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13 août 2015 (0167)
le Noir (Rév d’Arès xviii/1-13, xxviii/12-20)

Nous vivons tous dans le Noir.
Aspirons au Blanc (xLv/25) !

La Nuit ou le Noir

Mon Noir et le grand Noir du monde, c'est pareil.
Dans son Message de 1977 le Créateur n'appelle pas le Mal le Mal ; Il l'appelle le Noir (Rév d’Arès xviii/1-13, xxviii/12-20). Le Noir est le Mal réel, qu'Il distingue ainsi du Mal que les religions ou les morales restreignent à tort à l'individu ou à un certain groupe d'individus. Si je fais le Mal pour le Mal, mon Mal réel ou Noir n'est pas indépendant du grand Mal ou Noir du monde et même de l'univers, puisqu'au fond de moi demeure, même quand elle gît là comateuse, l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4).
Similairement, la religion qui prépare chaque fidèle à son salut personnel abuse ce fidèle, dont le salut réel n'est pas indé­pendant du grand Salut de tous. C'est d'ailleurs pourquoi un petit reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1) pourra agir sur la vaste humanité non-pénitente.
L'individu, ermite retiré au fond des bois ou bourreau d'Auschwitz, n'est jamais dissocié de toute l'humanité. Avec des has (âmes) ou sans has la polone demeure (Rév d'Arès xxxix/5-13). Cette Vérité est le Fond même de La Révélation d'Arès qui rappelle que la religion, la morale, la justice légaliste trahissent le Vrai en séparant les saints des pécheurs le Père seul est Saint (12/4) —, les innocents des coupables.

Mon Noir (mon Mal réel) est du même bois que les boules du grand Noir du monde.
Le Bien est comme un jeu de quilles, que la boule du Noir renverse sans cesse.
Les boules de mes mensonges, égoïsmes, méchancetés, violences renversent les quilles avec l'innombrabilité des boules qui incessamment roulent et sillonnent le Champ (Rév d'Arès 14/1), qui est le peu qui nous reste de l'Éden de jadis. La vertu, à quoi tout homme, même le monstre, aspire une seconde, une heure, un jour, quand le retraverse fugitivement l'ombre de l'homme clair et blanc (xvii/12) qu'il fut jadis, la vertu relève les quilles, mais les boules sont relancées et les quilles retombent. Cela durera aussi longtemps qu'on relancera les boules et même à un moment le pire pourrait survenir, le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), si plus aucun homme de bien ne relève les quilles.
Le Noir en moi est le Noir de tous et c'est pourquoi le Bien en moi est par antécédence le Bien de tous. Quand j'entre en pénitence pour rétablir le Bien je ne rétablis pas mon Bien personnel pour moi tout seul, mais le Bien de tous, parce que je suis le frère de mon prochain et que mon prochain, c'est tous. Ma pénitence individuelle est universelle. Contradiction ? Non, mixtion ! Ma pénitence est l'œuvre sociale par excellence. Si je n'ai pas compris cela, je n'ai pas compris ce que sont l'amour, la parole, la créativité, l'individualité et la liberté, les cinq dons que le Créateur fit à la créature humaine en lui donnant son image et ressemblance. Je suis le frère de tous comme le Père est le Père de tous, mais je suis aussi unique en mon genre que le Père est unique.
Le Tout Autre n'est jamais que l'Autre du Tout que je suis.

La culture empêche et même interdit de voir la relation indestructible existant entre mon Noir et le Noir du monde. La culture désigne et isole des coupables. Quelle culture m'a donc ainsi trompé en me déclarant innocent de tous les méfaits et mensonges de l'humanité ?
Si je mens, si je vole, si j’abuse, si je violente, c’est parce que le monde où je vis me ment, me vole, m’abuse et me violente. Mais même si je ne mens pas, ne vole pas, n'abuse pas, ne violente pas, je ne suis pas innocent des mensonges, vols, abus et violences qui meurtrissent le monde. Le Noir, c’est le monde autant que moi. Voilà pourquoi la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
La culture ? Voyons ça ! En 86 ans, j’ai tantôt subi, tantôt vu d’autres subir, chimères et mensonges, tantôt courants d’air insignifiants ou bêtes, tantôt marteaux-pilons féroces ; j’ai cru dans des promesses qui toutes m’ont déçu jusqu’au moment où Toi, Sainteté, Puissance et Lumière — qui ne cesse de créer l’univers infini, dont je ne suis qu’atome, mais nécessaire atome, car l'univers ne peut exister sans moi —, Tu Te tassas à la taille d’un clou (Rév d’Arès ii/21) pour que mon œil et mon oreille d’ion infime pussent comprendre que je devais non croire — croire ne sauve personne — mais changer ma vie (Rév d’Arès 30/10-11) pour changer le monde (28/7). Tout ce qui est mauvais, en moi ou dans le monde, est pour moi le même visage du Noir. Ô Père, Tu T'adressas à un homme seul, parce que t'adresser à un homme ou sept milliards d'hommes c'est pareil pour Toi. Le changement qui concerne l'un concerne tous les autres.

Passer de croyance à changement demande une désintégration culturelle, de sorte que je me suis déculturé. Ainsi ai-je suivi Ta Parole, ô Père, depuis 1974 et ainsi mes frères et sœurs L'ont-ils suivie et m'ont-ils suivi, parce que le Bien en Toi est le Bien en eux et le Bien en moi : le Bien en nous tous, Toi compris ô Créateur. Le Bien, réactivé quand l'homme vole devant le Vent du Créateur (xix/9), réveille, à leur insu, le Bien au fond d'hommes qui n'entendent parler ni de La Révélation d'Arès ni de nous, mais que notre pénitence fait se relever vers la Lumière. Comme le péché produit des effets malheureux au loin, le Bien produit des effets heureux au loin. Le monde changera en Bien tant grâce à la pénitence lucide que suscitera La Révélation d'Arès que grâce aux effluves inexplicables de la pénitence sur quantité d'hommes non concernés.
Ainsi le Père nous rappelle-t-il qu'il existe entre humains une interaction aussi invisible que réelle, tout autre que ce que les croyants pensent provoquer par la prière religieuse, qui est seulement demande d'exaucement — Les prières des croyants avaient-elles jamais arrêté une guerre ? —. Cette interaction n'est en fait effective que par le Bien ; c'est pourquoi Jésus, une fois ressuscité, se montra utilement à des gens ordinaires sans pouvoir, mais vecteurs de Bien, comme les saintes femmes, mais non à ses puissants persécuteurs comme Caïphe ou Pilate, ce qui eût été logique, mais n'eût généré que vide et silence. Il est grand temps de réveiller l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès 32/5), seulement active dans le champ spirituel comme l'electricité dans le champ électrique, grand temps de réactiver notre profonde empreinte génétique.

Les promoteurs du monde du XXIe siècle considèrent comme intellectuellement intelligents l’abrutissement des masses, la peur de l’autre et l'isolement des coupables. S’agit-il d’un complot millénaire tramé par des leaders qui gèrent savamment l’humanité comme des naturalistes gèrent l'élevage de singes (Rév d’Arès ix/2, xxviii/18) ? Au complot je ne crois pas ; cela demanderait plus d’intelligence intellectuelle que n’en a jamais eu et n’en aura jamais l’homme, bon ou mauvais — le soleil se lève sur les bons comme sur les mauvais (Matthieu 5/45) —, créé pour autre chose, essentiellement pour la Vie et l'intelligence spirituelles.
Tout ce que voit le Père, que par La Révélation d'Arès il nous fait voir, c'est que depuis qu'existe le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-16) l'humanité est drivée par la prétention et la stupidité, religieuses, politiques ou intellectuelles. Comment l'asservissement et la guerre auraient-ils jamais existé autrement ? Me revient une pensée de Michel Foucault : "L'Occident n'a eu, au fond, que deux modèles de contrôle des individus : l'un est l'exclusion des lépreux, l'autre l'inclusion des pestiférés." Dans le beau cadre de l'humanité malade qui veut avoir l'air bien-portant, nos peste et barbarie bien organisées, techniques et prévoyantes, chacun en est réduit à tirer son épingle du jeu selon hasards et opportunités comme au temps de la barbarie brouillonne, primitive et inconséquente d’Attila, qui n'était autre que le Fléau condamneur, mon père, comme Galilée ne fut autre que le Sage condamné, mon père. Je crois que la semence humaine n’est devenue depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5 , vii/1-7) qu’une purée de restes de grandeur édénique et de restes de vilenie animale, dont éclosent pêle-mêle esclaves et leaders, véridiques et menteurs, capables et incapables, abstinents et goinfres, pudiques et juponniers, débiles et malins, forts et faibles, et que tout naturellement s’imposent quand les circonstances le permettent des leaders. La vie dans l'actuel monde n'est que tribulations.
La médiocrité criminelle de la clique d’Adolf Hitler était horrible, mais réaliste, elle proposait un affreux rêve tellement éveillé, actif et visible qu’il fut possible de l’abattre. Au reste, toute l'Allemagne suivait Hitler... Pour autant fut-elle beaucoup plus méprisable que la France et la Grande Bretagne colonialistes, les États-Unis racistes, etc ?
La médiocrité de nos politiciens actuels est douce, supportable, beaucoup moins visible, comparée à celle d'Hitler ou de Staline, mais je vois qu’elle est peut-être pire et sûrement plus difficile à abattre, si je considère que le pire pourrait ne pas être de tuer, mais d’abêtir. Abêtir, verbe qui s'applique aussi bien à sept milliards d'humains qu'un un seul. Abattre cette médiocrité sera autrement plus difficile, parce qu’elle est plus fourbe encore — fourberie de tous —, et c’est bien pourquoi Toi, Sainteté, Puissance et Lumière créatrice de l’univers infini, Tu intervins en 1974 et 1977. Et que dis-Tu alors ?

Père, tu dis que c’est en nous-mêmes — chacun de nous étant tous — qu’il nous faut chercher les responsables du grand Mal ; du grand Noir. D’où la nécessité salvatrice de la pénitence pour ceux qui ouvrent les yeux.
Abattons le Noir en nous pour abattre le grand Noir du monde ! Âpre lutte par le glaive (Matthieu 10/34) de la pénitence contre l'égo et par la faux (Rév d'Arès 14/2, 38/4) de la moisson contre la masse aveugle au grand Noir, parce que l'égo comme la masse des hommes ont peur de regarder plus haut et plus loin qu'eux. Âpre lutte contre nos paresses à nous, les convaincus. Âpre lutte contre les non-convaincus qui rejettent La Révélation d'Arès avant tout examen, contre ceux qui savent que le grand Noir existe, mais le prétendent inévitable, et ceux qui savent qu'il existe et qu'il est abattable, mais qui ne font rien pour l'abattre.

Oubliés sont le questionnement ferme et le raisonnement rigoureux sur la nécessité de ranimer la Vie, de faire que la Vie triomphe sur le Noir = le Mal = la Mort. La vie spirituelle est tenue aujourd’hui pour démodée et terriblement ennuyeuse ; la quête du bonheur matériel remplace partout la quête de la Vie comme si l'un empêchait l'autre ; les croyants font même du spirituel une routine pas trop exigeante, parfois très relâchée. Le Créateur perd-Il son temps à appeler l'humain à la pénitence, qui seule fera reculer le Noir ? Resterons-nous un minuscule petit reste de pénitents, parce que trop d'humains sont incapables de ranimer en eux les valeurs profondes de l’être ? Non, parce que le Père n'aurait pas redonné sa Parole à Arès, s'il la savait irréalisable, mais ne nous trompons pas de difficulté ! Ce contre quoi nous luttons, c’est le danger d’un vrai désastre ontologique, celui de l'homme errant définitivement dans un désert mortel.

Le monde du Noir tourne comme un manège de chevaux de bois au son des soupirs sceptiques, des "je ne crois que ce que je vois !", des "après moi le déluge !", au son du verbiage de ceux qui se vautrent dans les prévisions "scientifiques" des media débiles, au son des discours des partisans d'un monde qui devient une machine d'exclusive reproduction sociale, au son des trompettes de ceux qui tolèrent que politiques et souvent religions insultent quotidiennement notre intelligence et des cors des mécréants qui écrasent le sacré et livrent leurs propres enfants au vide spirituel qui tuera le seul être spirituel de l'univers : la créature humaine.

Aux adorateurs du Noir qui se confient à l’institution sans oser se poser la question essentielle de leur vraie nature, de l'image et ressemblance du Créateur qui est en eux. Aux adorateurs du Noir qu'exaspère la religion et terrorise l’inconnu. Aux adorateurs du Noir qui croient que l’hypocrisie, la bêtise et la barbarie sont définitives et que l’idée même du spirituel révolte. Aux adorateurs du Noir qui nous comprennent mais refusent de nous suivre de peur qu'on les foule aux pieds. À tous ceux qui ainsi s'abandonnent au Noir cette entrée de blog est dédiée.

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Commentaires

14aou15 167C1
Bonjour Frère Michel
Connaissez vous Marcel Légaut ? Ses écrits, sa vie  et sa pensée vont souvent dans le sens de La Révélation d'Arès, un peu comme s'il en avait eu l'intuition.
Entre autres il imaginait l'église à venir sous la forme de "petites communautés de foi", affranchies des autorités hiérarchiques religieuses. Ce n'est pas sans rappeler nos "petites unités sociales".
Voici quelques liens :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_L%C3%A9gaut
http://legaut.chez-alice.fr/vie/vie_legaut.htm
Yannig M. de Bretagne-Sud


Réponse :
Non, je ne connaissais pas du tout Marcel Légaut. C'est vous qui me permettez de faire sa connaissance.
Il y a eu, au cours des siècles, d'autres croyants ou incroyants qui, méditant sur le bien et le mal, et parfois même inspirés par le Très-Haut, sont arrivés à des pensées proches du sens général de La Révélation d'Arès.
Ce sont les héritiers de ces pensées lumineuses et généreuses que nous recherchons comme épis mûrs à moissonner pour constituer le petit reste de pénitents que le Père à appelés à Arès en 1974 et 1977.
Un grand merci, frère Yannig, pour ce commentaire.


14aou15 167C2
Qu'est-ce que les has et la polone ?
Je trouve l'entrée formidable, mais les has et la polone ?
Günther W. d'Allemagne


Réponse :
Bonjour Günther, merci d'avoir trouvé cette "entrée formidable", mais savez-vous que "formidable" en français signifie "qui fait peur" ? Si j'ai fait peur à chacun de ceux qui se croient bons et assurés du salut, j'ai réussi à faire comprendre que nous sommes tous pécheurs et responsables du Noir qui règne sur la terre caché par le beau soleil qui nous dore cet été. C'est pourquoi le Père dit par les lèvres de Jésus: Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Nous sommes donc tous responsables, par le fait même, du Bien qu'il faut installer dans le monde.
Has et polone sont des mots tirés de La Révélation d'Arès xxxix/5-13. J'aurais dû les référencer. Veuillez pardonner cet oubli que je vais corriger.
Le Créateur emploie le mot ha à la place du mot âme dans son Message Théophanique de 1977 et il emploie le mot polone, mot jusqu'alors inconnu ou oublié depuis très longtemps, pour désigner ce que je pourrais appeler le conglomérat ou l'agglomérat des has ou âmes, ce que j'appelle aussi parfois âme du peuple ou des peuples.
Cette notion de polone montre que tous les hommes n'ont pas d'âmes effectives, mais que tous les hommes ont des âmes potentielles. De ce fait, aucune âme, qu'elle existe et assure le salut de son détenteur ou qu'elle ne soit que potentielle, n'est indépendante des autres âmes, réelles ou potentielles, et que la solidarité humaine dans le bien comme dans le mal est totale.
De là la nécessité de l'amour, du pardon, de la paix pour ceux qui penchent pour le Plan du Créateur, particulièrement les Pèlerins d'Arès, comme d'autres, qui penchent pour le plan d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), croient à la nécessité de la haine, de la vengeance sans fin et du conflit.
Ce sont les mêmes moteurs intérieurs qui agissent chez les uns et chez les autres. Nous devons seulement en renverser le sens, sachant que le haineux peut aimer, le revanchard peut pardonner, le belliciste peut faire la paix. C'est évidemment une notion qui nous sépare carrément de la culture religieuse ou morale, qui, elle, sépare le haineux de l'aimant, le revanchard du pardonnant, le belliciste du pacifiant. Le Père ne les sépare pas. Pour Lui ce sont tous des humains, ses créatures, ses enfants et donc ce sont nos frères.


14aou15 167C3
J'ai lu votre nouvelle entrée et je baigne encore dans l'eau profonde de vos pensées.
Je remonte lentement à la surface.
Là ou je réside pour mes vacances, le ciel est gris et chargé d'un orage qui gronde dans le lointain, l'air est poisseux et lourd. Autours de moi tout le monde semble vivre au ralenti. Mon père égrène doucement ses arpèges à la guitare comme un métronome, mon fils de 17 ans plongé dans sa lecture du moment tente de déchiffrer les rudiments de la physique quantique, ma fille est sur YouTube, elle regarde un film drôle. C'est peut-être la seule à échapper à cette curieuse torpeur. Son rire qui clôt le film me sort de ma rêverie et achève de me ramener aux réalités. Au dehors, le vent s'est levé soudainement, la pluie qui menaçait s'approche et tout le monde s'est levé pour ranger ses affaires.
Quel rapport me direz-vous, entre la description de cette scène familiale et l'entrée bouleversante et universelle sur Le Noir que vous venez de publier ?
Il est d'abord dans le lien qui m'unit à ma famille qui me rappelle chaque jour que je suis lié à toute l'humanité passée, présente et à venir. À chaque pas que je fais dans ma pénitence j'ai conscience d'entrainer avec moi mes proches, et de proche en proche, toute l'humanité.
Et idem quand je pèche.
En lisant votre entrée, je suis revenu en pensée sur l'enseignement que vous avez donné à Paris entre 1995 et 1997 au cours duquel vous ne cessiez de nous rappeler que nous étions la chair de la chair de toute l'humanité et qu'en tant que Pèlerin d'Arès nous devions nous sentir comme tels. J'ai revécu ces moments comme si j'y étais ou presque. C'est ma mémoire que j'ai revisitée mais ma mémoire s'est faite chair et le sang qui court dans mes veines bouillonne encore de la joie qu'il a eu à se trouver exposé à votre Lumière.
En repensant activement à ces moments de partage intense vécus au milieu des années 90, j'ai comme réactivé cette Lumière dans ma chair et j'ai senti comme des milliers de petits points lumineux me percer la peau. M'est revenu alors cette phrase de Paul Valery "Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau", lu dans un recueil de citations ce matin même et qui m'avait paru à la fois vraie et énigmatique. Je la comprends mieux maintenant.
Le Noir creuse l'espace (à commencer par ma propre chair) et y [ou en ?] aspire la Lumière et la Vie. À l'inverse, le Bien la fait s’étendre et se déployer (s'étaler devrais-je dire pour reprendre un mot du Livre) comme un Souffle sur les Eaux. Et moi simple mortel, je peux me faire voile (Rév. d'Arès 17/4) pour parcourir l'Univers porté par ce Souffle et rejoindre la flotte céleste (17/4). Cette "profonde empreinte génétique" dont parle votre entrée, je pourrais presque la sentir au toucher. Elle s'épanouit en nous comme les pétales fragiles d'une fleur portés et nourris par ses racines, tiges et feuilles.
La pluie qui menaçait est tombée drue et a passé. Je vois desormais par ma fenêtre, le ciel lentement se dégager. Des filets de lumière déchirent la masse nuageuse et la disperse. Bientôt des éclats de ciel bleu signeront le retour du beau temps, je laisserai mon clavier et j'irai humer dans la garrigue les fortes odeurs de thym et de romarin qui achèveront de me ramener à la terre.
Avant de partir, je veux prendre le temps d'écrire aussi ceci.
Ce Noir qui nous habite tous ne me semble pas nous relier pour autant. Il nous divise et nous coupe les uns des autres. Il libère en nous les forces chaotiques de dislocation et j'ai comme la sensation qu'il alourdit sa propre masse qu'il isole jusqu'à l’empêcher de se mouvoir. Alors je me demande, jusqu'où les hommes poursuivront-ils cette folie du mal qui anéantira jusqu'à leur propre quête de possession et domination
Cette génération sait lire les signes de cieux (en étant capable de prédire la venue d'un orage) mais elle ne sait pas lire les signes des temps (qui lui indique de changer de vie avant qu'il ne soit trop tard)" (Matthieu 16-3).
Puisse votre voix et cet article en particulier, résonner dans le cœur des hommes qui vous liront comme l'écho du tonnerre !
Merci pour cette entrée poignante et salutaire, frère Michel, prophète du Très-Haut.
Éric D. d'Ile de France


Réponse :
Très beau commentaire, frère Éric, et un grand merci pour lui.
"Ce Noir qui nous habite tous ne me semble pas nous relier pour autant." Même chose pour chacun de nous dans sa chair et dans son esprit. La chair et l'esprit du Pèlerin d'Arès sont sans cesse divisés en douleurs ici, bien être là, tentations ici et résistance à la tentation là, etc. Nous sommes tous des disloqués dans cette génération et l'humanité est de même disloquée, et cependant comme chacun de nous est la même chair et le même esprit, l'humanité est une, méchants et bons mêlés.


14aou15 167C4
J'ai été très heureuse de venir au Pèlerinage et de prier là cette année et de vous voir toujours prêt.
Je me suis séparée de mon compagnon qui prend un autre chemin où Dieu ne parle pas. Adepte de Krishna Murti il prend ses conférences à la lettre. c'est encore un autre effet du Noir "qui jette le bébé avec l'eau du bain !"
Je me permets en même temps de vous demander si je pouvais intégrer les groupes des 5/6 car je suis en route pour y apporter ma volonté, mon travail au service de la mission. Je suis encore prise par l’épilepsie et ne suis pas autonome, je ferais avec, même si je dois manquer ! Avec vous dans la prière et la moisson. Je vous embrasse avec sœur Christiane que j'étais ravie de voir si vive !
L'article me touche, car je suis entourée et concernée par le Noir, le bruit qui réduit nos pensées et nos vies : Le bruit est à côté du vrai, le vrai (est) un jardin dans la tête" (Rév d'Arès ii/8-9).
Alors je rebondis sur la vertu, "à quoi tout homme, même le monstre , aspire une seconde, une heure... la vertu relève..." comme le dit votre article.
L'œil du dedans voit les fleurs ;
L'œil du dehors comptent les fleurs;
(alors) le jardin est fauché, vendu (Rév.d'Arès ii/10-11)

 Car le Noir aspire au blanc ! Il y a donc des failles, cela n'est jamais le noir absolu.
L'homme est changeant par nature, pénitent, c' est sa force. Alors je pense à la vertu qui vibre et rayonne d'amour, qui peut réussir l'incroyable lorsqu'elle apparait dans un corps. Dans l'action elle peut faire pression sur le monde qui tourne mal et qui se laisse absorber par le Noir, pour le changer et participer à son évolution.
Quelqu'un aurait-il vu une étincelle, des moments de vie fertiles ? Ce n'est pas rare, nous sommes bien des révélateurs de jardin, de Beauté. Nous sommes plus que des intuitifs !
Heureux sont-ils à cause de leur vertu, parce qu'ils connaîtrons Dieu (Rév d'Arès 28/15)
Véra Resse d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire émouvant.
Oui, bien sûr, vous pouvez faire partie de la mission des 5x6 à Paris. Prenez contact avec le 32 rue Raymond Losserand et demandez, de ma part, une entrevue avec sœur Héliette P. qui est coordinatrice des 5x6.


14aou15 167C5
Le sens de la vie c’est l’évolution. Tout doit évoluer, tout doit avancer, s’améliorer et là ou les "piliers de la pénitence" sont entravés, il se produit des destructions.
Tâchons de prendre ces "piliers de la pénitence" au sérieux. Il faut que j’avance, que je m’améliore sinon, je me heurterai aux ténèbres de ce monde. En travaillant dans un esprit de réflexion, de sagesse, nous rétabliront l’ordre à l’intérieur de nous- mêmes. Notre vie sera changée et nous créerons un bel avenir.
De quelle sorte de monde voulons-nous ? Un monde ténébreux vers le bas : Orgueil, jalousie, envie, mensonge, violence, crimes, trahison lâcheté, malhonnêteté et la parole qui mérite qu’on s’y attarde qui reste, celle-ci, un outil délicat et dangereux dit la Bible lime effilée [Rév d'Arès vii/6)
Je vous raconte une anecdote. On raconte qu’un homme vint un jour auprès de Mahomet et lui dit : "Je suis très malheureux car je me suis mal conduit envers un de mes amis, je l’ai accusé injustement, je l’ai calomnié et maintenant je ne sais pas comment réparer. Que me conseilles-tu ?" Mahomet l’écoute attentivement et lui répond : "Voilà ce que tu dois faire. Va placer une plume devant chaque maison de ta rue et reviens me voir demain. L’homme s’en va, fait ce que Mahomet lui a dit. Il place une plume devant chaque maison de sa rue, et le lendemain il retourne le voir. "C’est bien, dit Mahomet, va maintenant chercher les plumes et rapporte-les ici." Quelques heures après, l’homme revient tout penaud : il n’avait pas trouvé une seule plume. Alors Mahomet lui dit : "Il en est de même pour les paroles. Une fois proférées, tu ne peux plus les rattrapées, elles se sont envolées."
Supposez que vous ayez donné l’ordre de couper la tête de quelqu’un ; ceux qui doivent exécuter vos ordres sont déjà partis. Que pourrez-vous faire pour réparer, une fois que la tête sera tombée ? Est-ce que vous la recollerez ? Quand un ordre a été donné .Que peut-on faire ?  Interdire l’exécution ? Mais il s’est écoulé trop de temps il n’y a plus rien à faire...
Nous subirons les conséquences de nos bonnes paroles mais aussi de nos paroles malveillantes, criminelles, les dégâts qu’elle produit sont parfois irréparables. Aucune parole prononcée ne reste sans conséquence disent les Écritures.
Matthieu 5/21 : Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre ; celui qui commettra un meurtre en répondra au tribunal. 22 Et moi, je vous le dis : Quiconque se met en colère contre son frère en répondra au tribunal ; celui qui dira à son frère  "Imbécile" sera justiciable du Sanhédrin ; celui qui dira "Fou"sera passible de la géhenne de feu. 23 Quand donc tu vas présenter ton offrande à l'autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande. 25 Mets-toi vite d'accord avec ton adversaire, tant que tu es encore en chemin avec lui, de peur que cet adversaire ne te livre au juge, le juge au gendarme, et que tu ne sois jeté en prison. 26 En vérité, je te le déclare : tu n'en sortiras pas tant que tu n'auras pas payé jusqu'au dernier centime.
Et La Révélation d’Arès 36/15 dit : Tu réprimanderas le menteur, tu exhorteras le voleur à restituer, le méchant à réparer.
D’où l’urgence d’un monde habité par des besoins spirituels vers lesquels nous nous sentons toujours soutenus dans les actes quotidiens  par nos aspirations à une vie supérieure qui tisse des liens avec le monde Divin. Développer des vertus et des qualités l’indulgence, de clémence, de miséricorde. La nouvelle morale qu’apportait Jésus devait encourager les humains à développer les qualités du cœur au lieu de répondre toujours avec des moyens grossiers par exemple "la loi du talion qui ne nous vient pas de Dieu," nous enseigne Mikal.
Répondre avec des moyens plus nobles, plus élevés : l’humilité, l’amour, la patience, la grandeur d’âme.
Maryvonne C; d Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.


14aou15 167C6 
C"est en début de soirée que je lus votre nouvelle entrée avant d'aller diner chez un couple d'ami.
Il se trouve que j'ai une allergie à la salive animale et que les trois épagneuls bretons de ce couple ont facilement eu raison de mes poumons. La mauvaise respiration me réveillant je me levai vers cinq heure pour relire votre consistante entrée 167, puis finalement je décidai de la recopier en manuscrit, une première. C'est long ! J'ai passé environ cinq heures à écrire et comprendre. Il faut être prophète pour écrire un truc pareil ! J'ai eu l'impression de m'être fait petite souris dans votre cœur, fasciné par l'amour que vous portez à toute l'humanité depuis Adam.
En vous recopiant j'ai plongé dans le Noir jusqu'à me trouver peut-être en-dessous dans la demeure où demeurent l'image et ressemblance de Dieu, la Vérité, le Vrai, la polone, où baignent l'amour la parole la créativité l'individualité et la liberté, le Vent qui pousse au Bien à la pénitence ; tout un océan mouvant d'intéractions.
Cela me fait penser à un liquide amniotique dans lequel nous baignons et où seuls naissent à la Vie ceux qui sont capable d'appréhender le monde spirituel qui vient.
À la fin de votre entrée j'ai éprouvé le besoin de cesser sur l'Internet de fouiller dans les nouvelles du monde à la recherche d'exclusivités sur les faits et gestes des leaders adorateurs du Noir pour me consacrer uniquement à la moisson et  à la pénitence, pour que vienne sur le Noir le Blanc.
Merci pour le temps que vous avez consacré a cette entrée et pour toutes les réponses que vous y apporterez.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour ce commentaire.
Il n'est pas d'âge ni de circonstances particulières pour accéder à la Vérité. Ainsi nous pourrions presque bénir les trois épagneuls bretons dont la bave vous a perturbé et vous a ainsi permis de passer un long moment à méditer sur mon entrée 167, que vous avez recopiée.
Cette entrée est, en fait, faite de fondamentaux qu'en l'occurence je rapporte au Noir.
Notre fraternité naissante, venues cette année 2015 faire une magnifique Pèlerinage à Arès, un des plus beaux que j'ai connus depuis presque quarante ans, est quand même plus ou moins martyre du silence très lourd du monde dès qu'il s'agit de La Révélation d'Arès et de pouser le monde à entrer en pénitence. Mais qu'en ressort-il dans nos rangs fraternels ? Une vitalité prodigieuse, qui nous porte en avant. Je n'ai jamais été plus persuadé qu'aujourd'hui que nous réussirons.
Voilà pourquoi vous voulez soudainement vous "consacrer uniquement à la moisson et  à la pénitence, pour que vienne sur le Noir le Blanc". On ne peut pas ne pas penser à la graine de sénevé (moutarde), dont parlait Jésus il y a 2.000 ans, qui est la plus petite, la plus humble des semences mais dont sort un arbre ou les oiseaux du Ciel viendront nicher.
Dans moins de deux siècles nous serons partout présents et le changement du monde sera une question ouverte.
Nous avons commencé, nous ne devons jamais cessé.


14aou15 167C7
Cher Frère Michel,
[En image] une citation qui m'est venue en inspiration hier et qui a évoluée pendant la journée.
Je rentre du travail, j'ouvre Photoshop et je crée cette image: La Lumière, le son, le Bien, émettent des ondes : "Soyez l'onde du Bien multi-multipliées."
Cette image est ma première contribution. ensuite, je vais sur freesoulblog et je découvre votre nouvelle entrée : le Noir.
Didier Br. d'Ile de France.

Onde du Bien


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour l'image.
Miraculeuse coïncidence !


14aou15 167C8 
Vous concluez que vous dédiez cette entrée aux adorateurs du Noir.
Que cette conclusion ne fasse pas oublier à tous les pénitents en marche qui constituent la promesse du petit reste — Ta tête reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste (Rév d'Arès 24/1) :

- Que celui qui se croit plus spirituel — alors que les autres ne le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour y chercher et en chasser le Noir de l'orgueil spirituel.
- Que celui qui se croit plus intelligent — alors que les autres ne le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour y chercher et en chasser le Noir qui lui masque le faible luminion qu'est devenue son intelligence (Rév d'Arès 32/5).
- Que celui qui se croit plus créatif — alors que les autres ne le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour y chercher et en chasser le Noir de la confusion intérieure qui ne sait pas distinguer entre esthétique et beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
- Que celui qui se croit plus sensible — alors que les autres ne le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour en chasser le Noir de l'enfermement en soi et s'ouvre à la sensibilité de l'image de l'Autre... qu'est tout frère ou sœur (Rév d'Arès 10/13).
Derrière chaque difficulté que rencontrent nos assemblées (prémisses des petites unités qui fleuriront sur le monde) et à l'intérieur de celle-ci, les petits groupes missionnaires que nous formons, la clé de la résolution n'est pas comme nous le pensons encore trop souvent dans le Noir de l'autre, mais dans le Noir en nous que nous finissons toujours par oublier...
Nous réussirons, parce que nous chasserons encore et encore en nous le Noir, une action intérieure qui ne risquera pas de lasser comme les mots (Rév d'Arès 7/3), et qui finira — parce que l'autre en fera de même — par percer l'épaisse nuit (i/8) des premiers rayons de l'Aurore (xix/18).
C'est à cela déjà que Jésus appelait il y a 2.000 ans en exhortant ses contemporains à d'abord ôter la poutre de son œil avant d'ôter la paille de l’œil de son frère (Matthieu 7/1), et auquel La Révélation d'Arès et votre Enseignement appellent sans discontinuer depuis que le Père vous visita en 1977.
Ainsi trouvait-on déjà dès les premiers numéros du "Pèlerin d'Arès trimestriel" que vous publiiez à la fin des années 70 : "Il ressort clairement de tout le contexte de La Révélation d'Arès que chaque homme est lui tout seul le monde et l'histoire".
Jeff P. d'Ile de France


Réponse :
C'est bien, frère Jeff, de nous rappeler que nous ne pouvons pas être constructifs efficacement si nous ne faisons pas à nous-mêmes une sereine violence permanente, celle de chasser de nos profondeurs le Noir qui s'y cache sous mille aspects. C'est cela la pieuse intrépidité : chasser de nous le Noir que nous y maintenons souvent pour avoir l'air d'être comme tout le monde. Or, nous ne sommes pas comme tout le monde...


17aou15 167C9
Vous êtes tout à fait contestable.
Je ne sais pas pourquoi des commentateurs semblent à vos pieds, mais pas moi.
Je vous conteste. Vous n'êtes pas la lumière qui s'étendit sur le monde à partir de la croix et de Jésus Christ percé par les clous et par la lance, et qui fit que le monde entier est devenu chrétien. Ce que vous appelez le Noir a été chassé définitivement par Jésus Christ, Fils de Dieu. Nous sommes maintenant dans le Blanc sans conteste.
Vous avez été dans l'Église et vous savez mieux que personne que le Salut est venu par la croix et que les pères de l'Église, que vous avez sûrement étudié au séminaire, ont prouvé sans contestation possible, sauf l'aveuglement bestial des païens romains qui martyrisèrent les premiers Chrétiens, que la Lumière définitive nous a été donnée et que tout ce qui est venu après: notamment le Coran, ce livre de Satan, est faux et ne peut qu'égarer.
Vous semblez un homme pieux, peut-être sincère après tout, mais vous égarez tout un peuple. Attention !
Hubert G. d'Île de France


Réponse :
Vous avez des paroles bien malheureuses, mais votre faute me paraît surtout être l'ignorance.
Vous me dites : "Vous savez mieux que personne que le Salut est venu par la croix et que les pères de l'Église, que vous avez sûrement étudié au séminaire, ont prouvé sans contestation possible, sauf l'aveuglement bestial des païens romains qui martyrisèrent les premiers Chrétiens, que la Lumière définitive nous a été donnée et que tout ce qui est venu après: notamment le Coran, ce livre de Satan, est faux et ne peut qu'égarer." Au temps où j'étudiais pour être ordonné dans l'Église Orthodoxe, on fit en sorte que je susse à peu près tout ce que vous dites là, en effet.
Mais en 1974 Jésus, le ressuscité, descendit dans ma maison d'Arès et me donna L'Évangile Donné à Arès, puis en 1977 le Père Lui-même se manifesta à moi, toujours à Arès, comme il s'était manifesté à Moïse et me donna Le Livre. Les deux Messages forment La Révélation d'Arès que je vous encourage à lire, ou à relire très attentivement si vous l'avez déjà lue superficiellement.
Contrairement à ce que vous dites, "les pères de l'Église" n'ont pas été, loin de là, "sans contestation" et ils ont fait face à des contestataires de taille. Si vous avez lu Origène, un père de l'Église, vous savez qu'il a écrit un livre "Contre Celse" qui fut un des grands contestataires du christianisme trinitaire qui prenait naissance alors. Mais il y en a eu d'autres comme Porphyre, Macaire (de Magnésie, je crois), Hiéroclès. Pour Celse Jésus était un "goès" = charlatan, et pour Hiéroclès il était un chef de bande. Porphyre, philosophe antique, écrivit un "Contre les chrétiens". Tous considéraient les évangélistes comme des affabulateurs, parfois de rustres et d'ignorants ; tous signalaient les manques de concordance entre les évangélistes. Bref, vous pouvez m'en croire, le christianisme fut contesté.
Le christianisme fut contesté tout comme vous me contestez.
Quand même, un passage fameux des Évangiles de Matthieu et de Luc: le Sermon sur la Montagne, ne fut pas contesté de façon solide sur le fond et c'est ce Sermon sur la Montagne qui unit La Révélation d'Arès à la parole du prophète Jésus d'il y a 2.000 ans. Mettez-le en application dans votre vie et vous n'aurez besoin de rien d'autre pour assurer votre salut personnel et, à terme, le Salut du monde.


17aou15 167C10
Dans quelques heures le Pèlerinage de Feu va se terminer.
C'est avec d'autant plus la volonté d'abattre le Noir en moi que je repars.
Je sais qu'en arrachant de ma chair, de mon être ce qui le souille — ce qui le noircit — par rapport à l'être que je devrais être — Adam ou Ève — cette femme aux capacités grandioses, inimaginables aujourd'hui, sans frontière avec le divin, aimante à l'infini, pardonnante sans compter, amenant paix en toutes situations, ayant immédiatement en interactivité intelligence spirituelle et intelligence intellectuelle, étant juste, bonne, je sais que je me redonne Vie, blancheur intérieure, mais néanmoins blancheur perceptible par le monde, parce que je suis le monde.
Blancheur, pureté : que personne n'ait peur de ce nouvel état.
Puissent tous ceux venus au pèlerinage 2015 fortifier ou commencer leur pénitence — leur changement en homme clair ! Le monde en a besoin, j'en ai besoin.
Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Encore un grande merci, ma sœur Nicole, pour votre dévouement au service du Pèlerinage.
J'ai été très heureux de prier avec vous et avec votre époux Jean-Claude.
Merci pour ce commentaire.


17aou15 167C11
Bonjour !
Je ne sais point comment vous expliquer, je regarde toujours avec joie vos entrées, comme la 167, qui est pour [nous] une très belle claque, pleine de joie, [une claque] au Noir qui est en moi, avec qui je me bats, avec amour et patience, en sachant que je pèche devant L'Éternel, L'Oiseau Libre sans passeport, ni frontière.
Pourquoi je vous écris, ici je ne cherche pas a me justifier ou à prouver, ou [je demande] le pardon à vous.
Je devais venir prendre le Feu [au Pèlerinage], comme je l'ai dit à a mes frères en Suisse, mais par sms aux dernier moment, là où je travaille il me fut demandé de remplacer deux collègues en vacances, deux sœurs humaines à remplacer. Je suis dans une position où je ne puis pas refuser, sinon je me retrouve sans emploi, et de fait je ne pourrais payer ma chambre et me nourrir etc., comme je dis, Je ne cherche point a me justifier loin de moi.
J'ai aujourd'hui encore envoyé un sms à mes frères un sms d'explication.
Dans l'attente accepter, Grand Frère de l'Aube Naissante, de mes sentiments fraternels.
Je sais pas si je vous ait déjà écrit comment j'ai connu le Message Donné à Arès.
Si je ne l'ai pas fait, je peut vous ecris. Pace !
Que le Vent vous assiste et Protège,
Juste une chose encore, je sais pas si je peux...
Pour quoi faire, je sais pas, seulement au cas où vous en ayez besoin, [voulez-vous] que je vous aide mes deux bras, qui sont a votre disposition. Je ne parle pas de la moisson, je moissonne [déjà] avec mon talent, ma sensibilités, mes faiblesses, en sachant bien que nul ne saii qui sera sauvé ou pas [Rév d'Arès 11/3], et que la grande Victoire est sur soi-même sans oublier de moissonner et d'être pénitent.
Pour moi vous êtes mon grand exemple, votre amour, votre patience que vous m'envoyez et quime soulage un chouia (un peu, même beaucoup) merci. Pace in nome l'Eterno, l'Inatteso.
Daniele A. de Genève (Suisse)


Réponse :
Vous avez dû rester à Genève pour remplacer deux collègues et, de ce fait, vous n'avez pas pu venir à Arès au Pèlerinage, mais nous avons prié de loin avec vous, frère Daniele. De toute façon, le Pèlerinage n'est pas obligatoire. Beaucoup, qui sont retenus au loin comme vous, font le Pèlerinage du cœur, là où ils se trouvent.
Merci de vous offrir à m'aider. Je ferai appel à vous en cas de nécessité.
Je vous remercie pour ce commentaire, mon frère.


17aou15 167C12
Merci encore pour ce sujet vital qu'est la vraie vie entre le bien et le mal, autrement dit le Blanc et le Noir.
Un véritable coup de fouet spirituel qui clôt à merveille le Pélerinage 2015.

Dieu rappelle qu'il est le Blanc absolu, c'est ce qui lui permet de créer, d'être hors du temps [Rév d'Arès 12/6] d'avoir tous ces dons qui font qu'il est Dieu. Nous ne pouvons pas comprendre cette nature, mais Dieu ne nous demande pas de comprendre, mais d'agir sur notre nature pêcheresse car le blanc et le noir se combattent au quotidien dans les actes de tous les jours.
Privilège d'éternité, étant nous aussi des petits Dieux, puisque nous sommes Ses Enfants, et comme un enfant nous sommes devenus capricieux, désobéissants, menteurs, voleurs etc. Le drame, c'est qu'un père de famille ne peut pas forcer son enfant à le suivre c'est à dire à devenir blanc, mais il souffre de voir sa progéniture se comporter comme cela. Le parallèle est frappant entre père de famille et Père de l'univers [Rév d'Arès 12/4].
Nous faisons souffrir Dieu qui par amour pour sa créature serre  serre comme le clou [Rév d'Arès ii/21] pour nous rappeler que le mal, autrement dit le côté ténébreux de l'homme, ne sera vaincu que par la pénitence. Nous en connaissons le processus.
Les Ménéhildiens [ceux de st-Ménéhould] de la mission de Metz


Réponse :
Merci, les Ménéhildiens, pour ce commentaire.


17aou15 167C13
Je suis heureuse de lire votre réponse à notre frère Tony L. [167C6]
J'ai ressenti une Beauté fraternelle [en faisant] ce pèlerinage 2015 dans la joie (Rév d'Arès 30/11).
Nous entamons la 2ème année du groupe des jeunes de Paris; nous voici liés par la Parole et par cette mission, un lien particulier que j'aurais du mal à expliquer mais qui provoque joies et forces.
Je comprends plus que jamais l'urgence de notre pénitence qui contribuera à créer des prémices d'Éden dans nos groupes, nos assemblées et dans le monde. Cette voie qui nous permettra d'accueillir le petit reste et de retrouver notre image et ressemblance qu'il est urgent de retrouver.
Bonne année spirituelle à tous !
Excusez moi, frère Michel, pour le format. Je n'ai plus d'ordinateur pour le moment.
Envoyé depuis mon smartphone Sony Xperia™
Johanna L. d'île de France


Réponse :
Merci, sœur Johanna, pour ce commentaire.
Ne vous excusez pas pour le format. J'ai remis le commentaire en forme pour le rendre lisible. Vous n'êtes pas le seule à m'adresser des publications à partir d'un iPhone — ouahou! je sais maintenant ce qu'est un iPhone, je progresse  je me rajeunis — et je me sens comme Champollion, capable de déchiffrer les hiéroglyphes et autres hiérogrammes.


17aou15 167C14
Quelle vertigineuse proximité me rapproche de l’autre mon frère.
Oser voir en moi la lèvre d’où sort le pus ou le ver, celle qui cache l’hameçon (Rév d’Arès xxii/8). Quitter la tentation de me voir déjà sauvé (Rév d’Arès 11/3), de croire que j’ai un pas d’avance sur celui que je croise alors que le Père m’appelle à m’attacher à Son Pas (27/3), pour gravir ensemble les Hauteurs (25/4).
Accepter d’exposer en pleine Lumière mon Noir est salutaire (Rév d’Arès 27/3) comme on dissipe l’obscurité en allumant une bougie.
Je peux lire La Révélation d’Arès de deux façons, soit en me mettant du "bon" côté, celui du pénitent presque accompli, presque sauvé, soit en me mettant du côté du pécheur endurci qui peine à répondre à l’Appel du Père (Rév d’Arès xxx14).
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Diderot écrivit (dit de mémoire) : "Je marche dans l'obscurité en m'éclairant à peine avec une petite bougie. Un homme passe et souffle ma bougie. Cet homme est un théologien (ou un religieux)." Eh oui, notre Lumière dans la Noir est comme on dissipe l'obscurité avec une bougie. Maintenons-la bien allumée et écartons-nous de tous les humains de passage qui pourraient la souffler et nous jeter dans le Noir complet.
Merci pour ce commentaire, frère Louis-Marie.


17aou15 167C15
Bonjour, ou bonsoir, je vous renvoie le bonjour fantastique sur les saints lieux de 2014.
Merci au nom du très Haut, l'incommensurable...
Je n'ai pas du tout l'écriture facile, la syntaxe du phrasé facile, mais je lis assidument les commentaire de vos entrées très développées de la 156 à la dernière.
Je ressent une formidables impuissance à écrire un texte délayé avec reférence au versets de l'Évangile Donné a Arès (35/7,28/7,12/4).
Moi je suis un frère classique, trop pragmatique pour réunir les axes centraux de message, prière, mission ou apostolat.
Je préfrère faire comme c'est dans l'article "Pénitence" ["Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996] où vous sortez une phrase dans le Changer un Peu mais régulièrement ou il y avait une référence à Péguy: Votre mal, vous vous y pensez trop !
Ouallah merci m...  
Ce bonjour si naturel m'a réconcilié
Bonne journée fraternelle !
Je ris chaque jour que Dieu fait ou je prie naturellement
Pardonnez le manque de liaison d'un frère peu compris du local de ma ville.
Cyrille G. de Lorient


Réponse :
Vous êtes tout pardonné pour "le manque de liaison" et je vous dis ma joie de lire un commentaire de votre main.
Merci pour ce commentaire, frère Cyrille.
Je suis intrigué : Pourquoi lisez-vous mes "entrées développées de 156 à la dernière"? Pourquoi pas les entrées avant le 156 ? Il va me falloir jeter un coup d'œil generéal sur ce blog pour comprendre ce que les entrées 156 à 167 ont de plus intéressant que les entrées antérieures.


