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20 avril 2008 (0081) 
Mark Boyle et le dalaï lama

Récemment, l'Anglais Mark Boyle crut qu'il pourrait aller à pied d'Angleterre en Inde sans avoir un centime sur lui, en recourant à la seule générosité des hommes. Il n'alla pas plus loin que Calais, d'où il dut retourner en Angleterre déclarant: "Mourant de faim et de froid, sans dormir pendant des jours, je dus reconsidérer complètement mon projet."
dalaï lamaQuel rapport entre Mark Boyle et le Dalaï Lama, sinon que l'Inde où est réfugié le Dalaï Lama était le but de Mark Boyle et qu'ils appartiennent tous deux à la race humaine?
Il y a un rapport
. Les bikkhus ou bhikshus bouddhiques peuvent vivre de charité leur vie durant, mais un Occidental ne peut pas faire plus de quarante kilomètres sans que ses coreligionnaires ne le laissent mourir de faim et de froid. Cette histoire montre crûment les perspectives opposées de l'humanité spirituelle et de l'humanité matérialiste.

Des milliards de croyants sont à la croisée de ces deux humanités et souffrent de ne pas pouvoir encore décider pour l'une ou l'autre. Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour décider, mais La Révélation d'Arès nous rend plus conscients de la bonne décision. L'homme doit retrouver la vie spirituelle.
mark boyleJ'entends d'ici mes concitoyens: "Oui, mais attention... Attention!.. Mark Boyle cherchait ni plus ni moins qu'à profiter de la bêtise des hommes pour s'offrir un voyage à l'œil, alors que le Dalaï Lama, c'est le chef naturel du Tibet chassé par les Chinois avec ses moines, qui poursuivent un très haut idéal."
Très bien! À propos, que sait-on de l'idéal de Mark Boyle? Quelqu'un lui a-t-il seulement demandé à Calais? J'en doute. Comme il a une tête d'anglais (voir photo), il n'a pas droit à d'autre idéal que l'idéal de Descarte (ou de Francis Bacon) et des subventions publiques. Aucun droit à la pièce de cuivre (Rév d'Arès 34/4) réservée à l'inattendu, à l'homme du temps qui vient (30/13). Si encore il était clochard, la casquette collée à la tignasse par deux ans de crasse, l'haleine vineuse, mais non! Mark Boyle est propre, habillé et équipé de neuf, le crâne rasé avec un bon visage de santé conventionnée (revoir photo). Mais le Dalai Lama aussi a la tête rasée, des vêtements propres... Allons, allons, ne compliquons pas! Les catégories sont fixées. Mark Boyle n'a droit à rien, surtout pas à avoir des idées non homologuées.

Je le dis sans hésitation: J'aime beaucoup le Dalaï Lama. Il ferait un très bon Pèlerin d'Arès et moi je ferais un très bon Bouddhiste, s'il n'y avait cette histoire de réincarnation — Un point sûrement soluble par l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle quand elle sera revenue —. Il y a, en tous cas, dans l'idéal bouddhique et l'idéal arésien bien des points communs, notamment celui, essentiel, que "faire" est plus important que "croire", que la bonté, la compassion, le pardon, la paix, la liberté sont les balises sur la route du Bien. Il y a plus de valeurs communes que de différences entre Jésus et Bouddha, même si le premier parlait de Dieu et l'autre non ou, du moins, pas de la même façon. Leurs différences tenaient surtout à leurs environnements culturels, le clergé de Jérusalem pour le premier et les brahmanes pour le second. Comme quoi, la culture entrave l'évolution, est bien un obstacle à la Vérité.
J'aime tout autant Mark Boyle, qui n'est probablement pas Pèlerin d'Arès, parce que sa crise de liberté et sa foi dans les hommes, même frustrées à Calais, sont sûrement très proches des nôtres.
Les idoles de l'esprit (Rév d'Arès 23/8) cherchent obstinément à diviser et à aveugler les hommes de dépassement, mais nous savons bien reconnaître nos frères dans l'espérance générale d'un monde qui changera (Rév d'Arès 28/7).

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11 avril 2008 (0080) 
un site généraliste enfin mis en ligne

Le site généraliste "Révélation d'Arès et Pèlerins d'Arès" que j'avais annoncé est enfin mis en ligne.
La page index est encore en construction (destinée à recevoir une video).
Tel qu'il est, cependant, ce site fournit à tous ceux qui en ont besoin des informations générales sur l'origine et le sens de La Révélation d'Arès ainsi que sur le sens que les Pèlerins d'Arès donnent à leur vie personnelle et à leur action publique.

Si je mets en ligne dès aujourd'hui ce travail inachevé, c'est parce qu'il y a un besoin urgent d'un site qui soit un synopsis complet, c.-à-d. plus qu'un sommaire, un résumé ou qu'une carte de visite, sans pour autant contraindre le lecteur à une lecture ennuyeuse et approfondie. De récents problèmes administraifs et/ou médiatiques m'ont montré combien urgent est le besoin d'un site à la fois complet et accessible.

Frère Michel, une photo de 2006Depuis plusieurs années j'avais suggéré, et espéré, que d'autres que moi, bien plus compétents et talentueux et mieux outillés que moi pour l'information on-line (internet), réalisent un site généraliste complet avant moi, mais le temps leur en a manqué. La Vérité sur laquelle ce site est basé est connue de tous les Pèlerins d'Arès depuis des décennies. Je n'ai donc rien fait de plus que ce que n'importe quel Pèlerin d'Arès aurait pu faire et beaucoup mieux que moi.

Comme on le constate, en jetant un coup d'œil sur le plan du site, ce que je mets en ligne aujourd'hui est la plate-forme de base d'une monographie numérique, un travail personnel, que je compléterai et améliorerai progressivement.

Si l'adresse du site est michelpotay.info, c'est simplement parce qu'il reflète mon ressenti personnel de La Révélation d'Arès et de la pénitence et du travail de moisson spirituelle qu'elle inspire, un ressenti qui n'est pas forcément celui de tout le monde dans une assemblée de croyants ou d'idéalistes libres.

Ce site généraliste est conçu à l'usage des profanes pour lesquels je me suis efforcé de rendre aussi clairs que possible des sujets et des questions spirituels, auxquels peu d'entre eux sont habitués.

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18 mars 2008 (0079) 
la passion d'ingrid bétancourt

En ce jour de 2008 où l'église commence à méditer la passion du Christ, je ne compare pas Ingrid Bétancourt à Jésus. Si je les cite ensemble, c'est parce que nous savons maintenant que si Mme Bétancourt retrouvait sa liberté et sa place dans la politique, elle se vouerait au soulagement des crucifiés de la terre, dont elle côtoie depuis six ans un échantillon, les FARC qui la gardent prisonnière et otage.

Ingrid B. en captivitéDepuis des années j'affirme que plus on réclame haut et fort, dans des manifestations impressionnantes, la liberté d'Ingrid Bétancourt plus on donne de prix à l'otage qu'elle est et moins les guérilleros colombiens n'accepteront de se séparer du bouclier qu'elle constitue contre l'armée qui les traque.
Mais il y a autre chose:
Luis Eladio Perez, ancien parlementaire récemment libéré par les FARC, révèle qu'il a beaucoup parlé avec Ingrid Bétancourt. Elle a énormément médité et changé, dit-il. Notamment, elle a réalisé et admis que la révolte et la violence des FARC ne résultaient pas de l'ambition politique de quelques meneurs d'hommes, mais de causes humaines infiniment plus profondes et largement partagées. Du fond de sa jungle-prison, Ingrid Bétancourt, bien que subissant privations et humiliations, prévient qu'il n'y aura pas d'issue militaire à cette rebellion et qu'il faut négocier avec elle sur des bases d'humanité.
M. Perez affirme qu'Ingrid Bétancourt depuis son enlèvement consigne ses pensées par écrit et que les FARC lui laissent ses notes. Elle admet qu'il y a deux Colombie: une Colombie urbaine et riche et une Colombie de la misère (schéma retrouvé dans un nombre considérable de nations de la terre) et que rien de ce qui les oppose ne sera résolu par les projets politiques traditionnels.
Ingrid Bétancourt aurait élaboré un programme de paix plus proche de l'amour et de la sagesse que des lois. Aurait-elle compris ce que La Révélation d'Arès nous dit du commencement à la fin, que la politique comme sa génitrice, la religion, en dépit de bonnes intentions, fait plus de mal que de bien, parce qu'elle repose sur un système qui ne tient que par la loi et la répression des indociles?
Peut-être la passion douloureuse que subit Ingrid Bétancourt aboutira-t-elle à une solution heureuse du problème que posent les FARC au pouvoir central de Colombie et, par extension, à des mesures heureuses à l'égard des crucifiés de la terre, notamment dans d'autres parties de l'Amérique Latine.
Nicolas Sarkozy, informé par Luis Eladio Perez des espérances d'Ingrid Bétancourt, aurait proposé que la France accueille les guérilleros de la jungle colombienne, si leur pays craignait de les réintégrer après qu'ils aient déposé leurs armes.


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26 février 2008 (0078) 
bienfaits possibles des bisbilles

Les Pèlerins d'Arès n'espèrent pas dans la politique, mais comme ils savent que se laisser crucifier par elle ne sert à rien (Rév d'Arès 29/5), ils votent. Librement. À droite, au centre, à gauche, selon que chacun ou chacune suppute ici ou là moins d'hostilité envers les idées qu'a réactivé La Révélation d'Arès.
sarkozy-au-creneauMais voilà qu'en politique surgit quelque chose de nouveau. Je ne prends pas parti, je remarque seulement que Nicolas Sarkozy cherche, pour l'heure maladroitement mais ça s'améliorera peut-être, à décrocher la France des barbelés de sa loi innombrable, paralysante et contradictoire et de ses idées dépassées, pour qu'elle coure à nouveau créatrice et prospère. Sans création et prospérité ni gauche, ni centre, ni droite ne réussira. Ceux-là mêmes qui accusent ce président de "vouloir être roi," de "menacer la paix civile," de "brader les droits des citoyens," seront les premiers à bénéficier un jour de ce qu'il fait.
Au Salon de l'Agriculture, à un improbateur qui refusait la main qu'il lui tendait, le président lança: "Casse-toi, espèce de con!" Bof! Moi qui me traite moi-même de con à longueur de journée, ça ne saurait m'émouvoir. Ce qui me paraît prometteur, en tout cas, c'est justement cette sorte de libre échange de mots et d'idées dans un pays où rien ne bouge depuis beaucoup trop longtemps. Héraclite disait que "Polemos (la bagarre) est le père et le roi de toutes choses (dans le système)." Depuis des millénaires le système d'Adam s'est développé par disputes en religion comme en politique — L'affaire des "sectes" n'est jamais que l'énième peur, et donc l'énième dispute sur le la question: Qu'est-ce qui  nuit aux pouvoirs et qu'est-ce qui leur profite? La cuisine des démagogues.
Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), lui, ne sera pas un monde polémique, mais un monde d'harmonie. En attendant, espérons quelque bien des controverses autour de M. Sarkozy, puisqu'il nous faudra longtemps encore subir le système tout en travaillant à l'affaiblir par notre pénitence qui est libération, qui permettra la Maîtrise (18/3) du monde par des hommes de bien libres, qui remplaceront tôt ou tard les maîtres (18/2) de la loi des rats (XIX/24). Les protestations, invectives, railleries, que soulève M. Sarkozy, ne donnent-elles pas aux partis et à tous les citoyens l'occasion de rectifier ou d'affiner leurs propres pensées sur cent sujets importants et même, bien qu'inattendue, sur La Révélation d'Arès?
Le 22 février, le journal "Sud-Ouest", rejoignant la polémique sur les "sectes" rallumée par l'interview d'Emmanuelle Mignon, conseillère de Nicolas Sarkozy, publia une grosse bêtise à propos de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès. Rien qu'une bêtise de plus, me direz-vous! Oui, mais qui m'a donné une occasion de plus d'adresser au directeur du journal une rectification. Celle-ci, ajoutée aux rectifications adressées à "Sud-Ouest" depuis 1978, aidera la presse et ses émulsifiants politiques à mieux cerner une question, non la moindre, parmi toutes les questions pour longtemps encore brouillées par les clichés et les préjugés, parce que "noircir" est une activité qui fait vivre ou excite beaucoup de monde, qu'il s'agisse du président de la république ou des modestes pénitents que nous sommes.


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10 février 2008 (0077)
amour, amour et amour

Bientôt la st-Valentin! Les amoureux romantiques la célèbrent en réaffirmant leurs sentiments et leur désir l'un pour l'autre, en se faisant des cadeaux, en espérant plus intensément un avenir heureux. Ils n'ignorent pas que l'amour comme la rivière ou le puits sous l'incertain climat de la terre pécheresse monte, baisse ou même peut s'assècher, mais que sans eau il n'y aura, de toute façon, aucune vie possible. L'amour comme l'eau c'est l'espoir, la foi. Sans espoir ni foi on n'entreprend rien, on n'avance pas, on n'a aucune chance, mais alors vraiment aucune chance, de vaincre le mal.
Mais qu'ils n'oublient pas, les amoureux, que l'amour romantique n'escamote ni l'amour parental et sa réciproque: l'amour filial, qui viendront avec les enfants, ni l'amour du prochain, dont l'expansion changera le monde en bien (Rév d'Arès 28/7).
coeurQuand
l'amour romantique,
l'amour parental/filial,
l'amour du prochain,

seront-elles enfin simultanées et plus répandues que leurs inverses, la haine, le mépris, l'égoïsme et l'indifférence?
Particulièrement l'amour du prochain, l'incontournable clé du très lourd, mais très large portail sur l'avenir qu'est La Révélation d'Arès.

Sœur Christiane et moi n'avons fêté la st-Valentin qu'une seule fois en 40 ans. Parce que nous ne fêtons pas les saints. Parce que pour nous l'amour romantique advient tous les jours. Cette st-Valentin-là, survint donc par hasard, en 2003. J'avais 73 ans, Christiane 58. Nous étions en voyage à une journée de Bordeaux.
Entrant pour dîner dans un restaurant censé être quasi vide et morose en février, nous trouvons la salle bruissante de joyeux convives. "Un mariage?" demandons-nous? "Mais non, c'est la st-Valentin!" nous répondit la serveuse en nous installant dans la salle de billard, faute de place ailleurs. Ainsi, dans ce coin perdu, les couples de tous âges fêtaient leurs amours!
Christiane et moi, d'indéracinables romantiques, nous levâmes nos flutes de champagne, offert par le patron, à la santé de
l'amour romantique, condition sufisante, mais nécessaire, pour les épousailles (Rév d'Arès 33/21),
l'amour parental (Rév d'Arès 36/20) et sa réciproque, l'amour filial que montrent les enfants,
l'amour du prochain, miroir terrestre de l'amour démesuré du Père trop aimant pour toutes ses créatures (Rév d'Arès 12/7).
L'amour du prochain n'est pas sentimental. C'est un amour par devoir, qu'il faut se forcer à donner même à l'homme qui a le pus, le ver ou l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès XXII/8), mais c'est l'immense sagesse face à laquelle cèderont toutes les haines, tous les maux et même la mort et même le temps.


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20 janvier 2008 (0076)
attali: 316 propositions de liberté

Les 41 personnalités et experts de la commission Attali n'envisagent pas de changer la France comme La Révélation d'Arès envisage de changer le monde (28/7), mais leurs 316 propositions y aideront, si M. Sarkozy peut les faire appliquer.
Le sauvetage économique de la France vu par Jacques Attali, dont je salue l'intelligence et le courage, implique la restauration d'une liberté d'entreprendre et de posséder, qui ne paraît certes que matériellemais tout ce qui libère l'homme matériellement le libère spirituellement, parce que la vie est un grand tout
, parce qu'il n'existe qu'une seule liberté, absolue, dont tous les aspects sont liés, au sens de  la Parole du Créateur (Rév d'Arès 10/10).
Le Pèlerin d'Arès que je suis est forcément pour une France — La Révélation d'Arès ne parle-t-elle pas français? — qui comprendrait enfin que la sécurité et le bonheur ne sont pas dans les subventions et les allocations, mais dans la vie, l'évolution et la créativité libres, parce que seule la liberté peut dynamiser la vraie bonté, naturelle. Or, la bonté naturelle seule fera mieux que les lois sociales, qui ne sont plus améliorables.
Jacques AttaliCela, les Pèlerins d'Arès l'ont compris depuis 34 ans, sous l'angle spirituel, à la Lumière de La Révélation d'Arès. C'est pourquoi  ils ont pris le risque de la marginalisation idéologique et métaphysique en devenant pénitents et moissonneurs de pénitent, parce qu'inciter les hommes à changer leur vie en bien (30/11) c'est les conduire au bonheur universel et même, à terme, à la disparition de la mort, mais ne débordons pas du cadre de cette entrée...
Pour le moment, il faut sortir la France du communisme déguisé, sclérosant, où elle s'est enlisée. Il faut permettre aux Français de vivre et de travailler librement, d'entreprendre librement, d'approcher enfin les idéaux de LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, qui ont été puisés à la Parole du Père, quoiqu'en disent les républicains rationalistes..
Les 316 propositions de la commission Attali vont soulever une tempête de controverses politiques, idéologiques et syndicales. Toutefois, même si  la politique et les syndicats ont, pendant des décennies, exigé avec sincérité toujours plus de lois pour enchaîner et pressurer les employeurs et les créateurs et favoriser les employés et les allocataires, ils doivent avec la même sincérité convenir qu'elles ont fini par paralyser l'économie. Nos industriels et nos créateurs, qui ne sont pas des "saints," déménagent et les artisans se raréfient. La France continuera de se désindustrialiser et avant 20 ou 30 ans sera tombée dans la misère: Les allocataires et les chômeurs ne recevront plus rien, faute de ressources.
Je ne détaille pas les 316 propositions ici. Je souligne seulement que Jacques Attali et la commission qu'il a présidée ont bien vu, outre qu'il faut restaurer la liberté d'entreprendre et de posséder sans taxes ruineuses, qu'il faut simultanément restaurer une mentalité bienveillante depuis trop longtemps disparue:
"Je rêve d'une France où le scandale ne serait pas la richesse, mais la pauvreté. Je rêve d'une France où ne dominerait plus la jalousie, mais où chacun aurait conscience, comme dans une équipe de football, de l'intérêt qu'il a au succès de l'autre! Je rêve surtout d'une France qui passerait d'une culture de la rente à une culture du risque," dit Jacques Attali.
Tout comme prendre des risques en économie paie, prendre des risques spirituels paie, les risques de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence du cœur et de la liberté totale. C'est comme ça que naîtra la vie spirituelle, seule clé du Bien et du bonheur universels. Quand donc le vrai christianisme commencera-t-il d'exister?

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13 janvier 2008 (0075)
père de l'univers

Je traverse une épreuve (voir 0074) et ma piété s'accroît.
J'ai toujours beaucoup prié, mais dans ces moments où l'injustice m'enserre (28/15) j'ai besoin de plus de Lumière.
Je dois voir toujours plus clair pour accomplir (Rév d'Arès 35/6), pour toujours mieux me défense qui est défendre La Révélation d'Arès. 
Dans le feu de ma ferveur, à côté de Chema Israël (Deutéronome 6/4+) et d'Al-Fatiha (Coran 1),
Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4)
est naturellement la prière centrale.
Cette prière fut révélée du premier au dernier mot par le Père lui-même en 1974, transmise par son messager Jésus.
Voici comme je la ressens:

Ce que je prononce (Rév d'Arès 12/4):

Ce que je ressens:

Père de l'univers

Créateur!

Toi seul est Saint

Tu es ma seule référence!
L'homme spirituel crée son âme, qui le sauve des ténèbres, en se référant à toi ou retrouvant ton image (Genèse 1/27)

Que règne sur nous Ta Sainteté

Vivons en pénitents
Laissons-nous mouler (Rév d'Arès 1/11) à l'image (Genèse 1/27)
de l'amour (Rév d'Arès 12/7),
du pardon et de la force qu'il donne (Rév d'Arès 8/2),
de la paix, non celle instable que l'homme ne garde pas dans sa main (Rév d'Arès XIX/6), mais la paix absolue que Tu as promise (Rév d'Arès 28/22),
de l'intelligence, non seulement l'intelligence intellectuelle, mais aussi et surtout l'intelligence spirituelle, et
de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) parce que sans se libérer de tout préjugé l'homme ne peut retrouver l'amour et la force créatrice de l'amour.

Pour que nous fassions Ta Volonté

pour qu'en tous domaines notre volonté soit de penser et d'accomplir comme ta propre Volonté de penser et d'accomplir

Pour que nous recevions notre nourriture

la nourriture spirituelle que la foi nous donne avec la paix (Rév d'Arès 28/22)

Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon

pour que nous, les hommes, cessions de nous reprocher nos péchés réciproques, et que nous nous aidions les uns les autres à en guérir

Pour que nous résistions aux tentations et que soit abattu le malin

Pour que l'homme cesse d'être son propre tentateur et son propre malin

Pour que règne à jamais sur nous

pour que sans faillir nous suivions trois principes:

Ta Sainteté

recouvrer chaque jour un peu plus ton image (Genèse 1/27)

Ta Puissance et

retrouver en nous ta Puissance par la pénitence,
changer ce monde en bien (Rév d'Arès 28/7) par notre pénitence et en moissonnant toujours plus de pénitents

Ta Lumière

puiser sans cesse à ta Vérité (Rév d'Arès 28/7) et la colporter parce qu'elle est la clé du bonheur universel qui s'étendra sur le monde en ton Jour (Rév d'Arès 31/8) comme une magnifique fleur à la Lumière d'un matin éternel


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28 décembre 2007 (0074)
victoire de la mort

En Orient, l'apôtre d'un Islam miséricordieux et humaniste, la défenderesse de la liberté de conscience et du progrès en Pakistan, est abattue par le système.
En Occident, à peu près en même temps, l'apôtre d'un christianisme émancipé, dépolitisé, absolument libre et absolument bon, renouant avec toutes ses racines abrahamiques fraternelles (Rév d'Arès 35/11), est attaqué par le système, qui cherche à le dépouiller des moyens, faibles déjà, de poursuivre sa mission.
Benazir Bhutto L'une, Benazir Bhutto a été très médiatisée. L'autre, le frère Michel  — c'est moi —, ne l'a pas été. Qu'importe! Les grandeurs libres que nous avons prêchées et que d'autres après nous prêcheront, se ressemblent.
Les raisons qu'ont certains de nous réduire au silence se ressemblent de même.
Les princes du système et leurs satrapes (Rév d'Arès 22/8) ont peur sitôt que traverse les montagnes le Cri (23/2) libérateur, que répercutent les prophètes — Si Benazir n'avait été prophète, l'aurait-on assassinée? — Comme ils ne croient pas à la force créatrice et libératrice du Bien, ils défendent leurs acquits, leur raison (26/3) et leur loi (XIX/24). S'ils n'arment pas directement le bras qui tuera ou qui spoliera le gêneur, ils couvent les œufs de violence qui écloront d'eux-même quand nécessaire.
Le Bien, à l'encontre, prêche à l'homme une tout autre raison: le bonheur (26/23), la liberté suprême (10/10) sans laquelle la bonté et la beauté suprêmes ne peuvent renaître. Le Bien cherche sans cesse à reprendre pied partout où le système, né du péché, le chasse ou pourchasse. Sa fragilité, pour l'immédiat, est sa douceur (25/9, 27/4), son respect de l'ennemi, son absence de criminalité.  C'est pourquoi la Victoire (10/7, 26/8, 29/4, etc) du Bien suprême ne sera sensible et stabilisée qu'après une longue lutte — quatre génération ne suffiront pas (24/2).
Mais le Jour de la Victoire sur le mal viendra et tu le sais, Benazir, ma sœur. Pour toi je commence la mortification que recommande La Révélation d'Arès (33/34). Puisses-tu vite gagner ce lieu qu'éclaire l'ange au luminaire( 33/32) d'où, jusqu'au grand Jour, nous descendrons tous, tour à tour, comme Jésus descendit vers moi en 1974, pour aider ceux qui sur terre continueront de lutter après nous afin qu'y règnent enfin amour, pardon, paix, bonheur, liberté et intelligence spirituelles.
Benazir, tu n'as pas vécu et tu n'es pas morte pour rien. Dans ta mort, Bénazir, il y a une Victoire.
De même, dans la disparition du peu que je possède, si je ne peux arrêter la menace qu'on vient de m'adresser et si, cette fois, on réussit à me dépouiller, il y aura quelque part une Victoire.
Jamais la femme ou l'homme de bien ne souffre pour rien. La justice viendra du cumul des injustices et la Vie du cumul des crimes, quand la conscience universelle s'éveillera enfin à cette horreur. C'est ce qu'avaient bien compris les premiers chrétiens méditant la crucifixion, dans quoi l'église plus tard, aussi inutilement qu'étourdiment, verrait un plan divin (comme si Dieu avait besoin de mourir pour sauver l'homme dont il a fait un Dieu, 2/13). Vu sous l'angle sacré, il y a bien des crimes que les exécuteurs, qui croient, les malheureux, faire œuvre utile, ne commettraient pas, s'ils comprenaient qu'ils ne suppriment aucune grande idée qui ne ressuscite.

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9 décembre 2007 (0073)
le marasme agité des banlieues... un signe? non!

Quand une sous-société locale, dominée et faible, secoue et effraie la société dominante, elle ne dit rien. Même par signe elle ne parle pas. Elle passe brusquement du marasme plat au marasme agité, c'est tout. Elle fait ça naturellement, sans stratégie ni tactique concertées. Comme la mer s'agite quand un vent souffle fort. Ce que les capitaines oublient sitôt que ce vent tombe et qu'ils lui repassent sur le ventre avec leurs bâteaux.
nightriotatVilliers-le-BelJ'ai lu les augures dans les journaux: "L'émeute de Villiers-le-Bel est signe de ceci... signe de cela..."
Non, ce n'est pas un signe!
Depuis des millénaires ceux qui mangent les pommes aigres des montagnes arides s'insurgent par à-coups contre les puissants de la vallée grasse qui gouvernent et prêtent l'or (Rév d'Arès 26/5-6). Personne n'a besoin de signe pour savoir qu'une sous-société jeune, en chômage et non intégrée à 40%, se fait régulièrement tempétueuse.
Dans La Révélation d'Arès le mot Signe a un tout autre sens. Quand elle dit que le Signe n'est pas encore donné (XLIV/5) elle veut dire que l'amour, le partage, la paix, la liberté, l'intelligence spirituelle, ne sont pas encore passés entre les hommes et ne sont pas prêts de l'être — Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).

À Villiers-le-Bel un "émeutier", un gamin qui avait chapardé à son père son fusil de chasse, a blessé deux policiers et c'est déplorable, encore que... quand  je pense au cinéma criminel chaleureusement autorisé à la télévision, je trouve que si cet art de la tuerie en tous genres ne fait pas plus d'imitateurs, c'est tout à l'honneur des "émeutiers". Mais les policiers ont un Ministère de l'Intérieur et des syndicats pour informer le pays, les media, l'opinion, de tout ce qui leur arrive et même pour se poser en victimes et s'absoudre de toute erreur. La "racaille" et les "bandes organisées", quant à elles, n'ont ni syndicat ni service de presse pour parler de leurs amochés et donner leur version des faits. Il est vrai qu'il s'agit de "déliquants récidivistes," très probablement menteurs, qu'il faut donc faire taire. Mais pourquoi la population accoudée aux fenêtres semble-t-elle les soutenir? On peut en déduire que même les retraités du quartier sont des "déliquants récidivistes." Quand j'étais gamin dans ma banlieue et que de tels accrochages avec la police avaient lieu, celle-ci usait d'un autre mot: "repris de justice," ce qui était évidemment faux, mais de toute façon les journaux n'en parlaient pas à l'époque. Il semblait à tout le monde normal que des jeunes explosent de temps en temps dans un système qui, lui, se comportait déjà (et depuis très longtemps) en véritable "bande organisée."
Tout cela, il est vrai, dépend du côté où l'on se trouve. Si Mme Alliot-Marie était née et vivait dans le ghetto arabo-africain de Villiers-le-Bel, elle parlerait autrement sans aucun doute. Cela ne signifie pas qu'elle soit une bourgeoise méprisable. Nous l'aimons d'amour évangélique comme nous aimons tous les policiers qu'elle dirige et tous les émeutiers qu'elle réprime, mais l'abîme qui sépare ces humains montre qu'il y a beaucoup à faire pour que tous jouissent sans discrimination des maisons chaudes, de la nourriture, de la beauté, des joies, des sources, du fer et du feu, tels que le Créateur les a déjà donnés (Rév d'Arès 26/8-10).
La Révélation d'Arès
a un beau message à adresser à ces banlieues pour leur assurer tout à la fois que le Créateur ne les a pas oubliées, étant venu leur parler en 1974 et 1977, et que, s'ils en ont la patience, il vaincront par la pénitence, c'est-à-dire par la quête du bien et non par la vengeance, le mauvais sort qu'on leur a fait. Notre mission de Paris y a sûrement déjà songé, mais je réalise bien que la réflexion et la préparation d'une aussi délicate campagne d'information demande un peu de temps.

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7 novembre 2007 (0072)
infinie sagesse du Créateur, patience de l'homme

À Moi la Connaissance... à toi la mesure et la patience, me dit le Créateur (Rév d'Arès 39/3). Depuis 1974 j'ai vérifié et revérifié cette Sagesse-là. Mais depuis peu j'en réalise l'infinitude. Moi, pauvre cafard humain qui s'imagine filocher vers son destin, mais cafard espérant, je réalise que la Sagesse sépare ma terre, où je rampe, du Ciel (Rév d'Arès, 32/3) où le Créateur court en créant mille nouveaux soleils à tout instant (Rév d'Arès XXII/12).
Soleil couchantDans l'Œil du Créateur tournent les étoiles et leur lumière (Rév d'Arès XXXI/9), mais qu'est-ce qui tourne dans mon pauvre œil, qui pourtant, dit le Père, n'est pas œil d'avorton (23/1)? Y aurait-il plus avorton que moi? Dans mon pauvre œil tourne encore l'obscurité des illusions de ma culture. Chaque jour depuis 1974 j'ai découvert que la Vérité et la Voie sont si fondamentalement simples et à tel point éloignées des lois du système que je n'arrive à me les représenter qu'imparfaitement ou par à-coups. N'empêche que les Pèlerins d'Arès ont fini par découvrir avec moi combien La Révélation d'Arès a raison: Depuis la haute antiquité l'allongement (relatif) de la vie et la technologie n'ont pas significativement changé le système. Le système ne trouve un peu d'efficacité et n'obtient de piètres et lents progrès qu'au prix de difficultés et de complications telles que les hommes après le Jour où le monde aura changé(Rév d'Arès 31/8) en béeront d'incrédulité — Car l'incrédulité aura changé de sens ; on ne sera plus incrédule au Dessein et au Bien proposés par le Créateur alors, mais incrédule à tout ce qui les aura niés.
Depuis 1974 j'ai tenté le démarrage de projets prophétiquement raisonnables, mais encore impraticables dans un esprit d'amour, de spiritualité libre, de paix, de tout ce qui développe l'âme. J'ai préféré y renoncer que de retomber dans le système adamique de contrainte, de punition ou de dispute, archaïque mais toujours en vigueur dans un monde qui réclame toujours plus de chefs, d'administration et de lois, lesquels dispensent les citoyens de penser, ce qui est aussi absurde et funeste que dispenser les oiseaux de voler. Pour en faire quoi? Des autruches et des dodos atrophiés, stupides? Il faut que l'homme retrouve sa pensée.
Je chercherai sans cesse la Voie. Après moi beaucoup d'hommes (24/3) la chercheront de même à travers de multiples expériences pendant les générations (24/2) nécessaires pour retrouver sa Trace (XXXVI/7). Ainsi, depuis plusieurs mois, j'expérimente un nouveau projet. Un "think tank" ou groupe de réflexion (un site Internet). J'y ai invité 80 frères et sœurs à faire librement travailler leurs pensées comme des houes sur notre jardin commun (Rév d'Arès XVI/17, XXXVII/12), plus tard jardin du monde, qui est le Fond qu'a apporté La Révélation d'Arès. Mais ce "think tank" fonctionne à peine. Entre 10 et 15 y travaillent sur 80. Parce que l'homme ne s'attacherait qu'aux questions de Fond qui l'intéressent personnellement? Parce qu'il se rétracterait naturellement comme l'escargot s'il n'a pas lui-même choisi ses partenaires? Parce que les hommes seraient créés non pour réfléchir ensemble à leur destin commun, mais pour se confier à quelques idéologues, religieux ou politiques? Mais ça, c'est la culture du vieil Adam, dont le Père nous demande de sortir! Par la pénitence. Ce "think tank" ne fonctionne pas, parce que notre pénitence et/ou notre confiance en nos pénitences individuelles comme leviers capables de retourner le monde ne sont pas suffisantes. Nous ne sommes pas assez préparés à synthétiser les reflets de nos pensées (Rév d'Arès 27/6) en un seul et unique discernement (27/7). Ça viendra.
Pourquoi ai-je créé trop tôt ce "think tank"? Par souci et par le manque de patience que le souci parfois provoque. Je me soucie de ce que la dynamique spirituelle n'a jamais été aussi basse sur terre, le besoin de spirituel jamais plus aigu. Le rêve de l'intelligence intellectuelle tire à sa fin. Les quelques philosophes et penseurs, dont les media parlent encore pour avoir l'air profond quand une seule chose les intéressent: le chiffre d'affaires du journal, n'apportent rien qui modifient l'irrémédiable obtusion du système. Quant à l'intelligence spirituelle réduite à quasi rien (Rév d'Arès 32/5), n'en parlons pas! J'ai créé ce "think tank" parce que les Pèlerins d'Arès, quoique pécheurs, n'ont pas vocation de cassandres, mais de lanceurs d'espoir. Déprimer le public comme font les journaux, les syndicats, l'opposition politique? Mais non! Quelque chose de bon arrive toujours à qui espère. Un jour ou l'autre la graine arrive sur le désert, portée par le Vent, la vie reprend (Rév d'Arès 2/19, II/5). Mais ce Vent, il faut le souffler!
On nous tient en haleine avec des histoires de réchauffement climatique, d'OGM, d'énergie renouvelable à installer d'urgence. Mais le réchauffement n'a jamais cessé depuis la fin de la glaciation, rien ne prouve que les OGM sont des poisons, et au fur et à mesure que le pétrole ou l'uranium manqueront, croyez-moi, les autres énergies viendront toutes seules, c'est aussi simple que "faute de grives on mange des merles." À chaque jour suffit sa peine, disait Jésus. Il ne faut pas, voulait dire Jésus, établir une nouvelle religion quelle qu'elle soit, même écologique, qui masque un problème autrement plus préoccupant, ce rationalisme épais et autoritaire qui enchaîne l'homme comme le harnais le poulain (10/10). Nous devons, parce que nous sommes les premiers et les seuls à le prescrire et le préfigurer par notre pénitence, préparer le monde à changer par le cœur et par l'âme ou périr par le corps et par l'esprit. Mais il faut réfléchir à ce qu'on va dire au monde. De plus, comme toute activité de changement fondamental, l'activité spirituelle ou spiritualisante déclenchera dans la société des problèmes induits, auxquels il faut penser en amont pour y parer en aval.
Décriés par les religieux, les politiques, les conformistes, les rationalistes et évidemment les méchants, nous le sommes et le serons de plus en plus. À ouvrir le dialogue avec eux il faut aussi réfléchir et, au-delà, il faudra redéployer la pensée en tous domaines. C'est beaucoup pour les oiseaux qui virent et piaillent que nous sommes encore (Rév d'Arès 13/1). Ce "think tank" pour vraiment exister a encore besoin de préparation. Il nous faut donc suspendre cette expérience maintenant et reprendre notre préparation par la pénitence (Rév d'Arès 30/11) patiente (39/3) Dieu compte bien que nous acquérions une conscience très claire des questions qui détermineront l'avenir spirituel de la planète. Ni la religion ni la politique ne peuvent le faire, irréparablement coupées du monde par leurs doctrines et la momification (Rév d'Arès XLIX/7) de leurs dirigeants condamnés à des attitudes prédéterminées. Aucune révolution ne le fera davantage; elle déplacera seulement les pions sur le damier. Dieu et nous, nous ne voulons plus de damier.
Le monde aura tôt ou tard besoin de l'idée centrale de La Révélation d'Arès: Renoncer au système et s'en tenir au Bien. Pour le moment le monde ne le croit pas, ne le veut pas et surtout ne le peut pas. On n'efface pas le règne des princes et de la loi des rats (Rév d'Arès XIX/24) du jour au lendemain. Cela nous donne le temps de chercher (Rév d'Arès I/15) et moissonner le plus possible de pénitents parmi les hommes semés (Rév d'Arès 5/1, 6/2). Nous reprendrons le "think tank" plus tard. Nous réussirons tout en répugnant à la hâte (Rév d'Arès 39/3, 24/2).

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25 octobre 2007 (0071)
un grand besoin de spirituels

Le monde, politique et religieux, est aujourd'hui géré comme une immense usine doublée d'un studio de cinéma. Que cette industrie prospère là-bas (Asie) ou qu'elle joute contre une économie difficile ici (Europe, France notamment), les crises de conscience et les controverses de fond n'ont plus nulle part beaucoup d'effet sur elle, ni sur ses rois blancs, rois noirs, lois, guetteurs et même ses rebelles, ni sur sa lanterne magique, ses télé, CD, DVD, pubs, technologie et mode, presse, etc. Si les intellectuels n'ont plus d'influence, que dire des spirituels!
Et d'abord, reste-t-il des spirituels?
C'est bien cette tragique question qui, en 1974 et 1977, pousse le Créateur, qui brûle toujours d'amour pour sa créature, à descendre sur terre à Arès pour appeler les spirituels, donc les âmes (Rév d'Arès 17/1-7, XXXIX/5-11) à renaître.
Car un spirituel n'est pas spécifiquement un homme qui croit, vu qu'on peut croire à n'importe quoi. Spécifiquement, un spirituel est un homme qui a une âme.
Frère Michel en 2006Comment l'homme se donne-t-il une âme? Par la pénitence, c.-à-d. la bonté, l'amour, le pardon, la paix, la liberté, l'intelligence du cœur. Lisez ou relisez La Révélation d'Arès!
Le monde a un pressant besoin de spirituels capables de résister aux froids calculs du rationalisme et du matérialisme épais, cela va sans dire, mais tout autant au relativisme général, parce que ni le bien ni le mal n'est relatif, sinon dans le cœur du citoyen désabusé, qui se trompe dangereusement. Le bien est le bien et le mal est le mal. Le monde a besoin d'hommes et de femmes travaillant à acquérir en même temps le bien sans compromis avec le mal (Rév d'Arès 15/6) et un poids moral qui leur permette d'exercer une influence sur la société autrement que sur sa marge.
Parce que disparaît la confiance mise dans le dogme religieux comme dans l'idéologie politique, que remplace un magma d'opinion — dont la "démocracie d'opinion" —, magma par nature liquide, les conditions de naissance d'un petit reste de spirituels sont peu à peu réunies. Mais ce petit reste n'existera que s'il ne se laisse pas consumer par le magma d'opinion. Le vrai spirituel est forcément un pénitent, conscient ou non de l'être, pour qui le Bien n'est pas puisé aux idées qui courent, parce que celles-ci, même dans le meilleur des cas, le feraient rester dans l'opposition, alors qu'il doit être un proposant, un constructeur, un civilisateur. C'est pourquoi, voilà vingt ans, j'ai forgé le mot "insurgeance" pour que mes frères n'usent pas de mots brutaux et rétroactifs comme "révolution, rebellion ou opposition," qui n'évoquent que le remplacement d'un système par un autre, quand il faut changer le monde au sens de recréer Éden (Rév d'Arès 28/7).
Le spirituel, qu'ils soit ou non un Pèlerin d'Arès, suit le concept libérateur absolu de La Révélation d'Arès.
Un mission majeure des spirituels est de rendre l'humanité réellement libre (Rév d'Arès 10/10) en la dégrisant complètement des idées culturelles impérieuses comme l'idée que le système s'impose à la raison, qu'aucune société ne saurait fonctionner sans lui. Ce qui est vrai pour l'homme longtemps avant Adam, l'animal pensant (Rév d'Arès VII/1), est faux pour l'homme devenu image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/27). Dieu par La Révélation d'Arès dit sans ambiguïté qu'une fois que roi blanc (tous pouvoirs religieux) et roi noir (tous pouvoirs non religieux) disparaissent, un nouvel équilibre s'installe naturelllement, librement: le monde changé, si un petit reste de pénitents s'est rassemblé pour contrebalancer le risque de chaos. Une autre mission majeure des spirituels est de réveiller chez l'homme l'esprit de responsabilité ou, dit avec les mots de La Révélation d'Arès, de remplacer les bans (institutions dirigeante et pouvoirs cooptés, 3/5) du système par les bans de la mesure et de la douceur, le grand conseil des assemblée de pénitents (25/9) — grand esprit de responsabilité naturel, non institutionnel — pour veiller à ce que la Bête (Rév d'Arès 22/14), l'empire des chefs, des princes, des partis, des privilèges et de leurs mandarins et experts, ne se redresse jamais.
C'est bien en se recréant lui-même que le spirituel réapparaît en ce monde pour l'aider à se recréer.

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23 octobre 2007 (0070)
mort et honneur d'un gosse

La lettre de Guy Môquet à sa famille, que le Président Sarkozy a demandé aux professeurs, sans leur en faire obligation, de lire aux élèves, beaucoup de gens en parlent. Peu la connaissent. La voilà, si simple:

Guy Môquet

Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas!
J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour.
À toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage!
Votre Guy qui vous aime.
Guy


Bouleversante lettre d'un gosse, qu'attend un peloton d'exécution. En ces jours tragiques on ne distinguait plus entre communistes et réactionnaires, entre ouvriers et bourgeois, quand tout humain digne, conscient qu'il ne pouvait se coucher devant l'un des pires systèmes que la politique ait inventée: le nazisme, n'avait qu'une préoccupation: résister, combattre ou mourir!
Le 22 octobre, certains professeurs (environ 5%) n'ont pas lu à leurs élèves la lettre de Guy Môquet. Quelques uns trouvaient indécents les bons sentiments qu'exprime la lettre. D'autres pensaient que cette lecture servait surtout les intérêts politiques de M. Sarkozy. Ce qui est certain, mais qui dans ce monde ne défend pas ses idéaux? Moi-même je ne manque aucune occasion de faire valoir le mien. Ça n'enlève rien à la grandeur et au courage d'un tout jeune homme, qui forcent une admiration qui n'a rien de malsain. Je ne crois pas non plus que l'intention de M. Sarkozy était de demander aux enseignants de former des durs de durs offrant leurs poitrines aux balles avec une imbécillité guerrière. Je crois qu'elle est simplement de montrer à des jeunes, qui ne connaissent pas leur bonheur de vivre dans la paix et hors de contraintes féroces, que de terrifiantes épreuves peuvent revenir demain et qu'il faudra y faire face dans la dignité, la bravoure et même l'amour propres à l'homme comparé à l'animal. Ce gosse, né dans une famille non croyante, retrouve dans les minutes ultimes de sa courte vie les émouvantes et honorables émotions de Jésus sur la croix, qui ne maudit pas ses bourreaux et qui pèse la valeur de son sacrifice.
Notre mission, trente années durant, a elle aussi rappelé aux Français que la grandeur, le courage... bref, l'héroïsme (Rév d'Arès XXXV/4-12) , peuvent être des valeur constructives, qu'il ne faut pas rejeter comme "pompières" ou "ringardes" (deux mots que j'ai récemment entendus), parce que les hommes ne se sortiront pas avec bonheur des épreuves qui les attendent sans retrouver la tendre et sobre majesté de la lettre de Guy Môquet, qui est aussi un des multiples éléments de la pénitence.

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19 octobre 2007 (0069)
doris lessing, une "insurgeante"

D'une radio nasillarde, lointaine, je perçois au vol: "...Nobel de littérature 2007... Madame Doris Lessing." Pas possible! Cette "sympathique écorcheuse," comme je l'appelle? Je tends l'oreille. "...reçut le prix Médicis pour Le Carnet d'Or en 1976." Je ne savais même pas qu'elle avait été traduite en français. Ce que je savais — de simple bon sens — c'est que quiconque l'avait lue en anglais ne pouvait que la voir comme l'un des grands étendards de l'opposition au système doublée de l'opposition à ces utopies sociales qui empêchent l'humanité, peureusement cachée derrière la politique, les pouvoirs et les lois, d'affronter son vrai destin. Pèlerin d'Arès, Doris Lessing ne l'est vraisemblablement pas, mais une "insurgeante," elle l'est — avec quelque chose en plus de provocateur et de terrible, que je n'ai pas —, au sens où  j'ai "frappé" le mot "insurgeance" comme la "monnaie de l'âme arésienne" (Mes nombreux écrits sur ce thème).
Doris LessingJe n'ai pas tout lu de Doris Lessing, il s'en faut, mais je sais d'elle deux ou trois choses qui nous rapprochent.
Elle fut communiste et je l'étais à l'époque où je la découvris d'un bouquin oublié par un touriste britannique sur une banquette du rapide Paris-Lyon.
Elle se mit à écrire non pour écrire, mais pour faire part aux hommes de son expérience de la vie et leur crier en substance: "Vous êtes des affreux!" Je me mis à écrire non pour écrire, mais pour faire part aux hommes d'une autre expérience: celle du Créateur, et pour ajouter au cri de Doris Lessing et de tous les dénonceurs du mal humain, "Oui, mais vous pouvez changer!"
Elle ne s'intéresse pas aux jolis compliments. Je ne m'y intéresse pas. Nous y répondons, l'un comme l'autre: "Quelle importance?!"
Elle ne s'arrête pas aux méchancetés et malices. Je ne m'y arrête pas, parce que la vie est trop courte pour s'attarder aux calomnieuses rosseries, quand il faut d'urgence faire voir aux homme combien leur existence, quand elle n'est pas carrément médiocre, insignificante ou repoussante, est loin d'être digne de leur possibilité métaphysique d'amour et d'éternité.
Je pense que les complimenteurs et les clabaudeurs sont comme les roses et les moustiques. Aujourd'hui les uns parfument, les autres piquent, mais ils n'existeront plus demain. Ils n'inspirent au monde lucide rien pour créer du neuf ni même évoluer. Elle pense comme moi avec d'autres mots. Quoique mon vécu et le vécu de Doris Lessing, mon aînée de dix ans, soient sans ressemblance, ils ont dévalé la même chair humaine comme des torrents. L'homme lucide peut y voir miroiter dans les remous son image tordue, décevante, mais par déception décider de se re-créer autre et faire renaître de grandes espérances.
Doris Lessing serait-elle seulement "la femme émancipée," comme dit l'Académie Nobel? Pour moi elle est bien plus que ça, l'humain émancipé.
Quand elle avait 65 ans et était déjà écrivain consacré, Doris Lessing fit une expérience intéressante: Elle envoya, sous un faux nom, un manuscrit à son éditeur, qui le renvoya comme médiocre et/ou impubliable. Ça l'amusa beaucoup et lui fit voir une fois de plus la très grande relativité des valeurs du monde. Alors je m'amuse à l'idée que j'aurais peut-être obtenu le résultat inverse, si j'avais, en 1974 et 1975, adressé aux 47 éditeurs qui allaient me refuser le manuscrit de L'Évangile Donné à Arès (Première Partie de La Révélation d'Arès) sous une fausse présentation, celle d'un livre cyniquement écrit par moi et non surnaturellement reçu du Ciel. Des éditeurs auraient peut-être réagi positivement.

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2 octobre 2007 (0068)
il y a 30 ans Le Livre... faudrait-il le transmettre sans penser?

Il y a 30 ans commençaient les théophanies. Du 2 octobre au 22 novembre 1977, Le Livre, de la Voix même du Créateur, viendrait intensifier L'Évangile donné à Arès reçu d'un messager, Jésus, 44 mois plus tôt. La Révélation d'Arès trouvait sa plénitude. Quel reproche ai-je le plus souvent reçu du monde depuis lors? D'avoir publié ce grand Message? Non, c'est d'avoir ajouté à mon prophétisme ma pensée.
Le clocher (Août 2007)J'ai toujours reçu des suggestions de ne publier La Révélation d'Arès que nue, sans avant-propos, ni commentaires, ni notes, mais autour du 30e anniversaire des théophanies ces suggestions deviennent pressantes.
Il y a, bien entendu, tous ceux qui pensent que croire vaut mieux que comprendre. Mais si le Père avait jamais pensé que la foi suffise, nous n'aurions pas reçu cette Révélation d'Arès déterminative, dans laquelle aucun mot, aucune idée, n'est relative ou de trop. La Révélation d'Arès ne parle pas à des passifs. Elle honore l'entendement et la créativité de l'homme. Pourquoi n'honorerait-elle pas ceux de son témoin, qu'elle appelle prophète?
La Révélation d'Arès
se doit d'être déterminative pour rappeler un fait salvateur capital, oublié par la religion: Faire (le bien) est au-dessus de croire.
Je crois surtout que les détracteurs de La Révélation d'Arès voient maintenant qu'ils ne l'empêcheront jamais de se répandre et passent de l'argument: "Cette soi-disant révélation n'est qu'une imposture ou une folie," à l'argument: "Puisque ce livre existe, il est un bien de l'humanité. Chaque homme a le droit d'y lire ce qu'il comprend sans être influencé." Mais je n'influence personne. Je remplis ma mission d'amour et de lumière. Je ne fonde aucune religion ou philosophie. Je ne menace pas ceux, nombreux, qui ne sont "pas d'accord avec mon bouquin" et qui, s'ils sont bons, seront plus justifiés que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Pourquoi m'interdire de penser sous prétexte que celui qui reçoit une Parole du Créateur serait inapte à l'expliquer? Je ne fais qu'abréger la recherche du lecteur, auquel la culture a mis des lunettes noires. Je lui donne tout de suite la Lumière. La voici en résumé:
"Homme, regarde bien! Ni la religion, ni la politique, ni la loi, ni les plus honorables institutions n'ont vaincu le mal, de sorte qu'elles l'ont toutes déclaré inéluctable et qu'elles en ont fait leur fonds de commerce. Elles l'ont, au mieux, rendu acceptable et, au pire, rendu plus cruel encore que les barbares l'avaient fait. Or, le mal et même la mort ne sont pas invincibles. Ils disparaîtront quand des hommes en nombre suffisant, un petit reste, pas seulement quelques exceptions éparses, deviendront bons, aimeront leur prochain, pardonneront les offenses, feront la paix, installeront la libertél'intelligence spirituelle qui rééquilibrera l'intelligence intellectuelle." Les détracteurs rétorquent: "Ce n'est pas nouveau," et j'acquiesce: "Ce n'est pas nouveau, en effet. C'est la Parole immémoriale, l'Évangile, qui n'a jamais été accompli."
Pourquoi jamais accompli? Parce qu'on n'accomplit que ce qu'on veut, mais les dominateurs ont veillé à ce que l'humanité de base ne le veuille jamais. Il y aurait là un mystère, si l'on ne comprenait pas que le vrai de la Parole, la Parole débarrassée des ajouts religieux, et donc spécialement La Révélation d'Arès, est existentialiste à cœur. L'existentialisme prescrit la liberté absolue de l'homme de construire son existence, ce qui ne fait pas l'affaire des dominateurs. Ils préfèrent jouir intensément de la domination, quitte à raccourcir leur vie comme le joueur mourrait à sa table de jeu plutôt que de s'en décoller. La Révélation d'Arès s'inscrit en faux, vigoureusement, contre tout ce qui laisse croire que le mal, la souffrance et la mort seraient inévitables et que les dominateurs auraient été institués pour permettre aux peuples un minimum de jouissance animale et aveugle de la vie. Au contraire, dit-elle, la Vérité est que le monde doit changer.
La Révélation d'Arès
est tout le contraire du renoncement à l'effort de changer. Elle pousse l'homme à se libérer, à commencer l'ascension des Hauteurs sublimes. Pour autant, elle ne refuse à personne les joies et les plaisirs de la vie, que des hommes collet monté classent comme inconciliables avec la Vie spirituelle. La Révélation d'Arès célèbre les deux, la vie et la Vie. Elle rappelle qu'avec trop d'intellect et pas assez de cœur l'homme a oublié les extraordinaires capacités de la conscience, notamment la liberté de l'intentionnel, la transcendance et l'existentiel. Elle rappelle que la pénitence n'est ni remords ni tristesse, mais re-création et exaltation de soi, et qu'une autre façon de vivre, heureuse, joyeuse, est possible.

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10 septembre 2007 (0067)
protéger la Parole

frère Michel au travailEn juillet 2007 parut illégalement sur l'Internet, en français et en anglais, une version numérisée de La Révélation d'Arès basée sur son édition imprimée bilingue de 1995. L'apparition de cette Révélation d'Arès on-line me fut signalée, dans les premiers jours d'août, par un professeur agrégé des bords de la Loire, un frère discret, non-rattaché à nos missions, mais veillant à la pureté du Feu. Le Père suscite partout de ces vigiles (Rév d'Arès XXVIII/27) modestes et silencieux. Cet homme de foi et de bon sens comprit tout de suite qu'une diffusion universelle de La Révélation d'Arès sans précautions n'était pas de mon initiative — La mention "libre de tous droits," évidemment fausse, ouvrait à tous les abus futurs, certes opposables, mais pas sans procédures juridiques dont un homme de Dieu préfère se passer.

Chacun sait ou devine mon grand souci de protéger contre l'hostilité et la perversité du monde la Parole que Dieu me révéla et confia à ma garde en 1974 et 1977. Grâce au frère vigile — qu'il en soit loué! — j'ai pu prendre dès le début du mois d'août les mesures légales nécessaires pour faire effacer cette Révélation d'Arès-là des disques durs ou des sites-miroirs qui l'hébergeaient.
L'informaticien qui digitalisa et mit La Révélation d'Arès sur le web à la disposition du monde avait pu penser qu'une Parole donnée par Dieu gratuitement devait être diffusée gratuitement. C'est un juste principe. Le premier de tous les apôtres et défenseurs de la Parole d'Arès j'ai toujours souhaité que ce principe fût appliqué. Ça n'a malheureusement pas été possible jusqu'à présent pour plusieurs raisons, soigneusement et depuis longtemps réfléchies, sur lesquelles ce blog ne peut pas s'étendre.

Comme chacun s'en doute, l'édition et la diffusion de La Révélation d'Arès ont toujours beaucoup plus coûté qu'elles n'ont rapporté. De ce fait, l'utilisation de l'autoroute facile et gratuite vers les monde que forme l'Internet me tente plus encore qu'elle n'a tenté l'informaticien qui — sans doute dans un élan idéaliste — a mis La Révélation d'Arès sur le net sans réfléchir ni me demander mon avis. Toute naïveté m'est interdite. La prudence m'est recommandée. Je résiste à la facilité d'abandonner La Révélation d'Arès à l'Internet avant que certaines précautions ne soient prises.

Dans ce monde sévissent le mal et l'aveuglement. Des mauvais et des aveugles guettent sans cesse La Révélation d'Arès cherchant, depuis trois décennies, comment la détruire ou la dominer ou la neutraliser par tous les moyens, dont la déformation, la mésinterprétation et la réadaptation . Il existe déjà de ces versions viciées et vicieuses, prêtes à l'édition. Si elles n'ont jamais pris d'importance, c'est parce qu'une loi des rats (Rév d'Arès XIX/24), sans le savoir, protège la Parole de Dieu: La loi du copyright. C'est pour cela que je possède et défends le copyright de la Parole que le Créateur m'a donnée et qu'il a confiée à ma garde à Arès.
Je publierai La Révélation d'Arès sur l'Internet, mais sous une forme plus simple, mieux adaptée à ce type de mass-média, et protégée par son copyright et par une technologie appropriée contre les déformateurs, ré-interprétateurs et plagiaires.

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7 septembre 2007 (0066)
doutes ou découverte de la Vérité?

Je ne crois pas aux doutes d'Agnès Bojaxhiu, mère Térésa, perle du dévouement à la misère humaine et de la consolation. Je ne crois pas qu'elle doutât jamais de la Lumière.
Une femme qui ne croit pas dans le Créateur, qui ne croit pas dans l'espérance que le Créateur eut, et qu'il garde, que sa créature accepterait enfin d'être heureuse un jour, cette femme-là ne pourrait pas, avec une patience proprement divine, consacrer son amour et sa vie à la créature que seules sa liberté et sa jouissance de pécher rendent souffrante, misérable et mortelle (Rév d'Arès 2/1-5).
mère térésaUne femme qui croit en l'homme, croit en l'image de Dieu (Genèse 1/27), croit donc en Dieu d'une façon ou d'une autre, expressément ou non. Cette femme-là, de surcroît, a une vie spirituelle exceptionnelle de beauté (Rév d'Arès 12/3).
Alors, pourquoi ces lettres, que diffuse la presse, dans lequelles mère Térésa livra ses doutes, son "vide"?
Réponse simple. N'importe qui, découvrant la Vérité la Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7) — comme je la découvris en 1974 dans des circonstances totalement différentes, arrive au même dilemme, puis au même vide. N'importe qui, grande dame de charité à Calcuta (Inde) ou petit bonhomme sans mérites fait prophète à Arès (France), rejette le Dieu et le Christ religieux, théologiques, en découvrant le Père et le Jésus téléologiques, le Père et le Jésus vrais des vrais finalités (Rév d'Arès XXXIV/1-4), des vrais rapports entre moyens et fins, entre les moyens de vaincre le mal et les fins du Bien, dont les hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) devront assurer la Victoire finale.
C'est en femme que mère Téréza découvrit la Vérité. C'est en femme qu'elle parlerait à ses confidents, plusieurs décennies durant, du "vide" — "vide" culturel, rien de plus — que cette découverte avait creusé en elle. En femme, de façon pudique, limitée, parce que, nonne totalement dépendante de l'église catholique socialement et matériellement, elle eut d'instinct la prudence de cacher le Fond de sa pensée. Elle "la boucla," comme on dit. Elle évoqua son doute, sans plus, de peur (à  tort ou à  raison) de se retrouver dans la mort sociale et matérielle, comme je m'y retrouverais moi-même vingt ans plus tard. Mais homme, et homme dans la force de l'âge, je pus surmonter l'isolement absolu, matériellement désespéré, dans laquelle la Vérité reçue de Jésus m'avait jeté avec ma famille.
Oui, ce "vide" de Térésa, je l'ai connu aussi. Mais ce vide contient plus de Vérité que toutes les idées biscornues ou malhonnêtes dont l'humanité, par la religion, la politique, les bavardages, a cru devoir le combler.
On me demande: Pourquoi l'église catholique canonise-t-elle mère Téréza qui, à  l'évidence, doutait de l'église? La canonisation est ce mausolée invisible bâti au-dessus d'un mort recommandé à  la piété des vivants. Piété que je dois interdire (Rév d'Arès 33/35), c'est vrai, mais l'interdiction je l'ai lancée, c'est La Révélation d'Arès. L'église accepte ou refuse, libre, souveraine d'elle-même comme toute assemblée humaine. Je me dis que, dans ce monde dur, il n'est pas mauvais de rappeler l'image d'une femme qui a allaité des bébés sans mère, vêtu et nourri des miséreux, tenté d'égaler le dévouement des anges comme elle a pu (Rév d'Arès 11/1-3).

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