21 janvier 2015 (0161)
Charlie Hebdo, Caïn et Lamech
"Il s'agit de
déchiffrer ce qui existe déjà en nous à l'état
primaire, indéchiffrable aux autres, dans ce que
j'appelle le lieu de la passion" (Marguerite Duras) L'homme, Caïn actif (le terroriste) ou Caïn passif (la
foule), doit cesser d'hésiter entre passion du Bien et
passion du Mal. Il doit les dépasser. ("Caïn en son tourment" par Joao Maximiano
Mafra)
Depuis la visite de Jésus en 1974,
j'avais sans cesse relu la Bible à la Lumière de La
Révélation d'Arès. Mais même aujourd'hui je ne cesse
pas d'ouvrir toujours plus mes yeux sur la Bible comme Bartimée
(Marc 10/46-52). En décembre 2014, immobilisé pour une
chirurgie à cœur ouvert, et comme si je savais qu'un drame
se préparait pour Charlie Hebdo et le supermarché casher de
la Porte de Vincennes, je relus dans ma chambre d'hôpital la
Genèse pour la nième fois et je réalisai qu’on ne
la lit jamais assez attentivement.
Je portai ainsi sur Genèse 4 un regard plus
perçant. J’avais pourtant lu et relu ce célèbre passage. Je
savais, mais je n'avais pas assez noté le fait que le
Créateur non seulement ne condamne pas pour meurtre Caïn et
son petit fils Lamech, deux assassins, mais parle de venger
Caïn sept fois et Lamech soixante dix-sept fois.
Quelle déroutante contradiction !
Le Créateur fit-Il preuve d'une incompréhensible indulgence
pour ces meurtres ? On le penserait si La
Révélation d'Arès ne nous rappelait que le Créateur ne
considère jamais une situation criminelle sous le jour
judiciaire terrestre, mais la voit sous l'angle du Bien
appelé à triompher du Mal par l'amour. De ce fait,
le Créateur garde l'homme libre (Rév d'Arès 10/10)
d'accepter ou refuser son Dessein génésiaque, donc libre
de faire le Bien et/ou de faire le Mal (2/1-5),
parce que sans cette liberté absolue l'homme n'est plus
homme, il ne pourra jamais revenir définitivement au Bien.
S'il n'est absolument libre, l'homme ne peut
pas raviver en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse
1/26-27), il ne peut pas entrer en pénitence (8/6)
au sens strict de se recréer et de recréer le monde.
Voici la traduction rabbinique du texte massorétique : 4/13 Caïn dit à l'Éternel : "Mon crime est trop
grand pour qu'on me supporte. Vois, tu me proscris
aujourd'hui... mais puis-je me dérober à ta face ? Je
vais fuir... mais le premier qui me trouvera me tuera...
4/15 L'Éternel lui dit : "Oui, mais quiconque tuera
Caïn sera puni au septuple." Et l'Éternel le marqua d'un
signe pour que personne le rencontrant ne le frappât… 4/23
Lamech (petits fils de Caïn) dit à ses
femmes : "Ada et Silla, écoutez !... J'ai tué un
homme parce qu'il m'avait frappé et un jeune homme à cause
de ma blessure. 4/24 Si Caïn doit être vengé sept fois,
Lamech le sera soixante-dix-sept fois."
Voici une traduction moderne du texte (celle-ci par Émile
Osty) : 4/13 Caïn dit à Yahvé : "Mon châtiment est trop
lourd... Tu me chasses aujourd'hui... je dois me cacher.
Je serai fugitif et errant... et quiconque me rencontrera
me tuera." Yahvé lui dit : "Eh bien, quiconque tuera
Caïn subira la vengeance sept fois." Et Yahvé fit sur Caïn
un signe pour que ne le frappe pas quiconque le
rencontrerait... 4/23 Lamech dit à ses femmes : "Ada
et Silla, écoutez ma voix ! J'ai tué un homme pour ma
blessure et un enfant pour ma meurtrissure. 4/24 Car sept
fois fut vengé Caïn, mais Lamech sera vengé septante-sept
fois."
Écoutez les pouvoirs, politiques, militaires, religieux,
etc. ; ils disent : "Nous n'avons pas voulu les
guerres, la spoliation, la souffrance, l'injustice, la
pauvreté, la mort. Non, nous n'avons pas voulu cela." Devant
les douleurs du monde, le naufrage de l'amour, les pouvoirs
refusent tous d’endosser la responsabilité du malheur. Ils
disent que le malheur vient d'autres hommes sans voir qu'ils
sont eux-mêmes ces autres hommes. Ils prétendent qu’il a
fallu se défendre, répondre aux agressions, lutter pour la
survie. Tous les humains se jugent en état permanent de
légitime défense, le mal leur paraît permanent et
inévitable, l'injustice et la haine inéluctables, la loi du
talion terrible certes, mais la seule solution.
Les hommes depuis des millénaires provoquent orage après
orage, disent : "Qu'on en finisse !" en pensant
toujours qu'ensuite les nuages se dissiperont, que
l'humanité sera remodelée et que la paix régnera pour
toujours."Nous ne voulons pas la guerre, mais nous la ferons
pour en finir", déclarait le général Moltke qui commandait
l'armée allemande en 1914. Raymond Poincaré, Président de la
République, lui répondit : "Il n’est possible d’être
pacifique qu’à la condition d’être prêt à la guerre." De
sorte que les humains sont toujours en guerre quelque part
sur la planète par les armes ou par l'économie ; depuis
des millénaires, ils se tiennent à la gorge, chaque groupe
persuadé du bien-fondé de sa cause et de la malignité des
autres.
Ainsi le monde s'est-il enlisé dans le mal depuis des temps
immémorieux. L'humanité se perd en accusations
sempiternelles et engloutit inlassablement les vies, les
richesses, le respect des autres hommes, au point que cette
évolution leur paraît achevée et qu'ils pensent impossible
de changer de cap.
De 85 à 90% des gens que nos missionaires appellent à
l'amour, au pardon, à la paix, sont sceptiques sur la
possibilité de vaincre le mal par le bien.
Les hommes et même les pires d'entre eux : les
politiques auxquels ils confient leur destin, ne veulent
sans doute pas la tragédie du monde, mais ils ne croient pas
non plus qu'elle puisse cesser. C'est ce dilemme que nous
Pèlerins d'Arès sommes appelés à résoudre. Nous le
résoudrons.
Nous savons que nous sommes tous responsables du mal, que
donc sa solution ne réside pas dans la condamnation, la
punition et la guerre, parce que cela revient à nous
condamner nous-mêmes, à nous sanctionner nous-mêmes, à nous
faire la guerre à nous-mêmes sans fin — la vengeance
sans fin (Rév d'Arès 27/9 —. La solution est dans
l'amour sans conditions, le pardon sans conditions, la paix
sans conditions, l'intelligence et la liberté sans réserve.
Nous serons obstinés à ramener le Bien sans
conditions aussi longtemps que l'humanité restera obstinée à
n'y pas croire.
21jan15 161C1
Je me disais: Enfin fini son blog de con ! Il a crevé... Enfin, il
a crevé, l'escroc, le filou, le charlatan !
Mais non, mais non ! Ça repart ! Et bien sûr il est avec toutes
les biques qui crient contre "Charlie Hebdo" ou qui ne crient pas,
parce qu'elle n'osent pas, mais qui n'en pensent pas moins.
Toi, l'escroc Potay, tu ne dis pas "Je suis Charlie", mais tu
n'oses quand même pas l'écrire, parce que tu risques de te
retrouver devant un juge d'instruction pour apologie du
terrorisme.
Tu n'es qu'un lâche !
Qu'est-ce que c'est que ces conneries d'amour, de pardon? Des
lamentations de vieilles bonnes femmes. L'armée d'assassins de
Daech va nous tomber dessus un de ces jours et, tu peux me croire,
elle ne t'épargnera pas plus que nous.
Là, tu vas crever pour de bon.
Je suis Charlie du XIXe de Paris
Réponse :
Eh bien, mon cher "Je suis Charlie du XIXe de Paris", votre
commentaire est le premier qui m'arrive après près de deux mois de
silence, et quel réveil en fanfare !
Non, je n'ai pas crevé. Je vais même repartir de plus belle. J'ai
un cœur remis à neuf, avec une soupape aortique nouvelle et même,
en plus, un pacemaker pour que tout ça fonctionne bien.
Oui, je suis "avec toutes les biques". Il ne suis pas musulman au
sens strict, parce que je ne suis affilié à aucune religion, pas
plus à l'islam qu'au judaïsme ou au christianisme d'église, mais
je lis le Coran chaque jour avec la Bible et La Révélation
d'Arès, qui pour vous est une escroquerie puisque je suis
un "escroc". Le penser est votre droit. Je n'y peux rien et je ne
pousse pas des cris d'orfraie en vous lisant. Je souris plutôt.
"Bique", par exemple, n'est pas un mot que je ressens comme
insultant. Quand j'étais gamin ou jeune homme on appelait bicots —
ou "biques" — les Nord-Africains. Ce n'était pas ressenti comme
une insulte, mais comme une rigolade, tout comme on appelait les
Alsaciens des Alzacos et les Corses des Corcicos. Churchill
appelait Gandhi "le fakir à cul nu" mais c'était ressenti comme
une plaisanterie et Gandhi et les Indiens devaient en rire ou
hausser les épaules. Aujourd'hui aucun homme politique ne pourrait
utiliser un tel vocabulaire, ressenti comme injurieux. Ce n'est
pas mon cas. J'accepte d'être une "bique" et, parce que vous
utlisez ce terme, je soupçonne que vous n'êtes pas tout jeune.
Ceci dit, je vous rappelle que La Révélation d'Arès tout
comme l'Événement Surnaturel qui lui a donné naissance sont
authentiques. Ce sont des faits. Ils déplaisent à beaucoup, mais
me traiter d'escroc, ne fait pas avancer les choses. Depuis
quarante-et-un ans ces faits sont connus et il faudra bien qu'un
jour les hommes qui préfèreraient qu'ils n'aient jamais existé, se
donnent la peine d'y regarder de plus près.
Mon entrée 161 appelle à l'amour, à la sagesse, à la nécessité de
voir les choses sans susceptibilité et les hommes qui nous sont
hostiles comme nos prochains. Votre commentaire appelle à
poursuivre un conflit douloureux et mortel. Lequel de ces messages
est-il porteur d'espérance ? Réfléchissez !
21jan15 161C2
Je vais relire la Genèse 4.
Mais comme vous je prie dans la Bible chaque jour et suis effrayée
du sang qu'elle répand.
Merci à La Révélation d'Arès, qui nous fait retrouver
le magnifique Amour du Père pour ses créatures.
Andrée Le S. d'Ile de France
Réponse :
Lisez très attentivement. Revenez sur les mots et vous
découvrirez, par ces mots mêmes, que le Créateur ne condamne pas
Caïn et Lamech, mais au contraire les venge et les protège
des justiciers. Le Père ne veut pas de justiciers; il veut l'amour
et la paix au prix du pardon et de la mansuétude.
Dès les temps de Caïn et Lamech, il est implicite que le Créateur
cherche à faire revenir la créature en Éden. On est très loin de
la loi du Talion, qui n'a pas pu être dictée par l'Éternel comme
le prétend Lévitique 24/17-23, qui est à l'évidence un
ajout fait par des magistrats juifs. La Révélation d'Arès
rejette la vengeance sans fin (297/9). Par là même Dieu
rejette le principe vengeur de la loi et de nos
tribunaux humains.
21jan15 161C03
C'est super, frère Michel, que vous puissiez reprendre votre blog
!
Je n’ai pas le temps de lire l’entrée 161 cette après midi, parce
que je dois aller à la moisson, aller appeler les hommes
à la pénitence, mais je ne veux pas tarder à vous dire
ma joie !
Je me répète sans doute, mais votre exemple me renvoit toujours à
ce que vous nous avez dit lors d’un atelier à Arès en 2000 ou
2001: “La pénitence recule les limites de l’impossible”.
Je constate que c’est vrai. Les médecins doivent quand même se
poser des questions à votre sujet.
Avec vous au coude à coude à la prière et à la moisson,
Je vous embrasse.
Madeleine T; de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire enthousiaste. Bonne
mission !
21jan15 161C04
Bien content de vous retrouver sur votre blog !
Depuis les événements de "Charlie Hebdo", le rapport de ceux qui
sont dans la rue pour diffuser le Message d’Arès avec les
passants, semble passé à un autre plan de l’argumentation.
La vengeance, certes, donne froid dans le dos. Les gens
l’entendent bien et l’écartent généralement, mais apparaît
maintenant un nouveau discours, c : Celui de se défendre, de
se protéger (c’est ce que dit le premier commentateur) et comme
vous, nous sommes jetés aux orties parce que face à la peur
instinctive (bien entretenue par le terrorisme dont le but est de
créer de la terreur), la réaction est immédiate : Se défendre.
Mais comme la meilleure défense c’est l’attaque, vieux slogan des
belliqueux, il n’est pas étonnant de se retrouver devant des
personnes qui veulent en découdre au plus vite, radicalement et
qui nous lancent ces invectives, à nous, les mous, les lâches
retranchés derrière des vieux principes bibliques,
dépassés par la situation d’aujourd’hui.
Vous écrivez : "S'il n'est pas absolument libre, l'homme ne peut
pas raviver en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse
1/26-27), il ne peut pas entrer en pénitence.",
Petite phrase qui apparaît comme ça, qur laquelle on se dit : "Bon
d’accord, on recherche tous la liberté, on veut tous être libres."
Les "Je suis Charlie" ont crié à la liberté d’expression, à la
liberté en général.
D’autres, ceux qui vivent dans les dictatures ou régimes
dictatoriaux, n’ont pas en eux-mêmes ce concept de liberté
d’expression et parfois de liberté au sens courant du terme.
D’autres pensent que la liberté c’est naturel, c’est le cas du
type qui dit: "Je suis libre de penser ce que je veux" ou "Ce que
je pense c’est la vérité", car on croit à ce qu’on fait et à ce
qu’on pense et on l’estime vrai.
La liberté se situe à ces niveaux de conscience. La liberté court
dans les esprits en laissant loin derrière elle la responsabilité
collective et les conséquences de la liberté "étendard"
clamée d’un côté comme d’un autre sont ce qu’elles sont
aujourd’hui, pas la peine d’en rajouter, l’actualité parle
d’elle-même.
Vouloir la liberté, c’est la vouloir en entier : Absolument
libre, écrivez-vous ! Mais qui sait être libre
par rapport à lui-même, à sa dimension intellectuelle limitée,
à son degré de savoir, ses compréhensions, ses
connaissances, par rapport à sa culture, par rapport à sa
dimension réactionnelle (impulsions, susceptibilité, répulsion)
par rapport à sa dimension animale, ses pulsions, son
égocentrisme ?
La liberté, ça se conquiert, ça se recherche, ça se veut sinon ce
n’est qu’une pseudo liberté, et on sera toujours enfermé par
sa part d’ombre humaine (il suffit de se regarder un peu, on
la perçoit facilement). Non seulement on sera enfermé par sa part
d’ombre humaine, mais pire on imposera sa vision des choses.
Évidemment, le type qui veut la radicalité celui de la rue que
j’ai croisé cette semaine comme votre premier commentateur
n’entend pas ses mots-là. Alors; que faire ?
Pour détendre l’atmosphère (car on résout mieux les choses dans la
pacification), je réponds au premier commentateur qui nous prend
pour des "non-Charlie" : "Je suis Charlie... pour la simple raison
que je m’appelle Charlie."
Charlie F. du Nord
Réponse :
"Alors; que faire ?" demandez-vous. Il faut passer outre et être
très patient, non pour discuter, mais pour attendre l'irruption
rare de celui ou celle qui sera d'accord avec nous sans
discussion.
Nous ne sommes pas envoyés convertir ceux qui ne sont pas d'accord
avec nous. Nous sommes envoyés moissonner les épis mûrs
dans la broussaille et les épines du monde.
Quant à être absolument libres (Rév d'Arès 10/10), oui,
il faut que nous le soyons, mais, je le redis ici, il ne s'agit
pas d'être libres au sens socio-politique ou au sens
philosophique, mais d'être libres de tous préjugés,
c'est-à-dire libres de toute influence de la culture,
des bruits qui courent, des préconçus, etc.
Ce n'est qu'au prix de cette liberté-là que nous acquérons la
lucidité, qui va avec l'humilité, avec l'amour du prochain, et,
bien sûr, avec la Lumière. C'est cela être absolument libres.
Or, ce n'est pratiquement jamais cette liberté-là que réclament
les gens, puisqu'au contraire, ils disent, comme vous le rappelez
: "Je suis libre de penser ce que je veux," ce qui signifie
généralement: " libre de penser selon mes préjugés." Notre liberté
à nous repose sur le principe inverse: Nous nous libérons des
préjugés qui nous empêchent d'aimer notre prochain absolument.
Tant que nous ne nous sommes pas mis dans la tête ces deux
principes : Moisson, mais pas conversion, Libre de préjugés, mais non libre de penser selon mes
sentiments et mes préconçus,
nous ne trouverons pas dans la mission les arguments qui nous
permettent de préciser notre position, dont nous ne pouvons pas
convaincre la masse dans l'état actuel du monde, mais qui nous
situent sur le bon sentier où nous pouvons commencer
d'entraîner le petit reste vers les Hauteurs
Saintes.
21jan15 161C05
Je me demande pourquoi le commentateur n°1 "Je suis Charlie du
XIXe" vous insulte et tout simplement pourquoi non seulement il
lit votre blog, mais semble même en guetter l'apparition,
puisqu'il vous adresse un message aussitôt installée votre entrée
161.
La réponse que vous lui faites est gentille, mais je me demande
quel effet peut avoir la gentillesse sur quelqu'un qui espérait
que vous aviez "crevé".
Je repense à la marche "Je suis Charlie" l'autre dimanche à Paris
et je me demande si vous y avez été invité ou si vous vous y êtes
invité. Vous représentez un courant de pensée qui est maintenant
bien connu. Vous y aviez votre place, en tout vas autant ou plus
que M Netanyahu qui a envoyé son armée contre Gaza et qui est un
va-t-en-guerre. Il est vrai que vous étiez peut-être encore
hospitalisé.
Je crois qu'il était important de crier : "Non !" aux terroristes.
Tout meurtre ou autre atteinte à la personne est un crime contre
l'humanité.
Aurélie D. d'Ile de France
Réponse :
Non, je n'ai pas été invité et je ne me suis pas davantage invité
à la marche du 11 janvier à Paris ou à Bordeaux ou ailleurs en
France.
Je crois que les terroristes se fichent qu'une foule leur crie
"Non !" La foule suit son idée : ils suivent la leur. Leur crier
notre indignation ne sert à rien.
Je n'y serais pas allé de toute façon. Si d'un côté je pleure sur
des crimes aussi affreux qu'inutiles, d'un autre côté je ne
considère pas "Charlie Hebdo" comme une presse et je ne vois pas
pourquoi on a parlé de liberté de la presse à propos d'un journal
qui n'est pas un organe d'information, mais une entreprise de
mise-en-boîte grossière qui a pour clientèle des amateurs de
loufoqueries.
Comment peut-on demander le respect pour un journal qui, lui, a
pour principe premier de ne pas respecter les autres. Cela
n'excuse nullement les meurtres commis dans son équipe de
rédaction et de caricature, mais je ne crois pas qu'il faille pour
autant faire un amalgame entre "Charlie Hebdo" et la liberté
d'expression. C'est en traînant derrière lui ce contexte très
trouble et gênant que la cortège du dimanche 11 janvier a eu lieu.
Ma présente aurait pu être interprétée de toutes les façons
possibles.
22jan15 161C06
Quel magnifique rappel au Bien, à l’amour, au pardon, à
l’intelligence du cœur !
Quel vigoureux rappel d’être des opiniâtres, des constants, des
courageux pénitents et apôtres du Bien en
toutes circonstances et occasions.
Quel bonheur que vous soyez parmi nous, j’en suis immensément
reconnaissante au Père de l’Univers Qui sait ce dont nous avons
besoin.
Annie L. d'Ile de France
Réponse :
Merci, ma sœur Annie, pour ce beau message.
Je ne suis pas encore complètement rétabli — je ne le serai pas
avant mars, je pense — mais j'ai retrouvé assez de force pour
revenir à mon blog. Ainsi faisant, je ne fais que reprendre de
façon "plus sonore", si je peux dire, ma mission prophétique
universelle que je n'ai jamais arrêtée, dont vous et votre époux
Bernard êtes maintenant d'anciens mais toujours très actifs
disciples.
Nous ne vivons pas tournés vers le passé sublime des apparition et
du Message de Jésus de 1974 et des théophanies et de leur Message
de 1977, un passé qui pour nous serait révolu et ancré dans les
mémoires comme nos frères Chrétiens vivent dans la contemplation
d'un passé prodigieux mais achevé, que racontent les Évangiles, en
affirmant: La Révélation est close. Nous vivons en affirmant: La
Révélation continue et ne cesse jamais.
La Révélation continue et ne cesse jamais, parce que chaque jour,
en lisant La Révélation d'Arès ou en moissonnant
sur la voie publique, nous évoluons, nous ne nous arrêtons pas à
des dogmes définitifs, parce que rien n'est définitif, la Création
ne cesse jamais et nous en sommes les co-créateurs permanent.
Nous vivons dans une espérance chaque matin renouvelée et
augmentée dans nos âmes de pénitents, nous
vivons dans la fécondité d'un Message du Ciel qui ne cesse de
réveiller chaque jour davantage en nous la Vérité : La
Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) et c'est une
phrase tournée vers le futur.
Une chose n'a pas changé depuis des millénaires : l'inclination
des hommes vers la solution de conflits collectifs ou privés par
les moyens de la violence et d'une violence toujours plus
destructrice. Contre cela nous ne pouvons que prolonger sur terre
la protestation du Créateur et appeler à la pénitence,
c'est-à-dire à la solution des conflits par "le Bien,
l’amour, le pardon, l’intelligence du cœur !" comme vous
dites dans ce bref et beau commentaire.
22jan15 161C07
Bien aimé Prophète du Père, quel bonheur de vous lire !
La lumière de votre parole est La Parole éclairant nos
pensées, nous remettant en marche.
Pour ma part, toute cette agitation m'a fait pressentir que cela
n'allait servir qu'à resserrer les liens de la camisole juridique
et renforcer la peur que l'homme peut avoir de l'homme.
Pour ma part, quand on m'invitait à être Charlie, je refusais
poliment expliquant le pourquoi de mon refus.
Dans la ténèbre qui nous habite et dont nous ne pouvons
sortir que par la pénitence, nous sommes capables de
nous draper d'une tunique de justice et de grandeur d'âme fausse.
C'est alors qu'aveugles nous croyons être du côté des justes et
là-bas, au bout de notre doigt dénonciateur, l'autre, le méchant.
Desproge disait : "L'ennemi est con, il croit que c'est nous
l'ennemi, alors que c'est lui".
Si nous regardons en nous-mêmes nous verrons le péché
qui habite la victime et le tortionnaire, péché dont il
nous faut guérir, nous le savons, depuis que le Père vous est
apparu et vous a parlé, vous envoyant vers nous. Sans cela je
serais comme beaucoup apeuré, dépassé, cynique, sceptique, de l'un
ou l'autre camp, me croyant juste ; ma pensée n'aurait même pas
frôlé l'idée de la pénitence, à laquelle nous appelle La
Révélation d'Arès. Il nous faut creuser le désert pour
y retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5) et redevenir non pas
Charlie, mais l'image et ressemblance du Père de
l'Univers (Genèse 1/26-27 Rév d'Arès 12/4).
Philippe N. de la Drôme rhodanienne.
Réponse :
Quel magnifique commentaire vous venez de m'adresser là, frère
Philippe, vieux compagnon ! Merci du fond du cœur.
L'action humaine contre le péché, que vous évoquez,
cette action que La Révélation d'Arès appelle
pénitence, ne pose pas seulement un problème de fins, mais
un problème de moyens ou plus exactement de purification des
moyens.
Cette purification consiste à réduire l'action à l'amour,
au pardon, à la paix, à l'intelligence
du cœur et au fait de se rendre libre de tous préjugés.
Ce que je trouve aussi affreux qu'aberrant, c'est que les frères
Kouachi et Amédée Coulibaly n'aient trouvé, pour exprimer leurs
espérances, que les moyens de la kalachnikov et qu'ils aient cru
que le bruit de ces fusils d'assaut tenait lieu de discours. Bien
piètres et criminels ont été les "religieux" qui leur ont fait
croire que ce bruit pouvait couvrir le bruit dont
une publication comme Charlie Hebdo est l'écho le plus vil, alors
que dans un cas comme dans l'autre, ce n'est jamais que du bruit
(Rév d'Arès de ii/7-13 à xLvii/2), au lieu de leur faire
comprendre que la force et le courage de l'âme
sont autrement plus puissants sur le long terme. Pourquoi ne se
sont-ils pas faits héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) de la
foi au lieu d'être les pâles et tristes héros de la violence d'un
moment ?
Je vois bien en vous, frère Philippe, le magnifique résultat que
cherche à obtenir chez tout homme La Révélation d'Arès:
Voilà pourquoi nous ne devons jamais nous décourager de moissonner,
même si pour l'heure la moisson reste bien cachée. Nous
la trouverons tôt ou tard. Alleluia !
22jan15 161C08
Ce n’est pas vraiment un commentaire mais un hourra !
[Un hourra] de joie de vous lire à nouveau sur ce blog !
Avant même de commencer à lire [cette entrée] je vous fait part de
ma joie de voir à nouveau fleurir une nouvelle entrée sur votre
blog.
Bravo pour votre prompt rétablissement !
Béni soit Dieu de vous avoir gardé parmi nous pour la grande joie
de tous ceux qui vous suivent.
Je pense plus particulièrement à la joie de votre épouse sœur
Christiane que j’embrasse de tout mon amour fraternel, car je sais
combien elle prend soin de vous. Nous lui devons beaucoup ainsi
qu’à vos vos filles.
Bonne année 2015, bien aimé frère aîné, avec un cœur
retapé à neuf pour servir votre haut prophétisme.
Daniel R. de Bretagne sud
Réponse :
Je suis très touché par ce hourra ! que vous exclamez avant même
d'avoir lu ma nouvelle entrée de blog.
Merci pour vos bons vœux pour l'année 2015.
Je ne peux pas encore parler de "prompt rétablissement", car mon
sternum, qui a été scié du haut en bas pour me décarcasser en
somme (ouvrir la cage thoracique, oui, j'ai été ouvert comme un
poulet) pour atteindre le cœur, l'ouvrir, etc. n'en est qu'à 46
jours de réparation alors qu'il lui faudra trois mois pour être
bien ressoudé.
Je suis aussi toujours sous Préviscan, parce qu'à la suite de
l'opération il faut prévenir des complications thrombo-emboliques
en rapport avec certains troubles du rythme auriculaire (j'ai déjà
eu des fibrillations auriculaires en décembre et janvier). Bref,
il y a quelques problèmes à résoudre, car il ne suffit pas de
changer la valve aortique, il faut régler un certain nombre de
problèmes que ce genre de chirurgie entraîne. Mais je pense que
tout cela est en bonne voie, même si je ne peux pas encore
reprendre mon activité normale, notamment je ne peux pas encore
voyager. Je peux en tout cas reprendre mon blog. Alors, oui,
hourra !
22jan15 161C09
Frère Michel, bonjour !
Je suis très heureux de vous relire sur freesoulblog.net.
Votre entrée "Charlie Hebdo, Caïn et Lamech" me demande réflexion.
En attendant, je vous transmets une vidéo de L'islamologue,
philosophe, Tariq Ramadan face à des journalistes, suite aux
attentats. Je trouve ce frère musulman plein de patience, de
sagesse et d'une très grande écoute qui ne se laisse pas faire par
les journalistes qui essaient de lui coller des propos et des
pensées qu'il n'a pas.
Prenez soin de vous bien aimé Frère Michel, je vous embrasse ainsi
que Sœur Christiane
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce fraternel commentaire.
22jan15 161C10
Parce que ma femme lit ce blog, je le lis aussi de temps en temps
depuis 2010 et, je le reconnais, j'ai longtemps hésité entre vous
voir comme un authentique témoin de l'Invisible-Créateur ou comme
un escroc qui a inventé La Révélation d'Arès (que je
n'ai jamais lue) et créé l'entreprise "Pèlerins d'Arès" pour se
faire un maximum de revenu avec un minimum de frais de
fonctionnement.
Mais, de lecture en lecture, je me suis dit qu'un escroc n'irait
pas dans le sens où il va contraire aux idées qui courent. Un
escroc est toujours complice de son époque pour ne pas être mal
jugé par les autres, il n'est jamais assez bête pour vivre dans
les idées qui le placent en porte-à-faux ou qui créent le malaise
autour de lui. Un escroc promet des avantages considérables, des
choses admirables, étonnantes. Bref, un escroc est toujours dans
le vent. Vous, vous êtes obstinément contre le vent et je suis
obligé de convenir, pour finir, que vous êtes probablement un
honnête homme.
Étant contre "Je suis Charlie", vous n'êtes pas dans le vent, et
en préconisant l'amour du prochain vous êtes passéiste... ou bien
vous êtes très très loin en avant de nous, parce que, comme vous
le répétez depuis un certain temps, la Sermon sur la Montagne n'
pas encore connu le début d'un commencement. Personne ne se fait
une clientèle et de l'argent comme ça.
Reste la question: Étant un honnête homme, n'êtes-vous pas par
contre un fou ?
Personne ne peut croire à ces apparitions de Jésus et de Dieu. Je
ne sais pas que croire.
Ange T. de Normandie
Réponse :
Vous dites : "Personne ne peut croire à ces apparitions de Jésus
et de Dieu." Faux ! Beaucoup plus de gens que vous l'imaginez y
croient, mais, rendus esclaves des idées qui courent par le
système qui les enchaîne ou les anesthésie, devenus passifs, ils
ne savent pas comment intégrer à leur existence cet Événement et
son Message La Révélation d'Arès.
Après que Jésus m'eut apparu en 1974 j'étais convaincu que
personne ne me croirait et que je serais rejeté comme menteur,
escroc ou fou, comme vous dites. À ma grande surprise, ce ne fut
pas la réaction la plus courante que je rencontrais alors.
La plupart des gens, des amis, des connaissances ou des inconnus,
auxquels je racontais ce qui m'était arrivé entre le 15 janvier et
le 13 avril 1974, les 39 ou 40 apparitions de Jésus, ne
ripostaient pas par des "Tu affabules" ou "Vous affabulez" suivant
le degré d'intimité que j'avais avec eux, mais me disaient en gros
: "Tu n'as (ou Vous n'avez) pas pu inventer ça, mais ça ne nous
concerne pas," et ils me quittaient sans retour.
Que des personnes me croient mais ne se considèrent pas concernées
par ce qui m'était arrivé me fut très difficile à supporter, plus
difficile que s'ils m'avaient dit: "Tu mens." Il me semblait — et
il me semble toujours — qu'il y avait une certaine logique à me
voir comme menteur, mais qu'il était incohérent, illogique, de me
croire mais de s'estimer "non concerné".
Ainsi, votre commentaire m'est-il plus pénible à lire que le
commentaire de "Je suis Charlie du XIXe de Paris" (161C01) qui me
jette carrément à la figure : "Toi, l'escroc Potay !"
Si vous me croyez, Ange, approfondissez les questions que
l'événement dont je témoigne depuis quarante-et-un ans posent tant
à votre personne qu'au monde. Le Créateur appelle tous les hommes.
Il vous appelle et Il a besoin de vous.
22jan15 161C11
Quel grand bonheur, Frère Michel, que votre cœur soit remis à
neuf, avec une soupape aortique nouvelle et un pacemaker.
Là,il faut que j'aille voir sur google en quoi cela consiste.
Mais je vais inverser le message de Charlie du XIXe de
Paris.(161C1)
Je me dis: "Enfin recommence le blog de notre prophète Mikal !"
Enfin, l'eau de Vie coule à nouveau dans ses veines,dans
son cœur, le bon, le sage, le prophète de Dieu !
Mais oui, mais oui, ça repart !
Et, bien sûr, il est entouré de ses sœurs et frères du petit
reste, tous ceux qui librement ont fait le choix de suivre
ses conseils en installant peu à peu en eux la pénitence,
c'est-à-dire l'amour, le non-jugement, le pardon, la
libèration de tous les préjugés, en retrouvant l'intelligence
du cœur.
Lui,Frère Michel,ne dit pas : "Je suis Charlie", car il ignore la
vengeance sans fin. Il est tout simplement le prophète
de l'Amour que Dieu porte aux hommes,bons comme mauvais.
Il est le courageux, le téméraire, le réfléchi, le conscit
que Dieu a appelé.
Quel bonheur de l'entendre enfin reparler d'amour, de pardon, même
[s'il passe par la situation difficile que prévoyait La
Révélation d'Arès quand elle lui dit : Maint
pécheur,te narguera en disant : "Tu parles comme une méchante
vieille. Dieu est bon.Comment, étant bon, pourrait il me réduire
à un spectre lamentable?" Tu répondras : "Dieu est bon au bout
de la pénitence." Je n'ai pas laissé d'autre Enseignement à Mes
Témoins et Je n'En retranche ni ne change rien ici (Rév d'Arès
16/17-18)
Aucune armée, si nous ne nous y prêtons pas, ne nous tombera
dessus, et croyez bien que, quoi qu'il puisse arriver, notre prophète
restera toujours le prophète de la Paix.
Il est pour notre génération et les générations qui viennent l'arbre
à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13). Il est l'honneur
[de Dieu et] de tous les Pèlerins d'Arès.
Il est l'honneur de la nouvelle humanité qui deviendra libre
de toute peur et de tous les préjugés.
Il est l'honneur de ce monde que nous sauveront chacun grâce à
notre pénitence et à la moisson de pénitents.
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Gandhi disait : "Je n'ai rien de nouveau à apprendre au monde. La
vérité et l'amour remontent à la nuit des temps."
C'est exactement ce que nous, missionnaires de La Révélation
d'Arès, pouvons dire à tous ceux que nous rencontrons: Nous
n'avons rien à apprendre au monde que Dieu par ses prophètes
ne lui ait déjà appris. Oui, La vérité et l'amour remontent à la
nuit des temps mais elles n'ont pas seulement commencé à renaître
depuis que l'homme a opté pour le mal. Il faut que la vérité et
l'amour commencent enfin !
Quelle plus opportune occasion nous est donnée d'appeler le monde
à la pénitence que ces jours dramatiques vécus dans les
locaux de Charlie Hebdo et dans le supermarché casher de la Porte
de Vincennes ?
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire.
22jan15 161C12
Le fait religieux est en l’être humain une manifestation de la
partie constitutive la plus intime de son être : son "âme",
souffle divin qui lui confère la vie. C’est pourquoi cette
manifestation, d’ordre spirituel, transcende la raison humaine et
est extrêmement sensible à toute agression réelle ou ressentie
comme telle.
Mais l’homme, ayant été créé libre, a la faculté, par sa
propre volonté, de rejeter, non le fait religieux lui-même qui lui
est consubstantiel, mais ses effets multiples — dont l’athéisme,
sorte de religion du non-Dieu, en constitue une facette — en
suscitant des conflits de toutes natures, opposant entre eux, tant
"croyants" que "incroyants".
Les guerres de religions en sont la triste illustration. Les
évènements sanglants que nous avons eu à déplorer tout
dernièrement, cause de notre présent propos, ont donné cours à de
nombreuses discussions et analyses, sur le fait de savoir s’ils
étaient dus ou non à la nature particulière de la religion
islamique, ou tout simplement à du terrorisme. L’analyse la plus
admise, si l’on en croit les dires estampillés officiels, est
qu’il ne faut pas établir un quelconque amalgame entre cette
religion et les agissements de ceux qui s’y référent pour
accomplir et justifier leurs actes sanglants. Une telle analyse
est principalement étayée par le souci de ne pas tenir pour
responsables tous les musulmans, en faits ou en pensées, des actes
délictueux de ceux qui s’y livrent.
Cette analyse est pertinente dans la mesure où elle n’est pas
entachée de calculs politiques, mais elle conduit à s’interroger
sur le comportement de ceux qui s’y adonnent en se réclamant de
l’islam.
Prétendre évacuer le problème en les traitant de fanatiques, de
terroristes, voire de fous, ne résout pas le problème, car il nous
faudrait alors se poser la question : Où et comment ces fous,
ces terroristes, ces assassins, puisent-ils donc l’idée de se
réclamer de l’islam pour commettre leurs méfaits quand, dans le
même temps, les islamistes, non terroristes, non fanatiques, non
fous, récusent leurs justifications ?
La réponse à cette question est d’évidence incontournable :
Ils la puisent tout simplement dans le livre sacré de
l’islam : le Coran, dans lequel se trouvent de nombreuses
sourates traitant les non musulmans d’infidèles ou de non
croyants, et préconisent comme un acte salutaire le fait de les
tuer. Nous devons à la vérité de noter qu’une telle atroce
prescription se trouve également dans le Talmud, dit loi orale du
judaïsme, dans lequel les non-juifs, les "goyim", sont assimilés à
des animaux à qui sont réservées les pires considérations, y
compris la faculté de pouvoir être combattus et tués.
S’il est réconfortant de penser que ces dispositions méprisantes
et criminelles ne sont plus appliquées de nos jours, qu’en
serait-t-il si elles venaient à germer dans la tête d’un
fanatique ? Ne serait-il pas souhaitable que cette loi juive
soit officiellement déclarée, non seulement obsolète, mais
surtout, formellement supprimée ?
Pour le Coran, il en est de même. Ne devrait-il pas être purgé de
tout ce qu’il contient d’incitation au meurtre, en ne conservant
du "djihâd", la guerre dite sainte, que ce qui incite à cultiver
le seul esprit d’effort et de résistance au mal, pour ne se
consacrer qu’à la poursuite du bien.
Mais, hélas ! La nature humaine est telle que l’orgueil dont
l’homme porte le gène, nous rend aveugles et sourds et nous
emprisonne, si nous n’y prenons pas garde, dans nos prétentions et
certitudes illusoires. Le Coran ne sera donc pas réécrit. Aux
côtés des islamistes pacifiques, subsisteront les djihâdistes
"guerriers", dans quelque religion qu’ils se trouvent, même
païenne, même athées, y compris la chrétienne, mais dont l’état
d’esprit n’en épouse pas les fondements, voire même les rejette.
Et tout cela jusqu’au jour ou l’Esprit de Dieu illuminera toutes
les consciences, et les portera, dans l’unité, à rendre
grâce : au Père, au Fils et à son Saint-Esprit, Unique
Vérité, ainsi que les Évangiles, exemptes de toutes
dispositions méprisantes ou fâcheuses, et seulement chantres
d’amour et de pardon, l’enseignent au monde depuis plus de deux
mille ans.
O.M. D-F d'Ile de France
Réponse :
Un de nos frères d'Orient, qui n'est pas seulement d'origine
musulmane, mais qui est aussi un homme très versé dans la lecture
et la connaissance du Coran, procède actuellement à une
explication ou commentaire du Coran sous la Lumière de La
Révélation d'Arès.
Il ne réécrit pas le Coran. Il a trouvé dans La Révélation
d'Arès la clé des très nombreuses questions que soulève le
texte coranique où, de l'aveu des arabisants les plus savants,
l'on trouve quantités de mots ou de passages obscurs, dont le sens
a été fixé par la tradition faute de ne pouvoir être fixé par la
clarté sémantique. Or, la tradition n'est pas libre de
tous préjugés, comme le demande Rév d'Arès 10/10.
Je suis extrêmement intéressé par le travail de ce frère d'Orient,
travail dont je possède environ 75 %. J'attends les 25 %
manquants.
De mon côté, je ne prescris pas davantage de réécrire le Coran,
mais simplement de le délivrer des paroles d'hommes ou livres
d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui ont pu s'y glisser
au temps où le texte était confié à la seule mémoire humaine,
avant que le calife Uthman le fasse mettre par écrit. Ces paroles
d'homme me semblent être notamment un certain nombre de hadiths
(propos du prophète Muhammad), mais peuvent être aussi des propos
des califes Abou Bakr et Omar (peut-être une des raisons pour
lesquelles Omar fut poignardé le 7 novembre 644)
Nous Pèlerins d'Arès, tout comme nos frères juifs ou nos frères
musulmans, ne nous représentons pas Dieu comme "Père, Fils et
Saint Esprit", ainsi que dit votre commentaire, mais vous ne serez
pas sauvé ou perdu parce que vous aurez cru cela. Vous serez sauvé
par ce que vous faites dans l'ordre du Bien et non par
ce que vous croyez. Ce que nous faisons dans l'ordre du Bien
est appelé pénitence dans La Révélation
d'Arès.
22jan15 161C13
Frère Michel, vous voilà tout juste sorti de votre opération du
cœur et déjà aux manettes d'un nouvel article au sujet d'une
actualité ravageuse.
À 3h35 du matin, je glane sur internet sans vraiment trouver quoi
que ce soit de remarquable — peut-être faudrait-il fouiller des
heures et des heures, mais ça deviendrait lassant — et je tombe
sur votre nouvelle entrée.
Votre exemple de la relation entre Caïn (l'assassin de son frère
Abel) et Dieu, me projète directement sur le Créateur (ou sur la
notion que j'ai de Lui), réchauffant cette intelligence
spirituelle que j'ai dû vivre lors de mes épreuves prophétiques.
Dans mon livre (paru en été 2014), dans lequel je m'efforce de
trouver des mots au spirituel, j'explique que le nouvel Adam que
je suppose être devenu dans les Mains du Créateur s'explique ainsi
: nouvelle créature = nouvelle création de Dieu. Voilà aussi
peut-être une raison pour laquelle il peut exister un lien que
personne ne peut vraiment connaître entre Dieu et sa créature, et,
dans le cas de votre entrée, entre Dieu et Caïn. (je ne parle pas
de Lamech dont je n'ai pas le souvenir dans la Bible)
Par ailleurs, j'ai un autre sujet qui me tient à cœur et auquel je
souhaite vous entretenir.
Dès les premières paroles de la Théophanie à laquelle vous avez
assisté, seul, voici comment je comprends ce qui est dit ou plutôt
ce qui est écrit au premier chapitre du Livre :
Dès le verset 5, Le Créateur, sous la forme du bâton de Lumière
manifesté devant vous, semble donner élégamment préséance à Jésus,
paraphrasant sa pensée et sa liberté, en quelque sorte : i/5 Le Bon (Jésus) dit : "Ferme le livre de l'homme ! Tu
ouvres le bon Livre devant les frères."
À quoi Dieu qui est la Vérité, reprend tout de suite la parole
derrière pour en "rajouter une couche", pourrait-on même dire pour
"enfoncer le clou" : i/6 Ferme dans le Livre les siècles ! Ferme sauf Mouhamad !
Actuellement, je lis le Coran (prioritairement sur La
Révélation d'Arès et je ne lis pas la Bible) avec cette
note personnelle : Sois assidu dans la lecture du Coran.
Désolé, si mon commentaire n'est pas très bien ficelé. Je vous
souhaite un bon rétablissement,
Guy P; d'Ile de France
Réponse :
Vous lisez donc le Coran prioritairement à La Révélation
d'Arès, mais comme vous connaissez La Révélation
d'Arès, celle-ci joue son rôle d'écran... disons...
translucide ou diaphane entre votre cerveau et le texte coranique.
Mais dans quelle traduction lisez-vous le Coran, puisque, comme
j'imagine, vous ne le lisez pas en arabe... et quand bien même
vous la liriez en atabe ! J'ai quelque vingt-cinq traductions
françaises du Coran dans ma bibliothèque et j'ai fini par ne plus
me référer qu'à la traduction de Régis Blachère, qui a le mérite
d'avouer un certain nombre d'incertitudes, car les écarts des
autres traductions entre elles , dans certains passages, sont
comme on dit en anglais puzzling, c.-à-d.qu'ils rendent perplexe.
En ce qui me concerne, il m'a toujours paru pénible de lire des
livres qui par endroits souffrent à l'évidence de manques de
clarté ou même d'obscurité. Chaque lecteur du Coran conscient
qu'il est en train de lire quelque chose qui contient par endroits
la Parole de Dieu, mais qui n'est pas sûr qu'elle se trouve
partout, est comme frustré. La Révélation d'Arès, elle, contient — je l'affirme
absolument — toute la Parole que j'ai reçue. Cela lui donne une
autre valeur.
Autrement dit il m'est aussi pénible de lire le Coran — mais je le
lis, quoique non prioritairement à la Parole d'Arès — qu'il m'est
pénible de regarder le monde, parce qu'il y règne de grandes
plages de pauvreté, voire même de misère, au milieu de
l'abondance.
23jan15 161C14
Se protéger du crime.
Avant la répression battons-nous pour la prévention, la
justice sociale, la moralisation des valeurs pour les remèdes et
non les châtiments. Tant que nous ne plaçons pas l’amour au cœur
du problème nous sommes tous des criminels. L’amour évangélique
est extrême ne peut-être qu’extrême. Vous vous soumettez à
l’Évangile ou vous vous démettez. Des Pèlerins d’Arès ne peuvent
être partisans de la peine de mort. Dieu n’est pas descendu pour
entériner la barbarie. Il attend que nous changions cette
civilisation et donc que nous changions notre notion de justice en
nous-mêmes comme dans la société.
Extrait de "Le Pèlerin d’Arès" (trimestriel) n°15.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, ma sœur Maryvonne, pour cet extrait du "Pèlerin d'Arès"
n°15 de septembre 1981, comme quoi tout ou beaucoup a été déjà été
dit depuis longtemps, même si c'était avec d'autres mots. Mais on
oublie et Dieu a bien raison de me dire : Ne te lasse pas de
leur parler (Rév d'Arès 26/15).
23jan15 161C15
Vous voilà à nouveau à votre tâche prophétique aussitôt vos forces
retrouvées… Quel exemple de foi et de courage vous nous
montrez qui renforce les nôtres !
J’espérais cette entrée, suite à ses événements violents de ces
premiers jours de l’année 2015, l’absence de votre voix sur ce
blog manquait sur ce sujet. Et la voilà ! Comme vous, je ne
serais pas allée à la manifestation pour Charlie Hebdo, je
travaillais ce jour-là et je me sentais mal à l’aise en écoutant
de-ci de-là dans mon entourage les échanges sur ce grand élan "Je
suis Charlie" qui défendait la liberté d’expression mais sans trop
réfléchir, peut-être guidé par une peur non avouée.
Plus belle encore que je ne l’imaginais, la beauté est
servante du bien (Rév d’Arès 12/3). Cette entrée fait
référence à ce passage de la Genèse sur Caïn et Lamech que
vous éclairez d’une lumière encore peu perceptible à bien des
yeux. Oui, le Créateur, le Miséricordieux ne juge
pas ! Il nous fait comprendre qu’en vouloir au meurtrier
entraîne une vengeance sans fin.
Gandhi disait : "Je me sens frère de tous les
assassins" ; en cela, il avait compris, lui le pacifique,
combien nous étions liés les uns aux autres dans le péché,
la violence, les préjugés, et que nos actes avaient des
conséquences sur le monde.
La Parole de Dieu redonnée à Arès nous montre une nouvelle fois
cette voie de l’amour, de la pénitence pour sortir des
impasses et des malheurs de l’humanité.
Vous évoquez des propos de Poincaré, et cela m’a fait penser à un
échange avec mon père, qui était officier dans l’armée de terre,
dans l’artillerie, qui a fait la guerre d’Indochine et d’Algérie.
Il est resté très sceptique et pessimiste sur le devenir des
hommes et leur capacité à changer. Il a vu des horreurs, et a vécu
des atrocités. Il me trouve bien idéaliste. Je lui disais un
jour : "Tu vois Papa, si on avait enseigné aux hommes, de
toujours aimer, répandre la paix, pardonner, ne pas juger pour ne
pas avoir la guerre, ne crois-tu pas que le monde aurait-pu changer ?
Tu as appris que pour avoir la paix il faut préparer la guerre,
mais c’est tout le contraire qu’il nous faut faire."
Notre chère liberté d’expression ? ! Pour une insulte au volant ou
une queue de poisson, une simple provocation, que de poings ou de
matraques prêts à s’abattre sur l’autre !
Oui, nous n’avons que la liberté d’aimer !
Tout ça me renvoie encore et toujours à ma propre pénitence
et ma responsabilité d’apôtre.
Françoise de L. d’Île de France
Réponse :
Votre père, officier d'artillerie et grand sceptique doutant de la
capacité humaine d'accéder à la grandeur, à la bonté, à la
sagesse, était simplement représentatif de ce qui fait aujourd'hui
l'esprit de la masse sur terre, la masse formée dans les écoles de
la politique, laquelle ne peut vivre qu'en se présentant comme
seule sauvegarde possible contre le mal, le crime, les abus de
toutes sortes qui menacent la population. Pour la politique il
faut donc que le mal existe pour qu'elle se rende nécessaire. Ce
que ne voit pas la population, c'est que les lois, les tribunaux,
les polices n'ont jamais empêché, depuis des millénaires, le mal
de la frapper et quelquefois de façon spectaculairement énorme
comme la guerre de 1914-18 : 15 millions de morts, ou de 1939-45:
50 millions de morts. Des massacres que seule la politique et les
énormes moyens de destruction qu'elle peut rassembler pouvaient
perpétrer. Alors, je ne dis pas qu'il ne faut pas pleurer les
victimes des frères Kouachi et d'Amédée Coulibaly, mais toutes
proportions gardées, c'est quand même un tout petit massacre
comparé aux hécatombes des guerres que je viens de citer.
Ceci dit, comme dit le Coran, tuer un homme est tuer
l'humanité, et sans prétendre que nous ne devons pas nous
protéger des désaxés et autres malades mentaux meurtriers, le
principe judiciaire et/ou policier qui consiste à tuer celui qui
tue ne fait jamais que perpétuer la vengeance sans fin, cette
vengeance sans fin qu'aiment bien gérer les politiques qui
agissent toujours de telle sorte qu'elle ne finisse jamais. La
peur est un des travers humains sur lesquels repose la politique,
c'est bien connu.
23jan15 161C16
Tout d'abord, félicitations pour votre guérison, Frère Michel !
Croyez-moi, nous sommes trés soulagés, car nous étions trés
inquiets et dans une attente interminable.
J'ai pu avoir de vos nouvelles par Arnaud et Pierrette.
Aprés cela un long silence angoissant.
Voilà, je voudrais partager avec vous et tous les bloggeurs la
Sourate "Le voyage Nocturne" "Al Isra" Le Coran 17/33 : Et ne
tuez pas la vie que Dieu a interdit d'oter, sauf en droit
(Justice), et celui qui tue un innocent, alors nous avons donné
droit à son tuteur de ne pas avoir de l'excés dans la tuerie,
même si son action est légitime.
Ce verset montre qu'à l'époque [où le Coran fut dicté à Muhammad]
l'homme a toujours réglé ses comptes en tuant et inversement par vengeance
envers le tueur, la "loi du talion", et ce jusqu'à aujourd'hui ,
trés à l'opposé de la fameuse phrase du Coran: Celui qui tue
une vie c'est comme s'il avait assassiné tous les hommes.
La meilleur des choses à faire c'est de faire pénitence.
Je constate que l'homme aime bien être aimé par les autres,
mais lui n'aime personne.
Moi, je dit à cet homme: "Ouvre les yeux : Les magistrats juifs,
il y a 3.000 4.000 ans de cela, ont institué les lois que Jésus
est venu réformer, et toi tu ne cherche même pas à
comprendre ou est la vérité ou est le mensonge.
و لا تقثلو النفس التى حر م ا له اِ لا بِا لحق و من قتل مظلو مًا
فقد جعلنا لِوَ ليهِ سلطنا فلا يسر ف فى ال قتل إ نه كا ن منصورًا
Ainsi que la Sourate "La Table" = "El-Maida", Coran 5/32 : C'est pour cela que nous avons prescrit aux enfants d'Israël
que celui qui tue une vie non coupable de meurtre ou de délit
sur terre, c'est comme s'il avait assassiné tous les hommes et
celui qui sauve une vie, c'est comme s'il a sauvé tous les
hommes, et malgré la venue de Nos prophètes avec des preuves,
beaucoup continuent sur terre de commettre des excés.
C'est pour dire que la seule solution à l'escalade de la
violence, c'est la pénitence, Dieu avec Cain et Lamech,
montre bien qu'au lieu de punir ces derniers, Dieu met en garde
quiconque oserait mettre leur vie en danger. La Justice de Dieu,
c'est d'abord à nous d'arrêter de faire le mal sur
terre.
Youcef du Sud de la France
Réponse :
Un grand merci pour ce commentaire, mon frère Youcef.
23jan15 161C17
Quelle joie de retrouver dans ce blog votre heureuse convalescence
et cette harmonieuse synergie entre La Révélation d'Arès et
votre inlassable rappel de la pénitence pour sortir
notre monde de son illogisme honteux: beaucoup
pressentent bien qu'il faudrait aimer, y compris son ennemi,
mais n'osent s'engager.
"Réveillons-nous !", comme diraient les Témoins de Jéhova. Le
meurtre ne réveille pas. La caricature blessante non plus. Mais un
peu d'humour, oui.
Il était bien plus futé que Charlie Hebdo, notre Desproges
cité par frère Philippe de la Drôme (161c07) : "L'ennemi est
con, il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui".
Ça n'arrête pas de me faire rigoler tellement ça invite
astucieusement à l'amour des ennemis. Mais le pékin moyen est-il à
même de comprendre par cette phrase que le con c'est aussi
lui ?
François D. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère François, pour ce commentaire.
Einstein a écrit: "La science sans la religion est boiteuse. La
religion sans la science est aveugle."
C'est une sorte de dilemme de ce genre que Desproges solutionnait
par sa formule "L'ennemi est con..."
Notre très difficile rôle dans la quête d'une solution à cette
situation entre croyance et incroyance n'est pas d'en rappler
l'incompatibilité par des formules qui sonnent bien mais ne
résolvent rien. Notre digfficile rôle est de redonner à l'humain
son intelligence totale qui est à la fois intellectuelle
et spirituelle.
C'est peut-être dans cette autre affirmation d'Einstein: "Je ne
crois pas en un Dieu personnel," que réside la solution.
En effet, le Dieu qui pardonne à Caïn et à Lamech et qui même les
protège, par Sagesse, n'est pas personnel, si l'on considère comme
personnel tout ce qui fait qu'on se dorlote, se contemple comme
victime, comme justicier, comme acteur d'un drame permanent
cosmique ou local, ayant des opinions arrêtées en opposition à
d'autres, etc. Nous devons devenir impersonnels comme le Dieu
d'Einstein afin de nous délivrer de notre petit moi, de cesser de
l'écouter, pour enfin s'ouvrir à l'immense Cause de la Création
qui repose sur le Bien qui est autant dans les lois
physiques qui gèrent l'univers qu'il doit être dans ce que nous
recherchons de similaire en nous: la capacité de dépassement, de
ce dépassement permanent qu'empêche la vengeance sans fin.
23jan15 161C18
Quelle grande joie de vous lire à nouveau avec cette nouvelle
entrée 161 qui nous apporte l’Eau Vive (Rév d'Arès 30/3)
et qui fait beaucoup de bien dans une période très trouble.
Je suis tellement heureuse que votre opération se soit bien passée
et je sais, ainsi que mes frères et sœurs, tout l’immense courage
et l’amour du Père et de l’humanité que vous avez pour poursuivre
votre mission fondamentale coûte que coûte. Nous devons
beaucoup aussi à sœur Christiane et à vos filles qui veillent sur
vous. Alléluia !
J’ai relu plus attentivement le passage de la Genèse ch. 4
sur lequel je n’avais jamais réfléchi comme vous nous le montrez
avec cette entrée 161. Quel bel appel à l’Amour !
Je réalise aussi d’une façon plus frappante que dès la Genèse
Dieu appelle à résister au péché, a être pénitents,
quand Il dit à Caïn : "Si tu agis bien, ne te relèveras tu
pas ? Mais si tu n’agis pas bien, le péché n’est-il point tapi à
la porte ? Vers toi se porte son désir, mais à toi de dominer
sur lui" (traduction Emile Osty).
Ce ne sont pas les valeurs de la République qui résoudront le
problème. On a même le sentiment que les politiques
utilisent ces évènements comme prétexte pour tenter d’éliminer
encore un peu plus la foi.
De tout temps les prophètes ont été combattus, on ne
nous aide pas, nous dérangeons, mais nous ne lâcherons pas dans la
Voie du Bien, du combat contre le mal par l’amour, dans
l’extraordinaire aventure de la Voie arésienne.
Pour sourire, je me sens bien une bique [voir réponse 161C01] (nom
que nous donnions aux chèvres que mes parents élevaient), je suis
une bique qui fait son ascension vers les Hauteurs sur les
centiers chevriers (Rév d'Arès 20/4 et 25/5).
Marie-Odile O. du Midi Toulousain
Réponse :
Mais oui, vous le soulignez avec justesse, le Père emploie le
terme de sentiers chevriers pour désigner la Voie
Droite vers les Hauteurs Saintes. Chèvres ou biques sur ces
sentiers, voilà ce que nous sommes !
En parlant des bicots, nom familiers que nous donnions aux
Nord-Africains qui travaillaient en France sans la moindre
intentions de les insulter, je rappelle qu'il existait dans mon
enfance une bande dessinée alors très connue : Bicot Bicotin, qui
était un petit bourgeois (avec une sœur très bon chic bon genre du
nom de Suzy) qui rejoignait aussi souvent qu'il pouvait le
Club des Rantanplan constitué d'Auguste, Oscar et... peut-être
Jules, qui eux étaient des gosses des quartiers populaires.
Pourquoi ce mot : bicot ou bique, de familier est-il devenu
injurieux ?
Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce beau commentaire.
23jan15 161C19
Après cette période lourde, où l’air vibrait de façon très
particulière, faisant penser à la raie vireuse (Rév d'Arès
xiLii/3-4-7) qui plane sur le monde, période chargée en
souci, (même si ma foi est intacte) pour vous, bien aimé Prophète
du Très–Haut, et pour ce monde qui vacille avec les malheureux
événements qui se sont déroulés en France et un peu partout dans
le monde, voilà un beau ciel bleu avec votre retour parmi nous,
qui me remplit de joie !
Votre blog participe au fil jaune — Ton nerf est le fil jaune
de Mon Nerf (Rév d'Arès xxxix/3).
Merci de nous guider inlassablement dans le plan de Libération que
le Père lança à Arès il y a 41 ans : Il est temps que Je
libère les nations (Rév d'Arès 28/20).
Vous guidez les frères de l’aube (Rév d'Arès xxxv/7)
d’une nouvelle civilisation fondée sur la vie spirituelle,
absolument libre d’autorité, de lois, de règlement,
etc.
Voilà une magnifique aventure à vivre pour le prix de l’effort de
la pénitence et de la moisson !
