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5 novembre 2006 (0049)
la barbarie se porte bien
AUJOURD'HUI DIMANCHE SADDAM CONDAMNÉ À MORT.
Il hurle aux juges (photo): "Vive le peuple irakien et mort à ses ennemis! Vive cette glorieuse nation et mort à ses ennemis! Allah est grand!"
Saddam HusseinAllah a bon dos. Le Christ aussi, que George W. Bush aujourd'hui à l'église remercie de punir le bourreau de l'Irak. Et le système continue en invoquant ses dieux, qui ne sont pas notre Dieu, notre Père redescendu sur terre à Arès pour appeler l'homme à l'amour, au pardon, à la paix, à la vraie justice qui se se passe pas dans les tribunaux.
Saddam va être pendu. Aussitôt on comprend pourquoi les mesures de sécurité ont été renforcées dans tous les aéroports des USA et d'Europe depuis quelques jours. Cette condamnation à Bagdad et sa plausible conséquence: l'accroissemnt de la violence en Irak et dans le monde, étaient attendues par tous les gouvernements occidentaux.
On comprend aussi pourquoi cette condamnation survient aujourd'hui, à la veille des élection américaines. Le parti républicain, très mal placé pour gagner, en espère un regain d'estime des Américains pour l'engagement de George W. Bush en Irak.
De toute façon, personne ne croit que la condamnation de Saddam Hussein puisse soulager l'Irak des épreuves dans lesquels la guerre l'a plongé. Par surcroît, en ce qui concerne les Pèlerins d'Arès, ils ne croient pas que la condamnation à mort de qui que ce soit et où que ce soit dans le monde puisse jamais être un acte de justice. Ce n'est jamais que la barbarie appliquée à un barbare. Rien qui puisse jamais faire reculer la barbarie. Toute mise à mort est une atteinte évidente à la Sagesse qui lança à l'homme cette Supplication solennelle: Tu ne tueras pas! (Exode 20/13)
Nous ne sommes pas des partisans de Saddam Hussein, mais nous pensons que le gibet auquel il sera pendu ne sera qu'un jalon de plus sur la triste et longue route de la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9) qui accélère le crime bien plus sûrement qu'elle ne le freine.
Pourquoi Saddam Hussein est-il condamné à la pendaison? Dans le présent procès — un autre procès devrait s'ouvrir, nous dit-on, avant son exécution (on se demande bien à quoi servira de juger encore Saddam) — il est condamné pour avoir fait exécuter 148 personne en 1982 après qu'il eut échappé à un attentat dans la ville de Dadjaïl. Quand on pense aux 600.000 civils irakiens morts à cause de l'invasion de leur pays par l'US Army et de ses alliés! On se demande à quoi il faudrait condamner les responsables de cette invasion.

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4 novembre 2006 (0048)
la Vérité dans la rue à Londres
"Dieu n'a pas de religion" à Paris est devenu "Dieu n'a sa place dans aucune religion ou politique" à Londres. Les 28 et 29 octobre un détachement d'apôtres venus de France arpentaient Piccadilly Circus, Trafalgar Square et st-James Park. Les Londoniens ont sympathisé.
mission in London
Non, ce n'est pas du "populisme," dont quelques E-mails accusent notre mission. Le populisme est cette démagogie qui crie que pour résoudre tous les problèmes du monde il suffit d'éliminer telle ou telle chose ou personne, en l'occurrence la religion, la politique, leurs princes, leurs élites, leurs lois et institutions. Les Pèlerins d'Arès ne voient pas les choses sous cet angle simpliste. Si "Dieu n'a sa place dans aucune religion ou politique," c'est parce qu'il est ailleurs. Il est dans le cœur et dans l'âme du pénitent. Dieu réapparaît en ce monde dans l'homme droit (Rév d'Arès XXXVI/19, etc.), bon (30/7, etc.) et libre (10/10), qui seul crée son âme et recrée le monde heureux (Rév d'Arès 28/7). Alors, pourquoi ne pas l'écrire sur la bannière? Parce que la pénitence, mot aujourd'hui mal compris ou même incompris, ne rencontre plus le regard de l'homme de la rue qui a perdu le sens de sa transformation intérieure pour son bonheur et le bonheur du monde. Il faut le lui expliquer et pour cela provoquer le dialogue, même bref. D'où la bannière!
Néanmoins, l'argument "Dieu n'a sa place dans aucune religion ou politique" n'est pas un attrape-mouche. C'est une vérité profonde. Après les premières impressions d'une lecture en diagonale, le lecteur qui plonge dans La Révélation d'Arès pour une lecture plus sérieuse s'aperçoit vite que le Père ne distingue pas entre religion et politique. Pour le Père la politique est fille de la religion. L'une ou l'autre, bien qu'usant d'un vocabulaire différent, impose sa doctrine: dogme ici, constitution et loi là; l'une ou l'autre impose sa hiérarchie et punit les rebelles comme sacrilèges. L'une ou l'autre fait des promesses magnifiques. Les princes du culte , les prêtres et les docteurs de la religion sont, outre les chefs religieux et leur personnel, les présidents, ministres et grands commis de l'état de la politique. D'ailleurs dans Le Livre le Créateur ne les différencie que par la couleur, parce qu'ils exercent le même pouvoir sur l'humanité: Le roi blanc , le roi noir, même cuisse! (XXXVII/14). Et le Père d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès ne se reconnaît ni dans l'un ni dans l'autre.
Nos apôtres apportent en Angleterre la foi telle qu'elle doit être envisagée. Non l'attente passive de la Miséricorde et du Paradis en échange de fidélité à sa religion, mais la construction active d'un monde bon.

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24 octobre 2006 (0047)
faiblesse immense (36/5) et "ambiguïté constructive"
Jim BakerIl arrive que la politique a causé de tels dégâts, qui présagent de dégâts pires encore, que la Miséricorde doit composer avec le mal pour sortir l'homme de sa bourbe (Rév d'Arès XLIII/12).
Si le Père nous demande de ne pas en appeler à sa Miséricorde à tout propos (16/15), c'est, entre autres raisons, parce que le genre de miséricorde que l'homme espère est rarement celle que le Père choisit. Ainsi, aujourd'hui, la Miséricorde pourrait-elle survenir au Moyen Orient grâce à un homme, James Baker (photo), d'autant plus inattendu qu'il ne fut pas spécialement bénéfique ou providentiel comme membre du gouvernement Reagan ou du gouvernement Bush père. "Jim" Baker est peut-être le sage qu'écoutera George Bush fils pour dénouer la catastrophique situation en Irak.
Le nombre de victimes civiles de la guerre en Irak entre 2003 et 2006 vient d'être calculé: 600.000 en fait une fourchette entre 400.000 et 760.000 par des organismes humanitaires et médicaux qu'on dit intègres. Énorme au point d'être incroyable! George W. Bush a déclaré ce chiffre "faux et délirant"; selon lui le chiffre des victimes irakiennes civiles serait de 30.000 tout au plus. Qui a tort? Qui a raison?
Nous n'en savons rien. Nous savons seulement que l'Irak a été mis à feu et à sang à tel point qu'on entend quelques "voix autorisées" murmurer qu'il faudrait rappeler Saddam Hussein seul capable de remettre de l'ordre et de sauver entre un million et un million et demi d'Irakiens encore en grand risque de mort.
Par surcroît, les pertes militaires américaines et britanniques (pour ne pas parler des pertes inavouées) s'alourdissent de façon alarmante, de sorte que le général Richard Dannat, chef d'état major de l'armée britannique, déclarait le 13 octobre que le retrait des troupes britanniques devenait urgent, parce qu'elles ne faisaient plus qu'exciter la haine des Irakiens.
Le président Bush fait encore par-ci par-là quelques discours triomphalistes, aux accents sincères: "Nous serons victorieux en Irak. Il nous faut seulement changer de tactique." Victorieux de quoi? Du terrorisme? Mais l'Irak n'était pas engagé dans le terrorisme et n'a jamais donné asile à Al Quaeda et à Ben Laden.
Nous voyons dans cette situation assez d'obscurité et de malheur pour espérer que les pressions qu'exercent, ou tentent d'exercer, maintenant sur George W. Bush des Américains raisonnables deviendront impérieuses.
"Jim" Baker, celui dont la Maison Blanche suivra peut-être les conseils, se range dans l'école réaliste en politique étrangère. Il incarne tout ce que George W. Bush déteste le plus et veut combattre dans le monde et qui se résume en deux mots: "l'ambiguïté constructive." Cette doctrine de James Baker (photo) signifie ce que le Père lui-même sait: Il y a des moments où il faut parlementer avec le mal pour éviter un mal dix fois plus grand, moments tragiques où il faut tenir compte de la faiblesse immense (Rév d'Arès 36/5) qu'est la méchanceté chez certains hommes. Encore loin est le temps où notre mission aura assez changé le cœur humain pour lui éviter de composer avec le mal, mais en même temps nous mesurons combien notre mission est capitale.


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1er octobre 2006 (0046)
darfour
Non, le Moyen-Orient n'est pas seul à me tourmenter. Je pleure sur d'autres martyres, comme celui du Darfour, où pour une fois les Occidentaux ne sont pas fauteurs de guerre.
Le Darfour, c'est l'ouest du Soudan. Dans les conversations je constate que peu de gens situent bien le Soudan. Schématiquement, un vaste pays d'Afrique Orientale. Il commence à l'Éthiopie et à la Mer Rouge juste en face de La Mecque. Il longe l'Égypte au nord. Il s'étend à l'ouest jusqu'au Tchad, frontalier du Darfour justement, et jusqu'à la République Centrafricaine. Au sud il longe la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), l'Uganda et le Kenya. Puis il remonte le long de l'Éthiopie et de la Mer Rouge à l'est. Ainsi tourne-t-il sans fin autour du Nil qui le traverse du sud au nord, sa capitale Khartoum, fameuse par quelques épopées hollywoodiennes, plantée au confluent du Nil Blanc et du Nil Bleu.
Le problème du Soudan est moins sa vasteté (5 fois la France) que sa pauvreté économique et surtout la complexe diversité de sa population. Jadis déjà multi-culturelle mais entièrement noire, la population fut plus ou moins chrétienne du 6e au 13e s. Ensuite, le métissage et l'islamisation par les Arabes atteignirent des proportions telles qu'on peut dire qu'à partir du 15e s. le Soudan a été arabisé et musulman. Néanmoins, une minorité soudanaise non négligeable est restée chrétienne ou animiste (religions africaines), en rebellion presque permanente, surtout au sud, contre le gouvernement musulman depuis des siècles.
L'arabe est la langue officielle, mais 32 langues africaines inintelligibles entre elles y sont également parlées. On imagine facilement les conflits qu'une humanité aussi hétérogène, où les rancunes et les peurs sont ancestrales, peut engendrer. Et pourtant, au Darfour, ce n'est pas une rebellion de non-musulmans contre le gouvernement mulsulman qui cause la désolation, mais une guerre entre tribus musulmanes à laquelle se superpose une guerre entre ambitieux musulmans locaux, ces tribus et ces ambitieux locaux combattant en même temps le pouvoir musulman de Khartoum... Une situation islamo-islamique tellement compliquée qu'elle est indescriptible dans l'espace minuscule d'une entrée de blog. Je ne peux que résumer ce que les témoins, hélas et unanimement, rapportent du Darfour: massacres, ruines et déportations.
J'ajoute, à propos du Soudan en général, que la partie arabe ou arabisée de sa population colonise littéralement la partie noire encore attachée à ses racines africaines. Ainsi Al-Qaeda, dont l'idée-clé est qu'il faut par tous les moyens empêcher l'Occident de procéder à la re-colonisation des pays musulmans, est-elle prise en flagrant délit d'hypocrisie au Soudan, où l'Islam colonise les peuples non-islamisés. L'image de la paille et de la poutre (entrées 0042 et 43) s'applique à l'Islam comme à Rome et partout ailleurs. Pour comble de contradiction, ou peut-être simplement parce qu'il est en panne d'argument pour empêcher un parachutage de casques bleus qui stopperaient (rien n'est moins sûr) le martyre du Darfour, Khartoum accuse l'Occident de vouloir re-coloniser le Soudan. Résultat: l'ONU lui-même, dont le secrétaire général est un noir, Kofi Annan (ghanéen), hésite à intervenir et le Darfour continue d'être ravagé. Khartoum a quand même tenté d'arrêter cette guerre du Darfour, mais n'a pas pu y parvenir. On dit même qu'il arme de kalachnikovs les milices Janjawid (en arabe: cavaliers du diable) qui tuent et persécutent les pauvres civils darfourites. Mais on dit aussi que c'est faux, que la situation est à ce point obscure qu'il est impossible de déterminer d'où viennent armes et munitions et qu'en fait, tout cela arrive simplement et tragiquement du fait de brigands ivres de sang qui s'abritent derrière le Coran. On en a vu d'autres s'abriter derrière la Bible, ou Marx... Le péché parcourt le monde sous des parapluies de toutes les couleurs.
Peut-être cette triste affaire finira-t-elle quand tous les Darfourites seront morts ou retournés à l'esclavage? Le Soudan comme l'Irak, l'Afghanistan, le Liban, la Palestine, Israël, m'empêche de dormir.


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27 septembre 2006 (0045)
par la seule foi accomplie vaincre le mal
La nuit je me réveille, communiant dans la douleur des peuples du Moyen Orient. D’Irak j’entends les femmes pleurer leurs époux et enfants massacrés et les hommes gémir sur leurs familles mutilées ou disparues. Jésus, d’ailleurs, fut martyrisé dans la région. Jérusalem n’est pas si loin de Bagdad — la distance de Paris à Nice —. L’Islam sanguinaire, cité par le pape à Ratisbonne, n’existait pas alors. Jésus n’avait tué ni menacé personne, mais il avait prêché l’espérance de remplacer la religion et le gouvernement par l’amour, le pardon, la paix et l'intelligence libre. Pour les puissants c’est toujours un terrorisme, une folie contre "l'ordre des choses" passible du pire châtiment qui, pire que la mise à mort, est la privation des droits de la justice humaine — Voir du côté de Guantanamo où doivent bien croupir, parmi de vrais criminels, quelques magnifiques idéalistes.
Frère Michel avec Chapeau et Lunettes Soleil
Mais il peut y avoir pire que la justice déniée à un crucifié vite expédié : La seconde mise à mort que la religion infligerait à Jésus, trois siècles plus tard, en le clouant non à une croix, mais à un énorme mensonge. La religion, bien que d’apparence nouvelle : l’église, n’avait pas pu effacer le souvenir révoltant d’une inique et horrible crucifixion perpétrée par la religion. Des hommes d'église pensèrent qu’il fallait faire croire, par une fable inouïe, que la passion de Jésus n’avait pas été l’énième triomphe du mal, mais avait été bien au contraire le bien extrême, le plan divin pour sauver tous les hommes, sinon le peuple finirait par accomplir le message de Jésus d’amour et de liberté et c’en serait fini des dominateurs (27/9, 28/21, 29/2), de leurs pouvoirs, richesses et privilèges. Cette fable, qui stoppa l'expansion du vrai christianisme, est celle du Dieu incarné et crucifié pour expier le péché du monde une bonne fois pour toutes, mais des fables similaires à celle-là il y en a bien d'autres dans ce monde, religieuses, politiques, culturelles.
Nous avons accepté la gageure non d’engager une polémique sur ces fables, mais simplement de reprendre l’accomplissement du christianisme au point où le peuple l’avait abandonné au IVe siècle. Nous sommes le toujours tout petit David face au gros Goliath toujours debout, mais notre fronde ne lance pas la dispute et la violence. Elle projette l’amour, le pardon, la paix, la liberté, les armes qui, nous rappelle "La Révélation d'Arès", donnent non le mal et la mort, mais le bien et la Vie.

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24 septembre 2006 (0044)
dieu n'a pas de religion
Bannière "Dieu n'a pas de religion"À Paris une nouvelle mission des Pèlerins d'Arès.
Frère Didier Br. m'envoie l'information et l'image jointe avec cet eMail:
"Paris cet après-midi, voici Frère Alain M en mission avec la banderole "bille en tête" DIEU N'A PAS DE RELIGION. "
"
Une mission très forte, visuellement... et des réactions du public!
"Alain M. (photographié portant la banderole) m'a dit vous en avoir déjà fait part. La photo a été réalisée par Frère Christophe M. Image très intéressante prise à côté de l'affiche de " Grand Corps Malade," qui nous fait penser à chaque homme comme grand corps malade du péché...
Frère Didier"
La Révélation d'Arès dès son introduction rappelle que la religion ne représente jamais Dieu: Il est facile [à la religion] de parler en Mon Nom loin de Moi... mais [Je n'emploie pas d'entremetteur et] tout homme, même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole... sait Qui Je suis quand Je lui parle [directement] (1/8-9). Un peu plus loin: Je ne Me suis pas donné de masque, Je n'ai pas établi un rang de princes... et leurs docteurs serviles [religions et clergés] pour Me cacher la Face (3/4). Plus loin encore: Les hommes... ne Me connaissent plus dans les masques [les religions]qu'on m'a façonnés (28/3). Etc., etc. Notons en passant que La Révélation d'Arès considère la religion et son miroir laïc ou athée: la politique, comme étant d'une seule et même nature. Ainsi pourrait-on aussi bien appuyer la mission sur le slogan: "Dieu n'a ni religion ni politique," mais ce serait probablement frapper trop fort d'un seul coup. La Parole ne dit-elle pas: Tiens compte de la faiblesses immense du public (36/5)?


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22 septembre 2006 (0043)
la foi et la raison
Faisant suite à mon entrée 0042, ma messagerie s'est remplie d'âpres ou sourcilleux e-Mails, reproches personnels plutôt que commentaires. La réponse qui suit convient à tous, je pense.
Si j'annonçai sans délai que Benoît XVI venait de tenir à Ratisbonne des propos blâmant l'Islam pour sa violence et que le monde musulman avait déjà réagi avec colère, ce fut pour donner à mes lecteurs la primeur de la nouvelle. Mon entrée 0042, en effet, parut le soir du 15 septembre, jour même de l'exposé papal incriminé, mais pour autant je n'étais pas sans avoir une idée de l'exposé lui-même. Au cours de la journée un frère musulman m'avait appris l'événement et les premières réactions de l'Islam; à son eMail était joint le texte incriminé en anglais — À notre époque, les nouvelles vont très vite —. C'était le texte d'une longue conférence théologico-philosophique lue par le pape, dans lequel je ne sais qui avait souligné les quelques phrases déplacées.
Benoît XVI-2L'exposé parlait du perpétuel dualisme de la foi et de la raison. Je le savais le 15 septembre, mais je prends aujourd'hui le temps d'en dire quelque chose — parce que je ne prends pas "les raccourcis commodes des media pour m'éviter de penser." Je pense, je vous prie de le croire, oui, je pense, mais dans ce site, un blog et non un recueil de réflexions métaphysiques, je m'efforce de rester à la portée de tous. Je fais une exception ici pour montrer à mes critiques que j'ai des opinions.
Ce souci de raison évoqué par Benoît XVI à Ratisbonne, je suis d'avis que la chrétienté traditionelle, qu'elle repose sur les idées de Nicée (325), de Rome ou de Jean Calvin, en aura bien besoin pour abroger un jour (un jour qui viendra inexorablement) divers dogmes comme la trinité — le Dieu à trois têtes (Rév d'Arès 23/7) — ou le sang — vide est la sang (XXXII/9) — versé sur la croix pour le rachat des péchés du monde. Je me réjouis donc de ce souci qu'a Benoît XVI de garder raison en tous domaines pour que son église et d'autres églises relisent l'Écriture dans sa simplicité et la ré-interprètent.
C'est tout autre chose que je regrette dans l'exposé de Benoît XVI à Ratisbonne, c'est qu'il le lut en Professeur Joseph Ratzinger — en effet, il avait été professeur à cette université même — et non en pape chargé de responsabilités internationales. Il aurait dû s'en souvenir et se dispenser de citer dans sa discussion sur la raison, une autre discussion, vieille de plus de 600 ans, entre un lettré persan musulman et l'empereur byzantin chrétien Manuel II, lequel aurait conclu par "... Dieu n'aime pas le sang (versé par Mouhamad, ce qui) n'est pas agir avec raison (et qui est donc) contraire à la nature de Dieu." Le choix de cette citation avait-il été totalement innocent lors de la préparation de l'exposé? N'aurait-il pu citer des propos similaires concernant le sang abondamment versé par les Chrétiens au cours de l'histoire? Sans faire à Benoît XVI un procès d'intention, je maintiens qu'il illustra parfaitement à Ratisbonne l'image de la paille et de la poutre dans le Sermon sur la Montagne.
Non, je n'ai pas défendu ceux qui dans l'Islam avaient tiré parti de l'exposé du pape et fait brûler des églises et causer la mort d'une pauvre bonne sœur en Somalie. J'ai seulement dit que Benoît XVI aurait dû penser que ses propos pouvaient provoquer et "justifier" les méfaits d'émeutiers islamistes, compte tenu des tensions existant entre Occident et Orient.

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15 septembre 2006 (0042)
la paille dans ton œil, la poutre dans le mien
Benoît XVI-1En allemagne le pape fustige l'islam pour sa violence.
Il doit rentrer à Rome précipitemment sous un tourbillon de protestations internationales.
Si encore il avait fustigé toute violence: celle du christianisme et celle du judaïsme (Israël) comme celle de l'islam, son discours n'aurait plu à personne, mais aurait renvoyé chaque religion à ses péchés. Tandis que là, Benoît XVI s'est montré l'illustration parfaite du verset fameux du Sermon sur la Montagne: Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère? Et la poutre qui est dans ton œil? ... Hypocrite!
La Révélation d'Arès
reprend les avertissements lancés par le Père à ceux qui se croient autorisés à juger (Matthieu 7/1-5) sous des termes un peu différents, mais d'un poids égal: Mais tu ne jugeras personne, ni publiquement ni en secret. Pas le plus petit jugement au fond de la tête, car tu ne le piégeras pas plus qu'une puce. À ton insu, il sautera sur la langue (36/16).
Les Pèlerins d'Arès sont des pécheurs parmi toute l'humanité pécheresse, mais au moins ils s'efforcent d'aimer tous les hommes, leurs frères, de faire la paix avec eux (Rév d'Arès 28/15), de se dispenser de violence, même seulement verbale, même contre leurs plus violents détracteurs: Adfi, Miviludes... et l'Église. Celle-ci depuis 1974 a noirci, parfois diffamé, le mouvement issu de La Révélation d'Arès et particulièrement son fondateur. Je souhaite que l'islam pardonne à l'Église comme nous lui pardonnons. Ce monde n'a vraiment pas besoin qu'on attise les rancunes.

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3 septembre 2006 (0041)
irak: le désastre
Le Pentagone, la direction générale des armées US, a publié hier 2 septembre un rapport officiel sur l'Irak. Ni plus moins que l'aveu d'un désastre.
Le nombre de morts dépasse maintenant 3000 par mois. Le chaos, les ruines et même la faim s'étendent.
Pas besoin d'être politologue pour comprendre que les USA et leurs alliés constituent en Irak un mal beaucoup plus profond que ne l'était Saddam Hussein. Les shiites et les sunnites s'entretuent. Bombes et rockets explosent partout. Le marché noir règne. Le gouvernement irakien "démocratiquement élu" ne gouverne rien.
L'Appel de La Révélation d'Arès ne cesse d'être justifié.

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2 septembre 2006 (0040)
la leçon de new-orleans
New Orleans engloutie sous les vagues du péché planétaire (Rév d'Arès 33/22), noyée comme les fils de Noé (2/7). Chacun de nous finit ainsi, quelle que soit sa mort, en moins claironné, c'est tout. L'Atlantide ne fut pas reconstruite, mais New Orleans le sera. La belle affaire! Simple question d'époque et de technique. C'est reconstruire l'homme bon qu'il faut. New Orleans continuera de vivre dangereusement sous le niveau des eaux comme le monde vit dangereusement sous le péché (Rév d'Arès 30/2).
Marlon Jordan sonnant aux morts
Le 29 août, le maire de New Orleans sonna la cloche qui commémore la rupture des digues un an plus tôt et Marlon Jordan sonna aux morts (photo), puis joua pour les milliers qui avaient tout perdu. Ce sont comme toujours les plus démunis, qui n'auraient rien à perdre en partant s'installer ailleurs, dans un lieu plus sûr et même plus beau, mais, dans leur immense majorité ils veulent rester là. Voilà à quoi je me pris à méditer ce 29 août.
Pourquoi cette répugnance universelle à changer d'habitat comme à changer sa vie (Rév d'Arès 30/11)? Parce que, depuis des milliers de générations soumises au mal, l'intelligence est réduite à un faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), la tête est remplie du vent des doctes maîtres du système (23/4), la raison dort, l'habitude du péché a rendu les hommes si frêles qu'ils pensent que mal, malheur et mort sont une fatalité et que la meilleure façon de vivre est de vivre comme on a toujours vécu. Nous Pèlerins d'Arès devons leur rappeler que le Créateur est revenu sur terre en 1974 et 1977, non pour s'incarner et mourir sur une croix, mais pour demander aux hommes de le laisser enfin souffler dans leur sang et de laisser courir, courir leur sang (Rév d'Arès XVI/12) sous la pénitence pour reconstruire bien et bonheur, qui valent mille fois la plus belle des grandes villes.
Pourquoi l'homme, qui se croit libre et qui ne l'est pas, agit-il comme un fauve qui au moment de se coucher tourne en rond pour trouver la meilleure position, laquelle se trouve être pratiquement la même chaque soir? Cette routine est comme la constance maniaque de la religion et de son rejeton, la politique. La religion et la politique ne sont pas, contrairement à ce qu'elles prétendent, les champions du bien dans une lutte constante contre des forces opposées (qui d'ailleurs prétendent la même chose). Elles ne forment qu'une routine, mais qui s'en rend compte?
Inconscients du fait qu'il faut chercher le Bien ailleurs, les hommes gardent âprement leur religion — les athée, contrairement à ce qu'ils disent, ont aussi leur religion, celle de leurs idées —, si âprement que nos missionnaires, qui sont des libérateurs, ont un mal fou à leur rappeler qu'ils devraient se libérer. Se libérer du mal qui est la source de toutes les routines, surtout les routines religieuses qui croient arrêter le mal comme des citadelles sûres (Rév d'Arès 13/7), alors que, nous dit La Révélation d'Arès, c'est tout autrement qu'il faut agir. Ce n'est pas en se retranchant, mais c'est se mettant à courir comme le sang (Rév d'Arès XVI/12) ou comme le poulain agile (Rév d'Arès 10/10) qu'on met en marche la foi constructive, l'amour créatif, qui vaincra mal et malheur, si l'on y met aussi de l'intelligence (32/5).

Oui, il y a de quoi méditer sur la ruine de New Orleans et sa reconstruction en attente d'une nouvelle ruine par la mer, ou par d'autres furies de l'histoire, ou simplement par le temps. New Orleans, miroir du monde qu'il faut convaincre d'un seule Vérité: changer (Rév d'Arès 28/7).

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24 août 2006 (0039)
sous le clocher propos sur la foi
Maison de la Sainte ParoleDans les derniers jours du Pèlerinage, un pèlerin inconnu m'aborde sous le clocher. Je lui dis gentiment: "Je ne fais plus la conversation, sauf nécessité du service. Mon cardiologue dit que je parle trop passionnément, que ça éprouve mon cœur. "
Il approuve de la tête, mais parle quand même: "On ne se connaît pas... Je suis seulement de passage. J'ai voulu voir l'endroit où La Révélation d'Arès a réveillé dans le monde une foi très simple. La foi dans le Bien, la foi qui conduit à Dieu, même si au départ Dieu n'intéresse pas, comme la simple abeille conduit finalement à la ruche. Je voulais aussi vous exprimer mon respect. Vous avez pendant trente-deux ans défendu sans concession cette simplicité qui dissout la religion. De plus, quelle navigation difficile contre le vent de la déchristianisation..."
Moi: "...et de la déspiritualisation, ce qui est pire. J'espère qu'en retrouvant les idées simples qui forment cette Parole sur le lieu aussi simple où le Créateur l'a redonnée, votre volonté de poursuivre le Bien sera renforcée! Ici l'homme retrouve la capacité et le plaisir de l'enfant d'entendre indéfiniment une histoire qu'il connaît déjà. "
Lui: "La Révélation d'Arès répond à toutes les questions. Pas besoin d'interprétations discutables, de théologie, de dogmes. Il n'y a qu'à lire et accomplir."
Moi: "J'ai quand même dû rappeler le vrai (Rév d'Arès II/8-9, XX/2, XXXIV/1-4), c'est-à-dire annoter abondamment, parce que la culture religieuse ou les habitudes de penser brouillent ou déguisent le vrai, mais peut-être êtiez-vous athée ou agnostique, sans préconçus. "
"Non, je suis juif." Il lève les yeux vers le clocher. "Depuis des siècles, les religions que vos écrits appellent abrahamiques voisinent sous le même clocher, le même minaret ou le même tabernacle sans se tourmenter de ce qui les désunit. J'en ai pris conscience en découvrant La Révélation d'Arès." Il devient emphatique: "Là est le crime, le déicide!" Il a un geste large et las vers l'Orient. Il pense au Liban, c'est sûr. Sa voix s'adoucit: "Et pourtant, le Coran n'est jamais qu'une bible arabe, au fond, comme la bible chrétienne n'est jamais que la bible juive."
Moi: "La finalité de la foi n'est pas la Parole. La Parole, c'est la philosophie du Père, le virtuel. Au pèlerinage on philosophe légitimement sur le salut, le bonheur, la fin des soucis et des douleurs terrestres, la vie changée (Rév d'Arès 30/11) et le monde changé (28/7), mais sitôt fini le pèlerinage, le réel nous attend. C'est accomplir qu'il faut. Par là se jouent vraiment le destin de l'individu par la pénitence et le destin du monde par la multiplication des pénitents. C'est là que tous les hommes bons, même ceux qui ne reconnaissent pas la Voix du Père (Rev d'Arès 28/12) et même ceux qui le haïssent (28/14) contribuent au changement du monde, à la Vérité finale (28/7). Ce clocher n'évoque pas que les religions abrahamiques. Il évoque le monde entier."

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18 août 2006 (0038)
la vierge en chocolat sera-elle bâillonnée?
Après un pèlerinage parmi les plus fervents à Arès, dont aucune presse ne parle, les nouvelles du monde pêle mêle me sautent dessus comme les puces du chien noir (Rév d'Arès XLIII/11, XLV/1):
Au Proche Orient aucun problème de fond n'étant résolu ni près de l'être, ce n'est qu'une trêve, c'est déjà ça. Dame Violence, qui n'aime pas s'ennuyer, se déplace à Colombo, Sri Lanka; bagarre monstre "de cause inconnue" entre manifestants pour la paix et moines bouddhistes; défroques jaunes en lambeaux; centaines d'amochés à l'hôpital. Qumran (où furent découverts les rouleaux bibliques de la Mer Morte) n'était pas un monastère essénien ou proto-chrétien, mais une antique tuilerie ou une décharge publique, tout bêtement. Au beau milieu du Pacifique on trouve trois naufragés, pêcheurs mexicains dérivant des mois durant, moteur en panne, vivant de pluie et de poisson cru, dont apparemment tout le monde se foutait complètement: personne n'avait signalé leur disparition. Miracle à la chocolaterie Angiano, Fountain Valley, Californie: Une "sainte Marie en chocolat" s'est miraculeusement formée sous une cuve à cacao; le "portrait tout craché" de la vierge de Lourdes, paraît-il (photo). Detroit, Michigan, un juge fédéral déclare illégales les écoutes téléphoniques ordonnées par le président Bush pour lutter contre le terrorisme. Londres, l'inverse de la nouvelle précédente: LMiracle de Marie en chocolates ministres de l'intérieur se réunissent pour discuter rien moins que l'effacement autoritaire sur l'internet de "tous les sites favorables au terrorisme."
Ici je repousse les journaux et je ferme les yeux. Il est clair que, comme tous les pouvoirs depuis l'aube des temps ont contrôlé les idées et l'information, la politique actuelle voit dans le terrorisme le prétexte pour filtrer l'internet et en effacer ce qui lui déplaît.
Il y a cinq minutes, je l'avoue, ma vieille, stupide humeur railleuse reprenait le dessus devant la vierge en chocolat, mais la nouvelle des politiciens discutant de la censure du web fige mes lèvres. Et si cette un peu niaise vierge en chocolat devenait une martyre de la liberté? Si, comme ça s'est déjà vu, un mouvement d'opposition aux pouvoirs du monde prenait pour emblême Marie? Cette Marie de chocolat serait considérée comme dangereuse et interdite sur le réseau. Les politiciens à Londres disent bien que, "sauf l'encouragement au terrorisme, l'expression normale de la conscience ne sera pas menacée sur l'internet," mais comme ils ne précisent pas ce qu'ils entendent par "encouragement au terrorisme", allez savoir!
Depuis qu'existe l'internet je me suis attendu à ce qu'il fût censuré. On me disait: "Sur le web il est techniquement impossible de contrôler la circulation des idées. Elle restera libre à jamais." Je répondais: "Les puissants ont toujours cherché à contrôler la conscience de l'homme. Ce sera la même chose sur l'internet." Sur ce point comme sur d'autres notre mission est importante. En même temps qu'elle montre les sentiers du salut et du bonheur par la pénitence, elle rappelle qu'il n'existe pas de bien absolu sans l'absolument libre expression de la conscience, qu'il faut libérer des harnais que lui met le système (Rév d'Arès 10/10).

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30 juillet 2006 (0037)
l'âme souffre; des blogs soufflent l'espoir
Si je suis assez pénitent pour m'être fait une âme, mon âme souffre (Rév d'Arès 4/5). Cette voile qui m'éloignera des rivages de la douleur aussi longtemps que mes os pilés (Rév d'Arès 17/4, 18/4) attendront de revivre (Rév d'Arès 31/11), la douleur la griffe comme une peau. Je comprends mieux le mécanisme de sentiment chez Jésus quand, devant moi en 1974, il semblait parfois tellement indisposé. Même lui ressuscité et transfiguré, son âme souffrait, mais elle, elle souffrait d'amour et noblesse écoeurés par la crasse et le remugle de mon pauvre cœur de "chrétien" autosatisfait.
Ma petite âme à moi souffre moins glorieusement du remords de n'avoir pas encore moissonné (Rév d'Arès 6/2, 31/6) assez de pénitents pour avoir pu éviter à 34 enfants la peur et la mort sous les bombes aujourd'hui à Cana, Liban. Je connus aussi la peur sous les bombes en 1943 et 1944. Je sais cette horrible anxiété que même un enfant éprouve sous le vrombissement de la force aveugle qui va tuer au hasard, on ne sait qui, on ne sait quand, on ne sait où.
J'aurais voulu que ce blog fût souvent, disons, une fois sur deux, une joyeuse alternative au parfois trop grand sérieux de la foi et aux inquiétudes que nous donnent les dures réalités terrestres, mais en ce moment? Au Moyen Orient ce concentré de douleur et de mort en Palestine, en Israël, au Liban, en Irak, en Afghanistan, ce maelstrom de problèmes pour l'heure insolubles entre des mentalités encore incompatibles culturellement, tourmentent mon âme. En créant ce blog je cherchais seulement à partager mes pensées avec mes sœurs et frères sans leur prendre la tête, je visais à rester présent dans l'assemblée tout en laissant une fenêtre ouverte sur moi pour les étrangers de passage (Rév d'Arès 25/3-4). Je me disais que, puisque le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), il faut aussi lui laisser le temps de s'y décider, ne pas le rebuter en lui reprochant ses péchés sans cesse, lui nourrir l'esprit avec mesure et douceur (Rév d'Arès 25/9) sans oublier de l'amuser parfois. Hélas, je n'y arrive pas. Aujourd'hui 30 juillet Israël a bombardé Cana au Liban et y a tué d'un coup 54 frères humains, dont 37 enfants. Comment faire un choix équilibré entre entrées graves et entrées divertissantes? Une fois encore, j'ai pleuré...
Enfants morts empaquetésMais, si triste je suis, je ne suis pas désespéré. Je ravaude ma voile, mon âme se gonfle du vent de la foi et de la raison. Elle ne se laissera pas pousser trois pattes et trois ailes comme la grue qui ne peut plus courir ni voler — la religion et la politique, Néro, quoi! — (Rév d'Arès XXII/1-2). J'ai un blog, un blog qui ignore les distances, non? Mon âme de blogger rejoint les bloggers qui, là bas entre le Liban, la Palestine et Israël s'envoient non des bombes et des missiles, mais des messages. Tous ces messages ne sont pas aimables, mais beaucoup, paraît-il, ne sont pas négatifs. Oui, des bloggers dans leurs forums et leurs tchattes échangent des messages d'espoir, par-dessus ces pauvres cocons plastifiées que sont devenus les enfants de Cana (photo). Des bloggers par centaines se disent leur espérance d'une cohabitation possible sur la terre que les religieux et les politiques se disputent. Alors, quoiqu'un peu frustré de ne connaître ni l'arabe ni l'hébreu pour parler avec mes frères du Levant, je suis rassuré d'apprendre que des bloggers juifs et arabes là-bas voient les choses avec plus d'intelligence que leurs chefs.

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23 juillet 2006 (0036)
s'il est un lieu où l'homme doit changer...
Armée d'Israël dans le vent de sableMoyen Orient: Âcres odeurs de la poudre et de la détresse! Aucune solution durable en vue tant que les ennemis ne changeront pas un tant soit peu leurs perspectives. Les combats au Liban et en Palestine ne résoudront rien, sauf (et sans certitude) les positions politiques d'Ehud Olmert et de Mahmoud Ahmadi-Najad, parce que leurs électeurs respectifs espèrent encore dans la violence.
Côté israëlien, Sharon, vieux, moins aiguillonné par l'ambition politique, aurait sans doute évité une attaque armée de pareille ampleur. Côté islam, Ahmadi-Najad, qui par sa lettre à Bush (voir #0026) s'était montré ouvert à une solution morale et pacifique, si la Maison Blanche y consentait, ne peut pas ne pas soutenir les musulmans.
On est revenu au point insoluble du problème que David Ben Gourion — qui serait premier ministre d'Israël trente ans plus tard — perçut clairement en 1919, quand il militait déjà pour la renaissance d'Israël: "Il n'y a pas de solution! Il y a un gouffre sur quoi personne ne peut jeter un pont. Nous, juifs, comme nation voulons ce pays, et les arabes [musulmans] comme nation veulent ce pays." Comment ne pas penser aux mots du Père: Les nations reviendront vers Moi (Rév d'Arès 28/21), c'est-à-dire, disparaîtront comme divisions religieuses et politiques pour ne plus former qu'un seul peuple, Mon Peuple?! Comment ne pas penser à l'unique Voie que le Père montre à tous: la pénitence, pour arriver à l'amour, au pardon, à la paix, aux solutions intelligentes, qui chasseront le mal de la planète?
Le mal naquit du projet — le système — que le peuple d'Adam en créatures libres fabriqua et a depuis lors opposé au plan de son Créateur (Rév d'Arès 2/1-5). À cause de ça, l'homme passa de l'immortalité à la mortalité (la fosse 2/1), quoique bénéficiant longtemps d'une grande longévité — Métushelah (Mathusalem) vécut 969 ans (Genèse 5/27) —. L'homme n'en profita malheureusement pas pour retourner en Éden. Sa longévité se réduisit au fur et à mesure que s'étendit le mal et aujourd'hui la vie d'un homme ne lui permet plus de résoudre d'une seule opération les terribles problèmes que le mal a engendrés. C'est pourquoi quatre génération ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour retrouver le chemin d'Éden, la Voie. La solution reste possible, néanmoins. Peut-être la démonstration quasi caricaturale du mal et des malheurs qu'il engendre actuellement au Moyen Orient aidera-t-elle l'humanité à entendre La Révélation d'Arès et à commencer de l'accomplir.
En 1988, lors d'un grand meeting public au Cirque d'Hiver à Paris, je lançais l'idée d'un nouvel "Exodus", un bateau virtuel pour le Moyen Orient, non pour fonder une nation qui causerait des grands problèmes dans la région, mais au contraire pour fonder l'entente entre les occupants antagonistes de ce sol. L'appel spirituel et moral de La Révélation d'Arès aux Israëliens et Palestiniens n'était pas sans espoir alors, mais les Pèlerins d'Arès n'avaient pas les moyens de se lancer dans l'entreprise en 1988. En 2006, la rage s'est répandue partout au Moyen Orient, la folie y semble irrésistible. Du pied à latête plus rien n'est sain (Isaïe 1/6) et seule l'extrême douleur fera entendre raison aux hommes enragés. S'il est un lieu où l'hommes doit changer, mais où il est plus incapable que jamais de changer, c'est bien celui-là. Je pleure.

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13 juillet 2006 (0035)
foteballe
Frère Michel à son bureauDes messages dans ma mail-box disent: "Dites-nous deux mots du mondial , surtout de la finale..." Deux mails ajoutent: "Et le coup de boule de Zizou?"
Ma grand-mère maternelle appelait ça le foteballe. Quant au "coup de boule", elle
ne savait probablement pas ce que c'était, mais si elle avait visionné la scène, qu'aurait-elle vu? Sur la fin du dernier match d'un long championnat, des joueurs épuisés — La fatigue ôte l'esprit à l'homme (Rév d'Arès 35/8) —. Un foteballeur blanc frappa de la tête (pas si sauvagement d'ailleurs, j'avais vu beaucoup beaucoup plus efficace au cours des bagarres de mon enfance) le sternum d'un foteballeur bleu, qui fit semblant de tomber sous le choc avec le regard (hagard, très photogénique) de circonstance. L'arbitre ne vit rien, mais les cafteurs, peut-être rusés compères de la provocation (pardi, le foteballe est un spectacle), virent tout. L'arbitre envoya le foteballeur blanc au piquet, spectaculairement, d'un bras impérial. Ma grand-mère avec sa petite voix d'oiseau (mais elle avait son côté Ma Dalton) aurait dit: "C'est tout? Mais si le grand a insulté le petit, il méritait qu'on l'assomme!" (Assommer, c'était son mot). D'une génération où on ne faisait pas toute une histoire pour un coup de manche à balai ou un crêpage de chignon, elle aurait ajouté: "Ça vous fouette un peu le sang," sur le ton de "C'est bon pour la santé." Mais j'apprends à l'instant que Materazzi (la victime) avait insulté trois fois les femmes de la famille Zidane (l'agresseur). Ma grand-mère aurait donc plutôt dit: "Cet Italien méritait d'être assommé trois fois." Comme vous voyez, j'ai été très mal élevé.
Seulement, le Créateur m'a rééduqué à Arès, mais tout aussi mal rééduqué, parce que dans le coup de boule de Zidane quelque chose me plaît — quelque chose de différent de ce qui aurait plu à ma grand-maman, toutefois —. Je ne parle pas de la violence: Zizou aurait mieux fait de tendre l'autre oreille aux insultes de Materazzi comme on tend l'autre joue, mais la violence était très mesurée... Il n'écumait pas de rage et la "victime" ne semblait pas beaucoup souffrir. Je parle du côté libéré, de l'homme qui choisit librement son destin. Par ce coup Zidane disait: "Après tout, ce n'est que du foteballe... Le règlement, je m'en fiche." De la part d'un champion, c'est grand! Cet homme ferait peut-être un bon pénitent, dont la première tâche consiste à renoncer à beaucoup de principes. Zidane, Le foteballeur déculturé. Alors, ne soyez pas étonnés si je vous dis qu'à mes yeux il n'y a pas dans tout ça de quoi fouetter un chat.
De toute façon, le foteballe étant un spectacle, il développe, c'est normal, tous les trucs de la comédie.

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8 juillet 2006(0034)
le prix de la gloriole idéologique
Le 1er juillet, les Britanniques commémoraient l'énorme prix humain payé sur la Somme le 1er juillet 1916 et je me pris à méditer le prix exorbitant de nos combats socio-politiques.
Armée Britannique à l'attaque
Il y a 90 ans, au petit matin, 13 divisions d'infanteries britanniques sautaient les parapets de leurs tranchées à l'attaque du front allemand. À découvert. Elles allaient payer le prix le plus lourd payé par une armée, toutes guerres confondues, en une seule journée: 40.000 blessés et 20.000 morts, dont seulement 30 officiers — On a beaucoup épilogué sur cette disproportion —. Mais les dommages causés par nos glorioles idéologiques: patriotisme ici, socialisme et capitalisme là, christianisme, judaïsme et islamisme, etc., n'élargissent pas que les cimetières, elles élargissent les problèmes économiques, les législations, les emprises administratives, les déceptions.
Combien de glorioles, sources de douleurs ou de problèmes, au nom d'idéologies en "isme", allons-nous encore imaginer? Même si les 35 heures, la grande attaque socialiste sur "le front du travail" n'a pas coûté de vies humaines, elle a dans le même esprit idéologique abîmé notre outil de production et les perspectives de créativité, donc d'emplois — "pour avoir les patrons" comme c'était "pour avoir les boches" (1916), "pour avoir les aristos" (Russie, 1917), "pour avoir les riches" (France, 1936), "pour avoir les juifs" (Allemagne, 1937), "pour avoir les amerlos" (New York, 2001). Aucune de ces fausses gloires, quand elles n'ont pas apporté que des méfaits, dans la brutalité d'armes ou de lois de fer, n'a résolu de problèmes qui ne se seraient tôt ou tard résolus dans la paix! La seule vraie gloire (Rév d'Arès 37/9) sera celle d'Éden retrouvé, non retrouvé dans la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9), mais retrouvé dans l'amour, le pardon, l'intelligence et, ne les oublions pas, la mesure, la patience (Rév d'Arès 35/7) et le travail (37/8).
"Oui, mais nous ne voulons pas d'économie de marché concertée entre riches," me dirent récemment certains, peut-être bien altermondialistes. Je leur répondis: "Si vous êtes pressés, si vous ne pouvez attendre que le monde en changeant — forcément lentement: plus de quatre générations, 24/2 — fasse disparaître naturellement l'économie de complicité, vos luttes coûteront toujours plus qu'elles n'apporteront. Qu'a gagné la jeunesse émeutière des banlieues par la violence en novembre 2005? L'exutoire bref d'un moment de folie, rien de plus (J'ai connu ça dans ma jeunesse). Ç'aurait pu leur apporter le CPE (voir 0014 et 0015), qui fut conçu pour eux, mais d'autres jeunes, les étudiants, qui n'ont pas besoin de CPE pour trouver du boulot, le firent abolir. La folie mène à plus de folie. " J'ajoutai: "Tout comme le système avait les moyens de tuer 20.000 soldats britanniques et d'en envoyer 40.000 à l'hôpital en une seule jounée, le 1er juillet 1916, sans compter les milliers de soldats allemands qui moururent ou souffrirent ce jour-là, le système (par la rue comme par la bureaucracie) aura toujours les moyens de casser tout changement d'allure trop audacieuce. C'est pourquoi le Père par La Révélation d'Arès nous donne des armes incassables. Celles qu'aucune usine ne forge, qu'aucun marchand de canons ne négocie, qu'aucune compagnie de CRS ne brandit, qu'aucune loi ne peut appliquer: l'amour, la paix, la miséricorde, l'intelligence, la liberté spirituelle absolue, données à l'homme pour la simple peine d'une pénitence personnelle (Rév d'Arès 28/25). L'avenir heureux est forgé dans le cœur." Ceux qui m'avaient écouté me regardèrent comme on regarde un vieux baboin s'épouiller, puis ils repartirent errer dans ce monde vide, dont tous les ressorts spirituels et même moraux ont été cassés, sauf leur ressort à eux, croyaient-ils. Moi, je crois qu'ils auront l'occasion de repenser à ce que je leur ai dit.

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