17aou15 167C16 
Bien aimé Prophète d'El Shaddaï.(Dieu des Hauteurs).
Voilà encore une entrée dont je vous remercie, qui donne à réfléchir.
Certes, ce sujet n'est pas nouveau chez vous ,, car pour l'exemple vous parliez déjà dans "Nous croyons,nous ne croyons pas" des interactions bonnes ou mauvaises selon nos actes et notre être sur le vivant sur la terre et dans l'Univers. Cela m'a toujours tracassé, voyant le mal que j'étais capable de générer et le manque de maitrise que j'avais sur ce processus, dûs à ma faible pénitence.
Aujourd'hui, face à vos paroles qui me renvoient avant tout à moi-même, je suis toujours inquiet car, vivant avec moi je suis conscient de mon noir et de sa vivacité, mais ma pénitence s'est renforcée, je le sens à la volonté de bien en moi qui fait de plus en plus contre-feu, qui entraîne un dialogue intérieur, critique, constructif, une recherche quasi permanente dans mes rapports à mes sœurs et frères humains, à moi même et au vivant auquel je suis uni, de solutions positives, en rapport avec le Bien auquel la Parole nous appelle.
Je conclurai par quelques paroles d'une chanson que j'ai faite et qui s'appelle "Carrefours" :
"Ne plus changer de direction,
Ne plus perdre son chemin,
Dans ce pays, sur cette terre de sainteté, d'autres réflexes fleurissent au creux de nos mains,
Et nos actes ont une autre portée."
Philippe N. de la Drôme


Réponse :
Quand vous reviendrez au Pèlerinage l'année prochaine ou une autre année, avec votre épouse Maryse que j'ai été très heureux de connaître — et heureux de prier avec vous deux je l'ai été — apportez votre guitare et chantez-moi  "Carrefours". Nous trouverons bien au moment et un petit coin pour cela. Le Pèlerinage est un temps de joie et fête du cœur et de l'âme et une chanson n'est pas de trop.
"Face à vos paroles", me dites-vous, frère Philippe, mais ce ne sont que mes paroles. Certes, des paroles vraies et nécessaires, mais parler est facile. Être pénitent est beaucoup plus difficile et là je suis comme vous, "toujours inquiet et conscient de mon noir." Nous sommes si loin si loin d'Éden, nous vivons plus facilement dans le Noir, qui est l'état du monde sous le soleil, dont la clarté trompe nos pauvres personnes pécheresses, que dans le Blanc.
En ahanant, en nous surveillant, en rectifiant sans cesse notre itinéraire vers le Bien, nous arrivons quand même tant bien que mal à faire l'ascension vers les Hauteurs Saintes.
Merci pour ce beau commentaire, vieux frère !


18aou15 167C17
Merci, frère Michel, pour cette belle entrée qui me permet d'ouvrir un peu plus les yeux.
Mon prochain est la chair de ma chair, cette notion vous me l'avez apprise en 2009 à Arès lors de votre enseignement sur la prière dispensé aux jeunes. Et cette notion n'a pas arrêté d'évoluer en moi et évolue toujours. Je l'ai vécue tout d'abord avec mon époux Randy C. avec qui je partage depuis 7 ans ma vie. Il est mon tout, il attise mon admiration, mon respect, ma gratitude et mon amour pour lui mais aussi pour l'humanité.
Comme le Père l'exprime si bien : le Père trop Aimant, n'ayant pas de mot assez fort pour expliquer à quel point Il aime Sa Créature, j'aime trop mon époux d'un amour profond et infini. Cet amour qui s'est développé au delà de la cellule de notre couple. Il s'est propagé et à englobé toute l'humanité parce qu'elle est simplement un autre de moi et un autre de mon époux. Elle est nous.
Alors oui Humanité, je t'aime de façon évangélique. Même si je ne suis pas parfaite, je contribue au Bien de ce monde, mais aussi [malgré moi] au Noir, les plaies du Père (Rév d'Arès 30/4) et donc tes plaies ne se referment toujours pas, mais j'y travaille et nous y travaillons tous Pèlerins d'Arès.
Et nous voulons et arriverons à faire basculer la balance du Bien et du Mal vers le Bien, parce que la Force qui se dégage du Bien et de l'Amour est tellement plus puissante que le mal et sa médiocrité.
Et ce Pèlerinage 2015 m'ouvre encore plus les yeux. J'ai pu voir durant trois semaines (la première semaine de juillet et les deux semaines d'août) prier tous les frères et sœurs présents à ce mopment-là et sentir "cette vitalité prodigieuse, qui nous porte en avant" dont vous parlez dans votre réponse à Tony L. de Touraine.
Ce pèlerinage a été très particulier et intense pour moi. J'ai renforcé mon amour évangélique pour mes frères et sœurs mais aussi pour mon époux. Et tout particulièrement mes frères et sœurs avec qui j'ai pu partager des moments durant ce Pèlerinage.
Ce Pèlerinage m'a nourri et m'a donné envie d'être encore meilleure, de moins me laisser happer par le monde, de travailler encore plus fort ma constance, bref, il m'a donné envie de me transcender et même l'ambition de redevenir un Christ. Et mon époux m'a dit la même chose à la fin de la prière du 15 août. "Je veux redevenir un Christ"! Ambition peut-être pas encore réalisable pour notre génération mais en tout cas je vais tout faire pour m'en approcher.
Alors merci à tous les pèlerins venus à Arès pour ce Pèlerinage extraordinaire qui n'aurait pas existé sans vous tous.
À l'humanité je dis que nous changerons ce monde avec les capables et nous travaillerons pour que ce monde puisse voir petit à petit ses quilles se redresser durablement et sentir enfin que nous n'avons pas été créé pour la médiocrité, le Noir et la mort mais pour le Bien, l'Amour et la Joie!
La joie et la fête ne conviennent-elles pas à l'homme qui a changé sa vie? (Rév d'Arès 30/11)
Je souhaite une magnifique année spirituelle à vous frère Michel, à votre épouse, à tous mes frères et sœurs et à toute l'humanité.
À nos assemblées je souhaite d'avoir des granges pleine de gerbes lourdes, riches de bons grains (Rév d'Arès 31/7).
Merci encore frère Michel d'avoir accepté cette mission et de votre dévouement sans faille. Sans vous je n'aurais jamais pu connaitre ce bonheur de ne pas être vide de sens à l'intérieur, ce bonheur de ressentir l'Amour que je ressens aujourd'hui et le potentiel divin et l'interconnexion entre le monde et moi et merci au Père de nous aimer autant malgré ce que nous sommes devenus. Il n'y a pas plus bel exemple d'Amour inconditionnel que celui du Père de l'Univers !
Aïcha L. d'Ile de France


Réponse :
Je suis très ému en lisant ce sommentaire, ma sœur Aïcha.
Vous êtes avec ma troisième fille Sara, l'une des deux enfants nées à Arès de parents Pèlerins d'Arès.
Je me souviens encore du jour où nous sommes allés, sœur Christiane et moi, rendre visite à votre maman le jour de votre naissance. J'entends encore votre papa, frère Bernard, me raconter l'émoi de l'employée de l'État Civil à la Mairie d'Arès quand il lui annonça votre prénom : Aïcha. "Mais c'est un prénom musulman," s'écria l'employée de mairie, qui, si ma mémoire est bonne, téléphona au Procureur de la République à Bordeaux pour se faire confirmer qu'elle pouvait enregistrer ce prénom-là. On n'avait pas encore vraiment la liberté de se nommer à l'époque.
Votre prénom, Aïcha, qui fut celui que portait la fille d'Abou Bakr, la seconde épouse de Muhammad, comme celui de ma petite fille Agar, nom de la servante égyptienne qui fut la maman du premier fils d'Abraham, ou comme celui de notre sœur Myriam (de l'hébreu: מרים, nom de la sœur aînée de Moïse et Aaron), épouse toute fraîche de frère Nicolas, ces prénoms qui nous paraissent si naturels à nous Pèlerins d'Arès, sont de ceux qui fâchent, intriguent ou parfois font rire encore les gens du dehors qui n'ont jamais lu La Révélation d'Arès et qui ne comprennent pas que nous, qui nous disons chrétiens et qui le sommes avec plus de pureté et d'authenticité que les chrétiens d'église, nous donnions sans hésitation ces prénoms à nos enfants.
L'émoi de l'employée de l'État Civil à la Mairie d'Arès et de beaucoup de gens du dehors montre assez que La Révélation d'Arès provoque, outre une foi de pénitents décalée par rapport à la foi chrétienne d'église ou musulmane ou juive, une crise d'identité. Quelles sont nos racines ? Romaines ? Mekkoises ? Hiérosolymitaines ? Non, nous sommes croyants sans religiosité. Nos vraies racines sont seulement en notre Créateur, dont l'image et ressemblance est en chacun de nous (Genèse 1/26-27).
Nous ne suivons pas du tout le point de vue du grand Tertullien, païen d'origine berbère comme Augustin le sera, converti au christianisme à la fin de 2e siècle, pas seulement parce qu'il fut le premier à utiliser le terme latin de trinité, mais parce qu'il écrivit: "Je crois, parce que c'est absurde" (Credo, quia absurdum). Nous, nous ne croyons pas, parce qu'il est absurde de croire, mais parce que nous sommes à l'évidence des vivants totalement différents des animaux, quoiqu'en ayant d'eux les mêmes caractéristiques biologiques, et que donc nous provenons d'une autre Source, spirituelle, et qu'à l'évidence nous avons en nous deux vies : la vie de l'âme que nous ajoutons à la vie de la chair et de l'esprit par la pratique du Bien.
Vie psycho-biologique et vie spirituelle. Ce sont ces deux vies-là que nous amenons à Arès au Pèlerinage.
Merci aussi, sœur Aïcha, pour votre contribution au service du Pèlerinage, vous et votre époux Randy. À propos de Randy (je passe sur le sens de l'adjectif anglais "randy") c'est le diminutif de plusieurs prénoms que voici : Randall, Randolf, Randolph, Bertrand et parfois aussi Andrew. À l'époque où votre prénom Aïcha pouvait être refusé par l'État Civil, Randy l'aurait probablement été aussi, à Arès tout du moins.
Encore merci pour votre très émouvant commentaire.


18aou15 167C18
Au Noir du monde Dieu apporte sa Lumière, sa Force.
Le Pèlerinage d'Arès est un confetti (quarante pas nouent Ma Force et Ma faveur, Rév d'Arès xLi/9) vu du Ciel, mais une formidable espérance pour ce monde.
Le Créateur apporte du Blanc à nos palettes qui n'avaient plus que de sombres couleurs.
À nous de prendre ce Feu ou ce Blanc et de rendre à ce monde ses couleurs spirituelles pour son salut et son bonheur.
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Voilà un commentaire qui apporte une brève mais puissante conclusion au très beau Pèlerinage 2015.
Merci pour lui, mon frère Pascal, avec qui j'ai été très heureux de prier, ainsi qu'avec votre épouse Françoise.

J'aime votre phrase: "Le Créateur apporte du Blanc à nos palettes qui n'avaient plus que de sombres couleurs," mais je la formulerais, pour ma part, de la façon suivante : "Le Créateur apporte du Blanc à nos palettes recouvertes d'un mélange de vieilles couleurs de toutes sortes et desséchées."
Nous grattons ces vieilles croûtes de couleurs durcies et nous y passons le Blanc, parce que, grâce à La Révélation d'Arès, nous comprenons la relation très simple existant entre nous, le Père et le Bien, que nous n'evisageons plus du tout sous l'angle doctrinal, théologique, philosophique, intellectuel, mais sous l'angle de la Vie. La Parole d'Arès nous permet de résoudre la perpétuelle confrontation entre raison raisonnante et nature, contradictions et Vérité, nous permet de retrouver nos naturels liens avec le Créateur.
Ainsi au Pèlerinage venons-nous relire, outre La Révélation d'Arès évidemment, la Bible et le Coran, textes aussi compliqués que contradictoires et contradictoires avec eux-mêmes, et sans changer un mot de ce qui y est écrit, nous comprenons que la foi, donc la Vie, est au-delà des mots, est la Lumière derrière les mots, la Puissance au-dessus des mots, la Sainteté qui n'a pas besoin de mots pour nous habiter quand, humblement, simplement, nous lui disons : Entre ! Autrement dit, nous venons à Arès lire des mots pour échapper aux mots. Alors, les mots effacés de notre intellects laissent place au Blanc. C'est déjà un pas vers le Salut.


18aou15 167C19 
J'ai rêvé de vous, frère Michel.
Vous receviez un coup sur la tête et vous sombriez dans un coma suivi de la mort.
Alors, je crois nécessaire de vous prévenir : Évitez de passer sous des avant-toits d'où pourraient tomber des tuiles ou sous des arbres d'où peuvent tomber des branches. C'est un rêve d'avertissement.
Nous avons besoin de vous. Vous êtes un prophète très spécialement éclairé et il ne faut pas que les démons enragés fassent tomber votre cerveau dans l'extinction.
Amen
Ascensiòn G. du Chili


Réponse :
Au temps où je fus athée, jusqu'en 1964 environ, je lus beaucoup Roger Caillois. Je me souviens d'un livre de lui, "L'Incertitude Qui Vient Des Rêves" dans lequel il s'opposait vigoureusement aux théories psychanalytiques concernant le rêve, et où il démontrait que les rêves n'avaient aucune signification, qu'ils n'étaient que des idées libres et hasardeuses qui traversent la cerveau comme les images d'un kaléidoscope. Je crois même me souvenir qu'il attribuait les rêves à une action de régénération du cerveau pendant le sommeil. Le rationalisme de Caillois, je l'avoue, m'a poursuivi jusqu'à présent concernant le rêve. Bref, je rêve peu et quand je me souviens de mes rêves, je ne leur accorde par d'importance.
Je crois qu'il peut y avoir, très rarement, des rêves prémonitoires. Je me souviens d'un rêve que je fis adolescent, dans lequel des hommes armés traversaient une rivière en marchant sur un tronc d'arbre. Quelques années plus tard, étant militaire dans la Marine Nationale, je vis en Indochine une escouade de légionnaires armés passer un arroyo sur un tronc d'arbre qu'on appelait un pont de singes et je fus frappé par la ressemblance de la scène avec la scène que j'avais rêvée quelques années auparavant. Un autre rêve prémonitoire que je fis : Étant jeune marié et entré dans le clergé orthodoxe je rêvais une nuit que je descendais d'un avion vêtu d'une robe blanche, exactement comme notre tunique de pèlerin. J'en fis part à un ami, le Père Benedict, higoumène d'un monastère orthodoxe où je faisais des retraites, et nous riions, car dans l'église orthodoxe toutes les soutanes sont noires; il n'y a que dans l'église catholique que le pape porte une soutane blanche. Après les apparitions de Jésus à Arès et l'adoption de la tunique blanche par les Pèlerins d'Arès je repensai à ce rêve prémonitoire. Mais dans les deux cas: le rêve du pont de singe et le rêve de la tunique blanche, à quoi ces rêves pouvaient-ils servir? À rien, car je ne savais pas du tout à quel événement de la vie future ces songes se reliaient et, l'aurais-je su, qu'aurais-je pu faire par avance ? Rien. Autrement dit, même dans le cas de songes prémonitoires, ces songes ne servent à rien.
Je ne crois pas que des rêves puissent être porteurs d'une sens utile ; je crois que dans leur immense majorité nos rêves s'abîment dans d'innombrables amphigouris confus et hasardeux.
Merci, toutefois, de me prévenir et de me demander de ne pas passer "sous des avant-toits d'où pourraient tomber des tuiles ou sous des arbres d'où peuvent tomber des branches." Je crois que je suis mortel et que n'importe qui, donc moi comme n'importe quel humain, animal ou insecte, peut recevoir sur la tête un objet lourd qui le décérébralise.
Ceci dit, je suis très étonné de recevoir un commentaire du Chili d'une sœur Ascensiòn que je ne connais pas. La dernière fois que j'ai reçu du Chili une communication, c'était une lettre de menace signée d'un cercueil dessiné en perspective avec la croix sur le couvercle et deux chandeliers, un à gauche et un à droite. L'avertissement était : "Nous faisons bientôt le voyage pour Arès, pour vous faire la peau." C'était il y a trente ans. Ils ne sont pas encore arrivés. Même à pied je pense qu'il ne faudrait pas trente ans pour venir du Chili à Arès, même en remontant les deux Amérique puis, par le Détroit de Behring, gagnant l'Asie, la traversant, puis traversant l'Europe car Arès, c'est tout au bout, sur les bords de l'Atlantique. Les pauvres assassins, j'espère qu'ils ne leur est rien arrivé de fâcheux.


19aou15 167C20 
Lutter contre Noir ou contre le mal demande une normalisation. Le Noir est, comme vous le soulignez, de mal du monde, dont je détiens une tout petite part en tant que sept-milliardième citoyen de la planète, mais mon action personnelle est nulle. C'est là que je suis en désaccord avec la pensée qui structure l'entrée 167. Il faut répandre une méthode de maîtrise du Bien par l'élimination du Noir normalisée et activée par tout le monde.
Il ne sert à rien de dissimuler sous des allures pieuses son impuissance à lutter contre le mal de façon solitaire, par ce que vous appelez ou que La Révélation d'Arès appelle la pénitence. Feindre d'être pénitent au nom de la dissolution générale du mal dans le monde est pire que de ne rien faire pour l'amélioration de la race humaine.
Il faut que la pénitence soit une loi. Il faudrait des prisons ou des camps de concentration pour non-pénitents. C'est le seul moyen de chasser le mal du monde.
Vous êtes plutôt dans "l'esprit de Philadelphie". La Révélation d'Arès y est-elle ? Je ne l'ai pas assez étudiée pour l'affirmer. Mais vous, vous êtes dans le rêve de Philadelphie. Oh là là, écartons de nous les rêves, comme vous le soulignez dans votre réponse 167C19. Ils ne conduisent nulle part et vous le savez. Je rappelle qu'à Philadelphie en 1944 a été "proclamée la première déclaration des droits à vocation universelle" dans le cadre de l'Organisation Internationale du Travail, faisant de l'égale dignité de chaque homme et de la solidarité la base de l'ensemble des constructions étatiques. C'est (pardonner le mot) une connerie. La dignité de l'individu est dans la masse, elle n'est pas en lui. Vous, vous allez dans ce sens dans le domaine de la vie spirituelle, que vous considérez ici comme la lutte contre le Noir, et vous vous trompez. Heureusement, depuis une vingtaine d'années, c'est le marché qui a retrouvé la domination nécessaire, mais vous, vous luttez contre ça comme si la généralisation de lois commerciale était une invention du Noir. Toute considération de dignité personnelle de l'homme est un rêve et je crois que seule la liberté du commerce et la mise en concurrence généralisée doivent l'emporter. L'affirmation "Liquider toute espèce d'interdit au nom de la liberté économique ne peut engendrer que l'écrasement du faible par le fort et rouvrir les vannes de la violence (après la barbarie de la deuxième guerre mondiale)" qui était dans les textes n'est qu'un sophisme.
C'est à la loi — mais vous êtes contre la loi — d'élargir ou de restreindre le jeu du libre-échange, selon qu'il sert à fertiliser le travail humain ou à plonger l'humanité dans la misère. Pour moi le Noir c'est la misère mais vous semblez envisager de courir le risque d'établir le Bien sur la misère, si nécessaire, pourvu qu'il n'y ait plus de haine, de mensonge, de vol, de violence, etc. Moi je plaide pour le respect des objectifs de justice sociale. Vous, vous pensez que réformer ce n'est pas s'adapter à l'injustice du monde, mais à se donner les moyens de la faire reculer par la pénitence. Idiot !
Mon plaidoyer en faveur de la prééminence de la loi (ou des lois) social(es) vous fera bondir, persuadé comme vous êtes que la dynamique de la pénitence est seule efficace pour améliorer le sort du monde en améliorant le sort de chacun. La catastrophe sociale que vous allez provoquer sera sans précédent.
Jean-Roland U. de Rhône-Alpes


Réponse :
Votre commentaire, Jean-Roland, j'ai dû le relire trois fois depuis hier avant de vous répondre. Je viens de me remémorer "l'esprit de Philadelphie" à travers un article du "Monde Diplomatique" d'avril 2010 dont voici un extrait :
"Le 10 mai 1944, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) adoptait, à Philadelphie, la première Déclaration interna­tionale des droits à vocation universelle. Basée sur l’idée de justice sociale, elle exprime une philosophie humaniste qui place l’épanouissement humain au centre des préoccupations. Elle s’oppose ainsi aux visions économiques qui font primer le capital sur les individus. Pourtant, le monde est allé en sens inverse. Une conception scientiste, bien éloignée de l’esprit scientifique, et l’installation d’une "légalité surhumaine" (lois de l’économie ou de l’anthropologie) ont conduit à brider la liberté humaine."
Je suis d'accord avec cela, mais j'ajoute aux intentions humanistes de l'OIT à Philadelphie, et je place même au-dessus de ces intentions humanistes, les intentions spirituelles dont La Révélation d'Arès a empli mes pensées et mes espérances.
Je me souvenais de déclarations faites à Philadelphie en 1944, alors que la Deuxième Guerre Mondiale n'était pas encore terminée, plutôt basées sur les mesures à prendre pour éviter à jamais la barbarie de cette guerre. Je m'en souvenais moins sur les points que vous soulignez ici. Mais je ne suis pas du tout expert en cette matière.
Nous sommes le fruit des générations antérieures, nous sommes le fruit, donc le monde est le fruit d'égarements, de colères, de fautes et d'erreurs et même de crimes, dont nous sommes tous, nous tous monde, les héritiers. De cela j'ai conscience et je le dis dans mon entrée 167 : Mon Noir est le Noir de tous. Oui, j'en suis bien d'accord, mais il n'empêche que le solution réside dans l'individu pénitent et non dans des lois sociales. La Révélation d'Arès est très claire sur ce point.
Je suis avec La Révélation d'Arès à l'opposé d'une méthode automatisée par la loi, exécutée par tous les citoyens sur ordre du législateur, autrement dit d'une voie bureaucratique pour attendre le Bien. Au contraire, comme La Révélation d'Arès je sais que les sentiers sont pluriels (Rév d'Arès 25/5) et de surcroît chevriers, donc pierreux, accidentés, malaisés, de sorte qu'on peut schématiser en disant que chaque pénitent a son sentier. Autrement dit, il n'y a pas de loi, pas de règle unique, pas de loi sociale uniforme, qui puisse amener le Bien dans le monde. Martin Luther King disait: "Aucune loi n'a jamais rendu un homme bon."
Vous voulez en somme donner à la quête du Bien une légitimation politique par une loi, par-dessus le marché une loi d'une telle sévérité qu'elle envisage "des prisons ou des camps de concentration pour non-pénitents," parce que selon vous "c'est le seul moyen de chasser le mal du monde." Or, c'est tout le contraire qu'envisage le Créateur qui a parlé à Arès.
Autrement dit, vous préconisez une prolétarisation généralisée et obligatoire de la pénitence.
Vous oubliez que pas plus qu'il n'existe d'amour de masse il n'existe d'amour qu'ordonne la loi, d'amour de prolétariat. Vous pensez à ce que je ne sais plus qui appelait une "densification normative" de l'ascension vers le Bien: "Rassemblez-vous densément et, à mon commendement, aimez ! C'est un ordre. Pardonnez ! C'est un ordre. etc." Vous me considérez "idiot", donc vous considérez La Révélation d'Arès idiote. je crains que l'idiot, ce soit plutôt vous, Jean-Roland.
Mais je n'oublie pas que vous n'êtes pas le premier à voir tout progrès social comme un progrès humain seulement obtenu par des lois de fer. C'est d'ailleurs ce qui me faisait dire, en aparté, au temps ou notre mission suivait une voie sociale, quelque chose comme: "Je m'étonne de voir des frères préconiser du social, qui n'est que loi, donc loi des rats, alors qu'ils sont, ces frères plutôt des indépendants, des hommes libres, d'après ce que j'ai pu observer."

Il est à la mode d'installer ce que d'aucuns appellent maintenant "l'économie de la connaissance" laquelle prévoit des hiérarchies dans les savoirs en fonction de leurs plus ou moins grandes aptitudes à traduire leurs résultats en "langage machine", en données numériques. C'est ainsi que vous voyez, en somme, la victoire de la masse sur le Noir et le cheminement social généralisé du Bien. C'est totalement contraire à l'intention mise par le Créateur dans sa création de l'individu homme. L'individu, l'homme dans sa personnalité, serait le très grand perdant de cette reconversion du savoir au sein de l'économie de la connaissance. Vous êtes dans l'erreur complète.


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Frappé par certaines expressions du Livre : Le-Dos-porte-la Mer (Rev d'Arès xxx/13), La-Cane-sa-cuisse-pond-l'or (xviii/3) et d'autres, qui me rappelait le langage de certaines tribus d'indiens d'Amérique, j'ai étudié les croyances, les rites de certaines d'entre elles (les sioux, les crows,...).
J'ai découvert une sagesse profonde dont n'était pas exclue l'idée d'un Dieu Créateur, loin de là.
Derrière le panthéisme (ou animisme ?) de ces tribus on trouve le sens d'une profonde Unité qui anime la Création et la présence d'un Être Unique dont on reconnait et celèbre la présence en toutes choses mais que l'on ne peut nommer que dans certaines circonstances. Chez les Sioux c'était Wakan Tanka (Le Grand Esprit, ou Grand Mystère selon les traductions).
J'ignore ce qui reste de leurs croyances et vision du monde aujourd'hui car la plupart des Indiens ont été "christianisés" il me semble. Mais j'ai pensé que la mission américaine (quand elle se développera) pourrait bien envisager de se developper tout particulièrement dans ce qui reste de ces tribus.
E. D. d'Ile de France


Réponse :
La lutte pour vaincre le Noir et installer le Bien peut partir de noyaux humains très divers, mais de préférence de petites unités humaines, ce qui est le cas de nos missions.
Pourquoi pas des restes des tribus amérindiennes, qu'on appelle réserves, dont les spiritualités simples dénotent une ressemblance, voire même une identité, avec La Révélation d'Arès ?
À l'époque où j'allais aux USA étudier l'installation possible d'un noyau missionnaire arésien j'ai aussi pensé à ces réserves indiennes comme noyaux du Renouveau de la Lumière, comme je disais alors, mais j'ai découvert que les restes de peuples amérindiens qui y sont confinés semblent n'en sortir que sous certaines conditions ou selon certaines intentions, et probablement pas pour propager au dehors des idées qui leur sont propres. En tous cas, ces Amérindiens encore attachés à leurs traditions ne sont que très rarement rencontrés en dehors des réserves et, comme vous dites, ils semblent très protestantisés et surveillés de près par leurs pasteurs. Il faut dire que je n'ai parcouru que l'Est des USA, mais j'ignore ce qu'il en est du Middlewest et de l'Ouest où se trouvent les principales réserves.
Votre idée reste intéressante. Merci de la communiquer.


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Comme certains frères me l'ont fait remarquer, voilà plusieurs mois que je ne participais plus à votre blog. "Eh bé, Mymy la Guéparde, tu n'écris plus, où est passée ta plume bondissante ?"
Non pas par désintérêt mais pour au moins une raison.
La première tient de vos entrées de blog. Frère Michel : Vous développez des thèmes que les Pèlerins d'Arès n'ignorent pas totalement, mais qu'au fond ils ne connaissent pas vraiment. Avec votre œil de faucon, avec le don de compréhension de la Parole que vous seul, Prophète, avez et parce que vous n'abandonnez jamais votre très difficile Mission, vous avez décidé de tenir ce blog et vous nous nourrissez comme personne, parce qu'avec des mots, des simples mots de terriens mis bout à bout dans de fantastiques précision, richesse et profondeur, bref, à la simple lecture d'un passage, vous nous emmenez loin, ailleurs, quelques part vers ce Tout-Autre. Et par définition, le Tout-Autre est... indéfinissable, c'est la Vie, c'est le Divin, c'est la Perfection quoi !
Alors qu'aurais- je à apporter moi, qui ne suis qu'une pécheresse, faible, qui a tant de mal à faire taire et à ravaler son Noir ? Je n'ai rien à dire ou re-dire. Pourquoi est-ce que je la ramènerais sur votre blog extraordinairement Beau [Rév d'Arès 12/3] dans ce monde absolument Noir ? Ce serait comme ajouter du bruit, des paroles vaines aux textes de La Révélation d'Arès. Pendant des mois, je ne savais pas quoi dire de Beau. Alors j'ai préféré me taire, plutôt que de vous faire perdre votre temps et celui des autres lecteurs et d’entacher de Noir la puissance toujours plus vivante de vos écrits, frère Michel. Mais justement parce que ce Blog est Blanc dans ce monde Noir, si Noir, et qu'il faut rabâcher les choses sans cesse pour faire comprendre au monde ce qu'il refuse parfois d'entendre, j'écris. Et puis, j'espère que ce n'est pas trop nul et que cela éveillera des consciences !
Loin de me trouver des excuses à m'être certainement un peu mis des pantoufles pour ne pas me secouer à lire une deuxième fois vos entrées et écrire sur ce blog, l'année de préparation à mes épousailles avec Nicolas a pris beaucoup de temps et a été très intense. Ce n'était pas qu'un préparatif de mariage : trouver une salle, un DJ (qu'on n'avait pas), un chauffeur et une limousine (qu'on n'avait pas non plus), une robe sur mesure à dénicher, à essayer, à changer, à "désaimer-pour-craquer-pour-mieux-et-à-prendre-crédit" (non, finalement, à 20€ et en coton...).
Ouh là là ! Mais qu'est-ce qui t'a pris autant de temps Myriam ? Changer ! Je me suis rendu compte que tomber amoureuse d'un homme aussi bon, discret, courtois, généreux, patient, pacifique et tant de qualités (!) et surtout décider de faire des épousailles, se confirmer à être et rester des pénitents, des moissonneurs et donc des apôtres avec le moins de failles possible et dans la constance, la rigueur, l'exemplarité et tout et tout, allait me demander de changer beaucoup, et plus que jamais, ce côté Noir en moi. C'est pénible, parfois tu crois que c'est gris et en creusant, tu vois que c'est quand même plus noir que gris-souris...
Cette entrée sur le Noir tombe à pic. Voilà plusieurs semaines que je réfléchis (et que j'ai d'ailleurs relu vos écrits du "Pèlerin d'Arès"). Oui, je réfléchis à l'écart entre ceux qui œuvrent pour le Bien et ceux qui œuvrent pour le mal sur cette Terre, et puis ceux qui errent et se disent être des bons vivants alors qu'ils sont des animaux pensants, mais pensant tout de même un peu plus que le singe et moins que le Dieu-Système ou le Dieu-Matériel ou le Dieu-Rationalisme auxquels ils se soumettent parce que ces Dieux-là sont palpables et ça leur suffit. Alors j'y réfléchis et je me dis pourquoi ? Pourquoi certains croient en l'homme et d'autres pas ? Pourquoi certains sont bons et d'autres vraiment mauvais et pourquoi Walt Disney et la Warner nous font avaler des histoires abêtissantes du bon prince et du mauvais dragon dès qu'on commence à gazouiller ?
J'ai vécu un grand écart entre le monde et moi depuis toujours, mais surtout depuis que nous nous sommes épousés Nicolas et moi, en demandant à quelques soixante Pèlerins venus parfois de loin de prier sur nous et, avec tous ceux qui n'étaient pas là, ont fait de ce jour un jour merveilleux pour nous deux bien sûr, mais aussi pour les Pèlerins d'Arès, pour nos familles, pour les Assemblées de Pèlerins et pour le monde, eh oui, pour le monde ! J'ai vu les prémices du monde changé ce jour-là" plusieurs frères et soeurs nous ont dit. Une petite victoire sur le Noir. Ce n'était pas une union romantique de deux êtres qui s'aiment, "officialisent" et vont demander à leur Sainte Eglise la bénédiction du curé (...) de se marier. C'était bien plus, ô bien plus fort ! (Je ne critique pas les pieux qui se marient en blanc à l'église par amour, dans la foi, la droiture et dans le respect de Dieu mais je condamne, tout comme Dieu condamne et a toujours condamné, les pouvoirs que se sont donnés les prêtres et les rois.)
Toi, lecteur, peut-être interpellé par le Message d'Arès, toi qui te poses des questions, ce jour-là de mes épousailles était aussi ta victoire, parce que faire l'effort de patienter, rester humble et digne, demander conseil, s'exposer à des frères et sœurs pas forcément "à notre goût" pour connaître nos assemblées, échanger, apprendre, se mettre au niveau de tous, se remettre en question, prier plus, missionner plus, s'exposer comme on expose une bougie en pleine tempête, croire en un monde meilleur alors que le monde actuel nous crache dessus et nous injurie parce qu'on est croyant, se mettre à nu pour revêtir le manteau neuf [Rév d'Arès 1/1] qui nous collera à la peau pour la Vie, c'est ça avoir la foi et si moi, faible ô très faible pécheresse orgueilleuse (et au caractère piquant qui surgit sans crier gare) ai fait cela, je peux te dire, lecteur, que mes épousailles sont ta victoire aussi car tu peux le faire aussi, j'ai juste ouvert "le champ des possibles".
J'aime très fort mon époux et mari mais j'aime aussi mes frères et sœurs de foi d'amour évangélique et toi, lecteur, et ce monde englué de Noir. Notre amour à tous les deux, comme tous les couples d'amour et le miracle de donner la vie sont de véritables miracles de bonheur dans ce monde malade et sombre.
[Lecteur,] tu peux sortir de ce Noir en t'emplissant de Bien un peu plus tous les jours. Croire en La Révélation d'Arès, c'est tout simplement croire que, d'où que tu viennes, peu importe ton passé ou que tu sois gris-souris et gris-anthracite, le seul jugement est celui de ta conscience face à tes actes. Tu es porteur d'une lumière dont tu n'as pas idée, ne l'éteint ni ne la cache ! Expose-la, cultive-la en te recréant chaque jour, c'est une aventure riche d'enseignement et tu en ressors grandi, plus fort et vrai.
Voilà, je l'ai dit : conscience. Je crois avoir aujourd'hui une compréhension plus poussée de la conscience que l'homme doit retrouver dans son choix face à ce monde. Avec nos épousailles, Bonheur Insurgent et Amour Extra-ordinaire, une si Belle Vie dans un monde si Noir et avec cette entrée de blog, je comprends tout simplement que si l'homme en est aujourd'hui là où il est, c'est-à-dire tellement bas dans ses pensées, agissements, excuses, expériences, orgueils, raisons, bonnes raisons, petits et gros mensonges, c'est parce qu'il n'a plus conscience de ce qu'il est. On ne sait plus différencier le Bien du mal. On ne sait plus qu'on est Divin. On fait des choses par automatisme, on fait en bâclant, on oublie, on refait, on efface, on jette l'éponge, on perd courage, on recommence, on vit toujours plus à l'essai, on n'a plus conscience de rien et ça rejaillit sur tout : sur soi, sur son âme, sur ses choix de vie, sur ses décisions professionnelles, amoureuses, amicales, de fréquentations, de modes, de "personnalités". On fait [mots manquants], si ça marche pas, on repart à zéro... "Je t'ai trompée mais ça ne comptait pas, c'est toi la femme de ma vie."  "J'ai menti, mais ça nous arrive à tous de mentir, ce n'est qu'un petit mensonge, ça ne fait pas de mal, tu dois apprendre à mentir au client." "J'ai volé mais ce n'est pas grave, l'avocat m'a dit que j'aurais du sursis." "C'est pas grave la prison, mon frère est un Dieu, il a fait 20 ans et il s'en est sorti, c'est génial l'adrénaline." "Je l'ai tué mais c'est de sa faute." "Il est con ce mec, comment j'ai pu l'aimer, j'espère au moins que je récupérerai la maison avec mes gosses au divorce." Etc. Les exemples ne manquent pas. Il suffit d'allumer le télévision ou d'ouvrir un journal, de parler à un passant.
Le monde est Noir et je veux être blanche alors je suis le saumon qui remonte la rivière mais je vous assure, je ne suis pas seule et un jour, vous verrez vous aussi que tout est possible. Le monde vous dit d'aller au bout de vos rêves, c'est utopiste mais croire en un monde meilleur en se mettant à être meilleur et en appelant les autres à faire de même, c'est une réalité bien réelle depuis hier, encore aujourd'hui et toujours demain ! Les Pèlerins d'Arès sont en marche, sans registre ni dogmes. Ils sont instoppables ; un jour, la masse [les] comprendra, j'espère juste qu'elle aura le temps du repentir car la vie d'homme est courte. !
Merci, cher Prophète, pour votre très grande foi, votre inlassable mission et infatigable enseignement, tout cela, c'est grâce à nous tous mais aussi grâce à vous. Puisse Dieu vous accompagner mais je sais qu'il est au milieu de nous tous réunis en Son Nom et Aguéla aussi.
Un grand merci à tous les frères et sœurs de service qui ont contribué à ce que ce Pèlerinage 2015 se passe dans la paix. Merci aussi à sœur Nina et sœur Chantal pour leur dévouement et constance inébranlables au service du Père depuis tant d'années. J'ai passé un Pèlerinage très fort où j'ai pris le feu comme jamais.
Le monde change et nous avec, c'est formidable !
Bonne année spirituelle à tous et à bientôt !
Myriam B. de Gironde 


Réponse :
Il n'y a pas grand chose à ajouter à ce grand commentaire.
Merci pour lui, ma sœur Myriam. Je vous renouvelle mes vœux de bonheur et vous et votre époux Nicolas.
Merci de vous excuser d'être restée sans adresser de commentaires à ce blog pendant quelques mois, mais nous sommes des milliers et combien commentent, de toute façon ? L'intérêt que vous portez à ce modeste blog reste immense.
Une seule chose m'intrigue dans ce commentaire. Vous dites "...Mymy la Guéparde, tu n'écris plus, où est passée ta plume bondissante ?" Non pas par désintérêt mais pour au moins une raison.  La première tient de vos entrées de blog. Frère Michel : etc." La première ? Où est la deuxième, alors ? Votre "plume a dû bondir" par-dessus.
Mais je plaisante. Encore merci pour ce beau et long commentaire.


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Noir ou blanc, rêve ou songe, quelle importance vraiment ?
Début ou fin du Pèlerinage, quelle profondeur vraiment ?
Savez- vous, frère Michel, qu'aujourd'hui je ne porte plus aucune importance aux discours de ce qui peut séparer les croyants des non-croyants ou au fait que La Révélation d'Arès puisse provenir du Père en direct, du Noir ou d'un extra-terrestre, car l'essentiel est la teneur du Message. Surtout lorsque ce message s'adresse à des existentialistes purs et durs. C'est-à-dire des hommes qui ont une conscience aiguë des tenants et des aboutissants, de leur responsabilité absolue puisqu'ils se veulent libres absolument [Rév d'Arès 10/10].
Que nous dit le Message venu de l'Univers et nous traversant comme une évidence ? [Il dit :] Devenez responsables ! Comment devenir vraiment responsable ? En remplaçant les lois par la force d'aimer, car l'amour est la seule loi qui vaille le coup de vivre.
Votre certitude d'avoir vu Jésus et ensuite Dieu, rêve ou songe pour certains ou encore mensonge pour d'autres ? Quelle importance ? Puisque seul compte la teneur du Message.
Vous pensez que c'est le rêve ou bien le songe qui ne mène à rien ? La Révélation d'Arès elle-même ne parle-t-elle pas de songe ? La Bible elle-même n'en parle-t-elle pas ?
Et moi n'en parlé-je pas ? Ce rêve dont je vous fis part il y a quelques années, ne bouleverse-t-il pas ma vie ? De vos rapports au rêve et des explications que vous en donnez, viennent-ils du Blanc ou du Noir ? Comment le songe influence-t-il le juge indécis ?
Voilà mon rêve : Vous, Prophète, sortiez d'une source Blanche (la Maison de la Ste Parole, sans doute). Tous les Pèlerins étaient immaculés du blanc de leur tunique. Ils étaient tous assis là dans un grand pré verdoyant. Vous me preniez au hasard ou de façon réfléchie, je ne sais et m'invitiez au "Caveau", un restaurant renommée. Nous descendions cet escalier en colimaçon et prenions place au milieu de la salle emplie de Pèlerins plus gris. À peine assis, vous vous mettiez à vomir sur votre tunique. C'était du riz, plutôt gluant. Tous les regards des tuniques grises de leur voix maugréaient : "Ah ! Vous rendez-vous compte, c'est le prophète qui se vomit dessus". Je prenais ce vomi sur ma tunique et vous aidais à rejoindre la sortie. Cet endroit, cette obscurité, ce "noir", où pourtant vous m'aviez invité, vous affaiblissait jusqu'à vous rendre malade. Plus je remontais l'escalier en colimaçon, plus le prophète se recroquevillait sur lui-même et s'asséchait jusqu'à devenir une momie en couronne sur ma tête. Arrivé enfin dehors, à la lumière du soleil, je savais au plus profond de moi que le seul moyen de redonner la vie à cette momie était de l'humidifier comme une éponge. Mais cette eau-là ne se trouvait qu'à l'endroit du début du songe (peut-être donc la Maison de la Ste Parole). Seulement voilà, plus j'avançais dans cette direction, plus des amas de pèlerins m'en barraient l'accès. Je devais les pousser et passer par des interstices de plus en plus étroits et toujours en devant prendre garde que le prophète momifié ne tombe pas de ma tête. J'étouffais sous tous ces corps et je me réveillaI.
Ce songe, sans que je ne puisse longtemps lui donner aucune explication est resté comme une empreinte tatouée à jamais dans ma mémoire. Par la suite, c'est exactement ce qui m'est arrivé parmi les pèlerins d'Arès et je ne sais ce qui est advenu du prophète momifié en couronne sur ma tête. Noir ou Blanc ? Songe ou mensonge ?
Aujourd'hui, la seule chose qui compte, c'est la teneur du Message : Retrouver pas à pas la Vie cachée derrière le décor du système et la proposer autour de soi.
Frédéric M. d'Aquitaine    


Réponse :
Merci, Frédéric, pour ce commentaire.
Je ne me souviens pas que vous m'ayez raconté ce rêve, mais depuis quarante-et-un ans j'ai reçu à peu près un million de lettres et des confidences de milliers et milliers de frères, sœurs et autres personnes. Comment pourrais-je me souvenir de tout ce qui m'a été dit. Je ne suis qu'un homme avec une mémoire qui comme toute mémoire a ses limites.
Pardonnez-moi donc de ne pas me souvenir de votre rêve. De toute façon, comme je le dis dans ma réponse à Ascensiòn G. du Chili, 167C19, je n'accorde pas d'importance aux rêves, qui ne sont pour moi que pensées agitées nocturnes, et quand il s'agit de rêves prémonitoires, rarissimes, personne ne sait comment les utiliser et on ne s'en souvient d'eux que longtemps après, quand il n'y a plus d'utilité à les comprendre.
Je suis désolé d'être un humain aussi peu raffiné.
Je suis heureux, cependant, que vous me disiez: "Aujourd'hui, la seule chose qui compte, c'est la teneur du Message," parce que ce Message, je peux vous l'affirmer et les doutes et hypothèses que vous formulez dans ce commentaire n'y peuvent rien, vient vraiment de l'Événément surnaturel que j'ai décrit en 1974 et 1977. Je pense alors que la question que vous pourriez vous poser est autre : Le témoignage de Michel Potay est vrai, mais Qui a-t-il vu et entendu en réalité ? Est-ce vraiment Jésus ? Est-ce vraiment le Père ? Alors, s'il y a un doute sur l'auteur du Message, je pense que vous vous forcez un peu pour attribuer une valeur à ce Message, car s'il n'est pas du Créateur ce Message à mes yeux n'est pas "la seule chose qui compte", et si ce Message vient de moi, de moi imaginant ou rêvant, ce Message est encore moins "la seule chose qui compte", car je ne suis qu'un être sans valeur propre.
Mais vous pouvez aussi, en effet, quelle qu'en soit l'origine: Dieu, Jésus, moi imaginant ou rêvant, le Noir, le Blanc, etc., décider de suivre ce que dit ce Message comme on suit une philosophie et, en bon existentialiste, décider de contruire librement votre destin à partir de Lui. Vous êtes ainsi, comme je vous l'ai déjà dit avec d'autres mots, un membre éminent du reste, à défaut d'être du petit reste, et je m'en réjouis parce qu'il faut de tous les combustibles pour faire une Lumière, un Feu, ce Feu que nous venons prendre au Pèlerinage.


2aou15 167C24
En tant que Pèlerin d’Arès, je me dois, je crois, d’avoir de l’ambition.
Non l’ambition du monde qui résulte du système qu’Adam a mis en place [Rév d'Arès 2/1-5] en opposition au Plan du Créateur, mais l’ambition des héros (Rèv d’Arès xxxv/12), ambition à la fois démesurée face aux forces du Noir qu’il faut vaincre et raisonnable tant elle est en accord avec la Parole créatrice.
L’Ambition avec un grand A de devenir un Christ en somme, comme l’exprime si justement notre sœur Aïcha (167C17).
Dominique du Roussillon, de retour du Pèlerinage.


Réponse :
J'ai été très heureux de prier chaque jour avec vous, frère Dominique, votre épouse, sœur Claudine, votre fille.
Je sais quels apôtres vous êtes, tous les trois, et je suis heureux que vous ayez cette Ambition avec un grand A, sans laquelle nous ne trouverions pas l'audace nécessaire à notre très difficile mission.
Un grand merci pour ce commentaire, frère Dominique.
J'aime le qualificatif "raisonnable" que vous employez, parce qu'il prend une importance très particulière venu du clavier d'un Pèlerin d'Arès aussi fervent que vous, car vous vous référez à la Raison sur quoi se base La Révélation d'Arès et non sur la raison des philosophes, lesquels parfois peuvent douter de la raison intellectuelle comme Martin Heidegger écrivant (je viens de retrouver le livre): "La pensée ne commencera vraiment que quand nous aurons enfin compris que cette chose tant magnifiée depuis des siècles : la raison, est l'ennemie la plus acharnée de la pensée."


