicable aveuglant. Ils savent ou seulement soupçonnent que cette puissance d'accompagnement est une perpétuelle imminence ; ils savent que la vie humaine organisée a besoin d'une autre hypothèse que ce qui grouille sous le microscope ou que ce que racontent les instructeurs religieux. C'est chez ceux-là que la graine semée par le Créateur a germé. C'est ceux-là, ces épis-là, qu'il faut trouver en leur disant: La Révélation d'Arès est la Vie et donne la Vie que vous soupçonniez ou même que vous cherchiez peut-être.
Courage, mon frère Tony, le travail prophétique est très difficile, mais il récoltera de magnifiques fruits tôt ou tard. D'ailleurs, n'en êtes-vous pas déjà un vous-même ?


26sep14 159C18
Vif (dans la) paix (doit être)Mikal ! (Rév d'Arès xxii/21).
Malgré toute les horreurs qui se déroulent au travers de notre monde et que perpétuent nos frères, des hommes qui ont Dieu en eux, mais qui ont fait le choix du mal en retirant la vie à leurs frères et leurs sœurs par goût du fanatisme et surtout [en prétendant erronément agir] au nom de Dieu, Dieu qui est notre Père de l'Univers, Qui aime tous les hommes et toutes les femmes qu'Il a créés libres (10/10).
Ces crimes sont des déicides, parce que les sept milliards d'habitants de la Terre ont Dieu en eux (Genèse 1/26-27).
Ces crimes représentent le plus grand mal qui soit, celui de vouloir retirer la vie, tel celui qui a permis de tuer notre frère (nous sommes tous des frères et sœurs en Dieu) Hervé Gourdel, guide de haute montagne, qui s'était aventuré dans ces contrées dangereuses de Kabylie où il fut assassiné.
Malgré toutes ses horreurs,nous devons rester comme notre prophète Mikal à la demande de notre Créateur de l'Univers
vifs dans la paix (Rév d'Arès xxii/21). "Car nous sommes constitués de pénitents et de moissonneurs agissant dans la liberté,
la diversité, l'épanouissement des personnalités, la joie, l'amour, le respect des autres, l'endurance.
La finalité du petit reste qui entoure le prophète Mikal résidera surtout sur sa qualité spirituelle créatrice.
Il démontrera que des hommes et des femmes ordinaires peuvent changer de vie en acquérant la vertu, en changeant leurs valeurs et leurs objets d’intérêt, et qu'une société de transcendance pourra naitre, une société d'hommes et de femmes libres, variés comme les reflets des roches [Rév d'Arès 27/6] mais complémentaires, bâtisseurs d'un nouveau monde heureux et harmonieux, quelle qu'en soit l'organisation parmi toutes les organisations changées inventables et proposables.
Ce texte est de vous, frère Michel, mais je ne saurai dire où je l'ai puisé, mais il reste bien d'actualité aujourd'hui.
Le Père nous invite à nous transcender grâce à notre pénitence et en déposant par nos missions de par notre champ d'action
le gout de la pénitence dans bien des cœurs d'un grand nombre de sœurs et frères de notre humanité.
Nous serons comme des Daniel au milieu des lions et nous y parviendrons.
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, dans ces heures où les hommes crient vengeance de tous côtés, de souligner qu'il nous faut nous Pèlerins d'Arès rester vifs dans la paix (Rév d'Arès xxii/21).
Les assassins d'Hervé Gourdel et de tant d'autres dont nous ignorons les noms ne sont pas l'Islam et, de ce fait, ils disparaîtront car l'Islam, le vrai, sera heureusement plus fort qu'eux. Les violents, les cruels, les fous dangereux font toujours parler d'eux en premier, mais ils ne sont pas perpétuels, ils sont même généralement éphémères. Les bombarder, envoyer contre eux des troupes, c'est aussi tuer des tas d'innocents et ceux qui en Occident préconisent et organisent la guerre devraient y réfléchir. Bien sûr, il y a la légitime défense, il y a des dangers énormes qu'il faut combattre, ce fut le cas contre les Nazis, mais est-ce le cas de Daesh, de l'État Islamique ? Je lis partout dans la presse qu'ils ont une armée de 10.000 à 20.000 hommes et du matériel de récupération, des canons, des chars... mais des chars, on peut les faire marcher quelques heures devant les caméras, mais au delà il faut entretenir,  réparer, etc. ces machines très complexes et ils en sont incapables... C'est dérisoire. L'effet de surprise de leur violence les fait triompher pour le moment, mais ils ne peuvent pas durer.
Hélas, nos puissants sont des politiques et ils se font une petite gloire en partant en guerre sur un coup d'émotion, comme la décapitation des deux Américains, du Britannique et du Français. Nos puissants ne sont pas des sages ; ils pensent d'abord à leurs carrières ; ils nous entraînent dans leurs abîmes de médiocrité ou de petits intérêts personnels.


26sep14 159C19
Coucou, Frère Michel !
Vous "m'obligez" à sortir de mon silence en lisant votre entrée "Urgence absolue de la pénitence" que je trouve absolument émouvante, irrésistible et plus que jamais nécessaire dans ce monde actuel qui vire de plus en plus au cauchemar sans fin.
Oui, personnellement je ressens l'urgence de vivre plus encore dans la pénitence. Aussi, même s'il m'est arrivé d'écrire de "beaux commentaires" dans votre blog, à la longue je m'en lasse.
Contrairement à la pénitence qui tous les jours me préoccupe.
En effet, la question de la pénitence ne me lasse jamais, bien au contraire. Source de la Vie même. Et parfois, souvent, comme on dit: "Il faut prendre sur soi" et tendre toujours vers le Bien face aux autres...
Toujours est-il qu'à l'image des sapeurs-pompiers qui interviennent en urgence afin de pouvoir sauver des vies humaines et ce, sans jamais se décourager, faire pénitence me fait de plus en plus penser à cette devise concernant les soldats du feu: "Sauver ou Périr".
Par là j'entends aussi "se sauver en faisant pénitence ou périr sans perdre son âme".
David B. et patati et patata du Limousin.


Réponse :
Très beau parallèle : "Sauver ou Périr" appliqué à l'action du pénitent ! Oui, c'est cela, mon frère David
Les pénitents sont les pompiers de l'humanité spirituelle.
C'est un argument que je vais resservir dans ma mission quand des gens me diront niaisement avec insistance: "Être pénitent pour soi, on comprend, mais pourquoi s'engager chez vous les Pèlerins df'Arès? À quoi ça sert ?" Merci mille fois de me suggérer de répondre par cette devise des pacifiques soldats du feu.
Nous sommes les pacifiques soldats de l'âme. Enrôlez-vous !
Nous passons pour des prêcheurs de mythe, d'illusion. Que les hommes que l'on rencontre dans la rue sachent que demain est toujours un mythe, une illusion, parce qu'on ne sait même pas si on sera vivant demain et ce qui se passera réellement demain, si ce n'est pas demain, tandis que nous croyons tout prévisible et trottinons vers le petit boulot routinier, qu'une voiture nous passea dessus ou qu'une tuile nous tombera sur la tête et que nous nous retrouverons soit dans un cercueil soit dans une petite chaise roulante.
Oui, tout peut arriver comme le feu, toujours imprévisible et c'est notre rôle de pénitents, de moissonneurs des âmes de tout rendre prévisible: Demain, c'est le mal, le malheur ou la mort, songe'z-y, passant ! Combattons le mal ensemble !
Merci encore, frère David.


26sep14 159C20
Joseph Roth :

La fuite sans fin depuis nulle part
J’écris pour que le printemps revienne. (Joseph Roth, réponse à un
enfant)
Une heure c’est un lac
Une journée une mer
La nuit une éternité
Le réveil l’horreur de l’enfer
Le lever un combat pour la clarté. Joseph Roth.

Joseph Roth analyse, avec son acuité unique en son temps, la montée de l'antisémitisme et du nazisme. Mais il dénonce aussi violemment les dérives du communisme soviétique. Il s’interroge également sur la tyrannie exercée sur l'individu par un monde occidental avide, basé sur le seul progrès technique aveugle, l’argent, la réussite à tout prix et le profit frénétique.
Bonne réception et merci pour vos enseignements.
Jean-Pierre B.de la Nièvre


Réponse :
Merci, frère Jean-Pierre — frère qui s'exprime rarement — de me dire qui est l'auteur des vers que je citai de mémoire dans ma réponse159C12 sans me souvenir de l'auteur.
De son côté notre frère Éric D. de Paris me donne la même information. Je loue votre culture à tous les deux.
J'ai lu ces vers un jours, il y a longtemps, sur une plaque vissée au mur d'un café de Paris. C'était donc Joseph Roth, dont j'ai vaguement entendu parler, mais que je ne connais pratiquement pas. Je sais juste que c'était un écrivain juif allemand ou autrichien réfugié en France qui mourut, alcoolique me dites-vous, peu avant l'arrivée des Allemands à Paris... Alcoolique, d'où les vers tracés sur la nappe d'une table de bistrot, je suppose.
Ce frère juifs était peut-être un pénitent qui s'ignorait et qui, de là où il est aujourd'hui, nous aide invisiblement dans notre mission difficile, descendu vers nos missionnaires dans les impedimenta de la légion d'anges tout équipés (Rév d'Arès 31/6) qui nous assiste chaque jour.


26sep14 159C21 
Eh bien pour moi, au contraire de Patrick R-M (159C14), c’est votre manque de sérieux parfois, votre grand sens de l’humour, qui accrédite encore plus ma confiance dans le prophète.
Comment, petit porteur de l’Unique Solution, ignoré et méprisé au milieu du monde immense, sourd et fou, rester sérieux ? Comment ne pas en rire ? Ah rire, sublime don du Père, bénédiction du Ciel !
Faudrait-il donc que le prophète de Dieu s’abaisse à mimer les gens qui veulent paraître sérieux ? Tous les crieurs de petites vérités de tous bords, plus ou moins aveugles : politiques, religieux, savants, économistes (Rifkin), etc. ? Faudrait-il qu’il ajoute sans vie, donc sans fantaisie, la Parole du grand Vivant au bruit ronflant et mortel d’un monde qui court à sa perte en fanfare ? Ce sont les gens sérieux qui sont suspects !
C’est bien la peine de lire le grand Ramakrishna pour ne pas le voir, Patrick (pardon) !
Le roi David dansait en faisant le pitre lors du retour de l’Arche d’Alliance (qui portait pourtant la Présence de Dieu) dans Jérusalem (2 Samuel 6/12-23) au point que son épouse Mikal (oui, oui elle s’appelait comme ça) en eut honte et le méprisa. Et bien, nous avons un autre Mikal, nous pèlerins d’Arès, qui sait faire le pitre, réjouissons-nous !
Dieu Lui-même dans Sa Parole ne manque pas d’humour, Patrick, lisez-la, riez et dansez avec nous : La joie fend l’escape (comme fait) le coin ; l’œil (qui) brille (de joie) brûle (l’escape) ; la rondelle (la) bat (des pieds) ; le Vent de ta lèvre (la r)épand (comme poussière) (Rév d’Arès xxiii/05).
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour cette réponse à Patrice (pas Patrick) R.-M. Merci de considérer plus authentique un homme qui est ce qu'il est, serait-il "pas sérieux" par moments, qu'un homme qui se composerait un personnage de prophète de théâtre, qui ressemblerait plutôt à Tartuffe, je le crains.


29sep14 159C22
Plus l'actualité devient dramatique, plus ceux qui ont des petits salaires s'inquiètent pour l'avenir, plus la colère monte contre "les patrons qui reçoivent des milliards de subventions" alors que la vie devient de plus en plus difficile pour ceux qui ont les revenus les plus bas, plus je vois les syndicats dressant les hommes les uns contre les autres (salariés contre patrons, nantis contre "petits salaires" ), plus je mets d'espoir dans votre enseignement qui dit entre autre :
"Les petits maux de chacun de nous contiennent les grands maux du monde. Chacun (ceux qui seront d'accord) est invité à se corriger de ses petits maux, c'est-à-dire à renoncer au mal et à revenir au Bien (amour, pardon, paix, liberté, intelligence du cœur, absence de tous préjugés, etc) . Si nous sommes de plus en plus nombreux à faire ainsi, le monde finira par changer dans quelques générations." (Le Pèlerin d'Arès 1989 - Introduction).
Mais comment vivre cet appel au Bien dans la vie quotidienne ? [Il ne faut pas] se lasser de parler à l'homme de la rue, mais aussi à nos dirigeants, pour qu'ils tendent vers la bonne direction.
"En France, nous avons atteint des niveaux d'endettement jamais vus en temps de paix. Il faudra bien passer à la caisse et payer les pots cassés, cela ne pourra se faire que par la ruine des épargnants. Effacer les dettes, c'est surtout effacer l'épargne des gens, une épargne sur laquelle ils comptaient pour tout un tas de choses et de projets."
Je vois là des causes de violence extrême, voire de guerre civile ?
"Maintenant débrouillez-vous ! ", c'est ce que l'État soviétique a dit aux habitants de l'URSS quand celle-ci s'est effondrée en 1989, car l'État soviétique décidait de tout à la place des citoyens.
Il y a une "insatisfaction inguérissable", parce que nous attendons tout de l'État, qui ne peut pas régler tous les problèmes, et parce que "l'homme a besoin de bien, de liberté et d'amour".
Au lieu de demander toujours plus à l'État, il faudrait aller progressivement — quatre générations ne suffiront pas — vers moins d'État, pour arriver finalement à une "gestion minimum de la vie publique par des forts et des sages au service des faibles et des petits".
La France va-t-elle devenir un nouveau pays du Tiers-Monde ? Avec en plus beaucoup de drames qu'il faudra compenser, "les biens matériels que nous ne pourrons plus avoir par les qualités du cœur".
Trop de lois, trop de règlements, trop de taxes et d'impôts en tous genres empêchent les gens de travailler : Par exemple il faudrait libérer le travail : laisser chacun travailler plus de 35h s'il le souhaite, et le dimanche s'il le souhaite. Certains vont répondre que "les patrons vont spolier les salariés". Je le répète avec Dieu et vous frère Michel : "L'homme a besoin de liberté", et il y a des tribunaux pour combattre les abus.
Récemment il est question de supprimer la première tranche de l'impôt sur le revenu, d'où un manque à gagner de trois milliards pour l'Etat, alors le journaliste a demandé : "Mais comment l'État va-t-il compenser cette baisse de recettes ? par quelles recettes nouvelles ?".
On voit bien que l'État n'a l'intention ni de réduire ses dépenses, ni son train de vie, ni le nombre de ses parlementaires, ni aucun de ses moyens.
Alors il se pourrait bien qu'en France aussi on nous dise : "Maintenant débrouillez-vous !" ("Tous ruinés dans dix ans," dit Jacques Attali).
La crise n'est pas seulement financière, elle est politique, sociale, c'est une crise de civilisation, une crise de l'homme. Comme "les petits maux de chacun de nous contiennent les grands maux du monde, chacun est invité à se corriger de ses petits maux".
"La première des énergies n'est pas le pétrole, mais l'amour (du prochain, du conjoint, des parents, des enfants) que chacun peut tirer s'il le veut au fond de lui d'une manière inépuisable, et qui pourra aider à surmonter les difficultés.
Tout homme qui combattrait en lui-même le mensonge, la vengeance, la haine, les préjugés, la colère, l'orgueil, la paresse, la violence, l'égoïsme, la contrariété, etc, et qui les remplacerait par la vérité, le pardon, la paix, l'amour du prochain, le courage, le partage, etc.. , celui-là ferait plus que n'importe quel programme politique, il améliorerait les relations entre les hommes et par là-même l'état du monde."
Je me pose la question :
Pourra-t-on continuer à dépenser des millions d'euros pour restaurer des églises et des cathédrales qui sont de plus en plus désertées par les fidèles ?
Pourquoi les églises, soi-disant "les maisons de Dieu", ne pourraient-elles pas servir à loger des sans-abris ?
Au moins ils auraient une adresse à donner à un employeur pour pouvoir trouver un travail.
Je sais que certains SDF refusent le système et ne veulent pas travailler.
Mais d'autres souffrent de dormir dans la rue, en particulier les femmes avec ou sans enfant.
Et les associations ne peuvent pas satisfaire toutes les demandes de logements.
D'autre part, notre modèle de société se délite. "Une grande et dramatique crise s'annonce" (La Révélation d'Arès).
La vraie crise n'est pas encore commencée.
Or, les Pèlerins d'Arès ont un projet de société à proposer aux Français. Pourquoi ne pourraient-ils pas prêcher dans les églises et les cathédrales ?
"Il nous faudra (nous les Pèlerins d'Arès) pouvoir utiliser les églises pour parler aux hommes. Ces lieux ont été construits grâce aux dons de nos pères. Il n'y a aucune raison que seule l'église catholique puisse en bénéficier" (freesoulblog.net 150 C100).
"Chacun de nous est invité à se bonifier et à essayer d'en convaincre d'autres, qui essaieront de se bonifier et d'en convaincre d'autres, et ainsi de suite, de proche en proche et de génération en génération."
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer (La Révélation d'Arès 28/7).
Jean-Luc d'Aquitaine


Réponse :
Votre commentaire, qui parle des nantis et des démunis, des riches et des pauvres, me ramène à l'esprit un poème en prose de Beaudelaire: "Assommons les pauvres !"
Ce poème n'est pas très long, il est bon de le relire, je fais un copier-coller et vous l'affiche ci-dessous :

"Assommons les pauvres !
Pendant quinze jours je m'étais confiné dans ma chambre et je m'étais entouré des livres à la mode en ce temps-là (il y a seize ou dix-sept ans) ; je veux parler des livres où il est traité de l'art de rendre les peuples heureux, sages et riches, en vingt-quatre heures. J'avais donc digéré — avalé, veux-je dire, toutes les élucubrations de tous ces entrepreneurs de bonheur public — de ceux qui conseillent à tous les pauvres de se faire esclaves, et de tous ceux qui les perduadent qu'ils sont tous des rois détrônés. — On ne trouvera pas surprenant que je fusse alors dans un état d'esprit avoisinant le vertige ou la stupidité.
Il m’avait semblé seulement que je sentais, confiné au fond de mon intellect, le germe obscur d’une idée supérieure à toutes les formules de bonne femme dont j’avais récemment parcouru le dictionnaire. Mais ce n’était que l’idée d’une idée, quelque chose d’infi niment vague.
Et je sortis avec une grande soif. Car le goût passionné des mauvaises lectures engendre un besoin proportionnel du grand air et des rafraîchissants.
Comme j’allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau, avec un de ces regards inoubliables qui culbuteraient les trônes, si l’esprit remuait la matière, et si l’œil d’un magnétiseur faisait mûrir les raisins.
En même temps, j’entendis une voix qui chuchotait à mon oreille, une voix que je reconnus bien ; c’était celle d’un bon Ange, ou d’un bon Démon, qui m’accompagne partout. Puisque Socrate avait son bon Démon, pourquoi n’aurais-je pas mon bon Ange, et pourquoi n’aurais-je pas l’honneur, comme Socrate, d’obtenir mon brevet de folie, signé du subtil Lélut et du bien avisé Baillarger ?
Il existe cette différence entre le Démon de Socrate et le mien, que celui de Socrate ne se manifestait à lui que pour défendre, avertir, empêcher, et que le mien daigne conseiller, suggérer, persuader. Ce pauvre Socrate n’avait qu’un Démon prohibiteur ; le mien est un grand affirmateur, le mien est un Démon d’action, un Démon de combat.
Or, sa voix me chuchotait ceci: "Celui-là seul est l’égal d’un autre, qui le prouve, et celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la conquérir." Immédiatement, je sautai sur mon mendiant. D’un seul coup de poing, je lui bouchai un oeil, qui devint, en une seconde, gros comme une balle. Je cassai un de mes ongles à lui briser deux dents, et comme je ne me sentais pas assez fort, étant né délicat et m’étant peu exercé à la boxe, pour assommer rapidement ce vieillard, je le saisis d’une main par le collet de son habit, de l’autre, je l’empoignai à la gorge, et je me mis à lui secouer vigoureusement la tête contre un mur. Je dois avouer que j’avais préalablement inspecté les environs d’un coup d’œil, et que j’avais vérifié que dans cette banlieue déserte je me trouvais, pour un assez long temps, hors de la portée de tout agent de police.
Ayant ensuite, par un coup de pied lancé dans le dos, assez énergique pour briser les omoplates, terrassé ce sexagénaire affaibli, je me saisis d’une grosse branche d’arbre qui traînait à terre, et je le battis avec l’énergie obstinée des cuisiniers qui veulent attendrir un beefteack.
Tout à coup, – ô miracle ! ô jouissance du philosophe qui vérifie l’excellence de sa théorie ! – je vis cette antique carcasse se retourner, se redresser avec une énergie que je n’aurais jamais soupçonnée dans une machine si singulièrement détraquée, et, avec un regard de haine qui me parut de bon augure, le malandrin décrépit se jeta sur moi, me pocha les deux yeux, me cassa quatre dents, et avec la même branche d’arbre me battit dru comme plâtre. – Par mon énergique médication, je lui avais donc rendu l’orgueil et la vie.
Alors, je lui fis force signes pour lui faire comprendre que je considérais la discussion comme finie, et me relevant avec la satisfaction d’un sophiste du Portique, je lui dis: "Monsieur, vous êtes mon égal ! veuillez me faire l’honneur de partager avec moi ma bourse ; et souvenez-vous, si vous êtes réellement philanthrope, qu’il faut appliquer à tous vos confrères, quand ils vous demanderont l’aumône, la théorie que j’ai eu la douleur d’essayer sur votre dos."
Il m’a bien juré qu’il avait compris ma théorie, et qu’il obéirait à mes conseils."

Charles Beaudelaire

Ce poème a fait couler beaucoup d'encre parce que les lecteurs n'ont jamais su s'il fallait y voir le cynisme violent d'un riche à l'égard d'un pauvre ou inversement la rebiffe d'un pauvre finissant par triompher du riche qui allait l'écraser.
Eh bien moi, depuis que je reçus du Ciel La Révélation d'Arès, je ne pose pas du tout la question de cette façon.
Je dis qu'il y aura toujours des riches et des pauvres, mais que l'important n'est pas là. Je n'ai pas du tout envie d'être riche et je laisse la fortune à ceux qui aiment ça et je me dis que c'est très bien s'ils deviennent pénitents, parce qu'ils seront généreux. Alors je serai totalement exempté du souci de maintenir une fortune — c'est un vrai souci — et je serai le plus heureux des hommes en vivant simplement.
L'important, pour moi, n'est pas d'être riche ou pauvre, plein d'argent ou mendiant, patron ou salarié, l'important, c'est la pénitence. C'est d'elle, si nous arrivons à la mettre en pratique dans les générations qui viennent, c'est du Bien accompli, que sortira une société heureux où les différences de moyens entre les hommes n'auront plus d'importance, parce qu'il n'y aura plus de dominateurs en haut et d'envieux en bas.C'est dans le vie de l'âme, la Vie, que le bonheur se développera.
Je sais que ce n'est pas du tout dans les idées du temps, qui, entonnées dans les discours impétueux des politiques (les syndicalistes sont aussi des politiques) et des "moralistes" de l'égalité, ne font toujours que parler de riches et de pauvres, de patrons et d'ouvriers, de lutte des classes, etc. Je dis que nous Pèlerins d'Arès sommes appelé à voir la société tout à fait différemment. Ce n'est pas, c'est vrai, une Voie facile à travers les idées du temps.
Pour l'heure, soyons adroits, parlons de la pénitence tout court avant de parler de la diversité dans la société, parce que c'est un sujet qui divise terriblement les hommes.


29sep14 159C23
"La pénitence est tâtonnement", elle est recherche (Rév. d’Arès 24/4-5), mouvement et vie.
Elle est le chemin vers la liberté face à tous nos préjugés et toutes nos peurs.
Les actes réels posés par les uns seront différents des actes posés par les autres, mais tous auront comme dénominateur commun la pénitence.
Ainsi les actes peuvent-ils même paraître opposés est être chacun des actes de pénitence : celui qui parle facilement apprendra à se taire pour écouter son prochain et celui qui se tait apprendra à laisser la Parole du Père venir sur sa langue. Aucune liste du bien à accomplir ne peut être dressée sans figer puis tuer le mouvement de la pénitence.
Par ailleurs, cette pénitence, ce tâtonnement, ne peut se vivre qu’en présence de l’autre, l’étranger, mon frère. La difficulté et la résistance que je rencontre dans la rue, c’est le laboratoire de ce tâtonnement. N’est-ce pas cette résistance qui me pousse sans cesse à approfondir ma pénitence ?
N’est-ce pas là que je cultive ce feu qui m’habite d’avancer vers un monde changé ?
Du reste, je peux méditer sans fin sur ma pénitence, mais s’il n’y a pas de rencontre avec l’autre, elle n’est qu’une illusion supplémentaire.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Bien sûr, l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et l'absence de préjugés ne pouvant exister qu'en présence de l'autre, du prochain, la pénitence ne peut exister qu'au milieu des hommes. La pénitence est donc un acte social.
"Ainsi les actes peuvent-ils être opposés." C'est tout à fait juste. Le pénitent n'est pas nécessairement, mais peut être un homme à plusieurs facettes, surtout dans cette génération où la pénitence est une recherche comme vous dites... Plusieurs facettes parfois contradictoires. D'ailleurs les contradictions de la Parole de Dieu, dans la Bible comme dans le Coran, montrent combien Dieu a le souci de parler à l'homme comme l'homme parle.
Mais au-delà des contradictions il y a ce qui les rend négligeables et les fait oublier : le Bien.
Souvent, à ceux qui me disent: 'Voilà la sens de tel ou tel verset de la Bible" ou "Voilà le sens de tel ou tel verset du Coran" ou qui me disent "Voilà comme il faut..." ou "Voilà comme il ne faut pas vivre en pénitent", je réponds: "Je comprends que les hommes veuillent absolument trouver un sens à tout, mais, tout compte fait, quelle importance ? Aucune, car seul compte le Bien, dit le Père à Arès, car ce n'est pas ce que tu crois, ni ce que tu comprends, qui compte, pourvu que tu sois un homme ou une femme de Bien !"
Merci, frère Louis-Marie, pour votre beau commentaire.


29sep14 159C24
Le portrait littéraire le plus sérieux de Jésus, est celui qui a été décrit à Tibère César par P. Lentulus, proconsul de Judée au moment où Jésus commençait son ministère publique. Moi, Jacob DeGagnoa, je considère P. Lentulus, une source d’information crédible et digne de confiance parce la Judée était dans sa juridiction ; et en tant que tel, il avait le devoir de rapporter fidèlement et de façon objective à son Empereur, tout ce qui s'y passait. Pour votre information, voici une copie traduite de la lettre de P. Lentulus, dont l’originale est gardée au Vatican.
"À Tibère César, salut.
Majesté voici la réponse que tu désires. Dans nos contrés, est apparu un homme doué d’une puissance exceptionnelle. On l’appelle le grand Prophète. En vérité, O César, tous les jours on entend raconter des choses merveilleuses sur ce Christ: Qu’il ressuscite des morts, guérit toutes les maladies et plonge dans l’étonnement tout Jérusalem, par sa doctrine extraordinaire. Il est d’aspect majestueux, avec un visage resplendissant plein de douceur, au point où ceux le voient l’aiment et le craignent tout à la fois. On dit que son visage rose, avec la barbe séparée au milieu, est d’une beauté incomparable et que personne ne peut le fixer longtemps à cause de son éclat. Par ses traits, par ses yeux bleus, par ses cheveux blonds foncés, il est semblable à sa mère qui est le plus beau et le plus mélancolique visage, qu’on n’ait jamais vu dans ces contrées. Dans des paroles précises, graves et inattaquables, on trouve la plus pure expression de la vertu et d’une sagesse qui dépasse de très loin celle des plus grands génies. Quand il corrige ou fait des reproches, il est formidable; dans l’enseignement et l’exhortation, il est doux, aimable et fascinant. Il marche nu-pieds, tête nue et en le voyant à quelque distance, beaucoup rient, mais en sa présence, ils tremblent et sont plongés dans la stupeur. Personne ne le vit jamais rire, mais beaucoup l’ont vu pleurer. Tous ceux qui l’ont fréquenté disent avoir reçu bienfaits et santé. Toutefois je suis ennuyé par des esprits méchants qui disent qu’il porte ombrage à ta majesté, car il affirme publiquement que tes sujets sont égaux devant Dieu. Donne tes ordres à ce propos et tu seras promptement obéi.
Salut. P. Lentulus."
Ce portrait véritable de Jésus dont l’original est gardé au Vatican a été communiqué par Pierre Roissard qui l’a reçu du Padré Pio.
Christian S. d'Alsace


Réponse :
J'ai le texte de cette lettre de Publius Lentulus et la traduction que vous utilisez ici est défectueuse, mais qu'importe.
La description de Jésus dans cette lettre, qu'on m'a souvent opposé depuis quarante ans, ne correspondant pas du tout au Jésus qui m'apparut en 1974.
Le Jésus qui m'apparut en 1974 n'était pas de "taille moyenne et même médiocre" (non "d'aspect majestueux" comme dit votre traduction défectueuse), il n'avait pas de "cheveux couleur noisette mûre" (non "blonds foncés"), ni un "visage rougeaud" (non "rose"), ni une "barbe abondante" (et "non séparée au milieu", cela étant dit des cheveux dans la lettre), ni des yeux bleus (dans la lettre les yeux sont dit mobiles et brillants; aucune couleur n'est citée), etc.
Le Jésus qui m'apparut en 1974 était très grand, avait les cheveux d'un brun très soimbre ou noirs, les yeux noirs, le teint mat très oriental, etc, bref il était complètement différent.
La lettre est en effet conservée au Vatican, mais le Vatican ne la considère par comme authentique. Il la considère seulement comme une curiosité apocryphe historique.
La publication la plus ancienne de cette lettre remonte à 1474 à Cologne dans "La vie du Christ" de Ludolph le Chartreux (Cologne, 1474). Ensuite on la retrouve à Nuremberg en 1491 dans "L'introduction à L'Œuvre de st-Anselme. Mais d'où vient cette lettre ? À Iéna en 1421 un certain Giacomo Colonna l'aurait trouvée dans des documents envoyés à Rome de Constantinople. Elle devait être écrite en grec, puis traduite en latin en 13ème siècle. La description correspond à l'image dite d'Abgar, appelée le Mandylion, une relique antique qui aurait consisté en une pièce de tissu rectangulaire sur laquelle l’image du Christ aurait été miraculeusement imprimée de son vivant. La légende du Mandylion a duré plusieurs siècles à partir d'une prétendue correspondance entre Jésus et Abgar, un des rois d’Édesse, probablement Abgar V Ukomo ou Ukkama Bar Ma'Nu. Pour en revenir à la lettre, certains ont dit qu'elle remontait à Dioclétien, mais aujourd'hui tous les spécialistes la considèrent comme fausse, parce qu'il n'y a jamais eu de de gouverneur romain de Jérusalem ni de procurateur de Judée du nom de Lentulus. De plus, jamais un Romain n'aurait utilisé les mots dithyrambiques utilisés dans la lettre. Cette lettre est un faux fabriqué plusieurs siècles après Jésus par de pieux Chrétiens.
Je crois de mon devoir de vous apporter toutes ces précisions, mon frère Christian.


29sep14 159C25
Voici le texte de l’homélie prononcé par le pape François, samedi 13 septembre, lors d’une célébration dans le cimetière militaire de Redipuglia, au nord de l’Italie :

« Après avoir contemplé la beauté du paysage de toute cette région, où des hommes et des femmes travaillent en conduisant leur famille, où les enfants jouent et où les personnes âgées rêvent… me trouvant ici, en ce lieu, je trouve seulement à dire: la guerre est une folie.
Alors que Dieu dirige sa création, et que nous les hommes, nous sommes appelés à collaborer à son œuvre, la guerre détruit. Elle détruit aussi ce que Dieu a créé de plus beau : l’être humain. La guerre défigure tout, même le lien entre frères.
La guerre est folle, son plan de développement est la destruction : vouloir se développer au moyen de la destruction ! La cupidité, l’intolérance, l’ambition du pouvoir… sont des motifs qui poussent à décider de faire la guerre, et ces motifs sont souvent justifiés par une idéologie ; mais d’abord il y a la passion, il y a une impulsion déformée. L’idéologie est une justification ; et quand il n’y a pas d’idéologie, il y a la réponse de Caïn : "Que m’importe ? Suis-je le gardien de mon frère ?" (Genèse 4/9).
La guerre ne regarde personne en face: personnes âgées, enfants, mamans, papas… "Que m’importe ?" Au dessus de l’entrée de ce cimetière flotte la devise narquoise de la guerre : "Que m’importe ?" Toutes ces personnes, dont les restes reposent ici, avaient leurs projets, leurs rêves, mais leurs vie ont été brisées. L’humanité a dit : "Que m’importe ?"
Aujourd’hui encore, après le deuxième échec d’une autre guerre mondiale, on peut, peut-être, parler d’une troisième guerre combattue "par morceaux", avec des crimes, des massacres, des destructions…
Pour être honnête, la première page des journaux devrait avoir comme titre : "Que m’importe ?". Caïn dirait : "Suis-je le gardien de mon frère ?" Cette attitude est exactement à l’opposé de ce que demande Jésus dans l’Évangile. Nous l’avons entendu : il est dans le plus petit de ses frères : lui, le Roi, le Juge du monde, il est l’affamé, l’assoiffé, l’étranger, le malade, le prisonnier… Celui qui prend soin du frère entre dans la joie du Seigneur ; celui qui, en revanche, ne le fait pas, qui par ses omissions dit : "Que m’importe ?", reste dehors.
Ici, il y a beaucoup de victimes. Nous les rappelons aujourd’hui. Il y a les pleurs, il y a la douleur. Et d’ici nous rappelons toutes les victimes de toutes les guerres. Aujourd’hui encore les victimes sont nombreuses… Comment cela est-il possible ? C’est possible parce que, aujourd’hui encore, dans les coulisses, il y a des intérêts, des plans géopolitiques, l’avidité de l’argent et du pouvoir, et il y a l’industrie des armes, qui semble être tellement importante !
Et ces planificateurs de la terreur, ces organisateurs de l’affrontement, comme également les marchands d’armes, ont écrit dans leurs cœurs : "Que m’importe ?" C’est le propre des sages, que de reconnaître leurs erreurs, d’en éprouver de la douleur, de les regretter, de demander pardon et de pleurer.
Avec ce "Que m’importe ?" qu’ont dans le cœur les affairistes de la guerre, peut être gagnent-ils beaucoup, mais leur cœur corrompu a perdu la capacité de pleurer. Ce "Que m’importe ?" empêche de pleurer. Caïn n’a pas pleuré. L’ombre de Caïn nous recouvre aujourd’hui, dans ce cimetière. On le voit ici. On le voit dans l’histoire qui va de 1914 jusqu’à nos jours. Et on le voit aussi de nos jours.
Avec un cœur de fils, de frère, de père, je vous demande à vous tous, et pour nous tous, la conversion du cœur : passer de ce "Que m’importe ?", aux larmes. Pour tous ceux qui sont tombés dans "l'hécatombe inutile", pour toutes les victimes de la folie de la guerre, en tout temps. L’humanité a besoin de pleurer, et c’est maintenant l’heure des larmes."

La "conversion du cœur" se traduirait-elle simplement par les larmes ?
C'est un début, mais depuis que l'humanité souffre, elle a versé des torrents de larmes, à s'y noyer, et le monde n'a pas changé ! Notre brave pape François 1er, distrait sans doute, a oublié d’ajouter : "C’est maintenant l’heure de la pénitence…"
Il n'a peut-être pas encore entendu l'appel du Père à Arès.
Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Bizarre ! Pourquoi le pape François prête-t-il à Caïn ces paroles: "Que m'importe ? Suis-je le gardien de mon frère ?"
À la question du Créateur: "Où est ton frère Abel ?", Caïn répond en fait: "Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ?" (Bible Tob, Bible de Jérusalem, Bible Osty, etc.) Ce n'est pas pareil. Dire: "Je ne sais pas" n'est pas dire "Que m'importe ?"
Mais bon, ici François évêque de Rome ne dit rien que ne pensent déjà de la guerre des millions et des millions d'hommes.
Au reste, les belligérants ne disent jamais "Que m'importe ?" Ils ne s'entretuent pas pour la seul plaisir de s'entretuer peu importe les raisons qu'ils pourraient avoir de le faire ; ils ont toujours au contraire des arguments très précis pour justifier leurs guerres qui sont à leurs yeux toujours les plus nécessaires et justes.
Tout le monde sait que "la guerre est une folie", sauf bien sûr les politiques, les marchands d'armes et autres personnages qui ont intérêt à la guerre.
Le pape François n'a rien dit là de très original. Pourquoi alors parlerait-il de pénitence en plus ? Je peux me tromper — et je souhaite même me tromper —, mais, au nom de la raison seule, je dis que ce discours de François montre une fois de plus que le Vatican et l'Église Catholique n'ont plus rien à proposer au monde et que cette instituion est indiscutablement sur le déclin.
Merci, ma sœur Françoise, de venir nous le confirmer.


29sep14 159C26
Je vient de lire le testament de Descartes réactualisé par Christian Carisey. Édité en 2014
Descartes un homme brillant humaniste et croyant en l’existence de Dieu a écrit son Discours de la méthode en 1628. Par ses recherches, travaux en philosophie et autres, il a transmis une autre voie, une pensée évolutive pour son prochain vers le bien, une observation intelligente du monde.
La société de l’époque l’a calomnié, vilipendé, principalement les religieux, et ses confrères. C’est pourquoi il était obligé de déménager souvent, il a eu quand même quelque appuis, d’hommes et de femmes de valeurs qui on réfléchi et compris sa pensée évolutive. Si nous avions quelques grands penseurs aujourd’hui de cet qualité, nous aurions une aide importante pour notre moisson et pour vous soutenir, frère Michel.
Descartes aurait fait un grand pèlerin d’Arès.   
Dans votre enseignement: "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996", l’article "Existentialisme", vous parlez surtout des philosophes qui ont fait évoluer la pensée sur l’existence, Sartre, un athée, Kierkegaard, un croyant et beaucoup d’autres que vous citez.
À relire comme tous vos écrits, très enrichissant.
Vous écrivez : "Je qualifiai "d’existentielles" la vraie foi et son premier fruit : l’âme."
J’ai relevé quelques passages chez Descartes d’une belle sagesse spirituelle et les ai mis en rapport avec l’enseignement de Mikal.
Descartes : "Dès le Discours de la Méthode, j’avais démontré l’existence de Dieu, qui était nécessairement un être bon et parfait. De ce fait Il ne pouvait nous égarer volontairement."
Mikal : "J’affirme que Dieu démontre, sinon son existence, du moins son attribut le plus important : la Vérité uniquement dans ses manifestations aux prophètes."
Descartes : "La vérité n’est jamais un compromis elle est absolue ou elle n’est pas. La science ne peut se suffire à elle seule. Elle a besoin de la métaphysique pour trouver ses fondements et justifier ainsi ses travaux, les savants sont peu de choses s’ils ne réfléchissent pas à leur art. Je pensais qu’il suffisait de bien démontrer pour convaincre et j’avais sous-estimé la capacité de nuisance des théologiens et des savants. Il suffisait pourtant d’abandonner ses préjugés pour me comprendre. Mais les préjugés sont comme une seconde peau, ils donnent beaucoup de confort aux esprits paresseux. Il est toujours plus facile de s’en remettre aux Anciens que de penser par soi-même. Les dogmatiques vivent en meute. Ma croyance dans le pouvoir de la raison explique pour partie ma grande naïveté à toutes idées nouvelle Le doute est un moment nécessaire dans l’élaboration de ma métaphysique, mais il est impensable dans l’existence quotidienne. Une attitude irrésolue empêche d’agir. Or nous devons vivre dans la cité des hommes. Il nous faut sans cesse décider car au contraire des animaux nous n’obéis­sons pas à nos seuls instincts. Nous sommes des êtres libres que Dieu à dotés d’un entendements et d’une volonté."
Mikal  : "L’existentialisme qu’est la foi arésienne, n’a pas besoin de philosophes pour être une réalité ou pour être comprise par un Pèlerin d’Arès ; il est une réalité de toujours, qui ressort de toute la parole de Dieu depuis la Genèse et qui se déduit de la liberté donnée par le Créateur à l’homme."
Descartes ne parle pas de pénitence, car à l’époque le mot pénitence était dénaturé par les religieux, mais il avait compris que la liberté donnée à l’homme lui ouvrirait d’infinies possibilités s’il choisissait la voie du bien, comme la pénitence.
Pendant la lecture de votre article "Existentialisme" une phrase m’a renvoyée à la mission :
"Si vous approchez les hommes en parlant comme et en ressemblant à M.Banal ou à M.Grisaille, vous ne faites rien d’inutile, vous répandez une nouvelle : L’Événement d’Arès, et le sens de cet Événement, mais vous devez répandre plus, faire naître le soupçon qu’un homme neuf est possible. Votre mission devient intégrale alors !"
C’est ce que je m’efforce de faire.
Simone L. du Limousin


Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
Descartes est le penseur longtemps mis en avant par d'assez nombreux rationalistes mécréants, dont je fus jusqu'au début des années 60, et qui, dans ma jeunesse, disaient: "C'est cartésien," pour dire: "C'est athée." Ils oubliaient, comme vous le soulignez, les nombreuses pages consacrées par René Descartes aux "preuves de l'existence de Dieu" ou les ouvrages comme le "Traité des Passions".
Il est encore aujourd'hui aussi difficile d'oublier Descartes que d'oublier Platon, quoique ces deux hommes fussent baignés dans des temps et des mondes fort différents et eurent conséquemment des pensées fort différentes, mais l'un comme l'autre nous ont appris à faire travailler nos cervelles et nous devons leur en être infiniment reconnaissants.
À la même époque que René Descartes vécut, dans l'oubli total (son œuvre ne fut connue qu'après sa mort) un autre philosophe, à mes yeux prodigieux et beaucoup plus intéressant et clairvoyant au plan métaphysique, c'est Baruch Spinoza, mais aujourd'hui ce sont surtout les préoccupations des existentialistes que je partagerais:  Heidegger, Gabriel Marcel, Sartre, etc., uniquement parce que le fond philosophique, sous-jacent au Fond spirituel de La Révélation d'Arès est à mes yeux existentialiste. D'ailleurs, quand je reçus le Message de Jésus en 1974, Martin Heidegger était encore vivant et je lui adressai un exemplaire de L'Évangile Donné à Arès. J'ignore si l'adresse que j'avais était la bonne et s'il le reçut.


29sep14 159C27
Hier, à la Moisson (Rev d’Arès 6/2) avec Florence, une jeune fille après nous avoir écouté nous dit: "Je ne sais pas ce que c’est que cette Force (Rev d’Arès vi/5) dont vous me parlez, mais je crois qu’elle existe en nous et qu’elle est le point commun entre tous les hommes.”
Ah ! son témoignage était beau et grand. Ces jeunes sont parfois touchants de fraîcheur et de simplicité. J’en ai fait l’expérience à Arès lors de ce pèlerinage 2014 en discutant avec le fils de Louis qui m’a sorti des choses d’une puissance incroyable dont il ne se souvient peut-être même plus, tellement c’était naturel pour lui.
Depuis ce dernier pèlerinage, j’hésite à prêter ou donner des livres [La Révélation d'Arès] comme je le faisais parfois spontanément, parce qu’un frère à Arès, confirmé par un autre frère, m’a dit que vous auriez dit:”Le Livre en soi n’est plus missionnaire aujourd’hui, comme c’était le cas autrefois, mais c’est le frère qui est missionnaire et c’est lui qui peut amener progressivement son missionné à la compréhension du Livre [La Révélation d'Arès]. Quoique, cette année, un nouveau frère soit venu en Pèlerinage en août suite à une lecture puis un suivi.
Les missionnés ici à Genève que je revoie par hasard me disent: "J’ai le souvenir d’un moment agréable avec vous," mais ça ne va pas plus loin, et pour ceux qui l’ont acheté et que je retrouve: “Désolé, je n’y comprends rien, je vous le rends.”
Peut-être que je pourrais faire des affaires en ouvrant une boutique de livres de seconde main ?
Ce livre [La Révélation d'Arès] trace l’esquisse d’un nouveau monde, mais alors, qu’est-ce qu’il faut gerber pour arriver à le sortir de Terre.
Parfois, au sein de ma famille, j’aborde le thème de la construction progressive du monde futur. Pour certains cette notion de petite unité humaine autogérée en attendant le monde changé [Rév d'Arès 28/7] pose un problème, ils me disent: "Nous nous réunissons pour mettre en commun des moyens importants pour faire des routes, des hôpitaux ou des universités, tout ça pour faire des économies d’échelle. Dans ta proposition de Pèlerins d’Arès nous voyons difficilement comment ces petites unités humaines seraient viables économiquement, d’autant plus que les richesses du sol sont déjà réparties très inégalement à la surface de la Terre." Mes réponses ressortent plus de l’imagination que de l’intelligence (Rev d’Arès 23/4). Qu’est-ce que vous leur répondriez frère Michel ?
Tobie de M. du Canton de Genève (Suisse)


Réponse :
Vous me demandez: "Qu’est-ce que vous leur répondriez frère Michel [à propos des petites unités humaines] ?"
D'abord, on ne me pose jamais cette question, parce que je ne fonde jamais ma mission sur les petites unités humaines ou sur des sujets d'ordre politique ou social ; les petites unités humaines forment un des termes de mon opinion personnelle sur la vie sociale idéale de l'avenir lointain.
Ensuite, ma mission est seulement basée, comme l'indique cette entrée 159, sur la pénitence et ce qui mène ou tourne autour de la pénitence dans les conditions actuelles de nos vies.
Si vous relisez "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" (appendice de l'édition 1995 de La Révélation d'Arès), vous lirez au bas de la page 740 ceci:

"Nous croyons que le monde changé désigne un cadre spirituel, non un monde économiquement, socialement défini et assigné d'avance. De la forme pratique du monde changé l'homme, par son pouvoir créateur, décidera parmi tous les mondes de bonheur, d'amour, de paix, de liberté, de diversification, qu'il peut imaginer et réaliser, mais son cadre spirituel sera celui prévu par le Père."

Il s'ensuit que, du fait de la grande diversité des natures humaines, certains choisiront d'être commu­nistes, d'autres d'être anarchistes absolus, d'autres de vivre dans des républiques fonctionnement de cent façons différentes, etc.,et moi je préférerais vivre dans une petite unité humaine autogérée sans système politique où tout le monde se connaît plus ou moins, parce que je crois que la pénitence y sera plus facile à partager, mais il n'y a pas de régle sur ce point dans La Révélation d'Arès.
La question des petites unités humaines a été abordée dans ce blog, c'est vrai, mais ce n'est qu'un blog. J'y exprime mon opinion sur divers points, notamment sur la politique que je rejette autant que La Révélation d'Arès la rejette, mais, dans la réalisation de cette Sainte Parole, tous les points peuvent ne pas ressortir directement de La Révélation d'Arès et de ma mission ; ils peuvent ressortir de mon ressenti personnel. Je suis le prophète et ma parole est Parole du Père (Rév d'Arès i/12) dans le domaine du spirituel, mais si mon épouse me demande si je veux des navets dans ma soupe et que je lui réponds que je préfère les carottes, ce n'est évidemment pas Parole de Dieu.
Par ailleurs, vous me dites : "Un frère [mais qui ?] à Arès, confirmé par un autre frère [mais qui ?], m’a dit que vous auriez dit:”Le Livre en soi n’est plus missionnaire aujourd’hui, comme c’était le cas autrefois, mais c’est le frère qui est missionnaire et c’est lui qui peut amener progressivement son missionné à la compréhension du Livre [La Révélation d'Arès]." Je ne me souviens pas avoir dit cela cet été 2014 à des pèlerins, mais cela ressort d'un constat évident fait dans toutes les missions depuis d'assez nombreuses années et j'ai assez souvent ici et là l'occasion de le rappeler. Ce qu'on vous a dit est vrai. Il y a aujourd'hui beaucoup moins de croyants, donc d'épis mûrs, qu'il y a quarante ou trente ans d'une part et aujourd'hui même les croyants sont devenus tellement ignorants qu'ils ne savent plus reconnaître le Langage de Dieu, lequel leur paraît de plus en plus fréquemment un obscur charabia, ce que le missionnaire doit compenser par son parler propre plus proche de l'idiome quotidien.
Il faut aussi toujours se rappeler que nous ne sommes pas envoyés convertir ou, pour employer des termes de La Révélation d'Arès, nous ne sommes pas envoyés faire germer des grains verts qui n'ont pas développé leur embryon spirituel, mais nous sommes envoyés moissonner des épis mûrs, c'est-à-dire des grains germés. Cela parce que le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1) et nous ne sommes pas envoyés aux Semailles, mais à la Moisson (Rév d'Arès 6/2). Ces épis mûrs sont rares et il nous faut tomber dessus ; d'où la nécessité d'une prospection très large, très patiente, très constante, du monde et il n'y a rien d'étonnant à ce que des personnes nombreuses vous rendent La Révélation d'Arès en vous disant: “Désolé, je n’y comprends rien, je vous la rends.” Il faut en effet une certaine maturité ou germination spirituelle pour être touché par cette Parole et la comprendre ou du moins être intéressé par elle.


29sep14 159C28 
En lisant votre entrée 159, la simplicité de votre verbe me touche. Vous dites :

"L'idée que nous devons clamer depuis 1974 est des plus simples :
Frère humain, toi et le monde sont une seule et même vie, ton salut et le salut du monde dépendent l'un de l'autre et ta part du processus est
Ta pénitence personnelle, qui consiste à aimer ton prochain, pardonner les offenses, faire la paix, penser et parler avec l'intelligence du cœur, être libre de tous préjugés, et
Ta moisson d'autres pénitents, parce que l'amour est un partage avec toute l'humanité.
Nul besoin de religion, de politique, d'idéologie, de dogme. Pas de complications cachées.
Seulement la pénitence !"

Récemment à la moisson (Rév d’Arès 13/7) je disais aux personnes rencontrées : "Vous savez qu’avec le Créateur tout est toujours très simple. Il nous appelle à la pénitence qui est de pardonner, aimer, faire la paix, être libre de tous préjugés et de toutes peurs, retrouver l’intelligence spirituelle et ainsi créer son âme et changer ce monde en bien." Et je rajoutai : "Nous dépendons les uns des autres, dans le malheur comme dans le bonheur. Nous sommes comme des frères et sœurs siamois. La pénitence, ce n’est pas facile à accomplir, mais le message de Dieu est simple."
En lisant cette entée je revis ce moment de moisson qui fut pour moi un moment de pur bonheur, car je sentis bien que je vivais un moment  sacré (fsb entrée 155), que chez la personne qui m’écoutait cela résonnait en elle.
Ces moments sacrés que tous moissonneurs aiment vivre en mission.
En préparant mes arguments avant d’aller sur le champ (rév d’Arès 38/2) j’eus envie d’insister sur la simplicité de ce message.  Oui l’appel à la pénitence est d'une urgence absolue, nous rencontrons des hommes et des femmes désespérés comme ce fut le cas ce jour-là et pour qui l’appel à la pénitence les réveillent sur le moment et Dieu souffle dans les cœurs pour dire que son messager est véridique (Rév d’Arès 4/11).
Dans votre enseignement vous écrivez dans l’article "L’argoule intérieure" dans "Le Pèlerin d’Arès 1989" : "Changez, mes frères, changez la moisson en dépend." Nous devons redonner ce vent chaud de la pénitence par notre pénitence ! Réveillez la pénitence en eux (Rév d’Arès 36/4).
Votre pénitence, frère Michel, votre pugnacité à nous enseigner, votre exemple marqueront les générations qui viennent et le monde changera en bien ! Par votre exemple vous m’entraînez chaque jour à faire des efforts sur moi-même pour devenir, un jour, une pénitente que l’on aura envie de suivre et ainsi rejoindre le petit reste que Dieu nous envoie rassembler (Rév d’Arès 24/1).
Plus que des mots c’est la Vie que nous devons faire passer, nous devons devenir par notre pénitence et notre moisson de pénitents, des héros (Rév d'Arès xxxv) du Bien. Nous honorons Dieu par notre pénitence (xxxvi/16).
Marielle d’Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Marielle, pour ce très beau commentaire, merci pour votre foi active, votre mission, votre exemple.
Vous êtes handicapée, vous vous déplacez en chaise roulante, vous souffrez des maux liés à votre immobilisation, mais cela finit par ne plus se sentir, car votre âme apostolique n'est plus une âme dans une chair percluse, mais une âme dans une femme au sens le plus beau du mot, au sens où elle dépasse les formes corporelles pour se fondre dans l'image et ressemblance de son Créateur et contribuer activement à la recréation du monde.
Vous mettez dans votre vie de pénitente et de moissonneuse tant de volonté et d'abnégation que tous ceux qui comme moi se penchent sur votre vie se disent: Non seulement Marielle montre les qualités classiques d'une croyante fervente, en dépit des inévitables hauts et bas de la foi humaine, mais elle prêche dans le monde la Parole du Père pleine d'idées déstabilisantes. Oui, déstabilisantes comme tout ce qui vient de Dieu et qui inévitablement contrarie la religion et la politique qui, elles, viennent des hommes. Vous avez greffé l'apostolat sur l'arbre que vous êtes, et le résultat est un feuillage d'or, un trésor qui n'a pas de prix dans ce monde qui court à sa perte, mais commence heureusement à s'en douter.
Et nous savons vous et moi et tous nos frères qui deviennent des Pèlerins d'Arès supérieurs, nous savons que la tâche devient plus rude au fur et à mesure que la foule devient plus sceptique et désabusée et qu'il faut lui parler avec toujours plus de simplicité. Que racontons-nous aux gens de la rue: Nous racontons ce que nous voudrions nous-mêmes entendre !
Le Père, notre sage et habile Mentor, nous a fourni avec La Révélation d'Arès tous les matériaux nécessaires et a formé notre caractère par la pénitence et déterminé notre rapport à la mission. Vous êtes un exemple très beau de cette formation, vous qui, ne pouvant pas marcher, aviez moins de moyens que d'autres. Nous savons que nos défaillances physiques, vous avec votre chaise à roues, moi avec mon âge, etc., finissent par ne plus se voir quand nous rallumons en nous le faible lumignon de notre intelligence (Rév d'Arès 32/5), parce que l'intelligence, c'est ça qui se voit vraiment.
Vous êtes une femme toute simple, pas savante, mais intelligente. C'est essentiel !
Vous verrez, nous allons laisser dans ce monde des traces qui ne s'effaceront plus jamais.
Embrassez pour moi votre cher époux Éric !


02oct14 159C29
J'ai récemment changé d'avis sur l'utilité de facebook. J'ai donc créé un compte facebook avec un pseudo, compte qui ne parle cette fois que de La Révélation d'Arès. J'espère qu'un jour il aura, parmi d'autres comptes existants, une utilité missionnaire, surtout pour les générations à venir, pour les "générations connectées" dont les média disent que je fais partie. Après tout, il faut vivre avec son siècle ! S'adapter, il nous faut sans cesse nous adapter mais on a le nerf dans l'oreille (Rév. d'Arès xviii/7). On prend du recul, on réfléchit et on décide. Tout est perfectible en ce monde, à commencer par nos âmes alors si je cherche, j'essaye, je me trompe, ce n'est pas grave, on continue et on essaye de rester dans la Bonne Voie !
Je partage, en toute humilité, avec vous et les lecteurs de votre blog ce que j'ai posté ce soir sur mon compte. Peut-être vaut-il la peine d'être lu et touchera-t-il des lecteurs, beaucoup plus nombreux que mes "amis facebook" !
Frère Michel répond à un Pèlerin d'Arès de Suisse dans le freesoulblog 159C27 :
"Il faut aussi toujours se rappeler que nous [les Pèlerins d'Arès] ne sommes pas envoyés convertir ou, pour employer des termes de La Révélation d'Arès, nous ne sommes pas envoyés faire germer des grains verts qui n'ont pas développé leur embryon spirituel, mais nous sommes envoyés moissonner des épis mûrs, c'est-à-dire des grains germés. Cela parce que le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1) et nous ne sommes pas envoyés aux Semailles, mais à la Moisson (Rév d'Arès 6/2). Ces épis mûrs sont rares et il nous faut tomber dessus ; d'où la nécessité d'une prospection très large, très patiente, très constante, du monde et il n'y a rien d'étonnant à ce que des personnes nombreuses vous rendent La Révélation d'Arès en vous disant: “Désolé, je n’y comprends rien, je vous la rends.” Il faut en effet une certaine maturité ou germination spirituelle pour être touché par cette Parole et la comprendre ou du moins être intéressé par elle."
J'ajoute ceci : Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Il nous faut trouver la mesure entre :
- croire qu'une personne que nous avons décidée à lire La Révélation d'Arès va devenir Pèlerin tout de suite et
- se décourager, pensant que de toute façon, personne ne veut plus s'engager dans une action de changement de soi et du monde.
Rien n'est gagné d'avance mais rien non plus n'est perdu d'avance.
Alors, continuons inlassablement, c'est cela aussi avoir la foi !
Myriam C. d'Aquitaine 


Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Myriam.


