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8 février 2024 (253) 
Boris Cyrulnik  

Je suis déjà ralenti par l'âge, mais je vais être freiné davantage par d'autre maux et des soins particuliers dans les mois qui viennent. J'espère que j'irai mieux après.
J'ai des difficultés à rédiger des entrées nouvelles, non parce que les sujets me manquent, mais parce que ma vue baisse et je vois de plus ou plus mal pour écrire et dessiner. Je dois être opéré de la cataracte prochainement.
Les thèmes ou matières d'entrée ne se dérobent pas à ma pensée, cependant,
Je propose pour cette entrée 253 une interview de Boris Cyrulnik, médecin psychiatre, un peu plus jeune que moi (89 ans ans ; je vais en avoir 95), que je ne connais pas personnellement, mais dont j'aime beaucoup la pensée, la modestie, les livres, la connaissance de l'humanité.
Son itinéraire, tout différent qu'il soit du mien, nous a conduits l'un et l'autre à bon nombre de conclusions très proches concernant l'humain.

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26 novembre 2023 (252)   
prophétisme de l'humain

On pense ordinaire et plate la nuée humaine, sauf rares exceptions. Erreur.
"Écoutez maintenant comment l'histoire devient jolie !" (Baldassar Castiglione, "Livre du Courtisan").
L'imagination, même piètre, n'est pas qu'idée qui traverse le cerveau. Elle peut beaucoup plus souvent qu'on ne croit être message, à un humain, à un groupe d'humains ou à l'humanité entière, même sur une question apparemment sans importance.
Tout esprit ordinaire, ou athée, ou matérialiste, qui a vécu assez longtemps (de 45 à 100 ans), même s'il ou elle n'en parle pas, a vécu au moins une expérience, brève ou longue, pendant laquelle il a pu se demander s'il ou elle n'était pas accompagné par quelque chose ou quelqu'un d'invi­siblement actif, dont il était le protégé et l'inspiré.
Même l'athée qui déclare
véhémentement l'inexistence d'une Force pensante au-dessus de lui ou d'elle et estime purement fortuite toute inexplicable expérience, est prophé­tique, parce qu'il se considère comme son propre Dieu, ce qui n'est pas complètement faux non plus.
Sa différence avec le croyant vient seulement de qu'il ou elle ne voit pas qu'il ou elle existe comme image et ressemblance (Genèse 1/26-27) de la Puissance mystérieuse d'où émane tout, absolument tout, et dont il ou elle est une petite portion.

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Escalade de la pureté

Plafond de la Chapelle Sixtine :  Prophètes, apôtres, anges, etc.,
connus comme prophétiques.
En fait, un monde fait de huit milliards de prophètes,
inconnus dans leur immensité.

"Insha'Allah" (si Dieu le veut !) disent nos frères musulmans en se conformant aux versets 23 ou 24 et 24 ou 25 de la sourate 18 "La Caverne" — Les numéros des versets coraniques varient dans de nombreuses sourates, selon les époques, les éditions, les oulémas (théologiens).
Pour moi "Insha'Allah" (si Dieu le veut !) ne signifie pas que rien ne peut se faire si Dieu ne le veut pas.
Pour moi "Insha'Allah" signifie : Homme, qui que tu sois, tu n'as quelque chose à dire et/ou à faire, minime ou géant, que parce que tu es prophète.

Les animaux n'ont pas de projets, pas de messages ; leurs actes, qui sont prévisibles à peu de variantes près, sont fixés dès leur naissance.
L'humain pense et décide. Il est le siège statutaire de l'imprévisible. Que celui-ci soit piètre, qu'il réussisse ou échoue, n'enlève rien au fait que la pensée dont il émane est prophétique en puissance.

N'importe qui, croyant ou incroyant, quel que soit son type de foi, d'espérance, de philosophie, de métaphysique, d'athéisme ou d'indifférence, est ou peut être le décideur de sa propre existance ou l'idéologue proposant une nouvelle façon de vivre collective et donc, pour finir, prophète de lui-même ou de ceux qui l'approuvent. Le prophète auquel le Créateur a demandé de diffuser et expliquer La Révélation d'Arès n'est que le prophète d'une Parole qu'il a accepté d'enseigner — Mon acceptation  initiale était déjà elle-même un acte prophétique. Autrement dit, il n'y a de prophète et de prophétisme que comme résultat d'une volonté d'être.

Toute pensée est un perpétuel va-et-vient, la porte toujours ouverte en deçà et au delà de laquelle nous ne sommes que les témoins de nous-mêmes. Or, le penseur, qu'il pense beaucoup ou peu, bien ou mal, qu'il fasse hausser des épaules à son auditoire ou qu'il passe pour un génie,  peut faire de ce qui lui traverse l'esprit une pensée prophétique, le véhicule d’un projet qui peut contester sa vie propre ou la vie de l'Univers (12/4) et répondre à quantité de questions d'ordre matérialiste, ou métempirique, ou spirituel.

Dans les rêveries qui véhiculent du passé autre qu'historique, c.-à-d. autre que faux, ou de l’avenir extralucide, ou des idées sur l'ordre des choses, l'espace, l'infini, ou sur Dieu, on trouve parfois des coups de projecteur aveuglants d'intelligence (32/5). Il est alors possible d’entendre ce que l'Écriture fait sentir par Dieu créa l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). J'ai depuis des dizaines d'années rencontré bien des humains dont la lucidité m'a époustouflé.
Perçues par la modernité, ces pensées ne peuvent être refermées sur leur seule prédiction, leur amplitude se porte bien au-delà des limites que les penseurs eux-mêmes s'efforcent de respecter. Quantité de pensées se situent ainsi dans la descendance spirituelle de Jonas, prophète et penseur qui s’est lui-même penché sur le mystère de l’âme en y risquant sa propre existence.

On peut déceler les signes d'une voca­tion prophétique, généralement inconsciente, dans la vie de tout humain. Même le mensonge, qui n'est souvent qu'une vérité factice "valorisant" un vide aux yeux du menteur peut être prophétique. Le voleur nie son vol parce qu'il croit sincèrement que le larcin est mieux loti entre ses mains qu'il n'était dans les mains du volé : "Elle cueillait des fleurs, bien que ce fût défendu : Vite, elle arrachait une rose qu'elle convoitait depuis le matin, et elle se sauvait avec. Puis elle cachait son larcin, l'enfonçait dans son cou, contre sa gorge, entre ses deux petits seins" (Romain Rolland "Antoinette").

Comme évoqué plus haut, le prophétisme ne peut être réduit à la prédic­tion ou à la transmission d'un message divin ; il a en soi quelque chose d'opaque toujours et partout. Il désigne, pour et/ou par la pensée, une vocation à voir ce que la preuve scientifique ou juridique ne voit pas. Il y a chez tout humain une vie exilique, une permanente tentative, pauvre ou riche, d'exprimer l’humain face à l’absolu sans être clos dans la circularité de la logique matérialiste ou de la philosophie. Il y a toujours une évasion métaphysique, autrement dit, elle relève, qu'elle soit très faible ou très forte,  de l’esprit prophétique dans son acception sacrée. Aujourd'hui on laisse ce "terrain" aux poètes et aux artistes mais on a tort ; il faut le laisser à toute l'humanité.

Amené régulièrement à contester les frontières érigées entre science, logique, psychologie, philosophie, esthétique et théologie, l'humain quel qu'il soit est un penseur dont le génie se trouve diffracté dans les multiples voix qui se font porte-parole de son vécu intérieur qui semble seul, mais qui ne l'est jamais vraiment. Fidèle à l’esprit polémique fondamental  dans le pro­phétisme, l'humain dénonce sans cesse silencieusement au fond de lui l’aveuglement d’une société qui a perdu en conscience ses attaches à la Vie (Rév d'Arès 25/3) ou au Père, ou au Créateur, ou à Dieu, qui s'abandonne au nivellement du quantitatif, qui compte les billes au lieu de les faire sonner entre elles, et qui catégorise : "Ceci est forcément vrai ; cela est forcément faux."

Qui n'est pas sans cesse, au fond de lui, à la recherche de la vérité ? Les journalistes ? La police ? Les "rationnels" ? Non. C'est tout le monde. L'armée de pensées qui couvre la Terre est inévitablement traversée par le prophétisme. La pensée semble individuelle, mais elle est en réalité épidémique. Abraham n'est qu'un nom parmi les multitudes innommées qui ont eu avec le Père (12/4), la Vie (38/6), le Créateur, en bref Dieu, un lien qui leur a dit que Dieu existait et était inséparable de l'homme ; même l'athée se sait unique sur la Terre. Est prophète tout méditant silencieux dont la nature fondamentale provoque la dissidence avec le matérialisme absolu. Tout homme met sa vie à l'épreuve de la vérité cachée, qui peut s'exprimer des milliards de façons.

Le prophétisme  se compte par milliards de feux comme le cosmos. Ce que le Pèlerin vient chercher à Arès chaque été est en fait partout dans l'Univers. L'altérité n'existe pas vraiment sur Terre, ni ailleurs. L'altérité n'est que le lien existentiel avec la Vie (24/3-5) qui couvre tout. L'expérience indicible qui relie l'humain à Tout comme à l'Un (Rév d'Arès xxiv/1), est vécue sans cesse et partout. Il y a une impérative nécessité pour un penseur — donc tout humain — à vivre à la hauteur de la vérité qui grouille, innommée, au fond de lui.

"Ce qui est dit ne peut pas être séparé du comment c'est dit," disait Kierkegaard. Alors, nulle importance de savoir Qui a parlé et comment Il a parlé à Arès par ce que l'on appelle La Révélation d'Arès. La Vérité, source du prophétisme, ne s'inscrit plus depuis longtemps dans un Univers explicable.

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24 juillet 2023 (251)  
La vérité est innombrable ; quoi dire pour réveiller la conscience ?

Travaillant depuis plusieurs mois sur la préparation de l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès, prévue en 2024, j'ai voulu une fois de plus décrire brièvement non seulement les événements surnaturels comme je les ai vécus à Arès en 1974 et 1977, mais encore écrire, tout en respectant la vérité autant que je pouvais, pour un monde qui ne lit presque plus et dont la possibilité d'accepter un témoignage transcendant, serait-il des plus sincères, ne dépend que très peu d'un récit vrai, mais beaucoup plus de l’enjeu attaché au sens du témoignage.
Qui ne remarque qu’il y a des sujets passionnellement neutres, parce qu'ils parlent de faits
inattendus, dont les vivants débattent très souvent en matérialistes, en désapprobateurs, parfois en moqueurs, rarement en intéressés sincères, très rarement en personnes qui s'engagent.
La Révélation d'Arès
soulève des thèses différentes. Dès qu’on aborde certains sujets,
comme le surnaturel, l’intelligence a du mal à raisonner normalement, parce que les tendances individuelles naturelles, les intérêts personnels, les habitudes, l'invérifiable, etc., mettent à l'épreuve la raison.
Tout devient délicat ou conflictuel quand on doit envisager l’existence d'une Puissance gérant l'Univers (12/4). Les passions sont alors plus fortes, parce que ce qui est en jeu, ce n’est pas la connaissance, mais la vie même. Devoir reconnaître, en conclusion d’une lecture, que l’on pourrait obéir à d'autres forces que celles de la physique matérialiste, des idées reçues ou de la psychologie de base est comme une remise en cause fondamentale de l'autonomie humaine.
Innombrables sont les humains pour qui le désir d’être libre de penser, de décider seuls des voies qu'ils prennent est fondamental
. Leur moi profond se sent agressé non pour la recherche de la vérité, mais pour la défense, jugée prioritaire, de la liberté de penser, de la libre expression de celle-ci, du choix du destin.
Il n’est pas étonnant que
La Révélation d'Arès suscite des réactions qui vont de l’indifférence générale à la dérision, au mépris, voire même à la violence d'un petite nombre, au lieu de la réflexion. Pour le matérialiste chercher des signes lointains de vie extraterrestre semble plus "scientifique" ou raisonnable que lire un Message venu de l'Univers, mais surtout ne demande pas une remise en question existentielle. Au contraire, ne pas refuser de prendre conscience que Dieu existe — pas le Dieu de la religion mais la Vie (38/5) étalée (ii/4) sur l'infini, en même temps nous entoure et vit au fond de l'humain, ne se fait pas sans risque d’un grand bouleversement intérieur. Les idées préconçues, les passions, la quête de la tranquillité d'esprit, etc., empêchent d'accepter la vérité surtout quand celle‑ci remet en cause la conception de Tout.
En réécrivant totalement les annotations pour l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès j'ai veillé à ne jamais militer pour une religion, pas plus que de m'engager dans des développements sur la nature de Dieu. Ce que j'écris porte surtout sur la nécessité d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de trouver l'intelligence spirituelle, d'être libre de tous préjugés, c.‑à‑d. porte  sur ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence, et surtout le courage de chercher au-delà du "patent", c.-à-d. d'entrer en métaphysique.

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Porte fermée

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.
Mais si un des grands livres de la Vie reste une porte fermée,
quel malheur pour l'humanité !

Face à l'indifférence à laquelle se heurtent en général les apôtres de La Révélation d'Arès et face à la censure des réseaux sociaux, comment présenter un événement comme celui d'Arès ?
On ne sait pas, parce que le vu et l'entendu est Un comme Fond des Fonds (xxxiv/6), mais innombrable comme démonstration parce que les sentiments qui ont traversé le Témoin ne sont que rarement ceux qui traversent les auditeurs ou lecteurs du Témoin. C’est conscient de cette immense problèmatique que j'ai travaillé sur la préparation de l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès.
Dieu s'est exprimé en 1974 et 1977 en France où existe la liberté d'expression, mais la liberté d’expres-sion signifie seulement le fait de pouvoir parler et éditer. Or, il faut aussi donner au public la possibilité de s'engager dans le sens voulu par l'évènement et ça, ce n'est jamais gagné d'avance.
La liberté de dire la vérité, quand celle‑ci contrariait les idées reçues était autrefois menacée par le pouvoir d’État et les autorités établies. Aujourd’hui, la liberté de dire la vérité est prise en otage par deux mouvements opposés. D’un côté on assiste, au nom de la liberté, aux expressions les plus extrêmes de l'intérêt, de l'indifférenc ou du rejet. D’un autre côté, on constate des contrepoints inspirés par des courants idéologiques contraires, parfois très fortement contraires, colportés par l'état d'esprit dominant, qui veut imposer sa conception de ce qu’on peut dire et de ce qu’il faut taire.
Les pressions contre La Révélation d'Arès ne viennent plus tant d’autorités ou d'institutions se nommant officiellement que de groupes ou d’institutions secondaires qui procèdent par intimidations ou barrages difficiles à vaincre.

Le seul grand bienfait de la liberté d’expression, c’est de permettre la diversité des opinions à l’exclusion des opinions déclarées délictueuses, mais la liberté d'expression n'est pas la garantie qu'un message universel puisse sortit de l'ombre facilement. On peut avoir la conviction que Michel Potay est bien le réceptacle d'une Parole Divine et l’on peut la défende ardemment, bien sûr, mais on ne peut pas enlever aux autres humains la possibilité de s'y opposer, même de mauvaise foi. L'enseignement du prophète Jésus n'a commencé à changer quelque chose dans le monde romain que plus d'un siècle après la croix.

Il faut se confronter à l'adversité pour défendre ses propres valeurs et il faut être très patient.

J’ai été, depuis un peu moins de cinquante ans, confronté à des pressions et intimidations de toutes sortes, mais j'ai généralement gardé ces adversités pour moi, en me disant que mes frères trouveraient eux-mêmes le meilleur moyen de faire connaître La Révélation d'Arès tout en sachant que c'est, de toute façon, difficile. Je pense que dans l'ensemble ils ont jusqu'à présent fait tout ce qu'ils ont pu et que s'ils ont obtenu des résultats très modestes, c'est parce qu'il faut, d'une part, beaucoup de missionnaires et beaucoup de temps, et d'autre part parce qu'il y a un temps pour tout dans l'Histoire. Si l'on se réfère à l'Histoire on voit d'assez nombreux exemples de retards entre une cause et ses effets. C'est lorsqu’il est libre que le débat contradictoire peut conduire à une forme d’expansion spontanée de la compréhension de la Parole, mais contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas encore le cas. Le moment approche toutefois. Les contre-vérités et les refus finissent toujours par être modulés par le prisme des incapacités adverses.
Nous n'avons pas accès à la parole publique (radio, télévision, etc.) qui aujourd'hui partagent toutes les mêmes modes opératoires. Dans nos sociétés pluralistes et fragmentées ce ne sont pas seulement des arguments qui s’affrontent, ce sont aussi des rêves — Voyez les écologistes, les wokistes, etc ! —. Il n’y a pas non plus de présentations de courant d'idées sur les réseaux sociaux. Les plates-formes que choisissent les programmateurs médiatiques sont liées à l’usage d’algorithmes qui mettent en avant les messages les plus partagés par la politique, le commerce, la science, etc. souvent émotionnellement très chargés, notamment de colère, d'envies ou d'idées fixes. Cela produit une distorsion qui rend difficile la compréhension de La Révélation d'Arès.

Nous sommes confrontés à un dilemme. À peu près partout la politique fait des lois pour prévenir toute resurgence de la foi uniquement fondée sur l'amour. Nous vivons, de ce fait, dans une société de censure, parce que nulle part sur Terre la loi n'est fondée sur la bonté, le pardon, la générosité, etc. La loi est partout fondée sur la rétribution : telle faute égale telle punition. Je repense à la phrase de Tocqueville : "Je vous avais laissé traitant des abus de la liberté et je vous retrouve sous les pieds d’un despote" qui semble prophétique. Mais si l’Etat ne fait rien, les volontés d’hégémonie des différents groupes de pression en conflit risquent de conduire au chaos. Bref, la marge de manœuvre est limitée de tous les côtés.
Une bonne voie, pensent certains, consisterait à mettre en avant l’importance de débattre, car c’est là qu’il est possible de discuter et de s’opposer à armes égales. Mais comment discuter des "Paroles" toutes prétendument venues de l'Éon infini ? Engager le débat ne peut pas être une solution ; la liberté d’expression ne mène nulle part, quand il n'y a que des convictions dominantes.
Une certaine dose, pas très grande, de débat peut être une part de solution. Des associations s’efforcent de la rétablir sur le Web. Ce sont généralement des utilisateurs des réseaux sociaux, certains d'avoir un certain rôle à jouer pour aider à la rencontre d'idées proches qu'on croyait auparavant très distantes. Une condition indispensable serait l'oubli de la concurrence, qui n’existe pas aujourd’hui. Il ne peut y avoir de liberté d’expression quand la Parole que vénère chaque religion ou sous-religion en lisse veut absolument dominer. Il faut simultanément accéder à d’autres types d'échanges sociaux. La liberté d’expression, je le redis sans cesse, est le problème mais est aussi la solution si le débat n'est pas faussé par des tricheries. En résumé, la liberté peut provoquer des excès de bruit dans les propos mais c’est aussi le seul moyen de combattre ce bruit même.
Ce n'est qu'avec lenteur et progressivité qu'on achèvera et quittera la Genèse. Impossible de quitter la caverne (cf. Platon) à laquelle s'enchaîna Adam autrement qu'en tâtonnant avec humilité. Entre autres lourds gauchissements des conditions de vie que l'homme s'est infligés se distingue le temps (Rév d'Arès 12/6). Le temps a rendu lent tout changement et a fait que rien de vrai et efficace ne vient rapidement à l'esprit. On tâtonne, on trébuche dans l'ascension toujours difficile du Bien. Le Bien n'a pas de sommet parce que toujours inatteignable, il est encore la Vie, le Père, le Saint, si lointains. Il est le Bien inaccessible parce qu'il ne cesse pas de monter, de s'étendre, de s'étaler (ii/4) et qu'il n'atteint jamais de paroxysme, parce qu'il n'en a pas. Le Bien sur Terre c'est déjà ce qui ne se vend pas, ce qui ne résulte pas de lois, de modes de vie, c'est ce que ne peuvent donner ni la religion ni la politique, ni la morale. Le Bien doit être un besoin inné de l'homme comme il est Besoin inné et éternel du Père. C'est cet illimité et immensurable Bien qui échappe à toute description et qui, entre autres mystères, fait que ce qui se passe après la mort reste totalement inconnu, inénarrable : les descriptions que le Coran fait du paradis ou de l'enfer ne sont que contes pour enfants. C'est l'illimité et immensurable Bien qui fait que Dieu, Réacteur permanent du Bien, est tout à la fois l'Éternel Fugitif et l'Éternelle Vie.
De même que l'homme cultivé est celui qui a le goût et le temps de se cultiver, l'homme spirituel exponentiel est celui qui a la volonté de se dépasser dans le domaine de l'amour, qui est créateur. On n'est plus là dans le Bien à usage interne de l'aimant minimal, mais dans le Bien à usage externe de l'aimant maximal.
L'homme peut devenir un actif en création générale, un co-créateur au sens suprême et éternel. Au sens matérialiste, intellectuel et mortel n'est conjointement, ou totalement, qu'une sorte d'agnostique.
L'agnostique dit : "La Création peut être comprise comme l'insertion de la durée dans les chaos..." La Bible elle-même peut s'interpréter dans ce sens, car elle en parle en termes voilés : La terre était informe et vide,  les ténèbres survolaient l'abîme (chaos de la matière) et l'esprit de Dieu planait au-dessus des eaux (durée qui y apporte l'ordre) (Genèse 1/2). Le commencement n'est possible que parce qu'il y eut un soir et un matin, le premier jour (Genèse 1/4). Le lendemain il y aura un deuxième jour ; le surlendemain un troisième et ainsi de suite. Ainsi de suite c'est Dieu, car créer c'est faire succéder." (Emmanuel dans "Pour commenter la Genèse").

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20 avril 2023 (250) 
Pèlerinage 2023 

J'ai actuellement arrêté le blog pour me donner le temps de préparer l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès.
Cette entrée n'est pas une reprise du blog, mais simplement un avis concernant le Pèlerinage d'Arès 2023.

Les règles sanitaires nous ont interdit d'ouvrir le Pèlerinage d'Arès en 2020 et 2021.
L'allègement des règles nous a permis d'ouvrir le Pèlerinage en 2022 en respectant certaines précautions : pas de tapis, pas de livres de prêt à disposition des pèlerins, isolement de l'emplacement du bâton de lumière, pas d'embrassades ni poignées de main.

En 2023 les tapis et les livres de prêt seront replacés dans les salles de prière comme ils étaient avant la crise du covid, mais l'emplacement du bâton de lumière restera isolé pour que personne ne l'embrasse. Il reste chaudement recommandé de ne tousser et se moucher qu'en s'écartant de l'entourage et même d'éviter de s'embrasser ou de se serrer la main entre pèlerins.

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Jésus

Cette icône à une ressemblance avec le Bon (Jésus)
apparu à Arès (Gironde) du 15 janvier au 13 avril 1974

La Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a ni Dieu ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13), la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4).
Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC.,
ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en 1974 à Arès (France),
ou  par Muhammad en l’an 700 en Arabie,
ou  parle Père Lui-même en 1977 à Arès (France),
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
C'est pourquoi le Créateur fait du Pèlerinage d'Arès un temps de dépassement,
d’oubli des différences, de repli sur le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel, d'amour,
un Lieu où les diverses façons de comprendre et de prier disparaissent sous la Vie.

Le petit oiseau du Ciel

Pèlerin en détresse (Rév d'Arès 12/9), écoute !
  Tout petit ou même invisible, l'Oiseau du Ciel te traînera,
peut-être inconscient, jusqu'au Saint Lieu d'où Il lança
au monde son Cri (Rév d'Arès 23/2, 28/11) en 1977.
Le Créateur S'est fait à Arès inaperçu comme l'oiseau
dans l'arbre, mais Ce qu'Il a Crié peut changer ta vie
et même changer le monde :
"Viens prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7)."
Ce n'est pas la religion, c'est le Feu du Bien en toi
qui chassera le Mal.





Le Pèlerinage d'Arès comme La Révélation d'Arès
n'appar­­tiennent à aucune religion.
Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage furent
prononcés par le Créateur le 22 novembre 1
977 :

Révélation d'Arès xLi/1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe
la pierre, où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main

Chaque année, le frère Michel, qui aura 93 ans le 11 juillet 2022, fait son pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement surnaturel dont il fut témoin là en 1974 et en 1977 et redonner le Feu à sa pénitence et à son prophétisme. Ceux et celles qui ont foi dans La Révélation d'Arès l'y accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont témoins et prophètes à sa suite. La Révélation d'Arès ne crée pas de religion, elle se situe au-delà des religions, des dogmes, des traditions, etc., elle fonde une suite d'humains recréateurs d'eux-mêmes dans l'amour, qu'elle appelle pénitents (Rév d'Arès 30/11), et par effet de voisinage recréateurs du Bien sur Terre (28/7).
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages. Il leur donne un sens ultime : Il y a un seul Créateur, le très simple Père du Bien, de quelque façon qu’on le nomme (Créateur, Dieu, l'Éternel, Allah, le Père, Brahmā, etc.). Il est le Saint Qu'il faut suivre pour oublier le péché, le temps et l’Histoire, qui ne sont que fabrications de l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle que soit sa religion, sa philosophie, son concept de l'humain, bref, sa meute, qu’il est une espèce unique qui doit changer en bien pour ne pas tomber dans le péché des péchés (38/2), dans le mal sans retour.

Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?

Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre humain en quête de salut n'est soumis à des obligations religieuses. Le seul sentier de salut est la pénitence, qui consiste à aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous partout, penser et parler avec l'intelligence du cœur (32/5), être libre (10/10) de tous préjugés, et pour l'avenir à se préparer à tout partager avec tous dans le partage et l'anarkia (voir entrée 207 du blog). Le Pèlerinage n'est pas plus une obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de la conscience personnelle.

Qui peut être pèlerin ?

Tout humain, pourvu qu'il ne soit pas un pécheur ou impénitent entêté (26/11, 36/6) venant pour perturber ou par pure curiosité. Tout humain, quelle que soit sa  religion ou philosophie, respectueux de l'Événement Surnaturel survenu sur ce lieu en 1974 et 1977 est Enfant du Père (13/5) et appelé (4/4). Nulle autre obligation que l'hommage, donc. Il est seulement suggéré au pèlerin occasionnel d'épouser les habitudes de l'endroit : tunique (prêtée à ceux qui n'en ont pas) et pieds nus. La tunique n'est pas un uniforme, elle recouvre les vêtements pour effacer les différences de sexe et de fortune. Les pieds nus rappellent Moïse face au Buisson Ardent (Exode 3/5).

Qui vous accueille ?

Des Pèlerins d'Arès. L'appellation Pèlerins d'Arès fut d'abord un sobriquet donné par les habitants d'Arès aux premiers pèlerins dans les années 70. Elle est depuis devenue le nom habituel des disciples de La Révélation d'Arès qui assument de leurs deniers, gérés par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès (Association Loi 1905) l'entretien et le service du Pèlerinage.
Ne formant pas une religion, mais un mouvement spirituel libérateur, les Pèlerins d'Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire. L’Esprit (33/4-8) de La Révélation d’Arès est d'ouverture. Apôtres de la renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la pénitence et dans le monde par la moisson de pénitents, ils accueillent tous les hommes d'amour, de pardon et de paix, libres de tous préjugés, pour qui n'existe qu'une Vérité, c’est que le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).

Où êtes-vous reçu ?

Les locaux du Pèlerinage se situent au 46, avenue de la Libération à Arès. Vous entrez dans la maison face à vous, qui est la maison où apparut Jésus en 1974, qui y dicta, au Nom du Père, L'Évangile Donné à Arès (Première partie de La Révélation d'Arès) et vous entrez. Cette maison ne se visite pas — Tu ne feras pas de ce lieu un sanctuaire (40/2), dit Jésus —, elle n'est qu'un lieu de passage pour aboutir, plus loin, à la chapelle où le Père parla en 1977, mais si vous êtes un nouveau pèlerin ce lieu de passage sera votre première étape où la sœur ou le frère d'accueil vous donnera toutes les indications nécessaires. (voir ci-dessous : Informations utiles)

Quels livres vous faut-il apporter en 2022, si vous le souhaitez ?

La Révélation d'Arès constituée de L'Évangile Donné à Arès (1974) et du Livre (1977), la Bible et le Coran (traduction de D. Masson). Toutefois, tout pèlerin peut apporter les livres dans lesquels il est accoutumé à prier.

Prière libre. Aucune cérémonie ou rituel.

Seuls le respect et la discrétion sont demandés aux pélerins. Le Vrai (xxxiv/1-4) s'épanouit comme les fleurs de printemps partout où le Souffle s’exhale (2/14) et où l'humain n'a d'autre intention que le Bien. Le salut n’est pas donné par les mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou pénitence (30/11), dont le pèlerin, quelles que soient ses habitudes de foi, vient à Arès ranimer le Feu.
Le fidèle d'une religion, juif, chrétien, musulman ou autre, est parfois étonné de la latitude qui lui est laissée de prier comme il veut autant que du bonheur qu'ont les Pèlerins d'Arès de partager avec lui leurs habitudes de piété (la tunique, les pieds nus, etc.), quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce qu'il ne perçoit pas tout de suite que le Pèlerin d'Arès n'est autre qu'un homme ou femme de bien, un pénitent sans religion qui ne différencie pas entre eux tous les pénitents sur terre, quelles que soient leurs métaphysiques personnelles.
Les Pèlerins d'Arès sont eux-même divers. Il y a ceux qui ont choisi d’appartenir au petit reste et qui s’appliquent strictement à la mission spécifique du témoin ou prophète de La Révélation d’Arès, mais qui ne se croient pas pour autant supérieurs. Il y a ceux qui, à des niveaux différents et pour des raisons variées, suivent des sentiers moins stricts. Dans tous les cas, cependant, La Révélation d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à la renaissance de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque créature qui s'est mise à aimer (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15), parfois même trop (12/7) s'il le faut, à pardonner (12/4), à faire la paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), à retrouver l'intelligence (32/5)spirituelle et à se rendre libre (1/10) de tous préjugés. Voilà comment l’homme fera se lever le Jour (31/8) du bonheur (36/23). Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la puissante conviction que le Bien seul vainc le Mal, crée l'âme et sauve l'individu comme le monde.

Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46, avenue de la Libération,

Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août. 

Pendant les trois périodes, la Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Informations utiles :
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et "Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens de La Révélation d'Arès et du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui pose une troisième question : "Pensez-vous que quelque chose de spirituellement important et respectable s’est passé sur ce lieu ? Venez-vous pour y méditer et respecterez-vous la paix et les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon particulièrement attentive et explicative par les frères et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à l’exèdre, qui est l'antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le laisser entrer.

Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit reste (24/1) ?
Il n'existe ni registre, ni fichier central, ni rite ou conditions d'admission dans l'Assemblée de ceux qui croient dans La Révélation d'Arès, parce que, par principe, ce seront à terme, au Jouril n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout (31/8), tous les Enfants (13/5) du Créateur, tous les hommes de Bien.
De ce fait, on ne peut distinguer que deux sortes de disciples de La Révélation d'Arès : Ceux du petit reste — les Pèlerins d'Arès que le témoin orthographie avec un grand P — et tous les autres, le grand melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns et les autres étant de toute façon des pénitents, le salut n'est pas plus garanti aux uns qu'aux autres, car qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3).
Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont les seuls définissables, parce qu'ils comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique comme le prophète aussi strictement qu'ils peuvent. Les autres comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique de manières nombreuses et diverses.
Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, sont radicalement différents des croyants traditionnels, qui cherchent leur salut dans les dogmes, lois et préjugés d'une religion. Le Pèlerin d'Arès comme le pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10). Il contribue au salut ou changement du monde (28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence du cœur) et par sa continuelle moisson de nouveaux pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14), c.-à-d. basée sur la seule conscience que La Révélation d'Arès explique toutes les Écritures historiques encombrées de livres d’hommes (35/12). Pèlerins d'Arès comme pèlerins d'Arès concourent à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).

Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est la quête du Bien,
voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès pendant le Pèlerinage.

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