2aou15 167C25 
Bien aimé frère Michel,
je tiens à vous présenter mes excuses pour être resté ainsi paralysé et balbutiant devant vous dans l'exèdre lorsque vous sortiez de la prière en ce dernier jour de juillet  ! J'avoue avoir été surpris de vous voir venir vers moi (vers vos sandales en fait) et cela m'a fait perdre mes moyens  :-)
Ce que j'ai tenté de vous exprimer à ce moment là, c'est que j'étais toujours fermement engagé dans la Voie de la reconquête spirituelle du monde à vos cotés !
Après une année de ré-installation de la prière et de la moisson dans ma vie, je suis venu à Arès cet été dans l'intention de ré-affûter la faux de mon changement intérieur et de mon changement extérieur ! Je commence enfin à sentir naître en moi le besoin de la prière — L'homme ne se nourrira pas que de pain.
Le besoin de prier pour accomplir ! Tous les jours, dans ma prière, je cherche à m'embraser un peu plus de l'Amour du Père pour les Hommes, mes Frères !
J'ai réalisé cet été que la prière Père de l'Univers s'adresse aux hommes dans leur ensemble et non individuellement : Pour que nous fassions Ta Volonté... [Rév d'Arès 12/4] et non "Pour que je fasse Ta Volonté " ! Cela m'a sauté aux yeux ! C'est bien en tant que peuple et non "juste pour soi" que le Salut se fera.
Ce Noir qui couche en nous, nous en sommes tous co-responsables ! Puissions nous redevenir la "Lumière du monde" et relancer la contagion du Bien !
Je finirais en citant les paroles que je prononce plusieurs fois par jours en fin de prière :
"Je T'ai entendu et je T'ai vu, cela me suffit, je ne pécherai pas !"
Christophe G. d'Ile de France


Réponse :
Oui, frère Christophe, j'allais, sortant de la prière, chercher mes sandales quand je suis tombé sur vous vous préparant à la prière. J'en ai été très heureux. Il y avait si longtemps que je ne vous pas pas vu.
Je me réjouis de votre retour parmi nous, mais vous m'apprenez que vous ne vous étiez jamais vraiment éloigné et j'en suis très heureux.
Merci, frère Christophe, pour ce commentaire.


20aou15 167C26 
Pendant le Pèlerinage vous avez dit à mon petit garçon: "Travaille bien à l'école, apprends, apprends ! Deviens savant. Ce que tu apprends est la chose qu'en ce monde on ne puisse pas te vendre. Ce que tu sais est ta propriété totale et on ne peut même pas te taxer sur ton savoir."
C'est magnifique. Mon gosse m'a répété cela plusieurs fois depuis notre retour d'Arès.

Oui, savoir ce qu'on est ne coûte rien, en fait. L'État ne peut pas créer un impôt sur la conscience d'être qu'a chacun.
C'est déjà une victoire sur le Noir !
Merci, frère Michel. Il y a peut-être des philosophes ou des professeurs qui enseignent cela, mais à mon niveau je ne les connais pas et pour cette seule raison, c'est pour moi un trésor que votre présence parmi nous.
Signature oubliée


Réponse :
Absolument ! Avoir conscience de ce que je suis ne me coûte rien. Avoir conscience de ce que chacun de nous est ne lui coûte rien et n'est pas imposable. D'une certaine façon, "c'est déjà une victoire sur le Noir !" comme vous dites, vous qui avez oublié de signer ce commentaire.
Notre savoir et notre réalité biologique, deux choses apparemment différentes, forment en fait une seule et unique Unité. Il y a continuité absolue entre mon savoir et mon être. Il y a là ce que Je-ne-sais-plus-qui appelait un "indicible mystère d'unité, le simple infini". C'est la même chose pour le Bien qui réduira la masse immense, l'embrouillamini de variétés du monde, en un simple et unique point, ce point que chaque pénitent ou humain bon représente. Le point de l'amour, parce que l'amour vrai n'a pas de variétés. L'amour dans la Bien est amour, point, alors que l'amour dans le Noir est une foultitude d'amours de toutes sortes où l'amour vrai se perd, quand il existe.
La pénitence efface la contradiction de l'infinité des êtres, des faits, des choses du monde ; elle replace tout sur un terrain fertile qu'elle a labouré, semé, hersé, sur lequel peut pousser l'arbre d'amour sous lequel l'humanité future trouvera le repos.


21aou15 167C27
Ils refusent l'Alliance de l'Aigle (Révélation d'Arès 23/2)
Ne crains pas, assois-toi à Ma PLace (Révélation d'Arès xi/2) !


"[....]Oubliés sont le questionnement ferme et le raisonnement rigoureux sur la nécessité de ranimer la Vie, de faire que la Vie triomphe sur le Noir = le Mal = la Mort. La vie spirituelle est tenue aujourd’hui pour démodée et terriblement ennuyeuse; la quête du bonheur matériel remplace partout la quête de la Vie comme si l'un empêchait l'autre ; les croyants font même du spirituel une routine pas trop exigeante, parfois très relâchée. Le Créateur perd-Il son temps à appeler l'humain à la pénitence, qui seule fera reculer le Noir ? Resterons-nous un minuscule petit reste de pénitents, parce que trop d'humains sont incapables de ranimer en eux les valeurs profondes de l’être ? Non, parce que le Père n'aurait pas redonné sa Parole à Arès, s'il la savait irréalisable, mais ne nous trompons pas de difficulté ! Ce contre quoi nous luttons, c’est le danger d’un vrai désastre ontologique, celui de l'homme errant définitivement dans un désert mortel.[....]" (Frère Michel)

Nul(le) ne peut se dire meilleur(e) ou supérieur(e) à un(e) autre, parce que nous sommes l'Autre, chacun est l'Autre!
C'est pourquoi le Créateur a Arès a pris beaucoup de précautions pour laisser à l'homme sa liberté et lui permettre de ne pas être écrasé par des décisions arbitraires et hâtives et se laisser diriger par elles.
Le semeur est passé, il n'y a qu'un Seul Semeur (Rév d'Arès 5/2) et le Bien doit venir dans le monde.
L'homme doit être de nouveau libre (Rév d'Arès 10/10) et être libre commence avec le non !
Le non est un mot, mais un mot vital !
Que votre parole soit oui, oui; non non ; le surplus vient du Mauvais ! nous dit Jésus (Matthieu 5/37)
Qui dit non à la mort, dit non à l'absurdité, à l'étouffement de la Vie par ce qui entretient l'ombre, l'à-peu-près, les séductions, les compromis, les illusions, les idées toutes faites, le mensonge.

Qui dit "Non !" au mensonge, à tout ce qui l'entretient, dit "Oui !" à la Création du Bonheur en soi et autour de soi.
À partir de là, nul ne peut détenir la liberté de l'autre qui a une action du Bonheur en lui, laquelle se construit tout doucement, très doucement.
Parce que l'Autre c'est moi. L'Autre vit dans mon prochain et la facette de cet Autre, sa facette, sa Vie, participe à mon bonheur et au Bonheur de l'humanité entière.
Si mon prochain me dit non, je le respecte !
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses
sous Mon Souffle dans l'éclat de l'Esprit
plus tu discerneras Mes Merveilles;
c'est pourquoi J'ai dit soyez comme les enfants!"
C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes
qui consumeront les méchants, les faux et les cupides.
Obéis Moi comme un petit enfant
et avec ta descendance
tu prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/8-9)

Avec Sa Lumière...(mon Créateur)
J'aime, et je suis libre(10/10). Je pardonne et fais la paix.
Je tiens le Noir au loin,
Le blanc de la Vie revient en moi.
Merci Père , nous marchons avec Toi .
Que l'homme à l'esprit meurtri par les guerres ancestrales entende Ta Parole pour la mettre enfin en Vie;
Qu'il pense plutôt à l'Enfant qui gît en lui comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6)!
Avec vous dans la Paix de la Vie pour les générations à venir.
Danièle G. du Nord


Réponse :
Mais oui, en nous disant: La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), le Père nous place face au monde immense. La Vérité de notre Vie dépend alors de la façon dont nous considérons ce monde. Soit nous le considérons comme les idées courantes et l'école nous l'apprennent, c.-à-d. comme un habitat dont les autres sont les murs, les fenêtres, les portes, le sol, le toit, soit nous le considérons dans le sens particulier que le Père donne à monde : les autres, les autres qui ne sont pas notre habitat, mais qui sont nous-mêmes. Dans notre réalisation de la Vérité par la pénitence nous puisons notre force pour changer le monde, nous nous unissons à lui, il devient notre chair et notre esprit et il change sans qu'il s'en doute, infinitésimalement pour le moment, de façon plus sensible plus tard.
Merci, sœur Danièle, pour votre commentaire dans lequel brille votre grande foi.


21aou15 167C28
Je suis l'auteur du "Sens du combat" et de "Rester vivant". Je ne supporte pas l'hypocrisie. Je cherche à détruire la part de comédie existant encore en moi. J'ai une conscience aiguë que le temps m'est désormais compté, mais qu'il faut quand même réussir à sauver la vérité.
Où trouver plus de force argumentée ailleurs que dans la littérature et la poésie, qui sont mes principales raisons de vivre ? Votre blog est un morceau de littérature. Vous ne semblez pas vous en douter.
Michel H. d'Ile de France


Réponse :
Michel Houellebecq ? Est-ce bien vous ou un drôle qui empreinte votre nom pour écrire ce commentaire ?
Quoi qu'il en soit, non seulement je ne me doute pas que ce "blog est un morceau de littérature", mais je suis sûr qu'il ne l'est pas. Je ne suis pas du tout un écrivain.
Je ne suis qu'un témoin du Créateur et comme tel je transmets tant bien que mal aux hommes un message reçu de Lui. S'il y a un littérateur ici — pour moi un littérateur est quelqu'un qui transmet des idées intéressantes de façon claire — ce ne peut être que le Père, parce que moi, je n'ai pas d'idées, et alors je suis honteux d'être très en-dessous de ce qu'Il méri­terait avoir comme interpréte de sa prodigieuse Pensée.
J'ai déjà entendu parler de vous dans la presse, Michel Houellebecq, et je suis très honoré que vous lisiez mon blog à moi, moi qui n'ai jamais rien lu de vous.
Si vous êtes bien l'auteur de ce commentaire, je vous en remercie.


21aou15 167C29
Bonjour à tous,
Pour faire plus simple, je dirais ceci :
Comme vous je milite pour ma part contre le système, car il nous mène à petit pas vers la catastrophe, il me semble et que, vu les armements dont nous disposons aujourd'hui, ce système n'est sans doute plus adapté pour la terre, car, fonctionnant par le sang l'esclavage et la guerre, il cause des dommages trop important et devient très dangereux.
J'assimile notre système actuel à celui qui a vu naître les Juifs au bord du Nil il y a près de 4000 ans, et qui, a cause de la géographie et du sable autour, les a séquestré dans la douleur. Ce système a depuis, conquis la terre entière.
C'est pourquoi aussi, je crois au peuple Juif, élu par Dieu, au moment de leur exode, pour accomplir cette mission de faire réformer mondialement un jour, ce système violent et inégalitaire qui conduit certains a la misère, et que le moyen d'y parvenir est également symbolique, car c'est celui de fertiliser le désert : si nous en avons les moyens physiques aujourd'hui, l'économie, qui nous fait produire des armes, du nucléaire dangereux, construire des murs, empêche cela.
Imaginez que nous remplacions les milliers de milliards de dollars de l'armement par de l'investissement dans le dessalement de l'eau de mer et la fertilisation du désert ? À la fin du siècle, a l'évidence... des forêts recouvreraient le Nil, offrant bien évidemment, un asile aux peuples opprimés, du travail, de la fierté... la paix pour les hommes, a l'évidence.
Vous me suivez ?
Si les Juifs ont rejeté Jésus, selon moi, c'est qu'il était trop tôt et que celui-là n'offrait que la liberté spirituelle sans remettre en question, la sinistre et inévitable soumission physique — le fameux "Tends la joue gauche..." [Matthieu 5/39]
Si le communisme, dont on dit qu'il a été guidé par des Juifs, a également échoué, c'est sans doute qu'il était trop tôt également. Même le christianisme et l'Islam, qui ont réussi a prendre le pouvoir, qui n'ont été en vérité qu'un pis-aller de l'Empire et n'ont jamais été réalisé.
Je peux paraître illuminé, pourtant il me semble que tout cela n'est que du bon sens.
J'en conclus, pour ma part, que cette "mission" du peuple juif est bien celle d'entreprendre la fertilisation du Sahara, car, plus de 3000 ans après leur exode accablant, alors qu'ils n'ont pu conserver leur terre et leur liberté, ils sont toujours vivants (et qu'ils soient bénis), et ce qu'ils entreprennent en Israël, est justement, la fertilisation du désert...(cf la forêt de Yatir). * voir la vidéo
Mais la sécurité de cette Nation est très fragile, car elle subit la haine légitime des peuples opprimés, qui vise, non pas les Juifs en vérité, mais l'Empire injuste et violent, qui met encore une fois, pardonnez moi car cela est dur, sans doute, a entendre ou a admettre, les Juifs en première lignes...tel, les amis, et que Dieu me pardonne, des esclaves.
Qui, les amis, a construit Israël ? Les Juifs ? Bien sûr, les Juifs ont combattu avec héroïsme pour cela. Cependant, c'est bien le Système, avec le dollar, la technologie et les ressources prises partout dans le monde qui a construit Israël, et érigé ses murs.
Pardonnez moi, les larmes me coulent en prononçant ces paroles. Qui, les amis, ont conduit les hommes égarés et possédés par le Diable, a gazer des enfants dans les camps de la mort où régnait Satan ?
Si les nazis ont fait la sinistre besogne, guidé par la haine, tel enragé comme des chiens galeux misérable de bêtise, c'est bien le Système, qui les a poussé a faire cela.
Ce système est a l'origine d'Israël comme il est a l'origine de l'exode des Juifs il y a plus de 3000 ans.
Si les Palestiniens échouent, leurs enfants armés de bombes contre les murs, c'est non pas dans l'espoir de gagner une bataille, mais d'accabler le monde... d'accabler ce système.
La perfidie du système veut nous faire croire, a certains du moins, que les Juifs dirigent le monde. Pour ma part, j'ai mis longtemps a comprendre que c'était en fait l'inverse.

Cependant, il n'y a pas de fatalité et nous pouvons prendre au sérieux le terme d'élus adressé aux Juifs par notre Seigneur tout puissant de l'univers !

Bientôt, si Dieu le veut, nous accomplirons cette mission que Dieu, a l'évidence, nous a confiée, et dont il a incombé le poids de la responsabilité au peuple Juif, qui le premier L'a reconnu.
Nous pouvons véhiculer ce message partout où nous le pouvons, et surtout, lorsqu'on accable Israël et le Sionisme, car c'est ainsi, les amis, que nous pouvons combattre la haine.
Nous avons des armes et celle-là en est une puissante.
Souvent, quand les hommes accablent le Sionisme, Israël, l'esprit corrompu par la propagande, c'est par le mensonge l'insulte ou la surdité que l'on leur rétorque.
Nous pouvons répondre par l'espoir, car c'est ce qui manque aux hommes égarés qui accablent les autres.

Voila, les amis, le fruit de ma réflexion et ce qui est devenu maintenant mon combat que je vous fais partager, bien sur, dans l'espoir qu'il soit entendu et qu'il guide les âmes de bonne volonté, car je crois que l'heure de gloire, l'heure de la libération totale des peuples, arrive bientôt si nous nous battons pour cela.
Vidéo la forêt de Yatir:
https://www.youtube.com/watch?v=MZW39i1dDtM&feature=player_detailpage
 
Anonyme d'Île de france


Réponse :
Merci, Anonyme d'Île de France, pour ce commentaire.
Vous dites : "mon combat". Vous êtes donc bien, semble-t-il, engagé dans un lutte pour le retour du Bien sur terre.
Tous les hommes et femmes engagés dans la lutte contre le Noir, le Mal, que vous appelez le système — en effet, le système est partie intégrante du Noir — sont nos frères et sœurs du reste, nos alliés. Je vous salue donc, frère ou sœur.
Dans une alliance il y a parfois des moments de mélange entre les aliés, des moments où alliance devient amour. Votre commentaire est un ressaut de l'amour entre nous ; je parle bien sûr de l'amour comme approche ou amitié très sentimentale, car l'amour évangélique, lui, nous l'avons envers tous les hommes de la terre, même envers nos ennemis.
Vous dites : "les Juifs ont rejeté Jésus, selon moi  c'est qu'il était trop tôt et que celui-là n'offrait que la liberté spirituelle sans remettre en question, la sinistre et inévitable soumission physique — le fameux "Tends la joue gauche..." [Matthieu 5/39] Si le communisme, dont on dit qu'il a été guidé par des Juifs, a également échoué, c'est sans doute qu'il était trop tôt également." Trop tôt ? Je ne le crois pas.
Ce que je crois, c'est que le Créateur a donné à l'homme la liberté, qu'aucun animal n'a et que peut-être aucun vivant dans l'univers n'a, et que cette liberté est permanente depuis la Création et donc inhérente à l'homme ou enfant de Dieu permanent, et que depuis Adam (Rév d'Arès 2/1-5) l'homme libre refuse le mode de vie que son Père avait prévu pour lui.
L'homme refuse ce mode de vie en permanence, mais non trop tôt ou trop tard.
La liberté humaine étant permanente peut, à tout moment, faire un autre choix, changer comme dit La Révélation d'Arès, mais ce changement ne peut pas être décidé par le Créateur puisqu'il a fait de Sa propre Volonté l'homme libre (Rév d'Arès 10/10). Et donc l'homme créé par Dieu est l'homme libre et rien d'autre, que cette liberté soit active ou inactive, elle est. Seul l'homme peut décider de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) et c'est à le décider à ce changement que nous nous employons par la pénitence et la moisson de pénitents.
Mais si votre action de son côté appuie notre action, laquelle est l'application du Sermon sur la Montagne, qui ne vint ni trop tôt ni trop tard, mais dont la valeur de Bien est permanente, quel bonheur pour toute l'humanité. Merci.
Pourquoi, alors, ne pas nous rejoindre, mon frère ou ma sœur ? Notre union sera plus forte encore.
Le changement ne viendra pas d'idées ou d'idéologie. Il viendra du Fond de l'être. Il faut réveiller ce Fond. Il faut réveiller en l'humain l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27).


21aou15 167C30 
"Chacun de nous étant tous," dites-vous dans cette entrée.
Quand je moissonne chez moi en Bretagne, je dis souvent à celui qui est en face de moi : "Vous savez, on est dans le même bateau, tous les deux et le reste de l’humanité aussi. Alors votre sauvetage, le mien ou celui de l’autre, c’est la même chose !" En général, les Bretons comprennent assez bien. Conséquence : quand je moissonne, j’y vais comme s’il y allait de ma propre vie.
Eté 2011, j’ai eu le bonheur de faire l’accueil au pèlerinage avec vous. Vous avez fourni aux nouveaux un fascicule intitulé "Ce que je crois, ce que j’affirme," que je ne me lasse pas de lire et relire. Dedans, vous utilisez les termes "mutualité naturelle" et "mutualité  inévitable" dans le sens de ce que les humains subissent par le fait que l’humanité est liée par le mal (cf. le Noir). Votre entrée éclaire bien cette fameuse phrase de Gandhi : "Je me sens le frère de tous les assassins." Encore plus fort, dans La Révélation d’Arès (éd. 2009), vous introduisez un mot-force "la sociobiologie" (note xL/13-15 p. 114). Ah ce mot ! Comme il décoifferait tous les sociologues bien comme il faut, les anthropologues ceci les savants cela, il fend la tête (Rév d’Arès viii/6) ! Rappelle-toi, homme noir : dans les décombres d’Adam, le mal (le noir) raccourcit ta vie biologique et sponsorise la croissance des piques de la ronce (Rév d’Arès xiv/21) qui t’écorche, de ton caillot (xviV/7) qui te tue ! Fais marche inverse !
Sinon, par rapport votre réponse à Aïcha à propos de son prénom et du contexte de sa naissance : Mon deuxième petit garçon, un petit blond platine, s’appelle Malik ! Autour de moi, ce nom arabe soulève tantôt l’enthousiasme, tantôt fait sourire ou fâche le monde (Rév d’Arès 10/14), comme notre tunique.
Pour finir, aux côtés de ma famille en juillet, puis de plus jeunes en août, j’ai fait un très fort pèlerinage en priant à vos côtés et aux côtés de votre épouse.  Je pense à Aïcha, Randy et tous les autres un peu plus jeunes que moi qui se reconnaîtront s’ils me lisent.
Depuis quatre ou cinq ans, j’observe ceux qui étaient des ados connus à une époque où j’étais un des rares jeunes engagés ; ils sont devenus de jeunes adultes à leurs tours. Quand je vois leur foi et leur Vie spirituelle, je me dis que quelque chose d’indestructible est en marche, quel bonheur ! Gare à tes fesses le Noir !
Abel B. de Bretagne-Ouest


Réponse :
Mais oui, votre fils Malik porte un prénom musulman, Malik qui signifie "maître" ou "roi". Beaucoup d'autres enfants de nos frères et sœurs portent des prénoms islamiques. Mon petit fils Samson porte un nom qui, contrairement à ce que beaucoup pensent n'est pas vraiment juif, étant très peu souvent porté par des enfants juifs. Mais c'est évidemment au héros biblique Samson qu'ont pensé ses parents. Puisque vous vivez en Bretagne, vous savez sans doute qu'il existe un Saint Samson, qui fut un moine gallois du VIème siècle, un des sept fondateurs de la Bretagne Chrétienne.
Je sais que vous êtes, mon frère Abel ainsi que votre épouse Caroline, engagé dans une mission pour que triomphe la Parole que le Père a redonnée à Arès, qui rafraîchit sa Parole de toujours et lui redonne sens. Il est courageux de lutter pour que ré-émerge la Vérité, qui gît sous le poids mort énorme des "réalités" contraignantes qui façonnent la vie humaine moderne, qui forment une loi à laquelle échapper est considéré comme déraisonnable, voire même fou. Même les gens qui nous écoutent dans la rue, parfois avec grande attention, ont le cerveau voilé par l'opinion dominante qu'il est impossible de se dégager des idées de notre temps qui paraissent scientifiquement établies, qui forment une contrainte dont on ne peut plus s'évader. Pourquoi les hommes de notre temps voient-ils les idées du temps comme une loi d'airain, une règle d'or, une loi de la "raison" qui exige une soumission, mais non une réflexion et une révision ? Parce qu'ils ont laissé mourir en eux la vie spirituelle, s'accrochant par la religion — pour ceux qui en ont encore — à ce qui peut en rester.
Où commence la prise de conscience ? Où commence la réflexion du quidam moyen de la rue ? Pourquoi n'ajuste-t-il pas sa pensée au réel, dont il semble pourtant avoir conscience, ce réel qu'est le Noir qui a jeté sur lui son manteau sombre du péché et de l'abrutissement ? Pourquoi ne cherche-t-il le manteau neuf de La Révélation d'Arès (1/1) ?
Pourquoi ? Parce qu'il ne voit rien autour de lui dont il aurait envie de suivre le sillage. Soyez de grands pénitents, frère et sœu, et tôt ou tard vous serez suivis.


21aou15 167C31
Le  Blanc, le noir s’activent en une respiration animée par un perpétuel mouvement duel ou s’affrontent des émotions et des impulsions qui se chevauchent sans répit pour faire face, entre autres, à des contraintes, pressions économiques et humaines répétitives.
Le blanc, le noir se faufilent subrepticement dans la conscience de l’homme fatigué, harassé même, humilié dans une non reconnaissance fondamentale, un mot humiliant ou maladroit ou tout simplement blessé, blasé, "ruiné" par une profonde lassitude ou un orgueil dérangé, qui lui rend la vie insupportable, et qui, par ricochet, va se défendre  d’une manière médiocre, grossière, par la violence, le scandale, l’arrogance, la destruction.
On semble assister à une accélération de ces comportements qui naissent tels des petites bombes susceptibles d’exploser inopinément, témoignant d’une banqueroute de l’homme : le rimeur (poète) a disparu  pour faire place au rustre ou l’enten­dement s’efface, le blanc devenant un idéal sur une berge reculée et inaccessible.
J’assiste à ces scènes de "rixes"  depuis une semaine se manifestant dans des environnements différents, mais toujours avec beaucoup de violence qui frôle des drames  (alcool chez différents voisins avec des dérapages et humains, et matériels, conflits économiques et sociaux dans une agence qui tourne mal avec insultes et chaise qui vole, etc …).
J’en subis quelques éclats et me réfugie sur les hauteurs saintes et la prière après avoir tenté de pacifier la situation quand ou si je le peux.
Cet autre, comme vous le dites, c’est moi-même habillé autrement. Alors que vient me dire ce noir qui surgit près de moi, près de nous, qui vient révéler le noir en moi, parce que je ne suis pas séparée du monde, mais "je relève les quilles", parce que j’ai choisi la pénitence comme seule voie de Salut ?
Comme pour venir illustrer cette question, une sortie familiale dans le petit et proche village au nom provençal de St Jean de Cuculles s’est improvisée le week-end end dernier (pour l’anecdote le village s’appelait initialement St Jean et Cuculle aurait été rajouté à l’époque médiévale en rapport au Cuculla, qui en latin désignait les capuchons des moines, commu­nauté religieuse qui aurait vécu dans ce joli et minuscule village, mais un mystère semble persister autour de cela. Au cœur du cloitre l’œuvre d’un artiste, Fabien Méreille, s'érige :  " Strange tree " [arbre étrange].
Florence M. de l'Hérault


Réponse :
Merci, sœur Florence, pour ce commentaire.
Vous relevez les quilles, bravo ! Ces moments où nous relevons les quilles, entre deux passages non en noir, mais en gris, pas très brillants avant que revienne la lumière, le Blanc dans nos cœurs. Ce sont des moments transcendés dans nos vies, des temps de forte poussée du bien en nous, des temps de refus du mal sans autre raison que de refuser le mal, refuser de mentir, de laisser faire les méchants, d'agir en égoïste. Nous devons arriver à être bons sans autre raison que de l'être, comme nous vivons sans autre raison que de vivre. Les temps où l'on est autre, simplement autre. Ah ! ces moments de grande ferveur bienfaisante, quand on échappe à la réalité sombre du monde, oui, ce sont les moments où nous relevons les quilles. Mais pourquoi pas tout le temps ? Pourquoi ne les relevons-nous pas définitivement ?
Je ne sais pas si vous avez vu au théâtre, ou simplement lu, la pièce baroque de Pedro Calderon de la Barca: "La vida e sueño", le titre français étant "La Vie est un Songe", dont le sujet est une dinguerie apparente, un maelström d'événements contradictoires, quelque chose qui pour des spectateurs aux regard et esprit légers n'a ni queue ni tête. Or, c'est la vie même du monde et c'est pourquoi nous, humains du monde, sommes inconstants dans cette génération.
Le sujet de "La Vie est un Songe" est en fait métaphysique, propose une réflexion sur l'illusion de l'existence. Ne vivons-nous pas un monde de même fou-fou ? Les plus qu'illusoires promesses électorales de M. Hollande, Daech que les graves chancelleries avec leurs bardées d'informateurs et d'experts n'attendaient pas, la Grèce et sa dette fantastique absolument impossible à rembourser, la promesse d'impôts qui vont baisser en 2016 (j'ai failli m'étarngler de rire en lisant cela ce matin dans la presse), etc., c'est complètement loufoque ou dingue ! Eh bien, oui, le monde est dingue et ballotté par le mal même qu'il engendre, nous avec, parce qu'à moins de nous isoler comme des ermites dans des grottes de montagne en nous nourrissant de glands, nous sommes contraints, par effet d'entraînement, d'en suivre le sillage, même si par sursauts nous nageons à contre-courant, mais l'épuissement vient et nous nous laissons entraîner et puis nous re-nageons à contre-courant, etc. Pour l'heure nous en sommes-là et dans le sillage de ce monde dingue les quilles tombent et nous les relevons et elles retombent et nous les relevons encore, et ainsi de suite.
Mais parce que nous ne nous décourageons jamais de les relever et parce que, comme Sigismond, le héros de "La Vie est un Songe" qui après avoir été tour à tour soutenu puis trahi, prisonnier puis roi, endormi et réveillé toutes les heures, riche puis pauvre, éternel puis mortel, bref, broyé menu dans le mixer de l'Histoire, nous finirons par gagner. Alors, nous relèverons les quilles définitivement et nous les collerons de sorte qu'elle ne puissent plus tomber.


21aou15 167C32 
Mon impénitence aggrave le Mal, le génère, l'entretient...
Voilà ce que le pénitent découvre.
Je vais vous raconter une anecdote — sinon, je sais pas trop comment parler.
Au travail, j'y passe du temps, donc c'est souvent là aussi, que je découvre l'action de la pénitence, elle me surprend, sur le bien qu'elle a permis de vivre.
Comme de se sentir plus léger dans ce monde si lourd.
Monsieur en parlant de moi : "Vous avez manqué à votre travail, vous avez mal servi le client, qui paie, vous le savez !"
Bonjour frère Michel
Pèlerinage important et riche de Vie .
Henri S. de l'Yonne


Réponse :
Vous voyez, frère Henri, nous accordons trop d'importance aux paroles. Ainsi ce "Monsieur en parlant de vous dit : Vous avez manqué à votre travail, vous avez mal servi le client, qui paie, vous le savez !" et vous avez noté ces paroles qui ne veulent rien dire et dénotent seulement un esprit vétilleux ou pointilleux, qui ne va pas loin et qui me mérite même pas l'attention que vous lui portez. Un homme réfléchi et digne de son état d'homme se serait tu, mais vous ne le citeriez pas pas... On ne cite pas les silencieux et pourtant, ce sont eux qui forment la grande espérance du monde.
Merci, frère Henri, pour ce commentaire. Je vous embrasse avec Carole.


22aou15 167C33
Bonjour, Frére Michel
Je reprends de mémoire ce que je viens d’écrire.
Je n’ai pas dû faire la bonne manipulation ; il se peut que mon écrit soit égaré dans nos brumes...
Je ne sais pas et je vais tenter de retrouver ma pensée  que je n’ais pas su non plus sauvegarder
Merci, Frére MIchel, pour cette superbe et riche entrée nouvelle
J’ai vu, connu et su comment le Noir et le Blanc, qui vont si bien ensemble, peuvent aussi se détruire, comment le Noir peut déteindre sur le Blanc, comment le Blanc peu être gâché par l’intervention du Noir et comme tout devient d’une teinte que l’on tente de ne définir qu‘avec nos mots et nos maux.
Je n’ais jamais aussi bien compris, aujourdh’ui, comment le Noir qui est si puissant devient terne, comment le Blanc si lumineux devient gris.
Ce matin, la brume recouvre nos côtes bretonnes, ni blanc ni noir, ni  vraiment lumiére ni vraiment obstacle, il faut chercher !
J’aime à fouiner là-dedans et chercher le chemin qui va me mener là ou je souhaite arriver
Merci, Frére Michel, de nous offrir la lumiére qui éclaire le Sentier où nous marchons ensemble fraternellement.
Brigitte J. d.l.T. de Bretagne-Sud


Réponse :
Oui, en effet, "l'écrit" initial s'est "égaré dans nos brumes," mais l'écrit qui le remplace est bon.
Merci, ma sœur Brigitte, pour ce commentaire autour du gris, car nous sommes souvent gris, comme je l'ai dit à sœur Florence de l'Hérault (167C31). Ma réponse à Florence vaut pour vous Brigitte.


22aou15 167C34
Bonsoir Frère Michel
Je viens de voir que vous avez publié mon commentaire, mais sous les photos de l'arbre noir, il y a la suite et la fin du commentaire... (voir ci dessous )  Je ne sais si vous l'avez reçu car il ne figure pas sur la publication.
merci pour votre réponse, je vais prendre le temps de le relire!
bien chaleureusement

Suite du commentaire 167C31 :

Fabien Méreille 1Fabien Méreille 2
(buste de Fabien Méreille)

Quelle désolation cet arbre-homme, noir, tête inclinée comme pour témoigner de sa désespérance et surtout amputé des deux bras pour signifier son impuissance, peut-être. Face à lui, un arbre de vie rayonnant de santé manifestant sa force et son rayonnement.
Un cri de désespoir face aux désastres écologiques s’est certainement exprimé par cette œuvre. La terre subissant elle aussi le péché de l’homme. Il me vient d’avoir lu quelque part  que les racines des arbres se faisaient une guerre aussi féroce que celle des hommes, peut être en rapport avec l’eau pour la survie. Difficile de le confirmer mais l’idée ne parait pas  extravagante.
"Il faut garder confiance dans l’humain," m’avez-vous dit un jour. Certes, dans l’affermissement de notre foi, de la pénitence, dans notre choix quotidien d’œuvrer au changement en soi  et dans le monde, oui ! Nos choix quelquefois non conventionnels d’œuvrer pour aider, dicter par le sens de la justice et de l’entraide se voient contrariés par des comportements en retour falsifiés par des manipulations déguisée profitant de notre bonté comme paravent à des glissements affligeants et non vertueux.
Aimer malgré tout, aimer l’homme dans sa faiblesse parce que Je suis la Force, la Force est dans le frère et dans l’homme mauvais (Rév d'Arès xxviii/5). Puisse le mauvais, le noir se souvenir de Sa Source et ranimer son ha [âme] !
Non plus soumis à ce  mouvement horizontal des vagues qui se meut, s’émeut, se meurt au gré des marées et des tempêtes, l’homme s’abreuvant à l’Eau Forte, l’Eau du Père peut alors naitre à ce mouvement vertical de la Mer de grâce et de Bien.
Florence M. de l'Hérault


Réponse :
Voici, ma sœur Florence, les suite et fin de votre commentaire 167C31.
Je ne connaissais pas Fabien Méreille.


22aou15 167C35 
Avant de faire un commentaire.que j'enverrai plus tard, j'ai une petite question de forme qui me tracasse :
Il y a quelque chose que je ne comprends pas au deuxième paragraphe. Il y a il me semble une incohérence : ce serait la vertu qui relèverait  les quilles du grand Noir ?
Il manque une phrase ou deux dans le raisonnement, il me semble, pour faire le lien entre les deux première phrases et la phrase sur la vertu. Peut-être ont-elles été effacées ?
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud


Réponse :
Vous avez tout à fait raison, mon frère Bernard. Il y a une incohérence dans le deuxième paragraphe.
La raison vient de ce que cette entrée 167, déjà longue telle que publiée, était plus longue encore quand j'eus fini de la rédiger. J'abrégeai alors quelques passages pour la raccourcir un peu et, dans le passage que vous citez, je n'ai pas pris garde que mes raccourcissements rendaient celui-ci incohérent. Je viens de rectifier ce passage. Le voici maintenant :

Mon Noir (mon Mal réel) est du même bois que les boules du grand Noir du monde.
Le Bien est comme un jeu de quilles, que la boule du Noir renverse sans cesse.
Les boules de mes mensonges, égoïsmes, méchancetés, violences renversent les quilles avec l'innombrabilité des boules qui incessamment roulent et sillonnent le Champ (Rév d'Arès 14/1), qui est le peu qui nous reste de l'Éden de jadis. La vertu, à quoi tout homme, même le monstre, aspire une seconde, une heure, un jour, quand le retraverse fugitivement l'ombre de l'homme clair et blanc (xvii/12) qu'il fut jadis, la vertu relève les quilles, mais les boules sont relancées et les quilles retombent. Cela durera aussi longtemps qu'on relancera les boules et même à un moment le pire pourrait survenir, le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), si plus aucun homme de bien ne relève les quilles.

Merci, frère Bernard, d'avoir remarqué cette bévue et de me l'avoir signalée.


24aou15 167C36 
J'ai abandonné la vie d'ingénieur où je brillais, comme vous avez brillé vous-même il y a cinquante ans, Michel Potay, à ce que je crois savoir. Comme vous je suis devenu spirituel, quoique non un partisan total de la non-violence comme celle de Gandhi. Je crois que vous êtes dans les mêmes dispositions que moi, vous n'excluez pas la légitime défense. Après avoir abandonné l'industrie et un niveau de vie matériellement élévé, tout comme vous, j'ai vécu en ermite dans un chalet abandonné des Alpes et traversé des états de conscience au-delà du Nirvana.
Tout comme vous j'affirme qu'il y a une lutte pour l'avenir de l'humanité au-delà de la lutte légitime pour la justice sociale et je ressens La Révélation d'Arès comme une invitation au dépassement et tout comme vous toujours je ne comprends pas que vos frères se soient limités pendant quinze ans à une mission sociale, qui était une rétrogradation aussi lamentable que dangereuse du sens de la Parole que vous avez reçue de l'Éternel Infini.
Mais vous dites en substance que l'assemblée des Pèlerins d'Arès n'est pas laboratoire évolutif, mais un état simple mais définitif de pénitence active, laquelle est très très simple: Être pénitent, c'est acquérir l'amour du prochain, la capacité de pardonner toutes les offenses, de faire la paix, de redéployer l'intelligence de l'âme, de se rendre absolument libre de tous concepts culturels, bref, d'échapper au niveau imparfait du psychisme, échapper à l'état de transition où nous sommes, qui oscille du Blanc au Noir et du Noir au Blanc (votre actuelle entrée 167), s'évader de l'actuelle humanité qui appartient à la même famille que les singes pour enfin appartenir à la famille de l'homme, pas encore créé, parce qu'il doit s'autocréer. Il y a indiscutablement évolution des espèces et la pénitence est en sommes le chamin de l'évolution.
Le Pèlerin d'Arès est un chaînon vers une nouvelle espèce. Cette nouvelle espèce, dont l'homme-singe actuel serait un état transitionnel, n'acquiert pas une nouvelle conscience compréhensible pour la conscience humaine courante des gens de la rue. Je vois avec peine vos missionnaires parler dans le vide aux stations de métro. Les difficultés de votre mission viennent de là. Vous vous obstinez à tort à créer des missions, alors qu'il faut au contraire vous enfermer, vous et vos frères et sœurs, il faut créer ce que les Indiens appellent un ashram (voir Lanza del Vasto éventuellement).
Le chemin conscient de l'évolution est tracé dans nos capacités spirituelles uniquement. C'est par un développement radical des capacités spirituelles en cercle fermé a manifestation qu'aura lieu la manifestation d'une nouvelle espèce humaine à laquelle La Révélation d'Arès appelle. Si l'Éternel Infini vous a appelé c'est parce que vous, Michel Potay, étiez un humain de cette nouvelle espèce sans vous en douter.
Il faut vous consacrer exclusivement à la manifestation terrestre du supramental.
L'évolution de l'espèce humaine reste matérialiste, cela, c'est clair, vous l'avez très bien compris. Une lecture attentive de ce blog en fait preuve. En sage — car vous êtes un sage, quoique pas encore assez sage — vous avez compris l'approche nécessaire matérialiste — preuve de cela : la résurrection au Jour de l'Éternel Infini — mais vous en connaissez très bien la limite, vous savez que la chair elle-même est appelée à la transfiguration.
La science — la vraie, pas la science vaniteuse dont parle l'Éternel Infini — n'est pas la vérité, mais seulement un verbe qui exprime une certaine approche des objets, de leur structure, de leur géométrie comme disait Platon, rien de plus. La matière est quelque chose dont nous connaissons finalement peu de choses et seulement telles qu'elles apparaissent à notre mental et à nos sens et aux grossiers instruments de mesure, mais nul savant n'en sait davantage sur la vie et ne peut en savoir davantage par la voie rationaliste qu'est la sienne. Cela aussi vous l'avez bien compris, mais vous n'insistez pas suffisamment sur ce point que vous connaissez cependant très bien. Pourquoi vous restreindre à un terre-à-terre qui ne vous conduit pas où vous devez aller ?
En fait, la science n'interdit pas une vision spirituelle de l'évolution que vous êtes invité à piloter. L'inconscient n'est pas de nature subconsciente comme disent les Freudiens et la plupart des psychologues matérialistes. L'inconscient a aussi une nature spirituelle où la conscience prend son envol, file comme une fusée vers la supra-conscience.
L'innovation extraordinaire dans le domaine spirituel qu'instaure La Révélation d'Arès, dont vous avez bien conscience, Michel Potay, tient au fait que la pénitence permet d'aller vers le Divin, d'accueillir en soi l'énergie divine, dans le but de manifester pleinement la conscience divine dans la chair et dans l'esprit afin qu'ils s'intègrent à la matière dont est fait le globe terrestre et lui donne vie. Pour cela vous devez prôner l'ascèse.
Satprem d'Ile de France


Réponse :
Quel Satprem êtes-vous ? Pourquoi emprunter ce nom ?
Je n'ai entendu parler que d'un seul Satprem, Bernard Enginger, mort en 2007, chercheur des mondes à venir.
Je viens de retrouver ces phrases de sa main : "Il n'y a qu'une expérience humaine : c'est d'être conduit à ce que l'on est, soi. Et toutes les duretés de la vie, les difficultés, ce sont des choses pour vous aider à trouver ça. (J'ai été long à comprendre) que la liberté ça s'acquiert dans la conscience. C'est la seule liberté parce que celle-là, personne ne peut vous la prendre." C'est beau, mais Satprem est resté seul avec ses idées closes sans fonder une nouvelle humanité active capable de changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Or, c'est ce que je fais et je suis conscient que ce n'est pas dans le silence emmuré d'un ashram ou d'un monastère que cette humanité évoluera. J'ai conscience qu'il faut tracer une voie simple, accessible à tous, mais active et observable par l'humanité au milieu de laquelle nous vivons.
Vous avez donc emprunté le nom du Satprem historique. C'est votre droit, que je ne discute pas.
J'ignore si je vous connais ou ne vous connais pas. Vous me parlez ici comme quelqu'un qui me connaît. Si c'est le cas, si nous nous sommes déjà rencontrés et si vous me parliez comme me parle votre commentaire, j'ai dû vous répondre que j'écartais toutes les surinterprétations de La Révélation d'Arès du genre des vôtres.
Comme vous je m'écarte de la voie rationaliste ; je sais que le vie spirituelle ne peut jaillir d'une réflexion rationalisante, mais je ne surinterprète pas le sentier, comme dit le Père qui d'ailleurs parle de sentiers au pluriel (Rév d'Arès 25/5), je n'en fais pas un sentier dans les nuages. Le Père — que vous appelez l'Éternel Infini, pourquoi ? Il ne se nomme pas ainsi dans La Révélation d'Arès — parle un langage simple et même simplissime dans Le Livre et recommande une action individuelle (pénitence) ou collective (moisson) simple, accessible à tout le monde.
Vous souffrez comme beaucoup d'adeptes du spiritualisme ou de l'ésotérisme — j'ai étudié en 1965-1967 de très très près ces doctrines avant de les abandonner comme insuffisantes pour la compréhension du mystère de la vie, de la souffrance, etc. — d'une altération de la perception qui vous conduit à donner un sens... disons... secret ou clos à des événements qui doivent être au contraire très publics, très ouverts, comme la pénitence vue comme un événement. S'enfermer dans un ashram c'est n'y attirer que des humains introspectifs qui se livrent à un examen permanent d'eux-mêmes et de leurs propres perceptions alors qu'il ne faut les examiner qu'au contact des autres et des perceptions des autres, sinon où est l'amour évangélique ? Où est la Sermon sur la Montagne qui est une leçon à n'appliquer que dans le monde ? Comment changerez-vous le monde autrement ?
Comme je vous l'ai dit, j'ai étudié deux ans durant, et étudié à fond dans la pratique, le spiritualisme et l'ésotérisme, mais je n'ai jamais pu me délivrer de cette impression d'enfermement, celui même que vous ne recommandez, dans une atmo­sphère de componction pseudo-sacerdotale semblable à ce qu'on ressent péniblement dans une librairie ésotérique où semblent stockés tous les secrets de l'homme et de l'univers. M'enfermer dans un ashram ? Jamais ! je crains que vous ayez sombré dans la pensée irrationnelle. Y a-t-il quoi que ce soit d'irrationnel dans La Révélation d'Arès ? Cette Parole du Père de tous les hommes n'est-elle pas faite pour être lue, comprise, accomplie par tous les hommes ?
Oui, il faut s'évader de la voie rationaliste, mais il ne faut pas sortir du public, il ne faut pas avoir peur de la condrontation avec le public, parce qu'il souffre sans savoir qu'il souffre, ou plutôt il attribue ses souffrances à des mauvaises politiques, des mauvaises lois ou à une mauvaise médecine, alors qu'elles sont d'un autre ordre, elles ont des racines spirituelles. On ne peut remettre le train des hommes sur les rails de la vie spirituelle si on s'enferme dans une gare dont rien ne part et où rien n'arrive. Je ne serai pas ce chef de gare-là. Nous devons garder une conduite qui nous fait circuler librement dans la terrible diversité du monde.
Peut-être chez vous l'enfermement, le développement en clôture, conduit-il à vivre pleinement pour vous-même. Mais nous ne sommes pas appelés à vivre pour nous-mêmes mais pour le monde — La Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) —. Je préfère, comme disaient des vieux sages chinois, "vivre qu'à moitié", à moitié pour moi-même mais à moitié pour le monde :

Mais, tu sais bien, rien n'est plus beau
que de vivre qu'à moitié
en suivant l'immense chemin
qui passe entre plusieurs monde (André Dhôtel, poète, que j'admire, moi qui ne suis pas poète)


24aou15 167C37 
Encore une belle entrée pour nous aider toujours plus à changer et à moissonner.
Vous dites : "passer de croyance à changement demande une désintégration culturelle."
Aujourd'hui, je n'aime plus dire "je suis croyante", car les gens associent cette simple désignation à la religion et je n'ai plus l'impression que cela veut dire grand chose. La désintégration "culturelle" je crois savoir ce que c'est, même si la culture comme une hydre (Rév d'Arès xix/10) cherche toujours à reprendre le pouvoir sur ma conscience.
Dire "j'ai la foi dans le changement", "je suis pénitente, je me change en bien" et s'assurer que cela reste vrai rend la foi existentielle. Ce n'est donc plus une affaire de croyance mais d'action, de  pénitence lucide et constructive pour que le bien s'installe dans le monde.
Installer le bien sera long et en attendant le Noir s'active, mais nous sommes les larves qui doivent accomplir leur temps (Rév d'Arès 24/2). Notre fonction est de ne pas laisser la culture nous endormir. Ne pas nous culpabiliser car le monde nous fait sentir parfois que l'on parle comme une méchante vieille (26/11).
Dans la rue parfois les gens me renvoie que je suis pessimiste de trop voir le monde en Noir. Il y a pourtant des réalités qui nous montre que le Noir gouverne le monde, mais les gens veulent l'oublier et préfère s'abrutir avec mille et un projets oubliant que la vie est courte et ne sachant pas que chacun a juste le temps du repentir (Rév d'Arès 36/23), juste le temps de prendre conscience de l'urgence d'installer le Blanc (Rév d'Arès xiv/3) , la Lumière du Bien.
Tout le reste partira en poussière, il ne restera que l'empreinte de nos pénitences. Pèlerins d'Arès et les autres hommes, femmes de tout horizon, tous frères humains vivants au milieu de l'urne qui pue (Rév d'Arès xix/15), notre projet commun est la pénitence. Il n'y a pas d'autres voies d'accomplissement utile, pragmatique, créateur.
Expliquer, démontrer cela au monde sera long. Désormais j'accepte ce temps et de faire mon temps. Même si plein de choses nous échappent, nous dépassent, seule notre pénitence, l'inlassable recherche au fond de nous et donc l'inlassable appel au bien ne doit pas nous échapper.
Stéphanie M. d'ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce beau commentaire.

