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3 novembre 2015 (0169)
Destin

L'existence est routine: on existe comme les roches, les arbres, les souris,
mais on ne trouvera pas la Vie sans choix conscient entre bien et mal, oui et non.
OUI/NON = VIE

Oui/Non = Vie
Destin ! Mot invisible dans La Révélation d'Arès, mais celle-ci donne à la Voie qui mène à la Vie un sens clair et précis qui définit notre destin. Voilà un sujet qu'on ne peut esquiver quand on choisit de se désanimaliser pour s'humaniser.
Le destin est la vie choisie contre l'existence qui est la vie subie. Ainsi Adam choisit-il (Rév d'Arès 2/1-5) de renoncer au Dessein du Créateur. Ainsi choisis­sons-nous de revenir à Son Dessein (28/27).
Aujourd'hui, l'existence de la plupart des humains est un stéréotype, celui d'animaux certes pensants, mais aveugles au destin de recréation voulue de soi, qui ne peut être que spirituelle..L'humain depuis longtemps ne se dit plus : Sois un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1). Il se dit: "Sois en toi comme tout le monde." Il vit dans cette fatalité. Nous devons l'aider à en sortir.
Le Pèlerin d'Arès s'est fixé un destin, qui n'est déterminé ni par la politique, ni par la religion, ni par l'éducation, ni par les idées qui courent. Il a résolu de boire à nouveau à la Source (Rév d'Arès 24/4) et de faire boire sa descendance à la Source.
Jusqu'à ce que Jésus m'apparut je n'avais eu qu'une existence fixée par les conditions de ma naissance à telle époque, sous telle culture, dans tel pays, avec telle santé, à travers telles tribulations et incertitudes, mais ce contexte allait disparaître après que j'eus résolu de suivre la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4). Depuis, j'ai un destin que je connais d'avance, ce qui n'est pas le cas de mes frères humains, qu'ils soient dominateurs ou dominés, qui ne font qu'exister. Je suis un pénitent, un homme du temps qui vient (30/13), une âme libre (10/10), parce que le Père me l'a proposé et que j'ai voulu être ainsi. C'est la même chose pour mes compagnes et compagnons de foi.
La pénitence est le destin voulu du Pèlerin d'Arès.

Qu'y a-t-il de séducteur dans La Révélation d'Arès ? Rien. La Révélation d'Arès n'est un Verbe magnifique de sens et clarté que pour qui y voit la Lumière (Rév d'Arès 12/4). Ceux et celles innombrables qui trottinent dans la nuit de la bonne vieille routine ou dansent dans le vol de lucioles de leurs idées, ne la voient pas, La Révélation d'Arès à leurs yeux a un ton biblique obsolète et fastidieux. La difficulté qu'ont tous ceux à qui nous offrons de la lire et qui la laissent après quelques pages le prouve.
Ce n'est pas en me séduisant que La Révélation d'Arès me fit changer de vie (Rév d'Arès 30/11), trouver mon destin. Elle me jeta d'abord dans le désespoir ; je fus comme précipité, effrayé, dans ce que je crus être la fournaise du jugement de Dieu. C'était en fait une Mer (18/4) de Vie (24/5) et de Lumière (12/4) ! J'y discernai un Appel aussi inattendu que neuf. Dans le long sillage bouillonnant de ma réflexion je mordis à la ligne traînant derrière ce Vaisseau (17/4, 18/4), Sa Volonté devint ma volonté de changer mon existence en destin, quand je compris que moi et derrière moi le monde (28/7) nous pouvions retrouver Éden un Jour (31/8) mais que cela dépendait de mon choix. Poisson (xxx/16) soudain conscient de receler une puissance créatrice, je régurgitai mon humanité retrouvée (Jonas 2/1-11), désormais active et  consciente face aux milliards de mes semblables inconscients de leur déshumanisation.
La Révélation d'Arès nous appelle à former un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents dont le destin sera de sauver la masse du péché des péchés (38/2), la masse humaine que les dominateurs (27/9, 28/21, 29/2) politiques, religieux, idéologiques, entassent depuis des siècles comme sacs de sable devant l'inondation du Mal, mais cette digue n'est pas le Bien, malgré sa lourde matérialité elle est sans cesse submergée. La Révélation d'Arès en quelque sorte nous crie : "Fuyez le faux bien ! Retrouvez la libre Vie, le Bonheur pour quoi vous avez été créés, Vie et Bonheur dont vous n'avez plus idée depuis des millénaires, si différents de ce que vous appelez aujourd'hui bonheur !"
Du jour où un humain se fait pénitent, qu'il soit Pèlerin d'Arès ou non, le Bien est son destin, même si le monde ne se doute pas qu'il en bénéficie, même s'il reste dans la vie du pénitent une part de déterminisme — Par exemple, il meurt, fatalité dans cette génération —. La pénitence n'échappe pas complètement aux causes et effets de la mauvaise humeur ou de la faiblesse (36/5), mais la direction prise, celle de la recréation de soi et de la recréation du monde en Bien, malgré les hauts et bas, résulte entièrement de la pénitence.
Adam choisit (Rév d'Arès 2/1-5) de sortir du Dessein Créateur et nous, nous choisissons d'y retourner. Nous sommes encore minoritaires et faibles, mais nous devenons un champ d'énergie, qui comme le battement d'aile d'un papillon, peut provoquer à un moment inattendu un ouragan de Bien. Nous avons quitté l'existence des minéraux, végétaux, animaux et de la masse passivement soumise au détermi­nisme.
Il y a ceux qui ne font rien pour que le Mal s'éteigne, mais choisir de ne rien faire c'est simplement exister et on en voit les conséquences dans le monde.
Nous sommes bien engagés en choisissant d'établir décisivement le Bien pour le Bien.

copyright2015
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17 septembre 2015 (0168)
le Bien pour le Bien

"Mon Noir et le grand Noir du monde, c'est pareil," dit l'entrée 167 du blog.
Oui, mais mon Bien n'est pas le bien du monde.

Même si le bien que ma pénitene crée n'est déjà plus ce que le monde appelle le bien,

il n'est pas encore le Bien auquel le Père destina Adam avant la Chute
et que nous devons reconstituer.


Le Mal et le Bien ne sont pas deux lutteurs aux prises.

Lutteurs


La Révélation d'Arès sort des idées générales. C'est pourquoi certains n'y voient goutte, d'autres la trouvent ridicule ou nocive, et nous Pèlerins d'Arès nous y attachons corps et âme et répandons son Enseignement. Voici, vue sous l'angle de La Révélation d'Arès, la position du Bien par rapport au Mal.

Cet été, nous avons, sœur Christiane et moi, vu un film sur Arte : "Blindness", qui signifie "Cécité". L'intrigue du film, bien interprété (Julianne Moore, Danny Glover) et d’une dureté par moments insoutenable, est totalement romancée et même invraisemblable : Une épidémie mystérieuse rend toute une population aveugle.
En surface, "Blindness" est une parabole sur l’aveuglement de la société de consommation qui non seulement garde mais intensifie quand tout va mal les vices et les qualités qu’elle avait quand tout allait bien. Toutefois, aussi palpitant soit-il, ce n'est pas comme spectacle que "Blindness" m'a intéressé.
En profondeur, par contre, la question que le film pose — philosophique ou spirituelle selon les dispositions du spectateur — m’apparut assez vite et allait réveiller en moi une réflexion sur les rapports entre Mal et Bien, ou Noir et Blanc, que j’avais déjà eue au cours des quarante années passées. À savoir que les pires malheurs n'empêchent pas l'humanité d'accroître le Mal et de réduire le Bien plus encore et que donc le Bien ne prévaudra pas en étant le plus fort, mais en étant autre chose.

"Blindness" met en scène une épidémie de cécité ; toute une population devient aveugle peu à peu. Le film se passe dans le groupe des premiers aveugles que les autorités enferment en quarantaine dans les dortoirs d’un hôpital où, faute de connaître l'origine de la cécité et son remède, elles les abandonnent à leur sort comme on abandonnait les lépreux jadis, leur envoyant seulement de la nourriture à travers des grillages d’isolement. Ces aveugles cloîtrés se montrent encore plus faibles ou plus forts, encore plus mauvais ou meilleurs, encore plus stupides ou plus intelligents, qu’ils n’étaient quand ils voyaient ; leurs défauts confinent au pire ou leurs qualités confinent au sublime dans l'affreux abandon à eux-mêmes auquel ils sont laissés. Mais de derrière le drame apparaît une vérité, qui est le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6), et qui depuis Adam n’a encore existé que chez de rares humains comme François d'Assise (xxxvi/3) ou Gandhi, à savoir que le Bien n'est pas une arme contre le Mal, mais un état apothéotique, la Fin des Fins (33/36). Cette vérité je l’avais déjà perçue, mais que je n’avais pas voulu développer avant de m’être accordé un long délai pour la prière et d’avoir entendu le Père me parler (39/2). Il m'a parlé par "Blindness".

Dans le monde il y a le Mal et le Bien, mais l’idée première, généralement la seule, qu’on se fait des relations entre les deux est celle d’une lutte : Actuellement sur terre le Mal, qui la plupart du temps se voit comme nécessaire, triomphe du Bien, même s’il arrive ici et là au Bien ou Blanc de triompher du Mal ou Noir ; on voit en effet parfois la charité victorieuse de l’égoïsme, la vérité triomphant du mensonge, le pardon dominant la vengeance, etc. Mais, quel que soit le vainqueur ou le vaincu, l'idée que se font les gens du Mal et du Bien est celle d'une permanente rivalité ou compromis.
Eh bien, c’est tant qu'il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien et Mal que le Bien n’existera pas par lui-même. Dans l'état actuel des choses, il y a dans la charité, la vérité, le pardon, comme une violence ou rudesse ressentie par ceux que la charité, la vérité, le pardon gênent, agacent et qu'ils finissent par combattre comme des inepties ou des folies. Qui n’a vu des humains refusant avec véhémence le pardon, parce qu’il leur paraissait une humiliation, un affront, quelque chose d’apparenté à la violence ? Qui n’a rencontré des humains refusant la charité pour les mêmes raisons ?
De ce fait, ce n’est pas en rendant le Bien plus fort que le Mal que le monde changera radicalement, parce que la lutte entre les deux demeurera la base de la morale. Or, il n'y a pas de morale dans la Parole du Père ; il n'y a qu'un Appel au Bien.

Le Père n'oppose pas le Bien au Mal ; Il veut le Bien pour le Bien.
Si l'on ne comprend pas ça, on ne voit pas pourquoi le Père laisse le fils, l'homme, libre du Mal, que l'homme considère comme un bien: la guerre par exemple.
Le Mal  et le Bien ne sont pas le recto et le verso d'un seul système.
Le Mal est un système que l'homme est libre de créer, le Bien un autre système pour lequel Dieu a créé l'homme.
Le
Bien n’est pas une arme contre le Mal, mais un état en soi, qu'il faut généraliser, un état au-dessus de l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais. La généralisation se fera à partir des Pèlerins d'Arès puis de petites unités humaines.

Le Bien total ne sera ré-acquis que peu à peu. Actuellement, il a l'apparence du lutteur blanc contre le lutteur noir, parce que dans ces générations les meilleurs humains sont encore des brutes. Mais le Bien dans sa finalité est un état de sérénité et de bonheur, non d'adversité.
Si le Bien est perçu comme lutteur, il est mal perçu. Ne remarque-t-on pas que la société n'est pas quitte envers les hommes de bien, même si ceux-ci lui ont donné jusqu’à leur vie ? C'est parce qu'elle voit l'homme de Bien comme un lutteur, non comme un nouvel homme — Voyez Jésus mort sur la croix pour la défense du Bien mais oublié par six milliards d'humains, qui ne voient en lui qu'un lutteur au lieu d'y voir la quintessence de l'homme, chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), qui m'apparut et me parla en 1974..
Alors, mettons nos pas dans les Pas du Père comme Jésus fit (Rév d'Arès 2/12). Loin de nous l'idée de la bonté comme charité, qui disparaîtrait quand le mal disparaît. La Bonté est éternelle. Abandonnons l'idée de pénitence comme aumône faite au monde dans la misère du mal et l'idée de pénitence comme épée contre le mal, parce qu'elle est aussi éternelle que le Bras qui la soulève (35/14). Oublions l'idée que la pénitence serait un sacrifice de soi contre le mal ; "il faut perdre l’habitude de se sacrifier alors qu’en fait on se satisfait", comme disait Diderot. Pénitence n'est pas religion ou politique qui n’existe que si un adversaire lui est opposé et qui, même parfois, s'invente un adversaire. La pénitence est changement d’état, métamorphose, transfiguration, Bien en soi, non un coup de poing dans la gueule du Mal.

Il faut, dit Dieu, une nouvelle humanité, de nouvelles chair et peau : le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1). Il faut en finir avec le paradigme du glaive ou de la lutte (Matthieu 10/34), inévitable dans un premier stade, et passer au paradigme des artisans de la Création, que nous sommes.
Nous ne resterons pas des combattants, mais deviendrons des co-créateurs : les images et ressemblances du Créateur (Genèse 1/26-27), dont la Création ne cesse jamais (Rév d'Arès xxii/12). Le Jour du Père (31/8) n'est pas le moment où bonté et pénitence deviennent inutiles et disparaissent, mais le moment où elles sont les outils d'un enrichissement ininterrompu de l'Univers.
Nous ne pouvons en rester à une vision sociologique ou objectiviste du monde, à de vifs échanges entre Bien et Mal, à un donnant-donnant. On ne changera pas le monde par un échange de Bien contre Mal, de Blanc contre Noir, car alors le Mal peut retriompher du Bien plus tard. Notre action est l’acte de naissance d’un nouvel homme, d’une nouvelle racine d’homme.


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13 août 2015 (0167)
le Noir (Rév d’Arès xviii/1-13, xxviii/12-20)

Nous vivons tous dans le Noir.
Aspirons au Blanc (xLv/25) !

La Nuit ou le Noir

Mon Noir et le grand Noir du monde, c'est pareil.
Dans son Message de 1977 le Créateur n'appelle pas le Mal le Mal ; Il l'appelle le Noir (Rév d’Arès xviii/1-13, xxviii/12-20). Le Noir est le Mal réel, qu'Il distingue ainsi du Mal que les religions ou les morales restreignent à tort à l'individu ou à un certain groupe d'individus. Si je fais le Mal pour le Mal, mon Mal réel ou Noir n'est pas indépendant du grand Mal ou Noir du monde et même de l'univers, puisqu'au fond de moi demeure, même quand elle gît là comateuse, l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4).
Similairement, la religion qui prépare chaque fidèle à son salut personnel abuse ce fidèle, dont le salut réel n'est pas indé­pendant du grand Salut de tous. C'est d'ailleurs pourquoi un petit reste de pénitents (Rév d'Arès 24/1) pourra agir sur la vaste humanité non-pénitente.
L'individu, ermite retiré au fond des bois ou bourreau d'Auschwitz, n'est jamais dissocié de toute l'humanité. Avec des has (âmes) ou sans has la polone demeure (Rév d'Arès xxxix/5-13). Cette Vérité est le Fond même de La Révélation d'Arès qui rappelle que la religion, la morale, la justice légaliste trahissent le Vrai en séparant les saints des pécheurs le Père seul est Saint (12/4) —, les innocents des coupables.

Mon Noir (mon Mal réel) est du même bois que les boules du grand Noir du monde.
Le Bien est comme un jeu de quilles, que la boule du Noir renverse sans cesse.
Les boules de mes mensonges, égoïsmes, méchancetés, violences renversent les quilles avec l'innombrabilité des boules qui incessamment roulent et sillonnent le Champ (Rév d'Arès 14/1), qui est le peu qui nous reste de l'Éden de jadis. La vertu, à quoi tout homme, même le monstre, aspire une seconde, une heure, un jour, quand le retraverse fugitivement l'ombre de l'homme clair et blanc (xvii/12) qu'il fut jadis, la vertu relève les quilles, mais les boules sont relancées et les quilles retombent. Cela durera aussi longtemps qu'on relancera les boules et même à un moment le pire pourrait survenir, le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), si plus aucun homme de bien ne relève les quilles.
Le Noir en moi est le Noir de tous et c'est pourquoi le Bien en moi est par antécédence le Bien de tous. Quand j'entre en pénitence pour rétablir le Bien je ne rétablis pas mon Bien personnel pour moi tout seul, mais le Bien de tous, parce que je suis le frère de mon prochain et que mon prochain, c'est tous. Ma pénitence individuelle est universelle. Contradiction ? Non, mixtion ! Ma pénitence est l'œuvre sociale par excellence. Si je n'ai pas compris cela, je n'ai pas compris ce que sont l'amour, la parole, la créativité, l'individualité et la liberté, les cinq dons que le Créateur fit à la créature humaine en lui donnant son image et ressemblance. Je suis le frère de tous comme le Père est le Père de tous, mais je suis aussi unique en mon genre que le Père est unique.
Le Tout Autre n'est jamais que l'Autre du Tout que je suis.

La culture empêche et même interdit de voir la relation indestructible existant entre mon Noir et le Noir du monde. La culture désigne et isole des coupables. Quelle culture m'a donc ainsi trompé en me déclarant innocent de tous les méfaits et mensonges de l'humanité ?
Si je mens, si je vole, si j’abuse, si je violente, c’est parce que le monde où je vis me ment, me vole, m’abuse et me violente. Mais même si je ne mens pas, ne vole pas, n'abuse pas, ne violente pas, je ne suis pas innocent des mensonges, vols, abus et violences qui meurtrissent le monde. Le Noir, c’est le monde autant que moi. Voilà pourquoi la Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
La culture ? Voyons ça ! En 86 ans, j’ai tantôt subi, tantôt vu d’autres subir, chimères et mensonges, tantôt courants d’air insignifiants ou bêtes, tantôt marteaux-pilons féroces ; j’ai cru dans des promesses qui toutes m’ont déçu jusqu’au moment où Toi, Sainteté, Puissance et Lumière — qui ne cesse de créer l’univers infini, dont je ne suis qu’atome, mais nécessaire atome, car l'univers ne peut exister sans moi —, Tu Te tassas à la taille d’un clou (Rév d’Arès ii/21) pour que mon œil et mon oreille d’ion infime pussent comprendre que je devais non croire — croire ne sauve personne — mais changer ma vie (Rév d’Arès 30/10-11) pour changer le monde (28/7). Tout ce qui est mauvais, en moi ou dans le monde, est pour moi le même visage du Noir. Ô Père, Tu T'adressas à un homme seul, parce que t'adresser à un homme ou sept milliards d'hommes c'est pareil pour Toi. Le changement qui concerne l'un concerne tous les autres.

Passer de croyance à changement demande une désintégration culturelle, de sorte que je me suis déculturé. Ainsi ai-je suivi Ta Parole, ô Père, depuis 1974 et ainsi mes frères et sœurs L'ont-ils suivie et m'ont-ils suivi, parce que le Bien en Toi est le Bien en eux et le Bien en moi : le Bien en nous tous, Toi compris ô Créateur. Le Bien, réactivé quand l'homme vole devant le Vent du Créateur (xix/9), réveille, à leur insu, le Bien au fond d'hommes qui n'entendent parler ni de La Révélation d'Arès ni de nous, mais que notre pénitence fait se relever vers la Lumière. Comme le péché produit des effets malheureux au loin, le Bien produit des effets heureux au loin. Le monde changera en Bien tant grâce à la pénitence lucide que suscitera La Révélation d'Arès que grâce aux effluves inexplicables de la pénitence sur quantité d'hommes non concernés.
Ainsi le Père nous rappelle-t-il qu'il existe entre humains une interaction aussi invisible que réelle, tout autre que ce que les croyants pensent provoquer par la prière religieuse, qui est seulement demande d'exaucement — Les prières des croyants avaient-elles jamais arrêté une guerre ? —. Cette interaction n'est en fait effective que par le Bien ; c'est pourquoi Jésus, une fois ressuscité, se montra utilement à des gens ordinaires sans pouvoir, mais vecteurs de Bien, comme les saintes femmes, mais non à ses puissants persécuteurs comme Caïphe ou Pilate, ce qui eût été logique, mais n'eût généré que vide et silence. Il est grand temps de réveiller l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès 32/5), seulement active dans le champ spirituel comme l'electricité dans le champ électrique, grand temps de réactiver notre profonde empreinte génétique.

Les promoteurs du monde du XXIe siècle considèrent comme intellectuellement intelligents l’abrutissement des masses, la peur de l’autre et l'isolement des coupables. S’agit-il d’un complot millénaire tramé par des leaders qui gèrent savamment l’humanité comme des naturalistes gèrent l'élevage de singes (Rév d’Arès ix/2, xxviii/18) ? Au complot je ne crois pas ; cela demanderait plus d’intelligence intellectuelle que n’en a jamais eu et n’en aura jamais l’homme, bon ou mauvais — le soleil se lève sur les bons comme sur les mauvais (Matthieu 5/45) —, créé pour autre chose, essentiellement pour la Vie et l'intelligence spirituelles.
Tout ce que voit le Père, que par La Révélation d'Arès il nous fait voir, c'est que depuis qu'existe le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-16) l'humanité est drivée par la prétention et la stupidité, religieuses, politiques ou intellectuelles. Comment l'asservissement et la guerre auraient-ils jamais existé autrement ? Me revient une pensée de Michel Foucault : "L'Occident n'a eu, au fond, que deux modèles de contrôle des individus : l'un est l'exclusion des lépreux, l'autre l'inclusion des pestiférés." Dans le beau cadre de l'humanité malade qui veut avoir l'air bien-portant, nos peste et barbarie bien organisées, techniques et prévoyantes, chacun en est réduit à tirer son épingle du jeu selon hasards et opportunités comme au temps de la barbarie brouillonne, primitive et inconséquente d’Attila, qui n'était autre que le Fléau condamneur, mon père, comme Galilée ne fut autre que le Sage condamné, mon père. Je crois que la semence humaine n’est devenue depuis Adam (Rév d’Arès 2/1-5 , vii/1-7) qu’une purée de restes de grandeur édénique et de restes de vilenie animale, dont éclosent pêle-mêle esclaves et leaders, véridiques et menteurs, capables et incapables, abstinents et goinfres, pudiques et juponniers, débiles et malins, forts et faibles, et que tout naturellement s’imposent quand les circonstances le permettent des leaders. La vie dans l'actuel monde n'est que tribulations.
La médiocrité criminelle de la clique d’Adolf Hitler était horrible, mais réaliste, elle proposait un affreux rêve tellement éveillé, actif et visible qu’il fut possible de l’abattre. Au reste, toute l'Allemagne suivait Hitler... Pour autant fut-elle beaucoup plus méprisable que la France et la Grande Bretagne colonialistes, les États-Unis racistes, etc ?
La médiocrité de nos politiciens actuels est douce, supportable, beaucoup moins visible, comparée à celle d'Hitler ou de Staline, mais je vois qu’elle est peut-être pire et sûrement plus difficile à abattre, si je considère que le pire pourrait ne pas être de tuer, mais d’abêtir. Abêtir, verbe qui s'applique aussi bien à sept milliards d'humains qu'un un seul. Abattre cette médiocrité sera autrement plus difficile, parce qu’elle est plus fourbe encore — fourberie de tous —, et c’est bien pourquoi Toi, Sainteté, Puissance et Lumière créatrice de l’univers infini, Tu intervins en 1974 et 1977. Et que dis-Tu alors ?

Père, tu dis que c’est en nous-mêmes — chacun de nous étant tous — qu’il nous faut chercher les responsables du grand Mal ; du grand Noir. D’où la nécessité salvatrice de la pénitence pour ceux qui ouvrent les yeux.
Abattons le Noir en nous pour abattre le grand Noir du monde ! Âpre lutte par le glaive (Matthieu 10/34) de la pénitence contre l'égo et par la faux (Rév d'Arès 14/2, 38/4) de la moisson contre la masse aveugle au grand Noir, parce que l'égo comme la masse des hommes ont peur de regarder plus haut et plus loin qu'eux. Âpre lutte contre nos paresses à nous, les convaincus. Âpre lutte contre les non-convaincus qui rejettent La Révélation d'Arès avant tout examen, contre ceux qui savent que le grand Noir existe, mais le prétendent inévitable, et ceux qui savent qu'il existe et qu'il est abattable, mais qui ne font rien pour l'abattre.

Oubliés sont le questionnement ferme et le raisonnement rigoureux sur la nécessité de ranimer la Vie, de faire que la Vie triomphe sur le Noir = le Mal = la Mort. La vie spirituelle est tenue aujourd’hui pour démodée et terriblement ennuyeuse ; la quête du bonheur matériel remplace partout la quête de la Vie comme si l'un empêchait l'autre ; les croyants font même du spirituel une routine pas trop exigeante, parfois très relâchée. Le Créateur perd-Il son temps à appeler l'humain à la pénitence, qui seule fera reculer le Noir ? Resterons-nous un minuscule petit reste de pénitents, parce que trop d'humains sont incapables de ranimer en eux les valeurs profondes de l’être ? Non, parce que le Père n'aurait pas redonné sa Parole à Arès, s'il la savait irréalisable, mais ne nous trompons pas de difficulté ! Ce contre quoi nous luttons, c’est le danger d’un vrai désastre ontologique, celui de l'homme errant définitivement dans un désert mortel.

Le monde du Noir tourne comme un manège de chevaux de bois au son des soupirs sceptiques, des "je ne crois que ce que je vois !", des "après moi le déluge !", au son du verbiage de ceux qui se vautrent dans les prévisions "scientifiques" des media débiles, au son des discours des partisans d'un monde qui devient une machine d'exclusive reproduction sociale, au son des trompettes de ceux qui tolèrent que politiques et souvent religions insultent quotidiennement notre intelligence et des cors des mécréants qui écrasent le sacré et livrent leurs propres enfants au vide spirituel qui tuera le seul être spirituel de l'univers : la créature humaine.

Aux adorateurs du Noir qui se confient à l’institution sans oser se poser la question essentielle de leur vraie nature, de l'image et ressemblance du Créateur qui est en eux. Aux adorateurs du Noir qu'exaspère la religion et terrorise l’inconnu. Aux adorateurs du Noir qui croient que l’hypocrisie, la bêtise et la barbarie sont définitives et que l’idée même du spirituel révolte. Aux adorateurs du Noir qui nous comprennent mais refusent de nous suivre de peur qu'on les foule aux pieds. À tous ceux qui ainsi s'abandonnent au Noir cette entrée de blog est dédiée.

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10 juillet 2015 (0166)
La pénitence dispersera la masse

"La plus grande chose du monde, c'est de sçavoir estre à soy" (Montaigne, Essais).

"Être à soi", c'est être individuel et libre.
Dans la masse il n'y a ni individualité ni liberté ; il n'y a que citoyenneté et autorisations.
Or, la Vie (Rév d'Arès 24/5) sera individuelle et libre.
La pénitence qui mène à la Vie est individuelle et libre. Le salut est individuel et libre. L'homme, étant social, n'a qu'un moyen de retrouver totales individualité et liberté, c'est de vivre au milieu d'un petit nombre d'individus libres.

Ces oiseaux ne peuvent vivre qu'en multitudes et sous la loi de leur espèce.
L'homme pénitent sort de l'animalité,
il peut se démultiplier et vivre libre en petites unités

Photos Libres

oiseaux

Le monde a des idées très arrêtées. Il dit : L'homme ne peut pas changer. Quelques uns disent quand même : "Admettons qu'il puisse changer individuellement, mais changer la société non, il ne peut pas !" Pourtant, le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) et c'est par la pénitence que l'homme changera le monde en changeant soi-même, dit le Père.
Ainsi nous Pèlerins d'Arès sommes pénitents sans complaire aux idées du monde, qui nous voit comme des hurluberlus.
La Voie Droite est un malen­tendu avec le monde ; de ce malentendu sortira le miracle d'un monde changé, un beau jour, et le monde ne le voit pas ou, s'il le voit, ne le croit pas. C'est ce gros et long rire ou soupir du monde qui nous permet d'agir inaperçus.

Nous commençons le phénoménal travail — phénoménal parce que réputé irréalisable — d'introduire l'esprit de pénitence (Rév d'Arès 28/25) dans le monde. Le Créateur étant avec nous, le projet est réalisable ; c'est un acte de foi. Jamais foi ne sera mieux devenue raison.
Nous préparons le monde des états, sans qu'ils s'en doutent, à l'engloutissement comme dans un brouillard, effaçant leurs frontières, dispersant leurs masses et constellant le monde d'innombrables petites unités sociales à l'image de l'espace des âmes. Cela se fera lentement, peu à peu, mais se fera, quand l'homme réalisera, de lieu en lieu, que la vie de masse fait de lui un esclave. Il comprendra que seules des petites unités autogérées de pénitents libres (10/10) hors de la multitude (12/8-9, 26/1, 37/2) peuvent vivre dans le Bien (xxxiii/11).
Seules des petites unités (xLv/19) sociales peuvent vivre à l'image d'Unité du Créateur (Deutéronome 6/4). Le salut personnel est assuré par la pénitence depuis longtemps, mais socialement parlant l'amour, le pardon et la liberté ne sont féconds et créateurs  que dans des petites unités. C'est seulement dans des petites unités sociales que l'homme peut vivre sous la Voix et défaire le nœud (xLii/13) de la loi (xix/24).
Alors le monde, quel que soit le nombre, redeviendra un Jardin (xvi/17).

Le mal persiste, s’étend, approche de l'irréversibilité. L'homme est libre (10/10) de s'animaliser et ne s'en prive pas. Mais il est aussi libre de se respiritualiser avant qu'il n'atteigne le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2). C'est pourquoi le Créateur par La Révélation d'Arès rassemble des humains clairs et blancs (xvii/12), des pénitents (27/7), et les envoie moissonner d'autres pénitents pour changer le monde (28/7) de Mal en Bien. Le Bien est le Feu de la Vie spirituelle, seul capable de vaincre le mal qui peu à peu enténèbre et glace l'humanité (ténèbres glacées, 16/15, 33/33).
Viens prendre le Feu ! (xLi/7)
est synonyme de Viens prendre le Bien !

Ayant abandonné la Sagesse qui est dépourvue de science (33/6), la science humaine voit aujourd'hui le mal comme normalité. C'est le point terriblissime de l'Histoire.
Le mal, entre autres nocuités, assujettit tout ce qu'il touche ; notamment il regroupe les multitudes et domine sur elles, les masses. Il les place sous la férule politique des pouvoirs de plus en plus puissants qui systématisent les masses.

Or, le manifeste du Bien qu'est La Révélation d'Arès rappelle la valeur sacro-sainte de l'individualité libre, l'inverse de la masse. Autour du noyau du petit reste de pénitents la masse se dissoudra en petites unités. Plus développé le petit reste, moins lente la dissolution. Chaque homme redeviendra une personne, un enfant distingué du Père, de génie libre.
Il n'existe pas de pénitence, donc pas de bien, de masse. Seul l'homme libre peut retrouver l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27). C'est dans des petites unités humaines que réapparaîtront les sacro-saints ferments du bonheur (36/23), les Jardins (35/2) par milliers, ces nations qui se libéreront et qui reviendront vers le Plan Créateur (28/21).

Les gens qui écoutent nos appel au Bien et au retour du pouvoir de l'individu sur lui-même ne sont pas contre, mais pensent que c’est un rêve, une super-utopie. Ils ne pensent pas ainsi par stupidité ; ils se disent que le monde est manipulé d’une main de fer par quelques cliques religieuses et politiciennes indéboulonnables, fatales.
Les gens avaient cru qu’en abattant la monarchie on érigerait la démocratie et un monde heureux. La démocratie se montrant moins autoritaire mais aussi vicieuse et incompétente que la monarchie, ils crurent qu’en abattant le capitalisme on réaliserait vraiment le rêve d’un bonheur universel. Il n'en fut rien." L’URSS, une masse, fut un énorme échec, mais l'emprise des puissants demeure sur les masses et devient de plus en plus troublante. Les gens ne croient plus en rien.

Dans "Demain, qui gouvernera le monde ?" Jacques Attali, écrit : "Le monde sera de moins en moins sous le contrôle d'empires et de plus en plus sous celui du marché," mais La Révélation d'Arès dit en substance que le marché pas plus que les empires ne peut rendre les hommes bons et heureux. "Il faudra un gouvernement mondial... le monde entier comme état de droit," ajoute Attali, qui croit cela inévitable et souhaitable. Pour le coup, Attali — que j'aime et estime — ne voit pas l'humanité comme elle est. N'a-t-il pas appris, Attali, que rien que la figue a neuf cent espèces et que chaque espèce de figue a sa mouche spécifique ? Spinoza confondant Dieu et la Nature, sauf que la Nature ne pense ni ne parle pas tandis que Dieu pense et parle, a au moins vu que Dieu est Source d'infinies diversités. Attali, lui, ne voit pas que l'extrême diversité même des humains, de leurs vocations et de leurs besoins montre qu'ils sont des créatures faites pour la liberté, qui ne retrouveront le Bien que libres. La prison des lois a déjà éteint leur bonté et en a rendu mauvais un grand nombre ; elle ne peut que les rendre plus anormaux et dangereux, si on l'internationalise.

Nous ne sommes pas envoyés réveiller un christianisme endormi, parce qu'il n'a pas encore jamais existé socialement ; il n'a existé qu'indivi­duellement de ci de là — le jars (xxxvi/3) — . Nous sommes envoyés fonder le vrai christianisme social, celui préconisé par le Sermon sur la Montagne. Nous savons que la plupart des gens qui nous écoutent ne sont pas prêts à bouleverser leurs points de vue habituels ; ils tiennent pour acquis que les masses augmenteront et qu'augmenteront les lois qui les gouvernent. Nous nous faisons les échos de la Parole du Père qui dit tout le contraire ; nous enseigneons avec patience que les masses se disperseront et que les lois disparaîtront. Nous devons convaincre les hommes qu'ils suivent le spectre du faux rationalisme qui hante le monde actuellement comme ils suivaient le spectre de la religion il y a peu de temps encore, mais qu'ils se trompent !

Il y a vingt-sept siècles, un temps bref dans l'histoire du monde, par la voix de Jérémie (4/7) le Père prévenait déjà du désastre de la massification opérée par les inventeurs de gros pays projetant de conquérir et agglomérer les petites nations ou  unités sociales : Un lion est sorti de son repaire, un destructeur de nations, pour faire de ta terre un désastre. C'est le contraire que le Père préconise: Les nations (petites unités sociales) reviendront vers Moi (Rév d'Arès 28/21). Il faut disperser la masse, redonner à l'homme sa liberté. Beaucoup de nations, petites unités acceptant au fur et à mesure de leur ré-apparition un seul principe, l'autogestion dans l'amour. Ce ne sont pas des lois qui restaureront l'Éden, mais la Vie. Où est-il dit qu’Éden fut un séjour d’un seul tenant ? Nulle part. Mille, dix-mille, cent mille petits Éden ne font qu’un seul Éden, parce que c’est la qualité, non la quantité, qui le fait.

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20 mai 2015 (0165)
Pourquoi un Pèlerinage ?

Jésus
La Parole de Dieu n’a ni Dieu ni la religion pour sujet.
Le sujet de la Parole de Dieu est l’homme du temps qui vient (30/13) et la Vie (24/3-4).
La Parole peut sortir des lèvres de Jésus en l’an 30 ou en 1974,
ou de Muhammad en l’an 700,
ou d’une lumière en 1977,
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
De là l’importance des Pèlerinages,
temps de dépassement,
d’éternité anticipée,
où les façons de comprendre disparaissent sous la Vie.
(Michel Potay à un journaliste en 1989)

Le Pèlerinage d’Arès est fondé par les versets XLI/1-13 de La Révélation d’Arès :

1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main.

Saints LieuxQue représente le Pèlerinage ?

pour tout le monde :

Les Pèlerins d’Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire. L’Esprit (33/4-8) d’ouverture de La Révélation d’Arès empreint leurs grandes espérance. Ils ne forment pas une religion ; ils œuvrent à la renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la pénitence et dans le monde par la moisson de pénitents. Ils se veulent accueillants comme le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et le Père de l’Univers (12/4) : La Vérité, c’est que le monde doit changer (28/7) en bien.
La Vérité n’est rien d’autre.

Le lieu où vint Jésus en 1974 et où eurent lieu les Théophanies en 1977 à Arès (Gironde, France) est la propriété de L’Œuvre du Pèlerinage d’Arès (Association de Pèlerins d’Arès sous la loi de 1905) sous la tutelle perpétuelle du témoin (11/1, 37/1) et prophète (34/8, 36/17, xxxvii/2) de La Révélation d’Arès, mais l’Œuvre du Pèlerinage d’Arès accueille l'humanité à laquelle s’adresse La Révélation d’Arès.

Tout humain est Enfant du Père (13/5) et appelé (4/4), pourvu qu'il ne soit pas un pécheur entêté (36/7) venant au Pèlerinage d’Arès pour le perturber ou par curiosité et se déclare respectueux du Saint Lieu ; il y prie ou médite selon sa propre coutume. Il lui est toutefois demandé de respecter la façon dont le petit reste (24/1) de pénitents (12/9, 30/11, 35/2, 37/3, etc.) rassemblés par le frère aîné (16/1) gère le Pèlerinage et y assurent l'entretien, l’accueil, le respect et la paix.

L'Évangile Donné à Arès (1974) et Le Livre (1977) constituent La Révélation d'Arès, qui est à la disposition des pèlerins qui prient ou méditent dans la salle des Théophanies, où prient tous les pèlerins. Ils y trouvent aussi la Bible et le Coran. Les autres types de révélations, vu leurs diversité et imprévisibilité, sont absentes sur ce lieu.

pour le petit reste de pénitents (24/1) surnommés Pèlerins d’Arès :
Différent du croyant traditionnel, qui cherche son salut dans les dogmes, lois et préjugés de sa religion ou secte, le Pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10). Il contribue au salut ou changement du monde (28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour, du pardon, de la paix, de l’intelligence du cœur) et par sa moisson d’autres pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14), c.-à-d. s’appuie sur la seule conscience que La Révélation d'Arès, dont le témoin affirme la pureté, explique toutes les Écritures historiques encombrées de livres (ou interprétations) d’hommes (35/12). Il concourt à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est recherche du Bien, voilà ce que le Pèlerin d’Arès vient chercher au Pèlerinage.

Au Pèlerinage d’Arès pas de cérémonie ou de rite imposé, seul le respect l'est. Un Pèlerin d'Arès lit La Révélation d’Arès, mais aussi la Bible et le Coran, parce que le Vrai XXXIV/1-4) est partout où le Souffle s’exhale (2/14) et que, de toute façon, le salut n’est pas donné par les mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou pénitence (30/11).

Le croyant de religion a des relations, quand il en a, circonspectes avec les autres religions. Le Pèlerin d'Arès, homme ou femme de bien, n’est pas dans une religion et ne différencie pas entre eux les pénitents, quelles que soient leurs métaphysiques personnelles. Un Pèlerin d’Arès décide d’appartenir au petit reste pour bien s’intégrer à la mission spécifique du témoin et prophète de La Révélation d’Arès, mais non parce qu’il se croit supérieur. La Révélation d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à la renaissance de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque créature en aimant (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15) et même trop (12/7) s'il le faut, en pardonnant (12/4), en faisant la paix (XXV/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), en ranimant l'intelligence (32/5) du cœur et en se rendant libre (1/10) de tous préjugés. Voilà par quoi l’homme reviendra au Jour (31/8) du bonheur (26/23).
Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la conviction que le Bien seul vainc le Mal et sauve l'individu comme le monde. Ce n’est même pas au Pèlerinage d'Arès qu'on distingue les Pèlerins d'Arès des autres humains, puisqu’ils y partagent avec eux leur tunique, leurs pieds nus et même leur prière ou leur méditation.

Par le Pèlerinage je revis ce que je vécus sur ce lieu en 1974 et en 1977 quand Jésus puis le Père me parlèrent. C'est la même chose pour mes frères et sœurs de foi, les Pèlerins d’Arès, parce qu'en étant mes propres témoins, ils sont aussi témoins de La Révélation d’Arès.
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages sur terre. Il leur donne un sens ultime : Il y a un seul Créateur, le très simple Père du Bien, de quelque façon qu’on le nomme et le voie, à quelque date et endroit qu’il se soit manifesté, un Créateur au-dessus de l’Histoire, laquelle n’est qu’une fabrication de l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle que soit sa religion, sa meute, qu’il est une espèce unique qui doit changer en bien pour s’éviter de tomber dans le péché des péchés (38/2), c’est-à-dire de plonger dans le mal sans retour.

Notons que le Pèlerinage n’est pas une obligation pour les Pèlerins d’Arès. Il est aussi libre que l'est la prière. Il n’est qu’une nécessité de la conscience personnelle. Seule la pénitence permanente, la pratique du bien et de l’apostolat (moisson), est l’accomplissement de base, la raison d'être, la logique du Pèlerin d'Arès.

Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46 avenue de la Libération,

Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août. 

Pendant ces trois périodes, la Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte

lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.


À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et "Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est accueilli de façon plus attentive.

S’il répond non aux deux questions, on lui dit alors en substance : "Nous ne comprenons pas les raisons de votre visite. Si vous venez en curieux, sachez qu’il n’y a rien à voir ni à entendre. Si vous venez en perturbateur, vous n’empêcherez ni La Révélation d’Arès ni le Pèlerinage d’exister et vous serez expulsé." On lui pose quand même une troisième question : "Pensez-vous que quelque chose de spirituellement important et respectable s’est passé sur ce lieu ; venez-vous pour y méditer et respecterez-vous les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon particulièrement attentive et explicative par les frères et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à l’exèdre ou antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le laisser entrer.


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22 avril 2015 (0164)
Où ?

Comme la vigne Je M'enracine
(où ?)
dans ta génération (Révélation d'Arès 31/1)

Vigne
Où va le monde ?
Au Mal.
Nous lui ferons faire demi-tour.
Le péché s'étend. Si l'homme ne retrouve pas la Vie spirituelle (Rév d'Arès 24/5), le monde aboutira au péché des péchés (38/2), au pire suivi de la fin.
Depuis longtemps l'homme oscille entre l'ange et la bête (22/14), mais l'attraction de la bête se fait très forte, son ombre s'étend, l'homme retourne plus souvent y coucher (Rév d'Arès vii/1-2), il perd la force spirituelle qu'il téta dans la Force créatrice (vii/5).
Fait à l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26), l'homme — l'homme au sens le plus ample, de l'individu à l'espèce — est créateur de son destin. Hélas, ce point capital est oublié. La religion l'a escamoté, réduisant la foi à une quête du salut individuel, un minimum qu'elle fait passer pour le maximum en parant cette cible rabougrie, comme une reine, du diadème (Rév d'Arès xix/14) de ses dogmes, rêves, régles et mœurs obligatoires. Mais la religion ne mène pas au Royaume ; certes mieux que rien, la religion ne sauve ni l'homme de la douleur et de la mort, ni le monde des malheurs qui l'accablent et du désastre qui l'attend.
Le Royaume est simplement le Bien auquel mène la pénitence. C'est pour ramener l'homme sur ce simple sentier (Rév d'Arès 7/1, 25/5, 38/6) que le Père a parlé en 1974 et 1977 à Arès, France.
La Révélation d'Arès appelle (2/21, 4/4, 28/14) l'humain libre (10/10) à trouver le salut par le changement de vie ou pénitence (30/10-11) sans dogmes, ni règles ni mœurs obligatoires, en se considérant non comme une âme sauvée laissant derrière elle la masse terrestre et ses problèmes qui ne la concernent plus, mais comme un flotteur lié au lourd et interminable filet de l'humanité que les saluts individuels passés, présents et futurs empêchent de couler. La générosité n'a pas la mort pour limite, elle s'étend comme Dieu hors du temps (12/6) et sans limite (xxxix/1). Des saluts personnels vient le Salut ou changement du monde (28/7). C'est cela la grande Révélation faite à Arès.
Le retour aux Jardins d'Éden (Rév d'Arès 31/8-13, 35/2, xxviii/21) est possible si le petit reste des pénitents (24/1), que tout croyant doit moissonner, rallume l'intelligence (32/5) spirituelle et par là change le monde (28/7).
Le Salut est celui de l'humanité perpétuelle, fait des saluts individuels. La foi n'agit pas sur les quelques décennies de la chair, mais sur des éons d'existences. Cette perpétuelle interdépendance le grand public myope et égocentrique ne la comprend pas encore.

Où le monde ira-t-il ?
Vers le Bien et le Jour (Rév d'Arès 31/8) de Lumière et de Bonheur, si assez d'hommes acceptent d'être mis nus pour être revêtus d'un manteau neuf (1/1).
Pour y parvenir, combien d'hommes devront échapper à la gangue des dogmes et lois systémiques pour devenir libres (Rév d'Arès 10/10) ? Ce n'est pas le nombre qui comptera ; c'est l'absolu de l'amour, du pardon, de la paix et de l'intelligence qui fait le libre pénitent ; l'absolu seul peut changer le monde. L'absolu Bien ne se mesure pas avec un cordeau (28/1) mais il fera se lever le Jour.
Frère, sœur, sache qu'être brillant ou ordinaire, fort ou faible n'est pas la question, tu ne fais guère que ce que tu peux, mais si tu le fais vraiment, fais-le absolument !

Pas de religion chez les Pèlerins d'Arès, mais la pénitence qui réveille la vie spirituelle et qui de génération en génération conduira à la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Nous premiers Pèlerins d'Arès avons poussé la porte, la porte étroite (Matthieu 7/13), et avons fait un pas dans une tout autre civilisation. Par là nous reprenons la tâche des prophètes et des premiers disciples interrompue par l'église, le judaïsme et l'islam dans la famille d'Abraham. Ceux qui nous suivront continueront d'ouvrir la porte et entrerons dans l'avenir.

Humains, nous attendons que vous veniez grossir le petit reste de pénitents, dont dépend le Salut du monde.

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23 mars 2015 (0163)
besoin, désir et raison

Besoin et désir nous étranglent, l'échappatoire est la raison
strangling

Mon âge avance, les problèmes de santés m’ont ralenti. Vais-je me retirer dans la vie intérieure, dévote et éthérée ? Non. Je n’ai jamais su me regarder moi-même. Sauf pour me raser et me peigner je n’use pas du miroir. Je ne me suis jamais vu marcher, remuer les bras, ni même parler, rire, pleurer. Certains me disent : "C’est une bénédiction ; vous êtes un homme simple." Je réponds : "Non, c’est une question de conscience. Voyez-vous, jeune homme j’eus une amie danseuse classique ; je la voyais travailler à la barre devant une vaste glace où elle s’observait entière ; elle avait alors conscience du spectacle qu’elle devait incarner. Moi, je ne sais pas voir ce que je suis. Mon miroir, c’est les autres ; je me regarde dans les autres." Voilà pourquoi je m’emploie à parler de ce qui nous concerne tous : par exemple le désir et le besoin.
Le mot désir n’apparaît qu’une seule fois dans La Révélation d’Arès et dans un sens défavorable : C'est quand Adam repousse le Dessein qu’a pour lui le Créateur et fonde son propre système (2/1 5), moment fatidique que Dieu traduit par : Un désir de noce entre dans la cuisse (d’Adam) (Rév d’Arès vii/7). Dans ce verset l’idée de désir s’oppose à l’idée de besoin, mot qui n’apparaît également qu’une fois dans La Révélation d’Arès pour dire que le faucon n’a pas besoin de la loi des rats (xix/24). La rareté de ces deux mots, de plus utilisés dans un sens négatif, signifie-t-elle qu’ils n’ont pas leur place dans nos termes de foi et de vie ?
J’ai passé des années, en suivant le conseil du Père : Ne réponds rien de toi-même, demande un délai pour la prière (Rév d’Arès 39/2), à méditer sur désir et besoin avant d’en parler. Voilà deux mots qui, quoique rares dans la Parole d’Arès, ont une place considérable dans la parole humaine.
J’ai besoin de me déplacer, mais je ne désire pas forcément aller où la foi me porte. Cette idée simple montre la différence entre les deux mots.
Besoin répond à nécessité. Désir répond à attirance. "Évident ! Vérité de La Palice !" s’esclaffe-t-on. Pas tant que ça. Beaucoup de gens ne voient pas la différence entre besoin et désir et les autres me voient comme un relativiste irritant. Or, je sais pour côtoyer les pénitents que la pénitence n’aboutit pas si elle n’est pas intelligente (Rév d’Arès 32/5) et donc flexible. Depuis que La Révélation d’Arès coule dans les cœurs l’or de la Vérité — le Bien seul vaincra le mal —, l’intelligence redorée me tient à distance des positions extrêmes. Cela tranche dans le furieux monde des religions, idéologies et préjugés qui n’ont actuellement qu’une contrepartie : le vide métaphysique. Chaque jour nos missionnaires croisent religion, idéologie, préjugés et vide métaphysique, qui rendent leur moisson si difficile.
Je ne suis qu’un homme commun. Comme tel qu’ai-je observé ?
Que mon besoin a toujours un objet : outre dormir, boire, manger, m’habiller, être aimé, être pardonné, avoir la paix, être intelligenment écouté, voir les autres libres de tous préjugés envers moi.
Que mon désir peut ne pas avoir d’objet : Je peux ne pas désirer aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence, me rendre libre de préjugés.
Que le besoin ne perd jamais sa force attractive, tandis qu’une fois acquis, l’objet du désir, si j'en ai un, peut perdre son attrait et mon désir s’éteint.
C’est ainsi que les révolutions et leurs idéologies provoquent le désir puissant d’un monde nouveau, mais qu’une fois ce monde à portée de main, il ne reste que cadavres, ruines, amertume pour les uns et pour d'autres l’aubaine du pouvoir sur leurs concitoyens.
Mais comme Pèlerin d’Arès qu’ai-je éprouvé ? Le besoin ou le désir de trouver de changer ma vie (Rév d’Arès 30/10-11) afin de changer le monde (28/7) ?
Ni l’un ni l’autre, car j'ai compris qu'entre besoin et désir je suis comme un funambule entre la fil bien tendu et le vide au-dessous. Les messages soigneusement calculés de compassion et de fraternité des grandes religions n'ont pas mis en perce la barrique étanche de l'individualisme et de l'égoïsme. Nos vies sont étranglées par les doigts de la religion, de la politique, de la loi, des règlements, des calendriers et horaires, des deux mains que sont besoin et désir, qui existent, quoi qu'on fasse, parce qu'elle sont les antagonismes dont est faite la liberté.
L'échappatoire est dans une troisième incitation : la raison.
Raison
comme besoin et désir n’est également citée qu’une seule fois dans La Révélation d’Arès et dans un sens péjoratif : Voilà un langage de raison ! s’écrient ceux qui retournent se coucher (26/3) au lieu d’entrer en pénitence. Mais ils crient cela par antilogie, parce qu’ils savent au fond d’eux que le vrai langage de raison est la Parole de Dieu.
La raison m’avait montré le bout de son nez dans les années 60 quand, ayant compris que le marxisme était en réalité un romantisme fourvoyant, je cherchais une voie dans divers domaines et, explorant l'océan métaphysique, je trouvai le Christianisme, qui ne me satisfaisait pas entièrement, mais qui me sembla une hypothèse raisonnable.
La raison ensuite grandit en force et devint déterministe en moi après les visites de Jésus et L’Évangile Donné à Arès en 1974. Ce fut comme si la raison avait consulté mon calendrier et s’était dit : C’est mon heure ; maintenant que je vais être comprise et vécue. Ainsi, quittant la lourdeur du besoin et la frivolité du désir, la raison entra en moi et y installa la grande mécanique des causes et effets formidables qu’actionne la pénitence.
La raison qui me guide n’a plus de parenté avec le besoin ou le désir. Elle est devenue une maîtrise. Je sais que seule la pénitence me conduira au salut et changera le monde en bien, si nous ne perdons jamais courage.
Pour finir, si je n’avais ni le besoin, ni le désir, ni la raison de vivre en pénitent, qu’est-ce qui me ferait vivre ? Quelques décennies de respiration avant de mourir comme un chien ; autant dire que personne ne m’aurait mis au monde.

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18 février 2015 (0162)
Laïcité

Prudence ! La laïcité politique est un totem.
Agenouillez-vous devant et elle fait de vous
exactement ce qu'elle prétend écarter :
une religion !

Totem Rien n'a jamais été plus laïc qu'Éden. Pas la moindre trace de religion dans sa description (Genèse ch.1 et 2).
Rien n'est plus laïc que La Révélation d'Arès et ce qu'elle nous demande d'installer sur terre : le Bien éminemment laïc.
La pénitence (Rév d'Arès 30/10-11) que nous prêchons depuis plus de quarante ans est l'inverse absolu de l'idéologie ; la pénitence est laïque, neutre, parce que c'est à être libres de tout préjugé que nous porte La Révélation d'Arès.
Or, ce qui est clair dans La Révélation d'Arès ne semble pas aussi clair dans la République.

La foi n'est pas nécessairement une idéologie — à preuve la foi des Pèlerins d'Arès —, mais une idéologie, déiste ou athée, confessionnelle ou politique, est nécessairement une religion. Elle engendre partisanerie, suffisance, puis hautaineté et violence. Venue d'en-haut : croisades, inquisition, goulag, chambres à gaz, ou venue d'en-bas : Hashashins (mot dont dérive "assassin"), Ravaillac, les destructeurs du World Trade Center,  les Kouachi, pour n'en citer qu'une poignée, la violence, quand elle n'est pas pathologique, a pour origine une idéologie.
Cela signifie que si la laïcité devient à son tour une idéologie ou une loi, elle engendre les mêmes calamités et prolonge la nuit du Mal.
La vraie laïcité doit être aussi naturelle que la vie.

À l'Assemblée Nationale, le 13 janvier, le premier ministre Valls tape des poings et tonne : "Seul enjeu important : la laïcité ! La laïcité ! La laïcité, qui est le cœur de la République... un gage d'unité et de tolérance !" La laïcité de M. Valls peut être un gage d'unité, flou quoique bien intentionné aussi longtemps qu'il ne tourne pas en idéologie ou en loi imposée aux citoyens, c.-à-d. un danger. Mais elle n'est pas un gage de tolérance. "Charlie Hebdo" ajoute au discours de M. Valls : "Dire 'Je suis Charlie' c'est dire 'Je suis la laïcité'... Pas la laïcité positive [?] Pas la laïcité inclusive [?] Pas la laïcité je-ne-sais-quoi, la laïcité point final. Elle seule permet l'exercice de la l'égalité, de la liberté et de la fraternité." Où était la fraternité dans la caricature de Mahomet que "Charlie Hebdo" publiait dans son numéro spécial de janvier ?

La loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État déclare la laïcité du pouvoir ; elle ne déclare pas la laïcité des citoyens. Mais ce principe reste brouillé, quand l'État par la loi de 2004 interdit le voile aux Musulmanes et par la loi de 2010 leur interdit la burqa. Le fossé entre laïcité et liberté est alors très visible : L'État respecte-t-il les consciences des Musulmanes en leur interdisant de porter voile et burqua ? J'en doute.
Le pouvoir a raison d'inviter les citoyens à ne pas voir les assassins de "Charlie Hebdo" et de l'Hypermarché Casher comme des laïcs mais comme des sacrificateurs religieux. Mais dans ce crime sont seulement impliqués 3 violents au milieu de 65.000.000 Français et il faut calmer le zèle de certains députés qui préconisent une extension de la loi de 1905 pour considérer tous les croyants militants comme de possibles fanatiques. Si la laïcité devenait un outil légal de discrimination entre incroyance et croyances, qu'en serait-il de la liberté de conscience ?
La politique ne peut pas définir la laïcité. On ne peut la définir que par le Bien et la pénitence qui y conduit, tels que les neutralise totalement La Révélation d'Arès. Il serait temps que le gouvernement français porte enfin son regard vers nous Pèlerins d'Arès et nous aide à répandre l'idée de la neutralité du Bien et des voies qui y mènent l'homme. Nous avons quarante ans d'expérience de mission laïque, en prêchant l'effort personnel de bien au lieu de promettre miséricorde, miracles, secours et justice d'En-Haut; de sorte que nous connaissons les difficultés de prêcher une foi constructive au lieu d'une foi réceptive à une société qui, quoique se vantant d'être rationaliste, attend toujours la pâtée.

Certes, croire est un verbe dynamique. Croire engendre une action, qui pour nous Pèlerins d'Arès est tant la quête privée que la propagation publique du Bien par la pénitence. Tout ce qui est dynamique est risqué. La Création, Œuvre du Tout Autre, comme nous le croyons, ou de la nature, comme la masse le pense, a été une prise de risques. De même, le Bien et la liberté sans risque ne seraient plus le Bien et la liberté
Aussi, vous gens de gouvernement, vous prendrez des risques en nous faisant confiance, mais vous en prendriez de beaucouip plus grands en imposant la laïcité par une loi. Vous planteriez un totem face auquel la population devrait communier, vous institueriez une religion obligatoire qui pour finir serait totalement contraire à ce que rechercheriez et à ce que dit La Révélation d'Arès.
Vous gens de gouvernement allez me dire que La Révélation d'Arès invite l'humanité à se délivrer de tous les pouvoirs idéologiques allégorisés par les princes du culte —  culte religieux, culte politique, culte financier,  culte rationaliste —, le roi blanc (religion) comme le roi noir (politique, affaires, argent, etc.), tous les chefs et leurs guetteurs(Rév d'Arès xLv/11). et vous allez me rétorquer : "Nous ne pouvons pas appeler à l'aide les Pèlerins d'Arès qui espèrent notre disparition." Je réponds: "C'est vrai, mais nous n'en sommes pas là. Pourquoi pour le moment ne pas faire un bout de chemin ensemble ?"

Faisons la laïcité aussi naturelle que la vie.

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21 janvier 2015 (0161)
Charlie Hebdo, Caïn et Lamech

"Il s'agit de déchiffrer ce qui existe déjà en nous à l'état primaire,
indéchiffrable aux autres, dans ce que j'appelle le lieu de la passion"
(Marguerite Duras)

L'homme, Caïn actif (le terroriste) ou Caïn passif (la foule),
doit cesser d'hésiter entre passion du Bien et passion du Mal.
Il doit les dépasser.
("Caïn en son tourment" par Joao Maximiano Mafra)
Caïn en tourmentDepuis la visite de Jésus en 1974, j'avais sans cesse relu la Bible à la Lumière de La Révélation d'Arès. Mais même aujourd'hui je ne cesse pas d'ouvrir toujours plus mes yeux sur la Bible comme Bartimée (Marc 10/46-52). En décembre 2014, immobilisé pour une chirurgie à cœur ouvert, et comme si je savais qu'un drame se préparait pour Charlie Hebdo et le supermarché casher de la Porte de Vincennes, je relus dans ma chambre d'hôpital la Genèse pour la nième fois et je réalisai qu’on ne la lit jamais assez attentivement.
Je portai ainsi sur Genèse 4 un regard plus perçant. J’avais pourtant lu et relu ce célèbre passage. Je savais, mais je n'avais pas assez noté le fait que le Créateur non seulement ne condamne pas pour meurtre Caïn et son petit fils Lamech, deux assassins, mais parle de venger Caïn sept fois et Lamech soixante dix-sept fois.
Quelle déroutante contradiction !
Le Créateur fit-Il preuve d'une incompréhensible indulgence pour ces meurtres ? On le penserait si La Révélation d'Arès ne nous rappelait que le Créateur ne considère jamais une situation criminelle sous le jour judiciaire terrestre, mais la voit sous l'angle du Bien appelé à triompher du Mal par l'amour. De ce fait, le Créateur garde l'homme libre (Rév d'Arès 10/10) d'accepter ou refuser son Dessein génésiaque, donc libre de faire le Bien et/ou de faire le Mal (2/1-5), parce que sans cette liberté absolue l'homme n'est plus homme, il ne pourra jamais revenir définitivement au Bien. S'il n'est absolument libre, l'homme ne peut pas raviver en lui l'image et ressemblance du Père (Genèse 1/26-27), il ne peut pas entrer en pénitence (8/6) au sens strict de se recréer et de recréer le monde.

Voici la traduction rabbinique du texte massorétique :
4/13 Caïn dit à l'Éternel : "Mon crime est trop grand pour qu'on me supporte. Vois, tu me proscris aujourd'hui... mais puis-je me dérober à ta face ? Je vais fuir... mais le premier qui me trouvera me tuera... 4/15 L'Éternel lui dit : "Oui, mais quiconque tuera Caïn sera puni au septuple." Et l'Éternel le marqua d'un signe pour que personne le rencontrant ne le frappât… 4/23 Lamech (petits fils de Caïn) dit à ses femmes : "Ada et Silla, écoutez !... J'ai tué un homme parce qu'il m'avait frappé et un jeune homme à cause de ma blessure. 4/24 Si Caïn doit être vengé sept fois, Lamech le sera soixante-dix-sept fois."
Voici une traduction moderne du texte (celle-ci par Émile Osty) :
4/13 Caïn dit à Yahvé : "Mon châtiment est trop lourd... Tu me chasses aujourd'hui... je dois me cacher. Je serai fugitif et errant... et quiconque me rencontrera me tuera." Yahvé lui dit : "Eh bien, quiconque tuera Caïn subira la vengeance sept fois." Et Yahvé fit sur Caïn un signe pour que ne le frappe pas quiconque le rencontrerait... 4/23 Lamech dit à ses femmes : "Ada et Silla, écoutez ma voix ! J'ai tué un homme pour ma blessure et un enfant pour ma meurtrissure. 4/24 Car sept fois fut vengé Caïn, mais Lamech sera vengé septante-sept fois."

Écoutez les pouvoirs, politiques, militaires, religieux, etc. ; ils disent : "Nous n'avons pas voulu les guerres, la spoliation, la souffrance, l'injustice, la pauvreté, la mort. Non, nous n'avons pas voulu cela." Devant les douleurs du monde, le naufrage de l'amour, les pouvoirs refusent tous d’endosser la responsabilité du malheur. Ils disent que le malheur vient d'autres hommes sans voir qu'ils sont eux-mêmes ces autres hommes. Ils prétendent qu’il a fallu se défendre, répondre aux agressions, lutter pour la survie. Tous les humains se jugent en état permanent de légitime défense, le mal leur paraît permanent et inévitable, l'injustice et la haine inéluctables, la loi du talion terrible certes, mais la seule solution.
Les hommes depuis des millénaires provoquent orage après orage, disent : "Qu'on en finisse !" en pensant toujours qu'ensuite les nuages se dissiperont, que l'humanité sera remodelée et que la paix régnera pour toujours."Nous ne voulons pas la guerre, mais nous la ferons pour en finir", déclarait le général Moltke qui commandait l'armée allemande en 1914. Raymond Poincaré, Président de la République, lui répondit : "Il n’est possible d’être pacifique qu’à la condition d’être prêt à la guerre." De sorte que les humains sont toujours en guerre quelque part sur la planète par les armes ou par l'économie ; depuis des millénaires, ils se tiennent à la gorge, chaque groupe persuadé du bien-fondé de sa cause et de la malignité des autres.
Ainsi le monde s'est-il enlisé dans le mal depuis des temps immémorieux. L'humanité se perd en accusations sempiternelles et engloutit inlassablement les vies, les richesses, le respect des autres hommes, au point que cette évolution leur paraît achevée et qu'ils pensent impossible de changer de cap.
De 85 à 90% des gens que nos missionaires appellent à l'amour, au pardon, à la paix, sont sceptiques sur la possibilité de vaincre le mal par le bien. Les hommes et même les pires d'entre eux : les politiques auxquels ils confient leur destin, ne veulent sans doute pas la tragédie du monde, mais ils ne croient pas non plus qu'elle puisse cesser. C'est ce dilemme que nous Pèlerins d'Arès sommes appelés à résoudre. Nous le résoudrons.
Nous savons que nous sommes tous responsables du mal, que donc sa solution ne réside pas dans la condamnation, la punition et la guerre, parce que cela revient à nous condamner nous-mêmes, à nous sanctionner nous-mêmes, à nous faire la guerre à nous-mêmes sans fin — la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9 —. La solution est dans l'amour sans conditions, le pardon sans conditions, la paix sans conditions, l'intelligenc et la liberté sans réserve.
Nous serons obstinés à ramener le Bien sans conditions aussi longtemps que l'humanité restera obstinée à n'y pas croire.

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23 novembre 2014 (0160)
plantons les pommiers de la pénitence !

La pénitence nous est tombée dessus comme la pomme sur Newton.
La pénitence comme une pomme disparaissant dans le sol ou dans l'estomac n'est rien, pensent en haussant les épaules les gens auxquels parlent nos missionnaires. Oui, mais ce n'est pas la pomme, c'est son mouvement de l'arbre à la terre qu'il faut voir, comme Newton le vit et le comprit.
Comme la chute d'une pomme révèle une force: la gravitation, la pénitence révèle une force: le Bien.
Plantons les pommiers de la pénitence !

La pénitence pas plus qu'une pomme ne garde indéfiniment sa masse et sa distance de la Terre. Elle reste sur sa branche tandis qu'elle mûrit, mais en tombant elle révèlera tôt ou tard sa force gravitationnelle.

L'énergie potentielle de gravitation d'un corps de masse m (les pénitents) à la distance r d'un corps de masse M (les mauvais) produisant le champ de gravitation est :

Oh ! c'est compliqué !

Mais non.

La pénitence guérira le monde du mal en fonction directe des masses de Bien et de Mal et en fonction inverse de la distance que nous les pénitents créerons entre eux.

Je crois comme Pythagore que tout — même le Père, la Vérité et la Vie est exprimable en chiffres comme en mots et que, le Jour venu (Rév d'Arès 31/8), nous ressusciterons conscients de formulations pour l'heure cachées sous l'insondable ignorance où le mal nous a plongés.

Nous savons que la masse des pénitents (Rév d'Arès 8/4, 13/4, 27/7,etc.) demeurera beaucoup plus faible — d'où son nom de petit reste (24/1) — que la masse des mauvais (xix/1-4-23), encore qu'on ne connaisse pas la valeur de celle-ci, peut-être plus impressionnante qu'importante dans le vaste vide des indifférents et sceptiques. Aussi faut-il que la distance entre nous pénitents et les mauvais soit aussi petite que possible, fonction de notre visibilité toujours plus grande avec
l'aide des saints et sous la Protection du Père (Rév d'Arès 37/7-8).

À DÉFAUT D'ÊTRE VITE NOMBREUX, DEVENONS VITE PLUS VISIBLES !


Je vais subir une chirurgie cardiaque avec de fortes chances de guérir un rétrécis­sement aortique devenu dangereux, mais l'opération n'est pas complètement sans risques.
Donc,
si la chirurgie réussit, je poursuivrai ma mission,.
mais si le Père estime que mon parcours terrestre s'arrête ici,  je dois avant de m'en aller insister fortement sur ce qui est essentiel dans notre foi et donc dans notre mission : la pénitence.
Il est bien clair que nous sommes des pénitents en changeant nos vies (Rév d'Arès 30/11) en bien, en mois­son­nant des pénitents qui à leur tour moisson­neront des pénitents qui à leur tour moissonneront des pénitents et qu'ainsi de suite nous donnerons corps à la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7).
Comment changer sa vie ?
J'insiste : Cela consiste à aimer, pardonner, faire la paix, se rendre libre (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés contre quiconque et ranimer son intelligence spirituelle (32/5).
Mais comment cela changera-t-il le monde ?
J'insiste ici sur la déculturation que nous initierons pour sortir l'homme de la notion traditionnelle du bien et du mal.
Tout a été donné par Dieu à l'humanité une fois pour toutes. Dans ce tout le Bien et le Mal sont des potentialités de l'homme, mais non du Père. Le Père nous demande de réinstaller le Bien sur terre non parce qu'il en serait le Créateur — Il est beaucoup plus que cela, Il a créé l'énergie de vie, mais c'est l'homme qui en fait le mal ou le bien —. Il le demande par Amour, parce qu'Il souffre (Rév d'Arès 31/2-5) de voir son Enfant pâtir du Mal choisi par Adam (2/1-5).
Le Mal peut être parfait comme le Bien, pensait Spinoza, qui précisait que toute réalité est perfection, de sorte que plus une chose est réelle plus parfaite elle est. C'est cette perfection que perçoit le commun qui par là confond bien et mal et devient si difficile à évangéliser. Rendons le Bien réel, comme le demande le Sermon sur la Montagne, et plus réel il sera plus il existera et sa Victoire surviendra le Jour où reviendra l'éternité. Images et ressemblances du Créateur nous pouvons recréer en bien l'infime partie de l'univers qui nous fut donnée : la Terre  C'est le labeur difficile que les Pèlerins d'Arès ont accepté d'accomplir.
Spinoza a encore écrit: "L'homme a préféré l'ordre à la confusion comme si l'ordre correspondait à quelque chose de réel dans la nature." Ainsi l'homme, par une passion du Mal qu'il oppose à notre passion retrouvée du Bien,, impose-t-il à sa race  ce qu'il appelle l'ordre: gouvernement, loi, répression, morale, religion, etc. Nous voyons alors que la pénitence va aussi changer tout cela et ainsi faire beaucoup plus que créer une humanité bonne à côté d'une mauvaise, elle changera la planète de fond en comble (Rév d'Arès 28/7).
 
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22 septembre 2014 (0159)
urgence absolue de la pénitence

Engel, noch tastend = Ange tâtonnant encore, Paul Klee.
La pénitence est un tâtonnement, un apprentissage qui peut durer toute la vie,
mais il faut le commencer dès maintenant, parce qu'il faut changer le monde (28/7)
pour le sauver. Aucun niveau n'est fixé, c'est le découragement qui est impiété (13/8).

L'Ange tâtonnant, Paul Klee

Pèlerins d'Arès nous sommes apôtres.
Mais lisez nos tracts ! Comme la presse, les politiciens et les sermons du dimanche ils raisonnent : "Ce monde est désastreux, injuste, menteur, impi­toyable, il faut faire quelque chose !" Or, cela les gens qui nous écoutent le savent et ou bien ils sont blasés, car rien n'a fonda­mentalement changé depuis longtemps, ou bien ils ont leurs solutions et la nôtre ne les intéresse pas.
La pénitence seule vaincra le mal. Elle est la norme et l'étendard de La Révélation d'Arès.
Nous sommes seuls à prêcher la pénitence. Elle est pour l'individu comme pour le monde une question de vie ou de mort spirituelle d'abord et pour finir d'immor­talisation ou de déclin physique.
"Oui, mais combien d'humains sentent-ils leur sort personnel lié à celui du monde ?" va-t-on me demander.
Peu, c'est vrai, pour le moment du moins, et il n'y a qu'un moyen de moissonner ce peu qui nous entendra et qui formera la pieuse gente, une brume d'Eau du Ciel sur le monde pour le sauver (Rév d'Arès xLv/13-17), c'est de rappeler partout avec force que, même perdu parmi sept milliards d'humains, chaque homme est image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), un co-créateur du monde et que nul ne se recrée et ne se sauve sans participer consciem­ment ou inconsciemment à la recréation et au salut du monde.
La pénitence est l'idée-force de La Révélation d'Arès : Moi, Créateur du monde et de chaque homme qu'elle porte, Je ne pardonne pas le péché. Mon Salut n'est pas au bout du Pardon (de Dieu), mais au bout de la pénitence (de l'homme) (30/10). La Vérité est que le monde doit changer (28/7).

L'idée que nous devons clamer depuis 1974 est des plus simples :

Frère humain, toi et le monde sont une seule et même vie, ton salut et le salut du monde dépendent l'un de l'autre et ta part du processus est
Ta pénitence personnelle, qui consiste à aimer ton prochain, pardonner les offenses, faire la paix, penser et parler avec l'intelligence du cœur, être libre de tous préjugés, et
Ta moisson d'autres pénitents, parce que l'amour est un partage avec toute l'humanité.
Nul besoin de religion, de politique, d'idéologie, de dogme. Pas de complications cachées.
Seulement la pénitence !

C'est si simple que quand nous avons dit cela, les gens, dans cette vie de plus en plus compliquée, anxiogène, traitresse, où beaucoup frisent le pétage de plombs, nous regardent avec des yeux interrogateurs, ils attendent la suite, cherchent à deviner les intrications et pressions cachées.
Mais de suite, d'intrications et de pressions cachées il n'y pas !
Cette simplicité devrait convenir à des humains qui exècrent de plus en plus les institutions, religions, politiques, lois, règlements, contraintes, et qui nagent difficilement contre une forte houle politico-sociétale qui pourrait bien tourner en tempête.
Mais non, cette simplicité ne leur convient pas. Pas de prime abord, en tout cas.
Nous ajoutons (s'ils nous en laissent le temps) :

Frère humain, reste catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste ou athée, mais sois pénitent, change ta vie (Rév d'Arès 30/10-11), parce qu'il faut changer le monde (28/7) du mal en bien avant qu'il ne pourrisse et ne souffre atrocement par le péché des péchés (38/2).
Sois pénitent même si tu ne rejoins pas le petit reste (24/1). Le petit reste, c'est la confrérie qui prolonge l'action du prophète, seulement des croyants centrés sur la pratique vécue et la propagation de La Révélation d'Arès.

Mais les gens, s'ils n'ont pas encore fui, attendent la suite, les intrications et pressions cachées. Curiosité méfiante peut-être due à ce que changer sa vie (Rév d'Arès 30/11), la sortir du standard, de la chienlit moderne, demande quelque chose qu'ils n'ont plus : l'individualité et la personnalité créatrices, et parce que l'effort de les retrouver ne les affriole pas.
Certains cependant disent des choses comme : "Ce que vous proposez existe déjà. Il y a des enseignements anciens du même genre dans les ashrams hindous, les monastères bouddhistes ou soto zen, les cercles soufis, voire des monastères chrétiens. le groupe Gurdjieff, etcetera."
Nous répondons (si on nous en laisse le temps) :

Nul doute. Il existe des voies "d'éveil" ou de "libération" hors de la religion ou de l'éthique, pour passer d'un état d'être à un autre état d'être. Mais Dieu par La Révélation d'Arès n'appelle pas au salut personnel par des chemins qui ne concernent que les rares capables de les suivre. Il appelle à la Vie spirituelle et au Salut universels : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7). Le monde ! Avec d'autres mots Dieu reprend le Sermon sur la Montagne de Jésus (Matthieu ch. 5 à 7) qui universalise la pénitence, et dans ce mouvement même le petit reste de pénitents n'est pas un nec plus ultra promis à une eschatologie privilégiée, mais seulement un rassemblement de frères et sœurs particulièrement dévoués et actifs. L'objectif est des plus simples : L'humanité ne se sauvera jamais par la religion, la politique, la loi, mais par la bonté d'un grand nombre d'humains.

Dieu n'exige même pas qu'on croie qu'Il existe (Rév d'Arès 28/12). La Révélation d'Arès met certes la masse humaine à l'épreuve du réel. pour qu'elle retourne au réel dont Lui, Dieu, est l'apex. Mais Dieu est patient et se montrera en temps utile. Il sait que l'homme fuit le réel aujourd'hui : même le matérialisme et l'athéisme sont des évasions du réel, à preuve le cinéma, le plus païen des arts, qui plonge les masses dans la fiction.
La libération spirituelle a peu à voir avec la libération philosophique ou idéologique. C'est pourquoi nous sommes tout au plus existentialistes philosophiquement. Par contre, nous sommes à fond spirituels et en quête de Vie (Rév s'Arès 24/5).

Mais oui, homme, qui que tu sois tu es spirituel. Tu ne le sais pas, c'est tout. Écoute-moi ! La Voie Droite (Coran, "Al Fatiha" 1/6) n'est pas dans les livres, dans les discours, dans les prières, mais en toi-même et elle est toute simple.
Viens ! Tu peux te sauver et sauver le monde !


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