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10 juillet 2015 (0166)
La pénitence dispersera la masse

"La plus grande chose du monde, c'est de sçavoir estre à soy" (Montaigne, Essais).

"Être à soi", c'est être individuel et libre.
Dans la masse il n'y a ni individualité ni liberté ; il n'y a que citoyenneté et autorisations.
Or, la Vie (Rév d'Arès 24/5) sera individuelle et libre.
La pénitence qui mène à la Vie est individuelle et libre. Le salut est individuel et libre. L'homme, étant social, n'a qu'un moyen de retrouver totales individualité et liberté, c'est de vivre au milieu d'un petit nombre d'individus libres.

Ces oiseaux ne peuvent vivre qu'en multitudes et sous la loi de leur espèce.
L'homme pénitent sort de l'animalité,
il peut se démultiplier et vivre libre en petites unités

Photos Libres

oiseaux

Le monde a des idées très arrêtées. Il dit : L'homme ne peut pas changer. Quelques uns disent quand même : "Admettons qu'il puisse changer individuellement, mais changer la société non, il ne peut pas !" Pourtant, le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et c'est par la pénitence que l'homme changera le monde en changeant soi-même, dit le Père.
Ainsi nous Pèlerins d'Arès sommes pénitents sans complaire aux idées du monde, qui nous voit comme des hurluberlus.
La Voie Droite est un malen­tendu avec le monde ; de ce malentendu sortira le miracle d'un monde changé, un beau jour, et le monde ne le voit pas ou, s'il le voit, ne le croit pas. C'est ce gros et long rire ou soupir du monde qui nous permet d'agir inaperçus.

Nous commençons le phénoménal travail — phénoménal parce que réputé irréalisable — d'introduire l'esprit de pénitence (Rév d'Arès 28/25) dans le monde. Le Créateur étant avec nous, le projet est réalisable ; c'est un acte de foi. Jamais foi ne sera mieux devenue raison.
Nous préparons le monde des états, sans qu'ils s'en doutent, à l'engloutissement comme dans un brouillard, effaçant leurs frontières, dispersant leurs masses et constellant le monde d'innombrables petites unités sociales à l'image de l'espace des âmes. Cela se fera lentement, peu à peu, mais se fera, quand l'homme réalisera, de lieu en lieu, que la vie de masse fait de lui un esclave. Il comprendra que seules des petites unités autogérées de pénitents libres (10/10) hors de la multitude (12/8-9, 26/1, 37/2) peuvent vivre dans le Bien (xxxiii/11).
Seules des petites unités (xLv/19) sociales peuvent vivre à l'image d'Unité du Créateur (Deutéronome 6/4). Le salut personnel est assuré par la pénitence depuis longtemps, mais socialement parlant l'amour, le pardon et la liberté ne sont féconds et créateurs  que dans des petites unités. C'est seulement dans des petites unités sociales que l'homme peut vivre sous la Voix et défaire le nœud (xLii/13) de la loi (xix/24).
Alors le monde, quel que soit le nombre, redeviendra un Jardin (xvi/17).

Le mal persiste, s’étend, approche de l'irréversibilité. L'homme est libre (10/10) de s'animaliser et ne s'en prive pas. Mais il est aussi libre de se respiritualiser avant qu'il n'atteigne le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2). C'est pourquoi le Créateur par La Révélation d'Arès rassemble des humains clairs et blancs (xvii/12), des pénitents (27/7), et les envoie moissonner d'autres pénitents pour changer le monde (28/7) de Mal en Bien. Le Bien est le Feu de la Vie spirituelle, seul capable de vaincre le mal qui peu à peu enténèbre et glace l'humanité (ténèbres glacées, 16/15, 33/33).
Viens prendre le Feu ! (xLi/7)
est synonyme de Viens prendre le Bien !

Ayant abandonné la Sagesse qui est dépourvue de science (33/6), la science humaine voit aujourd'hui le mal comme normalité. C'est le point terriblissime de l'Histoire.
Le mal, entre autres nocuités, assujettit tout ce qu'il touche ; notamment il regroupe les multitudes et domine sur elles, les masses. Il les place sous la férule politique des pouvoirs de plus en plus puissants qui systématisent les masses.

Or, le manifeste du Bien qu'est La Révélation d'Arès rappelle la valeur sacro-sainte de l'individualité libre, l'inverse de la masse. Autour du noyau du petit reste de pénitents la masse se dissoudra en petites unités. Plus développé le petit reste, moins lente la dissolution. Chaque homme redeviendra une personne, un enfant distingué du Père, de génie libre.
Il n'existe pas de pénitence, donc pas de bien, de masse. Seul l'homme libre peut retrouver l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27). C'est dans des petites unités humaines que réapparaîtront les sacro-saints ferments du bonheur (36/23), les Jardins (35/2) par milliers, ces nations qui se libéreront et qui reviendront vers le Plan Créateur (28/21).

Les gens qui écoutent nos appel au Bien et au retour du pouvoir de l'individu sur lui-même ne sont pas contre, mais pensent que c’est un rêve, une super-utopie. Ils ne pensent pas ainsi par stupidité ; ils se disent que le monde est manipulé d’une main de fer par quelques cliques religieuses et politiciennes indéboulonnables, fatales.
Les gens avaient cru qu’en abattant la monarchie on érigerait la démocratie et un monde heureux. La démocratie se montrant moins autoritaire mais aussi vicieuse et incompétente que la monarchie, ils crurent qu’en abattant le capitalisme on réaliserait vraiment le rêve d’un bonheur universel. Il n'en fut rien." L’URSS, une masse, fut un énorme échec, mais l'emprise des puissants demeure sur les masses et devient de plus en plus troublante. Les gens ne croient plus en rien.

Dans "Demain, qui gouvernera le monde ?" Jacques Attali, écrit : "Le monde sera de moins en moins sous le contrôle d'empires et de plus en plus sous celui du marché," mais La Révélation d'Arès dit en substance que le marché pas plus que les empires ne peut rendre les hommes bons et heureux. "Il faudra un gouvernement mondial... le monde entier comme état de droit," ajoute Attali, qui croit cela inévitable et souhaitable. Pour le coup, Attali — que j'aime et estime — ne voit pas l'humanité comme elle est. N'a-t-il pas appris, Attali, que rien que la figue a neuf cent espèces et que chaque espèce de figue a sa mouche spécifique ? Spinoza confondant Dieu et la Nature, sauf que la Nature ne pense ni ne parle pas tandis que Dieu pense et parle, a au moins vu que Dieu est Source d'infinies diversités. Attali, lui, ne voit pas que l'extrême diversité même des humains, de leurs vocations et de leurs besoins montre qu'ils sont des créatures faites pour la liberté, qui ne retrouveront le Bien que libres. La prison des lois a déjà éteint leur bonté et en a rendu mauvais un grand nombre ; elle ne peut que les rendre plus anormaux et dangereux, si on l'internationalise.

Nous ne sommes pas envoyés réveiller un christianisme endormi, parce qu'il n'a pas encore jamais existé socialement ; il n'a existé qu'indivi­duellement de ci de là — le jars (xxxvi/3) — . Nous sommes envoyés fonder le vrai christianisme social, celui préconisé par le Sermon sur la Montagne. Nous savons que la plupart des gens qui nous écoutent ne sont pas prêts à bouleverser leurs points de vue habituels ; ils tiennent pour acquis que les masses augmenteront et qu'augmenteront les lois qui les gouvernent. Nous nous faisons les échos de la Parole du Père qui dit tout le contraire ; nous enseigneons avec patience que les masses se disperseront et que les lois disparaîtront. Nous devons convaincre les hommes qu'ils suivent le spectre du faux rationalisme qui hante le monde actuellement comme ils suivaient le spectre de la religion il y a peu de temps encore, mais qu'ils se trompent !

Il y a vingt-sept siècles, un temps bref dans l'histoire du monde, par la voix de Jérémie (4/7) le Père prévenait déjà du désastre de la massification opérée par les inventeurs de gros pays projetant de conquérir et agglomérer les petites nations ou  unités sociales : Un lion est sorti de son repaire, un destructeur de nations, pour faire de ta terre un désastre. C'est le contraire que le Père préconise: Les nations (petites unités sociales) reviendront vers Moi (Rév d'Arès 28/21). Il faut disperser la masse, redonner à l'homme sa liberté. Beaucoup de nations, petites unités acceptant au fur et à mesure de leur ré-apparition un seul principe, l'autogestion dans l'amour. Ce ne sont pas des lois qui restaureront l'Éden, mais la Vie. Où est-il dit qu’Éden fut un séjour d’un seul tenant ? Nulle part. Mille, dix-mille, cent mille petits Éden ne font qu’un seul Éden, parce que c’est la qualité, non la quantité, qui le fait.

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Commentaires

11jul15 166C1
Le sentiment de solitude que beaucoup d'entre nous connaissent vient de cet isolement spirituel au milieux de la masse.
C'est un défit que de vouloir changer l'ordre du monde. Je crois que c'est faisable... difficile mais possible!
Guy


Réponse :
Mon frère Guy, je ne vous repère pas ; je ne sais pas qui vous êtes, ni où vous habitez, mais j'aime ce commentaire de deux lignes énormément. Vous venez de dire quelque chose de profond et de profondément vrai. Merci.
Nous avons besoin de monde, de pénitents et d'apôtres pour moissonner les bons épis grâce auxquels ce monde retrouvera le bon pain (Rév d'Arès xxi/10) qui nourrit l'âme. J'espère que vous êtes un des pénitents et apôtres.


11jul15 166C2
Frère Michel,en ce Samedi 11 Juillet,je me permets de vous souhaiter un bel anniversaire.
Demain dimanche voit s'ouvrir la seconde période du Pèlerinage de Bien qui ouvrira le cœur d'anciens comme de nouveaux pénitents.
Mais ne sommes nous pas, à chaque nouveau Pèlerinage du Bien, de nouveaux Pèlerins qui venons chercher cette force d'accomplir en chacun de nous cette pénitence du Bien ?
Nous voyons bien actuellement que les lois régies par les pouvoirs n'apportent rien de bon à notre régime de masse.
La masse s’asphyxie derrière ces pouvoirs et tout celà est bien calculé et voulu par ceux qui régissent notre monde.
[Il nous faut] sortir de cette masse afin de naitre purs.
Sois un en toi (Rév d'Arès xxiv/1), afin que nous ne soyons plus divisés. [Paradoxe apparent].
Sois un en toi ! Cette phrase du Créateur résonnait dans ma tête à chaque fois que mon front se posait à l'endroit du Bâton de Lumière dans la Maison de La Sainte Parole durant l'actuel Pèlerinage de Feu... de Bien.
Sois un en toi ! afin de retrouver La Source (Rév d'Arès 24/4) qui coulait en Éden.
Créons ces petites unités sociales spirituelles, autogérées par l'amour qui reviendront vers Le Père !
Déjà nos assemblées évoluent en petites unités qui deviendront un bel exemple d'échange fraternel et spirituel.
Montrons au monde que se gérer en petites unités dans l'amour est bien l'avenir de notre humanité.
Sortir de la masse par la création de petites unités, afin de montrer à [cette masse] que tout est encore possible pour retrouver
le chemin de la Vraie Liberté qui conduira les générations à venir vers les Hauteurs Saintes.
"Notre mission qui commence aujourd'hui n'aboutira que beaucoup plus tard : quatre générations ne suffiront pas.
Raison de plus pour ne pas tarder,mais sans hâte inutile" (Annotation 24/1-2)
Patricia C. des Hautes Alpes


Réponse :
Merci pour vos bons voeux d'anniversaire et pour ce beau comentaire.
Vous avez fait un très beau Pèlerinage, vous Patricia, votre maman D. votre sœur A et son époux P. J'ai été très heureux de prier avec vous.


11jul15 166C3
De mon premier et rapide passage à Arès* j'avais gardé le souvenir d'un éblouissement, et d'une beauté dans l'expression de plusieurs pèlerins.
Cette année [2015] j'avais prévu de rester une semaine, mais je n'ai pas réussi à partir, je suis restée jusqu'au bout [de la première quinzaine] du Pèlerinage.
Au début, j'évitais le monde, contente de pouvoir prier librement, seule face au Père.
J'ai été touchée fortement par le Feu qui m'a traversée, emportée je ne sais où, qui m'a fait totalement planer. J'ai été retournée comme une crêpe, dissoute dans cette douceur intense. Éblouie de l'intérieur.
Lorsque vous êtes venu me parler de liberté, le Feu passait à travers vos lèvres, brûlant comme un vent chaud.
Les échanges avec plusieurs anciens Pèlerins m'ont montré une belle diversité, certains sont très engagés et la force d'Arès passe à travers eux quand ils parlent de la mission.
Puis je suis venue dès l'ouverture, j'aime aussi le murmure ou la psalmodie de mes voisins (comme un doux frémissement d'abeille dans une ruche), partager cette rencontre avec le Créateur aussi avec le cœur des sœurs et frères. Et j'ai été touchée par les prières d'entrée que vous faites vous-même ainsi que certains pèlerins (toujours dans la Bible, le Coran ou La Révélation d'Arès). Je ressens qu'une grande force peut passer à travers elles. Les mains et le corps ont aussi envie de se lever ou s'ouvrir et exprimer la Parole.
Alors, je suis tombée dans le ravissement, plongée dans Son Feu, explosée dans Son Amour, hors du temps, et complétement à l'ouest... Je n'ai pas eu l'impression que la Parole m'apparaissait plus clairement (ou peut-être dans l'instant mais là je plane encore), seulement d'être dissoute, même si je peux ressentir une grande force m'accompagner. Je ne sais ce que cela va donner, si je vais réussir à atterrir doucement, si ça va s’éclairer par la suite.
Le dernier jour, j'ai eu la vision d'un oisillon ébouriffé au creux d'une main (je n'ai pas vérifié la source, la conscience, mon être ou l'absolu) mais ça m'a fait rire de me sentir dans la main de Dieu.
Enfin il ne me semble pas que ce soit important de ressentir le Feu, il ne peut que nous toucher même sans être perçu.
Bien fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura

* note du blogger : il y a plusieurs années


Réponse :
Ce commentaire était destiné à l'entrée précédente 165, mais je le trouve tellement touchant et beau que je décide de le poster ici, dans cette entrée 166, afin qu'un grande nombre des lecteurs de ce blog l'apprécient.
Merci, sœur Rachel-Flora pour ces lignes. D'autres frères et sœurs en grand nombre ressentent ce que vous avez ressenti à Arès, mais tous ne peuvent pas l'exprimer aussi bellement. Vous leur fournissez ici de bons mots pour parler de leur propre expérience à Arès.
Nous sommes tous, dans cette génération plus que jamais, à la recherche du Vrai (Rév d'Arès xxxiv/1-4).
Nous trouvons le Vrai dans la Parole du Père, mais c'est le Vrai en Feu que nous trouvons sur le Saint Lieu où le Père a prononcé cette Parole à l'adresse du monde en 1977.
Le Vrai, ce n'est pas les réalités dont parlent toujours beaucoup les politiques, les industriels, les financiers. Les réalités sont contraignantes et forment une loi. Le Vrai, lui, est libérateur et c'est cela que vous exprimez de si bonne façon ici.
C'est cela que j'exprime aussi tant dans mon entrée 165 que dans la présente entrée 166.
Où commence la Vérité dans notre pensée ? De diverses façons, mais c'est au Pèlerinage d'Arès, que vous avez fait avec tant de ferveur, qu'on trouve le Vrai véritable, le Vrai pur, le Vrai vrai !
Le Feu, le Bien, le Vrai... tout cela est pareil, mais c'est au Pèlerinage d'Arès que nous comprenons que les mots ne peuvent traduire le Père, que l'amour est une chose qui brûle plus qu'elle ne s'exprime. Alors le silence du pieux Pèlerin en dit souvent beaucoup plus que le claquement de la langue.


11jul15 166C4
Voilà une entrée qui me chavire d'émotion...
En effet, cette entrée me donne une envie irrésistible d'écrire un commentaire !...
À bientôt, j'espère, le temps de laisser refroidir un peu ma tête...
David patati et patata du Limousin.


Réponse :
Eh bien, mon frère David, passez-vous la tête sous un robinet d'eau bien glacée et écrivez votre commentaire.
Prenez votre temps, rien ne presse.
Merci pour ces trois lignes. Je vous dis toute mon affection fraternelle.


11jul15 166C5
À la base de tout homme, la nature humaine, un être neutre, vierge, une individualité et une capacité créatrice, qui que l’on soit !
Mais conditionnement, éducation, contexte issus du passé, de la tradition, de l’histoire induisent des choix.
Le mauvais choix d’Adam (par inconscience ? glissement involontaire ?) s’est répercuté sur les milliers de générations qui  prirent le même chemin d’indépendance spirituelle. Et de chacun de ramener les choses à lui-même, pour lui, pour les siens, d’agir  par rapport à des mobiles subjectifs et non par rapport à la vie continuellement, collectivement constructrice, interactive, d’où rejet des autres, domination des autres, profit, puissance, exploitation  rapport de force (bref, mauvaise orientation de la capacité créatrice humaine qui aujourd’hui se manifeste d’une façon criante, belliqueuse, violente, barbare, dans la sauvagerie ou dans la moutonnerie, dans le "Normaland" ( ne rien faire pour ne pas déranger, laisser les décideurs décider, ou râler, manifester et changer de décideurs).
La pénitence, réorientation de la puissance créatrice de chacun vers la Conscience des profondeurs, Conscience d’être UN avec la vie et tout ce qui vit, engendre un esprit pénitent (ce qu’on fait aux autres, on le fait à soi-même). Ainsi la Conscience d’être UN — Sois UN en toi [Rév d'Arès xxiv/1] —  est bien au-delà de toutes les croyances religieuses ou athées, de toutes les fixations, dogmatisations, de tous les nihilisme, relativisme, mieux devient un formidable levier de changement de soi et du monde vers l’autogestion spirituelle (nouvelle civilisation).
Il ne faut pas oublier que l’autogestion sociale dans l’amour est dépendante de l’autogestion individuelle de chacun : Aimer, pardonner, faire la paix, se libérer (le grand défi !) pour être libre par rapport à ce qui enferme, ce qui divise, ce qui détruit (autant ses propres croyances que celles des autres), dépasser ses répréhensions (c’est toujours de la faute de l’autre), dépasser ses pulsions, impulsions, répulsions, avoir une intelligence d’union, rechercher l’Unité au-delà des diversités, dans et avec les diversités, pour se retrouver ensemble dans la foi et l’action constructrice de Bien.
Ce travail sur soi qui, pour l’instant se fait dans une société gérée par des pouvoirs financiers, peut conséquemment abolir la présence des autres systèmes assujettis (politiques, économiques, légalistes, doctrinaires ) qui déshumanisent les cœurs et les intelligences  (parce que ces dits systèmes s’avéreront inutiles et même insupportables et nuisibles). Ainsi ce seraient dans des petites unités d’hommes libérés  de leur conscience égocentrée qui ramène toujours "les choses" à eux-mêmes,  qu’une vraie conscience collective en recherche du Bien commun sous toutes ses formes pourrait naître et surtout s’activer. Sinon dans un monde de pouvoir hiérarchisé, on en reste encore à des cohabitations de consciences individuelles même avancées.
 Il y a un impératif : il faut savoir que l’infini est notre condition d’âme, que rien n’est jamais fini, que  le travail de remise en question est  toujours à refaire car la raison humaine a tendance à fixer ce qu’elle intègre comme pour se rassurer, et peut recréer d’une façon inconsciente un système qui est fixation de modalités alors que la pénitence n’est pas fixation mais intégration de valeurs valables pour tout lieu et toute époque.
Cependant on peut dire que tout est intimement lié et que les petites unités humaines seraient nécessaires pour boucler la boucle comme on dit : la pénitence individuelle qui produit de l’autogestion sociale dans l’amour et l’autogestion sociale dans l’unité qui nécessite de l’autogestion spirituelle individuelle, la diversité qui motive la liberté et la liberté qui renforce  la diversité, la qualité du lien à soi qui détermine la qualité du lien à autrui et la qualité du lien à autrui qui est liée à la qualité du lien à soi. L’un produisant l’autre et l’autre renforçant l’un, cela paraît peut-être compliqué ! Plus simplement, si en étant aimant, on est heureux (tout ce qu’on fait avec amour, c’est du bonheur), en étant heureux, on est aimant, c’est  interactif.
En étant responsable, conscient et créatif, on sort des accords tacites que l’on accorde à la loi de la consommation, et en sortant de la loi du marché, on dynamise sa recherche  créatrice, sa conscience des choses.  Oui la pénitence dispersera la masse, oui des petits jardins de bonheur, de sagesse, de conscience collective seront possibles mais quand ? Tant que les plantes restent chétives, malades, infantiles,  inconscientes et  irresponsables par manque de maturité, on entendra encore des plaintes, des lamentations, des reproches, des critiques, on n’avancera pas ou si peu.
Charlie du Nord


Réponse :
"Mais quand [réussiront-nous] ? Tant que les plantes restent chétives, malades, infantiles,  inconscientes et  irresponsables par manque de maturité, on entendra encore des plaintes, des lamentations, des reproches, des critiques, on n’avancera pas ou si peu." Bien sûr, frère Charlie, car quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), d'une part, et cela ne se fera que peu à peu, d'autres part.
Merci pour ce commentaire, qui dit ce que dit mon entrée 166 d'une tout autre façon, qui sera sans doute plus claire pour certains lecteurs.
Je vous souhaite un heureux été, mon frère.


11jul15 166C6
Je vous souhaite un bon anniversaire. Que le Père vous garde encore longtemps parmi nous. Nous avons toujours besoin de votre enseignement. D’entrée en entrée le paysage pour moi s’éclaircit.
Je suis un peu maladroite parce que, prise par le temps — je veux vous présenter mes bons voeux d’anniversaire aujourd’hui —, je ne trouve pas mes mots.  Aussi je vous dis de façon un peu décousue ce que j’ai dans le cœur.
D’abord je suis heureuse d’avoir pu prier avec vous sur les Lieux Saints, la dernière semaine de Juin. Ce pèlerinage m’a fait avancer dans la pénitence. Je savais que les Pas du Père ne nous accompagnent pas en arrière (Rev d'Arès 39/6), et donc qu’il était important que je me libère de la culpabilité, mais ce que je n’avais pas vu, et que j’ai découvert de façon très inconfortable, c’est que, chez moi, culpabilité, manque de confiance en soi et amour-propre sont imbriqués, se mélangent.
Je vois mieux pourquoi le Père à travers Jésus dit : Tu n'auras pas l'orgueil de te croire la Graine en te rendant responsable de leur perte ; tu n'affaibliras pas ton coeur par une contrition vaniteuse, car en perdant ainsi ta paix et ton courage, tu pécheras gravement à Mes Yeux (Rév d'Arès 13/6).
Et je termine, frère Michel, en vous disant que je suis heureuse d’aller dans la rue appeler les hommes à la pénitence. Il m’arrive parfois de les arrêter en leur disant, ce qui provoque un effet de surprise: "Restez ce que vous êtes, n’appartenez qu’à vous-même, mais soyez pénitent(e) ! Pénitence que je décline en terminant par: “Et alors vous ferez plus de bien à l’humanité que ne font la religion et la politique!” Quand j’en arrive là, en général le contact se poursuit. Mais ça n’est pas pour autant, pour le moment, qu’ils viennent systématiquement au local. Par contre il n’est pas rare qu’ils repartent heureux de ce moment de rencontre.
Quand j’aurai métabolisé votre  entrée 166 “la pénitence dispersera la masse”, elle m’aidera à aller plus loin pour présenter les perspectives qu’offre la pénitence.
Je vous souhaite frère Michel une bonne année spirituelle ainsi qu’à tous les sœurs et frères lecteurs de votre blog qui vous aiment ou ne vous aiment pas, qui prient ou qui ne prient pas, mais qui tous sont engagés dans la voie du Bien (Rév d’Arès 25/6)
Je vous embrasse
Madeleine T. de Bretagne-Sud


Réponse :
Il manque un mot à la langue française pour exprimert ce que vous dites ici, que d'autres me disent autrement mais me disent aussi, à savoir que nous sommes lancés dans un dépassement impossible à désigner, parce que nous Pèlerins d'Arès nous le voyons, mais nous n'avons pas le mot pour le nommer. Nous sommes déjà au-delà de nos temps et ceux que nous arrêtons dans la rue pour le leur dire le sentent, mais repartent... du moins pour le moment... parce qu'ils se sentent dépassés.
Il y aurait bien postmodernité ou postautrechose, mais postmodernité désigne déjà quelque chose d'ancien, puisqu'il remonte déjà à la moitié du XIXe siècle pour critiquer l'humanisme de l'époque et notamment l'humlanisme dit "des Lumières".
Oui, nous sommes au-delà même des mots, mais peu à peu, nous trouvons des tournures de langage, des accents, des lumières dans l'œil, qui nous permettent de faire sentir à ceux que nous renconrons dans la rue ou ailleurs quelque chose de neuf, de futur, de non encore existant, mais qui pourra exister s'ils nous rejoignent. Vous verrez, ils nous rejoindront. Patience.
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire, sœur Madeleine. Merci pour ce commentaire.


11jul15 166C7
Bien aimé  frère Michel
Je viens vous souhaiter un très heureux anniversaire.
Merci de nous éclairer avec amour... encore et toujours .
Pardonnez moi cette petite caricature irrévérencieuse  ci dessous, pas aussi jolie qu'un brin de fleur.
Elle m'a fait dresser, puis après coup elle m'a presque  rassurée, puisqu'elle nous dit que, même sur la  toile aujourd'hui,  l'existence des prophètes est "au moins encore dans la mémoire des hommes", même si les religions les ont déréalisés!
Il reste à remettre leur message en Vie.
Et ça,c'est vôtre Grande Grande Mission
et celle de votre descendance.
Je vous embrasse
Pascale B. du Dauphiné

trois prophètes


Réponse :
Merci, sœur Pascale, pour vos vœux d'anniversaire et votre commentaire.
Merci aussi pour l'image. Je la connaissais déjà. Ce que disent Jésus, Moïse et Muhammad me gêne un peu, parce que la Parole que chacun d'eux a apportée n'est pas, dans l'état actuel où on la trouve, sans avoir été mêlée à des livres d'hommes ou des pensées d'hommes. Par ailleurs, l'Appel à l'Amour et à la Paix qu'ils ont lancé n'est pas si simple. Il y a dans cette image un raccourci vulgaire et faux, parce que ces hommes immenses ont été au cœur d'immenses drames humains dont il faut garder conscience et dont l'image ne rend pas compte, trois aventures prophétiques qu'on ne peut pas résumer en quelques mots.
Mais j'affiche l'image parce que, comme vous dirtes, elle témoigne au moins qu'on se souvient de Jésus, Moïse et Mahomet et cela seul vaut une mention.


11jul15 166C8
​Très cher prophète,
Très heureux et belle fête d'anniversaire,
une fête que je ressens hors du commun, remplie de joie et de Victoire,
Vos 86 ans ont un sens immense pour notre mouvement, pour l'histoire qui vous reconnaîtra un jour et pour le Père qui nous a fait l'immense Grâce de vous garder bien vivant, dynamique dans votre chair au milieu de nous.
Vous avez surmonté tellement d'épreuves, répandu inlassablement tant d'enseignements, tiré seul tant de femmes et hommes vers les Hauteurs Saintes, donné tellement d'amour, de générosité, de bonté....
Vous avez commencé seul, et avez été longtemps seul, ce phénoménal travail dont parle votre dernière belle entrée,
que vos 86 ans manifeste le miracle, la victoire du Bien, l'espérance du Jour du Père.
Quelle exemple, mais quelle exemple pour moi ! et sûrement pour beaucoup d'entre nous!
Je ressens votre anniversaire comme un temps hors du temps, dont je vois la représentation s'incarner dans l'éternité.
Et je me dis que peut-être tout l'Univers joint sa joie à la joie de tous celles et ceux qui vous souhaite aujourd'hui un heureux, très heureux anniversaire.
C'est aussi dans une grande joie que je prierai à vos côté sur ce Saint Lieu en août pour prendre le Feu, prendre le Bien.
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle, ainsi que sœur Christiane à qui nous devons aussi tellement.
Anne-Claire B. d'Ile de France


Réponse :
Merci, sœur Anne-Claire, pour ce beau commentaire, et merci pour vos bons vœux d'anniversaire.
Je commence à recevoir un grand nombre de vœux, que je ne peux pas tous honorer de mes remerciements. À travers vous j'adresse mon salut fraternel à tous ceux qui comme vous me disent des choses si gentilles.
Il y a deux choses qui expriment plus que tout, plus même que la Bible ou le Coran, le prophétisme qui nous devons resusciter dans ce monde, parce que la religion l'avait intellectualisé, affadi, aplati. Ces deux choses sont la Parole d'Arès et notre Foi mise dans cette Parole.
La Parole d'Arès parce qu'elle rayonne d'une Force, qui était presque éteinte, qui plus que les mots démontre tout à coup l'existence de relations entre la Vie dont nous sommes créés et la vie banale quotidienne terrestre, des relations dont nous ne pouvions plus imaginer qu'elles puissent exister aussi étroitement.
La Foi que nous mettons dans cette Parole, parce qu'elle crée en nous le lien langagier que nous devons avoir avec le monde.
Tout cela conduira les hommes à la pénitence et de la pénitence conduira le monde à une tout autre façon de vivre et de s'organiser, ainsi que l'esprime cette entrée 166.


11jul15 166C9
Merci, frère Michel, pour cette magnifique entrée que je lis pendant ma permanence au local [de la rue Losserand 75014 Paris] et qui tombe à point nommé pour notre groupe missionnaire de jeunes Pèlerins d'Arès de Paris !
Durant notre semaine de mission qui a commencé mardi et s'achève ce soir, nous avons justement rencontré plusieurs personnes qui nous demandaient quelle forme prendrait ou pourrait prendre le monde changé ou bien quels changements sociaux pourrions-nous apporter à cette société en faillite.
Nous avons donc eu à plusieurs reprises l'occasion de parler de ces petites unités de pénitents libres, dont vous nous parlez souvent, en précisant que la première étape et l'urgence aujourd'hui était la pénitence de chacun d'entre nous et la recherche d'autres femmes et hommes capables de cette pénitence.
Car peu importe la ou les forme(s) que prendront ces petites unités c'est notre amour, notre pardon, notre paix, notre intelligence du cœur et notre liberté absolue qui seront le ciment de nos relations sociales et qu'à l'inverse rien ne tiendra sans ça.
Vous nous emmenez encore plus loin avec cette entrée 166, très claire, qui résonne en moi comme un pont entre notre monde aujourd'hui et Éden recréé. En vous lisant, ça ne semble plus si loin!
Randy C. d'Ile de France


Réponse :
Quelle joie, frère Randy, de vous lire ! Pardonnez-moi si je me suis trompé hier 11 juillet en attribuant votre commentaire à Célestin R. Comme vous n'aviez pas signé ce commentaire, j'ai sottement cru qu'il provenait de lui.
Je suis très heureux que vous parliez aux personnes nouvelles que nous rencontrons des petites unités sociales, dont je parle moi-même, en effet, depuis longtemps.
Les religions ont toutes voulu prendre en charge ce qu'exprime le mot salut. Puis la politique a pris en charge ce qu'exprime le mot salut. Nous, Pèlerins d'Arès, traversés par la Lumière fraîche renvoyée par le Père jusqu'à nous depuis sa Parole d'Arès, allons par le monde en lui donnant un autre sens du mot salut, qui est synonyme de libération, mais sublimement synonyme, et cette sublime liberté, qui est bien au-delà de la liberté légale, c'est la pénitence qui nous la donne. Le monde de petites unités humaines dont je parle ici est le monde d'humains libérés, le monde changé (Rév d'Arès 28/7), opposé au monde de masse, qui est un monde enchaîné.


11jul15 166C10
Je me dis que ce n'est pas possible !
Parler de Dieu, parler de Pèlerinage, passe encore, c'est comme parler de rêve.
Mais parler d'une désagrégation des grandes nations en poussières de petits groupements "autogérés", c'est pire que de la connerie, c'est du délire sur des airs de grandes orgues !
Vous voyez les États Unis (318.357.000 habitants au recensement de 2014), la Russie (142.819.000 habitants au recensement de 2014), l'Inde (1.210.854.977 habitants au recensement de 2014), l'Égypte (83.661.000 au recensement de 2013), le Brésil (201.032.814 habitants au recensement de 2015), la France 63.070.344 habitants au recensement de 2014), etc., disparaître dans des milliers de petites "unités sociales" ? Vous voyez l'Inde réduite à environ 36.000 petites unités territoriales autogérées de 34.000 habitants chacune équivalant au Canton d'Uri en Suisse (35.000 habitants) ? Vous rigolez, frère Michel, sauf le respect que je vous dois.
Je n'ai pas envie de me moquer, mais je crois que vous êtes un dangtereux... un très dangereux rêveur, parce qu'il y a des gens qui pourraient vous croire.
D'ailleurs, de mon point de vue, moi qui ne croit pas à la pénitence, je déclare que si les hommes devenaient les pénitents dont vous parlez sans cesse, ce n'est pas du tout en saupoudrement de petits groupes d'hommes qu'ils finiraient mais au contraire an une seule et unique nation fraternelle Terre... avec pour capitale Arès !
Marrage ! Marrage ! Marrage ! ou Pleurage ! Pleurage ! Pleurage !
Foucault G. d'Auvergne


Réponse :
"Une seule et unique nation fraternelle Terre... avec pour capitale Arès" ? Vous répondez cela sans réfléchir, sans savoir que la pénitence ouvre l'homme à la liberté. Plus la masse en grande, plus esclave de la masse est l'homme. Une "seule nation Terre" ne peut pas être fraternelle, sauf peut-être chez des imbéciles achevés ou des robots, machines qui ne sentent pas le contact entre elles. La pénitence éloigne au contraire l'homme de l'imbécilité totalement, car, outre l'amour, le pardon, la paix, elle développe l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5). L'intelligence, qu'elle soit intellectuelle ou spirituelle, est toujours la faculté de connaître et de comprendre.
Je ne peux pas connaître et comprendre l'autre si l'autre vit à l'autre bout de la planète. S'il habite à 20.000 Km de moi je ne peux que le rêver, qu'avoir de lui une connaissance digressive et mythique; il n'est qu'une image et un nom sur la page d'un livre. Je peux tout au mieux lui écrire ou lui téléphoner. La vraie fraternité — aimer son prochain comme soi-même (Lévitique 19/18, Matthieu 22/39) — est certes un devoir, mais un devoir concret ; ce n'est pas un devoir d'amour platonique d'amour à distance, c'est un devoir envers un frère pour qui on peut faire quelque chose concrètement, à qui l'on puisse faire preuve de son amour, à qui l'on puisse parler les yeux dans les yeux, et donc quelqu'un d'accessible, de proche.
Vous n'avez pas, mon frère Foucault, réfléchi à tout cela comme j'y ai réfléchi beaucoup depuis quarante-et-un ans.
Vous dites n'importe quoi. Mais ce n'est pas propre à votre personne. Vous êtes des millions et des millions à dire n'importe quoi comme vous le faites.
Quand on prêche quelque chose qui dérange, on ne sait pourquoi d'ailleurs, sauf si l'on sait que vous êtes déjà l'esclave des idées générales, les gens imméditament réinstallent celles-ci dans leurs cerveaux.
Ceci dit, vous m'apprenez quelque chose ! Vous m'apprenez qu'il n'y a que 35.000 habitants dans le canton d'Uri, Suisse.
J'ai demandé à des frères de Suisse de m'emmener un jour — quand j'en aurai le temps... le temps est ce qui me manque le plus — dans le canton de Zug, qui a un peu plus de 100.000 habitants pour voir comment une petite unité humaine comme celle-là se gère et vit. Mais maintenant je vais leur demander de m'emmener à Uri : seulement 35000 Uranais... ouaf ! dont je viens d'apprendre par Google qu'il est la patrie de Guillaume Tell qui a sa statue à Altdorf, la capitale, dont je n'avais jamais entendu parler. Merci, Foucault.


11jul15 166C11
Bonjour frère Michel, J'apporte le commentaire suivant : En congé un peu forcé loin de la mission à Paris, pour cause d'intermède entre un déménagement et un aménagement de mon domicile, je découvre avec joie cette nouvelle entrée qui me semble prolonger naturellement l'entrée 150 "Politiser notre refus de la politique ?".
Dans mon commentaire 150C133, je vous écrivais alors : Il me semble que la pénitence ne peut pas être la réponse à votre appel : "Pour être [plus] clairs il nous faut montrer le fil tendu entre le présent et un futur très lointain". Et vous me rédondiez: "Il n'est quand même pas impossible que nous trouvions à dire aux gens que notre mission rencontre deux ou trois choses d'ordre réaliste sans pour autant affaiblir notre message spirituel. La pénitence, qui jusqu'à présent n'était pas un concept politique, pourrait bien le devenir si nous trouvons pour cela une bonne formule, parce qu'elle reste le moteur central du changement de vie et du changement du monde que Dieu nous demande d'effectuer. Vous semblez l'oublier."
Et voilà que vous nous dessinez ce fameux "fil tendu", par cette entrée "la pénitence dispersera la masse" !
Ce fil tendu, c'est apprendre à vivre libre par petites unités. Voilà bien un projet essentiellement politique — au sens de la gestion de la collectivité — à la fois pour après-demain, et compréhensible par la personne rencontrée dans la rue par nos missionnaires. Cette personne pourrait sentir l'infinie part de créativité, de ténacité et d'intelligence spirituelle — bref, de pénitence ! — qui sera nécessaire à l'éclosion d'une vie sociale sans pouvoirs dans "un futur très lointain"... à condition de commencer dès maintenant.
Vous écriviez aussi en 150C303, comme conclusion de cette entrée 150 : "Donc, faire du spirituel politisé un personnage, un pénitent politisé, mais pas trop... Pas trop, là est un des problèmes". Que ce "pénitent politisé" soit le personnage qui construit une vie libre dans une petite unité, dans une diversité infinie de petites unités apprenant à coexister.
Patrick JoursDeGris d'Ile-de-France


Réponse :
Bonjour, frère Patrick, et merci pour ce commentaire.
Il est vrai que, si l'on prend le terme politique dans le seul sens de "relatif à la chose publique (res publica) ou à l'art de vivre ensemble", l'apparition des petites unités sociales autogérées peut être qualifiée de politique.
Mais, comme je l'ai déjà souligné plusieurs fois, pour moi la politique est la quête du pouvoir. Et quand je parle de petites unités humaines autogérées je n'introduis pas dans ces petits regroupement l'idée de pouvoir, mais j'y introduis seulement l'idée de gestion ou d'autogestion. Voilà pourquoi j'ai évité le mot politique dans cette entrée.
Comme toujours, l'insuffisance et les ambiguïtés du langage humain me crée des difficultés pour bien exprimer ce que je veux exprimer.


11jul15 166C12
Qu'a fait de nous la masse et son gouvernement de plomb !

Comment avons-nous fait pour survivre aux bienfaits de ces gouvernements?
Enfants, nous allions dans des voitures sans ceinture de sécurité, ni airbags !
Nos berceaux étaient peints avec des couleurs brillantes à base de plomb.
Pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments ni sur les tiroirs et les portes !
Quand nous partions à vélo nous n'avions ni casque ni protection pour les coudes et les genoux !
Nos parents ne portaient pas plainte contre la mairie parce qu'il avait un trou dans le goudron qui nous avait fait tomber !
On buvait de l'eau du robinet, du jardin ou là ou on en trouvait jusqu’à ce qu'on n'ait plus soif !
On n'avait pas de bouteille minérale .
On mettait des heures à construire des voitures avec des caisses et des tuyaux qui ne respectaient pas mes normes Afnor ou CEE
Après quelques chocs on avait appris à résoudre le problème !
On se laissait tomber contre un arbre ou par terre !
Le SAMU n'intervenait pas à chaque chute !
On sortait jouer à la seule condition de rentrer pour l'heure du repas.
On allait à l'école pour travailler et apprendre et non pour développer notre potentiel de créativité ou notre popularité !
Lorsqu'on ne travaillait pas, l'instituteur nous donnait des punitions ou des coups de règles sur les doigts ! Nos parents ne sont jamais aller porter plainte ni frapper l'instit', on savait qu'on l'avait mérité !
On n'avait pas de portable, on écrivait des lettres et des cartes postales !
On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais il n'y avait jamais de plainte déposée pour ces accidents . Personne n'était coupable sauf nous mêmes !
On jouait aux gendarmes et aux voleurs, on jouait avec des pétards, on n'a jamais fait brûler des voitures !
On partageait un soda à quatre (quand on pouvait se l'acheter car c'était la bouteille en verre de 1 litre). On buvait tous à la même bouteille et personne n'est mort de le faire !
On n'avait pas de Playstation, Mp3, Nintendo, 99 chaines de tv par le câble
Par contre on avait de vrais amis, on sortait, on prenait nos vélos ou on marchait jusqu'à chez nos copains. On sonnait ou on entrait tout simplement et on allait jouer !
On jouait avec des bâtons, avec des balles de tennis , à cache cache, aux football, au ballon prisonnier, à la poupée, aux petites voitures et non au Sim's et Second Life.
Certains n'étaient pas de très bons élèves ils devaient simplement redoubler l'année quand ils ne réussissaient pas. Personne n'allait chez les psychologues ou les pédopsychiatres !
On a fait l'expérience de la liberté, du succès et des échecs des responsabilités !
Et on a appris à se débrouiller !!!
Êtes-vous aussi de cette génération ?
Si oui, partagez ... et méditez dessus.

Devenez pénitents !
Richard B. de Savoie


Réponse :
Merci, frère Richard.
Sans commentaire....


12jul15 166C13
J’ai lu également il y a quelques années le Traité d’athéologie de Michel Onfray [voir réponse 165C77]. Je me suis dit en l’achetant à peu près à sa sortie (et alors que j’ai toujours été croyant) : "Tiens, voilà un ouvrage intéressant, qui va me permettre peut-être de réfléchir à la foi, à l’absence de foi chez les autres, etc."
Rien de tout cela. Quelle n’a pas été ma déception devant un vrai vide, du raisonnement et donc de la pensée même.
Non que, comme le dit le frère Michel, Onfray n’y dévoile pas des vérités. Mais d’après mes souvenirs, je résumerais cet ouvrage à l’axiome suivant : Les religions ont commis de tout temps de horreurs ---> les religions sont fausses ---> Dieu n’existe pas. Raisonnement spécieux, que La Révélation d’Arès vient à point éclairer : Les religions ne sont pas voulues par Dieu, qui existe bel et bien.
Je viens de remettre la main sur mon exemplaire. J’écrivais à l’époque de ma lecture : "La volonté d’athéisme d’Onfray est aussi un refus des excès de toutes les religions. Comme il ne voit Dieu qu’à travers elles (et qui lui donnerait tort?), il ne peut aller plus loin dans ses réflexions. […] Livre finalement d’abord critique des folies des religions, amenant l’athéisme. […] Ce que dénonce Onfray, c’est la cruauté des religions, la dichotomie avec le message qu’elles véhiculent. Bref, tout ce que dit la Révélation d’Arès. […] Cela, c’est l’esprit de religion, non Dieu." À la fin de sa préface, dont la dernière phrase disait (p. 23) : "Quand la croyance fâche avec l’immanence, donc soi, l’athéisme réconcilie avec la terre, l’autre nom de la vie », j’ajoutai en note : "et la révélation d’Arès avec les deux !"
Bon, je passe sur des phrases telles que "le croyant, lui, naïf et niais, sait qu’il est immortel" (p. 28), "Tant que la religion reste une affaire entre soi et soi, après tout, il s’agit seulement de névroses, psychoses et autres affaires privées. On a les perversions qu’on peut" (p. 29), "Mon athéisme s’active quand la croyance privée devient une affaire publique et qu’au nom d’une pathologie mentale personnelle on organise aussi pour autrui le monde en conséquence" (p. 29), "L’athéisme n’est pas une thérapie, mais une santé mentale recouvrée" (p. 30), "La religion devient donc la pratique d’aliénation par excellence" (p. 58), "les crises d’hystérie de Paul de Tarse sur le chemin de Damas" (p. 74), le "treizième apôtre hystérique, Paul de Tarse" (p. 148) [avec cependant une analyse cependant intéressante des excès de Paul de Tarse, que La Révélation d'Arès met en lumière, pp. 165ss)
Quant aux approximations : "Les uns adorent les pierres — des tribus les plus primitives aux musulmans d’aujourd’hui tournant autour du bétyle de la Ka’aba" (ce n’est pas la pierre qu’on adore il me semble…) ou aux phrases définitives : "Bien conduite, et selon l’ordre des raisons, l’intelligence, a priori athée, empêche toute pensée magique" (p.96), "Dieu n’aime pas le planning familial" (p. 136), "Dieu aime les vies mutilées" (p. 142), "Car près de deux cent cinquante versets — sur les mille deux cent trente-cinq du Coran] — justifient et légitiment la guerre sainte, le djihad. Assez pour que se trouvent noyées les deux ou trois phrases bien inoffensives qui invitent à la tolérance […]" (p. 240)…
Et, effectivement, des phrases assez désespérées : "L’athéisme suppose la conjuration de toute transcendance" (p. 72), "Mais mieux vaut une vérité qui désespère tout de suite et permet de ne pas perdre complètement sa vie en la plaçant sous le signe du mort-vivant qu’une histoire qui console sur le moment, certes, mais fait passer à côté de notre seul vrai bien : la vie ici et maintenant" (p. 98).
Il n’y a pour Onfray qu’obscurantisme dans la croyance : "Malek Chebel, voir l’article Femme [Dictionnaire amoureux de l’Islam], croit que le mauvais traitement des femmes a à voir avec des gouvernements rétrogrades, des politiques incompétents, mais jamais avec le texte même du Coran…" (p. 272). Onfray a à en découdre avec la religion, voire avec la foi, et ne prend pas de distance. Il se réclame pourtant au détour de chaque page de l’esprit critique, de la Raison, etc.
Ce livre a au moins le mérite de nous montrer l’horreur que peut susciter les religions et leurs excès. Que cela nous guide pour notre mission.
Bon pèlerinage à tous, moi qui ne fais que le Pèlerinage du cœur.
Denis H. d'Anjou


Réponse :
Merci, frère Denis, pour cette bonne critique du "Traité d'Athéologie" de Michel Onfray.
Merci pour vos vœux de bon Pèlerinage. Je prie avec vous.


12jul15 166C14
Il y a quelques semaines, je parlais avec des frères des petites unités car je fais un lien avec les expériences, menées à Paris et en province, laboratoires du temps qui vient.
J’y pense et là vous mettez une entrée sur les petites unités !
Vous avez déjà écrit beaucoup sur les petites unités (freesoulblog 123 à 155). J’ai réalisé, il y a deux ans des recherches sur les thèmes : Nation, politique, idéologie, petites unités dans La Révélation d’Arès, dans freesoulblog.net, dans "Et ce que tu auras écrit (33/10)." (...)
Je sais que Nina à fait un beau travail sur ce thème, j’espère qu’il est abouti et quelle le présentera. Je pense qu'il y a dans le monde des expériences de petites unités humaines que nous ne connaissons pas, je sais qu'il y a 2/3 ans vous aviez entendu parlé à la radio d'une expérience de petite unité sur une Ile de mémoire dans l'océan pacifique ou atlantique, dont voius ne souveniez pas du nom. J'ai fais des recherches et je n'ai à ce jour pas trouvé cette île.
Quand on voit ce qui se passe pour la Grèce qui de toute façon ne remboursera jamais ses dettes et tous les pays entrainés à sa suite, dont la France surendettée aussi, dont les effets ont des répercutions dans le monde entier, il  est bien évident que ça va craquer et pour qu’apparaissent des petites unités humaines, il va falloir tôt ou tard des actions insurgeantes du reste et du petit reste et que les pouvoirs laissent des groupes de femmes et d’hommes vivre leur expériences en toute liberté, les laissant vivre les leurs pourvu que le Bien soit installé au sein de ses groupes.
J'espère que, de votre vivant, vous verrez les premières apparitions de ces petites unités humaines. Nous ne savons pas quand cela arrivera, mais, le jour où les pouvoirs s’effondreront, il faudra que le peuple reprenne son destin en main et refuse toutes formes de tutelles de ses pouvoirs qui ne produisent absolument rien de rien, que du vent, ses pouvoirs qui vivent du fruit de notre travail, du salaire de l'ouvrier, qui détournent l'impôt (Rév Arès 27/5, 34/4), ces pouvoirs qui entretiennent et conditionnent le peuple dès l'enfance pour continuer et entretenir à faire le mal.
Il est de plus en plus clair que seule la pénitence (Rév Arès 30/11) est des plus urgente, oui, c’est elle avec le reste et surtout les apôtres de l'idéal: le petit reste, à votre suite qui feront par la force créatrice de l'amour, du bien, la transfiguration de l'homme animal en homme Dieu, des christs vivants, images et ressemblances réanimées, basculer, ce vieux monde qui s’écroule en miettes, vers la restauration d’Éden.
Didier Br. d'Ile de France.


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
Merci encore pour votre présence dévouée et fervente au Pèlerinage dans la première quinzaine du 21 juin au 4 juillet.
Vous parlez de cette île de liberté totale, sur laquelle nous avons vu, ces années dernière, un assez bref reportage filmé à la télévision, une île des Antilles, je crois, mais sur le moment nous n'en avions pas retenu le nom, convaincus que nous la retrouverions facilement par les moteurs de recherche sur l'Internet.
Et puis, surprise, tout comme vous nous n'avons rien trouvé. Rien ! Au point que nous nous sommes demandé si nous avions bien vu ce documentaire, si nous n'avions pas eu la berlue. C'est comme si cette île n'avait jamais existé, comme si un couvercle d'oubli total s'était très brièvement soulevé puis définitivement refermé sur ce lieu. Nous ne doutons pas que cette disparition est due à une manœuvre des pouvoirs politiques et financiers de ce monde et de leurs dévoués media qui ne veulent surtout pas qu'on entende parler de cet île-là, que quelqu'un — qui ? — a palé dans la grande baie de la raie (Rév d'Arès xLii/1-9).
Peut-être avons-nous mal cherché. Peut-être n'avons-nous pas utilisé les bons mots-repères. Peut-être aussi les habitants de cette île, avec sagesse, s'efforcent-ils de passer inaperçus dans le monde et effacent-ils (mais comment ?) de tout ce qui peut conduire à eux ? Les pauvres, ils seraient envahis... On peut les comprendre.


12jul15 166C15 
Par le passé, j’avais étudié les ouvrages de Serge Tchakhotine : "Le viol des foules par la propagande politique", de Gustave Le Bon: "Psychologie des foules", Sigmund Freud : "Psychologie des foules et analyse du moi", ainsi que d’autres auteurs plus contemporains dont j’ai oublié les noms et/ou égaré les livres. J’étais préoccupé par cette question de la "massification des hommes", et de son processus sans cesse croissant.
Mais aujourd’hui, à la lumière de La Révélation d’Arès et de votre enseignement, je trouve admirable votre entrée limpide et la synthèse que vous faites, laquelle est résolument tendue vers le Spirituel.
Vous traitez cette problématique et prenez un recul qui vous permet d’atteindre ce haut degré de pertinence. Bravo frère aîné ! Une des entrées de votre blog qui me subjugue le plus. Car malgré toute l’étude livresque qui a été la mienne, je n’aurais pas réussi à faire une telle synthèse.
Mais bon, c’est parce que vous êtes le prophète, héhé...!
Roger C. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Roger, pour votre commentaire. Merci aussi pour vos bons vœux d'anniversaire que vous m'adressez par ailleurs.
Il y a déjà longtemps que je parle, de diverses façons, plus ou moins directes ou indirectes, des petites unités humaines auxquelles la pénitence aboutira dans les générations qui viennent, et je suis heureux que vous ayez de votre côté fait des recherches dans ce sens.
Je n'ai jamais lu les ouvrages dont vous donnez les titres et je ne sais si je trouverai le temps de le faire maintenant, parce que le temps est sans doute ce qui me manque le plus, tant parce que je suis vieux que parce que mes journées ne sont que de 24 heures, alors qu'il me feudrait des journées de 72 heures et encore... je ne suis pas sûr qu'elles suffiraient, tant ma tâche est lourde.
Certains ne doutent pas que Dieu se soit manifesté à Arès, mais doutent que son Appel soit réalisable sur cette Terre. Il s'ensuit que, curieusement, certains croient ainsi plus en Dieu qu'en ce que Dieu dit et préconise. Mais à quoi sert-il de croire en Dieu si l'on ne croit pas en ce pour quoi Dieu appelle, ou si l'on préfère, si l'on ne croit pas dans les bonnes Raisons de sa Parole ? Pour ceux qui ne croient pas cela, le problème de Dieu reste entier. On n'avance pas, alors qu'en fait je suis sûr que la Parole d'Arès prend le relais très concret, très réaliste, des propos des prophètes qu'on peut considérer comme obsolètes dans un monde qui a beaucoup changé. La Révélation d'Arès est une mise à jour évidente.
Oh, certes, changer ce monde est une perspective extrêmement compliquée et difficile, mais c'est le Créateur Lui-même Qui vient nous dire: Difficile et lente, oui, mais pas impossible. Pour rendre les choses faisables par n'importe qui, le Père ne dit pas: Devenez savants et géniaux pour changer le monde, mais entrez en pénience tout simplement.
De tous les animaux, l'homme, même l'homme incroyant qui se voit seulement comme un animal pensant, est le seul être sur terre qui sache que son temps est compté (Rév d'Arès 12/6). Nous Pèlerins d'Arès présentons ainsi une différence énorme avec tous les croyants des religions, quelles qu'elles soient, immenses ou minuscules, c'est que nous n'entreprenons pas sur le parcours d'une seule vie avec notre mort personnelle au bout, mais nous entreprenons sur une durée très longue : des générations et des générations, pour éviter la mort de l'humanité et le triomphe du Mal, donc du Rien, de la Bête, au bout.
Nous savons donc que l'apparition d'un monde de petites unités vertueuses et autogérées, impossible dans une seule vie humaine, est possible avec le temps et sur une durée de générations et générations, même si le temps est très long.


12jul15 166C16
La liberté ne s'achète pas, ne s'acquiert pas. La liberté est une attitutde, on l'a ou on ne l'a pas.
La liberté ne peut pas être expliquée par des slogans ni des définitions de boîtes, on la sent ou on ne la mérite pas.
La liberté ne vient pas avec des modes d'emploi, c'est un instinct inné qui doit être nourri constamment. Seul celui qui se donne lui-même la liberté de nourrir cet instinct est libre.
Finalement, prière de ne pas confondre la liberté avec l'égoiste arrogance opportuniste.
Hana Al F. de Moyen Orient


Réponse :
Très belle pensée sur la liberté.
Vous expliquez ici l'adjectif libre tel qu'on le trouve dans La Révélation d'Arès (10/10).
Merci, ma sœur Hana.


12jul15 166C17 
[Votre entrée est] annonciatrice d’un mouvement de libération générale de l’humanité  en petites unités arésiennes dans le sentier du milieu [Rév d'Arès 7/2-7) sans extrêmes.
Amour, intelligence, sagesse, humanité créative, libératrice, foi évolutive, libération spirituelle dit La Révélation d’Arès.
J’évoque la communauté des amish qui s’autogestionne. IIls se sont rassemblés déjà dans le temps passé en communauté afin de se libérer du monde du magma auquel ils n’adhèrent pas.
Par contre Ils vivent " à l’ancienne ", Ils n’utilisent l’électricité que pour le commerce (quelques fabriques) ; ils s’éclairent à la bougie ou à la lampe à pétrole, ne possèdent ni le chauffage central, ni la télévision, se déplacent à pied ou en carriole, se chauffent au feu de bois situé dans la cuisine.
Il s’agit d’une société patriarcale, fermée. Certains Amish sont des fermiers organiques, d’autres sont des agriculteurs traditionnels utilisant pesticides et engrais de synthèse.
Sont-ils heureux ? Difficile d’en juger, car ils ne sont pas particulièrement souriants.
Moi par contre j’aime vivre dans un certain confort je préfère laver mon linge dans une machine que d’aller le laver dans un lavoir ou mes mains risqueraient de se geler par le froid de l’hiver. Retourner en arrière ? Non merci. Les inquisitions, l’obscu­rantisme, les esclavages, l’injustice, la misère, la crasse. Demain n’est pas hier. D'ailleurs le Père de l’Univers ne parle que du passé en mal, l’avenir n’est pas dans les catacombes dit-il ("Le Pèlerin d'Arès" n° 4 1981).
Dieu vient rappeler à l’occident que la solution est devant nous ; pas derrière, le bonheur est devant nous.
Nous nous trouvons aujourd’hui à la frontière entre deux époques, celle dans laquelle nous nous trouvons et celle de la nouvelle ère dans laquelle nous entrons. Ainsi l’homme s’élèvera à un degré supérieur de conscience indispensable à son entrée dans la nouvelle vie c’est ce qu’on appelle ascension vers l’Éden.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud


Réponse :
La fin de votre commentaire est rassurante, mais sa majeure partie parle d'une vie arriérée, que vous refusez à juste titre, et par cette insistance je me demande si vous n'avez pas interprêté mon entrée comme une invitation à revenir à la vie villageoise moyen-âgeuse ou à la vie tribale de jadis.
Je connais assez bien les Amish et je me souviens de conversations que j'ai eues avec certains d'entre eux. Je leur disais: "Vous vous éclairez à la lampe à pétrole, mais où voyez-vous une différence entre brûler le pétrole dans une lampe ou le brûler dans une centrale électrique qui peut envoyer à tout le monde une énergie beaucoup plus propre et beaucoup plus utile ?" Ils ne savaient pas comment me répondre... Ils n'avaient jamais pensé à ça.
Les petites unités humaines ne contraignent nullement les femmes à retourner au lavoir pour laver leur linge. Une petite unité humaine de quelques milliers de membres peut très bien avoir une usine et fabriquer des machines à laver pour les autres unités humaines de leur région. Une autre peut très bien produire de l'électricité, etc.
Je ne vois pas commnt le fait de diviser l'humanité en petites unités sociales autogérées interdit le progrès technologique. Par contre la division en petites unités humaines interdit le développement de multinationales gigantesques genre Monsanto.


13jul15 166C18 
Lesley Hazleton s’attela un jour à lire le Coran. Et ce qu’elle y trouva-en tant que non-musulmane, une "touriste" du livre sacré de l’islam, selon ses propres mots- ne fut pas ce à quoi elle s’attendait. Maniant érudition et humour chaleureux, Hazleton nous fait partager la grâce, la flexibilité et le mystère qu’elle y trouva. Journaliste et auteure de plusieurs ouvrages sur l’intersection entre la politique, la religion et l’histoire, plus particulièrement au Moyen Orient.

N. H. du Liban


Réponse :
Merci, mon frère, pour ce document.
Lesley Hazleton a déjà écrit "After the Prophet" (Après le prophète : La scission Sunnite/Shiite) paru en 2010 et "The First Muslim" (Le premier musulman) paru en 2013. Elle connaît bien le sujet. Aurait-elle écrit un livre sur le Coran lui-même? J'en doute, parce que c'est dabord un terrain que les théologiens musulmans se réservent et ensuite c'est assez dangereux dans la période très troublée que nous traversons.
Nous vivons des temps où beaucoup de fanatiques ignorants s'activent, où il est difficile de parler librement et sereinement du Coran sans s'attirer les menaces d'une fatwa — Tu ne peux disposer de Ma Force, mais seulement de ta prudence (Rév d'Arès 35/10), Tu n'as pas pouvoir de te ressusciter (29/5) —. Une fatwa ou fatoua dans l'islam est un avis juridique donné par un spécialiste de loi islamique sur une question particulière ; elle peut décider d'une condamnation à mort. Tout le monde a entendu parler, par exemple, de la fatwa condamnant à mort l'écrivain Salman Rushdi que la police britannique dut protéger pendant des années.
C'est pourquoi, tout en trouvant la conférence de Lesley Hazleton intéressante, je doute qu'elle ait dit là tout ce qu'elle pense, elle a dû faire preuve de prudence. Soyons patients ! Le Coran donne beaucoup à réfléchir, c'est une mine (Rév d'Arès 24/5) au fond de laquelle gît encore une Vérité éclatante, que La Révélation d'Arès permet de voir à qui veut la voir, mais qui est à peine fouillée publiquement. Elle est seulement pour l'heure fouillée de façon privée, et notamment dans nos rangs une réflexion profonde est engagée sur ce point.


14jul15 166C19
Vous me scandalisez littéralement. Mais la mesquinerie de vos minables ambitions vaut-elle un scandale ?
Non, elle vaut quand même qu'on insurge contre vous.
J'élève une protestation contre cette entrée et tout le mouvement qu'elle met en marche dans les petits esprits que vous appelez des Pèlerins d'Arès et des pénitents, et qui ne sont que des petits minables bien incapables de grandes choses auxquelles seules les grandes masses peuvent accéder. Savez-vous — mais vous ne le savez pas — qu'aujourd'hui 14 juillet une sonde (envoyée dans l'espace en 2006, je crois) arrive dans la proximité de Pluton, la planète qui orbite à l'extrémité du système solaire. Pour la première fois nous allons avoir des images de Pluton. Quelle petite unité serait capable d'un tel exploit sidéral et de nous apporter des informations précieuses pour la science ?!!!!
Vous aspirez au Hauts ? Vous n'atteignez même pas le Haut des Hurlevent ! Se faire passer pour des héros, est-ce un nouveau truc pour séduire quelques tocards dans la foule des hommes ?
Votre entreprise est vouée à l'échec. J'en suis tellement sûr que je me demande même pourquoi je tape ce commentaire sur mon clavier. Vous menacez le monde d'apocalypse — des "petites unités sociales"... apocalyptique — et vous n'êtes même pas capable de trouver quelques lignes de journal ou un micro dans une petite radio de province pour vous annoncer...
Le monde entier est décrit dans un texte qui n'est pas écrit mais que l'Histoire décrit implicitement et ce texte dit que c'est une terre de masse, la terre d'une seule masse humaine, qui se prépare, qui sera l'apothéose. "Croissez et pullulez !" a dit le Créateur à Adam. Le pullulement, c'est la masse, c'est ce que Dieu veut.
Pierre S. de Marseille


Réponse :
Non, je ne savais pas, vous l'avez justement subodoré, qu'un engin spacial atteindrait Pluton aujourd'hui.
Des images de Pluton ? La belle affaire ! Qu'allons nous en faire et combien coûtent-elles, vos images ? Dépense inutile. Qu'avons-nous besoin d'images de Pluton, tandis que des humains en grands nombres crèvent encore de faim, se haïssent, se massacrent, se mentent et s'exploitent à qui mieux mieux, se font du mal sous toutes les formes du mal ?

Des "petits esprits" nos Pèlerins d'Arès pénitents ? Pourquoi appelez-vous "petits esprits" des hommes et des femmes en effort constant de devenir meilleurs ? Chercher la vertu, est-ce une petitesse ?
Nous Pèlerins d'Arès, sommes des pénitents qui menons, chacun selon ses capacités et son âge dans l'assemblée, notre quête ininterrompue de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et de la liberté absolue sans pour autant abandonner notre tension verticale vers les Hauteurs Saintes, le Père, l'espérance du retour en Éden au bout des générations de pénitents dont nous sommes l'avant-garde. Notre changement de vie (Rév d'Arès 30/10-11) est ainsi dichotomique, vers le bas pour fouiller en nous et nettoyer les mauvaises régions de l'être et vers le haut pour prendre la Main du Père (xLi/13). Chacun de nous se trouve à un niveau différent dans le sens vers le bas comme dans le sens vers le haut, mais aucun niveau particulier n'est à atteindre, car c'est seulement le découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
La pénitence est une action complexe et permanente.

La foi nous donne une insatiable faim de Bien et de Ciel. Chacun de nous éprouve tout à la foi un mépris du soi et une soif pour En-Haut. Ce n'est pas ce que la religion traditionnelle fait faire à son fidèle, qu'elle croit, à tort, incapable de transfi­guration. La transfiguration n'est pas forcément un événement éclatant dans la Lumière, une sorte d'euphorie, d'épiphanie angélique, elle n'est même que très rarement cela chez le pécheur dans son effort de fuir le péché et de rétablir sa divinité intérieure (Genèse 1/26-27). La transfiguration n'a généralement que la médiocrité du besogneux de la pénitence, mais la grandeur ne dépend pas du résultat. Elle dépend de la volonté d'être, qu'elle soit petite ou grande, parce que quand nous disons : Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4), nous savons bien qu'aucun de nous ne peut égaler la Volonté du Créateur, mais nous savons, et cela nous suffit, que cette Volonté est un guide infaillible.
Nous sommes de grands sceptiques concernant les idées et les actions des pécheurs de la Terre, y compris de nos propres idées et actions, dont nous sommes sans cesse en train de chercher les meilleures, preuve que nous ne les trouverons pas de sitôt, mais nous ne sommes pas sceptiques concernant la direction que nous donne la Parole : le Bien. Il nous semble conforme à la raison, à l'intelligence du cœur autant qu'à l'intelligence intellectuelle, qu'il faille sortir de la la vie de masse qui abrutit l'humain et le rend incapable de Bien.
Quelque part dans "Par delà le bien et le mal", Frédéric Nietzsche écrivit quelque chose qui dépassait sans qu'il s'en doutât sa pensée d'athée forcené et de bouffeur de Jésus, parce que cette pensée nous convient : "Celui qui se méprise se prise quand même de se mépriser." Cela nous désigne bien, nous qui nous savons que nous sommes méprisables et cependant aussi des sauveurs sauvables. Nous assumons cette dualité.
Mais, pour en venir au sujet précis de cette entrée 166, je dirais que nous Pèlerins d'Arès voyons bien venir les pertes de contrôle que les puissances qui dominent sur les masses vont subir tôt ou tard. On le voit bien dans le problème de la Grèce endettée ou de l'Iran et sa recherche de puissance nucléaire. Hier 13 et aujourd'hui 14 juillet sont survenus des accords qui, imposés par les grandes puissances, semblent régler ces questions, mais qui ne sont, c'est évident, que des pis-allers désespérés, de la poudre aux yeux des pauvres esclaves et lecteurs de leurs media. Comment empêchera-t-on la Grèce de faillir à rembourser sa dette, trop énorme pour sa petitesse, et l'Iran de faillir à sa quête de la force nucléaire, quête où l'Iran est allé trop loin pour renoncer... S'il n'a pas déjà, sans le dire, la bombe nucléaire. De tous côtés les fuites se feront de nouveau voir dans la coque du bidon percé qu'on vient seulement de rétamer grossièrement et fragilement. Les pertes de contrôle des puissants s'annoncent. Il faudra bien convenir que des petites unités humaines vont se faufiler en dehors de ces accords, comme la Grèce ou comme l'Iran qui, quoique beaucoup plus peuplé en dehors de Téhéran et de quelques grandes villes, ne se maîtrise déjà pas lui-même, forme déjà une amorce de petites unités invisibles.
Vous êtes, Pierre que je ne connais pas, mais qui lisez mon blog, de ces hommes modernes victimes de la déspiritua­lisation, certainement due aux guerres terribles du XXe siècle et à l'ivresse des scientifiques, qui ont perdu le sens de ce que leurs pères avaient de plus précieux au fond d'eux : la vie spirituelle à des degrés divers, victimes aussi de la pragma­tisation et de la rationalisation systématiques de tout et surtout de la politisation et donc de la massification, qui va avec. Alors, vous êtes sincèrement incapable de comprendre que quelques humains ont encore au fond d'eux la certitude qu'ils sont infiniment plus complexes, des mélanges inanalysables de matériel et de spirituel, quelques humains qui donc ont reconnu dans La Révélation d'Arès le son d'une Voix qui déjà parlait au fond d'eux-mêmes. Le Créateur sait cela et, Raisonnable par excellence, parle seulement de petit reste ; Il sait que la masse ne pourra Le reconnaître avant assez longtemps, avant quelques générations. Il va sans dire que vous n'êtes pas du petit reste, pas même du reste, mais, de grâce ! mon frère humain, ne vous croyez pas possesseur d'une vérité unique, la vôtre qui éliminerait tout autre Vérité.
Nous sommes au moins conscients, nous Pèlerins d'Arès; d'une Vérité, c'est que le monde doit changer... et vous donc avec le monde, Pierre !


14jul15 166C20 
J'entends d'ici les hommes qui ont mal à concevoir une société qui verra naître ici et là de petites unités par l'évolution des efforts de changement,  petite unités qui se multiplieront et guideront les hommes vers l'autonomie et la joie de retrouver peu à peu leur pouvoir co créateur et le partager dans le Bien, par le Bien et pour le Bien de cette petite unité humaine comme toutes les autres le feront.
Je comprends que la masse actuelle puisse même en avoir peur aujourd'hui. C'est le tentateur (la faiblesse humaine) qui dit à l'oreille que l'esprit de domination pourra aussi bien agir dans les micro sociétés que dans l'impersonnalité des masses sombres et hypnotisées qui étouffent la Vie ( 24/5). Les spectres de l' Histoire comme de la loi du plus fort qui tirent profit, puissance et obéissance (Rév d'Arès 2/4) de ceux qu'ils hantent encore. Mais la Vie spirituelle leur répond : Je suis faite de croissance, de droiture, de reconnaissance mutuelle dans la volonté intense et généreuse de vivre ensemble dans un monde heureux, un monde d'amour, de pardon, de paix et de liberté absolue évoluant dans et par ce Bien même, vers les splendeur que la Parole dessine par la Faveur du Trés Haut qui annonçà la Vérité sans détour en 1974 et 1977 à Arès : Le monde doit changer en Bien ! ( 28/7)
Et l'homme qui la suit est porté. Il voit l'Île Bleue aux loin (Rév d'Arès xiv/13)
Non pas cette loi qui est et un fait de l'homme un être vulnérable et mortel, mais cette Loi Qui vient et qui sera (Rév d'Arès 28/7). Elle lui répond encore : C'est en étant pénitent (30/11) : L'effort de changement vaut la peine parce que le changement est possible (prouvé scientifiquement : 165C66). L'effort  même et constant entretenu par ces petites unités et s' y encourageant mutuellement avec patience, mesure et constance pour recréer ce Bien et le propulser dans la Foi intense qu'il fera croître. Cette espérance inconditionnelle du Jour qui transcendera les limites de notre espace-temps. Folie et fin du monde pour les brumes de l'Histoire mais apothéose du Dessein (35/3) de Dieu  (Rév d'Arès 2/13, 4/11) pour le petit reste (Rév. d'Arès 24/1, 26/1, 29/2, 33/12).
Voici une nouvelle vidéo intitulée : Car le Semeur est passé ( Rév. d'Arès 5/1) qui reprends les thèmes du changement par l'introduction de l'"esprit de pénitence" dans le coeur de l'homme etsa fécondité dans les "petites unités" de demain; l'Aide du Créateur ( Rév; d'Arès 35/14) et du vrai christianisme social qui reste à accomplir, éclairé par votre dernière entrée intitulée : "la pénitence dispersera les masses" :

http://www.dailymotion.com/video/x2xwd56_car-le-semeur-est-passe-rev-d-ares-5-1_people


Car le Semeur est passé. (Rév. d'Arès 5/1) par GuyHarmonie

Guy I. de l'Hérault


Réponse :
Bien sûr, le mal peut renaître ou persister même dans des petites unités sociales. L'homme étant créé et laissé créé libre par Dieu peut toujours maintenir le mal ou y revenir en toutes circonstances. Mais cette entrée ne dit pas qu'il n'y a aucun risque que le mal réapparaisse dans des petites unités autogérées. Cette entrée dit que c'est seulement dans des petites unités autogérées, mais jamais dans les masses, que le Bien peut s'imposer que le mal peut disparaître.
Merci, frère Guy, pour ce commentaire et merci pour la vidéo.


15jul15 166C21
Je suis très touché par vos doubles remerciements.
Concernant mon service à la Maison de La Sainte Parole que je fais toujours avec grand plaisir, c'est à moi de vous remercier ainsi que l'équipe de m'honorer de l'accompagner pour le service.
Concernant la pénitence, certainement un ange m'a inspiré.
Voici l'esquisse d'un projet que je ne puis mener seul, d'un point de vue technique et création numérique, peut-être des frères très doués pourraient entrer en contact avec moi afin de voir la possible réalisation d''une vidéo intitulée: Les effets du mal sur l'humanité et  l'unique solution la pénitence.
Nous savons que lorsque nous faisons le mal une énergie sort de nous, je dirai une onde, laquelle multi-multipliée a des effets dévastateurs sur la nature, sur l'homme, dans le monde invisible. Les effets du mal sont la maladie, les accidents, les guerres quelles soient militaires ou les conflits petites guerres de la vie quotidienne, au travail, dans les couples, ma méchanceté, l'orgueil, la vanité, le pouvoir, la spoliation, la domination, bref tout se qui est contraire à l'amour du prochain. Le mal détruit tout sur son passage au point de tuer la chair, de faire reculer le Jour de la résurrection de morts (Rév Arès 31/8-13).
Contrairement au mal qui cause ses effets destructeurs, le Bien, les âmes, les pénitents produisent une énergie créatrice, de bien être, le Bien produit des miracles car les effets multi-multipliés des pénitents conscients ou des pénitents qui s'ignorent, des femmes et hommes qui font le Bien contribuent grandement à la restauration d'Éden.
Ces forces du mal et du Bien que nous produisons m'ont toujours fait penser à l'effet papillon: un papillon bat des ailes à Honolulu et provoque un ouragan à Marseille. La pénitence à un effet papillon ne serai-ce que par l'exemplarité, le réveil de l'image et ressemblance du Père de l'Univers (Genèse 1/26), Jésus devant vous en 1974 rayonnait de cette force d'énergie créatrice par sa transfiguration pour avoir mis ses pas dans les Pas du Père Aimant qui le ressuscita pour sa pénitence exemplaire.
Et plus nous serons des pénitents plus le monde changera.
Il m'est tout à fait clair que de petites unités humaines multi-multipliées produiront une forte énergie du Bien repoussant la bête qui agonisera à l'horizon (Rév Arès 22/14), Ces petites unités produisant le Bien me font penser à la Polone (Rév Arès xxxix/12).
Tout cela à mettre en image, whaaa ! y'a du boulot pour donner une idée précise de ma pensée ici posée, voici un petit film 3 mn [film non posté ici, parce que pour des raisons inconnues le blogger n'a pas pu trouver le lien informatique avec lui],  trouvé en faisant des recherche sur internet. J'y vois une idée intéressante ludique qui montre qu'un petit accident peut en provoquer une longue série, si nous pouvions faire une réalisation montrant les effets du mal, ce serait super. Si des frères, des sœurs, souhaiteraient apporter leur aide dans une réalisation de ce genre [je les accueillerai volontiers]. Merci.
Didier Br. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. Le film en question de moins de trois minutes est un dessin animé très bien réalisé sur "l'effet papillon" dont vous parlez au début de votre commentaire. Je n'ai malheureusement pas pu trouver sa provenance précise, qui est vraisemblablement américaine, ni de lien informatique avec lui. C'est un excellent travail de professionnel et je ne vois personne dans nos rangs ayant les moyens d'une pareille réalisation. Mais je ne connais pas tout le monde ni toutes les capacités professionnelles de ceux que je connais.


15jul15 166C22
Juste un mot pour vous informer qu'après une recherche sur internet (en anglais avec les mots clé "libertarian island") je suis tombé sur cette initiative (http://www.seasteading.org/), qui ressemble fort au projet que vous décrivez dans votre réponse 166C14.
Ce projet a été fondé par Patri Friedman (petit fils de Milton Friedman, économiste nobélisé en 1976 et connu pour ses positions libérales) et par le fondateur de l'entreprise Paypal, Peter Thiel, entrepreneur millionnaire engagé par ailleurs dans différents types de projets utopistes (dont l'un qui consiste à vaincre la mort par la science médicale).
Le projet repose sur l'idée de créer un réseau d'iles flottantes sur l'océan soustraites au poids des États et de leurs gouvernements, dans le but de developper le potentiel de chaque individu.
J'ai parcouru leur site et différents articles sur le sujet. J'ai d'abord pensé à Charles Fourier et son Phalanstère mais adapté à l'Amérique et aux idées du 21eme siècle (les aspects environnementaux sont très présents). Le projet  "Seasteading"* ou a cela de différent avec les autres projets communautaires qui existent ou ont existé dans le monde (je pense notamment à Lanza del Vasto et aux expériences hippies des années 60 et 70), qu'il est assisté par une puissante ingénierie archi­tecturale,  financière et scientifique et repose sur une pensée de l'innovation technologique similaire à celle qui anime la Silicon Valley. De fait le projet est présenté et mené comme une startup.
Aux dernières nouvelles, le projet qui devrait démarrer avec 300 personnes aux alentours de 2020, n'a pas encore décidé de sa localisation (la baie de San Francisco a été citée par des journalistes, les caraïbes aussi) et a besoin de 167 millions de dollars pour se lancer. Il est encore à l'étude et en recherche de partenaires.
Ce qui nous intéresse ici dans le cadre de votre entrée, c'est la volonté de ses fondateurs d'expérimenter de nouvelles formes de gouvernement et de relations sociales sur une petite échelle dans le but de faire émerger des solution qui pourraient profiter à tous (voir http://www.seasteading.org/about/). Même si la liberté dont ils parlent et qu'ils revendiquent est avant tout la liberté d'entreprendre économiquement, il y a dans ce projet une idée de l'individu libre et autonome qui est liée à la liberté que nous recherchons.

Il me faudrait me pencher bien davantage sur ce projet pour m'en faire une idée juste, mais il me semble à première vue que le projet "Seasteading" repose davantage sur une vision scientifique et sociale que sur une vision spirituelle de l'homme et se propose plus comme la recherche de solutions matérielles pour faire évoluer l'humanité (enrichir les pauvres, soigner les malades, nourrir, purifier l'atmosphère, développer l'aquaculture, alimenter le monde en énergie... sont les buts et impératifs moraux énoncés) que comme une recherche du bonheur tel que nous l'entendons. Il y a bien l'idée qu'il faut cesser de se battre ('stop fighting') mais elle arrive en 8ème position dans leur programme et n'est pas énoncée de manière positive ; elle n'est peut l'être qu'un simple appel à répandre la paix.
Par ailleurs, le poids de l'architecture dans ce projet et le discours qui l'accompagne me font penser à ces cités bâties avec science (Rév d'Arès 1/1). Il m'évoque une tentative d'adapter l'univers d'internet (sa navigation "fluide" et libre d'un site à l'autre) à notre univers matériel. De fait je suis plutôt réservé car ce projet semble ignorer la complexité et la profondeur des liens qui unissent les hommes entre autres choses.
Cela étant dit, je serai curieux de voir d'une part si le projet peut se monter et, s'il est entrepris, comment il évoluera car in fine tout dépendra des hommes qui y participeront et de ce qu'ils y expérimenteront et découvriront.
Car il y a une intuition juste dans ce projet : l'idée que l'avenir matériel de l'humanité se jouera en partie de la force et de la richesse tirées des mers d'une part et que la mobilité accrue des hommes dans l'avenir va peu à peu à peu dissoudre les frontières des États comme vous l’évoquez dans votre article.
Ces richesses tirées des mers et cette mobilité, Patri Friedman et Peter Thiel l'envisagent sous l'angle physique. Nous les envisageons aussi sous l'angle spirituel. Sur ce plan, nous sommes incontournables et j'ose dire indispensables à la découverte de solutions qui provoqueront l'avènement d'un avenir heureux pour l'humanité.
Éric D. d'Ile de France.

* Note du blogger : steading = homestead qui signifie propriété de campagne, installation rurale, ferme ; seasteading = propriété de mer.


Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce commentaire très intéressant.
J'ignore s'il s'agit de l'île qui faisait l'objet d'un documentaire vu par mon épouse et moi, et j'ai quand même quelques doutes, parce que le projet "Seasteading" dont vous parlez ne semble pas avoir commencé, alors que le documentaire parlait d'un espace de liberté politique et financier existant déjà.
Mais, quand j'en trouverai le temps, j'irai consulter le sites d'Internet que vous avez vous-même visité.


15jul15 166C23
"Car malgré toute l’étude livresque qui a été la mienne, je n’aurais pas réussi à faire une telle synthèse," précise Roger C., à mon sentiment un peu hâbleur dans son commentaire (166C15).
C’est qu’il n’y a tout simplement pas de synthèse possible à partir "d’études livresques" aussi calées soient-elles.
Même synthétisées — au reste par quelle intelligence ? — toutes les études de la terre ne peuvent apporter la Vérité.
Elles apportent des éléments de réflexion certes, des vérités partielles, locales et transitoires, mais elles n’apportent pas la Lumière dans l’œil, le Vent de l’absolu, libre, hors du temps et de l’espace, le Fond, qui peut sembler très étranger à l’humain habitué à ses tunnels, tout simplement parce qu’elles restent tributaires d’une gangue de culture terrestre, de conventions et de manières de penser, la tête dans le javeau si le puis dire, bref, leur crache vient (par en) bas tandis que celle du prophète est (donnée par en) haut (Rév. d’Arès xxiii/09).
Cette Lumière, qui n’est pas (plus) d’une nature connue de l’homme (Rév. d’Arès 20/04), le Père seul peut nous L’apporter, par Sa Parole et par l’enseignement de son prophète, parce qu’elle permet, en synergie avec la pénitence, la recréation du bon outil de réflexion, de l’intelligence (Rév. d’Arès 23/04) spirituelle, par nature libre [10/10] de tous préjugés, voilà ce "qui fait sortir l’homme des ténèbres", ce qui circoncit (prépuce Mi’al, xxxiii/9) le cadre du développement conscient de l’ha (l’âme) [xxxix.5-11]
Le pénitent lucide et méthodique sort de la masse humaine stéréotypée, conformiste, moutonnière, où il a grandi, en abandonnant les réflexes de son troupeau : culture, idées reçues, émotivité, phénomènes de mode, peurs, panique, colère, plaintes, revendications, indignation, scandale. Il retrouve une forme à lui, sa forme, son individualité, il se réapproprie (et se ré-apprivoise), apprend à se connaître lui-même dirait Socrate, par le retour de sa ressemblance singulière avec Dieu.
J’ai moi aussi longtemps cru que la vérité pouvait sortir comme une synthèse de tous les livres de la terre, juste un degré au-dessus, par une sorte de résolution intellectuelle.
Comme j’ai cru aussi à une pédagogie graduelle dans la mission, par laquelle on part des idées terrestres, les meilleures si possibles, les plus humanistes, pour les amener avec progressivité plus haut. Comme, selon le sens commun, il faudrait d’abord résoudre les problèmes matériels avant de pouvoir s’occuper des problèmes spirituels.
Mais l’expérience me montre qu’il n’en est rien. Parce que l’homme est un être complexe dans lequel tout est interactif et pour lequel, par nature, par constitution, qu’il soit riche ou pauvre, la pénitence se répercute d’emblée à tous les niveaux, aussi bien moraux que matériels. Elle participe en fait d’un saut qualitatif d’ordre ontologique, d’un déséquilibre tendu vers l’Inconnu en soi-même (car le Bien en plénitude, nous ne le connaissons pas encore), qu’il s’agit de maintenir au quotidien un peu comme le surfer maintient son équilibre grâce au mouvement.
Surtout ne jamais abandonner le mouvement d’ascension, qui serait impiété, c’est-à-dire renoncement à Soi-même. D’où le rôle essentiel de la foi.
Sans le bon Livre (Rév d’Arès i/5), sans la grande Main tendue de Dieu, sans le prophète en ouvreur valeureux de la Voie, cette mutation serait rigoureusement impossible à quelques très très rares exceptions, qu’il serait facile à un petit enfant de compter (Rév. d’Arès I2/6) et encore ! parce que, l’œuvre achevée, accomplie, reste à l’échelle d’un peuple et au final de l’humanité entière : non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie (Rév d’Arès 24/03).

"Les gens heureux n’ont pas d’histoire," dit-on. Qui irait faire une comédie, un drame, un film sur des gens qui s’aiment et où tout se passe bien ? Personne. On ne fabrique des romans, des pièces de théâtre, des films qu’avec le conflit, la violence, du malheur, des scènes de ménage, des tromperies, des contradictions… bref du péché.
L’histoire du mal alimente les histoires que la masse se raconte, se reconnaît, elle rassure le mauvais (Rév d’Arès iv/6).
Ce qui est nouveau avec le pénitent, avec le retour de l’homme individuel et libre, c’est qu’une histoire du Bien commence à pointer son nez. Le bien n’est plus dans l’atonie du "il ne se passe rien", bien statique, moral et légal des religions et politiques, le bien que l’homme voudrait figer vainement dans une doctrine ou un système, funeste chimère. Le bien [le vrai] est dans une vie nouvelle qui entraîne la désagrégation de l’homme massique, Ce qui, évidemment, ne se fera sûrement pas sans histoires.
Vous avez écrit "la pénitence disperse la masse", je préfèrerais "désagrège", mais au fond c’est pareil. Il y a le retour de la conscience aux avant-postes de l’aventure humaine.
Les foules n’ont pas de conscience, c’est pourquoi Dieu ne leur parle pas. Comment les chrétiens d’Église, dans l’idée d’un monde "gentil", comprennent-ils ces paroles de leur Christ-prophète : Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive (Matthieu 10/34) ainsi que : Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère (Luc 12/52-53) ? Pour un agent de paix, un homme qui prêchait l’amour et le pardon, ça peut paraître contradictoire, non ? Mais le pénitent sait comment les entendre désormais. Il sait que cela préfigure les débuts d’une histoire vers le Bien, de son Retour sur terre, qui ne pourra pas s’installer tranquillement, sans une certaine violence, sans du conflit, ne serait que parce qu’il disperse la masse, et que le roi fort qui vient trouvera devant lui les reins fermés (Rév d’Arès x/10).
"Les gens heureux n’ont pas d’histoire" ?  Allons donc ! Les hommes qui se sont dit ça n’étaient pas pénitents, voilà tout, ils ne savaient rien de l’aventure de la conquête du Bien, qui suppose des héros [Rév d'Arès xxxv/4-12], leur crache venait d’en bas, ce sont les mêmes qui associent bonté avec connerie, ils ne savaient encore rien du vrai bonheur qui commence à peine à naître, dans les douleurs de l’enfantement, parce que, de la masse, le pénitent engendre l’homme bon mais pas con, l’humain intelligent, prudent, mesuré, vigilant et conscit. Un humain subtil.
Claude M. d'Île de France (actuellement à Arès)


Réponse :
Merci, frère Claude, pour ce commentaire très beau et didactique.


15jul15 166C24
Je découvre un peu par hasard votre site, ayant remarqué que vous y évoquiez le Nouveau Message de Dieu.
Il se trouve que je suis un étudiant de ce Message depuis quelques années, aussi, sans vouloir tenter de convaincre qui que ce soit de l'authenticité du Message, je voulais juste apporter une petite correction aux quelques commentaires qui disaient que le Nouveau Message n'est pas de Dieu mais provenait "d'extraterrestres de retour sur Terre", ou qu'il était inspiré de votre blog.
Il n'en est en fait rien.
Il s'agit bien d'un Message du Créateur (bien que je puisse tout à fait comprendre que l'on puisse ne pas y adhérer).
Le Nouveau Message ne s'inspire par ailleurs pas d'autres écrits ou traditions. C'est une révélation originale, reçue par un homme de notre époque, Marshall Vian Summers, dans un état de révélation. Si certains éléments évoquent d'autres traditions, c'est tout simplement parce que la vérité est une, au-delà de ses différentes manifestations et des distorsions qui peuvent se produire au cours du temps et des hommes. Le Nouveau Message est un message de Dieu pour notre époque contemporaine, et en prévision des temps à venir. Il invite chacun, quelque soit sa tradition, à retrouver le contact avec la partie de nous qui n'a jamais quitté Dieu, et que le Message nomme "la Connaissance". C'est là la clé pour que chacun puisse contribuer une part de lumière à ce monde en transition et en grand besoin.
Allez en paix. Nasi Novare Coram ("que les enseignants invisibles de Dieu soient avec vous")
Mathieu Goldstein


Réponse :
Mon frère Mathieu, vous vous trompez complètement.
Ce blog : freesoulblog.net, est basé sur La Révélation d'Arès, Message de Jésus en 1974 complété par celui du Créateur en 1977, dont j'ai été le témoin. J'ai aujourd'hui 86 ans. J'avais 44 ans et j'étais ecclésiastique quand Jésus m'apparut pour la première fois la nuit du 14 au 15 janvier 1974.
Je n'ai jamais entendu parler de Marshall Vian Summers ni de son "Nouveau Message de Dieu". Vous êtes le premier que je lis ou entends citant le nom de cet Américain et de l'expérience surnaturelle qu'il a vécue. Toutefois, j'ai fait une recherche sur Goggle ce matin et j'ai en effet trouvé le nom de Marshal Vian Summers. Voici quelques paragraphes de ce qui est dit de lui sur l'Internet. Je les affiche ici pour l'information des lecteurs qui n'ont pas le temps de chercher ou pour ceux qui n'ont pas d'ordinateur et qui lisent mon blog sur des copies imprimées :

Marshall Vian Summers a consacré les 31 dernières années de sa vie à recevoir et à enseigner le Nouveau Message de Dieu.
Il œuvre la majeure partie de l’année dans les Montagnes Rocheuses des États-Unis, où il vit retiré, entouré par sa famille et ses proches compagnons.
En de rares occasions, Marshall voyage dans d’autres endroits des États-Unis et à l’étranger pour apporter l’avertissement, la bénédiction et la préparation contenus dans le Nouveau Message.
Marshall fut initié spirituellement dès son plus jeune âge, tout particulièrement par ses expériences dans la nature. Jeune homme, ses voyages à travers la nature sauvage de l’Amérique du Nord contribuèrent à sa mystérieuse éducation.
Après avoir complété ses études universitaires, il devint éducateur pour enfants aveugles. Pendant ce temps, il commença à faire l’expérience d’une Voix Intérieure et à lui faire confiance pour le guider dans son travail.
Reconnu pour ses talents dans le domaine de l’éducation spécialisée, il eut l’opportunité d’en faire le travail de sa vie. Cependant sa Voix Intérieure le poussa à refuser et à retourner dans l’inconnu de la nature sauvage durant plusieurs mois. Suite à ce temps de reconnaissance et de renonciation, il retourna dans le monde des hommes et de la civilisation et commença à enseigner les principes de la Connaissance de Soi, ce qu’il fit pendant sept ans.
En 1982, à l’âge de 33 ans, il fit une rencontre directe avec les Invisibles, la Présence Angélique qui l’avait guidé et préparé pendant tout ce temps.  Cette rencontre modifia à jamais le cours de sa vie et l’initia à une relation plus profonde avec les Invisibles, qui lui demandèrent de soumettre sa vie à Dieu.
Peu après cette rencontre, Marshall sut qu’il devait quitter ses élèves et son enseignement, ses relations et sa maison en ville pour errer à nouveau. Ce fut pour lui une période difficile, inexplicable et solitaire. Ses pérégrinations l’amenèrent à se retirer dans le désert du Sud-Ouest américain, où la Présence Angélique vint à lui à nouveau. Et ainsi commença le long et mystérieux processus par lequel il reçut le Nouveau Message de Dieu pour l’humanité.

Je poste ici ce que j'ai trouvé de ce Message sur l'Internet. Ce Message est une suite de versets non numérotés et chaque verset est donné dans son anglais original avec sa traduction en français. Cette traduction n'est pas de moi ; c'est celle qui figure sur l'Internet. Ce Message n'apprend pas grand chose et ne nous apporte rien de nouveau, rien que nous ne sachions déjà par La Révélation d'Arès. Ce Message est très pauvre comparé à La Révélation d'Arès, mais il n'est pas contradictoire à celle-ci: Non Dieu mais l'homme est le créateur du mal et du malheur, la Parole de Dieu n'instaure pas de religion, etc. Son ton très différent de La Révélation d'Arès provient, à mon avis, de ce que le Message apporté par Marshall Vian Summers est à l'évidence inspiré et publié par l'inspiré par le filtre de son intellect, tandis que La Révélation d'Arès est une Révélation dictée par Jésus puis par le Créateur et prise en dictée au mot à mot par le témoin. Ce Message de Marshal Vian Dummers comporte aussi beaucoup de répétitions, montrant que les idées qui lui ont été inspirées lui ont beaucoup tourné dans la tête et son souvent revenues sous son regard cérébral.
Voici donc ce Message, que je reproduis ici in extenso et qui peut intéresser certains :.

La Récitation :
God has spoken again.
Dieu a parlé à nouveau.
We are the ones to bring the Message.
Nous sommes ceux qui portent le Message.
God’s Will is presented through Us.
La volonté de Dieu est présentée par Notre Intermédiaire.
We are beyond your estimation, beyond your religious theories and your personal speculations.
Nous dépassons vos estimations, vos théories religieuses et vos spéculations personnelles.
For human imagination can only fabricate from what it experiences in the physical world.
Car l’imagination humaine ne peut élaborer qu’à partir de ses expériences vécues dans le monde physique.
But reality exists beyond this—beyond the realm and the reach of the intellect.
Mais la réalité existe au-delà de votre imagination – au-delà du domaine et de la portée de l’intellect.
This is the truth throughout the universe, the Greater Community of life in which you live.
Telle est la vérité partout dans l’univers, la Grande Communauté de vie au sein de laquelle vous vivez.
We bring the Great Message for this era, born of the Creator of all the universes, for the protection of humanity, for the salvation of the world.
Nous apportons le Grand Message pour cette ère, issu du Créateur de tous les univers, pour la protection de l’humanité, pour le salut du monde.
We are the ones whom you cannot understand.
Nous sommes ceux que vous ne pouvez comprendre.
But we are the source and the medium of what humanity must recognize and do on its own behalf, what it must see, what it has not seen, what it must know, what it has not known, what it must do, which it has not done.
Nous sommes cependant la source et l’intermédiaire, apportant ce dont l’humanité doit prendre conscience et ce qu’elle doit faire dans son propre intérêt, ce qu’elle doit voir, ce qu’elle n’a pas vu, ce qu’elle doit savoir, ce qu’elle n’a pas su, ce qu’elle doit faire, ce qu’elle n’a pas fait.
This is the Message for this era.
Voici le Message pour cette ère.
This is the time of Revelation.
Voici le temps de la Révélation.
One has been sent into the world to receive the Revelation and to bring it into human awareness, a monumental task.
Une personne a été envoyée au monde pour recevoir la Révélation et la porter à la conscience de l’humanité – une tâche colossale.
To receive the New Message is to receive the greatest Revelation that has ever been given to the human family.
Recevoir le Nouveau Message signifie recevoir la plus grande Révélation qui ait jamais été donnée à la famille humaine.
To present it to the world is a monumental task, a task for the Messenger and for all who will assist him in bringing the Revelation everywhere it is needed.
Le présenter au monde est une tâche colossale, une tâche pour le Messager et pour tous ceux qui l’aideront à apporter la Révélation partout où elle est nécessaire.
It is needed everywhere, for humanity is facing great peril.
Ce besoin est partout, car l’humanité se trouve face à un grand péril.
It has sown the seeds of its own demise through the destruction and the degradation of its environment—its waters, its soil, its air—to the point where the world itself is beginning to change, a change that will bring great trial and tribulation to the world of people and to the human family.
L’humanité a semé les germes de sa propre extinction en détruisant et en dégradant son environnement – ses eaux, son sol, son air – à un point tel que le monde lui-même commence à changer ; un changement qui générera de grandes épreuves et de grandes tribulations pour chacun et pour la famille humaine dans son ensemble.
Humanity is facing a universe of intelligent life.
L’humanité fait face à un univers de vie intelligente.
It will have to prepare for this now, for Contact has begun—Contact by those who see the opportunity to take advantage of a weak and conflicted humanity.
Elle doit se préparer à cela maintenant, car le Contact a déjà commencé – un Contact établit par ceux qui y voient une occasion de tirer profit d’une humanité faible et en conflit.
It is a time of great change and uncertainty, where foreign powers will seek to gain influence and where humanity will fall prey to its own ignorance, foolishness and indulgences.
C’est une époque de grands changements, pleine d’incertitudes, pendant laquelle des puissances étrangères chercheront à gagner en influence, et durant laquelle l’humanité sera en proie à sa propre ignorance, à ses bêtises et à ses excès.
The Message is too big to say in a sentence, but it will bring you closer to God and what God has sent you, as an individual, here to do in the world now, which is far different from what you believe and imagine today.
Le Message est trop grand pour être exprimé en une seule phrase, mais il vous rapprochera de Dieu et de ce que Dieu vous a envoyé faire ici en tant qu’individu dans le monde d’aujourd’hui, et qui représente quelque chose de bien différent de ce que vous croyez et de ce que vous imaginez actuellement.
God has brought Wisdom from the universe to prepare humanity for the universe.
Dieu a apporté la sagesse de l’univers pour préparer l’humanité à l’univers.
God has brought the essence of spirituality in a pure form—unclouded by history and human manipulation, unfettered by human politics, will and corruption.
Dieu a apporté l’essence de la spiritualité dans une forme pure – qui n’est pas brouillée par l’histoire et les manipulations humaines, qui n’est pas entravée par les politiques, la volonté et la corruption de l’humanité.
We bring the Steps to Knowledge so that you may know of the deeper mind that God has placed within you to guide you in an increasingly perilous world.
Nous apportons les Pas vers la Connaissance, afin que vous puissiez apprendre du profond Esprit que Dieu a placé en vous pour vous guider dans un monde de plus en plus périlleux.
Great upheaval will now occur and is beginning to occur—natural disasters born of humanity’s ignorance, overuse and misuse of the world.
De grands bouleversements vont maintenant avoir lieu et ont déjà commencé à se produire – de catastrophes naturelles causées par l’ignorance, la surexploitation et la mauvaise gestion du monde par l’humanité.
It is a time of reckoning, a time of responsibility, a time to end foolishness and arrogance.
C’est l’heure de faire le bilan, l’heure d’être responsable, l’heure de mettre fin à la bêtise et à l’arrogance.
Only God knows what is coming.
Seul Dieu sait ce qui vient.
We have brought the Message—a Message of a thousand messages, a Message of a thousand teachings, a Message great enough to occupy you for the rest of your time, a Message great enough to redirect human effort, energy and awareness so that humanity may have a greater future than its past, so that humanity may survive the Great Waves of change and intervention and competition from the universe around you.
Nous avons apporté le Message – un Message fait de mille messages, un Message fait de mille enseignements, un Message assez grand pour vous occuper toute votre vie, un Message si formidable qu’il peut rediriger les efforts, l’énergie et la conscience de l’humanité afin que celle-ci puisse avoir un avenir plus grand que son passé, afin que l’humanité puisse survivre aux Grandes Vagues de changement ainsi qu’à l’intervention et à la compétition provenant de l’univers qui vous entoure.
Hear this then, not with your ideas, your beliefs or your judgments, but with the deeper mind that God has given you to hear, to see, to know and to act with greater certainty.
Entendez donc ceci, non pas avec vos idées, vos croyances ou vos jugements, mais avec le mental plus profond que Dieu vous a donné afin que vous puissiez entendre, voir, savoir et agir avec plus de certitude.
Our words are not for speculation or debate. That is the indulgence of the foolish, who cannot hear and cannot see.
Nos paroles ne sont pas là pour la spéculation ou le débat. Ceux qui sont insensés, qui ne peuvent entendre et ne peuvent voir, se complaisent dans de telles choses.
You are terrified of the Revelation, for it will change your life.
Vous êtes terrifié par la Révélation, car elle changera votre vie.
But you desire the Revelation, for it will change your life.
Et pourtant vous désirez la Révélation, car elle changera votre vie.
It is your conflict of mind that blinds you.
C’est votre conflit mental qui vous rend aveugle.
It is the purposes that run counter to one another that keep you in a state of confusion and do not allow you to see.
Ce sont les desseins qui vont à l’encontre l’un de l’autre qui vous maintiennent dans un état de confusion et vous empêchent de voir.
We are the Ones who have brought all of the Revelations into the world.
Nous sommes Ceux qui ont apporté toutes les Révélations dans le monde.
For God does not speak.
Car Dieu ne parle pas.
God is not a person or a personage or a personality or a singular awareness.
Dieu n’est pas une personne ou un personnage ou une personnalité ou une conscience singulière.
To think like this is to underestimate the Creator and to overestimate yourself.
Penser ainsi est sous-estimer le Créateur et vous surestimer vous-même.
It is We who spoke to Jesus and the Buddha, the Muhammad and other teachers and seers through the ages who have brought a greater clarity into the world—to the prophets in every age and to the Messengers who only come at great turning points for humanity.
C’est Nous qui avons parlé à Jésus et au Bouddha, à Mahomet et aux autres enseignants et prophètes qui ont apporté plus de clarté au monde – aux prophètes de chaque âge et aux Messagers qui viennent seulement lors de grands tournants pour l’humanité.
You cannot worship Us.
Vous ne pouvez pas Nous vénérer.
You will not know Our names.
Vous ne connaîtrez pas Nos noms.
For you must now become responsible and utilize the skills and the power the Creator has given you in service to a world of increasing need, turbulence and upheaval.
Car vous devez à présent devenir responsables et utiliser les aptitudes et le pouvoir que le Créateur vous a donné pour servir un monde dont les besoins augmentent et qui est en proie à de plus en plus de troubles et de bouleversements.
Do not prostrate yourself to the Creator if you are unwilling to carry out what you were sent here to do, if you cannot take the Steps to Knowledge, if you have the arrogance to think you can determine your fate and your destiny and fulfilment.
Ne vous prosternez pas devant le Créateur si vous refusez de mener à bien ce que vous avez été envoyé faire ici, si vous ne pouvez pas faire les Pas vers la Connaissance, si vous avez l’arrogance de croire que vous pouvez déterminer votre sort, votre destinée et votre accomplissement.
Do not be hypocritical.
Ne soyez pas hypocrite.
Do not fall down and worship the God whom you cannot serve or will not serve.
Ne tombez pas à genoux et ne vénérez pas le Dieu que vous ne pouvez pas servir ou que vous ne voulez pas servir.
It is better then to live your self-determined life and face all of the hazards of this than it is to worship a God whom you cannot serve.
Dans ce cas, mieux vaut vivre votre vie selon vos propres plans et faire face à tous les risques qui accompagnent cela, plutôt que de vénérer un Dieu que vous ne pouvez pas servir.
If you cannot respond to the Revelation, then what are you doing here now?
Si vous ne pouvez pas répondre à la Révélation, alors que faites-vous ici, maintenant ?
Every Messenger has been persecuted.
Tous les Messagers ont été persécutés.
Every Messenger has been misunderstood.
Tous les Messagers ont été mal compris.
Every New Revelation has been resisted and denied and disputed.
Chaque Nouvelle Révélation a été confrontée à la résistance, au déni et à la contestation.
There is no time for this now.
Il n’y pas de temps pour cela maintenant.
The fate of humanity will be determined in the next 20 years—the condition of the world, the condition of the human family, the fate and the future of human civilization.
Le sort de l’humanité sera déterminé au cours des 20 années prochaines – la condition du monde, la condition de la famille humaine, le sort et l’avenir de la civilisation humaine.
You are no longer alone in the world or even in the universe. Of course.
Vous n’êtes plus seuls dans le monde ou même dans l’univers. Bien sûr.
You do not know what is occurring and what is coming over the horizon because you are too afraid to see and too arrogant, assuming that you know.
Vous ne savez pas ce qui se passe, ni ce qui vient au-delà de l’horizon, car vous êtes trop effrayés pour voir et trop arrogants, pensant savoir.
That is why the Revelation must be given to show you what you cannot see and do not know, beyond human speculation and estimation.
C’est pourquoi la Révélation doit être donnée, afin de vous montrer ce que vous ne pouvez pas voir et ce que vous ne savez pas, au-delà des spéculations et des évaluations humaines.
This is embedded in all of the Teachings of the New Message.
Ceci est enchâssé dans tous les Enseignements du Nouveau Message.
This is the New Message.
Voici le Nouveau Message.
Struggle against this and you struggle against your own recognition.
Luttez contre cela et vous lutterez contre votre propre capacité à reconnaître les choses.
For you must come to know of the greater mind and the greater strength the Creator has given you.
Car vous devez parvenir à connaître le grand esprit et la grande force que le Créateur vous a donnés.
Taught in every religion but clouded and obscured by every religion, this is what must be recognized now.
Ce qui a été enseigné dans toutes les religions, mais qui a été brouillé et obscurci par toutes les religions, cela doit à présent être reconnu.
God is not managing the world.
Dieu ne gère pas le monde.
God is not creating the catastrophes, the storms, the earthquakes, the floods, the droughts.
Dieu ne crée pas les calamités, les tempêtes, les tremblements de terre, les inondations et les sécheresses.
God is watching to see how humanity will deal with a world it has changed—a new world, a new and unpredictable world.
Dieu observe pour voir comment l’humanité affrontera un monde qu’elle a elle-même  changé – un nouveau monde, un monde nouveau et imprévisible.
Humanity is emerging into a Greater Community of life in the universe because others are here to seek influence and domination of a world of great value and importance.
L’humanité émerge au sein d’une Grande Communauté de vie dans l’univers, parce que d’autres sont ici pour chercher à influencer et à dominer un monde très précieux et important.
But the people do not see.
Mais les gens ne voient pas.
They do not hear.
Ils n’entendent pas.
And if they think at all, it is to create an understanding that affirms their ideas and their beliefs.
Et si jamais ils réfléchissent, c’est pour créer une interprétation qui affirme leurs idées et leurs croyances.
And so the peoples do not see.
Et ainsi les peuples ne voient pas.
The nations do not prepare.
Les nations ne se préparent pas.
And the destructive behavior continues.
Et les comportements destructifs continuent.
We watch over the world.
Nous surveillons le monde.
We have been watching for a very long time.
Nous observons depuis bien longtemps.
We are those that God has sent to oversee humanity’s development and evolution and to receive the Revelations that are then given to the Messengers, to receive the insights that are given to the prophets, to sound the warnings, to provide the blessings and now to provide the preparation for a world unlike the past you have experienced and for a future where humanity will have to contend with the Greater Community itself.
Nous sommes ceux que Dieu a envoyés pour surveiller le développement et l’évolution de l’humanité et pour recevoir les Révélations qui sont ensuite passées aux Messagers, pour recevoir les visions qui sont ensuite passées aux prophètes, pour sonner les avertissements, pour apporter les bénédictions et, à présent, pour apporter la préparation à un monde différent du passé dont vous avez fait l’expérience et qui à trait à un avenir où l’humanité devra composer avec la Grande Communauté elle-même.
God will not save humanity by driving away the evil, by ending the problems that humanity has created or the problems it must face as a natural part of its evolution.
Dieu ne sauvera pas l’humanité en repoussant le mal, en mettant une fin aux problèmes que l’humanité a créés ou aux problèmes qu’elle doit affronter et qui font naturellement partie de son évolution.
To think of this is to misunderstand your relationship with the Divine, as you now live in a state of Separation.
Si vous pensez cela, alors vous avez mal compris votre relation avec le Divin, vous qui vivez actuellement dans un état de Séparation.
But the Separation was never completed because there is a part of you that is still connected to God.
Mais la Séparation n’a jamais été achevée, parce qu’une partie de vous est encore liée à Dieu.
This We call Knowledge.
Nous l’appelons la Connaissance.
And this will prove to be the decisive factor in the outcome of your personal life—the meaning and the value of your life—and whether humanity can prepare, adapt and create in a new world, in a new set of circumstances.
Et elle s’avérera le facteur décisif de l’issue de votre vie personnelle – du sens et de la valeur de votre vie – et elle sera décisive pour déterminer si l’humanité peut se préparer, s’adapter et créer dans un nouveau monde, dans un nouvel ensemble de circonstances.
Never before has such a Revelation been given to the human family, for it was not needed.
Une telle Révélation n’a jamais été donnée à la famille humaine auparavant, car elle n’était pas nécessaire.
You have created a civilization in the world.
Vous avez créé une civilisation dans le monde.
Fractured and divided it is, but it is a civilization.
Elle est certes fracturée et divisée, mais c’est une civilisation.
You have become increasingly interdependent between your nations and cultures.
Vos nations et vos cultures sont devenues de plus en plus interdépendantes.
This was the intention of the Creator, for this is the natural evolution of humanity and all intelligent races in the universe.
C’était l’intention du Créateur, car telle est l’évolution naturelle de l’humanité et de toutes les races intelligentes de l’univers.
Now you must face the next great threshold—a world in decline, a world of declining resources, a world of declining stability, a world of diminishing food and water, a world where a growing humanity will have to face the conditions of the world.
Maintenant vous devez faire face au prochain grand seuil : un monde en déclin, un monde dont les ressources diminuent, un monde de moins en moins stable, un monde où l’eau et la nourriture s’amenuisent, un monde où une humanité en expansion sera confrontée aux conditions du monde.
For this you need the New Revelation.
Pour cela vous avez besoin de la Nouvelle Révélation.
The past Revelations of the Creator cannot prepare you for the Great Waves of change.
Les Révélations antérieures du Créateur ne peuvent pas vous préparer aux Grandes Vagues de changement.
They cannot prepare you for your destiny in the Greater Community.
Elles ne peuvent pas vous préparer à votre destinée dans la Grande Communauté.
They cannot prepare you for the great thresholds that are now upon you and will be upon you increasingly.
Elles ne peuvent pas vous préparer aux grands seuils qui se présentent maintenant et qui se présenteront de plus en plus à vous.
You do not have answers in the face of these things.
Vous n’avez pas de réponses face à ces choses.
That is why the Revelation is being given, for humanity now needs to be advised and warned, blessed and given the preparation for a future that will be unlike the past.
C’est pourquoi la Révélation est offerte, car à présent l’humanité a besoin d’être conseillée et avertie, d’être bénie et préparée à un avenir qui ne ressemblera pas au passé.
Hear these words, not with your intellect but with your heart.
Entendez ces mots, non pas avec votre intellect mais avec votre cœur.
They speak to a greater truth within you—a greater truth beyond concepts, beliefs and ideas.
Ils s’adressent à une plus grande vérité en vous – une grande vérité au-delà des concepts, des croyances et des idées.
They speak to a natural resonance within you, a natural affinity, a natural inclination, a natural direction that lives within you every moment, beyond the realm and the reach of the intellect.
Ils parlent avec une résonance naturelle en vous, une affinité naturelle, une inclination naturelle, une direction naturelle qui demeurent toujours en vous, au-delà du domaine et de la portée de l’intellect.
This is a communication to your deeper nature—to amplify it, to call it forth, to set it in contrast to your ideas, your beliefs and your activities as they exist today.
Il s’agit d’une communication qui s’adresse à votre nature profonde – pour l’amplifier, l’invoquer, la mettre en contraste avec vos idées, vos croyances et vos activités actuelles.
You are unprepared.
Vous n’êtes pas préparé.
God has sent the preparation.
Dieu a envoyé la préparation.
You are unaware.
Vous n’êtes pas conscient.
God is providing the awareness.
Dieu apporte la conscience.
You are uncertain.
Vous êtes incertain.
God is calling you to the center of certainty within yourself.
Dieu vous appelle au cœur de la certitude qui est en vous.
You are conflicted.
Vous êtes en conflit.
God is providing the pathway out of conflict.
Dieu fournit le chemin pour sortir du conflit.
You are self-demeaning and demeaning of others.
Vous vous rabaissez et vous rabaissez les autres.
God is restoring to you your true value and purpose in the world.
Dieu vous restitue votre véritable valeur et votre véritable but dans le monde.
The world is changing, but you do not see.
Le monde est en train de changer, mais vous ne voyez pas.
God has given you the eyes to see and the ears to hear, but they are different from what you do today and what you understand today.
Dieu vous a donné les yeux pour voir et les oreilles pour entendre, mais ces activités sont bien différentes de ce que vous faites actuellement et de ce que vous comprenez actuellement.
Humanity will fail without the New Revelation.
L’humanité échouera sans la Nouvelle Révélation.
The world will become ever darker, more dangerous and conflicted without the Revelation.
Sans la Révélation, le monde deviendra toujours plus sombre, il deviendra plus dangereux et connaîtra plus de conflits.
Humanity will falter and fail in the face of its own errors and lack of clarity.
L’humanité vacillera et échouera face à ses propres erreurs et à son manque de lucidité.
The resources of the world will be spent through conflict, competition and war.
Les ressources du monde seront épuisées par les conflits, la compétition et la guerre.
People will rise up against their governments.
Les gens se soulèveront contre leurs gouvernements.
People will rise up against one another.
Les gens se soulèveront les uns contre les autres.
There will be untold conflict in the future, greater and more continuous than anything you have seen before.
Des conflits indicibles se produiront dans l’avenir, ils seront plus grands et plus longs que tout ce que vous avez vu auparavant.
It is the New Revelation that holds the missing ingredients to your understanding, the key to your awareness and the source of your power, strength and determination.
C’est la Nouvelle Révélation qui recèle les ingrédients qui manquent à votre compréhension, la clé de votre conscience et la source de votre pouvoir, de votre force et de votre détermination.
For this you must have a serious mind, take your life seriously and begin to attend to the greater needs and requirements of your life.
Pour cela, il faut faire preuve de sérieux, prendre votre vie au sérieux et commencer à vous occuper des grands besoins et des grandes exigences de votre vie.
That is why God has sent the Revelation.
C’est pourquoi Dieu a envoyé la Révélation.
This is the Revelation.
Ceci est la Révélation.
We are the Revelation.
Nous sommes la Révélation.
There are no heroes to worship now, no individuals to deify, only greater responsibility to be assumed and a greater wisdom to be utilized.
Il n’y a pas de héros à idolâtrer désormais, personne à déifier, seulement une plus grande responsabilité à assumer et une plus grande sagesse à appliquer.
There is no escape through personal enlightenment.
Il n’y a pas d’échappatoire par l’illumination personnelle.
There is no running away.
Il n’est pas possible de s’enfuir.
There is no self-deception.
Il n’y a pas d’illusion.
There is only greater resonance and responsibility, greater sacrifice and contribution.
Il y a seulement une résonance et une responsabilité plus grandes, un plus grand sacrifice et une plus grande contribution.
That is what will save the world.
Voilà ce qui sauvera le monde.
That is what will save humanity’s freedom and self-determination in a universe where freedom is rare and must be protected very carefully.
Voilà ce qui préservera la liberté et l’autodétermination humaines dans un univers où la liberté est rare et doit être protégée avec grand soin.
This is what will restore dignity to the individual and the ability to contribute something of greater power and significance, no matter what your circumstances may be.
Cela restaurera à l’individu sa dignité et sa capacité à contribuer par quelque chose de plus puissant et de plus important, peu importe sa situation.
Hear these words—not with your ideas, your beliefs or your contentions, but with your heart, your deeper nature.
Entendez ces mots – non pas avec vos idées, vos croyances et vos assertions, mais avec votre cœur, votre nature plus profonde.
For God can only speak to what God has created in you.
Car Dieu ne peut parler qu’à ce que Dieu a créé en vous.
God did not create your social personality.
Dieu n’a pas créé votre personnalité sociale
God did not create your ideas and beliefs.
Dieu n’a pas créé vos idées et vos croyances.
God did not create your decisions, your failures and your regrets.
Dieu n’a pas créé vos décisions, vos échecs et vos regrets.
God can only speak to what God created in you, which is something deeper, more pervasive and more natural within you.
Dieu ne peut parler qu’à ce que Dieu a créé en vous, et qui est quelque chose de plus profond, de plus pénétrant et de plus naturel en vous.
The New Message is calling to you.
Le Nouveau Message vous appelle.
Once you become aware of it, then you must face the challenge of recognition and what this will mean for your life.
Une fois que vous avez pris conscience de cela, vous devez faire face au défi que constitue cette prise de conscience et à ce que cela signifie pour votre vie.
People reject the Revelation because they do not want to change.
Les gens rejettent la Révélation parce qu’ils ne veulent pas changer.
They do not want to have to reconsider their beliefs, their ideas and their position in society.
Ils ne veulent pas avoir à réexaminer leurs croyances, leurs idées et leur position dans la société.
They cannot dispute the New Message, really.
En vérité, ils ne peuvent pas débattre du Nouveau Message.
They can only avoid it and contend against it to protect their previous investment and idea of themselves.
Ils ne peuvent que l’éviter et le contester afin de protéger leurs investissements antérieurs et leurs anciennes idées d’eux-mêmes.
Who can contend against the Will and the Wisdom of the Creator, except on spurious grounds?
Qui peut contester la Volonté et la Sagesse du Créateur, si ce n’est sur des bases biaisées ?
Here you will see the dilemma facing each person.
Vous verrez ici le dilemme devant chaque personne.
How honest do they really want to be with themselves, what they see and know?
Dans quelle mesure veut-elle vraiment être honnête avec elle-même, avec ce qu’elle voit et ce qu’elle sait ?
How aware do they really want to be of themselves, their situation and the world around them?
Dans quelle mesure veut-elle vraiment être consciente d’elle-même, de sa situation et du monde qui l’entoure ?
How responsible are they willing to be to bring their life into balance and to make the difficult decisions they have failed to make before?
Dans quelle mesure veut-elle être responsable, afin de trouver l’équilibre dans sa vie et afin de prendre les décisions difficiles qu’elle n’a pas réussi à prendre auparavant ?
Here you will see the intellect parading as a kind of god when, in fact, it is an exquisite servant.
Vous verrez ici l’intellect parader comme s’il était une sorte de dieu, alors qu’en fait, il est un serviteur raffiné.
That is its purpose and its design.
Tels sont son dessein et sa conception.
Here you will see arrogance and ignorance wedded together in a self-deceptive form that so many people adhere to.
Vous verrez ici l’arrogance et l’ignorance combinées ensemble dans une forme de duperie de soi à laquelle tant de gens adhèrent.
You will see what is great and what is small, what is strong and what is weak, what is true and what is false, what is precious and what only pretends to be precious.
Vous percevrez ce qui est grand et ce qui est petit, ce qui est fort et ce qui est faible, ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est précieux et ce qui fait seulement semblant d’être précieux.
The Revelation reveals everything.
La Révélation dévoile tout.
It calls on you to follow what is great within you and to manage what is small.
Elle vous appelle à suivre ce qui est grand en vous et à gérer ce qui est petit.
It does not speak of any middle ground in this regard.
Elle ne fait mention d’aucun compromis à ce sujet.
You cannot have everything.
Vous ne pouvez pas tout avoir.
You cannot have your future and your past together because they are not compatible.
Vous ne pouvez pas avoir votre avenir et votre passé ensemble, parce qu’ils ne sont pas compatibles.
It is only through disappointment and failure that you come to see that you are not living the life you were meant to live and that you are not being honest and true to yourself and honest and true with others—a harsh but necessary reckoning in a time of reckoning, a time of realization, a time of Revelation.
Ce n’est que par la désillusion et l’échec que vous parvenez à voir que vous ne vivez pas la vie que vous êtes censé vivre et que vous n’êtes pas honnête et sincère envers vous-même, ni honnête et sincère envers les autres – un bilan dur mais nécessaire, en un temps d’évaluation, en un temps de prise de conscience, en un temps de Révélation.
Listen to these words—not with your ideas, your assumptions, not with your defenses, not with arrogance, pride or foolishness but with your deeper nature, for that is what must be revealed to you.
Écoutez ces mots – non pas avec vos idées, vos présupposés ou vos défenses, non pas avec arrogance, fierté ou bêtise, mais avec votre nature profonde, car c’est elle qui doit se révéler à vous.
That is part of the Revelation.
Cela fait partie de la Révélation.


15jul15 166C25
Suite à votre Entrée 0166 concernant "La pénitence dispersera la masse", je me permets de vous faire découvrir la Sourate 109  — Al Kafirounes (les incroyants) : le mot  infidèles n'est le mot approprié qu'emploient certains traducteurs du Coran pour désigner Al Kafirounes.
Al Kafirounes  sont les mécréants, ceux qui mécroient, ce mot n'est pas complètement violent. Pour ma part l'infidélité concerne une personne qui manque d' honnêteté envers une autre personne qui finit par la trahir et ce continuellement.

Traduction de la Sourate  CORAN 109.
Ô, vous les incroyants, je n'adore pas ce que vous adorez, et vous n'êtes pas adorateurs ce que j'adore,  je ne suis pas adorateurs de ce que vous adorez, et vous n'êtes pas adorateurs ce que j'adore,   à vous votre culte, à moi le mien.

Ceci dit, il faudra un jour créer ces petites unités pénitentes, et ceux qui voudront nous rejoindre, seront les bienvenus, car les portes du Royaume sont ouvertes à toutes les personnes qui décident de faire pénitence, c'est à dire d'aimer de pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés et acquérir l'intelligence du cœur.

قل يآ يها الكفر و ن لا آ عبد ما تعبد و ن و لآ آ نتم عبد ن ما آ عبد و لآ آنا عا بدُُُ م ا عبد تم و لا آ نتمعب دو ن ما آ عبدُ لكم د ينكم و لى د ين

Youcef B. des Bouches du Rhône


Réponse :
Merci, mon frère Youcef, pour ce commentaire.


15jul15 166C26
Tout d'abord bon anniversaire et que Dieu par votre travail vous prête vie !
Merci encore pour ce thème qui nous redonne l'espoir qu'avec le temps le petit reste éparpillé comblera le grand vide de ces masses que suivent les grands de ce monde par la politique et la religion qui se sont emparées pour leur compte les grands principes de vie par les systèmes que nous connaissons privant l'homme de sa liberté individuelle pour la soumettre à cette loi de masse que Dieu rejette.
Retrouvons notre liberté par la pénitence et soyons créatifs à notre tour pour repartir de presque zéro.
Paul S. (Les Ménéhildiens) de Lorraine


Réponse :
Merci, frère Paul, pour vos bons vœux d'anniversaire.
Merci pour votre dévouement, chaque jour présent : frère Jeanick à ma gauche et vous à ma droite, pour prier avec moi en escorte, tout au long de la première quinzaine du Pèlerinage. J'en ai été très touché.


15jul15 166C27 
Dans mon précédent commentaire, j'avais évoqué l'étude livresque de nombreux auteurs sur ce sujet. Mais pas la passion qu'il a suscité pour moi à l'époque et ravivée aujourd'hui avec votre entrée. Voici un poème de proses en mots imagés sur cette thématique :

Déserts Surpeuplés
Ho ! Roger, perdu dans ce monde "d’hommes carapacés",
Enfermés dans leurs idées, en bulles, claquemurés, désabusés,
Dans ces grandes cités, ces "déserts surpeuplés",
Où fourmillent tant d’entités, affairées, pressées,
À la fois agglomérées en foule, mais pour chacun : atomisé,
Individualisé, esseulé ; dans la masse : noyé,
En laquelle nul ne retrouve son âme, son humanité...
 Ho ! Roger, comment faire pour leur parler ?

Roger C. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Roger, pour ce poème, qui peut servir d'épigramme à mon entrée 166.
Je sais que vous ne pouvez pas faire votre Pèlerinage à Arès cette année, mais je prie avec vous de loin, je vous accompagne dans votre P_lerinage du Cœur.


16jul15 166C28
Tout d’abord je tiens à vous saluer fraternellement .
J’ai appris pour votre opération et cela m’a réjoui de vous savoir rétabli. .
Ce courrier vous est adressé de chez un frère, car je n’ai pas d’ordinateur.
Le but de ce courrier est de vous faire parvenir un tract personnel .
J’ai pris la décision d’en faire un que je puisse distribuer sur les routes et j'aimerais avoir votre avis ainsi qu’une correction de texte afin de ne pas donner le pain avec les piques ni l’eau avec la bave [Rév d'Arès xx/11].
J’espère ne pas prendre trop de votre temps qui nous est précieux et pouvoir vous voir au pèlerinage de juillet.
Je pense souvent à vous et à la Parole à accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Béni soit Youou [Rév d'Arès xxx/24] et bénit soit son prophète Mikal.
Jérémy M.

Tract de Jeremy Masset


Réponse :
Merci, mon frère Jeremy. Ce tracts est bon, mais je lui trouve un bien inutile et inapproprié ton bagarreur par endroits : "Sortons des griffes de tyrans..." Laissons au Message de Dieu ce ton accusateur et n'oublions pas que nous, nous sommes des pécheurs.
Si vous pouviez montrer plus d'amour pour l'homme, serait-il tyran, dans votre tract, ce serait mieux. Ce n'est pas en parlant de façon révolutionnaire que nous abancerons mais en prêchant la pénitence, parce que ce n'est pas par en-haut, mais par en bas que nous changerons le monde : Parle de dessous l'œil, dit La Révélation d'Arès (xix/7],
La "pratique du bien", donc de l'amour, du pardon, de la paix, que vous évoquez avec justesse doit commencer par le tract, ne trouvez-vous pas ?
Où habitez-vous ? Peut-être pourriez-vous rejoindre une mission à proximité de chez vous, une mission qui pourrait vous fournir des tracts.
Vous semblez bien connaître La Révélation d'Arès et la verve missionnaire vous anime selon toute évidence, c'est bien. Pourquoi ne pas entrer dans le petit reste ?
Je suis heureux de vous connaître, en tout cas. Je vous souhaite un bon Pèlerinage.


16jul15 166C29
Cher frère Michel, voici un échange entre un correspondant facebook et moi sur le thème des petites unités humaines que vous aviez évoqué sur la page de notre frère Nazih.
J’ai reproduit deux commentaires de ce correspondant "Éli…" et mes réponses que je n’ai pas corrigées, mais dont j’ai retiré certains passages qui ne concernaient pas le thème directement. J’ai dû conserver néanmoins certains passages (notamment de défense de notre réalisme spirituel) propres au dialogue pour garder la cohérence du texte.
J’ai écrit au fil de la plume, spontanément, avec très peu de corrections (principalement orthographiques ou syntaxiques), et je suis conscient que mes réponses sont certainement très imparfaites, mais je suis intéressé par votre avis sur ma manière de décrire ces petites unités humaines, notamment à des personnes critiques. Voici ce dialogue dans lequel je n’ai pas remis en italique les termes de la Parole, car sur facebook, l’italique n’est pas possible. Je vous laisse le soin de le faire pour plus de clarté, si vous le jugez nécessaire :

Éli : Oh là là ! De petites unités humaines réellement gérables oui, mais dépendantes d'un État au service de toutes ces petites unités humaines. C'est presque une obligation. Ce qui est urgent, c'est de changer le mode de gouvernance actuel qui ne donne plus satisfaction… Commençons par dire non, de façon massive et les choses vont bouger !

Moi : Mon frère Éli, les "petites unités humaines" dont parle le frère Michel (Michel Potay) seront souveraines d'elles-mêmes, libres de leur choix et non pas soumises à un état qui aurait tôt fait de remettre les pendules de la liberté et de la créativité à l'heure de l'autorité et de l'uniformité politiques et juridiques (les grands ensemble ne peuvent être gouvernés que par des lois et des administrations autoritaires), nécessairement injustes.
Ces petites unités humaines fondées avant toute chose sur la volonté appliquée et active de changer en bien (ce que la Révélation d'Arès appelle la pénitence, qui n'est autre qu'aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des peurs et des préjugés, retrouver l'intelligence du cœur...) s'auto-géreront sur ce principe et n'auront donc pas besoin d'un pouvoir ou d'une protection tutélaire autre que leur capacité à s'autodéterminer dans l'équilibre et la mesure.
Certes, ce n'est pas demain matin la veille, mais nous croyons que c'est dans ce sens qu'il faut aller, dans le sens de la prise de risque qui consiste à construire d'abord le bien en soi et autour de soi, à l'établir individuellement et collectivement dans l'existence concrète et pas seulement dans une morale ou une éthique abstraite. Ceci appelle une application et une réalisation sociales à l'échelle d'ensembles modestes dont les habitants peuvent interagir en conscience, savoir qu'ils existent ensemble et peuvent coopérer sur divers projets de temps en temps, et non à l'échelle de grands ensembles anonymes de millions de citoyens qui forment des "foules solitaires" où les individus coupés les uns des autres n'arrivent plus à se rencontrer vraiment et les abstractions que sont devenus les hommes politiques dont le pouvoir de décision n'est plus que celui d'appuyer sur tel ou tel bouton du clavier de l'ordinateur systémique de la mondialisation…
Il nous faut prendre un chemin radicalement différent : il nous faut prendre vraiment le risque de la liberté en commençant par soi et reconquérir la liberté absolue que Dieu donna à l’homme en l’appliquant à sa propre existence : choisir pour chaque acte en conscience le bien contre le mal, l’amour fraternel contre l’indifférence, le pardon contre la vengeance, la paix contre la violence, le non-jugement contre le préjugé, l’intelligence du cœur contre le rationalisme froid et calculateur.
Des hommes et des femmes capables de faire cela dans leur existence quotidienne sont nécessairement libres et responsables et donc parfaitement capables de s’entendre pour construire ensemble et sans autorité supérieure une société à leur dimension, une petite unité humaine qui reflétera collectivement les synergies qu’ils auront engagées dans tous les domaines de la vie. Pourquoi auraient-ils besoin d’un « Etat » ? Ce sont eux « l’Etat », et mieux qu’un Etat toujours froid, toujours sec, toujours raide : la vie d’une cité humaine construite sur le bien, l’amour fraternel, la mesure, la justice, chaleu­reuse, mouvante, créatrice… Il faudra certes des générations de pénitents pour y parvenir, mais oui, nous croyons que c’est dans ce sens qu’il faut aller et nous vous y invitons. Fraternellement

Éli : Vous parlez d'amour, de liberté, de paix... et vous vous enfermez dans de petites unités autonomes. On voit où ça a conduit tous ceux qui ont essayé. Comment ferez-vous pour vous soigner, instruire vos enfants, vous déplacer, vous défendre et vous protéger...? Peut-être que chez vous tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil. Je peux décider de mes actes, de mes choix mais pas de ceux des autres. Par contre je peux peser sur les règles, sur les orientations, sur ce qui est bien pour mon territoire...Il faut agir maintenant et voir la réalité en face. La réalité c'est qu'on ne peut pas se couper des autres, c'est qu'il y aura toujours ceux qui vont rechercher à dominer les autres, c'est qu'il y aura toujours la guerre, c'est qu'il y aura toujours le mal...

Moi : Parfaitement d'accord avec vous, Eli, il faut rester ouvert et même solliciter les autres pour, comme vous le dites, non seulement "peser sur les orientations et sur ce qui est bien pour son territoire", mais faire beaucoup plus que peser sur des orientations qui mèneront à des décisions contraignantes ; il s'agit de prendre nous-mêmes les décisions qui vont gérer et transformer le territoire et ce de manière très concrète et pratique.
Nous ne nous enfermons pas et ces petites unités humaines n'existent pas aujourd'hui. C'est une réflexion qui n'est pas encore mise en œuvre, mais vers la mise en œuvre de laquelle les générations qui viendront peuvent de mettre en marche, si elles le veulent. Nous, les Pèlerins d'Arès, sommes présents dans la population comme n'importe quel citoyen, nous participons comme tout citoyen à la vie politique par le vote (même si nous considérons que rien de véritablement constructif ne peut sortir de la politique politicienne), nous envoyons nos enfants à l'école (publique ou privée, selon les choix de chacun), nous travaillons comme patrons, salariés ou employés dans tous les domaines de la vie économique et nous avons aussi des loisirs que nous essayons de rendre constructifs, notamment en allant rencontrer dans la rue les personnes de passage pour leur parler de notre foi et de ce dernier message du Créateur qui appelle au plus haut point l'homme à reconstruire sa bonté, sa liberté, sa responsabilité.
Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours, mais les deux pieds dans cette société qui affronte de plus en plus de problèmes avec de moins en moins de solutions disponibles dans l’orientation matérialiste et sans autre espérance qu'un confort technologique toujours plus grand. Nous ne sommes pas nous non plus des bisounours mais nous nous efforçons en revanche de devenir des êtres bons, aimants, fraternels, justes, autant que nous le pouvons et nous y invitons tous ceux qui veulent bien tendre l'oreille à notre message de changement radical de direction de vie pour cette planète. Car pour nous la solution est avant tout spirituelle, et c'est la vie spirituelle accomplie, le sermon sur la montagne, par exemple, qu'il faut établir concrètement sur cette terre. Ce qui nous amène à la "pénitence" (entendue de manière très constructive et heureuse selon la Révélation d'Arès) et aux petites unités humaines qui ne seront pas des villages simplement, mais qui pourront être des agglomérations, des départements et même des régions, selon leur capacité d'autonomie de gestion. Par ailleurs, loin de se replier sur elles-mêmes, elles feront alliance de toutes sortes avec les autres unités. Voyez-vous, il ne s'agit pas de "limiter" autoritairement ou dogmatiquement le développement d'un peuple, mais de construire le socle spirituel de ce peuple qui lui permettra un développement harmonieux, pacifique et à la mesure de ce qu'il est capable de gérer en exprimant sa bonté de toutes les manières possibles. Il s'agit ici d'entrevoir l'avenir construit par la bonté retrouvée, mais aujourd'hui, il s'agit surtout de construire la bonté en soi et dans sa vie au quotidien, et cela est urgent. Bonne journée, Éli. Fraternellement

Cela fait un commentaire très long, je vous prie ainsi que mes frères de m’en excuser.
Je profite de cette opportunité pour vous souhaiter tardivement (c’est encore raisonnable depuis le 11 juillet) mais très sincèrement et chaleureusement votre anniversaire.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Ce commentaire parle beaucoup, vos réponses à Éli sont longues et il me faudrait les relire et les relire pour vous dire ce que j'en pense, mais je ne les relirai pas, je vous l'avoue, en tout cas pas pour vous dire ce que j'en pense, parce que vous anticipez beaucoup et que je ne suis pas en mesure, pour ma part, d'enticiper de cette façon.
Anticipant beaucoup, pour répondre à des questions pressantes fondées sur les critères de vie sociale actuels, vous raisonnez évidemment de même en fonction des critères présents de la vie sociale, alors que les hommes n'échapperont à la dissolution à laquelle la masse les soumet pour former de multiples grumeaux, les petites unités, qu'au fur et à mesure qu'ils remettront en question complètement les critères de la vie en société massifiée. Ils raisonneront donc tout à fait différemment, parce qu'ils raisonneront spirituellement.
Je crois qu'il faut poser les principes par degrés et ne pas mettre la charrue avant les bœufs, car si je suis certain qu'un monde de Bien ne peut réellement vivre qu'en répartissant les hommes en petites unités, je n'ai que des idées vagues sur ce que sera alors le monde. Je suis prophète, je ne suis pas fakir et je ne lis pas l'avenir dans une boule de cristal. Je ne suis pas chargé de dire l'avenir, je suis chargé d'inciter les hommes à construire l'avenir sur les bases de la pénitence ou du Bien, mais ces pénitence et Bien n'en étant qu'à leurs premiers balbutiements dans un groupe minuscule d'humains, je m'oriente sur le concept de Bien central dans La Révélation d'Arès, mais comme le marin se guide sur le soleil ou les toiles avec son sextant et ses éphémérides sans jamais atteindre ce soleil et ces étoiles. Ce sont d'autres après moi qui les atteindront.
Pour me faire comprendre, je prends un exemple, que j'emprunte à une réflexion que vous fait votre interlocuteur Éli :
Éli vous dit : "Comment ferez-vous pour vous soigner, instruire vos enfants, vous déplacer, vous défendre et vous protéger...?"
C'est une question typique du matérialisme et des critères sociaux sur les bases de quoi vivent aujourd'hui les hommes. Qu'aurais-je pour ma part répondu à cette question ? Ceci :
"Mon cher Éli, vous raisonnez en homme du XXIe siècle disposant d'une superbe Sécurité Sociale avec une belle médecine à votre disposition et obsédé par la peur de la maladie et de la mort, disposant d'écoles et d'universités permettant à vos enfants d'accéder à des diplômes prestigieux et de se placer au-dessus des autres, pouvant partir en vacances par avion dans des îles à cocotiers lointaines et paradisiaques, etc. Vous êtes le client typique des commerces de ce monde qui ont su vous condi­tionner à leurs services payants, etc.
"Mais quand serez un pénitent plaçant la vie et la santé de l'âme au même niveau que la vie et la santé du corps ou de l'animal pensant, vous verrez les choses autrement :
"La peur de la maladie et de la mort deviendra quelque chose de très relatif, vous soigner et retarder la mort ne sera plus prioritaire; la priorité sera la bonheur dans l'amour, le pardon, la paix.
"Vos enfants pourront être heureux sans les diplômes prestigieux qu'ont ceux qui nous gouvernent et font de nous leurs esclaves.
"Vous serez de même heureux chez vous sans rêver de grands voyages vers les îles, etc.
"La bonne question que vous auriez dû me poser est: Serons-nous heureux, trouverons-nous du bonheur, dans la en petites unités à laquelle la pénitence conduira en se généralisant, car le bonheur, n'est-ce pas tout ce que nous souhaitons, n'est-ce pas tout ce que le Créateur veut pour nous ? Si vous ne posez pas cette question, c'est que vous avez une conception du bonheur qui ne correspond pas du tout à celle qu'auront les grands pénitents qui changeront le monde, grands pénitents que nous ne sommes pas encore."
Autrement dit, votre échange avec Éli part de conceptions du bonheur, des intérêts de la vie, etc., très éloignées de ce qu'elles seront pour des hommes de bien accomplis.
La grande question qu'un tel échange fait ressortir en filigrane est le changement, le changement total, donc le changement total des valeurs que nous donnons à tout. Éli n'a pas ces valeurs à l'évidence, mais vous, vous avez encore du mal à vous exprimer selon ces valeurs.
Je ne peux m'étendre sur cet immense sujet, ce serait prématuré. Je ne peux que dire que nous Pèlerins d'Arès nous nous jetons dans l'abîme qu'ouvre devant nous La Révélation d'Arès, nous nous y jetons avec confiance — la foi ! —, mais que l'immense monde peureux ne s'y lance pas lui, oh! pas du tout. On ne peut que très difficilement parler de cela avec le monde. Se lancer ou non dans l'abîme est une décision qui ne peut reposer que sur une raison dépassée. Pour l'heure, avec le monde nous ne pouvons que préliber ; nous partons et le monde part de logiques très très éloignées. Le monde n'en est pas où nous en sommes. Voilà pourquoi il ne sert à rien d'essayer de convaincre. Il faut chercher des épis mûrs, c'est tout. Je doute que votre ami Éli en soit un, mais vous le connaissez mieux que moi ; je ne veux pas être présomptueux.


16jul15 166C30 
Le préalable à la constitution de ces petites unités dont parle votre entrée 166, viendra à n’en pas douter, de la conscience collective laquelle prendra naissance dans les Assemblées (Rév d’Arès 25/9) que formera alors le petit reste de pénitents.
Dans l’article “Conscience collective et Prophète” du Pèlerin d’Arès 1989, vous relatez avec la plus grande lucidité, la situation du moment où règne l’absence de conscience collective, et écrivez à propos de vos frères :”Chacun craint que le grand matin de la conscience collective soit l’aube triomphante de l’intérêt général, l’Exode qui le noiera dans la masse émigrante anonyme.”
D’un coté donc, le monde, cette masse faite d’hommes-moutons qu’il nous faut re-spiritualiser, de l’autre des Pèlerins d’Arès pas encore assez évolués pour n’être plus rien pour eux-mêmes (Rèv d’Arès 40/6) et pour accepter de se fondre dans “la masse émigrante anonyme” dont parle votre article ci-nommé.
Tout cela n’est pas simple. Que ferions-nous sans votre lucidité ?
Dominique du Roussillon.


Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire judicieux.
Vous avez raison. Aussi avançons-nous à petits pas.
Par La Révélation d'Arès le Père donne bien l'impression qu'il fait sienne sa conviction que l'Histoire est finie. Elle n'est pas finie demain, mais sa fin, le péché des péchés, n'est plus très loin, toute relativité respectée, car les siècles pour Celui Qui est hors du temps sont comme des heures ou des jours pour nous. La passion de la Vérité est bien celle du Créateur, car dans cet univers infini qui est physico-chimique, qu'Il ne cesse pas de créer, il n'y a peut-être que l'homme qui parle, et donc qui ment. Le Créateur revient à Arès comme pour dire: Le mensonge, invention humaine, est maintenant quelque chose de fini. Ou bien viendra la Vérité, qui est changement de l'homme menteur et méchant en homme vrai et bon, ou bien la créature humaine disparaîtra comme disparaissent des milliers de soleils.
La passion de la Vérité, qui doit aussi devenir la nôtre, ne peut s'arrêter aux objections rationalistes des hommes, ne peut se régler selon les lois terrestres de la possibilit. La passion de la Vérité ne trouve sa Voie que dans le dépassement, donc dans l'héroïsme. Le Père ne parle pas de héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) pour rien. Or, nous pauvres humains du XXIe siècle avons bien du mal à trouver l'héroïsme voulu, mais si nous commençons les générations suivront.


16jul15 166C31
Il y a quelques jours ont été placardées dans Bordeaux — et dans d'autres villes, j'imagine — des affiches signées par un certain "Conseil National de Transition".
Ces affiches invitent la population à rejeter le gouvernement actuel et à préparer de nouvelles élections pour désigner une autre façon de se gérer. Un Conseil Nationale de Transition se propose de gouverner provisoirement tout en préparant ce vote national.
J'ignore ce qu'est ce mouvement "Conseil National de Transition" et je ne suis même pas allé voir www.conseilnational.fr; parce que je ne crois pas que ce mouvement ait acruellement une importance active dans le pays, mais je note que

1. ces affiches d'assez grand format : environ 90 cm de haut, ont coûté un certain prix et que donc l'organisation en question dispose de quelques moyens;

2. la rédaction de l'affiche, quelle que soit sa provenance, fait preuve de l'énorme lassitude de la politique qu'éprouvent ses éditeurs,

3. ce genre d'annonce placardée annonce un certain esprit révolutionnaire.

Un vent de refus commence-t-il à traverser la population française et mon entrée 166 coïncide-t-elle, sans l'avoir voulu, avec ce vent de refus des grandes masses assujetties ?

Ce matin, en allant chez mon coiffeur, j'ai constaté que ces affiches avaient été arrachées par les services publics, mais j'en ai trouvé une, oubliée par les arracheurs. Je l'ai photographiée. La voici :

Avis à la Population juillet 2015

Frère Michel, le blogger


16jul15 166C32
"Tout le bonheur des hommes est dans de petites vallées. Bien petites, il faut que d'un bord à l'autre on puisse s'appeler" écrivait Jean Giono.
Cette phrase est comme une réponse au poême de Roger, qui nous renvoie à la solitude de l'homme dans la masse humaine.
Pour être heureux, il faut certainement sortir de la masse des grandes villes ou du moins, pour l'instant, y préserver notre individualité et notre liberté par l'accomplissement du Bien, par la pénitence. Mais à terme, je ressens cet appel du bonheur possible dans une simple vallée. Il y a des forêts qui foisonnent de vie, où l'on sent bien que l'arbre est notre ami, il y a des collines protectrices, on y voit venir les hommes d'assez loin, on a le temps de les observer, de les voir vivre et agir, d'établir des relations de confiance avec eux. J'ai remarqué que les relations humaines à la campagne sont très différentes de celles qu'on a en ville: on va naturellement se parler presque sans effort, on ne craint pas l'autre, on ne le fuit pas, on le recherche même. Bien sûr, il ne faut rien idéaliser, mais quand même dans de petites vallées, je pense qu'on doit être bien.
Je crois que la nature nous rapproche du Père créateur et aimant, qu'on en ait conscience ou pas, même si malheu­reusement, on peut aussi être un aveugle qui, tirant orgueil de sa cécité, profite de la sublime beauté du monde en se disant: "Le hasard fait si bien les choses", sans comprendre le sens, ni le dessein mis dans tant de beauté, d'intelligence et dans la perfection d'une si longue évolution: la diversité, la complémentarité et l'association des espèces ne sont-elles pas données en exemple aux hommes, comme pour leur dire "la vie n'atteint son plein épanouissement que dans toute sa diversité, l'association des différentes expressions de vie font qu'elles se complètent et se protègent mutuellement?
C'est valable pour les espèces végétales, animales, mais aussi pour l'être humain, animal certes mais aussi être divin, qui, s'il prend conscience de sa divinité peut retrouver toute la beauté de la Vie.
"Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de frontières..."
François L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Ah ! ma sœur Françoise, vous citez Giono ! Comment ne pas aimer Giono, une lumière ?
Pacifiste intégral autant qu'un intégral ami de l'homme, Giono l'éclairé, que vous citez, est un guide. Si j'en avais le temps je reprendrais la lecture de ses œuvres. Dans son journal Giono, qu'on disait non croyant, a écrit: "Je suis aussi patient que Dieu (Dieu qu'il écrivit ici avec une majuscule)." Par là Giono nous disait ce que nous savons nous-mêmes, que tout sera long et demandera de la patience, des générations, mais que le Bien peut finalement triompher, même dans la vision du mécréant qu'il était. De plus, il n'était pas un philosophe et quand il philosophait — ça lui arrivait — il se trompait, mais il était bien plus que cela : il était un homme tout court dans la plus belle définition de l'homme: un homme d'amour.
"Tout le bonheur des hommes est dans de petites vallées. Bien petites, il faut que d'un bord à l'autre on puisse s'appeler" écrivait Jean Giono," oui, et vous avez choisi là une magnifique citation.
Merci, sœur Françoise, pour ce très beau commentaire.


16jul15 166C33
Pour que des petites unités humaines puissent fleurir et se développer de manière sereine il faudra les protéger de la menace de l'envahisseur brutal qui n'a d'appétit que de conquête et de domination. L'Europe serait-elle l'endroit idéal où pourrait fleurir ses petites unités humaines autogérées ou bien cela se fera-t-il n'importe où sur la terre quand l'esprit de pénitence aura gagné un grand nombre d'êtres humains sur terre ?
L'homme qui voudra de son propre fait disperser la masse et reprendre sa liberté devra affronter l'ordre avec ses idées dominantes, lois, préjugés, démocratie, république… et un adversaire plus redoutable encore lui-même car les tentations seront grandes de revenir vers les vieilles voix qui savent se faire tentantes mais qui deviennent vite tyranniques.
C'est là le génie du Père de nous donner la pénitence, comme le levier d'Archimède qui soulèverait le monde avec de bons appuis. Les bons appuis, c'est la Parole et le levier c'est la pénitence d'un grand nombre d'hommes et de femmes pour changer le monde.
Pascal L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Ceux qui comme nous veulent que par la pénitence "des petites unités humaines puissent fleurir et se développer de manière sereine" passent pour des utopistes parmi les plus chimériques, et "l'envahisseur brutal qui n'a d'appétit que de conquête et de domination" passe pour le réaliste le plus rationnel qui soit.
Vous demandez : "L'Europe serait-elle l'endroit idéal où pourrait fleurir ses petites unités humaines autogérées ou bien cela se fera-t-il n'importe où sur la terre quand l'esprit de pénitence aura gagné un grand nombre d'êtres humains sur terre ?" et à cela je réponds: Le seul nom d'Europe me fait faire la grimace, parce que pour l'heure elle se présenterait plutôt comme un lieu terrestre de massification énorme plutôt que comme le futur Éden d'une poussière de petites unités sociales.
Notre but proclamé: Le défaite du péché, la renaissance de l'âme, l'épanouissement de l'amour du prochain, du pardon et de la paix universels, le renoncement à une civilisation technique par laquelle l'homme s'autodévore, par la pénitence passe évidemment pour une chimère totale. Mais tous les grands découvreurs sont partis d'idées qui passaient pour des chimères totales avant que je monde, hébété, constate qu'ils avaient vu juste.
Oui, Pascal, "c'est là le génie du Père de nous donner la pénitence, comme le levier d'Archimède qui soulèvera le monde."

Notre foi est démesure, générosité, pureté, refus du mal et de tous compromis avec le mal. Nous croyons qu'un flux de Vie inonde l'univers et peut nous emporter nous aussi dans le grand Dessein du Créateur, Lequel est une Réalité.
Un grand merci, frère Pascal, pour ce commentaire.


16jul15 166C34 
Merci pour cette belle entrée !
Tout d'abord, merci à Rachel Flora (11jul15 166C3) pour le beau témoignage sur son pèlerinage dans lequel je me retrouve sur de nombreux points qu'elle a si joliment évoqués. J'ai bien aimé l'image de la crêpe — Normal pour un breton !
Maintenant il faut atterrir ce qui n'est pas toujours le plus facile en tout cas pour moi j'ai du apprendre au cours des années. Tu voles, (mais) tu laisses ton pied dans la terre (Rév d'Arès xLiv/3), nous dit Dieu. Même si notre tête est parfois au Ciel, nous devons rester très réaliste pour changer le monde. Cela me fait penser à ce passage de la la Révélation d'Arès !
(xLiii/14) Le Feu monte dans le fer (rouge), perce la sole ; (il s'é)lève (depuis) le(s) Fond(s jusque) dans la tête du frère.
(xLiii/15) La Moelle court le long (du) fer (jusqu')à la tête du frère froid(e). La tête froid(e Me) parle, la tête (devient) chaud(e, elle) est (comme) neuf têtes.

Vous avez évoqué dans différentes réponses à des commentaires l'organisation du monde futur en petites unités humaines, mais c'est la première fois que vous consacrez à ce sujet une entrée et l'affirmez de façon aussi claire et précise.
Cette entrée m'a fait penser à la Veillée 22 de La Révélation d'Arès dans laquelle le Créateur par la bouche de Jésus décrit comment les princes ont construit et conquis les nations , souvent par la violence. Il compare les grandes nations à des troupeaux et des hordes. Les nations dont nous héritons aujourd'hui ne sont finalement que conquêtes de gens ambitieux qui avaient soif de domination et de pouvoir.
La veillée 22 en est une très belle illustration:
(Rév d'Arès 22/4-8) : Les béliers sont les princes et leurs prêtres. Certains princes se soumirent un grand nombre d'autres princes et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans cesse leurs conquêtes.
Pour affermir leur puissance, ils firent venir de nuit leurs faussaires, des orfèvres habiles à construire un trône ancien, sur lequel ils assirent des os blanchis, les os de Pierre, les os d'André ; on déterra Mes Disciples.
Les princes des hordes convoquèrent leurs peuples devant le trône : « Ne reconnaissez-vous pas là les côtes, le crâne et les dents de mon père ? N'est-il pas le roi établi par Dieu sur cette nation ? Ne suis-je pas son fils, l'héritier de son trône ? »
Quelques-uns dirent : « Nous ne voyons que des os blanchis ! » Aussitôt les pillards, qui suivaient chaque horde, craignant qu'elle se divise et perde sa force, craignant de perdre leurs profits, les mirent à mort en criant : « Salut du peuple ! »
Chaque prince pleura : « Mes pauvres frères, la nation est témoin que je n'ai pas voulu pour vous une fin aussi cruelle ; la vengeance des pillards a devancé ma clémence. Serais-je moins clément pour eux que pour vous ? »
Sous le bras étendu des princes les pillards furent absous, établis satrapes pour leur dévouement, pour prêter leur violence aux princes sur qui ne devait jamais retomber le sang des crimes commis pour le salut du peuple, car immense fut l'habileté des princes à gouverner.

(22/14) Que ta descendance se souvienne de Ma Parole : plus jamais de princes, ni
prêtres, ni docteurs, et la Bête, qui agonisera longtemps derrière l'horizon, mourra.

Même si les démocraties sont un progrés par rapport aux royautés, elles n'ont jamais remis en cause la taille des territoires sur lesquels elles règnent, ni certains privilèges.
Quand on y réfléchit bien, les nations conquises par la violence et par la soumission n'avaient nullement pour but le bonheur de l'homme.
Donc ces nations sont déjà bâties sur de mauvaises bases. Il est évident, vu la diversité des humains, qu'elles ne peuvent pas rendre les hommes heureux.
Mais les princes ont été si habiles [Rév d'Arès 3/3] que cette organisation en grandes nations est devenue comme un dogme sacro-saint qui ne peut être remis en question, sans crier au sacrilège ou au scandale. C'est bien ce que manifeste Foucault dans son commentaire en commençant par : "Je me dis que ce n'est pas possible !" (166C10) et encore davantage Pierre S. de Marseille qui débute par: "Vous me scandalisez littéralement." On voit à quel point les hommes sont conditionnés et que quatre générations ne suffiront pas pour abattre la citadelle des idées reçues.
Galilée ne fut-il pas condamné quand il affirma que la terre tournait au tour du soleil contrairement aux idées reçues de son époque ?
Très peu de gens osent remettre en cause la taille des nations, même si par-ci par-là des initiatives régionalistes pointent leur bout du nez de temps en temps. Maintenant aussi avec la crise, apparaissent des initiatives comme la création de monnaies locales alternatives : le galleco à Rennes, au pays basque l'eusko. Émission diffusée sur LCP la semaine dernière qui note que ce phénomène commence à s'étendre à d'autres villes et régions.
Il est évident que les nations actuelles ne sont pas établies sur la base du bonheur et de la vie harmonieuse des citoyens mais sur la soif de pouvoir et de domination de quelques uns.
Qui oserait remettre en cause aujourd'hui l'état nation ? À part Dieu Lui-même, Lui Qui n'a pas la mémoire courte et a bien analysé l'Histoire. Il a le regard de l'aigle alors que nous avons celui de la taupe dans nos tunnels.
Révélation d'Arès (23/2) : Au milieu des chétifs les moins chétifs figurent les athlètes ; le moins insensé est le sage au milieu des insensés ; mais qu'entre chez eux le Fort, l'Illuminé, leurs
athlètes et leurs sages découvrent leur honte et crient : que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens ! Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes ; il ne parvient pas au fond de nos tunnels ! En Vérité, homme Michel, c'est leur faiblesse qui leur fait refuser l'Alliance de l'Aigle.
La tendance actuelle est plutôt celle d'un gouvernement mondial comme vous le soulignez en citant Jacques Attali. Avant de connaître La Révélation d'Arès, j'avais aussi cette idée, mais je comprends qu'en fait cela est une idéologie déconnectée de la réalité humaine.
La division du monde en petites unités humaines représente la solution la plus sensée, et elle l'est puis-qu’inspirée par le Créateur Lui-Même. N'est-ce pas l'histoire que voulait illustrer la Tour de Babel dans la Bible, des nations qui veulent devenir une supra-nation, conquérir l'espace mais finalement divisées et qui se disputent ?
Mais sur quels critères vont se construire ces petites unités humaines ? Le territoire, cela semble aller de soi, car pour s'aimer il faut être proche.
Rien ne sert de trop anticiper de toute façon car pour l'instant nous sommes encore aveuglés par nos conditionnements, les solutions nous les trouverons que peu à peu, même s'il est bon de savoir dans quelle direction on va.
Denis K. de Bretagne Sud


Réponse :
Voilà un commentaire plein de Vrai, qui montre que vous avez parfaitement compris et que vous savez très bien expliquer que "la division du monde en petites unités humaines représente la solution la plus sensée."
Je suis ému et enthousiaste en lisant ce commentaire. Notre mission s'active sur des bases qui ne sont pas qu'intel­lectuellement comprises, mais qui sont aussi ontologiquement ressenties, qui refondent la raison de l'homme, qui aberrait (Rév d'Arès 26/3), dans le moule de la Raison du Père. Nous revenons aux Sources.
L'homme est de nouveau conscient, grâce à La Révélation d'Arès, que la pénitence seule lui redonnera son caractère sacré, sa divinité, mais l'homme étant une créature sociale, donc faite pour vivre avec d'autres hommes dans l'amour du prochain, il est forcément conscient dès maintenant que la pénitence rendra aussi sacrée l'assemblée des hommes de bien, le regroupement en petites sociétés où tout le monde se connaît.
La pénitence ne peut évidemment pas avoir pour seule conséquence de sacraliser un être humain solitaire, puisque cet être humain est social. C'est là que l'on voit s'esquisser la forme de ce que le Père appelle dans Le Livre d'un nom mystérieux: la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13); le pendant collectif de l'âme, l'âme des âmes, si l'on peut dire.
"Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu... ? Car le sanctuaire de Dieu est sacré et et c'est ce que vous êtes !" écrit aux Corinthiens Paul de Tarse (Corinthiens 1 3/16-17), dont les épîtres ne sont pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12), mais qui pour autant ne s'est pas perdu (16/13), car il fut un grand missionnaire et j'espère que vous le serez aussi, mon frère Denis et tous vos compagnons de Bretagne. Et toujours de Paul de Tarse : "Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent l'intelligence (intellectuelle) alors que nous proclamons, nous un Jésus Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les Grecs. Ce qui est appelé folie de Diau est plus sage que l'intelligence (intellectuelle) des humains et ce qui passe pour faiblesse de Dieu est plus fort que les humains." Certes, nous ne croyons pas que Jésus soit Dieu Lui-même comme Paul le crut, mais nous proclamons comme Paul que ce qui chez nous passe pour folie : Se sauver par la pénitence qui réduira les masses en petites unités humaines, sera le résultat de l'action des hommes bons, ce que les grandes "intelligences" du monde estiment aussi dingue qu'impossible.


17jul15 166C35 
Voici une initiative récente qui peut paraître farfelue mais  étonnement relayée par les grands médias.
Elle  peut illustrer cette entrée de blog.
Elle montre que nous ne sommes pas seuls à prôner "l'utopie" des petites unités libres.
Il manque toute la dimension spirituelle dans ce projet, mais j'aime bien la devise !
Ce dernier a déjà une devise nationale qui est, en traduction libre, "Vivre et laissez vivre".
Le Liberland, une nouvelle micronation autoproclamée de 7 km2
325 000 demandes de citoyenneté !
"Un État avec le moins d’État possible."

http://fr.blastingnews.com/international/2015/04/le-liberland-un-nouvel-etat-est-cree-en-europe-00357667.html
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/25/le-liberland-une-utopie-ultraliberale-dans-les-balkans_4661911_3214.html
https://www.facebook.com/liberland?ref=nf

Daniel C. d'Aquitaine


Réponse :
"Un État avec le moins d’État possible" est une aphorisme qu'utilisait souvent et sous cette forme-là Ernest Hemingway, qui de toute façon n'était pas l'inventeur de l'idée.
Bien avant lui des penseurs, des écrivains cultivèrent la même espérance. Notre frère Éric évoque le Phalanstère de Richard Fourier (166C22), mais il y en a eu d'autres et notamment Platon, vingt-trois siècles avant Fourier, qui dans "La République" fait la critique de la démocratie dans sa dégénérescence en démagogie et en tyrannie à cause de l'attrait qu'exerce le prestige du pouvoir. Les penseurs et auteurs qui ont rêvé de collectivités autogérées sans politique assoiffée de pouvoir sont plus nombreux qu'on ne croit.
Mais l'originalité absolue de La Révélation d'Arès dans ce domaine est que pour elle la quête d'une collectivité de petit nombre et autogérée n'est pas le but qu'elle assigne au prophète d'Arès et, à sa suite, auxPèlerins d'Arès, mais le résultat ou la conséquence logique de la pénitence. Faites pénitence, dit-elle, et le meilleur adviendra et dans ce meilleur le type de société dont parle l'entrée 166 de ce blog.
Dans un monde changé sous l'influence d'un petite reste actif de pénitents, la politique disparaîtra d'elle-même et les hommes de regrouperont d'eux-mêmes en petites unités.
C'est la pénitence le but, c'est la pénitence qui reste le moteur du monde changé.


18jul15 166C36
J'ai longtemps douté des apparitions divines à Arès et subséquemment de La Révélation d'Arès, mais il y a une suite d'idées et d'échanges dans ce blog si intéressante que je me demande si ce n'est pas vrai.
Comme vous le dites en réponse au commentaire précédent [166C35] il y a eu de nombreux chercheurs qui ont abouti à l'idée qu'il faut réduire la communauté humaine à des petits groupes, sûrement plus grands qu'un village, mais sûrement beaucoup plus petits que des grandes villes. Je verrais bien Paris divisé en 20 petites unité humaines indépendantes, elles-mêmes par la suite subdivisées en plus petites unités encore. Et comme vous le dite encore dans la réponse au commentaire précédent, ce qui est nouveau dans La Révélation d'Arès, c'est que cette recherche de la réduction des communautés n'est pas un plan proposé, but assigné à l'humanité, mais sera une conclusion inévitable — "parmi d'autres" vous dites... quelles autres ? — du but assigné, qui est la pénitence.
J'ai envie de devenir pénitent, mais c'est une idée tellement nouvelle... Je dois m'y faire.
Il y a quand même pour moi des choses sur lesquelle je m'interroge et en tête de ces choses un mot, un mot qui revient sans arrêt dans votre blog : spirituel ! Qu'entendez-vous vraiment par spirituel. Je n'arrive pas très bien à vous suivre. J'ai entendu cent mille fois ce mot et je l'ai employé moi-même à tort et à travers. Mais chez vous il prend un sens qui m'échappe, mais sur lequel j'ai le profond sentiment qu'il faut s'arrêter. C'est un mot qui n'a pas vraiment de définition unique et précise dans la langue française.
Grégoire J.-A. d'Île de france


Réponse :
Le mot spirituel est, vous avez raison, un adjectif, parfois aussi un substantif, utilisé sans compter de nos jours. Ce mot a dans le langage courant des sens multiples.
Mais pour moi spirituel n'a qu'un sens. Ce sens, je l'ai sûrement déjà donné dans ce blog, mais celui-ci devient tellement abondant qu'il n'est pas aisé à retrouver. Ce sens est :
Qui concerne l'âme
Qui concerne l'âme que la vertu, la bonté, la pénitence quoi ! font naître chez tout homme ou femme qui chasse le péché, aime son prochain, pardonne les offenses, fait la paix, réfléchit avec intelligence du cœur autant qu'avec intellect et rend son esprit libre de tous préjugés en tous domaines.
Est spirituel celui ou celle qui se fait une âme, qui l'entretient, la fait grandir. C'est un objet qui, pour être précis est très vaste, mais c'est le seul sens de spirituel dans mes écrits. C'est évidemment pour moi un mot-clé.
Le bon mot pour désigner ce que j'entends par spirituel serait animique, ce qualificatif utilisé par Louis-Claude de Saint-Martin quand il traduisit de l'allemand l'œuvre de Jakob Boehme. Mais ce qualificatif a dérivé dans l'animisme, le vitalisme, qui l'ont tellement marqué qu'il est devenu inutilisable. Alors, j'utilise le mot spirituel... Pauvreté de la langue, ainsi que je le dis souvent.
Le spirituel n'est pas la mystique. Tout le spirituel, la vie spirituelle à la base, bien sûr, est le fruit d'une transformation intérieure que donne le refus du mal et la mise en activité du bien. L'âme naît de ce refus du mal et de cette activité du bien et c'est indépendant de la religion.
Vous me dites: "J'ai envie de devenir pénitent, mais c'est une idée tellement nouvelle... Je dois m'y faire." Puisque vous résidez en Ile de France, vous avez peut-être l'occasion de passer devant le 32 rue Raymond Losserand à Paris ? Poussez le porte et parlez de cela avec les frères et sœurs présents.


19jul15 166C37
Dans la création de nos petites unités à venir le Créateur a mis dans l’homme des possibilités prodigieuses, mais pour pouvoir les déclencher et les rendre efficaces il faut avoir le plus haut idéal, car c’est cet idéal qui met tout en action.
Devenir co-créateur avec le Père Céleste vibrant à l’unisson dans l’amour avec Lui afin de lui ressembler, orienter et guider ces petites nations dans un certain ordre de bien-être, de sérénité et de gaité. Faire un  verger que Dieu viendra visiter.
Ce que prophétise La Révélation d’Arès, c’est bien que le travailleur redeviendra propriétaire de son travail et des techniques. D'ouvrier, d’employé, même à l’usine, il redeviendra artisan ou penseur, il en retrouvera la dignité, sa place dans l’équilibre social, faussé par le poids énorme d’une minorité pensante et entreprenante.
Le travail, raison de subsister, deviendra raison de vivre.
Mais La Révélation d’Arès rappelle que ces idées viennent de Dieu depuis des millénaires et des millénaires, depuis le Jour même de la Création, et qu’elles ne se réaliseront que selon Son Plan À Arès Dieu appelle à renoncer aux traditions d’une société usée par ses échecs et de religions tout autant vaincues ("Le Pèlerin d’Arès" n°2/1979).
C’est donc une minorité d’êtres responsables, très évolués qui comprendra et acceptera ces idées du Royaume de Dieu sur terre, une nouvelle organisation sociale tellement bénéfique pour toutes les créatures.
Le vrai spirituel ne méprise pas la terre, il travaille à la transformer. Dans nos petites unités une justice peut être nécessaire pour ceux qui ne seront pas suffisamment évolués, une justice de guérison et non de punition.
Notre vie est inutile tant que nous ne travaillons pas consciemment avec tous les moyens dont nous disposons pour cette idée sublime du Royaume de Dieu, le jour ou on le comprendra notre destin changera. Pour être heureux individuellement il nous faut régler tout d’abord les problèmes de la collectivité. J’ai toujours pensé que par nos efforts l’armée céleste nous portera après l’effondrement de nos valeurs capitalistes comme vous le dites dans le 165C50 :
"Nous Pèlerins d'Arès semblons perdre la bataille de la rue où nos missionnaires se dévouent et doivent toujours plus se dévouer, mais en fait nous ne faisons que commencer ce qui va être une autre guerre mondiale entre Mal et Bien. Quelles sont les "forces immenses qui n'ont pas encore été donné" et qui viendront épauler notre action pour faire entrer les hommes en pénitence ? J'ai quelques idées là-dessus, mais je préfère n'en pas parler trop tôt. Mais je peux vous dire qu'il y aura des "forces immenses." Que feront-elles ? Elles redonneront à l'homme sa liberté, sa liberté au sens absolu de La Révélation d'Arès 10/10.)" Michel Potay.
Passionnant !
Mary de Bretagne-sud


Réponse :
Très beau commentaire, merci, ma sœur Mary.


19jul15 166C38
La vidéo que vous recherchez est peut-être celle-ci: Marinaléda. Les insoumis Youtube
L'expérience décrite dans cette vidéo raconte le vécu des habitants d'un village de l'Andalousie commencé il y a 30 ans qui se poursuit.
C'est fort intéressant, car cela va dans le sens de ce que vous appelez les petites unités qui pourraient peu à peu changer le monde en Bien.
Pour ce qui est du Conseil National de Transition dont l'initiateur serait un Mr Eric Fiorile qui écrit des livres mais dont le mouvement à ce que j'ai compris ne veut pas de chef, les partisans se sont donné rendez-vous Place de la Concorde le 14 juillet .Ils étaient 500 environ et bien évidemment se sont fait interpeller par la police. Il y aurait eu 300 arrestations (infos glanées sur les sites qui relaient leur message...)
Votre entrée me touche et me fait du bien, car évidemment nous n'arriverons à changer le monde qu'en y faisant la part de Dieu donc pour le coup en alliant matière et spiritualité.
Parfois je doute et je puise à la source de vos écrits .Je ne fais pas partie du petit reste, mais ce n'est pas grave.
Dieu doit bien savoir pourquoi... Amicalement
Marie-Thérèse de Bretagne


Réponse :
Merci, sœur Marie-Thérèse, pour ce beau commentaire, plein d'espérance... malgré les doutes.
"Je ne fais pas partie du petit reste, mais ce n'est pas grave," dites-vous, sœur Marie-Thérèse. Mais si, c'est grave !
C'est grave, parce que Dieu nous appelle tous. Il vous appelle donc. Nous devons constituer un petit reste de pénitents qui doit appeler les hommes à la pénitence, parce que le salut du monde en dépend.
Merci pour les informations que vous nous donnez.
Je poste ici la vidéo que vous citez : Mannaleda Les Insoumis. Très intéressant !


19jul15 166C39
Quand la pénitence sera devenue plus qu’une discipline spirituelle, quand nous l’aurons métabolisée en nous, alors oui : plus besoin de lois, plus besoin de politiques plus besoin de religions, plus de bavardages inutiles…
Car tous ces artifices, sources de conflits, seront devenus sans objet et sans raison d’être.
Les familles d’affinités se créeront d’elles mêmes, tout coulera naturellement, tout se réalisera de fait dans l’amour et la liberté.
Oui vraiment, nous avons le monde que nous méritons. C’était vrai hier, c’est vrai aujourd’hui, ce sera vrai demain.
Pour l’heure, il s’enracine dans notre déficience spirituelle, et cette déficience spirituelle nous empêche de poser sur ce monde un autre regard que celui que nous imposent nos systèmes politiques et religieux qui déterminent pour nous la majorité de nos référentiels de vie : ce qu’est le bien, ce qu’est le mal, ce qui est permis, ce qui est interdit, ce qu’il faut croire, ce qu’il ne faut pas croire… Tout un tas de choses qui, à bien y regarder, tuent subtilement notre liberté et par déclinaison la vie, et qui font qu’aujourd’hui la plus grande majorité d’entre nous s’inscrit dans une bulle de survie ou chacun cherche à survivre de la façon la plus dorée possible sans se rendre à l’évidence qu’elle passe, et que nous passons tous ensemble, à côté de la grande aventure de la Vie (avec un V majuscule) pour laquelle nous avons été créés.
Viendra un jour ou ces bulles de survie deviendront des bulles de Vie au cœur d’un gigantesque bain moussant.
Utopie ? Non, moi j’y crois ! Notre monde n’est qu’à ses premiers balbutiements dans l’échelle du temps. Même si ce monde nouveau n’est pas pour demain, c’est à ce monde-là que j’aspire.
À nous d’accélérer le temps par notre pénitence et notre changement visible.
Daniel P. de Bretagne-Est


Réponse :
Voilà un commentaire qui est une belle exorde !
Merci, mon frère Daniel. J'ai été très heureux de prier avec vous en juin.


19jul15 166C40
Salem, mon Frère !
Encore une très belle entrée.
La pénitence est pour moi la seule solution fasse au Mal qui ronge le monde car la pénitence rend l'humain bon[. La pénitence provoque] la création de l'âme.
Comme disait Martin Luther King, le monde a besoin de femmes et d'hommes bons.
Il faudra du temps, beaucoup de temps mais si la pénitence est [devient] une évidence pour énormément de personnes dans l'avenir le monde changera.
La pénitence nous emmène près de Dieu.
Je souhaite également à tous mes frères et sœurs une bonne fin de Ramadan et avec un peu de retard à toi, mon Frère Ainé [Rév d'Arès 16/1], un bon anniversaire : Qu'il t'en reste beaucoup à fêter parmi nous !
Malika B. de Lorraine


Réponse :
Merci, ma sœur Malika, pour vos bons vœux d'anniversaire.
Tout le travail de l'esprit qui devient, avec la pénitence, travail de l'âme, ne peut avoir pour objet la contemplation comme c'est le cas chez les moines et les moniales. Donc l'idée, quelle qu'elle soit, quand elle n'est qu'une idée, ne peut sauver l'homme ; elle n'a pas de sens. Il n'existe pas de salut au bout de l'intellect, mais le salut n'existe qu'au bout de la pénitence, une activité créatrice, là où la bonté de l'humain rejoint activement la Bonté de Dieu (Rév d'Arès 16/17).
Je prie de loin avec vous en Lorraine, sœur Malika, pendant ce Pèlerinage.


19jul15 166C41
C'est moi qui vous ai envoyé le commentaire 166C1.
Je suis Guy B., que vous connaissez bien, mais mon ordinateur a été réparé et le technicien n'a pas jugé utile de remettre le nom de l'ancienne adresse E-mail. J'ai une incompétence notoire dans le système actuel.
Je vous prie de m'en excuser.
Mon pélérinage de cette année a été exceptionnel. Les frères ont eu une fraternité incroyable comme jamais, c'est inoubliable. On a eu plusieurs repas au camping, j'ai pu mettre en œuvre mes talents de cuisine a leur service avec honneur.
C'est inoubliable! Que de beaux momments peuvent exister par une simple connexion spirituelle.
Guy B. via E-mail Anne-Marie C. de Belgique


Réponse :
Merci, frère Guy, de m'apprendre que le Guy, auteur du commentaire 166C1, c'est vous !
Je suis très heureux de prier chaque jour avec vous et frère Louis Marie venu de Belgique avec vous.


19jul15 166C42
Par le Messager Jésus, dans la veillée 28, Dieu vous dit : (Rév d'Arès 28/7) Car la Vérité, c'est que le monde doit changer, je n'ai rien dit d'autre à mes témoins. Ma Parole est la Loi Qui vient; les nations s'y sont elles encore jamais soumises? (...) Avec les frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité (28/10).
En Isaïe 1/27, il est écrit concernant la ville de Sion : Sion sera sauvée par la justice et ses habitants convertis le seront par l'équité.
Cette notion d'équité dans le fonctionnement des organisations humaines me semble revêtir une importance toute particulière allant au-delà de ce que l'on peut en percevoir ou comprendre encore aujourd'hui...
Mais peut-être que je me trompe?!
Si cela a un intérêt dans le cadre de cette entrée, est-ce qu'il vous serait possible d'apporter un éclairage sur ce sujet ? Merci à vous.
Stéphanie C d'Ile de France (écrit depuis Arès)


Réponse :
Je sais que le mot équité a souvent été utilisé par les traducteurs de la Bible. En fait il s'agit toujours du mot justice ; l'hébreu de la Bible est loin d'être aussi riche en vocabulaire que nos belles langues indo-européennes. Dans La Révélation d'Arès on retrouve toujours la Justice, même si elle n'est pas nommée ainsi. Le thème de la justice ou de l'équité revient sans cesse dans la Parole du Père. Dans la Bible Juive, que nous appelons Ancien Testament, Dieu est toujours présenté comme juste, c.-à-d. défini par sa propre nature qui est Justice, qui doit être considérée de façon concrète, mais non abstraite dans le cadre des relations très spéciales qu'il a nouées avec l'homme :
Le Rocher (Dieu), son action est parfaite, car toutes ses voies sont justice ; Dieu de sincérité et sans iniquité Il est juste, Lui, Il est droit (Deutéronome 32/4, Cantique de Moïse).
C'est parce que Dieu, pour la nième fois, demande à l'homme d'être juste, à l'image et ressemblance de son Créateur, qu'il appelle le témoin d'Arès juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), lequel à son tour rappelle aux hommes qu'ils doivent être des pénitents pour retrouver la Justice dont ils ont émané par la Création.
La Justice a été le commencement. La Justice sera la fin.
Donc, les petites unités sociales, les petites nations qui reviendront vers le Père (Rév d'Arès 28/21), seront en renouant avec la Nature et l'Identité du Père concrétisation de la Justice par laquelle leurs ancêtres ont été créés.
Oui, ma sœur Stéphanie, c'est un thème récurrent dans la Bible. Vous ne vous trompez pas.
Merci pour ce commentaire.


19jul15 166C43
Grâce à vous j'ai pu avoir la joie de penser à ce que serait la vie en petites unités qui, soit dit en passant, nous permettraient de trouver des solutions à pas mal de problèmes.
Dans de petites unités on peut se connaître les uns les autre, savoir à qui l'on a affaire.
On peut s'aimer, s'apprécier, s'entraider, prendre soin les uns des autres, tant pour la vie spirituelle que matérielle.
On peut connaître et choisir des compétents selon les problèmes à solutionner ou les projets à réaliser.
On peut avoir des projets mesurés,proportionnels à nos besoins et à nos moyens.
On peut savoir qui est le voleur qui doit restituer,
On peut savoir qui est le menteur qu'il faut réprimander, le méchant qui doit réparer (Rév d'Arès 35/15).
Et cela sans les tribunaux, simplement les yeux dans les yeux, les cœurs dans les cœurs, avec comme lumière La Parole du Père et notre volonté de nous faire Son Image et Ressemblance, non des lois, mais des intelligences unies par la volonté du Bien vécu.
Pour finir un petit passage du livre "Pieds nus sur la terre sacrée" qui relate le mouvement inverse : Comment détruire de petites unités au profit de grands gouvernement. .Cela se passe dans la jeunesse des USA :
"La commission Dawes, établies par le gouvernement des États Unis pour enquêter sur la vie des indiens Choctaws et Chickasaws, recommandait la suppression de leurs gouvernements tribaux, la redistribution de leurs terres, l'institution d'un gouvernement territorial et l'octroi aux habitants de la citoyenneté américaine." Les diverses justifications étaient (entre autres) "qu'un gouvernement tribal n'offre aucune garantie de protection à la vie humaine"
Ceci, avec le recul que nous avons, nous montre que nos grandes entités humaines, si certaines nous ont donné un bien-être inégalé; cela n'a été qu'au prix d'une liberté réduite comme peau de chagrin et d'une réduction de l'être humain à "l'hommus-consommatus".
Mais la vie humaine qu'il nous faut protéger est bien plus riche, le Père nous le rappelle à Arès ; elle se partage entre la terre et le Ciel, ce n'est pas une histoire de masse, mais d'individus libres unis par l'Amour.
Philippe N. de la Drôme


Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire qui apporte des éléments nouveaux à la conclusion selon laquelle les petites unités naîtront tout naturellement de la pénitence.
J'ai été très heureux de prier avec vous et votre épouse Maryse à Arès cette semaine.


19jul15 166C44
On peut dire au frère Guy L pour le commentaire 166 C20 :
Si dans un petit  groupe ou unités établies, un des membres décide de diriger les autres, de faire a nouveau la guerre !
Il faudrait alors comparer la force et puissance considèrable des armes que disposent les états aujourd'hui.
Il ne pourra pas égaler cette puissance par le biais de petites unités cela limitera la puissance du mal.
La direction vers la vie en petites unités, c'est vraiment une avancée geniale.
Laurent L des Alpes


Réponse :
Tout le monde sait que les grandes nations seules ont la possibilité de concevoir et fabriquer des armes de destruction massive comme celles qui furent utilisées dans les guerres de 1914-1918 et 1939-1945 qui firent respectivement 15 milions et 50 millions de morts sans compter les énormes destructions.
Si, par aventure, une petite unité unité humaine se montrait belliqueuse, elle ne pourrait pas faire de pareils dégâts, vous avez raison.
Mais je crois que les petites unités se formeront non politiquement, mais spontanément, après avoir admis que qeuls l'amour du prochain, le pardon des offenses, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, mais non la conquête des autres et la domination sur les autres, pouvaient faire naître le bonheur.
Je ne crois pas que les problèmes seront totalement inconnus entre petites unités, mais je crois que sera écartée la solution guerrière. Les petits cantons de Suisse ne sont pas sans problèmes entre eux; mais ils les résolvent par le débat, jamais par les armes.
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire.


19jul15 166C45 
Vous dires que vous ne faites pas de politique,

mais votre entrée 166 donne une ligne politique à votre mouvement dit de pénitence.
Vous êtes en contradiction avec vous-même.
Je suis de toute façon tout à fait partisan de l'éclatement de ce qu'on appelle la France en petites unités sociales que je qualifierais de naturelles.
Loris Q. de Rhône-Alpes


Réponse :
Mon frère Loris, réduire les grandes nations comme la France en de nombreuses petites nations — ces nations dont le Père qu'elle reviendront vers Lui (Rév d'Arès 28/21) —  serait une ligne politique, en effet, si je présentais ce mouvement comme un projet, un but et non comme le vraisemblable résultat de la pénitence.
Cependant, j'ai songé à présenter les Pèlerins d'Arès comme les partisans d'une ligne politique qui pourrait prendre place au Parlement : Députés ou Sénateurs, en présentant cette politique-là comme la "der des ders", la dernière politique après laquelle il n'y aurait plus de politique.
J'ai parlé d'un tel projet à un juriste en lui demandant : "Puis-je présenter aux élection les membres d'un parti qui s'appelerait la Confédération Française sur le modèle de la Confédération Suisse ?"
Il m'a répondu sans hésitation: "Impossible. Vous ne pouvez pas vous présenter aux élections en France autrement que dans le cadre de la Constitution Française. Pas plus qu'un Parti Royaliste ne peut en France se présenter aux élections, un parti de Confédération Française ne peut se présenter, parce qu'une pareille Confé­dération est contraire à l'Article Premier de la Constitution de la Ve République : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale... Indivisible ! Vous avez compris: Indivisible ! Et vous, vous voulez la diviser en petites unités sociales indépendantes ?"
Comme vous voyez, frère Loris, même si je voulais faire de la politique, de toute façon un projet d'éclatement de la République en petites nations confédérées n'est pas constitutionnel, est donc interdit en France.
J'ai encore demandé au juriste: "La Constituion ne me donnant pas la liberté d'expression et de représentation dans ce domaine, comment pourrais-je parvenir à mes fins ?" Il m'a répondu sans hésitation: "Par la révolution." Et moi: "La révolution de la pénitence, alors ?" Lui : "Pourquoi pas ?"
C'est ce que nous faisons et je vous invite à nous rejoindre.


20jul15 166C46
Frère Michel, j'ai du retard pour vous souhaiter un bon an de plus mais de toute façon, hormis celui de ma fille, j'ai toujours eu un problème pour enregistrer les dates d'anniversaire. Je vous souhaite donc l'année de votre naissance, qui coïncide (presque) avec le début du pèlerinage ou qui synchronise le début et la fin, d'une bonne santé pleine de force physique comme spirituelle pour que, comme nous tous (ou présumés certains), vous soyez d'une perpétuelle naissance. Puis, je souhaite cette année de naissance propice à la réflexion (dont vous ne manquez pas) puisqu'elle va de pair avec la vie spirituelle.
À ce propos, l'enseignement de K. Gibran me touche lorsqu'il dit : "Si tu vois un esclave endormi, ne le réveille pas car il rêve peut-être de la liberté. Alors je réponds : Non. Si je le vois, je le réveille et je lui parle de la liberté". Mais, comme pour la carence de la "force d'aimer" de M.L. King, vous nous avez montré, grâce à Dieu et à votre volonté et au-delà de tous nos espoirs et soupçons, la Voie : Celle d'agir.
Faire est le synonyme de changer, c'est agir, n'est-ce pas ? Bien que le frère soit (très) parleur [Rév d'Arès xLix/5], l'essentiel se trouve aussi dans l'équilibre des propos et des actes. Oui ou non ? Ne te lasse pas de leur parler ! [26/15] Voyez, je ne m'en lasse pas. À ce moment-là, on se dit : Qu'es aco ? Où veut-il en venir ? Il va encore nous prendre le choux avec sa rengaine sur l'existentialisme.
Dans l'entrée précédente (165C73), vous me dîtes que je "changerai peut-être". Dans quel sens, frère Michel ? Vous rajoutez aussi que vous croyez que "je n'ai pas compris certaines choses". Sachez, frère Michel, que je change sans cesse au prix d'innombrables tristesses et angoisses. Mais aussi quelques joies beaucoup plus éphémères. Ce petit cocktail de pour et de contre, en respect pour la beauté [Rév d'Arès 12/3] (la beauté que chacun voudra bien comprendre), ne m'empêche nullement de rester souriant, mais surtout à l'écoute de l'autre ; Mon prochain (celui qui est supposé être proche), celui que je me dois d'aimer. Non, bien sûr, comme tout le commun des mortels, je n'ai "pas compris certaines choses", comme vous dîtes.
Malgré tout, frère Michel, si vous saviez à quel point j'ai soif de compréhension. J'ai la gorge si sèche que je mets souvent mon âme en péril.
Mais, puisque mon franc parlr est très apprécié (réponse 165C73), vous-même n'avez pas "compris certaines choses", si je puis me permettre.
Voyez, pour votre information, je ne me sens pas vraiment "à mon aise" à propos de mon "franc-parler". Pourquoi ? Car je ne prône pas la voie de la facilité. L'Enseignement Lui-même ne la prône pas non plus au nom du dépassement, n'est-ce pas ? Ai-je bien capté le Message ?
Mon franc-parler est beaucoup plus cru en vérité (je remercie l'effet de la pénitence sur moi pour ne pas avoir à l'exprimer) et, croyez-moi ô prophète, j'aurais préféré "septcentdixseptplusieursfois" faire parti des "béni oui-oui" que de me retrouver dans la situation spirituelle dans laquelle je me trouve. En deux mots, j'aurais préféré être parmi ceux qui sont capables de ne "pas broncher". Disons que le Ciel ne l'a pas voulu ainsi ou bien qu'un voile est parfois mis sur nos yeux, malgré nous. Pourvu que ce voile nous permette de devenir toujours plus constructif, efficace, clairvoyant, etcétéra. Non, vraiment, permettez-moi d'exprimer le "fond de ma pensée" : Je ne me soucie pas vraiment que, sans plus d'insistance sur l'existentialisme, vous soyez un nouvel Outil de Dieu au service du Bien qui sculpte le Roc de l'image et Ressemblance de Dieu dans l'immense vanité de l'homme. Même si votre labeur devait un jour aboutir ou être assimilé à une religion, celle-ci sera toujours plus valable donc vivable que cet intolérable bordel organisé qu'on appelle le système barbare du vieux monde dans lequel nous vivons. Pourquoi barbare ? Parce que tout est fondé sur la peur. Nous n'allons pas ici faire l'étalage de toutes les peurs. Bref, c'est un monde, de façon consciente ou inconsciente, dans lequel nous nous sentons en danger. Chacun se sort de ce sentiment de danger comme il le peut. Vous-même, vous annoncez le sublime totem du "n'ayez plus peur" dans je ne sais quel passage de votre enseignement. Tenez-vous votre promesse ? Non.
Alors oui, vous me donnez un argument clé tout à fait juste (puisque vous êtes le juste prophète) : "Je vous rappelle que le petit reste n'est jamais qu'un petit reste de pécheurs — puisque petit reste de pénitents, seuls des pécheurs étant pénitents".
Bref, moi petit indien de ma tribu, je ne suis pas plus informé et surtout pas plus rassuré par cette forme de justesse qui n'est pas pour autant représentative de la justice.
Et pourquoi ne suis-je pas plus informé ni rassuré ? Car justement, au sein de ce petit reste qui "n'est jamais qu'un petit reste de pécheurs — puisque petit reste de pénitents, seuls des pécheurs étant pénitents ", on ne se sent pas plus en sécurité, c'est à dire : On se sent toujours en danger.

Il faut avouer, si nous étions encore à l'entrée 165, que le seul Lieu où on peut se sentir "approximativement" en sécurité c'est lors du pèlerinage et particulièrement dans la Maison de la Sainte Parole.
Une fois jeté en "pâture à la religion" (la balène), la sécurité disparaît pour faire place au danger d'exister. Pourquoi ? Que n'ai-je pas compris ? Qu'est-ce qui m'aurait échappé de si essentiel ? Que la volonté de mort est plus présente chez l'homme que la volonté de puissance (c'est à dire que notre volonté de vivre) ? C'est un petit clin d'œil à notre ami Friedrich [sans doute Nietzsche]. Et que cette volonté de mort est aussi présente chez les Pèlerins d'Arès que chez n'importe qui d'autre ? Bien sûr puisqu'ils ne sont "jamais qu'un petit reste de pécheurs". Suis-je bête ?
En attendant, c'est vraiment rassurant : En ralliant la Grande Cause du mouvement des Pèlerins d'Arès, j'essaie donc de prendre du recul avec un monde dans lequel je me sens en danger en entrant dans un espace soi-disant plus rassurant mais qui en fait est un univers qui me met aussi en danger. Génial ! C'est le pied. Non pas un univers spirituel qui mettrait mes certitudes en danger (c'est tant mieux pour cet aspect constructif) mais un monde spirituel qui rajoute de l'incertitude au poids d'exister au lieu de la certitude (exprimée à travers "la direction de certitude").
Ne confondons pas, car l'incertitude n'est pas le scepticisme, vous en conviendrez. C'est, en fait, un cauchemar. Laissez-moi préciser ma pensée : Je croyais que le reflet des roches, selon notre Père Créateur de l'Univers, était le reflet d'une pierre pure, ductile enfin. Je n'aurais jamais pu imaginer que ces reflets puissent provenir d'une taille de la roche par un système intéressé au bénéfice de ce qui brille plus ni même que cette roche puisse être taillée par le prophète lui-même quitte à ce que cela nous donne la plus belle pierre précieuse prophétique que la création nous ait jamais donnée. Je croyais qu'Eden serait le résultat de tous ces reflets en harmonie. Que notre planète deviendrait cette roche étincelante. Je me suis trompé et c'est sûrement pour cette raison que je ne fus jamais un Pèlerin d'Arès. Mais je crois dans le reflet auquel renvoie La Révélation d'Arès et c'est pourquoi je vous soutiens de tout mon cœur dans votre action d'établir le Bien. Voilà, à présent, vous savez mieux où je me trouve mais la réalité veut que, selon votre universalité, vous n'avez pas su quoi faire de mon reflet. Tant pis pour vous, je le regrette. Mais sachez que ma confiance en vous atteint le point de respecter votre reflet comme votre stratégie d'action. Quoiqu'il en soit la pénitence actuellement annoncée ne dispersera jamais la masse puisque vous avez choisi à travers votre prophétisme un reflet de masse et non d'individualité. Une individualité (dans le sens d'unicité, je présume) comme vous l'annoncez dans cette nouvelle entrée. "La plus grande chose du monde est de savoir être soi" n'est pas respecté chez les pèlerins d'Arès (pas même au sein d'un "laboratoire du monde futur" qu'est présumé représenter l'assemblée). Malheureusement, aujourd'hui, la plus grande chose du monde est de savoir rester juste au milieu d'un monde injuste. Et nous sommes chacun pour soi seuls pour cette grande traversée du désert. Quel désert, ne me direz-vous pas ? Vouloir instaurer la volonté de vie au milieu de la volonté de mort. Pourquoi donc suis-je devenu mort à petit feu chez les Pèlerins d'Arès ? That is the question ?   
Frédéric M. d'Aquitaine            


Réponse :
Ceux qui sont "capables de ne pas broncher", comme vous dites, ne sont pas forcément d'accord avec moi sur tout.
Être d'accord avec moi sur tout n'est pas ce que je demande au petit reste, que je suis envoyé rassembler (Rév d'Arès 24/1).
Je demande au petit reste d'effectuer une mission qui soit calquée sur la mienne. La mission calquée sur la mienne est très simple mais elle doit pour réussir être la même partout : prêcher la pénitence comme je la définis et la prêche et détecter ceux qui réagissent positivement à cette prédication, ceux qu'on appelle les épis mûrs et qui à leur tour prêcheront la pénitence comme je la définis et la prêche, mais qui au fond d'eux-mêmes cultiveront sans doute dans bien des domaines des idées différentes des miennes et je dis : heureusement, car la grande richesse de la collectivité humaine, c'est sa variété.
Le problème que vous me posez, ce ne sont pas vos idées propres, vos tourments réflectifs qui semblent grands, que je respecte. Le problème que vous me posez et qui me fait douter que vous soyez des nôtres, est que vos idées propres semblent marquer votre mission et donc faire d'elle autre chose qu'un simple appel à la pénitence.
Notre mission n'est pas de philosophie, elle n'est pas davantage de confession personnelle de nos états d'esprit. Elle est existentialiste en cela qu'elle propose seulement à ceux que nous rencontrons, et qui sont par ailleurs, je l'espère, intellectuellement aussi variés que les reflets des roches, une unique direction spirituelle pour changer leur destin, une unique direction vers les Hauteurs Saintes: la pénitence. Croyez bien, mon frère Frédéric, que je ne veux nullement "prendre le choux" de mes frères "avec ma rengaine sur l'existentialisme."
Imaginez ce que seraient ma vie et notre mission si chacun comme vous y allait de ses propres idées et sentiments?!
Dans mon blog je fais part, c'est vrai, de mes idées accessoires — accessoires à la pénitence, qui elle est le Fond incontournable pour quiconque se met dans le sillage de La Révélation d'Arès —. Mais je ne dis nulle part que mes idées accessoires sont des dogmes, des idées obligatoires.
Parler de "béni-oui-oui" est ne pas comprendre comment nous fonctionnons. Nombreux sont ceux de mes frères et sœurs qui ne sont pas d'accord avec mon blog, sauf concernant la pénitence, bien sûr, puisqu'il faut quand même une logique partagée pour cimenter notre communauté. Ces frères et sœurs qui ne partagent pas toutes mes pensées, ont la bonté de ne pas intervenir comme vous le faites, car ce blog deviendrait un forum, ce qu'il n'est pas et ne sera jamais. Vous pouvez par exemple ne pas être d'accord sur les conséquences sociales d'un changement du monde par la pénitence et penser que la pénitence débouchera non sur des petites unités, mais sur des masses, par exemple. Cela n'a aucune incidence sur le fait qu'il faut prêcher la pénitence.
Ceci dit, vous écrivez : "Voilà, à présent, vous savez mieux où je me trouve" et là je vous avoue que je n'ai jamais autant nagé dans l'inconnue vous concernant et je vous avoue que je n'ai pas compris plusieurs passages de votre commentaire. Je n'ai pas compris où vous vouliez en venir par ce commentaire. Toutefois, je l'affiche, parce que d'autres que moi le comprendront sûrement et l'apprécieront.


20jul15 166C47 
Certains ont en mémoire ce dessin où l'on voit une masse de mouton marchant tranquillement droit sur un ravin, et où seulement l'un d'entre eux en s'excusant marche à contre sens ; il est libre de ne pas se jeter là où tous sont conduits selon une conscience éteinte, sans vie.
Au-delà de ce dessin nous savons que la masse des moutons est énorme et qu'un petit nombre d'entre eux vont où les autres ne vont pas. En rencontrer un qui suit la même direction est chose rare. Engager une conversation est chose un peu plus rare. Partager un bout de chemin l'est encore plus...
Former des petits groupes est une évidence car l'effet de masse est effrayant, il fait perdre l'indivividualité, celle qui faisait la fierté du mouton qui allait à contre sens de tous les autres jusqu'à ce qu'il en rencontre un [un quoi?]
J'ai eu loisir de voir pousser près de chez moi les tournesols. Ce qui est merveilleux, c'est quand vous voyez le premier éclat jaune au milieu de la marée verte. Le lendemain, vous en voyez un deuxième et un troisième aussi perdu que le premier dans la marée verte. Le jour d'après, ils étaient une vingtaine. Puis tout est allé très vite, je ne pouvais plus les compter. La marée verte est devenue jaune. Sur le bord du champ beaucoup ont pris du retard sur les autres, ils sont plus petits. Et quant à ceux qui poussent à côté du champ, ils sont encore plus en retard et certains d'entre eux peinent énormément à se redresser.
Un ami agriculteur m'a expliqué une chose. Quand le tournesol commence à sortir du sol, les pigeons viennent picorer avant que la tige ne devienne trop dure et trop ancrée dans la terre. Il y a donc des endroits où la densité est moins importante. Le tournesol qui perd ses proches voisins, se voit augmenté dans son individualité dans la mesure où la galette qui contient les graines sera plus grande, ce qui compense une partie de la perte pour l'agriculteur.
Je n'est pas l'impression d'avoir fait avancé l'esprit de votre entrée, mais ces deux images m'y font penser.
Tony L. de Touraine


Réponse :
Vous nous proposez deux images: la première est celle du seul mouton du troupeau qui ne soit pas moutonnier, la deuxième est celle du tournesol isolé de la masse qui compense ses pertes causées par le picorement des pigeons en développant davantage sa galette de graines (si j'ai bien compris).
Ces deux images ne représentent rien pour moi. Je ne crois pas, d'une part, qu'il existe un mouton non moutonnier dans le troupeau. Je pense, d'autre part, que le tournesol isolé n'a ni cerveau ni sensibilité et que son développement malgré le picorement est purement bio-mécanique.
L'homme, lui, est totalement différent du mouton et du tournesol. Il a une volonté, qui peut être une volonté de changer.
Cette volonté est contingente, c'est vrai, c.-à-d. elle s'active ou ne s'active pas, car elle dépend de quantités d'agents qui soit l'empêchent de s'activer comme l'abrutissement, la paresse, des convictions contraires, etc., soit la ralentissent comme les doutes ou la langueur, soit lui permettent au contraire de s'exercer comme la foi, la force divine résiduelle intérieure, etc.
Mais chez l'homme le changement est un concept, accepté ou refusé, mais toujours possible, contrairement à ce qui est chez le mouton ou chez le tournesol.
Autrement dit, l'homme peut anticiper ce qu'il veut être. Ni les animaux ni les plantes ne le peuvent. L'homme peut se construire un destin autre que ce que le déterminisme semble lui préparer.
Ainsi l'homme peut-il parler au futur antérieur: "Quand des générations auront constitué un petit reste de pénitents capables de changer le monde, je sais dès à présent que j'y aurai contribué, parce que je n'ai pas besoin de voir ce qui peut changer pour croire que la vie humaine peut changer."
Certes, d'autres anticipent aussi, comme les socialistes athées qui préparent des "lendemains qui chantent", mais qui, selon ce que La Révélation d'Arès et même l'Histoire m'ont appris, ne voient pas que l'athéisme — qu'ils lui donnent le nom de laïcisme ou d'autres noms — qu'ils enseignent va très vite fixer des limites à leurs initiatives. Prenons l'exemple de la vidéo "Mannaleda Les Insoumis" (166C38). Cette vidéo montre une réussite qui ne peut être que provisoire. Pourquoi ? Parce que sortir de la misère, mettre en place une organisation de partage qui permet de vivre décemment enfin, installer en somme un kholkoze qui marche, qui nourrit tout son monde, est une chose, mais les esprits vont inévitablement évoluer au-delà de la morale socialiste qui se fait une très insuffisante idée du bonheur. Le bonheur, c'est autre chose, c'est quelque chose qui n'est pas collectif, mais foncièrement individuel et libre, comme le dit mon entrée 166. C'est parce qu'après deux ou trois générations de sacrifice les Soviétiques ont commencé à rêver d'autre chose: avoir une voiture, voyager, rencontrer des gens sur toute la terre, faire que qui plaît vraiment à chacun, etc. que l'URSS et les pays communistes ont disparu.
Autrement dit, sans un idéal spirituel, sans la découverte de l'âme, que le bien acquis par les voies socialistes a permis de faire naître, sans être absolument libre (Rév d'Arès 10/10), l'homme n'est pas heureux au sens que la Parole du Créateur au mot bonheur..
Autrement dit encore, l'homme peut échapper au laboratoire des sciences expérimentales dans lequel les idées sociales politiques voudraient le confiner. L'homme peut voler de ses propres ailes, donner ce qu'il veut donner, refuser ce qu'il veut refuser, bref, "estre à soy" comme disait Montaigne, mais cela n'est possible que dans des petites unités sociales où tout le monde se connaît plus ou moins et où la liberté absolue de chacun est respectée. Ni moutons ni tournesols ne peuvent vivre ainsi.


21jul15 166C48
Suite à votre réponse 166C21 pour la vidéo "Effet papillon", voici le lien de la page où il peut être visionné, cela pourrait inspirer d'autres frères. J'ai missionnés début juin un grand professionnel capable de faire ce genre de film, je l'ai contacté et en attente de ses nouvelles.
http://www.nikopik.com/2012/09/une-video-illustrant-superbement-leffet-papillon.html
Sinon voici un lien qui permet de télécharger toutes sortes de vidéos, il suffit de mettre le lien de la page, vraiment super pratique une fois la vidéo sur votre bureau vous pouvez la mettre sur site, blog.
http://www.telechargerunevideo.com/fr/

The Butterfly Effect (en français "L'Effet Papillon") from Passion Pictures on Vimeo.

The Butterfly Effect is a short CG animated film Passion Pictures has made in partnership with Unity, the games engine developers using the new Unity 4.0 3D software. The film was written and directed by Dan Sumich and is a homage to the classic action films from the 1970s through to the 1990s, with a soundtrack by the legendary heavy metal vocalist Steve Grimmett. An ordinary looking guy wakes up one morning feeling the worse for wear and realises he’s run out of milk. As he drags himself out of the house to go and buy some, an extraordinary sequence of events draws him into a journey of mayhem on the streets of San Francisco.

Traduction par le blogger :
L'Effet Papillon est un court dessin animé CG qu'a fait Passion Pictures en partenariat avec Unity, développeurs de moteurs de jeux utilisant le nouveau logiciel Unity 4.0 3D. Le scripteur et réalisateur du film est Dan Sumich, c'est un hommage aux classiques films d'action des années 70 à 90, avec une bande sonore du chanteur légendaire "heavy metal" Steve Grimmet. Un homme ordinaire se réveille un matin tout ensuqué et constate qu'il n'a plus de lait. Il quitte son appartement et descend en acheter et là une suite extraordinaire d'événements l'entraine dans un voyage-catastro­phe à travers les rues de San Francisco.

Frère Didier.Br


Réponse :
Merci, mon frère Didier. J'espère que cette video, très bien faite, fonctionnera avec tous les explorateurs.


21jul15 166C49
Je retrouve dans des notes ce que vous aviez déjà expliqué sur le mot spirituel [voir 166C36] :

Par "spirituel " je n'entends rien de religieux, mais tout ce qui tend à reconsidérer la nature et l'avenir de l'Homme, qui est devenu trop souvent infirme au niveau du cœur ; tout ce qui reconnaît ses valeurs les plus élevées, les plus nobles et les plus subtiles et qui lui permet de dépasser les excès du matérialisme et du rationalisme prédominants ainsi que de leur stériles rejetons : scepticisme et cynisme.
 
(…) est spirituel en effet tout ce qui se rapporte à l'âme, ce qui produit, développe, conserve l'âme. On peut qualifier de spirituel tout ce qui contribue à faire naître, développer, conserver cette âme, qui sera, au jour de la mort, l'élément ascensionnel par lequel quelque chose de l'humain subsistera jusqu'au Jour de la résurrection.

(…) Or, cette âme, quand vous l'avez, vous l'avez. Vous pouvez la perdre si vous ne pratiquez plus le Bien, mais tant que vous pratiquez le Bien, même avec des hauts et des bas, vous l'avez. Le spirituel existe en soi, parce que l'âme est partie intégrante de l'homme qui est chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7).

Au plaisir de vous voir au pèlerinage bientôt
Philippe L; d'Aquitaine


Réponse :
Merci, frère Philippe, de rappeler des propos que j'ai tenus ou écrits à propos du mot "spirituel".
J'ai été heureux de prier une fois déjà avec vous au Pèlerinage et de devoir prier avec vous à nouveau bientôt.


21jul15 166C50 
Comment [ne pas] voir que l’extrême diversité des humains, de leurs vocations et de leurs besoins est une richesse et non un frein pour bâtir Éden ?
Devant la difficulté d’œuvrer ensemble, nous sommes vite découragés et tentés d’apporter des solutions radicales : rejeter, vouloir convaincre, imposer, se plaindre, juger, généraliser, récompenser, punir, légiférer… Nous oublions souvent qu’à l’image du Père, c’est par la patience [Rév d'Arès 35/7], la douceur et la mesure [25/9] que nous avons le plus de chance de mettre en lumière notre propre impénitence lorsque nous croisons l’autre.
Une fois mise en lumière, nous pouvons travailler à transformer notre impénitence pour avancer sur le sentier vers les Hauteurs Saintes : "Mon humilité corrige ma patience envers moi-même comme l’amour vrai corrige mon impatience envers l’autre. (Et ce que tu auras écrit 1993-1996 - p74)."
Ce chemin est lent, il est pourtant le seul possible. L’histoire montre que toutes les autres voies conduisent à des impasses comme nous le constatons encore aujourd’hui.
Les petites unités viendront de ce mouvement. Nous ne devons pas craindre les bouleversements qui touchent les grandes structures, nous devons craindre de nous laisser décourager à être pénitents.
Tenons fermement Le Livre pour qu’en parlant, ce soit Le Livre qui parle (Rév. d’Arès xxxvi/11).
Louis-Marie J. de Belgique


Réponse :
Merci, frère Louis Marie, pour ce commentaire.
Quand une théorie politique se révèle être fausse, ce qui apparaît de plus en plus actuellement comme étant le cas de la théorie selon laquelle les grandes masses nationales seraient préférables aux petites unités indépendantes, quand cette théorie politique est réfutée par une autre que la raison donne comme manifestement plus vraie : les petites unités sociales qui résulteront de la pénitence dans l'avenir, alors il est temps que l'homme s'intéresse à La Révélation d'Arès.
Voilà une des raisons, accessoirement à la raison principale qu'est l'appel à la pénitence, qui nous fait divulguer la Parole d'Arès.
Comme quoi la mission est de première importance ! Et je sais que vous êtes, frère Louis Marie, un missionnaire assidu en Belgique en compagnie de notre frère Guy B avec qui vous étiez en Pèlerinage à Arès des jours-ci.
Un jour de la première quinzaine du Pèlerinage j'ai rencontré un nouveau pèlerin qui m'a dit sur un ton sentencieux ou pompeux à peu près ceci : "Votre enseignement est beau. Il s'agit tout simplement d'un entraînement à l'esprit critique, d'une leçon de pensée intelligente, mais c'est puissant. Merci pour lui."
Je lui ai répondu: "Merci de me féliciter ainsi, mon frère, mais vous vous trompez: Ce que vous dites de mon enseignement n'a rien à voir avec le fond de son objet. Dans le monde il y a des professeurs, des savants, des penseurs, des essayistes, des écrivains et même parfois, rarement, des politiques et des journalistes qui enseignent à réfléchir et à se poser de bonnes questions, mais ce n'est pas mon cas, parce que je n'ai qu'un seul Guide qui n'est pas un Professeur de réflexion en tant que telle, mais un Père qui nous fait réfléchir de façon secondaire sur une Parole déjà toute Réfléchie de façon première: La Révélation d'Arès. Autrement dit, ici nous n'apprenons pas à réfléchir comme c'était le cas des élèves en philosophie de Socrate à Georg Hégel ou Michel Foucault, mais aussi étonnant que ça vous paraisse, nous commençons à refaire le monde. Nous préparons pour le monde les voies du Salut."
Les voies du Salut sont déjà toute réfléchies par le Créateur. C'est tout simple.
Le Dessein du Créateur n'est pas philosophique au sens où la philosophie est une école de réflexion. Il est tout comme le Créateur est — Je suis Qui Je suis ou Je suis Qui est (Exode 3/14) — et nous n'avons pas à chercher la bonne voie: C'est la pénitence. S'il y a différents sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 25/5), c'est tout simplement parce que nous sommes tous différents et que nos pénitences sont différentes, mais en fait cela ne fait qu'une seule pénitence. Qu'est-ce faire son salut ? C'est échapper à un grand danger, selon les dictionnaires. Le danger du péché des péchés. Au-delà du danger c'est attendre le but : retrouver le bonheur génésiaque, initial.


22jul15 166C51 
Pour reprendre votre admirable entrée :

"Être à soi", c'est être individuel et libre.
Dans la masse il n'y a ni individualité ni liberté ; il n'y a que citoyenneté et autorisations.
Or, la Vie (Rév d'Arès 24/5) sera individuelle et libre.

Je dirai librement avec mes mots :
La pénitence c'est reprendre la lutte (Luc 12/49-51) ou notre cœur l'avait laissée depuis l'adolescence lorsque nous aimions passionnément la vie.
La pénitence c'est une bombe de joie dans la rue, lorsque nous allons dans le sens du juste et du Bien comme lorsque nous retrouvons nos amis et nos défunts depuis longtemps disparus aspirés par l'indifférence du monde et par la mort que nous allons vaincre avec l'aide de Dieu.
La pénitence c'est l'amour partagé entre tous ces anonymes qui sont notre chair et notre sang, ces inconnus que nous côtoyons dans le métro sans leur parler, mais qui tous comptent infiniment pour Dieu c'est à dire nous-mêmes au plus profond.
La pénitence c'est l'aile de papillon qui nous réveille et qui fera trembler le monde qui doit changer (Rév d'Arès 28/7) parceque le monde doit changer sinon il s'éteindra.
La pénitence c'est tout sauf une morale culturelle athée, catholique, juive ou musulmane, c'est l'intelligence retrouvée [Rév d'Arès 32/5] au service du Beau et de l'utile pour l'être humain. C'est le génie du créateur, du savant et de l'enfant qui invente un nouveau jeu.
José O. d'Île de France


Réponse :
Très bel hymne à la pénitence, mon frère José.
Merci pour lui !


23jul15 166C52
Cette entrée m'intéresse d'autant plus, frère Michel, qu'avant même de connaître La Révélation d'Arès, j'avais déjà entamé une bonne réflexion sur le lien entre le spirituel et la politique.
À vingt ans, je donnais à mon idéal socio-politique le nom de "théopédodémocratie dynamique " : théocratie, car si ce n'est pas Dieu (en grec théos) qui nous conduit, alors plus rien ne va ! Théopédocratie parce que cette terre, Dieu ne peut la conduire que par ses enfants (en grec ped-), et démocratie parce qu'aucun enfant seul n'a à conduire la terre égoïstement, tous ont à la conduire en un Peuple (grec démo-) unifié en Dieu. Sans doute pressentais-je la polone (xxxix/12-13), cette âme commune. Et j'ajoutais l'adjectif "dynamique", bien sûr ! Ce pressentiment de la foi évolutive faisait de moi un épi à moissonner...
Et puis, avant ma découverte d'Arès encore, à la maturité, la question des lois auxquelles on échappe à la fois par les petites unités et par la vertu, idée voisine de la pénitence, cette question m'a sauté à la figure de deux façons.
D'abord par l'anecdote en dix pages des "Troglodytes" (Lettres Persanes 11 à 14) où Montesquieu imagine l'histoire d'un peuple gouverné par un tyran, qu'il assassine pour vivre dans l'égoïsme le plus complet, ce qui rapidement entraîne une autodestruction du peuple faute de la moindre solidarité. Ce déluge d'égoïsme ne laisse survivre que deux familles, mais elles ont compris que le bonheur collectif repose sur ce que l'auteur appelle la "vertu", en fait l'amour de tous. Par "d'heureux mariages", par la pratique durable de la "vertu" renforcée par l'éducation, se développe avec les générations une petite société heureuse que Montesquieu dépeint avec lyrisme. Hélas ! Au bout d'un certain temps, "comme le peuple grossissait tous le jours, les Troglodytes crurent qu'il était à propos de se choisir un roi", et le vieillard pressenti "se mit à répandre un torrent de larmes" : "Je vois bien ce que c'est, ô Troglodytes ! Votre vertu commence à vous peser. Dans l'état où vous êtes, n'ayant point de chef, il faut que vous soyez vertueux malgré vous : sans cela vous ne sauriez subsister et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur (...)"
L'idée des petites unités m'a également sauté à la figure par un autre biais, celui des cantons suisses, qui retient votre attention dans votre réponse à Foucaut 166C10. Je vous cite :
"Vous m'apprenez qu'il n'y a que 35.000 habitants dans le canton d'Uri, Suisse. J'ai demandé à des frères de Suisse de m'emmener un jour — quand j'en aurai le temps — le temps est ce qui me manque le plus — dans le canton de Zug, qui a un peu plus de 100.000 habitants pour voir comment une petite unité humaine comme celle-là se gère et vit. Mais maintenant je vais leur demander de m'emmener à Uri : seulement 35000 Uranais... ouaf ! dont je viens d'apprendre par Google qu'il est la patrie de Guillaume Tell qui a sa statue à Altdorf, la capitale, dont je n'avais jamais entendu parler. Merci, Foucault."
Pour ma part, je fréquente régulièrement depuis trente ans en Suisse la ville de la Chaux-de-Fonds dans le canton de Neuchâtel, et j'ai pu apprécier la grandeur et les limites du modèle suisse. D'un côté les avantages humains de ces petites unités sautent aux yeux, je vais le montrer, ainsi que leur lien avec un niveau de pénitence somme toute globalement plus élevé qu'en France, mais d'un autre côté l'existence séculaire de ces petites unités ne permet pas de progresser en pénitence au point de rétablir le temps où s'écoulaient dans (l)es Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour, qu'on reverra entre les chaumes, la Moisson faite (...) (Rév d'Arès 35/2). Ce cocon suisse où l'on vit mieux qu'ailleurs n'empêche pas la misère humaine, celle que j'ai vue par exemple chez un vieux chômeur matériellement bien assisté, mais cuvant sa dépression dans l'alcool et le tabac. Mon compagnonnage avec notre mission de Neuchâtel me donne même l'impression que la moisson est plus dure là-bas qu'en Ile de France parce que ces petites unités cantonales solidaires avec leur cocon relatif de bien être, les Suisses en sont fiers, et que l'argument d'une politique au bout du rouleau, argument important de notre mission en France, cet argument ne peut pas porter autant chez eux, même si la "mondialisation" en cours les oblige à voir un peu à l'extérieur.
On ne peut pas moissonner les Suisses sur le thème des petites unités, ils connaissent déjà. Il faut alors dans la mission, pousser le bouchon plus loin, montrer que l'Éden à reconstruire n'a pas qu'une dimension politique, mais aussi une dimension cosmique, en élevant mystérieusement l'homme à un niveau où le loup habitera avec l'agneau [Isaïe 11/6], le niveau même du Christ dont la main guérit les malades, apaise la tempête et marche sur les eaux, le niveau où la main de l'homme comme la vôtre au chapitre VI du Livre participe à l'élan fou de la Création, accompagnant la main du Créateur pour produire la fleur : Ta main frise la fleur ; ta main (en) connaît le bord (et) le fond [Rév d'Arès vi/2]. Et là, nous sommes encore très, très loin.
Pourtant, l'exemple suisse nous aidera, nous Français adeptes de l’État national, à oser sortir de nos œillères. Sans qu'il vous soit besoin d'aller à Uri ou à Zug, voici deux exemples cantonaux de ce qui pour nous Français paraîtrait utopique. Un jour, à la Chaux-de Fonds, ville de 40 000 habitants, participant à une délégation, j'eus l'honneur d'entendre l'adjoint municipal qui nous visitait parler de sa ville, gérée à l'amiable par des élus des quatre ou cinq partis politiques du pays : "98 % de nos décisions, disait-il, nous les prenons à l'unanimité, car nous cherchons tous le bien collectif de notre ville et il est rare que nos désaccords persistent." Quand verra-t-on ça à l'Assemblée Nationale en France ?
Et puis, il y a vingt ans, j'ai amené là-bas mes élèves de Montreuil en voyage pédagogique. Nous avons visité deux lycées de ce canton montagnard de la Suisse moins riche que d'autres. Moi qui avais connu une grève, parce que dans mon lycée douze classes avaient plus de trente-cinq élèves, je demande à la directrice du lycée technique si elle pouvait se plaindre "d'effectifs chargés" et elle me répond avec son accent neuchâtelois «"Ouii, mais poouur voous çaa veeuut dire quoi des eeffectifs chargés ? Parce que cheez noous quand ça aatteint vingt-cinq, les proofesseurs, ils commencent à criier !" Quelques jours plus tôt, nous nous étions rendus au lycée d'enseignement général; mes élèves écarquillaient les yeux devant la propreté, l'espace et la luminosité de ces salles, de ces bibliothèques et laboratoires qui offraient aux quatre ou cinq cents élèves du lieu plus de ressources qu'ils n'en trouvaient dans leur vieux lycée tout défraîchi et graffité de Montreuil pour deux mille élèves.
Je demande au directeur : "Comment vous faites ?" [Réponse :] "Ben c'eest simple. Quand y a beesoin d'argent on fait un deevis, et puis les cinq lycées du canton, on fait tous notre devis, et on envoie ça au canton à Neeuchâtel. Et puis ils établissent un devis cantonal et on soumet ça à la votation populaire. Et comme les paarents ils aiment leurs enfants, ils nous votent toujours le budget." J'imaginais, à côté, tous les dédales syndicaux d'impuissance [en France] pour obtenir des "moyens" dans notre État National avec son budget national…
Les petites unités… N'en attendons pas tout, mais osons dire que ça a de grands avantages.
François D. d'Ile de France.


Réponse :
"On ne peut pas moissonner les Suisses sur le thème des petites unités, ils connaissent déjà." Non, ils ne connaissent pas déjà les petites unités sociales dont parle mon entrée 166, mon frère François. Les petites unités suisses ne sont pas nées de la pénitence, mais d'autre chose, notamment des contraintes politiques contre le dominateur autrichien à l'époque où naquit la confédération. C'est l'occasion pour moi de bien  faire remarquer, une fois de plus, que les petites unités dont je parle auront emprunté le sentier inverse, elles seront nées de la pénitence.
La pénitence qui repose sur les principes accomplis de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté spirituelles, porte dans ses principes celui de la perfectibilité spirituelle ininterrompue. Les actuels cantons suisses n'ont pas cette perfectibilité ininterrompue, cette Vie (Rév d'Arès 24/5). Ils sont comme momifiés. Si je vais dans ces cantons en prêchant la pénitence je serai immédiatement rejeté par les pasteurs, les prêtres, etc, parce que la religion, mais non la pénitence, y est établie et très bien bandelettée.
Ces petits cantons historiques (Uri, Schwytz, Unterwald, Zug) m'intéressent néanmoins d'un point de vue pratique, parce que la vie d'une petite unité pénitente sera très complexe, comme tout ce qui est humain, et comportera quelques aspects qui existent sûrement déjà ici et là, mais je ne prétends nullement que ces cantons helvétiques sont à l'heure actuelle mes modèles moraux et spirituels. Je n'en suis qu'au stade de l'observation.
Le porte-parole de La Chaux-de-Fonds disait : "98 % de nos décisions, nous les prenons à l'unanimité, car nous cherchons tous le bien collectif de notre ville et il est rare que nos désaccords persistent." et vous concluez par cette question: "Quand verra-t-on ça à l'Assemblée Nationale en France ?" Juste conclusion, mon frère François. Je dis pour ma part que si notre Assemblée Nationale Française ne connaît pas la sagesse de l'entente, c'est justement, précisément, une preuve que la France a besoin d'éclater en petits unités sociales, parce que l'unité du peuple français est une illusion. Les politiques profitent évidemment de cette situation.


23jul15 166C53 
Au moment ou vous mettez en ligne "La pénitence dispersera la masse" et où vous parlez encore plus précisément des petites unités humaines, survient en plus de la crise insoluble de la Grèce, laquelle risque de déclencher un tsunami planétaire, l'effondrement des grandes Nations.
À présent la crise des agriculteurs, des  éleveurs dont 10% en France seraient au bord de la faillite lesquels sont déçus par les gouvernements qui décident quels arbres seront abattus, quel fruits seront récoltés [Rév d'Arès 2/2], qui fixent le prix de la terre [28/24], etc. Nous voyons plus clairement grâce à vos lumières le mal que font les grandes nations gérées par des incompétent.
Je me dis : Voilà une belle occasion pour ces agriculteurs qui sont une force incontestable, qui pourraient dire stop ! Nous ne voulons plus de vos aides à présent nous prenons en main notre activité, nous ne voulons pas de vos milliards d'euros, de vos cotas de productions, de vos règles d'hygiène, etc. Mais, les agriculteurs ne voient pas encore les chaînes qui font d'eux les esclaves des pouvoirs, du système d'Adam ; ils attendent trop des pouvoirs.
On voit de plus en plus les mensonges et l'inutilité de ces hommes qui ne font que du bruit et se pavanent à la TV, radio et n'apportent pas la solution qui est la pénitence.
L'individu doit reprendre son destin en main être un pénitent qui est un individu existentiel, maître de lui-même.
Je vois la une belle mission à réfléchir.
Bien sûr, nous cherchons les épis mûrs, nous avons aussi besoin de l'aide du reste (je pense à votre si beau projet "Sentiers"). Je me dis : Ne pourrions-nous pas envoyer des frères vers les agriculteurs,  les fils du faucon [Rév d'Arès xvi/14-15], leur faire connaître La Révélation d'Arès et ses perspectives leurs ouvrir la conscience, leur apporter la Lumière de l'Éternel ?!
Didier.Br d'Île de France. 


Réponse :
La crise de la Grèce est typique des difficultés qui attendent les petites unités humaine — La Grèce en est une, certes relative (quand même 11 millions de Grecs), mais très petite comparée à l'Union Européenne : 508 millions. Que s'est-il passé en Grèce? On voit par cet exemple que si les petites unités humaines ne reposent pas sur la pénitence, des principes d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur et le rejet (liberté) de tous préjugés, des principes plus forts que les questions financières, elles peuvent se trouver dans des situations très difficiles.
La Grèce est pauvre et vit sur des spécificités économiques maigres sans rapport avec celles des grands pays industriels et agricoles de l'Union Européenne. De ce fait, elle aurait dû chercher pour établir la justice sociale des solutions qui lui soient spécifiques. Au lieu de cela, elle a voulu copier les grandes nations de l'Europe et pour cela elle a énormément emprunté. Elle a donc des Sécurité Sociale, Caisse de Retraite, Éducation Nationale, etc. similaires à celles de la France, de l'Allemagne, de la Grande Bretagne, des Pays Bas, etc., mais ce n'étaient pas des solutions adaptées financièrement aux possibilités grecques: La Grèce n'a pas recherché ses solutions spécifiques. Résultat: Elle a des dettes que tout le monde sait impossibles à rembourser.
De plus, on lui impose maintenant et maintenant seulement de réformer son système social pour l'adapter à ses réelles possibilités, alors que tout le monde savait fort bien depuis longtemps qu'elle s'enfermait dans un dilemme financier et tout le monde en Europe porte une part de responsabilité dans cette situation. À mon avis donc, il faut faire amende honorable et remettre à la Grèce une forte part de sa dette et la laisser chercher désormais ses solutions propres. La pauvre Grèce est l'âne des "Animaux Malades de la Peste" et, oui, mon frère Didier, il y a là un problème qui ne peut pas être résolu selon les critères que veulent aujourd'hui imposer les grands gouvernements riches.
"L'individu doit reprendre son destin en main être un pénitent qui est un individu existentiel, maître de lui-même," dites-vous et c'est le fond de mon entrée 166.
Aller vers les agriculteurs en colère pour leur parler de La Révélation d'Arès ? Je n'empêche personne de le faire. Ne me posez pas la question comme si cela dépendait de moi. Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1), je ne suis que le prophète et je demande seulement au petit reste rassemblé (24/1) autour de moi d'être fidèle à la logique de base de La Révélation d'Arès : Appeler le monde à la pénitence.
Je suis conscient, depuis très longtemps, que les circonstances auxquelles fait face notre mission sont très variées et notre nombre est encore insuffisant pour faire face à toutes les circonstances. Quand on est peu nombreux, il faut beaucoup de prévoyance. Il eut fallu, comme je l'ai prêché longtemps (en vain) de mission en mission, que le dossier "Paysans" (comme le dossier "Jeunes", etc.) fût établi et une mission spécifique prévue, prête à agir en cas de besoin, car il était évident que tôt ou tard la situation difficile des agriculteurs les conduirait à la manifestation qu'on voit aujourd'hui. On ne peut improviser une action de ce genre sans une réflexion préalable et longue.


27jul15 166C54
Dialogue :
— Le monde de demain refleurira sur l'arbre de la Vérité ?
— Vous parlez de vérité mais qu'entendez vous par vérité ?! Car au fond chacun a sa vérité, chacun est libre quoi ! Et finalement, puisque tout le monde peut être libre, plus personne ne dit vrai à présent !
La Révélation d'Arès nous dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).
— Mais changer je ne fais que ça... Je soigne ma famille, mes enfants, je fais en sorte de m'instruire de m'informer, bien sûr je dois aussi veiller à mon entretien: changer ma voiture, aller chez le coiffeur,.. Ma femme change aussi, nous faisons du sport, je varie mes déplacements, mes relations, mon travail, mes vacances, j'arbitre, au besoin, j'assaisonne celui qui me casse les pieds et parfois si c'est dur pour moi, il est vrai que je peux me venger. Je prends mes décisions quoi !
— Je comprends. Il est possible que tout un ensemble d'humains dans cette société considère ce type de changement comme étant le lot du quotidien qui est nécessaire sur le plan matériel,puisqu'il est rassembleur, puisque basique. Et de toute façon un certain bien être est matériellement indispensable. Le fait de partir de changer d'air est équilibrant pour la famille, faire un achat soulage un instant et, de ce fait, peut paraitre efficace sur le moment, mais au fond, il ne ramène qu'au malaise intérieur puisqu'il renvoie l'homme au plus bas: boire manger, se loger, partir en vacances et donc à son éternelle question: "Qui suis-je ?" nul ne répond.
— Comment faire alors pour améliorer ce monde, le rendre heureux  !?
— L’histoire nous montre que c'est par l'homme lui-même que ce monde changera, car c'est par sa vie intérieure puis extérieure qu'un changement s'opérera, un changement qui opère le bonheur autour de soi et qui touche l'âme
— Vous croyez ?!
— J'en suis certaine! Parce qu'habitués depuis un bon moment aux actions éphémères, l'humanité considère encore que toute action mue de Beauté intérieure pouvait relier les humains dans le Bien (12/3), ne serait-ce qu'en pouvant s'associer aux réflexions de ceux de gens différents par le simple effort d’aimer son prochain !
— Mais changer quoi, alors ?
Changer tout ce par quoi nous portons atteinte à l'amour [et donc changer] par la peine d'une pénitence (28/25). Cela demande un  effort simple et permanent qui reprojette de la Lumière sur chacun de nos actes. C'est trouver au fond de soi le Bien qui libère de la peur que génère la hâte (ou l'inverse) au fond de soi d'abord,et autour de soi ensuite. En se libérant du préjugé que cet effort est impossible, l'homme apprend à écouter l'autre avec amour et lui permet d'exister sans pour autant s'effacer; au contraire. L'homme est alors Un en lui-même [Rév d'Arès xxiv/1].

C'est au fond faire le constat que tout cet arbitraire culturel divise et taille dans le vif sans cesse ; il n'a de cesse que de provoquer et humilier son frère,au point de le réduire, ou le contrôler comme on le fait pour un animal.
Honorer l'autre en soi demande de l'amour, l'amour demande de la volonté, c'est savoir donner et savoir recevoir des deux mains comme le Créateur l'a fait un Jour avec nous et le fait encore par nous si nous le décidons... l'Amour est durable, parce qu'il engage le meilleur de soi de façon libre ; il est chaleureux, c'est donc un choix de Vie qui libère un monde malade, un monde exténué et lui redonne l'espoir.
Pour y parvenir, nous devons être libres [Rév d'Arès 10/10] nous-mêmes, comme nous le rappelle Montaigne (dans les Essais) : "La plus grande chose du monde, c'est de savoir estre à soy".
C'est le contraire d'être divisé contre soi, c'est retrouver au fond de soi, tout ce qui honore l'image et ressemblance du Créateur dont nous sommes la créature (Genèse 1/26-27), c'est accepter qu'au tréfond de soi "il existe dans la vie du Bien autant la tendresse et la douceur d'une Mère, que que celles d'un Père (Rév d'Arès Veillée 11 cf.annotations) cela reste Beau dans la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4).
Nous les reconnaissons les actes bons, parce que leur accomplissement lentement mûri, enrichit la vie. Ce Bien n'est donc pas fait de rêves, car il part de longues réflexions posées avec calme, dans un travail aimant et respectueux de tous les avis et tendant à générer des actions universelles et fécondes. L'homme de Bien qui propage la Vie, rend son entourage heureux, crée un monde de sagesse qui part de petites unités [sociales].
Dieu dit: Je suis hors du temps, mais toi qui es dans le temps tu sais combien de soleils se sont levés depuis Ma Parole et Mes Œuvres, et combien les ont crues pour vivre selon elles (Rév d'Arès 12/6). Procède sans hâte, la larve en se hâtant rejoint -elle l'abeille ? Elle doit accomplir son temps (24/2).
Dans cette phrase, il y a la mesure, une mesure profondément active, reliée aux recommandations du Père depuis toujours.
Le temps a été inventé par l’homme par le mal (méchanceté, mensonges, guerres, etc.). Mais si dans ce temps nous aimons notre prochain, ce temps se détend devient créatif .
Face à la sensation que nous laisse une vie qui veut régir les humains en masse sans prendre soin de les écouter, et de les aimer, nous pouvons avoir une perception de cet accomplissement dans un temps plus doux et concret, un temps d’accomplissement comme l’évoque La Parole Révélée à Arès.
Le Royaume est au dedans de vous, disait Jésus aux apôtres, et l'homme s'il se met dans cette certitude qu'il a le meilleur en lui sans agitation, c'est là qu'il y a synergie possible,nous devons nous attacher à cela, [nous attacher] à ne pas quitter ce Royaume au fond de nous.
À cet égard, je me souviens de votre définition, frère Michel, du "nouveau contrat social", paraphrasant celui de Jean-Jacques Rousseau ; il me semble que cette réponse que voici, est appropriée au ton de cette entrée :
"Trouver une forme de vie commune qui protège de toute la force commune la personne physique et spirituelle et les biens physiques et spirituels de chacun et par laquelle chacun se déclarant fidèle à tous les unis (Rév d'Arès xLv/19) n'obéisse cependant qu'à lui même et reste aussi libre (10/10) qu'auparavant, tel est le problème fondamental dont la pénitence, donc l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, donne la solution. J'ajoute qu'au bout de cette solution viendra le Jour du bonheur définitif. Après tout, il n'y a peut-être pas besoin de chercher plus loin comment définir le "nouveau contrat social" (Décembre 2011  réponse au commentaire 123/48)."
Je crois vraiment à l'exemple prophétique  auquel l'homme est appelé quelles que soient ses origines.
 Quand le Père dit : Les nations reviendront vers Moi (Rév d'Arès 28/21), j'entends tout comme vous l'exprimez: "Chaque homme redeviendra une personne, un enfant distingué du Père, de génie libre. Il n'existe pas de pénitence, donc pas de bien, de masse."
Frère Michel, je vous remercie de nous aider à réfléchir.
Je vous souhaite avec cœur, un joyeux anniversaire.
Danièle G. du Nord


Réponse :
Merci pour ce commentaire et pour vos vœux d'anniversaire, sœur Danièle, et pour votre aide au service du Pèlerinage actuellement.
Votre commentaire rappelle beaucoup de choses déjà dites dans mon entrée 166 et d'autres entrées précédentes. En outre, le dialogue, au début de votre commentaire, tourne autour d'une interprétation fallacieuse du verbe changer l'interlocuteur. Le mot changer a évidemment quantité de sens... Dans le métro on peut changer à "L'Étoile" ou à "Chatelet". Il fallait plutôt répondre :
"Je vous coupe ! Il ne s'agit pas des incessants et multiples petites changement de la vie quotidienne, mais d'un gros et capital changement de fond: Changer sa nature, conditionnée par le train-train, en une autre nature faite d'amour inconditionnel, de pardon de toutes les offenses, de paix avec tous, d'intelligence du cœur et de se rendre totalement libre de tous préjugés à l'égard de tous les humains. Cela n'a rien à voir avec et n'empêche nullement vos quotidiens petits changements. Il s'agit de percer la muraille de préjugés et d'iadées générales de la citadelle culturelle dans laquelle nous sommes enfermés et de s'évader, d'échapper au temps, à l'espace, à la foule humaine, au conditionnement qui nous prive de notre nature créatrice, créatrice au sens sublime, rendue inactive dans l'obscurité des habitudes que nous confondons avec la Vérité."
Si le changement de fond nous redonne contre l'obscurité et le mal la ténacité du Bien, c'est que sans aucun doute il y a dans la vertu une Force inégalable, qui nous change d'animaux pensant en créatures divinisées (Genèse 1/26-27).


27jul15 166C55 
Ce que j’apprends et comprends maintenant avec cette entrée : "socialement parlant l'amour, le pardon et la liberté ne sont féconds et créateurs  que dans des petites unités. C'est seulement dans des petites unités sociales que l'homme peut vivre sous la Voix et défaire le nœud (Rév d'ArèsxLii/13) de la loi (xix/24)."
Mes incompréhensions :
Une question, quelle est la différence entre les petites unités sociales et les Assemblées souveraines d’elles-mêmes (Rév d'Arès 8,1), puisqu’à priori les petites unités sociales sont composées également de pénitents ? Je ne saisis pas bien la nuance.
La naissance des petites unités ne peut pas devancer la pénitence. Aussi je ne comprends pas bien l’appel à disperser la masse, à redonner à l’homme sa liberté qui si ces hommes ne sont pas pénitents recréeront  le mal d’une autre manière. Quand vous écrivez « Autour du noyau du petit reste de pénitents la masse se dissoudra en petites unités.  Vous voulez dire : En petites unités de pénitents à leur exemple ?
Je vois une contradiction entre cet appel : "Il faut disperser la masse, redonner à l'homme sa liberté. Beaucoup de nations, petites unités acceptant au fur et à mesure de leur ré-apparition un seul principe, l'autogestion dans l'amour." Et le prime appel à la pénitence qui fera que des pénitents se regrouperont en petites unités sociales.
J’y vois une ambiguïté avec l’esprit révolutionnaire et des violences à venir inutiles. Ce qui me semble clair c’est d’appeler chaque individu à commencer sa pénitence puis  à se séparer lui-même de la masse, à assumer de lui même cette séparation en lui-même et à se trouver une petite unité sociale où il pourra vivre sa pénitence de manière optimum et donner à sa pénitence sa force sociale. Et de fil en aiguille dissoudre les masses de l’intérieur, parce qu’il y a aura superposition d’appartenances dans chaque être humain pendant longtemps entre des petites unités sociales, des Assemblées souveraines d’elles mêmes et des nations, ou pays. C’est comme cela que j’avais compris vos précédentes explications où vous disiez que les hommes tourneront le dos aux pouvoirs et aux systèmes et s’en désintéresseront naturellement.
 
Réflexion improvisée sur le  temporel et le spirituel :
A la base de la déstructuration du monde par l’Évangile il y a ce renversement de valeur de ce qui produit la grandeur - c’est dans l’individu que cela se passe (Matthieu 23/11-12) : Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. Ma mémoire l’avait formulé comme cela (c’est peut-être à un autre endroit de l’Évangile ? : Celui qui veut être le premier, le plus grand qu’il soit le dernier et le serviteur de tous.
Or, depuis qu’il y a l’histoire ceux qui sont suivis et qui s’expriment le plus sont ceux dont les idées de grandeur passe par le pouvoir, les Alexandre le grand, les César, les Charles Quint, les Napoléon, les Papes, etc… C’est ce rêve-là de grandeur qui est une idole de l’esprit (Rév d'Arès 23/8) qu’il faut abattre, car il conduit les hommes au délire intérieur : Dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants, des princes et des riches (Rév d’Arès 28/20).
Masse et pouvoir, il me semble, marchent ensemble mais le recours à la masse résulte du conditionnement au pouvoir de manière individuelle. À la base, il faut passer individuellement du pouvoir au service, de l’orgueil à l’humilité, de l’engluement dans des masses endoctrinées à la communion humaine recherchée de la pénitence dans de petites unités sociales.
D’où ce verset : Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1).
Il y a cela à démontrer au monde car la recherche de grandeur qui va avec notre capacité de dépassement me semble tout de même à exalter mais c’est son objet qui est différent. L’homme de service peut s’enrichir même matériellement et atteindre de la grandeur mais il ne s’enrichira pas de la même manière que l’homme de pouvoir. Et, bien sûr, il y a la grandeur spirituelle mais je ne sais pas si elle sera attirante avant longtemps ?
La religion chrétienne à du, pour se maintenir avec ses chefs, séparer le spirituel du temporel, disons qu’elle bricole toujours des arrangements pas clairs, avec la séparation entre les deux, ainsi au temporel elle admet les chefs, mais au spirituel tous sont normalement égaux (ce qui est à moitié vrai quand on voit les excommunications etc…C’est là qu’on voit que les hommes ordinaires ne réfléchissent plus).
Si je comprends bien, un des aspects des  petites unités sociales est de permettre  qu’il n’y ait point de frontières entre le spirituel et le temporel, ou plus précisément que le temporel découle naturellement du spirituel parce que la loi gère le temporel dès que la force d’amour entre des êtres, qui se connaissent, ne peut plus s’exercer. Il faut sortir du piège, de l’impossibilité pratique temporelle, que génère toute masse trop grande, qui fait l’affaire des pouvoirs et de leurs lois.
Bernard de la F. de Bretagne Sud


Réponse :
"Si je comprends bien..;" dites-vous, bien aimé frère Bernard, avec qui j'ai eu la joie de prier au Pèlerinage la semaine dernière, "Si je comprends bien..." dites-vous, mais vous avez bien compris.
Vous avez tout compris, mon frère. Vos "incompréhensions" au début de votre commentaire posent, en fait, les questions et les réponses. Les réponses sont présentées par vous sous forme de questions, mais celles-ci donnent la clé ! Je pense que si les réponses prennent chez vous la forme de questions, c'est que sous ressentez une sorte d'insatisfaction par manque de netteté de ce que mon entrée 166 dit. Mais mon entrée 166 ne peut pas être plus nette. Il n'existe pas de formule mathématique ou géométrique de ce qui conduira au petites unités sociales. Je ne suis que prophète, je ne suis pas le fakir qui dirait l'avenir avec précision. Les tournures que prendront les sentiers qui mènent aux Hauteurs Saintes où séjourneront tant le petit reste de pénitents que les autres, mais qui feront confiance aux premiers, me sont inconnues. et surtout peuvent prendre des formes très diverses.
Votre commentaire est beau, vrai. C'est le commentaire d'un croyant de grand cœur qui voudraient que les choses soient plus claires qu'elles ne sont dans La Révélation d'Arès et dans les propos de son témoin, mais qui oublie peut-être qu'il est de ceux qui construiront l'avenir, car personne ne sera guidé et n'empruntera des sentiers déjà tout tracés. Nous devons tracer les sentiers en même temps que nous les gravissons. C'est une difficulté, je sais. Le monde ne nous a pas préparés à recréer le monde, je sais. C'est pourtant à cela que le Père nous appelle.
Le Pèlerin d'Arès est un homme ou une femme qui vient de faire un immense et lumineux voyage intérieur et qui, à son retour devient missonnaire ou moissonneur et réunit ses semblables sur la place de son village, sachant qu'ils ne le quitteront jamais et que, donc, c'est au village et aux villageois qu'il faut proposer de changer, de redessiner, de redestiner, car le village est la Terre qui est la résidence, la bulle d'oxygène que l'homme ne peut quitter parce qu'il ne s'épanouira que là comme un dieu heureux. C'est si vrai qu'il y ressuscitera !
"Ressusciter ? s'exclame-t-on... mais comment les milliards d'hommes morts pourront réinrégrer la petite Terre ?" Nous n'avons pas de réponse à cela, pas plus que nous n'avons de réponse à vos questions sur les petites unités sociales. Nous savons seulement que c'est à elles que nous conduira la pénitence. Pour le reste, le pratique, le vraisemblable, je n'ai pas de réponse et croire sans réponse, c'est ça, la foi, mon frère Bernard. Le Pèlerin d'Arès est colporteur de la transfiguration. Ce que vous ne voyez peut-être pas, frère Bernard, c'est que vous êtes déjà transfiguré en partie, mais qu'il vous manque encore la foi de vous transfigurer complètement.
Nous vivons un monde de Narcisse, qui ne font que que se regarder dans leur miroir. Il nous faut briser le miroir et chercher ce qu'il y a à sa place.


28jul15 166C56
Les "petites unités humaines" ont l’air de focaliser les esprits dans les commentaires de cette entrée 166.
Personnellement, je n'en ferai pas un thème central de mission sauf de façon connexe. Comme vous le rappelez à plusieurs reprises, il ne faut pas oublier que ces petites unités seront les résultantes à terme de la pénitence et non l’inverse. Aussi intéressantes et instructives soient-elles, les expériences de petites unités ne se suffisent pas à elles-mêmes pour réussir une sortie durable du système.
Qu’on jette un regard en arrière, qu’on se souvienne de la ribambelle d’utopies du passé, qu’elles soient restées théoriques ou qu’elles aient été expérimentées. Toutes, sans exception ont échoué dans leur projet annoncé ou dans la concrétisation durable de leur espérance. De Platon à Fourrier, en passant par Augustin d’Hippone, Müntzer, More, Cabet, Campanella, sans oublier la révolution française, Saint-Simon, la découverte de l’Amérique, les colonies Jésuites, les pèlerins du Mayflower, les divers millénarismes et communismes, mai 68, la vie en communauté, jusqu’à Foucault, Deleuze et j’en passe. Toutes ne sont pas restées à petites échelles, il y a eu des monstres comme l’URSS ou le christianisme d’église pour ne citer que ceux-là, mais toutes puisent peu ou prou leur Idéal dans des références à la "terre promise", le "Royaume" de Justice : "Cité de Dieu", "Nouvelle Jérusalem ", âge d’or ou nostalgie d’Éden comme autant d’expressions du désir latent d’une autre Vie dans l’homme.
Seulement voilà, toutes ont mis la charrue avant les bœufs parce qu’il ne suffit pas d’avoir des idées neuves, de la foi, de la bonne volonté, du travail et du courage, aussi remarquables soient-ils, il s’agit de faire monter ces utopies du fond de soi.
Magnifique ! Elles n’apparaissent qu’à travers notre propre transformation !
On ne peut plus se mentir à soi-même ni aux autres. Ce n’est pas la forme d’organisation qui nous change (vision matérialiste) — tout au plus les petites unités grossissent-elles le processus, rendent-elles les problèmes plus visibles et sensibles — mais l’inverse. Tout part de notre choix de devenir bons et justes, vertueux (vision idéaliste), autrement dit de notre pénitence.
Ce chemin est très long, parce que le changement est très lent, surtout quand on part de très bas. Or, l’homme étant impatient (Coran), il a voulu voir son rêve se concrétiser dans le temps de sa vie terrestre, c’est bien normal, temps trop court, alors que le résultat de la pénitence à l’échelle collective ne se verra pas avant au moins quatre générations (La Révélation d’Arès 24/02).
Que de désillusions ont engendré l’absence d’une conscience du Bien absolu et universel, hors du champ conceptuel humain, qui ne se découvre qu’au fur et à mesure de "son extraction", l’absence d’une direction sûre d’évolution vers lui, l’oubli d’en emprunter d’abord le chemin, de commencer à changer sa propre vie ou entrer en pénitence, l’impatience à vouloir fixer trop vite des vérités partielles et partiales en vérité définitive, à vouloir en faire une norme collective, à la codifier et à l’imposer, tout ça sans doute en grande partie à cause du temps trop court d’une vie humaine, lui-même effet du péché, qu'il faut vaincre. Ce à quoi s'attèlent les actuels pénitents qui forment de ce point de vue une espèce nouvelle d’utopistes, normalement l’ultime, qui monte dans la patience (Rév d’Arès xxxiii/03)) pugnace, persévérante, leur île bleue, ils ne la voient qu’au loin (xiv/13). C’est ingrat, mais c’est imparable, pour la première fois, parce que le pénitent est sa propre utopie en marche.
Ces petites unités se retrouveront vraisemblablement dans l’activité économique. Les temples bâtis à l’or, au négoce, à l’usure sont proscrits (Rév d’Arès 27/04). Fortes sont la main et la roue (Rév d’Arès xxxv/21). Un commentateur déplorait que les petites unités condamnent la recherche aérospatiale, mais outre le fait que ce ne soit pas utile — Jésus, quand il apparut à Michel Potay en 1974, repartait par ascension, se jouant de la pesanteur ! — rien n’empêche quand même de penser que des petites unités puissent se construire autour d’un projet commun spécialisé, d’une activité industrielle par exemple au service d’une collectivité plus grande, mais à taille humaine.
Au reste, quelle taille ? 35 000 ou quelques centaines ? Les deux sans doute quoique 35 000 me paraisse beaucoup pour se connaître. En réalité, on n’a encore aucune idée de ce que des pénitents achevés feront en commun, et pour le bien commun, on sait seulement que, "socialement parlant, l’amour, le pardon et la liberté ne sont féconds que dans de petites unités" (votre entrée 166), ce que peut démontrer déjà la famille première petite unité.
On sait aussi — entre autres — que le frère (conscit) poussera les feux comme la brassée d’épines pousse l’âne (Rév d’Arès xxii/14)... Ça laisse rêveur question utopie ! Mais là encore, dans le domaine économique, beaucoup d’expériences actuelles, marginales, se considèrent comme des utopies en marche, se croient déjà l’antichambre du monde nouveau parce qu’elles sont petites, à l’échelle humaine et hors des griffes du marché mondial, je pense notamment au domaine de la nourriture bio ou des initiatives citoyennes mais il y en a bien d’autres. Gare à ce qu’elles ne se prennent pour des modèles en soi, elles restent des expérimentations, utiles, intéressantes certes, sans doute même de plus en plus nécessaires dans les temps difficiles à venir, mais leur durabilité et leur perfectionnement intelligent ne pourra résulter que de la pénitence de leurs créateurs, membres et utilisateurs.
Claude M. d'Île de France


Réponse :
Oui, frère Claude, une chose est de penser au bonheur des hommes, une autre chose est de l'intégrer à la Vérité ou à la Réalité. Vous soulignez avec justesse que des projets petits ou grands, voire très grands (la défunte URSS), ont ponctué l'Histoire, qu'ils aient été tentés ou soient restés théoriques, mais tous ont cru que procurer le bonheur à l'homme dépendait de conditions socio­logiques ou économiques nouvelles, mais aucun de ces projets n'est parti du Sermon sur la Montagne comme éthique — éthique que La Révélation d'Arès appelle pénitence —. La seule Vérité réalisable est là, mais personne ne l'a vue ou personne n'y a cru, pas même l'Église.
Pourquoi n'a jamais été considéré comme "l'inacceptable accepté" (Dürckheim) le Bien accompli ou pénitence? Pourquoi des utopies infiniment plus utopiques que la pénitence ont-elles été tentées ? Pourquoi le changement de l'homme mauvais en homme bon  a-t-il été vu comme impossible ? Je ne comprendrais pas cette rationalisation à rebours si elle n'avait pour cause la raison que vous donnez au début de votre commentaire, à savoir que l'homme est impatient et veut réaliser son rêve durant la vie même de ses compagnons humains. Pourquoi personne n'a-t-il eu le courage de dire: Nous sommes méchants, mauvais, menteurs, voleurs, criminels, médiocres, mesquins, depuis trop longtemps et il faut des générations pour changer.
Or, changer, c'est là notre chemin et nous devons encourager le monde à le faire sien.
Je ne sais plus dans quel livre du Moyen-Âge se trouve l'histoire que voici, mais j'y pense parfois : Saint-Pierre un jour se dit: "Allons voir ce que devient l'homme !", il s'habille et quitte son nuage pour parcourir la Terre. Il voit un homme enfin. Cet homme est allongé sur le sol, il regarde le Ciel et ne fait rien. Saint-Pierre dit: "Donnons à l'homme de l'activité !" Il plonge sa main dans sa poche, y prend une poignée de puces et les jette sur l'homme. Depuis ce jour, l'homme ne cesse de se gratter, impatient comme tous les êtres auxquels ça démange.
On peut se demander si Pierre, dont le pape se dit successeur, n'est pas très futé ou est un mauvais saint et n'a pas donné à l'homme la sagesse et la force de la patience.
Les puces de la hâte démangent aux gens que nos missions rencontrent. Elles cherchent ceux qui ont en eux la force de résister au prurit de la hâte. Il n'y en as pas beaucoup, mais le Créateur, dans sa Sagesse, sait qu'un petit reste suffira pour calmer toute l'humanité.


28jul15 166C57 
J'en ai marre d'entendre les nouvelles au "13 heures" qui ne disent rien d'intéressant et s'attardent sur des histoires de température de la mer ou de crêpes à la confiture que se mangent les touristes.
Mais quand entendra-t-on que Dieu a parlé à Arès en 1974 ?
Pourquoi veut-on enfantiser comme ça les Français ?
...les Français et le monde !
Pas la peine d'avoir des satellites ultratechniques qui renvoient des nouvelles aussi minables.
Gaëtan J. d'Île de France


Réponse :
Combien vous avez raison ! On infantilise le monde avec des dépêches aussi niaises que celles qu'on nous distribue cet été.
La Parole de Dieu et la Vie à laquelle elle appelle ne sont pas près d'entrer dans la respiration naturelle de l'humain.
Ce matin, je lis dans "Le Figaro" qu'une dent humaine de 560.000 ans a été découverte dans les Pyrénées-Orientales par une équipe de paléo-anthropologues. La dent en question a été découverte par une bénévole de 16 ans.
Voilà une nouvelle sensationnelle : Une dent de 560.000 ans !
Mais La Révélation d'Arès de quarante et un ans, non ! C'est une "connerie", ce n'est pas une nouvelle.

Vous ne le saviez pas ?
Gaëtan, je ne sais pas qui vous êtes, mon frère, mais si vous trouvez scandaleux qu'on ne parle pas de La Révélation d'Arès, rejoignez notre mission du 32 rue Raymond Losserand à Paris pour vous joindre aux apôtres qui annoncent aux gens de la rue ce que les journaux n'annoncent pas.
Avec patience nous vaincrons.


30jul15 166C58
"Nous vivons un monde de Narcisse, qui ne font  que se regarder dans leur miroir. Il nous faut briser le miroir et chercher ce qu'il y a à sa place" [réponse au commentaire 166C55]. En lisant cette dernière phrase, je n’ai même pas cherché à en approfondir le sens, je me suis tout bonnement arrêtée au souvenir d’une histoire qu’elle a immédiatement évoquée.
Mais il est si joli ce conte yiddish que je veux le  partager avec vous, même s’il n’a qu’un rapport peu évident avec votre entrée 166, un humble cadeau d’anniversaire en somme pour notre très aimé frère et prophète, Mikal…
Ce conte s’intitule "Le miroir". Son héros, Haïm, est une homme riche présenté ainsi : "Reb Haïm ne passe pas inaperçu. Quand il arrive quelque part on se baisse pour le saluer et on baise la main de sa femme, Golda-Léa."

Haïm est content : les affaires vont bien, les enfants poussent bien et Golda-Léa fait venir son parfum de Paris. Que peut demander de plus un homme, je vous le demande ?
Ceux qui le connaissaient depuis toujours savaient que les élans de son cœur étaient mesurés : en regardant sa poche, ce qui ne concernait après tout que lui, il oubliait de regarder tout simplement les yeux de ceux qui vivaient à ses côtés…
Mais un jour vint s’installer à Berdichev un nouveau rabbin, eh bien, lui, il voulait changer les choses !
Il ne comprenait pas pourquoi, chaque fois qu’on allait demander un peu d’aide à Haïm, on revenait sans rien.
Et le rabbin décide de se rendre chez Haïm et sans ambages, lui demande pourquoi il ne donne pas même un kopeck pour aider les plus défavorisés, pour l’école ou pour la synagogue. Haïm se renfrogne et trouve extravagant qu’on lui demande des comptes sur son comportement.
Il ne s’intéressait pas aux autres, alors il ne comprenait pas qu’on puisse s’intéresser à lui. Il répondit sèchement : "J’ai tout obtenu en travaillant dur et je ne suis pas prêt à donner facilement au premier venu ce qu’il m’a fallu du temps pour acquérir. Que les autres fassent comme moi et ils n’auront pas besoin de demander de l’aide !"
Le rabbin comprit très vite que sa visite ne changerait rien. Il se leva, la mine attristée, et s’approchant de la fenêtre il dit : "Regarde par ta fenêtre, Haïm, et décris-moi précisément ce que tu vois."
Surpris, Haïm prit un peu de temps avant de répondre sur un ton méfiant :  "Hum, je vois la rue : des gens qui passent et des chevaux attelés aux voitures. Je vois une femme qui se presse, une petite fille qui pleure, une autre qui court… la vie du quartier."
Le rabbin prit alors Haïm par le bras et le plaça en face du grand miroir qui ornait le salon de réception : "Et maintenant, dis-moi précisément ce que tu vois."
Haïm répondit sur la défensive : "Maintenant je vois mon visage qui se reflète dans le miroir."
Le rabbin poursuivit : "Haïm, à travers les vitres de tes fenêtres, tu voyais les gens, la rue, tu voyais la vie. Placé devant ce miroir tu ne peux rien voir d’autre que ton reflet. Il s’agit pourtant du même verre que celui de tes vitres, on a simplement déposé une mince pellicule d’argent : c’est ainsi qu’on fabrique des miroirs. C’est cette mince pellicule d’argent qui te renvoie ton image et qui t’empêche de rien voir d’autre que toi-même.
Le rabbin soupira et poursuivit : "Réfléchis ! Maintenant je te laisse."

Avant le happy end, le conteur fait ce commentaire : "On ne saura vraiment jamais comment les mots cheminent dans notre tête et nous touchent. Le rabbin était donc venu au bon moment, comme s’il avait compris que Haïm ne savait plus après quoi il courait, sans réfléchir, il poussait simplement le temps."

Qu’advint-il de Haïm ? Après le départ du rabbin, il est vexé. La nuit il dort mal, mais au matin, il a changé. Il devint généreux de telle sorte qu'on disait de lui : "Haïm devient un peu fou sur le tard," mais cette douce folie lui fait reprendre sa place au sein de la communauté juive de Berdichev comme s’il ne s’en était jamais éloigné.

Françoise S. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour cette belle histoire, ma sœur Françoise !


30jul15 166C59
Dans les "Contes des Mille et Une Nuits", on peut lire l’histoire d’un homme qui s’était arrêté sous un arbre pour se reposer tout en mangeant des dattes, dont il jetait les noyaux, comme ça, autour de lui.
À peine avait-il fini son repas qu’un génie effrayant lui apparut et lui annonça qu’il allait le tuer.
"Mais pourquoi, demanda l’homme, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?"
"Tu as mangé des dattes et en jetant les noyaux tu as blessé à l’œil mon fils qui passait par là et il en est mort. Alors, maintenant c’est toi qui dois mourir."
Bien entendu, c’est un conte que je vous transmets,
mais à mon avis il à pour moi  beaucoup de sens :
L’homme n’est jamais assez conscient des troubles qu’il peut produire dans les mondes visible et invisible.
Philippe D. de Bretagne-Sud


Réponse :
Cela n'a qu'un très lointain rapport avec mon entrée 166, mais je vous dis merci pour ce beau conte, mon frère Philippe.
J'ai été heureux de prier avec vous en juin à Arès.


30jul15 166C60
Voici une interview de Frédéric Lenoir, qui nous montre son évolution spirituelle et d’où viennent les liens qui nous rapprochent.
Peut être avez vous un moment pour l’écouter.
Ses conclusions ne sont pas vraiment les nôtres, mais je trouve sa manière de décrire l’histoire du spirituel et du religieux très intéressante, évidemment nous pouvons donner du crédit à ce qu’il dit grâce à La Révélation d’Arès.
Il est vrai que mon esprit est bien petit... Le sien navigue un peu plus haut.
http://www.youtube.com/watch?v=FV_C6yyQKP4



Rémy G. de l'Avignonnais.


Réponse :
Merci, mon frère Rémy.
Je n'ai pu entendre qu'un quart de cette vidéo qui dure près d'une heure, puis j'ai arrêté pour deux raisons, d'une part j'ai peu de temps pour écouter ou pour lire en ce moment, d'autre part je suis arrivé au point où Frédéric Lenoir dit que ce qui l'a bouleversé dans l'Évangile, c'est l'histoire de la Samaritaine qui demande à Jésus s'il faut prier au temple du Mont Garizim en Samarie ou au temple à Jérusalem, à cette époque deux temples rivaux, pour être entendu de l'Éternel.
Jésus, à supposer que cette histoire fût vraie (on peut en douter : Rév d'Arès 16/12), répondit à la Samaritaine : "Ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père... Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité" (Jean 4/21-23). Autrement dit, l'endroit où l'on adore n'a pas d'importance, et n'importe quel Pèlerin d'Arès non seulement sait cela, mais en sait bien davantage: Primo, le Père ne demande pas qu'on L'adore. Secundo, la prière n'a pas pour but d'être entendue de Dieu, qui écoute ou n'écoute pas (on n'en sait jamais rien), mais de se rappeler la Parole qu'il faut accomplir (Rév d'Arès 35/6).
Si c'est uniquement cela qui bouleversa Frédéric Lenoir, qui, d'après ce qu'il dit dans la même vidéo, était auparavant bouddhiste et même cabbaliste (? cet ésotérisme est fort différent du bouddhisme), c'est très faible comme argument. Du moins c'est très faible et sans intérêt à mes yeux. Alors j'ai, faute de temps à perdre, arrêté d'écouter la vidéo, parce qu'avec La Révélation d'Arès j'en sais beaucoup plus que Frédéric Lenoir, homme bon et doux, qu'au demeurant j'aime et estime, même si, lui, m'ignore complètement.
D'après ce que Frédéric Lenoir dit dans sa vidéo il découvrit le dialogue de Jésus et de la Samaritaine il y a trente ans. La Révélation d'Arès a quarante-et-un ans. Certains ouvrages de Frédéric Lenoir dans lequels on découvre ici et là comme des décalques de la Pensée de La Révélation d'Arès et des écrits prophétiques arésiens laissent penser que Frédéric Lenoir n'ignore pas la Parole d'Arès, à moins d'exceptionnelles coïncidences.


30jul15 166C61 
J'ai découvert hier que vous avez créé deux sites facebook, "Révélation d'Arès" et "Pèlerinage d'Arès". Je connaissais un autre "Révélation d'Arès" qui semble avoir disparu. Le nouveau remplace-t-il l'ancien ou bien est-ce un duplicata?
Je profite de ce commentaire, le premier que j'envoie à ce blog, pour vous dire que La Révélation d'Arès est un très grand poème. J'y vois depuis que je le lis une rythmique formidable et, comme vous dites vous-même, une inhabituelle "force d'évocation".
Dieu est donc un formidable Poète !
Enzo L. de région Paca


Réponse :
Mon site ou compte original "Révélation d'Arès" a, en effet, été supprimé d'autorité le 22 juillet 2015 par facebook, parce qu'il ne répondait pas à son règlement.
Ce nouveau "Révélation d'Arès" n'est pas un site ou compte original, mais ce que facebook appelle une "Page" liée à mon site ou compte original "Michel Potay".
Il ne fonctionne pas tout à fait de la même façon qu'un site ou compte original. Notamment, vos publications apparaissent dans la colonne de gauche (sous les photo). Dans la colonne de droite n'apparaissent que les publications faites par "Michel Potay" ou par "Révélation d'Arès" et vos commentaires. Les publications de "Révélation d'Arès" peuvent être aussi écrites par Jeff Ayface qui anime cette page comme il animait le précédent et défunt compte "Révélation d'Arès"
Par la même occasion, j'ai ouvert une deuxième page liée à mon site et compte original "Michel Potay", qui s'intitule "Pèlerinage d'Arès".
Ces "Pages" sont de création récente et nous cherchons encore, frère Jeff Ayface et moi, comment les faire fonctionner de façon adéquate. Elles ne sont pas encore franchement opérationnelles.
Voilà pour ce qui est de "Pèlerinage d'Arès" et de "Révélation d'Arès".
Concernant la poésie que vous voyez dans La Révélation d'Arès, je n'ai jamais vu ces Messages sublimes comme de de la poésie. Ce sont pour moi des Messages du Créateur qui ont une signification précise et proposent d'être accomplis concrètement. Pour moi la poésie est autre chose, une pensée plus ou moins abstraite ou est une forme abstractive du rêve du poête ou de la réalité que le poête veut exprimer, mais comme je ne suis pas poète, il est possible que je ne vois pas très bien que le Père a donné à ses deux Messages à Arès, celui de 1974 et celui de 1977, des formes poétiques.
Si les formes de L'Évangile Donné à Arès et du Livre sont poétiques, alors je pense qu'elles sont une forme passionnée de la Parole, une forme qui porte loin comme le bruit de la mer (la Mer sur les Hauteurs, Rév d'Arès 20/4), ce bruit que j'entendais les premières années de ma vie à Arès, quand mon ouïe était encore fine, car la côte océanique est à quelques kilomètres d'Arès. C'est en fait le bruit du Vent (24/4), du Vent sur la Mer, le Vent qui a le son de la Vérité éternelle, le son mêlé de l'Amour et de la Colère. Les épaves de nos vies de pécheurs sont rejetées sur les rivages et le Père nous demande de dresser des échafaudages pour reconstruire nos vaisseaux et nous lancer à nouveau à la recherche de la Flotte du Roi (Rév d'Arès Veillées 17 et 18), du Père Roi de l'univers (12/4). Oui, d'une certaine façon la parabole est poétique.
Mais s'il s'agit de poésie, la Parole est étrangère à la plastique raide des règles de la poésie, c'est ce qu'on appelle de la poésie en prose. C'est de la poésie in statu nascendi dans laquelle on décèle sans cesse la Passion de convaincre, l'Amour incessant qui sonde et fouille le cœur humain et lui parle en termes qui voudraient être accomplis.


30jul15 166C62 
Sous la dynastie des Tang, le peuple chinois, alors très présent dans l'Asie du Sud-Est, découvre une variété de riz permettant de produire deux à trois récoltes par an. La population explose. Beaucoup de chinois ignorent cet événement historique qui est à l'origine de la surpopulation en Chine. Entre 1958 et 1962, Mao lance le Grand Bond en Avant. Un des plans proposés était de dépasser la production d'acier américaine et de rattraper l'anglaise. Les objectifs étaient fixés par provinces. Mais certaines provinces ne possédaient absolument pas les moyens de produire de l'acier. A Kunming, dans le Yunnan, on brûlait les clés, les bijoux, les poignées de porte... Les paysans, menés par une forme de stakhanovisme à la chinoise, sont allés jusqu'à brûler leurs propres machines agricoles. Cet événement a eu pour conséquence la famine la plus meurtrière de l'Histoire. On estime à environ 23 millions les victimes de la faim.
Pourquoi, pourquoi l'Homme ne comprend-il pas que la masse le tuera ?
Et, comme vous le rappelez, [pourquoi l'homme ne comprend-t-il pas] que la pénitence dispersera la masse ?
La graisse et le vinaigre tuent l'homme, le bruit tue [Rév d'Arès vii/14]. La masse tue.
C'est pourtant si clair !
Nous nous devons de changer. Il y a peu, lors d'une discussion avec ma tante, je lui expliquai que je n'ai pas "besoin" de missionner pour moi. Je peux aussi rentrer à la maison, me mettre au chaud, faire à manger, rire avec mon frère. Mais le monde, les générations futures et Dieu ont besoin de nous. Aux gens qui disent de ne pas avoir besoin de Dieu, d'un Message, d'un groupe, je leur dis : "Mais c'est Dieu le Message [et] le monde, qui ont besoin de vous !".
Nous n'accomplirons rien dans notre coin, nous ne faisons parfois que soutenir inconsciemment le système. En nous changeant, en devenant Pèlerin d'Arès, en rejoignant l'Assemblée, nous changeons la logique du monde. Nous ne changeons pas seulement notre petite vie, nous prenons aussi nos responsabilités face au monde et à Dieu. Nous construisons le monde changé, le temps qui vient.
Alexandra P. d'Ile de France


Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Vous citez la dynastie Tang et Mao en Chine, pays où au cours de l'Histoire ont toujours alterné abondance et pénurie, parfois aussi stupide que celle due à la folie de la production de l'acier lors du Grand Bond en Avant.
Oui, "pourquoi l'homme ne comprend-il pas que la masse le tuera et que la pénitence dispersera la masse ?"
Puisque vous citez la Chine, où vous venez de vivre quelques mois, je reste dans le "chinois" par une citation de Ts'ui Wei tirée du "Recueil de la Transmission de la Lumière."
Un moine demande à Ts'ui Wei ce q'est le zen. Ts'ui Wei lui répond : "Quand il n'y aura plus personne autour de nous, je te le dirai." Un temps passe. Le moine redemande alors : "Il n'y a plus personne, dis-moi ce qu'est le zen !" Ts'ui Wei conduit alors le moine dans une bambouseraie  Là il s'assied et étend ses bras vers les bambous sans rien dire. Le moine ne comprend pas où veut en venir Ts'ui Wei qui, voyant que le moine demeure totalement perplexe, lui dit: "Il y a des bambous grande et il y a des bambous petits."
Autrement dit, le bambou vit aussi bien grand que petit. L'homme n'a pas besoin d'être en masse pour vivre. Il vit aussi ne petites unités sociales. Il n'y a pas à craindre que la pénitence disperse la masse.


01aou15 166C63  
Voici une vidéo TED intitulée "Ce qui explique l'émergence / la prédominance des hommes (sur les autres espèces animales)". C'est en anglais, mais j'en fais un résumé rapide en dessous.

http://www.ted.com/talks/yuval_noah_harari_what_explains_the_rise_of_humans

Le présentateur Yuval Harari semble être athée, mais son analyse (pas complètement nouvelle) reste exploitable ici et révèle une caractéristique singulière à l'humanité.
Selon lui, ce qui différencie l'homme des autres animaux est sa capacité à collaborer en très grand nombre efficacement (mille et plus), soulignant ainsi la toute-puissance des masses humaines, tant dans l’accomplissement des projets les plus beaux que dans les plus horribles.
Il affirme ensuite que cette aptitude découle de notre faculté à croire à des fictions, ce que ne pourraient pas faire les singes qui sont prisonniers de la réalité sensible et objective.
Quand ces fictions deviennent populaires, elles s'établissent parallèlement à la réalité concrète du monde et constituent une base sur laquelle un grand nombre d'hommes peut collaborer.
Pour lui, les fictions actives aujourd'hui sont tous les systèmes: économiques, politiques, sociaux, religieux, etc. et il est vrai que les pays, les gouvernements, les entreprises, les monnaies n'ont pas d'existence propre, leur survie ne dépend que de la masse qui y croit.
Il est possible que la prédisposition qu'avait l'homme à changer sa vie sous l'impulsion d'une croyance en une réalité qu'il ne pouvait percevoir et qui dépassait son entendement en ait fait un bon choix. Ou, peut-être que cette capacité est apparue après que Sa Parole soit dans la parole d'homme...
Les fictions humaines de masse dérivent, deviennent débiles et emportent tout, alors que la Vérité, qui restera fiction (la foi) jusqu'au Jour, est enracinée dans le Fond des Fonds, c'est l'Appui.
Merci pour tout,
​Ange N. d'Auvergne


Réponse :
Merci, mon frère Ange, pour cette vidéo et tout votre commentaire.
Je n'ai pas eu le temps de voir cette vidéo et de l'analyser, d'autres frères et sœurs le feront pour moi.
Toutefois, je me fie à votre rapide résumé des propos de Yuval Noah Harari : Il est évident non seulement pour Yuval Noah Harari, mais pour n'importe quel homme réfléchi, que "les fictions actives aujourd'hui sont tous les systèmes: économiques, politiques, sociaux, religieux, etc. et il est vrai que les pays, les gouvernements, les entreprises, les monnaies n'ont pas d'existence propre, leur survie ne dépend que de la masse qui y croit."
Que ces "fictions actives" s'effritent et disparaissent et le ciment qui fait les masses s'effritera et disparaîtra et les hommes retrouveront leur nature qui est de vivre intelligemment (Rév d'Arès 32/5) en petites unités sociales.
C'est le rôle de notre mission de faire disparaître les "fictions" actuellement "actives", autrement dit, de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) par le changement de vie (3/1*11) individuel.


02aou15 166C64 
Merci pour cette entrée libératrice.
La recherche spirituelle fait partie de ma vie depuis de nombreuses années au cours desquelles j'ai pu rencontrer La Révélation d'Arès et souvent reprendre force et courage sur le Lieu Saint du Pèlerinage.
Depuis peu, je partage le chemin de frères et sœurs de Bordeaux.
Ce que je ressens depuis, et qui est renforcé par la lecture de cette entrée 166, c'est une immense libération, et parallèlement, un ancrage dans la certitude .C'est comme si je savourais à la fois l'immense bonheur de m'extraire avec légèreté au dessus d'une masse gluante, aveuglante et paralysante, et que par le même temps mon pied se plantait plus solidement dans la terre.
Dans ma vie, je me suis souvent sentie aveugle et muselée, évitant — de façon toujours limitée parce que confondant individualisme et individualité — les pièges de l'individualisme car consciente de ses atroces conséquences, et cherchant un passage, même petit, par lequel je pourrais enfin être et vivre.
Aujourd'hui je goûte enfin, individuellement parlant, à la légitimité de cette vie, offerte du Créateur, qui m'habite. Individualité libre naissante qui éclot comme une fleur et de laquelle émanera, je l'espère, la créativité dans l'amour, nécessaire à la mission et à l'établissement sur notre magnifique terre d'une multitude d'Éden, tous Un dans la main de Dieu.
Merci à tous ceux qui participent à l'éclosion.
Merci frère Michel, pour  cette Parole et ce Lieu Saint offerts, pour vos écrits et votre présence.
Magali D. (d'Aquitaine ?)


Réponse :
Merci, ma sœur Magali, pour cette belle entrée.


07aou15 166C65
Vous écrivez sur le blog, cher prophète :

—" Être à soi ", c'est être individuel et libre.
Dans la masse il n'y a ni individualité ni liberté ; il n'y a que citoyenneté et autorisations.
Or, la Vie (Rév d'Arès 24/5) sera individuelle et libre.
La pénitence qui mène à la Vie est individuelle et libre. Le salut est individuel et libre. L'homme, étant social, n'a qu'un moyen de retrouver totales individualité et liberté, c'est de vivre au milieu d'un petit nombre d'individus libres.—

Si on ajoute à ces quelques phrases prophétiques la moisson, la recherche des épis mûrs, la prière pour connaître la Parole du Père, c’est la direction de certitudes des pèlerins d’Arès résumée dans ces quelques phrases essentielles.
Depuis que je suis pèlerin d’Arès je constate que je deviens de plus en plus libre, j’acquière plus de connaissance de  moi-même par la pénitence en écoutant chaque jour dans la prière l’enseignement des prophètes de la Bible, du Coran, à la Lumière de La Révélation d’Arès et de l’enseignement de Mikal.
Ma nourriture indispensable pour la Vie. Rév. d’Arès 4/10, 12/4, 13/3, 26/9, 28/13-14
La Parole du Créateur me parle et me pousse à agir avec détermination par amour pour les hommes, mes frères,
avec le Père bien aimé.
En étant Pèlerin d’Arès je suis vigilante à ce que mon ascension ne soit pas comme un nuage qui monte et disparaît à mes yeux par beau temps et ne revient devant mon regard qu’aux jours froids et tristes ainsi qu’il en est pour la multitude (Rév d’Arès 37/2).
J’informe le monde dans le champ de moisson (Rév d’Arès Veillée 5) pour guider et exhorter à l’ascension trouver le bon grain, afin de gerber et engranger les âmes (Rév d’Arès 38/5).
La liberté de ceux qui voudront rejoindre le petit reste pour grossir le Peuple spirituel et retrouver la Vie et changer le monde (Rév d’Arès 28/7).
Au monde je leur propose une autre direction de vie basée uniquement sur le vrai bien, amour, pardon, paix, non jugement, non-préjugés, non-peur, pour qu’ils reprennent complètement la direction de leur vie.
La conscience du Bien Lumière du Cœur, apportera le Bonheur à tous.
Simone L. du Limousin.


Réponse :
Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
Vous participez à cet immense effort de tous les Pèlerins d'Arès lancés dans la pénitence et la moisson qui aboutit à des résultats évidents, dont l'afflux de pèlerins à Arès,en ce moment fait preuve. Nous agrandissons et consolidons l'ossature, la charpente de notre assemblée.
Tout se passe comme si, au fond des consciences, commence à croître le pressentiment que le jour va venir où nous devrons relayer l'ordre religieux et moral défaillant. Nous étions ignorés, mais le moment approche, même s'il n'approche que très lentement, où nous allons assumer une primauté de fait dans l'ordre de la logique spirituelle, à savoir que le monde doit changer et ne changera pas sans la pénitence spirituelle qui seule peut opérer un changement significatif et puissant, très supérieur à la simple révision morale du comportement à laquelle l'Éducation Nationale semble songer actuellement.
Nous vivons dans un monde qui réagit à l'inverse des efforts d'unification politique, une monde qui se disloque et qu'aucune organisation politique ne peut mettre au pas — Le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker s'en plaignait ces jours derniers —. Les hommes un jour ou l'autre ouvriront les yeux et comprendront que la seule et simple voie de salut est de changer sa vie, de placer l'amour et le pardon au-dessus des lois sociales et des tribunaux, la liberté et l'intelligence spirituelles au-dessus des "libertés" juridiques et des méthodes administratives.
Ceux d'entre nos missionnaires qui ont l'impression de prêcher dans le désert ont tort. Ce qu'ils prêchent dans une oreille ne ressort pas forcément par l'autre oreille. Un jour, l'amadou qu'ils introduisent dans les cœur y produira un brasier.


07aou15 166C66
Le  tract de Jéremy (166C28) et votre réponse m’ont donné envie de créer mon propre tract pour une explication un peu plus élaborée, après les 3 ou 4 mots brefs de contacts en rue.  Et si la personne souhaite en savoir un peu plus ? Une explication à lire dans l’intimité de son chez soi.
Je pense qu’il est intéressant d’avoir des tacts très diversifiés, qui correspondent bien à celui qui le distribue.  De même qu’il y a des personnes tellement différentes, d’horizons divers,  que ‘'l’on rencontrent.  Il y en a ainsi pour tout les goûts et toutes les aspirations.
Je suppose que vous aurez un avis ou un conseil à me donner sur le tract.  Qu’en pensez-vous ?
Je l’ai un peu retravaillé avec L.-M. de Belgique. J’ai aussi fait un petit jeu de cartes avec des citations de La Révélation d’Arès (avec l’aide et les retours de L.-M.)  L’idé eest de proposer aux passants de tirer une carte. Il arrive assez souvent qu’ils soient touchés.  Je me rappelle, par exemple, quelqu’un qui nous dit, mettant la carte sur son cœur : "Ah, c’est justement ce que j’ai besoin de lire en ce moment." Je transmets le jeu de 24 cartes en document joint. Le dessin étant le verso du jeu.  Ainsi les sœurs ou frères qui le souhaitent, peuvent aussi l’utiliser.  Il suffit simplement d’imprimer sur papier cartonné et couper.

[texte du tract :]
Vous êtes amoureux de la vie ?  Vous soutenez les initiatives en petites assemblées humaines, alternatives ?  Vous souhaitez participer, à votre façon, au changement du monde vers le Bien, et ce, de façon pacifique ?  Prenez le temps  de lire ces quelques lignes, s’il vous plait. Nous avons besoin de vous.
 
Les systèmes mondiaux  deviennent fous et sans âmes.  Les hommes en sont piégés. Les souffrances diverses nous guettent et nous assaillent.  Cela ne s’arrêtera pas si nous ne faisons rien. La Révélation d’Arès (Livre) relance l’espérance d’un monde de paix, possible, sans peurs et libre de tous préjugés. "L’Histoire qui se défait, appelle une autre Histoire à faire."
 
La Révélation d’Arès est un message donné à Arès, (France), en 1974 par Jésus, apparu transfiguré, et en 1977 par le Créateur, sous forme d’un bâton de lumière, de laquelle sortait une Voix. Ces événements surnaturels invitent les hommes à se changer et changer le monde, en posant des actions de bien, avec l’intelligence du cœur, qui sont à même de générer paix, pardon et renouveau. Cette Parole universelle éclaire et  unifie la Bible, le Coran, et réunit toutes les femmes et  hommes en quête de bien, et de réponses existentielles.
Quelles que soient nos croyances ou idéologies, ce message nous guide dans une vie spirituelle  active libre, à travers les réalités et les défis majeurs de notre temps.
 
Il est encore temps de reprendre notre propre destin en main : Changer le mal en bien n’est-il pas ce qu’il y a de mieux à faire, pour construire un monde de paix ?  Et n’est-ce pas en commençant par soi-même ? C’est ce que La Révélation d’Arès appelle la pénitence. Ce mot a ici un sens positif et dynamique. Invitation à sortir de notre état de passivité,  de victime impuissante et de consommateur endormis. Invitation à nous réveiller afin de se recréer, et recréer ensemble, des petites unités humaines, constructives, libres, autogérées, et respectueuses les unes des autres.
 
Il est encore possible de remplacer la peur par l’amour, la désolation et la déprime par le courage.  L’intelligence du cœur, la spiritualité libre, sans hiérarchie, la pratique du bien et du pardon, doivent renaître.  C’est ce à quoi nous invite le Créateur, à travers le livre La Révélation d’Arès (France).
Lisez-le !  Laissez-le vous inspirer !

Véronique C.de Bruxelles (Belgique)


Réponse :
Ma chère sœur Véronique, comme je le dis toujours, la mission est affaire de terrain. Je ne connais pas le terrain humain bruxellois et je ne peux dire si ce tract convient ou ne convient pas au public de votre ville.
Je vous laisse donc juge de ce qu'il a d'opportun ou d'inopportun à Bruxelles.
Je vous recommande toutefois de supprimer "sous forme d’un bâton de lumière, de laquelle sortait une Voix", parce que les gens se représentent très mal le fait ici décrit et trouvent cela bizarre... Du bizarre au douteux il n'y a souvent qu'un petit pas. Ne mettez rien. Il y aurait, du reste, beaucoup à dire sur l'événement physiquement parlant. Mieux vaut ne pas commencer à en parler sur le tract. Racontez-le verbalement, si des personnes posent des questions. L'essentiel n'est pas dans l'événement physique, mais dans le Message Lui-même qui, en ce qui concerne Le Livre, a une incomparble force d'évocation.
Je me suis permis de corriger quelques fautes grammaticales.
Donc, le tract ne peut être travaillé, discuté, examiné que dans le cadre bruxellois. Pour bien comprendre ce qu'il faut ou ce qu'il ne faut pas, c'est dans la perspective bruxelloise qu'il faut se placer. Frère J-M. est certainement le meilleur conseil..


07aou15 166C67
Votre page 166 s'achemine vers sa clôture et je suis en retard de lecture.
Je reviens sur votre réponse au commentaire 166C45 et je regrette bien que vous vous soyez laissé influencer par ce juriste qui vous expliqua de façon péremptoire, semble-t-il, que vous ne pouviez pas "présenter aux élections un parti de Confédération Française." C’est vraiment dommage, car je trouvais cette idée fortement insurgente et marquante, même si elle demeure peu réaliste et peu crédible auprès des Français.
Après recherche et vérifications des divers textes qui réglementent la vie des partis politiques et la tenue des élections, je pense sincèrement qu’il se trompe, sauf jurisprudence récente dont je n’ai trouvé aucune trace. Je savais déjà cela, puisque je suis juriste moi aussi (je fus professeur de droit et d’économie pour des élèves de BTS), mais par acquis de conscience, j’ai fouillé…
Voilà ce que je peux vous dire à coup sûr :
Juridiquement, les partis politiques ne sont que des associations loi 1901, avec seulement des spécificités comptables et financières visant à contrôler leur financement et leur implication dans les dépenses de campagne de leurs candidats.
Concernant leurs statuts et leurs programmes, il n’y a pas de contrôle à priori de la teneur de leur contenu, et si dans leur objet ils visent à modifier le régime politique du pays, c’est dans leur droit, puisque, c’est justement la qualité de la démocratie de faire évoluer la vie et l’organisation politiques par le suffrage et non par la force ou la richesse.
Toujours selon les textes, on ne contrôle même pas les liens que les partis entretiennent avec d’autres forces sociales (religion, syndicats). Le seul contrôle possible se fait à posteriori et ne peut être déclenché que par une enquête portant sur des crimes et délits ou sur des atteintes à la sureté de l’état. C’est pour cela que les dissolutions et interdictions de partis sont très rares et concernent toujours des faits de violence ou de troubles à l’ordre public avérés commis par leurs membres. Et encore, si ces troubles sont le fait de groupes connexes au parti, celui-ci demeure indemne. C’est ce qui se passa dans les affaires impliquant le SAC (Service d’action civique), association dévouée au général de Gaulle puis à ses successeurs gaullistes (et leurs partis UDP et RPR) et connue pour ses débordements agressifs et délictueux, qui ne fut dissout qu’en 1982, par le président François Mitterrand, en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées.
Cette loi a donné naissance à l'article L212-1 du code de la sécurité intérieure, créé par Ordonnance n°2012-351 du 12 mars 2012 et qui reprend l'article 1er de la loi du 10 janvier 1936.
Ainsi, la seule raison permettant de dissoudre un parti politique (ou une association) et de lui interdire par le fait de présenter des candidats à une élection est de le qualifier comme appartenant à la catégorie "des associations ou groupements de fait" :
1° Qui provoquent à des manifestations armées dans la rue ;
2° Ou qui présentent, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées
3° Ou qui ont pour but de porter atteinte à l'intégrité du territoire national ou d'attenter par la force à la forme républicaine du Gouvernement ;
4° Ou dont l'activité tend à faire échec aux mesures concernant le rétablissement de la légalité républicaine ;
5° Ou qui ont pour but soit de rassembler des individus ayant fait l'objet de condamnation du chef de collaboration avec l'ennemi, soit d'exalter cette collaboration ;
6° Ou qui, soit provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence ;
7° Ou qui se livrent, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l'étranger.
En dehors de cela, n’importe quel parti peut présenter n’importe quel programme et envoyer des candidats à toutes les élections y compris présidentielles, à condition de respecter les formes et délais requis. C’est le peuple français qui décide par son vote par qui il veut être gouverné, et le juge qu’est le Conseil constitutionnel ne peut s’interposer entre un candidat et les électeurs pour des raisons de programme.
La preuve en est que des partis aussi « décalés » que « l’Alliance Royale », parti royaliste qui envisage de réinstaurer la monarchie en France, ou le « Parti de la loi naturelle » (PLN), parti issu du mouvement de Méditation transcendantale qui préconise le vol yogique comme solution universelle, ont présenté des candidats aux élections. Le PLN, aux élections législatives de 1993 et de 1997 et aux élections européennes de 1994 et de 1999, l’Alliance Royale aux élections européennes de 2004, 2009 et 2014, aux élections cantonales de 2011 et aux élection législatives puis présidentielle de 2012.
Vous pouvez donc, et les Pèlerins d’Arès après vous, mettre en œuvre votre projet « de dernière politique après laquelle il n'y aurait plus de politique » visant « l'éclatement de la République en petites nations confédérées ». Une confédération ne porte pas atteinte à l’intégrité du territoire ni à la forme républicaine du gouvernement et l’indivisibilité reste une question d’interprétation du degré d’autonomie des états confédérés. Ainsi, même s’il ne correspond pas à l’état actuel de la Constitution française, votre projet ne peut pas être interdit comme programme. Si vos députés sont élus et disposent d’une quelconque influence (un rêve pour le moment), ils devront simplement entreprendre une révision de la Constitution, ce qui est une autre paire de manches…
Voilà pour une analyse des textes. Cette analyse rigoureuse ne présume pas de leur application, y compris par l’administration et les autorités qui sont parmi les acteurs qui ne respectent pas la loi quand ça les arrange.
Ce commentaire n’est pas spirituel, malheureusement. Je ne fais que mettre mon savoir et ma rigueur à votre disposition et à la disposition de mes frères pour rectifier des erreurs de « juristes » qui apprécient les situations « à la louche » et les qualifient juridiquement sans s’informer dans le détail. Le problème, c’est que cette manière de procéder est la plus répandue, même chez les avocats qui emmènent régulièrement leurs clients dans le mur…
J’espère que cela sera utile à quelque chose, sinon pardonnez-moi de vous avoir fait perdre du temps à lire ce commentaire.
Didier D. du Roussillon


Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Le juriste que j'ai consulté à Paris était une sommité en matière de constitutionnalité. Certes, c'est un homme qui comme tel peut se tromper, mais alors qui croire ?
Vous semblez — je n'en suis pas sûr, je dis prudemment : vous semblez — confondre le droit de fonder une association politique, ce qui est en effet toujours possible même sur les bases les plus farfelues et les plus antagonistes, et le droit de se faire élire à une position gouvernementale ou législative dans un cadre parfaitement contraire à la position en question et qui demande un changement radical de la Constitution de la France, comme c'était mon cas, puisque je proposais aux Français le démembrement de la Nation et sa disparition en petites collectivités humaines parfaitement indépendantes. Autrement dit, de la Nation France je veux faire mille, dix-mille nations...
Je ne suis pas aussi sûr que vous que les Français puissent selon leurs caprices voter pour n'importe quelle idée. Je prends un cas limite pour mieux être compris —  je peux fonder une association pour la suppression de la Nation France et l'effacement des frontières, la suppression de la Présidence de la république, la suppression de l'Assemblée Nationale Législative, mais je ne peux pas sous l'égide d'une telle association me présenter à des élections nationales, aux élections présidentielles ou aux élections législatives, parce que j'entre là dans un cas d'antinomie totale, qui a toutes les chances d'être rejeté.
Vous citez un parti royaliste qui a pu présenter des candidats, mais ce parti se proposait de rétablir la monarchie en passant par les institutions républicaines, ce qui était farfelu, car proposer à un Parlement Républicain de rétablir le roi sur son trône, c'est comme demander à un cheval de se changer en éléphant. C'est tellement absurde que le Conseil Consti­tutionnel n'a aucune raison de s'en inquiéter et de perdre son temps à l'interdire.
Le juriste parisien que je consultai, qui me reçut quelque deux heures, évoqua d'autres cas limites qui, comme il dit, ne peuvent que soulever l'hilarité générale et sont sans danger parce que dépourvus de la moindre chance de réussite électorale, mais quand il eut lu mon projet de Confédération, il fit (je cite de mémoire, je résume, je ne l'ai pas enregistré): "Oh, mais là on a quelque chose de plus subtil, politiquement assez habilement argumenté, et qui sera combattu férocement, parce qu'il s'agit ni plus ni moins que de pulvériser la France, parce que ce que vous présentez là n'est pas un programme électoral, mais une autre constitution. On ne va pas en discuter ici, mais c'est a priori une atteinte directe à l'individibilité de la Nation. Même présenté pacifiquement, c'est totalement subversif. Vous n'avez pas le poids public nécessaire pour défendre une telle idée. Des réformateurs présentant des projets profonds, aussi révisionnistes ou déviationnistes que le vôtre, n'ont jamais pu se présenter aux élections; vous n'avez jamais vu une profession de foi de ce genre à aucune élection en France. Sans présager de ce que le Conseil Constituionnel peut conclure, vous vous attaquez de toute façon  à des situations établies consi­dérables et c'est vous qui serez pulvérisé. Il y a eu des précédents, avec d'autres idées, mais tout aussi dangereuse pour la forteresse politique, dont fait partie le Conseil Constitionnel."
J'ai retenu de mon entrevue avec le juriste que les codes sont une chose, mais la pratique de leurs textes une autre et que dès qu'on présente un cas que la loi n'a nulle part prévu précisément, nommément et expressément on est vite brisé si l'on n'a pas reins assez solides pour défendre son projet.
Ceci dit, c'est peut-être vous qui avez raison, mais on est là dans un domaine très singulier et l'on se sent comme l'âne des "Animaux Malades de la Peste".


11aou15 166C68 
Sur le droit de se présenter aux élections, je viens de lire, avec votre réponse, le commentaire 166c67 de Didier du Roussillon. Entre son point de vue et celui du "juriste parisien" qui vous a reçu, je ne vois qu'une différence d'appréciation sur les chances de pouvoir présenter une liste, mais pas de contradiction.
Tous deux sont d'accord sur le point suivant: on ne peut se présenter "dans le but de porter atteinte à l'intégrité du territoire national".
Mais alors, question : Le Conseil Constitutionnel estimera-t-il que vous ayez ce but?
Dans ce genre d'affaire, c'est, selon votre formule résumant le point de vue du juriste le "poids public", autrement dit le rapport de forces, qui fait pencher la justice dans un sens ou dans l'autre. Cela, Didier R. omet de le dire, et c'est pourquoi sa conclusion est peut-être trop optimiste.
Peut-être, mais ça mérite examen pour deux raisons:
1) D'abord on voit bien que les indépendantistes corses, et dans une moindre mesure les autonomistes, corses, basques ou bretons, peuvent se présenter aux élections, et leur projet porte-il moins atteinte que le vôtre à "l'intégrité du territoire national"?
2) Avant de se présenter, il est bon d'évaluer le rapport des forces, et d'afficher un projet que notre "poids public" permette de faire passer. Donc attendre d'être assez fort, ou tenir un discours pas trop agressif.

Faire un parti, se présenter, ça me paraît prématuré, mais il me paraît bon d'envisager dès maintenant les axes de travail suivant:
1) Viser d'abord les élections européennes, celles justement qui permettent le mieux l'expression des marginaux de tout bord.
2) Ne pas trop ficeler son projet d'emblée. Je serais partisan de se présenter sous le titre "fraternité" avec un programme en trois points:
- avouer que se lancer en politique c'est courir le risque personnel d'oublier l'intérêt général au profit de son ambition personnelle, et promettre d'y être soi-même attentif;
- avouer que cette ambition pousse à éliminer l'adversaire au lieu de chercher avec lui l'intérêt commun, et s'engager soi-même à renverser la vapeur;
- reconnaître que l'esprit de citoyenneté français est anémié parce que les citoyens se sentent loin de la politique parisienne, et donc encourager ce qui favorise cette citoyenneté, par exemple la vie associative et les  mouvements de décentralisation, en autorisant des expériences pilotes.
On n'aurait aucun élu, mais on aurait pu se servir des ondes pour faire un peu réfléchier les citoyens à l'utilité concrète de la pénitence pour le vivre ensemble.  
François D. D'Ile de France.


Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Je tiens tout de suite à rappeler que mon entrevue avec le juriste spécialiste du droit constitutionnel que j'ai consulté remonte à plusieurs années et qu'à mon âge — 86 ans —, je n'envisage absolument plus d'ajouter à notre mouvement une certaine branche politique pour lui donner l'occasion de s'exprimer sur les media qui s'ouvrent aux partis politiques en périodes électorales à défaut de s'ouvrir habituellement aux mouvements spirituels.
Ceci dit, je ne vois pas très bien ce que nous pourrions proposer qui devienne acceptable lors d'élection europréennes, qui soit inacceptable lors d'elections nationales.
"Les indépendantistes corses, et dans une moindre mesure les autonomistes, corses, basques ou bretons, peuvent se présenter aux élections," en effet, mais comme dans le cas des royalistes que j'ai cité, c'est-à-dire qu"ils le peuvent dans le cadre du fonctionnement normal de l'Assemblée Nationale, même s'ils savent que la probabilité que l'Assemblée Nationale vote l'autonomie de la Corse (de la Bretagne, du Pays Basque, etc.) est ridiculement minime, quasiment inenvisageable.
Ce n'est pas du tout ainsi que j'envisageais de présenter ma "Confédération Française". Je comptais présenter celle-ci comme un parti avec un programme totalement avoué d'éclatement de la France en petites unités autogérées et indépendantes. de là la réaction brutale du juriste.
La politique est finasserie et les Pèlerins d'Arès ne sont ni politiques ni finassiers dans le domaine d'application de La Révélation d'Arès, car les finasseries politiques sont aussi inenvisageables que les finasseries sur la pénitence, l'amour, le pardion, la paix, l'intelligence et la liberté spirituelles, et elles entrent dans le cadre des discussions et compromis qu'il nous faut refuser (Révélation d'Arès 15/6).

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Signature.


Réponse :
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