J'aime ce paragraphe : "Installer le bien sera long et en attendant le Noir s'active, mais nous sommes les larves qui doivent accomplir leur temps (Rév d'Arès 24/2). Notre fonction est de ne pas laisser la culture nous endormir. Ne pas nous culpabiliser car le monde nous fait sentir parfois que l'on parle comme une méchante vieille (26/11)."
À ce sujet, à une sœur pèlerine de passage à Arès, qui s'étonnait que la pénitence fût l'argument central du Pèlerinage, la pénitence comme pioche, pelle, sable et ciment du changement du monde, alors qu'elle ne voyait dans le Pèlerinage qu'un "tableau cinématographique magique où les thaumaturges invisibles qui nous entourent deviendraient actifs" (je rapporte de mémoire), je répondis ceci :
"On peut, comme vous le faites, voir en effet le Pèlerinage comme un film de cinéma, que traverse par moments le Blanc ou le Noir, le Blanc et le Noir, qui fait peur ou enchante, fait rêver, peut provoquer des changements psychologiques chez le spectateur, mais selon moi il faut voir ce film autrement.
"Il faut voir notre film de cinéma comme le voyait André Bazin, le créateur des "Cahiers du Cinéma", qui disait : Ce qui est vrai dans un film, c'est ce qui est hors champs. Ces mots m'ont en leur temps frappé par leur justesse et me reviennent aujourd'hui pour illustrer ce que vous me dites.
"L'image cinémato­gra­phique n'est en effet qu'un point visuel au milieu d'un monde. L'image du Pèlerinage construit le monde qui est autour, ce monde que nous sommes envoyés changer. Alors le temps n'a plus court, l'image de cinéma n'est qu'un point minuscule au milieu d'un monde et d'un temps qui, eux, n'ont jamais arrêté.
"Il est impossible de faire entrer dans l'image cadrée qui bouge sur l'écran le monde qui entoure cette image, mais ce monde est déjà dans cette image, le monde est de même déjà dans le Pèlerinage. Il y est avec le Blanc et le Noir. Oui, ce qui est présent là, c'est la réalité hors-champs. Si vous entrez là en ne pensant qu'à vous-même face au lieu où le Créateur a parlé en 1977, vous n'êtes pas un vrai Pèlerin d'Arès. Ici les Pèlerins d'Arès qui prient pensent au monde, à ce qu'il y a derrière les murs qu'ils visent et commencent à reconstruire."
On accède à la réalité du Pèlerinage si l'on le voit comme l'impossible cadre du monde au centre duquel le Créateur est descendu pour nous demander de le changer. Ainsi, de même que je suis l'un du tout et que le tout est dans l'un que je suis, le Pèlerinage est l'emplacement étroit et le bref moment de l'immensité universelle dans un temps infini. Le Pèlerinage est la possibilité latente du pouvoir réel de la pénitence de quelques uns sur le monde de tous les hommes.


25aou15 167C38
Vous écrivez : "La Révélation d'Arès parle un langage simple et même simplissime dans Le Livre et recommande une action individuelle (pénitence) ou collective (moisson) simple, accessible à tout le monde."
Donc la mission de rue n'est pas obligatoire... Vous avez conditionné les gens depuis le début à aller dans la rue et maintenant vous changez encore votre fusil d'épaules.... Heureusement qu'il y en a parmi vous qui ne vous obéissent pas aveuglément (en pratiquant la mission de rue j'entends) !

Parler, échanger avec les gens hors de la rue, est déjà missionner. On n'a pas besoin d'agir tous de la même façon, c'est aberrant... Frères, Sœurs (des assemblées uniques à la pensée unique), réfléchissez un peu, que votre cervelle ne se liquéfie pas !
Faites comme nous, réfléchissez, accomplissez, mais sans perdre vos facultés, refusez de clôner son cerveau à la place du vôtre (voilà ses dires : 09jul15 165C73 - "je vous rappelle que le petit reste n'est jamais qu'un petit reste de pécheurs — puisque petit reste de pénitents, seuls des pécheurs étant pénitents —, particulièrement décidés, chacun selon ses moyens, à suivre de plus près sans broncher la voix prophétique de l'homme Michel.")
Christophe M.-J. pèlerin d'arès et ses amis pèlerins d'arès ayant créé leur propre assemblée


Réponse :
Je ne sais toujours pas qui vous êtes, Christophe M.-J., ni qui sont vos "amis pèlerins d'arès ayant créé leur propre assemblée", mais je crains que vous n'ayez rien compris à La Révélation d'Arès, à l'enseignement que je donne fondé sur La Révélation d'Arès et à ce qu'est le petit reste, à moins que vous soyez de mauvaise foi.
Il n'y a rien d'obligatoire chez ceux et celles qui croient dans La Révélation d'Arès.
"
Donc la mission de rue n'est pas obligatoire," comme vous dites ici. Elle n'est pas plus obligatoire que ne l'est le Pèlerinage, l'appartenance à une mission, la prière, etc. Chacun est libre du harnais que lui mettent les docteurs de la religion (Rév d'Arès 10/10). Nous ne sommes pas une religion. C'est très clair depuis quarante-et-un ans. Je n'ai jamais demandé à quiconque de "clôner son cerveau à la place du mien."
Le petit reste (Rév d'Arès 24/1) est un  groupe de pénitents volontaires pour suivre le Frère Michel dans sa façon personnelle d'espérer, d'être pénitent, de prier, de moissonner. D'ailleurs, le petit reste n'est fait que de quelques centaines de pénitents, alors qu'il existe des dizaines de milliers de partisans de La Révélation d'Arès.
Être du petit reste ne confère pas de droits particuliers ni d'espérances spéciales de salut, car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Ce que nous appelons les missions a été créé au cours des ans par des volontaires du petit reste. Vous vous maintenez au-dehors, c'est votre liberté. Qui a jamais été empêché, comme vous et vos amis de créer "leur propre assemblée" ? Personne. Vais-je louer les services d'un détective privé pour savoir qui vous êtes puis prendre un avocat et vous faire un procès parce que vous avez des amis qui forment avec vous une assemblée à part ? Vous savez bien que non. Et même je vous invite à vous faire connaître du petite reste qui se réjouira de rencontrer des frères et sœur qui suivent à leur manière La Révélation d'Arès et ont rejoint le grand Vent d'espérance qu'elle souffle sur le monde. Au Pèlerinage viennent chaque année des pèlerins et pélerines que je ne connais pas. On ne leur demande ni leur nom ni leur origine spirituelle (voir l'entrée 165).
Soit vous n'avez rien compris et vous dites n'importe quoi, soit vous êtes de mauvaise foi. Être de mauvaise foi est, à mon avis personnel (mais vous êtes libre de m'envoyer promener), un péché et si vous êtes pénitent, ce qu'est n'importe qui qui suit La Révélation d'Arès avec ou sans moi, je pense que vous devriez veiller à clarifier votre esprit, car la pénitence est de toute façon la même pour tous. Ce n'est pas à moi que vous avez à en rendre compte mais à vous-même, à votre propre conscience. Si vous n'avez pas compris cela, vous n'avez rien compris à La Révélation d'Arès. Relisez mon enseignement. Relisez "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas." Relisez ce blog.
S'il vous plaît, ne vous enfermez pas dans des préjugés !


25aou15 167C39 
J'écoutais il y a quelques temps une émission de France Culture où intervenait le calligraphe, poète et écrivain franco-chinois, François Cheng. Il affirmait se sentir profondément partie-prenant du mal commis par ses frères humains, quels qu'ils soient. Il affirmait même avoir envisagé, à plusieurs reprises, dans sa jeunesse, de se livrer à la police à la place de délinquants et criminels recherchés, tant le sentiment d'être responsable du mal commis par d'autres le submergeait.
Cela m'a beaucoup ému d'entendre cet homme, visiblement sain d'esprit et équilibré, affirmer une telle chose. Je me suis souvenu avoir éprouvé un élan identique durant mon enfance et mon adolescence, élan mis à l'époque sur le compte d'une culpabilité irrationnelle et vraisemblablement pathologique... Mon Noir et le Noir du monde me sont toujours apparus comme inséparables, mais je n'avais pas à l'époque les outils spirituels pour transformer cette intuition floue en conscience claire et surtout en changement.
Je sais aujourd'hui que ce ressenti est plus courant que l'on pense et que des personnes a priori non délirantes s'accusent spontanément d'actes qu'elles n'ont pas commis. Je ne parle pas ici de personnes perturbées par une problématique psychiatrique avérée ou de personnes cherchant à se médiatiser à tous prix (comme ce fut le cas après l'assassinat de Kennedy, parait-il...), ou encore de personnes qui passent à de faux aveux après avoir subies une forte pression policière lors d'un interrogatoire, mais de personnes qui se sentent naturellement et spontanément coupables du mal commis par l'espèce humaine jusqu'à éprouver le besoin de s'accuser d'actes mauvais qu'elles n'ont pas commis et même de se livrer à la police dans des cas extrêmes, comme l'avait envisagé François Cheng.
Certes, la culpabilité pour la culpabilité n'est pas constructive et peut même dériver vers des sentiments morbides et une détresse démesurée et contre-productive. La honte ne devient salutaire (Rév d’Arès 27/3) qu'en portant le pécheur à revêtir le manteaux neuf (Rév d’Arès 1/1) du pénitent et à changer sa vie (Rév d’Arès 30/10-11).
Mais l'humanité n’évoluera qu'en comprenant qu'il n'y a pas les "bons" d'un côté et les "mauvais" de l'autre, mais une seule humanité organiquement et spirituellement intriquée où se répercutent de façon aléatoire et se mutualisent le bien et le mal collectifs.
Merci frère Michel du fond du cœur, votre enseignement nous donne la Vie (Rév d’Arès xix/26).
Thierry M. de la Drôme des collines


Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce beau commentaire tout à fait approprié à mon entrée 167.
Oui, on est frère de tout les hommes quand on se sent co-responsable — ce qui ne signifie pas partie prenante — de leurs fautes comme de leurs bienfaits, on aime son prochain de même, que sa vie soit bonne ou mauvaise. Tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1), parce que tu ne sais pas si ton jugement ne s'applique pas aussi à toi.
Je ne crois pas que celui qui veut s'accuser du crime d'un autre soit un délirant ; je crois qu'il veut par cet acte excessif montrer avec puissance face à un monde sourd et myope son sentiment de co-responsabilité avec l'humanité. Il arbore et agite un drapeau, il crie : "Non !" à tue-tête.
Je dis souvent: "Il y a des métiers que je ne pourrais jamais exercer ; je préfèrerais mourir. Comme être juge, car ce qu'on appelle juge n'est qu'un fonctionnaire de la loi, mais non un juge. C'est le jour où un juge pourra dire : "Je te pardonne" à un accusé qu'il sera vraiment juge."


25aou15 167C40
Cher  Frère Michel,
Après tant d'années de galères que l'on à traversées avec Patrick A. de Châteauroux, sache que tout est réussi et qu'il te salue du fond du cœur et compte boire une bonne bière avec toi quand tu veux où tu veux.
Merci pour tout ton travail d'acharné et ta prudence, on t'aime très fort et vite réponds-nous ; on à des choses à faire ensemble, maintenant c'est possible !
Bises à ta famille de Jésus et surtout de Patrick qui sans lui on n'aurait rien fait. Merci
Patrick A (de l'Indre)


Réponse :
Si vous êtes le Patrick A. auquel je pense, merci pour votre "salut du fond du cœur".
Il y a très longtemps que j'étais sans nouvelles de vous.
Êtes-vous maintenant un pénitent bien engagé dans la pénitence et la moisson de pénitents ?
Si oui, prenez contact avec la mission de Tours, qui est la plus proche de Chateauroux. Ils pourront mieux vous jauger que je ne le peux.


25aou15 167C41
Nous avons honteusement oubliés par notre conduite fratricide, poussés par notre égoïsme, notre amour de nous-mêmes, notre soif de domination, ce qui nous a amenés à l’oubli de tout ce qui pouvait nous rappeler l’existence du Très Haut.
On ne parlait pas de Dieu dans ma famille. Choquée par la conduite de ce monde j’attendais que l’Éternel revienne: Pourtant personne ne m’avait rien appris sur Dieu. Le catéchisme ne m’a rien appris non plus et me faisait plutôt fuir.
C’est la raison pour laquelle invisiblement l’Amour éternel m’a éveillée spirituellement et que nous sommes tous absolument égaux devant Dieu, rien ne nous donne un droit de supériorité, pas de compétition, nous sommes des êtres complémentaires. S’aider mutuellement dans l’amour fraternel et universel. Sans doute que nous sommes aveugles et sourds, que nous ne distinguons rien de ce qui aurait dû nous êtes profitables depuis longtemps.
"Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable, c'est bien triste" (George Sand).
Le monde est gouverné par le Noir et nous y sommes enchaînés, mais le verset xLix/1 de La Révélation d'Arès dit ceci: Le four cuit l’épée. Dans ce Four se ramollissent, se détrempent et cuisent les armes et les arguments (l’épée) des adversaires de Dieu, qui s’ébrècheront sur l’épée de fer, la voix de fer du prophète Mikal.
En dépit de l’adversité, des pièges des ennemis du prophète et de ses frères, la Parole révélée à Arès se répandra irrésistiblement, comme la lave du volcan par toute la terre qu’elle purifiera et dont elle renouvellera les assises spirituelles en se solidifiant (Rév d'Arès L/1)
Mon souffle te portera, n’oublie pas ta place tu es l’épée (Rév d’Arès 35/14).
Mary de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, sœur Mary, pour ce beau commentaire.


25aou15 167C42
"Quand j'entre en pénitence pour rétablir le Bien je ne rétablis pas mon Bien personnel pour moi tout seul, mais le Bien de tous, parce que je suis le frère de mon prochain et que mon prochain, c'est tous. Ma pénitence individuelle est universelle. "
L’œuvre de changement nécessaire est colossale, pour que Son Jour puisse arriver (Rév d'Arès 31/8).
Le Noir, au delà d'une morale, est ce qui manque de vie et se cristallise ou retombe, ce qui n'est pas dans un mouvement d'évolution; ou comme nous en sommes responsables, c'est la conséquence de nos distorsions, de nos structures tordues et de notre ignorance.
Depuis peu raisonne en moi : "Faire le bien et uniquement le bien", comme un rappel de direction, pour à chaque instant répéter le choix du bien dans l'action. Beaucoup de micro-choix presque insignifiants, jusqu'à d'autres demandant plus d'effort. Des choix clairs la plupart du temps, comme une évidence. (Sauf lorsqu'un manque de discernement fait rentrer dans une conscience inversée où le bien n'est plus reconnu spontanément.) Lorsque je tombe sur des résistances, de mon côté, la méditation et l'intégration m'aide aussi à transformer. Le bien étant varié et multiforme, le potentiel de créativité infini.
Un choix de base qui se renouvèle dans d’innombrables choix, pour un redressement, remonter à contre-sens du choix d'Adam. Cette simple direction semble créer une grâce, un sourire de tout l'univers, ouvrir et permettre au blanc multicolore et lumineux de la vie de circuler et se rependre.
Alors ça commence par là, comme une multitude de gouttes d'eau qui finissent par creuser la roche, cette matière noire à transfigurer.
Lorsque nous changeons c'est l'humain qui change, offrant la possibilité à l'humanité de changer aussi. L'homme aide l'homme, devient co-créateur, avant que le Créateur puisse intervenir plus efficacement.
Peut-être qu'ensuite lorsque le Blanc sera suffisamment présent dans ce monde, Son Souffle passant à travers Sa Ressemblance manifestée dans Sa Création pourra déclencher une sorte d'appel d'air embrasant tout de Sa Lumière : J’étendrai Mes deux Bras sur l'univers (Rév d'Arès 31/9).
Mais je vais trop loin, je ne sais pas, et nous n'en sommes qu'aux gouttes d'eau.
La pénitence est nécessaire et incontournable, une nécessité absolue.
Mon aspiration à la vie appelle à ce changement.
Après le Pèlerinage de juin je n'ai pas atterri en douceur, je me suis laissé emporter dans une bourrasque de vent puis j'ai pris une branche. Mais ça n'a pas de lien, c'est seulement la vie qui manque encore de douceur.
Rachel-Flora du Jura


Réponse :
"Le blanc multicolore et lumineux de la vie," mais oui, sœur Rachel-Flora, car le blanc est bien la somme de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel !
Vous étiez en pèlerinage de juin, puis vous êtes revenue en août. J'ai été heureux de prier avec vous pendant vos deux pèlerinages, car je sentais bien le soufflet qui faisait monter en vous la Force, le Feu... J'ai connu moi aussi ces moments où le Père et la Vie nous tisonnent. Ce sont des grands moment qui nous font sentir que nous ne sommes pas seuls et que l'Invisible nous accompagne.


25aou15 167C43 
Je fais mienne chaque matin comme vous et de nombreux priants cette sourate 113 du Coran que je trouve puissante:
Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux,
Je cherche refuge auprès du Seigneur de l'aube naissante
contre le mal en quoi s'est changé ce qu'Il a créé,
contre le mal de l'obscurité quand elle survient dans mon âme
et contre la mal que fait l'envieux quand il envie.

Je me la récite pour l'accomplir et me mettre debout face au mal en moi et autour de moi.
Cela je le sais depuis que vous avez transmis avec courage et détermination la Parole du Père descendu sur terre en se frayant un chemin dans le Noir de cette planète devenue inhospitalière, Lui le Créateur, le Blanc, la référence absolue.
Comme vous dites dans votre entrée de blog: "Mon Mal réel ou Noir n'est pas indépendant du grand Mal ou Noir du monde et même de l'univers, puisqu'au fond de moi demeure même quand elle git la comateuse, l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Je fais le lien avec des informations récentes parues dans la grande presse et internet qui font référence à des observations scientifiques sur le déclin de l'Univers.
L'Univers se meurt à petit feu
Selon une étude scientifique, les galaxies produisent deux fois moins d'énergie aujourd'hui qu'il y a deux milliards d'années.
Andrew Hopkins, de l'Observatoire astronomique australien, explique que les chercheurs savent depuis un moment que le rythme de création d'étoiles dans l'Univers est en déclin.
Source AFP
Publié le 11 août 2015 à 11:51 | Le Point.fr
Par Azar Khalatbari de Sciences avenir
//CONNU. "L'univers se meurt à petit feu !"... Le titre a fait la une des journaux mais, en réalité, le travail de longue haleine mené par une équipe internationale sur plus de 200.000 galaxies n'annonce pas la fin de l'Univers, mais l'extinction progressive de ses "feux" : il deviendrait en effet de moins en moins lumineux et s’acheminerait vers une phase sombre. Car ses galaxies émettraient aujourd'hui 1,6 fois moins d’énergie que celles d’il y a 2,3 milliards d’années. Ce résultat (1) était connu depuis les années 1990, mais l'équipe de scientifiques vient d'en donner une confirmation éclatante grâce à la base de données enfin finalisée du grand programme de relevé multi-longueurs d’onde GAMA (pour Galaxy and Mass Assembly), fruit d’un travail qui court sur plusieurs années, utilisant quasiment tous les moyens d’observation.//
Tout cela me renvoie à moi-même, co-responsable avec cette humanité de propager le Noir, [tout à la fois le] destructeur de la Vie et mon péché, créateur de la mort, partout et aussi dans l'univers entier qui me paraît si loin, inconnu, inaccessible dans mon état de conscience.
La solution je la connais: Pénitence et Moisson pour recréer un monde de Bien ; alors je suis plus déterminé que jamais dans l'action.
Claude B. de Touraine


Réponse :
Pourquoi le Noir que répand l'homme sur cette terre, une poussière dans l'univers, mais une poussière de référence, ne contribuerait-il pas à assombrir les luminaires du Ciel ? Oui, pourquoi pas ? Que savent les astrophysiciens des rapports existant entre la Terre et la multitude incommensurable des astres ? Rien. Ils peuvent seulement constater l'assom­brissement de l'ensemble.
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire. Je connais votre grande foi et votre grand dévouement.


26aou15 167C44
Mon prophète Michel,
Les périodes de Pèlerinage sont passées.
Quel bonheur de répondre à votre chaleureuse salutation dans le Saint Lieu !
La mission se mêle à ma peinture.
Mes grandes toiles (bois) ont finalement trouvé place dans une ancienne porcherie !
Je réside en alternance sur Paris et la Bretagne-Centre suivant le calendrier de mon nouveau et formidable compagnon natif du coin.
Voici donc en pièce jointe la peinture que je veux vous proposer pour aller où vous semble bon, en témoignage de ma foi
et de la mission que vous nous avez déposée.

MARIE ET LES PROPHÈTES
3m / 1,80m
Marie et les prophètes de Nan Wash
En documentation:l’adresse de mon site.
nanwash.com


J'ai oublié de vous le préciser : mon patronyme est V.
NaNWash est mon nom d'artiste, lequel m'est devenu plus identitaire.

Anne V. ou Nan Wash d'Ile de France et Bretagne-Centre


Réponse :
Merci, ma sœur Anne, pour ce tableau que vous offrez au Pèlerinage.
Cette "Marie et des apôtres" est bien sûr la Marie, mère de Jésus, non la Marie, aspect féminin du Créateur, dont parle La Révélation d'Arès, qui n'est pas plus représentable que n'est Dieu, lequel n'ayant pas de sexe est simultanément Père et Mère, ce qui n'est pas concevable par un esprit humain.
Votre œuvre est monumentale : 3 m x 1,8 m, et je ne vois pas, pour le moment, où nous pourrions la placer au Pèlerinage. Nous avons déjà un panneau de très grande dimension que nous a offert frère Pascal R., fils de notre regretté frère Claude R., un panneau qui ornait son chalet de Suisse, et que nous ne savons où mettre.
Je dois donc vous demander de garder le vôtre, faute de place pour le conserver à Arès.
Un grand merci, de toute façon, ma sœur Anne.


26aou15 167C45
Je suis fonctionnaire de l'ONU et c'est à ce titre mais aussi au titre d'homme que je lis votre blog.
Vous n'êtes pas le seul à émettre des pensées sur la situation actuelle, très préoccupante, de l'humanité mais vous êtes, à ma connaissance, le seul qui s'efface totalement derrière le Sublime pensée de Dieu, dont il affirme être le témoin.
Mais vous le faites d'une façon malgré tout troublante, parce que vous n'êtes pas l'illettrée Bernadette Soubirous dont vous parlait Jacques Chancel qui vous interviewa en 2010 ou 2011 (j'ai vu récemment à New York la vidéo de l'interview), mais vous êtes au contraire un homme très cultivé qui ne cesse de citer avec une étonnante conformité des auteurs ou des philosophes. Alors, on ne sait plus très bien ce qui sort de vous et ce qui sort de l'Éternel.
Pourtant, quand on prend des renseignements sur vous, on n'obtient pas grand chose. Vous semblez être une personne extrêmement modeste, qui ne recherche pas la notoriété, qui ne fait pas parler de lui, que ses adeptes ne mettent pas en avant, bref, un homme effacé qui s'exprime en petits cercles fermés (ce que vous appelez vos missions) et à qui cela suffit. Conséquence, vous êtes la victime facile des boniments qui circulent sur votre compte et auxquels vous paraissez tout à fait indifférent. Je pense que vous devriez prendre garde à ce dénigrement. Ce n'est pas manquer de modestie que de veiller à ce que ne circulent pas trop de légendes malveillantes sur votre compte, car c'est tout le mouvement que vous avez mis en marche qui en pâtira.
J'aime beaucoup cette entrée 167 sur le Noir et j'aime toutes les entrées précédentes.
Je considère comme un honneur d'être publié par vous, si vous publiez ce commentaire.
M.M.


Réponse :
Des boniments ? Oui, mais d'autres que moi, dont la notoriété était grande, en ont été victimes aussi et n'ont pas pu faire grand chose pour les empêcher. je dirais même que plus ils essayaient de les empêcher plus les boniments dont ils souffraient se multipliaient.
C'est vrai, je ne recherche pas la notoriété, et comme mes frères n'ont jamais fait beaucoup pour me donner cette notoriété, je reste une "personne extrêmement modeste", comme vous dites.
En fait, je fais ce que je peux avec les faibles moyens qui sont les miens. Pour faire un blog il suffit d'un ordinateur et d'apprendre un peu d'HTML. Je n'ai pas grand mérite. Vous trouvez étonnant que je cite "des auteurs et des philosophes"? Mais c'est que je vis exclusivement pour la mission prophétique que j'ai acceptée du Père et que je pense beaucoup à ma mission et que j'ai conscience que si le Père m'a parlé à moi d'une façon surnaturelle très particulière, il a parlé et parle à beaucoup d'autres par la voie de l'inspiration et je remarque autant que je le peux, partout où je le peux, dans ma mémoire comme dans les publications récentes, les pensées qui me semblent inspirées. Rien de plus normal, ne vous semble-t-il pas ?
Mais puisque vous êtes un fonctionnaire de l'ONU, ne pourriez-vous pas faire quelque chose non pour moi, mais pour que La Révélation d'Arès et notre mouvement de Pèlerins d'Arès soient plus connus ?


26aou15 167C46 
Il y a plusieurs décennies j’étais dans un bus et arrivée à ma station j’allais descendre, quand je perçus comme une masse très sombre derrière moi. C’est seulement le lendemain matin qu’en ouvrant mon sac à main je constatais l’absence de mon portefeuille avec tous mes papiers. J’eus à peine eu le temps de m’inquiéter que le téléphone sonna. C’était un cafetier qui, en balayant le sol de son bistrot avait trouvé mon portefeuille et mes papiers derrière un radiateur et qui m’invitait à les récupérer. J’ai alors fait le rapprochement entre ce fait et cette chose noire que j’avais sentie dans l’invisible et que, dans le moment de son action, le voleur avait émis ; celui-ci ne devait pas être si mauvais que ça, car il aurait pu déchirer mes affaires ou les jeter à la poubelle.  
J’ai constaté la noirceur réelle du mal actif, qui où qu’il est produit, vient grossir le Noir global et il est vraiment urgent que nos pénitences s’activent à le remplacer par le Bien actif, le Blanc.
En union avec vous, cher frère Michel et avec tous les êtres de bonne volonté.
Marie-Hélène F. du Limousin


Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire.
L'anecdote que vous nous relatez fait ressortir une vérité triste de notre temps: C'est que nous devons avoir toujours sur nous des papiers: carte d'identité, carte de Sécu, permis de conduire, passeport, etc. et de l'argent et billets et en pièces métalliques, tout cela formant la chaîne qui nous lie à l'autorité des dominateurs politiques ou financiers qui nous imposent une façon de vivre et d'être contrôlés à laquelle nous ne pouvons pas échapper pour l'heure.
Quiconque réfléchit, et surtout quiconque voit quel monde différent nous propose le Créateur, se rend compte que l'humanité moderne vit dans la subjectivation totale. Cette subjectivation est source de désir illimité et de la violence qu'engendre ce désir, qui est en la circonstance celle de votre voleur, car voler est faire violence, mais qui est celle de toute violence, de l'avarice de l'employeur qui ne paie pas ce qu'il devrait à l'horreur des guerres qui sont toutes de conquête. Ce désir qui nous poursuit et cette violence que le désir engendre nous mettent continuellement en porte-à-faux du monde et c'est- bien pour cela qu'il faut changer le monde (Rév d'Arès 28/7), en faire un autre monde. Dans cette attente nous visons dans la soif d'une impossible liberté, nous aspirons à être libres absolument et, pour l'heure, impossiblement. C'est pour sortir de cet état que nous sommes pénitents.
"The End of History and the Last Man", en français "La Fin de l'Histoire et le Dernier Homme", est un essai fameux du politologue américain Fukuyama, une des pensées les plus importantes du XXe siècle. Fukuyama était conscient que la chute du Mur de Berlin et la dislocation du bloc de l'Est allaient entraîner d'importants troubles : la fin de l'Histoire signifiait pour Fukuyama la suprématie absolue et définitive de l'idéal de la démocratie libérale, celle de la politique-carrière des dominateurs et législateurs et de la finance-exploitation de l'humain, qui traceraient l'horizon indépassable de notre temps rationaliste. Or, il faut dépasser cet horizon, il faut aller plus loin que l'horizon ou agonisera la Bête, il faut vraiment changer le monde, faire revêtir à l'homme un manteau neuf, sinon le pire est en préparation.
Votre voleur n'était autre qu'un petit agent "pas si mauvais que ça" de ce monde en désespoir parce qu'en désir continuel, mais il a des émules autrement plus puissants, négatifs et dangereux dans le monde. Le plus affreux, c'est que le système qui se consolide actuellement, sur lequel les citoyens n'ont plus aucune prise — voyez la dévaluation du Yuan, la chute des Bourses, les dettes des nations, le chômage, etc., qu'y puis-je ? qu'y pouvez-vous ? — obtient le consentement général des populations et par là garantit une fausse "paix", écarte les risques de conflits, une certaine "fin de l'Histoire", ne fait plus des humains que les mollassons que nos mission­naires rencontrent dans la rue, qui nous écoutent mais qui, pour la plupart, son incapables de nous suivre dans cette révolte par le Bien que forme la pénitence ! C'est bien la fin de l'homme et la fin de l'Histoire qui menacent, mais pas la fin de l'Histoire telle que la conçoivent La Révélation d'Arès et nous.
De là l'urgence absolue de la mission. Jamais l'apostolat n'a été plus nécessaire.


27aou15 167C47
Dans le liminaire de la première édition de sa traduction du Coran en langue française, le Cheikh Si Hamza Boubakeur se disait " fortifié dans l'idée que tous les hommes sont par-delà les frontières de race, de religion ou de géographie, des frères solidaires dans le bien et dans le mal. Puisse Dieu nous guider les uns les autres, unis dans l'amour et l'espérance d'une humanité mieux éclairée, plus tolérante et plus soucieuse de sa vocation, de sa faiblesse et aussi de sa grandeur, lorsque la foi éclaire sa raison et sert de principe directeur à sa conscience morale " (écrit à Bois-le-Roi le 14 décembre 1970).
Qu'il se réjouisse ! Il fut entendu quatre années plus tard, en 1974, Dieu répondant à ses espoirs en se manifestant à Arès.
Reste au plus grand nombre de répondre a cet Appel !
Bernard C. de Genève (Suisse)


Réponse :
Le Cheikh Si Hamza Boubakeur, qui était alors recteur de la Grande Mosquée de Paris, fut le seul destinataire des quatre-vingt-dix-neuf lettres que j'adressais en 1974 à de grandes instances religieuses, chrétiennes, judaïques, musulmanes, bouddhiques, pour leur demander de participer à une réflexion sur l'événement surnaturel dont j'avais été témoin du 15 janvier au 13 avril 1974 et sur son Message L'Évangile Donné à Arès (Première partir de La Révélation d'Arès), dont je joignis une copie ronéotypée à chacune de ces lettres. Il crut en mon témoignage et j'entretins avec lui les meilleures relations jusqu'à sa mort l'année suivante, le 4 février 1995. Dieu le bénisse !
Merci, frère Bernard, pour ce  beau commentaire.


27aou15 167C48
De retour Pu pèlerinage, qui fut un moment hors du temps [Rév d'Arès 12/6] et de paix où, méditer cette Parole bouleverse nos pensées profondes, je lis cette entrée qui nous rappelle que "Nous vivons dans le Noir et aspirons au Blanc".
Alors quel exemple avons-nous sous les yeux et que nous ne voyons pas toujours ? C'est le vôtre !
Votre courage qui nous invite à la réflexion et à l'action : "L'âpre lutte que nous devons mener contre nos paresses à nous, les convaincus... âpre lutte contre les non-convaincus... contre la médiocrité, etc."
Vous nous avez enseigné que l'expérience Divine du prophète doit devenir la nôtre.
Notre prophétisme est fondé sur la connaissance d'un autre homme, la vôtre, et que l'acquisition de cette connaissance en conscience créera en nous un dépassement, nous rayonnerons de la Vie Prophétique, car tout est du domaine du vécu (celui du prophète) et non celui de l'utopie.
Ce qui fait que plus je vous lis, plus je me dis que vous avez fouillé ce désert [Rév d'Arès 24/4-5] qui nous habite et que notre "pioche" (la pensée prophétique) ne peut s'inspirer que de la vôtre (pensée prophétique). Interpénétration de nos vies : " Mon Noir et le grand Noir du monde, c'est pareil... Le Bien est comme un jeu de quilles, que la boule du Noir renverse sans cesse. Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie (24/4/5).
Ce désert (qui est en nous et dans le monde) nous le fouillons pour retrouver et faire germer la Graine que le Père y a semée, car Le Père crée les choses et ensuite la Vie se fait d'elle même, librement.  Dieu est en nous (Son Image et Ressemblance, Genèse 1/26-27) mais nous avons le choix de la rejeter ou de ne pas en avoir du tout conscience... et le grand Noir recouvre tout : Des soleils et des soleils finissent dans la fumée, parce qu'étant blancs vient sur eux le noir (Rév d'Arès xviiI/13).
Cette Graine a besoin d'Eau et de Soleil — l'Eau et le Soleil du Père et de notre pénitence, de notre vertu — pour se changer en Jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Je me rends bien compte que mon Noir est une énergie négative à transformer en énergie positive dans les plus petits états de ma vie de tous les jours. Cette transformation est intimement liée à ma pénitence et à mon attitude vis à vis de tous ceux qui m'entourent, c'est mon monde de proximité.
Ce monde est en moi et au dehors, interactivité permanente entre l'intérieur et l'extérieur ; il y a appartenance, fusion entre nous, et tout commence par notre couple. Travail conséquent et en conscience qui nous relie tous. Toutes mes petites  actions journalières faites avec ou sans générosité, avec ou sans calcul, régies par exemple par l'orgueil, si je persiste à vouloir avoir toujours raison, justifiant par de bonnes raisons mon attitude, river le clou à ceux qui me dérangent dans mon tunnel de taupe... etc. je ne fais que "renverser les quilles de mon Bien avec les boules de mon Noir.
Heureusement, ma conscience me fait prendre conscience de mon état et je sais que "ma pénitence individuelle est universelle et l'œuvre sociale par excellence".
Si j'ai conscience qu'il faut que je change mon monde intérieur j'ai également conscience que je porte le monde extérieur lorsque j'extériorise ce qui vit en moi, parce qu'alors le monde me ressemble !
Ne plus être rien pour soi même [Rév d'Arès 40/6], je sais que cette Parole est à vivre sans préjugés, avec générosité, c'est un nouvel état d'être : Aimer son prochain (amour évangélique dû à tous).
Merci, très cher Prophète de Dieu, pour tout ce que vous nous apportez, à nous de nous imprégner de la Parole et de ce miel que vous nous donnez pour que le monde change, vous éveillez sans cesse notre réflexion...
Frères du monde, n'ayez pas peur de ce changement ! Vous ne pourrez qu'y gagner la Paix... et le Bonheur !
Francis M. du Centre.


Réponse :
Votre commentaire est riche de tous les ferments spirituels que le Père a réintroduit en nous par La Révélation d'Arès et notamment du ferment, l'un des plus précieux, de l'humilité, qui fait que chacun de nous se pose des questions sur ce qu'il est réellement..; sur ce qu'il est par rapport aux autres. C'est cette phrase si profonde que vous prononcez : "J'ai conscience qu'il faut que je change mon monde intérieur" et "j'ai également conscience que je porte le monde extérieur lorsque j'extériorise ce qui vit en moi, parce qu'alors le monde me ressemble !" C'est bien là tout notre problème et c'est notamment ce problème difficile que vous avez eu à résoudre à Tours, dont vous aviez décidé de reconstituer la mission. Cette mission ne pouvait être constituée que de frères et sœurs épars, éloignés les uns des autres de dizaines de kilomètres, se connaissant peu, ayant la foi chevillée au corps mais une foi que chacun avait dû développer, par l'obligation de la solitude, tout seul dans son coin, avec ses petites idées, et donc vous vous êtes trouvé avec une assemblée disparate, hétéro­gènes, qui donnait l'impression qu'aucun de ses membres n'était un Pèlerin d'Arès complet, qu'aucun d'entre eux n'avait la même façon de vivre sa pénitence, sa piété, son apostolat, qu'ils n'étaient qu'un petit capharnaüm d'à-peu-près, s'entendant assez mal, dont, au départ, on pouvait craindre qu'ils échouent par manque d'écoute les uns des autres, insuffisances.
J'ai vécu, de loin, mais vous vous le viviez de près et ce n'était pas facile, ce problème et nous nous sommes demandé parfois s'il y avait vraiment à Tours une mission possible sur ce fond de diversité. Vous avez tenu et je vous en félicite comme je félicite tous les membres de l'actuelle mission de Tours pour les efforts qu'ils ont faits pour mieux s'entendre et se connaître. Je vais vous avouer qu'il m'est arrivé de comparer cette mission de Tours, sur la viabilité de laquelle je me posais moi aussi beaucoup de questions, à un cimetière à Rome, cimetière dont j'ai oublié le nom et que je n'ai personnellement jamais visité, n'ayant jamais mis les pieds à Rome, mais que je connais pas le poème "Les cendre de Gramsci" de Pasolini, qui ne fut pas que cinéaste. Il était aussi un grand poète et moi qui ne suis pas poète pour deux sous j'admire les grands poètes, dont j'ai toujours appris beaucoup.
Pasolini devant la tombe de GramsciCe cimetière est celui qui, par décret du Vatican, fut voué aux non-catholiques, en principe promis à l'enfer. On y trouve des juifs, des protestants, des musulmans, des hindous, des fétichistes, de athées, dont le fameux Antonio Gramsci, un fondateur du parti communiste italien et penseur marxiste puissant quoique totalement obsolète de nos jours, emprisonné sous Mussolini. Ce cime­tière est est le symbole d'un exil et la mission de Touraine m'a semblé un rassemblement d'exilés aussi, sur l'île de Tours où se seraient retrouvés des coura­geux croyants non-culturels français, disparates mais qui se sont résolus à former une cohérence prophé­tique dans le sillage du Créateur du monde. Sans nul doute, aucune religion n'aurait pu réussir cette union d'âmes autour d'un Dessein commun, et seule La Révélation d'Arès qui s'adresse à des humains de cœur et de foi simples, mais non aux adeptes d'une religion pouvait réussir cela. J'ai reconnu là la Puissance extraordinaire de cette Parole du Père de tous les hommes et je crois que vous Francis en avez été l'agent très particulier à Tours, peut-être assez inconscient, parfois grognon (mois aussi je suis grognon parfois), pendant un certain temps, de cette Puissance. Alleluia !


27aou15 167C49 
Le germe de la recréation du Bien nous mènera à la transfiguration du Jour (Rév d'Arès 31/8)ù quand les pénitents auront vaincu même la mort. Nous l'entendons et le retrouvons par votre infatigable rappel prophétique, dans cette simple mais puissante exhortation millénaire du Père à : Faire la paix, aimer, pardonner, se rendre libre des préjugés et des peurs et retrouver l'intelligence du cœur.
Je demande souvent au Père un éclairage sur le germe originel du Mal en Éden et de la perpétuelle souffrance qu'Il génèra et dégénéra lentement dans l'affliction de la violence, la maladie, la vieillesse et la mort. Son insatiable désir de jouir pour compenser l'ignorance d'avoir déjà tout reçu du Créateur pour être heureux et en paix, et choisir la connaissance du bien et du mal pour dominer et posséder. Pourtant, je sais que comparativement à la clef de la pénitence qui ouvrira la porte de la liberté absolue refondue dans l'Amour du Père et [comparativement] à l'urgence du changement (Rév d'Arès 28/7), je crois qu'il est peut être inapproprié aujourd'hui de perdre un temps précieux pour chercher les causes de ce germe de malheur, de ces épines (14/3) mélangées au bon grain.
Qu'importe l'origine de la flèche quand la plaie est ouverte ? D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, quelle philosophie, théologie ou savante explication, dans lesquelles le Noir est aussi passé maître, nous en a encore affranchi ? L'abêtissement est certes une autre façon de tuer, ou de se suicider, sans doute plus acceptable pour lui, parce que plus lente et moins visible. La médiocrité d'une courte et vulnérable vie produisant la "masse" noire de l'indifférence (entrée 166) qui est reste assise (Rév d'Arès 28/11), en témoigne.
Sur le fil de l'Histoire, se sentir responsable des effets de cette abomination, souvent déguisée en bien, comme solution du Noir de ce monde, en pensée, en parole et en action, peut se vivre sainement dans amour évangélique retrouvé et relancé. Quand l'amour est là, le Noir n'est plus. Et là où est le Noir l'amour étouffe et meurt. S'il y a tellement de Noir en ce monde c'est parce que son système d'exploitation tue le Bien. L'amour vrai est pourtant la seule vraie réforme sociale, qui puisse changer le monde, si peu admise, comprise et appliquée. Un peu d'amour au milieu de cet océan obscur et dense c'est comme la petite bulle d'Air d'un tout autre monde qui danse et vole sans que la lourde densité de la pression des fonds Noirs ne puisse la broyer.
Face ces tendances millénaires omniprésentes de rassemblement, déchirée par les contradiction et l'antagonisme, en aspirant au Blanc (Rév d'Arès xLv/25) la petite bulle s'élèvera lentement vers l'espace de Sa vraie Patrie, surface de l'exode et délivrance où son île bleue deviendra la voûte ouvrant sur les magnificences infinies.
Cette lutte tout autre du tout que nous sommes pour arrêter la tendance de cet égo planétaire impulsif, vivant en chacun et se mouvant d'une seule pièce morcelée, à tout instant, glissant comme une anguille d'une situation à l'autre sur la langue du jugement à grand coup de moi, de mien et son faux bien.
Les ailes de la pénitence respirent dans le mouvement de la lumière qui accompagne l'apprentissage d'une nouvelle et fraîche sagesse née d'une déculturation marchant avec la foi criant le Bien est possible parce qu'il est clair et éclaire, poussant sans cesse, et cherchant d'une manière ou d'une autre à croître pour allumer telle une torche dans la nuit,  l'existence et le chemin du pèlerin de la Vie. Ce Bien (Rév d'Arès xxxiii/11), perdu de vue depuis si longtemps, qui retrouvera l'Oasis ( Rév d'Arès 24/3) dans le désert des peines. Chercher sans cesse dans le Souvenir du Tout Autre, trois fois le jour et une fois la nuit (Rév d'Arès 12/5), de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force (Chéma Israel Deutéronome 6/5) à percer l'obscurité d'où menace et s'abattent les désastres, folies et tueries auxquels nous assistons, afin que les rayons d'or de l'espérance dans les premières lueurs de l'aube en traversent les murs de l'indifférence d'où jailliront les senteurs que la Vie laissera généreusement s'élever des arbres, des fleurs et des cœurs du jardin qui vient
C'est tout le sens de notre notre souci, chaque jour, de nos effort pour ne pas laisser sombrer dans les abysses glaciaux de l'oubli et la perdition, les joyaux du Très Haut. Nos effort pour que la bulle d'Oxygène, dans ce monde écrasé de lois et asphyxié par l'artifice des noirceurs et froideurs qu'elle génères dans le coeur, ne disparaisse dans les galeries sombres de la fosse.
L'Appel de l'Éternel par le cri des prophètes nous exhorte inlassablement à la pénitence (Rév d'Arès 30/13) comme seul prix du pont existentiel qui reliera à nouveau et consciemment la créature à Son Créateur, abattant le mur dressé par l' homme devant la beauté de la Lumière.
Ô Noir de l'humanité, dont nous sommes, tu fais encore de la terre ta sujette aux grains et aux sources, pour armer tes guerriers, abattre tes arbres, maitre de l'or de la laine des brebis, des couleurs des roches, pour en parer tes plus belle femmes, en faire saillir leur formes qui mettent en joie ton regard et tes basses entrailles pour les corrompre et corrompre tous ceux dont tu tires profit et joie, puissance et obéissance ( Rév d'Arès 2/4). Vois le Miracle du Père qui est redescendu jusqu'à nous, pour nous redonner la Parole perdue de l'arbre de Vie et ainsi prendre racine au milieu de notre génération pour en être la Vigne (Rév d'Arès 30/6) après des millénaires de malheur, de pleurs, d'erreurs et même sincérité dans l'auto-illusion. Accepte le Divin Dessein pour l'amour de la Vie qu'il nous appartient de retrouver (Rév. d'Arès 24/5) et le Salut du monde que la Vérité promet encore à tous sans exception.
En l'Amour du Créateur.
Guy I. de l'Hérault


Réponse :
C'est parfois un peu embrouillé — mais j'ai respecté l'embrouillement parce qu'il rend témoignage de votre immense foi et de la vie intérieure fervente qu'elle anime en vous — mais c'est très beau. Ce commentaire m'a ému, comme m'a ému le commentaire de frère Francis (167C48), et, quoiqu'il n'apporte rien de très neuf à des Pèlerins d'Arès, j'encourage ceux-ci à lire votre commentaire comme à lire le sien.
La caractéristique, dramatique pour moi comme pour le Père de La Révélation d'Arès, de ce monde moderne est de se croire de plus en plus, abrité du Noir alors qu'il s'y enfonce de plus en plus profondément. Dans ce monde le semblant de Bien a pris une telle forme que l'homme de la rue veut absolument y vivre comme s'il s'y sentait à l'abri de tout. Pour nous Pèlerins d'Arès, au contraire, La Révélation d'Arès a fracturé ce semblant et nous montre par la fracture les menaces qui se pointent à l'horizon de la Bête. De ce fait, nous avons besoin d'être de très grands croyants comme vous, comme Francis; comme beaucoup d'netre nous. Merci à vous, Guy, Francis, à tous, d'être ainsi.


29aou15 167C50
Je lis régulièrement votre blog pour en relever les inepties, les bêtises et les horreurs manifestes comme cette entrée 167 que vous intitulez "Le Noir", que vous interprétez comme étant le Mal mais qui n'est que Satan. Nous, nous réunissons ensuite, d'autres personnes et moi, pour en discuter une fois par mois environ.
Je ne crois pas que vous avez vu et entendu Satan, comme certaines de mes amies le pensent, mais je crois qu'après avoir entendu réellement Jésus, le Fils, et le Père, vous avez été possédé par le Diable qui vous inspire aujourd'hui des interprétations diaboliques.
J'ai été brièvement pèlerin d'Arès en 1994, mais un prêtre dignois me sauva in extremis. Je ne prierai sûrement pas pour vous quand vous serez mort, ce qui ne saurait tarder à votre âge avancé.
Mais n'oubliez pas qu'il est toujours temps de se repentir.
Estelle G. de région Paca


Réponse :
Monseigneur Jules-Emmanuel Ravinet, nommé évêque de Troyes en 1851 par l'empereur Napoléon III en 1861, interdit dans tout son diocèse qu'on priât pour celui-ci après sa mort en 1873. Quel ingrat ! Napoléon III aurait sûrement mieux fait de nommer quelqu'un d'autre.
Je me souviens de vous, j'aurais peut-être mieux fait moi aussi de ne pas vous accueillir parmi les Pèlerins d'Arès, car si je n'ai pas vos prières après ma mort, je risque d'être précipité dans les enfers. Ouille ouille ouille, ça chauffe dans la géhenne... ou plutôt non ! Brrrrrrr, car ça y gèle — les ténèbres glacées...
John Ashcroft, premier General Attorney (ministre de la justice) de l'administration George W. Bush se faisait, paraît-il, oindre d'huile bénite avant toute réunion importante. Vous devriez vous faire oindre de même d'eau et d'huile bénites avant de lire ce blog sulfureux.

Comme vous voyez, j'ai 86 ans en effet, mais j'aime rire. Mais oui, ma sœur Estelle, "il est toujours temps de se repentir" et vous pouvez à tout moment revenir chez les Pèlerins d'Arès.
Oh non, ma sœur Estelle, respirez, respirez ! Soyez libre de tous les préjugés que vous suggère la théologie catholique.
Rappelez-vous que ce n'est pas de croire dans La Révélation d'Arès ou dans les dogmes catholiques qui vous sauvera, mais d'accomplir le Bien, en vous par la pénitence, autour de vous par le témoignage permanent, ou en pratiquant les précepts du Sermon sur la Montagne. Le Sermon sur la Montagne, si ma mémoire est bonne, est lu avec conviction par les Catholiques.


29aou15 167C51
Invitée d'honneur de l'université d'été du Medef, la reine Rania de Jordanie a plaidé en faveur de la jeunesse pour éviter que le Moyen-Orient ne soit "dévasté" par l'État Islamique. Elle a en outre estimé que les musulmans modérés ne faisaient "pas assez" pour lutter contre les djihadistes de l'État Islamique (EI).
Daech, le prétendu Etat Islamique, continue de "répandre son idéologie diabolique et de modifier la perception locale de notre région," a déclaré la reine, lors de l'université d'été du patronat français, consacrée cette année à la jeunesse. "Les musulmans modérés à travers le monde ne font pas assez pour gagner la lutte idéologique qui est au cœur de cette bataille," a-t-elle dit, applaudie aussitôt par l'assemblée. "Évidemment, nous n'aidons pas activement Daech mais nous ne les stoppons pas non plus," a-t-elle ajouté.
"Ma région a plus que besoin de votre amitié et en particulier la jeunesse et les jeunes réfugiés," a plaidé la reine. Tout en évoquant la vitalité des jeunes entrepreneurs au Moyen-Orient, précisant "qu'entre 2005 et 2011 le nombre de start-ups a été multiplié par huit dans la région", elle a souligné que "plus d'un quart des jeunes de la région étaient au chômage." La jeunesse du Moyen-Orient a besoin "d'éducation, d'opportunités, d'emplois et (...) aussi d'un peu de chance, que quelqu'un croit en eux", a exhorté la souveraine, engagée notamment dans le développement de programmes éducationnels en Jordanie.
Selon la souveraine, il est nécessaire de créer "100 millions d'emplois d'ici 2020" dans la région, notamment pour éviter un basculement de la jeunesse. "L'échec n'est pas une option, parce que si nous échouons face à ces extrémistes et s'ils gagnent, la région sera dévastée rapidement," a-t-elle conclu, avertissant que cela aurait des répercussions au niveau mondial.
Reste à savoir si l'appel de la reine sera entendu.
Une sœur de Bretagne


Réponse :
Le Noir est partout, ma sœur bretonne. Il est au Moyen Orient comme en France et comme partout ailleurs.
Ceci dit, que venait faire la reine de Jordanie à l'université d'été du Medef ? Sans doute demander aux entreprises françaises d'installer des usines et des succursales au Moyen Orient. Il est vrai que la Jordanie est moins fanatique que l'État Islamique qui s'installe actuellement en Syrie, Iraq et Khurdistan, et qu'elle abrite des chrétiens surtout grecs-orthodoxes, mais aussi coptes, arméniens, syriaques, protestants et catholiques romains, mais la Jordanie est un état islamique où l'on pratique la sharia, que pratique Daech seulement plus sévèrement.
Je crois, en suivant la Parole d'Arès, qu'il faut avant tout rendre libre la conscience humaine qui a été créée libre (Rév d'Arès 10/10). Ce n'est pas la religion qui sauve, mais le Bien accompli.


29aou15 167C52
L’humanité vit dans le Noir depuis des millénaires, mais c’est l’accommodation à cet état, aujourd’hui sa normalisation et généralisation planétaires qui deviennent problématiques parce qu’elles forment l’antichambre du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
Un lecteur non averti pensera que vos propos sont outranciers. Comment ? Le soleil ne brille-t-il pas ? L’herbe n’est-elle pas verte ? Une vie bourdonnante ne se bouscule-t-elle pas autour des fleurs ? Où donc est ce Noir que vous brandissez comme une menace ? La nature étant plus résistante au péché de l’homme, elle tient mieux le coup en effet, fait encore illusion, ne se révolte que de temps en temps par des colères meurtrières mais qui voit que, sous l’effet de son péché banalisé du Noir intériorisé, normalisé même, le soleil (devient) froid (Rév d’Arès xxvi/8), l’herbe devient noire et l’écorce mange l’arbre (xvi /15). À la question [du sceptique] "Où est le Noir ?" nous ne pouvons que répondre : "Mais en moi, en vous". Ce qui, hélas, ne le lui fera pas le voir davantage.
Lors de votre enseignement sur Paris, vous compariez les humains à ces poissons des grandes profondeurs, habitants des abysses, qui évoluent dans l’eau noire (Rév d’Arès xxxii/1), y respirent, en vivent. On y trouve toutes sortes d’espèces bizarres, effrayantes comme ces individus tout en gueule, toujours prêts à bouffer ce qu’ils rencontrent, comme s’ils vociféraient en permanence, et d’autres, plus marrants, ronds, placides et mollassons (167C34) ou d’autres encore, tentaculaires, fiers de leurs conquêtes et dominations, satisfaits d’eux-mêmes. Certains conservent quelque dispositif phosphorescent qui rappelle aux autres que la lumière, en tant que principe, n’est pas une simple chimère, mais leurs faibles lumignons sont loin d’éclairer les ténèbres profondes ! Ils vivent ainsi, organisant leur survie sauvage, qu’ils appellent civilisation, inconscients de s’être enfoncés eux-mêmes dans les abysses de l’existence, et de s’être tellement adaptés à l’obscurité qu’ils sont devenus tout bonnement aveugles à la Lumière d’en-Haut. Leur aveuglement étant l’effet d’une trop longue accoutumance au Noir, comment sauraient-ils que le Blanc existe ? Sinon par certains d’entre eux qui, alertés par une Nourriture descendue d’En-Haut, découvrent que leurs faibles lumignons peuvent se mettre à briller davantage et que, de surcroît, toute l’espèce est capable de remonter vers des eaux plus claires si elle prend le temps de son retour, le temps de s’accoutumer à la Lumière dont l’irruption trop rapide serait tout bonnement insupportable. Plus encore, à leur grand étonnement, ils découvrent quand ils se réunissent qu’ils éclairent mieux, et que le mélange de leurs couleurs particulières, comme autant de sensibilités, par un effet de prisme inversé, reconstitue un Blanc timide certes, mais déjà sensible.
Fukuyama, que vous citez (167C46) voit la démocratie libérale comme un horizon indépassable, une fin de l’Histoire, parce qu’il ne voit pas que la ligne de front de l’Histoire s’est aujourd’hui déplacée à l’intérieur même de l’homme. Ce n’est plus une affaire de gouvernance, de système, d’intelligence des clercs, de science, etc. mais d’âme. Et l’immense majorité, aveugle pourtant, déjà le pressent. On le voit partout, la politique n’enthousiasme plus, le cœur n’y est pas. Le cœur, parce qu’il est malgré tout empli de son Dieu (Rév d’Arès 4/11) atavisme du Blanc. Quel pont établir dans le froid et le noir de nous à Sa Main (Rév d’Arès xLiii/9) ?
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui utilise à bon escient la comparaison entre les poissons des abîmes océaniques et les hommes du Noir.
Cette comparaison me semble très opportune, mais je vais la pousser plus loin, avec votre permission, en me disant que ce que m'inspirent les monstrueux poissons des profondeurs, c'est la profonde bêtise de leur faciès. Quelle différence entre la gueule totalement stupide d'un poisson-pêcheur gueule ouverte ou d'un caulophryne avec ses antennes qu'on imagine transpercé d'épées et celle d'un marsouin de surface. Le Noir génèse la bêtise. La Blanc génère l'intelligence.


29aou15 167C53
Cette vidéo devait accompagner mon commentaire [167C49], mais j'ai rencontré beaucoup de difficultés pour la réaliser. Je l'ai fini juste aujourd'hui. L' idée m'avait été donnée le 5 juillet dernier par notre frère Didier Br. Elle consistait à inclure dans l'histoire de l'humanité présentée par le monde laïc : les prophètes, par époque, avec des citations de la Bible, du Coran, et de la Révélation d'Arès. Après avoir retourné le projet dans de nombreux sens réalisables, j'ai enfin opté pour une illustration remontant non seulement l'histoire du monde mais aussi celle de la Création depuis la genèse pour y mettre aussi en lumière l' Amour du Créateur en action sur la trame de notre Histoire planétaire et cosmique.
Si l'on ne trouve pas de citation de la Bible et du Coran toujours difficiles à extraire de leur contextes pour les replacer dans un cadre limité par l'espace et le temps, certaines images en évoquent fortement les actions prodigieuses et leur résultats, rappelant au monde les Efforts déployés de l’Éternel pour revenir, à peu prés tous les millénaires, crier à Sa créature et par les prophètes ( dont vous êtes, Mikal : témoin vivant encore parmi nous ), la Vérité d'un sublime Dessein encore d'actualité et restant à accomplir ensemble main dans la Main. ( Rév. d'Arès xxx/7).
Pour finir, qu'est ce qui pouvait mieux en synthétiser l'ensemble que l'une des prières de votre piété personnelle, que je ne pouvais faire mienne, chaque jour, à votre suite, qu'en l'a complétant.
Puisse telle vous rendre hommage frère ainé, honorer le Père et les efforts de tous mes frères et sœurs.
http://www.dailymotion.com/video/x33am33_mon-jour-recule-sans-cesse-rev-d-ares-30-4_people

Mon Jour recule sans cesse. ( Rév. d’Arès 30/4) par guyHarmonieGuy I. de l'Hérault


Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette belle vidéo sur laquelle vous avez sûrement beaucoup travaillé.


29aou15 167C54
Comme l'explique très bien cette entrée 167 "le Noir", le problème n'est pas d'abord qu'il y a des divergences sur la façon de lutter contre le Mal mais que la réalité du Mal est profondément incomprise.
La culture actuelle conduit la majorité à concevoir le mal comme un ensemble d'actes commis par une minorité méchante qui tue, torture, vole, ment, alors que la majorité ne fait rien de vraiment mal car la plupart des gens ne tuent pas, ne torturent pas, ne volent pas de manière violente et évidente et ne font pas de mensonges ayant des conséquences évidemment graves : le "Mal que les religions ou les morales restreignent à tort à l'individu ou à un certain groupe d'individus."
Pourquoi la conscience du péché est-elle endormie au point de ne voir le Mal que chez quelques uns et de ne considérer sa propre médiocrité que comme la nature humaine indépassable et non pas comme une honte pour soi et pour tous, de ne pas être un exemple de ce qu'il y a de potentiellement sublime chez tout être humain ? Même si notre passé est déjà clairement sombre, il y a bien une dégradation de l'idée même de grandeur et d'excellence. C'est en tout cas ce qu'affirme Peter Sloterdijk qui affirme que la construction identitaire des hommes modernes se base aujourd'hui sur la médiocrité médiatique et non plus sur les grands textes spirituels, philosophiques ou littéraires, d'où l'endormissement de l'appel à l'excellence.
Comment réveiller en soi et chez les autres la foi que l'excellence et le vrai bonheur sont possibles ?
Comme vous le dites en 167C30, ce sera par le rayonnement spirituel qui touche et met en marche tous ceux qui sont épris, sans forcément le savoir, de spiritualité et des hauteurs saintes. Cela se constate en pratique par l'intérêt pour le bouddhisme, pour le Dalaï Lama, qui donnent à voir une paix et une maîtrise de son intériorité qui fait envie à beaucoup. Voir par exemple cette sympathique entrevue entre un acteur très connu et un journaliste, qui sont satisfaits d'avoir développé en eux une certaine vie spirituelle qui les rend conscient des pièges de l'égo :
https://www.youtube.com/watch?v=uNsmvPUUEfM
Mais pourquoi la mission des Pèlerins d'Arès est-elle nécessaire si d'autres par le monde donnent des exemples de vie spirituelle et d'épanouissement personnel qui donnent envie de les suivre ? Parce que les Pèlerins d'Arès sont porteurs du Message de Dieu à Arès et que ce message est de loin le plus capable de faire de la vie spirituelle renouvelée non pas des réussites individuelles isolées mais le changement du peuple et du monde.
Comme le montre la vidéo ci-dessus, la perspective spirituelle à la mode qu'ils exposent est au fond celle du bien être intérieur, de l'équilibre et de l'harmonie émotionnelle; et non pas la perspective métaphysique de faire évoluer en profondeur l'humanité et le monde. C'est l'universalité de La Révélation d'Arès qui, loin de toute religion, vient nous mettre en marche vers les Hauteurs, dans un cheminement qui nous changera à tel point que le bonheur parfait sera possible, par une tension permanente vers le Bien qui écartera sans cesse et pour toujours le Noir.
Jérôme H. de Montréal (Canada)


Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire.
Merci de nous faire connaître Peter Sloterdijk, dont j'avais commencé "Tu dois changer ta vie" sans finir ce livre, que je perdis au cours d'un voyage. Il y a longtemps. Je n'ai jamais, depuis, repris la lecture de cet homme dont on dit grand bien.


29aou15 167C55
Personne d'entre nous n'échappe au partage entre blanc et noir… mais l'éclat blanc n'est pas le même partout, et ce qui attire, dans ce blog, c'est l'éclat et la densité de ses taches blanches, dont l'origine ne fait aucun doute: le Message d'Arès d'abord, puis son rayonnement contagieux chez les hommes frères (Rév d'Arès xLiii/8), lancé par votre dévouement à ce Message.
La lumière attire la lumière, et toute blancheur même fragile que je décèle chez un autre me comble de joie, et j'ai le désir profond que toutes les petites flammèches se rencontrent et se fortifient.
À lire votre réponse 167C48, c'est un peu je crois, ce qui s'est passé à Tours, derrière notre frère Francis. C'est aussi, peut-être, ce qui se passe dans l'assemblée indépendante dont en 167C38 parle Christophe M.-J., que je veux toutefois remercier, car au-delà de son ton agressif, tout effort de dialogue entre points lumineux me réjouit, et moi qui appartiens à une assemblée de Pèlerins proche de vous, j'aspire à plus de proximité entre tous ceux qui se réfèrent au Message d'Arès, et au-delà, plus de proximité entre toutes les petites taches blanches de l'univers : celles du reste et du petit reste, celles de la plus belle récolte (Rév d'Arès 14/3), celles que les Livres d'Arès et tous livres rebutent, mais auxquels Dieu parle autrement en soufflant en silence dans leur poitrine (28/6) et toute cette diversité des cœurs énumérée dans ce passage de la veillée 24 que vous récitez tous les jours, diversité des futures assemblées de Dieu (16/4).
Ainsi toute lumière blanche individuelle et collective m'appelle : il me faut parler à l'autre, l'aider à se fondre en nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév d'Arès xix/22). Cet idéalisme un peu vague, le mien, beaucoup n'ont rien contre… mais pour changer le monde (28/7), il lui faut la vie spirituelle, la pénitence, avec ses deux versants, intérieur et extérieur: à l'intérieur, en soi-même, un accueil reconnaissant et réfléchi de ce souvenir que nous avons gardé de notre image divine (1/10), et puis à l'extérieur une intimité avec toute blancheur : celle du Créateur par la prière... dans ses Livres ou dans notre poitine  (28/6), et aussi, une intimité de moissonneur avec les petites blancheurs de notre route.
Seulement, à moins d'être un prophète exceptionnel comme ceux de la Bible, Jésus, Muhammad ou vous même, il faut bien un cadre humain pour entretenir sa paix et son courage (Rév d'Arès 13/6-8), une petite galaxie pour réunir et fortifier nos blancheurs.
François D. d'Ile de Franc


Réponse :
Je suis ému par ce commentaire plein de poésie. Merci, frère François.


29aou15 167C56
Désolée, mais une erreur de manipulation (je vous écris de mon téléphone) fait que le message est parti trop tôt.
Ce que je voulais faire ressortir est que tout comme nous devons et voulons faire le Bien nous devons le vivre et je m'efforce de l'installer jour après jour, lorsque j'ai vécu dans ma chair ma noirceur je ne peux oublier qu'elle existe.
Et je peux vous dire que je suis sortie de cette vision... je cherche l'adjectif juste... ce n'est pas effrayée ce qui me viens sur les lèvres mais écœurée. Peu après m'est venu à l'esprit l'idée qu'aujourd'hui si je devais me voir réellement telle que je suis je ne résisterais pas longtemps à cette vision.
Après avoir lu cette entrée 167 et parce que la Parole de Dieu s'ancre en moi jour après jour — proclamer la Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6] —, un voile d'incompréhension sur le début de l'histoire d'Adam s'est levé. Lorsque Dieu crée l'homme il [dit ?] : "Faisons l'homme à Notre Image comme Notre ressemblance mâle et femelle il les créa". L'homme s'est divisé dès qu'il a choisi de dominer, donc de pécher.
Peut-être que le Père avait déjà compris ce qu'Il dit dans La Révélation d'Arès: Écoute, homme Michel! Je suis hors du temps, mais toi qui es dans le temps, tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres, et combien d'hommes, presque aucun, Les ont crues assez pour vivre selon Elles sans écarter leurs pas des Miens; il serait facile à un petit enfant de les compter. La multitude pour qui fut payée la dette du Sang, prix payé du Père par le fils à ceux qui ne pouvaient pas user droitement des Dons Divins qui leur furent faits, pour la démesure Desquels le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures (Rév d'Arès 12/6-7), peut-être que le Père avait déjà compris que Ses Dons qu'il avait faits à l'homme étaient démesurés pour l'homme et que tous n'en n'useraient pas droitement et qu'alors Il a demandé à celui-ci de se chercher une aide ne la trouvant pas dans chaque créature vivante Dieu fit sortir de la côté d'Adam la femme comme aide d'Adam chair de sa chair os de ses os après le choix du péché dieu ils sont nommés Adam et Ève.
J'avais lu, je ne sais plus où et donc je n'ai plus la référence, que le prophète de l'Islam avait dit que Dieu avait donné à l'homme le mariage comme une clémence afin de l'aider à accomplir sa pénitence (installer le bien en soi) redevenir Un comme ressemblance de Dieu.
Le temps de Dieu n'est pas celui qu'Adam s'est choisi mais rien de graves, deux générations ne suffiront pas, d'autres ayant vécu avant nous sont déjà en attente du Jour où la Lumière recouvrira tout sans cesse alors tout mon courage est présent.
Dominique B. d'Ile de France


Réponse :
Merci, sœur Dominique, pour ce commentaire rédigé sur votre iphone et envoyé depuis cet appareil.
Ne soyez pas désolée pour cotre "erreur de manipulation", car les commentaires écrits sur iphone sont souvent très défectueux et je dois passer un moment pour leur redonner une allure de digne langue française. Votre commentaire n'a pas demandé beaucoup de corrections. Il sera apprécié par tous.


29aou15 167C57
Votre conseil donné à un enfant cet été au Pèlerinage (conseil rapporté en 167C26) sur l'importance de bien travailler à l'école et de devenir savant ainsi que votre analyse de notre système actuel, qui nous abêtit insidieusement, me donnent à réfléchir.
Professeur de français en collège, je me trouve entre deux feux.
J'aime passionnément mon métier, j'y consacre beaucoup de temps et de réflexion. J'aime mes élèves d'un amour évangélique et je m'efforce, dès que l'occasion se présente, de leur rappeler la voie du Bien, le pardon, le non-jugement, le refus du mensonge, l'amour de tout frère humain, etc., et, par là, je contribue au Bien dans le monde.
Pourtant, je sens, malgré tous les efforts que je pourrais fournir, qu'à travers ma profession, je contribue aussi au Noir de ce monde. Savez-vous qu'un élève sort du collège moins compétent qu'il n'y est entré ? Peut-on imaginer programme plus déprimant que celui enseigné en Histoire — la guerre, la guerre et encore la guerre ? Je songe à ces jeunes Allemands accablés de discours anti-nazi qui devinrent des néo-nazis, faute de pouvoir s'identifier à un modèle de Bien (cf. l'article "Pénitence" dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", pp.54-56). Notre système scolaire ne fait guère mieux. Mon impression est la suivante : les "bons" élèves ont peu besoin de moi car ils ont presque tout compris aux codes du système scolaire ; et pour les "mauvais" élèves, je ne peux presque rien non plus.
Le seul chemin viable que j'envisage pour ce retour de Pèlerinage 2015 : consacrer moins de temps à ma vie personnelle (et donc professionnelle) et égoïste et davantage à la pénitence, à la vraie piété, à la vie de l'assemblée et du local et à la moisson d'autres pénitents.
Marie A. du Rhône


Réponse :
Vous vous "trouvez entre deux feux" ? Je dirais : entre trois feux, car il y aussi ce Feu que vous venez prendre au Pèlerinage d'Arès. Je profite de cette évocation pour vous dire ma joie d'avoir prié avec vous et vos parents à Arès cet été.
Votre remarque : "un élève sort du collège moins compétent qu'il n'y est entré", d'autres frères ou sœurs, enseignants comme vous, me l'ont faite avec d'autres mots, mais de même sens.
Mais déjà vous "aime vos élèves d'un amour évangélique, vous vous efforcez, dès que l'occasion se présente, de leur rappeler la voie du Bien, le pardon, le non-jugement, le refus du mensonge, l'amour de tout frère humain, etc., et, par là, vous contribuez au Bien dans le monde," et à mes yeux c'est déjà énorme. C'est énorme, parce que je suis sûr que peu d'entre eux entendent chez eux de semblables paroles de bien.
Que vous consacriez plus de temps "à la pénitence, à la vraie piété, à la vie de l'assemblée et du local et à la moisson d'autres pénitents," serait très bien, ma sœur Marie, mais ne négligez oas votre vie personnelle, car c'est dans cette vie personnelle, que vous imaginez "égoïste" que se forge aussi la pénitence.
Merci pour votre commentaire, sœur Marie. Ce commentaire m'émeut, parce qu'il témoigne d'une vie raisonnablement consacrée à la foi intelligente (Rév d'Arès 32/5) mise dans La Révélation d'Arès et la nécessité de son accomplissement. Ce monde est tellement sot, elle s'anime d'une foi tellement stupide, je ne peux que me réjouir de votre raison. Tenez ! Il y a quelques années un certain Ibrahim priant à la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, XIème, est pris d'une crise d'épilepsie. Quatre fidèles qui priaient avec lui s'écrient: "Le démon le possède. Exorcisons-le !" Ils saississent l'épileptique et le descendent au sous-sol. Là l'un lui prend les jambes, un autre les bras, un autre encore lui saute sur la poitrine tandis que le quatrième hurle des versets du Coran. L'épileptique meurt, la poitrine écrasée et le larynx broyé par on ne sait quel engin introduisit dans sa gorge. Ah, Marie, qu'il est bon d'avoir des frères et sœurs raisonnables !


29aou15 167C58
Ah! quel bonheur de découvrir tous ces beaux commentaires provenant de nos enfants (Aicha, Myriam, Abel, Rachel), qui respirent l’espérance d'un peuple en marche dans la pénitence, afin d'abattre en chacun la désespérance du Noir qui s'installe dans des millions d'esprits que nous allons devoir, grâce à la constance de notre mission, éveiller à la pénitence qui conduiront leurs pas à installer le Père en eux et sauver notre humanité du péché des péchés, le Noir [par excellence].
Ces commentaires me transporte vers Aïcha, la seconde épouse de Mohamed, le miel de Mohamed, la mère des croyants de l'Islam. Aïcha, si jeune, auprès de laquelle Mohamed recevait la parole de Djibril [Gabriel] l'ange d'Allah. Aïcha, dans le mur de la chambre de qui le prophète à Médine avait ordonné l'ouverture d'une porte qui s'ouvrait directement dans la Madjid, la première mosquée qu'il avait fait construire en posant les pieds à Médina. Aïcha, l'épouse de l'envoyé était si jeune, si pure et unique devant Dieu qu'une simple porte joignait sa couche au tapis de prière de la masjid. Aïcha qui accompagna le prophète Mohamed et entra dans La Mecque jusqu'à la Kaaba afin que son bien aimé détruise les idoles de bois qu'adoraient les habitants de cette ville, afin de redonner à ce lieu ce qu'il était à l'origine, quand Abraham accompagné d'Agar, la maman de son premier fils Ismaël, déposa la pierre noire dans un des angles de la Kaaba,à coté de la source Zam Zam, un lieu de Pèlerinage perpétuel consacré à Allah,et non un lieu d’idolâtrie.
Grâce à sa force de constance spirituelle et à l'amour qu'il portait à Dieu, Mohamed en dix année arriva à convertir les habitants de La Mecque qui lui ouvrirent enfin les  portes de cette cité, de cette ville Sainte consacré à Allah, ou depuis lors des millions de pèlerins viennent prendre La Force du Créateur. Mohamed, ayant accompli sa mission, rejoignit son Créateur sans les bras d’Aïcha.
Tout comme furent abattues les idoles de bois, notre beau mouvement spirituel qui s'est construit autour de notre prophète Mikal grâce à la venue de Jésus et de notre Créateur qui a parlé à son nouveau nabi (prophète en hébreu et en arabe), abattra les idoles de l'esprit, grâce à la pénitence et à la mission que chaque Pèlerins d'Arès, conscient installera dans sa vie afin de chasser le Noir et d'installer le Blanc, toutes les couleurs de l'espérance partagée qui fera circuler dans nos veines, nos cœurs et le cœur de nombreux moissonnés l'Eau du Créateur, redonnera de l’énergie lumineuse aux étoiles, sauvera l'humanité du péché des péchés.
Mial (Rév d'Arès xxxiii/9) qui avec la Force de Jésus et Mohamed transportera ceux qui le suivront vers les Hauteurs Saintes de l’Éden reconstruit.
Patricia C. des Hautes-Alpes


Réponse :
Voilà un commentaire écrit avec une immense foi, ma sœur Patricia, et je vous en dis un aussi immense merci.


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Après cette période bénie du Pèlerinage et la force du pénitent-moissonneur que je suis venue raviver à Arès, me voilà plongée une fois de plus dans le Noir !
Cette nouvelle entrée me fait penser à l'expression populaire : "C'est noir de monde."
Eh oui, le Noir comme le monde c'est moi, c'est l'autre, c'est mon autre moi même. Le lien invisible mais bien réel qui unit les hommes et les rend coresponsables du malheur comme du bonheur planétaire s'efface de plus en plus dans les consciences.
Tout est fait pour ça, c'est la logique raisonnante du système qu' Adam a choisi en lui donnant naissance, puis de génération en génération notre Noir individuel n'a fait qu'alimenter ce qui est devenu la Bête.
Serions-nous tombés aussi bas au point de marcher à quatre pattes ?
En tout cas, le Père de l'Univers a vu l'impasse dans laquelle nous sommes et Il nous montre à travers La Révélation qu'Il donna à Arès il y a 41 ans le chemin pour en sortir et se redresser : la pénitence.
Karima C. en Île de France


Réponse :
"Serions-nous tombés aussi bas au point de marcher à quatre pattes ?" Mais oui. Nous le sommes.
Toutefois, "marcher à quatre pattes", c'est marcher quand même, c'est donc avoir la possibilité de s'enfuir, de s'enfuir du Noir. Pas assez vite, car "à quatre pattes" on n'est pas très rapide, mais on peut prendre la bonne direction, celle des Hauteurs Saintes, même si "à quatre pattes" sur des sentiers chevriers, rocailleux (Rév d'Arès 25/5), on se fait mal aux mains et aux genoux et que la douleur nous ralentit encore.
Les fidèles des religions ignorent le sujet de la pénitence telle que nous la vivons et donc la percevons en nous. Ils pensent que c'est ce qu'ils croient intellectuellement et ce qu'ils respectent réglementairement qui va les sauver. Ils se donnent en somme un salut tout fait d'avance, pourvu qu'ils suivent bien les dogmes et les règles.
Les dogmes disent : "Je crois en Dieu... et en Jésus Christ, son Fils unique, etc." ou bien : "Il n'y a qu'un Dieu... et Mohammed est son prophète...", mais celui qui dirait : "Je crois en Dieu... mais je ne crois pas que Jésus Christ soit son Fils unique, parce que tout homme de bien est Son Fils, etc." ou qui dirait: "Il n'y a qu'un Dieu et Mohammed est un de ses prophètes parmi d'autres qui le valent bien...", serait aussitôt considéré comme un croyant douteux et rejeté.
Rien de tel chez nous. Nous formons un petit reste de pénitents qui ont choisi de suivre les formes de foi et de vie de l'homme Michel, mais d'autres pénitents existent parmi ceux qui croient en La Révélation d'Arès ou qui n'y croient pas, qui donnent à leur foi d'autres formes et nous ne les rejetons pas, car qui sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3), et parce que c'est l'équité qui compte et mieux vaut qu'elle s'établisse  sans le Nom de Dieu plutôt qu'en son Nom règne ce qu'Il a en horreur (28/10-11).

Comme vous dites, il n'y a qu'un seul "chemin pour en sortir et se redresser : la pénitence," qui n'est pas la religion, mais la vie du Bien.
Alleluia !


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Vous écrivez dans cette présente entrée 167 : "Abattons le Noir en nous pour abattre le grand Noir du monde ! Âpre lutte par le glaive (Matthieu 10/34) de la pénitence contre l'égo et par la faux (Rév d'Arès 14/2, 38/4) de la moisson contre la masse aveugle au grand Noir, parce que l'égo comme la masse des hommes ont peur de regarder plus haut et plus loin qu'eux. Âpre lutte contre nos paresses à nous, les convaincus. Âpre lutte contre les non-convaincus qui rejettent La Révélation d'Arès avant tout examen, contre ceux qui savent que le grand Noir existe, mais le prétendent inévitable, et ceux qui savent qu'il existe et qu'il est abattable, mais qui ne font rien pour l'abattre."
Oui, nous pouvons abattre le noir en nous, choisir de devenir pénitent par la liberté et l’individualité. Ces dons que nous avons reçu  du Créateur dans son image et ressemblance qu’il nous donna en Éden, elle nous permet de nous libérer des réflexes de soumission conditionnés par le Noir depuis des millénaires. L’alternative est dans l’action que nous menons jour après jour sur nous, et vers le monde en activant notre âme dans le Bien absolu, comme le Créateur nous le rappelle dans ces trois versets de La Révélation d’Arès xxxix/8-9-10 :
Comme le lait caille, tu chauffes en toi le Fond, et l’ha caille
Tu chauffes l’ha, tu brûles l’or ; ton front frappe la pierre ici où va Mon Pas ;
alors l’ha caille, devient dur comme la pierre, et pourtant plus léger il n’y a rien.

L’ha ou âme est un pont que l’homme lance sur l’abîme du mal et de la mort pour ramener l’humanité à l’image et ressemblance du Père (Genèse 1/27).
Ce paragraphe du liminaire de 1981 reproduit dans La Révélation d’Arès bilingue (1995), page 74, me semble illustrer parfaitement le pouvoir du Noir que nous devons abattre par la pénitence.
La mal vaincu par l’homme absolu.
Le mal, la science ne le vaincra pas. L’homme absolu, c’est-à-dire l’homme à la fois charnel et spirituel, le vaincra. La Révélation d’Arès se dresse face au monde dans cette affirmation. L’homme prend une valeur unique et sublime, une force surnaturelle qui le libère de la prison biologique, mentale et sociologique d’autant plus injuste et humiliante que l’homme est faible. L’homme ressuscitera de la taupe, s’élèvera comme une tour, son regard deviendra perçant ( Rév d’Arès 33/4) dès qu’il retrouvera sa ressemblance avec Dieu (Genèse 1/26-27) et son privilège de perpétuité.
Ce n’est pas une question de dogmes et de sacrements illusoires (Rév. d’Arès 21/1), de rang social ou intellectuel. C’est une question d’amour et d’intelligence (Rév. d’Arès 32/5) spirituelle, mais pas seulement ça. C’est aussi une question de vouloir être ainsi. C’est donc une grande question existentialiste.
Homme né sur cette terre,  choisis bien ta liberté  !  
Merci, cher prophète Mikal, et à tous ceux qui travaillent au changement du monde à retrouver le Blanc.
Simone Le S. du Limousin. 


Réponse :
Un grand merci, sœur Simone, pour ce commentaire.
"L’homme absolu, c’est-à-dire l’homme à la fois charnel et spirituel," dites-vous. Mais oui. C'est l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) absolument, libre de tous préjugés y compris les préjugés sur lui-même. Il peut dire: Je ne suis ni bon ni mauvais et si je suis bon, je suis aussi mauvais, je voudrais partant n'être que bon. C'est conscient qu'il y a du Noir et du Blanc en lui qu'il peut avancer, car s'il n'y avait que le Noir en lui, il se croirait blanc et s'il n'y avait que Blanc, il n'aurait peut-être pas conscience que le Noir existe et ronge le monde.


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Cette nouvelle entrée toujours plus évocatrice de l’Enseignement que vous avez reçu du Père (Rév d’Arès Veillée 16), dont vous ne vous lassez pas de nous parler (Rév d’Arès 26/15) depuis 41 ans, qui nous rappelle que rien n'est acquis en ce qui concerne notre ha (âme) (Rév d’Arès xxxix/5-11).
Je remarque que mon faible lumignon (Rév d’Arès 32/5) s’émancipe du Noir pour le Blanc, 24 ans après avoir dit oui au Père, confiant de votre probité et de votre amour fraternel que vous nous donnez sans limites. Chacun est dans votre cœur, le petit reste (Rév d’Arès 29/2) émerge, vit, accomplit, gratte de sa chair les souillures (Rév d’Arès 12/12), au regard des moyens qui lui incombe, mais jamais moins.
Ton œil (a) le Feu; l’homme (qui te suit) voit l’Île Bleue (au) loin (Rév d’Arès iv/13).
Nos petits ilots convergent et s’amarrent à vous, la polone (Rév d’Arès xxxix/12) prend Vie (xix/26). Que sont 41 ans, pour les siècles d’obscurantisme spirituel, égarés par les prêtres cajoleurs (Rév Arès 18/7) qui se sont gavés en nous abêtissant, nous soumettant par un lavage de cerveau aux dogmes de leurs religions depuis si longtemps ancrés dans les esprits, jusqu’à l’incongruité du pouvoir temporel attribué aux papes en 1864 ! Discuter leur trône relève du blasphème. On excommunie le dissident. Heureux les excommunié ! Je me suis excommunié, j’accomplis de mon mieux : Ma Volonté Qui sauve (Rév d’Arès 7/5).
Je me demande encore comment nous sont parvenus les Évangiles ? Étonnant qu’ils n’aient pas supprimés le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Appel (Rév d’Arès 28/14) à la pénitence (30/16), Cri d’amour de Jésus : il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme, son frère (Rév d’Arès 32/3).
J’ai tendance à ne pas excuser les princes du culte (Rév d’Arès 1/4), cités plusieurs fois dans L’Évangile redonné à Arès ! Lorsque je prie, je dis : "Prends les en pitié. Ils jettent leur venin comme des serpents traqués; leur silence témoigne de leur peur (Rév d’Arès 15/2)." Alors je pense à mon Noir, pourtant je n’ oublie que le Père vous dit : Toi, homme Michel, tu Me seras une abomination si tu prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes Attributs et trompent Mon Peuple (Rév d’Arès 21/4) ! — D’ailleurs la Veillé 21 entière est terrible à l’encontre de tous les pouvoirs — La Révélation d’Arès n’impose rien, tout est laissé à notre libre choix, j’ai choisi : Emprunte les sentiers du milieu et tu conduiras Mon Peuple sur la Montagne Sainte (Rév d’Arès 7/7). Je ne suis plus impatient, je comprends désormais que la larve en se hâtant ne rejoint pas l’abeille (24/2). Ma mission, ma pénitence s’en portent mieux, la paix s’installe en moi. Espérer que le Jour (Rév d’Arès 17/7) arrive vite était généreux, mais puéril !
Je m’efforce d’être un dans moi (Rév d’Arès xxiv/1), bien que je rame et trébuche — commentaire (14aou15 167C8) ! Mais lié au petit reste (Rév d’Arès 24/1), lié à votre enseignement (28/10), lié à tous ceux passés, présents, à venir, lié à l’Univers.
Peut-être que sans nous le Père n’aura plus de raison ou l’envie de créer des galaxies de cailloux, des nébuleuses, s’il s’avérait que le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) survienne ? Dieu dit : (Le jour où) le soleil (est dispersé comme) plumes de pavo(t) Je cours (encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux) soleils.(Rév d’Arès xxii/12), mais ma foi me dit que si ce n’est pas pour que Ses Enfants habitent avec Lui dans l'Univers, pourquoi Dieu agirait-il ainsi ?
Mes (deux) Mains donnent (Rév d’Arès xxviii/16/13)... À nous de recréer Éden ! Nous offrirons au Père d’arrêter le temps (31/8) qui nous vieillit, nous tue, pour vivre enfin — y compris avec ceux qui ne peuvent changer (Rév d’Arès 28/7) — des bienfaits hors du temps (16/6, 35/7). L’Oasis (24/3), outillée des Dons Divins (12/7) dont nous sommes tous pourvus, renaîtra.
Lisez mes frères humains, lisez La Révélation d’Arès, vous serez surpris par la Vie (Rév d’Arès 38/5) qui s’anime à chaque verset, du début à la fin réveillant la petite flamme d’où jaillira la Sainteté, la Puissance et la Lumière du Père (12/4) en chacun.
PS : Une heure et demie, durant quatre jours pour composer ce texte ! Un labeur (Rév d’Arès 6/4) pour moi. C’est dans ces moments où je réalise plus encore que votre immense tâche (14/4) est extraordinairement bienfaisante pour l’humanité. Merci frère Michel.
Michel J. de la Bresse


Réponse :
Vous n'avez pas pu venir au Pèlerinage cette année, frère Michel, mais j'ai prié avec vous de loin pour accompagner votre Pèlerinage du cœur. Merci pour ce très beau commentaire !
Une heure et demie pour l'écrire ? Il vaut bien ce temps.
Je ne sais pas chez les autres, mais chez moi la perception des variations de Noir et de Blanc varie selon les moments, les circonstances, les humeurs, les peines et les joies, car je suis un être humain aussi nerveux qu'une biche tremblant aux bruits de la forêt. Certes, la pratique de la pénitence qui est quotidienne, de la moisson qui est fréquente et la prise de Feu (le Pèlerinage) qui est annuelle me maintiennent sur une bonne trajectoire à peu près constante, mais qui pour rester ainsi n'est pas sans fluctuations entre Noir et Blanc au fond de moi. Votre commentaire me le rappelle et je vous en remercie, car il affûte mon humilité; c.-à-d. la conscience de ce que je suis : un pauvre pécheur qui bataille pour rester sur la trajectoire du Bien, preuve qu'il ne l'a pas atteint.
Le Mal et le Bien sont en moi comme la Mort et la Vie, comme le ramassement et l'extension qui propulsent la méduse.
La pénitence me permet d'être un en moi (Rév d'Arès xxiv/1) mais cet un en moi n'est pas une fusée filochant sans zigzags vers les Hauteurs, vers la Vie. J'ai comme l'impression d'être une sorte d'héautoscope. Je ne souffre pas d'héautoscopie pathologique, mais je devine ce qu'est la perception anormale de lui-même qu'a ce malade qui situe son propre corps en dehors de lui-même. Avant de se voir lui-même on dit que l'héautoscope passe par un état de rêverie angoissante et l'image de lui-même qu'il voit au-dehors de son corps n'est que l'envers de cette dépersonnalisation. Le malade se sent dans le double qui est hors de lui comme dans un ascenseur (dame ! les Hauteurs) qui monte et qui s'arrête brusquement ; il sent alors son propre corps lui échapper... par la tête. Cette expérience d'être un autre qui sort de soi-même par en haut, je la crois propre à certain pénitent comme moi qui voit ou qui vit en lui-même le combat du Noir et du Blanc, du Mal et du Bien comme un tragique dédoublement !
J'ai alors deux têtes qui se scrutent, deux fois deux bras qui s'acrochent, deux fois deux jambes qui courent dans des sens opposés, je suis à moi seul deux jumeaux adversaires qui luttent. Exemple, je lis dans la presse, ces jours-ci, les arguments contraires des politiques qui veulent accueillit les migrants de Syrie, de Lybie, etc. et des politiques qui n'en veulent pas. Les premiers disent: "Il faut la charité accueillante totale." Les seconds disent : "Impossible d'accueillir toute la misère du monde sans péril pour notre propre sécurité." Et je me dédouble, écartelé sous l'Œil du Père qui sans un Mot me regarde me débattre dans l'anxiété, alors que Sa Réponse est claire depuis trois mille trois cents ans: L'étranger sera comme l'un des tiens et tu l'aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers en Égypte (Lévitique 19/33). Mais la rationalité jette l'ancre dans mon cerveau, la peur du capitaine qui veut protéger son vaisseau et son équipage me torture, mais malgré tout je lève l'ancre, je mets les voiles, je m'évade par en-haut, clamant la Parole qui dit qu'il faut la charité accueillante, mais je suis sans conviction, parce que cette charité que j'affirme me fait peur et je me dis: "Et si je me trompais, si la tempête allait nous engloutir ?! Quelle est la bonne raison ? La raison raisonnante ou la raison Raison du Père ?
C'est bien sûr la Raison du Père, mais le sentiment de me fendre en deux est en moi comme la mort quand l'âme échappe au corps, c'est ce qu'a dû ressentir notre frère Jérôme S.-M. qui nous a quittés hier 28 août. Aussi surprenant que cela puise vous paraître, j'ai ressenti ce dédou­blement en vous lisant. C'est pourquoi rédiger ce commentaire vous a paru si long. le lire m'a paru long aussi. Un pénitent, à un certain niveau de sa pénitence, peut faire cette expérience ; ce n'est pas tout le monde et ne pas la faire ne signifie pas que la pénitence est insuffisante, de toute façon.
Alors, encore merci pour ce commentaire qui paraît un peu compliqué... comme ma réponse sans doute, mais nous ne faisons que décrire quelque chose que nous ressentons et qui n'est pas du tout facile à décrire... Preuve que notre foi n'est pas intellectuelle, mais est vie qui conduit à la Vie.


30aou15 167C62
Comme tous, je ne peux  rien rajouter à cette belle entrée.
Comme toutes les autres entrées de ce blog d’ailleurs.
Mais, pour vous remercier, je participe par ce simple commentaire, pour vous montrer ma reconnaissance envers tout ce que vous nous donnez et apportez par votre prophétisme
Il est vrai que le Noir nous entoure, il paraît être partout. Il est en moi comme dans les autres, dans la masse humaine qui le reflète sur le monde ! Nous sommes tous des aveugles, nous ne voyons plus le vrai.
La Lumière (est prise) dans le piège d’homme, Mikal libère la Lumière (Rev d'Arès ix/8).
La Parole redonnée à Arès nous réveille de notre torpeur, et vous, cher Mikal, vous nous tenez sans cesse éveillés pour que nous ne retombions pas dans cette nuit effroyable pour l’humanité, dans ce sommeil comateux.
Vous réveillez la part de blancheur enfouie sous les cendres du péché, notre Blanc retrouve une parcelle de lumière qui comme une goutte de lait dans une tasse de café noir redonne un certain éclat au monde.
La pénitence redonnera au monde la Lumière.
Je déblaie inlassablement mon Noir au fond de moi, sans savoir ou finira le fond de ce puits noir. Mais je continue encore et encore, et un jour, la Lumière surgira de ce puits, du puits de chaque pénitent et formera un nouveau soleil sur cette terre. Alors ce sera Mon Jour. D’un geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds ; il n’y aura plus ni jour ni nuit,  mais Ma Lumière couvrira tout  sans cesse (Rév d'Arès 31/8).
Alain J. du Rhône


Réponse :
J'ai trois jours de retard pour vous publier, parce que j'ai été sans Wifi, sans lien avec l'Internet.
Mais je suis heureux d'avoir trouvé avec mon téléphone portable un lien qui me permet de travailler sur l'Internet quelques heures. Merci, frère Alain, pour ce commentaire. J'ai été très heureux de prier avec vous, avec votre épouse et vos enfants au Pèlerinage, un des plus fervents que j'ai vécu depuis quarante ans.


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La chair de la chair des uns des autres formant un Tout avec l'Univers.
En image ce qui me vient en inspiration, le Blanc, le Noir.
Didier Br. d'Ile de France

Noir et Blanc


Réponse :
Merci, frère Didier pour cett image inspirée du Noir et du Blanc qui hantent chacun de nous, homme ou femme.
L'image est plutôt petite, mais elle est simple et claire.


31aou15 167C64
je ne participe pas beaucoup à votre blog, mais je suis là. je lis. Et j'adore vos entrées.
Très bonne année spirituelle 2015-2016, et toujours une très bonne santé
Je vous embrasse affectueusement ainsi que sœur Christiane que j'ai trouvée rayonnante en juillet au Pèlerinage.
Le Noir… quand je regarde au loin ma vie, mes grand grands aïeux qui de prospérité très correcte sont par le jeu des tromperies, des divorces, des rancunes, tombés petit à petit, que ce soit matériellement ou moralement, dans la médiocrité, la dépression, le vide… Il y manquait la vie spirituelle. J’avais pris le flambeau du vide, je crois que je faillis m’y perdre, m’y enfermer, dans une bulle ou personne ne peut plus mettre les pieds. Mais au fond du trou noir j’ai décidé de remonter à
la surface, un coup sur ce sol rugueux m’a fait petit à petit remonter vers l’oxygène de vie ; j’ai commencé vers les 10 ans. J’y ai été aidé non par des mots cajoleurs, mais par des remarques qui tombaient bien à propos. Puis je me suis perdue dans le labyrinthe du Noir pendant des années, car la petite porte du Bien, qui est certainement brillante, était invisible à mes yeux, je cherchais mais je ne trouvais pas, j’ai lu pas mal et un peu n’importe quoi…
Je n’étais pas croyante, en tout cas je ne croyais pas dans le Dieu catholique ou autre Dieu connu de la multitude, j’ai lu jusqu’à [ce que je lise finalement] La Révélation d’Arès l'été 1984, édition bleue, que me donna mon frère [François], qui a éveillé ma Source enfouie d’une manière fulgurante, car tout homme, même celui qui n’a jamais reçu Ma Parole... au milieu des cités bâties avec science, même celui qui m’a rejeté avant de me connaitre, sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9).
J’ai passé la petite porte, grâce à cette Parole qui parlait sans fard à l'Image et à ma Ressemblance (Genèse 1/26) que je suis de mon Père de l’Univers (Rév d'Arès 12/4) en direct. C’est énorme ! Je ne comprenais pas tout,  pourtant je me suis retrouvée devant une lumière incroyable, et un pont qui m’invitait au passage. Je me disais : "Vais-je traverser ce pont, cette lumière ? N’est-elle pas trop Blanche pour moi, qui comme la taupe vis dans le Noir, dont j’ai apprécié quelques recoins ?" J’aspirais au Bien, à l’intelligence vraie. Je n’ai pas réfléchi longtemps, ma vie en dépendait, non ma vie physique mais ma vraie vie, mon âme ; je le sentais. Je compris que mon humanité peut générer le bien comme le mal. Et je choisis le bien pour aussi construire mon âme. Car cette âme ne nait qu’en faisant le bien.
Et l'âme permet la transcendance, j’y aspire. À très long terme c’est devenir un humain, qui nage comme un poisson, qui traverse le plafond par lévitation comme Jésus, qui parcourt l’univers sans vaisseau. N’y aurait-il un jour un cinéaste pour "the super film" ? Bon, ok, il y a des étapes à mettre en place avant, c’est le Bien dans le monde. C’est du travail, c’est la mission. Mais quelle espérance ! C’est déjà vivre sans pouvoir, sans chef, mais avec amour, reconnaissance de l’autre, son
prochain. C’est construire un autre monde. J’ai choisi de traverser le pont, que je ne finis pas de traverser… jusqu’au Jour.
Ensuite j’ai reçu beaucoup. Ma vie a changé. Une vie simple et pleine à la fois. Je me suis engagée dans cette voie, je ne suis pas meilleure que d’autres, j’ai conscience que je peux faire mieux j’ai du Noir qui colle à la peau, mais j’avance. Je me sens moins superficielle, moins velléitaire, moins susceptible (quoi qu’en dise mon époux !)... Les "moins" ça ne veut pas dire "plus", donc pénitence !
Bien sûr, jusqu’à la fin de mes jours et après — là une pensée pour notre frère Jérôme S.M. qui nous a quittés il y a deux jours, un grand apôtre qui missionnait encore dans la rue il y a peu, et qui sait s’il ne continuera pas sa mission de l’autre côté, au revoir mon frère ! —. Mais je me dis que si à ma petite échelle mon humanité a évolué dans un sens positif, et ce n’était pas gagné, si je fus et suis toujours génératrice de mes miracles, j’ai vraiment espoir que l’humanité ira vers le Blanc car, comme dit Frère Michel, d’ici deux siècles on parlera partout de nous et de La Révélation d’Arès, car le monde en a besoin. C’est demain.
Merci, cher prophète, pour cette entrée, encore du miel, qui parle aussi aux non-pèlerins, ainsi qu’à mes frères et sœurs, jeunes  (j’ai été vraiment émue par le commentaire d'Aïcha) et moins jeunes (comme mon époux) qui me nourrissent aussi. Bonne année spirituelle à tous.
Christine M.-J. d'Ile de France


Réponse :
Nous avons été, sœur Christiane et moi, très heureux, de prier avec vous et votre époux Claude au Pèlerinage.
Merci pour ce très beau témoignage, merci pour ce commentaire, ma sœur Christine.
Vous avez commencé votre vie par l'hiver, l'hiver "des tromperies, des divorces, des rancunes" de parents" tombés petit à petit, que ce soit matériellement ou moralement, dans la médiocrité, la dépression, le vide," l'hiver où "manquait la vie spirituelle." Et puis le printemps est venu par la lecture de La Révélation d'Arès ; je me souviens de vous quand vous logiez en attendant vos épousailles dans une petite maison le long du chemin menant à la plage st-Brice à Arès, je vous disais bonjour quand je passais en faisant ma promenade quotidienne. Maintenant c'est le bel été, un Soleil brille sur votre existence. Vous avez une fille, Chloé, et un époux, Claude, qui vous apportent sûrement beaucoup.
Dans les familles où l'on s'entend mal il y a beaucoup de sons, sons de plaintes, de cris, de récriminations, parfois de mensonges, mais un jour celui ou celle qui entend la Parole du Sage Créateur du sublime Univers n'entend plus de son, mais de la musique. On peut dire qu'entre le Noir et le Blanc il y a la différence qu'on trouve entre son et musique.
J'aime comparer la Parole à de la musique, ce qui n'est plus palpable, et la foi au contrepoint actif de cette belle musique. Ceux qui se trompent et se disputent sont bruit. La Vérité, elle, est musique, impalpable, aérienne, s'envolant comme une fée, mais plus vraie que le réel auquel les humains se croient confrontés au point de ne plus croire qu'au bruit, à la fureur, à la lourdeur des poids de l'existence, et ils passent leur temps à s'en défendre.
Je plains ceux sur qui pèsent les lourdeurs des bas sentiments, je les plains au point de souhaiter qu'au bout d'une vie agitée ils trouvent quand même un repos dans l'au-delà.
Soyez heureuse au milieu de ceux que vous aimez et qui vous aiment.


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Bien aimé frère Michel , j'ai lu le commentaire et votre réponse à Marie A. du Rhône . je me demande si vous n'avez pas fait une faute de frappe sur votre clavier : (Rév d'Arès 32/1 ) ?
Merci pour votre blog, j'y vois beaucoups de beauté servante du bien [Rév d'Arès 12/3]
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
Vous appréciez mon blog et j'en suis touché, frère Luigi.
Oui, je me suis trompé dans ma réponse à Marie A. La référence n'est pas 32/1 mais 32/5.
Je corrige tout de suite. Merci d'être aussi attentif à mes réponses.


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"Cet Appel incarne la Vérité et le bon sens universels, dont aucune religion, aucune philosophie, aucun peuple, n'est propriétaire.''
Nazih Nathan H. du Moyen Orient


Réponse :
Merci, frère Nazih Nathan, pour ce travail.
Voilà une vidéo qui aura sûrement son utilité dans la mission.


31aou15 167C67 
Note préliminaire du blogger Michel Potay :
Le 29 août, nous avons ma fille Anne et moi parlé d'une vidéo de nos frères José et Morya de Paris, que j'ai enregistrée en mp4 depuis le site de leur groupe missionnaire.
Ma fille Anne a une profession qui l'absorbe beaucoup, mais quand son travail le lui permet, elle rejoint à Toulouse la mission à laquelle elle aime participer. Anne pense que cette vidéo serait utile à la mission toulousaine.
Nous avons bien conscience, Anne et moi, que c'est une vidéo "en travail", c'est-à-dire que ses auteurs, José et Morya, vont l'améliorer, mais déjà telle qu'elle est, nous estimons qu'elle est utilisable et qu'elle peut fixer l'attention de ceux qui la regardent.
Ce que nous aimons, ma fille Anné et moi, c'est la choix du script, du thème de la vidéo. Il y a tellement à dire que La Révélation d'Arès qu'il faut évidemment faire des choix quand on la présente de façon brève, en l'occurrence six minutes et demie. Les textes et les images nous ont paru bien choisis, même s'ils demandent encore un affinement, mais je pense personnellement que la vidéo telle qu'elle est devrait être testée par d'autres que votre groupe parisien.
J'ai donc demandé aux auteurs José et Morya l'autorisation de publier cette vidéo dans mon blog. Les auteurs peuvent la considérer comme inachevée et avoir pour elle des ambitions que je n'ai pas à connaître ; j'aurais très bien compris qu'ils refusent. J'ai beaucoup de respect pour la liberté et les raisons de mes frères. J'ai seulement et simplement posé la question : Puis-je la publier ?
Et je viens de recevoir leur autorisation que voici :
--------------------------------------
Réponse de frère José :
C'est un honneur pour frère Morya et moi-même de vous servir par notre modeste travail.
J'ai l'accord de Morya pour que vous diffusiez cette vidéo en l'état sur votre blog.
Je n'en suis pas entièrement satisfait et j'ai reçu diverses critiques justifiées, mais il faut bien avancer et nous comptons l'améliorer encore.
(...)
Bien fraternellement avec vous dans la moisson et la prière.
José O. d'Île de France


01sep15 167C68
Voici l'image en plus grand format [Réf 163C63] à laquelle j'ai rajouté, au centre, l'homme et la femme pécheurs auxquels Dieu dit: Je serre, Je serre comme le clou (sous le marteau) (Rév d'Arès ii/21) pour parler à travers nous, l'Adam et l'Ève selon notre frère Jérôme S.-M. qui nous à quittés.
Je mets aussi une image qu'il avait réalisée à ma demande de sa vision d'Eden.
Nous sommes nombreux à avoir rendu visite Jérôme [à l'hôpital] avant son départ. Lorsque je l'ai visité, il ne pouvait plus s'exprimer correctement, mais était lucide, je n'oublierai jamais son âme à travers la fenêtre de son regard serein prêt à rejoindre la Flotte du Roi (Veillé 18) me dire au revoir avec un sourire rayonnant.
Le Noir à eu raison d'un pénitent, un moissonneur exemplaire, père de famille aimant dévoué au Père, au prophète, à ses sœurs et frères et aimant son prochain. Le Noir a emporté Jérôme et emporte des humains toutes les secondes, mais nous réussirons de générations en générations à faire revenir le monde à la Lumière. Nul ne sait qui est sauvé (Rév Arès 11/3) mais, je ne doute pas un instant que Jérôme rejoigne le Blanc, la Flotte du Roi et continue sa mission. Nous nous reverrons au Jour de la résurrection, mon frère Jérôme, merci pour tout ce que tu as fait de ton vivant sur terre.
Alors ce sera Mon Jour,
d'un geste J'arrêterai l'astre sous vos pieds,
il n'y aura plus ni jour ni nuit,
mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse;
Je descendrai visiter Mes Granges,
J'étendrai Mes deux Bras sur l'univers
et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir,
les étoiles s'allumeront comme des flammes, brûlant et dévorant les restes de broussailles et d'épines,
Je M'inclinerai vers les fosses, les vases funéraires, les mers,
les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes,
ils s'assembleront et se relèveront;
des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M'imploreront,
chacun verra alors Ce Que Je ferai.
Mais jusqu'à ce Jour il y aura beaucoup de pleurs et de souffrances dans les profondeurs ténébreuses.
Que Mon Peuple t'entende, homme Michel! (Rév Arès 31/8-13).

Didier Br d'Ile de France

Noir et Blanc par Didier Br
Le Noir et le Blanc par Didier B.
Eden par Jérôme D.-M.
Adam et Eve en Eden par notre regretté frère Jérôme S.-M.
Image typique du style de Jérôme plein de fraîcheur.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette image agrandie et modifiée qui remplace la petite image publiée en 167C63

Merci pour cette évocation que vous faites de notre défunt frère Jérôme S.-M. et de nous communiquer une image qu'il a réalisée à votre demande.


01sep15 167C69 
Enfant, à 6 ans, en 1971, alors que j’avais prêté un jouet, une petite auto, à un camarade de classe tout à fait gentiment dans la cour de récréation, mon grand frère âgé de 10 ans arrive du fin fond de la cour et gronde le camarade comme si celui-ci m’avait pris l’auto de force, lui reprend l’auto violemment et me la donne.
Devant cette injustice j’ai senti en moi une chute vertigineuse, vraiment immense, genre du ciel tombant sur la terre et j’ai vu une autre réalité que la réalité matérielle immédiate.
J’ai su alors que j’étais relié à une autre réalité aux propriétés inimaginables et surprenantes et difficilement compréhensibles, mais que cela avait rapport au bien et au mal, à la justice et à l’injustice. J’ai donc cru en Dieu vraiment, le vrai Dieu qui aime la justice dans le quotidien.
J’ai toujours associé ce sentiment de chute personnelle alors que je n’y étais pour rien — sauf que je n’avais pas réagi de manière rapide, j’étais dépassé — à la chute d’Adam dont me parlait la Bible. Quand j’ai découvert La Révélation d’Arès j’ai retrouvé le même univers que celui entrevu à 6 ans, et aussi les mêmes réactions d’enfant dans mon cœur, aussi je l’ai tout de suite acceptée comme vraie quand je l’ai lue.
Vieillir dans ce monde n’est pas une sinécure. J’ai vu l’école me détruire comme ce qu’en dit un commentaire [probablement de Marie A. 167C57]. Après on voit l’hypocrisie et l’orgueil maîtres du monde et on se demande bien comment trouver sa place dans ce merdier. Patienter et lutter dans le sens de Dieu c’est ce qui nous reste en réalité. C’est le parti du Créateur qui admet que sa Force serve au Noir (Rév d'Arès xxviii/6) alors que lui-même n’a jamais été en guerre et a des intentions inverses. La Vérité ne peut pas périr mais l’humanité, elle, oui peut périr ; d'ailleurs, on voit qu’elle est au bord de sa destruction totale de multiples façons.
Cet univers fonctionne sur le contraste création-destruction et l’âme incomplète peut se détruire tant que la Vie de Dieu ne souffle pas dans ses voiles (Rév d'Arès, Veillée 18). Je ne comprends pas comment ce qui est de la même nature que Dieu peut mourir ; c’est une incompréhension que j’ai par rapport à La Révélation d’Arès ?
En réfléchissant à cette entrée, je me suis aperçu qu’avec les mots on pouvait comprendre qu’appréhender la vérité du mensonge était une impossibilité (contradiction de mots insoluble). Que donc partout où régnait une bonne dose de mensonge régnait l’impossibilité. On voit que roi blanc et roi noir sont générateurs d’impossibilités permanentes, transformant leurs fidèles et eux-mêmes en pendus [Rév d'Arès xxix/1-8]. Or, pour Dieu sortir de ces impossibilités est primordial, d’où le fait que changer dans la crainte soit meilleur que de ne pas changer [Rév d'Arès 17/6] et la définition de la Vérité c’est que le monde doit changer (28/7). Et aussi l’appel à rebours aux Chrétiens d’hier mais qu’on comprend aussi pour nous aujourd’hui en fin de compte, à se lever comme les vagues de la mer sourdes obstinées comme solution efficace pour vaincre le péché (28/12) : Il eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre leur cours, sourdes, obstinées ; ils auraient battu le péché, l'abomination haute comme une falaise. Mais la multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses chefs et ses prêtres. J'ai attendu et voilà que Je Me suis levé à leur place.
Donc, sortir du noir sera très compliqué parce qu’il nous faut sortir d’un carcan d’impossibilités. De plus, votre entrée n’a pas compliqué [la situation] avec le fait qu’il y avait le blanc de la religion [roi blanc dans Le Livre] et le Blanc de la vie spirituelle vraie et qu’il y  avait Noir actif ou noir simplement potentiel comme fond de créativité (si j’ai bien compris). Donc passer du Noir au vrai Blanc est moins simple qu’il n’y parait surtout à cause des mensonges.
Quand on est enfant, on vit l’évidence de la communion humaine avec  tous, même si ce n’est pas toujours parfait, on en est proche. On est ouvert à l’inconnu de passage spontanément. La peur ne domine pas. L’intensité des relations humaines est forte dans le bien.
Votre entrée explique vraiment bien l’interaction humaine et le partage ainsi que l’interaction entre l'individu et toute l’humanité qui est immense. Le Noir même accompli par un individu nous enferme tous et le Bien accompli par un individu nous libère tous.
Cela m’a rappelé une phrase d’un de mes tracts inspiré par "Le Pèlerin d’Arès 1993- 96"  que vous aviez aimé pour exprimer l’amour évangélique : "On vit tous les uns par les autres, changer en bien est un devoir d’amour."
La pénitence nous redonne petit à petit l’évidence de la communion humaine de manière vivante, même si on la découvre malade du Noir.
J’ai appris d’une lecture récente sur la spiritualité Masaï que l’idée d’interdépendance humaine était une réalité globalement admise en Afrique.
Les partisans du Noir disent souvent qu’il faut du Noir pour apprécier la lumière (loi du contraste). Ce qu’ils ne voient pas c’est qu’il peut exister des contrastes fait uniquement de lumières diverses et que l’ombre, le noir, peut être repoussé au loin, inactif. Dans le Coran une des descriptions de Dieu qui m’a toujours touché c’est qu’Il est fait de lumières sur lumières (je ne sais plus si c’est au pluriel ou au singulier). Les hommes retournés au Bien dans la complémentarité feront en tous cas ce genre de contraste de lumières diverses.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous dites: "Je ne comprends pas comment ce qui est de la même nature que Dieu peut mourir ; c’est une incompréhension que j’ai par rapport à La Révélation d’Arès." Mais, bien aimé frère Bernard, ce qui est de la même nature que Dieu ne meurt pas au sens de disparition absolue. Soit cette image et ressemblance (Genèse 1/26) de Dieu — ce que vous appelez "même nature", je pense — est dans l'âme et est sauvegardée jusqu'au Jour de la résurrection, soit elle est dans le spectre, mais le spectre n'est pas un état de disparition, mais de grisaille malheureuse dans les ténèbres et, au Jour de la résurrection, cette grisaille reprendra probablement vie : Chacun verra alors ce que Je ferai (Rév d'Arès 31/12), dit le Père.
Ceci dit, frère Bernard, un grand merci pour ce beau commentaire, qui présente la réalité problématique du Noir et du Blanc selon votre grande sensibilité.
Concernant Dieu vu comme étant lumières sur lumières, dans ce passage du Coran lumière est au singulier. On le trouve dans la Sourate XXIV précisément appelée "La Lumière" au verset 35.


02sep15 167C70
Je m’apelle Danielle A., vous voyez peut être qui je suis.
Je vous suis de loin mais malgré les années qui passent je ne peux pas renier La Révélation d’Arès.
Je viens de lire cette entrée.Je ne suis pas une pénitente comme je l’avais connu [la pénitence ?] au début des années à Strasbourg, au sens de cette époque, et sûrement pas non plus à celle d’aujourd’hui je pense.
J’essaie juste d’être bonne, aimante même si c’est pas toujours vrai. En tout cas, on me perçoit comme tenant des valeurs et en les appliquant, pas toujours je reconnais.
En tout cas, dans mon job qui est celui d’étudiante infirmière je fais toujours ce qu’il y a à faire même si je pèche, vu que je suis en devenir comme ils disent à l’institut. Ils nous forment avec des valeurs respectables, mais aussi une pression insoutenable (être et être responsable, agir ici, là et maintenant, conscient, éclairé et informé, libre d’agir en toute responsabilité, un gros penchant pour le sacrifice qui doit dater du début du métier….et qui culpabilise beaucoup d’entre nous (de ne [sais ?] jamais assez bien faire et justement de soigner dans des conditions où je n’ai plus peur de le dire : il y règne une espèce de folie).
Je trouve cela très dangeureux pour nous, la race humaine. Bon sang, on débloque !
Le système où je vais devoir exercé est mauvais, je ne suis pas sereine. Avoir une âme de soignante et ce système, je doute. C’est un métier très légiféré, avec des prises de risques importantes allant jusqu’en prison au plus grave, mais aussi agression, diffamation, ou souvent nos propres besoins passent à la trappe, bref c’est flippant, car si les règles de soins ne sont pas respectées, c’est grave pour nous.
J’avais mis en lien cette pensée avec votre entrée pour la raison que j’y trouvait des notions identiques dans le domaine infirmier, du moins l’enseignement qu’on nous donne et La Révélation d’Arès. Il y a un sacré décalage ; la réalité est autre.
On m’a dit au dernier stage (une cadre infirmière) que j’étais idéaliste ; elle a essayé de me déstabiliser (durant 10 semaines ), ils sont doués dans ce domaine, faire du mal, jusqu'à remettre en question mon désir d’être infirmière. Ce qui est règlé depuis longtemps. Je vieillis et j’ai un peu d’expérience de la vie: je suis soignante dans l’âme ; le Sermon sur la Montagne m’est suffisant il faut dire.
Merci de m’avoir lu .Je ne sais pas si cela a un rapport avec votre sujet.
Danielle A. d'Alsace


Réponse :
Oui, je vois qui vous êtes.
La dernière trace que j'ai de vous, sœur Danielle, remonte au 29 novembre 1991. ce jour-là je vous écrivis une lettre. Il y a vingt-quatre ans !
Votre commentaire a-t-il "un rapport avec le sujet" de l'entrée 167 ? Certainement oui, car les malades que vous soignez, sur lesquels vous vous penchez, que vous vous efforcez de réconforter, sont tous victime du Noir, comme tous les humains, qui finissent tous par la maladie des maladie : la mort, sanction du péché dans lequel l'humain a versé.
La cadre infirmière vous trouve "idéaliste". Ce doit être sa façon de dire croyante. Dans ce monde rationaliste on se méfie des gens de foi comme vous. Laissez dire ! Faites votre travail avec cœur. Il y a dans le travail d'infirmière une superbe occasion d'être une pénitente et même une grande pénitente. Vous allez travailler pour le Blanc.
Notre mission de Strasbourg est fermée depuis 2009. Mais nous avons une mission à Metz où vous pouvez retrouver des Pèlerins d'Arès. Il y a 166 kilomètres, je sais, mais si vous avez l'occasion de passer par là... En tous cas, n'hésitez pas à m'écrire si vous en sentez le besoin spirituel: Frère Michel Potay, BP 16, 3374 Arès.


02sep15 167C71
Le soir du 15 aout, fin du Pèlerinage, nous sommes repartis vers le monde avec la belle Lumière, la grande Force prises dans la Maison du Père et cette magnifique entrée puissante et fondamentale qui nous renvoie dans nos profondeurs et les profondeurs du monde.
Je suis toujours émerveillée (et rassurée si on peut dire) de la façon tellement juste dont vous nous parlez de la lutte intérieure pour rester dans la "trajectoire du Bien" (167C61) faite de fluctuations, de zig zag, de hauts et de bas. Merci infiniment cher prophète qui nous apportez sans cesse le miel qui fait le fort et la race.
J’aime beaucoup cette entrée et je suis toujours impressionnée par les très beaux commentaires de mes frères et sœurs.
Oui, comme vous le dites en 167C6  ce Pèlerinage, lumineux, a été un magnifique Pèlerinage. Dès le mois de juin où j’ai pu y passer une semaine, j’y ai senti une force particulière ainsi qu’une grande paix, paix que m’apporte la patience que je travaille en moi ainsi que la lutte contre mes préjugés. Plus que d’habitude j’ai ressenti l’Amour du Père, j’avais la conscience claire d’être d’une autre Source, spirituelle, et ma volonté de fouiller en moi comme une mine pour retrouver la Vie, le Bien, s’est accrue, aiguisée. Force et Paix dont nous allons avoir bien besoin pour lutter dans le sillage du monde dingue et balloté par le mal même qu’il engendre (167C31) ce mal qui est de plus en plus envahissant.
Je m’efforce chaque jour de travailler en moi la conscience que chaque être humain, mon frère, quel qu’il soit, est un autre moi-même. "Le Tout Autre n'est jamais que l'Autre du Tout que je suis", c’est magnifique !
Mais mon esprit défaille et oublie, et mon noir qui est le même que le Noir du monde reprend le dessus, je suis tantôt taupe tantôt oisillon de l’Aigle.
Merci pour la publication de la vidéo de José et Morya  avec ses textes que je trouve bien choisis. Je pense également qu’elle sera bien utile pour notre mission toulousaine. Au sujet de notre local, rue des Pénitents Gris à Toulouse, il n’est pas rare dans la rue que les gens rencontrés me demandent si nous n’avons pas choisi volontairement cette rue. Je leur réponds que non nous n’avons pas choisi volontairement cette rue, mais que nous ne sommes encore bien souvent que gris, entre le Noir et le Blanc. Un jour viendra le Blanc.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain


Réponse :
Merci, sœur Marie-Odile, pour ce beau commentaire.
J'ai été très heureux de prier avec vous, avec Rémy, avec vos filles Marie et Sara, au Pèlerinage 2015, qui, je le maintiens, fut en effet lumineux, fervent, particulièrement habité par la Grande Présence du Très Haut. Nous en avons tous reçu une Lumière et des Forces renouvelées.
Aujourd'hui ont lieu à Paris les funérailles de notre frère Jérôme S.-M. auxquelles un certain nombre de Pèlerins d'Arès parisiens assisteront. Jérôme voulait encore une fois faire le Pèlerinage d'Arès cette année. Il fut terrassé par un AVC dès le début du Pèlerinage et hospitalisé à la Salpétrière. Il souffrait d'un cancer du cerveau. Nous savions qu'il nous quitterait, mais nous ne savions pas que c'était si tôt.
Je vous parle de lui, parce que je crois que vous le connaissiez. Maintenant il continue sa mission depuis l'Univers.
L'humain exprime sa vérité dans le péché ou, s'il est vertueux, dans les pénombres des religions, et s'il est humain d'amour, de pardon, de paix, de liberté, il est sauvé de toute façon, mais à nous le Père demande plus : Il nous demande d'atteindre à la Vérité dans sa plus haute expression qui est dans le changement du monde (Rév d'Arès 28/7). À ce changement du monde il nous demande de travailler en commençant par nous changer personnellement nous-mêmes (30/11).
Alors, nous commençons d'exprimer, imparfaitement mais déjà d'une façon caractéristique, le Divin dans le monde. Le monde vit sur le principe du succès, réussir dans la vie, en bien ou en mal, mais réussir. Ainsi la charité n'est-elle encore comprise que comme succès sur la non-charité, la nourriture n'est vue que comme succès sur la faim. Toujours une rivalité. C'est mieux que rien quand ce n'est pas cela que nous poursuivons.
Nous Pèlerins d'Arès voulons non être un succès, un triomphe sur l'autre, notre frère, serait-il mauvais, mais un état, un état de Bien, de Blanc. Nous ne cherchons pas à faire du Blanc le vainqueur du Noir comme st-Georges vainqueur du dragon ou Jeanne d'Arc vainqueur des Anglais, mais nous cherchons à ce que le Noir disparaisse naturellement simplement parce que le Blanc se manifeste, existe et un jour remplira tout. Notre foi dans le Bien est créatrice, elle n'est pas triomphante. La Genèse ne dit pas que le Créateur triompha du chaos, mais que simplement ce chaos disparit parce que la Lumière fut.
Face aux exigeances de plus en plus écrasantes de la vie, la vie sociale devient un gigantesque bureau. Nous avons non seulement à vaincre notre péché, mais ce bureau qui grossit en stupidité et qui constitue un danger de plus en plus aigu. Quelle tâche énorme ! Et nous nous sentons si petits... mais n'oublions pas que les Légions d'Anges sont avec nous ! Et à ces légions d'Anges se joignent nos frères et sœurs disparus de la terre, Jérôme dernier en date, mais dont les âmes vivent et s'activent. Nous nous activons tous, chacun de part et d'autre du voile mystérieux de la mort.


02sep15 167C72 
J’aime particulièrement votre entrée, frère Michel.
Le thème est assez proche, il me semble, des courants spirituels venus d’Inde et du Cachemire, appelés Yoga, de la non-dualité ou Védanta. Ils sont peu  connus du public.
Le Mal, le Noir, au-delà de considérations générales, sont aussi,  il me semble, ce que C. G. Jung appelait l’ombre, c.-à-d. cette partie de nous, que nous ne voulons pas voir, car "vilaine", ou dérangeante, ou peu flatteuse pour l’ego et le moi social.
Nous refoulons l’ombre sans cesse à l’intérieur de nous, et alors, nous la projetons sur les autres, sur le monde ou dans certains de nos rêves et de nos cauchemars. Nous voyons le Mal à l’extérieur de nous !  Alors qu’il est en dedans.  Ce qui est une bonne nouvelle !  Car nous n’en sommes plus une victime, nous pouvons être acteurs-pèlerins, pour nous délivrer de ce péché profondément ancré en nous.
Ce n’est pas ici une question de morale. Je trouve que particulièrement Le Livre (deuxième partie de La Révélation d’Arès), avec ses symboles crus et directs, tellement évocateurs, comme des images oniriques, peut être un outil donné par le Père par laquelle nous sommes à même de nettoyer notre âme de l’ombre, tapis dans nos caves, ce péché accumulé au cours des siècles. Il faut juste le vouloir !
J’y trouve de bonnes occasions pour continuer la déculturation et le déconditionnement de ce monde social limité et légiféré, en descendant dans mes caves, et nettoyer ce qui m’emprisonne encore, à mon insu.
Se laver du Mal, commence par se laver du Mal en soi... Et alors ?  Alors, il y a davantage de place pour que la Lumière et la Joie du Père puissent être reçuee et se vivre à travers nous, dans notre vie de tous les jours. Mais le malin est filou, rien n’est jamais gagné définitivement, dans notre monde. La pénitence dans la vigilance active est nécessaire et l’amitié entre Pèlerins d'Arès dans la moisson, un soutien indispensable.
Véronique C. dite Vévilavie de Belgique.


Réponse :
Oui, "le malin est filou", d'autant plus filou qu'il est généralement insoupçonnable puisque le malin est chacun et chacune de nous et que chacun et chacune de nous ne se voit pas comme il ou elle devrait se voir.
Je ne savais pas que le thème du Noir et du Blanc se trouvait déjà dans le Védanta. J'ai parcouru, je n'ai pas vraiment lu, des textes de l'école de la non-dualité Advaita Vedānta, et aussi Ramanuja où la non-dualité prime Vishishtadvaita, et aussi Madhva où la dualité entre l'âme et l'Absolu (brahman) Dvaita Vedānta. Mais tout cela est loin et je ne me souviens pas y avoir rencontré le thème du Noir et du Blanc. je me suis seulement référé au Livre, que vous mentionnez avec justesse comme "un outil donné par le Père par laquelle nous sommes à même de nettoyer notre âme de l’ombre, tapis dans nos caves, ce péché accumulé au cours des siècles." Mais oui, sœur Véronique, "il faut juste le vouloir !" mais ceux qui le veulent sont éblouis par la Lumière du Livre comme je fus ébloui les cinq nuits au cours desquelles Il me fut dicté par le Créateur en 1977.
Je suis heureux que nos frères Guy et Louis Marie aient trouvé en vous une compagne de mission de votre valeur.
Merci sœur Véronique, pour votre commentaire.


03sep15 167C73
Sur l'Internet en cliquant sur l'image Michel Potay une fenêtre s’ouvre  et d’autres images apparaissent dont celle des Anonymous.
Puisque ces Anonymous vous font beaucoup de mal par l’information mensongère, à vous frère Michel, à vous vous le prophète de Dieu, le rappeleur des Écritures de la Bible et du Coran, pourquoi nos frères, les Anonymous — frères, puisque nous sommes la chair de la chair de l'humanité — pourquoi se cachent-ils derrière des masques de mardi gras et pourquoi leurs noms n’apparaissent-ils pas ouvertement ?
Pourquoi ne se montrent-ils pas face à face devant vous et les Pèlerins d’Arès en pleine lumière ?
Cela manque d’honnêteté envers vous et envers eux-mêmes. Ne trouvez-vous pas que c’est une forme triste de lâcheté ?
Il faut discuter dans l’adversité proprement à visage découvert.
"Les grandes adversités recherchent les grandes âmes," citation de Adrien Destailleur ;
"Il n'y a que dans l'adversité qu'on découvre la vraie valeur des êtres," citation de Bernard Werber.
"Sous sa carapace de lâcheté, l’homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du vice c’est qu’il a cru prendre un raccourci qui le mènera à l’amour," dit John Steinbeck.
Ne te défends pas ! Affaire-toi à ce que Je te commande aujourd’hui, vous dit l’Éternel (Rév d’Arès 29/6).
Quant aux hommes qui t’attaqueront, Je l’ai dit : une légion de saints tout équipée t’en défendra, d’un Souffle Je t’élèverai au-dessus d’eux (Rév d'Arès 36/7).
Ma protection s’étendra sur les moissonneurs qui travailleront avec toi au champ, eux aussi subiront les méchants et les ruses du tentateur (Rev d'Arès 36/8).
Et même ton pire ennemi tu ne le tromperas pas mais tu veilleras à son salut (Rév d’Arès 36/7).

Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
Nous ne savons pas ce que sont ces Anonymous qui diffament La Révélation d'Arès et tous ceux qu'elle appelle en commençant par son Témoin évidemment. C'est cela l'Internet, un lieu où n'importe qui se fait passer pour n'importe qui ou se donne n'importe quel nom, dit n'importe quoi, ment et vilipende à qui mieux mieux.
Pourquoi cet anonymat ? Par lâcheté, évidemment. Mais les gens qui se cachent derrière Anonymous affaiblissent énormément l'impact de leurs propos, parce que l'anonyma enlève tout crédit à leurs propos en rendant ceux-ci invérifiables.
Voici un texte à propos d'Anonymous :

"Depuis la création du groupe, les membres d'Anonymous manifestent et dénoncent ce qu'ils considèrent être des atteintes à la liberté d'expression, encourageant ainsi à la désobéissance civile. Leur première grande action, un raid informatique qu'ils avaient organisé, se déroule en 2006, puis une deuxième fois en 2007, sur Habbo, l'hôtel virtuel en ligne. Les utilisateurs se sont inscrits sur le site et se sont représentés sous l'avatar d'individus noirs, habillés en gris, avec une coupe de cheveux afros et bloquaient l'entrée de la piscine de l'hôtel déclarant qu'elle était « fermée à cause du SIDA ».
Leur deuxième plus grande action se déroule en début 2008, face à l'Église de scientologie, et qu'ils nomment "Projet Chanology" avec des slogans comme "Anonymous est une conscience collective de lutte contre les manipulations de l'esprit."
Ce projet a mobilisé un bon nombre de manifestations et a fait l'objet de propagandes à travers le monde. De nombreux manifestants portent un masque à l'effigie du personnage de V dans la bande dessinée V pour Vendetta (qui a, lui-même été influencé par l'histoire de Guy Fawkes), ou masquent autrement leur visage pour se protéger des représailles. C'est à partir de ce projet qu'émane l'idée de porter un masque. Par la suite, quelques actions notables comme l'attaque des sites SOHH et AllHipHop30 ainsi que les manifestations électorales iraniennes ont été dénombrées.
Manifestation à la Bourse de Bruxelles (Belgique), 28 janvier 2012.
Les Anonymous ont répondu présents dès le début des révolutions du Printemps Arabe, surtout pour faire face à la politique de censure exercée par les gouvernements arabes, tout en commençant par la révolution de Jasmin (décembre-janvier 2010/2011), etc. etc."

Or, notre action de Pèlerins d'Arès n'a rien à voir avec "les manipulations de l'esprit", nous sommes au contraire des défenseurs absolus de la liberté, nous ne portons absolument pas atteinte à la "liberté d'expression", nous sommes comme Anonymous contre "la politique de censure", quelle qu'elle soit, et de ce fait nous ne comprenons pas du tout pourquoi Anonymous s'attaque à nous. C'est pourquoi nous tendons à penser que l'Anonymous qui nous attaque en langue française n'a rien à voir avec l'Anonymous original des USA, héritier de Wikileaks. Nous pensons qu'il s'agit d'un internaute ou d'internautes français qui porte(nt) le nom d'Anonymous pour se donner un certain poids "moral" et donner quelque "crédit" à ses calomnies contre les Pèlerins d'Arès et plus particulièrement contre leur fondateur.
Nous n'y pouvons rien pour le moment, mais nous surveillons ce mouvement qui, à un moment ou à un autre, se trahira, nous donnera l'occasion de savoir qui il est ou qui ils sont.
De toute façon, depuis qu'existent des mouvement prophétqiues, il n'y en a eu aucun qui n'ait été lâchement attaqué.


03sep15 167C74 
Quelle belle entrée à méditer pour ce retour du Pèlerinage !
Je me sens comme un oisillon (Rév d'Arès xLv/14) suivant le faucon (xvi/14-15) dans la voie du Bien (xxxiii/11).
Et puis, un peu par lassitude, un peu par paresse, un peu par lâcheté, je sais que parfois je vais de cesser de voler et que je vais me laisser couler dans l’eau noire. (Rév d'Arès xxxii/1). Au début, cela sera bon. Barboter, se laisser aller, ce n’est pas si mal, on y éprouve même du plaisir. Mais très vite, je saurai que cela ne sera qu’une illusion d’Eau Forte (ii/20), d’Eau Vive (Rév d'Arès 30/3). Je me sentirai comme ces oiseaux qui tombent dans la mer emplie de pétrole après une marée noire. Je me sentirai tout englué par le Noir (xviii/10). Je me sentirai sale. Alors, je saurai que la Main du Père sera tendue vers moi et que je reprendrai la lutte (Matthieu 10/34) pour reprendre le sentier vers les Hauteurs (Rév d'Arès 28/26).
À moi de ne pas lâcher prise ! Cela, je le sais aussi.
Alain Le B. d'Île de France


Réponse :
Encore mille mercis, frère Alain pour le long service que vous assurez au Pèlerinage en juillet et en août.
Et merci pour ce bel et humble commentaire.
Le Père n'envoie personne prier entre les quatre murs d'un monastère ni méditer seul au fond des bois ou sur une montagne, il nous envoie dans le monde, pour y donner l'exemple d'humains qui changent leur vie (Rév d'Arès 30/1-11) et encourager le monde à changer, car la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Alors, forcément, nous ne pouvons éviter de patauger plus ou moins, chaque jour, dans l'eau noire du monde, d'être salis par le Noir. Nous ne pouvons éviter de pécher au milieu des pécheurs, d'être solidaires des pécheurs, pécheurs nous-mêmes : Voilà la prière des pécheurs comme Je l'ai livrée à mes Témoins : Père de l'Univers... (12/4), dit le Père par la bouche de Jésus, et c'est notre prière !
Nous sommes, chacun de nous est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7). Indissolubles, sauf dans le temps de la mort, qui durera jusqu'au Jour (31/8) de Dieu. Le péché est plus irrémédiablement mortel que le cancer ou le virus. Quand je pense, et en lisant votre commentaire je pense et en écrivant cette réponse je pense, je me dis: "Ma pensée est-elle pour elle-même ? Ou est-elle un automatisme dû à mon conditionnement à l'intellect collectif ? Si ma pensée est pour elle-même, alors, elle est un progrès vers la Vérité, mais si ma pensée est provoquée par mon conditionnement comme le chien aboit à cause du conditionnement de sa gorge et du pauvre cerveau canin qui commande celle-ci, je n'ai qu'une vue naïve de ma vie, du monde et je crois à la fatalité pécheresse et mortelle du sort humain."
La Révélation d'Arès a soudai­nement réveillé en moi la réflexion ; elle a réveillé l'irréfléchi, le chien, qui dormait en moi sous ma soutane d'Église et je crois que le Pèlerinage réveille chaque année l'irréfléchi, le chien, qui dort chez chacun. La réflexion, c'est un perpétuel commen­cement. L'homme qui réfléchit, mais qui réfléchit vraiment, libre (Rév d'Arès 10/10) de tous les préjugés qui entravent sa pseudo-réflexion habituelle, la pseudo-pensée du chien — "Comme il est intelligent !" s'exclament les maîtres admiratifs, en promenant la bête en laisse —, l'homme qui réfléchit, mais qui réfléchit vraiment, se commence à chaque fois. Ce n'est plus ma chair pourvue de cinq sens et mon esprit pourvu du conditionnement de la culture qui me pensent, mais c'est mon âme... mon âme libre. Les humains qui nous entourent, sans la réflexion que fait naître et s'activer en nous La Révélation d'Arès, ne suivent que les sollictations conditionnées, souvent vagues, de la culture de chenil. C'est parce que le monde est un chenil que nous avons tant de mal à éveiller son attention ; les chiens nous regardent leurs parler, souvent avec des bons yeux, curieux, mais quand ils répondent ils jappent ou ils aboient, quelques uns grognent. Il n'est pas facile de trouver parmi eux, tout à coups, un esprit que réveille une réflexion courageuse et qui sent qu'il doit sortir de sa condition animale pour redevenir Enfant du Père.
Vous, Alain, vous êtes tout sauf ce chien. Comme tous les vrais Pèlerins d'Arès vous êtes un éveillé. Vous réfléchissez. Alors, l'eau noire, oui, vous y pataugez comme j'y parauge, mais l'eau noire ne pénètre pas votre peau, elle la salit, rien de plus. Alleluia !


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Après les funérailles de notre frère Jérôme le 2 septembre dans la région parisienne, frère Jeff P. qui fut présent ce jour-là au funérarium comme au cimetière nous adresse ce commentaire :
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Au revoir Jérôme !
Les Pèlerins d’Arès qui cherchent à retrouver la Vie (24/5) ne sauraient être indifférent à la perte de la chair, serait-elle provisoire dans l’attente du Jour (31/8).
La Révélation d'Arès consacre à ceux qui quittent ce monde un long passage (33/29-36), notamment : Qu’on ne s’attarde pas au sort du cadavre mais qu’on fasse mortification et le jour des funérailles qu’on rappelle dans la joie et la liesse les Promesses et les Fins (la victoire du Bien sur la mal et la mort), car même le cœur des croyants défaille devant la mort.
Le départ de notre frère Jérôme, vieux pèlerins d’Arès mais encore jeune papa de trois enfants ayant 10, 12 et 17 ans, a été comme un rayon Blanc dans le Noir.
Étant en contact avec notre frère Jérôme depuis son arrivée à Paris, il y a près de 25 ans, j’ai eu l’occasion de travailler avec lui durant toutes ces années, que ce soit pour notre mission (dans le cadre du périodique "Fère de l’Aube" et de nombreux supports missionnaires : tracts, affiches, vitrines, diaporama…) ou dans le cadre professionnel, ma société ayant régulièrement besoin de la contribution d’illustrateurs et d’infographistes de talent.
Ces années de collaboration avaient permis de nouer une relation de proximité, non sans difficulté, avec son épouse clairement hostile à La Révélation d’Arès pendant des années avant d’évoluer progressivement au contact des frères et sœurs qui surent lui montrer que nous étions ouverts, attentionnés, soucieux du bien et du bon… même si elle acceptait difficilement l’engagement spirituel de son époux qui, pour la ménager, participait à la mission aussi discrètement que régulièrement et réduisait son Pèlerinage à quelques jours. Durant toutes ces années, il put compter sur le soutien de certaines de nos sœurs comme Christine M.-J. ou mon épouse, Wardia P. et d’autres sœurs et frères.
Au moment de son départ à Hong-Kong il y a à peu près 5 ou 6 ans, nous avons été nombreux sur Paris à être peinés de voir notre compagnon s’éloigner pour plusieurs années dans une région du globe clairement situé hors du champ de l’humanité pour qui La Révélation d’Arès est mentalement accessible (5/6). Mais il fallait bien suivre son épouse, qui occupe un poste à haute responsabilité au sein d’un établissement bancaire, envoyée là-bas par son entreprise. Nous avons été plus peinés encore d’apprendre, suite à une série de symptômes troublants qu’il avait une tumeur au cerveau et que celle-ci nécessitait une opération chirurgicale. L’opération ne permit qu'une extraction partielle de la tumeur de peur de toucher à des parties vitales.
À son retour en France, nous avons retrouvé Jérôme diminué par la maladie mais toujours plein de force spirituelle et de vaillance. Certains de nos sœurs et frères ont veillé à lui confier des tâches pour notre mission comme notre sœur Nicole D. qui fit régulièrement appel à lui pour la réalisation de vitrines. Il reprit aussi, à un rythme moins soutenu son activité professionnelle et commença à réfléchir et travailler avec notre frère José O. sur un projet de bande dessinée en contact soit direct à vous, soit épistolairement avec frère Michel.
Nous avons rencontré plus régulièrement sa famille, et notamment son épouse avec qui des liens plus serrés se sont noués. À la fin de l’été 2014, elle nous confia son souci de voir Jérôme passer ses journées seul chez lui et nous lui avons suggéré de le prendre dans notre entreprise pour quelques jours par semaine, ce que Jérôme accepta.
Au début de 2015, nous avons appris que son cancer s’était réactivé et qu’il fallait démarrer une chimiothérapie. Au bout de quelques mois de traitement il fallut se rendre à l’évidence : la chimiothérapie était inefficace et le professeur du service où il était suivi (l’un des meilleurs en France) commença à parler d’arrêt du traitement et de soins palliatifs. Durant tous ces mois, Jérôme ne cessa jamais son activité missionnaire : le projet de bande dessinée et la mission à laquelle il se rendit encore début juin. En accord avec son épouse, nous avions même prévu de l’accueillir quelques jours à Arès, entre le 10 et le 15 août.
Mais début juillet, la santé de Jérôme s’est rapidement dégradée : paralysie du côté gauche et difficulté d’expression, analyse de sang indiquant qu’il était trop faible pour recevoir sa chimiothérapie. Au début d'août, son épouse nous apprit qu’elle accompagnait son époux dans une unité de soins palliatifs.
Didier B., Roger C. Bernard L., Bernard de la F. Anne-Claire B., Claude et  Christine M., Alexandra P., ma fille, et d’autres passèrent voir Jérôme jusqu’à ce 28 août au matin, où nous nous trouvions avec mon épouse quelques minutes après la mort de Jérôme.
Avant cela, Su m’avait contacté pour me parler des funérailles, me précisant : "Nous vivons au jour le jour, mais je suis obligé d’anticiper certaines choses, et notamment les possibles funérailles de Jérôme. Je tiens à ce que dans ce moment-là la foi de Jérôme soit respectée. C’est très important pour moi." Je lui répondis alors que je réfléchirais à la question, et j’ai essayé de vous contacter pour prendre votre avis sur le sujet, par messagerie instantanée, comme nous le faisons régulièrement pour régler les inévitables soucis techniques que pose l’informatique, mais sans succès.
Parfaitement conscient de la gravité de la situation, sans jamais perdre sa paix et son courage, Jérôme est mort plus vite que prévu (ce qui nous évita de voir son état se dégrader) et Su me demanda si je pourrai me rendre à son domicile le 30  août au matin. C’est dans une réunion de famille que je fus accueilli, en présence de Su et de son fils aîné, de la tante – qui serait maître de cérémonie –, la mère et le père de Jérôme, ainsi que des sœurs de Su.
J’ai donc, à la demande de Su et de ses sœurs, parlé de la foi de Jérôme, en substance :
"Jérôme est né et a grandi dans une famille de grande foi. Après avoir découvert La Révélation d'Arès, Il est resté un homme de grande foi. Jérôme avait foi dans l'amour. Il savait que l'amour sauve l'homme, comme il sauvera le monde… si le monde opte enfin pour l'amour du prochain. C'est pourquoi il rappelait aux hommes cette vérité très simple : Quand on regarde le monde aujourd'hui, comment ne pas se dire que cet appel à l'amour, qu'il fut lancé des bords du lac de Genesareth il y a 2000 ans ou d'Arès il y a 41 ans... est plus que jamais d'actualité.
La Bible dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de ton âme et de toute ta force et ton prochain comme toi-même ! [Luc 1/27].
La foi de Jérôme était donc une foi simple : choisir d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer de tous les préjugés, de toutes les peurs et retrouver l'intelligence du cœur, actions que La Révélation d'Arès résume par un simple mot : pénitence. Prier et prononcer la Parole de Dieu dans l'intention de l'accomplir chaque jour un peu mieux."
Après que je me fus exprimé et que nous échangeâmes sur le choix des textes à lire lors de la cérémonie qui se déroulerait au funérarium de Nanterre (Un psaume, un court extrait de La Révélation d’Arès sur lequel s’était arrêté Jérôme lors de ses dernières lectures, et la prière Père de l'Univers (version du "Notre Père" dans de La Révélation d'Arès), le père de Jérôme pris la parole et s’adressé à moi pour me dire, toujours en substance : "Nous ne sommes pas de la même bergerie. La Révélation d’Arès avait égaré Jérôme, mais maintenant il va revenir dans la bergerie dans laquelle il a été baptisé." Je n’enchéris pas et lui répondit part la seule chose qui me vint à l’esprit à ce moment-là : un grand sourire.
Le lundi 31 août, le secrétariat de note mission parisienne me contact pour me demander si je pourrai lire lors de cette cérémonie un texte que le frère Michel a écrit. Le voici :

"Témoin de La Révélation d'Arès et frère de foi de Jérôme depuis très longtemps, je suis désolé de ne pas pouvoir aujourd'hui me trouver parmi vous, car si nous ne pouvons pas accompagner une âme envolée vers la Lumière, nos âmes qui furent ses compagnes sur cette terre, habitent des corps et ces corps, morts ou vivants, sont ce que le Créateur a voulu pour y loger son image et ressemblance, ainsi que dit la Genèse. Nous sommes des corps vivants honorant un corps, qui n'est certes plus qu'une enveloppe vide, mais hautement honorable, qui fut aimée, qui parla, rit et pria avec nous.
Jérôme était ce jeune homme plutôt timide, réservé en tout cas, si gentil, qui venait au Pèlerinage et m'écrivit assez souvent autrefois. Je l'aimais, j'espérais pour lui une vie heureuse. Il eut ce bonheur avec Su, son épouse, et les enfants qu'ils conçurent dans l'amour.
Il m'offrit, au cours d'un Pèlerinage, il y a peut-être une vingtaine d'années, un petit livre sur des sujets bibliques qu'il avait illustré. Le l'ai encore. Je le garde. C'était un très bon travail fait par un artiste de talent.
Il avait surtout entrepris une œuvre particulière : le récit des Apparitions Surnaturelles d'Arès et un exposé de leur grand Message en bande dessinée. Il m'envoyait des brouillons de ses planches il y a encore quelques semaines. C'était un travail difficile, car relater de façon captivante pour un public habitué à voir dans les bandes dessinées la drôlerie ou l'aventure, un sujet aussi grave que celui de La Révélation d'Arès n'est pas chose facile. Il avait fait beaucoup d'essais. Il avait fini par tenir une œuvre qui promettait d'aboutir de façon heureuse.
Il n'a pas pu terminer ici-bas cet ouvrage, mais là où il est, où nous allons l'accompagner par notre mortification, il pourra certainement inspirer à l'un des nôtres la suite de son travail, car nous avons bien conscience que nous ne réussirons que collectivement. Donc, Jérôme, au revoir, je suis convaincu que tu restes parmi nous, tes frères de foi, autant que parmi ta famille de sang que je salue ici.
Frère Michel qui embrasse une dernière fois son frère Jérôme."

Excès de courtoisie mal placé de ma part, j’informai Su que Frère Michel été très attristé d’apprendre la mort de Jérôme et qu'il souhaitait qu’on lise ce texte lors de la cérémonie. Bien mal m’en pris, c’est du père qu’arriva une réponse sèche dont les motifs étaient aussi peu fondés que le refus prévisible. Passons. J’en tirerai la leçon pour l’avenir.
Le mercredi 2 septembre, nous nous sommes tous retrouvés au funérarium de Nanterre : la famille mi française/mi chinoise, des amis, des collègues de travail, une de mes salariées qui connaissait Jérôme pour avoir travaillé avec lui et de nombreux Pèlerins d’Arès, que je cite de mémoire : Claude M. et Christine M-J., Bruno D., Patrick B. (qui représentait Anne-Claire B., qui n’avait pu faire le déplacement),  Marie-Christine L., Eric J., Johanna G., Olivier de L., Andrea J., Thierry G., Morya T., Laurent L., Patrick J., Karima C., Guylaine M., Véronique D., Roger C., Jean-Claude D., Bernard de la F. (venu de Ploërmel en ami d’enfance de Jérôme), mes enfants Élie et Alexandra, mon épouse Wardia et moi-même.
La tante, maîtresse de cérémonie me dit à mon arrivée : "Nous avons simplifié les choses. Pas de témoignages, sauf celui du fils de Jérôme et la lecture des textes".
Après la lecture du Psaume 23, Aymeric, fils de Jérôme, prit donc la parole et rappela que son père n'était pas parfait, perfection à laquelle il ne croyait pas, que son père avait des défauts, mais qu’il avait aussi d’immense qualités, que c’était un homme bon, gentil, au grand cœur et si soucieux du bien, qu’on célèbre sa mort... mais pourquoi ne célèbre-t-on pas sa vie ! Que ce moment célèbre autant la vie que la mort de son père.
J'étais chargé de lire le passage de La Révélation d’Arès (33/8 et 9), que j’introduisis ainsi :

"Aymeric a parlé de la vie, alors ce texte je vais vous le lire comme Jérome vous le lirait s'il était là… je vais le psalmodier.
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses, sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit,
plus tu discerneras Mes Merveilles;
c'est pourquoi J'ai dit: «Soyez comme les enfants!»
C'est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides.
Obéis-Moi comme un petit enfant,
et avec ta descendance
tu nettoieras le monde
et prépareras Mon Jour."

Après un intermède musical, nous avons proclamé Père de l'Univers et aux regards que je portais sur l'assistance, je vis que nombreux parmi ceux qui le prononçaient n'étaient pas Pèlerins d’Arès.
À la suite de la cérémonie plusieurs personnes ont discuté avec des Pèlerins d'Arès, certains ont peut-être parlé de la foi de Jérôme.
Le texte du frère Michel a été lu par frère Patrick B. aux Pèlerins d'Arès présents. Et un peu plus tard aussi à d'autres Pèlerins d'Arès avec qui nous nous sommes retrouvés au cimetière.
Au cimetière l'atmosphère fut différente. La courte cérémonie religieuse, célébrée par un prêtre venu de Corrèze, insista sur les liens indélébiles du baptême et de la communion, liens qui ne peuvent être rompus, même par ceux qui cherchèrent à égarer Jérôme. C’est ainsi que les braves parents catholiques de Jérômes percevaient le grand bouleversement qu'avait représenté La Révélation d’Arès dans la vie de leur fils.
Moment de grâce. La sœur de Su nous confié que Jérôme était venu dire "Au revoir" à son épouse, qu’elle l’avait entendu sonorement la visiter et qu’elle en avait été profondément soulagée. Su qui se disait athée quand nous l'avons connue, puis agnostique les derniers temps, sait donc maintenant qu'il y a quelque chose "de l'autre côté". Nous aurons certainement l’occasion d’en reparler.
Et hier soir, je reçus d'un vieux compagnon présent ce jour un SMS qui résume bien avec ses mots ce que fut cette cérémonie :
"Bonsoir Jean François. J'ai été surpris par cette cérémonie pour notre frère Jérôme. Un mélange de peaux mortes de la religion catholique et le Vent neuf du Père de L'univers. Certes, il y avait le crucifix trônant au dessus de la dépouille de Jérôme, en tunique. Certes, il y avait l'invocation du livre de Jean, du psaume 22 (23) chanté à la mode catholique, auquel mes lèvres ne se sont pas activées. Mais à la fin, quand toute l'assistance a récitée le Père de l'Univers, j'ai trouvé là une victoire du Père, à laquelle vous avez justement contribué."

Jeff P. d'Île de France

Jérôme S.=M.
Notre regretté frère Jérôme S.M. et des dessins de lui utilisés dans la mission

Réponse :
Un grand merci, frère Jeff, pour ce beau commentaire.


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Je découvre votre entrée alors que je suis en Allemagne avec une quarantaine d'étudiants de toutes provenances.
Je vois avec émotion deux jeunes filles devisant comme des sœurs. L'une est israélienne et l'autre iranienne. Réunies ici par la musique, elle sont à des années-lumières de la noirceur des politiques étrangères de leurs pays respectifs. Si les dirigeants de ces pays comme tous les autres à des degrés divers, semblent bien peu inspirées par le Bien, n'oublions jamais que nous n'avons jamais que les "élites" que nous méritons collectivement. Hitler ou Staline, ces icônes de la noirceur, n'auraient été que des braillards isolés s'ils étaient apparus au milieu d'un peuple à la pénitence éclairée. Sans doute même auraient-ils pu donner à leurs vie une toute autre tournure, ou qu'ils ne seraient tout simplement pas apparus, écartés par la force du Bien collectif…
Merci à vous et surtout au Père de nous rappeler inlassablement que la qualité de notre vie et de notre avenir, ici et après ne dépend que de nous !
David W. d'Auvergne


Réponse :
Quelle bonne surprise et quelle joie fraternelle de recevoir votre commentaire, mon frère David, vieux compagnon !
Savez-vous que j'écoute toujours régulièrement vos CD musicaux tout en travaillant ? Vous garder ainsi auprès de moi m'aide beaucoup, car j'ai besoin de me trouver au milieu de notre grande et nombreuse famille de foi pour trouver la force de poursuivre la très difficile mission que le Père m'a demandé d'accepter en 1974.
Notre mission est difficile et ingrate dans un monde qui nous ignore ou ne nous aime pas, on ne sait pas pourquoi. Mais sait-on pourquoi les dirigeants politiques d'Israël et de l'Iran se haïssent et se menacent tandis que vous avez sous les yeux, au moment où vous écrivez votre commentaire, deux jeunes étudiantes, l'une israëlienne et l'autre iranienne qui "devisent comme des sœurs" ? Ce paradoxe est pour moi une souffrance et me fait penser au paradoxe de bertrand Russel, qu'on peut formuler de la façon suivante : l'ensemble des ensembles n'appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ? Si on répond oui, alors, comme par définition les membres de cet ensemble n'appartiennent pas à eux-mêmes, il n'appartient pas à lui-même : contradiction. Mais si on répond non, alors il a la propriété requise pour appartenir à lui-même : contradiction à nouveau. On a donc une contradiction dans les deux cas, ce qui rend l'existence d'un tel ensemble paradoxal. Mathématiquement écrit, si l'on pose : y = \{ x | x ∉ x \} on a immédiatement que y ∈ y ⇔ y ∉ y, donc chacune des deux possibilités, y ∈ y et y ∉ y, mène à une contradiction. Bertrand Russell a même illustré ce paradoxe sous la forme fameuse, plus imagée, mais de même structure, du paradoxe du barbier. Un barbier se propose de raser tous les hommes qui ne se rasent pas eux-mêmes, et seulement ceux-là. Le barbier doit-il se raser lui même ? L'étude des deux possibilités conduit de nouveau à une contradiction. On résout le problème en affirmant qu'un tel barbier ne peut, ce qui ne surprendra personne : il n'y a pas vraiment de paradoxe.
Passons ! Vous êtes musicien de haut niveau et non mathématicien, mais votre sensibilité artistique vous rend plus apte à saisir les paradoxes qui montrent bien que dans ce monde il y a deux sortes d'humains, les dominateurs et les dominés, dont les comportements sont de lutte, donc contradicoires. Il y a par conséquent non-existence de l'homme de Bien, tel que nous le concevons comme image et ressemblance absolue du Créateur, pour le moment, ni en haut, ni en bas ; il n'y a qu'échanges entre Bien et Mal, va-et-vient sans solution définitive. Je vais fonder ma prochaine entrée blog sur ce niveau auquel est la Vérité actuellement, démontrant qu'il faut pousser beaucoup plus loin notre notion de la pénitence du moins chez ceux qui la voient seulement comme lutte, triomphe du Bien sur le Mal, ce qui reste rivalité. Or, rivalité = lutte... On tourne en rond. Aller plus loin, c'est passer de la rivalité ou du la contradiction à l'état de Bien, au Bien point final, le Bien tel que sa seule existence fait disparaître le Mal.
Merci encore, frère David, pour votre commentaire.


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Merci, frère Michel, pour cette entrée intitulée "le Noir". Une entrée que j’ai lue dès son affichage sur votre blog et qui m’a habitée lors de mes dernières prières à la Maison de la Sainte-Parole à Arès. Je sentais alors d’une manière très vive le contraste entre le Noir, le mal en moi et dans le monde et la Lumière, le Blanc, le Bien qui sortaient de mes lèvres, qui enveloppaient mes gestes, qui parcouraient tout mon être prononçant avec ferveur la Parole pour L’accomplir (35/6).
Oui, la Vie, le Blanc était palpable sur les Lieux Saints et cela activait d’autant plus la conscience du Noir en soi et dans le monde !
Je suis aujourd’hui géographiquement loin d’Arès, attablée à mon bureau de travail après trois journées d’école. J’enseigne auprès d’enfants en grande difficulté scolaire et je me suis notamment occupée d’une petite fille Anna, trois ans, ne parlant pas, ne communiquant pas avec les autres, bref  "dans son monde". Je l’ai serrée dans mes bras de toute ma tendresse et mon amour. En mon for intérieur, je lui demandais pardon. Pardon pour mon péché, qui est, avec ceux des autres, retombé sur elle et je sais que le pardon, le retour du bien, viendra au bout de ma pénitence, de la Vie que je fais grandir, grandir, grandir jusqu’à ce qu’elle couvre tout le Noir en moi.
Je veux vous témoigner que la lecture quotidienne de votre blog m’est indispensable. Chaque jour vous me guidez à démêler le vrai du faux, le juste de l’injuste, le beau du laid. J’avance dans ma nuit comme une funambule, rééquilibrée sans cesse par la perche qu’est votre enseignement.
Annie L-J. d’Ile de France


Réponse :
Ah ! quel beau métier, s'occuper de jeunes handicapés, mais même si vous leur donnez tout ce que vous pouvez donnez, vous ne ferez jamais d'eux des gens normaux, moins encore des gens brillants, ils resteront handicapés.
C'est une stupidité de ce monde moderne, qui place tout au niveau d'une normalité fixée sur l'état de la majorité... C'est comme le vote, on n'obtient jamais que la dictature de la majorité sur une minorité, et on appelle ça démocratie. Alors qu'il faudrait considérer que tout être peut avoir sa place entière, créatrice, indépendante, libre, à sa manière, mais non à la manière générale imposée. Je ne vais pas revenir sur la nécessité de faire éclater ce monde en petites unités humaines, mais c'est là une des raisons majeures de cette nécessité.
Au moins, à ces petits handicapés, apprenez-leur à penser ! Mais vous enseigne-t-on le moyen d'enseigner la pensée ? Non, évidemment. On vous laisse, vous enseignant, à l'état de sous-hommes. Pour former des sous-hommes, dame, on n'a pas besoin de plus. De quoi suis-je certain, disait Descartes ? Il commençait, ce Descartes par douter de tout. Doutant de tout, il découvre qu'il ne peut pas douter sans penser. Et s'il pense, c'est qu'il existe nécessairement : Cogito, ergo sum... Je pense, donc je suis. Il faut que les enfants se définissent d'abord par la pensée. Pensant, votre petite Anna se mettra à parler. Vous verrez.
Merci, ma très chère sœur Annie, pour ce beau commentaire. Embrassez pour moi Bernard, votre époux, et les enfants!


06sep15 167C78
Votre œuvre n'est qu'une habile mystification !
Soyez nitzschéen, soyez l'anti-mystificateur !
J'ai cru un jour lire, sous votre plume, que Nietzsche avait dit beaucoup de vérités. Il était incroyant pourtant.
Mais je sais que coyance ou incroyance n'est pas la question pour vous, Monsieur Potay.
Pour vous, c'est le Bien, que vous appelez ici le Blanc, qui est la vraie question. Il faut écraser le Noir, qu'il ne soit plus sur le monde qu'une tache d'encre sur laquelle vous étendez la nappe blanche de votre soi-disant intégrité.
Risible !
Rappelez-vous, enfant, quand vous rêviez d'un monde meilleur, c'était un monde naturel, pas une invention comme La Révélation d'Arès. Vous êtes en fait avide de show business et ce bouquin est votre théâtre.
Ce monde ne sera jamais simple avec des hommes comme vous, des vaniteux.
Je n'irai sûrement pas mettre des fleurs devant le vase où reposeront vos cendres. À propos de cendres, vous devriez quand même y penser... Vous avez déjà 86 ans. Que deviendra votre "œuvre" ?
Jean-Gilles de B. de Marseille


Réponse :
Je vous reconnais Jean-Gilles. Vous étiez des nôtres il y a quelque vingt-cinq ans. Vous réapparaissez avec ce commentaire désobligeant. Dommage que l'ex-prof (je vous suppose à la retraite) qui semble vivre aujourd'hui à Marseille utilise son talent pour me dire ces choses inacceptables, fausses, mais peut-être l'âge vous a-t-il aigri.
Oui, j'ai 86 ans. J'en avais soixante quand vous faisiez des beaux projets pour La Révélation d'Arès. Vous me disiez: "Je suis le dernier de ma race. Ma famille est éteinte, après moi il n'y aura plus personne pour être un chevalier de la foi, mais je viens de découvrir la plus belle forme de foi possible, celle qu'est venu redorer Dieu à Arès, et je vais y consacrer ma vie."
Par où êtes-vous passé, frère Jean-Gilles, depuis cette époque, pour dire aujourd'hui autant de méchancetés et faussetés ?
Certes, quand j'étais enfant, je ne rêvais pas à La Révélation d'Arès. Et même le 14 janvier 1974 je n'en rêvais pas du tout, non plus. Jésus m'est le lendemain arrivé sans crier gare. D'un coup. Il n'est pas venu comme critique de ma religion. Il est venu avec la Vérité, laquelle est simple : C'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Pourquoi après avoir changé, après avoir été un pénitent, avec beaucoup de mérites, je m'en souviens, en êtes-vous arrivé à ce commentaire quasi injurieux ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ?
Oui, Nietzsche n'a pas dit que des bêtises, loin de là. C'est un révolté qu'on peut louer par beaucoup de côtés.Il a vu dans la rancœur des hommes et leur soif de vengeance le socle de toute morale humaine. Il a vu par là que l'homme appelait bien une morale qui était par maints côtés le mal. Il a vu que l'homme en était arrivé à ne plus vouloir que sa sécurité et à oublier la grandeur pour laquelle il était apparu. Nietzsche, je crois me rappeler, se qualifiait lui-même de "somnanbule en plein jour".
Nietzsche est iconoclaste, il a renversé les statues que l'homme aime bien fondre en bronze et ériger. Je ne veux pas d'icône ou de statue de moi, Oh non ! Je ne veux pas plus de "show business" après ma mort que je n'en veux de mon vivant. Où donc êtes-vous allé chercher que je m'étais lancé dans un "show business" ?


06sep15 167C79 
Merci beaucoup, beaucoup pour ce miel (Rév d'Arès xii/4-6) que vous nous donnez ici, à nous l'humanité.
Je n'ai jamais et nulle part lu quoi que ce soit qui montre aussi bien le chemin à emprunter pour arriver au véritable توحيد (tawhid, Oneness) [= unité, identité, entente].
Je pourrais donc aussi bien dire : Merci à Toi, Père, pour ce que Tu donnes à nous tous, à travers ton prophète Mikal, pour refonder ensemble avec nous la vraie Unité, avec Toi et toute l'humanité.
Très à propos aussi dans la situation des migrants nombreux sur ce monde.
Quel plaisir d'envisager avec tous ceux-là de gravir ensemble les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4) !
Peer J. d'Allemagne


Réponse :
Un grand merci, mon frère Peer, pour ce bref mais éloquent commentaire.
Comme vous je remercie chaque jour le Père pour tout la Lumière Qu'Il nous donne, que nous missionnaires nous efforçons de porter comme un phare dans le monde, un phare que voient les rares humains qui ne sont pas aveugles. De temps en temps nous tombons sur des myopes qui perçoivent la Lumière et dont certains peu à peu guérissent de leur myopie. Plus rarement nous trouvons des bons voyants que la Lumière réveille. Je suis heureux que vous frère Peer et sœur Carola vous fassiez circuler votre phare dans la région de Hambourg.
La Lumière éclaire l'être, fait de lui un pénitent, un homme de Bien libre, vraiment libre au milieu d'un monde dit "libre", qui n'est qu'un monde d'aveugles se mouvant sur le vaste espace de la Terre et que les lois et les préjugés prennent par la main.
Qui ne voit que ce que nous appelons liberté n'est que guidage par les règlements et les idées dominantes ?
Qui ne voit que cet espace "libre" sur lequel nous sommes seulement "libres" de nous laisser guider est un espace de contrainte, répression, obligations "pour notre bien" ?
Qui ne voit que la politique n'est que mensonges, plans et complots pour parvenir au pouvoir, lequel permet de manœuvrer la moutonnerie humaine ? C'est un de vos compatriotes, Schopenhauer, qui écrivit : "L'État est la muselière mise à la bête carnassière qu'est l'homme, pour en faire un mouton." Ceux qui comme Schopenhauer voient l'homme comme une bête sauvage, un barbare ravageur, pensent assez raisonnablement que l'État est pour lui une cage bénéfique, mais myopes ou aveugles ils ne voient pas au delà des barreaux. Nous, fils du Père, qui savons que l'homme n'est barbare que parce que le système l'a fait ainsi (Rév d'Arès 2/1-5), nous savons que l'homme peut guérir de la maladie de la barbarie. Oui, la barbarie organisée de l'État, avec ses lois, polices, tribunaux, institutions et administrations esclaves, n'est qu'une variante de la maladie de la barbarie. Il faut en guérir.
Qui ne voit, par exemple, qu'on accuse Daech ou ISIS d'être un pouvoir barbare qui massacre et contraint des populations en Syrie et en Irak, l'Irak où voilà peu les Américains massacraient... barbarement ? La revue scientifique américaine "Plos Medecine" révèle que l'invasion commandée par le Président George W. Bush a fait de 2003 à 2011 500.000 morts, dont 60 % durant les combats, 40 % des suites du conflit, auxquels il faut ajouter 60 000 morts au cours de leur fuite hors d'Irak. Mais M. Hollande, président des Français, indifférent aux massacres que provoque toute invasion militaire a déclaré hier ou avant-hier qu'il fallait retourner au Moyen Orient faire la guerre à Daech ou ISIS. Dans quel monde vivons-nous, frère Peer ! Ce matin, cela me met dans une grande tristesse.
Le monde est intoxiqué par le mensonge et, bien sûr, rejette la Vérité qu'apporte La Révélation d'Arès. Après ses soupirs d'indignation ou ses grossiers rires de mépris des premières années, le monde nous dissimile maintenant sous le silence au fond du puits où les pouvoirs, les institutions et leurs media nous maintiennent la tête sous l'eau. Ils confient la tâche de calomnie destructrive contre nous à une sous-traitance vile comme les "Anonymous" dont parle notre sœur Maryvonne (167C73) et d'autres.
Mais notre mission sereinement et vigoureusement continue de se faufiler hors du puits pour répandre la Lumière qui libérera l'homme des intérêts organisés et des discours hypnotiques. Je le repète, je suis très heureux que vous soyez apôtres en Allemagne. Il faut libérer les hommes de l'esclavage systémique. La liberté réelle, celle dont parle La Révélation d'Arès 10/10, est celle que nous donne l'âme et il nous faut réveiller partout le besoin de pénitence qui est la mère de l'âme.


08sep15 167C80 
Cet été au pèlerinage Nina m'a dit que vous lui aviez demandé de vous faire une copie de la vidéo de présentation du groupe 1. Comme je disposais d'un DVD dans mes bagages, je lui ai donné à votre attention.
Daniel C. Groupe 1 Mission de Pariis


Réponse :
Cette vidéo est longue (18 minutes), mais je la trouve très bonne pour la mission et je la publie ici.
Merci, mon frère Daniel, pour ce précieux document filmé, un très bon travail.


12sep15 167C81
La grande explosion (le big-bang ) est la Lumière du Créateur qui jaillit brusquement, presque instantanément au milieu de la solitude et du chaos originel : Dieu dit : "Que la Lumière soit ! " Et la Lumière fut (Génèse 1/3).
Cette Lumière contenait la totalité de notre univers  ̶  qui est une Main du Créateur, Lui qui a mille Mains (Rév d'Arès ii/2)  ̶  dans lequel nous vivons.
Quand nous décidons librement de nous faire exister en bien, d’être pénitents (Rév d'Arès30/11), de manifester le Blanc, nous créons de la Lumière pour disperser la masse du Noir (Rév d'Arès xvii/10) en nous-mêmes.
Ce n’est pas la grande explosion, le big-bang, mais la Lumière Blanche, [encore à l'état de] faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) en nous, au fur et à mesure de nos efforts, de nos peines (Rév d'Arès 37/9), nourris de la Parole et de ce que vous avez écrit, qui s’intensifiera, deviendra plus lumineuse et dispersera toujours plus le Noir jusqu’à le faire disparaitre totalement un Jour (31/8), "quand le Blanc remplira tout" (Réponse au commentaire 167c71).
Cela a été un bonheur de prier avec tous les frères et sœurs présent au Pèlerinage, et avec vous prophète, en communion avec ceux qui n’ont pas pu être présents et avec ceux qui, privés de leur chair, attendent le Jour.
Louis F. du Limousin.


Réponse :
Après quelques jours de travail intense qui m'a éloigné de mon blog, je suis heureux de reprendre la publication des commentaires et de commencer par le vôtre, frère Louis, frère très discret, mais d'une foi profonde et active.
Moi aussi j'ai été très heureux de prier avec vous pendant le Pèlerinage.
Merci pour ce beau commentaire, mon frère.


12sep15 167C82
Une des caractéristiques du Noir, c’est qu’il m’occupe énormément  car il s’insinue partout : À un certain moment c’est ma surdité qui m’empêche de saisir les nuances de l’interlocuteur. À un autre moment, c’est ma rigidité. Le jour suivant, c’est ma peur. Le Noir alimente une production intellectuelle qui frise le découragement, qui est impiété (Rév d’Arès 13/8), dont mon Noir se nourrit.
Si mon Noir me soucie tant, n’est-ce pas parce que le Blanc m’occupe tout autant, bien que de manière différente ?
À la profusion intellectuelle et émotionnelle du Noir répondent le silence, la paix, la certitude intérieure, la douceur du Blanc qui ne juge pas, qui me rassure, qui me redresse et qui me ré-encourage.
Cet effet de balancier, ce jeu de yoyo dont vous avez parlé depuis longtemps, n’anime-t-il pas tous les hommes, capables d’entrer en pénitence, sans doute tous encore (Rév d’Arès 8/6) ?
Je suis le Noir et je suis le Blanc. J’aspire à l’absolu de la vertu et de la fraternité universelle et je vis cette pénitence et cette moisson de manière très relative. Ce lot-là n’est-il pas celui de tout homme ?
Mais le conformiste, qui ne fait pas plus que "se remettre en cause" — qui est souvent manière de voir les choses autrement et non changer sa vie — au lieu d’entrer dans cette antinomie va se recoucher en invoquant l’éducation, la "connerie des autres", les média, la politique, etc.
Bref, il cherche une justification extérieure à un mal intérieur. Le conformiste religieux, lui, invoque le salut assuré de sa religion s’il croit comme il faut et laisse intact le Noir en lui, car il n’entre pas en pénitence (Rév d’Arès  31/2).
Je ne suis pas différent de ces conformistes, parce qu’il faudra plusieurs générations avant que la Vie spirituelle (le chemin du Blanc) se voie chez le frère. J’apprends à accepter cette très éprouvante contradiction entre mon aspiration à l’absolu et mon vécu relatif, car j’ai compris que là se trouve le départ de ma propre recréation. La porte en est l’humilité — et oui ! j’en suis encore là —, le moteur en est la volonté d’être — mais je veux devenir meilleur —, les matériaux des digues sont constituées par la vigilance — cela peut revenir.
Voilà qui nous renvoie au début de votre article "Pénitence" dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996". J’ai donc vingt ans de retard, mais j’avance lentement transformant mon Noir en gris puis en Blanc.
Cette dernière entrée vivifie ma détermination car elle me rappelle de manière très convaincante pour celui qui veut voir, que le monde ne change que dans l’être humain et nulle part ailleurs. La simplicité de ce constat  permet de dépouiller le choix existentiel des parures d’illusion ou de mensonge et pose la question en toute clarté : "Qu’est-ce que je veux être ?"
Salvator B. d’île de France


Réponse :
La lutte du Noir et du Blanc chez chacun de nous, comme votre commentaire (merci pour lui !) le dit si bien, est le bloc-introduction de toute l'histoire de l'âme depuis les origines, l'âme qui est l'image et ressemblance du Père dedans celui ou celle chez qui le Blanc prend le dessus sur le Noir, mouvement vers le Haut que nous appelons pénitence. C'est le bloc-introduction de toute l'histoire de l'homme depuis la Genèse, passant par Abraham, Moïse, les prophètes, Jésus et La Révélation d'Arès. Le Blanc devra rester vivant et actif, tandis que le Noir ou la Bête agonisera à l'horizon, voilà le Dessein !
Merci, frère Salvator, de la rappeler avec vos propres mots.


12sep15 167C83
Merci pour cette entrée très profonde sur le Noir.
Avant de partir au Pèlerinage d'Arès, en "m'espionnant" [voir "Je m'espionne" Le Pèlerin d'Arès 1990] je m'apercevais de plus en plus que ma perception du monde qui m'entoure était très variable suivant mon état intérieur et je pris conscience de ma grande subjectivité.
Le Pèlerinage fut paisible et léger. Je n'ai pas ressenti de grands chamboulements intérieurs comme cela a pu m'arriver par le passé, je me sentais plutôt paisible et léger.
Alors m'est revenu cette Parole du Père: Tu chauffes (l'ha), tu brûle l'or,; ton front frappe la pierre ici (où va) Mon Pas; (alors)  l'ha caille (devient dur comme) la pierre et (pourtant plus) léger (il n'y a) rien (Rév d'Arès xxxix/9-10).
De retour de Pèlerinage, j'ai lu cette entrée sur le Noir et j'ai vécu quelques jours dans le noir intérieur en contraste avec la période du Pèlerinage ; je me sentais lourd.
Ce n'était pas intellectuel mais vécu. Des pensées très négatives envahissaient mon esprit et c'était incessant, elles tournaient en boucle.
Épreuve pénible après avoir vécu ces moments de pur bonheur au Pèlerinage .
Je devais m'efforcer de paraître bien à l'extérieur, alors qu'en moi le combat faisait rage. Dans ce moment je me sentais frère de tous les hommes qui vivent le noir .
Par expérience, je sais que ces moments de crise intérieure vont passer et je m'efforce de garder ma paix et de patienter. De vivre cette expérience m'a fait aussi prendre conscience que mon égoïsme est source de souffrance.
J'ai ressenti à quel point notre bonheur est lié à celui de ceux qui nous entoure et même plus loin à celui de l'humanité. Le Noir, je l'ai senti dans mes tripes et cela m'a rendu plus humble, je crois.
La pénitence prend tout son sens quand on vit ces troubles intérieurs. Un frère humain me disait l'autre jour dans la rue: "La souffrance physique est une chose mais la souffrance morale ou affective c'est pire."
Je comprends d'autant mieux cette Parole du Père: Sauve ne juge pas ! [Rév d'Arès 27/3]
Cette entrée sur le Noir, même si j'ai du mal à en saisir les concepts du moins intellectuellement, j'y ressens une profondeur au delà des mots. Je pense d'ailleurs qu'il est très difficile de définir avec des mots ce qu'est vraiment le Noir comme le Blanc d'ailleurs. Vouloir les définir trop précisément n'est-ce pas retomber dans le manichéisme de la religion ou de la morale ?
Certains nous disent dans la mission qu'il n'y pas de bien s 'il n'y a pas de mal, donc que le mal est nécessaire pour qu'il y ait du bien. À quoi je leur réponds : "Oui l'ombre existe mais finalement elle n'attends que la lumière pour se dissiper."
Le Noir tourne pour la Lumière il sème le sel (pour y voir) clair (Rév d'Arès xviii/12).
Comme la nuit est l'absence de lumière, le Noir n'est-ce pas finalement l'absence de Blanc ou de Bien.
J'ai pu observé aussi que chez certains adeptes de spiritualité orientaliste il y a une sorte de fatalisme parfois, une acceptation du mal sans faire l'effort de changer en bien. Ils acceptent l'ombre sans chercher à y mettre la lumière.
Cette entrée me rappelle votre magnifique article dans "Le Pèlerin d'Arès 1989" intitulé "La pommeraie", dans lequel vous avez écrit: "Dieu vient dans l'ombre, aime sa suavité, lui parle, la lumière éclate au milieu d'elle. La lumière ne subsistera qu'en partageant l'espace avec l'ombre" (page 218)
Ne devons-nous pas aussi aimer notre Noir pour y mettre la Lumière ?
Denis K. (Bretagne Sud)


Réponse :
"Mon égoïsme est source de souffrance," dites-vous ? Je pense qu'il faudrait plutôt dire "mon égocentrisme", qui est le mal dont nous souffrons tous inévitablement, car chacun de nous, même bon pénitent, est enfermé en lui-même, se bat contre son propre noir, dégage son propre blanc, éjecte son propre mal et installe son propre bien. C'est contre son égocentrisme que se bat chacun et chacune d'entre nous, parce que chacun et chacune est enfermé dans son moi, son tube avec seulement deux trous pour les yeux, deux trous pour les oreilles, un trou pour la bouche; et une énorme difficulté à passer la paroi du tube pour rejoindre l'autre et se mêler à lui.
C'est la grosse difficulté de l'amour et oui ! oui ! oui ! "la pénitence prend tout son sens quand on vit ces troubles intérieurs."
Votre commentaire est très profond, vous vous demandez par exemple : "Comme la nuit est l'absence de lumière, le Noir n'est-ce pas finalement l'absence de Blanc ou de Bien" ? Oui et non, c'est un sujet complexe que nous aborderons dans une autre entrée.
Autre question que vous posez: "Ne devons-nous pas aussi aimer notre Noir pour y mettre la Lumière ?" L'aimer il ne le faut sûrement pas, mais nous devons avoir conscience du Noir pour avoir conscience de la Lumière qui l'écarte.
Le drame intérieur du pénitent — car, vue sous l'angle du Noir et du Blanc comme vous les opposez, la pénitence est un drame intérieur — est d'avoir à faire une révolution que j'appelle une "insurgeance", en même temps qu'une guerre. Les uns voudraient que tout soit mis au service de cette guerre Noir<--->Blanc et que la justice soit alors suspendue comme dans toute guerre. D'autres voudraient que tout concoure à la révolution et que la justice soit servir avant la force. Mais nous ne pouvons oublier ni la puissance que nous développons pour nous refaire ni la sainteté (Lévitique 1/2) que nous devons retrouver pour retrouver l'image et ressem­blance du Créateur. Dans la réalité les deux doivent se mêler, mêmes si les existences réciproques du Mal et du Bien sont contradictoires.
C'est ce que votre commentaire dit avec ses mots, que j'aime. Merci, frère Denis.


12sep15 167C84
Un très grand merci pour votre puissante et profonde entrée.
Les entrées de ce blog ainsi que vos écrits (cf : "Et ce que tu auras écrit") ne peuvent être décrits par notre si lacunaire vocabulaire tant ils sont remarquables et impressionnants de puissance, de force, de profondeur, d’intelligence spirituelles…
Je tenais à vous écrire, et pourtant, quoi vous écrire ? Ma toute petite ascension sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5), que je fais en rampant…
Cette année fut une année de conscience où se sont mêlés ma volonté d’accomplir de manière absolue cette parole et ma volonté de l’engagement missionnaire (je me fais actuellement accueillir par sœur Ghyslaine).
Votre article "Pénitence" [Le Pèlerin d'Arès 1993-1996] que j’ai lu pour la première fois cet été m’a bouleversée. En effet, je répète dans mes peu nombreuses missions que la pénitence est l’action du bien, c'est-à-dire aimer, pardonner sans conditions, ne pas mentir, se libérer des préjugés et des peurs, et retrouver l’intelligence du cœur. Mais comment faire comprendre que la pénitence représente beaucoup plus qu’une action, qu’elle apporte beaucoup plus à l’humanité toute entière qu’on ne peut l’imaginer ? Qu’elle porte ses bienfaits au-delà du propre effet qu’elle a dans notre vie personnelle ?
J’aime beaucoup l’image que vous aviez donné dans l’un de vos articles (pardonnez-moi, mais je ne me souviens plus duquel, il est dans "Et ce que tu auras écrit, 1991-1992") : l’image du microbe invisible qui sort de nous au moment où l’on se met en colère, où l’on ment, etc… et qui retombe sur quelqu’un au hasard sur la terre. Cette image reflète, à mon avis, très bien l’idée que les hommes ne forment qu’Un, qu’une Humanité, qu’un Tout et que nous sommes tous co-créateurs de ce monde et co-créateurs des malheurs mais aussi du bonheur auquel on aspire.
Et puis, vous ajoutez que notre pénitence se ressentira dans notre mission et vous répétez inlassablement : "Soyez de grands pénitents, ainsi vous serez de grands missionnaires !"
Ainsi, de ce pèlerinage, m’est ressortie cette envie, voire même cette nécessité absolue pour moi et pour l’humanité, d’être pénitente, d’être dans le dépassement total de moi-même. Mais, le tout couronné de patience avec moi-même et mon prochain car la larve, en se hâtant, rejoint-elle l’abeille ? (Rév d'Arès 24/2). Je l’avoue, c’est difficile, toujours insatisfaite et déçue par mes difficultés à voler haut comme le faucon.
Mais à quoi bon me lamenter ? Ce message est le Sublime, l’Authentique et le Vrai Message que nous devons accomplir sans cesse et sans cesse avec nos faiblesses, sans affaiblir son cœur par des contritions vaniteuses (Rév d'Arès 13-6) qui ne sont que ralentissement de la pénitence. Qu’une seule chose ne devrait nous préoccuper : faire le Bien.
Je serai, dans plusieurs années, une autre personne, une personne changée par ma pénitence, mais j’espère surtout acquérir cette humilité (dont vous êtes un tel exemple), source de lucidité, et me rendre compte qu’il me reste encore beaucoup à faire pour me transcender et mettre mes pas dans les Pas du Père [Rév d'Arès 2/12), car je vous cite : "Même quand vous croirez viser trop haut, vous serez encore en-dessous de ce que le Père attend de vous." Cette pénitence est une notion d’infini, d’éternité et c’est ce qui m’enchante profondément !
Très cher Frère Michel, grand prophète, je ne suis qu’une faible pécheresse mais avec la volonté définitive d’être une femme du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) et d’accomplir chaque jour cette sublime Parole [35/4] que sont venus apporter Jésus puis Dieu en 1974 et 1977 afin de faire rayonner à l’humanité la possibilité d’un changement absolu de notre monde et ainsi, restaurer Éden, le monde changé [28/7].
Merci pour tout ce que vous êtes Frère Michel, merci pour votre lumière, merci pour votre admirable patience avec vos frères et cette humanité, merci pour tout.
Je vous embrasse très fraternellement ainsi que Sœur Christiane, sœur et épouse exemplaires, qui m’est un modèle et le restera ma vie durant.
Aurore B. d'Ile de France


Réponse :
Vous êtes étudiante en médecine, ma sœur Aurore, et vous vous destinez à l'un des plus beaux métiers qui soient.
Votre commentaire a donc grand prix aux yeux de nous tous. Merci pour lui.
"Mais comment faire comprendre que la pénitence représente beaucoup plus qu’une action ? Qu’elle apporte beaucoup plus à l’humanité toute entière qu’on ne peut l’imaginer ? Qu’elle porte ses bienfaits au-delà du propre effet qu’elle a dans notre vie personnelle ?"
"L’image du microbe invisible qui sort de nous au moment où l’on se met en colère, où l’on ment, etc… et qui retombe sur quelqu’un au hasard sur la terre" est une parabole que j'ai utilisée un peu partout, dans mes écrits comme dans mes allocutions. Elle doit se trouver dans plusieurs endroits de mes publications.
Je réfléchis, faute d'avoir des temps et des lieux spéciaux de réflexion, en marchant dans la rue, dans la campagne ou le long de la mer, je réfléchis à ce qu'est l'homme aujourd'hui et à ce qu'il peut être demain. Vous en faites de même dans le cadre de votre existence. Et, réfléchissant, nous avons des bases, notamment celle que la grande majorité des esprits est dans un grand désarroi, et come nous sommes entourés de foules, qu'elles soient visibles ou derrière des murs, ou sur la mer, ou dans l'air, ou sous la terre, nous cherchons les définitions de la pénitence qui pourraient être acceptable pour ces hordes innombrables.
C'est très difficile, qu'il s'agisse de recherche pour vous-même ou de recherche pour les autres. Nous arrivons cependant à des approximations convenables. Ce blog et les commentaires qui l'illustrent en font preuve.
Ne me félicitez pas pour ce que je fais, car je ne peux le faire qu'avec tous. Vous êtes une "faible pécheresse", dites-vous, mais moi je ne suis qu'un faible pécheur. C'est tous unis et montant vers les Hauteurs sur le même sentier, celui du petit reste — il y a d'autres sentiers, mot au pluriel (Rév d'Arès 25/5) —, que nous trouvons nos moyens apostoliques propres. C'est très difficile, parce qu'il nous faut sortir des sentiers battus des idées générales, qu'expriment politique, religion, media, etc. Deux idées dominent chez les hommes. L'une dit: "On ne changera jamais rien aux hommes, les guerres, la lutte des classes et les servitudes sociales, les lois, sont inévitables, etc." L'autre dit: "On peut changer les hommes, mais pour cela il faut la force de l'oppression, des lois, des polices, etc." Et finalement l'une revient à l'autre.
Or, nous Pèlerins d'Arès, devons sortir de ces idées-là et faire comprendre au monde que seul le Bien accompli peut résoudre tous les maux, tous les malheurs, toutes les morts, etc.


12sep15 167C85
Très cher Frère Michel,
Je ne veux pas faire un compliment de plus mais cette explication aussi lucide sur le Noir et l'interactivité entre les humains montre au monde que notre prophète est directement inspiré par le Créateur.
C'est une preuve vivante de l'existence de Dieu pour les lecteurs.
Ceux qui n'ont pas lu La Révélation d'Arès doivent être étonnés et atterrés par un texte pareil.
Penchent-ils vers la Vérité ou vers la moquerie ?
La moindre des choses serait que cela les induise à lire les textes cités afin de rechercher la lumière avant que les préjugés ne fassent persister le Noir. Désolé pour cette évidence ; c'est la résonance inspirée en moi lors de cette lecture.
Très grand respect.
Christian M. des Bouches du Rhône  


Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Christian, qui m'émeut.
Pas seulement le prophète, mais tout humain qui lit sans préjugés, avec la paix du cœur, La Révélation d'Arès y trouve "la preuve vivante de l'existence de Dieu" et est "directement inspiré par le Créateur".
Moi, je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1) des frères de la terre. Comme j'ai lu le premier la Parole d'Arès j'en sais évidemment un peu plus que les autres, mais le temps passe vite et ils acquièrent à leur tout ce que je sais.
Je prie avec vous vous, frère Christian. J'espère que votre expérience de la mission véhiculée de village en village va nous apporter des connaissance nouvelles, justement, dans ce domaine de la moisson.


12sep15 167C86
Je viens de passer deux heures (un record pour moi, qui suis impatient) à lire cette page et regarder les vidéos.
Ces vidéos sont à usage missionnaire, mais je m'étonne !
Je m'étonne que ces vidéos ne reflètent pas l'extraordinaire profondeur de vos pensée, cher prophète (je crois que vous êtes un prophète, inspiré par Dieu, s'il existe, ce dont je doute, ou simplement génial) mais parlent de La Révélation d'Arès dans des termes élémentaires cacochymes. Dommage ! On va prendre les Pèlerins d'Arès pour des demeurés.
Quand on lit vos entrées et vos commentaires, on est frappé par la profondeur fantastique de votre pensée qui aborde le problème de l'humanité avec une grandeur et une profondeur à couper le souffle. Par endroits, on s'arrête de lire, on se dit: Ce n'est pas possible, cet homme est un ange sur terre. Je n'ai rien lu de vous en dehors de ce blog mais vos entrées et vos réponses aux commentaires sont des cavernes d'Ali Baba ! Des trésors. Le scénariste d'une vidéo puiserait dans ce trésor de quoi étonner le monde et le faire vraiment réfléchir. Il y a matière pour cent vidéos !
La raison rationaliste qui sous-tend tout dans ce monde n'est pas la solution au mal. Elle est seulement la moins mauvaise des propositions. L'humanité a goûté à tous les philosophes, et il y en a eu beaucoup et vous le savez plus que n'importe qui, vous qui les citez souvent. Mais il faudrait des politiques et des religieux qui savent qu'ils ne savent pas tout et qui le disent, se refusant à donner des solutions abosolues à des questions insolubles et qui ne s'accomodent pas de la misère du monde pour régner en disant: Pourquoi pas moi ?
Vous n'êtes pas du tout comme ça et c'est sûrement pour ça que vous êtes inconnu. Quand même, qu'attendent vos "frères" (je mets entre parenthèses volontairement) pour publier un digest fantastique de votre blog. Il existe depuis maintenant neuf ans, il forme une extraordinaire addition de pensées supérieures, trasncendantes et pour beaucoup uniques, et cela ferait un ouvrage de premier plan. Je devine ce que vous allez me dire: Pourquoi ne le faites-vous pas, vous ? Moi, je ne suis pas Pèlerin d'Arès, je ne veux pas me lancer dans un messianisme aveugle, mais vos frères peuvent, eux. Certains réfléchissent à votre œuvre et en sont des agents depuis des décennies.
Amédée L. du Canton du Jura en Suisse.


Réponse :
Votre nom me dit vaguement quelque chose — Amédée n'est pas courant — mais je n'arrive pas à vous situer et surtout pas en Suisse. Mais vous pouvez avoir changé de domicile.
Merci pour ce commentaire, qui me fait bien des compliments, mais je ne vois pas vraiment les choses comme vous.
Je ne crois pas que mes frères soient inconscients des profondeurs de mon enseignement par ce blog ou par d'autres écrits de ma main, qui ne sont que les profondeurs de la Vérité, Qui n'est pas la mienne, mais la Vérité Qui est la Vérité, Qui n'est pas la mienne, mais qui est la Vérité tout court dans sa transcendance. Mes frères, tout comme moi, sont conscients qu'il faut commencer par le commencement et par les bases simples de la Parole parvenue au monde à Arès. De là l'impression d'élémosinaire, de piètres petites pièces dans l'écuelle de l'affamé, que vous avez en regardant leurs vidéos. Peut-on y mêler des éléments plus profonds, plus riches, plus nourrisants, plus proches des idées profondément "insurgeantes" qu'apporte la Parole ? Peut-être, mais le travail ne fait que commencer.
N'oubliez pas que la technique de la vidéo n'est à la portée des médiocres informaticiens que nous sommes que depuis quelques années seulement. Le travail créatif propremet dit n'a commencé qu'il y a cinq ans. Eh oui ! Quand je résolus d'aider personnellement la mission de Nice, qui allait fermer comme avaient fermé les missions de Strasbourg et de Nancy, je croyais sincèrement qu'un certain matériel informatique avait déjà été créé et utilisé par mes frères pour leur mission. Je fus étonné d'apprendre qu'il n'en était rien. Je dus créer moi-même la première vidéos de présentation de La Révélation d'Arès, de notre foi, de nos perspectives. Cette vidéos de 35 minutes me prit, avec ma fille Nina, quatre mois de travail ! C'est assez dire que nous sommes nuls dans cette technique.
Maintenant, mes frères commencent à produire des vidéos dont certaines me paraissent bonnes. Cela ne pourra que s'améliorer au cours des années.
Mais si, au lieu de donner de bons conseils — merci pour eux de toute façon — vous qui dites bien que vous n'êtes pas Pèlerin d'Arès deveniez Pèlerin d'Arès et nous apportiez vos propres idées et moyens ? Nous avons besoin de monde, frère Amédée.
Nous avons une mission à Neuchâtel et une autre à Genève. Prenez contact avec elles.


12sep15 167C87
Merci pour cette belle entrée qui nous plonge au plus profond de nous pour déraciner ce mal.
Oui les racines sont profondes et il faut creuser sans relâche pour retrouver l'intelligence spirituelle sans laquelle nulle avancée n'est possible.
Je ne suis pas un grand rédacteur, que pourrais-je dire après avoir lu votre entrée t ? Tout y est. Il n'y a plus qu'à se mettre au boulot.
Merci pour l'honneur que vous faites au Groupe 1 [de la mission de Paris, qui comprend quatre Groupes et une Mission plus lâche dites 5x6] en postant cette vidéo sur votre blog.
Je veux juste préciser que c'est une réalisation collective.
Chaque membre du groupe a participé à l'écriture du texte d'après sa propre sensibilité.
Daniel C. de l'Ile de France


Réponse :
Oui, je sais que c'est une œuvre collective que j'ai publié en 167C80. José et Morya font partie du Groupe 1.
J'aurais dû le préciser.
Merci pour ce commentaire, frère Daniel.


12sep15 167C88
Cette entrée est si forte pour l'âme, tout comme le Pelerinage 2015 elle m' à fait grand bien. Merci pour elle !
J'ai l' impression de devenir enfin l'homme que Dieu veut que je devienne, c'est-à-dire celui qui en plus de faire pénitence, brûle de la foi qui fera de cette pénitence faible le puissant vainqueur du mal !
La confiance totale en sa Parole et aux fins merveilleuses qu'elle promet, confrontée à l'adversité du Noir [montre que] j'ai aussi eu des moments de doutes, j ai senti des ombres, celles du Noir accrues de mon mal et de celui du monde
J'ai senti et je sens encore souvent ses choses m'étouffer ou me tourmenter.
Mais la paix en Moi m' aide à ne plus me plaindre, car j'ai confiance dans le Pere et dans son Message. J'ai aussi confiance en mes frères et sœurs et en ma bien aimée famille. J' ai foi dans le Bien et ce Feu que le Souffle du Pere ranime en moi m'aident à devenir encore plus serein.
Tout jeune diplômé, j'avais remarqué, lorsque j"étudiais, que le stress des projets d'études et des examens entravait la paix en moi, alors je remarquai que Dieu le savait et me permit de me réaliser, car plus la charge de travail et le nombres de projets augmentaient, plus le stress me prenaient et plus en même temps un zèle de mission me prenait. Je trouvai toujours le moyen d'aller en mission entre les cours non loin du campus ou vers chez moi, et la paix me revenait, j'étais heureux, je comprenais sans me l'expliquer qu'en chasant le Noir du doute et du stress je maintenais la paix en moi et ainsi que j'avais un peu chassé du Noir du monde par ces actes petits, quoique grands à mes yeux .
Et pourtant Il y à eu des fois ou les périodes d'examens m'avaient beaucoup stressé. Je me rappelle par exemple qu'en début du mois de Mai j'avais tout simplement décidé de Faire une pause, car l'examen à passer était le dernier rempart avant que je puisse avoir mon diplôme. J'étais un peu angoissé, parce que, bien sûr, Il y avait tellement d'autre problèmes... Mais en tout cas, ce jour-là il pleuvait et faisait grisâtre, je me sentais lourd et entouré de chose malsaine, des ombres du Noir ? Habitué à cela de toute façon je poursuivais ma révision, tout en sachant que j'avais révisé la veille toute la journée sans aller à la mission...
Et puis le scrupule devenu insoutenable me prend, je me mets à bouder et à me demander : "Qu'est ce que le Créateur de l'Univers a à harceler un pauvre étudiant comme moi !" Alors qu'au fond je savais bien qu'Il n'avait rien à voir avec mes tourments qui n'étaient que le Noir du monde et le mien, qui reprennent le dessus des que nous nous arrêtons d'être des missionnaires ! Alors je me suis senti triste j ai pris les tracts, j ai laissé mes livres et mes cahiers et je suis sorti pour poursuivre ma mission au dehors. C'était la grisaille pluivieuse et puis un vent tres léger m'a traversé le corps, quelque chose dans mon cœur à fondu,  je me suis senti bien. Alors que je me plaçai sur le pavé habituel de ma mission apparut à travers le ciel nuageux et grisâtre le soleil, brillant et éclairant toute la ville ! Les regards des passants changeaient, ils étaient ravi du soleil. J'ai eu peur et je me suis dit : "Seigneur ! Pour un serviteur qui descend au Champ, Tu donnes le Soleil à toute une ville !"
J'ai réalisé à quel point Dieu aime les hommes, certains passants qui sont du quartier et qui sont habitués à me voir courent sur le trottoir opposé des qu'ils me voient en mission... mais bon ! j'etais heureux.
Et dernièrement je trouve que votre entrée est très en rapport avec un échange entre vous et un frère sur l'entrée [sur les] stigmates. Je la copie ci-dessous.

Commentaire
C'est déjà assez difficile de trouver en 2000 ans un prophète qui ait votre classe, qui ose monter sur le Parvis (Rév d'Arès 2/16)
pour l'envoyer combattre l'indifférence du monde, secouer ses frères qui "manquent de discernement et qui se trompent d'adversaire, révélateur de leur christianisme mou et décervelé" (Art. point critique du 14.08.1988, trimestriel déc.1988), Comment alors Dieu, qui vous dit: Mikal l’ami ! (Rév d'Arès xxxix/16), peut-il vous laisser seul sur le ring de boxe, terrassé par une force maléfique (qui) cherchait surtout à me détruire" (Votre réponse 98C83)
"Satan ne peut jeter le pauvre Job dans le malheur et la maladie par ses propres moyens mais seulement avec l'autorisation
de Yawhé, "mais toi, tu ne porteras pas la main sur lui !" (Job 1/12).
Votre réponse /11sep09 98C67).
Réponse
En 1974, un démon passa, que mon existence horripila, il s'emporta, tenta de me tuer. C'est le mal. Étant pécheur et donc moi-même producteur de mal, que pouvais-je faire contre ça ? Dieu avait-il ou non "autorisé" ce démon ? Je n'en sais rien, mais ce n'est pas sous cet angle que je vois cet épisode de la période fatidique du 15 ajnvier au 13 avril 1974. Ce démon, c'était de toute façon le mal dont je suis co-producteur par mon péché. Ce que je sais, par contre, c'est que Dieu me miracula sûrement,> afin que je ne succombe pas à cette brutalité démoniaque.

Merci pour tout à vous et à tous les Pèlerins d'Arès qyu relèvent sans cesse les quilles.
Léon O. de Grande Bretagne


Réponse :
Je me rappelle de vous, Léon, tout petit garçon. Vous étiez dans la petite cour côté avenue de la Libération à Arès pendant un Pèlerinage. Je vous ai demandé: "Comment t'appelles-tu petit garçon ?" Et vous m'avez répondu : "Léon et voilà Bernard, mon frère", lequel, de même un petit garçon, se tenait à côté de vous, bouche bée, avec de grands yeux ronds. Vous étiez hauts comme trois pommes.
Et maintenant vous êtes un homme qui vient d'être diplômé. Mes compliments, frère Léon ! Rappelle-toi que ce que tu apprends, personne ne peut te le vendre dans ce monde où tout se vend. Ton savoir, c'est le tien. Personne ne peut ni te le vendre ni te le prendre. Et je suis heureux de voir de tous côtés mes jeunes frères et mes jeunes sœurs réussir leurs études pour devenir des hoimmes capables, capables d'assurer leur existence, capables de mieux comprendre leur mission.
J'ai été si heureux de prier avec vous et avec votre innombrable famille cet été au Pèlerinage, tous derrière votre père René, admiravle homme de foi, et votre discrète maman venue prier avec deux petites sœurs. Mais combien êtes-vous ? Dix ? Quinze ? Je ne sais plus, mais je me réjouis de savoir qu'une petite armée de Pèlerins d'Arès se prépare à la conquête de la Grande Bretagne et d'autres parties du globe.


12sep15 167C89
Votre entrée 167 sur le Noir a retenti en moi fortement. Merci.
Ce texte rejoint ceux de votre enseignement capital.
Je voulais juste rebondir sur la réponse que vous faite à Peer J. (167C79)
Oui, le terrorisme ou la barbarie ont leur terreau. Oui, les institutions, l’État, sont à bien des égards les ferments de cette barbarie. Mais il ne faut pas oublier que nos institutions, notre État, ne sont que les reflets de ce que nous sommes.
Nous ne sommes pas les victimes d'une sorte de complot qui viendrait des institutions ou de l’État. Nous sommes les responsables de ces institutions et de cet État. Si nous étions plus évolués spirituellement, nous aurions d'autres institutions et d'autres États. Car qui va chercher la police s'il est agressé, qui demande réparation aux tribunaux, qui demande de l'aide à l’État quand il est sans ressource, sinon nous ? Le monde dans lequel nous vivons est le notre, nous en sommes collectivement responsable.
À tout prendre, et vu notre niveau spirituel global, je préfère le tribunal à la décapitation sans jugement, motivée uniquement sur des bases idéologiques, mise en scène d'une façon répugnante sur internet. Comme j'aurais préféré une loi pour régir l'emploi de "drones", action qui pour le coup, j'en conviens, s'apparente à l'arbitraire violence de Daech.
Sans doute que le terrorisme développé par Daech s'explique-t-il par le mépris et les brimades que nous avons introduits dans ces régions. Mais si la barbarie des uns peut expliquer la barbarie des autres, cela ne la justifie pas. Surtout que dans ce domaine tous les peuples, toutes les idéologies, toutes les religions ont à balayer à leurs portes. Car nous ne sommes pas les champions exclusifs de la colonisation, de l'esclavage ou des brimades. Et nous partageons aussi les grossiers mensonges de la raison d’État . Les mêmes qui nous adressent des reproches et qui par ces reproches, justifient leur action, ont également à leur actif l'esclavage, la colonisation et les brimades des peuples berbères, persans et certaines régions noire-africaines et indiennes...
Le projet de Daech de soumettre ou d'éradiquer Israël, les Infidèles, ou leur congénères qui ne veulent pas entrer dans leur idéologie est un projet totalitaire qui s'apparente exactement à la plus monstrueuse des colonisations. À ce propos, il faut remarquer que les Occidentaux ont été les premiers à s'interroger et à dénoncer leurs propres pratiques impérialistes . Ce que n'ont pas fait la plupart des pays de l'Orient.
Quant à faire la guerre ou pas à Daech, étant personnellement plutôt pacifiste et révulsé par la violence, je ne peux voir dans ce projet que d'immenses souffrances à venir. Cependant on a tant reproché à nos pays (Angleterre et France) de n'avoir pas réagi à la montée du nazisme assez tôt, afin d'éviter sans doute des milliers de morts, qu'on peut se demander, si une fois encore nous n'allons pas réagir trop tard. Car dans leur cœur nous sommes globalement les alliés du sionisme et donc leurs ennemis, même si nous ne le sentons pas ainsi.
La bonté, l'esprit de justice qui animent finalement beaucoup d'Occidentaux ne sera pas pris en compte s'il devait y avoir affrontement.
Voilà Frère Michel ce que je voulais préciser,
Affectueusement.
Patrick M, de Saint-Malo


Réponse :
Oh! comme vous avez raison en tout ce que dit votre commentaire, frère Patrick. Je suis tout à fait d'accord avec vous.
Mais c'est l'état du monde partout, les violences qui semblent éteintes ici rejaillissent là et il en sera ainsi jusqu'au péché des péchés tant que ces péchés-là non seulement persisteront, mais s'aggraveront.
Ce que j'ai voulu dire à notre frère Peer, c'est que les motivations qui ont créé Daech ne sont pas toutes critiquables sur le moment, car Daech s'efforce d'effacer les traces, notamment les frontières tracées par les colonisateurs français et anglais et de redonner à la Mésopotamie un visage plus naturel, mais vous avez raison, Daech finit par exercer un autre colonialisme, le pire, celui qui veut non seulement les biens matériels des pays conquis, mais la soumission de leurs populations à leur idéologie exclusive.
De toute façon, comme vous le savez, nous visons à tout autre chose. Ce que nous disons de Daech et d'autres situations politico-religieuses dans le monde ne concerne que la situation provisoire, celle du moment, à terme il s'agit d'accomplir La Révélation d'Arès et de changer le monde (Rév d'Arès 28/7).
Merci pour votre commentaire, frère Patrick.


12sep15 167C90 
Le langage que nous cherchons est là sous nos yeux dans la Parole plus particulièrement dans Le Livre, seconde partie de La Révélation d'Arès. Ainsi que votre façon de remplacer un mot par un autre afin que cela frappe nos esprits. Je m'identifie tout à fait avec l'image des jumeaux, le Didier Noir, le Didier Blanc.
Le Noir = le Mal, le Blanc = le Bien. Mon approche dans la moisson des âmes évolue sous le souffle prophétique de Mikal. Samedi dernier, lors de notre semaine du Groupe 4 de la Mision parisienne, j'ai abordé plusieurs personnes dont Joseph, un officier basé à Rennes. Ma question: "Aspirez-vous au Blanc ?"  surprend et nous mène rapidement à l'essentiel : la pénitence.  Joseph surpris par la question : "Que voulez - vous dire ?" Je reformule:  "Êtes vous conscient que vous pouvez faire le Mal = le Noir et le Bien = le Blanc ?" Lui: "Oui." L'oreille est ouverte dès ce moment, j'ai transmis l'enseignement.
Tous les humains sont tantôt Noirs, Blancs, gris, mais nous aspirons tous au Blanc, etc. Joseph jeune homme bien que militaire de carrière réfléchi se remet en question, un pénitent naturel. De passage à Paris, je lui ai laissé freesoulblog.net, mon contact. "C'est entre le Noir est de tout ce que j'ai lu de vous la plus forte [mot manquant], je sent le Faucon voler, le nouveau cœur de Mikal battre à travers ces lignes, le soucis d'être compris, de la transmission de la Parole, la recherche du petit reste.
Aucun d'entre nous n'échappe au Noir, tous nous avons en nous des choses inavouables, mais la force de la pénitence nous remet debout, nous rend humbles, lucides sur se que nous sommes et se que nous voulons être: des filles et des fils de Dieu, les apôtres de l'idéal prophète en puissances à la suite du Frère Aîné pour la vie infinie et Éternelle.
Le Noir, je le vois dans la Veillée 26: mon tentateur, mon Noir qui fait tout pour me faire tomber, charmer mon âme, mais j'ai aussi la conscience de mon Blanc: image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26) et ma pénitence m'aide,t à m'élever à d'autres niveaux de consciences.
Mon Noir, j'apprends à l'aimer, le raisonner pour qu'il revienne vers la Lumière. Lorsqu'il me tente, me propose de le suivre dans sa bêtise, mon âme lui résiste. Oh ! il m'a fait tomber tellement de fois, avant je me culpabilisais réflexe de la culture religieuse, du système d'Adam. Ce qui est fait est fait, aucuns moyens de revenir en arrière. Mes péchés j'en rendrai compte. Alors je tombe, je me relève et au fil du temps, j'acquiers l'expérience et finis pas me débarrasser de plusieurs tentateurs = noirs, qui sont légions.
Merci pour cette entrée vraiment très forte ainsi que l'image. Depuis la chute d'Adam (Rév Arès 2/1.5) le Père Aimant envois des prophètes, des apôtres rassembler un petit reste de pénitents, nous rappeler que nous sommes une seule et même chair tous reliés par un cordon invisible dont les actes Bien ou Mal nous touchent tous par effets de rayonnements.
Nous formons la continuité de la chaîne prophétique. Rejoignez-nous, ajoutez votre maillon à la chaîne et ensemble restaurons Éden.
Didier Br. d'Île de France


Réponse :
Non, il ne faut pas aimer le Noir. Le Noir n'est pas une personne, n'est pas votre prochain, même mauvais, le Noir est le Noir, le Mal.
Ceci mis à part, voilà un beau commentaire. Merci pour lui, mon frère Didier.
Il n'y a pas vraiment de théorie du Noir ou du Mal. Aucune explication simple et absolue du Mal. Une multitude d'expériences humaines ajoutées les unes aux autres représentent une approximation de la vérité concernant le Noir bien mieux qu'une doctrine cohérente mais fausse. La Vérité ne défend pas une idée abstraite précise, mais elle défend le Bien, qui n'est pas davantage expliqué simplement et absolument. Le Bien n'est pas plus expliqué que n'est Dieu, le Père, l'Éternel, le Tout-Autre.
Le Bien est le Bien. Le Bien qu'a représenté, par exemple le jars (Rév d'Arès xxxvi/3), François d'Assise, ce Bien que la religion a mis en cage, n'a pas plus d'explication précise. François était le Bien, et voilà ce que nous devons devenir. Il s'agit bien d'une autre monde, d'une autre façon d'être, il s'agit bien d'un monde changé.


16sep15 167C91
J'ai relevé quelques points de votre entrée que je pense plus ou moins comprendre mais qui me paraissent mériter un éclair­cissement, car ils me semblent porter à ambiguïté.

1er point, le passage où vous dites :  
"L'individu, ermite retiré au fond des bois ou bourreau d'Auschwitz, n'est jamais dissocié de toute l'humanité. Avec des has (âmes) ou sans has, la polone demeure (Rév d'Arès xxxix/5-13). Cette Vérité est le Fond même de La Révélation d'Arès qui rappelle que la religion, la morale, la justice légaliste trahissent le Vrai en séparant les saints des pécheurs — le Père seul est Saint (12/4) —, les innocents des coupables."
Est ce qu'il peut y avoir une polone sans âme ?

2ème point :
"Si je mens, si je vole, si j’abuse, si je violente, c’est parce que le monde où je vis me ment, me vole, m’abuse et me violente. Mais même si je ne mens pas, ne vole pas, n'abuse pas, ne violente pas, je ne suis pas innocent des mensonges, vols, abus et violences qui meurtrissent le monde. Le Noir, c’est le monde autant que moi. Voilà pourquoi la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7)."
Mais est ce que l'homme qui ne fait plus de mal et qui fait le Bien, qui fait tout pour sauver ses frères humains et changer le monde ne devient pas innocent ? Où est-on du simple fait de vivre en tant qu'humain sur cette terre, quoi qu'on fasse, responsable du mal ?

3ème point :
"...Ainsi ai-je suivi Ta Parole, ô Père, depuis 1974 et ainsi mes frères et sœurs L'ont-ils suivie et m'ont-ils suivi, parce que le Bien en Toi est le Bien en eux et le Bien en moi : le Bien en nous tous, Toi compris ô Créateur......"
Le Bien et le Mal et la pénitence ne sont-ils pas le propre de l'homme et non du Père ?  

Merci Frère Michel
Xavier H. de région PACA


Réponse :
Oui, il peut y avoir une polone sans âmes, parce que tous les humains du groupe dont émane ou émanera la polone ou une polone n'ont pas forcément des âmes, il y a dans le groupe des bons et des mauvais. L'âme est le produit d'un seul individu bon, mais la polone est à l'évidence l'émanation collective d'un groupe d'individus parmi lesquels des bons et des mauvais, le bon y ayant alors une influence majoritaire et les mal allant à sa remorque. L'inverse de ce qu'on voit presque partout aujourd'hui où le mal actif ou passif est majoritaire. C'est bien pourquoi le petit reste et le reste d'âmes pourront tôt ou tard exercer leur influence sur les gens sans âme.
Quant à l'innocence, non, elle n'est pas l'état des pénitents d'aujourd'hui, car la plupart de ces pénitents sont pénitents parce que les circonstances le leur permettent. Gandhi aveit bien conscience de sa solidarité avec le péché et disait: "Je me sens frère de tous les assassins, parce que si je ne suis pas assassin, c'est que les cirocnstances ne m'ont pas amené à tuer." Nous sommes tous pécheurs et récitons la prière des pécheurs: Père de l'Univers. L'innocence sera peut-être l'état des pénitents à la fin des temps. Pourquoi devons-nous aimer les hommes, quels qu'ils soient, sinon parce que nous avons avec eux, même mauvais, une identité dans le péché?
Le Bien et le Mal sont dans le Père comme dans l'homme, sauf que le Père décida, devant Noé, de ne plus faire le mal: Aucune chair ne sera plus tuée... Il ny aura plus de déluge pour détruire la terre (Genèse 9/11) , alors que l'homme ne l'a pas encore décidé. Cela viendra, nous l'espérons. Sinon, pourquoi serions-nous pénitents ?
Comme vous voyez, frère Xavier, les choses ne sont pas aussi simples que vous l'imagoniez.
Vous cherchez des explications simples, mais il n'y en a pas aussi bien au Ciel que sur Terre.
Il faut la sagesse de se dire, comme disait Jésus, qu'à chaque jour suffit sa peine, et que nous verrons plus clair et comprendrons mieux dans les générations qui viennent.


16sep15 167C92
Cette entrée 167 dédiée àux adorateurs du Noir et à ceux qui s'abandonnent au Noir, aussi toutes les femmes et tous les hommes que portent cette terre polluée du Noir (la pollution n’étant que l’aspect visible d’un mal plus grand), c’est surtout notre ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) qui semble polluée et saturée. La terre est devenue une urne qui pue (xix/15), pas seulement pour le mal que font les entreprises avides d’argent qui exploitent avec folie les ressources naturelles sans penser aux générations à venir, mais aussi des habitudes consuméristes des hommes qui ne voient pas où ils vont et se perdent dans la voie de "l’avoir" et du paraitre plutôt que dans celle de "l’être" et de la Vie (Rév. d’Arès 24/3). Ainsi la faute est partagée entre l’industrie et une grande partie du peuple, on peut dire que le Noir est partagé par les acteurs économiques avides de puissance et des consommateurs outranciers souvent tout aussi avides, mais moins fortunés. Le statut social change, mais pas le fond — plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il fera les hommes,plus impudiques les femmes (26/7).
Ce n’est pas avoir des idées noires que de poser un constat lucide sur la réalité. Le mot réalité n’apparaît pas dans La Révélation d’Arès, mais le mot Vérité y apparaît plusieurs fois comme par exemple en 28/7. Cependant La Révélation d’Arès nous dit : C’est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rév d’Arès 33/9). Assignation est fixée.
Mais ce n’est pas le comportement irrespectueux de la nature qui importe ici, bien que cela soit important, c’est avant tout le climat de méchanceté, de mensonge et d’injustice qui règne pour le moment et pour longtemps sur cette terre. L’actualité vue par les média dicte ce que le peuple doit penser : un enfant mort noyé sur les cotes de Turquie, ce qui constitue un drame. Nous devons êtres émus. Mais nous n’avons pas besoin des média pour être bouleversés, la relation de l’événement oublie tous les enfants morts en Lybie, en Syrie, pourtant le lien est évident et est passé sous silence. C’est la mort de milliers d’enfants qui est occultée et je ne sais faire aucune différence entre un enfant d’ici d’avec un enfant palestinien ou israélien.
Le système avec ses dirigeants politiques, média au service, à quelques exceptions près, manipulent les peuples et les dirigés qui ne recherchent pas assez la cause de tous nos maux qu’est le Mal. Quel individu ou nation s’est soumis à la Parole du Créateur? interroge la Révélation d’Arès (28/7).  Bien sûr, il y a des situations où le Noir est si dense que l’individu ne sait ou ne peut combattre le Mal efficacement, Il doit alors émigrer vers un pays qui lui concède plus de liberté. L’enfant dont tout le monde a entendu parlé se nomme Aylan : je le nomme ici, mais je pense avec le même amour à tous ces enfants morts anonymement dans la monde, famine après famines et guerres après guerre, provoquées par des hommes politiques ou religieux. L’image d’Aylan est utilisée dans des desseins politiques qui cachent le mal qu’ils font et exploitent ce qui les intéresse. Hier l’Europe (et d’autres) soutenait les dictatures, exploitaient les hommes et les matières premières d’autres pays, aujourd’hui elle veut les faires tomber, c’est du moins la version officielle en coulisse, c’est sans doute autre chose.
En 2011 une coalition est partie faire la guerre à Khadafi alors que tout le monde savait, les politiques plus que tous autres, que la destruction politique de la Libye amènerait des troubles, des morts, des réfugiés. D’ailleurs Khadafi avait prévenu de tous cela. Aylan émeut, mais cela ne durera pas, le propre des informations du système est de nous émouvoir, pas de nous édifier. L’émotion doit se transformer en motivation pour changer le mal en Bien, pour changer le monde (Rév d’Arès 28/7).  
Quel est ce mal plus grand dont je parlais plu haut, qui rôde et nous menace tous ? Sans doute la dénégation que l’homme puisse vivre dans le Bien à l’image et ressemblance de son Créateur, qu’il n’arrive plus à aimer naturellement, que sa nature spirituelle se dissout dans un matérialisme d’une grande lourdeur, d’une noirceur qu’il faut chaque jour affronter.
Il y a des guerres qui jettent des familles entières dans des exodes subits, certes il y a eu la famine d’Ukraine, holodomor (2,6 à 5 millions de victimes, famine organisée par le système politique) est le terme consacré, oui il y a eut des déportations massives (de tout temps), des camps de concentrations en Pologne bien sûr, en Afrique du Sud à la charnière du 19e et 20e siècle, dans le sud de la France dès 1939, des génocides Amérindien, Arménien...
Ce n’est pas Dieu qui a généré les guerres, mêmes les guerres de religion sont faites par des hommes qui tuent non pas par légitime défense mais dans le but de tuer le Noir qu’il croient voir dans l’autre sans le distinguer dans les ténèbres qui règnent en eux. Ils tuent parce qu’ils se sentent légitimés ou qu’une autorité religieuse ou politique dédouane leur conscience et ils arrivent ainsi à dormir tout leur saoul. Quel point commun avec les prophètes qui prirent parfois les armes — cas rares — mais pour défendre leur peau et le Message de Dieu ? Victimes et bourreaux sont du même bois, d’accord, mais pas de la même tendresse. Victimes et bourreaux sont de même nature mais pas de la même pénitence.
Mais l’espoir existe encore et toujours. Quel est l’effet qu’a provoqué chez nous tous les Pèlerin d’Arès La Révélation d’Arès si ce n’est un immense espoir ? Pas une espérance vague ou d’attente comme l’interprètent toutes les religions que je connais à travers ses croyants, mais un espoir fait de raison et de beauté, mais aussi d’ombres et de lumières. Notre but est de favoriser la lumière sur cette terre.
Des croyants, des hommes de paix travaillent chaque jour pour se réformer ou se changer, s’ils partagent quelque chose avec le Noir ils tentent aussi de se rendre lumineux. Des hommes ne croyant pas en Dieu — mais souvent ils confondent les religions avec Dieu — peuvent aussi offrir une lumière dans cette nuit profonde. Ils ont les mêmes problématiques fondamentales que nous mais leurs champs d’investigations sont autres et leurs réponses différentes mais tant qu’ils croient en la capacité de l’homme à analyser les zones d’ombres de ce monde et qu’ils croient que l’homme peut changer, alors ils nous ressemblent, et d’une certaine façon ils sont vraiment courageux de penser en bien l’humanité.
Nous, nous avons pour nous la Parole, eux une forme d’espoir increvable. Nous ne croyons pas les mêmes choses ? Qu’importe!
Mais nous pouvons agir dans même sens de la vraie fraternité. Il y a longtemps je fréquentais un groupe anarchiste de la Fédération Anarchiste en région parisienne, ce groupe se composait d’un noyau de cinq personnes, psychologue, professeur, animateur socio-culturel. Un jour, dans une association dédiée à l’éducation populaire dans un quartier de banlieue, l’un d’entre eux prit la défense d’un skinhead, bien sûr pas parce qu’il était skinhead, puisque sur l’échiquier politique il n’y a rien de plus opposé que l’anarchie et le fascisme (cette affirmation est toute théorique puisque dans la réalité dans les "subtilités" de la politique tout est possible ainsi que son contraire la politique portant en germe la tromperie). Le fait est que les skins étaient en France à cette époque racistes (à l’origine du mouvement skinhead n’avait pas de connotation raciste, mais la montée du chômage et la manipulation de groupes d’extrême droite infiltra ces mouvements de jeunes) et les anarchistes s’opposent viscéralement à cette catégorisation du genre humain par la race et s’il y a des différences entre les hommes il n’y a pas de quoi en faire une opposition ni un  motif de rejet. Donc ce jeune commit un méfait dont je ne me souviens plus l’importance et l’animateur prit sa défense lors d’un procès — cela incombe souvent  aux animateurs socio-culturel qu’ils aient à se prononcer devant la justice. Précisons que l’un d’entre eux est
Algérien, en réunion le groupe prit sa défense parce qu’ils avaient vu en ce jeune homme un jeune qui pouvait changer — ce qui est un fait — et non le raciste — qui est une construction culturelle — qu’il fallait vilipender. Je crois cette histoire exemplaire parce que ces gens voyaient au delà du problème présent, d’ailleurs ce groupe m’accepta même si ma première phrase dans ce groupe fût dans le style : "Je suis croyant mais je n’ai pas de religion, grâce à Dieu." Il me fût répondu amicalement : "C’est ton problème, pas le mien." Je vous passe les débats qui en suivirent. Comme tous ces anarchistes savaient qu’ils n’étaient pas blanc-bleus, et que n’ayant "ni dieux ni maitres", que leur construction politique n’était pas due seulement à un positionnement philosophique dans le monde mais aussi à la chance d’avoir fait de bonnes rencontres, ce qui permet un certain relativisme, une vraie tolérance, bien que ce mot soit trop petit pour expliquer le sentiment qui se dégageait d’eux, mais je n’en connais pas d’autre. Nous en inventerons bientôt un. Ce n’était pas des gens très en paix avec eux-mêmes mais ils avaient pris en charge la liberté individuelle, ils ne recherchaient pas le conflit comme exutoire.
Si nous ne sommes pas prudents, vigilants, tout nous inciterait à croire que le Bien est une utopie, que l’histoire n’est qu’une longue "lutte de tous contre tous" pour la survie, que la fin justifierait tous les moyens employés souvent pour des finalités ubuesques, une guerre permanente emmaillée par les famines et la misère. J’en passe.
Quelque chose caractérise ceux qui œuvrent consciemment ou inconsciemment pour le mal, c’est qu’ils œuvrent en secret dans le noir, ils sont toujours organisés hiérarchiquement, promeuvent l’élitisme tenant pour indéfendable l’idée que le peuple pourrait se gouverner avec intelligence et qu’à leurs yeux "la fin justifie les moyens". John Milton disait très justement : "Ceux qui ont crevé les yeux du peuple lui reprochent d’être aveugle."
Il est vrai que ceux qui ont les avantages du pouvoir ou de privilèges ne souhaitent que très rarement le partage, la connaissance, la technique ou la richesse, voilà leur limite : un savoir qui leur donne un pouvoir de régner sur la plèbe, la masse mais jamais sur eux mêmes, ils fixent le prix du salaire, mais ne travaillent pas, leur limite est la matière.
Que je sache ce n’est pas du fait des peuples ni des individus que viennent les pires maux. Les gens aspirent généralement à une quiétude relative. Beaucoup de grands malheurs viennent de la politique dont la religion est souvent la complice, elles utilisent habilement les masses dans leurs projets néfastes. Elles jouent aux échecs avec des masses manipulées comme des pions, elles jouent avec les peuples au point de les rendre fous et jouent de bien mauvais tours aux individus. Là réside le Noir, un Noir insti­tutionnel et antique. Mais il y a correspondance entre le Noir que provoquent ces politiques et l’aptitude de l’individu qui laisse faire en détournant le regard, ou l’individu qui accepte ces tâches qui assombrissent son âme. Ils sont fait du même "bois que les boules et les quilles du grand Noir du monde".
Me suis-je désolidarisé de ces hommes ? Pas une seconde, quand on est soumis par la loi, la nécessité [de lui obéir], on peut faire ce que l’on se jurait de ne jamais faire. Par ailleurs je connais bien trop peu de choses pour juger, puis surtout je ne veux pas juger, je veux juste partager une compréhension, une vision qui nous ferait sortir de ce théâtre qu’est l’Histoire. Là est l’enjeu de La Révélation d’Arès : le monde doit changer en Bien.
Ginès P. d'Ile de France


Réponse :
"Que je sache, ce n’est pas du fait des peuples ni des individus que viennent les pires maux. Les gens aspirent généralement à une quiétude relative. Beaucoup de grands malheurs viennent de la politique dont la religion est souvent la complice, elles utilisent habilement les masses dans leurs projets néfastes." Oui, frère Ginès, mais ce sont quand même les peuples et les individus qui forment les armées, les polices, les tribunaux, les bourreaux, les gardiens de prison,, les clergés, etc. des autorités politiques ou religieuses qui s'imposent. Il y a responsabilité collective. Le Noir est partout, y compris en moi, en vous et vous l'admettez dans d'autres passages. Votre commentaire me paraît être un bon exemple de la difficulté que nous avons encorede nous détacher de la masse plus ou moins docilement vouée au Noir.
Vous lire montre bien la difficulté de se dégager des forces, notamment celles de la peur, qui nous écartèlent entre le Noir et le Bien.
Je vous dis un grand merci pour ce commentaire dont les ambiguïtés font preuves de nos faiblesses en même temps que de notre vision juste de la situation.


16sep15 167C93
Bonjour, Prophète
Quel texte splendide, où la Lumière et la Vérité nous illumine, et touche mon cœur de frissons d’Amour et de terreur.
Demain, serai-je plus fort dans mes convictions, plus attentifs à l’inconscience et ma bêtise ?
Mais je peux me réjouir,
Nous avons les briques d’un monde nouveau. Que soient nombreux les nouveaux bâtisseurs !
Je sais que bientôt l’éclair viendra percer mon obscurité.
Thierry de Toulouse.


Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cet émouvant et beau commentaire


16sep15 167C94
L’homme noir sait sa cache (Rév d’Arès XXXV/14). Voilà un verset qui hante mon esprit depuis quelques temps, depuis que cette entrée éclairante sur le Noir nous place tous nageant dans le même bouillon ténébreux. "Le système sait se faire passer pour rationnel et bon," dit laconiquement votre note de l’édition 2009 et votre entrée me laisse entendre que l’homme noir, ce n’est pas seulement le suppôt du système mais aussi une partie de moi-même que ma pénitence précisément combat.
Le système paraît rationnel et cohérent, voire bon, à tout le moins nécessaire et inévitable au tout venant. Chacun naît dans son cadre, s’y habitue dès l’enfance, rencontre une hiérarchie où il prend place et apprend à obéir sans se demander ce qui légitime l’ordre établi. Le système lui paraît aussi naturel que l’air qu’il respire. Pourtant, le système, c’est le Noir couronné, si je puis dire, la figure même du Mal installée en maître sur nos vies, la Bête.
Peu importe les résultats des élections, tout pouvoir institué, de quelque bord qu’il soit, est déjà la victoire assurée du "prince de ce monde", dont Jésus disait qu’il "n’était plus en lui" (Jean 14/30). Car si l’on y réfléchit bien, si l’on descend dans les soutes du système, quelle autorité le légitime ? Quelle autorité légitime le chef, la loi ? Aucune. Aucune sur le Fond, puisque Dieu les récuse, aucune sinon l’aliénation collective, la fabrique à grande échelle perpétuée depuis des millénaires par l’éducation, la religion, la politique — Ces cancers de l’humanité fleurissant sur le péché — de l’esclave ordinaire du système que nous sommes, de l’homme noir qui n’imagine même pas pouvoir se passer des lois et des chefs comme il ignorerait en lui jusqu’à l’existence d’une possibilité de libération : le Blanc si le Père Lui-même ne venait le lui rappeler.
La notion d’autorité est intéressante en tant qu’une des caches de l’homme noir. Dans les soutes de notre conditionnement citoyen, elle est habilement confondue avec le pouvoir – ne dit-on pas couramment les "autorités constituées", "l’autorité civile", etc ? – alors que les Romains sur le système politique desquels repose notre république, faisaient une distinction entre elle (auctoritas) comme idée-mère de l’humain, "rincipe d’engendrement et de permanence" (Myriam Revault d’Allonnes, Le pouvoir des commencements, Essais, Le Seuil) et le pouvoir (potestas) qui devrait en être la mise en application concertée, non autoritaire, mais qui devient du fait du péché une hideuse caricature de l’autorité naturelle, la cuisine politicienne dans les faits.
C’est cette cuisine qui l’a emporté pour elle-même depuis bien longtemps, pour l’unique recherche de sa domination sur les hommes, le pouvoir politique aujourd’hui, le pouvoir religieux hier, domination acceptée, intériorisée par la masse, sans plus se soucier de l’universalité qui gît encore dans ses "textes sacrés", dissimulant dans les profondeurs des origines le mensonge qui fonde son imposture. C’est cette cuisine-là qui impose aujourd’hui son ambition médiocre, ses calculs minables, son compte, autant que ses aventures guerrières, sa crise permanente, soigneusement entretenue, à la masse passive et hypnotisée, qui se croit impuissante. Elle ne produit pas le Bien, et les hommes le savent bien mais ils s’y sont résignés la croyant un "mal nécessaire", indispensable, au point de ne même plus envisager sa possible remise en cause. Y a-t-il jamais eu une quelconque nécessité du mal ? Tiens, voilà encore une cache de l’homme noir.
Qu’est-ce qui fait l’autorité en réalité ? La véritable autorité, celle qui n’a pas besoin de coercition pour être reconnue, celle qui ne s’impose que d’elle-même sans le fouet, sans les forteresses ? Celle que découvrent, ébahis, des relations de Jésus qui ne le connaissaient que comme le fils  du charpentier, quand ils l’entendent parler pour la première fois dans la synagogue de Nazareth (Marc 6/2-3) ? Qu’est-ce qui fait vraiment autorité, quand on dépasse l’expérience humaine ressassée dans le Noir, la cuisine que le blanc mensonger du queux blanc (cuisinier) nous sert dans la sueur de son cheval blanc (religion) éplié (fatigué) (Rév d’Arès xxx/09) sinon identité de nature avec le Père, le Créateur des mondes ?
Sinon le bonheur non comme un droit mais comme vouloir-vivre plein, libre et joyeux, comme exultation de vie, jouissance légitime et naturelle, en réalité toujours offerte depuis Adam. Qu’est-ce qui fait vraiment autorité sinon la Parole du Père quand Il vient nous parler, et, par conséquent la parole de son prophète qui parle pour Lui ? Le roi debout sans le fouet, (sans) les fort(eresse)s, le faucon (qui) n’a pas (besoin de) la loi de(s) rat(s) (Rév d’Arès xix/24) ? Le lieu haut, dont la seule autorité est la lèvre, l’œil, l’oreille, la main fermes sur La Parole (xix/25).
On comprend  mieux pourquoi le frère, cette larve qui couve encore dans l’homme noir, bénit Mikal (Rév d’Arès xix/25) qui dévoile sans complexe les caches de l'homme noir, mais gare, qu’il ne fasse pas du prophète un nouvel objet d’adoration, c’est bien de son propre envol vers le Blanc qu’il s’agit, et ce n’est qu’alors que l’œuvre du prophète prendra tout son caractère admirable.
Claude M. d'Ile de France


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire.


16sep15 167C95
Le noir n'est pas à aimer, mais le prendre pour ce qu'il est, sans rajouter de conflit, semble rendre plus simple sa transformation.
Ne pas rajouter du noir au noir.
Actuellement le terreau de notre changement,
peut-être avant un basculement,
avant que les arbres aux innombrables branches trouvent leur créativité dans le Ciel.
Rachel-Flora du Jura


Réponse :
Vilà un commentaire poétique, sœur Flora. Merci du fond du cœur.


16sep15 167C96 
Je n’ai rien lu sur François d’Assise, juste un écrit de vous dans un pèlerin d’Arès, si mes souvenir sont bon, vous dite : "Un soir, François rentrant chez lui, vit un lépreux ; il se dit : " Si je descends de mon  cheval et j’embrasse ce lépreux ma vie changera." Ce qu’il fit. François devint le jars (Rév d’Arès xxxvi/3 )
Il me faut faire un effort d’imagination pour comprendre ce qu'embrasser un lépreux représentait pour l’époque ou les fait se sont reproduits, et puis l’histoire à retenu l’effort du jars, mais rien du lépreux en question. A-t-il changé sa vie aussi ?
Vous dites, frère Michel, dans une réponse à Denis K. de Bretagne Dud, ceci :    "…et une énorme difficulté à passer la paroi du tube pour rejoindre l'autre et se mêler à lui. C’est la grosse difficulté de l’amour."
Le jars à donc réussi à passer ce " tube pour rejoindre l’autre et se mêler à lui." une ouverture vers un monde changé, s’est produite.
Si je comprends bien, votre enseignement propose le définitif et incontrovertible (le mot en français pourrais être, irréfutable?) passage de la "paroi du tube pour rejoindre l’autre et ce mêler à lui," l’amour fraternel , comme puissant levier d’un monde changer.
Le Noir, c’est un peut comme l’attraction terrestre, qui empêche d’avantage de femme et d’homme de s’ouvrir à d’autres univers et notamment au Père de l’Univers.
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)


Réponse :
On m'a affirmé, voilà peu, que cette histoire que je raconte sur la vocation de François d'Assise : le baiser au lépreux, est fausse, et qu'elle est en fait un épisode de la vie de st-Julien l'Hospitalier qui, quand il était passeur au bord d'une rivière, chargea sur son dos un lépreux affreux, couvert de plaies, qu'ils recueillit mourant de froid et tenta en vain de réchauffer par un bon feu avant de le coucher dans son propre lit et de le couvrir avec amour. Alors le lépreux se leva, soudain resplendissant (un ange?), et montant au Ciel déclara à Julien et à son épouse que Dieu leur pardonnait leurs péchés, et qu'ils ne tarderaient pas à mourir dans la paix du Seigneur.
Je me sens tout penaud d'avoir colporté une histoire qui serait fausse, mais je ne doute pas que des hommes pour se prouver qu'ils venaient d'acquérir l'amour absolu du prochain prirent des lépreux dans leurs bras.


17sep15 167C97 
Cher Prophète,
Peut-être  cela ne vous servira-t-il pas mais je lis en ce moment un livre concernant François d’Assise [voir ma réponse 168C96].
De Julien Green "Frère François".
Il rapporte ce fait et en attribut la connaissance à Celano qui fut le premier historien de François d’Assise.
Voilà ce que j’ai trouvé sur Celano :
"Pour cerner la vraie vie de François d’Assise, pour approcher au plus près le sens de son action et de son expérience, il faut se tourner vers son premier biographe : Thomas de Celano, qui le connut personnellement. En 1228, année de la canonisation de François, ce religieux franciscain au remarquable talent de conteur est chargé par le pape Grégoire IX de réaliser sa biographie : c’est laVita prima. A la demande du chapitre général, il rédige vers 1246-1247 une nouvelle vie de saint François : la Vita secunda, plus décousue que la première, bien qu’intégrant des détails et des faits nouveaux.
"Des écrits d’une valeur historique considérable, mais dont seules quelques dizaines d’exemplaires nous sont parvenus. En 1266, trois ans après que Bonaventure eut présenté sa propre biographie, le chapitre général de Paris ordonne en effet la destruction de toutes lesViede François d’Assise à l’exception de cette dernière, déclarée la seule authentique et digne de foi."
 
Julien Green  rapporte le fait comme suit :
"Un jour qu’il se promenait à cheval aux environs d’Assise, il entendit le petit son terne et bien connu de tous qui faisait fuir les plus vaillants. Comme du fond des plus anciens récits des Écritures venait vers lui un lépreux agitant sa cliquette. Toute la nature de François se révolta, mais une force irrésistible le fit sauter à bas de son cheval et marcher droit sur ce porteur d’épouvante. Nous ne pouvons pas nous imaginer cette minute, parce que nous ne savons pas ce qui se passe dans son âme soumise à une épreuve d’une telle hauteur. On nous dit que François s’approcha du lépreux dont le visage n’était qu’une plaie, lui prit la main et y posa la bouche, cette bouche jadis si dégoutée, sur cette chair en pourriture. Alors une joie immense envahit le jeune homme et le baiser de paix lui fut rendu aussitôt. Retournant vers son cheval, il remonta en selle et voulut jeter un regard vers son lépreux, mais, dit Celano, il eut beau chercher de tous côtés, il ne vit personne. Le cœur battant, François se mit à chanter.é
 
Il semble donc bien que ce fait soit authentique.
Votre frère
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci, frère Bernard, de me rassurer. Je n'avais donc pas la berlue.
L'épisode de la rencontre de François d'Assise et du lépreux est bien écrite quelque part et je l'ai bien lue un jour.
Un lecteur du blog anonyme m'a aussi adressé ce matin une image moyenageuse montrant François embrassant le lépreux.

La voici :

François et le lépreux
Il y a des variantes sûrement: L'histoire que je connaissais parlait de François non se promenant à cheval mais rentrant chez lui à cheval, au petit matin, après une nuit de débauche avec des amis d'Assise et décrivait un lépreux sans jambes... Mais bon! Ce sont des détails, car un lépeux est un lépreux. J'ai vu des lépreux mendiant à proximité de la cathédrale de Saïgon (il y avait une léproserie là, je crois) quand j'étais militaire et ils étaient vraiment repoussants.

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Signature.


Réponse :
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