Je suis déjà ralenti par l'âge, mais je
vais être freiné davantage par d'autre maux et des soins
particuliers dans les mois qui viennent. J'espère que j'irai
mieux après.
J'ai des difficultés à rédiger des entrées nouvelles, non parce
que les sujets me manquent, mais parce que ma vue baisse et je
vois de plus ou plus mal pour écrire et dessiner. Je dois être
opéré de la cataracte prochainement.
Les thèmes ou matières d'entrée ne se dérobent pas à ma pensée,
cependant,
Je propose pour cette entrée 253 une interview de Boris
Cyrulnik, médecin psychiatre, un peu plus jeune que moi (89 ans
ans ; je vais en avoir 95), que je ne connais pas
personnellement, mais dont j'aime beaucoup la pensée, la
modestie, les livres, la connaissance de l'humanité.
Son itinéraire, tout différent qu'il soit du mien, nous a
conduits l'un et l'autre à bon nombre de conclusions très
proches concernant l'humain.
On pense ordinaire et plate la nuée
humaine, sauf rares exceptions. Erreur.
"Écoutez maintenant comment l'histoire devient jolie !"
(Baldassar Castiglione, "Livre du Courtisan").
L'imagination, même piètre, n'est pas qu'idée qui traverse le
cerveau. Elle peut beaucoup plus souvent qu'on ne croit être
message, à un humain, à un groupe d'humains ou à l'humanité
entière, même sur une question apparemment sans importance.
Tout esprit ordinaire, ou athée, ou matérialiste, qui a vécu
assez longtemps (de 45 à 100 ans), même s'il ou elle n'en parle
pas, a vécu au moins une expérience, brève ou longue, pendant
laquelle il a pu se demander s'il ou elle n'était pas accompagné
par quelque chose ou quelqu'un d'invisiblement actif, dont il
était le protégé et l'inspiré.
Même l'athée qui déclare véhémentement l'inexistence
d'une Force pensante au-dessus de lui ou d'elle et
estime purement fortuite toute inexplicable expérience, est
prophétique, parce qu'il se considère comme son propre
Dieu, ce qui n'est pas complètement faux non plus.
Sa différence avec le croyant vient seulement de qu'il ou elle
ne voit pas qu'il ou elle existe comme image et
ressemblance (Genèse 1/26-27) de la Puissance mystérieuse
d'où émane tout, absolument tout, et dont il ou elle est une
petite portion.
____________________________________
"Insha'Allah" (si Dieu le veut !) disent
nos frères musulmans en se conformant aux versets 23 ou 24 et 24
ou 25 de la sourate 18 "La Caverne" — Les numéros des versets
coraniques varient dans de nombreuses sourates, selon les époques,
les éditions, les oulémas (théologiens).
Pour moi "Insha'Allah" (si Dieu le veut !) ne signifie pas
que rien ne peut se faire si Dieu ne le veut pas.
Pour moi "Insha'Allah" signifie : Homme, qui que tu sois, tu n'as
quelque chose à dire et/ou à faire, minime ou géant, que parce que
tu es prophète.
Les animaux n'ont pas de projets, pas de messages ; leurs
actes, qui sont prévisibles à peu de variantes près, sont fixés
dès leur naissance.
L'humain pense et décide. Il est le siège statutaire de
l'imprévisible. Que celui-ci soit piètre, qu'il réussisse ou
échoue, n'enlève rien au fait que la pensée dont il émane est prophétique
en puissance.
N'importe qui, croyant ou incroyant, quel que soit son type
de foi, d'espérance, de philosophie, de métaphysique, d'athéisme
ou d'indifférence, est ou peut être le décideur de sa propre
existance ou l'idéologue proposant une nouvelle façon de vivre
collective et donc, pour finir, prophète de lui-même ou de ceux
qui l'approuvent. Le prophète auquel le Créateur a
demandé de diffuser et expliquer La Révélation d'Arès
n'est que le prophète d'une Parole qu'il a
accepté d'enseigner — Mon acceptation initiale
était déjà elle-même un acte prophétique. Autrement dit,
il n'y a de prophète et de prophétisme que comme résultat d'une
volonté d'être.
Toute pensée est un perpétuel va-et-vient, la porte toujours
ouverte en deçà et au delà de laquelle nous ne sommes que les
témoins de nous-mêmes. Or, le penseur, qu'il pense beaucoup ou
peu, bien ou mal, qu'il fasse hausser des épaules à son auditoire
ou qu'il passe pour un génie, peut faire de ce qui lui
traverse l'esprit une pensée prophétique, le véhicule
d’un projet qui peut contester sa vie propre ou la vie de l'Univers
(12/4) et répondre à quantité de questions d'ordre
matérialiste, ou métempirique, ou spirituel.
Dans les rêveries qui véhiculent du passé autre qu'historique,
c.-à-d. autre que faux, ou de l’avenir extralucide, ou des idées
sur l'ordre des choses, l'espace, l'infini, ou sur Dieu, on trouve
parfois des coups de projecteur aveuglants d'intelligence
(32/5). Il est alors possible d’entendre ce que l'Écriture
fait sentir par Dieu créa l'homme à son image et ressemblance
(Genèse 1/26-27). J'ai depuis des dizaines d'années
rencontré bien des humains dont la lucidité m'a époustouflé.
Perçues par la modernité, ces pensées ne peuvent être refermées
sur leur seule prédiction, leur amplitude se porte bien au-delà
des limites que les penseurs eux-mêmes s'efforcent de respecter.
Quantité de pensées se situent ainsi dans la descendance
spirituelle de Jonas, prophète et penseur qui s’est
lui-même penché sur le mystère de l’âme en y risquant
sa propre existence.
On peut déceler les signes d'une vocation prophétique,
généralement inconsciente, dans la vie de tout humain. Même le
mensonge, qui n'est souvent qu'une vérité factice "valorisant" un
vide aux yeux du menteur peut être prophétique. Le
voleur nie son vol parce qu'il croit sincèrement que le larcin est
mieux loti entre ses mains qu'il n'était dans les mains du
volé : "Elle cueillait des fleurs, bien que ce fût défendu :
Vite, elle arrachait une rose qu'elle convoitait depuis le matin,
et elle se sauvait avec. Puis elle cachait son larcin, l'enfonçait
dans son cou, contre sa gorge, entre ses deux petits seins"
(Romain Rolland "Antoinette").
Comme évoqué plus haut, le prophétisme ne peut être
réduit à la prédiction ou à la transmission d'un message divin ;
il a en soi quelque chose d'opaque toujours et partout. Il
désigne, pour et/ou par la pensée, une vocation à voir ce que la
preuve scientifique ou juridique ne voit pas. Il y a chez tout
humain une vie exilique, une permanente tentative, pauvre ou
riche, d'exprimer l’humain face à l’absolu sans être clos dans la
circularité de la logique matérialiste ou de la philosophie. Il y
a toujours une évasion métaphysique, autrement dit, elle relève,
qu'elle soit très faible ou très forte, de l’esprit prophétique
dans son acception sacrée. Aujourd'hui on laisse ce
"terrain" aux poètes et aux artistes mais on a tort ; il faut le
laisser à toute l'humanité.
Amené régulièrement à contester les frontières érigées entre
science, logique, psychologie, philosophie, esthétique et
théologie, l'humain quel qu'il soit est un penseur dont le génie
se trouve diffracté dans les multiples voix qui se font
porte-parole de son vécu intérieur qui semble seul, mais qui ne
l'est jamais vraiment. Fidèle à l’esprit polémique
fondamental dans le prophétisme, l'humain dénonce
sans cesse silencieusement au fond de lui l’aveuglement d’une
société qui a perdu en conscience ses attaches à la Vie (Rév
d'Arès 25/3) ou au Père, ou au Créateur, ou à
Dieu, qui s'abandonne au nivellement du quantitatif, qui compte
les billes au lieu de les faire sonner entre elles, et qui
catégorise : "Ceci est forcément vrai ; cela est forcément faux."
Qui n'est pas sans cesse, au fond de lui, à la recherche de la
vérité ? Les journalistes ? La police ? Les "rationnels" ?
Non. C'est tout le monde. L'armée de pensées qui couvre la Terre
est inévitablement traversée par le prophétisme. La
pensée semble individuelle, mais elle est en réalité épidémique.
Abraham n'est qu'un nom parmi les multitudes innommées qui ont eu
avec le Père (12/4), la Vie (38/6), le
Créateur, en bref Dieu, un lien qui leur a dit que Dieu existait
et était inséparable de l'homme ; même l'athée se sait unique sur
la Terre. Est prophète tout méditant silencieux dont la
nature fondamentale provoque la dissidence avec le matérialisme
absolu. Tout homme met sa vie à l'épreuve de la vérité cachée, qui
peut s'exprimer des milliards de façons.
Le prophétisme se compte par milliards de feux
comme le cosmos. Ce que le Pèlerin vient chercher à Arès chaque
été est en fait partout dans l'Univers. L'altérité
n'existe pas vraiment sur Terre, ni ailleurs. L'altérité n'est que
le lien existentiel avec la Vie (24/3-5) qui couvre
tout. L'expérience indicible qui relie l'humain à Tout comme à l'Un
(Rév d'Arès xxiv/1), est vécue sans cesse et partout. Il y
a une impérative nécessité pour un penseur — donc tout humain — à
vivre à la hauteur de la vérité qui grouille, innommée, au fond de
lui.
"Ce qui est dit ne peut pas être séparé du comment c'est
dit," disait Kierkegaard. Alors, nulle importance de savoir Qui a
parlé et comment Il a parlé à Arès par ce que l'on appelle La
Révélation d'Arès. La Vérité, source du
prophétisme, ne s'inscrit plus depuis longtemps dans un Univers
explicable.
24 juillet 2023 (251) La vérité est innombrable ; quoi dire pour réveiller la
conscience ?
Travaillant depuis plusieurs mois sur la
préparation de l'édition du cinquantenaire de La Révélation
d'Arès, prévue en 2024, j'ai voulu une fois de plus
décrire brièvement non seulement les événements surnaturels
comme je les ai vécus à Arès en 1974 et 1977, mais encore
écrire, tout en respectant la vérité autant que je pouvais, pour
un monde qui ne lit presque plus et dont la possibilité
d'accepter un témoignage transcendant, serait-il des plus
sincères, ne dépend que très peu d'un récit vrai, mais beaucoup
plus de l’enjeu attaché au sens du témoignage.
Qui ne remarque qu’il y a des sujets passionnellement neutres,
parce qu'ils parlent de faits inattendus, dont les
vivants débattent très souvent en matérialistes, en
désapprobateurs, parfois en moqueurs, rarement en intéressés
sincères, très rarement en personnes qui s'engagent.
La Révélation d'Arès soulève des thèses différentes. Dès
qu’on aborde certains sujets, comme le surnaturel, l’intelligence
a du mal à raisonner normalement, parce que les tendances
individuelles naturelles, les intérêts personnels, les
habitudes, l'invérifiable, etc., mettent à l'épreuve la raison.
Tout devient délicat ou conflictuel quand on doit envisager
l’existence d'une Puissance gérant l'Univers (12/4).
Les passions sont alors plus fortes, parce que ce qui est en
jeu, ce n’est pas la connaissance, mais la vie même. Devoir
reconnaître, en conclusion d’une lecture, que l’on pourrait
obéir à d'autres forces que celles de la physique matérialiste,
des idées reçues ou de la psychologie de base est comme une
remise en cause fondamentale de l'autonomie humaine.
Innombrables sont les humains pour qui le désir d’être libre de
penser, de décider seuls des voies qu'ils prennent est
fondamental. Leur moi profond se sent agressé non pour la
recherche de la vérité, mais pour la défense, jugée prioritaire,
de la liberté de penser, de la libre expression de celle-ci, du
choix du destin.
Il n’est pas étonnant que La Révélation d'Arès suscite
des réactions qui vont de l’indifférence générale à la dérision,
au mépris, voire même à la violence d'un petite nombre, au lieu
de la réflexion. Pour le matérialiste chercher des signes
lointains de vie extraterrestre semble plus "scientifique" ou
raisonnable que lire un Message venu de l'Univers,
mais surtout ne demande pas une remise en question
existentielle. Au contraire, ne pas refuser de prendre
conscience que Dieu existe — pas le Dieu de la religion mais la
Vie (38/5) étalée (ii/4) sur l'infini —,
en même temps nous entoure et vit au fond de l'humain, ne se
fait pas sans risque d’un grand bouleversement intérieur. Les
idées préconçues, les passions, la quête de la tranquillité
d'esprit, etc., empêchent d'accepter la vérité surtout quand
celle‑ci remet en cause la conception de Tout.
En réécrivant totalement les annotations pour l'édition du
cinquantenaire de La Révélation d'Arès j'ai veillé à ne
jamais militer pour une religion, pas plus que de m'engager dans
des développements sur la nature de Dieu. Ce que j'écris porte
surtout sur la nécessité d'aimer, de pardonner,
de faire la paix, de trouver l'intelligence
spirituelle, d'être libre de tous préjugés, c.‑à‑d.
porte sur ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence,
et surtout le courage de chercher au-delà du "patent", c.-à-d.
d'entrer en métaphysique.
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Face à l'indifférence à laquelle se heurtent en
général les apôtres de La Révélation d'Arès et face à la
censure des réseaux sociaux, comment présenter un événement comme
celui d'Arès ?
On ne sait pas, parce que le vu et l'entendu est Un comme
Fond des Fonds (xxxiv/6), mais innombrable comme
démonstration parce que les sentiments qui ont traversé le Témoin
ne sont que rarement ceux qui traversent les auditeurs ou lecteurs
du Témoin. C’est conscient de cette immense
problèmatique que j'ai travaillé sur la préparation de l'édition
du cinquantenaire de La Révélation d'Arès.
Dieu s'est exprimé en 1974 et 1977 en France où existe la liberté
d'expression, mais la liberté d’expres-sion signifie seulement le
fait de pouvoir parler et éditer. Or, il faut aussi donner au
public la possibilité de s'engager dans le sens voulu par
l'évènement et ça, ce n'est jamais gagné d'avance.
La liberté de dire la vérité, quand celle‑ci contrariait les idées
reçues était autrefois menacée par le pouvoir d’État et les
autorités établies. Aujourd’hui, la liberté de dire la vérité est
prise en otage par deux mouvements opposés. D’un côté on assiste,
au nom de la liberté, aux expressions les plus extrêmes de
l'intérêt, de l'indifférenc ou du rejet. D’un autre côté, on
constate des contrepoints inspirés par des courants idéologiques
contraires, parfois très fortement contraires, colportés par
l'état d'esprit dominant, qui veut imposer sa conception de ce
qu’on peut dire et de ce qu’il faut taire.
Les pressions contre La Révélation d'Arès ne viennent
plus tant d’autorités ou d'institutions se nommant officiellement
que de groupes ou d’institutions secondaires qui procèdent par
intimidations ou barrages difficiles à vaincre.
Le seul grand bienfait de la liberté d’expression, c’est de
permettre la diversité des opinions à l’exclusion des opinions
déclarées délictueuses, mais la liberté d'expression n'est pas la
garantie qu'un message universel puisse sortit de l'ombre
facilement. On peut avoir la conviction que Michel Potay est bien
le réceptacle d'une Parole Divine et l’on peut la défende
ardemment, bien sûr, mais on ne peut pas enlever aux autres
humains la possibilité de s'y opposer, même de mauvaise foi. L'enseignement
du prophète Jésus n'a commencé à changer quelque chose
dans le monde romain que plus d'un siècle après la croix.
Il faut se confronter à l'adversité pour défendre ses propres
valeurs et il faut être très patient.
J’ai été, depuis un peu moins de cinquante ans, confronté à des
pressions et intimidations de toutes sortes, mais j'ai
généralement gardé ces adversités pour moi, en me disant que mes
frères trouveraient eux-mêmes le meilleur moyen de faire connaître
La Révélation d'Arès tout en sachant que c'est, de toute
façon, difficile. Je pense que dans l'ensemble ils ont jusqu'à
présent fait tout ce qu'ils ont pu et que s'ils ont obtenu des
résultats très modestes, c'est parce qu'il faut, d'une part,
beaucoup de missionnaires et beaucoup de temps, et d'autre part
parce qu'il y a un temps pour tout dans l'Histoire. Si l'on se
réfère à l'Histoire on voit d'assez nombreux exemples de retards
entre une cause et ses effets. C'est lorsqu’il est libre que le
débat contradictoire peut conduire à une forme d’expansion
spontanée de la compréhension de la Parole, mais contrairement à
ce qu'on pense, ce n'est pas encore le cas. Le moment approche
toutefois. Les contre-vérités et les refus finissent toujours par
être modulés par le prisme des incapacités adverses.
Nous n'avons pas accès à la parole publique (radio, télévision,
etc.) qui aujourd'hui partagent toutes les mêmes modes
opératoires. Dans nos sociétés pluralistes et fragmentées ce ne
sont pas seulement des arguments qui s’affrontent, ce sont aussi
des rêves — Voyez les écologistes, les wokistes, etc ! —. Il n’y a
pas non plus de présentations de courant d'idées sur les réseaux
sociaux. Les plates-formes que choisissent les programmateurs
médiatiques sont liées à l’usage d’algorithmes qui mettent en
avant les messages les plus partagés par la politique, le
commerce, la science, etc. souvent émotionnellement très chargés,
notamment de colère, d'envies ou d'idées fixes. Cela produit une
distorsion qui rend difficile la compréhension de La
Révélation d'Arès.
Nous sommes confrontés à un dilemme. À peu près partout la
politique fait des lois pour prévenir toute resurgence de la foi
uniquement fondée sur l'amour. Nous vivons, de ce fait,
dans une société de censure, parce que nulle part sur Terre la loi
n'est fondée sur la bonté, le pardon, la
générosité, etc. La loi est partout fondée sur la rétribution :
telle faute égale telle punition. Je repense à la phrase de
Tocqueville : "Je vous avais laissé traitant des abus de la
liberté et je vous retrouve sous les pieds d’un despote" qui
semble prophétique. Mais si l’Etat ne fait rien, les volontés
d’hégémonie des différents groupes de pression en conflit risquent
de conduire au chaos. Bref, la marge de manœuvre est limitée de
tous les côtés.
Une bonne voie, pensent certains, consisterait à mettre en avant
l’importance de débattre, car c’est là qu’il est possible de
discuter et de s’opposer à armes égales. Mais comment discuter des
"Paroles" toutes prétendument venues de l'Éon infini ?
Engager le débat ne peut pas être une solution ; la liberté
d’expression ne mène nulle part, quand il n'y a que des
convictions dominantes.
Une certaine dose, pas très grande, de débat peut être une part de
solution. Des associations s’efforcent de la rétablir sur le Web.
Ce sont généralement des utilisateurs des réseaux sociaux,
certains d'avoir un certain rôle à jouer pour aider à la rencontre
d'idées proches qu'on croyait auparavant très distantes. Une
condition indispensable serait l'oubli de la concurrence, qui
n’existe pas aujourd’hui. Il ne peut y avoir de liberté
d’expression quand la Parole que vénère chaque religion ou
sous-religion en lisse veut absolument dominer. Il faut
simultanément accéder à d’autres types d'échanges sociaux. La
liberté d’expression, je le redis sans cesse, est le problème mais
est aussi la solution si le débat n'est pas faussé par des
tricheries. En résumé, la liberté peut provoquer des excès de bruit
dans les propos mais c’est aussi le seul moyen de combattre ce bruit
même.
Ce n'est qu'avec lenteur et progressivité qu'on achèvera et
quittera la Genèse. Impossible de quitter la caverne
(cf. Platon) à laquelle s'enchaîna Adam autrement qu'en tâtonnant
avec humilité. Entre autres lourds gauchissements des conditions
de vie que l'homme s'est infligés se distingue le temps (Rév
d'Arès 12/6). Le temps a rendu lent tout changement
et a fait que rien de vrai et efficace ne vient rapidement à
l'esprit. On tâtonne, on trébuche dans l'ascension
toujours difficile du Bien. Le Bien n'a pas
de sommet parce que toujours inatteignable, il est encore la Vie,
le Père, le Saint, si lointains. Il est le Bien
inaccessible parce qu'il ne cesse pas de monter, de s'étendre, de
s'étaler (ii/4) et qu'il n'atteint jamais de paroxysme,
parce qu'il n'en a pas. Le Bien sur Terre c'est déjà ce
qui ne se vend pas, ce qui ne résulte pas de lois, de modes de
vie, c'est ce que ne peuvent donner ni la religion ni la
politique, ni la morale. Le Bien doit être un besoin
inné de l'homme comme il est Besoin inné et éternel du Père.
C'est cet illimité et immensurable Bien qui échappe à
toute description et qui, entre autres mystères, fait que ce qui
se passe après la mort reste totalement inconnu, inénarrable : les
descriptions que le Coran fait du paradis ou de l'enfer ne sont
que contes pour enfants. C'est l'illimité et immensurable Bien
qui fait que Dieu, Réacteur permanent du Bien, est tout
à la fois l'Éternel Fugitif et l'Éternelle Vie.
De même que l'homme cultivé est celui qui a le goût et le temps de
se cultiver, l'homme spirituel exponentiel est celui qui a la
volonté de se dépasser dans le domaine de l'amour, qui
est créateur. On n'est plus là dans le Bien à usage
interne de l'aimant minimal, mais dans le Bien
à usage externe de l'aimant maximal.
L'homme peut devenir un actif en création générale, un co-créateur
au sens suprême et éternel. Au sens matérialiste, intellectuel et
mortel n'est conjointement, ou totalement, qu'une sorte
d'agnostique.
L'agnostique dit : "La Création peut être comprise comme
l'insertion de la durée dans les chaos..." La Bible elle-même peut
s'interpréter dans ce sens, car elle en parle en termes voilés : La
terre était informe et vide, les ténèbres survolaient
l'abîme (chaos de la matière) et l'esprit de Dieu
planait au-dessus des eaux (durée qui y apporte l'ordre) (Genèse
1/2). Le commencement n'est possible que parce qu'il y
eut un soir et un matin, le premier jour (Genèse 1/4). Le
lendemain il y aura un deuxième jour ; le surlendemain un
troisième et ainsi de suite. Ainsi de suite c'est Dieu, car créer
c'est faire succéder." (Emmanuel dans "Pour commenter la Genèse").
J'ai actuellement arrêté le blog pour me
donner le temps de préparer l'édition du cinquantenaire de La
Révélation d'Arès.
Cette entrée n'est pas une reprise du blog, mais simplement un
avis concernant le Pèlerinage d'Arès 2023.
Les règles sanitaires nous ont interdit d'ouvrir le Pèlerinage
d'Arès en 2020 et 2021.
L'allègement des règles nous a permis d'ouvrir le Pèlerinage en
2022 en respectant certaines précautions : pas de tapis, pas de
livres de prêt à disposition des pèlerins, isolement de
l'emplacement du bâton de lumière, pas d'embrassades ni poignées
de main.
En 2023 les tapis et les livres de prêt seront replacés dans les
salles de prière comme ils étaient avant la crise du covid, mais
l'emplacement du bâton de lumière restera isolé pour que
personne ne l'embrasse. Il reste chaudement recommandé de ne
tousser et se moucher qu'en s'écartant de l'entourage et même
d'éviter de s'embrasser ou de se serrer la main entre pèlerins.
_______________
La
Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a
ni Dieu ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient
(30/13), la pénitence (16/17) et la Vie
(24/3-4).
Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC.,
ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en
1974 à Arès (France),
ou par Muhammad en l’an 700 en Arabie,
ou parle Père Lui-même en 1977 à Arès
(France),
deux humains ne la comprennent jamais de la même
façon. C'est pourquoi le Créateur fait du Pèlerinage
d'Arès un temps de dépassement,
d’oubli des différences, de repli sur le Fond
des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel,
d'amour,
un Lieu où les diverses façons de
comprendre et de prier disparaissent sous la
Vie.
Le Pèlerinage d'Arès comme La Révélation
d'Arès
n'appartiennent à aucune religion.
Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage
furent
prononcés par le Créateur le 22 novembre 1977
:
Révélation
d'Arès xLi/1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le
Feu ?
7. Appelle les frères et les frères :
"Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri
s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur
où le front frappe
la pierre, où l’œil pleure comme ton œil
pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main
Chaque année, le frère Michel,
qui aura 93 ans le 11 juillet 2022, fait son
pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement
surnaturel dont il fut témoin là en 1974 et en
1977 et redonner le Feu à sa pénitence
et à son prophétisme. Ceux et celles qui ont foi
dans La Révélation d'Arès l'y
accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont
témoins et prophètes à sa
suite. La Révélation d'Arès ne crée pas
de religion, elle se situe au-delà des religions,
des dogmes, des traditions, etc., elle fonde une
suite d'humains recréateurs d'eux-mêmes dans l'amour,
qu'elle appelle pénitents (Rév d'Arès 30/11),
et par effet de voisinage recréateurs du Bien
sur Terre (28/7).
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres
pèlerinages. Il leur donne un sens ultime :
Il y a un seul Créateur, le très simple Père
du Bien, de quelque façon qu’on le nomme
(Créateur, Dieu, l'Éternel, Allah, le Père,
Brahmā, etc.). Il est le Saint Qu'il
faut suivre pour oublier le péché, le temps
et l’Histoire, qui ne sont que fabrications de
l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain,
quelle que soit sa religion, sa philosophie, son
concept de l'humain, bref, sa meute, qu’il est une
espèce unique qui doit changer en bien
pour ne pas tomber dans le péché des péchés
(38/2), dans le mal sans retour.
Pourquoi faire le Pèlerinage
d'Arès ?
Ni un Pèlerin d'Arès ni
aucun autre humain en quête de salut
n'est soumis à des obligations religieuses. Le
seul sentier de salut est la
pénitence, qui consiste à aimer
son prochain, pardonner les offenses,
faire la paix avec tous partout,
penser et parler avec l'intelligence
du cœur (32/5), être libre
(10/10) de tous préjugés, et pour
l'avenir à se préparer à tout partager avec tous
dans le partage et l'anarkia (voir entrée 207 du
blog). Le Pèlerinage n'est pas plus une
obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de
prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage
d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de
la conscience personnelle.
Qui peut être pèlerin ?
Tout humain, pourvu qu'il
ne soit pas un pécheur ou impénitent
entêté (26/11, 36/6) venant pour
perturber ou par pure curiosité. Tout humain,
quelle que soit sa religion ou
philosophie, respectueux de l'Événement
Surnaturel survenu sur ce lieu en 1974 et 1977
est Enfant du Père (13/5) et appelé
(4/4). Nulle autre obligation que
l'hommage, donc. Il est seulement suggéré au
pèlerin occasionnel d'épouser les habitudes de
l'endroit : tunique (prêtée à ceux qui n'en ont
pas) et pieds nus. La tunique n'est pas un
uniforme, elle recouvre les vêtements pour
effacer les différences de sexe et de fortune.
Les pieds nus rappellent Moïse face au
Buisson Ardent (Exode 3/5).
Qui vous accueille ?
Des Pèlerins d'Arès.
L'appellation Pèlerins d'Arès fut d'abord un
sobriquet donné par les habitants d'Arès aux
premiers pèlerins dans les années 70. Elle est
depuis devenue le nom habituel des disciples de
La Révélation d'Arès qui assument de
leurs deniers, gérés par L'Œuvre du Pèlerinage
d'Arès (Association Loi 1905) l'entretien et le
service du Pèlerinage.
Ne formant pas une religion, mais un mouvement
spirituel libérateur, les Pèlerins d'Arès ne
sont pas jaloux de leur sanctuaire. L’Esprit
(33/4-8) de La Révélation d’Arès est
d'ouverture. Apôtres de la renaissance de la Vie
(24/5) en eux-mêmes par la pénitence
et dans le monde par la moisson de
pénitents, ils accueillent tous les hommes
d'amour, de pardon et de paix,libres de tous préjugés, pour qui
n'existe qu'une Vérité, c’est que le
monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).
Où êtes-vous reçu ?
Les locaux du Pèlerinage se
situent au 46, avenue de la Libération à
Arès. Vous entrez dans la maison face à
vous, qui est la maison où apparut Jésus en
1974, qui y dicta, au Nom du Père, L'Évangile
Donné à Arès (Première partie de La
Révélation d'Arès) et vous entrez. Cette
maison ne se visite pas — Tu ne feras pas
de ce lieu un sanctuaire (40/2), dit
Jésus —, elle n'est qu'un lieu de passage pour
aboutir, plus loin, à la chapelle où le Père
parla en 1977, mais si vous êtes un nouveau
pèlerin ce lieu de passage sera votre première
étape où la sœur ou le frère d'accueil vous
donnera toutes les indications nécessaires.
(voir ci-dessous : Informations utiles)
Quels livres
vous faut-il apporter en 2022, si
vous le souhaitez ?
La
Révélation d'Arès constituée
de L'Évangile Donné à Arès
(1974) et du Livre
(1977), la Bible et le Coran
(traduction de D. Masson).
Toutefois, tout pèlerin peut
apporter les livres dans lesquels
il est accoutumé à prier.
Prière libre. Aucune
cérémonie ou rituel.
Seuls le respect et la
discrétion sont demandés aux pélerins. Le Vrai
(xxxiv/1-4) s'épanouit comme les fleurs
de printemps partout où le Souffle s’exhale
(2/14) et où l'humain n'a d'autre
intention que le Bien. Le salut
n’est pas donné par les mots, qui ne sont que
des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien
ou pénitence (30/11), dont le pèlerin,
quelles que soient ses habitudes de foi, vient à
Arès ranimer le Feu.
Le fidèle d'une religion, juif, chrétien,
musulman ou autre, est parfois étonné de la
latitude qui lui est laissée de prier comme il
veut autant que du bonheur qu'ont les Pèlerins
d'Arès de partager avec lui leurs habitudes de
piété (la tunique, les pieds nus, etc.),
quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce
qu'il ne perçoit pas tout de suite que le
Pèlerin d'Arès n'est autre qu'un homme ou femme
de bien, un pénitent sans
religion qui ne différencie pas entre eux tous
les pénitents sur terre, quelles que
soient leurs métaphysiques personnelles.
Les Pèlerins d'Arès sont eux-même divers. Il y a
ceux qui ont choisi d’appartenir au petit
reste et qui s’appliquent strictement à la
mission spécifique du témoin ou prophète
de La Révélation d’Arès, mais qui ne se
croient pas pour autant supérieurs. Il y a ceux
qui, à des niveaux différents et pour des
raisons variées, suivent des sentiers
moins stricts. Dans tous les cas, cependant, La
Révélation d’Arès ramène la foi à la
quête du Bien, à la renaissance de l’image
et ressemblance du Créateur (Genèse
1/26-27) au fond de chaque créature qui
s'est mise à aimer (2/12, 25/2-7, 27/4,
28/10-15), parfois même trop (12/7)
s'il le faut, à pardonner (12/4), à
faire la paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15,
36/17), à retrouver l'intelligence
(32/5)spirituelle et à se rendre libre
(1/10) de tous préjugés. Voilà comment
l’homme fera se lever le Jour (31/8)
du bonheur (36/23). Ce qui rassemble les
Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un
dogme, ni un signe visible ; c’est la
puissante conviction que le Bien seul
vainc le Mal, crée l'âme et
sauve l'individu comme le monde.
Où et quand a lieu le
Pèlerinage d’Arès ?
L'été à Arès en France
(33740, Gironde),
46, avenue de la Libération,
Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août.
Pendant les trois périodes, la Maison de la
Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en
1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et
15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de
17h30 à 21h,
Chaque pèlerin prie et/ou médite librement
sans déranger les autres.
Informations utiles :
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa
religion au nouveau pèlerin. On lui pose seulement
deux questions : "Croyez-vous que La
Révélation d’Arès, la Bible et le Coran
viennent du Créateur ?" et "Aimez-vous tous
les hommes et leur pardonnez-vous leurs
offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est
accueilli par des frères ou sœurs qui lui
rappellent le sens de La Révélation d'Arès et
du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il
est accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui pose
une troisième question : "Pensez-vous que
quelque chose de spirituellement important et
respectable s’est passé sur ce lieu ?
Venez-vous pour y méditer et respecterez-vous la
paix et les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de
façon particulièrement attentive et explicative
par les frères et sœurs d’accueil avant d’être
accompagné jusqu’à l’exèdre, qui est l'antichambre
de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir
le laisser entrer.
Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit
reste (24/1) ?
Il n'existe ni registre, ni fichier central, ni
rite ou conditions d'admission dans l'Assemblée
de ceux qui croient dans La Révélation
d'Arès, parce que, par principe, ce seront
à terme, au Jour où il n'y aura
plus ni jour ni nuit, où la Lumière
couvrira tout (31/8), tous les Enfants
(13/5) du Créateur, tous les hommes de
Bien. De ce fait, on ne peut distinguer que deux
sortes de disciples de La Révélation d'Arès :
Ceux du petit reste — les Pèlerins
d'Arès que le témoin orthographie avec
un grand P — et tous les autres, le grand
melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns
et les autres étant de toute façon des pénitents,
le salut n'est pas plus garanti
aux uns qu'aux autres, car qui peut savoir
qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3).
Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont
les seuls définissables, parce qu'ils comprennent
La Révélation d'Arès et la mettent en
pratique comme le prophète aussi
strictement qu'ils peuvent. Les autres comprennent
La Révélation d'Arès et la mettent en
pratique de manières nombreuses et diverses. Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins
d'Arès, sont radicalement différents des croyants
traditionnels, qui cherchent leur salut
dans les dogmes, lois et préjugés d'une religion.
Le Pèlerin d'Arès comme le pèlerin d'Arès est une
conscience libre (1/10). Il contribue au salut
ou changement du monde (28/7) par sa pénitence
(pratique de l’amour, du pardon,
de la paix, de la libre
intelligence du cœur) et par sa
continuelle moisson de nouveaux
pénitents. Sa foi est conscite
(xxii/14), c.-à-d. basée sur la seule
conscience que La Révélation d'Arès explique
toutes les Écritures historiques encombrées de livresd’hommes (35/12). Pèlerins d'Arès comme
pèlerins d'Arès concourent à la renaissance du
christianisme originel du Sermon sur la
Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).
Le Feu de la simple vie
spirituelle, qui est la quête du Bien,
voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à
Arès pendant le Pèlerinage.
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