Dans cette aventure, Muhammad et Yëchou
[Jésus] vous aident : Ta bouche étale la braise de Yëchou
(Jésus Prophète de l’amour) ton bras a la lance de (Mouhamad,
Rév d'Arès xLiv/7) .Nous sommes accompagnés de la légion
d’anges tout équipée (Rév d'Arès 31/6), si nous respectons
la prudence (35/10) qui nous est recommandée en nous
efforçant d’être toujours pacificateurs, aimants, mais obstinés à
accomplir le Bien dans ce monde qui en a tant besoin.
La force spirituelle est immense ! La Mer noie la raie et les
guetteurs (Rév d'Arès xLv/22).
Bonne convalescence, cher Prophète ! Mon époux et moi-même vous
embrassons de tout cœur avec notre chère sœur Christiane, si
dévouée depuis toujours auprès de vous, à la belle Cause du Père.
Chantal C. d’Aquitaine
Réponse :
Qu'est-ce qu'a essayé de faire la politique "après cette période
lourde, où l’air vibrait de façon très particulière, faisant
penser à la raie vireuse (Rév d'Arès xiLii/3-4-7) qui
plane sur le monde" ? Elle a essayé de consoler la population.
Autrement dit, la politique s'attribue le même rôle que la
religion, et nous voyons bien que La Révélation d'Arès a
raison de confondre les princes du culte religieux et
les princes du culte politique. Ce que nous avons vu sur
la Place de la République à Paris le 11 janvier, c'est une énorme
messe athée.
Mais ce n'est pas parce qu'elles consolent que la religion et la
politique sont vraies. Même si nous faisions une énorme
concession, même s'il nous semblait prouvé que la croyance dans
les bienfaits de la politique et de la religion est bonne au
bien-être psychologique et émotionnel des populations, nous ne
croirions pas que politique et religion sont nécessaires, nous
croitions au contraire qu'elle ont prouvé une fois de plus leurs
limites minables : la politique par son énorme étalage médiatique
qui ne sert à rien, et la religion par ses crimes commis par les
frère Kouachi et Coulibaly, car les uns sont et resteront toujours
sourds aux autres.
C'est notre rôle très difficile d'aider le monde à sortir de ce
dédale sans issue.
Jamais nous n'avions aussi bien compris l'importance énorme de
notre place.
23jan15 161C20
Bonjour Frère Michel et heureux de vous voir rétabli.
Ce dernier épisode de violence qu’a connu Charlie Hebdo et l’hyper
marché cacher n’est malheureusement que la continuité indirecte de
la guerre qui sévit au Moyen Orient et dont trois jeunes
ex-délinquants, convertis fraîchement à un islamisme radical, ont
cru bon de jouer les justiciers.
Ces forcenés ont-ils seulement lu le Coran dans son intégralité où
n’en n’ont-ils écoutés que quelques bribes d’un imam radical qui
savait très bien choisir les mots qui convenaient pour les situer
dans un contexte de "guerre sainte" ?
Tout cela n’est pas nouveau.
Par contre, je dois avouer que j’ai ressenti un très gros
malaise par ce qui a suivi ces crimes. L’indignation est une
chose, mais j’ai été sidéré par l’ampleur du battage
politico-médiatique qui s’en est suivi. S’indignerait-on de la
même façon pour des civils arabes tués sous les bombes
occidentales comme cela a pu se produire en Irak et ailleurs. Je
n’ai pas voulu participer aux manifestations des "Je suis
Charlie", car si l’on va au bout de cette logique, il faudrait
manifester alors tous les jours contre les injustices, les
violences et les meurtres dont sont victimes des milliers
d’innocents dans le monde.
Seulement voilà ! La presse et les forces de l’ordre, deux
emblèmes sacrés de la France ont été touchés. Nos responsables
politiques réconciliés pour l’occasion ont appelé à l’union
nationale : la Patrie serait-elle en danger comme au temps de la
révolution ? Ce que je vois, c’est seulement que des
êtres humains ont été assassinés stupidement, qu’ils soient
journalistes, policiers, juifs ou musulmans.
Vous avez raison, je ne crois pas que l’indignation de millions de
personnes manifestant dans la rue soit de nature à impressionner
des terroristes : je parierais même le contraire; car l’action de
trois forcenés a quand même abouti à un fait : un déploiement
policier et militaire sans précédent, une surveillance et un
contrôle accru de la population française par tous les moyens
possibles et une nouvelle dérive de nature à satisfaire les
partisans d’une société à la "Big Brother".
On peut se rendre compte aujourd’hui à quel point votre appel à la
pénitence prend tout son sens, car tant que chacun croira
qu’il est dans son bon droit et que l’autre a forcément tort,
l’humanité n’évoluera pas.
Aimez, pardonnez, soyez libres de tous préjugés et
pouvoirs et retrouvez l’intelligence du cœur, croyant
ou incroyant. Ces mots inscrits en couverture de La
Révélation d’Arès prennent plus que jamais tous leur sens.
Richard L. d'Aquitaine.
Réponse :
Merci, frère Richard, pour ce commentaire avec lequel je suis
entièrement d'accord.
Moi aussi j'ai "été sidéré par l’ampleur du battage
politico-médiatique qui suivit" les actes terroristes
Notre frère Salvator dans un message sur l'intranet "Eau Bleue" de
Paris soulignait comme vous l'ampleur phénoménale du battage
médiatique et je lui répondit ceci :
"Les intentions idéologiques que cache cet incroyable matraquage
vont plus loin encore que ce que vous dites.
Je pleure sur la violence et les morts, mais je n'ouvre plus ma
télé. Jamais je n'ai vu la liberté d'expression aussi caricaturée
que par ce "Je suis Charlie" imposé. Et la nôtre, celle des
Pèlerins d'Arès qui n'ont pas droit aux media, et celle de
beaucoup d'autres chaque jour assassinée depuis 41 ans, qu'en
fait-on?
Donner Charlie Hebdo, qui n'est pas un organe de presse (la presse
informe, Charlie Hebdo se moque, c'est autre chose), comme
parangon de la liberté d'expression, alors qu'il n'est qu'un
archétype du matérialisme braillard et vilipendeur, serait
stupéfiant si cela ne cachait pas l'état d'esprit qui cherche à
s'imposer. La politique bien malade espère s'y refaire...
Tout cela est en fait très triste et très grotesque."
23jan15 161C21
Ah ! Le mystère de la liberté d'expression !
Julie Morin, la Canadienne, est adorée au Québec car elle se prend
pour la réincarnation de Marie Magdeleine.
France Gautier, toujours au Canada, se prend pour Dieu et on
trouve ça très bien.
En France, Michel Potay publie ses entretiens avec Dieu et on
censure, on trouve cela complètement idiot, douteux, sectaire.
En France, la liberté d'expression a encore du chemin à faire,
malgré la laïcité .
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Réponse :
Que racontez-vous ? Je n'ai pas eu "d'entretien avec Dieu".
Jésus, messager de Dieu puis Dieu Lui-même ont parlé et moi,
témoin muet, j'ai noté leurs propos, qui sont devenus La
Révélation d'Arès.
Par ailleurs, Julie Morin et France Gautier du Canada sont-elles
"adorées" et considérées comme "très bien" par autant de monde que
vous pensez ? Je n'en suis pas sûr du tout.
Merci quand même, frère Jacques, de trouver que La Révélation
d'Arès n'a pas l'auditoire qu'elle mérite.
23jan15 161C22
Que je suis heureuse de vous retrouver sur le blog !
Grand merci au Père de prendre soin de vous.
N'oublions pas notre sœur Christiane qui, jour après jour, vous
donne tout son amour et ses bons soins.
Je vous renouvelle à nouveau tous mes bons vœux, ceci du fond du
cœur.
Je suis troublée lorsque je lis. Pourquoi le Créateur venge-t-Il
Caïn sept fois et Lamech soixante-dix-sept fois ?
Vous dites que Dieu voit les crimes de Caïen et de Lamech "sous
l'angle du Bien triomphant du Mal par
l'amour."
Où est le Bien ? Car je ne vois pas le rapport. Mon faible
lumignon ne comprend pas. La Révélation d'Arès condamne la vengeance, je vois
certainement cela d'une manière primaire.
Le Père voit-Il les meurtriers comme étant aussi des victimes du
mal endémique ?
Pouvez-vous m'apporter une précision, j'ai besoin de comprendre ce
passage.
Merci beaucoup, prophète.
Nicole L. d'Aquitaine
Réponse :
Merci pour vos bons vœux renouvelés, ma sœur Nicole.
Mais, je vous avoue que si, d'un côté, vous ne comprenez pas que
Dieu montre une générosité sublime à l'égard des crimes de Caïn et
Lamech et que vous ne voyez pas le Bien dans son Pardon,
je suis de mon côté stupéfait que la très ancienne sœur que vous
êtes, Nicole; si engagée, n'ait pas encore compris que le pardon
des offenses est le pardon de toutes les offenses,
quelles qu'elles soient, y compris les crimes de Caïn et de
Lamech. J'ai toujours enseigné ce pardon absolu, parce
que nous le tenons du Père Lui-même, et parce que Jésus le
rappelle dans son Sermon sur la Montagne.
Dieu fut évidemment le premier à pratiquer ce Pardon absolu, parce
qu'il savait que si Caïn et Lamech devaient être tués à leur tour
en représaille de leur crime, ce serait l'enclenchement d'une vengeance
qui deviendrait sans fin (Rév d'Arès 27/9) et qui l'est
devenue en effet: Voyez l'état actuel de l'humanité où l'on
s'entretue à qui mieux mieux. Le Père savait que ce serait
l'accroissement du mal et de son sillage de malheurs, que le
Créateur voulait au contraire stopper.
Que dit le Créateur en effet à Caïn qui craint d'être tué ? Il lui
dit: Si on te tue tu seras vengé sept fois... et à
Lamech: Tu seras vengé soixante-dix-sept fois. En deux
générations la vengeance passera ainsi de 7 à 77 fois et
elle sera bien partie pour devenir sans fin. N'oubliez
pas que c'est la vengeance sans fin que le Père
condamne. Le Père ne parle pas de vengeance occasionnelle et sans
suite. La vengeance sans fin actuelle eut pour origine
des vengeances qui à cette lointaine époque n'étaient encore
qu'occasionnelles et auraient dû être pardonnées, oubliées, ce qui
eut mieux valu. "Où est le Bien ?" demandez-vous. Comment vous
répondre ? Imaginez que vous me haïssiez, que vous me creviez un
œil et m'arrachiez les dents et les ongles, puis m'assayiez et
m'enchaîniez à une chaise pour me torturer en m'enfilant un
tire-bouchon partout dans le corps, puis me coupiez une jambe à la
hache et un bras au hachoir en m'injuriant, etc., et que pour
finir je vous pardonne totalement le mal que vous m'avez fait. Où
est le Bien, à votre avis ? Dans mon pardon, dans
l'amour que je continue de vous porter, évidemment.
Pourquoi ? Parce que si je laisse ma famille et mes amis
s'indigner du mal atroce que vous m'avez fait et chercher
vengeance (eux diront chercher justice) et que de leur côtés vos
parents et amis estiment que le mauvais sort que vous m'avez fait
subir était mérité et à leur tour se vengent de mes parents et
amis (eux aussi parleront de justice) en leur déclarant la guerre,
qu'est-ce qui s'enclenche ? Une vengeance sans fin qui
va durer des générations et des générations. Oui, mon pardon
absolu qui empêche cet enchainement infini de la vengeance
est un Bien ! Un Bien absolu.
Peut-être ne suis-je pas encore assez clair ? Si je ne suis pas
encore assez clair, dites-le moi. J'essaierai d'expliquer cette
chose très simple qu'est le Pardon absolu d'une autre façon.
24jan15 161C23
Comment ne pas m’associer à la joie de tous mes sœurs et frères de
vous voir revenir et en pleine convalescence déjà sur le
parvis pour nous enseigner une nouvelle fois avec
cette sublime entrée 161. Merci !
Après ces tragiques évènements (comme hélas, combien d’autres
tragiques évènements dans le monde), j’ai lu le témoignage très
émouvant, dont les médias ne parlent pas, d’Évelyne, une
Chrétienne engagée dans son quartier de la rue d’Aubervilliers à
Paris 19ème . Elle a connu les deux frères Kouachi enfants. Père
absent, mère prostituée. Un jour, Sherif et Saïd, 10 et 12 ans ont
retrouvé leur mère morte chez eux. Elle venait de se suicider.
Voici un extrait de son témoignage :
Évelyne l’a reconnu sur sa télé mercredi 7 janvier. "J’ai appelé
mon gendre, qui lui aussi a grandi dans le quartier. Il m’a bien
confirmé. J’ai pleuré. Je me suis dit que je suis responsable.
J’aurais dû aider cette maman. On n’aurait jamais dû emmener les
enfants à Eurodisney, avec cet argent-là, on aurait dû aider cette
maman. Chérif avait une dizaine d’années, pas plus. Finalement, à
n’avoir rien vu, nous avons tué cette mère et avons été incapables
de sauver ses enfants."
Évelyne est inconsolable devant sa télévision. "Chérif était un
enfant comme les autres. Mais il n’aura pas reçu d’amour… Il a
trouvé dans le fanatisme religieux, la famille qu’il n’avait
jamais eue. Ils ont su lui monter la tête. En même temps, c’est
facile de s’en prendre à des gamins aussi isolés et fragiles.
Personne n’était là pour le remettre dans le droit chemin."
"S’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu terroriste
?"
Je connais bien cela moi aussi. Enseignant dans une section
spécialisée au sein d’un collège pour élèves en difficultés
scolaires, "la délinquance", comme on dit aujourd’hui, je la vois
tous les jours. Elle est souvent liée à cette misère. Misère
sociale, bien sûr, mais surtout cette misère spirituelle qui sévit
dans le monde. Il m’arrive parfois d’avoir des nouvelles de
certains anciens élèves qui sont en prison. (Mais il y en a
beaucoup qui s’en sortent bien. Il ne faut pas noircir le tableau
non plus.)
J’ai vécu dernièrement un évènement tragique à mon travail.
Mohamed, 15 ans, turbulent et fragile, après avoir bien travaillé
pendant 2 heures (J’ai cette classe 8 h en cours le mardi) a
commencé à beaucoup s’agiter, à dire qu’il "était Mohamed Merah et
Kouachi". C’était le mardi qui suivait les deux actes terroristes.
Il y avait beaucoup d’agitation ces jours-là. Je lui ai bien sûr
demandé de se taire. Pendant 4 h, il a continué à prononcer ces
mêmes paroles et refusait de travailler. Puis, il a pris son sac,
une demi-heure avant la fin du cours et est parti.
J’ai prévenu la vie scolaire de son départ. Et je me suis dit
qu’on reparlerait de tout cela plus tard avec une sanction.
Quelle ne fut pas ma surprise en rentrant chez moi d’avoir sur mon
portable un message d’une brigadière de police. Des policiers sont
venus chercher Mohamed au collège (En fin de compte il n’avait pas
"fait la grille" comme je le croyais, il était allé dans "la salle
d’exclusion"). Il a été mis en garde à vue deux jours et deux
nuits. Les policiers sont venus interroger les élèves au collège.
Ceux-ci ont dû aller au commissariat l’après-midi avec leurs
parents pour signer les dépositions. Moi-même j’ai été interrogé
pendant deux heures.
J’ai eu des pressions pour porter plainte. (Ce que j’ai refusé de
faire, bien sûr.) J’ai surpris la brigadière de police quand j’ai
dit du bien de Mohamed. Et oui, il n’est pas ce qu’on peut appeler
un jeune "facile", mais tout de même... Il était de mon devoir
d’être droit et objectif.
Au final il est passé devant la juge en comparution immédiate pour
"apologie du terrorisme !"
Quelle misère ! J’en suis encore bouleversé.
Heureusement, il n’a pas eu de condamnation, mais la juge a
demandé une interdiction de venir dans le quartier du collège et
qu’il soit exclu. Il y aura donc un simulacre de conseil de
discipline. Simulacre, parce que selon la loi, les membres élus à
la commission du conseil de discipline (parents, profs, élèves…)
sont souverains dans leur décision avec vote à bulletin secret.
Tiens, mais les lois de la République, la démocratie, la liberté,
l'égalité dont l’Education nationale parle tant… ?
Je serai à cette mascarade et je pourrai haut et fort dire ce que
je pense de tout cela.
Je m’inspirerai de ce que vous dites :
Nous savons que nous sommes tous responsables du mal, que donc sa
solution ne réside pas dans la condamnation, la punition et la
guerre, parce que cela revient à nous condamner nous-mêmes, à nous
sanctionner nous-mêmes, à nous faire la guerre à nous-mêmes sans
fin — la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) —. La
solution est dans l'amour sans conditions, le pardon sans
conditions, la paix sans conditions, l'intelligence et la liberté
sans réserve.
Un Pèlerin d’Arès se doit "de nager à contre-courant des idées du
monde", comme vous le dites Frère Michel.
Alain Le B. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très ému en lisant votre commentaire, frère Alain.
Je vous reconnais bien ici, mon frère, dans la position très
difficile d'un croyant de conviction pris entre l'éthique du monde
et la grande Éthioque du Sermon sur la Montagne.
Bravo. Je voudrais être à vos côtés dans ces moments difficiles,
mais si je ne le suis pas physiquement, je le suis
spirituellement.
Je prie avec vous, mon frère Alain, et avecMarie-Anne et Aurore.
24jan15 161C24
Je viens de lire votre réponse à Nicole (161C22) et je viens de
relire attentivement Genèse 4 et je suis comme ahuri.
Ce que vous dites est absolument vrai, je ne m'en étais jamais
rendu compte. Jamais je n'avais ressenti la Très Sage Générosité
du Créateur comme les mots de la Bible le disent.
Pourquoi ? Parce que comme tout le monde je suis marqué au fer
rouge par la culture reçue et pour moi Caïn est le criminel maudit
et banni par la Tribunal de Dieu, que je ne vois pas agir
autrement que comme un président d'Assises au nom d'une loi... Une
loi qui au moment de Genèse 4 n'existe évidemment pas et
n'existera jamais ailleurs que dans les idées humaines qui vont
écrire dans l'Exode ce que Dieu appelle les livres écrits de
main d'homme (Rév d'Arès 32/10) [Rév d'Arès 35/12]. C'est l'homme le revenchard, le bourreau, celui qui ne
pardonne pas.
Oui, Dieu pardonne, Dieu s'efforce de réduire les dégats du mal.
Nous sommes complètement déformés par l'idée que ce qui est
"juste" ne peut pas être méchant, alors que vouer un assassins ou
un malfaiteur quelconque à un méchant sort est le mal et non le bien.
Le bien est dans le pardon.
Le problème ici, c'est que vous allez complètement contre les
concepts que le monde a de ce qu'il appelle la "justice".
Vous allez complètement à contre-courant des réflexes de la
culture politique, inventrice du juridique, qui, si j'ai bien
compris et j'ai bien compris, n'est que de la barbarie légale.
Vous avez du courage et vos affidés [les Pèlerins d'Arès] ont du
courage. Mais c'était tout à fait la position de Jésus. Mais
diantre ! L'Église est complètement contre Jésus.
Dans votre réponse 161C10 à Ange vous dites que quand vous avez vu
et entendu Jésus vous pensiez être traité de menteur, mais que ce
n'est pas ce qui s'est passé ; les gens vous ont dit: Je crois,
mais "ça ne me concerne pas." Moi, je pense que c'est cette
position contraire aux idées générales qui leur a fait peur et qui
continue de faire peur. Vous savez, même si on y croit, il faut du
courage pour dire à ses amis dans une conversation à table, au
salon ou sur la plage : "Il fallait pardonner aux frères Kouachi
et à Coulibaly." Les gens qui disent ça ont peur de passer pour
des dingues ou des illuminés. Pour être Pèlerin d'Arès il faut
accepter d'être retiré du monde et de ses idées. C'est un couvent
virtuel.
Maurice B. de Picardie
Réponse :
Tout ce que vous dites, frère Maurice, est indéniable. La masse
préfère l'ogre des tribunaux, qui leur paraît être la justice
sereine, celle qui cache ses dents et la cuisine dans laquelle
elle fricote ses condamnés, au pardon qui lui paraît être une
débilité de poule mouillée, une faiblesse condamnable qui voue les
pardonneurs à la vindicte des assassins, des voleurs, des
violeurs, des ennemis de toutes sortes, etc.
En fait, toute la Bible est le récit d'une confrontation de deux
éthiques : l'Éthique du Père et l'éthique de la justice humaine.
Elles sont pratiquement opposées. C'est la raison pour laquelle le
Sermon sur la Montagne — par excellence l'éthique de Dieu
rappelée par Jésus — ne figure pas parmi les termes de foi du
credo chrétien. Les évêques réunis à Nicée en 324-325 ont préféré
inventer une formule quasi païenne de dieu à trois têtes (la
trinité: père, fils et saint-esprit, Rév d'Arès 23/7), qui
ne faisait pas de tort à l'empereur Constantin et à sa loi
romaine, plutôt que rappeler aux Chrétiens l'obligation première d'amour,
de pardon, de paix, qui allaient totalement
contre Constantin et sa loi romane.
La campagne, assez souvent reprise, des athées américains qui
défilent vêtus d'un T-shirt sur lequel est imprimé: "Atheists for
Jesus" (Les Athées sont pour Jésus) a montré que Jésus — comme
aujourd'hui La Révélation d'Arès — était le pont sur
lequel croyants et incroyants pouvaient se rejoindre.
Jésus il y a 2.000 ans s'était, comme s'est aujourd'hui le Pèlerin
d'Arès, complètement coupé et de façon très explicite de l'éthique
générale du monde des lois, des tribunaux et des polices,
orchestrés par les politiques qui donnent sans cesse l'illusion
d'être les défenseurs d'un monde protégé, alors qu'ils ne font que
poursuivre une vengeance sans fin, qui est finalement
leur fond de commerce.
Ajoutez à cela que les media font commerce de faire trembler et
frémir le public, font leurs choux gras des malheurs, des
catastrophes, des crimes, des guerreq, des perfidies, "matières"
de la vengeance sans fin, et vous verrez que beaucoup
(politiques, professions policières, judiciaires, media, etc.) ont
beaucoup à perdre, matériellement parlant, avec l'amour, le pardon
et la paix.
Oui, notre mission est ingrate et demande beaucoup de courage au
missionnaire.
Efforcez-vous de surmonter vos appréhensions et rejoignez-nous.
Nous avons besoin de monde.
24jan15 161C25
Il semblerait que votre cœur est aussi reçu des améliorations
spirituelles.
Pendant votre absence et encore aujourd'hui je cherche à faire
sourdre la Vie de moi, à faire avec Elle un en moi
par la pratique de la pénitence.
Je tiens tellement à comprendre l'Amour du Père pour à mon tour
aimer mon prochain.
Adolescent, quand je découvris la Genèse, je fus marqué
par l'histoire de Caïn et Abel, il y avait un mystère que je ne
comprenais pas. Avec le temps je pensais même qu'il devait y avoir
une erreur de traduction, un ajout ou une suppression d'homme.
Quand mercredi soir je lus votre nouvelle entrée, c'est une
révélation que je reçus ! Une nouvelle compréhension sur ce qu'est
l'Amour de Dieu au-delà de tout jugement et de toute justice
humaine.
Je laisse encore votre parole remuer la terre en moi.
Ce matin, Céline me réveillant, je lui dis aussitôt que vous aviez
écrit une nouvelle entrée. Je m'empressai de raconter la courte
histoire de Caïn et comment l'Amour de Yahvé tenta de faire
revenir Caïn et le reste sur le plan génésiaque. Pour la première
fois, par les mots, nous nous sommes mis en accord à propos de
l'Amour au-delà du bien et du mal. Il faut dire qu'elle a ça dans
le sang, une compréhension toute naturelle pour elle. Quel
soulagement ! Quelle joie d'avoir vécu ce moment ! J'èspère
maintenant que bien d'autres suivront.
Je remercie le Père d'avoir permis la poursuite de votre mission.
Tony L. de Touraine.
Réponse :
Le cœur de chacun de nous "reçoit des amélioration spirituelles"
chaque jour. C'est pourquoi je ne cesse pas de dire depuis 1974:
"Je sais maintenant que la foi n'a rien de fixe, que le pire
ennemi de la foi est le dogme parcequ'il fixe. Chaque matin ma foi
est plus grande et différente de ce qu'elle était la veille et
demain elle aura encore évolué. C'est la raison fondamentale de la
nocivité de la religion qui fixe définitivement ce qu'il faut
croire et ne pas croire en prétendant que ce qu'on croit est ce
qui sauve, alors qu'en réalté c'est ce qu'on fait de bien qui
sauve."
Ce qu"il y a de pire dans le meurtre c'est qu'il interrompt
l'existence de l'homme total: chair, esprit et âme (Rév
d'Arès 17/7), l'empêche donc d'atteindre la Vie
avec un grand V, qu'évoque votre commentaire. C'est la
plus grand mal qu'on pu faire les frères Kouachi et Coulibaly aux
gens qu'ils ont tués et c'est le plus grand mal que la police a
fait aux frères Kouachi et à Coulibaly en les tuant, les empêchant
d'évoluer, de comprendre leur péché, de devenir des
hommes de Bien.
C'est une façon de voir à laquelle les idées du monde sont
totalement opposées actuellement, du moins officiellement, et
c'est contre cela que nous luttons.
24jan15 161C26
Quelques réflexion à propos de la marche citoyenne du dimanche 11
janvier.
Une masse humaine impressionnante plutôt calme et patiente,
revendiquant le respect de la liberté d'expression, de la
pluralité sociale, de la liberté de culte, etc.
Mais nous ne sommes pas naïfs. Tout le travail du changement
reste à accomplir, même si certains panneaux parlaient d'amour !
Cette foule ne s'est pas levée pour battre le mal, comme
nous le dit la Parole : Qu'ils se lèvent comme les vagues de
la mer, comme les vagues se ruent contre le roc qui leur barre
leur cours, sourdes et obstinées, ils auraient battu le péché,
l'abomination haute comme une falaises. (Rév d'Arès 28/12)
sans vengeance. Pas de justiciers aveuglés par un système dont ils
sont les premières victimes ! Ils sont dans l'illusion : La
lune goûte le nuage; sourds sont les fils unis (Rév d'Arès
xxxv/16 ).
Après cette marche, voyez la violence, la vengeance, les
comportements barbares qui sévissent partout dans le monde et en
France ! Une évolution est elle possible? Rien ne semble avoir
fondamentalement changé.
Avons nous gagné en liberté d'expression ? Pour nous, Pèkerins
d'Arès, la liberté d'expression est très limitée. À part la rue
l'internet et certaines librairie, tous les médias nous sont
fermés. Et l'expérience a montré que l'internet n'a jamais suscité
de nouveaux épis mûrs.
Notre mission est de transmission de la Parole dans un esprit de
recherche du petit reste et elle apparait plus
nécessaire que jamais : Les frères qui colportent Ma Trace
(Rév d'Arès xxxvi/7). Les frères prennent ta voix xxxvii/9).
Une mission basée sur la pénitence, la paix, l'amour, le
pardon, la liberté absolue — être libre de tous préjugé
— l'intelligence du cœur, enfin sur le retour d'Éden à
reconstruire, à reconstruire d'abord, dans nos cœurs et entraîner
tous ceux que nous pouvons . Nous ne pouvons que susciter et
chercher les épis murs.
Encourageons nous, les uns les autres, à grandir ensemble dans le
Bien, soyons vigilants comme nous le dit la Parole: Ils
ne dorment pas. Quand tu veilles ils dorment à leur tour (Rév
d'Arès xxxv/13) et faisons vivre ce "laboratoire" de
l'amour, de la paix, de la liberté, de la patience, de la
mesure, bref, de la pénitence, que notre vie en
soit une preuve vivante. Nous donnerons peut être aux épis
murs envie d'en faire autant et de nous rejoindre !
Ne perdons pas de temps dans des circonvolutions inutiles qui nous
éloignent de la Parole et qui trompent le monde.
Voila, c'est ma réflexion du moment, je voulais la partager avec
vous, ma fraternité de cœur et d'âme.
Avec vous dans la prière chaque jour, avec toute mon affection
fraternelle et avec tous mes vœux pour que nous construisions
notre vie dans la Paix de Dieu" celle qui se plante pour
longtemps (Rév d'Arès xxv/11) et l'amour.
Francis M. du Centre et de Touraine
Réponse :
Ces lignes, frère Francis, nétaient pas écrites pour un
commentaire, mais pour une message que vous adressiez à voos
frères et sœurs de la Mission de Tours par la voie de son site sur
le web. Je les ai trouvées en si bonne relation avec le sujet de
cette entrée qie je me suis permis de les afficher ici.
24jan15 161C27 Nota du blogger : Ces lignes ont
été adressées au blog comme commentaire par frère Jeff de Paris,
qui les avait déjà affichées sur un site de facebook. René et
Amia, dont il parle ici, sont des personnes qu'il a rencontrées
dans la rue au cours d'une d'une mission le 22 janvier.
Il a 79 ans. Elle en a 22. Il est catholique. Elle est musulmane.
Il s'appelle René. Elle s'appelle Amia. Ils ont tous les deux
croiser mon âme sur la place publique parisienne, non
loin de la Gare Montparnasse, jeudi 22 janvier. Deux belles
personnes, encore capable pour chacune d'elle d'entendre l'apôtre
les appeler au Bien qui n'a pas encore été accompli
et à cette Révélation Redonnée à Arès en 1974 et 1977. Ils
illustraient bien chacun à leur façon ces "85 à 90% des gens
qui... sont sceptiques sur la possibilité de vaincre le mal par le
bien".
René, qui ne croit plus qu'au bien direct : "Quand je donne, je ne
passe par une association, je donne directement. J'ai eu faim,
j'ai souffert, je sais ce que c'est et aujourd'hui, même avec peu
de moyens je continue de donner."
Je réponds : "Oui, la charité système qui sépare la main qui donne
de celle qui reçoit nous coupe d'une dimension essentielle du don.
Mais il faut aller plus loin et oser qu'un monde juste et des
hommes bons n'auront plus besoin de charité pour s'en sortir."
René s'insurge alors devant cette France qui n'a pas réussi à
vaincre la pauvreté : "En France aujourd'hui, nous n'avons pas été
capable de faire en sorte qu'aucun enfant ne soit livré à lui-même
pour faire face aux difficultés, à la faim, à des parents qui ne
peuvent remplir leur rôle ! C'est quand même incroyable. Que font
les politiques, les religions ?"
À René, je réponds simplement : "Ce que le Père est venu dire à
Arès, c'est que ce monde bon que nous désirons pour la plupart
d'entre nous, ne pourra venir d'une décision politique, ni même
d'une action religieuse, il ne pourra venir que de la grande
réforme des cœurs. Ce que la vie vous a appris, vous pouvez le
transmettre. C'est à cela que La Révélation d'Arès
invite. Je ne peux vous dire, mon frère René, si cette Révélation
vous touchera, car je connais des hommes dont je pensais qu'il
serait touchés, mais qui ne l'ont pas été, et d'autres dont je
pensais qu'ils ne le seraient pas et qui l'ont été. Dans tous les
cas, puisque vous êtes chrétiens, vous pouvez revenir à l'essence
du Christianisme qui coule à flot dans ce magnifique Sermon
sur la montagne (Matthieu 5 à 7)."
J'ai laissé à René une invitation à venir découvrir La
Révélation d'Arès en précisant bien : "Si vous venez, ne
vous attendez pas à trouver une solution miracle. Je suis un homme
qui cherche, et je vous invite à mettre en commun nos recherches."
À Amia, qui semble tombé de son nid au moment ou elle enlève ses
écouteurs pour m'écouter, je lance le grand appel au Bien
que La Révélation d'Arès résume par le terme de pénitence : "Oh !
pas la pénitence religieuse, non simplement aimer,
pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés, retrouver l'intelligence
du cœur !" Et je mui rappelle l'origine de cette Révélation.
Elle : "C'est vrai ce que vous dites. Le Bien est la
solution."
Moi : "Vous êtes croyante ?"
Elle : "Je suis musulmane, mais pas très pratiquante."
Moi : "Vous croyez en Dieu, et au bien, mais vous ne suivez pas
exactement les pratique de votre religion, c'est cela ?"
Elle : "Oui."
Moi : "Vous savez, Amia, vous êtes loin d'être la seule dans ce
cas dans votre religion. J'ai croisé beaucoup de musulmans qui
m'ont fait la même confidence que vous. Alors je vais vous dire
deux choses. Primo, dans le monde vous avez des milliards de
croyants (5 à 6 selon les chiffres "officiels" qui pratiquent,
prient, méditent, etc.) Eh bien, quand on regarde l'état du monde
aujourd'hui, on est bien obligé de convenir que ces pratiques
n'ont pas apporté le Bien. Secundo, la pratique qui
manque à ce monde est beaucoup plus simple. C'est celle de
l'amour, auquel je vous appelle. Si tous les croyants du monde, au
moins un certain nombre, se souciaient moins de leur pratique que
de l'accomplissement du Bien dans leur foi et
dans leur vie quotidienne, certainement ce monde irait mieux."
Je poursuis : "Amia, vous avez quelque chose à apporter à cette
humanité (elle sourit). Je vais vous inviter à découvrir La
Révélation d'Arès. C'est un livre qui peut éclairer
utilement tout croyant qui s'inquiète de sa pratique, ou de son
absence de pratique. Je ne vous demanderai pas de ne plus lire ou
croire au Coran ou de renoncer à votre foi musulmane. Ce n'est pas
le propos de La Révélation d'Arès. Le propos de La
Révélation d'Arès est de remettre chaque homme face à ses
responsabilités, de l'inciter à faire passer sa foi du domaine de
la croyance à celui de la Vie, c'est-à-dire de l'action
bonne au quotidien."
Elle : "Je viendrai peut-être à votre invitation. Je vais en
parler à un ami que ça intéressera peut-être."
J'ignore si René et Amia viendront, mais s'ils ne viennent pas, je
les aurai manqué de peu. Probablement parce que leur scepticisme,
que notre rencontre aura ébranlé, reviendra en force pour les
convaincre qu'au fond il n'est pas raisonnable de croire à cette
"possibilité de vaincre le mal par le bien".
Mais, je poursuivrai, avec beaucoup d'autres apôtres jusqu'à ce
que nous trouvions les moyens de résoudre le dilemme, comme vous
l'exprimez très bien frère Michel. Oui, nous serons tous "obstinés
à ramener le Bien sans conditions aussi longtemps que
l'humanité restera obstinée à n'y pas croire."
Jeff P. d'Ile de France
Réponse :
Merci, frère Jeffe, pour ce beau témoignage qui a sa place ici..
24jan15 161C28
Je viens de voir une vidéo de Thierry Noirtault convoqué
pour apologie de terrorisme !
Ce frère humain très courageux l’a mise sur YouTube. Il a fait 22
heures de garde à vue, convoqué en mars 2015 pour répondre de
faits d'actes terrorisme ?
Extrait Vidéo :
Gardé à vue pour avoir témoigner mon amour pour
l'humanité entière, puis convoqué au tribunal des Sables
d’Olonne le 12 mars 2015 [prochain] à 16h, pour fait d'apologie
publique d'actes de terrorisme lors de la journée d'unité
nationale du dimanche 11 janvier.
Ayant appris la garde à vue de Dieudonné, j'ai pris la décision
d'aller au commissariat le plus proche, afin de faire part que
la gouvernance de mon pays s'apparente à une dictature. Quelle
ne fut pas ma surprise lorsque, dans le commissariat, on me met
en garde à vue !
Le dimanche précédent, je m'étais joins au rassemblement d'unité
nationale, suite à cet enchainement d’actes criminels
traumatisants qui m'ont bouleversé, afin d'échanger avec mes
semblables, témoigner de mon désir de paix.
J’ai arboré un carton en 4 volets avec écrit dessus:
JE SUIS CHARLIE
JE SUIS HUMAIN
JE SUIS KOUACHI
JE SUIS LA VIE avec un coeur dessiné
voulant ainsi signifier à mes semblables que je fais le deuil de
TOUTE les victimes des événements passés.
Je ne me réjouit d'aucune mort de frères et sœurs humain."
Je suis le frère Didier, apôtre de l'idéal et suis
très fier d'avoir pour père spirituel le Frère Michel Potay, Mikal,
et pour sœurs et frères les Pèlerins d'Arès, et mes ami(e)s athées
ou d'autres croyances au service du Bien.
Je me sent frère de toutes les femmes mes sœurs, tous les hommes
mes frères, je ne suis pas un terroriste, je ne suis pas
l'hebdomadaire Charlie qui dénature l'amour humain et continue de
mette le feu dans le monde suite au drame en ne respectant pas la
liberté de conscience, je les considère [les gens de Charlie
Hebdo] totalement inconscients, irréfléchis.
Je suis les frères Kouachi et le frère Coulibaly dans le sens de
créatures, de fils de Dieu en puissance, pas dans le sens de
cautionner leur actes criminels qui m'ont bouleversé, comme
beaucoup d'humains sur terre et je les plains pour ce qu'ils ont
fait.
Nous sommes tous responsable car nous faisons tous le mal, tous
pécheurs et comme disait Gandhi: "Je ne suis pas un assassin
mais je me sens frère de tous les assassins, car l'autre, c'est un
autre moi-même, et j'ai en moi le potentiel aussi de commettre des
actes horribles, j."
J'ai fait le choix de la pénitence et je suis très
lucide me concernant, je suis un pécheur parmi d'autres pécheurs
et Dieu Seul est Saint (Rév Arès 12/4).
Le gouvernement le 11 janvier15 a vite fait de prendre la marche
en la nommant "marche républicaine."
Ce n'était pas une marche républicaine. Je me suis rendu Place de
la République pendant une heure et j'ai vu une marée humaine, une
marche qui bien au-delà des drames passés appelait à la liberté, à
l'amour, à la paix.
Le Gouvernement enfume le peuple continu de nous faire croire
qu'ils ont la solution contre le mal. Mensonge, mirages! Ils
annoncent plus de police, plus de militaires, si ça continue ça va
finir en dictature, tout cela n'est que du bruit.
Je suis image et ressemblance de Dieu (Genèse
1/26), comme tous mes semblable capables du meilleur, comme
du pire et aussi, Adam, Ève, Caïn, Abel, Lamech, Noé, Abraham,
Moise, Élie, Isaïe, Jésus, Mikal, mon concierge, mon
boulanger, ma dentiste, mon médecin, le plombier, etc. Je ne suis
pas un ver, je suis fils de la buée (de la) Bouche de Dieu
(Rév d'Arès xxi/5), comme tous mes prochains, qui qu'ils
soient, quelles que soient leurs croyances, je suis toute
l'humanité, la chair de la chair des tous mes prochains, alors
dans ce sens-là, je dis: je suis Coulibaly, je suis les frères
Kouachi et je ne cautionne pas leurs actes malheureux.
Frère Michel en écrivant ce commentaire si vous le publiez, je
prends le risque à mon tour de finir en garde à vue, pas de
soucis, j'assume 100%, je ne doute pas un instant que mes sœurs et
frères m’emmèneront des oranges.Je n'ai peur que d'une chose,
c'est de mourir sans âme et de finir dans les
ténèbres glacées.
Je vous aime qui que vous soyez.
Didier.Br d'Ile de France
Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Didier. Je le publie, très
heureux de le publier. Croyez-moi, si l'on se met à envoyer devant
les tribunaux pour "apologie du terrorisme" tous ceux qui mettent
de l'humanité, de l'amour, du pardon, de la sagesse, dans leurs
propos, il y aura beaucoup de monde.
Je crois que le gouvernement et les politiques en général n'ont
pas pris les choses comme il fallait les prendre, mais les
politiciens espèrent que leur attitude leur vaudra un renouveau
d'estime pour la politique aujourd'hui si dépréciée.
24jan15 161C29
Merci, frère Michel, pour ce que vous rappelez dans votre réponse
à notre sœur Nicole
Je crois que notre soeur sait bien cela que nous devons tout
pardonner, absolument tout : les gestes, les actes, les mots et
même les silences.
Il n’y a aucun acte impardonnable. Vous nous l’avez toujours
enseigné.
Mais avec l’éclairage que vous apportez ici : la Genèse,
peut-être nous redonnez-vous une perspective que nous avions trop
intellectualisée ?
Personnellement je sais que le pardon peut prendre plus ou moins
de temps suivant le mal qui a été fait et on peut avoir du
ressentiment pour celui qui nous a fait du mal, pour autant le
pardon commence dès que l’on renonce à la vengeance, ne
serait-ce celle des mots. Le pardon est difficile, voire
impossible pendant un temps très court comme, par exemple, le
temps de la colère, car la colère décervelle l’homme, [ou le temps
de] de l’énervement, de l’émotivité c’est-à-dire que dans
ces moment-là il n’est pas capable de réfléchir avec objectivité
ni de réfléchir tout court d’ailleurs.
Nous en sommes là avec le mouvement "Je suis Charlie".
Pourtant il faudra bien arriver à faire comprendre la grande
spécificité de La Révélation d’Arès à ce sujet :
le Créateur donne un sens nouveau au pardon : il en fait un acte
de recréation ! Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n’est pas au bout du
pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le
pécheur ; Ma Volonté est qu’il cesse d’être pécheur (Rév. d’Arès
30/8-10).
Quand Dieu dit qu’Il ne pardonne pas à l’homme, Il veut dire qu’Il
n’efface pas ses péchés par une bénédiction. Il attend
que ce soit l’homme lui-même qui les «efface», en cessant
simplement de les commettre, en changeant en bien : S’ils ne
pèchent plus, Je ne Me souviendrai plus de leur passé (Rév
d’Arès 30/13).
Et l’effort de l’ascension passe immanquablement par le
pardon des offenses, de l’homme envers son frère humain. Oui
l’homme doit pardonner, en toute occasion, telle est l’invitation
qui nous est faite à tous.
Il contribue à débouter l’esprit de vengeance, de
rancœur, il lave le cœur de l’homme et réinstalle des relations
apaisées. L’homme qui pardonne, change, se reconstruit.
Prenons un exemple : Si quelqu’un me fait du tort, j’ai plusieurs
solutions : J’agis dans le sens de la vengeance,
c'est-à-dire que j’en tire rancœur, et j’attends l’occasion de
rendre la pareille, ou bien je me tourne vers la justice, qui va
infliger une punition. Je fais comme m’y incite ma culture, et ce
que je crois être juste et normal. Ou bien je renonce à la vengeance,
j'effacer l’offense en moi, je dépasse ma rancœur en
proposant mon pardon, en ré installant un dialogue. J’oublie alors
l’offense. En faisant ainsi, je me libère de ma rancœur et je
libère d’autres hommes avec moi. Je deviens un autre homme, je me
recrée et recrée aussi le monde.
La recréation de soi n’est donc pas intellectuelle, mais concrète,
active, existentielle et se ressent physiquement.
Quantités de problèmes qui séparent les hommes pourraient être
résolus dans le pardon, alors qu'ils ne le sont jamais dans la vengeance.
Le pardon est sagesse, parce qu'il rend possible le changement,
parce qu'il ouvre une porte que l'on a fermée : il change un petit
coin de monde autour de lui. Mais le pardon n'est qu'un
des éléments de la pénitence, et en soi il est un bien,
mais il n'est pas le Bien tant qu'il n'est
pas accompagné de tout ce qui fait la pénitence :
C'est-à-dire s'il n'y a pas recherche et pratique générale du Bien.
Le pardon doit être accompagné de l'amour, de la paix,
de liberté absolue (être libre de tous préjugés) et de l'intelligence
spirituelle ou intelligence du cœur, recherchée et
remise en pratique." (Freesoulblog 91c20)
On ne tue pas un barbare sous prétexte qu'il est barbare. On le
civilise. Si on refuse de le civiliser, c'est qu'on est hanté par
le désir malsain de la vengeance, doublé du sentiment
qu'on lui est supérieur, qu'on est meilleur que lui. Cela va
contre la Parole du Père (Rév. d'Arès 27/9).
On voit là que le pardon est autre chose qu’un acte moral,
accompagné de la pénitence il débouche sur l’amour
évangélique et La Révélation d'Arès explique clairement
ce que l’amour du prochain doit être pour l’homme.
L’Appel au changement général étant vu sous l’angle de
la sagesse, de la raison, du devoir de spiritualité et d’humanité,
l’amour du prochain ou amour évangélique ne peut qu’être vu sous
le même angle.
C’est ce qui est très difficile à expliquer en mission. C’est donc
un amour-devoir, non un amour sentimental. Il faut embrasser même
la lèvre d’où sort le pus, le ver, l’hameçon (Rév d'Arès
xxii/8), c.-à-d. même l’homme qui dégoûte ou qui fait peur,
vers lequel n’attire aucun sentiment. Au prix de cette sagesse le
monde peu à peu retrouvera le bonheur perpétuel. Dans la Bible
l’Appel à l’amour survient tôt :, Aime ton prochain comme
toi-même (Deutéronome 10/12 à 11/22). Plus tard, Jésus
développe considérablement cet amour, notamment ne faites pas
aux autres ce qu’on ne souhaite pas qu’on vous fasse (Matthieu
7/12), et l’amour dû même aux ennemis (Mat 5/43-46).
Nous portons alors l’espérance d’un autre monde, un monde de
bonheur.
Philippe L. d’Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce beau comentaire.
24jan15 161C30
Très heureuse de lire votre entrée 161, et je partage avec tous
cette joie de vous retrouver.
J’imagine que vous êtes loin d’être guéri, bien aimé prophète
Mikal comme vous l’écrivez à Daniel R. 161C8. Je ne doute pas que
tous ceux et celles qui vous aiment contribueront a votre guérison
dont je suis.
Votre vie spirituelle force l’exemple de toujours vous suivre,
elle touche l’essentiel à la vie de l’homme, l’âme ou ha
(Rév. d’Arès v.17 et xxxix/5-11 ). Je ne
reviens pas sur les évènements récent, je suis d’accord avec vous,
ils nous faudrait parler de toutes les souffrances de l’humanité,
le mal fait par l’homme sur toute la terre.
La seule solution : le changement de l’homme par la pénitence,
la transcendance par l’action du bien, de la bonté,
de la beauté. Beaucoup trop de pouvoirs politiques,
religieux, etc. maintiennent l’obscurantisme pour mieux dominer et
rendre esclaves leurs semblables. Notre mission est de plus en
plus urgente.
Le pardon absolu du Créateur pour Caïn et
Lamech... Nous avions mal lu ! Mais votre Lumière apporte une
autre façon d’enseigner le pardon absolu, le pardon
du Créateur qui doit être le nôtre. Il est complètement
indispensable pour le frère, il le pardon est créateur.
Ceux qui nous rasent la tête, le menton (Révélation d’Arès
xi/1-6 ), les calomniateurs, les avilisseurs, détruisent
leurs âmes et contribuent à générer le mal général,
comme le Charlie du XIXe à Paris (161c01) ne nous empêchera pas de
répandre la Parole du Créateur.
Nous avons la voix de Fer. Nous continuons le combat
pacifique dans l’amour et le pardon pour notre prochain. Alléluia. La Révélation d’Arès (xLix) : Le Four cuit l’épée.
Mon Bras entre dans la gorge du frère, Mon Bras pousse le Fer
dans la main du frère, le fer qui est dur ;
Le frère fend le souci des nations
Le Fer garde le jardin d’Adame.
Le frère est parleur.
Simone du Limousin
Réponse :
Oui, ma sœur Simone, "beaucoup trop de pouvoirs politiques,
religieux, etc. maintiennent l’obscurantisme pour mieux dominer et
rendre esclaves leurs semblables."
Je reprends souvent le thème de l'esclavage moderne, dont les
masses sont curieusement inconscientes.
Comment peut-on vivre dans nos pays dits civilisés, évolués, sans
percevoir sous l'apparence d'une Histoire en mouvement la
stagnation de vieux principes de fonctionnement: Il y a toujours
des dominés et des dominateurs, des maîtres
et des esclaves.Ces principes sont maintenus par des
lois; qu'on appelle parfois accords (un mot qui me fait pleurer,
parce qu'en fait il y a toujours quelqu'un qui impose et quelqu'un
qui cède), conventions, etc., mais qui n'en ont pas moins force de
lois. Je suis convaincu que cette foule élastique (j'ai lu 700.00,
1.500.000, 3.000.000... vérité très élastique) place de la
République à Paris était en grande partie faite d'esclaves des
pouvoirs politiques et des media, qui s'ils n'avaient pas été vus
là se seraient mis dans des difficultés. LÉvangile de Jésus n'est
pas fait de lois, mais de ferments et notamment de ferments de
liberté. C'est ce qu'ont compris les membres du Sanhédrin qui ont
vite fait crucifier le libérateur.
Nous vivons toujours des temps où l'on distingue encore très mal
l'enveloppant et l'enveloppé, le signifiant et le signifié, sous
une apparence d'humanité organisée en aphorismes précis, mais qui,
en fait, n'ont que la précision que ceux qui y comprennent croient
y comprendre quelque chose veulent bien leur donner. Que s'est-il
passé à Paris le 11 janvier? Pas grand chose et même plutôt rien,
parce que réclamer à hauts cris la "Liberté d'expression"
n'impressionne pas le moins du monde ceux considérés comme portant
atteinte à la "liberté d'expression"
Au fait, où est la nôtre de "liberté d'expression" ? Pas un seul
media visuel et/ou sonore ne nous ouvre ses portes. Nous nageons
en pleine hypocrisie.
24jan15 161C31
De la vengeance sans fin vers la Liberté évangélique.
Préalable : Caïn sera vengé sept fois et Lamech soixante dix sept fois
sept fois...(Genèse 4/24)
Alors combien de fois ois -je pardonner ?
Je ne dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante dix sept
fois sept fois ( Matthieu 18/22),
car tu n'as pas idée du labeur, des peines et des larmes,
soixante dix fois sept fois plus durs que les tiens qu'il a
fallu au grain pour mourir en terre, [...] cela Je l'ai fait
pour toi (Rév d'Arès 6/4),
alors tu baises Ma Lèvre quand tu baises la lèvre de
l'homme, la lèvre d'où sort le pus...,
car du femier sort le jardin (xii/8-9)
Élance toi vers le pardon de ton Seigneur, un jardin aussi vaste
que le ciel et la terre (Le Coran)...il vous donnera une lumière
pour marcher (sourate LVII/21)
Emprunte les sentiers du milieu, car leur pente est supportable
(Rév d'Arès 7/2)
Ta vie sera un blâme pour les impies, il ne supporteront pas ta
vue ,
Ne les approche que s'ils t'appellent pour t'entendre, car alors
c'est Mon Esprit Qui t’appellera vers eux.
Sinon tiens toi au loin, ils sont dangereux. (Rév d'Arès
36/21-22)
Je suis heureuse que vous soyez à nouveau parmi nous, afin de nous
aider à nous délier des erreurs passée de même cet appel à la pénitence
dès Genèse 4 qui est un véritable levier, sont de
véritables miracles!.
Je n'ai jamais aussi fortement ressenti la Force du
Message transmis lors du Sermon sur la Montagne que ces dernières
semaines.
Merci, frère Michel, merci à notre Créateur Qui vous envoie Son
Souffle, à celles et ceux qui vous entourent et qui vous soignent
ou vous ont soigné, ne serait-ce que par cette effort d'accepter
une chirurgie aussi complexe et douloureuse !
Vous êtes en vie pour nous, petit reste en puissance,
mais surtout pour l'humanité entière, pour nos frères humains que
nous devons aimer avec un regard intérieur toujours plus sensible
.
Le sang versé depuis des génération "abreuve" le compte
(la Marseillaise encore chantée de nos temps !) .
Le non sens humain, la tyrannie de l'argent, les défilés ou
cortèges ou processions, notent bien le besoin de se sentir
encoconné dans une [mot manquant] de sécurité, même si celle ci
n'est qu'illusoire!
Et défiler ne change rien, nous savons cela, même si nous
devons regagner la liberté d'exprimer notre réprobation! La parole dit: Le compte creuse l'homme (Rév d'Arès x/5) , le
matin le soir, la mort gave la terre (xxxi/5).
L'homme, depuis des milliers d'années, a fait de son humanité un compte
où le sang versé est considéré comme une purge à ace [?] qui
freine son économie, à moindre échelle déjà !
La terreur et les grandes manifestations sous Hitler, qui
précédèrent la mise au pouvoir de ce tyran font encore peur.
Restons sages, réfléchissons!
De même, revêtir un moment le nom d'une entité, en l’occurrence
celle de "Charlie" j'y vois une forme de transfert qui rend le
monde petit — je pensais à ces moments à Charlie Chaplin dans les
temps modernes, ou le Dictateur (qui fut interdit un moment).
Lorsque la nuit, le ciel attire mon regard et le réjouit de son
immensité et de ses Lumières et aussi, toute petite parmi ces sept
milliards d'âme, de ses étoiles potentielles, sur cette si petite
planète, quand prononçant le Père de l'Univers (Rév
d'Arès 12/4), je ressens que quelque chose d'infini, un si
bref instant, je comprends où est la Vie.
Ces sept milliards, dont nous faisons partie, ont la Liberté
génésiaque d’accorder à leurs actes un moment de sainteté et de
Lumière là où nous vivons, où nous marchons et peinons, pour
l’accomplir cette Parole.
Nous sommes à Son Image et ressemblance des hommes et
des femmes libres de créer.
"Sois !" dit le Père à Sa Nature, va , enseigne, aime, pardonne !
Ce sont des injonctions que nous retrouvons souvent de Celui Qui
nous impulse la vie! Non pas pour vivre dans une matrice, mais
dans la paix de Son Univers infini, non pas seul et indifférent,
mais Créateur de Vie avec tous dans l'Amour qui donne la loie
et la fête d'être ensemble, en individualité libre
(Rév d'Arès 10/10) de toute forme de peur et de préjugés.
Je pense qu'il est temps que cette Sagesse s'installe!
La barbarie vient de nos indifférences à tous ! Il nous faut nous
aimer, parce qu'il il y a tout un monde qui nous échappe surtout
lorsque nous sommes jeune, Elle est très active, très instruite,
et elle fait encore confiance ! Prenons soin les uns des autres
comme vous le faites. Avançons dans cet Amour et l épée du Mal
deviendra molle !
Je fais sur le champ des rencontres évolutives, je souhaite que
ces belles âmes viennent à nous.
Merci encore frère Michel pour ce bonheur partagé!
Danièle G. du Nord
Réponse :
Celle qui, comme chacun de nous Pèlerins d'Arès, est témoin de sa
propre recherche sous la lumière de la pénitence dit ici
des choses pas faciles à lire, mais que je laisse telles qu'elles
sont écrites, parce que la Vérité n'est pas accessible dans cette
génération, mais nous tout en balbutiant nous marchons librement
vers la Lueur au bout des sentiers chevriers, quelque
chose que le Père nomme Hauteurs Saintes, mais que nous
ne voyons pas plus que les mots qu'on voudrait trouver pour dire
ce que nous ne savons pas mais qui déjà nous émerveille.
Chacun de nous comme vous est pénitent, c'est-à-dire est
entré dans l'humilité qui l'éclaire, chacun de nous entre en
pénitence, autrement dit avoue qu'il ne sait rien de la
sublimité, mais il essaie de dire ce rien qu'il ne sait pas comme
vous le faites ici, avec des mots qu'on lit, mais qu'en fait on ne
voit pas, plus invisibles que le sang qui coule dans nos veines.
Stendhal disait que "C'est un bonheur d'avoir pour métier sa
passion" et vous avez la passion qui anime tout Pèlerin d'Arès
d'une façon particulièrement aiguë. Que seriez-vous si vous ne
connaissiez pas La Révélation d'Arès ? Que serais-je
moi-même ? Je me pose assez souvent cette question. La passion est
la porte de la transfiguration.
25jan15 161C32
Médias et politiques manipulent le peuple et l'information.
Je ne l'avais pas écrit, mais je savais que lors de la marche du
11 janvier15 les chefs de gouvernement était isolés dans une rue
super protégés par les forces de l'ordre.
Ils n'ont pas eu le courage de se mélanger au peuple, ils ont fait
leur "marche républicaine" à eux, soit une poignée d'individu.
Par contre, la marche du peuple français était une marche humaine
ou tous étaient ensemble.
Voici une photo de ce jour-là.
Frère Didier Ile de France
Réponse :
Ah ! ah ! ah ! ah ! Sœur Christiane se précipite de sa cuisine
pour vous crier : "Didier, je vous interdis de faire rire comme ça
un opéré dont les os ne sont pas encore bien ressoudés et les
cicatrices bien cicatrisées. Vous allez le tuer."
J'ai tellement ri que j'en ai eu mal au thorax (mon sternum qui a
été scié en long ne sera ressoudé qu'en mars) et à l'épaule
(cicatrice du pacemaker, encore fraîche). Mais c'est bon de rire.
Car là, vraiment, vous m'avez fait rire comme un bossu.
Ces gens sont de vrais guignols ! C'est du théâtre. Moi, pauvre
naïf, je croyais qu'ils marchaient tous bravement, comme les
cuirassiers chargeant à Reichshoffen, en tête du cortège élastique
(j'ai lu 700.000, 1.500.000, 3.000.000 et même dernièrement
7.000.000... vérité très élastique).
Et encore! Je pense que les gens derrière les premiers rangs
étaient des policiers de protection..
Voyons, voyons. Au premier rang je compte 36 personnes. Mettons
qu'il y ait eu trois rangs d'officiels, cela faisait 36x3= 108
personnes à protéger, tout le reste étant très probablement du
remplissage policier.
26jan15 161C33
Bénie la Volonté divine de vous garder là parmi nous. Dans
ces temps de folie meurtrière, de liberté d’offenser le prochain,
appelant la dictature, le monde a encore tellement besoin
d’entendre votre voix (Rév d’Arès 23/5), juste prophète (Rév
d'Arès xxxvii/2). Notre sœur Nicole (161C22) dit : "Je suis troublée
lorsque je lis. Pourquoi le Créateur venge-t-Il Caïn sept
fois et Lamech soixante-dix-sept fois ?" Cela me fait
partir dans cette réflexion :
Dieu est la Vie ; Il ne tue pas ; c’est l’ homme
qui tue depuis Caïn (Genèse 4/8). Mais le Miracle d’Arès est là. Il nous rappelle sans relâche
depuis Adam à un existentialisme concret et salvateur : la
pénitence (Rév d'Arès8/6), à cause de nos fautes. L’homme
tue et se fait tuer à son tour, parce qu’il oublie qu’il ne doit
pas faire à autrui ce qu’il ne veut pas qu’autrui lui fasse (Didaché
1/2). Le Père est aussi la Vérité. Il est hors du temps (Rév
d'Arès 12/6). Quand Il Parle, comme on le voit dans La
Révélation d’Arès :> Sa Parole Pure est un langage
primordial, même quand il se réfère à notre passé ou notre futur,
c’est dans la beautéindescriptible (12/3) d’une
transcendance comme une irruption volcanique (Rév d'Arès L/4)
au présent : "L'Indonnable Donné", J’ai, je suis (Rév
d'Arès ii/1), la Vie (24/5). Le Père ne se montre
pas plus séparé de sa créature — Pourquoi Mon Œil voit ton
œil ? (xxxiv/2) — qu'il n'est de Sa Création, bien que
sa créature se comporte comme séparée.
L’amour, la guerre, la vie, la mort, la lumière et le sang
apparaissent alors, tout au long de l’Histoire de Dieu et dans la
mémoire des hommes, comme une cohabitation de contradictions
impitoyables et inévitables, recousue par le livre des siècles
(Rév d'Arès i/6) où plane ici et là le souvenir du Souffle
de Dieu. Par les raccourcis fulgurant du présent créateur, vivant,
rendus intelligibles dans un contexte temporel par les prophètes
du passé, mais procédant pourtant de l'universel, je crois que les
mots : vengeance, violence et destruction résonnent comme si
le Père voulait punir l'homme et ce dernier agit pareillement en
se posant en juge (Rév d'Arès 16/14). Si, au lieu de cela, le Père n’a fait que décrire dans
un processus universel, l’enroulement des conséquences de nos
actes par notre liberté absolue de faire le Bien ou le Mal.
La vengeance sans fin en est la manifestation qui ne cesse
de faire reculer Son Jour.
À la lumière de la Vie et de l’Amour infinis
transmis par La Révélation d’Arès et en tenant compte de
tout ce temps passé, depuis la chute existentielle de l’homme,
comme celle de son langage à travers les âges, devenu bruit,
la curieuse idée m'est venu que peut-être même le déluge de Noé
serait le fait de l’homme et non de Dieu.
Il aurait pu aussi bien être déclenché par le pouvoir co-créateur
du choix de Noé face à l’abomination dans laquelle était tombée le
monde, et non par le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7).
L’homme conscit (Rév d'Arès xxii/14) retrouvant son
pouvoir d’homme-dieu, de christ, et pouvant matérialiser ce qu’il
pense, proclame de tout son cœur, de toute son âme et de
toute sa force (Deutéronome 6/4), parce qu’ayant retrouvé
l’image et la ressemblance, sa parole redevient créatrice
et le Père agit de concert au bout de sa main (synergie de volonté
existentielle sur terre).
Il en fut peut-être de même de Moïse avec les dix plaies
d'Égypte pour libérer les Hébreux (Exode ch.7 à 11).
Comme d’Élie quand il égorgea les prêtres de Baal (1Rois
18/40), mais fut quand même à la fin enlevé au Ciel (2
Roi 2/11) et échappa le premier au vœu d'Adam (Rév
d'Arès 2/10). À l'inverse, la faiblesse : Il pleut des périls quand le
Vent on le couche (Rév d'Arès xxxii/11) et on a vu le peuple
d’Israël qui fut conquis par des tribus païenne quand ses
fautes envers le Créateur le séparèrent de Lui au point
qu'il perdit son pouvoir co-créateur, sa protection et la capacité
de suivre la voie droite du Dessein en fécondant la terre
pour que renaisse le Jardin.
Suivant cette réflexion, le Père ne serait plus perçu comme le
Dieu vengeur qui ne resterait que la description d'une mise en
garde bienveillante, d'un processus livré à la liberté de l'homme
et qui peut changer à tout moment de direction pour gagner les Hauteurs
Saintes. Et nous constatons que seul Jésus, au bout de ces
millénaires de contexte guerrier, aura su utiliser son pouvoir
co-créateur de Christ pour redonner à la Vie la beauté
de sa forme originelle, en guérissant des milliers de gens, pour
démonstration de l’Amour du Père et prêchant le pardon absolu
comme clé de libération de tous les maux du monde. "Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre
moi pour que je lui pardonne ? Jusqu’à sept fois ?"
Jésus lui répondit : "Je ne te dis pas jusqu’à sept fois,
mais jusqu’à soixante-dix-sept fois" (Matthieu 18/21).
Aujourd'hui, Mikal le rappelle dans cette entrée 161, par
le
Pardon illimité, comme un écho immémorial à Lamech descendant
de Caïn (Genèse 4/24) face à la vengeance sans fin (Rév
d'Arès 27/9),
Pardon-libération des comptes (Rév d'Arès ii/14) à régler.
Pardon-intelligence du cœur,
Pardon-paix, qui seule pourra désactiver ce terrible
processus de haine et de destruction sur le fil des générations,
rendant l’homme malheureux et retardant l’accomplissment du
Jour. C' est toute la valeur et tout le sens de la pénitence
que nous devrons prêcher jusqu'à ce que le but soit atteint :
Ô homme, ce n'est pas ce que tu crois qui te sauve et qui sauvera
le monde, mais le Bien que tu fais. Fais la Paix ! Aime !
Pardonne ! Libère-toi des peurs et de l'histoire des hommes pour
retrouver l'intelligence du cœur et activer le Jour du Bonheur
Suprême.
En l'Amour du Père.
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Frère Guy, j'ai déjà ce commentaire depuis trois jours, mais j'ai
dû trouver plus d'une heure pour le mettre au propre d'une façon
qui le rende éditable dans mon blog, lequel obéit aux règles de
HTML 5.
Je me demande quel(s) logiciel(s) de traitement de texte vous
utilisez. C'est un peu un mystère pour moi. J'ai pourtant tenu à
ce que ce commentaire remarquable — dont je me suis aussi appliqué
à corriger quelques fautes de syntaxe et quelques amphigouris —
paraisse dans mon blog. Vous êtes un homme qui non seulement
apprend bien tout ce qu'un Pèlerin d'Arès doit savoir, mais qui
est par endroits comme habité par le Souffle.
Je ne suis pas sûr que tous les lecteurs du blog puisse bien vous
déchiffrer, malgé mon travail de clarification aussi bon que
possible, mais pour ceux qui le feront, vous donnez matière à
réfléchir et à réaliser que la Vérité dépasse toujours
nos moyens de l'exprimer, parce que nous sommes catégoriels et que
la Vérité ne l'est pas ; elle est autre chose, elle est
transfiguration, elle est au-delà du langage humain et des
méthodes dont il a besoin pour se clarifier.
Notamment, vous abordez un sujet qui est hautement existentiel
dans ce commentaire : Qu'est-ce qui agit dans la Bible, par
exemple pour provoquer le Déluge, Dieu ou l'homme ? L'homme pour
Dieu ? Est-ce Dieu qui, voyant l'humanité malfaisante, décide,
comme un capitaine, de déclencher la pluie qu va la noyer — sauf
Noé évidemment, sauvé non par une décision de Dieu, mais par le
fait qu'il est homme de bien, pénitent — ou est-ce la
malfaisance de l'humanité qui déclenche la pluie qui va la noyer,
Dieu ne jouant plus là que le rôle de la contrepartie
indescriptible mais existante, inévitable, du Bien qui
donne, par sa seule pression, par sa seule Existence,
aux eaux du ciel la puissance d'un déluge ? En fait, l'une et
l'autre hypothèse est fausse. Ce qui se passe lors du Déluge est
de l'ordre de l'inénarable, de l'indicible, de l'inexplicable, ce
qui se passe ne peut être exprimé en mots.
On peut évidement être un homme sauvé sans s'inquiéter de ce genre
d'hypothèse, en étant simplement un pénitent, mais si on
aborde en sensibilité des zone de la Vie où
l'inénarable, l'indicible, l'inexplicable, commence à flotter et à
vivre, à vibrer dans l'éther, on éprouve un sentiment qui donne
une idée de ce que nous serons, par l'intelligence du
cœur, au Jour de Dieu.
On peut aussi dire que les rapports entre Dieu et l'humanité sont
ceux permanents de crises, de crises spirituelles, mais qu'on ne
peut voir que très grossièrement, à travers des crises visibles et
descriptibles: religieuses, politiques, économiques, idéologiques,
locales. Les crises de la terre ne faisant que traduire un
déséquilibre dont les causes sont en fait beaucoup plus profondes
et touche aux confins obscurs de l'indicible.
Ainsi ce qui se passa dans les consciences des frères Kouachi est
au-delà, de même qu'en deçà, est donc ailleurs de ce qui fait
d'eux dans les médias de viles brutes barbares qui ne
connaitraient que la solution d'une tuerie à la kalachnikov. Je
suis sûr que ces pauvres hommes ne se sont pas fixé une destin
fatidique de cette façon aussi grossière. C'est dans les zone
secrères de la conscience que se jouent les actes extrêmes comme
les actes bénins de la vie. C'est dans les obscures interrogations
intérieures des idéaux et des passions que s'élaborent des faits
qui, une fois perpétrés, nous paraissent tantôt cruels et
horribles et tantôt magnifiques selon qu'on est sur un bord ou sur
l'autre bord de sources d'émotion.
La loi et la justice humaine ne s'embarrassent pas de telles
considérations et s'emploient à abrutir la masse pour qu'elle ne
s'en embarrasse pas davantage, mais les psychiatres les plus
rationalistes eux-mêmes sont bien obligés, en leur for intérieur,
de considérer que des forces sombres et indéchiffrables agissent
sur les cerveaux, les cœurs, les nerfs. Et c'est bien la raison
pour laquelle le Père, qui connaît nos insuffisance, nous dit:
Vous n'avez pas, ô hommes, le cerveau du Créateur, mais des
cerveaux d'animaux qu'auréole seulement la Sainteté qui règne
sur eux (Rév d'Arès 12/4), et vous n'avez pour voir sous
vos pieds clairement les sentiers sur lesquels vous
marchez, que le pardon, la paix, l'amour. Ne cherchez
pas pourquoi vous pardonnez, parce que vous ne trouverez pas, mais
pardonnez et vous recevrez un Souffle qui fera de vous
des co-créateurs du monde.
Tout dans l'homme se joue au niveau de la conscience, de
l'intelligence, de la sensibilité. Ce sont nos outils. C'est par
ces outils, dont l'existence est très floue en vous, que vous,
frère Guy, vous posez des questions très subtiles et très riches
spirituellement qu'on peut lire dans votre commentaire qui est un
cri de votre âme.
26jan15 161C34
Heureux de vous voir reprendre votre enseignement par
l’intermédiaire de votre blog. Yannick et moi ne saurions trop
vous dire de continuer à prendre soin de vous, et de ne pas trop
chercher à "tromper" l’œil vigilant de Sœur Christiane. Nous vous
embrassons bien fort tous les deux.
Après la relecture de Genèse 4 et plusieurs échanges sur
ce sujet, Yannick et moi sommes arrivés à ce qui suit. Nous vous
le soumettons :
Merci pour vos remarques et explications. À la Lumière de La
Révélation d’Arès et de l’enseignement de son Témoin
(Rév. d’Arès 39/1), nous savons qu’Adam n’est pas un seul
homme, mais un peuple, une nation.
Peut-on penser que Caïn est une partie de cette humanité ainsi
qu’Abel ?
La Bible parle d’offrande. En nous référant aux mêmes sources que
ci-dessus, il ne s’agirait pas d’offrande mais du comportement de
l’homme : le choix du Bien ou celui du Mal. Le Père trop Aimant (Rév. d’Arès 12/7) protège Caïn et
plus tard Lamech. Il attend que l’homme change et retrouve la Vie Je patiente encore (Rév. d’Arès 28/21). Je ne pardonne pas les
péchés ; Mon Salut n’est pas au bout du pardon, mais au bout de
la pénitence. Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est
qu’il cesse d’être pécheur. (Rév. d’Arès 30/10)
Et revoilà l’élément dynamique du changement (Rév. d’Arès
30/11): la pénitence. Yannick et Nicaise C.-M. d'Ile de France
Réponse :
Je ne "trompe" jamais "l'œil vigilant de sœur Christiane." Je me
réduis à faire remarquer à mon épouse bien aimée que son "œil"
pèche par excès de vigilance, quand 'il voit des problèmes où il
n'y en a pas et quand il annonce plus de maux qu'il ne peut en
exister. Mais je ne me plains pas que celle qui vit pour l'amour
du Père et pour l'amour de son témoin prenne trop soin
de ce dernier. J'ai été particulièrement touché et — comment dire
? — ébloui par l'extraordinaire dévouement de mon épouse dans une
période où, d'octobre 2014 à janvier 2015, j'ai subi cinq
opérations sous anesthésie (y compris la coronographie fin
octobre) et tout particulièrement la grande opération à cœur
ouvert qui a fait peur à sœur Christiane beaucoup plus qu'à moi.
Ceci dit, oui, Adam est un peuple et pourquoi Caïn et Lamech ne le
seraient-ils pas aussi ? Mais c'est sans importance, car aucun
d'entre nous ne sera sauvé ou perdu s'il ignore cela. Seule la pénitence
sauve.
Merci pour ce commentaire, merci pour vos bons vœux, sœur Nicaise
et frère Yannick.
26jan15 161C35
Notre groupe missionnaire travaille [à Paris] sur l'affiche de
notre prochaine vitrine [rue Raymond Losserand]. Vous nous avez
aidé en nous proposant la reformulation suivante :
Les Pèlerins d'Arès ne sont pas Charlie, lequel ne
respecte pas les consciences des autres,
Les Pèlerins d'Arès pratiquent et prêchent la pénitence,
qui n'est pas remords, mais qui consiste simplement à aimer,
pardonner, faire la paix, réfléchir avec bienveillance et se
faire libre de tous préjugés.
Il faut absolument que le monde change.
Telle est la Parole.
Maintenant, à la lecture de votre blog, je trouve
plus intéressant de rajouter les phrases de votre dernière entrée
concernant Caïn. Ce qui donne le projet qui suit. C'est évidemment
plus long, mais il me semble que c'est beaucoup plus riche.
J'aimerais beaucoup avoir votre avis. Mille mercis.
Images intégrées 1
Pour plus de facilité, je mets le doc en pièce jointe aussi.
Patrick B. d'Ile de France
Réponse :
Je suis très arrêté sur l'idée qu'une affiche doit être lue d'un
coup d'œil et qu'elle doit être courte.
Pour cette raison, la version courte que je vous ai proposée, que
vous rappelez ici, garde ma préférence.
Mais si vous pensez que l'affiche plus longue peut apporter
d'avantage de lumière à l'homme de la rue qui s'arrête devant
votre vitrine, éditez-la. C'est vous qui êtes sur le terrain,
26jan15 161C36
Tout d’abord, je m’associe à la joie des sœurs et des frères de
vous retrouver à travers cette nouvelle entrée.
Vous nous invitez à lire l’actualité comme le résultat d’une vengeance
sans fin appelée aujourd’hui "justice".
Comme chaque fois que des événements tragiques se rapprochent
géographiquement de nos régions, nous tremblons. La peur nous
saisit et la colère échauffe nos pensées malgré les avertissements
du Père qui nous prévient que la peur nous divise en dix (Rév
d’Arès XXIV/3) et que seule la tête froide parle
claire (Rév. d’Arès xLiii/15).
Nous retrouvons notre instinct guerrier pour former des hordes
innombrables immédiatement récupérées par les politiques et les
médias (Rév. d’Arès 22/4) comme le souligne le
commentaire 161C20. La Bête (Rév. d’Arès 22/14) est
toujours bien vivante ! Vous nous invitez à remonter aux origines,
lorsque la vengeance n’était encore multipliée que par 7 ou 77…
pour nous faire sentir combien la seule manière d’enrayer le mal
est le bien absolu à l’image du Père qui ne
tient pas la liste de nos péchés comme on essaye de nous le faire
croire à travers le mot "justice".
Le Père nous invite sans cesse depuis toujours, comme le montre la
Genèse, à arrêter d'être pécheurs (Rév. d’Arès 30/10).
En lisant votre entrée, je constate que je suis encore pris dans
la culture qui donne à la lecture de tels passages de la Bible une
lecture superficielle emprunte des idées du monde. Vous me montrez
une fois de plus comment la lumière de La Révélation d’Arès
peut mettre en relief la Volonté du Père cachée derrière
les mots de la Bible.
De tout cœur avec vous dans votre rétablissement.
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Mais oui, frère Louis-Marie, nous lisons la Bible à travers nos
préjugés ou préconçus. Nous devons nous rendre absolument libres
de ces préjugés et préconçus, nous devons être comme les
petits enfants, que Jésus montrait en exemples, vierges de
culture et volontairement ignorants de tous ce que le monde
voudrait que nous soyons instruits.
Alors, nous lisons la Bible sous la seule Lumière de La
Révélation d'Arès et nous voyons clair.
Les gens boudent La Révélation d'Arès mais n'est-ce pas parce que
beaucoup d'entre eux craignent de n'y trouver que les préjugés et
préconçus dont ils ont assez ? Notre époque paraît athée, mais y
a-t-il autant d'athées qu'on croit ? N'est-elle pas plutôt
areligieuse, aconfessionnelle ? Ce peuple que le République
Française appelle laïc est en fait un peuple qui, pour une bonne
partie, n'a plus de religion. Reste qu'il faut aider ce peuple à
se faire une idée claire de l'aconfessionnalité souhaitable et intelligente.
Nous avons pour cela une base des plus solides : La
Révélation d'Arès.
La vie spirituelle sommeille dans le très nombreux esprits,
lesquels sont même déjà des âmes parfois, Je suis sûr
que le moment viendra où beaucoup nous rejoindront. C'est dans
cette perspective que vous êtes missionnaires avec nos frères et
sœurs de Belgique sur un marché de Bruxelles.
Je suis de tout cœur avec vous dans la mission. Je prie avec vous.
26jan15 161C37
Encore une fois vous m’avez surpris.
J’ai encore du mal à appréhender dans toute sa dimension votre enseignement
sur Genèse 4. Nous avons vraiment hérité de notre
culture un faible lumignon.
Je souhaite que votre rétablissement se poursuive sans problème
notable.
Je vous embrasse et me joins aux prières de tous nos frères.
Bernard R. de Région Paca
Réponse :
Merci pour vos souhaits de bon rétablissement. J'espère reprendre
mes voyages au printemps et notamment me retrouver parmi vous à
Nice. Alleluia !
26jan15 161C38
Je suis heureux de votre retour après cette lourde opération.
Merci au Père pour ce miracle.
Certains commentaires vous accusent d’escrocs, etc. Cela me fait
penser à Martin Luther King qui disait a ces ennemis qui le
traitaient de terroriste: "Oui je suis un terroriste de
l’Amour."
Merci pour ce beau et merveilleux commentaire après cette tragédie
de Charlie hebdo et du supermarché kasher.
Très touchante votre entrée qui est sublimée par cet Amour de son
prochain qui peut être aussi l’ennemi. Je le fis remarquer à mes
collègues de travail lors d’une pause, au cours de laquelle je
parlais justement qu’il fallait pardonner. Leurs réactions furent
déconcertantes c’est-à-dire dans la vengeance. Ils voulaient me
faire comprendre que je n’avais rien compris et que j'étais très
naïf. Depuis lors, ces collègues me regardent d’une façon bizarre.
Je suis allé à la manif le dimanche mais pas avec le slogan "Je
suis Charlie". J'u suis allé avec une affiche sur mon chapeau qui
disait ceci : "La liberté absolue ? Oui, mais dans l’Amour, et
surtout pas en piétinant l’autre (humour ou violence) même si
celui ci est mon ennemi. La vérité c’est que le monde doit
changer par la pénitence (pas de préjugés, pas de haine, il
faut pardonner, surmonter sa peur) dans l’intelligence
du cœur. Lire La Révélation d’Arès.
Chantal M. des Pays de la Loire
Réponse :
Vos collègues vous "regardent d'une façon bizarre", mais ce n'est
peut-être pas pour vous reprocher de rejeter cette vengeance
sans fin qui mène l'humanité à une règlement de comptes
ininterrompu, qu'on appelle "justice". C'est peut-être au
contraire parce qu'ils ont découvert à travers vous qu'on pouvait
voir les choses autrement et qu'il y a avait peut-être une grande
sagesse — sinon à admettre d'emblée, du moins à méditer — dans le
pardon, le souci d'arranger les choses avec l'ennemi plutôt que de
les envenimer. Je vous félicite pour le courage de votre
témoignage.
Concernant le "terroriste de l'amour", que Martin Luther King
disait qu'il était, je ne peux pas utiliser le terme "terroriste
de la pénitence", mais il y aurait un mot à trouver à la place de
terroriste. Le mot terroriste va avec le mot amour car les deux
évoquent un feu, une explosion, pour former un oxymoron qui se
tient. Mais terroriste et pénitence ne peuvent pas faire
un oxymore.
Si une idée vous vient, faites m'en part. Merci pour votre beau
commentaire, frère Chantal.
26jan15 161C39
Avec mes frères qui l’ont déjà exprimé, je me réjouis de votre
retour sur le blog qui est le signe d’un retour vers la santé,
avec un cœur réparé qui va vous permettre de poursuivre
cette merveilleuse mission qui est la notre, et qui n’a pas
d’équivalent dans le monde, aujourd’hui.
Que serions-nous devenus sans La Révélation d’Arès et
sans ce prophète qui l’accomplit de façon magistrale,
faisant ainsi de nous les co-créateurs de la Promesse (2/8),
les témoins d’un sublime avenir qui est en marche et que je vis
avec passion, et sans cet Idéal retrouvé que vaudraient nos vies ?
Pas grand chose.
La passion est la porte de la transfiguration” (réponse 161C29).
Comme c’est juste et vrai !
La passion (à ne pas confondre avec le fanatisme qui est folie)
est l’alliée de la beauté qu’elle accompagne. “Etre beau
au sens de la Parole n’est pas séduire mais montrer le vrai
de telle façon qu’il retienne l’attention, qu’il laisse à penser,
qu’il donne envie de creuser et de suivre la promesse (Rév d'Arès
2/8), bref, de telle façon qu’il transfigure.” Extrait de
l’article “Beauté” page 264 (Le Pèlerin annuel 1991-1992).
Prophète, je vous aime dans ce que vous représentez de beau, de
grand, de sublime.
Dominique F. du Roussillon..
Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, frère Dominique.
26jan15 161C40
Heureux de vous lire à nouveau sur les sujets qui vous traversent
et que vous souhaitez échanger avec nous.
Je reviens à la charge avec ma modeste participation.
Si je vous suis bien dans votre perception sur l'enseignement
à tirer de l'expérience de Caïn et de sa descendance, ce n'est non
pas le fait du meurtre, de l'abomination et de toute son engeance,
que nous aurions dû retenir pour justifier nos bas instincts de vengeance
et de violence (malheureusement inscrits aussi dans ce même
enseignement) mais celui du pardon absolu qui nous évite
le processus de vengeance sans fin. Oui, c'est très
clair !
Si je devais être un exégète éloigné de toutes les réalités
humaines, de toutes les diversités qui forment le peuple de Dieu,
de toutes les obligations quotidiennes qui, entre autres, sont le
socle de nos responsabilités, alors oui je pense que j'aurais eu
le temps et la perception de dresser le couvert comme vous nous le
servez une fois de plus.
Dans toute la complexité de l'existence et de l'acceptation de
notre situation précaire, pour ne pas dire notre sort, c'est très
rassurant d'éprouver toute la simplicité de compréhension du
Message de fond qui nous est transmis pour participer, de façon
évidente, à notre changement.
Doit-on comprendre que vous soyez en train d'œuvrer pour les
générations futures qui vous liront ? (Sans savoir le moindre du
monde ce que sera cette génération future)
Ou doit-on comprendre que vous ne savez plus à quel saint vous
vouer face à la profonde médiocrité du monde ?
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
Comment serais-je dans la position de quelqu'un qui ne saurait
"plus à quel saint se vouer" ?
Le Saint auquel je me voue est le Père, l'éclatant Auteur
de La Révélation d'Arès ! Père de l'Univers, Toi seul est
Saint (12/4).
Je suis surpris que vous vous demandiez s'il faut "comprendre que
je suis en train d'œuvrer pour les générations futures."
Évidemment que j'œuvre, et que toutes nos missions œuvrent, depuis
41 ans pour les générations futures.
Merci d'être heureux de me lire à nouveau.
26jan15 161C41
Je suis très heureux de retrouver le prophète, le "petit
ouvrier du Seigneur" comme vous vous nommez parfois, de retour sur
son blog avec un cœur physique réparé, donc une meilleure
circulation sanguine.
J'ai toujours été impressionné par l'énergie physique et mentale
que vous pouviez mobiliser au service de notre mission.
Elle continuera quand vous et moi nous aurons quitté cette
planète, mais un prophète bien vivant, énergique, avec
un cerveau bien irrigué est un atout irremplaçable et une
bénédiction pour aider notre apostolat.
Je pense que tous les lecteurs, y compris les détracteurs, s'en
réjouiront quoiqu'ils en disent car ils peuvent s'y exprimer
librement quand c'est sans malveillance.
Il y a quelques mois je commentais à mes enfants autour de la
table familiale l'histoire de Lamech. Je leur précisai que ce
n'était qu'une compréhension personnelle peut-être erronée car je
lis souvent la Bible et en approfondis ma connaissance, mais il ne
m'est pas toujours facile de distinguer ce qui vient de Dieu, des
prophètes ou des scribes et, ne parlant pas l'hébreu, ma
compréhension des mots est aléatoire. J'illustrais par ce texte
les conséquences terribles mais progressives du péché
choisi par l'humanité qui l'a fait s'éloigner du Créateur après
Eden.
D'abord, dans la Genèse, Lamech est le tout premier polygame avéré
: Lamech a pris deux femmes, Ada et Tsilla (Genèse
4/19). De plus, si la première mort de la Genèse est due au
crime probablement impulsif de Caïn : Caïn se jette sur son
frère et le tue (Genèse 4/8), Lamech se présente en 4/23
comme le double meurtrier d'un homme pour une blessure et
d'un enfant pour une plaie. Le péché s'aggrave
donc et peu après en 4/26, le texte de la TOB dit : On
commença dès lors à invoquer Dieu sous le nom de Seigneur,
et la traduction Bayard plus récente dit : On commence à
crier le nom de Yhwh. Puisque l'homme L'invoque ou crie vers Lui, c'est donc que
parler avec le Père est devenu difficile pour l'homme pécheur
: Caïn parle à Dieu qui lui répond en 4/15, mais en 4/23,
Lamech parle à ses femmes et le texte ne cite pas de réponse de
Dieu. Le chapitre 6 montre ensuite la prolifération du péché
humain au fil des générations : L’adam se multiplie sur la
surface du sol, aux multitudes naissent des filles. Les fils des
dieux voient la beauté des filles de l’adam et se font des
femmes de toutes celles qu’ils désirent (traduction
Bayard). La Révélation d’Arès rappelle ce péché de
l’homme qui traite sa femme en chamelle toujours grosse en
lui imposant ses ruts (Rév d’Arès 2/3). Notons aussi qu’au
fil des générations, la durée de vie se réduit dans la Genèse.
Même si les chiffres ne sont probablement pas précis, la Bible
parle d’environ 1000 ans au début. Puis, avant le déluge, Dieu dit
: Ses jours [de l'homme] seront de 120 ans (Genèse 6/3)
même si Abraham a eu une durée de vie exceptionnelle de 175 ans.
Comme la commentatrice 161C22 j'ai eu quelques difficultés avec
cette phrase de votre entrée : « le Créateur non seulement ne
condamne pas pour meurtre Caïn et son petit fils Lamech, deux
assassins, mais parle de venger Caïn sept fois et Lamech soixante
dix-sept fois » qui est formulée comme si la vengeance pouvait
être mise en œuvre par le Père. Votre réponse R161C22 ne me semble
pas avoir cette ambiguïté et il me parait d’autant plus important
de clarifier ce point que; à tort ou à raison, je pense que l’idée
d’un Dieu vengeur est typiquement une création de la religion
ignorante ou mensongère.
Votre entrée rappelle que Dieu respecte la liberté de l’homme de
choisir le mal. Mais il en souffre. Nous sommes chacun image
et ressemblance de Dieu mais il est maintenant difficile
pour l’homme rapetissé par le péché de comprendre ce que
le Père ressent face à cette crise de l’homme. En 4/11, Yhwh
dit à Caïn: Sois maudit, mais la malédiction du Père
signifie désapprobation et annonce des conséquences, ce ne peut
être souhaiter le mal comme les hommes le font entre eux. Yhwh
regrette d’avoir fait l’adam (Genèse 6/5), se met en
Colère et déclenche le Déluge. Puis Il en regrette les
effets : Plus jamais je ne frapperai la vie comme je l’ai
fait (Genèse 8/21).
Le texte de La Révélation d'Arès, contrairement à la
Bible, est totalement fiable et parle de Colère de Dieu à
plusieurs reprises, de Malédiction, mais le mot vengeance n'est
utilisé que pour celle des hommes, celles des pillards en
22/7 et la vengeance sans fin en 27/9.
Quant au pardon, il m’a toujours paru être une évidence dans
l’Écriture comme dans la vie courante : vivre dans une humanité
déspiritualisée est déjà très compliqué, s’il faut y ajouter un
ressentiment durable pour ce que nous ressentons comme un offense
de leur part, voire ruminer une vengeance, nous empoisonnons nous
même nos propres vies. La Révélation d'Arès nous appelle à être prudents,
le Coran à nous écarter des ignorants, mais garder rancune voire
chercher à se venger, c'est tout autre chose. C'est ce que fait le
monde avec ses prisons et punitions pour châtier les offenses.
Mais quel homme serait assez grand pour offenser le Père ?
Malédiction et Colère du Père donc dans la Parole, vengeance par
les hommes pécheurs annoncée et redoutée par Caïn 7 fois
et par Lamech 77 fois, mais je ne vois pas de vengeance
possible de la part du Père. Il répond seulement à
l’inquiétude de Caïn en mettant un signe pour le protéger de
la vengeance des hommes.
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Le Créateur ne dit pas qu'Il; Lui le Créateur, vengera Caïn. Le
Créateur dit que Caïn sera vengé, ce qui implicite qu'il
sera vengé (Genèse 4/24) par d'autres, qui justiciers ou
bourreaux tueront Caïn, et c'est cela que le Créateur signale
comme un très grave danger, le danger de la vengeance sans
fin qui va se perpétuer indéfiniment; car le justiciers ou
bourreau lui-même subira la vengeance (4/13). Le texte
est certes difficile et le mode des verbe n'est pas aisé à
définir, mais c'est en gros le sens de Genèse 4. On peut
donner à Genèse 4 un autre sens, ce qui a été fait par
la religion, mais pour ma part je lis Genèse 4 sous la
Lumière de La Révélation d'Arès et mon interprétation
est la seule qui me paraisse bonne.
Oui, Caïn est maudit, ce qui est vrai et normal, sur l'instant de
son crime, car c'est tout de suite après le meurtre que le
Créateur lui dit cela, mais la perspective d'un Caïn qui se
repentira, qui fera pénitence, qui par là se sauvera,
n'est absolument pas exclue. Le Père connaît le péché de
l'homme, mais l'encourage sans cesse à cesser de péché: Je ne
pardonne pas les péchés. Mon Salut n'est pas au bout du pardon,
mais au bout de la pénitence... S'ils ne pèchent plus, je ne me
souviendrai plus de leur passé (Rév d'Arès 30/10-13). Ceci dit rappelé, je vous dis merci pour ce très beau
commentaire, mon frère Antoine.
26jan15 161C42
Merci, frère Michel, pour votre belle entrée qui nous met en
réflexion face aux événements actuels véhiculés par les médias. La Révélation d’Arès ne nous met-elle pas en garde
contre des faussaires, habiles et dominants ? Voilà ! Les béliers sont les princes et leurs prêtres.
Certains princes se soumirent un grand nombre d'autres princes
et leurs troupeaux ; avec eux ils formèrent des hordes
innombrables ; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans
cesse leurs conquêtes. Pour affermir leur puissance, ils
firent venir de nuit leurs faussaires... Chaque prince pleura :
"Mes pauvres frères, la nation est témoin que je n'ai pas voulu
pour vous une fin aussi cruelle ; la vengeance des pillards a
devancé ma clémence... Sous le bras étendu des princes les
pillards furent absous, établis satrapes pour leur dévouement,
pour prêter leur violence aux princes sur qui ne devait jamais
retomber le sang des crimes commis pour le salut du peuple, car
immense fut l'habileté des princes à gouverner.
Aujourd'hui encore ils miment la sagesse patiente, dépêchent
leurs envoyés par des voies détournées pour les attarder, pour
que leur pardon parvienne au bourreau après qu'il a décapité le
faible (Rév d'Arès 22/4-9) :
En regard de ces Paroles venant du Créateur, ne devrait-on pas
réfléchir à trois fois sur la crédibilité des événements
actuels (rois blancs et rois noirs) ?
J’ai reçu d’une vieille amie un lien-message-audio qu’elle a reçu
ici : http://www.liveleak.com/view?i=325_1420675775 + Les images
vidéo de la TV, qui remontre un Islamiste, mitraillette en main,
qui tue le journaliste tombé au sol : Mais, curieusement, il n’y a
pas de sang répandu. Le policier semble mimer la mort, mais pas
une goutte de sang autour de lui, ni sur le trottoir !
Cela ne fait-il pas réfléchir ? Serait-ce une grande mise en
scène internationale ? Ne sommes-nous pas manipulés
habilement ? À qui cela profite ? Il y a une maxime qui dit :
"Diviser pour mieux régner." Les pouvoirs politiques étant de
moins en moins crédibles aux yeux des citoyens conscients, se
mettent-ils ensemble pour essayer de maintenir leurs règnes en
semant la terreur ? Je n’ai pas de réponse. Je me pose la
question.
Cela dit, à la lumière de La Révélation d’Arès, je ne
vois effectivement qu’une seule solution pour changer la violence,
et ne pas se laisser emporter par la peur véhiculée par les médias
: Faire la paix avec soi et les autres. Démonter le jeu du
terroriste/terrorisé en soi. Vivre et accomplir des
actes en résonance avec l’amour, le pardon et l’aide mutuelle,
pour panser les blessures, tout en écoutant la Voix du
Créateur qui nous Souffle à l’oreille et nous guide de
l’intérieur, à chacun de nos pas.
Bien à vous, et bon rétablissement frère Michel.
Vevilavie [Véronique]
Réponse :
Ma sœur Véronique, vous êtes une énigme pour moi, à moins que vous
fassiez preuve d'une très grande abnégation.
Je reçois régulièrement de vous des courriers qui accompagnent vos
contributions à ma mission, ce dont je vous remercie infiniment,
et je ne peux pas vous répondre parce que vos lettres sont signées
de vos prénoms et noms, mais ne me donnent aucune adresse où je
puisse vous témoigner ma reconnaissance.
Si vous le voulez bien, essayez de me donner une adresse dans
votre procahin courrier. Merci, ma sœur Véronique.
Merci pour ce très beau commentaireet vos bons vœux de bon
rétablissement.
28jan15 161C43
Vous avez interrompu votre blog plus d'un mois et demi, et j'ai
compris que vous aviez eu des problèmes de santé et que vous avez
eu une opération conséquente, mais maintenant le blog est à
nouveau opérationnel mais vous l'interrompez certains jours et
pour un blog qui semble être de plus en plus fréquenté c'est
gênant.
Le sujet de votre entrée 161 est "Charlie Hebdo" et j'ai
recommandé à deux amis de s'y rendre pour lire des échanges
intéressants en raison d'une façon de voir le problçme du
jihadisme, de sa branche terroriste, et des actions qu'ils
envisagent (les frères Kouachi étaient des combattants plutôt que
des terroristes) mais ils n'ont pas été très intéressés et ils
m'ont dit que votre blog était en mode arrêt hier 27 janvier.
L'un de mes amis, Samir, a été arrêté la semaine dernière, mis en
garde à vue et forcé de comparaître immédiatement devant un
tribunal qui l'a finalement relaxé, mais il n'a pas trouvé sur
votre blog de réponse à cette mésaventure. La mère de Samir était
une amie de la mère des frères Kouachi, qui s'est suicidée quand
ils étaient encore des gamins, et comme Samir ils n'ont pas de
père connu. Samir connaissait bien les frères Kouachi, mais ne les
a jamais entendu parler d'un projet d'action jihadiste. Les
tribunaux français ne connaissent rien au jihad ; comment
peuvent-ils juger des jihadistes ? Le jihad en Islam est de quatre
sortes. Moi je procède au jihad par le cœur, le plus répandu, qui
invite les musulmans à combattre spirituellement contre ce que
vous appelez le péché pour s'améliorer ou améliorer
l'humanité. C'est en somme la pénitence.
Il y a aussi le jihad par la langue, le jihad par la main et le
jihad par l'épée auquel s'étaient rangés les frères Kouachi pour
se lancer dans des actions contre les infidèles (kouffar) et les
ennemis. "Charlie Hebdo" était clairement un ennemi de l'Islam
qu'il traitait de façon scandaleusement insultante.
Quelle action peuvent promouvoir vos Pèlerins d'Arès, qui lisent
le Coran, pour s'opposer aux abus "légaux" des la police et de la
justice française ? C'est un point qui me paraît très important
dans votre combat pour l'amour, le pardon, la paix.
Boumédienne B-Ch. d'Ile de France
Réponse :
Je ne peux pas mettre à jour mon blog quotidiennement, parce que
je suis seul pour m'en occuper et que j'ai énormément de travail
et d'occupations de diverses sortes. Une interruption d'une
journée, comme ce fut le cas hier en effet, ne me semble pas un
gros problème. Vos amis me paraissent très impatients.
Mon frère Boumédienne, je rappelle ici que les Pèlerins d'Arès
lisent le Coran, conjointement à la Bible et à La Révélation
d'Arès, en effet, mais ils ne sont pas musulmans au sens
strict du mot. Les Pèlerins d'Arès lisent le Coran, dont ils
reconnaissent l'origine surnaturelle ou l'origine inspirée selon
les passages, comme ils lisent la Bible dont ils reconnaissent,
pareillement, l'origine surnaturelle ou l'origine inspirée selon
les passages, mais ils les lisent sous l'éclairage unique de La
Révélation d'Arès. De ce fait, ils ne les interprètent pas
comme les Juifs ou les Chétiens d'Églises interprètent la Bible ou
comme les Musulmans moutonniers de Mosquée interprètent le Coran.
Les Pèlerins d'Arès croient que le judaïsme, le christianime
d'église et l'islam sont des religions, donc des croyances non
évolutives, qui se sont plus ou moins rapidement au cours de
l'Histoire fixées sur des dogmatiques et qui, par là, on tué la
puissance crétrice de la Parole. Or, La Révélation d'Arès,
dont je fus le témoin en 1974 et 1977 rappelle que la foi est une
dynamique spirituelle en évolution continuelle, un processus
ininterrompu de progrès de la piété, de la compréhension et du
comportement pour remplacer de façon toujours plus large et plus
puissante le Mal par le Bien.
En quelque sorte, nous croyons nous aussi que le foi est un jihad
du cœur continu, la quête ininterrompue de l'amélioration de
l'homme en bien, comme vous dites. Pour La
Révélation d'Arès, donc pour nous Pèlerins d'Arès, le bien
accompli par l'homme dans l'amour, la pardon, la paix,
l'intelligence et la liberté spirituelles, le justifie beaucoup
plus que la foi seule ne peut le faire. Dieu est création,
création continue, et l'homme pieux et bon est son co-créateur. La
conviction, les credos n'ont rien à voir directement là-dedans
Par ailleurs, nous Pèlerins d'Arès n'avons pas vocation juridique
et, qui plus est, nous ne croyons pas que les lois humaines ainsi
que les police et justice chargées de les appliquer, aient une
quelconque valeur spirituelle, c.-à-d. une quelconque possibilité
d'élever l'âme humaine et de faire naître un homme
nouveau, bon et éclairé.
De ce fait, nous ne sommes ni étonnés de la mésaventure judiciaire
qu'a subir votre ami Samir, ni en mesure d'y apporter une
amélioration, parce qu'aucune loi — une loi n'est qu'un acte
politique — ne peut rendre l'homme meilleur. Seule la pénitence
peut rendre l'homme meilleur et elle n'est pas préconisée par les
tribunaux qui ne sont rien d'autre qu'un des relais de la vengeance
sans fin où l'humanité s'est engagée il y a des
millénaires.
Toutefois, à titre d'information, je sais que la Chancellerie a
donné des consignes de fermeté aux magistrats pour cette
infraction nouvelle qu'est "l'apologie du terrorisme" (ce n'est
peut-être pas le terme exact) qui est sans jurisprudence. Les
avocats, de ce fait, s'inquiètent d'un contexte ne favorisant pas
la sérénité, d'autant plus que ces dossiers sont traités en
comparution immédiate.
L'avocate Emmanuelle Hauser-Phelizon qui pour le barreau pénal de
Paris s'occupe des commissions d'office vient de déclarer :
"Le problème, c'est que nous sommes sur une infraction nouvelle
pour laquelle il n'existe pas de jurisprudence. Il est difficile
de prévoir ce que sont les décisions des juges. En ce moment,
elles sont plutôt assénées." Les avocats commis d'office qui
assistent les prévenus en comparution immédiate pour apologie du
terrorisme marchent sur des œufs.
Madame Emmanuelle Hauser-Phelizon ajoute: "Nous avons eu deux
refus d'avocats de prendre des commissions d'office car ils
n'étaient pas certains de bien pouvoir défendre leurs clients pour
des raisons personnelles." La semaine suivant les attentats, les
audiences pour cette infraction prévue dans la nouvelle loi de
lutte contre le terrorisme de novembre 2014 se sont multipliées. À
la clé souvent de la prison ferme mais l'apologie du terrorisme
n'était jamais le seul chef d'accusation.
Il y a chez les avocats "la conscience aiguë d'évoluer dans un
contexte à chaud qui implique forcément une excessive sévérité de
la part des juges." Les avocats font remarquer qu'il y a beaucoup
de s.d.f., de toxicomanes, d'alcooliques, d'individus en rupture
avec la société ou dont les capacités mentales sont altérées, qui
sont considérés comme faisant "l'apologie du terrorisme" alors que
ce sont seulement des "grandes gueules révoltées". Le samedi
suivant les attentats, un juge a eu la sagesse de renvoyer une
affaire à un mois, estimant n'avoir pas la sérénité nécessaire
pour trancher l'affaire.
De l'aveu des avocats, les premiers dossiers arrivés à la barre
dans la foulée des événements tragiques relevaient davantage de la
misère humaine que du radicalisme terroriste, comme cet homme
complètement alcoolisé ramassé sur le trottoir par les forces de
l'ordre et qui a écopé d'un an de prison ferme, rien que ça ! pour
avoir dit aux policiers: "On comprend pourquoi vous vous faites
tirer dessus, vous, les flics." On dit que les juges vont affiner
leur position, parce qu'ils constatent qu'ils n'ont en fait devant
eux que des petits provocateurs, parce que les vrais radicaux se
gardent bien de proférer une quelconque apologie du terrorisme.
Autrement dit, notre justice c'est n'importe quoi.
28jan15 161C44
C’est avec une sensation de lien spirituel plus fort que je vous
écris ce commentaire. Je pense bien à vous et à votre
rétablissement de chaque jour meileur.
La foi libre de tous harnais [Rév d'Arès 10/10], comme
vous dîtes, est vivante et évolutive, mais votre présence parmi
nous est vraiment porteur de liens et en ravive la profondeur,
votre entrée est un véritable appel à la transcendance !
Merci à tous et à tout ce qui ne se voit pas, mais qui est là et
qui nous permet de vivre ces moments avec vous. Dieu est bien
élevé au-dessus de ce qu’on lui associe (Le Coran).
Je me disais en lisant cette nouvelle entrée que ce mal qui ronge
l’humanité est partout dans les Écritures.
Il emporte la personne de Caïn dans une jalousie qui l’atteint et
le pousse au crime face à Abel. Il emporte Jézabel, au temps
d’Élie, qui pousse Achab (son mari) à la tyrannie et fait tuer
Naboth, innocent, juste pour avoir une petite vigne et qui ne
lâche pas son mal pour l’empirer dans l’excès de tuer. Par contre
Achab aura eu le temps du repentir…
Il emporte Judas, au temps de Jésus, qui aussi est touché par ce
mal ce qui le pousse à le dénoncer aux autorités, à préférer
l'argent à Dieu…
Il y a la même chose au temps de Muhammad quand un Quraychite
(dont j’ai oublié le nom) condamne fortement le prophète
et son renouveau et qui aurait tué, tellement insupporté par
l’idée de changement. Mais qui [le Quraychite] l’épée à la main,
entendant sa sœur prononcer la Parole du Père, tombe désarmé et se
repent.
Le projet heureux et libérateur de mettre fin à la vengeance
sans fin (Rév d‘Arès 27/9) voilà ce à quoi nous devons
tendre et arriver. Laisser la place, l’espace pour le repentir.
Déjà les hommes en voulant un roi (1Samuel 8) ont
renoncé, [ils ont] démissionné d’accomplir le pardon
absolu et de planter la paix pour toujours délivrant
cette responsabilité à des tiers, à des "justiciers" que l’on
appelle justice, religion et politique. Résultat :Nous sommes en guerres
incessantes avec nos contradicteurs (Rév d’Arès 32/7) et la
vengeance sans fin court toujours. Et c’est ce mauvais
choix, d’oublier la vie spirituelle, dont Dieu prévenait déjà le
prophète Samuel que nous venons rétablir.
Les jeunes gens qui ont tués au local de "Charlie Hebdo" ne
sont-ils pas ces outils militaro-politiques ? Ils sont équipés
comme aucuns policiers (Agent de la paix !) ne l’est. Avec ces
armes de guerre ne viennent-ils pas effectuer une tâche de
plus ?! Plus de cerveau, plus de conscience, voilà ce à quoi
l’homme déspiritualisé a abouti.
Il y a donc un vide dans notre société qui, je pense, va avoir
besoin sérieusement de Pèlerins d’Arès ! À Dieu je dis merci pour
Son Retour à Arès en 1974 et 1977 ! Aujourd’hui ce sont
les intérêts qui dirigent le monde avec l’homme démuni de sa
nature spirituelle.
La question d’actualité que j’ai entendue dans les media est de se
demander comment faire pour que plus personne ne tue au nom de
Dieu, d’Allah… Mais qui peut lire le Coran sans réduire la
spiritualité à de la philosophie et sans voir l’héritage
universel ? Un chrétien qui tient à la trinité et à Marie
immaculée conception ne peut pas lire le Coran sans bondir, et à
chaque passage relatant plus le contexte de l’époque ou le conseil
du prophète à ces disciples, il bloque. Il faut donc une grande
honnêteté et humilité de la part de l’occident et de son origine
chrétienne…
N’est-ce pas à nous croyants libérés des religions qui nous
efforçons d’être libres de tous préjugés, d’enseigner,
de transmettre la spiritualité, en tous cas de proposer un regard
de fond, éclairé par La Révélation d’Arès ? Les
Écritures ont toutes un fond commun de paix et de pardon. Dieu a
créé l’homme à son image et à sa ressemblance et Sa
Parole est d’Amour. Il nous la livre par vous ce qui nous permet
ce lien entre l’homme et son Créateur vivants au-delà de tous les
jugements. Et si ces livres racontent aussi les guerres, ce n’est
pas l’avenir de l’homme mais son histoire passée et il doit
changer : La vérité c’est que le monde doit changer (Rév
d’Arès 28/7).
Je dis cela, car j’ai entendu ici et là des demandes
d’informations, auxquelles je réponds puisque je prie dans le
Coran comme dans la Bible et La Révélation d’Arès et que
les gens le savent autour de moi, car beaucoup ignorent le contenu
et s’en remettent à nos intellectuels chrétiens athées qui
s’expriment à la télévision, qui ne savent pas grand-chose du
Coran, mais alors rien sur le plan universel auquel ils se
rattachent, ou alors ils n’ont pas fait le lien ?! C’est une
évidence qu’il faudrait un enseignement spirituel dans
les foyers (la maison), dans les lieux de vie, pour qu’il n’y ait
pas ou qu'il y ait moins de confusion de base à la prochaine
génération. Car on imagine bien que les propositions de l’État de
formations en religions des enseignants, comme on a déjà vues, ne
feront qu’ajouter de la méprise et frisent le ridicule. Mais
est-ce mieux qu’il n’y ait rien du tout ?
Alors j’ai pensé que créer un pont avec un support qui porte des
thèmes de sagesse (la crainte de Dieu) et qui accompagne le
lecteur de tous âges à partir de 7 ans à la découverte des thèmes
de la vie (Beauté, l’Illusion, l’Amour du prochain, l’Espérance)
et d’ouverture à la créativité au sens large, pouvait être une
découverte en soi et un pas vers la réflexion, un retour à une
force de vie active en l’homme dans le quotidien. Il s’agit de 12
livres d’activités qui relatent 12 thèmes de la vie, une
collection les 12 contes de midi de Pauline POLKA aux éditions
l’Harmattan qui peuvent aider à parler de spiritualité avec
humour, beauté et profondeur.
N°1 - L’indifférence : "Effet papillon"?!
N°2 – En route pour la sagesse.
N°3 – La recherche du bonheur.
N°4 – Le mensonge a beaucoup de succès !
N°5 – La liberté, un don plus précieux que la vie ?
N°6 – L’autre, le prochain, l’amour du prochain.
N°7 - L’espérance de chercher le vrai père dans la maison.
N°8 –Des liens humains mis à l’épreuve.
N°9 – L’illusion ou changements ?
N°10 – Un éveil de conscience.
N°11 – L’apparence...
N°12 – Quand les intérêts guident les hommes, ici on en rigole
encore !!!
Véra Resse d'Ile de France
Réponse :
Je ne connais pas l'œuvre de Pauline Polka en douze volumes et je
vais m'y intéresser.
Merci, ma sœur, pour ce commentaire plein de Feu, à
propos duquel je dirais beaucoup de choses, si le temps de le
faire ne me manquait pas.
Ce qui m'étonne quand même, c'est qu'il n'y ait pas dans votre
commentaire mention de la pénitence, qui est l'action
centrale comportementale autant qu'apostolique du Pèlerin d'Arès,
mais je ne vous ai peut-être pas lue avec assez d'attention.
Peut-être le mot vous gêne-t-il ? Pénitence est
évidemment un mot que nous avons à réhabiliter, un mot auquel il
nous faut redonner un sens et c'est, comme tout ce qui va contre
les habitudes de langage, assez ingrat, je le reconnais. Mais
est-ce évitable ? Je ne le crois pas.
28jan15 161C45
Je viens de lire les commentaires publiés et pour une fois je
réagis au débotté à votre réponse R161C38 :
Pourquoi pas [au lieu de "terroriste de la pénitence",
ne pas dire] extrémiste de la pénitence en référence à
votre enseignement où vous parlez de la conscience
collective comme la pointe extrême de la pénitence?
Je sais que sœur Christiane s'est inquiétée pour vous. C'est un
sentiment qui ne peut être refoulé par la raison. Il peut être
d'autant moins refoulé que l'amour conjugal est plus fort, et je
suis très heureux pour elle que le gros des soucis soit derrière
elle pour, je l'espère, de très longues années.
Je vous embrasse fraternellement ainsi que vos proches,
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Oui, extrémiste (ou activiste ?) de la pénitence.Il
faut y réfléchir, encore qu'il y ait dans le terme extrémiste un
excès qui ne me paraît pas très conforme à l'idée de mesure
(Rév d'Arès 7/6) sous-jacente à toute La Révélation
d'Arès.
Peut-être alors une autre tournure comme pénitent
extrême ? L'idée de mesure me paraît là aussi écornée.
Merci, frère Antoine, pour cette idée qui, comme toutes les idées,
a besoin de tourner dans la tête un certain temps avant de révéler
tout ce qu'elle contient de bon et de moins bon.
Sœur Christiane, qui lit ce blog, va être ravie de votre belle
remarque : "L'inquiétude est un sentiment qui ne peut être refoulé
par la raison."
28jan15 161C46
Comme elle est nourrissante, cette entrée 161 !
Face à l'actualité de Charlie Hebdo, le pardon... Mais alors que
penser de ce gros titre donné par Charlie Hebdo à son numéro
spécial, tiré à cinq millions d'exemplaires : "Tout est pardonné
!" ?
Dans la rue, un missionné s'est débarrassé de nous avec ça comme
pour nous dire: "nous, les Charlie, nous n'avons pas besoin de
votre pénitence, nous pratiquons déjà tout ça".
Je ne lui ai pas caché mon admiration pour le pardon, mais je n'ai
pu le retenir.
Mais je me dis que les brutes, le cru(el) (Rév d'Arès 19/20),
les crudes (Rév d'Arès XXXII/14), de quelque bord
qu'ils soient, peuvent avoir des intentions variées comme les
reflets des roches (27/6), et qu'invisiblement sans doute
nous suscitons chez eux comme chez tous de nouveaux reflets.
François D. d'Ile de France.
Réponse :
Vous avez eu raison de ne "pas cacher votre admiration pour le
pardon" dont est capable cet homme rencontré dans la rue.
Je ne doute pas qu'il y ait une grande quantité de gens sans
affiliation philosophique ou religieuse qui ressentent que le
pardon est un geste de grande sagesse qui coupe court à cette
vengeance sans fin qui ne cesse de tuer depuis des
millénaires.
Vous n'avez pas "pu retenir" cet homme, parce que des millénaires
de culture religieuse, qui continue d'imprègner la culture athée
ou indifférente actuelle, ont forgé dans les intellects l'idée que
l'amour, la pardon, le cœur, etc., ne peuvent être que
des options personnelles, individuelles, et qu'il n'y a pas à les
rappeler ou les propager et à s'organiser pour cela, ces rappels
et propagations ayant été autrefois la fonction de clergés abusifs
aujourd'hui rejetés.
Autrement dit, l'amour, le pardon, etc., s'étiolent et
se perdent dans les intentions intérieures profondes et
personnelles de l'être et ont perdu toute force apostolique ou
même seulement idéologique.
Il nous faut donc réveiller l'apostolat en même temps que la pénitence.
Il nous faut rappeler que l'amour, le pardon, etc. sont
des actes sociaux et non des actes seulement personnels — l'homme
change sa vie (Rév d'Arès 30/11), mais pour changer
le monde (28/7) — et qu'il faut réintégrer une société
consciente que l'amour et le pardon sont en partage,
donc s'échangent, donc sont existentiellement missionnaires.
Quel est le sens de ce "Tout est pardonné" qui légende la
caricature de Mahomet sur la couverture de "Charlie Hebdo" ?
Je ne crois pas que ces mots forment un généreux sublime élan du
cœur, dont me paraît incapable l'équipe de méchants rigolards qui
fabriquent "Charlie Hebdo".
Sœur Christiane m'a posé la même question que vous : "Que
veulent-ils dire par "Tout est pardonné ?" Je lui ai répondu:
"C'est le geste de Lampourde, godiche, maladroit et
incompréhensible aux yeux de ceux qui le regardent rembourser, ce
qui est de sa part aussi incroyable que bizarre."
Sœur Christiane: "Lampourde ?"
Moi: "Oui, Lampourde est un personnage du "Capitaine Fracasse."
Bretteur et aigrefin sans scrupules, Lampourde, fine lame, est
payé pour provoquer et liquider le Capitaine Fracasse ; il touche
l'argent du "contrat", mais il tombe sur un os : le Capitaine
Fracasse — baron de Sigognac — est un duelliste hors pair, mais
généreux qui laisse à Lampourde la vie. Lampourde tombe en
admiration pour cet épéiste sans pareil et va rendre l'argent à M.
de Vallombreuse (je crois me souvenir que c'est son nom) qui veut
la mort de Sigognac. Lampourde tend à son commanditaire le sac
d'or d'un geste aussi maladroit qu'incompréhensible de la part
d'un aigrefin habitué à empocher et jusqu'alors incapable de
donner ou rendre. Le "Tout est pardonné" de Charlie Habdo est à
mes yeux aussi insolite. C'est sûrement mieux que rien, mais pas
vraiment un élan du cœur.
28jan15 161C47
Béni soit Dieu de vous garder en vie et béni soit Mikal
de se garder en Vie !
"Les hommes depuis des millénaires provoquent orage après orage,
disent : "Qu'on en finisse !" en pensant toujours qu'ensuite les
nuages se dissiperont, que l'humanité sera remodelée et que la
paix régnera pour toujours."
Eh oui ! Depuis des millénaires on entend claironner le "plus
jamais ça !" des sempiternels préchis préchas. Politiques ou
religieux, c’est pareil, roi noir et roi blanc même cuisse (même
engeance) [Rév d'Arès xxxvii/14].
Le 11 janvier, à la suite des attentats, j’ai vu la religion
partout. Le "bon peuple" choqué pleurait les martyrs de la
république, l’immense procession s’égrenait portant ses panneaux,
ses drapeaux brandis comme des reliques conjuratoires, criaient
ses incantations, ses envies de justice (de vengeance en
fait), ses "prières" : "République bénie, protège-nous !" Les
Français se prenaient d’amour pour leur police (que Charlie avait
souvent roulée dans la boue…). Bon, c’est l’émotion, je n’en ris
pas, je la comprends, je la respecte.
Mais que restera-t-il dans les consciences de toutes ces
incantations une fois passé le moment d’indignation, si elles ne
deviennent pas pénitentes ? Les pouvoirs politiques
récupéreront l’affaire, profiteront de l’état d’esprit du moment
pour se faire voir comme des sauveurs, pour redorer leurs blasons
ternis, et restreindre un peu plus les libertés au nom du combat
contre le terrorisme. On aura l’impression d’avoir fait quelque
chose, le peuple sera content et restera assis avec ses chefs
et ses prêtres (Rév d’Arès 28/12). Une fois de plus, c’est
ça la religion, une magie permanente, l’illusion d’agir, mais en
réalité on n’aura rien fait. Et la chose recommencera plus tard.
On parie ?
Voyons les choses un peu plus dans le détail.
La semaine qui suivit les attentats, mon groupe de mission était
en activité sur Paris et nous avons affiché sur la porte vitrée de
notre local une pancarte "Je suis pénitent" qui rappelait le
lettrage de "Je suis Charlie". Un soir, un homme glisse une tête
dans le local et vocifère : "Vous n'avez pas honte de reprendre un
slogan athée ?". Sérieux ! [Nous dire ça] à nous qui disons ça
depuis 40 ans ! Un autre; plus tard dans la semaine; cherche à
entrer de force pour déchirer notre pancarte qui lui semblait une
insulte odieuse, ce qu’il parvient à faire. Ces deux mêmes
personnes ont sans doute dû clamer à tue-tête la défense de la
liberté d’expression… Faites ce que je dis ne faites pas ce que je
fais c’est ça aussi la religion.
Moi j’y crois à "Arès" : Événement, message et enseignement du
témoin. Où est le problème ? Ce n’est pas parce que des millions
de personnes sont devenues aveugles, sourdes, abêties, barricadées
dans leur petites tours d’ivoire, elles-mêmes encloses dans la
grande forteresse du système, qu’elles auraient la vérité ! Le
nombre ne fait pas la vérité, l’esclave ne sait rien de la
liberté, surtout en ces temps d’embrigadement des esprits. La
science réfuterait le surnaturel ? Bof, la science n’est jamais
qu’un discours d’homme. Autour de moi je ne vois que des discours,
mais qui se déchirent sans fin les uns les autres. Où est leur
vérité ? Où est la non-barbarie ? Où est l’homme aimant l’autre
homme, son frère, au-delà de ses idées et opinions, sans
préjugés ? Où est l’homme pardonnant ? Vide.
J’y crois à "Arès", parce que je crois à mon propre miracle.
J’y crois dans ma chair, mon cœur, mes tripes, dans mon
autorévélation permanente, dans mon effort, ma lutte, dans le Père
en moi, voilà où est ma foi, entretenue comme un Feu.
Plus de prétexte, plus d’excuse, plus de pseudo-moyen extérieur
pour "régler les choses", plus de justice, de lois,
d’institutions, de chefs, de grands mots, de discours
grandiloquents pour m’absoudre, me justifier, me cacher à mes
propres yeux, je suis seul face à moi-même, aux autres, à Dieu,
seul et sans excuse, face à mon insondable ignorance. Je suis
juste et aimant ou pas. Pénitence. Cette unique ligne de
front me traverse et je vais par les rues en chercher d’autres qui
pourraient avoir la même, avec d’autres mots, seul, avec quelques
frères quand même, mais de plus en plus libre. Je suis
pèlerin, j’en suis fier.
C’est nul ?
Allons les timorés ! Un peu de courage, sortez du rang.
Claude M. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci, frère Claude, pour ce très beau commentaire.
Les frères Kouachi qui liquidèrent le comité rédactionnel de
"Charlie Hebdo", les pauvres bougres qui vinrent vous crier leur
indignation de vous voir leur dérober leurs slogans, qu'en fait
ils tenaient de vous depuis 40 ans, et quantité de gens qui
défilèrent le 11 janvier place de la République étaient des
ignorants, ignorants de l'historicité des choses et n'obéissant
qu'à leurs impulsions qu'il prenaient pour des découvertes qui
allaient changer le monde. Come vous le rappeler, la politique
sait tirer parti de ces ignorances des peuples.
On peut perdre son temps à expliquer en long et en large la
psychologie des foules, à se demander pourquoi un énergumène
"glisse une tête dans le local de mission et vocifère : "Vous
n'avez pas honte de reprendre un slogan athée ?"comme si "Je suis
pénitent" sur votre pancarte avait jamais été un argument de
l'athéisme.
Cette stupidité nous place face à cette crise millénaire de la
chair et de l'esprit (Rév d'Arès 17/7) — chair + esprit = cerveau
— de la masse qui nous désespère parfois quand en mission
nous parcourons le Champ que sillonnent ces énormes
coulées de pierrailles stériles (14/1). La stupidité qui
jette l'homme dans le péché est dans le cerveau et c'est
donc au cerveau que, de même, le Père fait appel en criant à
l'homme: Entre en pénitence ! Ici il n'y a pas de grâce
gratuite, contrairement à ce que disent les théologiens
des églises, catholiques, orthodoxes, protestantes, mais il y a la
raison. C'est l'énorme force de La Révélation d'Arès qui
nous parle avec logique: "Tu es mauvais, mais tu peux devenir bon.
Il faut simplement le vouloir." À tout le moins, s'il y a la
grâce, c'est toi, homme, son artisan!
Je sais qu'à la raison, que nous sollicitons, la foi protestante,
plus encore que la foi orthodoxe et catholique, est opposée.
Luther a dit quelque part que "le Dieu parfaitement saint
enveloppe de son amour une humanité soumise irréparablement à
l'état de péché et incapable d'acquérir un mérite suffisant pour
le faire valoir devant Dieu." Nous, à la suite de La
Révélation d'Arès, nous répondons: "C'est faux, l'homme
n'est pas sauvé, parce que l'amour de Dieu le recouvrirait d'un
manteau de pardon au nom des mérites infinis de Jésus crucifié — N'évoque
pas à tous propos Ma Miséricorde (Eév d'Arès 16/15) —. L'homme
est sauvé parce qu'il se transforme effectivement en homme de Bien.
C'est tout."
Oui, mais tout le monde ne peut pas, nous dit-on. C'est-vrai,
répondons-nous, et c'est pourquoi un petit reste de pénitents
décidés et actifs sera suffisant pour faire pencher la balance
vers le Bien salvateur.
C'est cela notre ligne de conduite. Les "timorés" ne sortent de
leur conscience timorée que par la Volonté de rétablir
le Bien comme comportement, non comme idée.
28jan15 161C48
J’ai tout de suite vu dans les minutes puis les heures qui ont
suivi les attentats de Paris contre les journalistes de "Charlie
Hebdo", notamment à la télévision, l’énorme machine
médiatico-politique se mettre en place.
La grande récupération par le roi noir labourant la peau (Rév
d'Arès xxix/9) des victimes et des bourreaux pour la servir
à la masse comme dans une sorte de messe expiatoire Elle
était, si on peut dire, caricaturale la façon sont tout cela
s’orchestrait comme un énorme spectacle. Les jours suivant,
s’amplifiant avec des gros plans sur l’urgentiste ami des victimes
[un médecin rédacteur à "Charlie Habdo"] pleurant sur l’épaule du
consolateur président Hollande, les télés du monde entier relayant
un massacre certes, mais parmi combien d’autres massacres ailleurs
sur la planète qui eux avaient tous soudainement disparus des
écrans ? Sans parler des morts assassinés tous les jours par
de multiples causes qui comme cela est dit ici par un même mal aux
ramifications innombrables etc…
Ce qui me peine le plus c’est le manque de réflexion et donc
manque de sagesse, de prudence et d’amour du prochain lequel lui
est consécutif si souvent. Quand on voit un pauvre prof de
Philo mis a pied pour soupçon d’apologie du terrorisme en classe —
http://www.francetvinfo.fr/un-professeur-de-philo-mis-a-pied-apres-des-soupcons-d-apologie-du-terrorisme-en-classe_807765.html
—. Oui ce qui m’afflige le plus c’est cette espèce de crétinisme
qui se répand chez des frères humains dont on attendrait une
pensée, mais que l’on perçoit plutôt comme des petits robots
débitant des mantras : république, laîcité, démocratie, liberté
d’expression etc.
Je ne dis pas que ces mots n’ont aucun sens et que nous n’avons
pas une histoire dont il faut tenir compte. Mais je pense qu’à
partir du moment ou les idées auxquelles on se réfère ne sont plus
en mesure de générer chez un grand nombre d’hommes et de femmes
des qualités et force capable de contrecarrer un vent de folie et
montrer autre chose que de la pleurnicherie conditionnée, je me
dis que ces mots sont totalement usés et complètement à revoir et
à remplacer.
C’est d’ailleurs le propos aussi de La Révélation d’Arès
avec le mot de pénitence. J’ai passé une soirée avec
quelques amis samedi soir et le sujet de Charlie et du terrorisme
a été abordé et ce qui m’a frappé c’est le jusqu’au-boutisme
absurde chez certains qui ne voient pas le défi inutile
inefficace, l’absurde usage d’une liberté d’esclave pour lequel le
droit de se moquer est quasi sacré, pour lesquels peu importe le
prix qu’il en coûte si les conséquences sont funestes.
Comme hier des généraux jusqu’au-boulistes ont poussées dans les
charniers des millions de nos grands-parents ? L’aveuglément
d’hommes incapables de voir que certains hommes ne seront jamais
convaincus par des idées purement matérialistes et que le sol
français n’est plus le simple sol gaulois sans parler de
l’hyper-connexion et de toutes ces dérives et exploitations
possibles dans le bon comme dans le mauvais sens. Ces frères
Kouachi et Coulibaly ne sont ils pas passé par le cadre
éducatif, carcéral, et sociaux français lesquels ont
été impuissants à leur communiquer une conscience autre que
celle qui les conduiraient à devenir de futurs tueurs ?
Les seules réponses qu’apportent notre pays et notre époque à
pareille phénomène, à de tel problème de l’être seraient:
délation, flicage, armes, lynchage médiatique, "suivi" ou plutôt
conditionnement républicain comme hier l’église proposa
l’inquisition ? et ce pays se rêverait encore comme un phare de la
civilisation ? Arrêtons le délire !
Pardonnez moi le ton peut être un peu trop punchy, car trop bref,
mais si je devais davantage développer cela prendrait trop de
place et probablement ferait des redites avec ce que vous avez dit
ce qu'ont dit les commentaires publiés.
Je vous embrasse
Jean-Claude D. d'Ile de France
Réponse :
Non, je ne trouve pas ce commentaire trop punchy [= percutant].
C'est justement son côté punchy qui lui donne de l'intérêt.
Tout cela a déjà été plus ou moins dit dans les commentaires, mais
vous le dites à votre manière.
Je prie avec vous, je vous embrasse aussi, frère Jean-Claude.
29jan15 161C49
Ils m’ont aidée ces pèlerins trimestriels à mes débuts
missionnaires, ils m’ont élevée spirituellement, j’aime les
ressusciter à la lumière du jour car vos écrits de cette période
là sont toujours dans l’actualité. Et la manière rigolote que vous
aviez de nous racontez les témoignages des anciens m’apportent de
la joie même encore aujourd’hui lorsque je les parcourent . Voici
quelques phrases du "Pèlerin d’Arès" 1981 n°3 :
La Paternité Divine Universelle. "Père de l’Univers" est
totalement liée à l’amour de Dieu gratuit, miséricordieux dont il
aime les siens. Dieu ne charge pas l’homme de juger — Il siège
Seul à Son Tribunal (Rév d'Arès 21/7) — et moins encore de
châtier ; de cela Il se charge de même seul. Les partisans du
châtiment, qu’ils se rappellent Jésus ! Pour l’éprouver on traine
à ses pieds une femme adultère on lui rappelle la loi mosaïque,
elle doit être lapidée. (Je dirais plutôt le couple adultère
serait plus honnête : ils sont normalement deux personnes un
homme plus une femme). Jésus acquiesce : C’est la loi en
effet. Eh bien, que celui qui n’a jamais péché lui jette la
première pierre ! Jésus rappelle à la femme.
Donc le couple, si le châtiment terrestre ne leur est plus
appliqués, c’est pour leur donner leur chance de changer de
vie car leur âme reste elle lapidée sous leur péché et peut
en mourir éternellement. Éternellement me gêne, j’emploierai le
mot spirituellement ou mentalement s'ils ne font pas
pénitence. Car je pense qu’on peut évoluer dans l’au-delà.
L’homme conscient d’être pécheur ne peut condamner un autre
pécheur, autre lui-même. Il cherche des solutions, non une peine,
pour son frère criminel.
Mary de Bretagne-Sud
Réponse :
Tout a été pour nous très simple, en effet, dès le départ. Nous
étions en possession d'un Message très clair du Créateur, transmis
intentionnellement par deux voies, qui étaient aussi deux voix :
La voix du prophète ressuscité, vivant on ne sait où ni
comment dans l'univers, Jésus, autrement dit la voix
de l'homme fait Dieu (Rév d'Arès 2/13) appelant à la
Lumière (12/4) l'homme sans cesse réattiré par l'ombre
(Rév d'Arès vii/2), La Voix du Créateur vivant Lui aussi on ne sait
où ni comment dans l'univers (Rév d'Arès 12/4), étalé
(Rév d'Arès ii/4) sur l'infini si infini que son
Créateur n'en revient jamais (xxii/11) mais que
l'Amour réduit mystérieusement à un gros clou (ii/21),
l'indescriptible Tout-Autre parlant à son image et
ressemblance (Genèse 1/26) sans cesse portée à
s'éteindre, que seul le Bien peut raviver, réanimer.
Alors, à quelle dimension sommes-nous réellement projetés, à
quelle mission sommes-nous réellement envoyés, par La
Révélation d'Arès ?
Tout se passe comme si une forte agitation traversait
l'univers au cœur duquel sur la poussière Terre
l'infinitésimale poussière homme s'autodétruit par le Mal
comme les étoiles gigantesques s'autodétrisent en trous noirs,
car tout est sans cesse à naître et à changer en tout et en
rien tant que la stabilité, que seul le Bien peut
produire — et c'est assez dire si le Bien est une
puissance infiniment autre que l'amour, le pardon, la
paix... et par là nous sommes, oui, des Dieux — et
quand nous torturons ou tuons un homme, c'est-à-dire nous-même
sans le savoir, la souffrance qui jaillit de ce martyre
bouleverse aussi quelque chose à des milliards d'années
lumières.
Voilà pourquoi la responsabilité de l'humain est immense, et
je dirais même primordiale, dans l'équilbre universel.
Voilà pourquoi malmener ou tuer l'image et ressemblance
du Tout-Autre crée un bouleversement dont on n'a pas idée.
Voilà pourquoi 'le conflit entre croire et ne pas croire" est
"le thème le plus profond de l'histoire du monde, le seul
vrai, le seul unique," comme disait Gœthe. Nous vivons des
temps où le matérialisme se veut triomphant sans voir qu'il
est en fait suicidaire. Le matérialisme n'accepte pas qu'il y
ait un spirituel à côté de la matière, mais il n'arrive pas à
en convaincre l'humanité et contre lui le Créateue en personne
réagit: La Révélation d'Arès en est la preuve par
excellence, survenue en des jours où l'on ne voyait pas la
nécessité d'une nouvelle Révélation. Celle-ci
s'avère aujourd'hui, quarante ans plus tard, plus
qu'indispensable, vitale. Ce n'est pas la vie de l'homme
individu qui dépend d'elle, mais toute l'humanité et par-delà
l'humanité tout l'univers... Pourquoi La Révélation
d'Arès nous enseignerait-elle une prière qui commence
par : Père de l'univers, si notre sort n'était pas
lié à celui de l'univers ? Aucun mot n'est superflu
dans la Parole d'Arès.
Le matérialisme dit que toute activité intellectuelle ou
morale procède du fonctionnement de la chair. Le matérialisme
voit la vie comme un agrégat d'atomes régi par des impulsions
électriques. Après que je fus tombé en syncope sur la voie
publique le 4 janvier 2015, il y a tout juste vingt-cinq
jours, on m'a fait plusieurs jours durant à l'hôpital tous les
examens possibles et imaginables et on n'a rien trouvé qui
expliquât la syncope. À la fin ils parlèrent du faisceau de
His, mais là, ils le savaient, il n'y avait rien à trouver non
plus ; mes électrocardiogrammes (pardon ! on dit E.C.G. !)
étaient normaux. Et si j'avais simplement été mort et
ressuscité ? Ils ne savent pas tout, ils ne comprennent
pas tout, mais il ne sert à rien de dire: "J'étais mort et je
suis revenu à la vie." Autant leur lire un conte de fées. Pour
finir, ils m'ont mis un pacemaker "au cas où". Mon cardiologue
avant hier me dit en m'examinant: "Ce pacemaker ne fonctionne
pas, parce que votre cœur n'en a pas besoin. C'est donc,
disons, un pacemaker sentinelle." La sentinelle est là, dans
sa guérite, l'arme au pied, prête à intervenir.
Bon ! Ont-il tort, ont-ils raison ? Je ne suis pas assez
savant pour le dire, pas aussi savants qu'eux, ces médecins et
chirurgiens qui m'ont très bien soigné, auxquels je suis
reconnaissant, mais ils ne me paraissent pas assez savants
pour nier tant la métaphysique où je baigne comme dans une
invisible vapeur que l'existence du Tout-Autre.
Et moi, ce que je sais, au moins, c'est qu'en ce qui concerne
l'essentiel : la vie, ils en savent moins que moi, parce que
je ne me ferme pas les yeux, je n'éteins pas ma sensibilité
pour la réduire à ce qui passe par les éprouvettes et le
microscope ; je vérifie chaque jour que Rabelais avait
raison de dire: "Science sans conscience est ruine de l'âme."
Je sais, je sens, j'expérimente chaque jour les liens qui
existent entre ma vie et quelque chose d'infiniment plus
complexe que la vie scientifique matérielle... la Vie spirituelle ! Le matérialisme pense qu'il est une saine rebellion de
l'intelligence. Ernest Mach disait que "Parler de foi, c'est
parler de vent" et un autre Ernest, Haeckel, disait même que
"Dieu n'est qu'un animal vertébré gazeux." Ce genre d'argument
a été exprimé et répété en masse, en bibliothèques entières,
asséné sur les étudiants dans les universités, véhiculé par
des hordes d'humains déçus par la religion et placés face à
une Histoire horriblement meurtrière et cruelle, celle du XXe
siècle, et c'est l'énorme matérialisme ou scepticisme qui en
résulte que nos missionnaires, dont vous êtes, ma sœur Mary,
rencontrent dans la rue. La présente réponse peut vous paraître surprenante pour
une commentaire qui ne fait que dire des choses gentilles sur
"Le Pèlerin d'Arès" trimestriel, évocation dont je vous
remercie, mais ce que je disais avec prudence, car
il ne fallait pas aller trop vite, dans ce magazine n'était
qu'un aperçu de ce que je vous fais entrevoir dans cette
réponse. Nous ne sommes pas que des apôtres qui viennent
rectifier quelques points de doctrine sur lesquels les
religions se sont trompées. Nous sommes envoyés au monde pour
qu'il prenne conscience de ce qu'il est et quel est son rôle
au cœur de l'Univers infini, de la Vérité infinie,
et pour faire comprendre que notre âme est plus
qu'un petite flamme dans le concert gigantesque des étoiles
géantes, chaque âme est une part infinie de l'Étalé
sur l'Univers, chaque âme est une
puissance énorme, divine, que l'homme ne voit plus.
29jan15 161C50
C'est avec une immense joie que je retrouve votre blog ainsi que
mes frères et sœurs, ceux que je reconnais comme ceux que je ne
connais pas.
J'ai relu tous les commentaires avec cette entrée 161. Vous mettez
la Lumière sur la Genèse de la pénitence
(nombreuses références: Rév d'Arès16/17; 25/6; 30/10-13-16...) qui
nous permettra au Jour (Rév d'Arès 2/6-8-9; 16/16; 22/13
...) d'échapper à la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9):
amour, pardon, paix, non-jugement, intelligence du cœur,
ingrédients nécessaires et indispensables pour réussir la
lumineuse recette du changement du monde.(Rév d'Arès 28/7)
Le Père dans Sa Sagesse nous prescrit une prière : Père de
l'Univers, et trois fois le jour, une fois la nuit,
nous disons :"Pour que nous puissions pardonner et recevoir
pardon" (Rév.d'Arès12/4-5)
Ce qui me touche beaucoup dans votre nouvelle entrée et après un
silence pesant de plus d'un mois et demi, c'est l'amour que vous
manifestez, à la fois ferme et presque maternel pour l'homme,
votre frère, et chose curieuse, je constate que cet amour entre en
résonnance avec celui de vos frères et sœurs qui a maturé par et
pendant votre absence, comme si la gravité de cet espace-temps
avait aussi touché notre organe : Notre coeur a souffert, sûrement
pas autant, mais à l'unisson avec le vôtre et tout le bonheur de
la rencontre de ces cœurs fortifiés s'exprime avec des mots pleins
d'amour.
Cet amour pour l'homme, mon frère, je le vis plus fort dans ma
mission: mon cœur lui sourit, mon langage est lent pour être mieux
comprise, mon écoute est présente, et mes pas souvent
l'accompagnent un instant, le temps d'un échange chaleureux dans
les rues de la ville, en quête d'épis mûrs .
C'est passionnant, la mission !
Merci Frère Michel de nous permettre d'avancer vers le Projet
du Père.
Claudine du Roussillon.
Réponse :
C'est une grande joie d'avoir par ce commentaire des nouvelles de
votre mission toujours active.
Merci, ma sœur Claudine, pour ce beau message.
29jan15 161C51
Je suis à la fois touché de cette belle réponse que vous m'avez
faites et désolé que vous ayez passé plus d'une heure pour rendre
seulement éditable mon commentaire sur votre blog, quand je sais
que vous en avez tant d'autres à traiter .
J'ai utilisé le traitement de texte Word 2007 pour écrire. Mais je
ne le ferai plus puisqu'il semble incompatible.
Habituellement j' écris directement sur la présente boite
incrédimail, cela ne semble pas poser de problème de votre côté.
Comme je n'y connais pas grand chose puis-je vous demander quel
logiciel de traitement de texte serait compatible avec votre blog
?
Voici la prière du Père de l' Univers en anglais
(video)
Il y a une surprise à la fin..
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Word 2007 devrait parfaitement convenir. Mais alors pourquoi vos
textes présentent-ils des anomalies comme l'espace après chaque
apostrophe, l'espace avant la virgule, certains mots selon trois
modes typographiques, des fins de paragraphe et des sauts de
lignes bizarres, etc? S'agit-il d'un Word 2007 piraté et
défectueux ?
Je ne sais pas quoi vous dire, sinon que si vous utilisez Word
2007, tout devrait aller très bien, mais alors c'est peut-être
vous qui ne savez pas utiliser ce traitement de texte ?
Merci pour la vidéo. J'affiche ici le lien qui permet de la voir
directement sur Dailymotion.
29jan15 161C52
Tout d'abord, je veux rendre grâce à Dieu, à la médecine et à la
compétence de ses chirurgiens de vous avoir gardé en vie et pour
de longues années encore j'espère, cher Mikal.
La France arme le monde. Visiblement, ce n'est pas dans le
programme des politiques en France de remettre en question cette
fructueuse industrie de l'armement qui fait vivre beaucoup de
gens. Mais il y a une hypocrisie chez nous en France, celle de
parler de paix tout en armant le méchant, le cruel, le vengeur
etc.
Avoir en mains une kalachnikov (armement russe) n'a pas le même
impact que de disposer d'une seule fourche ou d'un coupe coupe
pour se défendre… Avec de telles armes, un groupe d'hommes peut
maintenir dans la terreur une population pacifique qui pour se
défendre ne peut que s'armer elle-même ou bien faire appel à des
force extérieures plus lourdement armées encore.
Le marché de l'armement se portera bien tant que durera l'esprit
de vengeance, de haine, de peur de l'autre et les
préjugés. Le pénitent connaît son véritable ennemi le
mal, mais le mal a des moyens de se répandre qu'on ne peut
ignorer.
Le réarmement spirituel chez le pénitent fait voir ses
erreurs et ses faiblesses et fait pressentir en lui toutes les
forces du Bien qui vaincront le mal. Il sait que la paix
de Dieu se plante pour longtemps (d'écorce mince Rév d'Arès
xxv/11) parce qu'elle se plante dans le cœur du pénitent,
siège de la Vérité et de la droiture. Il sait que la
paix des politiciens; elle; est fragile, parce que faite
d'arrière-pensées, de calculs et d'esprit de vengeance. Il sait,
parce qu'il est moissonneur, que tout homme sait quand
le Père Lui parle et qu'un peuple se constituera avec le
temps, assis sur le fer, prêt à retourner le monde comme
les houes ! (Rév d'Arès xxxvii/12). Notre cohérence entre
ce que nous disons et faisons — attache ton pied à ta lèvre
nous dit Dieu (xLiv/4) — est notre seule ligne de conduite
et de salut
Je fais mon rêve, à la manière de Martin Luther King, c'est qu'un
jour, notre appel à la pénitence sera entendu par un
nombre de gens tellement important qu'il fera de la France, le
chantre de la liberté, de la fraternité, de l'égalité. Notre
légitime défense ne sera pas la loi du talion mais le pardon
et l'amour pour tous les hommes et la réparation de tous
les torts que nous aurons causés de par le monde. Au mal on rendra
le bien, et nous serons aimés pour ce que nous ferons et
non pour des idéaux restés lettres mortes.
Pascal L de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, frère Pascal, pour ce beau commentaire.
Je suis très heureux de voir de plus en plus de commantaires qui
parlent, évidemment de l'entrée qu'ils commentent, mais en
associant la pensée qu'ils expriment à leur mission. Ils ont
compris qu'il n'y a pas de foi sans apostolat.
C'est ce que vous faites vous-même ici, à la suite de tous vos
frères et sœurs qui ont déjà fait de même.
Le courage, la vigueur et la toujours meilleure adéquation avec la
Parols d'Arès, dont font preuve les missionnaires, ne forment
cependant qu'un aspect de la tâche à laquelle le Père les envoie.
Nous sommes envoyés dépasser les idées et façonner des hommes
nouveaux, des humains rayonnant d'une nouvelle force spirituelle
qui ramèneront à la Vérité — c'est que le monde doit changer
(Rév d'Arès 28/7) — une humanité qui s'est largement
détachée d'elle puisqu'elle ne sait plus distinguer entre Mal
et Bien et donc ne voit pas très ce qu'est le Bien
qu'il faut restaurer.
Je suis heureux de la vitalité spirituelle dont vous témoignez
avec tous nos frères et sœurs
Regagner le terrain perdu depuis Éden, cela paraît
vertigineusement fou depuis Éden, d'autant plus fou qu'au temps
d'Éden il devait y avoir un million de fois moins d'habitants sur
la terre... Nous sommes aujourd'hui 7.000.000.000 !
Nous ne pouvons pas douter que le Père envoie pour nous aider une
légion d'anges ! Nous en avons bien besoin.
29jan15 161C53
Vous avez repris le blog et à travers ce commentaire nous vous
rendons hommage pour ce bel éclairage.
Nous avons un prophète pour nous faire palper
l'impalpable, nous faire voir l'invisible et sentir toujours mieux
ce que Dieu est réellement et surtout ce qu'il attend de nous.
Grâce à La Révélation d'Arès et à votre enseignement
le monde finira par se réveiller pour de bon et si nous tenons bon
à travers le temps, la route d'Éden réapparaîtra.
Bon courage à tous :
Paul S. ou les Ménéhildiens [de Sainte Menehould] de Lorraine
Réponse :
Voilà la mission de Metz qui commence à parler . Elle a peut-être
déjà parlé, mais pas souvent.
Merci, frère Paul, pour ce commentaire.
30jan15 161C54
(Suite au commentaire 161C44) :
Je vous ai envoyé la collection des 12 contes & peintures par
la poste hier.
Vous la recevrez la semaine prochaine.
J'ai pensé à travers le mot "repentir" être dans le passé des mots
des histoires bibliques et coranique.
Merci de me ramener au mot pénitence, réhabilité
aujourd'hui et que je place au centre de tous changement et toute
évolution en bien.
Vous avez bien raison de me le rappeler, car je parle bien de cela
sans le nommer dans le texte,
merci !
Véra Resse d'Ile de France
Réponse :
Les mots repentir et pénitence existent dans La
Révélation d'Arès, mais ils ne sont pas synonymes. Repentir correspond à ce que la religion appelle
pénitence, qui n'est pas la pénitence au sens de La
Révélation d'Arès.
Pour se fixer sur les sens que donne à ces mots La Révélation
d'Arès, disons que, pour ma part, je suis pénitent
(c'est un état permanent de ma vie) sans avoir à me repentir
de quoi que ce soit, parce que je ne fais de mal à personne.
Quelqu'un peut inversement se repentir de quelque chose sans être
pénitent.
Un pénitent vit en pratiquant l'amour, le pardon,
la paix, l'intelligence spirituelle et en se rendant libre
de tous préjugés, comme je n'arrête pas de le répéter, mais s'il a
aussi du repentir (s'il a commis une faute particulière), le
repentir s'ajoute à mais ne remplace pas l'amour, le pardon,
la paix, etc.
Le repentir est autre chose: le repentir est
le regret d'une faute ou de ses fautes, accompagné du désir de ne
pas recommencer, de réparer (le repentir est ce que la
religion appelle pénitence).
Si vous le pensez sans le nommer dans le texte de vos contes,
votre texte n'enseigne rien d'exact.
Je ne connais pas votre texte, mais il est très simple de dire:
"Le repentir est ce que la religion appelle pénitence, mais le
Créateur dans La Révélation d'Arès (survenue en 1974 à
Arès, France) rappelle que la vraie pénitence est autre
chose : C'est le comportement normal d'un homme de bien,
ou homme bon, ou homme du temps qui vient, qui
vit en pratiquant l'amour du prochain, le pardon des
offenses, la paix avec tout le monde, l'intelligence
du cœur et qui se rend libre de tous préjugés vis-à-vis
de quoi que ce soit."
J'espère que ces explications clarifient les choses pour vous.
30jan15 161C55
Je ne suis pas Charlie, car, de même qu'on ne peut pas tout faire,
on ne peut pas tout dire au nom de la liberté.
L'ironie, la moquerie n'ont jamais rien résolu, bien au contraire.
Les extrémismes sont en partie, je pense, le résultat de
manigances, manipulations, spoliations, de nations sur d'autres
nations, qui, au final, ne nuit qu'au peuple de ces dernières et
peuvent conduire certains jusqu'à la démesure.
Je veux dire qu'entre autre l'état français n'est pas sans
responsabilité, non plus sur les hommes tués par les armes
que l'État français vend, pour notre 'confort' de vie, nous
tente-t-elle de nous convaincre.
Mais je prends conscience aussi que je participe au grand
massacre, par mes colères, mes tares ...etc
Quand j'ai rêvé en anticipation de la guerre en Irak, alors l'air
était tout chargé de l'horreur de cette guerre, comme une peau
vivante absorbant toutes les exactions, et le ressentiment des
vivants subissant cette guerre se mêlait aussi bien à la terre
qu'à toute l'atmosphère...
Je trouve que tous ces commentaires politisent très à propos dans
ses contours votre refus de la politique.
JJ (?) de Montreuil (Ile de France)
Réponse :
Merci pour ce commentaire, J.J. que je ne connais pas ou ne
reconnais pas.
30jan15 161C56
Frère Michel, bonsoir, voici une vidéo que j'ai reçue :
C'est une Interview réalisée en 2008, dans laquelle François
Hollande avoue pleinement qu’au plus haut niveau de l’État, il
n’est pas rare qu’on “invente” des terroristes afin de justifier
des mesures sécuritaires et d’autres lois en faveur du
gouvernement en place. https://www.youtube.com/watch?v=2BPTVXZ4yNU&x-yt-ts=1422503916&x-yt-cl=85027636#t=109
Didier Br. d'Ile de France
Réponse :
Merci pour ce document, qui intéressera sûrement un certain nombre
de lecteurs du blog.
Il est bien connu que, depuis des siècles, les attentats, les
actes de terrorisme, des exactions diverses, etc., sont utilisés
par le pouvoir à l'avantage de ce dernier, quitte à ce que ce
pouvoir donne de l'attentat en question un sens différent ou une
importance différente de la réalité afin de se poser en victime ou
de faire mousser son souci de la protection de la population.
Il est même arrivé que le pouvoir provoque lui-même l'attentat
pour attribuer ce dernier à des ennemis réels ou imaginaires.
On se souvient de l'incendie de Rome que l'empereur Néron aurait
fait allumer, de l'assassinat du Président Kennedy, qui aurait été
comploté par ses ennemis, etc.
30jan15 161CX57
Merci de mieux me faire faire comprendre le pardon une
fois de plus, Mikal.
En plus de la réponse à Nicole (161c22), cette phrase m’a soufflé:
"C'est la plus grand mal qu'ont pu faire les frères Kouachi et
Coulibaly aux gens qu'ils ont tués et c'est le plus grand mal que
la police a fait aux frères Kouachi et à Coulibaly en les tuant,
les empêchant d'évoluer, de comprendre leur péché, de devenir des
hommes de Bien (161C25)."
Merci, car parfois je me surprends encore à suivre une logique de
vengeance.
Par exemple, je suis devenu un très heureux papa et parfois ma
pensée divague sur une situation du genre : "Qu’est-ce qu’il
prendrait, celui qui ferait du mal à un de mes petits garçons !"
Mais en lisant l’homme de Dieu sur son blog, je comprends vraiment
le pardon inconditionnel.
C ‘est bien la seule solution efficace pour sortir du conflit sans
fin entre les hommes. Devenu libre de la vengeance
et même de l’idée de vengeance, j’ai l’impression de
perdre "comme un surpoids" qui pourtant semble si normal dans ce
monde ou le péché dégouline sur les êtres. Au passage,
j’en profite pour larguer les boulets glissés dans mon trousseau
de naissance par mes ancêtres : guerres, glorioles et autres
conneries du genre.
Depuis que je suis papa, j’ai clairement constaté que ma peine est
encore plus grande quand j’apprends toutes ces vies foutues en
l’air aux infos. Pourtant j’étais déjà un sensible à la base.
C'est dur à expliquer, mais maintenant c’est plus viscéral,
quelque chose comme la mère (dont se ) mouille la gorge (Rév
d'Arès xvi/9). Dans ce cas, je m’arrête et je pense à
la peine encore plus grande du Père devant la perte de ces
enfants (Rév d'Arès 13/5). Ele doit vraiment être
grande sa peine… Je comprends mieux l’image du parricide, les
plaies ouvertes et la nécessité de la mémoire du sacrifice (Rév
d'Arès 8/5-9).
Et là, je me dis : "Continue de changer ta vie et magne-toi de
devenir un grand pénitent !"
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Vous n'êtes pas le seul, frère Abel, dont le réflexe peut être
encore de vengeance, car nous avons été élevés dans cet
esprit. C'est la culture. La pénitence est bien une
contre-culture, car elle exige un changement radical des
réflexes conditionnés en nous. C'est toute l'Histoire des hommes
que chacun de nous doit renverser.
Sous le règne de Tibère, l'empire romain gardait son ordre et sa
fixité par les arrêts de mort, d'emprisonnement, bref, par une loi
sans indulgence et par la répression continuelle, donc par la vengeance
sans fin, et c'était aux yeux des gens d'ordre une période
magnifique de l'Histoire: Rome vivait en paix, les provinces
étaient tout à fait soumises, la Palestine notamment vivait dans
la concorde sous la direction rigide du Sanhédrin et de la Loi de
Moïse, les routes étaient parfaitement entretenues et le commerce
prospère tout autour de la Méditerranée, bref, tout allait bien
grâce à la vengeance sans fin. Qui eut pu penser que
d'un obscur groupe de juifs, en Galilée, qui prêchaient le long
des chemins poussiéreux et des ruelles de villes orientales sans
importance, allaient bouleverser ce bel ordre romain et changer
le monde, changement qui allait malheureusement être
stoppépar les politiques qui fondèrent l'Église à Milan
puis à Nicée, mais qui allait reprendre son cours
quelque 1900 ans plus tard à Arès à l'extrémité occidentale de
l'Europe ?Non, personne ne l'eut penser et, d'ailleurs,
très peu nombreux sont ceux qui aujourd'hui le pensent. Vous,
frère Abel, êtes de ceux-là. Voilà, mon frère, comme il vous faut bien comprendre les
choses. En grand merci pour votre commentaire qui est aussi une
très belle confession.
30jan15 161C58
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
Je n'ai pas résisté au besoin de faire connaître cette belle
affiche conçue par frère Éric D. de Paris
Félicitations, frère Éric. Très belle composition !
Pour ma part j'aurais emplacé "La Prière : Mon Chant" par "La
Prière : Ma Mémoire"
Mais c'est déjà très bien comme ça.
30jan15 161C58
Réponse inattendue au commentaire 161C49, qui encore une fois
m'époustouffle.
Le faible lumignon témoigne de la grandeur de l'homme-âme
(HA), de l'Homme de Bien, d'une portée universelle au
premier sens du terme.
Le Fond des fonds rejoint l'Infini.
Comment dans ces conditions ne pas vouloir devenir ce que l'Univers,
le Père de l'Univers, attend de nous ?
Cela dépasse mes plus folles espérances, mais comme cela est bon !
Rarement un messager tel que vous n'aura été entouré d'autant d'anges
et d'âmes.
Cette période que nous vivons maintenant est plus
qu'extraordinaire. Pénitence quand tu nous tiens !
Merci Frère Michel.
Tony L. de Touraine.
Réponse :
Vous commencez à être nombreux; vous tous qui trouvez que dans
cette page 161 il y a des choses "époustoufflantes".
Il n'y a pourtant rien ici que je n'ai déjà enseigné.
Mais vous ne faisiez pas attention !
Comme quoi, j'ai raison de ne pas me lasser de parler à
mes frères.
Merci, frère Tony, pour cet aveu.
30jan15 161C59
"Dans le Coran, sur 6300 versets, cinq contiennent un appel à
tuer."
L’islam comme religion et comme culture a-t-il besoin d’un
aggiornamento ?
Le professeur d’islamologie Reinhard Schulze pense que les
musulmans devraient relancer le débat critique sur l’islam qui
s’est tari il y a un demi-siècle.
Des intellectuels musulmans y sont prêts, mais doivent faire face
à [suite illisible]
Nazih H. de la Réunion
Réponse :
Merci, frère Nazih, pour ce commentaire.
5 versets sur 6.300, c'est peu en contrepartie des versets
nombreux qui appellent à la miséricorde.
Mais ces cinq versets existent. Tout reste suspensu à leur
interprétation.
30jan15 161C60
Michel, ou Frère Michel si vous préférez (Je n'ai pas de frère par
le sang, mais j'en reconnais un certain nombre par l'esprit),
J'ai appris que vous avez subi une intervention chirurgicale
délicate et que vous y avez survécu, si j'ose dire.
J'en suis heureux.
L'an passé, nous avons échangé quelques missives à propos de votre
mission et de mes façons de mécréant invétéré.
Vers le terme d'une vie déjà longue, je pense aujourd'hui que les
hommes créent les dieux dont ils ont besoin quand ils ont en
besoin, comme l'Europe "découvrit" l'Amérique quand elle en eut
besoin.
Cela ne me gêne ni ne me déplaît. C'est dans l'ordre des choses
humaines.
Créer quelque chose, quelqu'un, c'est le faire "exister" vraiment.
Un peu hégélien, un peu stoïcien, un peu moi-même, je n'éprouve
pas le besoin de me conformer à des rituels religieux pour me
comporter en homme de bien, il me semble.
Ne me dites pas à quel point c'est parfois difficile: Je l'ai
appris à mes dépens.
Dans notre tradition judéo-christiano-musulmane, chaque nouveau prophète
rappelle, épure, scelle la parole divine. Vous ne faites pas
exception et cependant vous faites exception, puisque cette
parole, vous l'avez écrite et expliquée vous-même ! Celui qui
voudra la défigurer aura du boulot! Puisse-t-elle rendre
notre monde meilleur.
Tous mes voeux de prompt rétablissement.
Philippe L.
Réponse :
"Celui qui voudra la défigurer aura du boulot!" dites-vous, mon
frère Philippe en parlant de La Révélation d'Arès.
Mais il "aura du boulot" non parce que je l'ai "écrite et
expliquée moi-même". Il aura du boulot parce que je ne l'ai pas
écrite et parce qu'elle vient réellement du Créateur. Cela
n'arrive que tous les 1.000 ou 2.000 ans.
Je "l'ai expliquée" et je continue de l'expliquer, c'est vrai,
mais c'est la tâche du prophète et pour cela je n'ai
aucun mérite, car j'agis sous un charisme, une force de lucidité
qui m'a été transmise avec le Message.
Réduit à moi-même je ne suis pas grand chose. C'est le sort de
tout homme que de n'être pas grand chose par lui-même, mais d'être
fait un Dieu s'il met ses pas dans les Pas du
Créateur.
01fev15 161C61
Bonjour, c’est juste pour faire connaître cet article du "Monde"
qui est suffisamment décalé pour être signalé.
C’est dans la confusion de la guerre civile
syrienne qu’est né le territoire "auto-administré" du Rojava
(littéralement, Kurdistan "de l’Ouest"), constitué par trois
cantons kurdes disjoints – Afrin, Kobané et Cizîrê – bordés par
une frontière turque hermétiquement close. Nous avons commencé à
écrire ces lignes en novembre dernier depuis la ville syrienne
de Qamishli, chef-lieu du canton du Cizîrê : ici, comme dans les
deux autres territoires du Rojava, le pouvoir de Bachar el-Assad
a laissé la place à une auto administration largement dominée
par la branche syrienne du PKK et ses alliés kurdes, arabes et
chrétiens.
La tâche de ce gouvernement provisoire, souvent composé de
simples citoyens, est gigantesque puisqu’il doit administrer des
zones soumises aux attaques incessantes des moudjahiddin de
l’État islamique qui ont juré la perte de cette confédération
autonome qui transcende les clivages religieux, confessionnels
et ethniques. Car si la majorité des habitants du canton du
Cizîrê est kurde, une importante minorité chrétienne assyrienne
– dont la langue maternelle reste l’araméen – y est installée,
ainsi que de nombreux Arabes sunnites, des Arméniens, des
Turkmènes, des Tchétchènes, des Yézidis et même – le croira-t-on
? – quelques juifs.
Et c’est justement sur la base de cette polyphonie communautaire
qu’ont été proclamés les 96 points de la "Charte du contrat
social de l’auto-administration démocratique du Rojava" qui fait
la part belle aux composantes féminines et minoritaires de la
région. Cette référence à Jean-Jacques Rousseau ne doit rien au
hasard : dans les locaux de la nouvelle université Mezopotamya
de Qamishli, il est possible de rencontrer des groupes
d’étudiant(e) s devisant avec passion sur les aspects les plus
bigarrés de la révolution "communaliste" du Rojava, s’extasiant
sur le concept de démocratie directe ou évoquant les figures de
Max Weber, Pierre-Joseph Proudhon ou Simone Weil, tandis que
planent les pulsations rythmiques du musicien soufi Ali Akbar
Moradi et qu’à la télévision des clips rutilants célèbrent la
gloire des combattants kurdes des Unités de protection du peuple
kurde (YPG) et des Unités populaires de défense des femmes (YPJ)
Réponse :
Ce commentaire n'a pas de lien direct avec le sujet de l'entrée
161, mais il a une relation avec un concept dont il est
régulièrement question dans ce blog : le concept de petite unité
humaine. "La majorité des habitants du canton du Cizîrê [en Syrie]
est kurde, une importante minorité chrétienne assyrienne – dont la
langue maternelle reste l’araméen – y est installée, ainsi que de
nombreux Arabes sunnites, des Arméniens, des Turkmènes, des
Tchétchènes, des Yézidis et même — le croira-t-on ? —
quelques juifs."
Merci pour ce commentaire.
Réponse :
Frère Natan Nazih, j'ai emprunté cette chanson à l'une de vos
communications facebook.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, puisque je ne comprends pas la
langue arabe, je ne sais même pas ce que signifie "Watani"
(Outani], qui est la titre de la chanson, mais j'ai beaucoup aimé
cette vidéo: la gentillesse et et la voix de la chanteuse, la
douceur, la paix, le soleil, le côté fleuri et enchanteur, le
sourire des scènes qui défilent tout au long de ce clip. Vous
donnez vraiment envie d'aller faire un tour au Liban, votre pays,
qu'on voudrait tant voir protégé des menaces venues de Syrie qui
pèsent actuellement sur lui. Nous nous sentons tellement proches
de vous, tellement loin de Caïn et Lamech en voyant et écoutant
"Watani".
Merci de m'avoir adressé cette vidéo. Ne m'en veuillez pas si j'en
fait profiter tout le monde.
01fev15 161C63
Frère Michel, bonjour !
Voici, je veux partager avec mes frères et sœurs Musulmans,
l'évènement tragique qui s'est déroulé entre Caïn et Abel, en me
référant à la Sourate "El Maida", la Table Service, dans Le Coran
5/27-32.
Toutes les traductions des Sourates sont faite par moi, sous la
lumière de La Révelation d'Arès.
(Le Coran) Sourate 5/27 : Et raconte-leur,
l'évènement des fils d'Adam, en toute vérité, ayant approché
leurs offrandes, l'une fut acceptée, l'autre ne le fut pas, je
vais te tuer, (dit Caïn) [à?] (Abel), lui dit,
Allah n'accepte que les offrandes des hommes pieux.
5/28 : Si tu étends ta mains vers moi pour me tuer, moi, je
n'étenderai pas ma main vers toi, pour te tuer, car je crains
Allah le Créateur de l'Univers. 5/29 : Je veux que tu assumes
mon péché et ton péché et tu deviendras parmi les gens de
l'enfer et c'est là le sort des coupables.
5/30: Plus forts étaient les désirs de tuer son frère, il le
tua alors il devint ainsi parmi les perdants.
5/31 Fut envoyé par Allah un corbeau, gratter la terre pour
montrer comment dissimuler le corps de son frère, il dit
malheur à moi, si je pouvrais être ce corbeau en train de
cacher mon frère, il devint du nombre des gens que les remords
rongent. 5/32 : C'est pour cela que nous avons prescrit aux
enfants d'Israël, que celui qui tue une vie sur terre c'est
comme s'il avait assassiné tous les hommes et celui qui sauve
une vie c'est comme s'il a sauvé tous les hommes.
Chers Frères et Sœurs Musulmans, jusqu'à quand
allons-nous restez aveugles et sourds, ouvrons les yeux !
La vengeance sans fin et la loi du talion ce n'est pas
ce qu'Allah veut.
Il voudrait qu'on cesse de faire [alternativement] tantôt le Bien,
tantôt le Mal ; l'humanité n'arrive plus à distinguer le
Mal du Bien. Il faut cessez d'hésiter entre
passion du bien et passion du mal. Nous devons
dépasser tout cela. Prenons de la hauteur.
Allah recommande l'alliance fraternelle de la descendance
Abrahamique, Juifs, Musulmans, Chrétiens. Quand est ce que vous
allez vous réveille ?!
Youssef B. des Bouches du Rhône
Réponse :
Merci, frère Youssef, pour cet appel à vos frères et sœurs
musulmans.
Voici un appel de plus, car actuellement nombreux sont ces
appels à la paix d'Abraham, à l'Amour
qu'Allah, ou le Créateur, ou le Père, lancés par des Musulmans du
Bien, comme vous Youssef, vers les Musulmans du Mal
qui croient cependant faire le Bien par le Mal,
car le drame profond de l'actuel ensanglantement dans lequel nous
pataugeons est que les convictions des uns et des autres,
des assassins et des victimes, chacune sous ses arguments, se
réclament toutes de la vérité.
La confusion est telle chez tous que chacun de son côté peut faire
sienne la lamentation de Chateaubriand :
Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à
qui j'appartenais par [mon époque] ? Pourquoi ne suis-je pas
tombé avec mes contemporains, les derniers d'une race épuisée ?
Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les
ténèbres et la poussière d'une catacombe remplie ? Je me
décourage de durer (Mémoires d'outre-tombe).
Pourquoi sont-ce les caricaturistes insolents et
rigolards de "Charlie Hebdo" qui sont tombés sous les balles de
deux musulmans fanatisés, eux-même tombés sous les balles de
policiers qui ont choisi de tuer sans scrupules sur ordre, dont
certains tomberont à leur tour un de ces jours prochains sous les
balles d'un croisé d'Allah exalté, et ainsi de suite dans la fil
de la vengeance sans fin ?
Pourquoi ceux-là et pourquoi pas moi qui, par ma façon pacifiante
et aimante de lire le Coran, méritait aussi la mort selon les
tenants d'un Coran qu'ils voient brandir le sabre au lieu de
tendre les bras ? C'est quand je pense à cela que je me dis que
l'humanité est encore et toujours en pleine folie.
Et cependant le remède à cette folie nous l'avons en nous: Il nous
suffit d'être bons, aussi Miséricordieu et Clément
que l'est Allah ainsi que l'affirment les mots qui précèdent
chaque sourate.
À quoi sert d'appeler au Bien des gens convaincus que le
Bien est le Mal... ou que le Mal est
le Bien, car plus rien n'est clair ! Cela devrait
nous laisser sans voix, parce que depuis des millénaires cet appel
ne semble pas servir à la paix et à l'amour. Qu'y a-t-il à
décrypter dans ce phébus répété, répété, répété... depuis
toujours? Tant de gens pensent ainsi qu'ils préfèrent se tourner
vers une vision dure des contradictions humaines, prendre une
position et avoir un ennemi. Notre mission qui crie : "Pas
d'ennemis ! Tous les hommes doivent s'aimer" est inécoutée par la
masse qui répond: "Oui, mais c'est un rêve, ce n'est pas
réaliste," car être réaliste, pour le pékin de la rue, c'est avoir
une position immédiatement dure, pour le pékin de la rue aimer est
prendre le sens des réalités. Et comment leur en vouloir de voir
l'humanité en guerre, en guerre sans cesse, même en temps dit de
paix? Ils ne voient pas, sauf quelques épis mûrs parmi
eux, que donner de la profondeur à l'avenir de l'homme, c'est
aimer, pardonner, faire la paix... bref, être pénitent.
Pourquoi la masse accorde-t-elle tant d'importance aux mots, y
compris aux mots de la Bible ou du Coran, auxquels on peut faire
dire tout et le contraire de tout ? Ce n'est pas servir la vérité
et la justice, ce n'est pas servir le Bien.
Les mots sont comme les machines, l'homme en fait ce qu'il veut et
toujours ce qu'il y a de plus terre à terre, de plus matérialiste
et simpliste. Or, ce qu'il faut, ce devrait être capter le Souffle,
la Lumière, cepter ce qui est au-delà des mots et des
langages, les mots et les langages qui rendent "les cimetières
plus bavards que les salles de classe" (je ne sais plus d'où vient
cet adage : d'Afrique, je crois), et c'est ce que vous faites par
votre traduction du Coran sous la Lumière de La
Révélation d'Arès.
Ne nous décourageons jamais. Dieu ou Allah ou le Père parle, mais
il éclaire surtout. Ne regardons pas la lampe, mais regardons la Lumière.
Ce nouveau crime est arrivé hier 31 janvier 2015. Quelle horreur !
Cette haine de l'humanité est telle qu'elle en devient
mystérieuse, et donc à respecter d'une certaine façon, aux yeux du
monde de la rue.
C'est ce mystère aux yeux de l'homme de la rue, qui lui fait
croire qu'il n'y a des forces mystérieuses plus fortes que
l'homme, qu'il n'y a aucun moyen d'apaiser la cruelle sauvagerie
humaine, mais c'est au contraire ce qui pour nous Pèlerins d'Arès
n'est plus mystère, qui nous fait croire que le moyen existe de changer
le monde (Rév d'Arès 28/7), la pénitence(30/10-11),
la volonté d'être bon... Pour que nous fassions Ta
Volonté (12/4), c.-à-d. pour qu'elle devienne la volonté
de l'homme.
01fev15 161C64
J'ai lu avec attention la réponse 161C43 concernant le "n'importe
quoi de la justice" vis à vis de cette nouvelle infraction qu'est
"l'apologie du terrorisme".
Lorsque j'ai vu le jour même ce que déclenchait les 12 morts de
"Charlie Hebdo" je me suis aussi dit : "Mais on est tombé sur la
tête, on s'étonne qu'il y ait 12 morts par balle, alors qu'en une
soirée, une journée passent à la télévision des dizaines de séries
avec des dizaines de morts violentes, des armes à gogo de toutes
sortes, des bandes annonces de ces films , des affiches en plein
Paris, dans les gares, avec des pistolets bien reluisants.
Hypocrisie !"
Les juges et avocats penseront-ils à condamner l'État pour
apologie du terrorisme, incitant, formant les jeunes esprits à ce
réflexe de tuer par cet étalage de films excitant le mal ?
Nicole D. d'Île de France
Réponse :
Il est vrai que l'abomination du massacre de "Charlie Habdo" a été
poussée à une médiatisation si extrême qu'elle a fini par
ré-merger, par excès, comme "apologie du terrorisme" en faisant ce
celui-ci sa ou son Némésis, son "pire saint" ou sa "pire sainte",
bref, en en parlant beaucoup trop pour que l'esprit du commun ne
se fixe pas dessus, n'en soit pas comme ébloui.
C'était évidemment le but, le faire passer pour le crime par
excellence, et faire oublier, comme vous le faites bien remarquer,
les mille autres petits crimes quotidiens dans le monde. Le
gouvernement français par là même passait pour le justicier par
excellence, le "saint des saints" des justiciers. C'est un truc
que tous les pouvoirs ont utilisé depuis des siècles et des
siècles.
Merci, sœur Nicole, pour ce commentaire.
01fev15 161C65
Il y a des années, quand vous évoquiez les grandes envolées
universelles dites par la Parole, c'était pour moi du merveilleux.
Ma pénitence n'avait absolument rien de glorieux.
Je m'évadais du côté de la mystique pour paraître plus grand que
je ne l'étais.
Entre nous, entre frères cela paraissait bien trop loin de nous,
quasi inconnaissable. Notre pseudo-humilité nous éloignait de
notre véritable grandeur.
Maintenant les frères vont relâcher de plus en plus la pédale de
frein.
Merci encore de ne pas vous lasser d'écrire.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Un journaliste, qui m'était favorable et qui, comme quelques
autres, pour cette raison n'a jamais voulu parler de moi,
m'expliqua un jour, il y a longtemps de cela, qu'il existait pour
les journaliste quatre degrés d'humanité à traiter chacun à son
étage sans le faire ni descendre ni monter de son niveau.
Tout en haut il y a les glorieux et illustres dont on ne peut
jamais dire de mal.
Ensuite il y a les importants, généralement bras droits des
glorieux, mais plus vulnérable; on peut en dire du mal.
Ensuite encore les familiers ou sympas de tout le monde: des
vedettes du cinéma, de la science, de l'art, de la politique, les
victimes, etc. ; sur ceux-là on ne dit pas vraiment du mal, mais
on peut plaisanter.
Enfin les abominables : les assassins, les voleurs, les sales
gueules, bref, ceux dont ne peut dire que du mal.
"Mais vous, conclua-t-il en posant son doigt sur mon épaule, vous
n'appartenez encore à aucun de ces quatre catégories, et donc vous
n'existez pas encore pour le journalisme."
À quel degré de l'humanité vont nous conduite ceux de nos frère
qui vont "relâcher la pédale du frein" ?
01fev15 161C66
Cette entrée me transporte aux sources du Bien et de la
Sagesse et, par effet de crise, aux sources du Mal
et de la violence.
Seul le bien vu et pratiqué à cette échelle (ici le
non-jugement et le pardon absolu) désarçonnera le mal
par voie d’effet et d’évidence.
C’est court, mais c’est bon à dire.
Daniel P. de Bretagne-Est
Réponse :
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire dans lequel vous dites,
en quelques mots si pertinents qu'ils fulgurent et "transportent",
que nous ne défendons pas ici un système d'idées, mais que nous
faisons courir dans le siècle un frisson nouveau, quelque chose
qui marque les cœurs en lettres de Feu.
01fev15 161C67
Quelle tristesse et douleur que ce crime lâche !
Mais au fond de mon âme, je ne peux m'empêcher
d'éprouver aussi de la compassion pour l'assassin dont l'âme
et l'avenir spirituel sont si compromis.
Au-delà de la tentation de colère et de scandale, je commence à
ressentir comme une force cette conscience que nous sommes tous
liés dans le bien comme dans le mal. Et je
préfère alors porter mon attention sur les forces du bien
qui me traversent plutôt que les forces du mal qui en
font autant.
Quand ma conscience se pose sur l'amour qui circule, même avec
peine, dans l'humanité, ma colère et mes larmes s'effacent et
laissent la place à la considération de ce qu'il y a à faire pour
que le monde change. L'amour spirituel devient alors
naturellement l'attitude juste et se tourne vers l'homme en
perdition pour lui dire :
"Mon frère, que fais-tu ? Dans quel chemin te fourvoies-tu ? Ne
sens-tu pas au-delà de la souffrance que tu engendres la
souffrance qui fonde ton crime ? Ne vois-tu pas au delà de la mort
de ta victime, ta propre mort et, bien plus grave, la mort de ta
part spirituelle, l’extinction de ton âme ? Réveille-toi vite !
N'alourdis pas ta propre misère de la misère du monde en
justifiant par ta violence la violence à venir des héritiers de la
douleur ! Écoute ce que te dis le père par la bouche de ses prophètes
: Aime tous les humains, pardonne toutes les fautes, fais
la paix avec toi et avec les autres, libère-toi de tes peurs, de
ta haine et de tes préjugés, retrouve l'intelligence du
cœur et la faculté divine d'être bon qui te fut donnée.
Et même si ton crime est impossible à réparer, parce que l'homme
n'a pas pouvoir de ressusciter l'homme, sache qu'il te reste le
pouvoir de ressusciter ton âme par le bien que
tu feras et d'aider d'autres hommes à construire la leur en les
appelant à devenir bons, à leur tour. Par là tu
contribueras à faire reculer la mort et à faire venir le Jour
de Dieu sur Terre." Comme j'aimerais qu'il m'entende le
porteur de l'arme, probablement perdu dans sa solitude, son
égarement et finalement sa détresse spirituelle considérable.
Didier D. de Côte Vermeil
Réponse :
Oui, quelle tristesse, la mort de cette jeune femme, Chayma
Essabagh au Caire, tuée simplement parce qu'elle avait une opinion
différente de l'opinion de son assassin sur l'avenir de l'Égypte.
Et j'aime ce que vous dites, frère Didier, mais ce que vous dites,
vous un Pèlerin d'Arès, va sans dire, mais ce que je voudrais
savoir, c'est si le mari de cette victime, qui la tient dans ses
bras, morte, pense comme vous. Ce que je crains, c'est qu'il pense
déjà à sa vengeance...
La vengeance est régie par l'esprit populaire plus
qu'elle ne le régit, tant la vengance dans fin, la loi
du talion, s'est inscrustée dans la culture populaire qui se gave
de réel... ce réel qu'elle ne voit que dans le spectaculaire,
notamment dans la violence, la mort, la grimace de l'assassin qui
se voit tué par le justicier qui devient à son tour assassin et
ainsi de suite. La culture populaire est de plain-pied avec le
crime punissant indéfiniment le crime, pour faire vrai.
Il y a dans la violence qui se veut la vengeresse sans fin ce
mensonge, dont Louis Jouvet disait qu'il est le fond du théâtre.
Notre pardon n'est pas théatral. La vengeance l'est.
Et il nous faut changer tout cela. Il est dur, mais
nécessaire, que nous regardions en face la grande difficulté de
notre tâche apostolique.
Pardonnez-moi, frère Didier, d'avoir changé en commentaire de mon
blog votre commentaire d'une entrée de facebook. J'ai trouvé qu'il
avait sa place ici.
01jan15 161C68
Voici une lettre ouverte à M. François Hollande que je confie à
tous les media qui en valent la peine ; votre blog en fait partie
:
Vous avez osé, Mr Hollande, en 2015 au vu et au su de tous,
insulter par omission des peuples, oui des peuples entiers. Lors
de la commémoration du 70ème anniversaire de la libération du camp
d’extermination d’Auschwitz, vous avez affirmé que : « La shoah
est le plus grand crime, le plus grand génocide jamais commis."
Alors, Mr le Président, je suis furieuse d’une telle déclaration.
Car ou vous êtes inculte ou vous faites semblant de l’être.
C’est ce genre d’hiérarchisation des horreurs de l’humanité, qui
engendrent d’autres discriminations, toutes aussi pernicieuses.
Voilà pourquoi de nos jours en France, si vous marchez sur le pied
d’un juif, c’est une agression antisémite. Mais le tort fait aux
autres (Noirs, Maghrébins etc.) c’est juste du racisme ordinaire.
C’est à s’y perdre, Mr le Président.
Alors comment expliquer le fait, lorsque vos compatriotes noirs,
arabes ou asiatiques sont agressés par des activistes d’extrême
droite, qu'il ne se trouve aucun homme politique pour le dénoncer
autant que s’il s’agissait d’un acte antisémite ? Et dans le
dernier malheur ayant touché notre pays [à "Charlie Hebdo"] et
fait 17 victimes, dont 4 juifs, l’attention du grand public n’est
presqu’attirée, que sur ces 4 victimes. Rendre hommage à la
mémoire de ces victimes et compatir à la douleur de leurs familles
est un devoir noble qui nous incombe tous. Mais n’est ce pas
excessif et discriminatoire, de vouloir inscrire l’histoire de la
shoah à l’école, en oubliant les autres histoires comme celle de
vos compatriotes descendants de millions de déportés africains ?
Mon but ici n’étant pas de chercher à communautariser ni
l’Histoire ni les Mémoires, ce qui serait la porte ouverte à une
hiérarchisation victimaire. Car il n’y a pas de degrés dans
l’horreur, ni de monopole de la souffrance. Aussi, comme
l’histoire nous l’enseigne la Shoah et ses 6 millions d’innocents
immolés, est une de ces taches indélébiles et inoubliables dans
l’histoire de l’humanité. Mais force est de reconnaître aussi, que
la dimension prise par la traite et l’esclavage dont ont été
victimes les peuples noirs, dépasse en nombre de morts, en
traitement des victimes déportées, en durée et en horreurs, tout
ce qui l’avait précédée ou suivie !
La traite négrière, invention du monde arabo-musulman aura
concerné près de 17 millions d’individus. Quant au commerce
triangulaire — dans lequel la France a une très grande
responsabilité —, les historiens admettent qu’environ 11 millions
d’Africains furent déportés dans le Nouveau Monde. Soit pour
l’ensemble de ces déportations, 28 millions de malheureux ont été
arrachés à leurs terres, pour subir les traitements les plus
inhumains. Et que pour un captif, 3 à 4 autres furent décimés, du
fait des guerres, des incendies de villages, de greniers et des
épidémies résultant de ces horreurs. Les statistiques sur le
nombre des morts (environ 80 millions), donnent le vertige.
Cette entreprise gigantesque, qui aurait pu conduire à la
disparition totale des peuples noirs sur le continent africain, ne
saurait être comparée à aucune autre dans l’histoire.
Et aujourd’hui vos compatriotes descendants de ces horreurs, ont
appris à panser leurs blessures dignement et en silence. Ils
avancent sans courber le dos, la tête haute malgré tout !
Votre phrase est donc une offense pour tous ces peuples, une
offense pour tous ces Noirs français et... qui ont voté pour vous,
moi la première (et je m’en mords les doigts)…
Quant à Mme Christiane TAUBIRA, à quoi sert votre loi sur la
traite négrière ? Votre silence me glace le sang ! Votre collègue
ministre de l’Outre- mer G. Pau-Langevin est aussi muette que
vous, encore plus muets, le sont nos présidents de régions et nos
députés ultra-marins, c’est triste !
Mr le Président François Hollande, nous exigeons des excuses.
Veuillez prendre connaissance du manifeste du "Collectif des
Nègres Insoumis", pour vous rappeler certaines réalités de
l’Histoire et rendez-vous aux prochaines élections !
Joëlle Ursull, artiste guadeloupéenne et française (uniquement sur
papier sans doute),
descendante d’esclaves africains et fière de l’être.
Réponse :
Je ne sais pas si c'est vous, ma sœur Joëlle, qui m'avez adressé
ce commentaire, mais je trouve qu'il a sa place dans cette page.
Merci pour lui.
03fev15 161C69
En cette période tourmentée — plus par les media et les politiques
que par les actes terroristes du début de l'année 2015, car nous
oublions qu'il y a plusieurs dizaines de morts dans d'autres pays
tous les jours plus meurtriers qu'en France —, je me dois de
renforcer ma pénitence car il faut faire face au mal que
la société génère par le péché et le remplacer par le Bien.
Je suis dans l'Éducation Nationale ; nos dirigeants (le Ministère)
nous ont envoyé des outils pédagogiques pour sermonner nos élèves
sur la laïcité et la République. Je vous avoue que je n'ai même
pas regardé leur contenu.
Dans mes classes j'ai des élèves musulmans, chrétiens et
bouddhistes — oui, c'est la France d'aujourd'hui, nos élèves issus
de l'immigration (Cucubale peut-être, Rév d'Arès
xx/19) sont bien plus croyants que le Français
d'origine qui, lui, a sombré dans l'athéisme comme la plupart de
nos dirigeants.
Il m'a semblé nécessaire de leur rappeler des points importants :
[Je leur ai dit qu'] il ne fallait pas écouter ceux qui disent que
tuer des mécréants conduit au Paradis. Il faut faire le Bien.
L'au-delà est le reflet de ce que nous sommes et de ce que
nous faisons sur terre. Il faut aussi se respecter [les uns les
autres] quelles que soient nos croyances ou incroyances.
[Je leur ai dit aussi que] nous devons défendre la liberté, car
sans elle nous ne pouvons pas agir sur ce monde. Si je suis en
prison je ne peux plus agir dans mavie et dans la société. Il faut
travailler pour avoir un métier passionnant (j'enseigne en bac
professionnel électronique et forme des futurs techniciens) et il
ne faut pas commettre des actes qui nous priveraient de cette
liberté précieuse.
J'ai eu plutôt un retour positif !
Il m'a semble utile de vous raconter cela, car quelques mots
simples sans ambiguïté auprès de nos élèves (pas de slogan, par de
"Je suis Bidule", pas de patriotisme, des concepts simples)
suffisent à éveiller leur intelligence spirituelle.
Alain P. d'Île de France
Réponse :
Vous êtes professeur, frère Alain, comme plusieurs de nos frères
et notamment Alain L. qui a est professeur de cuisine. Je me mets
à votre place, vous tous éducateurs, dont l'État voudrait faire
des robots qui débitent d'une voix péremptoire les règles
idéologiques de la laïcité — qui en Fance confine plutôt à
l'athéisme idéologique — afin de faire de vos élèves des petits
robots qui pensent tout au long de leur future vie comme la
République est censée penser, comme une horloge est censée montrer
l'heure pourvu qu'au départ on la mette bien à l'heure, alors que
la République c'est un peuple aussi varié que les reflets des
roches, qui fonctionnent à tous les temps possibles et
imaginables et il suffit d'entrer dans une grande librairie pour
être stupéfié, à la vue des kilomètres de rayons, que la pensée
humaine est aussi diverse que sont divers ces dos de livres et ce
qu'ils contiennent.
J'aime assez "Le Petit Nicolas" de Sempé, parce qu'à travers ce
gosse on sent bien en contrepoids rendu invisible par la
caricature les horreurs de l'école, un des lieux inventés par le
pouvoir pour l'asservissement de l'humain à son idéal. Les plus
petits sont encore plus ou moins épargnés parce que, jeunes
enfants, ils ont une connaissance instinctive du fond humain, mais
quand cette connaissance devient culturelle, c'est terrible.
Je suis heureux de voir que vous en êtes conscient et que vous
laissez à ces jeunes gens la part de liberté à laquelle ils ont
droit, de liberté de penser, qui est la dernière des choses que le
pouvoir voudrait leur laisser malgré ses affirmations.
Merci, frère Alain, pour cette réflexion tonifiante sur le rôle de
l'éducateur.
03fev15 161C70
En ce moment je découvre un auteur polonais Ryszard Kapuscinski
dans un petit essai "Cet Autre" où il pose la rencontre avec
l'autre comme un des défis du XXIe siècle.
L'actualité vient en quelque sorte de nous le renvoyer à la figure
et de façon bien violente, n'est-ce pas ?
S'appuyant sur des "dialoguistes" tels Lévinas, Malinowski,
Tischner, il dit :
"Pour Levinas, « l’homme est un être qui
parle ». Le dialogue est donc au centre de sa réflexion. Le
but de ce dialogue doit être la compréhension mutuelle, et le
but de cette compréhension un rapprochement mutuel, ces deux
derniers s’obtenant par la connaissance. Quel est le
préliminaire de ce processus, de cette équation ? C’est la
volonté de connaître, le désir de s’adresser à l’Autre, d’aller
à sa rencontre, d’entamer la conversation avec lui. Toutefois,
dans la pratique, c’est extrêmement difficile. L’expérience
humaine montre que, dans un premier temps, l’homme réagit à
l’égard de l’Autre avec réserve, retenue, méfiance, de mauvais
gré voire avec hostilité. Tout au long de leur histoire, les
hommes se sont tant battus, infligé tant de mal, qu’il ne peut
en être autrement. Des civilisations entières se trouvent ainsi
marquées par un sentiment de rejet à l’égard de l’Autre .../...
Qu’en est-il aujourd’hui ? Que dire de l’arrogance des uns
à l’égard de la culture et de la religion des autres ? Des
archipels de ghettos et de camps de toutes sortes disséminés sur
notre planète ? Des murs et des barrières, des fossés et
des barbelés ? Combien sont-ils, partout, sur tous les
continents ? Au cours des dernières décennies, les progrès
dans les communications sont devenus une véritable gageure. Ils
sont censés nous rapprocher les uns des autres, mais est-ce
vraiment le cas ? Entre l’homme et l’homme, entre le Moi et
l’Autre ont été introduits des intermédiaires techniques, une
étincelle électrique, une impulsion électronique, un réseau, des
liaisons, des satellites. Le mot sanskrit upanishad
signifie : s’asseoir près, être près. Le Moi se transmet à
l’Autre par le mot, mais aussi par sa proximité, son
immédiateté, sa convivialité. Rien n’est en mesure de remplacer
cette expérience, ce vécu.
Le paradoxe de cette situation de communication va plus loin
encore. La globalisation des médias ne cesse de croître en même
temps que la médiocrité, la confusion, le chaos. Plus l’homme a
de contacts avec les médias, plus il se plaint d’être perdu et
isolé."
Kapucinski rappelle que de tout temps il y a eu
trois attitudes possibles entre les hommes :
— la guerre
— l'isolement et le repli
— le dialogue. ..;etc, etc.
Tout cela est simplement dit et rappelé mais j'aime bien le point
de vue distancié et global [de Kapuscinski]
Cela ne fait que démontrer la pertinence de ka Veillée 25.
Évidemment, c'est l'Amour du Tout Autre qui est la clé de
l'harmonie à construire entre des êtres qui ont à relativiser de
plus en plus ces trois caractéristiques, ce que nous avons bien
quant à nous [Pèlerins d'Arès]. Ne sommes-nous pas invités à gérer
notre émotion pour conserver la tête froide ? Et pourtant pour
nous tout est passé par l'émotion et le sensible. Et puis la
pénitence (nos efforts) n'est-elle pas ce qui va nous tirer vers
l'universel ? Son but est bien la recréation d'êtres
bienveillants, justement.
Sylvie P. d'Île de France
Réponse :
Je connais Ryszard Kapucinski et notamment "Cet Autre", que vous
citez, petit ouvrage que j'ai d'ailleurs sur mon Kindle dans
lequel je transporte une partie de ma bibliothèque (dictionnaires,
textes sacrés, ouvrages clés de la pensée humaine supérieure,
etc.), ce qui m'évite d'emporter des livres lourds, embarrassants,
dans mes voyages. Mon Kindle m'a été très utile notamment à
l'hôpital où j'ai passé quelques semaines.
J'aime beaucoup votre commentaire qui cite un homme, Ryszard
Kapucinski, un écrivain et journaliste polonais mort en 2007 à
Varsovie. L'un des plus traduits à l'étranger, Kapucinski fut
célèbre pour ses reportages au cœur de l'Afrique, ses analyses du
régime du chah d'Iran et ses descriptions de l'Europe communiste.
L'écrivain polonais que vous citez a énormément réfléchi sur les
difficultés des relations humaines et il ne fait aucun doute qu'au
delà de l'émotion que nous ressentons face aux meurtres commis par
les frères Kouachi et Coulibaly, nous sommes face à une problème
fondamental du dialogue entre hommes.
Les réalisateurs de "Charlie Hebdo" ou les clients du supermarché
casher pas plus que leurs assassins n'étaient des gens de
dialogue. Ils restaient tous dans leur petit coin, les uns dans
leur journal, les autres dans leur ghetto, les autres dans leurs
mosquées, avec leurs petites idées, toutes séparatrices, toutes
ignorant les autres ou les cotoyant sans chercher à les connaître.
Oui, notre mission, outre faire connaître La Révélation
d'Arès et encourager à la pénitence, a un énorme
travail pour ouvrir les esprits à la curiosité pour l'autre. Sans
curiosité il n'y a pas de connaissance: Qui est-il, l'autre ? D'où
vient-il ? Que pense-t-il ? Oui, cela fait aussi partie de
notre tâche.
Merci, ma sœur Sylvie, pour ce très beau et très utile
commentaire.
03fev15 161C71
Avec ma profonde admiration !
Je suis ravi de vous lire, Frére ainé, et je vous
souhaite le meilleur pour notre mission
Je ne sais si mon commentaire est hors sujet, mais votre entrée
m’a tout de suite fait penser à mon expérience dans l’ex-URSS .
En juillet 1985 j’ai été mandaté par mon syndicat CGT pour aller à
MOSCOU aux journées mondiales de la jeunesse (communiste). J’ai
assisté dans un stade grandiose au discours de Mikhail Gorbatchev.
Il se disait prêt à une réduction bilatérale des armements
nucléaire avec les États Unis. Nous, les jeunes de tout pays,
étions ravis.
Cependant, à ce moment mon cœur pensait à la famille moscovite que
j’avais rencontrée en me cachant dans les rues de la capitale
(visite non programmée). Impossible de parler politique avec eux,
mais leurs visages trahissaient leurs pensées.
Si je montrais ma médaile avec une croix de Jésus (mines réjouies)
ou si je voulais donner un badge d’un ancien dirigeant russe
(refus et tristesse ) .
Ce moment m’a beaucoup appris et a contribué à ébranler mes
convictions .
Issu de la J.O.C [Jeunesse Ouvrière Chrétienne], l’épis
que j’étais était mûr pour lire La Révélation
d'Arès.
En 1985, c’est le début du dégel de la guerre froide.
Pas capable de soutenir financierement le rythme effréné de la
course aux armements, dans un contexte de stagnation économique,
de baisse du pétrole et d’une idéologie à bout de souffle, l’URSS
n’avait pas d’autre choix que de songer à une détente et au
désarmement ...
À ce jour, la crise d’Ukraine fait ressusciter le spectre de la
guerre froide. Ce qui fait dire à M. Gorbatchev: “L’Amérique et
l'Union Européenne parlent sans cesse de sanctions contre la
Russie ; ont-elles définitivement perdu la tête ? “
Une guerre est telle possible ?
Bernard le Jardinier d'Île de France
Réponse :
Non, je ne crois pas qu'une guerre soit possible. Je ne crois pas
la guerre possible faute de combattants.
Quel peuple est aujourd'hui mobilisable pour faire la guerre ? Le
XXe siècle a eu deux guerres principales terrible: 1914-1918 avec
15 millions de morts et le souvenir désolant des tranchées, de la
boue, d'un obus tombé tous les deux mètres à Verdun, déchiquetant,
démembrant, défigurant, tuant. Cet affreux souvenir était si vif
que l'armée française de 1939 refusa de se battre, jeta ses fusils
et leva les bras devant les soldats allemands. Déjà en 1939 on ne
trouva pas en France de citoyens prêts à se faire étriper comme
leurs père vingt ans plus tôt. La guerre de 1939-1945 ? Cinquante
millions de morts, dont vingt-quatre millions pour la seule URSS,
et des destructions et des dettes épouvantables dont, en fait,
personne ne s'est relevé aujourd'hui encore. Par contre, des
petites guerres du genre Irak, Afghanistan, Syrie, oui, c'est
encore possible et encore ! Mais sans doute plus pour très
longtremps. Quand je passe devant l'immeuble où se situe à
Bordeaux le centre de recrutement interarmées, place Jean Moulin,
je vois bien aux affiches apposés que le recrutement n'est pas
facile et qu'il n'y a plus beaucoup d'amateurs de guerre.
03fev15 161C72
J’avais préparé un premier commentaire et le trouvant d’intérêt
limité je ne l’envoie pas.
Je le remplace par celui-ci qui apporte une piste complémentaire.
C’est un ensemble de réflexions fait à partir d’éléments observés
et glanés ici et là depuis quelques années.
Les médias, depuis peut-être au moins dix ans, préparent l’opinion
par des préjugés et mensonges incessants sur l’islam. La lecture
d’un livre "Le mythe de l’islamisation" de Raphael Liogié m’a
permis de comprendre ces déformations médiatiques et permis de
comprendre que l’Europe toute entière avait choisie l’islam comme
bouc-émissaire à la crise politique et économique européenne. De
telle manière que les extrémistes qui ont frappé "Charlie
Hebdo" ont autant été le produit des mensonges des médias qui ont
fait croire qu’une force islamique réaliste existait en Europe,
abusant par là les esprits faibles en manque de force, [mots
manquants] qu’aux extrémistes musulmans qui profitent également de
ces mensonges pour asseoir un pouvoir.
Est-ce parce que La Révélation d'Arès dit (i/6) : Ferme
(dans) le Livre les siècles ! Ferme, sauf Mouhamad ! Ses frères
sont (des) droits changeurs ; (ils) donnent contre fidélité bon
change, que cette coalition "matérialiste" commence à
apparaître contre ces frères de l’islam qui gardent une fenêtre
ouverte sur la respiritualisation du monde ?
Je crains le jour où une grande puissance comme la Chine s’y
mettra, ou peut-être le Japon ?
Ce sera peut-être le début d’une guerre mondiale ?
Ou le début d’un pillage systématique des ressources des pays
islamisés ?
J’espère de tout cœur que des voix belles s’élèvent en islam
s’inspirant de votre enseignement et arrivent à montrer
la part des choses parce qu’il est clair que les mensonges
médiatiques cherchent à ce que le pékin moyen assimile musulman et
terroriste.
Merci pour cette entrée et pour votre retour, qui remettent les
vrais enjeux spirituels en avant et la solution de la pénitence
toujours mieux expliquée.
Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je n'ai pas lu "Le mythe de l'islamisation" de Raphaël Liogié,
mais à travers ce que vous dites je crois deviner ce qu'il veut
faire comprendre, à savoir que l'islam en soi ne saurait être une
force politico-idéologique ou politico-religieuse assez vaste et
unie pour être capable d'influencer une part importante de
l'humanité et en faire une puissance effective semblable à ce que
purent être dans l'Histoire Rome dans l'antiquité ou le bloc
soviétique dans les temps modernes.
Pour moi il est clair qu'il n'existe pas d'unité idéologique
islamique : Voyez la confusion qui frappe actuellement le Yémen,
la Syrie où Daech — l'État Islamique — tente de former cette
force, mais ne pourra pas réussir parce que ses composants sont
très variés et sont motivés de façons diverses. Il ne suffit pas
de nommer un calife pour que tout le monde lui obéisse ; un
pouvoir étendu a besoin de rouages complexes et complémentaires
que Daech n'a pas. Daech n'a pour le moment que la terreur, ses
kalachnikov et une bande de révoltés pathologiques pour exister.
Al Qaïda semble mieux armée intellectuellement mais ne représente
pas une force effectice mesurable, chiffrable, et n'a pas de
leader reconnu internationalement. On parle d'Al Qaïda comme d'une
nébuleuse ; je dis que c'est seulement un idéal proposé.
L'Islam repose sur une tradition assez respectée par tous les
Musulmans, plus ou moins reconnue par tous, mais fragile, friable.
Il y a plusieurs raisons à cela. Une des principales est que le
Coran a beau être sacré, il n'est pas un bloc, il n'a de ce fait
jamais débouché sur une religion dogmatique comme le christianisme
d'église repose sur les décisions des conciles de
Nicée-Constantinople.
Il est important de se rappeler que l'Islam est une religion
d'hommes libres, sans clergé (sauf sa branche shiite), et de
savoir que le Coran contient un nombre non négligeable de mots,
phrases et même versets complets dont les sens reposent sur des
conventions traditionnelles mais ne sont pas sémantiquement
clairs. Les discussions les concernant ne sont pas closes. Il y a
la sharia, mais il n'y a pas de constitution coranique, parce
qu'aucune idéologie ne peut reposer sur des incertitudes et des
contradictions. Personnellement, je pense que c'est une des
grandes forces du Coran que de ne pas désigner d'ennemis
clairement ni de définir de comportement humain clairement, bref,
de laisser à ceux qui le vénèrent quantités d'issues vers la
liberté.
De ce fait, il ne peut pas exister d'idéologie capable de faire
exister l'Islam comme force d'unité, comme force politique ; il
existe seulement des points de flambées, de rassemblements forts
mais momentanés.
03fev15 161C73
Voici un lien très dur sur la réalité de ce qui se passe réelement
dans ce monde dominé par le malin en attendant que le bien
triomphe.
Les images de cet article [URL de l'article joint] sont difficiles
à supporter. À vous de voir s’il convient de publier ce
commentaire.
L’abomination des bandes extrémistes terroristes qui s’est déroulé
à "Charlie Hebdo" est inqualifiable.
L’abomination des états démocratiques, légalisée par les Nations
Unies, qui a eut lieu en Irak, et ailleurs n’est pas moins
inqualifiable.
Nous ne nous rendons pas compte de l’ampleur de l’horreur qui
règne dans une grande partie du globe, surtout dans les pays
arabes-musulmans, car nous sommes abrutis par le superflu dont on
nous empiffre à longeur de journée.
Les musulmans, traumatisés par tant de violences (d’origines
extérieures et intérieures), se débattent et se cherchent dans une
obscurité spirituelle sans précédent. La barbarie inhumaine des
extrémistes au proche Orient (Syrie, Irak), en Afrique (Libye,
Mali, Nigéria, etc...) en France (Charlie Hebdo) et ailleurs,
poussent les musulmans à se rendre à l'évidence qu'il est plus que
nécessaire de réformer, de révolutionner ou de faire évoluer
l'islam.
Des appels en ce sens se font entendre un peu partout de la part
d'intellectuels et de responsables politiques musulmans. Le plus
éloquent est l'appel du président Sissi d'Egypte qui a plaidé en
faveur d'une réforme urgente de l'islam devant les théologiens de
l'université Al-Azhar du Caire, il y a environ un mois.
Donc il est clair que les Musulmans, dans leur grande majorité,
sont prêts à faire évoluer leur religion. Mais, et il y a un grand
mais ; Faudrait-il encore pouvoir mettre d'accord les courants
islamiques multiples et variés existants. La tâche est
certainement impossible à accomplir compte tenu de la complexité
de la situation.
À moins que... À moins que… Dieu, dans son infinie Sagesse ait
envisagé cette situation inextricable et le moyen de la résoudre.
En effet, seule une personne providentielle pourrait rassembler et
mener une grande majorité des Musulmans vers une émancipation
spirituelle, et cette émancipation spirituelle ne pourrait se
faire qu'à la lumière de La Révélation d'Arès.
Prenez soin de vous et embrassez soeur Christiane.
Je prie avec vous le Père
Nazih Nathan H du Liban
Réponse :
Les images du documents que vous me communiquez sont tellement
horribles que j'ai pris sur moi de ne pas publier l'URL de ce
site.
"À moins que… Dieu, dans son infinie Sagesse ait envisagé cette
situation inextricable et le moyen de la résoudre," dites-vous,
frère Nazih Nathan.
Mais oui, mon frère, Dieu dans son infinie Sagesse a envisagé
cette situation, Il a donné à ceux qui suivent La Révélation
d'Arès les moyens de lancer le nécessaire processus
d'émancipation spirituelle du monde. Mais il n'a pas enlevé aux
disciples de La Révélation d'Arès leurs cerveaux lents
et le poids des difficultés qu'ils ont héritées du péché,
parce qu'Il ne veut pas que l'homme soit sauvé malgré lui, parce
que l'homme est Son Enfant et doit se comporter en digne
fils du Créateur, en fils responsable. Aussi réfléchissons-nous
beaucoup, tous autant que nous sommes, vous, moi, tous les
Pèlerins d'Arès d'ici, d'Europe, du Moyen Orient, de partout, au
meilleur moyen et au meilleur moment de mettre en œuvre ce
processus d'émancipation spirituelle. Cela nous demande de la
sagesse à nous aussi, car c'est une tâche extrêmement difficile..
Ne pensez pas que je perds de vue tout ce que nous avons déjà dit
sur ce sujet. Il nous faut trouver le moyen de passer au travers
des voiles épais que les pouvoirs et leurs terreurs (les terreurs
viennent de partout comme votre document, dont je cache l'URL,
fait preuve) ont mis en place qui ne sont que des tartarinades
mais armées de lois et de brutes armées. Nous devons coûte que
coûte conserver fraîches et vives toutes les possibilités de la
raison.
Merci, frère Nazih Nathan, pour ce très utile et émouvant
commentaire.
04fev15 161C74
Merci pour les magnifiques réponses que vous apportez dans votre
blog.
Concernant votre post 161C68 néanmoins, j’ai découvert le courrier
de Madame Ursull (161C68) et j’ai été étonné de l’absence d’une
réponse de votre part.
Il me semble que cette absence de réponse prophétique risque de
laisser planer un doute quant au fait qu’un Pèlerin d’Arès ne peut
pas se reconnaître dans un tel courrier.
Vous enseignez que le Pèlerin d’Arès s’emploie en toute situation
à préserver la paix, la mesure et donc l’amour, et que de ce fait,
il s’emploie en toutes circonstances à éviter tout esprit de
polémique.
Certes, Monsieur Hollande à sa phrase : "La shoah est le plus
grand génocide jamais commis..." aurait pu ajouter : "...au XXème
siècle." Mais quelle importance dans le fond ? Un crime est un
crime et celui de la Shoah n’écarte pas ceux, innombrables, qui
les ont précédé et ceux qui continuent comme jamais.
Les Pèlerins d’Arès ne nient ni les malheurs consécutifs aux
siècles de traite négrière, ni ceux de la shoah. Ils ne
hiérarchisent pas le Mal et ils pleurent avec toutes les
victimes du Mal, ou que ce soit dans le monde, et ils
appellent chacun à la pénitence, seule source d’espoir
pour l’humanité.
Il ne m’apparaît pas que ce soit la démarche de Mme Ursull,
démarche dans laquelle je ne discerne pas bien le dépassement et
la grandeur dont le monde a besoin et auquel le Père nous appelle.
Patrick B. d'Île de France
Réponse :
Vous avez raison, mon frère Patrick, ce blog n'est pas un lieu de
polémique. Pour cette raison je n'ai pas affiché la réponse à
Joëlle Ursull que Fabienne R. vous a adressée et qu'elle m'a
parallèlement envoyée comme commentaire.
C'est cette réponse de Fabienne R. qui, selon moi, pouvait créer
la polémique.
Comme vous l'avez remarqué, je n'ai pas fait de réponse à Joëlle
Ursull en 161C68. J'ai seulement posté sa protestation, au reste
romanesque et maladroite, adressée au Président François Hollande.
La protestation de Joëlle Ursull peut-elle être regardée comme
polémique par elle-même ? Si je réponds oui, je devrais estimer
beaucoup de commentaires dans ce blog comme polémiques et je
devrais m'abstenir de les afficher dès lors qu'ils manifestent un
désaccord avec moi, avec La Révélation d'Arès, avec la
pensée que manifeste la grande famille des Pèlerins d'Arès,
désaccord ou dissentiment qui est fréquent, pas toujours justifié,
mais qui me paraît légitimement ressortir du droit de commenter.
Il me faudrait alors n'afficher que les messages qui manifestent
leur accord avec moi. Je ne vois pas où, dans ces conditions,
serait l'intérêt de commenter.
Or, je crois le droit de commenter (pas le droit de vilipender,
d'insulter, etc.) comme du plus grand intérêt, et donc je
considère rarement le premier commentaire comme polémique. Je le
considère seulement comme une prise de position, même si elle est
plutôt gaillarde, car qu'est-ce qu'une polémique ? Un débat,
un débat écrit ou oral, souvent vif, autrement dit, une
controverse, une dispute, qui exige qu'on soit au moins deux et
qui par conséquent ne commence donc qu'à partir du deuxième
commentaire s'il conteste vivement le premier, lequel n'était a
priori qu'une prise de position, comme je viens de le dire.
Si j'avais répondu à Joëlle Ursull, j'aurais dû être polémique,
parce que sa protestation à François Hollande était primesautière
et maladroite, à tort limitée à l'esclavage des noirs aux
Amériques alors que les génocides n'ont pas manqué dans l'Histoire
des hommes, bref, son apostrophe était passionnée comme le sont
presque toujours les propos impulsifs et prêtait le flanc à la
critique, voire à la controverse. Je n'ai toutefois pas voulu
ignorer son commentaire, parce que Joëlle Ursull n'est pas grand
chose et qu'elle a probablement écrit son message au Président
avec son cœur et ses moyens limités, alors que le Président, lui,
a des rédacteurs, un secrétariat d'experts qui épluchent tous ses
discours et que, s'il n'a pas dit, comme vous le faites remarquer,
""La shoah est le plus grand génocide jamais commis... au XXème
siècle," c'était réfléchi et voulu pour flatter spécialement nos
frères juifs à Auschwitz. M. Hollande oubliait notamment, toujours
au XXème siècle, par exemple le génocide arménien d'avril 1915 à
juillet 1916 en Turquie, qui fit quelque deux millions de victimes
en Europe en l'espace d'une année, et il y en a eu d'autres en
Afrique, notamment les génocides du Congo, du Rwanda, etc. Et que
dire des quinze milions de morts en 1914-1918 et cinquante
millions en 1939-1945 que je considère également comme des
génocide, même si les manuels d'histoire les appelle guerres. Les
gens tués n'avaient pas le choix : ils allaient à la guerre où ils
étaient fusillés, de même que les esclaves étaient esclaves ou
étaient pendus.
Merci, de toute façon, pour votre commentaire, frère Patrick, car
il donne l'occasion de soulever un point toujours un peu délicat
dans un blog.
04fev15 161C75
À la suite de votre Email du 19 décembre, auquel je vous répondais
le 2 ou 3 janvier, j’ai vibré aux nouvelles des suites opératoires
[favorables vous concernant] que me donnaient les frères et sœurs
lyonnais.
Nous vivons tous à l’unisson pour notre prophète, tout
ce que nous pouvons percevoir est immense et votre entrée de
freesoulblog 0161 du 21 janvier est bouleversante.
D’abord Marguerite Duras : "Il s’agit de déchiffrer ce qui
existe déjà en nous à l’état primaire, indéchiffrable aux autres,
dans ce que j’appelle le lieu de la passion."
On peut trouver dans des commentaires concernant la vie de
Marguerite Duras et ses œuvres, une proposition d’une nouvelle
définition de la passion "non plus considérée comme servitude et
maladie de l’âme, mais plutôt comme désir d’absolu qui marque en
la personne une étincelle du divin. J’ai lu il y a peu de
temps "Une pluie d’été," petit livre très réjouissant quant à
l’âme d’auteur de Marguerite Duras.
Vous continuez avec "L’homme, Caïn actif (le terroriste) ou Caïn
passif (la foule), doit cesser d’hésiter entre passion du Bien
et passion du Mal. Il doit les dépasser."
Les dépasser ? Là je prends pour moi cette réflexion, je
sors de la peau du terroriste ou de la foule (quoiqu'à un degré
moindre je ne peux ignorer ma part de terrorisme comme de
passivité !) C’est déjà voir les passions en soi, ressentir,
réfléchir.
Alors, un goût pour une paix intérieure peut s’installer. Peuvent
suivre des actes, des pensées, un engagement avec les attributs et
vertus de la pénitence, mais ceux-ci peuvent évoquer une
morale, une culture religieuse. Il y a ce qui est bon et pas bon,
ce qui est mal, ce qui est bien. Mais le Bien ?
C’est pourquoi je pressens toute l’importance de votre
réponse au commentaire 49 de cette entrée 161 à relire dans
sa totalité, quant au Bien sublimé qui doit être
vécu et ainsi donné à entendre dans la mission : "...Car tout est
sans cesse à naître et à changer en tout et en rien tant que la
stabilité, que seul le Bien peut produire — et c’est
assez dire si le Bien est une puissance infiniment autre
que l’amour, le pardon, la paix — … et par là nous sommes des
Dieux- et quand nous torturons ou tuons un homme, c’est-à-dire
nous mêmes sans le savoir, la souffrance qui jaillit de ce martyre
bouleverse aussi quelque chose à des milliards d’années lumières."
Alors continuons à prendre soin les uns des autres avec le Tout
Autre en se référant à Lui et à l’exemple bien vivant de notre
frère bien aimé que vous êtes, frère aîné et prophète.
Que ces quelques mots soient un merci a écho prolongé, à vous, à
tous vos proches bien aimés.
Denise G. de Rhône-Alpes
Réponse :
Je ne sais plus qui a écrit : "Nous parlons tous des langues
étrangères dans notre propre langue," et dans un blog, jeté dans
les couloirs innombrables et infinis de l'Internet, un blog dont
les lecteurs — pour ne penser qu'aux Français — parlent des
langues aussi variées que les reflets ds roches (Rév d'Arès
27/6) il est pour moi très réconfortant de voir que nombre
de mes frères et sœurs ont très bien compris et, mieux encore,
très bien senti ce que mon entrée 161 dit. Ce compris, ce senti,
vous l'exprimez particulièrement bien, ma sœur Denise, et je suis
ému en vous lisant.
Il me faut dire quelque chose qui n'apparaît pas vraiment dans
cette page de commentaires : Mon entrée 161 a suscité un grand
nombre d'incompréhensions des genres : Pourquoi je ne brandis pas
"Je suis Charlie", pourquoi je considère absolument tout comme
pardonnable, pourquoi je relativise des "crimes inexpiables", etc.
Je ne les affiche pas, non pour les ignorer, mais parce que leurs
interprétations répétées et véhémentes pourraient diluer la pensée
de l'entrée 161, pensée qui n'est pas la mienne. C'est la grande
Pensée du Père. Or, diluer trop conduit à neutraliser. Si je
publiais pour neutraliser ma pensée, où serait l'utilité de mon
blog ? Je ferais mieux d'ouvrir un forum où l'on dit tout et le
contraire de tout et qui, pour finir, n'aboutit à rien et
disparaît un jour ou l'autre. La Révélation d'Arès dit déjà tout ce que je dis ici
simplement avec d'autres mots. Pourquoi beaucoup qui possèdent La
Révélation d'Arès ne la lisent-ils pas ? Le temps qui
manque ? Mais le temps, qui ne le trouve s'il veut ?
L'éparpillement de la pensée en nos temps où cette pensée est
torturée et brisée par les media, la presse, le cinéma, le
spectacle, les multiples débats.
La vraie raison de la mauvaise lecture de La Révélation
d'Arès est le préjugé. La Parole de Dieu elle-même est
jugée avant d'être réfléchie. Voilà pourquoi se rendre libre
(Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés est si important.
Ce n'est pas, je le reconnais, que La Révélation d'Arès
et moins encore moi, son témoin, communiquent un désir fou de les
lire, ce ne sont pas des écrits attrayants à la mode, mais il
n'est pas si fréquent de lire quelque chose qui apparaisse après
un Événement Surnaturel comme celui d'Arès. Si le Père et son Témoin
ne sont pas lus, c'est parce la pensée vole mais que les
mots trottinent, ils ne vont pas à la vitesse de la pensée, qui
d'ailleurs va si vite qu'elle se disperse.
Les gens n'ont plus de patience et vous, qui êtes missionnaire,
savez cela mieux que personne. Vous rencontrez beaucoup de gens
hâtifs. N'ayant pas la patience de se faire eux-même une opinion,
ils laissent ces écrits "emm...ants" aux spécialistes, aux
théologiens et aux idéologues qui savent si bien tout déformer
sous une épaisse couche de leur plâtre. Voilà pourquoi on nous
demande par exemple : "Qu'est-ce qu'en pense l'église ?" ou
"Pourquoi les media n'en parlent-ils pas ?" comme si l'église
et les media pouvaient dire quelque chose d'enthousiaste d'une
Parole qui les condamne !
Mais vous, vous avez pénétré la Parole et pénétré ce que je dis de
cette Parole d'une façon très aiguë, dans le vif, c'est-à-dire
dans sa Vie. Merci pour votre confiance, pour votre
courage.
04fev15 161C76
C'est un baume au cœur de vous savoir parmi nous.
À nous tous vous avez manqué, même si je savais intimement que
vous étiez sous la protection du Père de l'Univers.
Les attentats du début de l'année qui ont secoué le monde
médiatique entier est une tragédie, qui reflète encore une fois la
crise spirituelle dans laquelle l'humanité est plongée.
C'est vrai qu'il s'agit d'un crime fatricide entre deux mondes,
l'un a la liberté totale d'exprimer ce qu'il veut, fut-ce
revendiqué comme "bête et méchant", et l'autre est constamment
frustré de ne pas pas pouvoir formuler ce qu'il a sur le cœur.
L'iniquité est certainement la cause de cette folie.
Rien ne justifie le recours au meurtre, néanmoins, lorsqu'on
pratique un harcèlement systématique, en matraquant depuis
maintenant plusieurs années que les Musulmans sont des barbares
sanguinaires juste bon à pratiquer des actes terroristes, eh
bien ! il ne faut pas s'étonner de voir des personnes
surdéterminées à se réaliser dans la vengeance.
Je vois autour de moi un monde qui agit uniquement pour ses
intérêts économiques et qui transforme des populations entières en
marchandise juste bonne à être noyée dans la mer : une minute de
silence aussi pour les clandestins qui traversent la Méditarranée
et qui échouent aux abords de Lampedusa.
Toutefois, je constate parfois que les derniers évènements à
Paris ont provoqué chez beaucoup de Musulmans un réveil brutal,
une prise de conscience que la voie de Dieu est un univers
d'échanges et de concertation mutuelle dans la patience, quelle
que soit ses origines culturelles ou religieuses et même athée.
Les Musulmans en France retrouvent le chemin de l'Isthihad,
l'effort de réflexion personnelle.
Fraternellement,
Hakima B. d'Alsace
Réponse :
Vous soulignez là quelque chose, dont je ne peux pas dire encore
si c'est important ou non, qui échappe à beaucoup d'entre nous, y
compris moi-même qui n'y réfléchis pas assez souvent.
Pour vous il existe deux mondes, point final :
Un monde qui "a la liberté totale d'exprimer ce qu'il veut, fut-ce
revendiqué comme bête et méchant",
un autres monde qui est "constamment frustré de ne
pas pas pouvoir formuler ce qu'il a sur le cœur." et vous concluez
: "L'iniquité est certainement la cause de cette folie."
Je me demande, a priori, si ces deux mondes n'aboutissent pas à
deux extrêmes parentes, parce qu'aussi absolues l'une que l'autre,
qui en se mêlant forment une nouvelle matière comme la dynamite.
Beaucoup de cerveaux humains sont des éponges qui s'emplissent de
l'eau où ils baignent.
Dans notre monde occidental des cerveaux s'empliraient de l'eau de
l'impertinence ou de l'outrecuidance et ainsi rejoindraient par un
puritanisme à l'envers les puritains musulmans. Précisons que nos
cerveaux-éponges occidentaux confondraient l'impertinence ou
l'outrecuidance avec la liberté au point de considérer comme
inacceptable qu'on voie la liberté de la presse autrement que
comme la liberté de "Charlie Hebdo" de se payer la tête et
d'insulter tout ce qui ne tombe pas dans le matérialisme grossier
qu'ils voient comme le seul rationalisme acceptable.
À l'inverse, les cerveaux-éponges musulmans puritains et
rigoristes s'empliraient d'indignation et de rage revencharde.
Il n'y aurait ainsi que deux mondes, comme vous dites.
Possible... Je vois bien, à certains commentaires que je n'affiche
pas, qu'on me classe sans nuance dans le monde des assassins de
l'équipe rédactionnelle de "Charlie Hebdo", parce que je prêche le
pardon et que je fais remarquer que tout le monde porte une
responsabilité — ne serait-ce que par indifférence — dans une
massacre comme celui-là. On ne veut pas voir que je suis ailleurs
comme Gandhi et sa non-violence étaient ailleurs.
Serions-nous face au choc de deux caporalismes dichotomiques mais
explosifs, le laisser-aller immoral total contre le zèle musulman
total, dont nous serions des éléments, qui ont causé le drame de
"Charlie Hebdo" ? Est-ce si simple ?
Serions-nous plutôt face à deux positions tout à fait différentes
l'une de l'autre, fonctionnant différemment et ne se trucidant
l'une l'autre qu'accidentellement, parce que deux gars plutôt
dérangés ou benêts, avec lesquels personne n'a rien à voir, ont
voulu se faire une gloire quelques jours durant, ayant choisi d'en
mourir parce qu'ils n'avaient pas d'avenir et qu'un avenir vide
peut faire peur plus que la mort ?
Il faut y réfléchir, mais où nous mènera cette réflexion ? Je n'en
sais rien encore.
Je ne sais plus où j'ai lu, il y a longtemps, l'histoire que
voici: Une vieille femme, à l'époque des croisades, errait dans
les rues portant dans une main un pot plein de braises
rougeoyantes et dans l'autre main un broc d'eau. À ceux qui lui
demandaient pourquoi, elle répondait que les braises étaient pour
incendier le paradis et l'aau pour éteindre le feu de l'enfer,
parce que personne ne devrait faire le Bien pour aller
au Paradis ou pour éviter les flammes de l'enfer, mais on ne
devait faire le Bien que par amour ! J'aime cette
histoire, parce qu'elle illustre notre position : Nous ne croyons
ni au paradis ni à l'enfer, ni à un monde ni à un autre monde
opposé, mais à un avenir de Bien pour un monde de bien.
Nous sommes ailleurs.
J'ai vu et entendu sur facebook Philippe Geluck, un caricaturiste
qui, il y a déjà quelque deux ou trois semaines disait que
"Charlie Hebdo" était allé trop loin et s'était livré à une
véritable provocation. Je crois qu'une majorité d'humains dit la
même chose que lui. Ce sont les medias et les politiques — ce
n'est que leur petit monde à eux, ce n'est pas le monde — qui nous
font croire que la liberté d'expression est la liberté de dire,
dessiner, montrer n'importe quoi et qui tentent d'en faire la
"pensée correcte". Je connais aussi des Musulmans pieux qui
haussent les épaules à la vue de la caricature de Mahomet. Pour
finir, beaucoup de gens semblent penser qu'on ne peut pas dire
n'importe quoi à propos de n'importe qui et qu'un peu de respect
s'impose, mais qu'il n'y a pas de quoi en faire un drame, car
qu'est-ce qui peut faire offense à Dieu et à l'âme de Muhammad qui
ne sont ni l'un ni l'autre de ce monde ?
Il faut donc passer par le pardon, l'amour, la paix... qui donnent
le recul de la Sagesse.
Merci pour votre beau commentaire et pour la réflexion qu'il nous
propose, ma sœur Hakima.
05fev15 161C77
Je suis incroyant et vous allez me dire : "Pourquoi lisez-vous mon
blog, qui est le blog d'un supercroyant ?"
Je le lis parce que je me réconforte à votre circonspection
extraordinaire, si extraordinaire que je me dis qu' vous êtes
quelque part habité intérieurement par l'ange de la modération,
peut-être l'ange de l'amour ?
Ou bien vous êtes un homme superintelligent et il est alors bien
regrettable que le pouvoir et ses media fassent des efforts
exceptionnels pour vous ignorer et vous laisser ignorer par le
monde, alors qu'ils auraient besoin de vos lumières.
Mais je ne comprends pas très bien certaines choses chez vous. je
ne comprends pas notamment votre mépris de la peur. n'avez-vous
pas peur, quand vous voyez des assassins comme ceux du 11 janvier,
les Kouachi et le Coulibaly, car votre interprétation et je dirais
même votre relativisation du Coran pourrait bien vous attirer
quelque assassin qui vous considérerait comme un blasphémateur.
Il me paraît tout à fait normal que les Français aient peur pour
la plupart.
Il me paraît tout aussi normal que les Français, citoyens de la
fille aînée de l'église, ne citent que très modérément l'amour du
prochain. J'ai rencontré dernièrement dans la rue un propagandiste
évangélique à qui j'ai dit en m'inspirant de vous: "Et que
faites-vous du Sermon sur la Montagne qui ne parle nulle part que
Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit et que Jésus est Dieu mourant
sur la croix pour racheter mes péchés ?" Il m'a répondu quelque
chose comme : "Le Sermon sur la Montagne, c'est la morale et il en
faut, ce n'est pas le mystère de la Grâce qui va vous sauver."
Moi, j'ai peur, et j'ai raisond'avoir peur et je ne crois pas à
l'amour du prochain, parce qu'on ne l'a jamais vu nulle part sur
la terre. L'Histoire n'est qu'une histoire de criminels et de
bourreaux.
Félicien G. d'Ile de france
Réponse :
De tout temps et en tout régime, monarchique, impérial,
républicain, dictatorial, etc., le souci du pouvoir a été la
gestion du bon moral et de l'approbation de la population et quand
ce n'est pas possible, ce qui est fréquent, un gouvernement malin
et une administration experte n'ont qu'un moyen d'injecter un peu
de passion dans le peuple et de le mobiliser, c'est la peur !
Le drame de "Charlie Hebdo" a été pour le gouvernement français
actuel dans une France mal en point économiquement une excellente
occasion de provoquer la peur et un certain oubli des réalités
réelles chez ceux qui ne réfléchissent pas, c'est-à-dire dans
peut-être 75 % de la population française.
La peur entretient idéalement la subjectivité dans la foule. Le
pouvoir crée le "régime Vigipirate maximum" pour la défense des
victimes potentielles (tout le monde) et la prévention contre les
mauvaises pensées de ceux qui relativent la situation ou, pire,
qui en rient comme c'est le cas, par exemple, de Dieudonné qu'on
va punir très sévèrement, parce qu'il rassure en faisant rigoler,
ce que le pouvoir, qui, lui, est "responsable" ne veut surtout pas
de la part d'un "irresponsable". Il faut que tout le monde
tremble.
Le politiquement correct incarne toujours idéalement une forme
paternaliste de protection contre la peur qu'il provoque et
entretient par ailleurs. C'est la manipulation la plus fréquente
de la population : Attention ! Le monstre de l'autre côté du Rhin
va venir vous massacrer, mobilisez-vous, criaient chacun de son
côté le gouvernement français et le gouvernement allemand en 1914
et en 1939, et ce furent deux épouvantables guerres. Aujourd'hui
la guerre en Europe n'étant plus possible, on crie: Attention !
L'Islam jidahiste partout où il est (en Syrie, en Irak, au Yémen,
en Afrique, etc.) va venir vous massacrer, et il suffit pour faire
peur à 65 millions d'habitants qu'agissent meurtrièrement 3
pauvres types: les frères Kouachi et Amédée Coulibaly qui étaient
sans doute des "gars dérangés ou benêts qui ont voulu se faire une
gloire quelques jours durant, ayant choisi d'en mourir parce
qu'ils n'avaient pas d'avenir et qu'un avenir vide peut faire peur
plus que la mort" (ma réponse 161C76) plutôt qu'ils n'étaient
l'avant-garde d'une armée jihadiste prête à nous envahir et à nous
massacrer.
On voit bien pourquoi le pouvoir, quel qu'il soit (même le
Vatican) n'aime pas qu'on parle de l'amour du prochain
sans oser s'attaquer ouvertement au principe d'aimer le
prochain, parce que c'est un principe chrétien
mondialement connu et tellement bien vu que le combattre équivaut
à combattre la vie. Mais oui, selon les mots les plus fameux de
Jésus, les frères Kouachi et Amédée Coulibaly sont nos prochains
! Le prochain ne peut pas être l'ennemi. Je ne
sais plus qui a écrit que "l'ennemi est quelqu'un dont on n'a pas
encore entendu l'histoire," et c'est vrai qu'on nous cache
soigneusement l'histoire des frères Kouachi ou d'Amédée Coulibaly,
une histoire malheureuse, parce que connaissant leur histoire:
enfance pitoyable, absence d'amour et d'éducation, etc., ils
prennent soudain un visage, celui du malheur. On ne peut oublier
que des individus qu'on ne connaît que par leur côté violent,
voire meurtrier, ont tous leur côté humain et bienveillant et que
toute la tâche de l'apôtre est de faire ressortir ce dernier côté,
car c'est d'un monde pécheur que sortira un monde changé
et bon. De cela aucun pouvoir — aucun pouvoir, même le
Vatican, n'est évangélique et apostolique — ne veut entendre
parler, parce qu'un pouvoir sans ennemi n'est plus un pouvoir, ce
n'est plus qu'une administration limogeable. Nous avons des
raisons très précises, vous le voyez bien, de souhaiter la
disparition de la politique.
Réserver à tout le monde, y compris aux criminels et aux
délinquants, les mêmes droits élémentaires à l'amour, au
pardon, à la paix, à l'intelligence
du cœur, et s'efforcer de les rendre libres des tous
préjugés pour qu'ils cessent de s'inventer des ennemis et se changent
en pénitents, devrait être la noble tâche des plus hauts
responsables de la société. Non seulement ce n'est pas le cas,
mais les hauts responsable de la société sont actuellement tout le
contraire de ce que nous allons chercher à faire d'eux dans les
générations qui viennent — quatre générations n'y suffiront
pas (Rév d'Arès 24/2) mais nous y arriverons —. La
Révélation d'Arès nous demande de ne pas considérer les
épîtres de Paul comme Parole de Dieu (16/12). Mais elle
dit aussi : N'en déduis pas que ces hommes se sont perdus
(16/13) ! Martin Amis, considéré par "The Times" comme
l'un des plus grands écrivains anglais depuis 1945, a écrit ceci :
"L'amour est un mot abstrait, un concept pas clair, et pourtant il
est la part la plus solide de nous-mêmes lorsque le monde bascule
et que l'écran [de la télévision] vire au noir."
05fev15 161C78
Quelle joie de vous savoir en cours de rétablissement et de vous
relire sur votre blog après ces semaines de silence ! Pourtant, je
ressens que ce sevrage ne m’aura pas été inutile.
Si freesoulblog avait été en fonctionnement au moment des
attentats contre Charlie hebdo et le supermarché parisien, des
commentaires auraient immédiatement abordé ce fait. Mais là, j’ai
bien été obligée de réfléchir sans votre éclairage de prophète.
Je dis "obligée" car, en tant que professeur dans le secondaire,
j’ai été rapidement amenée à me positionner face aux
questionnements et commentaires de mes élèves. Je leur ai expliqué
ce qu’était la vengeance sans fin et insisté sur le pardon.
Le système d’adultes que nous présentons à ces jeunes fait
vraiment frémir.
J'ai également compris votre propos quand vous nous invitez à dire
aux personnes rencontrées : "Changez !" et ma mission
s’en est trouvé affermie.
Je vous remercie de nous traduire, inlassablement, la Parole du
Père !
Marie A. de Rhône-Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Marie, pour ce beau commentaire. Je vous admire de
parler avec courage à vos élèves de la vengeance sans fin
et du pardon, c'est-à-dire de la sagesse. Il
est très important que des jeunes entendent aussi parler de cela
parallèlement à ce qu'il entendent de tout à fait contraire en ce
moment.
Que peuvent des jeunes contre la fatalité où on les met de prendre
les idées qui courent. Je me souviens de mon adolescence au lycée
pendant l'occupation allemande, les bombardements, la faim, les
restrictions de tout, de vêtements, de chaussures comme de
charbon, la propagande antisémite, anti-soviétique, dont nous
étions abreuvés. Combien pouvait être précieux quelques mots d'un
professeur évoquant furtivement l'espoir d'une libération, et ces
quelques mots nous libéraient déjà, l'espace d'un instant, du
lourd conformisme général sous lequel nous ahanions.
Je ne sais pas si vous avez rallié la mission de la rue d'Algérie
à Lyon. J'ai peu de nouvelles de la mission lyonnaise.
Je pense à vous, je prie avec vous... Vous trouvez aussi sur cette
page de commentaires ceux de Dominique et Claudine, vos chers
parents.
05fev15 161C79
Je suis très heureux que vous ayez rajouté : "Notre mission, outre
faire connaître La Révélation d'Arès et encourager à la
pénitence, a un énorme travail pour ouvrir les esprits à
la curiosité pour l'autre. Sans curiosité il n'y a pas de
connaissance: Qui est-il, l'autre ? D'où vient-il ? Que pense-t-il
? Oui, cela fait aussi partie de notre tâche" (Réponse 161C70).
Là, justement, il y a un sacré boulot en retard.
Sinon je ne comprend pas pourquoi tout le monde s'essouffle sur le
principe de "liberté d'expression" qui ne veut absolument rien
dire et qui oblige même à devoir donner des explications telles
que : "La liberté d'expression n'est pas la liberté d'offenser"
(Michel Potay).
N'est-ce pas plus simple et juste de dire que l'expression de ma
liberté n'est pas ma liberté d'expression, c'est ma liberté
d'opinion ? Car je ne considère pas avoir le droit d'exprimer
mes opinions de n'importe quelle façon sous prétexte de liberté.
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
J'avoue ne pas comprendre ce que vous entendez par "l'expression
de ma liberté n'est pas ma liberté d'expression."
Ça me fait penser à Gribouille qui se jette à l'eau pour éviter la
pluie, mais j'ai sûrement tort de penser à Gribouille. Il y a dans
votre commentaire quelque chose que je ne comprends pas, c'est
tout et cela montre bien mes limites.
Ceci dit, vous évoquez ici une question intéressante en disant "la
liberté d'expression ne veut absolument rien dire".
Je crois que liberté d'expression, liberté d'opinion, liberté de
conscience, c'est la même chose et, comme vous dites, "ça ne veut
rien dire" dans la mesure où, au cours des âges et des
circonstances, la conscience ou l'opinion et son expression
varient considérabement.
Ainsi, par exemple, tout le monde — sauf le tout petit cercle de
disciples — était d'opinion, donc de conscience, qu'un individu
comme Jésus méritait la crucifixion, puisque l'évangile dit que
quand celui-ci mourut il se produisit des choses extraordinaires :
L'obscurité se fit, le grand voile du temple se déchira du
haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les
tombeaux s'ouvrirent et des saints ressuscitèrent et
furent vus par les gens en ville, le centurion et ses hommes
furent terrorisés (Matthieu 27/45-54), mais l'évangile ne
dit pas qu'il y eut le moindre protestataire. Tout le monde à
Jérusalem semblait donc d'opinion que la crucifixion était un sort
normal pour Jésus. Aujourd'hui on dirait: "C'est abominable, c'est
ignoble, une pareille torture..." L'opinion, donc la conscience
varie avec la sensibilité de l'époque, les idées reçues, etc.
En fait, si, comme c'est mon cas, on se réfère à la Parole de
Dieu, particulièrement à La Révélation d'Arès dont
j'affirme l'authenticité, on ne trouve dans cette Parole aucune
opinion, aucun mouvement de conscience du Père. Nulle part le Père
ne dit: Je suis de l'avis ou de l'opinion ou Je déclare en
conscience que ceci et cela. Le Père parle et dit ce qui est. Donc
pour moi la seule opinion valable est que la Vérité est
dans La Révélation d'Arès.
Il y a deux jours j'ai vu à la télévision M. Vals
s'agiter à la tribune de l'assemblée, tapant des poings sur le
pupitre et criant à propos de Dieudonné: "Je refuse le
négationisme, etc." Et j'ai tiqué en me disant: "Qu'est-ce que le
négationnisme de Dieudonné. Quelle importance donner à ce pauvre
comique, faire de lui la référence du négationnisme... Alors le
négationnisme d'Isis, de Daech, d'Al Qaida, des barbares de Libye
et compagnie, qu'est-ce que c'est ? Et puis, surtout, qu'est-ce
que c'est que le négationnisme ?" C'était l'opinion de M. Vals et,
comme vous dites, "ça ne veut rien dire".
Bien sûr, La Révélation d'Arès peut être contestée
comme je conteste M. Vals, mais uniquement si l'on se refuse à me
croire et si l'on pense que je suis un imposteur et ce refus de me
croire (ou de croire M. Vals) est une opinion. L'opinion n'est
donc que l'impression qu'on a qu'une chose est vraie ou fausse, a
de l'importance ou n'en a pas. Or, une impression n'est qu'une
impression... bref, quelque chose d'incertain et fugitif.
L'homme en est toujours réduit à ce qu'il ressent, ce qui, comme
vous dites, "ne veut rien dire."
Voilà pourquoi je n'aborde ici la question de la liberté
d'expression qu'avec beaucoup de prudence et de modération.
05fev15 161C80
Bonjour Grand Frère !
Quelle joie de vous savoir rétabli.
Je tiens à remercier tous les sœurs et frères connue ou pas et
aussi aux médecins, infirmières qui vous ont réparé et remis un
nouveau moteur.
Je tiens aussi remercier sœur Christiane pour son dévouement
exceptionnel, cela ne me surprend pas, car comme le dit La
Révélation d'Ares, le Père a mit beaucoup d'espoir dans la
femme, intelligence spirituelle supérieur a
l'intelligence barbare de l'homme. Que le Très Haut la bénisse !
Veuillez me pardonner pour mon retard et l’heure ou je vous envoie
ce mail. En ce moment je travaille de nuit, ce qui me permets de
lire en toute tranquillité La Révélation Donnée à Arès.
Très belle entrée, frère Michel !
Ce qui me fait comprendre que depuis Caïn le premier crime se
perpétue, rien n'a changé. Mais grâce au Père trop aimant, sa
créature est appelée à se changer et changer le monde,
sans préjugés, dans la paix, l'amour, le pardon, et notamment
l'amour de son prochain, qu'il soit bon ou mauvais.
Afin de restaurer le Jardin d'Éden.
Dans l'attente de mon premier Pèlerinage d'été, je vous souhaite a
vous frère Michel, sœur Christiane ainsi que a vos filles et leurs
époux, une très belle pénitence dans la joie
et la bonne humeur. Alleluia !
Daniele (Daniel en italien) A. de Genève (Suisse)
Réponse :
Je vous imagine, assis dans votre taxi à Genèse, attendant d'être
appelé, lisant La Révélation d'Arès. Il faut rappeler le formidable phénomène psychologique, cette
sorte de système d'écho, qui veut que nos pensées soit
profondément associées aux lieux, aux sons, à l'atmosphère où nous
vivons, et que dire alors de ce qui nous imprègne de ce que nous
lisons avec foi et profondeur. Vous ne pouvez lire et relire La
Révélation d'Arès qu'avec foi et profondeur et cette
lecture dans la paix de la nuit peut avoir des effets miraculeux.
Merci, frère Daniele, pour ce commentaire, un clin d'œil de
Pèlerin d'Arès qui se prépare pour son premier Pèlerinage.
05fev15 161C81
Grâce à Dieu et aux médecins, vous êtes toujours parmi nous
aujourd'hui, et par cette entrée vous nous montrez une fois de
plus que vous savez prendre de la hauteur par rapport aux
événements récents et en tirer un bel enseignement.
Notamment sur le pardon, vous nous amenez à relire la
Bible avec un autre regard. J'aurais des choses à dire sur cette
entrée, mais beaucoup ont été écrites et très bien ; notamment
dans les commentaires et les réponses suivantes que j'ai beaucoup
aimées. 161C7, 17, 22, 24, 32, 33, 41, 47, 48 ;et
particulièrement votre réponse 161C49.
Dans la Bible TOB, je suis en train de relire la Genèse et en
annotation des versets 4/15 et 24(Caïn sera vengé 7 fois mais
Lamek 77 fois) ; il est écrit : "C'est la loi antique de la
vengeance qui est formulée ainsi ; par la suite la loi du talion (Œil
pour œil dent pour dent, Exode 21/23-25) a considérablement
limité l'étendue de la vengeance."
Pour les auteurs c'est Dieu Qui prescrivait la vengeance alors que
ce n'était qu'un avertissement pour mettre les hommes en garde
contre la vengeance sans fin. Heureusement que vous êtes
encore parmi nous pour nous éclairer. Cela montre aussi combien
l'interprétation de la Bible par beaucoup a conduit à des
situations de vengeance sans fin. On le voit
particulièrement en Israël. Pour le Coran c'est pareil.
Si Dieu ajoute des jours à vos jours (Rév 24/2),
peut-être aurez-vous le temps de réécrire la Bible à la lumière de
La Révélation d'Arès.
Si ce n'est pas le cas, nous aurons toujours vos nombreux
enseignements.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Je ne lis la Bible TOB qu'au Pèlerinage. Hors du Pèlerinage, ce
n'est pas un bon outil de travail.
Les Bible de Jérusalem, de Crampon ou d'Osty (même si les
commentaires catholiques sont souvent tendencieux) ou la
traduction rabbinique du texte initial massorétique sont beaucoup
plus utiles, certaines bibles anglaises modernes aussi, elles
permettent des comparaisons souvent très éclairantes.
Concernant Genèse ch. 4, l'explication donnée par TOB est celle de
la théologie judéo-chrétienne courante, que je nie ici,
évidemment. En fait, le Père qui se soucie de ramener le Bien
sur la Terre après la refus du peuple d'Adam de suivre le Dessein
du Créateur (Rév d'Arès 2/1-5) prévient que si on
commence à venger, on n'en finira plus — ce sera sept,
puis soixante-dix-sept, puis une nombre
incalculable de vengeances —, et ce sera la vengeance
sans fin, la calamité des calamités. C'est La
Révélation d'Arès qui nous donne le bon éclairage.
Aurai-je "le temps de réécrire la Bible" ? Je ne crois pas. J'ai
déjà 85 ans. On vient de donner à mon cœur une valve aortique
prothétique, mais j'ai quand même 85 ans, je ne peux pas durer
assez pour tout faire.
Si j'ai demandé à la chirurgie de faire durer mon vieux cœur,
c'est pour le plus urgent : Aider nos missions, sustenter
l'apostolat, mort à Strasbourg et à Nancy en 2009, mourant à Nice
en 2010 et pas très brillant ailleurs, situation qui me
contraignit à sortir de la réserve dans laquelle le Père m'avait
mis — tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1)
— pour m'imposer aux missions, sans trop abuser de leur souveraineté
(8/1), mais réécrire la Bible me demanderait un isolement,
beaucoup de paix et de temps que, certes, j'ai espéré trouver,
mais en vain jusqu'à présent, et que je ne me vois plus trouver à
mon âge.
À quoi m'aurait-il servi de travailler à délivrer l'Écriture des livres
d'homme qui l'encombrent et la faussent si la mission
disparaissait ? La mission n'est-elle pas la tâche primordiale du
prophétisme ? Comme vous dites, j'ai beaucoup enseigné
et il sera de plus en plus facile au lecteur de la Bible et du
Coran de comprendre leur vrai sens à travers mes enseignements.
Mais s'il n'y a plus de mission, qui, libre de tous
préjugés et de toute ambition personnelle, la reprendra ?
05fev15 161C82
Bonne fin de convalescence et merci, frère Michel, d’avoir rétabli
votre freesoulblog quotidiennement ou presque, ce lien essentiel
qui unit nos vies spirituelles.
Depuis quelques mois et particulièrement avec ces actes de grandes
violences à nos portes début janvier, je suis de plus en plus
abasourdi par presque tout ce que je croise.
Nous vivons vraiment n'importe quoi et n'importe comment. La
puissance politique, médiatique, commerciale d’abrutissement
peut-t-elle encore gravir un échelon ?
Excusez-moi, mais ces derniers jours même votre blog me pose
problème. Je le ressens cérébral, intellectuel, comme un brassage
d’idées : la tête (est) un pot où le pavot bout (Rev d'Arès
xvi/16).
Quand je lis la Révélation d'Arès je la trouve simple, au
ras des pâquerettes, un projet de vie active, concrète, avec ses
pièges, mais dans l’amour, les pieds bien plantés sur la
terre et les yeux tournés aussi vers le ciel et les Cieux dont
nous ferons un jour la conquête pas seulement avec des fusées mais
simplement avec nos âmes.
Voici donc ma petite réflexion sur [la question] : Comment
retrouver la Raison dans ce méli-mélo quotidien que je trouve
absurde ?
Vous terminez la réponse au commentaire 161C73 par : " nous devons
coûte que coûte conserver fraîches et vives toutes les
possibilités de la raison."
Depuis quelques temps quand on me demande comme vas-tu ? Je
questionne : Qu’interroges tu : le corps, l’esprit, ou l'âme
[Rév d'Arès 17/7] ? Et je poursuis : le corps va
bien. Les prothèses de hanche sont parfaitement cicatrisées. Je
travaille donc normalement dans les pommiers, je moissonne sans
boîter et sans douleur, je randonne avec mes amis dans les
collines environnantes sans problème. La tête [l'esprit]
comme pour beaucoup, c'est encore le taudis. Elle est
difficilement contrôlable, elle saute d’une idée à l’autre et
demande effort et vigilance pour rester bien cadrée. Le cœur [l'âme ?]
ou l'amour universel, évangélique, altruiste, se porte de mieux en
mieux, une joie et paix intérieures s’installent réellement en moi
et me relient à beaucoup d’autres.
La raison fait partie de moi, mais où se situe-t-elle ?
Je suis donc composé d’un corps, d’un esprit
et je l'espère d’un embryon d'âme.
Le corps a sa propre réalité, il peut se sentir apaisé,
serein, équilibré... après par exemples un exercice physique, un
repas bien mesuré, une moisson fructueuse. À l’inverse, si je
commets des excès je ressens inconfort, fatigue, lourdeur,
douleur. Mon esprit a aussi sa propre réalité et n’est
pas souvent vraiment satisfait. Dans un premier temps oui, mais
après il aurait aimé en faire plus, ou moins, avoir eu ou n'avoir
pas eu telle ou telle conversation, ou il trouve qu'il a passé un
bon moment, mais perdu son temps. Par contre au niveau du cœur et
du travail fait pour avancer dans l'amour, la paix, le pardon, la
libération des préjugés, l'intelligence spirituelle je
mesure une réelle progression.
Où se situe donc la juste raison ?
La raison de l’esprit peut effectivement m’aider à
trouver un début de vraie solution pour voir plus clair dans
l’Histoire et aussi dans mon histoire personnelle pour comprendre
ce concept nouveau de pénitence selon La Révélation
d'Arès.
Mais la raison du corps est le support essentiel pour
construire, gérer, améliorer et intégrer ma vie spirituelle. Que
peut accomplir mon esprit sans un corps
efficace ? Privé de ce véhicule l'être humain est effectivement et
fortement réduit dans son évolution.
Le corps me permet donc d’accomplir réellement
ce que mon esprit, mon raisonnement et ma conscience me
proposent et aussi m’imposent puisqu'ils sont encore directement
liés à ma culture et mon conditionnement.
Le corps est donc très souvent plus juste, plus vrai,
plus honnête comme repère à la réalité que la tête souvent
bluffeuse, crâneuse, exaltée, dispersée, désespérée, pas
réellement sage ... souvent à côté de la plaque.
Quand la fatigue, la douleur physique et la maladie arrivent ce
sont aussi des invitations à réaliser que des mesures sont à
prendre pour retrouver une bonne santé. Par exemple nous
soumettons ou infligeons à notre corps une nourriture, à ce que
commande la tête et pas forcément à ce qu'il a réellement besoin
pour rester en bonne santé, comme cette fameuse histoire de frites
entre sœur Christiane et vous.
Prendre le temps de se reconnecter à son corps, de l’écouter, de
le faire pleinement vivre, par exemple comme vous nous l'enseignez
pour la prière afin que notre prière ne soit pas que mentale mais
ait une vraie réalité restructurante, vivifiante, spiritualisante
en faisant vivre en nous la Parole. L’esprit et l’âme, si elle a été créée, ont une
projection d’éternité, mais le corps se fragilise assez
vite, se ratatine et meurt en quelques décennies. La médecine
l’aide, mais ce n'est pas le vrai chemin de la pérennité. La mort
est une terrible réalité pour lui, pas pour l’esprit ni pour
l’âme.
Le corps est t’il aussi un indicateur de mon impénitence
?
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Vous ressentez mon blog comme quelque chose de "cérébral,
intellectuel, comme un brassage d’idées : la tête (est) un
pot où le pavot bout (Rev d'Arès xvi/16)." Mais c'est tout à fait possible, mon frère Rémy. Je ne suis qu'un convalescent, qui va avoir besoin pour
retrouver toutes ses facultés, de quelques semaines encore... et
peut-être plus de semaines que je n'avais prévu.
Je progresse, mais assez lentement. Quand en décembre je me suis
trouvé en rééducation cardiaque, un médecin m'a prévenu : "La
circulation extracorporelle (au bloc opératoire quand on vous
ouvre le cœur, pendant quatre heures vous êtes réfrigéré et votre
circulation sanguine assurée par des pompes mécaniques extérieurs
: c'est la circulation extracorporelle) est la cause de
défaillances physiques qui vont durer quelques temps. Sont
affectés votre équilibre, votre vue, votre ouïe, votre parole.
Vous les retrouverez peu à peu." Effectivement, j'ai encore
quelques problèmes d'équilibre, ma vue a baissé, j'entends moins
bien et en ce moment je suis presque aphone. Alors, je ne voyage
plus pour le moment, je m'active peu (le temps d'hiver ne se prête
pas aux sorties), je fatigue vite, et donc je suis plus souvent
qu'avant assis perdu dans mes pensées... Vous voyez le
résultat : Je cogite, ma cervelle s'active plus que mes jambes et
mes bras, j'intellectualise, je pense beaucoup. Je ne suis pas
étonné de paraître cérébral. Je suis vraiment désolé que cela vous
cause un désagrément.
Mais il y a d'autres frères et sœurs qui en sont très heureux.
Ceci dit, merci pour votre commentaire, mon frère Rémy.
D'un côté, vous dites avec raison : "...Particulièrement avec ces
actes de grandes violences début janvier, je suis de plus en plus
abasourdi par presque tout ce que je croise. Nous vivons vraiment
n'importe quoi et n'importe comment. La puissance politique,
médiatique, commerciale d’abrutissement peut-t-elle encore
gravir un échelon ?" Je réponds: Oui, et même plusieurs échelons.
Depuis ma jeunesse j'ai vu s'installer puis fructifier la
médiocrité sans cesse au point que je la crois maintenant sans
limite inférieure, abyssale !
D'un autre côté, c'est avec curiosité que je vous vois considérer
vos trois composantes : chair, esprit et âme (Rév d'Arès
17/7) comme trois éléments séparés ou indépendants. Pour
moi l'esprit et la chair fonctionnent ensemble et, si
j'ai une âme (je me pose humblement la question comme
vous vous la posez) les trois fonctionnent ensemble, les trois
notamment forment un seul moteur pour ma pénitence, même
si au départ la chair et l'esprit étaient les seuls
producteurs de ma pénitence naissante et de mon âme
en même temps.
Mais après tout c'est peut-être vous qui avez raison.
06fev15 161C83
Comment allons-nous vivre après le 11 janvier ? [N'est-ce pas
plutôt le 7 janvier ?]
J'ai lu dans vos réponses que vous ne ressentez pas la peur, mais
moi, je la ressens, je tremble, je n'ose plus sortir car dès que
je vois un visage au teint et aux traits arabes je me dis qu'il va
peut-être me sauter dessus avec un couteau.
Je suis rousse et on se souvient facilement de moi. je vous ai
rencontré une fois, nous avons eu une longue conversation rue
Losserand où vous étiez il y a deux ans, et vous m'aviez donné un
exemplaire de La Révélation d'Arès et beaucoup d'espoir,
quoique je n'aie pas encore rejoint l'équipe d'apôtres de Paris.
J'y pense, mais je ne me décide pas. Il ne suffit pas pour bouger
d'être convaincu qu'il faut bouger.
Mais là, depuis le 11 janvier, je suis terrorisée. Je sens qu'il
faut faire quelque chose, je sens qu'il faut le faire dans le sens
que vous m'aviez indiqué, mais je suis comme anesthésiée.
Redonnez-moi du courage ! "Je ne suis pas Charlie", non, je ne me
sens pas en communion avec les effrontés provocateurs de "Charlie
Hebdo" qui n'ont eu que ce qu'ils avaient cherché. Je sens bien
que la situation dépasse très largement celle de ces persifleurs
mitraillés. Le problème est au-delà d'eux.
Dites-moi ce qu'il faut croire et faire !
Adèle d'Ile de France
Réponse :
Une rousse dont on se souvient facilement ? Je me souviens de
vous, mais vous appeliez-vous Adèle ? Peut-être ne m'avez-vous pas
donné de prénom. C'était quand j'étais au local rue Losserand
pendant une mission de jeunes à Paris. Il faisait, si je me
souviens bien, un froid âpre et cuisant, et je me suis demandé si
vous entriez vous réchauffer ou si nos affiches vous avaient
attirée.
Comment allons-nous vivre après le 11 janvier ? Quand seront
passées l'affliction et les réflexions les plus variées sur ce
drame, quand on aura oublié les "Je Suis Charlie" et les "Je Ne
Suis Pas Charlie", on trouvera encore dans La Révélation
d'Arès toutes les raisons d’être optimistes.
Je sais que La Révélation d'Arès fait l'effet d'un
message codé, hermétique, dont je suis le décodeur ; je sais
qu'elle n'est pas facile à lire pour quelqu'un qui a perdu le
contact avec le Tout Autre et qui ne sait plus lire derrière les
mots. La clé du code est dans la vie spirituelle et si vous n'avez
plus assez de vie spirituelle, c'est difficile.
Décodons !
Malgré les déprédations des princes, les injustices de
leurs administrations, les horreurs que causent l'égoïsme, la
cupidité, la haine et la guerre, qui sillonnent le monde en tous
sens de leurs haies d'épines et coulées de pierrailles
stériles (Rév d'Arès 14/1), nous savons que demeure dans le
for intérieur des princes du culte du Mal et
de leurs chiens (x/5-18) d'humains par milliards une
quantité non-négligeable d'atavisme divin (Rév d'Arès 2/13)
qui peut se réveiller et les faire revenir au Bien. Le
réaliste Créateur sait que toute l'humanité ne peut pas changer
(30/11), mais il sait, et il est revenu le dire à Arès,
qu'un petit reste de pénitents, d'hommes et femmes de Bien,
peut se former et devenir assez prépondérant pour changer le
monde (28/7). Rejoignez ce petit reste !
Au milieu des mauvaises idées et du scepticisme chronique
progressent de bonnes idées et espérances. Au fond, le monde ne
s’est peut-être jamais aussi bien porté, non parce qu'il serait
déjà devenu bon, mais parce qu'il a reçu à Arès en France, en 1974
et 1977, confirmation qu'il n'est pas trop tard pour faire vivre
le monde dans le Bien. Non, elle n'est pas invincible la rage médiatique qui, sous
prétexte de raison et de réalisme, nous donne l’impression
inverse. Si, comme La Révélation d'Arès le fait
comprendre, tout est encore affaire de perception, mais non
d'incrustation enracinée du mal, les rationalistes les plus
forcenés n'ont pas encore de prise définitive sur les événements
et nous pouvons changer peu à peu le cours des choses. Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), mais La
Révélation d'Arès rappelle que, contrairement à ce que
prône la religion, le salut ne se compte pas seulement
dans une vie d'homme, mais dans une chaîne de générations
d'hommes. Nous sommes dans le temps (12/6) et le temps
durera bien après nous et nous y participerons encore ; la
religion qui a voulu tirer très vite les bénéfices de son commerce
a oublié cela et laissé croire que le salut n'est que
l'affaire personnelle d'une seule vie de chair.
Toutefois, la vie de chair de chacun de nous est plus
qu'importante, capitale, fondamerntale, comme l'invisible
fondation d'une maison assure la stabilité de cette dernière, car
la chair pénitente produira l'âme et par
l'âme prolongera sa vie.
Nous savons que si nous sommes déjà pénitents nous ne
mourrons pas sans âme et, de l'au-delà où nos âmes
émigreront en attendant le Jour (31/8), nous formerons
la fondation nécessaire au futur monde changé, nous
poursuivrons invisiblement notre mission. Oui, l'avenir du monde
dépend aussi des disparus et nous en avons la preuve manifeste
dans la ré-apparition de Jésus chez les hommes de chair
en 1974.
La victoire qu'espèrent les terroristes, ce n'est pas la terreur
qu'ils répandent qui ne sera jamais définitive, c’est
d’empoisonner nos esprits. C'est piètre. Ne soyons pas aussi
piètres que cette dérisoire victoire-là. Pour ne pas avoir peur,
il suffit d'avoir l’espérance que le monde peut changer (Rév
d'Arès 28/7). Nous avons cette espérance et je crois
comprendre que vous l'avez, ma sœur Adèle.
Alors, devenez pénitente puis descendez dans la rue,
saluez chaleureusement ceux qui vous croisent, dites-leur votre
espérance, invitez-les à la partager. Pour ne pas vous laisser
ronger par la désespérance, sacralisez votre espérance et pour
cela n’hésitez pas à la manifester en toutes circonstances. Pour
terrasser le pessismisme ou l'indifférence, sœur du pessimisme, il
faut entretenir la joie de croire et la certitude que tout peut changer
à terme si beaucoup s'y mettent.
Regardez le Ciel au-delà du ciel gris de l'hiver, l'été est déjà
là, le grand bel Été de Dieu vit déjà. N'ayez pas les complexes de
ceux convaincus qu'ils passent pour des esprits rassis ou glacés,
bref, hivernaux. Soyez simplement réaliste : Le Créateur est
revenu parler aux hommes à travers l'un d'entre eux — qu'importe
que ce soit moi ou un autre — et Il nous montre les sentiers
du Bonheur (Rév d'Arès 36/23), qui est la traduction
beaucoup plus proche de nous de ce qu'Il appelle les Hauteurs
Saintes. Bonheur et Hauteurs Saintes, c'est la
même chose.
Le Créateur nous donne la forme idéale de résistance : la pénitence.
Soyez pénitente, sœur Adèle, et moissonneuse,
car pénitence et moisson vont ensemble comme
femme et grossesse vont ensemble. Nous sommes faits pour procréer.
Procréez-vous et procréez le monde nouveau !
06fev15 161C84
De temps à autre je tombe encore sur ces affichettes qui, du jour
au lendemain, apparurent pour inciter tout bon citoyen de France
et d'ailleurs à s'auto-baptisé "Charlie".
Heureusement que le "Je suis Charlie" n'a pas été "Je suis David",
parce que cela aurait fini par m'agacer de façon grave.
En effet, comment ne pas devenir fou en voyant écrit partout, mais
alors partout, jusqu'au pare brise arrière des voitures cette
inscription obsédante, pour ne pas dire carrément lourdingue: "Je
Suis Charlie".
Imaginons un instant que "Charlie Hebdo" se soit appelé
autrement...
Par exemple, cela ne m'aurait pas déplu que le journal Charlie
Hebdo se soit appelé "Bidochon Hebdo, "Beauf hebdo" ou bien encore
"Mouton Hebdo".
Au moins, cela aurait été hilarant de lire partout et à travers le
monde: "Je suis Bidochon", "Je suis Beauf" ou plus flagrant encore
"Je suis Mouton (du troupeau humain)". Là, du coup, c'est toute la
France qui aurait rejoint l'esprit satirique de Charlie Hebdo
(pour sa mémoire), souvent immonde, parfois d'un extrême
inimaginable dans ses caricatures, (en effet, comment peut on
avoir envie de rigoler quand les victimes sont des enfants...).
En remplaçant le "Je suis Charlie" par "Je suis Bidochon" ou "Je
suis Beauf" ou encore "Je suis Mouton", le peuple français, de
façon comique aurait alors rendu un immense hommage à travers
cette forme d'imitation satirico-ironique totale et
d'auto-dérision nationale à la "sauce piquante et bien décapante"
façon "Charlie Hebdo".
Avec en sus, la "bénédiction" de cette Sacro-sainte Liberté
d'expression, très en vogue ces temps-ci.
Conclusion, tous ces français pris d'une soudaine affection pour
"Charlie Hebdo" seraient alors devenus les dignes "héritiers" de
ce journal satirique.
Néanmoins, je pense à ce fameux "French bashing", pas toujours
bien reçu des français, curieusement... Pourtant une forme
d'humour beaucoup plus mesurée sous la pointe des crayons de la
presse étrangère qui aime à se moquer gentiment de la France et
des français, en utilisant a bon escient cette "Liberté
d'expression".
Cette "Liberté d'expression" que chacun semble découvrir du jour
au lendemain comme quelque chose devenu "sacré", "intouchable"...
L'esprit "French bashing" (pour lequel les francais sont peu
enclins à sourire lorsqu'ils constatent qu'à l'étranger on se paye
aussi leurs têtes...), aurait certainement salué ces millions de
français se tournant alors en dérision en s'affichant avec des :
"Je suis Bidochon", "Je suis Beauf" ou bien encore "Je suis Mouton
(du troupeau humain)". Dans un premier temps, cela aurait
certainement dérouté, surpris, puis amusé et enfin suscité
l'admiration des autres pays du monde et ce en dépit du drame de
"Charlie Hebdo".
Bref, tout en sachant que l'humour n'est pas l'apanage de la
France et que "l'humour français" n'est pas forcément le même
humour chez les autres. Quoi qu'il en soit, de la mesure, toujours
et en toute occasion.
Lorsque j'ai vu à la télé toute cette marée humaine marchant comme
un seul homme, je restais songeur...
Apprendre que les députés chantent la Marseillaise à l'Assemblée
nationale (chose jamais vue depuis 1914...) comme on chanterait
l'hymne national avant de partir en guerre, tel un troupeau de
moutons, sans réfléchir... Je restais plus encore songeur.
Ambiance inquiétante, parce que je ne pouvais alors m'empêcher de
penser aux représailles, aux menaces/intimidations, sans compter
tous ces regards de travers que l'on aurait à l'encontre de nos
frères musulmans, de toutes ces personnes qui, en pareil
circonstance ont le simple tort d'avoir un faciès maghrébin,
d'avoir pour prénom : Mohamed, Rachid etc., Victimes alors de tout
cet amalgame de la part de tous ces bons français dits "de
souche".
Dois-je me réjouir d'avoir vu à la télé tous ces millions de
"Charlie" dans une émotion collective, éclipsant alors toute
raison, toute réflexion ? Non, tout compte fait.
Dans mon quotidien, et à cause des propos que j'ai pu entendre en
ville comme à la campagne à l'encontre des maghrébins et des
musulmans, bizarrement je regrettais presque de voir se liquéfier
ce conformisme "de bon aloi", ce conformisme "bien sage", sans
excès de suspicion (suspicion devenu complètement parano), sans
excès de violence, sans passion exacerbée etc. Ce conformisme
auquel j'étais, inconsciemment, habitué à voir d'ordinaire, avant
que n'apparaissent tous ces meurtres liés à "Charlie Hebdo".
Devant mon commentaire que je suis en train d'écrire, je repense
avec nostalgie à cette France de 1998 championne du monde de
football. À l'époque il y avait eu également cette communion
nationale enfiévrée où chacun s'était soudainement reconnu à
travers cet esprit "black, blanc, beur", malheureusement vite
oublié pour laisser place à cet autre état d'esprit: "Nous nous
sommes tant aimés !", au goût amer, pour finir avec un Jean-Marie
Le Pen au deuxième tour des élections présidentielles de 2001.
Lendemain de fêtes pleins de désillusions.
Malheureusement, cela perdure et perdurera aussi longtemps que
l'homme ne se sera pas décidé, une bonne fois pour toutes, à changer
avec constance dans la pénitence.
Oui, incroyable tout ce "cirque" fait autour de "Charlie Hebdo".
Et cet opportunisme et cette hypocrisie venant de tous ces hommes
politiques et chefs d'Etats ("Les amis d'un jour avec les ennemis
de toujours"). Sans parler de tous ceux qui ont trouvé un intérêt
médiatique, financier, commercial, etc., pendant puis après cette
journée du dimanche 11 janvier 2015.
Aussi, quel dommage, ce jour-là, de ne pas avoir pu lire : "Je
suis Caïn" par ci, "Je suis Abel" par là, ce qui m'aurait, je
pense, décidé à prendre part au mouvement de masse que l'on a pu
découvrir à travers tout le pays. Oui, être parmi des : "Je suis
Caïn", "Je suis Abel" ou mieux encore : "Je suis Caïn et Abel"
écrits sur la même pancarte des manifestants marchant côte à côte,
main dans la main, montrant alors au monde entier que tout crime
peut être pardonné, qu'il faut pardonner malgré tout, sans
conditions, alors oui, je me serais peut être joint à cette foule
innombrable...
Je pense également à cette question entendue mainte fois à travers
les média : "Et maintenant on fait quoi ?" Pénitence, évidemment !
Dieu nous laisse encore notre Prophète Mikal bien aimé sur notre
bonne vieille terre. Mais dans cet immense Bonheur de vous avoir
encore parmi nous, Frère Michel bien aimé, je me dis que ce n'est
certainement pas pour rien.
Ce que je sais c'est que ce monde devient de plus en plus
triste...
Sans jamais se décourager, poursuivons dans la voie de la pénitence. Appelons tous les hommes à en faire de même !
Gardons en nous cette vigilance, cette lucidité à travers cette Intelligence
Spirituelle, cet Amour Évangélique.
Aussi, soyons des réconciliateurs d'hommes, des réconciliateurs
d'hommes sans conditions, dans le quotidien d'un monde qui en a de
plus en plus besoin.
Enfin, Frère Michel, sachez qu'il n'y a pas un jour de ma vie où
je ne cesse de penser à vous, dans l'Amour du Père.
Merci de nous survivre, Prophète Mikal. Et pour
longtemps encore je l'espère !
Je suis de tout cœur avec vous.
Prenez bien soin du votre !
David Patati et Patata du Limousin.
Réponse :
J'ai beaucoup aimé lire votre commentaire, frère David, et je vous
en remercie du fond du cœur.
Les frères Kouachi en fuyant le lieu du massacre le 11 janvier
crièrent : "On a vengé le prophète," usant du verbe venger
comme dans Genèse 4. Dérisoire cri de triomphe, parce
que la gloire du prophète du Coran règne sans nuages sur
un peuple de 1.570.000.000 Musulmans en pleine expansion et n'a
nullement besoin d'être vengée, et parce que tous les vengeurs
du prophète peuvent aussi crier "Je suis Mouton", le
Mouton d'une petite part sans intérêt ni avenir d'un grand
peuple. Vous allez me dire: Mais pour le moment ils règnent: Daech,
Al Qaïda, etc. Ils règnent comme le violent règne sur l'événement
le temps de son crime. Ensuite, les réalités reprendront le
dessus, mais est-ce sûr ? Ce petit troupeau de moutons
violents ne va-t-il pas s'imposer longtemps, ne serait-ce que
parce qu'il a la force des croyants bornés ? Les religions ne
sont-elles pas nées de ce petites minorités agissantes et
impérieuses dans leur simplisme schématiseur ? Tout comme en
France le courant "Je Suis Charlie" s'est reposé sur le force
d'une minorité unie dans son étroitesse d'esprit contre une
majorité intelligente, ouverte, mais divisée par ses pensées trop
diverses ?
Votre commentaire m'amène à penser à ce problème : La force
agissante d'une minorité qu'électrisent des slogans stupides mais
extrêmement simples : "Je Suis Charlie" est intellectuellement
nulle, mais terriblement efficace parce qu'il donne une illusion
de puissance unie autour de trois mots.
"Je Suis Charlie" est vraiment "Je Suis Mouton". Avec le recul,
après avoir beaucoup écouté, lu, regardé je sais maintenant que
les "Charlie" étaient vraiment une très petite minorité, mais la
question que ce constat soulève est : Mais que sont les autres ?
Je réponds : Un très grand nombre criconspect mais terriblement
dispersé et sans force de ce fait.
Cela m'amène évidemment à penser à nous: Dieu nous donne une voie
très simple, qui paraît même simplissime à beaucoup, la voie de la
pénitence. Ainsi nous donne-t-Il une Force, une
Puissance reposant sur une Idée élémentaire et
irréductible, mais qui à l'inverse de "Je Suis Charlie" a la
supériorité de la Vérité logique : "Je Suis Pénitent" ou "Je Suis
le Bien" qu'on peut compléter par "Je Suis le Bien" et en-dessous
: "Le Bien seul vainc le Mal"
C'est assez dire si votre commentaire a déclenché chez moi une
forte cogitation et une énorme envie de prier.
06fev15 161C85
Peter et moi sommes si heureux frère Michel que vous soyez de
retour sur le net !
Merci au Maître de tout, à Ses anges, à sœur Christiane et à votre
famille et aussi à tous ces docteurs et infirmières qui vous ont
bien soigné. Ils vous ont ainsi aidé dans votre mission qui fait
partie intégrante de votre constante et joyeuse pénitence.
En lisant cette nouvelle entrée et vos réponses passionnantes aux
commentaires il apparait que vous soyez encore plus alerte et en
forme qu'avant vos opérations et votre 'résurrection' (réponse
161C49) !
Ainsi en vous imitant dans la pénitence joyeuse, (j'aime ces 2
mots l'un à côté de l'autre parce qu'ils semblent antagonistes
mais en fait ils se renforcent mutuellement) j' espère qu'un jour
ma famille, mes amis et les gens que je rencontre se joindront à
nous et qu'ensemble nous clamerons la Parole pour L'accomplir
(Rév d'Arès 35/6) et pour La rendre encore plus puissante
et encore plus vivante.
Ainsi notre pardon sera-t-il encore plus fort, encore
plus vrai.
Quand j'ai découvert La Révélation d'Arès et que j'ai
commencé à prier et à pratiquer le pardon inconditionnel, c'est
comme si les yeux de mon cœur s'étaient ouvert et ma vie à
commencé à changé.
Avant cela j'étais constamment dans l'ombre d'un mode de riposte
automatique et encore aujourd'hui, il me faut faire preuve de
grande vigilance pour résister à cette tentation.
Alors oui, comme vous frère Michel, je pardonne à ceux qui ont
orchestré et à ceux qui ont participé à l'élaboration des
événements tragiques du 17 [?] janvier 2015 à Paris. Je vais
probablement mettre mes deux grands pieds dans le plat avec ce
commentaire.
Les coupables de ce drame, qui sonne si faux, ne furent-ils pas
désignés trop rapidement par les autorités et ne furent-ils pas
exécutés sans le moindre procès et sans témoins ?
Qui sait dans cette affaire -comme dans tous ces drames médiatisés
à outrance, qui est mort ou pas, qui est le bourreau et qui la
victime, qui s'est suicidé ou "qu'on a" suicidé ?
J'allais écrire que tout ressemble de plus en plus à des
productions hollywoodiennes dans les médias, mais en fait je suis
maintenant persuadée que ce qu'on nous a montré concernant
"Charlie Hebdo" c'est du cinema ! Comme des avions de
ligne qui provoqueraient la destruction totale des tours jumelles
à New York, la tuerie dans l'école de Sandy Hook, plus récemment
les terroristes tuant une centaine d'enfants au Pakistan, la
récente tuerie de Sydney etc etc
Et donc je me réjouis que vous ayez tourné le dos à votre
télévision qui n'est plus utilisée, semble-t-il, que pour
manipuler l'opinion. Ainsi en parlant de présumés coupables (les
frères Kouachi et Amédée Coulibaly) sans avoir la preuve de leurs
crimes, ne participons-nous pas aux mensonges que cette nouvelle
véhicule ? Ces événements ne portent-ils pas plutôt la marque des
manipulateurs d'un système qui nous traumatise régulièrement dans
le but mieux nous dominer ?
En Belgique, pendant la guerre froide, il fallait avoir peur des
communistes et comme pour nous le prouver, on a eu les attaques
des CCC (Cellules Communistes Combattantes). Et maintenant ce sont
des Musulmans qu'il faut se méfier. C'est la logique du système,
on a pas encore tout volé au Moyen Orient et les pouvoirs ont
besoin de faire leurs petites guerres, là-bas assez loin de chez
nous pour que cela ne nous dérange pas trop.
Alors, oui, pardonnons, pardonnons tout et tout le monde mais il
faut aussi se donner les moyen de créer un dialogue avec les
coupables de ces crimes. Trouver un moyen pour leur montrer leurs
erreurs, leur dire que toutes ces souffrances insupportables ne
conduisent au bonheur de personne. Comme le Très Haut je voudrais
leur dire: Que des princes sans ruse acceptent de se
rendre à Ma Parole, qu'ils te remettent sur le champ leur
couronne, leur bâton de commandement. Qu'ils descendent de leur
trône, qu'ils se chaussent, raidissent leurs poignets de
bracelets de cuir, et te suivent à la moisson. (Rév of Arès
15/7) car les princes seront détrônés bientôt ( Rév.
d'Arès 22/12) car j'ai interdit qu'on s'empare de l'héritage de
Mon Peuple et de son gouvernement que J'ai donné à tous. (Rév.
d'Arès 27/5).
Seulement voilà, tant que nous nous laissons manipuler sans rien
dire et sans rien faire, que nous restons les pendus du système
rien ne changera et nous partagerons encore et encore la
responsabilité de tous ces crimes. Combats ! Entre le pied
dans la terre (Rév d'Arès X/19).
Réalisons nos idéaux ! Combattons pour le Bien à notre
niveau, en commençant par faire la paix à l'intérieur de nous
même. Je voudrais simplement être forte, lucide et bonne, comme
vous l'êtes frère Michel, et je me souviens de ce que vous avez
écrit quelque part dans ce blog: "Il vaut mieux chercher à faire
le Bien que de chercher la vérité..."
Vous avez sans doute raison, car quand je fais part de mes doutes
quant à la véracité des faits colportés par les médias, souvent
les oreilles se ferment et le dialogue s'arrête. Dans tous les
cas, vous vous mettez toujours au niveau de votre interlocuteur,
par Amour pour lui sans doute. En fait ma vérité semble
encore plus dérangeante que la version officielle car elle se
double d'énormes mensonges et personne n'aime se voir trompé.
Devons-nous donc parfois consciemment parler en bruit (Rév
d'Arès : Le Livre) pour être entendus ?
Joyeuse pénitence à tous!
Rosie L. d'Australie
Réponse :
Merci, ma sœur Rosie, pour ce commentaire, qui soulève la question
que nous Pèlerins d'Arès n'avons pas vocation d'étudier et que
probablement personne dans le monde n'a le moyen d'analyser. Il y
a, comme vous le rappelez, d'autres événements violents ou
sensationnels qui ont été considérés comme des complots. J'en
nomme ici cinq qui sont devenus célèbres : L'Opération Apollo 11
(A-t-on vraiment marché sur la Lune ou était-ce un magnifique
montage pour faire peur aux Soviétiques et impressionner le monde
?), l'assassinat de Kennedy (Oswald a tué Kennedy, oui, mais qui
était derrière ce pauvre type ?), le 11 septembre 2001 (N'est-ce
pas un attentat concocté par un organisme US occulte ?), le sida
(Ne serait-ce pas un virus de singe volontairement inoculé à
l'homme, mais par qui ?), les illuminati (Contrôlent-ils vraiment
la planète ?).
Je crois que, vrais ou faux, quels qu'aient été les véritables
fomenteurs de ces faits ou méfaits, le but recherché par les
assassins ou par leurs commanditaires était lui toujours le même:
Faire peur.
Par ailleurs, on est évidemment troublé par le fait qu'on tue
Oswald, l'assassin de Kennedy, deux jours après l'attentat et
vraisemblablement avant qu'il puisse trop parler, de même qu'on
tue les frères Kouachi et Amédée Coulibaly, bref, on est
évidemment troublé par l'exécution quasi immédiate des assassins,
qui d'ailleurs sont sûrement les assassins, si ce n'est pas pour
éviter un procès et tout ce qu'on peut y entendre. J'imagine
facilement que prendre les frères Kouachi vivants et les faire
passer aux Assises, c'était par avance faire aussi le procès de
"Charlie Hebdo" et probablement du système qui a produit les
frères Kouachi, bref, c'est remuer beaucoup, beaucoup de linge
sale
Ce procès ne serait qu'un procès de plus du système qui préfère
qu'on ne parle pas de lui. Qui du système tue ? Je réponds : Tout
le système tue ou forme des tueurs. Alors, condamner l'un ou
condamner l'autre, en quoi cela ferait-il avancer les choses ? En
rien. Le but que nous assigne La Révélation d'Arès n'est
pas de faire un procès au système, mais de le faire disparaître.
Le philosophe slovène Slavoï Zizek (prononcer Jijec, je crois) a
donné à l'un de ses ouvrages un titre très long : "Violence, la
violence n'est pas un accident du système, elle en est la
fondation." Tout est dit là et nous voyons pourquoi il faut faire
disparaître le système et réapparaître l'homme libre au
sens absolu que La Révélation d'Arès donne à libre,
à savoir que l'homme libre de tous préjugés devient ipso
facto pacifique et tolérant.
07fev15 161C86
Bonjour, Frère Michel,
Des jeunes personnes avec des pancartes, où l'on pouvait lire :
"Qu'est ce que c'est le Bonheur ?" , déambulant dans la rue et
parlant au public, demandaient : "Qu'elle est votre idée sur le
sujet ?"
Une jeune femme me pose la question : "Bonjour Monsieur,
d'aprés-vous c'est quoi le bonheur ?"
Je réponds : "Jeune Dame, le bonheur ne peut pas se construire sur
un fond de vie d'individualisme ambiant, de racisme ou de chacun
pour soi, Dieu pour tous."
J'ai donné mon avis avec ce slogan et je fais une
proposition au petit reste pour une éventuelle vitrine :
Aucune paix ne pourra survivre
Si l'homme n'apprend pas à
Aimer
Pardonner
Son Prochain
Inconditionnellement.
Un frère des Bouches du Rhône
Réponse :
Merci, mon frère, pour ce beau commentaire.
07fev15 161C87 Note du blogger : Ces lignes ne proviennent pas
d'un commentaire adressé au blog, mais d'une réflexion parue sur
le site d'Internet de la mission de Touraine. Cette réflexion
m'a paru mériter une audience beaucoup plus large que celle des
Tourangeaux auxquels elle est initialement destinée ; elle me
semble tout à fait à sa place parmi les commentaires de l'entrée
161.
Mes sœurs et frères,
Je vous livre une réflexion inspirée par vos divers échanges sur
la liberté et sur les choix de notre frère X [un frère de la
région Touraine, qui a choisi un mode missionnaire déphasé par
rapport à l'activité de la mission principale et qui forme une
famille d'affinités particulières].
La liberté est un domaine complexe et simple à la fois.
Complexe, car beaucoup évoquée par la philosophie qui a induit
dans nos gènes une bizarrerie où tout peut se mélanger, intellect
et idées troublant nos réactions et nos actes, nous faisant croire
que nous agissons en hommes libres.
Pire, il y a dans notre société, qui se croit libre, une énorme
aversion pour la liberté de changement à laquelle nous l'invitons.
C'est ce point le plus inquiétant. En effet nous avons assisté à
une manifestation de plusieurs millions de personnes dans les rues
de France qui réclamaient la liberté d'expression et nous voyons,
à [ville où vit le frère X], une atteinte à cette liberté exercée
par une mairie qui peut utiliser son pouvoir sur une personne,
attirer la médisance des "meutes", et jeter le discrédit sur notre
mouvement.
Il n'y a pas que la maladresse de X, qui s'est trompé de mission,
il y a la méchanceté du monde qui n'aime pas ce qui le remet en
cause ou qui ne pense pas comme lui.
Les évènements du 11 janvier risquent d'induire un arsenal
législatif répressif nous privant encore plus de liberté sous
couvert de sécurité.
Alors, à nous d'êtres encore plus forts ! De ne pas avoir peur !
De beaucoup réfléchir à notre mission dans la paix !
Oui, mon frère C. [un autre frère], nous pouvons dire et nous
appliquer à nous-mêmes avec humilité ce que chantent la Parole : À
tes conseils et préceptes tu seras le premier soumis (Rév
d'Arès 16/9) "Heureux les réfléchis, chantent les Béatitudes. Notre
liberté est de réflexion : Contraire de la liberté d’impulsion. La
liberté de réflexion conduit l’homme bien réfléchi à
admettre et suivre des décisions et des actions contraires à ses
sentiments naturels." (article "Liberté et infantilisme" dans Le
Pèlerin d'Arès).
Notre frère X s'est affranchit de tous les conseils, croyant
trouver meilleurs profits à faire selon sa méthode, mais,
j'insiste sur ce fait, même si nous n'approuvons pas son action,
il a sa liberté. La Parole nous incite à aimer, pardonner, ne
pas juger: "Dis : Quel frère s'attachera aux pas de celui-ci
pour le détourner de l'erreur? Sauve ! Ne juge pas ! (Rév d'Arès
27/3).
La liberté que nous voulons vivre est celle du poulain
agile... libre du harnais... (Rév d'Arès 10/10),
intérieure, respectant scrupuleusement celle des autres même celle
des plus agressifs à notre égard, parce que c'est elle qui permet
le choix du Bien ou du mal. À nous de choisir
le Bien qui consiste à aimer, pardonner, faire la
paix, se rendre libre (10/10) de tous préjugés
contre quiconque et ranimer son intelligence spirituelle
(32/5)
Cela demande, effectivement beaucoup de prière et de méditation ou
réflexion, souvenez vous des conseils du Prophète, il y
a déjà plusieurs années... Priez et méditez beaucoup !
Mon frère X, si tu ne t'étais pas caché derrière la façade d'une
méthode d'approche respectée par le monde pour connaitre ses
intentions, peut être n'y aurait il pas eu de réaction ? Se
cacher, ou avoir peur du monde, en n'apparaissant pas là où il y a
des risques à témoigner de notre Message ne nous
apportera rien, puisque nous devons témoigner devant le
monde ! Le Père nous dit : Je ne me suis pas donné de
masque, Je n'ai pas établi un rang de princes devant Moi pour Me
cacher la Face (Rév d'Arès 3/4).
"Dans la mission, restons visibles," nous dit le Prophète !
Alors, mon frère Bruno, redeviens visible en expliquant,
directement, que nous cherchons des pénitents, des
hommes capables de vivre et d'inciter à vivre le Bien.
Par ailleurs, missionner seul dans une ville [où frère X exerce sa
mission et qui n'est pas Tours], où il n'y a pas de local, cela
fait longtemps que le Prophète nous dit que c'est voué à
l'échec. L'expérience nous le démontre. C'est pour cela qu'il nous
conseille de nous regrouper et de nous concentrer sur Tours ! Avec
beaucoup d'amour et de patience, nous y arriverons avec la joie
dans le cœur d'être tous ensemble.
Avec vous chaque jour dans la prière et avec toute mon affection
fraternelle
Francis M. (coordinateur de la mission de Tours).
Réponse :
Frère Francis, j'aime et je respecte frère X comme vous l'aimez et
respectez, mais vous avez raison de le mettre en garde contre un
mode de mission morale dont le principe rappelle le principe de la
mission sociale, dont les résultats furent nuls, et qui nous fit
beaucoup de tort en nous défigurant, parce qu'elle taisait notre
foi, elle taisait notre appel à la pénitence.
Frère X soit ne voit pas qu'il agit complètement en dehors de La
Révélation d'Arès, soit agit ainsi délibérément et on peut
se demander s'il n'a pas glissé de la foi qu'il mit autrefois dans
La Révélation d'Arès vers la simple sympathie pour La
Révélation d'Arès. Peut-être le processus psychologique qui
l'a amené à ce mode de mission est-il plus compliqué.
Quoi qu'il en soit, son initiative personnelle dans sa ville le
tient au loin et vous prive à Tours d'un missionnaire de la Pénitence.
Mon frère X, c'est à vous que je m'adresse maintenant :
Frère X, vous semblez penser ou bien que notre mission manque du
souci de cadrer avec la psychologie ambiante et de jouer dans le
décor du monde, ou bien qu'elle manque d'imagination, mais pour
nous l'imagination ne consiste pas à s'inventer des
relations avec le monde qui déparent La Révélation d'Arès.
Je dirais même que ça, c'est pour nous le contraire de
l'imagination. Pour nous l'imagination pénètre et révèle davantage
l'Appel que le Père a lancé au monde à Arès.
L'imagination est pour nous un outil d'excavation de la Vie
à laquelle nous appelle La Révélation d'Arès et cette Vie
est spirituelle ; elle n'est ni morale ni sociale. C'est la Vie
de l'âme !
L'imagination nous sert à faire mieux comprendre aux gens du monde
l'image et ressemblance de leur Créateur au fond d'eux (Genèse
1/26-27), la nécessité salutaire de réveiller leur divinité
contre leur animalité. Certes, l'imagination le fait au moyen
d'images compréhensibles pour le cerveau moyen, mais ces images
doivent rapprocher et non éloigner de l'original Créateur de telle
sorte que l'épis mûr rencontré dans la rue surgisse des
broussailles et épines pour dire : "C'est donc ça !
Je peux être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) moi aussi
!" Alors, évidemment, il faut essayer beaucoup d'images pour
trouver la bonne, celle qui porte, et c'est ce qu'on essaie de
faire en imaginant des affiches, des tracts, des arguments, mais
cette image ne doit jamais s'éloigner de la plume, des crayons,
des pinceaux de La Révélation d'Arès originale.
Si nous nous en éloignons nous sommes ailleurs, nous ne sommes
plus dans le petit reste, nous sommes des
sympathisants, c'est tout. Je ne sais plus qui a écrit (peut-être
Rémy de Gourmont dans sa "dissociation d'idées"): "L'imagination
est la nuance qui sépare le conteur du romancier". Peut-être
faites-vous de La Révélation d'Arès un roman, alors
qu'il faudrait vous contenter de la conter. Que nous conte La
Révélation d'Arès ? Que seuls des pénitents changeront
le monde et que donc il faut se faire pénitent et
non seulement cela seul, mais cela seul dans le sens que La
Révélation d'Arès donne au mot. Si vous cherchez des
synonymes de pénitent, si vous romancez le pénitent
en le déguisant sous un autre mot ou sous un autre personnage
dans l'espoir de vous faire mieux comprendre, vous trahissez
carrément le sens que le Père donne à pénitent à Arès,
car il n'existe pas de synonyme à ce mot.
Il n'y a qu'un seul sentier qui conduit au Bien,
au Bonheur, aux Hauteurs Saintes, c'est celui
de la pénitence. Revenez dans ce sentier !
07fev15 161C88
En complément des commentaires de notre frère Nazih (161C59,
161C73), je me suis procuré le Coran de Sami Awad Aldeeb
Abu-Sahlieh aux éditions de l'Aire et en priant dans ce Coran, où
les versets abrogés et abrogeants sont signalés, j'ai découvert le
verset du Sabre :
Sourate 9(113 dans l'ordre chronologique)/5 : Après que les mois sacrés expirent, tuez les polythéistes où
que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les
dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent
la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie
libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux"
qui abroge par exemple le verset :
Sourate 50(34 dans l'ordre chronologique)/45 : Tu n'es pas un despote sur eux. Rappelle donc le Coran à celui
qui craint ma menace. Et il y aurait ainsi plus d'une centaines de versets cléments
abrogés par ce verset dit du Sabre ou équivalent.
Effectivement, il est plus que nécessaire de réformer, de
révolutionner ou de faire évoluer l'Islam et le Créateur par La
Révélation d'Arès vient heureusement nous y aider.
Heureusement aussi que certains Musulmans attendent la venue du
Messie (de Jésus).
J'en ai croisé un en janvier dans ma mission. Il m'a dit sans que
je lui souffle mot à peu près ceci : "Jésus doit revenir et doit
remettre les musulmans dans la Voie Droite." Comme je ne lui avais
parlé que du Créateur venu à Arès je lui précise les événements et
qui nous sommes plus exactement, alors il m'a répondu : "Ah mais
c'est vous qui êtes rue Raymond Losserand ? J'ai vu votre local,
j'y passerai un jour."
Tous les espoirs sont permis.
Eric J. d'Île de France
Réponse :
Il y a en effet des contradictions dans le Coran qui ont amené des
théologiens musulmans à parler d'abrogation dans le Coran. Les
abrogations, comme vous l'expliquez, consistent à déclarer nuls
certains versets en fonction d'autres versets qui les
contredisent.
Il s'ensuit que l'Islam en réparti entre les croyants en la
Miséricorde sans exceptions et les croyants en une Miséricorde
avec exceptions. Pour moi c'est simplement la preuve que le Coran,
tel qu'il est en usage en Islam, n'est pas la pure Parole du
Créateur et que des livres d'homme, comme dit La
Révélation d'Arès, s'y sont glissés, notamment des hadiths
ou des prétendus hadiths. Mais il y a d'autres explications à
cette hétérogéinité, dont il a été question dans les commentaires
d'une entrée de blog, je ne sais plus laquelle — Je travaille sur
un ordinateur qui n'a pas le logiciel de recherche Copernic, je ne
peux pas trouver aujourd'hui l'entrée en question.
Comme vous dites, frère Éric : "Il est plus que nécessaire de
réformer, ... de faire évoluer l'Islam et" pour ce travail "le
Créateur par La Révélation d'Arès vient heureusement
nous y aider."
07fev15 161C89
Pour m’associer au bonheur général de vous retrouver tout neuf,
encore sur cette terre, bien vivant à nos côtés, et pour
participer aux commentaires, simplement ce passage, un peu allégé,
du livre "Lire la Torah" (10/2014) de Catherine Chalier,
professeur de philo et catholique convertie au judaïsme.
"Lutter contre le fondamentalisme, qu’il soit
juif, chrétien ou musulman, exige de savoir se placer sur le
terrain des livres martyrisés par les fondamentalismes et
d’apprendre à les lire autrement, mais sans donner congé à la
quête de sens et de spiritualité dont tant d’êtres humains
restent encore habités lorsqu’ils ouvrent ces livres, nonobstant
la science et la technique.(…)
"Cela exige aussi de repenser la place des femmes dans ces
religions et, en particulier, leur accès à l’étude et à
l’interprétation des Livres (…) ; cette insistance sur la
nécessité de faire place aux réflexions intellectuelles et
spirituelles des femmes dans la lecture des Livres repose sur
deux idées majeures :
"La première vient de la certitude que la part des femmes dans
l’interprétation est susceptible d’éclairer le texte autrement
que ne le font les hommes, précisément parce que n’occupant pas
les mêmes places qu’eux dans les sociétés et dans l’histoire,
elles posent au Livre d’autres questions.
"La seconde, dont l’urgence se manifeste chaque jour, là surtout
où le fondamentalisme fait des ravages, se fonde sur la pensée
que la reconnaissance des femmes constitue l’une des clés qui
pourrait apaiser la violence impitoyable entre les hommes
eux-mêmes. Cette reconnaissance, ou plutôt cette découverte, des
femmes comme des interlocutrices à part entière dans la lecture
des Livres (…) ne mettrait pas en danger la virilité des hommes,
elle les obligerait à la penser autrement et elle serait une
chance pour eux aussi. Elle permettrait aux uns et aux autres de
commencer à rompre, déjà à l’intérieur des couples et des
familles, avec la si terrible fascination qu’exerce sur les
êtres humains le désir de subjuguer autrui et de le soumettre.
L’histoire en serait sans doute affectée. Mais cela demande un
travail sur soi très exigeant que, jusqu’ici en tout cas, peu
d’hommes religieux se sont montrés désireux d’entreprendre
vraiment. Et cela malgré l’assiduité et la grande intelligence
dont beaucoup font preuve face aux textes qu’ils étudient et en
dépit de leur insistance sur la nécessité de lutter, en
soi-même, contre le "mauvais penchant."
Cette femme éclairée ne sait peut-être être pas
encore que le Père a parlé à Arès. Elle ne semble pas savoir
qu’une Parole pure est à nouveau descendue vers les
hommes, qu’un prophète vivant existe, et surtout que l’image
et ressemblance du Créateur dans l’homme est menacée par le
péché des péchés. Il faudra vite l’en informer.
Françoise S. de Bretagne-Sud
Réponse :
Informer Catherine Chalier est une bonne idée.
Elle est professeur de philosophie à l'Université Paris X-Nanterre
et a édité plusieurs ouvrages au Seuil, éditeur.
Pourquoi n'essayeriez-vous pas de l'atteindre par une de ces deux
voies: l'Université de Nanterre et/ou le Seuil ?
Catherine Chalier s'est convertie au judaïsme ? Je pense à
Huysmans qui fit la démarche inverse en se convertissant au
catholicisme, venant non du judaïsme (du moins je crois), mais de
l'occultisme et même, si ma mémoire est bonne, de la partie
sombre, de la branche sorcellerie, de l'occultisme.
Ces conversions ne signifient plus rien pour moi. Jésus était
juif, l'est resté jusqu'à la croix tout en voulant faire évoluer
le judaïsme. Ce juif qui n'a jamais voulu être autre chose que
juif est fondateur du christianisme, du vrai christianisme, de
celui du Sermon sur la Montagne. Alors, nous Pèlerins
d'Arès qui avons pour ancêtre spirituel Jésus, revenu nous parler
à Arès, nous sommes bien tout à la fois juifs et chrétiens, pas au
sens religieux, mais au sens spirituel. Nous ne voyons pas le sens
que peut avoir le passage du judaïsme au christianisme ou
vice-versa.
Merci pour ce commentaire, ma sœur Françoise.
07fev15 161C90
Cher prophète, merci au Nom du Très Haut, de la vie, de la vôtre
avec ce blog qui reprend.
Merci aux intervenants.
Je vous suis reconnaissant de tant m'apprendre.
Quatrième enseignant à commenter je crois [sur cette page 161], je
voulais témoigner de ma surprise quand, n'ayant pas la télé, ni la
radio, ni le bar d'à coté, et n'étant pas prévenu par le
"mammouth" (l'éducation nationale), c'est par hasard que je me
suis retrouvé face à des élèves et devant "faire une minute de
silence" (c'est eux, mes élèves, qui m'ont demandé).
Dans l'échange qui a suivi, j'ai à nouveau été surpris de me voir
littéralement applaudi après une petite discussion où j'ai dû dire
quelque chose comme "Ni Dieu ni Muhamad, n'ont besoin de se
venger. Renseignez-vous, jetez un œil au
Coran : "Clément et miséricordieux", qu'est-ce que ça veut dire ?
Dieu est au dessus de ça, et son prophète aussi."
Aïe aïe aïe ! Quelle vie : quelle hâte dans l'intervention
institutionnelle étatique (Caïn) et quelle fraîcheur dans celle de
mes élèves (jeunes Caïns en puissance).
Mais je me suis ainsi retrouvé dans l'illégalité : j'ai presque
parlé au nom de Dieu en plein cœur de temple de la laïcité
républicaine ! Le fait est parvenu aux oreilles du chef
d'établissement, d'origine algérienne, lequel a mis publiquement
en garde contre la mention du Coran, sous prétexte que celui-ci ne
pouvait être abordé sans encadrement ou préparation. Il n'a pas
complètement tort, je présume.
Laurent L'H. d'Île-de-France
Réponse :
Ainsi, le "mammouth" (il faut dégraisser le mammouth, disait
Claude Allègre) ne vous ayant pas informé qu'il vous fallait
"faire une minute de silence." Ce sont les bébé-mammouths, vos
élèves, qui vous ont rappelé votre devoir. Comme disait blaise
Pascal : "L'homme (et le prof, donc !) connaît qu'il est
misérable. Il est misérable puisqu'il l'est, mais il est bien
grand puisqu'il le connaît." Pascal ainsi vous console de cette
mésaventure qui est en fait une belle aventure, puisqu'elle vous a
donné l'occasion de citer le Coran. Oui, oh mais on ne peut pas
dire des mots comme Clément et Miséricordieux "sans
encadrement ou préparation", c'est-à-dire, je devine, sans que par
avance on ne s'arrange pas pour faire comprendre que Clément et
Miséricordieux ne veulent rien dire. Dame, on est laïc ou on ne
l'est pas !
Je vous plains, pauvres professeurs, d'avaler toutes ces
couleuvres de septembre à juin.
Merci, frère Laurent, pour ce commentaire qui nous apprend que,
même si aviez su que votre deviez "faire une minute de silence",
tout cela serait derrière nous, personne ne se souviendrait que
vous en eussiez ou n'en eussiez pas été informé, la terre
tournerait toujours à la même vitesse — 40.000 Km en 24 heures à
l'équateur, soit 1.666 km/h — rien ne serait changé, les assassins
affûteraient toujours leurs couteaux ou graisseraient
soigneusement leurs kalachnikovs, les moines prieraient toujours
dans leurs cloîtres, les présidents et les papes feraient toujours
des discours, les maternités seraient pleines de joyeux
vagissements et les cimetières de larmes, bref, nous ne verrions
pas ce que la minute de silence aurait changé dans l'inexorable
cours des choses.
Seuls nous, Pèlerins d'Arès, pouvons dévier puis stopper cette
inexorabilité et par un moyen très simple : la pénitence.
Alléluia !
08fev15 161C91
Ils sont mort à la guerre, c'est tout. C'est inacceptable, je
sais, mais c'est tout.
Je suis contre la guerre comme vous l'êtes. Mais la guerre, on ne
l'évitera jamais. Les humains aiment ça !
Les rédacteurs et dessinateurs de "Charlie Hebdo" avaient déclaré
la guerre aux bien pensants, à la religion notamment, qu'ils
bombardaient sous leurs caricatures grossières, et le champ de
bataille s'est seulement déplacé du journal dans les kiosques
jusque dans les bureaux où ils se croyaient bien retranchés, bien
à l'abri avec les policiers qui n'ont servi à rien, et de ce
qu'ils n'ont servi à rien, fusillés comme les autres, personne ne
parle, parce que ça, c'est pas à la gloire de la police ! Deux
types rentrent avec des fusils d'assaut (une kalach, ça se voit !)
et les policiers qui les voient ne défouraillent pas aussitôt pour
les descendre ? Ils demandent : "Qu'est-ce vous voulez ?" On
rêve...
On n'a pas à défendre les journalistes (les dessinateurs étaient
comme des journalistes) de "Charlie Hebdo" qui s'étaient
transformés en tueurs de bourgeois, de conformistes, de bigots, de
tout ce qui fait la société traditionaliste, et c'est la liberté
de faire la guerre aux conservateurs qu'on réclame pour eux.
Mais qu'est-ce qu'ils sont Hollande, Vals et compagnie, avec leurs
beaux costumes, leurs cravates, leurs cheveux bien lissés, sinon
des conservateurs ? Moi j'aurais vu un président et un premier
ministre socialistes en blouson et en col roulé, avec un jean, des
"Nike", les ongles noirs, le mégot au bec sans oublier la
casquette, mettons la caquette de base-ball à l'américaine pour
faire plus modernes.
On est en pleine hypocrisie ! Ces gens-là, ce sont seulement des
petits malins qui se sont trouvé, chacun de son côté, un bon
boulot qui rapporte: la caricature et l'arrogante insolence côté
"Charlie Hebdo", la costume, la cravate et le peignage sérieux et
bien bourgeois d'un autre. Ce sont leurs uniformes, c'est leur
guerre. S'ils prennent du plomb sur le champ de bataille, c'est
bien eux qui l'ont cherché. On convoque et on interroge un gosse
de huit ans au commissariat, mais eux, ces provocateurs, pourquoi
on ne les convoque pas ?
À quoi voulez-vous que croit aujourd'hui quelqu'un qui croit et
qui réfléchit ? À rien.
Vous perdez votre temps avec votre mission qui, dans son genre,
est une autre forme de provocation par la douceur.
Le monde est foutu !
Camille T. des Alpes
Réponse :
Je me demande une fois de plus ce que peut trouver dans mon blog
quelqu'un qui pense comme vous, Camille. Votre commentaire est
celui d'un désabusé. Je l'ai dans ma boîte webmaster@freesoulblog
depuis quelques jours et j'hésite à le publier. Je le publie
finalement parce que j'y sens une souffrance. Qui dit souffrance
dit aussi espoir, peut-être très faible espoir, mais espoir quand
même, d'un remède.
Vous ne semblez pas croire au remède de la pénitence,
que je prêche et que mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès prêchent
avec moi, mais serait-ce seulement pour me dire : "Vous perdez
votre temps" que vous vous donnez la peine de lire mon blog et de
m'adresser un commentaire ? "Les humains aiment la guerre,"
dites-vous. Je ne crois pas qu'il y ait autant d'humains que vous
le pensez qui "aiment ça."
Mais on peut voir les choses autrement.
Pourquoi mourir par la guerre ? La guerre serait-elle une façon
moins "bourgeoise", plus épique, plus aventureuse, plus nasarde,
de mourir ? Vous pensez qu'être vivant ou mort, un peu plus tôt,
un peu plus tard, quelle importante cela a-t-il pour les frères
Kouachi, Coulibaly et les gens qu'ils ont tués, puisque de toute
façon, ils étaient promis, comme vous comme moi et comme tout le
monde à la mort et puisqu'ils ne sont pas morts, du moins ils ne
le sont pas pour moi. Les rédacteurs et dessinateurs et leurs
assassins sont seulement partis ailleurs.
Vous m'avez fait repenser cette nuit à ce poème que j'ai retrouvé
ce matin dans mes bouquins :
La mort n'est rien,
je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte,
sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
"La mort n'est rien, je suis seulement passé dans la
pièce à côté," a été attribué à Charles Péguy. cela semble
toutefois tiré d'un texte d'Augustin d'Hippone, mais en fait ce
poème est d'Henry Scott-Holland, un chanoine professeur de
théologie à Oxford, Angleterre.
Ah ! Charles Péguy. Tiens, prenons-le comme point focal d'une
méditation sur la geurre. L'année dernière 2014 on célébrait le
centenaire de sa mort, la mort de l'officier Péguy (lieutenant ou
capitaine, je ne sais plus), à la bataille de la Marne, tué d'une
balle au front, en septembre 1914. Eh bien, Péguy au moment de sa
mort, était devenu un ennemi du modernisme, un conformiste pas
possible. Il avait écrit en 1913 dans "Le Petit Journal" ceci :
"Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons
sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un
traître pour nous poignarder dans le dos."
Alors, évidemment et apparemment, tuer l'un, tuer l'autre qui est
de l'autre côté, quelle importance ?! Nous sommes tous faits pour
mourir, pensez-vous, alors un peu plus tôt, un peu plus tard...
Tout débat sur la guerre est donc superflu — c'est bien votre idée
? — puisque le contexte de votre commentaire, c'est, en gros, que
la guerre et ses souffrances sont l'état permanent de l'humanité
et que, même si qu'il l'on est "contre la guerre comme vous
l'êtes," il ne sert à rien de pleurer sur les uns, sur ls autres,
puisque la guerre tout le monde aime ça. La guerre c'est la
fatalité et une mission, comme la mienne, qui prône la paix, ne
sert à rien.
Avez-vous lu La Révélation d'Arès ? Je ne sais pas, mais
si vous lisez mon blog, c'est peut-être parce que vous connaissez
ce saint livre. Eh bien, ce livre, à sa manière, dit que ce monde
du Mal a fini par devenir une machine à répéter le Mal,
la guerre entre autres, mais parfois pire que cela : la
méchanceté, le mépris, la haine, la calomnie, le mensonge,
l'injustice, etc. qui courent les rues et les journaux et qui
tuent aussi à leur manière et qui courait notamment dans "Charlie
Hebdo", mais qu'il y a plus fort que le Mal, c'est le Bien.
La Révélation d'Arès dit que si les fauteurs de mal devenaient
fauteurs de bien, et si, par exemple, les frères Kouachi
avaient pardonné et oublié les grossières indultes que "Charlie
Hebdo" lançait aux Arabes msulmans qu'ils étaient et qu'ils
avaient rejoint les Pèlerins d'Arès pour prêcher l'amour, le
pardon, la paix, ils auraient commencé à faire réapparaître dans
le monde un peu d'éternité et de bonheur, qui, de génération en
génération, peuvent établir sur toute la planète un Bonheur
éternel.
Car, enfin, l'homme n'a pas été créé — que ce fut par Dieu ou par
l'évolution — pour la mort, mais pour la vie.
Je voudrais bien vous voir, vous Camille, si on vous collait
contre un mur avec un peloton d'exécution devant vous en vous
disant: "Un peu plus tôt, un peu plus tard, de toute façon il faut
mourir..." je voudrais bien voir votre tête. À cet instant
fatidique croiriez-vous vraiment que vivre ou mourir c'est
indifférent ?
Croiriez-vous vraiment que prêcher la Vie, ça ne sert à
rien et que l'homme n'est pas comme son créateur une Vie éternelle,
une quête éternelle du Bonheur, quelque part au fond de
lui ?
Ne pensez-vous pas que l'hypocrite, ce n'est pas que l'équipe de
"Charlie Hebdo", ce n'est pas que MM Hollande et Vals, c'est vous
aussi ?! Vous faites le bravache devant la guerre et la mort et
disant qu'on n'y peut rien, que c'est la destin définitif de
l'homme, mais je suis sûr que votre instinct de vie physique et de
Vie Éternelle en vous est éternel, oui, éternel, et que vous
savez, sans l'avouer, que la mort est une anomalie et que les
hommes n'aiment pas la mort.
08fev15 161C92
Quelle émotion pour moi de lire votre réponse à mon commentaire
161c23 du 24 janvier : "Je voudrais être à vos côtés dans ces
moments difficiles, mais si je ne le suis pas physiquement, je le
suis spirituellement."
Eh bien, jeudi soir [5 février], vous étiez avec moi. Je l’ai bien
senti.
Le "procès", enfin le conseil de discipline de Mohamed mon élève a
donc eu lieu.
Bien qu’ayant mal dormi, je me suis levé tôt pour prier.
L’angoisse m’étreignait. J’avais peur de ne pas avoir le courage
de dire ce que j’avais le devoir de dire.
Le midi à la cantine, j’ai informé mes collègues (membres de la
commission du conseil de discipline) qui l’ignoraient, que le
conseil de discipline n’était qu’une mascarade, puisque la juge
avait donné ordre qu’il soit exclu. Je leur ai même conseillé de
voter contre l’exclusion, afin que chacun soit mis face à ses
responsabilités. "Ah quand même !" me fut-il répondu. Ils étaient
scandalisés par le procédé, mais pas au point de "se mouiller".
Le conseil de discipline avait lieu, non pas au collège, comme il
en est de coutume, mais à l’inspection académique. La juge a
interdit à Mohamed de venir au collège…
Quand la parole me fut donnée en tant qu’invité (quel mauvais
terme pour une telle situation), j’ai commencé par dire tout le
bien (sincère) que je pensais de lui. J’ai insisté sur le fait
qu’il avait très bien travaillé le matin, comme souvent. Puis,
j’ai parlé du "dérapage" qui avait eu lieu après. J’ai dit
que j’avais été surpris d’avoir un message de la police sur mon
portable le soir et que j’ai été bouleversé d’apprendre que
Mohamed avait été mis en garde à vue deux jours et deux nuits pour
"apologie du terrorisme". La Principale du collège m’a alors coupé
en me disant que ce n’était pas l’objet du conseil de discipline,
que c’était une décision judiciaire. J’ai voulu alors répondre que
si les trois adultes qui avaient porté plainte avaient résisté à
la pression des officiers de police (mais peut-être les plaintes
ont-elles été déposées sans pression ?) comme je l’avais fait, le
problème aurait pu être réglé autrement. Le père de Mohamed est
alors intervenu très violemment contre moi. Il a compris le
contraire de ce que je disais.
Il n’arrêtait pas de crier : "Mon fils n’est pas un terroriste !"
J’ai eu beau lui dire que moi non plus je ne le croyais pas, il ne
m’entendait plus.
J’ai préféré me taire afin que ce pauvre homme retrouve sa paix.
Ce qui lui fut difficile.
À mon collège, je suis celui qui plaisante et qu’on aime bien pour
ça, mais je suis aussi celui qui dit ce qu’on ne s’attend pas à
entendre. Je suis celui qui ne pense pas comme les autres, celui
qui dit des choses surprenantes, dérangeantes, déroutantes, comme
de pardonner à un père qui m’insulte.
J’en agace certains, mais j’en intrigue d’autres.
J’ai eu le soir par mail et hier lors du déjeuner à la cantine, le
soutien de mes collègues membres de la commission du conseil de
discipline. Ils compatissaient parce que je m’en suis "pris plein
la tête". N’ont-ils pas été très surpris quand je leur ai dit que
je n’en voulais pas à ce pauvre homme (un vieux « Biquot » de 70
ans, certainement analphabète, comprenant et parlant mal le
français.) J’ai ajouté que je le comprenais, car il défendait son
fils comme il le pouvait.
Pour toute réponse : le silence
Le matin, j’ai dit la même chose à mes élèves. Pour toute réponse
: des applaudissements. Que celui qui a des oreilles pour entendre, disait Jésus
…
J'ai la certitude qu’à un petit niveau, mon "choix obstiné à
ramener le Bien sans conditions aussi longtemps que
l’humanité restera obstinée à n’y pas croire" était la bonne façon
d'agir et que ce choix a peut-être permis à certains de sentir
qu’il y a une véritable sagesse dans le pardon,
que celui-ci libère et [qu'il faut] que la course folle à la vengeance
sans fin s’arrête.
Quant à Mohamed, la décision a été sans appel : l’exclusion
définitive a été votée à l’unanimité.
Alain LB Ile de France
Réponse :
Pauvre Mohamed ! Je comprends et je partage votre peine de voir ce
gosse exclu. Que va-t-il devenir ?
Je vous félicite pour votre attitude courageuse, vos efforts pour
rappeler que le pardon et la paix contiennent
plus de sagesse que la condamnation et l'exclusion.
La réahibilitation de l'homme et de sa vie spirituelle était, de
toute façon, dans l'air qu'en tant "qu'invité" vous avez chanté
devant le Conseil de Discipline, car pour moi ce que vous leur
avez dit est un chant. Ce qui fait l'originalité de l'homme, ce
n'est pas le rationalisme qui le ramène au chien — même chien,
l'œil vissé au microscope, la patte traçant des équations — c'est
de tisser un dialogue qui l'arrachee carrément au chien, qui
soulève un débat entre l'âme, l'esprit et la chair,
débat dont le chien le plus savant est incapable — sauf peut-être
dans la niche du Conseil de Discipline —, un débat qui fasse
ressortir que chacun en ce monde est impliqué dans les erreurs et
les drames de l'autre.
L'espérance est le mot indispensable pour éviter l'horrible
exclusion d'un jeune, qui va devnir on ne sait plus quoi —
peut-être un troisième frère Kouachi — mais où l'espérance
a-t-elle sa place dans le cerveau du "mammouth", pour reprendre le
terme de frère Laurent L'H. (161C90).
Vous avez contribué, quelques instants dans ce Conseil de
Discipline, à la réhabilitation de la sacralité de l'homme. C'est
très bien.
La loi et les réglements des écoles peuvent avilir irréparablement
un homme, leur démarche ne suit pas la seule ligne droite, la
ligne du pardon, de la paix, de l'amour,
qui conduit à la libération de ce que l'homme, Mohamed en
l'occurence, a de bon en lui, mais l'engage dans un avenir noir,
en tout cas incertain.
Puisse le Père envoyer un invisible ange à Mohamed pour l'aider à
comprendre que tout le monde n'est pas contre lui, qu'il existe
dans ce monde des humains qui croient que la voie du Bien
est toujours la meilleure.
Réponse :
J'aime beaucoup cette vidéo que vous me permettez de voir sur
facebook.
Merci, frère jeff, pour ce document.
Si vous en êtes l'auteur, je vous fais mes
compliments.
08fev15 161C94
"Comment allons-nous vivre après le 11 janvier ? [N'est-ce pas
plutôt le 7 janvier ?] J'ai lu dans vos réponses que vous ne
ressentez pas la peur, mais moi, je la ressens, je tremble, je
n'ose plus sortir car dès que je vois un visage au teint et aux
traits arabes je me dis qu'il va peut-être me sauter dessus avec
un couteau," commentaire d' Adèle d'ile de France le 6 février
2015 [161C83].
J'ai le "visage au teint et aux traits arabes" et j'ai vu la peur
d'Adèle dans beaucoup d'autre yeux et comme par un effet
miroir, cette peur a fait peur aux visages comme le mien et
beaucoup d'arabes se sont terrés chez eux. Ce phénomène s'est
senti partout en France.
Quand j'ai appris la nouvelle par téléphone, par ma sœur de
Tunisie, complètement bouleversée en me disant : "Des terroristes
se disant musulmans viennent de faire un carnage à Paris. Comment
vas-tu ?" Bouleversée à mon tour, j'avais envie d'entrer dans un
trou. Mais je n'ai pas pu. J'étais en mission, il fallait se
mettre debout et sortir dans la rue, pour appeler à la Pénitence.
Au début de l'aprés midi les Lorientais pas encore au courant
furent calmes, mais la nouvelles'est répandue et beaucoup de
regards se sont chargés. Et ainsi un homme très classe, d'âge mûr
et se disant chrétien, que nous appelions à la pénitence,
m'agressa et me somma d'aller à la messe Heureusement il
n'était pas armée (rire) La sœur qui missionnait avec moi et
qui a les traits biens bretons ,courageusement intervint et lui
dit entre autre :"Vous dites que vous êtes chrétien ! Jésus
n'aurais parlé comme vous." L'homme est parti.
J'ai continué la mission .Ma tête est restée froide, mais j'ai eu
mal au ventre est je suis tombée malade.
Dans la foulée j'ai entrepris une mortification pour tous les
morts de cette tragédie, et je me suis engagé par instinct, entre
autres choses, à adjoindre chaque jour dans ma prière le chapitre
4 de la Genèse un chapitre, qui m'étrein, me fait
pleurer et espérer à la fois
Pleurer parce que je pense à tout ce sang qui crie dans l'oreille
du Pére, à la terre qui n'en peut plus de cacher nos
cadavres : Du matin au soir la mort gave la terre [Rév
d'Arès xxxi/5], Lorsque la terre tremblera par son
tremblement,
lorsque la terre rejettera ses fardeaux; lorsque l'homme
s'interrogera : Qui m'arrive-t-il? Ce jour-là, la (terre)
racontera sa propre histoire (Le Coran, sourate 99/1-4).
[Comment ne pas parler] de l'espérance : "Si tu agis bien, ne
relèveras-t-tu pas la tête ?" dit Dieu à Cain (Genèse 4/6).
Votre entrée m'a vraiment conforté dans l'intérêt que je porte à
la Genèse et à ce chapitre en particulier et elle m'a
encore éclairée d'une belle clarté.
Tout a été déjà dit par Dieu et relié par ses prophètes. Si
tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais descendu vers
toi, mais la mémoire des hommes est comme sous la sécheresse une
vallée fertile (Rév d'Arès 30/2).
Et comme dit frère Claude M. de Paris: "Béni soit Dieu de vous
garder en vie et béni soit Mikal de se garder en Vie !"
Et je complèterai par bénie soit sœur Christiane, vôtre épouse,
que nous aimons tant.
Algia C. de Pays de Loire
Réponse :
Oui, sœur Algia, vous avez raison de dire : "Bénie soit sœur
Christiane," car au cours des semaines que j'ai passées dans les
services chirurgicaux cardiaques et ceux de rééducation cardiaque,
elle s'est dévouée pour ma personne au-delà de ce qu'on peut
imaginer. Servante du Créateur, elle a été l'épouse
extraordinairement aimante et dévouée du prophète. J'en
suis encore tout ému après plus de deux mois ! Je t'ai donné
une épouse et j'ai béni vos épousailles (Rév d'Arès 38/6) !
Merci pour ce commentaire qui me raconte le désagrément d'avoir un
"visage au teint et aux traits arabes" en des jours où deux
pauvres jeunes hommes égarés de votre grand peuple ont cru servir
Dieu en allant tuer des caricaturistes grossiers qui méritaient
seulement qu'on leur tourne le dos.
Je veux vous dire, ma sœur Algia, que je suis avec vous et que
toute notre grande communauté arésienne est avec vous.
Vous êtes notre sœur bien aimée, une croyante et une apôtre des
plus dévouées, et le Père vous dit qu'il y aura une gloire
pour vous (Rév d'Arès 37/9). Vous incarnez avec votre cher
époux Jacques et avec nous tous le siècle de sang que nous
traversons. L'insolence vaniteuse d'un catholique bon chic bon genre qui
vous envoie à la messe est en fait pour vous une apothéose
signifiante de toute votre œuvre apostolique au service de notre
Créateur, ma sœur Algia, cette œuvre à laquelle vous sacrifiez
votre vie entière. Dans la rue vous ne racontez rien d'autre que
la Parole du Père et vous vous recréez vous-même, mais les pauvres
aveugles du monde ne peuvent pas encore le voir.
08fev15 161C95 http://player.canalplus.fr/#/1211403
Ce lien [ci-dessus] est une réponse humoristique pour Adèle
(161C83).
Et j'en profite pour remercier David Patati Patata, pour une
certaine clairvoyance très bien exprimée : "Gardons en nous cette
vigilance, cette lucidité à travers cette Intelligence
Spirituelle, cet Amour Évangélique. Aussi, soyons des
réconciliateurs d'hommes, des réconciliateurs d'hommes sans
conditions, dans le quotidien d'un monde qui en a de plus en plus
besoin."(161C84).
Frédéric M. d'Aquitaine
Réponse :
J'ai posté votre commentaire pour ceux qui aiment les Guignols de
l'Info (Canal +).
08fev15 161C96
À notre époque où la science a largement démontré l'inexistence de
Dieu et l'inutilité d'appeler l'homme au bien, parce que l'homme
est un serpent venimeux qui ne mord pas tout le monde mais qui tue
quand il mord,
est-il encore intelligent et possible de prêcher
l'existence de Dieu et d'appeler au Bien comme vous
faites ?
Vous ne rendez pas le monde plus lucide ni plus sage. Au contraire
! Vous affaiblissez les hommes.
Pris dans l'onde de choc du 7 janvier, des mitrailles des Kouachi
et du Coulibaly vous ne contribuez qu'à compliquer les choses. Des
hommes haineux tuent et il faut les tuer.
C'est aussi simple que ça.
Jean-Thomas L. de Bretagne-Est
Réponse :
C'est une chose de vous lire. C'est une autre chose de vous
suivre.
Selon vous, il n'y a aucun remède au Mal et tous ceux
qui ont appelé à détruire le World Trade Center et tuer 3.000
Américains, ceux qui ont bombardé le territoire de Gaza et qui
actuellement détruisent des maison palestiniennes pour s'installer
à leur place, qui ont fait un massacre au Musée Juif de Bruxelles,
qui décapitent des otages, qui ont tué à "Charlie Hebdo", etc.
Selon vous ce ne sont que des serpents venimeux qui "ne mordent
pas tout le monde mais qui tuent quand ils mordent", aussi
bestialement et stupidement que tuent des cobras qu'aucune
éducation au monde ne changera jamais en braves et bonnes bêtes ?
Vous pensez réellement que les hommes sont simplement des animaux
dangereux que rien ne peut changer, jamais ?
L'incertitude animale des fauves, la peur des proies, les
individus pris dans la toile d'une planétaire structure de
bestialité et sauvagerie venimeuse, vous pensez vraiment que
l'humanité sur terre, ce n'est que ça ?
Réfléchissez, Jean-Thomas ! Ce que vous dites ne tient pas debout.
Je vous plains de penser que l'homme n'a qu'un cerveau de vipère.
L'homme peut passer de la vipère à la brebis. Il peut, et il est
le seul dans l'univers à pouvoir, faire cette métamorphose, tout
comme vous pouvez passer de l'ineptie la plus bête à l'intelligece
spirituelle la plus belle, si vous le voulez.
09fev15 161C97
Cette video [la vidéo de Jeff 161C93]
me fait penser à cette grande toile
que j'ai commencée en 2008
et que je viens de finir [en 2015].
Oui, la pénitence c'est tout simple mais infiniment
riche en effets positifs pour soi-même et pour le monde.
Avec tout mon amour de sœur.
Rosie L. d'Australie
Réponse :
Voilà une très belle peinture. Je l'aime !
Merci pour elle, ma sœur Rosie.
09fev15 161C98 Note du blogger : Ces lignes forment une
réponse à frère Francis (161C87) de la part de sœur Thérèse Anne
de la mission de Touraine. Cette réponse n'a aucun rapport avec
l'entrée 161 du blog. Si je la publie ici, c'est pour rendre
service, parce que je vois que Thérèse Anne n'est pas passée par
le site de la mission de Tours, pour des raisons que j'ignore,
et parce que je ne voudrais pas que sa réponse fût perdue.
Plus aucun message concernant cette affaire du frère X. de
Touraine ne sera publié ici.
Je remercie Frère Michel pour sa très sage, belle
et spirituelle réponse à notre frère X (réponse 161C87).
Je suis attristée que nous en soyons arrivés là.
C'est le fruit d'un long processus qui a débuté en voulant
m'exclure et non fruit du hasard
Je déclare sans minimiser la responsabilité de frère X. : Nous, assemblée
de Tours, sommes responsables.
Nous aurions pu avoir une position d'assemblée claire
depuis longtemps qui aurait pu l'aider à se positionner
clairement. Il avait pris une décision assez récemment après avoir
été sensible aux questions et mise en garde de quelques uns,
qui il est vrai ne comprenaient rien aux échanges entre lui et
Francis parce qu'ils n'étaient pas informés.
Comment se fait-il
que nous avons manqué d'informations ?
que j'ai du glaner pour avoir l'adresse du premier site, puis
du deuxième site [?] ?
que cela ne fût jamais mis à l'ordre du jour de nos réunions,
frère Francis, alors qu'avec sœur J. vous étiez informés, puisque
sœur J. passait des heures avec frère X. certains week-ends de
mission tandis que les autres étaient au champ ?
que l'un d'entre nous encourage frère X. sur son site sans que
cela soit questionné ?
que certains n'ont visité le site de frère X. seulement il y a
quelques jours ?
que frère X. revienne à l'assemblée sans que ce soit
repris avec lui sur les dispositions de son retour concernant sa
mission ?
Où est notre conscience collective ? Nous sommes au service de qui
? De frère X. ? Du coordinateur Francis ? De nos
relations affectives sentimentales ? De nos peurs ? De notre
manque de courage ? De nos jalousies, envies ? Dee nos
quêtes d'estime des uns et des autres ou du frère Michel ? D'une
liberté mal comprise ? De nos egos ?
Sommes-nous au Service du Père et de son prophète pour
accomplir notre noble mission ?
Et, comme dit notre sœur Marcienne: "Au nom de la liberté absolue,
l'assemblée n'a pas trouvé l'unanimité pour expliquer à
notre frère X. qu'il s'écartait de la direction de certitude."
Je souhaite mettre le thème de la conscience collective à l'ordre
du jour de la prochaine réunion à Tours.
Thérèse Anne C. de Touraine
Réponse :
Ma sœur Thérèse Anne, vous faites passer par mon blog à
l'intention de frère Francis un message qui aurait dû normalement
passer par le site privé de la mission de Tours. Je pense que vous
avez procédé ainsi dans l'espoir d'avoir mon avis personnel sur un
problème qui ne me concerne qu'indirectement, mais qui concerne
directement les Tourangeaux.
Je suis indirectement concerné puisque vous évoquez d'une part la
"conscience collective", question que j'ai soulevée dans un
article de "Et Ce Que Tu Auras Écrit, Le Pèlerin d'Arès", et
d'autre part la "liberté absolue", formule que j'utilise à propos
du qualificatif libre dans La Révélation d'Arès
10/10.
Je vais vous donner ou plutôt vous redonner mon avis, que j'ai
déjà donné maintes fois dans des situations similaires :
Concernant la "liberté absolue":
La liberté absolue, je l'explique et ré-explique sans cesse, est
le fait d'être absolument libre de tous préjugés.
L'humain libre de tous préjugés n'a aucun préconçu
vis-à-vis de qui que ce soit en aucune circonstance et se trouve
ainsi dans les meilleures dispositions d'amour du prochain.
Je ne vois pas du tout ce que le fait d'être libre de
tous préjugés, donc je ne vois pas du tout ce que la liberté
absolue a à voir avec "l'assemblée qui n'a pas trouvé
l'unanimité pour expliquer à frère X qu'il s'écartait de la
direction de certitude." En disant cela la sœur M. que vous citez
s'est trompée sur le sens de "liberté absolue".
Concernant la "conscience collective", c'est la connaissance
immédiate et réflexive que les Pèlerins d'Arès doivent avoir de
leur foi et de leur activité spirituelle (pénitence)
comme missionnaire (moisson), la conscience
collective nous unit et elle a bien sûr toujours besoin d'être
affinée, élargie, renforcée, mais elle ne manque dans l'assemblée
de Tours. Elle ne manque pas à Tours... sauf chez frère X. C'est
frère X. et lui seul qui ne se rallie pas à la conscience
collective. C'est le problème que soulevait le message de frère
Francis 161C87.
Concernant le problème que présente, dans une assemblée, un
frère qui se détache de la ligne de conscience collective, son
problème n'est pas celui de la conscience collective ni donc celui
de l'assemblée, mais le sien. Il peut soit demander à
toute l'assemblée de lui donner à l'unanimité un avis
sur sa conduite, avis qu'il suivra ou ne suivra pas — c'est son
problème, pas celui de l'assemblée, de toute façon —,
soit demander à un (ou deux ou trois) frère(s) ou à une (ou deux
ou trois) sœur(s) d'en parler avec lui. Il semble que ce soit
cette voie privée qu'ait choisi frère X et, dans ce cas, je ne
vois pas en quoi l'assemblée est concernée.
Je m'explique autrement: Imaginons que vous ayez un problème
personnel mais que vous ne souhaitiez pas en parler à tout le
monde, parce que tous les points de votre problème ne regardent
pas tout le monde. Vous m'en parlez à moi, à moi seulement.
Pensez-vous que je dois, avant de vous donner une réponse, m'en
ouvrir "au nom de la liberté absolue et de la conscience
collective" à toute l'assemblée, à des centaines de
frères et sœurs pour le petit reste, à des milliers et
milliers pour l'ensemble élargi des fidèles de La Révélation
d'Arès, et attendre qu'ils se prononcent à l'unanimité sur
une réponse à votre problème ?Bien sûr que non. Votre
problème personnel ne regarde que vous et votre confident, qui est
moi, et ne regarde pas la grande Assemblée. Je vous
donnerai la réponse personnelle que vous m'avez demandée, parce
que c'est votre problème et vous ferez de ma réponse ce que bon
vous semble, car elle n'a aucune valeur autoritaire. Bref, votre
problème n'est pas le problème de l'assemblée.
C'est la même chose pour frère X. Il a son problème, sa vision de
la mission est différente de celle du petit reste, et il
en parle avec Francis et J. Laissez faire Francis et J.
De toute façon, je vous le répète, c'est le problème de frère X.
Ce n'est pas le problème de l'assemblée de Tours qui n'a
aucune autorité sur frère X qui est un croyant libre
comme chacun de nous.
Frère Francis et sœur J. s'efforcent de rallier frère X. à la
conscience collective de la mission de Tours. Ils essaient
seulement de le convaincre qu'il se trompe et qu'il peut revenir à
la conscience collective du petit reste. Mais la
décision finale de rester dans votre mission et de se plier à sa
conscience collective ou de la quitter n'appartient qu'à frère X.
et, unanimité ou non, les frères et sœurs de Tours n'y peuvent
rien.
Ne soyez pas "attristée" ! Mettez la paix en vous, sœur Thérèse
Anne. Laissez frère X s'ouvrir à ceux et celles qu'il veut, car sa
vie est complexe, professionnelle comme familiale et nous devinons
bien que tout cela lui importe beaucoup. Moins de frères et sœurs
se mêleront de son problème, peut-être très difficile, plus il
aura de chances d'y voir clair, je pense, même si tout le monde
souhaite pouvoir aider frère X. J'ai essayé de mon côté de
préciser ma position à frère X. dans ma réponse 161C87, quoiqu'il
ne se soit jamais ouvert à moi, mais je n'insiste pas. Je laisse
faire Francis ; vous avez en Francis un très bon coordinateur,
laissez-le faire. Si frère X persiste dans sa vision particulière
de la mission, il nous quittera, si ce n'est déjà fait plus ou
moins, et nous le pleurerons, mais c'est tout ce que nous pourrons
faire, car c'est un vieux frère et nous l'aimons et avons beaucoup
de souvenirs en commun.
09fev15 161C99
Je salue votre humilité et votre repentir à mon égard et vous
pardonne bien volontiers "d’avoir changé en commentaire de votre
blog, mon commentaire d'une entrée de facebook" (161C67).
D’autant que je n’ai rien à vous pardonner, car c’est pour moi un
honneur de participer à votre si essentielle mission. Je ne suis
qu’un petit pousse-cailloux des sentiers vers les Hauteurs
Saintes qui appelle à vos côté les hommes à faire
pénitence et à devenir à leur tour des moissonneurs
libérateurs spirituels de cette humanité errante et sourde.
Et si vous estimez que certaines de mes réflexions ont le degré de
pertinence suffisant pour figurer dans vote blog (ou tout autre
production), n’hésitez pas à les utiliser librement ; beaucoup de
ce que je peux concevoir et exprimer aujourd’hui vient de votre
propre intelligence de la Parole que je me suis en
partie et lentement appropriée. Il est juste que ce que vous
m’avez enseigné vous revienne.
C’est avec une grande joie que je vous revois en activité sur
votre blog et bientôt sans doute sur les chemins qui mènent aux
portes des assemblées. Je ne me faisais pas de souci
pour vous, j’étais (presque) sûr que tout se passerait pour le
mieux et que vous seriez rapidement de nouveau parmi nous. Dieu
sait que nous avons encore besoin de votre enseignement
pour nous préparer à donner à notre moisson la force et le
rayonnement qui lui permettront de faire des épreuves
(économiques, politiques, sociales) qui attendent notre
"civilisation" une opportunité de déploiement spirituel.
Finalement, vous êtes peut-être passé par une sorte de
résurrection lente, comme vous l’évoquez dans votre réponse au
commentaire 161C49.
Cette joie de vous revoir est l'expression d’une joie plus
profonde qui s’installe de plus en plus solidement au fond de moi
au fil des années et qui s’est ancrée et manifestée récemment,
lors d’une épreuve qui est en rapport avec votre entrée, puisque
j’ai subi une vengeance.
Oh ! cette vengeance, qui est d’ailleurs aussi une
adversité ou une persécution liées au pénitent que je
suis devenu grâce à La Révélation d’Arès et que
certaines personnes autour de moi ne veulent surtout pas
reconnaître, n’a rien de la violence assassine des attentats ni
des répliques meurtrières qui leur sont faites, mais j’ai ressenti
pour la première fois en face de moi une intention visant à me
détruire, moi et même certains de mes proches.
C’est quelque chose que je ne connaissais pas et qui, je l’avoue,
m’a fait peur dans un premier temps, car mon agresseur me fut très
cher, et l’incompréhension s’est mêlée à la surprise et à la
douleur. Mais quelque chose s’est passé que je vous confie ici
publiquement, car je pense que ce peut être, toutes proportions
gardées, une manière d’être ou de répondre à l’offense et à la
haine.
Après deux ou trois jours difficiles où ma réflexion s’est
orientée vers ma propre défense assortie éventuellement d’une
contre-offensive, un renversement complet s’est opéré en moi grâce
à la prière, à la méditation de votre enseignement, aux
conseils de quelques frères de foi et amis du reste, et
j’ai vu et ressenti mon agresseur comme une personne non plus
menaçante (même si elle le demeure néanmoins et si la prudence
reste de mise) mais souffrante, bien plus souffrante que moi, bien
plus démunie face à la douleur et à la solitude, parce que privée
(volontairement ou non) de ce roc (Matthieu 7/24-25) que
forment la liberté et l’espérance spirituelles installées dans le
changement quotidien en bien.
L’ombre qui venait vers moi témoignait d’une détresse profonde et
d’une désespérance qui ne pouvaient s’exprimer (là où se situe
cette personne) que par la rage de faire souffrir quelqu’un
d’autre. J’aurai pu entrer dans cette ombre et la laisser me
pénétrer en répondant par le conflit, mais au lieu de cela je me
suis mis à pleurer, ressentant en moi toute la souffrance de mon
ennemi et l’ombre qui me frôlait disparut. J'ai compati et je
compatis toujours, laissant le souffle de la confiance en Dieu et
de l’amour fraternel inspirer mes réponses et mes actes, en
vérité, presque rien, sinon un silence aimant et des paroles
d’invitation à se comprendre et à dépasser le passé et les
préjugés.
Nous en sommes là pour le moment, et je ne crois pas que je risque
quoique ce soit, mais surtout ce qui est aujourd’hui une certitude
éprouvée, c’est que nous disposons en nous d’une force
constructive et créatrice qui dépasse de très loin la force des
intentions malsaines et mortifères des adversaires. C’est
peut-être cela que l’on désigne par la "force d’âme", car elle est
en effet en rapport avec l’âme, cette puissance de Vie
qui tient la mort au loin, particulièrement la mort spirituelle,
et qui peut aller jusqu’à retenir le bras de l’assassin.
En tout cas, l’amour évangélique, serti dans la pénitence,
est la bonne réponse parce qu’il nous construit en même temps
qu’il nous protège spirituellement, construction et protection qui
débordent sur le champ matériel. Cela m’a donné une joie et une
paix qui perdurent.
Cette expérience personnelle si loin des enjeux internationaux de
la vengeance sans fin, pourtant, je crois, nous concerne tous. Je
sens bien que c’est dans cet état d’amour et de fidélité
au bien que se trouve notre force la plus grande, car
cette force n’est pas seulement celle qui nous permet de faire
face sans haine ni peur aux adversaires contingents, elle nous
permet de combattre et de vaincre l’adversaire, le tentateur qui
fonde sa puissance sur notre possibilité de chute.
Je me rappelle Job et son inaltérable confiance en Dieu, le Bien
suprême, qui lui permit de tenir loin de lui la mort spirituelle,
le mal suprême, et ainsi de supporter et surmonter toutes les
épreuves, jusqu’à ce que l’adversaire abandonne. Oui, nous sommes
tous Job et nos adversaires extérieurs ne sont rien à côté de
l’adversaire intérieur, l’imposteur qui peut seulement
souiller et mentir (Rév d’Arès 26/10). Voilà, je sens cette joie et cette confiance et je sais que
je dois absolument la transmettre dans ma moisson, car
cet héritage, une force qui peut s’avérer sans limite, n’a de sens
que si elle est transmise, car elle est née de la conscience que
le bien comme le mal dans l’ordre humain n’ont de sens que
transmis, donnés et reçus, comme Dieu nous donna la Vie.
Le bien n’existe vraiment que si je le transmets et le
mal qui m’est fait par autrui ne peut être vaincu, dissout, que si
je lui réponds par le bien.Yëchou, le fer de feu,
la mer (qui) bout; verre (devient) le javeau (Rév d’Arès
xLiii/5).
Si nous réussissons par la moisson à transmettre cette passion et
cette perspective miraculeuse de la pénitence qui ne va
jusqu’au bout d’elle-même que par la transmission, que par le
testament, alors il est inéluctable que le monde change
en bien et que l’Éden refleurisse un jour : Teste! Donne (la Parole) aux fils de tes frères (pour que)
l(eur) œil n'arrête pas la Lumière ; (la Lumière) cuit l(eur)
pain, (elle) presse le(ur) vin, l(eur) huile. (Rév d’Arès
xxi/10)
Face à l’inéluctabilité apparente du mal, proposons avec une force
heureuse et joyeuse l’inéluctabilité du bien né de la pénitence.
Didier D. du Roussillon
Réponse :
Votre commentaire ne montre ni l'auteur ni le type de l'agression
que vous avez subie. Orale ? écrite ? psychologique ? sociétale ?
malgré tout "visant à vous détruire, vous et même certains de vos
proches." Il décrit seulement les sentiments qu'a soulevés
l'agression en vous et que vous avez surmontés avec bonheur. Mais
qu'importent les détails ! Vous avez souffert, puis surmonté
l'épreuve. C'est la vie.
J'ai moi-même subi, et je continue de subir, tellement
d'agressions de toutes sortes depuis 1974, ce n'est pas moi que
vous allez étonner. Celui ou celle qui sort de la grisaille
générale pour montrer une lumière, qui fait mal aux yeux de
certains tôt ou tard, il ou elle en subit une crucifixion. Il y a
toujours un petit sanhédrin, un petit ponce pilate, dans le
cerveau de nos semblables. Notre monde est plein de gens qui ne
conçoivent pas l'injustice qu'il y a à noircir et préjudicier
d'autres gens, simplement parce que ces autres gens sortent des
sentiers battus pour montrer d'autres sentiers... à plus forte
raison pour montrer les sentiers vers les Hauteurs Saintes. L'humanité va de bon en bond vers le Bien. Cette
agression vous a fait faire un bond.
Merci, frère Didier, pour ce beau commentaire.
09fev15 161C100
Ce commentaire ne répond pas au sujet de l'entrée 161 "Charlie
Hebdo, Caïn et Lamech" mais il y a déjà quatre ou cinq mois que
j'ai envie de vous parler du temps, qui me semble être
un sujet très important. Comme aucune entrée du blog ne semble
aborder ce sujet, je me risque à en parler maintenant.
Quelque part dans La Révélation d'Arès il est dit : Écoute
homme Michel, Moi Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le
temps [Rév d'Arès 12/6]. Si cette injonction venait bien de
Dieu (elle en viendrait selon vous, en tout cas), vous ne vous y
soumettriez pas du tout, vous suivriez votre initiative
personnelle, puisque vous dites que le Salut ne sera pas
obtenu au cours de la vie humaine, mais qu'il faudra plusieurs générations.
Chez vous c'est même un leitmotiv, car j'ai trouvé cette
affirmations plusieurs fois dans vos réponses.
Or, vous vous trompez. Si la religion dit à l'homme qu'il trouve
son salut ou sa chute dans sa seule vie adulte, c'est
parce que le notion de temps au-delà de sa propre vie physique
n'est pas pensable. Le seul temps à portée de l'homme, au cours
duquel il doit accomplir les règles de sa religion pour trouver
son salut, est celui de sa vie ici bas.
En lisant vos entrées et vos réponses on voit que vous êtes un
homme de culture. Vous connaissez Bergson, par conséquent, même si
vous ne parlez presque jamais de lui. Que disait Bergson du temps
? Vous le savez probablement. Il pensait que le temps
était une notion flexible, compressible et extensible selon les
moments. Au temps physiquement mesuré par la mécanique (horloge,
montre) en heures, minutes et secondes, Bergon oppose le temps
ressenti par l'homme, disons le temps subjectif, qui est
extrêmement variable.
Autrement dit, Bergson dit que l'horloge mécanique ne fait que
mesurer de l'espace, mais non la durée — le temps au
sens de La Révélation d'Arès — qui pour l'homme va de
l'interminable comme pour les enfants qui s'ennuient ou pour
l'adulte impatient au trop rapide pour le jouisseur qui trouve que
sa nuit de débauche est trop courte.
Votre mission échouera par ignorance des possibilités
psychologique de l'humain, si vous situez l'action, que Dieu vous
a demandé d'accomplir, au-delà de la vie de chacun de vos fidèles.
Vous demandez à chacun l'exécution d'une tranche partielle du Dessein
de Salut qui selon vous prendra beaucoup de temps, des
générations, en tout cas plus de quatre générations
[Rév d'Arès 24/2].
Xavier M. des Charentes
Réponse :
Oh temps ! Suspends ton vol, et vous, heures
propices !
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours, chantait Lamartine
(sourire).
Merci de me considérer comme un homme de culture,
mais vous vous trompez : Je connais très mal Bergson. Je n'ai
qu'une connaissance superficielle des concepts clefs de sa
philosophie : la durée, l’intuition, l’élan vital et les rapports
entre ce qu'il appelait l'âme et le corps. Je sais que le thème
fondamental du bergsonisme est le temps en tant que durée, mais je
n'ai jamais travaillé à comparer sa philosophie du temps et le temps
dont le Père parle dans La Révélation d'Arès.
Ceci dit, ce que vous dites n'est que partiellement exact, parce
que la notion de Salut dans La Révélation d'Arès
n'est pas aussi simple que vous le dites. Le Salut
s'applique à deux entités, dont les destins sont liés, mais dont
les corporalités et les durées respectives sont fort différentes:
L'homme comme individu d'un côté
Le monde ou l'humanité d'un autre côté.
L'humanité ou le monde ne changera en bien
(Rév d'Arès 28/7) que si des générations — plus de
quatre (Rév d'Arès 24/1) mais on ne sait combien au total —
d'hommes individus changent leur vie (30/11) par la pénitence.
Autrement dit, l'homme individu, vous, moi, n'importe quel homme
ou femme, est appelé à faire son salut personnel dans sa
seule vie charnelle en faisant pénitence et, ce faisant,
il contribue à préparer le Salut général ou changement
en bien de l'humanité dans un avenir lointain, peut-être
même très lointain. Deux durées ou deux temps sont donc
considérés, celui d'une seule vie de conscience pénitente, dont
le produit individuel est l'âme(Rév d'Arès 17/7) ou l'ha
(xxxix/5-11), et celui de générations et générations, dont
l'addition n'a pas de conscience, donc n'a ni âme ni ha,
mais a autre chose que La Révélation d'Arès appelle polone
(xxxix/12-13).
Bergson a raison de souligne la flexibilité du temps, dont la
notion varie selon la patience et l'impatience, mais cela n'entre
pas en ligne de compte pour le Salut. Si un nombre
suffisant d'homme individus font leur salut personnel
par la pénitence le Salut général surviendra un
jour, peu importe si cela se fait dans la patience ou dans
l'impatience.
09fev15 161C101
Quelle magnifique réponse vous avez faite à Camille T (161C91).
Quelle immense joie que vous soyez toujours sur cette bonne
vieille terre à nos côtés et je ne vous trouve pas du tout
intellectuel [voir commentaire 161C82].
Bien au contraire je trouve que votre pensée va toujours plus
haut.
Ce qui confirme bien la Parole que le Créateur vous adresse dans
de La Révélation d'Arès (xxxviii/3) : (Mais, toi) tu vas haut,
bonne pensée, le Bien (est) dans le creux de ta langue.
Il est clair que les médias (au service du pouvoir) cherchent à
nous imposer leur point de vue sur les événements. Si vous ne
disiez pas "Je Suis Charlie" vous aviez le sentiment d'être un
traître à la République. Bien sûr ce n'est pas formulé ainsi mais
tout vous le laisse penser. Combien de personnes ont dit "Je suis
Charlie" sans avoir pris le temps de réfléchir au sens de leur
assertion et sans forcément approuver les publications de cet
hebdomadaire satirique. Pour faire comme tout le monde.
Les gens sont des moutons et des girouettes, très impressionnables
et manipulables.
Finalement ce n'est rien d'autre que la peur qui a conduit les
gens dans la rue le 11 janvier.
Les gens qui sont allés manifester soi-disant pour défendre la
liberté d'expression ne sont pas libres. La vraie liberté n'est
pas cette liberté d'expression-là, car elle n'est que l'expression
des conditionnements, des peurs, la vraie liberté c'est : être libre
de préjugés et de peurs justement pour agir en toute lucidité et
dans le sens de l'amour créateur de Bien.
Il y a de quoi s'inquiéter pour l'avenir d'un peuple ainsi soumis
à ses peurs et facilement manipulable. L'urgence de la pénitence
et de son apostolat se fait de plus en plus sentir.
Soyons des militants de la pénitence !
Ce tapage politico-médiatique qui a fait descendre des gens dans
la rue soi-disant au nom de la liberté d'expression. En fait, les
gens ne défendent pas la liberté d'expression , ils défendent leur
liberté de critiquer, de se moquer des autres, mais ne supportent
pas qu'on ne soit pas d'accord avec eux . Ils vont vous accuser de
faire "l'apologie du terrorisme".
Ouvrez les yeux sur ce qui s'est passé depuis le 11janvier :
Un enfant de 8 ans entendu au commissariat pour apologie du
terrorisme parce qu'il a refusé de participer à la minute de
silence, l'humoriste Dieudonné convoqué devant les tribunaux pour
apologie du terrorisme parce qu'il a écrit : je suis Charlie
Coulibaly. L'exemple de Mohamed renvoyé de son école (08fev15
161C92), et d'autres dont on ne parle pas. Il est clair que les
pouvoirs veulent faire peur, ils n'ont plus que cette solution
pour se rendre crédible et la preuve que ça marche, la cote de
François Hollande qui était au plus bas dans les sondage remonte.
(Encore que je me méfie des sondages qui peuvent être aussi des
instruments de manipulation.)
Cela confirme bien cette magnifique Parole du Créateur dans La
Révélation d'Arès (xLv/6): L’œil (du râle) tourne, l’œil (du
râle) guette l’œil (de l'homme) transi (de peur) sous la patte —
Note : Le râle signifie ici le caquet intellectuel, religieux
et politique.
Le regard professionnel de bonté et de désintéressement de
nombreux religieux et politiques cache leur préoccupation
constante d'être vénérés ou tout du moins suivis, obéis. Guetter
ceux qui ont l’œil transi, c'est fonder son pouvoir sur
l'humanité impressionnable, moutonnière, passive et conformiste.
Rappelons ici que les Pèlerins d'Arès ont été éloignés des grands
medias depuis quarante ans, aimé frère Michel,
bien qu'ils véhiculent un message qui appelle à l'amour, au
pardon, à la paix et à la liberté.
On constate de plus en plus que les grands médias au service des
pouvoirs, trafiquent les images, participent à la manipulation de
masse et ne font pas place aux idées contradictoires.
Ils cherchent à nous imposer une pensée unique. On voit comment
avec l'émotion il est facile de manipuler les foules, comme un
troupeau de moutons.
Dans ces événements il faut prendre de la hauteur et ne pas
laisser l'émotion nous submerger.
Que l'émotion des premiers instants laisse place à la réflexion ,
au pardon et à la paix !
Denis K. Bretagne Sud
Réponse :
Au fond, rien ne change, les pouvoirs sont aujourd'hui comme ils
ont toujours été et leurs media, que ce soit, le crieur de rue, le
tam-tam, les signeaux de fumée, la radio ou la presse
électronique, ont toujours adulé les pouvoirs.
Dire le pouvoir moderne est dire un oxymore. Le pouvoir reste le
pouvoir de toujours, il fait depuis toujours peur aux moutons
qu'il domine ou il exploite la peur des moutons pour les dominer.
Conservatisme enseigné à l'ENA ou à Sciences Po comme autrefois on
enseignait aux enfants des chefs, des rois, des empereurs l'art de
gouverner, c'est-à-dire de dominer. Le pouvoir résiste aux
déceptions et aux récréminations du peuple, c'est son état
essentialiste. Il ne pourra jamais exister de pouvoir différent.
Il faut remplacer le pouvoir par la gestion, il faut instaurer un
existentialisme actif de la vie de société, car aucun pouvoir ne
sera jamais existentialiste. Thème poursuivi tout au long de ce
blog.
Ne nous demandons pas pourquoi "les Pèlerins d'Arès ont été
éloignés des grands medias depuis quarante ans, bien qu'ils
véhiculent un message qui appelle à l'amour, au pardon, à la paix
et à la liberté," parce que c'est précidément parce qu'ils
"véhiculent un message d'amour, de pardon, de paix et de liberté"
qu'ils sont éloignés.
Merci pour votre commentaire, frère Denis, qui nous ramène à des
points fondamentaux que nous connaissons bien.
10fev15 161C102
Nous sommes le seul peuple à être descendu spontanément dans la
rue le soir même de l'attaque à "Charlie Hebdo", bien avant le 11
janvier, c'est à dire bien avant "l'appel républicain".
Il y a encore des hommes et des femmes qui réfléchissent, qui font
parti du reste, ne l'oublions pas !
Il n'y avait pas de haine, mais un peuple qui aspirait à la paix
et à la liberté.
Nous avons ressenti ces différentes marches comme un cri
silencieux et si cela nous avait été possible, nous serions
descendus dans la rue nous aussi.
Nous n'aurions pas brandi "Je suis Charlie" qui, comme le souligne
le blog, ne veut pas dire grand chose au premier degré, mais qui
peut se lire aussi au deuxième degré dans le sens de "Je voudrais
autre chose, je suis en recherche d'autre chose, c'est à dire que
le monde change".
Qui n'a pas ressenti le lendemain du 11 janvier un lien fraternel
entre les êtres humains, comme une légèreté dans l'atmosphère
adoucissant la dureté des cœurs ?
Présents, avec notre stand, le lendemain, sur le marché d'un
village, les personnes vont venues spontanément vers nous, elles
avaient besoin de parler, d'échanger et elles étaient à l'écoute.
Le 11 janvier, si nous avions été sur Paris, nous nous serions
joint à la personne qui brandissait l'écriteau "Je suis Juif, Je
suis Chrétien, je suis Musulman", nous aurions simplement ajouté
"Je suis Humaniste" afin de rassembler le plus d'humains possible.
Les caméras ont montré le panneau ["Je suis Juif, Je suis
Chrétien, je suis Musulman"] à la télévision plusieurs fois mais,
bizarrement, il n'y a eu aucun interview. Nous en avons déduit que
cette personne ne devait pas avoir un discours "républicain", d'où
le silence radio. C'est toujours comme ça quand on dérange !
Il fallait du courage et une foi profonde pour descendre dans la
rue avec cet écriteau.
Nous nous sommes demandés si cette personne était un Pèlerin
d'Arès ? Face à l'horreur des crimes qui divisent l'humanité, nous
devons nous rassembler dans la paix.
Ce mouvement de foule avait un côté irrationnel, mais nous y avons
vu aussi de l'espérance. Notamment, défendre la liberté
d'expression c'est, par contagion, défendre notre liberté de
mission. Mais sur les quatre millions de manifestants annoncés
dans les media combien étaient prêts à pardonner aux assassins ?
Et combien connaissent la profondeur de la Parole contenu dans La
Révélation d'Arès ? Combien sont prêts à entrer en
pénitence ? La tâche est immense et les ouvriers peu nombreux [Luc 10/2].
L'Assemblée "Les Torrents des Alpes", Alpes du Sud
Réponse :
Merci et bravo, mes sœurs et frères des Alpes du Sud. J'ignorais
que vous aviez précédé "l'appel républicain" lancé par l'État pour
une réunion nationale le 11 janvier et que vous êtes "descendu
spontanément dans la rue le soir même de l'attaque à Charlie
Hebdo".
Voilà dans les Alpes du Sud une manifestation de l'intelligence
(Rév d'Arès 32/5) spirituelle !
Personnellement, je n'ai pas eu le même réflexe que vous le 7
janvier, jour du massacre. Plus attentif qu'à l'ordinaire en
entendant la nouvelle, à cause de la proximité de la tuerie, je ne
me suis pas senti spécialement ému et attristé par le massacre de
l'équipe de "Charlie Hebdo", parce que j'ai tous les jours à
l'esprit le massacre général perpétré sur la terre en permanence.
J'ai, lors de ma prière, dans le nez cette odeur de sang répandu.
J'apprenais seulement ce jour-là que le sang s'était répandu plus
près de nous, à Paris, comme une marée de vive eau notable ce
jour-là mais n'arrêtant pas l'incesssant phénomène de la marée du
meurtre : les barbares d'ISIS et d'Al Quaeda qui en Syrie et en
Irak égorgent et coupent les têtes tous les jours, les morts
s'entassent en Ukraine de l'Est, en Afrique les tueries sont
quotidiennes au Niger, au Mali, au Congo, etc.
Par contre, je me suis senti spécialement non pas étonné, mais
interloqué, quand, 24 heures et surtout 48 heures plus tard, j'ai
compris tout le profit qu'allaient tirer de ces meurtres une
politique française en déconfiture et des medias en mal de
sensations à vendre, car la presse n'est qu'une industrie en quête
perpétuelle de nouveaux produits.
Ce racolage national et international quasi instantané autour de
l'attentat de "Charlie hebdo" et du Super Marché Casher et
l'apparition aussi instantanée de la pancarte "Je Suis Charlie"
s'imposant comme mot d'ordre de mobilisation m'ont fait soupirer :
"Encore !" — Un homme de mon âge, qui dès son adolescence a vu de
près la propagande nazie des plus expertes en ces matières, sait
quels profits font les politiques et leurs lèche-bottes
médiatiques de tous les événements qui font peur aux populations.
L'odeur du sang recentre aussitôt le monde sur l'émotion et
l'effroi, les plus coperniciens ou les plus fondamentaux en
science du bourrage de crâne, des réflexes politico-médiatiques,
tout comme le recentrement sur la sensualité et la gourmandise est
visé par la publicité. Tout cela dans un temps record, vu la
rapidité des moyens modernes de propagation. La peur est une
émotion aussitôt revalorisée et qui, ô bonheur des esprits bruts
qui tiennent les ministères et les tiroirs-caisses, n'a pas besoin
d'être expliquée ; sa seule évocation provoque une chaîne
d'émotions-moteurs qui vont de la panique à la sensiblerie
larmoyante irréfléchie. L'enfer réapparaît. Certes, le diable n'a
plus de cornes et de queue pointue, mais une kalachnikov, mais
c'est toujours et encore le diable impardonnable... Or nous, nous
pardonnons ! Nous sommes "irresponsables". Nous écoutons la
Sagesse qui dit: Soyez sages à votre tour ! Pardonnez ! Stoppez
l'interminable chaîne de sang de la vengeance sans fin.
C'est le seul moyen de faire d'hommes méchants des hommes bons et
de changer le monde. Un catholique à qui je disais que je ne me sentais pas du
tout "Charlie" m'a rappelé que Jean-Paul II ne parlait pas de
salut ou d'enfer dans l'au-delà, mais des droits de l'homme, des
lois qu'on doit appliquer aux criminels, parce que la civilisation
de l'amour n'excluait pas, paraît-il, les lois impitoyables pour
que règne l'ordre. Je lui ai répondu : "Jean-Paul II n'avait
tout simplement pas lu, ou avait oublié le Sermon sur la
Montagne."
10fev15 161C103
Comme nombre de commentateurs, et j'en suis heureux, j’applaudis à
votre vie (à votre action), à votre épouse, au Créateur, à la
médecine qui accompagne vos efforts de prophète, au si
beau et grand message que nous servons et auquel nous appelons
l’homme aujourd’hui chaque jour pour rouvrir un Jour ce
monde à Éden.
Il n’a jamais été aussi clair, pour moi notamment en ces jours
agités dans notre pays, que nous sommes à un tournant de
consciences, que Mikal annonce le vrai (Rév d'Arès xxxiv/1),
et qu’à votre suite, dans les rues de nos villes, nous sommes des
panneaux indicateurs du Bien.
L’homme de la rue mouliné par la pub, les media, les impôts, une
actualité brutale et matérialiste (l’escape, Rév d'Arès
xxiii/4), ne "sait plus sur quel pied danser". Nous, savons
sur quel pied danser : Nous lançons l’appel à la pénitence,
c’est-à-dire à la joie quotidienne de revenir au bien,
d’aimer, de faire la paix, de pardonner, de nous libérer de tous
préjugés, de recouvrer l’intelligence du cœur. La
joie fend l’escape comme fait le coin ; l’œil qui
brille de joie brûle l’escape ; la rondelle la bat des pieds ;
le Vent de ta lèvre la répand comme poussière (xxiii/5).
Comme notre chère sœur Algia (161C94), je me mortifie "pour tous
les morts" de ces attentats et de leur répression, 20, tous morts
du péché qui ravage l’homme par ses mauvais choix depuis des
millénaires, tous victimes du mal qui détruit l’intégrité de
l’homme chair, esprit et âme [Rév d'Arès 17/7], et
l’entraîne dans la vengeance sans fin, scénario catastrophique
bien dénoncé par le chapitre 4 de la Genèse.
Comme vous et comme Bartimée (Marc 10/46-56) "je ne
cesse pas d’ouvrir toujours plus mes yeux", sur la Bible ici, et
aussi sur tous les événements qui jalonnent nos vies, dont La
Révélation d’Arès en est un majeur qu’il nous faut replacer
aux yeux du monde dans sa réalité historique (L'événement d'Arès a
maintenant 41 ans).
Je suis rassuré par votre réponse à Bernard le jardinier (161C71)
que les guerres que nos parents, grands parents ont endurées ne
sont plus possibles aujourd’hui pour les différentes raisons que
vous donnez, mais je vois avec douleur se perpétuer l’activisme de
l’OTAN qui à mon sens, en tant qu’organisation, est une
contradiction de l’ONU. Les 28 ministres de la défense de l’OTAN
viennent de porter sa "force de riposte" de 13 000 à 30 000 et
d’établir des unités de commandement et de contrôle dans 6 pays
d’Europe orientale.
Une question posée par des gens de rencontre dans la mission :
Qu’est-ce qui va rester de tout ça (événements, manifestations,
rebondissements, conséquences…) ? Nous ! Il n’y a pas de
manifestants plus réguliers dans nos rues que nous, avant pendant
et après. Et : Que faire maintenant, après cela (par exemple la
journée dite "d’unité nationale républicaine") ? Entrer en
pénitence, se mettre décidément à réactiver l’image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), et
chercher des pénitents, pour rouvrir ce monde à Éden, le
jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Certains disent : "C’est bien ce que vous dites, mais ça reste un
prêche, du baratin, ce n’est pas vous qui faites tourner le
monde." C’est vrai si nous ne voyons comme réalité que le poids de
la matière et des lois qui nous tombent dessus comme les bombes,
l’afar (Rév d’Arès xxxii/10), mais c’est faux en ce que
cela nous cache l’action de l’âme, parce que nous voyons
les choses avec l’œil du dehors et non avec l’œil du dedans
(Rév d’Arès ii/10). C’est peut-être nous et notre appel à
la pénitence qui faisons tourner le monde réellement
mieux qu’il ne tourne apparemment. St-Exupéry disait si bien: "On
ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les
yeux."