02oct14 159C30
Voilà un vibrant rappel de l’urgence de la pénitence.
Dans le Fond, rien de nouveau. On sait déjà tout ça. Et pourtant deux lecteurs sont touchés, se "convertissent", du moins en montrent l’intention (Simon 159C6, Landry 159C8). Émouvant ! Alléluia !
Alors rien de nouveau ? Pas si sûr. Ce qui change, ce n’est pas le Fond du Message bien sûr, ce n’est pas ce que vous répétez depuis quarante ans, c’est votre/notre manière de le dire. Parce que nous-mêmes nous changeons, notre message s’épure, se fait plus simple, direct et clair à la fois.
Plus on boit l’Eau, plus la vérité trace un sillon mieux aligné, une "voie plus droite" (Coran) dans notre esprit, plus "les fluides de l’âme" (159C7) s’installent dans le pli d’argent (Rév. d’Arès i/13) de notre cerveau et rejettent la boue des idées reçues, des mensonges, des confusions, des croyances, du trop sérieux, du faux sacré et de la tradition, dont la rémanence pollue toujours plus ou moins notre témoignage.
Même si notre appel est encore peu entendu, je ne me lasserai pas d’affûter ma faux (Rév d'Arès 31/06) de déglacer ma gouée (xLiii/6). Ce n’est pas tant le monde qui est sourd que moi qui suis encore trop long, tortueux, alambiqué. En quoi consiste cet affûtage ? Précisément être plus simple, plus direct, plus clair et en même temps plus accessible, plus banal, quelconque même. Il me faut présenter le Ciel immense dans un kit simplissime, un prêt-à-faire, ou prêt-à-être, d’un laconisme déconcertant et à la fois perceptible sur le champ comme une nouvelle vie possible sans obligations de cultes, sans complications, sans prise de temps, ni de tête, une autre vie qui procède et du cosmos et de sa propre liberté à la faire exister.
J’évite les discussions sur le devenir socio-politique (159C27) mais je doit faire sentir que la dynamique issue de la pénitence ouvre grand angle le champ des possibles à l’incroyable diversité humaine et que, dans le Bien, des formes différentes voire antagoniques de nos jours, peuvent parfaitement coexister.  Au pire, mon message doit paraître envisageable, au mieux il doit devenir enviable mais là ça dépend beaucoup de moi en tant "qu’échantillon représentatif". Je cherche donc souvent la petite phrase pointue qui fera tilt dans l’esprit de mon interlocuteur et, à la fois, la dire sous sa forme banalisée dans un emballage des plus démocratiques ! La quadrature du cercle, quoi !
Je me souviens de petites phrases qui ont fait leur travail de sape dans mon propre esprit avant que je ne devienne pèlerin d’Arès. Par exemple, Gurdjieff — dont vous évoquez les cercles — avec ce titre de livre : "La vie n’est réelle que lorsque je suis". Mais aussi Milan Kundera par son "La vie est ailleurs" ou "L’insoutenable légèreté de l’être". Mais pèlerin, il me faut faire plus que tilt désormais car ces formules éveillent peut-être à un Ailleurs mais ne donnent pas la clé ici et maintenant, ou pénitence, ce vertigineux pouvoir de co-création immédiat dont dispose chaque tout-un-chacun auquel je m’adresse, parce qu’il est comme moi image et ressemblance du Créateur des mondes.
Vous précisez : "Dieu n'exige même pas qu'on croie qu'Il existe (Rév d'Arès 28/12)." Ça aussi c’est pas si simple à faire passer car, parmi ceux qui conviennent de la nécessité de grandir spirituellement, nombre d’entre eux ne veulent surtout pas le faire avec Dieu ! Ainsi au livre qui pose la question : "Existe-t-il une spiritualité sans Dieu ?" (Editions de l’Atelier) je peux répondre à la fois oui et non. Oui, bien sûr, parce que la recherche du Bien ne nécessite pas d’affirmer l’existence de son Auteur. Et aussitôt, qui ne voit le paradoxe ? Non, car recherchant le Bien, vous avez déjà activé l’Auteur, alors comment ne pas  Le rencontrer un jour, tôt ou tard ? Car, qu’on le veuille ou non, il est aussi "l’apex du Réel."
Heureusement que "Dieu est patient et se montrera en temps utile."
Peut-être que mon nouveau message démarrera par : "Ne fuyons plus le réel ! Construisons-le." Bref, la question d’aller plus droit à l’essentiel, d’aller droit vers "les sans ciels" (ah ! ah ! il est pas sérieux) restera encore longtemps insistante pour le moissonneur. Mais voilà que je suis déjà bien long.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Vous dites: "Dans le Fond, rien de nouveau. On sait déjà tout ça," mais "on" ce sont les Pèlerins d'Arès engagés dans la pénitence et dans la mission. Or, ce blog est un site public ouvert, qui n'est pas lu que par des Pèlerins d'Arès ; il est lu par quantité de gens qui s'intéressent à La Révélation d'Arès et qui ne s'y intéressent pas toujours par sympathie, parfois par simple curiosité, ou parce qu'il leur apporte des idées qu'ils transposent dans d'autres domaines, ou parce qu'ils cherchent à nous nuire, etc. Ce blog est une sorte de grande salle des pas perdus. Certains me disent: "Mais pourquoi êtes-vous sans cesse en train de soigner les références, de répéter (Rév d'Arès ceci) et (Rév d'Arès cela) dans chaque commentaires ? Tout le monde sait où trouver ces références." Je réponds: "Mais "tout le monde", ce n'est pas les Pèlerins d'Arès. Et les autres, qu'en faites-vous ? Je soigne les références partout pour ceux qui lisent en diagonale, qui parcourent, qui survolent. Ainsi partout où des yeux paresseux tombent ils trouvent les références et ils finiront bien, un jour, par se procurer La Révélation d'Arès et par y jeter un œil."
Ceci dit, merci pour ce beau commentaire. Vous dites: "La recherche du Bien ne nécessite pas d’affirmer l’existence de son Auteur." Exact ! Mais ce que nous savons, nous Pèlerins d'Arès, c'est que la recherche du Bien conduira tôt ou tard, infailliblement, le chercheur sincère à trouver son Auteur. Il n'est pas nécessaire de le dire maintenant, parce qu'il y a déjà tellement de scandalisés (Rév d'Arès 28/4-15) ! Il ne faut pas les décourager d'avance en leur parlant du Dieu de la religion dont ils ne veulent plus. Laissons faire la nature des choses sur le sentier du Bien.


02oct14 159C31
Bien aimée vapeur avant l'Aurore (XIX/18),
Chaque homme est image et ressemblance du Créateur (Genése1/26-27). Je le déclare, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut (psaume 82 (81/6 Bible TOB).  La nature de l'humain est essentiellement spirituelle, mais il ne le sais plus, il est tombé dans la rationalisation grossiére et ne ressent même plus l'amour et la tendresse invisibles qui le lient à la Création, et la Vie spirituelle ne lui est plus naturelle, elle est enfouie sous des genérations de mensonges, de violences, d'ignirance, de bêtise, de cupidité, d'impudicité, de barbarie l'égalisé.
La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), quatre générations ne suffiront pas (24/2). Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ? Des générations repentante camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (24/4.5 avec son annotation).

Vous écrivez: "La pénitence seule vaincra le mal, Elle est la norme et l'étendard de la révélation d'Arés." Il m'arrive de dire a nos fréres que la pénitence est notre direction de certitude, certains tiquent, tergiversent, d'autres restent cois, mais bon! Pénitence = Salut.
J'étais persuadé qu'il éxistait dans votre blog une entrée aillant pour titre "Pénitence = Salut". Je ne la trouve pas ! L'homme est par sa pénitence l'artisan de sa propre Grâce et de son salut (extrait de votre annotation 39/10, édition 2009).
I love Youou (Rév d'Arès xxx/24). Jeu de mots qui parle d'Amour. Je me risque à l'écrire.
Alain-George d'île de France.


Réponse :
I love Youou (Rév d'Arès xxx/24) aussi, frère Alain.
Merci pour ce beau commentaire !


02oct14 159C32
Je n'avais pas l'intention de commenter cette entrée, n'ayant pas d'idée transcendante sur le sujet.
Or , hier soir , j'étais à la recherche du résultat de Monaco en football (0-0), quand je suis tombé sur une émission de RTL qui avait invité une medium que je ne connaissais pas : J'ai écouté quelques instants, puis j'ai coupé car RTL passait des spots publicitaires sans arrêt, ce qui était très agaçant. La medium avait attiré mon attention par l'originalité de son expression :  une grande simplicité qu'on retrouve assez rarement dans les medias. Intrigué, je suis retourné sur RTL pour connaître l’identité de cette medium : Patricia Darré.
Aussitôt investigations sur internet pour apprendre qu'elle était devenue medium sans l'avoir choisi, un peu comme on devient prophète. Elle se définit comme une medium laïque qui ne fait pas référence à Dieu et encore moins à la pénitence. Elle se contente de témoigner des conversations qu'elle a avec les esprits défunts, point barre ! Cela me rappelait le témoignage de frère Michel à propos de l'esprit (ou de l'âme) de Mr Kadhafi.
Pas très arésien, tout ça, me direz-vous ! Il est vrai que La Révélation d'Arès ne nous encourage pas à solliciter les morts. J'ai longtemps imaginé que les morts pouvaient nous aider sur la question de la pénitence, car, évidemment , ils étaient mieux placés que nous pour apprécier les conséquences de l'impénitence. Je pensais que les morts chercheraient à nous contacter pour nous crier : "Soyez pénitents, soyez pénitents !" . D'après Patricia Darré, rien de tel. Quelle déception !
En fait, dans l'au-delà, les consciences sont aussi perturbées qu'ici-bas. Les esprits défunts assaillent la medium de questions systématiquement terre-à-terre. C'est à n'y rien comprendre, à moins d'admettre, comme je l'ai fait hier soir pour la première fois que la pénitence, c'est résoudre jour après jour, des problèmes terre-à-terre, c'est à dire des problèmes parfaitement à notre portée.
Pour illustrer tout ça, je reprend des exemples typiques de Mme Darré. Les esprits de Jeanne d'Arc et de Napoléon se plaignent des mensonges qui sont liés à leur mort. L'une prétend qu'elle n'a pas été brûlée, l'autre prétend qu'il n'est pas au Panthéon. On est en plein délire : La Révélation d'Arès nous recommande de ne faire aucun cas du cadavre, n'est-ce pas !
Or Jeanne d'Arc et Napoléon ne s'occupe pas de leur cadavre, mais du mensonge qui perdure sur leur sort et qui, selon eux, les empêche de s'élever. N'y a t-il pas là une démonstration inattendue et concrète des conséquences du mensonge que fustige la pénitence.
Dans un autre passage Patricia Darré met en garde contre la pléthore de saints qu'il y a dans l'église catholique. Sans contester les bonnes intentions des religieux qui veulent récompenser des personnes remarquables, elle se demande si les saints du calendrier ne sont pas handicapés par le mensonge qui perdure à leur sujet. Cette remarque m'a renvoyé au Père de l'Univers qui dit bien : Père de l'Univers, Toi seul est Saint. En fait, cette prière n'est pas là pour passer de la pommade à Dieu trois fois le jour, une fois la nuit, mais pour libérer des âmes remarquables d'un mensonge injuste. Voila encore une action de pénitence que l'on rend sans le savoir.
J'ai écouté Patricia Darré sans préjugé, mais, comme d'habitude, je livre ce commentaire sous réserve d'authenticité.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà bien une expérience, celle que vous avez vécue en écoutant Patricia Darré, qui montre combien creux est ce que les médiums racontent. Selon Madame Darré, Jeanne d'Arc s'inquiète qu'on raconte qu'elle a été brûlée alors qu'elle ne l'aurait pas été et Napoléon s'inquiète que le cercueil dans le tombeau des Invalides ne contienne pas son cadavre. Comment s'arrêter à des préoccupations aussi futiles ? C'est bien parce que son témoignage n'est fait que d'illusions ou d'impostures qu'on ouvre les media devant Patricia Darré, parce que ça ne va pas loin et que les risques de répandre des idées déran­geantes dans la foule sont nuls.
Être pénitent, Jacques, c'est seulement aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés et penser avec intelligence du cœur, ce n'est pas aller chercher dans l'au-delà par médium interposé ou d'autres façons des recettes que, de toute manière, ne pourrait pas vous donner une médium qui, si elle entend quelque chose, n'entend que quelques larves astrales inférieures dénuées du moindre intérêt.


02oct14 159C33 
Depuis toujours votre enseignement, dont le blog est un élément, nous place des repères, des bornages sur la "piste" ( la direction de certitude) que nous devons emprunter pour changer notre propre vie et concomitamment celle du monde,
C'est votre propre prophétisme : "C'est avec ma propre soif prophétique que vous allez boire et les paroles que vous adressez aux frères et sœurs humains de la rue sont mes propres paroles : ta parole est Ma Parole, dit le Père (Rév d'Arès i/12). Nous sommes tous, anciens et nouveaux, enchaînés par d'indémaillables maillons à la même Cause grandiose : Sauver le monde !"
C'est pour moi un grand bonheur, une joie profonde, la joie d'un petit enfant qui vous fait totalement confiance depuis longtemps, et qui vous remercie pour toute la vie que vous nous transmettez, y compris dans ces lignes du blog. Elle ne fait que renforcer ma détermination, elle m'alimente, étanche ma soif de mieux vivre absolument la Parole ; elle me permet de comprendre mieux les éléments de ma propre vie et de ce que je dois faire pour évoluer, trouver le petit reste vers lequel Dieu m'envoie.
J'apprends tous les jours, ma foi se transforme, parfois avec de grandes difficultés, de manière très inégale, c'est ce qui me permet de mieux comprendre les difficultés de ce monde vers lequel nous sommes envoyés, de ne pas le juger mais d'avoir une opinion qui m'éclaire.
Avancer c'est enseigner, nous dites vous, c'est permettre le réveil de l'envie de chercher la Vie, de construire le Bien, par la pénitence.
Ce mot pénitence peut parfois faire peur, mais il peut déclencher l'envie d'être un "libérateur" du monde, de tendre vers cette nouvelle société ou les relations sociales se feront par la vertu et l'amour... même si "peu d'humains sentent leur sort personnel lié à celui du monde"... en attendant nous cherchons le qualitatif, si ce n'est pas quantitatif !
Vous dites en réponse à 159C12 : " Votre commentaire m'humilie d'une façon heureuse, heureuse parce que j'ai beaucoup, beaucoup trop discouru autour de la pénitence au cours des quarante années passées et j'ai ainsi noyé dans le brouillard le grand Vaisseau amiral de notre voyage merveilleux vers le Salut. J'ai l'impression d'être Job. De quoi discourt-il avec ses trois moralisateurs... " Le grand Vaisseau amiral... C'est vous l'amiral de Dieu, l'ancien marin qui êtes à bord, et nous les moussaillons sommes autour dans votre sillage, sur l'Eau, tendus vers l'Île Bleue (Rév d'Arès xi/13) à l'horizon.
D'abord vous n'êtes ni un moralisateur ni un bavard, mais le prophète de Dieu Qui vous dit : Dis à Mon Peuple :" Ne vous perdez pas !" Ne te lasse pas de lui parler; sur Mes Montagnes entraîne tous ceux que tu peux ! (Rév d'Arès 26/15)  Mikal est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau.(Rév d'Arès xi/13) ... Les bègues mangent la poussière. Quand Mikal parle, la poussière devient le miel. Le miel fait le fort. Parle.(xii/4).
C'est par votre enseignement que nous étanchons notre soif de vivre la Parole et apprenons à la transmettre au monde.
Nous voyons que toutes nos actions passant par la vie, l'honnêteté, la simplicité... enfin l'amour d'autrui. Si notre vie est ressentie par les gens rencontrés dans la mission, elle peut  provoquer une brèche ou un télescopage intérieurs entre ses pensées du monde et celles auxquelles nous invitons à réfléchir.
La mission est un acte de notre pénitence, un apprentissage, qui nous grandit toujours, c'est une joie profonde de chercher les épis murs, même si aujourd'hui c'est difficile dans ce monde assoiffé d'amour et, qui, en même temps a du mal à donner et recevoir.
Merci, cher prophète de Dieu, pour votre patience, votre enseignement, et l'amour que vous donnez au monde.
Francis M. du Centre.


Réponse :
Je suis très touché par ce beau commentaire, frère Francis. Merci au Nom du Père.
Oui, la plus grande difficulté de la mission est non d'être compris, car beaucoup de gens nous comprennent et nous approuvent, mais de décider ces gens à s'engager à nos côtés dans la pénitence et la quête de pénitents.
Les gens rencontrés, pour la plupart, ne cessent de répéter qu'ils en ont assez de cette société et qu'il faudrait désormais que "quelque chose change", que les hommes brûlent leurs vaisseaux, s'attaquent à une situation qui empire chaque jour... Mais ils ne brûlent rien du tout ; ils s'en gardent bien. Leurs intentions sont des intentions qui ne leur coûtent rien. Ils laissent l'action aux politiques. C'est ainsi que le faux-semblant s'accrédite tous les jours et partout et que rien ne bouge et que le monde s'achemine vers le péché des péchés et les calamités qui l'accompagneront.
Voilà la difficulté. Voilà donc pourquoi il nous faut, à nous, cent fois plus de courage et de volonté qu'à n'importe qui.
Vous avez, vous et votre épouse Jeannine, ce courage et cette volonté ; vous êtes de ce petite nombre, de ce petit reste qui a fait par le passé bouger le monde ici et là. Mais la tâche est loin d'être finie, parce que le mal reprend le dessus sans cesse, au poont que les hommes maintenant désespèrent. Nous, nous ne désespérons pas !


07oct14 159C34
Merci beaucoup pour votre visite à Lorient malgré votre santé fragile.
Dimanche, ce fut un pur moment de bonheur en votre compagnie.
Pour le samedi [4 octobre], j'ai appris par P. qu'il n'y a eu que douze personnes en tout [...] Il y avait un monsieur d'une soixantaine d'année que j'avais aussi rencontré dans la rue alors que je moissonnais avec M.-A., il avait La Révélation d'Arès, il l'avait lu rapidement mais n'avait pas compris le message. Il m'a dit être en recherche spirituelle depuis six ans et lire beaucoup d'ouvrages sur la spiritualité. Après lui avoir parlé, il m'a dit qu'il relirait La Révélation d'Arès et je l'ai donc invité aussi.
Je trouve que cela est peu par rapport au nombre d'invitations que j'ai pu donner. J'ai missionné tous les jours de la semaine sans interruption, souvent avec Marie-Elise. Ce fut une moisson intense , nous étions porter par le Souffle et le Feu. Nous avons eu de très bons contacts, nous avons remis environ quarante invitations, avec des personnes qui nous ont promis de venir, mais sans suite. Certaines nous ont donné leur mail ou leur tel donc nous pourrons les recontacter.
Je suppose que d'autres frères aussi ont eu des contacts intéressants.
[...]
Donc finalement, je me suis dit que peu de personnes font le pas. J'avais sous le coude d'autres personnes qui me semblent être des épis mûrs et que j'avais moissonnées récemment mais que je n'ai pas invitées, car vous souhaitiez voir des nouveaux missionnés dans la semaine.
En analysant cela je me dis que nous aurions pu tirer meilleur profit de votre visite, pour inviter plus large tout en gardant un certain discernement.
D'autre part, dans le texte d'invitation, il était écrit, nous sommes tout le contraire d'une secte, je ne sais pas si cette phrase est utile, car je trouve que les personnes que l'on rencontre parle de moins en moins de secte à notre sujet. Nous avons un message universel qui appelle au bien et à la pénitence.
[...]
Maintenant je souhaitais vous parler de la vidéo [de votre] interview par [un journaliste radio et télévision très connu].
J'ai pu observer que [ce journaliste et interviewer] ne montrait jamais le livre de face. Il a essayé deux fois de vous piéger en jouant sur les mots "imparfait" ou un "parfait". J'ai trouvé cela ambigu. Il est clair aussi qu'il tourne beaucoup autour des apparitions de Jésus et vous a parlé très peu des théophanies, juste une phrase pour les présenter.
À côté de cela l'interview est vivante, animée, amusante par endroit. C'est un bon moment de vie et d'échange. Vous vous en sortez bien. Votre sincérité transparaît. D'ailleurs [le journaliste] ne met nullement en doute votre honnêteté. On voit qu'il a de l'estime pour vous.
Mon avis, cette vidéo diffusée sur les médias pourrait toucher beaucoup de gens mais surtout des croyants je pense et plutôt des catholiques. Donc il faudrait s'attendre à des réactions par derrière.
Par contre je trouve que [le journaliste] réduit votre rôle de prophète à celui d'un "passeur de message" et cela est dommage. Il fait des comparaisons fréquentes avec Bernadette à Lourdes, cela est très réducteur, car vous êtes plus que cela surtout dans Le Livre; duquel vous n'avez pas pu parler.
Vous êtes la maison du Père. Et les gens aujourd'hui attendent autre chose qu'un simple passeur, vu la situation actuelle du monde. En parlant de votre rôle de prophète je pense que vous auriez pu toucher un public plus large et notamment des humanistes athées.
Vous savez trouver un langage mesuré adapté aux médias et qui peut passer.
Mais cela quelque part réduit votre rôle.
C'est d’ailleurs pourquoi je pense que vous n'avez pas souhaité qu'elle soit diffusée.
Toutefois je pense que cela reste un document intéressant que l'on pourrait peut-être utiliser dans notre mission. À voir dans quel cadre. Voilà mon avis sur cette question. Je n'ai pas pu vous le donner sur le champ car nous avons du partir tout de suite après la projection car notre fille partait à Nantes à 19hH30.
Je prie avec vous et vous embrasse bien chaleureusement ainsi que sœur Christiane.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
J'ai été très heureux de passer ce dimanche en compagnie de votre nombreuse et belle mission de Lorient. Pour moi aussi ce fut "un pur moment de bonheur". Merci pour votre accueil, pour cet échange fécond entre nous.
Samedi, oui, j'ai pris la place de votre ou de vos présentateur(s) pour accueillir le public. "Il n'y a eu que douze personnes en tout," en effet, seulement une petite part des personnes rencontrées dans la rue auxquelles vous aviez donné des invitations, mais ce que vous trouvez n'être que la décevante portion congrue du public espéré me paraît, d'après ma vieille expérience, normal. Peut-être l'imprimé d'invitation, celui qu'utilise la mission de Nice, n'était-il pas approprié à Lorient. Il ne faut jamais oublier que la mission est toujours affaire de terrain et que ce qui marche dans tel lieu ne marche pas nécessairement dans tel autre. Mais dans l'ensemble, à mes yeux, les choses se sont bien passées.
Il n'était pas pertinent, en effet, de préciser sur l'invitation que vous n'êtes pas une "secte". Il ne faut jamais se défendre d'accusations qui ne vous sont pas lancées expressément à la figure. Est-ce que je me présente jamais par un imprimant que je ne suis pas un escroc, pas un menteur, pas un ogre, pas un fou, etc ? Je ne réponds à ces insultes que si on me les lance drectement.
Nous ferons mieux la prochaine fois.
Concernant l'interview que je vous ai montrée, oui, le journaliste eut pour moi beaucoup de sympathie, mais c'était malgré tout un journaliste. Vous ne pouvez pas obtenir de ces gens-là qu'ils sortent des conventions et règles de leur métier. Ce ne sont pas des reporters ou interviewers libres. Ce ne sont que les employés des propriétaires d'un journal, d'une radio, d'une télévision. Ils ne sortent pas du cadre des normes d'investigation et de rationalisation que leurs employeurs leur imposent.
S'il ne montrait pas la couverture de La Révélation d'Arès, c'est parce qu'il est interdit aux journalistes de la radio-télévision de faire la publicité d'un objet, d'un livre, d'un journal etc.
S'il n'a pas parlé des Théophanies, c'est parce qu'il est interdit au personnel journalistique de parler de Dieu autrement que d'une façon sceptique ou ironique. Il a préféré, dans mon intérêt, s'en tenir à Jésus comme prophète et ne pas aborder le sujet de Dieu. J'ai quand même pu placer une phrase ou deux à propos des Théophanies et il m'a coupé en disant en riant: "Mais ça, c'est la divine surprise !" et en passant tout de suite à autre chose. Vous savez, l'interview d'un homme aussi embar­rassant que moi, c'est un peu le jeu du chat et de la souris.
Ceci dit, merci de l'avoir vu, je m'en suis bien sorti, d'autant mieux sorti que j'étais pour la première fois de ma vie intervewé par un professionnel de cette importance.
Toutefois, je savais que cet interview ne pourrait pas être un outil missionnaireet qu'il ne serait que le miroir formaliste et mondain d'une Vérité de Feu, que j'aurais, au contraire souhaitée pleine de Vent et de Souffle. Si ce journaliste et interviewer, que j'avais rencontré deux fois pendant les mois qui précédèrent l'interview pour finir par lui inspirer confiance, avait senti que je voulais me lâcher complètement et non m'en tenir aux limites qu'il souhaitait, l'interview n'aurait simplement pas eu lieu. Certes, si l'occasion s'en représentait, je chercherais à être plus dans la peau du prophète qui parle au Nom de Dieu, mais pour cette seule raison je doute que l'occasion se représente, sauf le risque de me faire ridiculiser. Je me suis au contraire sorti de cette interview avec dignité.
Nous sommes rentrés de Lorient à Bordeaux hier sous une pluie diluvienne, mais très heureux de ces moments pleins de foi et de promesses passés avec vous tous, mes frères et sœurs bretons.


07oct14 159C35
Lecteur attentif de votre blog, j'ai aimé cette entrée, qui recentre notre message. Avec le temps, ce recentrage me paraît de plus en plus net et fructueux.
J'ai aussi apprécié votre mise au point dans votre réponse à 159 C 27 rappelant, comme vous nous l'aviez déjà dit, qu'il est bon de distinguer dans vos propos ce qui est fond spirituel et donc Parole de Dieu (Le Livre I/12) et ce qui est opinion personnelle, par exemple dans le domaine politique. Ainsi votre théorie des "petites unités", qui me paraît à la fois pleine de bon sens et bien acceptée des Pèlerins d'Arès, est toutefois à affiner en prenant en compte la question des "économies d'échelle"  soulevée dans le commentaire 27. Je conçois bien ces "unités" non pas comme isolées, mais comme des îles se fédérant volontairement en archipels dans une coopération volontaire limitée à l'indispensable, à la suisse plutôt qu'à l'américaine.
Sur votre réponse en 159C25 à Françoise S., j'aimerais ajouter que si les larmes de repentir auxquelles appelle le pape ne sont qu'une sorte de préalable à la pénitence, le message d'Arès ne nie pas l'utilité de ces pleurs et larmes de repentir (Rév d'Arès 36/20 et xLi/9).
En ce qui concerne la relation [de la mission] d'Arès à la pénitence, vous écrivez dans votre entrée : "Nous sommes seuls à prêcher la pénitence". Dire les choses ainsi ne me paraît conforme ni à ma mission auprès des chrétiens ni à mon expérience personnelle.
Je suis né dans une famille chrétienne avec des ascendants plus ou moins pénitents, mais en général attentifs à l'invitation du Christ à l'amour, au pardon, à la paix. Moi-même, Arès ne m'a appris ni la pénitence ni la moisson. Simplement La Révélation d'Arès m'a libéré, délié (21/6) de mon carcan religieux,  catholique, cette cage (Rév d'Arès xxvi/3) freinant la qualité de ma pénitence et de ma moisson.
[La Révélation d']Arès a enrichi mon espérance chrétienne en soulignant que ma pénitence de chaque instant peut non seulement sauver des âmes (dogme de la "communion des saints"), mais qu'accompagnée de ma moisson elle peut sauver le monde jusqu'à en faire un Éden. Ce remarquable supplément de liberté, de force et d'espérance me paraît utile dans un monde que peu de choses peuvent faire basculer dans le sens de l'anéantissement ou dans celui de l'Éden.
Au-delà des outils que sont pénitence et moisson j'aime insister sur la raisonnable espérance politique d'un monde changé par ces outils, espérance qui me paraît plus spécifique du vrai christianisme relancé à Arès que ne le sont ces deux outils.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Je reste convaincu que "nous sommes seuls à prêcher la pénitence" telle que La Révélation d'Arès l'entend : Le salut de l'homme par ce qu'il fait et non parce qu'il croit, que cet homme soit athée ou croyant et, s'il est croyant, quelle que soit sa religion ou sa conviction. En tout cas, je n'ai jamais rencontré personne qui prêche cela dans la rue ou dans un lieu de prière.
Ceci dit, merci pour ce beau commentaire, frère François.


07oct14 159C36
Je vous prie de m'excuser pour mon commentaire précèdent, heureusement non diffusé, car je n'avais pas vu ce documentaire http://www.youtube.com/watch?v=R3jhna2d2uA
Merci pour votre courage et votre opiniâtreté
François Lib. (non localisé)


Réponse :
Ce documentaire dure plus de 52 minutes et, revenant de Bretegne et trouvant ici beaucoup de travail, je n'ai pas le temps de le regarder.
Je laisse donc cette tâche à ceux des lecteurs du blog qui ont le temps de la regarder.
Je les laisse conclure si ce documentaire répond ou ne répond pas à La Révélation d'Arès.


07oct14 159C37
Simplicité, ce mot finit toujours par revenir lorsqu'on parle de la Parole divine, laquelle nous invite simplement à changer, à retrouver notre créativité et notre individualité dans ce monde qui nous a rendu anonymes et inactifs, donc misérables.
Mais voilà que le Père nous appelle encore une fois à voir le monde comme un Tout, dont nous faisons partie intégrante, à nous voir  tel un atome de ce Tout, mais un atome aimant tous les autres atomes, car  vivants comme je suis vivante, heureux comme je suis heureuse, malheureux comme je suis malheureuse parfois: beaux et misérables comme je peux aussi être belle et misérable moi-même.
Il peut y avoir une puissance phénoménale dans un seul atome aimant s'il fusionne avec d'autres atomes aimants et que nous nous soudons à Celui qui fait des soleils [Rév d'Arès xxii/12]. j'aime la Vie dans son universalité, dans sa diversité et sa très grande beauté : pour moi, chaque parcelle  de la Nature est une preuve d'Amour en soi. Qui me prouvera que chaque feuille d'arbre qui bouge dans le vent, que le vol de n'importe quel oiseau, que le rire d'un enfant, quel qu'il soit, ne sont pas des actes d'Amour du Créateur, des merveilles toujours égales à elles-mêmes depuis la nuit des temps ?
Ce même Créateur, qui nous a tout donné, nous demande d'agir avec amour, de pardonner, d'être libres de tout préjugés et de toute peur, de retrouver l'intelligence du cœur et Il nous demande de  partager cette connaissance vécue,  aussi petite soit-elle, mais essentielle lorsqu'elle produit du Bien.
Il nous demande de diffuser cette Parole qui nous apprend à ne plus nous opposer mais à nous allier à ceux  qui sont différents de nous, à accepter l'adversité plus par la compréhension et la raison que par calcul. Parce que la Vérité c'est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] et qu'il ne changera que sur ces bases d'amour universel.
Voilà ce que m'inspire votre si belle  entrée, frère Michel vous qui êtes pour l'humanité le lien avec le Tout Autre: le prophète.
Je sais que mon commentaire ne fait très arésien, mais j'espère l'exprimer à ma façon (le fond arésien).
J'aurai grand plaisir à vous entendre ce week-end dans notre ville bretonne. Je vous en remercie d'avance.
Françoise L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Pourquoi dites-vous: "Mon commentaire ne fait très arésien" ? Ce commentaire est très arésien et je vous en remercie, ma sœur Françoise, que j'ai eu la joie de vous rencontrer avec votre mari, frère Pascal, à Lorient samedi.


07oct14 159C38
Salem mon Frère !
Une entrée sur le thème de la Pénitence !
Cela me fait penser aux "piliers de la pénitence" ["Le Pèlerin d'Arès" n°3/1978].
Pilier de l'innocence :
- Non jugement :(invisible)
douceur, naïveté, mansuétude, rémission, bienveillance
- Non respect humain : (visible)
témoignage, audace candide, séparation du monde mais non fuite du monde
Pilier de la prudence :
- Non confusion : (invisible)
silence, contemplation, ignorance, attention
- Non agitation : (visible)
lenteur, précaution, tempérance, mesure, observation, impassibilité
Les matériaux invisibles aux yeux des hommes parce que bâtis d'absence, absence de paroles et de pensées, mais matériaux solides aux Yeux de Dieu, épais, compacts, brillants, magnifiques.
Les matériaux visibles témoignent de notre foi, c'est à dire de notre confiance, notre certitude, de la présence de Dieu, de Dieu accompagnant tous nos pas, tous nos mouvements, toutes nos pensées, où que nous soyons, où que nous allions.
Sans la pénitence, il n'y a pas un monde où règne la paix, il n'y a pas la pratique du bien.
Sans le bien pratiqué le monde est invivable. L'économie où autre système, s'il est mis en œuvre par des hommes et femmes qui se moquent du bien et de la pénitence, le monde s'écroule.
La pénitence est la seule solution.
Sans elle, règne le malheur, le mensonge.... .
Merci mon frère ainé de me rappeler l'essentiel et la simplicité de la Parole de Dieu. Continue tu le fais très bien.
Malika de Lorraine


Réponse :
Un grand merci, ma sœur Malika.
D'une part, celui ou celle qui est témoin de sa propre personne, notamment du mal qui dort en lui et qui peut à tous moment se manifester par la mensonge, la colère, la malhonnêteté, peut ne pas se sentir l'héritier ou l'héritière du christ comme premier pénitent accompli.
D'autre part, si celui ou celle qui est témoin de sa propre personne se contemple ave orgueil, satisfait ou satisfaite de lui-même ou d'elle-même, comment croirait-il ou croirait-elle opportun d'entrer en pénitence ?
Il faut donc pour échapper à ces situations se dire qu'il n'est pas de crainte d'une part et d'autosatisfaction d'autre part qui puisse arrêter un homme de changer sa vie s'il a reconnu au fond de lui l'empreinte de la Parole entendue, cette empreinte qui est là gravée au fond de chaque humain comme image et ressemblance de son Créateur, son vrai géniteur.
Cette reconnaissance c'est la libération décisive qui fait le pénitent, car personne n'est prisonnier de sa pénitence. Au contraire, le pénitent ou la pénitente se rend libre de tous préjugés sur sa propre personne et surtout libre de la prison du péché.
Le pénitent et la pénitente se reconnaît à ceci qu'il a inséparablement le sens de l'évidence — du bien seul sortira le bien — et le sens de sa propre faiblesse. Ce mélange de l'évidence et de la faiblesse forme un explosif, explosif lent, formidable: le Bien.


07oct14 159C39
J'ai remarqué que dans pas mal de tracts on lit "Jésus en 1974 a parlé au Frère Michel", "Jésus en 1974 est apparu au Frère Michel" etc... etc... Jésus, Jésus, Jésus.
Moi je conseille à mes frères et sœurs, les missionnaires, d'éviter d'écrire "Jésus ceci", "Jésus cela", mais qu'il faut écrire et toujours :
"En 1974, le prophète Jésus a parlé au Frère Michel",
"En 1974, le prophète Jésus est apparu au Frère Michel", etc.
Je dit cela en connaissance de cause.
Les gens, pas mal d'athés, de non-croyants de tous bords ou de Musulmans,  dés que vous leur parlez de JésusS, il pensent à l'Église, également aussi dés que vous leur parlez de Dieu, ils s'en vont. En fait, l'Église en parlant de Jésus sauveur qui s'est donné en sacrifice pour sauver l'humanité, ou de Jésus comme Dieu à qui il faut demander pardon, ou il de Jésus à qui il faut se confesser, s'est toujours trompée et persiste dans son égarement avéré.
Donc, Jésus le prophète, ou le prophète Jésus, ce n'est pas faux, puique, Dieu a dit : Jésus est à ma droite, Moi Je Suis à sa gauche, Jésus est en bas, Moi je suis En Haut, je suis l'Étalé. Allah est Audient et Omniscient, Il sait tout et Il entend tout, sans oublier qu'il est aussi Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] ou Créateur de l'univers.
Aujourd'hui les Israélites fêtent Kipour, le Grand Pardon, et les Musulmans l'Aid El Adha, qu'elle coîncicence, n'est-ce-pas ? Ah, s'ils pouvaient se réconcilier !.
Youcef du Sud de la France.


Réponse :
Voilà une recommandation opportune.
Vous avez raison de souligner que citer Jésus seul sans préciser l'homme Jésus ou le prophète Jésus est toujours risqué.
En disant que Jésus apparut et parla à Arès en 1974 sans préciser qu'il s'agit d'un homme et non d'un Dieu, nous pouvons être mal interprétés. Si nous Pèlerins d'Arès avons oublié que Jésus est considéré comme Dieu en personne par les Églises Catholique, Protestante, Orthodoxe, Copte, Arménienne, ces Église et toute la culture environnante continuent de voir Jésus comme Dieu en personne. Nous avons oublié que, de ce fait, soit les Chrétiens pensent que c'est le Jésus-Dieu qui apparut à Arès, soit les athées, les Musulmans, les Juifs se détournent en pensant que nous restons dans l'erreur.
Merci, frère Youssef, de ce rappel.


07oct14 159C40
Merci de votre visite à notre mission de Lorient.
Par votre constance dans la mission qui est la vôtre, par votre amour des hommes, votre goût communicatif pour ce qu’ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils souhaitent au fond du cœur ou de leur âme, votre recherche patiente du Bien et votre permanence à enseigner que ce Bien n’est vécu que transmis, appelé, auprès de toute l’humanité, de proche en proche, à cœur ouvert, pour qu’enfin, un Jour [Rév d'Arès 31/8], le Retour du Père se fasse au milieu de ses fils, qu’Éden soit restauré,
qu’enfin le malheur soit dépassé par le bonheur, la destruction, la division et la mort, soient dépassées par la création, la Parole, l’amour, la liberté absolue.
Je vous aime, vous me faites rendre toute l’humanité bonne et belle !
L’événement que vous avez vécu, l’événement et l’Appel que le monde ignore, met en doute, moque, accepte, interprète, ou répand, est un très bon et bel événement, et non seulement je ne peux que remercier de toute mon âme le Créateur de l’avoir fait, mais je dois aussi vous remercier à jamais de l’avoir porté, transmis, enseigné, comme si nous, vos frères, l’avions vécu,
et le vivions à vos côtés, aux côtés de tous nos frères humains qui errent sur cette planète, et dans l’au-delà sans but… But que nous avons avec vous et que nous proposons au monde, but ultime du vrai bonheur :Éden.
Éden, avec le Créateur pour emplir, en Son Jour (Rév. d’Arès. 31/8[1]) l’univers infini de la Vie spirituelle qu’il a appelée à ce Dessein.
Je vous aime, prophète phénoménal du Bien qui relancez l’Exode que tous les prophètes ont voulu relancer depuis qu’Adam avait changé de route par rapport à notre Père.
Reprenons la lutte du Bien, le sentier de l’ascension, sur la Montagne Sainte !
Avec vous dans la prière !
Avec vous dans la volonté d’accomplir la Parole !
Avec vous dans la ferme espérance de réunir à vos côtés le petit reste de pénitents qui aidera l’humanité à restaurer É╔son bonheur : Éden.
Béni soit le Créateur, en tout temps, dans les siècles des siècles,
Béni Yououou [Rév d'Arès xxx/24] !
bernlouby de Bretagne-Sud


Réponse :
Ne me remerciez pas, bernlouby, car c'est moi qui vous remercie au Saint Nom du Père pour la mission que vous accomplissez en Bretagne-Sud.
Allez toujours à l'essentiel: la pénitence !
Marie, le Sermon sur la Montagne, que vous publiez dans vos petits opuscules bien faits, sont des sujets importants mais polémiques, en ceci qu'ils peuvent être discutés, vus de façons diverses. Mais la pénitence, elle, ne peut pas être polémique. La pénitence est la quête du Bien et personne ne peut discuter cette évidence que du Bien seul sortira le Bien. Tout ce que peuvent en dire ses détracteurs, c'est qu'il est impossible. Mais dire qu'une chose est possible ou impossible n'est pas polémique, c'est dire la Vie telle qu'on la voit tantôt optimistement, tantôt pessimistement.
Nous sommes des optimistes radicaux. C'est ce que dit votre commentaire et je m'en réjouis.
Merci pour votre beau commentaire.


07oct14 159C41
[Ce petit mot] juste parce qu'au moment où vous disiez [à Lorient] que la formule bien connue (que me répétait très souvent mon père): "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme," [que vous disiez avoir été prononcée par Louis Pasteur], j'entendis J.-H., derrière moi, affirmer qu'elle était de Lavoisier.
Auteur de la loi de la conservation de la matière qui porte son nom, Antoine Laurent Lavoisier n’a pas vraiment inventé la fameuse sentence qui la résume et que des générations d’écoliers ont apprise par cœur. Le père de la chimie moderne a simplement reformulé de manière plus frappante et concise une idée déjà énoncée au Ve siècle avant J.-C. par un philosophe atomiste ionien très en avance sur son temps, Anaxagore de Clazomènes : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ». Une sorte de copier-coller avant l’heure.
Rendons à César…
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Jean-Hubert a raison.
Je n'ai pas dit que Louis Pasteur était l'inventeur de cette formule fameuse. J'ai dit que Pasteur l'avait rappelée avec force à des membres de l'Académie de Médecine qui manifestaient contre lui.
Cette formule a en effet été appelée "loi de Lavoisier" ou quelque chose comme ça.
En fait, Lavoisier n'a pas dit "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" (ces termes-là sont peut-être une reformulation par Pasteur), il a dit quelque chose d'un peu plus compliqué, que je viens de retrouver :
La citation exacte est en fait:
"Rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l'opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu'il n'y a que des changements, des modifications."
Lavoisier, "Traité élémentaire de chimie"


07oct14 159C42

Je vous transmets en pièce jointe, un texte de Yannick Seguin intitulé "Construire la Paix" paru dans "L'Écho du Centre"du 6/10/2014.
Tout en étant d'inspiration laïque, ce souhait pour l'heure toujours utopiste, m'a semblé cependant s'inscrire, par un itinéraire convergent, dans la volonté divine de changer le monde en Bien [Rév d'Arès 28/7].
Roland T. (non localisé)

Yannik Séguin (Tulle) :
Les gouvernements ne font rien pour construire la paix et décident un jour de faire la guerre en nous persuadant qu'il n'y a rien d'autre à faire. C'est qu'ils n'ont rien fait !
La paix n'est pas l'absence momentanée de guerre ; elle se construit.
Construire la paix devrait être un objectif majeur. C'est celui qui conduisit De Gaulle et Adenauer à construire l'Europe après la guerre. Mais la paix ne se construit que sur la jus­tice sociale, l'équité, la dignité entre les citoyens et les peuples. Pas en la fondant sur l'équilibre de la terreur (dissuasion nucléaire), ni sur des alliances entre forces supposées alliées, ni sur des intérêts économiques à court ou long termes. Jean Jaurès fût le premier mort de la guerre le 31 juillet 1914, parce qu'il s'efforçait d'éviter la guerre en tra­vaillant avec les socialistes allemands et anglais. Il gênait les "va-t-en-guerre" et son assassin fût acquit­té : il n'avait tué qu'un traître !
Après 20 ans et plusieurs millions de morts, rien n'a changé.
En lisant la presse des années 1930, nous découvrons une France attribuant la crise éco­nomique aux juifs et aux étrangers, et une droite préférant la guerre aux avancées sociales du Front Populaire. Et plus tard l'ignoble ministre Laval ira jusqu'à souhaiter la victoire de l'Allemagne nazie.
La tâche des politiques pour construire aujourd'hui la Paix serait de rompre avec les anciens préjugés au lieu de les entretenir : "la faute aux étrangers" ; "la faute aux immigrés"; "les inégalités sont nor­males," etc.
Construire la paix,ce n'est pas attendre le dévelop­pement des terrorismes pour déclarer la guerre aux terroristes. Construire la paix serait lutter contre le terreau où prospèrent les terrorismes : les violences politiques, sociales, économiques et toutes les injustices qui poussent à bout les individus et les peuples ; la violence inouïe de l'argent aujourd'hui. Jamais il n'y eut dans le monde autant de milliar­daires, et les différences entre les plus pauvres et les plus riches se creusent.
Rien ne justifie le terrorisme, car la violence n’est jamais une solution. Mais c'est aussi pourquoi la guerre et l'oppression ne sont jamais des solu­tions.
On apprend beaucoup de choses à l'école :
À résou­dre les conflits par le dialogue plutôt que par la violence, à respecter les différences, à refuser les injustices. On apprend que chacun peut avoir (ou ne pas avoir) des croyances religieuses, mais que l'État n'en a aucune. On apprend qu'aucune croyance religieuse ne peut guider la politique d'un pays, ni a fortiori conduire à la guerre. Tâche ardue pour les enseignants et pour les parents ! Car les jeunes vivent dans un monde où l'injustice sociale, la vio­lence du chômage, les conflits armés mêlés à des prétextes religieux sont nombreux.
Construire la paix pour éviter les guerres, c'est construire d'abord la justice et l'équité. Alors seule­ment nous pourrons lutter efficacement contre la violence comme moyen de résoudre les conflits, et supprimer un jour les guerres.
Un dernier mot. Dire que la violence est univer­selle, que les guerres ont toujours existé et existe­ront donc toujours, c'est faire injure à l'Histoire. Par des luttes, des révolutions et des lois, nous avons aboli l'esclavage et les autres inégalités liées à la naissance ; nous avons instauré le suffrage universel et un Droit du Travail; nous sommes en train de construire une égalité des droits entre les femmes et les hommes ; nous avons aboli la peine de mort.
Rien n'est acquis, rien n'est achevé, rien n'est encore universel. Mais les progrès réalisés n'étaient pas imaginables il y a trois siècles. Sauf par des uto­pistes.
Ayons donc le courage d'être des utopistes pour nos contemporains, et l'ambition d'être des précurseurs pour les générations futures !


Réponse :
Oui, mon frère Roland, nous pouvons faire nôtre la dernière phrase de cet article : "Ayons donc le courage d'être des utopistes pour nos contemporains, et l'ambition d'être des précurseurs pour les générations futures !"
Cependant, nous dépassons de très loin l'esprit moral de l'article : Nous sommes les artisans d'une solution spirituelle universelle et non les artisans d'une seule solution morale qui s'en remet forcément à la politique.


07oct14 159C43 
Vous avez quelque part qualifié de monument le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Ces mots-là me parlent, d’une façon suave : Vous êtes le sel de la terre [...] Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée. Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux (Matthieu 5/13-16).
J’aimerais pouvoir m’exprimer aussi simplement. C’est avec des mots simples tels que ceux-là que Jésus, le prophète de Nazareth, exhortait déjà ses fidèles à la pénitence. Dans cette parabole la lumière, pour moi, symbolise la Vie spirituelle (Rév. d’Arès 24/3), elle pourrait aussi symboliser l’intelligence du cœur, devenue faible lumignon.
La lumière naît de la foi créative. La foi créative, ou active me fait revivre, je rehausse mes propos, mes pensées, mes actes. Longtemps sous-utilisés je reprends peu à peu possession de mes moyens spirituels, à commencer par la liberté, petit à petit je me désenchaîne et me libère de mes préjugés pour commencer — ils m’interdisaient de changer pour de vrai.
Je change, ma lumière apparaît, pas d’éclat juste une très faible lueur qui vacille dans la nuit du monde, ma détermination à faire le Bien grandit, je me découvre fabricant de bonheur, le vrai, car partagé.
C’est curieux mais là tout de suite (j’étais parti pour écrire autre chose), je me rends compte tout à coup que l’homme qui fait le Bien est à son tour fait par le Bien ; ma formulation est certes bizarre et je vous la livre telle qu’elle mais c’est ce que nous dit Dieu à Sa façon : Le Bien retourne dans le frère (Rév. d’Arès xxxiii/11). Dans Le Livre [deuxième partie de La Révélation d'Arès] le frère est l’homme qui est entré en pénitence.
L’urgence absolue réduit le temps à des proportions si ténues qu’on se met à réfléchir encore plus gravement. On a juste le temps d’entrer en pénitence, même si l’installation de cette pénitence dans le monde doit prendre un très long temps avant qu’elle prenne des proportions décisives. Ce n’est pas un paradoxe, notre vie est courte : à peine avons-nous laborieusement compris une chose qu’il nous reste juste le temps de l’accomplir et de la transmettre, c’est peu mais c’est déjà énorme.
Salah B. d’Île de France.


Réponse :
Être pénitent, c'est découvrir et faire naître la raison d'être profonde de l'humain.
On n'est donc pas pénitent en quittant la situation humaine, comme font les mystiques.
Il faut au contraire s'y enfoncer le plus loin possible.
La pénitence nous enseigne tout sur nous-mêmes parce qu'elle nous fait bâtir un rapport spirituel indissociable avec l'être psycho-biologique qu'est chacun de nous. Le pénitent est l'homme qui se connaît le mieux ; il atteint le niveau supérieur de la conscience. La pénitence ne détruit pas en lui l'animal pensant, elle le sacralise, elle le divinise.
C'est ce que me fait penser de vous votre commentaire, frère Salah. Vous avez atteint le niveau du dépassement. Certes, le dépssement est un parcours et vous n'en êtes qu'à ses débuts, mais vous êtes entré sur la Ligne Droite finale.
Continuez comme ça. Merci pour ce beau commentaire. Embrassez pour moi votre chère épouse Haçina et vos enfants.


09oct14 159C44
Ce matin après ma prière j'ai trouvé sur mon ordinateur cette vidéo que m'adressait frère Nazih.
J'ai été tellement touché par cette pauvre femme jouant du piano dans la rue, je n'ai pu m'empêcher de l'enregistrer et de la poster ici pour que tout ceux qui le souhaitent puissent l'écouter pendant un peu plus de cinq minutes.



Cette video n'est pas étrangère à la pénitence en ce sens que nous sommes pénitents pour qu'un jour, dans les générations qui viennent, le monde ait changé et qu'une musicienne de ce talent n'aie plus jamais à jouer dans la rue pour gagner sa pitance.
Frère Michel


09oct14 159C45 
Ce matin, après ma prière, ma communion avec vous et mes frères en marche vers la reconstruction d'Eden, conscient de nos faiblesses et de l'évidence que du bien seul sortira le bien, je repense à cette pianiste de la rue [159C44], à cette détermination qui a fait de ses petits doigts des instrument à l' équerres de sa perfection en marche incessante, son amour de la réalisation concrète qui a transporté son courage jusqu'ici. C'est cette détermination-là qu' il faut chercher, trouver et recréer sans cesse pour sortir du rêve et entrer dans cette Vérité, ces vertu et moisson qui transfigureront le monde.
Cette dame est une virtuose. Tandis que les pièces tintent à côté d' elle elle joue dans la rue empreinte d' une richesse intérieure et quand même heureuse. Ses mains semblent même avoir une vie propre et ses auriculaires extrêmement écartés par moment (presque à l'horizontal) laissent transparaître la détermination extrême qu'elle a dû avoir dans sa vie pour jouer certains morceaux au piano et d'une manière générale continuer à vivre pour la musique même si la musique ne l'a peut-être pas fait vivre, comme un musicien de ce niveau mériterait de l'être en ce monde. C'est beau.
L'urgence de la pénitence dans notre monde demande aussi de la détermination chaque jour pour changer, aimer, avancer et évoluer vers une vraie transformation. C'est un peu comme une musique avec sa mesure, ses soupirs parfois, ses pauses, ses lenteurs et ses enthousiasmes, ses hauts et ses bas. L'instrument est le corps, la mélodie est le cœur sur la portée du bien à accomplir au quotidien et à transmettre pour que l'harmonie planétaire agisse un beau jour de concerts grandiose pour la plus grande joie du Père.
Merci de ce beau partage
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce bel hommage rendu à un musicienne de rue.
Oui, nous voulons que comme cette dame échevelée est virtuose du piano dans la rue, nous devenions tous des virtuose de la Parole du Père et de l'enseignement de la pénitence dans la rue à notre tour.


09oct14 159C46 
Il est certes dommage que cette femme âgée ne joue pas vraiment sur ce piano dans la rue car visiblement ses mains ne sont pas "raccord" avec la musique, c'est je pense un play-back enregistré dans le piano/synthé, mais elle a bien du courage pour jouer ses propres oeuvres (peut-être) dans le bruit idifférent de la rue.
C'est ce que font chaque jour les pèlerins-pénitents que nous sommes. Faut-il à ce propos afficher clairement d'emblée qui nous sommes au tout venant avant de commencer notre propos sur la Révélation et le changement ou bien jouer de discrétion en parlant d'abord du Fond et ensuite de la forme; qui nous sommes? J'essaye un peu les deux mais je ne tranche pas.
José O. d'Ile de France


Réponse :
Il est vrai que la vidéo que j'ai affichée hier en 159C44 souffrait d'un fort décalage entre image et son.
Toutefois, je crois pouvoir assurer que cette vieille femme joue réellement ce qu'on entend.
J'ai étudié le piano dans mon enfance, de l'âge de 6 ans à l'âge de 13 ans. Après la mort de mon père en 1942, ma mère n'avait plus les moyens de payer les cours de piano, je ne jouai plus alors que par tocades sur le piano de mon grand-père Mathurin Potay que nous avions à la maison. Nous n'avions pas de phonographe et le piano que j'entendais à la TSF était toujours mauvais, le son TSF étant nasillard, éraillé. Je n'avais jamais entendu du grands pianistes. À l'âge de 17 ans, après la guerre, j'eus un billet d'étudiant pour la Salle de Concert Colonne (je ne sais pas si elle existe encore) où j'entendis un grand concertiste. J'en fus tellement ébloui que je compris que le piano était un grand instrument de musique et ne souffrait pas la médiocrité ou la platitude. Comme je n'étais qu'un  pianiste "potable", je fermai mon piano à jamais. Mais je connais l'instrument.
La qualité de la vidéo originale est celle d'un téléphone portable ou de quelque chose comme ça. Ma copie d'hier était mauvaise. Je l'ai recopiée ce matin à l'aide d'un autre logiciel de conversion et j'ai obtenu une vidéo dont le décalage son/image est presque nul. C'est la vidéo qu'on voit maintenant. On constate sur cette nouvelle vidéo que les doigts suivent les notes. J'ai fait cela pour honorer cette pauvresse pianiste de rue, qui me semble avoir bien du talent pour jouer dans des conditions aussi mauvaises..


09oct14 159C47 
Je ne peux pas comprendre comment des hommes du XXIe siècle, siècle plus scientifique n'aura jamais existé, peuvent s'attarder encore à des pratiques prétendues spirituelles comme la pénitence, objet de votre entrée 159.
Cette pénitence n'est qu'une superstition.
Je visite quelquefois votre blog pour son honnêteté d'abord — votre probité morale ne fait aucun doute, mais probité et vérité sont deux choses — et ensuite pour certains éclats d'intelligence qui s'en échappent. J'avoue y avoir puisé quelques idées pour la préparation de mes cours. Les classes sont aujourd'hui de composition culturelle hétérogène : athées (nombreux), chrétiens, musulmans, juifs (plus rares), parce que la France, réceptacle de cultures diverses, a cessé d'être la fille aînée de l'Église. Mais la pénitence, ah non !
Au mieux, votre pénitence est un époussetage de l'âme comme une femme de ménage époussette les meubles. Votre pratique pénitente, ramenée à l'amour, le pardon, la paix, la liberté, ne conduit à aucune philosophie, mais à des émotions, et donc la pénitence, ça n'existe pas. Elle n'est qu'un rite comme la prière, quelque chose qui nettoie le cerveau et délivre les émoitons de leurs impulsions violentes, aberrantes ou négatives.
Je ne vois d'ascension spirituelle (pour reprendre votre mot) [que dans] une réflexion philosophique, quelque chose qui entretient la santé psychique comme le végétarisme entretient la santé du corps.
Je crois que vous faites de la religion en prétendant ne pas suivre de religion. Vous êtes en pleine contradiction.
Vous êtes en pleine déraison spirituelle.

La science est tout le contraire à l'idée de pénitence, que n'observe et n'étudie aucune discipline scientifique.s
Gaëtan d'Ille et Vilaine


Réponse :

Je ne connais pas la matière que vous enseignez, mais votre raisonnement manque sérieusement d'horizon.
Je vais essayer d'ouvrir devant vous cet horizon.
La pénitence n'est pas en soi une philosophie, en effet, mais contrairement à ce que vous pensez en la traitant "d'époussetage de l'âme comme une femme de ménage époussette les meubles", elle enrobe le pénitent d'une philosophie.
Vous invoquez la science comme "contraire à l'idée de pénitence, que n'observe et n'étudie aucune discipline scientifique" et vous concluez: La "pratique pénitente, ramenée à l'amour, le pardon, la paix, la liberté. ne conduit à aucune philosophie, mais à des émotions, et donc la pénitence, ça n'existe pas."
Nous vivons des temps où la science depuis quelques décennies se prépare à dominer l'existence de l'homme. Qu'il s'agisse de la politique ou de la technique, tout se passe comme si l'ensemble des hommes, trottinant comme des moutons derrière leurs intellectuels, pensaient avoir atteint la compréhension ultime de la vie par les seuls neurones et par les livres. La science s'égare. Avec la pénitence, c'est un retour dans le bon sens que nous nous apprêtons à faire.
Je suis un pénitent, mais sur quoi ma pénitence s'exerce-t-elle ? Sur la raison.
Or, la raison ne fonctionne pas seulement sur les capacités neuronales. La pensée, l'inspiration, l'amour, la foi, qui différencient radicalement l'homme de l'animal, ne fonctionnent pas sur les neurones. Elles fonctionnent sur cette intelligence spirituelle, actuellement réduite à un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), mais qui peut se rallumer et briller et qui, de toute façon, se différencie de l'intelligence intellectuelle.
Quand j'étais communiste j'étais dans une idéologie, une unique et exclusive construction intellectuelle parmi d'autres que je déclarais fausses, j'étais donc hors raison, car la raison n'existe que reposant sur un ensemble complexe de constructions et de principes antinomiques qui dirigent l'activité de l'esprit, la connaissance et donc l'action. Quand, ensuite, j'étais dans l'église, j'étais dans les dogmes, également hors raison, parce qu'excluant les constructions de la foi des autres religions.
Aussi fermement et catégoriquement je revendique le droit de me retrouver un homme, non un poulain sous le harnais scientifique (Rév d'Arès 10/10), c'est par la pénitence que je le revendique. sans aucun respect pour les armatures que le rationalisme prétend donner à l'esprit. Je rejoins au contraire une Vérité déposée dans le monde dès l'origine. Je suis sûr d'être revenu dans le sentier du Réel.
Je crois que c'est Einstein, un scientifique, qui disait que "La chose du monde la moins compréhensible, c'est que le monde soit compréhensible", et c'est exactement ce qui se passe chez le
pénitent que je suis : Je suis le moins compréhensible des hommes pour les "gens sérieux" qui m'écoutent et m'observent, mais pour moi c'est tout le contraire: l'homme me redevient compréhensible depuis que je suis devenu un pénitent après 1974.
Je dirais donc que si être un esprit clair, c'est avoir retrouvé la rationalité du monde comme allant de soi dans la
pénitence, j'ai, grâce à Dieu descendu de Son Séjour cosmique infini me reprendre par la main, atteints mes limites extrêmes. Je suis en quelque sorte un humain extrême, ce qui à mes yeux est une représentation philosophique de mon être. J'entends ici par philosophie l'ensemble des observations et recherches visant à saisir toutes les causes premières, toute la réalité et tous les fondements des valeurs humaines, et élargissant les problèmes à leur plus haut degré de généralité en m'exprimant dans une langue naturelle et lisible par tout le monde.
Ma
pénitence, mes continuels efforts d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur et mes efforts pour me rendre libre de tous préjugés, font que je ne peux plus me voir enchaîné à la mécanique humaine scientifique, mais que je me découvre chaque jour un peu plus varié, diapré, multiple et multidimensionnel, et que je vois s'ouvrir un éventail de probabilités à l'intérieur de moi. Autrement dit, La Révélation d'Arès m'a considérablement enrichi et je crois que c'est la même chose pour mes frères et sœurs de l'assemblée.

Vous, vous restez à l'étroit dans votre science.
La foi n'est pas pour moi, comme elle l'est pour beaucoup d'autres, une cabriole qui me permet de temps en temps de sortir de l'ordinaire animal en priant, en lisant l'Écriture, etc. La foi est devenue pour moi une composante indispensable et permanente de forces qui me traversent et que je ne sentais pas avant la
pénitence. Je sais que Dieu existe comme je sais que la constante de la pesanteur est 9,81. Ma foi est la conscience paradoxale et irrépressible de ma liberté totale, divine. Je crois que n'importe quel pénitent peut en passer par là. L'intellectect ou le cerveau n'est pas le seul agent du destin humain ; n'importe qui sans culture peut devenir un être sur les Sentiers vers les Hauteurs Saintes.
C'est ça le vrai tabernacle dont parle La Révélation d'Arès (10/6). Le tabernacle c'est le pénitent. C'est lui qui contient Dieu tout en se contenant lui-même. Si ce n'est pas une question philosophique existentielle, qu'est-ce que c'est ?
La science, que j'appelle simplement la connaissance alors que pour vous la science est une religion — en tout cas, vous l'invoquez comme si elle l'était... n'explosez pas ! — n'a pas la rationalité universelle. Elle a seulement sa rationalité dans ses limites étroites.
Très étroites même, parce que je ne crois pas la science capable de bonheur: Mon bonheur d'être avec mon épouse, que j'aime romantiquement, ou d'être avec mes frères et sœurs que j'aime évangéliquement mais aussi affectueusement, n'a rien de scientifique au sens que vous donnez à scientifique. Ne me dites pas que mon amour n'est qu'un effet physico-chimique de mon cerveau, parce que vous vous égarez. Vous représentez la crise de la raison. Il n'y a pas de raison chimio-physicienne ou scientifique face à une prétendue "déraison spirituelle". Il n'y a qu'une seule raison qui englobe tout ce qui entre dans la cerveau de l'homme, la science comme la foi; la haine comme l'amour, etc !
Les rationalistes sont un danger pour la raison vivante, raison totale. La vigueur de la raison dépend de la renaissance d'un sens de la raison totale et vivante et c'est à cette renaissance que s'attaque notre pénitence.


10oct14 159C48
Qu'elles soient stigmatisantes ou bienveillantes, vos réponses sont toujours enrichissantes.
Merci , frère Michel !
Concernant vos difficultés avec les journalistes, voici le commentaire que j'ai fait passer ce matin sur le "Nouvel Obs" à propos d'un article qui traitait de l'au-delà :

Un article comme celui-ci montre l'état pitoyable de la mentalité des scientifiques : cela fait des millénaires que partout dans le monde des gens savent qu'il y a quelque chose après la mort . Mais les scientifiques orgueilleux ne veulent pas entendre parler de tous ces témoignages concordants. Il est temps que les scientifiques consultent un psychiatre sauf si, hélas, lui aussi est un scientifique. Mais je caricature un peu trop, car en privé, beaucoup de scientifiques croient à l'au-delà.
Mais le mal est fait et beaucoup de journalistes avancent sur des œufs dans ce domaine, de peur d'être ridicules. Dans leur déontologie, que personne ne respecte, les journalistes s'engagent à ne relater que des faits vérifiables. Donc, comme l'Au-delà n'est pas vérifiable, on ne parle pas de l’Au-delà, pourtant un élément capital de la vie de l'homme.
Dans son Manifeste de 1974, Dieu parle très clairement de la vie après la mort, mais comme ce n'est pas scientifique, les journalistes sont malades de trouille d'en parler.
D'autre part, il ne faut pas trop compter sur les journalistes pour aller fouiller la Bible et le Coran. C'est dommage, car ce serait un moyen très efficace de lutter contre la propagande djihadiste qui, du coup, se trouve sans opposition !

Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Le monde journalistique est rationaliste, encouragé et même renforcé dans le rationalisme par les dominateurs qui surveillent les journalistes.
Le journalisme en général se conforme aux idées de L'Union Rationaliste qui promeut le rôle fondamental de la raison dans les capacités d'adaptation, d'organisation, d'expérimentation et de critique propres à l'espèce humaine, Mais là se pose une grande question : Qu'entend-elle par la raison ? Nous aussi, Pèlerins d'Arès, sommes sûrs de suivre la raison. L'Union rationaliste et ceux qui la suivent comme les journalistes travaillent à faire reconnaître partout que les avancées techniques, scientifiques, politiques et culturelles de l'homme sont dues à la raison raisonnante du matérialisme, à nos yeux raison limitée; alors que nous travaillons à faire reconnaître la raison totale de l'homme tant spirituel que matériel.
La profession journalistique ne fait pas que se limiter aux faits et objets vérifiables. Elle combat les différentes formes de dogmatisme, refuse le surnaturel, tout cela au nom d'une informaation laïque.
Le journalisme dans ce domaine rationaliste est une véritable institution.


10oct14 159C49
À toutes les femmes mes sœurs, les hommes mes frères !
 
Homme, tu es le créateur de ta propre humanité
et le bien et le mal que je fais, tu fais, il ou elle fait, nous faisons, vous faites, ils font
lorsque notre chair s’évanouira
nous les emporterons avec nous de l’autre côté.
Et si j’ai un me et nous donner [?], répandons  autour de nous,
l’amour, la paix, la bonté, la générosité.
Faisons le Bien !
Homme, tu es le créateur de ta propre humanité
Où que nous soyons né sur cette magnifique planète bleue
quelle que soit notre éducation
que nous soyons juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, athées,  communistes, anarchistes, démocrates, républicains, fascistes, royalistes, etc.,
Riches, pauvres, intelligents, beaux, laids, gentils, méchants, notre classe dans la société, le travail que nous faisons, notre liberté, c’est nous.

Liberté, de voler, juger, préjuger, dominer, mentir, critiquer, arnaquer,
spolier, tuer, nous droguer, nous prostituer, manigancer, etc.

Homme tu es le créateur de ta propre humanité
Liberté d’aimer, d’écouter, de communiquer, de rire, de pardonner toutes les offenses, de pleurer, de danser, de chanter, d’humaniser, de conscientiser,  d'émuler, de donner, de partager, de réfléchir, de faire le bien, de nous rendre libres de tous préjugés et de tous pouvoirs et d’agir, de penser avec intelligence du cœur, intelligence spirituelle.
 
Homme tu es le créateur de ta propre humanité
Le mal et le bien que nous faisons n’est pas moral, ce sont des actes que nous faisons librement.
Pas de fumée sans feu, pas de mal sans le Bien, mais ne soyons pas manichéens, souvent un mal pour un bien.
 
Mes sœurs, mes frères, soyez des pénitents, pas les pénitents larmoyants de la religion, mais des femmes et des hommes conscients du Bien et du mal qu’ils font, qui décident librement tous les jours, de renoncer au mal et de faire le Bien.
Tout le Bien que nous faisons est le fruit existentiel de la création de l’âme, notre véhicule d’Éternité, dont nous aurons besoin lorsque nous passerons de l’autre côté [pour vivre dans l']attente du Jour de la résurrection de tous les morts.
Tout le mal que nous faisons détruit l’âme et lors de notre mort sans âme, nous finirons dans les ténèbres glacés, dans le doute faites le Bien, c’est la valeur la plus sure.
L’imperfection est l’inévitable de chacun de nous, le mal se fait sans effort, le Bien est  le produit d’un art, rendons par le Bien tout  le mal que l’on nous fait.
 
Homme tu es le créateur de ta propre humanité
La Vérité, c’est que le monde doit changer.
Et le monde, c’est qui, c’est quoi ?
Le monde, c’est : je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles, eux
Où a été déposé bien plus qu’une journée ensoleillée,
qu’un été, que la voie lactée, c’est la vie, l’image et ressemblance du Créateur, du Père de l’Univers qui nous a été donnée faisant de nous des Dieux.
Il est urgent de la réactiver pour la vie infinie et éternelle à la suite de Mikal prophète des XXème et XXIème siècle.
Didier.Br d'Ile de France


Réponse :
Vous écrivez : "Tout le Bien que nous faisons est le fruit existentiel de la création de l’âme..." Ouaouh ! C'est plutôt le contraire. C'est plutôt : La création de l'âme est le fruit existentiel du Bien que nous faisons..." Il y a comme ça dans ce commentaires quelques billevesées, mais vous étiez emporté par un élan lyriques et tous ceux qui connaissent bien La Révélation d'Arès devinent ce que vous voulez dire. Votre foi est grande ! C'est elle qui plane ai-dessus des mots ici.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.


10oct14 159C50
J'ai beaucoup de sympathie pour votre blog intéressant, beau et généreux.
Mais vous me faites un peu pitié.
Vous vous décarcassez pour mettre en avant la foi et la pénitence (au sens de La Révélarion d'Arès), comme dans cette entrée 159, mais si vous lisez les journaux, suivez la télévision, écoutez les politiques et les financiers, vous constatez que l'argent, toujours l'argent, est l'idée fixe collée à l'idée de bien-être ou simplement de vie, mais que jamais une seule idée philosophique et encore moins spirituelle n'est invoquée pour changer le monde.
Madame Christine Lagarde,qui est pourtant croyante, vient de faire des déclaration où elle multiplie les mises en garde dans de la zone Euro, elle parle de son inquiétude concernant les risques de nouvelles récession et, plus grave encore, de véritable déflation. Elle dit que la probabilité de réalisation de ces risques est élevée, de 40% pour la récession et de 30% pour la déflation, mais elle ne parle pas des risques de dégradation morale et spirituelle de l'homme par le matérialisme, le mensonge, l'hédonisme débridé, l'égoïsme et l'individualisme généralisé, etc.
Écoutez les politiques, c'est la même chose: Toujours des histoires d'impôts, de taxes, de subventions, d'allocations, de relance économique, etc. mais jamais personne ne dit: "Devenez bons !"
Vous me semblez bien être les seuls à crier partout: "Faites pénitence, devenez bons !"
Même les religions ou les sectes ne crient pas cela. Elles disent: "Suivez-nous, priez avec nous, croyez avec nous, mais elles ne disent pas: Devenez bons !"
Votre solitude me fait un peu pitié et j'ai bien peur que votre mission soit quelque chose d'un peu désespéré, même si je suis d'accord avec vous, frère Michel.
Julien E. d'Ile de France


Réponse :
Si vous êtes d'accord avec moi, mon frère Julien, allez au 32 rue Losserand à Paris et devenez l'un des nôtres, parce que la mission a besoin de monde.
N'ayez pas "pitié" de notre "solitude" ! Avez-vous "pitié" d'un bébé qui vient de naître ? Non ! Il va grandir. De même l'assemblée des Pèlerins d'Arès va grandir.
On va dire que je répète toujours la même chose, mais vous lecteurs cessez de lire ce blog avec toujours les mêmes préjugés.
Permettez-moi de me répeter une fois encore :
Il y a quarante ans — c'est encore l'âge d'un bébé spirituel — que nous nous démarquons de la religion et des sectes concernant la Voie Droite vers les Hauteurs Saintes, le Salut, parce que La Révélation d'Arès dit que la rédemption de l'homme ne passera pas par les credos, les prières, les lois, les mystiques, comme disent les religions et les sectes, mais par la pénitence, le changement de l'homme en bien.
Cela nous différencie absolument du religieux.
Que dit chaque religion ou secte ? Elle dit grosso modo : "Suis-moi et ne mélange pas la foi, la prière, l'obéissance aux règles ou lois qui sont les miennes avec ta vie matérielle, parce que le souci du salut éternel ou le souci de ton âme est primordial tandis que la vie terrestre est courte et secondaire ?"
Rien de tel pour nous Pèlerins d'Arès. Pour nous l'âme n'est pas une chose et la vie matérielle une autre ; elles ne font qu'un. L'âme ne naît pas avec l'homme, elle est le produit du bien accompli (Rév d'Arès Veillées 4 et 17), donc produit de ce que mon cerveau, mon corps, mon travail, bref, ma vie matérielle peut produire de bon. Rappelez-vous comment le Père appelle Jésus à Arès : le Bon ! Pour nous la vie matérielle de l'homme et l'âme sont inséparables, d'une part, et la Voie Droite dépend du Bien accompli et ne dépend de rien d'autre, d'autre part. Il s'ensuit que la foi et la prière sont certes les adjuvants ou les auxiliaires précieux d'une vie de Bien ou de pénitence, mais ce qui est essentiel, irremplçable c'est la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté spirituelles.
Si nous œuvrons dans la "solitude", comme vous dites, c'est parce que nous ressuscitons une Vérité qui avait presque totalement disparu: La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), et comment peut-il changer ? Uniquement par l'effet d'un nombre suffisant d'hommes (le petit reste, 24/1) qui changeront leur vie (30/11) en devenant bons. Chez nous l'essentiel est la pénitence, le bien accompli, mais non la foi qui est, par contre, la pierre d'angle de toute religion ou secte.
Mettez-vous bien cela dans la tête et dans le cœur, frère Julien !
Mettez-vous dans la tête que nous allons contre les bons sentiments qui ont envahi ce monde. L'amour n'est pas pour nous secondaire à un credo comme dans la religion qui attend la miséricorde. Nous n'attendons pas de miséricorde (Rév d'Arès 16/15) ; c'est l'amour notre credo et ce que nous croyons est secondaire.
Nous savons que cela tantôt déconcerte les croyants, tantôt paraît infaisable. Les croyants disent: "Croyez et priez et la miséricorde fera le reste." Nous disons: "Croire et prier est utile mais pas nécessaire, mais soyez vrais et bons ! Cela est nécessaire." Par là nous blessons la culture ordinaire et cela rend difficile notre mission, mais nous sommes des bébés dans la déclaration du Bien comme seule Voie de Salut.
Je sais que cela fait de nous des apôtres sans religion, ni idoles, ni lois, et que cela déconcerte, mais c'est le Sentier que le Père nous demande de rependre après qu'il fut abandonné il y a longtemps.
La plupart des hommes croient que le monde est irrémédiablement gouverné par le hasard, mais nous disons: "Non, le monde n'est pas par gouverné par le hasard, mais par le mal qui produit le hasard. Avec le Bien nous sortirons du hasard et reconstruirons notre destin." Seul le Bien fera sortir la vie collective de l'enfer qui l'attend. Alors, évidemment, nous posons le principe de la lutte contre le mal, mais non par des lois politiques et des tribunaux, dont on connaît les limites, mais par la lutte personnelle de chacun et chacune contre le propre mal qu'il ou elle peut faire, contre son propre mal en somme.
Ce que nous cherchons à donner au monde, ce ne sont pas des dogmes qui seraient la clé de la Vérité, car la Vérité est tout autre, elle est dans la pénitence de chacun, c'est l'idée d'une recherche libre du salut individuel et collectiif.


10oct14 159C51
"Urgence absolue de la pénitence", ces mots peuvent sembler incompatibles dans une même phrase.
Il y a l'urgence, le caractère de ce qui presse, qu'il faut accélérer sans restriction, car absolue.

Ey il y a la pénitence. La pénitence faite de la reconquête de concepts existentiels comme la paix.
Il est prouvé scientifiquement que la paix est la cessation des hostilités. L'hostilité amène à l'amertume, le jugement, la colère et toutes sortes de violence ; Elle demande d'être gérée par des règles, appelées plus communément lois. Ces mêmes lois doivent être respectées et, pour cela, elle font appel à toutes sortes d'autorité.
Autorité dit hiérarchie, hiérarchie dit... etc... Pour celui qui comprend la nocivité existentielle de toutes formes d'autorité, la réconciliation est recommandée.
La réconciliation amène la tranquillité, la réflexion et tout ce qui en découle dont le pardon. Elle n'a besoin, pour agir, que de l'autorité de l'intelligence du cœur ou intelligence spirituelle : elle n'est donc pas génératrice de malheur. Cette intelligence qui apporte l'équilibre, indispensable à la bonne marche de toute vie, fait partie de tous les concepts existentiels essentiels à l'homme en quête de vérité.
L'amour fraternel ou fraternité au sens noble du terme libère de tous les préjugés. Ou serait-ce l'action de se libérer des préjugés qui offrirait un accès au devoir de l'amour fraternel ?   
Il faut cesser d'entendre les fondements du Sermon sur la Montagne comme des concepts religieux mais plutôt les mettre en pratique, en urgence, comme pure intelligence permettant à l'humanité de s'élever au-dessus de son état d'animal. C'est une logique somme toute scientifique car elle peut être confronté à tous les frontons de la dialectique. Toutes les philosophies amélioratrices n'ont fait que parler de pénitence sous toutes ses formes.
La marmite de la pénitence mijote de tous ses ingrédients, elle cuit à petit feu. Au petit feu du changement, dans la mesure, et non pas à feu vif, débordant à l'extrême.   
Les concepts d'urgence et de pénitence sont-ils compatibles ?
Si l'intelligence du cœur se veut aujourd'hui équilibrer l'intelligence cérébrale, dans l'urgence, nous avons entre nos mains beaucoup d'éléments à faire valoir dont le concept existentiel du Sermon sur la Montagne. Mais la pénitence, sous sa forme constructive, est inconnue au commun des mortels (nous allons devoir lui redonner petit à petit son éclat d'antan avant que les principes religieux ne l'entachent) et elle demande, dans sa pratique, constance et patience.
C'est un travail de longue haleine sur soi-même et aller à la pêche au futur pénitent potentiel est aussi un boulot qui devrait être à plein temps car la pénitence ne demande pas au pénitent de redevenir juste, mais elle lui demande aussi de rendre justes les injustes.
Dans l'urgence, le temps nous manque.
Dans l'urgence et sans restriction aucune, ni d'espace ni de temps, nous pouvons politiser notre refus de la politique (entrée 150) pour alerter le plus de monde possible et spiritualiser notre refus de la religion (entrer en pénitence) pour prouver la crédibilité et la fiabilité de ce que nous avançons, dans quoi nous croyons ; Que notre foi est tout autant pragmatique qu'utopiste.
Je ne vois, dans tout cela, qu'un sens aigu de la responsabilité qui ne donne aux émotions (159C47) que peu de place.   
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
"Les concepts d'urgence et de pénitence sont-ils compatibles ?" demandez-vous, frère Frédéric.
J'aurais dû dire (et je l'avais envisagé): "Il est absolument urgent de commencer la pénitence" ou "Urgence absolue de commencer la pénitence," mais c'était trop long pour un titre d'entrée que je souhaite toujours court.
J'ai pensé que tous les lecteurs comprendraient que "urgence absolue de la pénitence" signifiait "urgence absolue de commencer la pénitence".


10oct14 159C52
J'ai pris le temps d'écouter la video qui expose la théorie des multivers [= tous les univers possibles, parmi lesquels figure notre univers observable].
La Création pourrait ressembler à un gruyère où chaque trou serait un univers, où chaque univers serait expansé en accélérant continuellement, éternellement, selon une constante qui lui est propre et que certains estiment à une valeur située autour de zéro virgule suivi de cent vingt-deux zéros puis un.
Les scientifiques se demandent encore quelle est cette force d'expansion. La réponse me paraît simple : C'est l'Amour, le Souffle de Dieu.
Je me vois comme un univers, et comme vous dites aussi, un tabernacle. Ce mot tabernacle évoque une puissance extraordinaire, le germe que Dieu élève à la Lumière.
Pé-Ni-Ten-Ce, un autre mot merveilleux qu'il m'arrive de répéter plusieurs fois à la suite tant ce mot évoque la Création à son origine et le Souffle qui se répand sans cesse dans une conflagration extraordinaire.
J'ai conscience de ce qu'est la pénitence, que je dois souffler sans faillir [de faire] le Bien. Je suis un précurseur en ce domaine, les générations futures feront mieux que ce que je peux faire au cours de ma vie.
Le bruit (Rév d'Arès ii/7-13, vii/4-16, xi/4-6, etc.) ralentit localement le Souffle sans nuire à sa Puissance. La pénitence vient mettre la main sur le bruit pour qu'il devienne le chant d'amour.
La pénitence est la force d'expansion à échelle humaine qui me pousse à rencontrer l'autre dans ce qu'il a de plus merveilleux et qui nous fait rejoindre la Création dans sa perfection de changement infini,  la lumière de l'Univers croissant avec notre lumière.
La pénitence rejoindra l'Amour, et ce jour-là les hommes seront des hommes d'amour à l'image et ressemblance de Dieu.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Ce que la religion appelle aujourd'hui pénitence n'a plus vraiment de sens, sinon celui, très dérivé, de remords, d'expiation par l'autopunition.
La Révélation d'Arès relance le mot et donc l'idée qu'il contient réellement, idée qui n'a plus rien à voir avec le passé, donc rien à voir avec le remords et l'expiation, mais tout à voir avec l'avenir, avec la recherche d'une autre vie, d'une vie de bien.
Faire pénitence, c'est construire le Bien au fond de soi pour que ce Bien personnel se fonde dans le Bien général.
Tout à l'heure j'étais en ville — à Bordeaux — et avec sœurs Christiane et Nina en passant le long de la Garonne, nous vîmes fourmiller une foule autour de trois mâts grand mât, misaine et artimon émergeant du quai, avec vergues d'où pendaient des grandes voiles. C'était "L'Hermione", frégate construite à Rochefort d'après les plans de l'époque (1779). Une réplique de "L'Hermione" qui transporta aux États Unis, alors encore Colonies Américaines de la Couronne Britannique, le général de La Fayette en 1780. Je contemplai cette foule se pressant, presque fiévreuse, appareils photo en main, autour du navire qui va appareiller lundi 13 octobre pour les USA. J'étais sidéré par l'emballement des hommes devant cette quasi-insignifiance: une frégate qu'on a mis 17 ans à reconstruire au lieu d'ériger des abris pour les sans-logis, un navire sans cargaison, sans but notable, sans même grand intérêt (les gravures de l'époque renseignement aussi bien les gens intéresés), rappelant un fait et un homme qui n'ont plus la moindre importance: La Fayette, sans qui les USA seraient nés de toute façon. Aujourd'hui beaucoup d'argent dépensé, de cœurs battant, de mouvement autour de pas grand chose, qui n'apportera au monde en difficulté aucune amélioration d'aucune sorte.
"Ah !" pensais-je en regardant le bateau et la masse de badauds excités, "ah ! si seulement l'idée de pénitence, qui elle peut réellement changer le monde, émouvait ces milliers de gens avec autant de force.
Notre travail ne va pas être facile. De là l'uregnce encore plus absolue de la pénitence.


10oct14 159C53 
Magnifique votre réponse à Gaëtan (159C47) qui éclaire mon faible lumignon [Rév d'Arès 32/5].
Suite à votre visite à Lorient, beaucoup de prises de conscience arrivent à mon cerveau et inondent mon être entier.
Car ce n'est pas uniquement par une compréhension intellectuelle que je vis les choses, c'est un ressenti de tout mon être. Vous nous avez dit que nous sommes lents à comprendre et je réalise de mieux en mieux ce que vous voulez dire par là.
Je prends conscience de ce qu'est vraiment la vie spirituelle et je saisis mieux pourquoi vous nous mettez en garde contre la mission sociale qui nous coupe de la Source, du Créateur.
La mission sociale rationalise, réduit notre message à des idées, à l'intellect alors que nous transmettons la Vie.
Le langage des sciences est comme l'obscurité et Je suis la Lumière, il est comme la mort et Je suis la Vie (Rév d'Arès 38/5).
Merci du fond du cœur pour la Vie que vous nous transmettez.
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire.
J'éprouve une grande joie en constatant que mes frères et sœurs réalisent maintenant l'extraordinaire centralité de la pénitence dans La Révélation d'Arès. Le pivot autour duquel tourne cette Parole est le verset La Vérité est que le monde doit changer (28/7), mais c'est la pénitence qui fait tourner le pivot.
La pénitence est le moteur de l'action lancée pour redonner à l'homme et au monde la vie spirituelle, la Vie.
L'humanité se comporte comme si elle recherchait l'anéantissement irrémédiable de l'Œuvre de Création de l'homme, quitte à s'anéantir elle-même dans le péché, qui grossit en péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Dans une sorte de folie suicidaire l'homme semble se délecter de l'idée qu'il peut cracher à la face du Père.
Notre mission a pour but de réveiller et former des hommes supérieurs, car la pénitence rend supérieur dans la collectivité par opposition à ce qui fut longtemps considéré comme supérieur dans la solitude. La pénitence n'est pas faite pour des hommes fuyant le monde et gardant égoïstement pour eux seuls les fruits de leur victoire sur le mal et les passions. La pénitence n'est pas faite pour quelques ascètes sur une montagne ou dans les cavernes du désert, mais au contraire pour des hommes qui se consacrent au bonheur de la société et au retour en Éden de toute l'humanité. Le pénitent se doit à lui-même et aux autres inséparablement.
Toute pénitence non utilisée pour le bien public est vaine.


12oct14 159C54
Le pénitent peut revêtir une apparence chaste, pure, et ce pèlerin, fier de sa pénitence et de son intelligence [Rév d'Arès 32/5], de son savoir spirituel, mais étonnamment il peut ne pas s'apercevoir que son cœur parfois se durcit envers ses frères. Certains finissent par croire qu’ils sont mêmes des Christs.
Aucun pèlerin n’est à l’abri de tomber de l’escalier de la pénitence, s’il ne se connaît pas totalement, puisque notre propre ennemi c’est nous-mêmes !
D’où l'article "Je m’espionne" dans "Le Pèlerin d’Arès 1990", qui dit ceci : "L’orgueil et l’autosatisfaction menacent toute âme. De tous les péchés ce sont les plus habiles tueurs que Légion [Marc 5/9] puisse introduire dans l’âme."
"Dieu est nommé pour le seul être que l'on puisse adorer en soi sans être enchaîné par l'orgueil" (René Daumal).
Très heureuse de votre venue à Lorient. Il y a quarante ans, ma langue était paralysée en votre présence à Arès lors d’un premier Pèlerinage. L’émotion de sentir Dieu à travers vous avait ankylosé le verbe en moi.
Aujourd’hui, par ma propre pénitence spirituelle et missionnaire ma langue devant vous s’est merveilleusement déliée à ma grande joie. Elle court, elle court la pénitence !
Maryvonne de Bretagne-Sud


Réponse :
Paul Valéry était un penseur très intelligent, mais souvents bien alambiqué et quelquefois dans l'erreur.
Mais c'est une pensée incontournable de la littérature française et on le lit. Je l'ai lu, en tout cas.
C'est ainsi que j'ai noté un jour une pensée de lui, que j'ai noté dans un carnet que je viens de retrouver.
Cette pensée dit : "La première chose à faire si l'on veut détruire quelque opinion, c'est de s'en faire maître un peu plus que ceux mêmes qui la soutiennent le mieux."
Ainsi, le pénitent qui ne sent pas qu'il est dur envers les autres doit prendre davantage conscience de la trop belle "opinion" qu'il a de lui-même pour la "détruire" et trouver l'humilité.
Autrement dit, il n'est pas facile de "se connaître totalement" ; il faut le temps d'acquérir cette connaissance de soi. Ne soyez donc pas trop dure vous-même envers ceux qui sont durs envers les autres. La pénitence est un travail lent et très progressif sur soi. Ne jugez pas, ma sœur Maryvonne !


12oct14 159C55 
Le commentaire de Julien (159C50) reflète bien la contradiction du monde dans lequel nous vivons, quand il dit d'un côté que "votre solitude fait pitié" et de l'autre qu'il trouve "le blog sympathique, beau et généreux".
La solitude a été le lot de beaucoup de pèlerins de la première heure et cela est vrai encore aujourd'hui pour certains d'entre nous. Mais avons-nous le choix ? N'est-ce pas plutôt la réaction des hommes qui devrait faire pitié ? Leur indifférence ? Leur paresse ? Leur lâcheté ?
Certes cela n'est pas nouveau ; lorsque le prophète Jésus fut arrêté puis livré au Sanhédrin, même les apôtres l'ont laissé seul. "Je ne connais pas cet homme" dira Pierre (Mathieu 26/72; Marc 14/71; Luc 22/57). En vérité, Pierre avait peur, et ce monde, en tout cas notre monde occidental, aujourd'hui a peur, peur de l'avenir, même si l'homme s'adapte très facilement à ce que lui propose la société. Mais cela le rend-t-il heureux ? N' a-t-il pas conscience que nous allons droit dans le mur ? Si, mais que fait-il ? Pas grand-chose !
La Révélation d'Arès, effectivement, propose une direction qui se démarque de la religion et de la politique, c'est-à-dire de ceux qui veulent diriger le monde. Mais quelle bouffée d'oxygène !
La Révélation d'Arès et votre enseignement, frère Michel, nous dérangent dans notre for intérieur. Ils nous dérangent, parce que d'une part, nous sentons bien qu'il y a là du bon sens et qu'il va y avoir du travail, et d'autre part nous n'y croyons pas, parce que nous avons une image négative de la nature humaine, alors nous nous disons : "Mais le monde ne changera jamais! Pas comme ça! Regardez comment est le monde !"
Et c'est vrai que le monde ne va pas en s'arrangeant.
Pourtant, un des moyens de sortir de cette impasse est précisément de commencer par la pénitence. Pour la bonne raison que cela nous ouvre de nouveaux horizons. Si je commence à combattre le mal que je perçois au fond de moi, je rempace ce mal par le bien. Alors un processus se met en marche ! Je commence à percevoir le monde différemment, je retrouve l'espérance, l'envie d'aller plus loin, de poursuivre dans cette direction parce que ma nature humaine ressent ce besoin.
Je crois que l'homme est attiré par le bien, indiscutablement. Mais le bien devenant rare, l'homme désespère, doute, se replie sur lui-même. Le résultat c'est que cela ne fait qu'aggraver la situation.
Pour ma part, je ne désespère plus de l'homme. Avec La Révélation d'Arès, j'ai une solide boussole à la main pour prendre la bonne direction. Et l'ayant expérimenté, je deviens insensible à ceux qui me disent : "Tu te trompes." Je leur réponds : "Venez faire un bout de chemin avec nous et vous verrez très vite celui de nous qui se trompe !"
La moisson ? Je l'ai vécue comme une corvée au départ. Je crois que c'était parce que je ne savais pas comment m'y prendre, la peur du regard des autres également, et puis ce n'est pas dans notre culture. Avec le temps, j'ai pris de l'assurance, j'ai franchi ce mur qui me paraissait insurmontable, j'ai rencontré d'autres pénitents, nous avons partagé nos expériences.
Aujourd'hui, la moisson de groupe me nourrit. Être à plusieurs, sur une même place publique, me donne de la force et du bonheur. J'observe, du coin de l'œil, mes frères et sœurs moissonneurs qui sont à quelques mètres de moi et j'observe les passants, je peux vous dire que nous ne faisons pas pitié du tout. Les échanges de conversation que nous avons avec le public montre bien que l'humanité commence a avoir soif ! Et la Source que nous lui montrons le désaltèrera. Alléluia !
Philippe C. des Alpes du Sud


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau témoignage.
L'homme commun est un animal compliqué. Plus contradictoire et égaré que l'homme tu meurs !
L'homme commun met l'amour et l'argent sur un piédestal et met le bien dans le placard des vieilleries oubliées.
Or, agissant ainsi, l'homme commun s'avère totalement imaginaire et contradictoire, car combien d'hommes vivent dans l'amour et dans l'argent ? Très peu. L'amour et l'argent sont des illusions; il n'y a qu'à regarder à combien d'individus en bénéficient aujourd'hui. La plupart des hommes sont fauchés à la fin du mois ou se saignent aux quatre veines pour économiser et les problèmes affectifs sont envahissants.
C'est le bien qu'il faut mettre sur un piédestal, car c'est de lui que viendra l'amour et même le bonheur matériel.
Ce monde se condamne à vivre dans l'imaginaire et nous avons pour mission de l'en sortir.


13oct14 159C56
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès mais je suis votre blog avec beaucoup d'intérêt.
Une entrée m'a énormément frappé et beaucoup apporté, c'est la #150 "Politiser notre refus de la politique?", mais tout est lié dans ce blog où je vois une idée continue, sans la moindre rupture, entre "Politiser notre refus de la politique" et "Urgence absolue de la pénitence." Il est évident que le meilleur moyen de "politiser le refus de la politique" c'est la pénitence !
Ce qui résulte de cette suite logique c'est votre mission depuis quarante ans ou peut-être un peu moins, qui est, en fait, le lancement public de la pénitence.
Par la pénitence le citoyen reprend possession de ses moyens propres et passe de citoyen à homme, tout simplement homme. Il se détache des supports dont il avait cru ne pas pouvoir se passer: la politique et la loi (la religion, bien sûr) et découvre qu'il est une puissance en lui-même, une énergie créatrice.
Qui domine le mal en lui-même peut dominer le mal dans la collectivité, cela paraît clair.
Je me dis, c'est tellement clair que je me demande pourquoi les gens ne suivent pas La Révélation d'Arès et l'action apostolique des Pèlerins d'Arès en nombre beaucoup plus grand. Et je me dis à moi-même : "Mais pourquoi toi-même, Jean-Gautier, ne suis-tu pas le frère Michel ? Pourquoi ne vas-tu pas au 32 rue Raymond Losserand pour dire: Me voilà ?"
Je n'ai pas de réponse pour ça. Je passe de tems en temps devant la vitrine de votre mission mais je n'y entre jamais.
Il y a un homme qui déclare avec fracas son apposition à la politique, parfois dans les mêmes termes que ceux qu'on lit dans des commentaires et des réponses de l'entrée #150, c'est David van Hemelrick. Il passe actuellement devant un tribunal pour avoir sifflé le Président Hollande dans la rue et crié : "Hollande démission !" C'est un homme qui comme vous et vos Pèlerins d'Arès ne croit pas au militantisme traditionnel du genre "Syndicats" ou "Manif pour tous" et qui cherche une voie pour porter les gens à une révolution, mais il ne sait pas trop quel genre de révolution. Je pense que vous pourriez lui inspirer de donner à son ras-le-bol de la politique et des mœurs institutionnelles un aura spirituel.
Mais peut-être le connaissez-vous déjà ?
Jean-Gautier d'Ile de France


Réponse :
Vous vous "demandez pourquoi les gens ne suivent pas La Révélation d'Arès et l'action apostolique des Pèlerins d'Arès en nombre beaucoup plus grand ?" Mais c'est parce qu'ils sont déconcertés, faibles et lâches.
Par déférence pour autrui, nous cherchons toujours d'autres raisons, plus nobles, plus métaphysiques, à la rareté des engagements dans notre mouvement de spiritualisation par la pénitence créative, mais nous ne sommes pas inconscients de la cause courante de la rareté d'engagement : déconcer­tement, faiblesse et lâcheté.
Nous ne nous décourageons pas, de toute façon. Nous savons que l'idée de changer sa vie — autre façon de dire entrer en pénitence — fera son chemin et qu'un beau jour les pénitents se multiplieront.
David van Hemelryck ? J'ai entendu parler de cet homme jeune qui porte un tee-shirt sur lequel est inscrit "Hollande, dégage !" C'est un polytechnicien, ingénieur conseil en aéronautique, qui se donne beaucoup à sa campagne anti-Hollande et anti-politique. Cet homme nous est évidemment sympathique, mais son style semble très provocateur et n'est pas le nôtre, parce que l'amour du prochain — base de la pénitence — nous dicte le respect envers tous les hommes, même ceux que nous ne suivons ni n'approuvons.
Je connais David van Hemelryck par quelques articles de journaux, mais je n'ai jamais cherché à le joindre.
Je le fais aujourd'hui même en laissant un message sur son site facebook.
Peut-être mes frères et sœurs ont-ils quelques informations et idées plus précises le concernant.


13oct14 159C57 
Vous ne faites que recommencer ce que les premiers chrétiens firent, la pénitence !
Mais cette pénitence a raté ; elle n'a pas fonctionné. Le monde est toujours aussi mauvais.
C'est en voyant que la pénitence ne pouvait pas marcher que l'Église en a changé le sens et l'a transformée en regret de ses péchés, confession et absolution. Ça s'est passé vers le deuxième ou troisième siècle.
Votre pénitence, c'est de la roupie de sansonnet.
Vous égarez vos condisciples.
Hippolyte


Réponse :
Il y avait longtemps — cinquante ans peut-être — que je n'avais pas lu ou entendu cette expression: "roupie de sansonnet" pour désigner une chose sans importance.
Vous vous trompez. Non, les premiers chrétiens ne situaient pas dans la pénitence leur espérance.
Comme prophète, Jésus n'avait pas vécu et enseigné assez longtemps pour bien dégager la pénitence comme ligne d'action permettant de sortir de la religion et d'entrer en l'ère du Bien.
De ce fait, les premiers chrétiens, grosso modo, se fixèrent sur une autre espérance, celle du retour de Jésus pour ouvrir l'ère du Royaume, une parousie ou retour du Christ en gloire et l'installation sur terre d'un royaume idéal. Ils n'avaient pas compris que Royaume signifiat simplement vie spirituelle, ce que La Révélation d'Arès appelle la Vie (Rév d'Arès 24/5) et que cette Vie naîtrait de l'acquisition du Bien par les hommes. Comment ? Par ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence et que les Évangiles décrivent dans le Sermon sur la Montagne.
Les premiers chrétiens, surtout quand par la conversion ils se répandirent dans l'empire romain, se sentirent vite comme constituant une société parfaite, une société très au-dessus de la puissante Rome politique, une société dans l'ordre de Dieu, dont les fins devaient primer sur toute autre considération. Pour les premiers chrétiens la question n'était plus d'être romain, grec, scythe, juif, etc., circoncis ou incirconcis, esclaves ou hommes libres ; la question était que le Christ était tout et en tous les hommes, quels qu'ils fussent.
Jusque là ils avaient raison. Où ils se trompaient, c'est en attendant le retour en gloire du Christ.
Nous, Pèlerins d'Arès, nous nous considérons de même comme une société spirituellement supérieure, mais nous attendons un changement du monde en bien (Rév d'Arès 28/7) par la pénitence ou changement de vie personnelle (30/11) de chacun de génération en génération. Autrement dit, nous partons du même point : Jésus et son Évangile, mais nous rectifions la trajectoire. Nous mettons le Sermon sur la Montagne en application et le voyons comme le véritable et seul sentier d'ascension vers les Hauteurs Saintes.


14oct14 159C58
Samedi matin, à la moisson, j'ai rencontré S..un amie de longue date, très branchée spiritualité, plus particulièrement orientale : le bouddhisme et l’hindouisme. Elle aime aussi beaucoup Jésus et le reconnaît comme un grand spirituel.
Elle me dit que face à ce monde cruel, dur, vulgaire, elle fait le bernard-l’hermite et se réfugie dans sa coquille.
Je lui ai dit qu'à Arès, c'est Jésus qui parle et nous appelle à reprendre la mission qu'il n'a pas pu achever car assassiné trop tôt. [Jésis dit] que la religion est un échec ; ce n'est pas cela qu'il voulait. L'Église a récupéré, manipulé, interprété la Parole pour en faire des dogmes, des lois, justifier ses hiérarchies, alors que Jésus appelait simplement l'homme libre à la pénitence.
Elle m'a fait remarquer que ce mot [pénitence] n'était pas très positif,. Je lui ai répondu qu'à Arès Jésus lui redonne son sens originel que la religion a galvaudé. La religion ou l'Église lui a donné le sens de remords, punition, alors que Jésus lui donnait le sens de se changer en bien, c'est à dire d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de penser et agir avec intelligence du cœur et de se rendre libre de tous préjugés, [ce qui revient à] vivre selon le Sermon sur la Montagne qui était son enseignement central.
Je lui ai dit que Jésus comme Bouddha ne se retiraient pas du monde. Au contraire ! Ils parcouraient les routes à la rencontre des hommes pour transmettre leur enseignement. L'Eau spirituelle, n'est pas faite pour être gardée égoïstement pour soi, mais pour s'écouler, circuler ; si on la garde , elle stagne, croupit et finit en marécage putride.
Cette Eau est faite pour être partagée. Quand on la partage, elle se ravive en nous et elle féconde ce monde.
Elle me dit qu'elle ne se voit pas missionnaire Je lui réponds que beaucoup d'épis sont mûrs, que nous ne sommes pas envoyés convertir mais moissonner les cœurs altérés (Rév d'Arès 23/5) qui attendent cette Eau et qui à leur tour vont La répandre. Nous avons le pouvoir de ranimer la vie spirituelle dans ce monde grâce à l'Eau que le Père est venu nous redonner à Arès . Cette Eau qui entre en l'homme pour la peine d'une pénitence.
Seule la pénitence accomplie peut en se communiquant changer ce monde du mal en bien.
Le pénitent solitaire est un individualiste, il n'aime pas vraiment ses frères humains, car aimer c'est partager. Il n'est pas le Vent fou de Nazareth, la trombe qui traverse la terre éperdument, (Rév d'Arès 25/7) comme nous le demande Dieu qui parle par Jésus à Arès.
Je lui ai demandé de lire La Révélation d'Arès, qui est la Parole de Dieu, avec confiance, comme un petit enfant fait confiance à ses parents, même s'il ne comprend pas tout de suite, il comprendra plus tard.
"S.,  ne reste pas au fond de ta coquille comme le bernard-l'hermite ! Viens nous aider à répandre l'Eau de Dieu pour que ce monde change !" Elle m'a dit qu'elle viendra nous voir à "L'Eau Bleue" (nom du local de Lorient).
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Merci frère Denis, pour ce beau témoignage de mission.


14oct14 159C59
Quelle joie de vous lire aussi souvent que possible !
Avec en plus l'honneur de pourvoir vous écrire !
Même si mon commentaire n'est pas forcément publié. L'essentiel est que vous me lisiez.
Merci pour votre dévouement à nous donner la vie, qui prend certainement tout votre temps, malgré l'âge qui n'arrange rien.
Urgence absolue de la pénitence !
De tout mon amour, [de toute] ma volonté je me nourris de vos messages et commentaires de frères et sœurs qui m'émeuvent et m'apportent énormément.
Je viens vous raconter un petit morceau de ma vie. Puis un petit message à faire passer.
Je suis une fille de Pèlerins d'Arès, je suis venue au pèlerinage cette été pour la première fois dans ma vie d'adulte et de femme. (étant petite j'y allais avec mes parents). J'ai étais accueillie par un frère très chaleureux, avec douceur et gentillesse, je n'est même pas ressenti la moindre peur, que je redoutais, remplacée par une abondance de chaleur d'amour et d'apaisement. Voilà le cap que j'avais besoin de passer.
Mon âme était perdue, mais en attente. cela était dur d'en avoir conscience... et toujours pas le courage de s'affronter !
Me voilà neuve dans mes forces très positives, débordant d'amour.
Grâce à La Révélation d'Arès et grâce à vous frère Michel, je suis là aujourd'hui. Mes parents ont connu La Révélation d'Arès avant de m'avoir et je les est suivis, petite, au Pèlerinage à Aràs.
Je me souviens des sentiments que cela me procurait, très impressionnée mais tellement rassurée ! Un cocon de bien-être.
Il y a une dizaine d'année mes parents se sont séparés, un malheur qui nous a tous égarés.
J'ai grandi dans mon mal-être sans force, sans courage pour combattre le mal, donc impossible de me construire.
Je me suis laissée envahir malgré ma grande foi et ces si bon souvenirs qui me liaient à La Révélation d'Arès. Pas de constance, toutes les cellules anéanties.
En venant prendre le feu j'en suis ressortis forte, courageuse, heureuse, éclairée et constante ! Tout se que j'avais perdu m'est revenue, mes besoins pour avancer dans ma vie de pénitente et pour y voir le bon sens.
Capital pour notre mission !
Je commence ma guérison, voilà comment je la nomme, et c'est un travail de longue haleine sur soi-même. Mon présent est là, mon futur est de pouvoir aller à l'assemblée de Lorient et pouvoir missionner, et cela va de soi de faire les choses dans l'ordre, patiemment mais sûrement.
Pour l'instant je me nourris de la Parole, j'écoute et lis vos messages, et je donne de moi-même, tout les jours à chaque personne rencontrée, c'est un entraînement, un apprentissage, et je pense que la mission commence par là, donner de l'amour, de la bonté, partager, apporter de la douceur, pardonner, montrer l'exemple de paix.
Tout ça pour dire comment je me retrouve à 26 ans. Vaut mieux tard que jamais !
Soyons tous dans l'espoir, tout homme peut retrouver l' amour et la paix, croyant ou non croyant. Tout croyant qui s'est perdu comme moi, ou en attente, avec la volonté trouvera la force et tout ce dont il a besoin dans la Parole (Lire sans hâte et patiemment parce que la fatigue nous amène à la confusion.). Comme il est dit dans la Parole : Il suffit simplement de commencer et cela conduira au changement dans chacun de nous.
Merci frère Michel, Prenez soin de vous.
Camille V. de Bretagne dans le Morbihan.


Réponse :
Je suis très ému en lisant votre commentaire. Je crois bien me souvenir de vous, petite fille, quand vous veniez en Pèlerinage avec vos parents. Je suis peiné d'apprendre qu'ils se sont séparés il y a une dizaine d'années.
Peut-être parviendrez-vous à ramenr vers La Révélation d'Arès maman ou papa ou les deux, même séparément.
En attendant, ne manquez pas d'aller aussi souvent que possible rue du Port au local des Pèlerins d'Arès.
La mission de Lorient est très bien repartie, nantie, de surcroît, d'un beau local totalement rénové avec un oratoire à l'arrière, fait dans l'esprit de la Maison de la Ste Parole à Arès. Venez y prier de temps en temps.
J'étais justement à Lorient les 4 et 5 octobre derniers. Cette mission est belle et a besoin d'âmes dévouées à la mission. Ne manquez pas de la rejoindre.


14oct14 159C60
En lisant le Figaro hier sur l'Internet, je suis tombé sur une photo accompagnée d’un petit texte qui m’a littéralement sidéré, à tel point que je me suis demandé s’il s’agissait d’un canular (et je crains bien que non). Le voici :
Titre : "Arche de Noé".
"Ce dimanche 5 octobre, c’est un office un peu particulier qui a été célébré à Nice. L’église Saint-Pierre d’Arène a fait salle comble pour la bénédiction des animaux à l’occasion de la saint François d’Assise, leur saint patron. Célébrée par le père Gil Florini, cette fête religieuse s’est prolongée toute la journée après la messe du matin. Chiens, chats, chevaux et autres animaux gambadant sur leurs quatre pattes se sont ainsi retrouvés mêlés aux fidèles."
Vous écrivez dans votre réponse 159C57 : "Où les premiers chrétiens se trompaient, c’est en attendant le retour en gloire du Christ." Je me permets d’ajouter : "En attendant, 2000 ans plus tard, voilà à quoi nous en sommes arrivés…"
J’avoue que "la quasi-insignifiance" du projet de la reconstruction de la frégate "L'Hermione" (159C52) m’émeut beaucoup moins que le spectacle de cette liturgie.
Je ne puis que reprendre à votre suite : "Oui, il y a bien urgence absolue de la pénitence."
Patrick B d'Ile de Frances


Réponse :
Merci, frère Patrick, pour ce commentaire opportun.
Le bénédiction des animaux par l'Église Catholique est très ancienne: Les bénédictions des véneries et équipages des chasses à courre sont très anciennes. Mais il n'y a pas que les animaux. Il y a un mois environ ,nous avons vu sur Arte, sœur Christiane et moi, un documentaire sur les prestigieux vignobles de Bourgogne et nous avons vu l'archevêque (de Dijon, je suppose) en personne, avec étole, seau, goupillon, enfants de chœur, bénissant les vignes..; Pas les vignes des petits vignerons modestes ou fauchés, mais celles de riches propriétaires de grands crus.
Voilà qui me rappelle un article que j'avais écrit dans "Le Pèlerin d'Arès", dont le titre était, je crois, "Caninerie", où je rappelais que pour certaines personnes les animaux sont très supérieurs ou à tout le moins égaux aux humains...
La pénitence ne se prêche pas aux animaux.


14oct14 159C61
Cette femme [159C44] est le triste reflet d'une société : la nôtre, d'un manque d'amour, de compréhension et de générosité notoire envers autrui : le nôtre.
Nous sommes tous créateurs de monstres et responsables de monstruosités permanentes dans nos sociétés dites évoluées et/ou civilisées, par ignorance et par manquement.
Le dire, le dénoncer fermement, pour qu'au moins cela se sache !
Guy P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Guy, de faire le triste constat de l'absence de Bien accompli dans notre société.
Mais "Le dire, le dénoncer fermement, pour qu'au moins cela se sache !" n'est pas une solution.
Depuis des millénaires des hommes de bonne volonté dénoncent l'égoïsme des hommes et le résultat ? Le résultat de cette simple dénonciation, c'est cette pauvre femme qui mendie dans la rue en jouant du piano, comme d'autres le font en jouant de l'orgue de barbarie ou du violon, perdus dans la masse des hommes.
Il faut devenir soi-même pénitent et encourager le monde à entrer en pénitence afin que l'on dépasse le stade de la simple charité pour accéder au stade de l'amour du prochain véritablement accompli.
C'est l'amour du prochain actif qui seul permettra la disparition de ceux qui exploitent la charité pour se faire une gloire (Rév d'Arès 34/2) par leurs "œuvres", comme la religion et la politique.
C'est donc en aimant son prochain vraiment, donc en le connaissant vraiment — plus nombreuse la masse, meilleure incitatrive est-elle de la pauvreté et de la mendicité — qu'on fera naître l'indifférence à la religion et à la politique et à leurs "œuvres" et le retour aux petites unités humaines autogérées où tout le monde se connaîtra. En effet, si je connaissais cette pauvresse pianiste de rue comme je connais ma mère ou ma sœur ou mon amie, je ne la laisserais pas mendier, je l'aiderais à trouver une solution digne. Tandis que là... Qui est-elle ? Où est-elle ? Qui le sait ? C'est une sœur humaine abandonnée, semble-t-il.


14oct14 159C62 
J'ai eu votre livre par un résident (Gabrielle) dans la maison de retraite dans laquelle je travaille.
Votre livre a était pour moi la réponse que je cherchais depuis longtemps.
J'ai eu une éducation athée tournée vers une philosophie moderne.
Très jeune j'ai eu un esprit rebelle face à la société qui ne m'acceptait pas telle que j'était. J'ai donc prix le contre-pied de mon éducation et je me suis instruit sur les religions.
J'ai donc lu la Bible et d'autres livres avec tout d'abord un esprit critique et scientifique puis ceux ci ont su me "parler".
Je me suis donc considéré tour à tour athée, agnostique, croyant non pratiquant, puis j'ai passé quelques temps en la compagnie d'une communauté protestante sans jamais être totalement satisfait.
C'est pourquoi quant j'ai ouvert votre livre et lu les premières pages, je n'ai pu m’empêcher de penser "Enfin !"
Je vous envoie se mail car j'habite depuis quelque année en nouvelle Calédonie. Je voudrais s’avoir comment les choses peuvent t'elles se passer.
J'aimerai très sincèrement m'investir sur le chemin de la foi des pénitent d'Arès en espérant y trouver un vie chaleureuse et des réponse quant au chemin que je doit suivre et mon rôle dans celui-ci. Je suis empli de doute et de peur qui me suive. Je devine que vous êtes quelqu'un de très occupé, mais j'aimerais avoir des conseils sur la manière dont il faut que je vive ma vie Il y a aussi des question que j'ai au sujet de mes rêves. En effet je fais des rêves ; je me demande [s'ils sont] "normaux"' si l'on peut dire pour un rêve. Par exemple  dernièrement j'ai rêve d'un" jeux de rôle" féerique avec une lune rouge avant ou en même temps que celle-ci ne se produise réellement. j'ai aussi fait d'autres rêves plus terrifiants et un autre empli de lumière... Je me demande si cela est commun et ce que je doit faire.
Rodrigue P. en Nouvelle Calédonie


Réponse :
Merci, mon frère Rodrigue, pour ce commentaire, qui est aussi un témoignage de foi.
Je ne m'occupe absolument pas d'interprétation de rêves.
Je pense personnellement que les rêves ne sont guère plus, dans leur immense majorité, qu'un travail inconscient du cerveau pendant le sommeil. Quant aux quelques rares rêves qui peuvent avoir une signification, notamment former un avertissement ou une prémonition, je ne suis pas du tout capable comme Joseph, fils de Jacob, d'interpréter les songes des officiers du paharon et ceux du pharaon lui-même (Genèse 40/1-57).
Concernant votre résidence en Nouvelle Calédonie, nous n'avons pas de mission dans cet archipel. Nous comptons quelques frères et sœurs, qui à ma connaissance ne sont pas des apôtres actifs. Encore que je me pose maintenant la question puisque vous avez eu connaissance de La Révélation d'Arès par une résidente de la maison de retraite où vous travaillez.
Je ne donne pas les adresses de nos frères et sœurs sans leur consentement. De ce fait, je vous encourage sà m'envoyer votre adresse postale personnelle et/ou votre numéro de téléphone à
Michel Potay, 46 avenue de la Libération, BP 16, 33740 Arès (Francs)
et je les communiquerai à ces Pèlerins d'Arès isolés qui prendront contact avec vous, s'ils le peuvent.
Toutefois, grâce à mon blog, si vous l'étudiez bien, et notamment sur le sujet de la pénitence, vous pouvez commencer à relancer l'action de pénitence partout en Nouvelle Calédonie.
Notre mission est très simple: Elle consiste à rappeler au monde que le Père proclame une fois de plus que ce n'est pas la religion et ses dogmes et formes rigides qui sauvent, ni une idéologie avec ses lois, mais seulement le Bien qu'on accomplit. Le pénitent est un humain dans l'effort constant d'aimer, pardonner, faire la paix, tourner sa langue sept fois dans sa bouche pour parler avec l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés à l'égard de tous les hommes.


16oct14 159C63
"Si je connaissais cette pauvresse pianiste de rue comme je connais ma mère ou ma sœur ou mon amie, je ne la laisserais pas mendier, je l'aiderais à trouver une solution digne. Tandis que là... Qui est-elle ? Où est-elle ? Qui le sait ? C'est une sœur humaine abandonnée, semble-t-il."
À un moment donné, il y a dans le film un taxi jaune qui passe avec l'inscription "13CABS". En googlant ce terme, on trouve immediatement que : "13CABS is the premier taxi cab company operating throughout greater Melbourne" [= deuxième ville d'Australie après Sidney].
Il y a un déambulateur posé à côté de la dame. S'il lui appartient et vu sa fragilité physique, il me semble bien qu'elle n'a pas pu poser le piano electronique par elle-même à l'endroit, donc il doit bien y avoir eu quelqu'un qui l'a aidée à l'installer, au moins pour le moment filmé.
Sinon, si l'on savrait localiser le film sur le web (il y a peut-être des moteurs de recherche spécialisés, comme ça existe pour les images), il serait peut-être possible d'en savoir plus dans des textes ou commentaires accompagnants.
Il y a peut-être d'autres indices utilisables dans le film. Mais je n'ai pas essayé de pousser tout cela jusqu'au bout.
[...]
Vous savez peut-être que Sandra et Claude, avec leurs 3 enfants, qui étaient à Nancy, se sont très récemment installés (et ceci à long terme) tout près de Hamburg, au Sud-Ouest de cette ville ? Ils doivent encore un peu trouver leurs repères, mais j'ai déjà, avec bonheur, commencé à missionner avec Claude.
Peer J. d'Allemagne


Réponse :
Donc, cette pauvresse pianiste de rue est une Australienne. Ce pays est considéré comme riche, mais il y a des mendigots partout dans le monde.
Concernant Sandra et Claude de Nancy j'ignorais qu'ils étaient partis habiter en Allemagne. Merci de me l'apprendre. Il y a très longtemps que je n'ai plus aucuns rapports d'aucune sorte, épistolaire ou autre, avec Sandra et Claude. Je suis très content d'apprendre qu'ils sont toujours des nôtres et que Claude se met à la mission en votre compagnie.
Merci pour ce commentaire, mon frère Peer.


16oct14 159C64
Ceci est un mélange de réflexion tout haut, de réactions à cette entrée et de propos missionnaires réellement tenus ou réarrangés pour l’écriture.
J’espère ne pas être trop décalé ou même faux, car j’ai parfois le cerveau comme flageolant.
"Je cherche des hommes et des femmes qui veulent faire ou font déjà  le Bien librement, en êtes-vous ? Parce que ce ne sont pas les menteurs, les exploiteurs, les dominateurs, les violeurs, les lâches, les indifférents  etc.…  qui changeront le monde en bien. Cela parait évident dit comme cela, mais il faut décider les individus à reprendre la lutte du Bien, à devenir consciemment des apôtres du Bien : Aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre des préjugés et des peurs, développer l’intelligence du cœur. Celui qui chaque jour s’améliore en Bien est un pénitent. Il est la solution au mal du monde. Vous nous rejoignez ? Cela ne vous dit-il  pas de devenir un de ces hommes qui incarnent le Bien ?"
Je n’oublie pas pour mobiliser à transmettre que la pénitence, c’est une question de Vie et de mort spirituelle comme vous me l’avez appris il ya longtemps et que vous rappelez dans cette entrée. Mais cette mobilisation est une vraie difficulté aujourd’hui.
Vous dites dans un des commentaires récent: "[Ils ne s'engagent pas, parce qu'] ils sont déconcertés, faibles et  lâches" (159C56) j’espère vraiment que vous ayez raison parce qu’alors la solution est simple. Je sens une telle faille entre ce que l’homme pense pouvoir faire lui-même qui a ses yeux est nul et l’immensité des problèmes de masse — il y a comme un vertige entretenu par les médias. Les hommes vivent aussi, à mon avis, une réelle crise de confiance en eux-mêmes en tant qu’individus. Je sens qu’il faut recoller les morceaux.
Les hommes ne peuvent, je pense, se mobiliser que pour quelque chose dont ils sont sûr que ça vaille le coup. J’aime le lien que vous faites : "Toi et le monde sont une seule et même vie, ton salut et le salut du monde dépendent l'un de l'autre", parce que tout le sens de la communion humaine est là, le pourquoi et le comment. Qu’y a-t--il d’autre en réalité qui vaille le coup que  ce bonheur qui naît de la communion aux êtres humain, à  Dieu, peut-être même parfois aux éléments ?
J’essaye toujours pour ma part aussi de libérer la solitude décisionnelle de l’individu ou, dit autrement, la décision solitaire de l’individu de ne pas y mettre de pression et de bien faire comprendre que l’individualité, la personnalité de chacun ne sont pas des erreurs et qu’il ya quelque chose du changement du monde qui ne peut que passer par là. Personne ne peut vivre à la place d’un autre. C’est, il me semble,  le paradoxe du changement du monde "immense" qui ne peut en réalité que passer par la plus petite solitude de chacun face à lui-même, chacun face à ses petits moyens, à son extrême faiblesse.
Oui je ne suis qu’un microbe dans l’univers  et pourtant le changement du monde dépend  entièrement de moi, sinon je m’en exclurais tout seul. Certes je profiterais du Bien des autres, mais atteindrais-je moi-même le changement du monde ? Non, car je croirais encore que le monde est uniquement à l’extérieur de moi, alors qu’il est en moi aussi. Si l’homme ne se mobilise pas dans sa petite faiblesse, on se retrouve dans la politique qui prétend changer le monde à la place des hommes et leur réaliser un environnement  sur mesure. On pourrait dire : "Vous avec conscience de votre  faiblesse, tant mieux! Vous pourrez devenir le monde qui change si vous vous mobilisez vous-même et devenez pénitent."
"Je peux changer le monde, même en étant faible, parce que je peux être le monde qui change. Partageons le monde qui change !"
J’ai repéré au moins dix écueils d’incompréhensions possibles, quand on expose notre kérygme de la pénitence, simplement dus au fait de la  compréhension ordinaire des choses, et qui empêche probablement l’homme de se mobiliser (mais je me fais peut-être illusion car vous dites que globalement on est compris). Ce serait beaucoup trop long  ici de les exposer et je n’y ai pas encore bien réfléchi, mais je vais les étudier systématiquement pour essayer d’améliorer ma mission.
De votre venue à Lorient j’ai retenu beaucoup de choses, mais deux choses ont retenu mon attention missionnaire pratique. En premier : Le couple contradictoire révolution-pénitence que vous avez employé. Aussi ai-je commencé un article pour ma gazette : "On ne veut plus la révolution, mais la pénitence." (à Ploërmel, ce matin, c’est dans l’air du temps, on dirait, quelqu’un a tagué en énorme (+ ou - 4 m²) le mot "révolution".
En deuxième, la notion sur le Bien qui était que "le vrai Bien, c’était le Bien du Ciel que sont capables de faire passer les prophètes.
Je vous joins un tract d’il y a déjà quelques mois où je crois être arrivé à faire passer du Ciel — je me trompe peut-être, mais j’ai aimé "le blanc" qui passait par moi quand je moissonnais avec ce tract) ; je l’avais fait en réponse à tous ceux qui me disaient : "Je suis déjà bon. Je n’ai pas besoin de vous" —. Je voulais également m’adresser aux blés germés qui quelque part sont déjà bons et n’ont pas besoin des mêmes leçons que les autres (on oublie trop cela dans nos tracts je crois).
J’ai l’impression que quand on veut mobiliser, il y a une tendance possible  à vouloir coincer l’autre dans la réalité de sa faiblesse pour qu’il arrive à la dépasser et nous rejoigne. Y a-t-il une autre solution ?
Je pensai jusqu’à maintenant que dire ce que Dieu nous demande de dire de la manière la plus juste suffisait. Mais le peu de retour positif à tendance à me décourager, même si le Bien retourne en moi comme Dieu le dit (Rév d'Arès xxxiii/10-11). Y-a-t-il autre chose à faire en plus ? Il me semble que c’est une des questions qui ressort de cette entrée, puisque le public globalement nous comprend, mais ne se sent pas mobilisé. Vous suggériez le profit que l’homme peut avoir s’il devient pénitent, comment formuleriez vous ce profit ?
Si j’essaie moi-même de manière spontanée, voilà ce que cela donne : " Même si le Bien te demande des efforts, tu profiteras incomparablement mieux de la vie dans le Bien que dans le mal. Le Bien donne légèreté, intensité, sérénité, légitimité. Finis sont les cycles dépressifs, les questions qui tournent en rond. Le Bien donne la compréhension du monde et de la vie sur terre. Le Bien te rendra créateur, tu cesseras d’être destructeur. Des mots comme pardon, amour, vérité, honnêteté, intelligence du cœur, paix résonneront pour toi  d’une vie puissante et réaliste. Le Bien t’en donnera la force. Le profit à faire l’effort constant d’aimer de pardonner, de répandre la paix  et l’intelligence du cœur de se libérer des préjugés et des peurs sur ton prochain est global tout autant pour le monde que pour toi-même, tu redonnes au monde et à toi même le salut. Changer en Bien c’est se sauver, dès maintenant et pour après.
En écrivant cela je m’aperçois que les témoins de Jéhovah utilise beaucoup "le profit" dans leur revue "La Tour de Garde" cela m’avait échappé.
Bernard DLF (Bretagne Sud)


Réponse :
"Le peu de retour positif [que je reçois des personnes de la rue] a tendance à me décourager," dites-vous, frère Bernard.
Surtout, frère, ne vous découragez jamais. Ce que vous faites, si vous le faites comme votre commentaire le décrit devra tôt pu tard donner des fruits. Il ne les donne pas encore, mais ça viendra.
Oui, je confirme que les hommes et femmes de rencontre approuvent notre discours, mais ne s'engagent pas parce qu'ils sont "déconcertés, faibles et  lâches." Je comprends vos efforts continuels pour trouver les arguments qui les convaincront et qui les amèneront à nous suivre, mais la transformation demandée est énorme et, pour le moment, au-dessus de leurs moyens, sauf quelques exceptions. Il faut cependant poursuivre infatigablement notre campagne pour la pénitence.
Je prends, un peu au hasard car les exemples abondent, un exemple, celui de François Marie Charles Fourier, ce philosophe et sociologue qui, de 1810 à 1837 s'évertua à essayer de convaincre les ouvriers de l'industrie alors affreusement exploitrice des hommes de changer leur façon de se soumettre. Ce qu'il criait au monde ouvrier était l'évidence même. Il fut peu suivi de son vivant, mais il est de ceux qui contribuèrent à une amélioration considérable de la condition ouvrière dans les générations qui suivirent. Notre mission est différente; elle est spirituelle, mais elle demandera aussi beaucoup de temps.
Notre génération, la première, a une tâche ingrate, mais c'est elle qui allume le Feu qui changera le monde. Ne laissez jamais mourir ce Feu, frère Bernard!
Surtout, ne vous découragez pas. Faites comme moi, continuez, continuez ! Je continuerai jusqu'à mon dernier souffle.
Merci, frère Bernard, pour ce beau commentaire d'un apôtre plein de foi.


16oct14 159C65
Urgence absolue de la pénitence !
Autant il me semble impossible d’introduire de l’urgence dans la pénitence, autant il me semble nécessaire d’insister sur l’urgence  de  pénitence.
La pénitence est un processus si complexe, si profond, si singulier pour chaque individu qu’il dépasse toute méthode, tout pronostic, toute voie tracée d’avance.
Il y a certainement des étapes repérables, des situations reconnaissables, voire courantes, car vécues par beaucoup d’hommes et de femmes qui s’engagent dans cette voie, mais il me semble impossible, voire nocif, d’introduire dans la pénitence un rythme à respecter et donc des étapes, des degrés par lesquels il faudrait nécessairement passer.
La pénitence qui est réactivation de l’Image et Ressemblance de Dieu en soi est avant tout un acte de créativité fondé sur l’amour et l’intelligence spirituelle. C’est une action continue qui se maintient chaque jour dans la résolution de gravir son propre Sentier vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 36/18), mais qui se réinvente chaque jour dans la manière de marcher, dans le rythme de sa marche, dans les détours éventuels qui permettront de passer des points difficiles, parce que ces détours (sauf par la vallée grasse, Rév d’Arès 36/18) constituent des apprentissages, et même des arrêts pour souffler, faire le point, réfléchir à une meilleure manière de se tenir spirituellement.
Ainsi, toutes les parties du corps et de l’esprit en rapport avec l’âme, edelweiss lumineuse, née dans les pas du pénitent, mais poussée à l’intérieur de lui, apprennent à se placer peu à peu dans la posture la plus propice au retour du Bien dans le frère (Rév d’Arès xxxiii/11).
Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais appris à faire pénitence, mais j’ai su tout de suite grâce à la Parole de Dieu, à votre enseignement et à une sorte d’instinct, une mémoire présente en moi, la direction à prendre : la bonté, la grande bonté et toutes les vertus par lesquelles elle se manifeste. J’ai commencé le chemin en ayant comme seul repère cette "Direction de certitude" et j’ai découvert mon chemin au fur et à mesure de mes efforts d’ascension et de mes fatigues, de mes chutes et de mes victoires, de mes aveuglements et de mes prises de conscience sur moi-même.
Cela s’est fait comme j’ai pu, autant que j’ai pu, aussi vite que j’ai pu aussi, car bien conscient qu’il fallait que je me dépasse particulièrement dans certains domaines où je voyais bien que je faisais souffrir mes frères et sœurs humains proches ou moins proches. J’ai accéléré alors, mais je n’ai pas eu le sentiment d’urgence, car cela ne m’aurait aidé en rien, cela m’aurait fait paniquer. Je savais simplement qu’il ne fallait pas que je me décourage et encore moins que je renonce. Mais cette idée ne m’a jamais effleuré.
En fait, la pénitence est une dépassement continu de soi-même par soi-même, un autre soi, comme un véhicule en dépasse un autre progressivement, lentement, irrégulièrement, mais constamment, parce que l’un est plus puissant que l’autre, irrésistiblement plus puissant car il utilise le carburant divin : l’Essence, le Génie du Père de l’Univers Lui-même, Sa Présence en nous.
Le pénitent naît de lui-même, accouche de lui-même dans un nouvel homme, crée un nouvel homme qui manifeste la divinité que Dieu a placée en nous, par un nouveau comportement, une nouvelle existence, comme Dieu accouche de sa propre Divinité dans Sa Création qui manifeste son Génie, Son Amour, Sa bonté absolus, dans la vie de l’Univers.
Aujourd’hui, quand je me retourne, je vois derrière moi une pente descendante, un lieu de moi, un autre moi d’où je viens, et aussi un monde que je rencontre encore, dans mon travail, dans la moisson, mais auquel je n’appartiens plus. Je me sens bien, léger, heureux de cette modeste ascension qui a mis du Vent et de la Lumière en moi.
Et puis je regarde vers le Haut et là, ô mon Dieu, je pleure et je ris en même temps : j’ai mis trente ans pour accomplir ce petit mieux, et il m’en reste à peine autant pour atteindre un sommet que je ne peux même pas voir, même pas imaginer. Oui, je pleure, je pleure sur ma petitesse et mon insuffisance et la souffrance que cela peut représenter pour mon Père céleste et je pleure aussi de gratitude envers Dieu qui m’a accompagné, de Son Souffle sur ma conscience et mon cœur dans chaque pas que je posais vers le haut.
Je pleure et je ris comme un enfant pleure et se réjouit à la fois de sa croissance qui le fait souffrir, mais qu’il veut à tout prix poursuivre, pour devenir "un grand", c’est-à-dire lui-même ! Mais il lui faut accomplir son temps, comme la larve qui ne rejoint pas l’abeille en se hâtant (Rév d’Arès 24/2).
En revanche j’entends bien à quel point "commencer" la pénitence est urgent !
J’ai écrit ce commentaire quasi spontanément (je relis toujours, et fais donc quelques corrections) et je vois qu’il est bien long. Je voulais parler maintenant de l’urgence "de" pénitence, mais je m’arrête ici. Je ferai un second commentaire bientôt, si vous l’acceptez.

En revanche j’entends bien à quel point « commencer » la pénitence est urgent, parce que la pénitence de chacun n’a de sens que par son alliance à la pénitence d’autres hommes et femmes pour changer le monde. Car c’est le monde qui doit changer (Rév d’Arès 28/7), l’humanité toute entière à terme, après le Jour, pas seulement quelques hommes et femmes qui en ont le désir et l’héroïsme pour eux-mêmes…
Merci pour cette entrée si galvanisante et si pédagogique sur le thème de la pénitence.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Merci, frère Didier pour ce commentaire.
Vous portez témoignage de votre façon personnelle de voie la pénitence et de l'appliquer à votre vie.
Nous en sommes tous là. Tout comme vous chacun de nous peut dire : "Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais appris à faire pénitence, mais j’ai su tout de suite grâce à la Parole de Dieu, à l'enseignement du prophète et à une sorte d’instinct, une mémoire présente en lui-même ou en elle-même, la direction à prendre : la bonté."
En fait, chacun de nous poursuit une utopie. Et cette utopie s'avère réalisable. Je repnse à "L'Utopie" fe Thomas More, qui d'ailleurs s'était inspiré de "La République" de Platon. Pensons que le commencement de la construction du Nouveau Monde fut contemporaine de "L'Utopie" de Thomas More. Ce Nouveau Monde donna naissance à des quantités de gens qui, chacun à sa manière, cherchèrent le comportement humain idéal: Presbytériens, Croyants Indépendants, Unitairiens-Universalitses, Méthodistes, etc., qui s'inspirèrent de l'appel de Paul de Tarse: "Sortez du milieu [des juifs traditionnels et des païens] et soyez séparés et ne touchez pas à la chose immonde !" Ils comprirent que sur ce Nouveau Monde l'humanité pouvait se développer avec d'autres dimensions. Nous-mêmes avons compris la même chose, mais sur le plan purement spirituel et sur l'aire, autrement plus vase que le Nouveau Monde, que le Père nous désigne (Rév d'Arès 5/5-7).
Chaque pénitent se considère comme une sorte de Nouveau Monde, et c'est sous cette forme qu'on peut aussi, à côté d'autres formes, inviter les hommes qu'on rencontre dans la rue à devenir des nouveaux hommes: "Plus besoin de traverser les océans pour chercher un monde nouveau, vous pouvez changer le monde entier en vous changeant vous-même."


16oct14 159C66
Dans un journal destiné au grand public, Jacques Atalli confie cette semaine que Marine Le Pen sera élue en 2017 par 40% des Françai face à 17% pour celui ou celle qui sera en concurrence avec elle au second tour, afin de devenir Présidente de la République Française.
Pensez vous qu'il puisse y avoir à craindre pour notre mouvement spirituel par rapport à un tel choix de la part des Français ?
Notre pays court-il un danger face à une montée probable du nationalisme ?
Notre choix à nous Pèlerins d'Arès est notre refus de tout pouvoir politique et religieux par l’installation de la responsabilité de chacun d'installer la pénitence en eux et de proclamer que le monde ne peux être sauvé que si un certain nombre de femmes et d'hommes installent cette pénitence en eux.
Peut-on faire une forme de campagne à notre manière afin d'installer dans le cœur de nos missionnés notre refus de la politique et la possibilité d'envisager notre société Française sans un réel besoin de président Français,mais plutôt une formation de groupes d'affinités ayant des postes de responsabilité qui leur permettent de se relier aux groupes qui ont les même responsabilités afin d'envisager une nouvelle Europe qui deviendrait plus humaine et aussi plus spirituelle et qui est en tout début de construction.
Une Europe qui a bien besoin de s'épanouir grâce à la participation de chaque citoyen des pays qui sont dans la zone Euro.
L'Europe peut devenir le phare de notre monde. On ne peut pas regarder en arrière mais avancer vers une nouvelle gestion spirituelle et matérielle de l'humanité, et les Pèlerins d'Arès font partie de cette nouvelle humanité qui tend ses bras vers un bonheur nouveau avec Dieu en eux.
Patricia des Hautes-Alpes


Réponse :
Je ne connais pas Marine Le Pen et son parti suffisamment pour avoir une idée précise de la façon dont ils pourraient gouverner la France, mais je dirais que, a priori, ce ne peut pas être pire que les pouvoirs qui nous conduisent à la ruine nationale depuis quelque trente ans.
Comme vous le savez, nous sommes convaincus que la politique est nocive et qu'il faut revenir à des petites unités humaines autogérées.
D'une part, un gestionnaires est un employé de la collectivité, il est à tout moment révocable par elle s'il ne donne pas satisfaction, ce qui n'est pas le cas de M. François Hollande qui est élu roi de France pour cinq ans irrévocablement. En cinq ans il peut causer à la collectivité des dommages irréparables.
D'autre part, dans les grandes masses nationales comme les États Unis, la Chine, la Russie, l'Allemagne, la France, etc. les hommes ne se connaissent pas et le monde démocratique électoral peut conduire à des situations comme celle que nous traversons. La démocracie n'est un bon mode de fonctionnement que dans de petites unités humaines où l'on connaît ceux qu'on élit ou qu'on embauche comme gestionnaire..
Seulement voilà, nous avons bien vu dans ce riche échange de l'entrée #150 de ce blog que trouver une solution praticable à notre espérance d'abolition de la politique est extrêmement difficile. Je crois cependant qu'une réflexion a été lancée à ce moment-là et que nous reprendrons notre échange sur ce point.
Pour l'heure, la sagesse, la prudence et la patience ne nous permettent pas d'en dire plus.
Pour l'heure l'important est de prêcher la pénitence, toujours la pénitence.


16oct14 159C67 
La réponse au commentaire 159C28 m’a émue aux larmes, merci pour lui !
Me concernant, vous écrivez : "Le Père, notre sage et habile Mentor, nous a fourni avec La Révélation d'Arès tous les matériaux nécessaires et a formé notre caractère par la pénitence et déterminé notre rapport à la mission. Vous êtes un exemple très beau de cette formation."
Ce passage m’a fait réfléchir : Je me suis dit que sans l’enseignement du prophète — ta parole est Mon jardin (II/18) — je n’aurais jamais pu comprendre ce que je dois accomplir aujourd’hui et ainsi participer à la recréation d’Eden ici-bas par ma pénitence et ma moisson de pénitents.
"Le Pèlerin d’Arès" [magazine de 1978 à 1988] et "Ce que tu auras écrit", vos courriers, vos allocutions, freesoulblog, quelques articles dans "Frère de l’aube", votre exemple, celui de votre épouse sœur Christiane, vos enfants à vos côtés forme pour moi votre enseignement qui est dense et avec lequel je n’ai de cesse de grandir dans la pénitence.
À nous de nous nourrir de votre enseignement !
Vous lire et vous relire avec intelligence de cœur (Rév d’Arès 33/8) pour ne jamais rien figer de ce que vous nous enseignez et ainsi parfaire notre vaisseau et sa voile sans oublier l’Eau du Père sans quoi l’arche la mieux construite ne prend pas Vie (Rév d’Arès veillée 18).
Vous êtes l’arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13), le juste prophète, la bonne pensée (XXXVII/9), Michel, dans tes côtes (J’ouvre) une baie !  Le frère (y) pale son île, (un lieu) sûr (xLii/1-2).
Marielle J. d’Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Marielle, pour ce beau commentaire.
Joachim de Fiore, un moine cistercien du XIIème siècle, était un millénariste, très controversé en son temps, dont l'espérance reposait sur trois stades:
— L'Âge de Yawhé ou de la Loi
— L'Âge de Jésus et de l'Évangile
— L'Âge de l'Esprit, apogée de la foi et de l'humanité
Certes, Joachim de Flore ne voyait pas l'âge de l'Esprit aussi loin que le nôtre au XXIème siècle, il pensait plutôt à des docteurs de l'Église comme Augusrin d'Hippone ou Thomas d'Aquin qui deviendrait le grand docteur du XIIIème siècle, mais je crois qu'il n'avait pas tort d'espérer que la Lumière viendrait un jour pour sauver l'humanité. Cette Lumière, c'est nous qui en sommes porteurs, c'est la Lumière qui conduira à la Vie. Comment ? Par la pénitence !
Vous êtes une apôtre, ma sœur. Poursuivez votre mission dans la sérénité et le force de la foi.


17oct14 159C68
En relisant le passage que je recopie ci-dessous, j'ai l'impulsion de le crier sur les toits et de le diffuser pour le partager et je me rend compte, ô combien, que ce qu'on appelle pénitence, son urgence dans le monde, c'est l'évidence de l'amorce salutaire [du salut] de ce même monde qu'elle retournerait comme un gant.
L'envers du monde en deviendrait la découverte bienheuse de l'endroit : la Voie Droite (Coran, Sourate 1) qui le sauverait et en propulserait l'émerveillement qu'il n'aurait même pas imaginé.
Ce que vous dites, prophète Mikal, ami et frère, peut être reconnu et compris par la raison du monde, vécu par l'âme et retransmis par l'acte.
C'est ainsi que je le vois (Rév d'Arès xxiii/10), le ressent et essaie chaque jour de mieux le vivre encore avec mes proches ou lointain, présents ou futurs, pour que l' effort se transforme en moteur de la Vie nouvelle à reconstruire par la grâce, les miracles d'une vague irrésistible que nous déclencherons autour de nous comme en nous .
Voici le passage en question qui illumine cette journée nouvelle. Il n' est pas que le reflet de la beauté mais il est aussi bon comme le bien qui répond à tout nos rapports humains. L' urgence de la pénitence prendra à cette lumière une tournure tout autre et l' espérance sera certitude qui deviendra alors pour tous la perspective de la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11) ;

"La compassion active, qui presse vos forces, votre mystérieux suc cérébral, et le fait rejaillir au loin sur les affligés, qu'il arrose imbibe et soulage, cet amour là humilie au vrai sens spirituel, non social cela s'entend. Cette humiliation salutaire se changera en humilité qui est le vide laissé en vous de ce que vous donnez de vous. Elle témoigne que vous vous tournez contre vous, contre l'égoïsme qui tente de garder la grâce reçue d'en haut, et contre l'envie de garder ou défende même vos plus sottes idées. Pression sur vous comme sur un pis. Le jaillissement en est heureux ; proches ou lointaines des douleurs, des colères, des passions tombent, des sorts se redressent, des accords se font, la lumière et la raison apparaissent, bref, beaucoup de ce qui fait le malheur disparaît.
"Dans ces moments, baignés dans les afflictions des autres, je me sens à l'envers de moi-même. Fatigué, je me sens heureux. Fragile, je me sens immortel. Une sorte de mort qui donne la vie travaille en moi. Cette mort de mon égoïsme, de mes plaintes, me sauve de l'autre mort ; celle de la chair n'en parlons pas, simple passage, je parle de la mort de l'âme, si redoutable. En donnant aux autres son amour et sa vie, on se presse, on se frappe comme un linge au lavoir, mais on ne brise pas son être ; au contraire, on se possède tout : corps, esprit et âme. (17/7)."
(Extrait de réflexions diverses notées par le témoin, Michel Potay, vers le 16 novembre 1977 aprés la 4ème Théophanie)
["La Révélation d'Arès" éditions 1984, 1987, 1995]

Guy du Languedoc


Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce commentaire.
Après m'avoir de tous côtés réclamé une édition réduite, minimale de La Révélation d'Arès, ce qui fut fait pour l'édition 2009 actuellement en usage, on me réclame à nouveau de tous côtés la réédition de "La Révélation d'Arès" telle qu'elle fut éditée de diverses manières avant 2009, c.-à-d. avec les préfaces et liminaires de 1974, 1981 et 1983 et les "Notes et Réflexions sur les heures passées en présence de Dieu."
Le temps me manque pour préparer une nouvelle édition comportant tous ces compléments, mais je vais m'y mettre.


17oct14 159C69 
"J’ai repéré au moins dix écueils d’incompréhensions possibles, quand on expose notre kérygme de la pénitence (…) Ce serait beaucoup trop long  ici de les exposer et je n’y ai pas encore bien réfléchi, mais je vais les étudier systématiquement pour essayer d’améliorer ma mission," dit Bernard d.l.F. (159C64).
Je rejoins tout à fait mon frère moissonneur.
J’ai aussi repéré plusieurs niveaux d’objections, y compris parmi des personnes apparemment prêtes, ou déjà pénitentes à leur façon, et je voudrais aussi les inscrire pour mieux affûter mes arguments (ma faux) sans faire peur, sans arrogance, sans vouloir trop convaincre, sans être verbeux, etc.
[Je veux] rester juste, sobre et droit dans mes baskets et en identification avec l’autre.
C’est vrai qu’à être si peu entendus, on pourrait se décourager, mais ce serait oublier que le Saint est à nos côtés, que nous travaillons un peu hors du temps, et qu’on jour viendra, forcément, où le temps nous découvrira et nos fruits apparaîtront.
Oui, notre génération "allumeuse du Feu" paraît ingrate, mais c’est aussi une mission de pionniers. Nous ouvrons de nouveaux horizons et nous découvrons aussi des Merveilles ignorées de la multitude, nous changeons, nous mutons même. Nos ailes poussent, nos yeux deviennent perçants [Rév d'Arès 33/4], notre équanimité rayonne silencieusement. Comment cette autre nature pourrait-elle disparaître désormais alors qu’elle refait surface sur cette terre ? Loi de l’évolution. Elle montrera tôt ou tard sa force, sa grande supériorité, surtout dans les conditions difficiles qui nous attendent.
En réponse à ma lettre mensuelle, un missionné m’écrit en mail : "Cher Claude, Il faut une solide foi dans la personne pour maintenir le cap, alors que nous assistons à ce choc des civilisations "à en perdre la tête", mouvement inchoatif [?] depuis le 1er siècle (7e siècle) mahométant !" Je lui réponds (entre autre) : "Cher X., j'ai foi en la personne, parce que j'ai foi en moi-même, parce que la pénitence, ça marche ! Je l'expérimente chaque jour, certes encore en tâtonnant, mais j'y prends goût et découvre peu à peu une forme d'adresse à ce travail de redressement de soi. Ce qui marche pour moi qui suis un homme ordinaire peut marcher pour tous les humains, voilà où se situe ma "solide foi" et voilà où elle s'encourage chaque jour, dans sa propre pratique !"
Et je me demande si ce ne sera pas là mon futur nouvel argument de mission à propos de la pénitence : Quelque chose comme cet ancien slogan : "’essayer c’est l’adopter." Il faudrait décider des hommes non pas à adhérer à notre vision des choses, qui de leur point de vue ne peut être que théorique, mais à essayer, littéralement expérimenter la pénitence pour eux-mêmes en tant que processus de "développement personnel" en commençant par le pardon, ou le non-jugement, ou ce qui leur convient dans la palette du Bien. Vous êtes rationnels ? Scientifiques même dîtes-vous ? Très bien, alors justement, expérimentez la pénitence. "L’objet d’étude" dans la pénitence ce n’est plus la matière inerte en face de vous, ou même l’autre homme, c’est vous-même !
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
"[Je veux] rester... en identification avec l’autre," dites-vous, mon frère Claude.
Mais être "en identification avec l'autre" c'est tenter de convaincre l'autre en "s'identifiant" à sa façon de penser. Cela ressemble beaucoup à de la conversion. À tout le moins à de la négociation.
Je profite donc de ce commentaire pour rappeler que nous ne sommes pas envoyés convertir, mais moissonner des pénitents et des moissonneurs de pénitents potentiels.
La Vérité que nous colportons n'est pas négociable. Un apostolat qui se fait "sans vouloir trop convaincre", mais donc en voulant quand même convaincre, n'est pas notre apostolat.
La Vérité est, elle est au sens le plus fort. Celui qui écoute la reconnaît ou ne la reconnaît pas. S'il ne la reconnaît pas sur l'instant, on peut s'étendre un peu plus sur la Vérité, la développer, mais on ne peut pas aller au-delà.
Argumenter pour convaincre, entrer en négociation de pensée avec l'autre afin d'être "en identification avec" lui, c'est un travail de propagandiste, ce n'est pas le rôle du moissonneur.
Je vous aime et j'ai grande joie de voir votre zèle missionnaire, frère Claude, mais je vous le dis tout de go: En lisant le dernier paragraphe de votre commentaire j'ai eu un haut-le-corps, un fort mouvement de recul sur ma chaise.
Même si l'actuel état de notre Assemblée n'est pas celui d'une grande masse, il est conséquent. Qu'il s'agisse des frères et sœurs publiquement avoués et engagés dans la mission ou de ceux, beaucoup plus nombeux qui sont contraints de vivre isolément pour ménager leur entourage hostile, ou par raisons professionnelles, ou à cause d'un isolement (coin perdu, pays lointain, hôpital, prison, etc.), c'est malgré tout à moi, à ma propre action missionnaire depuis 1975, qu'on doit une grande partie de cette Assemblée. Mon expérience propre n'est donc pas complètement sans valeur. M'a-t-on jamais entendu ou lu proposant aux hommes "d'expérimenter la pénitence pour eux-mêmes en tant que processus de développement personnel ?" Jamais !
Je vais essayer ici de ré-utiliser, dans l'espoir d'être mieux compris de vous, des images que j'utilisais il y a trente-cinq ans et que je n'utilise plus parce qu'elles sont malaisées à faire cadrer avec la pénitence.
N'est Job que celui qui naît Job, n'est pénitent que celui qui naît pénitent.
C'est celui-là que nous sommes envoyés reconnaître, aider à se reconnaître et si possible moissonner.
On ne devient pas Job, on l'est ou on ne l'est pas.

Je suis Job et, s'il y a une raison pour laquelle Dieu m'a choisi pour être son Témoin, c'est peut-être celle-là.
Entre 1977 et 1982 ou 1983 je lisais totalement le Livre de Job au Pèlerinage et je l'expliquais, parce qu'il me paraissait capital de voir les premiers Pèlerins d'Arès découvrir qu'ils étaient Job tout comme, parallèlement, je les aidais à comprendre qu'ils entreprenaient un Exode spirituel pour remplacer l'Exode géographique qui avait si mal fini sous Josué.
Malheureu­sement, mon enseignement sur Job ne semble pas avoir été transmis, même si, à l'époque, beaucoup de mes auditeurs étaient très branchés Job. Notre sœur Éliane S. de Bordeaux, une de nos plus anciennes compagnes de foi, avait même rédigé un très bon essai sur Job d'après mon enseignement. Mon blog me sert, d'ailleurs, à reprendre beaucoup de choses que j'ai depuis quarante ans enseignées par la voix ou par l'écriture et qui sont oubliées ou ignorées. Il n'y a rien de nouveau dans ce blog.
Il faut, quand nous sommes à la mission, que nous aidions les quelques Job ou pénitents sur lesquels nous tombons à trouver clairement en eux le Job ou pénitent qu'ils cherchent déjà au fond d'eux obscurément. Si l'on préfère, il faut aider, quand nous tombons sur lui, à rendre consciemment actif un Job incons­ciemment inactif. Même si je n'emploie plus les images de l'Hébreu de l'Exode ou de Job, je ne suis jamais sorti du thème du pénitent comme étant un humain qui, à l'instar de Job, poursuit le sentier du Bien et de la Vérité dans l'espérance de parvenir à la rédemption totale, que le Père appelle dans La Révélation d'Arès tantôt la gloire (37/9), tantôt le Jour  (31/8), etc.
Oui, les hommes et femmes que nous cherchons, il faut qu'ils aient quelques soupçons qu'ils sont des Job ou des pénitents, même s'ils ignorent ces mots.
Non, il n'est pas question de les encourager à "expérimenter la pénitence pour eux-mêmes." Ce n'est pas du tout pour cette raison que le Créateur fait passer Job par la souffrance, l'effort confiant de justice intérieure et de foi.
Nous ne pouvons qu'aider les futurs Pèlerins d'Arès à découvrir ce qu'ils sont déjà.
Nous cherchons des hommes qui sentent bien dans tout leur être, même s'ils ne peuvent le décrire, qu'ils sont des justes en souffrance parmi la masse des justes en souffrance et qui tendent à en sortirPardon si je me répète..
Il nous faut rendre actuel et lisible à un homme moderne un livre — Job — que l'homme moderne croit complètement obsolète et illisible. Job est vivant. Il vit en chacun de nous Pèlerins d'Arès et il vit dans les épis mûrs, parce que Job donne à chaque homme par excellence sa plus simple mais plus pathétique humanité et en même temps la plus sublime des espérances que tout peut changer en Bien.


19oct14 159C70
Dans l’article “Pénitence”, page 110 du Pèlerin d’Arès 1993-1996, vous écrivez :
”Si votre quête du Bien reste personnelle, elle est au mieux une mystique; si elle est vraie pénitence, elle vous élargit aux dimensions de toute l’humanité qui se recrée en vous. Alors, vous n’avez pas idée des fureurs que soulèvera la pénitence devenue émulatrice, en voie de réussite, donc.”
La vraie pénitence implique donc un engagement total, n’être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6).
La vraie pénitence c’est le levier que Dieu donne à l’homme pour changer le monde.
Oui, il y a urgence de la vraie pénitence.
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Oui, absolument, frère Dominique !
Merci pour ce commentaire.


19oct14 159C71
La joie sublime de sœur M. et de moi-même lorsque nous avons appris, par la réponse au commentaire 159C68, la réédition de La Révélation d’Arès telle qu'elle fut éditée de diverses manières avant 2009, c.-à-d. avec les préfaces et liminaires de 1974, 1981 et 1983 et les "Notes et Réflexions sur les heures passées en présence de Dieu."
Que la grâce de Dieu vous accompagne dans ce travail majestueux ainsi que notre sœur Christiane à qui on pense beaucoup et que l’Éternel vous protège tous les deux.
Notre rayonnement, frère Mikal, est à son paroxysme.
Merci.
Philippe D. de Bretagne-Sud.


Réponse :
Vous voyez bien, mon frère Philippe, que contrairement à ce que me disait votre dernière lettre, vous pouvez faire un commentaire.
Celui-ci n'est pas vraiment un commentaire. C'est plutôt la manifestation joyeuse d'un frère à l'annonce d'une réédition qui va entrer en préparation probablement l'année prochaine (il me faut en trouver le temps), mais c'est déjà quelque chose.


19oct14 159C72 
Il y a deux jours, je suis tombé, dans le cadre de mes échanges sur Facebook, sur ce commentaire d’un de mes amis virtuels — j’en ai beaucoup d’autres dans le genre — qui illustre à sa façon l’urgence de la pénitence.

"Les rayons [de lumière qui jaillisent du cœur de Jésus dans une image] signifient le sang et l’eau qui ont jailli des profondeurs de ma miséricorde lorsque mon Cœur fut ouvert par la lance sur la croix. Les rayons blancs représentent l’eau qui purifie les âmes, les rayons rouges symbolisent le sang qui est la vie des âmes… Heureux celui qui vivra à l’ombre de ces rayons. Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue?"
Jésus.

À mon ami, j'ai répondu ce qui suit en espérant qu'il comprenne qu'il est libre d'honorer ce qu'il veut comme je suis libre (Rév d’Arès 10/10) de ne pas l'honorer, et que pour le cas qui nous concerne ici, ce n'est pas le fait d'honorer (ou non) cette image (Rév d’Arès 11/1) qui le sauvera mais ses actes bons — seraient-ils inspirés par cette image — et eux seuls :

"Je respecte votre foi. Si vous me lisez bien, vous le verrez. Mais vous prêtez à Jésus des paroles qui contredisent l'Évangile de façon flagrante, puisque Jésus dit notamment : "Ce n'est pas celui qui dit "Seigneur ! Seigneur !" (autrement dit celui qui m'honore) qui sera sauvé mais celui qui fait la Volonté de mon Père (qui est action avant d’être idée). Mon frère, non ! L'âme qui honorera cette image ne sera pas sauvée, ni perdue d'ailleurs. Sauf si l'âme qui honore cette image, l'honore par ses actions bonnes pour vivre à l'image de ce que Jésus, ce grand prophète, montra : Une vie d'amour, de pardon, de paix, de libération des préjugés, de recherche de l'intelligence du cœur, bref de contribution active à l'amélioration de ce monde en commençant par sa propre amélioration, ce à quoi appelait déjà Jean-Baptiste venu juste avant Jésus il y a 2000 ans, et que rappelle La Révélation d'Arès il y a quarante ans à Michel Potay, qui a d’ailleurs fait de ce thème la dernière entrée de son blog…".

À sa façon, cet ami démontrait qu’il ne ressentait pas le besoin de faire pénitence. Sa foi suffit. Alors au fond pourquoi faire pénitence ? Il revient à l’apôtre de répondre à cette question qu’elle soit exprimée ou non, car comprendre pourquoi faire aide à en comprendre l’urgence. Bien qu’il ne m’ait pas explicitement posé la question, j’ai donc ajouté ce matin à ma première réponse, le texte qui suit :

"Mon ami, relisant ce matin, notre bref échange, je réalise que je vous ai rappelé à la pénitence sans prendre le temps de répondre à une question simple : Pourquoi la foi ne suffit-elle pas à me sauver (et sauver le monde) ? Pourquoi y ajouter l’effort de cette pénitence ? Je vais tenter de répondre brièvement à cette question :
"La Révélation d’Arès fait passer la foi du domaine de la croyance à celui de l’action : Croire, c’est faire. Et faire, c’est notamment faire pénitence dans la joie de vivre en frère des hommes et la fête de la liberté retrouvée (30/11). Faire pénitence, c’est donc choisir librement d’activer en soit la bonté et ses caractéristiques sociales : amour de tous les hommes, pardon du mal que l’on nous fait, capacité à choisir la paix en toute circonstance, ouverture d’esprit et de cœur, écoute de son prochain sans préjugé pour finalement réveiller l’intelligence du cœur si complémentaire de l’intelligence intellectuelle. Pour autant, La Révélation d’Arès ne rejette pas les sciences humaines, physiques, mathématiques, etc., elle dit simplement qu'elles ne peuvent pas changer le monde (28/7) en bien sans l'amour et l'intelligence spirituelle retrouvés par la pénitence.
"De même, La Révélation d’Arès ne rejette pas le matérialisme qui serait mauvais contre la spiritualité qui serait bonne. Au contraire, Dieu étant le créateur de la matière et de la chair est bien le premier matérialiste. Le mal que doit vaincre la pénitence réside dans le mauvais rôle assigné par l'homme à la matière et à la vie, non dans celles-ci en tant que telles : La Révélation d’Arès rappelle que l'homme spolie librement l'homme, et que c'est librement que l'homme doit restaurer le règne initial d'amour et de bonheur. Là où les révolutions fondées sur la vengeance (29/7) et non sur l’amour et la générosité, ont échoué, la pénitence réussira à provoquer le grand changement espéré : l'autorévolution intérieure d’un nombre suffisants de citoyens changeants leur cœur et leur conscience pour inspirer et convaincre d’autres d’en faire de même (moisson) et peser sur les grandes décisions et orientations de la société (insurgeance). Voilà en quelques mots pourquoi faire pénitence, laquelle ne vous empêchera pas — si telle est votre sensibilité — d’honorer quelque image que ce soit même si elle en fera peu à peu disparaître le besoin."

Jeff P. d’Ile de France.


Réponse :
Vous avez bien répondu, mais, à mon avis, votre explication, quoique juste, a brouillé l'esprit de ce Catholique traditionnaliste plutôt qu'elles ne l'a éclairé. C'est mon sentiment personnel.
Je ne connais pas l'image qui accompagne votre commentaire, l'image dont parle votre ami de Facebook, mais cette image est fondamentale pour le situer.
J'imagine qu'il s'agit d'une illustration parmi les innombrables qui décrivent une apparition de Jésus, appelée le Sacré Cœur, à Paray-le-Monial. Une jeune fille de Saône-et-Loire, Marguerite-Marie Alacoque, entre au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial en 1671. Elle a plusieurs apparitions de Jésus, qui sont en fait rapportées et interprêtées de façon théologiquement catholique par son confesseur jésuite, Claude La Colombière. Les historiens comptent généralement quatre grandes apparitions dont Marguerite-Marie Alacoque fut témoin en dépit de quelques incertitudes sur les dates exactes, mais on raconte que lors de la première apparition, sans doute à la fin de 1673, Marguerite-Marie Alacoque reposa comme l'apôtre Jean sur la poitrine de Jésus ; de ce fait, l'Église Catholique l'a qualifiée de "disciple bien-aimée du Sacré-Cœur."
Je rappelle au passage que la Basilique du Sacré Cœur de Montmartre à Paris a été érigée en mémoire des aparitions de Paray-le-Monial, en continuité totale avec, paraît-il, un vœu de Louis XIII, un vœu de Marguerite-Marie Alacoque au roi Louis XIV et un vœu de Louis XVI dans la prison du temple. Je ne connais pas les détails de ces vœux.
Le Jésus de l'image que commente votre ami sur Facebook est donc, je pense, probabelment une des très nombreuses images illustrant les apparitions de Jésus avec le cœur débordant de lumière. Ce n'est pas le Jésus qui m'apparut en 1974, dont le cœur ne brillait pas, mais je n'ai pas de raison de douter des apparitions dont fut témoin Marguerite-Marie Alacoque. Par contre, je n'adhère pas du tout à l'interprétation catholique de ce Surnaturel.
De ce fait, voilà comment j'aurais réagi à votre place :
J'aurais d'abord demandé à l'ami que vous avez sur Facebook de me préciser de quel Jésus il s'agissait. S'il ne s'agissait pas du Sacré Cœur, il s'agissait probablement d'une apparition similaire d'un Jésus Catholique.
J'aurais alors répondu ceci :
"Mon ami, vous me parlez d'un Jésus que l'Église Catholique voit comme Dieu en personne. La Révélation d'Arès, dont je vous parle, a été dictée par Jésus apparut quarante fois en 1974 à Michel Potay et qui n'était pas du tout Dieu, mais un prophète, c'est-à-dire un homme, liquidé de façon horrible sur la croix parce que son enseignement gênait, un homme que le Créateur a vraiment ressuscité. Vous, vous parlez d'un Dieu ressuscité ; la belle affaire ! Dieu étant éternel, sa résurrection n'aurait rien d'extraordinaire. Moi, je vous parle d'un homme ressuscité ; quelle espérance ! C'est la preuve que, s'il en fallait une, que nous ressuciterons un jour.
"Nous nous trouvons donc vous et moi, sur des terrains de foi radicalement différents.
"J'ai lu votre version. Ayez la bonté de lire la mienne :
"Dieu étant bon, Jésus, s'il était Dieu, ne pouvait être que bon et c'était sans mérite. Mais le Jésus apparu à Michel Potay à Arès était plein de mérite au contraire. Le Jésus apparu à Arès était un homme transfiguré qui, né pécheur comme tout un chacun, était devenu bon après une longue pénitence en mettant ses pas dans les Pas du Créateur, en acquérant l'amour, le pardon, la paix, en se rendant libre de tous préjugés et en tournant sa langue sept fois dans sa boueche avant de parler pour s'exprimer avec l'intelligence du cœur. Et c'est exactement ce qu'il a demandé, à Arès en 1974, à tout homme de faire sur terre en se faisant pénitent à son tour. Autrement dit la pénitence c'est le Sermon sur la Montagne mis en application.
"Le Sermon sur la Montagne ne fonde aucune religion. De ce fait nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas de religion, mais nous nous efforçons d'avoir l'amour, la justice, la Vérité. Le Sermon sur la Montagne ne demande rien d'autre. Faites comme nous et vous vous sauverez. Vous ne serez pas sauvé parce que vous serez transpercé par les rayons blancs ou rouges rayonnant du cœur de Jésus, mais vous serez sauvé si votre propre cœur, à l'imitation de Jésus rayonne d'amour, de pardon, de paix, de liberté et d'intelligence spirituelles."


20oct14 159C73 
Sœurs, frères, ami(e)s et ennemi(e)s ……
La pénitence ou le "Repentez-vous !" de Jean Baptiste, est et sera toujours la plus belle des lois, que le Père nous a donnéeq depuis l’aube des temps c’est à dire depuis la chute d’Adam.
J’ai été étonné que le mot "pardon" n’ait été prononcé par aucun responsable religieux lors du rassemblement à Paris devant la Grande Mosquée. Nous sommes tous de grands barbares : Un homme français décapité par un homme d’un autre pays et, de plus, d’une religion douteuse ne peut susciter qu’un grand émoi.
Quand M. Bush détruit un pays arabe (l'Irak) sur un mensonge colossal et, de plus, au nom de Dieu, il n’y a eu en France ou ailleurs que très peu d’émoi, de compassion et de rassemblement à la mémoire des victimes. Et en ce début du XXIème siècle, des milliers ou des millions d’enfants et d'adultes meurent de faim chaque jour dans différents pays dans le monde, parce que l’égoïsme domine cette société occidentale qui vit dans l’opulence, et cela ne perturbe pas grand monde.
Mon cœur saigne, parce qu’il est écorché de ce monstre qui s’appelle péché, et ce péché est aussi ancré en moi. Ce barbare dit civilisé je le suis aussi. Pour cela le Père est revenu [à Arès en France] en 1974 et 1977 dire à cette humanité: "Quand allez-vous accomplir Ma Parole pleine de Sagesse et d’Amour ?"
Que cette année spirituelle soit pour nous tous une année de grande pénitence ! Le Créateur nous demande d’aimer nos ennemis (Matthieu 5/43-45) :
Matthieu 5/43  Vous avez ouï qu'il a été dit: "Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi".
44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent,
45 en sorte que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes.
46 Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? Les publicains n'en font-ils pas autant ?
47 Et si vous saluez vos frères seulement, que faites-vous de plus que les autres ? Les nations mêmes ne font-elles pas ainsi ?
48 Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait !


Le bonheur existera sur cette terre par la pénitence qui transforme l’homme en un être qui s’appellera homme-Dieu, crions-le partout ! (Rév d'Arès 36/23):
Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun à juste le temps de se repentir, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments ! Écoutez la parole Que j’ai reçue et sauvez-vous !

Cherchons et retrouvons l’image et ressemblance du Père et écoutons La Révélation d'Arès xxii/14 :
Ma Main couvre le frère (qui) va conscit ; (il) pousse le soleil, les feux, (comme) l(a) bras(sée) d’épines pousse l’âne.

Je relisais dans le courant du mois de mai ou juin "Les notes et réflexions sur les heures passées en présence de Dieu" (édition La Révélation d'Arès 1989). En relisant ces notes, jamais je n’avais senti autant cet incroyable Amour du Père pour Sa Création, cela m’a bouleversé et jamais je ne m'étais senti aussi stupide.
Que la pénitence soit ! Et l’Amour sera !
Cet Amour sera aussi par la conscience collective que les sœurs et frères devraient avoir, la conscience qu'ils ont un prophète. Il serait peut être temps de porter celui-ci sur un plateau au monde ?
Chantal M. du Pays de Loire


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, frère Chantal, qui êtes maintenant un vieux compagnon de foi et de mission.
Oui, un vieux compagnon, mais qui semble tout à coup découvrir quelque chose qu'il n'aurait pas encore très bien perçu.
Il serait malséant de ma part de vous dire: "Est-ce aujourd'hui que vous dévouvrez tout ça, frère Chantal ?"
Au contraire, je rappelle que chacun est maître de son destin et le construit à son rythme à partir des bagages spirituels qui étaient les siens au départ, tantôt inexistants, tantôt maigres, tantôt lourds, et donc je m'émerveille toujours quand chacun, même un ancien, fait à n'importe quel moment de sa vie une grande découverte et le dit. Vous le dites très bien et j'éprouve une grande joie en vous lisant.
Autrefois, Dieu était comme emprisonné, gardé dans des édifices spéciaux, appelés églises, temples, mosquées, synagogues, par des gens en longues robes noies ou blanches, le bréviaire, la bible ou le coran à la main. Il fallait — et il faut encore dans bien des endroits — obtenir leur accord et remplir des conditions réglementaires précises pour venir prier en foules moutonnières. Bref, il y avait une séparation claire entre le fidèle et Dieu qui était comme confié à certains seulement.et encadré par des lois de fer.
Mais Dieu est revenu libérer les hommes et cela s'est passé à Arès en 1974 et 1977.
Les conséquences de cet événement surnaturel sont incalculables et encore incomprises ou très mal comprises par la masse humaine et même ici et là chez nous Pèlerins d'Arès par des frères et des sœurs qui digèrent la Vérité à leur vitesse personnelle, chacun et chacune avec sa vitesse ou sa lenteur. Mais l'essentiel est que cette digestion se fasse.

Découvrir ceux, rares, déjà capables de digérer La Révélation d'Arès au milieu d'un monde qui souffre d'indigestion chronique, encore totalement constipé, c'est le rôle, pas facile du tout, de la mission.
Ainsi Dieu circule-t-Il à nouveau librement en nous. Il est venu nous libérer à Arès en 1974 et 1977, comme le rappelle votre commentaire. Ainsi Dieu court-il à nouveau dans nos viscères comme sur les routes et dans les rues, porté par nous, qui le montrons non comme le Roi ou le Juge suprême devant Qui il faut s'écraser, mais comme le Père, le Père plein d'Amour, comme vous le dites, devant Qui nous reprenons nos droits d'Enfants (Rév d'Arès 13/5), de co-créateurs du monde.
Le Père est venu frapper à notre porte, il nous dit en gros : "Abandonnez tous vos préjugés et suivez-Moi, libres (Rév d'Arès 10/10), et rappelez-vous que le seul sentier pour Me suivre, c'est celui de la pénitence !"
Alléluia !


20oct14 159C74 
Votre échange avec Claude M. (159C69) me fait réfléchir.
Je comprends votre réaction quand Claude parle d'expérimenter la pénitence à son exemple en disant "ce qui marche pour moi peut marcher pour tous les humains", car images du Créateur (Genèse 1/27), nous sommes pourtant tous très différents (Rév d'Arès Veillée 25). Chacun a sa langue, son passé, son tempérament...
Vous le sentez vous-même, mon frère Claude, puisque, pour entrer dans la différence de l'autre, vous parlez "d'identification",. terme contestable que vous, frère Michel, contestez.
Plutôt que "s'identifier,", disons "aimer avant de connaître" (25/4), parler la langue de l'autre (vaste défi et vaste débat), s'ouvrir à lui, et, je crois,  se laisser même déstabiliser par empathie et compassion.
Et puis, devant notre abîme d'impuissance à rendre bien visible notre moisson, vouloir affûter sa faux en affûtant ses arguments, je comprends cela, car si le plus souvent les arguments ne touchent pas le destinataire, il peut arriver qu'ils le fassent réfléchir à ce à quoi il n'avait pensé, et donc découvrir, comme vous dites, frère Michel, le Job et le pénitent qui sommeillaient en lui.
Faut-il alors vouloir convaincre ? "Ne cherche pas à trop convaincre, tu ferais douter," nous dit La Révélation d'Arès (7/3) avec cette sagesse mesurée qui éclaire toute cette Veillée 7. Le Créateur connaît le cœur humain avec cette passion masculine de "vaincre" l'autre, de le con"vaincre" et de le combattre. Patiemment, avec le temps, il éduque l'humanité (Isaïe I/2) à sortir de la barbarie:
Premier temps, Moïse: votre combat, qu'il soit pour Moi !
Deuxième temps, Muhamad: même pour Moi, modérez vos instincts guerriers.
Troisième temps, Arès et Jésus: Oui, Michel, combats ! (Rév d'Arès x/14-19) avec ton armée d'oreilles et de mains (xxxvii/12), mais en sachant écouter ce qui a été déjà dit (30/1): Aimez vos ennemis" (Matthieu 5/44).
"Ne cherche pas à trop convaincre", voilà une sagesse mesurée, à laquelle vous vous référez, frère Claude. Et vous frère Michel, vous invitez à aller plus loin: à renoncer à convaincre tout court. Je vous suis, frère Michel, et j'essaie dans ma pénitence en "m'espionnant" comme vous dites, de débusquer en moi celui qui veut convaincre, avec passion parfois.
Mais je souris au souvenir d'un échange de correspondance en1997 entre vous et moi, et qui rétrospectivement, fait honneur à votre foi évolutive. Le 20 mars, mon courrier vous reprochait la phrase suivante, sortie de vos lèvres le 3 février lors de votre enseignement à Paris: "Nous cherchons à convaincre à tout prix et nous avons raison." Le 27 mars vous me répondiez, sans renier vos propos et tout en reconnaisant le problème, que "convaincre à tout prix, c'est tout somplement convaincre, mais au moins convaincre", ce qui à vos yeux ne voulait pas dire "trop convaincre", c'est-à-dire "convaincre au-delà du raisonnable". Je viens à l'instant de saisir ce que vous vouliez dire, mais c'était tarabiscoté...
Bon ! Mesure... foi évolutive... et puis,  quelle joie pour moi de votre compagnie pénitente sur ces ascendants sentiers du milieu (Rév d'Arès 7/2), frère Claude et frère Michel!
Et Job ? Moi aussi je suis Job, je l'ai déjà dit, sans être compris parfois. Je suis Job dans ma chair et Job dans mon cœur.
Job dans sa chair ? C'est plus ou moins le lot commun: maux de tête, maux de ventre, démangeaisons, périodes de déprime, perte progressive de ses moyens, annonces médicales qui vous effraient...
Mais dans son cœur, Job ou Sisyphe? Sisyphe espère toujours trouver le médicament qui va mettre fin au petit bobo du jour. Parfois ça marche, d'autres non, et de toute façon le combat final est perdu d'avance.
Job, quant à lui, sait que c'est son destin parce que c'est celui de l'humanité. Il sent que c'est injuste. Il sent qu'il s'en indigne intérieurement, mais raisonne sa révolte intérieure. Il sent que sans qu'il puisse le comprendre, son chemin de "soumission " (Islam), d'amour (Jésus) ou de pénitence (Arès) conduit à un salut qu'il ne peut appréhender.
Mais naît-on Job ou naît-on pénitent, comme vous dites, frère Michel ? Dire qu'on naît tel, cela me rappelle un peu la "prédestination". Et puis les conversions soudaines ça existe. À l'âge de dix ans ma mère, alors bonne paresseuse égoïste et menteuse a pris conscience qu'on était sur terre pour faire le bien, et ensuite toute sa vie elle a cherché à faire ce qui lui paraissait bien.
Avec l'âge et la diversité de la vie, Je comprends de moins en moins comment moissonner, comment apprécier si tel ou tel est ou non moissonné, si tel ou tel est on non un épi mûr, si tel ou tel argument peut être utile ou non, mais je ne perds ni ma paix ni mon courage  (Rév d'Arès 13/6-8), contribuant en mal voyant au champ des générations des générations qui viennent, tâche dont ce blog est un outil pour entretenir le Feu
François D. d'Ile de France


Réponse :
Oui, frère François, "les conversions soudaines, ça existe," et nous avons parmi nous un certain nombre de convertis, mais cela s'est fait tout seul chez le converti ; le converti à La Révélation d'Arès ne résulte pas de notre travail, mais résulte de son propre travail sur lui-même. Nous sommes, Pèlerins d'Arès, trop peu nombreux comme missionnaires ou apôtres pour nous disperser dans d'interminables, difficiles et très diverses tentatives de conversion. Nous devons porter tous nos efforts sur la moisson, qui est autre chose.
Moissonner,
c.-à-d., chercher, trouver, faucher les épis mûrs, les Job ou pénitents qui, comme vous dites très justement, "sommeillent" au fond des êtres ou même sont déjà des Job et des pénitents moins endsormis mais en errance dans le brouillard ou la confusion, voilà notre travail.
Votre commentaire soulève une fois de plus le problème récurrent de l'insuffisance du langage.
"Convaincre", voilà bien un verbe difficile, à nuances multiples, car je n'ai que ce seul et unique mot pour
d'un côté convaincre un homme ou une femme qu'il doit carrément changer de vision métaphysique, renoncer à ce qu'il a cru jusqu'alors et emboîter le pas à La Révélation d'Arès, c.-à-d. pour le convertir, ce qui n'est pas notre tâche,
ou d'un autre côté convaincre un homme ou une femme qu'il ou elle est déjà un(e) pénitent(e) qui s'ignore, c'est-à-dire pour le ou la moissonner au sens que donne à Moisson la Parole d'Arès.
Ce n'est pas tant l'idée de "convaincre" que l'idée de "s'identificier à l'autre" qui m'a donné un haut-le-corps en lisant le commentaire de Claude. En effet, "s'identifier à l'autre" c'est "ressembler à l'autre au point d'être l'autre," c'est donc céder à la vision de l'autre et ce n'est absolument pas à ce genre de tâche que nous envoie le Père.
D'ailleurs, si l'on étudie d'un peu près les raisons qu'ont nos ennemis de nous attaquer, par exemple en nous vouant au silence médiatique, qui est actuellement systématique concernant les Pèlerins d'Arès, on s'aperçoit que ce qu'ils craignent chez nous, ce n'est pas que nous essayions de convertir — ce qu'essaient de faire les Témoins de Jéhova, les Mormons, etc. — c'est que nous nous efforçions de réveiller chez les hommes la raison ou logique métaphysique fondamentale qui y dort, à savoir que le Bien seul vaincra le Mal et que du Bien seul naîtra le Bien.
C'est à ce niveau que nos adversaires se sentent vulnérables.
Pour éviter que nous réveillions cette raison simple et claire contre la "raison" rationaliste beaucoup plus complexe et discutable, ils cherchent à faire du public, qui est comme chacun sait la pâte faite d'élément qui, intelligents pris isolément, deviennent idiots une fois malaxés, une masse friande d'informations vicieuses nous concernant comme la pâte du clafoutis est friande de cerises. La pâte publique, la masse rendue idiote, ne demande qu'à voir des complots dans les actions de gens qu'elle ne connaît pas. C'est ainsi que nous avons été, un temps durant, traités de secte, car une secte, on ne sait pas ce que c'est, mais on croit comprendre qu'elle cache un complot et donc forcément des salauds comploteurs.
Aujourd'hui on nous fiche la paix avec cette histoire de secte, mais nous ne savons pas quelles attaques en règle nous attendent un de ces jours. Nous les attendons du pied ferme, quelles que soient les formes qu'elles prendront, mais toujours elles viendront non de la peur que nous convertissions, mais de la peur que nous réveillions.
Croyez-moi ! Réveiller (Dieu dit : moissonner), c'est beaucoup plus redouté que convertir.
Ceci dit, nous en sommes tous comme vous à ne jamais savoir exactement 'comment moissonner, comment apprécier si tel ou tel est ou non moissonné, si tel ou tel est on non un épi mûr, si tel ou tel argument peut être utile ou non." Nous ne sommes que des humains imparfaits à la compréhension limitée par le voile quasi étanche que présente devant nous chaque humain rencontré... jusqu'à ce qu'il commence à lever le voile. Autrement dit, nous ne faisons qu'aider le frère humain à voir clair en lui-même, nous n'accomplissons pas cette action à sa place.


21oct14 159C75 
Je viens de relire votre réponse à Claude M. (159C89) et de lire votre réponse à François D. (159C74).
Dans votre réponse à François D. vous vous prenez les pieds dans le tapis.
Première anicroche :
Vous dites à François: "Ce n'est pas tant l'idée de "convaincre" que l'idée de "s'identificier à l'autre" qui m'a donné un haut-le-corps en lisant le commentaire de Claude." C'est faux. Dans votre réponse à Claude vous dites autre chose : "En lisant le dernier paragraphe de votre commentaire j'ai eu un haut-le-corps..." Or, ce n'est pas dans la dernier paragraphe de Claude que se trouve le terme "d'identification à l'autre" mais au début de son commentaire.
Deuxième anicroche :
Vous êtes en contradiction avec vous-même, parce que vous n'arrêtez pas de dire que l'important n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait et vous précisez: ce qu'on fait de bien ou comme pénitent. Alors, qu'est-ce que ça peut faire que la personne que rencontre Claude ou François pense ou croit comme ceci ou comme cela, si elle devient pénitente ? Claude peut bien, s'il veut donner confiance à la personne, "s'identifier" à elle pourvu qu'elle fasse pénitence.
Ce sont des anicroches comme ça qui me font douter de vous.
(Non signé)


Réponse :
Je ne peux pas vous identifier? Vous n'avez pas signé le commentaire et votre adresse d'eMail est un numéro 45789C.
Qu'importe !
Vous soulevez là deux points, dont le premier est vrai, et dont le second demande une petite mise au point.
Premier point :
Oui, il est vrai que j'ai parlé à François D. (159C74) de "haut-le-corps" que j'aurais eu à propos de l'identification dans le commentaire de Claude, alors que dans ma réponse à Claude je dis que j'ai eu ce "haut-lecorps" en lisant son dernier paragraphe.
En fait, j'ai eu un haut-le-corps en lisant les deux : en lisant "identification avec l'autre" dans le quatrième paragraphe et en lisant le dernier paragraphe.de 159C69. Voilà ! Je suis désolé si en oubliant de le préciser, je vous ai fait douter de moi.
Deuxième point :
Oui, La Révélation d'Arès soulève moins la question de ce que croit l'homme que la question du mal ou du bien qu'il fait. Le Père dit qu'il eut été préférable que l'équité (= le bien) s'établisse sans Son Nom plutôt qu'en Son Nom règne ce qu'Il a en horreur (= le mal) et qu'il eut mieux valu qu'ils (les croyants) ne reconnaissent pas Sa Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer... et qu'ainsi ils auraient battu le péché, l'abomination... (28/11-12).
Toute le contexte de La Révélation d'Arès me paraît clair : L'action de bien sauve l'homme beaucoup mieux que la foi, si celle-ci prend le pas sur le bien, et l'accomplissement du bien a pour nom pénitence.

En conséquence, nous prêchons à tous les vents le Bien accompli, la pénitence, et c'est évidemment là le fond de notre prédication missionnaire dans le rue et n'importe où ailleurs.
Seulement voilà, la prédication ou l'évangélisation est une chose, la moisson en est une autre ou, plus exactement, elle est une application particulière de l'évangélisation.
Mes frères et sœurs missionnaires prêchent à tout le monde la pénitence, et ils ne s'en privent pas, mais ce qu'ils moissonnent, c'est seulement le petit reste de pénitents, parce que je suis envoyé rassembler le petit reste ! (Rév d'Arès 24/1).
Qu'est-ce que ce petit reste ? Ceux qui s'identifient au prophète (le verbe s'identifier convient dans ce sens).
Et comme le prophète est le témoin du Père à Arès et qu'il a la foi autant qu'il pratique la pénitence et la moisson, les épis mûrs moissonnés sont des humains qui ont les dispositions nécessaires pour être comme le prophète, c.-à-d. partager sa foi dans La Révélation d'Arès ainsi que devenir pénitents et moissonneurs. De ce fait, ils ne peuvent pas être de ceux qui croient autre chose que ce que croit le prophète. Un missionnaire ou moissonneur qui "s'identifie" à quelqu'un dont les convictions sont autres que celles du frère aîné commet un non-sens.
Ai-je suffisamment expliqué ces choses qui sont très simples au demeurant ?


23oct14 159C76
Frère Michel,il me semble bien que la phrase qu'utilise notre frère Claude (159C69) se rapproche profondément d'une phrase
qui est dans votre entrée 136 Frère Michel intitulée "Amour" où vous parlez de "La volonté d'identification aux autres qu'est l'Amour Évangélique. Si j'aime évangéliquement, c'est parce que par devoir et pour mon salut et le salut du monde (je veux m'identifier à l'autre), quel qu'il soit."
Notre Frère Claude écrit une pensée qui semble être proche de votre pensée dans "amour" : "(Je veux) rester juste,sobre et droit dans mes baskets et (en identification pour l'autre)"
Peut-être aurait-il dû formuler sa pensée différemment, afin d'éviter que vous ayez eu un haut-le-corps, un fort mouvement de recul.
Il est vrai que l'on ne peut demander à personne de faire sa propre pénitence, avec ce slogan : "Essayer c'est l'adopter".
La oénitence est un choix personnel et individuel de changer sa vie en choisissant de faire le bien en soi.
La pénitence, ce n'est pas comme une lessive qui nettoie plus que blanc ou la publicité va dire : "Essayer,c'est l'adopter."
C'est vraiment l'amour que l'on installe en chacun de nous en nous libérant de nos préjugés et de toutes nos peurs.
Je pense que notre Frère Claude dans sa nature propre de pénitent souhaite donner l'éveil de cette pénitence envers celui ou celle qu'il missionne, alors que les épis murs qu'il va rencontrer dans sa mission aspirent déjà au fond d'eux même à cette pénitence.
C'est pourquoi,nous ne sommes pas là pour convertir ou convaincre, mais pour trouver ces épis presque mûrs que nous devons moissonner et qui nous attendent, parce qu'en eux un appel se fait entendre et ils aspirent bien au fond d'eux à installer ce bien.
C'est à nous de les chercher,de les entendre,de les sentir,de les trouver,de les aimer avant de les connaitre.
Puis de les accueillir doucement,de les accompagner afin que cet éveil spirituel prennent vie en eux .
Qu'ils deviennent à leur tour les proches compagnons de Mijal, prophète de Dieu, ce qui est un choix libre.
Patricia C. des Alpes du Sud


Réponse :
Je sors de clinique où j'ai été soumis à divers examens pré-opératoires, certains sous anesthésie, et quoiqu'un peu groggy et juste avant de partir en mission dans le Nord je trouve un certain nombre de commentaires. J'en affiche quelques uns dont le vôtre, ma sœur Patricia.
Que puis-je vous répondre ?
Je vous réponds que vous mélangez tout. Ça me désole ; je crois nécessaire de vous le dire.
Ici, dans cette entrée 159, nous parlons de pénitence et Claude M. dans son commentaire 159C59 parle de mission.
L'entrée 130, que vous évoquez, parle d'amour du prochain.

Ce n'est pas la même chose. Mon amour du prochain est une chose. Mon apostolat à la moisson en est une autre.
Aimer mon prochain, c'est en effet m'identifier à quelque chose que nous avons en commun : l'humanité ; c'est partager quelque chose avec toute l'humanité, même si celle-ci me repousse ; c'est réaliser que je suis une molécule de chaque homme du monde, même s'il est mon ennemi, car tous les hommes partagent quelque chose de l''identité humaine, ne serait-ce que parce qu'ils sont créatures de la même Création.
Moissonner le petit reste, par contre, ce n'est pas du tout m'identifier aux idées de mon prochain — partager la chair et partager les idées qu'elle contient sont deux choses différentes, qui peuvent être antagonistes et même totalement ennemies, sauf dans le cas des épis mûrs. Si j'aime mon ennemi, comme le prescrit le Sermon sur la Montagne, je ne partage pas les idées de mon ennemi et il reste mon ennemi. Je ne peux pas, malgré mon souhait qu'il en soit autrement, faire de mon ennemi un frère de pénitence et de mission, puisqu'il est justement ennemi de mes idées. Je peux donc m'identifier à sa chair, mais je ne peux pas m'identifier à ses idées.
Par moments, je me demande si ces choses sont insurmontablement incompréhensibles.


23oct14 159C77
On vous cherche des poux dans la tête pour pas grand chose.
Ce matin encore, John Steppes (dont je crois avoir deviné l'identité) a repris de plus belle sa harangue sur la page facebook Mikal Echoes (https://www.facebook.com/MikalEchoes) : il (ou bien est-ce "elle" ?) pointe du doigt diverses contradictions dans vos dires et écrits, vous prête des intentions malintentionnées. En bref, John Steppes ressasse, fait du bruit, polémique et perd son temps. Néanmoins, je le remercie du fond du cœur, car cela a le mérite de pointer du doigts deux réalités :

1. Les limitations du langage. Quiconque a du déjà transmettre ou enseigner sait pertinemment qu'il doit s'adapter à son auditoire, et sait ô combien c'est difficile. Ainsi, quand on le peut, il faut utiliser un vocabulaire, des tournures de phrases, des références et des concepts que l'auditeur semble capable d'assimiler. De là provient l'utilisation nécessaire et inévitable de raccourcis, simplifications, qui aboutissent parfois à des apparentes contradictions. Mais en creusant, on s'aperçoit que les contradictions ne sont que temporaires et apparentes.
Un exemple pour illustrer mon propos. je me souviendrai toujours de l'impression d'avoir redécouvert les maths en arrivant en classe prépa, juste après le bac. On reconstruisait tout, comme si ce qu'on m'avait enseigné jusqu'alors était en fait imprécis et inexact et qu'on me demandait de tout oublier. Mais cette contradiction n'était en fait qu'apparente, car en travaillant dur, ma perception de choses à évolué et j'ai aperçu la beauté de l'édifice dans son ensemble. Une nouvelle mathématique qui, en fait, incluait tout en précisant et en enrichissant tout ce que j'avais vu auparavant.
Aujourd'hui, lorsque j'enseigne les mathématiques, je veille à éviter les contradictions et les simplifications trop brutales, et à faire sentir que ce bel édifice est cohérent et holistique. Mais parfois, en fonction du public, les imprécisions sont inévitables. Il faut alors accepter d'attendre le mûrissement des esprits, pour ensuite approfondir.
Vous, frère Michel, déployez des trésors de pédagogie, de reformulation, d'adaptation à votre auditoire pour transmettre votre enseignement, avec toutes les imperfections, et les contradictions apparentes — parfois même réelles, il est acceptable que ça arrive ! — liées au langage que cela implique. Mais malheureusement, certains ne le voit pas et ne l'acceptent pas. Dans leur esprit, vous devriez être parfait. Et bien, qu'ils enseignent, pour voir s'ils en sont capables, et vous jettent la première pierre. Sinon, qu'ils se taisent.

 2. Notre avancée spirituelle encore très faible. Effectivement, nous sommes tous pécheurs, y compris Frère Michel qui n'est qu'un homme commun à qui le créateur a demandé de devenir hors du commun. Nous sommes tous appelés, y compris vous John Steppes, à accepter nos imperfections manifestes, ainsi que les doutes et l'inconfort qu'elles engendrent, tout en s'efforçant, parallèlement, au quotidien de devenir meilleur et d'appeler d'autres, librement, à faire de même. Au fond, nous sommes tous John Steppes. Nous affirmons tous parfois des choses sans vraiment savoir, nous avons tous des préjugés, nous avons tous souffert un jour ou l'autre du mal que quelqu'un en qui nous avions confiance nous a fait parce qu'il a manqué poncutellement d'intelligence spirituelle et nous avons tous du mal à pardonner, à aimer, à être en paix. Bref, nous sommes tous des John Steppes qui souffrons des conséquence de l'impénitence généralisée. Le Créateur nous dit à Arès que nous pouvons dépasser cette condition par la pratique de la pénitence, pour soi et pour le monde changé à venir.

John Steppes semble intelligent et sensible. J'ai même l'impression qu'il souffre et je suis touché par cette souffrance, alors je lui envoie un cri du cœur, ainsi qu'à tous les John Steppes du monde : que ce soit avec ou sans La Révélation d'Arès, pour ou contre Mikal :
Puisse John Steppes pardonner et demander pardon !
Puisse-t-il se libérez de ses souffrances et de ses préjugés,
Su'il soit aimant envers Mikal, envers les Pèlerins d'Arès et aussi envers tous leurs détracteurs, tous nos frères et sœurs humains -,
Qu'i soit en paix ! Qu'il cultive en lui l'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5] !
Et il fera ainsi bien plus pour le monde que nous autres Pèlerins d'Arès, qui faisons ce que nous pouvons avec les moyens que nous avons... et puis qu'il ne le fasse pas pour lui-même, mais avec la conscience qu'il le fait pour toute l'humanité.
C'est ensemble, tous dans le même bateau, que nous avancerons !
Florian L. d'Aquitaine.


Réponse :
Je ne connais pas du tout le site Mikal Echoes, dont vous parlez, et qui donc se trouve sur facebook. Je suis bien trop occupé pour y aller voir, mais quand j'aurai un moment j'y jetterai en coup d'œil.
Mais pourquoi Mikal Echoes ? Il faudrait en englais dire Mikal's Echoes voulant dire "Opinions ou Idées de Mikal".
Mais je ne prends pas personnellement part à ce site, que je ne connais même pas... Alors ?
Alors, je suppose que vous y reproduisez de moi des citations, des écrits, des entrées et réponses de blog ? Mais quelqu'un comme John Steppes lit aussi mon blog.
Vous avez sur votre site facebook des "amis" (c'est ainsi qu'on dit sur facebook, je crois), des correspondants comme John Steppes. Je ne discute pas du tout cela. C'est votre liberté, frère Florian.
Toutefois, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous quand voud dites : "Au fond, nous sommes tous John Steppes. Nous affirmons tous parfois des choses sans vraiment savoir, nous avons tous des préjugés, etc."
Oui, nous pouvons nous tromper, mais pour ma part je ne me trompe pas quand j'affirme que La Révélation d'Arès veut dire ceci ou cela. Mais même si nous nous trompons, nous ne sommes pas des chamailleurs et des boutefeux comme lui. Je n'ai jamais repoussé un contradicteur, mais quand la contradiction devient méthodique et sans fin comme c'est le cas avec John Steppes, je me retire, car on entre dans une controverse qui ne sert plus à rien.
Je me suis permis de mettre à la troisième personne la dernière partie de votre commentaire, car dans votre commentaire original vous apostrophez directement John Steppes, comme si c'était à lui que vous lanciez ce commentaire et mon blog n'est pas un lieu pour ce genre d'échange direct entre vous et lui.


23oct14 159C78
Dimanche [19 octobre], nous avons été à St Valery-en-Caux. La vue des falaises me fait toujours penser à la La Révélation d'Arès 28/12 où Jésus dit : Il aurait mieux valu ... qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leurs cours, sourdes, obstinées; ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise.
Le mal parait imbattable à la plupart de ceux à qui nous parlons en mission à l'image de ces falaises, très hautes, imposantess, ces falaises qui de plus ont épongé le sang des batailles — Combien de morts à leurs pieds , sur leurs flans ou sur l'herbe rase qui les recouvrent ?
Et pourtant, elles s'effritent, tombent parfois par pans entiers. Les observant plus attentivement, la stratégie de notre mission devient évidente : rien ne sert d'attaquer la falaise en son milieu, par petits bouts, de façon éparse : ce n'est pas de cette manière qu'elle disparaîtra le plus rapidement. Mais c'est bien en l'érodant à la base, inlassablement, infatigablement, avec la constance des vagues, notre constance dans la pénitence : Notre amour toujours renouvelé, notre paix donnée au monde - que ce mot résonne avec sagesse dans ce lieu d'affreuses batailles il y a encore si peu de temps — notre pardon, là aussi je repense à la sagesse de cet acte qui épargne tant de tracas, à moi comme à celui qui m'a d'offensé et qui nous pardonnons sur le champ —, notre libération des préjugés — là aussi je repense aux idées qui devaient courir en 1939-1940: Combien d’atrocités épargnées si l'intelligence du cœur avait prévalu ! Combien de massacres évités si les hommes avaient tourné sept fois leur langue dans leur bouche avant de formuler et galvaniser de pauvres gens par leur discours de haine ?
Nous ne sommes plus en temps de guerre, mais le mal est toujours aussi présent, partout. Les éclats d'obus ne mettent plus à l'air des entrailles sanguinolentes, mais les plaies que se font les hommes font tout aussi mal : solitude, mesquineries, mensonges, pressions insupportables sur les consciences. Quand cesseront-elles ? Elles ne guériront pas si l'homme ne se guérit pas (Rév d'Arès 30/4) par le bien inlassablement recherché et accompli.
Plus les vagues de Bien, les pénitents, seront nombreuses, plus la falaise du mal s'écroulera rapidement. C'est tellement de bon sens.
Et quand les vagues sont conscientes de faire partie du Tout qui est la Mer, alors là les forces se décuplent (Rév d'Arès xLv/22-23). "Elles puisent dans son immensité et sa profondeur tout le sublime de la Création" (annotation de ces versets).
Jean-Claude et Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Merci, Jean-Claude et Nicole, pour ce beau commentaire.


23oct14 159C79
"Urgence absolue de la pénitence". J’ai relu votre entrée ce matin et encore cet après-midi et en fait elle ne parle pas d’urgence ; elle la sous-entend par la perspective du péché des péchés dans le passage suivant : "Sois pénitent, change ta vie (Rév d'Arès 30/10-11), parce qu'il faut changer le monde (28/7) du mal en bien avant qu'il ne pourrisse et ne souffre atrocement par le péché des péchés (38/2)."
Ce quasi-dialogue missionnaire présente avec grandes et belles simplicité et clarté la dynamique spirituelle formidable de la pénitence et de ses effets salvateurs et la confronte aux réticences, inerties, incrédulités que nous opposent ceux à qui nous proposons cette voie.
Non, vous ne parlez pas d’urgence, mais vous parlez de l’importance capitale, essentielle, unique de la pénitence et de son corollaire ou développement naturel, la moisson. D’où certainement ce qualificatif "absolue" que vous associez à "urgence".
Que peut bien être une urgence "absolue" ?
Une urgence normale, donc relative, est l’état d’une situation qui exige une action immédiate ou au moins très rapide, afin d’échapper à la réalisation d’un risque ou de bénéficier d’une opportunité avant une échéance. Passé l’échéance, l’action n’est plus utile, soit parce qu’elle sera inefficace, soit parce qu’elle deviendra impossible. Tout cela est effectivement du domaine de la relativité, car plusieurs éléments dépendent de l’appréciation des acteurs : le temps, le risque ou le bénéfice, l’efficacité...
Du point de vue de l’urgence relative, il y a bel et bien urgence de pénitence, urgence de « commencer la pénitence » (comme vous le précisez dans votre réponse au commentaire 159C51). Cette urgence nous concerne tous individuellement et collec­tivement, car le monde est dans l’urgence de pénitence, comme on peut se trouver dans l’urgence de soins. Ici, il s’agit non seulement de soins spirituels, mais de sauvetage spirituel de l’humanité.
L’urgence nous concerne tous individuellement, simplement parce que notre vie est courte, très courte même, et ce ne sont pas les quelques années que la technologie peut ajouter à notre espérance de vie qui changent la donne, même si chaque instant compte dans l’ascension.
Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir… (Rév d’Arès 36/23). Courts (sont) les ans d'homme... (S')il guérit le bubon, il monte (sur) le nuage. (Il n'est) debout (qu')un matin après le matin de mort. La mort couche dans l'homme. La mort (se) lève avant (ou) après.(Rév d’Arès iv/4 et xxxiv/17-19).
Ainsi, plus tôt l’homme commence sa pénitence, mieux c’est, quoiqu’on ne puisse pas introduire le compte dans le processus de pénitence. Un repentir profond, sincère et qui aurait été suivi d’un changement radical de vie peut sauver probablement un criminel mourant. Mais qui sait qui est dans Mon Lieu et qui est jeté dans les ténèbres glacées (Rév d’Arès 33/33) ?
L’urgence de pénitence vient aussi du fait que la pénitence de chacun ne prend tout son sens que par son alliance à la pénitence d’autres hommes et femmes pour changer le monde. Car la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7). Et pour changer le monde et l’humanité toute entière à terme, il faut beaucoup plus que quelques hommes et femmes qui ont le désir et l’héroïsme de leur propre pénitence, il faut un petit reste (Rév d’Arès 24/1) suffisant capable d’établir une société fondée sur la vie spirituelle qui fera lever sur terre l’aube préalable au Jour de Dieu. Il faut beaucoup de frères et de sœurs proportionnellement au nombre d’humains, au moins des centaines de millions, peut-être des milliards…
Ainsi, la pénitence intègre-t-elle et se prolonge-t-elle naturellement par la moisson… qui demande elle aussi du temps.
Or, le temps nous est compté sur le plan de la vie de l’humanité, comme il nous est compté sur le plan de notre existence. Dieu ne nous dit rien des conditions historiques dans lesquelles se déroulera la moisson, sinon que la foi se perd de toutes part et que quatre générations ne suffiront pas (Rév d’Arès 24/2), mais "les versets terribles" et leur conclusion, ainsi que le passage en Rév d’Arès 38/2 donnent le ton de l’urgence :
Dis à Mon Peuple: «Ne vous perdez pas!» Ne te lasse pas de lui parler; sur Mes Montagnes entraîne tous ceux que tu peux! (Rév d’Arès 26/13-15), et Il est temps que la Moisson se fasse, que le monde soit sauvé avant que ne pleuve le péché des péchés.(Rév d’Arès 38/2).
Quand on connaît les conséquences irrémédiables du péché des péchés généralisé, auprès desquelles la mort physique et même spirituelle individuelle reste remédiable grâce à l’action spirituelle des vivants qui peut susciter le Jour de la résur­rection, il y a de quoi concevoir une urgence "absolue".
La pénitence et sa moisson sont la dernière et la seule chance de l’humanité et leur urgence est absolue, parce que c’est la dernière et la seule qui compte vraiment. Toutes les autres urgences deviennent "relatives" et passent après cette urgence-là, car si cette dernière urgence n’est pas prise en compte, il n’y aura plus rien à sauver qui dépende de l’action de l’homme, donc peut-être plus rien du tout à espérer pour l’humanité.
On ne peut pas complètement se "défausser" spirituellement sur Dieu, nous avons notre rôle à jouer et il est déterminant : Mon Salut n'est pas au bout du Pardon, mais au bout de la pénitence (Rév d’Arès 30/10).
C’est ce que je comprends de votre entrée : il y a "urgence absolue de la pénitence", parce qu’il y a importance absolue de la pénitence, essentialité déterminante de la pénitence sur notre vie spirituelle et charnelle. C’est notre pont vers Dieu, notre seul retour possible vers Lui (Sourate 6 Al-Anam (les bestiaux) verset 60) et vers la Vie proprement et totalement humaine telle que Dieu nous l’a donnée, l'Oasis (Rév d’Arès 24/3).
Mais faire passer ce sentiment d’urgence salvateur dans la mission est une autre histoire.
L’homme d’aujourd’hui ne vit quasiment que dans la peur et l’urgence : la peur de la perte, de l’accident, de l’imprévu, l’urgence de la possession, de la sécurité, du plaisir. Ajouter une urgence de plus (même très constructive) n’apporte pas grand-chose (du moins pour ce que j’en ai expérimenté dans la rue), car, soit la personne missionnée conçoit l’importance spirituelle de la dynamique de pénitence et peu à peu elle cheminera vers la nécessité et l’urgence de l’accomplissement, soit elle ne comprend pas la valeur de la pénitence et y associer l’urgence ne changera rien, voire la fera fuir un peu plus vite.
Nous sommes dépendants dans notre moisson des priorités que se donnent consciemment ou non les hommes du monde : c’est tout le problème du traitement des urgences et de la place qu’occupe le dossier "pénitence" dans la pile qu’ils ont à traiter. Si le dossier "pénitence" gagne en importance à leurs yeux, il remontera dans la pile jusqu’à prendre la première place, si la pénitence n’est pas conçue comme importante, il descendra la pile jusqu’à la poubelle.
Cela dépend de notre capacité à susciter le pénitent qui existe dans chaque épi mûr. C’est ce que vous faites de manière très convaincante dans cette entrée, sans jamais prononcer le mot urgence et en mettant en avant la simplicité, la logique et la puissance de la pénitence sur le salut de l’individu et de l’humanité. C’est ce qu’ont montré d’autres frères et sœurs à leur manière, par la joie communicative d’être pénitent. Il n’y a rien de mieux que le désir du bonheur ou du salut pour faire se précipiter un être humain vers une porte et l’ouvrir.
Mais le thème des urgences et efficacités comparées de la pénitence d’une part, et de la résolution des problèmes du monde par la politique ou la religion d’autre part, est un thème qui peut être utilisé dans certaines circonstances et avec certaines personnes. J’ai commencé à y réfléchir. Je n’ai pas fini.
Merci encore de cette entrée et de vos réponses précieuses.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Si, l'entrée 159 parle de l'urgence de la pénitence. Elle en parle dans son titre. Tout titre d'une œuvre fait partie de cette œuvre.
Quant au sens d'absolu, il est clair. Si j'ai faim, il est urgent que je mange. Si je suis affamé, il est absolument urgent que je mange, sinon je vais mourir.

Oui, "l'homme d’aujourd’hui ne vit quasiment que dans la peur et l’urgence : la peur de la perte, de l’accident, de l’imprévu, l’urgence de la possession, de la sécurité, du plaisir. Ajouter une urgence de plus (même très constructive) n’apporte pas grand-chose..."  En effet, insister sur 'l'urgence de la pénitence" n'apporte pas grand chose à la masse qui ne nous suit pas. Mais ce que nous cherchons, c'est le petit reste, le petit reste de ceux, rares, capables de comprendre cette urgence. Je me tue à expliquer que nous ne sommes pas envoyés convertir, mais moissonner les épis mûrs.
Pour finir, vous dites : "Le thème des urgences et efficacités comparées de la pénitence d’une part, et de la résolution des problèmes du monde par la politique ou la religion d’autre part, est un thème qui peut être utilisé dans certaines circonstances et avec certaines personnes. J’ai commencé à y réfléchir. Je n’ai pas fini." Je pense que la mission est beaucoup plus simple et ne demande pas une grande réflexion sur ce que vous dites. Les épis mûrs ont certes besoin de quelques lumières, mais ils arrivent vite à comprendre ce que le Père leur dit et à quoi Il les appelle.


23oct14 159C80
J'avoue que j'ai relu plusieurs fois les réponses que vous avez faites à notre frère Claude M. [159C69] et à notre frère François D. [159C74) et j'ai un peu de mal à saisir les nuances aussi je vais m'efforcer de reformuler à ma façon afin de vérifier si j'ai bien compris ce que vous voulez nous enseigner.
Quand vous écrivez à notre frère Claude 159C69 :
"N'est Job que celui qui naît Job, n'est pénitent que celui qui naît pénitent."C'est celui-là que nous sommes envoyés reconnaître, aider à se reconnaître et si possible moissonner. On ne devient pas Job, on l'est ou on ne l'est pas,"

je suppose que vous voulez dire que nous naissons à la pénitence dans notre vie d'homme, mais que nous ne le sommes pas déjà à la naissance. Que la pénitence est un choix existentiel que nous décidons de faire à un moment de notre vie d'adulte.
Vous voulez nous dire si je vous suis bien qu'on ne peut pas convaincre un homme de devenir un pénitent s'il n'a pas décidé lui-même de l'être déjà.
Dans votre réponse à notre frère François, vous précisez qu'il y a deux façons d'utiliser le verbe convaincre : Nous ne sommes pas là pour convaincre dans le sens de convertir quelqu'un qui a d'autres idées, à nos vues.
Par contre nous sommes là pour convaincre quelqu'un qui est déjà pénitent à en prendre conscience et à nous rejoindre pour nous aider.
Merci de m'éclairer si je n'ai pas bien saisi.
Du coup, en ce moment je suis en train de relire le livre de Job dans la Bible. Je ne l'avais pas lu depuis bien longtemps.
A ce sujet, serait-il possible d'avoir une copie du "très bon essai sur Job d'après votre enseignement", que notre sœur Éliane S. a rédigé.
Je n'en avais jamais entendu parler ou je ne m'en souviens pas.
Pouvez-vous lui transmettre mon eMail afin qu'elle prenne contact si elle le souhaite.
Denis K. (Bretagne Sud)


Réponse :
Notre sœur Eliane S. n'a pas d'ordinateur et je ne sais même pas si elle se tient au courant de mon blog.
C'est une de nos très anciennes sœurs et son âge avançantn je crois qu'elle vit sa foi comme elle la vivait il y a quelque trente-cinq ans, avec la même ferveur, mais le modernisme ne l'intéresse pas beaucoup.
Toutefois, il m'arrive de la rencontrer quelque fois dans l'année et je ne manquerai de lui demander si elle a gardé une copie de cet essai, qu'elle avait rédigé à la main.
Quand je quittai Arès il y a vingt-deux ans je dus brûler quantité de documents, non parce que je ne leur accordais pas d'importance, mais parce que quittant une grande maison pour un appartement à Bordeaux je n'avais pas la place de les archiver dans ma nouvelle résidence. Je vais demander à la sœur Nina de chercher cet essai, mais je ne suis pas sûr que nous l'ayons.
Ceci dit, vous avez vu juste. En écrivant "N'est Job que celui qui naît Job" j'ai fait un peu de rhétorique ou de style. J'aurais dû écrire plus explicitement: N'est Job que celui qui l'est devenu soit en naissant soit au cours de sa vie. Pardonnez-moi.


23oct14 159C81 
Bien qu'étant un frère isolé, qui ne prend jamais la parole sur ce site, bien que n'ayant jamais réussi à reconnecter avec le groupe parisien, mes tentatives étant restées sans aucun retour, je lis régulièrement votre blog et me nourris toujours de votre enseignement.
La Révélation d'Arès, que j'ai croisée dés L'Évangile donné à Arès alors que je n'étais qu'un jeune adolescent un peu fou, est et restera la colonne vertébrale de ma pensée et la source d'espérance de ma vie.
Ma compréhension s'en est affinée et ses immenses horizons n'ont cependant commencé à s'éclaircir pour moi qu'à partir du souffle de vie et de lumière qui coulait de vos lèvres durant les années bénies où vous êtes venu nous enseigner chaque week-end de fin 1995 à début 1997. Je crois d'ailleurs ne vous avoir jamais confié combien ces moments sont gravés dans mon coeur et combien les mots manquent pour exprimer ma reconnaissance pour cet immense don de Vie.
Je viens de lire votre entrée sur la pénitence et je me permets de vous proposer en forme de commentaire cette entrée que j'ai faite récemment sur ma page Facebook dans le but de pointer le grand risque d'oublier l'humilité dans la vie spirituelle, entrée qui était une réaction à une phrase d'un rabbin américain sur le sujet.
Puissent mes meilleures pensées et la douceur de mon coeur aimant vous atteindre au-delà de l'espace pour vous faire partager un chaleureux shalom !

La nouvelle grande confusion !
À moins d'être un chemin vers la "sainteté", la spiritualité peut être aussi égocentrique que le matérialisme. Il y a des personnes spirituelles qui sont tout à fait arrogantes — Elles se considèrent elles-mêmes comme supérieures à quiconque n'est pas aussi spirituel qu'elles. A contrario la "sainteté" exige l'humilité." Rav Simon Jacobson.
C'est tellement juste ! Combien de "petits maîtres" en spiritualité ne sont que de gros egos boostés à une connaissance simplement intellectuelle d'une ou plusieurs traditions dont ils répètent en boucle les leçons. De même la mode du "développement personnel" qui cherche à s'habiller de sagesse n'est-elle souvent qu'une nouvelle forme d'égoïsme radical et d'indifférence à l'autre...
L'orgueil d'être rejoint aujourd'hui l'orgueil d'avoir dans une même illusion : pour posséder sans être possédé par son avoir il faut apprendre à se contenter de peu et à partager, pour se développer spirituellement sans être illusionné par son ego, il faut savoir diminuer son ego pour faire place à la révélation de l'autre et du Tout Autre. C'est toujours dans l'accueil émerveillé et attentif de l'altérité que se cache l'occasion de progresser.
C'est un travail de vigilance permanente, nul n'échappe à ces travers, tout système de fonctionnement, intérieur et personnel, social et collectif, tendra toujours à se reproduire et à se préserver, c'est ainsi sans doute depuis que l'homme, de nomade qu'il fut, est devenu sédentaire et s'identifie à son lieu intérieur ou extérieur, qu'il est prêt à défendre à tout prix ! Et oui Caïn a bien tué Abel, il y a déjà si longtemps... Il y a urgence à recréer notre Abel intérieur et à désarmer notre Caïn héréditaire, si nous voulons donner une chance à l'humanité.

Nathanaël Jérôme D. d'Ile-de-France


Réponse :
Je suis profondément touché par votre commentaire, mon frère Nathanaël Jérôme.
Je ne crois pas que "le groupe parisien" ait laissé vos "tentatives" de la rejoindre "sans aucun retour.
Je pense que vous présentez une individualité peu faite pour vous incorporer sans problèmes à une famille avec laquelle vous ne pouvez pas partager la grande et inévitable diversité, parfois non-affinitaire et même antagonique. Question de tempérament. Nous ne vous jugeons pas.
Mais il n'est jamais trop tard pour changer.
Encore merci pour ce commentaire.


27oct14 159C82 
Entre le convaincre "conversion" et le convaincre "réveil", le pénitent moissonneur est sans cesse sur le fil.
Car le Père rappelle au moissonneur que ses bras seront bleuis (Rév d'Arès 31/7). Il y a donc un travail difficile à réaliser, pénible et long, une sorte de résistance à affronter. Combien de choses m'a-t-il fallu revoir de mes convictions depuis que je tente de suivre la voie arésienne, pour ne pas dire changer radicalement ?
Vous-même écriviez au début des années 1990 : "La religion, la morale et la politique n'ont fait que dompter les loups ; dompter est plus facile que convaincre. Malgré ça, les loups leur échappent. Nous avons à convaincre pour transformer." ("Enfants", Le Pèlerin d'Arès 1991-1992, p. 452).
Pourriez-vous creuser encore pour nous cette distinction entre conversion et réveil dans la moisson ?
Merci d'avance et très fraternellement,
Denis H. d'Anjou


Réponse :
Je suis cet après-midi rentré de Lille, où j'étais en mission tout le week-end, et je trouve sur mon ordinateur une trentaine de commentaires, dont le vôtre.
Dans ma réponse à François D. (159C74) j'ai écrit : "Convaincre", voilà bien un verbe difficile, à nuances multiples, car je n'ai que ce seul et unique mot pour
"d'un côté convaincre un homme ou une femme qu'il doit carrément changer de vision métaphysique, renoncer à ce qu'il a cru jusqu'alors et emboîter le pas à La Révélation d'Arès, c.-à-d. pour le convertir, ce qui n'est pas notre tâche,
"ou d'un autre côté convaincre un homme ou une femme qu'il ou elle est déjà un(e) pénitent(e) qui s'ignore, c'est-à-dire pour le ou la moissonner au sens que donne à Moisson la Parole d'Arès."
Je pensais que c'était assez clair ainsi. Si ce n'est pas assez clair, que puis-je ajouter ? Par exemple ceci :
Notre mission connaît toujours quatre phases, que tous nos missionnaires suivent, je pense, parce que cette gradation tombe sous le sens. Les voici :
1. Mission générale :
Tous, nous allons par les rues, les places, par monts et par vaux, bref partout, clamant que seul le bien vaincra le mal, et que pour vaincre le mal dans le monde il faut que chacun installe le bien sans sa vie, autrement dit nous invitons tous les humains à devenir des gens de bien actif, autrement dit des gens entrant plus ou moins en pénitence. Par là nous espérons grossir le nombre de personne du reste (voir "Nous Croyons Nous Ne Croyons Pas"). En général nous ne connaissons pas ou nous revoyons peu ce reste, parce qu'il ne s'intègre pas à notre assemblée de Pèlerins d'Arès.
2. La mission générale permet quelques découvertes, toujours rares et fortuites :
Dans l'exercice de la (pro)clamation de la pénitence, rarement mais quand même cela arrive, nous remarquons ici et là un homme ou une femme qui prête à ce qu'on clame une attention un peu plus marquée. On s'attarde alors auprès de lui ou d'elle pour tenter de discerner peut-être en lui ou en elle un épis mûr, quelqu'un qui pourrait devenir membre du petit reste.
3. Patient travail d'Identification de l'épis mûr ou membre du petit reste :
Si cet homme ou cette femme continue à s'intéresser à La Révélation d'Arès et à notre action d'appel à la pénitence, on vérifiera — et cela prendra parfois quelques temps — s'il ou elle est ou n'est pas un épis mûr ou un(e) pénitent(e). On cherche à le revoir, on l'invire à une ou des présentation(s), des rencontres au local, bref, on le suit. On sait, de toute façon, que l'espoir qu'on peut mettre en lui ou en elle ne se confirmera qu'après un certain travail patient.
4. Formation du pénitent ou de la pénitente :
Si cet homme ou cette femme s'intègre peu ou prou à notre assemblée, généralement graduellement, on poursuivra son réveil et sa formation.

Eh bien, dans les phases 2, 3 et 4 on cherchera graduellement à convaincre la personne intéressée qu'elle doit entrer en elle-même (au sens de la parabole de l'enfant prodigue, Luc 15/17), afin qu'elle voie si elle n'est pas plus qu'un humain intéressé, c.-à-d. si elle est peut-être un apôtre en sommeil, un épis mûr, quelqu'un capable de devenir un pénitent actif qui pourra aussi être un moissonneur. Il s'agit alors de ce que vous appelez justement convaincre au sens d'inviter à prendre conscience, à se réveiller.
Ai-je ainsi assez "creusé encore cette distinction entre conversion et réveil dans la moisson ?"


28oct1 159C83
Il y a un bon moment que je lis votre blog et ce n'est pas d'aujourd'hui que votre propos sur la pénitence paraît.
Je ne suis pas un homme de mal et donc je suis un homme de bien, et cela me suffit.
Par exemple, je suis célibataire et vous allez me dire que c'est égoïste, que c'est mal et que le bien ce serait que j'aie une femme et des enfants, parce que c'est là que je peux exercer mon amour du prochain. Je récuse d'avance ce que vous me direz qui ressemble à ça.
Le mal est simplement l'absence de bien et le bien est simplement l'absence de mal, point.
Je suis donc pénitent. Il n'y a pas à faire tout un tralala autour de la pénitence et j'affirme que le monde est beaucoup plus rempli de pénitents que de malfaisants. Votre insistance sur cette pénitence finit par me paraître inconvenante.
Je vous aime bien, frère Michel, et d'ailleurs je suis déjà venu deux fois en pèlerinage à Arès, mais je pense que vous poussez le bouchon trop loin et que vous allez finir par ne plus pêcher personne.
Jean-Hugues Y. de Picardie


Réponse :
Se marier n'est pas seulement s'engager par là à "exercer l'amour du prochain." Il faut certes voir son époux ou son épouse comme le prochain, mais il faut tout autant avoir pour lui ou elle un amour romantique. C'est d'amour romantique qu'il s'agit dans le verset: J'ai vu les épousailles dans les cœurs des jeunes gens dès qu'ils se sont aimés (Rév d'Arès 33/21).
Je n'ai jamais dit à personne qu'il ou elle était égoïste s'il ou elle était célibataire. Si vous n'aimez romantiquement personne, si vous n'avez pas l'irrésistible envie de partager votre vie avec une épouse que vous aimeriez, ne vous forcez pas à vous marier ; vous ne feriez qu'un mauvais mari. Un époux doit aimer son épouse avec tendresse et prévenance sans cesse.
Être célibataire n'empêche pas d'être homme de bien.
Mais vous commettez une erreur tout à la fois plus générale et plus profonde.
Le mal n'est pas l'absence de bien comme la nuit est l'absence de soleil.
Le mal est une réalité positive, active, entreprenante et même hardie, et totalement indépendante.
On sent le mal comme on sent le bien, non pas tour à tour comme si l'un remplaçait l'autre, mais dans maintes circons­tances on les sent tous les deux simultanément.
La grande force du mal est que très souvent il n'est pas comme on croit ; de sorte qu'on a déjà fait quelque chose contre lui en s'apercevant qu'il existe par lui-même et qu'il n'est pas l'inverse ou l'alternative du bien. Voilà pourquoi je recommande de ne jamais le perdre de vue, contrairement à ce que font aujourd'hui la plupart des hommes qui ne le voient plus.
Hier soir je regardais un DVD, "The Book of Eli" (Le Livre d'Éli) que ma fille Sara m'a envoyé en me disant: "Le personnage d'Éli m'a fait penser à toi, papa, le Témoin de Dieu seul face à un monde de mal." Face à l'écran je me disais — car j'avais lu votre commentaire en rentrant de Lille — que ce cinéma gore (affreux ! des morts toutes les quinze minutes) campait assez correctement le petit bien, un homme seul (Denzel Washington) qui après une guerre mondiale qui a anéanti le monde est le dernier en possession de la Parole de Dieu (Le Livre) face au grand mal que représentent les autres rescapés de la catas­trophe planétaire. Ce film, si l'on oublie son côté tripes à l'air et hémoglobine à pleins seaux, montre en effet la présence simultanée du Bien face à la présence du Mal.
Le mal n'est pas souvent le crime ou la guerre vus dans "Le Livre d'Éli" ; c'est ce qui le rend moins sensible à la masse qui ne le sent plus dans ses formes "douces" comme le mensonge qui a envahi le monde, mais nous devons, nous Pèlerins d'Arès, être très conscients de toutes les formes "insensibles" du mal, outre le mensonge, l'égoïsme, l'indivi­dualisme, le mépris, le vol, etc. Il ne faut pas être aveugle au mal sous ses formes "douces", car cet aveuglement nous en rend complices, comme sont complices du mensonge ceux qui pensent que la théorie évolutionniste supplante Dieu, alors qu'il s'agit de deux principes co-existants.
Le bien, c'est moi quand j'appelle à la pénitence, quand j'aime celui qui a le pus, le ver, l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8) et qui dégoûte le reste des hommes, mais cela ne me dispense pas de faire simultanément le mal quand mon sang bout, quand je laisse mon humeur devenir mauvaise, quand ma raison regimbe et tombe dans les idées générales sont la plupart sont mauvaises, etc. Bref, je fais aussi la part belle au mal, et donc je dois garder à l'esprit que je dois autant combattre le mal en moi que je dois faire le bien.
Si vous faites le bien, veillez à ce que votre bien ne soit pas en même temps l'ami du mal, parce que cela arrive souvent sans qu'on n'en ait conscience.
Non, le bien n'est pas l'absence de mal et le mal n'est pas l'absence de bien. Les deux co-existent et c'est sur les deux tableaux que le pénitent doit agir au fond de lui. C'est à cette double action qu'on reconnaît un pénitent.
Par ailleurs, s'il y a urgence de pénitence, il y a aussi urgence absolue de pénitence, parce que le pénitent absolu s'engage dans le sillage de mon prophétisme ; il est tout à la fois diffuseur actif de la Vérité qu'apporte La Révélation d'Arès et moissonneur actif de pénitents absolus, autrement dit, de membres du petit reste (voyez ma réponse 159C82).


28oct14 159C84
Mon cher père et frère spirituel, vous écrivez : "je me demande" (?).
Cette question que vous vous posez, elle est saine, vous savez!
Elle fait partie de notre foi évolutive!
N'est-ce pas vous qui nous disiez "Si vous vous asseyez et que vous dites "J'ai trouvé", alors là vous êtes foutu!"?
Vous citiez Job, mais Job ne cite jamais Moïse, seulement Adam. Il gît nu avec Dieu là tout proche. Dieu n'est ni Moïse, ni Jésus, ni Mikal, ces flambeaux.
Je m'identifie à Job, dont la seule référence est Adam et Dieu, plus encore qu'à vous.
Ça ne m'empêche pas, mon grand frère aussi entier que je suis nuancé, de faire tout ce que je peux avec nos frères et à votre suite.
Je vous embrasse avec d'autant plus de joie que tout conflit de fond est pour moi un puissant appel au dépassement.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Je n'ai écrit qu'une seule fois "Je me demande" dans cette page et ce n'est pas à vous ; c'est à Patricia C. des Alpes (159C76) dans cette phrase de ma réponse : "Par moments, je me demande si ces choses sont insurmontablement incompré­hensibles."
Job n'a pas parlé de Moïse, parce que, d'une part, il a vécu avant Moïse et, d'autre part, il n'était pas hébreu et ne connaissait probablement pas Moïse.
Je sais que plusieurs théories existent à propos de Job, dont l'identité a toujours intrigué les exégètes.
On sait que Job n'était pas israëlite, parce qu'aucune généalogie n'est donnée à son propos, alors que les grands personnages bibliques hébreux ou israëlites sont accompagnés d'une généalogie. Le prologue du Livre de Job dit qu'il habitait le pays de Hus ou Ouç, entre Édom (l'Idumée) et l'Arabie. Il était probablement arabe, selon de nombreux exégètes. Le nom est d'ailleurs répandu dans les régions musulmanes. Une mosquée d'Istanbul porte le nom de Job ou Eyüp (en turc), qui était le nom d'un compagnon de Muhammad mort au combat devant la ville qui s'appelait alors Constantinople. La dynastie des Ayyoubides fut fondée en Égypte par le sultan Saladin (1138-1193), d'origine kurde ; elle tire son nom de son père Najm ad-Din Ayyub (Ayyoub = Job en arabe). Le personnage est probablement très ancien, plus ancien que Moïse.
Suis-je "aussi entier que" vous êtes "nuancé" ? Je ne crois pas, car vous êtes aussi "entier" dans vos "nuances".
La question n'est pas là, de toute façon. J'ai ma Vérité, qui n'est pas la mienne, mais celle que je distingue scrupuleusement dans La Révélation d'Arès, et que je répands à titre prophétique. Vous avez votre Vérité.


28oct14 159C85
Des frères et sœurs me disent que s'adonner à la mission sans local ouvert ne vaut rien !
Faut-il que je reste chez moi en dehors de la possibilité d’ouverture du local de ma ville ?
Mais merde ! Il faut que je partage, que je donne, que j’échange avec mes frères humains qui veulent bien m’écouter. Je ne peux garder pour moi cet Héritage immense que Père nous donne. Non, je ne peux pas le garder pour moi.
La mission est dure, mais quel bonheur de pouvoir ouvrir à celui qui l’accepte cette porte vers la Liberté d’Être, oui Être image et ressemblance du Père.
Merci Père et Mikal pour ce message.
Alain J. du Rhône


Réponse :
Je ne comprends pas bien votre commentaire. N'avez-vous pas de local à Lyon, rue d'Algérie ?
Ce local n'est-il pas ouvert, par exemple une demi-journée chaque jour du lundi au samedi ? Au moins quelques heures quelques jours de la semaine ? Vous pouvez, quelles que soient les jours et heures d'ouverture, les écrire sur votre tract, et ainsi inviter à y passer les personnes que vous rencontrez.
Si ce n'est pas le cas, si ce local est toujours fermé, votre mission ne sert pas à grand chose en effet pour ce qui est de la moisson d'épis mûrs, c'est-à-dire de personnes pouvant grossir le petit reste de pénitents qui a tellement besoin de grossir (Voyez ma réponse 159C82), parce que la moisson demande un suivi régulier et parfois long, un suivi qui a besoin d'un lieu de rencontre, d'un "toit".
Mais votre mission n'est pas inutile pour ce qui est de la phase 1 (voir la réponse 159C82) de la mission, c'est-à-dire l'appel général au bien qui seul peut vaincre le mal.
Je vous félicite d'être assidu à la mission et je comprends votre besoin irrésistible, aussi irrésistible que votre foi, de "partager, donner, échanger avec nos frères humains."
Lyon est évidemment dans mes pensées et j'envisage de m'y rendre un de ces jours, mais je suis toujours débordé et en difficultés de faire tout ce que je voudrais faire. Toutefois, je m'y rendrai un de ces jours.
En attendant, n'abandonnez jamais la mission !


28oct14 159C86
L'urgence de la pénitence devient une évidence à qui comprend la lenteur et la difficulté de mettre progressivement en place la seule solution : le Bien actif vivant chaque jour dans un grand nombre d'hommes et de femmes libres de choisir le bien ou le mal, le noble ou le médiocre, la générosité ou l'égoïsme.
L'urgence de la pénitence appelle forcément l'urgence de la mission pour permettre au plus grand nombre possible de ceux qui en sont capables de rayonner au maximum de Bonté, et ainsi réchauffer l'humanité qui penche dangereusement vers une époque glaciaire qui pourrait être fatale spirituellement.
Mais comment concilier cette urgence très concrète avec la toute aussi concrète lenteur des progrès spirituels ? Comme la mission a pour but de rendre actuels (actifs ? ou actual en anglais ?) des pénitents potentiels, de réveiller une vie spirituelle latente, comment passer ce flambeau intérieur lorsque le flambeau est en nous encore vacillant ?
Ce que je veux dire c'est qu'une bonne partie des humains aujourd'hui ont des difficultés psychologiques qui les inhibent et les empêchent d'avoir une vie affective et sociale saine et épanouie; et il me semble impossible de même commencer à vraiment rayonner spirituellement avant d'avoir guéri ces tares psychologiques, et d'expérience cela peut prendre, 10, 20, voire 30 ans pour guérir cela.
Pour des raisons d'urgence spirituelle le nouveau Pèlerin d'Arès ne peut pas se retirer 30 ans de la mission active le temps de devenir suffisamment rayonnant pour une mission vraiment efficace. Mais d'un autre côté il me semble que des égarements comme la mission sociale trouvent en partie leur origine dans l'urgence mal préparée de la mission : N'ayant pas encore une vie spirituelle intérieure puissante et sereine à transmettre, le pèlerin essaie de transmettre les idées arésiennes qu'il comprend et, restant au niveau des idées sans une intelligence spirituelle suffisante, se laisse coloniser par les idées ambiantes, n'étant pas encore déculturé; n'ayant pas encore atteint le stade du "Non-respect humain" des piliers de la pénitence.
Bref, comment concilier l'urgence de la pénitence avec sa lenteur ?
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Ainsi, il vous "semble impossible de même commencer à vraiment rayonner spirituellement avant d'avoir guéri ces tares psychologiques et d'expérience cela peut prendre 10, 20, voire 30 ans pour guérir cela."
Mais cela n'a pas semblé impossible à Jésus qui, longeant la rive du Lac de Génésareth (la mer de Galilée), appelle Pierre et André puis Jean et Jacques en leur disant : "Venez à ma suite, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes" (Matthieu 4/18-22). Or, Jésus lui-même vient seulement d'inaugurer sa mission et il appelle tout de suite des apôtres. Quelques semaines, oui seulement quelques semaines plus tard, Jésus appelle soixante-douze disciples et les envoie deux par deux en avant de lui dans toutes villes et tous lieux où il devait aller. Il leur disait: "Il faut faire la moisson, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Seigneur de la moisson de dépêcher des ouvriers à la moisson." Etc. (Luc 10/1-20).
C'est en forgeant qu'on devient forgeron et c'est de même en allant à la mission qu'on devient missionnaire.
Nous avons, par surcroît, ce que n'avaient pas les apôtres et disciples de Jésus des moissonneurs plus anciens pour accompagner les nouveaux. Mais même quand il n'y a pas d'anciens pour nous former, il faut y aller.
Quand Jésus me visita du 15 ajnvier au 13 avril 1974 je n'avais jamais été missionnaire ; je ne connaissais rien à cette tâche d'évangélisation ou d'apostolat. Pourtant, dès 1975, étant encore seul, je compris qu'il ne fallait pas attendre. Je pondis des tracts mal foutus et les éditais sur ma Roneo (il n'y avait ni photocopieurs ni imprimantes alors) et je partis à la mission à Bordeaux et quelques autres villes et c'est ainsi que je réunis autour de moi les premiers disciples de La Révélation d'Arès. Mon action apostolique était alors empotée, godichonne, lourdaude, trop verbeuse, bref, maladroite et mal conçue, et ce n'est que peu à peu que je l'améliorerais. Toute l'Assemblée aujourd'hui est issue de cette maladroite mission de 1975 et la suite.
Et que découvris-je en me lançant, pas du tout préparé, dans la mission ? Je découvris que je n'étais pas tout seul. Je découvris peu à peu que quand on se fait le haut-parleur du Père, quelque chose du Père vient à votre aide.


28oct14 159C87
Rentrant d'un déplacement pour chantier je lis les commentaires et vos réponses depuis une semaine sur freesoulblog,
et depuis votre réponse 159C69, comme notre frère Denis, je relis le Livre de Job dans la Bible; suite à votre réponse.
J'avais tout de suite écrit à notre soeur Éliane à Bordeaux et, en rentrant, ce matin, j'ai une réponse d'elle au sujet de sa retranscription de votre enseignement sur ce Livre; je vous la recopie ici:
"Je dois préciser que je n'ai rien rédigé, il s'agit d'une retranscription fidèle d'une causerie du prophète pendant le pèlerinage de 1979 enregistrée par notre frère Didier L. qui, à son retour, est venu à l'assemblée de Paris nous faire écouter cet enregistrement et proposer aux frères et sœurs intéressés de dupliquer la cassette. A l'époque j'habitais encore Paris. Je me souviens avoir été bouleversée par cette causerie.
Je n'ai hélas plus cette cassette que j'ai prêtée certainement.
Sœur Nicole L. ([de Bordeaux] s'est proposée pour mettre ma transcription sur ordinateur car elle était écrite à la main et sera plus facile à transmettre. Je ne suis pas très branchée sur toutes ces technologies. Ce travail sera fait rapidement."
Voici de bonnes nouvelles pour la transmission de votre enseignement, merci au Nom du Père à nos bien aimées sœurs d'Aquitaine,
avec vous dans la volonté d'accomplir la Parole du Saint,
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Nina a recherché dans nos archives, mais n'a pas retrouvé le document de sœur Éliane. J'ai dû le détruire avec beaucoup d'autres documents en quittant Arès en 1992 ; je n'avais plus à Bordeaux la place pour archiver tout ce que j'avais à Arès.
Vous me dites qu'il s'agissait d'un enregistrement d'une de mes causeries en 1979 ?
À cette époque, j'ai tellement parlé de Job en public pendant les Pèlerinages 1979, 1980 et même 1981, je ne saurais me souvenir de la causerie en question. Je pensais qu'il s'agissait d'un essai de sœur Éliane, certes d'après une de mes causeries sur Job, mais contenant un certain nombre de pensées originales d'Éliane.
Nina m'a dit de son côté que notre sœur Nicole L. de Bordeaux était en train de transcrire le document qu'Éliane a retrouvé, mais assez abîmé, à moitié effacé, semble-t-il.
Je n'ai en fait aucune idée précise de la valeur du document en question. Au passage, je signale que je n'ai jamais eu connaissance qu'une de mes causeries ait été enregistrée ; ces causeries étaient généralement spontanées, pas du tout faites pour être conservées sur bande magnétique.


28oct14 159C88 

Quand un homme se crée, tout s'illumine par la lumière qui émane de lui, parce qu'il communie avec la Vie qui œuvre en toute chose !
Peter Deunov

Guy B. de Belgique


Réponse :
Peter Deunov était un grand spirituel. Merci de nous le rappeler ici en le citant.
Peter Deunox n'était pas un religieux, mais un ésotériste, ou plutôt il était passé de religieux à ésotériste. En 1922, il fonda une école ésotérique à Sofia qu'il appella École de la Fraternité Blanche Universelle. L'école comportait deux classes d'étudiants. La classe ésotérique générale s'ouvrait avec une conférence intitulée : Les Trois vies, et la classe ésotérique spéciale (pour la jeunesse) avec Les Deux Chemins. Peter Deunov enseigna pendant 22 ans, jusqu'еn décembre 1944, quand il mourut à à l'âge de 80 ans.
La branche française de la Fraternité Blanche Universelle (F.B.U.), fut créée par son disciple Omraam Mikhaël Aïvanhov.
Omraam Mikhaël Aïvanhov connut Peter Deunov à 17 ans, en 1917, à Varna et le suivi jusqu'en 1937.
"C'est sur la demande du Maître Peter Deunov que je suis venu en France [22 juillet 1937] pour continuer à faire vivre son enseignement. Bien sûr, il ne m'a pas ordonné de partir, un véritable Maître n'exige pas l'obéissance et la soumission de ses disciples. C'est moi qui ai senti que ce qu'il me demandait était pour le bien, et j'ai accepté," dit Mikhaël Aïvanhov.
Je ne sais pas si Peter Deunov avait eu une expérience surnaturelle, mais ce n'est pas impossible, car son enseignement comportait deux ou trois choses qu'on retrouve dans La Révélation d'Arès.


29oct14 159C89
J’avoue que votre réponse à mon précédent commentaire (159C69) m’a quelque peu déboussolé.
J’en ai perdu pendant une semaine mon identification avec le prophète !
Fichtre. Telle qu’elle était formulée, l’idée de "prédestination" m’a même traversé l’esprit comme elle a pu traverser celui de François D. (159C74 ) d’autant que fait écho cette phrase de L'Évangile donné à Arès : Avant que tu n’entres dans le ventre maternel Je t’avais élu (Rév. d’Arès 04/03). Mais nous savons que ce n’est pas du tout ça, ce serait incohérent avec notre foi libre et existentialiste et j’avais déjà rejoint en moi-même l’interprétation que propose notre frère Denis K. (159C80), à laquelle d’ailleurs vous souscrivez.
La suite de vos réponses m’éclairent mieux sur le "haut-le-cœur" dont ce maladroit commentaire a pu faire l’objet et dont je m’excuse. Je ne pense pas me tromper de mission, je ne suis plus sur le mode "conversion" comme je le fus effectivement par le passé, mais bien à la recherche d’épis mûrs, des hommes déjà (re)nés à la pénitence, bref d’âmes et je ne m’attarde jamais à vouloir convaincre ceux que mon kérygme n’intéresse pas.
Quand j’ai fait le commentaire 159C69, j’étais en pleine semaine de mission, je commentais donc "à chaud", si je puis dire de l’intérieur du moissonneur qui s’interroge sur ses rencontres et qui rebondit sur le commentaire d’un autre moissonneur, mon frère Bernard dlF (159C64) qui s’interroge lui aussi. Je n’ai par conséquent sans doute pas assez pesé mes mots.
Sur l’expression "s’identifier à l’autre", j’ai compris que vous y voyiez une identification totale et en particulier aux idées de l’autre. Ce n’est pas du tout mon cas. Où ai-je écrit que je m’identifiais aux idées de l’autre ? Pardonnez-moi si mes mots ont pu prêter à cette méprise. Pour moi il s’agissait tout simplement d’identification à l’humanité de l’autre, une forme d’empathie, d’écoute profonde et sans jugement, dans le sens de l’amour du prochain comme le suggère notre sœur Patricia C., (159C76) par laquelle j’essaie de situer où se trouve mon interlocuteur : est-il ou non engagé dans un "processus de croissance" vers le bien dont il serait lui-même l’objet ? Se réfère-t-il à des valeurs humanistes, spirituelles ou religieuses ? Etc. Mais ce faisant, je sais toujours où je suis, quel est mon objectif et pour Qui je parle, je ne perds jamais de vue ma mission. L’identification que j’évoque me semble un outil essentiel de l’apostolat mais le terme n’est sans doute pas adéquat.
Cependant, dans cette disposition, je rencontre en mission quelques personnes qui me disent qu’elles vivent déjà ce dont je les entretiens. En gros une forme de pénitence que je qualifierais de sauvage ou d’instinctive qu’elles apparentent à "leur spiritualité à elles" ou à une forme de "développement personnel" (d’où l’emploi du mot dans mon commentaire mais je ne réduis pas la pénitence à ça ). Pour eux, cette démarche ne peut être que personnelle, voire intime, en tous cas incompatible avec une organisation, un groupe, un livre de référence unique, fut-il de Dieu, un prophète ou même parfois Dieu Lui-même. Ce que je représente malgré moi en les interpellant dans la rue. Bref, "ils n’ont pas besoin" de mon message, ils ont déjà ce qu’il faut. Ou encore ils n’ont pas le temps de lire. Pourtant voilà des gens que je repère en dynamique vers le Bien, ou plutôt un certain Bien, qui se sont mis à se refaire à leur façon : ne sont-ils pas des épis à faucher ? N’est-ce pas tous ces femmes et hommes "de bonne volonté", qui font moins confiance au système qu’à eux-mêmes, à leurs qualité d’être intrinsèque, qu’il faut rassembler pour notre grand projet (reste) ? Sont-ils mûrs ou pas (petit reste) ? L’appréciation reste toujours délicate, comme vous le dites en effet (réponse 159C74) : "Nous en sommes tous comme vous à ne jamais savoir exactement comment moissonner, comment apprécier si tel ou tel est ou non moissonné, si tel ou tel est on non un épi mûr, si tel ou tel argument peut être utile ou non."
Ce sont donc ceux-là, et ceux-là seulement auprès desquels je me permets d’insister, que j’essaie de convaincre que La Révélation d’Arès, loin de se substituer à leur démarche comme une doctrine, une obligation, une autorité, une organisation, un culte, comme le ferait une conversion, au contraire élargira leurs horizons, précisera la direction du Bien par définition unique s’il est universel, quel que soit le sentier déjà pris et ouvrira des perspectives collectives qu’ils ne soupçonnent sans doute pas. Qui plus est : ils peuvent rester catholiques, protestants, juifs ou même athées pourvu qu’ils soient pénitents, mais qu’ils le deviendront encore plus consciemment, c’est urgent.
Mais parce qu’elles n’ont aucune référence de la sorte, je fais bien malgré moi figure de sergent recruteur en allant les trouver dans la rue et il me faut aussi en quelques minutes, voire secondes, me décrotter du mieux possible de cette image suspecte, même ceux que je touche – et il y en a – même ceux que j’ébranle – et il y en a -. Alors oui, pour le coup je ressens une souffrance, et je me découvre pauvre et souffrant comme Job.
Ils sont déjà dans une ascension personnelle, ils ont soif de vérité et de bien, j’ai à leur proposer la découverte d’une Parole qui vient du Créateur, qui va dans leur sens et qui va en plus leur donner des ailes, ainsi qu’un plan imparable selon lequel nous pourrons œuvrer cote à cote en squeezant les différences d’identités, d’opinions, de milieu, d’idées... Mais quoiqu’intéressés, ils boudent mon offre gratuite ! Peut-être ne sont-ils pas mûrs ? Mais alors suis-je jamais tombé sur un épi mûr ? Et s’ils sont si rares que vaut ma mission de rue ? Ne pourrais-je pas mieux les trouver par quelque annonce bien formulée dans des médias ? Ma mission ordinaire n’accomplit-elle pas en plus de son objet propre, la recherche des frères, des retombées collatérales, une forme d’éducation du peuple, un rappel du Père dans son rapport à l’homme, une critique constructive du système, un avertissement, une incitation à entrer en pénitence, la découverte de cette espèce nouvelle de croyants que sont les Pèlerins d’Arès, etc.
D’où, en dernière instance, pour ne pas dire en désespoir de cause, avant que ce frère potentiel ne soit à nouveau digérer par la foule, un argument ressemblant au slogan : "L'essayer c’est l’adopter." En réalité, je ne l’ai jamais utilisé, j’en caressais seulement la possibilité, je leur dis que lire La Révélation d’Arès, c’est une chose, mais que (s’ils ne reconnaissent pas la Voix de l’Auteur et s’ils veulent en apprécier la vérité), l’expérimenter c’est encore mieux. Car le Bien n’est que praxis. Essayez de donner à votre "pénitence sauvage" l’ampleur, l’ajustement et les perspectives que, seule, peut lui ouvrir La Révélation d’Arès, et, sous-entendu, vous m’en direz des nouvelles.
A l’instar de la pénitence dans sa quête de vertu, la mission ne tâtonne-t-elle pas elle aussi dans sa recherche du petit reste ?
Mon questionnement est-il toujours à côté de la plaque ?
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Je n'ai pas eu de "haut-le-cœur", c.-à-d. je n'ai pas eu de nausée, en lisant votre précédent commentaire. J'ai eu un haut-le-corps, un sursaut, ce qui n'est pas la même chose. Passons !

"Où ai-je écrit que je m’identifiais aux idées de l’autre ?" demandez-vous. Mais vous l'avez dit en disant que vous vous "identifiez à l'autre." C'est pour moi la même chose et, d'ailleurs, vous le confirmez ici en disant qu'il s'agiissait pour vous "d'une forme d'empathie", l'empathie étant la "capacité de s'identifier à autrui, de ressentir ce qu'il ressent" (Le Grand Robert).
Rassurez-vous, je comprends mieux maintenant ce que vous voulez dire, mais vous le dites avec des mots qui m'embo­belinent.
Nous rencontrons tous assez souvent, comme vous, des personnes qui considèrent qu'elles vivent déjà dans le Bien et que notre message ne leur apporte rien de plus qu'elles ne pratiquent déjà. Quand je tombe sur des personnes de Bien, je suis heureux, mais elles ne constituent qu'un reste.
Ici, en vous lisant, je me demande si nous sérions les choses de la même façon.
Les gens de Bien en général, ceux du reste, peuvent, comme vous dites, "rester catholiques, protestants, juifs ou même athées pourvu qu’ils soient pénitents," mais s'ils veulent être pénitents "plus consciemment", plus complètement, plus conformément à ce que le Père appelle pénitence, ils doivent se faire apôtres, entrer dans le petit reste, "c’est urgent."
Il faut donc les sortir de ce que vous appelez "pénitence sauvage", terme que je ne comprends pas (mais je ne suis pas bien malin). Pour moi c'est seulement une pénitence personnelle, mieux que rien, mais seulement une partie de ce que le Père demande.
Je m'efforce et les Pèlerins d'Arès s'efforcent de rassembler un petit reste de pénitents complets, donc enrichissants et féconds, notamment moissonneurs d'autres pénitents: le petit reste — c'est la phase haute de la mission : la moisson qui vient dans le sillage de la proclamation — À ces personnes de Bien je dis donc ceci : "Vous êtes une bonne personne. Merveilleux ! Vous êtes donc appelé(e) à rejoindre le petit reste (Rév d'Arès 24/1) de gens de Bien, de Pèlerins d'Arès qui moissonnent d'autres gens de Bien, car le Bien n'a de sens que partagé, croissant, fertile et créateur, créateur d'un monde de Bien qui n'existe pas. Autrement dit, nul n'est homme ou femme de Bien sans être apôtre. C'est l'Appel de La Révélation d'Arès. Venez à la présentation de tel ou tel jour à telle heure. Ça ne vous engage à rien, de toute façon."
Ne vous compliquez pas, c'est aussi simple que ça au niveau de la mission de rue.
Là où nous tous nous nous compliquons, c'est — vu la rareté de la découverte — quand nous pensons avoir découvert un épi mûr et que nous nous efforçons de le cueillir et de l'ajouter au bouquet du petit reste. Là nous tâtonnons souvent, c'est vrai. dans le suivi, alors que nous nous trompons souvent. Nous oublions que ceux qui veulent nous suivre viennent peu à peu d'eux-mêmes plus souvent qu'on ne les convainc qu'ils sont bien des fils prodigues qui devraient retrouver le Père.
Tout ceci dit, je vous remercie, frère Claude, d'essayer de préciser votre pensée.
Nous nous rencontrons très rarement. Il n'est pas facile de se comprendre toujours.


29oct14 159C90 
La mort de Christophe de Margerie me fait penser à quelques réflexions de Dieu prononcées en 1974.
J'allongerai les riches et les forts dans la poussière (?) [Rév d'Arès 35/14].
Puis Dieu ajoute que les hommes ne sont pas égaux devant la mort: les riches sont très défavorisés (?).
Enfin Dieu ajoute qu'il ne sert à rien de se faire un nom dans le siècle, il vaut mieux se faire un nom pour l'éternité (?).
Que les grands de ce monde réfléchissent vite, une déneigeuse les attend !
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Le verset complet est : J'allongerai dans la poussière les riches et les forts et tu resteras pourtant doux et pacifique (Rév d'Arès 35/14), ce qui signifie qu'il s'agit des riches et des forts violents et tyranniques, auquels j'opposerai ma douceur et ma paix. Je ne sais pas si Christophe de Margerie était violent et tyrannique. D'après ce qu'on dit, il semble que non.
Il existe des pauvres qui se comportent comme des riches avares et autoritaires qu'il vaut mieux voir rester pauvres, car la richesse ferait d'eux des humains exécrables, et il existe des riches très généreux.
Christophe de Margerie était-il un "grand de ce monde" ? Je ne sais pas. C'était un capitaine d'industrie, en tout cas. Il en faut. C'est une espèce rare et notre pays en manque terriblement. L'URSS s'est effondrée parce qu'elle a mis des fonctionnaires là où il aurait fallu des capitaines d'industrie et son industrie s'est montrée à la fin arriérée et misérable.
Une "déneigeuse" attend tout le monde. Il est dit ceci: Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3).
Personnellement, je n'aspire pas à l'argent et être pauvre m'est personnellement bien égal, mais je ne crois pas qu'en ce qui me concerne ce soit une vertu, car notre mission a de grands besoins de tous côtés et j'aimerais pouvoir l'aider.
Il est possible que Christophe de Margerie fût un pénitent. Qu'en savons-nous, vous et moi ?
Croyez-moi, c'est une question très complexe et c'est bien pourquoi Jésus disait: Tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1).


30oct14 159C91 
Je viens sur votre blog de temps en temps, parce qu'il comporte un échange important et parfois intéressant entre vous et vos disciples ou lecteurs. Je n'y viens pas pour vos articles qui sont à peu près tous des utopies de votre invention.
Saint-Simon avait trouvé une nouveauté: Dieu ne serait que l'attraction universelle de Newton, et vous vous avez trouvé une nouveauté: Dieu serait l'inventeur de la pénitence ou de ce que vous appelez le Bien.
Vous rejoignez la succession des utopistes : Saint-Simon et Fourier.et les autres.
Si votre "mission" ne marche pas très bien, comme vous vous en plaignez, c'est parce que vous êtes l'inventeur de La Révélation d'Arès (je l'ai lue sur votre site michelpotay.info) et que c'est tellement évident que vous n'arrivez pas à convaincre le public que vous avez reçu ce livre de Dieu.
D'ailleurs, de moins en moins de gens croient que la Bible a été donnée par Dieu.
Bref, vous n'arrivez à convaincre personne que le monde est autre chose que ce qu'on voit, ce qu'on a sous les pieds, dans les oreilles et dans les yeux ; c'est inévitable. Ne cherchez pas ailleurs la cause de votre échec.
Kévin J. de Côte d'Or


Réponse :
Eh oui, "Saint-Simon, Fourier" auxquels on pourrait ajouter Auguste Comte et d'autres, en effet.
Je connais mal ces auteurs, mais qui ne se souvient des prédictions folles de Fourier ? La couronne boréale qui, selon lui, allait donner au Pôle Nord chaleur et lumière, l'acide citrique boréal qui allait faire de la mer salée une limonade et allait détruire les monstres marins, l'inclination de la terre qui allait donner un éternel printemps, l'aérostat de Zembaccari qui allait nous transporter, le sixème sens qu'auraient déjà eu selon Fourier les habitants d'autres planètes et qu'allaient acquérir les terriens, etc. Où voyez-vous dans La Révélation d'Arès de telles prédictions folles ?
Je sais que malgré ses élucubrations Fourier fournit au socialisme plusieurs arguments ; Engels, co-auteur avec Marx du "Manifeste du Parti Communiste", dirait que Fourier avait été un précurseur du socialisme. Mais là on est dans la mission sociale, à laquelle mes frères se sont attachés pendant une quinzaine d'années, qui n'est pas la misison que La Révélation d'Arès prescrit et qui nous a fait tellement de tort.
Saint-Simon, plus sérieux que Fourier, penseur pragmatique, fut l'un des premiers à voir dans l'industrialisation qui commençait le moteur du progrès social, mais aussi des problèmes nouveaux qui allaient se poser à la société — "À chacun selon ses capacités, à chaque capacité selon ses œuvres" —, mais son "Nouveau Christianisme" ne reposait pas sur des considérations spirituelles, mais morales. Son "Nouveau Christianisme" avait pour but l'accroissement du bien-être général et l'avènement du paradis matériel sur terre et là encore on est dans la mission sociale, on n'est pas du tout dans La Révélation d'Arès.
Comme vous voyez, je n'ignore pas complètement les œuvres des hommes que vous évoquez et j'affirme qu'elles n'ont rien à voir avec La Révélation d'Arès, laquelle n'est pas mon invention d'une part et d'autre part sort l'homme du matérialisme où les précipitaient Saint-Simone et Fourier. Je suis peiné que vous n'ayez pas ressenti, à la lecture de La Révélation d'Arès que vous avez faite sur mon site michelpotay.info, l'ascension spirituelle à laquelle le Père pousse l'homme.
Ceci dit, l'homme est un esprit et, s'il devient bon, une âme dans une enveloppe de chair tant qu'il est sur terre. Il faut être vraiment aveugle pour ne pas distinguer l'homme de l'animal et ne pas voir qu'il vit selon un tout autre mode de relation entre Terre et Univers, et cette relation, c'est le Créateur Lui-même, Celui qui, le jour où le soleil (n'importe lequel des milliards de soleils) est dispersé comme plumes de pavot, court encore et entre temps fait mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12).
La Révélation d'Arès est d'une tout autre dimension que n'importe quelle œuvre philosophique, matérialiste, etc., et nous rappelle que nous humains sommes d'une tout autre dimension que la matière.
Venons-en à la pénitence, qui, selon vous, serait mon invention puisque serait mon invention "l'Inventeur de la pénitence".
Je me souviens d'un échange de lettres de vous, Kévin J. de Sombernon (je crois) à l'époque, où ne n'exprimiez pas le franc rationalisme de votre présent commentaire. Je vais donc essayer de vous expliquer mieux quelque chose qui pourrait peut-être faire réapparaître l'épis mûr que vous sembliez être alors virtuellement du moins et qui s'est enfoui dans les épaisses broussailles luxuriantes (Rév d'Arès 5/4) du matérialisme ambiant.
Adam, nous dit La Révélation d'Arès, autrement dit l'humanité spirituelle originelle, a créé une rupture et entraîné sa descendance dans le mal, source d'une fragilité dont nous souffrons énormément. Vous pouvez toujours crier que c'est un mythe, où en trouvez-vous la preuve ? Nulle part. Ces temps lointains sont aussi mystérieux pour les savants que pour vous.
Alors, pourquoi pas le récit que fait d'Adam le Père par les lèvres de Jésus à Arès (Rév d'Arès 2/1-5) ? Il y avait donc un état de l'homme avant cette rupture et la plongée dans le mal et un état de l'homme après, qui est l'actuel état qui d'ailleurs ne va pas en s'arrangeant. Le seul moyen de repasser de l'état de mal actuel à l'état de bien originel, c'est la pénitence, le remplacement actif, appliqué, accompli, du mal par le bien. Nierez-vous que, rationnellement parlant, matériellement parlant, le bien accompli n'est pas la seule chose qui puisse vaincre le mal ? Cela ne tombe-t-il pas sous le sens ? Si. Et pourtant vous le niez... Vous n'êtes pas rationnel ! De ce fait, nous n'avons pas besoin d'un "inventeur de la pénitence". La pénitence est une cure de bien dont le monde a évidemment un besoin absolument urgent. Dieu n'est pas l'inventeur de l'évidence ; Il n'en est que le rappeleur. La Révélation d'Arès n'est qu'un rappel, le rappel d'une Vérité évidente et constante.
Je n'étais pas, soyez-en sûr, assez malin, moi un ecclésiastique à l'époque, pour effectuer ce rappel très simple. Une des redécouvertes que La Révélation d'Arès nous fait faire, c'est que tout en Dieu est d'une extrême simplicité.
Actuellement, la société humaine se démène sans cesse à maintenir des mécanismes compensateurs pour sauvegarder son équilibre, mais elle n'y arrive pas. Il y a sans cesse des ruptures et le mal resurgit sans arrêt et les solutions qu'imaginent les politiques, les religieux, etc. n'y pallient jamais.
Partout dans le monde l'individu ne justifie son existence qu'en fonction du groupe humain auquel il appartient. Rien n'a encore permis d'effacer les frontières tribales ou nationales, les barrages linguistiques, culturels, religieux, politiques, etc. Nous sommes toujours en barbarie, donc, en dépit des illusions qu'on tente de nous donner sur ce point. Or, l'humanité n'a pas été créée pour vivre ainsi. Vous allez encore crier: Mythe ! Mais quelle preuve avez-vous que c'est un mythe ? Ne sentez-vous pas qu'au fond de lui tout homme tend, par moments, à s'unir à l'universalité humaine ?
Seule le pénitence pourra reconduire l'homme à cette universalité et c'est l'évidence même et vous ne pouvez le nier. Chaque individu, qu'ils soit français, russe, chinois, gabonnais, papou, inuit, etc., est un élément d'une mosaïque qui ne peut s'expliquer qu'en fonction de l'ensemble absolu qu'elle est et ce n'est pas, par exemple, la médecine qui me contredira car tous les hommes ont la même physiologie et souffrent des mêmes maux. Cette unité se retrouve dans l'unité de la pénitence à laquelle nous pousse La Révélation d'Arès. Ici l'on voit que la pénitence est tout autre chose qu'une rigueur morale, c'est une action de reconstitution de l'universalité humaine.
L'éveil de la conscience individuelle, du libre arbitre, est impossible dans une société terrienne actuelle, où qu'elle soit, dans un monde qui n'est qu'un chaos de traditions et de cultures différentes. Cet éveil est impossible parce que tout humain dès sa naissance est conditionné par l'éducation particulière du lieu, qui lui donne une "nécessité plus puissante que les dieux mêmes," disait Platon (dit de mémoire). Ipso facto, un raisonnement philosophique, une politique, une religion universels sont tout aussi impossibles. Seule le très simple, très très simple pénitence peut traverser puis abattre les cloisons qui isolent les sociétés les unes des autres.
La pénitence ? C'est bien là la solution universelle très très simple, trop simple pour que l'homme compliqué par sa culture et les idées qui courent, puisse y penser, que seul le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) pouvait rappeler.


30oct14 159C92 
Vous soulignez dans votre réponse à 159C89 que "ceux qui veulent nous suivre viennent peu à peu d'eux même."
Et pour guider les apôtres en vous fondant sur votre expérience personnelle, vous distinguez dans votre réponse 159C82 quatre phases dans la mission, la première étant la mission générale et la dernière la formation du pénitent.
Cette analyse recoupe une distinction classique dans la communication en quatre phases successives (facilement mémorisables grâce à l'opéra de Verdi AIDA) : D'abord attirer l'attention, puis susciter l'intérêt, éveiller le désir d'en savoir plus; enfin recueillir l'adhésion aux idées communiquées et à l'action qu'elles impliquent.
La difficulté de communication pour notre mission est d'une part que les épis mûrs que nous recherchons pour la phase 4 sont une infime minorité du public, la jambe qu'il faut chercher dans les jambes qui sautent et fendent les plaies (Rév d'Arès i/16), et d'autre part que le tempo de notre mission doit s'adapter au rythme de marche de ce futur pèlerin dont il est seul à décider et qui varie considérablement suivant les individus et les hasards de leur vie.
La phase 1, l'Appel général au bien, est une activité quasi permanente du pénitent dans sa vie privée comme sur la place publique. Elle doit permettre d'engager autant de contacts que possible (dans une de vos entrées consacrées à la mission et à relire régulièrement, vous disiez en 130C35 qu'"il faut surtout et toujours beaucoup, beaucoup de patience et voir beaucoup de monde pour trouver l'âme réelle ou potentielle que vous cherchez"). Mais il faut aussi susciter un "courant de sympathie" auprès de l'opinion publique pour contrer les préjugés que la mission subit par l'ignorance due à la censure médiatique. Il faut donc rendre visible et audible La Révélation d'Arès en sortant des catacombes médiatiques et attirer l'attention des hommes, mais sans les importuner, sans chercher à trop convaincre ni user de séduction, tout un art.
Dans la phase 2, dites vous, "nous nous attardons sur une personne qui semble s'intéresser à la proclamation de la pénitence", et il faut pour reprendre vos propos en 130C34, "beaucoup de perspicacité pour déceler celui ou celle qui pourra peut-être rejoindre le petit reste, toute la mission est là". Il faut alors "ouvrir nos oreilles et notre cœur plus que notre bouche" pour reprendre les termes de votre entrée 115.
Les deux premières phases se font souvent dans le cadre d'un mission personnelle ou en binôme, mais pour la suite, en fonction du souhait de la personne de contacter ou non d'autres pèlerins ou de venir en local, il faut s'appuyer sur la synergie avec les autres missionnaires, parfois dans d'autres villes si la personne y réside.
Or le contexte de notre mission a beaucoup changé depuis trois décennies.
L'esprit de nos contemporains est envahi par l'agitation due aux matraquages médiatiques qui leur laisse peu de temps pour réfléchir ou lire, surtout sur des sujets de fond et leur attention zappe constamment d'un sujet à l'autre. Ces deux étapes sont donc devenues longues et aléatoires et s'intègrent dans un "parcours de découverte" de La Révélation d'Arès par la personne intéressée qui la conduit aussi à entrer en elle même comme l'enfant prodigue [Luc 15/17] et inclut souvent plusieurs contacts mission­naires espacés, sous des formes différentes et dans des lieux différents. D'où la grande difficulté de mesurer les résultats de chaque mission individuelle pour l'améliorer et la nécessité de développer la synergie entre nos divers outils de mission dont le local d'accueil au public constitue comme votre blog un atout déterminant. Il est devenu très rare que la simple lecture du Livre trouvé en librairie ou prêté suffise à l'épi mûr pour se joindre à nous.
Les phases trois et quatre sont particulièrement délicates et doivent être très personnalisées : Le missionnaire en première ligne aux premières étapes doit savoir s'effacer pour laisser à l'épi mûr le choix de la suite de son "parcours de découverte".
Il ne faut donc jamais oublier pour une mission efficace :
1. D'une part que c'est la personne intéressée qui détermine le rythme et les modalités de son parcours de découverte de La Révélation d'Arès : il ne faut jamais tenter d'imposer à cette personne un processus de suivi et d'accueil qui ne lui convienne pas.
2. D'autre part que la mission des apôtres doit rester humble, patiente, à l'écoute et se placer dans une logique de conscience collective du petit reste, donc savoir recourir à l'aide des autres apôtres et des divers outils de notre mission.
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Vous évoquez ma réponse 159C89 en citant cette phrase : "Ceux qui veulent nous suivre viennent peu à peu d'eux même." Mais votre citation est incomplète. La phrase complète est : "Nous oublions que ceux qui veulent nous suivre viennent peu à peu d'eux-mêmes plus souvent qu'on ne les convainc qu'ils sont bien des fils prodigues qui devraient retrouver le Père."
"Plus souvent que...", c'est-à-dire pas toujours. Vous-même, frère Antoine, êtes venu de vous-même et une bonne quantité de nos frères et sœurs de même.
Dans les cas où un suivi attentif est nécessaire, il nous faut passer par les quatre phases dont parle en effet ma réponse 159C82.
Ayant apporté cette précision, je ne peux que me réjouir de tout ce que rappelle votre commentaire, car, même si nous ne procédons pas tous de la même façon exactement, nous en passons tous par là grosso modo.
Je trouve sous votre main cette observation non seulement tout à fait juste, mais très importante : "Il est devenu très rare que la simple lecture du Livre trouvé en librairie ou prêté suffise à l'épi mûr pour se joindre à nous." J'ajouterai donc ici qu'autant que je puisse moi-même m'en rendre compte, La Révélation d'Arès n'est lue, vraiment lue en profondeur, quelquefois et peut-être même assez souvent, qu'après que le néophyte ait rejoint nos rangs.
Preuve, d'une part, que beaucoup de gens ne lisent plus aujour­d'hui le livre, mais le parcourent, et par contre nous écoutent beaucoup.
Démonstration, d'autre part, qu'il nous faut faire très attention à ce que nous disons.
La lecture profonde semble maintenant venir comme une consécration plus souvent que comme une découverte.
Il me faudrait rédiger, à l'usage des personnes préliminairement intéressées, une sorte de digest, c'est-à-dire une sorte de résumé ou de condensé de La Révélation d'Arès, court et attrayant pour contourner l'aspect "biblique" ennuyeux ou même rébarbatif que les gens d'aujourd'hui lui trouvent, mais, je suis toujours débordé et ne trouve jamais le temps de m'y mettre. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est un travail très difficile et c'est sans doite la raison pour laquelle les frères auxquels j'ai, au cours des ans, suggéré de s'y attaquer se sont récusé ou se sont découragés.
Peut-être pourrai-je m'y mettre, si j'en ai la force, au cours de la convalescence assez longue que je vais devoir suivre après une chirurgie cardiaque maintenant décidée, qui devrait avoir lieu dans les semaines qui viennent.
Encore merci, frère Antoine, pour ce beau et utile commentaire.


31oct14 159C93 
Je suis votre blog et tout spécialement cet article 159 "urgence absolue de la pénitence".
En fait, surtout dans les derniers commentaires, vous parlez de votre mission autant que de votre pénitence. Je n'ai pas très bien compris pourquoi ce mélange pendant un certain temps, parce que la mission et la pénitence me paraissaient deux sujets différents. Et puis je comprends finalement (vos dernières réponses m'ont beaucoup éclairé) que c'est très logique, puisqu'il s'agit pour un pénitents de devenir moissonneur de pénitents. Vous êtes des sergents recruteurs recrutant pour le même régiment, des soldats engagés dans le même combat qui ont besoin de compenser les pertes et d'augmenter le nombre de combattants.
Les messages et les réponses dans cette page de commentaires disent assez bien combien difficile est votre mission. Si on est attentif on remarque que ceux [des missionnaires] qui disent qu'on les écoute disent aussi que les bons écouteurs ne suivent pas, restent dans leur coin, et tout le monde semble s'interroger sur les causes de cette inertie ou cet immobi­lisme, je ne sais pas trop comment l'appeler.
J'étais de repos hier et je réfléchissait à ce problème en me disant que, après tout, j'étais moi aussi un sympathisant de La Révélation d'Arès qui ne bougeait pas. Je suis pontoisien et dans ma commune [Pontoise] il n'y a pas de mission, et Paris n'est quand même pas tout à côté, mais je ne suis pas sûr que, même s'il y avait une mission toute proche, je vous suivrais dans la rue.
Je suis lecteur d'Ivan Rioufol — vous allez me dire: "Non mais, qui peut suivre "De l'urgence d'être réactionnaire" parce que l'urgence, c'est la pénitence !" ? — et, sans adhérer à toutes ses idées, je suis un Français de vieille souche et plutôt conservateur qui lui aussi en a marre de la pensée unique qui suit toutes les courroies médiatiques et qui a fini par imbiber tous les esprits et qui est, à mon avis, la cause d'un immobilisme aussi répandu que vous le constatez vous-même.
Dans "De l'urgence d'être réactionnaire" Ivan Rioufol écrit: "Nombreux sont les Français qui en ont plus qu’assez de se faire malmener, ridiculiser, enfumer par des démocrates qui n’aiment pas le peuple, des humanistes qui n’aiment pas les gens, des journalistes qui n’aiment pas les faits, des antiracistes qui n’aiment pas les Blancs, des progressistes qui aiment tellement les pauvres qu’ils sont prêts à en faire venir toujours davantage." Je pense que les gens que vous rencontrez dans la rue vous voient comme des propagandistes qui, sous des abords mielleux, "enfument, n’aiment pas le peuple, n’aiment pas les gens, n’aiment pas les faits et qui aiment tellement les pauvres qu’ils sont prêts à en faire venir toujours davantage." Je crois que tout ce qui propage des idées est maintenant vu comme coiffé du même chapeau par les gens qu'ils rencontrent et que le public a été tellement trompé qu'il vous rejette d'instinct en se disant au fond d'eux: "On a déjà donné."
C'est là que vous avez raison en disant que "la mission sociale vous a fait beaucoup de tort", car quinze ans c'est beaucoup et vous vous êtes fait une mauvaise réputation, vous êtes de ceux dont le public a assez.
Mais c'est tout à fait faux. Vous n'êtes pas comme ça en réalité. Vous êtes des idéalistes marqués d'une très grande originalité. Vous ne ressemblez à personne d'autre, même dans le domaine religieux. À mon humble avis, vous devriez beaucoup travailler sur des formules qui dégagent bien votre originalité, votre fraîcheur, votre singualité, je ne sais pas trop comment le dire. Surtout n'essayez pas, pour vous faire bien voir, de paraître fondus dans la populace commune, et n'ayez pas peur de vous montrer tels que vous êtes.
Jean-Claude B. du Val d'Oise


Réponse :
Vous citez Ivan Rioufol. C'est un écrivain et aussi un éditorialiste du "Figaro".
Comme vous je ne partage toutes les idées de Rioufol, mais c'est un penseur dont on ne peut pas ne pas écouter la pensée, parce qu'il fait réfléchir et donne toujours quelques chose d'utile pour se dégager de ce que vous appelez "la pensée unique".. Je reproduis ci-dessous sa dernière chronique, qui peut permettre aux lecteurs de ce blog qui ne le connaissent pas d'avoir une idée de l'homme, qui a longtemps prêché dans le désert, mais dont beaucoup d'idées émergent actuellement. Je répète que je n'adhère pas à toutes ses idées, mais qu'elles présentent une image du peuple français qui peut en effet expliquer partiellement l'apathie du public pour l'Appel d'Arès.

La France subit encore l'emprise postcommuniste qui s'accroche à ses basques. Cette citadelle a fait du pays une petite nation. Le discours obligé, la déculturation organisée, l'abrutissement de masse sont parmi les fruits de la pensée semi-totalitaire qui subsiste. Elle est toujours reconnaissable aux dissidents qu'elle proscrit et aux insultes qu'elle leur jette. À l'heure du maccarthysme version pipi caca, relire Alexandre Soljenitsyne: "On asservit le peuple plus facilement avec la pornographie qu'avec les miradors."
Dans "Le Point" l'économiste allemand Hans-Werner Sinn explique, constatant le poids de nos dépenses publiques (57 % du PIB): "La France est plus proche du communisme que d'une économie de marché." La lutte des classes reste le ressort des Verts et de la gauche archaïque. Mais c'est au cœur de l'enseignement supérieur que le reliquat du modèle soviétique produit le plus de dégâts.
La pensée unique est une prison.
Or la France ne saura s'en libérer tant que la cooptation, instaurée dès 1945 dans le monde universitaire et au CNRS, ne sera pas réformée. La vacuité des débats vient de ce mécanisme pervers: il promeut l'entre soi, l'endogamie, le militantisme. Ceux qui traitent le philosophe Marcel Gauchet de "sinistre idéologue ultraréactionnaire" se recrutent parmi les clones que produit cette machine à araser les intelligences. La nomination en vase clos reste, dans l'indifférence générale, sous la coupe d'élus syndicaux qui ont pour mission de maintenir la "ligne", dévolue à la gauche et ses extrêmes. L'histoire contemporaine et les sciences sociales sont particulièrement perméables à cette mise au moule. Celle-ci explique, notamment, l'aveuglement des "sociologues" face à la vie des gens.
L'omerta sur cette confiscation clandestine de l'enseignement supérieur, abandonné aux combines de chapelles et aux règlements de comptes, est injustifiable. La bienveillance dont a bénéficié le trotskiste d'alors, Jean-Christophe Cambadélis, aujourd'hui patron du PS, dans l'obtention contestée de son doctorat en sociologie, est à replacer dans le contexte d'une université opaque et noyautée. Les esprits libres n'ont aucune chance d'y faire carrière, à moins de rendre les armes au politiquement correct déversé à gros bouillons. Un tel embrigadement a des conséquences directes sur le corps enseignant de l'Éducation Nationale, cet autre bastion tiers-mondiste et anti-occidental. L'univers journalistique n'est guère éloigné non plus de cette bien-pensance. Elle offre un air de déjà-vu, déjà lu, déjà entendu.
Il y a près de quinze ans, Maurice Druon avait dénoncé cette "France aux ordres d'un cadavre". Il rappelait que la fonction publique elle-même avait vu son statut signé en 1946 par Maurice Thorez, ancien secrétaire général du PC. Or, depuis, ce monde obsolète n'a eu de cesse de s'autoprotéger par d'illégitimes prérogatives que personne n'ose pourtant lui contester. Toutefois, cet univers claquemuré est devenu aussi fragile que la baudruche dégonflée de Paul McCarthy. Son pouvoir de nuisance ne persiste que grâce au train-train de l'intimidation et au manque de curiosité des politiques sur les causes de la crise des idées. La renaissance de la France est pourtant à portée de main. Il suffit, pour l'essentiel, d'abattre le mur vermoulu laissé par le communisme d'après guerre. Un bon coup d'épaule pourrait suffire.
L'hystérie antilibérale qui parcourt une partie de la gauche et atteint le FN est l'autre enfant du marxisme triomphant d'après guerre. Cependant, les procès en fascisme, ouverts contre la droite dans le fil de la méthode stalinienne, n'arrivent plus à dissimuler l'imposture des procureurs. Le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin, parle de "djihadistes verts" pour désigner les contestataires de la retenue d'eau de Sivens (Tarn), réclamée par des agriculteurs locaux. C'est au cours d'un affrontement entre la police et ces encagoulés portant le keffieh palestinien qu'un jeune écologiste, Rémi Fraisse, a été accidentellement tué dimanche par une grenade défensive. En réalité, l'extrême gauche se révèle bien plus dangereuse que l'extrême droite, qui focalise toutes les alertes.
C'est dans les mouvements anticapitalistes et antisionistes que se développent la violence organisée et la haine antijuive. Ouvrir les yeux sur ces faits, niés par la propagande, permettrait de nommer ce postfascisme protégé par les belles âmes.
Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) s'est fait une spécialité dans la dénonciation d'actes antimusulmans. Or il mène en réalité un combat identitaire, comme le démontrent Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau.
Cet antilibéralisme, socle de l'enseignement général, est un anachronisme qui ne tient également qu'à un fil. Comme le remarque le président de Viavoice, François Miquet-Marty (Libération, lundi): "La famille sociale libérale" est favorisée par un spectaculaire progrès des idées libérales, notamment en matière de finances publiques. "Manuel Valls a raison quand il dit vouloir «faire du Valls" (RTL, mercredi) en s'en prenant à la gauche passéiste consolée par François Hollande. Reste que le premier ministre, en dépit de sa parole réformiste, n'applique aucune des solutions pour désendetter la France. Tant que l'État-providence, héritage du Conseil national de la Résistance, restera intouchable en dépit de ses coûts exorbitants, la France sera condamnée à la régression économique. À moins que la première brèche ouverte par le gouvernement, qui a rompu avec l'universalité des allocations familiales, ne donne prétexte à une remise en cause plus globale du modèle social français…
La baudruche de l'islamophobie : Dans l'inventaire des leurres idéologiques à dégommer d'urgence: celui qui accrédite une "déferlante islamophobe". Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) s'est fait une spécialité dans la dénonciation d'actes antimusulmans. Or il mène en réalité un combat identitaire, comme le démontrent Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau. Cette victimisation, instrumentalisée par les islamistes qui rêvent de réhabiliter le délit de blasphème, passe sous silence l'antisémitisme des cités, mais aussi cette réalité révélée par le Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde: il y aurait entre 150 et 200 millions de chrétiens persécutés, au nom de l'islam pour l'essentiel. Qui dégonflera cette autre baudruche de l'islamophobie?

Il y a là certaines choses qui ne concernant pas notre mission et qu'on peut récuser, mais si je reproduis cette chronique, c'est parce que vous avez cité Ivan Rioufol, d'une part, et parce que d'autre part elle dévoile bien l'atmosphère de doutes qui s'abat sur tout le monde, de gauche, du centre et de droite et surtout du parti qui se répand le plus en France : le parti des sans-parti. Les gens se demandent où nous nous situons et, sans réponse directe, puisque nous ne suivons ni politique ni religion, alors que le public attend toujours plus ou moins de la politique ou de la religion, ils ne nous situent pas dans le concert des catégories. De nous émane une sorte de fadeur ou d'incoloration (est-ce français ?) qui intrigue.
Nul doute que le comportement des institutions françaises, notamment de l'université que Rioufol vise spécialement — une carte maîtresse de la pensée unique et, ce qui est pire, désuète et périmée — qui suivent encore les privilèges qu'elles se sont donnés et qui sont dépassés, est devenu nocif, empêche toute évolution et a fini par peser — par la voie des media — sur le pensée du quidam moyen de la rue qui ne sait plus du tout où il en est et où se tourner.
Ce que vous signalez ici, frère Jean-Claude, n'est sûrement pas la seule raison de l'apathie à laquelle nous nous heurtons, mais c'est sûrement un des éléments du mur d'immobilisme face à nous.
Nous voyons bien, et vous avez raison de le souligner, combien la "mission sociale" nous a fait de tort en croyant trouver un pont vers l'humanité en ramenant La Révélation d'Arès à une sorte de "pensée unique" qui n'avait déjà plus de sens et surtout plus du tout de dynamique à l'époque. Mais il nous faut maintenant trouver, comme vous dites, "des formules qui dégagent bien notre originalité, notre fraîcheur, notre singualité" et pour cela je vous remercie beaucoup.
Allez quand même faire un petit tour, un de ces jours, du côté de la rue Raymond Losserand au 32.


31oct14 159C94
Ce message veut juste vous informer, sans faire de politique, ni entrer dans le combat politique, ni cautionner la source d'information — car selon certains, la France ignorerait ce qui se passe en Belgique ?! — de la dérive fasciste belge.
Mais, n'est-ce pas ?, c'est la problématique de toute idéologie dominante qui impose son autorité, ses lois, ses répressions… qui sert entre autres, à diviser le pays sous la houlette de l'extrême-droite.
[...]
Certes, il y a eu élection démocratique tout comme ce fut le cas pour le nationaliste Hitler. Ici, c'est l'opportunisme qui agirait pour mettre sur le trône le roi noir Louis Michel qui pour ce faire, fait des courbettes à l'extrêmiste Bart de Wever.
Bien sûr, il peut y avoir des mesures adéquates mais aussi, comme Hitler et d'autres dictateurs, que se mêle en eau trouble le droit de nature avec le droit civil (ainsi que vous l'avez expliqué dans votre entrée freesoulblog #123) et, faire subir à l'humanité un lot de cruautés et de bêtises qui ne feront que faire reculer l'avancée vers un monde neuf. On trouve dans le programme de ce gouvernement dit "suédois", des mesures racistes et autres aberrations, qui vont faire glisser le pays vers une société à deux  vitesses, avec notamment une paupérisation annoncée…
D'une certaine manière, cette période permet de percevoir mieux l'incurie de tous pouvoirs, de comprendre les erreurs et, par effet de contraste, de voir la nécessité de changer en mieux !
Bien sûr, il y a le risque de laisser se déployer la Bête [Rév d'Arès 22/14], plongeant le monde dans des heures sombres avec de terribles risques pour l'humanité et un recul de l'espérance spirituelle qui n'est pas souhaitable. Il y a dans ce marasme — à noter que les autres familles idéologiques ont mené tout autant à la faillite nationale ; ils sont tous nocifs ! — une petite faille qui permet de faire poindre la Lumière par le rayonnement des pénitences, un contexte qui prête à une meilleure réceptivité à la Moisson et la recherche, le besoin d'actes et d'initiatives audacieuses portées par l'intelligence du cœur, d'imaginer de nouvelles façons de vivre en société...
Car "la Vérité, c'est que le monde doit changer ! [Rév d'Arès 28/7]
En prière avec vous,
Ventdessteppes de Belgique


Réponse :
Vous me demandez de ne pas afficher ce message, mais je le trouve adéquat et je l'affiche.
Je suis tellement heureux de vous retrouver, ma compagne de foi déjà ancienne. Je vous reverrai toute ma vie en pensée avec votre petit bonnet de laine, votre culotte de scout et vos godillots de marche dans l'endrement de ma porte à Arès... il doit bien y avoir une trentaine d'années.
Savez-vous que nous avons actuellement des frères et sœur en Belgique qui sont en mission régulièrement à Bruxelles?
Peut-être les connaissez-vous ? Ils réalisent leur mission sur un marché (le nom du marché m'échappe sur l'instant).
Embrassez vos fils pour moi et leur papa Alain, quand vous le voyez.
Merci pour votre irruption inattendue dans mon blog.


31oct14 159C95 
La dernière entrée 159 du blog “Urgence absolue de la pénitence” pousse à l’action.
En cela elle est essentiellement pratique : Pénitence-Moisson, Moisson-pénitence, les deux seront pratiquées sans limite ni réserve.
Le Pèlerin d’Arès est un réaliste. La pratique de sa pénitence l’aide à modifier l’histoire : celle de sa propre vie et celle du monde dans lequel il vit, c’est en cela qu’il est co-créateur. Il sait que l’avenir de l’humanité dépend à la fois de sa pénitence et de sa moisson, les deux étant intrinsèquement liées. Il a conscience que s’il doit travailler pour vivre, cela ne constitue pas l’essentiel de sa vie, sa vie s’organisera autour de son apostolat qui deviendra alors une priorité.
Réaliste, le Pèlerin d'Arès sait que sa vie ne vaut pas “chipette”, il n’est plus rien pour lui-même. Il sait aussi que la conscience collective viendra à la fois de ses actions guidées par le prophète, associées aux actions de ses frères (Assemblée), condition sine qua non à la réussite du Projet [le Dessein]. Il se réjouit d’être co-acteur du Projet Génésiaque proposé par le Créateur.
Dominique F. du Roussillon.


Réponse :
Mais oui, frère Dominique, nous sommes des réalistes et ne pouvons qu'être cela, parce que notre mission est très simple, vraiment très simple : "Le Créateur est revenu dire aux hommes: Soyez bon et vous vaincrez le mal et ferez refleurir Éden." Comment accomplir une mission aussi incomplexe, irréductible, élémentaire, bref réaliste, sinon par réalisme ?
Nous sommes bavards; c'est une défaut du siècle, peut-être le plus bavard de tous les siècles, un temps où l'on n'a jamais autant parlé, écrit, imprimé pour ne rien dire. Victor Hugo disait déjà, parlant de son époque : "Le monde est sous les mots comme un champ sous les mouches."
Que dirait Hugo aujourd'hui alors ? Quand, prenant le train pour me rendre dans une mission, je visite la Maison de la Presse à la gare st-Jean de Bordeaux pour acheter un journal et ce genre de revue que je ne lis jamais que dans le train, comme Match, Le Point, etc., je suis bras ballants et bouche bée devant les rayons de revues et je murmure intérieurement : "Que de mots, que de mots ! Que peut-on bien raconter dans ces hectares de texte imprimé ?" Et j'ajoute un autre mumure : "Et nous qui n'avons que quelques phrases à dire aux gens dans la rue et qui ne proposons de lire qu'un livre de Dieu où il y a moins à lire que dans un seul de ces centaines de magazines... Peut-être des milliers ?!"
Autant de lecture proposée aux gens, ce ne peut être que toc ou vide à 90 % ! Nous sommes embus de lecture. Et je crois que la médiocrité du monde vient en partie de cet embut sans fond.
Or, nous sommes de ceux qui tiennent entre leurs mains le sort de l'homme... Oui, pas moins que cela.
J'ai l'impression de chanter "Au clair de la lune" au milieu du tonnerre cosmique des musiques innombrables qui s'enregistrent chaque jour, chaque heure, chaque minute dans le monde. Alors, j'ai l'impression d'être inaudible, dérisoire, vain.
C'est sûrement là, outre ce que nous dit d'Ivan Rufiol Jean-Claude du Val d'Oise (159C93) et outre d'autres raisons, une raison de notre difficulté d'être entendu. Le réalisme des choses ultrasimples.
Et cependant nous devons inlassablement poursuivre notre mission. Notre réalisme ultra-simple laisse actuellement aux gens l'impression que nous leur resservons quelques vieux mots fatigués, éculés, usés, trop simples pour être importants, mais un jour ils seront tellement écœurés par le gavage de mots par milliards qu'on leur entre de force dans les yeux et dans les oreilles qu'ils réaliseront qu'on les remplit de milliards de mots morts et que nous seuls usons de mots vivants, qui ont un aiguillon, qui mènent à la Vie.
Mais oui, frère Dominique, nous sommes des réalistes très simples et devons le rester. Merci pour ce commentaire.


01nov14 159C96 
"Que dirait Victor Hugo aujourd'hui ?" (Question 159C95)
Eh bien, considérant que lui-même aurait écrit, paraît-il, l'équivalent de plusieurs dictionnaires, Il répondrait peut-être, s'il était pénitent, qu'il aime beaucoup les mouches, car lui-même contribua beaucoup à "ce que le monde soit sous les mots comme un champ sous les mouches" (Réponse 159C95).   
En tout cas, dans l'urgence absolue de trouver des pénitents potentiels qui comprendront l'urgence d'entrer en pénitence, l'entrée 150 me semble la plus adéquate et, à ce sujet, je vous remercie, au nom de tous ceux qui apprécient l'efficacité et comprennent l'urgence, pour vos lumières dans la réponse 159C66 :

"La démocratie n'est un bon mode de fonctionnement que dans de petites unités humaines où l'on connaît ceux qu'on élit ou qu'on embauche comme gestionnaire. Seulement voilà, nous avons bien vu dans ce riche échange de l'entrée #150 de ce blog que trouver une solution praticable à notre espérance d'abolition de la politique est extrêmement difficile. Je crois cependant qu'une réflexion a été lancée à ce moment-là et que nous reprendrons notre échange sur ce point.
Pour l'heure, la sagesse, la prudence et la patience ne nous permettent pas d'en dire plus.
Pour l'heure l'important est de prêcher la pénitence, toujours la pénitence."

Sur ce, Ingrid Bétancourt, dans une interview à propos de son prochain roman "La ligne bleue", dit simplement : "Je crois qu'on peut faire de la politique sans nécessairement "être politique".
Cette nuance me semble primordiale, car, tout compte fait, la pénitence est la politique d'un état d'être, elle n'attend plus que d'être proposée dans un programme accessible à tout le monde, croyant et non croyant.
Frédéric M. d'Aquitaine  


Réponse :
Oui, c'est vrai, Victor Hugo a "écrit l'équivalent de plusieurs dicionnaires", mais je pense qu'il parlait aussi pour lui-même tout comme je parle aussi pour moi-même en disant : "Nous sommes bavards; c'est une défaut du siècle, peut-être le plus bavard de tous les siècles."
Il suffit de voir ce blog. Que bavard je suis ! Depuis 2006 j'ai écrit un grand nombre de réponses bavardes aux commentaires, souvent bavards eux aussi.
Je suis peiné de devoir être bavard ; je suis d'autant plus peiné que je ne suis pas écrivain et que j'impose à tous mon scribouillage, et que, contrairement à ce que certains croient, je n'ai ni désir ni plaisir d'écrire. D'ailleurs je ne scribouillais pas du tout avant 1974. Je me mis à l'écriture en tirant la langue comme un écolier, parce que le Père me dit: "ta voix...et ce que tu auras écrit" (Rév d'Arès 33/10).
Il en résulte que, quarante ans plus tard, je suis plus que jamais entraîné dans un cercle vicieux, c.à-d. dans un raison­nement fautif dans lequel ce que je dois démontrer ou définir je l'ai déjà depuis quarante ans employé comme élément de ma démonstration ou de ma définition. Pourquoi me répété-je ainsi, pourquoi en suis-je là ? Pour trois raisons :
La premère raison est que ce blog me fait sans cesse découvrir que beaucoup de choses, que je voyais comme tombant sous le sens et déjà comprises, ne le sont pas par tous et qu'il me faut les rappeler répétitivement et sur tous les tons pour tenir compte de la nature de chacun ou chacune.

La seconde raison est que si j'affiche des commentaires qui ne vont pas dans mon sens prophétique, je sais que si je ne réponds pas, le commentateur et ses lecteurs penseront d'instinct : "Qui ne dit mot consent" et en déduiront que j'approuve le commentateur. On entrera dans une grande confusion.
La troisième raison, c'est que si je vais par le monde en disant seulement : "Le Créateur est revenu dire aux hommes: Soyez bon et vous vaincrez le mal et ferez refleurir Éden," dix-huit mots qui constituent la Vérité fondamentale suffisante, les lecteurs du blog, tout comme le public auquel je parle, tout comme mes frères auxquels je prêche, tous habitués à des flots de paroles me trouveront d'une pauvreté spirituelle affligeante et très peu me suivront. Le bavardage est dans les mœurs, le laconisme est laissé aux ermites qui n'intéressent qu'eux-mêmes, je ne peux pas plus me revêtir de silence que je ne peux me revêtir en clown pour être entendu.

Ceci étant dit, peut-on "faire de la politique sans nécessairement être politique" ? Je ne le crois pas, sauf bien sûr en donnant à politique un sens différent de celui que je lui donne. Pardonnez-moi si, ici, j'y vais de mon bavardage et j'ajoute des mouches au champ du monde !
Pour moi la politique est exclusivement la recherche du pouvoir sur les hommes et donc la recherche du pouvoir de faire les lois et de les appliquer par police et tribunaux. Donc, je ne vois pas du tout de politique dans la pénitence, sauf si on prend le mot politique au sens figuré de manière d'agir. Si Ingrid Bétancourt use du mot politique dans ce sens figuré, elle ne doit pas dire "faire de la politique". Elle devrait dire par exemple : "Je crois que si la politique personnelle d'un humain sur lui-même est d'être pénitent, il n'est pas politique au sens de recherche du pouvoir sur les autres hommes."
Sinon, ce qu'elle dit est prudhommesque et dénué de sens, comme si elle disait: "Être vivant n'est pas nécessairement être mort."
Je n'ai peut-être ici fait qu'ajouter mon bavardage au bavardage du monde. Peut-être devrais-je fermer ce blog ? Dans les années 80, des frères m'avaient fortement recommandé d'arrêter "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel qui n'éditait, selon eux que du "charabia, des textes mal écrits et incompréhensibles, à moins de laisser à ceux qui savent tenir une plume le soin de la rédiger." J'avais donc dans un n° du "Pèlerin d'Arès" annoncé ma soumission à cette admonestation fraternelle et le prochain arrêt de cette publication. Savez-vous qui m'encouragea à la poursuivre ? Un Jésuite ! J'appris ainsi que mon petit magazine était lu aussi par des Jésuites. Le Jésuite m'écrivit quelque chose comme : "Continuez ! Nous avons besoin de ce Pèlerin d'Arès" (Je n'ai pas le temps de rechercher le n° où se trouve sa lettre que j'avais publiée)
Allez donc savoir ce qu'il faut et ce qu'il ne faut pas !


02nov14 159C97
Votre réponse à mon précédent commentaire m'a troublé, je l'avoue, d'abord parce que je ne m'attendais pas à une réponse et surtout pas une réponse aussi longue, et ensuite je dois reconnaître que, dans sa grande simplicité, c'est une réponse pleine de bon sens qu'on peut accepter ou refuser, mais qui doit porter un honnête homme — j'espère que je suis un honnête homme — à se dire que la question de l'existence du Créateur, à laquelle vous croyez, ou de l'inexistence du Créateur, alors je suis porté à croire, n'est pas résolue.
Je citais Saint-Simon et Fourier et vous m'avez montré que ces deux hommes n'avaient pas résolu grand chose et avaient seulement apporté les premières eaux au moulin, alors tout neuf, du socialisme ou de ce qui allait devenir le socialisme.
Si je vous comprends bien, pour vous le socialisme est maintenant dépassé, il n'a pas rempli ses promesses sans Dieu ou avec Dieu, parce qu'il y a quand même eu beaucoup de socialistes chrétiens ou même musulmans comme Saddam Hussein qui était du parti Bass socialiste mais croyant..
Je ne vais donc pas citer de nouveau Saint-Simon ou Fourier, mais Aristote. Aristote était athée, c'est du moins ce qu'on peut déduire de son œuvre. Si on prend par exemple ce qu'il appelait les Quatre Causes :
1. Cause matérielle.    Matériau et à sa forme finie ultime.
2. Cause formelle : La cause formelle d'une statue d'Hermès est de ressembler à Hermès.
3. Cause efficiente : Le sculpteur qui sculpte la statue d'Hermès.
4. Cause finale : La raison pour laquelle une statue d'Hermès a été réalisée. Les spécialistes d'Aristote estiment en général que pour lui, la nature a ses propres buts différents de ceux des hommes.
Où est Dieu là-dedans ? Où est le Créateur ? Nulle part. Pour Aristote et après lui (et sans doute avant lui) quantité d'observateurs ont bien souligné que le Créateur n'avait qu'une existence subjective, quand il en avait, mais jamais objective.
Le monde prend conscience de la logique imparable de tels hommes qu'Aristote et c'est pourquoi, c'est tout simplement pourquoi votre mission est vouée à l'échec. Ne cherchez pas ailleurs la cause de vos déboires.
Votre pénitence, ce n'est pas mauvais évidemment, parce qu'il vaut mieux être bon que mauvais, vrai que menteur, pacifiste que guerrier, ça fait moins souffrir, mais cela c'est de la pure morale. Il n'y a rien de Dieu dans tout ça.
Kévin J. de Côte d'Or


Réponse :
Je vis. Comment puis-je vérifier que je vis ? Sous un microscope ? Non. Je ne peux pas prendre ma vie ou une molécule de ma vie et la placer sous mon microscope et la regarder. Ma vie n'est pas du tout préhensible, je ne la vois pas, je ne la saisis pas ; pas plus que Dieu, d'ailleurs
Vous allez me dire: Prenez un peu de votre sang et vous le verrez vivre sous le microscope. Mais je peux prendre aussi un peu d'eau et la regarder sous mon microscope et je la vois pleine d'un tas de choses invisibles à l'œil comme je vois mon sang plein de choses invisibles à l'œil et cependant l'eau ne vit pas, elle n'est que chose, elle n'est que H2O, mais moi je vis, je pense, j'écris cette réponse. L'eau non. J'affirme que ma vie est en tant que telle  quelque chose d'invisible comme Dieu est invisible en tant que Tel. Si ma vie est une réalité, vous ne pouvez le nier, pourquoi Dieu ne serait-Il pas une réalité ? Vous n'avez aucune preuve de son inexistence que vous affirmez.
Je ne suis pas du tout un expert concernant Aristote et je pense que vous ne l'êtes pas davantage, parce que votre allusion aux "quatre causes" aristotéliciennes, appliquées à la preuve de l'inexistence de Dieu, est vraiment tirée par les cheveux
Pour moi, aussi peu expert d'Aristote puis-je être, ce très grand penseur est de ceux, assez rares, qu'on peut utiliser dans tous les domaines sans les dénier. C'est là la raison du succès inépuisé du grand Aristote, d'ailleurs. Il n'était certes pas évolutionniste, sa pensée n'avait pas devancé celle de Darwin, mais sa vision de la société: hommes libres, esclaves, humains mâles et humains femelles, est-elle vraiment dépassée ? Théoriquement oui. En fait non. Le racisme est encore partout sur terre, les dominateurs (hommes libres d'Aristote) et les spoliés (esclaves pour Aristote) sont encore bien distingués par La Révélation d'Arès, et si Dieu insiste tant pour qu'on donne aux femmes la place qu'elles méritent (Rév d'Arès 9/1-7, xxvii/1-14), n'est-ce pas parce que cette place, elle ne l'ont pas encore ? Cependant, on trouve dans l'ensemble de l'œuvre d'Aristote une sorte d'universalisme de l'humanité dont je parlais dans ma réponse à votre précédent commentaire.
La structure argumentaire d'Aristote reste remarquable et c'est pourquoi on pense toujours à lui 2400 ans plus tard, mais je ne me souviens pas chez lui d'un argumentaire qui nierait l'existence d'un Créateur. Aristote n'est pas connu pour ça.
Enfin, ce que vous ne voyez pas dans la pénitence, c'est sont action transformatrice. Ce n'est pas seulement "pure morale" comme vous dites, c'est un acte créateur. Oui, je mesure bien mes mots, la pénitence est un acte créateur et par là nous découvrons que nous sommes bien images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27).
Que fait la pénitence ? Elle vainc le péché et met le bien en pratique. Presque tous ceux qui prétendent parler contre le péché, péché vu comme nocivité de l'homme à sa prope personne, à sa propre espèce, à son propre avenir, ont été des gens qui avaient peu péché. Pour moi aujourd'hui c'est un paradoxe qui trompe ; on ne peut pas parler utilement de choses qu'on n'a pas vécues.
Depuis 1974 j'ai toujours pensé que Jésus, avant d'être le prophète, avait été un pécheur et peut-être un grand pécheur.
Moi je fus un pécheur et peut-être même un grand pécheur avant 1974. Oh, je n'étais pas, vu de près, un vicieux, un menteur, un voleur, une assassin, mais tout cela je l'avais été vu de loin. Je l'avais été en approuvant par exemple le communisme politique qui était on ne peut plus menteur et criminel et par là j'étais, étant un supporter de l'URSS de Staline, un grand pécheur, parce que j'ai contribué à laisser vivre quelque chose de très mauvais.
Tous les "saints" qui ont parlé haut et fort du péché, que connaissaient-ils du péché puisqu'ils étaient des "saints" ? Je me méfie aujourd'hui de tous ceux qui parlent du mal sans en parler en connaissance de cause. Je crois, à l'extrême, qu'on peut vraiment ne pas juger, comme le prescrivent Matthieu 7/1 et La Révélation d'Arès 36/16, ceux qui font le mal que quand on a fait soi-même le mal. Si je ne juge pas, ce n'est pas par une sorte d'indulgence, par copinage entre gens cul et chemise, c'est par le réveil de ma conscience que tout homme peut être aussi bon que mauvais et qu'il ne devient réellement bon qu'en accomplissant le bien par le pénitence. C'est peut-être là qu'on voit combien transformatrice est la pénitence et ce n'est pas pour faire de la rhétorique mais pour exprimer une réalité que je dis: J'ai été deux hommes, j'ai eu deux vies, une vie avant 1974 et une vie après. Je découvre qu'en moi il y a le germe d'un petit Créateur, d'une image et ressemblance du Grand Créateur.
Le mal et l'homme forment un ménage tellement désespérés qu'ils ne peuvent vivre qu'en s'illusionnant, en s'illusionnant par des arguments comme ceux que vous utilisez dans vos commentaires. Quand je vous lis, j'ai la gorge serrée, je me dis que vous vous acheminez peut-être, sans le mériter vraiment, vers des ténèbres pas drôles.
Croyez-moi, la pénitence vous transformera. Non seulement elle fera de vous un autre homme, mais elle vous fera certai­nement découvrir le vrai Père de l'Univers... Le Père de l'Univers comme autrefois le sifflet de la locomotive. Comme, quand j'étais jeune, des gens savaient en écoutant le sifflet des locomotives que le temps était à la pluie, vous saurez en étant pénitent que le mal est réllement l'affreuse souffrance de l'humanité. Alors, vous saurez que pécheur vous étiez et vous en pleurerez parfois, comme il m'arrive d'en pleurer., et vous vous réfugierez dans le giron d'un Père qui vous aime.
J'arrête,... car en écrivant ces lignes je pleure réellement.


02nov14 159C98
Je proteste quand vous dites dans votre réponse à Frédéric,(159C96 ) que vous êtes bavard. Non ce n’est pas du scribouillage. Frère Michel : Vous nous enseignez la Parole du Père, avec, amour, humour et patience, nous pauvres oisillons (Rév. D’Arès xlv/14), nous avons toujours soif et faim de la parole de Mikal qui est Parole du Père ( Rév. d’Arès i/12).
Vous écrivez : "La troisième raison, c'est que si je vais par le monde en disant seulement : "Le Créateur est revenu dire aux hommes: Soyez bon et vous vaincrez le mal et ferez refleurir Éden," dix-huit mots qui constituent la Vérité fondamentale suffisante, les lecteurs du blog, tout comme le public auquel je parle, tout comme mes frères auxquels je prêche, tous habitués à des flots de paroles me trouveront d'une pauvreté spirituelle affligeante et très peu me suivront. Le bavardage est dans les mœurs, le laconisme est laissé aux ermites qui n'intéressent qu'eux-mêmes, je ne peux pas plus me revêtir de silence que je ne peux me revêtir en clown pour être entendu."
Dans l’article "Raminagrobis" (Le Pèlerin d’Arès 1990 page 256), l’exemple du frère Lourdais qui voulait faire une mission "homéopathique", avait interprété votre amusement comme un accord. Il vaut mieux que vous parliez que de laisser des blancs qu’on remplit par notre imagination, parfois à tort.
Dans la moisson des âmes, nous rencontrons des gens ; ils nous disent : "C’est trop simple. Soyez bon et vous vaincrez le mal et ferez refleurir Éden ! Nous n’y croyons pas," ou alors ils cherchent ce que nous leur cachons. Nous devons expliquer avec des exemples, comme le mensonge, les préjugés, le non-pardon… et les dégâts sur la santé et sur le monde…etc, là ils sont d’accord..
La Parole que nous a donnée le Créateur est la lime affilée (Rév.D’Arès vii/6 et votre enseignement). le don de parole abstraite et subtile, de même que les dons de liberté, d’amour, d’individualité et de création, constitue une force puisée à la Force qui change l’homme en Adame, en fils de Dieu, Jésus est l’exemple éclatant de retour à l’image et ressemblance divine positive - mais formaient aussi un outil délicat et dangereux (lime affilée) qui allait se retourner contre le Dessein du Créateur.
D’autre part, je souhaite de tout mon coeur que votre opération chirurgicale réussisse.
Dans l’amour, la prière, et l’accomplissement de Beau Dessein du Père, affectueuses pensées fraternelles
Simone L. du Limousin.


Réponse :
Merci, sœur Simone, pour ce beau et touchant commentaire.
Mon opération chirurgicale n'est pas pour tout de suite. Il y a encore des examens préliminaires et j'ai certaines choses à achever ou à mettre au point avant d'y aller. De plus, on ne sait pas encore où cela aura lieu. Peut-être à Paris. Peut-être dans une autre ville. Je n'y songe guère. Ma mission d'abord.


02nov14 159C99
Vous avez raconté, dans l’introduction du Pèlerin d’Arès bilingue de 1989, votre longue marche vers l'écriture :

J’ai désappris à parler. De plus en plus souvent je cherche mes mots, ou bien je bredouille. Pas par gâtisme. Un peu par fatigue. Mais surtout à cause d'une longue période de vie dans l'isolement.
L'ankylosé veut marcher, a même la sensation de marcher, mais ne marche pas, il est comme infirme. Le verbe, comme la marche, résulte de l'interaction de l'invisible et du visible en vous, de l'esprit et de la chair. Contrairement à une idée répandue, la pensée ne sort pas seulement de l'esprit ; elle sort aussi des lèvres liées à l'esprit. L'oreille tendue vers vous et votre oreille tendue vers l'autre jouent également leur rôle dans la formation des idées.
Même si vous avez quelque chose de fort, d'original et de personnel à dire, c'est dans la bouche des autres que votre chair puise l'énergie, l'à-propos, l'élégance, la syntaxe, et d'autres principes qui construisent le verbe. Si la jambe, même douée, ne répond pas au stimulus de l'entraînement, point de course, point de saut. Si d'autres ne vous parlent pas ou ne vous répondent pas au niveau de votre pensée, vous n'exprimez pas celle-ci, en tout cas pas aisément et pas complètement. Celui qui sait parler le doit à la richesse d'élocution de son entourage et de ses interlocuteurs.
Mon épouse et mes filles ont été ma seule compagnie permanente depuis que Jésus m'apparut à Arès, en janvier 1974. Seize ans plus tard, mes enfants sont encore loin de l'âge et de l'expérience des dialogues de profondeur. Entre mon épouse et moi les échanges courent sur le travail, la famille, la vie, dans cette giration de mots et de regards — regards, mots imprononçables, intraduisibles, parce que trop subtils et trop savants — de tendresse, aussi essentiels à la vie que le sang, et qu'on ne peut pas plus compter que le sang. Mais quand nous abordons les sujets élevés, elle se tait et m'écoute ; ses répliques sont justes mais rares. Par ailleurs, ce que mon verbe apporta aux quelques sœurs et frères qui firent des séjours sous mon toit, leur verbe ne me le rendit pas.
C'est donc dans l'écriture que s'est réfugié mon verbe — comme un prisonnier dont les barreaux donnent sur le Ciel —. Particulièrement dans l'écriture du Pèlerin d'Arès. Il me semble que la nouvelle forme prise par celui-ci, en devenant annuel, rédigé avec plus de recul, devenant plus fondamental, contribuera davantage à entretenir ce verbe qui fuit mes lèvres. Écrire n'est pas parler. Écrire est lent, autorise les arrêts, les contrôles, pour affiner sa pensée, trouver le mot, la bonne phrase. Si vous avez quelque chose à dire et si vous êtes réfléchi, même si comme moi vous n'êtes pas bon parleur, vous le direz plus justement en l'écrivant, même si comme moi vous n'êtes pas écrivain.
"...et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10)", me dit Dieu par les lèvres de Jésus. Dieu savait que je perdrais dans la solitude — et par déculturation — le discours brillant que m'avait donné la vie dans le monde. Mais pourquoi Dieu vous appelle-t-il toujours à faire des choses auxquelles vous n'êtes pas préparé ? "Suivez-moi, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes." Ils laissèrent leurs filets et le suivirent (Matthieu 4/19-20). Ces brillants pêcheurs allaient s'attaquer à des problèmes pour lesquels ils étaient parfaitement incompétents. Je dois écrire, bien que je n'aie pas été formé et que je n'aie pas de talent pour cela. C'est parce que Dieu veut montrer la permanente Puissance de sa Création qu'on appelle Grâce transformatrice.

Je souligne que ,comme pour moi, il vous est très important d’avoir un interlocuteur valable (en l’occurrence votre épouse) pour approfondir et mettre en mots vos réflexions, de façon à pouvoir les transcrire sur le papier.
Pour moi, la recherche d’un interlocuteur humain (dans le sens doué de parole) est une quête constante, et je ne crois pas être le seul.
Mais que recherche-t-on dans les livres si ce n’est justement un interlocuteur qui voit la même chose que vous, mais sous un angle différent ? La lecture apporte des réponses à toutes sortes de questions qu’on se pose ou qu’on ne se pose pas, mais qui fait voir la vie sous un jour nouveau. Il est des livres plus particulièrement éclairants et La Révélation d’Arès en est un, je ne vous apprends rien.
(Aparté) : Cette dernière phrase peut être interprétée comme minimisant la portée de La Révélation d’Arès, mais en fait, j’y vois surtout combien il est difficile de trouver les mots corrects pour des choses qui paraissent évidentes.
Quant à la lecture du blog, elle peut parfois être pénible, mais au détour de chaque intervention de blogueur, on apprend quelque chose, même si c’est enterré sous un verbiage fatiguant. D’autant que vous relevez fort à propos dans vos réponses,  justement, le passage qui nous a échappé ou paru pas clair. Le blog est un interlocuteur comme les autres.
JP du Limousin (Un homme du reste)


Réponse :
Vous êtes du reste, dites-vous. Donc, vous n'êtes pas du petit reste, vous n'appartenez pas à notre mission de Limoges.
Je ne suis pas sûr du tout de vous connaître ou reconnaître.
Mais vous avez lu "Le Pèlerin d'Arès 1989" puisque vous le citez.
Pourquoi ne pas rejoindre notre mission, qui a tant besoin d'ouvriers au Champ de Dieu ?
Merci pour ce beau commentaire, frère J.P. (Jean-Pierre ? Jean-Paul? ...?)


02nov14 159C100
La pénitence, c'est évidemment le point d'orgue de notre mission, ici je n'apporte qu'un humble témoignage, car les lecteurs non-Pèlerins d'Arès de ce blog peuvent malgré les explications avoir des idées fausses.
C'est vrai que la pénitence, malgré sa simplicité déconcertante, n'est quand même pas simple à comprendre
pour des esprits compliqués et fainéants que sont les nôtres.
Notre mission est vraiment difficile, car il nous faut convaincre l'épi mur et rééduquer les esprits, faire comprendre à l'homme qu'il n'a réellement plus le choix, que toutes les voies entreprises n'ont été que déceptions.
Ah ! je vais encore me faire taper sur les doigts ! Le choix, ce fameux libre arbitre !
Bien sûr que tu as le choix, le choix de tes impulsions, de tes envies, de tes désirs...
Mais là tu n'obéis qu'a tes envies, tes impulsion et tes désirs.
Est-tu alors vraiment libre (Rév d'Arès 10/10), si tes choix sont faits sans réflexion ?
La réflexion dit : Si la pénitence me permet de vivre en harmonie avec mon entourage, me permet à terme de me débarrasser du mal qu'engendre les actes de toute une humanité, qui se traduisent par des guerres et des souffrances de toutes sortes, sans parler de la vieillesse et de la mort, si elle me permet finalement d'être plus heureux, alors quel choix vais-je faire ?
Vais-je continuer de vivre avec mon orgueil,  mon égoïsme, ma méchanceté, ma cupidité, mon l'ignorance, mon mensonge, ma haine ou vais-je commencer à faire des efforts pour devenir meilleur ?
Lecteur, je te rassure aussi : Tous tes efforts vont s'accompagner de grâces, ce qui te semblait impossible hier deviendra vite une certitude demain. Alors tu comprendras que la seule et unique solution viable et intelligente, c'est la pénitence.
Nous ne sommes pas dans le bla bla bla  des politiques et des religieux, nous sommes dans le concret, dans la vie.
Nous Pèlerins d'Ares, ne sommes pas meilleurs que ceux qui ne le sont pas [meilleurs], nous avons seulement, à la lecture de La Révélation d'Ares, commencé à changer nos vies.
Rejoignez-nous !
Américo L. d'Ile de France


Réponse :
Belle harangue, mon frère Américo ! Merci.


02nov14 159C101
Élie, mon fiston de 13 ans, parcourt avec moi un article du Figaro sur lequel nous sommes tombés un peu par hasard, alors que nous attendions que se termine l’installation d’un logiciel sur mon ordinateur et que nous pensions aller regarder la rubrique "24h photos."
L’article, accessible à cette adresse : http://madame.lefigaro.fr/societe/ces-jeunes-couples-qui-attendent-mariage-pour-faire-lamour-221014-985998 évoque le choix fait par un certain nombre de jeunes couples — à priori catholiques — d’attendre le mariage pour avoir leur première relation sexuelle. On peut notamment lire ceci : "Le sexe ne peut pas être le noyau de ce pourquoi on est ensemble."
Cette période de fiançailles est vécue par ces jeunes gens comme "un moment de préparation à leur future vie conjugale. Un temps pour se découvrir "autrement" et "apprendre à communiquer, pardonner ou même gérer un budget à deux" (La lecture de l’article m’inspire que nous devrions traiter un de ces jours sur votre blog ce grand sujet de l’amour du couple, du mariage et des épousailles selon La Révélation d’Arès, mais ce n’est pas le sujet ici).
Élie me dit soudain : "C’est bien ce qu’ils font ! Tu devrais envoyer cette information pour le blog de frère Michel."
Élie souligne que le sujet étant évoqué régulièrement avec ses camarades de 4ème, il avait eu le courage d’aller à contre-courant des leaders d’opinion de la cours de récré pour dire que lui, ça ne l’intéressait pas vraiment d’aller voir X filles avant de trouver la bonne, que bien sûr il comptait en rencontrer une un jour ou l’autre, mais que tant qu’à faire il préférait que cela soit la bonne.
La lecture se poursuivant, Élie me donna l’occasion d’évoquer avec lui un sujet dont nous parlons régulièrement dans notre famille : les épousailles (Rév d’Arès 33) et la vision du mariage développée par La Révélation d’Arès qui (re)donne au couple sa place comme première cellule spirituelle du monde.
Après près de 25 ans de vie commune avec mon épouse, une vie que nous nous sommes efforcés d’élever à ce niveau spirituel par notre dynamique d’évolution, nous commençons à avoir une petite expérience du sujet à partager. Le lien avec la pénitence et son urgence est évident ! Sans pénitence, c’est-à-dire sans la volonté de se créer chaque jour meilleur, le couple risque au mieux de stagner et l’amour de s’éteindre peu à peu même si les deux personnes restent ensemble et au pire de déboucher sur la rupture.
Oui, la pénitence est la base qui manque tellement à tant de couples modernes qu’on a fini par ne plus faire le lien entre cet effort personnel et leur bonheur. On consomme le couple comme le reste dans une société qui met le citoyen dans la position de consommateur passif  (je me plains de mon couple comme je me plains de "l’autre") opposée à celle d’acteur existentiel (Je cherche toujours comment agir pour influer positivement sur mon existence).
Pour tous ceux qui se posent la question sur ce lien étroit de la pénitence et du couple, on relira avec profit l’article que vous avez publié sur le sujet dans "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel, n° 43, ou celui du "Pèlerin d’Arès" Annuel 1989 et dont je partage ici avec nos lecteurs ces quelques extraits :

"L’amour romantique, aussi merveilleux, aussi "divin" qu’il paraisse aux fiancés […] doit se fondre avec le non moins nécessaire amour créateur, salvateur — le salut est re‑création —, l’amour même de Dieu et de toutes ses créatures engagées dans le changement du monde. Les époux, outre leur tendresse personnelle, connaissent un amour de pénitents, de moissonneurs, de pieuse gente…
Par leurs épousailles deux Pèlerins d’Arès s’insurgent publiquement contre la dévalorisation de l’amour et de la vocation prophétique de l’homme.
L’insurgeance des épousailles est une ascension au‑dessus d’un concept hâtif, médiocre et égoïste du couple, au‑dessus d’une idée de la volupté collée au sol de la vallée grasse (26/4) et non élevée au niveau des joies réservées aux époux…
L’attente patiente et chaste des épousailles — plus longue elle est, plus riche elle est, plus fort est l’amour, plus merveilleux est le jour où les corps se connaissent — figure le monde attendant la fin des temps de péché et de souffrance. Ensuite, l’épreuve de l’intimité quotidienne dans l’amour, la dignité, le partage et — là encore — la patience, annonce la force qu’aura le monde de vivre en état d’Éden. Tout ce qui préfigure la société que nous préparons est porteur de Grâce…
Les épousailles forment bien un état, dont la permanence n’est ni facile ni assurée. C’est une bourse aux valeurs variables, où la fortune et l’infortune se croisent sans cesse, mais nous ne devons pas nous résigner à ce constat ; ce serait accepter une fatalité. La foi arésienne comme l’âme est fondamentalement existentielle. Nous devons faire l’effort, serait‑il parfois surhumain, de préfigurer le monde changé en faisant de nos épousailles la parabole d’Éden. Car Éden ne sera pas un monde sans choix et sans risques, mais un monde avec les chances et la force très élevées de garder le bon choix..."

Pour finir, J’ai appris récemment que des épousailles se préparaient du côté de Bordeaux, et c’est avec une pensée particulière pour les jeunes fiancés que j’ai relu cet article.
Jeff P. (et Élie P.) d'Ile de France.


Réponse :
Oui, en effet, deux jeunes Pèlerins d'Arès de notre région bordelaise, Myriam et Nicolas, se sont engagés dans des fiançailles qu'ils ont célébrée en présence de toute l'assemblée de Bordeaux. Grand moment de joie !
Ne voulant pas faire trop attendre ces jeunes gens, j'ai demandé à ma fille Nina de me remplacer pour présider à la prière de l'assemblée sur les époux, car je vais être soumis à une chirurgie délicate et à une assez longue convalescence qui pourra me laisser physiquement indisponible assez lolngtemps, je crois. Mais les fiancés préfèrent attendre mon rétablissement pour que ce soit moi qui préside à la prière de l'assemblée sur eux. Alors, s'ils ont cette patience, c'est une preuve de la solidité de leur double amour : l'amour romantique et l'amour évangélique.
Ce double amour est une condition nécessaire aux épousailles.
Mais, bien sûr, et vous avez raison de le souligner, c'est la pénitence qui est la base de la bonne condition d'épousailles.
Il faut donc que les fiancés soient déjà des pénitents. C'est pourquoi il faut que ce blog insiste sur la pénitence avant toute autre chose, avant d'aborder la question des épousailles.
Je suis si heureux que vous deux, Jeff et W., formiez un beau couple d'époux selon La Révélation d'Arès


02nov14 159C102 
Il y a visiblement des esprits embrumés qui assimilent votre enseignement à du bavardage.
Moi, je vois votre blog comme une source miraculeuse de laquelle jaillit la lumière et qui me nourrit sans cesse.
J’ai même parfois l’impression d’être "sous perfusion", parce que même lorsque vous répétez, je sens toujours cette nourriture, cette manne dont je ne pense pas que le vrai croyant puisse se lasser.
Cela n'a rien à voir avec des mouches (quelle idée !), cela a à voir avec le miel.
J’espère que vous écouterez la voix de ceux qui vous implorent de ne pas arrêter ce blog, ô combien nécessaire ! parce que vos frères ont un besoin de vous absolu, vital !
Parmi les frères que je côtoie, je ne pense pas qu’il y en aurait un seul pour dire le contraire.
Merci infiniment pour votre dévouement, bien aimé frère Michel.
Patrick B. d'Ile de France


Réponse :
Je me sens penaud, frère Patrick, parce que c'est moi, en répondant à frère Dominique F. (159C95), qui ai cité Victor Hugo parlant du "monde qui est sous les mots comme les mouches qui couvrent un champ" et qui ai utilisé le mot "bavard".
J'entends évidemment par "bavard" non celui qui parle pour ne rien dire, mais celui qui utilise une multitude de mots pour dire des choses simples. À ce "bavardage-là" je me livre sans arrêt.
Mais je suis heureux et profondément touché que vous le trouviez "miraculeux".
Alors, je continue, je n'arrête pas mon blog. Soyez tranquille ! Merci, mon frère.


03nov14 159C103
Le Père parle depuis mille et mille ans. L'oreille se ferme. Alors Il continue d'envoyer un Messager pour transmettre la Sainte Volonté (Rév d'Arès 12/4) : Mon Chant est à ta barbe (Rév d'Arès x/8). Tu tiens le livre fortement quand tu parles. Le livre parle.(xxxvi/11) Ton cœur lance le feu.(x/16).
Vous n' êtes donc pas bavard, frère Michel. Vous continuez de crier la Parole (36/23) que vous avez reçue.
Je vois que, malgré vos soucis de santé, vous déversez plutôt un torrent de Vie sur les sables et le vide du monde emporté par sa pauvre raison. Et je crois que ceux qui s' identifieront peu à peu à ce torrent de Vie apprendront par votre exemple, à passer de l'envie de bavarder à l'envie de se changer pour que tout nos rapports humains changent vraiment.
C'est le Souffle du Père qui vous pousse encore à nous parler pour nous réveiller et nous tirer en avant.
Comme le Vent [brise] les entraves des complexités pour nous aider à retrouver la valeur et libération que donne la simplicité. L'effort dans la bonté que vous rappelez. Celle qui conduit à la liberté absolue dans la paix qui transfigurera les actes au quotidien, de patience dans l'épreuve,et de constance qui libérera la Vie des montagnes d'obscurités et de superstitions qui les accompagnent.
Car chacune de vos paroles véhicule la Lumière redonnée à Arès. Chacun peut ainsi l'entendre et la voir même si les oreille et les yeux sont encore encombrés des bruits du monde.
C'est l'Eau vive du Père en action, la Force qui vient et s'élance du Fond de l' infini pour redonner son sens à la création, vigueur et courage à la moisson. C'est pour cela que tant que vous parlerez vous transmettrez de près ou de loin à ceux qui vous écoutent ou qui le refusent pour l'instant, le Vent fou de la Vérité qui se doit à l'amour en Mémoire du Sacrifice.
Votre rappel sera toujours vivant comme le poisson frais sorti de la Mer. Il est aussi réel que le monde doit et devra se rappeler de faire l'effort de se changer pour quitter la mort spirituelle et même un jour physique nous dit le Créateur. Pour recréer et retrouver, dés maintenant et pour les générations qui viennent, la Vie que le Père a donné à l' homme et qui le changera grâce à sa coopération dans l'Alliance. Elle lui redonnera l'intelligence du cœur qui utilisera les mots mais en libèrera l'existence de l'homme. L'existentialisme qu'il a perdu dont la  simplicité du bien illuminera les complexités pour y mourir et l'en delester dans son envol vers le soleil.
Mikal, vous transmettez encore la Vie. Vous êtes le phare de la Force que l'Éternel a planté sur la rive de l' espérance qui ne doit jamais s'éteindre pour l'enseigner à reconstruire le vaisseau qui prendra le large vers les rivages des étoiles du Père.
Guy I. du Languedoc


Réponse :
Merci pour ce commentaire, que vous exprimez comme toujours avec beaucoup de lyrisme, mon frère Guy.
Je ne critique pas du tout votre commentaire ; je comprends très bien ce que vous voulez dire. Toutefois, ce type de commentaire, que je ressens comme un peu dithyrambique, me gêne par un côté, le côté de tout dithyrambe qui détache résolument la personne louangée du reste de l'humanité pour en faire une sorte de phare unique sur la noire tempête du monde. Je ne me sens pas du tout détaché du monde, au-dessus du monde, bref, suprême.
C'est la Vérité dont je suis porteur qui est suprême. Ce n'est pas moi.
Je ne vis pas du tout sur l'idée réconfortante que je serais supérieur aux autres humains ; je vis au contraire sur l'idée affligeante que je ne suis qu'un pécheur. Le supérieur ou plutôt le Supérieur avec un S capital, c'est notre Père.
Je ne considère pas mes frères humains comme des démons ou des attardés qui me devraient leur salut, s'ils m"écoutaient. C'est au Père de l'Univers qu'ils devront leur Salut, s'ils L'écoutent et entrent en pénitence. Parmi mes frères humains, même parmi ceux qui me rient au nez ou qui m'insultent avec sincérité, je sais qu'il y a des gens beaucoup plus remarquables que moi. Cela m'incline à la modestie. Quand je rembarre des gens qui me contestent, ce n'est pas parce que je les dédaigne ou méprise, mais parce que simplement je dis : Voilà la Vérité que j'ai accepté de répandre comme petit ouvrier du Père sur son immense chantier du monde.
Je suis un humain, je suis solidaire de l'humanité. On le voit quand je me montre solidaire de mes frères en disant "Nous" comme sujet de leurs erreurs, même si je ne les commets pas moi-même, parce que je pense que j'ai seulement sur eux un peu d'avance sur la compréhension des choses — Dame !  je suis l'âiné, pas le chef (Rév d'Arès 16/1).
Je suis solidaire de mes frères humains, solidaire de leurs souffrances et des questions qu'ils se posent. Le mystique ne se sent pas solidaire des hommes, mais de Dieu. Je ne suis pas mystique, parce que je suis solidaire des hommes et devant Dieu je plaide pour mes frères humains, dont je suis.
Voilà ! Cette réponse n'est pas modeste. Elle s'efforce d'être simplement réaliste.
Merci pour votre commentaire qui me donne l'occasion de me remettre moi-même à mon humble place.


03nov14 159C104
C'est avec joie, frère Michel, que dans les derniers développements de cette entrée 159 où s'approfondit si bien et si concrètement notre réflexion, je vous ai vu passer de la pénitence à la moisson puis, au dernier alinéa de votre réponse à Kevin en 159C91, à ce que je vous ai toujours entendu nommer "déculturation".
Jusqu'à présent ce terme me semblait abstrait.
Mais alors là, vous avez fait tilt.
Jamais, avant ce dernier alinéa de votre réponse à Kevin, je n'avais rien lu d'aussi percutant sur la grandeur et les misères de l'humanisme.
Dieu sait pourtant combien j'ai donné sur la question.
Formé dès mon enfance à l'universalisme chrétien, puis Citoyen du monde, puis usager de la langue internationale espéranto, j'ai à tel point été fasciné par Zamenhof, l'initiateur de cette langue, que je suis devenu  un des meilleurs spécialistes de sa pensée.
Toute sa vie Zamenhof a essayé de rapprocher les hommes au-delà de leurs cultures, mais il n'a entrevu le rôle fondamental de la pénitence que deux mois avant sa mort, quand il définit ainsi son idéal: "un effort intérieur pour devenir un homme, refuser la haine, et vivre d'un manière qui puisse, non pas en théorie mais en pratique, conduire à l'unité spirituelle de l'humanité."
Cet homme qui dans les années 1900 travaillait pour dans "cent ou cent cinquante ans" n'a que péniblement  progressé vers cette intelligence spirituelle [Rév d'Arès 32/5], lumineuse dans  votre réponse à Kevin, où vous  soulignez si bien la distance entre le cœur de l'homme et notre monde fragmenté, avec la pénitence comme outil incontournable des nécessaires des difficiles déculturations.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Je ne m'attendais pas à ce que ma réponse 159C91 du 30 octobre à Kévin fût une telle lumière pour un certain nombre de frères, qui me le disent dans des commentaires au milieu desquels j'ai choisi de publier le vôtre qui exprime si bien leur pensée. Merci, frère François.
Vous illustrez votre commentaire en citant Ludwik Lejzer (Louis Lazare) Zamenhof, créateur de l'espéranto, dont vous êtes un pratiquant enthousiaste. J'ignorais que Zamenhof n'avait abordé la métaphysique profonde de l'espéranto que trois mois avant sa mort, car on tend à penser que son souci d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté entre les humains, c.-à-d. son souci de la pénitence, était à l'origine de son travail sur une langue universelle.
Comme vous le savez, je ne suis pas espérantiste, mais ce n'est pas du tout parce que je suis contre le principe d'une langue universelle, bien au contraire. J'appelle de tous mes vœux la langue universelle.
Je ne suis pas espérantiste, parce que je considère l'espéranto comme une langue européenne simplifiée, très facile à apprendre pour un Européen ou un Américain, mais inadaptée à des Asiatiques monosyllabiques ou agglutinants et des Africains aux innombrables langages de structures très différentes, c'est-à-dire inadaptée à une forte majorité de l'espèce humaine, de la création noble du Père.
Je crois sincèrement que des linguistes extrêmement compétents, d'origines très diverses, peuvent reprendre l'idée de Zamenhof, y réfléchir, confronter leurs propositions, bref, je crois que c'est le travail de toute une humanité et non d'un seul homme. Cela n'enlève en rien à Zamenhof le mérite du précurseur.
J'ajoute que je crois... En fait, je fais plus que croire, je sais. Je sais qu'il existe ce que j'appelle le "langage des anges" qui fut le langage d'Adam avant la chute, qui ne pourra ré-merger qu'avec la pénitence acccomplie par un petit reste déjà conséquent. Cela viendra, j'en suis sûr. Pour l'heure, l'anglais me semble un bon pis-aller, ne serait-ce que parce qu'on a à peu près tout traduit et édité de la littérature mondiale en anglais. Ce n'est pas le cas en espéranto.


03nov14 159C105
Avant 1968, Malraux disait : "Le siècle qui vient sera mystique ou ne sera pas."
Sans être aussi catégorique, On constate que ce 21e siècle consacre l'échec du rationalisme totalitaire qui a envahi l'économie, l’éducation et les médias. Les économistes sont un pur produit du rationalisme et en même temps des autistes spirituels qui ne voient pas que le monde change sous leurs pieds.
Or, l'homme est de matière et d'esprit ! Si le 20e siècle l'a oublié, le 21e siècle, avec Malraux, va le rappeler. Voilà pourquoi les économistes sont déclassés, régulièrement pris à contre-pied.
Le Manifeste de Dieu de 1974 [La Révélation d'Arès ?] est une véritable hérésie pour les rationalistes, à tel point qu'ils l'ont censuré. C'est dommage, car ils auraient pu commencer à comprendre la crise de la société qui sévit actuellement.
Je réponds  J'alerte
Yvette Lansade a posté le 1 novembre 2014 à 13h16 ceci :
Oui je me souviens de cette phrase de Malraux. Mais que voulait-il dire? Certains y voient l'annonce du retour du religieux. Alors il ne s'est pas trompé. Car nous avons le retour du religieux en France surtout dans une forme extrémiste et le retour des guerres de religion, du Djihad. Nous sommes loin des mystiques auxquels pensait Malraux. Malraux était avant tout un écrivain. Le philosophe n'est pas un mystique, il observe et analyse la société et il peut guider notre pensée ou donner un cadre à notre pensée. Comme dans les dialogues de Platon. Platon et Socrate ne sont pas des mystiques. Je pense que justement les religieux extrémistes qui s'expriment au Levant entre autres sont dans une sorte de mysticisme exacerbé. Les saints ermites d'autrefois dans leur cabane ou leur creux de rocher passaient leurs journées à prier. Ce mysticisme là n'est pas dangereux. Ces ermites régionaux ont donné leur nom à nos paroisses et donc à nos communes. Pour l'instant, peu de gens les imitent. La violence est la première expression des ultra religieux ces temps ci. Prier comme les mystiques de l'ancien temps ne nuit à personne. La prière est pacifique.
Je réponds J'alerte.
Jacques P a posté le 1 novembre 2014 à 17h01
Si j'étais un brin provocateur, je dirais qu'on devrait tous être djihadistes dans un monde occidental dangereusement déspiritualisé. Mais avant de lancer une "guerre sainte", il faut bien lire le mode d'emploi, pour ne pas tomber dans les travers des djihadistes brigands qui sévissent en Syrie. Ces djihadistes-là ne servent pas la cause du Coran, de même que ceux qui ont brûlé les Cathares ne servaient pas la Bible.
Les vrais djihadistes ne se servent pas d'armes de guerre, mais d'armes spirituelles beaucoup plus redoutables, comme la prière ou la pénitence qui consiste tout simplement à faire le Bien autour de soi (ce mot pénitence a été employé à contre sens par la religion qui, comme on le sait, a relooké la Bible à sa convenance).
Un exemple de djihadiste redoutable est évidemment Jésus qui a appliqué la "technique de combat" exposé dans le Sermon sur la Montagne [Matthieu ch. 5 à 7]. Ne pas s'opposer à son ennemi pour mettre en œuvre des forces spirituelles imparables ! Si la mort de Jésus est un fâcheux souvenir, la mort de ses juges est une fâcheuse réalité  Autrement dit, même la mort n'a pas réussi à abattre Jésus. Aucune technique de combat n'est capable d'atteindre une telle performance ! Le plus étonnant est que tout le monde peut appliquer cette technique.
Jacques P. de Bretagne-Sud


Réponse :
Malraux n'aurait pas dit : "Le siècle qui vient sera mystique ou ne sera pas." Il aurait dit : "Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas." Mais dans une déclaration à la presse en 1975 (un an après L'Évangile Donné à Arès dont il avait probablement connaissance), Malraux le nia. Il déclara grosso modo ceci : "On m’a fait dire : 'Le XXIe siècle sera religieux.' Je n’ai jamais dit ça. J'ai seulement dit que je n’excluais pas l'apparition d’un grand évènement spirituel sur Terre au XXIème siècle."
Cet événement spirituel, quel est-il ? La Révélation d'Arès et l'apparition des Pèlerins d'Arès.
Ceci dit, oui, on peut considérer, au sens figuré, le Sermon sur la Montagne, donc la pénitence, comme une pacifique "technique de combat" contre le mal au fond de soi et au fond du monde.


03nov14 159C106
Sur la question de l'utilité de ce blog, nous souhaitons dire que votre blog est indispensable à de nombreux Pèlerins d'Arès dont nous sommes. Il nous accompagne par sa Vie, sa profondeur d'âme, il nourrit notre réflexion sur la pénitence, la moisson, la vraie piété, etc. Il est tout sauf bavardage. Il est mobilisateur au plus haut point.
Nous sommes contemporain d'un prophète vivant et à travers ce blog, depuis 2006, nous avons la chance d'être au plus près de votre pensée, de votre âme. À défaut de vous avoir physiquement auprès des assemblées (quoique vous vous déplaciez souvent auprès des missions locales) ou d'avoir pu créer la "Maison des Faucons", ce lien quasi quotidien avec vous est précieux.
Pour les générations futures, le blog restera un témoignage et un enseignement riche et complémentaire à celui des ouvrages "Et ce que tu auras écrit." Il aidera certainement à ne jamais figer la Vie, il aidera à en saisir la diversité et les innombrables reflets dans l'accomplissement de la pénitence.
Nous croyons que votre blog résistera notamment à l'étude des théologiens qui auront bien du mal à définir un système, un credo à partir de ce flux qui n'a cessé d'évoluer depuis sa création.
Wardia et Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Wardia et mon frère Jeff, pour ce bel encouragement à poursuivre mon blog.
Ce blog va peut-être subir quelques arrêts dans la période qui vient, mais ce ne sera pas parce que je l'abandonne. Ce sera faute de temps et moyens pour y travailler.
Demain 4 novembre je subis une petite intervention chirugicale pour,réduire un ectropion de l'œil droit: La paupière commence à pendre et coince le canal lacrymal. Mon œil droit pleure continuellement : cela me gêne beaucoup pour voir et travailler. Que voulez-vous ! Je suis un vieux bonhomme.
Ensuite dans les semaines qui viennent ce sera une opération chirugicale beaucoup plus sérieuse, qui va demander une convalescence et une rééducation particulières.
Bref, j'entre au garage pour subir quelques réparations — demain c'est un peu de carosserie, ensuite ce sera le moteur — pour me permettre de poursuivre ma tâche.
Vous ne faites que m'y encourager. Merci du fond du cœur.


03nov14 159C107 
Je ne connaissais pas votre blog, mais on m'a signalé votre scandaleuse évocation de l'indigent Job.
Je ne supporte pas qu'on trouve un rayonnement magnifique au pauvre mec Job, qui n'est qu'un miséreux et malade, un SDF couvert de puces et de merde comme on en voit encore beaucoup aujourd'hui.
Vous célébrez Job ? Vous êtes un beau salaud, parce que vous célébrez la misère. C'est honteux.
Job est un personnage inventé par le troubadour ou le poète d'un riche ou d'un roi de l'antiquité pour faire oublier aux malheureux leur malheur d'avoir été volés et leur même croire qu'ils sont promis à un paradis merveilleux.
Reprendre ce sujet sous des prétextes de grandeur ou de sainteté, c'est tout simplement abject et dégueulasse de la part d'un homme moderne. C'est comme ériger des monuments aux morts de 14-18 qui ne sont que de la chair à canon qu'on a fait crapahuter dans la boue des tranchées où les politiques n'auraient même pas envoyé leurs chiens.
Vous n'avez pour excuse que votre sénilité. À 95 ans on peut radoter, mais qui tient ce blog à votre place ? Personne n'est capable de tenir un blog aussi fourni (je viens de jeter un coup d'œil... incroyable tout ce qu'il y a là-dedans).
On n'est pas près de voir disparaître des nuisibles réactionnaires comme vous. Ils ressurgissent sans arrêt.
Je ne vous salue pas.
Simon, un anti-absurdité d'Ile de France


Réponse :
Ma sénilité a dix ans de moins. Je n'ai pas 95, mais 85 ans. Ça ne fait peut-être pas une grande différence pour vous, mon cher Simon, mais ça en fait une pour moi, puisque je tiens encore moi-même mon blog et je suis responsable de "tout ce qu'il y a là-dedans."
Job, selon vous, aurait été "inventé par le troubadour ou le poète d'un roi... pour faire oublier aux malheureux leur malheur d'avoir été volés." Vous en savez plus long que les exégètes de la Bible qui s'interrogent sur l'existence même de Job.
On ne sait rien de Job, mais pour moi ce que je trouve formidable, c'est que la Bible n'en fasse pas un saint. J'ignore si vous avez lu ou non le Livre de Job, mais ce qui est frappant, c'est l'humanité de Job, ce n'est pas la sainteté.
Job n'est pas un personnage hagiographique ou poétique, pas plus que Noé et Daniel cités avec lui par un prophète, les trois hommes... qui sauvent leur vie par leur justice (Ézéchiel14/14). Oui, seulement par leur justice. La Bible ne dit pas et je ne dis pas que la misère de Job est "sainteté" ou "poésie", mais que ce qu'ils disaient de leur sort était juste.
Ne pensez-vous pas que des hommes peuvent sombrer du bien-être et de la santé dans la misère et la maladie et ne pensez-vous pas que, quand cela arrive, de tels hommes nous donnent beaucoup plus en tirant une grande leçon spirituelle de leur sort que des plaintes à n'en plus finir ?
Ne trouvez-vous pas que l'histoire du juste souffrant peut nous en apprendre beaucoup sur la capacité de l'homme de se hausser au-dessus de ses malheurs ? L'injuste souffrance de l'innocent n'est pas un vieux mythe pour rassurer les SDF de toutes époques, mais un enseignement prodigieux pour ceux qui comprennent que, quand il le faut puisque tant que le péché sévira la misère sévira au hasard, il faut relativer la souffrance et préférer la noble intégrité d'un souffrant à la bassesse de tant de gens vivant égoïstement dans le bien-être ?
La question de Fond est: Quel est le vrai bien-être ? Pour vous c'est probablement celui du chien ou de n'importe quel être vivant (l'homme par exemple) bien nourri et dormant dans son panier ou sa niche bien propre. De là les lois sociales qu'il faut voter. Pour moi c'est l'homme qui est le héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) qui garde sa grandeur d'âme, même affamé et "dans la merde" comme vous dites. Moi, je n'entends que des politiques, européens, américains, asiatiques, africians, déclarant que le misère dans leurs pays est bientôt terminée, mais je ne vois que la misère qui se répète et se répète et se répète partout dans le monde. Parce que la misère ne sera pas vaincue par des lois, mais par l'amour, donc la pénitence.
Nous sommes vraiment, vous et moi, des humains aux visions très très différentes.
On ne sait pas ce qu'est Job, on ne connaît pas sa race, sa langue, sa nationalité, son époque, on ne sait qu'une chose et elle est extraordinairement belle: Job est un homme, un homme, un homme. Et un homme, un vrai, qui se voit vivre, qui réfléchit et qui croit en son Créateur.
Voilà ce que peut vous dire "un beau salaud".


03nov14 159C108 
Commandements de Dieu, vous avez endolori mon âme !
Commendemants de Dieu, serez-vous dix ou vingt ?
Jusqu'où rétrécirez-vous vos limites ?
Enseignerez-vous qu'il y a toujours plus de choses défendues ?
De nouveaux châtiments promis à ma soif de tout ce que j'aurai trouvé beau sur terre ?
Commandements de Dieu, vous avez rendu malade mon âme !
Vous avez entouré de murs les seules eaux pour me désaltérer.
Vous n'avez pas idée combien j'en ai assez de vos leçons de morale rétrécie: l'amour du prochain à la place de l'amour pour ma copine Elisabeth, le pardon à la place de la jouissance d'une vengeance, la paix à la place de l'action excitante, l'intelligence du cœur, mais tout le monde l'a pour l'ami ou l'amie aimé(e) qu'on écoute en extase, même s'il ou elle dit des bêtises, et la liberté ? Mais que pouvez-vous savoir de la liberté de faire l'amour, d'être dingue d'amour, du délice d'un repas gourmand, de la volupté d'une nuit passée sous les pins de l'Estérel ?
Votre pénitence n'est qu'un sinistre rétrécissement de la vie.
Vous allez être opéré de l'œil [159C106], de votre œil qui pleure parce qu'il ne sait plus chatoyer et on ne sait pas s'il faut vous souhaiter d'en sortir aveugle, pour nous ficher la paix ensuite, ou d'en sortir guéri.
Vous posez plus de problèmes que vous n'apportez de solution et de cela je crois que vous ne vous rendez plus compte.
Ma trsitesse en vous lisant... comment vous la dire ?
Renaud G. de Cassis (Provence)


Réponse :
Les sept premières lignes de votre commentaire sont la copie d'un célèbre passage des "Nourritures Terrestres" d'André Gide, qui, quand j'étais jeune homme, était un ouvrage, encore très lu, mais déjà démodé. Plus personne n'écrit comme cela en français aujourd'hui.
Je pourrais ainsi penser et dire que vous êtes probablement vieux, mais vos mots à propos de votre "copine Elisabeth" qui vous rend "dingue d'amour" m'incitent à vous voir jeune, quoique lecteur d'écrits idylliques.
Pourquoi me voyez-vous comme un rabat-joie, un austère bonhomme coincé ? Pourquoi imaginez-vous la pénitence comme une vie de roide ascétisme et de privations ? Où dans la description que je fais de la pénitence la privation et la tristesse se trouvent-elles ? Nulle part. Je ne parle que d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur dans le joie et d'être libre de tous préjugés...
Alors, frère Renaud, n'ayez pas de préjugés à mon propos ! Je ne suis pas un pisse-froid. Mes entrées dans ce blog et mes réponses aux commentaires vous laissent-elles de moi cette impression ? J'en doute.
Savez-vous que je suis toujours, à 85 ans et après 46 ans de mariage, "dingue d'amour" de mon épouse Christiane ? Oh, certes, ce n'est plus l'amour qui nous faisaient rouler l'un sur l'autre il y a 46 ans, mais quand je prends sa main, son bras, ou quand j'enserre mon épouse et l'embrasse, je suis toujours tendrement "dingue d'amour" pour elle et je loue le Père de me donner cette frâicheur de sentiment, qu'elle me rend.
Votre commentaire, frère Renaud, n'est qu'une énorme erreur.
La pénitence nous conduit vers le bonheur, y compris le bonheur que nous procurent les humains que nous aimons et les bonnes choses terrestres.
Contrairement à l'image que certains essaient de donner de nous, nous ne sommes pas prophètes de la "pénitence" coincée et gémissante de style catholique, mais nous sommes des prophètes de la pénitnce comme contre-culture dynamiquess, l'exhibitionnisme en moins, car La Révélation d'Arès dit : Que les joies que j'ai réservées aux époux restent secrètes entre eux, que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs ! (9/7), mais justement le Père sent la nécessité d'entourer d'une délicate pudeur ce qu'il ne fait qu'encourager par ce verset: les joies des époux et les cris de bonheur. Nous ne reculons pas davantage devant un "repas gourmand". Quand m'invitez-vous ?
Vous devriez lire La Révélation d'Arès. Ce n'est pas le livre austère et rabat-joie que vous imaginez.
Soyez convaincu que la joie de vivre n'exclut pas le sérieux d'une entreprise que nous lançons: la pénitence, car elle est le seul moyen de vaincre le mal. Alléluia !


05nov14 159C109 
En cette journée du 4 novembre pour votre opération, prenez bien soin de vous !
Nous avons besoin de vous pour nous éclairer (le bras en feu sur l’ile [Rév d'Arès xvii/10]) et nous guider comme un phare pour nous transcender et par là transcender le monde par notre pénitence.
Nous sommes comme ces skippers de la route du rhum, seul sur un bateau trop grand pour un seul homme s’ils n’avaient à terre chacun son routeur pour leur donner la meilleure oute, mais eux comme nous sommes seul maitre a bord, comme nous ils peuvent se perdre.
Nos faibles lumignons [Rév d'Arès 32/10] trop vacillants ne saurait résister à nos tempêtes internes et à celles du monde sans l’attention journalière que vous nous portez à travers votre blog.
Surtout n’arrêtez jamais d’écrire et de nous parler, vous n’êtes pas "bavard", c’est le chemin de notre cœur encore trop encombré des bagages du monde qui forment des labyrinthes que peinent à traverser seulement dix-huit mots (159C96).
Avec vous,
Philippe P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, mon frère Philippe.
Je suis sorti de l'hôpital il y a seulement quelques heures et j'ai trouvé sur mon ordinateur tout un tas de commentaires qui me souhaitent bon rétablissement.
Je ne publie que votre commentaire, frère Philippe, car je vois mal avec un seul œil.
Il y a un commentaire qui me souhaite de sortir aveugle de cette chirurgie, mais bon ! c'est un pauvre homme qui croit sincèrement bien faire pour toute l'humanité en espérant que je reste aveugle. Je lui réponds combien je regrette pour lui que je garde ma vue et même que mon œil droit cesse bientôt de pleurer et de me gêner pour travailler. Mon cher Boris (c'est sa signature), ma cécité n'est pas encore pour aujourd'hui, pleurez, pleurez !
J'ai été opéré hier d'un ectropion de l'œil droit, ce n'est pas une chirurgie bien compliquée, beaucoup moins compliquée que la chirurgie cardiaque qui m'attend bientôt, à Paris très probablement, (changement valvulaire + pont partiel, mon cher Boris, cette opération me laisse 6% de chances de mourir sur le billard, vos espérances de me voir liquidé ne sont donc pas nulles, souriez, souriez !), mais pour quelques jours (une dizaine) je suis borgne (gros pansement sur l'œil droit) et comme mon œil gauche valide est le plus mauvais, je regarde mon écran d'ordinateur comme une taupe, l'œil collé à l'écran. Je ne publie donc que votre commentaires et ma réponse sert de remerciement pour tous les autres reçus hier et aujourd'hui avec les mêmes vœux de bonne santé.
Encore merci, Philippe, et merci à tous.
Ouf, je viens de rédiger cette réponse, l'œil gauche collé à la vitre. Victoire !


12nov14 159C110
Cette année ressort [au cinéma] un peplum hollywoodien sur le thème de l'Exode.
Outre la stratégie commerciale de vouloir transformer Moïse en héros de carton pâte, j'ai vu la bande-annonce, qui m'a fait réfléchir encore une fois sur la mission de Moïse.
L'histoire de Moïse m'a toujours énormément touchée. Outre cette destinée fantastique, l'échappée belle des épées des Égyptiens, ce qui m'émeut aux larmes chez ce prophète, c'est son défaut de prononciation.
Moïse était bègue.
Quand Dieu l'envoie libérer les fils d'Israël et rebâtir Éden, il a peur de ne pas être entendu : "Je T'en prie Seigneur, je ne suis pas doué pour la parole, ni d'hier, ni d'avant-hier, ni depuis que Tu parles à Ton serviteur [...]. Envoie-le dire par qui Tu voudras" (Bible TOB).
C'est alors que Dieu lui désigne son frère Aaron, "à la parole facile", pour s'exprimer au nom de Moïse. Mais ce n'est pas Aaron que Dieu fait prophète. Dieu fait prophète un bègue, mais un bègue qui ne s'écartera pas du chemin du Seigneur, pas comme son frère qui fabriquera le veau d'or [Exode 32/4]. L'héroïsme de Moïse est impressionnant.
Il y a quelques milliers d'années, Dieu envoie Moïse retrouver Éden, retrouver la Vie, l'Eau. Mais les fils d'Israël n'iront pas jusque-là. Quand Moïse demande à Dieu sous quel nom le désigner auprès des fils d'Israël, Il lui répond : "Je suis Celui qui est" [Exode 3/14]. Et en 1977, Dieu lui-même, sous la forme d'un bâton de lumière, dit à Michel Potay : J'ai. Je suis [Rév d'Arès ii/1]. Et notre peuple, l'humanité toute entière, continue de ployer sous les coups, est réduite en esclavage, par la religion, la politique, et surtout, par son propre fonctionnement qu'elle appelle "civilisation".
Ce n'est pas une fatalité !
Nous sortirons du péché, nous en triompherons ! C'est notre seule issue. Les humains et leur Terre se meurent, souffrent. Si nous n'entrons pas en pénitence, nous ne survivrons pas spirituellement. Alors, chauffons le Fond en nous, que caille l'ha de chacun de nous [Rév d'Arès xxxix/10], et nous triompherons de ce monde.[Rév d'Arès Cela sera notre héroïsme, car les héros quittent la fête de mort, la fête des hères des hères [Rév d'Arès xxxv/5].
Pour finir, une chanson de Louis Armstrong, qui n'a rien perdu de son actualité :
https://www.youtube.com/watch?v=SP5EfwBWgg0
Sacha P. d'Ile de France


Réponse :
Ma sœur Sacha, votre commentaire est du 3 novembre, mais l'on vient seulement de me retirer les fils et d'enlever mon pansement de l'œil droit opéré le 4 novembre. L'œil est encore tuméfié et la paupière tirée (j'ai un petit air chinois) mais la paupière aura retrouvé sa forme normale dans quelques semaines.
Je peux enfin voir de mes deux yeux et recommencer à travailler sur mon ordinateur.
Vous avez raison. Les Hébreux "n'entrèrent pas en pénitence" dans le Sinaï et allaient même entrer en Canaan en conquérants barbares (Josué 5/1, 6/1/26, etc.). On peut leur trouver l'excuse d'avoir été des esclaves abrutis par la maltraitance et l'ignorance, incapables d'élévation spirituelle. Mais le monde d'aujourd'hui, quoique bien traité, ne se conduit-il pas de même comme un peuple d'esclaves ignorants ? Notre mission le constate chaque jour.
L'Exode des Hébreux sous Moïse fut un grand ratage spirituel et pour, cette raison, j'utilisais beaucoup, à la fin des années 70 et au début des années 80, le terme de Nouvel Exode Spirituel pour désigner notre mouvement de foi après les Événements Surnaturels d'Arès et leur sublime Message.


12nov14 159C111
Il suffit de lire dans ce blog ceci:

Que bavard je suis ! Depuis 2006 j'ai écrit un grand nombre de réponses bavardes aux commentaires, souvent bavards eux aussi," et aussi: "Je suis peiné de devoir être bavard ; je suis d'autant plus peiné que je ne suis pas écrivain et que j'impose à tous mon scribouillage, et que, contrairement à ce que certains croient, je n'ai ni désir ni plaisir d'écrire. D'ailleurs je ne scribouillais pas du tout avant 1974. Je me mis à l'écriture en tirant la langue comme un écolier, parce que le Père me dit: ta voix...et ce que tu auras écrit" (Rév d'Arès 33/10). Il en résulte que, quarante ans plus tard, je suis plus que jamais entraîné dans un cercle vicieux, c.à-d. dans un raison­nement fautif dans lequel ce que je dois démontrer ou définir je l'ai déjà depuis quarante ans employé comme élément de ma démonstration ou de ma définition. Pourquoi me répété-je ainsi, pourquoi en suis-je là ?
"Pour trois raisons :
"La premère raison est que ce blog me fait sans cesse découvrir que beaucoup de choses, que je voyais comme tombant sous le sens et déjà comprises, ne le sont pas par tous et qu'il me faut les rappeler répétitivement et sur tous les tons pour tenir compte de la nature de chacun ou chacune.
"La seconde raison est que si j'affiche des commentaires qui ne vont pas dans mon sens prophétique, je sais que si je ne réponds pas, le commentateur et ses lecteurs penseront d'instinct : "Qui ne dit mot consent" et en déduiront que j'approuve le commentateur. On entrera dans une grande confusion.
"La troisième raison, c'est que si je vais par le monde en disant seulement : "Le Créateur est revenu dire aux hommes: Soyez bon et vous vaincrez le mal et ferez refleurir Éden," dix-huit mots qui constituent la Vérité fondamentale suffisante, les lecteurs du blog, tout comme le public auquel je parle, tout comme mes frères auxquels je prêche, tous habitués à des flots de paroles me trouveront d'une pauvreté spirituelle affligeante et très peu me suivront. Le bavardage est dans les mœurs, le laconisme est laissé aux ermites qui n'intéressent qu'eux-mêmes, je ne peux pas plus me revêtir de silence que je ne peux me revêtir en clown pour être entendu.(extrait de votre réponse à Frédéric commentaire 159 /96)."

Frère Michel , je ne peux parler qu'avec ce qu'écrit le Père. Je ne veux pas argumenter. Je peux seulement rappeler ceci :
(Révélation d'Arès) xii/4.les bègues mangent la poussière
Quand Mikal parle la poussière (devient) le miel.
Le miel fait le fort.Parle!
5.Ta bouche mâche la poussière pour le frère
(Tu es comme) l'abeille qui coure dans les pins; le miel coule dans le frère.Il fait la race.
6.La mer lance la tempête, les pins (se ren)versent,
(mais) l'abeille vole, le miel (est à l'abri) sous l'écorce (tandis que ) la nèpe entre dans la terre, le flot la noie.
7.Appelle le frère, l'homme sourd crie dans son oreille....


Vous êtes le prophète, la vapeur avant l'Aurore. xpriVous emez cet Amour du Créateur Qui vibre et ruisselle en vous par la Vie, cette profonde altérité liée au fait que vous êtes en vie humaine et en âme l'expression de Ce Que l'Humanité du Père met en chacun de nous et qui dort encore.
J'ai bu et bois encore sans relâche la Parole et ta parole : tout votre enseignement qui donne corps autant que la Moisson de ce qu'elle réveille en moi de l'Eau du Créateur avec tous nos frères.
Parole que je bois chaque jour à la parole clamée. Cette Eau Qui coule au travers de vos écrits, cette grande patience pleine de Force, de fermeté, et de tendresse à la fois parce que très humblement exprimée, est une Force, une fermeté et une tendresse mises en relief par votre épouse qui vous aime et vous accompagne fidèlement dans toutes les épreuves.
Votre enseignement est indispensable.
J'ai entendu des hommes dire que chacun devrait recevoir cette Parole directement — sous entendu: comme vous.
Je l'ai pensé moi aussi par le passé... cette soif du Divin !
Dernièrement un homme scandalisé, croisé sur le champ missionnaire, a encore dit cela et j'ai ressenti au fond de lui une profonde générosité, une grande Force du Bien avec tout à la fois, un sentiment de révolte telle que l'exprime la veillée 28, un homme généreux, instruit et pragmatique dans sa foi, mais scandalisé .
Cet homme est descendu des échelons de l'échelle sociale comme Job avec une grande humilité avança dans le Bien. Ce fut un très bel échange missionnaire.
Le monde craque de partout, et il nous faut avoir beaucoup d'amour, pour trouver le Souffle vigoureux Qui éteint le feu !
Beaucoup d'hommes et de femmes savent au fond d'eux mêmes qu'il est necessaire, ce Souffle du Bien, pour que le monde se bonifie.
Je souhaite que ces hommes qui vous soignent le fassent avec le plus grand amour qui soit.
Danièle G. du Nord.


Réponse :
Votre commentaire, qui est du 3 novembre, suivit de peu mon voyage à Lille où j'eus la joie de vous rencontrer ainsi que toute la mission de cette région. Ce fut pour moi un moment intense, de foi et d'espérance.
Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Danièle.


12nov14 159C112
Combien je vous remercie, cher prophète, pour votre blog qui est une fontaine où chacun vient boire [et apaiser] sa soif. Chacun y puisera ce qu'il est en mesure d'y puiser.
Ce rendez-vous pluri-quotidien avec vous, apaise ma soif d'apprendre, de comprendre, ma soif de bonté, d'absolu, soif de cette île bleue au loin [Rév d'Arès xiv/13].
Sevrée de vos allocutions que vous ne pratiquez plus pendant le Pèlerinage, je m'accroche aux pans de votre manteau pour mieux réfléchir, avancer dans ma pénitence et ma mission, j'apprend à interroger mon âme et je la mets à l'épreuve, inspirée par vos conseils, dans ma Moisson de pénitents.
En 159C83, vous dites :"S'il y a urgence de pénitence, il y a aussi urgence absolue de pénitence, parce que le pénitent absolu s'engage dans le sillage de mon prophétisme."
Définition du mot "absolu" dans le Larousse : "qui n'admet aucune restriction, aucune exception, aucune concession" et j'ajoute, avec le réalisme de ma foi, pour le retour d'Eden.
Par votre expression (réponse à Renaud G de Cassis 159C108), je reconnais dans votre joie, votre amour partagé avec sœur Christiane votre épouse, un enthousiasme si particulier, une force, qui sont de l'ordre de la jeunesse éternelle.
Nous prions et prierons avec vous durant ces moments toujours difficiles d'hospitalisation.
Claudine F. du Roussillon.


Réponse :
Merci, ma sœur Claudine, pour ce beau commentaire.


12nov14 159C113
Pénitence ! Et aussi prier, ce qui veut dire prononcer pour accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Il y a la part du changement personnel et son prolongement actif, c'est-à-dire ce qui se réalise au quotidien au milieu des humains. Et l'un ne va pas sans l'autre.
Dire beaucoup de choses, c'est bien, en faire profiter, c'est mieux.
Mais alors, plutôt que de considérer qu'il y aura toujours des riches et des pauvres (je vous cite dans votre réponse à Jean-Luc d'Aquitaine (159C22) et parce que je ne pense pas que cela soit une solution d'avenir (quel éden retrouvé! En comparaison à la référente Révélation d'Arès 28/18 et au-delà, pourquoi ne pas chercher ensemble comment faire autrement, tout de suite ?
J'ai remarqué que celles et ceux qui ont des avantages dans cette société (même s'ils travaillent et qu'ils ont toutes les raisons de s'en réjouir) ne sont pas très d'accord pour les partager, parce que cette situation leurs donnent parfois l'impression d'êtres plus justifiés. Mais qu'en est-il? Alors que de toutes celles et ceux qui sont bien moins heureuses et heureux actuellement, je ne connais personne qui s'oppose aux divers partages, même spirituels, alors que cela leurs posent plus de difficultés matérielles dans ce cas. On voit donc que l'égoïsme convient encore bien et ne peut être généré que par des inégalités illégitimes.
Reprenant vos propos, si le cinéma est le plus païen des arts et qu'il entraîne les foules dans la fiction, pourquoi ne pas développer une mission qui donne à voir que la réalité spirituelle dépasse la fiction, avec la même imagination que les artistes qui eux, n'en manquent pas ?
Autre chose que m'inspire "Il y aura toujours les riches et les pauvres", ce qui ne donne pas beaucoup envie (sauf si l'on fait le choix d'être riche pour les plaisirs immédiats que cela procure), mais avec beaucoup d'autres idées lumineuses pour un monde assez extraordinaire, génial, merveilleux qui sortirait de cette Révélation d'Arès et dont cette mission peut déjà rendre compte, du genre à mettre en évidence le plan initial du Créateur et ce qu'il aurait pu être.
D'ailleurs, je n'ai pas plus envie de lister le nombre de malheurs que représente le fait d'être pauvre pour celles et ceux qui ne l'on pas vécu, mais s'il le faut, ne serait-ce que pour éviter d'entretenir et de prolonger cette tristesse, je pourrais le faire.
Alors quel monde, quelle société aimerions-nous construire ensemble, au-delà des mots et des maux, parce qu'on peut l'expérimenter, la faire voir, la vivre ?
S'il y a un désaccord probable de ma part avec d'autres sœurs et frères (je vous cite), ce ne serait que sur l'écart (parfois le grand écart) qu'il existe entre les paroles et les actes, sachant que pour moi l'engagement n'a pas été possible sans la mise en pratique de ce changement de vie, conséquence bien réelle d' une jeunesse plus décalée et aussi plus révélatrice que la moyenne.
Je sais que vous êtes revenu à Lorient mais ne me demandez pas pourquoi je ne suis pas venu, il est très facile de le comprendre.
Pénitence qui doit changer les rapports humains, dans quels échanges es-tu absente, pour en finir avec la médiocrité et que tu puisses absolument te faire voir et te faire sentir maintenant !
Marc E. de Bretagne-Sud


Réponse :
En effet, lors de ma visite à la mission de Lorient en octobre je ne vous vis pas au milieu de nos frères et sœurs, mais je ne me suis pas dit qu'il était "facile de le comprendre." Vous n'étiez pas là, c'est tout. Je ne savais pas pourquoi et je ne me suis pas posé la question, car si je devais me demander pourquoi quelques milliers de frères ou sœurs qui tournoient sans cesse à distance de nos mission n'y participent pas, je jugerais et je passerais à côté de mon devoir prophétique.
Je ne vous comprends pas. Vous dites : "S'il y a un désaccord probable de ma part avec d'autres sœurs et frères, ce ne serait que sur l'écart (parfois le grand écart) qu'il existe entre les paroles et les actes, sachant que pour moi l'engagement n'a pas été possible sans la mise en pratique de ce changement de vie." Or, le changement de vie auquel nous appelle la Parole du Père est simple, très simple même :
Vous aimez tous les hommes, y compris les riches, vous pardonnez toutes les offenses, y compris celles que semblent vous infliger les riches, vous faites la paix avec tout le monde, y compris avec les riches, vous faites passer votre intelligence spirituelle au-dessus de votre intelligence sociale qui vous fait condamner les riches, et vous vous rendez libre de tous préjugés, y compris vos préjugés à l'égard des riches. Ainsi devenez-vous un pénitent, mon frère Marc.
Nous ne sommes pas envoyés à la lutte sociale, mais à la lutte spirituelle à laquelle Jésus se voua il y a 2.000 ans.
Vous savez, dans l'état actuel des choses, la richesse n'est pas en soi une damnation, mais la pauvreté peut l'être parfois. La richesse n'est pas nécessairement une perdition et la pauvreté nécessairement une vertu.
Je suis pauvre et l'argent ne m'intéresse pas pour moi-même. En tant que telle, la pauvreté ne me gêne pas. Mais je voudrais être riche, ne serait-ce que parce que nos missions ont de gros besoins matériels — par exemple nous avons un urgent besoin d'un deuxième local à Paris où l'immobilier est hélas très cher et hors de nos moyens — et parce que je pourrais faire beaucoup plus de choses que je n'en fais.
Il y a quelques riches généreux, heureusement pour moi car ils m'aident dans ma mission, et il y a des pauvres en grand nombre horriblement pingres dont je ne reçois même pas 10 €... comme vous, dont je n'ai pas reçu la moindre obole depuis très très très longtemps. Vous devez être terriblement pauvre pour ne pas même pouvoir contribuer aussi peu. Mais alors comment faites-vous pour m'adresser un commentaire à partir d'un ordinateur ? Un ordinateur, un abonnement Internet, ça coûte. Je suppose que vous demandez à quelqu'un la charité de vous prêter son ordinateur et son Internet.
Je sais qu'il sera plus difficile à un riche d'entrer dans le Royaume qu'à un chameau de passer par le chas d'une aiguille (Matthieu 19/24), mais cela ne vous concerne pas, frère Marc, puisque vous êtes pauvre. Cela ne concerne que le riche qui risque de ne pas trouver son salut. Je suis heureux que cela vous tourmente pour lui, mais ce n'est pas le mission principale que le Père nous donne par La Révélation d'Arès.
Devenez simplement pénitent et moissonneur de pénitent avec l'humilité, la joie et la fête (Rév d'Arès30/11) dans votre cœur et dispensez-vous de juger les riches, car Tu ne jugeras pas pour le pas être jugés (Matthieu 7/1). Alors, vous parcourrez la monde avec un vrai message spirituel, pas un message socialiste. Oh ! certes il y a du vrai dans ce que vous dites, mais il n'est pas à considérer comme vous le considérez. La question de la richesse et de la pauvreté n'est pas si simple.


12nov14 159C114
Le Tout-Autre dit de Lui-même : J'ai. Je suis (Rév d'Arès ii/1), ou encore : Je suis Celui qui est (Exode 3/14).
Dans la mesure où nous sommes à son Image et Ressemblance, il nous revient au travers de la pénitence, en conscience et librement, d'éveiller le Christ qui est en chacun de nous et de pouvoir dire également : "J'ai, je suis" ou "Je suis celui qui est.".
Être un homme. On pourrait penser qu'il n'y a rien de plus simple (comme pour la pénitence), car quoi de plus fondamental ?
L'évidence paraît telle que la question ne se pose pas ou plus... Et pourtant !
Cela me renvoie à ce que nous dit Dieu par la bouche de Jésus : Je suis si proche d'eux qu'ils (les hommes) peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche. Mais le Temple est indestructible, tandis que l'arbre ne peut survivre qu'à l'abri de ses murailles. Que souffle sous son porche Ma Colère, et l'arbre se dessèche et tombe comme sous la tempête! (Rév d'Arès 1/11-12)".
Je place la nuance au niveau de la conscience.
"Je suis celui qui est" n'est pas "Je suis celui qui suit" (petit jeu de mot...).
Cela demande courage, audace, vertu (et non des vertus), cela demande d'd'être un être d'amour (évangélique), d'être libre (liberté évangélique), de pardonner, etc. Bref, activer volontairement et activement la pénitence, en soi et autour de soi.
Le danger pourrait être qu'il n'y ait qu'une compréhension intellectuelle de la "définition" de la pénitence, sans qu'elle soit incarnée, vécue...
"Changer mobilise toute l'énergie comme un combat" écriviez vous déjà en 1989, dans l'article "Argoule intérieure". C'est fort!
D'où je crois l'importance de cette petite phrase que vous proposiez (et que j'ai faite mienne) : "Si tu es du petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents (8/4, 13/4, 27/7, etc), rappelle-toi ce que te dit le Père : Prononcer Ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (35/6).
Stéphanie C. d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce beau commentaire que j'ai choisi parmi les nombreux commentaires similaires qui me sont parvenus toute cette semaine et que je ne peux pas afficher, faute de temps.


12nov14 159C115
La vue me semble capitale pour moi et beaucoup d’autres je pense !
Je vous souhaite de retrouver rapidement votre vue pour admirer cette magnifique terre que le Créateur nous a offert à nous partager et poursuivre votre mission de "réveilleur Spirituel" !
Et ensuite votre cœur en parfaite état de marche !
94 % de chance de réussite, c’est bien !
Excusez moi, mon frère Philippe, mais je préfère le garder encore un peu et sûrement beaucoup d’autres aussi !
N’est ce pas, sœur Christiane (vous, c’est encore très longtemps) !
Mon almanach d’hier 5 nov  donnait une autre expression pour définir notre pénitence donnée par Sénèque, contemporain de Jésus : "Entre en toi autant que possible. Fréquente ceux qui peuvent te rendre meilleur. Accueille ceux que tu peux rendre meilleurs. C’est une démarche réciproque : les hommes apprennent en enseignant."
Bonne première  convalescence !
Et pour la deuxième nous avons aussi 94 % de chance de voir naître ceci : "Il me faudrait rédiger, à l'usage des personnes préliminairement intéressées, une sorte de digest, c'est-à-dire une sorte de résumé ou de condensé de La Révélation d'Arès, court et attrayant pour contourner l'aspect "biblique" ennuyeux ou même rébarbatif que les gens d'aujourd'hui lui trouvent … Peut-être pourrai-je m'y mettre, si j'en ai la force, au cours de la convalescence assez longue."
Rémy G. de l’Avignonnais


Réponse :
Quand j'affiche votre commentaire du 6 novembre, une avalanche de pluie noie Bordeaux. Ça crépite partout. Derrière ma fenêtre la ville en perdant toutes ses couleurs a brusquement vieilli. J'ai l'impression que tout meurt sous ce déluge. Mais peu à peu le chant de l'eau qui tombe s'incorpore au paysage. Entre moi et cette couleur de fumée m'apparaît votre visage et tout redevient vivant et tous les deux nous poursuivons notre navigation spirituelle sur cette mer de pluie. Il m'arrive comme ça de voir mes frères comme si leurs courriers me les apportaient.
Pourrai-je lors de ma convalescence faire le travail que voudrais pouvoir faire ? Je ne l'évoque qu'au conditionnel. D'après ce que m'écrit un frère qui a subi l'opération que je vais subir, j'ai maintenant un doute. Il me dit: "Ne croyez pas que les conva­lescence et rééducation auxquelles on va vous envoyer soient des vacances ! C'est assez pénible. Outre des douleurs intercostales qui peuvent être assez dures, vous vous sentirez fatigué, un certain temps du moins. Ne croyez pas que vous allez vous sentir au top. Le top viendra plus tard." Bon ! On verra. De toute façon, il faut y passer.
Merci pour votre commentaire, frère Rémy.


12nov14 159C116 
Rémy et moi nous nous nourrissons de la lecture de votre blog toujours avec grande joie et grand profit.
Nous le lisons et relisons et réfléchissons à vos réponses comme nous le pouvons, mais l’enseignement que vous transmettez par ce blog nous aide énormément, individuellement et collectivement.
Nous ne voulons pas lâcher les pans de votre manteau (Rév d'Arès 37/6).
Personnellement, j’aime beaucoup cette entrée "urgence absolue de la pénitence"ainsi que le dessin de Paul Klee "l’ange tâtonnant encore" (que j’ai mis en fond d’écran sur mon ordi).
Ce tâtonnement, une main vers la Lumière, le Ciel, et l’autre dans l’ombre, la grisaille, qui correspond tellement à ce que nous vivons.
Non, notre pénitence arésienne n’est pas triste, il faut faire des efforts et remettre sans cesse son travail sur l’établi mais la pénitence donne de la joie, de la profondeur, de la force.
Ai-je fixé un prix à Mon Salut ? Ne l’ai-je pas livré à tous pour la peine d’une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ? (Rév d'Arès 28/25).
Que voit-on autour de nous, dans nos familles, notre travail, dans le monde ? Des conflits, des critiques, des préjugés, de l’égoïsme et j’en passe. Les hommes souffrent et se font souffrir. Oui, seule la pénitence est la solution.  
Merci beaucoup, frère Michel. Nous vous souhaitons un bon rétablissement pour votre œil et nous espérons de tout cœur que la chirurgie cardiaque qui vous attend bientôt se passera très bien.
Marie-Odile et Rémy O. du Midi Toulousain


Réponse :
"À quel moment la vie se change-t-elle en destin ?" demandé-je parfois quand il m'arrive encore d'aller en mission dans la rue. En général, la masse ne se pose jamais la question du destin et la plupart des gens se tiennent cois — S'ils se la posaient, ils écouteraient peut-être plus attentibvement nos missionnaires.
"À la mort d'un être aimé ou quand on tombe gravement malade," m'ont répondu quelques uns.
"Quand on découvre qu'on a une consicence," m'ont répondu deux ou trois, beaucoup plus rares.
Alors je dis: "Vous vous posez la question du destin quand vous entrez en pénitence, car la pénitence, pas celle de l'église,  celle dont parle La Révélation d'Arès, change votre destin. Plus extraordinaire: elle changera le destin du monde.""
Mon blog, que vous aimez et qui vous donne beaucoup, est ainsi un outil du destin.
Merci à tous les deux pour vos bons vœux de rétablissement des chirurgies subies ou à subir.
Embrassez Marie pour moi. J'espère que ses études, qu'elle a reprises, lui plaisent.


13nov14 159C117
Sur plusieurs commentaires on peut ressentir la fragilité de la pénitence.
En fait, on peut comparer la force de la pénitence à la force de l'âme — fragiles et solides à la fois —  comme le roseau. Ils ont l'air de s'affaiblir dans le cadre d'un système, d'une culture, d'une tradition ou d'un préjugé et ils se renforcent dans l'exercice quotidien de l'existentialisme qui devient peu à peu une seconde nature.
Voyez-vous, j'ai moi-même un problème avec les riches. À force d'expériences réelles, je peux faire le bilan que le nanti est beaucoup moins généreux que le plus démuni et dans, sa majorité, le plus aisé donne pour se déculpabiliser ou être gratifié tandis le plus déshérité, dans une large part, agi souvent par générosité.
D'ailleurs, j'adhère à votre adage: "La charité, c'est le privilège des riches". J'y ai rajouté : "Le partage, c'est le luxe des pauvres".
Par contre, je pense que le souci n'est pas la possession, qu'elle soit matérielle ou pécuniaire, car d'après votre propos : "Dieu n'est pas contre la propriété mais contre l'usage qu'on en fait". Qu'on soit riche ou pauvre !
Le soucis, c'est le sectarisme: Œuvrer pour la division. Alors que la Parole, comme la pénitence, fondée sur le sens commun de l'existentialisme, nous appelle à l'union. Le riche comme le pauvre qui ne partage pas, ne met rien au service de la collectivité, se coupe du monde et, pire, s'écarte de la seule valeur valable : L'accomplissement du Bien.
On ne peut pas inviter la division à la table du partage sans provoquer une certaine indigestion.
L'anarchisme courant prône la division : "Ni dieu ni maître" ( à moins que "dieu" dans ce contexte veuille signifier "supérieur hiérarchique", ce slogan exclut automatiquement tous les croyants).
Nous savons que le juste slogan est : "Ni roi noir ni roi blanc" ("Ni politique ni religion") ou "Ni clergé ni maître".
La croyance elle-même provoque des divisions dans des projections telles que : "Un vrai croyant ou un mécréant." Cela implique donc un faux croyant ou qu'un non croyant est incapable de faire le Bien. Ces injonctions sont exprimées tous les jours de façon tout à fait désinvoltes et elles sont génératrices de division.
Pourtant, nous savons que seul le Bien compte même si la tête est pleine d'orgueil, le cœur comprend la compassion.
Y-a-t-il de vrais Biens et de faux Biens ? Peut-être !
Pour ma part, je crois qu'il n'y a que ceux qui agissent au nom du Bien et ceux qui n'agissent pas. Puis, beaucoup moins nombreux, ceux qui veulent agir au nom du mal.
Quitte à choisir, je préfère escalader la montagne sainte avec "un riche non croyant" qui agit selon la Parole sans le savoir (je lui tendrai la corde) plutôt que de freiner la marche avec "un pauvre vrai croyant" qui agira sans mettre de coeur à l'ouvrage.
Frédéric M. d'Aquitaine


Réponse :
Il n'y a pas "de vrais Biens et de faux Biens". Il n'y a que le Bien. C'est un singulier sans pluriel.
Par ailleurs, il est faux "qu'il n'y a que ceux qui agissent au nom du Bien et ceux qui n'agissent pas (au Nom de Dieu)". Il y a, heureusement, des tas de gens qui agissent au Nom du Bien et qui ne croient pas en Dieu, ceux qui établissent l'équité sans prononcer le Nom de Dieu et le Père les considère autant que ceux qui au Nom de Dieu font régner ce qu'Il a en horreur (Rév d'Arès 28/10-11).
En parlant vous aussi, dans le sillage de Marc E (159C113), des pauvres et des riches vous montrez que vous n'êtes pas délivré des préjugés. D'aillleurs, si l'on se mettait à juger les hommesil y aurait pire que les riches : il y a les menteurs, les médisants, les violents, les fourbes, les puissants (Staline est mort pauvre), etc. (liste interminable).
Vous voulez être pénitent ? Ne jugez pas ! (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 36/16, etc.) !
Aimez tous les hommes, y compris les riches, pardonnez toutes les offenses, y compris celles que semblent vous inflige les riches, faites la paix avec tout le monde, y compris avec les riches, faites passer votre intelligence spirituelle au-dessus de votre intelligence sociale qui vous fait condamner les riches, et rendez-vous libre de tous préjugés, y compris vos préjugés à l'égard des riches. Ainsi deviendrez-vous un pénitent, mon frère Frédéric.
Votre commentaire appellerait une ample réponse, mais je n'en ai pas le temps, et de surcroît j'ai déjà tellement parlé ou écrit sur ces sujets-là. Votre commentaire est celui d'un Pèlerin d'Arès en devenir, qui a encore beaucoup d'efforts à faire dans le sens de la pénitence. Il faut le temps de "digérer". Oui, "on peut ressentir la fragilité de la pénitence," et tout partioculièrement de la vôtre, mon frère Frédéric.
On ne peut, compte tenu du retard de beaucoup sur le très difficile sentier de la pénitence, qu'effleurer l'immense question des changements que demande La Révélation d'Arès, qui dépassent toute discussion à leur sujet, et sont appelés à rendre la société méconnaissable aux yeux de ceux qui en restent à l'Histoire et à la façon "sociale ou psychologique" de voir les choses. Il faudra beaucoup de temps pour amener la nouvelle façon de voir l'homme et sa société que préconise le Père.
Mais vousavez fait du chemin depuis quelques temps. C'est bien. Continuez !


13nov14 159C118 
Je me réjouis que l'opération de votre œil se soit bien passée et je vous souhaite de guérir au plus vite et de vous rétablir au mieux. Notre mission a tellement besoin de vous !
Je lis sur votre blog qu'une autre opération, plus conséquente, est prévue. J'espère de tout cœur qu'elle se passera bien et vous permettra une fois rétabli, de poursuivre votre tâche.
J'espère aussi que ces problèmes de santé nous permettront, à nous sœurs et frères engagés à vos cotés, de réfléchir ne serait ce qu'un instant à l'éventualité de votre mort — désolé de l'évoquer, puisque mort subite il peut y avoir [si l'on n'opère pas, et mort sur le billard dans 6% des cas sur le billard] et de se poser la question de savoir ce que nous ferions sans vous.  Ce "nous", ce n’est pas seulement chacun d'entre nous pris individuellement, mais "nous" en tant que petit reste, en tant que peuple, en tant que mouvement prophétique nanti d'une mission (et donc d'une responsabilité) historique sans précédent, mission qu'il nous faudra assumer seul dans tous ses aspects quand vous ne serez plus là.
A 83 ans, vous qui avez donné toute votre vie à Dieu et à la mission qu'Il vous a confiée, vous assumez encore un nombre impressionnant de tâches que la plupart d'entre nous ignorent, mais sans lesquelles notre mouvement ne pourrait tout simplement pas exister.
Outre votre blog et le courrier, face visible de votre travail immense qui porte aux frères et au monde votre enseignement, il y a aussi le secrétariat (pour traiter les requetes et les demandes de toutes sortes qui affluent dans votre boite aux lettres), l'entretien et la supervision des Saints Lieux, la diffusion à l’international de La Révélation d'Arès, les relations avec les missions en France et ailleurs (qui occasionnent de nombreux échanges et déplacements), sans parler des relations avec l'administration de ce pays, celles avec toutes les instances officielles et officieuces qui agissent en ce monde, celles avec la presse et les média qui finiront bien par s’intéresser à notre mission, et j'en passe.
Je crois qu'il est temps pour nous tous de commencer à réfléchir et de préparer avec vous l'après-Mikal. Avec vous pour nous donner toutes les chances de réussir et de poursuivre la mission dans la voie que vous aurez tracé. Car c'est aussi cela la pénitence. Prendre toute la  mesurede ses responsabilités et les assumer, tant individuellement que collectivement.
À Arès Dieu nous rappelle qu'Il a remis le destin de la terre et le destin de nos vies entre nos mains. Il ne fera rien sans nous, malgré nous ou contre nous. Il les fera avec nous, si nous nous en donnons les moyens : Je n('é)lève pas (de force). Mon Bras (attend) au bout du bras d'homme; (il Le saisit s'il veut)" (Rév d'Arès xxx/6).
Je suis désolé d'aborder ces choses désagréables d'une manière un peu abrupte mais il ne se passe pas un jour, pas une nuit sans que je ne pense à ce qui nous attend et à ce que nous allons devoir affronter quand le monde, qui a déjà commencé à basculer, commencera à trembler vraiment. Sommes nous prêts ?
L'exode de Moise s'est achevé en conquête guerrière, les disciples de Jésus se sont égarés sur les friches [Rév d'Arès 5/1-5], les compagnons de Muhammad ont certes réussi à répandre le Coran sur un vaste territoire, mais 60 ans après la mort du prophète, les notables mecquois ont repris le pouvoir au sein de la jeune communauté musulmane et cela s'en ressent encore de nos jours.
Aujourd'hui je me réjouis de voir qu'un peu partout en France, notre mission redémarre selon vos conseils et laisse peu à peu derrière elle la mission sociale, comme je me réjouis de lire sur votre blog quantité de commentaires qui témoignent d'une véritable spiritualisation des consciences tendues vers un même but et qui forme comme un faisceau de lumière. C'est un événement peut-être unique dans l'histoire humaine et qui augure de notre réussite à long terme. Mais cette réussite passera par la prise de conscience qu'un jour, hormis le rôle et le charisme prophétique qui vous est dévolu  — parole de Mikal Ma Parole! (Rév d'Arès i/12), Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas; tu (leur) parles (xx/12),  De ta mâchoire pousse l'arbre à la pointe toujours verte. Les frères ont la main (en-)haut, (vers) l'enseigne. Le faucon niche (là-haut), le vigile (qui) ne dort pas (xvi/13-14).
Nous allons devoir tout assumer de cette mission, spirituellement et matériellement.
J'ignore comment procéder, comment nous y prendre pour donner forme à cette conscience collective naissante.
Quand j'aborde ce sujet avec mes frères, j'ai l'impression d'ouvrir une fenêtre sur une évidence tellement évidente qu'on se refuse à la regarder. Un peu comme un meuble planté au milieu d'une pièce que l'on évite lors de nos allées et venues, qui est là sans que l'on se pose trop la question du pourquoi il est là et ce que l'on peut en faire.
Je me trompe peut-être mais à chaque fois que votre santé vacille, l'annonce de vos opérations et possible mort claquent dans mon esprit et m’empêchent de dormir. J'espère, comme vous, que le Père vous prêtera encore au moins 10 ans de vie vaillante pour nous permettre d'achever ensemble de poser les fondations de ce mouvement dont dépend le salut du monde (32/4).
Eric D. d'Ile de France.


Réponse :
Je vous dis quelques chose de très simple: Devenez de vrais pénitents — c'est tellement simple — et la suite ne posera aucun problème à une société fraternelle et libre (au sens de La Révélation d'Arès), qui aura oublié tous ses préjugés, qui ne réfléchira plus qu'avec l'intelligence du cœur, qui pardonnera tout, fera toujours la paix et aimera sans limites.
Si vous êtes de vrais pénitents, ma disparition qui surviendra tôt ou tard, ne vous posera aucun problème.
Ne faites pas d'insomnie en pensant à ce qui me succèdera dans l'assemblée, faites de l'insomnie en vous demandant si vous êtes bien devenu un grand pénitent.
Merci pour vos bons vœux, frère Éric !
Ah ! un détail que je rectifie : je n'ai pas 83, mais 85 ans.


14nov14 159119
Depuis trois ans je suis votre blog et à chaque entrée je me dis: Davy, tu vas envoyer un commentaire.
Mais je ne peux pas, vous me coupez l'herbe sous les pieds. Avec un don fantastique de deviner les questions qui vont être posées ou, si vous voulez, de devancer les questions que pose le sujet abordé, vous répondez à tout avant qu'on vous le demande. Cela pourrait être frustrant, mais je le vois autrement :
Je sens cette prévention (je comprends ça comme une réponse d'avance à une objection prévue) comme le souci que vous avez des autres. Vous ne pensez pas à vous-même, mais à eux, à ce qu'ils mijotent dans leurs petites têtes, vous êtes tout au service de votre enseignement.
Remarquez bien ! J'ai compris que la pénitence, c'est quelque chose à quoi vous pensez jour et nuit depuis quarante ans et je conçois facilement que vous répondez aux questions que vous vous êtes posées à vous-même il y a longtemps.
Si les philosophies, les sciences et les techniques ont évolué constamment depuis l'Antiquité, la conception du Bien et du Mal, de la pénitence autrement dit puisqu'elle consiste à remplacer le Mal par le Bien, n'a pas évolué depuis le néolitique. C'est aussi vieux que la mystique, c'est à dire que l'envie de s'incorporer au Bien. La pénitence est en somme ce qu'un vieux prof de philo que j'avais à Condorcet [Lycée de Paris] appelait un intersigne, la relation entre deux faits simultanés, dont l'un est vu comme le signe ou l'annonce ou l'avertissement de l'autre; La pénitence annonce le Bien.
Encore faut-il la pratiquer, parce que la pénitence non pratiquée n'est rien, rien qu'un mot vide, ça n'existe pas.
La pénitence va faire sauter toutes les structures sociales, tous les interdits, que les lois représentent mieux que tout, La pénitence, oh non ! ce n'est pas quelque chose d'anodin, c'est une force énorme, énaurmmmme !
Vous ne le dites pas comme ça, mais en vous lisant on le comprend bien comme ça. Les gouvernements qui ne sont pas conseillés que par des imbéciles sont prévenus par les anti-pénitence du danger que cache ce mot apparemment désuet et inoffensif qu'est pénitence.
La pénitence va créer une véritable crise spirituelle et mettre en cause toutes les valeurs traditionnelles.
Si votre mission a autant de difficultés, c'est parce que si les idées changent toujours très vite — et c'est pourquoi les gens écoutent vos missionnaires ; ils se disent: "Tiens, une idée nouvelle !" —, les comportement s'altèrent et se modifient très lentement et les gens ne vous suivent pas — Ils se disent: "Ce n'est pas pour moi." Pour le moment vous ne réveillez que la curiosité. Mais quand ça va bouger, ça va bouger...
Prenez mon exemple ! Je sais que vous avez raison. Il m'arrive de rencontrer vos missionnaires (j'habite dans le quartier Montparnasse) mais je suis comme paralysé ; j'acoute sans rien dire, mais intérieurement ça me travaille. Mais un jour je serai mûr, un jour je pousserai votre porte de la rue Raymond Losserand (je connais le local) et je vous dirai: "On y va ensemble ?!!!!"
Davy R. d'Ile de France


Réponse :
J'espère que vous serez bientôt "mûr" et que vous n'attendrez plus très longtemps avant de "pousser la porte du local de la rue Raymond Losserand." En tout cas, je suis heureux de poster votre commentaire, qui démontre à nos missionnaires parisiens, parfois un peu tristes de parler beaucoup et fort pour des résultats faibles, qu'ils ne perdent pas leur temps. Ils préparent l'avenir. J'étais récemment à Lille et à la mission de cette ville, qui se demande ce que sa façon de moissonner a de déficient pour obtenir si peu de succès, je disais grosso modo ceci :
"Mes frères et sœurs, regardez-vous ! Vous ne donnez pas l'image d'une fraternité aimante, soudée, épanouie, vous êtes encore trop perclus des douleurs et des défauts du monde. Bref, vous ne faites pas envie ! Félicitez-vous de ne pas encore voir venir à vous beaucoup de gens que vous décevriez peut-être. Devenez d'abord, et d'urgence, des pénitents exemplaires, pleins d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et libres de tous préjugés, et vous offrirez à ceux qui viendront — ils viendront et même vous vous sentirez débordés — l'image d'un humanité vraiment changée et ils vous suivront."
Nous sommes encore les lilliputiens à qui le Gulliver de Swift dit: "Les gens de votre race forment dans leur ensemble la plus odieuse petite vermine à qui la nature ait jamais permis de ramper à la surface de la terre." Le problème, c'est que nous ne nous rendons pas vraiment compte que nous sommes des gens qui n'ont rien d'exemplaire pénitents. Il nous faut absolument réaliser que nous avons beaucoup de progrès à faire sur le sentier de la vertu.
Cependant, notre différence avec vous, qui est aussi notre supériorité sur vous, tient à ceci que nous ne sommes pas tellement meilleurs que vous, Davy, mais nous avons commencé à travailler à la moisson et cette activité à elle seule nous aide énormément à changer nos vies (Rév d'Arès 30/10-11).
Nous forgeons pour devenir forgerons.
Rejoignez-nous sans attendre de devenir un Pèlerin d'Arès accompli, parce que je doute que vous le deveniez seul dans votre petit coin du quartier Montparnasse. Quand Jésus appela ses apôtres Pierre et André, Jacques et Jean, au bord du Lac de Galilée, il savait qu'ils n'étaient pas prêts, mais il savait qu'ils se prépareraient sur le terrain même de la mission.
Ceci dit, je tiens à vous dire combien je suis heureux de lire votre commentaire qui fait preuve d'une remarquable intelligence de la force de la pénitence. Oui, "la pénitence va faire sauter toutes les structures sociales, tous les interdits, que les lois représentent mieux que tout, La pénitence, oh non ! ce n'est pas quelque chose d'anodin, c'est une force énorme, énaurmmmme !"


14nov14 159120
Il y a un domaine dans lequel je me surprends à avoir des préjugés, c'est la moisson.
Je choisis mes contacts selon le côté avenant de la personne (le visage ouvert, détendu, le regard franc) et je me dispense des autres plus difficiles (mines renfermées, trop vieux, trop jeune, trop loin du spirituel…que sais-je ?).
Pourtant, la mine sombre de l'abusé n'est-elle pas plus logique dans ce monde menteur, manipulateur, impitoyable ?
Je me limite à une fange de la population. Je ne fauche pas tout le champ qui s'offre à moi. D'ailleurs tout ceux qui se font facilement approcher ne nous rejoignent pas sur le terrain missionnaire. Ils peuvent croire que La Révélation d'Arès est vraie mais de là à le clamer au monde !..
De mon côté, trop empêtré dans mes argumentations toutes préparées, j'oublie trop souvent la pénitence comme moteur essentiel de la moisson.
Ma pénitence doit stimuler ma moisson avant tout et faire le miracle d'une rencontre improbable.
La Vérité n'est-elle pas destinée à l'ami ? J'espère y arriver
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Mon frère Pascal, voilà une belle prise de conscience !
Je suis heureux que cette page de commantaires vous ait amené à cela.
Courage, frère Pascal, vous y arriverez..Vous venez de rependre le sentier après quelques divagations sur les friches.

Lequel d'entre nous n'a pas fait la même chose à un moment ou à un autre ?


14nov14 159121 
Nous vous souhaitons frère Michel un bon et prompt rétablissement pour votre œil droit. Votre opération de l'aorte est maintenant imminente, opération beaucoup beaucoup plus délicate mais nous sommes confiants pour vous.
Nous ne sommes pas très bavards sur votre blog, bien que nous le lisions quotidiennement.
Ce lien avec vous est vital pour nous.
Votre pensée et votre enseignement ne cessent pas de nous former à la vie spirituelle libre, à l'esprit de pénitence et à notre apostolat.
La dernière entrée 159 : "urgence absolue de la pénitence", empreinte d’une certaine gravité, ainsi que vos réponses aux commentaires, doivent si nous les lisons sincèrement et honnêtement, marquer une étape dans les consciences de vos frères à bras et à cinelle (Rév d’Arès xLvi/1)
Vous êtes un homme humble et non un homme de pouvoir, vous êtes un frère et non un chef [Rév d'Arès 16/1], vous êtes la générosité même et non un spoliateur, vous libérez la lumière pour que se lève le Jour (31/8) sur ce monde. Vous êtes un grand prophète.  
Marie-Christine et Vincent L. d'île-de-France


Réponse :
Voilà bien des compliments ! Je vous en remercie, car on doit toujours remercier des compliments, même si on ne pense pas les mériter vraiment, Je n'ai pas le sentiment d'être humble, parce que je ne cherche pas à l'être, je n'y pense jamais, je suis seulement la pierre que le lance-pierre du Père envoie à chaque homme, sans mérite, propulsé par la Force.
Les gens de ce monde s'étourdissent: vont au cinéma, sortent en boîte pour trinquer et danser, escaladent des montagnes, se font dorer au soleil sur la plage, etc., mais si l'on pense un instant que l'homme n'est fait ni pour aller au cinéma, ni pour sortir en boîte, trinquer et danser, ni pour escalader, ni pour se faire bronzer, etc. on s'aperçoit que si l'homme s'étourdit à des occupations aussi futiles, c'est qu'il vit sans espoir.
Ici je situe l'espoir au plus haut niveau : l'espoir de recréer ce monde pour le bonheur, le vrai, pas le bonheur de chats qui se réchauffent au soleil, de singes qui grimpent aux arbres, de vaches qui regardent passer les trains, etc.
Mais ce n'est pas une mince tâche que celle de faire prendre à l'homme conscience des extraordinaires possibilités de sa sublime destinée, lui faire réaliser qu'il peut marcher sur les nuages porté par un amour fraternel transcendant, s'emplir d'une gloire transitive... Pourtant, nous montrons quelque équivalence à ce destin à travers la pénitence, qui est l'antichambre des hauts étages de la conscience...
Je prie avec vous, soyez de grands missionnaires ! Ne retombez jamis dans le social où tomba notre mission dans les années 90 et le début des années 2000. Rappelez-vous de l'avertissement de Robert Owen : "Le socialisme peut s'emparer su monde comme un voleur pendant la nuit." Que votre travail à la moisson emprunte l'esprit du compagnonnage ! Paraphrasez Agricol Perdiguier en vous disant que "C'est aux pénitents qu'il appartient de se faire comprendre des autres futurs pénitents." C'est ainsi que vous reconnaîtrez les épis mûrs cachés au milieu de la foule.


15nov14 159C122
La pénitence n'est qu'un mot, pourtant difficile à comprendre pour le monde, parce que la religion l'a détourné, mais sa définition est simple, vous la redites très clairement dans cette entrée :

"Frère humain, toi et le monde sont une seule et même vie, ton salut et le salut du monde dépendent l'un de l'autre et ta part du processus est
Ta pénitence personnelle, qui consiste à aimer ton prochain, pardonner les offenses, faire la paix, penser et parler avec l'intelligence du cœur, être libre de tous préjugés, et
Ta moisson d'autres pénitents, parce que l'amour est un partage avec toute l'humanité.
Nul besoin de religion, de politique, d'idéologie, de dogme. Pas de complications cachées.
Seulement la pénitence !"

La pénitence n'est pas simple, elle est un chemin que l'on parcourt toute sa vie, si on le décide et on en aura peut-être la récompense au jour de notre mort et après...
Il n'y a pas de niveau à atteindre et c'est parce que c'est complètement abstrait pour l'homme que c'est déroutant !
Dans un monde où l'homme croit tout maîtriser, il réalise par La Révélation d'Arès qu'il n'est qu'une larve [Rév d'Arès 24/2], un être insignifiant face à tout ce que Dieu a créé, mais qui peut décider de devenir une lumière parmi toutes les lumières du monde, un faible lumignon [32/5] qui, ajouté aux autres formera la lumière du monde que l'on ne peut cacher, celle que l'on met sur les hauteurs pour qu'elle brille vue des autres hommes, cette lumière là ne se gaspille pas, ne se cache pas, on l'utilise, elle donne aux autres un quelque chose qui fait réfléchir, qui donne vraiment envie de changer. (Matthieu 5/14)
Dans ma courte vie, j'ai parfois été intimement persuadée de mes choix, de mes réflexions, de mes dires, de mes actes comme bons, justes et réussis, mais parfois j'ai failli commettre des choix qui m'auraient détournée de la Voie Droite, peut-être pour toujours. Des choix professionnels, personnels et même sentimentaux. C'est pour cela que l'on doit rester humble. On croit parfois bien faire, mais il ne faut en retirer aucune gloire, car on a parfois complètement tort et de toute façon on aurait toujours pu mieux faire, on n'est pas parfaits, ô non !
Je ne sais pas à quel "niveau" j'en suis, sincèrement, ni sur mon chemin de vie, ni sur mon chemin de Vie spirituelle, mais je sens que j'avance et que c'est dans la bonne direction, celle qui grandit, qui humilie aussi, mais la honte est salutaire [Rév d'Arès 27/3] et c'est grâce à tous ces frères et sœurs de foi, à vous bien sûr frère Michel, et à mes parents, des exemples concrets et bien réels, que je vois peu à peu plus clair dans ce que je suis et ce que je dois très concrètement changer pour avoir une meilleure âme, aider à la reconstruction de ce monde malade.
Les efforts et les remises en question sont essentiels, ils ouvrent les yeux et je dois dire que d'ouvrir les yeux sur un homme, un frère, une âme comme Nicolas [mon fiancé], c'est pour moi un don du Ciel. C'est encore plus de Beauté [Rév d'Arès 12/3] de partager avec l'Assemblée de Pèlerins d'Arès et le monde nos fiançailles et nous espérons du plus profond de nous, faire partie de cette lumière du monde par nos épousailles et ce que nous ferons toute notre vie pour l'un et l'autre, pour nos assemblées et le monde.
Le changement commence par soi et une fois qu'on y voit plus clair, il devient nécessaire à l'âme qui construit sa voile de moissonner des pénitents, indispensable action qui nourrit l'âme, tue l'orgueil au fond du cœur et ouvre les yeux ! Parfois, on prend de belles leçons de vie en mission, mais quel sentiment d'accomplissement quand on trouve un épi mûr, on sent que, tout mysticisme à part, on est le pont entre notre Créateur et la créature qui est en face de nous. On redonne par notre bouche et notre enveloppe charnelle ce Message du Grand Architecte du monde, celui qu'on ne voit pas. On concrétise l'abstrait. On redonne ce Message qui touche ou qui dérange, c'est souvent difficile mais on a de belles "récompenses" immédiates et à long terme. Youpi !
Ce long message pour dire merci à vous, frère Michel, à qui on ne le dit jamais assez, sans qui ma vie n'aurait vraiment eu aucun sens et à tous ceux qui contribuent à m'ouvrir les yeux (la liste est longue) par votre douceur, votre amour incon­ditionnel, votre générosité, votre paix, votre réflexion et bien d'autres choses encore.
J'espère que je vous le donne et si c'est la cas, je souhaite continuer de vous le donner et apporter au monde ce que vous m'avez donné.
Avec Nicolas, nous sommes deux et déjà tellement plus forts ! Nous continuons ! Nous y arriverons parce qu'être ce que nous sommes aujourd'hui est déjà une victoire !
Avec vous tous, mes frères et sœurs de foi, en prière et en action et avec tous les lecteurs (aimables seulement) de ce blog, recevez toutes mes bonnes pensées — Bon ! les méchants aussi, j'aime tous les hommes !
Note pour plus tard : je souhaite que les chirurgiens réussissent le changement de votre moteur, même s'ils ne vous transforment pas en Ferrari... Dieu, les anges et nous tous vous accompagnons !
Que le prophète reste vivant, parmi nous !
Myriam C. de Gironde  (Aquitaine)


Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour ce commentaire. Merci d'avoir offert à toute l'assemblée de Bordeaux ce très beau moment de fiançailles. Merci d'avoir voulu attendre pour vos épousailles un moment où, après mon opération et ma convalescence, je pourrai prier sur vous deux Myriam et Nicolas avec toute l'assemblée présente conformément à ce que demande le Père (Rév d'Arès 33/22).
Mais surtout n'oubliez jamais que les épousailles ne sont pas un sacrement qui lierait votre couple par une supposée force du Ciel qui descendrait sur vous deux pour produire une grâce spéciale dans vos âmes.
Cette force c'est vous-mêmes, Myriam et Nicolas, qui la produisez par votre amour romantique et votre amour évangélique que vous vous efforcerez d'accroître jusqu'à les rendre exceptionnels, et si l'assemblée prie sur vous, c'est pour participer, pour que tous ceux et celles présents participent à cette décision d'accomplir (Rév d'Arès 31/6) en accroissant leurs propres forces. Et vous deux, ce jour-là, vous représenterez une immense espérance pour vos convives et pour le monde.
Par vos épousailles vous allez former un exemple d'amour-sentiment et d'amour-devoir liés et dépasser le temps et l'Histoire. Le moment des épousailles est par excellence le moment d'anticipation du monde changé. Il faudra que votre couple, puis votre famille, quand les enfants viendront, forment les prémices du monde changé. Vous allez former tous les deux une convergence réelle vers le monde changé, de sorte qu'on ne pourra plus parler de ressemblance fortuite.
Et, bien sûr, votre pénitence dans la joie et la fête sera l'outil essentiel de cette magnifique construction. Ne forcez jamais rien, car en se forçant on devient mystique et cela il ne le faut pas. Laissez-vous grandir peu à peu dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur et la liberté.


15nov14 159C123 
Pas facile de vous suivre, Michel Potay !
On passe un beau moment de rêve en lisant ce blog, on se dit: Ce monde va changer. Mais on n'y croit pas, parce que cette pénitence dont vous parlez est sûrement "des plus simples" comme dit votre article, mais elle n'est pas réalisable.
L'homme est malade, oui, malade du mal comme d'une dermatose et d'un prurit incurables. L'homme a le mal dans la peau, si vous préférez. C'est mon cas.
Je suis tout à fait incapable d'aimer tous les hommes, parce que beaucoup sont des sales cons, ils ne méritent pas le moindre pardon, pas la paix, et se décarcasser à leur causer avec intelligence et sans préjugés, c'est se foutre à poil devant eux, c'est se condamner à être écrasés. On ne peut quand même pas se laisser faire.
En disant "pas facile de vous suivre", je ne dis pas qu'il n'est pas facile de vous comprendre, mais qu'il n'est pas facile de suivre l'idéal, pourtant très simple, c'est vrai, que vous préconisez ou plutôt que vous préconisez en vous basant sur l'esprit de La Révélation d'Arès. N'avez-vous pas encore compris que le Sermon sur la Montagne n'a jamais été actualisé, que le credo chrétien n'en fait même pas mention ?
Vous faites bien, dans ce cadre, de rappeler le parallèle du Sermon sur la Montagne (je ne l'avais jamais lu avnt de vous) qui, avec des mots complètement différents, veut dire exactement la même chose : Pas de religion, mais le Bien, le Bien tout seul, tout court.
C'est prodigieusement clair.
Vous êtes un homme extraordinaire dans votre ordinaire simplicité. Mais vous êtes le roi des rêveurs !
Pourtant je continue à vous lire. J'aime votre façon de dire les choses, je voudrais m'exprimer comme vous et c'est peut-être parce que j'ai envie de vous imiter que je vous lis ?
Vous dites fréquemment que vous n'êtes pas un écrivain, mais si vous ne l'êtes pas, qu'est-ce que c'est qu'un écrivain ? Les faiseurs de baratin qui inondent les librairies ?
Je ne lis plus de romans et moins encore de livres politiques ou philosophiques depuis longtemps ; ils sont tous démodés en un rien de temps. Combien de gens méritent d'être lus en réalité ? Presque personne. Vous, Michel Potay, vous le méritez. Comme je ne lis plus de livres, je lis votre blog.
Pour moi vous êtes la base de tout esprit révolutionnaire. Oui, il faut changer le monde (c'est dans La Révélation d'Arès que je n'ai pas lue, mais ça viendra peut-être). J'ai essayé. Je me suis marré. J'ai le bouquin, j'ai sauté de page en page en me marrant. Ce n'est pas un livre pour des gens comme moi. Trop compliqué, trop parole de curé. Ce que vous écrivez, vous, est très clair. Vous êtes clairement sorti de la religion. Vous parlez de Dieu sans religion. C'est formidable !
Jean-Brice H. de Lorraine


Réponse :
"Vous êtes la base de tout esprit révolutionnaire," me dites-vous, Jean-Brice. Ces mots forts, qui me gênent (je n'utilise qu'avec grande prudence le mot révolution, violent), je les rapproche de votre autre remarque : "N'avez-vous pas encore compris que le Sermon sur la Montagne n'a jamais été actualisé, que le credo chrétien n'en fait même pas mention ?"
Ce n'est pas moi, ce n'est pas Jésus, c'est le Sermon sur la Montagne qui est est du Père, qui est la base de tout esprit révolutionnaire.
Oui, vous dites quelque chose d'extrêmement pertinent dans votre commentaire: "le credo chrétien ne fait même pas mention... du Sermon sur la Montagne." Preuve que le christianisme pur et vrai n'a pas commencé. C'est à nous de le commencer. À nous, c'est-à-dire à vous Jean-Brice autant qu'à moi.
L'épopée du Peuple Élu dans l'Exode, la Parousie selon l'Apocalypse de Jean, l'Église, etc., ce ne sont là que des légendes ou des tentatives défectueuses, des rêves ou des loupés, dont nous sommes, vous et moi, les héritiers, les héritiers du mal que nous avons, comme vous dites, "dans la peau".
Surtouit ne m'idéalisez pas ! Que croyez-vous ? Que je ne suis pas tout autant que vous "incapable" d'être un ange ? Croyez-vous que je ne suis pas, moi aussi, quelquefois encore aujourd'hui, après quarante ans de pénitence, parcouru par le sentiment que "beaucoup d'hommes sont des sales cons, ne méritent pas le moindre pardon, pas la paix, et que se décarcasser à leur parler avec intelligence et sans préjugés, c'est se foutre à poil devant eux, c'est se condamner à être écrasés" ? Oui, je le suis. Certes je repousse ce sentiment, mais il me traverse, il est là, je ne suis pas un ange, je me force à faire confiance à mon Créateur qui me dit que je dois aimer, sinon par sentiment, du moins par devoir. Alors faites comme moi, les sentiments que vous n'éprouvez pas, imposez-les vous par devoir !
Ce qui est "extraordinaire", ce n'est pas moi, c'est le fait que s'imposer de repouser des sentiments conflictuels soit possible ! Cela, aucun animal ne peut le faire, et ceux qui s'émerveillent des singeries d'un chimpanzé en murmurant, des larmes dans la voix: "Il est humain !" sont des aveugles. L'homme seul peut changer, se recréer.
Un jour, j'en suis sûr, la première phase de mon changement, qui est forcé en moi, deviendra naturel et je serai alors, à travers l'un de mes descendants, devenu un ange. Pour l'heure je suis en plein travail d'évolution. Faites comme moi. Vous le pouvez, j'en suis sûr. Nous avons une mission à Metz, poussez sa porte, entrez, parlez avec celui ou celle qui se trouve là.
La révélation mosaïque, le christianisme d'église, l'islam religion, sont des avancées, mais très mal foutues, des avancées bloquées, sans issue. Si elles avaient atteint le but que le Père leur avait réellement fixé, Il ne serait pas revenu à Arès parler aux hommes par son Messager Jésus ou par sa Voix même en 1974 et 1977.
Nous devons sortir de ces religions impasses dont les fidèles eux-mêmes ne savent pas comment sortir pour reprendre l'envol sublime que le Créateur a permis à la créature. C'est à nous Pèlerins d'Arès de former les archétypes irréductibles du Bien enfin libéré, qui ne cessera de progresser. Nous sommes nous-mêmes très imparfaits, mais nous avons accepté de commencer de changer, sachant que nous ne serons pas sauvés par une doctrine ou une pieuse vénération, mais par l'accomplissement graduel de génération en génération du changement de vie dont parle La Révélation d'Arès. L'idée de progrès c'est vraiment nous qui l'incarnons.
Vous n'êtes pas un ange, et moi non plus je ne le suis pas, mais en nous forçant, nous pouvons faire avancer, c.-à-d. changer le monde. Nous avons une destinée d'importance cardinale, nous première génération issue de La Révélation d'Arès préfaçons la dénonciation d'une erreur de jugement, sur laquelle le monde vit encore. C'est à nous d'aider le monde à voir qu'il court à la catastrophe — le péché des péchés — en suivant aveuglément une erreur de jugement, une vision de l'homme totalement fausse.
Je vous crois un épi mûr, Jean-Brice, je devine que vous l'êtes à travers votre commentaire malgré ses aspects négatifs. Moi aussi je fus traversé de sentiments négatifs tandis que me parlait Jésus en 1974. Venez, nous vous attendons.


15nov14 159C124 
Voilà ce que notre frère Nazih, médecin, nous permet de connaître aujourd'hui :

L'homme dont vous voyez l'image ci-dessous vit en Inde. Il a 179 ans.
Voilà ce qu'en dit la légende de l'image :
"Mes petits-enfants sont morts il y a des années. En quelque sorte, la mort m’a oublié." Mahashta Mûrasi est un Indien qui affirme être né en 1835. Il est non seulement l’homme le plus vieux du monde mais aussi  l’homme qui a vécu le plus longtemps depuis l’histoire de l’humanité ('après  le Guinness World Records).
Selon les informtions transmises, l’homme serait né  à Bangalore le 6 janvier 1835. De 1903, il a vécu à Varanasi, où il a travaillé jusqu'en 1957, jusqu'à sa retraite à 122 ans.
Selon WorldNewsDailyReport.com tous les documents officiels permettant d’identifier cet homme soutiennent sa version,
"Mes petits-enfants sont morts il y a quelques années“, a déclaré Mûrasi.“D’une certaine façon, la mort m’a oublié. Et maintenant, j’ai perdu tout espoir de mourir ! ”

179 ans


Dans la foulée de cette information, notre frère Nazih nous fait parvenir la vidéo suivante.
Écoutez-la !



Nazih H. sur facebook


Réponse :
Pourquoi quelques hommes n'en seraient-ils pas restés aux temps très lointains des patriarches ?
Pas nécessairement par une faveur spéciale du Ciel, car vivre pour simplement vivre n'a pas de sens, mais pour rappeler aux hommes qu'ils recèlent en leur for intérieur l'image et ressemblance du Bien et de l'Éternité.
Je crois que l'exemple de Mahashta Mûrasi n'est pas unique, mais que simplement il a échappé aux statistiques qui ne portent que sur une partie infime de l'humanité, laquelle reste ignorée des sciences qui n'avancent qu'aveugles et à tâtons. Merci, Créateur, de nous montrer, surgissant de l'océan d'ignorance des hommes, une réalité humiliante, mais tellement réconfortante, qui nous fait revoir nos "connaissances".
Je suis beaucoup plus réservé concernant la conférence de Laurent Alexandre à TEDxParis en 2012, ce qu'on voit et entend sur la vidéo. Il dit que parmi les gens de son audience certains vivront 1.000 ans... Pourquoi 1;000 ? Pourquoi pas 500 ou 2.000 ans ? Et je ne crois pas que la longévité de l'humanité augmentera par la science, mais je crois qu'elle augmentera par la vertu, la pratique du bien, donc de la pénitence, en faisant reculer d'abord, puis en évitant absolument, pour finir, le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Car l'homme est devenu mortel par le péché et continue de mourir par le péché.


18nov14 159C125
J'achève actuellement un ouvrage que je vais peut-être intituler "Grands Témoins Contemporains de l'Invisible" (mon éditeur me suggère d'autres titres). Tandis que j'en étais au trvail sur son dernier tiers j'ai appris votre existence.
On m'a prêté La Révélation d'Arès (édition bilingue), j'ai aussi lu quelques autres écrits de vous à la Bibliothèque Nationale et naturellement j'ai parcouru votre blog. L'intérêt et la richesse de votre témoignage m'ont étonné.
Je vous ai ensuite écrit pour vous demander de me rencontrer, mais vous m'avez répondu que vous alliez peu souvent à Paris en ce moment et que vous préfériez que je vienne à Bordeaux.
Dans votre réponse vous ajoutiez que vous appréciez qu'un écrivain vous consulte, parce que d'assez nombreux livres vous citant avaient été écrits sans que leurs auteurs vous rencontrent. Vous souhaitiez quelques témoins à notre entrevue pour éviter les infidélités ou déloyautés dont vous aviez souffert par le passé de la part de ceux qui n'avaient pas reproduit vos propos.
À Bordeaux c'est malheureusement moi qui ne peux pas aller avant le printemps 2015 et d'ici là mon livre sera édité.
J'ai donc eu l'idée de vous consulter par ce blog, car ainsi tous les lecteurs liront vos réponses et vérifieront que j'y resterai fidèle.
Je voudrais vous poser de nombreuses questions, mais je pense qu'il vous sera impossible d'y répondre par ce blog. Je me contente donc d'en poser quelques unes.
Vous repoussez la religion, que vous estimez systémique et dogmatique. Je vous considère néanmoins, par facilité de langage, comme religieux au sens très large de croyant engagé.
Parmi les responsables religieux qui depuis une centaine d'années ont beaucoup parlé ou publié vous êtes de ceux qui avez le plus édté depuis quarante ans. Vous êtes cependant très peu connu et très peu lu, mais pour qui vous lit vous êtes facile à connaître.
Vous êtes aussi le plus discuté, comme je l'ai découvert. J'ai été surpris par l'animosité contre vous de quelques personnes qui, j'en fus surpris, connaissaient votre existence. Aucune d'entre elles ne vous avait rencontré, mais toutes évoquaient de très mauvaises informations vous concernant. J'ai cherché ces informations. À part quelques obscurs controverseurs aux propos trop bilieux et malintentionnés pour avoir du poids, et difficiles à situer, je n'ai rien trouvé de solide contre vous. Vous semblez victime d'une hostilité infondée, mais active. Pourquoi selon vous ?
Pourtant, la simplicité de votre témoignage et la noblesse de votre pensée dans vos écrits ne peuvent que susciter la sympathie, à la rigueur une curiosité méfiante, mais sans haine. Comment expliquez-vous un pareil ressentiment ?
Certains témoins de l'Invisible sont des personnes au témoignage brumeux et inadaptées à la vie. Peu montrent votre réalisme et votre intelligence. Vous ne semblez pas motivé par une angoisse intérieure, vous n'êtes pas aux prises avec les contra­dictions de l'humanité qui vous auraient fait imaginer les apparitions de Jésus et du Créateur pour vous exprimer par des "mensonges qui disent la vérité". Vous avez la culture nécessaire pour aller au fond de votre foi. Cela vous rend passionnant. Vous êtes soit un authentique témoin de l'Invisible, soit un authentique chef d'école et, à mon avis, vous êtes les deux. Même si ce que votre enseignement est très simple — en témoigne cette page sur ce que vous appelez la pénitence —, vous le développez partout de façons très circonstanciées avec une faconde inlassable, une totale absence de vanité, une bonne humeur, un humour, qui donnent envie de vous connaître mieux.
Votre réalisme me fait vous rapprocher du pape François. Je trouve dans vos propos réciproques des ressemblances remarquables et je pense que vous abordez la foi de façon similaire.
Vous insistez sans cesse sur le mal qui, selon vous à la suite de La Révélation d'Arès, dirige le monde. Cette insistance sur le mal, dont vous n'êtes pas sûr vous-même que le bien en triomphera, ne fait-elle pas sombrer votre audience dans le désespoir ? Puisque vous vous plaignez des difficultés de votre mission, n'est-ce pas ce désespoir que vos missionnaires provoquent chez ceux à qui ils parlent et qui ainsi vous fuient, même s'ils reconnaissent le bon fondé de votre inquiétude métaphysique ?
La révolte est un sentiment qui actuellement se répand. La révolte prend des formes variées selon les contrariétés, les ressen­timents, les rancœurs. Serez-vous capable de satisfaire, d'apaiser en l'activant, ce sentiment de rebellion par votre appel à la pénitence ?
L'égoïsme, sous diverses formes : individualisme, possessionnélisme, suspectibilité, etc., se développe et rend très difficile toute action pour développer la solidarité, que vous appelez amour du prochain, Comment comptez-vous sortir les gens des tanières invisibles où ils s'enferment et se cachent de plus en plus, se cachent même de l'Invisible ?
Je ne sais pas si vous répondrez à ces questions l'une après l'autre ou plus globalement, mais toutes se rapportent à votre souci, le souci de votre foi, d'arracher à son désespoir ou son scepticisme une humanité qui ne partage plus aucun idéal supérieur. Comment sortir de son marasme (j'ai trouvé ce mot dans vos écrits) cette humanité faite d'être résignés à l'absurdité du monde ? Personnellement j'en doute, mais je trouve réconfortant d'échanger avec quelqu'un qui comme vous se passionne encore pour ces questions.
J.L.


Réponse :
Contrairement à ce que vous exprimez dans ce commentaire, je ne trouve pas qu'un blog, fait de questions et réponses brèves, soit la bonne place pour répondre à des questions qui, quoique pertinentes, demanderaient des réponses développées.

Le pape François et moi avons en commun d'être des croyants, de croire que le rationalisme réduit dangereusement l'homme à son cerveau et le prive de la vie spirituelle qui est plus importante, de croire que la disparition de l'amour et du pardon fait de l'homme une Bête (Rév d'Arès 22/14), mais à part cela nous ne partageons pas la même foi. Si nous nous rencontrions, ce serait pour exprimer nos différences qui sont considérables. Le pape François croit que Jésus est Dieu, je crois que Jésus n'est qu'un prophète. Le pape croit que l'Église est le nécessaire pont entre l'homme et Dieu, je crois que chaque homme a déjà en lui l'image et ressemblance de Dieu et n'a besoin ni d'Église ni même de religion pour retrouver les sentiers des Hauteus Saintes. La pape a des dogmes et fait de la théologie, je n'ai pas de dogmes et je ne fais pas de théologie. Le pape croit dans l'effet des sacrements sur l'âme pour son salut, je n'y crois pas. Le pape croit qu'on peut prier pour obtenir quelque chose, je ne prie que pour me souvenir de ce que j'ai à accomplir. Le pape croit que la pénitence est regret de ses péchés sans quoi on n'est pas pardonné, je crois que la pénitence est acquisition du bien qui seul vaincra le mal. Le pape béatifie, je ne béatifie pas et je dis que le Père seul est Saint, etc. Ceci dit, je vois le pape François comme un homme de cœur et un type sympathique.
Concernant la révolte qui murmure dans les cerveaux et les cœurs, révolte contre la politique, contre la religion, contre l'absurdité, l'égoïsme, la méchanceté des hommes, etc., je suis d'accord avec vous, mais c'est un sujet immense que je ne peux épuiser en quelques lignes.
Serai-je capable de "satisfaire, d'apaiser en l'activant," la révolte ? Bonne question, mais si je veux ici une réponse simple et courte, je dirai seulement que ce que nous essayons de faire, nous les Pèlerins d'Arès, c'est de rendre fertile la révolte en la sortant de son aridité, qui dans l'Histoire a trop souvent apaisé sa soif par le sang sans apporter de solution réelle. Cette fertilité ne peut être obtenue qu'en remplaçant l'historique vengeance sans fin, la rancœur, par l'envie du bien et du bonheur.
Je sais que c'est un renversement complet d'attitude (je ne parle même pas de renversement philosophique). Je sais qu'on peut douter de sa réussite, mais n'oubliez pas que nous ne sommes pas seuls. Le Créateur est venu parler aux hommes à Arès ! Il a rappelé qu'Il était aux côtés des hommes, ses Enfants. Pour cette raison on ne peut réduire l'objectif à un changement philosophique. Il se hausse au contraire au niveau le plus haut de la Vie. Pour réussir ce changement La Révélation d'Arès n'indique qu'un seul moyen : la pénitence.
Lisez et relisez cette page de commentaires et vous en apprendrez beaucoup sur la pénitence. Ce qu'il faut c'est orienter la volonté humaine tout différemment de ce que lui inspire sans cesse la culture. La révolte au sens que l'Histoire donne à ce mot est toujours une impasse. Nous voulons au contraire l'ouvrir, lui montrer des horizons de Lumière, rendre l'homme vraiment libre, absolument libre (Rév d'Arès 10/10) et non ployant sous des lois nouvelles. Nous voulons le pousser dans l'ascension vers les Hauteurs, et non vers la bassesse vengeresse.
Il faut que la solidarité instinctive dans l'esclavage sous les lois humaine devienne la solidarité dans la générosité et l'audace de chercher le bonheur, qui ont pour base la confiance entre les hommes. Cette confiance n'est pas facile à réveiller, mais ce réveil, c'est le grand pari de La Révélation d'Arès.

Si l'on veut aujourd'hui vivre, agir, progresser en dehors de Dieu, on en revient sans cesse, tôt ou tard, malgré quelques soubresauts trompeurs (la révolution française, le socialisme, la révolution russe, etc.) à ce que vous appelez "l'absurdité du monde". On ne peut réellement entrer au service de l'homme si l'on veut ignorer d'où vient l'homme, d'une Création bien déterminée, car alors on n'agit que sur une moitié de l'homme.
Nous Pèlerins d'Arès avons repris l'Évangile de Jésus qui se préoccupe de l'homme total. L'homme total n'est pas qu'au-delà de la politique, il est au-delà de la religion, qui n'est que la mère de la politique. Nous sommes des libérateurs. Nous cherchons à redonner à l'homme sa totalité.
Quand je lis les journaux, quand j'écoute les gens parler, quand je vois ce qu'apprennent mes petits enfants, je me dis que les gens qui parlent ou qui éduquent s'adressent à un monde déjà disparu. Il est clair que seul le Père montre dans La Révélation d'Arès le monde tel qu'il est, c.-à-d. en capilotade ou en déconfiture malgré ses piles à hydrogène, ses climatiseurs, ses éoliennes, sur quoi on prétend faire reposer le bonheur humain. Tous les beaux parleurs sont à la traîne déjà. C'est ce que doivent comprendre nos missionnaires pour appeler le monde à se réformer, à changer.
Pour vaincre il faut aller carrément contre l'Histoire. Cette civilisation industrielle, citadine, légaliste, est déjà dépassée. Nous faisons lever sur ses ombres un nouveau soleil. Chasser les nuages qui le cachent n'est pas facile, mais nous réussirons, qu'importe le nombre de générations que cela demandera. Le temps ne compte déjà plus pour nous.
Je suis désolé de ne pouvoir vous en dire plus ici. Je m'approche d'un moment où je vais être mis à l'écart du monde pendant un certain temps, pour des raisons chirurgicales. J'ai beaucoup à faire avant ce moment. Je regrette que des impératifs commerciaux vous obligent à éditer avant que nous nous rencontrions.
Je vous rappelle, comme je vous l'ai déjà écrit dans ma réponse postale, que les Pèlerins d'Arès ont une mission à Paris : 32, rue Raymond Losserand dans le quatorzième, non loin de Montparnasse. Vous pouvez y rencontrer le président de l'association des Ouvriers de la Moisson en Ile de France, Patrick B, et d'autres frères ou sœurs.


18nov14 159C126 
Ce court mail pour vous informer que l'information que vous a transmise notre frère Nazih à propos de l'homme de 179 ans [159C124] est un canular émis  par un site anglais d'information satirique, le "World News Report" :
http://worldnewsdailyreport.com/
qui produit des nouvelles "crédibles" mais fictives, un peu à la manière du Gorafi site français qui parodie le journal Le Figaro. Voila ce qu'on lit sur leur site:
"World News Daily Report is a news and political satire web publication, which may or may not use real names, often in semi-real or mostly fictitious ways. All news articles contained within worldnewsdailyreport.com are fiction, and presumably fake news. Any resemblance to the truth is purely coincidental, except for all references to politicians and/or celebrities, in which case they are based on real people, but still based almost entirely in fiction."
L'info diffusée le 28 février 2014,
voir :http://worldnewsdailyreport.com/indian-man-claims-hes-179-years-old/
a ensuite essaimé sur le net mais sans mention de la source. J'ai eu vent de cette histoire il y a quelques jours.
Intrigué, j'ai fait quelques recherches et suis rapidement tombé sur des démentis fondés.
Cela n'invalide en rien votre commentaire. L'homme dont il est question ici n'existe pas mais rien n'exclut de penser qu'un tel homme existe ou a existé.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Éric, pour cette mise au point.
Je ne connais pas World News Report plus que je ne connais Gorafi dont je n'avais jamais entendu parler.
Sœur Christiane est aux anges en lisant votre commentaire, car elle n'a jamais cru que l'homme de 179 ans a existé. Elle est heureuse de se sentir confirmée dans ses doutes — sœur Christiane n'est du tout de nature crédule — et je vous remercie de l'avoir ainsi satisfaite.
Notre frère Nazih étant médecin a sans doute quelques raisons scientifiques de croire possible l'existence d'un homme à l'âge aussi avancé. Pour ma part, mon commentaire n'était pas fondé sur la science, mais sur la Bible. Je ne crois pas impossible que quelque part dans le monde quelqu'un ici et là, sans vivre aussi longtemps que Mathusalem (969 ans, Genèse 5/27), puisse encore avoir une vie anormalement prolongée, surtout si elle a quelque utilité.
L'homme représenté sur la photo, ne doit quand même pas être un vieillard d'âge ordinaire. Il serait intéressant de savoir de qui il s'agit, ce qu'il fait, dit et croit, où il vit, et quel est son âge réel.

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Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.


Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .