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24 juillet 2023 (251) 
La vérité est innombrable ; quoi dire pour réveiller la conscience ?

Travaillant depuis plusieurs mois sur la préparation de l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès, prévue en 2024, j'ai voulu une fois de plus décrire brièvement non seulement les événements surnaturels comme je les ai vécus à Arès en 1974 et 1977, mais encore écrire, tout en respectant la vérité autant que je pouvais, pour un monde qui ne lit presque plus et dont la possibilité d'accepter un témoignage transcendant, serait-il des plus sincères, ne dépend que très peu d'un récit vrai, mais beaucoup plus de l’enjeu attaché au sens du témoignage.
Qui ne remarque qu’il y a des sujets passionnellement neutres, parce qu'ils parlent de faits
inattendus, dont les vivants débattent très souvent en matérialistes, en désapprobateurs, parfois en moqueurs, rarement en intéressés sincères, très rarement en personnes qui s'engagent.
La Révélation d'Arès
soulève des thèses différentes. Dès qu’on aborde certains sujets,
comme le surnaturel, l’intelligence a du mal à raisonner normalement, parce que les tendances individuelles naturelles, les intérêts personnels, les habitudes, l'invérifiable, etc., mettent à l'épreuve la raison.
Tout devient délicat ou conflictuel quand on doit envisager l’existence d'une Puissance gérant l'Univers (12/4). Les passions sont alors plus fortes, parce que ce qui est en jeu, ce n’est pas la connaissance, mais la vie même. Devoir reconnaître, en conclusion d’une lecture, que l’on pourrait obéir à d'autres forces que celles de la physique matérialiste, des idées reçues ou de la psychologie de base est comme une remise en cause fondamentale de l'autonomie humaine.
Innombrables sont les humains pour qui le désir d’être libre de penser, de décider seuls des voies qu'ils prennent est fondamental
. Leur moi profond se sent agressé non pour la recherche de la vérité, mais pour la défense, jugée prioritaire, de la liberté de penser, de la libre expression de celle-ci, du choix du destin.
Il n’est pas étonnant que
La Révélation d'Arès suscite des réactions qui vont de l’indifférence générale à la dérision, au mépris, voire même à la violence d'un petite nombre, au lieu de la réflexion. Pour le matérialiste chercher des signes lointains de vie extraterrestre semble plus "scientifique" ou raisonnable que lire un Message venu de l'Univers, mais surtout ne demande pas une remise en question existentielle. Au contraire, ne pas refuser de prendre conscience que Dieu existe — pas le Dieu de la religion mais la Vie (38/5) étalée (ii/4) sur l'infini, en même temps nous entoure et vit au fond de l'humain, ne se fait pas sans risque d’un grand bouleversement intérieur. Les idées préconçues, les passions, la quête de la tranquillité d'esprit, etc., empêchent d'accepter la vérité surtout quand celle‑ci remet en cause la conception de Tout.
En réécrivant totalement les annotations pour l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès j'ai veillé à ne jamais militer pour une religion, pas plus que de m'engager dans des développements sur la nature de Dieu. Ce que j'écris porte surtout sur la nécessité d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de trouver l'intelligence spirituelle, d'être libre de tous préjugés, c.‑à‑d. porte  sur ce que La Révélation d'Arès appelle pénitence, et surtout le courage de chercher au-delà du "patent", c.-à-d. d'entrer en métaphysique.

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Escalade de la pureté

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.
Mais si un des grands livres de la Vie reste une porte fermée,
quel malheur pour l'humanité !

Face à l'indifférence à laquelle se heurtent en général les apôtres de La Révélation d'Arès et face à la censure des réseaux sociaux, comment présenter un événement comme celui d'Arès ?
On ne sait pas, parce que le vu et l'entendu est Un comme Fond des Fonds (xxxiv/6), mais innombrable comme démonstration parce que les sentiments qui ont traversé le Témoin ne sont que rarement ceux qui traversent les auditeurs ou lecteurs du Témoin. C’est conscient de cette immense problèmatique que j'ai travaillé sur la préparation de l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès.
Dieu s'est exprimé en 1974 et 1977 en France où existe la liberté d'expression, mais la liberté d’expres-sion signifie seulement le fait de pouvoir parler et éditer. Or, il faut aussi donner au public la possibilité de s'engager dans le sens voulu par l'évènement et ça, ce n'est jamais gagné d'avance.
La liberté de dire la vérité, quand celle‑ci contrariait les idées reçues était autrefois menacée par le pouvoir d’État et les autorités établies. Aujourd’hui, la liberté de dire la vérité est prise en otage par deux mouvements opposés. D’un côté on assiste, au nom de la liberté, aux expressions les plus extrêmes de l'intérêt, de l'indifférenc ou du rejet. D’un autre côté, on constate des contrepoints inspirés par des courants idéologiques contraires, parfois très fortement contraires, colportés par l'état d'esprit dominant, qui veut imposer sa conception de ce qu’on peut dire et de ce qu’il faut taire.
Les pressions contre La Révélation d'Arès ne viennent plus tant d’autorités ou d'institutions se nommant officiellement que de groupes ou d’institutions secondaires qui procèdent par intimidations ou barrages difficiles à vaincre.

Le seul grand bienfait de la liberté d’expression, c’est de permettre la diversité des opinions à l’exclusion des opinions déclarées délictueuses, mais la liberté d'expression n'est pas la garantie qu'un message universel puisse sortit de l'ombre facilement. On peut avoir la conviction que Michel Potay est bien le réceptacle d'une Parole Divine et l’on peut la défende ardemment, bien sûr, mais on ne peut pas enlever aux autres humains la possibilité de s'y opposer, même de mauvaise foi. L'enseignement du prophète Jésus n'a commencé à changer quelque chose dans le monde romain que plus d'un siècle après la croix.

Il faut se confronter à l'adversité pour défendre ses propres valeurs et il faut être très patient.

J’ai été, depuis un peu moins de cinquante ans,  confronté à des pressions et intimidations de toutes sortes, mais j'ai généralement gardé ces adversités pour moi, en me disant que mes frères trouveraient eux-mêmes le meilleur moyen de faire connaître La Révélation d'Arès tout en sachant que c'est, de toute façon, difficile. Je pense que dans l'ensemble ils ont jusqu'à présent fait tout ce qu'ils ont pu et que s'ils ont obtenu des résultats très modestes, c'est parce qu'il faut, d'une part, beaucoup de missionnaires et beaucoup de temps, et d'autre part parce qu'il y a un temps pour tout dans l'Histoire. Si l'on se réfère à l'Histoire on voit d'assez nombreux exemples de retards entre une cause et ses effets. C'est lorsqu’il est libre que le débat contradictoire peut conduire à une forme d’expansion spontanée de la compréhension de la Parole, mais contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas encore le cas. Le moment approche toutefois. Les contre-vérités et les refus finissent toujours par être modulés par le prisme des incapacités adverses.
Nous n'avons pas accès à la parole publique (radio, télévision, etc.) qui aujourd'hui partagent toutes les mêmes modes opératoires. Dans nos sociétés pluralistes et fragmentées ce ne sont pas seulement des arguments qui s’affrontent, ce sont aussi des rêves — Voyez les écologistes, les wokistes, etc ! —. Il n’y a pas non plus de présentations de courant d'idées sur les réseaux sociaux. Les plates-formes que choisissent les programmateurs médiatiques sont liées à l’usage d’algorithmes qui mettent en avant les messages les plus partagés par la politique, le commerce, la science, etc. souvent émotionnellement très chargés, notamment de colère, d'envies ou d'idées fixes. Cela produit une distorsion qui rend difficile la compréhension de La Révélation d'Arès.

Nous sommes confrontés à un dilemme. À peu près partout la politique fait des lois pour prévenir toute resurgence de la foi uniquement fondée sur l'amour. Nous vivons, de ce fait, dans une société de censure, parce que nulle part sur Terre la loi n'est fondée sur la bonté, le pardon, la générosité, etc. La loi est partout fondée sur la rétribution : telle faute égale telle punition. Je repense à la phrase de Tocqueville : "Je vous avais laissé traitant des abus de la liberté et je vous retrouve sous les pieds d’un despote" qui semble prophétique. Mais si l’Etat ne fait rien, les volontés d’hégémonie des différents groupes de pression en conflit risquent de conduire au chaos. Bref, la marge de manœuvre est limitée de tous les côtés.
Une bonne voie, pensent certains, consisterait à mettre en avant l’importance de débattre, car c’est là qu’il est possible de discuter et de s’opposer à armes égales. Mais comment discuter des "Paroles" toutes prétendument venues de l'Éon infini ? Engager le débat ne peut pas être une solution ; la liberté d’expression ne mène nulle part, quand il n'y a que des convictions dominantes.
Une certaine dose, pas très grande, de débat peut être une part de solution. Des associations s’efforcent de la rétablir sur le Web. Ce sont généralement des utilisateurs des réseaux sociaux, certains d'avoir un certain rôle à jouer pour aider à la rencontre d'idées proches qu'on croyait auparavant très distantes. Une condition indispensable serait l'oubli de la concurrence, qui n’existe pas aujourd’hui. Il ne peut y avoir de liberté d’expression quand la Parole que vénère chaque religion ou sous-religion en lisse veut absolument dominer. Il faut simultanément accéder à d’autres types d'échanges sociaux. La liberté d’expression, je le redis sans cesse, est le problème mais est aussi la solution si le débat n'est pas faussé par des tricheries. En résumé, la liberté peut provoquer des excès de bruit dans les propos mais c’est aussi le seul moyen de combattre ce bruit même.
Ce n'est qu'avec lenteur et progressivité qu'on achèvera et quittera la Genèse. Impossible de quitter la caverne (cf. Platon) à laquelle s'enchaîna Adam autrement qu'en tâtonnant avec humilité. Entre autres lourds gauchissements des conditions de vie que l'homme s'est infligés se distingue le temps (Rév d'Arès 12/6). Le temps a rendu lent tout changement et a fait que rien de vrai et efficace ne vient rapidement à l'esprit. On tâtonne, on trébuche dans l'ascension toujours difficile du Bien. Le Bien n'a pas de sommet parce que toujours inatteignable, il est encore la Vie, le Père, le Saint, si lointains. Il est le Bien inaccessible parce qu'il ne cesse pas de monter, de s'étendre, de s'étaler (ii/4) et qu'il n'atteint jamais de paroxysme, parce qu'il n'en a pas. Le Bien sur Terre c'est déjà ce qui ne se vend pas, ce qui ne résulte pas de lois, de modes de vie, c'est ce que ne peuvent donner ni la religion ni la politique, ni la morale. Le Bien doit être un besoin inné de l'homme comme il est Besoin inné et éternel du Père. C'est cet illimité et immensurable Bien qui échappe à toute description et qui, entre autres mystères, fait que ce qui se passe après la mort reste totalement inconnu, inénarrable : les descriptions que le Coran fait du paradis ou de l'enfer ne sont que contes pour enfants. C'est l'illimité et immensurable Bien qui fait que Dieu, Réacteur permanent du Bien, est tout à la fois l'Éternel Fugitif et l'Éternelle Vie.
De même que l'homme cultivé est celui qui a le goût et le temps de se cultiver, l'homme spirituel exponentiel est celui qui a la volonté de se dépasser dans le domaine de l'amour, qui est créateur. On n'est plus là dans le Bien à usage interne de l'aimant minimal, mais dans le Bien à usage externe de l'aimant maximal.
L'homme peut devenir un actif en création générale, un co-créateur au sens suprême et éternel. Au sens matérialiste, intellectuel et mortel n'est conjointement, ou totalement, qu'une sorte d'agnostique.
L'agnostique dit : "La Création peut être comprise comme l'insertion de la durée dans les chaos... La Bible elle-même peut s'interpréter dans ce sens, car elle en parle en termes voilés : La terre était informe et vide,  les ténèbres survolaient l'abîme (chaos de la matière) et l'esprit de Dieu planait au-dessus des eaux (durée qui y apporte l'ordre) (Genèse 1/2). Le commencement n'est possible que parce qu'il y eut un soir et un matin, le premier jour (Genèse 1/4). Le lendemain il y aura un deuxième jour ; le surlendemain un troisième et ainsi de suite. Ainsi de suite c'est Dieu, car créer c'est faire succéder." (Emmanuel dans "Pour commenter la Genèse").

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Commentaires
24jul23 251C1
Voilà l'explication de votre absence au Pèlerinage actuellement. Vous êtes complètement cloué à votre bureau pour terminer ce travail difficile de la préparation de l'édition 2024 de La Révélation d'Arès.
Tout le monde comprend qu'à votre âge ce ne soit pas un boulot facile.
Je ne suis pas encore missionnaire (j'ai 17 ans), mais je compte le devenir bientôt et je suis heureuse que les annotations des différentes éditions de ce saint livre depuis 1974, qui étaient vieux jeu, soit maintenant rédigées autrement pour attirer l'attention d'un public moderne.
Je vous souhaite de réussir dans cette tâche sûrement pas facile, parce qu'écrire pour un public de vingt ou trente ans ou même quarante quand on a 94 ans n'est sûrement pas simple et évident.

Condensé des alarmes d'un assez grand nombre de frères et sœurs inquiets

Réponse :
Je me doutais bien que mon absence imprévue à Arès depuis le 20 juillet inquiéterait peu ou prou mes sœurs et frères pèlerins. Je suis absent de Gironde pour un certain nombre de jours que je ne connais pas vraiment, non parce que je souffre d'un mal subit et qui va m'emporter sous peu, mais parce qu'un point dans une analyse de sang de routine a inquiété mon médecin afférent (en fait une doctoresse) qui m'a demandé de consulter un spécialiste aussi vite que possible. Et là, je me suis heurté à ce qui devient la misère de la France : Pas de consultation possible à Bordeaux dans la spécialité en question avant le 9 novembre... Plus de trois mois d'attente ! Comme il me fallait résoudre ce problème rapidement il m'a fallu trouver le spécialiste en question ailleurs en France, lequel spécialiste est moins alarmiste que mon médecin de famille, mais habite loin de Bordeaux et demande d'autres analyse de sang dont je n'aurai les résultats que dans quelques jours, je ne sais combien de temps, avant de le revoir... Je suis donc réduit à faire mon Pèlerinage de cœur loin de la Gironde. Dès que le retour en Gironde sera possible, il va sans dire que je le ferai.
Comme tout être humain je n'ai pas choisi de vivre et je n'ai pas le choix des maux dont je peux pâtir. Il faut pâtir de toute façon un jour ou l'autre. On n'a pas le choix du momant et des modalité des maux, petits ou grands. Pour l'heure j'ai une mission à remplir et je m'attache à ce travail ; je ne suis pas comme Démocrite dont Lucrèce a dit pour autant que je m'en souvienne : "Devenu vieux et sentant se ralentir sa mémoire, Démocrite alla de lui-même au-devant de la mort." Moi, je dois vivre, parce que j'ai une mission qui demande du temps et du courage.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui s'inquiètent pour moi.

25jul23 251C2
Celles et ceux qui guettent votre réapparition sur le blog seront rassérénés.
Merci pour cette nouvelle entrée 251, cher frère ainé.
Pour réécrire les annotations de la nouvelle édition du cinquantenaire, j'imagine que vous avez dû vous mettre en quatre à l'instar du Père Qui serre comme le clou (ii/21). En effet, comment garder intact le diamant tout en en ternissant l'éclat ? Seul le prophète est à la hauteur de cette alchimie.
Ce monde est vieux, incapable de renouvellement, et vous lui donnez là une énième chance de saisir la Lumière. 
Que Dieu vous bénisse !
Claudine F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Claudine, pour ce commentaire. Je devine que Dominique; votre époux, n'est pas loin derrière vous et je le remercie de même.
Comment "garder intact le diamant tout en en ternissant l'éclat ? Seul le prophète est à la hauteur de cette alchimie" ? me dites-vous, mais vous m'attribuez le don de miracle que je n'ai pas. Je fais plutôt ce que je peux. Je ne me souviens plus du nom du chirurgien qui disait grosso modo : "La guerre entre l'humain et le microbe, ce sera le microbe le vainqueur. Il a pour lui le nombre (milliards de milliards), le temps, le  pouvoir d'adaptation et de mutation rapides." Le germe du mal est puissant ; la covid19 n'était qu'une toute petite escarmouche, presque rien... et M. Macron en parlait comme si c'était le fin du monde ! J'ai conscience que la résistance des hommes au Bien va être énorme comme la résistance des microbes aux antibiotiques !  Si le Père et les anges ne nous donnaient un coup de main, le début de notre mission en quelque cinquante ans aurait échoué depuis longtemps. Or, ce n'est pas le cas. Je me dis donc que je ne suis pas seul, qu'une autre Main tient parfois mon stylo. Donc je ne m'attribue aucun mérite ; le vrai prophète, en réalité, c'est Dieu, pardi ! Je ne suis que le gratte-papier, certes scrupuleux, mais guère plus qu'un gratte-papier.
Mais l'aide de Dieu ne remplace pas notre mission. Soyez à Perpignan des missionnaires très actifs. C'est le plus grand réconfort que vous puissiez m'apporter. Il faut changer ce monde.

28jul23 251C3
Une chanteuse irlandaise, dont j'aimais beaucoup la voix et l'émotion qu'on y sentait passer, que nos sœurs et frères bretons ont pu entendre au festival interceltique de Lorient en 2013, Synead O'Connor, vient de nous quitter à 56 ans. Née catholique comme tout Irlandais, Sinead O'Connor se livra toute sa vie à une recherche de la Voie vers la Lumière. Elle prit ses distances à la suite de scandales d'abus d'enfants au sein de l'Église Catholique, en condamnant le Vatican 28. Elle se convertit à l'islam ; elle changea alors son nom pour "Shuhada' Davitt" et publia une photo d'elle portant le hijab, précisant néanmoins qu'elle ne le portait pas tout le temps : "Il n’y a pas de règles à ce sujet. Je m’associerai à l’aspect soufi de l’islam, je ne suis pas obligée à mon âge de porter le hijab… Je le porte parce que j’aime ça." Bref, elle chercha la Lumière sans la trouver dans La Révélation d'Arès qu'elle ne connut pas et c'est là que je me lamente, me disant que notre mission est loin, très loin d'avoir touché beaucoup de monde. Il faut vraiment se mettre au travail.
Le globeur, Michel Potay

29jul23 251C4
Cher Mikal,
“Gratte-papier” (251c2), “médiocre plumitif” (247c7), pourtant cher prophète tu écris comme le vent ride la mer (Rèv d’Arès xxxiii/12). Un jour, vous répondiez à Alexandra P. (242c27) “Dieu transpire, je sens Sa Chemise mouillée de Sueur, sous votre clavier. “ Mais alors, que dire de vous ? Je suis très heureux de voir redémarrer ce blog.
Merci aussi de nous avoir informé de votre problème de santé. Il y a quelques jours, j’étais face à vous avec Alain L. de service avec moi au déchaussoir lors du pèlerinage de Juillet. Vous nous avez emmenés loin en compagnie d’Einstein, Socrate, Platon et Tolstoï … pour finir dans la métaphysique. Au début de l’échange, vous nous avez parlé de votre nouvelle doctoresse référente (ou traitante mais pas afférente) qui vous passe au crible par toutes sortes d'analyses. Au yeux du domaine médical à dominante rationaliste, votre âge arithmétique (94 ans) doit commencer sérieusement à entrer en discordance avec l’intensité de votre activité. Vous devez constituer pour eux une forme de “terra incognita”. Il est probable qu’autour de votre cas, de nouveau l’embarra s’organise… (voir intro de L’Évangile donnée à Arès, ancienne édition). À mon niveau, je réfléchis de nouveau beaucoup avec l'entrée 249 : “Comment parler au monde de l’inattendu, de l'inclassable, de l'incommensurable, de l’indonnable-donné revenu à Arès il y a 50 ans ?!” Cette entrée 251 va beaucoup m’aider à continuer cette réflexion. Je re-songe à cette réponse faite à Denis H. du Maine-et-Loire il y a 5 ans (191c34): “Vous êtes un professeur de musique de haut niveau et je pense que vous avez une idée juste de ce qu'il faut montrer et ne pas montrer, car la bonne musique montre quelque chose, elle le montre par l'oreille, mais l'oreille va au cerveau et c'est là que se forme l'impression ressentie. Vous rejoignez ce que je dis dans ma réponse 191C25 : "Je ne veux pas dire qu'il ne faut que de la transcendance, mais qu'il faut de la transcendance aussi." Comme vous dites, il faudrait un mix.” Comment faire "dans un monde qui ne lit presque plus" comme vous dites , en particulier en dessous de 40 ans... Dans cette réflexion, je lance actuellement un projet de podcast que je commence à diffuser sur les plateformes usuelles d’écoutes (Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon Music etc …). Je l' ai appelé tout simplement “Le lynx”. Voici le lien sur les deux plateformes les plus utilisé en France de l’épisode 1 sur Spotify : https://open.spotify.com/show/3hdcQe5nJ2r5o1L9CqF1ny, Deezer : https://www.deezer.com/show/1000007915. Ce nom s'est naturellement imposé à moi, en lisant la Parole sur la plage l’autre jour. Les rois et leurs tablées qui tremblent comme les loups qui entendent le lynx… (Rév d'Arès xvii/7).
Nos poumons comme cent voix de fer, cette caisse de résonance prophétique entamera tôt ou tard la matière inerte de ce monde de sourds. Elle en fera des copeaux qui laisseront entrevoir les épis élevés au-dessus de la citadelle stérile. Ensuite, à nous de battre la gerbe, d'étaler son grain et de le retourner dans la grange (Rèv d’Arès 6/4) pour qu’il se mêlent au petit reste. Plus tard, dans des générations, le planchers gémiront sous leur poids (31/7). J'en ai des frissons en y pensant ! Pour ceux qui ne sont pas familier des Podcasts (un type de média qui cartonne en ce moment), c’est un peu comme pour une série Netflix mais en version audio. Voir photo en pj. de moi et de mon fils Malik en train de réaliser un test avec les microphones et la console de mixage (avoir un bon son est impératif). Il s' agit de créer des épisodes courts (10-15 min), qui se succèdent avec par exemple un rythme de publication hebdomadaire. Au final, l’ensemble de 5-6 épisodes forment une saison. J'aimerais faire plusieurs saisons avec une nouveauté à chaque fois. Ainsi il me faut accrocher un peu d’instant à ce qui parle pour ainsi dire d’éternité.
Raconter une histoire sans être barbant (pour pas dire autre chose) tout en remuant le fond et l'envie d’entrouvrir la porte pour aller voir un peu la Lumière redescendue il y a 50 ans sans aveugler l’auditeur ! Je m’enregistre en pensant à un curieux sincère qui m'écouterait, un curieux qui aurait vaguement entendu parler du message d’Arès (dans la rue, par un collègue, un ami, un membre de sa famille etc ...) et qui dispose de quinze minutes où il est tranquille par exemple en allant au travail en voiture ou dans les transports avec un casque (avec un smartphone et une appli téléchargeable gratuitement ; ça fonctionne très bien). Je ne sais pas si cela va fonctionner. Dans ce type de démarche, il n'y a aucune recette de succès promis à l'avance. Mais je me dis qu'il faut essayer, les frères et sœurs que j'ai consultés en amont m’ont encouragé à tenter l’expérience. Je me dis aussi, que par ricochet ça donnera peut être envie à des frères plus doué que moi de s’y coller. En attendant, je me réjouis de revenir au pèlerinage avec toute ma famille en août. Comme tout le monde, j'espère vous y revoir. Je vous embrasse ainsi que Christiane.
Abel B. de Bretagne-Ouest
Abel et son fils Malik

Réponse :
Merci mon frère Abel pour votre commentaire et merci pour cette image vous représentant en rageuse position "d'être" en compagnie de votre fils Malik qui semble enregistrer la leçon, quoiqu'imparfaitement... Mais je lui fais confiance ; ça viendra ! J'ai quand même un léger moment d'inquiétude, parce qu'il y a derrière vous, au mur, deux crochets auxquels vous pourriez vous faire mal.
Oui, c'est vrai, la Parole d'Arès pense que j'écris comme le vent ride la mer (Rèv d’Arès xxxiii/12), mais n'oublions pas que le vent sur la mer est banal, c'est lui qui produit les vagues et des vagues, il y en a tout le temps, banalement... On peut dire que j'écris banalement comme tout gratte-papier.
Je serai très heureux de prier avec vous quatre en août, famille Abel B. En fait, nous ne prions pas au sens de demander ou requérir, nous prions pour trouver la force d'accomplir (35/6). Nous ne prions peut-être même pas pour affirmer notre arésianité, mais plutôt nous prions pour trouver en nous la force d'aimer, de nous trouver hauts dans la quête du Bien. Il y a dans le fait d'être Pèlerin d'Arès une noblesse qui oblige. Nous préférons Montaigne à Rabelais, Descartes à François de Sales, etc. ; nous sommes plutôt du côté des Lumières que des bondieuseries. Nous avons appris que la foi ne suffit pas sans le caractère, le caractère d'apôtre, de conquérant du Bien. Nous ne visons pas à la mort suivie d'un paradis ; nous sommes déjà un petit morceau de la Vie et nous visons à la Vie infinie. On a retrouvé dans les papiers de Dreyfus injustement condamné au bagne, qui écrivit beaucoup sur l'Île du Diable, ces mots : "La vraie raison universelle est identique au principe même de tout amour, car l'amour consiste à vivre en autrui et en nous d'une vie presque impersonnelle."

02aou23 251C5
Cher Mikal,
Nous n'avons pas été immédiatement perçus comme des spirituels mais comme des avatars de la religion.
Sur un site de spiritualité de Facebook où j'interviens assez souvent, voici ce que m'écrit tout récemment un participant actif au groupe en réaction à mes commentaires : "Claude René Miniere vos commentaires me surprennent, et ce dans le meilleur sens du terme, il y a longtemps, j'ai lu La Révélation d'Arès, j'avoue avoir beaucoup de réserves quand aux "nouvelles révélations" et envers tous ceux qui soit disant se proclament vecteurs du message Divin. Lorsque je vois l'ouverture d'esprit qu'elle a pu générer chez vous , je m'incline... Je crois que le contenu se modèle a la forme du contenant. Dans tous les cas merci pour vos interventions !"
Ce commentaire est flatteur, mais ce n'est pas pour cette raison que j'en fais état. Il démontre que plus nombreux qu'on ne croit sont ceux qui ont déjà découvert La Révélation d'Arès du fait de notre mission, mais auxquels elle n'a pas parlé à ce moment-là et qu'ils l'ont soit survolée, soit remisée dans un tiroir. Je précise que cette personne, après sa déception, a trouvé un maître spirituel, je ne sais lequel, qui l'a bien guidée si j'en crois ses posts. Innombrables sont les sentiers vers les Hauteurs sous une forme ou une autre, tous les moissonneurs doivent garder ça à l'esprit. Ce commentaire montre aussi du même coup que nous, première génération de frères, celle du prophète, sommes sans doute passés à côté de pas mal d'épis mûrs, étant un peu trop dépendants de notre faible lumignon et crispés sur notre "langage maison" [?], sans avoir encore la voix suffisamment étalée (Rév d'Arès xxxvii/6). Sans doute aussi du fait de la mission dite sociale.
Mais peut-être aussi d'une mission qui se croyait spirituelle tout en étant encore trop religieuse ? Était-ce évitable ? Je n'en sais rien fondamentalement, mais je ne crois pas, il y a un temps pour tout (Quohélet), et notre moisson ne démarrera que lorsque suffisamment de sœurs et frères auront assez métabolisé le message pour en devenir des vecteurs évidents, lumineux, attractifs, l'amour dilatant la mesquinerie du moi et fendant la tête jusqu'à la gorge (Rév d'Arès viii/6).
Le frère doit embrasser la lèvre qui a le pus comme celle qui cache l'hameçon (Rév d'Arès xxii/8). Si je considère mon cas, il t a seulement quatre ou cinq ans que j'ai commencé à comprendre — et comprendre au sens de prendre avec, de métaboliser — La Révélation d'Arès dans sa totalité et depuis lors j'en découvre tout le temps des aspects particuliers. Avant, elle s'était figée en une suite d'idées qui entraient sans résistance dans ma quête intuitive de l'être, quête instinctive même, soutenue par une illumination première, lors de ma première visite à Arès en 87, comme un sceau sur ma foi, dont le souvenir comme un feu d'artifice stimule en permanence mon engagement.
Le temps doit faire son oeuvre de maturation, on ne peut pas aller plus vite que la musique : Tes fidèles pleureront sur tes mains glacées avant même que tu n'aies vu le petit reste que Je t'envoie rassembler accomplir La parole (Rév d'Arès 24/1). Suivi et moisson sont par exemple souvent disjoints dans la tête du propagandiste mais se réunissent dans celle du moissonneur. Tout ce qui est trop cloisonné, rigide, se fluidifie et devient mouvant, hors norme, par l'amour et l'intelligence du coeur. Le suivi doit être connexe au premier contact, car le moissonneur envisage sa moisson sur le temps long, armé de sa patience, au-delà de sa courte vie. Et, quand ça se présente, il ne doit pas craindre de proposer un accompagnement à la lecture, accompagnement qui se doit d'être individualisé.
Le moissonneur dispose d'une clé pour faire visiter la Demeure du Père que le moissonné n'a pas, pas encore [vue ?]. Il peut et doit donner envie à l'épi mûr de s'y installer de lui-même. Parle à Mon Peuple selon ses faiblesses ! (Rév d'Arès 23/3). L'Alliance de l'aigle a en effet de quoi effrayer. Qu’ils sursoient à Mon Repas dès qu’ils sont rassasiés ! Que la faim du repentir, qui est la faim de Mon Pain, les amène à Ma Table ! (36/05) Outre notre éventuel rayonnement, fondamental certes, je suis certain qu'il y a d'ores et déjà à trouver une manière très simple, langage et attitude, d'exprimer la vérité métaphysique de l'humain sans religiosité, de façon populaire, avec une sorte d'évidence, pour donner envie de s'y mettre. Je subodore que l'édition du cinquantenaire y contribuera.
Merci pour votre inlassable travail.
Quant à moi, un peu trop esseulé à Paris, ma ville de naissance où j'avais développé une assemblée de Dieu, acceptant une routine missionnaire dont je ne parvenais pas vraiment à sortir "pendant ma semaine", de surcroit personne ne me demandant conseil ou cherchant à approfondir plus avant la métaphysique arésienne, j'ai pu déménager avec mon épouse pour Arès sans état d'âme où je pense être plus utile, aimant et libre. Même si je considère rétrospectivement mon "bilan spirituel" en faisant une moue de dépit, le tison dans ma moelle (Rév d'Arès xxx/20) est toujours là.
Plus je me rapproche de la Parole, existentiellement, plus Elle me paraît évidente, naturelle, allant de soi, coulant de Source si je puis dire (ah ! ah !), ce qui fait qu'il faut parfois a contrario que je me rappelle le monde pour rester un moissonneur pas trop "perché". Quoi qu'il en soit, dans ma poitrine gronde ce besoin vital du frère parleur, sinon je me consume, et mes épanchements-mission sur Facebook ne sont pas suffisants pour assouvir ce feu dévorant (viii/8). Heureusement, même dans notre trou arésien, le Père m'utilise. Récemment c'est le CDRS (Centre De Recherche Spirituel – acronyme un peu ronflant qui doit en réalité regrouper 4 ou 5 personnes), par FB [?] qui, faisant un état des lieux des spiritualités existantes, découvre par moi La Révélation d'Arès et m'a demandé de la lui présenter par visio-conférence. Eh oui, des gens rares dénués de préjugés existent. On a déjà fait une première séance d'une heure, on doit en refaire une autre n'ayant pas pu "faire le tour de la question" (sic) et pour cause... Les gens lisant de moins en moins et l'Internet courant partout, je me mets à la vidéo, avec [mon allure d'homme vieillissant] ... Il faut faire avec, et cloper sur l'os [Rév d'Arès xxii/3-18], sans compter pas mal de problèmes techniques à résoudre.
Pour le moment, je rebondis sur des propos de personnes ayant émergées de la "crise sanitaire" en espérant qu'un jour ma parole de frère les atteigne. Aussi, pour ne pas traîner, "attendre d'être prêt", le temps, toujours le temps, j'ai commencé à les mettre sur Youtube et Facebook (pour le moment) en appelant ça " journal du frère", et, en attendant que ça murisse, de refaire une chaîne mieux pensée et structurée (Un frère parleur ?). Voici les liens : https://youtu.be/klOQOu738pQ https://youtu.be/0bQoIaooRhI
Sous l'impulsion dynamique de ma chère épouse, nous avons aussi commencé une mission sur le Bassin Nord, dans la foulée du salon de la Teste avec présence régulière sur le marché d'Andernos, et peut-être, sans doute – c'est pas encore absolument sûr -, un petit local (un gite, pas cher) sur le centre ville d'Andernos pendant l'année à venir. Les choses avancent quand même, certes, mais très lentement. Bien fraternellement et affectueusement.
Claude M. d'Arès

Réponse :
"Plus nombreux qu'on ne croit sont ceux qui ont déjà découvert La Révélation d'Arès du fait de notre mission, mais auxquels elle n'sa pas parlé à ce moment-là et qu'ils l'ont soit survolée, soit remisée dans un tiroir," dites-vous, mon frère Claude. Pour moi, ils ne l'ont pas lue, car pour moi lire c'est tout lire (pas suvoler) et prêter un minimum d'attention à ce qu'on lit.
Un petit local à Andernos ne me paraît pas une bonne idée. Andernos est certes un petite localité importante au nord du Bassin d'Arcachon, mais c'est un lieu surtout habité par des vieilles personnes plutôt engourdies dans l'âge. C'est cher et sans avenir. Il nous faut regaillardir notre petite monde et je pense que le centre commercial Leclerc d'Arès récemment agrandi et considérablement modernisé à l'américaine, avec autour de lui Mc Donald, Littl, etc. est le point de mouvement du Nord-Bassin où convergent régulièrement et toute l'année tous les gens du coin y compris la jeunesse dont nous avons tant besoin, oui, tant besoin. Ce peut être aussi Arcachon et les localités des alentours au Sud du Bassin. .Le temps passe vite : Nous étions jeunes hier ; nous sommes vieux maintenant, or nous avons à garder motre mission vivante, donc jeune.

15aou23 251C6
Bonjour frere Michel,
Une bien belle entrée pour marquer votre retour dans le blog et au Pèlerinage ou votre absence nous a quelque peu titillés... Ce texte peut porter a des méditations profondes et fertiles. Votre enseignement nous emmène plus haut que nous-memes !
Nos efforts dans la penitence et la Moisson ne portent encore qu'imparfaitement leurs fruits... Néanmoins, nous avançons et pratiquons le Bien dans nos vies. Merci, cher prophete.
[Illisible] tout mon amour de pauvre humain en marche vers lui-meme.
La seconde partie de ce message ne devrait pas être publiée sur le blog car il s'agit, si vous en ressentez le besoin, de m'offrir à relire avec la plus grande attention les annotations qui soutiendront et expliciteront le Message d'Arès pour cette edition jubilaire de 2024.
J'estime "modestement" être aujourd'hui un bon relecteur-correcteur apres quarante ans de pratique. Je me tiens donc a votre disposition si necessaire.
Hervé B., Redon, Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, frère Hervé, pour votre commentaire.
Je reçois seulement aujourd'hui 15 août votre message qui est du 1er août ! Mon formulaire de commentaires, qui est du type Drive-Form, ne fonctionne plus très bien. Encore un problème que je vais avoir à résoudre.
Oui, j'ai dû m'absenter pour aller chercher loin de Gironde un médecin-spécialiste introuvable dans mon département. Par surcroît, autre problème, j'ai souffert il y a quelques jours d'une colique hépatique pénible après mon retour au Pèlerinage et dès demain je dois partir chercher ailleurs là-encore un chirurgien qui veuille bien effectuer au plus vite l'ablation de la vésicule biliaire. Étant donnés mes antécédent cardiologiques, mon pacemaker, mon âge (94 ans), etc. je ne trouve personne à Bordeaux pour faire ce travail dans l'immédiat. J'ai encore dans la vésicule, révélés par l'échographie, des petits calculs qui vont sans nul doute provoquer une nouvelle colique hépathique. Je suis désolé de vous donner ces détails, mais bon ! je suis un vieux bonhomme mais qui travaille encore comme un jeune bonhomme et qui doit faire passer au second plan les ennuis de santé qui le ralentissent et donc le retardent. Je suis néanmins heureux de terminer mon Pèlerinage à Arès chaque jour dans la prière. Je prie avec vous, frère Hervé.

15aou23 251C7
Cher frère Michel,
Sur votre blog, on me dit qu'il n'est plus possible d'écrire un message... Alors je vous l'envoie de cette manière [par eMail]. Peut-être pouvez-vous le publier pour Moi ?
Merci pour cette nouvelle entrée qui rappelle le cœur du message d'Arès, "une remise en cause existentielle" (...) au "risque d'un grand bouleversement intérieur" (...) et "la nécessité d'aimer".
Dernièrement, je disais à une amie très proche : "Si tu veux trouver le bonheur, il est absolument nécessaire que tu t'engages sur un chemin spirituel. Relis le Sermon sur la montagne, La Révélation d'Arès que je t'ai offerte, change ta vie, engage -toi pour le Bien !" Elle m'a répondu : "Je ne pensais pas qu'à 55 ans je dois trouver la force pour remettre mon existence en cause et trouver une vie qui a du sens..."
Mais au moins, il y a là une prise de conscience.
Nous sommes partis d'Arès, le départ était dur, triste, mon fils Lino a dit : "Quand on quitte Arès, c'est comme si on quittait quelque chose dont on a besoin pour vivre." C'est vrai, mais en même temps je lui ai répondu ce qu'on reçoit sur le lieu de la Révélation, ce Feu, le Bien, l'Amour ; il faut les apporter au monde qui en a tant besoin.
Jonas, mon dernier, a dit que pendant le Pèlerinage, on se "répare" 😉 Oui, on est partis "réparer", remplis, avec des prises de consciences, avec le vœux profond d'aller toujours plus loin, plus haut.
J'ai été heureuse de prier avec sœur Christiane et avec vous, frère Michel, ainsi qu'avec tous mes frères et sœurs à la Maison de la Sainte Parole. Les rencontres avec mes frères et sœurs étaient riches, merci pour ces moments passés ensemble qui avaient quelque chose du monde changé qu'on a à construire.
Bonne année spirituelle à tous! Pour le dire avec les mots de mon frère Abel: "Ma sœur, on a commencé. On ne s'arrêtera jamais!"
Voilà, ce que je voulais poster.
Merci aussi pour votre lettre (chaque lettre de vous est un trésor pour moi, même si je ne réponds pas souvent, frère Michel, que j'ai trouvée en rentrant, dans laquelle vous exprimez des sentiments similaires sur le Pèlerinage de cette année et où vous parlez de Dieu. À relire et à relire pour bien comprendre !
Heureusement que vous allez bien, prenez soin de vous.
Je vous embrasse fort, ainsi que sœur Christiane,
Sandra W., Hambourg, Allemagne

PS: Jonas — qui me voit taper ces lignes — vous embrasse fort aussi

Réponse :
Je vous embrasse tous, famille L-W., et je vous dis mon bonheur d'avoir prié avec vous à Arès cet été.
Oui, je "vais bien" comme vous dites en ce sens que je vais assez bien pour travailler encore, même si je commence à avoir du mal à marcher et si les organes intérieurs de ma vieille carcasse de 94 ans me jouent quelques mauvais tours en ce moment. Dame ! Vieillir, c'est se décatir, se disloquer peu à peu. L'important est que le tête fonctionne et la mienne fonctionne. Alléluia !
Je suis vraiment très heureux de vous voir donner de très bons conseils autour de vous : Faire sien et pratiquer le Sermon sur la Montagne. L'homme n'enlève rien à sa joie de vivre en semi-animal en développant son âme par la vertu, le bien. Ce matin, en pensant à votre commentaire, je voyais sœur Christiane mettre la table, disposer plats et assiettes, pour le petit déjeuner qui, chez nous, est un repas ; ce matin : Soupe de légmes, maquereau au citron (de chez "Connétable", Douarnenez, Bretagne, délicieux !), yaourt, fruits un peu restreints cette année à cause des prix, et je me disais : je suis servi comme un roi, moi qui ne mérite que des coups de pied au c..., parce que j'ai bien peur de ne pas très bien faire ce que le Père m'a demandé de faire, et je bénis, rebénis et re-rebénis le Père de m'avoir donné une épouse aussi dévouée dont le souvenir sera vénéré plus que je ne le suis, moi le bon à rien de Dieu — Allez savoir ce qu'Il m'a trouvé !
Je crois qu'aujourd'hui la plus grande source de misère de l'homme est sa quête de la réussite matérielle. Si l'on compare le matérialisme de la vie commune de l'homme dit "moderne" à tous les autres tourments du matérialisme : la mort, la maladie, la peur, le désir, les semblants de pensée, etc., nous voyons bien que c'est du côté de l'argent qu'est le poids lourd. Aussi la peur de perdre son argent est-elle plus lourde — et de loin ! — que la peur d'en manquer. Il y a peu quelqu'un me disait : "Vous ne demandez jamais d'argent... Mais si l'on ne vous en donnait plus du tout ?" Je répondis : "Eh bien, je crois que Christiane et moi nous nous ferions clochards, nous mendierions, dormirions dans les encoignures d'une porte cochère. Pour l'heure nous avons de quoi vivre correctement, une voiture, nous pouvons de temps en temps voyager pour ma mission dans la mesure des moyens qui me sont donnés, d'avoir des ordinateurs, bref, de ne pas avoir à nous plaindre. Si nous avions eu plus, nous aurions ait plus, et si l'on nous avait donné moins, nous aurions fait moins. C'est aussi simple que ça. Nous avons pour la pauvreté d'autant moins de sujets de plainte qu'il y a moins d'occasion d'éprouver des dommages." On parle encore de Diogène, qui comme moi n'avait rien à perdre, encore que j'aie la chance de ne pas être aussi pauvre que lui, mais on ne parle plus des bourgeois innombrables comme Pietro Bernardone dei Moriconi, papa du François d'Assise dont on parle encore. Les pauvres laissent à leur descendance plus de bonnes leçons que les riches. Aussi sui-je reconnaissant à tous ceux qui m'aident à vivre comme vous. Mille mercis.

20aou23 251C8
Passage du facteur pour m'apporter un courrier de
Frédéric H. de Vendée

Réponse :
Merci, frère Frédéric, pour ce livre "Amor Fati" que j'ai reçu par la poste à Arès quelques instants avant de partir à quelque quatre cents kilomètres de Bordeaux où j'espère trouver un chirurgien qui veuille bien m'opérer (ablation de la vésicule biliaires). D'autres chirurgiens et anesthésistes refusent d'opérer un vieil homme de 94 ans... Amor fati (fatum au génitif) ? Je n'ai évidemment pas eu le temps de lire votre livre
S'il me reste quelques débris de latin dans ma petite tête de vieux bonhomme, amor fati signifie au mot à mot "amour du destin", mais je crois me souvenir que Nietzsche est le créateur de cette fausse formule latine sans trop me rappeler ce qu'il entendait par là.
La rupture possible dans la vie d'un humain qui veut changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) ou changer son destin d'homme commun en homme d'amour ne doit pas être vue comme une rupture avec la vie, mais comme une dynamique intérieure de ré-orientation, car au fond tous les humains sont tout à la fois mauvais et bons, mais peuvent désactiver la méchanceté pour activer la bonté. D'un point de vue global, ce n'est qu'un jeu de parenthèses, une transgression comme phase voulue comme un provisoire ininterrompu.

20aou23 251C9
Cet été au Pèlerinage je vous ai montré cette image de saint et vous m'avez semblé troublé en me disant quelque chose comme : "Ce n'est pas Jésus comme je l'ai vu en 1974 mais il y a quelque chose de proche dans la regard et surtout dans le nez qui n'est pas fuselé et long comme sur les icônes traditionnelles." Vous avez ajouté : "Le regard est très proche du regard du Jésus que j'ai vu à Arès".
Non signé
Icône

Réponse :
Oui, je me souviens de cette icône que vous m'avez montrée en juin (je crois) et qui m'a "troublé" en effet.
Non, ce n'est pas le Jésus qui en 1974 m'a dicté L'Évangile Donné à Arès, qui sans être un jeune homme était plus jeune, nul doute. Mais si on déblanchit les cheveux et les sourcils, si l'on noue les cheveux sur la nuque, si l'on raccourcit la barbe, il y a dans le regard et le faciès général de cet homme-là quelque chose d'assez voisin de "mon" Jésus, si l'on supprime le froncement entre les sourcils (sur votre icône il s'agit peut-être d'Athanase d'Alexandrie). Le nez est notamment très approchant du nez du Jésus venu devant moi en 1974.
Ce que je ne vous ai pas demandé quand vous m'avez abordé dans l'exèdre à Arès (j'étais pressé, c'est vrai), c'est pourquoi vous avez vous-même pensé que ce visage rappellerait Jésus d'Arès. C'est curieux.

22aou23 251C10
Cher prophète,
Vous vous décrivez comme "guère plus qu'un gratte-papier".
Au moins, l'Histoire pourra retenir que vous n'êtes pas un médiocre, car les médiocres ont toujours de bonnes images d'eux-mêmes.
Votre enseignement démontre le pouvoir revigorant de l'écrit. Dans une société où l'image a détrôné les mots, c'est déjà une belle victoire.
Il suffit de se replonger dans votre blog pour en sentir le Souffle, le Divin qui ondule sur la vie. Les mots chantent à nos oreilles, colorent nos vies fades et adoucissent la noirceur du monde. Nous pourrions dire le logos ou le verbe se fait force, le verbe se fait Dieu : ta parole (est) Ma Parole (Rév d'Arès xL/5).
Il demeure que nous sommes conscients que le pouvoir du Verbe est affaibli. Il n'est pas suffisamment puissant dans notre propre vie pour faire lever les hommes en nombre.
Beaucoup n'ont pas envie de lire La Révélation d'Arès, beaucoup d'autres ne lisent plus ou si peu. Et parmi ceux qui font l'effort de lire cette Parole, combien en comprennent le sens ? Ceux qui nous écoutent s'émerveillent parfois, comme devant un beau feu d'artifice, avant de repartir dans la nuit. Et nous ne les revoyons plus. Oui, le temps n'est pas encore venu où les mots appelant  à faire le bien lèveront les hommes en masse.
Mais nous devons être de ceux qui apportent une lumière dans la nuit. Non, pas un homme montre la Voie ; mais beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront la Voie (Rév d'Arès 24/3). Notre conception de Dieu est différente de celle de la religion, nous n'exprimons  pas notre foi dans les termes traditionnels basés sur la croyance et fondée sur l'interprétation d'une Écriture figée. Dans le christianisme, Dieu est extérieur à l'homme, le dogme de "Jésus mort sur la croix pour racheter nos péchés" est un pilier de foi particulièrement présents chez les évangélistes.
Pour ceux qui n'ont pas de religion et qui sont sensibles à la vie humaine, comme vous le dîtes très lucidement, "tout devient délicat ou conflictuel quand on doit envisager l’existence d'une Puissance gérant l'Univers". C'est le cas d'un homme comme Sylvain Tesson, bon écrivain, qui n'utilise pas que sa plume pour exprimer ses convictions. J'ai écouté, en podcast, sa brillante émission : "Un été avec Homère", diffusé sur Radiofrance en 2017. Je reprends d'ailleurs quelques unes de ses expressions dans ce texte.
"Dieu reste un mot difficile pour certains, vous en avez convenu, et nous le remplaçons de plus en plus par le mot Vie". Nous voudrions faire exploser le Divin dans la vie du réel car le Divin se manifeste dans la simple expression de la vie. La Parole ne fait-elle pas intervenir les animaux, les végétaux, la nature, en plus des récits historiques, pour se faire comprendre ?
Nous avons exploré bien des formes de mission, convenons de revenir à l'essentiel pour devenir plus lisible pour les générations à venir. Faire prendre conscience à l'homme l'urgence d'entrer dans la voie de la pénitence  et rendre cette voie exponentielle dans le temps, c'est ce que vous voulez faire ressortir dans vos nouvelles annotations de la prochaine édition. Vous écrivez sur votre page : "L'homme spirituel exponentiel est celui qui a la volonté de se dépasser dans le domaine de l'amour, qui est créateur". C'est très fort.
Dans notre engagement à vos côtés, nous sommes loin de nous sentir comme des apôtres ou des héros — Tu es le maître des héros, tu (les) appelles (Rév d'Arès xxxv/4),
Mais nous devons donner un sens à notre vie, sans jamais se renier. Alors, Arièle et moi, nous avons convenu que nous ne serions jamais de grands orateurs, ni de bons "gratte-papier", mais que nous pouvons essayer de devenir de bons vaguemestres du Père et de son témoin.
Nous ne dissocierons plus sur nos tracts et affiches La Révélation d'Arès et l'enseignement de son prophète.
Nous vous embrassons bien fraternellement avec sœur Christiane.
Arièle et Philippe C. des Hautes-Alpes
Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, pour ce commentaire.
En ce vingt-et-unième siècle nous existons dans le potentiel. La possibilité de zapper d’information en information, de noter et lister les idées, d'ouvrir l'oreille aux rumeurs, d’exprimer sans vergogne des contradictoires, d’accepter le grotesque sans sourciller, de diffuser n'importe quoi sans frein, de manquer de contrôle en tout... Les journalistes, les idéologues, les faibles, les tyrans parmi lesquels les grands media nous expédient dans l’anarchie des savoirs et des opinions innombrables qui toutes se veulent vérités absolues. Il n'existe pas de projet qu’on ne puisse à loisir et à l’infini renverser au gré d’une liberté qui apprend à dériver, sans jamais savoir où elle est, où elle va et comment elle va. Bref, nous jouons à cache-cache avec l’inattendu.
Les maîtres du monde ne s’y trompent pas ; ils cherchent sans cesse à bloquer les pouvoirs dissolvants et Dieu sait si Sa Parole — la vraie, la Parole d'Arès — a un pouvoir dissolvant. Les cris des révoltes islamiques font le tour du monde sur l'Internet en une fraction de seconde. "Il ne faut pas craindre de montrer l’épée", martèle Xi Jinping, le président du "Rêve Chinois", entendez du parti com­muniste. Tant mieux s’il a peur, les inventions tech­niques et numériques contemporaines poursuivent, pour le meilleur et pour le pire, une complexité sécu­laire qui se moque des polices de la pensée. Toutefois il y a pour certaines pensées comme la nôtre des moments d'apparente faiblesse et pour d'autres des moments d'apparente puissance.
Aux XVIIème et XVIIIème siècles ce qu'on peut appeler l’ère des "Sommes" (exemple d'une "somme" fameuse : celle de Thomas d'Aquin) a cédé devant l’ère des dictionnaires, comme les exer­cices des Écoles aux joies de la conversation. C’est dans le nombre important des sciences, sans cesse renouvelées et renouvelables, que s’est fracassée la "Science" Une et Indivisible des sommes théologiques et des dogmatiques. Avant de proposer un ordre second et hasardeux, parce qu'alphabétique, c’est un désordre premier et fonda­mental que la grande Encyclopédie instaure.
S’aventurer sur le web enrichit au hasard, à l’instar des dictionnaires. Voilà qui n’est pas sans soulever méfiance et rejet. C'est une des cause du rejet actuellement quasi général de La Révélation d'Arès (qui d'ailleurs va changer de nom principal). Tout le monde, pour des raisons lumineuses ou farfelues, s’interroge sur la place dévolue aux mille et mille  remises en cause nécessaires et nécessairement irrespectueuses. La mondialisation instaure la libre circulation des biens et des idées, elle dynamite les clôtures géopoli­tiques, mentales, spirituelles. Oui, nous traversons des temps très difficiles où la diverté et la soi-disant "liberté" des "informations" innombrables qui circulent rend très diffcile la percée de la Parole d'Arès.
Mais nous finirons par triompher.

22aou23 251C11
Vous avez commencé à quitter voilà peu vos manteaux religieux un poil sectaire (ce que confirme René M.), bien que vos mots "cafard", "bourrin" n'arrangent pas trop les choses. Pourquoi insulter, dénigrer ? Sinon donner l'image négative de vous-même ?
Ce sera un détail dans le temps je l'espère mais qui fait retarder l'envie des gens à se rapprocher de La Révélation d'Arès. Sur le plan métaphysique, les gens sont au courant, savent, connaissent. Jésus parle au monde aujourd'hui, pas qu'à Arès. Il y a sur YouTube des témoignages de gens s'étant engagés grâce à lui et qui accomplissent ce qu'il faisait, la guérison spirituelle (guérir des cancers, des maladies incurables, reconstituer des membres, un œil, etc) et pratiquer l'amour de l'autre, l'aimer dans son entièreté et ne plus le juger.
On ne peut faire l'un sans l'autre (guérir appelle aimer). Cela existe. Je pense que Dieu envoie Jésus par le monde, voyant les Pèlerins d'Arès freinés par des croyances sur les autres toujours jugés à l'aune de "supérieur inférieur". Cela se ressent et les gens sont alors prudents, méfiants.
Oui, Dieu a parlé au monde après vous et heureusement et les gens se tournent vers ces autres prophètes. Un outil que vous pouvez utiliser : Youtube.
Youtube est un excellent outil pour faire des conférences publiques : parler, expliquer, témoigner, de La Révélation d'Arès, ce qu'elle apporte. Vos témoignages de vie dans les différentes parties de votre existence, témoignage très simples et remplis d'amour, les gens accrochent à cela. Les gens veulent du concret(, ils ne veulent] plus de l'intellect.
Vous pouvez amener énormément de choses sans attendre les grands médias. Ceux-ci viendront vers vous peut-être, mais Dieu dit bien dans que vous risquez de vous perdre si vous êtes tentés d'abord par le haut du panier. Concernant votre santé, Dieu étant hors de vous et en vous, vous pouvez soigner votre vésicule biliaire non seulement spirituellement, mais aussi en apportant au corps les nutriments qui aident à cette guérison : citron, jus de persil frais (par un extracteur) beaucoup de jus de persil pour vous. Il faut y croire. Tout est une question de croyance.
Votre Frère Roger C. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Roger, pour votre commentaire. Je n'ai pas tout compris. Par exemple, du jour où j'ai quitté l'Église en 1974, j'ai quitté ipso facto le style religieux. J'ai pu écrire parfois certaines annotations de La Révélation d'Arès  dans des termes utilisés par la religion, mais parce que je n'en avais pas d'autre. Il peut, par exemple, voire par excellence, être nécessaire d'user du terme Dieu pour expliquer ce que signifie Vie ou du terme Saint Esprit pour expliquer ce que signifie Souffle (10/12). Cela ne signifie pas que j'adhérais encore aux dogmes qu'exprimaient ces mots dans la christianisme d'église. Mais si j'écrivais ainsi dans les années 70 et 80 c'était pour être compris par des lecteurs encore assez largement faits à ce genre d'expression et si, notamment, j'utilisais ce style dans la Bilingue éditée en 1995, c'était pour tenir compte de la manière qu'avaient les Américains (encore très croyants : baptistes, méthodistes, épiscopaliens, évangélistes, etc.) de comprendre des textes spirituels. Écrire en style matérialiste ou philosophique n'est pas toujours faire preuve d'intelligence (Rév d'Arès 32/5) pour communiquer avec une population encore assez largement croyante. Les choses ont profondément changé dans les années 2000 et j'ai délivré la prochaine édition (2024) de la Parole d'Arès de façons de dire pastoralement classiques.
Le monde subit de plus en plus le marteau de la technologie, qui n'est pas toujours appropriée pour parler de choses spirituelles, car tous les langages humains sont pauvres et marqués par des habitudes de compréhension qui ne changent que lentement. Je ne vois pas YouTube comme un progrès mais comme un ensemble d'expressions musicales, verbales, visuelles, etc.  où se perdent les informations variées parfois jusqu'à l'absurdité. Il faut s'organiser pour sauver de l'effacement les grands Messages. Le modernisme est le chaudron de beaucoup de catas­trophes. Pour eux-mêmes, leur descendance, et pour offrir au monde qui sombre leur exemple comme une dernière chance. Ils ne viennent pas du monde mais de la Vie (24/3-5). Et même s'ils ne se ressemblent pas a priori, ils ne se sont pas dispersés n'importe comment. Ils forment un petit coin de bonheur au sens de l'éternité.
Il n'est pas du tout facile de retrouver ou chercher des racines plus profondes que la vigne — la vigne a des racines jusqu'à 15 mètres de profondeur, ensuite on ne sait pas... —, disparues, comprises différemment. Se retrouver dans des mots qui ne sont plus compris parce qu'enfouis dans l'oubli ou dans l'inexplorable est très difficile. Quand le monde a tourné le dos aux funestes mirages des variations de sens, on se trouve souvent face à des impossibilités et là il faut de la patience avant que les auditeurs ou lecteurs comprennent qu'on ne peut exprimer en termes physiques ce qui est métaphysique. Malédiction de Babel ! En ces temps où l’internatio­nalisme ouvrier est aussi desséché que l’espoir d’une révolution mondiale, où les prolétaires en gilets jaunes ou à bonnets rouges baragouinent leur propre langue, ceux-là parlent dans le noir. Pour réensemencer les sens immémo­riaux des chasseurs-agriculteurs du temps d'Adam, il faut se prendre les pieds dans la boue de toute la diversité du monde. On ne peut pas du jour au lendemain se reformer à la Vérité fondamentale — La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7)... oui, mais comment ? Moi, je n'ai trouvé que par l'amour (Sermon sur la Montagne, Matthieu ch. 5 à 7) et le Père m'a dit : ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès xxxi/10).
On doit mesurer la justesse de ce que je dis à la confiance que me fait le Père. Même devenu un vieux Diogène sur le modèle des gravures d’Épinal, en vieux grom­melant dans son tonneau. Ce qu'il faut accom­plir (Rév d'Arès 35/6) est planifié par ma personne. L’important est là ; si notre mission est difficile c'est infiniment moins parce que j'emploierais un style "religieux" que parce que nous n'aimons pas assez notre prochain ; comprendre La Révélation d'Arès n'est pas dans le style ; c'est dans l'amour ! Le travail à faire sera plutôt l’effort d’un chantier collectif, d'un chantier d'amour, où "chantier" est moins important que "collectif", où l’on apprend moins à s'exprimer qu’à vivre, penser, imaginer, aimer ensemble. Se loger et se nourrir autrement. Un autre monde est possible, si la prise de conscience que notre mode de vie n’est plus soutenable est à l’origine des changements que nous avons à faire.
La science, la logique, les idées qui courent, etc. n’expliquent pas tout. Pour les plus lucides, la science n’a même jamais rien expliqué définitivement : Einstein l'a largement prouvé. Connaître, c’est détruire ! Avant-garde de toutes les avant-gardes, encyclo­pédistes des nuisances revenus du marxisme sans y être jamais vraiment allés, lecteurs de gauche des philosophes nazis et adeptes athées des plus humbles penseurs, frange la moins visible du comité invisible, ses membres ont mené un bras de fer mental avec toute la modernité. Humains, voulez-vous bien changer de métier ? L'informatique n'est pas un métier, parce qu'elle sert autant à mentir qu'à dire vrai. Dans ce monde à l’envers qui roule de plus en plus vite vers sa fin, il ne suffit pas de ralentir, ni même de freiner, il faut revenir en arrière, il faut revenir au temps avant le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). La lenteur ne suffit plus, le recul s’impose ! La mosaïque de pratiques et de croyances qui mènent le monde est un attrape-mouche sans cesse réajusté à l’offre infinie de toutes les visions contradictoires disponibles sur l'Internet. Il fait système et même biotope, mais aussi no-man's-land. Son existence est si diffuse, véritable fumée respirée ici pour tous, que son fonctionnement n’a nul besoin d’arriver à la conscience de ceux qui l’incarnent et en assurent la réalisation ici ou là. Pendant ce Pèlerinage deux dames très comme il faut sont venus dire à nos frère et sœur d'accueil qu'elles avaient demandé partout à Arès, y compris à la mairie et au syndicat d'initiative ce qu'était ce bâtiment avec un clocher (notre Maison de la Sainte Parole), tous ont répondu qu'ils ne savainet pas. Pourquoi ces deux dames, la mairie, etc. n'avaient-ils pas interrogé l'Internet ? L'Internet n'est pas ce que vous croyez, frère Roger.
On attribue des vertus séraphiques à tout ce qui rompt avec l’ima­gier occidental, fourre-tout où se côtoient chamanisme, animisme, antispécisme, sagesses orientales, cosmogonie anthroposo­phique, philosophie et religion, bien sûr. On corrige doctement l’histoire des "vainqueurs" en enfilant les choses et les causes sur un chapelet d’or : révolutions technologiques, lumières, centralisme jacobin, etc. avec des lois qui sont autant de prisons, d'oppressions, de dogmatismes, de science au plus mauvais sens du mot comme celle qui veut aller dans la lune... Je vous demande pourquoi. Au-delà des divergences d'idées, tous s’accordent sur le même diagnostic : C'est trop tard, on ne peut plus aller en arrière, on ne peut plus rien faire pour retrouver la Lumière originale. C'est faux.
C'est faux ! La Révélation d'Arès vient nous dire qu'il est encore possible de sauver le monde, ce qu'elle entend par le mot changer. Et pour cela ne pas déroger à sa nature initiale, à son être, vus comme le sel de la terre. Mais avec quoi saler si même le sel est dessalé ? Il faut retrouver le sel, mais non spécialement bannir la style "religieux". Le français ne dispose qu'un peu moins de trois cent mille mots... C'est très pauvre quand on essaie de nager dans l'immensité métaphysique. Comme l'éclairage dans la maison la nuit, on ne peut disposer que de quelques lampes... Tant pis si certaines demeurent "religieuses". Ce qui nous manque, ce n'est pas l'irreligion, c'est l'amour. Mais nous en sortirons, nous vaincrons.

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Frère Michel,
Florence et moi, nous vous accompagnons de nos pensées dans vos soucis médicaux.
Ici à Genève la mission métaphysique nous émancipe, avance et, comme vous l’a dit Dominique, elle nous distingue de plus en plus des autres courants.
Une mission ne commence pas à un point A pour finir à un point B comme je le croyais avant, mais c’est toute une vie missionnaire avec l’espoir de pouvoir rencontrer une seconde puis une troisième fois les mêmes personnes qui pour finir accepteront de vous laisser leurs coordonnées. Il faut briser la glace et ça ne se fait pas du premier coup, surtout dans la rue. D’où la nécessité d’une constance, d’une patience, d’une humilité et d’un amour infini.
Mais aller, il faut y aller, même si parfois c’est barbant d’entendre "Non !" pendant une demi-heure. Florence me disait ce matin qu’au réveil elle avait pris conscience que quand on n’allait pas moissonner on empêchait le Bien d’éclore.
Même si le flyer [tract, prospectus] n’a pas forcément une grande importance, j’ai essayé de concocter un message métaphysique pour les passants en m’appuyant sur tout ce que vous aviez transmis sur la métaphysique :
"Si nous ne changeons pas en Bien,
Le matérialisme nous mangera.
Si la matière n’est prise que pour elle-même, elle nous sépare et nous tue (guerres atroces, cupidités, convoitises), tandis que mêlée à la Vie (au Créateur) infinie et illimitée (amour spirituel, bonheur, liberté), elles nous unissent et nous immortalisent.
Nous sommes des apôtres de la Vie,
qui n’a jamais commencé et qui ne finira jamais
et nous nous efforçons de relancer l’amour unificateur,
seul lien naturel entre tous les hommes.
Rejoignez-nous !"
En vous souhaitant une bonne santé ainsi qu’à tous vos proches.
Florence et Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Merci, ma sœur Florence et mon frère Tobie, pour ce commentaire.
Vous cherchez un langage métaphysique qui soit compris et qui intéresse et c'est bien. Voilà qui peut unir des inconnus de rencontre sans empiéter de façon toujours quelque peu péremptoire sur leurs plates-bandes religieuses ou philophiques ; nous n'empiètons ainsi que sur sur les plates-bandes du temporel, de la recherche (la métaphysique est toujours plus ou moins recherche), ce qui ne les gêne pas et même les intéresse. Ça peut marcher avec des Suisses moins discutailleurs ou altiers que nous pauvres Français.
Ça permet aussi d'appréhender le langage de l'extérieur... Pas bête, pas bête ; j'en prends note. La métaphysique, je l'ai constaté moi-même, permet de passer avec moins de difficultés les caps parfois délicats du sexe, de la classe, de l'âge, de la formation scolaire, des opinions politiques, etc. La métaphysique permet de coupler sans trop fâcher des vues spirituelles différentes. Car discuter les tendances à croire ou à douter est toujours plus ou moins scabreux. Chaque personne rencontrée change et chaque échange est toujours sui generis. La mission est une affaire toujours difficile. Je suis très heureux de vous voir chercher la meilleure façon d'éveillet l'attention de la personne rencontrée.

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Je suis d'accord avec Roger C. d'Île de France. Vous vous êtes exprimé en termes religieux pendant cinquante ans. Peut-être ne voyez-vous pas le tort que vous avez fait à La Révélation d'Arès en procédant comme ça, mais ce tort est certain. La Révélation d'Arès est dite en mots non religieux. Je parle de l'ensemble, de la façon globale de s'exprimer, qui n'a pas vraiment les tournures hébreues israélites qui, disait Renan, sont arrivées  à une telle célébrité, qu'ils ont absorbé pour elles seules le nom d'Hébreux; mais, à l'origine, ce nom s'appliqua à bien d'autres peuplades ("Histoire du Peuple Israëlite")", qu'on retrouve dans le grec du Nouveau Testament. La Révélation d'Arès est autre chose, que vous auriez dû étudier avant de commenter.
Je suis certain que votre religiosité a fait un tort considérable à la mission.
Il n'y a qu'une seule ligne de conduite pour mener l'homme au bonheur : Les Droits de l'Homme. C'est le raison-garder évident.
Julien F. d'Île de France

Réponse :
Je ne vois pas qui vous êtes, mon frère Julien. Je ne veux pas dire que d'être inconnu vous priverait du droit de commenter mon blog. Je veux dire que parmi ceux qui, en janvier 2023, m'ont exprimé leur souhait que La Révélation d'Arès ne soit pas annotée en termes qu'ils considèrent comme "religieux", je ne vois pas qui vous pouvez être. Je vais vous répondre en modernisant, voire en déspiritualisant mon propos.
Le bonheur de l'humanité ne viendra pas des Droits de l'Homme, mais de l'amour. C'est notre message au monde. Il est difficile de parler d'amour sans reprendre les termes du Sermon sur la Montagne, termes que vous considérez religieux.
Je sais que les matérialistes moralistes, parfois même sévères avec la morale, pensent aujourd'hui que la solution du bonheur humain est dans les Droits de l’Homme. Affirmation en vogue ! Dans la Venise moderne qu'est le cerveau myriadaire des athées bien-pensant, les faiseurs de rêves font des Droits de l'Homme le politiquement et moralement  correct. Nos affirmateurs de raison-garder s’imaginent arrivés au faîte du progrès moderne.
Mais ces affirmateurs s’abusent, croient résister aux émo­tions trompeuses qu'on trouve aux sources des religions, se demandent comment on peut ne pas voir que les générosités "progressistes" et "altermondialistes" n'aient pas unanimement pris fait et cause pour les sans-papiers, les Tchétchènes, les Afghans, les Syriens, les Abyssins, tous ceux et celles qui dorment dans des cartons d'emballage en attendant un ferry pour l’Angleterre. Admirons cependant la constance de leurs défenseurs dans l’absence de dénonciation du Goulag, des boat people vietnamiens, de tous les frères humains fuyant le communisme ou son contraire, etc.
Mais surtout ces matérialistes moralistes ne parlent jamais d'amour.
Où est l'amour, donc ? L'amour qui ignore les choix politiques, les racismes, les goûts et les couleurs. Le XXème siècle nous l’a appris : À force de regarder creuser les tombes des autres, on creuse la sienne ; le silence et la neutralités ne sont pas des manifestations d'amour. L'étrange alliance des "pragmatiques" et des "gauchistes" déclare silencieusement que les garde-fous sont inutiles. Il ne s’agit pas de décorer de la légion d'honneur l’homme idéal, mais nul ne devrait croire impossible d'ignorer l'amour du prochain en toutes circonstances et quelle que soit l'opinion de l'aimant. Qui brise le rideau de fer ? L'aimant, l'aimant sans condition.
La "nature" politique et la classe du prochain ne fixent pas les droits du prochains d'être aimé. Les "Droits de l'Homme" devraient se fonder sur un constat : Tout ce qui fait souffrir doit recevoir le secours de l'amour exprimé par la consolation, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5), la liberté (10/10).
Les pamphlétaires et autres barbouilleurs de papier et de micro qu'on appelle journalistes ont tous une "morale" partisane ; ils font semblant d'être universels, mais ils sont horriblement partisans. Ils sont aussi vénéneux que les progressistes (dont je fus autrefois avant 1974... oui, je me frappe la poitrine : mea culpa !) et autres altermondialistes, praticiens de la realpolitik cajolant en vérité leur égoïsme, leur indifférence voire leur hostilité à qui ne pense pas comme eux. Ils prônent, sans le dire, la démission devant l’injustice qu'ils nomment "lucidité". Que faire contre eux ?
À Toulouse au XVIIIème siècle, le fils du protestant Jean Calas est retrouvé pendu à son domicile et son père est accusé d'avoir assassiné son fils pour empêcher sa conver­sion au catholicisme. Le père est condamné à mort, roué en place publique, son corps est brûlé, ses cendres sont dispersées. Voltaire obtint, en 1765, sa réhabilitation, non sans avoir obstinément mobilisé l’Europe éclairée. Les condamnateurs qui se rétractent ne le font pas par amour, seulement par calculs. De même au XVIIIème siècle le jeune chevalier de La Barre, est cruellement torturé pour blasphème, mais meurt sans renier son athéisme ; pas le moindre signe d'amour des condamnateurs et des bourreaux pour cet athée. Quant aux bourreaux nazis des Juifs jusqu'en 1945 pas le moindre regret par amour. Après le séisme qui en 1755 détruisit Lisbonne aux  trois quarts, les "sages" du Portugal, parmi lesquels des hommes enseignant l'amour chrétien, ne trouvèrent pas de moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple le spectacle d'une torture : Quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, pour empê­cher la terre de trembler. Mais la terre trembla de nouveau. L'absence absolue d'amour et la bêtise de cette abomination ne provoquèrent pas la moindre révulsion des calotins et des gens dits "d’ordre". Ce n'est pas si vieux ! Hashem Shabaninejad, poète, est exécuté à Téhéran en 2014 sans le moindre mot d'amour... pour ses idées sociales, ses espérances d'humanité... et Hashem Shabaninejad est pris au hasard parmi les torturés, mis à mort dans le monde sans la moindre once d'amour, qui ne tiendraient pas dans la bibliothèque ste-Geneviève.
Faut-il espérer que les droit-de-l'hommistes renoncent à leurs manières limitées et à leurs pensées raides comme les coups de trique d'une loi ? Oui, même si nous savons que ce sera très difficile. Les colporteurs d’espérance sont généralement parmi les plus menteurs des hommes quand ils oublient l'amour. La morale droit-de-l'hommiste a-t-elle jamais réussi à faire régner l'amour, ne serait-ce qu'un temps. Non. Tout a toujours trempé dans le sang des voisins. Il existe certes des cœurs et de blanches mains pour aimer, mais toujours rares. La généralité du bien par tous n'est pas pour demain, mais nous Pèlerins d'Arès croyons qu'elle viendra par nous, aidés des hommes bons qui vivent selon le Sermon sur la Montagne.
La lutte pour l'amour ne se déroule pas dans le ciel des croyances supérieures de la religion ou de la bien-pensance. Elle se fait par l'effort de pénitence de chacun contre ses pulsions néfastes. Le sentiment de l’indépassable finitude de l’exis­tence humaine est la clé de voûte de l'amour du prochain. L'amour ne laisse pas d’être encore évanes­cent, fugitif. Il faut une forte addition d’expé­riences non pareilles pour déniaiser l'humain qu'est chacun et chacune de nous. "Nous avons tous été enfants avant d’être des hommes", écrit Descartes. À chaque prise de décision, l'aimant peut se trouver coincé dans l’étau, entre l'Appel de la Vie et les écervelés humains.
La lutte pour l'amour ne connaît pas de lutte finale. Il n'y a jamais de victoire définitive. C’est une série de coups reçus et rendus, et comme la Lumière n'existerait pas sans l'obscurité, la Bien n'existe pas sans la potentialité du mal. Aimer n'est pas non plus tolérer le non-amour. Le métaphysicien doit être un aimant, mais n’est ni un devin, ni un fou d'idéal. Il est raisonnable et dans le domaine de l'amour vous devez en effet raison garder, c.-à-d. proportionner votre amour : Aimer votre ennemi il faut, mais ce n'est pas lui tomber dans les bras. Même quand l'amour reviendra le monde ne cessera pas d’être un champ de bataille potentiel. Homère dans "l'Iliade" distinguait cité de la paix et cité de la guerre, les deux moitiés du bouclier d’Achille. La division demeure. La Paix et la Guerre, qu’on appelle "Fresque du bon gouvernement", fut peint sur un mur par Ambrozio Lorenzetti au XIVème siècle (je crois) :

Ambrosio Lorenzetti

Les commentateurs géopolitiques opposent en général l’état normal d’une cité, sa "paix", à l’anormal qui la perturbe, la "guerre". Le panorama mural, où la peur ravage les visages des citoyens "en paix", questionne. Et si l’anormal, auquel semble encore appartenir l'amour aujourd'hui, était normal ? Si l'amour remplaçait complètement l'état de conflit qu'est en permanence le monde, celui de la rue, des activités humaines comme celui des nations ?
L'aimant doit résister sur deux fronts, il ne peut mener seul sa lutte, sa pénitence. Il lui faut trouver des alliés, tantôt chez les tenants libéraux de la société, tantôt chez des croyants de cœur, les émules du Bon. Certes, il lui arrive de faire des vola­tiles alliances, il lui arrive d’avaler des couleuvres, de se retrouver berné par les tartufes de service, si méfiant qu’il soit de l’impudence des hommes. Mais rira bien qui rira le dernier. L’acte de foi le plus beau est l'acte d'amour. Il se confirme lui-même. Pour l'aimant, dire c’est faire simultanément ; l'amour non effectif est parole en l'air. L'amour est un peu une révolution dans ce sens qu'il va contre les habitudes. Il y a toujours plusieurs styles de révolution. Il y a ceux qui se fondent sur l’optimisme, l’espérance et ceux qui se fondent sur l’illusion. Les aimants ne sont pas de simples indignés que révoltent les injustice et les peines de la vie quotidienne. Mais il y a de faux amours. Le communisme a retourné les valeurs de l'amour comme un gant, son vocabulaire totalitaire a moulu le réel. Au nom d'un idéal faux parce que partisan, on a procédé à d’immenses mobilisa­tions et fini en guerre totale, en condamnation, en goulag. Au nom de l’égalité on a procédé à de gigantesques purifications génocidaires. Au nom de la liberté, on a enfoui des millions de vivants derrière les barbelés. Au nom de l’homme nouveau, on a traqué les vivants, y compris les plus aimants, on les a enfermé entre des barbelés. Au nom des lendemains enchanteurs, on a torturé et tué. C’est à grand coups de désillusions que les faiseurs d'égalité ont commis les plus grands crimes et causé d'horribles souffrances.
L’Histoire ne connaît pas de fin, elle bouge, mais par l'amour nous pouvons l'arrêter définitivement et alors elle n'existe plus que virtuellement, comme simple potentialité. Un petit pas vers l’éternité, petit pas que La Révélation d'Arès appelle le Jour (31/8), est un grand pas pour le bonheur éternel. L’immutabilité des croyances cède devant l’incohérence du mal. La littérature voudra, veut déjà, sortir des durées étriquées d’une politique au jour le jour qui est toujours conflictuelle, puisque fondée sur des lois, même lorsqu’on la souhaite bénéfique. Des révoltes populaires ont animé Athènes en 500 av. J.-C. comme elles bousculèrent les XVIIIème, XIXème et XXème siècles. Regardées dans la longue durée, les souffrances de l'humanité acquièrent une signification qui dépasse ses réussites ou ses échecs. Et si en cours de route elles tré­buchent, elles offrent en exemple le refus de la servi­tude et parlent à des futurs incertains.
Au XXIème siècle la littérature, la politique et la vie quotidienne sont à nouveau séparables ; c'est comme si l'on faisait éclater l'amour. La modestie possible d’un Zélensky s'efforçant de sortir son pays des souffrances et ruines de la guerre, s’oppose de toute façon à la fusion du Ciel et de la terre, parce que ce n'est pas l'amour mais la politique qui le guide. Détournant les convictions, l’impitoyable XXème siècle provoque des guerres totales en mobilisant pour la paix et justifie, au nom d’un bien politique — pas d'un Bien par amour —, à venir, l’abomina­tion des camps de la mort (purifier la race humaine des rats) et du Goulag (délivrer les sociétés humaines des insectes nuisibles). La partie est loin d’être terminée. À Kiev en Ukraine une marée d’étoiles strie le ciel sale de l’hiver. Ce n’est pas Noël. Aucun amour à l’ho­rizon. Le maître russe riposte, il aligne ses tanks, infiltre ses agents et déploie la pano­plie des calomnies dans le grand style soviétique anti-amour : "agents de l’étranger", "espions américains", "antisémites", "nazis", "raclures fascistes". Rien n’y fait, surmontant le virus de la peur et les blessures du men­songe, ils s’insurgent contre la corruption, la pourriture, l’infamie des gou­vernants, ils s’avouent humiliés par les chantages du Kremlin, offensés par un passé de soumission et de compromissions. Où est l'amour ? Nul ne sait. Après la chute du mur de Berlin, c'est l'épilogue d’une "guerre froide" qui faillit bel et bien tourner chaude et mondiale. On est loin de fêter la "fin de l’Histoire", qui ne peut survenir sans amour. Nous n'ignorons pas que notre mission sera très longue. La fin des grandes crises n'est pas percevable ; c'est à nous Pèlerins d'Arès de la rendre percevable. Rien ne se passe jamais comme dans les rêves du "meilleur des mondes". Aujourd’hui virage total dans nos cœurs ; après le soleil gronde l’orage. Les citoyens de nos pays pai­sibles ne voient même pas que manque cruellement l'amour ; quand on leur en parle, ils semblent pétrifiés, à tout le moins frileux, recroque­villés dans leurs coquilles. L'aveuglement est la grande mamelle de l’enfer. Notre mission doit s'évertuer à faire comprendre que l'essentiel manque.
"L'insurgeant" n’est pas une belle "âme" qui colère du haut de sa vertu qu'il croit impeccable, il apprend à retourner son indignation contre le monde qu’on lui impose et contre lui-même qui l’acceptait avant de devenir un disciple du Sermon sur la Montagne, contre les illusions complaisantes dont se nourrit la passivité générale. L’ennemi n’est pas le diable, ni une espèce d’anti-Dieu, ni un système politico-religieux, mais l’aveuglement individuel, le goût de la servi­tude, l'égoïsme qui est souvent paresse, le goût de se priver de liberté pour dormir tranquille.
Nous sommes d'infatigable chercheurs d'amour. Peu importe si, parfois, nous le disons en mots religieux.

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Cher frère Michel,
Je me suis abstenu de commentaires ces derniers mois, voulant épargner votre lecture en ce temps essentiel d’une nouvelle édition, qui a toujours été pour nous une nouvelle étape vers les Hauteurs. Mais vous semblez poster à nouveau quelques réponses — extrêmement denses et abattant la pensée de manière fulgurante et sans plus faire de pause ou prendre de gants —, alors je tente.
Vous avez évidemment répondu à un niveau inégalable par rapport avec ce que je vais écrire. Mais je voulais apporter mes réflexions à ce que dit notre frère Julien F. d’île de France [251C13], sur le fait que La Révélation d’Arès serait "dite en mots non religieux."
Ce n’est pas la réalité. Le Livre peut-être, qui dépasse tout par son langage à la fois concis et dont chaque mot contient le monde. Mais la 1re partie : L’Évangile donné à Arès ? Elle est parsemée de mots religieux : prêtre, calice, Temple, ma croix, trônes, péché, âme, Disciples, Mon Corps, Mon Sang, etc. pour quelques-uns pris rapidement dans les premières pages. Du fait aussi en particulier qu’il s’adresse à vous, religieux à l’époque. Mais… pour en faire autre chose. Quant aux "tournures hébreues israélites" qu’elle n’aurait pas, je me trompe peut-être, mais j’ai toujours été étonné de trouver par exemple la tournure "Non, pas" dans L’Évangile donné à Arès, qui n’est pas tout de même courante en français, tout comme elle est fréquente dans la traduction de la Bible par André Chouraqui.
L’un des éléments fondamentaux de votre message, c’est de nous montrer et de nous rappeler que :
1 ⁕ Les mots humains sont terriblement insuffisants pour parler de transcendance. Alors, mettre certains au placard : qui nous dit que les autres seront tellement meilleurs ?
2 ⁕ Les mots ont des sens fluctuants. Comme on le voit justement dans les dictionnaires dont vous parlez dans les réponses précédentes. Il y a souvent plusieurs définitions pour un même mot, en fonction d’une époque, de l’angle du propos. Une langue vivante est de plus évolutive. Alors, pourquoi cela nous serait-il impossible de faire évoluer le sens d’un mot ? Pourquoi serait-il impossible d’ajouter même un sens à d’anciens mots, fussent-ils religieux ? Rien n’est jamais figé.
3 ⁕ Il faut, en tout domaine, dépasser les apparences. Le sens de la Vie que nous devons acquérir, c’est que rien n’est jamais tout noir ou blanc, ami/ennemi. C’est l’amour, en effet, qui nous l’enseigne. Pour ce qui concerne le religieux, Jésus nous dit par exemple : Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes, des prêtres et de leurs docteurs, que je n'ai pas établis sur elles, les laver des enseignements trompeurs et des pouvoirs illusoires que Je n'ai livrés en aucune main (Rév d'Arès 7/4). Comme vous l’écriviez en 2017 : "Dieu rejette sans nul doute les princes du culte, leurs prêtres et docteurs (nombreuses références dans La Rév d'Arès), en d'autres termes Il rejette les religion[s], mais il dit aussi : ils sont Ma plus belle Récolte (Rév d'Arès 14/3) [Blog, réponse 30mar17 183C32]
Mettre des mots au placard ? Et si justement, comme vous le faites, montrer la voie n’était pas justement de se servir des mots habituels et semble-t-il usés pour… en faire autre chose ? Transcender donc, là où en effet le langage religieux est souvent, quoiqu’on dise, furieusement matérialiste ?
Denis H. d'Angers, Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Ma façon de parler de La Révélation que j'ai reçue à Arès en 1974 et 1977 est vue comme "religieuse" et par là nuisible à ce qu'elle apporterait à l'esprit et au cœur de l'homme. Mais nuisible en quoi ? En cela qu'elle évoquerait la Bible ou la phraséologie, le poinçon, le gnomon Catholico-Orthodoxe ? Ce serait comme penser que l'Europe chrétienne est à jamais marquée par l'histoire mythique d’une jeune fille aimée de Zeus qui s’enflamma d’amour charnel pour sa beauté, prit la forme d’un taureau d’une éclatante blancheur, aux cornes semblables à un croissant de lune, qui se coucha aux pieds de la jeune Europe à qui il donnera trois fils : Minos, Rhadamanthe et Sarpédon avant de la marier au roi de Crète, qui adopta les trois lascars de Zeus qui donna des honneurs divins à Europe après qu'elle mourut, sans oublier que le taureau dont Zeus prit la forme devint une constellation du Zodiaque. Plus personne ne se souvient de cette histoire et déjà une grande partie des croyants a oublié la Bible et oublient rapidement ce qu'elle raconte... Combien des "chrétiens" que nous rencontrons se souviennent du Sermon sur la Montagne ? Très peu, si j'en crois ma propre expérience ; si peu que c'en est stupéfiant !
Alors, le style "religieux", la plupart des gens ne savent plus ce que c'est. L'aura grecque qui flotte autour du nom même de l’Europe est somplètement oubliée et la Bible est en train d'être oubliée en Europe même. Qui sait encore que le français, voire même toute l'Europe, vit du grec antique ? Marguerite Yourcenar dit que la mythologie grecque peut être considérée comme un premier essai de langage universel : "Une génération assiste au sac de Rome, une autre au siège de Paris ou à celui de Stalingrad, une autre au pillage du Palais d’Été ; la prise de Troie unifie en une seule image cette série d’instantanés tragiques, foyer central d’un incendie qui fait rage sur l’histoire, et la lamentation de toutes les vieilles mères que la chronique n’a pas eu le temps d’écouter crier trouve une voix une bouche édentée" ("En pèlerin et en étranger", p.29) Mais qui songe à cela en lisant son journal aujourd'hui ? Quelques savants, autrement dit personne. La Grèce antique a offert les héros, les mythes, les thèmes dont se sont nourries en Europe toutes les littératures modernes, oui, modernes, mais qui songe à cela ? Personne. Ulysse, héros de l'Odyssée, incarne les aventures et les souffrances de l’homme, Achille incarne son héroïsme, et Pénélope incarne la fidélité conjugale. Qui songe à cela en écoutant le maire qui marie ou le juge des divorces ? Personne. Quand Pénélope, raconte Homère, retrouve Ulysse à la fin de l’Odyssée, son émotion lui fait dire : "Douce est la terre, aux naufragés dont Poseïdon a fait sombrer le beau navire en haute mer, sous l’assaut de la houle et du vent ; peu d’entre eux peuvent échapper à la mer grise et nagent vers le rivage : tout leur corps est ruisselant d’écume ; joyeux, ils mettent pied sur la rive, échappés au malheur... Aussi douce était pour elle la vue de son époux, et ses bras blancs ne pouvaient s’arracher à ce cou..." Qui songe à cette poésie magnifique en prenant connaissance de cas semblables de belles retrouvailles de nos jour ? Personne et cependant tout être humain qui retrouve un être aimé pourrait se reconnaître dans ce style homérique... totalement oublié.
Le "style religieux" est lui aussi presque totalement oublié pour laisser place à quelque chose de vécu infiniment profondément et qui n'appartient pas au dicible. C'est cela qu'on pourrait peut-être me reprocher, mais mes critiques ne pensent pas en profondeur.
Tous ceux qui depuis des décennies me repochent le style religieux oublient de réfléchiren profondeur à tous les styles qui ont été et qui se sont évanouis dans le temps.
La Révélation d'Arès a son style ; c'est elle et non lui qui sort de ma plume ou de mon clavier.
Encore merci, mon frère Denis. Je vous souhaite, à vous, votre épouse, vos enfants, une heureuse fin d'été.

25aou23 251C15
Comment amener l’humain à changer de vie ? Comment faire sentir le Vent, le Souffle qui emportera le monde dans son changement (Rév d'Arès 28/7) ? Sinon par l’essentielle simplicité d’aimer, de pardonner, de faire la paix, qui peut s’appliquer à tous les aspects de nos vies.
Le 15 août, dans le déchaussoir de La Maison de La Sainte-Parole, vous, prophète de l’amour, avez, une fois encore, appelé à sortir de l’esprit religieux qui imprègne nos têtes et nos cœurs bien plus que l’on pourrait croire. Comment ? Il ne s’agit pas d’emprunter un style irréligieux mais d’aimer sans condition, sans limite son prochain quel qu’il soit dans toutes les circonstances de nos vies (251C11). "Suivez Jésus ! Il n’a pas créé de religion," avez-vous dit ce même 15 août ! Jésus, qui, dans son Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7)) met à la portée de tous la pratique salvatrice de l’amour du prochain.
La difficulté que traverse notre mission à bien se faire comprendre par un monde compliqué qui n’a plus d’idéal tient à l’extrême simplicité de son Appel à l’amour dénudé de tout esprit religieux, dogmatique, matérialiste, dualiste.  Il nous faut faire souffler le Vent de l’Espérance, de la Grandeur, de l’Harmonie, de l’Un. Commpent ? Vous, prophète de la Vie, n’avez trouvé que par l’amour (251c11). La pratique de l’amour du prochain, du pardon, de la paix, de l’intelligence du cœur et du partage sort l’humain de ses peurs, de son égoïsme, de son individualisme, de ses ambitions démesurées, de son égo dévoreur, alors son "je" devient le "nous" !
Notre mission piétine encore et reste incomprise parce que "nous n’aimons pas assez notre prochain" (251c11). Seul l’amour évangélique nous fait "entrer dans le cœur de l'homme, nous asseoir dans son âme pour arriver à aller au fond de l'être" (246c67), nous permet de parler un langage métaphysique simple, compréhensible, lumineux, libérateur qui éveille l’autre à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) bien plus qu’il ne lui enseigne un savoir. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ( Marc 16/17).
L’amour sait les mots qui ouvrent les cœurs, il n’a aucun style. Je suis emplie de joie spirituelle à l’idée de la parution de la nouvelle édition de La Révélation d’Arès, ce puissant Appel à l’amour, où vos indispensables annotations réécrites et "directes", guideront tous ceux et toutes celles qui vous font confiance dans l’effort d’un chantier de l’amour (251c11).
Annie L.-J. de Paris

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, ma sœur Annie.
Je suis maintenant à quelques centaines de kilomètres de Bordeaux, près de mon téléphone et du téléphone de Christiane qui est devenue mon "standard", attendant qu'on me dise qu'on a enfin trouvé un chirurgien et son anesthésiste qui veuillent bien opérer un vieux bonhomme (cholécystectomie).
Oui, nous avons passé un bon moment tous ensemble dans le déchaussoir de la Maison de la Sainte Parole ce 15 août juste avant la fermeture du Pèlerinage. J'étais assis sur le banc le plus ouest parlant aux frères Abel B. et Alain Le B. et puis insensiblement les pèlerins sortant de la salle de prière se sont installés près de nous comme si un lasso les retenait de sortir. J'eus alors l'impression que si je me taisais, quelque chose allait s’évaporer. La prière dont nous sortions maintenait une sorte de charme à l’intérieur de nous-mêmes. Tous étaient graves comme si nous étions les desservants d’un culte précieux, alors que nous étions simplement unis par l'amour fraternel. Alors, bien conscient de mon âge : 94 ans, de ma fatigue, de l'inévitable proximité de ma disparition, je me suis dit : "Mon gars, donne leur encore quelques conseils." Le culte précieux était de "l’essentielle simplicité d’aimer, de pardonner, de faire la paix, qui peut s’appliquer à tous les aspects de nos vies," comme vous dites, ma sœur Annie.
Nous sommes tous choisis par un amour maternel déterminé par la femme qui nous a mis au monde, qui a ses habitudes et qui nous prépare à l'amour fraternel, l'amour du prochain. Les critiques qui me reprochent un style trop religieux ne semblent pas penser que l'amour du prochain, soit essentiel, fondamental, même plus ou moins présenté de manière religieuse.
Même si, chaque jour dans le monde, des hommes se battent et meurent pour agrandir leur espace de liberté d'aimer, personne ne peut espérer ni même revendiquer sérieusement comme un droit futur la liberté de faire passer l'amour avant toute action. Comme on ne peut pas choisir de ne pas être né, ni dans quelle famille, ni dans quel pays, ni dans quelle classe sociale, ni avec quel sexe ou quelle couleur de peau, on ne peut davantage refuser d'aimer.
C'est sans le mondre doute que j'affirme que Dieu est venu nous parler par amour en 1974 et 1977 et ne veut attendre de nous que l'amour.
Dans un monde de plus en plus traversé par des technologies de communication, avec l'Internet en tête de ces techniques, aimer peut-il devenir quelque chose de refusable ou d'inacceptable ? Peut-être, car La Révélation d'Arès parle de possible péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Il y a déjà bien peu d'amour dans ce monde, mais que deviendrait-il si en disparaissait totalement l'amour ? Pour rendre hommage à l'amour qui m'a appris à penser, j'ai souhaité faire comprendre le moment clé du Miracle des Miracles dont il est capable. En évoquant la vie de celui qui, plus qu'aucun autre, a contribué à montrer son génie miraculeur : le jars (xxxvi/3), François d'Assise, il y a mille raisons de s'intéresser à l'amour : ses réflexions sur la condition humaine, ses illuminations mystiques, sa fougue implacable d'épigone du Bon, de Jésus. Elles composent un formidable feu d'intelligence et de foi par l'amour, d'effort et de miracle.
La mission pour faire triompher l'amour est une bataille entre la "logique" humaine et le particularisme, pour moi évident, du Fond de La Révélation d'Arès, c.à-d. du Fond des Fond (Rév d'Arès xxxiv/6). "Le génie de la foi, si tant est qu'elle ait du génie, est de plus en plus difficile à cerner et à définir dans les dogmes, mais c'est parce que c'est dans l'amour seul que l'homme devient image et ressemblance de l'Amour. Lire ce que nous dit le Père, la Vie, ce n'est pas découvrir ce que Chateaubriand, je crois, appelait "effrayant génie". L'Amour est le roc sur quoi repose tout l'Univers. Nous voilà prévenus : nul ne sortira indemne d'une rencontre avec la Vie s'il n'a pas l'amour.

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C’est vrai que lorsque nous sommes en mission, nous ne savons plus par quel pôle aborder la vérité pour qu’elle réveille la conscience tellement il y a "d’innombrable" manières de faire possible.
C’est pourquoi il nous faut écouter, écouter et encore écouter pour trouver le contact vivant avec le prochain et pouvoir répondre de manière vivante et adaptée après avoir accepté le travail intérieur de mise en contact avec la vérité telle que nous l’avons reçue par la Parole de Dieu et la prise en compte d’autrui … Toute une alchimie qui demande un certain temps et beaucoup d’efforts. Efforts de qualité qui paieront sur le long terme, j’en suis convaincu, ne serait-ce que par notre progression spirituelle que cela engendre.
La puissance créatrice de Dieu ne me semble pas un problème, puisque Dieu nous veut libres (Rév d'Arès 10/10). La difficulté est bien que les hommes refusent la liberté et choisissent la contrainte. C’est ce que dit Isaïe (30/12) : Vous faîtes confiance à l’oppression et la fourberie est votre appui*. Le problème est donc la puissance exercée de manière contraignante qui à mon avis ne peut donner que trois réactions possibles : la révolte, la fuite, la soumission fanatique, trois attitudes dont le pénitent doit se déconditionner à longueur de temps. C’est ce conditionnement qui rend la perception de Dieu difficile ; les hommes ont du mal à concevoir une puissance qui ne soit pas une puissance exercée sur eux et il est vrai que, quand on y réfléchit bien, la puissance exercée pose un problème en soi puisqu’elle détermine un ensemble d’effets pas forcément désirés par les autres.
Mais il faut bien reconnaître que la progression spirituelle donne la force tranquille équilibrée et que la puissance est nécessaire pour écouter, soulager, réconforter et pouvoir vivre en ce monde dignement. C’est la grande originalité de La Révélation d’Arès de savoir donner cette force de ressaisissement libre et de savoir écouter et parler à l’homme tel qu’il est devenu, violent, après des siècles de soumission à l’oppression des pouvoirs en tous genres.
La liberté appelle la liberté c’est pourquoi en mission moi j’ai fini par donner quelque chose librement de la Parole : Le frère, envoie-le dire ce que Je dis, le Bien retourne dans le frère (Rév d'Arès xxxiii/10/11), une phrase dite à la volée et j’attends la réaction libre de certains, je la guette pour l’écouter et trouver le contact et pouvoir y répondre avec la Parole. C’est une manière de faire ingrate, très peu fructueuse en contacts, mais qui fait que quelques minutes de contacts libres, de qualité, peuvent illuminer toute une journée et plus.
Je suis arrivé à la réflexion suivante : Qui veut influencer éloigne, qui écoute rapproche. C’est dû à la liberté présente dans l’univers, liberté par nature en libre service et il faut respecter librement ce fait libre. Nos erreurs dans le domaine de la liberté sont devenues fatales pour la mission. À mon avis, la mission ne décollera que lorsque nous ne ferons plus d’erreur sur cette réalité spirituelle de liberté parce qu’alors notre amour sera vraiment pur.

Je viens de découvrir un phrase de Confucius très existentielle sur la vérité et sur la place de l’homme et de sa volonté dans ce monde que je trouve vraiment correspondante avec votre entrée et à La vérité c’est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) : "Ce n’est pas la érité qui fait la grandeur de l’homme, c’est l’homme qui fait la grandeur de la Vérité."
Je vous transmets aussi un petit passage sur le rapport entre la paix et la puissance spirituelle qui correspond bien aussi à La Révélation d’Arès et à la pénitence. J’ai trouvé ce passage dans un livre "miraculé' à connaître de 1949 : "La voie de l’éternité" d’un aumonier japonais Shinshô Hanayama, qui a aidé les hauts gradés japonais condamnés à mort par le tribunal international à se spiritualiser de manière incroyable avant leur mort : "Une paix, non basée sur la force (il fait référence à l’équilibre par la force des armes et au fait que sur la terre, erronément, ce n’est point la justice qui est la source de la puissance, mais la puissance qui est la source de la justice) ne peut être assurée dans le monde actuel, que si les humanités s’ingénient à l’assurer avec toute leur volonté. Le maintien d’une telle paix a donc besoin d’une volonté active, bien plus puissante que celle des armements. Je ne crois pas qu’existe quelque chose de plus puissant que la volonté des hommes. Je ne puis donc faire à moins que croire que, seule cette volonté sera capable de rendre effective une paix de ce genre."
J'ai passé un excellent pèlerinage.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

* Note du blogmaster : Passage dfficile à traduire, qui signifie en gros : Puisque vous dédaignez cette Parole, que vous vous appuyez sur ce qui est tortueux et qui fait des tours et des contours). 

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce beau et profond commentaire :
Le rôle de la liberté dans le contact avec le monde ! Joli thème de thèse, qu'on ne peut développer que si l'on s'entend bien sur le sens de liberté. Pour nous la liberté n'est pas le système ou la latitude par quoi l'État prend et empiète le moins possible sur l'individu ; Sainte-Beuve disait dans ses "Nouveaux Lundis" (dit de mémoire) : "La latitude d'agir qui se développe dans la plus entière liberté possibles dans les domaines qu'autorise la loi." Nous n'y voyons pas non plus "le réveil intégral et sans limites de la conscience chez un homme, d'autant plus complet réveil qu'une "plus grande latitude de choix lui est laissée et qu'une somme plus considérable d'action et de décision lui est départie" (Bergson, je ne sais plus dans qel ouvrage, dit aussi de mémoire). Pour nous la liberté est celle, absolument totale, voire folle, du poulain agile (Rév d'Arès 10/10). C'est un sujet difficile à développer. De toute façon, une immense majorité d'humains ne croit pas dans cette liberté-là, en effet, si c'est d'elle que vous parlez. Les humains dans leur majorité veulent un chef, donc une liberté restreinte à ce qu'autorise le chef. Seul le chef est vraiment libre, mais comme La Révélation d'Arès dit : Tu ne seras le chef de personne (16/1), la liberté selon la Parole d'Arès est un retour intégral sur soi-même et ne s'impose à personne, autrement dit on n'est libre que soi-même pour soi-même. Pour autant cela peut-il aider notre auditeur à mieux comprendre le sens de la Parole d'Arès ? Vaste sujet ! Comment parvenir à une spiritualisation complètement libre de tout ce qui concerne la vie ?
La Révélation d'Arès est un livre spirituel peu spirituel. C'est peut-être d'ailleurs ce qui intéresse encore si peu de lecteurs. On ne peut pas voir dans La Révélation d'Arès un quelconque idéalisme. C'est une Parole qui ouvre tout grand face au lecteur le portail de la liberté absolue, pourvu qu'il aime son prochain. Un pèlerin d'Arès n'est pas un homme en mieux ; c'est un autre homme tout comme le jars, François d'Assise, n'était pas un homme en mieux, mais un autre homme. Le passage d'un homme à un autre homme dépend-il de la liberté ? Je pense qu'il dépend plutôt du changement.
Changeons !

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Cher prophète Mikal,
Vous dites dans cette entrée 251 : "Engager le débat ne peut pas être une solution ; la liberté d’expression ne mène nulle part, quand il n'y a que des convictions dominantes. Une certaine dose, pas très grande, de débat peut être une part de solution. (...) La liberté d’expression, je le redis sans cesse, est le problème mais est aussi la solution si le débat n'est pas faussé par des tricheries. En résumé, la liberté peut provoquer des excès de bruit dans les propos mais c’est aussi le seul moyen de combattre ce bruit même."
La liberté d'expression moderne est une liberté le plus souvent sans amour. Cela conduit aux limites que vous soulignez. La liberté sans amour n'est pas libre ; elle se détruit elle-même, conduit au chaos, à l'incompréhension ou à la domination. Envers la liberté, l'humanité a quand même progressé :
L'ère "moderne" nous donne un peu plus à choisir entre la liberté de comparer diverses idéologies (matérialisme, religion, écologie, nationalisme, consumérisme, clanisme familial...) — ce que l'homme moderne appelle un peu vite "penser par soi-même" — et la liberté de rechercher le Vrai. On constate alors que, certes, le Vrai est toujours plus loin, mais qu'il est approché par notre vie dans l'amour et la liberté.
Pour beaucoup d'humains sensibles de notre époque, la Création est une merveille de "structures" s'opposant au Chaos. Ses structures sont créatrices de complexité et de libertés. Elles tendent à la Liberté par l'Amour. C'est un sentiment collectif diffus qui, bien sûr, s'oppose à bien d'autres sentiments collectifs qui agitent notre inconscient commun. Comme symptôme de mon propos, j'aime la phrase de Dreyfus que vous citez (251C4) : "La vraie raison universelle est identique au principe même de tout amour, car l'amour consiste à vivre en autrui et en nous d'une vie presque impersonnelle."
Vous répondez en 251C16 : "Pour nous la liberté est celle, absolument totale, voire folle, du poulain agile (Rév d'Arès 10/10). C'est un sujet difficile à développer". Vous ne parlez que rarement, me semble-t-il, de 19/2 : "que de placer de force sur Ses Rivages celui qui n'a pas librement choisi de mettre à la voile pour rejoindre la Flotte du Roi". Le verset Rév d'Arès 10/10 parle de garder la Parole libre, mission essentielle, et 19/2 parle du libre choix d'être pénitent. L'amour du prochain engage à être patient envers les faiblesses de chacun. La liberté enseignée par la Parole engage à une pénitence "folle" au point de vouloir vivre sans chefs "d'une vie presque impersonnelle". L'humilité religieuse n'est pas l'humilité du pénitent mettant ses pas dans les Pas du Créateur, comme Jésus. Cette tension n'a pas été résolue par le jars, François d'Assise. Il est resté dans la cage de la religion tout en ruisselant d'amour.
Le Pèlerin d'Arès à votre suite tente d'assumer cette tension, croyant en la Parole qui lui demande avec force : Lave ta tête, lève ton bras ! Annonce ! Récuse Ce Que Je récuse ! (Rév d'Arès xxxvi/5). Amour et Liberté ? Je peux me tromper, mais même si c'est difficile, je crois que notre mission fait un bon choix lorsqu'elle explore ces thèmes ensemble, de mille manières possibles.
Toutes mes pensées fraternelles à vous et à tous les lecteurs de ce blog.
Patrick Th. de Poitiers (Vienne)

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui porte à méditer et qui demanderait une réponse plus abondante que celle-ci. Amour et liberté, l'un ne va évidemment pas sans l'autre ! L'amour sans le respect de la liberté absolue de l'aimé, le prochain, conduit inévitablement à ce qui a été appelé la "dictature du prolétariat" qu'ont évoqué à maintes reprises Marx et Engels. C’est l’expérience de la Commune de Paris qui a convaincu définitivement Marx. Marx qui est un chef social et non un être de cœur voit bien que quand il y a une trace d'amour dans l'organisation de la société, il y a finalement trop d'amour, donc pas de loi possible. Marx affirme clairement son analyse en termes de classes sociales, affirmant qu'il ne s’agit pas d’une sorte de classification sociale des individus comme dans un recensement, mais d’un rapport social — sous une forme économique : plus value, exploitation, etc. —, donc d'une lutte des classes et de toutes ses horreurs. Une question demeure sans réponses de nos jours encore : Pourquoi prétend-t-on que Marx n’aurait jamais été comme Lénine pour la dictature du prolétariat. Pourquoi des contre-vérités sur la formation du communisme politico-économique ? Réponse simple : Là où il n'y a pas d'amour toutes les injustice et brutalités sont toujours légitimes ; le communisme, contrairement à ce qu'on a prétendu, n'est nullement issu de l'enseignement de Jésus.
Dans le monde aucun système gouvernemental, de gauche ou de droite, démocratique ou dictatorial, ne se fonde sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur, la liberté absolue. Si nous Pèlerins d'Arès considérons que notre enseignement commence à conduire le monde à installer l'amour et la vraie liberté, nous comprenons pourquoi tous les gouvernements du monde, laïcs ou religieux, nous regardent avec méfiance et en se contentant pour l'heure d'être embarrassés nous privent des moyens qu'offrent les grands media. Nous serons de toute façon forcés tôt ou tard de passer par ce que Bergson a appelé l'endosmose, c.-à-d. par une situation où l'identique et le différent se compénètrent. Passons !
Pendant ce Pèlerinage 2023 un pèlerin, dont j'ignore le nom et que je n'avais jamais vu me dit en sortant de la Maison de la Sainte Parole : "Il y a ici une atmosphère de fin du monde." Je lui répondis : "Non, mon frère. Il ne s'agit que de la fin d'un monde (Rév d'Arès 28/7). La Vie (24/3-5, 38/5, etc.) est éternelle et elle a des enfants, tout ce qui nous paraît final à cette progéniture est en fait initial, tout ce qui nous paraît décadent est en fait renaissant. Depuis toujours et pour toujours rien ne cesse jamais ; la mort n'est qu'une étape vers l'éternité." Il me regarda comme ahuri ; il avait lu La Révélation d'Arès tout autrement. J'ajoutai alors : "Dieu n'est pas une Personne céleste, une sorte de roi et juge surhumain. Il est une force de Vie (38/5). Notre Force. Il est seulement ici venu à Arès se rappeler à notre bon souvenir, rappeler qu'il est Tout à ceux qui croient qu'il n'est rien, rappeler que nous sommes des matériaux de son éternelle Vie. Nous n'existons que parce qu'il existe et que nous sommes son Image et Ressemblance (Genèse 1/26)." Le P(p)èlerin a regardé en l'air, par terre, à gauche, à droite, derrière lui et s'est comme enfui, comme évaporé. Tandis qu'il s'éloignait je lui dis : "Et n'oubliez pas l'amour que nous avons en commun avec Lui, l'amour que nous n'avons que si nous sommes absolument libres (10/10)."
Faut-il le rappeler ? L'amour et la liberté tels que nous les concevons viennent seulement de recommencer après quelque 2.000 ans, après Jésus, quoi ! Sauf quelques très rares soubresauts de fièvre comme ceux d'homme et de femmes d'exception : François et Claire d'Assise par exemple. Il y a du temps à passer avant d'en répandre la nécessité parmi nos semblables.
La foi n'est pas un feu de cheminée qu'on allume quand il commence à faire trop froid dans la pièce. La foi, c'est l'échafaudage (Rév d'Arès 18/5) d'amour et de liberté que nous reconstruisons peu à peu. Pour l'heure nous sommes encore presque au ras du sol. Presque, c.-à-d. que nous sommes quand même sortis du sable ; ce n'est pas rien. Tout ce qui attire les âmes vers le haut ne serait-ce que de quelques millièmes de millimètre est bon à prendre. Ce qu'il faut : Ne jamais arrêter.

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Bien aimé prophète en l'Amour infini du Tout Autre,
C'est avec patience que nous attendons l'édition du cinquantenaire, qui à n'en pas douter, fera date dans l'histoire de l'évolution du monde vers les retrouvailles de la vie spirituelle libératrice du génie à forger en Soi, l'Adame et Haouha (Rév d'Arès v/3) tel que le Père/Mère les a prévu pour vivre dans le Jardin du Bonheur planétaire…l'Oasis (Rév d'Arès 24/3).
Notre époque, qui de langage bavard sans toutefois vraiment communiquer, est passée à un langage quasi de signes (texto, Qr code, images virtuelles, etc.) ne prend plus la peine de se laisser porter par le Souffle (Rév d'Arès ix/1) de la Vie (24/3-5, 38/5, etc.) qui passe indéniablement par le prophète Mikal : Ma parole ta Parole (14/5) ou ta parole est Ma Parole (xxxi/10), formulé de manière déliée parfois sur fond religiosé afin d'être compris des hommes : "Tu as le pouvoir de transmettre," vous a dit l'ange sur la plage en octobre 1977, ainsi que le Créateur a employé des termes spécifiques en s'adressant à une foultitude pour être compris du plus grand nombre, d'époque en époque selon le mental de la "caverne" (Platon) où Ses Enfants (13/5) se sont enfermés ; étapes d'évolution nécessaires pour que, sortis du sable, nous continuions à monter sur les premières marches du parvis (Rév d'Arès 2/16) vers la Lumière grâce à votre enseignement et notre détermination à accomplir le Bien (35/6). Le tout est de "Ne jamais arrêter" comme vous nous y invitez (251C17) sans trébucher sur les pierrailles stériles (14/1) "droit-de-l'hommistes"  (251C13)  et autres cultures qui ne réussiront jamais "à faire régner l'amour" ! Quel puissant Souffle il y a dans cette magnifique réponse que vous avez adressée à Julien F.
"Nous sommes d'infatigable chercheurs d'amour", parce que nous savons au fond de nous que c'est l'ultime et unique moyen de changer le monde. Cet amour qui fait que je suis consciente (Rév d'Arès xxii/14) que la personne à qui je parle est aussi image de la Vie, que nous sommes lui est moi, des parcelles du Tout Autre, de l'Un, et qu'en cet instant d'intensité apostolique, c'est l'amour tendu vers lui qui porte les mots : N'oublie pas ta place, l'épée n'est pas le Bras qui la soulève (35/14) — à l'évidence l'homme n'est pas seul, la Vie est là dès que nous en sommes les vecteurs — et… se produit la joie de la fusion (32/5) qui touche les cœurs !
Merci infiniment pour votre enseignement qui nous incite à vivre pour comprendre par le vécu — "il n'y a rien de compris qu'accompli" disiez-vous —. Oui, Mikal donne la Vie (xix/26).
Voici une modeste capsule, à partir du miel (extrait de votre blog 251C13) que vous nous donnez, pour clamer que c'est cette force de l'amour créateur qui changera le monde (Rév d'Arès 28/7), en précisant (sous la vidéo) que "Celui ou celle qui écoute le bon sens de l'amour-devoir du prochain est atypique car il n'a pas de dogmes, de règles, de lois pour guider sa vie autre que sa conscience civilisatrice, il s'inscrit dans un mouvement de vie libératrice, de "vie spirituelle" hors de tous cadres religieux, politiques, scientifiques… pour simplement accomplir l'amour, qui est au fond de soi, image, miroir de l'Amour, roc de l'Univers dont nous sommes tous des atomes. C'est plus être que croire qui importe, car seuls les actes d'amour changeront le monde. C'est cela, le pèlerin en marche vers les retrouvailles de la Vie telle qu'Elle S'est manifestée en 1974-77 à Arès, sur le bassin d'Arcachon, par amour pour l'humanité.
"Être pèlerin d'Arès n'est pas une étiquette, mais une manière d'être pour suivre la simplicité du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5-7)."
Voici le lien : https://youtu.be/U3XTpORTCU0
J'ai été très heureuse de faire ce beau pèlerinage et de prier avec vous, en union avec tous mes frères et sœurs, un peuple est en marche vers les Hauteurs Saintes.
Je vous embrasse, ainsi que notre bien aimée sœur Christiane, du fond du cœur,
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Danny, pour ce commentaire.
Ça fait bien trois mille ans qu'on parle d'amour du prochain sous diverses formes autour de l'enseignement de Jésus — Sermon sur la Montagne — devenu central et, malheureusement, je ne sache pas qu'on soit plus avancé de nos jours. L'absence de progrès social sur ce thème a de nombreuses et diverses origines, l'une des plus caractéristique étant l'impatience de l'homme qui considère que, par exemple, il faut du temps pour pardonner et qu'on n'a jamais le temps ; alors, on condamne.
La patience a quelque chose qui la relie à l'éternité, laquelle n'existe pas "scientifiquement". L'impatience est quasiement toujours reliée au Mal. Alors... alors... le temps passe et l'amour du prochain n'est plus, pour la populace et la mécréance, depuis longtemps qu'un rêve, une extravagance religieuse, une folie philosophique. Or, le Père compte sur nous pour le réveiller, lui donner vie. C'est tout l'enjeu de notre mission.
L'amour du prochain n'est pas du tout, mais alors pas du tout une idée générale populaire. Pour l'homme de la rue l'amour du prochain n'est pas du tout le fond des choses ; il pense que l'idée est respectable mais qu'elle est une pure et irréductible utopie et qu'elle ne vaut guère plus qu'un haussement d'épaule. Je ne sais qui a dit que "les idées générales ne sont ni vraies, ni justes, ni fausses ni injustes, mais creuses et totalement inutiles" (peut-être Paul Ricœur), mais ces mots ont été trop vite dits. Non, l'amour est un mystère, certes, mais une liste négative de tout ce qu'il représente ? Non, non.
En effet, le plus gros problème c'est de savoir ce qu'on entend par amour du prochain. Blaise Pascal avait bien vu le problème. Il disait (je rapporte ici de mémoire) : "L'homme est néant s'il ne ne fait aucun effort, s'il voit les choses sans passion et sans application." Dans le domaine de l'impardon (mot inusité et c'est dommage) les gens en général suivent les procès qui condamnent sans effort, sans passion et sans application, comme si ne pas pardonner allait de soi, mais il est impossible de réfléchir au pardon sans effort, sans passion et sans application. C'est pourquoi actuellement nous vivons dans un monde où l'amour ne peut venir naturellement que de façon exceptionnelle. Le plus aigu de notre tâche, c'est de trouver des Pèlerins qui ont compris que l'amour du prochain est un travail, un travail sur soi, une activité de la plus haure intelligence (Rév d'Arès 32/5) : Le Mal ne sera vaincu que quand un nombre conséquent d'humains dans le monde aura travaillé à répandre l'amour du prochain.

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Bonjour,
Je suis tombé sur les écris, que je n'ai pas lu, de personnes particulières :
"L'évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta,
"Un cours en miracle" qui est sans auteur je crois
et "Et l'univers disparaîtra" de Gary Renard.
La dernière personne que je cite dit avoir vu deux personnes matérielles "transfigurées" devant lui, ce qui me fait pensé à l'évènement d'Arès.
Je joins une interview qu'il a pu réaliser en pièce jointe.
Est-ce que vous connaissez les écrits et ces personnes ?
J'ai pu croiser quelqu'un ayant été inspirée par "un cours en miracle" ainsi que "Et l'univers disparaîtra" et l'objectif me semble être le même [que quoi ?], après quelques discussions.
Malgré des croyances différences.
Malgré que ces paroles ne m'ont pas inspirées sur certains points.
Peu importe le chemin.

https://www.youtube.com/watch?v=dEX5DCZx9FM

G. G. non localisé

Réponse :
Je connais votre nom de famille mais je ne connais pas de prénom G. dans cette famille ; je connais seulement un J.-H. G et une S. G., qui vivent en Bretagne. Aussi ne puis-je pas vous localiser.
Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais entendu parler des noms que vous citez : Maria Valtorta et Gary Renard et des ouvrages : "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" et "Et l'univers disparaîtra" dont ils sont les auteurs, ni du titre de l'ouvrage sans auteur "Un cours en miracle." Il va sans dire que je ne les ai pas lus. Je n'ai pas le temps d'écouter toute l'interview de Gary Renard qui dure environ une heure. À 94 ans je suis encore débordé de travail. Vous dites aussi que "Un cours en miracle ainsi que Et l'univers disparaîtra" semblent avoir le "le même objectif... Malgré des croyances différences." Le "même objectif" de quoi ? Que La Révélation d'Arès ? L'un que l'autre ? ...etc ?
Votre commentaire me donne l'occasion de dire deux ou trois choses sur les voyants, témoins, inspirés, etc. et de leurs livres. Avant que je fus témoin moi-même d'apparitions  et auditeur de révélation en 1974 et 1977 je n'avais jamais porté le moindre intérêt à ce genre de témoignage, d'où qu'il vînt, étant moi-même, quoiqu'ecclésiastique, honnêtement conscient que les Évangiles de Marc, Matthieu, Luc et Jean étaient eux-mêmes d'imparfaites émanations ou d'imparfaits restes de témoignages dont rien ne prouvait qu'ils étaient les meilleurs. Après 1974 et surtout 1977, quand on me citait des témoins contemporains — il n'en manque pas — d'apparitions ou de révélations plutôt éloignés de ma propre expérience d'Arès, je disais et je dis toujours : "Pourquoi pas ? Quand on a lu La Révélation d'Arès on sait que ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve mais ce qu'on fait. Et que faut-il faire ? Aimer, pardonner, rendre libre ! Pour cette raison je me suis gardé de déduire une doctrine et des dogmes à partir de ce que j'ai entendu en 1974 et 1977. Si vous aimez votre prochain comme il faut l'aimer, ce que vous croyez à propos de Dieu, du Salut, de la vie à mener, etc., n'a pas grande importance. Vivez comme vous le demande le Sermon sur la Montagne." Aussi, même si tel ou tel voyant dit des choses qui différent de tel ou tel autre et qui sont peut-être inventées, ce n'est pas grave, s'il reste l'amour.
Il y a indiscutablement une grande difficulté d'exister pour l'homme ou la femme, surtout face à l'immense univers qui nous entoure et il me paraît toujours possible que cette difficulté d'exister inspire des solutions diverses, voire très diverses. Il faut voir les soi-disant impostures des voyants sous cet angle-là. Que les religions qui sont toutes dogmatiques repoussent ces témoignages comme des mensonges éhontés, quel d'étonnant ? Elles-mêmes se sont emprisonnées dans des mensonges dont, à la différence des voyants, elles ne peuvent plus sortir. Le seul préalable méthodologique à la diversités des dits "mensonges" qui peuvent être de très honnêtes rêves me paraît être l'amour.
Comment, allez-vous me demander, ne pas éprouver un sentiment d'inquiétude face à des témoignages si divers ? Il faut simplement, comme je le fais moi-même, accepter de s'en remettre à la vraisemblabilité de l'amour comme cause centrale de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5, 38/5, etc.) et des projets de la Vie. Tout le reste est fioriture selon les goûts personnels des voyants. Vous allez me dire : "Alors, vous êtes un voyant vous-même ?!" J'ai vu et entendu, physiquement parlant, ce que j'ai décrit dans La Révélation d'Arès, mais comme tout témoin j'ai rapporté les choses comme je les ai perçues. J'ai raconté cette histoire vraie qui m'est arrivée à Lyon en 1957 ou 1958, je crois. Je sortais de la Foire de Lyon et je roulais, à petite allure, dans mon Aronde Simca (ma voiture à l'époque) derrière une 4-CV Renault que j'ai vue soudainement perdre une roue avant, laquelle roue fila sur le trottoir de droite plus vite que la 4-CV et blessa un piéton. Eh bien, au tribunal j'eus devant moi des témoins, sans doute sincères, qui affirmèrent tout autre chose et moi, le témoin n°1, je ne fus pas suivi. La 4-CV était une voiture d'occasion que le conducteur venait d'acheter : Ce n'est pas le vendeur de la voiture qui fut condamné à payer, car il avait vendu une voiture défectueuse, mais le conducteur de la 4-CV. En fait, la vérité resta méconnue ; au tribunal j'eus l'impression de vivre une sorte de songe. La Vérité par elle-même est souvent une sorte de projet ou d'abstraction.
"Il ne faut pas déplorer, ne pas rire, ne pas détester, mais comprendre", disait Spinoza. Il faut pourtant respecter cette pensée d'un de nos plus grands philosophes sur Terre. Il faut accepter que l'illusion, soit consciente comme le mensonge, soit inconciente comme une quantité d'illusions, soit ce qu'elle soit. Dans le domaine surnaturel l'intervention de l'analyste est illusoire. Je viens de lire sur l'Internet que le Cardinal Radzinger (futur Benoît XVI) considérait Maria Valtorta comme une menteuse infâme ; il ne pouvait pas être un analyste de bonne foi. Ce qu'il dit de cette femme est aussi faux que ce qu'il prétend que dit cette femme !
Voilà pourquoi ce que disent Maria Valtorta et Gary Renard ne m'intéresse pas. Je ne peux que développer ma façon de voir ce que j'ai vu et entendu à Arès en 1974 et 1977.

31aou23 251C20
09/01/2023 [?]
Frère Michel, bonjour.
Je reprends la phrase du commentaire 251/16 : "La Révélation d'Arès est un livre spirituel peu spirituel," dites- vous. Pourriez-vous préciser afin d'éclairer de votre lumière : Un quidam  qui n'a pas compris sur le coup, ce que vous vouliez dire  par ces mots : "Peu spirituel ?"  Première question.
La deuxième question est :
Que voulez vous dire par liberté absolue dans la vie quotidienne de l'homme ?   
Dans l'attente de vos deux réponses déterminées, afin que je les lui [à qui ?] transmette, soyez en vivement remercié.
Mary C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
La Révélation d'Arès est "un livre spirituel peu spirituel", parce que le but de cette Révélation est bien,
sur le Fond,
de réveiller la vie spirituelle, c.-à-d. réveiller ce qui est de l'ordre de l'esprit (vu dans la Parole de Dieu comme un principe indépendant gouvernant une vie indépendante et invisible : celle de la partie immortelle de la vie humaine vue comme fille du Père), l'esprit; dont l'origine n'est pas matérielle. Autrement dit l'esprit comme substance spirituelle de l'âme. "Quel avantage avons-nous à soutenir ou à croire que l'univers est plutôt spirituel que matériel ?" (Maurice Maeterlink dans "Avant le Grand Silence", je crois). Réponse :  Cet avantage est de démontrer que l'humain comme enfant de Dieu (Rév d'Arès 13/5) est au centre de la Vie, de l'Univers. "Si les admirables rêveries ne nous réconcilient pas avec l'homme, elles accroissent notre pitié pour ce grand malade. Sa maladie est surtout spirituelle: étrange délire obsidional" (François Mauriac, "Trois grands hommes devant Dieu"),
mais à la surface,
c.-à-d. dans l'écriture, la forme de langage, elle n'est pas spirituelle comparée à des Œuvres révélées comme les Veda par exemple. Le langage de La Révélation d'Arès est clair, réaliste, pragmatique.
Quant à la "liberté absolue", elle est bien, elle aussi, exprimée de façon plutôt claire, réaliste, pragmatique, physique même, comme dans la parabole du poulain agile (Rév d'Arès 10/10). Ainsi Jésus décide-t-il en liberté absolue de faire à pied le voyage de Jérusalem pour y fêter la Pâque en dépit des risques qu'il va courir dans cette ville.
Quand vous parlez au gens lors de votre mission, de quoi vous parle-t-il ? En termes pratiques de leurs difficultés d'exister ! La Révélation d'Arès aborde la difficulté d'exister du monde et nous demande de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) pour que cette difficulté d'exister devienne bonheur d'exister, redécouverte de la conscience que la vie humaine n'est pas comme celle d'une étoile ou d'une comète, dont le destin et de s'éteindre à jamais un jour ou l'autre, mais est éternelle et purement spirituelle. Qu'allons-nous devenir le Jour de Dieu (31/8) ? Nous n'en savons rien exactement, mais sûrement d'une façon globale nous allons devenir essentiellement spirituels. Jamais contrat n'est aussi chargé d'exigences tacites qu'un contrat de confiance. Nous devons changer ce monde pour des raisons intrinsèquement spirituelles, mais peut-être pas sans quelques raisons non-spirituelles... Il m'est bien égal de penser que je peux, peut-être, être ressuscité sans tête ni bras, ni jambes, si je peux approcher la Force de la Pensée divine avec, par exemple, mon pancréas ou ma glande pinéale dans le sillon cruciforme de la lame quadrijumelle de la région dorsale du mésencéphale, et appartient à l'épithalamus. Avoir la Force de la Vérité dans un petit bout de matière reliée au diencéphale de chaque côté par les pédoncules antérieurs et latéraux dans l'écartement desquels, appelés triangle habénulaire, se logent les habenula, la substance spirituelle de l'âme se retrouvant là, etc., etc., etc., m'est vraiment bien égal.
Il y a en nous du spirituel et du non-spirituel, qui doit être autre chose encore sans nom...

01sep23 251C21
Très cher frère aîné,
J'ai le bonheur de vous lire de nouveau.
Vos écris sont limpides, les commentaires de La Révélation d'Ares tout à fait éclairants. J'espère que votre nouvelle édition en voulant trop bien faire n'ira pas altérer d'ores et déjà la clarté puissante de vos commentaires à la fois simple et de grande portée spirituelle tout en s'éloignant de la religiosité mystique.
Agir maintenant par amour est compréhensible pour tous. Ceux qui ont peur de faire le Bien en changeant eux même chercheront toujours la petite bête pour ne rien faire.
Tout mes encouragements et mon admiration à votre fidèle ligne de conduite  pour demeurer notre 1er apôtre de ces temps "dits" modernes ; j'ai beaucoup de chance  dans mon  étincelle de vie de vous connaitre à travers vos écrits.
Mon 1er but en vous adressant ce commentaire est celui qui parle en tant que Médecin Anesthésiste...
[...]
Je vous embrasse très affectueusement.
Didier D., Loire Atlantique

Réponse :
Bien aimé frère Didier, je vous dis un grand merci pour ce commentaire. Je me suis permis d'en cacher la partie principale qui me parle longuement et doctement de l'intervention chirurgicale que je devrais subir bientôt. C'est une question privée. Je vous suis très reconnaissant de vous soucier ainsi de ma santé.
Je ne suis pas à Bordeaux actuellement ; je suis près de ma fille Anne qui a trouvé rapidement dans sa région le spécialiste introuvable à Bordeaux (visite possible la plus proche à Bordeaux : 9 novembre, quatre mois d'attente, pour rendez-vous pris le 15 juillet... Incroyable !).
Mais les choses se compliquent : Le spécialiste voudrait une IRM, mais j'ai un pacemaker qui demande l'intervention d'un cardiologue juste avant l'IRM pour désactivier celui-ci et juste après pour le réactiver... Enfin, nous avons trouvé l'homme qu'il fallait. Cette IRM aura lieu dans deux semaines. On ne peut pas faire mieux. En attendant j'ai pour consigne en cas de nouvelle colique hépatique d'aller immédiatement aux urgences que ce soit le jour ou la nuit et de demander le spécialiste hépato-gastroentérologue... J'avoue que je ronge mon frein, mon courrier s'accumule à Bordeaux, j'ai beaucoup à faire... Mais sœur Christiane veille sur moi comme une maman panda veille sur son bébé de 90 grammes dans son incubateur.
Vous me demandez si "la nouvelle édition en voulant trop bien faire n'ira pas altérer d'ores et déjà la clarté puissante de mes commentaires à la fois simple et de grande portée spirituelle tout en s'éloignant de la religiosité mystique." Merci de trouver que mon écriture jusqu'ici a été d'une "clarté puissante... s'éloignant de la religiosité mystique,", mon frère Didier. Ce n'est malheureusement pas l'avis de nombreux de nos missionnaires qui pensent que mes annotations sont encore trop religieuses. Ils souhaitent que mes prochaines annotations soient irréligieuses, laïques... Pas facile concernant un Verbe qui, malgré tout, parle de Dieu, du Père, d'âme, de prière, etc.
Alors j'ai situé mes annotations dans un autre bain de pensée sans trahir — soyez rassuré — le fond spirituel de La Révélation d'Arès. J'espère avoir trouvé le bon joint avec nos temps qui sont, pour une bonne part du moins, carrément athées ou qui affectent d'être athées. Je suis parti d'un constat, qui est le mien et qui, j'en ai conscience, n'est pas celui de tout le monde : L'enseignement de Jésus n'est pas un enseignement qu'on peut appeler religieux. Au reste, il ne fonde aucune religion ; il donne une ligne de vie à suivre, notamment celle du Sermon sur la Montagne. C'est ce que je fais, à ma manière et dans les proportions qui m'ont paru possibles avec le Verbe d'Arès, pour l'édition du cinquantenaire.
J'ai aussi tenu compte de la façon de voir de Karl Barth concernant la religion. Barth fut un pasteur et théologien protestant, mort en 1968, très connu en Suisse, mais assez peu couru en France. On l'a surnommé "le pasteur de la libération". Je ne cite ni ne copie Karl Barth, dont je n'approuve pas tout l'œuvre, mais j'approuve ce qu'il disait de la religion : "La religion, c'est l'absence de foi." Comme Barth je vois les religions comme des fabrications idéologiques et non comme des liens vivants, des liens d'amour, entre l'humain et le Père. Barth alla même, si ma mémoire est bonne, jusqu'à parler des "religions du mensonge" ; c'est à peu de choses près sur ce concept que La Révélation d'Arès repose. J'insiste donc dans l'édition en préparation sur la nécessaire absence de religionisme pour l'homme qui prépare son salut au lieu de cultiver inutilement la dogmatique.
Ce que j'essaie globalement de faire apparaître dans l'édition en préparation, c'est la grande simplicité du Fond Arèsien, à savoir plus exactement que la simplicité prime, en tous points, sur le droit et la règle. La simplicité ne fait rien perdre à la plénitude. Je voudrais qu'en refermant le livre le lecteur comprenne qu'un Appel d'En-Haut, quels que soient les mots qui le composent, peut-être rien pour lui, mais que la simplicité ne peut disparaître de sa mémoire comme le sel ne peut disparaître du pain et de la soupe.

03sep23 251C22
Bien cher frère Michel, notre prophète bien aimé de la Vie ✨,
Quel bonheur d’avoir pu prier 🤲 à vos côtés ainsi qu’aux côtés de mes frères et sœurs en Juin dans la Maison de la Sainte Parole à Arès.
Beaucoup de cette première génération des frères et sœurs présents à vos côtés se seront pour la plupart envolés vers l’au-delà d’ici une trentaine d’années. De ces frères et sœurs (vos compagnons de la première heure) qui ont commencé grâce à vous, leur prophète Mikal, de devenir ce petit peuple qui s’est spiritualisé en prenant une qualité et une force d’élévation spirituelle, une âme collective en quelque sorte : la polone qui comptera un nombre conséquent de pénitents au fil des générations, car chaque pénitent a par principe un ha ou une âme, la polone deviendra en somme un conglomérat des âmes ou has (annotations Rév d'Arès xxxix/13) : (De ) la boue coule la polone : la nuit (est alors) finie, le jour fraye ta lance (xxxix/12) 📖.
"La polone est l’âme du peuple, l’harmonie collective des has (ou âmes)."
Votre enseignement est magnifique, frère Michel, pas religieux du tout, mais d’un vivant métaphysique spirituel infini 💫 !
Des enfants au cœur de notre mouvement d’apôtres ont grandi. Ils sont tombés dans la "marmite de la potion magique" de La Révélation d’Arès. Ils ont fait des enfants qui à leur tour mettent des bébés de Pélerins d’Arès au monde 🌎. Ils sont les générations des générations qui vont souffler, s’habiller du Fond de la Vie Créatrice. Plus rien n’arrêtera ce petit peuple qui grandit et deviendra un grand peuple de pénitents qui sauvera l’humanité du péché des péchés.
Il n’y a plus de mort, mais transmission vivante de la Vie Créatrice dans la métaphysique qui n’a ni commencement ni fin.
Grâce à vous, grâce à la Vie Créatrice qui vous a parlé, l’humanité n’a jamais reçu aussi forte Lumière (Rév d'Arès xxi/10 📖).
Teste [= laisse un testament...] ! [qui] Donne (la Parole) aux fils de tes frères pour que l(eur) œil n’arrête pas la Lumière (Rév d'Arès xxi/10).
Vous avez laissé à l’humanité cette Parole de la Vie comme un testament de Lumière qui se transmet, bien vivant dans le cœur de nos jeunes enfants qui à leur tour le transmettront à leurs enfants et petits-enfants.
Oui, la mission de la jeunesse est vitale pour le retour vers l’amour avant tout.
Vous restez et resterez avec les prophètes Yéchoua (Jésus) et Mohamed le prophète de l’arbre à la pointe toujours verte qui de la bouche de Yéchoua et de la bouche de Mouhamad, sortez comme le feu 🔥 (Rév d'Arès xiii/18 📖). Votre œil (a) le Feu 🔥 (xiv/13) ✨
Juste prophète,va les mains devant ! [Rév d'Arès xxxvii/2]
Quel bonheur de vous avoir parmi nous, frère Michel, notre frère ainé et bien aimé prophète 💞🌈 !
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Il m'arrive, quoique lisant La Révélation d'Arès pour l'ultième fois, de penser que Le Livre est une Révélation inachevée, que quantité de vérités y sont prononcées puis stoppées net, sans doute parce que nos pauvre cerveaux humains affouillés par la matérialité ne sont pas capables de comprendre en l'état actuel de la célébralité ou de l'intellect. De là, bien sûr, la nécessité d'un prophète qui a reçu les clés de ces portes ; le prophète n'est jamais qu'un verrou-ritournelle, qui restitue en coulissant de gauche à droite ce qu'il a reçu. Merci, ma sœur Patricia, de retenir les sons "clic-clac !" du verrou que je suis, mais ne me complimentez pas trop. Vieillissant et me servant depuis quelques jours d'une canne pour marcher, en clopinant je me tourne vers le Père, qui a pris — allez savoir pourquoi ! — le pauvre type que je suis pour transmettre ce qu'il voudrait faire entendre à cette bande de lascars qu'est l'humanité ânonante, et je lui dis : "Je ne sais pas si j'ai bien retransmis ce que Tu m'as dit, mais j'ai fait ce que j'ai pu. Épargne-moi les ténèbres quand mon sang cessera de circuler."
Quantité de gens ne cesseront jamais de trouver quelque erreur dans ce que j'ai enseigné et qui n'avoueront jamais qu'il souhaitent avant tout me rendre... disons... hérétique. Or, Blaise Pascal écrivait au Jésuite François Annat, recteur du lycée Louis le Grand, "qu'il ne fuyait rien tant que d'être hérétique"... Pour moi, Mikal, c'est la même chose. J'ai fait un travail prophétique honnête.  Reste l'amour ! L'amour est en effet la seule action interne qui façonne l'âme, qui soit donc à l'origine de la polone dont vous rappelez le sens. L'homme n'est pas là pour se raconter ou se confier à un confesseur, un vérificateur, un ayatollah, etc. L'homme est là pour se donner, se donner au prochain au singulier ou au pluriel, il est donc là pour aimer. C'est l'amour qui sauve ; ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve.
La Révélation d'Arès ne fait pas de nous la ruine auguste d'un autre temps ; elle fait de nous la fondation du palais ou du Royaume de la Vie. Ceux qui me reprochent d'être religieux n'ont pas compris que notre langage humain est très insuffisant pour exprimer la vie spirituelle trop souple, trop aérienne, trop profonde en intelligence, pour retrouver rapidement ses racines dans le monde actuel, le monde avant qu'il change (Rév d'Arès 28/7) ; ils prennent donc le parti des innombrables qui nous repoussent et par là ils ont tort, mais ils voient quelque chose, dont nous ne tenons pas assez compte, de la résistance de l'homo sapiens au concurrent du Ciel comme le boulanger du boulevard voit la concurrence du boulanger de l'avenue. Sapiens signifie en latin intelligent, sage, raisonnable, prudent, adjectif issu du participe présent du verbe sapere signifiant "avoir du goût, de la saveur, du jugement." Oui, intelligent comme un boulanger l'est comparé au Caravage ou Sainte-Beuve comparé à Proust.
Encore merci, ma sœur Patricia.

05sep23 251C23
Tract salon Zen 1 Salon Zen Tract 2

























Cher frère Michel, bien-aimé prophète en l’Amour du Père,
Nous pensons bien à vous et nous espérons vous retrouver dans la meilleure forme physique possible.
Nous tenons malgré tout à vous informer de la prochaine mission quise tiendra à Paris Porte de Champerret devant le salon Zen du 28 septembre au 2 octobre.
À propos de votre entrée 251 sur les pressions contre La Révélation d'Arès, nous avons été informés que le refus d'accepter un stand d'ADIRA [Association pour la Diffusions Internationale de La Révélation d'Arès] au salon zen vient de peurs et d'intimidations extérieures sur les organisateurs.
Nous maintenons néanmoins la mission à l’extérieur du salon parce que nous la menons depuis 2018 et que cela jusqu'ici n'a jamais posé de problème.
Et puis, nous trouvons utile de poursuivre auprès de ce public car, entre 8 et 12 personnes sont venues à chaque fois au local parisien suite à ce type de mission autour de salons "Zen et autres salons alternatifs". Les groupes qui les ont reçus sont encore en contact avec au moins six d’entre elles. L'une d’entre elles a commencé à missionner et est venue au pèlerinage 2023. Également, une autre sœur isolée nous a rejoint sur cette mission grâce à la communication que vous en avez faite dans votre blog.
Cette année, nous moissonnerons en appelant à "mettre l’amour au cœur de nos actions", et en soulignant que cela permettra de changer de civilisation. Les visiteurs du salon Zen sont souvent en quête de sens, et nous espérons qu’ils trouveront là une orientation concrète pour leur recherche.
Parmi ces visiteurs, nombreux sont ceux qui aspirent à ce que le monde change vraiment. Beaucoup ne croient plus en la politique et en la religion, et ont aussi conscience qu’ils font partie de la donne pour que ces changements arrivent ; par exemple, en s’appliquant à eux-mêmes cette phrase de Gandhi : "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde !"
Ce qui souvent n’est pas vu, c’est que
l’amour du prochain n'est pas sentimental, qu'il demande des efforts et est d’abord une question de volonté (chacun selon sa mesure) ;
l’amour est une véritable force de construction sociale.
Avec cette mission, nous invitons simplement à vouloir aimer au quotidien !
Vous trouverez ci-joint le tract support de la mission.
Pour l’accueil, quatre groupes : jeunes, 5x6, A et B, organisent une rencontre au local chaque samedi d’octobre, sur des approches différentes autour du thème de l’amour. Cette façon de faire donne au public une idée de qui nous sommes et de notre diversité.
Cela fait quatre points de rendez-vous sur le mois d'octobre, nos visiteurs auront ainsi un plus grand choix de dates et pourront revenir aussi plus facilement.
La mission par les groupes autour du local continuera en parallèle de cette mission.
Nous lancerons bientôt un appel à tous nos frères et sœurs de l’Assemblée de Paris [Ouvriers de la Moisson en Île de France] pour assurer la mission devant le salon Porte de Champerret.
Nous avons hâte d’y être !
Bien-aimé frère Michel,
Nous espérons que ce résumé vous donnera une bonne première idée de ce que nous projetons de faire.
N’hésitez pas à nous demander des clarifications ou à nous transmettre vos commentaires/réactions sur ce qui est prévu. Nous pouvons encore le faire évoluer.
Avec toute notre affection fraternelle, nous prions avec vous pour accomplir [Rév d'Arès 35/6].
Nous sommes heureux d’être à vos côtés et aux côtés de nos frères et sœurs de l’Assemblée Parisienne dans cette magnifique mission qui est la nôtre.
Christelle L., Véronique D. et  Frère Bernard W., d'Île de France

Réponse :
Je suis heureux que la mission se poursuive sur la base réaliste d'une constance d'hostilité à notre égard : On nous craint, parce que nous avons un plan pour l'homme : Remplacer la politique, la religion et leurs lois par l'amour, qui est une force puissante de changement du monde (Rév d'Arès 28/7). C'est déjà ce qui a valu à Jésus de Nazareth une fin tragique. Mais à l'époque une telle fin était possible avec une relative facilité. Ce n'est plus la situation d'aujourd'hui ; alors on se borne à nous empêcher de figurer sur les foires, les marchés, les salons, dans les media, etc., comme vous le rappelez au début de votre message.
La politique, la religion, leurs pratiques millénaires craignent tout ce qui permet aux gens de la rue de penser à autre chose qu'à eux. Cela me rappelle Copernic, Kepler, Galilée, etc., qui ont répandu peu à peu l'idée que la Terre n'était pas plate, mais ronde et pivotant sur elle-même, et qu'elle n'était paz davantage le centre de l'univers qui aurait tourné autour d'elle, mais une planète du système solaire, lequel n'était pas non plus une étoile centrale autour de laquelle aurait volté l'amas des étoiles célestes, mais seulement une étoile naine jaune d'une masse d'environ 1,989 1 × 1030 kg, composée d’hydrogène (74 % de la masse ou 92 % du volume) et d’hélium (25 % de la masse ou 8 % du volume), une petite étoile sans importance de la Voie Lactée. Cette idée dérangeait grandement les bobards de la religion qui à l'époque de ces hommes-là n'était pas séparée de la religion. C'est une idée aussi simple que Jésus puis nous rappelons au monde : Vous voulez chasser le mal ? Faites le Bien, aimez ! La loi des hommes, appelée loi des rats (Rév d'Arès xix/24) n'est que vengeance. L'amour, s'il s'installe, la supprime, car il engendre le pardon, la paix, la liberté. Cela ne fait pas l'affaire de ceux auxquels la loi permet de vivre en dominant, en jugeant, en taxant.
Alors, nous sommes pour ainsi dire suspects d'hérésie, d'hétérodoxie et l'on nous couvre du boisseau. Mais vous avez trouvé le lieu d'où il est difficile de nous chasser pour nous empêcher de parler : le rue.
Plutôt que "Mettre l'amour au centre de nos actions" j'écrirais : "Mettre l'amour au centre de la vie sociale" ou, si le mot "sociale" vous paraît susceptible de soulever trop de questions diverses, dites simplement : "...au centre de la vie."
Le verso me paraît bon.

09sep23 251C24
J'ai voulu joindre une pièce, la démonstration visuelle de Scott Mac Cloud, mais impossible j'essaye par votre adresse mail, sinon tant pis.
Quoi dire pour éveiller la conscience ?
J’esquisse ici une nouvelle approche issue de ma connaissance de la bande dessinée et de ce qu’en dit Scott Mac Cloud dans son livre "Art Invisible" où il explique que l’essentiel de la bande dessinée ne se passe pas dans les cases mais entre les cases, dans le vide où le lecteur peut se mettre, et où il reconstitue les manques, d’où son titre "Art Invisible".
Ce peut être une réponse à votre questionnement de 251C22 (c’est d’ailleurs lui qui m’a poussé à écrire ce commentaire et à sortir cette nouveauté). À mon avis, la vérité ne sera jamais présentée uniquement de l’extérieur, l’homme doit y participer et retrouver sa place dans la vérité. Donc, la vérité sera toujours présentée avec des chaînons manquants, pour que l’homme mette en route sa réflexion et son action, et petit à petit reconstitue le puzzle qu’il partage avec la totalité. Çà vous concerne en premier en tant que prophète bien sûr, mais ça concerne aussi chacun des frères. Pourquoi le chaînon manquant de la raison spirituelle qui a poussé Dieu à créer la matière sur laquelle, ensuite, il a créé l’homme spirituel ? N’aurait-il pas été plus simple de rester dans le spirituel d’un bout à l’autre ? Pourquoi emprunter ce chemin dérivé ? Et ensuite reprocher à l’homme de rester prisonnier de la matière ?
Il y a peut-être une nouvelle forme à essayer pour éveiller la conscience et arriver à ce que le lecteur ne reste pas à l’extérieur des mots, mais qu’ils les vivent comme étant directement issus de lui-même. Et pour cela faire comme les auteurs de bndes dessinées font, rester dans des représentations esquissées et non pas réalistes et explicatives (je met en .pdf un tout petit extrait de l’ouvrage de Scott Mc Cloud où il explique cela).
Il ne s’agit pas d’écrire des aphorismes ou d’écrire des slogans ou des poésies. Cela peut friser ces genres mais c’est d’autre chose qu’il s’agit, il s’agit de traduire la Parole de Dieu en quelques dizaines ou centaines de petites phrases, justes, mais qui ne disent pas grand choses, de manières à ce que ces pensées ressemblent à l’univers intérieur de pensées floues qui habitent chacun d’entre nous en permanence et que la vérité passe entre les phrases, en même temps, que le lecteur s’identifie aux mots qui sont comme dits par son Dieu intérieur puisque cela n’en dit pas trop.
J’ai essayé d’écrire de telles phrases aujourd’hui en même temps que j’ai réfléchi à ce commentaire mais c’est nouveau pour moi, donc je suis peut-être à coté de ce qu’il faut vraiment faire. C’est l’idée.
— On se trompe en faisant confiance à la politique, à la religion, à la science, à l’économie c’est en nous-même qu’il faut avoir confiance.
— N’oublie pas de monter dans le train de la liberté quand tu aimes.
— Ton amour réchauffe le soleil quand le frère humain fait partie de ta vie et de tes préoccupations.
— Aie confiance dans tes capacités à aimer, ça peut venir très vite ou au contraire venir tout doucement, petit pas après petit pas.
— Dès qu’il y a un bonheur où la joie rayonne dans ton cœur, l’éternité n’est pas loin.
— Où commences-tu ?
— Où finis-tu, si tu finis ? L’immensité t’habite.
— Qu’est-ce qui te donne la joie ? Qu’est-ce qui te donne l’excitation ? Suis ce qui te donne la joie !
Bernard de la F., Bretagne-Sud

Réponse :
Vous posez là, mon frère Bernard, une hypothèse à laquelle les religions ont déjà répondu de mille façons et à cause de quoi ont apparu des simplifications totalement erronées auxquelles elles ont malheureusement donné le statut de dogme. La Trinité : père-fils-saint esprit, entre autres choses est sortie d'un saucissonnage de la Parole ou d'une mise en bande dessinée des idées et mouvements multiples qui sautent à l'esprit à la lecture de la Parole et de ses écrits annexes. En fait, rien n'y est jamais complètement unique ou complètement immobile. C'est un problème, parce que tout ce qui paraît être toujours à peu près identique ne l'est jamais en fait. "L'eau qui fait le fleuve n'est jamais la même en dépit des apparences, pensait déjà Héraclite au VIème et Vème siècle avant Jésus Christ. Nous ne pouvons que construire un monde qui bouge sans cesse et votre mise en tranches choisies de la Parole à la fin de votre commentaire peut être remplacée par une autre mise en tranche, à la manière des réalisateurs de bandes dessinées, ou d'autres mises en tranches choisies de la Parole et orienter la foi dans une autre direction.
Nous sommes prisonniers de la matière charnelle et des limites très vite atteintes du fonctionnement de notre esprit qui est prisonnier de notre cerveau, ce qui a pour résultat que tout ce qui concerne l'homme est toujours une fabrication avec ses limites et qu'il nous est impossible de prouver qu'autre chose puisse exister. Comment sait-on ce qu'on croit savoir ? Cette question apparemment simple et que les bandes dessinées essaient de résoudre par des petites images qui se succèdent, brèves comme Blondie autrefois, création de Chic Young vers 1930, ou longues comme Tintin, véritables romans en images de Hergé, à peu près à la même époque, met en fait en jeu tout un moteur de pensées qui occupent l'esprit du lecteur, mais très limité en fait. Ce que nous savons n'est guère, en fait, que notre compréhension étriquée du monde réel. Aucune bande dessinée ne peut exprimer des sentiments profonds comme, par exemple,ceux que décrit avec un talent remarquable, mais lui aussi limité, Stendhal dans "Le Rouge et le Noir". Le dessin de la bande dessinée ne peut pas remplacer les mots d'un auteur comme Stendhal, lequel ne peut remplacer le vécu aux couleurs indénombrables... Après cinquante-cinq ans l'amour sentimental que je porte à mon épouse Christiane reste indescriptible. Et aujourd'hui l'amour du prochain que je porte à l'humanité et devenu lui aussi indescriptible. Il me faudrait pouvoir sortir de moi-même pour en parler avec la chaleur qu'il dégage dans mon propre cœur et cela je ne le peux pas, aucun humain et aucune bande dessinée ne le peuvent.
Or, c'est ici que ce que vous dites, frère Bernard, esprit très subtil mais subtil comme un humain peut l'être, est le vrai sujet que vous abordez avec courage — ce dont je vous félicite — mais aussi avec des limites inévitables — ce qui est fatal pour un humain —, et qui était déjà connu dans la philosophie antique. Depuis des millénaires l'homme cherche comment en saucissonnant de longues pensées diluées ou de longs textes hétéromorphes comme l'est la Parole descendue de la Vie dont la profondeur est infinie. C'est le problème de l'ontologie dont on connaît le sens et le sujet, mais qu'on ne peut pénétrer qu'un peu. Nous sommes sans cesse à la recherche de la Vérité, nous voudrions nous approcher de "là-bas" ou de "là-haut", dont nous ne savons même pas où il se trouve, à partir de tranches de l'infini saucisson de la Parole aussi infinie que l'est Celui Qui la donne.
L'invitation que vous nous adressez de réfléchir à ce problème : comment présenter la Parole d'Arès, est de toute façon très utile, même si elle ne restera jamais qu'un proposition avec un nombre infini de réponses. Merci, frère Bernard.

09sep23 251C25
Cher prophète,
Ce petit mot du matin pour vous accompagner dans cette période difficile de préparation chirurgicale.
Ci-joint une copie réduite de notre prochaine affiche "l'amour est créateur".
Comme pour la plupart de nos affiches, nous puisons la photo dans les bibliothèques d'images de l'Internet,
et nous puisons sur votre blog des phrases porteuses de force d'évocation.
Enseignement, création, partage, amour, un cercle sans fin de la Vie à retrouver (Rév d'Arè 24/5).
Bonne journée à tous les deux.
Pensées fraternelles.
Arièle et Philippe C., Hautes-Alpes
L'amour crée

Réponse :
J'aime beaucoup votre affiche. Puis-je suggérer un petit complément qui ne la défigurerait pas ?
Rappeler aux humains qu'il n'est pas d'amour sans liberté. L'évanouissement de l'amour du prochain pourrait bien précéder la mort de l'amour en ce monde, la chute dans la barbarie totale et sa conséquence : la disparition de toute forme de bonheur, car le bonheur a besoin comme l'amour de liberté. La barbarie, c'est l'absence absolue d'amour, mais aussi de liberté tant chez le barbare que chez ses victimes.
Un rappel de cette notion de liberté manque sur l'affiche. N'oublions pas, comme je l'ai toujours dit de diverses façons, que l'Histoire avec un grand H est en fait l'histoire de la contrainte et des réactions défensives inépuisables de la liberté. L'Histoire est celle d'armées de dominateurs et destructeurs auxquelles répondent les partisans de la liberté, qui sont toujours des partisans de l'amour.
Le christianisme de Marc, Matthieu et Luc était pénétré par la conviction que la grande majorité des hommes vit dans une igorance arrogante et qu'il faut leur donner la chance de crever le sac de l'aveuglement qui les enferme.

10sep23 251C26
Albert Einstein aurait dit ou écrit que Dieu n'a pas créé le mal, que le mal est le résultat de l'absence de Dieu dans le cœur des humains.
L'origine du mal tourmente les hommes depuis toujours, je suppose. La souffrance, la maladie, la mort, les guerres. Certains pensent donc que le Créateur de la Vie et du bonheur de vivre peut également être le Créateur du mal et donc de la destruction de la Vie. Comment pourrait il en être ainsi ? Comment créer le sublime et la perfection et en même temps l'insuffisance, la médiocrité et la désolation?
Je rajoute que l'affirmation d'Einstein est vraie, car quelques soient les noms et les représentations que les hommes utilisent pour tenter de cerner le divin (illusoire prétention), les préceptes de toutes les religions nous mènent à notre vocation d'amour de soi et des autres, à notre vocation de liberté pour soi et pour les autres, à la paix, au partage... au Bien.
Comme il est parfaitement impossible de cerner une Énergie creatrice, aussi prodigieuse et généreuse que celle de Dieu, les religions ont essayé de le faire de manière plus ou moins heureuse, souvent avec beaucoup d'œillères et d'orgueil. Et même si en Orient, les hommes ont une vision moins étroite et moins duelle de la Vie, la religion, dans son principe, s'égare toujours, lorsqu'elle veut rendre Dieu accessible à l'homme, par ses rites et ses pratiques "purificatrices" diverses. En tentant de relier l'homme à  Dieu, vu comme un Être à l'extérieur de soi, et donc par un biais extérieur (rites, pratiques, credos, mantras), car on ne peut atteindre ce qui est au-dessus de nous mêmes et d'une nature séparée de la nôtre, que par des outils extérieurs.
Or, si l'on part de l'idée d'Einstein il s'agit d'avoir Dieu en soi, de ne pas laisser vide notre Lieu intérieur, notre Cœur qui est fait pour le Sacré, car toute sorte de mal peut alors y entrer. En emplissant chaque jour mon cœur de la Parole généreuse et aimante du Créateur, en méditant sur cette Parole, dans cette sécurité silencieuse et la paix intérieure que me procure cette proximité avec le Créateur quand je lis et rends consciente sa Parole en moi je sens qu'il n'y a plus de place pour la haine, le jugement ou la mesquinerie.
Je dois ensuite retrouver en moi la puissance créatrice pour donner vie à cette Parole qui me ravit. Mais si dans la Parole que je lis, on m'invite à l'étroitesse d'esprit, au jugement, au rejet, c'est qu'elle n'est tout simplement pas d'origine divine. Si elle m'incite à exclure de mon cœur certains humains, parce qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas entrer dans cet entonnoir de croyances présenté à leur esprit, je ne valide pas cette parole soit disant divine.
Dans toute foi digne de ce nom le Bien, c'est-à-dire l'Amour inconditionnel, le respect de la liberté, la recherche de la paix et le partage sont encouragés. C'est le cœur empli de Son Dieu (Rév d'Arès 4/11)  que, croyant ou incroyant, l'homme arrêtera de faire le mal et retrouvera le bonheur.
Françoise L., Bretagne-Sud

Réponse :
Je découvre ici en vous, ma sœur Françoise, un esprit ouvert à la métaphysique.
Oui, il est plus que probable qu'Einstein ait dit que le mal ne pouvait pas être une création de Dieu. En intention, la Vie ne pouvait pas avoir créé la mort ni le bonheur le malheur, c'est vrai. Mais, par effet de contraste ou de rebond naturellement passif, par cette animation résultant naturellement du mécanisme universel qui fait qu'une chose existe très souvent parce que son contraire naît et existe simultanément à elle, il est un fait que la Lumière n'existe ou n'est perceptible que parce qu'existe son contraire : l'ombre, l'absence de lumière, la nuit, ou que la forme et le poids n'existent que parce que leur contraire : le vide, apparut et persista à leur création — j'ai dû écrire quelque chose comme ça il y a longtemps dans "La Pommeraie" —. bref, que la Création n'existât que parce qu'il y avait Chaos (Genèse 1/2). On peut donc dire que le Bien ne peut exister que parce qu'il y a possibilité de Mal. C'est une question métaphysique fondamentale sur laquelle on pourrait beaucoup disserter ; je n'en ai pas le temps.
Un grand philologue allemand, grand latiniste et très francophile, Ernst Robert Curtius, disait que le monde des âmes — que nous pourrions appeler la polone — était un damier ou un échiquier de sympathies, une combinaison de noir et de blanc dans l'humanité animale vivante, ou quelque chose comme ça. Je ne me souviens plus où j'ai lu ça, mais il ne se trompait pas concernant sa description des âmes tant qu'elles habitent des corps de chair où circule le sang, mais il se trompait probablement quand il parlait des âmes libérées de la chair, celle-ci une fois morte. Autrement dit, si ma mémoire vaut encore quelque chose, Curtius pensait que le Mal pouvait coexister avec le Bien sur Terre, mais que cette co-existence n'existait probablement plus une foi que l'âme était libérée.
Le gros défaut de la religion, quelle qu'elle soit, parmi d'autres défauts, est toujours de céder à la factualité : Pantaléon ou Pantalémon, martyr, était médecin, alors on l'invoque pour guérir comme s'il tenait toujours au ciel son cabinet médical depuis le IVème siècle : "Saint Pantalémon m'a guéri(e) !". En fait, l'âme de Pantalémon a, selon ce que je crois comprendre de la Parole, rejoint la polone depuis belle lurette et forme cette force unique spirituelle co‑créée (l'homme est Enfant de la Vie), un Être, sorte d'aggloméré d'êtres, adjoint à l'Être... Il y a sans doute une progressivité dans cette métamorphose, qui peut être brève ou longue selon l'âme, mais je pense que les âmes dans les étoiles ne sont pas individuellement dipersées mais forment dans un faisceau infini un tout dont la nature réelle ne peut être connue de l'homme dont le cœur bat sur Terre... et bat, au reste, un très court moment : quelques décennies, ce qui est dérisoire, un pet de lapin, comparé au mystérieux temps cosmique (Rév d'Arès 12/6).
Un vieux dicton anglo-saxon dit : Man's calamity is God's opportunity (le désastre humain facilite les choses pour Dieu) voulant dire en somme que les malheurs de l'homme donnent à Dieu plus de facilités pour le sauver. On peut donc avec ce dicton penser que le mal : la souffrance, le souci, l'injustice, la peur, le deuil,  etc., rendent le pécheur plus réceptif, même involontairement, aux effluves de l'Amour et de la consolation de la Vie.
Paul Valéry a écrit quelque part : "L'esprit n'est que bêtise en mouvement et le génie est la bêtise en fureur," mots qui signifient, je pense, que l'homme est devenu bête — ou, dirions-nous, que le péché a rendu l'homme bête —, mais que l'animation ou la fureur changent cette bêtise en bien et que, donc, la vie qui vient de la Vie sous formes d'animation ou de fureur peut apporter l'antidote à la toxique bêtise. Autrement dit, le mal d'une certaine façon porte toujours son remède, le bien, en soi. De là, le parcours ahurissant de sottise mais admirable de fidélité aux idées de la clique dirigeante nazie qui fera durer cette situation sans interruption jusque dans le bunker de Berlin où deux de ses promoteurs de pointe : Hitler et Göbbels, se suicideront. L'Histoire cite un certain nombre d'humains qui ont pu changer une perplexité stérile, un mal, en décision féconde, mais en fait l'Histoire est pleine d'une immense foule d'indécis ou d'irréfléchis qui jamais ne passent à un changement heureux, ce qui explique pourquoi il faut pardonner : Parce qu'on ne sait jamais.
Voyez ! Je cite beaucoup de gens dans ce texte, mais c'est parce que seul je suis un mal, un nul, un pauvre type, et que je n'existe pas sans Dieu qui m'a parlé et sans le Bien qui côtoie le Mal que je porte, sans tous ces hommes qui ont pensé et bien pensé. Je ne suis rien sans le Tout, je ne suis qu'un infime constituant du Tout, ce Tout qui contient aussi bien le Mal que le Bien. Einstein a raison de dire que Dieu n'a pas inventé le Mal ; le Mal existe automatiquement dès lors que le Bien existe ; disons que l'un ne va pas sans l'autre.

15sep23 251C27
Je ne crois pas votre histoire d'apparitions et de dictions surnaturelles des années 1974 et 1977, mais je suis votre blog qui m'intéresse à plusieurs égards. Notamment, je crois qu'il n'y a d'évolution qu'à partir de l'imagination, d'invention. Einstein, dont parle la commentatrice 251C26, Françoise L., a commencé par imaginer ce dont par la suite il a bien dû lui-même convenir.
Il y a quelques années que vous avez encouragé vos partisans à s'intéresser à la métaphysique pour pénétrer l'univers mystérieux (mystérieux pour tout le monde) au milieu duquel notre Terre n'est qu'une poussière comme vous dites. Mais qu'est-ce que vous entendez par métaphysique ? Je lis sur une page d'Internet ceci : Métaphysique, sens 1 : Réflexion philosophique qui a pour objet la connaissance rationnelle de la nature des choses ; sens 2 : Réflexion abstraite. Je pense que vous vous rangez dans le cadre du sens 2. Dieu, la "force créatrice", ce que vous appelez la Vie et qui est, si je comprends bien, la "divinité" vénérée sous un tas de noms dans l'ensemble du monde, la plus puissanta des divinités qui symbolisent la force, la valeur, l'intelligence et la victoire, dont les pouvoirs sont liés au ciel. En tant que "Dieu" créateur, il est propriétaire de l'univers, ce qui fait de lui une divinité liée à la fertilité, donc à la suite ininterrompue des naissances : la Vie ! En somme, la métaphysique, c'est la Vie, mot venu sous votre plume comme les "violons longs" sont venus sous la plume de Verlaine.
Jean-Paul H. de Paris

Réponse :
Ce ne sont pas les "violons longs" qui ont joué leur complainte dans le poèmes fameux de Verlaine, mais ce sont  "Les sanglots longs des violons de l’automne", qui "blessent mon cœur d’une langueur monotone. Tout suffocant et blême, quand sonne l’heure, je me souviens des jours anciens et je pleure et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte." Magnifique, n'est-ce pas ? Eh bien, mon frère Jean-Paul, c'est aussi de la métaphysique, ça ! Décrire la langueur pré-crépusculaire de l'automne de fin septembre-début octobre, sous les mots de Verlaine, c'est dire les choses de façon plus vraie que ne peut dire n'importe quelle description physique de cette période annuelle sous nos latitudes.
Vous ne croyez pas à "l'histoire d'apparitions et de dictions surnaturelles des années 1974 et 1977" à Arès. Vous n'êtes pas le premier ; je dirais même que j'ai rencontré infiniment plus d'humains qui ne croient pas un mot de l'histoire qui, à Arès en Gironde, France, a donné naissance à La Révélation d'Arès, que d'humains qui y croient. Ceci dit, qu'entends-je par métaphysique ?
À la majorité de mes frères humains qui ne comprennent pas le mot, je donne une réponse simple : "Il y a les choses évidentes et prouvées ou démontrées qui forment la physique. Mais l'existant s'arrête-t-il aux limites de la physique ? N'y a-t-il rien au-delà ? Bien sûr que si, car le domaine de l'existant ne se limite pas, c'est évident, à ce qu'on voit ou mesure ou déduit. Eh bien, le seul moyen de dépasser ces limites, c'est la métaphysique."
Tout ne peut pas se comprendre et se dire avec des mots et des calculs, il faut, comme je dis parfois, lancer l'esprit à l'aventure. Un philosophe autrichien devenu britannique, Wittgenstein, professeur de philosophie à Cambridge (je crois), disait  "Je montre à mes élèves un vaste paysage où ils ne pourraient pas se reconnaître" et aussi : "Les limites de mon langage sont les limites de mon monde." Il y a des transcendentaux, des dépassements dont l'existence est évidente, quoique pas nette et ce manque de netteté oblige la pensée à seller et enfourcher la métaphysique comme une jument  — Il est par exemple impossible de dire si Dieu existe ou n'existe pas et s'il existe où il est. Je comprends qu'on soit agnostique, mais athée je ne comprend pas... Plus les galaxies sont lointaines, et donc jeunes, plus elles sont difficiles à détecter tant leur signal lumineux est faible. Le télescope spatial James Webb a observé la plus lointaine des galaxies jamais détectée, qui s’est formée aux premiers âges de l’Univers, 320 millions d’années seulement après le Big bang, selon des études publiées ce mardi. Mais ce qu'on voit, c'est ce qui était il y a 320 millions d'années... Aujourd'hui qu'y a-t-il à cet endroit ? On ne peut qu'en avoir une vague idée par l'imagination.
Même chose pour l'Histoire. L'Exode est une tache métaphysique évidente sur l'Histoire de l'humanité. L'Être est très probablement antérieur au Bien, on n'en peut douter, même si l'on ne peut dire pourquoi et de quelle manière. On ne peut nier que l'homme connaît des états mystiques et les matérialistes forcenés qui prétendent que cet état mystique tient à la bêtise humaine se montrent vraiment très bêtes. Jésus de Nazareth, Thomas d'Aquin, Spinoza parmi tant d'autres ont été des mystiques... Croit-on que leurs enseignements auraient été et sont toujours étudiés s'ils étaient si bêtes ? Frege fut un mathématicien, logicien et philosophe allemand, considéré comme créateur de la logique moderne et plus précisément du calcul propositionnel moderne : le calcul des prédicats. Il est aussi considéré comme l'un des plus importants représentants du logicisme. Frege tenta de dériver l'arithmétique du paradoxe qui porte son nom, je crois. Frege n'entendait nullement réduire le raisonnement mathématique à sa seule dimension logique. Son idéographie visait à associer sur la même page, et de manière explicite, le contenu mathématique (ligne horizontale de la page) et la structure logique (ligne verticale). L'Être et l'Un sont identiques... J'abrège.
Le "Timée" (Τίμαιος) est considéré depuis l'Antiquité comme l'œuvre capitale de Platon. Ici on est déjà quatre siècles avant Jésus Christ dans une réflexion sur les origines de l'univers, de l'homme et de la société. Un philosophe pythagoricien, probablement imaginaire, Timée, réfléchit à l'origine de l’univers, à la nature du monde physique et à la formation de l'âme du monde — la polone (Rév d'Arès xxxix/12-13) —, vues comme les œuvres d'un démiurge, sans pour autant abandonner les questions de la connaissance scientifique et de la place des mathématiques dans les possibles explications du monde. Dans ce livre Platon développe une cosmogonie dans laquelle prennent place les théories du lieu, du temps et des transformations mutuelles des éléments, expression de la puissante stimulation intellectuelle que les nouvelles découvertes astronomiques et mathématiques donneront au monde philosophique. Cette cosmologie forme une encyclopédie complète du génie platonicien. Platon y rattache une anthropologie, partie maîtresse du dialogue relative à l’homme, dans laquelle il dessine non seulement l’histoire fictive de l’humanité, mais où il esquisse aussi une psychologie morale fondée sur l’imitation par l’homme de la divine créativité cosmique. Le pressentiment qu’il existe du divin dans le cosmos, qualifié de "dieu visible" par Platon et plus tard par Aristote, inaugure ainsi un changement décisif dans l’histoire de la religion grecque, et annonce la théologie de l’époque hellénistique et de l’Antiquité tardive. On est en pleine métaphysique. Le profond sentiment spirituel qui anime le "Timée", issu de l’idéalisme spéculatif de Platon, fonde l’optimisme métaphysique de sa philosophie : puisque nous pouvons, autant qu’il est en nous, nous identifier à l’œuvre d'un Créateur grâce à la raison, notre salut nous appartient, il prend naissance dans la pensée. On peut rejeter le "Timée", mais le "Timée" n'a jamais été rejeté par toutes les intelligences bien réfléchies. Le mot métaphysique n'est pas trouvé dans le "Timée", mais ce livre est.. comment dire ? un orage métaphysique. Platon démontre qu'il est impossible de ne pas chercher au-delà des calculs et des évidences qui crèvent les yeux. Je dirais que la métaphysique est le chemin, le sentier dit La Révélation d'Arès, nécesaire pour entrer dans ce qui ne crève pas les yeux, mais qui nécessairement est, est au sens central, existentiel du mot.
Au reste, vous pouvez ne pas y croire et de cela je ne peux vous blâmer. Je me suis moi-même souvent demandé, tout ecclésiastique que j'avais été, ce que j'aurais dit à quelqu'un venu me raconter des apparitions et des Messages de Jésus et du Père. Mais je peux quant à moi vous affirmer que ce que raconte La Révélation d'Arès est vrai. Faites-moi la grâce d'imaginer quelques instants que pour vous aussi ce fût vrai ! Eh bien, l'expérience surnaturelle vécue par le témoin devient alors d'ordre physique, ce qui ramène le sens du récit du témoin à l'alternative simple : C'est vrai ou c'est faux, vous y croyez ou vous n'y croyez pas. Mais si vous acceptez que le récit soit vrai, le Fond — tant les faits surnaturels que la Révélation — devient alors pour vous métaphysique, mais métaphysique. Rien n'empêche que vous agissiez ainsi à la manière de Baruch Spinoza en affirmant, entre autres choses, que les décrets du Créateur sont équivalents aux lois de la nature. Spinoza interprète la Bible telle quelle et affirme qu'elle ne contient aucun enseignement didactique sur Dieu, ni aucun savoir sur l'Être ou l'être et qu'elle ne donne qu'un simple enseignement moral, ce qui à mon avis est vrai : la quête de la justice, de la charité et de l'amour. Cet enseignement est théologique, déduit-on de la lecture de "L'Éthique", sans fond rationnel ou ontologique. C'est une voie ou un sentier métaphysique comme un autre.
J'aime beaucoup la façon de réfléchir de Kant qui n'est apparemment pas du tout métaphysicien et en qui certains voient même un antimétaphysicien farouche. Je pense, en fait, qu'il ne fait que donner à la métaphysique est autre façon d'être. Notamment, dans la "Critique de la Raison Pure" il donne l'impression d'être schématique et rationnel. En fait, je pense qu'il voudrait poser la métaphysique sous une forme ouvertement et fondamentalement soluble ; il ne fait qu'effacer l'illusion métaphysique en cherchant toujours une voie logique, irréfutable, quelque chose de radicalement antithétique de la métaphysique de Leibniz par exemple.
Que peut-on dire encore de la métaphysique ? Tout humain qui maîtrise sa pensée en la ralentissant pour l'enrichir est obligé de passer par la métaphysique, parce qu'il n'existe pas de réflexion sur un tout, quel qu'il soit, qui ne repose pas sur une intuition fondamentale. Réfléchir à une chose, qu'il s'agisse d'un avion ou d'un barrage pour l'ingénieur ou de Dieu pour l'homme de foi ne peut pas se réduire à une spéculation, un rêve, une vision, une intuition,. C'est aussi une affaire de décision. Au fond, tout est finalement affaire de décision. Oui, dans toute décision il y a une métaphysique implicite. Le général qui, après en avoir discuté avec son état major, décide d'une action dans laquelle son ou ses armées doivent s'engager, décide métaphysiquement, parce qu'il ignore s'il a tort ou raison, s'il gagnera ou perdra la bataille. Autrement dit, toute œuvre créatrice ou chercheuse de vérité repose sur une émotion, une espérance, au moment de la décision. Les hommes d'antan qui croyaient que la Terre était plate parce qu'ils en avaient décidé ainsi ne se trompaient pas nécesairement ; ils étaient seulement à l'un des étapes de la connaisssance concernant notre planète. De même, nous ne faisons que décider de ce que la Terre contient au-dedans. Certes il y a une activité sismique qui laisse penser à une activité nucléaire, mais qui se présente exactement comment ? On n'en sait encore rien physiquement parlant. Seule la métaphysique nous permet d'imaginer quelque chose probablement proche de la vérité. Il en est de même pour la Vie, le Père, etc. L'intuition d'une durée est également métaphysique : "Quand aurez-vous fini ce travail ?" "Dans une demi-heure... ou une heure..." Eh bien, ça aussi, c'est de la métaphysique.

18sep23 251C28
Cher prophète, chers sœurs et frères,
Peut-être que ce texte vous arrivera tard, mais les commentaires de mes sœurs et frères ainsi que les vôtres provoquent des bouleversements intérieurs que mon texte présent tente de dissimuler.
Prophète, vous illustrez cette entrée de la photographie d'une porte bleue ensoleillée, sans doute de celle que l'on trouve au sud de la méditerranée.
Que nous dit cette porte si on la met en regard avec votre texte d'introduction de l'entrée 251 : "La Vérité est innombrable" ? Oui la vérité accessible à l'humain est innombrable, des hommes, peut être rares, sont affairés à chercher la Vérité afin de faire le Bien dans sa diversité infinie. Mais qu'est-ce que la vérité contenue dans la tête, les bras et le cœur de l'individu comparée à la Vérité de Dieu ? Dans le meilleur des cas nous parvenons à reconnaitre une direction de certitude. Ignorant la totalité des choses, nous ne serons jamais autoritaires. Schématiquement : Alors, dans cette course à la Vérité s'opposent les matérialistes et les spirituels, les uns ne reconnaissant pas la validité des arguments de l'autre et inversement ; pourtant tous prétendent vouloir changer le monde. C'est là autant de portes qu'il faudra ouvrir en grand.
À regarder plus attentivement la porte je lui trouve un attribut absurde, son enseigne montre un fauteuil roulant blanc sur un fond bleu marine, alors si ce panneau indique la praticabilité pour une personne en fauteuil où se trouve la rampe pour pénétrer dans la pièce à laquelle on accède que par deux marches ?
Mais peut-être que ce supposé handicap reflète bien notre situation de changeurs de monde (Rév d’Arès 28/7). Pour ma part, je me sens quelque peu handicapé du cœur, infirmité très commune en fait. Et seule une pénitence qui prend chair, matérialité et joie peut me combler, me guérir. Ce qui m'aide à vivre est le désir de changer le monde par des moyens idoines avec notre idéal de notre tâche élevée.
Nous ne sommes pas les seuls à vouloir changer le monde, mais nous serons sans doute les plus racinaires, je veux dire que nous voulons extirper le mal à la racine. Voir au-delà des symptômes et regarder les vraies causes, donc nous devons aller par-delà les religions, les politiques, les économies, les sciences, les syndicalismes comme pratiqués par ceux qui nous ont précédé et nos contemporains.
Mieux !  En redevenant un peuple racinaire (vraie nature de l'homme spirituel) nous indiqueront une direction de certitudes que d'autres à leur tour emprunteront. Après tout Nietzsche avait raison en voulant susciter par la volonté un homme nouveau contrairement à tous les systèmes politico-religieux autoritaires qui pensaient changer l'homme par le force et la propagande d'État.
Une cécité de plusieurs millénaires, dont il faudra se rappeler. Le sentiment de plénitude qu’il faudra faire perdurer infiniment est la pénitence joyeuse et inventive. Nous en ferons commerce équitable de ce sentiment qui élève l'âme et le cœur, rejetant toute notion de pouvoir pour que bien organisé une société retrouve l'harmonie et la grandeur d'âme les splendeurs non-encore vues. C'est ce que je crois, loin de faire de la politique je dis qu'une société produirait plus de bien — matériels adossés aux biens spirituels le seul véritable ancrage dans la Vie — si elle fonctionnait sans classes sociales, sans le problème des races, en fait sans tout ce qui mène à la division donc au couple infernal de la soumission/domination. Pour cela il est souhaitable que les intelligents [Rév d'Arès 32/5] soient au service des petits (26/9) et non le contraire comme c'est le cas actuellement. Un autre monde est réellement possible. Pour l'atteindre il faut déjà ouvrir les portes qui nous enferment intérieurement. Plus nous seront capables de cela meilleures nous créerons les conditions d'un changement radical. Je m'y emploie et je sais que je ne suis pas le plus doué pour cela.
Je crois que certaines poésies, certains textes philosophiques, certaines paroles que l'homme formule, certaines intentions et actions, certains textes descendus des Nues, ouvrent l'esprit sur des possibles jugés ridicules ou utopiques dans un premier temps. Et puis sans que je sache très bien pourquoi, mais probablement cette maison ocre et blanche à la porte bleue me fais revenir à la mémoire ces phrases de Federico Garcia Lorca qui a beaucoup écrit sur une méditerranée, disons l'Espagne du sud.
Il savait sa vie physique en danger dû au tumulte de la révolution libertaire en Espagne, et il lança cette formule à l'attention de ses opposants : Je suis un poète, on ne tue pas les poètes». Mais les poètes sont parfois des prophètes d’une espèce particulière qui réinvente le monde pour parfois même réinviter la Vérité innombrables qui vient avec la nuée parmi les hommes.
Par ailleurs dans son rôle de poète il [Lorca] évoque l'éventualité de mourir dans son poème intitulé Adieu :
"Si je meurs,
"Laissez le balcon ouvert.
"L'enfant mange des oranges.
"(De mon balcon je le vois)
"Le moissonneur fauche le blé.
"(De mon balcon je l'entends.)
"Si je meurs,
"laissez le balcon ouvert !
"Portes, balcons et fenêtres seront ouvertes un jour en plein par une coulée de lave (Rév d’Arès L/3-6)".
Alors, générations après générations nous faucherons la mort. Nous préparons bien plus qu'une révolution fusse-t-elle anarchiste. L'anarkhia vient avec le Vent Qui se lève. Quelle porte pourrait y résister ? Un vent fou soulevé devant Génésareth. La lave coule et ouvre les portes (Rév d’Arès L/3-6).
Prophète, votre œuvre est immense, notre devoir est grand.
Ginès P. de l’Ain

Réponse :
L'anarchia ! Nous avons, vous Ginès et moi, beaucoup échangé, il fut une époque, sur l'anarchia. Mais votre commentaire ici me donne l'occasion de montrer que l'anarchia dépasse de beaucoup la politique, l'organisation sociétale. L’anarchia au premier sens c'est l'absence de pouvoir dans la sphère militaire — par exemple, la mort du chef sur le champ de bataille — et dans la sphère politique l'absence de magistrature, notion devenue plus générale et exprimant par extension le manque ou le refus de commandement. Anarchia signifie alors plus ou moins insubordination, insoumission, indiscipline, désordre. L’anarchia peut évidemment être envisagée à l’échelle de l’âme, de la famille, de la cité, voire de l’univers, du cosmos. L'anarchia engage une réflexion sur l’articulation entre deux principes antagonistes, l’aspiration à la liberté d'un côté et la nécessité de l’ordre d'un autre côté, et donc sur les fondements de l’exercice légitime du pouvoir.
L'idée d'anarchia peut métaphysiquement faire aller très loin le développement de la réflexion, car l'anarchia est partout, y compris dans l'indicible. Si la condition essentielles, qui est qu'il faut répartir équitablement ei de façon consciente chez tous les humains une équivalence entre droits et devoirs, est remplie, l'anarchia devient, ou redevient, l'état normal possible de l'univers, et pas seulement l'état de bonheur, mais aussi l'état d'équilibre, car la puissance créatrice des choses comme de la Vie naît de l'équilibre. Dieu est le super-équilibré. L'homme par la péché est le super-déséquilibré. Ce monde écrasé sous les pouvoirs et leurs lois ne peut pas retrouver le bonheur et la liberté dans cet état là. C'est pourquoi les grandes injustices ont certes créé des révolutions, mais n'ont jamais rétabli l'anarchia des origines. C'est à nous Pèlerins d'Arès qu'est confiée la mission de changer la revolution en "insurgeance" et, par le fait même, de mettre "l'insurgeance" sur le sentier de l'anarchia des origines, des temps heureux où le Bien guidait les pas de tous les humains.

20sep23 251C29
Le vrai corps,
aussi léger qu'une fumée pure,
qui ne naît pas du ventre de la mère,
mais de la vie de l'homme déjà né,
qui s'engendre lui-même en une autre vie infinie
qu'il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large
(Révélation d'Arès 17/3),    LE VRAI CORPS ...

Que la douce lumière accompagne votre chemin et vous tienne la main durant ces soins médicaux.
Meilleurs Vœux !
Ana de Genève, Suisse

Réponse :
Je suis très touché par vos vœux, ma sœur Ana. Merci du fond du cœur. Du moins, j'imagine que vous êtes une sœur, car je ne connaissais pas ce nom à Genève.
On a finalement trouvé un chirurgien qui veuille bien opérer le vieil homme de 94 ans que je suis devenu. La date de l'intervention n'est pas encore fixée, mais j'espère que ce sera une affaire close à la fin de ce mois. Je vois un peu ça comme Épictète, qui avait été esclave, voyait sa jambe cassée. On connaît l'hitoire : Au champs Épictète a sa jambe prise dans la timon d'une charrue ; son maître Épaphroditos (quel nom !) ne trouve rien de mieux que la brutalité pour dégager la jambe. Épictète avec philosophie dit à son maître qui essaie avec violence de dégager sa jambe : "Maître, vous alllez me casser la jambe," puis : "Maître, vous me cassez la jambe," puis : "Maître, vous m'avez cassé la jambe." Tout cela, paraît-il, en riant. "L'humour est la politesse du désespoir", disait Boris Vian. Depuis la mi-juillet j'ai tout entendu sur ce qui peut me causer des problèmes de foie. Épictète était un des maîtres du stoïcisme. Moi, je ne suis qu'un marin qui baisse l'échine sous son suroît par gros temps. Ça se ressemble.
Alléluia !

22sep23 251C30
Bonjour frère Michel, sœurs et frères lecteurs, commentateurs de ce blog qui traverse notre monde,
Lumière dans l’obscurité, partagée généreusement par son créateur, frère Michel, témoin de la Vie qui s’est manifestée à Arès pour l’humanité totale, merci d’être si proche de nous grâce à ce blog qui, à côté de La Révélation d’Arès et vos écrits, est une ressource spirituelle fondamentale.
Chacun peut s’y enrichir, entrer en lui, changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) petit à petit, retrouver au fond de lui l’amour, qui changera le monde dans son mouvement même.
Bien aimé frère ainé (Rév d'Arès 16/1), si simple et si profond à la fois, je vous souhaite le meilleur.
Ci-joint une petite vidéo réalisée pour des réseaux sociaux.
Elle est un peu simple, c’est vrai, c’est une bouteille errante qui essaie de toucher quelque chose de la Vie en dedans des naufragés qui cherchent leur Mer.
Marie-Hélène du Midi à Toulouse

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour ce commentaire et pour la vidéo.
J'ai trouvé plaintive la voix off de la vidéo, mais bon ! Il y a sûrement plusieurs ressentis à l'évocation de l'amour qui seul peut changer ce monde. De surcroît, il ne s'agit pas de l'Amour de Dieu, mais de l'amour de l'homme. Pourquoi écrire Amour avec un A majuscule ? Ce n'est pas grave de toute façon. Le ton plaintif me gêne d'avantage, parce que relancer l'amour dans la monde n'est pas un acte dolent ou chagrin, mais un acte dynamique, ouvert, constructif et, pour tout dire, heureux. Mais j'ai mon tempérament, vous avez le vôtre...
La Révélation d'Arès est un Appel hors norme — hors norme puisqu'on ne peut même pas le classer comme religieux — typique de ce qu'on peut appeler Parole du Père. C'est un livre total et c'est pourquoi il dit peu, car le Bien n'a pas besoin de grand chose sur terre, seulement d'amour ; même l'éternité en résultera. Tout en se ramenant sans cesse au même objectif : l'extinction du Mal et la renaissance totale du Bien, le texte est assez touffu dans le Souci d'envisager une large plage de cas de figure et de permettre à chacun de trouver ses propres repères dans la quête pratique de l'amour pour retrouver l'éternité heureuse.
Je sais qu'écrire sur l'amour renaissant n'est pas facile ; on passe facilement pour un(e) ingénu(e). Mais votre vidéo n'est en aucun cas une escroquerie aux bons sentiments. Elle geint, mais de sincérité. Nous vivons dans un monde où la plupart des humains sont dépassés, égarés, en souffrance, à preuve les informations de plus en plus menteuses parce qu'elles pensent que plus personne ne peut les faire taire. Plus personne sauf nous Pèlerins d'Arès. Les humains vivent dans une co-anxiété grandissante ; nous devrons les en sortir. Merci, ma sœur Marie-Hélène, merci de travailler comme chacun de nous à les en sortir.

23sep23 251C31
"L’information est de plus en plus menteuse," dites-vous.
Oui, je n’écoute plus la télévision ni la radio.
Le mensonge y est tellement institué que j’en plains ses prêtres les journalistes et chroniqueurs. Une telle puissance totalitaire s’y manifeste en coulisse qu’on a l’impression que le Mal y joue le tout pour le tout afin de conserver nos esprits et nos âmes dans des carcans illusoires pour nous manipuler jusqu’à nos derniers soupirs. Les ficelles sont si grosses sur l’Ukraine, la santé, le climat, la religion, la politique, l’éducation, l’économie et j’en passe que nous sommes repoussés vers la lecture de journaux dissidents comme "L’Antipress" * ou "Frères de l’aube" que j’aimerai bien revoir surgir de l’oubli.
Plutôt que de quitter l’assemblée ou de se réfugier dans le silence, les frères retrouveront-ils leur énergie salvatrice une dernière fois avec le prophète pour relancer la pensée arèsienne sur la voie du débat évangélique ? Nous avons tant de sujets à partager avec le monde qui ne nous connaît pas encore. De plus ce travail nous aiderait sous votre aile bienveillante à retrouver notre liberté de penser, la libre expression, à mieux "entrer en métaphysique."
Je vous cite :
"Il faut se confronter à l'adversité pour défendre ses propres valeurs et il faut être très patient."
"Une certaine dose, pas très grande, de débat peut être une part de solution."

Je ne suis pas aussi doué pour l’écriture journalistique que pour la musique, mais j’aimerais participer de nouveau à cette aventure du journal "Frères de l’aube" pour atteindre tous les mois des personnes de Bien qui nous rejoindrons peut-être dans notre foi et notre idéal.
Bâtissez vos âmes sur l’échafaudage du Bien !
Écoutez ma musique qui élève  et apaise.
L’Eau sur Quoi glisse l’âme comme une voile
Ne vient pas du ciel au dessus de toi
Mais des Cieux qui sont Mon séjour (Rév d'Arès 20/4).
Dis-leur : Étrangers, je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/4).

Mon nouveau CD de piano :
https://youtu.be/yT0gfUKyZDk?si=SNwYH8dGF_YjH1r5
Je vous embrasse fraternellement.
José O. d’île de France.

* Note du webmaster : Antipresse est créé en 2015 par Slobodan Despot (Suisse d'origine serbe) avec l'éditeur Jean-François Fournier. C'est une "lettre d'information numérique". Le journal suisse "Le Temps" rapporte les propos suivants des deux fondateurs d'Antipresse au moment de son lancement : "Le rôle du milieu médiatique en Occident est comparable à celui de la presse officielle en URSS."
Antipresse définit sa raison d'être comme suit : "L'Antipresse est née de notre sentiment d'étouffement et de désarroi face à l'appauvrissement constant de l'information des médias de grand public, au déclin de leur langue et de leur style, à leur incohérence intellectuelle, à leur parti pris devenu structurel, à leur éloignement préoccupant de la réalité vécue par la plupart des gens." Malgré cette opposition à la presse traditionnelle, Slobodan Despot tient des chroniques régulières dans les médias suisses et français comme dans l'émission radio : "Les Beaux Parleurs" de la radio télévision suisse, le journal dominical "Le Matin Dimanche", le magazine "Marianne", le bimestriel "Éléments11".

Réponse :
Merci, frère José, vieux compagnon de foi, pour ce commentaire.
J'ai entendu votre musique, frère José, et je l'ai presque aussitôt oubliée. J'y reviendrai ; j'en espère le temps. Oui, je regrette de manquer du temps nécessaire pour vous réécouter avec attention, car je sais qu'il y a ici et là des trésors : des lignes mélodiques que j'ai entendues une fois, qui peuvent devenir des lignes érémitiques plaines du feu auquel je ne me suis pas arrêté, des chants d'amour au haut d'une montagne forestière sous un ciel bleu d'oxygène où les poumons d'un aspirant à l'éternité — l'ermite qu'est l'homme vu comme l'être — lancent son espérance... J'espère le temps de revenir à votre musique en l'écoutant bien, cette fois. Pardonnez ma légèreté d'écoute. Vous avez une capacité à vous glisser dans tous les univers... Il y a juste quelque chose de vous, un mécanisme, un manque de chaleur, je ne sais, parce que j'ai toujours trop à faire. Pardonnez ma lourdeur, mon frère. Ne vous découragez pas ! Continuez de composer !
Ne vous ayant pas vu depuis longtemps, je vous embrasse.

23sep23 251C32
Ce week-end le pape François a choisi de venir à Marseille parce que pour lui,Marseille est un refuge.
Ce week-end, le pape François va parler devant 60.000 personnes dans le stade 🏟 vélodrome de Marseille.
Ce week-end, la foire 🎡 internationale d’automne de Marseille ouvre ses portes au Parc Chanot du 22 Septembre au 2 Octobre 2023. Un stand de mission de La Révélation d’Arès accueillera, grâce aux apôtres de Mikal, prophète du Créateur de l’Univers qui a parlé par Jésus en 1974 et par le Bâton de Lumière en 1977, sous sa belle petite tente blanche pendant une dizaine de jours, des jambes qui portent la faim (comme) le(s) gouet(s) (Rév d’Arès i/17).
Nous porterons le Fruit ; le(s) gouet(s) frappe(ront) nos bras ; nous lâcherons (le fruit)dans le(ur)s dents !
Ce fruit de la Parole qui invite chacun à installer en son cœur 💓 la pénitence du bien, de l’amour, de la liberté, de la paix, du non-jugement. Pénitence qui sauvera notre humanité du néant du péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) et permettra de retrouver la Vie
Frère François (pape des Catholiques), venez visiter notre stand d’apôtres de La Révélation d’Arès.
Parlez à vos 60.000 auditeurs présents dans ce stade 🏟 qui est situé juste à côté de la Foire de Marseille de la Grande Espérance que porte en elle La Révélation d’Arès, Pure Parole du Créateur de l’Univers.
Vous dites : "Je viens à Marseille, je ne viens pas en France." Et pourtant cette ville cosmopolite qui est une terre d’accueil de migrants et de réfugiés depuis des générations est bien située en France !
La France qui abrite le Val Hanouka, la Nouvelle Jérusalem qu'est Arès (Rév d'Arès 📖 xLvii/5), Terre d’Acceuil de milliers de Pèlerins (Juifs, Chrétiens, Musulmans, etc.) depuis 1977💫, qui sera un phare de grande espérance spirituelle pour notre humanité 🔥et pour les générations futures 🌈
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Oui, "la France abrite le Val Hanouka, la Nouvelle Jérusalem qu'est Arès (Rév d'Arès xLvii/5), Terre d’Acceuil de milliers de Pèlerins (Juifs, Chrétiens, Musulmans, etc.) depuis 1977, qui sera un phare de grande espérance spirituelle pour notre humanité et pour les générations futures." Cependant, le règne sans partage des réseaux sociaux et médiatiques nous oblige à chercher des débouchés possibles, les moyens actuellement très rares d'attirer l'attention, de nous faire connaître comme diffuseurs d'une bombe médiatique, dont les pouvoirs ont maintenant mesuré la puissance, une bombe qui va s'amorcer tôt ou tard et qui peut procéder à la renaissance d'un courant de comportement disparu : l'amour du prochain, y compris l'amour de l'ennemi (Matthieu 5/43). Nos frères et sœurs marseillais ont trouvé à la Foire du Parc Chanot un moyen de nous faire connaître ; vous y participez et je loue votre dévouement. Soignez bien ce moyen !

23sep23 251C33
Je regarde et j'écoute à Marseille le grand tralala de soutanes noires, violettes, rouges et blanche et d'uniformes et de beaux costumes de milliers des gens conviés à la visite papale. J'ai entendu de grosses déclarations qui ont détoné dans ma tête comme des coups de canon. Quel beau monde ! Ça changera quoi ? Rien. C'est surtout beaucoup d'argent dépensé pour des prunes. Je me souviens d'uneinterview de Ségolène Royal où elle disait : "Dépenser tant d'argent pour tant de médiocrité..."
Moi, je ne vois pas pourquoi le pape ne congédie pas sa garde suisse, qui trouvera du travail en Suisse sans nulle inquiétude de chômage, pour embaucher une garde africaine qui ne demande qu'à trouver un bon boulot pas très éreintant et joliment habillé en Europe ?
Puissiez-vous être entendu, frère Michel ! Au moins entendu ! Ne serait-ce que seulement entendu ? Comment peut-il se faire qu'après cinquante ans — un temps correct pour s'assurer de votre honnêteté — et tout ce dont vous avez témoigné et que vous avez écrit, on semble vous ignorer aussi totalement ?
G. J. (non localisé)

Réponse :
"Un temps correct (cinquante ans) pour s'assurer de mon honnêteté" ? Vous savez, ce n'est qu'un siècle après la crucifixion de Jésus que l'on commença de parler de Jésus deci delà de façon sérieuse sur les bords de la Méditerranée.
La Révélation d'Arès nous forme à la résilience. La résilience est la capacité de reproduction d'une lignée humaine sous-estimée à tort en raison d'une ambiance hostile, mais susceptible d'une expansion soudaine si cette ambiance s'améliore ; c'est par extension la force morale d'un humain qui ne se décourage pas, qui ne se laisse pas vaincre. Nous sommes des êtres aimants sous-estimés à tort. Nous devons conserver en nous et redonner autour de nous la seule chose qui puisse vaincre le Mal : l'amour comme force de Bien. Et ça, ce n'est pas que moi qui puisse le faire, mais ce sont tous mes compagnons humains. Ce n'est pas qu'à moi qu'on puisse dire : "Puissiez-vous être entendu !" C'est aussi à vous, frère ou sœur G. J. que je ne situe pas.Devenez un missionnaire, si vous ne l'êtes pas déjà.

24sep23 251C34
Cher prophète,
J 'ai proposé à treize jeunes parmi nous de se réunir le 23 septembre au local de "L'Eau Bleue" à Paris.
Ils ont tous répondu oui avec enthousiasme.
On partage ensemble ce que vous avez dit cet été au Pèlerinage et aussi des choses parmi ce que vous dites à vos frères et au monde depuis cinquante ans sans jamais vous lasser.
On pense tous bien à vous et on vous souhaite de bien vous remettre de cette opération qui vous attend d'ici à la fin du mois.
On est avec vous !
Abel B. , Natan L., Samson M-P., Noé O., Élie P., Malcom C., Kim C., Élina C., Anaïs C., Sarah R., Clémence R., Mona L., Myriam S., Esther O. qui prend la photo
Abel B. de Bretagne-Ouest
Jeunes à Paris le 23 septembre 2023

Réponse :
Je suis très heureux de voir ici treize jeunes gens de notre mission parisienne. Les réunir est une bonne idée.
L'humanité est en mal d'amour.
J'ai écouté à la télévision le discours du pape François à Marseille et j'ai été frappé par une terrible absence dans son propos : l'absence du mot amour au sens évangélique. Il est possible que je n'aie entendu qu'une sélection du discours papal, les phrases dans lesquelles apparaissait amour ayant peut-être été coupées au montage, mais j'ai quand même eu l'impression que l'allocution n'avait pas été caviardée.
Alors ? Alors, je suis heureux que nous formions notre jeunesse à un discours public où trouve sa place le terme amour et son sens évangélique, le sens du Sermon sur la Montagne : Vous avez entendu dire Tu aimeras ton prochain et tu haïraston ennemi. Et moi je vous dis : Aimez vos ennemis !" (Matthieu 5/43). 

26sep23 251C35
"Pensez-vous être récupérable ?"
Tel fut mon appel de samedi dernier dans les rues de Lorient. "Récupéré ? Oui sûrement !" diront les plus éclairés. "Mais, alors là, récupérable ? Que voulez-vous dire par là ?", sentant le traquenard et les mailles du filet  se rapprocher.
Finalement, les choses se passent plutôt bien, parce  que la personne interpellée y sent aussi sujet à rire, à rire de soi, humblement, honnêtement, sans tomber dans le pathos (la persuasion par l’émotion).
Je dois avouer que cette approche qui sent la blague potache m’a bien fait rire : Des réactions dans l’ensemble positives, détendues  m’ont permis d’aller assez loin dans les profondeurs de l’existence.
Le "Qui êtes-vous ?" que je lançais à une époque avant que vous ne respiritualisiez la mission par le kerigme était trop abrupt existentiellement. L’idée de se sentir récupérable se rapproche du "Sauvez-vous !" de L’Évangile donné à Arès.
Cette mauvaise expression que l’on a parfois à la bouche pour dire : "Oh, celui là, il est irrécupérable !" Si, si, laissez-le se récupérer par lui-même, donnez-lui sa chance. Bref aimez-le !
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Quand l'armée américaine est arrivée à Paris en 1944, j'avais 15 ans. Je me souviens de cette immense émotion. Il faut avoir vécu ces grands moments d'histoire pour avoir ne serait-ce qu'une bribe d'idée de ce qu'est pour le délivré la délivrance après quatre années d'occupation allemande. J'habitais Suresnes près des rives de la Seine ; sur l'autre rive c'était le Bois de Boulogne : Paris. À Suresnes il y a une colline appelée Mont Valérien au sommet de laquelle trônait un fort occupé par un régiment bavarois, qui déposa les armes à l'arrivée des Américains. Leur colonel savait que la guerre était perdue pour eux. Alors les redoutables soldats devinrent en une journée de braves types, ou des "récupérables" comme vous dites. Je les vis assis par terre sur le trottoir du Boulevard de Versailles à Suresnes, inoffensifs, attendant d'être emportés vers des camps de prisonniers, regardant, effarés, comme nous aussi Suresnois, des colonnes de camions américains GMC sentant bon le neuf, chargés de jerrycans et fonçant à 60 miles/hour (100 km/h) vers les front. La fantastique puissance yankee se montrait à ces quelques milliers de "récupérés". Ce genre de récupération se fit en une journée.
Sauf rares exceptions, dont vous êtes, mon frère Pascal, la récupération des pécheurs qui redeviendront des facteurs de Bien se fera, quant à elle, au cours de nombreuses générations. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Que nous ne sommes pas une religion qui pousse chaque humain à faire son salut, mais nous sommes des membres d'une unique humanité, qui doit retrouver sa vocation d'amour. "Chercher l'essence profonde du monde qu'il nous faut changer (Rév d'Arès 28/7), ce n'est pas chercher ce qu'il est une fois que nous l'avons changé en thème ou discours, c'est chercher ce qu'il en fait pour nous avant toute thématisation," disait Merleau-Ponty. Personnellement, je pense qu'il vaut mieux demander : "Pensez-vous pouvoir aimer votre prochain, tous les hommes, y compris votre ennemi, car c'est là le seul remède au Mal ?" plutôt que "Pensez-vous être récupérable ?"
Tout ce qui n'est pas permanemment bon est susceptible d'être mauvais. Tout ce qui n'est pas permanemment apuré est sans cesse à rectifier, tout ce qui n'est pas permanemment beau peut retomber dans la laideur. C'est au fond ce que dit le Sermon sur la Montagne. La bonne question,est : "Pensez-vous être bon ou pouvoir être bon toujours ?" Il faut aimer, toujours aimer ; c'est comme ça et pas autrement. Pour viser l'aventure humaine à quoi La Révélation d'Arès nous invite, il faut acquérir une parfaire confiance en l'amour.
Je reprends la rédaction de ma réponse, étant de retour de l'hôpital où j'ai rencontré la doctoresse anesthésiste qui va m'endormir la semaine prochaine. Entre les murs blancs de cet établissement je ne pouvais pas ne pas penser à mon frère Bernard L. dont j'ai appris ce matin, par ma fille Nina, qu'il était parti pour les étoiles à l'hôpital de Lorient. Cela me rend méditatif toujours comme toujours me rend méditatif la nouvelle du départ de l'un ou de l'une des nôtres pour le mystère post-mortem. "La vie est courte ; la mort est longue," disent les premiers mots du "Christ Recrucifié" de Níkos Kazantzákis. Je suis absolument sûr qu'il y a une autre vie après que le cœur s'arrête, mais quelle description donner de cette  survie ? La Parole n'en dit pratiquement rien ; je crois que c'est parce que c'est d'un ordre d'être qui dépasse les possibilités du grossier langage ; c'est indicible en parole humaine. Soyons confiants, et patients. Au reste,, quelle possibilité d'être clair dans ce domaine, quand déjà être pécheur, pécheur au cœur qui bat, n'est pas vraiment quelque chose de très clair ? Les idées indescriptibles restent dans l'ombre. Nous donnons une forme à nos incertitudes, une forme qui n'est jamais ce qui est enchaîné dans nos pensées. Nous ne pouvons pas aller plus loin. La grandeur, c'est d'accepter la brièveté et le flou de cette "irrécupération" que vous évoquez dans votre question aux passants qui probablement n'en perçoivent que l'étrangeté.

26 sep 23 251C36
Après les jeunes pousses de Paris, les vieilles branches du Limousin vous entourent chaleureusement de leur amour et de leur reconnaissance bien, cher frère aîné, arbre à la pointe toujours verte.
Louis F. pour le Groupe du Limousin.

Réponse :
Je suis très touché par ces lignes pleines d'affection fraternelle. Je vous en dis merci avec grande émotion.
Le Groupe du Limousin compte parmi ses membres des frères et sœurs parmi les plus anciens.
Nous nous écrivons de temps en temps, nous nous rencontrons plus rarement encore. Nous sommes une fraternité qui n'a d'elle-même qu'une vision partielle ; cependant le feu de l'amour ne s'éteint pas entre nous. De cette existence segmentaire sort une totalité qui promet à l'avenir une réussite totale. Vous choisissez entre vous une manière d'être apostolique qui convient à la très difficile mission dont vous avez accepté la charge.

28sep23 251C37
Bien aimé frère Michel,
Voici une photo de notre bien aimé frère Bernard prise le jeudi où nous avions été le voir à l’hôpital, une dizaine de jours avant son décès. Il nous a accompagnés dehors, il faisait beau. Comme vous pouvez le voir, Malgré son corps affaibli, notre frère était plus vivant que jamais. Cette photo a été agrémentée d'une citation par notre frère Didier B ["Le Bien est Indestrucible"].
Nous sommes tous endeuillés par le départ de Bernard là où nous irons tous le rejoindre très vite, trop vite. Mais nous sommes aussi heureux de l’avoir connu, d’avoir partagé tant de belles et simples choses avec lui. Apôtre infatigable, pénitent joyeux, frère au grand cœur, son absence va laisser un grand vide dans l’assemblée, dans la ville de Lorient et au-delà.
Mais ce ne sera qu’un vide apparent, car notre frère continue de vivre, on ne sait trop bien où et comment, mais fidèle et engagé comme il a su toujours l’être, il continue sans aucun doute à œuvrer.  Tandis que je moissonne, je pense à lui, je le porte avec moi, car nous avons des choses à dire, nous avons des chose à Vivre avec le quidam de la rue, notre frère. Car, comme vous l’écrivez plus haut nous sommes des membres d'une unique humanité, qui doit retrouver sa vocation d'amour. Et cela notre frère Bernard le savait bien. Alleluia !
Guermia se joint à moi pour vous souhaiter grande réussite dans votre intervention chirurgicale qui nous l'espérons de tout cœur vous permettra de poursuivre encore un moment votre vie terrestre.
Daniel R. de Bretagne-Sud
Bernard L. avec Guermia et Daniel R.

Réponse :
La mort n'existe pas pour ce qui vit. Le corps matériel meurt, oui, mais la vie qui est entrée en l'humain à l'instant où fut coupé son cordon ombilical est un atome de la Vie (Rév d'Arès 24/3-5, 38/5) donné, pour des raisons inconnues, à la chair humaine, chair animale. Avec chaque naissance humaine la Création recommence, chaque homme naissant sur Terre poursuit la Création.
Je me méfie des idées définitives, parce qu'elles sont réductrices. Quand on me dit : "Vous croyez en Dieu, Qui selon vous serait ceci ou cela et vous croyez dans la vie après le mort qui n'assure le bonheur qu'aux saints et qui damne les méchants, etc." Je réponds aussitôt : "Oh, que non ! Oui, je crois en Dieu, mais je nai jamais dit qu'Il est ceci ou cela, parce que Dieu, j'ignore qui Il est ou ce qu'Il est, hormis la Vie, et je n'ai jamais dit que la vie après la mort n'assure le bonheur qu'aux saints, parce que je n'en sais rien. Qui peut savoir qui est sauvé et qui n'est pas sauvé, dit La Révélation d'Arès (11/3). Je crois seulement qu'il est très probable qu'un humain qui s'efforce d'aimer, de pardonner, de faire la paix, d'acquérir l'intelligence spirituelle, d'être libre et de rendre libre, ait une âme éternelle, parce que l'amour est éternel.
Je crois que Bernard L. est de ceux-là. L'homme est un pain qu'il pétrit lui-même. Mais en disant "je crois" je veux dire : Je pense possible que...
Adolf Eichmann fut un criminel nazi spécialisé dans la destruction de nos frères juifs. Israël réussit à le capturer. Ce n'était qu'un fonctionnaire, un "presque rien" dirait, je ne sais plus où, Hannah Arendt, qui assisterait à son procès. Eichmann fut condamné à mort. Sur l'échafaud il but son verre de vin, refusa la cagoule, marcha paisiblement vers le gibet, se laissa sereinement passer la corde au cou et mourut et chacun des humains présents sentit que pour lui être vivant ou être mort c'était sans différence. C'est peut-être lui qui sans savoir eut l'instinct vrai, celui de l'ignorance acceptée. Où est-il aujourd'hui ? Est-il dans les ténèbres glacées, c.-à-d. plus rien, ou dans l'éternité ? Nous n'en savons rien : Qui peut savoir ? À mon âge je sais que j'en serai bientôt au même point que lui. Où irai-je ? Ai-je bien rempli la mission que j'ai acceptée du Père ? Serai-je puni ? Serai-je récompensé ? Ou bien ma mort sera-t-elle celle de tout homme qui, comme chacun, s'est façonné par sa propre existence et sait qu'il est avant tout un homme porté par ses pensées, un atome de la Vie, dont le sort d'atome se poursuivra de quelle que façon que ce soit.
Tout cela pour en venir à rappeler que pour le Pèlerin d'Arès la vraie vie, c'est la paix, la confiance.
On appelle doxa l'ensemble d'opinions, de préjugés populaires ou singuliers, de présuppositions généralement admises, crues positivement ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication entre les humains, sauf celles qui tendent à s'en éloigner comme les communications scientifiques et tout particulièrement le langage mathématique. Nous vivons tous dans un bruit doxique ; d'aucuns appellent même ça la culture. La doxa triomphe là où un groupe humain prend pour des vérités évidentes des opinions partagées par tous les humains du groupe sans que personne ne se sente obligé de les mettre en question. Allumez la télévision et un vent... que dis-je ?... un ouragan de doxa vous saute à la figure. Ainsi le beefteck pommes frites (ou en Belgique les moules frites) est un des drapeaux ineffaçables de la doxa franco-belge. La guerre 1914-1918 n'est que la confrontation horriblement sanglante de deux doxas. Si je suis né à Bagdad je prie à la mosquée, si je suis né à Trifouilly-les-Oies je prie dans l'église du village. Mais hop ! Voilà pas que nous, P(p)èlerins d'Arès, nous sommes sortis de ces routines, nous avons emprunté les sentiers de la Vérité, et c'est sur l'un de ces sentiers que notre frère Bernard vient de s'assoir ; je le vois derrière mon écran d'ordinateur, qui me salue de la main.
Méfions-nous des idées définitives ; elles engourdissent la pensée. D'où nous venons et où nous allons est inconnu et irrationnel et la clôture que semble être la mort n'est qu'un ascenseur qu'on prend sans même savoir à quel étage ou à quel sous-sol il nous emporte. En effet, si nous étions quelque part avant d'être conçu dans le ventre maternel et si nous survivons à l'arrêt de notre circulation sanguine, il est un élément en chacun de nous, qui reste un mystère : la conscience, la conscience comme organisation globale de notre esprit nous permettant de connaître nos états, nos actes, les valeurs morales qui nous environnent, bref, ce qui nous permet de nous sentir exister, d'être présents à nous-mêmes. Ce sont les différences de consciences qui créent les différences entre doxas sur Terre. Ce sont les différences de conscience qui relativent toutes les certitudes sur la planète.
La lecture littérale du Coran où trônent quantité d’erreurs scientifiques font preuve d'une scission de conscience parmi mille autres. Ce mouvement est appelé “concordisme”. Les Anges ainsi que l’Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans (Coran 70/4) : تَعْرُجُ الْمَلَائِكَةُ وَالرُّوحُ إِلَيْهِ فِي يَوْمٍ كَانَ مِقْدَارُهُ خَمْسِينَ أَلْفَ سَنَةٍ révèlerait, à qui sait le lire, la vitesse de la lumière (300 000 km/s). C’est du moins ce qu’a tenté de démontrer à coups de calculs minutieux Kamel Ben Salem, professeur d’analyse des données dans le département des sciences informatiques de l’université de Tunis. Le Coran contiendrait également une description cryptée du tableau périodique des éléments établis par le chimiste russe Mendeleïev en 1869, ainsi que des informations précises sur l’âge de l’univers, le développement du fœtus et la tectonique des plaques, mise en évidence en 1912 par l’allemand Alfred Weneger. "Il n’existe pas une seule découverte scientifique qui n’ait de trace dans le Coran," entend-t-on dire. Si l'on demande : "Comment un livre écrit au VIIe siècle pourrait-il faire état de découvertes postérieures de plusieurs siècles ?" on vous répond : "Le Coran n’a pas été écrit. Il est incréé. Il est la parole de Dieu livrée à un prophète illettré, Mahomet. Il existe de toute éternité et contient la totalité du savoir, passé et à venir..." C'est une doxa partout où flotte l'étendard de Mouhamad. Bernard L. se trouve-t-il dans l'au-delà en même temps que des âmes venues d'autres façons de voir ? Mais oui, parce que ce n'est pas ce qu'on croit qui fixe notre destin spirituel, c'est ce qu'on fait. L'amour trace le sentier devant nous. Tous les humains, quelle que fussent leurs races, leurs langues, leurs religions ou leurs athéismes, leurs façons de penser, etc. trouvent les Hauteurs Saintes s'ils ont été aimants.
Bonne route vers les étoiles, frère Bernard !

28sep23 251C38
Très cher frère aîné, en mon âme et conscience,
Je vous ai envoyé coup sur coup trois messages, et je vous prie de me pardonner non pas sept fois mais soixante-dix-sept fois (Rév d'Arès 6/4).
Dans le plus long message (sur clé usb), je médite sur la mort et j'ai appris ensuite en vous lisant le départ de Bernard L. Nous étions proches, et s'il ne m'a jamais envoyé de texto, son dernier et premier message vidéo/musical est une merveille de "musique du monde".
Coincidences ?
Par ailleurs, mes idées de couverture pour la prochaine édition de l'actuelle "Révélation d'Arès" évoluent et j'aurai d'autres suggestions, surtout visuelles à vous soumettre.
Vous voilà entre l'anesthésie (locale ?) et l'intervention chirurgicale, quand survient un pèlerin qui vient vous bassiner ! Ce n'est pas raisonnable, vous devez vous reposer, vous préparer. Vous avez besoin que l'on "vous lâche la grappe", quoi !
Affectueusement,
Laurent L'H. de Bretagne-Est

Réponse :
Vous êtes pardonné, mon frère. Du reste, vous ne m'avez fait aucun tort, aucun mal. Je n'ai même pas lieu de vous pardonner.
Des idées de couverture pour l'édition du cinquantenaire de La Révélation d'Arès me sont déjà parvenues, assez nombreuses : une quarantaine. Je me demande comment des frères et sœurs qui ne savent même pas dans quel esprit je vais présenter cette nouvelle édition, dont le titre principal ne sera même pas La Révélation d'Arès, peuvent avoir des idées concernant la couverture. L'ensemble sera d'ailleurs conçu par l'équipe réduite d'Adira, la société éditrice. La Révélation d'Arès apparaîtra bien entendu dans l'ouvrage car c'est, quoiqu'on veuille ou ne veuille pas, un minimum incontournable, tout comme on peut nommer la Tour Eiffel le "Monument le plus visité de France", ou le "5, avenue Anatole-France, Paris" (son adresse officielle), ou "Tour de 300 mètres" qui fut d'ailleurs son premier nom, etc.
Quant à mon opération la semaine prochaine, non l'anesthésie ne sera pas locale ; elle sera totale et je serai ensuite confié aux soins intensifs pendant vingt-quatre heures (au moins) étant donnés mes problèmes de cœur : cinq stents depuis 2005, opération à cœur ouvert en 2015, mon actuelle arythmie, etc. Oui, j'ai besoin qu'on me "lâche ka grappe" comme vous dites, mais cela se fait tout seul : Il me suffit de ne pas répondre.
On peut redevenir un bébé à tout moment de l'existence. Ainsi, actuellement, je passe par des problèmes de santé inattendus et je me sens un peu flottant. Je suis heureux quand il n'y a que moi et Celui Qui m'appelle, mais dès que je sors de cette béatitude naturelle j'ai du mal à maîtriser ce que je ressens. Heureusement, j'ai près de moi Christiane, si attentive, qui m'épie comme une maman son bébé et qui ainsi me tient lieu de conscience ; elle me réveille et je rentre dans ma niche sensorielle et je pense et je vis avec un plan : "J'ai fait ceci, maintenant je fais cela, etc." Pour ne pas oublier qu'on vit dans sa peau, la soumission aux obligations du jour est nécessaire. Alors, je cesse d'être un bébé, je m'assieds à mon bureau, j'écris.
Merci, mon frère Laurent. Je prie avec vous.

29sep23 251C39
Vous ne voyez pas qui je suis [réponse 251C13] et c'est aussi bien comme ça.
Je ne doute pas un instant que vous ayez vu et entendu Jésus en 1974 puis le Père en 1977, mais je doute très fortement de votre interprétation. Le terrible problème qui va suivre vos erreurs tergiversantes, c'est que le Père vous dit en 1977 : Ta parole est Ma Parole, justice de juste [Rév d'Arès xxxi/10] et que les hommes vont prendre aveuglément pour vrai votre enseignement. Montherland, que vous devez connaître (c'est votre génération) a écrit dans "Les Lépreuses" : "Les hésitants tergiversent durant des mois. Et puis, excédés d'eux-mêmes, ils se décident enfin au hasard, et prennent d'ordinaire le parti le plus dangereux".
Vous, vous avez pris le parti du doute. Vous dites dans votre réponse 251C37 : "Méfions-nous des idées définitives ; elles engourdissent la pensée. D'où nous venons et où nous allons est inconnu et irrationnel et la clôture que semble être la mort n'est qu'un ascenseur qu'on prend sans même savoir à quel étage ou à quel sous-sol il nous emporte." Propos brouillardeux qui ne veulent rien dire ou plutôt qui disent tout et rien. Ce n'est pas comme ça que vous allez rassurer les hommes et les conduire vers la Lumière.
Julien F. d'Île de France

Réponse :
Quand on me demande : "Que dit en bref La Révélation d'Arès ?" Je répond toujours : "Ce n'est pas ce que vous croyez qui vous sauve  c'est ce que vous faites en développant votre amour." Et si l'on me demande : "Qu'est-ce que l'amour ?" Je réponds ce qui est sans cesse répété de diverses façons dans ce blog : "C'est aimer tous les hommes, y compris votre ennemi, pardonner les offenses, faire la paix en toutes circonstances, acquérir l'intelligence spirituelle, être libre et rendre libre." De cela je suis sûr. J'admets cependant que j'aurais dû écrire : "Méfions-nous des idées définitives,  sauf de l'idée absolue qu'il faut faire de l'amour le moteur mental de toutes nos actions, toutes." Mais je ne peux pas sans cesse me répéter ; c'est une vérité qui ressort de tout mon enseignement.
Quant au reste : Qu'est-ce que Dieu, qu'est-ce que la vie dans l'au-dela ? Je reste flou, c'est vrai, mais parce que la Parole elle-même est floue à leur sujet. Nous peinons à essayer de tout savoir, mais nulle part dans mon enseignement je doute que la Parole ne soit pas rassurante, même si elle n'est pas précise, très vraisemblablement parce qu'elle n'est pas dicible en langage humain. Cela aussi je n'ai pas cessé de le dire.
Comment pourrions-nous tout savoir avec précision dans un monde humain dont la liberté — don divin fait par la Vie Créatrice à l'homme seul — a été déconstruite en cours des millénaires par l'homme lui-même.
La Parole d'Arès ne fait pas des P(p)èlerin d'Arès des idéologues comme la dogmatique catholique le fait de ses fidèles ou comme Marx le fait des communistes. Elle s'efforce de refaire des humains des Enfants de la Vie, de l'Amour. On est dans un tout autre registre.

29sep23 251C40
Bernard L. de LorientLa mort peut être une amie et non notre ennemie.
Mais que l'échafaudage reste dressé assez longtemps pour que l'homme, charpentier à l'écoute du Maître, acquière et goût, fournisse l'effort pour achever son œuvre, le Roi lui gardera son âme pour voile, pour qu'il rejoi-gne la Flotte Céleste, laissant ses os blan-chis en attente sur le rivage (Rév d'Arès 17/4).
L'ensemencement de Lumière peut faire res-susciter la conscience et la libération. Devenir Un avec toute vie.
La perfection infinie de la conscience en train d'éveiller tous les êtres, les missionnaires de la Parole du Père accéléreront les semences de Lumière. Utilisons et approfondissons notre pratique spirituelle qui nous permettra de pénétrer plus avant dans la connaissance de notre cœur et de notre âme.
J'envoie la paix, l'amour et l'unité dans nos cœurs.
Protégeons et préservons la Parole contre tout ce qui pourrait survenir, c'est une sérieuse responsabilité.
Connaissons et soyons liberté et unité maintenant.
Une belle photo de Bernard L. que je joins à mon commentaire.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
échelle de Jean ClimaqueMerci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire, merci aussi pour l'image de notre frère Bernard qui maintenant nous regarde depuis l'échelle de Jean Climaque, image ou icône peu connue en Occident mais bien connue des chrétiens orientaux, puisqu'elle se trouve, depuis le XIIème siècle, au Monastère ste-Catherine du Mont Sinaï.
L'image, naïve, est inspirée du livre fameux d'un moine de ce même monastère ; elle a pour titre : "L’échelle du paradis (en grec, échelle se dit klimax)", qu’il composa pour la formation des moines. Jean Climaque y décrit l’itinéraire spirituel à la manière d’une montée vers Dieu à travers trente degrés. Cette œuvre majeure connut un rayonnement extraordinaire dans le monde monastique. Jean Climaque fut higou-mène ou abbé ainsi qu'ermite du Monastère ste-Catherine au VIIème siècle.
Vous allez me dire que je retourne à mes superstitions de l'Église Orthodoxe qui fut mienne.
Non, il n'en est rien. L'écrit de Jean Climaque et l'icône qui l'illustre sont purement allégoriques.
N'oublions pas que dès qu'il s'agit de métaphyique, de spirituel, même la simple langage humain est lui-même purement allégorique.
Quand il n'y a plus d'histoire, d'idées fixes, voire de légande pour organiser une société humaine ou un projet de société humaine, il y a anomie. C'est le cas actuel des P(p)èlerins d'Arès, prbablement une des raisons majeures deladifficulté de notre mission. Les gens s'interrogent sur l'absence de normes, de dogmes, de règles, d'organisation stable et cela installe chez eux un désarroi qui fait plus ou moins barrage. En bref, l'humain ne sait plus ce qu'est être libre (Rév d'Arès 10/10). C'est pourquoi la religion a longtemps inventé des légendes comme l'enfer, les petits démons noirs, ou le paradis (Jésus tout en haut de l'échelle) sur l'icône ; la religion y enferme ses fidèles. La Révélation d'Arès vient les en libérer. Pour que les espérances que diffusent les P(p)èlerins d'Arès commencent à intéresser il faudra que l'homme transforme en joie pieuse l'anomie que fait éclore la Parole d'Arès. Bernard L. s'est beaucoup donné à cette tâche prophétique ingrate de même que ceux et celles de nos frères et sœurs qui l'ont précédé ou qui le suivront. Qu'ils soient tous et toutes bénis !

01oct23 251C41
Mosaïque de pénitents :



Réponse :
Je trouve ce matin sur mon logiciel Drive cette vidéo (que j'ai eu beaucoup de difficultés à enregistrer) qui remonte à l'année 2020. Pourquoi avec trois ans de retard et trois moins de retard ? Qu'importe ! Je l'affiche sur mon blog, puisqu'elle m'est adressée.
Pourquoi, pour mon anniversaire, avoir choisi des avertissements authentiques mais attristants de La Révélation d'Arès dits pour la plupart d'une voix très sévère, parfois presque menaçante ? Il faudrait, je pense, les dire d'une voix aimante de regrets plutôt ? Ne faut-il pas plutôt faire ressortir la dimensions inconsciente des pécheurs dans leur immense majorité ? Très peu nombreux sont les pécheurs vraiment conscients des graves problèmes métaphysiques du Mal ; il suffit de voir avec quelle facilité les armées ont été levées jusqu'à présent. Combien de soldats ont-ils conscience qu'ils vont tuer des frères humains ? Très, très peu. Mais bon ! Tout vient petit à petit, y compris l'amour du prochain, du prochain quel qu'il soit, même un grand pécheur.
Merci quand même, mes sœurs et frères pour cette vidéo.

02oct23 251C42
Cher prophète de Dieu,
Voici une image d'une de mes peintures.
Je vous souhaite bon rétablissement.
Ce Livre contient la Parole du Pere de l univer, une synergie d'une puissance universelle pour qui ouvre l'œil.
Pauline S. de Paris, Île de France
Œuvre de Pauline Studer

Réponse :
Je suis opéré demain et je m'y prépare. Comme j'ai, depuis longtemps, d'autres problèmes de santé, notamment côté cœur, sang, maladie auto-immune, etc. on réduit actuellement, chaque jour, mes prises de médicaments selon un plan fixé par le médecin anesthésiste — une doctoresse sûrement ultra compétente, mais plutôt raide — pour me préparer à l'anesthésie générale et je me sens tout drôle. Mais je suis heureux de trouver aujourd'hui un moment pour afficher votre œuvre picturale.
Oui, vous avez raison, La Révélation d'Arès est bien un Appel "ouvert sur l'intérieur", mais à condition qu'on se laisse pénétrer par l'Extérieur. Vous utilisez le terme synergie à propos ! Dans le premier livre que la secrétaire et collaboratrice de Pierre Teilhard de Chardin, Jeanne Mortier, héritière éditoriale de son œuvre, publia à titre posthume : "Le Phénomène Humain", Pierre Teilhard de Chardin y avait écrit : "Se peut-il que demain, comme hier et aujourd'hui, l'énergie opère de façon discordante. Synergie mécanisante, sous la force brutale ? Ou synergie dans la sympathie ?" L'homme moderne voit trop souvent, presque toujours dirais-je, la synergie comme mécanisante, une suite de causes à effets bruts, décomposables, désarticulable. La Révélation d'Arès arrive comme l'Amour, certes par moments sévère, mais "dans la sympathie" pour demander à ses disciples : vous Pauline, tous nos frères et sœurs, moi, une synergie créatrice dans l'amour et au bout du temps avec des milliards d'humains.
J'aime ce mot "synergie", que votre tableau traduit à sa manière de façon qu'un Pèlerin d'Arès peut comprendre. C'est la conjoncture de plusieurs facteurs, qui peuvent être très nombreux, co-agissant ensemble pour un résultat global distinct de tout ce qui aurait pu se produire s'ils avaient opéré isolément, que ce soit chacun de son côté ou tous réunis mais œuvrant indépendamment. Il y a donc dans la synergie l'intraduisible sens d'une coopération créative, très positive. C'est un mot heureux, que vous auriez pu utiliser comme titre pour ce tableau. La synergie peut se résumer très simplement par l'aphorisme "Un et Un font Trois".
Pour devenir l'homme bon, l'homme de bien, l'homme aimant, et par là redevenir l'Enfant de la Vie, il faut non pas croire, c.-à-d. simplement accepter comme vraie, parce qu'elle vous plaît, n'importe quelle "révélation", mais se laisser pénétrer par l'Amour de la Vie (ou du Père, ou de Dieu, etc.) qui nous anime, se laisser imprégner par ce qui nous anime non comme l'instinct anime le louveteau, le faon ou le souriceau, mais comme la transparence de l'esprit ouverte à l'Esprit, au Souffle, de l'Univers dont le Père nous fait nous voir nous-mêmes dans ce miroir. Qui n'aime pas les étoiles comme ses propres enfants et en même temps l'espace qui nous sépare d'elles, distance qui ne se compte pas en gigamètres mais en tension spirituelle, ne sait pas vraiment ce qu'est l'amour de l'homme pour Dieu comme l'Amour de Dieu pour l'homme. Dieu ou la Vie nous tient la main et nous ne devons pas Le ou La lâcher. Chaque page du Livre que montre votre œuvre est la Main qui nous tient la main, mais si l'on ne fait que la voir ou la lire avec les yeux, le cerveau quoi !, on coupe dès le départ la synergie ; on ne peut rien comprendre. C'est évidemment un des gros problèmes que rencontre la Parole d'Arès auprès du public.

02sep23 251C43
Nous revenons de Lorient où ont eu lieu les funérailles de notre frère Bernard L ce samedi 30 septembre.
Ce moment fut simple, fraternel et spirituel ; tout en douceur.
Devant un auditoire de plus d'une centaine de personne, le témoignage émouvant de deux de ses enfants, Maëva et Mathieu, vêtus de blanc, montraient une volonté de rendre hommage au "Pèlerin d'Arès" qu'est leur papa depuis toutes ces années : "Ne t'inquiète pas, papa, nous essaierons d'être pénitents, d'aimer et de pardonner comme tu nous l'as enseigné, car La Révélation d’Arès dit : La Vérité c’est que le monde doit changer (28/7).
Notre frère Abel a pris la parole pour exprimer entre autres que nous mourons tous. Il y avait un panneau que Bernard avait réalisé pour sa mission où tout le monde pouvait lire "Votre amour fraternel sauvera le Ie monde."
Un diaporama de photos de la vie de Bernard défilait sous nos yeux accompagnés de belles musiques. À plusieurs reprises, il y a eu quelques applaudissements au rappel qu'il fallait aimer toujours et encore. Sarah, la fille cadette de Bernard et son époux nous ont offert une envolée de pigeons voyageurs blancs qui ne pouvaient que nous faire penser à l'assemblée, ce laboratoire que nous sommes amenés à vivre pour entraîner ce monde vers la Vie.
Après la cérémonie nous fûmes tous invités à nous restaurer chez notre frère Bernard dans son hangar pour continuer à célébrer ce Beau (Rév d’Arès 12/3) moment. Les frères et sœurs qui ont organisé la collation chez Bernard ont été particulièrement touchées par la confiance que leur a accordé la famille. Ce fut un Beau (Rév d’Arès 12/3) moment de partage avec la famille et les amis de notre frère, un vent d'éternité et d’espérance s’est fait vraiment sentir. Le registre de mémoire était présent pour que nous puissions le signer.
Marielle et Éric J. d'Île de France (mais tous deux bretons)

Réponse :
Merci du fond de nos cœurs, à sœur Christiane et à moi, pour ce beau commentaire, très touchant hommage rendu à notre frère Bernard L., que j'avais un jour appelé Bernloub, et qui était un frère d'une remarquable lucidité. Ici, grâce à vous, l'événement qu'est la séparation de la vie du corps dont la circulation sanguine s'est arrêtée. Comme tout fruit que sa saveur même a fait dévorer, il restitue à la forte nature créée sa présence éternelle dans tous les fruits qui l'ont précédé et qui le suivront.
Tout meurt apparemment ; en fait, tout reste éternel et l'humain plus que tout autre parce qu'il a hérité l'image et ressemblance de la Vie. Heureux celui ou celle qui a compris son devoir  vis-à-vis de la Vie, sa Mère.
Charles Péguy disait : "Il faut toujours voir ce que l'on voit." Vous venez de le faire concernant Bernloub. Et Georges Bernanos disait : "Il faut voir. Il faut comprendre. Voilà !" Votre présence en ce jour où disparaît Bernard L. vous avez sûrement aidé tous ceux et celles qui étaient présents à mieux comprendre l'Appel d'Arès : Il faut aimer, car l'amour est source de l'éternité. Je pense, quoique vous ne le disiez pas, que Bernard a été incinéré. Alors, me reviennent ces mots d'un pape qui était en service à Rome lorsque j'étais enfant, Pie XI : "Ce livre brûle, mais ça éclaire," quand il refusa que son église mît à l'index le livre de Bernanos : "Les grands cimetières sous la lune".
Encore merci, ma sœur Marielle et mon frère Éric, pour ce commentaire.
Je vous laisse, je me prépare à entrer à l'hôpital pour passer sous le bistouri demain. Le temps de l'anesthésie je partirai dans les nuages, ou plus haut dans les étoiles, où je rencontrerai peut-être Bernard L.
Alléluia !

14oct23 251C44
Je ne lis plus votre blog depuis plusieurs mois mais je sais que votre opération de la vésicule s'est bien passé. J'imagine que vous êtes en convalescence, mais comme moi vous jetez un œil sur l'actualité. Vous avez vu ce qui se passe au Moyen-Orient. L'inquiétude nous ramène à la Parole du Livre, à ce passage de la troisième théophanie où [l'on peut lire] : Prends la pointe, j'emporte ton œil ou guerroient les poils épais, Sarbal et Moussa ferre Yerouchlim, dont les murs pleurent [Rév d'Arès xxv/1-2]... ou votre œil fut emporté en 1977 non loin du théâtre actuel d'un nouvel affrontement entre Palestine et Israël. Bref j'ai écrit ce texte en pensant à votre blog.
Je vous embrasse.
Bon rétablissement !
[Jean-Claude D. du Rhône]

Inquiétude en Assour [Rév d'Arès 35/2] :
La réalité est cruelle quand les hommes perdent leur bon sens. Dans le contexte politico-territorial Israélo-Palestinien vieux de presque 80 ans un nouveau torrent de haine vient de déferler sur ce coin de Mésopotamie déjà bien éprouvé depuis des décennies.
J'apprends que le gouvernement israélien était au courant du fait que quelque chose de grave se préparait contre Israël. Les services égyptiens avait transmis l'alerte depuis plusieurs jours. Comment le Mossad et Tsahal pouvaient l'ignorer et laisser sans broncher se réaliser une opération qui a demandé de gros moyens et du temps pour préparer cette incursion en territoire israélien?  Laisser pareil carnage se perpétrer dans un kibboutz de Niram non loin de Tel Aviv  semble impensable.
D'abord La réaction ou légitime défense se comprend côté israélien puis on comprend vite qu'il s'agit de vengeance :" On a abolit toutes les limites des normes en temps de guerre " Crit le responsable de la défense israélienne Yoav Gallant. A la barbarie répondra la barbarie encore plus forte! Comme si l'escalade dans la haine était un sport dans lequel le triomphe serait une gloire !
Le talion n'a en fait jamais cessé son service, jamais en grève !.
On ne peut comme croyant que souffrir devant une telle situation connaissant les racines de ces peuples qui a la base ne sont qu'un : les fils d'Abraham !
La plupart de ces frères humains natifs de ces régions aspirent a la paix et a l'harmonie dans ce tout petit bout de terre, j'ose poser la question mais qu'en est-il de leurs chefs respectifs? Veulent t-ils de part et d'autres l'anéantissement de leur ennemi "héréditaire" ?
Puis reprendre les territoires revendiqués et chassé les nouveaux ou anciens bref ceux qui ne sont pas du clan, de la nation original, au  mépris de l'histoire qui les a fondu dans un irrépressible destin commun ?
 Pourquoi ne veulent ils pas de pardon? Pourquoi leur passion dans laquelle ils convoquent sans cesse " Al " , ou le droit et tant d'autres concepts excluant l'autre, a t-elle plus d'importance que la raison simple pure et honnête et son devoir de fraternisation ? Pourquoi ce refus de reconnaître que la paix est un jour inévitable qu'il faut s'asseoir et discuter écouter et comprendre les autres, leurs avis, leur souffrance ?  N'y a t'il plus d'Ytzac Rabin, d'Anouar el Sadate au sommet des Etats en Assour ? La politique a t'elle ruiné les cœurs, tué tous les germes de la réconciliation dans l'esprit des dirigeants ?
L'horreur déroule ses ramifications:
 Des chars anglais ont été retrouvés sur les terrains d'exactions, des chars issus de la guerre en Ukraine servant à tirer contre Israël. Probablement revendu au marché noir. Le Hamas responsable de cette terreur lui même issu des frères musulmans d'Égypte est il réellement une création du gouvernement israélien comme le déclare un ancien porte parole du ministère israélien des affaires étrangères Avi Primovi, ceci afin de faire contre poids au Fatah de Yasser Arafat ?
l'Iran enfin est elle derrière ces crimes contre Israël ? Ou est ce l'État profond occidental qui instrumentalise quelques fanatiques ? Ou alors l'acteur principal est il tout simplement la folie ordinaire et son lot d'orgueil qui se contracte au  Moyen-Orient dans une crise d'épilepsie existentielle ou les hommes ne savent plus qui ils sont, leurs seuls réponses étant de reproduire l'instinct barbare ? Combien de déclarations politiques et de commentaires manquants de compassion remplacé par l'idéologie et les rivalités claniques qui créé le bruit oubliant les souffrances, les mutilés et les innocents?
 Gaza est maintenant plongé dans le noir :plus de réseau d'électricité et d'internet. Pas grave en soi mais comment feront les hôpitaux ? 4000 tonnes de bombes déversé en 48h!!
Ont ils encore de l'eau car sans elle la vie terrestre dans cet espace sera sacrifiée. Je ne peux pas imaginer que la reponse des autorités israéliennes soit jusqu'au boutiste et exterminatrice a ce point.
On voit au travers de cette histoire le mal qu'engendre la politique jouant des extrémismes  et l'urgence de s'en libérer. Mais celle ci pour l'heure continue en maître fou de tout compliquer, manipuler,  prolonger la torture et la spoliation, de rendre chaque jour plus improbable une issue sinon heureuse pour le moins pacifique a tous les conflits qu'elle a contribué à générer.
Les victimes pour l'heure sont emportés dans une pluie de bombes, de fumées, poussière et haine qui débordera le cadre Mesopotamien, c'est a craindre. Il y aurait tant a dire, on ne peut que tendre nos âmes vers tous ceux qui souffrent de l'absurde de cette situation, comme un long cortège silencieux et invisible espérant que celui ci parvienne a faire taire les armes, bientôt.
Jean Claude D
Lyon

Le mar. 22 nov. 2016 à 15:41, Michel Potay <michelpotay@gmail.com> a écrit :
Chers Nicole et Jean-Claude, bien aimé en l'Amour du Père,
Patrick Bauchet m'a déjà informé de votre projet d'installation à Lyon.
La mission de Lyon existe en principe, mais est tombée en quenouille. C'est une mission qui me paraît réduite au train-train, qui n'évolue pas, bref, je crains qu'il n'y ait plus grand chose de vraiment actif dans cette ville où vous vous plairez. J'y ai vécu treize ans, ce furent de belles années.
Vous allez avoir à Lyon un considérable travail à effectuer pour réanimer la mission. Je suis très heureux que vous vous y installiez. Nous en reparlerons. Peut-être profiterai-je de votre installation là-bas pour m'y rendre moi-même et relancer l'activité apostolique.
Je connais bien ou plutôt j'ai bien connu Oullins... Ce bled a dû prendre de l'ampleur et être méconnaissable aujourd'hui, quoique je constate, d'après les chiffres publiés sur l'Internet, que la population n'a pas augmenté depuis que j'ai quitté Lyon en 1968.
Je vous souhaite un heureux déménagement. Nicole va se rapprocher de ses enfants et être bientôt grand-mère. Tout cela ma paraît très heureux.
Je prie avec vous, je vous embrasse tous les deux de toute mon affection fraternelle

Le 22 novembre 2016 à 14:52, <jcde@netcourrier.com> a écrit :
Cher Frère Michel

Comme le moment du bilan de l’expérience de 4 ans des 4x9 des ODLM d’Ile de France dont nous sommes partie prenante se déroulera ce dimanche 27 novembre, nous souhaitons vous informer des changements personnels qui vont advenir pour nous dans un proche avenir.

Comme nous vous l’avions évoqué lors de précédents courriers en début d’année 2015 et cet été, notre intérêt pour un rapprochement sur la région Lyonnaise, devient une réalité et  notre projet de déménagement se précise. En effet, nous avons pris temporairement en location un pied à terre à Oullins (Ville au sud-ouest proche de Lyon). Jean-Claude a commencé un partenariat avec un réseau d’affaires de chefs d’entreprises sur Brignais et est en discussion pour  une collaboration étroite avec une SSII (société informatique) locale. Nicole en tant qu' infirmière n’aura probablement pas trop de peine à trouver rapidement du travail sur Lyon.

Nous projetons donc de déménager au cours du second semestre 2016. Nous n’avons pour le moment pris aucun contact avec les frères et sœurs de la mission lyonnaise pour les informer de ce projet. Nous attendions de vous en parler et nous ignorons quel est l’état de la mission dans la 3ème ville de France ?  
Peut-être aurez-vous des conseils à nous donner à ce sujet.

Nicole sait aussi qu'il lui reste beaucoup de travail à effectuer pour passer le relais de secrétaire des odlmif.

Nous profitons aussi de ce courrier pour vous annoncer que nous allons être prochainement grands parents. En effet Quentin (le deuxième fils qui est pompier) et sa compagne Marion vont avoir un enfant et vont aller habiter sur Chambéry rejoignant Jérémie le troisième fils qui lui est déjà sur Grenoble.

Recevez notre soutien et nos fraternelles pensées

Nous vous embrassons en attendant dimanche.

Nicole et Jean-Claude Denis

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Claude, pour ce long message auquel vous avez mêlé des messages anciens.
Vous êtes très loin, frère Jean-Claude, d'être le seul ou la seule à ne pas plus me lire depuis plusieurs mois. Pas si rares sont ceux parmi les P(p)èlerins d'Arès qui ne me lisent plus depuis plusieurs années, voire même qui ne m'ont jamais lu. Nous sommes des croyants libres et moi, je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1). Au reste, je n'écris pas seulement pour la génération présente, j'écris pour l'avenir, pour laisser ma pensée aux générations qui viendront. De plus, ce n'est pas ce qu'on croit qui sauve ; ce qui sauve, c'est ce qu'on fait avec amour. Il y a La Révélation d'Arès ; c'est elle qui aide chacun à poursuivre sa réflexion et sa pénitence. J'ai pour ma part conscience que j'ennuie, rase, barbifie, voire même dissuade certains de ceux qui préfèrent en rester à l'émerveillement intérieur de rencontrer Dieu, le Père, la Vie, le Souffle, etc. à travers un Message du Créateur.
Merci de me souhaiter un bon rétablissement après la cholécystectomie du 3 octobre, doublée d'un prélèvement du foie pour finir par savoir pourquoi celui-ci sécrète de façon exagérée certaines substances aux noms interminablement savants. Je serai peut-être fixé d'ici deux semaines.
Je comprends maintenant pourquoi certains chirurgiens et anesthésistes hésitent à opérer un homme de 94 ans. Je suis extrêmement fatigué, voire même épuisé par moments. L'anesthésie éprouve ! Je suis heureux de pouvoir vous répondre ce matin. Mais même si ma convalescence prend plus de temps chez un vieux bonhomme comme moi que chez un homme plus jeune, je suis heureux de ne plus vivre avec l'inquiétude non de mourir — de cela je ne m'inquiète pas ; ce n'est plus très loin de toute façon — mais de vivre sans me dire qu'il me faudra me précipiter vers les urgences en cas de nouvelle(s) colique(s) hépathique(s). Je me rends compte que l'âge est sans doute l'indication la moins fiable à partir d'un certain moment de l'existence, parce que ce qui vieillit ou se détèriore vraiment, c'est la carcasse ; l'esprit, lui, garde une curieuse jeunesse. Je dirais même que cette particularité est peut-être l'indication la plus sûre d'un au-delà "dans les étoiles" comme je dis souvent en me référant au chapitre VI du Livre : Ce qui meurt, c'est le cœur-machine, pas le cœur-intention.
Je ne vis pour ainsi dire que pour ma mission. Même si ma curiosité me porte vers divers domaines, la foi, la vie spirituelle joue pour moi un rôle essentiel. Le matérialisme invente l'animal humain ; la foi invente l'homme au sens de vie intérieure intense, l'individu par milliards qui est en même temps l'unique Vie. Les dieux antiques existent encore et Jésus Christ n'existe pas encore, écrit (à peu près) Flaubert quelque part. Donc l'homme au sens que donne à ce mot la Parole n'existe pas encore ; j'essaie de le faire exister en écrivant. La Vie est sous chaque touche de mon clavier mais je comprends que ce ne soit pas toujours clair, du moins pas toujours clair pour tout le monde, parce que la langue humaine est grossière, lourde, très peu spirituelle, très peu vraiment. Il y a trop de zones d'ombre sur Terre ; les ornementations n'y font rien.
J'ai conscience que la Parole n'est que langage humain dans la bouche du Père, parce que la Parole n'est que langue humaine exprimant l'inexprimable qui, trop riche comme est riche le silence, ne peut pas dire le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6). Nous humains ne pouvons être que sonorement ou scripturairement aphoristiques. Qui ne découvre que dans sa prière, le priant sait que ce sont ses silences qui parlent vraiment ? Nous ne pouvons voir nos propres profondeurs qu'à travers une eau limpide.

15oct23 251C45
Le groupe de pèlerins d'Arès du Limousin a été présent au Salon du Bien-Être à Limoges du vendredi 6 au dimanche 8 octobre 2023 où nous avons tenu un stand.
La veille nous avons appris avec joie que vous aviez été opéré avec succès.
Au stand pendant le Salon, de nombreuses personnes ont été intéressées et nous avons vendu quatre livres de La Révélation d'Arès.
Nous avons animé avec plaisir le dimanche un atelier sur le thème "Être et plus fort que croire".
Louis F. pour le groupe de Limoges, Limousin
Limoges Salon Bien-Être 2023

Réponse :
Merci, frère Louis, pour ce commentaire et les nouvelles de votre mission au Salon du Bien-Être de Limoges 2023. Je suis heureux de voir qu'est adaptée un peu partout la présentation conçue pour le Salon Bien-Être de Bordeaux. Elle permet de démarquer les Pèlerins d'Arès des confusions diverses faites avec les nouvelles religions. La Révélation d'Arès ne crée par de nouvelle religion ; elle libère de la religion. Elle fait même beaucoup plus que cela. Elle replace la foi parmi les formes variées de la Force ou Puissance créatrice ; elle nous sort de la Terre et nous replace dans l'Univers composite.
Elle nous permet d'être trou blanc.
Le trou noir est maintenant bien connu : C'est un astre si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s'en échapper. Il a été photographié malgré tout il y a peu de temps, mais c'est surtout sa puissance d'attraction qui a permis de le détecter. Le trou blanc, concept introduit en physique par le cosmologiste russe Igor D. Novikov en 1964, est un objet susceptible d'exister au sens où il peut être décrit par les lois de la relativité générale, mais dont l'existence dans l'Univers est encore vue comme spéculative. Il est décrit par certaines solutions mathématiques de type trou noir dans lequel des géodésiques sont issues d'une singularité gravitationnelle ou d'un horizon. Il est le symétrique d'un trou noir en ceci que si rien ne peut s'échapper d'un trou noir, rien ne peut pénétrer dans un trou blanc. En cosmologie, le fameux Big Bang est parfois vu comme un trou blanc. Un livre récent de Carlo Rovelli, astrophysicien, a pour titre "Trou Blanc". La notion de trou blanc est une sorte d'inversion de l'intelligence de la Création. Passons !
Comme je le dis assez souvent,c'est une notion qui peut traverser l'esprit, mais qui demeure inexprimable. De là l'une des grandes difficultés de notre mission.
Quand je traverse certains épisodes de ma vie qui me permettent non de voir, mais de sentir les extraordinaires possibilités de la vie humaine — les épisodes chirurgicaux sont de bons champs d'expérience pour cela —, même si elle n'est que résidu sous le piétinement du péché, je sens cette espèce de trou noir/trou blanc, d'agitation des contraires ou des symétries en moi,  et je me dis que si d'autres l'ont ressenti comme moi, c'est quelque chose qui va demander une révolution de l'intelligence pour être dicible, du moins compréhensible. Le besoin qu'a l'homme de dire, d'expliquer, empêche encore à l'homme de sortit de son état d'enfant ou de primitif ; il continue de vagir. À nous de le faire cesser de pépier, même si cela sera très difficile.
Les contraires n'existeront plus dans l'Univers idéal  Pour l'heure ils sont formés par le Bien et le Mal. Je regarde l'image que vous m'avez adressée et que j'affiche et je me dis : Il y a l'homme debout qui lit les affichages de votre stand ; il n'est peut-être pas un homme de Mal, mais il ne voit pas que vous représentez le Bien et par là il laisse le Mal agir dans la monde ; quiconque laisse le Mal agir est sans le savoir un auxisilaire du Mal. Il nous faudra changer le monde (Rév d'Arès 28/7). L'attaque féroce du Hamas contre Israël la semaine dernière et l'égorgement d'un professeur de français ne sont pas des faits historiques ; ils ne sont que la perpétuation du Mal. Tant que cet homme debout qui lit vos affichages se tient ainsi debout à lire vos affichages n'est pas un homme de Bien tant qu'il attend des autres l'amour et qu'il n'aime pas les autres lui-même. De ce que nous ferons pour rendre l'amour actif dépendra le problèmes des contraductions dans L'Univers. Seul l'amour nous permettra de sortir de la situation présente ; il faut que nous voyions la situation présente comme déjà du passé et que nous sortions ce passé du néant et de l'oubli où le Mal l'a plongé.

15oct23 251C46
Bien aimé prophète en l'Amour du Tout Autre,
Je guettais votre blog espérant que vous prendriez un certain temps avant de reprendre la plume, et en me disant : "Il faut que le Frère Michel se repose après cette opération éprouvante, c'est nécessaire» ; j'étais rassurée."
Ce jour, [je lis] cette longue publication [251C44], où j'apprends que des frères ne lisent pas ce que vous écrivez. Or, — sans les juger, c'est leur liberté —, c'est votre enseignement [Rév d'Arès 39/1], c'est la parole de Mikal qui est la Parole [i/12, xxxi/10].
Non, nabi, vous "ne fatiguez pas, vous ne barbarisez pas", vous prenez la "pointe" sans "vous lasser" comme le Père vous l'a demandé. Il y a une mine [Rév d'Arès 24/5] d'une infinie richesse dans tout ce que vous écrivez, qui ouvre et fertilise nos faibles lumignons [32/5] vers la Lumière.
Merci infiniment.❤️
S'il vous plaît, reposez-vous.🌈
Ce commentaire n'attend pas de réponse, c'est juste la manifestation d'une conscience du cœur pour le prophète que le Créateur a donné à l'humanité.
Je vous embrasse chaleureusement ainsi que sœur Christiane.
Danny G., de Belgique

Réponse :
Merci de me recommander de me reposer : Ayant du mal à marcher, je me repose de fait. Mais rester assis parce qu'on se tient debout difficilement, est-ce du repos ? C'est une astreinte. Je sens bien que je vais devoir faire une assez longue convalescence. "Dame !" me dit-on, "vous avez 94 ans !" On m'a fait cinq trous un peu partout de mi-torse au bas du ventre, on m'a ensuite gonflé comme une baudruche pour tout décoller au-dedans et glisser des périscopes, des télescopes, des microscopes, des pinces, des ciseaux, etc. entre les organe devenus flottants. "Youyou !" fait le capitaine Marleau. Je vois bien qu'ils sont allés farfouiller là-dedans et pas seulement pour m'extraire la vésicule biliaire. Bon ! Ne nous plaignons pas d'être trop bien examiné, sondé, scruté, fouillé, analysé, exploré, observé, tâté, pioché, inspecté, ausculté, mais après, ça vous laisse flagada, flapi, raplapla !
J'en profite pour relire attentivement la première façon, quand même vieille d'un demi-siècle, de présenter La Révélation d'Arès en me demandant souvent pourquoi elle manquerait à ce point de lecteurs ! Est-on sûr que la nouvelle édition du cinquantenaire attirera plus de lecteurs ? Je n'en sais rien ; je me pose quand même sincèrement la question.
Il y a un mois et deux jours, le 13 septembre, Maud et Ezra Kerr, agés de 86 et 88 ans, se sont mis en habit de soirée au Lutetia, palace parisien, et se sont donné tranquillement la mort dans leur chambre. Ils avaient été des magnifiques publicitaires pour Dim, Kodak, Benetton, etc. Je comprends qu'à un moment donné on ait assez vécu et qu'on soit pris de l'envie de partir. D'autant qu'en ce qui concerne Maud et Ezra Kerr ils n'avaient plus rien à ajouter à leur œuvre ; ils étaient devenus des arbres "publicitairement" morts. Mais moi, qui n'ai pas la moindre peur de la mort, surtout fatigué comme je suis, mon œuvre aussi éternelle que l'œuvre du Père, de la Vie. Je dois donc vivre.  Je suis un arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13). Alors comme vous me le recommandez, je me repose pour mieux repartir, sachant bien que, de toute façon, à mon âge, il me sera tôt ou tard donné de fermer les yeux pour toujours, mais ma main qui écrit ces lignes les écrira toujours sans jamais s'arrêter..

16oct23 251C47
Cher frère Michel,
Quelle joie de vous savoir à nouveau conscient du monde, malgré l'extrême fatigue !
Une précision pour le suicide de Maud et Ezra Kerr : il a eu lieu en septembre 2013. Je n'ai pas retrouvé la date exacte, mais c'est peut-être, du coup : "dix ans [à vérifier], un mois et deux jours, le 13 septembre [quelle année ?]". C'est l'ouvrage de Frèche, qui relate cela, qui vient de paraître.
Je vous embrasse très fraternellement.
Denis H. d'Angers, Anjou

Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire :
Émilie Frèche est la fille d'Ezra et Maud Kerr, dont je parle dans ma réponse 251C46. Je trouve ce texte à propos d'Émilie Frèche et du suicide des Kerr au "Lutetia" :
"Un matin caniculaire de septembre [2023], un coup de fil va littéralement foudroyer Éléonore. Cette architecte, divorcée, mère d’un garçon de 23 ans, apprend d’un commissaire de police l’impensable: ses parents se sont donné la mort à l’hôtel Lutetia, laissant pour elle une lettre expliquant leur geste. Éléonore ignorait tout du drame à venir et un sentiment d’abandon la submerge. Ce n’est sûrement pas la première fois. Ezra et Maud Kerr n’ont pas été des parents, ils étaient un couple, et ce n’est pas pareil. Le regard de leur fille unique est à la fois terrible et bouleversant: ils sont morts tous les deux et elle leur en veut. Comment se débrouiller avec ce sentiment-là ?
En se souvenant peut-être de ce qu’ils ont été: des autodidactes devenant d’influents publicitaires. Des inconscients, délaissant une enfant qui tentera désespérément de trouver sa place dans cette famille et tâchera sa vie durant de ne pas leur ressembler. Mais Ezra et Maud sont-ils seulement des épicuriens typiques des années 1970, capables de faire construire une maison insensée à leur image, de choisir avant tout de vivre libres ?
"À lire aussi Émilie Frèche, l’intranquille :
"Rancœur et fragilité :
"Ne sont-ils pas aussi ces deux enfants juifs qui, dès l’âge de 12 ans, ont vécu cachés tandis que disparaissaient à jamais leurs proches ? Et qui, depuis soixante ans, s’interdisent de regarder en arrière, refusent de s’apitoyer et de passer une seule journée l’un sans l’autre, comme unis par un pacte, malgré les tempêtes, l’adultère, la jalousie, leur lien souvent nocif?
"Éléonore enrage, ne supporte plus l’émerveillement d’anonymes, vantant le courage de cette mort désirée. "Même son fils ne cesse d’admirer ce choix : ces mauvais parents ont aussi été de merveilleux grands-parents. C’est grâce à lui, à ce petit-fils tant aimé, que le regard d’Éléonore va imperceptiblement évoluer et l’aider à faire son deuil.
"À lire aussi :
"Rentrée littéraire: des talents mais une offre resserrée
"La plume d’Émilie Frèche sonne toujours juste. Elle n’enjolive rien, n’y va pas par quatre chemins pour dire la rancœur de sa narratrice, sa fragilité, son envie de rire et de pleurer au pire moment — les pages sur l’enterrement ubuesque des époux Kerr sont à la fois hilarantes et effrayantes —, son agacement envers l’étrange homme de confiance d’Ezra et Maud.
"Ensemble, évidemment
"Puis sa plume se fait douce quand apparaît Vincent, l’ex-mari d’Éléonore, un merveilleux personnage.
"Comment trouver un sens à ce drame? Bien sûr, Ezra et Maud vieillissaient et ne voulaient pas d’une vie sans panache. Mais si ce suicide était aussi le plus beau des cadeaux ? Et s’ils avaient enfin pensé à leur fille en refusant d’être un poids ?
"À lire aussi Émilie Frèche et Aurélie Filippetti, sensations politiques et impudiques de la rentrée littéraire. Comme Éléonore, des questions nous taraudent, chacun ses réponses, chacun ses convictions. Reste que ce couple d’octogénaires est mort comme il a vécu : main dans la main. Ensemble, évidemment."

Nous, Christiane et moi, n'avons aucune intention d'imiter ce suicide romantique, car nous devons vivre pour remplir la mission du Père ; le premier parti devra remplacer l'autre. Mais nous ne pouvons pas non plus ne pas nous sentir, d'une certaine façon, frère et sœur de ce couple Kerr uni par une sorte d'amour indépassable, voire inexplicable dans son intensité. À mon âge, je ne peux pas ne pas envisager — ne serait-ce que de façon pratique — la mort qui m'attend. J'y pense non avec crainte, mais conscient ô combien ! de la brièveté de la vie humaine que le péché a vouée à l'extinction corporelle animale, mais que sa ressemblence et image (Genèse 1/26-27) du Créateur rend parfois capable d'amour au-delà des mots du langage humain. Est-ce la contemplation des beautés de la nature qui rend l'humain romantique, lui donne une dimension métaphysique qui l'assimile à l'infini. Non, car l'amour fou n'est pas une sensation artistique ; c'est un vécu intérieur, c'est l'épanouissement d'une sensibilité indescriptible, car l'infini touche d'abord l'invisible sentimentalité autant que les sens et s'apparente à une conviction intime qui se tourne vers Dieu et, si je peux m'exprimer ainsi, qui substitue à l'Être un être.
"Et devant l'infini pour qui tout est pareil,
Il est donc aussi grand d'être homme que soleil !"
Lamartine, Harmonies Poétiques.
Cette vision peut également faire du poète une sorte de faiseur de miracle : l'infini est ainsi le centre du recueil de Victor Hugo "Les Contemplations". L'esprit s'arrête "éperdu au bord de l'infini".
L'amour sentimental, qui est autre chose que l'amour évangélique mais peut en devenir parent, est pour la sensibilité romantique une temporalité particulière qui favorise les réalisations hors normes, évoque l'amour ou la mort, qui sont des évasions proches. Gérard de Nerval dans "Sylvie" parle du bonheur d'une fête nocturne : "Nous pensons être au paradis."
La lumière développe des mélancoliques merveilleuses où la présence des êtres qui s'aiment est sensible. C'est une situation qui redonne vie aux souvenirs, aux bonheurs perdus, et qui teinte le présent du charme indescriptible d'une vie où le temps n'existe plus.

16oct23 251C48
Bien cher frère Michel,
Je suis très heureux que votre opération ce soit bien passée
Je lis toujours et depuis toujours votre blog
Malgré les difficultés, malgré les aléas de la vie ; et lorsque je ne comprends, ce n'est pas grave je comprendrai plus tard.
Cela me semble tellement important.
Je vous embrasse fraternellement
Philippe L de Bordeaux, Gironde

Réponse :
Merci, frère Philippe, de me lire. Je sais que je ne suis pas toujours clair sur l'instant, mais je suis heureux que vous pensiez que ce que vous ne comprenez pas aujourd'hui, vous le comprendrez plus tard.
Peut-être aussi ne sais-je pas très bien présenter mes textes. J'en veux pour preuve que certains m'écrivent qu'il comprennent quand sont reproduits sur ma page Facebook par frère Maxime W., Michel G., etc. des textes qu'ils ne comprenaient pas quand ils les lisaient dans mon blog. L'écriture perd ou gagne dans l'enjolivure qui l'entoure !
Je suis très loin de présenter les mêmes intelligences et talents qu'un Thomas d'Aquin ou un Paul de Tarse, ou d'avoir la vertu d'un Julien l'Hospitalier, mais je travaille de tout mon cœur et de toute ma sincérité. C'est néanmoins à cet humain peu doué que je suis que le Père — à moins qu'Il manque de Jugeotte, ce que j'envisage irrespectueusement ici et là — demande d'entendre son Message à Arès et d'être prophète, mot que je n'oserais jamais écrire ici s'il n'apparaissait ici et là dans la Parole d'Arès. Le Père s'efforce de ré-emplir tout ce qui a reculé ou disparu de ses très anciennes communications avec l'homme libre, que sa liberté a rendu rebelle., ou même concurrent, car la religion a réinventé Dieu. Il me faut combler les vides et pour cela corriger et simplifier le sens de la théologie religieuse, et pour cela inviter mon frère humain à faire pénitence ou changer. Nous avons à recreuser les lits asséchés des Guihône et Pichônes (Rév d'Arès 35/2) disparus. Après tout, il ne faut pas avoir une intelligence aussi éclatante que ça pour faire ce travail de terrassier. La plus riche partie, peut-être aussi la plus belle, est enfouie très profondément dans l'Histoire humaine. Ce renflouement est la tâche que nous avons accepté de remplir. Mes écrits, mon blog, ne sont que l'échafaudage, les échelles de cette tâche. Il nous faut redorer la Lumière simple d'une très grand Passé qui n'est plus qu'un pâle et compliqué halo quand elle n'est pas tout simplement éteinte.

17oct23 251C49
Bien aimé prophète,
Juste un mot pour vous annoncer, au cas ou vous ne le sauriez pas encore, que notre frère Laurent M. du Bassin d'Arcachon est parti vers les étoiles la semaine dernière.
Je me souviens bien de lui quand, avec Annie et lui, nous avions lancé la mission sur le bassin d'Arcachon et que nous organisions des rencontres à la Salle des Mille Clubs à Arès.
La première fut autour de la galette des rois, en janvier 1988 je pense (je ne suis pas certain de l'année), et nous avions eu Vincent L. [Lippi] et Dominique D. [Debaisieux, écrit comme entendu] (chauffeur de bus) de Paris. Laurent habitait Arès à cette période, et avait hébergé Vincent et Olivier C. [Colombes]. Annie, Laurent et moi, nous missionnions Vincent, qui découvrait notre mouvement.
La dernière rencontre fut autour d'un couscous, avec la participation de Christine J. (M. maintenant). Nous avions du monde à chaque fois, et notre cher prophète, accompagné de sœur Christiane, nous rendait visite.
Et oui, encore un qui nous quitte, mais qui est aussi là, avec nous pour continuer son ascension et nous aider, à sa manière, à notre mission, à remettre la Vie au centre de tout dans cette humanité qui meurt de son absence.
Et à nous, vivants, de renforcer encore notre pénitence, notre amour, afin de repousser de plus en plus loin ce péché qui nous fait mourir ! Alleluia !
https://www.youtube.com/watch?v=8aJw4chksqM

Votre blog est précieux dans cette génération, déjà étudié, et le sera encore longtemps, c'est certain.
Annie, les enfants et moi vous embrassons, ainsi que sœur Christiane,
Bernard L. de Paris

Réponse :
Oui, mon frère Bernard, j'ai été, voilà quelques jours, mis au courant du départ vers les étoiles de notre frère Laurent M. C'était quand même un frère que je connaissais peu. Mais lui savait ce qu'il valait comme pénitent — car être P(p)èlerin d'Arès, c'est être pénitent — et c'est sa pénitence qui lui a fait son âme. Il faut dire que Laurent M. m'a surtout connu au temps où je me cherchais et où je cherchais ma voie prophétique, voie de difficultés, d'observation, d'une certaine souffrance intérieure, et je peux comprendre que je ne l'aie pas beaucoup attiré. Il a dû se poser sur ma personne plus de questions qu'il n'a eu de réponses.
La foi est une production de l'être. Un P(p)èlerin d'Arès est production de lui-même, non production du prophète Mikal. Mais il semble bien, à ce que vous me dites, que vous, frère Bernard, l'avez produit. Alors, alléluia ! Chacun de nous est prophète. Tout est production de l'esprit humain, aussi bien une chaise qui a été forcément pensée avant d'être taillée dans le bois qu'un Mozart a été formé par son père avant d'être le prodigieux compositeur qu'on sait. 

17oct23 251C50
En récupérant des tracts pour la mission collective à Bordeaux la semaine dernière, j’ai constaté qu’il n’était pas fait mention de La Révélation d’Arès comme cela a été pratiquement toujours le cas lors des missions précédentes. Y figurait encore "les pèlerins d’Arès". La sœur présente au local de Bordeaux m’a précisé que je devais simplement inviter les gens à un échange sur la nécessité de changer en bien, comme mentionné sur le tract.
Quoiqu’un peu surpris au départ, j’ai pensé que finalement, ce n’était peut être pas une si mauvaise idée.
Généralement les mots "révélation" et "pèlerin", qui donnent un ressenti religieux ou mystique ou bien Arès qui fait penser au dieu de la mythologie grecque provoquent d’emblée chez la personne rencontrée dans la rue un sentiment de méfiance.
J’espère ne pas choquer les plus  anciens, mais puisque nous devons sans cesse évoluer afin d’être mieux acceptés, pourquoi ne pas changer finalement les dénominations Révélation d’Arès que l’on pourrait renommer "l’Appel de la Vie" (pour une humanité aimante, libre et heureuse), ainsi que  "pèlerins" qui est aujourd’hui franchement désuet et que l’on pourrait renommer, pourquoi pas ?, "les hommes du temps qui vient." Ce ne sont que des exemples, bien sûr. De toute façon, le message reste le même.
Je sais que vous travaillez actuellement sur une nouvelle présentation de ce livre et avez déjà sûrement réfléchi à cela.
Je vous souhaite une bonne rémission.
Richard L. de Gironde

Réponse :
Merci, frère Richard, pour ce commentaire. Nombreux et divers ont déjà été les frères et sœurs qui m'ont demandé de changer la présentation de La Révélation d'Arès et de supprimer certains termes qu'ils considèrent comme mal compris du public, désuets ou malencontreux. Je n'ai pas tenu compte de tout ce qui m'a été suggéré mais j'ai changé l'esprit de la présentation. Cette présentation nouvelle que j'appelle "édition du cinquantenaire" est achevée pour ce qui concerne l'ensemble. Quand ma santé sera meilleure, j'attaquerai la relecture et l'approfondissement de cet ensemble avant d'en laisser l'édition à ADIRA de Genève, édition prévue courant 2024.
Il ne s'agit pas tant des tracts, affiches, etc. que du livre. Moderniser au maximum les annotations et textes annexes de La Révélation d'Arès ne peut être réalisé sans réflexion profonde. On ne peut s'inspirer de la pensée publicitaire qui a surtout pour but d'être entendue. Il s'agit de présenter une Parole immuable sans changer le sens et cela, bien aimé frère, c'est beaucoup plus difficile qu'il paraît. Je crois plutôt qu'il faut redonner à cette Parole de la vigueur, parce que la Parole du Ciel s'adresse à une oreille abstraite, "à un œil qui écoute," disait Claudel. Il y a des mots qu'on ne peut changer. Les ouvrages communs ne durent que quelques décennies, mais les ouvrags éternels ne peuvent pas complètement se passer d'éternels usages, parce que la langue est pauvre.

17oct23 251C51
Bien cher prophète...
cher prophète qui nous prépare au nouveau temps qui vient.
Oui, avec nos petits moyens, nous préparons à notre tour, vaille que vaille ce changement, en résonance avec tous les pèlerins de la Vie, au service de la Vie.  Sur notre terre, le mal s’embrase encore. Pourvu qu’il ne s’embrase pas dans les cœurs !  L’éveil du cœur est le cœur du tremplin du changement que vous écrivez — criez — depuis près de cinquante ans, depuis que vous avez été contacté et éprouvé de façon surnaturelle, pour transmettre un Message essentiel à l’humanité.  
 Vous avez dit ou écrit ailleurs : "C’est le feu du Bien en toi, en chacune et chacun, qui chassera le Mal… la haine, hors du monde." À méditer et à réaliser dans sa propre vie de tous les jours, car c’est à notre portée. Nous pouvons changer le cours des choses dans la direction du Bien accompli. Laissons derrière nous les innombrables stratégies de guerre des temps passés.
Même si le vent hurle dehors, restons centrés dans nos cœurs et si possible dans la Joie du nouveau qui vient et qui est déjà là ! La vraie joie vient du cœur !
Dans cette petite vidéo : https://www.youtube.com/@unchantsurtalangue j’ai tâché de transmettre de la joie à travers un chant : Tu voles, et en même temps tu laisses ton pied dans la terre (Rév d’Arès xLiv/3).
Bon rétablissement de votre opération !
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour cette très belle chanson. Je l'ai écoutée avec grand plaisir.
J'imagine que vous créez des chansons et que vous les chantez avec votre compagnon Louis Marie comme vous parlez dans la vie courante + une sorte de stylisation.
Cette chanson sera peut-être reprise par des sœurs et des frères.
Il est tard ce mardi soir au moment où je vous adresse ma réponse et je suis encore très fatigué, mais je ne peux m'empêcher de ne pas attendre demain pour vous dire ma joie.

18oct23 251C52
Bien aimé frère Michel dans l’Amour du Père,
Je suis heureux que  votre opération se soit bien passée. J’ai eu de vos nouvelles le lendemain de l’intervention. Je remercie la Vie de vous garder encore avec nous. Je culpabilise en écrivant ce commentaire car vous devez vous reposer. Ne vous sentez pas obliger de répondre.
Votre blog est pour moi une source d’inspiration infinie. Je viens butiner pour le besoin de ma mission. Dimanche, j’étais en train d’enregistrer une vidéo pour expliquer le nouveau titre de "Pious Gens" l’Aile blanche [ou "Pious Gens l’Aile blanche" ?], titre qui a été composé pour l’occasion de la mission fête de la musique que nous avions intitulé l’Appel du 21 juin. C’est un appel aux dirigeants du monde mais aussi à tous nos frères humains pour les sensibiliser à la paix et à l’amour. En expliquant le choix de l’aile chapitre XXV de La Révélation d'Arès l’aile blanche, que vous aviez envoyée à Anouar El Sadate et à Télaviv et les appeler à leur tour d’envoyer des ailes blanches à tous les dirigeants du monde et que c’était notre devoir de travailler à changer le monde [Rév d'Arès 28/7] en Bien, car en ne faisant rien nous nous rendons complices du mal. Et en lisant votre réponse au commentaire 251C45 vous m’apporter la bonne formulation : "Quiconque laisse le Mal agir est sans le savoir un auxisilaire du Mal."
Merci d’être là pour nous, cher prophète.
Je vous embrasse fort ainsi que sœur Christiane et tous les enfants.
Daniel C. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci à vous pour ce commentaire, mon frère Daniel.
Je suis heureux que mon "blog soit une source d'inspiration infinie" pour vous, mais je serais cent fois plus heureux s'il était une "source d'inspiration infinie" pour l'humanité. Chaque matin j'apprends un malheur ; ce matin, c'est l'hôpital Ahli de Gaza détruit par une rockette qui a déclenché une gigantesque explosion dans les sous-sols de l'établissement pleins de munitions tuant beaucoup de monde. Le Hamas — Harakat al-muqâwama al-'islâmiya, en arabe : حركة المقاومة الإسلامية, "Mouvement de résistance islamique"), est un mouvement islamiste et nationaliste palestinien constitué d'une branche politique et d'une branche armée, les Brigades Izz al-Din al-Qassam — accuse Israël, qui de son côté accuse le Hamas d'être reponsable de manipulations maladroites de munitions dans les sous-sols de l'Hôpital Ahli. Qu'importe qui est responsable. La guerre est le fait d'adversaires qui se haïssent... La haine est le contraire le plus caricatural du manque d'amour.
Depuis que l'ONU mit fin au mandat britannique et prévut la création d’un État juif sur 60 % des territoires de la Palestine mandataire et depuis la création de l'État d'Israël en 1948 — j'avais alors 19 ans —, l'État d'Israël n'a cessé d'être confronté aux pays arabes voisins et tout le mond sur Terre savait que ça ne finirait jamais. Un homme de mon âge n'est donc pas surpris par ce qui arrive une fois de plus entre Israël et ses ennemis.
Certes, l'Égypte et la Jordanie ont signé des traités de paix avec Israël, mais Israël reste en conflit avec la Syrie, le Hezbollah au Liban, l'Iran, etc. et le Hamas dans la bande de Gaza. En outre, de nombreux pays de la région ne reconnaissent pas Israël, voire même rejettent la seule idée de son existence. Il faut que s'installe enfin l'amour et le pardon pour que cessent ces conflits cruels. Conscient que nous étions beaucoup trop faibles pour installer nous-mêmes une mission au Proche Orient, à Jérusalem notamment, j'ai pris contact pendant des années avec certains Palestiniens et Juifs de la région pour essayer d'amorcer une activité prophétique, mais ces contacts sont soit décédés, soit complètement découragés et devenus silencieux, je ne sais pas comment relancer mes recherches. J'avais une espérance assez bien fondée sur André Chouraqui, membre du comité de parrainage de la Coordination pour l'Éducation à la Non-Violence et à la Paix, mais il est mort à 90 ans en 2007.
Mais même un pays relativement paisible comme la France, où les actes dits de "terrorisme" restent malgré tout locaux, a besoin de prophètes de l'amour (le pardon, la paix, la vraie liberté qui respecte la liberté des autres vont avec). Je suis toujours douloureusement surpris quand je vois l'attention réelle mais très retenue, plutôt sceptique, des quidams à qui je parle d'amour du prochain. Pourquoi ce perpétuel conflit intérieur chez l'humain qui semble ne pas croire en l'existence de mouvements heureux, toujours heureux, entre humains. L'immense majorité humaine croit que l'amour du prochain relève d'un fantasme puéril irrésistible. Pourquoi les humains ne comprennent-ils pas que l'amour du prochain demande un courage, une volonté, qui ne sont pas hors de portée des êtres humains, quels qu'ils soient. Je n'étais pas un homme spécialement doué pour l'entente entre tous, mais j'y suis parvenu à force de la vouloir pour moi, parce qu'elle est la raison même. Or, je ne suis pas fait autrement que les autres. L'humanisme d'aujourd'hui a choisi de se restreindre à une vue étriquée de l'homme dit "bon".
Quand je regarde la belle image que frère Abel B. nous a envoyée avec son commentaire 251C34, image où l'ont voit votre fille Kim, je me dis que c'est peut-être un de ceux-là et de celles-là ou l'un de leurs enfants qui deviendra un grand prophète de l'amour, et qui taillera une grande brêche dans le scepticisme humain. J'en suis attendri et plus que jamais attelé à ma tâche.

18oct23 251C53
Très aimé prophète du Vivant !
Avec joie, sœur Katia et moi vous présentons la prochaine affiche de la vitrine du 32, rue Losserand à Paris (14ème). Cette affiche n'est pas encore à l'impression et c'est avec application que nous tiendrons compte de vos éventuelles remarques.
Quel effet cette affiche aura-t-elle sur l'homme et la femme qui passent devant la vitrine ? Nous avons choisi d'écrire peu de mots, seulement ceux que nous pensons importants pour aider l'homme de la rue à envisager une tout autre vie sociale et lui rappeler qu'il n'est pas de bonheur sans amour et liberté.
Nous vous souhaitons une très bonne convalescence et nous vous embrassons affectueusement.
Katia K. et Annie L.-J. de Paris
affiche >Paris 1

Réponse :
J'aime bien l'ensemble, notamment les couleurs. Mais je simplifierais encore : "Seul l'amour peut créer une vie sociale heureuse".
La notion de liberté, vue évangéliquement, a bien sûr à voir avec l'amour du prochain — car c'est de lui dont vous parlez —, mais pour le citoyen moyen la liberté a pris quantité d'autres sens, notamment celui d'état de ce qui n'est pas interdit, de telle sorte que liberté est un mot qu'on trouve dans les codes de la loi. On ne trouve pas l'amour dans les codes de la loi. En mêlant amour et liberté on commence à compliquer les choses. J'ai énormément réfléchi à cette question.
J'ai trouvé dans une interview d'un écrivain américain, Camille Paglia, penseuse très intéressante et femme de plume, auteur notamment de "Femmes libres, homms libres", que je n'ai lu que par brefs extraits faute de temps, cette phrase qui m'a frappé : "Greta Thumberg me fait penser à Miss Havisham des "Grandes Espérances" de Dickens, laquelle abandonnée à l'église par son fiancé, continue de porter sa robe de mariée en lambeaux". Dès qu'on agite le domaine des sentiments bouleversants, dont la liberté fait partie plus encore que l'amour sous ses multiples formes, on se place dans une difficulté d'avancer. Il faut commencer simple ; la liberté sera abordée plus tard, plus tard que l'affiche qui n'est qu'un point d'exclamation.
Mais cela est ma pensée ; je ne vous parle ainsi que parce que vous me demandez mon avis et que je vous réponds en homme qui a vu les grandes difficultés d'une mission au milieu d'une population qui a perdu sa sensibilité, mais vous pouvez voir les choses autrement.

19oct23 251C54
Cher prophète,
Nous vous remercions beaucoup pour votre remarque judicieuse.
Effectivement restons simples dans notre appel primordial à l'amour du prochain.
Nous vous embrassons. Vous êtes dans nos pensées fidèles.
Katia K. et Annie L.-J. de Paris
Affiche > Paris 2

Réponse :
J'aime beaucoup cette affiche comme ça.

29oct23 251C55
Suite à vos deux commentaires contradictoires sur les affiches  et pour aller dans votre sens,
voilà une manière de présenter l'amour sans parler directement de la liberté, mais où la liberté est présente mais dans un non-dit.

[Titre] L’amour est plus légal que la loi
(poème, ou texte de chanson, ou texte à illustrer : affiche)

L’amour est plus légal que la loi.

            Ta loi est bien souvent égoïste !
            La loi des riches… ne vaut pas que la loi d’une meute de loups !

L’amour est plus légal que la loi.

            La loi des juges… est vendue aux riches !

La loi des politiques… ne vaut pas plus que la loi des rats : c’est celui qui domine qui passe le premier et c’est lui qui a raison.

L’amour est plus légal que la loi.

            La loi morale…  ça n'a l’air si mal…  mais c'est violente quand même.
            La loi de l’amour n’est plus une loi !
                                
L’amour est plus légal que la loi.
C’est ta vraie nature !

Bernard de la F., Bretagne-Sud

Réponse :
J'écrirais : "L'amour est plus licite que la loi..." plutôt que "plus légal que la loi." Une chose licite n'est pas forcément dictée par une loi. Une chose licite peut-être simplement conforme aux bons usages ou au bon sens. Une chose légale, elle, est forcément fixée par un code de lois écrites, de lois telles que les tribunaux les appliquent.
Ceci dit, j'aime bien votre chanson.
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire.

29oct23 251C56
Amour Acte Suprême

















Cher frère Michel,

Extrait de votre courrier: l'amour est l'acte suprême d'intelligence que j'ai créé en image.
Je souhaite que la Vie vous remplisse des Forces dont vous avez besoin ainsi que sœur Christiane et tous les êtres qui souffrent.
Nous ne vous oublions jamais.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :

Femme qui pense
Il y a une faute dans le texte.
Il faut écrire : L'amour est l'acte suprême de l'intelligence.
Il s'agit, bien sûr, de l'intelligence dont le Père parle dans La Révélation d'Arès 32/5.
Par ailleurs, je ne vois pas ce qui représente l'intelligence dans l'arrière-plan, qui est pluôt une sorte de barbouillis.
L'idée est bonne ; la représentation demande encore du travail.
Je vous suggère de faire un fond d'un tracé très léger (très léger, car vos traits sont souvent assez lourds et appuyés) inspiré de cette belle tête de femme qui pense ; l'intelligence, quelle qu'elle soit, est toujours une belle chose comparée à d'autres choses dans cette vie de chien qu'est devenue la vie humaine. Appuyez moins la facture de votre cœur ou de vos cœurs ; vous pouvez en suggérer deux ou trois. L'amour du prochain est un doux mouvement de l'esprit ou du cœur, même dans des circonstances difficiles.
Vos petits bonshommes tracés d'un seul trait,les bras en l'air sur certaines de vos dessins peuvent être plus appuyés, parce qu'il ne seraient pas discernables autrement et qu'ils ont une valeur d'enseigne poyr représenter l'humanité ; un trait plus marqué ou appauyé, comme vous faites, est donc nécessaire si l'on ne veut pas qu'ils soient.
Oubliez le nez ! les sourcile, les yeux, la bouche sont suffisants pour esquisser avec légèreté cette tête de femme pensante.
C'est vous l'artiste, ce n'est pas moi. Ile ne fais que suggérer.

30oct23 251C57
Bien aimé frère Michel,
Je suis très heureuse que vous ayez surmonté le choc de l'intervention chirurgicale, vous voilà revenu à Bordeaux pour y poursuivre votre convalescence aux très bons soins de notre sœur Christiane. Je vous embrasse très fort tous les deux.
Je sais que vous êtes remplis de foi et de courage ! Ce qui suit est un travail que vous n'êtes pas obligé de remettre sur le blog, pas du tout, j'ai plaisir à l'avoir retravaillé pour vous selon vos conseils, votre ressenti. Je ne sais pas trop où vous l'envoyer :
La précédente vidéo a été envoyée comme commentaire le 22 septembre dernier. J'espère avoir assez dynamisé le texte que vous aviez trouvé plaintif, pas du tout adaptée à l'énergie qui s'y exprime ; Ci-dessous le texte qui l'accompagne là où elle est visible, Facebook, Instagram, YouTube, Tumblr. J'espère que ce sera meilleur (…)

Dieu, n’a pas cessé de rappeler à l’homme qu’il est fait pour l’amour qu’il faut ranimer. L’ordre par la loi, les gendarmes et la culture* n’est pas le Plan Divin, pas le progrès. Au mieux c’est une situation qui rend l’attente viable. Le danger est dans la soumission grandissante des masses aux lois et aux gendarmes. Pour lui sortir les pieds de ce béton, ce ne sera pas un travail de tout repos. Puisque les religions ne l’ont pas fait, il faut relancer le progrès : l’ascension sublime de l’esprit et du cœur pour laquelle l’homme est fait comme l’oiseau pour voler. Il faut sortir de la barbarie à visage d’ordre. Mais d’abord il faut pousser les hommes à en convenir, car le retour en Éden sera long, exigera patience et courage. Il faut informer, et encore informer. Il y a un choix fondamental de société à faire, comme disent les politiciens. (…) *La culture pèse sur nous, c’est le filtre par lequel nous faisons tout passer inconsciemment. Monologue sur l'Amour en présence d'un représentant de commerce. Extrait du trimestriel « Le Pèlerin d'Arès » n° 29 de Mars 1985 * - Michel Potay. Parallèlement à La Révélation d’Arès, dont l’apparition remonte à 1974, sans cesse rééditée ou réimprimée depuis, le frère Michel publie de 1978 à 1988 un trimestriel, Le Pèlerin d’Arès. Pendant onze ans c’est à travers ce périodique que le témoin de l’évènement surnaturel d’Arès s’adresse aux assemblées et missions de Pèlerins d’Arès qui se constituent en France et hors de France. Sa charge de travail augmentant et le recul lui devenant nécessaire pour traiter certains sujets, le frère Michel abandonne en octobre 1988 la formule trimestrielle dont la pression temporelle est trop forte dans un domaine où le temps de la réflexion valorise la pensée prophétique.
A partir de 1989, Le Pèlerin d’Arès parait sous forme de livre annuel ou biennal. Le Pèlerin d’Arès 1991-1992, troisième de la série, est particulièrement recommandé à ceux qui désirent bien comprendre le mouvement spirituel arésien.
Musique : Brothers Unite - Alexander Makarada - Live - Vidéos : Homme seul plage : pexels-jorge-tapia-5340699.mp4 Photo Manif Gilets Jaunes 2019 : Toulouse Balthazar P. d’Arès Soleil couchant : Sunset – 33417.mp4 Masque blanc : pexels-engin-akyurt-6589238.mp4 Oiseaux :
Flock_of_Seagulls_Birds_Flying_in_the_Blue_Sky_12.mov Petite fille aux étoiles.mp4

Marie-Hélène R. du Midi Toulousain

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Hélène, pour cette nouvelle version de votre "Monologue sur l'Amour".

30oct23 251C58
De là où j'en suis, prophète, pardonnez s'il vous plaît mes turbulences !
Ma pauvre vie cherche la Vie.
Et vous êtes indéniablement un (Le) jalon de la Vérité existentielle, je préfère mourir que m'en dédire !
Ceci n'empêche pas que cette image spontanée en réponse à votre dernier commentaire est peut-être une daube (nulle à chier comme dirait certains), mais moi c'est ma réalité !
Et j'avance avec !
Morya T. d'Île de France
image à chier

Réponse :
Mon frère Morya, des choses qui sont des daubes, c.-à-d. selon l'expression "c'est de la daube" des sauces pas réussies, de mauvaise qualité ou bonnes à jeter, j'en fais, j'en fais, hélas oui !
Je me souviens d'une remarque que m'avait faite un frère lors d'un Pèlerinage, à propos du trimestriel "Le Pèlerin d'Arès" que je publiais alors : "C'est très mauvais, du charabia, très mal écrit. Laissez écrire ceux qui savent écrire !" À la suite de quoi j'avais annoncé dans le numéro suivant la probable cessation de cette publication. Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir une lettre d'un Jésuite (de Toulouse,je crois) qui me disait en gros : "Non, non, continuez ! Vous n'avez pas idée de l'utilité de ce que vous faites paraître !" J'ai poursuivi. Comme quoi, la daube, les trucs à chier, peuvent quelquefois servir à quelque chose.

02nov23 251C59
Bien aimé Frère Michel,
Nous sommes heureux de constater que depuis deux jours vous avez de nouveau partager des commentaires sur votre blog. Nous espérons que cela signifie que vous avez repris un peu de forces et que vous vous sentez moins fatigué aujourd’hui.
Nous voulions partager avec vous et les lecteurs du blog un texte publié sur Instagram par Marie Robert, une jeune femme de 37 ans, professeur de philosophie. Elle publie régulièrement sur Instagram derrière le pseudonyme "philosophyissexy". Son compte est suivi par prêt de 2.000.000 personnes. Il y a quelques jours, son texte invitait ses lecteurs à prendre la décision d’aimer, à faire le choix de l’amour, une urgence qui devient politique dit-elle. Nous trouvons important qu’un tel courant autour de l’amour comme force civilisatrice semble émerger aujourd’hui.
Voici son texte :
"Ceci est un cri du cœur.
"Ces temps-ci, je dois reconnaître que ma foi en l’humanité s’amenuise un peu. Et pourtant, il en faut des défaites pour que mon énergie s’altère. La violence s’immisce partout, chaque territoire social ou intime semble contaminé par cette étrange haine de l’autre, par cette méfiance pernicieuse.
"La simplification dévore nos médias et nos réseaux sociaux, l’agressivité et les incompréhensions hantent nos échanges, et le vide abyssal se déguise en sérénité. Chacun de nous, sans doute, participe, même indirectement, à cette tempête. Moi la première. Qu’avons-nous abandonné&nsp;? Qu’avons-nous oublié ? Qu’avons-nous consommé pour en arriver là ? Pour que la jalousie triomphe, pour que la flemme parade, pour que l’individualisme devienne une éthique enviable ? Pour que la peur régisse tous nos mouvements ? Pour que le sentiment de menace nous pousse si souvent à faire d’autrui notre ennemi ? Pour que la douleur de l’autre devienne inaudible ? Pour que le collectif se dissolve dans nos comptabilités ? Je mesure plus que jamais mes privilèges, je perçois avec une clairvoyance inédite la chance d’avoir grandi avec d’autres perspectives, avec l’idée que la douceur, l’authenticité, l’exigence et l’amour sont des choix sérieux et des horizons nécessaires. Et même dans mon immense tristesse de ce matin, je conserve la conviction que prendre la décision d’aimer est ce qui apporte le plus de profondeur à nos vies.
"L’amour n’est pas une punchline facile, pas un divertissement, pas un règlement de compte, pas une caricature. L’amour est un engagement plus conséquent que tous les autres. Il est une vigilance, une protection, un moteur. Il contient en lui cet esprit d’inquiétude qui nous fait tant défaut. Il transcende nos fatigues, il balaye nos doutes. Il nous offre le luxe infini de vouloir être meilleurs. Il est le ciment qui donne de la puissance à nos co-constructions.
"Je crois, sans niaiserie, que nous tous sommes capables de trouver l’amour au fond de nous. Et que plus la nuit est sombre, plus cette urgence devient politique. Je vous souhaite de faire le choix de l’amour. "
Nous vous embrassons fraternellement ainsi que sœur Christiane
Nathalie et Bruno D. de Paris

Réponse :
Merci, sœur Nathalie et frère Bruno, pour ce beau commentaire, qui me fait connaître Marie Robert, dont je n'avais jamais entendu parler, prof de philo qui publie dans "Instagram". Je m'étais inscrit sur Instagram voilà quelques années quand, si ma mémoire est bonne, on n'y pouvait publier que des photos. Très vite j'ai abandonné ce site faute de temps et n'y suis pas retourné jusqu'à aujourd'hui. C'est vous qui, avec ce beau texte de Marie Robert, m'incitez à ré-ouvrir Instagram. Je découvre qu'il y a maintenant beaucoup de textes. J'y trouve aussi une image de Marie Robert, que j'affiche ici.
Marie RobertCe texte est beau. Je suis heureux de constater qu'un nombre grandissant d'humains s'inquiètent de la disparition de l'amour.  Pour moi ce n'est pas nouveau.
Quand j'étais enfants, mes besoins au cabinet pouvaient être longs, parce que mon père y avait installé des étagères couvertes de livres qu'il ne pouvait pas mettre dans sa bibliothèque, trop petite. C'était dans les années 30 ; la guerre de 1914-1918 n'était pas encore très loin derrière nous. Il y avait là la reliure d'une année : l'année 1916, de numéros spéciaux d'un journal très connu à l'époque "Excelsior". Ces numéros spéciaux étaient tous consacrés au front, patriculièrement au front de Verdun, la bataille la plus destructrice et la plus longue de cette Première Guerre mondiale. Les textes que je lisais alors étaient effrayants, haineux, totalement dénués du moindre souffle de pitié. Non, la disparition de l'amour n'est paa nouvelle.
De même, je pourrais dire que l'amour n'a pas cessé d'être enseigné. Peut-être écrit douze siècles avant Jésus Chris, le Lévitique (19/18) ne dit-il pas : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis Yahwé ! ? Il se trouve qu'il y a peu de temps, étant au lit, je relus le "Confucius" de Jeanne Gripecoven (édition de 1955). Vers 510 avant Jésus Christ on trouve ceci dans les écrits du sage :
"La principale qualité du sage est un mélange d'amour et de respect d'autrui. Tzeu Kong demanda s'il existait un précepte qui contient tous les autres et qu'on doit pratiquer toute sa vie. Confucius répondit : "N'est-ce pas le principe d'aimer tous les hommes comme soi-même ? Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse ! Aimez tous les hommes ! Aimez-les sans particularité, avec générosité et traitez-les comme vous souhaitez être traités vous-mêmes ! (Louen-Yu, VI 28 ; XII 2 ; XV, 23.)." Quelqu'un demanda : "Que faut-il penser de celui qui rend le Bien pour le Mal ?" Confucius répondit : "Si vous rendez le Bien pour le Mal, que rendrez-vous pour le Bien ? Il suffit de répondre à l'injustice par la justice et de rendre le Bien pour le Bien ! La vertu comme le science s'acquiert donc. Il suffit de s'appliquer à son acquisition avec ardeur et ténacité."

09nov23 251C60
Vous avez visé juste avec cette entrée sur la liberté d'expression parce qu'elle est, outre la menace de guerre mondiale, au cœur des préoccupations de nos frères les plus conscients du délabrement général.
 
Pas plus tard que le mardi 29 octobre, le boycott d'un jour de l'ex-Twitter lancé par des officines de fact-checking ("journalisme" dit "de vérification") de l'État français et relayé par quelques intellectuels bien pensants, faisait un flop retentissant. À ce "NoTwitter day" a répondu sur X — nouveau nom de Twitter depuis son rachat par le milliardaire Elon Musk — un hashtag(1) : #Kiss my ass(2) ["Embrasse mon cul"] pas très élégant mais clair qui, lui, a fait un tabac. Thierry Breton, commissaire européen, sorti de nulle part démocratiquement, se targue de vouloir réguler des contenus indésirables (selon lui) sur les réseaux et, notamment sur X [donc sur l'ex-Twitter] depuis son rachat en ouvrant un bras de fer insensé entre l'Europe et Musk alors même que ce dernier veut rétablir la liberté d'expression sur Twitter. En effet, en publiant les "Twitter Files" [dossiers Twitter], Musk a dévoilé au monde que le réseau n'était avant lui que la voix du FBI et de l'État profond américains, assurant entre autre une censure manifeste de savants de haut niveau contestant la politique sanitaire US pendant la dystopie covidienne. Parce que cette pseudo-crise qui semble bien rétrospectivement avoir été montée de toute pièce, a ouvert les yeux a bon nombre d'endormis sur la nature du système, générant des vocations de journalisme citoyen, une chasse est ouverte au grand jour envers tous ceux qui douteraient de la doxa(3) à propos du covid, du climat, de l'Ukraine, d'Israël,... Dans la brèche juridique ouverte par la loi Gayssot de 1990 qui créait un délit d'opinion, le négationnisme, s'engouffre quantité de lois liberticides : loi renseignements, loi fake news, loi offense aux symboles de l'État, loi antiterrorisme bien sûr. Le covidoscepticisme montré du doigt, loi anticlimatosceptiques en préparation, ainsi que, tout récemment, une loi antisioniste. On est servis ! Partout la censure bat son plein, et ce, ouvertement avec très peu de réactions sur la violation manifeste de la Constitution et des Droits de l'homme, autrefois tant agités.

Pour justifier son action, l'État ne cesse d'invoquer la sécurité des citoyens. La sécurité, donc la peur sous-jacente, étant le levier classique qu'il oppose aux libertés individuelles fondamentales. Seulement voilà, le traitement calamiteux de la crise covid a ouvert les yeux de beaucoup qui ont vu une sécurité publique sanitaire délibérément sacrifiée à la corruption, à l'entretien de la peur, à l'acceptation d'outils de contrôle comme les masques ou les pass s'avérant rétrospectivement inutiles. La restriction constante des libertés individuelles leur montre qu'il s'agit en réalité de la sécurité de l'État lui-même, de ses serviteurs et commanditaires parce que "toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels" (Günther Anders, l'obsolescence de l'homme, 1956). Le phénomène de durcissement du pouvoir est la conséquence du dévoilement, de son illégitimité spirituelle de fond, même inconsciente et encore très modeste, qui se traduit déjà par une perte de confiance citoyenne. Le roi étant dénudé mais pas encore totalement nu, sa propagande et sa censure apparaissent comme le déni puéril de sa future mise à nu sous l'éclat de la Lumière. Il a beau s'agiter en tous sens, il n'arrive plus à faire croire ce qu'il prétendait être : le représentant du peuple. Une blague symptomatique circule : "La liberté d'expression menace la liberté d'expression." L'État de droit disparaît sous le seul droit de l'État.

Les dissidents voient pour le moment l'illégitimité des pouvoirs sous son seul angle politique, dans la mascarade démocratique, l'injustice, l'arbitraire, la corruption généralisée, et même pour certains, dans la massification à outrance des nations. Ce qui fait que la plupart croit encore à un redressement possible par une réforme politique de fond (nouvelle constitution) sans se douter que le nœud du problème gît au fond d'eux, qu'il est d'abord et avant tout existentiel ! Oui, mais "tout devient délicat ou conflictuel quand on doit envisager l’existence d'une Puissance gérant l'Univers (Rév d'Arès 12/4). Les passions sont alors plus fortes, parce que ce qui est en jeu, ce n’est pas la connaissance, mais la vie même" (entrée 251). Les frères, eux, savent que l'illégitimité du pouvoir est bien plus profonde, qu'il s'agit d'un détournement de la Puissance du Père où rois, princes et prêtres se sont fait passer pour Ses Portiers (27/5). Ils savent déjà, parce que la Vie les en a prévenus, que la voix du système n'est autre que celle des médias de "grands chemins" : la grande presse dont le son mensonger finira par devenir aussi criant que celui d'un flûte (xix/13). Dit autrement : Du pipeau ! Le quatrième pouvoir dont la démocratie hier se targuait tant s'est fait harponné par le roi fort (x/10) avec la complicité d'ultra-riches propriétaires. Il n'en restera sûrement pas là.

Le bouc (re)joint le chien. Huit griffes contre tes pieds blancs. Gare (à ne pas jouer) la colombe ! (Rév d'Arès x/12). Cet avertissement du Père commence à mon avis à prendre forme. Nous P(p)èlerins d'Arès n'en sommes pas pour le moment la cible directe, parce que notre action reste imperceptible ou dérisoire aux yeux des guetteurs dont l'œil riboule (xLv/10). Mais la chasse est ouverte contre nos petits frères du reste et des steppes qui se lancent dans un journalisme citoyen. On connaît tous le sort misérable et honteux fait à l'un des premiers grand lanceur d'alerte : Julian Assange, journaliste australien, mis hors de combat totalement arbitrairement pour avoir voulu jouer le jeu d'une démocratie réelle en offrant une meilleure transparence au journalisme d'investigation avec sa plateforme ouverte Wikileaks. Assange pense que la démocratie ne peut exister sans l'accès de tous à la vérité. C'est vrai dans le domaine politique, mais combien l'est-ce plus encore dans le domaine spirituel ! Oui, mais dans le domaine spirituel, il ne suffit pas de le clamer, on se heurte à la fermeture d'esprit du commun, conditionné, barricadé dans un individualisme qu'il croit faussement protecteur. À noter au passage que, dans la presse citoyenne montante, il manque pour le moment ce volet spirituel, ce que visait à l'origine "Frères de l'Aube" [notre périodique édité à Paris]. Il faudra tôt ou tard ressusciter cette voix-là dans le domaine public, quand elle relayera plus nettement la Voix même de la Vie, parce qu'on sait combien l'information est essentielle dans toute guerre où elle tourne à la seule propagande de part et d'autre. Selon certains, nous serions entrés dans une "guerre de 5ème génération" où le pouvoir s'en prend désormais directement et clairement à la population qu'il veut gaver à tout prix de la seule drogue médiatique pour la rendre plus soumise, servile, robotisée même. On se rappelle un véhément "Nous sommes en guerre" [16 mars 2020, discours d'Emmanuel Macron], dont nous ignorions la perversité ; à quelle véritable guerre il faisait allusion, l'épidémie n'étant qu'un miroir aux alouettes.  

Cette guerre de l'info à l'heure d'Internet, n'est en réalité qu'un épisode moderne de l'ancestrale guerre pour la vérité qui perdure depuis la descendance d'Adam. Le conditionnement des esprits n'est-il pas le rôle fondamental de la religion qui naquit très vite après Éden ? Par l'escamotage du vrai transcendant auquel il substitue la daube [mauvaise sauce] d'une doctrine inerte, de faux passeports pour le Ciel, de superstitions diverses et un culte stérile qui passe pour l'action du bien ; le roi blanc (Rév d'Arès ix/3-7, x/6, xxix/1-18, etc.) a toujours été le prédécesseur et l'allié complice du roi noir, assurant avec zèle la fonction "d'opium du peuple" (Marx). Ce monopole de la vérité fut pendant longtemps assumé par les pouvoirs religieux et politiques, il leur donnait "la bonne conscience" majoritaire pour enfermer ou exécuter les contestataires en dépit de la Parole qui les condamnait. Dans cette longue histoire, l'épisode "démocratique" occidental n'aura été qu'une concession d'assez courte durée, qui s'est pourtant révélée bien plus efficace et subtile que la tyrannie ordinaire, faisant croire au peuple qu'il était souverain. Tout allait donc "pour le mieux dans le meilleur des mondes" (Pangloss, le maître de Candide, "Candide") et l'apparence de démocratie a fonctionné tant que le peuple y trouvait son compte, une contrepartie matérielle satisfaisante et une "tranquillité d'esprit". Le sacré enterré, le bon sens populaire réduit au rationalisme borné de la science s'est dit : Que les plus malins deviennent riches, qu’ils gouvernent les nations ! (28/19). Jusqu'à ce que leur imposture commence à se révéler, parce que "les plus malins" apparaissent de nos jours plus idiots que le peuple lui-même, manifestement stupides ou même fous dans leurs déclarations comme dans leur actes.

Comment les pèlerins d'Arès s'apprêtent-ils à vivre la situation à venir puisque, pour le moment, ils profitent encore d'une certaine liberté d'expression nécessaire à leur mission ? Une mission relativement mal épurée du récurrent citron religieux à leur dent (Rév d'Arès xxxiii/17) et des manies propagandistes alors que celle-ci (leur mission) vise à convaincre leurs frères humains qu'ils peuvent devenir libres, absolument libres, en ré-apprenant à s'aimer inconditionnellement. On est à l'opposé de l'arrogance du roi blanc ou noir régnant sur un océan de désenchantement populaire dont la décomposition est pourtant commencée. On est dans un lent processus d'auto-régénération du peuple par le peuple, pour le moment aussi invisible que la Main du Père qui grisse sous l'écorce (xxxiv/2). La question de la vérité dès lors ne se situe plus seulement dans le rôle d'une presse, quelle qu'elle soit, qui toujours, plus ou moins, tourne les meules (ii/13) du bruit du monde, mais se pose au niveau de chacun(e), de sa vie, de ses actes, de l'amour, donc de la paix, du pardon, du non-jugement, du vrai, de la liberté créatrice, de l'intelligence du cœur qu'il y incorpore. Chacun(e) appelé(e) en tant que co-créateur(trice) du monde. Le pèlerin sait à quelle remise en cause existentielle cela expose l'individu. Mais l'heureuse jambe qui suit le prophète quitte les rangs de la "vérité innombrable", enfermée par les moi solipses, il sort du troupeau en héros tout surpris de l'incroyable exploit que la Vie attend de Lui : vaincre son moi. "Innombrables sont les humains pour qui le désir d’être libre de penser, de décider seuls des voies qu'ils prennent est fondamental. Leur moi profond se sent agressé non pour la recherche de la vérité, mais pour la défense, jugée prioritaire, de la liberté de penser, de la libre expression de celle-ci, du choix du destin," dites-vous dans cette entrée 251. Cette  "vérité innombrable" est le problème n°1 de la Moisson, puisqu'il s'agit de gerber les épis mûrs, afin de fondre un Jour en Un Unique Humain, le second Fils, la multitude éparpillée et désemparée. Alors, et alors seulement, la Vérité apparaîtra aux yeux de tous comme une Lumière couvrant tout sans cesse (31/8).
Continuons de faire Mémoire du Père sacrifié par Ses Enfants parricides dans l'espérance du Christ-Messie ressuscité par les Mêmes devenus pénitents.
Ayant conscience d'avoir un peu trop abreuvé le lecteur des complications de ce monde, je termine par ces mots de Christiane Singer qui m'inspirent et inspireront peut-être quelques autres moissonneurs d'âmes :
"Ce que je veux savoir, c'est de quelle façon ils [les humains avec qui j'entre en relation] ont survécu au désespoir d'être séparé de l'Un par leur naissance, de quelle façon ils comblent le vide entre les grands rendez-vous de l'enfance, de la vieillesse et de la mort, et comment ils supportent de n'être pas tout sur cette terre ? (…) Je ne veux pas les entendre parler de cette part convenue de la réalité, toujours la même, le petit monde interlope et mafieux : ce qu'une époque fait miroiter du ciel dans la flaque graisseuse de ses conventions ! Je veux savoir ce qu'ils perçoivent de l'immensité qui bruit autour d'eux. Et j'ai souvent peur du refus féroce qui règne aujourd'hui, à sortir du périmètre assigné, à honorer l'immensité du monde créé... Mais ce dont j'ai plus peur encore, c'est de ne pas assez aimer, de ne pas assez contaminer de ma passion de vivre ceux que je rencontre."
Claude M. (Bassin d'Arcachon)

Notes du blogger :
(1) hashtag : en informatique mot(s) précédé(s) d'un dièse (hashtag) : #job, #MDG2, #my lamp is off, etc. Qu’est ce qu’un hashtag ? En informatique les hashtags permettent depuis peu de temps de relier des sujets de discussion et des locutions à des liens cliquables dans certaines publications, sur votre journal personnel, sur votre page, etc. Ils permettent de trouver facilement des publications sur des sujets précis. Autrement dit, il vous est maintenant possible de catégoriser vos publications, en insérant simplement un dièse (# = hashtag) suivi directement d’un mot ou d’une groupe de mots de votre choix, pour que Facebook (Twitter ou Google+) considère que votre publication n’est pas isolée, mais fait partie d’une thématique, ou d’un sujet sur lequel parlent d’autres personnes. Par exemple, si j'écris la phrase suivante sur Facebook : "La touche espace de mon #mac ne donctionne plus", un clic sur #mac, me permet de voir l’ensemble des publications Facebook des personnes ayant elles aussi utilisé le hashtag #mac et donc, de me catégoriser sur la thématique du même nom.
(2) "embrasse mon cul"
(3) doxa : opinion mais dans un sens particulier. En philosophie la doxa est l'ensemble, pas forcément homogène, d'opinions confuses ou très claires, de préjugés populaires ou inversement très personnels, des présuppositions qui courent sur un sujet. C'est sur cet ensemble d'opinions courantes, même contradictoires, que se fonde toute forme de communication sauf celles qui tendent à s'en éloigner comme les communications scientifiques ou mathématiques. Les variantes de la doxa se situent grosso modo au point de contact de la sémiologie, des études du discours, de la sociologie et de l'épistémologie. Doxa trouve son origine dans le terme grec dokein, qui désigne le fait de briller, scintiller, se refléter dans quelque chose. Le terme de doxa se traduit bien par opinion et s'oppose à l'alètheia (ἀλήθεια), c'est-à-dire la vérité dans son dévoilement.
On trouve ce mot de doxa surtout chez Parménide, Empédocle, Démocrite, Antiphane ou Pythagore. Pour Parménide la doxa est l'opinion confuse que l'on se fait sur quelqu'un ou sur un aspect de la réalité. Ainsi, la doxa est un concept qui remonte aux origines mêmes de la philosophie.
Le concept moderne est un peu différent. La compréhension du monde n'est évidemment pas un phénomène simple, non médiatisé. Le savoir est toujours une construction et, qui plus est, une préconstruction et/ou une reconstruction. Tout ce que l'homme conçoit et rencontre est une reprise (ou du moins une variante) du savoir qu'il en possède déjà, d'une signification et d'une évaluation auxquelles il a préalablement consenti.
Tout texte est dominé par des forces distributives complexes, des mécanismes parfois compliqués d'insertion.
Comme on voit, le mot doxa n'a pas de définition simple ; le mot est cependant nécessaire dans un monde de langage où rien n'est jamais vraiment ne

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Je suis de nouveau à Narbonne où j'avais hier rendez-vous avec le chirurgien qui m'a opéré le 3 octobre. Je rentre à Bordeaux demain. Je dois voir mon cardiologue la semaine prochaine. Etc., etc. J'ai peu de temps pour m'occuper de mon blog ; alors je suis lent et court.
Vous m'avez fait penser à Faulkner. Il y a longtemps que je n'ai pas lu Faulkner. Je le lus entièrement, en anglais, il y a quelque trente ans. Mais la lecture de votre commentaire m'a fait penser à lui. Les ombres des personnages sur qui les livres de William Faulkner ouvrent le lourd rideau du théâtre humain me semblent aller et venir derrière votre réflexion sur la démocratie, laquelle est bien un faux bien-être social comme vous le suggérez. Quantité d'auteurs ont souligné, dans tous les langages, ce qu'il y a de fustigeable en ce monde. C'est bien contre ce fustigeable que le Père nous envoie.
Ce n'est pas le moindre des paradoxes de la vie moderne en ce monde que d'être aussi, comme vous l'êtes, un croyant engagé dans la changemende ce monde (Rév d'Arès 28/7) qui veut changer sans jamais changer. Ainsi nous trouvons-nous, nous P(p)èlerins d'Arès, dans un temps figé, que nous remuons à peine, où le passé continue de tisser la trame d'un présent incapable de bouger. Nous sommes bercés par le ressassement de la faure indélébile ancestrale qui ne cesse de crier au-dedans de nous : L'homme n'est qu'un animal qui ne peut pas faire mieux que se détester lui-même. Ce monde est souillé par l'injustice imbécile. Nous avons beau dire : "Non, c'est faux ; nous avons la possibilité de nous changer en d'autres êtres !", les choses demeurent bêtes. Il faudra du temps pour réaliser cette évolution.
Nous en sortirons, cependant. J'en suis sûr. Car le miracle est là ! Nous réveillerons peu à peu chez les hommes des zones de conscience inexplorées, des voix qui ne peuvent pas encore jaillir, mais qui jailliront.

13nov23 251C61
Bonjour,
Est-ce que Jésus ressemblait à ce portrait ?
Merci.
François (non localisé)
image supposée de Jésus

Réponse :
Non, mon frère François, ce n'est pas du tout le Jésus que j'ai vu.
Je reconnais avoir peu décrit le Jésus qui m'avait parlé en 1974, mais j'ai quand même donné quelques indices qui constituent des guides, notamment j'ai écrit que son visage était celui, typique, d'un Oriental. Ce qui n'est pas du tout le cas sur cette image, qui représente un Européen aux yeux bleus et aux traits caucasiens.

13nov23 251C62
Cher Frère Michel,
J'espère ne pas déranger votre convalescence avec ce commentaire.
" Quoi dire pour réveiller la conscience ?" C'est bien la question qui se pose au missionnaire chaque fois qu'il accoste un inconnu dans la rue, prolongement d'une interrogation préalable énigmatique : "Qui est cette personne ? Quel sens donne-t-elle à la vie en général et à la sienne en particulier ?". D'emblée on plonge en pleine métaphysique.
Quel est donc le sens de la vie ? De la réponse, le plus souvent non formulée, découlent implicitement les opinions et surtout  le comportement de chacun. Je vois résumé là l'objet, la cible, de la Mission arésienne. En pratique le missionnaire prudent tâte le terrain, aborde le sujet par la périphérie avec le risque de ne jamais pouvoir arriver au centre et le missionnaire hardi va droit au but avec le risque d'un rejet immédiat.
Si l'humain avait une connaissance ébauchée, sinon assurée, du sens de la vie il échapperait à toutes sortes d'angoisses (dont celle de la mort) et agirait plus utilement.
Quelles réponses donneriez-vous aux questions métaphysique fondamentales ?
— Je mets à part la question première, celle de Leibnitz : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?", elle me parait insoluble ou mal posée, mais  peut-être  avez-vous une opinion.
— Je suis plus intrigué par celle-ci : "Pourquoi l'humain sort-il du Pouvoir créateur de Dieu ou de la Vie ?" Les traditions et révélations de tous les continents débordent de descriptions métaphoriques pittoresques du processus de la Création de l'Univers jusqu'à l'homme, mais à ma connaissance aucune ne dit un mot du pourquoi. Pensez-vous que la Parole d'Arès que vous avez accepté de transmettre à l'humanité nous donne une indication ?
Bien sûr, l'homme fait son salut tout à fait autrement et je n'aurais pas fait ce commentaire si, dans ce blog, vous n'étiez pas déjà allé sur le terrain de la métaphysique.
Je vous souhaite de tout cœur  une bonne santé.
Henri R., Bourgogne du Sud.

Réponse :
Non, non, vous ne "dérangez pas ma convalescence". Au reste, pourquoi me dérangeraient des questions aussi pertinentes que celles de votre commentaire ? Elles sont au cœur de ma raison de vivre comme de votre propre raison de vivre, frère Henri.
On ne trouve dans la Parole reçue du Ciel aucune réponse simple et directe à vos questions qui, du reste, n'en font qu'une, de sorte qu'il m'est impossible de vous dire que "Dieu ou un de ses prphètes lui-même dit : "Je t"ai créé, ô humain, pour telle ou telle précise raison." Alors, pour moi de deux choses l'une : Ou bien notre pauvre langage humain que doit utiliser le Père n'a pas les mots pour donner l'explication, ou bien l'explication va de soi et est tellement simple et évidente qu'elle se passe du besoin d'être dite. Je suis donc comme vous dans l'incertitude mais je me risque à adopter la seconde hypothèse que je trouve dans la phrase : Aussi grande sera ta tristesse à leur perte elle ne pourra pas égaler la Mienne devant la perte de Mes Enfants (Rév d'Arès (13/5).
Le Père,
le Créateur, la Vie, Dieu quoi ! mû par un besoin compulsif éternel de souffler (Rév d'Arès 2/19) et de faire (xxii/12), a soufflé la Vie en l'humain et y a reproduit son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27), de même qu'a sa suite nous nous reproduisons comme tout se reproduit dans l'Univers : les étoiles créent les étoiles et forment ces immenses famillles que sont les galaxies et il n'est de pierre ou caillou qui ne génère une pierre ou un caillou, il n'est de virus, de mircrobe, d'insecte, d'animal, d'oiseau, bref, n'importe quoi, qui  n'a d'enfants. Autrement dit, nous sommes les Enfants du Père, des excroissances de Celui Qui ne cesse jamais de faire parce que c'est Sa Nature. Et si ces Enfants à qui le Père a donné la liberté ne vont pas dans la bonne direction, tombent dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), Il les fera disparaître et les remplacera par d'autres Enfants. Nous sommes peut-être, nous les Pèlerins d'Arès, les embryons des futurs Enfants et le travail que nous faisons sur notre nature mauvaise pour la changer n'est que Travail du Créateur pour un Univers qui, à l'évidence, n'est pas achevé. Le travail qui ne cesse jamais, nulle part, est à la source de toute transformation qui est toujours évolution et c'est ce que symbolise la machine à imprimer que j'ai laissée dans l'exèdre des locaux du Pèlerinage : Dieu est venu parler à vingt-cinq mètres de là, mais si cette machine ne reproduit pas Sa Parole, Celle-ci n'a aucune raison de s'être exprimée ici... Et ainsi de suite.
Il n'y a qu'une Vie, dont nous sommes des écailles parmi d'autres innombrables.
La Vérité est innombrable !

15nov23 251C63
Cher frère Michel,  
Merci pour cette entrée et vos réponses aux commentaires.
J'ai remarqué que le commentaire de notre frère Claude M. et votre réponse ont disparu du blog. Est-ce volontaire de votre part ou un incident technique ?
Je vous souhaite de bien vous remettre de cette opération.
Bien fraternellement
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Denis. Je n'avais pas remarqué que le commentaire 251C60 de notre frère Claude M. avait disparu et disparu depuis peu de temps, car quand j'ai affiché les commentaires 251C61 et 251C62 il était encore là. Comment a-t-il disparu ? Je n'en sais rien ; mystère total, d'autant plus mystérieux que le commentaire et sa réponse ont disparu ensemble alors que dans ma nomenclature commentaire+réponse ne forme pas un bloc mais sont indépendants dans les feuilles de style CSS. J'ai eu beaucoup de difficultés à le retrouver, parce que je ne garde ni les originaux des commentaires ni de copies de mes réponses que j'écris directement dans leurs cellules vierges sans garder de brouillon. Étant seul pour tenir mon blog et manquant toujours de temps, j'ai adopté depuis longtemps des procédures expéditives sans m'embarrasser de copies. J'ai pu retrouver la 251C60 en demandant à ma fille Nina si elle n'avait pas une copie quelque part ; elle en a trouvé une sur une tablette, ouf ! Ce commentaire est donc remplacé.
Merci pour vos bons souhaits de rétablissement. J'ai vu mon cardiologue hier, qui m'a trouvé bien côté cœur. Côté foie un mystère demeure, même après quantité d'analyses, on ne trouve rien par IRM, prélèvement, etc. mais il sécrère quantité de choses en excès : transaminase, bilirubine et autres matières de noms savants imprononçables et intranscryptible... Maladie auto-immune ? Bah ! Il faut bien mourir un jour de quelque chose !

15nov23 251C64
En vue d'une reddition, je travaille sur les corrections de ce livre [?] avec un de mes voisins. De plus, je suis en train d'écrire un appendice explicatif de mon petit roman. Il se peut que cette écriture soit une faillite, mais je crois que ma vie est aussi une faillite. Ce livre est une bouteille lancée à la mer.
Cette bouteille lancée dans cette mer chaotique jusqu'à présent n'a pas du tout intéressé les pèlerins d'Arès. J'y parlais pourtant d'un sujet qui pouvait les intéresser, car il s'agissait des confraternité. Les retours les plus élogieux que j'ai reçu proviennent de personnes qui ne se connaissent pas, mais qui ont une similitude incroyable et inattendue : Monette, 84 ans, ouvrier agricole sans études ne tarie pas d'éloge après avoir lu ce livre, et pareillement pour David 40 ans. C'est le premier livre qu'il lit de sa vie et je me glorifie de son témoignage, car après avoir été mis dans le coma cela fait cinq ans, il est assailli de cauchemars récurrents et terrifiants, la lecture de ce livre rend certaines de ses nuits plus paisible. Cela pourrait être une réponse à ceux qui pensent que (...) j'écris sans me soucier des autres. Je crois surtout que si c'est deux lecteurs ont apprécié ce livre c'est parce qu'il le lisent de manière existentielle et non intellectuelle. Je comprends mieux les éloges que Jésus a fait vis-à-vis des simples d'esprit.  
Ci-dessous je vous livre un extrait de lapin dis [?] ce que je suis en train d'écrire.
Affectueusement est [?]
Frédéric de Vendée :

"J'ai écrit ce livre avant tout pour poser quelques jalons pour les jours où l'on construira un avenir humain, c'est-à-dire un avenir pacifique. Cet avenir sera seulement possible parce que nos instincts guerriers seront massivement combattus. Mais où, quand, comment cela pourrait-il se faire ? Ne croyez pas que j'en aie une idée précise, c'est une bouteille à la mer que je viens de lancer au milieu des écueils de la folie humaine. Au vu de la furie de nos dirigeants qui s'expriment actuellement, cela ne semble vraiment pas crédible, sous l'auspice de tel pouvoir. Ils ont pu, de temps en temps, faire illusion, car par moment ils semblent vouloir temporiser et parler avec humanité. Et puis, en d'autres circonstances, ils lâchent leur vindicte guerrière, par exemple pour combattre une maladie, une attitude complètement ridicule.
On se croirait au Moyen  âge, comme si une maladie était la personnification de Satan et qu'il fallait lui mener une guerre ! Tout cela tend vers cette conclusion : Ce ne sont vraiment pas des personnes fiables qui pourraient nous mener vers une société heureuse et épanouie. Oui, en effet, ils ne le sont pas ; mais ce qu'il ne faut jamais perdre de vue, c'est qu'il existe une parenté qui les attache à leur électorat. Ils sont restés proches de la majorité qui a voté pour eux. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer notre voisinage de vie, et on va très vite conclure que les élections n'ont pas été truquées ; elles ont bien été faites par des votants qui ont été séduits par les discours de ces psychopathes.
Au cas où vous auriez sur ce sujet le moindre doute, alors sondez votre entourage sur le retour de la peine de mort en France, et là vous constaterez le nombre de partisans de celle-ci qui la croient dissuasive. Et Friedrich Nietzsche, qui semble être le fil rouge des pensées de Pascal dans ce roman, n'est pas en reste. Sur le coup, le philosophe ne me semble pas digne d'être cité, mais il ne peut pas non plus être tu. Et à juste titre, Mona ne lui porte pas beaucoup de crédit. Elle pressent certainement de ce vieux Prussien son archaïsme guerrier et aussi sa misogynie qui régnaient en ce 19e siècle, comme régnait le plus absurde des masculinismes. N'est-ce pas lui qui dit dans "Ainsi parlait Zarathoustra", 1888 : "L’homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C’est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux. L’homme doit être élevé pour la guerre, et la femme pour le délassement du guerrier : tout le reste est folie. Le guerrier n’aime les fruits trop doux. C’est pourquoi il aime la femme ; une saveur amère reste même à la femme la plus douce." Honnêtement, comment un homme censé peut-il exprimer de telles conneries ! Mais passons sur ces états de folie qui devaient être des crises passagères, je l'espère, et qui font vraiment tache d'autant plus qu'elles émanent d'un penseur admirable.
Pour l'instant, on est complètement à côté de la plaque, obsédé par le dérèglement climatique alors que l'instinct guerrier perdure, cycliquement. Les médias qui nous informent de la pluie et du beau temps le mettent en exergue, et là on le voit s'exprimer à coup de bombardement sur des pauvres populations civiles et démunies, et je vous promets que, dans ces instants, le dérèglement du climat, qui paraît-il en temps de paix, serait toujours la priorité absolue. Dans ce cas précis de schizophrénie aiguë, la pollution qu'il produit dans leur furie guerrière justifie de manière la plus éloquente qu’ils s'en moquent, absolument. On peut donc conclure que l'on ne peut pas imaginer que l'amour de la guerre soit mis au rancard, car dans cela les hommes de pouvoir y trouvent un quasi accomplissement mystique. Et donc il est tout à fait aussi imaginable que l'on puisse déployer une véritable énergie pacifique pour vivre dans une société heureuse, tant que l'on placera les avatars de la cruauté au-dessus de nous.
Mais on cherche encore mille raisons tout aussi absurdes sur l'origine de cette folie et certains pensent que cela vient du fait que l'on soit carnassier. Mais non ! Le pire des destructeurs de l'humanité était végétarien ! Il y a vraiment ontologiquement, voire même génétiquement, un vice que l'on n'arrive pas à extirper de notre psychologie. On se fait souvent berner car les territoires des belligérants dominants dans lesquels on vit ne sont plus agressés depuis la Deuxième Guerre mondiale. Ce que l'on ne constate pas, c'est que les véritables trêves à la guerre sont éminemment courtes, lorsqu'elles ne sont pas purement illusoires. En effet, ce que nous appelons "temps de paix" ne sont en fait que des temps de préparation à la guerre. Avec infiniment peu de sagesse, on devrait conspuer ce type d'obsession guerrière, on devrait le faire car nous avons le souvenir collectif que dans leur apogée, elles nous ont fait vivre des événements terrifiants, des événements traumatisants et rien ne semble pouvoir les arrêter. Dans la faiblesse de notre imagination, nous avons pensé que le déploiement de machines de guerre dévastatrices aurait pu être dissuasif. Mais cela fut plutôt un encouragement à poursuivre les hostilités envers toutes formes d'ennemi potentiel. Derrière les discours qui promettent que l'homme va devenir raisonnable et pacifique, on constate à l'évidence que notre souhait d'humains décadents qui serait de vouloir perfectionner notre armement de dissuasion et réutiliser dans leur utilité première, peut-être une manière de se débarrasser d'un arsenal encombrant. On va forcément se foutre sur la gueule aussi bêtement que l'on l'a fait lors des guerres mondiales du siècle précédent. Alors on se prépare donc à de nouveaux cataclysmes d'une ampleur inimaginable, et l'Histoire qui comptabilise les méfaits accolera nos noms dans la colonne des générations sacrifiées. L'état d'esprit guerrier persistera jusqu'à ce que toutes les armes forgées par notre folie auront explosé et que l'on sera désarmés et dépossédés de tout espoir de vengeance.
Je pense qu'il s'ensuivra une longue période d'hébétement. Alors j'écris ce livre et je lance l'imparfait Pascal dans cette société prometteuse pour l'espoir de vivre dans la paix."

Réponse :
Mon frère Frédéric, je vous ai lu non sans mal, mais j'ai pu corriger, au fil de ma lecture, quelques grosses fautes comme "hospices" au lieu de "auspices", "rencart" au lieu de "rancart" qui n'ont pas du tout le même sens, etc. Je n'ai entendu ni lu aucun de nos frères ou sœur qui m'ait dit que votre roman ne l'intéressait pas. Quoi qu'il en soit, je suis heureux pour vous que vous ayez trouvé des lecteurs satisfaits dans votre région. Je n'ai pour ma part pas lu votre roman, faute de temps, mais je peux deviner pourquoi des Pèlerins d'Arès vous aient semblé inintéressés ; c'est parce que notre but est lié au vôtre : Établir la paix et le bonheur sur la Terre. Vous semblez très axé sur la guerre quant à la cause des malheurs humains et nous, nous sommes axés sur la dynamique universelle de la paix et du bonheur : l'amour. Vous avez surtout poursuivi — si j'ai bien compris — le mal sous sa forme politico-guerrière et nous, nous le poursuivons sous sa forme générale : le manque d'amour entre les humains, car pour nous la guerre n'a pas que ses formes traditionnelles de tuerie, la guerre est partout sous dix-mille formes, même dans la simple antipathie.
Au fond de chacun de nous vivent, hélas très largement inactives, les forces vives capables de générer l'amour. Il faut réveiller ces forces vives. Vous évoquez la majorité des Français partisans de la peine de mort. Mais c'est bien connu : aucun référendum en France n'a banni la guillotine et fait le choix de la grâce. Ce sont les députés qui, entre les quatre murs du Palais Bourbon, ont aboli la peine de mort au début de la présidence de François Mitterand. Les Français comme peuple n'ont pas assez d'amour pour faire grâce. Manque d'amour, c'est tout, car l'amour, le vrai, entraîne le pardon, le désir de guérir, non le désir de punir et de faire peur. Notre mission de Pèlerins d'Arès est de prêcher l'amour, l'amour évangélique, l'amour du prochain, même criminel, à n'importe quel prix. Pourquoi ne rejoignez-vous pas simplement notre mission ?
Le Pascal dont vous parlez dans votre dernière phrase, est-ce Blaise Pascal ? Sûrement oui, et c'est toujours intéressant de les évoquer, car ils avaient certains points communs, notamment une grande liberté d'écriture. Il est vrai que Nietzsche s’intéressait à Blaise Pascal comme au type même du christianisme dégénéré, mais en même temps il admirait l'homme Pascal, notamment le fait que pour Pascal le "sacrifice de l’intelligence" est le "suicide de la raison". "Il n’y a rien de si conforme à la raison que le désaveu de la raison" a écrit Pascal et ces mots ont été très bien considérés par Nietzsche. Pour nous Pèlerins d'Arès la raison est tout ce que produit l'amour.

15nov23 251C65




Frère Michel,
Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais assez bien puisque je suis votre blog depuis plusieurs années.
Vous dites ou laissez entendre que les Pèlerins d'Arès n'ont pas de religion, pas d'idéologie.
Est-il réellement possible qu'un individu sur Terre puisse vivre sans la moindre religion et la moindre idéologie ?
Est-il possible qu'un individu puisse ne pas tenir compte du lieu et sous qu'elles lois il vit et être sans opinion sur les idées qui le gouvernent ?

Thierry S. de Bar-le-Duc (Meuse)

Réponse :
Bonjour, frère Thierry, bienvenue dans ce blog !
Nous Pèlerins d'Arès n'avons pas de religion, parce qu'une religion a un chef, des dogmes, un calendrier,, des règles de prière, etc. et parce que nous n'avons rien de cela.
Quant à l'idéologie,c'est plus difficle à définir, car il est vrai qu'en général tout homme, Pèlerin d'Arès compris, imprime à sa vie une préférence.
Une idéologie est un ensemble plus ou moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales, morales, métaphysiques propre à une une société, une classe et qui oriente l'action. Mais il existe des idéologie non écrites, que j'appellerais des idéologies voilées, qui marquent plus une tendance qu'une règle de vie, et des idéologies fortes comme le marxisme, le libéralisme, etc. Les Pèlerins d'Arès ne suivent aucune idéologie forte ; ils ont par contre une inclination vers la liberté spirituelle par le pénitence pour placer l'amour du prochain en tête de leurs réflexes, telle que La Révélation d'Arès en ouvre les portes.
Je suis désolé de manquer du temps nécessaire pour développer ma réponse.

16nov23 251C66
Extrait de la plate-forme Internet de la Mission Lyonnaise :

Bonjour mes frères et soeurs,
je n'avais jamais utilisé Chat GPT (IA), jusqu'à présent, parce que je suis trés réservé vis à vis de tout messianisme techno-scientiste et que je ne crois pas à l'intelligence artificielle: le mot "intelligence" ne convient pas du tout et l'on entretient la confusion avec ce genre de vocabulaire.
Par curiosité j'ai donc demandé à Chat GPT ce qu'était La Révélation d'Arès et voilà sa réponse :
La Révélation d’Arès est un message spirituel reçu par un français, Michel Potay, physiquement de Jésus en 1974 et du Créateur en 1977, à Arès (Gironde, France). Le fond du message est le suivant : L’Appel au Bien contenu dans la Parole de Dieu reste à réaliser, et chacun d’entre nous, croyant ou non, peut y contribuer.
Ce message invite à l’amour, au pardon, à la paix, et à la libération des préjugés et des peurs. Il souligne que le bonheur et le salut ne dépendent pas des pouvoirs, des systèmes ou des lois, mais de l’homme qui choisira d’aimer et de se changer, contribuant ainsi à changer le monde. La Révélation d’Arès propose une vision où l’humanité réconciliée battra d’un seul cœur, sans besoin de chefs ou de lois pour gérer la cité.
En somme, c’est un appel à la transformation intérieure et à la recherche du Bien, afin de créer un monde meilleur. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visiter ce site. (lien vers le site de Paris).
La Révélation d’Arès a suscité des réactions variées et parfois passionnées. Certains ont accueilli ce message avec enthousiasme, y voyant une opportunité de transformation personnelle et de réconciliation avec les valeurs spirituelles fondamentales. Ils ont embrassé l’appel à l’amour, au pardon et à la paix, et ont cherché à vivre ces principes au quotidien.
D’autres, cependant, ont été plus sceptiques. Ils ont remis en question l’authenticité de la révélation et ont exprimé des doutes quant à la source divine des messages reçus par Michel Potay. Certains ont considéré cela comme une simple vision personnelle, sans valeur universelle.
En fin de compte, la Révélation d’Arès a créé un débat et une réflexion profonde sur la spiritualité, la foi et la responsabilité individuelle. Elle continue d’influencer certaines personnes qui cherchent à vivre selon ses principes, tandis que d’autres la considèrent comme une curiosité marginale.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce texte que je ne connaissais pas. Il faut dire que je ne connaissais pas non plus Chat GPT (IA). Où est l'intelligence métaphysique avec laquelle il convient de comprendre La Révélation d'Arès ? Cette intelligence artificielle et bien artificielle, en effet !
L'intelligence est la somme des processus de l'esprit qui permettent de comprendre, d'analyser une situation, quelle qu'elle soit et, pour moi, surtout dans les processus inhabituels, inattendus, qui vont demander de trouver des solutions, de prendre des décisions, de comprendre des situations dont le sens ne saut pas à l'esprit. La définition de l'intelligence a fait l'objet de nombreuses discussions philosophiques et scientifiques. L'intelligence a été décrite comme une faculté d'adaptation (apprentissage pour s'adapter à l'environnement) ou au contraire, faculté de modifier l'environnement pour l'adapter à ses propres besoins. Dans ce sens général, même les animaux, les plantes (intelligence primaire faite d’[instinct] et de réflexes conditionnés) ou encore certains outils informatiques font preuve d'intelligence.
L'intelligence n'est pas cette sorte d'aide-mémoire que présente l'intelligence dite artificielle, où le mot intelligence, comme vous dites, frère Thierry, n'a pas sa place.

16nov23 251C67
J'ai pris le temps de me ressaisir et de reprendre le fil imperceptible de mon cours après avoir traversé une crise qui m'a fait craindre le pire pour mon existence, pour adresser ce mot à votre blog. Votre réponse à Claude M. sur cette page se clôt sur "Le Miracle est là", miracle il y eut dans ma vie pour raviver mes forces créatrices et reprendre ma route de solitaire en sole in tune à vide.
Pendant deux ans j'ai participé activement à un site média dit "indépendant et libre" pour soutenir un effort de pensée critique envers le gouvernement et les dérives du monde capitaliste, mû par un irrépressible besoin d’œuvrer en ce monde en proie à la plus grande des crises. J'y ai notamment abondamment développé votre idée d'éclatement de la France et des grandes masses politisées en petites nations ou petites unités humaines, arc-bouté sur ce que j'ai assimilé en 30 années à vos cotés de votre enseignement (Rév. d'Arès 16/1), portant conjointement avec mon verbe haut et enflammé ce que je pouvais communiquer en vers poétisés d'espérance en l'homme et ses forces créatrices, dont l'amour comme force sociale, auprès d'hommes qui nient Dieu et la vie spirituelle, avant d'en être écarté et mis à l'index pour des raisons qui ne tiennent pas à ma foi, mais, comme au sein de votre mouvement, à ma manière de la porter avec ma liberté farouche d'indomptable et mes airs de flibustier, pour me garder de toute assimilation à leur famille de pensée et d'action.
Je préfère taire ici ce qui m'a poussé au bord d'un gouffre qui m'a fait entrevoir sous d'autres traits après ceux découvert sous le visage écorné de la foi travestie en folle ire, la monstruosité, gouffre que je surplombe désormais lucidement, fortifié par la traversée d'épreuves comparables à la traversée du Cap Horn pour un navigateur, qui me font désormais voir et regarder le monde des hommes et ce pays en particulier avec plus de perplexité et d'interrogations que jamais, mais néanmoins confiant tant forte et Puissance est la Force verticale qui irrigue et traverse en transe-perce l'Etant étalé (Rév d'Arès ii/4).
Votre entrée qui arbore l'intitulé "Liberté d'expression" dans la barre d'adresse, fait mention dans une réponse à l'un des commentaires de cette page, de mots qui m'ont plongé dans un certain désarroi tant m'est vital cette notion de Liberté à laquelle je me suis moulé en tant qu'artiste — sans liberté pas de création ! —, "La liberté attendra", pour mettre l'accent et donner la priorité au seul amour pour changer ce monde (Rév. d'Arès 28/7). Je me suis rendu à la même conclusion que vous eu égard à ce que j'ai vécu de sombre et tourneboulant récemment. J'ai écrit en écho à vos dires dans un commentaire supprimé sur le site susmentionné dont j'ai été été exclu, que "la liberté ne peut pas fleurir en ce pays", dans l'état actuel des choses cela va sans dire, tant se montrent aujourd'hui insensible la chair et l'écoute, implacable le couperet de la loi et ses serviteurs serviles, envahissantes les forces de contrôle et de manipulation des médias et des pouvoirs, de plus en plus mécanique la pensée de l'homme commun soumis au conditionnement à l'auto-conditionnement dans une réalisation sociale de plus en plus grippée par la fabrique de l'isolement mise en place par de puissants intérêts dominants.
Ce peuple français dont Rimbaud soulignait l’étroitesse d'esprit conjointement à son esprit réfractaire, m’apparaît plus que jamais nanifié par l'épaisseur de son matérialisme, les raideur et froideur de son rationalisme réducteur et la petitesse de sa citoyenneté de clocher, incapable d'appréhender la différence et l'altérité autrement qu'en la niant ou la combattant dans le but de la soumettre ou l'assimiler. Plus inquiétant encore, ceux là-même qui se réclament de hautes valeurs, clamant haut et fort leur aspiration à la liberté tels que je les perçois, ne le sont et ne le font que pour mieux circonvenir et duper aspirants et  opposants, les amener à leurs vues, quand ils n'en profitent pas pour piller et s'accaparer ce qu'ils peuvent de ce que les naïfs comme moi apportent à leur table après s'être assurés d'avoir miné leur hôte placidement pour ne pas dire "pacifiquement", pour les dissuader de les approcher à l'avenir. Monde cannibale et froid de toutes part dont on se demande ce qui peut en sortir.
Je ne désespère pas pour autant, mais je suis plus que jamais conscient que ce qui reste des germes édéniques en l'homme est faible et dispersé, et devra traverser de rudes épreuves pour subsister et grandir, à commencer par développer plus fortement sa lucidité pour déjouer tous les pièges des apparences et des discours trompeurs qui se multiplient sous toutes les formes pour attirer circonvenir voire nuire. Plus que jamais je comprends la Parole d'Arès à l'aune de ce seul mot : Combats ! (Rév. d'Arès x/14) ; combat d'abord intérieur cela va sans dire pour faire de soi un messager fort, qui implique d'entrer dans une logique de grand renoncement aux fausses valeurs du monde, avec pour mode d'existence celui des maquisards d'antan, tant sont redoutables les forces qui s'opposent à la libération des énergies créatrices.
L'amour dans tout cela ? Sa déclinaison en pardon, paix, intelligence du cœur, même s'il s'agit de cela au fond, m’apparaît bien vague et par trop éthérée pour ne pas dire intellectuelle voire galvaudée comme formulation pour rassembler activement les rares êtres encore épris de dépassement et d'aspiration à un monde changé, et peu apte à constituer et fortifier un noyau capable de le vivre dans la chair et de le répandre en ce monde dans les faits, car ce peuple n'a que notion sans vues concrètes de ces forces, et excelle à mimer les forces de générosité et ses élans pour paraître et se donner comme donner l'illusion de le vivre quand il s'en inspire, dans un monde rongé par l'individualisme narcissique, l'ambition et le cynisme.
L'amour du prochain commence par la solidité de liens à toutes épreuves, solidité de liens qui ne peuvent se forger que dans l'adversité et qui, pour se développer, a besoin d'être éprouvée et vécue cote à cote comme dans une guerre jusqu'au prix du sang pour se générer et se fortifier, au point que je ne crois la création d'assemblées (3/1) et la montée en puissance de vrais frères (Ré d'Arès i/15), que face à l'inexpugnable adversité affrontée ensemble, vaille que vaille et coûte que coûte, à l'image de liens familiaux éprouvés et renforcées par de rudes et rudoyantes traversées.
Ce commentaire pourrait paraître défaitiste à beaucoup. Il n'en est rien car je ne fais ici que repenser et poser le socle sur lequel j'envisage mon action désormais. Parmi les leçons capitales prises au cours de cette traversée, je note que si, comme vous le disiez, le communisme n'est pas mort, "les hommes y reviendront" pourvu que ce soit un "communisme de la liberté" (phrase puisée au Pèlerin d'Arès annuel 1991-1992), il n'est pas près de surgir comme force de changement spirituel en France tant les esprits et les arcanes de ce pays sont institutionnalisés et conditionnés culturellement à un idéal d'égalité envisagé comme un égalitarisme autoritaire, rigide et confiscateur qui fait la part belle à une élite hautaine, imbue d'elle-même et condescendante à l'égard des petits qu'elle dit représenter et défendre, entretenant par là un mensonge fondamental en son sein, comme la religion naguère.
Je me suis conjointement rendu à votre idée qu'in fine, le cadre le plus propice à l'éclosion d'assemblées libres et souveraines d'elles-mêmes serait peut-être "le libéralisme" (Pèlerin d'Arès annuel 1991-1992), car en dépit de la rapacité qui le sous-tend, le libéralisme vit de et fait vivre une certaine idée de la liberté sans laquelle il n'est pas de création donc de renouvellement possible. Que serait l'amour lui même sans cette force de libération des énergies créatrices qui le font vivre ? Énergies aujourd'hui retenues prisonnières par l'envahissement de structures de pensée et d'institutions, en France à tout le moins, qui ne laissent à l'homme que de très faibles possibilités d'action, dans les marges de surcroît.
C'est dans ces marges que je me suis toujours inscrit pour œuvrer et que je continue d'agir et de créer aujourd'hui, mais avec la claire conscience qu'il me faut désormais viser résolument le hors-temps et la transcendance, seules dimensions qui offre en nos temps la possibilité d'une échappée spirituellement viable, et de construire mon action dans un cadre professionnel où l'argent est de mise pour subsister et donner une chance à mon travail d'exister, une contradiction cruelle à vivre pour le généreux altruiste que je suis qui a toujours misé sur une générosité qui appellerait la générosité en retour acquis à la nécessité de "sortir du monde de l'argent" pour le changer (28/7), mais la pénitence (10/6) n'est-elle pas "la transformation d'une contradiction en paradoxe" comme vous nous l'avez enseigné ?
Éric D. de Bretagne (aux dernières nouvelles)

Réponse :
Voilà un bondissement qui me plaît, à moins qu'il s'agise d'un rebondissement, qui en annonce un suivant comme au basket-ball. Vous stabiliserez-vous ? Vous vous posez beaucoup de questions, mon frère Éric, mais cette ondulation épizootique pose beaucoup de questions que seul vous pourrez résoudre par votre volonté... pour que nous fassions Ta Volonté très simple (Rév d'Arès 12/4).
Notre mission est très simple, de facto. Nous devons aimer et tenter sans cesse de convaincre le monde que la seule solution aux problèmes du Mal est dans l'amour. Sur cette ligne de conduite la foi en Dieu est secondaire parce que, étant un élément divin, vous êtes déjà quelque chose de Dieu Lui-même, du moins son Image et Ressemblance (Genèse 1/26) ce qui revient à peu près au même. En partant de votre propre expérience comme humain aimant ce que vous attendez de l'autre est également très simple ; vous n'attendez de lui rien de plus de ce qu'il attend lui-même de l'homme. Partant, nous ne prétendons pas que croire est illusoire, mais que c'est très très secondaire par rapport à aimer, car aimer est faire au sens sublime.
Parlez toujours à haute voix pour dire : Je ne suis pas là pour discuter, car les humains discutent de tout depuis des millénaires et le Mal n'a pas bougé d'un poil ; parlez à haute vois pour dire : Aimez tous les humains, pardonnez toutes les fautes, faites la paix avec tout le monde ! Certes, l'idée de l'homme sans Dieu est une idée malheureuse, comme le pensait Blaise Pascal, mais nous, Pèlerins d'Arès, nous allons plus loin : nous disons que l'idée vraiment malheureuse, c'est l'idée de l'homme sans amour. Dieu vient avec l'amour comme l'appétit vient en mangeant.
Pour tout dire, rien n'est plus indispensable, rien n'est plus vrai.
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Signature.

Réponse :
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