"L’instinct" spirituel des Adames (nous à l'époque d'Adam
en Éden) est aujourd’hui dominé voire remplacé par l’intellect
dominant, ses lois, ses codes, ses capteurs sismiques, un système
si lourd et perfectionné que l’homme ne peut plus directement
sentir et dominer la terre qui tremble et la mort qui vient, en
tout cas bien moins bien que ne le sentent les éléphants qui, pour
se sauver du tsunami, brisent les chaînes que les hommes leur ont
passées.
Face à la peur inoculée par les pouvoirs et les media qui
reprennent en boucle la menace des lois et du marché, les
accidents, les attentats, la liste et le nombre des morts, nous
répandons la Parole, nous mettons sa Lumière sur le
chemin de la vie spirituelle, de l’équilibre, et nous ouvrons à la
parole publique. Les gens sont abasourdis de discours et bouent de
ne pouvoir exprimer ce qui sourd de leur cœur ; la plupart nous
fuient ne sachant pas encore que nous sommes une porte vers cette
Lumière, vers la vie et qu’eux-mêmes sont porteurs d’une
révélation de bien pour ce monde ; nous rouvrons à la parole
publique, nous ramollissons les chaînes des habitudes et des
préjugés ; avec nous, des gens s’expriment qui ne s’expriment
jamais ainsi nulle part dans leur existence intime ou
professionnelle et reparte avec une vision plus claire et plus
forte d'eux-même déjà, souvent.
Nous ne construisons pas des murs si difficiles à entretenir et si
facile à abattre, nous construisons des ponts, mais au niveau des
âmes, nous ouvrons des portes, nous enseignons la pénitence
et nous appelons sans relâche des pénitents, des hommes
d’idéal et de courage, dans votre sillage, dans le sillage du Père
qui vous a appelé depuis 41 ans à descendre de votre trône
et à libérer la Parole de toutes les chaînes,
Suite à nos sœurs et frères je vous bénis aussi, cher prophète
Mikal,
Que notre mission soit toujours plus belle et notre pénitence
plus claire,
Bernlouby de Bretagne-Sud
Réponse :
Mon frère Bernard, j'admire et j'invite nos missionnaire à lire ce
commentaire qui présente d'une façon très réaliste le décalage, le
fossé psychologique, entre nous missionnaires de La
Révélation d'Arès et les gens de la rue, qui ne voient pas
encore que nous sortons des discours et des mots et que nous
incarnons et invitons les hommes à incarner la Lumière revenue
sur terre. Cette incernation se fait par la pénitence,
laquelle nous sort du monde des idées, dont sont faits les credos,
pour nous placer dans le monde des actes.
Les missionnaires de rue sont ignorés, raillés ou repoussés sans
être écoutés, sur la foi d'une indifférence d'une moquerie ou
d'une colère que seules les habitudes dictent : Ce qui est dit
dans la rue est ce qui ne peut être dit aux pupitres
d'institutions "sérieuses", aux micros de radio et de télévision,
bref, pour le commun des mortels ce qui est nul ou farfelu.
Rencontrons-nous sur le trottoir des gens qui nous disent: "Je
suis indigné de voir que des gens comme vous qui en valent
d'autres sont écartés pa les medias et n'ont de pupitre que le
vent des rue, des boulevards et des places publiques" ? Non. Je
n'ai jamais rencontré ou entendu parler de pareils indignés.
Personne ne voit que Dieu est dans la rue parce qu'on l'a exclu
des cœurs un peu partout dans le monde.
Ah que c'est drôle, ah que c'est bête, ces prêcheurs de rue. Quels
pauvres gens sont ceux-là qui n'ont ni les journaux, ni la radio,
ni la télévision pour répandre leurs idées, ce qu'ils disent est
forcément sans importance. Alors, nous sommes des illuminés. Un a
dit : "Des illuminés" distraitement en riant, d'autres l'on
répété, et ainsi de suite.
Oui, cela rend notre tâche très difficile. Le Père sait bien cela
et c'est pourquoi il nous a promis l'aide de légions de
saints. Ne nous décourageons jamais ! Jésus puis le Père
n'ont pas utilisé le journal, la radio ou la télévision pour
parler au monde. Ils sont descendus vers un homme à Arès en 1974
et 1977 et lui ont parlé de leur bouche à son oreille sans
instrument intermédiaire. Nous faisons la même chose dans la rue.
On ne peut pas nous reprocher d'user des artifices du truquage
sonore ou visuel et les éblouissantes couleurs du cinéma pour
transmettre notre Message qui est très simple : Faites
pénitence !
Nous savons bien que notre mission est très difficile, mais nous
savons que nous sommes plus naturels et vrais que les prêcheurs
des grandes chaires d'églises, les discoureurs d'académies,
les présentateurs de la télé. Nous n'annonçons certes pas les
généralités de comptoir qu'on appelle sagesse des nations ou
concepts de concierge, nous ne brandissons pas "Je suis Charlie"
qui nous attirerait des légions de regards attendris mais
totalement irréfléchis. Notre propos est axé sur des idées
surannées de péché et de pénitence auxquels
nous donnons des sens nouveaux que nous n'avons que très rarement
le temps d'expliquer dans la rue, mais en parlant de choses dont
même les religions ne parlent plus, nous les solidifions, nous les
accréditons, nous leur donnons raison et vie, nous redonnons la
Vie.
11fev15 161C104
Nous avons (le groupe missionnaire n°4 à Paris) reçus deux sœurs
Bahais à la mission.
Connaissez-vous ce mouvement ? Ils appellent au changement en
bien,
J'ai trouvé un lien sur internet : france bahai 100 ans.d'unité
dans la diversité.
Didier Br. d'Île de France
Réponse :
Votre commentaire n'a rien à voir avec la présente entrée 161.
Toutefois, vous posez une question qui peut intéresser d'autres
missionnaires, car les rencontres dans la rue avec des membres de
la Foi BaHaï ne sont pas rares. Cela arrive notamment à Nice où
les Bahaïs semblent avoir une activité notable.
J'eus,
au cours des années qui suivirent les Apparitions de Jésus en
1974, jusqu'en 1980 environ, d'excellents rapports avec les
responsables de la foi Bahaï en France.
C'étaient eux qui avaient pris contact avec moi. Ils avaient lu La
Révélation d'Arès et, découvrant que le Message sur j'avais
reçu de Jésus et le Père citait Muhammad comme prophète,
ils avaient reconnu la Parole d'Arès comme authentique. Il faut
dire qu'à l'époque Muhammad était encore totalement ostracisé par
les Chrétiens, ce qui n'est plus le cas de nos jours. Les Bahaï à
la fin des années 70 considérèrent La Révélation d'Arès
comme venant appuyer les termes de leur foi, comme un lien évident
entre eux et Dieu.
Ils disparurent de mon courrier vers 1980 aussi spontanément
qu'ils y avaient apparu, pour des raison qu'ils ne m'ont jamais
données et que je n'eus pas le temps d'élucider, car les années
1980 furent pour moi des années critiques et décisives pour ma
mission prophétique et mes journées étaient suroccupées. J'imagine
qu'ils avaient simplement lu plus attentivement La Révélation
d'Arès, compris qu'elle ne collait pas vraiment à leur
théologie, notamment que la Parole d'Arès s'adressait à un Champ
très vaste, alors qu'ils tendaient, du moins à l'époque, à une
sorte d'élitisme et de privatisation de la foi, et ils sont
devenus muets sans autre explication. Depuis lors, depuis 35 ans
donc, je n'ai pas eu l'occasion de renouer des contacts avec eux
et je n'ai pas l'impression que les Bahaïs aient aujourd'hui envie
de se ranger parmi les soumis de Dieu avec qui nous
puissions faire alliance fraternelle (Rév d'Arès 35/11).
En fait, je n'en sais rien.
Je les considère comme des croyants très intéressants et inclinant
certainement au "changement en bien", proches de nous par beaucoup
de côtés, mais peu portés (et même peut-être pas du tout portés)
sur la pénitence et l'apostolat, et par là très
différents des Pèlerins d'Arès.
Si vous souhaitez des informations sur les Bahaïs, vous pouvez par
exemple lire l'article de Wikiêdia les concernant, que vous
trouvez à http://fr.wikipedia.org/wiki/Baha%C3%AFsme
Je vous recommande de lire d'abord la partie de ce site
intitulée "Croyance" et les articles qui suivent. Vous pourrez
lire plus tard le début du site qui parle surtout de l'Histoire de
cette religion Bahaï, qui n'est pas très ancienne puisqu'elle
remonte au XIXe siècle.
Je vous affiche en illustration le sceau des Bahaïs.
11fev15 161C105
Catholique et pratiquant, je m'intéresse quand même à La
Révélation d'Arès, que je connais depuis 2001, mais qui
attire spécialement mon attention depuis que j'ai découvert votre
blog en 2011.
Je ne sais pas si vous avez vraiment vu Jésus et entendu le Père,
mais je vous crois sincère quand vous prétendez avoir été visité
par eux. Je crois qu'il y a dans La Révélation d'Arès
quelque chose qui peut et qui pourra de plus en plus attirer
l'attention des croyants. L'extrême prudence que mettent les
autorités religieuses à l'examen de La Révélation d'Arès
et de ce que vous appelez votre enseignement vient de ce
que vous prétendez — sûrement avec sincérité — recevoir l'une et
l'autre du Ciel. Vous ne présentez pas votre foi comme le résultat
d'une réflexion et d'une étude. Si vous avez vraiment reçu du Ciel
La Révélation d'Arès et votre enseignement,
vous êtes un authentique prophète et vous remettez en
question toute la doctrine chrétienne. Cela demande donc un examen
approfondi et patient.
Mais ce n'est pas réellement là le sujet du jour. Le sujet du jour
est celui présenté par votre entrée 161 "Charlie Hebdo, Caïn et
Lamech".
Je crois savoir que le Pape François a été invité par M. François
Hollande à manifester à Paris le 11 janvier 2015, mais qu'il n'a
pas répondu à cette invitation. Il ne s'est d'ailleurs pas rangé
derrière le slogan utilisée par la propagande politique française
ce jour-là: "Je suis Charlie" pour une raison évidente: Jésus
Christ et le Catholicisme en général et le Pape en particulier ont
toujours été tournés en dérision, quelquefois de façon presque
injurieuse, par "Charlie Hebdo". Il n'y a pas qu'Allah et Mahomet
que "Charlie Hebdo" a ridiculisés.
Il était difficile pour le Pape François de défiler coude à coude
avec des athées caustiques comme les Socialistes en général et
M. François Hollande en particulier. Ce qui ne signifie pas
que le Pape François approuve les meurtres commis à Paris le 7
janvier.
Je profite de cette évocation pour vous demander, si ce n'est pas
trop demander sur ce blog, car je ressors du sujet, ce que vous
pensez du Pape François et de son action. La Catholicisme et le
Vatican, ce n'est pas votre affaire, je le sais, mais vous avez
peut-être une opinion précise sur leur évolution actuellement.
Je vous exprime toutes mes fraternelles dispositions.
Grégoire Y. de Rône-Alpes (Lyon)
Réponse :
Le Père, par la voix de Jésus en 1974, et par sa propre
Voix en 1977, m'a envoyé au devant des hommes pour leur
rappeler que ce n'est pas ce qu'ils croient et la façon dont ils
prient qui assurera leur salut personnel et le
salut du monde, mais le bien qu'ils
feront en ce monde ainsi que le dit le Sermon sur la
Montagne, qui n'est pas cité dans La Révélation
d'Arès, mais qui transparaît de tout son contexte. L'action
de bien à laquelle le Père appelle a pour nom pénitence
dans La Révélation d'Arès. La pénitence
concerne tout le monde, catholiques, protestants, orthodoxes,
musulmans, juifs et même athées, et donc je reste particulièrement
attentif à tout ce qui se passe du côté de la catholicité.
Je me tiens informé des actions du Pape François. Que vois-je à
Rome ?
J'y vois beaucoup de dignitaires : évêques, cardinaux, etc. que le
Pape n'enthousiasme pas. Ils regrettent plus ou moins la démission
de Benoît XVI il y a deux ans. Tout le monde au Vatican — et c'est
important car le Pape n'est qu'une émanation du Vatican —
n'apprécie pas la pensée de François. Beaucoup expriment leur
perplexité devant l'évolution que François veut manifestement
provoquer dans la Curie Romaine.
La maison Sainte-Marthe où habite François, qui ne veut pas loger
dans les appartements papaux, est devenue en quelque sorte le
gouvernement du Vatican. Le pape François y discute actuellement
avec son conseil de neufs cardinaux pour travailler à la réforme
de la Curie Romaine. Le Pape va présenter son plan, jeudi 12 et
vendredi 13 février, à l'ensemble des cardinaux convoqués en
session plénière. Samedi 14 février il nommera vingt nouveaux
cardinaux au cours d'une cérémonie publique appelée Consistoire.
Nous sommes donc dans une semaine décisive pour le Pape. La
réforme que François prépare ne touche pas beaucoup à
l'organisation du Saint-Siège par lui-même, elle appelle à un
changement profonde de l'esprit général qui y règne. C'est donc
plus une révolution culturelle qu'une révolution structurelle qui
se prépare. La réforme des finances, qui est technique, est déjà
réalisée, mais celle de la Curie ne l'est pas encore et touche les
pouvoirs. Il va y avoir beaucoup de positions supprimées ou
chamboulées, et donc beaucoup d'oppositions, semble-t-il.
François cherche une "conversion" des mentalités ecclésiastiques.
Il se bat contre ces mentalités trop distantes du peuple. Il veut
que les monsignores aillent comme il le fait lui-même, par
exemple, dans les bidonvilles où, piétinant dans la gadoue et
partageant la gamelle, il réconforte les réfugiés et autres
sans-papiers africains, latino-américains, asiatiques. Sa conduite
est celle d'un Pape populaire qui veut "une Église pauvre pour les
pauvres." Il a adressé une lettre aux cardinaux qu'il va créer
samedi en leur demandant de ne pas voir leur nomination comme "le
sommet d'une carrière" ou une "distinction supérieure." Il leur
demande de "se maintenir dans l'humilité du service." N'a-t-il pas
déjà invectivé contre les "quinze maladies" du Saint-Siège qui
sont le "narcissisme, l'Alzheimer spirituel, la rivalité, la vaine
gloire, le faux mysticisme, la double vie, le carriérisme,
l'arrogance et la recherche insatiable du pouvoir" ? Les membres
de la Curie Romaine en ont déjà pris pour leur grade.
La Curie Romaine n'a pas encore digéré les reproches que lui a
faits le Pape. La résistance passive dans la hiérarchie
ecclésiastique est évidente. Le Pape ne veut plus de centralisme
dans la catholicité. Il veut la synodalité, décentraliser le
pouvoir de décision en le partageant avec les évêques. Une
perspective qui réjouit certains évêques, mais qui en inquiète
d'autres.
Face à tous ces événements encourageants, mais dont l'issue est
inconnue, je suis face à une incertitude qui ne me permet pas
encore d'avoir une opinion sur le but réel que vise le Pape.
Pourquoi veut-il décentraliser ? Si c'est pour dédoctriner — ce
qui n'est pas impossible —, s'il veut donc envisager une révision
du credo catholique : Plus de dieu à trois têtes (Rév d'Arès
23/7), plus de croix pour le "rachat des péchés du monde,"
mais une insistance sur le Bien, le Sermon sur la
Montagne, alors bravo ! Si ce n'est pas pour dédoctriner,
je ne vois pas où il veut en venir. Je crains dans ce cas que ses
réformes n'empêchent pas un déclin définitif du Christianisme
d'église.
11fev15 161C106
Je voudrais apporter un contrepoint aux commentaires souvent
négatifs parus à propos des manifestants et manifestations faisant
suite à la tuerie à Charlie Hebdo, entre autres "Ce n'est rien
d'autre que la peur qui a conduit les gens dans la rue" (161C101).
Je n'ai peur de rien ni de personne, la peur est un sentiment
inutile qui n'a rien à voir avec la prudence et ses quatre
occurrences dans la Parole sont négatives. Notre signe est le
faucon sans peur (Rév d'Arès xLv/20).
Mais j'ai participé le 8 janvier à une marche silencieuse en
hommage aux victimes organisée par une association Bordeaux
Partage créée par les rois locaux, le maire et les dignitaires des
grandes religions. Un programme simple : "Départ du cortège de la
Mosquée de Bordeaux, 50, rue Jules Guesde (quartier des Capucins),
le cortège passera devant la Synagogue, le Temple protestant et la
Cathédrale de Bordeaux. Une minute de silence sera respectée
devant chaque lieu de culte".
J'y ai reconnu beaucoup de mes frères juifs, chrétiens et
musulmans qui participent aux diverses rencontres interreligieuses
locales. Très peu de pancartes, pas de slogans, un silence digne.
À noter le regard grave des lycéens qui nous ont regardé passer
pendant leur pause. Le cortège a terminé sa marche dans la cour de
la mairie à l'intérieur de laquelle les notables se sont retrouvés
pour discuter après une déclaration bateau lue successivement par
les rois blancs locaux, l'archevêque, un pasteur, un rabbin et un
imam.
Le seul moment que je n'avais pas anticipé et que j'ai trouvé
déplacé est la Marseillaise entonnée par le maire dont je
comprends les raisons politiques et qui n'a pas été chantée par
tous.
Je ne participe jamais au culte de la République, en particulier à
son hymne guerrier réclamant "qu'un sang impur abreuve nos
sillons" dont on se demande à quoi pensent ceux qui le chantent.
C'est probablement l'effet de masse qui inhibe toute réflexion.
Cet hymne soi-disant laïc est typiquement religieux avec sa
référence à un "sang impur" (?). La notion culturelle de pur et
d'impur, qu'on retrouve dans la nourriture casher ou halal et qui
va jusqu'à la discrimination par les castes dans la religion
hindoue, a été magistralement balayée dans les enseignements de
Bouddha et de Jésus mais les hommes ont du mal à s'en libérer.
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Merci, frère Antoine, pour ce témoignage.
Votre témoignage nous replace devant le problème de la peur. Il
est vrai que "notre signe est le faucon sans peur (Rév d'Arès
xLv/20)" et nous n'avons pas peur des terroristes. Dans le
cadre spirituel nous ignorons la peur d'une façon générale, en
effet. Sinon, nous ne serions pas missionnaires.
Mais la peur peut revêtir tellement d'aspects différents que nous
pouvons ici un peu élargir le sujet et reconnaître que la peur un
jour ou l'autre peut être ressentie par tout homme. D'ailleurs, le
courage ne désigne qu'une disposition d'esprit que seuls des
peureux peuvent avoir, des peureux qui surmontent leur peur,
évidemment. Sinon il s'agit de témérité, d'absence totale de
crainte, de disposition à agir sans réflexion ou sans prudence,
avec une hardiesse inconsidérée.
Sinon, au temps où je faisais du ski et où je côtoyais des
alpinistes, ceux-ci m'ont toujours dit qu'ils avaient peur. C'est
la peur qui leur permet de faire ce qu'il faut pour monter plus
haut en évitant les chutes. Ils appelaient cela "peur saine ou
salutaire" et ils disaient qu'on n'abordait pas la montagne de la
bonne façon, si on ignorait qu'elle est dangereuse et qu'il faut
la craindre.
Eh bien, je pense que ceux qui braillent La Marseillaise — car
c'est un chant à brailler, non à gazouiller — en disant "Qu'un
sang impur abreuve nos sillons" témoignent en fait d'une "peur
malsaine ou désastreuse". Ils ne savent pas de quel sang il
s'agit, pourvu que ce soit du sang, pourvu qu'on égorge... pour ne
pas être égorgé et cela est bestial. C'est un hymne de barbares.
Nous pouvons tous éprouver de la peur face à un danger évident,
présent, tangible. C'est alors un sentiment fondamental,
inévitable et nécessaire, qui nous permet de prendre les mesures
immédiates qui s'imposent. Ce n'est pas du tout la situation dans
laquelle nous ont mis les frères Kouachi, nous qui ne faisons que
les évoquer. Les seuls qui ont eu salutairement peur, quelques
secondes, face à ces meurtriers, mais qui hélas ne pouvait rien
faire, ce sont les membres de "Charlie Hebdo" sur lesquels les
Kouachi braquaient leurs fusils Kalachnikov.
13fev15 161C107
Je lis sur un site dont le titre est "Observatoire d'Arès" ceci :
"Pardon sans conditions" (Michel Potay) ?
Dieu pardonne-t-Il sans conditions ?
Le texte de l'évangile arésien ne dit-il pas que Dieu
conditionne Son Pardon à la pénitence* ?
Pardonner sans conditions, n'est-ce pas encourager le fautif,
amoindrir le repentir, superficialiser la "pénitence" ?
* "Je ne pardonne pas les péchés;
Mon Salut n'est pas au bout du pardon,
mais au bout de la pénitence."
Mon commentaire ici répond au sujet de "Charlie
Hebdo, Caïn et Lamech" parce que vous avez dit ou sous-entendu
plusieurs fois dans vos réponses sur cette page de commentaires
161 que, selon vous, le position du Bien, dont vous vous
prétendez le défenseur, il faudrait pardonner aux assassins des
caricaturistes de "Charlie Hebdo" et à l'assasin des juifs du
Supermarché Casher mais je trouve importante la question ici
posée. Par qui ? Je ne sais pas.
Vous parlez fréquemment de pardon absolu ou, comme le rappelle
"Observatoire d'Arès", mais "Observatoire d'Arès" a raison de
souligner que Dieu conditionne son Pardon à la pénitence.
Puisque la pénitence n'est pas l'attitude des frères
Kouachi et d'Amédée Coulibaly ils méritaient la mort qui les a
fauchés sous les rafales de la police française.
Yvon H. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Je ne sais pas non plus qui est la personne qui se cache derrière
le nom de "l'Observatoire d'Arès".
De toute façon, ce n'est pas lui, anonyme ou non, qui est prophète
et qui a reçu mission d'enseignement. C'est moi, et je
n'ai pas demandé à être celui-là. Même si je me sens souvent très
en-dessous de cette tâche, je suis désolé de dire à "Observatoire
d'Arès" que le Père a été Sage de ne confier ce travail
qu'à un seul, car les avis, opinions, appréciations,
convictions, croyances, estimations, idées, jugements, pensées,
sentiments, contestations, dénis, etc. à propos de La
Révélation d'Arès sont innombrables et les sentiments de
"l'Observatoire d'Arès" sont noyés dans un concert extrêmement
étendu de positions diverses. Seule la pénitence réduira
peu çà peu cette vaste confusion.
Ceci dit, La Révélation d'Arès dit bien en effet : Je
ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n'est pas au bout du
pardon,
mais au bout de la pénitence, un verset qui se termine par
: Je ne pardonne pas le pécheur ; Ma Volonté est qu'il cesse
d'être pécheur (30/10).
Mais qui parle là ? L'Auteur de La Révélation d'Arès qui
est le Créateur s'exprimant par la bouche de Jésus en 1974.
Moi, je ne suis ni le Créateur ni l'Auteur de La Révélation
d'Arès. Je ne suis que son Témoin, un pécheur,
un pénitent qui n'est pas, loin de là, parvenu au
bout de la pénitence.
Le bout de la pénitence ne sera pas atteint dans la
présente génération, ni même dans quatre générations,
mais il sera atteint dans plus de quatre générations, à
une époque lointaine (Rév d'Arès 24/2). Corollaire de
cette situation : Le Créateur, l'Auteur de La Révélation
d'Arès est hors du temps et moi je suis et mes
decendants sont encore pour longtemps dans le temps (12/6). Tout cela m'amène à dire que nous ne nous situons pas du
tout, Mon Créateur et moi sa créature au même niveau dans l'éon.
Lui qui est Saint (Rév d'Arès 12/4) peut "conditionner
son Pardon", mais moi qui ne suis qu'un pécheur, comment
puis-je conditionner le pardon que je dois à un autre
pécheur ? Je ne le peux pas. Mon pardon ne peut être que
sans condition, parce que nous sommes, tous les pécheurs
et moi-même pécheur, solidaires dans le péché. Nous
devons être de même solidaires dans le pardon, parce
que la pénitence demande énormément de temps et
plus que le temps de nos propres vies terrestres. Le
péché de l'humanité est total, le pardon de
l'humanité doit être total, parce que j'en suis co-responsable.
Simple chaînon dans la grande chaîne de l'Histoire des hommes je
porte une responsabilité dans les crimes des frères Kouachi et
d'Amédée Coulibaly et le seul moyen de nous en sortir, eux et moi,
est de viser le Bien, est donc de nous donner le temps
de la pénitence. A-t-on donné le temps de la
pénitence aux assassin de "Charlie hebdo" et du Supermarché Casher
?Non.Notons que c'était déjà, comme le
rappelle mon entrée 161, la situation de l'humanité au temps de
Caïn et de Lamech.
13fev15 161C108
Je crois que vous êtes dans la ligne absolue de la période axiale
dont parlait Karl Jaspers.
Vous êtes dans le sillage de la religion, que vous simplifiez,
rien de plus.
D'ailleurs, le Sermon sur la Montagne que vous citez
souvent est lui-même une simplification de la pratique religieuse
comme les prophètes d'Israêl l'avaient préconisée.
Vous ne quittez pas le domaine des idées, vous les épurez par
cette parodie ou mimique des Écritures quevous avez initulé La
Révélation d'Arès. Si vous pardonnez, c'est par une idée
que le pardon est nécessaire pour apaiser la colère
jusqu'à présent inextinguible des hommes, mais ce n'est pas parce
que cela viendrait d'une Vérite qui siègerait au fond de
l'univers.
Je ne dis pas que La Révélation d'Arès n'est pas utile,
je dis que présentée comme vous le faites, en prétendant qu'elle
est Parole de Dieu — et Dieu, qu'est-ce que c'est ? — vous n'avez
aucune chance d'être entendu. L'homme est tout seul dans l'univers
et il est tout seul à penser et à conclure.
Vous êtes un homme de culture, un érudit, et vous comprenez très
bien que votre ruse glisse sur moi sans effet.
Étienne T. de Haute Loire.
Réponse :
D'abord je vous corrige. La Révélation d'Arès est la
"Vérite qui siège au fond de l'univers." Elle n'est pas mon
invention, elle n'est pas une sorte de mensonge qui dirait la
vérité.
Concernant Karl Jaspers, j'en parlé de lui dans mon article
"Existentialisme" de la série "Et Ce Que Tu Auras Écrit" Le
Pèlerin d'Arès" mais je n'en ai pas parlé sous l'angle que vous
évoquez: la période axiale.
Je précise tout de suite que je connais ce penseur assez
superficiellement et je vous demande de ne pas me "considérer
comme un homme de culture", comme me considérait Xavier des
Charentes (161C100). Je connais aussi mal Jaspers que je connais
Bergson. Je ne sais pas pourquoi le Père a fait appel à un homme
comme moi comme juste prophète (Rév d'Arès xxxvii/2), mais
je sais que ce n'est pas, parce que je serais "un érudit".
L'érudition, Dieu merci, n'est pas le domaine où le Père attend
quelque chose de moi.
Toutefois, selon moi et d'après le peu que je sais, vous vous
trompez. La notion de période axiale que vous donnez n'est pas
celle de Karl Jaspers.
Karl Jaspers nota ou confirma (je crois que cette observation
avait déjà été faite avant lui) que quelque chose de très
important dans le domaine de la foi et de l'idéologie avait
radicalement changé dans le monde grosso modo au cours des VIIie
et VIe siècles avant Jésus Christ: L'apparition du Zoroastrisme en
Iran et des Prophètes bibliques en Israël, de la
démocracie et de la philosophie en Grèce, des Upanishads en Inde,
du taoïsme et du confucianisme en Chine, puis quelque siècles plus
tard l'apparition du Christianisme et de l'Islam. Jaspers pour
qualifier cette suite d'événements qu'il relia les uns aux autres
aurait emprunté à Hegel l'idée "d'axe de l'Histoire", axe dans le
sens de direction. Jaspers fit de cette période "l'âge axial"
(c'était son mot, je crois) de l'homme dans la sens de naissance
de la vie spiritualité.
Or, pour moi il ne s'agit pas ici de l'apparition de la vie
spirituelle, mais de tout le contraire. Il s'agit de l'apparition
de la religion, autrement dit d'un système fondé sur une doctrine,
avec des règles, des philosophie et des morales, des modes de
prière, parfois des clergés, différents d'un point à un autre de
la religion selon sa répartition sur la planète, mais de même
nature impérieuse qui, pour moi, marque l'étouffement ou la mort
de la vie spirituelle sous le couvercle d'un système.
Je crois que La Révélation d'Arès vient soulever le
couvercle, renvoyer aux hommes de l'Air (Rév d'Arès xxxii/4),
restaurer cette vie spîrituelle qui est toute simple: Le Bien
seul, mais non les doctrines, assure le Salut. Il n'y a
pas besoin de religion pour cela. La religion a tué la vie
spirituelle, la Vie !
En cela La Révélation d'Arès est très simple.
13fev15 161C109
Cette entrée 161 m'amène à réfléchir sur la pardon et la justice.
Le pardon est souvent considéré comme une faiblesse, du
laisser faire, et la justice comme une réparation de la faute
commise.
Comme si la justice synonyme de vengeance réparait
quelque chose. Elle ne fait que rajouter un mal à un autre mal
mais elle n'aide pas le malade à guérir.
Comme si se venger sur des humains pouvait atténuer la
souffrance causée par la perte d'un être cher. Souvent on entend
dire : Il va payer pour son crime ! Que justice soit faite !
Se venge t-on du cancer, d'un virus, d'un volcan ou d'un
cataclysme qui peut emporter un de nos proches ?
D'ailleurs, chose curieuse, les symboles de la justice sont : Les
yeux bandés (synonyme soi disant d'impartialité mais en fait
d'aveuglement, le glaive, symbole de vengeance, et la balance pour
équilibré la peine, un mal pour un mal fait penser à "œil pour
œil" qui finira par rendre le monde aveugle disait Gandhi.
Quand on lit l'histoire des frères Kouachi, on voit bien que ces
deux garçons ont eu une enfance malheureuse. On ne leur a pas
donné une chance de changer en les aimant.
Bien qu'ils admirent des hommes comme Gandhi, Martin Luther King
ou Nelson Mandela qui ont fait du pardon et de l'amour
de l'ennemi leurs armes, nos politiques et la plupart des
citoyens sont bien loin de suivre leur exemple .
Je précise ici qu'il ne s'agit pas de pardonner le mal, mais de
pardonner à l'auteur du mal, par amour et sagesse ce qui est
différent. Car nous savons que tout homme peut changer
et revenir au bien. Ce n'est pas la vengeance
qui va le permettre mais le pardon et l'amour.
D'ailleurs, Dieu Lui-même ne pardonne pas les péchés [voir
commentaire 161C107], Il appelle l'homme à la pénitence,
au changement en bien.
Le mal est fait pour disparaître non pour être pardonné. Je ne
pardonne pas les péchés : Mon Salut n'est pas au bout du
pardon, mais au bout de la pénitence. Je ne pardonne pas le
pécheur ; Ma Volonté st qu'il cesse d'être pécheur (Rév d'Arès
30/10). Annotations : "La solution définitive du mal n'est
pas dans le pardon du péché par le Créateur , mais dans l'effort
du pécheur d'être pénitent, c'est à dire de changer
sa vie en bien."
Un pénitent pardonne aux fauteurs de mal comme le
recommande le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7),
mais il ne pardonne pas leurs péchés ; il manifeste son
amour et sa sagesse ce qui est autre chose.
La solution que trouve la justice humaine, la plupart du temps
c'est la prison. Mais en prison il y a beaucoup de gens qui ne
sont pas dangereux. Qu'on enferme les gens violents pour se
protéger d'eux, oui, mais en les aidant à changer, à
devenir meilleurs.
Les frères Kouachi ne sont-ils pas sortis de prison avec encore
plus de haine contre la société dans laquelle ils avaient déjà
souffert ? Si on avait essayé de les soigner au lieu de les punir,
on n'en serait pas là aujourd'hui, c'est toute notre conception de
la justice qui est à revoir !
Pour cela il faudrait que la justice humaine soit basée sur le pardon,
l'amour, la guérison et non la vengeance et la
punition, qui font souvent du prisonnier un humain encore pire
après sa sortie de prison.
L'homme veut voir les choses, la vengeance se voit, le
pardon ne se voit pas, car "l'essentiel est invisible pour les
yeux", disait le petit prince dans le roman de St Saint-Exupéry.
de même notre pénitence est invisible aux yeux des
hommes mais pourtant primordiale.
Denis K. Bretagne Sud
Réponse :
Merci pour ce très beau commentaire, que je ne pouvais pas ne pas
afficher, bien que vous ayez déjà commenté sur cette page 161.
13fev15 161C110
Merci, cher prophète, d'avoir repris si vite votre
activité sur votre blog, sur lequel je suis très content de venir
me spiritualiser et lire votre enseignement au fil
des évènements du monde.
Je ne sais pas si mon commentaire est hors sujet mais n'ayant pas
souvent l'inspiration d'un commentaire je vous l'envoie quand
même.
Voilà ! Il y a quelque temps, pendant que nous faisions une
permanence au local de Marseille avec Sara, un musulman étonné par
nos vitrines rentra dans le local.
Sara étant déjà avec quelqu'un je l'accueillis seul.
Cet homme n'était pas pour notre façon de voir et de penser, mais
n'était pas réticent non plus.
Pendant 30 minutes nous avons tous les deux récité notre credo —
Ce qui ne veut pas dire que notre message et le sens de la pénitence
est un credo mais plutôt que la manière dont on peut en parler
ressemble parfois à un credo.
Puis au bout de ces 30 minutes, mon interlocuteur (Rabah) et
moi-même nous nous sommes libérés, nous avons parlé du vécu, et
nous nous sommes vus de plus en plus l'un l'autre tels que nous
étions et non plus tels que nous avions pu nous voir à travers nos
credos, nous avons vu en nous la Vie. Dans ces
instants-là nous faisions vivre l'image et ressemblance
de Dieu en nous, ce sacré que le Père nous appel a retrouver.
À la fin, cet homme me dit que le Coran ne pourra être accompli
par les musulmans, mais plutôt par une jeunesse occidentale non
culturée par la religion de l'Islam.
Je finis par lui proposer La Révélation d'Ares qu'il
accepta volontiers. Cet homme a rappelé et est repassé au local
cherchant à me revoir. Mais je n'étais pas la, peut être je le
croiserai en mission...
De telles aventures, je n'en ai vécues que trois, ce qui est peu
pour un paquet de contacts en mission.
Dans ces moments-là ce n'est pas seulement l'esprit de Matthieu
qui parlait mais mon corps, mon esprit et peut être mon âme
qui vibrait et résonnait sur les ondes de mon image et
ressemblance du Père en étant "sacré".
Je ne pense pas qu'il suffise de se forcer à aimer, se forcer à
pardonner. Il faut se libérer certes des peurs et des préjugés
mais surtout de soi-même (se déculturer) retrouver cette
intelligence du cœur. Dieu nous appelle à changer
librement avec effort et constance pour que nous puissions
faire vibrer et évoluer notre pénitence.
Cependant, comme vous nous le dites dans l'article "Pénitence" "Il
n'y a pas deux pénitents qui parlent de leur pénitence
de la même façon, mais tous ont en commun la "direction de
certitude" ("Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas") et la volonté
d'aboutir".
Je vous souhaite une bonne année spirituelle ainsi qu’à sœur
Christiane et tous mes frères et sœurs humains.
Matthieu G. de Marseille
Réponse :
Merci, frère Matthieu, pour ce beau commentaire que j'affiche avec
une immense joie, car je vois que grâce à vous, à Sara, à tous les
frères et sœurs de Marseille, la mission redémarre dans la cité
phocéenne.
Je songe à vous rendre visite à Marseille au
printemps. Nous en reparlerons sûrement.
J'ai lu avec soif — celle dont parlait Catherine de Sienne : "Il
faut d'abord avoir soif" — soif de la Vie que je veux
comme vous, comme tous nos frères et sœurs voir refleurir, le
récit de votre rencontre avec Barah, le Musulman à qui vous avez
fait lire La Révélation d'Arès. je souhaite que vous le
rencontriez à nouveau bientôt.
Je profite de cette réponse pour rappeler quelque chose qui est
souvent oublié:
Alors que pour nous les difficultés, les problèmes, parfois les
peines de la pénitence ne font que renforcer notre foi
en la nécessité de ranimer la vie spirituelle, il en est tout
autrement pour la masse des hommes modernes. À notre époque les
difficultés, problèmes et peines sont pour eux, en tous domaines,
un obstacle primordial et un obstacle qui les éloigne tout
spécialement de la vie spirituelle. C'est parmi les difficultés de
notre mission, que je signale régulièrement, une difficulté
importante.
Le commun des mortels voit mal la nécessité de la pénitence
tout en reconnaissant que le Bien seul vaincra le Mal.
Être pénitent pose aux frères humains auxquels nous
parlons dans la rue des questions qui leur paraissent
incompréhensibles, donc insolubles, et ils se détournent de nous
sans même réfléchir. Les Musulmans, pour qui la pénitence
est une notion inconnue, ne sont pas les derniers à se poser des
questions.
Pour le commun des mortels le Bien ne peut provenir que
de lois, donc de la politique, et ils ne voient pas que les lois
n'ont jamais fabriqué, nulle part, des hommes de bien.
Seul l'effort sur soi fabrique l'homme de bien. Vous
devez parler de la pénitence — c'est le Fond
de la mission — mais soyez donc particulièrement fins, adroits,
patients, dans la façon dont vous en parlez.
13fev15 161C111
Cela fait un mois maintenant que les attentats ont eu lieu.
Impressionnante la vitesse à laquelle le soufflet est retombé !
La guerre en Ukraine, l'affaire du Carlton et d'autres gros titres
médiatiques ont délogé "l'esprit du 11 janvier" et la cote de
notre Président retombe à nouveau en flèche. Les ressorts de la
pressen hélasn restent les mêmes et les média continuent de nous
gaver de mort, de peur et de joies factices.
Je travaillais dans une chaîne de télévision quand eurent lieu les
attentats de Charlie Hebdo. Les deux premiers jours ont été marqué
par l'hébétude. Il régnait dans les locaux de la chaîne une sorte
de silence irréel et puis petit à petit l'excitation a pris le
dessus jusqu'à envahir toutes les émissions. Chacune voulait sa
spéciale sur "Charlie" et ont mis les bouchées doubles pour
couvrir l’événement et ses suites. En tant que graphiste, cela
voulait dire [pour moi] deux fois plus de photos, d'images, de
textes, de banc-titres et d'animations à traiter et réaliser.
Beaucoup de choses ont été dites sur cette page sur la collusion
des pouvoirs et des médias et sur la manipulation qui a suivi.
Inutile d'en rajouter. Je tenais juste à souligner à quel point
cette campagne "Je Suis Charlie" a été construite et montée de
toute pièce par les médias.
Le logo "Je suis Charlie" a été réalisé par le directeur
artistique d'un journal distribué gratuitement dans le métro
parisien. L'homme dit n'avoir pas su trouver d'autres mots pour
exprimer son émotion. Publié un peu plus d'une heure après les
événements sur son compte twitter, ce logo a été repéré par une
journaliste très en vue qui l'a fait suivre. Dès l’après-midi il
s'est imposé dans toutes les salles de rédaction. En fin
d'après-midi et tous les jours qui ont suivi, toutes les occasions
étaient bonnes pour placer ce logo et alimenter la fièvre
collective.
C'est de retour à mon atelier trois jours plus tard, après un
gavage immodéré d'images et de textes médiatiques, que j'ai
éprouvé le besoin de me laver de tout ce qui m'avait traversé les
jours précédents et de ce à quoi j'avais participé.
J'ai commencé par réaliser une affiche avec le mot PÉNITENCE écrit
en gros. Et puis comme si cela ne suffisait pas, alors qu'Amédy
Coulibaly défrayait la chronique avec sa prise otage à
l'Hypermarché Casher porte de Vincennes (ma fille était alors dans
une école à quelque 200 mètres de là), j'ai réalisé un petit
carton "Je suis pénitent" (Révélation d'Arès 30/11) en réponse à
tous ceux qui me sommaient de me prononcer pour ou contre Charlie,
carton que j'ai posté sur mon compte Facebook.
J'ai continué de créer ainsi avec une sorte de frénésie, tout le
mois de janvier, les jours où je ne travaillais pas en télé, mû
par une nécessité impérieuse d'opposer à ce bruit qui me
traversait, le Chant (Rév d'Arès x/8) de La Parole.
L'affiche publiée avec le commentaire 161C58 et le petit film dont
le lien est indiqué en 161C93 sont tous deux sortis de cette
dynamique créative intense.
Je crois intéressant de noter qu'ils n'ont pas jailli d'un esprit
déconnecté des réalités tranquillement installé dans le confort de
ses certitudes. Ces deux images et les autres sont nées sur une
ligne de front, ont jailli d'une nécessité, d'un combat. Front de
La Parole avec le bruit d'homme (Rév d'Arès
xxxii/8), qui depuis l'aube biblique s'affrontent sur fond
de guerres, de violence, de vengeance sans fin.
Nécessité d'occuper l'espace avec les mots : Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4),La Parole qui est (i/4),
et qui seule contient la Force, de vaincre le mal et de
faire taire ce bruit envahissant, spoliant, dénaturant
jusqu'à l'absurde.
Aujourd'hui la pression est retombée, les émissions de télévision
pour lesquelles je travaille ont repris leurs cours habituel et je
peux méditer sur ce qui s'est passé.
Je me dis que la France a montré avec ces événements un bien
triste visage en fait. Ce fut une parodie politique dont personne
n'a été dupe. Le plus inquiétant c'est le spectre totalitaire qui
s'est glissé dans les déclarations publiques et les décisions
gouvernementales qui ont suivies. Jean Bauberot a dit : "La France
est passée de la monarchie absolue à la République absolue" en
parlant de la manière obtuse qu'ont certains hommes politiques
d'envisager la laïcité.
Je pense toutefois qu'il y avait dans la rue (je ne suis pas allé
manifester moi-même) des hommes et des femmes sincèrement épris de
dépassement et qui ont cru que quelque chose d'autre pouvait se
jouer dans cet élan, très vite récupéré par les pouvoirs de toutes
sortes hélas. C'est cet élan qui m’intéresse ici et me fait dire
que la France a encore un vivier de forces cachées qu'elle pourra
faire jaillir le moment venu. Plaise à Dieu que ce soit pour
épouser la pénitence absolue !
La deuxième chose que je veux dire ici nous concerne, nous, les
Pèlerins d'Arès. Nous avons épuisé nos forces dans la mission
sociale et puis vous êtes sorti de votre réserve et vous nous avez
remis dans la Voie Droite, celle qui consiste à
simplement témoigner que seule la pénitence sauvera
l'humanité des périls qui l'attendent. Aujourd'hui j'ai envie de
parler aussi de foi, de prière (Rév d'Arès 12/4), de Salut
(37/3), de péché (30/2) aux hommes,... bref, de
reconquérir cet Héritage (31/4) confisqué par les
religions qui ont vidé la Parole de Dieu de sa substance active,
créatrice, et de leur redonner leur vrai sens en leur prêtant ma
voix et ma chair.
Et qu'importe si je passe pour religieux, si on me prend pour une
"méchante vieille" ou un mec d'un autre âge. C'est en redonnant
force et vie à ce langage spirituel, qui seul donne
l'intelligence (Rév d'Arès 23/4), que l'homme parviendra à
s’échapper de la prison mentale dans laquelle il croupit depuis
des siècles. Refuser cette évidence, pour moi Pèlerin d'Arès,
c'est prendre le risque de finir broyé par le bruit matérialiste
et rationaliste. Car comme vous nous le rappeler dans votre
réponse au commentaire 87 de cette page, "il n'y a pas de synonyme
au mot pénitent", il n'y a pas de substitut à la Parole. Elle EST
(i/4) !
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
Un grand merci pour ce témoignage poignant et les conclusions
qu'on en tire en y réfléchissant, mon frère Éric, qui rejoignent
la ligne de La Révélation d'Arès et de ses apôtres, les
Pèlerins d'Arès dont vous êtes, à Paris, parmi les plus vaillants.
Votre commentaires, avec d'autres postés dans cette page, me
montre une fois de plus — et vous le racontez si bien — la triste,
mais inquiétante facticité de notre époque.
On fait tellement de bruit autour du roman de Michel Houellebecq
"Soumission", j'ai acheté ce livre sous forme d'iBook pour me
tenir informé des choses dont on parle. Je ne peux pas aller
au-devant des hommes sans savoir comment vivent et pensent les
hommes de mon temps. "Soumission" est dans mon kindle et j'ai
commencé de le lire. Mais, je l'avoue, jusqu'ici je m'ennuie à
mourir en le lisant — un peu chaque nuit, un peu, car il m'endort
—, mais je veux aller jusqu'au bout, parce que ce qu'il pourrait
contenir de pensée sensationnelle ou de haute valeur littéraire va
tôt ou tard, je m'imagine, apparaître.
Mais peut-être que rien de tel ne m'apparaîtra. Peut-être est-ce
aussi du factice d'un bout à l'autre. Cela rejoint ce que vous
nous racontez ici des retombées sur le milieu de la télévision, où
vous travaillez, des événements dont les frères Kouachi et Amédée
— vous dites Amedy ? — Coulibaly sont les tristes protagonistes,
les deutéragonistes étant les victimes, dont on a peu parlé, sauf
le policier achevé d'une balle dans la tête sur le trottoir :
funérailles nationales et Légion d'Honneur. J'ai cherché en vain
des nouvelles des obsèques des gens de chez "Charlie Hebdo" sans
rien entendre ni voir. J'ai dû mal chercher.
Houellebecq dit : "La vie ne m'intéresse pas assez pour que je
puisse me passer d'écrire." Je reprends le phrasé au vol en
disant, avec nous tous, mes frères et sœurs : "La vie de la terre
— violence et vengeance partout — ne nous intéresse pas
assez pour que nous puissions nous passer de crier : FAITES
PÉNITENCE !"
14fev15 161C112
C'est aujourd'hui la saint Valentin, mais j'ai une
pensée pour les Palestiniens, mes frères.
Je sais que les Palestiniens n'approuvent pas du tout les crimes
de Kouachi et Coulibaly à Paris, mais ils ne peuvent pas non plus
ne pas avoir de sympathie pour ISIS ou DAECH, qui a armé leur
bras, parce que la Palestine aspire à une libération légitime.
Kouachi et Coulibaly se sont trompés de cible.
La cible, c'est Israël.
Je ne sais pas si vous afficherez ce commentaire et l'image, parce
que vous êtes non violent et vous prêchez le Miséricorde et vous
ne croyez pas à la solution par les armes.
Mais quand on est attaqué, bombardé, massacré sur place ? Que
faire, sinon se battre ? Que faire ? Sinon espérer que le
libérateur viendra du nord et sera peut-être ISIS ou DAECH.
Croyez-moi, frère Michel, c'est une situation très difficile.
Que Dieu, dont vous êtes le porte-parole, vous aide dans votre
mission !
Malik b. L. d'Île de France
Réponse :
Oui, je suis non violent et je crois que l'amour, au pardon et à
la paix peuvent faire beaucoup plus que les armes.
J'affiche quand même votre commentaire, parce que je sais quels
tourments sont ceux des hommes que les vicissitudes de l'Histoire
ont placés sous la férule d'un dominateur, en l'occurence Israël.
J'affiche votre commentaire et votre image, mais non dans
l'espérance que le sang coule pour vous libérer, mais dans
l'espérance qu'une solution équitable viendra du cœur des
Israëliens et des Palestiniens.
14fev15 161C113
Cette vieille grand-mère invective les combattants d'ISIS ou DAECH
en Syrie en leur criant qu'ils sont des démons et qu'ils
enfreignent la Parols de Dieu.
Christian S. d'Alsace
Réponse :
Merci, frère Christian, de nous faire partager ce diaporama (ici
en video) où l'on voit une vieille Syrienne criant après les
combattants d'ISIS ou DAECH. Elle ne leur reproche pas leurs
espérances politiques. Elle leur reproche de tuer.
En ce jour de la st-Valentin, où l'on célèbre traditionnellement
l'amour du couple, il n'est pas illogique d'étendre cette
célébration à l'amour du prochain et donc à la paix qu'il faut
faire avec lui.
Ici c'est une vieille Musulmane de Syrie qui nous le rappelle.
14fev15 161C114
Je viens de lire votre réponse au commentaire de notre frère Eric
D. Je me permets juste de vous envoyer quelques infos au sujet des
obsèques de Tignous, l'un des journalistes de Charlie hebdo
qui habitait à Montreuil. Une cérémonie a eu lieu à l'hôtel de
ville avec exposition du cercueil, discours de Mme Taubira et
autres "personnalités". Depuis un mois, de grands panneaux
d'hommage se dressent sur la façade de la mairie.
(Extraits de journaux) :
Obsèques de Tignous : Christiane Taubira et Christophe Alévêque
saluent sa mémoire
C’est cet après-midi, au cimetière du Père Lachaise, que Tignous
a été inhumé. Un enterrement précédé d’une cérémonie où de
nombreuses personnalités ont rendu hommage au dessinateur,
assassiné lors de la tuerie de Charlie Hebdo.
Tignous ne dessinera plus. Bernard Verlhac, connu sous le pseudo
de Tignous, a été inhumé cet après-midi au cimetière du Père
Lachaise à Paris. Mais avant de lui dire un dernier adieu, nombre
de personnalités avaient tenu à lui rendre un ultime hommage,
lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’hôtel de Ville de
Montreuil.
Présente, la ministre de la Justice Christiane Taubira a rappelé
que le droit à la liberté d’expression est l’un des fondements
inaliénables de la France. L’humoriste Christophe Alévêque a
également salué la mémoire de son ami. Fidèle à son sens de
l’humour mâtiné de cynisme, c’est avec ses mots qu’il a honnoré
son pote, comme l’a rapporté BFM TV :
"Aujourd’hui nous avons un genou à terre. Mais l’essentiel
c’est de ne pas avoir les deux. On ne sait jamais, on pourrait se
mettre à prier." Un dernier trait d’humour avant d’entonner a
cappella "Bella Ciao".
Chloé Verlhac, l’épouse de Tignous, a témoigné avec beaucoup de
tendresse de tout l’amour qu’elle lui portait et Corinne Rey, dite
Coco, dessinatrice à Charlie Hebdo et rescapée du massacre, a
elle aussi rendu hommage à son ami et confère. Tout comme bon
nombre de ses amis dessinateurs qui ont recouvert le cercueil
de caricatures, de messages, de blagues… dans la plus pure
tradition Charlie Hebdo.
Une foule compacte d’anonymes et de visages connus, tels que
Bruno Masure, Joseph Macé-Scaron ou encore Yves Contassot, a
assisté à la levée du cercueil et dit un dernier adieu au
dessinateur.
C’était une belle cérémonie, un hommage de grande qualité façonné
par l’intelligence des propos et la tendresse des souvenirs. Jeudi
15 janvier, dans la grande salle de la mairie de Montreuil, des
centaines d’habitants, d’amis, de lecteurs, de parents, des
dessinateurs venus en nombre, pour certains, escortés de leur
garde du corps, sont venus rendre hommage à Bernard Verlhac, le
dessinateur connu sous le nom de Tignous, abattu dans les locaux
de Charlie Hebdo, huit jours plus tôt. Il y avait aussi, bien sûr,
le maire de Montreuil, Patrice Bessac, qui a beaucoup soutenu la
famille de Tignous, un résident fidèle et actif de la ville,
l’ancienne maire, Dominique Voynet, les élus locaux, des
responsables associatifs...
Regard caustique et lucide :
La ministre de la justice, Christiane Taubira, est aussi venue
rendre hommage au dessinateur, dont elle a souligné avec
gourmandise "l’appétance pour le monde judiciaire". Tignous a en
effet suivi de nombreux procès, Front national, Eglise de
scientologie et, surtout, le procès d’Yvan Colona, dont il a fait
un album, couronné en 2009 du prix France Info de la BD. La
ministre a loué "le regard caustique et lucide sur le monde très
fermé de la prison" de l’artiste, qui "appartient à la haute et
grande lignée des dessinateurs judiciaires".
Au-delà du monde de la justice dont elle a la charge, Mme Taubira,
toujours chaleureuse dans son propos, a célébré le "dessin qui
fait rire, qui porte à penser." Elle-même a fait s’esclaffer une
partie de la salle en expliquant que le seul tabou en France pour
un dessinateur de presse, c’était de "de caricaturer le syndicat
CGT de l’imprimerie." Tout le monde n’a pas ri, la salle et la
mairie conservant une culture et une histoire de proximité avec ce
syndicat (dont le siège est à Montreuil) et le Parti communiste.
"Tu rêvais d’être libre, je te continue" :
En dehors de cette pique (très Charlie Hebdo), la garde des sceaux
a fait de Tignous et de ses camarades des "sentinelles, des
vigies, des guetteurs de la démocratie pour éviter qu’elle ne
somnole, […] munis de leur intelligence, de leur clairvoyance et
de leur seul crayon." Émue d’être là, pleine de "gratitude pour
l’invitation à partager ce moment", Mme Taubira, qui
fredonnait le chant antifasciste italien "Bella Ciao" entonné
avant son intervention par l’humoriste Christophe Alévêque, a
emprunté à Paul Éluard ses derniers mots : "Tu rêvais d’être
libre, je te continue."
Avant la ministre, Chloé, la femme de Tignous et mère de ses deux
plus jeunes enfants, Solal et Sarah-Lou — le dessinateur a deux
plus grandes filles, Marie et Jeanne — a salué "son homme", "sa
plus belle histoire d’amour". Évoquant les souvenirs de leur vie
commune, les "engueulades" aussi, elle a ému la salle aux larmes
en célébrant son "Titi, un mec merveilleux, un bon mari, un bon
amant et un papa merveilleux." Chloé Verlhac a aussi parlé de
"notre devoir, de notre responsabilité, de ne pas se taire."
Saisie par l’émotion, la salle archi bondée a aussi beaucoup ri à
la vue des dizaines de dessins projetés sur l’écran en fond de
scène. Notamment, "Si Hitler revenait", avec la représentation du
petit moustachu à la grande mèche tenant un écriteau "Je suis
Charlie" et disant : "Je suis juif, non, faut pas pousser quand
même." C’était Charlie, l’insolence, l’impertinence et
l’irrévérence. Des dessins envoyés du monde entier, des pays
arabes, d’Asie, de la plupart des grands journaux étrangers mais
aussi de publications plus modestes.
Marie, Mohamed, Kevin, Youssouf, Sarah, Aminata…
Avant les mots intimes de Chloé, la dessinatrice Coco, survivante
du massacre dans les locaux de Charlie Hebdo, a conté la
proximité, la complicité qui régnait dans l’équipe de
l’hebdomadaire. Patrice Bessac a dénoncé, en ouverture de la
cérémonie, les "deux tueurs, deux fanatiques pseudo-religieux,
deux fascistes", qui ont abattu Tignous et ses camarades, mercredi
7 janvier. "Tignous n’est pas mort parce qu’il était là à la
mauvaise place au mauvais moment. Il est mort parce qu’il était le
dessinateur talentueux d’un hebdomadaire satirique, qui pourfend
les empêcheurs du bien vivre ensemble, les liberticides, les
fauteurs de guerre, les oligarques égoïstes et cupides et les
fanatiques de tous bords."
Maire Front de gauche de cette commune de plus de 100.000
habitants de Seine-Saint-Denis, M. Bessac a insisté aussi sur
l’unité nécessaire. "Les gens de bien sont nombreux à Montreuil,
a-t-il dit. Ils s’appellent Marie, Mohamed, Kevin, Youssouf,
Sarah, Aminata…"
Alain Le B. d'Île de France
Réponse :
Merci, frère Alain, de me faire partager et de faire partager à
tous les lecteurs du blog les obsèques de Tignous.
Je ne connaissais pas le caricaturiste Tignous, pas plus que je ne
connaissais les autres dessinateurs de "Charlie Hebdo". J'ignorais
jusqu'à leurs noms. J'ignorais même "Charlie Hebdo". Je l'avais
acheté et lu une fois, il y a très longtemps, quand j'étais dans
l'église, mais j'avais trouvé ce journal tout à fait creux.
Sans être particulièrement bégueule (je suis né dans une banlieue
rouge et gouailleuse), je n'ai jamais été amateur de journaux
comme "Charlie hebdo" ou "Le Canard Enchaîné" que je ne vois pas
comme satiriques, mais comme outrageants et injurieux. J'ai
toujours pensé, même au temps où j'étais communiste et incroyant,
que l'attaque moqueuse n'était pas forcément déraisonnable et
injuste, mais qu'il y avait à la mise en boîte des limites, celles
au-delà desquelles émerge la méchanceté ou la condamnation
gratuite.
Tignous enterré au Père Lachaise à Paris ? Mazette, ce n'est pas
gratuit ! Il avait peut-être là un caveau de famille.
14fev15 161C115
J'ai lu dans votre réponse à mon commentaire [161C111] que vous
n'aviez pas trouvé de nouvelles des obsèques de gens de chez
Charlie Hebdo.
En effet, les obsèques n'ont pas en effet donné lieu à une grande
couverture médiatique, peut-être parce que fortement marquées par
la présence de l’extrême gauche, notamment aux obsèques de Charb
au cours desquelles fut entonnée "L'Internationale", le poing
levé, par les rescapés de la tuerie.
J'ai listé ci après quelques liens que j'ai glanés sur le net au
cas ou vous voudriez vous informer.
Par ailleurs, j'ai moi aussi acheté le livre de Michel Houellebecq
sur les conseils d'une amie éditrice qui travaille au éditions du
Seuil. Elle m'en a parlé en décembre avant que le livre ne sorte
en librairie, en me disant en substance : "C'est le
livre à lire à la rentrée". Je ne suis pas grand lecteur de
romans. Mes intentions en la matière rejoignent les vôtres : mieux
comprendre le monde dans lequel je vis, mieux connaitre la pensée
de mes contemporains. Je prévois de le lire pendant les vacances
scolaires. Je vous ferai part de mes réflexions à son sujet.
À vos cotés dans la prière et la moisson
Éric D. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Éric. Comme Alain Le B. dans son commentaire
161C114 vous me donnez quelques nouvelles des obsèques des
dessinateurs de "Charlie Hebdo", notamment des obsèques de Charb,
que je ne connaissais pas plus que les autres.
Vous me dites que les obsèques de l'équipe assassinée de Charlie
Hebdo "n'ont pas donné lieu à une grande couverture médiatique,
peut-être parce que fortement marquées par la présence de
l’extrême gauche, notamment aux obsèques de Charb au cours
desquelles fut entonnée "L'Internationale", le poing levé, par les
rescapés de la tuerie." Si c'était le cas, la presse aurait montré
un total irrespect de la liberté de conscience, dont elle s'est
par ailleurs réclamée sous la pancerte
"Je Suis Charlie". Mais qui ne sait que la presse neutre
n'existe pas vraiment en France. Il n'y a qu'à voir le lourd
silence dont la presse française a coiffé La Révélation
d'Arès et les Pèlerins d'Arès.