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XX février 2024 (253B) 
Boris Cyrulnik

Je suis déjà ralenti par l'âge, mais je vais être freiné par d'autre maux et des soins particuliers dans les mois qui viennent. J'espère que j'irai mieux après.
J'ai des difficultés à rédiger des entrées nouvelles, non parce que les sujets me manquent, mais parce que ma vue baisse et je vois de plus ou plus mal pour écrire et dessiner.
Les thèmes ou matières d'entrée ne se dérobent pas à ma pensée, cependant,
Je propose pour cette entrée 253 une interview de Boris Cyrulnik, médecin psychiatre, un peu plus jeune que moi (89 ans ans ; je vais en avoir 95), que je ne connais pas personnellement, mais dont j'aime beaucoup la pensée, la modestie, les livres, la connaissance de l'humanité.
Son itinéraire, tout différent qu'il soit du mien, nous a conduits l'un et l'autre à bon nombre de conclusions très proches concernant l'humain.

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Commentaires
09fév24 253C1
Mon frère Mikal !
Je ne sais pas si mon commentaire vous est arrivé sur votre blog.
Je me permet de vous l'envoyer par ce mail en copie.
Je ne vous oublie pas, vous faite partie de moi. Que dire ?
La simplicité et l’humilité de cet homme [Boris Cyrulnik] le grandissent. Je vois de la beauté, donc de l’amour dans son expression.
Merci pour cette vidéo !
Alain J. du Rhône

Réponse :
Non, votre commentaire n'est pas arrivé sur le formulaire de mon blog, mais je l'ai trouvé ce matin sur ma Messagerie.
Merci pour votre commentaire.
La simplicité et l’humilité de cet homme [Boris Cyrulnik] le grandissent. Je vois de la beauté, donc de l’amour dans son expression. Vous me dites : "La simplicité et l’humilité de cet homme [Boris Cyrulnik] le grandissent. Je vois de la beauté, donc de l’amour dans son expression."
Vous avez raison.
Boris Cyrulnik a une formation de médecin-psychiatre et est l'auteur de livres grand public traitant de psychologie et de récits de vie. Neuropsychiatre ayant exercé comme tel et comme psychanalyste, il a animé un groupe de recherche en éthologie clinique à l'hôpital Toulon-La Seyne-sur-Mer. Il a vulgarisé le concept de "résilience" (renaître de sa souffrance) en s'inspirant du Docteur John Bowlby, médecin anglais. Il est membre du comité d'honneur du Droit de Mourir dans la Dignité. Né à Bordeaux en 1937 de parents juifs ashkénazes émigrés en France dans les années 1930. Caché par ses parents, il  est placé dans une ferme, sous le nom de Jean Laborde, jusqu'à la Libération. Ses parents meurent en déportation ; il est recueilli à Paris par sa tante maternelle, Dora, seule survivante, qui l'élève et qui le poussé à devenir psychiatre.
Il se marie en 1964 avec une femme médecin et peintre, le couple qui vit à quelques kilomètres de Toulon a une fille, Natacha, réalisatrice de films documentaires et maître de conférences à l'université Aix-Marseille et un garçon, Ivan, musicien. Il est engagé pour la défense des droits des animaux est l'ami de l'éthologue et anthropologue britannique Jane Goodall et membre de l'Institut Jane Goodall France.
Vulgarisateur (en 2010, il a vendu plus de 1,5 million d'exemplaires de ses différents ouvrages), Boris Cyrulnik n'a pas que des amis, Notamment, le journaliste scientifique Nicolas Chevassus-au-Louis a dit de Boris Cyrulnik qu'il "racontait peu ou prou la même chose" dans ses 18 livres (2,5 millions d’exemplaires vendus) avec de nombreuses banalités, des contradictions et des références, notamment scientifiques, défaillantes (non référencées, invérifiables). Son statut de scientifique est aussi mis en doute, puisqu'il n’exerce plus comme médecin depuis 1999. Il n’est guère cité dans les publications académiques. Concernant la notion empruntée de résilience, certains disent  qu’il se contente "dans ses livres d’enchaîner les anecdotes sans esquisser la moindre théorisation sérieuse."
Pour ma part, j'ai commencé à le lire avant de découvrir qu'il avait été médecin-psychiatre. Ceux et celles qui le critiquent n'ont tout simplement pas compris qu'il met fortement en doute, quoique gentiment, la psychiatrie telle qu'exercée aujourd'hui. Je crois qu'on fera de même de moi ; on dira que je suis mauvais en citations et en savoir théologique alors qu'en fait je mets simplement en doute la religion, quelle qu'elle soit comme La Révélation d'Arès le fait.

09fév24 253C2
Cher prophète,
Merci pour le partage de la vidéo sur le psychiatre Boris Cyrulnick.
Je vous écris aussi au sujet de la mort de Robert Badinter, autre personnalité de notre temps. Il avait aboli la peine de mort sous la présidence de F. Mitterand. Nous, nous avons encore à dire à ce monde d'arrêter la vengeance sans fin.
Je vous embrasse de tout cœur cœur avec votre épouse.
Monique C. d'Aquitaine

Réponse :
Boris Cyrulnik et Robert Badinter sont tous deux des hommes de cœur.
La vengeance vint de la loi du Talion. On ne sait pas exactement d'où vient la loi du talion. D'où vient ce mécanisme de réaction primaire ancré dans le cerveau humain, issue d’une pulsion de notre inconscient. Depuis le tout début de notre vie, on nous apprend à ressentons l’envie de faire ressentir à l’autre ce que nous expérimentons nous-même : culpabilité, peur, tristesse, colère, etc. Ce que nous avons éprouvé nous donne envie de le renvoyer à celui ou celle qui nous l’a infligé, en bon ou en mauvais. De là vient la peine de mort : Tu as tué, tu seras tué ! Ce principe de réciprocité déclenche le besoin de vengeance. Mais d’où vient l’envie de se venger ? Du latin "vindicare" (réclamer en justice) et justice de "judicare" (dire le droit), la vengeance, acte de nuire à une personne dans le but d’obtenir réparation d’un acte jugé offensant, est un comportement ancré dans l’humain très probablement depuis des millénaireses.
Ce réflexe de vengeance, plutôt négatif, a sans doute eu quelque avantage à l’époque des clans. tribus, petits groupes, mais la vengeance, jadis appliquée en acte de justice par la loi du Talion, a depuis bien évolué. Force pulsionnelle et émotionnelle puissante, elle prend racine dans une douleur insupportable, une blessure profonde, dont on ne voit pas comment on pourrait guérir autrement qu’en rendant la pareille à celui ou celle qui nous l’a faite. C’est une émotion qui s’est créée après une mauvaise expérience, dont on est sortis bouleversé.
En fait,  on s'interroge encore sur le désir de se venger, qui n'est pas vraiment explicable. La colère alimente ce désir, mais aussi apaise la blessure, puisqu’on est auto-rassurés sur le fait qu’on trouvera le moyen de se venger, sans endormir le côté intolérable de l’affront. L’imagination d’une vengeance permet dans maintes occasions de transformer l’émotion intolérable en émotion qui apaise. Même si l’on dit que la "vengeance est un plat qui se mange froid", il y a comme une urgence à réagir, une obsession de réparer ce qui nous a si profondément offensé. On se promet alors de ne pas oublier, ni de laisser le quotidien, des compromis ou une absence de courage nous empêcher d’aller au bout de la vengeance. Aristote a écrit : "Tout mouvement de colère est suivi d’un soulagement dû à l’espoir de se venger. Il est considéré comme normal de penser qu’on obtiendra même un certain plaisir qui calmera la colère, parce que la vengeance se vit mentalement.
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Avantages et désavantages du passage à l’acte. On se le promet souvent après avoir essuyé un affront, subi une humiliation ou des actes violents, verbalement ou physiquement : on rendra la pareille, afin de faire souffrir l’autre au moins autant que nous. Cependant, depuis toujours des hommes comme Boris Cyrulnik et Robert Badinter ont dénoncé comme inutile et une grave faute contre le désir de vengeance toute réciprocité. Ces hommes de cœur ont démontré largement l'inutilité de vouloir punir au lieu de vouloir corriger, parce que la pulsion de vengeance ne provoque qu'un bref soulagement et peut provoquer de la souffrance peu après l’avoir assouvie.
Comment transformer le désir de vengeance en une énergie positive ? Par l'amour.
Pardonnez les fautes que ma réponse peut contenir ; ma vue est de plus en plus mauvaise.

09fév24 253C3
Bien cher prophète Mikal en l’amour du Souffle donné à Arès,
J’apprécie les écrits de Boris Cyrulnik et notamment ses propos sur l’enfance et l’humain.
En observant les enfants abandonnés dans les orphelinats roumains, il a constaté que le désert affectif était la pire agression qui abîmait leur cerveau (on y est encore ce manque d’amour), mais paradoxalement ce dommage est réversible avec l’amour, car "la résilience neuronale est la plus facile à déclencher". Je vous expose le cas d’un petit cousin -adopté en Russie par la fille d’un ancien GI (qui a participé à la libération de la France) -qui était dans son lit toute la journée dans le noir. Nicholaï boîtait auparavant et maintenant c’est un beau jeune homme de 20 ans.
Désolée pour mon silence, je suis tous les jours à vos côtés en distanciel.
Sophie R.-G. de Moselle

Réponse :
Oui, en effet, Boris Cyrulnik s'est beaucoup occupé d'enfants et il s'est très souvent inquiété des enfants souffrants avec bonheur.
Pour des raisons que je ne connais ni ne comprends votre commentaire m'est parvenu sur le même formulaire que celui de notre sœur Monique C. d'Aquitaine. Il m'est de ce fait très difficile de distinguer entre vous deux. Aussi, ma réponse à sœur Monique (253C2) vous concerne tout autant qu'elle la concerne.
Merci pour votre commentaire.

15fév24 253C4
Je n'arrive pas à vous adresser un commentaire.
Votre blog ou votre formulaire fonctionnent-t-ils normalement ?
M.M. d'Île de France

Réponse :
J'ai des problèmes de fonctionnement depuis que j'ai le système Windows 11, mais depuis quelques jours ces problèmes prennent des proportions très inquiétantes. Je travaille là-dessus et j'espère trouver des solutions bientôt. Pardonnez ces contretemps ! Merci.

15fév24 253C5
Il semble que le commentaire soit bon..
M.M. d'Île de France

Réponse :
Il semble que ça prend forme
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00xxx00 253C2
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Signature.

Réponse :
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