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                  | 8 juillet  2013 (1)  (0145)  l'épître à Diognète
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                  | Donne le bon Livre ;
                          il n'y en a qu'un ! (Rév d'Arès iv/11)Écrivons le perpétuel Livre du Bien
                          !
 
 
 Inconnus sont l’auteur de cette épître comme
                      son destinataire, un certain Diognète.Cette aujourd’hui célèbre apologie de la vie chrétienne
                      des temps antiques fut découverte par hasard au XVe siècle
                      à Constantinople par le client d’un poissonnier qui y
                      avait empaqueté dorades et maquereaux.
 Probablement écrite entre 180 et 210, faisons en sorte
                      qu'elle reste valable en 2013.
 En voici le passage qui décrit les chrétiens de l’époque :
 
                      Les chrétiens ne se distinguent des autres
                        hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les
                        vêtements. Ils n’habitent pas de villes qui leur soient
                        propres, ni ne se servent d’un jargon spécial, leur vie
                        n’a rien de singulier. Ce n’est pas à l’imagination ou
                        aux rêveries qu’ils doivent leur foi ; ils ne sont pas
                        comme tant d’autres les champions d’une idéologie. Ils
                        vivent dans les cités, grecques ou barbares, selon les
                        hasards de la naissance et suivent les usages locaux
                        pour s’habiller, se nourrir, vivre quoi ! tout en
                        manifestant les principes propres à leur république
                        spirituelle.Chacun réside dans sa patrie donc, mais comme un
                        étranger domicilié, remplit ses devoirs de citoyen,
                        assume les charges. Pour eux toute terre étrangère est
                        une patrie et toute patrie est une terre étrangère. Ils
                        se marient et ont des enfants comme tout le monde, mais
                        ils n’abandonnent pas leurs nouveaux-nés. Ils partagent
                        la même table, mais non la même couche.
 Ils sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la
                        chair. Ils vivent sur terre, mais sont citoyens du Ciel.
                        Ils suivent les lois, mais leur façon de vivre l’emporte
                        sur les lois en recherche du bien.
 Ils aiment tous les hommes et tous les hommes les
                        persécutent. On les méconnaît, on les condamne, on les
                        tue et par là ils gagnent la Vie. Ils sont
                        pauvres mais ils enrichissent un grand nombre. Ils
                        manquent de tout, mais regorgent du (Grand) Tout.
                        On les méprise, mais dans ce mépris réside leur gloire.
                        On les calomnie, mais ils sont justifiés. On les
                        insulte, mais ils bénissent. On les outrage, mais ils
                        honorent. Ils ne font que le bien, mais sont
                        traités en scélérats. Châtiés, ils sont joyeux comme
                        s’ils naissaient à la Vie. Les Juifs les
                        combattent comme des étrangers, les Grecs les
                        persécutent et ceux qui les détestent ne sauraient dire
                        la cause de leur haine.
 En résumé, ce que l’âme est dans le corps,
                        les chrétiens le sont dans le monde. L’âme se
                        répand dans tout le corps comme les chrétiens dans le
                        monde entier. L’âme habite dans le corps
                        et pourtant n’appartient pas au corps ; de
                          même les chrétiens habitent dans le monde mais
                        ne sont pas du monde. Invisible, l’âme est
                        prisonnière d’un corps visible : ainsi les chrétiens
                        sont dans le monde, mais leur piété demeure
                        invisible. La chair déteste l’âme et lui
                        fait la guerre ; l’âme n’a fait aucun tort à la
                        chair, mais elle en tempère les plaisirs ; de
                        même les chrétiens ne font aucun tort au monde, mais s’y
                        opposent aux plaisirs (débridés). L’âme aime
                        cette chair qui la déteste , comme les chrétiens aiment
                        ceux qui les détestent. Immortelle, l’âme habite
                        dans une tente mortelle : ainsi les chrétiens
                        campent-ils dans le corruptible en attendant
                        l’incorruptibilité céleste. L’âme s’améliore par
                        la pénitence ; bien que persécutés, les
                        chrétiens se multiplient de jour en jour. Si noble est
                        le poste que leur a assigné Dieu qu’il leur est
                        impossible de le déserter.
 Changez le mot chrétiens par le mot Pèlerins
                      d’Arès et vous aurez une beau texte qui peut à quelques
                      détails près informer quiconque demande que nous sommes...
                      ou devrions être, nous Pèlerins d'Arès.C’est, je crois, une bonne méditation en ces jours de
                      Pèlerinage.
 
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                  | 23 mai 2013  (144)  sacraliser le désacralisé
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                  |   Le monde est usé. C'est une cause de grandes
                      difficultés missionnaires.Nous nous efforçons de faire écouter par des hommes déçus,
                      désacralisés, qui ne s'engagent plus hors du cadre très
                      étroit de leurs vies personnelles, un Appel sacré
                      qui sollicite un courageux engagement.
 Non qu'ils ne s'interrogent plus sur des questions de
                      fond, mais celles-ci ne se transforment plus en action.
                      Refus de mettre en avant ses espérances, de les exposer
                      sur la place publique, de changer sa vie (Rév d'Arès
                        30/11).
 
 Depuis quelques décennies, je ne cesse pas d'être intrigué
                      par cette humanité qui, quoiqu'elle soit de plus en plus
                      inquiète de son avenir, de l'avenir de ses enfants et
                      petits-enfants, pratique l'esquive.
 L'Occidental se dissimule à ses adversaires : la religion
                      chrétienne quoique mourante, la politique incapable, la
                      loi qui entrave la vie bien plus qu'elle ne l'aide ; il
                      préfère se soumettre à eux ; il a peur de s'en détacher
                      ouvertement, s'enterre dans le non-dit et l'inertie.
 
 Quelle sécurité l'homme espère-t-il de sa pusillanimité ?
                      Sécurité naufragée en 1914-1918 et 1939-1945, re-naufragée
                      plus lentement mais plus profondément encore dans la
                      guerre économique actuelle ? L'homme actuel est issu de
                      générations qui ont connu en 100 ans dix fois plus de
                      désastres et d'épreuves que leurs ancêtres n'en avaient
                      jamais subis en un siècle. Moi-même, né en 1929, je
                      réalise que le monde de mon enfance a disparu sans laisser
                      de traces. J'ai, par surcroît, l'impression de finir ma
                      vie comme un criminel face à des hommes qui me prennent
                      pour un idéologue dangereux, quand je suis, comme le
                      furent tous les messagers
                        du Père, un initiateur d'âmes
                        libres sauvées.
 Loin de me désespérer, cette situation me rend avide du
                      grand retournement dont La Révélation d'Arès me
                      fait voir la possibilité depuis 1974. Jamais je n'ai aussi
                      bien compris qu'aujourd'hui ce que le Père veut dire par :
                      La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès
                        28/7). Mais pourquoi si peu d'hommes le
                      comprennent-ils ?
 
 Je cours d'autant moins après ma lointaine jeunesse que je
                      me sens jeune. J'ai grand besoin de cette force,
                      d'ailleurs. Décider les hommes déspiritualités, indécis,
                      sceptiques, à se libérer par le canal spirituel, quel
                      travail ! Changer
                        le monde, où rien n'est plus ferme ni stable, où
                      tout est maintenant ambigu et indéterminé, un monde qui
                      glisse aveuglément vers le péché des péchés (Rév
                        d'Arès 38/2), voilà le défi qu'ont relevé les
                      Pèlerins d'Arès. Nous sommes encore peu écoutés, oui, mais
                      nous sommes partis dans une quête opiniâtre de la liberté
                      absolue, que la pénitence nous assurera. Nous
                      l'avons parfaitement compris et les hommes et femmes du
                      dehors le comprendront lentement, mais sûrement.
 
 Nous voulons une planète sans passeports
                        (Rév d'Arès 22/11), sans loi
                        des rats (xix/24) sans autre tribunal
(16/13,
                        21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien
                      en nous). Nous voulons l'amour, le pardon, la légèreté de
                      l'intelligence
                      contre la politique qui complique et alourdit de plus en
                      plus la vie, les échanges, la gestion, la "justice". Les
                      pieds gouvernementaux et administratifs chaussent des
                      godillots de fer pour faire plier la nuque de l'homme, le
                      forcer au destin qu'ils veulent pour lui. L'homme
                      s'écrase, sa résistance au destin d'animal dompté qu'on
                      leur fait est presque nulle ; cela dépasse toute
                      explication rationnelle. Les raisons que les gens de la
                      rue nous donnent, quand ils en donnent, de leur résistance
                      nulle, ne clarifient rien. Ils nous semblent tous soumis
                      et pourtant quand on leur demande : "Êtes-vous soumis par
                      civisme ?", ils ne répondent pas "Oui". Le doute leur fait
                      secouer la tête. On devine qu'ils sont des rebelles
                      refoulés, des chiens battus qui ne mordent plus.
 Ils ne mordent plus et c'est bien, parce que mordre ne
                      sert à rien. L'Histoire l'a démontré. Mais si l'on donne
                      une autre façon de se libérer et de trouver le bonheur à
                      ces humains usés psychologiquement ? Ils sont peut-être
                      devenus lâches tout simplement convaincus du triomphe
                      définitif du rationalisme politique et matérialiste
                      partout, alors que celui-ci s’approche tout au contraire
                      du pied du mur où il va échouer, incapable de faire gravir
                      ce mur à une humanité qu'il a épuisée en lui enlevant tout
                      idéal. Mais il reste un idéal, que nous crions aux hommes
                      de saisir pour y puiser des forces libératrices, c'est
                      celui de La Révélation d'Arès.
 C'est pourquoi plus l’horizon politique et éonomique
                      s’obscurcit, plus braves et espérants nous devons être.
 
 Ce monde a encore des couleurs, cachées mais vivantes.
                      Dans ce monde chacun se croit obligé de prendre parti pour
                      ou contre la gauche, la droite ou le centre — "Votez !"
                      crie la propagande politique, même si ce pour quoi nous
                      voudrions voter n’existe pas ou n’existe plus —. De plus
                      en plus de gens réalisent que ce privilège de leur
                      citoyenneté les encâble et que des tendeurs invisibles
                      tendent les câbles. Les virtuoses de l’ironie cynique et
                      de la diffraction sont à l’œuvre, nous font croire que
                      plus notre espace de liberté se réduit plus nous
                      approchons de l’infini et de la lumière. De là vient que
                      les abstentionnistes sont de plus en plus nombreux. Jamais
                      l'inanité des discours n'a été plus visible. Jamais notre
                      mission de Vérité n’a été plus nécessaire pour
                      redonner aux hommes le sens de la réalité.
 La pénitence
                        peut redonner à chaque homme sa liberté.
 Aussi faut-il prêcher la pénitence sans relâche.
 Expliquons et
                      ré-expliquons ce que le Père entend par pénitence,
                        clé de la resacralisation, de la libération.
 
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                  | 24 avril 2013 (0143)  illuminati
 |  
                  | Depuis des années, les banques centrales
                        arrosent le système financier etpolitique de liquidités pour le maintenir à flot.
 Il n'y a plus de guerre mondiale, alors les marchands
                        d'armes vendent
 maintenant de l'argent. Cela va peut-être dans le bons
                        sens.
   De décembre 2012 à avril 2013, j'ai eu une
                      triple surprise, forte et amère. J'appris ainsi que
                      j'étais entré dans le champ périscopique d'éons
                      souterrains qui m'avaient rangé parmi leurs ennemis.Quelle menace un homme de Dieu, seul et vieux, ferait-il
                      peser sur ces forces occultes ? Elles le voient maintenant
                      changé de ver infime (Rév d'Arès 2/10) en serpent
                        des champs (28/13) soufflant sur le monde l'idée
                      simple, mais puissante, de libération par la pénitence.
 C'est vrai, mais réfléchissez, éons mystérieux ! La pénitence
                      n'est pas une menace ; elle est une voie de salut
                      qui vous est aussi ouverte.
 Éons souterrains, je sais maintenant qui vous êtes.
                      Vous agissez, inaudibles pour la masse, et vos voix
                      parviennent en surface, je ne sais comment, à vos chiens
                        noirs, mais, le Père l'a dit, ils ne mangeront
                        pas mon cœur où coule sa Moelle (Rév d'Arès
                        xLiii/10-12). Je suis donc en paix, quoique vigilant
                      et pas trop malhabile avec l'aide d'Aguéla (xxxi/13).
 Les illuminati, c'est vous !
 
 Vous cherchez à me neutraliser, non plus par le
                      bafouement — l'accusation de secte ne tient plus
                      concernant les Pèlerins d'Arès dont la vie spirituelle
                      sans chefs, sans dogmes, sans organisation religieuse, est
                      libre (Rév d'Arès 10/10) — mais par d'autres
                      moyens, disons, administratifs, que je ne citerai pas
                      parce qu'ils me visent personnellement.
 Sachez, invisibles dragons des sous-sols, que je ne mérite
                      pas vos coups. Fixer les prix des choses et
                        dominer, ça ne m'intéresse pas ; je ne suis que le prophète
                      du Bien qui patiente (Rév d'Arès 28/21-24) et
                      je ne suis peut-être pas aussi loin de vous que vous le
                      pensez.
 Je ne crois pas à la "théorie du complot" planétaire,
                      parce que je crois que chez les illumanati les rivalités
                      existent comme partout sur terre, mais je crois à la
                      théorie des complots. Chaque groupe d'illuminati dans son
                      aire est plus fort que les gouvernements qui croient y
                      régner et il les mène par l'argent comme des ânes par la
                      carotte.
 Ennemis de Dieu, les illuminati ne le sont ni plus ni
                      moins que le reste des humains. Mamon (Luc 16/9-11),
                      l'ambition et la cupidité réunies, est partout, tout en
                      bas comme tout en haut. Les illuminati sont enfants du
                      Père (Rév d'Arès 13/5) tout autant que l'est la multitude
                      aux regards creux ; ils sont mon prochain
                      et, de ce seul fait, ont bien tort de me croire leur
                      ennemi.
 Je pousse plus loin ma pensée. Je pense que les
                      illuminati, comme les Pèlerins d'Arès, veulent être libres
                        (10/10), mais qu'ils se libèreront des pouvoirs —
                      politique, religion, loi, roi blanc, roi noir — en
                      les pourvoyant en argent pour les ruiner par des dettes,
                      tandis que nous nous libérerons par la pénitence. Les
                      illuminati, c'est une autre bataille pour la liberté.
                      Richesse et pauvreté sont les enjeux des matérialistes,
                      ils se ruinent pour abattre l'une et l'autre sans y
                      réussir. Les spirituels voient les réalités autrement: La
                      richesse des illuminati et notre pauvreté peuvent être
                      deux sentiers qui convergent vers les mêmes Hauteurs.
 Mais qu'offre-t-il le tentateur… que Je ne donne déjà
                        (Rév d'Arès 26/8-10) ?
 
 La politique et les gouvernements ne sont rien sans
                      l'argent de cette force obscure, le noyau dur des éons qui
                      cherchent la liberté absolue, mais qui ne peuvent pas la
                      gagner, s'ils n'ajoutent pas à leur force matérielle la
                      force spirituelle en devenant des agents du Bien. Un
                      certain nombre d'entre eux le peut.
 Illuminati, ne me frappez plus ! Je ne suis l'ennemi de
                      personne. Je suis libre de tous préjugés.
 Ô illuminati, aujourd'hui vous êtes forts et je ne suis
                      apparemment rien, mais la Parole accomplie va changer
                        le monde (Rév d'Arès 28/7). Mettez-vous de mon côté.
 
  
 (traduction)
 Quand un oiseau vit, il mange des fourmis.
 Quand l'oiseau meurt, les fourmis le mangent.
 Le moment et les circonstances changent n'importe quand.
 Ne dévalue personne, ne fais de mal à personne.
 Tu es fort aujourd'hui, mais souviens-toi que le temps est
                      plus fort que toi.
 D'un arbre on fait un million d'allumettes… Une seule
                      allumette suffit pour brûler un million d'arbres.
 
 Alors, sois bon et fais le bien !
 
 (Sagesse Indienne)
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                  | 28 MARS 2013  (0142)apôtre de l'idéal
 
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                  | Luke:
"Je
                      ne peux pas y croire." Ioda: "C'est pourquoi tu échoues."
 
   À celui ou celle qui, sur le seuil de sa
                      porte, a La Révélation d'Arès dans la
                      tête et dans le cœur et peut-être même de surcroît la pénitence dans la vie et qui donc a une âme, mais hésite à franchir le pas, je
                      crie :"Soyez un(e) apôtre !  Faites advenir le Bien ;
                          vous en avez le pouvoir."
 
 La pénitence construit votre âme, le vaisseau
                          (Rév d'Arès 17/5) de la Vie, mais ne le
                        laissez pas dériver sur la Mer ;  donnez-lui
                        une  voile. Pénitence sans moisson est vaisseau
                        sans voile. L'âme qui ne navigue pas n'engendre
                        pas d'autres âmes, elle s'alourdit, incrustée
                        des coquilles et des algues de la peur et finit en
                        radeau.
 
 Lâchez tout ! Lâchez peur et doutes ; laissez vos
                      affaires, votre ménage, votre vaisselle, votre bricolage,
                      la lettre que vous écrivez, le livre que vous lisez, vos
                      soucis. Lâchez votre petite vie et partez ! Partez une
                      heure, deux heures, souvent, très souvent, et abordez dans
                      la rue les gens ; expliquez-leur — de la façon que vous
                      sied — qu'ils ne sont pas qu'os et chair menés par la
                      politique, la religion et leur loi comme chiens en laisse.
 
 Dites à tout humain que vous rencontrez qu'il est l'image
et
                        ressemblance d'un sublime Idéal, dont il est l'enfant…
                        L'enfant orphelin, parce qu'il a tué le Père
                      Idéal dans son cœur. Mais le Père Idéal
                      lui laisse à lui, l'humain, le pouvoir de se (re)créer
                      heureux. Encore faut-il qu'il le fasse ! Ce n'est ni la
                      religion, ni la politique qui le fera pour lui.
                      Dites-lui : "Décoincez-vous ! Il faut être absolument libre (Rév d'Arès 10/10) pour retrouver
                      l'Idéal — le Père, l'Éternel, le Créateur, la Vie, le
                      Bonheur, l'Amour, appelez-Le comme vous voudrez."
 
 Dites aux humains : "Ne prenez pas pour une honte d'avoir
                      le cœur affamé de cet Idéal de Sainteté,
                        Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Pour Les
                      trouver changez votre vie (30/11), soyez
                      pénitent ! C'est-à-dire aimez,
                        pardonnez, faites la paix, activez l'intelligence
                        du cœur, soyez libre de tous
                      préjugés et moissonnez d'autres pénitents !
                        Alors, non seulement vous ferez votre
                        salut mais vous contribuerez à changer
                        le monde (28/7)."
 
 Vous sentez-vous maladroit(e) ? Nous le sommes tous.
                      Vous ne savez pas comment aimer ce monde, lui parler avec
                      tendresse ? Mais il n'y a pas d'exercice
                      imposé pour aimer et "que m'importe de mal étreindre si je
                      peux embrasser !" dit le jeune Albert Camus, qui se crut
                      incroyant, mais qui allait jusqu'à sa mort et sans le
                      savoir appeler à la pénitence.
 Les humains s'agrippent à la seule idéologie qu'il leur
                      reste : l'État, ses lois, la science et pour quelques uns
                      la religion, parce qu'ils ont perdu la Main
                      et la Voix de l'Idéal Saint,
                        Puissant et Lumineux, ils Les ont lâchées et ne font
                      plus qu'aboyer ou miauler avec la religion, la politique
                      et leurs lois. Ils n'ont plus rien d'autre, croient-ils.
                      Ils se trompent.
 Ils ont l'Idéal revenu leur parler à Arès sur le rivage
                      français de l'Atlantique.
 
 Arès est un coin inconnu avec un témoin inconnu et
                      vilipendé. Mais c'est justement ce qui authentifie
                      l'Idéal. Pourquoi reviendrait-Il à ceux qui L'ont
                      abandonné pour se rendre magnifiques et se donner le
                      pouvoir de détruire, parce qu'ils sont incapables de
                      construire ? Même ceux qui parlent de Dieu ne font
                      qu'attifer d'oripeaux d'or la force desséchante des dominations
                        qui, s'imagine-t-on, règlent le destin du monde
                      depuis l'Élysée, la Maison Blanche, le Reichstag, le
                      Kremlin, le Vatican, La Mekke, etc., quand le destin du
                      monde n'est réglé que par le travail des hommes et des
                      cœurs qui battent dans leurs poitrines, et ne peut être
                      réglé demain que par les âmes qui
                      naissent du Bien.
 
 À ceux qui me rétorquent : "Mais l'État et les médias
                      vous ignorent," je réponds : "En effet, mais parlent-ils
                      de vous ?" "Non." "Voilà qui confirme que nous avons bien
                      raison de les ignorer. Nous sommes les maîtres de
                      l'avenir. Être ignoré des pouvoirs, c'est la bonne
                      condition pour les vaincre. Les medias, c'est autre chose.
                      Ils s'habituerons à nous un jour."
 Oh, nous savons ! Les rues sont pleines d'esprits forts et
                      des marmottes qu'anesthésient les esprits forts, la foule
                      que l'Idéal n'intéresse pas, pour qui la foi n'est que
                      rêveuse ou hilarante, tous ceux trop
                      occupés à tout critiquer pour voir au-dedans d'eux l'image
et
                        ressemblance de l'Idéal dont ils sont issus. Raison
                      de plus pour leur parler sans se lasser (Rév
                        d'Arès 26/15). Ne vous reprochez-vous pas de ne pas
                      être apôtre ?
 
 Le propagandiste colporte une idée et appelle à la suivre.
                      Vous n'êtes pas un(e) propagandiste. Vous n'incitez pas à
                      suivre mais à se créer. Faites germer dans l'humain ce qui
                      y a été semé(Rév d'Arès 5/1) par l'Idéal
                      Créateur. Tâche noble et féconde ! Rappelez à l'humain que
                      la Création est cachée en lui et ressort sous forme d'âme,
                        d'ha, s'il vit selon le Bien, et
                      que cet ha est constituant de la polone,
                      l'âme du monde idéal (Rév d'Arès xxxix/5-13)
                      qui ainsi se reforme.
 Une idée fait d'un peuple une meute. Faites l'inverse en
                      réveillant l'ha par la pénitence !
Libérez
                      l'humain de la meute. L'humain se redonne son soi, le soi
                      redevient Vie, Bonheur, Éternité (Rév d'Arès
                        24/8, 36/23). Nous nous regroupons en
                        assemblée non pour former une foule religieuse ou
                      politique, mais pour nous entraider à
                        retrouver la Vie (24/5), qui n'est pas une vie
                      imposée à tous par un dogme, une idéologie, une loi.
                      Chaque humain est un Dieu endormi que l'apôtre réveille.
 
 Soyez un(e) apôtre !
 
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                  | 8 MARS 2013  (0141)inégalité d'énoncé
 
 |  
                  | Nos cœurs microbiques
                        vaincront un jour   les énormes amibes du système
 
   Comme j'étais à Paris en mission avec un
                      groupe de jeunes, je lus, la nuit sur mon Kinedeul, un
                      petit ouvrage Aucun dopude Daniel Cohn-Bendit : "Pour
                      Supprimer les Partis Politiques ?!" Cohn Bendit est
                      libertaire et ne dépend d’aucun parti. Serait-il dans la
                      ligne de mon entrée 135 "Le cancer politique" ? En tout
                      cas, il a réussi une carrière que peu d'hommes
                      réussissent: Être député libre et se faire entendre dans
                      un système où les partis et les lobbies monopolisent tous
                      les moyens de communication. Il n'a trouvé pour son "Pour
                      Supprimer les Partis Politiques ?!" qu'un petit éditeur
                      inconnu de Montpellier, "Indigène". Encore a-t-il trouvé
                      un éditeur ! Je n'en avais trouvé aucun parmi les 47 que
                      j'avais approchés pour éditer La Révélation d'Arès. 
 Les media nous sont totalement fermés.
                        L'inégalité d'énoncé est titanesque.
 
 Cohn-Bendit partage les idées écologistes. Ainsi sa
                      pensée, qu'il dit libre, ne voit-elle qu'une part rétrécie
                      de l'horizon humain. C'est toute la différence entre son
                      concept politique de la liberté et le concept absolu de la
                      liberté dans La Révélation d'Arès (10/10).
                      Écologique est pour moi un mot flou, voire dévoyé, comme
                      le mot chrétien. Le produit écologique de ma pénitence,
                        au sens que je donne à écologie, est mon âme
                      vue comme image et ressemblance de Dieu en moi.
                      Dieu… C'est assez dire que l'horizon humain que je vois
                      est si vaste et si entier (Rév d'Arès 17/7) qu'il
                      ne peut pas être qualifié.
 J'y vois d'abord notre fantastique potentiel spirituel, l'âme.
                        L'âme, née chez un tout petit nombre, n'est encore
                      que fœtale dans la vaste masse. L'âme est pourtant
                      le seul déclencheur des potentialités humaines
                      supérieures, aussi bien intellectuelles (esprit) et
                      physiologiques (chair) que spirituelles (âme),
                      qui haussent le bien, l'amour, le bonheur
                      tellement au-dessus des lois sociales et écologiques,
                      mais personne ne prête à mon âme les media pour le
                      crier au monde, même petitement.
 
 Avant de lire le petit livre de Cohn-Bendit j'avais déjà
                      l'intention d'aborder dans mon blog la question de
                      l'inégalité d'énoncé et de rappeler au monde qu'il y a
                      beaucoup moins d'inégalité entre pauvres et riches
                      qu'entre ceux qui ont tous les moyens d'être entendus et
                      ceux qu'on force au silence.
 Je ne juge pas les hommes, je juge le système, ce gros et
                      mal foutu broyeur, qui fait des hommes ce qu'ils sont.
 Le système, capitaliste, socialiste ou écologique, par
                      d'innombrables discours, livres, articles et thèses mesure
                      l'économie en fonction du PIB, mais le PIB ne voit que le
                      marché onéreux et ignore les humains. Le PIB ne calcule ni
                      l'inégalité des chances de réussite ni l'inégalité des
                      chances d'entrer en dialogue avec la société. Or, pas
                      d'économie sans offre ou demande, donc sans dialogues. La
                      seule différence écologique entre l'éolienne qui s'offre à
                      changer la production d'énergie et la pénitence
                      qui s'offre à changer
                        la vie (Rév d'Arès 30/11) est le prix élevé de
                      l'une et la totale gratuité de l'autre, mais les deux sont
                      des activités productrices, d'énergie pour l'une, de bien pour l'autre.
 De plus, la pénitence, quand elle se répandra,
                      aura des conséquences économiques bien au-delà de ce
                      qu'enseignent les professeurs d'économie. Que nous importe
                      le "socialisme de l'offre" ou la "déflation compétitive"
                      (drôles d'expressions) de MM Hollande et Ayrault, dont
                      seulement 2 Français sur 10.000 ont une petite idée ? Ils
                      nous mènent à plus d'impôts et plus de pauvreté, quand
                      nous Pèlerins d'Arès avons autre chose à proposer, qui ne
                      coûte rien, autre chose de plus intelligent que le bête
                      système qui nous étouffe, et c'est pour que nous ne le
                      proposions pas qu'on nous prive des merveilleux moyens de
                      diffusion des idées : L'édition, la radio, la télévision,
                      etc. Nous n'avons qu'un seul moyen de communiquer: La rue
                      et encore! Quand la police du lieu ne nous fait pas
                      déguerpir. Où est l'égalité ?
 Les "Liberté, Égalité, Fraternité" sur les façades de nos
                      mairies ne sont que des vœux pieux. Lorsque les media, les
                      'think tanks", les fonds de recherche (aucun chercheur du
                      CNRS n'a jamais sonné à ma porte en 39 ans), etc., sont
                      contrôlés par une fraction infime de la population, on est
                      en pleine inégalité. L'égalité du système électoral
                      lui-même est une fiction: Voyez le camembert de la
                      répartition proportionnelle des votes et des abstentions
                      pour les élections présidentielles en 2012 dans ma réponse
                      130C83
                      et vous verrez que notre actuel gouvernement repose sur
                      seulement un quart de l'électorat.
 
 Notre rôle est avant tout de changer la vie (Rév
                        d'Arès 30/11) par la pénitence puis, quand
                      il y aura assez de pénitents, de changer le
                        monde (28/7), c.-à-d. changer le système
                      pour commencer et le faire disparaître ensuite pour vivre
                      dans une tout autre société. C'était le plan de l'Évangile
                      au temps de Jésus et c'est toujours notre plan. Mais Jésus
                      n'était pas politicien. Cohn-Bendit, quoiqu'il se
                      revendique libre, fait de la politique. Pouvons-nous ne
                      pas en faire ? Et si nous devons en faire, dans quelle
                      mesure et comment sans nous renier ? Impossible sans
                      "décoloniser nos imaginaires", comme dit Paul Ariès, parce
                      que nos pensées de Pèlerins d'Arès sont encore colonisées
                      par les manières politiques actuelles qui ne s'intègrent
                      pas à notre foi. Il nous faut inventer une autre façon
                      d'entrer en politique pour changer le rapport de force qui
                      favorise actuellement les puissants et les media, afin que
                      nous puissions entrer en libre négociation avec le monde.
 Le système étouffe tout énoncé public de l'amour du
                      prochain, tout ce qui peut faire renaître l'empathie entre
                      l'homme et ses sources spirituelles. Le système accorde,
                      le dimanche, une matinée télévisée aux grandes religions
                      et encore! Si elles respectent le système. Comment montrer
                      aux hommes la Voie Droite autrement que dans la
                      rue ? Je ne cesse pas de réfléchir au problème de
                      l'inégalité, parce que nous, gens honnêtes et capables
                      avons été jusqu'à présent réduits à une sorte de mendicité
                      spirituelle.
 Mais nous vaincrons cette inégalité d'énoncé pour
                      réénoncer d'une voix qui battra la terre (Rév d'Arès
                        xLv/14) la Parole qui sauvera l'humanité.
 
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                  | 5 février 2013 (0140)  bonheur
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                  | 
   Dans
                      La Révélation d’Arès le mot bonheur est
                      rare.C’est que le bonheur y est partout, en fait.
 Il est l’air invisible que respire son lecteur.
 Comme l’univers dans le télescope astronomique, le bonheur
                        est le Grand Tout vers quoi la Parole nous mène.
 Pourquoi changer le monde (Rév d’Arès 28/7), si ce
                      n’est pour aboutir au bonheur ?
 Le bonheur est la Raison
                      même qui active notre foi.
 Le mot heureux est plus rare encore dans La
                        Révélation d’Arès.
 Au verset (28/15-22) heureux
                      qualifie un seul et même type de croyant, celui ou celle
                      qui reste indéfectiblement pénitent dans les dures
                      circonstances dont parlent les béatitudes : le scandale,
                      la pauvreté, la servitude, la faim et l’injustice, tout en
                      gardant vertu, amour, paix, générosité dans le partage.
 Bonheur désigne au verset (9/6) le bonheur
                      intime des époux ;
                      en (37/9) le bonheur gardé dans la peine ; en
                      (xxvi/12) le bonheur gardé dans les épreuves.
 C’est seulement au verset (36/23) qu’il évoque le bonheur
                      au sens absolu : Le bonheur ne se mesure pas en années
                        mais en éternité. Tout est là ; pas besoin de
                      développement. Le bonheur absolu et éternel est
                      celui auquel je pense en intitulant cette entrée bonheur.
 
 Le monde, lui, depuis la nuit des temps utilise le mot
                      bonheur continuellement et sous toutes les formes
                      possibles et imaginables. La chaîne de télévision M6 a
                      présenté le 31 janvier une émission « J’ai décidé d’être
                      heureux » et annonce une prochaine émission "Le bonheur,
                      ça s’apprend." Non les prostituées, mais les marchands de
                      bonheur forment à mon avis le plus vieux métier du monde.
 Le philosophe moderne Vincent Cespedes, auteur de "Je
                      t’aime, une autre politique de l’amour" s’insurge contre
                      les "marchants de bonheurisme" mais il ne fait que
                      rejoindre tous ceux qui, depuis des millénaires,
                      prétendent que le bonheur n’est qu’une question
                      d’apprentissage ou de recette, ou comme le pensent les
                      poètes une évasion des réalités, une question d’exaltation
                      ou d’euphorie.
 Un autre philosophe moderne, Pascal Bruckner, écrit
                      antinomiquement : "J’aime trop la vie pour ne vouloir
                      qu’être heureux," ce qui ne signifie rien, mais lui permet
                      de publier une sentence qui le distingue. Bref, sur terre
                      on ne parle, et particulièrement à tort et à travers, que
                      de bonheur relatif ou momentané.
 Nous Pèlerins d’Arès ne refusons pas les moments de
                      bonheur de nos vies terrestres, mais nous visons au bonheur
                      absolu, éternel, dans ses prémices que sont les joie
                        et fête de la pénitence (Rév d’Arès 30/10-11),
                      et par là nous déroutons ceux qui ne voient le bonheur que
                      comme une ivresse ou un enchantement du moment sans
                      rapport avec la pénitence, triste à leurs yeux
                      autant qu'elle est joyeuse
                      à nos yeux.
 Nous sommes heureux dans la pénitence et
                      par là nous sommes déjà ailleurs.
 Nous savons que le sentier qui monte au bonheur
                      absolu n’est pas celui des chercheurs de bonheur
                      terrestre. En fait, nous acceptons le bonheur
                      terrestre comme le bonheur absolu, mais nous ne
                      les confondons pas.
 Nous savons que le bonheur absolu, qui fut celui
                      d’Adam dans le Jardin d’Éden, ne se mesure pas en
                        années mais en éternité (Rév d’Arès 36/23), c’est
                      la Vie en
                      absence totale de souci, de maladie, de vieillissement et
                      de mort.
 La Vie au-delà de la vie.
 
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                  | 17 janvier 2013  (0139)  Bonne année, mon prochain !
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                  | Celui qui me sauve
                        du feu n'a plus ni visage,
                      ni nationalité, ni religion. C'est mon sauveur.
                      Je dois voir ainsi mon prochain.
   Bonne année, prochain !Qui est mon prochain ?
 C’est apparemment simple  mon prochain, c’est l’autre.
 Oui, mais l’altérité est infinie, tellement qu’elle est
                      opaque ! Qui est l’autre, enfin ?
 L’autre vu sur l’étendue du monde et dans toutes les
                      circonstances est tellement divers, infini ou indéfini en
                      tous points, que je me surprends à voir quantité d’autres
                      dont je doute que chacun d'eux soit bien mon prochain.
 En 1492, l’année même où Christophe Colomb découvre
                      l’Amérique dont nous Européens allons massacrer tous les
                      Caraïbes et Peaux Rouges, Isabelle la Catholique expulse
                      les Juifs d’Espagne. Le Caraïbe, le Peau Rouge ou le Juif
                      n'est pas le prochain d'un Européen.
 Vingt-et-un ans plus tard, en 1517, Martin Luther fonde le
                      protestantisme. Le Catholique et le Réformé vont
                      s'entretuer ou se nuire pendant des siècles. Le Protestant
                      n'est pas le prochain du Catholique et vice-versa.
 Même enfin résignés à des religions différentes, les
                      européens ne connaissent pas l'amour : On ne s’intéresse
                      vraiment à l’autre, en, somme, que pour le détruire et de
                      cela il n’y a encore que 100 ans: guerre de 1914-1918, 70
                      ans : Auschwitz, ou 25 ans: le Goulag, etc. Peu de temps,
                      en fait, presque rien à l'échelle de l'Histoire.
 Par exemple, M. Sarkozy hier ou M. Hollande
                      aujourd'hui. Est-il mon prochain, dès lors que je ne peux
                      pas penser à lui sans appréhension ? J'ai la franchise non
                      de douter du principe évangélique, mais de douter que je
                      sache réellement ce qu'est mon prochain chaque fois que je
                      pense à un homme pour qui l'homme de Dieu que je suis
                      compte moins que son chien. J'ai encore à apprendre ce
                      qu'est l'autre pour moi.L’altérité est toujours le repli de chacun sur soi, sur sa
                      famille, sur son village, sur ses idées, simplement pour
                      exister, dès qu'on n'existe pas pour l'autre.
 Oh ! les humanistes n’ont pas manqué pour m'appeler à
                      l’amour, de Jésus à Érasme, à Albert Camus… dans les
                      livres.
 Mais, dans la réalité, je ne suis pas sûr que les choses
                      aillent mieux.
 Elles ne vont mieux qu'en apparence. L'autre prend mon
                      travail, il met ses sales pieds sur les sièges de mon
                      train ou de mon bus, il prend mes allocations familiales
                      et ma sécurité sociale. Les "sorcières de mon voisinage",
                      comme disait Montaigne, sont encore là, avec leurs voiles
                      sur la tête, leurs boubous ou leurs langues de commères.
 Quand je pense à la quantité de gens
                      qui s’intéressent à leurs chiens, à leurs chats ou aux
                      extraterrestres avant de s’intéresser à leur prochain.
 Tout bien
                        considéré, le prochain est encore quelqu'un à créer dans
                        mon esprit.Alors, vraiment, ce n’est pas du luxe que de souhaiter à
                      mon prochain de naître en moi chaque jour en 2013 et à ma
                      mission de répandre infatigablement deux idées
                      concomitantes : Il faut être pénitent,
                      c’est-à-dire aimer, pardonner, faire la paix, chercher
                      l'intelligence et la liberté spirituelle, et il faut que
                      les pénitents cherchent d’autres pénitents
                      et ainsi de suite en chaîne au cours des générations qui
                      viennent.
 C’est le Message fondamental de La Révélation
                        d’Arès.
 Le travail ne va pas manquer à mes vieilles années.
 
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                  | 28 décembre 2012 (0138)  bonne année, Céline !
 |  
                  | Céline nettoie la tournette
                        en mai 2010 (photo prise par sœur Christiane pendant le
                        ménagede printemps des Saints Lieux d'Arès)
 
   Céline,
                      ma sœur, vous venez d’entrer dans le déjà grand panthéon
                      de tous les frères et sœurs qui nous ont précédés dans la
                      mort.C’est au milieu d’eux que je dis ma prière de nuit.
                      M’agenouillant, je les appelle : « Venez autour de moi !
                      Venez Alphonsine, Eugénie, les Pierre, les Claude, Michel,
                      les Bernard, etc. ! (avalanche de noms). Prions
                      ensemble ! »
 Cela je le racontais hier 27 décembre au micro du
                      crématorium de Montussan devant tous ceux venus vous dire
                      adieu, Céline, alors que moi, je venais vous dire bonjour,
                      parce que je vais désormais vous dire beaucoup de
                      bonjours. Alors, je vis les regards des incrédules,
                      nombreux, me fixer comme un attardé.
 Je n’avais pas préparé de discours.
 Rentré de voyage quatre heures auparavant, je dis
                      simplement ce que je vivais et pensais.
 Je ne parlai ni comme un religieux, ni comme un nécrologue
                      bien comme il faut du XXIe siècle, mais comme un Pèlerin
                      d’Arès, comme quelqu’un de complètement nouveau
                      mentalement pour la majorité de l’assistance.
 Votre famille, vos amis, vos collègues, Céline, comprirent
                      que je ne croyais ni au paradis ni à l’enfer, mais que
                      pour moi le monde des vivants et le monde des morts, c’est
                      tout un, parce que nous sommes tous en transition, soit
                      des vivants qui vont mourir, soit des morts qui attendent
                      de redevenir vivants au Jour où triomphera le Bien,
                      et parce que ce qui nous sépare est léger, un simple voile
                      d’invisibilité entre la chair et les étendues infinies de
                      l’univers.
 
 Bien aimée et respectée Céline, d’un côté je comprends
                      l’immense chagrin de votre époux, parce que j’imagine sans
                      mal mon propre chagrin si je perdais mon épouse
                      Christiane. D’un autre côté, je ne peux pas faire
                        mortification (Rév d’Arès 33/32-34) pour vous
                      spécialement parce que je fais mortification déjà,
                      en permanence, pour tous mes frères et sœurs défunts.
 Contraint au travail jusqu’à mon dernier souffle :
                      missionnaire, épistolier, blogger, administrateur, je ne
                      peux pas manger moins que je ne mange, dormir moins que je
                      ne dors, bref, faire plus simple, plus mortifiant que je
                      ne fais.
 Alors ma mortification
                      à moi, c’est ma prière de nuit que je vais désormais faire
                      avec vous, Céline, en plus de Catherine,
                      Maximin, Sylvie, Reine, Raoul, Maurice, Armand, Caroline,
                      etc. (avalanche de noms).
 Mais parmi les défunts que je ne cite plus tous,
                      parce qu’ils sont beaucoup depuis 1974, vous allez tenir
                      une place à part dans mes pensées.
 Votre pénitence, votre mission, votre dévouement
                      à accomplir La Révélation d’Arès m’étaient
                      plus sensibles, parce que vous étiez plus proche de moi,
                      de sorte que sous mon regard limité, partial, injuste, qui
                      ne peut pas voir tous ceux qui vous valent ou vous
                      dépassent, vous étiez plus remarquable, un chouchou...
                      Vous étiez à l’œuvre pour retrouver la Vie (Rév d’Arès
                        24/5), comme fait tout Pèlerin d’Arès, et vous
                      continuerez d’œuvrer pour retrouver la Vie, parce
                      que cette Vie vous concerne autant là où vous êtes
                      maintenant  qu’elle nous concerne
                      ici bas.
 Alors, bonne année Céline, dans votre nouveau séjour !
 Travaillons ensemble !
 Que le Père de l’univers vous donne un peu de sa Puissance
                      et de sa Lumière (Rév d’Arès 12/4) pour nous aider
                      dans cette tâche que nous accomplissons si
                      difficilement dans l’obscurité du monde qui, si on
                      l’observe bien, est déjà à cause du péché comme
                      une tombe. De ce fait, Céline et nous humains, nous ne
                      sommes vraiment pas loin l’un de l’autre.
 
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                  | 1 décembre 2012 (0137)  marie
 |  
                  | Dieu pleure Jésus, prophète assassiné.Mais Dieu n'est pas représentable.
 Pour montrer sa Tristesse
                          (13/5) il doit mêler
 sa Larme invisible
                        (xxviii/17) à
                        celle visible de Marie.
   « Peut-on
prier
                      Marie, me demande-t-on ? »Je réponds : « Oui. Le Révélation d’Arès le
                      dit ».
 « Donc, Marie existe et peut exaucer une prière ? »
 Je réponds : « Non, elle n’existe pas. »
 Certains questionneurs me regardent alors comme un égaré.
 Donc, j’explique : Quand je reçus La Révélation d’Arès
                      j’étais clerc de l’église orthodoxe qui, comme l’église
                      catholique, est mariale. Ma culture mariale, que fossilisa
                      dans mes piètres pensées la rencontre quotidienne de mes
                      yeux avec le mot Marie dans La Révélation
                        d’Arès (9/6, 11/2, 12/12, 30/5, 32/2, 37/6), prit
                      des années pour disparaître. D’avoir cru avant 1974 que
                      Jésus, un mâle, était Dieu incarné virilisait Dieu dans
                      mon mental, Dieu mâle, donc dissocié de Marie,
                      femelle. De surcroît nom de la mère d’un prophète,
                        pour moi alors la mère du Verbe (Rév
                        d’Arès 11/2), que le Sage, qui voyait mon
                      emprisonnement culturel et le temps qu’il me faudrait pour
                      en sortir, utilisa pour désigner Sa face tendresse et
                      pitié.
 Depuis des temps immémoriaux, le Créateur, à cause des faiblesses
immenses
                        (Rév d’Arès 36/5) dans quoi Adam (2/1-5)
                      avait jeté l’humanité, distinguait son côté Père
                      en Se nommant Dieu, Yahwé, Allah, Brahma, etc. de son côté
                      Mère en Se nommant Marie ou d’autres noms,
                      présentant ainsi aux petits (33/9) de la Terre
                      une réalité pour eux inintelligible :
 Dieu n’a pas de sexe !
 Il me fallut vingt-cinq ans pour Le sentir comme le Tout
                      Autre, pour tout à fait Le sentir comme l’Être infini dont
                      je n’avais que l’image et ressemblance spirituelle
                      (Genèse 1/26-27), mais non l’identité de nature.
 Même aujourd’hui mon mental ne peut pas, sauf comme axiome
                      trop intellectuel pour être exprimable, se représenter un
                      Être Suprême bien au delà de l’état de Père et Mère.
                        Certes matériel, puisque Créateur de la matière, sa
                      substance et son fonctionnement me sont inconcevables,
                      parce qu’Il peut tout à la fois se réduire à l’état d’un
                      gros clou (Rév d’Arès ii/21) et, plus qu’immense,
                      infini, créer en permanence un univers infini (xxii/12).
 Comment et pourquoi cette Sainteté, Puissance et
                        Lumière (Rév d’Arès 12/4) s’intéresse-t-Elle à
                      l’humanité, minuscule mouton de poussières sous Son lit
                      infini, ainsi qu’à moi, à vous, moins qu’infinitésimaux et
                      si engourdis par le péché que
                      nous ne pouvons pas comprendre en moins de vingt-cinq ans
                      qu’Il ou Elle peut être en même temps Seigneur et
                      Marie ? Je ne sais pas, mais c’est ainsi et, de
                      plus, Il ou Elle se fiche éperdument de la façon dont vous
                      priez (Rév
                        d’Arès ,25/6), pourvu que vous soyez pénitents.
 Pratiquer la vraie piété n’est ni glorifier ni
                      supplier, mais accomplir (Rév d’Arès 35/6).
                      Toutefois, glorifier et supplier n’est pas interdit. Si
                      vous suppliez — dans la douleur et l’inquiétude extrêmes,
                      c’est irrésistiblement humain —, tournez-vous du côté Mère,
                        Marie, plutôt que du côté Père, mais n’oubliez pas
                      que les hommes supplient depuis des millénaires sans grand
                      succès, parce que n’existe pas ce petit
                        reste de pénitents (24/1, 26/1) capable de jeter
                      entre les âmes et le Ciel ce pont que La
                        Révélation d’Arès appelle polone (Rév d’Arès
                        xxxix/12-13) — quelque chose comme l’âme collective,
                      une autre chose pour nous encore inconcevable.
 Pour ma part, je cessai de prier Marie, il y a des
                      années, quand je pris conscience qu’existait une seule et
                      unique Force de Bien, quelles qu’en
                      soient les ramifications. Je m’applique seulement à faire
                        pénitence, à moissonner et à prononcer
                        la Parole pour l’accomplir, mais je comprends que
                      certains aient besoin du côté maternel de Dieu pour se
                      sentir chéris et protégés.
 Certains vénérateurs de Marie me demandent, sur un ton de
                      défiance : « Si Marie n’existe pas, quelle est cette Marie
                      qui apparut à Lourdes, à La Salette, etc ? » C’est la
                      Marie, je réponds, qui apparaît de même dans les pays
                      orthodoxes (mais là c’est la vraie, ce n’est pas le louche
                      pâlichon fantôme catholique de Lourdes). C’est celle qui
                      apparaît dans les pays musulmans sous le nom de Fatimah,
                      fille de Muhammad. C’est celle qui apparaît en Inde sous
                      le nom de Kâli, Devî, Usha, etc., toute une flopée de
                      déesses Bref, c’est l’apparition de partout dans le monde
                      sous mille noms, simplement parce que nous les êtres
                      biologiques ne sommes pas les seuls vivants et que la vie
                      invisible autour de nous se manifeste parfois, mais il en
                      va là comme il en va de Marie, l’homme a besoin d’enfermer
                      l’apparition — qui n’est autre que la vie non charnelle —
                      dans un placard avec un nom sur la porte.
 
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                  | 3 novembre 2012 (0136)  amour
 |  
                  | 
 
 Ô jeunes frères et sœurs, rappelez-vous ma
                      leçon du 21 octobre : Vous n'êtes pas propagandistes, mais
                      apôtres. La moisson est un acte sacré. Vous vous
                      sacraliserez avant chaque mission par la prière, parce
                      que c'est La Révélation d'Arès que vous accomplissez
                        et demandez au monde d'accomplir. Vous êtes
                      la lumière (Matthieu 5/16, Rév d'Arès xxii/7) et
                      j'ajoute ici que vous êtes l'amour. L'amour
                      est la fleur essentielle du sacré. L'amour évangélique.Comme le français est pauvre ! Un seul mot : amour, et son
                      verbe aimer pour parler non seulement d'inclination,
                      d'attirance, de choix, d'envie, de passion, qui ne sont
                      que contingentes ou éventuelles, mais aussi de la volonté
                      d'identification aux autres qu'est l'amour évangélique,.
 Si j'aime évangéliquement, c'est parce que par devoir et
                      pour mon salut et le salut du monde je
                      veux m'identifier à l'autre, quel qu'il soit.
 Ce "quel qu'il soit" montre qu'en aimant je
                      m'intègre à l'humanité entière, je la retrouve en moi.
                      J'ai pour l'humanité la compréhension, la patience,
                      l'écoute et la compassion que j'ai pour moi-même : Tu
                        aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique 19/34).
 Mais voilà la difficulté : L'amour évangélique
                      se commande contrairement aux autres amours, sentimentaux,
                      romantiques, parentaux, filiaux, charnels, qui ne se
                      commandent pas. C'est pourquoi l'amour
                      évangélique, amour pour tous les humains y compris
                      ceux qui ont le pus, le ver et l'hameçon à la lèvre
                        (Rév d'Arès xxii/8), est un acte de pénitence,
                      acte délibéré, existentiel s'il en est, comme le pardon
de
                        toutes les offenses,  comme
                      la paix, comme l'intelligence (32/5)
                      spirituelle contrepoids de l'intelligence intellectuelle,
                      comme la liberté absolue, état de l'être libre (10/10)
                      de tous préjugés et toutes peurs.
 Aimer évangéliquement est donc aimer absolument comme le Père
                        aime absolument, de sorte qu'Il se désigne comme Père
trop
                        aimant (Rév d'Arès 12/7), parce qu'Il aime au-delà
                      de ce que l'homme appelle communément aimer. Le Père
                        aime absolument comme Il est absolument libre
                      de tous préjugés et peurs ainsi que Son image et
                        ressemblance, l'homme, doit se rendre libre.
                      C'est assez dire qu'aucun de nous n'atteindra à l'amour
                      idéal avant des générations, mais que dès aujourd'hui nous
                      ferons l'effort maximum d'aimer.
 Dans l'état actuel des choses, tout humain d'amour
                      évangélique subira les avanies des méchants et des sots,
                      mais il aura sur eux un énorme avantage, invisible sur le
                      moment, vrai dans l'absolu : Il ne connaîtra pas l'oubli,
                      ni l'Oubli de Dieu ni l'oubli des hommes, quel que soit le
                      mépris des rationalistes qui répandront sur ses pas le
                      poison subtil de la rumeur méchante. Pour autant l'Assemblée
                      ne fait pas de lui une image pieuse ou un mythe, elle en
                      fait simplement un travailleur du Salut universel.
                      L'humain qui aime évangéliquement dégage de la nuit et de
                      la poussière des millénaires des forces que l'humanité
                      cynique ne voit pas, mais qui sont capables de recréer ce
                      monde. L'amour évangélique est toujours un point
                      de référence.
 L'humain trop aimant à l'image du Père trop
                        aimant répare l'horrible schizophrénie du monde,
                      rend possible l'impossible unité, reconstitue l'être dilué
                      dans le système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), conjure
                      la malédiction des cités-Babel et des nations-Béhémoth qui
                      étouffent les petites unités humaines restantes, contredit
                      le mensonge qui couvre la terre. Celui qui aime s'engage,
                      esprit, âme, chair et sang dans l'existence de ce
                      monde pour le refaire. Nulle recréation du monde sans amour !
 À l'aléatoire et éphémère de ce monde l'humain trop
                        aimant oppose l'image invisible, mais toujours
                      vivante au fond de lui, inviolable et indissoluble, du jardin
                      à restaurer : Éden. L'amour seul retissera les liens
                      relâchés ou défaits de l'humanité. C'est cette réfection
                      qu'on appelle Salut, parce qu'aimer, c'est
                      relier, rejoindre.
 Oh ! l'aimant n'ignore rien des angoisses et
                      conflits inapaisés de l'âme, des froids
                      intérieurs, mais il peut les surmonter ; par l'amour il
                      retrouvera peu (dans cette génération) ou beaucoup (dans
                      les prochaines générations) cette énergie vitale qui
                      recréera la Terre. Il faut tout recoudre entre les hommes
                      et l'amour lui redonne le fil et l'aiguille. Le fil casse
                      souvent, mais l'aimant a commencé la longue
                      reconstruction existentielle du monde. Il devient le héros
                        (Rév d'Arès xxxv/4-12) aimant.
 L'amour épuise l'orgueil belliqueux et vain des
                      croisés, il remplace le bras d'homme : bras débile
                        (Rév d'Arès 33/20), de moumia (de momie xLix/7) de Noir
                        (xviii/11), bras qui pend (xxvii/5), du méchand (36/13),
                        du crucifié (xxxi/2), par le Bras du
                      Créateur ; alors, par l'amour, l'épée qui tue devient l'épée
                      qui crée (35/14).
 L'amour, fleur du sacré, rose éternelle le
                      long du sentier vers les Hauteurs Saintes permettra
de
                      retrouver le Jardin perdu.  Quoi
                      d'autre que l'amour nous permet d'échafauder des projets
                      pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7), pour
                      revisiter l'Éden perdu ?
 L'amour seul armera le sacré et affaiblira le mal.
                      L'amour du prochain, de celui à qui nous nous
                      identifions, ami ou ennemi (Matthieu 5/43),
                      sentant en nous ses joies comme ses douleurs, l'amour
                      seul nous donne une prémonition de notre propre existence.
                      Rien comme l'amour ne fera de votre vie quelque
                      chose de plus cohérent et fort.
 
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                  | 28 septembre 2012 (0135)  le cancer politique
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                  | "Tous ruinés
                        dans 10 ans..." Jacques Attali (2012)
 
  Gestion compétente, oui ! Politique, non !Prenons, parmi tout ce qui dysfonctionne dans ce pays, la
                      dette publique !
 Le 4 avril 2006, mon entrée 16 en parlait : 1.140
                      milliards d’Euros.
 Le 4 avril 2012, seulement six ans plus tard, la dette
                      publique saute à 1.791 milliards.
 Mais comment faisaient-ils jusqu’à la présidence de
                      M. Giscard d’Estaing pour se passer de dette publique ?
                      Quoique roi noir, donc injuste, partisane
                      et profiteuse, la politique avait quand même été un
                      raisonnable gestionnaire jusque là.
 Depuis, la politique a cessé de gérer. Prétendant sortir
                      du cauchemar libéral, elle est devenue un cancer financier
                      qui dévore le corps social.
 Quand la gauche prit le pouvoir avec M. Mitterrand en
                      1981, je la saluai, mais à partir de 1988 je cessai de
                      voter à gauche pour la première fois de ma vie. Je venais
                      de comprendre que l’idéologie sans les hommes compétents
                      était pire que l’esprit bourgeois. Je venais de comprendre
                      que le bloc soviétique allait s’effondrer suite à 70 ans
                      de direction médiocre et que, plus proches de moi, Mauroy,
                      Fabius, Rocard avaient été d’aussi médiocres premiers
                      ministres, gouvernant dans la méconnaissance qu’on les
                      idéologues de la société réelle et par la dette. La droite
                      revenue au pouvoir découvrit que les Français n’étaient
                      pas du tout conscients du cancer de la dette et de
                      l’ignorance, perdit ses scrupules et étendit le mal.
 Et ces piètres gérants politiques, de gauche ou de droite,
                      n’ont pas de comptes à rendre au pays qu’ils ont accablé
                      d’une dette énorme. Dette irremboursable sans tourner au
                      drame : Pillage des possédants et des épargnants ?
                      Inflation ? Krach ? Bref, ruine ? Cette sorte de guerre
                      blanche… qui sera après les guerres de 1914-18 et de
                      1939-45 un nouvel héritage négatif de la politique.
 Qui ne voit pourquoi les princes du
                        culte politique comme du culte
                      religieux, le roi noir comme le roi
                        blanc, sont vus comme fauteurs de mal dans La
                        Révélation d’Arès (xxxvii/14) ?
 
 L’homme peut-il vivre sans politique ? Oui. C’est pour
                      cela que le Père a redonné sa Révélation à Arès pour que les hommes voient par Elle
                      ce qu’ils ne voient point par les discours et les media.
 Pour faire court, disons qu’il y a une réalité
                      irrépressible, dont le monde entier et la politique
                      vivent, qui resurgit sans cesse et qui a épuisé toutes les
                      idéologies qui ont cherché à la supprimer. C’est
                      l’entreprise.
 Aucune entreprise florissante ne naît du peuple ou de la
                      politique. L’entreprise naît d’entrepreneur, de capitaine
                      d’industrie rare et précieux, même honni. L’entreprise et
                      l’entrepreneur apparaissent hors de toute volonté
                      sociale ; ils forment cependant le fond nourricier de la
                      société. C’est pourquoi Jésus compara toujours le Créateur
                      à un entrepreneur — Paraboles des talents, des ouvriers à
                      la vigne, etc.
 Nous vivons tous, politiciens compris, de l’entrepreneur
                      qui sait gérer. Alors, qu’il gère et rende des comptes !
 Il reste qu’il faut le spiritualiser, le rendre conscient
                      qu’il peut comme Job valoir une fortune, mais qu’il est
                      comme Job un miroir terrestre de l’Amour du Créateur.
 Il n’y a entre l’employeur et l’employé que deux relations
                      viables : Ou bien la lutte jamais finie entre eux par voie
                      de syndicats, ou bien l’amour.
 La Parole dit que l’amour, c.-à-d. des relations tout à
                      fait nouvelles, est possible entre tous les hommes, entre
                      le peuple et les entreprises qui emploient le peuple donc.
                      La relation que le communisme a appliqué : l’accord obligé
                      par la loi et la répression, a montré ses horreur et
                      impuissance, et n’est pas viable.
 Il faut que la société trouve comme la termitière une
                      conscience propre, qui dépasse la somme des consciences,
                      une âme que La Révélation d’Arès appelle
                      polone (xxxix/12-13).
 
 Cela ne peut se réaliser qu’au sein de petites unités
                      humaines après dislocation des grandes structures et
                      frontières.
 Il faudra tôt ou tard réduire les grandes nations de plus
                      en plus ingérables et dictatogénèses, pains bénis pour la
                      politique où n’importe quel médiocre culotté et flambant
                      peut briller. Nanifier les groupes sociaux, c’est
                      d’ailleurs peut-être la seule façon dont les hommes
                      pourront passer les mailles et fuir le filet d’une crise
                      bientôt inextricable.
 À ceux qui me disent : « Que pouvons-nous, pauvres
                      individus entrés en pénitence contre ces
                      monstres que sont les grandes nations, leurs grandes
                      politiques et administrations, sinon mourir docilement du
                      cancer qu’elles nous inoculent ? »,
 je réponds :
 En matière sociologique on n'invente jamais rien. Tout
                      existe en puissance dans la Création. Le point délicat,
                      c'est le moment de résurgence du Bien.
                      Le Père a choisi Son moment. Tout comme Il choisit le
                      moment où les Romains et les Grecs allaient être sensibles
                      au Sermon
                        sur la Montagne pour l’exprimer par les lèvres de
                      Jésus, tout comme il choisit le moment où le paganisme
                      arabe s’affaiblissait pour lancer le Coran par les lèvres
                      de Muhammad, il a choisi en 1974 et 1977 le moment où une
                      crise mondiale s’amorçait insensiblement pour être écouté
                      d’un petit reste (Rév d’Arès 24/1, 26/1)
                      d’hommes et de femmes capables d’entamer le lourd
                      processus du changement du monde (Rév d’Arès
                        28/7).
 L’avenir s’approche où les hommes seront prêts à
                      penser à une réformation raisonnée qui ne peut passer que
                      par ce que La Révélation d’Arès appelle
                      pénitence.
 
 
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                  | 1 septembre 2012 (0134)  perspective
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                  | Le volcan
                      de Bien, qui
                      remplacera le volcan
                      de lave, est déjà en vous
 
   La Révélation d'Arès conclut
                      par :
 Je lave ton cœur (et toi) tu laves le cœur du
                        frère.
 Le Fer, tu en es le fil.
 Je souffle, ton cheveu (tombe comme) la pierre de feu
                        coule, il couvre la terre,
 il ouvre la porte (du monde comme) la pierre de feu (le
                        volcan, porte de la terre) (L/1-6).
 
 Ces mots mêlent le présent et l'avenir, parce que le
                      présent frère pénitent et moissonneur élabore l'avenir ; il est
                      l'avenir.
 Le monde changé (Rév d'Arès 28/7), le
                        Jardin (ii/18, xxviii/21) d'Éden, est certes
                      l'avenir extrême, celui du Jour où le
                      temps s'arrêtera, mais il vit en puissance dans la pénitence
                      d'aujourd'hui.
 D'ici là, et dès aujourd'hui, quantité de petits, voire
                      même de tout petits jardins peuvent
                      naître.
 Tout pénitent et moissonneur peut créer,
                      houer (xvi/17, xxx/7), cueillir et
                      entretenir son jardin. Sa postérité s'en
                      nourrira et le jardin grandira de
                      génération en génération.
 Si le Jardin (Rév d'Arès xxviii/21)du monde changé où le Fruit
                        (i/17-19) murira perpétuellement et où le
                        bonheur(36/23) coulera comme la
                        pierre de Feu ne germe pas déjà dans le petit jardinet
                        du pénitent, si le Bien
                      n'y fume pas déjà d'un tout petit volcan,
                      quelque chose n'est pas encore accompli dans
sa
                      vie spirituelle.
 C'est aujourd'hui qu'on prépare les grands volcans
                      d'où jaillira le Bien au lieu de lave, le
                      Fer de l'amour au lieu du fer
                        des chaînes et des armes.
 Miracle de l'accomplissement, le tout
                      petit jardin avec son tout petit volcan
                      contient déjà les trésors spirituels que le vaste Jardin
                      d'Éden et ses grands volcans de Bien
                        contiendront en absolue multiplication.
 Immensité ou petitesse, la taille n'est pas l'affaire.
                      C'est la pénitence et la
                        moisson des pénitents qui
                      décident, qui donnent son Bien au présent
                      qui est avenir.
 Le Bien, que le public ne voit pas, parce
                      qu'il s'imagine le Bien autrement, n'est
                      encore perçu que par le frère au
                        cœur lavé. Lui seul voit actuellement s'ouvrir
                         la porte par où sort la
                        pierre de Feu, le logos — "parole", "discours",
                      "raison", "Le Logos \ ce qui est toujours \ les hommes
                      sont incapables de le comprendre" (Héraclite, entrée 128)
                      — et ses concepts encore inimaginables pour un monde fait
                      à d'autres valeurs.
 Mais peu à peu le Bien sera perçu par le
                      public et là commencera pour nous un problème. Quand notre
                      propre pensée se répandra, elle risquera de s'uniformiser
                      et s'affadir et pour éviter cela la mission devra sans
                      cesse remplir les trous d'air qui feraient tomber les
                      anges de l'apostolat et s'installer à leur place une
                      religion. La pierre de Feu, c'est
                      aussi l'imagination sans cesse en éveil et fertile. Tout
                      croyant est apôtre et l'apôtre n'est jamais au repos comme
                      Dieu n'est jamais au repos, créant l'univers sans cesse.
 Tout ce qui est très simple est très difficile. Très
                      difficile ne signifie pas impossible. Mais c'est là qu'on
                      s'aperçoit que La Révélation d'Arès
                      refait de l'homme le co-créateur du monde que fut Adam
                      avant son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5).
                      Le Créateur ne fait pas de nous, comme l'enseigne la
                      religion, des brebis qui suivent le Berger
                        sans se poser de questions. Il fait de nous des brebis qui créent, qui re-fabriquent le monde (28/7) et qui donc doivent se poser,
                      sans cesse, beaucoup de questions et les résoudre. Chacun
                      de nous, pénitents, est donc la 100ème
                      brebis retrouvée et non l'une des 99
                      autres. Chacun de nous, la brebis dont le
                      retour réjouit le Père (Matthieu 18/12-13).
 
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                  | 4 août 2012 (0133)  savoir
 |  
                  |  Un beau jour, Lucette P., avocate, grand
                      soutien de notre mission pendant de longues années,
                      aujourd'hui partie où notre dernier souffle nous poussera
                      tous, projeta de publier Le Livre (2ème partie de
                      La Révélation d'Arès) sans les termes entre
                      parenthèses. Elle pensait qu'était seulement vrai ce qui m'était entré
                      par l'oreille. Elle doutait de ce qui m'était entré par le
                      cœur, imprimé entre parenthèses. Autrement dit le son, pas
                      le Fond (Rév df'Arès xxxiv/6-12).
 Je lui répondis : "Vous rationalisez à la manière du
                      prétoire où l'on entend la voix du témoin, mais pas sa
                      pensée. Lors des Théophanies, en 1977, je percevais les
                      deux, parce que le Père me mettait en état de perception
                      totale. C'est cela un prophète : celui qui perçoit
                      tout." Elle tergiversa un peu pour sauver la face, puis
                      renonça à son projet.
 Dernièrement, quelques messages m'avertirent qu'une sœur
                      Maryse voudrait publier La Révélation d'Arès sans
                      mes annotations et commentaires, qu'elle considèrerait
                      comme doctrinaires et insupportables.
 Je répondis à l'un des messagers : "Ma parole est la
                        Parole du Père(Rév d'Arès i/12, xxi/10), j'ai
                      le Vent, je parle aux frères comme Dieu ne
                        leur parle pas (xx/12-19) et le rôle du juste
                        prophète (35/5, xxxi/10, xxxvii/2) est d'expliquer.
                      Je n'ai jamais forcé personne à m'écouter et, de toute
                      façon, comme dit Gamaliel au sanhédrin : "Si mes propos
                        sont de moi, ils disparaîtront d'eux-mêmes, mais s'ils
                        sont de Dieu rien ne les détruira. Ne combattez pas Dieu
                        (Actes des Apôtres 5/38-39)."
 
 Savoir… Concernant La Révélation d'Arès ai-je le
                      savoir ou seulement un savoir parmi d'autres ?
 J'ai le savoir. Je l'ai reçu en même temps que la Parole.
                      Sinon, serais-je la Justice de juste (Rév d'Arès
                        xxxi/10) ? Cependant, d'aucuns disent que j'ai un
                      savoir, mais discutable, et d'autres disent que j'ai mal
                      compris ce savoir et ils le corrigent. Qui peut savoir et
                      quoi savoir ?
 
 Puis-je, de toute façon, contraindre qui que ce soit à
                      croire à mon savoir sans son consentement ?
 Chacun peut dire qu'il croit et peut ne pas croire
                      intérieurement.
 De toute façon toujours, tous nos missionnaires le savent,
                      le témoin de l'unique vrai Maître ne pèse
                      pas lourd devant le maître (Rév d'Arès 18/1-3)
                      pullulant du monde, qui sait tout, qui a tout compris, qui
                      lit La Révélation d'Arès et/ou mes annotations en
                      haussant les épaules, ou en s'indignant. Il ne se passe
                      pas de quinzaine que je ne reçoive la lettre d'un
                      explicateur ou d'un désexplicateur condescendant. Est-ce
                      parce qu'on n'accepte pas que ce que je dis ne dépende pas
                      de ce que disent tous les autres ? Est-ce parce qu'on veut
                      que la vérité soit démocratique, mise en discussion
                      générale, serait-elle sans fin, mais ne sorte jamais de la
                      tête d'un seul ? Est-ce parce que chacun veut trouver sa
                      voie uniquement au fond de soi ?
 Bref, on ne veut pas d'une Pensée unique, mais La
Révélation
                        d'Arès n'est pas une Pensée. C'est la Vérité
                      et encore ! la Vérité qui n'est pas, mais qui
                      pourrait être: le monde changé (Rév d'Arès 28/7) en
                        bien. Autrement dit, c'est le savoir de ce qui doit
                        être, mais pas de ce qui est et qui ne sera
                      peut-être jamais si le péché des péché (38/2)
                      survient avant que n'advienne le changement.
 
 La Vérité de La Révélation d'Arès n'est
                      pas une correspondance entre le discours et le fait, mais
                      entre le discours et le Dessein, dont l'accomplissement
                      est une prérogative de l'homme. On est là aux antipodes
                      des dogmes religieux qui ne voient Dieu que comme la fin
                      de tout sur terre.
 Pour La Révélation d'Arès c'est l'homme la fin de
                      tout sur terre. Elle n'est pas un savoir qui résout "la
                      ténèbre du mystère de l'humain voué à la liberté du Bien
                      comme à celle du Mal (Jorge Semprùn)" Elle est
                      seulement le savoir de l'alternative. Ceux qui y voient un
                      savoir absolu perdent leur temps. Ceux qui y voient le logos
                      (la raison) ont mieux compris: La raison du Père est que
                      le Bien est préférable au Mal, mais il
                      laisse l'homme libre de penser l'inverse. Sa Vérité
                      n'est pas le privilège indiscutable d'un Maître,
                      qui punit ses contradicteurs, mais un choix libre.
                      C'est pourquoi, par exemple, un Socrate pouvait être un prophète
                      quand il affirmait ne rien savoir pour aider les autres à
                      mieux réfléchir, tout comme La Révélation d'Arès
                      ne sait pas où l'homme ira, vers le Bien ou vers
                      le Mal ; elle ne fait que prévenir que le Mal
                      peut conduire à des souffrances de plus en plus
                      grandes sans retirer à l'homme la liberté de les
                      préférer.
 Il nous reste, à nous missionnaires de La Révélation
                        d'Arès, à appeler à la préférence du Bien en
                      rappelant aux indifférents ou aux inconscients que les
                      forces spirituelles que tout homme peut réveiller en lui,
                      s'il le veut, dégagent les "puissances qui font et défont
                      les vérités (Paul Valéry)" et que la vérité de La
                        Révélation d'Arès est la meilleure sans être,
                      aujourd'hui, ni la seule ni la plus convaincante. Peut-on
                      par là mieux voir que nous ne sommes pas une religion,
                      mais un savoir, le savoir d'une alternative encore
                      possible, mais pour combien de temps ?
 
 Qu'est-ce que la Bible ou le Coran offrent d'autre que des
                      alternatives? Ce qui, dans leur contenu n'est pas
                      alternative, mais récompense absolue ou condamnation
                      absolue, a été ajouté par l'homme. Pour cela il a souvent
                      suffi au transcripteur de changer un ou quelques mot(s).
                      Or, si Dieu est Miséricorde, c'est parce qu'il
                      admet l'existence du Mal et montre, par sa Compassion,
                      la voie du Bien comme alternative. Qui n'est
                      frappé par la contradiction entre le "Au Nom d'Allah
                        le Miséricordieux, le Compatissant," qui couronne
                      toute sourate, et des contenus qui proclament des
                      condamnations sans compassion ?
 
 L'homme est pourvu du pouvoir autonome de choisir, de
                      sorte que si la Parole se voulait une sorte d'annonce
                      péremptoire absolutiste, elle n'obtiendrait rien de plus ;
                      l'homme garderait le choix. Tout homme "pense par
                      soi-même," disait dans sa préface de "L'Encyclopédie"
                      l'incroyant d'Alembert qui ne savait pas qu'ainsi il
                      exprimait la vraie foi. Si nous allions par les rues comme
                      les évangélistes avertissant que l'alternative est le
                      Christ ou l'enfer, nous serions des juges et non
                      des apôtres. Mais, si nous ne savions pas qu'un petit
                        reste de pénitents suffira à sauver le
                      monde, nous ne vaudrions pas mieux que les évangélistes
                      quand nous allons par les rue montrant deux voies: la voie
                      du Bien qui conduira l'humanité à Dieu, même ceux
                      qui ne croient pas en Lui aujourd'hui, et la voie qu'Adam
                        a choisie (Rév d'Arès 2/1-5), où qu'elle
                      mène, et si elle mène aux ténèbres glacées (16/15,
                        33/33) ou au péché des péchés (38/2),
                      croyez-moi, les gens s'en fichent comme le fumeur se fiche
                      de la fumée.
 Notre savoir donne force à notre foi, par laquelle nous
                      ferons ce petit reste de pénitents qui sauveront
                      le monde, mais s'il se réduisait à un argument de
                      propagande ou à un raisonnement intellectuel, avouons-le,
                      l'avenir serait très incertain.
 
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                  | 11 juillet 2012 (0132)  Bouddha
 |  
                  | Nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas
                      bouddhistes, mais j'ai un compte à régler avec un ami de
                      mes parents, qui avait vécu en Extrême Orient et qui
                      m'enseigna, dans mon adolescence, que les bouddhistes
                      étaient des "nullards d'ignorance crasse." Je gardais ce
                      préjugé aussi bête qu'expéditif jusqu'en 1974-1977.
  La Révélation d'Arès ne nomme pas le Bouddha,
                      parce qu'il est hors du Champs qu'elle m'assigne (Rév
                        d'Arès 5/5-7), mais elle m'a souvent fait penser à
                      lui comme le premier messager de l'amour, du pardon,
                      de la paix, de l'intelligence spirituelle
                      et de la liberté absolue, autrement dit de la pénitence.
 Non seulement je répare ici mon préjugé contre lui, mais
                      je crois utile à mes frères d'avoir une petite idée de son
                      enseignement.
 Il n'est pas facile en soixante lignes — mais j'essaie —
                      d'exposer les idées d'un Bouddha immense et
                      complexe, qui vécut il y a 2.500 ans. À peu près quand
                      vécut Socrate en Grèce. Je me réfère ici au Theravāda ou
                      École des Anciens ou Petit Véhicule, enseignement original
                      du Bouddha en opposition avec le Mahāyāna, Grand Véhicule,
                      forme tardive largement augmentée et gauchie (religieuse,
                      théiste et même polythéiste, cérémonielle, superstitieuse)
                      comme le bouddhisme tibétain qui est à l'enseignement pur
                      et simple du Bouddha ce que l'église catholique est à
                      l'évangile pur et simple de Jésus.
 
 Prince né et élevé dans ce qui est le Népal aujourd'hui,
                      Siddhattha (Sidhārta en sanscrit) Gautama fut marié avec
                      Yasodharā et eut un fils, Rāhula. À 29 ans, quittant tout,
                      il se mit en quête non du salut de son âme et de
                      Dieu, auxquels il ne croyait pas mais d'une solution de la
                      souffrance universelle. À 35 ans il la trouva, s'assit
                      sous un arbre – l'arbre Bo — et devint l'Éveillé = le
                      Bouddha. Ensuite, il prêcha dans toute l'Inde pendant 45
                      ans. Que disait-il ?
 L'homme peut se libérer de toutes servitudes. "Chacun est
                      son propre refuge." Chacun peut atteindre le Nirvāņa (j'y
                      reviens). Contrairement à des opinions répandues, Bouddha
                      ne fonda pas le sangha (l'ordre monastique) et son savoir,
                      qui ne contint rien d'ésotérique, se destina aux humains
                      de toutes conditions. La largeur d'esprit du Bouddha fut
                      telle qu'il n'enseigna pas une religion, mais beaucoup
                      plus que cela : une sagesse de vie. "Ne dites pas Je
                      crois, mais dites Je vois et Je comprends." On traduit
                      saddhā par foi, mais saddhā signifie en fait confiance
                      dans la vie correctement comprise. Pour Bouddha, la vérité
                      n'était le monopole de personne. Il disait aussi que le
                      sectarisme et même les points de philosophie et de
                      connaissances générales sans utilité directe pour la
                      recherche de la vérité (dhamma-vicaya) devaient être
                      ignorés — De là "l'ignorance crasse" dont parlait l'ami de
                      mes parents.
 À la base du savoir salvateur il voyait Quatre Nobles
                      Vérités, en pâli (langue du canon bouddhique) : Dukkha,
                      Samudaya (origine de dukkha), Nirodha plus connu sous son
                      nom sanscrit de Nirvāna (fin de dukkha), Magga (le sentier
                      qui conduit à la fin de dukkha). Dukkha signifie
                      "douleur", mais Bouddha déborda largement ce sens. Ici on
                      aborde tout ce qu'il y a de profond, vivifiant, mais
                      indéfinissable par les mots et définissable seulement par
                      le vécu dans l'enseignement de Bouddha. Ni pessimiste
                      (comme certains le voient), ni optimiste, il était
                      yathāboutam = objectif. Il ne voyait ni félicité, ni
                      péché, qui méritassent qu'on s'y arrête ; le mieux était
                      de suivre le sentier de liberté et paix parfaites par où
                      on quitte dukkha.
 Notion peu claire dans nos langages, dukkha est
                      multifonctionnel et intraduisible, car la vie ne peut être
                      définie en bonheur et douleur, qui sont relatifs et à
                      dépasser : "Tout ce qui est impermanent est dukkha." Ce
                      que nous nommons "l'être", "l'individu" ou "le moi" est
                      une combinaison de forces physiques et mentales en
                      perpétuel changement, qu'on peut diviser en cinq agrégats
                      (matière, sensations, perceptions, formations mentales,
                      conscience) qui tous ensemble sont dukkha. La conscience
                      n'est ni "soi", ni "âme", ni "ego", parce qu'il n'existe
                      pas de conscience sans humeurs changeantes et un homme a
                      autant de consciences que de conditions de leurs
                      apparitions. Tout change sans cesse. Les Nobles Vérités,
                      sont très complexes, sont par endroits de psychologie très
                      fine et je ne peux m'étendre sur elles ici, mais de toute
                      façon "qui voit dukkha, voit la naissance et la cessation
                      de dukkha et voit le sentier qui mène à la cessation de
                      dukkha."
 La seconde Noble Vérité : Samudaya, et la troisième :
                      Nirvāna (en sanscrit), méritent qu'on s'y arrête un
                      instant.
 Samudaya est l'apparition de dukkha, qui vient avec la
                      soif (tanhā) d'avidité, de jouissance, de pouvoir, etc.,
                      dont résultent tous les malheurs du monde. C'est ici
                      qu'entrent en jeu les idées de kamma (plus connu en
                      sanscrit : karma) et de re-naissance. Pour Bouddha kamma
                      est volition (acte de volonté) et non le résultat du karma
                      que professent les réincarnationnistes occidentaux. Un
                      éveillé ne produit pas de karma, parce que le soi n'existe
                      pas et que courir après le soi est de ce fait sans fin et
                      parce qu'il se libère de la soif de continuité. Pour
                      l'éveillé il n'y a pas de re-naissance. Le kamma ou karma
                      n'est en rien un processus de justice morale ou un jeu de
                      punition et récompense, mais un jeu d'action et réaction.
                      Un être n'est qu'une combinaison de forces physiques et
                      mentales, disait Bouddha. La mort est l'arrêt de la force
                      physique, mais la volonté d'exister est une puissance
                      formidable qui meut les vies et le monde entier et qui ne
                      cesse pas d'agir quand la chair meurt, se manifestant sous
                      d'autres formes qu'on peut appeler re-naissances tout
                      comme au cours de notre vie terrestre nous naissons et
                      renaissons sans arrêt, car rien n'est permanent. Nous
                      sommes loin de l'idée grossière et rudimentaire de la
                      réincarnation qu'ont nos réincarnationnistes.
 Selon le Bouddha, il n'y a ni soi ni âme (atman) et les
                      forces de vie continuent d'agir sans âme. C'est une série
                      qui continue sans rupture.
 Nirvāna  n'est pas plus traduisible
                      que dukkha, mais ses synonymes pâlis : tanhakkaya :
                      l'extinction de la soif, asamkhata : l'incondidionné,
                      virāga : l'absence de désir, nirodha : cessation, en
                      donnent une idée. Bouddha disait que "le nirvāna est la
                      fin du devenir, l'extinction du désir, de la haine, de
                      l'illusion ; c'est l'absolu. "Être libre de la vanité,
                      détruire la soif, l'attachement, arrêter la continuité…
                      C'est le non-né, le non-devenu, l'inconditionné… Là où il
                      n'y a plus ni longueur, ni largeur, rien de subtil ou
                      grossier, ni bien ni mal, ni nom ni forme, ni venir ni
                      partir, ni mort ni naissance, aucun objet des sens ne peut
                      y être trouvé." Nirvāna n'est ni positif ni négatif, car
                      rien ne peut le décrire "comme le poisson n'a pas de mots
                      pour décrire ce que se passe sur la terre." Le nirvāna ne
                      résulte de rien, car s'il était un résultat il aurait une
                      cause, il serait conditionné. Une question comme : "Qu'y
                      a-t-il après le nirvāna ne peut se poser, parce qu'il est
                      la Vérité ultime. S'il est ultime, il n'y a rien après. Le
                      nirvāna peut être atteint dès ce monde, il n'a pas de lien
                      avec la mort… On touche ici à l'immense et indicible
                      sagesse du Bouddha.
 Le Bouddha s'adressa à tout le monde, moines comme gens
                      ordinaires, où qu'ils vécussent. Sāriputta, le principal
                      disciple du Bouddha, dit qu'on peut vivre en ermite
                      ascétique et être impur et qu'on peut vivre en famille et
                      travailler en ville et être pur. D'ailleurs, passer dans
                      la solitude sa vie entière est une grave faute, car
                      l'amour, la compassion et le service des autres sont
                      essentiels, même pour des moines. "Adorer, c'est accomplir
                      son devoir envers les autres."
 Le bouddhisme est une voie de vie ; rien n'y est
                      obligatoire. Ce n'est pas une religion. Réaliste, le
                      Bouddha, disait que si le bien-être matériel n'était pas
                      une fin en soi, il était quand même favorable, voire
                      indispensable à la vie spirituelle. Il encourageait la
                      prospérité économique, les aides financières aux
                      entreprises et les bons salaires aux travailleurs. Il
                      interdisait la fabrication d'armes. Il préconisait la
                      confiance (saddhā) dans les valeurs spirituelles, morales
                      et intellectuelles, le respect de la vie, la charité, la
                      sagesse, la non-violence. Il rejetait le vol, l'adultère,
                      le mensonge, l'ivresse.
 
 Un Pèlerin d'Arès aura repéré les points qui l'éloignent
                      et ceux qui le rapprochent du Bouddha. D'un côté, pas de
                      Dieu, pas d'âme pour Bouddha. D'un autre côté,
                      une voie de salut similaire à notre pénitence, l'absence
                      de religion. Quiconque réfléchit voit bien que, si nous ne
                      sommes pas bouddhistes, nous sommes quand même plus
                      proches du Bouddha que du pape et de sa religion et même
                      de toutes les religions. Quoi qu'il en soit, si nous avons
                      une bonne idée du travail à faire pour rapprocher tous les
                      hommes de la notion très simple du Salut de
                      l'individu et du monde telle que La Révélation d'Arès
                      la donne pour le Champ qu'il nous préconise, nous
                      voyons bien que le Père a par Bouddha préparé la voie au prophète
                      qu'il enverra au-delà de notre Champ.
 
 
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                  | 24 juin 2012 (0131)  sainteté
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                  | 
 
 Le Pèlerinage 2012 a commencé.Le pèlerin qui vient prendre le Feu (Rév d'Arès
                        xLi/3-7) dit : Toi seul es Saint. Que règne sur
                        nous Ta Sainteté ! (12/4), mais perçoit-il la Sainteté
                        ? Non.
 Il ne peut que la vivre.
 Autour de lui le pèlerin voit quatre murs et la charpente
                      entre lesquels le Père parla en 1977. Au-dehors il voit
                      les arbres, entend le bruit du monde, respire
                      l'air, reçoit le soleil le jour et observe les étoiles la
                      nuit, mais que sent-il de la Sainteté ? Rien, à
                      moins qu'il ne change sa vie (Rév d'Arès 30/11) comme
                      Dieu changea sa Vie quand il dit à Noé: Jamais
                        plus je ne frapperai l'homme comme je l'ai fait (Genèse
                        8/21). Le Créateur et l'homme, son image et
                        ressemblance (Genèse 1/26-27) peuvent changer.
 Ainsi Éternité
                        (36/23) et Sainteté
                        ne sont pas horizontalité, mais dynamique.
 
 Contre le monde (Rév d'Arès 3/2, 34/1, etc.), qui
                      dit que rien ne change hors des lois de sa science
                        (26/3, 28/19, 33/6), nous disons que l'homme peut changer
(30/11)
                        et faire changer le monde (28/7) au point
                      qu'il n'y aura plus ni jours, ni nuits (31/8),
                      ni mort (xxxi/4).
 Par ailleurs, peut-on dire que la Sainteté est
                      perfection ? Il se peut, mais la perfection n'est
                      discernable que dans un système de valeurs bien connues et
                      nous ne connaissons presque rien de Dieu.
 Nous savons tout au moins que la Sainteté est
                      dynamique, manifestation de Forces que le Pèlerin
                      d'Arès capte.
 La première Force est celle de la vie. Sans Dieu
                      aucune vie n'existe, les vies inférieures comme  celle
de
                      l'arbre, celle du bruit du monde, du soleil et des
                      galaxies, et les vies supérieures comme celle que le
                      Pèlerin d'Arès approche par la pénitence: la Vie
                      (Rév d'Arès 9/6, 24/3-5, 25/3, etc.) qu'il choisit
                      comme idéal contre l'idéal inférieur choisi par Adam
                        (2/1-5). C'est par et dans cette Vie supérieure
                      que le Père est le Saint par excellence. C'est
                      pourquoi le concept de Sainteté n'existe pas en
                      dehors de Lui. Il est bien le seul Saint.
 
 Nous ne pouvons pas connaître toutes les manifestations de
                      la Sainteté, mais nous pouvons dire qu'elle se
                      manifeste dans le Buisson Ardent en face de Moïse
                      (1300 ans avant J.C.) ou dans le Bâton de Lumière en face
                      de Mikal (Arès,
                      1977). Ôte tes sandales, car tu foules le sol du Saint
                        (Exode 3/5), dit le Saint à Moïse. Dieu met
                      entre Lui et l'homme une barrière qui ne disparaîtra que
                      par la pénitence, dit La Révélation d'Arès. Le
                      Créateur a une qualité d'Âme inimaginable, mais
                      l'homme en se donnant une âme (Rév d'Arès 17/4)
                      par la pénitence s'ouvre au règne de la Sainteté,
                      laquelle il n'atteindra en plénitude qu'au Jour de
                      la résurrection.
 
 Toutefois, parce qu'il est le Dieu de l'Alliance
                        (Genèse 15/18), le Créateur ne garde pas toujours sa
                      Sainteté, Sa dynamique, pour Lui seul. Il ne fait
                      pas toujours d'elle une infranchissable barrière entre les
                      sphères divine et humaine. Il cherche à la repartager avec
                      l'homme comme Il l'avait partagée avec Adam avant que
                      celui-ci fit son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5), de
                      sorte que plus tard, même dans certains moments très
                      difficiles : une querelle, Il se montrera le Saint
                        parmi les Hébreux (Nombres 20/13). En
                      bref, c'est dans le miracle que la Sainteté se
                      montre avec le plus d'évidence.
 
 Le lien avec la Sainteté dans l'Alliance,
                      que nous Pèlerins d'Arès nous efforçons de reforger,
                      beaucoup avant nous entrèrent en pénitence, déjà,
                      pour le reforger. C'est notamment la raison pour laquelle
                      Isaïe utilisa le nom de Saint d'Israël 30 fois. Et
                      à Osée (11/9) le Créateur dit: Je suis Dieu et
                        non pas homme, le Saint au milieu de toi; Je ne
                        laisserai pas les flammes te détruire. Parce que si
                      la Sainteté est ce qui qualifie Dieu comme Dieu,
                      c'est aussi ce qu'il y a en Lui de plus humain ! Dieu est,
                      malgré la distance, mais à cause de la Force
                      vivifiante de sa Parole, vraiment le plus proche parent,
                      le Père — et même la Mère (Rév d'Arès 33/16-18, 38/3)
                        — des hommes avec lesquels il est en rapport étroit.
 
 L'Ancien Testament confère la sainteté à l'Arche
                        d'Alliance, au Temple ou aux prêtres,
                      mais cette sorte de sainteté matérialisée ou incarnée
                      n'est pas confirmée par La Révélation d'Arès. Pour
                      elle c'est l'âme, toute âme, qui seule
                      aspire à la sainteté, celle que l'homme trouvera
                      au Jour de la résurrection avec sa chair
                      transfigurée, cette chair transfigurée que Jésus,
                      qui me visita en 1974, a déjà récupérée.
 Nous Pèlerins d'Arès sommes engagés contre les puissances
                      dissolvantes (athéisme, rationalisme, etc.) de la Sainteté
                      scellée en tout homme, au titre de l'image et
                        ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27). La Sainteté
                      forme un Tout avec la Puissance et la Lumière
                        (Rév d'Arès 12/4), mais le Père emploie trois mots
                      parce qu'il n'existe pas un seul mot dans aucun langage
                      humain pour Le décrire. C'est vers ce Tout, l'invisible Saint
                        Vivant sur les Hauteurs Saintes, que nous
                      avançons.
 
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                  | 26 mai 2012 (0130)  Mission
 |  
                  | Libres (10/10) de
                          penser leur vie vous
ferez
                          les hommes !
  La Révélation d'Arès dit:Beaucoup ne te suivront pas et se perdront ; certains
                        se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la
                        Moisson (4/12), car le Semeur est passé…
 Sa Semence portée par Son Souffle est passée jusque dans
                        les cœurs (5/1).
 La mission des pénitents ou Pèlerins
                      d'Arès ne consiste donc pas à semer ou
                      convertir, mais à moissonner la semence
                        germée et mûrissante (6/4), les épis (13/7, 14/3, 31/6), de rassembler
                        (24/1) les hommes et les femmes pouvant eux aussi entrer en pénitence.
 Or, la moisson rencontre de plus en plus
                      de résistance. Pourquoi ?
 L'indifférence, l'incroyance et l'hostilité calomnieuse
                      rendent notre tâche ardue, mais ce sont des constantes
                      rencontrées par tous les mouvements prophétiques tout au
                      long de l'Histoire. Aux incrédules et aux fanatiques,
                      vieux ennemis de la Vérité libératrice,
                      s'ajoute aujourd'hui une force négative beaucoup plus dure
                      encore à percer : la baisse dramatique des aptitudes
                      humaines à penser.
 Or, il ne peut exister de vie spirituelle qui ne soit pas
                      pensée avant d'être pratiquée.
 Voici un exemple parmi d'autres de cette perte de la
                      capacité humaine de penser :
 En 2011 l'État voulut par voie de concours recruter 90
                      magistrats parmi des personnes de 35 à 50 ans, ayant un
                      niveau d'instruction bac + 4 années de droit et pouvant
                      recevoir une formation de juge. Le rapport de la
                      présidente du jury est consternant: "30 places seulement
                      ont été pourvues sur 755 candidats en raison de leur très
                      faible niveau. 725 (96 %) présentaient de graves lacunes…
                      [notamment] se montraient incapables de formuler une
                      pensée précise, de l'exprimer correctement, de mener une
                      réflexion aboutie, de s'interroger sur le sens des termes
                      […] Incapables de s'intégrer à un autre environnement que
                      le leur, incapables de répondre à des questions simples et
                      maniant des poncifs dignes d'un café du Commerce."
                      Certains candidats se sont même montrés "arrogants ou
                      agressifs, considérant que l'oral était une formalité
                      inutile et qu'ils n'avaient pas à justifier d'un minimum
                      de connaissance…"
 Cet exemple met en scène des personne de niveau bac + 4,
                      mais songez, mes frères et sœurs missionnaires, que
                      l'immense majorité de gens que vous rencontrez dans la rue
                      ou ailleurs est d'un niveau bien moindre ! Le public que
                      vous rencontrez est fait des victimes d'une combinaison de
                      déception générale et de manque total d'éducation de la
                      pensée.
 Comment voulez-vous que cette majorité-là ne soit pas plus
                      encore dans l'incapacité de "formuler une pensée précises"
                      sur ce que vous leur dites et de "répondre à des questions
                      simples" autrement que par les quelques rumeurs qu'ils ont
                      pu glaner ici et là, quand ils les ont glanées ?
 Voilà bien le plus fort obstacle: L'incapacité totale des
                      gens de formuler une idée valable sur eux-mêmes, leur
                      environnement et leur destin. Le glissement vers
                      l'animalité  — le
                        péché des péchés (38/2) — s'accélère.
 
 Pourquoi ne
                        peuvent-ils plus penser ? Parce que, sans le savoir, ils
                        ne sont plus
                        libres de le
                        faire.
 La réincarnation au sens grossier du retour des âmes
                      immortelles dans de nouveaux corps n'existe pas (Rév
                        d'Arès v/1-2), mais de façon figurée, au sens de
                      transfert de la pénitence d'un être à une
                      autre puis de cet autre vers un autre et ainsi de suite,
                      parler de réincarnation de la pénitence
                      est une façon d'expliquer notre mission.
 Notre mission pose le problème de l'existentialisme de la
                      foi Arésienne. C'est la seule voie par quoi le salut
                      redevient soluble après l'échec évident des religions, qui
                      n'ont fait que rendre religieuses la vie ordinaire et qui
                      de ce fait disparaissent peu à peu. Pour la religion le
                      parcours terrestre a compté plus que la destination
                      spirituelle ; elle paie cette erreur.
 Notre foi de Pèlerins d'Arès introduit l'inverse: L'homme
                      peut vivre pénitent sans changement
                      visible de sa façon quotidienne de vivre, mais
                      considérables sont les débouchés invisibles de sa pénitence.
 Le salut du monde sera l'extrémité d'une
                      longue chaîne de métamorphoses intérieures des êtres par
                      les réincarnations continues de la pénitence.
 Mais pourquoi ce monde devient incapable de formuler une
                      idée précise de son destin ? Au fait, en est-il vraiment
                      incapable ? N'est-il pas plutôt empêché de se poser des
                      questions sans réponses au point de croire que rien n'a de
                      réponse… Alors, il passe à côté à côté de nous,
                      missionnaires de la rue, sans voir que la réponse, nous
                      l'avons, oui, nous l'avons.
 Dans "L'Homme Révolté" Albert Camus dit que la
                      contestation permanente  est tout
                      ce qui permet de rendre ses droits à la vie au milieu du
                      conformisme de masse: "Chaque révolte est nostalgie
                      d'innocence, appel vers l'être." La pénitence,
                      c'est une manière pacifique et invisible de contestation
                      permanente, c'est le seul moyen de transcender les
                      entraves du temps..
 
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