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3 novembre 2015 (0169) Destin |
L'existence est routine: on
existe comme les roches, les arbres, les souris,
Destin ! Mot invisible dans La Révélation d'Arès, mais
celle-ci donne à la Voie qui mène à la Vie un sens
clair et précis qui définit notre destin. Voilà un sujet qu'on ne
peut esquiver quand on choisit de se désanimaliser pour s'humaniser.mais on ne trouvera pas la Vie sans choix conscient entre bien et mal, oui et non. OUI/NON = VIE Le destin est la vie choisie contre l'existence qui est la vie subie. Ainsi Adam choisit-il (Rév d'Arès 2/1-5) de renoncer au Dessein du Créateur. Ainsi choisissons-nous de revenir à Son Dessein (28/27). Aujourd'hui, l'existence de la plupart des humains est un stéréotype, celui d'animaux certes pensants, mais aveugles au destin de recréation voulue de soi, qui ne peut être que spirituelle..L'humain depuis longtemps ne se dit plus : Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1). Il se dit: "Sois en toi comme tout le monde." Il vit dans cette fatalité. Nous devons l'aider à en sortir. Le Pèlerin d'Arès s'est fixé un destin, qui n'est déterminé ni par la politique, ni par la religion, ni par l'éducation, ni par les idées qui courent. Il a résolu de boire à nouveau à la Source (Rév d'Arès 24/4) et de faire boire sa descendance à la Source. Jusqu'à ce que Jésus m'apparut je n'avais eu qu'une existence fixée par les conditions de ma naissance à telle époque, sous telle culture, dans tel pays, avec telle santé, à travers telles tribulations et incertitudes, mais ce contexte allait disparaître après que j'eus résolu de suivre la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4). Depuis, j'ai un destin que je connais d'avance, ce qui n'est pas le cas de mes frères humains, qu'ils soient dominateurs ou dominés, qui ne font qu'exister. Je suis un pénitent, un homme du temps qui vient (30/13), une âme libre (10/10), parce que le Père me l'a proposé et que j'ai voulu être ainsi. C'est la même chose pour mes compagnes et compagnons de foi. La pénitence est le destin voulu du Pèlerin d'Arès. Qu'y a-t-il de séducteur dans La Révélation d'Arès ? Rien. La Révélation d'Arès n'est un Verbe magnifique de sens et clarté que pour qui y voit la Lumière (Rév d'Arès 12/4). Ceux et celles innombrables qui trottinent dans la nuit de la bonne vieille routine ou dansent dans le vol de lucioles de leurs idées, ne la voient pas, La Révélation d'Arès à leurs yeux a un ton biblique obsolète et fastidieux. La difficulté qu'ont tous ceux à qui nous offrons de la lire et qui la laissent après quelques pages le prouve. Ce n'est pas en me séduisant que La Révélation d'Arès me fit changer de vie (Rév d'Arès 30/11), trouver mon destin. Elle me jeta d'abord dans le désespoir ; je fus comme précipité, effrayé, dans ce que je crus être la fournaise du jugement de Dieu. C'était en fait une Mer (18/4) de Vie (24/5) et de Lumière (12/4) ! J'y discernai un Appel aussi inattendu que neuf. Dans le long sillage bouillonnant de ma réflexion je mordis à la ligne traînant derrière ce Vaisseau (17/4, 18/4), Sa Volonté devint ma volonté de changer mon existence en destin, quand je compris que moi et derrière moi le monde (28/7) nous pouvions retrouver Éden un Jour (31/8) mais que cela dépendait de mon choix. Poisson (xxx/16) soudain conscient de receler une puissance créatrice, je régurgitai mon humanité retrouvée (Jonas 2/1-11), désormais active et consciente face aux milliards de mes semblables inconscients de leur déshumanisation. La Révélation d'Arès nous appelle à former un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents dont le destin sera de sauver la masse du péché des péchés (38/2), la masse humaine que les dominateurs (27/9, 28/21, 29/2) politiques, religieux, idéologiques, entassent depuis des siècles comme sacs de sable devant l'inondation du Mal, mais cette digue n'est pas le Bien, malgré sa lourde matérialité elle est sans cesse submergée. La Révélation d'Arès en quelque sorte nous crie : "Fuyez le faux bien ! Retrouvez la libre Vie, le Bonheur pour quoi vous avez été créés, Vie et Bonheur dont vous n'avez plus idée depuis des millénaires, si différents de ce que vous appelez aujourd'hui bonheur !" Du jour où un humain se fait pénitent, qu'il soit Pèlerin d'Arès ou non, le Bien est son destin, même si le monde ne se doute pas qu'il en bénéficie, même s'il reste dans la vie du pénitent une part de déterminisme — Par exemple, il meurt, fatalité dans cette génération —. La pénitence n'échappe pas complètement aux causes et effets de la mauvaise humeur ou de la faiblesse (36/5), mais la direction prise, celle de la recréation de soi et de la recréation du monde en Bien, malgré les hauts et bas, résulte entièrement de la pénitence. Adam choisit (Rév d'Arès 2/1-5) de sortir du Dessein Créateur et nous, nous choisissons d'y retourner. Nous sommes encore minoritaires et faibles, mais nous devenons un champ d'énergie, qui comme le battement d'aile d'un papillon, peut provoquer à un moment inattendu un ouragan de Bien. Nous avons quitté l'existence des minéraux, végétaux, animaux et de la masse passivement soumise au déterminisme. Il y a ceux qui ne font rien pour que le Mal s'éteigne, mais choisir de ne rien faire c'est simplement exister et on en voit les conséquences dans le monde. Nous sommes bien engagés en choisissant d'établir décisivement le Bien pour le Bien. |
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Commentaires : |
04nov15 169C1 Bonjour frère Michel, ou plutôt bonsoir chez vous (chez moi il est déjà 10h25 du matin), Je lis votre nouvelle entrée avant de partir pour une nouvelle journée de travail ennuyeuse et peu créative. je suis donc bien contente de m'être dit : "Allons voir si le prophète n'a pas écrit un nouvel article," avant de recommencer ce qu'est mon quotidien. Merci ! Je m'en vais à ce boulot qui ne m'enchante pas avec dans ma tête le choix que j'ai fait: Être pénitente à tout moment, dans n'importe quelles circonstances. J'ai choisi mon destin de femme de Bien. Et mon quotidien est le meilleure terrain pour montrer au monde que nous pouvons vivre ce quotidien d'une autre façon qu'en étant aigri et ronchon de savoir qu'il faut aller travailler, qu'il faut aller faire les courses ou aller à la banque... Votre article m'a redonné un coup de boost pour montrer à mes collègues et mes clients (je travaille dans une boulangerie française à Sydney) qu'il est possible d'être pénitent, de faire le Bien n'importe où et même lorsque notre environnement n'est pas nécessairement propice à ça. Faire le Bien dans ces moments de difficulté est bien plus gratifiant et enrichissant que lorsque tout se prête à ce que se soit "facile". Je laisse mon moi ronchon de côté (il est encore bien présent parfois, mais j'y travaille) et je pars au boulot avec le sourire et la motivation d'être une belle personne pour moi et les autres ! Nejma H. de Sydney, Australie |
Réponse : Quelle joie de trouver comme premier commentaire de cette entrée 169 le commentaire d'une jeune pénitente, une de nos sœurs "tombée dans la marmite comme Obélix quand elle était bébé", fille d'une maman elle-même Pèlerin d'Arès, sœur Yasmine de Bordeaux. Il n'y a pas de sot métier, mais de surcroît s'occuper de pain (fantaisie, gros pain, boule, couronne, etc.) et d'autres produits de boulangerie appétissants (croissants, brioches, etc., je suppose) est une occupation noble. J'ai mangé ce matin ma soupe et mangé mon irish stew — eh oui, je ne dîne plus, j'ai reporté mon dîner au petit déjeuner — en pensant à vous et j'étais dans la joie. Vous êtes ronchon de temps en temps ? Moi aussi, ça m'arrive, mais je lutte contre ma ronchonnade, parce qu'avoir choisi le destin du Pèlerin d'Arès est le destin par excellence. Tout le reste n'est qu'existence. La ronchonnade n'est qu'existence. Si j'ai bien compris, vous êtes missionnaire là-bas chez les Australiens vous "montrez à vos collègues et vos clients de la boulangerie qu'il est possible d'être pénitent, de faire le Bien n'importe où et même lorsque notre environnement n'est pas nécessairement propice à ça." Vous devriez demander de ma part à Adira (http://www.adira.net) s'ils n'ont pas quelques exemplaires récupérés de librairie, des Revelation of Arès en anglais un peu défraîchis, pour votre mission. Nous avons une traduction de l'édition 2009 traduite par notre sœur Dawnel et, si vous pensez qu'elle pourrait vous aider, nous pourrions envisager d'en faire un montage et de l'éditer. Jusqu'ici nos tentatives d'implantation en Australie n'ont pas été très florissantes. Nous avons une sœur et un frère très proches de nous par le foi; Rosie et Peter, à Victoria, mais c'est géographiquement loin ! Nous avons aussi des frères et sœurs à Cairns, Brisbane, Perth... mais c'est encore plus loin. L'Australie est immense. N'oubliez pas de prier, au moins de réciter trois fois le jour, une fois la nuit, Père de l'Univers. |
04nov15 169C2 Encore une Bien belle entrée en vérité ! Merci pour elle, très aimé prophète. "Choisir de se désanimaliser pour s’humaniser," ces simples mots sont ceux que j’ai trouvés aussi en lisant et relisant le fameux Sermon sur la Montagne (Matthieu 5-7). Je comprends toujours mieux que c’est à cela que nous sommes appelés : abandonner les réponses réflexes — culture et traditions—, ne jamais agir par les automatismes de l’habitude et du conformisme de notre nature animale et avoir enfin le courage et la volonté de choisir le Bien, c’est-à-dire la juste réponse en toutes circonstances. Réfléchir humblement avant d’agir pour arrêter la première réaction qui n’est presque jamais la bonne, chez la plupart des hommes. Seule la Force du Créateur se débande sans attendre (Rév d'Arès 35/7). Plutôt que de rendre coup pour coup, je retiens mon mouvement, et je me laisse frapper sur l’autre joue ! Plutôt que de m’accrocher fébrilement à ma tunique, j’offre aussi mon manteau au voleur. Jusqu’à mes ennemis pour qui je devrais prier ! Se débarrasser des peurs que les rois Noir et Blanc s’ingénient à instiller sans relâche jusqu’à faire oublier la Liberté. Oh, quels efforts l’animal impulsif en nous doit-il consentir pour briser l’instinct de la bête ! Mais pas plus lourds, en somme, que le souci de l'usurier, et plus légers que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25). C’est que l’enjeu de cette pénitence — joie pour les hommes pieux qui font une absolue confiance au Père — n’est pas négligeable : se faire une âme et s’éviter la mort des bêtes ! Et plus encore, donner envie à nos frères, les hommes, ceux que l’on rencontre et que l’on va chercher, de changer à leur tour. Ce Bien qui est si simple que'on n’ose y croire : s’efforcer d’aimer ! C’est simple et pas si simple à la fois puisqu’il s’agit d’aimer d’un amour que l’on a égaré sur les routes d’en bas, du péché et que l’on cherchera longtemps avant de le retrouver. Un amour dont j’ai personnellement fait l'ineffable expérience, un si bref instant que j’en suis restée toute abasourdie et toute bête, après la disparition de cette "chose inconnue» miraculeuse, concrète, brûlante, qui part du cœur et se lance dans l’espace, tout autour, comme un feu. Avec bruquement la sensation d’avoir une âme, quelque chose de blanc et de dur dans le cœur, mais de si léger, qu’il n’y a rien de plus léger ! L’illusion sans doute d’être tout à coup — trop bref instant de pure joie — "un dans soi", un être presque aussi parfait que le Père céleste est parfait." Mais, hélas, trois fois hélas, "la pénitence n'échappe pas complètement aux causes et effets de la mauvaise humeur ou de la faiblesse (36/5)" et le retour dans notre pauvre réalité ordinaire est d’un triste..! Malgré tout, ce qui est rassurant, c’est que la direction est prise. Mais on aimerait tant parfois que la larve se hâte de rejoindre abeille (Rév d'Arès 24/2). Et oui, tout, tout de suite. Le médiocre animal en moi est toujours pressé, impatient de saisir ce qu’il convoite. Un mal qu’il prend pour le Bien. Pardi ! Françoise S. de Bretagne Sud |
Réponse : "Encore une belle entrée, dites-vous, ma sœur Françoise, et je réplique en disant: Encore un beau commentaire. Nous Pèlerins d'Arès n'arrivons jamais à conclure. Nous redécouvrons chaque matin et nous l'enrichissons, la foi superbe que nous a donnée le Père par La Révélation d'Arès. Mais ce n'est pas la foi satisfaite des ermites, de ceux et celles qui ont posé un pied... du moins un doigt de pied... dans la Lumière et l'Éternité. Nous, nous voulons partager, partager ultimement avec le monde, qui pour cela doit changer (Rév d'Arès 28/7). Notre érémitisme virtuel mais forcé nous pèse au lieu de nous satisfaire. Nous voulons partager, mais plus nous avançons dans la pénitence moins nous comprenons que le monde n'adopte pas le radicalisme qui est le nôtre, celui du Bien. Nous ne comprenons pas que le commun des mortels, les frères humains de l'existence, ne voient pas cette bulle de concentration spirituelle dans laquelle le Père nous a installés et dont nous ne sortons que pour appeler les humains à nous rejoindre. Dame ! Ils ne voient pas la bulle. Comment faire pour la rendre plus visible ? Ou bien ont-ils peur de perdre leurs joies physiques au profit de joies évaporées, ont-ils peur d'une désincarnation vivante ? Peut-être ne montron-nous pas assez que l'homme spirituel ne renonce jamais à l'homme physique et intellectuel ? Je pense parfois à cette peur possible du monde, la peur de ne plus exister. Mais je sais que c'est parce que nous ne nous lasserons jamais de la mission que nous trouverons le chemin vers eux. J'ai un destin, mais aussi j'existe. Mon destin ne me fait pas renoncer à l'existence, parce que, comme vous le rappelez, "la pénitence n'échappe pas complètement aux causes et effets de la mauvaise humeur ou de la faiblesse (36/5)" et donc n'échappe pas à la chair et ne pas échapper à la chair n'est pas péché, puisque le Créateur m'a créé ainsi, non ange, mais chair spiritualisée. Notre bulle spirituelle n'est pas celle d'un Carmel ! Il n'y a pas longtemps, dans une réponse à un commentaire, je ne sais plus lequel, je parlais de Thérèse de Lisieux et disais que cette âme admirable eût été une aussi grande, si elle avait été épouse et mère, si elle avait joui dans les bras de son époux, senti avec délectation la chair tendre de ses enfants contre elle et cuisiné avec joie dans sa cuisine des bons mets et des bons gâteaux pour les uns et les autres. C'est peut-être cette humanité que notre mission ne fait pas assez sentir. Pourquoi le monde ne comprend-il pas qu'il peut maîtriser toutes les formes du sacrifice du mal au profit du seul bien dans la vie ? Pourquoi croit-il à la fatalité de la désincarnation pour être bon ? J'aime votre commentaire, parce qu'il fait bien ressortir la dualité de notre humanité : l'esprit qui est dans la chair et l'âme qui est la bulle où la chair trouve sa plus grande joie de vivre sans renoncer aux joies de l'esprit et de la chair.. Vous fermez la boucle, merci. |
04nov15 169C3 Je ne suis pas une de vos disciples, mais je lis votre blog depuis quelques années, parce que vous écrivez d'une façon très intelligente et j'ai l'impression d'être plus intelligente après vous avoir lu. Je ne sais pas si les apparitions et le message que vous avez reçu d'elles sont vrais, mais puisque vous vous demandez quelquefois pourquoi Dieu vous aurait visité vous plutôt qu'un autre, je vous le dis : Pour votre intelligence. Je n'ai jamais lu La Révélation d'Arès, mais puisque vous la citez tout le temps, je crois que je la connais. Soit elle est très intelligente et c'est votre production, soit elle ne l'est pas et c'est vous qui la rendez intelligente. Dans ce cas vous êtes plus intelligent que Dieu. Vous êtes Dieu pour ainsi dire. J'étais inquiète depuis quelques temps. Vous n'aviez pas affiché de nouvelle entrée depuis le 17 septembre et je me demandais ce qui se passait. Vous avez 86 ans ; c'est un âge où tout peut arriver : Mon père a succombé subitement à 85 ans. On lui aurait acheté sa santé jusque là. Heureusement la semaine dernière vous avez affiché quelques commentaires et leur avez répondu. J'ai soupiré de soulagement. Voilà une entrée particulièrement fine sur le destin. Je l'adore ! Vous êtes un aphoriste. On comprend tout de suite que le destin est la vie que vous avez voulue, mais vous dites ça en quelques lignes de façon nouvelle et saisissante. Et génial cette aphorisme: "Poisson (xxx/16) soudain conscient de receler une puissance créatrice, je régurgitai mon humanité retrouvée (Jonas 2/1-11), désormais active et consciente face aux milliards de mes semblables inconscients de leur déshumanisation." C'est la première fois que je rencontre une utilisation intelligente de la légende de Jonas. Aucun doute, nous vivons tous dans le ventre d'un poisson et rares sont ceux que le poisson vomit. Ils se retrouvent dehors transformés comme vous l'avez été. Je trouve incroyable que vous soyez inconnu, alors qu'à la radio (sauf peut-être parfois sur France Culture) et pratiquement toujours à la télévision, ce n'est qu'intelligence limitée, banale, rien dont l'humanité puisse être fière et dont elle puisse tirer profit. J'écris cette semaine au Comité Nobel pour lui proposer de vous inscrire comme candidat au Prix Nobel de la paix ou de littérature. Ils vont se dire: "Qui c'est ç'ui-là ?!" Peut-être cela les incitera-t-il à l'effort de vous connaître. Vous êtes un informateur très important sur l'âme, comme énergie vitale. On voit clairement chez vous comment progresse la vertu, que vous appelez pénitence (il faut se faire au sens que vous donnez à ce mot) sans que la tension verticale de l'homme soit délaissée. Vous êtes un vigoureux et émouvant peintre de la vertu ou du moins de la faim de vertu. En vous lisant j'ai faim de vertu, j'ai envie d'être ce que vous appelez une pénitente. Votre œuvre expose magnifiquement, parce que sans haine, sans mordre, la base du grand refus ! Depuis que je vous lis je ressens au fond de moi le grand refus du monde dans lequel nous sommes nés et je crois, ce que je ne croyais pas avant de vous découvrir, qu'il faut devenir défenseur ou défenseresse du Bien. Vous êtes le prieur de l'ordre du Bien (votre dernière entrée, remarquable !), j'ai envie de me faire moniale dans votre couvent virtuel. Vous êtes en rupture avec toutes les normes "religieuses, politiques, idéologiques". Vous n'êtes pas le premier mais vous êtes le premier qui dites avec autant de bonté. et de lucidité pacifique. C'est tellement rare de nos jours où pour avoir l'air intelligent il faut mordre et dépecer tout le monde. Peggy R. d'Ile de France |
Réponse : Vous êtes d'Ile de France ? Passez donc un de ces jours au 32 rue Raymond Losserand à Paris. Nous avons besoin de frères et sœurs comme vous, non parce que votre commentaire me fait beaucoup de compliments — je n'ai aucun mérite, c'est Aguéla (Rév d'Arès xxxi/13) qui tape sur mon clavier —, mais parce que nous avons besoin de frères et sœurs partisans du "grand refus" comme vous dites. Ce terme m'a fait sursauter, parce que j'ai en projet une entrée que j'intitulerais "Le grand refus". Je ne sais pas si vous êtes ou non croyante, Peggy, mais notre commune "faim de vertu" est la base tout à la fois rare et sublime de la vraie foi. Je vous recommande cependant de lire La Révélation d'Arès. Lisez-la une fois, deux fois, trois fois d'une traite sans vous arrêter pour cogiter parce qu'elle est un Tout indivisible, qui n'a de sens qu'en plénitude. Cette Parole du Créateur — authentique, je l'atteste — m'a été donnée sans me laisser le temps d'y réfléchir sur le moment — Jamais Jésus en 1974 ou le Père en 1977 n'ont arrêté de me parler pour me dire: "As-tu bien compris ce J'ai dit ? Faut-il répéter ? Expliquer ?" — J'ai tout compris plus tard et je sais pourquoi : Comme la vie on tue la Parole dès qu'on la découpe. La Révélation d'Arès plénièrement vue surnage au-dessus de toutes les versions connues de la Parole: Bible et Coran en particulier, parce qu'elle est pure. Par là elle est une magistrale vision, la psychothérapie optimale de l'homme malade du mal, du pouvoir, du mensonge, de la violence, du vice. La pénitence est vraiment la clé d'un monde changé en Bien (Rév d'Arès 28/7), qui est l'ultime Dessein du Créateur. Dessein refusé par les instances et puissances du monde parce qu'elle enlève leurs moments d'ivresse et leurs profits à ces pouvoirs qui ne croient en rien d'autre qu'à eux-mêmes. Entre Dieu et l'homme il n'y a donc pas qu'un problème de préséance, il y a l'opposition du Pur et de l'impur, parce que le Pur ne laissera rien à l'impur et l'impur le sait et lutte pour garder ses armes. Or, vous et moi nous exprimons notre grande refus de l'impur. Mieux vaut être l'enfant (Rév d'Arès 13/5) du Pur que le maître (18/1) de l'impur. N'êtes-vous pas d'accord avec cela ? Venez chez nous ! |
05nov15 169C4 Bien aimé Prophète du Père de toutes vies; En lisant cette magnifique entrée,m'est revenu un refrain d'une vieille chanson de Johnny Halliyday, refrain qui dit simplement: "Il faut boire à la source, boire à la source, boire à la source de la vie." Un jour, la vie m'a dit : "Sculpte-moi, sculpte-moi, sois artiste !", mais cela ne m'est venu qu'après la rencontre avec La Révélation d'Arès. Hier avec Maryse, mon épouse, nous regardions sur Antenne 2 : "Apocalypse Staline." Que d'horreur ! On en reste pantois .Mon père, un Alsacien, était un malgré-nous, mobilisé dans l'armée allemande, envoyé sur le front russe, il s'est retrouvé en camp de concentration. La guerre l'avait profondément abîmé, lui et tant d'autres ici ou ailleurs. Maryse et moi avons bien compris que face à cette folie le seul remède est la pénitence, recréer en nous l'Image et ressemblance active et positive du Père. Notre destin peut être autre ; mon destin je le veux autre pour mon père et toute l'humanité visible et invisible à laquelle j'appartiens et cette volonté est attisée par la Parole et par vous prophète du Père, parole et exemple. Merci. Philippe N. de la Drôme |
Réponse : Vous me parlez de votre père, alsacien devenu allemand par la volonté du vainqueur et comme tel mobilisé dans l'armée d'Allemagne. Nous entendions, pendant la deuxième guerre mondiale, parler de ces malgré-nous, parce que, dans la banlieue parisienne où j'habitais vivaient des Alsaciens qui nous parlaient avec douleur des jeunes de leurs familles enrôlés dans la Whermacht, la Luttwaffe (Armée de l'Air), la Kriegsmarine. Ceux qui furent fait prisonniers par les Soviétiques se retrouvèrent, comme sans doute votre papa, dans de terribles camps de prisonniers en URSS, qui leur fit payer les mauvais traitement que les Allemands avaient réservés aux soldats russes prisonniers en Allemagne dans des conditions atroces. Vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). C'était le transitif le plus arbitraire, parfois horrible. Dieu a Arès nous fait entrer dans l'immanent. Ce que les hommes subissent des autres, nous devons maintenant nous l'imposer à nous même et, par bonheur, il se trouve que c'est le Bien. Ainsi sommes nous pénitents, ce qui pour vous et votre épouse Maryse est "le seul remède" au Mal. Certes, le destin que nous voulons ne nous transforme pas du jour au lendemain en hommes parfaits. La pénitence que nous commençons dans cette générations n'est que le début d'une longue dépossession de soi comme égoïste, médiocre, abruti. Comme votre père est l'homme ancien issu du dressage douloureux d'une vie qui fut très difficile et tellement injuste, vous êtes, Maryse est, je suis, n'importe lequel d'entre nous est, encore un ancien ou une ancienne en processus de mutation. Tout sera lent et nous savons que quatre génération ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Les Pèlerins d'Arès resteront des humains anciens aussi longtemps qu'ils subiront les influences de la culture du passé. Contrairement à la religion, qui promet le salut définitif dès cette vie, La Révélation d'Arès nous promet un salut provisoire dans cette vie mais le Salut définitif au Jour lointain où le monde basculera définitivement dans le Bien. Un grand merci pour votre courage de commencer un processus qui durera des générations et des générations. |
05nov15 169C5 Curieusement, votre entrée trouve un écho à ma prière matinale, où je considérais la mer qui entre dans la vessie (Rév d'Arès xxi/12) comme une Mer de Lumière. Je suis passé par des années de désespoir devant cette Parole qui m'a effectivement d'abord plutôt effrayé qu'émerveillé. Ce temps est révolu. Je vous embrasse Laurent L'H. d'Île-de-France |
Réponse : On passe par le désespoir quand on croit que le salut est affaire d'individus. On est désespéré de se voir individu au milieu d'une masse de milliards qui vont dans une tout autre direction et on se dit : "Qu'est-ce qu'on peut faire contre la masse, qu'elle se perde ou non, qui fonce comme une galaxie vers sa fin, son extinction, qui surviendra tôt ou tard sans que rien ne puisse l'en empêcher. Et puis on réalise qu'on est co-créateur — c'est ce que j'ai réalisé en écoutant Jésus — et qu'on a le pouvoir de renverser l'ordre des choses les plus immenses, pesantes et énergétiques. Alors on n'est plus tout seul. Alors, on réalise que la Sainteté, la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4) sont avec soi, avec nous, et que la pauvre épée que nous sommes trouve un Bras gigantesque, divin, pour la diriger (Rév d'Arès 35/14). Notre destin, c'est notre union avec le Destin du Créateur. Merci, frère Laurent, pour ce commentaire. |
05nov15 169C6 Merci frère Michel pour cette belle entrée, claire et lumineuse à mes yeux. Vous exprimez avec simplicité une vérité profonde et savez lui donner Vie en nous, parce qu'elle vit en vous. La différence que vous faites entre existence et Vie est judicieuse et très parlante: J'y relève quelques phrases qui m'ont marquées par leur clarté:
Merci du fond du cœur ! Denis K. de Bretagne Sud |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire qui est fait de citations de l'entrée 169, laquelle on peut lire plus haut. Mais vous n'avez pas dit : "Il n'y a qu'à lire plus haut" ; je ne crois pas qu'on cite en vain des mots publiés à proximité, parce qu'il y a plus que les mots, leur répétition qui est enseignement, qui leur donne du poids. Voilà qui doit être très clair : Ce que nous faisons par la pénitence et la moisson n'est fécond qu'en tant que nous en faisons notre destin. Nous n'en faisons pas qu'un passe-temps ou qu'un à-côté pieux, parce que le passe-temps ou l'à-côté, c'est ce qu'on fait en dehors des activités principales de la vie. Nous, nous suivons notre destin voulu, parce que l'activité principale de notre vie est la pénitence et la moisson de pénitents et que le reste : le métier, le travail, les repas, le sommeil, c'est ce que nous faisons pour nous permettre d'accomplir notre activité principale, notre destin. Dieu nous a demandé de l'aider à finir sa Création et c'est ce que nous faisons. |
05nov15 169C7 Le sujet est passionnant. J'écris très peu sur votre blog, car avec le temps je crains de ne dire que des banalités ou des choses que d'autres ont bien mieux dites que moi et de passer pour un idiot que je suis parfois. Mais quand même je me dis que vous avez conçu ce blog avec votre peine et votre cœur pour que l'on s'exprime et pour partager notre mission et qu'alors nous devons tenir notre engagement envers vous et envers Dieu en nous y exprimant utilement et dans la mesure de nos moyens. Vous parlez d'engagement, de Bien et Mal, mais cette fois il ne s'agit pas d'une lutte mais d'un choix que tout le monde peut faire ou ne pas faire pour "vivre spirituellement". Exister ne suffit pas. Or survivre et "Exister"dans ce monde est déjà très difficile même si l'on est artiste reconnu ou auteur avec des idées valables. Si l'on est simple lecteur ou lambda consommateur c'est encore plus difficile. Les dominateurs étouffent les bonnes volontés, voyez Coluche, Dieudonné ou autres perturbateurs libres. Vous dites : "Depuis, j'ai un destin que je connais d'avance, ce qui n'est pas le cas de mes frères humains, qu'ils soient dominateurs ou dominés, qui ne font qu'exister." Le Destin ne commence donc qu'avec le changement de soi pour qu'ensuite le monde change, l'apparition de ces situations qu'il faut créer pour que nos frères humains réfléchissent à leur tour à partir de la bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/9, xxxviii/2) qui sort du prophétisme et de la Parole de Dieu. C'est énorme et nous avons très peu de temps de réelle liberté créatrice pour leur faire entendre ce message à contre-courant du bien commun. Il nous faut concentrer nos efforts et viser juste pour toucher vite le plus de monde possible sans décevoir. Vidéos, livres, conférences, bandes dessinées, chansons etc. et bien sûr rencontres de rue occasionnelles ou mission. Utiliser un langage simple et direct pour interpeller et toucher l'inconnu au départ dans la jovialité, mais sans séduire. Ça fait beaucoup de qualités à cultiver en même temps. Le retour du Bien pour le Bien commence par ce travail quotidien. Merci, frère Michel, pour votre regard (spirituel) perçant. José O. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère José, de me dire que c'est un "sujet passionnant". En affichant cette entrée 169 "Destin" je doutais qu'il pût passionner beaucoup de lecteurs du blog Or, vous et tous les commentateurs qui se sont déjà exprimé dites tout le contraire. Cela dénote, sans aucun doute, un progrès spirituel considérable chez mes frères et sœurs engagés. C'est une effet un sujet de grande importance, parce qu'il faut quand même finir par bien distinguer entre ce que le commun des mortels appelle "destin", qui n'est que la fatalité d'une existence qui subit, et ce que j'appelle destin, qui est la vie que je veux. Et il se trouve que des frères et sœurs veulent aussi cette vie. Merveilleux ! Dans un de ses livres (peut-être "Ainsi parla Zarathoustra"), Frédéric Nietzsche rassure un acrobate qui vient de tomber de son trapèze et qui gît mourant sur le sol, en lui disant qu'il va mourir mais qu'il n'a pas à craindre qu'un démon ricanant vienne le fourcher et lui empoisonner l'âme après la mort, parce que rien de tel n'existe. Le pauvre acrobate avant d'expirer a la force de remercier Nietzsche en murmurant en substance ; "Je suis bien content de ne perdre que la vie, parce que je ne perds pas grand chose, n'étant qu'une pauvre bête qu'on a mal nourrie et qu'on a dressée à coup de trique." Nietzsche avait raison de dénoncer les images religieuses d'enfer et de démons sarcastiques vous jetant dans les flammes pour l'éternité, mais il avait tort de croire et d'enseigner que la mort n'est qu'extinction totale. La mort peut être ténèbres vagues et mornes, quelque chose d'assez proche de l'extinction de la vie, pour les mauvais, mais elle est vivante, sans que nous sachions exactement comment, pour ceux auxquel la bonté a donné une âme. Il nous faut rappeler au monde ce que disait Einstein, qui passait pour incroyant, mais qui, un jour, dit quand même ceci (en substance) : "Je ne crois pas qu'il n'y ait rien du tout après la mort, parce que la vie est énergie et que de l'énergie rien ne disparaît ; il en reste toujours quelque chose." À cela La Révélation d'Arès ajoute que de l'énergie de ceux et celles qui auront vécu pour le Bien, le monde changera en bien. Tout cela est très simple, mais c'est peut-être parce que c'est très simple que c'est très important, "passionant" comme vous dites, et que nous avons la tâche très difficile de replacer les hommes entre les fables religieuses et les propos négatifs de l'athéisme. Nous sommes en plein champ relatif et rien n'est plus difficile à faire admettre que la relativité. Merci, frère José, pour ce commentaire roboratif. |
05nov15 169C8 Que vous dire, cher prophète, sinon merci encore et encore pour tout l'enseignement que vous nous apportez ! Cette nouvelle entrée est comme toutes les entrées simplement merveilleuse. Je m'applique à être pénitente, mais en lisant et relisant cette entrée, qui nous donne — du moins à moi — une autre lumière, et qui met dans mon cœur la détermination d'accomplir. Ne te lasse pas de parler à Mon Peuple ! (Rév d'Arès 26/15), vous dit le Père. Ce que vous faites si bien ! Mon destin est le Bien. Cette entrée est si claire que j'espère que mes frères humains, ceux qui sont des gens intelligents, ceux qui lisent votre blog, le lisent sans a priori ; ils se rendront compte que nous n'avons qu'un destin, celui que nous nous forgerons librement. Ne se rend-on pas compte que ce monde est malheureux et qu'il crève du manque d'amour ? Il est tant que cela change, et cela peut changer si nous accomplissons ce que Dieu nous demande de faire. Accomplir sa Parole [Rév d'Arès 35/6] en faisant pénitence tout simplement. Merci encore, prophète ! Je vous embrasse ainsi que votre dévouée épouse, sœur Christiane. Nicole L. de Bordeaux |
Réponse : Je reprends votre beau commentaire en m'écriant, avec vos propres mots : Que vous dire, chère sœur Nicole, sinon merci encore et encore pour tout le dévouement que vous nous apportez ! Je suis toujours admiratif devant vos constance et patience quand, passant à Bordeaux rue Montbazon, je vous aperçois à travers les grandes glaces du local où vous assurez très souvent la permanence de la mission. Nous réussirons, parce que nous unissons nos destins, qui se trouvent être un même et unique destin : Accomplir la Parole que le Père nous a donnée à Arès. Nous ne sommes pas des merveilles, nous sommes seulement des gens ordinaires, mais ça tombe bien : C'est justement à des gens ordinaires que s'adressa le Père en 1974 et 1977. Pourquoi croyez-vous que les grands intellectuels religieux, philosophiques, politiques, etc., ignorent ou méprisent La Révélation d'Arès, parfois même s'en gaussent ou la critiquent durement ? C'est parce qu'ils la trouvent nulle et "inventée" pour des nuls. Nous ne sommes pas des nuls, mais nous sommes tous de grands handicapés intellectuellement parlant. Dame! C'est bien pourquoi le Père nous invite à ranimer en nous l'intelligence du cœur (Rév d'Arès 3285) faute que nous ayons ce que les grands esprits appellent l'intelligence tout ourt, pour eux intellectuelle. Mais les handicapés qui ont réussi ne manquent pas ! Pensons à Karl Unthan, Prussien né sans bras au XIXe siècle et qui devint un grand violoniste en jouant... avec ses pieds ! Il n'y a qu'un pas entre l'existentialisme puissant de certains handicapés comme nous et les prophètes qui pour la plupart furent considérés de leur temps comme des dérangés ou des nuisibles. Certes, le mépris parfois doublé de dénigrement des intellectuels envers ceux qu'ils voient comme des nuls, des pauvres marginaux, est un frein qui rend tout progrès spirituel très lent, mais en même temps leur mépris nous laisse un certain champ libre. Cela présente un avantage : Faute de défiler musique en tête sur une voie royale, nos destins avancent, lentement, modestement, mais ils avancent sans être ni aidés ni gênés. Merci au Nom de Dieu d'avoir uni votre destin au mien ! |
05nov15 169C9 J'étais inquiet. Vous avez mis du temps pour installer cette nouvelle entrée 169 et même j'ai trouvé que vous mettiez du temps à faire paraître les premiers commentaires, mais vous n'en avez peut-être pas eu ! J'espère que cette lenteur n'est pas due à des problèmes de santé. Je suis donc peut-être le premier commentaire d'une entrée pas très facile à assimiler. Vous allez contre le sens que les hommes en général donnent à "destin". Depuis l'Antiquité on croit que le cours de chaque vie est déterminé à l'avance par une loi impersonnelle supérieur à la volonté de l'homme et même à celle des dieux ou de Dieu. Plus tardivement, la notion de la liberté s'est développée et le destin est devenu quelque chose de moins absolu dans la détermination préalable. Cependant, si l'on étudie les théologies de Calvin et d'autres, on voit qu'ils parlent de prédestination et que donc l'idée d'un destin préétabli contre lequel on ne peut rien reste prévalante. Aujourd'hui, très grand est le nombre de gens qui croient que l'astrologie permet de déterminer ce qui va leur arriver fatalement. Bref, vous êtes dans le faux aux yeux de la majorité des hommes. Vous, vous refusez d'admettre la négation de la liberté par le déterminisme. Vous accordez une importance énorme au verset sur l'absolue liberté du poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Vous n'avez pas peur. Vous prétendez que le Pèlerin d'Arès peut stopper net, en décidant d'être pénitent, l'enchaînement des causalités. Vous êtes courageux. Je tends à vous croire mais je plains vos missionnaires qui vont colporter cette idée-là. C'est malgré tout, je le reconnais, absolument conforme à ce que dit La Révélation d'Arès. Et vous vous étonnez que la mission n'a que de maigres résultats ? Tiburce S. |
Réponse : Merci d'avoir été inquiet, mais je ne vois pas très bien en quoi mon retard dans la gestion du blog peut vous gêner, puisque vous vous refusez depuis quelque dix ans à rejoindre notre mission parisienne ou de Lille. Vous habitez entre les deux, à Amiens si ma mémoire est bonne... J'ai dû m'absenter près de deux semaines en octobre pour un voyage d'étude. Première cause de retard dans la rédaction et l'installation de cette entrée 169. Deuxième cause: Ma vue, celle d'un vieil homme, baisse et j'ai de plus en plus de difficultés à gérer mon blog, notamment à installer les commentaires, dont il faut presque toujours redresser les syntaxes, les orthographes, les ponctuations, et à leur répondre. J'ai dû retravailler ma page de commentaire afin d'en grossir un peu le caractère, plus lisible, et d'en simplifier les CSS (les anciennes créées au fur et à mesure des besoins étaient assez pagaileuses), sans trop changer l'aspect auquel les lecteurs sont accoutumés.. De là cette nouvelle page, que vous avez sous les yeux, qui vous paraît à peu près semblable aux précédentes, mais qui m'est d'un emploi plus facile. Ceci dit, oui, j'ai tout à fait conscience que la notion de destin que j'introduis ici est, comme la notion de pénitence que Dieu, Lui, a introduite, contraire à la notion qui trotte dans les esprits depuis le fatum de l'Antiquité, l'idée que le destin est ce qui arrive forcément et qui semble nous être imposé sans qu'aucune de nos actions n'y puisse rien changer. Pour moi le destin est la vie voulue, le reste n'étant à mes yeux qu'existence. Je n'ignore pas que la plupart des théories modernes sur le destin considèrent qu'il résulte du jeu nécessaire de principes et de tribulations physiques et psychologiques immuables. À cela je réponds que si le péché était une fatalité, un principe immuable de la vie humaine, à quoi servirait-Il à Dieu de pousser l'homme à ne plus pécher ? On me répondra: "Mais Dieu n'existe pas." Je rétorque : "Qui est venu me parler en 1974 et 1977 sinon Dieu ? Même si ce n'est pas le Dieu qu'imagine et décrit à sa façon la religion, c'est quand même une Force, une Puissance extérieure à nous." L'inexistence de Dieu est indémontrable, car il existe beaucoup trop de faits qui attestent que nous ne somme pas seuls sur terre comme des fourmis dans leur fourmilière et que Quelqu'un est là, invisible mais s'exprimant, qui est un participant de notre vie, qui s'en inquiète et nous demande d'être bons. Je crois et j'ai toutes les raisons de croire que l'homme peut changer de vie et qu'il peut faire de ce changement son destin voulu. Je serais heureux que vous partagiez ma foi et que vous veniez nous aider à la répandre. |
06nov15 169C10 En relisant vos lettres, Frère Michel, je suis tombée sur quelques phrases importantes et comme il nous faut rabâcher sans cesse les Écritures spirituelles afin de bien comprendre notre future destinée, les revoici :
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Réponse : Merci, sœur Mary, pour ce commentaire qui rappelle quelques lignes des lettres par lesquelles j'ai répondu à vos propres lettres, que je n'ai pas conservées, mais qui disaient sûrement de belles choses aussi. En lisant ces quelques citations de mes lettres je pense qu'au fond j'ai toujours dit la même chose. Je me suis seulement exprimé de façons variées pour en revenir sans faillir au Fond que La Révélation d'Arès nous enseigne. |
06nov15 169C11 Lorsque je réfléchis à ma vie, je me dis que le meilleur choix que j’ai pu faire c’est de devenir Pèlerin d’Arès. Un choix que je renouvelle et fortifie par la prière, la pénitence et la moisson des âmes. Mon choix d’être unie au Père et à son prophète non seulement ne s’affaiblit pas, mais en trente années d’engagement, a mûri en conscience. Je suis sereine et profondément heureuse de servir Dieu. Être un Pèlerin d’Arès me devient bien plus simple, plus évident, plus naturel que suivre l’existence imposée par l’éducation, la culture, les théories, les idées communes, etc. parce que c’est la seule Voie qui mène à la Vie. J’ai choisi un destin de Vie. La Parole du Père et l’enseignement de son prophète Mikal m’y guident. Être un Pèlerin d’Arès n’est pas un passe-temps, une occupation annexe ! C’est un état total, un nerf tendu vers le vrai Bien, et tous les autres choix (professionnels, sentimentaux, familiaux etc.) en dépendent, en découlent logiquement. Choisir le destin de Pèlerin d’Arès c’est sortir définitivement de l’incertitude, de l’ignorance de soi, des autres et du Père, de l’aléatoire, de l’état de girouette et de pantin ; c’est être certain que par le Bien le Bonheur viendra. Cette belle certitude nourrit l’enthousiasme que je ressens, lorsque je suis à la moisson des âmes et me réconforte lorsque trop longtemps dans la rue les gens ignorent mon appel au Bien pour le Bien. Je suis heureuse, grâce à votre entrée, de pouvoir désormais distinguer verbalement et clairement existence et destin. Vos paroles (ici écrites) sont fortifiantes et constructives. Merci. Annie L.-J. d’Île de France |
Réponse : Trente ans déjà ?! Vous êtes, comme votre époux Bernard, Pèlerin d'Arès depuis trente ans ? Je n'ai pas vu le temps passer. Je ne bénis personne (Rév d'Arès 16/7), mais je demande au Père de vous bénir ! Quand vous arrivez au Pèlerinage, c'est comme si c'était il y a trente ans. Je ne vous vois pas vieillir. Et vous n'êtes pas seule dans ce cas, ma chère sœur Annie ; nombreux sont ceux qui m'ont rejoint il y a longtemps et qui restent fidèles. Nous formons un solide noyau de pénitents et moissonneurs, un petit reste que nos enfants grossiront, que leurs enfants grossiront encore, et ainsi de suite. Voici une photo qie j'ai retrouvée il y a quelques temps. Je ne sais pas qui l'avait prise et me l'avait donnée. C'est une image des années 80. Tous ces visages jeunes sont toujours parmi nous. Vous dites dans votre commentaire : "Le destin de Pèlerin d’Arès c’est sortir définitivement de l’incertitude, de l’ignorance..." Oui, s'évader de ce que Platon appelait "la dictature de l'ignorance", dictature qui gouverne encore le monde, ce monde qu'en changeant nos vie (Rév d'Arès 30/11) nous entreprenons de changer (28/7). Travaillons à conserver pour la postérité La Révélation d'Arès dans sa nudité originelle. En même temps que nous enseignons aux hommes que la vertu conduit au Bien, que le Bien remplacera le Mal, nous leur enseignons à lire la Parole d'Arès, seule Parole dont j'affirme la pureté, Cette Révélation est signée d'un seul nom : le Créateur ou le Père. Elle est pure. Mes notes que je n'ai pas mêlées au texte, mais seulement mises en marge sont pures. Les anciennes Écritures, nous ne les ignorons pas, mais nous savons qu'elles sont tantôt surchargées de livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12, i/5-9), tantôt caviardées quand certaines vérités gênaient la religion. La Révélation d'Arès remet la Parole à neuf. Elle est particulièrement bienvenue, quoique cachée par les media, en des temps où les retraductions et les rééditions des anciennes Écritures connaissent une floraison particulière et particulièrement obscurcissante. Elle seule projette sur la Vérité une Lumière unique et puissante. Elle est un trésor d'Amour. Je suis heureux de vous compter, ma sœur Annie et votre époux Bernard qui m'a aidé à L'imprimer à Arès, parmi ceux et celles qui La répandent et heureux de voir que vos enfants vous relaient. Alléluia! |
06nov15 169C12 Oui ! Oui pour le mariage entre la Vérité (28/7), le Beau au service du Bien (Rév d'Arès 12/3) : la Vie [24/5], la joie et la fête (30/11)... Un oui qui unit, qui souhaite à jamais construire l'amour et la Paix au quotidien avec tous. Merci pour cette beauté, cette douceur du Père aimant, cette Lumière (Rév d'Arès 12/4) qu'émane cette entrée nouvelle. Avec vous et votre épouse, mes sœurs et frères dans mon cœur qui bat pour cette Vie-là. Votre soeur Danièle G. du Nord |
Réponse : Merci, sœur Danièle, pour cet enthousiasme. La Révélation d'Arès apporte la Lumière, mais cette Lumière resterait enfermée dans le carton de la couverture d'un livre s'il n'y avait pas de porteurs de Feu pour la faire voir au monde. Vous êtes de ces porteurs de Feu, ma chère sœur. Vous êtes avec vos frères et sœurs de foi entrée dans l'épaisse ombre du monde, dans la nuit peu éclairée par les becs de gaz, les pénombres du judaïsme, qui se garde égoïstement pour les Juifs, dans la chrétienté enferrée dans ses erreurs mythiques, dans l'islam dont le saint Coran est encombré de hadiths et que des ambitieux cruels exploitent à leur profit, et dans cette nuit épaisse vous circulez avec cette Flamme (Rév d'Arès viii/8) que le Père a rallumée. Vous criez aux homme: Il y a un lien avec le Créateur et la Vérité plus fort que le lien de la loi, qui n'est que vengeance, un lien plus fort que la science, et c'est le Bien que vous installez en vous par la pénitence. Vous avez opté pour le destin du Bien, j'en suis si heureux. Avec vos frères du Nord établissez une mission solide et efficace ! |
06nov15 169C13 Il me semble que dans votre enseignement — je ne retrouve plus où — vous disiez qu’il ne faut pas confondre avec déterminisme et contingences Le déterminisme considère que les événements passés régissent entièrement les actions humaines. La Révélation d’Arès affirme que l’homme n’est pas prédéterminé, il se détermine d’après ses actes. C’est l’existentialisme. C’est sous l’angle de cette maîtrise, vision volontariste et optimiste, que la foi arésienne est opposée à la foi religieuse en général, ou la culture en général laquelle, plutôt passive et résignée, croit que l’homme ne peut pas surmonter sa tendance au mal et ne peut trouver son salut que dans une intervention extérieure du Père Alors, si on veut parler de destin, considérons que nous avons deux destins :
"Alors pour quoi le mal frappe-t-il au hasard et s’acharne-il de temps en temps ?" nous dira l’homme de la rue. J’ai eu une discussion avec une personne ayant eu de gros malheurs avec la perte d’un enfant sous un sentiment de culpabilité effrayant. Elle se croyait donc punie ou maudite Je comprenais ce qu’elle ressentait d’une certaine façon, car j’ai perdu mon épouse des suites d’un cancer et j’ai souffert de cette disparition, et j’en souffre encore, parce que nous étions un couple solide et heureux. Mais si je n’avais pas eu La Relation d’Arès et un destin que je m’étais choisi, j’aurais pu tomber dans un profond désespoir. Or, je sais que le mal collectif du monde par mutualisation retombe au hasard sur l’humanité et produit toutes sortes de maux, comme la maladie et la mort. Dieu n’y est pour rien. Ainsi les retombées du mensonge, de l’égoïsme, de l’injustice (y compris celles de la loi humaine), du vol, de la violence, du crime, de la guerre, etc. s’opèrent sur toute la terre, même très loin des lieux où elles sévissent directement. Partout, des méchants comme des innocents, des enfants notamment, souffrent et meurent. Ce n'est pas Dieu, mais le péché commis par l'homme lui-même, qui cause le vieillissement, la maladie, l'accident, la mort... La Révélation d’Arès est un puissant moteur. Elle nous dit en substance : Ne vous découragez pas et ne désespérez pas de vous-même ! Vous avez au fond de vous des forces insoupçonnées, le problème c’est quand on souffre, on a l’impression qu’elles ne nous sont plus ou pas du tout accessibles. Il nous faut une connexion forte au fond de nous — même pour retrouver une Force Enfouie qui apaise. Je me suis fixé un destin, et je me suis résolu de boire à nouveau à la Source (Rév d'Arès 24/4) et de faire boire ma descendance à la Source. Et j’aime bien ce que vous dites sur la pénitence [en précisant qu'elle] n'échappe pas complétement aux causes et effets de la mauvaise humeur ou de la faiblesse (36/5). J’ai personnellement un gros héritage familial de ronchonneries et de mauvaises humeurs. C’est le destin que j’hérite. J’ai des états d’âmes, mais je ne m’y arrête plus, je me concentre sur la sortie de ces périodes et la grande direction est prise, celle de me recréer et de participer à la recréation du monde en Bien. Ce premier destin hérité influence de moins en moins le destin que je me suis choisi : Être un homme nouveau, calme, réfléchi, en paix, patient, fidèle, bon, aimant en toute circonstance. Peu à peu la tendance s’inverse et va dans cette direction. Je le sens au fond de moi malgré les périodes de crise, de bas, parfois encore très pénibles. C’est peut-être cela ressentir son âme ? Ce n’est pas que force de caractère, oui malgré les hauts et bas, dépasser sa nature résulte entièrement de la pénitence et c’est possible. Il faut patience, détermination, souci de progressivité et ne jamais désespérer de soi-même… Je ne suis peut-être pas très clair ; ce sujet est passionnant et inspirant et trouver les mots est difficile. [Tout cela] pour revenir à ma question initiale sur les contingences et vous allez certainement nous éclairer. Les contingences sont des circonstances fortuites qui échappent à la prévision et à la volonté et peuvent conditionner un facteur principal. C’est-à-dire que si nous sommes maîtres de notre destin c’est dans un cadre particulier et à l’intérieur d’un cadre spécifique qui ne nous épargne pas les malheurs, mais qui nous permet d’y faire face, d’y réagir et parfois d’y trouver des remèdes. Ainsi, le poids de l’hérédité, du caractère, des agents extérieurs, n’est pas une fatalité irréductible, même si le temps doit être long, voire très long, avant que l’homme apprenne à maîtriser totalement ce destin — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) — avant que l’homme apprenne à maîtriser le destin. C’est sous l’angle de cette maîtrise, vision volontariste et optimiste, que la foi arésienne se montre le mieux opposée à la foi religieuse en général, laquelle, plutôt passive et pessimiste, croit que de l’homme ne peut pas surmonter sa tendance au mal et ne trouve son salut que dans la grâce et/ou la miséricorde de Dieu Pour beaucoup de religions Dieu est un Être Suprême tout à la fois créateur et maître du destin de l’homme, un Dieu parfois compliqué comme la trinité des Chrétiens. Pour le Pèlerin d’Arès Dieu est tout à la fois très simple — J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1) — et illimité — Ma Main a mille Mains (ii/2). Vous dites dans La Révélation d’Arès, [en racontant les] théophanies de 1977 : "Avant de rencontrer mon Créateur j’avais une certaine idée de lui. Après, je n’en avais plus aucune idée. Il était devenu tout à la fois proche, comme un autre moi-même, et tout à fait abstrus." Créateur permanent de l’univers (Rév d'Arès xxii/12), il est aussi le Père trop aimant (12/7) de l’homme, lequel en est l’image et ressemblance (Genèse 1/27). De là vient que le Père trop aimant est malheureux, si le fils (l’homme) est malheureux, souffre comme souffre tout père terrestre (1/8), si le fils vit dans le mal, et sa Parole est un Appel permanent à l’homme pour qu’il cesse de pécher et revienne librement à la bonté. Le Créateur semble incapable de recréer sa créature, qu’il a pourvue de la même liberté que la Sienne. Est-ce faux alors de dire : Notre destin est alors de retrouver en nous cette nature divine perdue qui comporte cinq dons : parole, individualité, créativité et amour et liberté ? Philippe L. d'Aquitaine |
Réponse : Mais non, il n'est pas "faux de dire : Notre destin est de retrouver en nous cette nature divine perdue qui comporte cinq dons : parole, individualité, créativité et amour et liberté." Non seulement ce n'est pas faux, mais c'est le Fond des Fonds ! Merci, frère Philippe, pour ce beau et clair commentaire. Vous avez bien compris ce qu'est notre destin de Pèlerin d'Arès et vous l'expliquez simplement et fidèlement. Une petite remarques, qui n'est pas une correction : Vous dites : "Nous avons deux destins Le premier, que l'on ne choisit pas... Le second, quand on choisit..." Le mots destin n'apparaissant pas dans La Révélation d'Arès, vous pouvez en effet utiliser ce mot de la langue française pour désigner deux choses qui, aux yeu d'un Pèlerin d'Arès, sont contraires. Je sais que la langue française connaît ce genre de dualisme : "Je n'ai vu personne," et : "Je vois une personne." Mais personnellement l'usage du même mot pour désigner deux choses contraires me gêne, parce que dans la conversation on ne sait pas toujours de quoi l'on parle. Voilà pourquoi je désigne par "existence" ce que nous ne choississons pas, ce qui existe, et par "destin" ce que nous choisissons, qui n'existe pas. |
06nov15 169C14 Lisant à ma mère votre nouveau blog, et notamment votre réponse au commentaire 169C4 où vous dites : "La pénitence que nous commençons dans cette générations n'est que le début d'une longue dépossession de soi comme égoïste, médiocre, abruti. Comme votre père est l'homme ancien issu du dressage douloureux d'une vie qui fut très difficile et tellement injuste, vous êtes, Maryse est, je suis, n'importe lequel d'entre nous est, encore un ancien ou une ancienne en processus de mutation. Tout sera lent et nous savons que quatre génération ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). Les Pèlerins d'Arès resteront des humains anciens aussi longtemps qu'ils subiront les influences de la culture du passé." Elle m'a dit spontanément cette belle et simple réponse que le commentaire lui inspira et que j'ai envie de partager (que j'écris de mémoire) : "C'est comme les juifs qui ont erré 40 ans dans le désert pour se débarrasser du joug des Égyptiens. Ils étaient habitués à leur vie d'esclave, ils avaient besoin d'un maître et n'en étaient pas si malheureux que ça, ils ne savaient pas qu'existait une vie meilleure puisqu'ils ne l'avaient pas connue, et ils ont fait le veau d'or, ceci expliquant cela. On ne se débarrase pas des habitudes comme ça... Finalement 40 ans ce n'est pas beaucoup." Et nous Pelerins d'Arès, hommes au milieu des autres, nous traînons aussi notre passé de l'histoire humaine, nous mettrons du temps à nous désangluer complètement et à retrouver la Vie, mais nous savons dès maintenant qu'il existe une Vie (spirituelle) sublimant la vie (animale), et je me dis que ceux qui pouvaient nous aider mais qui nous ont délaissés, parce que bien sûr nous avons des défauts, n'ont pas compris cela et que ce serai bien qu'ils y réfléchissent et qu'ils se posent des questions sur eux-mêmes. Je profite de ce commentaire pour vous demander des détails sur votre équation : oui/non = Vie. Quel sens donnez-vous aux oui et non, Je vois par exemple ces sens possibles : 1. Si on pose : oui voulant dire "oui au Père" et non comme "non au Père", alors c'est logique, car dans ce cas, on a : Plus notre oui au Père est grand et plus notre non au Père petit et plus la Vie est grande. 2. Si on voit le oui et le non comme Jésus disait : Que votre oui soit oui et votre non, non, tout le reste vient du malin [Matthieu 5/37], alors pour que la Vie soit entière — Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) —, il faut des oui et des non entiers et pas relatifs, on peut dire aussi qu'en privilégiant les oui par rapport aux non, la Vie s'en trouve grandie. Pour finir mon commentaire, voici peut-être une équation qu'on peut tirer de votre Entrée : Pour l'homme on pose : existence = vie animale + + tarehasard + culture + image et ressemblance innactive du Père Pénitence = amour + pardon + intelligence du cœur + paix + liberté spirituelle On obtient : existence * pénitence = Destin spirituel où encore : Chaos humain * pénitence = Big Bang spirituel Xavier H. de Région PACA |
Réponse : J'avoue que ce tableau noir d'école sur lequel on lit : OUI/NON = LA VIE (YES/NO=LIFE) ne veut pas dire grand chose mathématiquement. J'ai pris cette image à cause de sa frappante simplicité. Je me suis dit : Bien sur, si OUI est une valeur positive quelconque et NON est zéro, OUI/NON = LA VIE. Mais j'admets volontiers que ce n'est pas évident de prime abord. Le lecteur lambda se demande quels sont les valeurs de OUI et NON et à cette question on peut répondre vaseusement que LA VIE est un continuel débat entre OUI et NON. Ouais, mais l'opérateur / ne signifie pas débat, mais division par ou fraction. Bref, ce n'est pas clair ; c'est comme la publicité : Souvent ça n'a ni queue ni tête, aucun rapport avec "le truc qu'ils vendent" — "Pub marrante, mais qu'est-ce qu'ils vendent au fait ?" demandé-je à mon épouse devant la télé —, ni queue ni tête, mais ça vous secoue et pour finir une seule chose compte : la merveilleuse bagnole Citron-Hyunday ou le délicieux yaourt Glopglop. Le yaourt Glopglop chez nous c'est LA VIE. J'aurais dû dire non au Père en ajoutant : "J'aime mieux faire carrière dans la publicité." Oui, mais j'ai dit Oui. Mon Non était de valeur 0, donc La Vie ! Merci pour votre commentaire, frère Xavier. Embrassez votre maman Francette pour moi ! |
06nov15 169C15 Quand vous êtes venu à Lorient, vous avez dit : "La pénitence est la clé du changement du monde." Cela est rentré en raisonnance avec un projet en cours que j'avais, soutenu par Daniel R. Je l'ai un peu modifié, pour donner à mon ensemble de cœurs la forme d'une clé. Sur les cœurs les mots du kerygme. Je l'ai étrenné le 31 octobre à Ploërmel alors que j'ai réalisé ce que vous m'aviez demandé en 166C55 : "C'est au village et aux villageois qu'il faut proposer de changer, de redessiner, de redestiner, car le village est la Terre qui est la résidence, la bulle d'oxygène que l'homme ne peut quitter parce qu'il ne s'épanouira que là comme un dieu heureux. C'est si vrai qu'il y ressuscitera !" J'ai installé ce cœur sur la place de mon village après avoir missionné pendant un mois et demi et distribué seulement 150 tracts. J'ai eu 3 personnes qui sont venues et deux autres en cours de mission, des connaissances de mission. Ce serait trop long ici d'exposer le reste de cette mission qui est loin d'être terminée. La photo, faite avec mon téléphone, déforme le montage qui fait 6 m par 2 m et est réalisé en bois peint. .Mais je n'en ai fait qu'une et c'est la première. Trois des personnes venues à ma sollicitation ont bien voulu être prises. Cette clé les a beaucoup touchées. (merci à Daniel et Guermia pour leur aide à la confection de cette clé). Elle doit nous servir à Lorient. Cette entrée me touche beaucoup. J'essaierai de faire un autre commentaire. Cette entrée m'a fait spontanément penser à l'un des thèmes centraux des Gathas (seul ouvrage restant attribué à Zoroastre) qui consiste à l'expérience, dans la vie humaine, du choix entre bien et mal, entre la pensée juste et la pensée injuste, entre la Vérité et le mensonge. Récemment, je me disais qu'à un moment donné de sa vie tout homme devrait faire le choix du Bien, puisque la liberté était condition sine qua non de son image et ressemblance de Dieu. Et [je me disais aussi] que le sauvetage du petit reste (Rév d'Arès 26/1) consistait en fait à faciliter considérablement le choix du Bien pour les autres à un moment donné, que les hommes du petit reste étaient les héros, parce que par eux commençait la pratique de ce choix. En passant, cela faisait longtemps que je me le demandais, parce que les "Gathas" sont un texte qui me touche beaucoup, peut-on considérer ces "chants" comme la parole Dieu ? Ou sont-ils seulement parole du prophète Zaratoustra (Sarsouchtratame Rév d'Arès xviii/3) ? Peut-on prier avec ou simplement les lire dans la Maison de la Sainte Parole à Arès ? Ce qui me touche particulièrement dans la pénitence, c'est la réhumanisation, qu'on pourrait dire réhumanisation divine, qu'elle opère dans le monde et en nous. Bernard d. l. F. de Bretagne-Sud |
Réponse : C'est probablement résonance que vous vouliez dire à la place de "raisonnance", mais j'aime ce dernier néologisme, parce qu'il y a en effet une Raison fondamentale dans notre destin. Ceci dit, je connaissais d'avance ma réponse à votre question : "Les Gathas sont-ils Parole de Dieu ou parole de prophète ?" mais par acquis de conscience j'ai recherché dans ma bibliothèque l'Avesta, livre sacré des anciens Perses, dans lequel se trouvent les Gathas, que mon exemplaire de l'Avesta orthographie Gâthâs. Si vous prenez le premier Gâthâs, le Gâthâ Ahunavaiti, que lisez-vous ? Ceci :
Qu'en faire ? Il n'est nulle part interdit de réciter la Bible et le Coran, livres qui contiennent aussi quantité de livres d'hommes. Vous pouvez toujours réciter les Gâthâs, mais ce n'est pas la vraie piété qui toujours se ramène à prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 35/6). Je suis admiratif devant cette clé des cœurs que vous avez tracée sur le sol de votre village ou petite ville. Visiblement les jeunes gens photographiés avec cette clé sont heureux de participer à ce que d'autres de nos frères, à Paris notamment, appellent un "happening". Attirer l'attention des passants par cette clé sur le sol à Lorient est une bonne idée. |
06nov15 169C16 Il y a une dizaine d’années environ, je confectionnai un petit fascicule que j’intitulai "Aristide le moissonneur”. À la dernière page du fascicule et en guise de conclusion je reprenais sans trop en comprendre le sens, mais porté par la confiance que j’ai toujours mise en vous et par ma foi, la phrase tirée de l’article “La Pommeraie” ("Et ce que tu auras écrit" Le Pèlerin d’Arès 1989, p.220): “Puisque le bien — par destin — germera...” Voici le paragraphe d’où fut tirée cette phrase: ”Combien d’hommes que rien ne distinguera du placenta, qui ne vaudront pas plus que lui ? Après leur vie terrestre, les ténèbres glacées rouleront comme des galets leur spectres gris. Mais parce que les spectres existeront, l’image-et-ressemblance sera retrouvée, que le frère, l’homme devenu Dieu (32/5), l’âme et plus tard le monde changé (28/7) et la gloire réapparaitront, puisque le bien — par destin — germera et se lèvera sur les lourdeurs critiques.” C’est dire, cher Prophète, s’il y a un grand moment que vous nous enseignez ! Vous qui avez tout compris dès les débuts de votre prophétisme. Il n’en va pas de même pour nous les oisillons, mais je sens que les rémiges (Rév d'Arès xLiv/3) commencent à me pousser... Il est vrai que notre existence en tant que telle “ne vaut pas chipette”, puisque seule elle conduit l’humanité au péché des péchés, elle ne vaut que si l’on y ajoute notre destin. Loués soient Dieu et son Prophète Mikal ! Dominique du Roussillon. |
Réponse : Mais oui, frère Dominique, il y a longtemps que je parle du destin des vrais croyants, de ceux qui mettent leurs pas dans les Pas du Père (Rév d'Arès 2/12) revenu nous parler à Arès. Merci, frère Dominique, pour ce commentaire ! |
06nov15 169C17 Dans l'infini de l'univers, je ne sais combien pèse notre planète Terre (et à vrai dire je m'en fout !), mais si quelqu'un le sait, alors je vous donne, Frère Michel, l'équivalent de son poids en remerciement pour cette belle entrée. Et quelle belle entrée sur le destin ! Même si je sais que "je ne dois adorer que Dieu", je ne peux m'empêcher de vous dire combien j'adore cette entrée. Cette entrée sur le destin qui nous offre justement le plus beau des destins dès lors qu'on fait l'effort de changer sa vie en Bien, toujours et sans cesse. Si le quotidien est une routine, la pénitence est tout le contraire d'une routine. En effet, dans sa tête et dans son cœur, si l'on est pénitent, alors, sans cesse il faut réajuster sa manière de penser, corriger sa façon de voir les autres et les choses de la vie comme on voudrait le croire ou nous le faire croire. En quelque sorte, la pénitence est un job à plein temps. Oui, un job pour toute sa vie, sans retraite au bout. Fini de rêver ! En revanche, dans son job, si l'on goûte la pénitence jusqu'au bout, alors on décrochera peut-être le meilleur des salaires (pour ne pas dire "Le jack pot !") en se retrouvant dans l'éclat de l'Éternité ou au milieu d'une constellation éclatante. Retour les pieds sur terre ! Certes, toutes les choses et tous les rapports humains qui font partie de notre environnement nous attachent au quotidien et à une forme de routine. Mais c'est à travers ma pénitence que j'arrive, non sans mal, à m'extirper, justement, de ce train train quotidien, de cette routine habituelle. En somme, la vie cesse d'être monotone... À tel point que, parfois, j'ai peur de ne pas avoir assez de temps pour changer ma vie suffisamment en Bien durant tout le restant de ma vie terrestre. Quand je pense qu'il y a des personnes qui s'ennuient ! Elles ne savent pas quoi faire de leurs journées ! Mais comment font elles ? D'ailleurs, "j'hallucine" (et souris gentiment) quand j'entends des personnes, ayant la santé et tout le confort matériel, dire : "Je m'ennuie... Je sais pas quoi faire de ma vie, de ma carcasse...". Je me dis alors : Faut il en rire ou en pleurer ? David B. patati et patata du Limousin. |
Réponse : Je rencontre quelquefois des vieilles personnes, particulièrement des retraités, qui me disent : "Alors, ça y est ? C'est la retraite maintenant ?" Et je leur réponds : "La retraite ? Mais il me faudrait trois vies de travail comme la mienne pour faire une part, seulement une part, de la tâche énorme qui m'a été confiée." J'ajoute : "Si vous êtes retraité(e) et ne savez pas quoi faire de votre vie, de votre carcasse, j'embauche. Suivez-moi." Eh oui, frère David, nous avons un destin sans retraite ! Le Ciel prend-il sa retraite ? Le Créateur et les anges, vieux comme l'éternité, passent-ils chaque mois à la poste toucher leur pension de retraite ? Alors, pourquoi un Pèlerin d'Arès, un serviteur du Très-Haut, un homme ou une femme qui ne dort pas sachant que le monde vit dans le Mal, serait-il retraité ? Je n'ai jamais lu la "Vie de Rancé" de Chateaubriand, mais je tiens l'anecdote que voici d'autres sources. L'abbé Rancé, un préfondateur des Trappistes, on le sait, était l'ami de Madeleine de Souvré, Marquise de Sablé, qui avait un fameux salon littéraire à Paris, laquelle avait recueilli un oiseau estropié, qu'elle avait soigné et qui était devenu son chouchou. Un jour, elle demanda à l'abbé de Rancé si soigner et héberger un animal favori était compatible avec le renoncement que Dieu, croyait-elle, exigeait des croyants. De Rancé lui répondit d'abord non, puis il se ravisa et avant de prendre congé rectifia : "Cependant, un oiseau est du ciel. Il est plus proche de l'éternité que du monde." Nous sommes, Pèlerins d'Arès, non les moineaux qui virent et piaillent (Rév d'Arès 13/1), mais les oiseaux blessés du monde. Ce n'est pas la nature mais la Parole qui nous a donné des ailes et ainsi sommes-nous plus près de l'éternité que du monde. Nous sommes les soignés et hébergés du Père. Notre cage (xxxvi/3) est sa Main, et tout comme l'oiseau n'a pas de retraite, point de retraite pour nous. Notre esprit gardera ses ailes et volera jusqu'au bout pour lancer au monde l'Appel d'Arès. Merci, frère David, d'avoir si bien compris cela ! |
06nov15 169C18 Frère Michel bonjour. Voici, une de mes visions sur le Destin individuel de l'homme Destin indissociable au Destin de l'humanité, qui d’après moi, sont liés, qu'on le veuille ou non. L'ha + L'ha + L'ha = La Polone (Rév d'Arès xxxix/12). Pour cela j'ai pensé à la Sourate "Coran 107 "L’ustensile", qui illustre un des exemples d'injustice qui règne dans ce monde.
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Réponse : Merci, frère Youcef pour ce commentaire ! |
06nov15 169C19 Avant qu’Éden n’apparaisse, l’oreille de l’homme — terreau d’Adam (Rév d'Arès vii/1) — qui entend la Voix du Créateur est un jardin sans le bruit (Rév d'Arès vii/4). À partir de ce moment, son ascension paraît fulgurante. Pourtant cela a dû prendre un certain temps. Logiquement l'homme "pré-Adamique" a dû enclencher le moteur de la pénitence pour parvenir au Bien mais comment a-t-il pu choisir son destin du Bien s'il n'avait pas l'expérience du mal ? Ou alors, tout simplement l’absence de mal — l’oreille sans le bruit — laissa-t-elle le champ libre au Bien pour le Bien. Je suppose que l'expérience vécue durant son animalité pensante fut aussi pour lui un repère mais une expérience pauvre au regard du perfectionnement du mal aujourd’hui perçu comme une normalité et un bien pour le monde. J’espère que notre longue expérience du mal sera proportionnelle à la distance que l’humanité, une fois sauvée, mettra entre elle et ce mal définitivement vaincu. Pascal L. de Bretagne'Sud |
Réponse : À moins que je vous aie mal compris, frère Pascal; je suis très surpris en lisant votre commentaire. Selon vous "l'homme pré-Adamique a dû enclencher le moteur de la pénitence pour parvenir au Bien" ? Mais Adam n'est pas le produit de son propre miracle. La pénitence ne pouvait pas exister avant Adam, puisque l'homme n'avait pas encore reçu les cinq dons qui vont faire de lui l'enfant du Père. Ces cinq dons sont nécessaire pour mettre en œuvre la pénitence. Avant Adam l'homme, animal pensant, n'a pas les cinq dons, il n'a ni la parole, ni l'amour, ni la créativité, ni l'individualité, ni la liberté. Adam est le produit subit, inattendu, de la création du Père. Le Père crée Adam, donc l'homme spirituel, à partir de l'animal pensant, qu'il transforme subitement, miraculeusement, gratuitement. On ne connaît pas la raison de ce miracle, mais c'est très probablement l'envie du Créateur d'avoir un enfant à son image et ressemblance, que représentent les cinq dons. Adam naît ainsi aussi innocemment du miracle de la Création que vous êtes innocemment né de l'union de vos père et mère. Ce n'est qu'ensuite que le bel ordre de Bonheur qu'avait prévu le Créateur en Éden se détraque, quand Adam décide de renoncer au Dessein de Bonheur que le Père avait nourri pour lui et de profiter de sa nouvelle nature créée pour installer un ordre social différent, qui est l'ordre que nous connaissons encore aujourd'hui. La notion de Bien n'a donc apparu que quand la notion de Mal apparut de son côté, le Mal invention d'Adam maintenue par sa descendance jusqu'à aujourd'hui. La pénitence n'a de sens que pour faire renaître le Bien devant lequel le Mal s'effacera. Faire en sorte que l'humanité arrive à effacer le Mal est notre destin. |
06nov15 169C20 Cette entrée 169 "Destin" est remarquable de lucidité et d'intelligence. Un grand merci frère Michel. Marie-Christine L. d'Île de France |
Réponse : Je suis très touché par ce compliment. Merci pour lui, ma sœur Marie-Christine. |
06nov15 169C21 En relisant votre échange avec Peggy R. d’ile de France [169C3], je suis ému de ressentir au fond de moi cette Beauté que je ne sais pas encore exprimer. En choisissant de mettre mes pas dans vos pas, c’était en 1985, je ne savais pas où j’allais, mais j’avais confiance. Je croyais avoir trouvé la vérité, en fait j’avais trouvé l’issue de secours pour sortir de ce monde, mais le Vrai [xxxiv/1-4], que je cherchais tant, je ne le savais pas, était au bout de cette lente ascension que je commence à peine. Aujourd’hui, j’ai souvent l’impression d’être dans le brouillard, mais ma confiance en vous est restée intacte, et à vous suivre comme un petit enfant je distingue peu à peu les merveilles de demain, j’affirme avec certitude que nous sommes faits pour le bonheur et que c’est à nous de le vouloir et de l’accomplir. Votre définition du destin me rappelle celle de William Ernest Henley dans son poème "Invictus" qui à porté Mandela dans ses années d’emprisonnement : “Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon Ame”. Aujourd'hui, nous avons plus qu’un poème pour supporter la servitude de ce monde, nous avons la Parole du Père de l’Univers et c’est l’humanité entière qui, grâce à Elle, sortira du piège du péché dans lequel nous sommes tombés. Rémy O. du Midi-Toulousain. |
Réponse : Comme je suis ému, frère Rémy, en lisant votre commentaire. Un grand merci pour lui. Voilà le poème "Invictus" (Invaincu en latin) de William Ernest Henley :
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09nov15 169C22 Cela fait 2 ans que je lis votre blog, ne connaissant pas auparavant son existence. J'ai beaucoup lu, mais jamais je n'ai vu cette vision du monde. Celle des philosophes me paraissait limitée en profondeur et dans le temps. Vous êtes bien le faucon Du Père qui voit haut et loin, juste prophète. Nous avons entre les mains et dans le cœur la Parole et là est notre destin. Avec vous, frère Michel; le destin est d'une grande simplicité, le choix de Vie dans l'intelligence du cœur. Comme je partage la pensée de Peggy 169c3 ! Mais le prix Nobel face à vous n'a pas de prix, c'est un système dont nous devons sortir (Rév d'Arès xix/24). Votre récompense sera dans le Royaume. C'est peut -être notre chance que vous ne soyez pas connu médiatiquement où [vous seriez] étouffé, car votre message glisse entre les eaux des fleuves, des mers; des océans (Rév d'Arès xxi/11-12) d'où germeront les fils de l'Eau (x/13). Dans les générations futures beaucoup regretteront de ne pas vous avoir connu, mais vos écrits d'homme vaudront plus que tout l'or du monde. Le destin ne s’arrêtera pas à l'individu, car [les destins] mis bout à bout, c'est avec les générations que le fil conducteur mènera au monde changé. Il y a aussi le destin que les événements bouleversent. Exemple, l'abbé Pierre, qui était dans la cage (Rév d'Arès xxxvi/3) dit un jour à un homme qui voulait se pendre: "Viens avec moi m'aider, tu te pendras ensuite!" Le désespéré le suivit et ne se pendit jamais. Ce qui veut dire que nous sommes cocréateurs du destin de tout homme par notre mission. La statuette des trois singes comme symbole de la sagesse : ne rien dire , ne rien voir , ne rien entendre, et qui était une devise de Gandhi m'a toujours posé un problème, car je lui vois un double sens : La discrétion d'un côté et de l'autre la lâcheté. Chacune d'elle peut virer dans le bien et dans le mauvais, chaque fois un choix de vie de destin différent. Et c'est aussi souvent comme cela que la vie journalière se présente. Il est parfois difficile d' y avoir du discernement. La Révélation d'Arès dit de prendre la voie du milieu [Rév d'Arès 7/2-7]? J’arrête ici mon charabia ; j’espère ne pas avoir été trop compliquée, car je n'ai pas l'habitude d'écrire . Yvette B. de Bretagne-Sud |
Réponse : Charabia votre commentaire ? Pas du tout. J'ai été ému et enchanté en le lisant. Vous n'avez "pas l'habitude d'écrire", me dites-vous, ma sœur Yvette, mais dites-vous que j'étais dans le même cas quand le Père m'a dit par les lèvres de Jésus : ...et ce que tu auras écrit (Rév d'Arès 33/10)L Il parlait à un homme de 45 ans qui n'avait rien écrit, sinon des graphes professionnels: fiches de calcul et lettres techniques quand il était ingénieur, rapports ecclésiastiques quand il était clerc de l'église, etc. Il y a un début à tout et, si vous n'aviez jusqu'a présent rien d'écrit dans le domaine spirituel, vous commencez avec une belle clarté. Je ne parle pas des compliments que vous me faites, car j'ai compris que ce n'était pas votre intention, mais avec une très belle ligne directrice, un bel échat d'espérance de votre pensée. Vous avez compris ce qui dépasse les principes sur lesquelles se fixent religion, politique, administration, philosophie, etc., depuis toujours et quel magnifique évent ouvrent soudain devant les hommes La Révélation d'Arès et ceux qui, comme vous, comme moi, comme chacun et chacune de nos frères et sœurs, ont mis leurs pas dans les Pas de son Divin Auteur. |
09nov15 169C23 Maintenant que j'ai achevé le jeûne de quarante jours, je dois dire que rien de mystique ou d'extraordinaire ne s'est produit et c'est tant mieux. Le corps est une merveilleuse machine organique qui garde en mémoire les expériences vécues par le passé pour se servir de celles-ci en reproduisant les choses en mieux et plus efficaces. Ayant l'expérience des jeûnes de plusieurs jours, celui-ci s'est remarquablement bien passé, ainsi que la réalimentation. Pendant le jeûne la conscience s'aiguise, la paix s'installe entre le corps, l'esprit et l'âme (si j'en ai une) ; je me suis senti parfois dans l'ébauche d'une certaine sagesse. J'avais la volonté forte d'être un en moi [Rév d'Arès xxiv/1] [et d'être ainsi] à l'image et à la ressemblance du Créateur. Un peu avant la fin du jeûne et ensuite, mes travers humains se sont à nouveau très vite manifestés. On ne s'en débarrasse pas comme ça ; ils se font oublier seulement quelques temps. Maintenant, je me lance à la conquête du Royaume, là où ma pénitence fait régner le Bien sur le Mal, là où se décourager perd tout son sens et le courage de dire oui au Bien gagne en force de création. Je construis, à la lumière de la Parole et de la prière du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), son Royaume sans frontière ni barrière, ouvert sur le Créateur et sur le frère. C'est bien autre chose que de faire un jeûne (plus difficile), mais il m'a donné cet autre état de conscience. Bientôt je vais accomplir ma quarante-cinquième révolution autour du soleil, l'âge que vous aviez quand votre existence s'est vu totalement bouleversée. Ainsi se pousuit la destinée d'un Jésus ou d'un Mikal nommé Tony. Je suis celui qui cherche absolument à bouleverser sa vie en Bien pour le Bien. J'aimerais avoir des ailes et me trouver au cœur du Royaume. Qu'est-ce-qui m'en empêche ? Une question qui me taraude encore. Tony L. de Touraine |
Réponse : Je me suis permis, partout dans votre commentaire, de changer "mon Royaume" en "son Royaume" ou "le Royaume", parce que je pense que c'est ce que vous vouliez dire. Jésus parlait du Royaume en évoquant la Vie spirituelle avec un grand V, qui est celle où doit finir par vivre toute l'humanité, mais non un seul homme. La parole évangélique Mon Royaume n'est pas de ce monde (réponse de Jésus à Pilate) se trouve dans l'Évangile de Jean qui n'est pas Parole du Père (Rév d'Arès 16/12). Sinon Jésus évoque le Royaume que le Créateur, le Père, partage avec les hommes de Bien (Matthieu 22/2, 18/23-27, 13/24-25, etc.). Ceci dit, je suis heureux que vous ayez fait ce jeûne de quarante jours. Il et bon de jeûner de temps en temps ou de s'alimenter au minimum tout le temps comme c'est mon cas. À la suite de mon opération à cœur ouvert en décembre 2014 ma tension artérielle est tombée et je ne prends plus qu'un seul médicament antihypertenseur, et encore ! moins fort, au lieu de trois auparavant, mais mon poids qui, à la suite de la chirurgie, a chuté de sept kilos, doit être maintenu bas. Alors sœur Christiane veille ! Comme auparavant je ne dîne pas (je ne fais que deux repas par jour : petit déjeuner, déjeuner et jeûne le soir depuis longtemps) mais mon épouse a encore resserré la disette. Actuellement je vis dans un état de quasi-famine, laquelle devient une hyperfamine dès que la balance accuse une petite (toute petite) prise de poids. J'aime bien les voyages parce que là il faut aller au restaurant où assez souvent il n'y a que des steaks frites avec même, chez certains, une grosse ration de frites, v'là-t-y pas le Pérou ! Mais sœur Christiane me fait payer ça au retour. Je ne sais pas comment mon pauvre cerveau sous-alimenté arrive encore à réfléchir et même seulement penser. "J'ai une pensée de crevette," dis-je à sœur Christiane. Elle me répond en m'embrassant qu'elle souhaiterait à toutes les crevettes de la mer d'être comme moi. Bon, elle a droit à son opinion ! Je ne me plains pas. Je dis seulement qu'on mange trop, toujours trop. Vous avez bien raison de jeûner de temps en temps. Mais surtout soyez pénitent ! |
09nov15 169C24 Je reprends votre phrase du commentaire 169C8 : "Nous réussirons, parce que nous unissons nos destins, qui se trouvent être un même et unique destin : Accomplir la Parole que le Père nous a donnée à Arès." On comprend que peu d'hommes et de femmes sur terre unissent leur destin individuel pour créer un destin spirituel, collectif conscient. De la synergie de nos énergies se répandra la force du changement du monde en Bien. Les gens que nous croisons dans la rue n'ont pas de dimension collective dans leur cœur et leur esprit. Les gens ne veulent pas lier leur destin à celui d'un autre. Cela me fait penser aux couples en difficultés ou même aux petits groupes de Pèlerins d'Arès qui peinent parfois à travailler ensemble. Parce que s'unir à l'autre implique de lui laisser une place en soi pour qu'il puisse s'y installer. Et donc on accepte de renoncer aussi à une part de soi-même. Selon les personnalités c'est plus ou moins facile à faire. Il y aura toujours des personnalités fortes, des personnalités faibles, des personnalités caméléons qui savent s'adapter aux autres, etc. Et c'est l'amour qui fera que les personnalités réussiront à s'entremêler pour ne faire qu'Un. Un dans le couple. Un en tant qu'humanité qui retrouve la force de gravir ensemble les Hauteurs (Rèv. d'Arès 25/4). Stéphanie M-l'H. d'île de France |
Réponse : Je ne crois pas que "les gens que nous croisons dans la rue n'ont pas de dimension collective dans leur cœur et leur esprit." Je crois qu'ils ont la dimension collective de l'existence, c.-à-d. en résumant : Vivre avec le moins de problèmes, soucis et maladies possible, avoir le moins de problèmes possible avec les autres, avoir une existence confortable, protégée, aussi bien rémunérée que souhaitable, avec une bonne retraite au bout et un mort paisible. Pour ma part, j'ai la dimension collective du destin que je me donne, c.-à-d. en résumant, ce que vous dites très bien : J'accepte de "lier mon destin à celui d'un autre, bien que sachant que "m'unir à l'autre implique de lui laisser une place en moi pour qu'il puisse s'y installer, et donc j'accepte de renoncer aussi à une part de moioi-même," etc. Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Stéphanie. |
09nov15 169C25 Choisir c’est devenir plus conscient. Étre plus conscient nous fait faire de meilleurs choix dans la vie de tous les jours, des choix plus responsables. On dit que choisir c’est renoncer. Pourtant, je dois bien avouer que je préfère cheminer sur les sentiers chevriers [Rév d'Arès 25/5], libre et légère, que de rester dans l’ignorance de la stagnation boueuse dans la vallée grasse [26/4], dans une espèce de superficialité faussement heureuse. Cela ne me satisfait pas ! J’ai lu récemment, sur un tract, que notre pouvoir de consommateur responsable et conscient, c’est-à-dire nos choix d’achats, sont plus décisif pour un changement dans le monde que notre (faux) pouvoir de vote. Je suis bien d’accord avec cela. J’ajouterai cependant, en résonance avec votre entrée précédente, que "le Bien pour le Bien", tous nos choix collectifs de vie spirituelle, de paix, et de reconnexion avec le Dessein du Père, (pénitence selon La Révélation d’Arès), sont plus puissants (contrairement aux apparences) que le mal, la violence, la passivité moutonnière, l’égocentrisme et la manipulation de masse absurde et subtile, qui sévit aujourd’hui dans le monde. Ainsi, notre destin choisi avec conscience est plus puissant... qu’un bulletin de vote. L’évidence ! Véronique C. de Bruxelles (Belgique) |
Réponse : Tout ce que vous dites là est très juste, ma sœur Véronique. J'aime beaucoup votre phrase : "Choisir (son destin) c'est devenir plus conscient." C'est un aphorisme. L'introduction du mot, donc de l'idée, de conscience dans le concept de destin comme destin choisi, montre l'abyssale différente qu'il y a entre la vie d'un caillou, d'un gaz, d'un arbre, d'un éléphant, qui ne sont qu'existence, et la vie d'un homme qui peut opter pour diverses directions. Quand un choix s'impose à l'homme, sa conscience se met au travail. Je le vois bien actuellement chez mon petit fils Samson qui, s'approchant du baccalauréat, se demande ce qu'il va bien pouvoir choisir comme orientation, à quel(s) concours il va devoir se préparer, dans quelle branche.. Je lui dis que quel que soit le métier qu'il choisira il devra plus que tout choisir de devenir un pénitent, un homme de Bien, mais que cela, il ne pourra le faire que librement (Rév d'Arès 10/10). Jamais Samson ne s'était représenté la vie spirituelle comme un choix, mais il réalise maintenant que là aussi il va devoir choisir. Cet été il a fait son Pèlerinage à Arès tous les jours; tous les jours il est parti de Bordeaux librement tantôt avec nous, ses grands-parents, tantôt avec ses parents, pour la prière à Arès et je sais qu'il était très préoccupé par le choix conscient qu'il faisait. Merci pour ce beau commentaire, ma sœur Véronique. Une qustion sans doute stupide (je ne suis pas bien malin): Pourquoi le tract "Votre Consommation est plus Puissante qu'un Bulletin de Vote" représente-t-il une tête de mort ? |
09nov15 169C26 Je suis très schopenhauerien. Je pense comme ce philosophe que le vie oscille entre la souffrance et l'ennui. Je trouve en particulier que nos gouvernants: Hollande, Valls, Sapin et compagnie, sont en même temps des tortionnaires et des générateurs d'ennui. Une seule chose les intéresse : le pognon. Ils passent leur temps à se demander comment ils vont soutirer du pognon à la population. Ma mère, veuve de mon papa, vient de recevoir sa feuille d'impôts... je vous dis pas ! Quand ils ne parlent pas de ça, les gouvernants m'ennuient, ces gens n'ont rien à raconter, rien à proposer, sauf de voter pour eux. Passons : Mais vous au moins vous nous proposez des choses fraîches et plaisantes à dire comme à espérer. Ici, c'est le destin sous un aspect très simple, mais complètement inattendu. Et vous ne nous réclamez pas de pognon. Vous prenez ce qu'on vous donne et vous faites avec C'est évidemment un peu maigre pour devenir Pèlerin d'Arès. Il me faudrait être pénitent et moissonneur de pénitents, dites-vous sans arrêt. Je vis seul avec des chats. Je suis fonctionnaire et je passe ma vie derrière un bureau à m'emmerder pas possible. Je n'ai pas beaucoup à faire et quand j'ai à faire, j'ignore pour finir où va mon travail et surtout à quoi il sert. Schopenauer disait: "L'État (dont je suis devenu fonctionnaire par concours) n'est que la muselière qui sert à rendre inoffensive cette bête carnassière qu'est l'homme pour en faire un mouton," et je suis absolument d'accord avec le philosophe. Je sais que je devrais faire mon destin en renonçant à faire ce que je fais qui fait encore trop de tort aux citoyens et en me planquant dans une suave petite sous-préfecture de province où je n'aurais plus qu'à faire des rapports que, j'en suis sûr, absolument personne ne lirait. Je pourrais alors devenir Pèlerin d'Arès. Comme vous voyez, votre incitation à choisir son destin n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Saturnin JJ (faux nom) d'un certain ministère à Paris. |
Réponse : Schopenhauer disait aussi que le rire est toujours provoqué par une situation incongrue. Votre commentaire, frère faux Saturnin (mais vrai fonctionneire de ministère), m'a fait rire. Est-il incongru, ce commentaire ? Je ne le crois pas. Donc d'autres choses que l'incrongru font rire. Ayant bien ri, je vous souhaite d'obtenir votre nomination "dans une suave petite sous-préfecture de province", surtout si cette sous-préfecture n'est pas trop loin d'une mission de Pèlerins d'Arès, pour vous joindre à nous. Nous avons besoin de monde. Merci, frère faux Saturnin, pour votre commentaire. |
09nov15 169C27 "Le destin est la vie choisie contre l'existence qui est la vie subie." Ne faîtes-vous pas là le choix d'un thème philosophique ? Voilà un futur sujet d'étude pour les universitaires à venir. Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas voir les choses comme ça ? "Je désigne par "existence" ce que nous ne choisissons pas, ce qui existe, et par "destin" ce que nous choisissons, qui n'existe pas". Pour ma part, je trouve que c'est trop réduire à son premier degré ce que désigne l'existence. Mais comme le dit Philippe L. d'Aquitaine (169C13) : "ce sujet est passionnant et inspirant et trouver les mots est difficile." Je relie la conscience au fait d'exister. J'ai conscience de l'existence. Si je n'en ai pas conscience, est-ce que cela existe pour autant ? Dieu n'existe pas pour ceux qui n'en ont pas conscience. La tour Eiffel existe ou n'existe pas ? D'une part, elle est là mais, à proprement parler, elle n'existe pas. Et si elle existe, c'est uniquement par le fait de ma conscience. Bien sûr, ce n'est pas parce que je ne la vois pas qu'elle n'existe pas. Mais j'ai conscience de son existence. Est-ce que la maison de la sainte Parole existe si je n'ai pas conscience de son existence ? Si oui, alors pourquoi les licornes, les farfadets et les fées n'existeraient pas au milieu de mon potager qui chante au clair de lune ? N'est-ce pas ma conscience qui me fait réaliser l'existence de telle chose ou pas ? J'existe grâce à ma conscience. J'existe donc je suis. Sans la conscience, c'est l'errance. Ne pas choisir son existence, c'est errer. Donc sur ce principe et pour ne pas affaiblir le sens d'existence, j'aurais plutôt dit : "Choisir son destin, c'est choisir son existence" tandis que "ne pas choisir son existence, c'est errer". Un destin ou l'errance ? Le destin, c'est choisir. Alors que l'errance, c'est subir. Ah la pauvreté du langage humain. Heureusement que nous avons aussi le cœur pour nous exprimer. Mais la dualité entre destin et existence ne me parle pas du tout. Peut-être ai-je tort de voir les choses de cette manière-là ; ma conscience est très attachée au sens de l'existence. Je ne sais plus qui disait : "Si tu n'existes pas, tu n'es qu'un os avec de la chair autour." Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : C'est vous qui philosophez, frère Frédériuc. Pas moi. Je me limite à donner, dans mon vocabulaire personnel, des sens personnels à "destin" et à "existence", simplement parce que j'en ai besoin, et mes frères avec moi, j'imagine, pour parler sans ambiguïté de La Révélation d'Arès, de ce qu'elle nous dit. La Révélation d'Arès est simplificatrice et je me contente d'être, à sa suite, simplificateur, arbitrairement je l'admets, pour comme elle faire face aux bibliothèques entières que les philosophes, les métaphysiciens et les théologiens ont remplies. Vous dites: "Pour ma part, je trouve que c'est trop réduire à son premier degré ce que désigne l'existence," et voir les choses ainsi est votre droit et, dans la logique quotidienne, ça se tient, mais on entre alors dans les nuances, on suit le flottement des sens et, pour finir, on ne peut plus rien dire de précis. C'est le langage quotidien. C'est par ce langage et les idées diverses ou contradictoires qu'il colporte, je sais bien, que les philosophes philosophent. Mais moi, non, je ne philosophe pas. Je dis que désormais pour moi le destin est ce qu'on choisit, l'existence est ce qu'on ne choisit pas. Je choisis de parler ainsi et je propose à mes frères de parler ainsi, parce que je ne suis ni un caillou, ni l'air, ni un arbre, ni un rat, qui existent et ne peuvent à aucun moment dévier du sens de leur existence de caillou, d'air, d'arbre et de rat, tandis que moi je peux donner à mon existence un autre sens. Cet autre sens, c'est mon destin. Descarte n'a pas écrit : "J'existe, donc je suis" comme vous dites, vous Frédéric. Il a écrit : "Je pense, donc je suis" et par là il a montré que l'homme est tout autre chose que ce qui ne fait qu'exister. Il n'a pas dit non plus: "Je pense donc j'existe"... Il a utilisé le verbe être pour désigner ce qu'il est. Tout comme Dieu disant à Moïse: "Je suis celui qui suis" ou "celui qui est" et non : "Je suis celui qui existe.". "Si tu n'existes pas, tu n'es qu'os avec de la chair autour" est peut-être sorti d'un ouvrage de Marc Augé. Il y a longtemps que je n'ai pas ouvert un livre de lui et ma mémoire est floue. Je n'oserais affirmer. |
09nov15 169C28 Merci de nous rappeler une fois de plus que l'homme peut changer son destin, qu'il soit croyant ou incroyant, par la pratique dans sa vie d'être bon, de pardonner, de créer en retrouvant l'intelligeance du coeur et de dénoncer le mal aves amour, de redevenir l'ancêtre adamique en y mettant le prix, celui d'une pénitence qui arrêtera le temps, et que Dieu veut qu'ont retrouve pour être vraiment heureux. Le vrai bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité [Rév d'Arès 36/23]. Pour cela le pénitent a fait un choix qui non seulement a fait basculer sa vie, mais aussi celle de tous ceux qui l'ont connu comme pécheur et qui s'interrogent. Marie-Jo en vous lisant a trouvé la véritable réponse. Pour elle le destin n'était pas lié à ce qu'elle avait choisi de suivre dans sa vie c'est à dire la direction de certitude grâce à La Révélation d'Arès, elle n'imaginait pas que cela faisait partie de son destin malgré son choix de devenir pénitente. Merci, Frère Michel, pour cet éclairage qui nous ouvre encore une fois une perpective que notre pauvre lumignon ne peut imaginer. Paul et Marie-Jo S. les Ménéhildiens de Lorraine. |
Réponse : La Lumière de Dieu n'est pas un éclairage d'interrupteur on-off, un éclairage tout ou rien, immédiat ou jamais, c'est une Lumière progressive. Elle a un rhéostat puissant. Ainsi avez-vous, frère Paul et sœur Marie-Jo, découvert le destin aujourd'hui. C'est un niveau de la Lumière. Il y en aura d'autres. Merci à tous les deux pour ce commentaire. |
09nov15 169C29 Merci de votre réponse [169C19]. Bien et mal sont de notre monde mais pas de celui d'Adam. L'aspect miraculeux de la transformation de l'animal pensant en enfant de Dieu m'a posé problème. Parce que la vie évolue sans cesse et lentement, par analogie, j'ai pensé que cette transformation s'était opérée dans le temps pour qu'Adam "mérite" ses dons et en fasse bon usage J'ai raisonné comme un affreux comptable, j'étais loin de la gratuité miraculeuse. Pascal L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Spinoza, paraît-il, n'éclatait de rire que devant deux araignées luttant à mort. C'est sûrement un bobard, mais qui sait ? Spinoza état intelligent et vous êtes un frère intelligent. Moi, je ne sais pas si je suis intelligent, mais alors, j'éclate de rire à mon tour, mais d'un rire heureux, d'un rire de joie, devant l'homme nouveau Pascal luttant à mort contre le vieil homme. Nous avons tous des côtés vieil homme, des raclures l'esprit rance, l'esprit vieilles idées gâteuses et il m'arrive à mois aussi de me découvrir encore obscurci par des vieilles idées en lisant La Révélation d'Arès en me disant comme Raymond Souplex dans le rôle de je ne sais plus quel commissaire de police découvrant soudain la vérité: "Mais oui... bien sûr..." Ne vous en faites pas, frère Pascal. Nous avançons tous. Aucun de nous n'est encore arrivé. |
09nov15 169C30 Géniale votre entrée sur le destin ! Il faut reconnaître que quand on parle de destin on ne sait plus de quoi on parle. Vous prenez sur vous d'en donner un définition qui, je l'espère, fera date. Il y a des gens à qui ça ne plaira pas, d'autres à qui ça ne plaira qu'à moitié, d'autres qui comme moi diront: Enfin, quelqu'un qui ose sortir de notre langue fatiguée, vasouillarde ! J'ai commencé la lecture de La Révélation d'Arès, mais je vais la reprendre en me conformant à votre conseil : la lire d'un seul coup en passant sur les passages incompréhensibles sur l'instant. J'ai compris que vous souhaitiez que le lecteur vive cette Révélation comme vous l'avez vécue vous-même, je veux dire sans poser de questions, en prenant ce qu'elle dit sans discussion. On tend à penser que vous avez abusivement simplifié la Parole que vous avez reçue à Arès, mais on a tort. En fait, vous avez raison: On ne voit pas pourquoi le Père entendrait qu'on explique ses Dires par tous les morphèmes possibles. Le Père ne s'exprime pas par toutes les relations possibles et imaginables que l'esprit établit entre les sémantèmes, parce qu'on n'en sort plus et on retombe dans le salmigondis exégétique, philosophique, théologique, etc Vous dites: Le destin est ceci et rien d'autre. Voilà qui est parlé : Merci. Maxime O. de Bourgogne |
Réponse : Je ne connaissais pas le mot sémantème. Je viens de le trouver sur le gros Robert. Bon ! Vous aimez les catégories précises et vous êtes heureux que j'aie placé le destin dans une seule catégorie et proposé qu'on s'en tienne désormais à cela. Merci. Je ne vous connais pas, mais je suis heureux que vous repreniez la lecture de La Révélation d'Arès sans vous arrêter pour réfléchir. Pour les mots dont la signification ne saute pas à l'esprit je pense que mes notes, qu'il faut aussi lire dans la foulée, sans arrêter, en donne le sens de façon satisfaisante. La Bourgogne est une région où nous n'avons pas de mission. Pouvez-vous m'écrire personnellement et me dire dans quelle ville vous habitez ? Nous avons quelques frères et sœurs en Bourgogne et, qui sait ?, l'un d'eux ou l'une d'elles habite peut-être près de chez vous. |
09nov15 169C31 Au sujet de la petite équation sur le tableau noir YES/NO = LIFE [OUI/NON = LA VIE] et après votre réponse au commentaire 169C14, je propose une petite récréation mathématique aux lecteurs du blog qui ont cette sensibilité : Un nombre divisé par 0 donne l'infini, donc l'absence totale de NON ! au Plan Créateur, qui doit tendre vers la vie infinie, ce dessin a une logique inspirante. Mais une autre définition mathématique de l'infini est infini = infini+1, donc en ajoutant un suite indéfinie de YES au Dessein de Dieu, on tend aussi à une vie infinie en augmentant indéfiniment le numérateur plutôt qu'en réduisant le dénominateur. Et là je rejoins votre entrée "le Bien pour le Bien", le YES pour le YES ! plutôt que de lutter contre les NO ! Je pense à ce qui est dit du prophète Jésus : La distance infinie qui sépare la terre du Ciel, il l'a parcourue, parce qu'il a mis ses pas dans Mes Pas, il ne s'En est jamais écarté (Rév d'Arès, 32/3). Notre destin choisi est fait d'une longue suite de petits pas en avant sur les sentiers chevriers vers les Hauteurs et de l'absence de pas en arrière où le Père ne nous accompagnera pas et où le péché que tu y as abandonné est embusqué dans l'ornière de ta trace comme un serpent, sa morsure te tuera avec ton âme (Rév d'Arès, 36/6). Antoine B. d'Aquitaine |
Réponse : Un grand merci, frère Antoine, pour cette récréation mathématique. Je l'aime et je pense que nombreux sont les lecteurs du blog qui l'aiment. Mais, puisqu'on en est aux récréations, choses précieuses que, comme la rigolade, on doit précieusement ressortir de temps en temps pour garder le moral face à ce monde affreusement décevant, je propose une récréation de pensée. Tout compte fait, je l'avoue en me faisant tout petit, j'ai choisi ce tableau noir sur lequel on lit YES/NO = LIFE (OUI/NON = LA VIE) parce que ça ne veut pas dire grande chose. Ça ne veut même rien dire. Mais au bout il y a LIFE = LA VIE ! C'est elle qui est la signification. C'est ce qu'on appelle depuis les Grecs antiques l'élément dans le langage, même si les Grecs stoïciens disaient plutôt le signifiant, le signifiant par rapport au signe. Le signifiant c'est l'autre. Qu'écris-je ? L'AUTRE en fait ! L'AUTRE c'est ia Vie, la vraie, l'AUTRE VIE, celle que nous trouverons quand nous aurons bien tamisé le sable, creuse le désert pour LA retrouver (Rév d'Arès 24/5). L'AUTRE, l'AUTRE VIE, ce sera le vivant réel, pas le fantôme d'homme qui par milliards sillonne la Terre depuis des millénaires.La logique du Bonheur n'aura jamais été poussée aussi loin et là je retrouve la distance infinie, que vous citez avec tant de bonheur, frère Antoine, celle qui sépare la terre du Ciel, qu'après Jésus chaque homme parcourra, parce qu'il aura mis ses pas dans les Pas du Père, il ne s'en sera plus jamais écarté (paraphrase de Rév d'Arès, 32/3). |
10nov15 169C32 Un grand merci pour cette entrée et aussi un grand merci à vous qui avez choisi ce destin extraordinaire et à mes parents soeur Annie L-J et frère Bernard L. qui vous ont suivi. Et oui c'est grâce à vous que ma vie a démarré comme ceci, [grâce à vous qu'elle est] exceptionnelle, faite d'amour, de respect, d'intelligence spirituelle et d'existentialisme. Je sais depuis que j'étais toute petite, que je suis maître de ma vie, de mes choix et même du monde. Je connais le destin que nous offre le Père depuis toujours ! Je sais que ce que le monde nous fait croire, à savoir que nous sommes des animaux sans importance, n'est pas réel. L'humanité a un pouvoir immense en elle. Le Père nous a donné son Image et sa Ressemblance. Nous sommes des êtres sacrés ! Et ça je l'ai toujours su grâce à vous, à tous les Pèlerins d'Arès qui vous ont suivi et grâce à mes parents. J'ai eu la chance de pouvoir donner un sens profond à mon existence depuis que je suis née ! Différente depuis toujours, j'ai vécu durant mon adolescence l'envie d'être comme tout le monde, parce qu'être différent n'est pas évident. Mais en même temps j'ai toujours su que j'avais une chance extraordinaire de connaître le destin auquel le Père nous appelle! Et cela m'a sans cesse nourrie ! J'ai même eu la chance de rencontrer mon époux. Je suis profondément heureuse grâce à La Révélation d'Arès et à des courageux qui n'ont pas eu peur de remettre toute leur existence en question et qui ont fait connaître ce message! Les Pèlerins d'Arès sont des héros du Bien, car ils ont choisi un destin exceptionnel ! Nous avons choisi ce destin, car nous avons conscience que le Dessein de Dieu est la seule solution au Bonheur de l'humanité! "Le Pèlerin d'Arès s'est fixé un destin, qui n'est déterminé ni par la politique, ni par la religion, ni par l'éducation, ni par les idées qui courent. Il a résolu de boire à nouveau à la Source (Rév d'Arès 24/4) et de faire boire sa descendance à la Source." Et moi je suis déjà la descendance qui remercie tous les Pèlerins d'Arès de m'avoir permis à mon tour de boire à la Source ! Aimer mon prochain, pardonner sans condition, rechercher la Paix en toute circonstance, réfléchir avec l'intelligence spirituelle et me rendre libre de préjugés et de mes peurs a été la base de toute mon éducation. Et je suis Pèlerin d'Arès à mon tour appelant d'autres femmes et hommes, priant chaque jour et m'engageant dans la pénitence ! Nous sommes des gens ordinaires embrassant un destin extraordinaire ! Notre mission avance et la jeunesse en est une preuve ! Aïcha C-L d'île de France |
Réponse : J'ai été très ému en lisant ce commentaire, ma sœur Aïcha. Nous redonnerons au monde un ordre heureux qui se puisera non à la loi mais au naturel heureux de l'homme. Bien sûr, il y aura encore longtemps des fauteurs de mal, mais nous les verront de plus en plus comme des malades, par contagion du mal, des malades qu'il faut guérir, que comme des déliquants et des criminels. Ce que l'homme appelle aujourdh'ui justice par les tribunaux et les prisons, nous l'appellerons justice par l'amour, le pardon et l'effort de soigner avec intelligence. Je me demande si ce n'est pas, au fond, l'idée qui trotte déjà dans la tête de Madame Taubira, quand elle décrète une certaine indulgence pour les déliquants. L'ennui, c'est qu'elle ne donne pas aux rééducateurs les moyens de soigner et ré-orienter les délinquants. Il faut dire que nous sommes descendus si profondément dans l'idée que la justice est la vengeance sans fin de la société que la remontée vers le traitement humain des criminels pose un problème énorme. La vengeance non seulement n'assure pas l'ordre du monde, elle ne fait que devenir chaque jour plus dure et fabrique tellement de révoltés qui crient aussi vengeance qu'elle ne saurait donner des leçons de bien. Quand nous laissera-t-on enseigner publiquement les avantages de l'amour et du pardon sur la vengeance et ceux de la liberté sur les contraintes de plus en plus dures et, je le crains, révoltantes pour finir. Votre génération de jeunes Pèlerins d'Arès verra peut-être ça. Si ce n'est votre génération, ce sera celle d'après. Un jour nous triompherons. |
10nov15 169C33 Ramener les choses à soi me semble toujours manquer d’ouverture, mais il m’a semblé intéressant de partir d’un exemple personnel pour l’élargir à une dimension plus universelle et plutôt que de sortir une réflexion de l’intellect, je l’extrais de la chair, du vivant et du vécu. Entre subir et choisir, il y a "moi", ma personnalité, mon histoire. Je hais le mal et je le hais encore plus aujourd’hui. Les injustices subies jettent, lorsqu’elles ne les ligotent pas dans la peur, celles et ceux qui les subissent, dans dans la culpabilité, un profond dégoût, une tristesse, une colère. Il y va des injustices issues de l’histoire, des guerres, des famines, du chômage, des circonstances contextuelles, celles de l’endroit et de l’époque où l’on vit, mais celle dont je vous parle ici est de l’ordre de la santé. Je viens de perdre une amie très chère de 43 ans, que j’ai accompagnée pendant plus d’un an jusqu’aux soins palliatifs, une femme bonne qui laisse trois enfants en bas âge. Injustice criante. Sans vouloir citer Annah Harendt, "banalité du mal", "ça arrive et ça arrivera à d’autres", ou "il y a pire encore", ce discours relativiste est insoutenable pour qui [considère que] sentir la souffrance n’est pas la subir, mais la sentir, la sentir comme un aiguillon qui met le cheval en marche. "Je hais encore plus le mal" (formule négative) se transforme alors en "J’accomplis plus intensément ma pénitence" ( pour parler comme un Pèlerin d’Arès) , je me creuse, je vois les autres comme d'autres moi-mêmes, j’incite au changement intérieur, je vais au-delà des conceptions humaines, relatives, des visions à court terme et c’est comme si les peurs et les préjugés s’envolaient devant l’impérieuse nécessité de combattre l’inertie intérieure. Alors je me pose la question : Est-ce que je choisis véritablement [mon destin], puisque c'est la haine du mal qui est mon ressort, mon tremplin vers le bien ? La formule du Coran : Repousse le mal en faisant le bien,", ne peut pas être vue comme une relation duelle, mal face au bien, un combat face à face, un rapport frontal, une confrontation, ce qui ferait cohabiter deux ennemis mal/bien dans ma conscience, en lutte permanente, mais ce verset du Coran, je le fais passer par une triangulation : Primo, ignorer le mal, refuser sa présence en moi, ne lui accorder aucune considération. Secundo, cultiver son inverse, le bien, le nourrir, l’entretenir. Ainsi, "Je hais le mal » n’est pas un rapport passif au mal, ou un rapport frontal mais un déclenchement, un rapport à l’activation du bien. Mais peut-être aussi que je "déchoisis" le mal pour ne pas dire "je choisis le bien". Encore une fois est-ce que je choisis ou sont-ce les rencontres, les expériences, le vécu qui me font choisir ? Peut-être que je désosse trop ! De toutes façons, sur le fumier des expériences pousse le jardin . Une chose est sûre : Qui choisit le bien, à quelque niveau que ce soit, est poussé intérieurement. Charlie F. du Nord |
Réponse : Vous dites, frère Charlie : "Ce verset du Coran, je le fais passer par une triangulation : Primo, ignorer le mal... Secundo, cultiver son inverse, le bien.". Mais vous oubliez le tertio, car un triangle a trois côtés ! Ce n'est pas grave. Je comprends votre commentaire. "Est-ce que je choisis ou sont-ce les rencontres, les expériences, le vécu qui me font choisir ?" demandez-vous. C'est toujours quelque chose qui nous fait choisir quelque chose, car nous ne sommes pas dans un monde virtuel ou de subjectivité, mais dans un monde de réalités objectives. Je comprends que le décès de votre amie de 43 ans vous contrarie et vous fasse vous poser la question de la justice des événements de la vie humaine, mais si vous êtes un Pèlerin d'Arès, vous savez que c'est le Mal provoqué par le péché planétaire qui est la cause de tous nos malheurs, de nos maladies, vieillissements et morts, et que nous missionnons pour dire aux gens: "Frères humains, faites le Bien, devenez des artisans du Bien, des pénitents, et le péché et donc le Mal disparaîtront." Tout ce qui ne lance pas ce simple mais capital Appel n'est qu'agitation. La haine et la colère sont agitations, elles n'ont jamais, jamais, jamais abouti à des résultats positifs et heureux. C'est le Message central de La Révélation d'Arès et vous le savez aussi bien que moi. |
10nov15 169C34 Cher frère Michel À propos de votre réponse 169C29 : "Bon Dieu ! mais c'est bien sûr!" C'est le commissaire Bourrel à chaque fin des "5 dernières minutes". https://www.youtube.com/watch?v=gSBxszwlzoE Bernard L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Bernard, pour cette information. Si je publie votre commentaire, c'est moins pour l'information, somme toute minime, qu'il m"apporte, que parce qu'il me fait penser que ces séries policières dont les programmes de télévision sont farcis, littéralement farcis, et dont le pauvre commissaire Bourrel fut un des ébaucheurs en des temps où les séries policières n'étaient diffusées qu'avec de raisonnables fréquences, me frappent par leur côté incroyablement profusionnel, leur surabondance. Je me demande si les programmateurs de télévision ne sont pas aujourd'hui malades de morbidité à un niveau gravissime. Ces séries policières qu'on trouve sur toutes les chaînes aux heures de grande audience me portent à ma demander si, en ce monde, les gens n'en sont pas réduits à imaginer le destin humain comme de deux sortes exclusivement: Soit criminel, avec tous les raffinement de cruauté, sadisme, barbarie, possibles, soit policier avec toutes les sciences infaillibles de détection des assassins. Si tel est le cas, notre appel à choisir un destin de vertu, aux antipodes de ce qu'on voit sur l'écran, a évidemment des difficultés à passer. |
10nov15 169C35 La majorité des humains mène une vie au ralenti. Une fois qu’ils ont un métier, un salaire pour subvenir à leurs besoins ça leur suffit. Quand ils entendent des idées nouvelles comme les nôtres, ils disent : "Mais ces missionnaires d'Arès viennent nous déranger ! On est très bien dans les ténèbres, dans l’animalité, on n’est pas si malheureux que ça." La majorité des humains est habituée à vivre ainsi. Cesse ton tremblement, rentre tes pleurs, Tu sais Qui te parle. Tout homme, même celui qui n’a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des citées bâties avec science, même celui qui M’a rejeté avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je Lui parle, dit l’Éternel (Rév d’Arès 1/9). Alors certains poussent des cris de révolte [?] ! Dieu a donné cette tâche à Michel Potay et il doit l’accomplir, que cela nous plaise ou non. Le prophète d’Arès nous bouscule et nous secoue, mais ses méthodes facilitent beaucoup notre évolution vers une nouvelle destinée vers une nouvelle conscience où il n’y aura plus de ténèbres ni d’impuretés. Le spirituel est une discipline et c’est dans l’Amour divin que se trouve le véritable bonheur. Et même ton pire ennemi tu ne le tromperas pas ainsi, mais tu veilleras sur son salut (Rév d'Arès 36/7). Dis à Mon Peuple : ne vous perdez pas, ne te lasse pas de lui parler, sur Montagnes entraîne tout ce que tu peux (26/15), car dès qu’on pense à ce Moi supérieur, qui est grand vaste, universel tout s’arrange, alors que si l'on pense à ce petit moi, limité, égoïste, à l’animalité rien ne va plus. Seul le Bien est éternel. Force, puissance, harmonie, lumière, plénitude qui est la quintessence de Dieu Lui-même. Une sœur de Bretagne-Sud. |
Réponse : Oui, ma sœur bretonne, je suis heureux si mes "méthodes facilitent beaucoup votre évolution vers une nouvelle destinée vers une nouvelle conscience," mais je ne fais que traduire de diverses façons ce que dit La Révélation d'Arès. Je ne crois pas que "la majorité des humains" ne nous suit pas, parce qu'ils "vivent au ralenti". Beaucoup ont au contraire des vies très agitées, très "speed" comme disent mes petits enfants, mais ces vies expresses ne les empêche pas de penser, en effet, que "ces missionnaires d'Arès viennent les déranger !" À notre appel à la pénitence, toute faite d'acquisition de la vertu, de l'amour, de la paix, de l'intelligence et de la liberté, le monde nous oppose le quieta non movere latin, autrement dit: Ne dérangez pas l'ordre du monde ! Ils pensent que notre appel au Bien s'oppose à la fête que doit être, selon eux, la vie. Pourquoi le monde pense-t-il que nous dérangeons les joies de la vie ? Pourquoi pensent-ils qu'il y a incompatibilité entre vertu et joie de vivre? Sans doute parce que le peuple garde la mémoire des leçons religieuses du passé qui ne voyaient la vertu que dans l'austérité, la privation, le tristesse d'une lente préparation à la mort. Nous sommes, en grande partie tout du moins, victimes des sottises ascétisantes de la religion qui restent redoutées. Peut-être ne montrons-nous pas assez au public la joie de vivre qu'est la nôtre ? Peut-être sommes-nous trop graves et austères dans nos apparences missionnaires ? C'est quand même un point auquel nous devons penser. |
10nov15 169C36 Je veux vous inviter à un colloque. Il s'agit d'un colloque mixte (messieurs et dames et quelques journalistes) à Paris. Le thème sera celui de votre choix. Cela pourrait se faire un samedi soir de janvier. Proposez-moi des dates. Vous êtes, à ce qu'on me dit, un meneur d'entretien très intéressant. Gilbert T. d'Ile de France |
Réponse : Vous savez, dans les colloques on parle beaucoup, mais je le sais par expérience, on pense peu, parfois même on ne pense pas du tout. Les discuteurs parlent spontanément, mais ne réfléchissent pas. Ça part dans tous les sens et rien de constructif ne se fait. Un colloque n'a d'intérêt que si l'on invite à l'avance les colloqueurs en les priant de réfléchir à l'avance au thème qui sera celui de la réunion. Je propose comme thème : le destin ! Et comme date :23 janvier. Mais cela n'est possible que si vous adressez d'abord aux participants un texte que je vais vous proposer où je rappelerai les divers sens donnés à destin selon les cultures, les philosophies, les religions des uns et des autres, quelles sont les limites de la discussion et rappelant qui je suis et ce que je représente. Je ne suis pas un conférencier, mais un homme de Dieu en mission. Je n'épargnerai donc pas aux participant un petit sermon sur le Message que je suis chargé de transmettre au monde. S'il vous plaît, répondez-moi à Michel Potay, B.P. 16, 33740 Arès. |
10nov15 169C37 Une nouvelle version de la prière "Notre Père" récitée par les catholiques pendant la messe dominicale, devrait se généraliser en 2017. Mais la modification d'un seul verset a fait couler beaucoup d'encre. "Lors du 1er dimanche de Carême 2017", soit le 5 mars 2017, les Catholiques pourraient changer leurs habitudes à la messe. Plus précisément, c'est lors du récit de la prière "Notre Père" que le bouleversement devrait avoir lieu. Les pratiquants ne diront plus "ne nous soumets pas à la tentation," mais "ne nous laisse pas entrer en tentation." Une différence qui peut paraître infime, mais qui a pourtant fait couler beaucoup d'encre ! C'est en effet pour une nouvelle traduction, plus fidèle au latin, que ce changement de verset a été approuvé. Exit donc "ne nous soumets pas à la tentation", qui laissait penser que Dieu pouvait pousser ses fidèles sur la pente glissante du péché, ce qui est difficilement concevable pour un croyant. Place à "ne nous laisse pas entrer en tentation", qui érige plutôt le Créateur en protecteur bienveillant. "Dieu fait ce qu'il peut : "C'est une traduction qui nous paraît aller plutôt dans le bon sens, même si elle édulcore l'idée d'un Dieu souverain: 'Ne nous laisse pas entrer', c'est un peu 'Dieu fait ce qu'il peut," a expliqué le pasteur baptiste (protestant) Étienne Lhermenault, président du Conseil national des évangéliques de France (Cnef). Pour les orthodoxes, qui prient souvent en slavon ou en grec à la "divine liturgie", "la question se pose moins", a souligné Mgr Aubertin. Mais le missel doit encore obtenir le feu vert de Rome. "Normalement, il n'y aura pas de problème. On a pris soin de faire quelques allers-retours", précise Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et président de la Conférence épiscopale francophone pour les traductions liturgiques. La modification de ce verset avait déjà été débattue en 2013. Bernard R. de région PACA |
Réponse : Le travail du "président de la Conférence Épiscopale francophone pour les traductions liturgiques" ne doit pas être épuisant. La modification du "Notre Père" (sept mots) a dû lui prendre des années. Apparemment peu importante, cette modification introduit une nuance aux conséquences dogmatiques non négligeables. Dieu ne serait plus pour les Catholiques "le Souverain qui vous soumet à l'épreuve du péché" pour voir ce que vous valez et éprouver votre résistance au mal, mais il devient le brave Père qui vous aide à ne pas entrer en tentation de pécher. Cela ne nous fait ni chaud ni froid. Nous ne sommes pas catholiques et nous respectons les idées des Catholiques, car ceux d'entre eux qui devienent des hommes de Bien sont tout aussi justifiés que ceux d'entre nous qui sont de vrais pénitents. Autrement dit, ce n'est pas ce croient les Catholiques et leur façon de comprendre le "Notre Père" qui est décisif pour eux, mais c'est ce qu'ils font pour aimer, pardonner, faire la paix, retrouver l'intelligence du cœur et être libres de tous préjugés, qui leur assure le salut et contribue au Salut du monde, tout comme nous. |
10nov15 169C38 Le choix, l'engagement d'entrer dans le labyrinthe où à nos actes intérieurs évolutifs répondent des comportements extérieurs évolutifs. Au centre du labyrinthe ne se trouve pas le minotaure que l'on doit abattre mais la Mer sur les Hauteurs [Rév d'Arès 20/4] que l'on cherche à atteindre et où nous espérons conduire les hommes de bonne volonté. Ce centre est le début de l'aventure spirituelle et non une finalité. La soif de cette Eau est la soif du frère en quête d'absolu, de regénération. C'est La Révélation du Père qui est notre fil d'Ariane, qu'on peut tirer lorsqu'on ne voit plus clair. Guy B. de Belgique |
Réponse : Je suis heureux de lire, frère Guy, ce beau commentaire qui a un ton lyrique. Il faut de temps en temps donner du lyrisme à notre quête spirituelle. Merci de le faire. |
10nov15 169C39 Dieu vous dit dans La Révélation d'Arès [4/3] : Avant que tu n'entres dans le ventre maternel Je t'avais élu. Vous avez donc bien un destin écrit d'avance. Chez vous en tout cas le destin égale l'existence. Je pense que chez certains êtres le destin est écrit d'avance. C'est votre cas. Philippe A. de Lorraine |
Réponse : N'importe qui peut être élu, mais peut refuser l'élection et se cacher dans sa coquille comme un escargot. Être élu ne signifie pas être dans l'impossibilité d'être autre chose que ce à quoi l'élection vous destine. D'ailleurs, le Père me parlant par les lèvres de son Messager Jésus n'avait pas la certitude que j'allais accepter la tâche prophétique à laquelle il me destinait (allez savoir pourquoi ! moi pauvre type sans qualités pour un tel travail), puisqu'il me menaça : Ne rebrousse pas chemin ! Ne reviens pas sur tes pas, homme Michel. Le péché que tu y as abandonné est embusqué dans l'ornière de ta trace comme un serpent ; sa morsure te tuera avec ton âme (Rév d'Arès 39/6). Il peut y avoir, avant le destin choisi, un destin proposé, mais cette proposition n'est pas forcément acceptée. Le choix demeure à tous moments. Croyez-vous qu'un homme qui se détruit à l'alcool en devenant alcoolique et devenant un déchet humain puis mourant prématurément ne fait que suivre un destin inévitable ? Non. l'alcool lui proposait un destin d'alcoolique auquel il pouvait céder, mais il pouvait aussi bien y résister et choisir un autre destin. |
10nov15 169C40 Une entrée sur le thème du destin. Tu l'expliques comme une décision, un choix à faire : Vouloir ou non être quelqu'un de bien. Je suis d'accord avec toi. En arabe le mot destin est "mektoub" cela veut dire "c'est écrit". Il y a une partie du destin qui n'est pas un choix: un accident, une maladie... qui sont créés par le Mal. Beaucoup de nos freres et sœurs musulmans pensent que tout est écrit pour chaque être humain : la vie qu'il va mener. Je ne suis pas d'accord avec ça. Ce que je comprends, grâce à La Révélation d'Arés, c'est que nous n'avons aucun contrôle sur des événements (morts, maladie...) qui malheureusement frappent n'importe qui, mais nous devons absolument décider d 'être quoi qu'il arrive quelqu'un de bien. En prière et en pensée, chaque jour que Dieu fait, avec tous ceux qui contribuent à un monde meilleur Malika B. de Lorraine |
Réponse : Merci, ma sœur Malika, pour ce commentaire. Vous dites : "Beaucoup de nos freres et sœurs musulmans pensent que tout est écrit pour chaque être humain : la vie qu'il va mener," mais je vous rappelle qu'il n'y a pas que les Musulmans qui sont nombreux à croire à une destinée inévitable. Les Français de souche le sont aussi en grand nombre. Voyez le frère Philippe A., que je ne connais pas, de Lorraine comme vous (169C39). Les pénibles vicissitudes de la vie comme "un accident, une maladie... qui sont créés par le Mal" ne sont pas écrites. Ce sont des hasards auxquels le Mal expose l'homme, mais ces hasards peuvent être évités dans une bonne mesure : Si je mène une vie hygiénique et sobre, si je conduis prudemment, si je fais attention en traversant la rue, etc., je peux dans une large mesure éviter ces malheurs que sont la maladie et l'accident. Je m'efforce de durer pour accomplir encore une part de ma difficile mission. Je n'embrasse plus mes frères et sœurs pour éviter les rhumes et bronchites que j'attrapais à répétition (trois ou quatre par an) quand je les embrassais. Je me suis fait opérer à cœur ouvert en décembre 2014 pour durer encore un peu, je subis le régime hyperaffamant de sœur Christiane, alors que je pourrais sortir et aller me bourrer de frites chez Mc Donald et d'éclairs au chocolat chez le pâtissier sans qu'elle puisse m'en empêcher. Je pourrais avoir une petite amie et m'épuiser à ses caresses. Qu'est-ce que je pourrais encore faire ? Voyons... Ah oui, rouler à tombeau ouvert sur les routes, faire de l'aile volante ou du parachute ascensionnel... Sœur Christiane croit peut-être que je ne fais ni de l'aile volante ni du parachute, parce qu'elle me l'a interdit, s'imaginant que l'amour que je lui porte est plus fort que l'appel du sport — les femmes sont fleur bleue, ah là là — mais j'affirme que je pourrais passer outre. Je pourrais l'embrasser sur le front, lui dire d'un air protectieur : "Attends-moi à la maison, ma poule, je vais faire trois (ou quatre, tant qu'on y est) sauts à 3000 mètres et je rentre pour manger le steak frites que tu vas me préparer, etc." Mais je ne le fais pas. Oh ! ma petite sœur Malika, je sens que je vous choque. Mais peu savent que je fus un casse-cou épicurien et que cela subsiste au fond de moi en filigrane dans ma nature, que j'ai brisée. Je ne veux pas du tout passer pour un petit saint, d'une part, et rassurez-vous : ma mission passe d'abord et toujours, d'autre part. Et puis, après tout, le Père ne me dit-il pas: Je t'ai donné une épouse et j'ai béni vos épousailles. Elle est éprise de toi pour t'être un réconfort... Qu'elle vive toujours près de toi... (Rév d'Arès 38/6). Et là vous avez peut-être raison. D'un côté le Père me laisse libre, mais d'un autre côté Il me coince, Il me donne une épouse qui me surveille comme le lait sur le feu et j'aime ça : être le lait sur le feu et voir passer Christiane qui, hop!, éteint la cuisinière. Le Père m'a eu d'une façon ou d'une autre. Je ne m'en plains pas. J'ai une épouse très attentive, très aimante, et c'est merveilleux. Le destin, c'est aussi un peu un jeu de chat et souris. Certes, je vais mourir comme tout homme, mais là ce n'est pas le destin, c'est l'existence que nous fait le péché. Mais ne pourrons-nous pas changer ça ?! Si, nous pourrons même changer la mort en Vie ! Patience ! |
10nov15 169C41 Vous écrivez: "La pénitence est le destin voulu du Pélerin d'Arès." Merci, cher Prophète pour cette belle nouvelle entrée "Destin" qui souligne avec clarté l'importance du choix de la pénitence pour notre recréation personnelle et la recréation du monde en bien. En réponse à Tiburce S.169C9, qui écrit : "Vous prétendez que le pélerin d'Arès peut stopper net, en décidant d'être pénitent, l'enchainement des causalités. Vous êtes courageux. Je tends à vous croire mais je plains vos missionnaires qui vont colporter cette idée là," je lui dis : Si vous saviez, Tiburce S, combien, contrairement à ce que vous pensez, nous sommes heureux et déterminés d'apporter dans la rue à ceux qui veulent bien entendre la magnifique solution de la pénitence. N'êtes-vous pas fatigué comme je le suis, de constater qu'après des siècles de haine et violence, notamment durant le 20eme, la plupart des hommes n'ont pas encore pris conscience que seuls l'amour et la bonté, donc la pénitence, résoudront les problèmes de l'humanité ? Oui, je suis un missionnaire heureux, pas du tout à plaindre et je sais que je ne suis pas le seul. Didier L. de Haute Savoie |
Réponse : Merci, frère Didier, vieux compagnon, pour ce commentaire qui est une réponse joyeuse à la triste pensée de Tiburce qui plaint nos missionnaires, lesquels, contrairement à ce qu'il pense, sont enthousiastes, même si la mission est difficile. Notre activité prophétique s'oppose à la massive passivité du monde. Nous travaillons à l'élection d'une fin suprêmement heureuse de l'homme, à laquelle La Révélation d'Arès donne un nom très simple : le Jour. Ce monde croyait définitivement reléguée dans le placard des vieilleries inutiles, la foi dans un idéal de bonheur de souche spirituelle et non juridique ou légaliste. Et nous voilà repartis comme Jésus et ses apôtres dans les rues, sur les places, un jour sur les ondes quand celles-ci nous seront enfin permises, pour annoncer à nouveau la bonne nouvelle : Nous pouvons retrouver le bonheur génésiaque. Il suffit pour cela d'aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir intelligemment et se rendre libres de tous préjugés. L'homme de la rue redoute encore de se donner à ce destin. Pourtant il doit savoir que tout ce qui ne fleurit pas pourrit dans la nature et que cette pourriture le menace lui aussi s'il ne change pas. C'est beaucoup plus qu'une révolution que nous proposons, c'est un autre monde. |
11nov15 169C42 Vous les Pèlerins d'Arès avez choisi un destin de sergent-recruteur. On vous rencontre dans Paris, surtout dans le quartier Montparnasse, en train de recruter du monde pour votre religion. Vous dites que vous n'êtes pas une religion, mais pour croyez en Dieu, vous priez, vous avez un pèlerinage, vous êtes donc bien une religion et, ne plus, il suffit de lire ce blog, pour voir que vous avez une idéologie sociale. Même si vous n'aimez pas la politique, .vous finirez par vous manifester politiquement. Vous faites ce que font tous les partis qui veulent se faire connaître et croître en effectifs. Vous appelez votre effectif un petit reste — litote qui semble sortir de votre Révélation d'Arès — mais quoi ! vous recrutez, vous lorgnez sur un pouvoir : le pouvoir de gagner les esprits à vos idées, c'est tout. Rien d'original dans votre manière de faire. Jésus de Nazareth circulait en Palestine pour enrôler le plus de partisans possible dans son armée de gueux révolutionnaires pour une révolution au début pacifique, mais qui aurait dégénéré en insurrection par le glaive. Les puissances en place, juives ou romaines, ne s'y trompèrent pas ; elles stoppèrent net le mouvement comme on faisait à cette époque-là, en exécutant le meneur. On ne peut pas vous réserver le même sort à notre époque, mais on peut vous empêcher de réaliser ce que vous appelez votre destin, vous empêcher de compliquer un peu plus un ordre social déjà très compliqué en vous barrant le chemin des radios, télévisions, presses écrites, salons du livre, salons d'associations. Je ne crois pas que ce soit une entrave à votre liberté, mais c'est une mesure d'ordre sage. U. E. d'Ile de France |
Réponse : Je ne sais pas qui vous êtes, U. E. (Ulysse, Urbain, Ursule ? Plutôt Union de quelque chose ?), mais vous n'êtes pas le premier qui nous voie sous l'angle d'un parti religieux révolutionnaire cherchant à satisfaire ses ambitions, lesquelles, selon vous, seraient de "gagner les esprits à nos idées" comme vous dites. Bien sûr, que nous cherchons à "gagner les esprits à nos idées", parce que nous ne sommes pas missionnaires ou apôtres seulement pour recruter un petit reste de pénitents. Notre apostolat est aussi un travail d'information à l'humanité. Plus encore que nous recrutons, car les recrues ne répondent pas en foule à un Appel à la pénitence, nous répandons partout où nous le pouvons la bonne nouvelle d'une Parole que le Créateur a adressée à tous les hommes afin qu'ils quittent la voie du Mal et entrent dans la Voie du Bien, lequel est fait d'amour du prochain, de pardon des offenses, de paix, d'intelligence du cœur et de tout ce qui peut rendre les hommes, actuellement pleins de préconceptions et de peurs, libres de tous péjugés et de toutes peurs. Nous ne cherchons pas à nous faire une place dans le cadre étroit d'un "ordre social déjà compliqué" mais nous préparons le monde à changer complètement, dans les générations quii viennent. Voilà ce que vous oubliez de dire. Vous oubliez l'essentiel, vous nous réduisez à rien ! Ce que vous dites est évidemment vrai, mais ce que vous ne dites pas, c'est que cet "ordre social déjà très compliqué" ne donne pas satisfaction à tout le monde et s'achemine vers des lendemains tristes et préjudiciables à la majorité des humains en appelant le bien ce qui est le mal aux yeux du Père de l'Univers et des pénitents que nous sommes. Vous oubliez particulièrement de dire que nous appelons à la pénitence, ce qui n'est pas, contrairement à ce que votre commentaire laisse penser, un artifice séducteur pour ambitieux Oh ! Je ne vais pas pousser des cris hypocrites en prétendant que nos appels sont purement angéliques et ne cherchent pas à réveiller dans ceux chez qui elle dort l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). Mais nos appels sont nobles et généreux. Rien à voir avec les ensorcellements politico-relgieux à visée électorale. Nous ne cherchons pas à entrer dans cette mécanique de tractations, marchandages et chicanes qu'est le social. Nous cherchons au contraire à encourager l'homme à la dépasser, parce que l'Histoire n'est qu'une suite d'impasses sombres depuis des millénaires et qu'il y a moyen d'en sortir, non par des idéologies et des lois, mais une fois une fois pour toutes par l'auto-éducation, que le Père de l'Univers propose aux hommes et qu'il appelle pénitence, terme a priori rébarbatif auquel est redonné son vrai sens, auquel nous demandons simplement aux hommes de réfléchir. Vous êtes de ces chiens de garde du système qui veut se garder pour lui seul le pouvoir sur les cœurs, en sous-entendant de A à Z dans votre commentaire que le système est le seul moyen raisonnable qu'a l'homme de vivre en société et que nous ne pouvons que déranger ou nuire. Vous aboyez furieusement après nous, mais vous n'êtes qu'un aboyeur peut-être sincère, mais ignorant, U. E. Votre commentaire piteux, parce qu'il n'est qu'une insuffisant langue de bois, montre que vous ignorez qui nous sommes, quelles sont nos foi et espérance. Mais vous ne nous impressionnez pas. Nous avons le cœur et l'âme solides. Missionnaires, nous sommes certes heureux de rencontrer ici et là un homme ou une femme qui nous suit, qui devient à son tour pénitent et moissonneur de pénitents, mais surtout nous passons 95 % de notre temps sur la voie publique pour rencontrer le monde et lui rappeler avec une inaltérable fraîcheur de foi les principes élémentaires parfaitement acceptable, honorables et logiques, grâce auxquels l'humanité remplacera le Mal par le Bien et trouvera enfin le Bonheur. Nous ne faisons rien d'autres que répercuter vers nos frères humains, y compris vers vous, U. E., La Révélation d'Arès, que vous n'avez même pas lue, j'ose l'imaginer. Quant à Jésus de Nazareth, qui selon vous "circulait en Palestine pour enrôler le plus de partisans possible dans son armée de gueux révolutionnaires", avez-vous seulement lu son Sermon sur la Montagne ? Matthieu chapitres 5 à 7 ! Lisez et dites-moi franchement si ce magnifique appel à la raison pour le bonheur humain prépare "une insurrection par le glaive." Si vous voyez ce monde, la France entre autres, comme raisonnable au point que, selon vous, aucune Raison supérieure ne peut sauver la situation d'un "social déjà très compliqué" mais suffisant et insurpassable à vos yeux, c'est que votre réflexion est vraiment très limitée. Nous, nous disons qu'il faut au contraire enfin en revenir à la Raison qui créa Éden et c'est ce que nous rappelons aux hommes. Ce qui nous sépare, c'est la foi; ce n'est pas ce que vous appelez sottement notre recherche du "pouvoir de gagner les esprits à nos idées". Vous êtes sur une planète et nous cherchons à en faire une autre planète. Ce qui nous sépare est fondamental. Nous ne cherchons pas à nous faire une place parmi les médiocres politiques et religions et les marchandages sans grandeur ni générosité. Nous avons au contraire pour l'humain un projet de dépassement de transfiguration et ce n'est pas de la mégalomanie.. |
11nov15 169C43 Pour compléter quelques commentaires, je ne sais pas pourquoi vous avez été choisi et je ne m'aventurerai pas à affirmer quoi que ce soit à la place du Créateur. Peut-être avez vous été choisi [comme témoin de La Révélation d'Arès] pour votre intelligence, ou pour vos qualités d'expression, nécessaire pour transmettre et expliquer un grand Message. Mais peut-être aussi avez vous été choisi pour votre potentiel d'évolution ou de pénitence, comme c'est le cœur de La Révélation d'Arès. Donc peut-être pour des qualités à la pointe de l'évolution, ou aussi pour des imperfections, ou au moins pour la possibilité de vous pousser à expérimenter les déformations de l'humanité (comme les pouvoirs ou ego de politique et d'église que vous avez du connaître avant de recevoir la Parole du Créateur demandant de se libérer de tout ça), pour que vous puissiez devenir un bon terreau pour le changement demandé. [Vous êtes] un bon représentant de l'humanité. Pour pouvoir devenir par la pénitence un exemple tel un frère aîné. Pour que ce message ne soit pas simplement compris, mais aussi accompli dans le même temps, qu'il puisse exprimer toute sa force créatrice, rayonner et transmettre toute son intelligence de transfiguration — en plus du Feu présent à Arès, ici à travers un premier homme, puis quelques autres -. C'est probablement aller un peu loin d'ajouter que si vous avez été choisi homme, et non femme, c'est peut-être (avec une montagne d'incertitude) aussi pour pouvoir répondre à la demande de la Mémoire du Sacrifice (de Dieu), dont sont dispensées les femmes dans la Parole — leurs qualités pacificatrices étant mise en avant —, pour commencer une dynamique d'effort aussi sur cela (même si on voit difficilement la différence d'approche entre les hommes et les femmes). Ou peut-être que vous avez surtout été aimé, comme une bonne maison où installer un foyer, comme le Père vous accompagne toujours. Mais tout ces questionnements ont probablement peu d'importance, comme à travers le prophète-pénitent c'est toute l'humanité qui a été choisie, qui est rappelée à son dessein de vraie liberté et de co-création. Alors énormément merci à vous d'avoir répondu à cet appel, d'avoir accompli et partagé cette Parole, et à tout ceux qui poursuivent ce chemin. Avec amour, Rachel-Flora G. du Jura Post-Scriptum : Une fois de plus je tremble presque après vous avoir envoyé un commentaire. Crainte de n'être pas seulement hors sujet, mais aussi hors intelligence. Crainte de recevoir une claque en retour, comme votre avis doit me toucher. Mais je vais arrêter de trembler, ou au contraire regarder plus encore, comme ce ne peut-être que de l'orgueil qui se cache derrière ma peur de révéler ma bêtise. Et peut-être que ces quelques mots encourageront d'autres à s'exposer en partageant. |
Réponse : Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire. Votre commentaire est fait de beaucoup de supposition sur le thème de "Pourquoi avez-vous été choisi [comme témoin de La Révélation d'Arès] ? Mais elle n'apporte aucun réponse. Il n'existe pas de réponse à votre question, parce que même Celui Qui m'a appelé n'a pas jugé utile d'expliquer pourquoi il envoyait son Message et descendant en Personne vers ce pauvre bonhomme sans mérites particuliers isolé à Arès. Ne tremble pas, me sœur Rachel-Flora. La question que vous posez n'st ni sotte, ni indigne, ni illégitime ; elle est seulement sans réponse. Mais vous connaissez ma réponse personnelle : Selon moi, le Père a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers et il a tiré au hasard et c'est tombé sur moi. En fait, Il voulait parler à un homme et il a pris un homme pour lui parler. C'est moi, ce pourrait être un autre, mais La Révélation d'Arès reste La Révélation d'Arès, quel que soit son témoin, et c'est cela l'important. Je suis tout comme vous astreint à L'accomplir. |
11nov15 169C44 Merci pour ces enseignements si profonds, si vivants (Entrées 168 et 169 et les autres du blog), invitations à toujours plus réfléchir sur ce que nous sommes et voulons être. Vous nous dites (Entrée 168) : "Le Bien n’est pas une arme contre le Mal, mais un état en soi, qu'il faut généraliser, un état au-dessus de l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais..." Dans la vie quotidienne il y a "entremêlement", une partie de notre vie est conditionnée par la culture qu'induit la vie sociale, antithèse de la liberté que nous apporte la Parole. Nous savons que le retour au Bien sera progressif : "Du jour où un humain se fait pénitent, qu'il soit Pèlerin d'Arès ou non, le Bien est son destin..." (entrée 169), et ce sera progressivement. Ma pensée, "enrichie" par la Parole et votre enseignement ouvre ma conscience au Bien, mais encore en contraste avec tout ce qui s'y oppose socialement, tout se construit par opposition. Des murs et des barbelés sont construits dans les cerveaux, ma vie en est forcément imprégnée, c'est le péché, il entraîne action/réaction parfois brutale... voir vengeresse ! Aucune fluidité ! La Parole nous dit : Parce qu'ils ont inspiré aux faibles qu'ils dominent, et dont ils tirent profit, de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs; ils ont engendré une vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9). Action/réaction, envie, jalousie, égoïsme, orgueil ... enfermement dans des certitudes qui verrouillent la pensée et le cœur, etc. Pas de fluidité mais un mur qui bloque tout, aussi bien intérieurement qu'extérieurement, tout est verrouillé ! Le Bien (Parole et enseignement prophétique) me ramène vers la Source : l'Eau et le Vent, deux fluides... Fluidité égale liberté et capacité d'aimer, de respecter la liberté des autres, fluidité de la pensée et des actes associés à cette pensée, l'ensemble devient vie et change ma vie Mais que c'est difficile ! Parce que l'inconstance me guette au carrefour du choix de mon destin, ou s'entremêlent Bien et Mal. Ma conscience s'éveille à la vigilance, elle devient mon "code de la route" personnel, parce qu'il n'y a ni recette ni code général en matière de vie spirituelle, mais une volonté personnelle de changer ou pas, de choisir son destin ou pas et d'entrainer ou pas tous ceux que je peux dans cette voie. Le remède à tout cet entremêlement, cette barbarie, c'est l'amour, la liberté d'aimer, encore aimer et toujours aimer, aimer... L'amour est un état d'être sublimement élevé, il ne se divise jamais, il se multiplie toujours, n'ayez pas peur d'aimer, c'est ce que le Père et son prophète nous demandent... Mieux vaut construire des ponts que des murs, et le monde changera... tTel est mon/notre destin. Très cher Prophète de Dieu, nous sommes avec vous chaque jour dans cette Voie, même très imparfaits, mais avec toute la force de notre détermination et notre amour. Francis M. du Centre. |
Réponse : Je suis très ému en lisant ce beau commentaire, mon frère Francis. Merci pour lui. Nous voilà le 11 novembre et nous célébrons encore la victoire de la France en 1918 qui est, ne l'oublions pas, la défaite de l'Allemagne et je ne comprends pas qu'après 97 ans l'Allemagne soit encore en accusation ou au moins en état de dépréciation et d'humiliation. Comment fait-on pour ne pas trouver, près d'une siècle après, le moyen d'oublier cette guerre de 1914-1918 ? L'oubli n'est-il pas une des marques du pardon ? Si tant est qu'on ait à pardonner à l'Allemagne, d'ailleurs, parce que même si on ne connaît pas encore aujourd'hui les causes exactes de la guerre de 1914-1918, on n'ignore pas que les responsabilités sont largement partagées entre France et Allemagne. Des hommes des deux côtés du Rhin avaient hâte d'en découdre au prix des millions de morts et des affreuses souffrances qu'on sait. Raison de plus pour n'en plus parler, pour oublier, mais les politiques n'oublient pas. C'est à mes yeux un signe très inquiétant. Mon inquiétude me porte à encourager notre mission de plus belle. J'ai comme l'impression qu'en dépit des apparences de fraternisation que donne l'Europe est encore en état latent de haine et de violence. Voyez les barbelés que la Hongrie et d'autres pays dressent à leurs frontières pour empêcher les réfugiés d'une autre guerre, actuelle, celle de Syrie, une guerre là encore "au prix des morts et des affreuses souffrances qu'on sait", de trouver refuge. On dit que la mémoire des hommes "s'envole à la vitesse à laquelle va l'Histoire", mais c'est faux. Elle ne s'envole pas. Elle s'incruste au contaire. Voilà pourquoi je suis si heureux que vous vous attachiez à la mise en place d'une mission efficace à Tours. |
12nov15 169C45 En lisant "Destin" votre 169ème entrée, mon faible lumignon (Rév. d'Arès 32/5) admire votre puissante intelligence de nous dire et redire sans cesse sous des reflets différents ce que dit La Révélation d'Arès. Vous êtes une Mer (Rév d'Arès xxi/12) de Vie et de Lumière que notre sœur Christiane "surveille comme le lait sur le feu". Un immense merci au Père de vous avoir donné une épouse si exceptionnelle. Je pense chaque jour à elle avec une considération immense. En me référant à votre enseignement donné si généreusement en 1996, "Destin" me renvoie à ces mots souffrants du Père qui montre là, dans un raccourci magnifique — comme l'est toute la Parole du Père — l'étroite parenté entre l'homme et Dieu et le choix de l'homme du rouges ou du Blanc, du mal ou du Bien, du "destin" :
En frappant l'Arbre (la représentation de notre vocation spirituelle), en péchant, Adam se frappe au fond de lui. Et ce sang-là pleure, il affecte la Vie spirituelle même du Père. Car tout ce qui affecte l'homme, affecte le Créateur. Ce sang retombe sur toute l'humanité et en même temps toute l'humanité est coupable de ce sang. Vous nous aviez dit qu'avant de répéter Rouges, il y a eu un silence du Créateur ; Il y montrait Sa douleur devant le péché de Sa Créature qui rompt avec le Bien. À partir du moment où la rupture s'est faite, le péché s'est installé ispo facto. Et en répétant Rouges, Dieu insiste sur sa souffrance. Puis Il montre le contraste : Je suis blanc, je suis pur, qu'est-ce que J'ai à faire avec tout cela ? [Il veut dire] : "Homme c'est ton choix, d'autant plus que cette pureté est aussi la tienne, il ne tient qu'à toi de la retrouver". Rouges est ici la couleur du mal et blanc la couleur du Bien. Boirons-nous le sang ou boirons-nous l'Eau, le Bien ? C'est toute la question de notre engagement dans le "Destin" que propose Père, qui engage toute l'humanité et Son Créateur ! car jusqu'au Jour (Rév d'Arès 31/8) de Dieu, cet Arbre reste blessé. Puis "Destin" m'a aussi plongé au cœur de ma pénitence. J'ai été saisie par la beauté, la concision et la profondeur de cette phrase : "L'humain depuis longtemps ne se dit plus : Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1). Il se dit: "Sois en toi comme tout le monde." Il vit dans cette fatalité. Nous devons l'aider à en sortir." Dans ce monde, où il est si difficile de se sentir séparé tant il supporte mal, par faiblesse, que vous puissiez ne pas le rassurer ou le conforter dans ses idéologies, mensonges, péchés, c'est au fond de soi une lente métamorphose que nos pénitences nous font entreprendre, de passer de l'état de crainte de n'être plus comme tout le monde à la Force d'amour, de se distinguer du monde, de monter sur le parvis du Père, s'adresser à lui en Son Nom (Rév d'Arès 2/16) dans l'enthousiasme de sa pénitence qui devient la crache plus forte (Rév d'Arès xxiii/7). Une dynamique constructive du destin le plus beau, du destin du Bien qui commence par ce travail en soi pour l'inspirer à son prochain. J'ai fait ce rapprochement avec la prière d'humilité d'un homme que je ne pense pas avoir connu, mais que j'ai trouvé par hasard, un jour de cet été, dans mes papiers ; une prière écrite à la main sur un papier quadrillé d'école, que j'ai reçue comme une leçon pour parfaire en moi ma pénitence que je dois pousser beaucoup plus loin et sans cesse plus loin. J'ai remercié le Père de m'avoir avec tant de soin et de rigueur pour mon âme conduite vers ce travail sur moi que votre entrée inspire aussi : (J'ai mis en italique quelques mots que j'ai changé, pour ne pas trop éloigné cette prière de la dynamique de la pénitence, car je pense que cette prière était écrite par un homme catholique)
Je vous embrasse de toute ma chaleureuse affection fraternelle ainsi que votre épouse, notre chère sœur Christiane. Anne-Claire B. d'Ile de France |
Réponse : Voilà un commentaire qui fait bouillir en moi une pieuse émotion comme le "lait sur le feu" que sœur Christiane, vous le rappelez, vient éteindre quand elle estime que je m'oublie d'une façon préjudiciable. Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce beau commentaire. Quelle réponse pourrais-je donner à un propos qui dit déjà tout ou presque tout ? Vous êtes une, parmi tant d'autres chez nous, qui montrez avec un zèle et une chaleur tout particuliers votre détachement de toutes les idées que traîne le monde, vous avez décollé de la "pensée correcte", vous manifestez l'irréductibilité de l'humain dans le collectif, le rôle de la vraie piété dans la foi, la préparation du monde changé. Ce commentaire affirme votre autonomie spirituelle. Ce commentaire est doux et plein de verve chaleureuse, mais en fait c'est le cri abouti d'une rebellion totale aux espoirs du monde politique, religieux et athée qui nous environne comme un ciel de nuit, à travers lequel vous vous envolez, vous percez la voute des étoiles. |
12nov15 169C46 Merci pour votre réponse à mon commentaire 169C6. Et oui c'est très clair ! Notre véritable destin n'est pas de manger, travailler, regarder la télé et dormir, mais de réaliser le Dessein du Père par notre pénitence et le changement du monde par la moisson, voilà notre véritable mission sur terre. Merci de le rappeler avec clarté. Même si nous le savons, nous devons aussi le réaliser, car ce monde a vite fait de nous le faire oublier par toutes sortes de tentations et de distractions. Cette entrée qui pour moi est la plus belle de votre blog m'élève, m'inspire et me stimule. Sortir de l'existence de souris (soumis) pour entrer dans la Vie de créateur. Pourquoi la trouvai-je si belle ? Par sa simplicité, sa clarté et sa lumière, bref pas son essentialité. Elle situe bien le rôle des Pèlerins d'Arès à son juste niveau. Elle est stimulante et donne envie de participer à la grande aventure à laquelle le Père nous convie : restaurer Éden sur terre. Pour cela un petit reste peut suffire, c'est extraordinaire et en même temps cela nous conduit à avoir une conscience plus aigüë de notre responsabilité et nos devoirs. Existe-t-il plus noble cause que Celle de servir le Grand Dessein du Père que nos ancêtres les adame(s) ont abandonné ? Le retour en Éden peut enfin commencer, après un long esclavage politico-religieux. Les héros commencent à se lever. Vous nous aviez dit lors de votre passage à Lorient que les hommes aujourd'hui manquaient de volonté, qu'ils étaient faibles et que nous avons hérité de cela. Et bien, quoi de plus motivant pour stimuler notre volonté que cette entrée ! De savoir que nous sommes les serviteurs du Grand Dessein du Père ! Restaurer Éden sur Terre pour notre Bonheur à tous. Ce monde veut nous réduire à des êtres consommateurs de biens et de plaisirs, alors que notre vocation est d'être des enfants du Créateur. Nous avons été créés pour une autre Vie. Mais ce monde fait tout pour nous le faire oublier, il nous distrait sans cesse. J'avoue qu'il y a un mot que j'ai envie de changer au début de votre entrée quand je l'ai lue. C'est le mot "humaniser" que j'aurais tendance à remplacer par "spiritualiser". "Se désanimaliser pour s'humaniser" et déshumanisation par déspiritualisation. Mais je pense que vous avez vos raisons pour préférer ce terme. Quant à la petite équation mathématique YES/ NO= LIVE, OUI/NON=VIE, je l’interprète plus simplement: Plus tu dis oui au Bien, c'est-à-dire plus tu fais le Bien, plus le numérateur sera grand et plus tu trouveras la Vie, par contre si tu dis non au Bien, plus le dénominateur sera grand et moins tu trouveras la Vie. Alors tu as le choix en permanence de dire oui à la Vie ! Cette entrée m'inspire, elle me fait penser au livre de Tolkien : "Le Seigneur des Anneau", où de petits hommes faibles vont sauver la terre du milieu des ténèbres. Nous allons sauver le monde du péché des péchés qui peut le conduire à sa fin. Notre rôle est donc d'une importance décisive. Cet anneau de pouvoir dans "Le Seigneur des Anneaux", qui doit être détruit pourrait symboliser le roi blanc, le roi noir ainsi que toutes les tentations de ce monde qui sont autant de pouvoirs sur nous et nous éloigne du But ultime. Dans cette formidable aventure, nous avons le plan du Père avec Sa Parole, Son Aide, celles des anges et un bon guide, le prophète Mikal. Quel magnifique idéal ! On ne peut rêver mieux ! Et ici ce n'est pas un rêve ou une fiction comme "Le Seigneur des anneaux", mais la réalité. Que ceux qui restent au bord du chemin se décident à participer avec nous à ce formidable Dessein pour ne pas avoir de regrets ensuite. "Que les mains retournent le monde comme les houes que les lèvres proclament Ma Parole" (Rév d'Arès xxxvii/12). Denis K. (Bretagne Sud) |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire qui me dit beaucoup de bien de cette entrée 169 et me surprend omme me surprennent déjà maints commentaires précédents, car je ne m'attendais pas à ce que cette entrée "Destin" apporte autant de grain à moudre dans les moulins que sont mes frères et sœurs. Je vous avoue même que je craignais qu'il ennuie. Le bon accueil que notre assemblée dans son ensemble réserve à "Destin" est à mes yeux le signe que les esprits sont maintenant prêts à recevoir ce qu'il dit. Pourquoi ai-je employé le verbe "humaniser" au lieu de "spiritualiser"? Mais parce que pour moi l'animal pensant quand il n'est qu'un animal pensant n'est pas un homme au sens que le Père donne à ce mot. On se désanimalise donc pour s'humaniser. J'ai toujours un peu peur que, sur certains contextes, le mot spiritualiser évoque trop une certain éthérisme, je dirais même une certaine éthérité, si j'étais sûr qu'éthérité soit français. L'homme au sens plénier que le Père donne à ce mot quand il parle de l'homme son enfant, l'homme revenant en Éden, c'est à lui que je pense en usant du verne "humaniser". Je ne pense pas à l'homme pétrifié de la matière sociale, qui n'est qu'un humain éparpillé par l'organisation politico-religieuse. Autrement dit, j'humanise veut dire que je donne à l'homme pétrifié sous la loi politico-religieuse la force de s'en évader. La Révélation d'Arès est une Parole libératrice qui redonne à l'homme sa liberté absolue qui est la qualité, actuellement inconnue dans le monde, par laquelle il redevient vraiment l'homme que créa le Père dans les journées génésiaques. J'aurais peut-être dû dire "ré-humaniser" ? La Révélation d'Arès a une vertu créatrice ; elle (ré-)enfante l'homme, le vrai, bref, elle (ré-)humanise. |
12nov15 169C47 C'est un beau jour pour vous écrire. Je gare ma moto pour une pause, sous ce soleil d'or radieux, mon petit cheval de fer qui me transporte de vitres en vitres, mais aussi de rencontre en rencontre dans cette ville de Montpellier. Ma foi, la foi que j'ai mise dans le Bien, bouillonne alors, s'élève comme une lave. Mon Souvenir sonne l'Appel, ma vie se transforme, s'illumine et je partage le Message. Aujourd'hui c'est à un homme d'un certain âge pour ne pas dire un âge certain — hi hi ! —, mais je ne voudrais pas me tromper sur l'apparence d'une soixantaine couvrant la jeunesse d'une beauté, doublée de tristesse et de fatigue. Patrick est son prénom. Il venait pour me demander un conseil pour les vitres de sa maison et il est reparti au bout d'une demi-heure avec mon tract et une lueur d'espérance dessinant un sourire dans le cœur et les yeux. Il en avait mêmeoublié pourquoi il était venu me voir. Cela me rend heureux et enthousiaste et à chaque fois et je vole vers vous pour écrire ma joie, ma liberté du moment, mon espérance et mon chant qui trouve l'écho de lumière, le sou-rire d'un cœur dans l'étrange contraste d'une monotonie, grisaille et sentiment de création/résurrection de la Vie qui est Joie pétillante et bonheur hors du temps aux parfums d'éternité transcendant l'ordinaire. Ce mois-ci, Florence [ma compagne] vous a fait une longue lettre et c'était bien suffisant pour que j'en fasse de même à mon tour pour une lecture parmi sans doute des centaines d'autres comme chaque mois, pour vous dire que nous sommes toujours là, en vie et aspirant à toujours plus de Vie pour que tout change en nous et autour de nous jusque dans les génération qui en viendront à s'arracher de la torpeur des artifices pour retrouver l'amour qui sauvera le monde e son extinction. Je vous ai alors simplement écrit ce mois-ci une petite phrase : "En Vérité notre destin est le Bien" sur une carte dont la citation de je ne sais plus quelle reine de Roumanie disait : "L'optimisme c'est de voir la vie à travers un rayon de soleil." Cette carte m'avait touché par sa simplicité et beauté.Je l'ai complétée aujourd'hui par ces quelques mots qui volent de mon être dans ma tête et je l'epère jusqu'à votre âme et que vous recevrez, j'en suis sûre, bien avant même que j'en aurait terminé depuis ce cyber-café qui décompte le sablier du temps jusqu'à ce qu'il coupe et parfois sans sommation:la connexion. Je me souviens d'une citation d'un pasteur de la branche Baptiste :Joël Hawes. En levant la barrière des préjugés et les crédos chrétiens de cette branche, j'ai trouvé cette parole intéressante. Il parlait à des jeunes du destin de l'être humain avec des images de semences et de récoltes. Il disait (de mémoire) : "Semez une action et vous récolterez une habitude ! Semez une habitude vous récolterez un caractère ! Semez un caractère et vous récolterez un destin." Paraphrasant Joël Hawes, j'ajoute : Notre destiné à été Semée de Bien par le Bien de l'univers. À nous de faire de ce Bien (par la pénitence dans son vrai sens) une habitude, un caractère et un destin pour le salut de monde. Pour l'Amour du Père Guy I. de l'Hérault |
Réponse : Merci, frère Guy, pour ce commentaire, qui m'annonce une lettre que je n'ai pas encore lue, mais qui m'est peut-être déjà parvenue. Je la lirai sans doute demain. Le window-cleaner que vous êtes voit beaucoup de monde. Cela vous donne des occasions de témoignage, encore que je me sois parfois demandé si à force de regarder le monde dans les vitres ou les glaces on ne finissait pas par ne plus voir vraiment les gens et qu'on attendait qu'ils viennent à vous et vous parlent comme on voit des ombres se mouvoir derrière le verre ou comme un boxeur attend l'adversaire sur le ring. Mais quand on s'imagine ce que sont les autres quand ils font des métiers dont on n'a pas l'expérience, on se trompe souvent. Ah ! il me faudra bien passer par Montpellier, un jour, pour vous voir laver du carreau, tous vos moteurs internes branchés, ronronnant, actionnant vos bielles de bras, enclenchant les engrenages des maians, des coudes, poussant je ne sais quelle raclette pour essuyer — large mouvement auguste du window-cleaner — le verre qui en reste impec ! J'ai toujours été impressionné par les laveurs de vitres. J'ai l'impression que quand on sait laver les vitres, on maîtrise tous les discours, notamment les discours missionnaires, on possède tous les styles comme on possède ce coup de raclette qui efface tout, redonne au verre sa transparence comme un beau ciel d'été sans nuage. Bon ! je vous laisse. Encore merci pour le commentaire ! |
12nov15 169C48 Le jour où nous avons chacun découvert La Révélation d'Arès peut-être était ce une demande d'aspiration faite à l' intérieur de nous même. Surtout dans les années 1980/1990 nous avons répondu à ce souffle qui traversait tout notre être. Car,tout homme,même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole,au milieu des arbres et des bêtes sauvages,au milieu des cités bâties avec science,même celui qui M'a rejeté avant de Me connaitre sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév d'Arès 1/9). J'ai demandé en Février 1988 au Créateur : "Seigneur, si vous avez un orophète, faites-le moi connaitre. Je m'attacherais à ses pas.Je le suivrai." C'était vraiment une demande qui me sortait du cœur. J'étais alors abonnée à une revue ésotérique qui s'intitulait : "Le Monde Inconnu". Alors que j'étais dans le métro parisien, je feuilletais cette revue qui présentait plusieurs livres dont La Révélation d'Arès. Et là, La Révélation d'Arès me flasha de Sa Lumière à mon premier regard..Je suq dès ce regard que ce Message venait de notre Créateur de l'Univers. J'avais beaucoup de foi en Jésus et je pressentais qu'il vous avait parlé. Mais quand je découvris que Jésus puis Le Créateur étaient venus vous parler, ce fut vraiment l'apothéose. Les annotations qui précédaient chaque Théophanie j'avais la sensation de les vivre aussi. C'était tout comme dans "Histoire sans fin" où l'enfant qui lit cette histoire devient l'acteur de l'histoire au travers des personnages qui en sont les témoins ;."Histoire sans fin" dépend de l'enfant de la terre qui va sauver l'humanité qui est tombée dans la mélancolie et qui bascule vers le néant. À la cinquième théophanie, quand dans la cour qui entoure la Maison de La Sainte Parole tournait [comme accroché au ciel] cet escalier en colimaçon, je criais "Ne vous laissez pas impressionner, ne montez pas sur cet escalier qui n'est pas stable et qui impressionne ! Traversez ! Traversez, allez vers Votre Créateur qui vous attend là,dans la Maison qui coule de Lumière !" Et vous êtes passé, vous avez senti le Parfum exquis, le bâton de Lumière vous attendait. Chacun a son histoire,mais grâce à cette rencontre de La Révélation d'Arès, nous avons choisi notre destin d'engager nos pas dans les Pas de Dieu qui vous a parlé en Terre Sainte d'Arès. Comme vous, nous avons fait le choix de n'être plus rien pour nous-mêmes [Rév d'Arès 10/6], d'être aux cotés de notre prophète Mikal et d’installer la pénitence en nous, de moissonner des épis mûrs, afin de grandir en qualité [pour constituer] le petit reste qui instalera, au fil des générations, un nouvel Éden au Jour de Dieu. Vous dites dans votre enseignement : "Dieu dit : Je souffle en silence dans leur poitrine, car la Vérité,c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/6-7). Quelle belle espérance ! Dieu continue de souffler, de respirer dans notre poitrine ; nous pouvons respirer avec la respiration de Dieu. Dieu approche lentement de nous. Dans les Théophanies, par moments, j'entendais comme une respiration ; ce n'était pas identifiable. Celui qui me parlait dans le bâton de Lumière vivait. La respiration,c'est la vie. Elle nous mets en connivence profonde avec cet Univers. Nous ne vivons pas seulement de l'Univers, mais de Lui. Nous sommes oxygène." Patricia C. des Hautes-Alpes |
Réponse : J'ignorais que vous aviez eu la prescience de La Révélation d'Arès, ou à tout le moins le prescience qu'elle était la vérité. Je suis impressionné par l'intuition puissante qui vous a guidée vers la Parole d'Arès et par là-même vers moi, son témoin. Merci, sœur Patricia, pour ce témoignage. C'est la nuit que Jésus me visita trent-neuf ou quarante fois en 1974 et il fit ainsi de moi, au Nom du Père dont il était le Messager, le jardinier de la Vérité sur tous les terrains où elle doit pousser à nouveau comme une magnifique fleur. Les partisans de la Vérité peuvent l'entreteniret en répandre la culture ; ses adversaires peuvent la laisser se faner puis l'arracher, mais maintenant la fleur est bien plantée et vous, missionnaires, vous en avez fait des semis. Jusqu'ici le monde était somnanbule, redevenu somnanbule après chaque prophète d'Abraham à Jésus et Muhammad, parce que la religion fait dormir debout les croyants. Nous, nous les réveillons et nous leur disons: Voilà la fleur de la Vérité, entretenez-la bien ! A soudain été grattée et réduite l'épaisseur du temps à Arès! Nous ne sommes pas des croyants tout court attendant le salut de la Miséricorde. Nous sommes des croyants engagés dans la co-création nécessaire pour finir cette Terre et porter à la perfection sa population qui vit encore dans l'ombre, le froid, d'une nuit interminable. Chaque Pèlerin d'Arès a connu, à un moment donné son chemin de Damas, et comme l'apôtre Paul a tout laissé pour devenir le pénitent et le moisonneur de pénitents que le Père demande à chacun de nous d'être. Pour la plupart ce fut au mitan de leur vie. En ce qui me concerne j'avais 44 ans et il y aura bientôt 42 ans que cela m'arriva. Oui, le mitan de ma vie ! Soyez dans les Hautes Alpes, jusqu'à votre dernier souffle, la sœur missionnaire vaillante que vous avez été, vous, votre maman, votre sœur, depuis longtemps maintenant. |
13nov15 169C49 Je connais Peggy (ce n'est pas un diminutif comme quelques uns croient, mais un prénom tel quel) [169C3], personne âgée, qui fut la petite amie d'un membre du Comité Nobel. Je ne peux pas donner plus de détails. C'est moi qui lui ai recommandé de lire freesoulblog. Depuis, elle vous est fidèle. Ce que je veux dire aujourd'hui, c'est qu'elle a des introductions à l'Académie Suédoise, donc au Comité Nobel qui nomme le récipiendaire du Prix de Littérature. Ma question est : Si vous receviez le Prix Nobel de Littérature (Le prix Nobel de la Paix est décerné par la Norvège, car au temps d'Alfred Nobel Suède et Norvège avaient le même roi), l'accepteriez-vous ou le refuseriez-vous comme Jean-Paul Sartre le refusa ? Vous me semblez avoir un profil philosophique proche de celui de Sartre. Anders H. |
Réponse : Je n'ai pas répondu à Peggy R. (169C3), que je ne connais pas, sur le sujet du Prix Nobel, parce que, même si elle ne blaguait pas en évoquant son intention de me proposer au Comité Nobel, je n'ai aucune chance, vraiment aucune, d'être retenu par les personnes qui font le tri des propositions à Stockholm. Je n'ai ni talent, ni prétention, ni même nom littéraire ; je ne suis pas écrivain. Je ne suis que la témoin d'un événement surnaturel, dont je diffuse le Message comme je peux et au Nom Duquel je rassemble un petit reste de pénitents moissonneurs. Je ne suis pas plus qu'un curé qui rédige son bulletin paroissial et qui organise sa kermesse. Votre hypothèse est donc des plus fantaisistes. Premier point : je ne suis pas l'Auteur de La Révélation d'Arès. Second point : Supposons, supposons plus qu'improbablement, qu'un beau matin en lisant le journal sur mon ordinateur j'apprenne que je reçois le Prix Nobel de Littérature pour mon travail de diffusion et d'explication de La Révélation d'Arès. Que ferais-je ? Je l'accepterais, non parce que je me sentirais personnellement honoré — j'essaie d'être l'honneur du Père (Rév d'Arès xxxvi/16) sans savoir si j'y suis parviens, je ne me sens pas du tout l'honneur des plumitifs —, mais parce que pour moi le Comité Nobel par là honorerait La Révélation d'Arès, reconnaîtrait la Beauté de cette Parole et l'Espérance qu'elle insuffle à l'humanité ainsi que le dévouement apostolique de ses disciples que sont mes frères et sœurs, les Pèlerins d'Arès. J'accepterais le prix au Nom du Père, en hommage à Sa Parole et au nom de toute l'Assemblée de mes frères et sœurs connus ou inconnus. Et puis le chèque qui me serait remis nous serait d'un bon secours financier pour acheter à Paris, au nord de la Seine, un second local dont notre mission parisienne a grand besoin. |
13nov15 169C50 Nos existences nous ont si bien conditionné(e)s à voir la violence partout, que nous croyons la voir partout. Même dans un simple mot comme abattu viennent s’engouffrer une foultitude d’images réflexes où triomphe la frénésie et la fureur brutales. Dans la phrase : pour que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin de la prière des pécheurs (Rév d'Arès 12/4) nous pressentons — sinon tous du moins sans doute beaucoup d’entre nous — une lutte, donc une violence qui précède et provoque la mise à mort, la destruction, du malin terrassé, liquidé. Alors, je vous livre une remarque que je ne peux pas passer sous silence parce c’est Aguéla qui me l’a soufflée. Abattu signifie aussi : triste, fatigué, morne, découragé, déprimé, faible, prostré, mélancolique, las, chagrin, accablé, effondré, démoralisé, consterné, mou, morose, languissant, inerte, dégoûté, bouleversé, atterré, affligé, brisé. Oui, inerte, brisé et démoralisé est rendu ce malin, puisqu’il ne peut plus ni souiller, ni mentir [Rév d'Arès 26/10], quand un pécheur bien avisé choisit de prendre son destin en mains en résistant aux tentations. Françoise S. de Bretagne Sud |
Réponse : Il en va du mot abattu comme du mot pénitence. Pénitence dans La Révélation d'Arès n'a pas du tout le sens qui lui donne le français commun moderne. Abattu comme, du reste, le mot malin — pour que soit abattu le malin (Rév d'Arès 12/4) — n'ont pas les sens que les francophones communs donnent à ces mots. Abattu n'a pas le sens d'abattu dans "les chasseurs ont abattu le loup" ni le sens d'abattu dans "après la mort de sa fille, la pauvre mère était abattue", mais le sens de jeté bas, coupé comme un arbre qui était florissant et que les bûcherons envoient finir en planches à la scierie. Or, le malin n'est pas le diable cornu à pattes de faune à queue armée d'un fer de flèche et brandissant une fourche, le malin du Père de l'Univers, c'est moi-même ou vous-même dans le rôle de pécheur; de fauteur de mal. Je dois être le bûcheron de moi-même, je dois abattre sous la hache de ma pénitence le malin que je suis quand je pèche. Tout cela, comme votre commentaire le montre, dénonce une fois de plus l'insuffisance de nos langues humaines, notre impossibilité de prononcer un mot sans que de multiples images affluent dans le cerveau en commençant par celles à la mode. |
13nov15 169C51 En mission, pour illustrer ce don de liberté, avec les quatre autres dons insufflés par le Père : amour, parole, créativité, individualité, qui font de l'homme son Image et sa Ressemblance, je complète souvent mon propos en disant : "Vous êtes libre, libre de choisir qui vous voulez devenir : soit vous laisser porter au gré des idées qui courent et ballotter au fil de l'existence, soit choisir d'être bon, soit choisir d'être mauvais par exemple en utilisant la Parole pour blesser l'autre, lui faire mal, se laisser aller à la médisance, soit choisir d'être un être qui nourrit, qui répand le Bien, libre d'inventer des choses qui font avancer l'humanité vers le bonheur, soit choisir d'être un être qui détruit." Je pense que je pourrais être plus précise suite à cette entrée en disant : "Vous pouvez choisir de remplir votre existence tout bêtement — le monde vous offre un choix ingénieux de choses et d'activités pour remplir votre existence tout en la laissant vide de Bien, d'Amour, de Paix, ce vide qui nous ronge, qui nous détruit — ou alors vous pouvez choisir le destin de la vie spirituelle, faire votre Vie, non plus passer le temps, mais construire." Samedi dernier, j'ai utilisé ce mot de "vide" lors d'un échange à cœur ouvert avec une jeune fille. Elle m'a alors demandé si des fois je me sentais vide. Je lui ai répondu honnêtement que oui ça m'arrivait parfois, quand je perdais mon fil constructeur de Vie, quand je laissais par paresse entrer en moi ce vide du monde, devenant ainsi passive, même brièvement, me sentant redevenir comme un de ces galets ou cailloux sur les plages remués par le flux et le reflux des marées, douloureusement. J'espère que ce n'est pas seulement à cause de mon honnêteté qu'elle m'a dit qu'elle lirait entièrement La Révélation d'Arès — À l'image de notre échange que nous n'avions pas interrompu à chaque mot. Je viens de revoir, de plus près, le tableau de Déborah ChocK que j'avais acheté lors de nos fiançailles avec Jean-Claude. Il est fait de multiples cartes postales de cette artiste et l'une d'elle s'appelle le destin. La phrase qui accompagne cette carte bleutée/orangée est : "Je prends la lumière par la main et elle m'appartient." Je prononce chaque jour la Parole donnée à Arès, je prends et je lis cette Lumière — Lumière de la Parole et Lumière de votre enseignement — à mon poignet (Rév d'Arès xxviii/26). Elle éclaire mes profondeurs spirituelles, leur donne envie de s'exprimer au grand jour et d'aller éclairer le monde. "Vous êtes la Lumière du monde. Vous êtes de sel de la terre" disait Jésus à ses apôtres. Ce n'était pas dans un esprit d'élitisme religieux, mais bien une extraordinaire générosité nourrissante. Le destin que nous avons choisi est généreux, il est pour toute l'humanité, quelle choisisse ou non de devenir bonne.. Nicole D. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire. Le destin, tel que je l'entends, j'en parle ici entre nous, parce que nous sommes parvenus à un point de notre ascension spirituelle qui nous permet de donner à destin un sens précis, unique, bien assis sur notre substratum spirituel mûri, solide, ce que nous n'aurions jamais osé faire il y a dix ans, vingt ans à plus forte raison. Mais ceux qui ne sont pas Pèlerins d'Arès et qui lisent ce blog prennent cette entrée en marche ; ils la comprennent ou ne la comprennent pas, mais si certains d'entre eux sentent que nous refaisons le monde et que pour cela nous avons besoin d'un langage, c'est bien. Quel langage ? Celui que nous donne La Révélation d'Arès : pénitence, moisson, etc., et celui que nous devons ajouter à la Parole : destin, etc., pour tenir devant nos néophytes un discours où enfin on nous écoute, on prend nos mots. Mais en mission est-il opportun de parler de destin ? Je ne le crois pas. Pas tout de suite, seulement dans le suivi. Par peur d'être incompris. Ce monde vit la répétition mécanique d'un passé qui est déjà éteint : N'avez-vous pas l'effrayante impression que notre actuel gouvernement, par exemple, parle de choses dépassées, mortes ? Nous vivons dans un monde qui s'est modélisé et qui en meurt, parce que le modèle est déjà obsolète. Comment cela finira-t-il ? Révolution, chaos, etc ? Je ne sais quelles formes prendront les événements, mais ça finira et nous allons avoir notre mot à dire. On ne peut plus remonter le cours de l'Histoire et nous y raccorder, en disant : "Faisons comme les hommes firent à tel ou tel moment de l'Histoire." Rien ne ressemblance au passé. Le Père a bien choisi son moment en descendant parler au monde en 1974 et 1977. Le monde vivait déjà sur un squelette décharné en 1974 et 1977 ; ça ne se voyait pas encore alors, mais c'est tellement manfeste aujourd'hui.Toutes les idéologies sont bradées à vil prix par tous les boutiqiers politiques et religieux. Le sentiment le plus partagé est bien que nous approchons d'un carrefour où vont se passer des choses douloureuses et décisives. Notre discours alors aura besoin d'un mot comme destin avec un seul sens de destin voulu, destin de se recréer ! Les discours politiques et religieux glisssent maintenant les uns sur les autres, plus personne ne les écoute. Ils ne veulent plus rien dire. Le nôtre va venir et, un jour, sera écouté. Regardez ce qui se passe face aux migrants, face aux besoins énormes d'argent, les gouvernements et tout particulièrement notre gouvernement, nous avons affaire à des dirigeants dénudés, réduits à la force de lois qu'ils votent à tire-larigot et de police; ils n'ont même plus de discours politique. Ils ne savent plus où ils vont. On sait qu'on ne reviendra jamais plus à l'état antérieur. Un temps est révolu. Le temps nouveau qui s'annonce, nul ne sait encore ce qu'il sera, mais nous aurons, si nous le voulons, notre place dans le débat qui s'ouvrira. Là le mot destin aura sa place. Nous pourrons crier: "Frères humains, voilà votre destin, c'est le destin qui vous a été donné quand vous avez apparu sur terre." |
14nov15 169C52 Voilà, on s’y attendait sans trop y croire, en espérant surtout que cela n’arrive pas, comme si ce type d’espérance pouvait conjurer la folie meurtrière des hommes. Mais ça ne marche pas comme ça ! Lorsque le mensonge et le fanatisme religieux et idéologique, l’ambition et le cynisme aussi manipulent la bêtise, la souffrance et la perte d’âme, la conscience se noie dans le désespoir et l’homme perd l’esprit. Dans six lieux à Paris et à Saint-Denis, plusieurs attaques terroristes ont eu lieu entre 21h30 et 1h00 du matin environ, "faisant près de 120 morts et de très nombreux blessés" selon les informations les plus courantes qui circulent au milieu de la nuit. Le Président de la République a décrété l’état d’urgence. Je me souviens de l’effet que me fit l’embrasement et l’écroulement des "Twin Towers" à New-York, le 11 septembre 2001 ; devant cette vision dantesque je sus que le monde venait d’entrer en guerre une nouvelle fois, une guerre lente, progressive, générale et diffuse, une guerre sans front, sans tranchées, sans l’héroïsme romantique des charges de cavalerie qui feraient presque aimer la guerre, cette horreur. Bref, une guerre grise comme un brouillard, une guerre presqu’invisible, mais bien réelle où l’ennemi peut être le brave type de voisin qui se transforme soudain en meurtrier froid et hystérique, ce monstre qu’il a laissé se développer dans son cœur et son esprit égarés par les sirènes religieuses et idéologiques, mais aussi par l’assourdissant silence de l’individualisme, du matérialisme et de la concurrence sourde que se livrent les humains de plus en plus seuls, de plus en plus indifférents, de plus en plus enfoncés dans l’animalité pensante. Cette guerre arrive chez nous, c’est une guerre typique de la balène que le prophète Mikal définit comme le "harcèlement idéologique, diffamatoire et polémique autant que matériel (violence)", dans sa note du verset xL/4 de La Révélation d’Arès. Nous y sommes donc, et je crois que c’est pour longtemps et que les temps qui pouvaient encore être d’une semi-insouciance, malgré la crise économique, sont révolus, parce qu'à côté de la crise matérielle va se déployer au grand jour une crise de l’amour et de la confiance dans le prochain et du soupçon même à l’égard de l’ami, alors à l’égard de l’étranger ou de l’inconnu, n’en parlons pas ! Cette crise est ancienne, elle a commencé avec le lotissement des richesses du progrès technique et la dissolution de la fraternité dans la "civilisation de la foule solitaire" (mais au fond elle a commencé avec les ambitions et les mensonges d’Adam). Cependant, elle passait inaperçue dans le silence poli et policé des cœurs humains qui acceptaient de souffrir en silence et de s’éteindre sans bruit. Aujourd’hui, les cœurs perdus n’acceptent plus de se noyer en se laissant couler, ils veulent qu’on les entende mourir et ils ne veulent plus partir tout seuls, ils veulent que d’autres les accompagnent dans leur désespoir qu’ils ont transformé en quête glorieuse, en triomphe salvateur. Ils sont devenus fous ! Et pourtant, ce mal contient peut-être un bien. C’est peut-être devant ce fracas des armes tournées contre des hommes et des femmes qui croient que la paix règne parce que la guerre est loin, que ces mêmes hommes et ces femmes verront peut-être leur conscience s’éveiller à la véritable dimension de l’homme, sa dimension spirituelle qui ne craint pas la mort. Car ce qui importe, c’est de vivre avec un cœur sage et bon jusqu’au bout du chemin sur cette terre, quelle que soit la manière dont on la quitte, dans son fauteuil auprès des siens, comme mon père, ou dans un attentat sanglant, comme ces 120 personnes fauchées sans s’y attendre. Oui, n’ayons pas peur, faisons de cette courte vie un destin choisi résolument, une route qui ne s’arrête pas à la mort, mais qui la traverse et se poursuit jusqu’au Jour de Dieu, parce que le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité (Rév d’Arès 36/23). Demain et après-demain et tous les jours de ma vie, quelles que soient les circonstances, je ferai donc comme aujourd’hui : j’offrirai au monde la conscience aiguë de ma foi et ma certitude de cheminer dans la justice en m’efforçant de devenir un homme de bien. Et je lui dirai au monde, avec joie et avec amour, que la pénitence, la volonté d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de ne pas juger, de ne se laisser dominer ni par la peur ni par la colère, mais de retrouver l’intelligence du cœur, c’est le destin sublime que tout homme simple peut construire. Ce destin, c’est l’inverse de la grisaille déprimante qui finit par envahir toute existence qui ne se préoccupe que d’organiser le temps qui passe, et qui finit par envahir son esprit, dissolvant son âme, comme les sucs digestifs dissolvent un gâteau de mariage. Alors devant cette horrible angoisse, certains préfèrent prendre les armes pour se marier à leurs frères dans la mort. Nous, les Pèlerins d’Arès, nous fêtons la vie retrouvée dans la foi libre, au-delà de toute religion et idéologie, et nous appelons les hommes à vivre, à vivre libres, à vivre dans et par l'amour et à vivre éternellement en choisissant le destin du Bien, celui qui au Jour de Dieu fera que s'évanouiront le mal et la mort elle-même ! Didier D. du Roussillon |
Réponse : Voilà un très beau et très juste commentaire, mon frère Didier ! Un grand merci pour lui. Ce matin, notre frère Jeff de Paris, dont je groupe missionnaire est de service apostolique dans la rue et au local aujourd'hui 14 novembre, m'adressa un message. Je lui répondis. Voilà la conversation que nous avons eue en chat :
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14nov15 169C53 Bonjour Frère Michel, J'ai une demande qui n'ai pas en rapport avec votre entrée et un peu particulière. Je m'en excuse. Ma cousine, Marion G., 28 ans, suite à un accident grave qui a failli la tuer il y presque deux ans en Australie, a développé une grande sensibilité et une profonde urgence à changer sa vie. Sa mère, ma tante, connaît La Révélation d'Arès depuis 1992 ; c'est d'ailleurs elle qui me l'a transmise en 1992. Je ne sais pas l'expliquer, mais je sais que c'est vrai. Cette nuit et durant toute la nuit, les morts des attentats de Paris étaient dans sa chambre [la chambre de Marion, je suppose], perdus, hagards et apeurés, ne sachant pas où ils étaient. Elle ressentait tout de façon très violente en elle. Elle ressentait leurs peur, leurs stress, leurs adrénalines. Ma cousine n'a rien demandé, elle a peur et ne sait pas comment réagir, les aider, si cette nuit cela recommence. Voici son e-mail : [...] Merci pour votre aide. Je vous aime, Prophète. Philippe G. du Midi-Toulousain |
Réponse : Il est 15 heures 30. J'ai reçu aujourd'hui beaucoup de commentaires dont les sujets tournent autour des attentats qui eurent lieu hier soir à Paris. Je précise tout de suite, avec bonheur, qu'aucun d'eux ne provient du petit reste, c.-à-d. de mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès proches. La plupart de ces commentaires viennent de pèlerins d'Arès plus lointains et moins stricts, aussi de sympathisants, enfin de lecteurs non engagés à nos côtés. Je ne publie pas les commentaires empreints d'une émotion profonde, émotion que je comprends et partage, mais qui porte leurs auteurs à prendre parti pour la France contre l'État Islamique avec un sentiment d'hostilité que je ne comprends pas et ne partage pas, parce que la souffrance en France ou la souffrance en Syrie ou en Irak, c'est toujours la souffrance ; aucune souffrance ne se justifie. Nous bombardons les Syriens — et qu'on ne me raconte pas que les bombardements ne font pas de victimes civiles, j'ai vécu la seconde guerre mondiale sous les bombardements, je sais comment ça se passe — et les Syriens nous bombardent à leur tout, à leur manière. Pour certains "c'est de bonne guerre", pour moi c'est l'affreuse vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) survenant des deux côtés. La France a eu 127 morts à Paris hier soir. La Russie il y a quelques jours a eu 224 morts dans un avion qu'a fait exploser l'État Islamique au-dessus du Sinaï. Beyrouth a eu 43 morts avant-hier dans un attentat à la bombe, etc. C'est la guerre, mais qui a raison dans une guerre ? Aucun des belligérants n'a raison de tuer, détruire, envahir, aucun. Je ne saurais pour ma part prendre parti pour un belligérant contre l'autre. Mais voilà votre commentaire qui, lui, passe par-dessus les tentation de la vengeace sans fin qu'est tout état de guerre en ce monde, et montre que vous êtes, avec votre cousine Marion, devenus des crais Pèlerins d'Arès. Marion, toutefois, a vécu quelque chose d'assez extraordinaire, qui atttire mon attention parce que j'ai déjà vécu dans ma vie, le même genre d'expérience : sentir sur moi ou autour de moi au cours d'hécatombes tous ces gens qui viennent de perdre la vie, comme Marion dit : "hagards et apeurés", parce que ces pauvres gens ont subitement le cœur qui s'arrête, mais il n'y a pas de disparition subite, la chair manque cruellement sur le moment à ces morts par violence. Quelque chose de leur vie explose, quelque chose de leur vie se dédouble, entre en bi- tri- quadrilocation dans un mouvement invisible d'effarement que des vivants dont le cœur bat peuvent ressentir. Ils vont où ils peuvent chercher une chair dont le cœur bat pour remplacer la leur. Oui, Marion, ma sœur, vous avez certainement reçu en vous ces personnes dont le cœur s'arrêtait. Ce n'est pas aussi extraordinaire ou fantastique qu'on le dit, c'est quelque chose qui arrive, mais dont ce monde rationalisé n'ose plus parler. Ainsi, Marion, l'au-delà où sont nos disparus n'est-il pas aussi "invisible" ou "ineffectif" qu'on le dit. Alors que faire ? Comme le prescrit le Père, il faut entrer en mortification (Rév d'Arès 33/32-34). Si vous avez senti ces morts, c'est que votre mortification leur sera bénéfique, parce qu'ils vous sentent autant que vous les avez sentis. Cet échange est possible entre cœurs qui battent (le vôtre en l'occurence) et cœurs qui s'arrêtent (le leur là-bas à Paris). Vous devez être particulièrement douée pour cela. Alors, mortifiez-vous quarante jours pour eux comme le prescrit le Père par sa Parole d'Arès. Comment vous mortifier ? Faites quelques chose, généralement une privation fait très bien l'affaire, qui va vous contraindre à penser à ces morts, à leur prêter votre chair quand vous pensez à eux. Toute privation produit en vous des besoins, les besoins de satisfaire ce dont vous vous privez ; alors, ne satisfaisez pas ces besoins, mais portez vos pensées vers les disparus et dans le moment où vous portez vers eux votre pensée, ils utilisent quelque chose de votre vie corporelle, ce qui les soulage de la brutale privation de la chair qu'ils ont subie. Peu à peu ils se détacheront de la matière et commenceront leur ascension vers l'Infini, vers la Lumière. Moi-même je me suis mortifié bien des fois pour des frères et des sœurs disparus. Soyez en paix ! Il n'y a rien de spécialement émouvant dans ce que vous avez vécu. C'est pour ainsi dire naturel. |
15nov15 169C54 Car la Vérité c’est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7) J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre; par Lui toute vie dès la graine, dès l'œuf, reconnaît sa nourriture et les lois de son espèce. Par Lui tout homme reconnaît Ma Voix. (4/10). La Parole est claire, notre destin n’est pas celui d’un homme-animal pensant, mais d’une structure unique dans l’univers, un corps d’animal doté de cinq dons : Parole, Liberté, Amour, Individualité, Co-création à l’image et ressemblance du Créateur, Père de l’Univers (Genèse 1/26). Filles et fils de Dieu en puissances, des christs. Avant (Adame est) l'homme(, terreau) d'Adame(. L'homme) est long(temps avant Adame). L'homme couche sur l'ombre. Les mondes tournent dans Ma Main. La Voix n'est pas le bruit; l'oreille est un jardin sans le bruit. Ma Voix entre dans l'homme; Ma Parole est dans la parole d'homme. Il tète la force dans Ma Force. Adame sort de Ma Bouche avec la lime (af)filée (Rév d'Arès vii/1-6). Nous ne sommes pas des numéros, des machines, des robots, des moutons, des bœufs, des bouts de viandes montés sur pattes, des imbéciles sans cervelles. Nous sommes des images et ressemblances du Père de l’Univers (Genèse 1/26). Tous capables du pire, comme du meilleur, tous pécheurs, responsables du monde dans lequel nous vivons, ayant l’absolue liberté de choisir le destin existentiel du Bien pour le Bien, destin initial qui fut donné à Adam, puis à Noé pour la vie immortelle de la chair, Vie Éternelle et infinie de servir la beauté servante du Bien (Genèse 9/12, Rév Arès xxxv/19, 12/3). Le système du Mal et ses émules : la politique, la religion, l’économie, le social, le judicaire, le militaire, l’évènementiel, le commerce, etc, créent leurs idéologies, font leurs cuisines, les imposent au peuple par conditionnement dès l’enfance par une existence qui n’est pas celle du plan génésiaque, mais du mauvais choix de la race Adamique (Rév Arès 2/1-5). Ils proposent des destins dont ils se font un festin en dominant, spoliant, exploitant, jugeant, tuant, etc, les esprits faibles et les âmes fragiles, un destin qui est celui qu’ils façonnent selon leurs ambitions égoïstes, leurs idéologies. L'orgueil mène à la ruine, la Vie Spirituelle mène à la Vie. Les destins [du monde] ne sont pas le destin pour lequel nous sommes tous faits. Nous sommes esprit et chair et nous pouvons y rajouter l’âme [Rév d'Arès 17/7]. L’âme fruit existentiel du Bien, l’âme qui nous élève de notre vivant au-dessus de la bassesse et de la médiocrité du monde, cette âme dont nous aurons besoin en attente du Jour (Rév Arès 31/8). Merci, Mikal, et merci Aguéla [Rév d'Arès xxxi/13] d’avoir guidé notre bien aimé prophète dans l’écriture de cette entrée primordiale [169] qui nous appelle simplement à reprendre notre vraie destin en main, d'être un en soi (xxiv/1) en rejoignant ce que disait Jean-Paul Sartre: "L'existence précède les sens." Reprendre notre destin en main, notre destin qui est d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, de pardonner, nous libérer de tous préjugés, d’agir avec intelligence du cœur, intelligence spirituelle, d’être des pénitents, des apôtres, des moissonneurs d’autres pénitents. Je témoigne ici, tout pécheur que je sois, entre la vallée grasse et les Hauteurs Saintes (Rév Arès 26/4, 36/4, 40/5), mes faiblesses, mes péchés, mes points fort, mes talents, que la pénitence nous élève vers d’autres niveaux de conscience, la pénitence réveille l’image et ressemblance du Père Aimant en nous. La pénitence constante, patiente, mue par notre volonté existentielle, rafraîchii nos intelligences sous le Souffle de La Parole (Rév Arès10/12), les enseignements de Mikal. Nous tombons, nous péchons, nous cessons de pécher, nous retombons, péchons encore, nous nous relevons, nous avançons sans cesse, vers les Hauteurs Saintes. À ceux qui hésitent à nous rejoindre, qui ne nous connaissent pas en vrai, je dis : N’ayez pas peur, ayez peur de mourir sans âmes, n’écoutez pas ceux qui ne font rien pour vous aider à vous élever vers la Lumière. Rencontrez-nous ! Faites confiance à Mikal, aux apôtres. Didier.Br. d'Île de France. |
Réponse : Jean-Paul Sartre ne disait pas "L'existence précède les sens", mais "L'Existence pécède l'essence." J'ai toutefois laissé "L'existence précède les sens" dans votre commentaire parce que ce n'est pas du tout faux. C'est très juste, si l'on considère que les vrais sens sont ceux qui nous font prendre conscience de la Vérité. Ce commentaire est très beau, frère Didier,et je vous en dis grands mercis ! |
15nov15 169C55 Quand en 1987, je découvre La Révélation d’Arès, je me dis tout de suite : "Tu en es !" Sans bien en réaliser l’immense portée, la profondeur ou l’enjeu, je saisis immédiatement qu’elle me propose de donner sens à ce qui a été jusque-là mon existence. Non pas un sens parmi d’autres, une option, par tel ou tel choix d’objectif politique, d’idéal, de croyance ou de philosophie mais le sens tout court. En tant que perspective pleine, certaine et absolue qui, restaurant le Vrai, réconcilie Raison avec Amour, Logique avec Beauté, Justice avec Droiture, Vertu avec Sainteté, Matière avec Esprit, Corps et Âme, etc. et concilie le tout dans une unité réalisable en moi. La Clé ! Mon addition : Existence + Sens + Choix vient de trouver sa solution par cette entrée 169, elle est égale à Destin. En effet, depuis plusieurs années avant de devenir Pèlerin d'Arès, je pressentais que la vie des hommes, ma vie, ne pouvait pas se limiter à boire, manger, dormir, travailler, gagner de l’argent, jouir, jouer, se battre, créer, transgresser, séduire, s’amuser, etc. Pour quoi faire tout ça ? Pour la jouissance qu’on en a ? Pour "tuer le temps" ? Vers quel but ? Vers quel Moi ? Ça avait fonctionné un temps bien sûr, puis "vivre pour vivre" ou "vivre pour jouir" (en fait survivre), m’apparut plutôt étroit comme destinée et pas très brillant, même si je m’amusais bien en apparence, le cœur n’y était plus. C’était même assez ennuyeux par moment, car on se répète tout le temps. Je m’ennuyais de moi ! Le seul désir du monde et de ses joies brèves n’était plus suffisant, un besoin d’épopée, d’héroïsme me gagnait. Je m’étais surpris à penser qu’exister, c’était se tenir hors de l’Être, je traduisais "ex-istant" par "ex-étant" au mépris de la véritable étymologie. Je sentais qu’une autre vie était ailleurs, que les hommes méritaient mieux. En ex-istant, j’étais hors de l’Être, sans destin choisi. Certains philosophes ne dédaignent pas de prôner la jouissance de l’existence comme elle est, pour elle-même: Carpe diem ! Dans les ténèbres où nous sommes, ils sont tout heureux d’allumer la bougie faiblarde de l’hédonisme, "lucioles" laborieuses confortées par le fait que d’autres viennent s’y éclairer. Mais leur faible lumignon n’est pas la Lumière de l’Aube. À propos de philosophes, deux d’entre eux, connus, viennent de franchir la porte des ténèbres. L’un, René Girard, n’aura cessé de rabâcher le désir mimétique et le bouc émissaire sacrifié pour sauver la communauté tout en faisant, fait assez notable pour être signalé, référence ouvertement aux Écritures dans ses livres; l’autre André Glucksmann se sera fait connaître comme un nouveau philosophe engagé politiquement, d’abord mao antistalinien, puis atlantiste avec les droits de l’homme pour étendard. Et voilà que moi, petit ouvrier de la Moisson, je me surprends à penser, que ceux-là, comme tant d’autres, philosophaient en quelque sorte de l’intérieur de notre commune animalité. Voilà que je ne pense plus comme une pierre, une plante, un rat ou un ver, en produit de la seule terre, mais comme un oisillon, espèce faucon [xLv/14]. Et, du haut de mon petit perchoir, je réalise que la musette ne paie pas le salaire du cheval (parce que) le cheval de Mouhamad ne revêt pas le cuir xxx(Rév d’Arès xxxiv/14). L‘œuvre de ces philosophes est saluée aujourd’hui par les médias, que deviendra-t-elle au crible des siècles, quand elle sera soumise à "la critique rongeuses des souris" (Marx) ? J’espère pour eux qu’ils ont pensé à demander l’Eau avant d’embarquer sur leur vaisseau (Rév. d’Arès 18/3). Certains esprits tatillons me rétorqueront : "Que faites-vous donc, en opposant existence et destin, sinon de la philosophie?" Ils n’ont pas tout–à-fait tort, d’une certaine manière nous philosophons, mais pas sur les bases fragiles de l’Histoire et des discours humains accumulés, pas de l'intérieur de l’animal que nous sommes plus ou moins encore, mais à partir de l’homme que nous sommes en train de devenir, celui du temps qui vient. C’est le job du prophète de rendre clairs les concepts, d’écarter les épines qui gênent sa marche (Rév. d’Arès 38/4) et il le fait sous la Lumière du Maître (Rév. d’Arès 17/4) abreuvé par son Eau. Non seulement je lui fais confiance pour mâcher la poussière et en faire le miel (Rév d’Arès xii/5), mais la distinction qu’il opère me paraît tout aussitôt lumineuse. Comment serait-ce possible, si je ne partageais pas avec lui une communauté de destin ? Ces questions philosophiques sur lesquelles il y a des kilomètres de livres, mes frères et moi nous les passons avec légèreté derrière Mikal comme on franchit un gué sur le Styx. Exister avant de choisir mon destin, c’était passer ma vie en vacance, dans la cour de récréation, non que ce soit forcément gai et qu’on se la coule toujours douce, je veux dire en "vacance de Soi". Et le pire c’est que j’étais fier de ma souplesse à passer d’une chose à une autre, à jouer les caméléons au bal des existants, à butiner sur tout ce qui bouge ou qui brille, à montrer ma force, mon charme ou mon habileté aux jeux du paraître. Cette existence, aussi égoïste, moutonnière et jouisseuse qu’elle fut, m’a quand même permis de me rendre compte qu’aucun engagement particulier, sur telle ou telle lutte, n’en valait vraiment la peine. Que c’était dérisoire de vouloir changer le monde par le petit bout de la lorgnette, par réforme, sans avoir de vision globale, du dedans de l’animalité aveugle qui "ne sait plus ce qu’elle fait", quand on est entraîné malgré soi dans un maelström de déterminisme du passé, du bruit, du nombre et du compte, qui vous aspire comme un fétu dans son gigantesque tourbillon, vers quelque sordide abîme. La partie est perdue d’avance. D’où ma reconnaissance immédiate de La Révélation d’Arès qui place la solution directement au centre de tout. En soi : pénitence. Un peu comme ces seringues d’adrénaline plantées en pleine poitrine pour relancer le cœur. N’en déplaise à U.E (169 C 42), j’avais trouvé "mon sergent recruteur", le livre lui-même, et j’en étais drôlement content. Me voilà donc pénitent. Oui, il y a des "hauts et des bas" dans cette pénitence. Comme une respiration : un temps fort d’inspire (haut) suivi d’un temps faible d’expire (bas) dont les durées relatives varient avec l’élévation globale. Encore une équation ! Mais je commence à respirer avec le Père, à pulser avec l’Univers, à participer à la Re-Création, encore très peu, bref je recolle au Dessein du Père. C’est quand même autre chose, non, que ce monde de plus en plus compliqué et qui devient de ce fait de plus en plus absurde et mortifère (nouveaux attentats sur Paris ce soir...) ? Car si j’inverse l’équation : OUI/NON = VIE, ça fait NON/OUI = MORT, mort spirituelle s’entend, ou Néant, car O/+∞ ça fait toujours zéro, le zéro anéantit tout inexorablement, c’est la force du zéro. N’est-ce pas l’équation de ce monde ? Qui ne cesse de dire non ; qui est toujours contre ; qui a peur de tout ; qui crie vengeance ; qui gesticule sans raison et sans cesse ; qui braille pour un oui ou un non, en l’occurrence plutôt non ; qui se barricade dans son fantôme de bonheur routinier, éphémère et indifférent en attendant la mort. Gare au néant, qui se profile sous le péché des péchés, prodigieux trou noir pour les impénitents, les existants sans destin, s’ils ne recourent pas à l’anti-gravité du Bien pour le Bien, l’apesanteur du Souffle qui élève le pénitent, aussi légèrement que le vent soulève les ailes d’une cigogne au-dessus des bêtes sauvages (Rév. d’Arès 15/04). Hé ! frères humains, que ne choisissez-vous le destin du Bien ? La Vie ? Pour réapprendre à respirer tous ensemble à l’unisson du Grand Être Aimant. Claude M. d'Île de France |
Réponse : Frère Claude, vous expliquez ici vos motivations de façon juste et talentueuse. J'ai pris plaisir à lire votre commentaire et, pendant cette lecture, j'étais très proche de vous. Nos dirigeants ne sont que des notaires du fait établi. C'est la guerre, alors on crie haro sur l'ennemi, le barbare, le salaud ! C'est pour eux le fait établi et ils vont, si ça se trouve, le renforcer renforçant nos forces militaires sur le champ de bataille, au lieu de crier : "Atroce ce que vous avez fait, Daech ! Mais la France vous a bombardé, alors vous bombardez la France. Logique de guerre. Mais je vous crie : Stop ! Faisons la paix. Je retire mes avions, je rappelle le "Charles de Gaulle" et vous venez à Paris que nous discutions de paix. Nous ne sommes pas a priori pas d'accord sur tout, loin de là, mais vos vies humaines et nos vies humaines vaudront bien quelques concessions de part et d'autre? Ne voulons-nous pas le Bien de nos peuples ?" Peut-être Daech ne répondrait-il pas, mais au moins l'offre la plus raisonnable serait faite. Pour changer le monde changer les interprétations humaines du monde n'ont jamais suffi, il faut aller plus loin. Il faut jeter dans la fosse d'aisance la vieille loi du talion, la loi de réciprocité des coups, et s'écrier: "Tant pis pour la rancœur. Maintenant aimons-nous, pardonnons-nous, soyons miséticordieux comme Dieu ou Allah est Miséricordieux, faisons la paix, parlons intelligemment !" Nous avons tous les mains sales. Lavons-les ensemble ! Au lieu de radicaliser nos mépris et nos refus, radicalisons nos espérances. Contrairement à ce que pensait Marcuse, des anciennes lignes de front n'émergera jamais un monde unidimensionnel, les idéologies et les dogmes seront toujours antagonistes, causes de guerre. L'Histoire n'est pas un grand récit à la Michelet, mais une horreur. Il faut la stopper et le seul moyen de la stopper est l'amour. L'amour coûte que coûte. C'est le seule réconciliation possible avec le réel. Vous le dites autrement, mais nous marchons dans la même direction, la mains dans la main. Alleluia ! |
15nov15 169C56 Voici un poème (...), mais peut-être sera-t-il un peu décalé au regard de la récente triste actualité. Notre mission est bien urgente.
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Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème. |
15nov15 169C57 Alors que j'étais en déplacement à Ottawa pour la diffusion de La Révélation d'Arès, j'ai entendu à la radio les attentats se produisant à Paris. Je suis triste pour tous nos frères humains qui sont morts dans ces circonstances et aussi pour les vivants qui souffrent. Apprenant que l'État d'urgence a été instauré en France, j'affirme qu'il n'y a qu'une seule urgence à instaurer:le Bien. J'affirme aussi que suivre notre destin de faire le Bien est la seule solution contre le Mal. Nous sommes tous malades et donc tous responsables du Mal à Paris et partout sur terre. La Moisson fait partie de mon destin , cet Appel au Bien . Tous les prophètes Moïse,Jésus, Mahomet et vous Mikal ont rappelé le destin du Bien qui mène au bonheur éternel. Patrick G. du Québec Canada |
Réponse : Oui, nous sommes tous "tristes pour tous nos frères humains qui sont morts dans ces circonstances [les attentats de Paris le 13 novembre] et aussi pour les vivants qui souffrent." Oui, nous sommes très émus et les larmes nous montent aux yeux. Mais je ne pensent pas qu'à nos 129 morts parisiens. Je pense aussi aux 224 morts russes de l'avion russe qu'une bombe de Daech fit exploser en vol il y a deux semaines. Je pense aux 43 morts de l'attentat de Beyrouth il y a quatre jours. Je pense aux morts non dénombrés mais sûrement nombreux de Daech sous les bombes des avions russes, américains et français. Je pense à tous les morts à cause de cette vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) qu'est la violence mortelle, notamment la guerre. Si j'étais François Hollande, que ferais-je ? Je dirais : "Vous qui du Moyen Orient avez organisé la tuerie de Paris, quelle que soit la raison de votre lutte et de votre violence, je vous appelle à la paix. Je vous appelle au dialogue. Je retire les avions de combat français du champ de bataille de Syrie et vous, en contrepartie, venez à Paris et parlons. Nous sommes des frères humains. Vous êtes musulmans, nous sommes chrétiens ou athées, mais nous sommes appelés au Bien et nous luttons pour le Bien, chacun de nous avec sa vision du Bien et chacun à sa manière, mais il y a sûrement un moyen de trouver la paix et des solutions qui épargnent les vies et les biens et qui peuvent honorer notre humanité." |
15nov15 169C58 Cette pauvre disciple des vôtres, la Marion dont parle votre autre disciple Philippe, son cousin [169C53]. Cette Marion va... comment dites-vous ?.. entrer en pénitence pour les âmes des 129 assassinés de vendredi 13... Un vendredi 13, ça porte à la supersuperstition, bien sûr !. Il y a des choses intelligentes et qui retiennent l'attendion dans ce blog, j'en conviens et c'est pour ça que je le lis, mais il y a de ces [mots très grossier] qui rappellent que vous êtes des pitoyables superstitieux. Il y a encore des gens qui croient qu'il y a un dialogue avec les morts, mais il n'y a dialogue qu'avec leur imagination. Quand on est mort on ne parle ni pense plus qu'un pavé. On n'est plus rien. Et c'est ce qui donne du prix à la vie ! Ces salopards qui ont tué 129 personnes jeunes — si encore ils avaient été des vieillards comme vous — ont réduit à néant, à l'état d'une poignée de sable, des vies précieuses et sans doute pour certaines brillantes. Il faut les attraper et les torturer, ne serait-ce qu'un peu, au moins moralement, car alors ils sentent leur douleur ; sinon on les envoie au néant d'un coup, ce n'est pas une punition, c'est seulement un effacement. La torture est une punition. Vous êtes dans le rêve ou dans l'abus de confiance. Comment ça peut-il exister encore en 2015 ?! Carl P. d'Ile de France |
Réponse : Le spirituel, le vrai, a ses raisons que la raison rationaliste ne connaît plus. Par raison rationaliste je n'entends pas une idéologie du néant qui pense dur comme fer que l'homme meurt comme un chien, un rat écrasés par une voiture ou cafard écrasé sous un talon, et que dès que le cœur s'arrête il n'y a plus rien, absolument rien, rien qu'on laisse rien derrière soi sauf le souvenir de ce qu'on a été quand les vivants le conservent. D'où pensez-vous que soit venu Jésus qui entra dans ma maison, sans doute à travers le toit comme il s'en alla du 15 janvier au 13 avril 1974 ? Vous allez dire, bien sûr, que j'ai eu la berlue ou que je raconte des boniments, mais non, cher Carl,mais non ! Jésus m'a bel et bien visité en chair et en os ressuscités, transfigurés. Oui, il y a dialogue possible avec ceux qui sont morts avant nous, dont il reste quelque chose dans l'espace invisible autour de nous. Il n'y a qu'avec des gens comme vous, cher Carl, qu'il n'y a pas dialogue possible. Seriez-vous plus mort que la mort, comme dit La Révélation d'Arès (xL/11) ? Avec vous, quand il y a échange comme c'est le cas ici, puisque vous honorez ce blog de votre commentaire, j'espère qu'il n'y aura pas que dialogue de sourds, avec peut-être des critiques extérieurs qui à leur tour enverront des commentaires pour "expliquer" en quoi nous ne pouvons pas nous entendre, pour rationaliser la surdité. Moi, je ne suis pas sourd à vous. J'ai été incroyant et rationaliste avant les années 60 et je sais comment un cerveau de sourd fonctionne quand il est bloqué sur des idées qu'il croit indépassables. Mais pourquoi, bigre! vous obstinez-vous tant que ça à ne pas me croire quand je dis que j'ai vécu deux événements surnaturels, l'un en 1974 et l'autre en 1977. Les connaissez-vous seulement ? M'avez-vous lu ? Oh ! par pitié, Carl, changez de référentiel ! Faites qu'il y ait une communication possible entre les horizons de la subjectivité et ceux de l'objectivité. Einstein a montré que ce qu'on croyait être des vérités rigoureuses ne l'étaient pas et qu'il existait une relativité dans l'ordre physique de l'univers. Je vous supplie, moi, de croire qu'il existe une relativité entre votre rigidité rationaliste et la foi de ceux qui ont l'expérience intérieure, parfois comme c'est mon cas doublée d'une expérience extérieure (1974-1977) d'autre chose, de ce que des métaphysiciens ont appelé le Tout-Autre. Choisissez le destin de la relativité entre foi absolue et non-foi absolue ! Cette relativité vous ouvrira les yeux. Ne défendez pas votre pré carré de l'incroyance obtuse avec les chiens méchants, les caméras espionnes, les barbelés, mines antipersonnelles et lance-roquettes de vos pensées péremptoires. Vous vous fermez ainsi à tout un univers d'espérance et, j'insiste, d'espérance solide, réelle. Au nom de la raison, ne défendez pas votre sanctuaire rationaliste; qui me paraît vraiment désuet, dépassé. La question n'est plus là pour l'homme moderne qui,je l'espère, ouvre les oreilles et les yeux à ce qu'il ne voulait ni entendre ni voir. Votre rationalisme a passé comme un vieux vêtement rapé. La menace sur la vie n'est plus la mort, mais le Mal, parce que le Mal peut vous jeter dans les ténèbres, alors que le Bien peut vous placer dans la Lumière, la Lumière avant et après la mort. La masse qui tombe dans l'athéisme ne signifie pas, parce qu'elle est une énorme masse, qu'elle est tombée dans la vérité. Que cette masse incroyante ne vous impressionne pas, Carl ! Nous, vrais croyants — je ne parle pas des croyants religieux, en effet superstitieux — ne sommes pas assez nombreux. C'est pourquoi vous devez rencontrer à Paris, où vous demeurez, nos missionnaires dans la rue, qui s'efforcent de trouver des épis mûrs, des humains conscients qu'il y a autre chose que le rationalisme ou sa contre-partie : la religion — votre rationalisme est religion, oui, oui — et pourquoi ne réfléchiriez-vous un peu, ne réveilleriez-vous pas votre intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5), pour prendre connaissance du Message adressé aux hommes par le Créateur en 1974 et 1977 ? Peut-être nous rejoindriez-vous ? Pourquoi pas ?
*Érèbe (Eρεϐος) était une divinité infernale née du Chaos, personnifiant les ténèbres, l'obscurité des enfers. Il fut, dit la mythologie, transformé en rivière pour avoir secouru les Titans, et il donna ainsi son nom à une région des enfers où, selon ce que croyaient les Grecs antiques, pas si loin que ça de ce qui se passe en fait, passaient les âmes des défunts, un lieu situé entre le monde des vivants et la ténèbre des morts. ** Arès, non la localité où fut reçue la Révélation du Créateur en 1974 et 1977, mais le dieu de la guerre chez les Grecs antiques. |
15nov15 169C59 C'est long, vous pourriez donc ne pas le publier, bien sûr, et je comprendrais. J'ai eu envie de faire partager comme commentaire un texte que j'ai écrits pour mon entourage sur facebook. J'y dévoile ma grande faiblesse pour moissonner le monde. La vérité, c'est que je me décourage souvent, mais en même temps je persiste parce que le message de La Révélation d'Arès c'est La Vie absolue et c'est un engagement noble pour des vies qui ne serviraient pas à grand chose autrement. Quand j'étais petite pendant une sortie scolaire, j'avais six ans, c'était à Brocéliande [Paimpont, forêt de Brocéliande en Ille et Vilaine] devant la fontaine de Barenton, [voir image] la maîtresse nous raconte une légende que si on fait un vœu devant la fontaine et que des petites bulles en sortent notre vœu se réalisera. J'avais six ans ; est-on conscient du monde à cet âge ? J'avais six ans et j'ai fait le vœu qu'un jour tous les Hommes soient heureux et en paix. Adolescente et jeune adulte j'étais révoltée et enragée par tout le mal que je voyais à la télé, les sdf, les guerres, les faits divers. Je n'étais pas en paix, le monde me révoltait. Je ne voyais pas qu'au travers de ma révolte et mon dégoût je générais aussi ce mal dont souffre le monde. Je ne comprenais pas ce monde, je ne comprenais pas pourquoi l'homme se fait autant souffrir, pourquoi les frontières existent, pourquoi les guerres, les faims, les abandons, les mal-aimés, pourquoi le jugement et la méchanceté, pourquoi des boucs-émissaires. Alors j'étais révolté, l'humain me révoltait.Je me suis mise à le détester et en même temps je pleurais pour lui. J'étais tout à la fois dans le rejet et dans l'émotion pour mon semblable. Je pleurais devant les informations et je me sentais impuissante, je voulais changer le monde et je ne savais pas comment faire. Je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à chercher un Tout-Autre, un Dieu (comme on l'appelle). À défaut d'exemples d'adultes, de vies intelligentes autour de moi, j'ai cherché dans plusieurs livres. Le Dieu du christianisme d'église ne m'attirait pas. Quand j'ai vu que pour les chrétiens Dieu était l'homme Jésus, je me suis dit : Dieu c'est un homme ?! Mais on est foutus ! Alors j'ai continué à chercher parce que pour moi "Dieu", s'il existait, ne pouvait pas être un homme. C'était quelque chose de plus grand qui nous dépasse : Étalé sur l'Univers. Et puis j'ai découvert La Révélation d'Arès. Cette Révélation disait des vérités sur les religions et les politiques, les systèmes que les hommes se sont fabriqués. Des vérités sur le mal, la mort. Des vérités que je ressentais intuitivement. Cette Révélation demande au lecteur qui la découvre de devenir un homme meilleur, homme de pardon, de paix, de non-jugement. Elle me demandait de sortir de mon scandale, de ma révolte, si j'aimais mon frère humain et que je voulais commencer par changer le monde, je devais commencer par me changer moi-même et cesser de suivre la spirale de la vengeance sans fin. Je devais apprendre à pardonner, avoir de la grandeur. comprendre que Le mal est collectif — On le partage tous car c'est l'humanité qui prends une mauvaise direction. En tant qu'humaine qui croit en La Révélation d'Arès j'ai accepté de parler aux gens dans la rue pour dire que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]. Car il n'y a pas d'alternative au changement à long terme. Il faut que les individus acceptent leur responsabilités collectives et individuelles. Ne pas se contenter de croire que tout va bien pour nous et tant pis pour les autres. Allez dans les rues, partout ! Dites aux autres que seul le pardon, la paix, la bienveillance, pourra définitivement chasser le mal dans le monde ! Et pour pouvoir le dire en regardant celui à qui l'on s'adresse droit dans les yeux, eh bien ! il faut le faire soi-même. Et c'est un travail de découverte de soi, un long travail de changement, car quand on commence à fouiller au fond de soi on y voit toutes les passions et tragédies humaines. Quand on commence à se confronter au monde en allant dans la rue lui parler, on s'aperçois qu'être à la hauteur de notre message est loin d'être évident. Pour beaucoup d'hommes une vie ne suffit pas pour faire naître le vrai Bien en soi. Mais malgré nos imperfections, nos faiblesses, commençons par le faire exister pour que les générations suivantes en fassent un comportement naturel. Faire le Bien doit devenir naturel et une autre humanité naîtra. Aujourd'hui, c'est la raison, plus que la foi, qui me fait aller dans la rue parler du Bien aux gens (la moisson dit La Révélation d'Arès). Je reste Pèlerin d'Arès par raison. Parce que je ne vois pas plus beau et vrai message à apporter au monde. Que je sois croyante ou non, ce n'est pas l'important. Ce qui importe c'est mon changement en Bien (La pénitence) et l'important c'est aussi le courage, la persévérance, l'espoir que je trouve pour continuer à sortir dans la rue et appeler mes frères humains à changer ce monde. Je rencontre trop de gens auto-satisfaits d'eux-même ou indifférents au mal qui grouille sur la terre. Mais depuis hier soir [13 novembre, attentats de Paris] ces même gens comprendront peut-être que ça n'arrive pas qu'aux autres. Le mal du monde peut toucher n'importe qui, n'importe quand. Le mal est à l'extérieur et à l'intérieur de nous. Et c'est donc valable pour le Bien aussi. On peut faire quelque chose. Chacun à l'humanité en lui. Une conscience, un cœur réveillé, une bouche qui parle du bien et un corps qui le fait. C'est l'humanité qui change au hasard, comme le mal frappe au hasard. En choisissant de faire le Bien coûte que coûte et d'en parler autour de soi comme la seule solution aux maux humains, on se créer un destin d'homme spirituel et on créer un monde neuf qui prendra du temps à se construire, mais qui se construira. Finalement il n'y a rien à perdre à devenir des utopistes. La vraie humanité n'existe pas encore, tant que le mal sévit dans le cœur humain. J'ai raison, nous avons raison d'appeler les hommes et femmes à devenir des réalistes, des conscients, des gens de paix, à sortir de l'émotivité pour devenir des réfléchis, réveiller l'intelligence spirituelle. C'est un travail pour des générations. Stéphanie L'H-M. d'Île de France |
Réponse : Voilà un beau commentaire, si plein de sincérité, mère de la modération ! Merci, sœur Stéphanie ! Oh non, ce commentaire n'est pas trop long et j'ai eu grande joie à l'afficher et même à lui ajouter une petite image représentant la fontaine de Baranton dans la Forêt de Brocéliande près de Paimpont, l'endroit où naquit votre vocation de femme de Bien, quand vous aviez six ans. Pas de problème si la raison surpasse la foi chez vous, Stéphanie, parce que, dans La Révélation d'Arès, foi et raison c'est pratiquement la même chose. Vous avez eu, très jeune, l'intuition que le mal était fait. Vous avez eu l'intuition que le mal venait des hommes avec son sillage de malheurs, maux, maladies, soucis, viellesse et mort. De sorte que maintenant l'homme répand le mal sans intention de le donner, parce qu'il ne se rend plus compte qu'il en est l'auteuret croit que le mal est la normale. Pour finir, le mal est sans réparation ni compensation, sauf brèves, sans réversibilité, sauf momentanée, malgré toute la machinerie "sociale", les théories de tous les spécialistes socio-quelque chose. Tout ce qui ressort de leurs fameuses valeurs, lois, institutions, prévaut à tout instant sur le Bien. Et l'on assiste au désarroi de nos dirigeants actuels qui se disent sans doute, la nuit dans leurs cauchemards : Mais pourquoi le mal persiste-t-il dans un monde où nous les socialistes, ou nous les prélats catholiques, ou nous les pasteurs protestants, les imams, faisons tout pour que tout aille bien ? J'ai comme l'impression que la politique et la religion, les deux sœurs même si elles de détestent, sont en plein protocole d'abdication. Si les gens de la rue ne réagissent pas positivement à ce que nos missionnaires leur disent, c'est parce qu'ils savent que nos missionnaires ont raison, mais ne veulent pas croire qu'ils ont raison. Cette contradiction les neutralise, les empêche de voir en face que La Révélation d'Arès fixe le point de tangence de leurs rêves de bonheur qui serait issu du seul intellectualisme (de l'idéologie ou de la foi chrétienne, juive ou musulmane) avec la réalité du bonheur issu de la pénitence. Ils croient que la pénitence c'est tout au plus de la morale, alors que c'est en réalité création, construction. Ils veulent tout aplatir au niveau de la loi et nous nous haussons tout jusqu'aux Hauteurs Saintes. Nous, nous faisons rebondir le pouvoir de tout sauvegarder et récupérer par le Bien, le Bien qui vient de l'intérieur du pénitent et non de la loi et de l'administrationqui l'applique. Voilà ce que vous ressentiez, sans pouvoir le définir évidemment quand vous aviez six ans — "est-on conscient du monde à cet âge ?" — et que vous avez fait le vœu de défendre le Bien devant la fontaine de Barenton. |
15nov15 169C60 Bonjour, frère Michel, je vous remercie pour cette belle entrée 169 sur le "Destin" dont je lis progressivement les commentaires qui m'apportent des réponses qui font un écho en moi et qui, j'espère, vont m'aider à me débloquer intérieurement. Je n'ai pas l'habitute d'écrire sur le blog et ces quelque mots sont simples, mais je préfère démarrer comme cela, pour le moment. Et moi aussi, je suis pour "le Bien pour le Bien". Je vous remercie mon frère ainsi qu'à soeur Christiane votre épouse dévouée. Philippe D. de Bretagne Sud |
Réponse : Je serai complètement heureux quand ce blog vous aura débloqué, comme vous dites, frère Philippe. Au fond de vous l'insurgeance contre toutes les formes du Mal ne s'est pas encore vraiment faite. Insurgeance est un mot que j'ai proposé à mes frères ("Le Pèlerin d'Arès" 1989, p.236) pour remplacer les mots révolution ou révolte trop sanglantes et inutiles, mais le monde ne connaît encore que ces deux mots-là. René Char écrivit: "Ce qui suscita notre révolte, notre horreur, se trouve à nouveau là, réparti, intact, prêt à l'attaque, à la mort. Seule la forme de la riporte restera à définit." Et la riposte, c'est nous, nous bien définis, mais pacifiques. Nous donnons la Vie, pas la mort. |
15nov15 169C61 Bien que je ne suis pas intervenu depuis quelques temps sur votre blog, je continue toujours à lire et à profiter de vos enseignements ainsi que des commentaires des divers intervenants toujours très intéressants. Je mesure aussi la chance d'avoir un enseignement aussi riche à portée de souris... et j'en remercie le Créateur et son prophète ! J'essaye, à mon humble niveau, de faire profiter de cela mon entourage, bien que n'étant pas activement missionnaire comme vous l'entendez, mais malheureusement très très peu font la démarche nécessaire pour prendre le temps de réfléchir à vos enseignements et donc à La Révélation d'Arès. Malheureusement, rien d'étonnant...la plupart des gens manquent de profondeur de réflexion, ils manquent de temps pour "ces choses", trop préoccupés par leurs besoins immédiats. Pourtant ils comprendraient alors bien vite comment le monde en est arrivé là et les moyens à mettre en œuvre pour que les choses évoluent dans le bon sens. Ils comprendraient aussi pourquoi le Créateur nous met en garde contre la religion et la politique, qui n'engendrent que chaos et désolation, mais aussi contre toute autre forme d'idéologie, car une idéologie ne peut jamais refléter la vérité, qui est mouvante, changeante, toujours créatrice, jamais figée. Nous avons ces temps-ci un aperçu chez nous des ravages de la logique guerrière politicienne, mais c'est le lot pratiquement quotidien de tous les pays dévastés par l'avidité et la cupidité de certains. Personnellement, je ne suis pas étonné par ces attentats [à Paris le 13 novembre]. Comme beaucoup je craignais que cela arrive chez nous, mais ce n'est que la conséquences de politiques désastreuses, politiques colonialistes, racistes, élitistes, avides de pouvoir et de richesses et teintées d'idéologie nationalistes. Non, le fascisme n'est pas mort, il a seulement changé de forme. Le thème de la supériorité de race et de peuple élu, a engendré le monstre que l'on voit actuellement sévir un peu partout et qu'ils appellent le "terrorisme". Cette forme de fascisme n'est qu'une autre forme du fascisme d'état qui légitime les interventions guerrières dans des états souverains . Ce sont les deux faces de la même pièce. Il y a des idéologues de cette théorie du chaos, les têtes pensantes manipulant les autres et il y a ceux qui obéissent, par servilité ,par peur, par intérêt ,ceci-dit sans tomber dans la théorie du complot... La bêtise est de la bestialité inconsciente.... IL faut fuir les discours des médias dominants, fuir cette logique de haine, de représailles et de guerre inévitable. Et il en est comme le destin individuel de chacun, le destin d'un peuple appartient au peuple lui-même. Olivier G. de Rhône-Alpes |
Réponse : Je suis heureux que vous proftiez de ce blog, mon frère Olivier. Je vous remercie pour ce commentaire. Concernant les attentats du 13 novembre à Paris, j'écoute, aux heures d'informations, les personnes de la rue qu'on laisse parler à la télévision, qui geignent, se lamentent, pleurent ou se mettent en colère, mais je n'en entends aucune, alors que je suis sûr qu'elles existent, qui disent: "Que voulez-vous ?! Nous bombardons Daeh en Syrie. Ils nous bombardent en France. C'est de bonne guerre même si c'est bien triste." Or, je suis certain que ces personnes existent, mais on se garde de nous les faire entendre. On veut absolument que les morts et les blessés de Paris soient les victimes d'une barbarie gratuite, alors qu'il s'agit malheureusement de représailles qui sont celles vues dans toutes les guerres. La vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) est pour des belligérants une nécessité intraitable, qui produit le cliché des victimes innocentes de la monstruosité de l'ennemi. On racontait pendant la guerre de 1914-1918 que les "boches" égorgeaient les enfants après leur avoir lentement coupé le nez, les oreilles et arraché les yeux. C'était évidemment faux. Je ne comprends pas que M. Hollande, qui a décidé tout seul de faire la guerre à Daech, n'ait pas dit: 'Nous bombardons ces gens-là ; ils répliquent," quitte à ajouter "Mais nous ne nous laisserons pas faire et qu'ils sachent que les Français sont prêts à mourir..." Là, le pauvre, c'est vrai, sa cote qui n'est déjà plus que de 15% tomberait à 10 ou 8. J'ose espérer, pour finir, qu'il rappellera en France les escadrilles de l'Armée de l'Air et le porte-avion "Charles de Gaulle." Nous ne règlerons rien par les armes dans cette région du globe, rien, d'une part, et d'autre part et surtout, la paix est une nécessité souveraine. |
15nov15 169C62 Comme le temps passe vite ! Trois semaines déjà se sont écoulées depuis votre voyage d'étude que nous avons eu l'immense joie de partager avec vous et sœur Christiane. Nous vous disons encore notre admiration pour la liberté spirituelle (dans tous les sens du terme) qui vous habite lorsque vous envisagez, analyser les choses. En puisant toujours, avec une acuité hors du commun à la Parole du Père. Et cela vaut aussi pour votre blog si extraordinaire que, d'entrée en entrée, il entraîne les commentaires (et les commentateurs, je pense) vers le haut. Et sûrement vers Les Hauteurs Saintes. Car vous donnez tout, toute votre vie, dans ce but. Je vous envoie cette photo de notre vitrine du "Temps qui Vient" à Genève avec la nouvelle affiche posée la semaine dernière. J'ai essayé quelque chose de simple, court (qualificatifs bien de notre époque) pour faire entrer dans les esprits, et qui sait dans les cœurs, la pénitence arésienne. J'essaie, je doute, je réessaye... toujours dans le but de "toucher" d'intéresser. J'espère dans la bonne direction. Nous vous embrassons très fort avec sœur Christiane et vous souhaitons une bonne marche dominicale ! Nicole C. de Genève (Suisse) traduction des termes en anglais dans les panneaux "sens interdit" : Stop violence : Arrêtez la violence ! Just penitence : Seulement la pénitence ! Stp vengeance : Arrêtez la vengeance ! |
Réponse : Je vous dis encore merci du fond du cœur pour le dévouement et la prévenance avec lesquels vous m'avez accompagné dans mon voyage d'étude. Grâce à vous j'ai pu voir ce que je voulais voir et ce voyage que j'ai pu faire grâce à vous dans de bonnes conditions m'a procuré une masse d'informations, a enrichi ma réflexion et consolidé mes pensées. Je vais probablement en parler dans ce blog même d'ici quelques temps. Ceci dit, merci de m'adresser l'image de votre affiche. Je la publie parce que je la trouve bonne et je pense que des frères pourraient s'en inspirer dans d'autres villes. |
15nov15 169C63 En parlant de notre destin futur aux quidams de ce monde, les personnes missionnées me rétorque avec raison : "Une civilisation sans chefs ! Remplacés par quoi ?" Je réponds: "Déjà par des actes d’amour inconditionnel, de bonté, de justice, de vérité et de sagesse de soi-même, par un travail intérieur qu’on appelle pénitence. Un monde sans pouvoirs peut exister, fondé sur l’amour fraternel, responsable, dit le Père mais il ne confond pas anarchie et désordre. Libre (Rév d'Arès 10/10] ne signifie pas confus ou déréglé, car on ne trouve pas la liberté absolue sans rechercher l’intelligence spirituelle (32/5). Le destin spirituel de l’homme dépend de sa conscience mais non des lois et de jugements terrestres. Je suis destinéiste, je choisis un destin de liberté ; j’ai le libre arbitre. [Je ne veux pas d']un destin d’esclave, [je veux] un destin de liberté (Pèlerin d’Arès 1993-1996.)." C’est a notre tour de façonner l’univers de nos rêves, nous le désirons depuis si longtemps. Notre participation en tant que co-créateurs, est indispensable. Il revient à chaque individu d’apporter des changements. Se gouverner soi-même, puisque nous aurons atteint ce degré de maturité spirituelle qui est l’âme, la présence divine. Mais toutefois je pense que dans nos futures unités 'humaines) la création d’un groupe de sages spirituels et harmonieux de haut degré d’évolution ,un haut-conseil qui administrerait notre cité serait dans l’intérêt des frères et sœurs et me semblerait justifiée, pour résoudre tous les problèmes organisationnels, sociaux, économiques. J'ai la certitude que le Ciel nous éclairera de Sa Lumière le moment venu. Maryvonne C. de Bretagne-Sud |
Réponse : Sœur Maryvonne, je vois que vous poursuivez votre mission et que vous discutez ferme avec les personnes que vous rencontrez. Les gens qu'on rencontre sont en général convaincus que nous sommes de doux rêveurs et que rien ne peut remplacer des lois avec des administration, police et justice pour les appliquer, mais vous avez raison de leur répondre comme vous le faites. Si sur l'instant ils vous sourient avec condescendance, voire avec pitié, ce que vous avez dit trottine quand même dans leurs têtes. Notre mission fait son chemin. Merci pour votre commentaire. |
15nov15 169C64 L’oisillon que je suis se fortifie à entendre la voix du faucon, la voix de fer. Il y a une puissance dans cette entrée 169 ! Votre phrase "La Révélation d'Arès n'est un Verbe magnifique de sens et clarté que pour qui y voit la Lumière," explique bien que tous ne peuvent pas y voir la lumière. Il en est peut-être de même de cette entrée pour certains lecteurs. Si cette entrée me parle, c’est parce qu’elle entre en résonance avec l’expérience de la pénitence que j’essaye de vivre depuis plusieurs années. Cette expérience me montre combien l’engagement de changer ma vie en choisissant le bien pour le bien est source de force et de vitalité, que cet engagement permet de choisir mon destin. Dans cette reprise en main de notre devenir et de celui du monde, pouvoir se doter d’un vocabulaire neuf pour clarifier notre pensée, échanger entre nous et expliquer la spécificité profonde de La Révélation d’Arès me semble essentiel. Un vocabulaire qui pourra pas à pas remplacer le sens des mots sans vie que la culture véhicule en nous imposant sa vision limitée. Les mots n'ont de sens que par l’expérience vivante qu’ils représentent. Je peux utiliser un vocabulaire dévitalisé avec des idées vides de vécu, ou au contraire, utiliser un vocabulaire riche de l’expérience de celui qui cherche à suivre la Volonté du Père. Merci de nous enseigner et de nous fortifier encore et encore. Louis-Marie J. de Belgique |
Réponse : J'ai entendu, ces jours derniers, une dame belge, dont j'ai oublié le nom, disant : "Avez-vous remarqué que la Belgique a la forme d'un cerveau ? Un cerveau posé sur la France." Eh bien, frère Louis-Marie, vous donnez raison à cette dame, car j'aime l'intelligence de votre commentaire. Si je réussis à vous donner "un vocabulaire neuf" pour aider votre mission à s'exprimer à Bruxelles, j'en suis vraiment très heureux. |
18nov15 169C65 Carré de Soie Céleste Ce déploiement de Soie, qui s’étend sur moi, Puis enveloppe mon âme. Sur elle, aucun poids, Effleurements d’une profonde tendresse, Qui, dans les confins de mon âme, me caresse... Je suis perdu mais confiant, m’abandonnant aux replis soyeux. Affleurements et effleurements, qui m’emportent aux Cieux. Tendresse de l’Éternel, Qui culmine au féminin, au maternel... Masculin/féminin ? Qu’importe ! Il est l’alpha et l’oméga ! De commencement ou de fin, il n’a pas. Mais il est là... Tendrement proche, il ne m’oublie pas. Puis, vient le moment où l’Éternel replie son Carré de Soie, Termine sa visite tactile, s’éloigne de moi. La nuit m’enveloppe cette fois, Le sommeil s’empare de moi. Et j’emporte avec moi l’Éternel, Dans mes pensées les plus belles. Merci de me faire admettre, Père si aimant, Qu’ici-bas, d’au moins quelqu’un, je suis l’enfant... Je fais route sur ton chemin, Jusqu’à ma finitude, ce sera mon destin.... Un frère de la région parisienne |
Réponse : Je suis très ému, frère Roger, de publier ce très beau poème qui est aussi un témoignage de foi. Mon blog a été privé de serveur pendant trois jours. Ce serveur a fermé. Le temps de trouver et de m'entendre avec son remplaçant j'ai pu relire chaque jour ce poème dans ma corbeille webmaster@freesoulblog.net et je l'ai lu avec une intense émotion et, à chaque fois, j'ai fermé mes yeux, je me suis concentré sur ma pensée afin de l'unir à la vôtre. Je vous embrasse, frère bien aimé. |
18nov15 169C66 Toutes vos entrées sont des aides précieuses pour les Pèlerins d'Arès et les gens qui cherchent. Cela constitue comme tous vos écrits une archive irremplaçable (Prophète et Guide) pour les générations qui viennent avant le Jour du Père [Rév d'Arès 31/8], même si la créativité de chacun dans les Pas du Créateur est le but à atteindre. Il est évident que le destin de l'homme qui se met en harmonie avec Dieu n'a de sens que parce que notre créateur est "Amour" et ne veut que le paradis pour l'homme. Certains oublient ou nient cela et cherchent leurs propres paradis avec si peu de possibilité d'intelligence dans le cœur. Chacun fait ses propres archives mais au delà je pense que ce blog est mis en mémoire sur plusieurs disques durs externes pour les générations futures. Si ce n'était pas le cas un pèlerin féru d'informatique pourrait s'en charger. Avec très grand respect. Christian M. de Marseille. |
Réponse : Merci, frère Christian pour ce commentaire où vous espérez que quelqu'un conserve ce blog, afin qu'à l'avenir "le destin de l'homme se mette en harmonie avec Dieu" de la bonne façon par la pénitence et la moisson de pénitents. Je sais que plusieurs de nos frères et sœurs impriment les pages de commentaires et les relient en volumes afin de les conserver ou de les communiquer autour d'eux. C'est de cette façon, notamment, que les pages de commentaires sont communiquées à ceux et celles de nos frères et sœurs, pas rares, qui n'ont pas d'ordinateur. Mais j'ignore si des frères ou sœurs en font des copies sur disques durs. C'est bien possible. Je possède, de toute façon, les originaux HTML de ce blog. |
18nov15 169C67 Création de graffiti street collective sur mur éphémère le dimanche 16 novembre 2015. Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Merci, frère Didier, pour ce graffiti que vous avez réalisé sur un mur à Paris, dimanche 16 novembre 215. |
18nov15 169C68 Destin ? Je vous le dis humblement, vous êtes la Lumière du monde dans les ténèbres actuelles. Je vous embrasse de tout l'amour fraternel dont je suis capable (pas assez malheureusement). Daniel C. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, frère Daniel, pour ce tract. Je profite de ce commentaire pour vous dire toute la joie que j'ai eue à vous revoir à Arès le 11 novembre avec toute la mission du Bassin d'Arcachon. J'espère que nous parviendrons à des réalisations heureuses. |
18nov15 169C69 Merci pour vos commentaires concernant les récents évènements tragiques. J'ai publié sur ma page facebook votre réponse à notre frère Patrick G. du Québec que je trouve pleine de sagesse. J'ai également publié sur ma page quelques courtes interview d'hommes qui réfléchissent au delà de l'émotion compréhensible. (Dominique Villepin, David Van Reybrouck, Michel Onfray et Michel Collon, ) https://www.facebook.com/denis.kerbellec Même si je ne partage pas toutes les idées de ces hommes, je trouve que leur analyse dans ce cas est juste et nous aide à prendre du recul face au conditionnement politico-médiatique qui nourrit l'esprit de vengeance et conduit à la guerre. Denis K. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire. J'aime beaucoup cette image illustrant une parole fameuse de François d'Assise, le jars (Rév d'Arès xxxvi/3). Comment ces mots de grande sagesse pourraient impressionner ce pauvre M. Hollande qui essaie, dans les tragiques circonstances actuelles, de faire remonter sa cote tombée très bas (15 % !) en se posant en grand vengeur des 129 innocents Français tués le 13 novembre à Paris. Il manque ainsi complètement à sa fonction de protecteur des la nation en s'engageant davantage dans la guerre. Cet homme me fait vraiment peur ; il me fait beaucoup plus peur par son bellicisme — qui est exactement ce que cherche à provoquer Daech — que Daech pourrait me faire peur. La politique est vraiment quelque chose d'affreux ; c'est elle la grande fournisseuse et manipulatrice des armes. |
18nov15 169C70 Je vous transmet ce petit montage sur votre boîte gmail que vous pouvez télécharger sur votre bureau en cliquant sur la flèche en haut au milieu fais ce jour lundi 16nov 15 en doublons pour une TV allemande Si vous voulez la poster sur freesoulblog, cela ne me dérange pas. Je n'ai pas peur que l'on me reconnaisse, parmi vos dévoués apôtres. Didier Br. d'Ile de France |
Réponse : Merci, mon frère Didier. Je suis en voyage et je n'ai pas le temps de regarder cette vidéo, mais je vous fais confiance. Je présume qu'elle épouse bien notre pensée arésienne. Si ce n'est pas le cas, certains ne manqueront pas de me le dire. |
18nov15 169C71 Il circule sur les réseaux sociaux un article tiré du "New York Times, que l'on pourrait appeler "Ode à l'existence", qui semble avoir un énorme succès auprès des internautes. Que de force de pénitence et de patience il nous faudra pour les convaincre pour une autre Voie ou ils pourraient profiter dans la joie de la Beauté des Bienfaits de la Vie dans la dignité, sans inquiétude, sans douleur, sans adversité et ainsi passer de l'existence au destin voulu. Mes meilleures pensées. Spécial : "Un commentaire publié sur le New York Times émeut la France" C'est un magnifique hommage à la France qu'a fait un lecteur du New York Times. Touché par les attentats du 13 novembre à Paris, l'internaute « "Blackpoodle" [caniche noir] a expliqué pourquoi, selon lui, les terroristes visaient la nation française. Voici la traduction de ce texte, relayé par Slate :
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Réponse : La façon dont l'auteur de ce texte paru dans le "New York Tim" décrit les Français n'est pas entièrement celle du Pèlerin d'Arès. Certes, nous Pèlerins d'Arès, connaissons la joie de vivre, mais nous sommes des pénitents dont le comportement ne correspond pas entièrement à ce que décrit ce texte. Toutefois, il est vrai, et c'est ce que veut dire l'auteur des lignes que vous citez, que les meurtres que viennent de commettre quelques fanatisés ne changeront rien à ce qu'est la vie en France. C'est une manière de souligner la totale gratuité de l'horreur à laquelle ces criminels se sont livré. |
18nov15 169C72 Si je réfléchis à ce qu’aurait pu être ma vie, si je n’avais pas fait le choix de devenir Pèlerin d’Arès, je ne peux qu’être remplie de gratitude envers vous cher prophète. Votre choix, celui d’accepter de mettre vos pas dans les Pas [Rév d'Arès 2/12] du Très Haut a fait de vous l’aîné d’une famille (16/1). J’ai choisi de faire partie de cette famille depuis les années 80. Lorsque j’ai découvert La Révélation d’Arès, cette Parole a tout de suite fait écho en moi avec l’idée du Dieu que je me faisais à l’époque, un Dieu sans dogme, ni religion, ni politique appelant l’homme au Bien. Je me souviens que la pénitence de notre sœur Nathalie C. de Rennes, qui m’a fait connaître La Révélation d’Arès — quel cadeau ! — n’a fait que confirmer ce que je sentais à la lecture de ce Livre Divin. À l’époque je n’arrivais pas à mettre de mots sur ce que je ressentais à son contact, j’étais comme attirée vers cette direction à travers elle. Ce choix a été déterminant pour ma vie. Me rendant libre de mes peurs, de mes préjugés petit à petit, pardonnant, faisant la paix, aimant du mieux que je peux, me fait vivre la vie autrement, je fais mes choix avec confiance. Je sais que vivre la liberté spirituelle pour retrouver la Vie est un long chemin, celui de toute une existence. J’apprends à avancer pas à pas. Vous nous avez enseigné, frère Michel, que La Révélation d’Arès est le livre de l’effort : Le monde ne changera pas sans l’effort de chacun pour se tourner résolument vers le bien et choisir de faire le bien pour le bien. Les attentats à Paris, vendredi soir 13 novembre, ne font que fortifier mon engagement et ma détermination à appeler le monde au bien, à l’amour, au pardon, à la paix. Il y a de nombreux pays en conflits. Parfois je pleure lorsque je vois ces hommes et ces femmes en souffrances à travers mon écran de télévision, je sens dans ma chair qu’ils sont mes frères et sœurs et qu’ils sont victimes du péché, d’un système qui ne peut pas les rendre heureux en aucune façon. Pourquoi s’étonner que Dieu, l’Aimant, le Miséricordieux, puisse venir appeler l’homme qu’il aime, Son Fils pour l’inviter à changer sa vie en bien pour changer ce monde ? La moisson (Rév d’Arès 4/12) pour moi est un moment de ciel bleu dans ce monde gris. Il est vrai que notre message n’est pas encore entendu comme il mériterait de l’être. L’homme est encore bien installé dans sa petite vie et n’a pas conscience de l’urgence à changer ce monde en bien en allant chercher dans le Fond des Fonds (Rév d’Arès xxxiv/6). Un jour, l’homme qui acceptera de se tourner vers son Créateur à travers le Message révélé à Arès vérifiera en accomplissant le bien que cette Parole libère à défaut d’enchaîner, Elle redonne à celui qui la cherche sa Divinité. Nous pèlerin d’Arès voulons faire de notre destin, un destin sacré ! Notre sœur Danielle A. de Bretagne-Nord m’a dit il y a quelques jours au téléphone pour cette entrée 169, les paroles que je vous relate ici : "Droit (est) ton pas dans Ma Sandale (Rév d’Arès xxxvi/19),quand on met ses pas dans les Pas du Père on ne peut que donner un Testament de Lumière à celui que l’on rencontre." J’ai trouvé ces paroles très belles. Mon époux et moi-même nous vous embrassons très fort avec sœur Christiane pour qui je suis aussi remplie de gratitude pour avoir fait ce même choix que vous, celui de dire "oui" à Dieu en vivant à vos côtés avec tant d’attention pour vous. Marielle J. d’Ile de France |
Réponse : Voilà un très beau commentaire, ma sœur Marielle. Merci pour lui. |
18nov15 169C73 Je lance un appel à la vigilance et au devoir de diffuser la paix partout. Les tueurs qui ont organisés les assassinats ne sont pas au service de l'Islam Miséricordieux et Clément, ils sont à la solde d'un mouvement ténébreux nourri par la vengeance et, du même coup, il font la part belle à l'Extrême-Droite. Un vent nauséabond, le vent de la haine de l'autre, souffle depuis quelque temps sur l'Europe, à croire que ce qui s'est déroulé pendant la deuxième guerre mondiale serait figé dans le passé. Malheureusement non, la bête immonde n'est pas morte, elle est encore tapie dans les têtes des fabricants d'armes et d'idéologies, qu'elles soient religieuses ou politiques. Tout ce qui divise, tout qui ce domine et finit par arracher le libre arbitre de nos individualités est mortifère. Soyons plutôt à l'écoute des uns et des autres. Prenons le temps de comprendre ensemble notre monde, notre société et notre planète. Laissons notre intelligence du cœur prendre le pas sur les démagogies politiciennes et religieuses. Faisons ensemble le pari d'un monde ou les frontières s'effaceraient par amour inconditionnel de son prochain. Je crois infiniment en un Dieu qui aime de manière universelle sa Création. Je crois en un être sublime qui donne des deux mains [Rév d'Arès xxviii/18], sans compter, sans boursicoter, sans évaluer les bénéfices à tirer d'un conflit. Hier, comme aujourd'hui je donne avec cœur une main à l'humanité, ma mère, ma soeur, mon amie. Je suis l'Humanité qui ne désespère pas de sortir un jour de toutes ces frontières et de tous ces porches de douanes. Pour un monde meilleur. Hakima d'Alsace |
Réponse : Je ne crois pas que "le mouvement ténébreux nourri par la vengeance... fait la part belle à l'Extrême-Droite." Il fait la part belle à tous les va-t-en-guerre de gauche comme de droite. M. Hollande est de gauche et est un va-t-en-guerre, puisqu'il a lancé nos avions de combat contre Daech et envoyé le porte-avions "Charles de Gaulle" dans le Golfe Persique. De puis, M. Hollande est aussi contre Bachar el-Assad, chef d'état de Syrie, ennemi de Daech, et M. Hollande a ainsi l'air d'être contre tout le monde dans un Moyen Orient où nous n'avons même pas l'excuse d'avoir des intérêts pétroliers. Qu'allons-nous faire là-bas sinon envenimer les choses et tout démolir et, par là, favoriser la naissance du califat de Syrie, comme l'a déjà fait M. George W. Bush en 2003 ? Nous attaquons Daech ; ils nous attaquent en retour. C'est logique. Il faut, comme vous dites, défendre la paix à tout prix. Voici une lettre ouverte rédigée par David Van Reybrouck, écrivain néerlandais, qui a notamment reçu en 2012 le prix Médicis dans la catégorie "essai". L’écrivain et historien interpelle le président français sur le champ lexical guerrier de son discours, samedi 14 novembre, lendemain des attentats qui ont endeuillé Paris, et sur la surenchère que cela pourrait entraîner.
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18nov15 169C74 Frère Michel ,une vidéo un appel à éviter la guerre : Dominique de Villepin à propos de l'État Islamique : 6 minutes: Un frère d'Île de France Dominique de Villepin à propos de l'Etat... par ULESKI |
Réponse : Merci, frère, pour ce document. Dominique de Villepin était premier ministre quand M. Chirec et lui-même se sont opposés à l'envahissement de l'Irak par M. George W. Bush en 2003. |
18nov15 169C75 Frère Michel, pourquoi ne créez-vous pas des entrées selon les actualités ? Le destin ? Qui cela peut-il intéresser à part l'environnement dans lequel vous vivez. Le terrorisme est tout ce qui est créateur de terreur, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui provoque la terreur ? Le capitalisme provoque la terreur, le mensonge crée la terreur, etc... Soyez à la page, mon Dieu ! Frédéric M. d'Aquitaine |
Réponse : Mon frère Frédéric, si lire ce blog vous importune, lisez autre chose. Vous n'avez nulle obligation de lire un pauvre homme qui n'est pas "à la page, mon Dieu !" De surcroît, ce que vous dites est faux. Il est beaucoup question dans ces commentaires de l'actualité. Ignoriez-vous que j'étais un homme de Dieu, un homme de foi, de prière, de recherche du Bien, et que mon blog n'a d'autre objectif que d'enseigner à ceux qui l'aiment, sans obligation à ceux qui ne l'aiment pas de le suivre ? Chercher son destin, même si c'est un destin pour l'heure seulement choisi par un très petit nombre, est-ce une manifestation de néant, comme vous semblez le dire, ou de Vie? Comme si "l'actualité" étant la seule chose intéressante en ce monde. Voilà étendu sur la table le cadavre de l'homme dont la vie est très courte, la mort très rapide, après seulement quelques décennies, et la question de ce qu'il y a ensuite, que ce soit après la mort ou dans les génération qui suivent, n'est pas indifférente à tout le monde. C'est une question qui vous est indifférente ? Qu'y puis-je ? Ce n'est pas à moi de décider du destin de Frédéric M. Si vous êtes "à la page", tant mieux pour vous. Si je n'y suis pas, tant pis pour moi, mais c'est mon destin et je le propose à ceux auxquels il convient et qui mettent en place un processus difficile, ingrat, peu payant sur le moment, qui, de génération en génération, changera le monde. |
18nov15 169C76 Un déclencheur de Vie (Rév d'Arès 24/5) et de Lumière (12/4 ), ce fut aussi ma découverte en lisant le livre de La Révélation d’Arès. Elle a été pour moi une suite de cheminements, passant par la trace d’Azor (2/6), j’ai reconnu une Parole entière et universelle. Par ailleurs dès que le mal nous atteint, tel un orage de malheur sans raisons apparentes ni liens directs avec la Vie, un vrai décalage ! Je me suis aperçu que tout prend sens avec l’éclairage de La Révélation d’Arès. Il y a là un vrai "panseur" de plaies si tant est qu'on choisisse de mettre nos pas dans Ses Pas (les Pas de Dieu) (2/12). Parce que c’est notre choix de destin de Bien qui changera l'homme désarmé (trop de peine) d’aujourd’hui en vigilant et co-créateur perpétuel de la Vie. Mes pauvres frères, la nation est témoin que je n’ai pas voulu pour vous une fin aussi cruelle ; la vengeance des pillards a devancé ma clémence. Serais-je moins clément pour eux que pour vous ? (Rév d’Arès 22/7). Voilà exactement ce que disent nos politiques aujourd’hui, en mimant la compassion, à la suite du massacre humain le 13 novembre dernier, et ces mots sont les mots mêmes du Père pour parler des hommes qui nous gouvernent ou plutôt qui nous exploitent et organisent les guerres à leurs convenances ! Il y a là une évidence de changement à réaliser ! Quittons cet enfer de l’homme tuant un autre homme, son frère ! Pour la vie qui est un champ d’énergie dont nous sommes co-créateur avec le Créateur de l’univers. L’ouragan de Bien coule dans nos veines et peu à peu il coulera dans nos rivières nos fleuves et dans nos mers. La Mer entre dans ta vessie, dit La Révélation d’Arès (xxi/12). Nous sommes porteurs de la Parole (7/5) vivants, c’est en cela que votre entrée est raisonnablement efficace pour s’engager dans le Dessein du Père. Nous, nous buvons à la Source (Rév d’Arès 24/4) ! Et là, aucun risque de sacrifier des hommes aux profits d’autres hommes. La barbarie est affaire d’inhumanité, choisissons une voie de destin imprégnée du Dessein prévu sur mesure pour l’homme. Le choix de la pénitence, c’est déployer l’intelligence du cœur, libre de tous préjugés, en recherche de Bien, étant aimant pour créer un monde nouveau. Retrouvons le sens de la vie, la lumière trouve sa Source en elle-même ! Éclairé de l’intérieur voilà le projet de l’homme de demain. Dieu guide vers Sa Lumière qui Il veut (Coran XXIV/35). P. S. dites Véra Resse d'Île de France |
Réponse : Oui, Dieu guide vers Sa Lumière qui Il veut (Coran XXIV/35), c'est-à-dire tout le monde. Merci, ma sœur Pauline, pour ce commentaire. Actuellement nos dirigeants entonnent un hymne à la vengeance sans fin. Ils sont bien des petits soldats serviles de l'Histoire, marchant au pas sous les flonflons militaires et les grandes orgues vengeresses des obsèques d'une centaine de victimes qui font leur affaire à eux qui ne savaient plus comment se faire valoir auprès de la population. C'est humains, allez-vous me dire, mais c'est terriblement irresponsable. Le seul moyen d'arrêter la tuerie est d'arrêter nous-mêmes de tuer. Je reste méditatif devant le regard tragique de M. Hollande qu'on voit à la télévision assez souvent en ce moment. Je ne prétends pas qu'il n'est pas peiné par les 129 Français morts le 13 novembre, non, mais il annonce qu'il va demander aux Russes, aux Américains, aux Européens, de fondre sur Daech et de l'anéantir. Mais c'est ce que voulait faire et a fait M. George W. Bush qui fondit sur Saddam Hussein, le pendit, anéantit toutes les forces irakiennes, mais le résultat c'est justement Daech. Alors, en anéantissant Daech, que va-t-on faire naître ? Quel monstre pire que Saddam Hussein, que Daech, va-t-on engendrer ? Voient-ils, ces politiciens, qu'ils chamboulent toutes les valeurs, sans doute pas les meilleures, mais lentement établies, en provoquant un chaos de plus en plus chaotique et imprévisible ? Jusqu'où iront-ils ces politiciens sans sagesse ? Notre mission de Pèlerins d'Arès est de plus en plus urgente. |
18nov15 169C77 Frère Michel, votre blog est un enseignement. Je le constate encore avec cette nouvelle entrée. Je vous en remercie beaucoup. Je n'ai pas davantage à dire sur un texte d'une si grande clarté. Je voudrais juste faire un petit commentaire sur les évènements douloureux qui viennent de se produire, commentaire un peu différent de ce qui a été dit ici sur votre blog. Incontestablement, la meilleure voie face à un conflit est toujours la voie de la paix. Sincèrement, je ne sais pas si nous avons le choix ou plus exactement si nous aurons le choix. Je ne cautionne pas la guerre, c'est une abomination. Chaque tué de n'importe quel camp est une perte humaine irréparable. Cependant, ce n'est pas si facile d'être pacifiste et la question suivante que je pose n'aide pas à le rester : Face à la folie totalitaire d'un individu ou de quelques individus, a t-on intérêt à se mobiliser immédiatement pour arrêter l'escalade interminable de la violence et de la tyrannie ou doit-on garder l'attitude hautement spirituelle du pacifisme qui obéit au commandement sublime du "Tu ne tueras pas" ? L'histoire du siècle précédent nous donne quelques éléments de réflexion. On sait ce que la guerre contre le fascisme a coûté de sacrifice et de destruction. En revanche, a t-il été bénéfique pour l'humanité d'avoir laissé faire des tyrans comme Staline, Mao, Pol Pot qui ont fait des milliers de morts pendant la durée de leur long règne. C'est vrai qu'en ne s'en mêlant pas, nous avons économisé nos propres vies. En laissant faire Daech comme il l'entend, là où il veut faire sa loi, nous ne sommes pas certain que la reculade d'un moment, ne donne pas plus de force à un groupe qui de toute façon, nous considérera toujours comme des mécréants à abattre. Car les organisations salafistes n'ont pas attendu notre intervention en Syrie pour s'en prendre aux occidentaux. A priori, nous n'avons rien à faire en Syrie comme les nord-américains n'avaient rien à faire en Europe, quand l'idéologie nazi était sur le point d'y triompher. L'éradication des juifs, des tziganes, des handicapées, des opposants est remplacé par le désir d'éradiquer les chrétiens, les chiites, les yézidis et les opposants. L'idéologie salafiste djihadiste, celle de Daech, proche d'ailleurs de celle des pays arabiques, ne repose pas sur la conquête de territoire ou la libération de peuplades plus ou moins dépendantes, elle repose sur le concept de la Guerre Sainte sur fond d'apocalypse à venir. Elle tire sa légitimité de la partie médinoise du Coran qui prône la soumission des infidèles par les armes. S'appuyant sur des faits de l'histoire, naturellement dépassés aujourd'hui, elle se légitime par le livre saint dont l'essence spirituelle est tout autre, en tout cas, aux antipodes de la justification d'une nouvelle guerre de religion. Doit-on fermer les yeux sur les agissements de fanatiques qui se sont appropriés la Parole de Dieu pour justifier leurs exactions ? Est-ce cela la volonté de Dieu, qui dans l'ensemble de sa Parole ne cesse de proclamer que le pouvoir d'un homme sur un autre homme est une abomination. Pour finir, certes, nous avons des responsabilités dans ce conflit, comme nous avions des responsabilités dans la montée du nazisme. Mais cela ne constitue pas de justification aux individus libres qui s’engouffrent dans des idéologies meurtrières et tyranniques qui nient la personne au point de considérer les femmes des communautés qu'ils récusent comme des esclaves sexuelles, ainsi qu'ils le pratiquent auprès de communautés plutôt pacifiques comme les Yézidis. Excuser les crimes des uns par une faute ou même par les crimes des autres c'est permettre une bonne conscience qui ne prédispose pas au changement. Je le dis pour nous occidentaux comme pour les autres. Notre engagement dans le conflit Syrien procède sur le plan spirituel de la vengeance sans fin, mais les attentats perpétrés sur notre sol sont du même ordre. Est-ce que de savoir qui a commencé change vraiment le fond du problème ? Il ne faut pas faire d'analyse a sens unique, comme s'il nous fallait en plus des malheurs qui nous frappent, expier des fautes que l'ensemble des hommes partage avec nous. Chacun doit prendre sa part des responsabilités. L'occident n'est pas coupable de tout. C'est encore considérer l'autre comme un sous-homme que de lui refuser l'entière responsabilité de ses actes. Comprendre n'est pas excuser. Vouloir imposer sa vision du monde par la menace et la violence est une décision de personnes responsables. Nous en sommes directement les destinataires. Doit-on laisser faire ? Pat M. de Bretagne-Nord-Est |
Réponse : "Doit-on laisser faire ?" demandez-vous, frère Patrick. Bien sûr que non, mais ce n'est pas par les armes, dans les circonstances où nous sommes qu'une solution sera trouvée. C'est d'autant moins par les armes que nous ne sommes pas attaqués sur notre sol et que nous ne sommes pas en état de légitime défense. Il s'agit de meurtres gratuits, barbares, mais simplement de meurtres. Les anarchistes français en leur temps commirent aussi des meurtres en France. Pas plus tard qu'hier soir je feuilletai un livre dans une librairie: "À travers la mort" de Louise Michel, Mémoires Inédites. Je connaissais plus ou moins la vie de cette révolutionnaire et anarchiste, une égérie de la Commune, mais j'ignorais ses extraordinaires talents littéraires, qui m'ont impressionné en feuilletant ces pages qu'elle écrivit à la fin des années 1880. J'avais oublié qu'elle avait été institutrice. J'ai acheté le livre et le lisant cette nuit je me suis dit que les militants de l'État Islamique pouvaient écrire des chose des choses du même élan idéaliste, seulement version musulmane arabe au lieu de version anarchiste française. Mais quelle différence au fond ? Il y aura des adversaires du système aussi longtemps qu'existera le système et les pauvres citoyens du système en feront toujours les frais. 15 millions de morts en 1914-18, 50 millions en 1939/45, et 129 le 13 décembre 2015... Si l'on parle d'état de guerre pour 127 meurtres à Paris aussi ignobles soient-ils, comment qualifier les terribles conflits de 1914-18 et 1939-45 ? Notre aviation de combat, notre marine, notre armée sont faites pour la défense légitime, pas pour envoyer des hommes commettre on ne sait trop quels meurtres à leur tour dans des régions lointaines d'où partiront toujours des terroristes même quand Al Qaïda, Daech, d'autres organisations fanatiques auront disparu, aussi longtemps que l'Islam n'aura pas courageusement résolu les contradictions du Coran et établi un pacte de fraternité entre ses croyants. Votre commentaire est plein de bon sens et pose des questions que se sont posé depuis des siècles... des millénaires même, les hommes, sans trouver de réponse. Toujours la guerre a engendré la guerre ; toujours aux morts des siens ont répondu les mises à mort des autres, etc. Vengeance sans fin. Alors, le Père coupe court à tout cela en adressant aux humains le Sermon sur la Montagne :Vous avez entendu dire: Tu aimeras ton prochain et tu haïra ton ennemi. Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis... Vous avez entendu dire: Œil pour œil, dent pour dent. Eh bien, moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant... Quelqu'un te donne-t-il une gifle sur la joue droite ? Tends-lui ta joue gauche ! Etc. C'est la suprême sagesse que nous devons faire nôtre. Oui, les Américains sont entrés en guerre en 1942, mais c'est parce qu'ils étaient attaqués à Pearl Harbour. Oui, ils nous ont délivré et nous leur en sommes reconnaissants... Oui, les nazis massacraient les Juifs, les Francs Maçons, les Gitans, les homosexuels, etc., mais qui nous dit que les Allemands eux-mêmes n'auraient pas mis fin à ce programme criminel, qui nous dit que, si le premier attentat contre Hitler avait échoué, un second n'aurait pas réussi ? J'arrête de supposer des choses qui, après tout, se seraient produites de toute façon, car la majorité des Allemands n'aimait les Nazis. J'abrège encore... C'est pour quoi notre pénitence, à nous Pèlerins d'Arès, consiste à aimer tous les hommes, ennemis compris, pardonner toutes les offenses, faire la paix par tous les moyens, parler avec intelligence spirituelle et en étant libre de tous préjugés et toutes peurs à l'égard de n'importe qui. C'est très simple. Certes très difficile à accomplir, parce qu'au fond de nous nous sommes encore des guerriers ou des vengeurs, nous avons encore des morales limitées, nous mettons encore des bornes à notre paix. À preuve, moi-même je parle de l'égitime défense... J'ai encore une part de Mal en moi. Pardon, Père ! Mais vous, frère Patrick, soyez meilleur que moi et je serai le premier à me réjouir. |
19nov15 169C78 Au regard des tueries en France, rappelons-nous ceux dont on ne parle pas ! Lire l'article sous le lien suivant. Attention, la vidéo est assez horrible ! Congo : comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ? Un génocide est en cours, plus de 6 millions de personnes (dont pour la moitié des enfants de moins de 5 ans) ont été massacrées dans l'indifférence générale et avec l'appui des États-Unis et de l'Europe ! Des centaines de milliers de femmes et de filles ont été violées et mutilées par les armées d'occupation. Et tout cela pour une raison principale : s'emparer des richesses minières exceptionnelles dont recèle le sous-sol du pays… Bernard R. de Région Paca |
Réponse : Merci, frère Bernard, pour ce rappel de ce que j'ai déjà signalé sur ce blog : les massacres en Afrique. |
19nov15 169C79 Je me demande comment vous arrivez à plaire à des idéalistes qui acceptent l'apathie qui caractérise votre pénitence depuis quarante ans et maintenant votre destin. Votre pénitence, selon ce que vous dites, est l'extinction des affects devant le mal, intérieur ou extérieur, et la pensée fixée sur le bien seul : il faut aimer, même si l'on n'est pas attiré, il faut pardonner même si l'on n'en a pas envie, il faut faire la paix même si on a envie de se battre, il faut chercher l'intelligence spirituelle, ce qui n'a aucun sens parce que je ne vois pas la différence entre l'intellectuel et le spirituel, il faut être libre de préjugés et de peur, ce qui est impossible. Quant aux préjugés vous en avez fatalement, parce que vous ne pouvez pas réfléchir sans comparer et donc sans préjugés. Votre pénitence est absolument antinaturelle ; ça ne peut pas fonctionner. Le destin, c'est pareil. Vous prétendez choisir votre destin, mais en fait vous choisissez ce qui vous plaît ou vous séduit. L'idée de la vertu vous a séduit et vous avez choisi cette voie-là, mais pour le reste vous avez 87 ans et vous allez mourir comme tout un chacun. Vous avez un destin d'être humain. Vos admirateurs aiment votre "spiritualité". Or cette spiritualité, qui inclut le destin que vous prêchez, est la vôtre est la plus grande calamité possible et la cause de tous les malheurs humains : Au Nom de quoi les pirates ont assassiné 129 personne à Paris ? Au nom de leur spiritualité. Cette préoccupation spirituelle est complètement étrangère à la réalité historique humaine, qui seule fixe le destin humain. Vous promettez à vos adeptes un sort indigne d'êtres humains ! Vous êtes simplement inhumain. Jean-Robert de Clermont-Ferrand en Auvergne. |
Réponse : Ah, l'apathie ! ἀπάθεια en grec, dont les stoïciens de l'antiquité se firent une qualité basale et dont parlèrent beaucoup les pères de l'église. Son sens n'est pas tellement apathie, mais plutôt équanimité, égalité d'humeur pour certains, impassibilité pour d'autres. Je ne vais pas revenir sur les débats autour d'ἀπάθεια qui est un mot composé de ἀ- = sans et -πάθεια = passion ou pathos. Sans passion ! Vous me parlez comme Frédéric M. qui ne le dit pas de la même façon, mais qui se sent aussi éloigné que vous de la spiritualité que j'enseigne. En 169C75 Frédéric M. d'Aquitaine me dit : "Pourquoi ne créez-vous pas des entrées selon les actualités ? Le destin ? Qui cela peut-il intéresser..?" On est justement ici en plein dans le sujet que vous évoquez. "Les actualités" sont pleines de passion, racontées avec pathos pour émouvoir, ébranler, exciter, mettre en colère ou faire peur, tandis que le destin dont je parle ici est apparemment sans passion, c'est ce que vous appelez ma spiritualité. Ne dis-je pas en effet : l'amour évangélique est un amour-devoir, non un amour d'attirance naturelle ? C'est donc évidemment au début un amour pas drôle du tout, un amour pas " la page", un amour sans émotion, impassible, forcé, mais ça... ce n'est qu'au début. C'est comme se mettre à fumer ou cesser de fumer une fois qu'on en a acquis l'addiction. Au début fumer n'est pas plaisant du tout, et quand on arrête de fumer vingt ans plus tard (comme ce fut mon cas en 1968) on souffre, mais après un certain temps fumer devient plaisant et l'on cesse de souffrir en arrêtant de fumer. Voilà ce que vous ne voyez pas. Vous ne voyez pas que quand on a le goût des actualités, comme Frédéric M. semble l'avoir, on a cela sans volonté, en se laissant aller à ses émotions, ses idées, sa curiosité, en y prenant plaisir, en en discutant à bâtons rompus, mais inversement il faut la volonté pour acquérir le goût d'un destin de pénitence et de Bien qui deviendra plus tard une joie, une fête (Rév d'Arès 3/11). La volonté, mais oui ! Pour que nous fassions Ta Volonté (12/4). La question que vous ne posez pas mais que je pose à votre place est : La vie naturelle — vivre sans suivre de directive spirituelle — vivre en étant "à la page", comme dit Frédéric M, et la vie antinaturelle, comme vous dites en parlant de la pénitence, c'est la même chose. La pénitence n'est ni naturelle ni antinaturelle. Aucune n'est l'amie de la raison. Les faiblesses (Rév d'Arès 16/15, 36/5) sont-les émotions, les envies, les curiosités non maîtrisées de la vie naturelle ou antinaturelle, tandis que les états d'âme maîtrisés de la pénitence sont la raison même. Vous vous demandez "comment j'arrive à plaire à des idéalistes". Ce blog ne cherche pas à recruter, à plaire ; il cherche à enseigner ce que j'ai à enseigner. Pourquoi le lisez-vous, s'il ne vous apprend rien ? Votre commentaire pose, dans la cadre du destin du pénitent, la problématique passion ou laisser-aller ? dans la recherche d'un état promis au salut. Car le salut, celui de l'individu ou celui du monde, est au cœur de son débat intérieur du Pèlerin d'Arès. Qu'est-il ou que veut-il être? Quelqu'un selon la Volonté du Père de l'Univers ? Quelqu'un "à la page" selon Frédéric M ? — Ce pauvre Frédéric, je le mets ici à contribution, mais son commentaire 169C75 est si opportun dans le cas ici évoqué. Qu'il me pardonne ! Les stoïciens antiques, dont est formé notre qualificatif stoïque moderne, voyaient dans les émotions et les passions — envie, désir, plaisir, tristesse, peur — des maux de l'esprit attribués à des erreurs de jugement. En fait, des stoïciens comme Sénèque faisaient une distinction entre l'émotion primaire inévitable — une explosion, vous sursautez inévitablement ; une insulte, vous pâlissez inévitablement — et la passion qui est l'accueil délibéré et prolongé de l'élan émotionnel. Mais vous vous trompez. Je ne propose pas du tout à l'homme de s'amputer de sa nature profonde qui reste émotionnelle, bien sûr. L'apathie dont vous parlez n'existe pas dans mon enseignement. Je conseille seulement un effort de paix intérieure et de maîtrise des habitudes et des émotions sauvages dans la période passagère de changement. Pour finir, nulle émotion n'est mauvaise en soi, elle est dans la nature humaine, mais l'émotion peut avoir plusieurs valeurs ; elle peut être l'effet très bas d'une émotivité sauvage ou l'effet d'une maîtrise consciente. La pénitence et le destin ne sont pas sans émotion, c.-à-d. sans vie, mais la valeur de leurs émotions se mesure aux causes qui les motivent et aux fins à quoi elles mènent. Non, je ne suis pas "inhumain". Au contraire, je suis humain au point supérieur de l'humanité, au point où l'homme sait ce qui est bon pour sa race, et où il fait volontairement en sorte que celle-ci efface le Mal, les malheurs et la mort, même si cela lui prend des générations (Rév d'Arès 24/2). Je suis humain au point où l'homme retrouve amour, grandeur, dignité qui sont en lui les image et ressemblance du Créateur Aimant, Grand et Digne. |
19nov15 169C80 J'ai, dans le cadre d'un projet de mise en ligne sur internet, réalisé de courtes vidéos pour la mission, 20 minutes d'enregistrements sur La Révélation d'Arès, assisté d'un sympathisant professionnel de l'image, Emmanuel. L'extrait que je vous joins 4.32 mn comporte le kérygme, le message de base de La Révélation d'Arès, une pensée concernant les attentats du vendredi 13 nov15. Mon objectif, faire le plus simple possible. Voici le lien ITV d'où vous pouvez télécharger la vidéo et l'utiliser à votre convenance si vous le jugez utile: https://drive.google.com/file/d/0B5-Jr6s3S-U6MG9XNm9UbFQyU3c/view?usp=sharing Didier Br. d'Île de France |
Réponse : Je suis en voyage et je n'ai ni le temps ni des moyens faciles pour visionner cette video. Je pense qu'elle est opportune pour la mission. Si elle ne l'est pas, on me le dira sûrement. |
19nov15 169C81 Dans les Évangiles palestiniens (Bible), le destin de Jésus semble fixer d'avance depuis sa naissance. L'Ange Gabriel dit: '...car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés' (Matthieu 1/21). Pourtant, le fils de l'homme avait une existence : Il mange, il boit (Matthieu 11:19) avant de choisir son destin de fils de Dieu. Il m'apparaît qu'on insiste beaucoup dans les Évangiles palestiniens pour dire que la vie de l'homme Jésus était prédestinée par Dieu. Notamment en reprenant une prophétie d'Ésaie: Voici mon serviteur que J'ai élu, mon bien aimé qu'Il m'a plu de choisir...(Matthieu 12:17). Passage très similaire de L'Évangile donné à Arès : Ioi homme Michel, Je t'ai reconnu avant que de ton père tu n'entres dans les entrailles maternelles; Je t'ai réservé à Mon Service [Rév d'Arès 2/20]. Mais l'homme Michel pas plus que Jésus n'est prédestiné, il doit choisir son destin de prophète Mikal. Comme vous le précisez dans vos annotations (Rév d'Arès 31/7-10) les élus ne sont pas des hommes prédestinés ou désigné s par Dieu, mais des hommes qui se sont convertis à la nécessité de changer l'homme et le monde. De plus, on écrit que Jésus annonce d'avance qu'il va souffrir, être mis à mort et ressusciter à Jérusalem (Matthieu 16/21). Or, nous savons par La Révélation d'Arès 2/9 et annotations (édition 1995) que Jésus n'était pas prédestiné à mourir crucifié et qu'il aurait pu fuir comme Mouhamad, le plus sage. Le destin individuel comme le destin de l'humanité n'est donc pas décidé d'avance par Dieu à cause de cette liberté absolu (image et ressemblance divine) qui rend chacun de nous rend maître (Rév d'Arès 2/1) de son avenir comme de l'avenir de l'humanité. Ainsi le Jour de la Ressurection n'est pas fixé par le Père de l'univers comme beaucoup de nos frères croyants le pensent. Le Jour du bonheur éternel viendra de notre choix de passer de notre existence d'animal pensant à notre destin de fils de Dieu. Ainsi choisissons-nous de revenir à Son Dessein (Rév d'Arès 28/27). "L'avenir sera ce que l'homme le fera, non simplement ce que l'homme croit qu'il devrait être" (annotations Rév d'Arès 31/7-10) Patrick G. Québec Canada |
Réponse : Merci, frère Patrick, pour ce rappel de mon enseignement répété sans cesse depuis 1975. Une remarque en passant : Si, comme vous le rappelez, "Jésus annonce d'avance qu'il va souffrir, être mis à mort et ressusciter", c'est parce qu'il se doutait bien de ce qui vraisemblablement l'attendait à Jérusalem. Pourquoi s'y est-il exposé ? S'agit-il de cette "vocation du malheur, très juive" dont certains ont parlé ? Je ne sais pas, mais Jésus annonçait en tout cas ce qui le menaçait, parce que cela aurait menacé n'importe qui vivant dans une situation subversive similaire en Palestine à son époque. Oui, le Père a fait l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) et ne peut enlever à l'homme sa liberté sans le détruire, sans lui enlever sa vocation d'enfant libre de Dieu. Ainsi chacun est-il libre de suivre le destin que lui propose le Père ou de suivre l'existence d'animal pensant se laissant ballotter au gré des circonstances et de ses émotions, envies, etc., incontrôlées. |
20nov15 169C82
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Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème. |
20nov15 169C83 Je ne comprends rien à ce que ce qui est publié sur cette page de commentaire. Je ne comprends rien, d'ailleurs, à l'entrée 169. Qu'est-ce que c'est que cette affaire de destin ? J'ai mon destin et je le suis et je ne peux rien faire pour l'empêcher. Sarah H. de Marseille |
Réponse : Lire sans voir ce qu'on lit est un très vieux problème. Une expérience a été faite, en Allemagne je crois, que voici : On installe un public d'une centaine de personnes adultes et en bonne santé dans une salle de cinéma. On leur annonce qu'on va leur projeter pendant un quart d'heure une phase de match de foot-ball très animée et on leur demande de compter le nombre de fois que la balle change de pieds ; une belle récompense est promise à la ou aux personne(s) ayant donné le nombre exact ou le nombre le plus approché de changements de pieds. Pendant le projection du match un très gros chien blanc traverse en courant le terrain de football. Les spectateurs pour la plupart n'ont pas vu le gros chien blanc, pourtant aussi visible qu'insolite sur un terrain de football pendant un match. Quand on leur dit qu'on chien blanc a traversé le terrain, ils ne le croient pas. On leur repasse alors le film et là ils le voient. De même, vous lisez mon blog, mais vous êtes, je présume, tellement occupée à remuer vos propres idées que vous ne voyez pas que la Parole de Dieu et les éclaircissements que je donne au monde à son sujet passent par mon blog. Relisez-le attentivement, sans vous focaliser sir vos propres idées, et vous y découvrirez quelque chose de très intéressant. Je vous recommande d'aller faire un tour au local de notre mission: 38 rue Saint-Savournin, 13001 Marseille. Nos frères se feront une joie de vous recevoir. |
2nov15 169C84 Cher frère Michel, J'ai la tristesse de vous annoncer le décès de notre sœur Suzanne C. survenu le 19 novembre 2015. Les dialyses la faisaient souffrir de façon insupportable. Louis-Marie J. et moi entamons une mortification [Rév d'Arès 33/32-34} Guy B. de Belgique |
Réponse : J'aimais beaucoup sœur Suzanne et je suis très triste. Mais j'aime beaucoup tous mes frères et sœurs, j'ai aimé beaucoup tous ceux et celles qui nous ont quittés depuis quarante-et-un ans et nous savons tous que Suzanne est partie où nous allons tous aller, chacun à son tour, à cause du péché qui provoque le vieillissement ou la maladie et abrège la vie humaine. Mais nous luttons contre le Mal au fond de nous par la pénitence et nous moissonnons autour de nous d'autres pénitents décidés à faire régner le Bien et nous changerons le monde (Rév d'Arès 28/7). |
20nov15 169C85 Il n’est ni simple ni facile de choisir son destin. Tout dans ce monde est mis en place pour choisir pour nous. Nous sommes dans une société hédoniste et il y a tout pour nous rendre une vie somme toute assez "heureuse". Je mets "heureuse" entre guillemets, parce que tout cela n’est qu’illusion, bien sûr. Nous sommes de bons 'chiens-chiens' que les pouvoirs nourrissent, rassurent ou apeurent, éduquent en leur disant ce qu’il faut manger, boire, penser. Les médias nous entretiennent avec leurs images et les discours de leurs "spécialistes" dans l’émotivité. Du bruit, partout du bruit. (Rév d'Arès ii-7-13, vii/4-16, xi/4/6n etc.). "L’émotivité est mauvaise conseillère de la foi," avez-vous écrit. Il y a, bien sûr, quelques contestataires du système, les "anti". Mais tout cela ne semble pas aller bien loin, puisqu'ils visent le remplacement d’un système par un autre système. Je suis assez sidéré en tant qu’enseignant par les consignes que donne le Ministère de l’Éducation Nationale sur la façon dont on doit gérer les suites des attentats du 13 novembre. On nous rebat les oreilles sur les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité. Fraternité ? Pas un mot sur la fraternité, sur la façon dont on doit vivre comme des frères. Des frères se parlent, se pardonnent… Je souffre quand je lis vos détracteurs sur votre blog. Je souffre bien moins de ce qu’ils expriment (après tout, c’est une bonne chose que chacun dise ce qu’il pense) que de leurs aveuglement et surdité. Ces détracteurs me font penser à ce peuple qui marche dans les ténèbres et qui ne voit pas une grande Lumière (Isaïe 9/1). Ces mêmes détracteurs, nous les croisons tous les jours dans nos familles, dans le travail, le voisinage, la mission. Nous sommes plongés "dans la boue du monde, nous nageons à contre-courant avec Dieu.". Il est bien difficile parfois de choisir son destin de Pèlerin d’Arès. Heureusement, chaque jour la Parole du Père que nous proclamons afin de l’accomplir (Rév d’Arès 35/6) nous respiritualise, nous prouve que "nous ne sommes pas des chiens menés en laisse par les pouvoirs" comme vous le dites, mais que nous sommes véritablement Image et Ressemblance du Père, et que Dieu est là, au fond de chacun de nous et que nous pouvons Le faire revivre. Votre enseignement à travers vos courriers, vos visites dans nos assemblées, vos écrits passés (les trimestriels et livres annuels : "Et ce que tu auras écrit") et surtout votre blog, qui presqu’au quotidien nous guident ; c'est vraiment une boussole qui contribue à nous redonner l’intelligence (Rév. D’Arès 23/4) à nous rassurer aussi. Parfois on peut se sentir bien seul et comme Ulysse prêt à céder au chant des sirènes. Il en faudrait bien peu pour ne pas se laisser porter par la vague, le tsunami des pensées et des faiblesses de ce monde. La Parole du Père et votre enseignement nous prouvent que, oui, nous avons raison de choisir notre destin, oui, nous avons raison de croire et d’agir avec vous pour changer le monde (Rév. D’Arès 28/7), afin qu’Éden soit restauré et que la mort soit vaincue (Isaïe 25/8). Alain LB. d'Ile de France. |
Réponse : "Heureusement," dites-vous, frère Alain,"chaque jour la Parole du Père que nous proclamons afin de l’accomplir (Rév d’Arès 35/6) nous respiritualise, nous prouve que nous ne sommes pas des chiens menés en laisse par les pouvoirs..." Dans l'immeuble où réside une de mes filles, au dernier étage, un brave homme sort tous les jours son petit cabot blanc frisé mauvais comme la gale. On rencontre le bonhomme avec sa peste de chien dans l'ascenseur ; il doit tenir fermement l'animal dans ses bras pour épargner aux co-passagers de l'ascensur aboiements rageurs (ouille ouillle les décibels !) et morsures. L'animal m'a déjà mordu le mollet droit. Chaque fois que je vois cette bestiole, je me demande: "Chien ou humain ? L'homme se voit dans ce roquet comme dans un miroir." Pas plus tard qu'hier, mon épouse, sœur Christiane, dut partager l'ascenseur avec le bonhomme et son chien, et elle me racontait tout à l'heure : "Le pauvre homme donna au chien sa laisse à ronger pour qu'il passe sa rage sur le cuir plutôt sur sur moi, et tout à coup il me dit : Ce chien est pour moi un sacerdoce !" Voilà notre sacerdoce, notre destin ! Nous missionnaires donnons dans la rue aux passants quelque chose à ronger pour qu'ils ne nous mordent pas. Et nous constatons avec satisfaction qu'au bout de quelque quarante ans nous missionnaires sommes sortis indemnes de toutes nos rencontres dans la rue. Ce n'est déjà pas si mal ! Mais nous ferons des progrès. Patience ! Ne nous décourageons pas. Je me sens comme vous souvent malheureux de mes échecs et des difficultés de la mission parce que j'oublie que chaque personne que je rencontre est moi-même, n'est rien d'autre que moi-même. J'essaie comme un imbécile de faire une différence entre l"humain rencontré et moi comme entre le clou et le marteau. Je m'égare. Je m'égare en cherchant un lien entre moi, qui crois tenir la Vérité comme une matraque frappant le cerveau de l'autre pour qu'il s'effondre, mais l'autre reste debout, parce que je ne vois pas que nos cerveaux se valent. Je n'ai pas de matraque. Je n'aurai d'effet heureux sur l'autre que si l'autre se voit en moi comme dans un miroir. De là la nécessité pour moi d'être aussi pénitent et bon que possible pour que l'autre se voit lui-même dans ma pauvre personne, même si elle n'est qu'un peu au-dessus du lot. Le missionnaire doit s'attendre à n'être que lui-même, s'attendre à ce que les Paroles du Père qu'il envoie au passant ne soient pas vues comme elles le méritent, mais que le passant ne voit que le missionnaire. S'il le voit — et quand je dis voir, je dis voir, je ne dis pas regarder — c'est que le missionnaire a quelque chose d'un charisme. C'est cela qui sera décisif. Vous avez de ce charisme en vous, frère Alain. Ne comptez pas trop sur les Paroles que vous prononcez, même si vous devez les prononcer, puisque vous êtes le fer de la longue flèche de la Parole. Mais comptez sur vous-même comme pénitent rayonnant de sa pénitence. Alors la personne rencontrée, si elle est un épis mûr, vous sentira avant de savoir ce qu'elle sent en vous, et si elle n'est pas un épis mûr, elle se rappellera de vous, vous aurez laissé une trace dans ses synapses et, je vous l'assure, ce n'est pas rien. Cela paiera un jour. Merci, frère Alain, pour ce beau commentaire. |
21nov15 169C86 J'ai vu que Michel Houellebecq était un lecteur de votre blog. J'ai pensé qu'il était tout indiqué de vous signaler que dans une tribune intitulée "J'accuse Hollande et je défends les Français", publiée par le quotidien italien "Il Corriere della Sera" l'écrivain français fustige les gouvernements de droite comme de gauche qui ont failli dans leur mission de protection de la population française. Il a des mots particulièrement durs pour le Président français et son premier ministre Manuel Valls. Son dernier roman "Soumission" — paru le 7 janvier, jour de l'attentat contre "Charlie Hebdo" ! —, est une farce grinçante dans laquelle il décrit une France gouvernée par un parti islamiste en 2022. Mais la terreur a frappé à nouveau Paris le 13 novembre. Le 19 novembre, Michel Houellebecq revient sur ces attentats. L'occasion pour lui d'administrer une volée de bois vert aux hommes politiques français et à leur action diplomatique. "Au lendemain des attentats du 7 janvier, j’ai passé deux jours scotché aux informations télévisées en continu sans pouvoir en détourner les yeux. Au lendemain des attentats du 13 novembre, je crois que je n’ai même pas allumé la télévision. Je me suis contenté d'appeler les amis et les connaissances qui habitent dans les quartiers touchés (et ça représente du monde)... On s’habitue à tout, même aux attentats, la France résistera. Les Français sauront résister même sans se prévaloir d’un héroïsme exceptionnel, sans même avoir besoin d’un +sursaut+ collectif d’orgueil national (…). Ils résisteront parce qu’on ne peut pas faire autrement, et que l’on s’habitue à tout. Parce qu’aucune émotion humaine, pas même la peur, est plus forte que l’habitude." Après la résignation feinte ou réelle, il amorce l'offensive : "Keep calm and carry on !" = Restez calmes et avancez ! D’accord, on va faire exactement comme ça, même si, hélas, nous n’avons pas un Churchill à la tête du pays. Contrairement à ce que l’on pense, les Français sont plutôt dociles et ils se laissent gouverner facilement, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont de complets imbéciles. Leur principal défaut est une sorte de superficialité qui incline à l’oubli, ce qui signifie qu’il faut leur rafraîchir la mémoire périodiquement." Michel Houellebecq se fait procureur, passe du réquisitoire à la charge : "La situation regrettable dans laquelle nous nous trouvons doit être attribuée à des responsabilités politiques spécifiques. Ces responsabilités politiques devront tôt ou tard être étudiées à la loupe. Il est très improbable que l’insignifiant opportuniste qui occupe le fauteuil de chef de l’État, tout comme l’attardé congénital qui occupe les fonctions de Premier ministre, pour ne rien dire des ténors de l’opposition (rire) sortent avec les honneurs d’un tel examen." L'auteur d'"Extension du domaine de la lutte" interroge alors : "Qui a décidé les coupes dans les forces de police, jusqu’à réduire ces dernières à l’exaspération, jusqu'à les rendre quasiment incapables d’effectuer leurs missions ? Qui, pendant des années, on nous a répété que les frontières sont une antique absurdité, symbole d’un nationalisme dépassé et nauséabond ? Il ne faut pas longtemps pour comprendre que ces responsabilités ont été largement partagées." L'écrivain reproche aux leaders politiques français — exception faite de Dominique de Villepin dont il salue le discours contre la guerre en Irak en 2003 à l’ONU — d’avoir "engagé le pays dans des opérations militaires absurdes et coûteuses, qui ont eu pour principal résultat d’avoir plongé dans le chaos d’abord l’Irak, puis la Libye. Et ces dirigeants étaient sur le point, il y a peu de temps encore, de faire la même chose en Syrie". Il conclut en disant : "Les gouvernements qui se sont succédé au cours des dix (vingt ? trente ?) dernières années ont failli péniblement, systématiquement, lourdement, dans leur mission fondamentale qui consiste à protéger la population française dont ils ont la charge (...). On pourrait multiplier à l’infini les exemples de la fracture, aujourd’hui abyssale, qui existe entre les citoyens et ceux qui devraient les représenter." Et Houellebecq lance, pour finir, un appel "à la démocratie directe" qui lui semble "l’unique solution vers la démocratie réelle." Marco M de Milan (Italie) |
Réponse : Mon frère Marco, je ne suis pas sûr que Michel Houellebecq soit un lecteur et un commentateur de mon blog. Il y a eu en effet un commentaire signé de ce nom, mais je n'ai aucun moyen de vérifier son identité. Bien que votre commentaire ne traite pas de la signification que je donne du mot "destin", qui est le sujet ici, il fait suite à des réactions des commentateurs attristés comme tout le monde par les meurtres commis à Paris le soir du 13 novembre. Je le publie donc. Michel Houellebecq fait de la politique. Je n'en fais pas. Je ne m'exprime pas comme il le fait en termes offensants à l'égard des gouvernants. Je pense qu'on peut être en désaccord avec les puissants, qu'ils soient de gauche ou de droite, sans les outrager. Ce sont des humains tout aussi peu à la hauteur de la fonction magistrale à laquelle on les hausse que ne l'est chacun de ses électeurs, mais aussi dignes de respect que n'importe lequel de leurs électeurs. Le gros défaut de l'outrage, c'est d'enlever toute force à la critique réfléchie. Je dis: Il ne faut pas de puissants, pas de chefs (Rév d'Arès 16/1), il faut seulement des gestionnaires, et cela de façon d'autant plus urgente que l'on dispose aujourd'hui de moyens bellicistes, coercitifs, tellement énormes qu'on ne peut pas les laisser à la disposition de quiconque est élu président d'une nation massive comme est élu le maire d'une commune sur un programme d'une page, qui ne dit rien de la compétence ou de l'incompétence de l'intéressé, et dont on ne se délivrera pas avant la fin de son mandat. Ceci dit, je comprends Michel Houellebecq "lançant pour finir un appel à la démocratie directe, qui lui semble l’unique solution vers la démocratie réelle," et je suis absolument d'accord avec lui sur ce point, mais je ne crois possible la "démocratie directe" que dans des petites unités humaines, comme je l'ai déjà exposé dans d'autres entrées de ce blog. Dans un pays de 66 millions d'habitants la démocratie directe est impossible, sauf si l'on laisse en France les hommes libres de former des petites unités locales totalement autonomes, ce qui n'est pas du tout l'intention gouvernementale pour l'heure. |
21nov15 169C87 À propos de la vidéo de Didier Br. 169C80 : Mon frère Didier, J'ai écouté les deux vidéos que frère Michel a publié sur le blog et je les ai appréciées comme frère. J'aime ton dynamisme et ta créativité. Quelque chose de la Vie passe à travers ton grand cœur et je suis heureux de te compter parmi mes compagnons d'ascension. Autant j'ai aimé la vidéo interview tournée Place de la République à Paris, autant je suis réservé sur la seconde vidéo [169C8] qui te met en scène. Je regrette que cette vidéo soit publiée et j'espère que peu de lecteurs du blog susceptibles d'être intéressés par notre espérance la verront, car les risques d'incompréhension sont grands. Voilà à mon avis pourquoi : En guise de préambule : Je t'ai déjà dit plusieurs fois qu'en publiant ce genre de vidéo — ce n'est pas la première fois que tu le fais —, tu as beau le faire au nom de Didier Br, le public t'assimilera à la fraternité des Pèlerins d'Arès, à moins de rappeler avec force et clarté que ton témoignage n'est qu'une témoignage parmi d'autres possibles, car les Pèlerins d'Arès sont d'abord et avant tout un mouvement de libération qui parie sur l'alliance d'un Fond Universel (la Parole du Créateur) avec l'infinie diversité des formes (chaque homme). Remarque générale : Cette vidéo illustre un des problèmes de notre mission — Et peut-être d'ailleurs de toute mission d'information. Ce que tu dis ici n'est pas faux, pris bout à bout, mais ce que va comprendre et retenir le public risque d'être faux. Comment est-ce possible ? Tout propos reçu n'est compris par le cerveau humain qu'en référence à une connaissance préexistante. S'il n'y a pas de connaissance préexistante, l'auditeur va raccrocher le propos où il peut. Ainsi un esquimau lisant ou entendant une description du désert du Sahara sera dans l'incapacité de se représenter la chaleur écrasante, le sable et les dunes, etc. Il va transposer dans son univers les mots qui lui sont transmis mais ne pourra pas visualiser le désert. Il en va de même pour notre mission. Si les hommes nous disent : Religion ! Secte ! C'est parce qu'ils n'ont pas de branche ou raccrocher le concept de liberté spirituelle que nous leur présentons. Nous avons vu nous-mêmes qu'il nous a fallu des années pour commencer à comprendre vraiment ce à quoi nous appelait La Révélation d'Arès. Je crains fort que cette vidéo, qui se me semble pas avoir été assez travaillée, soit incompréhensible pour la plupart. Dans la partie : "Pourquoi le créateur envoie-t-il le messager Jésus en 1974 ?" D'une part, la réponse est longue et on finit par perdre le lien avec la question. D'autre part, elle fait référence à des notions que nous maîtrisons mal. Bien sûr, nous évoquons régulièrement dans la rue les prophètes, mais ici, ce n'est pas la rue. Nous ne pouvons nous adapter à notre auditoire, lui faire sentir et comprendre le différent entre le Créateur et sa Parole ainsi que ce que les hommes en ont fait. De plus, on ne sait même pas au fond si ces événements ont vraiment eu lieu ou s'ils sont symboliques — L'essentiel n'étant pas là pour nous puisque la leçon spirituelle subsiste quoi qu'il arrive —. Je n'oublie pas par exemple que frère Michel a évoqué à plusieurs reprises sur son blog que l'Exode, s'il a eu lieu, ne s'est certainement pas déroulé comme La Bible le raconte, ou qu'Azor pourrait ne pas avoir existé en tant qu'homme. Bref, tu ne répond pas à la question et tu ne maîtrises pas plus que moi le sujet (tout en parlant avec autorité). Une bonne réponse serait plutôt : Il y a 2000 ans, le créateur envoya au monde un prophète qui délivra le plus beau message d'amour qui soit : Le Sermon sur la Montagne [Matthieu chapitre 5 à 7]. Aujourd'hui, 2000 ans plus tard, ce message n'est toujours pas accompli. Jésus est venu relancer cet accomplissement en 1974, etc. Dans la dernière partie : Rassembler un petit reste de pénitent [Rév d'Arès 24/1] Si on se met à la place de n'importe quel citoyen moyen, le propos tenu est celui d'un adepte d'un mouvement qui recrute en ligne. Bien sûr, ce n'est pas ce que tu dis, mais comment le public aujourd'hui soumis au rouleau compresseur d'un système qui a remplacé la réflexion et l'écoute par l'agitation [médiatique] pourra comprendre qu'en écrivant "Rassembler un petit reste de pénitents", tu veux dire en fait ceci : "Le Bien — aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés, retrouver l'intelligence du cœur, que La Révélation d'Arès résume dans le mot pénitence — est au-delà de toute idée ou terme de foi. Il est ou n'est pas. L'homme bon est d'abord l'homme qui reprend librement en main son destin en partant de ce qu'il est — juif, chrétien, musulman, bouddhistes, athées, etc. — et à partir de là de faire sienne la Parole et le Message que le Père est venu lui transmettre à Arès. C'est pourquoi la mission des Pèlerins d'Arès est tout le contraire d'un recrutement tel que le monde l'envisage, que le seul recrutement possible est l'auto-recrutement de l'homme qui décide de mettre ses pas dans les Pas du Créateur [Rév d'Arès 2/12]. Et que par voie de conséquence, ce rassemblement ne peut qu'être celui d'homme libérés et libérateurs à leur tour..." Il aurait été plus simple par exemple de titrer cette partie : L'Appel au Bien : Un Message Universel. En conclusion, faire des vidéos est une bonne chose. Notre mission en a besoin. Mais dans un monde où l'image prédomine, cela demande beaucoup de réflexion et de travail. De cette première version, tout n'est pas à jeter, mais il faudrait retravailler à partir de là, et corriger progressivement pour que, de version en version, nous finissions par aboutir à un résultat satisfaisant. (....) Je prie avec toi, Jeff P. d'Île de France |
Réponse : Je suis en voyage et je n'ai pas encore pu visionner la vidéo de Didier Br. 169C80. Sur mon portable les vidéos ne fonctionnent pas très bien, le son est mauvais, etc. Je l'ai déjà dit dans ma réponse 169C80 : "Je suis en voyage et je n'ai ni le temps ni des moyens faciles pour visionner cette video. Je pense qu'elle est opportune pour la mission. Si elle ne l'est pas, on me le dira sûrement." Voilà que Jeff dit ce qu'il en pense. Merci, frère Jeff, de nous donner votre avis. Vous apportez certainement des éléments qui permettront à frère Didier de refaire une autre vidéo plus conforme à la vision que vous avez du Message que nous avons à lancer dans le monde . Toutefois, dire si frère Jeff a raison ou tort n'est pas mon propos. Je vois les choses autrement. Je connais la grande foi de notre frère Didier, sa connaissance de La Révélation d'Arès, son dévouement à la mission, mais je connais aussi son côté "spectacle", chez lui vocationnel, et je m'attendais sans l'avoir vue à ce que sa vidéo ait aussi un petit côté théâtral qui a eu ses désapprobateurs. Je n'ignore pas non plus, pour l'avoir observé toute ma vie chez les hommes, que lorsque le côté "spectacle" est chez quelqu'un plus fort que le côté "travail patient" le résultat comprend en général une part d'improvisation, de recherche d'effets, qui peuvent être heureux ou malheureux. Il semble qu'ici certains effets malheureux soient évidents pour frère Jeff et peut-être pour beaucoup d'autres. Mais, dans la mesure où il n'y a pas d'erreurs fondamentales, est-ce si important ? Pourquoi, connaissant le côté saltimbanque de frère Didier, ai-je pris le risque de publier sa vidéo sans l'avoir visionnée ? Eh bien, c'est exactement comme je prends le risque d'envoyer dans la rue des missionnaires qui n'ont pour toute formation apostolique que leur foi. Les effets qu'ils produisent sur les personnes auxquelles ils s'adressent sont aussi heureux ou malheureux. Mais je ne les envoie pas convertir, ce qui nécessiterait une formation, je les envoie, comme le Père par La Révélation d'Arès les envoie, pour moissonner des épis mûrs, pour rassembler un petit reste de pénitents. Ces épis mûrs réagiront peut-être positivement à la vidéo de frère Didier Br. non à travers ce qu'elle dit, mais à travers ce qui en émane par-delà les mots, une quête informelle, éthérée de la Vie. Quand Jésus appela des pêcheurs du Lac de Génésareth: Pierre et André, Jean et Jacques, pour en faire des apôtres, il prit le même risque. Il s'assura ainsi la collaboration apostolique d'hommes qui parlaient eux aussi chacun avec son tempérament, sa voix, son style, sa compréhension du message de Jésus, ses effets heureux ou malheureux. Ceci dit, je visionnerai attentivement cette vidéo quand je serai de retour chez moi. |
22nov15 169C88 Frère Michel, après les attentats à Paris, j'ai lu les échanges entre vous et mes frères et sœurs sur le blog, des échanges fraternels qui vont loin, bien plus loin que ce qu'on voit, lit et entend dans les médias. Nous sommes frères de tous les hommes et la guerre ne se combat pas avec la guerre. Mais nos frères humains terroristes de la Daech sont des fanatiques, comme les fanatiques nazis qui ont provoqué la deuxième Guerre Mondiale et exterminé systématiquement 6 millions de juifs. Comment parler à des fanatiques conditionnés qui ne veulent pas dialoguer et qui nous voient comme "Satan" qu'il faut exterminer ? C'est la questions que je me pose malgré la foi et la confiance que j'ai dans notre mission. Hitler et son parti avait eu du succès parce qu'après la première Guerre Mondiale le reste du monde avait mis l'Allemagne dans une situation difficile au lieu de l'aider à construire une démocratie solide. La situation de la Syrie est comparable et les terroristes islamiques ont pris de l'ampleur. "Die Zeit" [= "Le temps"], un journal allemand, a écrit après les attentats: "Pendant les 100, 50, 20, dix et deux dernières années les Européens ont maltraité, exploité et méprisé le Moyen Orient. À aucun moment cette question n'était au centre : Que pouvons-nous faire pour que ces gens là-bas aillent mieux ? Mais à tout moment, la seule questions qui se posait, était: Comment faire pour sortir le plus de pétrole possible et faire en sorte que le terrorisme reste sur place." Mes amis, collègues et élèves ici à Hambourg ont été choqués après cette folie meurtrière à Paris, ils se sentent concernés — Pourquoi ne se sentait-on pas, moi incluse, plus concernés avant dans notre train-train quotidien ? Cette ouverture permet de faire réfléchir sur le Mal et le Bien, qu'il faut croire et vivre le Bien qui est en nous. Dans un journal allemand, j'ai trouvé cette citation de Martin Luther King, que j'ai lue à mes élèves, dont certains étaient abattus et désespérés:
* traduction par le blogger : L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; la lumière seule peut le faire. La haine ne peut pas chasser la haine ; l'amour seul peut le faire. |
Réponse : Merci, ma sœur Sandra, pour ce commentaire. Il y avait tellement longtemps que je n'avais pas lu quelque chose de votre main, j'en suis tout attendri. Il est vrai, ma sœur, que nous Occidentaux n'avons apparemment pas fait grand chose "pour que ces gens là-bas aillent mieux", mais on ne peut pas oublier qu'il a toujours été très difficile de faire accepter par les peuples musulmans nos valeurs qui ne sont pas les leurs. Notamment, l'idée que nous nous faisons de la démocratie n'est pas vraiment l'idée de l'état et du gouvernement ancrée chez les Orientaux qui, par nature, sont plus attirés par le charismatique que par l'élu. Ils sont aussi plus attirés par l'artisanat que par l'industrie, plus attachés à ce qu'ils croient qu'au rationalisme qu'on veut leur enseigner, etc. Voyez ce que les États Islamiques Arabes font de l'argent de leur pétrole : Ils le placent dans une sorte de petite monde des Mille et Une Nuits et non dans des industries productives, des laboratoires de recherche, etc. Je ne dis dis pas ici qu'ils ont tort et que nous avons raison. Je dis que la vision que les Orientaux ont de la vie est différente de la nôtre et qu'un fossé existe entre eux et nous. Ne voyez-vous pas que, déjà entre Occidentaux, un fossé existe entre le mental général et nous mental à nous Pèlerins d'Arès, nous qui sommes aussi des Occidentaux ? Il ne faut pas grand chose, parfois, pour que des espérances grandioses ne passent pas la muraille des habitudes de vie et de pensée. Vous parlez de fanatiques. Oui, les nazis militants, notamment les SA, les SS, étaient des fanatiques, mais je ne suis pas sûr que ce soit la situation de Daech. L'armée de Daech est très petite sur un territoire immense où, si elle n'avait pas l'acceptation des nombreuses populations locales, cette armée ne tiendrait pas. Daech veut apparemment — je parle de ce que j'observe et non de ce que racontent les journaux — redonner à la Mésopotamie l'aspect qu'elle avait avant la colonisation. N'oublions pas que l'Irak, la Syrie, le Liban, la Jordanie, etc. n'existaient pas avant que nous Occidentaux n'ayons tracé en Mésopotamie des frontières à la règle. Par ailleurs, Daech est radicale dans l'interprétation violente du Coran qui vaut une l'interprétation midéricordieuse du Coran qui prévaut ailleurs. Là aussi il y a un problème et nous, Pèlerins d'Arès, avons la solution à ce problème: La Révélation d'Arès, mais combien de nos frères Musulmans au Moyen Orient, et même en France, la connaissent et/ou l'acceptent ? Presque personne. Ce matin, dimanche, j'écoutais sur l'A2 l'émission "Islam". Un intellectuel musulman était interviewé. Le présentateur de cette interview disait des choses comme : "Les Musulmans de France ne sont-ils pas des citoyens avant d'être musulmans" — langue de bois, s'il en est — ou quelque chose comme: "Comment interpréter ce Coran complexe et mystérieux ?" L'interviewé qui avait aussi la langue de bois que doit avoir tout utilisateur de la télévision en France — nous Pèlerins d'Arès n'avons pas la langue de bois, alors pas de télévision pour nous — se garda de répondre directement à cette question dans laquelle les qualificatifs que sont "complexe et mystérieux" cachaient tout simplement l'embarras qu'éprouve tout Musulman honnête devant un Coran qui comporte des appels à la violence et à l'élimination des infidèles autant que des appels à la miséricorde et au respect des hommes du Livre. Je lis tous les jours le Coran et je sais quel embarras serait le mien devant de pareilles contradicitons, si je n'avais pas La Révélation d'Arès qui me dit qu'il y a dans le Coran comme dans la Bible des livres d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12). J'affirme que pour moi des hadiths ou des propos étrangers à Muhammad se sont glissés dans le Coran et qu'aucune solution définitive générale aux déchirements qu'on voit depuis des siècles dans le monde musulman ne sera trouvée aussi longtemps que l'Islam n'aura pas reconnu La Révélation d'Arès comme Parole de Lumière. Pourquoi, au lieu de citer Martin Luther King, ne pas citer quelques brefs passages de La Révélation d'Arès? Vous voyez, ma sœur Sandra, vous aussi avez la langue de bois, vous tendez toujours à ne parler que de ce que tout le monde admet et non de choses qui ne sont pas encore admises. Je ne vous le reproche pas, mais je souligne ici un fait qui fausse et dévie encore les grands chemins vers la Vérité. |
22nov15 169C89 Juste pour information, j'ai visionné à deux reprises la vidéo de frère Didier (169C80) et j'ai lu également deux fois le commentaire de frère Jeff à propos de cette vidéo (169C87). Mais moi je ne vois pas où est le problème. Didier témoigne simplement, rien n'est compliqué dans ce qu'il dit, rien n'est obscur[. Chacun en] comprend et entend ce qu'il veut. C'est comme à la moisson, s'intéresse qui veut au sujet. Cette vidéo est courte et simple, c'est juste un petit "flash info". Comme quoi ! chacun reçoit les choses à travers son filtre personnel. Il n'y a pas de recette. Stéphanie M.-L'H. d'Île de France |
Réponse : Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire, qui est le pendant du commentaire de Jeff. |
22nov15 169C90 Je viens de lire le commentaire de notre frère Jeff et votre réponse [169C87]. Je suis sensible à ce que vous dites. Vous nous donnez là encore un enseignement si précieux. Des sœurs ont vue le montage et n'ont pas eu la même réaction [que Jeff]. J'ai refais le montage, celui-ci est un tout petit peu plus long. La seule mise en scène est un fond noir à ma demande, car, cela donne une profondeur à l'image. Je n'ai pas cherché dans ce témoignage à me donner en spectacle ou faire des effets, je parle avec mon cœur, ma petite âme. Mon passé saltimbanque me colle à la peau. J'ai, il est vrai une personnalité, audacieuse, qui dérange parfois. Mon entourage dit que je suis un artiste dans l'âme, un poète, un philosophe ; à quoi, je réponds que j'aspire à la Vie spirituelle et que mon verbe est celui d'un pénitent, un Pèlerin d'Arès. J'aime se qui touche à l'art dans le sens de la Beauté et je cherche avec mes moyens, comment toucher les âmes, que ce soit par le verbe de la Parole, la peinture, la photo, la vidéo, l'écriture. Je me considère plus comme un artisan du Bien, avec ses ombres, ses lumières dans la dynamique de la pénitence. Le frère (est) parleur.(Rév d'Arès xLix), alors, je parle ! Ce témoignage a été fait spontanément. En effet, Emmanuel qui filme, athée, lit La Révélation d'Arès et se pose des questions. Je n'ai fait que lui répondre sur le vif. Ceci est un extrait. Il est bien évident que cela peut-être beaucoup mieux ; je suis nul. Je l'ai fait aussi dans le sens du témoignage d'un frère Pèlerin d'Arès, un des milliers des reflets de la Roche Etincelante (Rév d'Arès 10/2) qui a le souci de transmette la Parole, de faire connaitre Mikal, de trouver les épis mûrs, je suis en permanence en recherche, avec mes hauts et mes bas. Je l'ai fait aussi pour émuler parmi nous des sœurs et frères, pour qu'ils réalisent des vidéos sur tous les thèmes de La Parole, de vos enseignements. J'ai enlevé la vidéo de YouTube. Voici un lien Wee transfert ou vous pouvez la télécharger, disponible jusqu'au 28 novembre 2015.Fichiers (500 Mo au total) 1 La Révélation d'Arès.MP4 Lien de téléchargement : http://we.tl/TN1uxfYrP6 Didier Br. d'Ile de France. |
Réponse : Puisque j'ai publié votre première vidéo (169C80) sans la visionner, puis l'opinion qu'en a frère Jeff, je ne peux qu'en assumer les conséquences et afficher celles-ci. Cela n'a pas de rapport direct avec le sujet de cette page, qui est "destin", mais tout ce qui manifeste notre état de pénitents moissonneurs est de toute façon relié de façon proche ou lointaine au destin que nous avons choisi. Ce matin j'ai commencé le téléchargement de votre vidéo sur mon portable, mais il est très lent et annonce quatre heures pour 500 Mo. En voyage c'est trop long. Je renonce à télécharger et je laisse donc à nos frères et sœurs le soin de faire ce travail. Ceci dit, puisque nous sommes sur le sujet de vidéo comme outil missionnaire, je suis curieux de savoir ce que nos frères et sœurs apôtres vont faire de la vôtre. Personnellement, je ne vois pas. Vous-même n'en avez pas l'usage puisque, quand vous présentez les Pèlerins d'Arès à quelqu'un, vous le faites de vos lèvres mêmes. Chacun de nous est dans ce cas. Si un frère ou une sœur présente à une ou plusieurs personnes La Révélation d'Arès, sa signification, l'Assemblée des Pèlerins d'Arès, leur œuvre apostolique, etc., pourquoi mettrait-il ou mettrait-elle votre DVD dans un lecteur en disant : "Voilà ce qu'un de nos frères dit à propos de... etc" ? Non, il ou elle parle, il ou elle dit directement à la personne ou aux personnes ce qu'il faut leur dire. En 2010 pour ma mission à Nice j'ai, avec l'aide précieuse de ma fille Nina, travaillé quatre mois à la réalisation d'une vidéo de 35 minutes de présentation de La Révélation d'Arès, des circonstances surnaturelles de son apparition, de son sens, de ses perspectives pour le monde. Je l'ai fait pour m'épargner trois fois par semaine (le samedi après-midi, le dimanche matin et le lundi soir, à l'époque) la répétition des mêmes choses et le présentation de la même série d'images. Mais je n'ai jamais demandé mes frères d'utiliser ma vidéo de Nice pour leur propre mission où qu'elle ait lieu en France ou ailleurs. J'ai seulement espéré par là encourager mes frères et sœurs à réaliser eux-mêmes des documents filmés intéressants et, je l'espère aussi, bien meilleurs que le mien. Je reste respectueux de la façon que chacun a de parler comme il l'entend. Je ne me suis pas présenté comme archétype ou protype du présentateur. Il s'ensuit que je réserve toujours la vidéo en question à mon seul usage. Je ne me suis même pas permis de mettre sur YouTube ou Dailymotion et de présenter dans mon blog cette vidéo réalisée pour ma mission de Nice de 2010 à 2014. Personne ne me l'a demandé, du reste. Voilà pourquoi je ne vois pas très bien à quoi peut servir votre vidéo ici présentée, sinon pour permettre à des lecteurs de mon blog de vous voir présenter La Révélation d'Arès, mais vous avez un côté saltimbanque que je n'ai pas et j'en suis heureux pour vous. Je n'ai pas le goût de me donner en spectacle. Vous l'avez et c'est je crois votre supériorité sur moi. Peut-être ferez-vous un jour quelque chose de bien travaillé, qui crève l'écran réellement. Cela ne semble pas être encore le cas, d'après ce que dit Jeff. |
24nov15 169C91 Sans vouloir faire de politique, je trouve que l'analyse des attentats de Paris de François Asselineau est très honnête. Attentats de Paris - L'analyse de F. Asselineau - 17 nov 2015 Aperçu par Yahoo Fraternellement, Christian S. d'Alsace. |
Réponse : Merci, mon frère Christian, pour ce document qui peut intéresser certains lecteurs du blog. François Asselineau, que je ne connaissais pas, est donc un politicien. Or, nous ne faisons pas de politique et ce n'est pas sans une certaine prudence que l'écoutons. François Asselineau ne voit évidemment pas les choses sous l'angle spirituel qui est le nôtre, mais il se pose quelques questions intéressantes concernant l'événément criminel dont viennent de souffrir 130 de nos frères humains à Paris le 13 novembre. |
24nov15 169C92 Le mal rasé qui se tortille sur sa chaise dont vous affichez l'heureusement brève vidéo à 169C80 (je n'ai pas pu me connecter au lien qu'il donne en 169C90 ; le site propose des vidéos, mais pas la sienne) ne fait pas spécialement honneur au Message que vous adressez au monde. Votre Message a pourtant retenu mon attention. C'est un voisin, peut-être un de vos frères, Frank V., qui m'avait recommandé votre blog. Il est monté à Paris pour des chantiers. Depuis, je regarde le blog régulièrement. J'y trouve des pensées intéressantes que je n'agrée pas toutes facilement, mais qui posent la situation humaine sous un angle qui fait me réfléchir. Parfois ça me réveille la nuit (ne riez pas). C'est vrai que la meilleure façon de vaincre le Mal, c'est d'être le Bien soi-même. Vous appelez ça pénitence. Le mot me fait dresser le poil, mais bon ! pourquoi pas ? C'est évidemment un changement radical de la façon de vivre qu'on la plupart des hommes. Vous en parlez d'une façon qui fait rechigner, mais on se dit que si l'on veut qu'on nous aime, nous pardonne, nous foute la paix, nous écoute avec intelligence, il faut commencer par aimer, pardonner, foutre la paix aux autres et les écouter avec intelligence. Et vous dites que c'est Dieu qui vous a dit tout ça ? Je n'arrive pas à croire en Dieu... À propos de pénitence, votre missionnaire qui parle sur 169C80 parle de pénitence mais pas comme vous, il omet (distraitement ou prudemment, je ne sais pas) notamment le pardon et il ne parle pas d'être comme vous dires absolument libre de préjugés pour réfléchir sur des bases sans influence. C'est vraiment du baclage cette vidéo 169C80. À mon avis vous devriez la retirer. Elle induit en erreur. Mais le sujet de la page, c'est le destin et le destin est vraiment sujet à controverse ! Je n'arrive pas à concevoir qu'on puisse choisir un destin qui ne soit pas celui auquel on est fatalement promis par l'époque, la région, les conditions dans lesquelles on est né. Si l'on naît fou, on restera fou ! Si je nais au Moyen Âge, je ne peux pas devenir mécanicien de locomotive. Si je nais eskimo dans un igloo, je ne peux pas devenir quelqu'un comme vous. Je ne peux pas croire que le destin est comme une œuvre que je réaliserais en me taillant d'une certaine façon comme un sculpteur taille sa pierre. Je ne peux le croire. Ganfhi serait-il devenu la "grande âme", la grande statue qu'on connaît, parce qu'il l'a voulu ? Non, je ne le crois pas. Il est devenu ainsi par le jeu particulier de circonstances qui l'y ont amené. De fil en aiguille, d'événement en événement, il a fini par être la figure historique que tout le monde connaît. Mais je suis quand même troublé par ce que vous dites. Peux-tu vraiment choisir ton destin ? Dioclétien de Haute Loire |
Réponse : Dioclétien ? Est-ce votre vrai prénom ou un pseudonyme ? Si c'est un pseudonyme, pourquoi prendre le nom d'un empereur romain qui fut un sanglant persécuteur des Chrétiens ? Oui, j'ai connu un Frank V. du Puy en Velay, mais je suis sans nouvelles de lui depuis très longtemps. Ceci dit, vous me parlez du destin et comme beaucoup vous n'arrivez "pas à concevoir qu'on puisse choisir un destin qui ne soit pas celui auquel on est fatalement promis par l'époque, la région, les conditions dans lesquelles on est né." Bien sûr, "si l'on naît fou, on restera fou", mais il ne s'agit dans mon entrée 169 que du destin que Dieu propose à des hommes sains d'esprit, non à des hommes mentalement empêchés par des déficiences ou une maladie. Vous n'arrivez "pas à croire en Dieu". Vous n'y arrivez pas, parce que, par culture, vous pensez au Dieu de la religion. Le Dieu de la religion n'est pas le Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) venu parler à Arès, Mon Père, le Créateur, n'est pas celui dont je serais le sujet soumis. Il est Celui dont je suis l'Enfant (13/5), l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais, ayant été athée moi-même, je sais combien il est difficile de croire en Dieu. Ne parlons donc pas de Dieu pour le moment. Restons-en au destin. Vous parlez de vous sculpter comme un artiste. Le destin pénitent que choisit un être sain d'esprit, c'est comme l'art, en effet. Presque tout le monde naît potentiellement capable de créer une œuvre artistique, mais très peu d'humains s'y essaient, rares sont ceux qui font de l'art leur métier, plus rares encore sont ceux qui y parviennent à l'excellence et à la célébrité. De ce fait, peu d'humains sont appelés artistes. L'artiste est quelqu'un qui donne à quelque chose de banal une forme particulière de beauté, qui chez le pénitent devient beauté (Rév d'Arès 12/3), de sorte que le banal et le Mal, apparenté au banal, deviennent Bien. Par là, dit le Père, le monde peut changer en Bien (28/7). Le pénitent est ainsi un artiste qui crée son âme et qui ne reste pas dans le monde comme un vague beau projet inaccompli ou à moitié accompli. De même qu'un artiste — par exemple Picasso — au cours de sa vie change de sujets, de style et de facture, réalise des œuvres fort différentes et par là se donne des destins artistiques variés, un homme de bien juif, chrétien ou musulman, déjà artiste dans un genre, peut devenir un Pèlerin d'Arès pénitent et moissonneur. J'abrège. Dans tous les cas d'art, la volonté joue un rôle existentiel. Si Rodin n'avait pas eu sa volonté acharnée de travail, de perfectionnement et de recherche, il serait malgré le talent resté un tailleur de pierre dans le bâtiment, un fabricant de sépultures dans les cimetières. De même si vous n'avez pas la volonté de la pénitence, vous resterez quelqu'un qui, pour expliquer ou excuser sa banalité, prétendra qu'on n'a que la vie qui vient et qu'on ne s'en crée pas une autre. Je peux prendre une autre métaphore : la guerre. Le destin pénitent que choisit un être sain d'esprit est aussi une guerre : Une guerre contre lui-même porté à la banalité, à la médiocrité, au péché ou Mal commun. Karl von Klausewitz (on écrit aussi Carl von Clausewitz) écrivit: "La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens" et je dis que le destin du pénitent est la continuation du rêve religieux ou idéologique, d'une espérance qui reste dans les pages d'un livre, par d'autres moyens à la portée de tous ceux qui ont la volonté de vivre comme artisans libres du Bien, du Bien idéal : le salut au bout de la vie présente et le retour en Éden pour la Vie à venir dans le monde. Quant au "mal rasé qui se tortille sur sa chaise", c'est un frère de Paris, que j'aime, parmi nos nombreux frères de Paris que j'aime tous. Il est ce qu'il est comme je suis ce que je suis. Il parle comme il parle et moi je parle comme je parle et chacun parle comme il parle. J'ai affiché par estime pour son auteur et avant même de la visionner cette "heureusement brève vidéo à 169C80", laquelle selon vous, Dioclétien, "ne fait pas spécialement honneur au Message" d'Arès. Comme je suis rentré à Bordeaux, j'ai pu enfin visionner cette vidéo 169C80 (par contre comme vous je n'ai pas pu trouver sa vidéo refaite sur le site qu'il donne en 169C90). Vous n'appéciez pas la vidéo de Didier Br., mais au moins vous le dites en termes polis, contrairement à ce que me dit un commentateur méchant et grossier, que je trouve dans ma boîte webmaster@freesoulblog.net, et que je ne publie pas ; ce méchant commentateur dit que c'est une vidéo "sans intérêt et molle du gland... Un blabla sans fond," ajoute-t-il, "que vous faîtes le choix de soutenir au prix du chant des "indiens" (en référence à votre enseignement) que vous laissez dans la marge. Ce sont des vidéos pour simple d'esprit." Eh bien non ! Cette vidéo est évidemment un bâclage — on devine que Didier Br. a plus la curiosité artistique un peu enfantine de se voir et de s'entendre sur la vidéo que de travailler sur ce qu'il va dire et c'est dommage — mais ce qu'il dit, pour hâtif et incomplet que ce soit, est touchant, plein de foi brûlante. C'est son témoignage à lui, même si ce n'est pas très clair pour des oreilles profanes, comme le dit frère Jeff (169C87). Je ne l'enlèverai pas de ce blog, ne serait-ce que pour dire à Didier mon amour fraternel et mon espérance qu'il fera beaucoup mieux une autre fois. |
24nov15 169C93 Merci, Frère Michel, d'avoir répondu à ma missive de la paix [169C73]. J'ai été touchée comme beaucoup d'entre-nous par l'horreur de ces derniers jours. En disant que ces attentats allaient faire la part belle à l'extrême droite je pensais à celle qui nourrit et se nourrit électoralement de l'islamophobie et du racisme. Je suis loin de la politique, je cherche autour de moi des femmes et des hommes qui se sentent prêts à réaliser la fraternité au sens humain et spirituel. Mon combat est de mettre en priorité le besoin de faire la paix et de tenter de comprendre celles et ceux qui sont réticents à la réaliser. Vous incarnez avec La Révélation d'Arès mon havre de paix. Je pense que si mon chemin ne vous avait jamais croisé, j'aurai probablement basculé dans un profond nihilisme. Le pardon doit être sans cesse rappelé. Je me dis en ce moment : Si seulement George Bush et ses amis avaient juste pris le temps demander pardon au peuple Irakien peut-être que beaucoup de vies auraient été épargnées. Si seulement ces tueurs du Vendredi 13 et ailleurs avaient rencontré sur leur chemin des hommes bons pour les guider vers la paix. Mais en ce moment combien d'hommes et femmes sont à la hauteur de l'immense message du Sermon sur la Montagne et combien de Musulmans sont à l'image du Miséricordieux et Clément ? Peut-être qu'un jour nous serons assez nombreux pour rivaliser dans les bonnes œuvres. C'est l'immense tâche que le Père de l'Univers nous demande à tous de transmettre. Merci, Mikal, grâce à vous je sais que mes enfants sauront que la foi n'est pas une vieille fable mais un don d'amour incommensurable. Fraternellement, Hakima d'Alsace |
Réponse : Merci, ma sœur Hakima, pour ce beau commentaire qui prolonge celui que vous avez déjà adressé à ce blog et qu'on peut lire en 169C73. Dans un commentaire reçu aujourd'hui, que je ne publie pas, faute de temps, un certain Jawad, également d'Alsace et comme vous d'origine maghrébine, m'insulte sous prétexte que j'aurais faits miens quelques mots que j'ai en effet écrits dans ma réponse 169C88 : "Les Musulmans de France ne sont-ils pas des citoyens avant d'être musulmans ?" mais qui ne sont pas de moi? Ces mots sont du présentateur de "L'Islam" ou "La Voix de l'Islam" que j'ai écouté sur l'A2 dimanche matin. Jawad dit: "Non les Musulmans dont d'abord des Musulmans avant d'être des citoyens." À cela je réponds, parce que je vais tout à fait dans votre sens : "Non, mon frère Jawad, pour moi les Musulmans ne sont pas d'abord des Musulmans, pas plus que les Catholiques ou les Juifs ne sont d'abord des Catholiques ou des Juifs. Pour moi ils sont, ou ils devraient être, des consciences !" La destin dont parle ma présente entrée 169 est une affaire de conscience. Qu'est-ce qui peut donner à un homme la volonté de devenir l'image et la ressemblance du Père sinon sa conscience qu'il doit être ainsi ? Si vos enfants, Hakima, savent toute leur vie que "la foi n'est pas une vieille fable mais un don d'amour incommensurable" ce n'est pas par la religion. C'est parce que vous leur aurez façonné la conscience, la conscience que sans foi dans le Bien, aucune humanité d'amour, de fraternité, de pardon, de paix, d'intelligence et de liberté n'existera jamais et l'humanité se perdra dans le péché des péchés. Hier j'ai été témoin d'un heurt d'incompréhension entre deux hommes d'un même parti, le PS. D'un côté M. Macron, ministre de l'économi,e, figurant pour moi la conscience en mouvement, et de l'autre M. Cambadélis, secrétaire général du PS, figurant pour moi l'idéologie fossilisée, l'idéologie comme religion. M. Macron disait que "les Français sont responsables de ce qui leur arrive, parce que la radicalisation des terroristes se nourrit d'une défiance à l'agérd des Musulmans liée à une absence de mobilité" (pour moi il s'agit de mobilité de la conscience) au sein de la société". Ces paroles agacèrent Jean-Christophe Cambadélis, qui s'exclama : "D'habitude je comprends Macron, mais là je ne le comprends plus." Devant les Gracques, un groupe de réflexion informel social-libéral, Emmanuel Macron affirmait que "le terreau sur lequel les terroristes nourrissent la violence, c'est celui de la défiance." Il a poursuivi par : "Nous sommes une société au cœur de laquelle il devrait y avoit un pacte d'égalité, parce que pour les Français l'égalité vaut beaucoup plus que dans d'autres économies et d'autres sociétés, en particulier anglo-saxonne." Et là j'ai pensé que c'était peut-être la raison pour laquelle le Père est venu parler en France en 1974 et 1977. Macron a poursuivi par : "Les Français ont progressivement abîmé cet élitisme ouvert qui permettait à chacune et chacun de progresser. Nous avons arrêté la mobilité sociale. Nous nous sommes doté, hélas, de la capacité à fermer la porte. Le fait est que quelqu'un portant une barbe et un nom à consonance arabe qu'on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d'avoir un entretien d'embauche qu'un autre." C'est ce qui a, pour M. Macron, creusé un fossé qui a scindé notre société. C'est tellement évident, mais M. Cambadélis "ne comprend pas." M. Macron a encore dit des choses intéressantes : "Je ne prétends pas que tous ces dysfonctionnements de la société sont la cause première du djihadisme. La cause première est la folie des hommes et l'esprit totalitaire et manipulateur de quelques-uns. Mais il y a un terreau, ce terreau est notre responsabilité. Notre société se nourrit d'une lèpre qui ronge et divise les esprits, et si demain nous n'y prenons pas garde, il les divisera plus encore." Je suis heureux que vous, ma sœur Hakima d'éducation musulmane mais qui a évolué avec intelligence et est devenue Pèlerin d'Arès, et moi, un Breton, de famille autrefois catholique côté mère, orthodoxe côté père, devenue athée, nous nous retrouvions grâce à La Révélation d'Arès unis dans un même combat pour l'amour entre hommes. La Parole d'Arès une un magnifique trait d'union. |
24nov15 169C94 Je réfléchis tout haut sur ce destin depuis quelques jours. Je vois bien qu’il y a un carcan d’existence ennuyeux dont il faut se libérer. C’est un texte un peu confus et avec des répétions, mais je pense qu'il y a des éléments intéressants. Si on va au bout de la logique de se libérer des préjugés sur l’homme et sur Dieu, on arrive à un Dieu et à un homme sans mode d’emploi, sans mode d’emploi parce que ce qui peut les faire mouvoir, se décider, faire des choix, aussi bien Dieu que l’homme c’est une relation vivante. Seule la vie qui se crée par les réactions des uns et des autres va dans un sens ou dans un autre. De la pénitence c’est peut-être ce qui est le plus difficile à se remémorer au quotidien, être neuf à chaque rencontre avec des êtres que l’on connaît pourtant depuis longtemps, garder le destin de rester Vivant (libre de préjugés). On dit que Dieu connaît l’homme mais comme Dieu a donné à l’homme sa propre nature sans mode d’emploi le connaît-il vraiment ? Dieu propose à l’homme, en tant qu’être relationnel, un Destin de bonheur dans la liberté absolue à épanouir. On se fabrique à longueur de temps des modes d’emploi — esprit de science (Rév d’Arès 33/8) —. Celui-ci réagit comme cela, celui_là comme ceci ; si je lui dis ceci, il va me dire cela, rien n’est plus usant et ennuyeux. N’ayant pas de mode d’emploi il est raisonnable de se fixer un destin. Mais c’est un destin sans mode d’emploi, une "direction de certitude", comme vous dites. Je vais faire une peu de pub pour la pénitence, parce qu’elle seule résout la quadrature du cercle entre l’individu et le monde. Toute les sociétés ont renoncé à résoudre le problème et ont définitivement soumis l’individu au monde : Le monde (la société) fixe des règles, l’individu n’a que l’autorisation de les suivre. Or, la pénitence proclame l’intelligence de l’individu libre que personne n’a besoin de soumettre, si se partage le destin choisi du Bien et que chacun y travaille. Elle proclame le bien fondé de naître, individu nu, sans destin à priori. J’ai besoin de me choisir un destin parce que je suis libre, choisissons le plus intelligent : celui que Dieu pense le meilleur et qu’on peut facilement trouver le meilleur en y réfléchissant nous-mêmes un peu, grâce aux propos éclairants des prophètes. Ce qu’il faut comprendre c’est que dans ma relation à l’autre je suis le monde. Ce qui vit en moi au contact de l’autre, ce qui réagit c’est le monde qu’on m’a transmis ou qu’on me transmet à l’instant même de la vie. Comment peut-il se faire que, par exemple, étant enfant dans une situation inconnue mais sans danger on puisse tout d’un coup être saisi de peur jusqu’à la paralysie ? C’est parce que cela vient du monde, non d’un caractère à priori. La pénitence, c’est l’intelligence de transformer tout ce monde en moi, puisque c’est ma part d’individu que moi seul puisse maîtriser ou libérer pour vivre. Ainsi, en transformant ce monde en moi grâce à la transformation de la vie que je donne à autrui, je change le monde. En m’imposant de fouiller, au milieu de mes difficultés, pour sortir de moi l’amour, le pardon, l’intelligence du cœur, la paix, le libre (le neuf sans préjugés), pour mon frère je génère la nouvelle salive du monde. C’est donc à ce moment précis, pendant ma relation à autrui, pendant que je suis le monde, que je peux changer le monde, c’est le point de "quadrature du cercle" qui rend possible le changement du monde à partir de ma petite personne et de mes petits moyens. En cultivant cela chaque jour à chaque instant le monde nouveau prend racine en moi, je deviens co-créateur du monde, je participe au Destin de Dieu. Tous les systèmes se sont cassés la tête sur cette coordination insoluble : Coordonner le développement de individu et de la société. La société a toujours fini par contraindre l’individu et déclarer inepte sa liberté qu’il a pourtant reçue à la naissance. Ainsi, devant cette soi-disant impossibilité les sociétés on a inventé le citoyen et déclaré inadapté l’homme nu de naissance. C’est pourquoi le Créateur est revenu parler et nous rappeler que s’il avait créé l’homme tel qu’il est c’est qu’il avait les moyens de vivre en parfaite liberté et intelligence avec ses frères et sœurs humains. C’est à parier que quand l’homme saura vivre en parfaite intelligence avec l’homme, il saura vivre avec Dieu qui pourra revenir, sans s’imposer. Les hommes — en tant qu’être libres — n’aiment pas qu’ont choisisse à leur place et c’est pourquoi à mon avis les hommes snobent le plan de Dieu mais ils ne se rendent pas compte que dans le plan c’est de liberté perpétuelle qu’il s’agit. Si Dieu se connaissait d’avance aurait-il besoin de l’homme ? Non, sûrement pas. Ce n’est pas de puissance qu’il s’agit mais de qualité de conscience. C’est une relation Vivante qu’il nous propose, mais qui n’est encore qu’à venir tellement on est loin. Libre, vivant et neuf me semblent après cette réflexion être des synonymes. Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud |
Réponse : Très beau et profond commentaire ! Je vous en remercie de toute mon âme, frère Bernard. Il y a certainement dans ce commentaire des passages qui paraîtront obscurs à certains, mais je ne veux pas les changer, parce qu'ils expriment l"inexprimable. Ainsi quand vous demandez : "Si Dieu se connaissait d’avance aurait-il besoin de l’homme ?" des rigoristes vont sursauter. Ils diront: "Mais Dieu est l'Omniscient et donc Il Se connaît parfaitement !" Mais moi je vous dis que je comprends ce que vous voulez dire et que je partage votre interrogation métaphysique. Seulement, j'en connais la réponse, qui est toute simple : Si l'on aime, on ne se connaît plus. Si Dieu aime les hommes, Il ne se connaît plus non plus. La Merveille, le grand miracle, de l'amour, c'est ça : S'oublier pour se donner à l'autre. C'est ce que fait la mère pour son enfant... Et comprend-t-on ainsi pourquoi Dieu est à la foi Père et Mère dans La Révélation d'Arès ? Là aussi il y a matière à se troubler pour un intellectuel rigoriste, mais c'est parfaitement clair pour un Pèlerin d'Arès. Ce que j'aime dans votre commentaire, c'est cette capacité à entrer dans l'incompréhensible de sorte qu'il devienne clair pour l'épis mûr, celui ou celle qui sent au fond de lui-même ou d'elle-même une inexprimable image et ressemblance du grand Invisible dont il ou elle est issu(e). Voilà qui explique, bien sûr, la difficulté de votre mission dans un monde où les épis mûrs sont si rares. Les hommes ont toujours cherché à faire de Dieu une photographie. Levez le nez et regardez le plafond de la Chapelle Sixtine et vous voyez la photographie qu'a prise du Créateur le cerveau-Rolleiflex de Michel-Ange, le Créateur barbu tendant la Main vers Adam, tout juste réveillé à la vie spirituelle. Mais rien ne fonctionne ainsi en réalité. Tout est dans la transcendance, l'inexprimable par les mots pour devenir exprimable par l'âme.Toute la peinture sacrée et toute la sculpture sacrée ont connoté, mais non dénoté le Père. Même chose pour le destin choisi. Comment dans une pensée incarnée transfigurer le Transfiguré ? "C'est en prêtant son corps au monde que le peintre change le monde en peinture," disait Maurice Merlot-Ponty et c'est justement parce que Dieu et le destin qu'Il nous demande d'adopter et de suivre n'ont de corps ni l'Un ni l'autre que nous avons tant de difficultés à ouvrir le Ciel devant les hommes pour qu'ils s'en souviennent et aient tout à coup envie d'Y entrer. Alors nous peignons non avec notre corps mais avec notre âme mais l'âme ne trouve plus dans nos mots incarnés les mots désincarnés dont elle a besoin. Toutefois, vous ne vous en sortez quand même pas si mal, frère Bernard. Encore merci. |
24nov15 169C95 Merci pour cette entrée qui donne un nouveau sens au mot destin pour aller dans la même direction que La Révélation d'Arès. L'être humain est ici placé face à ses choix, sa responsabilité de se changer soi-même (Rév d'Arès 30/11) et de changer le monde (28/7) ou, disons-le clairement : sauver le monde. Même si ça dépasse l'entendement, [au point] que nous ne pouvons imaginer ce que deviendra notre monde qui pourrait rayonner sur l'univers entier. Car même si Dieu a un Dessein pour l'humanité, celui-ci ne se réalisera pas sans la participation et l'implication de l'être humain. Comme le Dessein de Dieu pour l'humanité est liberté, la vraie liberté, celle qui émane de l'intelligence du cœur, tout en faisant grandir ce cœur (ou âme), celle qui est ouverture à l'autre, création ou vie infinie. Le Dessein au niveau de l'être humain revient à retrouver l'Image et Ressemblance du Créateur, qui est cette vie évolutive et plus que grandiose. Le Dessein au niveau de l'être humain est Éden. Alors choisir un dessein de liberté ne peut se réaliser que dans la liberté ! Plusieurs chemins sont encore possibles comme nous le rappelle la chute d'Adam, ainsi que ce Jour (Rév. Arès 31/8) qui recule sans cesse. Commencer à mettre nos pas dans Ses Pas (ceux du Père), n'a donc rien de répétitif ou d'enfermant, mais devient création ou recréation à chaque instant. Nous choisissons de répondre au projet du Créateur, comme nous aspirons à répondre à la logique de la Vie. Et nous réalisons notre destin en le créant, en prolongeant sans cesse ce choix en efforts de changement, en créant nous-mêmes le chemin qui est accomplissement de la Parole. Comme des potiers malaxant l'argile premier, portés par Son Souffle. Une grande beauté à faire naître [Rév d'Arès 12/3], Merveille des Merveilles... J'ai commencé ce commentaire avant le 13 novembre, je le précise, comme ce n'est pas une réponse et comme le ton s'emballe un peu dans la joie. Pour compléter, [disons que concernant] la Liberté, nous en sommes aussi très loin. Cette liberté nous a été offerte avec l'âme, et elle pourra s'exprimer grandement seulement lorsque nous aurons retrouvé l'intelligence du cœur. Lorsque nos actes partirons d'un mouvement de l'âme, que nous commencerons à réaliser le Bien pour le Bien. Et cette intelligence du cœur n'est pas une simple émotion, mais une réelle intelligence qui émane de l'âme. La base de tout changement créateur est notre cœur. La Révélation d'Arès appelle à la liberté et au changement sur la base de l'amour, de son intelligence, et par l'expression de cette intelligence du cœur à travers l'action, sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure. Rachel-Flora G. du Jura |
Réponse : Un grand merci, sœur Rachel-Flora pour ce beau commentaire. Une petite remarque, quoique je pense que l'erreur possible n'est en fait que l'inachèvement de l'expression, quand vous écrivez : "Cette liberté nous a été offerte avec l'âme. Je rappelle que La Révélation d'Arès nous enseigne que nous naissons sans âme et que c'est nous qui nous l'offrons par le Bien que nous installons en nous, par la pénitence en somme. De même que la liberté absolue, celle du poulain agile (Rév d'Arès 10/10), nous la faison nôtre par la volonté d'être libre. Sinon, nous sommes comme beaucoup d'humains sans âme et seulement relativement libres, seulement autorisés par la loi humaine, la loi des rats (xix/24). Ce que j'aime en vous, comme en beaucoup de mes frères et sœurs, c'est cette faculté à vous souvenir des temps heureux où Adame et Haouah (Adam et Ève) étaient heureux, où ils tétaient leur force dans la Force du Créateur (Rév d'Arès vii/5). Vous avez cette capacité à ramener les hommes à leur propres espérances profonde, celles au Fond des Fonds, et vous devriez être douée pour rouver les épis mûrs. |
24nov15 169C96 Il y'a parfois des coïncidences heureuses, comme par exemple la parution aux éditions Publisud du livre de notre frère Pierre C. : "La Guerre d'Indépendance Algérienne, telle que je l'ai vécue et ce qu'elle m'a inspiré." Je viens de le lire avec beaucoup d'interêt mêlé d'émotion. Ce frère m'est particulièrement cher. Pourquoi heureuse coïncidence? Par ce que Pierre donne corps à cette entrée sur le destin. Il est en effet l'exemple vivant d'un homme qui; jeune lieutenant, dans des circonstances complexes et dramatiques comme celles de la guerre d'Algérie, se donne un destin d'homme de bien d'un juste parmi les injustes et ce, sans trahir nullement ses engagement militaires : Page 167 : "J'étais loin en effet de me sentir en harmonie avec les grandes directives du commandement militaire, celles qui conduisaient à agir pour que l'Algérie restât française. Pourtant j'ai réussi à dépasser les clivages. Je me suis ainsi frayé un chemin qui me permettait d'être en accord avec les valeurs que j'avais à cœur de respecter. J'ai pu me maintenir à la fois dans la légalité exigée par mes engagments militaires et dans ce que j'appellerais la légitimité dictée par ma conscience... J'aurais pu me sentir bien seul en raison de mes positions. En fait cet isolement "politique" a été compensé par la richesse des contacts que j'ai pu nouer avec la population algérienne et même avec certains nationalistes engagés." Page 172, 173 : "Qu'en est il du lien entre responsabilité personnelle et destin ? Aujourd'hui je peux comprendre que toute situation, qu'elle nous paraisse bonne ou mauvaise, agréable ou désagréable, peut devenir une occasion de transformation positive (...) Mais il est n'en est pas moins requis d'avoir le courage d'accomplir les actes inspirés par le discernement et par les valeurs humanistes et spirituelles qui, seules, permettent de sortir de la peur et de l'avidité, causes déterminantes des conflits. C'est donc au coeur de cette tragédie que le jeune homme que j'étais a commencé à préciser le vrai sens de sa vie." Ce livre, Pierre le dédie à la mémoire d'un homme de Bien : André Cruiziat, et je ne résiste pas à l'envie de vous citer le témoignage de Pierre concernant la Révélation d'Arès auprès de cet homme: Page 194 : "Je disais régulièrement à André Cruiziat que pour faire connaître une tel événement (Révélation d'Arès), il fallait admettre de subir une longue et inévitable solitude que je qualifierais de solitude prophétique, solitude qui sera plus longue que la solitude politique que j'ai connue en Algérie. À une époque qui s'éloigne aujourd'hui, je conclus comme autrefois qu'il faut être patient et surtout ne jamais se décourager. J'ai poursuivi en disant que le Créateur parle ou il veut, comme il veut, et à qui il veut. Il rappelle et éclaire d'une forte lumière la Vérité de toutes les révélations antérieures. C'est à mon sens la raison pour laquelle cette révélation n'en est que plus attaquée, car la mission prophétique de Frère Michel est considérée comme blâmable. De même que les prophètes des temps anciens, il subit des railleries, des quolibets. On le réfuta en s'appuyant sur des contrevérités. Cependant, j'ai affirmé alors avec conviction qu'un jour il sera compté parmi les plus grands. J'en ai la certitude." Les algériens qui ont croisé la route de Pierre pendant cette guerre, dont certains ont été sauvés de la mort grâce à lui, disent qu'il est l'honneur de la France, personnellement je rajouterai que Pierre est plus que cela. Notre frère est l'honneur de l'humanité et par là même l'honneur du Père de l'Univers, comme tout pénitent. De tout coeur, merci frère Michel Algia C. de Loire-Atlantique |
Réponse : Il y a dans l'amitié une distance qui n'existe pas dans l'amour. L'ami qu'est pour moi Pierre C., comme il l'est pour vous, ma sœur Algia, est un cran plus loin que le frère de foi, que j'aime et que vous aimez d'amour évangélique. C'est de plus loin ou d'ailleurs que l'ami entre en scène dans nos vies. C'est ce qui faisait dire à je ne sais plus quel penseur "les amis sont intéressants" sous-entendant que les aimés sont autre chose. Mais avec son livre "La Guerre d'Indépendance Algérienne, telle que je l'ai vécue et ce qu'elle m'a inspiré" Pierre fait entrer les deux dans mon cœur: l'aimé et l'ami. Je retrouve dans ce livre son grand esprit et sa grande âme dans son corps que je vois avec affliction peiner sous les rhumatismes ou l'arthrite quand il est au Pèlerinage d'Arès. Je me tourne alors vers le Très Haut pour lui dire: "Quelle injustice ! Pourquoi puis-je courir comme un lapin tandis que mon frère et ami Pierre qui a le même âge que moi souffre pour marcher et s'agenouiller sur le saint lieu où Tu as parlé à l'humanité ?! Ô Père, donne un peu de ma vigueur à Pierre, partageons les forces que l'âge nous laisse et dont j'ai beaucoup trop et lui pas assez." C'est grâce à autrui que nous devenons nous-mêmes. Les solitaires ne peuvent être eux-mêmes, parce qu'ils n'échangent pas, ils restent des arbres isolés dans le désert, rabougris, ils n'ont pas la santé des forêts, l'humus. Quand je reçois une lettre de Pierre et que je lui réponds nous échangeons, nous nous enrichissons l'un de l'autre, nous sommes une forêt. Nous ne sommes pas scellés, nous sommes poreux l'un de l'autre, comme je suis poreux de vous, de tous mes frères et sœurs. Notre devenir ne pourra jamais s'émanciper du lien entre nous. Même morts, nos âmes, je l'espère du moins, continueront à échanger. |
24nov15 169C97 Suite aux derniers événements tragiques, je lance un appel à tous mes frères et sœurs musulmans et je leur dit Mon frère, ma sœur, rappellez-vous, dans Coran 5/27 Sourate El-Maida, La Table Servie, n'est-il pas raconté, l'histoire des 2 fils d'Adam, dont l'un a commis un meurtre contre son propre frère et s'est retrouvé rongé par les remords. Également le Coran 5/32, El-Maida (La Table Servie) : Et c'est pour cela que nous avons prescrit aux enfants d'Israël que celui qui tue une vie non coupable de meurtre ou d'un délit sur terre, c'est comme s'il avait assassiné tous les hommes, et celui qui sauve une vie c'est comme s'il avait sauvé tous les hommes et malgré la venue de nos Prophètes, beaucoup continuent sur terre de commettre des excès (péchés). Le Coran 5/33 semble contredire 5/32 et 5/34 parle du repentir, mais la Charia (Justice d'Allah, si elle est appliquée aujourd'hui, alors, tous les voleurs et voleuses qui sont dans les prisons ou en liberté, ils doivent ressembler tous à des manchots "mains coupées" (Sourate 5/38), Tous les corrompus sur terre, alors faut-il qu'ils soient aussi, tués (rétablissement de la peine de mort), crucifiés, comme du temps des romains, lapidés ou mains et jambes coupées, ou expulsés du pays ? Voyons, mes frères,, mes sœurs, accepteriez-vous, que l'un de vos proches, enfants, filles, frères, sœurs, pères, mères, membres de famille, subisse cette justice là "La Charia". Aujourd'hui tout cela est vraiment dépassé . Il faut être réaliste. Le Coran 5/33 : Qui peut faire la guerre à Allah ou à son Messager ? Personne. Revenons à la raison. Jésus n'est pas Dieu (Rév d'Arès 32/1), le Frère Michel Potay,le répète depuis quarante ans, car en 1974/1977, il a été témoin de La Révélation d'Arès qui le confirme. Arès est un village du Bassin d'Arcachon. La Sourate 5/51 parle des Juifs et des Chrétiens du 7ème siècle. Aujourd'hui beaucoup ne croient plus à rien et aux mensonges des religions. Mon frère, ma soeur, ce n'est pas ce que tu crois, qui va te sauver de l'enfer, mais c'est ce que tu fait. Maintenant c'est faire le Bien qui compte et ce n'est pas croire au Bien. Youcef des Bouches du Rhône. |
Réponse : Comme les Livres de l'Exode (dans la Bible l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome), le Coran est un livre ancien, dont les prescriptions furent adaptées aux gens de leur temps, très arriérés, voire barbares. Vous avez tout à fait raison sur ce plan, mais grâce à la Parole du Père et à leurs efforts pour s'améliorer, les hommes ont évolué depuis lors. Je crois, en plus, que des livres d'hommes, des paroles simplement humaines se sont glissées dans le texte. La Révélation d'Arès le dit (16/12, 35/12) des Écritures, Bible et Coran.. Chacun et chacune de nous voit de lui-même et d'elle-même beaucoup moins que n'en voient les autres. Le voleur a besoin de l'autre pour changer, pour devenir un honnête humain, il n'a pas besoin qu'on lui coupe la main, mais qu'un autre fixe son regard fraternel sur lui et lui parle pour lui donner le force de changer sa vie. L'autre, le frère humain, c'est mon miroir et j'ai besoin de m'y regarder pour devenir meilleur. L'Appel de Dieu, hier comme aujourd'hui, n'est-il pas l'Appel pour devenir meilleur ? Faisons nôtre destin de devenir meilleurs et d'aider les autres à devenir meilleurs ! Merci, frère Youcef, pour ce commentaire. |
24nov15 169C98 À 3 h 30 ce matin je me suis levé pour lire votre enseignement dans freesoulblog. Vous y écrivez :
— Oui, ont-ils répondu. — Oui, mais aujourd'hui le malheur continue, la souffrance continue, la violence continue, parce que nous ne sommes pas assez nombreux à accomplir le vrai Bien : l'amour de tous les humains entre eux, même si certains nous répugnent, le pardon de toutes les offenses, garder sa paix intérieure même si on est harcelé, critiqué, insulté, maîtriser sa colère, tenir sa parole, être fidèle, arrêter de mentir, se libérer de tous préjugés, vivre avec l'intelligence du cœur, etc. — Nous connaissons déjà La Révélation d'Arès, ont-il répliqué. Nous sommes d'accord qu'il faut faire le bien. — La Révélation d'Arès nous dit : "Vous avez cru que le mal serait vaincu par la politique, les religions, les lois, les tribunaux, les prisons, les punitions, et le mal est toujours là. Le mal sera vaincu dans votre cœur par vous-mêmes, dans mon cœur par moi-même, et dans le cœur de ceux qui voudront bien faire des efforts quotidiens pour se bonifier. C'est pourquoi elle est censurée par les pouvoirs et que les Pèlerins d'Arès n'ont pas accès aux médias : radios, télévisions, journaux. — Ah ! mais, se sont-il exclamé, nous travaillons à une radio de Bordeaux et nous pourrions vous inviter à présenter La Révélation d'Arès. — Bonne nouvelle, mais je souhaiterais savoir qui vous allez inviter. Je voudrais que vous informiez tout le monde du sujet traité, car souvent dans les débats ça part dans tous les sens. — Vous savez, cette radio de Bordeaux est assez objective et n'a pas d'a priori, et vous pourrez venir avec un(e) ami(e). Et nous, nous sommes d'accord qu'il faut faire le bien. Laissez nous votre adresse de messagerie et nous vous adresserons un mail d'invitation d'ici un mois. Frère Michel, j'ai pensé que vous seriez vraiment le mieux placé pour présenter La Révélation d'Arès. Je vous embrasse bien fraternellement, ainsi que sœur Christiane. Jean-Luc Q. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, frère Jean-Luc, pour ce commentaire dans lequel vous relatez votre rencontre avec des jeunes gens qui vont donc vous inviter à parler à leur micro radiophonique. Je suis, bien sûr, d'accord pour y aller à cette radio, mais cela est conditonné par ma voix. Depuis la chirurgie à cœur ouvert à laquelle j'ai été soumis en décembre 2014 j'ai des moments d'imprévisible extinction de voix. Cela serait dû au fait que la chirurgie à cœur ouvert se fait avec circulation extracorporelle — le cœur est vidé et le sang passe par une machine extérieure qui remplace le cœur — mais le cerveau est très mal irrigué et cela laisse des traces, notamment dans la voix. Il faudra donc que quelqu'un d'autre vienne avec moi pour me relayer si je suis victime d'une extinction de voix. Ceci dit, je vous dis toute ma joie de connaître votre fidélité à la mission. |
24nov15 169C99 À propos du destin [tel qu'il découle] de La Révélation d’Arès je ne peux m’empêcher de penser à la prophétie de Zacharie (14/8-9) qui dit :
Le Message de 1977 [Le Livre], c’est l’eau vive jaillie vers la mer orientale, non pas géographique, mais lieu de la Vérité éternelle où les pénitents rejoignent l’Infini dont le Nom est unique. Mary de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire. |
24nov15 169C100 Sur le blog de l'Obs ["Le Nouvel Observateur", je suppose],on reproche,à Michel Houelbecq ses critiques sur l'interventionnisme de la France. Voici mon commentaire. Réactions (54) Nous vivons des circonstances où il est délicat de s'opposer au sens commun. Michel Onfray en subit les conséquences aujourd’hui, il n’est pas le seul. Est-ce une erreur pédagogique de s'opposer à une "union nationale" de va-t'en-guerre dont le comportement est bien compréhensible ? Je me pose la question. Dans les années 70-80 le pacifisme régnait sans partage . En 1984, à Kibheo*, Dieu a fait l'apologie de la "souffrance vivifique". En 1981, à Medugorje**, Dieu a fait savoir que " ce qui ne serait pas compris dans la douceur, serait compris dans la douleur". En 1974, dans la veillée 28 de La Révélation d'Arès, Dieu donne un descriptif exhaustif du terrorisme. Bien sûr, toutes ces "bondieuseries" n'ont pas été prises au sérieux par nos dirigeants et par nos medias. Mais aujourd'hui, qui avait vu le plus clair sur ce qui allait arriver ? Ainsi, Michel Onfray a sûrement raison, comme Dieu. On peut seulement leur reprocher de ne pas parler au bon moment. Jacques P. de Bretagne-Sud * Kibeho est une localité du sud du Rwanda qui a été le lieu d'Apparitions mariales de 1981 à 1989. ** Paroisse catholique de la municipalité de Čitluk en Bosnie-Herzégovine (ex Yougoslavie). Marie de Nazareth y apparaîtrait à six Croates d'Herzégovine depuis le 24 juin 198. |
Réponse : Merci, frère Jacques, pour ce commentaires. J'avoue ne pas très bien m'y retrouver, cependant. De Kibhéo et Medjegordjié j'ai entendu parler, quoique je n'aie que de vagues informations sur ces apparitions et notamment j'ignorais que l'attentat de Paris du 13 novembre avait été annoncé dans ces lieux d'apparitions. Quant à Michel Onfray je ne vois pas très bien pourquoi et comment ce philosophe totalement athée et même athée militant, auteur de livres anti-Dieu, serait mêlé aux messages de Kibhéo et Mdjugordjié, mais je crois comprendre que Michel Onfray serait opposé aux thèses de M. François Hollande et je pense qu'il a raison. Je souligne, toutefois, que maints intellectuels français sont de même hostiles aux thèses de "guerre" et à l'état d'urgence décrétés par la Président. |
25nov15 169C101 Puisque vous lisez le Coran et reconnaissez Mahomet comme vrai prophète, l'événementdu 13 novembre ne peut pas vous laisser indifférent puisque cet attentat qui a tué cent-trente personne et fait environ trois cent blessés a été accompli au Nom du Coran et de Mahomet. Dix jours après le carnage, le philosophe Alain Finkielkraut a donné une interview exprimant son accablement et son inquiétude devant la confirmation du retour violent d'une Histoire qui "n'est pas belle à voir." Il s'élève contre "l'ethnocentrisme de la mauvaise conscience de l'Occident." Je crois utile de vous adresser dans ce commentaire l'interview en question : Question : Dix mois après les attentats des 7, 8 et 9 janvier, Paris et sa banlieue ont été le théâtre de scènes de guerre. Cent trente personnes sont mortes. On compte des centaines de blessés. Le pays est traumatisé. Le mot "guerre" est sur toutes les lèvres. Quel sentiment prime chez vous: le chagrin, l'inquiétude ou la colère? Alain Finkielkraut : Ce qui domine
en moi, c'est l'accablement et même le désespoir. Comme le
rappelait Jean-Pierre Le Goff [philosophe, écrivain et sociologue
français], la disparition des grandes idéologies avait pu laisser
croire à l'avènement d'un monde unifié et pacifié sous la triple
modalité de l'économie de marché, d'Internet et des droits de
l'homme. Cette illusion se dissipe brutalement: nous vivons la fin
de la fin de l'Histoire. L'Histoire fait son retour dans un pays
et sur un continent qui se croyaient définitivement hors
d'atteinte. Et cette Histoire n'est pas belle à voir. Ce n'est pas
la réalisation triomphale de l'esprit décrite par Hegel. Ce n'est
pas le grand récit palpitant de l'émancipation universelle. Ce
n'est pas le progrès de l'humanité jusqu'à son accomplissement
final. Ce n'est pas, entre guerre d'Espagne et 2e DB, la geste
héroïque rêvée par Régis Debray et tant d'autres. Bref, ce n'est
pas Madame H. [Titre d'un livre très récent de Régis Debray],
c'est l'Histoire avec une grande hache, qui, au titre de "croisés,
d'impies ou d'idolâtres", peut nous faucher n'importe où, à tout
moment, quels que soient notre âge, notre sexe, notre profession
ou notre appartenance. Les spectateurs du Bataclan et les clients
de La Bonne Bière, de La Belle Équipe, du Carillon et du Petit
Cambodge ne portaient pas d'uniforme. Ils ne militaient pour
aucune cause, ils ne remplissaient aucun mandat. Ils buvaient un
coup, ils partageaient un repas, ils écoutaient un concert: ils
ont pourtant été tués. Nous avons beau vivre en démocratie, le
totalitarisme de l'Histoire est désormais notre lot.
Totalitarisme, en effet, car, loin d'accoucher de la liberté, la
violence qui se déchaîne est une calamité sans échappatoire, un
fléau auquel personne n'est libre de se soustraire. Envolée comme
promesse, l'Histoire ressurgit comme destin et nous dépouille pour
longtemps de notre droit à l'insouciance. Pour résumer le bonheur
parfait, les Juifs d'Europe centrale disaient: "Wie Gott in
Frankreich" [Comme Dieu en France]. Selon Saul Bellow, cette
expression signifie que "Dieu serait parfaitement heureux en
France parce qu'il ne serait pas dérangé par les prières, rites,
bénédictions et demandes d'interprétation de délicates questions
diététiques. Environné d'incroyants, Lui aussi pourrait se
détendre le soir venu tout comme des milliers de Parisiens dans
leur café préféré. Peu de choses sont plus agréables, plus
civilisées qu'une terrasse tranquille au crépuscule." Paris était
"la ville sainte de la laïcité", mais les massacres du 13 novembre
ont fait le malheur de Dieu.
Question : Une rhétorique antiterroriste rythme les discours de nos
gouvernants et de nos politiques. Notre ennemi, c'est le terrorisme
?Alain Finkielkraut : Nous avons
voulu, avec l'Union européenne, instaurer le règne de la paix
perpétuelle. Notre grand rêve helvétique se fracasse aujourd'hui
sur la réalité de l'islamisme. De la haine qu'il nous voue, cet
ennemi n'a jamais fait mystère. Il joue cartes sur table et
pourtant nous avons longtemps refusé de l'identifier. Lâcheté?
Non, mémoire. Du Juif, c'est-à-dire, selon l'expression de
Jankélévitch, de l'Autre indiscernable, de l'Autre
imperceptiblement Autre, Hitler avait fait l'ennemi, et même
l'ennemi absolu. Pour ne pas récidiver, le parti intellectuel
composé aujourd'hui d'universitaires, de journalistes et de
personnalités du show-biz en appelle, quand surgit l'ennemi, au
respect de l'Autre. Dans l'Europe posthitlérienne, l'antiracisme
tient lieu de vision du monde et on expie le fait d'avoir pris
l'Autre pour l'ennemi en prenant l'ennemi pour l'Autre. Ce
contresens fatal a survécu au 11 janvier. Survivra-t-il au
traumatisme du 13 novembre? C'est toute la question.
Question : Avant le 13 novembre, le débat intellectuel était très
tendu. L'unité nationale est-elle possible chez les intellectuels ?Alain Finkielkraut : Les semaines
qui ont précédé le carnage ont été occupées par une campagne de
presse assourdissante contre les "néoréacs". Les éditorialistes
dressaient des listes. Des historiens, des sociologues, des
philosophes, des humoristes même s'inquiétaient des risques de
contamination et préconisaient la plus extrême vigilance. Ma tête
était mise à prix pour ce crime: nommer l'ennemi au lieu de
dénoncer les humiliations infligées à l'Autre et de faire le
procès du Même (c'est-à-dire de l'identité nationale). Contre
cette pensée "nauséabonde et putride", L'Obs [Le Nouvel
Observateur] a battu le rappel des nouveaux intellos de gauche et
promis sur une pastille jaune (oui, jaune !) en couverture
"0 % de Finkielkraut, Zemmour et les autres", et Alain
Badiou, sur le site d'un journal où soufflait naguère l'esprit
d'Albert Camus, a expliqué le plus sérieusement du monde qu'il ne
pouvait se rendre à mon émission "Répliques" (où je l'avais invité
pour le mois de janvier prochain) du fait du "devenir central"
dans ma pensée "du concept néonazi d'État ethnique". Le fils d'un
rescapé d'Auschwitz nazifié alors qu'il puise son inspiration dans
l'œuvre de Péguy et non dans celle de Barrès ou de Vacher de
Lapouge ! Cette impudence témoigne de la férocité de
l'idéologie aujourd'hui en France. Démentie par les faits, elle se
jette sauvagement sur celui qui les rapporte. On préfère anéantir
le messager plutôt que d'entendre un message qui oblige à voir la
réalité et à penser autrement.
Question : Voir la réalité, n'est-ce pas résister à la tentation de
l'amalgame?Alain Finkielkraut : Par la
multiplication des attentats, l'État Islamique veut [en France et
en Europe] provoquer des lynchages, des attaques de mosquées, des
agressions contre les femmes voilées et déclencher ainsi une
guerre civile. Ce serait donc tomber dans le piège mortel qu'il
nous tend que d'incriminer l'ensemble des musulmans de France.
Nombre d'entre eux se sentent pris en otages par les barbares.
L'islamisme n'est pas tout l'islam, loin s'en faut. Mais ce n'est
pas non plus un phénomène marginal ni une création de l'Occident.
Nous n'avons pas, par nos politiques néocoloniales, nos guerres
impérialistes et nos pratiques discriminatoires, enfanté ce
monstre. Nous ne payons pas pour nos crimes. L'obligation du
djihad, rappelle Bernard Lewis [historien, professeur émérite des
études sur le Moyen-Orient à l'université de Princeton USA,
spécialiste de la Turquie] se fonde sur l'universalité de la
révélation musulmane: "Cette obligation n'a de limite ni dans le
temps ni dans l'espace. Elle doit durer jusqu'à ce que le monde
entier ait rallié la foi musulmane ou se soit soumis à l'autorité
de l'État islamique. Jusqu'à ce moment, le monde est partagé en
deux: la maison de l'islam et la maison de la guerre. Entre les
deux existe un état de guerre moralement nécessaire, juridiquement
et religieusement obligatoire jusqu'au triomphe final et
inévitable de l'islam sur l'incroyance." Bref, le djihad n'est pas
un retour de bâton, c'est un projet de conquête. L'Occident doit
se défaire de la croyance mégalomaniaque que, pour le meilleur et
pour le pire, c'est toujours lui qui mène le bal. Il faut en finir
avec l'ethnocentrisme de la mauvaise conscience. Les islamistes ne
sont pas des corollaires, ce sont des sujets historiques à part
entière. Aujourd'hui l'État islamique a une adresse. Le califat
n'est plus un rêve mais un lieu. On peut donc et on doit répondre
par la guerre à la terreur qu'il répand. Daech constitue une
menace pour le monde entier. Mais ce n'est pas en bombardant Raqqa
qu'on réglera le problème posé par la sécession culturelle à
Molenbeek et dans de nombreuses cités françaises ou par la montée
de l'intégrisme religieux jusque chez les chauffeurs de bus de la
RATP [Transports Parisiens].
Question : Sommes-nous prêts pour cette longue lutte ?Alain Finkielkraut : Lutter contre
l'islamisme, c'est se donner les moyens de reprendre les
territoires perdus de la nation [la France] en reconstruisant
l'école républicaine abêtie, abîmée et même saccagée par un
demi-siècle de réformes démagogiques et en maîtrisant les flux
migratoires, car plus il y a d'immigrés venus du monde
arabo-musulman, plus la communauté nationale se fragmente et plus
se développe la propagande radicale. Mais est-il encore temps?
Question : Dans votre dernier ouvrage "La Seule Exactitude"
(Stock) vous méditez sur le sursaut du 11 janvier, les
espérances et les déceptions que cette marche a pu faire naître.
S'agit-il désormais d'histoire ancienne ?Alain Finkielkraut : L'esprit du 11
janvier était un leurre. Mon seul et fragile espoir est que le 13
novembre nous ait enfin ouvert les yeux.
Olivia G. de Marseille |
Réponse : Merci, Olivia, pour votre commentaire qui me fait connaître la dernière interview qu'Alain Finkielkraut a donnée au journal "Le Figaro", je crois, mais que je n'avais pas lue, étant en voyage. Je ne vous appelle pas sœur Olivia, parce que vous me l'avez interdit. "Je ne suis pas votre sœur, je suis votre adversaire," m'avez-vous dit vivement à Nice où vous étiez venue m'entendre en 2011, si ma mémoire est bonne, mais vous avez ajouté ces mots qui m'ont amusé, que je rappelle en substance : "Je suis votre adversaire amicale, parce que je vous admire. Comme inventeur de La Révélation d'Arès, vous vous êtes chargé d'un fardeau énorme, le même qu'ont assumé Moïse, Jésus ou Mahomet, inventeurs de Livres fameux." Je rappelle que ne suis pas l'inventeur de La Révélation d'Arès. Pour en trouver l'Inventeur levez les yeux au Ciel et cherchez le Père dans l'Univers azuré de votre beau ciel méditerranéen. Il existe, croyez-moi ! Dans le texte de l'interview que vous m'adressez, je me suis permis d'ajouter entre crochets [ ] quelques indications pour nos lecteurs qui ne sont pas tous des grands érudits à commencer par moi qui, par exemple, ne connais Alain Badiou que de nom. Finkielkraut évolue dans un milieu de penseurs auquel je n'appartiens pas. Cette interview de Finkelkraut n'apprend rien à de nombreux Pèlerins d'Arès, qui partagent la tristesse du philosophe, mais non "l'accablement et même le désespoir", car ce qui s'est passé à Paris le 13 novembre montre bien la folie idéologique haineuse contre laquelle La Révélation d'Arès s'élève et apporte une preuve de plus de l'urgente nécessité de notre mission. Notre mission, vous l'avez reconnu à Nice il y a cinq ans, est très difficile, parce que les portes des grands media sont fermées devant nous et Finkelkraut a bien raison de dire que "cette impudence témoigne de la férocité de l'idéologie aujourd'hui en France. [Même quand elle est] démentie par les faits, elle se jette sauvagement sur celui qui les rapporte. On préfère anéantir le messager plutôt que d'entendre un message qui oblige à voir la réalité et à penser autrement." L'universelle férocité des Islamistes criminels de Daech et d'autres groupes qui se réclament du Coran repose, nous le savons sur le sentiment que "l'universalité de la révélation musulmane", le Coran donc, autorise l'excution capitale de tous les infidèles. Mais la question n'est pas pour nous l'universalité du Coran, la question est : Le Coran tel qu'il se présente matériellement est-il entièrement de Dieu ? Non, répond La Révélation d'Arès, la parole d'homme ou des livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) se sont glissés dans le Coran au moment de sa transcription. Le Coran est un Livre de Miséricorde. Il n'est pas un appel au meurtre de ceux qui ne le suivent pas encore, car le Miséricordieux Omnicient sait que l'homme a besoin de temps pour voir clair. De toute façon, comme dit Alain Finkielkraut, "ce n'est pas en bombardant Raqqa qu'on réglera le problème posé par la sécession culturelle à Molenbeek et dans de nombreuses cités françaises ou par la montée de l'intégrisme religieux jusque chez les chauffeurs de bus de la RATP [Transports Parisiens]." C'est en répondant par la paix et par l'amour à la provocation des violents qui sont, hélas, sincères dans leur violence, mais qui peuvent changer car tous les hommes sont appelés à changer leurs vies (Rév d'Arès 30/10-11). |
25nov15 169C102 Je vous invite à écouter cette analyse de Michel Collon (essayiste belge, fondateur du collectif indépendant Investig’Action) sur les attentats de Paris, qui reprend le fameux "J'accuse" de Zola. Même si je ne partage pas tout ce qu'il dit, il y a beaucoup de vrai dans son propos. https://www.youtube.com/watch?feature=share&v=WabuB6gXwq4&app=desktop C'est un homme réfléchi et bien informé. L'appel qu'il lance pour arrêter ce cycle de la vengeance sans fin dans lequel le monde se lance en particulier nos politiques qui prêchent le va t'en guerre, est intéressant, mais pas suffisant pour résoudre le problème de la guerre et du terrorisme. Il accuse les dirigeants, mais je pense que chacun de nous doit se sentir responsable du mal et ce n'est qu'en nous changeant nous-mêmes, en nous efforçant d'aimer, de pardonner de faire la paix, de nous libérer de tous préjugés et d'agir avec intelligence du cœur que le monde pourra changer. C'est le message fondamental que nous donne le Créateur dans La Révélation d'Arès. Ceci dit je salue Michel Collon pour son courage et la clarté de son exposé. Denis K. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Denis, pour ce commentaire et la vidéo. Je viens d'écouter entièrement l'allocution de Michel Collon, que je ne connaissais pas et, contrairement à vous — mais vous êtes sans doute mieux informé que moi — et sous réserve de vérification de ce qu'il dit, je suis d'accord avec lui. Cet homme paraît dépassionné, réfléchi, parlant très clairement. Encore quelqu'un qui prône la réflexion honnête, la vérité, la paix. |
25nov15 169C103 Je viens de lire votre réponse à mon commentaire [169C101]. Merci. Oui, je suis Olivia que vous avez rencontrée à Nice. Nous avions eu une petite discussion sur le trottoir rue Biscarra. Je confirme que je ne crois pas dans La Révélation d'Arès mais que j'ai beaucoup d'estime pour vous. J'en ai aussi pour Moïse, Jésus et Mahomet. Une question, à laquelle vous vous pouvez probablement répondre : Sur quelles parties du Coran les Islamistes fanatiques se fondent-ils pour commettre leurs crimes qui sont pour eux des exécutions "sacrées" ? Amitiés. Olivia G. de Marseille |
Réponse : Je réponds à votre queston : D'après Waleed al Husseini, auteur de "Blasphémateur" (Grasset), les islamistes fanatiques se fondent sur la verset 191 de la Sourate 2 "La Vache". Waleed al Husseini donne la traduction : "Tuez les mécréants partout où vous les trouvez". Régis Blachère, à la traduction de qui je me réfère très souvent, place la traduction à cheval sur deux versets : "(Coran 2/190) ...Allah n'aime pas les transgresseurs. (191) Tuez-les partout où vous les atteindrez !..." C'est à peu près la même chose. Mais le point crucial n'est pas là. Il est dans l'interprétation : Régis Blachère dit que pour des raisons historiques indiscutables cette révélation est un appel aux armes avant la marche sur La Mekke le 6 mars 628. Le verset n'est donc pas dirigé contre les infidèles en général, mais contre les polythéistes Mekkois en particulier. Mais les Islamistes, eux, interprètent ce verset tout autrement. Ils considèrent que le Coran est une parole universelle et intemporelle et que donc son interprétation ne se "limite ni dans le temps ni dans l'espace." Selon eux et selon la plupart des fondamentalistes musulmans, le Coran "doit durer jusqu'à ce que le monde entier ait rallié la foi musulmane ou se soit soumis" (Finkielkraut). Ils s'autorisent donc à tuer les infidèles partout où ils se trouvent dans le monde à n'importe quelle époque de l'Histoire. |
25nov15 169C104 Bonjour bien aimé prophète, Merci pour cette merveilleuse entrée. Je n'ai pas encore lu tous les commentaires. Néanmoins concernant le commentaire cité en objet je dois dire que j'ai du mal à saisir la fin d'un passage que je cite ci-après : "La question que vous ne posez pas
mais que je pose à votre place est : La vie naturelle — vivre sans
suivre de directive spirituelle — vivre en étant "à la page",
comme dit Frédéric M, et la vie antinaturelle, comme vous dites,
sont-elles des amies ou des ennemies de la raison ? Sont-ce les
émotions, les envies, les curiosités non maîtrisées ou sont-ce les
états d'âme maîtrisés qui sont faiblesses (Rév d'Arès 16/15,
36/5), entraves à l'ascension spirituelle, à la restauration de
l'image et ressemblance du Créateur au fond de soi ? Ce sont
évidemment les états d'âme maîtrisés.
Pour moi ce qui fait entrave à l'ascension spirituelle sont
évidemment les émotions, les envies, les curiosités non maîtrisées.Mais enfin j'avoue ne pas être une lumière et que c'est peut-être vous qui avez raison et que parfois j'ai peut-être du mal à comprendre. Auquel cas je vous demande de m'excuser de vous avoir dérangé. Salah B. d'Île de France |
Réponse : Vous avez raison, frère Salah. Ma phrase est mal fichue, obscure, parce qu'elle troune autour de l'idée fausse de Jean-Robert de Clermont (169C79) selon qui "la pénitence est antinaturelle." Je reformule la phrase : "La question que vous ne posez pas
mais que je pose à votre place est : La vie naturelle — vivre sans
suivre de directive spirituelle — vivre en étant "à la page",
comme dit Frédéric M, et la vie antinaturelle, comme vous dites en
parlant de la pénitence, c'est la même chose. La pénitence
n'est ni naturelle ni antinaturelle. Aucune n'est l'amie de la
raison. Les faiblesses (Rév d'Arès 16/15, 36/5) sont-les
émotions, les envies, les curiosités non maîtrisées de la vie
naturelle ou antinaturelle, tandis que les états d'âme maîtrisés
de la pénitence sont la raison même."
Je corrige tout de suite ma réponse 169C79. Merci pour cotre commentaire et votre judicieuse remarque, frère Salah. |
25nov15 169C105 Après la prière — la vraie piété par laquelle je me remémore comment changer ma vie dans le sens du Créateur en recouvrant Son Image et Ressemblance —, cette nourriture essentielle à ma vie quotidienne, la lecture de freesoulblog, vos entrées (dont cette dernière "Destin") avec tous les commentaires si riches et variés et vos réponses sont pour moi,, comme beaucoup de sœurs, frères et d'autres le disent ici, source d'intelligence, partage de notre "engagement" à vos côtés, élargissement de notre "vision du monde", ouverture de la "conscience au Bien", nourriture par votre enseignement. Oui, toujours et toujours, mais particulièrement dans "l'actualité" violente que nous subissons: Urgence de la pénitence ! Stop à la vengeance ! État d'urgence du Bien à la place du mal ! Place à l'amour, au pardon, à la paix, à la liberté absolue, à l'intelligence du cœur! Merci à nos sœurs et frères de Genève pour leur affiche pertinente 169C6 Il est temps que la moisson se fasse... avant que ne pleuve le péché des péchés (Rév. d'Arès 38/2). Oui mon destin, ce que je choisis, c'est d'accomplir la Parole, d'être pénitent, de me reconnaître pécheur parmi les pécheurs et de décider de changer ma vie selon l'Appel du Créateur pour transfigurer en Bien cette existence dont j'hérite, entravée du péché (l'usage erroné de l'Image et Ressemblance du Créateur faite par les hommes depuis la fin d'Éden). Faisons changer ce monde, notre boulot est sacré... Un sacré boulot ! "Nous sommes des gens ordinaires embrassant un destin extraordinaire !" merci sœur Aïcha L. (169C32) de dire si simplement cela! Les media mettent l'homme depuis une bonne quarantaine d'années dans une mauvaise intelligence avec eux-même, considérant l'homme comme tout juste bon à les suivre et à n'être finalement que le consommateur de leur purée (sensationnel, publicité, violence). J'ai moi-même quitté ce milieu que je fréquentai entre 1970 et 1976, fuyant alors ce que prônaient mes formateurs, puis mes collègues, mes employeurs (TF1) et qui venait ridiculiser et contredire tout ce qui, de l'enseignement catholique que mes parents m'avaient fait recevoir, le Sermon sur la Montagne où Jésus dit notamment : Vous avez entendu qu'il a été œil pour œil, dent pour dent, et moi je vous dis de rendre le bien pour le mal. Votre réponse à Dioclétien (169C92): "Le pénitent est ainsi un artiste qui crée son âme et qui ne reste pas dans le monde comme un vague beau projet inaccompli ou à moitié accompli," montre que chacun de nous, dans son trajet social, professionnel, familial, peut orienter ses choix avec amour, pardon, paix, se libérer des préjugés et des peurs, et chercher à agir autant avec l'intelligence du coeur qu'avec l'intellect (ou sur les émotions et les passions). Ma vie choisie se base sur la réflexion — Heureux les réfléchis, ils hériterons la terre (Matthieu 5/4) — nourrie de la Parole du Créateur, débarrassée de sa gangue religieuse, théologique (livres d'hommes, Rév.d'Arès 35/12). À propos du rôle de ce que je surnomme les "merdias" dans une population humaine abâtardie par le péché (peureuse, violente, négligente, soumise aux lois, au bruit, esclave de ses préjugés et préconçus millénaires), j'ai partiellement visionné sur YouTube une conférence de Michel Desmurget que m'a envoyée Kevin un nouveau lecteur de La Révélation d'Arès sur Lorient. Le conférencier y dit notamment: La télévision est un espace commercial, la violence rend le cerveau disponible pour la pub, les neurophysiologistes ont mesuré que lorsque le cerveau est soumis à un stress ou à une anxiété il retient beaucoup mieux les messages qui viennent derrière, procédé qui revient à considérer les hommes comme des "chiens de Pavlov" ("ce physiologiste montra que si l'on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d'un signal sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être accompagné de nourriture"). Télévision comme espace commercial, ce que confirme Patrick Le Lay premier PDG de TF1 privatisée: "Soyons réaliste, à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit… Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c'est à dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponibl" Sur le même plan du conditionnement de nos existences par des intérêts superficiels, matérialistes et à court terme, j'ai écouté jusqu'au bout les explications de François Asselineau (169C91), qui cette vidéo en nous alarmant sur le verrouillage de la société, notamment par l'état d'urgence, la modification à la hâte de la constitution, le "vol" de la campagne électorale de décembre par le pouvoir actuel, notamment par la suppression de l'expression de son mouvement (UPR) et d'autres (sur France3 Île de France et iTV) et de réunions publiques, au prétexte des derniers attentats, dans le cadre de l'état d'urgence, Bernard d.l.F. (169C94) dans sa contribution pose la question de la "connaissance" de soi, des autres, celle aussi de l'homme par le Créateur; je prends comme illustration basique et commune le "je vous connais" de la personne qui nous croise et veut dire par là qu'elle connaît les "Pèlerins d'Arès" ou ce que cela signifie (?), interpellation à laquelle je pose : "Avez-vous lu La Révélation d'Arès ?" la réponse "oui" ne représentant que la minorité effectivement. Je pose aussi une autre question : "Que signifie connaître pour vous, alors ?" En fait "connaître" revêt dans la discussion courante plein de niveaux de signification. Depuis le message de Bernard d.l.F., résolument "connaître" impliquera plus les sens de découverte, aventure, création, j'aime, je partage, je découvre, je participe à cette connaissance, création en interaction avec l'autre… et le Tout Autre ! Votre réponse 169C101 dit que Le Coran doit être lu, au-delà de sa transmission insatisfaisante, au fond, comme "un livre de Miséricorde" qui dit : "Use d'un pardon plénier" (Coran xv/85). À plusieurs reprises il y est question de la loi du talion. Une seule fois il y est ajouté : "Quiconque cependant fait aumône (du prix du sang) aura en cela un moyen d'effacer (ses péchés)" (v/49-45). Le Coran est aussi un message de circonstance comme tous les messages prophétiques, s'adaptant aux gens du lieu et de l'époque, s'adressant à travers le Prophète au mépris et à cette violence vis à vis des filles, et aussi de tout homme pour finir, qui règnent en ce temps là dans le désert arabique chez des hommes que le péché a rendu [mot manquant] au cours des siècles. L'Appel divin veut faire évoluer les hommes déchus vers la liberté et le Bien, il y est parvient progressivement, mais le chemin reste à faire, et La Révélation d'Arès vient le clarifier, le redresser et le faire aboutir dans plusieurs générations au prix de la pénitence (changement selon le plan créateur de l'homme qui le décide, qui en fait son destin) et de la moisson de suffisamment de pénitents (rassemblement d'un petit reste, levain du retour à Éden pour toute l'humanité). Oui, c'est bien La Révélation d'Arès qui nous unit "frères humains dans un même combat pour l'amour entre les hommes" (169C93) Dans votre réponse 169C34, "safisme" est-il saphisme, ou plutôt salafisme? Se tout cœur et de toute mon âme avec vous dans l'effort de me redresser pour le Bien, Bernard L. de Bretagne-Sud |
Réponse : Merci, frère Bernard, pour ce long et intéressant commentaire. Dans ma réponse 169C34 il y a en effet une faute de frappe. Le mot "safisme" ne signifie ni "saphisme" ni "salafisme", mais sadisme. Je corrige ce mot tout de suite dans ma réponse. |
25nov15 169C106 Ne faudrait-il pas plutôt une coalition pour la paix. Je ne vais pas défendre les barbares de Daesh mais en matière de barbarie les Occidentaux ne sont pas mal non plus : Irak, Libye, Syrie sont devenues des champs de ruines où sévit la barbarie. Les Occidentaux, au nom de la démocratie, ou d'autres prétextes sont en grande partie responsable de tour ça : pourquoi ne pas choisir une autre direction. Celle de la paix. Je me permets de publier en commentaire un appel à la paix de la part de Michel Potay, qui est le témoin de La Révélation d'Arès. http://freesoulblog.net/jPI/jPItv.html : "Si j'étais François Hollande, que ferais-je ? Je dirais [à Daech] : "Vous qui du Moyen Orient avez organisé la tuerie de Paris, quelle que soit la raison de votre lutte et de votre violence, je vous appelle à la paix. Je vous appelle au dialogue. Je retire les avions de combat français du champ de bataille de Syrie et vous, en contrepartie, venez à Paris et parlons. Nous sommes des frères humains. Vous êtes musulmans, nous sommes chrétiens ou athées, mais nous sommes appelés au Bien et nous luttons pour le Bien, chacun de nous avec sa vision du Bien et chacun à sa manière, mais il y a sûrement un moyen de trouver la paix et des solutions qui épargnent les vies et les biens et qui peuvent honorer notre humanité." frère Michel Potay. Jean-Luc H. d'Aquitaine |
Réponse : Vous voilà de retour en Aquitaine, mon frère Jean-Luc. Je vous souhaite une heureuse ré-installation. Aucun problème ! Vous pouvez publier mon appel, si vous le souhaitez. |
26nov15 169C107 Voilà le texte d'une allocution qu'un directeur d'école de Bayonne, ancien combattant infirme de la guerre de 1914-1918, a tenu devant ses élèves et un public un jour de 1930 La guerre a fait de nous non
seulement des cadavres mais des importents, des aveugles. Ell a
aussi, au milieu de belles actions de sacrifice et d'abnégation,
réveillé en nous et parfois porté au paroxysme d'antiques
instincts de cruauté et de barbarie. Il m'est arrivé [...] à moi
qui n'ai jamais appliqué un coup de poing à quiconque, à moi qui
ai horreur du désordre et de la brutalité, de prendre plaisir à
tuer. Lorsque, au cours d'un coup de main, nous rampions vers
l'ennemi, la grenade au poing, le couteau entre les dents comme
des escarpes [des bandits], la peur nous tenait aux entrailles, et
cependant une force inéluctable nous poussait en avant. Surprendre
l'ennemi dans sa tranchée, sauter sur lui, jouir de l'effarement
de l'homme qui ne croit pas au diable et qui pourtant le voit tout
à coup tomber sur ses épaules ! [...] Partout, dans les cadres les
plus poétiques, les plus reposants, l'obsession du combat ,
l'obsession du meurtre, l'obsession de la mort... Et cette
défloraison de l'âme que j'ai pardonné le moins facilement à la
guerre.
Nathalie O. d'Aquitaine |
Réponse : Oh : ma sœur Nathalie, avec quelle honte, j'imagine, ce directeur d'école a tenu ce discours douze ans après la guerre de 1914-1918. Je dis honte, parce que j'ai moi aussi honte d'avoir dans ma jeunesse, étant militaire servant dans la Marine en Indochine, connu des moments similaires. J'ai connu la griserie des branle-bas de combat, l'ivresse que donnent le vacarme des 40_pom-pom [canons de calibre 40 à deux ou quatre tubes] arrosant les alentours, l'odeur ennivrante de la poudre. J'ai connu le peur atroce dans l'eau, qui freine votre marche, quand, débarquant, on se trouve à découvert sous le feu de l'adversaire et que des camarades tombent autour, puis l'exaltation sur la plage quand on peut s'abriter, viser et tirer... Il m'arrive de me réveiller en sueur, aujourd'hui encore, en y pensant et je me lève et je prie et demande à ceux que j'ai pu tuer — j'espère toujours que je n'ai fait que les blesser — de prier avec moi et je demande à mon ange, Aguéla, de leur donner la Lumière. Oh oui, moi aussi j'ai connu cette "défloraison de l'âme" et je suis sûr que des hommes comme George W. Bush, Obama, Poutine, Sarkozy, Hollande, Valls n'ont jamais été soumis à pareille expérience, car j'ose penser que ces insensés ne prôneraient pas la guerre et je mesure combien aussi fous les fanatiques de Daech sont quand ils se jettent sur ceux qu'ils haïssent. Ô Père de l'Univers, descends nous aider à donner au monde l'amour de la paix qui est aussi l'amour des hommes. Il est clair que La Révélation d'Arès nous appelle à pacifier le monde par la pénitence. |
27nov15 169C108 Sur LPH Info voilà ce que je lis : http://lphinfo.com/2015/11/25/irak-attaque-france/ Posted by Shraga Blum Date: november 25, 20,153,697 Views Le "Rafale" en Irak.
Un officier supérieur de l’armée irakienne a annoncé qu’une attaque aérienne française contre des objectifs de Daech dans la région de Moussoul a fait vingt-huit morts parmi des enfants. Une école primaire se trouvant à proximité des cibles a été touchée par les bombes d’un appareil français. Le bilan est provisoire et il y a aussi cinq blessés. Ce genre de tragédie est malheureusement inhérent à la guerre anti-terroriste surtout lorsque l’on sait que les terroristes se cachent parmi les populations civiles ou à proximité. Il n’y a que les réactions de la communauté internationale qui varient suivant la nationalité des pilotes. Vous racontez dans votre réponse 169C107 que, faisant votre service militaire dans la Marine, vous avez connu l'horreur de la guerre en Indochine et que vous en avez honte aujourd'hui encore. Mais vous arrivait-il de tuer aussi des civils, des non-combattants ? Si oui, vous devez en avoir doublement honte. Je ne comprends pas que des hommes comme M. Hollande soient des bellicistes qui voudraient détruire Daech en nous faisant croire que les innocents civils seraient épargnés. C'est évidemment faux et un homme de votre âge le sait pertinemment. J'habitais Lorient pendant l'occupation allemande, quand la base navale abritait les U-boot [sous-marins], quoique plus jeune que vous de sept ans, mais je me souviens parfaitement des lendemains de bombardement quand la ville était chaque fois un peu plus détruite, mais la base allemande qui abritait les U-boot restait intacte ! Qui trinquait? Nous les Bretons. Vous avez un grand mérite, celui d'avoir renoncé à tout ce que le monde chérit encore comme le patriotisme et un très beau destin, frère Michel, celui de prêcher au monde ce que Jésus prêcha déjà il y a deux mille ans : l'amour, la paix, le pardon, l'intelligence de l'âme et la liberté absolue. Vos frères de Lorient (il m'arrive de passer devant le siège de leur mission rue du Port quand je viens à Lorient) ont choisi eux aussi un magnifique destin, que vous décrivez dans cette entrée 169. Continuez et que Dieu vous bénisse ! M. L. à Quimper Bretagne-Ouest |
Réponse : Non, heureusement, pendant la guerre d'Indochine je n'ai vu que des engagements contre le Viet Minh armé. Je n'eus pas connaissance de victimes civiles. Mon frère M. L., quand vous allez à Lorient, ne vous contentez pas de passer devant le siège de la mission des Pèlerins d'Arès de Lorient, poussez la porte, dites bonjour, parlez avec nos frères et sœurs ! Vous avez donc 79 ans et vous avez connu, pendant la seconde guerre mondiale, l'horreur des bombardements à Lorient comme je les ai connus dans la banlieue parisienne usinière où j'habitais. Bien sûr, les usines ne souffraient pas beaucoup ; les immeubles civils tout autour recevaient la plupart des bombes. Les civils, comme vous dites, "trinquent" toujours. C'est la même chose en Irak et en Syrie. Nous avons besoin d'aide pour prêcher "l'amour, la paix, le pardon, l'intelligence de l'âme et la liberté absolue" et pourquoi ne vous joindriez-vous pas à nous ? |
27nov15 169C109 Concernant le commentaire de Jean-Luc H. d'Aquitaine 25nov15 169C106, qui publie votre réponse : "Si j'étais François Hollande, etc.", je pense à l’aile blanche (Rév d'Arès xxv/4) qui concernait à l’époque Anouar el-Sadate et Menahem Beghin, auxquels vous aviez envoyé des lettres. En ces moments qui font vraiment peur, Hollande cherche à faire coalition avec d’autres gouvernements prétendant qu’ils vont en finir avec le terrorisme, quel orgueil ! Nous savons que le mal appelle le mal et qu’il nous entraine dans un labyrinthe de vengeance sans fin, d’autres attentats, d’autres innocents morts pour leur idéologies et leur guerres à eux pas à nous. Tous les Français ne sont pas d’accord pour agir ainsi. Une définition de terrorisme [c'est le] recours à la terreur et à la violence pour imposer ses idées politiques ou son autorité. Des armées d'autres pays bombardent la Syrie et ce ne sont pas 130 morts comme à Paris, mais des milliers de morts. [Les bombardiers] sont autant terroristes que les autres. Frère Michel, pourriez-vous lancer un appel à la Paix via une vidéo que vous feriez avec Nina. Vous êtes Mikal : Tu as la voix de fer. (Rév d'Arès iii/3), et les sœurs et frères feraient tourner cette vidéo sur les réseaux sociaux, Face Book, etc, votre appel serait entendu, tant par des voix qui pourraient se lever et dire non à la guerre dans laquelle le gouvernement nous entraîne en prenant en otage le peuple Français et d’autres. Votre vidéo pourrait aussi toucher des épis mûrs et nous rejoindre. Je pense aussi à la seule fois où vous avez eu cinq minutes de parole à l’époque sur la chaîne "La 5" et des âmes nous avaient rejoints. Vous êtes parmi notre peuple de pénitents, le mieux placé pour une telle réalisation en espérant que vous le ferez. Un frère d'Ile de France. |
Réponse : Je ne peux malheureusement pas ces jours-ci pour deux raisons : Je souffre d'extinctions de voix, lesquelles surviennent encore de temps en temps depuis ma chirurgie à cœur ouvert en décembre 2014, d'une part, et d'autre part nous ne disposons pas en ce moment du petit studio que nous avions aménagé pour faire les vidéos qu'on voyait en 2013 et 2014 sur mon blog. Je pense que nous retrouverons les moyens de filmer des vidéos dans un temps pas trop éloigné. Je découvre chaque jour un peu plus que le nombre de Français qui appellent à la paix sont beaucoup plusnombreux que les media, qui sont à la solde du gouvernement, ne le disent. Aujourd'hui 27 novembre c'est un hommage national aux victimes, qui à Paris a lieu aux Invalides. Qui d'entre nous n'éprouve pas de la tristesse pour ces innocents tués par des meurtriers qui n'étaient pas des soldats attaquant d'autres soldats mais des sinistres assassins d'innocents. Toutefois, je suis éberlué par le manque de proportion entre le nombre de ces victimes et le mot de guerre lancé par M. Hollande. Il y a statistiquement en France quelque 50.000 décès mensuels en moyenne, soit 50.000:30=1.666 décès/jour pour des raisons diverses : âge, maladie, accident, etc. Le 13 novembre il y a seulement eu 130 décès de plus, soit 1.796 au total en France. C'est pénible, car la mort est le pénible prix du péché général, mais de là à parler de guerre et à lancer contre les populations des territoires occupés par Daech nos avions de combat (voir 169C108) ! Par pitié, M. Hollande, réfléchissez un peu ! |
27nov15 169C110 Les rencontres de tous ces hommes d'état qui créent une "coalition" sont bien inquiétantes. M. François Hollande propose aux Français de mettre un drapeau bleu, blanc, rouge, à toutes les fenêtres de France. Mais nous Pèlerins d'Arès n'avons pas de drapeau. Nous pourrions mettre à nos fenêtres un tissu blanc, symbole de paix. Nous avons tous des tissus blancs chez nous. Nous savons aussi que la seule solution c'est la pénitence à laquelle le Père nous a appelés. Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine |
Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce commentaire. Notre destin n'est pas de pavoiser en blanc ou en tricolore, mais d'aller parler aux hommes, d'êtres des moissonneurs. Pourquoi ne faites-vous pas une mission avec un tract adapté à la situation ? |
27nov15 169C111 Ce commentaire vient peut-être un peu tard, mais cela me vient ce matin, sur le thème du destin .... Choisir son destin ? Pour cela, il faut tout de même se poser la bonne question, essentielle et existentielle, au risque de tourner sans fin dans le labyrinthe de l’auto destruction. En ‘Qui’ je mets ma confiance ? En des hommes avides de pouvoir, qui jouent à la guerre, tout investis dans leurs intérêts personnels ? Ou en l’Éternel, le Très Haut Qui est étalé sur l’univers, le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7), Celui Qui me donne Vie ici et maintenant, Qui me guide pas à pas dans ce monde hostile, Celui par Qui je respire ? Ce deuxième choix, qui est mon projet, me semble autrement plus audacieux et prometteur que le premier. Mais c’est un saut dans l’inconnu ! Véronique C. de Belgique |
Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire qui est beau, mais dont je ne suis pas sûr de comprendre la dernière phrase. Pour moi le "saut dans l'inconnu" ce n'est pas de suivre "l'Éternel, le Très-Haut", mais c'est de suivre "les hommes avides de pouvoir qui jouent à la guerre" ! Mais il est vrai aussi que pour le quidam moyen, à qui nous parlons dans la rue, suivre le Père de l'Univers est un "saut dans l'inconnu", parce qu'il s'imagine que faire la guerre est viser à des résultats matériellement plus sûrs. |
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00xxx00 169CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. Signature. |
Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |