04aou12
133C1
Vous dites dans votre dernière réponse [132C70] qui nous a choqués, moi
et ma femme : "Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé des
siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants et restent
chastes tout le reste du temps ! Combien sont-ils ? On ne peut pas
répondre à cette question sans tomber dans un abîme d'hypocrisie"
Quel manque d'amour et de confiance envers les gens, vousn avez !
J'ai bien lu tout votre blog et il revient souvent les critiques à
l'égard des hommes et des femmes qui ne s'intéressent pas à ce que vous
êtes. Alors je constate que vous tombez dans l'extrême, je dirai même
que vous revenez à la source des hommes, source toute religieuse, mais
non spirituelle, qui faisait dire à ces puissants qui voulaient régner
sur les corps et les esprits "reproduisez-vous, le sexe est un péché,
faites des enfants'".... etc, etc.
Vous (re)tombez dans ces travers. Demain vous condamnerez comme vous le
fites hier en tant qu'évêque les couples qui prennent du plaisir en
faisant l'amour, vous condamnerez l'avortement, vous condamnerez le
plaisir aux femmes. Bref vous régressez et voulez revenir et faire
revenir vos frères et sœurs en arrière.
Par contre, si vous dites cette phrase en vous adressant aux
célibataires, j'en conclus qu'ils peuvent faire l'amour à condition
qu'ils fassent des enfants ou alors ils restent chastes s'ils n'ont pas
trouvé un trou (oh pardon une femme) pour reproduire. Vous les incitez
à pécher,
à entretenir le péché,
puisque les hommes en profiteront (ce sont des hommes et il y aura
évidemment des profiteurs) et ils diront: "Regardez, mon frère, je n'ai
pas péché j'ai reproduit." Et vous serez soulagé, heureux de leur
soumission.
Mais la femme, qu'en faites-vous ???? Ce sera une salope parce qu'elle
se retrouvera seule avec ses mioches (les religieux condamnèrent cette
sorte de femme hier), car à inciter à faire l'amour que pour faire des
enfants, à inciter qu'à cette animalité seulement (la reproduction pour
la reproduction), vous entretenez ce mal que vous condamnez tant, vous
glorifiez les uns et rabaissez les autres (les femmes évidemment ce
sont elles qui ont toujours tort ou peut-être comme beaucoup d'hommes
êtes vous jaloux de leur puissance intérieure), vous incitez les hommes
à prendre du bon temps mais pas forcément leur responsabilité.
Vous avez dévié de votre rôle de prophète.
Vous êtes (re)devenu — peut-être même n'avez-vous jamais quitté ce rôle
— vous êtes (re)devenu un religieux !!!!!
Antoine B.
|
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes Antoine B. Le seule Antoine B. que je
connais joue du léger
rabab (Rév d'Arès xLvii/8), mais pas du tout de votre
viole.
Celui qui n'aime pas ou qui méprise ma musique la déchiffre à sa façon.
Qu'y puis-je ? Rien. Je ne peux qu'encourager celui qui ne
m'aime pas à
ne pas se martyriser indéfiniment en lisant mon blog, puisqu'il y lit
que je ne
m'intéresse qu'à ceux que j'intéresse et puisque je ne l'intéresse pas,
lui. Vous le dites, mon blog n'est que le blog d'un religieux; pas
celui d'un prophète.
Mon frère Antoine, je ne peux rien contre votre façon de me lire et de
réagir.
La sœur à laquelle d'adressai ma réponse 132C70 a aussi réagi à la
phrase que vous citez: ""Heureux ceux qui, comme l'église l'a préconisé
des
siècles durant, ne font l'amour que pour avoir des enfants, etc." en me
rappelant que j'oubliais la Parole qui parle des joies réservées aux époux (Rév
d'Arès 2/3, 9/7).
Je n'ai pas oublié cette Parole. J'ai donné à
l'adjectif "Heureux" le sens qu'il a dans les béatitudes: "Bienheureux"
ou "Saint", qui sous-entend que, de toute façon, il existe un seul Saint: le Père de
l'Univers (Rév d'Arès 12/4), qu'aucun homme ne peut
atteindre à cette Sainteté et que que le bonheur de l'homme est dans
ses joies
à lui, dont celles
données aux époux, qui ne sont pas celles du Père.
Autrement dit, à chacun ses joies
et, pour l'homme, la joie
suprême reste,
avec la fête,
celle de la pénitence
(Rév d'Arès 30/11). Le Père, Lui, n'a pas besoin de faire pénitence.
Je vous admire d'avoir "lu tout mon blog" en
supportant une si pénible lecture. Reposez-vous !
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04aou12 133C2
Albert Camus écrit dans sa quatrième lettre à un ami allemand publiée
dans "Combat" en 1944:
"Ce monde n'a pas d'autres raisons que l'homme et c'est celui-ci qu'il
faut sauver si l'on veut sauver l'idée que l'on se fait de la vie".
Merci pour cette nouvelle entrée, un clair savoir grâce à vous, ami du Père [Rév d'Arès xxxix/16]
sur le chemin du changement.
Non Pèlerinage de Feu !
avec vous dans la prière,
bernloub de Bretagne-Sud
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04aou12 133C3
Il y a plus que le savoir dans La
Révélation d'Arès.
Il y a Le témoignage vivant de Son Messager
qui a rendu accessible, avec une minutie évolutive et
patiente, l'Œuvre, la Beauté
et la simplicité d'une Parole pure, directe, pour mieux en apprécier le
Fond
et le rendre accessible au commun des mortels, aux plus petits et même
aux plus grand, qui reconnaîtront peut être, avec humilité et réalisme,
en savoir moins qu'ils le prétendaient jusqu' aux "cimes" même de
l'échelle pyramidale de la loi
des rats qui gît encore au fond des tunnels du bruit, éclairé de
la lumière des comptes
sous le ciel de la perspectives des tribunaux et des caveaux.
Tu pourras dire : J'ai
vu Dieu [Rév d'Arès 37/3], comme Jésus l'avait annoncé
quarante-quatre mois avant les théophanies. Et s' il est juste que l'on
puisse pressentir que l' humanité est une seule chair aux Yeux de
Dieu, alors ce qu'Il a réalisé pour un seul, il l' a réalisé pour tous,
si peu que nous nous mettions en chemin sans jamais fléchir par le milieu de Hauteurs.
Comme en témoigne le pénitent
désaltéré par l'Eau Vive
redonnée, 3 fois le jour
et une fois la nuit (Rév d'Arès 12/5) , qui peut recréer
sa Vie au prorata de sa capacité à voir, essayer de comprendre la
souffrance, et pardonner les tromperies de ceux qui savent encore l'
exploiter pour y échapper eux même, pourrait dire aussi, en témoignage
de ses efforts pour se
changer en Bien et inciter autrui à en faire autant, que l'aîné (16/1) a
transmis loyalement , courageusement et fidèlement la Parole du
Créateur, qu'il a chassé et chasse encore à 83 ans les interprétations
déviantes, dispersantes, ensablée et endiablée, emprisonnantes,
limitantes et abêtissantes, au fil des perpétuelles controverses, des
modes circonstanciels passés, pavés de bonne intentions et rapportés
par ceux qui savent toujours mieux que d'autres ce qu'ils endurent,
avant même que ces autres ai ouvert la bouche pour en parler ensemble,
et qui s'en séparent encore et toujours au sein du même panier à
salade, qui tourne toujours sur lui même et autour du soleil par la
grâce du Père qui attend Son
Jour.
Il y a plus que le savoir dans la Parole d'Arès et de Son Témoin vivant
encore de nos jours, il y a une véritable transmission : l'Eau Forte
qui au bout de notre volonté de Bien
aide, peu à peu, à nous redresser,
à avancer de proche en proche, à apprendre encore, à faire la paix, à
nous libérer des préjugés, de la mort et des faiblesses chuchotées par
la crainte ou l'envie, de la norme consolante mais trompeuse des
hommes qui ne savent plus où est le Père, où il n' est pas et
même s'Il est un mythe, Lui d'où tout procède tant Il est et tant Il a [Rév d'Arès ii/1],
qui ne savent donc plus ce qui est Bon
de ce qui est mal
à
Ses Yeux, qui ne savent plus retrouver et entendre comme
un enfant naïf
et lucide à la fois pour le Bienfait
transmis, le Savoir, la Sagesse du trop
Aimant, trop Beau,
trop Vrai
pour la Vraie Vie,
dans le
dynamisme d'une rencontre synergétique qu'a sa prérogative
d'y participer courageusement pour Son
Dessein où ceux qui s'éfforcent
de le suivrent règnent déjà sur la mort et sur l'enfer.
Il y a plus que le savoir dans la bouche de Mikal. Il y a la Vie au
delà des mots, le miracle du Vent
bien réel qui pousse et gonfle les
poitrines de l'espérance vers les
Hauteurs Saintes, qui gonfle les voiles des vaisseaux
comme celle de l'ami,
du capitaine qui ne cesse d'en crier la trajectoire, dans la direction
de certitude que la Parole a
rappelé à chaque proclamation, le doigt pointé comme un lance vers
l'horizon de l'Aube
naissante, la Loi qui
sera, embrasant les épines de
l'orgueil sans brûler
les épis du coeur, pour un monde heureux, en paix et
créateur, donc joyeux.
Un monde aimant, qui délaissera les fausses raisons qui justifiaient et
consolidaient les faux problèmes qui s' amoncellent, partageant de
surcroît, comme une évidence apaisante, les vraies ressources de cette
terre abondante, avec les bons moyens, le premier pas de la générosité.
Qu' un seul noyau de Vie
et de connaissance nouvelle du Père
et du
Frère,
si anciennes et si fraîches à la fois, restant encore à accomplir,
pouvant nourrir, édifier, comme rééduquer la multitude, qu'une seule
Parole de guérison d'âme puisse rester gravée comme un sceau qui
brûle les brumes et le front des oppositions dans un pli d'argent,
pour faire réfléchir celui qui ne croit plus au Bien et, pire
encore, en
l' homme, son frère sans lequel rien ne sera possible, aucune
entreprise, aucune transfiguration de Lumière, de Vie à long terme,
aucune association vivante, aucune évolution intelligente,
intéressante, belle, parfaite, saine et sainte donc pleinement
satisfaisante, reconnaissante des efforts co-créatifs du Père de l'Univers
et du frère, comme de l' héritage de chacun, pour les géné
rations des générations qui viennent.
Et il y a plus que le savoir dans La
Révélation d'Arès, il y a encore
le miracle d'une transmission de Feu,
dès demain encore sur le Saint
Lieu, Arès, une petite communauté de Gironde en France où le Père a
parlé, et dans le cœur de l'homme où Il souffle et soufflera
encore
jusqu'à ce Sa Vérité soit
honorée et que le monde
soit enfin
changé.
Guy de l'Hérault
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05aou12 133C4
Depuis que le Père de l'univers vous a parlé, vous avez déversé des
flots de paroles et d'écrits.
Vous avez et vous êtes le savoir, c'est pour moi indiscutable.
Ce qui est extraordinaire, c'est la force que vous mettez à rester
fidèle à la Parole contre vents et marées humaines.
C'est aussi à travers ce blog, la façon dont vous rendez hommage en
donnant une continuité de vie aux hommes et femmes du passé (parfois
lointain) ou d'aujourdhui vivant plus ou moins pleinement avant vous de
pénitence,
ce mot que le Père veut que nous fassions connaître au monde
pour qu'il change. C'est
tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment car nous ne
sommes pas encore les hommes du monde
changé, le reste viendra avec le changemment.
Le savoir qui me semblait immense s'est réduit à un clou et il m'a
fallu beaucoup de temps pour accepter cela. Si vous n'étiez pas le prophète, je me
demanderai comment vous faites pour parler autant. Je suis loin d'être
aussi bavard que vous, mais j'espère dans un temps rapproché l'être à
travers la moisson.
Je ne sais pas combien de temps il nous reste à pouvoir vous entendre,
mais sachez que je n'est plus peur qu'un jour vous puissiez partir en attendant Son Jour
au milieu de nous. Votre mission est à mon cœur accomplie; à nous
de vous montrer que nous sommes vos enfants spirituels.
Merci encore de mettre vos dernières forces à nous entraîner vers les Hauteurs.
Tony de Touraine.
|
Réponse
:
Oui, bavard mon savoir le paraît, mais c'est parce qu'on l'a fait
beaucoup taire.
Je ne bavarde pas pour bavarder, et moins encore pour bavarder
sur l'Internet que je n'aime pas, que j'utilise en l'abhorrant — Le
meilleur instrument de mensonge et de faux-semblant que l'homme se soit
donné.
J'ai été isolé pendant longtemps et je le suis toujours physiquement,
quoique
depuis quelques années on m'appelle pour m'entendre, après qu'on se fut
volontiers et longtemps passé de moi.
Vous trouvez ma mission
accomplie,
mais qu'en savez-vous ?
Très longtemps mes frères en majorité estimèrent accomplie ma
mission, parce que j'avais publié La
Révélation d'Arès, inutile "La Maison des Faucons" et
vénérable mais nominale mon existence. Ils prirent ma suite, si je peux
dire, comme bon leur sembla, me laissant dans mon coin. N'étant le chef de personne (Rév d'Arès
16/1) et respectant la souveraineté des assemblées (8/1), je
vécus dans la solitude. Je n'eus
longtemps pour m'exprimer que mon courrier et l'édition, dont la portée
et les effets ne sont pas — j'en ai toujours eu conscience — ceux du
contact direct.
Le résultat fut mauvais: Les missions de Strasbourg et Nancy
récemment disparues, celle de Nice sauvée in extremis, la mission
stérile partout ailleurs. La "mission sociale" n'avait pas fait une âme nouvelle
pendant près de quinze ans. Des frères et des sœurs finirent par se
souvenir que s'ils étaient Pèlerins d'Arès ç'avait été auparavant grâce
à ma mission à moi, si criticable qu'elle avait été, Aujourd'hui
j'ai aussi — et j'en profite — l'outil HTML pour m'adresser à ceux qui
ont un ordinateur et un abonnement à l'Internet, qui ne sont pas,
hélas, la majorité de nos frères et sœurs.
Vous êtes un Pèlerin d'Arès récent. Vous n'avez pas connu ma longue
éclipse. Je comprends très bien que mon bavardage vous étonne. Je ne
fais que répandre sur
le tard et à l'accéléré
les
enseignements (Rév d'Arès 39/1) que j'aurais dû répartir
sur une trentaine d'années et c'est grâce à cet
écritoire que le Ciel m'envoie: l'Internet. J'ai déjà 83 ans et que je
n'ai plus devant moi une trentaine d'années pour le faire.
|
05aou12 133C5
Je ne suis pas aussi acide qu'Antoine B. (133C1), dont la méchanceté
est visible, qui vous cherche des poux dans la tête (je ne vois pas en
quoi votre réponse 132C70 dénigre la femme), mais je suis de son avis
en général:
Vous êtes un religieux.
Vous avez dit plusieurs fois que beaucoup avaient quitté l'assemblée pour
fuir la "mission sociale", mais moi je suis de ceux qui l'ont quittée,
parce que vous avez stoppé la "mission sociale." Vous retombez dans la
mission religieuse.
Vous ne l'avez d'ailleurs jamais quittée. Vous êtes bien un homme
d'église, ce qui est très proche du communiste que vous aviez été dans
votre jeunesse: un homme d'idéal et qui s'y tient.
Moi, je trouve que justement La
Révélation d'Arès nous délivre de tout idéal.
Je suis de ceux qui estiment que vous avez "mal compris" cette Parole
et je vous "corrige".
Votre article sur le "savoir", sous des apparences de latitude
d'esprit, est en fait une affirmation qui ne souffre pas la discussion:
"J'ai le savoir," dites-vous.
Je prétends pour ma part que beaucoup ont autant de savoir que vous et
j'estime que le monde
changera par la somme des savoirs et non par la somme des pénitences, comme
vous prétendez.
La
Révélation d'Arès dit:
La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7), mais
elle
ne précise pas comment. C'est vous qui ajoutez que c'est par la pénitence et rien
d'autre.
La
Révélation d'Arès intégrale a été publiée en 1984. Vous
êtes et vos héritiers sont propriétaires du copyright pendant
soixante-dix ans selon la convention de Bern. Donc en 2054 elle tombera
dans le domaine public. Je crois qu'alors la liberté de s'exprimer sur
cette Parole s'exprimera de toutes les façons possibles et que les
vrais Pèlerins d'Arès naîtront vraiment à cette date.
Nabucho
|
Réponse
:
La
Révélation d'Arès dit en effet que la Vérité, c'est que le monde
doit
changer, mais, pour être tout à fait exact, elle ajoute: Je n'ai rien dit d'autre à Mes
Témoins. Ma Parole est la Loi Qui vient (28/7). Par
conséquent et contrairement à ce que vous dites, elle donne bien le
moyen du changement: La
Loi qui vient.
Or, cette Loi
qui vient est évidemment rappelée par La Révélation d'Arès tout
entière qui prescrit à l'homme un seul moyen de changement: la pénitence (30/11).
Nulle part La Révélation d'Arès ne
dit que le changement
viendra de la somme des savoirs.
Vous me cassez une dent,
mais dans ce cas le Père me donne
double et je vous clame
de deux dents que vous avez tort et que j'ai raison. J'ai suivi l'Eau sans
défaillir et pour cela le Père me donne
quatre âges (j'ai 83 ans et je suis encore vaillant).
Toutefois, Il ne
repousse pas le siffleur qui siffle avec moi (Rév d'Arès xxxi/17)...
Alors, sifflez,
mon frère, mais, je vous en conjure, soyez un pénitent !
La
Révélation d'Arès a un sens, un seul sens, et je le
donne. Comment pourrait-elle aboutir si elle avait autant de sens, que
vous appelez "savoirs", que ses lecteurs voudraient lui en
donner ?
Ta parole
est Ma Parole, Justice de juste, me dit encore ce même
chapitre xxxi au verset 10.
Si je ne croyais pas que le Père a fait de moi cette Justice de juste,
à quoi aboutirions-nous ? À la confusion totale.
Déjà que La
Révélation d'Arès me dit: Tu ne seras le chef de personne
(16/1), instituant une sage anarchie — anarkhia = absence
de chef —, que resterait-il à la société pour se guider si elle
manquait sur le très rocailleux
sentier du
changement d'une direction unique, la direction même de La Révélation d'Arès,
la direction de certitude que donne le prophète ?
J'ai la tâche très difficile, même si elle est
un honneur (Rév d'Arès
36/16, xxxvi/17), d'expliquer au monde ce que m'a dit le
Créateur à Arès en 1974 et 1977, c'est-à-dire de vivre quotidiennement
dans l'univers de Dieu, et son compagnonnage rend très ardu et
minutieux mon devoir de cerner et d'expliquer son Appel de mille
façons pour les milles états d'esprit différents qui font l'humanité.
Je m'y applique et je n'en tire nulle gloire et nul avantage et tout
repos m'est refusé à un âge où l'immense majorité de mes contemporains
est à la retraite.
Je ne suis le fil d'aucune émotion inutile ni d'aucun idéal — au sens
idéologique bien sûr —. Je m'applique seulement à suivre d'aussi près
que possible la Vérité
sous tous ses débouchés pour la multiple pensée humaine et de la
reprendre sur tous les tons, afin de toucher le plus grand nombre
possible d'humains, parce que ce qui est clair pour les uns ne l'est
pas pour les autres.
Alors, bien sûr, mon travail ainsi très varié et dans lequel je ne vois
rien de "religieux" a provoqué
une incroyable variété de réactions — Celle d'Antoine B. et la vôtre
n'en sont que des exemples que je publie quand j'ai un peu de temps —.
Au début, chaque réaction négative, méchante ou non, pouvait me faire
mal. Aujourd'hui je suis devenu impassible, tout en restant
reconnaissant aux critiques constructifs. Je regrette que vous ne le
soyez pas, parce que vous ne semblez pas comprendre que le Père m'a
montré une direction et que je ne peux que m'y tenir. Que vaudrais-je
autrement ?
|
05aou12 133C6
Je suis ravie du Pèlerinage et je voulais vous remercier pour votre
accueil chaleureux à la maison de la Sainte Parole.
Je ressens vraiment un bienfait, une nouvelle force. La pénitence devient
une vrai joie. Cette douce alchimie qui s'effectuait en moi, se tend
maintenant principalement vers le
bien.
Notre
Père me comble de grâce afin de me voir devenir une meilleure femme et
une bonne servante. Il a énormément de compassion pour les pénitents
retardataires.
Je
vais vous faire une autre confidence: J'avoue que j'éprouve une
certaine crainte par rapport à votre réaction [très prudente] à propos
de ce que je vis avec le monde de l'invisible. Mais j'ai confiance en
vous et j'ai besoin de votre avis.
Je me lance :
En 2009,
Jésus m'a parlé, j'ai su tout de suite que c'était Lui, le message
était personnel et je n'oublierai jamais ce Grand moment d'émotion.
Certes je ne l'ai pas vu comme vous, mais mon cœur me le confirme.
Depuis je reçois une pluie de grâces de Lumière
que je ressens physiquement. J'ai beaucoup douté, car après
l'évènement, les ténèbres se sont déchaînées contre moi et se sont
arrangées pour m'induire en erreur.
Et en plus, j'ai mis du temps à comprendre qu'il fallait que je change.
Je me suis beaucoup révoltée et je le regrette. J'ai été mise à
l'épreuve de différentes manières et je vous passe le reste d'autres
détails. J'ai passé des moments très difficiles.
Quand j'ai
compris que Notre Père m'aimait plus que je ne m'aimait et qu'Il
m'accordait des précieuses aides afin de me purifier de mes ténèbres et
pour que je grandisse, j'ai fini par me mettre au vrai travail de ma
vraie vie.
Mille mercis à Dieu pour Sa Grande Patience avec les pécheurs
inconscients.
Aujourd'hui, je subie toujours des attaques du Noir [Rév d'Arès xviii/10-13]
sous toutes ses formes. Mais je sais que cela est nécessaire pour mon
évolution. J'ai confiance en Dieu, Il me protège. Le monde de la Lumière participe
activement à notre évolution.
Et
comme je vous l'ai déjà confié, je ressens dans ma chair les uns et les
autres avec avantages et inconvénients. Je me sens principalement en
paix avec les petits enfants, car ils ne sont pas abîmés par la vie.
J'ai
le sentiment de n'être plus rien pour moi même. De me libérer jour
après jour de vielles peaux usées afin de laisser toute la place à
Notre Père.
Parfois je ressens Son Amour
et Sa Lumière
plus intensément en moi, prêt à m'embraser. Une joie ineffable
m'envahie car je sais qu'avec Lui, j' irai toujours dans la Voie Droite jusqu'à
la fin de ma vie.
Mon
désir le plus cher est d'aimer et servir Dieu sincèrement de tout mon
coeur et de vivre dans l'espérance de me fondre dans Son Cœur pour
toujours.
L'ascension de mes efforts m'est récompensé par Notre Père Adoré.
J'attends de mieux comprendre Sa Parole et de la vivre afin d'être plus
digne pour la moisson.
C'était important pour moi de vous exprimer tout cela avant de
m'engager comme Pèlerin.
Pardonnez moi pour la pauvreté de l'expression écrite.
Merci frère Michel et je vous dis à bientôt, je reviens du 9 au 16 août
en pèlerinage.
Je vous embrasse affectueusement ainsi que soeur Christiane.
Soyez bénis.
Pascale de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
J'en connais beaucoup qui trouveront votre commentaire religieux.
Pour
moi c'est différent. Vous êtes une parmi les nouveaux frères et
nouvelles sœurs que j'ai pu, dans le Sud-Est, pendant deux ans ouvrir à
La
Révélation d'Arès. Vous
connaissiez déjà celle-ci un peu et cela vous le devez à notre frère
Rémy, de qui avait jailli l'étincelle nécessaire, et moi, je n'ai fait
que vous approcher davantage du
Feu, de ce Feu
que vous venez maintenant prendre à Arès avec bonheur.
Comme
je le dis toujours, se faire entendre est une tâche difficile mais
toujours faisable pour le missionnaire que je suis, mais ensuite faire
de celui ou celle qui m'a entendu un Pèlerin d'Arès est beaucoup plus
long et difficile.
Vous avez compris, et votre commentaire en
témoigne, que vous n'êtes encore qu'un Pèlerin d'Arès en devenir, parce
que vous parlez encore beaucoup plus de Dieu — ce qui est bien — que
des hommes vers lesquels vous irez comme moissonneuse et que
de la grâce dont vous êtes, en fait, artisane par votre pénitence.
De tout cela vous prendrez conscience en son temps. Je me fais une joie
de vous voir dans quelques jours au Pèlerinage.
|
06aou12 133C7
Quel boulot de décapage aura fait de son vivant le frère Michel !
Les générations futures lui en sauront gré.
On peut passer sur les réactions épidermiques qui ne pourront pas ne
pas lui venir de la part de Musulmans. Ceux-ci verront [dans cette
entrée] une atteinte à "leur" Parole — mais "leur" n’est –il pas
exagéré ? — par des Chrétiens. Ceux-ci sont [d'ailleurs] déjà plus ou
moins conscients des ajouts des hommes. Mais on peut constater avec
quel sang-froid et avec quelle intelligence, le frère Michel est venu
bousculer des
vieilles interprétations qui ont déjà fait beaucoup de mal dans des
passés pas si vieux, comme les guerres de religion,
l’inquisition, les guerres de croyance toujours latentes.
Faut-il qu’il ait le "savoir" (comment Dieu aurait-Il donné le son sans
donner le sens ?) et non le "croire", qu’ont ceux qui
n’ont eu aucun rapport direct avec
Dieu et qui détractent sans savoir ! Et avec quelle force,
quelle
simplicité, il vient rafraîchir nos cerveaux et nos cœurs aliénés en
disant une évidence qu’on n’avait pas vue : Tout, dans
la Parole depuis toujours, est une alternative entre faire le bien et faire le mal, puisqu’à
l’humain a été donné le choix, avec l'insistance sur le bien préférable.
Simplisme à première vue [mais profondeur à la réflexion] !
Mais posons-nous la question, car le mal vient d’un engrenage de causes
multiples, de division, de domination, d’exploitation, de manque de
vertu, de paix, de bonté,
etc et c’est à chaque seconde qu’il faut choisir entre le bien et le mal. Posons-nous la
question : Sommes-nous
libres, ouverts ou prisonniers de notre culture, de nos
pensées, de nos
croyances, sommes-nous libres
de nos désirs ou prisonniers de nos appétits sexuels, sensuels,
matérielsnbsp;? Sommes-nous libres de nos
émotions ou prisonniers de nos peurs, de nos colères, de notre orgueil,
sommes-nous libres
dans
notre intellect ou prisonniers de nos petites connaissances, de nos
habitudes de concevoir, de nos
présupposés, sommes-nous
libres dans notre amour, dans notre
bienveillance ou prisonniers de nos
attirances, de nos préférences ?
Conséquences des conséquences de nos enfermements. Est-ce
que nous
enfermons les gens dans nos conceptions ou est-ce que nous les ouvrons
à une évolution
constante ? La Parole nous donne des recommandations. C’est
dans le fond de soi-même qu’on se reprent
petit à petit, qu’on se repent et qu’on se re-pente, qu’on remonte la
pente, avec foi et avec
Dieu, qu’on se donne de la peine pour évoluer, ce que La Révélation d’Arès
appelle pénitence.
En réalité
ce n’est pas croire en ceci ou cela qui compte mais ce qu’on devient et
ce qu’on fait. Devant une
tâche aussi démesurée, il faut une combinaison de volonté personnelle
et d’abandon à Dieu, une
combinaison de deux contraires. La prière en est l’outil et
l’expression.
Demandons-nous aussi, dans le meilleur des cas, si nous faisons les
choses par amour, par devoir-amour, quand l’envie n’y est pas, et non
par croyance et pour ramener
les autres à notre propre croyance. Sur et par la pénitence, ce changement personnel,
le monde
s’ouvrira à une évolution bienveillante et l’intelligence [se
délivrera] des cadres de
croyance et d’idéologie
octrinaires, culturels, ces cadres voulus ou consentis et le cœur ne
s’enfermera plus dans des proximités d’être, de penser, de croire.
Passons aussi sur ce que toute l’histoire
a montré. Idolâtrer l’ego, idolâtrer une appartenance collective [?]
est toujours un lieu privilégié
d’où sort le mal. Dire que le frère Michel est religieux fait partie du
particularisme des détracteurs. Le
religieux, c’est toujours l’autre ; le sectaire, c’est toujours l’autre
; le fautif, c’est toujours l’autre,
mais ce n'est pas eux, bien sûr.
Puissions-nous prendre conscience que frère Michel travaille avec
intelligence (spirituelle) au bien et à l’évolution de l’humanité.
Charlie du Nord-Pas de Calais
|
Réponse
:
Voilà un bel hymne à la pénitence,
mon frère Charlie ! Merci.
|
06aou12 133C8
J'avoue que je suis perplexe devant les critiques qui vous sont
faites.
J'ai l'impression que si vous écrivez "Bonjour, je m'appelle
Michel," certains lisent "Bonjour, ma sœur s'appelle Bernadette.". Sous
le prétexte du scandale, on vous cherche !
Moi, j'ai vu dans votre
réponse 132C70 et dans l'ensemble de vos écrits le contraire de tout
dogmatisme et une position existentielle qui ne rejette pas le
religieux (ce qui est nouveau et extraordinaire), mais qui le dépasse
et le met à bas au point de rendre son scandale même sans goût.
J'ai
été au catéchisme, et pour une raison qui m'échappe j'ai vite été
dégoûtée et scandalisée par les différences entre le bien que souffle
des mots comme: Aime
ton prochain comme toi même [Lévitique 19/34] et
ce que représente
l'Église. J'ai été scandalisée par le charabia des prêtres, mes frères,
scandalisée par les lois islamiques qui interdisent aux femmes, mes
sœurs, de conduire ou de sortir à visage découvert au delà de tout
choix libre, scandalisée par la loi des rabbins, mes frères, qui
révoque toute paix possible en Israël.
Le rejet de la religion, je l'ai
eu, très fort ! L'Injustice est si grande que de toute façon,
elle donne
envie de tout casser !
Sans l'Appel de Dieu, combien d'entre nous en
seraient restés au scandale ? Combien d'entre nous seraient restés
aveugles sur le fait qu'ils sont les enfants conditionnés par ce monde
injuste, croyant qu'ils n'ont d'autre choix que d'être son suiveur ou
son rebelle ?
Vous affirmez dans votre entrée votre qualité de prophète,
et vous nous rappelez avec amour que vous êtes le gardien, le guide de
cet Appel
du Très-Haut, tout en n'étant le
chef de personne. Qui doute de
la force des préjugés qui sèment la confusion en nous ? Nos pensées
sont
moulées au monde qui nous a engendrés et vous avez "le savoir" pour
nous amener à vivre, à exister selon la Vérité, qui est que nous sommes
en fait moulés au Créateur.
Nos têtes sont faibles.
Certains sont prêts à remettre en question le messager d'un Appel que nous
savons tous
vital.
Or, sans ce messager nous ne parviendrons pas à devenir des
hommes libres,
c’est-à-dire des hommes qui n’établissent pas le juste
concept de ce qui est religieux ou pas, de ce qui fera une religion ou
pas, mais des hommes qui sont le bien
subtil qu’aucun concept ne peut
englober et qui ne seront pas religieux. Des hommes qui aiment les
prêtres, les rabbins et les autres comme des frères enfantés par le
monde, comme eux, mais qui deviennent des être changés pour un monde
changé. Changeons
le monde, tous derrière frère Michel !
Bon, j'espère que je vous innonde pas avec mes posts. J'admire la somme
de travail que vous abattez, vos actes et vos paroles viennent de la
Vérité. Sans compromis.
Colette V. d'Île de France.
|
Réponse
:
Vous avez compris beaucoup, beaucoup de l'essentiel.
Merci, sœur Colette, pour ce beau commentaire.
|
06aou12 133C9
Première note dans ce texte très bien écrit du 4 Aout entrée 133c3
où ceux qui s'éfforcent de le suivrent règnent déjà sur la mort et sur
l'enfer.
Ne connaissant pas l'endroit exact dans la Révélation, je m'en excuse,
mais j'ai lu je cite "moi Seul tire un verrou sur les morts"
N'y voyez pas un jugement de ma part, mais juste de l'humilité, même un
être qui est un renom de bonté, d'humilté et de pénitence peut chuter
s'il n'a pas conscience de sa faiblesse. J'ai vécu trop la solitude de
"diplodocus" comme me dise mes enfants en faisant le bien, pratiquant
la générosité, ne jugeant personne, et ne croyant faire le bien par
instint et en marge de la société, car préférant une vie simple. Et
pourtant j'ai chuté, comme tout être imparfait que je suis.
Je suis à la nième relecture de La
Révélation d'Arès, pour anéantir
et casser justement les mêmes intérrogations que d'autres de ma stupide
conscience de femme, ce que je crois savoir et crois comprendre. Il
faut beaucoup d'amour et briser cet orgueil en soi pour admettre la parole du Frère
Michel et sa Vérité... J'y
réfléchis beaucoup en ce
moment, en espérant ne pas dépasser la parole car le pèlerin est un
grand "mâcheur" au sens spirutuel qui avance dans sa foi et en
assumme sa pleine image
et ressemblance.
Or, justement, comme vous l'avez fait remarquer dans cette nouvelle
entrée beaucoup de "petits" nouveaux ont beaucoup à assimiler, et je
cite les notes de la seconde théophanie. Frère michel ayant reçu le don
d'enseigner,
j'aurai une question à poser :
Qu'est ce qu'assumer sa pleine image
et ressemblance à ce Père que
j'aime tant ?
J'explique: Sans le savoir, j'étais pénitente, mais
toute
personne qui est humble peut pratiquer la pénitence, elle
sait et connaît les
lois de son espèce et faire le bien.
Mais aujourd'hui c'est différent... Comment dire ? Je suis une
maintenant,
et cette une est
en fait un "nous" dans le sens où je suis avec mon Créateur en harmonie
et à son écoute, tout le temps.
Le verset xxiv/1: Sois un dans toi ! Si ta dent mord Ma lèvre
elle tient. Si ta dent mord
ta lèvre tu es deux. Et cet autre verset xxxvi/13 je cite: Devant et revers, fils de père
(humain) et de ventre, et pourtant
fils de Mons bras (et) de ma Parole.
C'est-à-dire de ne pas faire
confiance à sa sotte (sens biblique) intelligence humaine, et de vivre
en harmonie avec le Créateur, sens à définir par le frère Michel.
Pardon pour les singes
qui vont rire, mais j'entends parfois des
réponses à des questions importantes que je me pose et ce n'est pas de
moi qu'elles sortent. À l'inverse, j'ai très mal à la tête, douleurs
qui partent aussi vite qu'elles sont arrivées, quand je lis un texte
qui
juge, qui dénigre, ou que j'ai une pensée mauvaise, ou qui ne
donne pas la première place à mon Créateur.
Bref, est-ce que je deviens dingue ?
Et afin de ne pas être découragée dès la première moisson, il me faut
cultiver mon champ
intérieur, et afin de
ne pas donner le pain avec
les pics, ni l'eau avec la bave (xx/11), et d'être formée
de la
voix du prophète
en plus du Livre.
J'espère que ce texte bien ou mal
formulé sera publié.
Estelle de Corse
|
Réponse
:
Si "sans le savoir vous étiez pénitente",
ma sœur Estelle, vous assumiez ce faisant l'image et ressemblence
du Père, et "toute personne qui est humble et pratique la pénitence" assume
de même l'image et
ressemblance du Père.
Vous avez fait, en somme, dans ce commentaire les demandes et les
réponses.
Comme vous voyez, le sentier
du salut
est très simple.
Simple mais pour beaucoup difficile à parcourir, car aimer, pardonner, faire la paix,
chercher l'intelligence
spirituelle et se rendre
libre de tous préjugés et peurs et, de surcroît,
s'efforcer de moissonner
d'autres personnes qui à leur tour s'efforcent d'aimer, pardonner, faire la
paix, de chercher l'intelligence
spirituelle et de se rendre
libre de tous préjugés et peurs constitue un engagement
noble, magnifique, mais dont la simplicité ne signifie pas facilité.
Mais si vous étiez déjà
pénitente, comme beaucoup le sont sans le savoir, alors
cela vous sera plus facile.
|
06aou12 133C10
Depuis que je connais le Frère Michel, il nous a toujours appelés à
nous déculturer. La culture divise, le savoir partagé, la connaissance
rassemblent. C’est le b-a ba de l’entrée dans la pénitence, c’est
cela,
notre mise à nu, nous revêtir
du manteau neuf, c’est nous débarrasser
de la culture religieuse, politique, sociale, etc, du monde et nous
vêtir des enseignements
de Mikal (Rév Arès 1/1
à 8).
À ce sujet, j’ai
tout de même honte, car au Frère Michel quatre années ont été
nécessaires
pour sa totale déculturation et moi, en 20 ans, je vois bien que je
suis pas
totalement déculturé. Je rame, je rame, mais, j’y travaille avec
mesure, constance, pénitence
qui est, j'en témoigne, une
joie pour
l'homme pieux.
Le Frère Michel n'est pas religieux, c'est un christ
vivant.
Mikal est
Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau.(xi/13), c'est
nous qui pouvons être religieux et c'est dû à notre non-déculturation
et le
monde, lui, est religieux à fond les gamelles. Il n'y a qu'à voir le
fonctionnement du monde, qu'à regarder un journal télévisé, c'est du
théâtre, c'est rituel, tous les journalistes ont pour ainsi dire le
même discours, les politiques pareil, c'est comme si nous étions à
l'église, tous les jours on nous fait la grande messe des généralités
quotidiennes. Je me dis que d'orgueil de refuser de voir que Dieu donne
à l'humanité un prophète
(Veillée 5) et des apôtres et les médias et
politiques le savent. Nous comprenons pourquoi le Père Aimant appelle
un petit reste de
pénitents (Rév d'Arès 26/1).
Le Père dit: À Moi la
Puissance et la Connaissance; à toi la mesure,
la patience et la piété. (Rev Arès 39/3).
Dieu nous donne un prophète
Mikal, le prophète
nous donne l'enseignement
qu'il a reçu afin que
nous le vivions et le transmettions à notre tour:
Écoute,
homme Michel,
tu ne seras
le chef de personne;
tu es
seulement le premier, comme l'aîné est premier né
de ses
frères et sœurs,
premier à
avoir reçu l'Enseignement du Père.
On viendra
pour écouter Ma Parole,
on
t'appellera pour prendre tes conseils,
non pas pour
prendre tes ordres.
Beaucoup
t'aimeront; d'autres ne t'aimeront pas;
cela ne leur
sera pas imputé à péché
s'ils
obéissent à Ma Parole.(Rév Arès 16/1 à 3).
Le monde et sa vallée
grasse (Rév Arès 26/4) nous donnent leurs enseignements,
ceux du
mauvais choix d’Adam (Rév
Arès 2/1 à 5), leurs enseignements ne sont
que des généralités, illusoires, mirages. Ils sont faits pour nous
soumettre à leurs pouvoirs de domination, de spoliation, de mensonges,
d’idéologies, etc. Ils ne sont pas faits pour nous faire penser,
réfléchir, créer, imaginer, changer, aimer, pardonner, être humbles,
sages, aimants, pardonnant, vertueux, libres de tous
préjugés, pieux, etc.
Les enseignements de
Mikal, c'est la Parole pure,
rafraichissante.
Les enseignements du monde ne sont pas fait pour nous faire changer,
pour changer
nos cervelles ramollies par le péché
(Rév Arès 10/12), c’est tellement évident lorsqu’on a lu La Révélation d’Arès,
qu'on a eu la chance
d’avoir vu, entendu le prophète,
lu ses enseignements,
lu le Coran, la
Bible, rencontré, échangé avec des Pèlerins d'Arès sur la hanche du
prophète, le petit
reste qu'il rassemble et que nous cherchons (26/1).
Avant La Révélation
d’Arès, je n’avais aucune connaissance, aucun
savoir, j’étais totalement ignare en toutes choses, ignare, je le suis
un peu moins grâce à l'accomplissement de la Parole de Dieu, aux
enseignements du prophète, à la moisson.
La
Révélation d’Arès pure
seule, l’Évangile Redonné à Arès, le Livre sans les parenthèses et
sans les annotations seraient très difficiles à comprendre pour nos
faibles
lumignons (Rév Arès 32/5), heureusement que le prophète a mis
les parenthèses et les annotations en ce qui me concernant, elles m’ont
enrichi fortement et m'enrichissent à chaque relecture, ainsi que les
enseignements : "Et ce que tu auras écrit" [m'ont donné des]
connaissances que je n’avais pas auparavant, les annotations de
l’intégrale [édition 1984], celles de l'édition bilingue 1995 (Les plus
complètes pour l’étude de
la Parole) et l'édition 2009 m’enrichissent en permanence et cela pour le prix
d’une pénitence, de la prière d’accomplissement, de la Moisson.
À ceux qui résistent à l’Appel du Père Aimant, à Sa Lumière, à ceux qui
se posent
encore la question : "Un prophète pourquoi et pour faire
quoi ?" [je dis que] la
réponse est tellement simple: Un prophète pour nous enseigner la Vérité
qu’il a reçue personnellement du Père
de l’Univers et qu’il nous
transmet avec amour évangélique et constance depuis 1974, qui nous
enrichit du savoir qui nous est accessible pour atteindre les Hauteurs
Saintes, rétablir Éden en nous et autour de nous.
Mikal qui nous
enseigne à réveiller en nous-mêmes par nous-même l’image et
ressemblance (Genèse 1/27) et c’est déjà beaucoup,
alléluia !
Mes pieux
(é)lèvent ton signe, le faucon sans peur. (Le faucon survole) la vague
(qui) bave (par-)dessous; il (la) voit (petite comme) un pois. La Mer
noie la raie (et) le(s) guetteur(s). La Mer (sou)lève les frères
(comme) la fane. Le roi blanc, le roi (qui) a la peau lourd(e, est mis)
nu. Mikal a le Blanc; voilà le retour ! (Rév d'Arès xLv/20 à 25).
Concernant le célibat, c’est un état pour des sœurs et frères dont
beaucoup souffrent. Nous ne sommes pas faits
pour vivre seuls, il n'est pas facile de faire la rencontre avec un
engagement comme le nôtre.
Je témoigne que jamais, le Frère Michel n’a
encouragé la chasteté bien au contraire. Il nous a toujours encouragé à
avoir une épouse, un époux. Il a d'ailleurs plusieurs fois manifesté
sont étonnement que beaucoup de célibataires ne soient pas en couple.
Le
couple est l'état ou la pénitence
et le prophétisme prennent leur
pleines force d’ascension,
d'accomplissement,
ne plus rien être pour
soi-même, c'est mourrir à soi-même pour renaitre et ne former qu'une
seule chair.
Je suis célibataire, loin d'être un exemple,
car je n'ai
eu que de courtes histoires en état de péché, de
non-conscience de la
grandeur de l'union des chairs (Rév
Arès 33/ 21 à 22). C'est le passé,
aujourd'hui, je me sens mûr, prêt pour partager ma vie avec une sœur,
vivre pleinement la Parole, les enseignements
de Mikal
et si le jour où
je fais la rencontre d'une sœur, après une période de connaissance de
l'un et de l'autre sans connaitre nos chairs. Si Mikal considère
possible de faire des épousailles
(Et ce que tu auras écris 1989 page
258), étant bien conscient que les épousailles sont un
état particulier
et pas obligatoire et si l'aimée le désire aussi, je serai patient pour
cela et toujours sur la
hanche du prophète.
Je ne cache pas que je
cherche et il est clair que je souhaite que ce soit une sœur engagée,
missionnaire, priante, à l'écoute des enseignements de Mikal, faire la
rencontre, partager sa vie au service du Père de l’Univers,
cela
demande patience
et foi. J’ai la foi et le Père sait ce que
chacun de nous a besoin avant même qu’on le lui demande.
Non Mikal
n'est pas religieux: Le(s)
frère(s) pren(nent) ta voix; le Bon
(t')écoute aussi, il dit: «Tu es le juste, la bonne pensée.
(xxxvii/9).
"La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme
est
capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en
Bien (Rév d'Arès 28/7), en Bien exclusivement (Michel Potay)."
Didier.Br d'Ile de France.
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06aou12 133C11
Vous affirmez: "J’ai le savoir" dans cette entrée 133.
J’aime cette
Force divine, cette grandeur spirituelle qui sort de vous, de la Vie,
de votre enseignement.
Vie
qui émane de vous comme un diamant aux
reflets indénombrables comme des perles
d’eau du Ciel (Rév. d’Arès xlv
/17).
Vous serez sauvé, mais nous devrons passer par la mort.
Nous serons
sauvés aussi si nous accomplissons
la Parole, mais il nous faut sauver
le monde en l’invitant à changer
en bien, à faire au moins tout ce que
nous pouvons mais pas moins, sinon nous serions égoïstes, ce qui serait
contraire à la Parole.
Ce que dit le Créateur dans La
Révélation d’Arès (ii/1): J’ai Je suis, ou
encore: Sois un dans
toi (xxiv/1).
Prophète
Mikal, vous êtes la Vérité
et la Vie,
vous avez mis votre main
sous la Main
du Créateur (Rév.d’Arès
iii/1).
D’ailleurs, lorsque nous
prononçons la prière Père
de l’Univers trois fois le jour, une fois la
nuit [Rév d'Arès 12/4-5] et même plus si on veut, à la fin
de la prière nous disons:
Ta
Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière; afin de faire vivre
le Père en
nous. Je ressens que vous avez toujours en vous le Créateur.
Nous
aussi, nous pouvons Le faire vivre complètement en nous, nous, simples
hommes et femmes de ce monde comme notre prophète Mikal, en mettant nos
pas dans Ses Pas, et en nous abandonnant complètement à la
Parole du
Créateur en toute confiance.
À propos des attributs de Dieu :
Ta Sainteté.
Dieu seul est Saint. Les religions ont sacralisé beaucoup
de personnes, il n’y à qu’à lire les calendriers des P.T.T tout les
prénoms humains ont comme base des saints. Il n’y à aucune église qui
porte le nom de Dieu, le mot saint dans le langage culturel n’est pas
celui du Père. La Sainteté
à laquelle nous aspirons, nous pèlerins
d’Arès, c’est d’éradiquer complètement le mal en nous. Peut être y
arriverons-nous, avec pugnacité, constance, jusqu’à notre mort
physique, en redevenant le fils ou la fille du Père, son image et
ressemblance
Ta Puissance.
En accomplissant chaque jour la Parole, nous acquérons
par notre pénitence
une âme
forte, la clairvoyance, la Force
spirituelle pour nous
changer et changer le monde (28/7) par
notre action indispensable de moisson.
Ceux que la société considère
comme puissants le sont dans des rapports de dominateurs à dominés,
comme
dans le règne animal. Dominer, commander, s’imposer aux hommes contre
leurs volontés, leurs libertés, n’est pas l’amour.
Ta Lumière.
La lumière de l’humilité nous permet de voir nos péchés,
nos manquements à la Parole, à l’amour du prochain. Il nous faut
rayonner de tout notre être, acquérir la Lumière du savoir.
Merci prophète Mikal.
Simone du Centre.
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06aou12 133C12
Entrée 133 : "La
Révélation d'Arès n'est pas une Pensée.
C'est la Vérité
et encore ! la Vérité
qui n'est pas, mais qui pourrait
être: le monde changé
(Rév d'Arès 28/7) en bien. Autrement dit, c'est
le savoir de ce qui doit être, mais pas ce qui est et qui ne sera
peut-être jamais si le péché
des péché (38/2) survient avant que
n'advienne le changement."
La
Révélation d'Arès c'est la Vie du Père de l'Univers
qui vient à l'homme.
Cette Vie,
l'homme veut ou ne veut pas y avoir accès. Il a le choix.
Je veut y avoir accès.
Dans ma prière, à la maison, je cherche Dieu
physiquement dans Sa Parole. Je veux L'entendre ou Le sentir par ma
chair, c'est ma façon de faire.
Dieu dit dans La
Révélation d'Ares (xxxiv/12) : (Même) Mikal ne cherche
pas le Fond. Ouvre tes veines ! Dis(-Moi:) "Entre !"
Alors je m'adresse au Père qui est en moi et au dehors: " Puisque Tu
existes, que Tu as vraiment parlé à Arès, Tu es là, ici et
maintenant, Tu es vrai, Tu agis en moi pour m'aider à changer et pour
que je trouve la volonté, le courage de moissonner les
autres hommes."
Pour que Tu entres dans
la faille (Rév d'Ares xxxvi/01) et fasses une
brèche dans ma surdité humaine qu'à mon tour grâce à Toi, Père de
l'Univers, je fasse une brèche dans la conscience de mes
frères humains.
C'est l'enjeu du bonheur terrestre.
Quand je déploie ma volonté de connaître le Créateur, Il me fait
vraiment vivre des choses dans ma prière et parfois dans d'autres
moments de conscience, mais c'est toujours parce que je garde ma
volonté
de Le faire vivre en moi, comme Marie, qui a porté Le Père en elle, l'a
mis au monde, allaité, vêtu (Rèv d'Arès 11/02).
Quans j'écris, je me souviens de ce vécu et c'est pour cela que je peux
l'exprimer. C'est ce vécu aussi qui me permet de garder ma volonté de
rechercher le Père.
Rechercher le Père pourquoi faire ?
Avant, je le faisais égoïstement
pour moi-même comme une croyante traditionnelle, maintenant je veux Le
faire vivre
en moi pour le rendre visible aux yeux des hommes par mes
bonnes actions (Matthieu
5/16), par un comportement de juste (Rév.d'Ares
29/06), que les gens que je rencontre sentent qu'ils
possèdent une
autre nature et que le monde fasse un changement radical
de direction,
que l'Homme devienne le digne Fils Spirituel, Responsable, Aimant de
ses frères et de leur maison, la Terre, pour y accueillir L'Invisible
Créateur qui souffle en
silence dans les poitrines.(Rév d'Arès 4/11).
Je ne veux pas rester otage du monde et des dominateurs, je
n'ai donc
pas d'autres choix que de
me changer et de rechercher activement mon
Créateur en moi, celui qui est plus
proche de moi que ma veine
jugulaire (Coran 50/16). Celui qui rend mon regard perçant
et
m'élève
comme une tour. (Rèv d'Arès 33/04).
Évidemment je n'en
suis pas là, mais je cherche.
Puis-je dire que j'accomplis ?
Dieu en moi et ma connaissance des hommes, c'est le savoir que je
cherche à acquérir et j'y mettrais toute une vie.
C'est ce vers quoi
j'oriente ma pensée tous les jours. Ce ne sont que des mots. Je n'ai
que ma volonté pour que cela devienne et reste Vie, vivant en moi
et
dans mes actes.
Seul ma vie convaincra l'homme qu'un autre monde est
possible.
Dans son enseignement
frère Michel ne cesse pas de parler du "vécu" de nombreuses façons. Ce
vécu, la connaissance de Dieu en soi : "La vertu, l'ascencion,
c'est pour maintenant" ("Et ce que tu auras écrit"
1990).
Sans frère Michel est son enseignement,
pas de Pèlerins d'Ares.
Sans Pèlerins d'Ares pas d'apôtres de Dieu pour rétablir la Vérité
telle que Dieu la redonne à Arès.
Faire Vivre le vrai Dieu, Le Père
Aimant, Le Père
Juste. C'est à nous de le recréer sur terre par notre
vécu, notre vertu. Créons
une autre vie irrésistible: Le
frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie " (Rev d'Arès xix/25-26).
Et
c'est vrai, frère Michel donne la Vie
et à sa suite nous la donnerons au
monde. Stimulons nos vies spirituelles.
Je ne veux pas mourir, je ne
veux pas que le monde meurt, que l'homme devienne un animal.
"L'homme animal et l'homme spirituel: deux hommes plus différents l'un
de l'autre que ne sont l'oxygène O2 et l'ozone, ceependant faits des
mêmes atomes" (article "Vertu", "Et ce que tu auras écrit 1990, page
58.)
Une Stéphanie d'ile de France.
|
06aou12 133C13
L'histoire d[u roi] Saül [1Samuel ch. 8 à 31] semble montrer
l'importance de l'obéissance aux Yeux du Père. Le Père avait
choisi Saül en le montrant à
Samuel pour répondre à la l'insécurité d'Israël et son
incapacité à retrouver la filiation directe par le témoignage du
prophète,
après lui avoir demandé de préciser tous les risques qu'un
tel choix lui ferait encourir. Car, sans doute, les efforts pour faire
retrouver Éden, non content d'être déjà difficile à cause des rivalités
de la division, n'en seraient sans doute que plus risqué et compliqué
au fil du temps.
Il ne se trompait pas et encore une fois l'amour d'un Père trop aimant
a fait "avec" les erreurs de Ses fils.
Je crois avoir compris par ce
pan d'histoire, en cette période de Pèlerinage, que pour
avoir voulu faire les choses à sa manière et comprenant les complexités
au fil du temps d'une telle désobéissance, le Père regretta d'avoir
choisi ce premier roi et désigna ensuite David à Samuel.
La Sagesse du Père et Son Amour incommensurable offrait à Son Peuple, à
cause de sa faiblesse un roi de chair le protégeant et Le
représentant par l'obéissance, qui garantissait la Voie Droite pour
retrouver la filiation et la possibilité de surcroît d'en
faire retrouver à l' homme sa plus grande liberté, celle qui était
perdue
depuis la chute d'Adam.
L'ambiguïté et l'interprétation du mot "obéissance" avec sa
déviation et perversion continuelle au fil des siècles nous a conduit
jusqu'à aujourd'hui non seulement des roi blancs aux roi
noirs, mais aussi à la division elle-même de ces rois
déchirés entre eux comme
entre leurs peuples avec un Éden qui est toujours à venir,
dans un confort de savoir qui évolue lentement à cause des
contradictions, mais qui reste quand même de surface.
Guy du Languedoc
|
06aou12 133C14
"J'ai vu l'homme qui a vu Dieu, et il m'enseigne," dis-je souvent à
mes collègues universitaires devant qui je peux témoigner quand ils
daignent
ouvrir une brèche.
Oui, Nabi bien
aimé, comment puis-je rendre
témoignage du Père et de sa Parole sans rendre temoignage du
prophete ?
Le prophète m'enseigne
et me donne la Vie,
comment ne pas le bénir ? (Rev
d'Arès 29/25-26).
Lorsque vous serez parti, il y aura toujours
des hommes et des femmes de bien,
prêts a défendre
la Lumière
de La Révélation d'Ares
[et de l'arracher] des mains du
coucou
(i/10, xxi/1), mais aussi de ces innombrables
contradicteurs aux intentions
aussi nombreuses que les
reflets des roches.
La permanente insurgeance
monte en nous. Elle nous donnera l'amour pour forcer les hommes a
revoir
leur vie.
Vous n'etes pas un religieux, vous êtes un homme
fondamental.
Juste une petite question, Frère Michel:
Quand les
Pèlerins d'Arès moissoneurs verront-ils le Père tout puissant
qu'ils chérissent tant ? Devra-t-on attendre le Jour de la
Resurection
(jour de triomphe du bien
sur le mal) ou simplement la longue période
d'absence (mort physique) ?
Puisse le Très-Haut qui vous a
visité vous aider à réaliser l'ardeur de notre amour envers
vous (moi, mes frères, mes sœurs et mes parents).
Post-Scriptum: Pardonnez mes fautes. Mon clavier ne me permet pas les
accents.
René O. en Grande-Bretagne
|
Réponse
:
Ne vous inquiétez pas, frère René. J'ai l'habitude de rectifier les
orthographe et grammaire d'une quantité de commentaires pour les rendre
compréhensibles à nos lecteurs, nombreux, chez qui le français est
seulement seconde langue et qui ont besoin de lire du bon français pour
comprendre ou déchiffrer.
J'ai mis des accents partout où votre clavier anglais ne le permet pas.
Votre commentaire me touche beaucoup. Je connais votre grande foi ainsi
que celle de votre nombreuse famille. Merci.
|
06aou12 133C15
Le faucon
dort sur Ma main, dit La
Révélation d'Arès [xLv/26].
Le faucon du roi est un oiseau de haut vol et noble. Le faucon pèlerin
par
sa hauteur de vue et sa rapidité à attaquer (buffeter) le mal sous
toutes ses formes — à ne pas confondre avec "forme" : sa femelle
royale,
n'est ce pas sœur Christiane ? Un grand modèle à mes yeux,
cette humble et belle, femme de prophête.
Il y a des hommes
qui le confondent encore avec le pigeon, des vrais c...
pour moi, c'est des oufs, des boffs !
Là Frère Michel a
l'impérative mission sacrée de buffeter ces mâles en colère étouffés
par leur quant-à-soi et leur orgueil démesurés et de leur
voler dans les plumes non sans amour divin. L'Aigle, c'est
Dieu, le Père de
l'Univers [12/4], il vole avec son faucon préféré en
lui volant
dans les plumes au tout début, lors de son éducation, il est
relié direct, sans fil !
Le Père lui a carrémént foutu une
baffe d'amour paternel à frère Michel [5eme théophanie, 22/11/1977]
encore attaché à ses
principes religieux.
Y'en a raz le bol des coqs de basse cour qui ont
la prétention de tout savoir et de mieux interpréter la Parole que le prophète. Mikal se
tue à nous transmettre depuis plus de trente ans — pour ma part je suis
un petit pigeon voyageur, nomade, libre sauvé
par cette parole d'Amour et de Vie et
j'essaye de
transmettre de ci de là, partout où je.suis missionnaire.
En tant que
dessinatrice, c'est un oiseau passionnant à reproduire, puissant par
ses pattes et hors du commun et si les rois interdisaient en France la
chasse et l'élevage du faucon, c'est dire l'admiration qu'ils
avaient pour cet oiseau libre,
non domesticable, hors du commun,
qui habite sur les hauteurs montagneuses et la race fut sauvée dans le
Jura par un homme intelligent et patient et plein d'amour pour les
élever et les étudier. Le fauconnier était tout dévoué à son oiseau et
fidèle. c'est grâce à de nobles arabes que la race a été
sauvée après 1789, car le peuple en supprimant toutes les têtes
royales ont fait disparaître les faucons.
Merci, mon noble faucon
Mikal, que j'admire pour sa patience infinie, son
exemple d'homme
pénitent accompli, de me maintenir debout malgré
toutes mes
faiblesses immenses dues à ma solitude d'âme seule (de
femme seule) mais
j'ai fait le choix en 1992 de suivre ad vitam eternam, le prophète et
d'accepter en pardonnant de tout coeur à l'homme que j'aimais que
j'avais épousé devant Dieu, de m'avoir quittée car, pas prêt à
travailler et (à "naître" plus rien pour lui-même) avec un prophète, mais mon époux avait à
l'époque 1986-1987 tout
mis de coté malgré les cracks boursiers de 1988, j'en suis le
témoin vivant, de quoi construire un gîte pour la fameuse
"Maison des Faucons" non réalisée à cause de notre impénitence
particulière et générale et de la guerre des coqs que se jouaient les
frères engagés à travailler pour Frère Michel: Avoir le prophète pour eux
seuls, pas besoin d'un psy pour en conclure
du manque d'un père
au départ dans leur leur vie (c'était mon opinion) et
ce qui n'enlève rien de leurs
qualités à chacun et du temps que mon époux a donné à
Arès durant un an et demi, puis dans les premiers ateliers du
"Miel"
à Paris après avoir pris
le genou du prophète, lui avoir
demandé pardon, car il n'a
jamais douté de la parole
de Mikal = Ma Parole.
Merci aujourdh'ui, car
j'ai pu comprendre beaucoup de choses dans ma solitude, non stérile en
fait, et je tiens à lui dire merci à cet homme que j'aime
comme un frère et un ami sincère. Mon cœur est prêt, mon cœur est fort
en rentrant de ce Pélerinage 2012.
Je continue de planter la Parole
sur le sol parisien tous les jours que Dieu fait et de la traduire
aussi par des dessins compréhensibles par chacun pour faire
renaître les fleurs du
jardin qui ne fâne pas, qui sont enracinées
dans le cœur de chaque homme vivant. Il n'y a qu'un
seul Jardinier et chacun est une fleurs unique et magnifique pour moi,
s'il
suit, les yeux fermés, la Parole de Mikal, le prophète des XXème et
XXIème siècles.
Préparons une fête des artisans du beau soyons des "pro-fête pardon,
des prophètes (pros de la grande fête fraternelle,
universelle des hommes redevenus frères aimants et le Grand
jardin Eden commencera à montrer ses premiers bourgeons au
printemps spirituels du pélerinage 2012.
Post Scriptum: Il paraît que les voyants voient la fin du Monde pour
Noêl
2012. Je préfère, prévoyante —c'est mieux pour moi — que le Père nous
invite à créer un nouveau monde, heureux,
joyeux, plein de jeunesse, un festival permanent.
Effectivement, ce sera la mort d'un monde mort du
manque d'amour et de créativités depuis des siècles.
Aimer
pardonner créer, ne pas juger, bref, des pénitents joyeux
d'être dans le seul mouvement jamais au chômage... pour l'éternité.
Merci mes z'oisilons, mes jeunes frères depuis 25 ans, qui prendront le
relais prêts à s'envoler de leurs ailes d'anges quand
l'heure venue sera où mon faucon
royal, Mikal,
ira rejoindre le Père
de l'Univers, les yeux dans les yeux, la main dans la Main, cœur contre
Cœur.
Mamy Nico de Montparno (Île de France)
|
06aou12 133C16
Les bras m'en tombent !
On ne sait pas si on doit en rire ou en pleurer :
La tomate est-elle chrétienne ?
Un groupe d’extrémistes musulmans a mis en garde contre la
consommation de tomates. Pas pour des raisons sanitaires, mais bien
parce que les
tomates seraient chrétiennes.
Le groupe salafiste Popular Egyptian Islamic Association a
appelé les fidèles à ne plus consommer de tomates. La raison n’est pas
une "éventuelle
contamination", mais plutôt religieuse.
En effet, lorsqu’on coupe une tomate en deux (voir photo), on
aperçoit une croix.
La tomate serait donc
chrétienne et de ce fait à
bannir de "vraies" tables musulmanes, se justifie le groupe de
salafistes.
Pour rappel, la tomate est un fruit
ramené de la partie nord de l’Amérique du Sud par les Espagnols au
XVIème siècle. Si elle devait avoir
une vie spirituelle, elle serait donc logiquement d’une
religion précolombienne.
Diffusé via la page Facebook de
l’association, le communiqué indique qu’il est interdit de manger des
tomates parce qu’elles sont chrétiennes :
"La tomate loue
la croix au lieu d’Allah et dit qu’Allah est trois (ndlr, en référence
à la Trinité).
"Qu’Allah nous vienne en aide ! Je vous implore de diffuser
cette photographie, car une sœur de Palestine a eu une vision du
prophète d’Allah. Il
s’écriait, mettant en garde sa nation contre leur consommation.
"Si vous ne diffusez pas ce message, sachez que c'est le diable
qui vous en aura empêché."
Les commentaires ont
immédiatement fusé sur
Facebook et la dérision a été de mise.
Un internaute a par exemple proposé aux membres de ce groupe
de consommer des croissants au jambon à la place !
Revenant sur ses recommandations, l’association a
alors précisé qu’elle n’interdisait pas la consommation de tomates,
mais qu’elle enjoignait de ne pas
couper ces dernières dans le sens laissant apparaitre la croix.
La connerie n'a pas de limite. En voila une preuve
supplémentaire.
Mary de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Cette tomate est absolument hors sujet, sans le moindre rapport avec
cette entrée 133.
Mais il faut bien rire un peu.
|
07aou12 133C17
J'ai découvert il y a peu de temps et j'ai lu La Révélation d'Arès
dans son édition 2009. Je l'ai trouvée dans la bibliothèque de mon
grand-père mort l'année dernière.
À la page 4 j'eus la surprise de découvrir que ce livre n'était pas
nouveau et avait été l'objet, depuis 1974 — 35 ans ! — d'éditions
diverses, dont je n'avais jamais entendu parler. Je fus, étant
étudiant, employé un temps à la bibliothèque de l'Université de
Nanterre où je n'en entendis jamais parler et que je ne trouvai sur
aucune liste.
Il me semble que cet ouvrage mériterait une diffusion beaucoup plus
large que celle très limitée qu'il a aujourd'hui.
Ayant découvert votre livre, j'ai découvert votre blog (toujours page 4
de l'édition 2009) que je suis depuis quelques temps et j'ai lu hier
soir votre entrée 133 "savoir".
Dans cette entrée vous parlez d'autorité. Vous y dites avec une
assurance et une paix
olympiennes: "Concernant La Révélation d'Arès
ai-je le savoir ou seulement un savoir parmi d'autres ? J'ai
le savoir. Je l'ai reçu en même temps que la Parole."
C'est la première fois, me semble-t-il (mais je
n'ai pas une connaissance approfondie de votre blog, source énorme
d'infomation vous concernant) que vous parlez avec cette autorité. Vous
êtes d'une nature plutôt modeste comme cela ressort de vos très
abondantes réponses aux commentaires depuis 2006.
Je devine sans mal que cette entrée est venue de votre clavier après
trente-huit ans de l'assommoir des constestations et fustigations de
toutes sortes qui ont traversé vos oreilles, vos yeux, votre cerveau,
assené par tous ceux qui vous rejettent et qui sont certainement
largement majoritaires parmi vos correspondants.
Je vois cette entrée comme une solennelle fin de non-recevoir de la
contestion. Vous dites en somme: "Basta cosi ! Personne ne peut mieux
que
moi savoir ce que dit La
Révélation d'Arès."
Cela ne fera pas taire les contestaires et ceux qui sans vous contester
vraiment n'aiment pas votre manière de vous exprimer et probablement
surtout n'aiment pas l'extraordinaire constance que vous mettez à
défendre noblement votre cause.
Oui, je trouve noble votre écriture. À la bonté et à l'indulgence vous
ajouter une fermeté étopnnamment cohérente chez un homme qui écrit
aussi abondamment et diversement que vous sans jamais se contredire.
Je ne suis pas historien, mais je travaille dans un domaine proche de
l'Histoire, et je pense que ce blog va intéresser mes collègues
historiens au plus haut point. J'en ai rencontré un pas
plus tard qu'hier soir, je lui ai parlé de vous. Il n'avait
jamais entendu parler de La
Révélation d'Arès et de son témoin. Mais le historiens ne
travaillent que sur l'Histoire connue. Rares sont les chercheurs et les
découvreurs dans leur domaine. Sans doute le CNRS, mais ils ont
sûrement déjà pris contact avec vous depuis longtemps.
Édouard L.
|
Réponse
:
Non, personne du CNRS n'a jamais pris contact avec moi depuis
trente-huit ans.
Remarquez bien qu'il existe, paraît-il, un gros dossier me concernant
aux Renseignements Généraux, mais en trente-huit ans je n'ai jamais vu,
et aucun de mes frères ne m'a dit qu'il avait jamais vu, l'ombre d'un
agent des Renseigements Généraux. On peut logiquement se demander ce
qu'il y a dans ce dossier: Outre quelques tracts de nos missions,
quelques bobards et rumeurs, pas
grand chose, quoi !
Si la grandeur d'un homme se mesurait au poids de la contestations et
surtout de l'indifférence qu'il suscite, alors je serais très grand.
99,9% de l'humanité me conteste et surtout m'ignore. Il n'est que de se
rappeler que les années 1974, 1975 et 1976 La Révélation d'Arès,
alors L'Évangile Donné
à Arès (Le Livre ne devait s'y ajouter qu'en 1977), fut
refusée par 47 éditeurs — refusée même "à compte d'auteur" — et que je
dus l'éditer et la diffuser moi-même.
C'est toujours la même situation aujourd'hui.
C'est une association: ADIRA (Association pour la Diffusion
Internationale de La Révélation d'Arès) qui se charge de cette tâche
d'édition et de diffusion.
Notez bien que dans les années 1974-1976 j'eus, outre la surprise
de découvrir que personne ne voulait éditer un texte aussi important
que La Révélation
d'Arès, la surprise d'apprendre qu'en France quantité
d'ouvrages émanant de certaines personnes, groupes, partis ou
même églises étaient également refusés, et depuis longtemps,
par l'ensemble des éditeurs. Par exemple, le Parti Communiste Français,
même à ses heures de gloire (quand 1 Français sur 4 votait communiste)
avait toujours dû s'éditer lui-même: les "Éditions Sociales", ou
l'Église Catholique avait dû se doter d'éditions maison comme "La Bonne
Presse", "Bayard", etc.
Ce qui, me concernant, a rendu possible l'ignorance qu'on a de moi,
c'est l'extériorité que j'ai toujours montrée par rapport à
l'événementiel. Je n'ai jamais participé à aucun événement social,
historique, etc. On ne m'a jamais vu dans des cortèges, des grèves, des
meetings, etc., et cela pour une raison simple, c'est que La Révélation d'Arès
elle-même prend ses distances avec tout ce que vous appelez l'Histoire
dans votre commentaire. Ce n'est pas que je sois indifférent aux
protestations, aux luttes, aux souffrances, aux dangers dans
l'humanité, mais je sais que leur solution n'est pas dans les
manifestations qui les dénoncent, mais elle est uniquement dans le changement de vie
de chaque être, qu'on appelle pénitence,
et dans le somme des changements
de vie dont
seulement peut résulter le
changement du monde. Cette perspective me place et place
tous mes frères en dehors des courants en vue actuels. Cela nous rend
très peu remarquables en dehors de notre présence missionnaire dans la
rue.
Certes, la question reste posée: Sous quelle forme les Pèlerins d'Arès
peuvent-ils entrer en politique ? Je pense qu'une réponse
convenable sera donnée un jour à cette question, mais il faudra
évidemment changer quelque peu le sens donné aujourd'hui au mot
politique. Pour l'heure notre mouvement traverse le désert de sa propre
naissance, mais chacun réfléchit chemin faisant. Nous regardons
l'Histoire depuis ses marges, sans y entrer, plongés à notre corps
défendant dans la tâche difficile de notre accession à un état de pénitence assez
remarquable pour être remarqué un jour. Il le sera et commence même à
l'être.
Nous avons souci de garder, pendant tout ce temps de formation
difficile, notre intégrité. Pour nous garder de la barbarie qui nous
entoure, nous avons adopté cette prudence
que le Père nous recommande (Rév
d'Arès 35/10). Prudents à l'égard de toutes les idées et
attitudes en vigueur, de toutes les idéologies (il y en a encore,
larvées mais solides) et dogmatismes.
Aussi, mon entrée 133 que vous trouvez exprimée "avec une assurance et
une paix olympiennes" est, à mes yeux, seulement marquée d'une
très ferme prudence.
Ceci dit, nous avons besoin de frères. Venez
nous rejoindre ! Notre local parisien est 32 rue Raymond Losserand.
|
07aou12 133C18
Un jour, mais je ne sais plus
où, vous aviez écrit quelque chose comme:"Si La Parole est un Jardin, le prophéte en est le
jardinier." Ceci en parlant de vos annotations.
Je
crois, en effet, que vos annotations sont œuvre de ce jardinier que
j'imagine avec un grand chapeau, ses outils à portée, les mains
plongées
dans la terre et qui connaît la vertu du fumier et des saisons.
Ce
jardinnier du Père nous apprend à vivre ce Jardin qu'est La
Parole.
Certains ennivrés par trop de savoirs avaient rendus ce Jardin
étrange, sinistre par endroit et semblant si dangereux que, sans eux et
leurs recettes ,nous ne pourrions que nous y perdre. Vous, vous nous Le
rendez clair et odorant comme en un matin de printemps.
Puissions nous
avoir la sagesse d'apprendre de vous, afin que le monde ne manque plus
de jardiniers.
Philippe N. de la Vallée du Rhône
|
Réponse
:
Nous sommes de vieux compagnons, mon frère Philippe. Je me souviens
encore du temps où vous veniez à Arès avec votre guitare, celle avec
laquelle vous chantiez pour faire la manche à la terrasse des cafés, je
crois.
Vous n'avez jamais manqué
d'être un soutien pour ma mission et je vous sais gré de cette très
grande fidélité.
J'ai été, cette année 2012, ému de vous revoir à Arès faire votre
Pèlerinage.
Merci pour ce très beau commentaire.
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07aou12 133C19
Je trouve passionnante la question du savoir spécifique que vous portez
en vous — Ta pante
coûte (plus que) le(s) musée(s). (Rév d’Arès xxxvi/23) —
car elle aborde un aspect du vécu prophétique, extraordinaire au sens
plénier de terme.
Vous abordez ici entre autres aspects la question du savoir qui est
passé en vous par l’expérience surnaturelle. "Le sens profond des
phrases très courtes est perceptible au témoin
simultanément: Tandis que j'écoutais, je comprenais tout. Le
sens m'entrait par la poitrine ou par le cœur — pas par la tête —, par
bouffées comme une fumigation parfumée (Michel Potay)."
Votre contact direct avec le Créateur vous a chargé d’une connaissance
unique et a quelque part changé votre nature d’être humain ordinaire en
"nature d’être humain prophétique", même s’il a fallu par la suite
toute la pénitence
pour métaboliser, fixer et même développer ce savoir.
Concernant la conscience collective vous écriviez déjà dans "Le Pèlerin
d’Arès 1989": "Le prophète accède à une perception longtemps
impartageable. À quoi lui sert-elle alors ? À ouvrir son
esprit aux
problèmes que l’absence d’une telle perception pose à l’humanité pour
mieux l’enseigner. Dans le prophète Dieu a déposé un Message secondaire
à la fois plus intérieur et plus pratique que la Parole, laquelle
restera toujours plus ou moins immanente à l’Absolu. De ce Message les
hommes auxquels est envoyé le prophète doivent se pénétrer clairement
pour l’appliquer à leur comportement, sinon ils n’accompliront pas
l’effort créateur que Dieu exige d’eux — Se sauver, c’est se créer."
C’est ce que n’ont pas perçu les commentateurs qui vous reprochent
de mal interpréter La
Révélation d’Arès. Ils la comprennent et la regarde à
travers le filtre déformant de leur esprit en
oubliant qu’une partie du Message de Dieu n’était pas verbale mais dans
l’expérience elle-même, au delà des mots et au-delà de l’intellect.
C’est pourquoi le prophète
acquiert cette perception spécifique.
En
réalité, vous êtes le prolongement vivant des apparitions [de Jésus] et
des
théophanies et on peut considérer que d’une certaine manière le
surnaturel d’Arès s’arrêtera seulement avec votre départ dans
l’au-delà.
Il me semble que vous auriez énormément de choses à dire la
dessus.
Cette entrée de blog est l’occasion importante de revenir sur
certains aspects de votre savoir, de votre expérience, et de votre
fonction prophétique qui nous échappe peut-être encore. Par
exemple, lors des théophanies, si le Créateur vous a fait vivre ou
montrer certaines choses, c’est pour apporter une connaissance
transmissible, car vécue dans votre chair sur ces réalités.
Les lecteurs
de La Révélation d’Arès
connaissent bien la signification de certaines
expériences que vous a fait vivre le Créateur, comme par exemple la
chute dans les ténèbres
glacées [Rév d'Arès 17/1-2], le défilé des spectres [à
travers le jardin entre votre maison et la chapelle lors des
théophanies], ou le voyage
dans l’univers [vi/1-5],
car vous en avez donné le sens.
Mais la signification
et le sens d’autres expériences vécues par vous lors de ces mêmes
théophanies restent difficilement perceptible. Seul vous en
avez peut-être la signification réelle. Or, cette connaissance
disparaitra avec vous. Même si certains de ces aspects vous paraissent
surement anecdotique par rapport à l’essentiel qui est la pénitence et
le redéploiement du bien
dans le monde, ils sont néanmoins
important, puisque Dieu vous les a fait vivre, et signifiants. Rien de
ce que vous avez vécu durant les théophanies ne peut être dénué de
sens. [Ces événements sont] porteurs d’une connaissance, d’un savoir
expérimental,
qui échappe à ceux qui n’ont pas vécu cette expérience.
Je ne
cherche pas non plus à rationaliser, car tout n’est pas forcément
compréhensible ou transmissible. Voici au passage une ou deux
questions que je me pose quand je relie vos "Récits, notes et
réflexions
en présence de Dieu" (La Révélation d’Arès, édition bilingue 1995).
Vous voyez un
défilé de prophètes
mais vous dites "Hommes ? Femmes ? Aucun
sexe ; au bas du ventre rien que la peau ; pas de seins, ni d’homme, ni
de femme... " ! Leurs corps sont donc différents de ce qu’ils avaient
été
sur terre ? Ou est-ce là simplement par
pudeur ? Quel sens donné à cette transformation
physique dans
l’au-delà si elle est réelle ? Durant le défilé des spectres
[dans votre jardin] vous voyez
des spectres qui semblent nus et qui "portent dans la main une assiette
ou un plat, parmi eux une femme qui tombe et qui accouche en un
instant, un spectre qui tombe et qui se fait dévorer par d’autres
spectres qui ont l’instant de l’ingestion comme une brillance.".
Surprenante et effrayante cette "vie physique" spectrale dans l’au-delà
!
Au-delà de l’expérience théophanique il y a aussi des passages de la
Parole (Bible, Coran ou Révélation
d’Arès) qu’il serait passionnant
de vous entendre développer, expliciter, clarifier, mis en relation
avec d’autres passages, etc.
Dommage par exemple que vous
n’ayez pas pu encore éditer la suite de l’article "La Pommeraie" ("Le
Pèlerin d’Arès 1989). Ceci n’est pas un reproche, car je sais que
vous avez tout tenté pour sortir de votre isolement et transmettre
votre connaissance. Tout cela relève d’un savoir prophétique unique
que vous nous faites partager depuis des années et des années et que
vous auriez pu partager mieux encore, si vous aviez pu mener à bien le
projet "Maison des Faucons".
J’espère que les lecteurs de votre blog
auront sur un sujet aussi passionnant quantité de commentaires à faire
qui vous donneront la possibilités de nous enseigner encore la Vérité
et la "direction de certitude".
Que Dieu vous bénisse et vous donne
longue vie encore !
Ton œil (a)
le Feu ; l’homme voit l’Île Bleue (au) loin. (Rév d’Arès xiv/13)
Ton œil moud
la lumière, (c)elle (qui) brûle la pierre ; tu vois la
bulle dans le morio. Le fer bout dans ta main ; (cependant) ta main
frise la fleur ; ta main (en) connaît le bord (et) le fond. (Rév d’Arès
vi/2)
Ta dent est
un grain ; tu entres dans le (grain de) charbon : l’orage
(éclate) dans le charbon. Les maisons (alentour) coulent (comme de) la
poudre ; l’homme fou fuit, (mais) l’asile fuit (devant lui). Le frère a
sa face à Ma Face ; Je (lui) parle: "Ta fatigue est légère ; monte
avec la voix de fer !" (Rév d’Arès vi/6)
(Mets) ton
œil devant l’étoile ; (al)long(e) ton bras ! Ton bras brûle
(comme) la laine, Je (te) tire (à Moi). (Rév d’Arès xxviii/24)
Vois tes os
(qui) restent (en‑)bas ! (Rév d’Arès
xxviii/25)
Ton ventre
n(e s)’ouvre pas, ton œil court autour. Dors, il court
(encore) autour (Rév d’Arès xxxi/11)
Daniel C. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Je vais vous décevoir, mais je n'ai pas d'explication de la
désexualisation des prophètes
qui défilèrent, couchés et comme endormis, devant moi lors de la
deuxième théophanie, le 9 octobre 1977.
Pour dire vrai, cela ne me soucie guère. Je n'y pense jamais. Ma pénitence ne sera
pas meilleure et je ne serai pas plus sûrement sauvé, parce que je
saurai pourquoi tout poil et tout signe sexuel avaient disparu des
corps que je vis défiler.
Vous me rappelez un frère qui
me quitta, irrité, un jour de Pèlerinage des années 80, parce qu'à sa
question: "Est-ce qu'Adam était de race blanche, noire ou jaune?" je
répondis: "Je n'en sais rien et je m'en fiche complètement." Je ne vous
crois pas du tout, heureusement, aussi superficiel que ce frère que je
n'ai jamais revu, mais votre question a quand même une parenté avec la
sienne.,
Un jour un moine répondant au
doux nom de Malunkyaputta dit au Bouddha: "Il y a des questions que le
Bienheureux (Bouddha) n'explique pas. Je n'apprécie pas cela.." Le
Bouddha lui répondit: "T'ai-je jamais dit, quand tu es venu à moi, que
je t'expliquerais ces questions sans réponses?" "Non, répondit
Malunkyaputta. "Conserve donc dans ta mémoire ce que je t'ai expliqué
comme expliqué et que ce que je ne t'ai pas expliqué comme
non-expliqué... parce que ce n'est pas utile, ce n'est pas
fondamentalement lié... au chemin du Nirvana."
Je vous réponds la même chose
avec d'autres mots, mais dans le même esprit.
Contentez-vous de ce que je vous ai fait savoir et croyez que ce qui
viendrait en plus n'a pas d'utilité directe pour votre pénitence et votre moisson, mon frère
Daniel. Ce n'est que curiosité, pas illégitime, mais superflue.
C'est comme la prière de glorification et la prière de supplication.
Elles ne sont pas interdites, mais elles ne servent à rien.
La gloire du Créateur lui est intrinsèque ; il ne sert à rien de la
rappeler, d'une part. D'autre part, il y a des millénaires que
l'homme supplie
mais cela ne lui sert à rien, car il vit toujours dans la souffrance,
la peur et l'incertitude. C'est au fond de lui, dans ses
extraordinaires
possibilités de restaurer
l'image et ressemblance de son Créateur (Genèse 1/26-27),
dans la pénitence,
qu'il trouve son
changement de vie, la grâce et son salut.
|
07aou12 133C20
Je souhaite répondre aux frères ou sœurs qui veulent présenter la
Parole sans les mots entre parenthèse ou annotations, etc.
(Comme) le
Bon donne la Parole, tu (la) donnes.
Le Père est la compassion. Il sait que nous ne comprenons presque
exclusivement qu’en bruit.
Il demande donc à Son Prophète
de faire ainsi pour rendre la Parole plus compréhensible à tous.
Mouhamad a parlé la voix face à l’aurore. Jésus a parlé en bruits, mais ne compte pas les bruits.
À mon sens, Mikal
parle la voix face à
l’aurore et en bruit.
Je pense que nous devons faire de même pour ceux à qui nous nous
adressons.
Une
[personne de ma] connaissance m’a dit un jour que lorsque l’on écrit,
c’est pour les autres. Il faut y penser avant d’écrire. Nous sommes des
moissonneurs
du Père. