13 août 2015 (0167)
le Noir (Rév d’Arès xviii/1-13,
xxviii/12-20)
Nous vivons tous dans le Noir.
Aspirons au Blanc (xLv/25) !
Mon Noir et le grand Noir
du monde, c'est pareil.
Dans son Message de 1977 le Créateur n'appelle pas
le Mal le Mal ; Il l'appelle le
Noir (Rév d’Arès xviii/1-13, xxviii/12-20). Le
Noir est le Mal réel, qu'Il distingue
ainsi du Mal que les religions ou les
morales restreignent à tort à l'individu ou à un
certain groupe d'individus. Si je fais le Mal
pour le Mal, mon Mal réel ou Noir
n'est pas indépendant du grand Mal ou
Noir du monde et même de l'univers, puisqu'au
fond de moi demeure, même quand elle gît là
comateuse, l'image et ressemblance (Genèse 1/26)
du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Similairement, la religion qui prépare chaque
fidèle à son salut personnel abuse ce
fidèle, dont le salut réel n'est pas
indépendant du grand Salut de tous. C'est
d'ailleurs pourquoi un petit reste de pénitents
(Rév d'Arès 24/1) pourra agir sur la vaste
humanité non-pénitente.
L'individu, ermite retiré au fond des bois ou
bourreau d'Auschwitz, n'est jamais dissocié de toute
l'humanité. Avec des has (âmes) ou sans has
la polone demeure (Rév d'Arès
xxxix/5-13). Cette Vérité est le Fond
même de La Révélation d'Arès qui rappelle
que la religion, la morale, la justice légaliste
trahissent le Vrai en séparant les saints
des pécheurs — le Père seul est Saint
(12/4) —, les innocents des coupables.
Mon Noir (mon Mal réel) est du même
bois que les boules du grand Noir du monde.
Le Bien est comme un jeu de quilles, que
la boule du Noir renverse sans cesse.
Les boules de mes mensonges, égoïsmes, méchancetés,
violences renversent les quilles avec
l'innombrabilité des boules qui incessamment roulent
et sillonnent le Champ (Rév d'Arès 14/1), qui
est le peu qui nous reste de l'Éden de jadis. La
vertu, à quoi tout homme, même le monstre,
aspire une seconde, une heure, un jour, quand le
retraverse fugitivement l'ombre de l'homme clair
et blanc (xvii/12) qu'il fut jadis, la vertu
relève les quilles, mais les boules sont relancées
et les quilles retombent. Cela durera aussi
longtemps qu'on relancera les boules et même à un
moment le pire pourrait survenir, le péché des
péchés (Rév d'Arès 38/2), si plus aucun homme
de bien ne relève les quilles.
Le Noir en moi est le Noir de tous
et c'est pourquoi le Bien en moi est par
antécédence le Bien de tous. Quand j'entre
en pénitence pour rétablir le Bien je
ne rétablis pas mon Bien personnel pour moi
tout seul, mais le Bien de tous, parce que
je suis le frère de mon prochain et que mon
prochain, c'est tous. Ma pénitence individuelle
est universelle. Contradiction ? Non,
mixtion ! Ma pénitence est l'œuvre
sociale par excellence. Si je n'ai pas compris cela,
je n'ai pas compris ce que sont l'amour, la
parole, la créativité, l'individualité et la
liberté, les cinq dons que le Créateur fit à
la créature humaine en lui donnant son image et
ressemblance. Je suis le frère de tous comme
le Père est le Père de tous, mais je suis aussi
unique en mon genre que le Père est unique.
Le Tout Autre n'est jamais que l'Autre
du Tout que je suis.
La culture empêche et même interdit de voir la
relation indestructible existant entre mon Noir
et le Noir du monde. La culture désigne et
isole des coupables. Quelle culture m'a donc ainsi
trompé en me déclarant innocent de tous les méfaits
et mensonges de l'humanité ?
Si je mens, si je vole, si j’abuse, si je violente,
c’est parce que le monde où je vis me ment, me vole,
m’abuse et me violente. Mais même si je ne mens pas,
ne vole pas, n'abuse pas, ne violente pas, je ne
suis pas innocent des mensonges, vols, abus et
violences qui meurtrissent le monde. Le Noir, c’est
le monde autant que moi. Voilà pourquoi la
Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév
d’Arès 28/7). La culture ? Voyons ça ! En 86 ans,
j’ai tantôt subi, tantôt vu d’autres subir, chimères
et mensonges, tantôt courants d’air insignifiants ou
bêtes, tantôt marteaux-pilons féroces ; j’ai
cru dans des promesses qui toutes m’ont déçu
jusqu’au moment où Toi, Sainteté,Puissance
et Lumière — qui ne cesse de créer l’univers
infini, dont je ne suis qu’atome, mais nécessaire
atome, car l'univers ne peut exister sans moi —, Tu
Te tassas à la taille d’un clou (Rév d’Arès
ii/21) pour que mon œil et mon oreille d’ion
infime pussent comprendre que je devais non croire —
croire ne sauve personne — mais changer ma vie
(Rév d’Arès 30/10-11) pour changer le
monde (28/7). Tout ce qui est mauvais, en moi
ou dans le monde, est pour moi le même visage du Noir.
Ô Père, Tu T'adressas à un homme seul, parce
que t'adresser à un homme ou sept milliards d'hommes
c'est pareil pour Toi. Le changement qui
concerne l'un concerne tous les autres.
Passer de croyance à changement demande une
désintégration culturelle, de sorte que je me suis
déculturé. Ainsi ai-je suivi Ta Parole, ô Père,
depuis 1974 et ainsi mes frères et sœurs L'ont-ils
suivie et m'ont-ils suivi, parce que le Bien
en Toi est le Bien en eux et le Bien
en moi : le Bien en nous tous, Toi compris ô
Créateur. Le Bien, réactivé quand l'homme
vole devant le Vent du Créateur (xix/9), réveille,
à leur insu, le Bien au fond d'hommes qui
n'entendent parler ni de La Révélation d'Arès
ni de nous, mais que notre pénitence fait se
relever vers la Lumière. Comme le péché
produit des effets malheureux au loin, le Bien
produit des effets heureux au loin. Le
monde changera en Bien tant grâce à
la pénitence lucide que suscitera La
Révélation d'Arès que grâce aux effluves
inexplicables de la pénitence sur quantité
d'hommes non concernés. Ainsi le Père nous rappelle-t-il qu'il existe
entre humains une interaction aussi invisible que
réelle, tout autre que ce que les croyants pensent
provoquer par la prière religieuse, qui est
seulement demande d'exaucement — Les prières des
croyants avaient-elles jamais arrêté une
guerre ? —. Cette interaction n'est en fait
effective que par le Bien ; c'est
pourquoi Jésus, une fois ressuscité, se montra
utilement à des gens ordinaires sans pouvoir, mais
vecteurs de Bien, comme les saintes femmes,
mais non à ses puissants persécuteurs comme Caïphe
ou Pilate, ce qui eût été logique, mais n'eût généré
que vide et silence. Il est grand temps de réveiller
l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès
32/5), seulement active dans le champ
spirituel comme l'electricité dans le champ
électrique, grand temps de réactiver notre profonde
empreinte génétique. Les promoteurs du monde du XXIe siècle
considèrent comme intellectuellement intelligents
l’abrutissement des masses, la peur de l’autre et
l'isolement des coupables. S’agit-il d’un complot
millénaire tramé par des leaders qui gèrent
savamment l’humanité comme des naturalistes gèrent
l'élevage de singes (Rév d’Arès ix/2,
xxviii/18) ? Au complot je ne crois
pas ; cela demanderait plus d’intelligence
intellectuelle que n’en a jamais eu et n’en aura
jamais l’homme, bon ou mauvais — le soleil se
lève sur les bons comme sur les mauvais (Matthieu
5/45) —, créé pour autre chose,
essentiellement pour la Vie et
l'intelligence spirituelles.
Tout ce que voit le Père, que par La Révélation
d'Arès il nous fait voir, c'est que depuis
qu'existe le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5,
vii/7-16) l'humanité est drivée par la
prétention et la stupidité, religieuses, politiques
ou intellectuelles. Comment l'asservissement et la
guerre auraient-ils jamais existé autrement ?
Me revient une pensée de Michel Foucault :
"L'Occident n'a eu, au fond, que deux modèles de
contrôle des individus : l'un est l'exclusion
des lépreux, l'autre l'inclusion des pestiférés."
Dans le beau cadre de l'humanité malade qui veut
avoir l'air bien-portant, nos peste et barbarie bien
organisées, techniques et prévoyantes, chacun en est
réduit à tirer son épingle du jeu selon hasards et
opportunités comme au temps de la barbarie
brouillonne, primitive et inconséquente d’Attila,
qui n'était autre que le Fléau condamneur, mon père,
comme Galilée ne fut autre que le Sage condamné, mon
père. Je crois que la semence humaine n’est devenue
depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5 , vii/1-7) qu’une
purée de restes de grandeur édénique et de restes de
vilenie animale, dont éclosent pêle-mêle esclaves et
leaders, véridiques et menteurs, capables et
incapables, abstinents et goinfres, pudiques et
juponniers, débiles et malins, forts et faibles, et
que tout naturellement s’imposent quand les
circonstances le permettent des leaders. La vie dans
l'actuel monde n'est que tribulations.
La médiocrité criminelle de la clique d’Adolf Hitler
était horrible, mais réaliste, elle proposait un
affreux rêve tellement éveillé, actif et visible
qu’il fut possible de l’abattre. Au reste, toute
l'Allemagne suivait Hitler... Pour autant fut-elle
beaucoup plus méprisable que la France et la Grande
Bretagne colonialistes, les États-Unis racistes,
etc ?
La médiocrité de nos politiciens actuels est douce,
supportable, beaucoup moins visible, comparée à
celle d'Hitler ou de Staline, mais je vois qu’elle
est peut-être pire et sûrement plus difficile à
abattre, si je considère que le pire pourrait ne pas
être de tuer, mais d’abêtir. Abêtir, verbe qui
s'applique aussi bien à sept milliards d'humains
qu'un un seul. Abattre cette médiocrité sera
autrement plus difficile, parce qu’elle est plus
fourbe encore — fourberie de tous —, et c’est bien
pourquoi Toi, Sainteté,Puissance et
Lumière créatrice de l’univers infini, Tu
intervins en 1974 et 1977. Et que dis-Tu
alors ?
Père, tu dis que c’est en nous-mêmes — chacun de
nous étant tous — qu’il nous faut chercher les
responsables du grand Mal ; du grand
Noir. D’où la nécessité salvatrice de la pénitence
pour ceux qui ouvrent les yeux.
Abattons le Noir en nous pour abattre le
grand Noir du monde ! Âpre lutte par
le glaive (Matthieu 10/34) de la pénitence
contre l'égo et par la faux (Rév d'Arès 14/2,
38/4) de la moisson contre la masse
aveugle au grand Noir, parce que l'égo comme
la masse des hommes ont peur de regarder plus haut
et plus loin qu'eux. Âpre lutte contre nos paresses
à nous, les convaincus. Âpre lutte contre les
non-convaincus qui rejettent La Révélation
d'Arès avant tout examen, contre ceux qui
savent que le grand Noir existe, mais le
prétendent inévitable, et ceux qui savent qu'il
existe et qu'il est abattable, mais qui ne font rien
pour l'abattre.
Oubliés sont le questionnement ferme et le
raisonnement rigoureux sur la nécessité de ranimer
la Vie, de faire que la Vie triomphe
sur le Noir = le Mal = la Mort.
La vie spirituelle est tenue aujourd’hui pour
démodée et terriblement ennuyeuse ; la quête du
bonheur matériel remplace partout la quête de la Vie
comme si l'un empêchait l'autre ; les croyants
font même du spirituel une routine pas trop
exigeante, parfois très relâchée. Le Créateur
perd-Il son temps à appeler l'humain à la pénitence,
qui seule fera reculer le Noir ?
Resterons-nous un minuscule petit reste de pénitents,
parce que trop d'humains sont incapables de ranimer
en eux les valeurs profondes de l’être ? Non,
parce que le Père n'aurait pas redonné sa Parole à
Arès, s'il la savait irréalisable, mais ne nous
trompons pas de difficulté ! Ce contre quoi
nous luttons, c’est le danger d’un vrai désastre
ontologique, celui de l'homme errant définitivement
dans un désert mortel.
Le monde du Noir tourne comme un manège de
chevaux de bois au son des soupirs sceptiques, des
"je ne crois que ce que je vois !", des "après
moi le déluge !", au son du verbiage de ceux
qui se vautrent dans les prévisions "scientifiques"
des media débiles, au son des discours des partisans
d'un monde qui devient une machine d'exclusive
reproduction sociale, au son des trompettes de ceux
qui tolèrent que politiques et souvent religions
insultent quotidiennement notre intelligence et des
cors des mécréants qui écrasent le sacré et livrent
leurs propres enfants au vide spirituel qui tuera le
seul être spirituel de l'univers : la créature
humaine.
Aux adorateurs du Noir qui se confient à
l’institution sans oser se poser la question
essentielle de leur vraie nature, de l'image et
ressemblance du Créateur qui est en eux. Aux
adorateurs du Noir qu'exaspère la religion
et terrorise l’inconnu. Aux adorateurs du Noir qui
croient que l’hypocrisie, la bêtise et la barbarie
sont définitives et que l’idée même du spirituel
révolte. Aux adorateurs du Noir qui nous
comprennent mais refusent de nous suivre de peur
qu'on les foule aux pieds. À tous ceux qui ainsi
s'abandonnent au Noir cette entrée de blog
est dédiée.
14aou15 167C1
Bonjour Frère Michel
Connaissez vous Marcel Légaut ? Ses écrits, sa vie et sa
pensée vont souvent dans le sens de La Révélation d'Arès,
un peu comme s'il en avait eu l'intuition.
Entre autres il imaginait l'église à venir sous la forme de
"petites communautés de foi", affranchies des autorités
hiérarchiques religieuses. Ce n'est pas sans rappeler nos "petites
unités sociales".
Voici quelques liens :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_L%C3%A9gaut
http://legaut.chez-alice.fr/vie/vie_legaut.htm
Yannig M. de Bretagne-Sud
Réponse :
Non, je ne connaissais pas du tout Marcel Légaut. C'est vous qui
me permettez de faire sa connaissance.
Il y a eu, au cours des siècles, d'autres croyants ou incroyants
qui, méditant sur le bien et le mal, et parfois même inspirés par
le Très-Haut, sont arrivés à des pensées proches du sens général
de La Révélation d'Arès.
Ce sont les héritiers de ces pensées lumineuses et généreuses que
nous recherchons comme épis mûrs à moissonner
pour constituer le petit reste de pénitents que le Père
à appelés à Arès en 1974 et 1977.
Un grand merci, frère Yannig, pour ce commentaire.
14aou15 167C2
Qu'est-ce que les has et la polone ?
Je trouve l'entrée formidable, mais les has et la polone
?
Günther W. d'Allemagne
Réponse :
Bonjour Günther, merci d'avoir trouvé cette "entrée formidable",
mais savez-vous que "formidable" en français signifie "qui fait
peur" ? Si j'ai fait peur à chacun de ceux qui se croient
bons et assurés du salut, j'ai réussi à faire comprendre
que nous sommes tous pécheurs et responsables du Noir
qui règne sur la terre caché par le beau soleil qui nous dore cet
été. C'est pourquoi le Père dit par les lèvres de Jésus: Qui
peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès
11/3). Nous sommes donc tous responsables, par le fait
même, du Bien qu'il faut installer dans le monde. Has et polone sont des mots tirés de La
Révélation d'Arès xxxix/5-13. J'aurais dû les référencer.
Veuillez pardonner cet oubli que je vais corriger.
Le Créateur emploie le mot ha à la place du mot âme
dans son Message Théophanique de 1977 et il emploie le mot polone,
mot jusqu'alors inconnu ou oublié depuis très longtemps, pour
désigner ce que je pourrais appeler le conglomérat ou l'agglomérat
des has ou âmes, ce que j'appelle aussi
parfois âme du peuple ou des peuples.
Cette notion de polone montre que tous les hommes n'ont
pas d'âmes effectives, mais que tous les hommes ont des
âmes potentielles. De ce fait, aucune âme, qu'elle
existe et assure le salut de son détenteur ou qu'elle ne
soit que potentielle, n'est indépendante des autres âmes,
réelles ou potentielles, et que la solidarité humaine dans le bien
comme dans le mal est totale.
De là la nécessité de l'amour, du pardon, de
la paix pour ceux qui penchent pour le Plan du
Créateur, particulièrement les Pèlerins d'Arès, comme d'autres,
qui penchent pour le plan d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5),
croient à la nécessité de la haine, de la vengeance sans fin
et du conflit.
Ce sont les mêmes moteurs intérieurs qui agissent chez les uns et
chez les autres. Nous devons seulement en renverser le sens,
sachant que le haineux peut aimer, le revanchard peut pardonner,
le belliciste peut faire la paix. C'est évidemment une notion qui
nous sépare carrément de la culture religieuse ou morale, qui,
elle, sépare le haineux de l'aimant, le revanchard du pardonnant,
le belliciste du pacifiant. Le Père ne les sépare pas. Pour Lui ce
sont tous des humains, ses créatures, ses enfants et
donc ce sont nos frères.
14aou15 167C3
J'ai lu votre nouvelle entrée et je baigne encore dans l'eau
profonde de vos pensées.
Je remonte lentement à la surface.
Là ou je réside pour mes vacances, le ciel est gris et chargé d'un
orage qui gronde dans le lointain, l'air est poisseux et lourd.
Autours de moi tout le monde semble vivre au ralenti. Mon père
égrène doucement ses arpèges à la guitare comme un métronome, mon
fils de 17 ans plongé dans sa lecture du moment tente de
déchiffrer les rudiments de la physique quantique, ma fille est
sur YouTube, elle regarde un film drôle. C'est peut-être la seule
à échapper à cette curieuse torpeur. Son rire qui clôt le film me
sort de ma rêverie et achève de me ramener aux réalités. Au
dehors, le vent s'est levé soudainement, la pluie qui menaçait
s'approche et tout le monde s'est levé pour ranger ses affaires.
Quel rapport me direz-vous, entre la description de cette scène
familiale et l'entrée bouleversante et universelle sur Le Noir
que vous venez de publier ?
Il est d'abord dans le lien qui m'unit à ma famille qui me
rappelle chaque jour que je suis lié à toute l'humanité passée,
présente et à venir. À chaque pas que je fais dans ma pénitence
j'ai conscience d'entrainer avec moi mes proches, et de proche en
proche, toute l'humanité.
Et idem quand je pèche.
En lisant votre entrée, je suis revenu en pensée sur
l'enseignement que vous avez donné à Paris entre 1995 et
1997 au cours duquel vous ne cessiez de nous rappeler que nous
étions la chair de la chair de toute l'humanité et qu'en
tant que Pèlerin d'Arès nous devions nous sentir comme tels. J'ai
revécu ces moments comme si j'y étais ou presque. C'est ma mémoire
que j'ai revisitée mais ma mémoire s'est faite chair et le sang
qui court dans mes veines bouillonne encore de la joie qu'il a eu
à se trouver exposé à votre Lumière.
En repensant activement à ces moments de partage intense vécus au
milieu des années 90, j'ai comme réactivé cette Lumière dans ma
chair et j'ai senti comme des milliers de petits points lumineux
me percer la peau. M'est revenu alors cette phrase de Paul Valery
"Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme, c'est la peau", lu
dans un recueil de citations ce matin même et qui m'avait paru à
la fois vraie et énigmatique. Je la comprends mieux maintenant.
Le Noir creuse l'espace (à commencer par ma propre
chair) et y [ou en ?] aspire la Lumière et la Vie.
À l'inverse, le Bien la fait s’étendre et se déployer
(s'étaler devrais-je dire pour reprendre un mot du Livre) comme un
Souffle sur les Eaux. Et moi simple mortel, je
peux me faire voile (Rév. d'Arès 17/4) pour parcourir
l'Univers porté par ce Souffle et rejoindre la
flotte céleste (17/4). Cette "profonde empreinte génétique"
dont parle votre entrée, je pourrais presque la sentir au toucher.
Elle s'épanouit en nous comme les pétales fragiles d'une fleur
portés et nourris par ses racines, tiges et feuilles.
La pluie qui menaçait est tombée drue et a passé. Je vois
desormais par ma fenêtre, le ciel lentement se dégager. Des filets
de lumière déchirent la masse nuageuse et la disperse. Bientôt des
éclats de ciel bleu signeront le retour du beau temps, je
laisserai mon clavier et j'irai humer dans la garrigue les fortes
odeurs de thym et de romarin qui achèveront de me ramener à la
terre.
Avant de partir, je veux prendre le temps d'écrire aussi ceci.
Ce Noir qui nous habite tous ne me semble pas nous
relier pour autant. Il nous divise et nous coupe les uns des
autres. Il libère en nous les forces chaotiques de dislocation et
j'ai comme la sensation qu'il alourdit sa propre masse qu'il isole
jusqu'à l’empêcher de se mouvoir. Alors je me demande, jusqu'où
les hommes poursuivront-ils cette folie du mal qui anéantira
jusqu'à leur propre quête de possession et domination Cette génération sait lire les signes de cieux (en étant
capable de prédire la venue d'un orage) mais elle ne sait pas
lire les signes des temps (qui lui indique de changer de vie
avant qu'il ne soit trop tard)" (Matthieu 16-3).
Puisse votre voix et cet article en particulier, résonner dans le
cœur des hommes qui vous liront comme l'écho du tonnerre !
Merci pour cette entrée poignante et salutaire, frère Michel, prophète
du Très-Haut.
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
Très beau commentaire, frère Éric, et un grand merci pour lui.
"Ce Noir qui nous habite tous ne me semble pas nous
relier pour autant." Même chose pour chacun de nous dans sa chair
et dans son esprit. La chair et l'esprit
du Pèlerin d'Arès sont sans cesse divisés en douleurs ici, bien
être là, tentations ici et résistance à la tentation là, etc. Nous
sommes tous des disloqués dans cette génération et l'humanité est
de même disloquée, et cependant comme chacun de nous est la même chair
et le même esprit, l'humanité est une, méchants et
bons mêlés.
14aou15 167C4
J'ai été très heureuse de venir au Pèlerinage et de prier là cette
année et de vous voir toujours prêt.
Je me suis séparée de mon compagnon qui prend un autre chemin où
Dieu ne parle pas. Adepte de Krishna Murti il prend ses
conférences à la lettre. c'est encore un autre effet du Noir
"qui jette le bébé avec l'eau du bain !"
Je me permets en même temps de vous demander si je pouvais
intégrer les groupes des 5/6 car je suis en route pour y apporter
ma volonté, mon travail au service de la mission. Je suis encore
prise par l’épilepsie et ne suis pas autonome, je ferais avec,
même si je dois manquer ! Avec vous dans la prière et la moisson.
Je vous embrasse avec sœur Christiane que j'étais ravie de voir si
vive !
L'article me touche, car je suis entourée et concernée par le Noir,
le bruit qui réduit nos pensées et nos vies : Le bruit est à
côté du vrai, le vrai (est) un jardin dans la tête" (Rév d'Arès
ii/8-9).
Alors je rebondis sur la vertu, "à quoi tout homme, même le
monstre , aspire une seconde, une heure... la vertu relève..."
comme le dit votre article. L'œil du dedans voit les fleurs ;
L'œil du dehors comptent les fleurs;
(alors) le jardin est fauché, vendu (Rév.d'Arès ii/10-11)
Car le Noir aspire au blanc ! Il y a donc des
failles, cela n'est jamais le noir absolu.
L'homme est changeant par nature, pénitent, c' est sa
force. Alors je pense à la vertu qui vibre et rayonne
d'amour, qui peut réussir l'incroyable lorsqu'elle apparait dans
un corps. Dans l'action elle peut faire pression sur le monde qui
tourne mal et qui se laisse absorber par le Noir, pour
le changer et participer à son évolution.
Quelqu'un aurait-il vu une étincelle, des moments de vie fertiles
? Ce n'est pas rare, nous sommes bien des révélateurs de jardin,
de Beauté. Nous sommes plus que des intuitifs ! Heureux sont-ils à cause de leur vertu, parce qu'ils
connaîtrons Dieu (Rév d'Arès 28/15)
Véra Resse d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur, pour ce commentaire émouvant.
Oui, bien sûr, vous pouvez faire partie de la mission des 5x6 à
Paris. Prenez contact avec le 32 rue Raymond Losserand et
demandez, de ma part, une entrevue avec sœur Héliette P. qui est
coordinatrice des 5x6.
14aou15 167C5
Le sens de la vie c’est l’évolution. Tout doit évoluer, tout doit
avancer, s’améliorer et là ou les "piliers de la pénitence"
sont entravés, il se produit des destructions.
Tâchons de prendre ces "piliers de la pénitence" au
sérieux. Il faut que j’avance, que je m’améliore sinon, je me
heurterai aux ténèbres de ce monde. En travaillant dans
un esprit de réflexion, de sagesse, nous rétabliront l’ordre à
l’intérieur de nous- mêmes. Notre vie sera changée et nous
créerons un bel avenir.
De quelle sorte de monde voulons-nous ? Un monde ténébreux vers le
bas : Orgueil, jalousie, envie, mensonge, violence, crimes,
trahison lâcheté, malhonnêteté et la parole qui mérite qu’on s’y
attarde qui reste, celle-ci, un outil délicat et dangereux dit la
Bible lime effilée [Rév d'Arès vii/6) Je vous raconte une anecdote. On raconte qu’un homme vint un
jour auprès de Mahomet et lui dit : "Je suis très malheureux car
je me suis mal conduit envers un de mes amis, je l’ai accusé
injustement, je l’ai calomnié et maintenant je ne sais pas comment
réparer. Que me conseilles-tu ?" Mahomet l’écoute attentivement et
lui répond : "Voilà ce que tu dois faire. Va placer une plume
devant chaque maison de ta rue et reviens me voir demain. L’homme
s’en va, fait ce que Mahomet lui a dit. Il place une plume devant
chaque maison de sa rue, et le lendemain il retourne le voir.
"C’est bien, dit Mahomet, va maintenant chercher les plumes et
rapporte-les ici." Quelques heures après, l’homme revient tout
penaud : il n’avait pas trouvé une seule plume. Alors Mahomet lui
dit : "Il en est de même pour les paroles. Une fois proférées, tu
ne peux plus les rattrapées, elles se sont envolées."
Supposez que vous ayez donné l’ordre de couper la tête de
quelqu’un ; ceux qui doivent exécuter vos ordres sont déjà partis.
Que pourrez-vous faire pour réparer, une fois que la tête sera
tombée ? Est-ce que vous la recollerez ? Quand un ordre a été
donné .Que peut-on faire ? Interdire l’exécution ? Mais il
s’est écoulé trop de temps il n’y a plus rien à faire...
Nous subirons les conséquences de nos bonnes paroles mais aussi de
nos paroles malveillantes, criminelles, les dégâts qu’elle produit
sont parfois irréparables. Aucune parole prononcée ne reste sans
conséquence disent les Écritures. Matthieu 5/21 : Vous avez appris
qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre ;
celui qui commettra un meurtre en répondra au tribunal. 22 Et
moi, je vous le dis : Quiconque se met en colère contre son
frère en répondra au tribunal ; celui qui dira à son frère
"Imbécile" sera justiciable du Sanhédrin ; celui qui dira
"Fou"sera passible de la géhenne de feu. 23 Quand donc tu vas
présenter ton offrande à l'autel, si là tu te souviens que ton
frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande,
devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ;
viens alors présenter ton offrande. 25 Mets-toi vite d'accord
avec ton adversaire, tant que tu es encore en chemin avec lui,
de peur que cet adversaire ne te livre au juge, le juge au
gendarme, et que tu ne sois jeté en prison. 26 En vérité, je te
le déclare : tu n'en sortiras pas tant que tu n'auras pas payé
jusqu'au dernier centime.
Et La Révélation d’Arès 36/15 dit : Tu réprimanderas le
menteur, tu exhorteras le voleur à restituer, le méchant à
réparer.
D’où l’urgence d’un monde habité par des besoins spirituels vers
lesquels nous nous sentons toujours soutenus dans les actes
quotidiens par nos aspirations à une vie supérieure qui
tisse des liens avec le monde Divin. Développer des vertus et des
qualités l’indulgence, de clémence, de miséricorde. La nouvelle
morale qu’apportait Jésus devait encourager les humains à
développer les qualités du cœur au lieu de répondre toujours avec
des moyens grossiers par exemple "la loi du talion qui ne nous
vient pas de Dieu," nous enseigne Mikal.
Répondre avec des moyens plus nobles, plus élevés : l’humilité,
l’amour, la patience, la grandeur d’âme.
Maryvonne C; d Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.
14aou15 167C6
C"est en début de soirée que je lus votre nouvelle entrée avant
d'aller diner chez un couple d'ami.
Il se trouve que j'ai une allergie à la salive animale et que les
trois épagneuls bretons de ce couple ont facilement eu raison de
mes poumons. La mauvaise respiration me réveillant je me levai
vers cinq heure pour relire votre consistante entrée 167, puis
finalement je décidai de la recopier en manuscrit, une première.
C'est long ! J'ai passé environ cinq heures à écrire et
comprendre. Il faut être prophète pour écrire un truc
pareil ! J'ai eu l'impression de m'être fait petite souris dans
votre cœur, fasciné par l'amour que vous portez à toute l'humanité
depuis Adam.
En vous recopiant j'ai plongé dans le Noir jusqu'à me
trouver peut-être en-dessous dans la demeure où demeurent l'image
et ressemblance de Dieu, la Vérité, le Vrai,
la polone, où baignent l'amour la parole la créativité
l'individualité et la liberté, le Vent qui pousse au Bien
à la pénitence ; tout un océan mouvant d'intéractions.
Cela me fait penser à un liquide amniotique dans lequel nous
baignons et où seuls naissent à la Vie ceux qui sont
capable d'appréhender le monde spirituel qui vient.
À la fin de votre entrée j'ai éprouvé le besoin de cesser sur
l'Internet de fouiller dans les nouvelles du monde à la recherche
d'exclusivités sur les faits et gestes des leaders adorateurs du Noir
pour me consacrer uniquement à la moisson et à la
pénitence, pour que vienne sur le Noir le Blanc.
Merci pour le temps que vous avez consacré a cette entrée et pour
toutes les réponses que vous y apporterez.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Merci, mon frère Tony, pour ce commentaire.
Il n'est pas d'âge ni de circonstances particulières pour accéder
à la Vérité. Ainsi nous pourrions presque bénir les
trois épagneuls bretons dont la bave vous a perturbé et vous a
ainsi permis de passer un long moment à méditer sur mon entrée
167, que vous avez recopiée.
Cette entrée est, en fait, faite de fondamentaux qu'en l'occurence
je rapporte au Noir.
Notre fraternité naissante, venues cette année 2015 faire une
magnifique Pèlerinage à Arès, un des plus beaux que j'ai connus
depuis presque quarante ans, est quand même plus ou moins martyre
du silence très lourd du monde dès qu'il s'agit de La
Révélation d'Arès et de pouser le monde à entrer en
pénitence. Mais qu'en ressort-il dans nos rangs
fraternels ? Une vitalité prodigieuse, qui nous porte en
avant. Je n'ai jamais été plus persuadé qu'aujourd'hui que nous
réussirons.
Voilà pourquoi vous voulez soudainement vous "consacrer uniquement
à la moisson et à la pénitence, pour que
vienne sur le Noir le Blanc". On ne peut pas
ne pas penser à la graine de sénevé (moutarde), dont
parlait Jésus il y a 2.000 ans, qui est la plus petite, la plus
humble des semences mais dont sort un arbre ou les oiseaux du
Ciel viendront nicher. Dans moins de deux siècles nous serons partout présents et le
changement du monde sera une question ouverte. Nous avons commencé, nous ne devons jamais cessé.
14aou15 167C7
Cher Frère Michel,
[En image] une citation qui m'est venue en inspiration hier et qui
a évoluée pendant la journée.
Je rentre du travail, j'ouvre Photoshop et je crée cette image: La
Lumière, le son, le Bien, émettent des ondes : "Soyez l'onde du
Bien multi-multipliées."
Cette image est ma première contribution. ensuite, je vais sur
freesoulblog et je découvre votre nouvelle entrée : le Noir.
Didier Br. d'Ile de France.
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour l'image.
Miraculeuse coïncidence !
14aou15 167C8
Vous concluez que vous dédiez cette entrée aux adorateurs du Noir.
Que cette conclusion ne fasse pas oublier à tous les pénitents
en marche qui constituent la promesse du petit reste — Ta tête
reposera sur la dalle du tombeau, tes fidèles pleureront sur tes
mains glacées avant que tu n'aies vu même le petit reste (Rév
d'Arès 24/1) :
- Que celui qui se croit plus spirituel — alors que les autres ne
le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour y chercher
et en chasser le Noir de l'orgueil spirituel.
- Que celui qui se croit plus intelligent — alors que les autres
ne le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour y
chercher et en chasser le Noir qui lui masque le faible
luminion qu'est devenue son intelligence (Rév d'Arès
32/5).
- Que celui qui se croit plus créatif — alors que les autres ne le
seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour y chercher et
en chasser le Noir de la confusion intérieure qui ne
sait pas distinguer entre esthétique et beauté servante du
Bien (Rév d'Arès 12/3).
- Que celui qui se croit plus sensible — alors que les autres ne
le seraient pas, ou pas autant — entre en lui-même pour en chasser
le Noir de l'enfermement en soi et s'ouvre à la
sensibilité de l'image de l'Autre... qu'est tout frère
ou sœur (Rév d'Arès 10/13).
Derrière chaque difficulté que rencontrent nos assemblées
(prémisses des petites unités qui fleuriront sur le monde) et à
l'intérieur de celle-ci, les petits groupes missionnaires que nous
formons, la clé de la résolution n'est pas comme nous le pensons
encore trop souvent dans le Noir de l'autre, mais dans
le Noir en nous que nous finissons toujours par
oublier...
Nous réussirons, parce que nous chasserons encore et encore en
nous le Noir, une action intérieure qui ne risquera pas
de lasser comme les mots (Rév d'Arès 7/3), et qui finira
— parce que l'autre en fera de même — par percer l'épaisse nuit
(i/8) des premiers rayons de l'Aurore (xix/18).
C'est à cela déjà que Jésus appelait il y a 2.000 ans en exhortant
ses contemporains à d'abord ôter la poutre de son œil avant
d'ôter la paille de l’œil de son frère (Matthieu 7/1), et
auquel La Révélation d'Arès et votre Enseignement
appellent sans discontinuer depuis que le Père vous visita en
1977.
Ainsi trouvait-on déjà dès les premiers numéros du "Pèlerin d'Arès
trimestriel" que vous publiiez à la fin des années 70 : "Il
ressort clairement de tout le contexte de La Révélation
d'Arès que chaque homme est lui tout seul le monde et
l'histoire".
Jeff P. d'Ile de France
Réponse :
C'est bien, frère Jeff, de nous rappeler que nous ne pouvons pas
être constructifs efficacement si nous ne faisons pas à nous-mêmes
une sereine violence permanente, celle de chasser de nos
profondeurs le Noir qui s'y cache sous mille aspects.
C'est cela la pieuse intrépidité : chasser de nous le Noir
que nous y maintenons souvent pour avoir l'air d'être comme tout
le monde. Or, nous ne sommes pas comme tout le monde...
17aou15 167C9
Vous êtes tout à fait contestable.
Je ne sais pas pourquoi des commentateurs semblent à vos pieds,
mais pas moi.
Je vous conteste. Vous n'êtes pas la lumière qui s'étendit sur le
monde à partir de la croix et de Jésus Christ percé par les clous
et par la lance, et qui fit que le monde entier est devenu
chrétien. Ce que vous appelez le Noir a été chassé
définitivement par Jésus Christ, Fils de Dieu. Nous sommes
maintenant dans le Blanc sans conteste.
Vous avez été dans l'Église et vous savez mieux que personne que
le Salut est venu par la croix et que les pères de l'Église, que
vous avez sûrement étudié au séminaire, ont prouvé sans
contestation possible, sauf l'aveuglement bestial des païens
romains qui martyrisèrent les premiers Chrétiens, que la Lumière
définitive nous a été donnée et que tout ce qui est venu après:
notamment le Coran, ce livre de Satan, est faux et ne peut
qu'égarer.
Vous semblez un homme pieux, peut-être sincère après tout, mais
vous égarez tout un peuple. Attention !
Hubert G. d'Île de France
Réponse :
Vous avez des paroles bien malheureuses, mais votre faute me
paraît surtout être l'ignorance.
Vous me dites : "Vous savez mieux que personne que le Salut est
venu par la croix et que les pères de l'Église, que vous avez
sûrement étudié au séminaire, ont prouvé sans contestation
possible, sauf l'aveuglement bestial des païens romains qui
martyrisèrent les premiers Chrétiens, que la Lumière définitive
nous a été donnée et que tout ce qui est venu après: notamment le
Coran, ce livre de Satan, est faux et ne peut qu'égarer." Au temps
où j'étudiais pour être ordonné dans l'Église Orthodoxe, on fit en
sorte que je susse à peu près tout ce que vous dites là, en effet.
Mais en 1974 Jésus, le ressuscité, descendit dans ma maison d'Arès
et me donna L'Évangile Donné à Arès, puis en 1977 le
Père Lui-même se manifesta à moi, toujours à Arès, comme il
s'était manifesté à Moïse et me donna Le Livre. Les deux
Messages forment La Révélation d'Arès que je
vous encourage à lire, ou à relire très attentivement si vous
l'avez déjà lue superficiellement.
Contrairement à ce que vous dites, "les pères de l'Église" n'ont
pas été, loin de là, "sans contestation" et ils ont fait face à
des contestataires de taille. Si vous avez lu Origène, un père de
l'Église, vous savez qu'il a écrit un livre "Contre Celse" qui fut
un des grands contestataires du christianisme trinitaire qui
prenait naissance alors. Mais il y en a eu d'autres comme
Porphyre, Macaire (de Magnésie, je crois), Hiéroclès. Pour Celse
Jésus était un "goès" = charlatan, et pour Hiéroclès il était un
chef de bande. Porphyre, philosophe antique, écrivit un "Contre
les chrétiens". Tous considéraient les évangélistes comme des
affabulateurs, parfois de rustres et d'ignorants ; tous
signalaient les manques de concordance entre les évangélistes.
Bref, vous pouvez m'en croire, le christianisme fut contesté.
Le christianisme fut contesté tout comme vous me contestez.
Quand même, un passage fameux des Évangiles de Matthieu et de Luc:
le Sermon sur la Montagne, ne fut pas contesté de façon
solide sur le fond et c'est ce Sermon sur la Montagne
qui unit La Révélation d'Arès à la parole du prophète
Jésus d'il y a 2.000 ans. Mettez-le en application dans votre vie
et vous n'aurez besoin de rien d'autre pour assurer votre salut
personnel et, à terme, le Salut du monde.
17aou15 167C10
Dans quelques heures le Pèlerinage de Feu va se
terminer.
C'est avec d'autant plus la volonté d'abattre le Noir en
moi que je repars.
Je sais qu'en arrachant de ma chair, de mon être ce qui le souille
— ce qui le noircit — par rapport à l'être que je devrais être —
Adam ou Ève — cette femme aux capacités grandioses, inimaginables
aujourd'hui, sans frontière avec le divin, aimante à l'infini,
pardonnante sans compter, amenant paix en toutes situations, ayant
immédiatement en interactivité intelligence spirituelle et
intelligence intellectuelle, étant juste, bonne, je sais que je me
redonne Vie, blancheur intérieure, mais néanmoins
blancheur perceptible par le monde, parce que je suis le monde.
Blancheur, pureté : que personne n'ait peur de ce nouvel état.
Puissent tous ceux venus au pèlerinage 2015 fortifier ou commencer
leur pénitence — leur changement en homme clair ! Le
monde en a besoin, j'en ai besoin.
Nicole D. d'Ile de France
Réponse :
Encore un grande merci, ma sœur Nicole, pour votre dévouement au
service du Pèlerinage.
J'ai été très heureux de prier avec vous et avec votre époux
Jean-Claude.
Merci pour ce commentaire.
17aou15 167C11
Bonjour !
Je ne sais point comment vous expliquer, je regarde toujours avec
joie vos entrées, comme la 167, qui est pour [nous] une
très belle claque, pleine de joie, [une claque] au Noir
qui est en moi, avec qui je me bats, avec amour et patience,
en sachant que je pèche devant L'Éternel, L'Oiseau Libre sans
passeport, ni frontière.
Pourquoi je vous écris, ici je ne cherche pas a me justifier ou à
prouver, ou [je demande] le pardon à vous.
Je devais venir prendre le Feu [au Pèlerinage], comme
je l'ai dit à a mes frères en Suisse, mais par sms aux dernier
moment, là où je travaille il me fut demandé de remplacer deux
collègues en vacances, deux sœurs humaines à remplacer. Je suis
dans une position où je ne puis pas refuser, sinon je me retrouve
sans emploi, et de fait je ne pourrais payer ma chambre et me
nourrir etc., comme je dis, Je ne cherche point a me justifier
loin de moi.
J'ai aujourd'hui encore envoyé un sms à mes frères un sms
d'explication.
Dans l'attente accepter, Grand Frère de l'Aube Naissante,
de mes sentiments fraternels.
Je sais pas si je vous ait déjà écrit comment j'ai connu le Message
Donné à Arès.
Si je ne l'ai pas fait, je peut vous ecris. Pace !
Que le Vent vous assiste et Protège,
Juste une chose encore, je sais pas si je peux...
Pour quoi faire, je sais pas, seulement au cas où vous en ayez
besoin, [voulez-vous] que je vous aide mes deux bras, qui sont a
votre disposition. Je ne parle pas de la moisson, je moissonne
[déjà] avec mon talent, ma sensibilités, mes faiblesses, en
sachant bien que nul ne saii qui sera sauvé ou pas [Rév
d'Arès 11/3], et que la grande Victoire est sur
soi-même sans oublier de moissonner et d'être pénitent.
Pour moi vous êtes mon grand exemple, votre amour, votre patience
que vous m'envoyez et quime soulage un chouia (un peu, même
beaucoup) merci. Pace in nome l'Eterno, l'Inatteso.
Daniele A. de Genève (Suisse)
Réponse :
Vous avez dû rester à Genève pour remplacer deux collègues et, de
ce fait, vous n'avez pas pu venir à Arès au Pèlerinage, mais nous
avons prié de loin avec vous, frère Daniele. De toute façon, le
Pèlerinage n'est pas obligatoire. Beaucoup, qui sont retenus au
loin comme vous, font le Pèlerinage du cœur, là où ils se
trouvent.
Merci de vous offrir à m'aider. Je ferai appel à vous en cas de
nécessité.
Je vous remercie pour ce commentaire, mon frère.
17aou15 167C12
Merci encore pour ce sujet vital qu'est la vraie vie entre le bien
et le mal, autrement dit le Blanc et le Noir.
Un véritable coup de fouet spirituel qui clôt à merveille le
Pélerinage 2015.
Dieu rappelle qu'il est le Blanc absolu,
c'est ce qui lui permet de créer, d'être hors du temps [Rév
d'Arès 12/6] d'avoir tous ces dons qui font qu'il est Dieu.
Nous ne pouvons pas comprendre cette nature, mais Dieu ne nous
demande pas de comprendre, mais d'agir sur notre nature pêcheresse
car le blanc et le noir se combattent au
quotidien dans les actes de tous les jours.
Privilège d'éternité, étant nous aussi des petits Dieux, puisque
nous sommes Ses Enfants, et comme un enfant nous sommes
devenus capricieux, désobéissants, menteurs, voleurs etc. Le
drame, c'est qu'un père de famille ne peut pas forcer son enfant à
le suivre c'est à dire à devenir blanc, mais il souffre
de voir sa progéniture se comporter comme cela. Le parallèle est
frappant entre père de famille et Père de l'univers [Rév
d'Arès 12/4].
Nous faisons souffrir Dieu qui par amour pour sa créature serre
serre comme le clou [Rév d'Arès ii/21] pour nous rappeler
que le mal, autrement dit le côté ténébreux de l'homme, ne sera
vaincu que par la pénitence. Nous en connaissons le
processus.
Les Ménéhildiens [ceux de st-Ménéhould] de la mission de Metz
Réponse :
Merci, les Ménéhildiens, pour ce commentaire.
17aou15 167C13
Je suis heureuse de lire votre réponse à notre frère Tony L.
[167C6]
J'ai ressenti une Beauté fraternelle [en faisant] ce
pèlerinage 2015 dans la joie (Rév d'Arès 30/11).
Nous entamons la 2ème année du groupe des jeunes de Paris; nous
voici liés par la Parole et par cette mission, un lien particulier
que j'aurais du mal à expliquer mais qui provoque joies et
forces.
Je comprends plus que jamais l'urgence de notre pénitence
qui contribuera à créer des prémices d'Éden dans nos groupes, nos
assemblées et dans le monde. Cette voie qui nous
permettra d'accueillir le petit reste et de retrouver
notre image et ressemblance qu'il est urgent de
retrouver.
Bonne année spirituelle à tous !
Excusez moi, frère Michel, pour le format. Je n'ai plus
d'ordinateur pour le moment.
Envoyé depuis mon smartphone Sony Xperia™
Johanna L. d'île de France
Réponse :
Merci, sœur Johanna, pour ce commentaire.
Ne vous excusez pas pour le format. J'ai remis le commentaire en
forme pour le rendre lisible. Vous n'êtes pas le seule à
m'adresser des publications à partir d'un iPhone — ouahou! je sais
maintenant ce qu'est un iPhone, je progresse je me rajeunis
— et je me sens comme Champollion, capable de déchiffrer les
hiéroglyphes et autres hiérogrammes.
17aou15 167C14
Quelle vertigineuse proximité me rapproche de l’autre mon frère.
Oser voir en moi la lèvre d’où sort le pus ou le ver,
celle qui cache l’hameçon (Rév d’Arès xxii/8). Quitter
la tentation de me voir déjà sauvé (Rév d’Arès 11/3), de
croire que j’ai un pas d’avance sur celui que je croise alors que
le Père m’appelle à m’attacher à Son Pas (27/3), pour gravir
ensemble les Hauteurs (25/4).
Accepter d’exposer en pleine Lumière mon Noir est
salutaire (Rév d’Arès 27/3) comme on dissipe l’obscurité
en allumant une bougie.
Je peux lire La Révélation d’Arès de deux façons, soit
en me mettant du "bon" côté, celui du pénitent presque accompli,
presque sauvé, soit en me mettant du côté du pécheur
endurci qui peine à répondre à l’Appel du Père (Rév d’Arès xxx14).
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Diderot écrivit (dit de mémoire) : "Je marche dans l'obscurité en
m'éclairant à peine avec une petite bougie. Un homme passe et
souffle ma bougie. Cet homme est un théologien (ou un religieux)."
Eh oui, notre Lumière dans la Noir est comme on dissipe
l'obscurité avec une bougie. Maintenons-la bien allumée et
écartons-nous de tous les humains de passage qui pourraient la
souffler et nous jeter dans le Noir complet.
Merci pour ce commentaire, frère Louis-Marie.
17aou15 167C15
Bonjour, ou bonsoir, je vous renvoie le bonjour fantastique sur
les saints lieux de 2014.
Merci au nom du très Haut, l'incommensurable...
Je n'ai pas du tout l'écriture facile, la syntaxe du phrasé
facile, mais je lis assidument les commentaire de vos entrées très
développées de la 156 à la dernière.
Je ressent une formidables impuissance à écrire un texte délayé
avec reférence au versets de l'Évangile Donné a Arès
(35/7,28/7,12/4).
Moi je suis un frère classique, trop pragmatique pour réunir les
axes centraux de message, prière, mission ou apostolat.
Je préfrère faire comme c'est dans l'article "Pénitence" ["Et Ce
Que Tu Auras Écrit" Le Pèlerin d'Arès 1993-1996] où vous sortez
une phrase dans le Changer un Peu mais régulièrement ou il y avait
une référence à Péguy: Votre mal, vous vous y pensez trop !
Ouallah merci m...
Ce bonjour si naturel m'a réconcilié
Bonne journée fraternelle !
Je ris chaque jour que Dieu fait ou je prie naturellement
Pardonnez le manque de liaison d'un frère peu compris du local de
ma ville.
Cyrille G. de Lorient
Réponse :
Vous êtes tout pardonné pour "le manque de liaison" et je vous dis
ma joie de lire un commentaire de votre main.
Merci pour ce commentaire, frère Cyrille.
Je suis intrigué : Pourquoi lisez-vous mes "entrées développées de
156 à la dernière"? Pourquoi pas les entrées avant le 156 ?
Il va me falloir jeter un coup d'œil generéal sur ce blog pour
comprendre ce que les entrées 156 à 167 ont de plus intéressant
que les entrées antérieures.
17aou15 167C16
Bien aimé Prophète d'El Shaddaï.(Dieu des Hauteurs).
Voilà encore une entrée dont je vous remercie, qui donne à
réfléchir.
Certes, ce sujet n'est pas nouveau chez vous ,, car pour l'exemple
vous parliez déjà dans "Nous croyons,nous ne croyons pas" des
interactions bonnes ou mauvaises selon nos actes et notre être sur
le vivant sur la terre et dans l'Univers. Cela m'a toujours
tracassé, voyant le mal que j'étais capable de générer et le
manque de maitrise que j'avais sur ce processus, dûs à ma faible
pénitence.
Aujourd'hui, face à vos paroles qui me renvoient avant tout à
moi-même, je suis toujours inquiet car, vivant avec moi je suis
conscient de mon noir et de sa vivacité, mais ma pénitence
s'est renforcée, je le sens à la volonté de bien en moi
qui fait de plus en plus contre-feu, qui entraîne un dialogue
intérieur, critique, constructif, une recherche quasi permanente
dans mes rapports à mes sœurs et frères humains, à moi même et au
vivant auquel je suis uni, de solutions positives, en rapport avec
le Bien auquel la Parole nous appelle.
Je conclurai par quelques paroles d'une chanson que j'ai faite et
qui s'appelle "Carrefours" :
"Ne plus changer de direction,
Ne plus perdre son chemin,
Dans ce pays, sur cette terre de sainteté, d'autres réflexes
fleurissent au creux de nos mains,
Et nos actes ont une autre portée."
Philippe N. de la Drôme
Réponse :
Quand vous reviendrez au Pèlerinage l'année prochaine ou une autre
année, avec votre épouse Maryse que j'ai été très heureux de
connaître — et heureux de prier avec vous deux je l'ai été —
apportez votre guitare et chantez-moi "Carrefours". Nous
trouverons bien au moment et un petit coin pour cela. Le
Pèlerinage est un temps de joie et fête du cœur et del'âme et une
chanson n'est pas de trop.
"Face à vos paroles", me dites-vous, frère Philippe, mais ce ne
sont que mes paroles. Certes, des paroles vraies et nécessaires,
mais parler est facile. Être pénitent est beaucoup plus
difficile et là je suis comme vous, "toujours inquiet et conscient
de mon noir." Nous sommes si loin si loin d'Éden, nous
vivons plus facilement dans le Noir, qui est l'état du
monde sous le soleil, dont la clarté trompe nos pauvres personnes
pécheresses, que dans le Blanc. En ahanant, en nous surveillant, en rectifiant sans cesse
notre itinéraire vers le Bien, nous arrivons quand même
tant bien que mal à faire l'ascension vers les Hauteurs
Saintes.
Merci pour ce beau commentaire, vieux frère !
18aou15 167C17
Merci, frère Michel, pour cette belle entrée qui me permet
d'ouvrir un peu plus les yeux.
Mon prochain est la chair de ma chair, cette
notion vous me l'avez apprise en 2009 à Arès lors de votre enseignement
sur la prière dispensé aux jeunes. Et cette notion n'a pas arrêté
d'évoluer en moi et évolue toujours. Je l'ai vécue tout d'abord
avec mon époux Randy C. avec qui je partage depuis 7 ans ma vie.
Il est mon tout, il attise mon admiration, mon respect, ma
gratitude et mon amour pour lui mais aussi pour l'humanité.
Comme le Père l'exprime si bien : le Père trop Aimant, n'ayant pas
de mot assez fort pour expliquer à quel point Il aime Sa Créature,
j'aime trop mon époux d'un amour profond et infini. Cet
amour qui s'est développé au delà de la cellule de notre couple.
Il s'est propagé et à englobé toute l'humanité parce qu'elle est
simplement un autre de moi et un autre de mon époux.
Elle est nous.
Alors oui Humanité, je t'aime de façon évangélique. Même si je ne
suis pas parfaite, je contribue au Bien de ce monde,
mais aussi [malgré moi] au Noir, les plaies
du Père (Rév d'Arès 30/4) et donc tes plaies ne se
referment toujours pas, mais j'y travaille et nous y travaillons
tous Pèlerins d'Arès.
Et nous voulons et arriverons à faire basculer la balance du Bien
et du Mal vers le Bien, parce que la Force
qui se dégage du Bien et de l'Amour est tellement plus
puissante que le mal et sa médiocrité.
Et ce Pèlerinage 2015 m'ouvre encore plus les yeux. J'ai pu voir
durant trois semaines (la première semaine de juillet et les deux
semaines d'août) prier tous les frères et sœurs présents à ce
mopment-là et sentir "cette vitalité prodigieuse, qui nous porte
en avant" dont vous parlez dans votre réponse à Tony L. de
Touraine.
Ce pèlerinage a été très particulier et intense pour moi. J'ai
renforcé mon amour évangélique pour mes frères et sœurs mais aussi
pour mon époux. Et tout particulièrement mes frères et
sœurs avec qui j'ai pu partager des moments durant ce Pèlerinage.
Ce Pèlerinage m'a nourri et m'a donné envie d'être encore
meilleure, de moins me laisser happer par le monde, de travailler
encore plus fort ma constance, bref, il m'a donné envie de me
transcender et même l'ambition de redevenir un Christ.
Et mon époux m'a dit la même chose à la fin de la prière
du 15 août. "Je veux redevenir un Christ"! Ambition
peut-être pas encore réalisable pour notre génération mais en tout
cas je vais tout faire pour m'en approcher.
Alors merci à tous les pèlerins venus à Arès pour ce Pèlerinage
extraordinaire qui n'aurait pas existé sans vous tous.
À l'humanité je dis que nous changerons ce monde avec
les capables et nous travaillerons pour que ce monde puisse voir
petit à petit ses quilles se redresser durablement et sentir enfin
que nous n'avons pas été créé pour la médiocrité, le Noir
et la mort mais pour le Bien, l'Amour et la Joie!
La joie et la fête ne conviennent-elles pas à
l'homme qui a changé sa vie? (Rév d'Arès 30/11)
Je souhaite une magnifique année spirituelle à vous frère Michel,
à votre épouse, à tous mes frères et sœurs et à toute
l'humanité.
À nos assemblées je souhaite d'avoir des granges
pleine de gerbes lourdes, riches de bons grains (Rév d'Arès
31/7).
Merci encore frère Michel d'avoir accepté cette mission et de
votre dévouement sans faille. Sans vous je n'aurais jamais pu
connaitre ce bonheur de ne pas être vide de sens à l'intérieur, ce
bonheur de ressentir l'Amour que je ressens aujourd'hui et le
potentiel divin et l'interconnexion entre le monde et moi et merci
au Père de nous aimer autant malgré ce que nous sommes devenus. Il
n'y a pas plus bel exemple d'Amour inconditionnel que celui du Père
de l'Univers !
Aïcha L. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très ému en lisant ce sommentaire, ma sœur Aïcha.
Vous êtes avec ma troisième fille Sara, l'une des deux enfants
nées à Arès de parents Pèlerins d'Arès.
Je me souviens encore du jour où nous sommes allés, sœur
Christiane et moi, rendre visite à votre maman le jour de votre
naissance. J'entends encore votre papa, frère Bernard, me raconter
l'émoi de l'employée de l'État Civil à la Mairie d'Arès quand il
lui annonça votre prénom : Aïcha. "Mais c'est un prénom musulman,"
s'écria l'employée de mairie, qui, si ma mémoire est bonne,
téléphona au Procureur de la République à Bordeaux pour se faire
confirmer qu'elle pouvait enregistrer ce prénom-là. On n'avait pas
encore vraiment la liberté de se nommer à l'époque.
Votre prénom, Aïcha, qui fut celui que portait la fille d'Abou
Bakr, la seconde épouse de Muhammad, comme celui de ma petite
fille Agar, nom de la servante égyptienne qui fut la maman du
premier fils d'Abraham, ou comme celui de notre sœur Myriam (de
l'hébreu: מרים, nom de la sœur aînée de Moïse et Aaron), épouse
toute fraîche de frère Nicolas, ces prénoms qui nous paraissent si
naturels à nous Pèlerins d'Arès, sont de ceux qui fâchent,
intriguent ou parfois font rire encore les gens du dehors qui
n'ont jamais lu La Révélation d'Arès et qui ne
comprennent pas que nous, qui nous disons chrétiens et qui le
sommes avec plus de pureté et d'authenticité que les chrétiens
d'église, nous donnions sans hésitation ces prénoms à nos enfants.
L'émoi de l'employée de l'État Civil à la Mairie d'Arès et de
beaucoup de gens du dehors montre assez que La Révélation
d'Arès provoque, outre une foi de pénitents
décalée par rapport à la foi chrétienne d'église ou musulmane ou
juive, une crise d'identité. Quelles sont nos racines ? Romaines ?
Mekkoises ? Hiérosolymitaines ? Non, nous sommes croyants sans
religiosité. Nos vraies racines sont seulement en notre Créateur,
dont l'image et ressemblance est en chacun de nous (Genèse
1/26-27). Nous ne suivons pas du tout le point de vue du grand
Tertullien, païen d'origine berbère comme Augustin le sera,
converti au christianisme à la fin de 2e siècle, pas seulement
parce qu'il fut le premier à utiliser le terme latin de trinité,
mais parce qu'il écrivit: "Je crois, parce que c'est absurde"
(Credo, quia absurdum). Nous, nous ne croyons pas, parce qu'il est
absurde de croire, mais parce que nous sommes à l'évidence des
vivants totalement différents des animaux, quoiqu'en ayant d'eux
les mêmes caractéristiques biologiques, et que donc nous provenons
d'une autre Source, spirituelle, et qu'à l'évidence
nous avons en nous deux vies : la vie de l'âme que nous
ajoutons à la vie de la chair et de l'esprit par
la pratique du Bien. Vie psycho-biologique et vie spirituelle. Ce sont ces deux
vies-là que nous amenons à Arès au Pèlerinage. Merci aussi, sœur Aïcha, pour votre contribution au service
du Pèlerinage, vous et votre époux Randy. À propos de
Randy (je passe sur le sens de l'adjectif anglais "randy") c'est
le diminutif de plusieurs prénoms que voici : Randall, Randolf,
Randolph, Bertrand et parfois aussi Andrew. À l'époque où votre
prénom Aïcha pouvait être refusé par l'État Civil, Randy l'aurait
probablement été aussi, à Arès tout du moins.
Encore merci pour votre très émouvant commentaire.
18aou15 167C18
Au Noir du monde Dieu apporte sa Lumière, sa Force.
Le Pèlerinage d'Arès est un confetti (quarante pas nouent Ma
Force et Ma faveur, Rév d'Arès xLi/9) vu du Ciel, mais une
formidable espérance pour ce monde.
Le Créateur apporte du Blanc à nos palettes qui
n'avaient plus que de sombres couleurs.
À nous de prendre ce Feu ou ce Blanc et de
rendre à ce monde ses couleurs spirituelles pour son salut
et son bonheur.
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Voilà un commentaire qui apporte une brève mais puissante
conclusion au très beau Pèlerinage 2015.
Merci pour lui, mon frère Pascal, avec qui j'ai été très heureux
de prier, ainsi qu'avec votre épouse Françoise.
J'aime votre phrase: "Le Créateur apporte du Blanc
à nos palettes qui n'avaient plus que de sombres couleurs," mais
je la formulerais, pour ma part, de la façon suivante : "Le
Créateur apporte du Blanc à nos palettes recouvertes
d'un mélange de vieilles couleurs de toutes sortes et desséchées."
Nous grattons ces vieilles croûtes de couleurs durcies et nous y
passons le Blanc, parce que, grâce à La Révélation
d'Arès, nous comprenons la relation très simple existant
entre nous, le Père et le Bien, que nous n'evisageons
plus du tout sous l'angle doctrinal, théologique, philosophique,
intellectuel, mais sous l'angle de la Vie. La Parole
d'Arès nous permet de résoudre la perpétuelle confrontation entre
raison raisonnante et nature, contradictions et Vérité,
nous permet de retrouver nos naturels liens avec le Créateur.
Ainsi au Pèlerinage venons-nous relire, outre La Révélation
d'Arès évidemment, la Bible et le Coran, textes aussi
compliqués que contradictoires et contradictoires avec eux-mêmes,
et sans changer un mot de ce qui y est écrit, nous comprenons que
la foi, donc la Vie, est au-delà des mots, est la Lumière
derrière les mots, la Puissance au-dessus des mots, la Sainteté
qui n'a pas besoin de mots pour nous habiter quand, humblement,
simplement, nous lui disons : Entre ! Autrement dit, nous venons à
Arès lire des mots pour échapper aux mots. Alors, les mots effacés
de notre intellects laissent place au Blanc. C'est déjà
un pas vers le Salut.
18aou15 167C19
J'ai rêvé de vous, frère Michel.
Vous receviez un coup sur la tête et vous sombriez dans un coma
suivi de la mort.
Alors, je crois nécessaire de vous prévenir : Évitez de passer
sous des avant-toits d'où pourraient tomber des tuiles ou sous des
arbres d'où peuvent tomber des branches. C'est un rêve
d'avertissement.
Nous avons besoin de vous. Vous êtes un prophète très spécialement
éclairé et il ne faut pas que les démons enragés fassent tomber
votre cerveau dans l'extinction.
Amen
Ascensiòn G. du Chili
Réponse :
Au temps où je fus athée, jusqu'en 1964 environ, je lus beaucoup
Roger Caillois. Je me souviens d'un livre de lui, "L'Incertitude
Qui Vient Des Rêves" dans lequel il s'opposait vigoureusement aux
théories psychanalytiques concernant le rêve, et où il démontrait
que les rêves n'avaient aucune signification, qu'ils n'étaient que
des idées libres et hasardeuses qui traversent la cerveau comme
les images d'un kaléidoscope. Je crois même me souvenir qu'il
attribuait les rêves à une action de régénération du cerveau
pendant le sommeil. Le rationalisme de Caillois, je l'avoue, m'a
poursuivi jusqu'à présent concernant le rêve. Bref, je rêve peu et
quand je me souviens de mes rêves, je ne leur accorde par
d'importance.
Je crois qu'il peut y avoir, très rarement, des rêves
prémonitoires. Je me souviens d'un rêve que je fis adolescent,
dans lequel des hommes armés traversaient une rivière en marchant
sur un tronc d'arbre. Quelques années plus tard, étant militaire
dans la Marine Nationale, je vis en Indochine une escouade de
légionnaires armés passer un arroyo sur un tronc d'arbre qu'on
appelait un pont de singes et je fus frappé par la ressemblance de
la scène avec la scène que j'avais rêvée quelques années
auparavant. Un autre rêve prémonitoire que je fis : Étant jeune
marié et entré dans le clergé orthodoxe je rêvais une nuit que je
descendais d'un avion vêtu d'une robe blanche, exactement comme
notre tunique de pèlerin. J'en fis part à un ami, le
Père Benedict, higoumène d'un monastère orthodoxe où je faisais
des retraites, et nous riions, car dans l'église orthodoxe toutes
les soutanes sont noires; il n'y a que dans l'église catholique
que le pape porte une soutane blanche. Après les apparitions de
Jésus à Arès et l'adoption de la tunique blanche par les Pèlerins
d'Arès je repensai à ce rêve prémonitoire. Mais dans les deux cas:
le rêve du pont de singe et le rêve de la tunique blanche, à quoi
ces rêves pouvaient-ils servir? À rien, car je ne savais pas du
tout à quel événement de la vie future ces songes se reliaient et,
l'aurais-je su, qu'aurais-je pu faire par avance ? Rien. Autrement
dit, même dans le cas de songes prémonitoires, ces songes ne
servent à rien.
Je ne crois pas que des rêves puissent être porteurs d'une sens
utile ; je crois que dans leur immense majorité nos rêves
s'abîment dans d'innombrables amphigouris confus et hasardeux.
Merci, toutefois, de me prévenir et de me demander de ne pas
passer "sous des avant-toits d'où pourraient tomber des tuiles ou
sous des arbres d'où peuvent tomber des branches." Je crois que je
suis mortel et que n'importe qui, donc moi comme n'importe quel
humain, animal ou insecte, peut recevoir sur la tête un objet
lourd qui le décérébralise.
Ceci dit, je suis très étonné de recevoir un commentaire du Chili
d'une sœur Ascensiòn que je ne connais pas. La dernière fois que
j'ai reçu du Chili une communication, c'était une lettre de menace
signée d'un cercueil dessiné en perspective avec la croix sur le
couvercle et deux chandeliers, un à gauche et un à droite.
L'avertissement était : "Nous faisons bientôt le voyage pour Arès,
pour vous faire la peau." C'était il y a trente ans. Ils ne sont
pas encore arrivés. Même à pied je pense qu'il ne faudrait pas
trente ans pour venir du Chili à Arès, même en remontant les deux
Amérique puis, par le Détroit de Behring, gagnant l'Asie, la
traversant, puis traversant l'Europe car Arès, c'est tout au bout,
sur les bords de l'Atlantique. Les pauvres assassins, j'espère
qu'ils ne leur est rien arrivé de fâcheux.
19aou15 167C20
Lutter contre Noir ou contre le mal demande une
normalisation. Le Noir est, comme vous le soulignez, de mal du
monde, dont je détiens une tout petite part en tant que
sept-milliardième citoyen de la planète, mais mon action
personnelle est nulle. C'est là que je suis en désaccord avec la
pensée qui structure l'entrée 167. Il faut répandre une méthode de
maîtrise du Bien par l'élimination du Noir
normalisée et activée par tout le monde.
Il ne sert à rien de dissimuler sous des allures pieuses son
impuissance à lutter contre le mal de façon solitaire, par ce que
vous appelez ou que La Révélation d'Arès appelle la pénitence.
Feindre d'être pénitent au nom de la dissolution
générale du mal dans le monde est pire que de ne rien faire pour
l'amélioration de la race humaine.
Il faut que la pénitence soit une loi. Il faudrait des
prisons ou des camps de concentration pour non-pénitents. C'est le
seul moyen de chasser le mal du monde.
Vous êtes plutôt dans "l'esprit de Philadelphie". La
Révélation d'Arès y est-elle ? Je ne l'ai pas assez étudiée
pour l'affirmer. Mais vous, vous êtes dans le rêve de
Philadelphie. Oh là là, écartons de nous les rêves, comme vous le
soulignez dans votre réponse 167C19. Ils ne conduisent nulle part
et vous le savez. Je rappelle qu'à Philadelphie en 1944 a été
"proclamée la première déclaration des droits à vocation
universelle" dans le cadre de l'Organisation Internationale du
Travail, faisant de l'égale dignité de chaque homme et de la
solidarité la base de l'ensemble des constructions étatiques.
C'est (pardonner le mot) une connerie. La dignité de l'individu
est dans la masse, elle n'est pas en lui. Vous, vous allez dans ce
sens dans le domaine de la vie spirituelle, que vous considérez
ici comme la lutte contre le Noir, et vous vous trompez.
Heureusement, depuis une vingtaine d'années, c'est le marché qui a
retrouvé la domination nécessaire, mais vous, vous luttez contre
ça comme si la généralisation de lois commerciale était une
invention du Noir. Toute considération de dignité
personnelle de l'homme est un rêve et je crois que seule la
liberté du commerce et la mise en concurrence généralisée doivent
l'emporter. L'affirmation "Liquider toute espèce d'interdit au nom
de la liberté économique ne peut engendrer que l'écrasement du
faible par le fort et rouvrir les vannes de la violence (après la
barbarie de la deuxième guerre mondiale)" qui était dans les
textes n'est qu'un sophisme.
C'est à la loi — mais vous êtes contre la loi — d'élargir ou de
restreindre le jeu du libre-échange, selon qu'il sert à fertiliser
le travail humain ou à plonger l'humanité dans la misère. Pour moi
le Noir c'est la misère mais vous semblez envisager de
courir le risque d'établir le Bien sur la misère, si
nécessaire, pourvu qu'il n'y ait plus de haine, de mensonge, de
vol, de violence, etc. Moi je plaide pour le respect des objectifs
de justice sociale. Vous, vous pensez que réformer ce n'est pas
s'adapter à l'injustice du monde, mais à se donner les moyens de
la faire reculer par la pénitence. Idiot !
Mon plaidoyer en faveur de la prééminence de la loi (ou des lois)
social(es) vous fera bondir, persuadé comme vous êtes que la
dynamique de la pénitence est seule efficace pour
améliorer le sort du monde en améliorant le sort de chacun. La
catastrophe sociale que vous allez provoquer sera sans précédent.
Jean-Roland U. de Rhône-Alpes
Réponse :
Votre commentaire, Jean-Roland, j'ai dû le relire trois fois
depuis hier avant de vous répondre. Je viens de me remémorer
"l'esprit de Philadelphie" à travers un article du "Monde
Diplomatique" d'avril 2010 dont voici un extrait :
"Le 10 mai 1944, l’Organisation Internationale du Travail (OIT)
adoptait, à Philadelphie, la première Déclaration internationale
des droits à vocation universelle. Basée sur l’idée de justice
sociale, elle exprime une philosophie humaniste qui place
l’épanouissement humain au centre des préoccupations. Elle
s’oppose ainsi aux visions économiques qui font primer le capital
sur les individus. Pourtant, le monde est allé en sens inverse.
Une conception scientiste, bien éloignée de l’esprit scientifique,
et l’installation d’une "légalité surhumaine" (lois de l’économie
ou de l’anthropologie) ont conduit à brider la liberté humaine."
Je suis d'accord avec cela, mais j'ajoute aux intentions
humanistes de l'OIT à Philadelphie, et je place même au-dessus de
ces intentions humanistes, les intentions spirituelles dont La
Révélation d'Arès a empli mes pensées et mes espérances.
Je me souvenais de déclarations faites à Philadelphie en 1944,
alors que la Deuxième Guerre Mondiale n'était pas encore terminée,
plutôt basées sur les mesures à prendre pour éviter à jamais la
barbarie de cette guerre. Je m'en souvenais moins sur les points
que vous soulignez ici. Mais je ne suis pas du tout expert en
cette matière.
Nous sommes le fruit des générations antérieures, nous sommes le
fruit, donc le monde est le fruit d'égarements, de colères, de
fautes et d'erreurs et même de crimes, dont nous sommes tous, nous
tous monde, les héritiers. De cela j'ai conscience et je le dis
dans mon entrée 167 : Mon Noir est le Noir de
tous. Oui, j'en suis bien d'accord, mais il n'empêche que le
solution réside dans l'individu pénitent et non dans des
lois sociales. La Révélation d'Arès est très claire sur
ce point.
Je suis avec La Révélation d'Arès à l'opposé d'une
méthode automatisée par la loi, exécutée par tous les citoyens sur
ordre du législateur, autrement dit d'une voie bureaucratique pour
attendre le Bien. Au contraire, comme La Révélation
d'Arès je sais que les sentiers sont pluriels (Rév
d'Arès 25/5) et de surcroît chevriers, donc
pierreux, accidentés, malaisés, de sorte qu'on peut schématiser en
disant que chaque pénitent a son sentier. Autrement
dit, il n'y a pas de loi, pas de règle unique, pas de loi sociale
uniforme, qui puisse amener le Bien dans le monde.
Martin Luther King disait: "Aucune loi n'a jamais rendu un homme
bon."
Vous voulez en somme donner à la quête du Bien une
légitimation politique par une loi, par-dessus le marché une loi
d'une telle sévérité qu'elle envisage "des prisons ou des camps de
concentration pour non-pénitents," parce que selon vous "c'est le
seul moyen de chasser le mal du monde." Or, c'est tout le
contraire qu'envisage le Créateur qui a parlé à Arès.
Autrement dit, vous préconisez une prolétarisation généralisée et
obligatoire de la pénitence.
Vous oubliez que pas plus qu'il n'existe d'amour de masse il
n'existe d'amour qu'ordonne la loi, d'amour de prolétariat. Vous
pensez à ce que je ne sais plus qui appelait une "densification
normative" de l'ascension vers le Bien: "Rassemblez-vous
densément et, à mon commendement, aimez ! C'est un ordre.
Pardonnez ! C'est un ordre. etc." Vous me considérez "idiot", donc
vous considérez La Révélation d'Arès idiote. je crains
que l'idiot, ce soit plutôt vous, Jean-Roland.
Mais je n'oublie pas que vous n'êtes pas le premier à voir tout
progrès social comme un progrès humain seulement obtenu par des
lois de fer. C'est d'ailleurs ce qui me faisait dire, en aparté,
au temps ou notre mission suivait une voie sociale, quelque chose
comme: "Je m'étonne de voir des frères préconiser du social, qui
n'est que loi, donc loi des rats, alors qu'ils sont,
ces frères plutôt des indépendants, des hommes libres, d'après
ce que j'ai pu observer."
Il est à la mode d'installer ce que d'aucuns
appellent maintenant "l'économie de la connaissance" laquelle
prévoit des hiérarchies dans les savoirs en fonction de leurs plus
ou moins grandes aptitudes à traduire leurs résultats en "langage
machine", en données numériques. C'est ainsi que vous voyez, en
somme, la victoire de la masse sur le Noir et le
cheminement social généralisé du Bien. C'est totalement
contraire à l'intention mise par le Créateur dans sa création de
l'individu homme. L'individu, l'homme dans sa personnalité, serait
le très grand perdant de cette reconversion du savoir au sein de
l'économie de la connaissance. Vous êtes dans l'erreur complète.
2aou15 167C21
Frappé par certaines expressions du Livre : Le-Dos-porte-la
Mer (Rev d'Arès xxx/13), La-Cane-sa-cuisse-pond-l'or (xviii/3)
et d'autres, qui me rappelait le langage de certaines tribus
d'indiens d'Amérique, j'ai étudié les croyances, les rites de
certaines d'entre elles (les sioux, les crows,...).
J'ai découvert une sagesse profonde dont n'était pas exclue l'idée
d'un Dieu Créateur, loin de là.
Derrière le panthéisme (ou animisme ?) de ces tribus on trouve le
sens d'une profonde Unité qui anime la Création et la présence
d'un Être Unique dont on reconnait et celèbre la présence en
toutes choses mais que l'on ne peut nommer que dans certaines
circonstances. Chez les Sioux c'était Wakan Tanka (Le Grand
Esprit, ou Grand Mystère selon les traductions).
J'ignore ce qui reste de leurs croyances et vision du monde
aujourd'hui car la plupart des Indiens ont été "christianisés" il
me semble. Mais j'ai pensé que la mission américaine (quand elle
se développera) pourrait bien envisager de se developper tout
particulièrement dans ce qui reste de ces tribus.
E. D. d'Ile de France
Réponse :
La lutte pour vaincre le Noir et installer le Bien
peut partir de noyaux humains très divers, mais de préférence de
petites unités humaines, ce qui est le cas de nos missions.
Pourquoi pas des restes des tribus amérindiennes, qu'on appelle
réserves, dont les spiritualités simples dénotent une
ressemblance, voire même une identité, avec La Révélation
d'Arès ? À l'époque où j'allais aux USA étudier l'installation
possible d'un noyau missionnaire arésien j'ai aussi pensé à ces
réserves indiennes comme noyaux du Renouveau de la Lumière,
comme je disais alors, mais j'ai découvert que les restes de
peuples amérindiens qui y sont confinés semblent n'en sortir que
sous certaines conditions ou selon certaines intentions, et
probablement pas pour propager au dehors des idées qui leur sont
propres. En tous cas, ces Amérindiens encore attachés à leurs
traditions ne sont que très rarement rencontrés en dehors des
réserves et, comme vous dites, ils semblent très protestantisés et
surveillés de près par leurs pasteurs. Il faut dire que je n'ai
parcouru que l'Est des USA, mais j'ignore ce qu'il en est du
Middlewest et de l'Ouest où se trouvent les principales réserves.
Votre idée reste intéressante. Merci de la communiquer.
2aou15 167C22
Comme certains frères me l'ont fait remarquer, voilà plusieurs
mois que je ne participais plus à votre blog. "Eh bé, Mymy la
Guéparde, tu n'écris plus, où est passée ta plume bondissante ?"
Non pas par désintérêt mais pour au moins une raison.
La première tient de vos entrées de blog. Frère Michel : Vous
développez des thèmes que les Pèlerins d'Arès n'ignorent pas
totalement, mais qu'au fond ils ne connaissent pas vraiment. Avec
votre œil de faucon, avec le don de compréhension de la Parole que
vous seul, Prophète, avez et parce que vous
n'abandonnez jamais votre très difficile Mission, vous avez décidé
de tenir ce blog et vous nous nourrissez comme personne, parce
qu'avec des mots, des simples mots de terriens mis bout à bout
dans de fantastiques précision, richesse et profondeur, bref, à la
simple lecture d'un passage, vous nous emmenez loin, ailleurs,
quelques part vers ce Tout-Autre. Et par définition, le Tout-Autre
est... indéfinissable, c'est la Vie, c'est le Divin,
c'est la Perfection quoi !
Alors qu'aurais- je à apporter moi, qui ne suis qu'une pécheresse,
faible, qui a tant de mal à faire taire et à ravaler son Noir ?
Je n'ai rien à dire ou re-dire. Pourquoi est-ce que je la
ramènerais sur votre blog extraordinairement Beau [Rév d'Arès
12/3] dans ce monde absolument Noir ? Ce serait
comme ajouter du bruit, des paroles vaines aux textes de
La Révélation d'Arès. Pendant des mois, je ne savais pas
quoi dire de Beau. Alors j'ai préféré me taire, plutôt
que de vous faire perdre votre temps et celui des autres lecteurs
et d’entacher de Noir la puissance toujours plus vivante
de vos écrits, frère Michel. Mais justement parce que ce Blog est
Blanc dans ce monde Noir, si Noir, et
qu'il faut rabâcher les choses sans cesse pour faire comprendre au
monde ce qu'il refuse parfois d'entendre, j'écris. Et puis,
j'espère que ce n'est pas trop nul et que cela éveillera des
consciences !
Loin de me trouver des excuses à m'être certainement un peu mis
des pantoufles pour ne pas me secouer à lire une deuxième fois vos
entrées et écrire sur ce blog, l'année de préparation à mes épousailles
avec Nicolas a pris beaucoup de temps et a été très intense. Ce
n'était pas qu'un préparatif de mariage : trouver une salle, un DJ
(qu'on n'avait pas), un chauffeur et une limousine (qu'on n'avait
pas non plus), une robe sur mesure à dénicher, à essayer, à
changer, à "désaimer-pour-craquer-pour-mieux-et-à-prendre-crédit"
(non, finalement, à 20€ et en coton...).
Ouh là là ! Mais qu'est-ce qui t'a pris autant de temps Myriam ? Changer
! Je me suis rendu compte que tomber amoureuse d'un homme
aussi bon, discret, courtois, généreux, patient, pacifique et tant
de qualités (!) et surtout décider de faire des épousailles,
se confirmer à être et rester des pénitents, des moissonneurs
et donc des apôtres avec le moins de failles possible et dans la
constance, la rigueur, l'exemplarité et tout et tout, allait me
demander de changer beaucoup, et plus que jamais, ce
côté Noir en moi. C'est pénible, parfois tu crois que
c'est gris et en creusant, tu vois que c'est quand même plus noir
que gris-souris...
Cette entrée sur le Noir tombe à pic. Voilà plusieurs
semaines que je réfléchis (et que j'ai d'ailleurs relu vos écrits
du "Pèlerin d'Arès"). Oui, je réfléchis à l'écart entre ceux qui
œuvrent pour le Bien et ceux qui œuvrent pour le mal sur
cette Terre, et puis ceux qui errent et se disent être des bons
vivants alors qu'ils sont des animaux pensants, mais pensant tout
de même un peu plus que le singe et moins que le Dieu-Système ou
le Dieu-Matériel ou le Dieu-Rationalisme auxquels ils se
soumettent parce que ces Dieux-là sont palpables et ça leur
suffit. Alors j'y réfléchis et je me dis pourquoi ? Pourquoi
certains croient en l'homme et d'autres pas ? Pourquoi
certains sont bons et d'autres vraiment mauvais et
pourquoi Walt Disney et la Warner nous font avaler des histoires
abêtissantes du bon prince et du mauvais dragon dès qu'on commence
à gazouiller ?
J'ai vécu un grand écart entre le monde et moi depuis toujours,
mais surtout depuis que nous nous sommes épousés Nicolas
et moi, en demandant à quelques soixante Pèlerins venus parfois de
loin de prier sur nous et, avec tous ceux qui n'étaient pas là,
ont fait de ce jour un jour merveilleux pour nous deux bien sûr,
mais aussi pour les Pèlerins d'Arès, pour nos familles, pour les Assemblées
de Pèlerins et pour le monde, eh oui, pour le monde ! J'ai vu les
prémices du monde changé ce jour-là" plusieurs frères et soeurs
nous ont dit. Une petite victoire sur le Noir. Ce n'était pas une
union romantique de deux êtres qui s'aiment, "officialisent" et
vont demander à leur Sainte Eglise la bénédiction du curé (...) de
se marier. C'était bien plus, ô bien plus fort ! (Je ne critique
pas les pieux qui se marient en blanc à l'église par amour, dans
la foi, la droiture et dans le respect de Dieu mais je condamne,
tout comme Dieu condamne et a toujours condamné, les pouvoirs que
se sont donnés les prêtres et les rois.)
Toi, lecteur, peut-être interpellé par le Message d'Arès, toi qui
te poses des questions, ce jour-là de mes épousailles
était aussi ta victoire, parce que faire l'effort de patienter,
rester humble et digne, demander conseil, s'exposer à des frères
et sœurs pas forcément "à notre goût" pour connaître nos assemblées,
échanger, apprendre, se mettre au niveau de tous, se remettre en
question, prier plus, missionner plus, s'exposer comme on expose
une bougie en pleine tempête, croire en un monde meilleur alors
que le monde actuel nous crache dessus et nous injurie parce qu'on
est croyant, se mettre à nu pour revêtir le manteau neuf [Rév
d'Arès 1/1] qui nous collera à la peau pour la Vie,
c'est ça avoir la foi et si moi, faible ô très faible pécheresse
orgueilleuse (et au caractère piquant qui surgit sans crier gare)
ai fait cela, je peux te dire, lecteur, que mes épousailles
sont ta victoire aussi car tu peux le faire aussi, j'ai juste
ouvert "le champ des possibles".
J'aime très fort mon époux et mari mais j'aime aussi mes
frères et sœurs de foi d'amour évangélique et toi, lecteur, et ce
monde englué de Noir. Notre amour à tous les deux, comme
tous les couples d'amour et le miracle de donner la vie sont de
véritables miracles de bonheur dans ce monde malade et sombre.
[Lecteur,] tu peux sortir de ce Noir en t'emplissant de
Bien un peu plus tous les jours. Croire en La
Révélation d'Arès, c'est tout simplement croire que, d'où
que tu viennes, peu importe ton passé ou que tu sois gris-souris
et gris-anthracite, le seul jugement est celui de ta conscience
face à tes actes. Tu es porteur d'une lumière dont tu
n'as pas idée, ne l'éteint ni ne la cache ! Expose-la,
cultive-la en te recréant chaque jour, c'est une aventure riche d'enseignement
et tu en ressors grandi, plus fort et vrai.
Voilà, je l'ai dit : conscience. Je crois avoir aujourd'hui une
compréhension plus poussée de la conscience que l'homme doit
retrouver dans son choix face à ce monde. Avec nos épousailles,
Bonheur Insurgent et Amour Extra-ordinaire, une si Belle Vie dans
un monde si Noir et avec cette entrée de blog, je
comprends tout simplement que si l'homme en est aujourd'hui là où
il est, c'est-à-dire tellement bas dans ses pensées, agissements,
excuses, expériences, orgueils, raisons, bonnes raisons, petits et
gros mensonges, c'est parce qu'il n'a plus conscience de ce qu'il
est. On ne sait plus différencier le Bien du mal. On ne
sait plus qu'on est Divin. On fait des choses par automatisme, on
fait en bâclant, on oublie, on refait, on efface, on jette
l'éponge, on perd courage, on recommence, on vit toujours plus à
l'essai, on n'a plus conscience de rien et ça rejaillit sur tout :
sur soi, sur son âme, sur ses choix de vie, sur ses décisions
professionnelles, amoureuses, amicales, de fréquentations, de
modes, de "personnalités". On fait [mots manquants], si ça marche
pas, on repart à zéro... "Je t'ai trompée mais ça ne comptait pas,
c'est toi la femme de ma vie." "J'ai menti, mais ça nous
arrive à tous de mentir, ce n'est qu'un petit mensonge, ça ne fait
pas de mal, tu dois apprendre à mentir au client." "J'ai volé mais
ce n'est pas grave, l'avocat m'a dit que j'aurais du sursis."
"C'est pas grave la prison, mon frère est un Dieu, il a fait 20
ans et il s'en est sorti, c'est génial l'adrénaline." "Je l'ai tué
mais c'est de sa faute." "Il est con ce mec, comment j'ai pu
l'aimer, j'espère au moins que je récupérerai la maison avec mes
gosses au divorce." Etc. Les exemples ne manquent pas. Il suffit
d'allumer le télévision ou d'ouvrir un journal, de parler à un
passant.
Le monde est Noir et je veux être blanche alors je suis
le saumon qui remonte la rivière mais je vous assure, je ne suis
pas seule et un jour, vous verrez vous aussi que tout est
possible. Le monde vous dit d'aller au bout de vos rêves, c'est
utopiste mais croire en un monde meilleur en se mettant à être
meilleur et en appelant les autres à faire de même, c'est une
réalité bien réelle depuis hier, encore aujourd'hui et toujours
demain ! Les Pèlerins d'Arès sont en marche, sans registre ni
dogmes. Ils sont instoppables ; un jour, la masse [les]
comprendra, j'espère juste qu'elle aura le temps du repentir
car la vie d'homme est courte. !
Merci, cher Prophète, pour votre très grande foi, votre
inlassable mission et infatigable enseignement, tout
cela, c'est grâce à nous tous mais aussi grâce à vous. Puisse Dieu
vous accompagner mais je sais qu'il est au milieu de nous
tous réunis en Son Nom et Aguéla aussi.
Un grand merci à tous les frères et sœurs de service qui ont
contribué à ce que ce Pèlerinage 2015 se passe dans la paix. Merci
aussi à sœur Nina et sœur Chantal pour leur dévouement et
constance inébranlables au service du Père depuis tant d'années.
J'ai passé un Pèlerinage très fort où j'ai pris le feu
comme jamais.
Le monde change et nous avec, c'est formidable !
Bonne année spirituelle à tous et à bientôt !
Myriam B. de Gironde
Réponse :
Il n'y a pas grand chose à ajouter à ce grand commentaire.
Merci pour lui, ma sœur Myriam. Je vous renouvelle mes vœux de
bonheur et vous et votre époux Nicolas.
Merci de vous excuser d'être restée sans adresser de commentaires
à ce blog pendant quelques mois, mais nous sommes des milliers et
combien commentent, de toute façon ? L'intérêt que vous portez à
ce modeste blog reste immense.
Une seule chose m'intrigue dans ce commentaire. Vous dites
"...Mymy la Guéparde, tu n'écris plus, où est passée ta plume
bondissante ?" Non pas par désintérêt mais pour au moins une
raison. La première tient de vos entrées de blog. Frère
Michel : etc." La première ? Où est la deuxième, alors ? Votre
"plume a dû bondir" par-dessus.
Mais je plaisante. Encore merci pour ce beau et long commentaire.
2aou15 167C23
Noir ou blanc, rêve ou songe, quelle importance vraiment ?
Début ou fin du Pèlerinage, quelle profondeur vraiment ?
Savez- vous, frère Michel, qu'aujourd'hui je ne porte plus aucune
importance aux discours de ce qui peut séparer les croyants des
non-croyants ou au fait que La Révélation d'Arès puisse
provenir du Père en direct, du Noir ou d'un
extra-terrestre, car l'essentiel est la teneur du Message.
Surtout lorsque ce message s'adresse à des existentialistes purs
et durs. C'est-à-dire des hommes qui ont une conscience aiguë des
tenants et des aboutissants, de leur responsabilité absolue
puisqu'ils se veulent libres absolument [Rév d'Arès
10/10].
Que nous dit le Message venu de l'Univers et nous traversant comme
une évidence ? [Il dit :] Devenez responsables ! Comment
devenir vraiment responsable ? En remplaçant les lois par la force
d'aimer, car l'amour est la seule loi qui vaille le coup de vivre.
Votre certitude d'avoir vu Jésus et ensuite Dieu, rêve ou songe
pour certains ou encore mensonge pour d'autres ? Quelle importance
? Puisque seul compte la teneur du Message.
Vous pensez que c'est le rêve ou bien le songe qui ne mène à rien
? La Révélation d'Arès elle-même ne parle-t-elle pas de
songe ? La Bible elle-même n'en parle-t-elle pas ?
Et moi n'en parlé-je pas ? Ce rêve dont je vous fis part il y a
quelques années, ne bouleverse-t-il pas ma vie ? De vos
rapports au rêve et des explications que vous en donnez,
viennent-ils du Blanc ou du Noir ? Comment le
songe influence-t-il le juge indécis ?
Voilà mon rêve : Vous, Prophète, sortiez d'une source
Blanche (la Maison de la Ste Parole, sans doute). Tous les
Pèlerins étaient immaculés du blanc de leur tunique. Ils étaient
tous assis là dans un grand pré verdoyant. Vous me preniez au
hasard ou de façon réfléchie, je ne sais et m'invitiez au
"Caveau", un restaurant renommée. Nous descendions cet escalier en
colimaçon et prenions place au milieu de la salle emplie de
Pèlerins plus gris. À peine assis, vous vous mettiez à vomir sur
votre tunique. C'était du riz, plutôt gluant. Tous les regards des
tuniques grises de leur voix maugréaient : "Ah ! Vous rendez-vous
compte, c'est le prophète qui se vomit dessus". Je
prenais ce vomi sur ma tunique et vous aidais à rejoindre la
sortie. Cet endroit, cette obscurité, ce "noir", où pourtant vous
m'aviez invité, vous affaiblissait jusqu'à vous rendre malade.
Plus je remontais l'escalier en colimaçon, plus le prophète
se recroquevillait sur lui-même et s'asséchait jusqu'à devenir une
momie en couronne sur ma tête. Arrivé enfin dehors, à la
lumière du soleil, je savais au plus profond de moi que le seul
moyen de redonner la vie à cette momie était de
l'humidifier comme une éponge. Mais cette eau-là ne se trouvait
qu'à l'endroit du début du songe (peut-être donc la Maison de la
Ste Parole). Seulement voilà, plus j'avançais dans cette
direction, plus des amas de pèlerins m'en barraient l'accès. Je
devais les pousser et passer par des interstices de plus en plus
étroits et toujours en devant prendre garde que le prophète
momifié ne tombe pas de ma tête. J'étouffais sous tous ces
corps et je me réveillaI.
Ce songe, sans que je ne puisse longtemps lui donner aucune
explication est resté comme une empreinte tatouée à jamais dans ma
mémoire. Par la suite, c'est exactement ce qui m'est arrivé parmi
les pèlerins d'Arès et je ne sais ce qui est advenu du prophète
momifié en couronne sur ma tête. Noir ou Blanc
? Songe ou mensonge ?
Aujourd'hui, la seule chose qui compte, c'est la teneur du Message
: Retrouver pas à pas la Vie cachée derrière le
décor du système et la proposer autour de soi.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, Frédéric, pour ce commentaire.
Je ne me souviens pas que vous m'ayez raconté ce rêve, mais depuis
quarante-et-un ans j'ai reçu à peu près un million de lettres et
des confidences de milliers et milliers de frères, sœurs et autres
personnes. Comment pourrais-je me souvenir de tout ce qui m'a été
dit. Je ne suis qu'un homme avec une mémoire qui comme toute
mémoire a ses limites.
Pardonnez-moi donc de ne pas me souvenir de votre rêve. De toute
façon, comme je le dis dans ma réponse à Ascensiòn G. du Chili,
167C19, je n'accorde pas d'importance aux rêves, qui ne sont pour
moi que pensées agitées nocturnes, et quand il s'agit de rêves
prémonitoires, rarissimes, personne ne sait comment les utiliser
et on ne s'en souvient d'eux que longtemps après, quand il n'y a
plus d'utilité à les comprendre.
Je suis désolé d'être un humain aussi peu raffiné.
Je suis heureux, cependant, que vous me disiez: "Aujourd'hui, la
seule chose qui compte, c'est la teneur du Message," parce
que ce Message, je peux vous l'affirmer et les doutes
et hypothèses que vous formulez dans ce commentaire n'y peuvent
rien, vient vraiment de l'Événément surnaturel que j'ai décrit en
1974 et 1977. Je pense alors que la question que vous pourriez
vous poser est autre : Le témoignage de Michel Potay est vrai,
mais Qui a-t-il vu et entendu en réalité ? Est-ce vraiment
Jésus ? Est-ce vraiment le Père ? Alors, s'il y a un doute
sur l'auteur du Message, je pense que vous vous forcez
un peu pour attribuer une valeur à ce Message, car s'il
n'est pas du Créateur ce Message à mes yeux n'est pas
"la seule chose qui compte", et si ce Message vient de moi, de moi
imaginant ou rêvant, ce Message est encore moins "la
seule chose qui compte", car je ne suis qu'un être sans valeur
propre.
Mais vous pouvez aussi, en effet, quelle qu'en soit l'origine:
Dieu, Jésus, moi imaginant ou rêvant, le Noir, le Blanc,
etc., décider de suivre ce que dit ce Message comme on
suit une philosophie et, en bon existentialiste, décider de
contruire librement votre destin à partir de Lui. Vous
êtes ainsi, comme je vous l'ai déjà dit avec d'autres mots, un
membre éminent du reste, à défaut d'être du petit
reste, et je m'en réjouis parce qu'il faut de tous les
combustibles pour faire une Lumière, un Feu,
ce Feu que nous venons prendre au Pèlerinage.
2aou15 167C24
En tant que Pèlerin d’Arès, je me dois, je crois, d’avoir de
l’ambition.
Non l’ambition du monde qui résulte du système qu’Adam a mis en
place [Rév d'Arès 2/1-5] en opposition au Plan du
Créateur, mais l’ambition des héros (Rèv d’Arès xxxv/12),
ambition à la fois démesurée face aux forces du Noir
qu’il faut vaincre et raisonnable tant elle est en accord avec la
Parole créatrice.
L’Ambition avec un grand A de devenir un Christ en somme, comme
l’exprime si justement notre sœur Aïcha (167C17).
Dominique du Roussillon, de retour du Pèlerinage.
Réponse :
J'ai été très heureux de prier chaque jour avec vous,
frère Dominique, votre épouse, sœur Claudine, votre fille.
Je sais quels apôtres vous êtes, tous les trois, et je
suis heureux que vous ayez cette Ambition avec un grand A,
sans laquelle nous ne trouverions pas l'audace nécessaire
à notre très difficile mission.
Un grand merci pour ce commentaire, frère Dominique.
J'aime le qualificatif "raisonnable" que vous employez,
parce qu'il prend une importance très particulière venu du
clavier d'un Pèlerin d'Arès aussi fervent que vous, car
vous vous référez à la Raison sur quoi se base La
Révélation d'Arès et non sur la raison des
philosophes, lesquels parfois peuvent douter de la raison
intellectuelle comme Martin Heidegger écrivant (je viens
de retrouver le livre): "La pensée ne commencera vraiment
que quand nous aurons enfin compris que cette chose tant
magnifiée depuis des siècles : la raison, est l'ennemie la
plus acharnée de la pensée."
2aou15 167C25
Bien aimé frère Michel,
je tiens à vous présenter mes excuses pour être resté
ainsi paralysé et balbutiant devant vous dans l'exèdre
lorsque vous sortiez de la prière en ce dernier jour de
juillet ! J'avoue avoir été surpris de vous voir
venir vers moi (vers vos sandales en fait) et cela m'a
fait perdre mes moyens :-)
Ce que j'ai tenté de vous exprimer à ce moment là, c'est
que j'étais toujours fermement engagé dans la Voie
de la reconquête spirituelle du monde à vos cotés !
Après une année de ré-installation de la prière et de la
moisson dans ma vie, je suis venu à Arès cet été dans
l'intention de ré-affûter la faux de mon changement
intérieur et de mon changement extérieur ! Je
commence enfin à sentir naître en moi le besoin de la
prière — L'homme ne se nourrira pas que de pain.
Le besoin de prier pour accomplir ! Tous les
jours, dans ma prière, je cherche à m'embraser un peu plus
de l'Amour du Père pour les Hommes, mes Frères !
J'ai réalisé cet été que la prière Père de l'Univers
s'adresse aux hommes dans leur ensemble et non
individuellement : Pour que nous
fassions Ta Volonté... [Rév d'Arès 12/4] et non
"Pour que je fasse Ta Volonté " ! Cela m'a sauté aux yeux
! C'est bien en tant que peuple et non "juste
pour soi" que le Salut se fera.
Ce Noir qui couche en nous, nous en
sommes tous co-responsables ! Puissions nous redevenir la
"Lumière du monde" et relancer la contagion du Bien !
Je finirais en citant les paroles que je prononce
plusieurs fois par jours en fin de prière : "Je T'ai entendu et je T'ai vu, cela me suffit, je ne
pécherai pas !"
Christophe G. d'Ile de France
Réponse :
Oui, frère Christophe, j'allais, sortant de la prière,
chercher mes sandales quand je suis tombé sur vous vous
préparant à la prière. J'en ai été très heureux. Il y
avait si longtemps que je ne vous pas pas vu.
Je me réjouis de votre retour parmi nous, mais vous
m'apprenez que vous ne vous étiez jamais vraiment éloigné
et j'en suis très heureux.
Merci, frère Christophe, pour ce commentaire.
20aou15 167C26
Pendant le Pèlerinage vous avez dit à mon petit garçon:
"Travaille bien à l'école, apprends, apprends ! Deviens
savant. Ce que tu apprends est la chose qu'en ce monde on
ne puisse pas te vendre. Ce que tu sais est ta propriété
totale et on ne peut même pas te taxer sur ton savoir."
C'est magnifique. Mon gosse m'a répété cela plusieurs fois
depuis notre retour d'Arès.
Oui, savoir ce qu'on est ne coûte rien, en
fait. L'État ne peut pas créer un impôt sur la conscience
d'être qu'a chacun.
C'est déjà une victoire sur le Noir !
Merci, frère Michel. Il y a peut-être des philosophes ou
des professeurs qui enseignent cela, mais à mon niveau je
ne les connais pas et pour cette seule raison, c'est pour
moi un trésor que votre présence parmi nous.
Signature oubliée
Réponse :
Absolument ! Avoir conscience de ce que je suis ne me
coûte rien. Avoir conscience de ce que chacun de nous est
ne lui coûte rien et n'est pas imposable. D'une certaine
façon, "c'est déjà une victoire sur le Noir !" comme
vous dites, vous qui avez oublié de signer ce commentaire. Notre savoir et notre réalité biologique, deux choses
apparemment différentes, forment en fait une seule et
unique Unité. Il y a continuité absolue entre mon savoir
et mon être. Il y a là ce que Je-ne-sais-plus-qui appelait
un "indicible mystère d'unité, le simple infini". C'est la
même chose pour le Bien qui réduira la masse
immense, l'embrouillamini de variétés du monde, en un
simple et unique point, ce point que chaque pénitent ou
humain bon représente. Le point de l'amour,
parce que l'amour vrai n'a pas de variétés.
L'amour dans la Bien est amour,
point, alors que l'amour dans le Noir est une
foultitude d'amours de toutes sortes où l'amour vrai se
perd, quand il existe. La pénitence efface la contradiction de
l'infinité des êtres, des faits, des choses du monde ;
elle replace tout sur un terrain fertile qu'elle a
labouré, semé, hersé, sur lequel peut pousser l'arbre d'amour
sous lequel l'humanité future trouvera le repos.
21aou15 167C27 Ils refusent l'Alliance de l'Aigle (Révélation d'Arès
23/2)
Ne crains pas, assois-toi à Ma PLace (Révélation d'Arès
xi/2) !
"[....]Oubliés sont le questionnement ferme et le
raisonnement rigoureux sur la nécessité de ranimer la Vie,
de faire que la Vie triomphe sur le Noir
= le Mal = la Mort.
La vie spirituelle est tenue aujourd’hui pour démodée et
terriblement ennuyeuse; la quête du bonheur matériel
remplace partout la quête de la Vie comme si
l'un empêchait l'autre ; les croyants font même du
spirituel une routine pas trop exigeante, parfois très
relâchée. Le Créateur perd-Il son temps à appeler l'humain
à la pénitence, qui seule fera reculer le Noir
? Resterons-nous un minuscule petit reste
de pénitents, parce que trop d'humains sont
incapables de ranimer en eux les valeurs profondes de
l’être ? Non, parce que le Père n'aurait pas redonné sa
Parole à Arès, s'il la savait irréalisable, mais ne nous
trompons pas de difficulté ! Ce contre quoi nous luttons,
c’est le danger d’un vrai désastre ontologique, celui de
l'homme errant définitivement dans un désert
mortel.[....]" (Frère Michel)
Nul(le) ne peut se dire meilleur(e) ou supérieur(e) à
un(e) autre, parce que nous sommes l'Autre, chacun est
l'Autre!
C'est pourquoi le Créateur a Arès a pris beaucoup de
précautions pour laisser à l'homme sa liberté et lui
permettre de ne pas être écrasé par des décisions
arbitraires et hâtives et se laisser diriger par elles. Le semeur est passé, il n'y a qu'un Seul Semeur (Rév
d'Arès 5/2) et le Bien doit venir dans le
monde.
L'homme doit être de nouveau libre (Rév d'Arès 10/10)
et être libre commence avec le non !
Le non est un mot, mais un mot vital ! Que votre parole soit oui, oui; non non ; le surplus
vient du Mauvais ! nous dit Jésus (Matthieu
5/37)
Qui dit non à la mort, dit non à l'absurdité, à
l'étouffement de la Vie par ce qui entretient
l'ombre, l'à-peu-près, les séductions, les compromis,
les illusions, les idées toutes faites, le mensonge.
Qui dit "Non !" au mensonge, à tout ce qui l'entretient,
dit "Oui !" à la Création du Bonheur en soi et
autour de soi.
À partir de là, nul ne peut détenir la liberté de l'autre
qui a une action du Bonheur en lui, laquelle se
construit tout doucement, très doucement.
Parce que l'Autre c'est moi. L'Autre vit dans mon prochain
et la facette de cet Autre, sa facette, sa Vie,
participe à mon bonheur et au Bonheur de
l'humanité entière.
Si mon prochain me dit non, je le respecte ! Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses
sous Mon Souffle dans l'éclat de l'Esprit
plus tu discerneras Mes Merveilles;
c'est pourquoi J'ai dit soyez comme les enfants!"
C'est de la bouche des doux et des petits que partent
les flammes
qui consumeront les méchants, les faux et les cupides.
Obéis Moi comme un petit enfant
et avec ta descendance
tu prépareras Mon Jour (Rév d'Arès 33/8-9)
Avec Sa Lumière...(mon Créateur)
J'aime, et je suis libre(10/10). Je pardonne et
fais la paix.
Je tiens le Noir au loin,
Le blanc de la Vie revient en moi.
Merci Père , nous marchons avec Toi .
Que l'homme à l'esprit meurtri par les guerres ancestrales
entende Ta Parole pour la mettre enfin en Vie;
Qu'il pense plutôt à l'Enfant qui gît en lui comme un
aigle blessé (Rév d'Arès 28/6)!
Avec vous dans la Paix de la Vie pour les générations à
venir.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Mais oui, en nous disant: La Vérité, c'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), le Père nous
place face au monde immense. La Vérité de notre
Vie dépend alors de la façon dont nous
considérons ce monde. Soit nous le considérons comme les
idées courantes et l'école nous l'apprennent, c.-à-d.
comme un habitat dont les autres sont les murs, les
fenêtres, les portes, le sol, le toit, soit nous le
considérons dans le sens particulier que le Père donne à
monde : les autres, les autres qui ne sont pas notre
habitat, mais qui sont nous-mêmes. Dans notre réalisation
de la Vérité par la pénitence nous
puisons notre force pour changer le monde, nous
nous unissons à lui, il devient notre chair et
notre esprit et il change sans qu'il
s'en doute, infinitésimalement pour le moment, de façon
plus sensible plus tard.
Merci, sœur Danièle, pour votre commentaire dans lequel
brille votre grande foi.
21aou15 167C28
Je suis l'auteur du "Sens du combat" et de "Rester
vivant". Je ne supporte pas l'hypocrisie. Je cherche à
détruire la part de comédie existant encore en moi. J'ai
une conscience aiguë que le temps m'est désormais compté,
mais qu'il faut quand même réussir à sauver la vérité.
Où trouver plus de force argumentée ailleurs que dans la
littérature et la poésie, qui sont mes principales raisons
de vivre ? Votre blog est un morceau de littérature.
Vous ne semblez pas vous en douter.
Michel H. d'Ile de France
Réponse :
Michel Houellebecq ? Est-ce bien vous ou un drôle qui
empreinte votre nom pour écrire ce commentaire ?
Quoi qu'il en soit, non seulement je ne me doute pas que
ce "blog est un morceau de littérature", mais je suis sûr
qu'il ne l'est pas. Je ne suis pas du tout un écrivain.
Je ne suis qu'un témoin du Créateur et comme tel je
transmets tant bien que mal aux hommes un message reçu de
Lui. S'il y a un littérateur ici — pour moi un littérateur
est quelqu'un qui transmet des idées intéressantes de
façon claire — ce ne peut être que le Père, parce que moi,
je n'ai pas d'idées, et alors je suis honteux d'être très
en-dessous de ce qu'Il mériterait avoir comme interpréte
de sa prodigieuse Pensée.
J'ai déjà entendu parler de vous dans la presse, Michel
Houellebecq, et je suis très honoré que vous lisiez mon
blog à moi, moi qui n'ai jamais rien lu de vous.
Si vous êtes bien l'auteur de ce commentaire, je vous en
remercie.
21aou15 167C29
Bonjour à tous,
Pour faire plus simple, je dirais ceci :
Comme vous je milite pour ma part contre le système, car
il nous mène à petit pas vers la catastrophe, il me semble
et que, vu les armements dont nous disposons aujourd'hui,
ce système n'est sans doute plus adapté pour la terre,
car, fonctionnant par le sang l'esclavage et la guerre, il
cause des dommages trop important et devient très
dangereux.
J'assimile notre système actuel à celui qui a vu naître
les Juifs au bord du Nil il y a près de 4000 ans, et qui,
a cause de la géographie et du sable autour, les a
séquestré dans la douleur. Ce système a depuis, conquis la
terre entière.
C'est pourquoi aussi, je crois au peuple Juif, élu par
Dieu, au moment de leur exode, pour accomplir cette
mission de faire réformer mondialement un jour, ce système
violent et inégalitaire qui conduit certains a la misère,
et que le moyen d'y parvenir est également symbolique, car
c'est celui de fertiliser le désert : si nous en avons les
moyens physiques aujourd'hui, l'économie, qui nous fait
produire des armes, du nucléaire dangereux, construire des
murs, empêche cela.
Imaginez que nous remplacions les milliers de milliards de
dollars de l'armement par de l'investissement dans le
dessalement de l'eau de mer et la fertilisation du désert
? À la fin du siècle, a l'évidence... des forêts
recouvreraient le Nil, offrant bien évidemment, un asile
aux peuples opprimés, du travail, de la fierté... la paix
pour les hommes, a l'évidence.
Vous me suivez ?
Si les Juifs ont rejeté Jésus, selon moi, c'est qu'il
était trop tôt et que celui-là n'offrait que la liberté
spirituelle sans remettre en question, la sinistre et
inévitable soumission physique — le fameux "Tends la
joue gauche..." [Matthieu 5/39]
Si le communisme, dont on dit qu'il a été guidé par des
Juifs, a également échoué, c'est sans doute qu'il était
trop tôt également. Même le christianisme et l'Islam, qui
ont réussi a prendre le pouvoir, qui n'ont été en vérité
qu'un pis-aller de l'Empire et n'ont jamais été réalisé.
Je peux paraître illuminé, pourtant il me semble que tout
cela n'est que du bon sens.
J'en conclus, pour ma part, que cette "mission" du peuple
juif est bien celle d'entreprendre la fertilisation du
Sahara, car, plus de 3000 ans après leur exode accablant,
alors qu'ils n'ont pu conserver leur terre et leur
liberté, ils sont toujours vivants (et qu'ils soient
bénis), et ce qu'ils entreprennent en Israël, est
justement, la fertilisation du désert...(cf la forêt de
Yatir). * voir la vidéo
Mais la sécurité de cette Nation est très fragile, car
elle subit la haine légitime des peuples opprimés, qui
vise, non pas les Juifs en vérité, mais l'Empire injuste
et violent, qui met encore une fois, pardonnez moi car
cela est dur, sans doute, a entendre ou a admettre, les
Juifs en première lignes...tel, les amis, et que Dieu me
pardonne, des esclaves.
Qui, les amis, a construit Israël ? Les Juifs ? Bien sûr,
les Juifs ont combattu avec héroïsme pour cela. Cependant,
c'est bien le Système, avec le dollar, la technologie et
les ressources prises partout dans le monde qui a
construit Israël, et érigé ses murs.
Pardonnez moi, les larmes me coulent en prononçant ces
paroles. Qui, les amis, ont conduit les hommes égarés et
possédés par le Diable, a gazer des enfants dans les camps
de la mort où régnait Satan ?
Si les nazis ont fait la sinistre besogne, guidé par la
haine, tel enragé comme des chiens galeux misérable de
bêtise, c'est bien le Système, qui les a poussé a faire
cela.
Ce système est a l'origine d'Israël comme il est a
l'origine de l'exode des Juifs il y a plus de 3000 ans.
Si les Palestiniens échouent, leurs enfants armés de
bombes contre les murs, c'est non pas dans l'espoir de
gagner une bataille, mais d'accabler le monde...
d'accabler ce système.
La perfidie du système veut nous faire croire, a certains
du moins, que les Juifs dirigent le monde. Pour ma part,
j'ai mis longtemps a comprendre que c'était en fait
l'inverse.
Cependant, il n'y a pas de fatalité et nous
pouvons prendre au sérieux le terme d'élus adressé aux
Juifs par notre Seigneur tout puissant de l'univers !
Bientôt, si Dieu le veut, nous accomplirons cette mission
que Dieu, a l'évidence, nous a confiée, et dont il a
incombé le poids de la responsabilité au peuple Juif, qui
le premier L'a reconnu.
Nous pouvons véhiculer ce message partout où nous le
pouvons, et surtout, lorsqu'on accable Israël et le
Sionisme, car c'est ainsi, les amis, que nous pouvons
combattre la haine.
Nous avons des armes et celle-là en est une puissante.
Souvent, quand les hommes accablent le Sionisme, Israël,
l'esprit corrompu par la propagande, c'est par le mensonge
l'insulte ou la surdité que l'on leur rétorque.
Nous pouvons répondre par l'espoir, car c'est ce qui
manque aux hommes égarés qui accablent les autres.
Voila, les amis, le fruit de ma réflexion et ce qui est
devenu maintenant mon combat que je vous fais partager,
bien sur, dans l'espoir qu'il soit entendu et qu'il guide
les âmes de bonne volonté, car je crois que
l'heure de gloire, l'heure de la libération totale des
peuples, arrive bientôt si nous nous battons pour cela.
Vidéo la forêt de Yatir: https://www.youtube.com/watch?v=MZW39i1dDtM&feature=player_detailpage
Anonyme d'Île de france
Réponse :
Merci, Anonyme d'Île de France, pour ce commentaire.
Vous dites : "mon combat". Vous êtes donc bien,
semble-t-il, engagé dans un lutte pour le retour du Bien
sur terre.
Tous les hommes et femmes engagés dans la lutte contre le
Noir, le Mal, que vous appelez le
système — en effet, le système est partie intégrante du Noir
— sont nos frères et sœurs du reste, nos
alliés. Je vous salue donc, frère ou sœur.
Dans une alliance il y a parfois des moments de mélange
entre les aliés, des moments où alliance devient amour.
Votre commentaire est un ressaut de l'amour entre nous ;
je parle bien sûr de l'amour comme approche ou amitié très
sentimentale, car l'amour évangélique, lui, nous l'avons
envers tous les hommes de la terre, même envers nos
ennemis.
Vous dites : "les Juifs ont rejeté Jésus, selon moi
c'est qu'il était trop tôt et que celui-là n'offrait que
la liberté spirituelle sans remettre en question, la
sinistre et inévitable soumission physique — le fameux "Tends
la joue gauche..." [Matthieu 5/39] Si le
communisme, dont on dit qu'il a été guidé par des Juifs, a
également échoué, c'est sans doute qu'il était trop tôt
également." Trop tôt ? Je ne le crois pas.
Ce que je crois, c'est que le Créateur a donné à l'homme
la liberté, qu'aucun animal n'a et que peut-être aucun
vivant dans l'univers n'a, et que cette liberté est
permanente depuis la Création et donc inhérente à l'homme
ou enfant de Dieu permanent, et que depuis Adam
(Rév d'Arès 2/1-5) l'homme libre refuse le mode de vie que
son Père avait prévu pour lui.
L'homme refuse ce mode de vie en permanence, mais non trop
tôt ou trop tard.
La liberté humaine étant permanente peut, à tout moment,
faire un autre choix, changer comme dit La
Révélation d'Arès, mais ce changement ne
peut pas être décidé par le Créateur puisqu'il a fait de
Sa propre Volonté l'homme libre (Rév d'Arès
10/10). Et donc l'homme créé par Dieu est l'homme libre
et rien d'autre, que cette liberté soit active ou
inactive, elle est.
Seul l'homme peut décider de changer sa vie (Rév
d'Arès 30/11) et c'est à le décider à ce changement
que nous nous employons par la pénitence et la
moisson de pénitents.
Mais si votre action de son côté appuie notre action,
laquelle est l'application du Sermon sur la Montagne,
qui ne vint ni trop tôt ni trop tard, mais dont la valeur
de Bien est permanente, quel bonheur
pour toute l'humanité. Merci.
Pourquoi, alors, ne pas nous rejoindre, mon frère ou ma
sœur ? Notre union sera plus forte encore.
Le changement ne viendra pas d'idées ou
d'idéologie. Il viendra du Fond de l'être. Il
faut réveiller ce Fond. Il faut réveiller en
l'humain l'image et ressemblance de son Créateur
(Genèse 1/26-27).
21aou15 167C30
"Chacun de nous étant tous," dites-vous dans cette entrée.
Quand je moissonne chez moi en Bretagne, je dis
souvent à celui qui est en face de moi : "Vous savez, on
est dans le même bateau, tous les deux et le reste de
l’humanité aussi. Alors votre sauvetage, le mien ou celui
de l’autre, c’est la même chose !" En général, les Bretons
comprennent assez bien. Conséquence : quand je moissonne,
j’y vais comme s’il y allait de ma propre vie.
Eté 2011, j’ai eu le bonheur de faire l’accueil au
pèlerinage avec vous. Vous avez fourni aux nouveaux un
fascicule intitulé "Ce que je crois, ce que j’affirme,"
que je ne me lasse pas de lire et relire. Dedans, vous
utilisez les termes "mutualité naturelle" et
"mutualité inévitable" dans le sens de ce que les
humains subissent par le fait que l’humanité est liée par
le mal (cf. le Noir). Votre entrée éclaire bien
cette fameuse phrase de Gandhi : "Je me sens le frère de
tous les assassins." Encore plus fort, dans La
Révélation d’Arès (éd. 2009), vous introduisez un
mot-force "la sociobiologie" (note xL/13-15 p. 114). Ah ce
mot ! Comme il décoifferait tous les sociologues bien
comme il faut, les anthropologues ceci les savants cela,
il fend la tête (Rév d’Arès viii/6) !
Rappelle-toi, homme noir : dans les décombres d’Adam, le
mal (le noir) raccourcit ta vie biologique et sponsorise
la croissance des piques de la ronce (Rév d’Arès
xiv/21) qui t’écorche, de ton caillot (xviV/7)
qui te tue ! Fais marche inverse !
Sinon, par rapport votre réponse à Aïcha à propos de son
prénom et du contexte de sa naissance : Mon deuxième petit
garçon, un petit blond platine, s’appelle Malik ! Autour
de moi, ce nom arabe soulève tantôt l’enthousiasme, tantôt
fait sourire ou fâche le monde (Rév d’Arès 10/14),
comme notre tunique.
Pour finir, aux côtés de ma famille en juillet, puis de
plus jeunes en août, j’ai fait un très fort pèlerinage en
priant à vos côtés et aux côtés de votre épouse. Je
pense à Aïcha, Randy et tous les autres un peu plus jeunes
que moi qui se reconnaîtront s’ils me lisent.
Depuis quatre ou cinq ans, j’observe ceux qui étaient des
ados connus à une époque où j’étais un des rares jeunes
engagés ; ils sont devenus de jeunes adultes à leurs
tours. Quand je vois leur foi et leur Vie
spirituelle, je me dis que quelque chose d’indestructible
est en marche, quel bonheur ! Gare à tes fesses le Noir
!
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Mais oui, votre fils Malik porte un prénom musulman, Malik
qui signifie "maître" ou "roi". Beaucoup d'autres enfants
de nos frères et sœurs portent des prénoms islamiques. Mon
petit fils Samson porte un nom qui, contrairement à ce que
beaucoup pensent n'est pas vraiment juif, étant très peu
souvent porté par des enfants juifs. Mais c'est évidemment
au héros biblique Samson qu'ont pensé ses
parents. Puisque vous vivez en Bretagne, vous savez sans
doute qu'il existe un Saint Samson, qui fut un moine
gallois du VIème siècle, un des sept fondateurs de la
Bretagne Chrétienne.
Je sais que vous êtes, mon frère Abel ainsi que votre
épouse Caroline, engagé dans une mission pour que triomphe
la Parole que le Père a redonnée à Arès, qui rafraîchit sa
Parole de toujours et lui redonne sens. Il est courageux
de lutter pour que ré-émerge la Vérité, qui gît
sous le poids mort énorme des "réalités" contraignantes
qui façonnent la vie humaine moderne, qui forment une loi
à laquelle échapper est considéré comme déraisonnable,
voire même fou. Même les gens qui nous écoutent dans la
rue, parfois avec grande attention, ont le cerveau voilé
par l'opinion dominante qu'il est impossible de se dégager
des idées de notre temps qui paraissent scientifiquement
établies, qui forment une contrainte dont on ne peut plus
s'évader. Pourquoi les hommes de notre temps voient-ils
les idées du temps comme une loi d'airain, une règle d'or,
une loi de la "raison" qui exige une soumission, mais non
une réflexion et une révision ? Parce qu'ils ont laissé
mourir en eux la vie spirituelle, s'accrochant par la
religion — pour ceux qui en ont encore — à ce qui peut en
rester.
Où commence la prise de conscience ? Où commence la
réflexion du quidam moyen de la rue ? Pourquoi
n'ajuste-t-il pas sa pensée au réel, dont il semble
pourtant avoir conscience, ce réel qu'est le Noir
qui a jeté sur lui son manteau sombre du péché
et de l'abrutissement ? Pourquoi ne cherche-t-il le manteau
neuf de La Révélation d'Arès (1/1) ?
Pourquoi ? Parce qu'il ne voit rien autour de lui dont il
aurait envie de suivre le sillage. Soyez de grands pénitents,
frère et sœu, et tôt ou tard vous serez suivis.
21aou15 167C31
Le Blanc, le noir s’activent en une respiration
animée par un perpétuel mouvement duel ou s’affrontent des
émotions et des impulsions qui se chevauchent sans répit
pour faire face, entre autres, à des contraintes,
pressions économiques et humaines répétitives.
Le blanc, le noir se faufilent
subrepticement dans la conscience de l’homme fatigué,
harassé même, humilié dans une non reconnaissance
fondamentale, un mot humiliant ou maladroit ou tout
simplement blessé, blasé, "ruiné" par une profonde
lassitude ou un orgueil dérangé, qui lui rend la vie
insupportable, et qui, par ricochet, va se défendre
d’une manière médiocre, grossière, par la violence, le
scandale, l’arrogance, la destruction.
On semble assister à une accélération de ces comportements
qui naissent tels des petites bombes susceptibles
d’exploser inopinément, témoignant d’une banqueroute de
l’homme : le rimeur (poète) a disparu pour faire
place au rustre ou l’entendement s’efface, le blanc
devenant un idéal sur une berge reculée et inaccessible.
J’assiste à ces scènes de "rixes" depuis une semaine
se manifestant dans des environnements différents, mais
toujours avec beaucoup de violence qui frôle des
drames (alcool chez différents voisins avec des
dérapages et humains, et matériels, conflits économiques
et sociaux dans une agence qui tourne mal avec insultes et
chaise qui vole, etc …).
J’en subis quelques éclats et me réfugie sur les hauteurs
saintes et la prière après avoir tenté de
pacifier la situation quand ou si je le peux.
Cet autre, comme vous le dites, c’est moi-même habillé
autrement. Alors que vient me dire ce noir qui
surgit près de moi, près de nous, qui vient révéler le noir
en moi, parce que je ne suis pas séparée du monde, mais
"je relève les quilles", parce que j’ai choisi la pénitence
comme seule voie de Salut ?
Comme pour venir illustrer cette question, une sortie
familiale dans le petit et proche village au nom provençal
de St Jean de Cuculles s’est improvisée le week-end end
dernier (pour l’anecdote le village s’appelait
initialement St Jean et Cuculle aurait été rajouté à
l’époque médiévale en rapport au Cuculla, qui en latin
désignait les capuchons des moines, communauté religieuse
qui aurait vécu dans ce joli et minuscule village, mais un
mystère semble persister autour de cela. Au cœur du
cloitre l’œuvre d’un artiste, Fabien Méreille, s'érige
: " Strange tree " [arbre étrange].
Florence M. de l'Hérault
Réponse :
Merci, sœur Florence, pour ce commentaire.
Vous relevez les quilles, bravo ! Ces moments où nous
relevons les quilles, entre deux passages non en noir,
mais en gris, pas très brillants avant que revienne la
lumière, le Blanc dans nos cœurs. Ce sont des
moments transcendés dans nos vies, des temps de forte
poussée du bien en nous, des temps de refus du
mal sans autre raison que de refuser le mal, refuser de
mentir, de laisser faire les méchants, d'agir en égoïste.
Nous devons arriver à être bons sans autre
raison que de l'être, comme nous vivons sans autre raison
que de vivre. Les temps où l'on est autre, simplement
autre. Ah ! ces moments de grande ferveur bienfaisante,
quand on échappe à la réalité sombre du monde, oui, ce
sont les moments où nous relevons les quilles. Mais
pourquoi pas tout le temps ? Pourquoi ne les relevons-nous
pas définitivement ?
Je ne sais pas si vous avez vu au théâtre, ou simplement
lu, la pièce baroque de Pedro Calderon de la Barca: "La
vida e sueño", le titre français étant "La Vie est un
Songe", dont le sujet est une dinguerie apparente, un
maelström d'événements contradictoires, quelque chose qui
pour des spectateurs aux regard et esprit légers n'a ni
queue ni tête. Or, c'est la vie même du monde et c'est
pourquoi nous, humains du monde, sommes inconstants dans
cette génération.
Le sujet de "La Vie est un Songe" est en fait
métaphysique, propose une réflexion sur l'illusion de
l'existence. Ne vivons-nous pas un monde de même
fou-fou ? Les plus qu'illusoires promesses
électorales de M. Hollande, Daech que les graves
chancelleries avec leurs bardées d'informateurs et
d'experts n'attendaient pas, la Grèce et sa dette
fantastique absolument impossible à rembourser, la
promesse d'impôts qui vont baisser en 2016 (j'ai failli
m'étarngler de rire en lisant cela ce matin dans la
presse), etc., c'est complètement loufoque ou dingue ! Eh
bien, oui, le monde est dingue et ballotté par le mal même
qu'il engendre, nous avec, parce qu'à moins de nous isoler
comme des ermites dans des grottes de montagne en nous
nourrissant de glands, nous sommes contraints, par effet
d'entraînement, d'en suivre le sillage, même si par
sursauts nous nageons à contre-courant, mais l'épuissement
vient et nous nous laissons entraîner et puis nous
re-nageons à contre-courant, etc. Pour l'heure nous en
sommes-là et dans le sillage de ce monde dingue les
quilles tombent et nous les relevons et elles retombent et
nous les relevons encore, et ainsi de suite.
Mais parce que nous ne nous décourageons jamais de les
relever et parce que, comme Sigismond, le héros de "La Vie
est un Songe" qui après avoir été tour à tour soutenu puis
trahi, prisonnier puis roi, endormi et réveillé toutes les
heures, riche puis pauvre, éternel puis mortel, bref,
broyé menu dans le mixer de l'Histoire, nous finirons par
gagner. Alors, nous relèverons les quilles définitivement
et nous les collerons de sorte qu'elle ne puissent plus
tomber.
21aou15 167C32
Mon impénitence aggrave le Mal, le génère,
l'entretient...
Voilà ce que le pénitent découvre.
Je vais vous raconter une anecdote — sinon, je sais pas
trop comment parler.
Au travail, j'y passe du temps, donc c'est souvent là
aussi, que je découvre l'action de la pénitence,
elle me surprend, sur le bien qu'elle a permis
de vivre.
Comme de se sentir plus léger dans ce monde si lourd.
Monsieur en parlant de moi : "Vous avez manqué à votre
travail, vous avez mal servi le client, qui paie, vous le
savez !"
Bonjour frère Michel
Pèlerinage important et riche de Vie .
Henri S. de l'Yonne
Réponse :
Vous voyez, frère Henri, nous accordons trop d'importance
aux paroles. Ainsi ce "Monsieur en parlant de vous dit :
Vous avez manqué à votre travail, vous avez mal servi le
client, qui paie, vous le savez !" et vous avez noté ces
paroles qui ne veulent rien dire et dénotent seulement un
esprit vétilleux ou pointilleux, qui ne va pas loin et qui
me mérite même pas l'attention que vous lui portez. Un
homme réfléchi et digne de son état d'homme se serait tu,
mais vous ne le citeriez pas pas... On ne cite pas les
silencieux et pourtant, ce sont eux qui forment la grande
espérance du monde.
Merci, frère Henri, pour ce commentaire. Je vous embrasse
avec Carole.
22aou15 167C33
Bonjour, Frére Michel
Je reprends de mémoire ce que je viens d’écrire.
Je n’ai pas dû faire la bonne manipulation ; il se peut
que mon écrit soit égaré dans nos brumes...
Je ne sais pas et je vais tenter de retrouver ma
pensée que je n’ais pas su non plus sauvegarder
Merci, Frére MIchel, pour cette superbe et riche entrée
nouvelle
J’ai vu, connu et su comment le Noir et le Blanc,
qui vont si bien ensemble, peuvent aussi se détruire,
comment le Noir peut déteindre sur le Blanc,
comment le Blanc peu être gâché par
l’intervention du Noir et comme tout devient
d’une teinte que l’on tente de ne définir qu‘avec nos mots
et nos maux.
Je n’ais jamais aussi bien compris, aujourdh’ui, comment
le Noir qui est si puissant devient terne,
comment le Blanc si lumineux devient gris.
Ce matin, la brume recouvre nos côtes bretonnes, ni blanc
ni noir, ni vraiment lumiére ni vraiment obstacle,
il faut chercher !
J’aime à fouiner là-dedans et chercher le chemin qui va me
mener là ou je souhaite arriver
Merci, Frére Michel, de nous offrir la lumiére qui éclaire
le Sentier où nous marchons ensemble
fraternellement.
Brigitte J. d.l.T. de Bretagne-Sud
Réponse :
Oui, en effet, "l'écrit" initial s'est "égaré dans nos
brumes," mais l'écrit qui le remplace est bon.
Merci, ma sœur Brigitte, pour ce commentaire autour du
gris, car nous sommes souvent gris, comme je l'ai dit à
sœur Florence de l'Hérault (167C31). Ma réponse à Florence
vaut pour vous Brigitte.
22aou15 167C34
Bonsoir Frère Michel
Je viens de voir que vous avez publié mon commentaire,
mais sous les photos de l'arbre noir, il y a la suite et
la fin du commentaire... (voir ci dessous ) Je ne
sais si vous l'avez reçu car il ne figure pas sur la
publication.
merci pour votre réponse, je vais prendre le temps de le
relire!
bien chaleureusement
Suite du commentaire
167C31 :
(buste de Fabien Méreille)
Quelle désolation cet arbre-homme, noir, tête inclinée
comme pour témoigner de sa désespérance et surtout amputé
des deux bras pour signifier son impuissance, peut-être.
Face à lui, un arbre de vie rayonnant de santé manifestant
sa force et son rayonnement.
Un cri de désespoir face aux désastres écologiques s’est
certainement exprimé par cette œuvre. La terre subissant
elle aussi le péché de l’homme. Il me vient d’avoir lu
quelque part que les racines des arbres se faisaient
une guerre aussi féroce que celle des hommes, peut être en
rapport avec l’eau pour la survie. Difficile de le
confirmer mais l’idée ne parait pas extravagante.
"Il faut garder confiance dans l’humain," m’avez-vous dit
un jour. Certes, dans l’affermissement de notre foi, de la
pénitence, dans notre choix quotidien d’œuvrer au
changement en soi et dans le monde, oui !
Nos choix quelquefois non conventionnels d’œuvrer pour
aider, dicter par le sens de la justice et de l’entraide
se voient contrariés par des comportements en retour
falsifiés par des manipulations déguisée profitant de
notre bonté comme paravent à des glissements affligeants
et non vertueux.
Aimer malgré tout, aimer l’homme dans sa faiblesse parce
que Je suis la Force, la Force est dans le frère et
dans l’homme mauvais (Rév d'Arès xxviii/5). Puisse
le mauvais, le noir se souvenir de Sa Source
et ranimer son ha [âme] !
Non plus soumis à ce mouvement horizontal des vagues
qui se meut, s’émeut, se meurt au gré des marées et des
tempêtes, l’homme s’abreuvant à l’Eau Forte, l’Eau
du Père peut alors naitre à ce mouvement vertical de la Mer
de grâce et de Bien.
Florence M. de l'Hérault
Réponse :
Voici, ma sœur Florence, les suite et fin de votre
commentaire 167C31.
Je ne connaissais pas Fabien Méreille.
22aou15 167C35
Avant de faire un commentaire.que j'enverrai plus tard,
j'ai une petite question de forme qui me tracasse :
Il y a quelque chose que je ne comprends pas au deuxième
paragraphe. Il y a il me semble une incohérence : ce
serait la vertu qui relèverait les quilles
du grand Noir ?
Il manque une phrase ou deux dans le raisonnement, il me
semble, pour faire le lien entre les deux première phrases
et la phrase sur la vertu. Peut-être ont-elles été
effacées ?
Bernard d.l.F. de Bretagne Sud
Réponse :
Vous avez tout à fait raison, mon frère Bernard. Il y a
une incohérence dans le deuxième paragraphe.
La raison vient de ce que cette entrée 167, déjà longue
telle que publiée, était plus longue encore quand j'eus
fini de la rédiger. J'abrégeai alors quelques passages
pour la raccourcir un peu et, dans le passage que vous
citez, je n'ai pas pris garde que mes raccourcissements
rendaient celui-ci incohérent. Je viens de rectifier ce
passage. Le voici maintenant :
Mon Noir (mon Mal réel)
est du même bois que les boules du grand Noir du
monde.
Le Bien est comme un jeu de quilles, que la
boule du Noir renverse sans cesse.
Les boules de mes mensonges, égoïsmes, méchancetés,
violences renversent les quilles avec l'innombrabilité
des boules qui incessamment roulent et sillonnent le
Champ (Rév d'Arès 14/1), qui est le peu qui nous
reste de l'Éden de jadis. La vertu, à quoi tout
homme, même le monstre, aspire une seconde, une heure,
un jour, quand le retraverse fugitivement l'ombre de l'homme
clair et blanc (xvii/12) qu'il fut jadis, la vertu
relève les quilles, mais les boules sont relancées et
les quilles retombent. Cela durera aussi longtemps qu'on
relancera les boules et même à un moment le pire
pourrait survenir, le péché des péchés (Rév d'Arès
38/2), si plus aucun homme de bien ne
relève les quilles.
Merci, frère Bernard, d'avoir remarqué cette
bévue et de me l'avoir signalée.
24aou15 167C36
J'ai abandonné la vie d'ingénieur où je brillais, comme
vous avez brillé vous-même il y a cinquante ans, Michel
Potay, à ce que je crois savoir. Comme vous je suis devenu
spirituel, quoique non un partisan total de la
non-violence comme celle de Gandhi. Je crois que vous êtes
dans les mêmes dispositions que moi, vous n'excluez pas la
légitime défense. Après avoir abandonné l'industrie et un
niveau de vie matériellement élévé, tout comme vous, j'ai
vécu en ermite dans un chalet abandonné des Alpes et
traversé des états de conscience au-delà du Nirvana.
Tout comme vous j'affirme qu'il y a une lutte pour
l'avenir de l'humanité au-delà de la lutte légitime pour
la justice sociale et je ressens La Révélation d'Arès
comme une invitation au dépassement et tout comme vous
toujours je ne comprends pas que vos frères se soient
limités pendant quinze ans à une mission sociale, qui
était une rétrogradation aussi lamentable que dangereuse
du sens de la Parole que vous avez reçue de l'Éternel
Infini.
Mais vous dites en substance que l'assemblée des
Pèlerins d'Arès n'est pas laboratoire évolutif, mais un
état simple mais définitif de pénitence active,
laquelle est très très simple: Être pénitent,
c'est acquérir l'amour du prochain, la capacité de
pardonner toutes les offenses, de faire la paix, de
redéployer l'intelligence de l'âme, de se rendre
absolument libre de tous concepts culturels,
bref, d'échapper au niveau imparfait du psychisme,
échapper à l'état de transition où nous sommes, qui
oscille du Blanc au Noir et du Noir
au Blanc (votre actuelle entrée 167), s'évader
de l'actuelle humanité qui appartient à la même famille
que les singes pour enfin appartenir à la famille de
l'homme, pas encore créé, parce qu'il doit s'autocréer. Il
y a indiscutablement évolution des espèces et la pénitence
est en sommes le chamin de l'évolution.
Le Pèlerin d'Arès est un chaînon vers une nouvelle espèce.
Cette nouvelle espèce, dont l'homme-singe actuel serait un
état transitionnel, n'acquiert pas une nouvelle conscience
compréhensible pour la conscience humaine courante des
gens de la rue. Je vois avec peine vos missionnaires
parler dans le vide aux stations de métro. Les difficultés
de votre mission viennent de là. Vous vous obstinez à tort
à créer des missions, alors qu'il faut au contraire vous
enfermer, vous et vos frères et sœurs, il faut créer ce
que les Indiens appellent un ashram (voir Lanza del Vasto
éventuellement).
Le chemin conscient de l'évolution est tracé dans nos
capacités spirituelles uniquement. C'est par un
développement radical des capacités spirituelles en cercle
fermé a manifestation qu'aura lieu la manifestation d'une
nouvelle espèce humaine à laquelle La Révélation
d'Arès appelle. Si l'Éternel Infini vous a appelé
c'est parce que vous, Michel Potay, étiez un humain de
cette nouvelle espèce sans vous en douter.
Il faut vous consacrer exclusivement à la manifestation
terrestre du supramental.
L'évolution de l'espèce humaine reste matérialiste, cela,
c'est clair, vous l'avez très bien compris. Une lecture
attentive de ce blog en fait preuve. En sage — car vous
êtes un sage, quoique pas encore assez sage — vous avez
compris l'approche nécessaire matérialiste — preuve de
cela : la résurrection au Jour de l'Éternel
Infini — mais vous en connaissez très bien la limite, vous
savez que la chair elle-même est appelée à la
transfiguration.
La science — la vraie, pas la science vaniteuse
dont parle l'Éternel Infini — n'est pas la vérité, mais
seulement un verbe qui exprime une certaine approche des
objets, de leur structure, de leur géométrie comme disait
Platon, rien de plus. La matière est quelque chose dont
nous connaissons finalement peu de choses et seulement
telles qu'elles apparaissent à notre mental et à nos sens
et aux grossiers instruments de mesure, mais nul savant
n'en sait davantage sur la vie et ne peut en savoir
davantage par la voie rationaliste qu'est la sienne. Cela
aussi vous l'avez bien compris, mais vous n'insistez pas
suffisamment sur ce point que vous connaissez cependant
très bien. Pourquoi vous restreindre à un terre-à-terre
qui ne vous conduit pas où vous devez aller ?
En fait, la science n'interdit pas une vision spirituelle
de l'évolution que vous êtes invité à piloter.
L'inconscient n'est pas de nature subconsciente comme
disent les Freudiens et la plupart des psychologues
matérialistes. L'inconscient a aussi une nature
spirituelle où la conscience prend son envol, file comme
une fusée vers la supra-conscience.
L'innovation extraordinaire dans le domaine spirituel
qu'instaure La Révélation d'Arès, dont vous avez
bien conscience, Michel Potay, tient au fait que la pénitence
permet d'aller vers le Divin, d'accueillir en soi
l'énergie divine, dans le but de manifester pleinement la
conscience divine dans la chair et dans l'esprit
afin qu'ils s'intègrent à la matière dont est fait le
globe terrestre et lui donne vie. Pour cela vous devez
prôner l'ascèse.
Satprem d'Ile de France
Réponse :
Quel Satprem êtes-vous ? Pourquoi emprunter ce nom ?
Je n'ai entendu parler que d'un seul Satprem, Bernard
Enginger, mort en 2007, chercheur des mondes à venir.
Je viens de retrouver ces phrases de sa main : "Il n'y a
qu'une expérience humaine : c'est d'être conduit à ce que
l'on est, soi. Et toutes les duretés de la vie, les
difficultés, ce sont des choses pour vous aider à trouver
ça. (J'ai été long à comprendre) que la liberté ça
s'acquiert dans la conscience. C'est la seule liberté
parce que celle-là, personne ne peut vous la prendre."
C'est beau, mais Satprem est resté seul avec ses idées
closes sans fonder une nouvelle humanité active capable de
changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Or, c'est ce
que je fais et je suis conscient que ce n'est pas dans le
silence emmuré d'un ashram ou d'un monastère que cette
humanité évoluera. J'ai conscience qu'il faut tracer une
voie simple, accessible à tous, mais active et observable
par l'humanité au milieu de laquelle nous vivons.
Vous avez donc emprunté le nom du Satprem historique.
C'est votre droit, que je ne discute pas.
J'ignore si je vous connais ou ne vous connais pas. Vous
me parlez ici comme quelqu'un qui me connaît. Si c'est le
cas, si nous nous sommes déjà rencontrés et si vous me
parliez comme me parle votre commentaire, j'ai dû vous
répondre que j'écartais toutes les surinterprétations de La
Révélation d'Arès du genre des vôtres.
Comme vous je m'écarte de la voie rationaliste ; je sais
que le vie spirituelle ne peut jaillir d'une réflexion
rationalisante, mais je ne surinterprète pas le sentier,
comme dit le Père qui d'ailleurs parle de sentiers
au pluriel (Rév d'Arès 25/5), je n'en fais pas
un sentier dans les nuages. Le Père — que vous
appelez l'Éternel Infini, pourquoi ? Il ne se nomme pas
ainsi dans La Révélation d'Arès — parle un
langage simple et même simplissime dans Le Livre
et recommande une action individuelle (pénitence)
ou collective (moisson) simple, accessible à
tout le monde.
Vous souffrez comme beaucoup d'adeptes du spiritualisme ou
de l'ésotérisme — j'ai étudié en 1965-1967 de très très
près ces doctrines avant de les abandonner comme
insuffisantes pour la compréhension du mystère de la vie,
de la souffrance, etc. — d'une altération de la perception
qui vous conduit à donner un sens... disons... secret ou
clos à des événements qui doivent être au contraire très
publics, très ouverts, comme la pénitence vue
comme un événement. S'enfermer dans un ashram c'est n'y
attirer que des humains introspectifs qui se livrent à un
examen permanent d'eux-mêmes et de leurs propres
perceptions alors qu'il ne faut les examiner qu'au contact
des autres et des perceptions des autres, sinon où est
l'amour évangélique ? Où est la Sermon sur la
Montagne qui est une leçon à n'appliquer que dans
le monde ? Comment changerez-vous le monde autrement ?
Comme je vous l'ai dit, j'ai étudié deux ans durant, et
étudié à fond dans la pratique, le spiritualisme et
l'ésotérisme, mais je n'ai jamais pu me délivrer de cette
impression d'enfermement, celui même que vous ne
recommandez, dans une atmosphère de componction
pseudo-sacerdotale semblable à ce qu'on ressent
péniblement dans une librairie ésotérique où semblent
stockés tous les secrets de l'homme et de l'univers.
M'enfermer dans un ashram ? Jamais ! je crains que vous
ayez sombré dans la pensée irrationnelle. Y a-t-il quoi
que ce soit d'irrationnel dans La Révélation d'Arès ?
Cette Parole du Père de tous les hommes n'est-elle pas
faite pour être lue, comprise, accomplie par
tous les hommes ?
Oui, il faut s'évader de la voie rationaliste, mais il ne
faut pas sortir du public, il ne faut pas avoir peur de la
condrontation avec le public, parce qu'il souffre sans
savoir qu'il souffre, ou plutôt il attribue ses
souffrances à des mauvaises politiques, des mauvaises lois
ou à une mauvaise médecine, alors qu'elles sont d'un autre
ordre, elles ont des racines spirituelles. On ne peut
remettre le train des hommes sur les rails de la vie
spirituelle si on s'enferme dans une gare dont rien ne
part et où rien n'arrive. Je ne serai pas ce chef de
gare-là. Nous devons garder une conduite qui nous fait
circuler librement dans la terrible diversité du monde.
Peut-être chez vous l'enfermement, le développement en
clôture, conduit-il à vivre pleinement pour vous-même.
Mais nous ne sommes pas appelés à vivre pour nous-mêmes
mais pour le monde — La Vérité c'est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7) —. Je préfère,
comme disaient des vieux sages chinois, "vivre qu'à
moitié", à moitié pour moi-même mais à moitié pour le
monde :
Mais, tu sais bien, rien n'est plus beau
que de vivre qu'à moitié
en suivant l'immense chemin
qui passe entre plusieurs monde (André Dhôtel, poète,
que j'admire, moi qui ne suis pas poète)
24aou15 167C37
Encore une belle entrée pour nous aider toujours plus à changer
et à moissonner.
Vous dites : "passer de croyance à changement demande une
désintégration culturelle."
Aujourd'hui, je n'aime plus dire "je suis croyante", car
les gens associent cette simple désignation à la religion
et je n'ai plus l'impression que cela veut dire grand
chose. La désintégration "culturelle" je crois savoir ce
que c'est, même si la culture comme une hydre (Rév
d'Arès xix/10) cherche toujours à reprendre le
pouvoir sur ma conscience.
Dire "j'ai la foi dans le changement", "je suis pénitente,
je me change en bien" et s'assurer que cela
reste vrai rend la foi existentielle. Ce n'est donc plus
une affaire de croyance mais d'action, de pénitence
lucide et constructive pour que le bien s'installe
dans le monde.
Installer le bien sera long et en attendant le Noir
s'active, mais nous sommes les larves qui doivent
accomplir leur temps(Rév d'Arès 24/2).
Notre fonction est de ne pas laisser la culture nous
endormir. Ne pas nous culpabiliser car le monde nous fait
sentir parfois que l'on parle comme une méchante
vieille (26/11).
Dans la rue parfois les gens me renvoie que je suis
pessimiste de trop voir le monde en Noir. Il y
a pourtant des réalités qui nous montre que le Noir
gouverne le monde, mais les gens veulent l'oublier et
préfère s'abrutir avec mille et un projets oubliant que la
vie est courte et ne sachant pas que chacun a juste
le temps du repentir (Rév d'Arès 36/23), juste le
temps de prendre conscience de l'urgence d'installer le Blanc
(Rév d'Arès xiv/3) , la Lumière du Bien.
Tout le reste partira en poussière, il ne restera que
l'empreinte de nos pénitences. Pèlerins d'Arès
et les autres hommes, femmes de tout horizon, tous frères
humains vivants au milieu de l'urne qui pue (Rév
d'Arès xix/15), notre projet commun est la pénitence.
Il n'y a pas d'autres voies d'accomplissement
utile, pragmatique, créateur.
Expliquer, démontrer cela au monde sera long. Désormais
j'accepte ce temps et de faire mon temps. Même si plein de
choses nous échappent, nous dépassent, seule notre pénitence,
l'inlassable recherche au fond de nous et donc
l'inlassable appel au bien ne doit pas nous
échapper.
Stéphanie M. d'ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce beau commentaire.
J'aime ce paragraphe : "Installer le bien
sera long et en attendant le Noir s'active, mais
nous sommes les larves qui doivent accomplir leur
temps(Rév d'Arès 24/2). Notre fonction
est de ne pas laisser la culture nous endormir. Ne pas
nous culpabiliser car le monde nous fait sentir parfois
que l'on parle comme une méchante vieille (26/11)." À ce sujet, à une sœur pèlerine de passage à Arès,
qui s'étonnait que la pénitence fût l'argument
central du Pèlerinage, la pénitence comme
pioche, pelle, sable et ciment du changement du
monde, alors qu'elle ne voyait dans le Pèlerinage qu'un
"tableau cinématographique magique où les thaumaturges
invisibles qui nous entourent deviendraient actifs" (je
rapporte de mémoire), je répondis ceci :
"On peut, comme vous le faites, voir en effet le
Pèlerinage comme un film de cinéma, que traverse par
moments le Blanc ou le Noir, le Blanc
et le Noir, qui fait peur ou enchante, fait
rêver, peut provoquer des changements psychologiques chez
le spectateur, mais selon moi il faut voir ce film
autrement.
"Il faut voir notre film de cinéma comme le voyait André
Bazin, le créateur des "Cahiers du Cinéma", qui disait :
Ce qui est vrai dans un film, c'est ce qui est hors
champs. Ces mots m'ont en leur temps frappé par leur
justesse et me reviennent aujourd'hui pour illustrer ce
que vous me dites.
"L'image cinématographique n'est en effet qu'un point
visuel au milieu d'un monde. L'image du Pèlerinage
construit le monde qui est autour, ce monde que nous
sommes envoyés changer. Alors le temps n'a plus
court, l'image de cinéma n'est qu'un point minuscule au
milieu d'un monde et d'un temps qui, eux, n'ont jamais
arrêté.
"Il est impossible de faire entrer dans l'image cadrée qui
bouge sur l'écran le monde qui entoure cette image, mais
ce monde est déjà dans cette image, le monde est de même
déjà dans le Pèlerinage. Il y est avec le Blanc
et le Noir. Oui, ce qui est présent là, c'est la
réalité hors-champs. Si vous entrez là en ne pensant qu'à
vous-même face au lieu où le Créateur a parlé en 1977,
vous n'êtes pas un vrai Pèlerin d'Arès. Ici les Pèlerins
d'Arès qui prient pensent au monde, à ce qu'il y a
derrière les murs qu'ils visent et commencent à
reconstruire."
On accède à la réalité du Pèlerinage si l'on le voit comme
l'impossible cadre du monde au centre duquel le Créateur
est descendu pour nous demander de le changer. Ainsi, de
même que je suis l'un du tout et que le tout est dans l'un
que je suis, le Pèlerinage est l'emplacement étroit et le
bref moment de l'immensité universelle dans un temps
infini. Le Pèlerinage est la possibilité latente du
pouvoir réel de la pénitence de quelques uns sur
le monde de tous les hommes.
25aou15 167C38
Vous écrivez : "La Révélation d'Arès parle un
langage simple et même simplissime dans Le Livre
et recommande une action individuelle (pénitence) ou
collective (moisson) simple, accessible à tout le monde."
Donc la mission de rue n'est pas obligatoire... Vous avez
conditionné les gens depuis le début à aller dans la rue
et maintenant vous changez encore votre fusil
d'épaules.... Heureusement qu'il y en a parmi vous qui ne
vous obéissent pas aveuglément (en pratiquant la mission
de rue j'entends) !
Parler, échanger avec les gens hors de la
rue, est déjà missionner. On n'a pas besoin d'agir tous de
la même façon, c'est aberrant... Frères, Sœurs (des
assemblées uniques à la pensée unique), réfléchissez un
peu, que votre cervelle ne se liquéfie pas !
Faites comme nous, réfléchissez, accomplissez, mais sans
perdre vos facultés, refusez de clôner son cerveau à la
place du vôtre (voilà ses dires : 09jul15 165C73 - "je
vous rappelle que le petit reste n'est jamais
qu'un petit reste de pécheurs —
puisque petit reste de pénitents, seuls des
pécheurs étant pénitents —, particulièrement décidés,
chacun selon ses moyens, à suivre de plus près sans
broncher la voix prophétique de l'homme Michel.")
Christophe M.-J. pèlerin d'arès et ses amis pèlerins
d'arès ayant créé leur propre assemblée
Réponse :
Je ne sais toujours pas qui vous êtes, Christophe M.-J.,
ni qui sont vos "amis pèlerins d'arès ayant créé leur
propre assemblée", mais je crains que vous n'ayez rien
compris à La Révélation d'Arès, à l'enseignement
que je donne fondé sur La Révélation d'Arès et
à ce qu'est le petit reste, à moins que vous
soyez de mauvaise foi.
Il n'y a rien d'obligatoire chez ceux et celles qui
croient dans La Révélation d'Arès.
"Donc la mission de rue n'est pas obligatoire,"
comme vous dites ici. Elle n'est pas plus obligatoire que
ne l'est le Pèlerinage, l'appartenance à une mission, la
prière, etc. Chacun est libre du harnais que lui
mettent les docteurs de la religion (Rév
d'Arès 10/10). Nous ne sommes pas une religion.
C'est très clair depuis quarante-et-un ans. Je n'ai jamais
demandé à quiconque de "clôner son cerveau à la place du
mien."
Le petit reste (Rév d'Arès 24/1) est un
groupe de pénitents volontaires pour suivre le
Frère Michel dans sa façon personnelle d'espérer, d'être pénitent,
de prier, de moissonner. D'ailleurs,
le petit reste n'est fait que de quelques
centaines de pénitents, alors qu'il existe des
dizaines de milliers de partisans de La Révélation
d'Arès.
Être du petit reste ne confère pas de droits
particuliers ni d'espérances spéciales de salut,
car qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas
sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Ce que nous appelons
les missions a été créé au cours des ans par des
volontaires du petit reste. Vous vous maintenez
au-dehors, c'est votre liberté. Qui a jamais été empêché,
comme vous et vos amis de créer "leur propre assemblée" ?
Personne. Vais-je louer les services d'un détective privé
pour savoir qui vous êtes puis prendre un avocat et vous
faire un procès parce que vous avez des amis qui forment
avec vous une assemblée à part ? Vous savez bien
que non. Et même je vous invite à vous faire connaître du
petite reste qui se réjouira de rencontrer des
frères et sœur qui suivent à leur manière La
Révélation d'Arès et ont rejoint le grand Vent
d'espérance qu'elle souffle sur le monde. Au Pèlerinage
viennent chaque année des pèlerins et pélerines que je ne
connais pas. On ne leur demande ni leur nom ni leur
origine spirituelle (voir l'entrée 165).
Soit vous n'avez rien compris et vous dites n'importe
quoi, soit vous êtes de mauvaise foi.Être de
mauvaise foi est, à mon avis personnel (mais vous êtes libre
de m'envoyer promener), un péché et si vous êtes
pénitent, ce qu'est n'importe qui qui suit La
Révélation d'Arès avec ou sans moi, je pense que
vous devriez veiller à clarifier votre esprit, car la
pénitence est de toute façon la même pour tous. Ce
n'est pas à moi que vous avez à en rendre compte mais à
vous-même, à votre propre conscience. Si vous n'avez pas
compris cela, vous n'avez rien compris à La Révélation
d'Arès. Relisez mon enseignement.
Relisez "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas."Relisez
ce blog. S'il vous plaît, ne vous enfermez pas dans des
préjugés !
25aou15 167C39
J'écoutais il y a quelques temps une émission de France
Culture où intervenait le calligraphe, poète et écrivain
franco-chinois, François Cheng. Il affirmait se sentir
profondément partie-prenant du mal commis par ses frères
humains, quels qu'ils soient. Il affirmait même avoir
envisagé, à plusieurs reprises, dans sa jeunesse, de se
livrer à la police à la place de délinquants et criminels
recherchés, tant le sentiment d'être responsable du mal
commis par d'autres le submergeait.
Cela m'a beaucoup ému d'entendre cet homme, visiblement
sain d'esprit et équilibré, affirmer une telle chose. Je
me suis souvenu avoir éprouvé un élan identique durant mon
enfance et mon adolescence, élan mis à l'époque sur le
compte d'une culpabilité irrationnelle et
vraisemblablement pathologique... Mon Noir et le
Noir du monde me sont toujours apparus comme
inséparables, mais je n'avais pas à l'époque les outils
spirituels pour transformer cette intuition floue en
conscience claire et surtout en changement. Je sais aujourd'hui que ce ressenti est plus courant
que l'on pense et que des personnes a priori non
délirantes s'accusent spontanément d'actes qu'elles n'ont
pas commis. Je ne parle pas ici de personnes perturbées
par une problématique psychiatrique avérée ou de personnes
cherchant à se médiatiser à tous prix (comme ce fut le cas
après l'assassinat de Kennedy, parait-il...), ou encore de
personnes qui passent à de faux aveux après avoir subies
une forte pression policière lors d'un interrogatoire,
mais de personnes qui se sentent naturellement et
spontanément coupables du mal commis par l'espèce humaine
jusqu'à éprouver le besoin de s'accuser d'actes mauvais
qu'elles n'ont pas commis et même de se livrer à la police
dans des cas extrêmes, comme l'avait envisagé François
Cheng.
Certes, la culpabilité pour la culpabilité n'est pas
constructive et peut même dériver vers des sentiments
morbides et une détresse démesurée et contre-productive.
La honte ne devient salutaire (Rév d’Arès
27/3) qu'en portant le pécheur à revêtir
le manteaux neuf (Rév d’Arès 1/1) du pénitent
et à changer sa vie (Rév d’Arès 30/10-11).
Mais l'humanité n’évoluera qu'en comprenant qu'il n'y a
pas les "bons" d'un côté et les "mauvais" de l'autre, mais
une seule humanité organiquement et spirituellement
intriquée où se répercutent de façon aléatoire et se
mutualisent le bien et le mal collectifs.
Merci frère Michel du fond du cœur, votre enseignement
nous donne la Vie (Rév d’Arès xix/26).
Thierry M. de la Drôme des collines
Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce beau commentaire tout à fait
approprié à mon entrée 167.
Oui, on est frère de tout les hommes quand on se
sent co-responsable — ce qui ne signifie pas partie
prenante — de leurs fautes comme de leurs bienfaits, on aime
son prochain de même, que sa vie soit bonne ou
mauvaise. Tu ne jugeras pas (Matthieu 7/1), parce
que tu ne sais pas si ton jugement ne s'applique pas aussi
à toi.
Je ne crois pas que celui qui veut s'accuser du crime d'un
autre soit un délirant ; je crois qu'il veut par cet acte
excessif montrer avec puissance face à un monde sourd et
myope son sentiment de co-responsabilité avec l'humanité.
Il arbore et agite un drapeau, il crie : "Non !" à
tue-tête.
Je dis souvent: "Il y a des métiers que je ne pourrais
jamais exercer ; je préfèrerais mourir. Comme être juge,
car ce qu'on appelle juge n'est qu'un fonctionnaire de la
loi, mais non un juge. C'est le jour où un juge pourra
dire : "Je te pardonne" à un accusé qu'il sera vraiment
juge."
25aou15 167C40
Cher Frère Michel,
Après tant d'années de galères que l'on à traversées avec
Patrick A. de Châteauroux, sache que tout est réussi et
qu'il te salue du fond du cœur et compte boire une bonne
bière avec toi quand tu veux où tu veux.
Merci pour tout ton travail d'acharné et ta prudence, on
t'aime très fort et vite réponds-nous ; on à des choses à
faire ensemble, maintenant c'est possible !
Bises à ta famille de Jésus et surtout de Patrick qui sans
lui on n'aurait rien fait. Merci
Patrick A (de l'Indre)
Réponse :
Si vous êtes le Patrick A. auquel je pense, merci pour
votre "salut du fond du cœur".
Il y a très longtemps que j'étais sans nouvelles de vous.
Êtes-vous maintenant un pénitent bien engagé
dans la pénitence et la moisson de pénitents
?
Si oui, prenez contact avec la mission de Tours, qui est
la plus proche de Chateauroux. Ils pourront mieux vous
jauger que je ne le peux.
25aou15 167C41
Nous avons honteusement oubliés par notre conduite
fratricide, poussés par notre égoïsme, notre amour de
nous-mêmes, notre soif de domination, ce qui nous a amenés
à l’oubli de tout ce qui pouvait nous rappeler l’existence
du Très Haut.
On ne parlait pas de Dieu dans ma famille. Choquée par la
conduite de ce monde j’attendais que l’Éternel revienne:
Pourtant personne ne m’avait rien appris sur Dieu. Le
catéchisme ne m’a rien appris non plus et me faisait
plutôt fuir.
C’est la raison pour laquelle invisiblement l’Amour
éternel m’a éveillée spirituellement et que nous sommes
tous absolument égaux devant Dieu, rien ne nous donne un
droit de supériorité, pas de compétition, nous sommes des
êtres complémentaires. S’aider mutuellement dans l’amour
fraternel et universel. Sans doute que nous sommes
aveugles et sourds, que nous ne distinguons rien de ce qui
aurait dû nous êtes profitables depuis longtemps.
"Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et
le meilleur ne vaut pas le diable, c'est bien triste"
(George Sand).
Le monde est gouverné par le Noir et nous y
sommes enchaînés, mais le verset xLix/1 de La
Révélation d'Arès dit ceci: Le four cuit
l’épée. Dans ce Four se ramollissent, se
détrempent et cuisent les armes et les arguments (l’épée)
des adversaires de Dieu, qui s’ébrècheront sur l’épée
de fer, la voix de fer du prophète Mikal.
En dépit de l’adversité, des pièges des ennemis du prophète
et de ses frères, la Parole révélée à Arès se
répandra irrésistiblement, comme la lave du volcan
par toute la terre qu’elle purifiera et dont elle
renouvellera les assises spirituelles en se solidifiant
(Rév d'Arès L/1) Mon souffle te portera, n’oublie pas ta place tu es
l’épée (Rév d’Arès 35/14).
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, sœur Mary, pour ce beau commentaire.
25aou15 167C42
"Quand j'entre en pénitence pour rétablir le Bien
je ne rétablis pas mon Bien personnel pour moi
tout seul, mais le Bien de tous, parce que je
suis le frère de mon prochain et que
mon prochain, c'est tous. Ma pénitence
individuelle est universelle. "
L’œuvre de changement nécessaire est colossale, pour que Son
Jour puisse arriver (Rév d'Arès 31/8).
Le Noir, au delà d'une morale, est ce qui manque
de vie et se cristallise ou retombe, ce qui n'est pas dans
un mouvement d'évolution; ou comme nous en sommes
responsables, c'est la conséquence de nos distorsions, de
nos structures tordues et de notre ignorance.
Depuis peu raisonne en moi : "Faire le bien et uniquement
le bien", comme un rappel de direction, pour à chaque
instant répéter le choix du bien dans l'action.
Beaucoup de micro-choix presque insignifiants, jusqu'à
d'autres demandant plus d'effort. Des choix clairs la
plupart du temps, comme une évidence. (Sauf lorsqu'un
manque de discernement fait rentrer dans une conscience
inversée où le bien n'est plus reconnu
spontanément.) Lorsque je tombe sur des résistances, de
mon côté, la méditation et l'intégration m'aide aussi à
transformer. Le bien étant varié et multiforme,
le potentiel de créativité infini.
Un choix de base qui se renouvèle dans d’innombrables
choix, pour un redressement, remonter à contre-sens du
choix d'Adam. Cette simple direction semble créer une
grâce, un sourire de tout l'univers, ouvrir et permettre
au blanc multicolore et lumineux de la vie de
circuler et se rependre.
Alors ça commence par là, comme une multitude de gouttes
d'eau qui finissent par creuser la roche, cette matière
noire à transfigurer.
Lorsque nous changeons c'est l'humain qui change,
offrant la possibilité à l'humanité de changer
aussi. L'homme aide l'homme, devient co-créateur, avant
que le Créateur puisse intervenir plus efficacement.
Peut-être qu'ensuite lorsque le Blanc sera
suffisamment présent dans ce monde, Son Souffle
passant à travers Sa Ressemblance manifestée
dans Sa Création pourra déclencher une sorte d'appel d'air
embrasant tout de Sa Lumière : J’étendrai Mes
deux Bras sur l'univers (Rév d'Arès 31/9).
Mais je vais trop loin, je ne sais pas, et nous n'en
sommes qu'aux gouttes d'eau.
La pénitence est nécessaire et incontournable,
une nécessité absolue.
Mon aspiration à la vie appelle à ce changement.
Après le Pèlerinage de juin je n'ai pas atterri en
douceur, je me suis laissé emporter dans une bourrasque de
vent puis j'ai pris une branche. Mais ça n'a pas
de lien, c'est seulement la vie qui manque encore de
douceur.
Rachel-Flora du Jura
Réponse :
"Le blanc multicolore et lumineux de la vie,"
mais oui, sœur Rachel-Flora, car le blanc est bien la
somme de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel !
Vous étiez en pèlerinage de juin, puis vous êtes revenue
en août. J'ai été heureux de prier avec vous pendant vos
deux pèlerinages, car je sentais bien le soufflet qui
faisait monter en vous la Force, le Feu...
J'ai connu moi aussi ces moments où le Père et la
Vie nous tisonnent. Ce sont des grands moment qui
nous font sentir que nous ne sommes pas seuls et que
l'Invisible nous accompagne.
25aou15 167C43
Je fais mienne chaque matin comme vous et de nombreux
priants cette sourate 113 du Coran que je trouve
puissante: Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux,
Je cherche refuge auprès du Seigneur de l'aube naissante
contre le mal en quoi s'est changé ce qu'Il a créé,
contre le mal de l'obscurité quand elle survient dans
mon âme
et contre la mal que fait l'envieux quand il envie.
Je me la récite pour l'accomplir et me mettre
debout face au mal en moi et autour de moi.
Cela je le sais depuis que vous avez transmis avec courage
et détermination la Parole du Père descendu sur terre en
se frayant un chemin dans le Noir de cette
planète devenue inhospitalière, Lui le Créateur, le Blanc,
la référence absolue.
Comme vous dites dans votre entrée de blog: "Mon Mal
réel ou Noir n'est pas indépendant du grand Mal
ou Noir du monde et même de l'univers, puisqu'au
fond de moi demeure même quand elle git la comateuse, l'image
et ressemblance (Genèse 1/26) du Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Je fais le lien avec
des informations récentes parues dans la grande presse et
internet qui font référence à des observations
scientifiques sur le déclin de l'Univers.
L'Univers se meurt à petit feu
Selon une étude scientifique, les galaxies produisent deux
fois moins d'énergie aujourd'hui qu'il y a deux milliards
d'années.
Andrew Hopkins, de l'Observatoire astronomique australien,
explique que les chercheurs savent depuis un moment que le
rythme de création d'étoiles dans l'Univers est en déclin.
Source AFP
Publié le 11 août 2015 à 11:51 | Le Point.fr
Par Azar Khalatbari de Sciences avenir
//CONNU. "L'univers se meurt à petit feu !"... Le titre a
fait la une des journaux mais, en réalité, le travail de
longue haleine mené par une équipe internationale sur plus
de 200.000 galaxies n'annonce pas la fin de l'Univers,
mais l'extinction progressive de ses "feux" : il
deviendrait en effet de moins en moins lumineux et
s’acheminerait vers une phase sombre. Car ses galaxies
émettraient aujourd'hui 1,6 fois moins d’énergie que
celles d’il y a 2,3 milliards d’années. Ce résultat (1)
était connu depuis les années 1990, mais l'équipe de
scientifiques vient d'en donner une confirmation éclatante
grâce à la base de données enfin finalisée du grand
programme de relevé multi-longueurs d’onde GAMA (pour
Galaxy and Mass Assembly), fruit d’un travail qui court
sur plusieurs années, utilisant quasiment tous les moyens
d’observation.//
Tout cela me renvoie à moi-même, co-responsable avec cette
humanité de propager le Noir, [tout à la fois
le] destructeur de la Vie et mon péché,
créateur de la mort, partout et aussi dans l'univers
entier qui me paraît si loin, inconnu, inaccessible dans
mon état de conscience.
La solution je la connais: Pénitence et Moisson
pour recréer un monde de Bien ; alors je suis
plus déterminé que jamais dans l'action.
Claude B. de Touraine
Réponse :
Pourquoi le Noir que répand l'homme sur cette
terre, une poussière dans l'univers, mais une poussière de
référence, ne contribuerait-il pas à assombrir les luminaires
du Ciel ? Oui, pourquoi pas ? Que savent les
astrophysiciens des rapports existant entre la Terre et la
multitude incommensurable des astres ? Rien. Ils peuvent
seulement constater l'assombrissement de l'ensemble.
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire. Je connais
votre grande foi et votre grand dévouement.
26aou15 167C44
Mon prophète Michel,
Les périodes de Pèlerinage sont passées.
Quel bonheur de répondre à votre chaleureuse salutation
dans le Saint Lieu !
La mission se mêle à ma peinture.
Mes grandes toiles (bois) ont finalement trouvé place dans
une ancienne porcherie !
Je réside en alternance sur Paris et la Bretagne-Centre
suivant le calendrier de mon nouveau et formidable
compagnon natif du coin.
Voici donc en pièce jointe la peinture que je veux vous
proposer pour aller où vous semble bon, en témoignage de
ma foi
et de la mission que vous nous avez déposée.
MARIE ET LES PROPHÈTES
3m / 1,80m
En documentation:l’adresse de mon site.
nanwash.com
J'ai oublié de vous le préciser : mon patronyme est V.
NaNWash est mon nom d'artiste, lequel m'est devenu plus
identitaire.
Anne V. ou Nan Wash d'Ile de France et Bretagne-Centre
Réponse :
Merci, ma sœur Anne, pour ce tableau que vous offrez au
Pèlerinage.
Cette "Marie et des apôtres" est bien sûr la Marie, mère
de Jésus, non la Marie, aspect féminin du
Créateur, dont parle La Révélation d'Arès, qui
n'est pas plus représentable que n'est Dieu, lequel
n'ayant pas de sexe est simultanément Père et Mère,
ce qui n'est pas concevable par un esprit humain.
Votre œuvre est monumentale : 3 m x 1,8 m, et je ne vois
pas, pour le moment, où nous pourrions la placer au
Pèlerinage. Nous avons déjà un panneau de très grande
dimension que nous a offert frère Pascal R., fils de notre
regretté frère Claude R., un panneau qui ornait son chalet
de Suisse, et que nous ne savons où mettre.
Je dois donc vous demander de garder le vôtre, faute de
place pour le conserver à Arès.
Un grand merci, de toute façon, ma sœur Anne.
26aou15 167C45
Je suis fonctionnaire de l'ONU
et c'est à ce titre mais aussi au titre d'homme que je lis
votre blog.
Vous n'êtes pas le seul à émettre des pensées sur la
situation actuelle, très préoccupante, de l'humanité mais
vous êtes, à ma connaissance, le seul qui s'efface
totalement derrière le Sublime pensée de Dieu, dont il
affirme être le témoin.
Mais vous le faites d'une façon malgré tout troublante,
parce que vous n'êtes pas l'illettrée Bernadette Soubirous
dont vous parlait Jacques Chancel qui vous interviewa en
2010 ou 2011 (j'ai vu récemment à New York la vidéo de
l'interview), mais vous êtes au contraire un homme très
cultivé qui ne cesse de citer avec une étonnante
conformité des auteurs ou des philosophes. Alors, on ne
sait plus très bien ce qui sort de vous et ce qui sort de
l'Éternel.
Pourtant, quand on prend des renseignements sur vous, on
n'obtient pas grand chose. Vous semblez être une personne
extrêmement modeste, qui ne recherche pas la notoriété,
qui ne fait pas parler de lui, que ses adeptes ne mettent
pas en avant, bref, un homme effacé qui s'exprime en
petits cercles fermés (ce que vous appelez vos missions)
et à qui cela suffit. Conséquence, vous êtes la victime
facile des boniments qui circulent sur votre compte et
auxquels vous paraissez tout à fait indifférent. Je pense
que vous devriez prendre garde à ce dénigrement. Ce n'est
pas manquer de modestie que de veiller à ce que ne
circulent pas trop de légendes malveillantes sur votre
compte, car c'est tout le mouvement que vous avez mis en
marche qui en pâtira.
J'aime beaucoup cette entrée 167 sur le Noir et
j'aime toutes les entrées précédentes.
Je considère comme un honneur d'être publié par vous, si
vous publiez ce commentaire.
M.M.
Réponse :
Des boniments ? Oui, mais d'autres que moi, dont la
notoriété était grande, en ont été victimes aussi et n'ont
pas pu faire grand chose pour les empêcher. je dirais même
que plus ils essayaient de les empêcher plus les boniments
dont ils souffraient se multipliaient.
C'est vrai, je ne recherche pas la notoriété, et comme mes
frères n'ont jamais fait beaucoup pour me donner cette
notoriété, je reste une "personne extrêmement modeste",
comme vous dites.
En fait, je fais ce que je peux avec les faibles moyens
qui sont les miens. Pour faire un blog il suffit d'un
ordinateur et d'apprendre un peu d'HTML. Je n'ai pas grand
mérite. Vous trouvez étonnant que je cite "des auteurs et
des philosophes"? Mais c'est que je vis exclusivement pour
la mission prophétique que j'ai acceptée du Père et que je
pense beaucoup à ma mission et que j'ai conscience que si
le Père m'a parlé à moi d'une façon surnaturelle très
particulière, il a parlé et parle à beaucoup d'autres par
la voie de l'inspiration et je remarque autant que je le
peux, partout où je le peux, dans ma mémoire comme dans
les publications récentes, les pensées qui me semblent
inspirées. Rien de plus normal, ne vous semble-t-il pas ?
Mais puisque vous êtes un fonctionnaire de l'ONU, ne
pourriez-vous pas faire quelque chose non pour moi, mais
pour que La Révélation d'Arès et notre mouvement
de Pèlerins d'Arès soient plus connus ?
26aou15 167C46
Il y a plusieurs décennies j’étais dans un bus et arrivée
à ma station j’allais descendre, quand je perçus comme une
masse très sombre derrière moi. C’est seulement le
lendemain matin qu’en ouvrant mon sac à main je constatais
l’absence de mon portefeuille avec tous mes papiers. J’eus
à peine eu le temps de m’inquiéter que le téléphone sonna.
C’était un cafetier qui, en balayant le sol de son bistrot
avait trouvé mon portefeuille et mes papiers derrière un
radiateur et qui m’invitait à les récupérer. J’ai alors
fait le rapprochement entre ce fait et cette chose noire
que j’avais sentie dans l’invisible et que, dans le moment
de son action, le voleur avait émis ; celui-ci ne devait
pas être si mauvais que ça, car il aurait pu déchirer mes
affaires ou les jeter à la poubelle.
J’ai constaté la noirceur réelle du mal actif, qui où
qu’il est produit, vient grossir le Noir global
et il est vraiment urgent que nos pénitences
s’activent à le remplacer par le Bien actif, le
Blanc.
En union avec vous, cher frère Michel et avec tous les
êtres de bonne volonté.
Marie-Hélène F. du Limousin
Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire.
L'anecdote que vous nous relatez fait ressortir une vérité
triste de notre temps: C'est que nous devons avoir
toujours sur nous des papiers: carte d'identité, carte de
Sécu, permis de conduire, passeport, etc. et de l'argent
et billets et en pièces métalliques, tout cela formant la
chaîne qui nous lie à l'autorité des dominateurs
politiques ou financiers qui nous imposent une façon de
vivre et d'être contrôlés à laquelle nous ne pouvons pas
échapper pour l'heure.
Quiconque réfléchit, et surtout quiconque voit quel monde
différent nous propose le Créateur, se rend compte que
l'humanité moderne vit dans la subjectivation totale.
Cette subjectivation est source de désir illimité et de la
violence qu'engendre ce désir, qui est en la circonstance
celle de votre voleur, car voler est faire violence, mais
qui est celle de toute violence, de l'avarice de
l'employeur qui ne paie pas ce qu'il devrait à l'horreur
des guerres qui sont toutes de conquête. Ce désir qui nous
poursuit et cette violence que le désir engendre nous
mettent continuellement en porte-à-faux du monde et c'est-
bien pour cela qu'il faut changer le monde (Rév
d'Arès 28/7), en faire un autre monde. Dans cette
attente nous visons dans la soif d'une impossible liberté,
nous aspirons à être libres absolument et, pour l'heure,
impossiblement. C'est pour sortir de cet état que nous
sommes pénitents. "The End of History and the Last Man", en français
"La Fin de l'Histoire et le Dernier Homme", est un essai
fameux du politologue américain Fukuyama, une des pensées
les plus importantes du XXe siècle. Fukuyama était
conscient que la chute du Mur de Berlin et la dislocation
du bloc de l'Est allaient entraîner d'importants troubles
: la fin de l'Histoire signifiait pour Fukuyama la
suprématie absolue et définitive de l'idéal de la
démocratie libérale, celle de la politique-carrière des
dominateurs et législateurs et de la finance-exploitation
de l'humain, qui traceraient l'horizon indépassable de
notre temps rationaliste. Or, il faut dépasser
cet horizon, il faut aller plus loin que l'horizon ou agonisera
la Bête, il faut vraiment changer le monde, faire
revêtir à l'homme un manteau neuf, sinon le pire
est en préparation. Votre voleur n'était autre qu'un petit agent "pas si
mauvais que ça" de ce monde en désespoir parce qu'en désir
continuel, mais il a des émules autrement plus puissants,
négatifs et dangereux dans le monde. Le plus affreux,
c'est que le système qui se consolide actuellement, sur
lequel les citoyens n'ont plus aucune prise — voyez la
dévaluation du Yuan, la chute des Bourses, les dettes des
nations, le chômage, etc., qu'y puis-je ? qu'y pouvez-vous
? — obtient le consentement général des populations et par
là garantit une fausse "paix", écarte les risques de
conflits, une certaine "fin de l'Histoire", ne fait plus
des humains que les mollassons que nos missionnaires
rencontrent dans la rue, qui nous écoutent mais qui, pour
la plupart, son incapables de nous suivre dans cette
révolte par le Bien que forme la pénitence
! C'est bien la fin de l'homme et la fin de
l'Histoire qui menacent, mais pas la fin de l'Histoire
telle que la conçoivent La Révélation d'Arès et
nous.
De là l'urgence absolue de la mission. Jamais l'apostolat
n'a été plus nécessaire.
27aou15 167C47
Dans le liminaire de la première édition de sa traduction
du Coran en langue française, le Cheikh Si Hamza Boubakeur
se disait " fortifié dans l'idée que tous les hommes sont
par-delà les frontières de race, de religion ou de
géographie, des frères solidaires dans le bien
et dans le mal. Puisse Dieu nous guider les uns
les autres, unis dans l'amour et l'espérance d'une
humanité mieux éclairée, plus tolérante et plus soucieuse
de sa vocation, de sa faiblesse et aussi de sa grandeur,
lorsque la foi éclaire sa raison et sert de principe
directeur à sa conscience morale " (écrit à Bois-le-Roi le
14 décembre 1970).
Qu'il se réjouisse ! Il fut entendu quatre années plus
tard, en 1974, Dieu répondant à ses espoirs en se
manifestant à Arès.
Reste au plus grand nombre de répondre a cet Appel !
Bernard C. de Genève (Suisse)
Réponse :
Le Cheikh Si Hamza Boubakeur, qui était alors recteur de
la Grande Mosquée de Paris, fut le seul destinataire des
quatre-vingt-dix-neuf lettres que j'adressais en 1974 à de
grandes instances religieuses, chrétiennes, judaïques,
musulmanes, bouddhiques, pour leur demander de participer
à une réflexion sur l'événement surnaturel dont j'avais
été témoin du 15 janvier au 13 avril 1974 et sur son
Message L'Évangile Donné à Arès (Première partir
de La Révélation d'Arès), dont je joignis une
copie ronéotypée à chacune de ces lettres. Il crut en mon
témoignage et j'entretins avec lui les meilleures
relations jusqu'à sa mort l'année suivante, le 4 février
1995. Dieu le bénisse !
Merci, frère Bernard, pour ce beau commentaire.
27aou15 167C48
De retour Pu pèlerinage, qui fut un moment hors du
temps [Rév d'Arès 12/6] et de paix où, méditer
cette Parole bouleverse nos pensées profondes, je lis
cette entrée qui nous rappelle que "Nous vivons dans le
Noir et aspirons au Blanc".
Alors quel exemple avons-nous sous les yeux et que nous ne
voyons pas toujours ? C'est le vôtre !
Votre courage qui nous invite à la réflexion et à l'action
: "L'âpre lutte que nous devons mener contre nos paresses
à nous, les convaincus... âpre lutte contre les
non-convaincus... contre la médiocrité, etc."
Vous nous avez enseigné que l'expérience Divine
du prophète doit devenir la nôtre.
Notre prophétisme est fondé sur la connaissance d'un autre
homme, la vôtre, et que l'acquisition de cette
connaissance en conscience créera en nous un dépassement,
nous rayonnerons de la Vie Prophétique, car tout
est du domaine du vécu (celui du prophète) et
non celui de l'utopie.
Ce qui fait que plus je vous lis, plus je me dis que vous
avez fouillé ce désert [Rév d'Arès 24/4-5] qui
nous habite et que notre "pioche" (la pensée prophétique)
ne peut s'inspirer que de la vôtre (pensée prophétique).
Interpénétration de nos vies : " Mon Noir et le grand
Noir du monde, c'est pareil... Le Bien est comme
un jeu de quilles, que la boule du Noir renverse
sans cesse. Des générations repentantes camperont sur
ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme
une mine, pour retrouver la Vie (24/4/5).
Ce désert (qui est en nous et dans le monde) nous le
fouillons pour retrouver et faire germer la Graine
que le Père y a semée, car Le Père crée les
choses et ensuite la Vie se fait d'elle même,
librement. Dieu est en nous (Son Image et
Ressemblance, Genèse 1/26-27) mais nous avons le
choix de la rejeter ou de ne pas en avoir du tout
conscience... et le grand Noir recouvre tout : Des
soleils et des soleils finissent dans la fumée, parce
qu'étant blancs vient sur eux le noir (Rév d'Arès
xviiI/13).
Cette Graine a besoin d'Eau et de Soleil
— l'Eau et le Soleil du Père et de notre
pénitence, de notre vertu — pour se changer
en Jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Je me rends bien compte que mon Noir est une
énergie négative à transformer en énergie positive dans
les plus petits états de ma vie de tous les jours. Cette
transformation est intimement liée à ma pénitence
et à mon attitude vis à vis de tous ceux qui m'entourent,
c'est mon monde de proximité.
Ce monde est en moi et au dehors, interactivité permanente
entre l'intérieur et l'extérieur ; il y a appartenance,
fusion entre nous, et tout commence par notre couple.
Travail conséquent et en conscience qui nous relie tous.
Toutes mes petites actions journalières faites avec
ou sans générosité, avec ou sans calcul, régies par
exemple par l'orgueil, si je persiste à vouloir avoir
toujours raison, justifiant par de bonnes raisons mon
attitude, river le clou à ceux qui me dérangent dans mon tunnel
de taupe... etc. je ne fais que "renverser les
quilles de mon Bien avec les boules de mon Noir.
Heureusement, ma conscience me fait prendre conscience de
mon état et je sais que "ma pénitence individuelle est
universelle et l'œuvre sociale par excellence".
Si j'ai conscience qu'il faut que je change
mon monde intérieur j'ai également conscience que je porte
le monde extérieur lorsque j'extériorise ce qui vit en
moi, parce qu'alors le monde me ressemble ! Ne plus être rien pour soi même [Rév d'Arès 40/6],
je sais que cette Parole est à vivre sans préjugés, avec
générosité, c'est un nouvel état d'être : Aimer son
prochain (amour évangélique dû à tous).
Merci, très cher Prophète de Dieu, pour tout ce
que vous nous apportez, à nous de nous imprégner de la
Parole et de ce miel que vous nous donnez pour
que le monde change, vous éveillez sans cesse
notre réflexion...
Frères du monde, n'ayez pas peur de ce changement !
Vous ne pourrez qu'y gagner la Paix... et le Bonheur
!
Francis M. du Centre.
Réponse :
Votre commentaire est riche de tous les ferments
spirituels que le Père a réintroduit en nous par La
Révélation d'Arès et notamment du ferment, l'un
des plus précieux, de l'humilité, qui fait que chacun de
nous se pose des questions sur ce qu'il est réellement..;
sur ce qu'il est par rapport aux autres. C'est cette
phrase si profonde que vous prononcez : "J'ai conscience
qu'il faut que je change mon monde intérieur"
et "j'ai également conscience que je porte le monde
extérieur lorsque j'extériorise ce qui vit en moi, parce
qu'alors le monde me ressemble !" C'est bien là tout notre
problème et c'est notamment ce problème difficile que vous
avez eu à résoudre à Tours, dont vous aviez décidé de
reconstituer la mission. Cette mission ne pouvait être
constituée que de frères et sœurs épars, éloignés les uns
des autres de dizaines de kilomètres, se connaissant peu,
ayant la foi chevillée au corps mais une foi que chacun
avait dû développer, par l'obligation de la solitude, tout
seul dans son coin, avec ses petites idées, et donc vous
vous êtes trouvé avec une assemblée disparate,
hétérogènes, qui donnait l'impression qu'aucun de ses
membres n'était un Pèlerin d'Arès complet, qu'aucun
d'entre eux n'avait la même façon de vivre sa pénitence,
sa piété, son apostolat, qu'ils n'étaient qu'un
petit capharnaüm d'à-peu-près, s'entendant assez mal,
dont, au départ, on pouvait craindre qu'ils échouent par
manque d'écoute les uns des autres, insuffisances.
J'ai vécu, de loin, mais vous vous le viviez de près et ce
n'était pas facile, ce problème et nous nous sommes
demandé parfois s'il y avait vraiment à Tours une mission
possible sur ce fond de diversité. Vous avez tenu et je
vous en félicite comme je félicite tous les membres de
l'actuelle mission de Tours pour les efforts qu'ils ont
faits pour mieux s'entendre et se connaître. Je vais vous
avouer qu'il m'est arrivé de comparer cette mission de
Tours, sur la viabilité de laquelle je me posais moi aussi
beaucoup de questions, à un cimetière à Rome, cimetière
dont j'ai oublié le nom et que je n'ai personnellement
jamais visité, n'ayant jamais mis les pieds à Rome, mais
que je connais pas le poème "Les cendre de Gramsci" de
Pasolini, qui ne fut pas que cinéaste. Il était aussi un
grand poète et moi qui ne suis pas poète pour deux sous
j'admire les grands poètes, dont j'ai toujours appris
beaucoup.
Ce cimetière est celui qui, par
décret du Vatican, fut voué aux non-catholiques, en
principe promis à l'enfer. On y trouve des juifs, des
protestants, des musulmans, des hindous, des fétichistes,
de athées, dont le fameux Antonio Gramsci, un fondateur du
parti communiste italien et penseur marxiste puissant
quoique totalement obsolète de nos jours, emprisonné sous
Mussolini. Ce cimetière est est le symbole d'un exil et
la mission de Touraine m'a semblé un rassemblement
d'exilés aussi, sur l'île de Tours où se seraient
retrouvés des courageux croyants non-culturels français,
disparates mais qui se sont résolus à former une cohérence
prophétique dans le sillage du Créateur du monde. Sans
nul doute, aucune religion n'aurait pu réussir cette union
d'âmes autour d'un Dessein commun, et
seule La Révélation d'Arès qui s'adresse à des
humains de cœur et de foi simples, mais non aux adeptes
d'une religion pouvait réussir cela. J'ai reconnu là la
Puissance extraordinaire de cette Parole du Père de tous
les hommes et je crois que vous Francis en avez été
l'agent très particulier à Tours, peut-être assez
inconscient, parfois grognon (mois aussi je suis grognon
parfois), pendant un certain temps, de cette Puissance.
Alleluia !
27aou15 167C49
Le germe de la recréation du Bien nous mènera à
la transfiguration du Jour (Rév d'Arès 31/8)ù
quand les pénitents auront vaincu même la mort.
Nous l'entendons et le retrouvons par votre infatigable
rappel prophétique, dans cette simple mais puissante
exhortation millénaire du Père à : Faire la paix,
aimer, pardonner, se rendre libre des
préjugés et des peurs et retrouver l'intelligence du
cœur.
Je demande souvent au Père un éclairage sur le germe
originel du Mal en Éden et de la perpétuelle
souffrance qu'Il génèra et dégénéra lentement dans
l'affliction de la violence, la maladie, la vieillesse et
la mort. Son insatiable désir de jouir pour compenser
l'ignorance d'avoir déjà tout reçu du Créateur pour être
heureux et en paix, et choisir la connaissance du bien
et du mal pour dominer et posséder. Pourtant, je
sais que comparativement à la clef de la pénitence
qui ouvrira la porte de la liberté absolue refondue dans l'Amour
du Père et [comparativement] à l'urgence du changement
(Rév d'Arès 28/7), je crois qu'il est peut être
inapproprié aujourd'hui de perdre un temps précieux pour
chercher les causes de ce germe de malheur, de ces épines
(14/3) mélangées au bon grain.
Qu'importe l'origine de la flèche quand la plaie est
ouverte ? D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, quelle
philosophie, théologie ou savante explication, dans
lesquelles le Noir est aussi passé maître, nous
en a encore affranchi ? L'abêtissement est certes une
autre façon de tuer, ou de se suicider, sans doute plus
acceptable pour lui, parce que plus lente et moins
visible. La médiocrité d'une courte et vulnérable vie
produisant la "masse" noire de l'indifférence (entrée 166)
qui est reste assise (Rév d'Arès 28/11), en
témoigne.
Sur le fil de l'Histoire, se sentir responsable des effets
de cette abomination, souvent déguisée en bien,
comme solution du Noir de ce monde, en pensée,
en parole et en action, peut se vivre sainement dans amour
évangélique retrouvé et relancé. Quand l'amour
est là, le Noir n'est plus. Et là où est le Noir
l'amour étouffe et meurt. S'il y a tellement de Noir
en ce monde c'est parce que son système d'exploitation tue
le Bien.L'amour vrai est pourtant la
seule vraie réforme sociale, qui puisse changer le
monde, si peu admise, comprise et appliquée. Un peu
d'amour au milieu de cet océan obscur et dense c'est comme
la petite bulle d'Air d'un tout autre monde qui
danse et vole sans que la lourde densité de la pression
des fonds Noirs ne puisse la broyer.
Face ces tendances millénaires omniprésentes de
rassemblement, déchirée par les contradiction et
l'antagonisme, en aspirant au Blanc (Rév d'Arès
xLv/25) la petite bulle s'élèvera lentement vers
l'espace de Sa vraie Patrie, surface de l'exode
et délivrance où son île bleue deviendra la
voûte ouvrant sur les magnificences infinies.
Cette lutte tout autre du tout que nous sommes pour
arrêter la tendance de cet égo planétaire impulsif, vivant
en chacun et se mouvant d'une seule pièce morcelée, à tout
instant, glissant comme une anguille d'une situation à
l'autre sur la langue du jugement à grand coup de moi, de
mien et son faux bien.
Les ailes de la pénitence respirent dans le mouvement de
la lumière qui accompagne l'apprentissage d'une nouvelle
et fraîche sagesse née d'une déculturation marchant avec
la foi criant le Bien est possible parce qu'il
est clair et éclaire, poussant sans cesse, et cherchant
d'une manière ou d'une autre à croître pour allumer telle
une torche dans la nuit, l'existence et le chemin du
pèlerin de la Vie. Ce Bien (Rév d'Arès
xxxiii/11), perdu de vue depuis si longtemps, qui
retrouvera l'Oasis ( Rév d'Arès 24/3) dans le désert
des peines. Chercher sans cesse dans le Souvenir du Tout
Autre, trois fois le jour et une fois la nuit (Rév
d'Arès 12/5),de tout son cœur, de toute son
âme et de toute sa force (Chéma Israel Deutéronome 6/5)
à percer l'obscurité d'où menace et s'abattent les
désastres, folies et tueries auxquels nous assistons, afin
que les rayons d'or de l'espérance dans les premières
lueurs de l'aube en traversent les murs de
l'indifférence d'où jailliront les senteurs que la Vie
laissera généreusement s'élever des arbres, des fleurs et
des cœurs du jardin qui vient
C'est tout le sens de notre notre souci, chaque jour, de
nos effort pour ne pas laisser sombrer dans les abysses
glaciaux de l'oubli et la perdition, les joyaux du Très
Haut. Nos effort pour que la bulle d'Oxygène, dans ce
monde écrasé de lois et asphyxié par l'artifice des
noirceurs et froideurs qu'elle génères dans le coeur, ne
disparaisse dans les galeries sombres de la fosse. L'Appel de l'Éternel par le cri des prophètes
nous exhorte inlassablement à la pénitence (Rév
d'Arès 30/13) comme seul prix du pont
existentiel qui reliera à nouveau et consciemment la
créature à Son Créateur, abattant le mur dressé par l'
homme devant la beauté de la Lumière.
Ô Noir de l'humanité, dont nous sommes, tu fais
encore de la terre ta sujette aux grains et aux
sources, pour armer tes guerriers, abattre tes arbres,
maitre de l'or de la laine des brebis, des couleurs des
roches, pour en parer tes plus belle femmes, en faire
saillir leur formes qui mettent en joie ton regard et
tes basses entrailles pour les corrompre et corrompre
tous ceux dont tu tires profit et joie, puissance et
obéissance ( Rév d'Arès 2/4). Vois le Miracle du
Père qui est redescendu jusqu'à nous, pour nous redonner
la Parole perdue de l'arbre de Vie et ainsi
prendre racine au milieu de notre génération pour en
être la Vigne (Rév d'Arès 30/6) après des
millénaires de malheur, de pleurs, d'erreurs et même
sincérité dans l'auto-illusion. Accepte le Divin Dessein
pour l'amour de la Vie qu'il nous appartient de
retrouver (Rév. d'Arès 24/5) et le Salut
du monde que la Vérité promet encore à tous sans
exception.
En l'Amour du Créateur.
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
C'est parfois un peu embrouillé — mais j'ai respecté
l'embrouillement parce qu'il rend témoignage de votre
immense foi et de la vie intérieure fervente qu'elle anime
en vous — mais c'est très beau. Ce commentaire m'a ému,
comme m'a ému le commentaire de frère Francis (167C48),
et, quoiqu'il n'apporte rien de très neuf à des Pèlerins
d'Arès, j'encourage ceux-ci à lire votre commentaire comme
à lire le sien.
La caractéristique, dramatique pour moi comme pour le Père
de La Révélation d'Arès, de ce monde moderne est
de se croire de plus en plus, abrité du Noir
alors qu'il s'y enfonce de plus en plus profondément. Dans
ce monde le semblant de Bien a pris une telle
forme que l'homme de la rue veut absolument y vivre comme
s'il s'y sentait à l'abri de tout. Pour nous Pèlerins
d'Arès, au contraire, La Révélation d'Arès a
fracturé ce semblant et nous montre par la fracture les
menaces qui se pointent à l'horizon de la Bête. De
ce fait, nous avons besoin d'être de très grands croyants
comme vous, comme Francis; comme beaucoup d'netre nous.
Merci à vous, Guy, Francis, à tous, d'être ainsi.
29aou15 167C50
Je lis régulièrement votre blog pour en relever les
inepties, les bêtises et les horreurs manifestes comme
cette entrée 167 que vous intitulez "Le Noir", que vous
interprétez comme étant le Mal mais qui n'est que Satan.
Nous, nous réunissons ensuite, d'autres personnes et moi,
pour en discuter une fois par mois environ.
Je ne crois pas que vous avez vu et entendu Satan, comme
certaines de mes amies le pensent, mais je crois qu'après
avoir entendu réellement Jésus, le Fils, et le Père, vous
avez été possédé par le Diable qui vous inspire
aujourd'hui des interprétations diaboliques.
J'ai été brièvement pèlerin d'Arès en 1994, mais un prêtre
dignois me sauva in extremis. Je ne prierai sûrement pas
pour vous quand vous serez mort, ce qui ne saurait tarder
à votre âge avancé.
Mais n'oubliez pas qu'il est toujours temps de se
repentir.
Estelle G. de région Paca
Réponse :
Monseigneur Jules-Emmanuel Ravinet, nommé évêque de Troyes
en 1851 par l'empereur Napoléon III en 1861, interdit dans
tout son diocèse qu'on priât pour celui-ci après sa mort
en 1873. Quel ingrat ! Napoléon III aurait sûrement mieux
fait de nommer quelqu'un d'autre.
Je me souviens de vous, j'aurais peut-être mieux fait moi
aussi de ne pas vous accueillir parmi les Pèlerins d'Arès,
car si je n'ai pas vos prières après ma mort, je risque
d'être précipité dans les enfers. Ouille ouille ouille, ça
chauffe dans la géhenne... ou plutôt non ! Brrrrrrr, car
ça y gèle — les ténèbres glacées...
John Ashcroft, premier General Attorney (ministre de la
justice) de l'administration George W. Bush se faisait,
paraît-il, oindre d'huile bénite avant toute réunion
importante. Vous devriez vous faire oindre de même d'eau
et d'huile bénites avant de lire ce blog sulfureux.
Comme vous voyez, j'ai 86 ans en effet, mais
j'aime rire. Mais oui, ma sœur Estelle, "il est toujours
temps de se repentir" et vous pouvez à tout moment revenir
chez les Pèlerins d'Arès.
Oh non, ma sœur Estelle, respirez, respirez ! Soyez libre
de tous les préjugés que vous suggère la théologie
catholique.
Rappelez-vous que ce n'est pas de croire dans La
Révélation d'Arès ou dans les dogmes catholiques
qui vous sauvera, mais d'accomplir le Bien, en
vous par la pénitence, autour de vous par le
témoignage permanent, ou en pratiquant les précepts du Sermon
sur la Montagne. Le Sermon sur la Montagne, si
ma mémoire est bonne, est lu avec conviction par les
Catholiques.
29aou15 167C51
Invitée d'honneur de l'université d'été du Medef, la reine
Rania de Jordanie a plaidé en faveur de la jeunesse pour
éviter que le Moyen-Orient ne soit "dévasté" par l'État
Islamique. Elle a en outre estimé que les musulmans
modérés ne faisaient "pas assez" pour lutter contre les
djihadistes de l'État Islamique (EI).
Daech, le prétendu Etat Islamique, continue de "répandre
son idéologie diabolique et de modifier la perception
locale de notre région," a déclaré la reine, lors de
l'université d'été du patronat français, consacrée cette
année à la jeunesse. "Les musulmans modérés à travers le
monde ne font pas assez pour gagner la lutte idéologique
qui est au cœur de cette bataille," a-t-elle dit,
applaudie aussitôt par l'assemblée. "Évidemment, nous
n'aidons pas activement Daech mais nous ne les stoppons
pas non plus," a-t-elle ajouté.
"Ma région a plus que besoin de votre amitié et en
particulier la jeunesse et les jeunes réfugiés," a plaidé
la reine. Tout en évoquant la vitalité des jeunes
entrepreneurs au Moyen-Orient, précisant "qu'entre 2005 et
2011 le nombre de start-ups a été multiplié par huit dans
la région", elle a souligné que "plus d'un quart des
jeunes de la région étaient au chômage." La jeunesse du
Moyen-Orient a besoin "d'éducation, d'opportunités,
d'emplois et (...) aussi d'un peu de chance, que quelqu'un
croit en eux", a exhorté la souveraine, engagée notamment
dans le développement de programmes éducationnels en
Jordanie.
Selon la souveraine, il est nécessaire de créer "100
millions d'emplois d'ici 2020" dans la région, notamment
pour éviter un basculement de la jeunesse. "L'échec n'est
pas une option, parce que si nous échouons face à ces
extrémistes et s'ils gagnent, la région sera dévastée
rapidement," a-t-elle conclu, avertissant que cela aurait
des répercussions au niveau mondial.
Reste à savoir si l'appel de la reine sera entendu.
Une sœur de Bretagne
Réponse :
Le Noir est partout, ma sœur bretonne. Il est au
Moyen Orient comme en France et comme partout ailleurs.
Ceci dit, que venait faire la reine de Jordanie à
l'université d'été du Medef ? Sans doute demander aux
entreprises françaises d'installer des usines et des
succursales au Moyen Orient. Il est vrai que la Jordanie
est moins fanatique que l'État Islamique qui s'installe
actuellement en Syrie, Iraq et Khurdistan, et qu'elle
abrite des chrétiens surtout grecs-orthodoxes, mais aussi
coptes, arméniens, syriaques, protestants et catholiques
romains, mais la Jordanie est un état islamique où l'on
pratique la sharia, que pratique Daech seulement plus
sévèrement.
Je crois, en suivant la Parole d'Arès, qu'il faut avant
tout rendre libre la conscience humaine qui a
été créée libre (Rév d'Arès 10/10). Ce n'est
pas la religion qui sauve, mais le Bien accompli.
29aou15 167C52
L’humanité vit dans le Noir depuis des
millénaires, mais c’est l’accommodation à cet état,
aujourd’hui sa normalisation et généralisation planétaires
qui deviennent problématiques parce qu’elles forment
l’antichambre du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2).
Un lecteur non averti pensera que vos propos sont
outranciers. Comment ? Le soleil ne brille-t-il pas ?
L’herbe n’est-elle pas verte ? Une vie bourdonnante ne se
bouscule-t-elle pas autour des fleurs ? Où donc est ce Noir
que vous brandissez comme une menace ? La nature étant
plus résistante au péché de l’homme, elle tient
mieux le coup en effet, fait encore illusion, ne se
révolte que de temps en temps par des colères meurtrières
mais qui voit que, sous l’effet de son péché banalisé
du Noir intériorisé, normalisé même, le
soleil (devient) froid (Rév d’Arès xxvi/8),l’herbe
devient noire et l’écorce mange l’arbre (xvi /15).
À la question [du sceptique] "Où est le Noir ?"
nous ne pouvons que répondre : "Mais en moi, en vous". Ce
qui, hélas, ne le lui fera pas le voir davantage.
Lors de votre enseignement sur Paris, vous
compariez les humains à ces poissons des grandes
profondeurs, habitants des abysses, qui évoluent dans l’eau
noire (Rév d’Arès xxxii/1), y respirent, en vivent.
On y trouve toutes sortes d’espèces bizarres, effrayantes
comme ces individus tout en gueule, toujours prêts à
bouffer ce qu’ils rencontrent, comme s’ils vociféraient en
permanence, et d’autres, plus marrants, ronds, placides et
mollassons (167C34) ou d’autres encore, tentaculaires,
fiers de leurs conquêtes et dominations, satisfaits
d’eux-mêmes. Certains conservent quelque dispositif
phosphorescent qui rappelle aux autres que la lumière, en
tant que principe, n’est pas une simple chimère, mais
leurs faibles lumignons sont loin d’éclairer les ténèbres
profondes ! Ils vivent ainsi, organisant leur survie
sauvage, qu’ils appellent civilisation, inconscients de
s’être enfoncés eux-mêmes dans les abysses de l’existence,
et de s’être tellement adaptés à l’obscurité qu’ils sont
devenus tout bonnement aveugles à la Lumière
d’en-Haut. Leur aveuglement étant l’effet d’une trop
longue accoutumance au Noir, comment
sauraient-ils que le Blanc existe ? Sinon par
certains d’entre eux qui, alertés par une Nourriture
descendue d’En-Haut, découvrent que leurs faibles
lumignons peuvent se mettre à briller davantage et
que, de surcroît, toute l’espèce est capable de remonter
vers des eaux plus claires si elle prend le temps de son
retour, le temps de s’accoutumer à la Lumière
dont l’irruption trop rapide serait tout bonnement
insupportable. Plus encore, à leur grand étonnement, ils
découvrent quand ils se réunissent qu’ils éclairent mieux,
et que le mélange de leurs couleurs particulières, comme
autant de sensibilités, par un effet de prisme inversé,
reconstitue un Blanc timide certes, mais déjà
sensible.
Fukuyama, que vous citez (167C46) voit la démocratie
libérale comme un horizon indépassable, une fin de
l’Histoire, parce qu’il ne voit pas que la ligne de front
de l’Histoire s’est aujourd’hui déplacée à l’intérieur
même de l’homme. Ce n’est plus une affaire de gouvernance,
de système, d’intelligence des clercs, de science, etc.
mais d’âme. Et l’immense majorité, aveugle
pourtant, déjà le pressent. On le voit partout, la
politique n’enthousiasme plus, le cœur n’y est pas. Le
cœur, parce qu’il est malgré tout empli de son Dieu
(Rév d’Arès 4/11) atavisme du Blanc. Quel
pont établir dans le froid et le noir de nous à Sa
Main (Rév d’Arès xLiii/9) ?
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui utilise à bon
escient la comparaison entre les poissons des abîmes
océaniques et les hommes du Noir.
Cette comparaison me semble très opportune, mais je vais
la pousser plus loin, avec votre permission, en me disant
que ce que m'inspirent les monstrueux poissons des
profondeurs, c'est la profonde bêtise de leur faciès.
Quelle différence entre la gueule totalement stupide d'un
poisson-pêcheur gueule ouverte ou d'un caulophryne avec
ses antennes qu'on imagine transpercé d'épées et celle
d'un marsouin de surface. Le Noir génèse la
bêtise. La Blanc génère l'intelligence.
29aou15 167C53
Cette vidéo devait accompagner mon commentaire [167C49],
mais j'ai rencontré beaucoup de difficultés pour la
réaliser. Je l'ai fini juste aujourd'hui. L' idée m'avait
été donnée le 5 juillet dernier par notre frère Didier Br.
Elle consistait à inclure dans l'histoire de l'humanité
présentée par le monde laïc : les prophètes, par
époque, avec des citations de la Bible, du Coran, et de la
Révélation d'Arès. Après avoir retourné le projet dans de
nombreux sens réalisables, j'ai enfin opté pour une
illustration remontant non seulement l'histoire du monde
mais aussi celle de la Création depuis la genèse pour y
mettre aussi en lumière l' Amour du Créateur en action sur
la trame de notre Histoire planétaire et cosmique.
Si l'on ne trouve pas de citation de la Bible et du Coran
toujours difficiles à extraire de leur contextes pour les
replacer dans un cadre limité par l'espace et le temps,
certaines images en évoquent fortement les actions
prodigieuses et leur résultats, rappelant au monde les
Efforts déployés de l’Éternel pour revenir, à peu prés
tous les millénaires, crier à Sa créature et par les
prophètes ( dont vous êtes, Mikal : témoin vivant encore
parmi nous ), la Vérité d'un sublime Dessein encore
d'actualité et restant à accomplir ensemble main dans la
Main. ( Rév. d'Arès xxx/7).
Pour finir, qu'est ce qui pouvait mieux en synthétiser
l'ensemble que l'une des prières de votre piété
personnelle, que je ne pouvais faire mienne, chaque jour,
à votre suite, qu'en l'a complétant.
Puisse telle vous rendre hommage frère ainé, honorer le
Père et les efforts de tous mes frères et sœurs. http://www.dailymotion.com/video/x33am33_mon-jour-recule-sans-cesse-rev-d-ares-30-4_people
Réponse :
Merci, frère Guy, pour cette belle vidéo sur laquelle vous
avez sûrement beaucoup travaillé.
29aou15 167C54
Comme l'explique très bien cette entrée 167 "le Noir",
le problème n'est pas d'abord qu'il y a des divergences
sur la façon de lutter contre le Mal mais que la
réalité du Mal est profondément incomprise.
La culture actuelle conduit la majorité à concevoir le mal
comme un ensemble d'actes commis par une minorité méchante
qui tue, torture, vole, ment, alors que la majorité ne
fait rien de vraiment mal car la plupart des gens ne tuent
pas, ne torturent pas, ne volent pas de manière violente
et évidente et ne font pas de mensonges ayant des
conséquences évidemment graves : le "Mal que les
religions ou les morales restreignent à tort à l'individu
ou à un certain groupe d'individus."
Pourquoi la conscience du péché est-elle endormie au point
de ne voir le Mal que chez quelques uns et de ne
considérer sa propre médiocrité que comme la nature
humaine indépassable et non pas comme une honte pour soi
et pour tous, de ne pas être un exemple de ce qu'il y a de
potentiellement sublime chez tout être humain ? Même si
notre passé est déjà clairement sombre, il y a bien une
dégradation de l'idée même de grandeur et d'excellence.
C'est en tout cas ce qu'affirme Peter Sloterdijk qui
affirme que la construction identitaire des hommes
modernes se base aujourd'hui sur la médiocrité médiatique
et non plus sur les grands textes spirituels,
philosophiques ou littéraires, d'où l'endormissement de
l'appel à l'excellence.
Comment réveiller en soi et chez les autres la foi que
l'excellence et le vrai bonheur sont possibles ?
Comme vous le dites en 167C30, ce sera par le rayonnement
spirituel qui touche et met en marche tous ceux qui sont
épris, sans forcément le savoir, de spiritualité et des
hauteurs saintes. Cela se constate en pratique par
l'intérêt pour le bouddhisme, pour le Dalaï Lama, qui
donnent à voir une paix et une maîtrise de son intériorité
qui fait envie à beaucoup. Voir par exemple cette
sympathique entrevue entre un acteur très connu et un
journaliste, qui sont satisfaits d'avoir développé en eux
une certaine vie spirituelle qui les rend conscient des
pièges de l'égo : https://www.youtube.com/watch?v=uNsmvPUUEfM
Mais pourquoi la mission des Pèlerins d'Arès est-elle
nécessaire si d'autres par le monde donnent des exemples
de vie spirituelle et d'épanouissement personnel qui
donnent envie de les suivre ? Parce que les Pèlerins
d'Arès sont porteurs du Message de Dieu à Arès
et que ce message est de loin le plus capable de faire de
la vie spirituelle renouvelée non pas des réussites
individuelles isolées mais le changement du
peuple et du monde.
Comme le montre la vidéo ci-dessus, la perspective
spirituelle à la mode qu'ils exposent est au fond celle du
bien être intérieur, de l'équilibre et de l'harmonie
émotionnelle; et non pas la perspective métaphysique de
faire évoluer en profondeur l'humanité et le monde. C'est
l'universalité de La Révélation d'Arès qui, loin
de toute religion, vient nous mettre en marche vers
les Hauteurs, dans un cheminement qui nous changera
à tel point que le bonheur parfait sera possible, par une
tension permanente vers le Bien qui écartera
sans cesse et pour toujours le Noir.
Jérôme H. de Montréal (Canada)
Réponse :
Merci, frère Jérôme, pour ce commentaire.
Merci de nous faire connaître Peter Sloterdijk, dont
j'avais commencé "Tu dois changer ta vie" sans finir ce
livre, que je perdis au cours d'un voyage. Il y a
longtemps. Je n'ai jamais, depuis, repris la lecture de
cet homme dont on dit grand bien.
29aou15 167C55
Personne d'entre nous n'échappe au partage entre blanc
et noir… mais l'éclat blanc n'est pas
le même partout, et ce qui attire, dans ce blog, c'est
l'éclat et la densité de ses taches blanches,
dont l'origine ne fait aucun doute: le Message
d'Arès d'abord, puis son rayonnement contagieux chez les hommes
frères (Rév d'Arès xLiii/8), lancé
par votre dévouement à ce Message.
La lumière attire la lumière, et toute blancheur même
fragile que je décèle chez un autre me comble de joie, et
j'ai le désir profond que toutes les petites flammèches se
rencontrent et se fortifient.
À lire votre réponse 167C48, c'est un peu je crois, ce qui
s'est passé à Tours, derrière notre frère Francis. C'est
aussi, peut-être, ce qui se passe dans l'assemblée
indépendante dont en 167C38 parle Christophe M.-J., que je
veux toutefois remercier, car au-delà de son ton agressif,
tout effort de dialogue entre points lumineux me réjouit,
et moi qui appartiens à une assemblée de
Pèlerins proche de vous, j'aspire à plus de proximité
entre tous ceux qui se réfèrent au Message
d'Arès, et au-delà, plus de proximité entre toutes les
petites taches blanches de l'univers : celles du reste
et du petit reste, celles de la plus belle
récolte (Rév d'Arès 14/3), celles que les
Livres d'Arès et tous livres rebutent, mais
auxquels Dieu parle autrement en soufflant en silence
dans leur poitrine (28/6) et toute cette diversité
des cœurs énumérée dans ce passage de la veillée 24 que
vous récitez tous les jours, diversité des futures
assemblées de Dieu (16/4).
Ainsi toute lumière blanche individuelle et collective
m'appelle : il me faut parler à l'autre, l'aider à se
fondre en nuage d'or où les nations s'embrassent (Rév
d'Arès xix/22). Cet idéalisme un peu vague, le
mien, beaucoup n'ont rien contre… mais pour changer
le monde (28/7), il lui faut la vie
spirituelle, la pénitence, avec ses deux
versants, intérieur et extérieur: à l'intérieur, en
soi-même, un accueil reconnaissant et réfléchi de ce souvenir
que nous avons gardé de notre image divine (1/10),
et puis à l'extérieur une intimité avec toute blancheur :
celle du Créateur par la prière... dans ses Livres
ou dans notre poitine (28/6), et aussi,
une intimité de moissonneur avec les petites
blancheurs de notre route.
Seulement, à moins d'être un prophète
exceptionnel comme ceux de la Bible, Jésus, Muhammad ou
vous même, il faut bien un cadre humain pour entretenir sa
paix et son courage (Rév d'Arès 13/6-8), une
petite galaxie pour réunir et fortifier nos blancheurs.
François D. d'Ile de Franc
Réponse :
Je suis ému par ce commentaire plein de poésie. Merci,
frère François.
29aou15 167C56
Désolée, mais une erreur de manipulation (je vous écris de
mon téléphone) fait que le message est parti trop tôt.
Ce que je voulais faire ressortir est que tout comme nous
devons et voulons faire le Bien nous devons le
vivre et je m'efforce de l'installer jour après jour,
lorsque j'ai vécu dans ma chair ma noirceur je ne peux
oublier qu'elle existe.
Et je peux vous dire que je suis sortie de cette vision...
je cherche l'adjectif juste... ce n'est pas effrayée ce
qui me viens sur les lèvres mais écœurée. Peu après m'est
venu à l'esprit l'idée qu'aujourd'hui si je devais me voir
réellement telle que je suis je ne résisterais pas
longtemps à cette vision.
Après avoir lu cette entrée 167 et parce que la Parole de
Dieu s'ancre en moi jour après jour — proclamer la
Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6] —, un
voile d'incompréhension sur le début de l'histoire d'Adam
s'est levé. Lorsque Dieu crée l'homme il [dit ?] :
"Faisons l'homme à Notre Image comme Notre ressemblance
mâle et femelle il les créa". L'homme s'est divisé dès
qu'il a choisi de dominer, donc de pécher.
Peut-être que le Père avait déjà compris ce qu'Il dit dans
La Révélation d'Arès: Écoute, homme Michel! Je suis
hors du temps, mais toi qui es dans le temps, tu sais
combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes
Œuvres, et combien d'hommes, presque aucun, Les ont
crues assez pour vivre selon Elles sans écarter leurs
pas des Miens; il serait facile à un petit enfant de les
compter. La multitude pour qui fut payée la dette du
Sang, prix payé du Père par le fils à ceux qui ne
pouvaient pas user droitement des Dons Divins qui leur
furent faits, pour la démesure Desquels le Père trop
aimant était en dette envers Ses créatures (Rév d'Arès
12/6-7), peut-être que le Père avait déjà compris
que Ses Dons qu'il avait faits à l'homme étaient démesurés
pour l'homme et que tous n'en n'useraient pas droitement
et qu'alors Il a demandé à celui-ci de se chercher une
aide ne la trouvant pas dans chaque créature vivante Dieu
fit sortir de la côté d'Adam la femme comme aide d'Adam chair
de sa chair os de ses os après le choix du péché
dieu ils sont nommés Adam et Ève.
J'avais lu, je ne sais plus où et donc je n'ai plus la
référence, que le prophète de l'Islam avait dit
que Dieu avait donné à l'homme le mariage comme une
clémence afin de l'aider à accomplir sa pénitence
(installer le bien en soi) redevenir Un comme ressemblance
de Dieu.
Le temps de Dieu n'est pas celui qu'Adam s'est
choisi mais rien de graves, deux générations ne suffiront
pas, d'autres ayant vécu avant nous sont déjà en attente
du Jour où la Lumière recouvrira tout sans
cesse alors tout mon courage est présent.
Dominique B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, sœur Dominique, pour ce commentaire rédigé sur
votre iphone et envoyé depuis cet appareil.
Ne soyez pas désolée pour cotre "erreur de manipulation",
car les commentaires écrits sur iphone sont souvent très
défectueux et je dois passer un moment pour leur redonner
une allure de digne langue française. Votre commentaire
n'a pas demandé beaucoup de corrections. Il sera apprécié
par tous.
29aou15 167C57
Votre conseil donné à un enfant cet été au Pèlerinage
(conseil rapporté en 167C26) sur l'importance de bien
travailler à l'école et de devenir savant ainsi que votre
analyse de notre système actuel, qui nous abêtit
insidieusement, me donnent à réfléchir.
Professeur de français en collège, je me trouve entre deux
feux.
J'aime passionnément mon métier, j'y consacre beaucoup de
temps et de réflexion. J'aime mes élèves d'un amour
évangélique et je m'efforce, dès que l'occasion se
présente, de leur rappeler la voie du Bien, le pardon,
le non-jugement, le refus du mensonge, l'amour
de tout frère humain, etc., et, par là, je contribue au Bien
dans le monde.
Pourtant, je sens, malgré tous les efforts que je pourrais
fournir, qu'à travers ma profession, je contribue aussi au
Noir de ce monde. Savez-vous qu'un élève sort du
collège moins compétent qu'il n'y est entré ? Peut-on
imaginer programme plus déprimant que celui enseigné en
Histoire — la guerre, la guerre et encore la guerre ? Je
songe à ces jeunes Allemands accablés de discours
anti-nazi qui devinrent des néo-nazis, faute de pouvoir
s'identifier à un modèle de Bien (cf. l'article
"Pénitence" dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", pp.54-56).
Notre système scolaire ne fait guère mieux. Mon impression
est la suivante : les "bons" élèves ont peu besoin de moi
car ils ont presque tout compris aux codes du système
scolaire ; et pour les "mauvais" élèves, je ne peux
presque rien non plus.
Le seul chemin viable que j'envisage pour ce retour de
Pèlerinage 2015 : consacrer moins de temps à ma vie
personnelle (et donc professionnelle) et égoïste et
davantage à la pénitence, à la vraie piété,
à la vie de l'assemblée et du local et à la moisson
d'autres pénitents.
Marie A. du Rhône
Réponse :
Vous vous "trouvez entre deux feux" ? Je dirais : entre
trois feux, car il y aussi ce Feu que vous venez
prendre au Pèlerinage d'Arès. Je profite de cette
évocation pour vous dire ma joie d'avoir prié avec vous et
vos parents à Arès cet été.
Votre remarque : "un élève sort du collège moins compétent
qu'il n'y est entré", d'autres frères ou sœurs,
enseignants comme vous, me l'ont faite avec d'autres mots,
mais de même sens.
Mais déjà vous "aime vos élèves d'un amour évangélique,
vous vous efforcez, dès que l'occasion se présente, de
leur rappeler la voie du Bien, le pardon,
le non-jugement, le refus du mensonge, l'amour
de tout frère humain, etc., et, par là, vous contribuez au
Bien dans le monde," et à mes yeux c'est déjà
énorme. C'est énorme, parce que je suis sûr que peu
d'entre eux entendent chez eux de semblables paroles de bien.
Que vous consacriez plus de temps "à la pénitence,
à la vraie piété, à la vie de l'assemblée
et du local et à la moisson d'autres pénitents,"
serait très bien, ma sœur Marie, mais ne négligez
oas votre vie personnelle, car c'est dans cette vie
personnelle, que vous imaginez "égoïste" que se forge
aussi la pénitence. Merci pour votre commentaire, sœur Marie.Ce
commentaire m'émeut, parce qu'il témoigne d'une vie
raisonnablement consacrée à la foi intelligente (Rév
d'Arès 32/5) mise dans La Révélation d'Arès et
la nécessité de son accomplissement. Ce
monde est tellement sot, elle s'anime d'une foi
tellement stupide, je ne peux que me réjouir de votre
raison. Tenez ! Il y a quelques années un certain
Ibrahim priant à la mosquée de la rue Jean-Pierre
Timbaud à Paris, XIème, est pris d'une crise
d'épilepsie. Quatre fidèles qui
priaient avec lui s'écrient: "Le démon le possède.
Exorcisons-le !" Ils saississent
l'épileptique et le descendent au
sous-sol. Là l'un lui prend les jambes, un autre les
bras, un autre encore lui saute sur la poitrine tandis
que le quatrième hurle des versets du Coran.
L'épileptique meurt, la poitrine écrasée et le larynx
broyé par on ne sait quel engin introduisit dans sa
gorge. Ah, Marie, qu'il est bon d'avoir des frères et
sœurs raisonnables !
29aou15 167C58
Ah! quel bonheur de découvrir tous ces beaux commentaires
provenant de nos enfants (Aicha, Myriam, Abel, Rachel),
qui respirent l’espérance d'un peuple en marche dans la pénitence,
afin d'abattre en chacun la désespérance du Noir
qui s'installe dans des millions d'esprits que nous allons
devoir, grâce à la constance de notre mission, éveiller à
la pénitence qui conduiront leurs pas à
installer le Père en eux et sauver notre humanité du péché
des péchés, le Noir [par excellence].
Ces commentaires me transporte vers Aïcha, la seconde
épouse de Mohamed, le miel de Mohamed, la mère
des croyants de l'Islam. Aïcha, si jeune, auprès de
laquelle Mohamed recevait la parole de Djibril [Gabriel]
l'ange d'Allah. Aïcha, dans le mur de la chambre de qui le
prophète à Médine avait ordonné l'ouverture d'une
porte qui s'ouvrait directement dans la Madjid, la
première mosquée qu'il avait fait construire en posant les
pieds à Médina. Aïcha, l'épouse de l'envoyé
était si jeune, si pure et unique devant Dieu qu'une
simple porte joignait sa couche au tapis de prière de la
masjid. Aïcha qui accompagna le prophète Mohamed et entra
dans La Mecque jusqu'à la Kaaba afin que son bien aimé
détruise les idoles de bois qu'adoraient les habitants de
cette ville, afin de redonner à ce lieu ce qu'il était à
l'origine, quand Abraham accompagné d'Agar, la maman de
son premier fils Ismaël, déposa la pierre noire
dans un des angles de la Kaaba,à coté de la source Zam
Zam, un lieu de Pèlerinage perpétuel consacré à Allah,et
non un lieu d’idolâtrie.
Grâce à sa force de constance spirituelle et à l'amour
qu'il portait à Dieu, Mohamed en dix année arriva à
convertir les habitants de La Mecque qui lui ouvrirent
enfin les portes de cette cité, de cette ville
Sainte consacré à Allah, ou depuis lors des millions de
pèlerins viennent prendre La Force du Créateur. Mohamed,
ayant accompli sa mission, rejoignit son Créateur sans les
bras d’Aïcha.
Tout comme furent abattues les idoles de bois,
notre beau mouvement spirituel qui s'est construit autour
de notre prophète Mikal grâce à la venue de
Jésus et de notre Créateur qui a parlé à son nouveau nabi
(prophète en hébreu et en arabe), abattra les idoles
de l'esprit, grâce à la pénitence et à
la mission que chaque Pèlerins d'Arès, conscient
installera dans sa vie afin de chasser le Noir
et d'installer le Blanc, toutes les couleurs de
l'espérance partagée qui fera circuler dans nos veines,
nos cœurs et le cœur de nombreux moissonnés l'Eau
du Créateur, redonnera de l’énergie lumineuse aux étoiles,
sauvera l'humanité du péché des péchés. Mial (Rév d'Arès xxxiii/9) qui avec la Force
de Jésus et Mohamed transportera ceux qui le suivront vers
les Hauteurs Saintes de l’Éden reconstruit.
Patricia C. des Hautes-Alpes
Réponse :
Voilà un commentaire écrit avec une immense foi, ma sœur
Patricia, et je vous en dis un aussi immense merci.
30aou15 167C59
Après cette période bénie du Pèlerinage et la force du pénitent-moissonneur
que je suis venue raviver à Arès, me voilà plongée une
fois de plus dans le Noir !
Cette nouvelle entrée me fait penser à l'expression
populaire : "C'est noir de monde."
Eh oui, le Noir comme le monde c'est moi, c'est
l'autre, c'est mon autre moi même. Le lien invisible mais
bien réel qui unit les hommes et les rend coresponsables
du malheur comme du bonheur planétaire s'efface de plus en
plus dans les consciences.
Tout est fait pour ça, c'est la logique raisonnante du
système qu' Adam a choisi en lui donnant naissance, puis
de génération en génération notre Noir
individuel n'a fait qu'alimenter ce qui est devenu la Bête.
Serions-nous tombés aussi bas au point de marcher à quatre
pattes ?
En tout cas, le Père de l'Univers a vu l'impasse dans
laquelle nous sommes et Il nous montre à travers La
Révélation qu'Il donna à Arès il y a 41 ans le
chemin pour en sortir et se redresser : la pénitence.
Karima C. en Île de France
Réponse :
"Serions-nous tombés aussi bas au point de marcher à
quatre pattes ?" Mais oui. Nous le sommes.
Toutefois, "marcher à quatre pattes", c'est marcher quand
même, c'est donc avoir la possibilité de s'enfuir, de
s'enfuir du Noir. Pas assez vite, car "à quatre
pattes" on n'est pas très rapide, mais on peut prendre la
bonne direction, celle des Hauteurs Saintes, même
si "à quatre pattes" sur des sentiers chevriers,
rocailleux (Rév d'Arès 25/5), on se fait mal aux
mains et aux genoux et que la douleur nous ralentit
encore.
Les fidèles des religions ignorent le sujet de la pénitence
telle que nous la vivons et donc la percevons en nous. Ils
pensent que c'est ce qu'ils croient intellectuellement et
ce qu'ils respectent réglementairement qui va les sauver.
Ils se donnent en somme un salut tout fait
d'avance, pourvu qu'ils suivent bien les dogmes et les
règles.
Les dogmes disent : "Je crois en Dieu... et en Jésus
Christ, son Fils unique, etc." ou bien : "Il n'y a qu'un
Dieu... et Mohammed est son prophète...", mais celui qui
dirait : "Je crois en Dieu... mais je ne crois pas que
Jésus Christ soit son Fils unique, parce que tout homme de
bien est Son Fils, etc." ou qui dirait: "Il n'y a qu'un
Dieu et Mohammed est un de ses prophètes parmi d'autres
qui le valent bien...", serait aussitôt considéré comme un
croyant douteux et rejeté.
Rien de tel chez nous. Nous formons un petit reste de
pénitents qui ont choisi de suivre les formes de
foi et de vie de l'homme Michel, mais d'autres pénitents
existent parmi ceux qui croient en La Révélation
d'Arès ou qui n'y croient pas, qui donnent à leur
foi d'autres formes et nous ne les rejetons pas, car qui
sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès
11/3), et parce que c'est l'équité qui
compte et mieux vaut qu'elle s'établisse sans
le Nom de Dieu plutôt qu'en son Nom règne ce qu'Il a en
horreur (28/10-11).
Comme vous dites, il n'y a qu'un seul "chemin
pour en sortir et se redresser : la pénitence," qui
n'est pas la religion, mais la vie du Bien. Alleluia !
30aou15 167C60
Vous écrivez dans cette présente entrée 167 : "Abattons le
Noir en nous pour abattre le grand Noir du monde
! Âpre lutte par le glaive (Matthieu 10/34) de
la pénitence contre l'égo et par la faux
(Rév d'Arès 14/2, 38/4) de la moisson
contre la masse aveugle au grand Noir, parce que
l'égo comme la masse des hommes ont peur de regarder plus
haut et plus loin qu'eux. Âpre lutte contre nos paresses à
nous, les convaincus. Âpre lutte contre les non-convaincus
qui rejettent La Révélation d'Arès avant tout
examen, contre ceux qui savent que le grand Noir
existe, mais le prétendent inévitable, et ceux qui savent
qu'il existe et qu'il est abattable, mais qui ne font rien
pour l'abattre."
Oui, nous pouvons abattre le noir en nous,
choisir de devenir pénitent par la liberté et
l’individualité. Ces dons que nous avons reçu du
Créateur dans son image et ressemblance qu’il
nous donna en Éden, elle nous permet de nous libérer des
réflexes de soumission conditionnés par le Noir
depuis des millénaires. L’alternative est dans l’action
que nous menons jour après jour sur nous, et vers le monde
en activant notre âme dans le Bien absolu,
comme le Créateur nous le rappelle dans ces trois versets
de La Révélation d’Arès xxxix/8-9-10 :
Comme le lait caille, tu chauffes en toi le Fond, et
l’ha caille
Tu chauffes l’ha, tu brûles l’or ; ton front frappe la
pierre ici où va Mon Pas ;
alors l’ha caille, devient dur comme la pierre, et
pourtant plus léger il n’y a rien. L’ha ou âme est un pont que l’homme
lance sur l’abîme du mal et de la mort pour ramener
l’humanité à l’image et ressemblance du Père (Genèse
1/27).
Ce paragraphe du liminaire de 1981 reproduit dans La
Révélation d’Arès bilingue (1995), page 74, me
semble illustrer parfaitement le pouvoir du Noir
que nous devons abattre par la pénitence.
La mal vaincu par l’homme absolu.
Le mal, la science ne le vaincra pas. L’homme absolu,
c’est-à-dire l’homme à la fois charnel et spirituel, le
vaincra. La Révélation d’Arès se dresse face au
monde dans cette affirmation. L’homme prend une valeur
unique et sublime, une force surnaturelle qui le libère de
la prison biologique, mentale et sociologique d’autant
plus injuste et humiliante que l’homme est faible. L’homme
ressuscitera de la taupe, s’élèvera comme une tour,
son regard deviendra perçant ( Rév d’Arès 33/4) dès
qu’il retrouvera sa ressemblance avec Dieu (Genèse
1/26-27) et son privilège de perpétuité.
Ce n’est pas une question de dogmes et de sacrements
illusoires (Rév. d’Arès 21/1), de rang social ou
intellectuel. C’est une question d’amour et d’intelligence
(Rév. d’Arès 32/5) spirituelle, mais pas seulement
ça. C’est aussi une question de vouloir être ainsi. C’est
donc une grande question existentialiste.
Homme né sur cette terre, choisis bien ta
liberté !
Merci, cher prophète Mikal, et à tous ceux qui
travaillent au changement du monde à retrouver
le Blanc.
Simone Le S. du Limousin.
Réponse :
Un grand merci, sœur Simone, pour ce commentaire.
"L’homme absolu, c’est-à-dire l’homme à la fois charnel et
spirituel," dites-vous. Mais oui. C'est l'homme libre
(Rév d'Arès 10/10) absolument, libre de
tous préjugés y compris les préjugés sur lui-même. Il peut
dire: Je ne suis ni bon ni mauvais et si je suis bon, je
suis aussi mauvais, je voudrais partant n'être que bon.
C'est conscient qu'il y a du Noir et du Blanc
en lui qu'il peut avancer, car s'il n'y avait que le
Noir en lui, il se croirait blanc et
s'il n'y avait que Blanc, il n'aurait peut-être
pas conscience que le Noir existe et ronge le
monde.
30aou15 167C61
Cette nouvelle entrée toujours plus évocatrice de l’Enseignement
que vous avez reçu du Père (Rév d’Arès Veillée 16),
dont vous ne vous lassez pas de nous parler (Rév
d’Arès 26/15) depuis 41 ans, qui nous rappelle que
rien n'est acquis en ce qui concerne notre ha (âme)
(Rév d’Arès xxxix/5-11).
Je remarque que mon faible lumignon (Rév d’Arès 32/5)
s’émancipe du Noir pour le Blanc, 24
ans après avoir dit oui au Père, confiant de votre probité
et de votre amour fraternel que vous nous donnez sans
limites. Chacun est dans votre cœur, le petit reste
(Rév d’Arès 29/2) émerge, vit, accomplit, gratte
de sa chair les souillures (Rév d’Arès 12/12), au
regard des moyens qui lui incombe, mais jamais moins. Ton œil (a) le Feu; l’homme (qui te suit) voit l’Île
Bleue (au) loin (Rév d’Arès iv/13).
Nos petits ilots convergent et s’amarrent à vous, la polone
(Rév d’Arès xxxix/12) prend Vie (xix/26).
Que sont 41 ans, pour les siècles d’obscurantisme
spirituel, égarés par les prêtres cajoleurs (Rév Arès
18/7) qui se sont gavés en nous abêtissant, nous
soumettant par un lavage de cerveau aux dogmes de leurs
religions depuis si longtemps ancrés dans les esprits,
jusqu’à l’incongruité du pouvoir temporel attribué aux
papes en 1864 ! Discuter leur trône relève du blasphème.
On excommunie le dissident. Heureux les excommunié ! Je me
suis excommunié, j’accomplis de mon mieux : Ma
Volonté Qui sauve (Rév d’Arès 7/5).
Je me demande encore comment nous sont parvenus les
Évangiles ? Étonnant qu’ils n’aient pas supprimés le Sermon
sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Appel
(Rév d’Arès 28/14) à la pénitence (30/16),
Cri d’amour de Jésus : il s’est embrasé de Mon Amour
pour l’homme, son frère (Rév d’Arès 32/3).
J’ai tendance à ne pas excuser les princes du culte
(Rév d’Arès 1/4), cités plusieurs fois dans L’Évangile
redonné à Arès ! Lorsque je prie, je dis : "Prends
les en pitié. Ils jettent leur venin comme des serpents
traqués; leur silence témoigne de leur peur (Rév d’Arès
15/2)." Alors je pense à mon Noir,
pourtant je n’ oublie que le Père vous dit : Toi,
homme Michel, tu Me seras une abomination si tu
prononces la moindre indulgence pour ceux qui volent Mes
Attributs et trompent Mon Peuple (Rév d’Arès 21/4) !
— D’ailleurs la Veillé 21 entière est terrible à
l’encontre de tous les pouvoirs — La Révélation
d’Arès n’impose rien, tout est laissé à notre
libre choix, j’ai choisi : Emprunte les sentiers du
milieu et tu conduiras Mon Peuple sur la
Montagne Sainte (Rév d’Arès 7/7). Je ne suis plus
impatient, je comprends désormais que la larve en se
hâtant ne rejoint pas l’abeille (24/2). Ma mission,
ma pénitence s’en portent mieux, la paix
s’installe en moi. Espérer que le Jour (Rév d’Arès
17/7) arrive vite était généreux, mais puéril !
Je m’efforce d’être un dans moi (Rév d’Arès xxiv/1),
bien que je rame et trébuche — commentaire (14aou15 167C8)
! Mais lié au petit reste (Rév d’Arès 24/1), lié
à votre enseignement (28/10), lié à tous ceux
passés, présents, à venir, lié à l’Univers.
Peut-être que sans nous le Père n’aura plus de raison ou
l’envie de créer des galaxies de cailloux, des nébuleuses,
s’il s’avérait que le péché des péchés (Rév d'Arès
38/2) survienne ? Dieu dit : (Le jour où) le
soleil (est dispersé comme) plumes de pavo(t) Je cours
(encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux)
soleils.(Rév d’Arès xxii/12), mais ma foi me dit
que si ce n’est pas pour que Ses Enfants habitent avec Lui
dans l'Univers, pourquoi Dieu agirait-il ainsi ? Mes (deux) Mains donnent (Rév d’Arès xxviii/16/13)...
À nous de recréer Éden ! Nous offrirons au Père
d’arrêter le temps (31/8) qui nous vieillit,
nous tue, pour vivre enfin — y compris avec ceux qui ne
peuvent changer (Rév d’Arès 28/7) — des
bienfaits hors du temps (16/6, 35/7). L’Oasis (24/3),
outillée des Dons Divins (12/7) dont nous sommes
tous pourvus, renaîtra.
Lisez mes frères humains, lisez La Révélation d’Arès,
vous serez surpris par la Vie (Rév d’Arès 38/5)
qui s’anime à chaque verset, du début à la fin réveillant
la petite flamme d’où jaillira la Sainteté, la
Puissance et la Lumière du Père (12/4) en
chacun.
PS : Une heure et demie, durant quatre jours pour composer
ce texte ! Un labeur (Rév d’Arès 6/4) pour moi.
C’est dans ces moments où je réalise plus encore que votre
immense tâche (14/4) est extraordinairement
bienfaisante pour l’humanité. Merci frère Michel.
Michel J. de la Bresse
Réponse :
Vous n'avez pas pu venir au Pèlerinage cette année, frère
Michel, mais j'ai prié avec vous de loin pour accompagner
votre Pèlerinage du cœur. Merci pour ce très beau
commentaire !
Une heure et demie pour l'écrire ? Il vaut bien ce temps.
Je ne sais pas chez les autres, mais chez moi la
perception des variations de Noir et de Blanc
varie selon les moments, les circonstances, les humeurs,
les peines et les joies, car je suis un être humain aussi
nerveux qu'une biche tremblant aux bruits de la forêt.
Certes, la pratique de la pénitence qui est
quotidienne, de la moisson qui est fréquente et
la prise de Feu (le Pèlerinage) qui est annuelle
me maintiennent sur une bonne trajectoire à peu près
constante, mais qui pour rester ainsi n'est pas sans
fluctuations entre Noir et Blanc au fond
de moi. Votre commentaire me le rappelle et je vous en
remercie, car il affûte mon humilité; c.-à-d. la
conscience de ce que je suis : un pauvre pécheur
qui bataille pour rester sur la trajectoire du Bien,
preuve qu'il ne l'a pas atteint.
Le Mal et le Bien sont en moi comme la
Mort et la Vie, comme le ramassement
et l'extension qui propulsent la méduse.
La pénitence me permet d'être un en moi
(Rév d'Arès xxiv/1) mais cet un en moi n'est
pas une fusée filochant sans zigzags vers les Hauteurs,
vers la Vie. J'ai comme l'impression
d'être une sorte d'héautoscope. Je ne souffre pas
d'héautoscopie pathologique, mais je devine ce qu'est la
perception anormale de lui-même qu'a ce malade qui situe
son propre corps en dehors de lui-même. Avant de se voir
lui-même on dit que l'héautoscope passe par un état de
rêverie angoissante et l'image de lui-même qu'il voit
au-dehors de son corps n'est que l'envers de cette
dépersonnalisation. Le malade se sent dans le double qui
est hors de lui comme dans un ascenseur (dame ! les Hauteurs)
qui monte et qui s'arrête brusquement ; il sent alors son
propre corps lui échapper... par la tête. Cette expérience
d'être un autre qui sort de soi-même par en haut, je la
crois propre à certain pénitent comme moi qui
voit ou qui vit en lui-même le combat du Noir et
du Blanc, du Mal et du Bien comme
un tragique dédoublement !
J'ai alors deux têtes qui se scrutent, deux fois deux bras
qui s'acrochent, deux fois deux jambes qui courent dans
des sens opposés, je suis à moi seul deux jumeaux
adversaires qui luttent. Exemple, je lis dans la presse,
ces jours-ci, les arguments contraires des politiques qui
veulent accueillit les migrants de Syrie, de Lybie, etc.
et des politiques qui n'en veulent pas. Les premiers
disent: "Il faut la charité accueillante totale." Les
seconds disent : "Impossible d'accueillir toute la misère
du monde sans péril pour notre propre sécurité." Et je me
dédouble, écartelé sous l'Œil du Père qui sans un Mot me
regarde me débattre dans l'anxiété, alors que Sa Réponse
est claire depuis trois mille trois cents ans: L'étranger
sera comme l'un des tiens et tu l'aimeras comme
toi-même, car vous avez été étrangers en Égypte
(Lévitique 19/33). Mais la rationalité jette
l'ancre dans mon cerveau, la peur du capitaine qui veut
protéger son vaisseau et son équipage me
torture, mais malgré tout je lève l'ancre, je mets les voiles,
je m'évade par en-haut, clamant la Parole qui
dit qu'il faut la charité accueillante, mais je suis sans
conviction, parce que cette charité que j'affirme me fait
peur et je me dis: "Et si je me trompais, si la tempête
allait nous engloutir ?! Quelle est la bonne raison ?
La raison raisonnante ou la raison Raison du Père ?
C'est bien sûr la Raison du Père, mais le sentiment de me
fendre en deux est en moi comme la mort quand l'âme échappe
au corps, c'est ce qu'a dû ressentir notre frère Jérôme
S.-M. qui nous a quittés hier 28 août. Aussi surprenant
que cela puise vous paraître, j'ai ressenti ce
dédoublement en vous lisant. C'est pourquoi rédiger ce
commentaire vous a paru si long. le lire m'a paru long
aussi. Un pénitent, à un certain niveau de sa pénitence,
peut faire cette expérience ; ce n'est pas tout le monde
et ne pas la faire ne signifie pas que la pénitence
est insuffisante, de toute façon.
Alors, encore merci pour ce commentaire qui paraît un peu
compliqué... comme ma réponse sans doute, mais nous ne
faisons que décrire quelque chose que nous ressentons et
qui n'est pas du tout facile à décrire... Preuve que notre
foi n'est pas intellectuelle, mais est vie qui
conduit à la Vie.
30aou15 167C62
Comme tous, je ne peux rien rajouter à cette belle
entrée.
Comme toutes les autres entrées de ce blog d’ailleurs.
Mais, pour vous remercier, je participe par ce simple
commentaire, pour vous montrer ma reconnaissance envers
tout ce que vous nous donnez et apportez par votre
prophétisme
Il est vrai que le Noir nous entoure, il paraît
être partout. Il est en moi comme dans les autres, dans la
masse humaine qui le reflète sur le monde ! Nous sommes
tous des aveugles, nous ne voyons plus le vrai. La Lumière (est prise) dans le piège d’homme, Mikal
libère la Lumière (Rev d'Arès ix/8).
La Parole redonnée à Arès nous réveille de notre torpeur,
et vous, cher Mikal, vous nous tenez sans cesse
éveillés pour que nous ne retombions pas dans cette nuit
effroyable pour l’humanité, dans ce sommeil comateux.
Vous réveillez la part de blancheur enfouie sous les
cendres du péché, notre Blanc
retrouve une parcelle de lumière qui comme une goutte de
lait dans une tasse de café noir redonne un certain éclat
au monde.
La pénitence redonnera au monde la Lumière. Je déblaie inlassablement mon Noir au fond
de moi, sans savoir ou finira le fond de ce puits noir.
Mais je continue encore et encore, et un jour, la Lumière
surgira de ce puits, du puits de chaque pénitent
et formera un nouveau soleil sur cette terre. Alors
ce sera Mon Jour. D’un geste J’arrêterai l’astre sous
vos pieds ; il n’y aura plus ni jour ni nuit, mais
Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès
31/8).
Alain J. du Rhône
Réponse :
J'ai trois jours de retard pour vous publier, parce que
j'ai été sans Wifi, sans lien avec l'Internet.
Mais je suis heureux d'avoir trouvé avec mon téléphone
portable un lien qui me permet de travailler sur
l'Internet quelques heures. Merci, frère Alain, pour ce
commentaire. J'ai été très heureux de prier avec vous,
avec votre épouse et vos enfants au Pèlerinage, un des
plus fervents que j'ai vécu depuis quarante ans.
31aou15 167C63
La chair de la chair des uns des autres formant un Tout
avec l'Univers.
En image ce qui me vient en inspiration, le Blanc,
le Noir.
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier pour cett image inspirée du Noir
et du Blanc qui hantent chacun de nous, homme ou
femme.
L'image est plutôt petite, mais elle est simple et claire.
31aou15 167C64
je ne participe pas beaucoup à votre blog, mais je suis
là. je lis. Et j'adore vos entrées.
Très bonne année spirituelle 2015-2016, et toujours une
très bonne santé
Je vous embrasse affectueusement ainsi que sœur Christiane
que j'ai trouvée rayonnante en juillet au Pèlerinage.
Le Noir… quand je regarde au loin ma vie, mes
grand grands aïeux qui de prospérité très correcte sont
par le jeu des tromperies, des divorces, des rancunes,
tombés petit à petit, que ce soit matériellement ou
moralement, dans la médiocrité, la dépression, le vide… Il
y manquait la vie spirituelle. J’avais pris le flambeau du
vide, je crois que je faillis m’y perdre, m’y enfermer,
dans une bulle ou personne ne peut plus mettre les pieds.
Mais au fond du trou noir j’ai décidé de
remonter à
la surface, un coup sur ce sol rugueux m’a fait petit à
petit remonter vers l’oxygène de vie ; j’ai commencé vers
les 10 ans. J’y ai été aidé non par des mots cajoleurs,
mais par des remarques qui tombaient bien à propos. Puis
je me suis perdue dans le labyrinthe du Noir
pendant des années, car la petite porte du Bien,
qui est certainement brillante, était invisible à mes
yeux, je cherchais mais je ne trouvais pas, j’ai lu pas
mal et un peu n’importe quoi…
Je n’étais pas croyante, en tout cas je ne croyais pas
dans le Dieu catholique ou autre Dieu connu de la
multitude, j’ai lu jusqu’à [ce que je lise finalement] La
Révélation d’Arès l'été 1984, édition bleue, que me
donna mon frère [François], qui a éveillé ma Source
enfouie d’une manière fulgurante, car tout
homme, même celui qui n’a jamais reçu Ma Parole... au
milieu des cités bâties avec science, même celui qui m’a
rejeté avant de me connaitre, sait Qui Je suis quand Je
lui parle (Rév d'Arès 1/9).
J’ai passé la petite porte, grâce à cette Parole qui
parlait sans fard à l'Image et à ma Ressemblance
(Genèse 1/26) que je suis de mon Père de
l’Univers (Rév d'Arès 12/4) en direct. C’est
énorme ! Je ne comprenais pas tout, pourtant je
me suis retrouvée devant une lumière incroyable, et un
pont qui m’invitait au passage. Je me disais : "Vais-je
traverser ce pont, cette lumière ? N’est-elle pas trop Blanche
pour moi, qui comme la taupe vis dans le Noir,
dont j’ai apprécié quelques recoins ?" J’aspirais au
Bien, à l’intelligence vraie. Je n’ai pas
réfléchi longtemps, ma vie en dépendait, non ma vie
physique mais ma vraie vie, mon âme ;
je le sentais. Je compris que mon humanité peut générer le
bien comme le mal. Et je choisis le bien
pour aussi construire mon âme. Car cette âme
ne nait qu’en faisant le bien.
Et l'âme permet la transcendance, j’y aspire. À
très long terme c’est devenir un humain,
qui nage comme un poisson, qui traverse le plafond par
lévitation comme Jésus, qui parcourt l’univers sans
vaisseau. N’y aurait-il un jour un cinéaste pour "the
super film" ? Bon, ok, il y a des étapes à mettre en place
avant, c’est le Bien dans le monde. C’est du
travail, c’est la mission. Mais quelle espérance ! C’est
déjà vivre sans pouvoir, sans chef, mais avec amour,
reconnaissance de l’autre, son
prochain. C’est construire un autre monde. J’ai choisi de
traverser le pont, que je ne finis pas de traverser…
jusqu’au Jour.
Ensuite j’ai reçu beaucoup. Ma vie a changé. Une vie
simple et pleine à la fois. Je me suis engagée dans cette
voie, je ne suis pas meilleure que d’autres, j’ai
conscience que je peux faire mieux j’ai du Noir
qui colle à la peau, mais j’avance. Je me sens moins
superficielle, moins velléitaire, moins susceptible (quoi
qu’en dise mon époux !)... Les "moins" ça ne veut pas
dire "plus", donc pénitence !
Bien sûr, jusqu’à la fin de mes jours et après — là une
pensée pour notre frère Jérôme S.M. qui nous a quittés il
y a deux jours, un grand apôtre qui missionnait encore
dans la rue il y a peu, et qui sait s’il ne continuera pas
sa mission de l’autre côté, au revoir mon frère ! —. Mais
je me dis que si à ma petite échelle mon humanité a évolué
dans un sens positif, et ce n’était pas gagné, si je fus
et suis toujours génératrice de mes miracles, j’ai
vraiment espoir que l’humanité ira vers le Blanc car,
comme dit Frère Michel, d’ici deux siècles on parlera
partout de nous et de La Révélation d’Arès, car
le monde en a besoin. C’est demain.
Merci, cher prophète, pour cette entrée, encore du miel,
qui parle aussi aux non-pèlerins, ainsi qu’à mes frères et
sœurs, jeunes (j’ai été vraiment émue par le
commentaire d'Aïcha) et moins jeunes (comme mon époux) qui
me nourrissent aussi. Bonne année spirituelle à tous.
Christine M.-J. d'Ile de France
Réponse :
Nous avons été, sœur Christiane et moi, très heureux, de
prier avec vous et votre époux Claude au Pèlerinage.
Merci pour ce très beau témoignage, merci pour ce
commentaire, ma sœur Christine.
Vous avez commencé votre vie par l'hiver, l'hiver "des
tromperies, des divorces, des rancunes" de parents" tombés
petit à petit, que ce soit matériellement ou moralement,
dans la médiocrité, la dépression, le vide," l'hiver où
"manquait la vie spirituelle." Et puis le printemps est
venu par la lecture de La Révélation d'Arès ; je
me souviens de vous quand vous logiez en attendant vos épousailles
dans une petite maison le long du chemin menant à la plage
st-Brice à Arès, je vous disais bonjour quand je passais
en faisant ma promenade quotidienne. Maintenant c'est le
bel été, un Soleil brille sur votre existence.
Vous avez une fille, Chloé, et un époux, Claude, qui vous
apportent sûrement beaucoup.
Dans les familles où l'on s'entend mal il y a beaucoup de
sons, sons de plaintes, de cris, de récriminations,
parfois de mensonges, mais un jour celui ou celle qui
entend la Parole du Sage Créateur du sublime Univers
n'entend plus de son, mais de la musique. On peut dire
qu'entre le Noir et le Blanc il y a la
différence qu'on trouve entre son et musique.
J'aime comparer la Parole à de la musique, ce qui n'est
plus palpable, et la foi au contrepoint actif de cette
belle musique. Ceux qui se trompent et se disputent sont bruit.
La Vérité, elle, est musique, impalpable,
aérienne, s'envolant comme une fée, mais plus vraie que le
réel auquel les humains se croient confrontés au point de
ne plus croire qu'au bruit, à la fureur, à la
lourdeur des poids de l'existence, et ils passent leur
temps à s'en défendre.
Je plains ceux sur qui pèsent les lourdeurs des bas
sentiments, je les plains au point de souhaiter qu'au bout
d'une vie agitée ils trouvent quand même un repos dans
l'au-delà.
Soyez heureuse au milieu de ceux que vous aimez et qui
vous aiment.
31aou15 167C65
Bien aimé frère Michel , j'ai lu le commentaire et votre
réponse à Marie A. du Rhône . je me demande si vous n'avez
pas fait une faute de frappe sur votre clavier : (Rév
d'Arès 32/1 ) ?
Merci pour votre blog, j'y vois beaucoups de beauté
servante du bien [Rév d'Arès 12/3]
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)
Réponse :
Vous appréciez mon blog et j'en suis touché, frère Luigi.
Oui, je me suis trompé dans ma réponse à Marie A. La
référence n'est pas 32/1 mais 32/5.
Je corrige tout de suite. Merci d'être aussi attentif à
mes réponses.
31aou15 167C66
"Cet Appel incarne la Vérité et le bon sens universels,
dont aucune religion, aucune philosophie, aucun peuple,
n'est propriétaire.''
Nazih Nathan H. du Moyen Orient
Réponse :
Merci, frère Nazih Nathan, pour ce travail.
Voilà une vidéo qui aura sûrement son utilité dans la
mission.
31aou15 167C67 Note
préliminaire du blogger Michel Potay :
Le 29 août, nous avons ma fille Anne et moi parlé d'une
vidéo de nos frères José et Morya de Paris, que j'ai
enregistrée en mp4 depuis le site de leur groupe
missionnaire.
Ma fille Anne a une profession qui l'absorbe beaucoup,
mais quand son travail le lui permet, elle rejoint à
Toulouse la mission à laquelle elle aime participer. Anne
pense que cette vidéo serait utile à la mission
toulousaine.
Nous avons bien conscience, Anne et moi, que c'est une
vidéo "en travail", c'est-à-dire que ses auteurs, José et
Morya, vont l'améliorer, mais déjà telle qu'elle est, nous
estimons qu'elle est utilisable et qu'elle peut fixer
l'attention de ceux qui la regardent.
Ce que nous aimons, ma fille Anné et moi, c'est la choix
du script, du thème de la vidéo. Il y a tellement à dire
que La Révélation d'Arès qu'il faut évidemment
faire des choix quand on la présente de façon brève, en
l'occurrence six minutes et demie. Les textes et les
images nous ont paru bien choisis, même s'ils demandent
encore un affinement, mais je pense personnellement que la
vidéo telle qu'elle est devrait être testée par d'autres
que votre groupe parisien.
J'ai donc demandé aux auteurs José et Morya l'autorisation
de publier cette vidéo dans mon blog. Les auteurs peuvent
la considérer comme inachevée et avoir pour elle des
ambitions que je n'ai pas à connaître ; j'aurais très bien
compris qu'ils refusent. J'ai beaucoup de respect pour la
liberté et les raisons de mes frères. J'ai seulement et
simplement posé la question : Puis-je la publier ?
Et je viens de recevoir leur autorisation que voici :
--------------------------------------
Réponse de frère José :
C'est un honneur pour frère Morya et moi-même de vous
servir par notre modeste travail.
J'ai l'accord de Morya pour que vous diffusiez cette vidéo
en l'état sur votre blog.
Je n'en suis pas entièrement satisfait et j'ai reçu
diverses critiques justifiées, mais il faut bien avancer
et nous comptons l'améliorer encore.
(...)
Bien fraternellement avec vous dans la moisson et la
prière.
José O. d'Île de France
01sep15 167C68
Voici l'image en plus grand format [Réf 163C63] à laquelle
j'ai rajouté, au centre, l'homme et la femme pécheurs
auxquels Dieu dit: Je serre, Je serre comme le clou
(sous le marteau) (Rév d'Arès ii/21) pour parler à
travers nous, l'Adam et l'Ève selon notre frère Jérôme
S.-M. qui nous à quittés.
Je mets aussi une image qu'il avait réalisée à ma demande
de sa vision d'Eden.
Nous sommes nombreux à avoir rendu visite Jérôme [à
l'hôpital] avant son départ. Lorsque je l'ai visité, il ne
pouvait plus s'exprimer correctement, mais était lucide,
je n'oublierai jamais son âme à travers la
fenêtre de son regard serein prêt à rejoindre la Flotte
du Roi (Veillé 18) me dire au revoir avec un
sourire rayonnant.
Le Noir à eu raison d'un pénitent, un
moissonneur exemplaire, père de famille aimant
dévoué au Père, au prophète, à ses sœurs et
frères et aimant son prochain. Le Noir a emporté
Jérôme et emporte des humains toutes les secondes, mais
nous réussirons de générations en générations à faire
revenir le monde à la Lumière.Nul ne sait
qui est sauvé (Rév Arès 11/3) mais, je ne doute
pas un instant que Jérôme rejoigne le Blanc, la
Flotte du Roi et continue sa mission. Nous nous
reverrons au Jour de la résurrection, mon frère
Jérôme, merci pour tout ce que tu as fait de ton vivant
sur terre. Alors ce sera Mon Jour,
d'un geste J'arrêterai l'astre sous vos pieds,
il n'y aura plus ni jour ni nuit,
mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse;
Je descendrai visiter Mes Granges,
J'étendrai Mes deux Bras sur l'univers
et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir,
les étoiles s'allumeront comme des flammes, brûlant et
dévorant les restes de broussailles et d'épines,
Je M'inclinerai vers les fosses, les vases funéraires,
les mers,
les os et les poussières frémiront sous la caresse des
âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes,
ils s'assembleront et se relèveront;
des abîmes glacés les regards creux et blancs des
spectres M'imploreront,
chacun verra alors Ce Que Je ferai.
Mais jusqu'à ce Jour il y aura beaucoup de pleurs et de
souffrances dans les profondeurs ténébreuses.
Que Mon Peuple t'entende, homme Michel! (Rév Arès
31/8-13).
Didier Br d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette image agrandie et modifiée
qui remplace la petite image publiée en 167C63
Merci pour cette évocation que vous faites de
notre défunt frère Jérôme S.-M. et de nous communiquer une
image qu'il a réalisée à votre demande.
01sep15 167C69
Enfant, à 6 ans, en 1971, alors que j’avais prêté un
jouet, une petite auto, à un camarade de classe tout à
fait gentiment dans la cour de récréation, mon grand frère
âgé de 10 ans arrive du fin fond de la cour et gronde le
camarade comme si celui-ci m’avait pris l’auto de force,
lui reprend l’auto violemment et me la donne.
Devant cette injustice j’ai senti en moi une chute
vertigineuse, vraiment immense, genre du ciel tombant sur
la terre et j’ai vu une autre réalité que la réalité
matérielle immédiate.
J’ai su alors que j’étais relié à une autre réalité aux
propriétés inimaginables et surprenantes et difficilement
compréhensibles, mais que cela avait rapport au bien
et au mal, à la justice et à l’injustice.
J’ai donc cru en Dieu vraiment, le vrai Dieu qui aime la justice
dans le quotidien.
J’ai toujours associé ce sentiment de chute personnelle
alors que je n’y étais pour rien — sauf que je n’avais pas
réagi de manière rapide, j’étais dépassé — à la chute
d’Adam dont me parlait la Bible. Quand j’ai découvert La
Révélation d’Arès j’ai retrouvé le même univers que
celui entrevu à 6 ans, et aussi les mêmes réactions
d’enfant dans mon cœur, aussi je l’ai tout de suite
acceptée comme vraie quand je l’ai lue.
Vieillir dans ce monde n’est pas une sinécure. J’ai vu
l’école me détruire comme ce qu’en dit un commentaire
[probablement de Marie A. 167C57]. Après on voit
l’hypocrisie et l’orgueil maîtres du monde et on se
demande bien comment trouver sa place dans ce merdier.
Patienter et lutter dans le sens de Dieu c’est ce qui nous
reste en réalité. C’est le parti du Créateur qui admet que
sa Force serve au Noir (Rév d'Arès
xxviii/6) alors que lui-même n’a jamais été en
guerre et a des intentions inverses. La Vérité
ne peut pas périr mais l’humanité, elle, oui peut périr ;
d'ailleurs, on voit qu’elle est au bord de sa destruction
totale de multiples façons.
Cet univers fonctionne sur le contraste
création-destruction et l’âme incomplète peut se
détruire tant que la Vie de Dieu ne souffle
pas dans ses voiles (Rév d'Arès, Veillée 18). Je ne
comprends pas comment ce qui est de la même nature que
Dieu peut mourir ; c’est une incompréhension que j’ai par
rapport à La Révélation d’Arès ?
En réfléchissant à cette entrée, je me suis aperçu qu’avec
les mots on pouvait comprendre qu’appréhender la vérité du
mensonge était une impossibilité (contradiction de mots
insoluble). Que donc partout où régnait une bonne dose de
mensonge régnait l’impossibilité. On voit que roi
blanc et roi noir sont générateurs d’impossibilités
permanentes, transformant leurs fidèles et eux-mêmes en pendus
[Rév d'Arès xxix/1-8]. Or, pour Dieu sortir de ces
impossibilités est primordial, d’où le fait que changer
dans la crainte soit meilleur que de ne pas changer [Rév
d'Arès 17/6] et la définition de la Vérité
c’est que le monde doit changer (28/7). Et aussi
l’appel à rebours aux Chrétiens d’hier mais qu’on comprend
aussi pour nous aujourd’hui en fin de compte, à se lever comme
les vagues de la mer sourdes obstinées comme
solution efficace pour vaincre le péché (28/12) : Il
eut mieux valu pour eux qu'ils ne reconnaissent pas Ma
Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer,
comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre
leur cours, sourdes, obstinées ; ils auraient battu le
péché, l'abomination haute comme une falaise. Mais la
multitude qui M'écoutait est restée assise avec ses
chefs et ses prêtres. J'ai attendu et voilà que Je Me
suis levé à leur place.
Donc, sortir du noir sera très compliqué parce qu’il nous
faut sortir d’un carcan d’impossibilités. De plus, votre
entrée n’a pas compliqué [la situation] avec le fait qu’il
y avait le blanc de la religion [roi blanc
dans Le Livre] et le Blanc de la vie
spirituelle vraie et qu’il y avait Noir
actif ou noir simplement potentiel comme fond de
créativité (si j’ai bien compris). Donc passer du Noir
au vrai Blanc est moins simple qu’il n’y parait
surtout à cause des mensonges.
Quand on est enfant, on vit l’évidence de la communion
humaine avec tous, même si ce n’est pas toujours
parfait, on en est proche. On est ouvert à l’inconnu de
passage spontanément. La peur ne domine pas. L’intensité
des relations humaines est forte dans le bien.
Votre entrée explique vraiment bien l’interaction humaine
et le partage ainsi que l’interaction entre l'individu et
toute l’humanité qui est immense. Le Noir même
accompli par un individu nous enferme tous et le Bien
accompli par un individu nous libère tous.
Cela m’a rappelé une phrase d’un de mes tracts inspiré par
"Le Pèlerin d’Arès 1993- 96" que vous aviez aimé
pour exprimer l’amour évangélique : "On vit tous les uns
par les autres, changer en bien est un devoir d’amour."
La pénitence nous redonne petit à petit
l’évidence de la communion humaine de manière vivante,
même si on la découvre malade du Noir.
J’ai appris d’une lecture récente sur la spiritualité
Masaï que l’idée d’interdépendance humaine était une
réalité globalement admise en Afrique.
Les partisans du Noir disent souvent qu’il faut
du Noir pour apprécier la lumière (loi du
contraste). Ce qu’ils ne voient pas c’est qu’il peut
exister des contrastes fait uniquement de lumières
diverses et que l’ombre, le noir, peut être repoussé au
loin, inactif. Dans le Coran une des descriptions de Dieu
qui m’a toujours touché c’est qu’Il est fait de lumières
sur lumières (je ne sais plus si c’est au pluriel
ou au singulier). Les hommes retournés au Bien
dans la complémentarité feront en tous cas ce genre de
contraste de lumières diverses.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Vous dites: "Je ne comprends pas comment ce qui est de la
même nature que Dieu peut mourir ; c’est une
incompréhension que j’ai par rapport à La Révélation
d’Arès." Mais, bien aimé frère Bernard, ce qui est
de la même nature que Dieu ne meurt pas au sens de
disparition absolue. Soit cette image et ressemblance
(Genèse 1/26) de Dieu — ce que vous appelez "même
nature", je pense —est dans l'âme et
est sauvegardée jusqu'au Jour de la
résurrection, soit elle est dans le spectre, mais
le spectre n'est pas un état de disparition,
mais de grisaille malheureuse dans les ténèbres et,
au Jour de la résurrection, cette grisaille
reprendra probablement vie : Chacun verra alors ce que
Je ferai (Rév d'Arès 31/12), dit le Père. Ceci dit, frère Bernard, un grand merci pour ce beau
commentaire, qui présente la réalité problématique du Noir
et du Blanc selon votre grande
sensibilité. Concernant Dieu vu comme étant lumières sur
lumières, dans ce passage du Coran lumière
est au singulier. On le trouve dans la Sourate XXIV
précisément appelée "La Lumière" au verset 35.
02sep15 167C70
Je m’apelle Danielle A., vous voyez peut être qui je suis.
Je vous suis de loin mais malgré les années qui passent je
ne peux pas renier La Révélation d’Arès.
Je viens de lire cette entrée.Je ne suis pas une pénitente
comme je l’avais connu [la pénitence ?] au début des
années à Strasbourg, au sens de cette époque, et sûrement
pas non plus à celle d’aujourd’hui je pense.
J’essaie juste d’être bonne, aimante même si c’est pas
toujours vrai. En tout cas, on me perçoit comme tenant des
valeurs et en les appliquant, pas toujours je reconnais.
En tout cas, dans mon job qui est celui d’étudiante
infirmière je fais toujours ce qu’il y a à faire même si
je pèche, vu que je suis en devenir comme ils disent à
l’institut. Ils nous forment avec des valeurs
respectables, mais aussi une pression insoutenable (être
et être responsable, agir ici, là et maintenant,
conscient, éclairé et informé, libre d’agir en toute
responsabilité, un gros penchant pour le sacrifice qui
doit dater du début du métier….et qui culpabilise beaucoup
d’entre nous (de ne [sais ?] jamais assez bien faire et
justement de soigner dans des conditions où je n’ai plus
peur de le dire : il y règne une espèce de folie).
Je trouve cela très dangeureux pour nous, la race humaine.
Bon sang, on débloque !
Le système où je vais devoir exercé est mauvais, je ne
suis pas sereine. Avoir une âme de soignante et ce
système, je doute. C’est un métier très légiféré, avec des
prises de risques importantes allant jusqu’en prison au
plus grave, mais aussi agression, diffamation, ou souvent
nos propres besoins passent à la trappe, bref c’est
flippant, car si les règles de soins ne sont pas
respectées, c’est grave pour nous.
J’avais mis en lien cette pensée avec votre entrée pour la
raison que j’y trouvait des notions identiques dans le
domaine infirmier, du moins l’enseignement qu’on nous
donne et La Révélation d’Arès. Il y a un sacré
décalage ; la réalité est autre.
On m’a dit au dernier stage (une cadre infirmière) que
j’étais idéaliste ; elle a essayé de me déstabiliser
(durant 10 semaines ), ils sont doués dans ce domaine,
faire du mal, jusqu'à remettre en question mon désir
d’être infirmière. Ce qui est règlé depuis longtemps. Je
vieillis et j’ai un peu d’expérience de la vie: je suis
soignante dans l’âme ; le Sermon sur la Montagne m’est
suffisant il faut dire.
Merci de m’avoir lu .Je ne sais pas si cela a un rapport
avec votre sujet.
Danielle A. d'Alsace
Réponse :
Oui, je vois qui vous êtes.
La dernière trace que j'ai de vous, sœur Danielle, remonte
au 29 novembre 1991. ce jour-là je vous écrivis une
lettre. Il y a vingt-quatre ans !
Votre commentaire a-t-il "un rapport avec le sujet" de
l'entrée 167 ? Certainement oui, car les malades que vous
soignez, sur lesquels vous vous penchez, que vous vous
efforcez de réconforter, sont tous victime du Noir,
comme tous les humains, qui finissent tous par la maladie
des maladie : la mort, sanction du péché dans lequel
l'humain a versé.
La cadre infirmière vous trouve "idéaliste". Ce doit être
sa façon de dire croyante. Dans ce monde rationaliste on
se méfie des gens de foi comme vous. Laissez dire ! Faites
votre travail avec cœur. Il y a dans le travail
d'infirmière une superbe occasion d'être une pénitente
et même une grande pénitente. Vous allez
travailler pour le Blanc.
Notre mission de Strasbourg est fermée depuis 2009. Mais
nous avons une mission à Metz où vous pouvez retrouver des
Pèlerins d'Arès. Il y a 166 kilomètres, je sais, mais si
vous avez l'occasion de passer par là... En tous cas,
n'hésitez pas à m'écrire si vous en sentez le besoin
spirituel: Frère Michel Potay, BP 16, 3374 Arès.
02sep15 167C71
Le soir du 15 aout, fin du Pèlerinage, nous sommes
repartis vers le monde avec la belle Lumière, la
grande Force prises dans la Maison du Père et
cette magnifique entrée puissante et fondamentale qui nous
renvoie dans nos profondeurs et les profondeurs du monde.
Je suis toujours émerveillée (et rassurée si on peut dire)
de la façon tellement juste dont vous nous parlez de la
lutte intérieure pour rester dans la "trajectoire du Bien"
(167C61) faite de fluctuations, de zig zag, de
hauts et de bas. Merci infiniment cher prophète
qui nous apportez sans cesse le miel qui fait
le fort et la race.
J’aime beaucoup cette entrée et je suis toujours
impressionnée par les très beaux commentaires de mes
frères et sœurs.
Oui, comme vous le dites en 167C6 ce Pèlerinage,
lumineux, a été un magnifique Pèlerinage. Dès le mois de
juin où j’ai pu y passer une semaine, j’y ai senti une
force particulière ainsi qu’une grande paix, paix que
m’apporte la patience que je travaille en moi ainsi que la
lutte contre mes préjugés. Plus que d’habitude j’ai
ressenti l’Amour du Père, j’avais la conscience
claire d’être d’une autre Source, spirituelle,
et ma volonté de fouiller en moi comme une mine pour
retrouver la Vie, le Bien, s’est
accrue, aiguisée. Force et Paix dont nous allons
avoir bien besoin pour lutter dans le sillage du monde
dingue et balloté par le mal même qu’il engendre (167C31)
ce mal qui est de plus en plus envahissant.
Je m’efforce chaque jour de travailler en moi la
conscience que chaque être humain, mon frère, quel qu’il
soit, est un autre moi-même. "Le Tout Autre n'est jamais
que l'Autre du Tout que je suis", c’est magnifique !
Mais mon esprit défaille et oublie, et mon noir
qui est le même que le Noir du monde reprend le
dessus, je suis tantôt taupe tantôt oisillon
de l’Aigle.
Merci pour la publication de la vidéo de José et
Morya avec ses textes que je trouve bien choisis. Je
pense également qu’elle sera bien utile pour notre mission
toulousaine. Au sujet de notre local, rue des Pénitents
Gris à Toulouse, il n’est pas rare dans la rue que les
gens rencontrés me demandent si nous n’avons pas choisi
volontairement cette rue. Je leur réponds que non nous
n’avons pas choisi volontairement cette rue, mais que nous
ne sommes encore bien souvent que gris, entre le Noir
et le Blanc. Un jour viendra le Blanc.
Marie-Odile O. du Midi Toulousain
Réponse :
Merci, sœur Marie-Odile, pour ce beau commentaire.
J'ai été très heureux de prier avec vous, avec Rémy, avec
vos filles Marie et Sara, au Pèlerinage 2015, qui, je le
maintiens, fut en effet lumineux, fervent,
particulièrement habité par la Grande Présence du Très
Haut. Nous en avons tous reçu une Lumière et des
Forces renouvelées.
Aujourd'hui ont lieu à Paris les funérailles de
notre frère Jérôme S.-M. auxquelles un certain nombre de
Pèlerins d'Arès parisiens assisteront. Jérôme voulait
encore une fois faire le Pèlerinage d'Arès cette année. Il
fut terrassé par un AVC dès le début du Pèlerinage et
hospitalisé à la Salpétrière. Il souffrait d'un cancer du
cerveau. Nous savions qu'il nous quitterait, mais nous ne
savions pas que c'était si tôt.
Je vous parle de lui, parce que je crois que vous le
connaissiez. Maintenant il continue sa mission depuis
l'Univers.
L'humain exprime sa vérité dans le péché ou,
s'il est vertueux, dans les pénombres des religions, et
s'il est humain d'amour, de pardon, de paix, de liberté,
il est sauvé de toute façon, mais à nous le Père demande
plus : Il nous demande d'atteindre à la Vérité
dans sa plus haute expression qui est dans le changement
du monde (Rév d'Arès 28/7). À ce changement
du monde il nous demande de travailler en
commençant par nous changer personnellement
nous-mêmes (30/11). Alors, nous commençons d'exprimer, imparfaitement
mais déjà d'une façon caractéristique, le Divin dans le
monde. Le monde vit sur le principe du succès, réussir
dans la vie, en bien ou en mal, mais
réussir. Ainsi la charité n'est-elle encore comprise que
comme succès sur la non-charité, la nourriture n'est vue
que comme succès sur la faim. Toujours une rivalité. C'est
mieux que rien quand ce n'est pas cela que nous
poursuivons.
Nous Pèlerins d'Arès voulons non être un succès, un
triomphe sur l'autre, notre frère, serait-il mauvais, mais
un état, un état de Bien, de Blanc.
Nous ne cherchons pas à faire du Blanc le
vainqueur du Noir comme st-Georges vainqueur du
dragon ou Jeanne d'Arc vainqueur des Anglais, mais nous
cherchons à ce que le Noir disparaisse
naturellement simplement parce que le Blanc se
manifeste, existe et un jour remplira tout. Notre foi dans
le Bien est créatrice, elle n'est pas
triomphante. La Genèse ne dit pas que le Créateur triompha
du chaos, mais que simplement ce chaos
disparit parce que la Lumière fut.
Face aux exigeances de plus en plus écrasantes de la vie,
la vie sociale devient un gigantesque bureau. Nous avons
non seulement à vaincre notre péché, mais ce
bureau qui grossit en stupidité et qui constitue un danger
de plus en plus aigu. Quelle tâche énorme ! Et nous nous
sentons si petits... mais n'oublions pas que les Légions
d'Anges sont avec nous ! Et à ces légions
d'Anges se joignent nos frères et sœurs disparus de
la terre, Jérôme dernier en date, mais dont les âmes
vivent et s'activent. Nous nous activons tous, chacun de
part et d'autre du voile mystérieux de la mort.
02sep15 167C72
J’aime particulièrement votre entrée, frère Michel.
Le thème est assez proche, il me semble, des courants
spirituels venus d’Inde et du Cachemire, appelés Yoga, de
la non-dualité ou Védanta. Ils sont peu connus du
public.
Le Mal, le Noir, au-delà de
considérations générales, sont aussi, il me semble,
ce que C. G. Jung appelait l’ombre, c.-à-d. cette partie
de nous, que nous ne voulons pas voir, car "vilaine", ou
dérangeante, ou peu flatteuse pour l’ego et le moi social.
Nous refoulons l’ombre sans cesse à l’intérieur de nous,
et alors, nous la projetons sur les autres, sur le monde
ou dans certains de nos rêves et de nos cauchemars. Nous
voyons le Mal à l’extérieur de nous ! Alors qu’il
est en dedans. Ce qui est une bonne nouvelle !
Car nous n’en sommes plus une victime, nous pouvons être
acteurs-pèlerins, pour nous délivrer de ce péché profondément
ancré en nous.
Ce n’est pas ici une question de morale. Je trouve que
particulièrement Le Livre (deuxième partie de La
Révélation d’Arès), avec ses symboles crus et
directs, tellement évocateurs, comme des images oniriques,
peut être un outil donné par le Père par laquelle nous
sommes à même de nettoyer notre âme de l’ombre,
tapis dans nos caves, ce péché accumulé au cours
des siècles. Il faut juste le vouloir !
J’y trouve de bonnes occasions pour continuer la
déculturation et le déconditionnement de ce monde social
limité et légiféré, en descendant dans mes caves, et
nettoyer ce qui m’emprisonne encore, à mon insu.
Se laver du Mal, commence par se laver du Mal
en soi... Et alors ? Alors, il y a davantage de
place pour que la Lumière et la Joie
du Père puissent être reçuee et se vivre à travers nous,
dans notre vie de tous les jours. Mais le malin est filou,
rien n’est jamais gagné définitivement, dans notre monde.
La pénitence dans la vigilance active est
nécessaire et l’amitié entre Pèlerins d'Arès dans la
moisson, un soutien indispensable.
Véronique C. dite Vévilavie de Belgique.
Réponse :
Oui, "le malin est filou", d'autant plus filou qu'il est
généralement insoupçonnable puisque le malin est chacun et
chacune de nous et que chacun et chacune de nous ne se
voit pas comme il ou elle devrait se voir.
Je ne savais pas que le thème du Noir et du Blanc
se trouvait déjà dans le Védanta. J'ai parcouru, je
n'ai pas vraiment lu, des textes de l'école de la
non-dualité Advaita Vedānta, et aussi Ramanuja où la
non-dualité prime Vishishtadvaita, et aussi Madhva où la
dualité entre l'âme et l'Absolu (brahman) Dvaita Vedānta.
Mais tout cela est loin et je ne me souviens pas y avoir
rencontré le thème du Noir et du Blanc. je me suis
seulement référé au Livre, que vous mentionnez
avec justesse comme "un outil donné par le Père par
laquelle nous sommes à même de nettoyer notre âme
de l’ombre, tapis dans nos caves, ce péché
accumulé au cours des siècles." Mais oui, sœur Véronique,
"il faut juste le vouloir !" mais ceux qui le veulent sont
éblouis par la Lumière du Livre comme
je fus ébloui les cinq nuits au cours desquelles Il me fut
dicté par le Créateur en 1977.
Je suis heureux que nos frères Guy et Louis Marie aient
trouvé en vous une compagne de mission de votre valeur.
Merci sœur Véronique, pour votre commentaire.
03sep15 167C73
Sur l'Internet en cliquant sur l'image Michel Potay une
fenêtre s’ouvre et d’autres images apparaissent dont
celle des Anonymous.
Puisque ces Anonymous vous font beaucoup de mal par
l’information mensongère, à vous frère Michel, à
vous vous le prophète de Dieu, le rappeleur des
Écritures de la Bible et du Coran, pourquoi nos frères,
les Anonymous — frères, puisque nous sommes la chair de la
chair de l'humanité — pourquoi se cachent-ils derrière des
masques de mardi gras et pourquoi leurs noms
n’apparaissent-ils pas ouvertement ?
Pourquoi ne se montrent-ils pas face à face devant vous et
les Pèlerins d’Arès en pleine lumière ?
Cela manque d’honnêteté envers vous et envers eux-mêmes.
Ne trouvez-vous pas que c’est une forme triste de lâcheté
?
Il faut discuter dans l’adversité proprement à visage
découvert.
"Les grandes adversités recherchent les grandes âmes,"
citation de Adrien Destailleur ;
"Il n'y a que dans l'adversité qu'on découvre la vraie
valeur des êtres," citation de Bernard Werber.
"Sous sa carapace de lâcheté, l’homme aspire à la bonté et
veut être aimé. S'il prend le chemin du vice c’est qu’il a
cru prendre un raccourci qui le mènera à l’amour," dit
John Steinbeck. Ne te défends pas ! Affaire-toi à ce que Je te
commande aujourd’hui, vous dit l’Éternel (Rév d’Arès
29/6).
Quant aux hommes qui t’attaqueront, Je l’ai dit : une
légion de saints tout équipée t’en défendra, d’un
Souffle Je t’élèverai au-dessus d’eux (Rév d'Arès 36/7).
Ma protection s’étendra sur les moissonneurs qui
travailleront avec toi au champ, eux aussi subiront les
méchants et les ruses du tentateur (Rev d'Arès 36/8).
Et même ton pire ennemi tu ne le tromperas pas mais tu
veilleras à son salut (Rév d’Arès 36/7).
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Nous ne savons pas ce que sont ces Anonymous qui diffament
La Révélation d'Arès et tous ceux qu'elle appelle
en commençant par son Témoin évidemment. C'est cela
l'Internet, un lieu où n'importe qui se fait passer pour
n'importe qui ou se donne n'importe quel nom, dit
n'importe quoi, ment et vilipende à qui mieux mieux.
Pourquoi cet anonymat ? Par lâcheté, évidemment. Mais les
gens qui se cachent derrière Anonymous affaiblissent
énormément l'impact de leurs propos, parce que l'anonyma
enlève tout crédit à leurs propos en rendant ceux-ci
invérifiables.
Voici un texte à propos d'Anonymous :
"Depuis la création du groupe, les membres
d'Anonymous manifestent et dénoncent ce qu'ils
considèrent être des atteintes à la liberté
d'expression, encourageant ainsi à la désobéissance
civile. Leur première grande action, un raid
informatique qu'ils avaient organisé, se déroule en
2006, puis une deuxième fois en 2007, sur Habbo, l'hôtel
virtuel en ligne. Les utilisateurs se sont inscrits sur
le site et se sont représentés sous l'avatar d'individus
noirs, habillés en gris, avec une coupe de cheveux afros
et bloquaient l'entrée de la piscine de l'hôtel
déclarant qu'elle était « fermée à cause du SIDA ».
Leur deuxième plus grande action se déroule en début
2008, face à l'Église de scientologie, et qu'ils nomment
"Projet Chanology" avec des slogans comme "Anonymous est
une conscience collective de lutte contre les
manipulations de l'esprit."
Ce projet a mobilisé un bon nombre de manifestations et
a fait l'objet de propagandes à travers le monde. De
nombreux manifestants portent un masque à l'effigie du
personnage de V dans la bande dessinée V pour Vendetta
(qui a, lui-même été influencé par l'histoire de Guy
Fawkes), ou masquent autrement leur visage pour se
protéger des représailles. C'est à partir de ce projet
qu'émane l'idée de porter un masque. Par la suite,
quelques actions notables comme l'attaque des sites SOHH
et AllHipHop30 ainsi que les manifestations électorales
iraniennes ont été dénombrées.
Manifestation à la Bourse de Bruxelles (Belgique), 28
janvier 2012.
Les Anonymous ont répondu présents dès le début des
révolutions du Printemps Arabe, surtout pour faire face
à la politique de censure exercée par les gouvernements
arabes, tout en commençant par la révolution de Jasmin
(décembre-janvier 2010/2011), etc. etc."
Or, notre action de Pèlerins d'Arès n'a rien
à voir avec "les manipulations de l'esprit", nous sommes
au contraire des défenseurs absolus de la liberté, nous ne
portons absolument pas atteinte à la "liberté
d'expression", nous sommes comme Anonymous contre "la
politique de censure", quelle qu'elle soit, et de ce fait
nous ne comprenons pas du tout pourquoi Anonymous
s'attaque à nous. C'est pourquoi nous tendons à penser que
l'Anonymous qui nous attaque en langue française n'a rien
à voir avec l'Anonymous original des USA, héritier de
Wikileaks. Nous pensons qu'il s'agit d'un internaute ou
d'internautes français qui porte(nt) le nom d'Anonymous
pour se donner un certain poids "moral" et donner quelque
"crédit" à ses calomnies contre les Pèlerins d'Arès et
plus particulièrement contre leur fondateur.
Nous n'y pouvons rien pour le moment, mais nous
surveillons ce mouvement qui, à un moment ou à un autre,
se trahira, nous donnera l'occasion de savoir qui il est
ou qui ils sont.
De toute façon, depuis qu'existent des mouvement
prophétqiues, il n'y en a eu aucun qui n'ait été lâchement
attaqué.
03sep15 167C74
Quelle belle entrée à méditer pour ce retour du Pèlerinage
!
Je me sens comme un oisillon (Rév d'Arès xLv/14)
suivant le faucon (xvi/14-15) dans la voie du Bien
(xxxiii/11).
Et puis, un peu par lassitude, un peu par paresse, un peu
par lâcheté, je sais que parfois je vais de cesser de
voler et que je vais me laisser couler dans l’eau
noire. (Rév d'Arès xxxii/1). Au début, cela sera
bon. Barboter, se laisser aller, ce n’est pas si mal, on y
éprouve même du plaisir. Mais très vite, je saurai que
cela ne sera qu’une illusion d’Eau Forte (ii/20),d’Eau Vive (Rév d'Arès 30/3). Je me sentirai
comme ces oiseaux qui tombent dans la mer emplie de
pétrole après une marée noire. Je me sentirai tout englué
par le Noir (xviii/10). Je me sentirai sale.
Alors, je saurai que la Main du Père sera tendue
vers moi et que je reprendrai la lutte (Matthieu
10/34) pour reprendre le sentier vers les
Hauteurs (Rév d'Arès 28/26).
À moi de ne pas lâcher prise ! Cela, je le sais aussi.
Alain Le B. d'Île de France
Réponse :
Encore mille mercis, frère Alain pour le long service que
vous assurez au Pèlerinage en juillet et en août.
Et merci pour ce bel et humble commentaire.
Le Père n'envoie personne prier entre les quatre murs d'un
monastère ni méditer seul au fond des bois ou sur une
montagne, il nous envoie dans le monde, pour y donner
l'exemple d'humains qui changent leur vie (Rév d'Arès
30/1-11) et encourager le monde à changer,
car la Vérité, c'est que le monde doit changer
(28/7). Alors, forcément, nous ne pouvons éviter
de patauger plus ou moins, chaque jour, dans l'eau
noire du monde, d'être salis par le
Noir. Nous ne pouvons éviter de pécher
au milieu des pécheurs, d'être solidaires
des pécheurs, pécheurs nous-mêmes : Voilà la
prière des pécheurs comme Je l'ai livrée à mes Témoins :
Père de l'Univers... (12/4), dit le Père par la
bouche de Jésus, et c'est notre
prière ! Nous sommes, chacun de nous est chair, esprit et
âme (Rév d'Arès 17/7). Indissolubles, sauf dans le
temps de la mort, qui durera jusqu'au Jour (31/8)
de Dieu. Le péché est plus irrémédiablement
mortel que le cancer ou le virus. Quand je pense, et en
lisant votre commentaire je pense et en écrivant cette
réponse je pense, je me dis: "Ma pensée est-elle
pour elle-même ? Ou est-elle un automatisme dû à mon
conditionnement à l'intellect collectif ? Si ma pensée est
pour elle-même, alors, elle est un progrès vers la Vérité,
mais si ma pensée est provoquée par mon conditionnement
comme le chien aboit à cause du conditionnement de sa
gorge et du pauvre cerveau canin qui commande celle-ci, je
n'ai qu'une vue naïve de ma vie, du monde et je crois à la
fatalité pécheresse et mortelle du sort humain." La Révélation d'Arès a soudainement réveillé en
moi la réflexion ; elle a réveillé l'irréfléchi, le chien,
qui dormait en moi sous ma soutane d'Église et je crois
que le Pèlerinage réveille chaque année l'irréfléchi, le
chien, qui dort chez chacun. La réflexion, c'est un
perpétuel commencement. L'homme qui réfléchit, mais qui
réfléchit vraiment, libre (Rév d'Arès 10/10) de
tous les préjugés qui entravent sa pseudo-réflexion
habituelle, la pseudo-pensée du chien — "Comme il est
intelligent !" s'exclament les maîtres
admiratifs, en promenant la bête en laisse —,
l'homme qui réfléchit, mais qui réfléchit vraiment, se
commence à chaque fois. Ce n'est plus ma chair
pourvue de cinq sens et mon esprit pourvu du
conditionnement de la culture qui me pensent, mais c'est
mon âme... mon âme libre. Les humains
qui nous entourent, sans la réflexion que fait naître et
s'activer en nous La Révélation d'Arès, ne
suivent que les sollictations conditionnées, souvent
vagues, de la culture de chenil. C'est parce que le monde
est un chenil que nous avons tant de mal à éveiller son
attention ; les chiens nous regardent leurs parler,
souvent avec des bons yeux, curieux, mais quand ils
répondent ils jappent ou ils aboient, quelques uns
grognent. Il n'est pas facile de trouver parmi eux, tout à
coups, un esprit que réveille une réflexion
courageuse et qui sent qu'il doit sortir de sa condition
animale pour redevenir Enfant du Père. Vous, Alain, vous êtes tout sauf ce chien. Comme tous
les vrais Pèlerins d'Arès vous êtes un éveillé. Vous
réfléchissez. Alors, l'eau noire, oui, vous y
pataugez comme j'y parauge, mais l'eau noire ne
pénètre pas votre peau, elle la salit, rien de plus.
Alleluia !
04aou15 167C75
Après les
funérailles de notre frère Jérôme le 2 septembre
dans la région parisienne, frère Jeff P. qui fut présent
ce jour-là au funérarium comme au cimetière nous adresse
ce commentaire :
******************************************************************************************
Au revoir Jérôme !
Les Pèlerins d’Arès qui cherchent à retrouver la Vie
(24/5) ne sauraient être indifférent à la perte de
la chair, serait-elle provisoire dans l’attente
du Jour (31/8). La Révélation d'Arès consacre à ceux qui quittent
ce monde un long passage (33/29-36), notamment : Qu’on
ne s’attarde pas au sort du cadavre mais qu’on fasse
mortification et le jour des funérailles qu’on rappelle
dans la joie et la liesse les Promesses et les Fins (la
victoire du Bien sur la mal et la mort), car même le
cœur des croyants défaille devant la mort.
Le départ de notre frère Jérôme, vieux pèlerins d’Arès
mais encore jeune papa de trois enfants ayant 10, 12 et 17
ans, a été comme un rayon Blanc dans le Noir.
Étant en contact avec notre frère Jérôme depuis son
arrivée à Paris, il y a près de 25 ans, j’ai eu l’occasion
de travailler avec lui durant toutes ces années, que ce
soit pour notre mission (dans le cadre du périodique "Fère
de l’Aube" et de nombreux supports missionnaires : tracts,
affiches, vitrines, diaporama…) ou dans le cadre
professionnel, ma société ayant régulièrement besoin de la
contribution d’illustrateurs et d’infographistes de
talent.
Ces années de collaboration avaient permis de nouer une
relation de proximité, non sans difficulté, avec son
épouse clairement hostile à La Révélation d’Arès
pendant des années avant d’évoluer progressivement au
contact des frères et sœurs qui surent lui montrer que
nous étions ouverts, attentionnés, soucieux du bien et du
bon… même si elle acceptait difficilement l’engagement
spirituel de son époux qui, pour la ménager, participait à
la mission aussi discrètement que régulièrement et
réduisait son Pèlerinage à quelques jours. Durant toutes
ces années, il put compter sur le soutien de certaines de
nos sœurs comme Christine M.-J. ou mon épouse, Wardia P.
et d’autres sœurs et frères.
Au moment de son départ à Hong-Kong il y a à peu près 5 ou
6 ans, nous avons été nombreux sur Paris à être peinés de
voir notre compagnon s’éloigner pour plusieurs années dans
une région du globe clairement situé hors du champ de
l’humanité pour qui La Révélation d’Arès est
mentalement accessible (5/6). Mais il fallait
bien suivre son épouse, qui occupe un poste à haute
responsabilité au sein d’un établissement bancaire,
envoyée là-bas par son entreprise. Nous avons été plus
peinés encore d’apprendre, suite à une série de symptômes
troublants qu’il avait une tumeur au cerveau et que
celle-ci nécessitait une opération chirurgicale.
L’opération ne permit qu'une extraction partielle de la
tumeur de peur de toucher à des parties vitales.
À son retour en France, nous avons retrouvé Jérôme diminué
par la maladie mais toujours plein de force spirituelle et
de vaillance. Certains de nos sœurs et frères ont veillé à
lui confier des tâches pour notre mission comme notre sœur
Nicole D. qui fit régulièrement appel à lui pour la
réalisation de vitrines. Il reprit aussi, à un rythme
moins soutenu son activité professionnelle et commença à
réfléchir et travailler avec notre frère José O. sur un
projet de bande dessinée en contact soit direct à vous,
soit épistolairement avec frère Michel.
Nous avons rencontré plus régulièrement sa famille, et
notamment son épouse avec qui des liens plus serrés se
sont noués. À la fin de l’été 2014, elle nous confia son
souci de voir Jérôme passer ses journées seul chez lui et
nous lui avons suggéré de le prendre dans notre entreprise
pour quelques jours par semaine, ce que Jérôme accepta.
Au début de 2015, nous avons appris que son cancer s’était
réactivé et qu’il fallait démarrer une chimiothérapie. Au
bout de quelques mois de traitement il fallut se rendre à
l’évidence : la chimiothérapie était inefficace et le
professeur du service où il était suivi (l’un des
meilleurs en France) commença à parler d’arrêt du
traitement et de soins palliatifs. Durant tous ces mois,
Jérôme ne cessa jamais son activité missionnaire : le
projet de bande dessinée et la mission à laquelle il se
rendit encore début juin. En accord avec son épouse, nous
avions même prévu de l’accueillir quelques jours à Arès,
entre le 10 et le 15 août.
Mais début juillet, la santé de Jérôme s’est rapidement
dégradée : paralysie du côté gauche et difficulté
d’expression, analyse de sang indiquant qu’il était trop
faible pour recevoir sa chimiothérapie. Au début d'août,
son épouse nous apprit qu’elle accompagnait son époux dans
une unité de soins palliatifs.
Didier B., Roger C. Bernard L., Bernard de la F.
Anne-Claire B., Claude et Christine M., Alexandra
P., ma fille, et d’autres passèrent voir Jérôme jusqu’à ce
28 août au matin, où nous nous trouvions avec mon épouse
quelques minutes après la mort de Jérôme.
Avant cela, Su m’avait contacté pour me parler des funérailles,
me précisant : "Nous vivons au jour le jour, mais je suis
obligé d’anticiper certaines choses, et notamment les
possibles funérailles de Jérôme. Je tiens à ce
que dans ce moment-là la foi de Jérôme soit respectée.
C’est très important pour moi." Je lui répondis alors que
je réfléchirais à la question, et j’ai essayé de vous
contacter pour prendre votre avis sur le sujet, par
messagerie instantanée, comme nous le faisons
régulièrement pour régler les inévitables soucis
techniques que pose l’informatique, mais sans succès.
Parfaitement conscient de la gravité de la situation, sans
jamais perdre sa paix et son courage, Jérôme est mort plus
vite que prévu (ce qui nous évita de voir son état se
dégrader) et Su me demanda si je pourrai me rendre à son
domicile le 30 août au matin. C’est dans une réunion
de famille que je fus accueilli, en présence de Su et de
son fils aîné, de la tante – qui serait maître de
cérémonie –, la mère et le père de Jérôme, ainsi que des
sœurs de Su.
J’ai donc, à la demande de Su et de ses sœurs, parlé de la
foi de Jérôme, en substance :
"Jérôme est né et a grandi dans une famille de grande foi.
Après avoir découvert La Révélation d'Arès, Il
est resté un homme de grande foi. Jérôme avait foi dans l'amour.
Il savait que l'amour sauve l'homme, comme il
sauvera le monde… si le monde opte enfin pour l'amour
du prochain. C'est pourquoi il rappelait aux hommes
cette vérité très simple : Quand on regarde le monde
aujourd'hui, comment ne pas se dire que cet appel à l'amour,
qu'il fut lancé des bords du lac de Genesareth il y a 2000
ans ou d'Arès il y a 41 ans... est plus que jamais
d'actualité.
La Bible dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de
tout ton cœur, de ton âme et de toute ta force et ton
prochain comme toi-même ! [Luc 1/27].
La foi de Jérôme était donc une foi simple : choisir
d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer de
tous les préjugés, de toutes les peurs et retrouver
l'intelligence du cœur, actions que La Révélation
d'Arès résume par un simple mot : pénitence.
Prier et prononcer la Parole de Dieu dans l'intention de l'accomplir
chaque jour un peu mieux."
Après que je me fus exprimé et que nous échangeâmes sur le
choix des textes à lire lors de la cérémonie qui se
déroulerait au funérarium de Nanterre (Un psaume, un court
extrait de La Révélation d’Arès sur lequel
s’était arrêté Jérôme lors de ses dernières lectures, et
la prière Père de l'Univers (version du "Notre
Père" dans de La Révélation d'Arès), le père de
Jérôme pris la parole et s’adressé à moi pour me dire,
toujours en substance : "Nous ne sommes pas de la même
bergerie. La Révélation d’Arès avait égaré
Jérôme, mais maintenant il va revenir dans la bergerie
dans laquelle il a été baptisé." Je n’enchéris pas et lui
répondit part la seule chose qui me vint à l’esprit à ce
moment-là : un grand sourire.
Le lundi 31 août, le secrétariat de note mission
parisienne me contact pour me demander si je pourrai lire
lors de cette cérémonie un texte que le frère Michel a
écrit. Le voici :
"Témoin de La Révélation d'Arès et frère
de foi de Jérôme depuis très longtemps, je suis désolé
de ne pas pouvoir aujourd'hui me trouver parmi vous, car
si nous ne pouvons pas accompagner une âme
envolée vers la Lumière, nos âmes qui furent
ses compagnes sur cette terre, habitent des corps et ces
corps, morts ou vivants, sont ce que le Créateur a voulu
pour y loger son image et ressemblance, ainsi
que dit la Genèse. Nous sommes des corps vivants
honorant un corps, qui n'est certes plus qu'une
enveloppe vide, mais hautement honorable, qui fut aimée,
qui parla, rit et pria avec nous.
Jérôme était ce jeune homme plutôt timide, réservé en
tout cas, si gentil, qui venait au Pèlerinage et
m'écrivit assez souvent autrefois. Je l'aimais,
j'espérais pour lui une vie heureuse. Il eut ce bonheur
avec Su, son épouse, et les enfants qu'ils conçurent
dans l'amour.
Il m'offrit, au cours d'un Pèlerinage, il y a peut-être
une vingtaine d'années, un petit livre sur des sujets
bibliques qu'il avait illustré. Le l'ai encore. Je le
garde. C'était un très bon travail fait par un artiste
de talent.
Il avait surtout entrepris une œuvre particulière : le
récit des Apparitions Surnaturelles d'Arès et un exposé
de leur grand Message en bande dessinée. Il m'envoyait
des brouillons de ses planches il y a encore quelques
semaines. C'était un travail difficile, car relater de
façon captivante pour un public habitué à voir dans les
bandes dessinées la drôlerie ou l'aventure, un sujet
aussi grave que celui de La Révélation d'Arès
n'est pas chose facile. Il avait fait beaucoup d'essais.
Il avait fini par tenir une œuvre qui promettait
d'aboutir de façon heureuse.
Il n'a pas pu terminer ici-bas cet ouvrage, mais là où
il est, où nous allons l'accompagner par notre mortification,
il pourra certainement inspirer à l'un des nôtres la
suite de son travail, car nous avons bien conscience que
nous ne réussirons que collectivement. Donc, Jérôme, au
revoir, je suis convaincu que tu restes parmi nous, tes
frères de foi, autant que parmi ta famille de sang que
je salue ici.
Frère Michel qui embrasse une dernière fois son frère
Jérôme."
Excès de courtoisie mal placé de ma part,
j’informai Su que Frère Michel été très attristé
d’apprendre la mort de Jérôme et qu'il souhaitait qu’on
lise ce texte lors de la cérémonie. Bien mal m’en pris,
c’est du père qu’arriva une réponse sèche dont les motifs
étaient aussi peu fondés que le refus prévisible. Passons.
J’en tirerai la leçon pour l’avenir.
Le mercredi 2 septembre, nous nous sommes tous retrouvés
au funérarium de Nanterre : la famille mi française/mi
chinoise, des amis, des collègues de travail, une de mes
salariées qui connaissait Jérôme pour avoir travaillé avec
lui et de nombreux Pèlerins d’Arès, que je cite de mémoire
: Claude M. et Christine M-J., Bruno D., Patrick B. (qui
représentait Anne-Claire B., qui n’avait pu faire le
déplacement), Marie-Christine L., Eric J., Johanna
G., Olivier de L., Andrea J., Thierry G., Morya T.,
Laurent L., Patrick J., Karima C., Guylaine M., Véronique
D., Roger C., Jean-Claude D., Bernard de la F. (venu de
Ploërmel en ami d’enfance de Jérôme), mes enfants Élie et
Alexandra, mon épouse Wardia et moi-même.
La tante, maîtresse de cérémonie me dit à mon arrivée :
"Nous avons simplifié les choses. Pas de témoignages, sauf
celui du fils de Jérôme et la lecture des textes".
Après la lecture du Psaume 23, Aymeric, fils de Jérôme,
prit donc la parole et rappela que son père n'était pas
parfait, perfection à laquelle il ne croyait pas, que son
père avait des défauts, mais qu’il avait aussi d’immense
qualités, que c’était un homme bon, gentil, au grand cœur
et si soucieux du bien, qu’on célèbre sa mort... mais
pourquoi ne célèbre-t-on pas sa vie ! Que ce moment
célèbre autant la vie que la mort de son père.
J'étais chargé de lire le passage de La Révélation
d’Arès (33/8 et 9), que j’introduisis ainsi :
"Aymeric a parlé de la vie, alors ce texte
je vais vous le lire comme Jérome vous le lirait s'il
était là… je vais le psalmodier. Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses,
sous Mon Souffle, dans l'éclat de l'Esprit,
plus tu discerneras Mes Merveilles;
c'est pourquoi J'ai dit: «Soyez comme les enfants!»
C'est de la bouche des doux et des petits que partent
les flammes qui consumeront les méchants, les faux et
les cupides.
Obéis-Moi comme un petit enfant,
et avec ta descendance
tu nettoieras le monde
et prépareras Mon Jour."
Après un intermède musical, nous avons
proclamé Père de l'Univers et aux regards que je
portais sur l'assistance, je vis que nombreux parmi ceux
qui le prononçaient n'étaient pas Pèlerins d’Arès.
À la suite de la cérémonie plusieurs personnes ont discuté
avec des Pèlerins d'Arès, certains ont peut-être parlé de
la foi de Jérôme.
Le texte du frère Michel a été lu par frère Patrick B. aux
Pèlerins d'Arès présents. Et un peu plus tard aussi à
d'autres Pèlerins d'Arès avec qui nous nous sommes
retrouvés au cimetière.
Au cimetière l'atmosphère fut différente. La courte
cérémonie religieuse, célébrée par un prêtre venu de
Corrèze, insista sur les liens indélébiles du baptême et
de la communion, liens qui ne peuvent être rompus, même
par ceux qui cherchèrent à égarer Jérôme. C’est ainsi que
les braves parents catholiques de Jérômes percevaient le
grand bouleversement qu'avait représenté La
Révélation d’Arès dans la vie de leur fils.
Moment de grâce. La sœur de Su nous confié que Jérôme
était venu dire "Au revoir" à son épouse, qu’elle l’avait
entendu sonorement la visiter et qu’elle en avait été
profondément soulagée. Su qui se disait athée quand nous
l'avons connue, puis agnostique les derniers temps, sait
donc maintenant qu'il y a quelque chose "de l'autre côté".
Nous aurons certainement l’occasion d’en reparler.
Et hier soir, je reçus d'un vieux compagnon présent ce
jour un SMS qui résume bien avec ses mots ce que fut cette
cérémonie :
"Bonsoir Jean François. J'ai été surpris par cette
cérémonie pour notre frère Jérôme. Un mélange de peaux
mortes de la religion catholique et le Vent neuf
du Père de L'univers. Certes, il y avait le crucifix
trônant au dessus de la dépouille de Jérôme, en tunique.
Certes, il y avait l'invocation du livre de Jean, du
psaume 22 (23) chanté à la mode catholique, auquel mes
lèvres ne se sont pas activées. Mais à la fin, quand toute
l'assistance a récitée le Père de l'Univers,
j'ai trouvé là une victoire du Père, à laquelle vous avez
justement contribué."
Jeff P. d'Île de France
Réponse :
Un grand merci, frère Jeff, pour ce beau commentaire.
04aou15 167C76
Je découvre votre entrée alors que je suis en Allemagne
avec une quarantaine d'étudiants de toutes provenances.
Je vois avec émotion deux jeunes filles devisant comme des
sœurs. L'une est israélienne et l'autre iranienne. Réunies
ici par la musique, elle sont à des années-lumières de la
noirceur des politiques étrangères de leurs pays
respectifs. Si les dirigeants de ces pays comme tous les
autres à des degrés divers, semblent bien peu inspirées
par le Bien, n'oublions jamais que nous n'avons
jamais que les "élites" que nous méritons collectivement.
Hitler ou Staline, ces icônes de la noirceur,
n'auraient été que des braillards isolés s'ils étaient
apparus au milieu d'un peuple à la pénitence
éclairée. Sans doute même auraient-ils pu donner à leurs
vie une toute autre tournure, ou qu'ils ne seraient tout
simplement pas apparus, écartés par la force du Bien
collectif…
Merci à vous et surtout au Père de nous rappeler
inlassablement que la qualité de notre vie et de notre
avenir, ici et après ne dépend que de nous !
David W. d'Auvergne
Réponse :
Quelle bonne surprise et quelle joie fraternelle de
recevoir votre commentaire, mon frère David, vieux
compagnon !
Savez-vous que j'écoute toujours régulièrement vos CD
musicaux tout en travaillant ? Vous garder ainsi auprès de
moi m'aide beaucoup, car j'ai besoin de me trouver au
milieu de notre grande et nombreuse famille de foi pour
trouver la force de poursuivre la très difficile mission
que le Père m'a demandé d'accepter en 1974.
Notre mission est difficile et ingrate dans un monde qui
nous ignore ou ne nous aime pas, on ne sait pas pourquoi.
Mais sait-on pourquoi les dirigeants politiques d'Israël
et de l'Iran se haïssent et se menacent tandis que vous
avez sous les yeux, au moment où vous écrivez votre
commentaire, deux jeunes étudiantes, l'une israëlienne et
l'autre iranienne qui "devisent comme des sœurs" ? Ce
paradoxe est pour moi une souffrance et me fait penser au
paradoxe de bertrand Russel, qu'on peut formuler de la
façon suivante : l'ensemble des ensembles n'appartenant
pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ? Si on répond
oui, alors, comme par définition les membres de cet
ensemble n'appartiennent pas à eux-mêmes, il n'appartient
pas à lui-même : contradiction. Mais si on répond non,
alors il a la propriété requise pour appartenir à lui-même
: contradiction à nouveau. On a donc une contradiction
dans les deux cas, ce qui rend l'existence d'un tel
ensemble paradoxal. Mathématiquement écrit, si l'on pose :
y = \{ x | x ∉ x \} on a immédiatement que y ∈ y ⇔ y ∉ y,
donc chacune des deux possibilités, y ∈ y et y ∉ y, mène à
une contradiction. Bertrand Russell a même illustré ce
paradoxe sous la forme fameuse, plus imagée, mais de même
structure, du paradoxe du barbier. Un barbier se propose
de raser tous les hommes qui ne se rasent pas eux-mêmes,
et seulement ceux-là. Le barbier doit-il se raser lui même
? L'étude des deux possibilités conduit de nouveau à une
contradiction. On résout le problème en affirmant qu'un
tel barbier ne peut, ce qui ne surprendra personne : il
n'y a pas vraiment de paradoxe.
Passons ! Vous êtes musicien de haut niveau et non
mathématicien, mais votre sensibilité artistique vous rend
plus apte à saisir les paradoxes qui montrent bien que
dans ce monde il y a deux sortes d'humains, les dominateurs
et les dominés, dont les comportements sont de
lutte, donc contradicoires. Il y a par conséquent
non-existence de l'homme de Bien, tel que nous
le concevons comme image et ressemblance absolue
du Créateur, pour le moment, ni en haut, ni en bas ;
il n'y a qu'échanges entre Bien et Mal, va-et-vient
sans solution définitive. Je vais fonder ma prochaine
entrée blog sur ce niveau auquel est la Vérité
actuellement, démontrant qu'il faut pousser beaucoup plus
loin notre notion de la pénitence du moins
chez ceux qui la voient seulement comme lutte, triomphe
du Bien sur le Mal, ce qui reste
rivalité. Or, rivalité = lutte... On tourne en rond.
Aller plus loin, c'est passer de la rivalité ou du la
contradiction à l'état de Bien, au Bien
point final, le Bien tel que sa seule
existence fait disparaître le Mal.
Merci encore, frère David, pour votre commentaire.
04aou15 167C77
Merci, frère Michel, pour cette entrée intitulée "le
Noir". Une entrée que j’ai lue dès son affichage
sur votre blog et qui m’a habitée lors de mes dernières
prières à la Maison de la Sainte-Parole à Arès. Je sentais
alors d’une manière très vive le contraste entre le Noir,
le mal en moi et dans le monde et la Lumière,
le Blanc, le Bien qui sortaient de mes
lèvres, qui enveloppaient mes gestes, qui parcouraient
tout mon être prononçant avec ferveur la Parole pour L’accomplir
(35/6).
Oui, la Vie, le Blanc était palpable
sur les Lieux Saints et cela activait d’autant plus la
conscience du Noir en soi et dans le monde !
Je suis aujourd’hui géographiquement loin d’Arès, attablée
à mon bureau de travail après trois journées d’école.
J’enseigne auprès d’enfants en grande difficulté scolaire
et je me suis notamment occupée d’une petite fille Anna,
trois ans, ne parlant pas, ne communiquant pas avec les
autres, bref "dans son monde". Je l’ai serrée dans
mes bras de toute ma tendresse et mon amour. En mon for
intérieur, je lui demandais pardon. Pardon pour mon péché,
qui est, avec ceux des autres, retombé sur elle et je sais
que le pardon, le retour du bien,
viendra au bout de ma pénitence, de la Vie
que je fais grandir, grandir, grandir jusqu’à ce qu’elle
couvre tout le Noir en moi.
Je veux vous témoigner que la lecture quotidienne de votre
blog m’est indispensable. Chaque jour vous me guidez à
démêler le vrai du faux, le juste de l’injuste, le beau du
laid. J’avance dans ma nuit comme une funambule,
rééquilibrée sans cesse par la perche qu’est votre enseignement.
Annie L-J. d’Ile de France
Réponse :
Ah ! quel beau métier, s'occuper de jeunes handicapés,
mais même si vous leur donnez tout ce que vous pouvez
donnez, vous ne ferez jamais d'eux des gens normaux, moins
encore des gens brillants, ils resteront handicapés.
C'est une stupidité de ce monde moderne, qui place tout au
niveau d'une normalité fixée sur l'état de la majorité...
C'est comme le vote, on n'obtient jamais que la dictature
de la majorité sur une minorité, et on appelle ça
démocratie. Alors qu'il faudrait considérer que tout être
peut avoir sa place entière, créatrice, indépendante,
libre, à sa manière, mais non à la manière générale
imposée. Je ne vais pas revenir sur la nécessité de faire
éclater ce monde en petites unités humaines, mais c'est là
une des raisons majeures de cette nécessité.
Au moins, à ces petits handicapés, apprenez-leur à penser
! Mais vous enseigne-t-on le moyen d'enseigner la pensée ?
Non, évidemment. On vous laisse, vous enseignant, à l'état
de sous-hommes. Pour former des sous-hommes, dame, on n'a
pas besoin de plus. De quoi suis-je certain, disait
Descartes ? Il commençait, ce Descartes par douter de
tout. Doutant de tout, il découvre qu'il ne peut pas
douter sans penser. Et s'il pense, c'est qu'il existe
nécessairement : Cogito, ergo sum... Je pense, donc je
suis. Il faut que les enfants se définissent d'abord par
la pensée. Pensant, votre petite Anna se mettra à parler.
Vous verrez.
Merci, ma très chère sœur Annie, pour ce beau commentaire.
Embrassez pour moi Bernard, votre époux, et les enfants!
06sep15 167C78
Votre œuvre n'est qu'une habile mystification !
Soyez nitzschéen, soyez l'anti-mystificateur !
J'ai cru un jour lire, sous votre plume, que Nietzsche
avait dit beaucoup de vérités. Il était incroyant
pourtant.
Mais je sais que coyance ou incroyance n'est pas la
question pour vous, Monsieur Potay.
Pour vous, c'est le Bien, que vous appelez ici
le Blanc, qui est la vraie question. Il faut
écraser le Noir, qu'il ne soit plus sur le monde
qu'une tache d'encre sur laquelle vous étendez la nappe
blanche de votre soi-disant intégrité.
Risible !
Rappelez-vous, enfant, quand vous rêviez d'un monde
meilleur, c'était un monde naturel, pas une invention
comme La Révélation d'Arès. Vous êtes en fait
avide de show business et ce bouquin est votre théâtre.
Ce monde ne sera jamais simple avec des hommes comme vous,
des vaniteux.
Je n'irai sûrement pas mettre des fleurs devant le vase où
reposeront vos cendres. À propos de cendres, vous devriez
quand même y penser... Vous avez déjà 86 ans. Que
deviendra votre "œuvre" ?
Jean-Gilles de B. de Marseille
Réponse :
Je vous reconnais Jean-Gilles. Vous étiez des nôtres il y
a quelque vingt-cinq ans. Vous réapparaissez avec ce
commentaire désobligeant. Dommage que l'ex-prof (je vous
suppose à la retraite) qui semble vivre aujourd'hui à
Marseille utilise son talent pour me dire ces choses
inacceptables, fausses, mais peut-être l'âge vous a-t-il
aigri.
Oui, j'ai 86 ans. J'en avais soixante quand vous faisiez
des beaux projets pour La Révélation d'Arès. Vous
me disiez: "Je suis le dernier de ma race. Ma famille est
éteinte, après moi il n'y aura plus personne pour être un
chevalier de la foi, mais je viens de découvrir la plus
belle forme de foi possible, celle qu'est venu redorer
Dieu à Arès, et je vais y consacrer ma vie."
Par où êtes-vous passé, frère Jean-Gilles, depuis cette
époque, pour dire aujourd'hui autant de méchancetés et
faussetés ?
Certes, quand j'étais enfant, je ne rêvais pas à La
Révélation d'Arès. Et même le 14 janvier 1974 je
n'en rêvais pas du tout, non plus. Jésus m'est le
lendemain arrivé sans crier gare. D'un coup. Il n'est pas
venu comme critique de ma religion. Il est venu avec la
Vérité, laquelle est simple : C'est que le
monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Pourquoi après avoir changé, après avoir été un
pénitent, avec beaucoup de mérites, je m'en
souviens, en êtes-vous arrivé à ce commentaire quasi
injurieux ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ?
Oui, Nietzsche n'a pas dit que des bêtises, loin de là.
C'est un révolté qu'on peut louer par beaucoup de côtés.Il
a vu dans la rancœur des hommes et leur soif de vengeance
le socle de toute morale humaine. Il a vu par là que
l'homme appelait bien une morale qui était par
maints côtés le mal. Il a vu que l'homme en
était arrivé à ne plus vouloir que sa sécurité et à
oublier la grandeur pour laquelle il était apparu.
Nietzsche, je crois me rappeler, se qualifiait lui-même de
"somnanbule en plein jour".
Nietzsche est iconoclaste, il a renversé les statues que
l'homme aime bien fondre en bronze et ériger. Je ne veux
pas d'icône ou de statue de moi, Oh non ! Je ne veux pas
plus de "show business" après ma mort que je n'en veux de
mon vivant. Où donc êtes-vous allé chercher que je m'étais
lancé dans un "show business" ?
06sep15 167C79
Merci beaucoup, beaucoup pour ce miel (Rév d'Arès
xii/4-6) que vous nous donnez ici, à nous
l'humanité.
Je n'ai jamais et nulle part lu quoi que ce soit qui
montre aussi bien le chemin à emprunter pour arriver au
véritable توحيد (tawhid, Oneness) [= unité, identité,
entente].
Je pourrais donc aussi bien dire : Merci à Toi, Père, pour
ce que Tu donnes à nous tous, à travers ton prophète
Mikal, pour refonder ensemble avec nous la vraie Unité, avec
Toi et toute l'humanité.
Très à propos aussi dans la situation des migrants
nombreux sur ce monde.
Quel plaisir d'envisager avec tous ceux-là de gravir
ensemble les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4) !
Peer J. d'Allemagne
Réponse :
Un grand merci, mon frère Peer, pour ce bref mais éloquent
commentaire.
Comme vous je remercie chaque jour le Père pour tout la Lumière
Qu'Il nous donne, que nous missionnaires nous efforçons de
porter comme un phare dans le monde, un phare que voient
les rares humains qui ne sont pas aveugles. De temps en
temps nous tombons sur des myopes qui perçoivent la Lumière
et dont certains peu à peu guérissent de leur myopie. Plus
rarement nous trouvons des bons voyants que la Lumière
réveille. Je suis heureux que vous frère Peer et sœur
Carola vous fassiez circuler votre phare dans la région de
Hambourg.
La Lumière éclaire l'être, fait de lui un pénitent,
un homme de Bien libre, vraiment libre au
milieu d'un monde dit "libre", qui n'est qu'un monde
d'aveugles se mouvant sur le vaste espace de la Terre et
que les lois et les préjugés prennent par la main.
Qui ne voit que ce que nous appelons liberté n'est que
guidage par les règlements et les idées dominantes ?
Qui ne voit que cet espace "libre" sur lequel nous sommes
seulement "libres" de nous laisser guider est un espace de
contrainte, répression, obligations "pour notre
bien" ?
Qui ne voit que la politique n'est que mensonges, plans et
complots pour parvenir au pouvoir, lequel permet de
manœuvrer la moutonnerie humaine ? C'est un de vos
compatriotes, Schopenhauer, qui écrivit : "L'État est la
muselière mise à la bête carnassière qu'est l'homme, pour
en faire un mouton." Ceux qui comme Schopenhauer voient
l'homme comme une bête sauvage, un barbare ravageur,
pensent assez raisonnablement que l'État est pour lui une
cage bénéfique, mais myopes ou aveugles ils ne
voient pas au delà des barreaux. Nous, fils du Père,
qui savons que l'homme n'est barbare que parce que le
système l'a fait ainsi (Rév d'Arès 2/1-5), nous
savons que l'homme peut guérir de la maladie de la
barbarie. Oui, la barbarie organisée de l'État, avec ses
lois, polices, tribunaux, institutions et administrations
esclaves, n'est qu'une variante de la maladie de la
barbarie. Il faut en guérir.
Qui ne voit, par exemple, qu'on accuse Daech ou ISIS
d'être un pouvoir barbare qui massacre et contraint des
populations en Syrie et en Irak, l'Irak où voilà peu les
Américains massacraient... barbarement ? La revue
scientifique américaine "Plos Medecine" révèle que
l'invasion commandée par le Président George W. Bush a
fait de 2003 à 2011 500.000 morts, dont 60 % durant les
combats, 40 % des suites du conflit, auxquels il faut
ajouter 60 000 morts au cours de leur fuite hors d'Irak.
Mais M. Hollande, président des Français, indifférent
aux massacres que provoque toute invasion militaire a
déclaré hier ou avant-hier qu'il fallait retourner au
Moyen Orient faire la guerre à Daech ou ISIS. Dans quel
monde vivons-nous, frère Peer ! Ce matin, cela me met dans
une grande tristesse.
Le monde est intoxiqué par le mensonge et, bien sûr,
rejette la Vérité qu'apporte La Révélation
d'Arès. Après ses soupirs d'indignation ou ses
grossiers rires de mépris des premières années, le monde
nous dissimile maintenant sous le silence au fond du puits
où les pouvoirs, les institutions et leurs media nous
maintiennent la tête sous l'eau. Ils confient la tâche de
calomnie destructrive contre nous à une sous-traitance
vile comme les "Anonymous" dont parle notre sœur Maryvonne
(167C73) et d'autres.
Mais notre mission sereinement et vigoureusement continue
de se faufiler hors du puits pour répandre la Lumière
qui libérera l'homme des intérêts organisés et des
discours hypnotiques. Je le repète, je suis très heureux
que vous soyez apôtres en Allemagne. Il faut libérer les
hommes de l'esclavage systémique. La liberté réelle, celle
dont parle La Révélation d'Arès 10/10, est celle
que nous donne l'âme et il nous faut réveiller
partout le besoin de pénitence qui est la mère
de l'âme.
08sep15 167C80
Cet été au pèlerinage Nina m'a dit que vous lui aviez
demandé de vous faire une copie de la vidéo de
présentation du groupe 1. Comme je disposais d'un DVD dans
mes bagages, je lui ai donné à votre attention.
Daniel C. Groupe 1 Mission de Pariis
Réponse :
Cette vidéo est longue (18 minutes), mais je la trouve
très bonne pour la mission et je la publie ici.
Merci, mon frère Daniel, pour ce précieux document filmé,
un très bon travail.
12sep15 167C81
La grande explosion (le big-bang ) est la Lumière
du Créateur qui jaillit brusquement, presque
instantanément au milieu de la solitude et du chaos
originel : Dieu dit : "Que la Lumière soit ! " Et la
Lumière fut (Génèse 1/3).
Cette Lumière contenait la totalité de notre
univers ̶ qui est une Main du
Créateur, Lui qui a mille Mains (Rév d'Arès
ii/2) ̶ dans lequel nous vivons.
Quand nous décidons librement de nous faire exister en
bien, d’être pénitents (Rév d'Arès30/11), de
manifester le Blanc, nous créons de la Lumière
pour disperser la masse du Noir (Rév d'Arès xvii/10)
en nous-mêmes.
Ce n’est pas la grande explosion, le big-bang, mais la Lumière
Blanche, [encore à l'état de] faible lumignon
(Rév d'Arès 32/5) en nous, au fur et à mesure de
nos efforts, de nos peines (Rév d'Arès 37/9),
nourris de la Parole et de ce que vous avez écrit,
qui s’intensifiera, deviendra plus lumineuse et dispersera
toujours plus le Noir jusqu’à le faire
disparaitre totalement un Jour (31/8), "quand le
Blanc remplira tout" (Réponse au commentaire 167c71).
Cela a été un bonheur de prier avec tous les frères et
sœurs présent au Pèlerinage, et avec vous prophète,
en communion avec ceux qui n’ont pas pu être présents et
avec ceux qui, privés de leur chair, attendent
le Jour.
Louis F. du Limousin.
Réponse :
Après quelques jours de travail intense qui m'a éloigné de
mon blog, je suis heureux de reprendre la publication des
commentaires et de commencer par le vôtre, frère Louis,
frère très discret, mais d'une foi profonde et active.
Moi aussi j'ai été très heureux de prier avec vous pendant
le Pèlerinage.
Merci pour ce beau commentaire, mon frère.
12sep15 167C82
Une des caractéristiques du Noir, c’est qu’il
m’occupe énormément car il s’insinue partout : À un
certain moment c’est ma surdité qui m’empêche de saisir
les nuances de l’interlocuteur. À un autre moment, c’est
ma rigidité. Le jour suivant, c’est ma peur. Le Noir
alimente une production intellectuelle qui frise le
découragement, qui est impiété (Rév d’Arès 13/8),
dont mon Noir se nourrit.
Si mon Noir me soucie tant, n’est-ce pas parce
que le Blanc m’occupe tout autant, bien que de
manière différente ?
À la profusion intellectuelle et émotionnelle du Noir
répondent le silence, la paix, la certitude intérieure, la
douceur du Blanc qui ne juge pas, qui me
rassure, qui me redresse et qui me ré-encourage.
Cet effet de balancier, ce jeu de yoyo dont vous avez
parlé depuis longtemps, n’anime-t-il pas tous les hommes,
capables d’entrer en pénitence, sans doute tous
encore (Rév d’Arès 8/6) ?
Je suis le Noir et je suis le Blanc.
J’aspire à l’absolu de la vertu et de la
fraternité universelle et je vis cette pénitence
et cette moisson de manière très relative. Ce
lot-là n’est-il pas celui de tout homme ?
Mais le conformiste, qui ne fait pas plus que "se remettre
en cause" — qui est souvent manière de voir les choses
autrement et non changer sa vie — au lieu
d’entrer dans cette antinomie va se recoucher en invoquant
l’éducation, la "connerie des autres", les média, la
politique, etc.
Bref, il cherche une justification extérieure à un mal
intérieur. Le conformiste religieux, lui, invoque le salut
assuré de sa religion s’il croit comme il faut et laisse
intact le Noir en lui, car il n’entre pas
en pénitence (Rév d’Arès 31/2).
Je ne suis pas différent de ces conformistes, parce qu’il
faudra plusieurs générations avant que la Vie
spirituelle (le chemin du Blanc) se voie chez le
frère. J’apprends à accepter cette très éprouvante
contradiction entre mon aspiration à l’absolu et mon vécu
relatif, car j’ai compris que là se trouve le départ de ma
propre recréation. La porte en est l’humilité — et oui !
j’en suis encore là —, le moteur en est la volonté d’être
— mais je veux devenir meilleur —, les matériaux des
digues sont constituées par la vigilance — cela peut
revenir.
Voilà qui nous renvoie au début de votre article "Pénitence"
dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996". J’ai donc vingt ans de
retard, mais j’avance lentement transformant mon Noir
en gris puis en Blanc.
Cette dernière entrée vivifie ma détermination car elle me
rappelle de manière très convaincante pour celui qui veut
voir, que le monde ne change que dans l’être
humain et nulle part ailleurs. La simplicité de ce
constat permet de dépouiller le choix existentiel
des parures d’illusion ou de mensonge et pose la question
en toute clarté : "Qu’est-ce que je veux être ?"
Salvator B. d’île de France
Réponse :
La lutte du Noir et du Blanc chez
chacun de nous, comme votre commentaire (merci pour lui !)
le dit si bien, est le bloc-introduction de toute
l'histoire de l'âme depuis les origines,
l'âme qui est l'image et ressemblance du
Père dedans celui ou celle chez qui le Blanc prend
le dessus sur le Noir, mouvement vers le Haut
que nous appelons pénitence. C'est le
bloc-introduction de toute l'histoire de l'homme depuis la
Genèse, passant par Abraham, Moïse, les
prophètes, Jésus et La Révélation d'Arès.
Le Blanc devra rester vivant et actif, tandis
que le Noir ou la Bête agonisera à
l'horizon, voilà le Dessein ! Merci, frère Salvator, de la rappeler avec vos
propres mots.
12sep15 167C83
Merci pour cette entrée très profonde sur le Noir.
Avant de partir au Pèlerinage d'Arès, en "m'espionnant"
[voir "Je m'espionne" Le Pèlerin d'Arès 1990] je
m'apercevais de plus en plus que ma perception du monde
qui m'entoure était très variable suivant mon état
intérieur et je pris conscience de ma grande subjectivité.
Le Pèlerinage fut paisible et léger. Je n'ai pas ressenti
de grands chamboulements intérieurs comme cela a pu
m'arriver par le passé, je me sentais plutôt paisible et
léger.
Alors m'est revenu cette Parole du Père: Tu chauffes
(l'ha), tu brûle l'or,; ton front frappe la pierre ici
(où va) Mon Pas; (alors) l'ha caille (devient dur
comme) la pierre et (pourtant plus) léger (il n'y a)
rien (Rév d'Arès xxxix/9-10).
De retour de Pèlerinage, j'ai lu cette entrée sur le Noir
et j'ai vécu quelques jours dans le noir
intérieur en contraste avec la période du Pèlerinage ; je
me sentais lourd.
Ce n'était pas intellectuel mais vécu. Des pensées très
négatives envahissaient mon esprit et c'était incessant,
elles tournaient en boucle.
Épreuve pénible après avoir vécu ces moments de pur
bonheur au Pèlerinage .
Je devais m'efforcer de paraître bien à l'extérieur, alors
qu'en moi le combat faisait rage. Dans ce moment je me
sentais frère de tous les hommes qui vivent le noir .
Par expérience, je sais que ces moments de crise
intérieure vont passer et je m'efforce de garder ma paix
et de patienter. De vivre cette expérience m'a fait aussi
prendre conscience que mon égoïsme est source de
souffrance.
J'ai ressenti à quel point notre bonheur est lié à celui
de ceux qui nous entoure et même plus loin à celui de
l'humanité. Le Noir, je l'ai senti dans mes
tripes et cela m'a rendu plus humble, je crois.
La pénitence prend tout son sens quand on vit
ces troubles intérieurs. Un frère humain me disait l'autre
jour dans la rue: "La souffrance physique est une chose
mais la souffrance morale ou affective c'est pire."
Je comprends d'autant mieux cette Parole du Père: Sauve
ne juge pas ! [Rév d'Arès 27/3]
Cette entrée sur le Noir, même si j'ai du mal à
en saisir les concepts du moins intellectuellement, j'y
ressens une profondeur au delà des mots. Je pense
d'ailleurs qu'il est très difficile de définir avec des
mots ce qu'est vraiment le Noir comme le Blanc
d'ailleurs. Vouloir les définir trop précisément
n'est-ce pas retomber dans le manichéisme de la religion
ou de la morale ?
Certains nous disent dans la mission qu'il n'y pas de bien
s 'il n'y a pas de mal, donc que le mal est nécessaire
pour qu'il y ait du bien. À quoi je leur réponds : "Oui
l'ombre existe mais finalement elle n'attends que la
lumière pour se dissiper." Le Noir tourne pour la Lumière il sème le sel (pour y
voir) clair (Rév d'Arès xviii/12).
Comme la nuit est l'absence de lumière, le Noir
n'est-ce pas finalement l'absence de Blanc ou de
Bien.
J'ai pu observé aussi que chez certains adeptes de
spiritualité orientaliste il y a une sorte de fatalisme
parfois, une acceptation du mal sans faire l'effort de changer
en bien. Ils acceptent l'ombre sans chercher à y
mettre la lumière.
Cette entrée me rappelle votre magnifique article dans "Le
Pèlerin d'Arès 1989" intitulé "La pommeraie", dans lequel
vous avez écrit: "Dieu vient dans l'ombre, aime sa
suavité, lui parle, la lumière éclate au milieu d'elle. La
lumière ne subsistera qu'en partageant l'espace avec
l'ombre" (page 218)
Ne devons-nous pas aussi aimer notre Noir pour y
mettre la Lumière ?
Denis K. (Bretagne Sud)
Réponse :
"Mon égoïsme est source de souffrance," dites-vous ? Je
pense qu'il faudrait plutôt dire "mon égocentrisme", qui
est le mal dont nous souffrons tous inévitablement, car
chacun de nous, même bon pénitent, est enfermé
en lui-même, se bat contre son propre noir,
dégage son propre blanc, éjecte son propre mal
et installe son propre bien. C'est contre
son égocentrisme que se bat chacun et chacune d'entre
nous, parce que chacun et chacune est enfermé dans son
moi, son tube avec seulement deux trous pour les yeux,
deux trous pour les oreilles, un trou pour la bouche; et
une énorme difficulté à passer la paroi du tube pour
rejoindre l'autre et se mêler à lui.
C'est la grosse difficulté de l'amour et oui ! oui ! oui !
"la pénitence prend tout son sens quand on vit
ces troubles intérieurs."
Votre commentaire est très profond, vous vous demandez par
exemple : "Comme la nuit est l'absence de lumière, le Noir
n'est-ce pas finalement l'absence de Blanc ou de
Bien" ? Oui et non, c'est un sujet complexe que
nous aborderons dans une autre entrée. Autre question que vous posez: "Ne devons-nous pas
aussi aimer notreNoirpour y mettre
laLumière ?" L'aimer il ne le faut
sûrement pas, mais nous devons avoir conscience du
Noir pour avoir conscience de la Lumière qui
l'écarte. Le drame intérieur du pénitent — car, vue
sous l'angle du Noir et du Blanc comme
vous les opposez, la pénitence est un drame
intérieur — est d'avoir à faire une révolution que
j'appelle une "insurgeance", en même temps qu'une guerre.
Les uns voudraient que tout soit mis au service de cette
guerre Noir<--->Blanc et que la justice
soit alors suspendue comme dans toute guerre. D'autres
voudraient que tout concoure à la révolution et que la justice
soit servir avant la force. Mais nous ne pouvons oublier
ni la puissance que nous développons pour nous refaire ni
la sainteté (Lévitique 1/2) que nous devons
retrouver pour retrouver l'image et ressemblance
du Créateur. Dans la réalité les deux doivent se mêler,
mêmes si les existences réciproques du Mal et
du Bien sont contradictoires.
C'est ce que votre commentaire dit avec ses mots, que
j'aime. Merci, frère Denis.
12sep15 167C84
Un très grand merci pour votre puissante et profonde
entrée.
Les entrées de ce blog ainsi que vos écrits (cf : "Et ce
que tu auras écrit") ne peuvent être décrits par notre si
lacunaire vocabulaire tant ils sont remarquables et
impressionnants de puissance, de force, de profondeur, d’intelligence
spirituelles…
Je tenais à vous écrire, et pourtant, quoi vous écrire ?
Ma toute petite ascension sur les sentiers chevriers
(Rév d'Arès 25/5), que je fais en rampant…
Cette année fut une année de conscience où se sont mêlés
ma volonté d’accomplir de manière absolue cette
parole et ma volonté de l’engagement missionnaire (je me
fais actuellement accueillir par sœur Ghyslaine).
Votre article "Pénitence" [Le Pèlerin d'Arès
1993-1996] que j’ai lu pour la première fois cet été m’a
bouleversée. En effet, je répète dans mes peu nombreuses
missions que la pénitence est l’action du bien,
c'est-à-dire aimer, pardonner sans conditions, ne pas
mentir, se libérer des préjugés et des peurs, et retrouver
l’intelligence du cœur. Mais comment faire
comprendre que la pénitence représente beaucoup
plus qu’une action, qu’elle apporte beaucoup plus à
l’humanité toute entière qu’on ne peut l’imaginer ?
Qu’elle porte ses bienfaits au-delà du propre effet
qu’elle a dans notre vie personnelle ?
J’aime beaucoup l’image que vous aviez donné dans l’un de
vos articles (pardonnez-moi, mais je ne me souviens plus
duquel, il est dans "Et ce que tu auras écrit, 1991-1992")
: l’image du microbe invisible qui sort de nous au moment
où l’on se met en colère, où l’on ment, etc… et qui
retombe sur quelqu’un au hasard sur la terre. Cette image
reflète, à mon avis, très bien l’idée que les hommes ne
forment qu’Un, qu’une Humanité, qu’un Tout et que nous
sommes tous co-créateurs de ce monde et co-créateurs des
malheurs mais aussi du bonheur auquel on aspire.
Et puis, vous ajoutez que notre pénitence se
ressentira dans notre mission et vous répétez
inlassablement : "Soyez de grands pénitents, ainsi
vous serez de grands missionnaires !"
Ainsi, de ce pèlerinage, m’est ressortie cette envie,
voire même cette nécessité absolue pour moi et pour
l’humanité, d’être pénitente, d’être dans le
dépassement total de moi-même. Mais, le tout couronné de patience
avec moi-même et mon prochain car la
larve, en se hâtant, rejoint-elle l’abeille ? (Rév
d'Arès 24/2). Je l’avoue, c’est difficile, toujours
insatisfaite et déçue par mes difficultés à voler haut
comme le faucon.
Mais à quoi bon me lamenter ? Ce message est le Sublime,
l’Authentique et le Vrai Message que nous devons accomplir
sans cesse et sans cesse avec nos faiblesses, sans affaiblir
son cœur par des contritions vaniteuses (Rév d'Arès
13-6) qui ne sont que ralentissement de la pénitence.
Qu’une seule chose ne devrait nous préoccuper : faire
le Bien.
Je serai, dans plusieurs années, une autre personne, une
personne changée par ma pénitence, mais j’espère
surtout acquérir cette humilité (dont vous êtes un tel
exemple), source de lucidité, et me rendre compte qu’il me
reste encore beaucoup à faire pour me transcender et mettre
mes pas dans les Pas du Père [Rév d'Arès 2/12), car
je vous cite : "Même quand vous croirez viser trop haut,
vous serez encore en-dessous de ce que le Père attend de
vous." Cette pénitence est une notion d’infini,
d’éternité et c’est ce qui m’enchante profondément !
Très cher Frère Michel, grand prophète, je ne
suis qu’une faible pécheresse mais avec la
volonté définitive d’être une femme du temps qui
vient (Rév d'Arès 30/13) et d’accomplir
chaque jour cette sublime Parole [35/4] que sont
venus apporter Jésus puis Dieu en 1974 et 1977 afin de
faire rayonner à l’humanité la possibilité d’un changement
absolu de notre monde et ainsi, restaurer Éden, le monde
changé [28/7].
Merci pour tout ce que vous êtes Frère Michel, merci pour
votre lumière, merci pour votre admirable patience avec
vos frères et cette humanité, merci pour tout.
Je vous embrasse très fraternellement ainsi que Sœur
Christiane, sœur et épouse exemplaires, qui m’est un
modèle et le restera ma vie durant.
Aurore B. d'Ile de France
Réponse :
Vous êtes étudiante en médecine, ma sœur Aurore, et vous
vous destinez à l'un des plus beaux métiers qui soient.
Votre commentaire a donc grand prix aux yeux de nous tous.
Merci pour lui.
"Mais comment faire comprendre que la pénitence
représente beaucoup plus qu’une action ? Qu’elle apporte
beaucoup plus à l’humanité toute entière qu’on ne peut
l’imaginer ? Qu’elle porte ses bienfaits au-delà du propre
effet qu’elle a dans notre vie personnelle ?"
"L’image du microbe invisible qui sort de nous au moment
où l’on se met en colère, où l’on ment, etc… et qui
retombe sur quelqu’un au hasard sur la terre" est une
parabole que j'ai utilisée un peu partout, dans mes écrits
comme dans mes allocutions. Elle doit se trouver dans
plusieurs endroits de mes publications.
Je réfléchis, faute d'avoir des temps et des lieux
spéciaux de réflexion, en marchant dans la rue, dans la
campagne ou le long de la mer, je réfléchis à ce qu'est
l'homme aujourd'hui et à ce qu'il peut être demain. Vous
en faites de même dans le cadre de votre existence. Et,
réfléchissant, nous avons des bases, notamment celle que
la grande majorité des esprits est dans un grand désarroi,
et come nous sommes entourés de foules, qu'elles soient
visibles ou derrière des murs, ou sur la mer, ou dans
l'air, ou sous la terre, nous cherchons les définitions de
la pénitence qui pourraient être acceptable pour
ces hordes innombrables.
C'est très difficile, qu'il s'agisse de recherche pour
vous-même ou de recherche pour les autres. Nous arrivons
cependant à des approximations convenables. Ce blog et les
commentaires qui l'illustrent en font preuve.
Ne me félicitez pas pour ce que je fais, car je ne peux le
faire qu'avec tous. Vous êtes une "faible pécheresse",
dites-vous, mais moi je ne suis qu'un faible pécheur.
C'est tous unis et montant vers les Hauteurs sur le
même sentier, celui du petit reste — il
y a d'autres sentiers, mot au pluriel (Rév
d'Arès 25/5) —, que nous trouvons nos moyens
apostoliques propres. C'est très difficile, parce qu'il
nous faut sortir des sentiers battus des idées générales,
qu'expriment politique, religion, media, etc. Deux idées
dominent chez les hommes. L'une dit: "On ne changera
jamais rien aux hommes, les guerres, la lutte des classes
et les servitudes sociales, les lois, sont inévitables,
etc." L'autre dit: "On peut changer les hommes, mais pour
cela il faut la force de l'oppression, des lois, des
polices, etc." Et finalement l'une revient à l'autre.
Or, nous Pèlerins d'Arès, devons sortir de ces idées-là et
faire comprendre au monde que seul le Bien accompli peut
résoudre tous les maux, tous les malheurs, toutes les
morts, etc.
12sep15 167C85
Très cher Frère Michel,
Je ne veux pas faire un compliment de plus mais cette
explication aussi lucide sur le Noir et
l'interactivité entre les humains montre au monde que
notre prophète est directement inspiré par le
Créateur.
C'est une preuve vivante de l'existence de Dieu pour les
lecteurs.
Ceux qui n'ont pas lu La Révélation d'Arès
doivent être étonnés et atterrés par un texte pareil.
Penchent-ils vers la Vérité ou vers la moquerie
?
La moindre des choses serait que cela les induise à lire
les textes cités afin de rechercher la lumière avant que
les préjugés ne fassent persister le Noir.
Désolé pour cette évidence ; c'est la résonance inspirée
en moi lors de cette lecture.
Très grand respect.
Christian M. des Bouches du Rhône
Réponse :
Merci pour ce commentaire, frère Christian, qui m'émeut.
Pas seulement le prophète, mais tout humain qui
lit sans préjugés, avec la paix du cœur, La
Révélation d'Arès y trouve "la preuve vivante de
l'existence de Dieu" et est "directement inspiré par le
Créateur".
Moi, je ne suis que le frère aîné (Rév d'Arès 16/1)
des frères de la terre. Comme j'ai lu le premier la Parole
d'Arès j'en sais évidemment un peu plus que les autres,
mais le temps passe vite et ils acquièrent à leur tout ce
que je sais.
Je prie avec vous vous, frère Christian. J'espère que
votre expérience de la mission véhiculée de village en
village va nous apporter des connaissance nouvelles,
justement, dans ce domaine de la moisson.
12sep15 167C86
Je viens de passer deux heures (un record pour moi, qui
suis impatient) à lire cette page et regarder les vidéos.
Ces vidéos sont à usage missionnaire, mais je m'étonne !
Je m'étonne que ces vidéos ne reflètent pas
l'extraordinaire profondeur de vos pensée, cher prophète
(je crois que vous êtes un prophète, inspiré par Dieu,
s'il existe, ce dont je doute, ou simplement génial) mais
parlent de La Révélation d'Arès dans des termes
élémentaires cacochymes. Dommage ! On va prendre les
Pèlerins d'Arès pour des demeurés.
Quand on lit vos entrées et vos commentaires, on est
frappé par la profondeur fantastique de votre pensée qui
aborde le problème de l'humanité avec une grandeur et une
profondeur à couper le souffle. Par endroits, on s'arrête
de lire, on se dit: Ce n'est pas possible, cet homme est
un ange sur terre. Je n'ai rien lu de vous en dehors de ce
blog mais vos entrées et vos réponses aux commentaires
sont des cavernes d'Ali Baba ! Des trésors. Le scénariste
d'une vidéo puiserait dans ce trésor de quoi étonner le
monde et le faire vraiment réfléchir. Il y a matière pour
cent vidéos !
La raison rationaliste qui sous-tend tout dans ce monde
n'est pas la solution au mal. Elle est seulement la moins
mauvaise des propositions. L'humanité a goûté à tous les
philosophes, et il y en a eu beaucoup et vous le savez
plus que n'importe qui, vous qui les citez souvent. Mais
il faudrait des politiques et des religieux qui savent
qu'ils ne savent pas tout et qui le disent, se refusant à
donner des solutions abosolues à des questions insolubles
et qui ne s'accomodent pas de la misère du monde pour
régner en disant: Pourquoi pas moi ?
Vous n'êtes pas du tout comme ça et c'est sûrement pour ça
que vous êtes inconnu. Quand même, qu'attendent vos
"frères" (je mets entre parenthèses volontairement) pour
publier un digest fantastique de votre blog. Il existe
depuis maintenant neuf ans, il forme une extraordinaire
addition de pensées supérieures, trasncendantes et pour
beaucoup uniques, et cela ferait un ouvrage de premier
plan. Je devine ce que vous allez me dire: Pourquoi ne le
faites-vous pas, vous ? Moi, je ne suis pas Pèlerin
d'Arès, je ne veux pas me lancer dans un messianisme
aveugle, mais vos frères peuvent, eux. Certains
réfléchissent à votre œuvre et en sont des agents depuis
des décennies.
Amédée L. du Canton du Jura en Suisse.
Réponse :
Votre nom me dit vaguement quelque chose — Amédée n'est
pas courant — mais je n'arrive pas à vous situer et
surtout pas en Suisse. Mais vous pouvez avoir changé de
domicile.
Merci pour ce commentaire, qui me fait bien des
compliments, mais je ne vois pas vraiment les choses comme
vous.
Je ne crois pas que mes frères soient inconscients des
profondeurs de mon enseignement par ce blog ou
par d'autres écrits de ma main, qui ne sont que les
profondeurs de la Vérité, Qui n'est pas la
mienne, mais la Vérité Qui est la Vérité,
Qui n'est pas la mienne, mais qui est la Vérité
tout court dans sa transcendance. Mes frères, tout comme
moi, sont conscients qu'il faut commencer par le
commencement et par les bases simples de la Parole
parvenue au monde à Arès. De là l'impression
d'élémosinaire, de piètres petites pièces dans l'écuelle
de l'affamé, que vous avez en regardant leurs vidéos.
Peut-on y mêler des éléments plus profonds, plus riches,
plus nourrisants, plus proches des idées profondément
"insurgeantes" qu'apporte la Parole ? Peut-être, mais le
travail ne fait que commencer.
N'oubliez pas que la technique de la vidéo n'est à la
portée des médiocres informaticiens que nous sommes que
depuis quelques années seulement. Le travail créatif
propremet dit n'a commencé qu'il y a cinq ans. Eh oui !
Quand je résolus d'aider personnellement la mission de
Nice, qui allait fermer comme avaient fermé les missions
de Strasbourg et de Nancy, je croyais sincèrement qu'un
certain matériel informatique avait déjà été créé et
utilisé par mes frères pour leur mission. Je fus étonné
d'apprendre qu'il n'en était rien. Je dus créer moi-même
la première vidéos de présentation de La Révélation
d'Arès, de notre foi, de nos perspectives. Cette
vidéos de 35 minutes me prit, avec ma fille Nina, quatre
mois de travail ! C'est assez dire que nous sommes nuls
dans cette technique.
Maintenant, mes frères commencent à produire des vidéos
dont certaines me paraissent bonnes. Cela ne pourra que
s'améliorer au cours des années.
Mais si, au lieu de donner de bons conseils — merci pour
eux de toute façon — vous qui dites bien que vous n'êtes
pas Pèlerin d'Arès deveniez Pèlerin d'Arès et nous
apportiez vos propres idées et moyens ? Nous avons besoin
de monde, frère Amédée.
Nous avons une mission à Neuchâtel et une autre à Genève.
Prenez contact avec elles.
12sep15 167C87
Merci pour cette belle entrée qui nous plonge au plus
profond de nous pour déraciner ce mal.
Oui les racines sont profondes et il faut creuser sans
relâche pour retrouver l'intelligence
spirituelle sans laquelle nulle avancée n'est possible.
Je ne suis pas un grand rédacteur, que pourrais-je dire
après avoir lu votre entrée t ? Tout y est. Il n'y a plus
qu'à se mettre au boulot.
Merci pour l'honneur que vous faites au Groupe 1 [de la
mission de Paris, qui comprend quatre Groupes et une
Mission plus lâche dites 5x6] en postant cette vidéo sur
votre blog.
Je veux juste préciser que c'est une réalisation
collective.
Chaque membre du groupe a participé à l'écriture du texte
d'après sa propre sensibilité.
Daniel C. de l'Ile de France
Réponse :
Oui, je sais que c'est une œuvre collective que j'ai
publié en 167C80. José et Morya font partie du Groupe 1.
J'aurais dû le préciser.
Merci pour ce commentaire, frère Daniel.
12sep15 167C88
Cette entrée est si forte pour l'âme, tout comme
le Pelerinage 2015 elle m' à fait grand bien. Merci pour
elle !
J'ai l' impression de devenir enfin l'homme que Dieu veut
que je devienne, c'est-à-dire celui qui en plus de faire pénitence,
brûle de la foi qui fera de cette pénitence faible le
puissant vainqueur du mal !
La confiance totale en sa Parole et aux fins merveilleuses
qu'elle promet, confrontée à l'adversité du Noir [montre
que] j'ai aussi eu des moments de doutes, j ai senti des
ombres, celles du Noir accrues de mon mal
et de celui du monde
J'ai senti et je sens encore souvent ses choses m'étouffer
ou me tourmenter.
Mais la paix en Moi m' aide à ne plus me plaindre, car
j'ai confiance dans le Pere et dans son Message. J'ai
aussi confiance en mes frères et sœurs et en ma bien aimée
famille. J' ai foi dans le Bien et ce Feu
que le Souffle du Pere ranime en moi m'aident à
devenir encore plus serein.
Tout jeune diplômé, j'avais remarqué, lorsque j"étudiais,
que le stress des projets d'études et des examens
entravait la paix en moi, alors je remarquai que Dieu le
savait et me permit de me réaliser, car plus la charge de
travail et le nombres de projets augmentaient, plus le
stress me prenaient et plus en même temps un zèle de
mission me prenait. Je trouvai toujours le moyen d'aller
en mission entre les cours non loin du campus ou vers chez
moi, et la paix me revenait, j'étais heureux, je
comprenais sans me l'expliquer qu'en chasant le Noir du
doute et du stress je maintenais la paix en moi et ainsi
que j'avais un peu chassé du Noir du monde par
ces actes petits, quoique grands à mes yeux .
Et pourtant Il y à eu des fois ou les périodes d'examens
m'avaient beaucoup stressé. Je me rappelle par exemple
qu'en début du mois de Mai j'avais tout simplement décidé
de Faire une pause, car l'examen à passer était le dernier
rempart avant que je puisse avoir mon diplôme. J'étais un
peu angoissé, parce que, bien sûr, Il y avait tellement
d'autre problèmes... Mais en tout cas, ce jour-là il
pleuvait et faisait grisâtre, je me sentais lourd et
entouré de chose malsaine, des ombres du Noir ?
Habitué à cela de toute façon je poursuivais ma révision,
tout en sachant que j'avais révisé la veille toute la
journée sans aller à la mission...
Et puis le scrupule devenu insoutenable me prend, je me
mets à bouder et à me demander : "Qu'est ce que le
Créateur de l'Univers a à harceler un pauvre étudiant
comme moi !" Alors qu'au fond je savais bien qu'Il n'avait
rien à voir avec mes tourments qui n'étaient que le Noir
du monde et le mien, qui reprennent le dessus des que nous
nous arrêtons d'être des missionnaires ! Alors je me suis
senti triste j ai pris les tracts, j ai laissé mes livres
et mes cahiers et je suis sorti pour poursuivre ma mission
au dehors. C'était la grisaille pluivieuse et puis un vent
tres léger m'a traversé le corps, quelque chose dans mon
cœur à fondu, je me suis senti bien. Alors que je me
plaçai sur le pavé habituel de ma mission apparut à
travers le ciel nuageux et grisâtre le soleil, brillant et
éclairant toute la ville ! Les regards des passants
changeaient, ils étaient ravi du soleil. J'ai eu peur et
je me suis dit : "Seigneur ! Pour un serviteur qui descend
au Champ, Tu donnes le Soleil à toute une ville
!"
J'ai réalisé à quel point Dieu aime les hommes, certains
passants qui sont du quartier et qui sont habitués à me
voir courent sur le trottoir opposé des qu'ils me voient
en mission... mais bon ! j'etais heureux.
Et dernièrement je trouve que votre entrée est très en
rapport avec un échange entre vous et un frère sur
l'entrée [sur les] stigmates. Je la copie ci-dessous.
Commentaire
C'est déjà assez difficile de trouver en 2000 ans un
prophète qui ait votre classe, qui ose monter sur
le Parvis (Rév d'Arès 2/16)
pour l'envoyer combattre l'indifférence du monde,
secouer ses frères qui "manquent de discernement et qui
se trompent d'adversaire, révélateur de leur
christianisme mou et décervelé" (Art. point critique du
14.08.1988, trimestriel déc.1988), Comment alors Dieu,
qui vous dit: Mikal l’ami ! (Rév d'Arès xxxix/16),
peut-il vous laisser seul sur le ring de boxe,
terrassé par une force maléfique (qui) cherchait surtout
à me détruire" (Votre réponse 98C83)
"Satan ne peut jeter le pauvre Job dans le malheur et la
maladie par ses propres moyens mais seulement avec
l'autorisation
de Yawhé, "mais toi, tu ne porteras pas la main sur
lui !" (Job 1/12). Votre réponse /11sep09 98C67).
Réponse
En 1974, un démon passa, que mon existence horripila, il
s'emporta, tenta de me tuer. C'est le mal. Étant pécheur
et donc moi-même producteur de mal, que pouvais-je faire
contre ça ? Dieu avait-il ou non "autorisé" ce démon
? Je n'en sais rien, mais ce n'est pas sous cet
angle que je vois cet épisode de la période fatidique du
15 ajnvier au 13 avril 1974. Ce démon, c'était
de toute façon le mal dont je suis co-producteur par mon
péché. Ce que je sais, par contre, c'est que
Dieu me miracula sûrement,> afin que je ne succombe
pas à cette brutalité démoniaque.
Merci pour tout à vous et à tous les Pèlerins
d'Arès qyu relèvent sans cesse les quilles.
Léon O. de Grande Bretagne
Réponse :
Je me rappelle de vous, Léon, tout petit garçon. Vous
étiez dans la petite cour côté avenue de la Libération à
Arès pendant un Pèlerinage. Je vous ai demandé: "Comment
t'appelles-tu petit garçon ?" Et vous m'avez répondu :
"Léon et voilà Bernard, mon frère", lequel, de même un
petit garçon, se tenait à côté de vous, bouche bée, avec
de grands yeux ronds. Vous étiez hauts comme trois pommes.
Et maintenant vous êtes un homme qui vient d'être diplômé.
Mes compliments, frère Léon ! Rappelle-toi que ce que tu
apprends, personne ne peut te le vendre dans ce monde où
tout se vend. Ton savoir, c'est le tien. Personne ne peut
ni te le vendre ni te le prendre. Et je suis heureux de
voir de tous côtés mes jeunes frères et mes jeunes sœurs
réussir leurs études pour devenir des hoimmes capables,
capables d'assurer leur existence, capables de mieux
comprendre leur mission.
J'ai été si heureux de prier avec vous et avec votre
innombrable famille cet été au Pèlerinage, tous derrière
votre père René, admiravle homme de foi, et votre discrète
maman venue prier avec deux petites sœurs. Mais combien
êtes-vous ? Dix ? Quinze ? Je ne sais plus, mais je
me réjouis de savoir qu'une petite armée de Pèlerins
d'Arès se prépare à la conquête de la Grande Bretagne et
d'autres parties du globe.
12sep15 167C89
Votre entrée 167 sur le Noir a retenti en moi
fortement. Merci.
Ce texte rejoint ceux de votre enseignement
capital.
Je voulais juste rebondir sur la réponse que vous faite à
Peer J. (167C79)
Oui, le terrorisme ou la barbarie ont leur terreau. Oui,
les institutions, l’État, sont à bien des égards les
ferments de cette barbarie. Mais il ne faut pas oublier
que nos institutions, notre État, ne sont que les reflets
de ce que nous sommes.
Nous ne sommes pas les victimes d'une sorte de complot qui
viendrait des institutions ou de l’État. Nous sommes les
responsables de ces institutions et de cet État. Si nous
étions plus évolués spirituellement, nous aurions d'autres
institutions et d'autres États. Car qui va chercher la
police s'il est agressé, qui demande réparation aux
tribunaux, qui demande de l'aide à l’État quand il est
sans ressource, sinon nous ? Le monde dans lequel nous
vivons est le notre, nous en sommes collectivement
responsable.
À tout prendre, et vu notre niveau spirituel global, je
préfère le tribunal à la décapitation sans jugement,
motivée uniquement sur des bases idéologiques, mise en
scène d'une façon répugnante sur internet. Comme j'aurais
préféré une loi pour régir l'emploi de "drones", action
qui pour le coup, j'en conviens, s'apparente à
l'arbitraire violence de Daech.
Sans doute que le terrorisme développé par Daech
s'explique-t-il par le mépris et les brimades que nous
avons introduits dans ces régions. Mais si la barbarie des
uns peut expliquer la barbarie des autres, cela ne la
justifie pas. Surtout que dans ce domaine tous les
peuples, toutes les idéologies, toutes les religions ont à
balayer à leurs portes. Car nous ne sommes pas les
champions exclusifs de la colonisation, de l'esclavage ou
des brimades. Et nous partageons aussi les grossiers
mensonges de la raison d’État . Les mêmes qui nous
adressent des reproches et qui par ces reproches,
justifient leur action, ont également à leur actif
l'esclavage, la colonisation et les brimades des peuples
berbères, persans et certaines régions noire-africaines et
indiennes...
Le projet de Daech de soumettre ou d'éradiquer Israël, les
Infidèles, ou leur congénères qui ne veulent pas entrer
dans leur idéologie est un projet totalitaire qui
s'apparente exactement à la plus monstrueuse des
colonisations. À ce propos, il faut remarquer que les
Occidentaux ont été les premiers à s'interroger et à
dénoncer leurs propres pratiques impérialistes . Ce que
n'ont pas fait la plupart des pays de l'Orient.
Quant à faire la guerre ou pas à Daech, étant
personnellement plutôt pacifiste et révulsé par la
violence, je ne peux voir dans ce projet que d'immenses
souffrances à venir. Cependant on a tant reproché à nos
pays (Angleterre et France) de n'avoir pas réagi à la
montée du nazisme assez tôt, afin d'éviter sans doute des
milliers de morts, qu'on peut se demander, si une fois
encore nous n'allons pas réagir trop tard. Car dans leur
cœur nous sommes globalement les alliés du sionisme et
donc leurs ennemis, même si nous ne le sentons pas ainsi.
La bonté, l'esprit de justice qui animent finalement
beaucoup d'Occidentaux ne sera pas pris en compte s'il
devait y avoir affrontement.
Voilà Frère Michel ce que je voulais préciser,
Affectueusement.
Patrick M, de Saint-Malo
Réponse :
Oh! comme vous avez raison en tout ce que dit votre
commentaire, frère Patrick. Je suis tout à fait d'accord
avec vous.
Mais c'est l'état du monde partout, les violences qui
semblent éteintes ici rejaillissent là et il en sera ainsi
jusqu'au péché des péchés tant que ces péchés-là
non seulement persisteront, mais s'aggraveront.
Ce que j'ai voulu dire à notre frère Peer, c'est que les
motivations qui ont créé Daech ne sont pas toutes
critiquables sur le moment, car Daech s'efforce d'effacer
les traces, notamment les frontières tracées par les
colonisateurs français et anglais et de redonner à la
Mésopotamie un visage plus naturel, mais vous avez raison,
Daech finit par exercer un autre colonialisme, le pire,
celui qui veut non seulement les biens matériels des pays
conquis, mais la soumission de leurs populations à leur
idéologie exclusive.
De toute façon, comme vous le savez, nous visons à tout
autre chose. Ce que nous disons de Daech et d'autres
situations politico-religieuses dans le monde ne concerne
que la situation provisoire, celle du moment, à terme il
s'agit d'accomplir La Révélation d'Arès et de changer
le monde (Rév d'Arès 28/7).
Merci pour votre commentaire, frère Patrick.
12sep15 167C90
Le langage que nous cherchons est là sous nos yeux dans la
Parole plus particulièrement dans Le Livre,
seconde partie de La Révélation d'Arès. Ainsi
que votre façon de remplacer un mot par un autre afin que
cela frappe nos esprits. Je m'identifie tout à fait avec
l'image des jumeaux, le Didier Noir, le Didier
Blanc.
Le Noir = le Mal, le Blanc
= le Bien. Mon approche dans la moisson des
âmes évolue sous le souffle prophétique de Mikal.
Samedi dernier, lors de notre semaine du Groupe 4
de la Mision parisienne, j'ai abordé plusieurs personnes
dont Joseph, un officier basé à Rennes. Ma question:
"Aspirez-vous au Blanc ?" surprend et nous
mène rapidement à l'essentiel : la pénitence.
Joseph surpris par la question : "Que voulez - vous dire
?" Je reformule: "Êtes vous conscient que vous
pouvez faire le Mal = le Noir et le Bien
= le Blanc ?" Lui: "Oui." L'oreille est ouverte
dès ce moment, j'ai transmis l'enseignement.
Tous les humains sont tantôt Noirs,Blancs,
gris, mais nous aspirons tous au Blanc, etc.
Joseph jeune homme bien que militaire de carrière réfléchi
se remet en question, un pénitent naturel. De
passage à Paris, je lui ai laissé freesoulblog.net, mon
contact. "C'est entre le Noir est de tout ce que
j'ai lu de vous la plus forte [mot manquant], je sent le Faucon
voler, le nouveau cœur de Mikal battre à
travers ces lignes, le soucis d'être compris, de la
transmission de la Parole, la recherche du petit
reste. Aucun d'entre nous n'échappe au Noir, tous
nous avons en nous des choses inavouables, mais la force
de la pénitence nous remet debout, nous rend
humbles, lucides sur se que nous sommes et se que nous
voulons être: des filles et des fils de Dieu, les apôtres
de l'idéal prophète en puissances à la suite du
Frère Aîné pour la vie infinie et Éternelle.
Le Noir, je le vois dans la Veillée 26: mon
tentateur, mon Noir qui fait tout pour me faire
tomber, charmer mon âme, mais j'ai aussi la
conscience de mon Blanc: image et ressemblance du
Créateur (Genèse 1/26) et ma pénitence
m'aide,t à m'élever à d'autres niveaux de consciences.
Mon Noir, j'apprends à l'aimer, le raisonner
pour qu'il revienne vers la Lumière. Lorsqu'il
me tente, me propose de le suivre dans sa bêtise, mon âme
lui résiste. Oh ! il m'a fait tomber tellement de fois,
avant je me culpabilisais réflexe de la culture
religieuse, du système d'Adam. Ce qui est fait est fait,
aucuns moyens de revenir en arrière. Mes péchés j'en
rendrai compte. Alors je tombe, je me relève et au
fil du temps, j'acquiers l'expérience et finis pas me
débarrasser de plusieurs tentateurs = noirs, qui
sont légions.
Merci pour cette entrée vraiment très forte ainsi que
l'image. Depuis la chute d'Adam (Rév Arès 2/1.5)
le Père Aimant envois des prophètes,
des apôtres rassembler un petit reste de
pénitents, nous rappeler que nous sommes une seule
et même chair tous reliés par un cordon
invisible dont les actes Bien ou Mal
nous touchent tous par effets de rayonnements.
Nous formons la continuité de la chaîne prophétique.
Rejoignez-nous, ajoutez votre maillon à la chaîne et
ensemble restaurons Éden.
Didier Br. d'Île de France
Réponse :
Non, il ne faut pas aimer le Noir. Le Noir
n'est pas une personne, n'est pas votre prochain,
même mauvais, le Noir est le Noir, le
Mal. Ceci mis à part, voilà un beau commentaire. Merci
pour lui, mon frère Didier. Il n'y a pas vraiment de théorie du Noir ou
du Mal. Aucune explication simple et absolue du
Mal. Une multitude d'expériences humaines
ajoutées les unes aux autres représentent une
approximation de la vérité concernant le Noir
bien mieux qu'une doctrine cohérente mais fausse. La Vérité
ne défend pas une idée abstraite précise, mais elle défend
le Bien, qui n'est pas davantage expliqué
simplement et absolument. Le Bien n'est pas plus
expliqué que n'est Dieu, le Père, l'Éternel, le
Tout-Autre.
Le Bien est le Bien. Le Bien qu'a
représenté, par exemple le jars (Rév d'Arès xxxvi/3),
François d'Assise, ce Bien que la religion a mis
en cage, n'a pas plus d'explication précise.
François était le Bien, et voilà ce que nous
devons devenir. Il s'agit bien d'une autre monde, d'une
autre façon d'être, il s'agit bien d'un monde changé.
16sep15 167C91
J'ai relevé quelques points de votre entrée que je pense
plus ou moins comprendre mais qui me paraissent mériter un
éclaircissement, car ils me semblent porter à ambiguïté.
1er point, le passage où vous dites :
"L'individu, ermite retiré au fond des bois ou bourreau
d'Auschwitz, n'est jamais dissocié de toute l'humanité.
Avec des has (âmes) ou sans has, la polone
demeure (Rév d'Arès xxxix/5-13). Cette Vérité est
le Fond même de La Révélation d'Arès
qui rappelle que la religion, la morale, la justice
légaliste trahissent le Vrai en séparant les
saints des pécheurs —le Père seul est
Saint (12/4) —, les innocents des coupables."
Est ce qu'il peut y avoir une polone sans âme
?
2ème point :
"Si je mens, si je vole, si j’abuse, si je violente, c’est
parce que le monde où je vis me ment, me vole, m’abuse et
me violente. Mais même si je ne mens pas, ne vole pas,
n'abuse pas, ne violente pas, je ne suis pas innocent des
mensonges, vols, abus et violences qui meurtrissent le
monde. Le Noir, c’est le monde autant que moi.
Voilà pourquoi la Vérité, c’est que le monde doit
changer (Rév d’Arès 28/7)."
Mais est ce que l'homme qui ne fait plus de mal et qui
fait le Bien, qui fait tout pour sauver ses
frères humains et changer le monde ne devient
pas innocent ? Où est-on du simple fait de vivre en tant
qu'humain sur cette terre, quoi qu'on fasse, responsable
du mal ?
3ème point :
"...Ainsi ai-je suivi Ta Parole, ô Père, depuis 1974 et
ainsi mes frères et sœurs L'ont-ils suivie et m'ont-ils
suivi, parce que le Bien en Toi est le Bien
en eux et le Bien en moi : le Bien en
nous tous, Toi compris ô Créateur......"
Le Bien et le Mal et la pénitence
ne sont-ils pas le propre de l'homme et non du Père ?
Merci Frère Michel
Xavier H. de région PACA
Réponse :
Oui, il peut y avoir une polone sans âmes,
parce que tous les humains du groupe dont émane ou émanera
la polone ou une polone n'ont pas
forcément des âmes, il y a dans le groupe des
bons et des mauvais. L'âme est le produit d'un
seul individu bon, mais la polone est
à l'évidence l'émanation collective d'un groupe
d'individus parmi lesquels des bons et des mauvais, le
bon y ayant alors une influence majoritaire et les
mal allant à sa remorque. L'inverse de ce qu'on voit
presque partout aujourd'hui où le mal actif ou passif est
majoritaire. C'est bien pourquoi le petit reste et
le reste d'âmes pourront tôt ou tard exercer leur
influence sur les gens sans âme.
Quant à l'innocence, non, elle n'est pas l'état des pénitents
d'aujourd'hui, car la plupart de ces pénitents
sont pénitents parce que les circonstances le
leur permettent. Gandhi aveit bien conscience de sa
solidarité avec le péché et disait: "Je me sens
frère de tous les assassins, parce que si je ne suis pas
assassin, c'est que les cirocnstances ne m'ont pas amené à
tuer." Nous sommes tous pécheurs et récitons la
prière des pécheurs: Père de l'Univers.
L'innocence sera peut-être l'état des pénitents
à la fin des temps. Pourquoi devons-nous aimer les
hommes, quels qu'ils soient, sinon parce que nous avons
avec eux, même mauvais, une identité dans le péché?
Le Bien et le Mal sont dans le Père
comme dans l'homme, sauf que le Père décida, devant Noé,
de ne plus faire le mal: Aucune chair ne sera plus
tuée... Il ny aura plus de déluge pour détruire la terre
(Genèse 9/11) , alors que l'homme ne l'a pas
encore décidé. Cela viendra, nous l'espérons. Sinon,
pourquoi serions-nous pénitents ?
Comme vous voyez, frère Xavier, les choses ne sont pas
aussi simples que vous l'imagoniez.
Vous cherchez des explications simples, mais il n'y en a
pas aussi bien au Ciel que sur Terre.
Il faut la sagesse de se dire, comme disait Jésus, qu'à
chaque jour suffit sa peine, et que nous verrons
plus clair et comprendrons mieux dans les générations qui
viennent.
16sep15 167C92
Cette entrée 167 dédiée àux adorateurs du Noir
et à ceux qui s'abandonnent au Noir, aussi
toutes les femmes et tous les hommes que portent cette
terre polluée du Noir (la pollution n’étant que
l’aspect visible d’un mal plus grand), c’est surtout notre
ha (Rév d'Arès xxxix/5-11) qui semble polluée et
saturée. La terre est devenue une urne qui pue
(xix/15), pas seulement pour le mal que font les
entreprises avides d’argent qui exploitent avec folie les
ressources naturelles sans penser aux générations à venir,
mais aussi des habitudes consuméristes des hommes qui ne
voient pas où ils vont et se perdent dans la voie de
"l’avoir" et du paraitre plutôt que dans celle de "l’être"
et de la Vie (Rév. d’Arès 24/3). Ainsi la faute
est partagée entre l’industrie et une grande partie du
peuple, on peut dire que le Noir est partagé par
les acteurs économiques avides de puissance et des
consommateurs outranciers souvent tout aussi avides, mais
moins fortunés. Le statut social change, mais pas le fond
— plus avides de biens, de plaisirs, de puissance il
fera les hommes,plus impudiques les femmes (26/7). Ce n’est pas avoir des idées noires que de poser un
constat lucide sur la réalité. Le mot réalité n’apparaît
pas dans La Révélation d’Arès, mais le mot Vérité
y apparaît plusieurs fois comme par exemple en 28/7.
Cependant La Révélation d’Arès nous dit : C’est
de la bouche des doux et des petits que partent les
flammes qui consumeront les méchants, les faux et les
cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta
descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon
Jour (Rév d’Arès 33/9). Assignation est fixée.
Mais ce n’est pas le comportement irrespectueux de la
nature qui importe ici, bien que cela soit important,
c’est avant tout le climat de méchanceté, de mensonge et
d’injustice qui règne pour le moment et pour longtemps sur
cette terre. L’actualité vue par les média dicte ce que le
peuple doit penser : un enfant mort noyé sur les
cotes de Turquie, ce qui constitue un drame. Nous devons
êtres émus. Mais nous n’avons pas besoin des média pour
être bouleversés, la relation de l’événement oublie tous
les enfants morts en Lybie, en Syrie, pourtant le lien est
évident et est passé sous silence. C’est la mort de
milliers d’enfants qui est occultée et je ne sais faire
aucune différence entre un enfant d’ici d’avec un enfant
palestinien ou israélien.
Le système avec ses dirigeants politiques, média au
service, à quelques exceptions près, manipulent les
peuples et les dirigés qui ne recherchent pas assez la
cause de tous nos maux qu’est le Mal. Quel
individu ou nation s’est soumis à la Parole du Créateur?
interroge la Révélation d’Arès (28/7). Bien sûr, il
y a des situations où le Noir est si dense que
l’individu ne sait ou ne peut combattre le Mal
efficacement, Il doit alors émigrer vers un pays qui lui
concède plus de liberté. L’enfant dont tout le monde a
entendu parlé se nomme Aylan : je le nomme ici, mais je
pense avec le même amour à tous ces enfants morts
anonymement dans la monde, famine après famines et guerres
après guerre, provoquées par des hommes politiques ou
religieux. L’image d’Aylan est utilisée dans des desseins
politiques qui cachent le mal qu’ils font et exploitent ce
qui les intéresse. Hier l’Europe (et d’autres) soutenait
les dictatures, exploitaient les hommes et les matières
premières d’autres pays, aujourd’hui elle veut les faires
tomber, c’est du moins la version officielle en coulisse,
c’est sans doute autre chose.
En 2011 une coalition est partie faire la guerre à Khadafi
alors que tout le monde savait, les politiques plus que
tous autres, que la destruction politique de la Libye
amènerait des troubles, des morts, des réfugiés.
D’ailleurs Khadafi avait prévenu de tous cela. Aylan
émeut, mais cela ne durera pas, le propre des informations
du système est de nous émouvoir, pas de nous édifier.
L’émotion doit se transformer en motivation pour changer
le mal en Bien, pour changer le
monde (Rév d’Arès 28/7).
Quel est ce mal plus grand dont je parlais plu haut,
qui rôde et nous menace tous ? Sans doute la dénégation
que l’homme puisse vivre dans le Bien à l’image
et ressemblance de son Créateur, qu’il n’arrive
plus à aimer naturellement, que sa nature spirituelle se
dissout dans un matérialisme d’une grande lourdeur, d’une
noirceur qu’il faut chaque jour affronter.
Il y a des guerres qui jettent des familles entières dans
des exodes subits, certes il y a eu la famine d’Ukraine,
holodomor (2,6 à 5 millions de victimes, famine organisée
par le système politique) est le terme consacré, oui il y
a eut des déportations massives (de tout temps), des camps
de concentrations en Pologne bien sûr, en Afrique du Sud à
la charnière du 19e et 20e siècle, dans le sud de la
France dès 1939, des génocides Amérindien, Arménien...
Ce n’est pas Dieu qui a généré les guerres, mêmes les
guerres de religion sont faites par des hommes qui tuent
non pas par légitime défense mais dans le but de tuer le Noir
qu’il croient voir dans l’autre sans le distinguer dans
les ténèbres qui règnent en eux. Ils tuent parce qu’ils se
sentent légitimés ou qu’une autorité religieuse ou
politique dédouane leur conscience et ils arrivent ainsi à
dormir tout leur saoul. Quel point commun avec les prophètes
qui prirent parfois les armes — cas rares — mais pour
défendre leur peau et le Message de Dieu ? Victimes
et bourreaux sont du même bois, d’accord, mais pas de la
même tendresse. Victimes et bourreaux sont de même nature
mais pas de la même pénitence.
Mais l’espoir existe encore et toujours. Quel est l’effet
qu’a provoqué chez nous tous les Pèlerin d’Arès La
Révélation d’Arès si ce n’est un immense
espoir ? Pas une espérance vague ou d’attente comme
l’interprètent toutes les religions que je connais à
travers ses croyants, mais un espoir fait de raison et de
beauté, mais aussi d’ombres et de lumières. Notre but est
de favoriser la lumière sur cette terre.
Des croyants, des hommes de paix travaillent chaque jour
pour se réformer ou se changer, s’ils partagent quelque
chose avec le Noir ils tentent aussi de se
rendre lumineux. Des hommes ne croyant pas en Dieu — mais
souvent ils confondent les religions avec Dieu — peuvent
aussi offrir une lumière dans cette nuit profonde. Ils ont
les mêmes problématiques fondamentales que nous mais leurs
champs d’investigations sont autres et leurs réponses
différentes mais tant qu’ils croient en la capacité de
l’homme à analyser les zones d’ombres de ce monde et
qu’ils croient que l’homme peut changer, alors ils nous
ressemblent, et d’une certaine façon ils sont vraiment
courageux de penser en bien l’humanité.
Nous, nous avons pour nous la Parole, eux une forme
d’espoir increvable. Nous ne croyons pas les mêmes choses
? Qu’importe!
Mais nous pouvons agir dans même sens de la vraie
fraternité. Il y a longtemps je fréquentais un groupe
anarchiste de la Fédération Anarchiste en région
parisienne, ce groupe se composait d’un noyau de cinq
personnes, psychologue, professeur, animateur
socio-culturel. Un jour, dans une association dédiée à
l’éducation populaire dans un quartier de banlieue, l’un
d’entre eux prit la défense d’un skinhead, bien sûr pas
parce qu’il était skinhead, puisque sur l’échiquier
politique il n’y a rien de plus opposé que l’anarchie et
le fascisme (cette affirmation est toute théorique puisque
dans la réalité dans les "subtilités" de la politique tout
est possible ainsi que son contraire la politique portant
en germe la tromperie). Le fait est que les skins étaient
en France à cette époque racistes (à l’origine du
mouvement skinhead n’avait pas de connotation raciste,
mais la montée du chômage et la manipulation de groupes
d’extrême droite infiltra ces mouvements de jeunes) et les
anarchistes s’opposent viscéralement à cette
catégorisation du genre humain par la race et s’il y a des
différences entre les hommes il n’y a pas de quoi en faire
une opposition ni un motif de rejet. Donc ce jeune
commit un méfait dont je ne me souviens plus l’importance
et l’animateur prit sa défense lors d’un procès — cela
incombe souvent aux animateurs socio-culturel qu’ils
aient à se prononcer devant la justice. Précisons que l’un
d’entre eux est
Algérien, en réunion le groupe prit sa défense parce
qu’ils avaient vu en ce jeune homme un jeune qui pouvait
changer — ce qui est un fait — et non le raciste — qui est
une construction culturelle — qu’il fallait vilipender. Je
crois cette histoire exemplaire parce que ces gens
voyaient au delà du problème présent, d’ailleurs ce groupe
m’accepta même si ma première phrase dans ce groupe fût
dans le style : "Je suis croyant mais je n’ai pas de
religion, grâce à Dieu." Il me fût répondu amicalement :
"C’est ton problème, pas le mien." Je vous passe les
débats qui en suivirent. Comme tous ces anarchistes
savaient qu’ils n’étaient pas blanc-bleus, et que n’ayant
"ni dieux ni maitres", que leur construction politique
n’était pas due seulement à un positionnement
philosophique dans le monde mais aussi à la chance d’avoir
fait de bonnes rencontres, ce qui permet un certain
relativisme, une vraie tolérance, bien que ce mot soit
trop petit pour expliquer le sentiment qui se dégageait
d’eux, mais je n’en connais pas d’autre. Nous en
inventerons bientôt un. Ce n’était pas des gens très en
paix avec eux-mêmes mais ils avaient pris en charge la
liberté individuelle, ils ne recherchaient pas le conflit
comme exutoire.
Si nous ne sommes pas prudents, vigilants, tout nous
inciterait à croire que le Bien est une utopie,
que l’histoire n’est qu’une longue "lutte de tous contre
tous" pour la survie, que la fin justifierait tous les
moyens employés souvent pour des finalités ubuesques, une
guerre permanente emmaillée par les famines et la misère.
J’en passe.
Quelque chose caractérise ceux qui œuvrent consciemment ou
inconsciemment pour le mal, c’est qu’ils œuvrent en secret
dans le noir, ils sont toujours organisés
hiérarchiquement, promeuvent l’élitisme tenant pour
indéfendable l’idée que le peuple pourrait se gouverner
avec intelligence et qu’à leurs yeux "la fin
justifie les moyens". John Milton disait très
justement : "Ceux qui ont crevé les yeux du peuple
lui reprochent d’être aveugle."
Il est vrai que ceux qui ont les avantages du pouvoir ou
de privilèges ne souhaitent que très rarement le partage,
la connaissance, la technique ou la richesse, voilà leur
limite : un savoir qui leur donne un pouvoir de
régner sur la plèbe, la masse mais jamais sur eux mêmes,
ils fixent le prix du salaire, mais ne travaillent pas,
leur limite est la matière.
Que je sache ce n’est pas du fait des peuples ni des
individus que viennent les pires maux. Les gens aspirent
généralement à une quiétude relative. Beaucoup de grands
malheurs viennent de la politique dont la religion est
souvent la complice, elles utilisent habilement les masses
dans leurs projets néfastes. Elles jouent aux échecs avec
des masses manipulées comme des pions, elles jouent avec
les peuples au point de les rendre fous et jouent de bien
mauvais tours aux individus. Là réside le Noir,
un Noir institutionnel et antique. Mais il y a
correspondance entre le Noir que provoquent ces
politiques et l’aptitude de l’individu qui laisse faire en
détournant le regard, ou l’individu qui accepte
ces tâches qui assombrissent son âme. Ils sont fait
du même "bois que les boules et les quilles du grand Noir
du monde".
Me suis-je désolidarisé de ces hommes ? Pas une
seconde, quand on est soumis par la loi, la nécessité [de
lui obéir], on peut faire ce que l’on se jurait de ne
jamais faire. Par ailleurs je connais bien trop peu de
choses pour juger, puis surtout je ne veux pas juger, je
veux juste partager une compréhension, une vision qui nous
ferait sortir de ce théâtre qu’est l’Histoire. Là est
l’enjeu de La Révélation d’Arès : le monde
doit changer en Bien.
Ginès P. d'Ile de France
Réponse :
"Que je sache, ce n’est pas du fait des peuples ni des
individus que viennent les pires maux. Les gens aspirent
généralement à une quiétude relative. Beaucoup de grands
malheurs viennent de la politique dont la religion est
souvent la complice, elles utilisent habilement les masses
dans leurs projets néfastes." Oui, frère Ginès, mais ce
sont quand même les peuples et les individus qui forment
les armées, les polices, les tribunaux, les bourreaux, les
gardiens de prison,, les clergés, etc. des autorités
politiques ou religieuses qui s'imposent. Il y a
responsabilité collective. Le Noir est partout,
y compris en moi, en vous et vous l'admettez dans d'autres
passages. Votre commentaire me paraît être un bon exemple
de la difficulté que nous avons encorede nous détacher de
la masse plus ou moins docilement vouée au Noir.
Vous lire montre bien la difficulté de se dégager des
forces, notamment celles de la peur, qui nous écartèlent
entre le Noir et le Bien.
Je vous dis un grand merci pour ce commentaire dont les
ambiguïtés font preuves de nos faiblesses en même temps
que de notre vision juste de la situation.
16sep15 167C93
Bonjour, Prophète
Quel texte splendide, où la Lumière et la Vérité nous
illumine, et touche mon cœur de frissons d’Amour et de
terreur.
Demain, serai-je plus fort dans mes convictions, plus
attentifs à l’inconscience et ma bêtise ?
Mais je peux me réjouir,
Nous avons les briques d’un monde nouveau. Que soient
nombreux les nouveaux bâtisseurs !
Je sais que bientôt l’éclair viendra percer mon obscurité.
Thierry de Toulouse.
Réponse :
Merci, frère Thierry, pour cet émouvant et beau
commentaire
16sep15 167C94 L’homme noir sait sa cache (Rév d’Arès XXXV/14).
Voilà un verset qui hante mon esprit depuis quelques
temps, depuis que cette entrée éclairante sur le Noir nous
place tous nageant dans le même bouillon ténébreux. "Le
système sait se faire passer pour rationnel et bon," dit
laconiquement votre note de l’édition 2009 et votre entrée
me laisse entendre que l’homme noir, ce n’est
pas seulement le suppôt du système mais aussi une partie
de moi-même que ma pénitence précisément combat.
Le système paraît rationnel et cohérent, voire bon, à tout
le moins nécessaire et inévitable au tout venant. Chacun
naît dans son cadre, s’y habitue dès l’enfance, rencontre
une hiérarchie où il prend place et apprend à obéir sans
se demander ce qui légitime l’ordre établi. Le système lui
paraît aussi naturel que l’air qu’il respire. Pourtant, le
système, c’est le Noir couronné, si je puis
dire, la figure même du Mal installée en maître
sur nos vies, la Bête.
Peu importe les résultats des élections, tout pouvoir
institué, de quelque bord qu’il soit, est déjà la victoire
assurée du "prince de ce monde", dont Jésus disait qu’il
"n’était plus en lui" (Jean 14/30). Car si l’on y
réfléchit bien, si l’on descend dans les soutes du
système, quelle autorité le légitime ? Quelle autorité
légitime le chef, la loi ? Aucune. Aucune sur le Fond,
puisque Dieu les récuse, aucune sinon l’aliénation
collective, la fabrique à grande échelle perpétuée depuis
des millénaires par l’éducation, la religion, la politique
— Ces cancers de l’humanité fleurissant sur le péché — de
l’esclave ordinaire du système que nous sommes, de l’homme
noir qui n’imagine même pas pouvoir se passer des
lois et des chefs comme il ignorerait en lui jusqu’à
l’existence d’une possibilité de libération : le Blanc
si le Père Lui-même ne venait le lui rappeler.
La notion d’autorité est intéressante en tant qu’une des
caches de l’homme noir. Dans les soutes de notre
conditionnement citoyen, elle est habilement confondue
avec le pouvoir – ne dit-on pas couramment les "autorités
constituées", "l’autorité civile", etc ? – alors que
les Romains sur le système politique desquels repose notre
république, faisaient une distinction entre elle
(auctoritas) comme idée-mère de l’humain, "rincipe
d’engendrement et de permanence" (Myriam Revault
d’Allonnes, Le pouvoir des commencements, Essais, Le
Seuil) et le pouvoir (potestas) qui devrait en être la
mise en application concertée, non autoritaire, mais qui
devient du fait du péché une hideuse caricature
de l’autorité naturelle, la cuisine politicienne dans les
faits.
C’est cette cuisine qui l’a emporté pour elle-même depuis
bien longtemps, pour l’unique recherche de sa domination
sur les hommes, le pouvoir politique aujourd’hui, le
pouvoir religieux hier, domination acceptée, intériorisée
par la masse, sans plus se soucier de l’universalité qui
gît encore dans ses "textes sacrés", dissimulant dans les
profondeurs des origines le mensonge qui fonde son
imposture. C’est cette cuisine-là qui impose aujourd’hui
son ambition médiocre, ses calculs minables, son compte,
autant que ses aventures guerrières, sa crise permanente,
soigneusement entretenue, à la masse passive et
hypnotisée, qui se croit impuissante. Elle ne produit pas
le Bien, et les hommes le savent bien mais ils
s’y sont résignés la croyant un "mal nécessaire",
indispensable, au point de ne même plus envisager sa
possible remise en cause. Y a-t-il jamais eu une
quelconque nécessité du mal ? Tiens, voilà encore une
cache de l’homme noir.
Qu’est-ce qui fait l’autorité en réalité ? La véritable
autorité, celle qui n’a pas besoin de coercition pour être
reconnue, celle qui ne s’impose que d’elle-même sans le
fouet, sans les forteresses ? Celle que découvrent,
ébahis, des relations de Jésus qui ne le connaissaient que
comme le fils du charpentier, quand ils
l’entendent parler pour la première fois dans la synagogue
de Nazareth (Marc 6/2-3) ? Qu’est-ce qui fait
vraiment autorité, quand on dépasse l’expérience humaine
ressassée dans le Noir, la cuisine que le blanc
mensonger du queux blanc (cuisinier) nous sert
dans la sueur de son cheval blanc (religion) éplié
(fatigué) (Rév d’Arès xxx/09) sinon identité de
nature avec le Père, le Créateur des mondes ?
Sinon le bonheur non comme un droit mais comme
vouloir-vivre plein, libre et joyeux, comme exultation de
vie, jouissance légitime et naturelle, en réalité toujours
offerte depuis Adam. Qu’est-ce qui fait vraiment autorité
sinon la Parole du Père quand Il vient nous parler, et,
par conséquent la parole de son prophète qui
parle pour Lui ? Le roi debout sans le fouet, (sans)
les fort(eresse)s, le faucon (qui) n’a pas (besoin de)
la loi de(s) rat(s) (Rév d’Arès xix/24) ? Le lieu
haut, dont la seule autorité est la lèvre, l’œil,
l’oreille, la main fermes sur La Parole (xix/25).
On comprend mieux pourquoi le frère, cette
larve qui couve encore dans l’homme noir,
bénit Mikal (Rév d’Arès xix/25) qui dévoile sans
complexe les caches de l'homme noir, mais gare,
qu’il ne fasse pas du prophète un nouvel objet
d’adoration, c’est bien de son propre envol vers le Blanc
qu’il s’agit, et ce n’est qu’alors que l’œuvre du prophète
prendra tout son caractère admirable.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce beau commentaire.
16sep15 167C95
Le noir n'est pas à aimer, mais le prendre pour ce qu'il
est, sans rajouter de conflit, semble rendre plus simple
sa transformation.
Ne pas rajouter du noir au noir.
Actuellement le terreau de notre changement,
peut-être avant un basculement,
avant que les arbres aux innombrables branches trouvent
leur créativité dans le Ciel.
Rachel-Flora du Jura
Réponse :
Vilà un commentaire poétique, sœur Flora. Merci du fond du
cœur.
16sep15 167C96
Je n’ai rien lu sur François d’Assise, juste un écrit de
vous dans un pèlerin d’Arès, si mes souvenir sont bon,
vous dite : "Un soir, François rentrant chez lui, vit un
lépreux ; il se dit : " Si je descends de mon cheval
et j’embrasse ce lépreux ma vie changera." Ce qu’il fit.
François devint le jars (Rév d’Arès xxxvi/3 )
Il me faut faire un effort d’imagination pour comprendre
ce qu'embrasser un lépreux représentait pour l’époque ou
les fait se sont reproduits, et puis l’histoire à retenu
l’effort du jars, mais rien du lépreux en
question. A-t-il changé sa vie aussi ?
Vous dites, frère Michel, dans une réponse à Denis K. de
Bretagne Dud, ceci : "…et une énorme
difficulté à passer la paroi du tube pour rejoindre
l'autre et se mêler à lui. C’est la grosse difficulté de
l’amour."
Le jars à donc réussi à passer ce " tube pour
rejoindre l’autre et se mêler à lui." une ouverture vers
un monde changé, s’est produite.
Si je comprends bien, votre enseignement propose
le définitif et incontrovertible (le mot en français
pourrais être, irréfutable?) passage de la "paroi du tube
pour rejoindre l’autre et ce mêler à lui," l’amour
fraternel , comme puissant levier d’un monde changer.
Le Noir, c’est un peut comme l’attraction
terrestre, qui empêche d’avantage de femme et d’homme de
s’ouvrir à d’autres univers et notamment au Père de
l’Univers.
Luigi T. de Neuchâtel (Suisse)
Réponse :
On m'a affirmé, voilà peu, que cette histoire que je
raconte sur la vocation de François d'Assise : le baiser
au lépreux, est fausse, et qu'elle est en fait un épisode
de la vie de st-Julien l'Hospitalier qui, quand il était
passeur au bord d'une rivière, chargea sur son dos un
lépreux affreux, couvert de plaies, qu'ils recueillit
mourant de froid et tenta en vain de réchauffer par un bon
feu avant de le coucher dans son propre lit et de le
couvrir avec amour. Alors le lépreux se leva, soudain
resplendissant (un ange?), et montant au Ciel déclara à
Julien et à son épouse que Dieu leur pardonnait leurs
péchés, et qu'ils ne tarderaient pas à mourir dans la paix
du Seigneur.
Je me sens tout penaud d'avoir colporté une histoire qui
serait fausse, mais je ne doute pas que des hommes pour se
prouver qu'ils venaient d'acquérir l'amour absolu du
prochain prirent des lépreux dans leurs bras.
17sep15 167C97
Cher Prophète,
Peut-être cela ne vous servira-t-il pas mais je lis
en ce moment un livre concernant François d’Assise [voir
ma réponse 168C96].
De Julien Green "Frère François".
Il rapporte ce fait et en attribut la connaissance à
Celano qui fut le premier historien de François d’Assise.
Voilà ce que j’ai trouvé sur Celano :
"Pour cerner la vraie vie de François d’Assise, pour
approcher au plus près le sens de son action et de son
expérience, il faut se tourner vers son premier biographe
: Thomas de Celano, qui le connut personnellement. En
1228, année de la canonisation de François, ce religieux
franciscain au remarquable talent de conteur est chargé
par le pape Grégoire IX de réaliser sa biographie : c’est
laVita prima. A la demande du chapitre général, il rédige
vers 1246-1247 une nouvelle vie de saint François : la
Vita secunda, plus décousue que la première, bien
qu’intégrant des détails et des faits nouveaux.
"Des écrits d’une valeur historique considérable, mais
dont seules quelques dizaines d’exemplaires nous sont
parvenus. En 1266, trois ans après que Bonaventure eut
présenté sa propre biographie, le chapitre général de
Paris ordonne en effet la destruction de toutes lesViede
François d’Assise à l’exception de cette dernière,
déclarée la seule authentique et digne de foi."
Julien Green rapporte le fait comme suit :
"Un jour qu’il se promenait à cheval aux environs
d’Assise, il entendit le petit son terne et bien connu de
tous qui faisait fuir les plus vaillants. Comme du fond
des plus anciens récits des Écritures venait vers lui un
lépreux agitant sa cliquette. Toute la nature de François
se révolta, mais une force irrésistible le fit sauter à
bas de son cheval et marcher droit sur ce porteur
d’épouvante. Nous ne pouvons pas nous imaginer cette
minute, parce que nous ne savons pas ce qui se passe dans
son âme soumise à une épreuve d’une telle
hauteur. On nous dit que François s’approcha du lépreux
dont le visage n’était qu’une plaie, lui prit la main et y
posa la bouche, cette bouche jadis si dégoutée, sur cette
chair en pourriture. Alors une joie immense envahit le
jeune homme et le baiser de paix lui fut rendu aussitôt.
Retournant vers son cheval, il remonta en selle et voulut
jeter un regard vers son lépreux, mais, dit Celano, il eut
beau chercher de tous côtés, il ne vit personne. Le cœur
battant, François se mit à chanter.é
Il semble donc bien que ce fait soit authentique.
Votre frère
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Bernard, de me rassurer. Je n'avais donc pas
la berlue.
L'épisode de la rencontre de François d'Assise et du
lépreux est bien écrite quelque part et je l'ai bien lue
un jour.
Un lecteur du blog anonyme m'a aussi adressé ce matin une
image moyenageuse montrant François embrassant le lépreux.
La voici :
Il y a des variantes sûrement: L'histoire que je
connaissais parlait de François non se promenant à cheval
mais rentrant chez lui à cheval, au petit matin, après une
nuit de débauche avec des amis d'Assise et décrivait un
lépreux sans jambes... Mais bon! Ce sont des détails, car
un lépeux est un lépreux. J'ai vu des lépreux mendiant à
proximité de la cathédrale de Saïgon (il y avait une
léproserie là, je crois) quand j'étais militaire et ils
étaient vraiment repoussants.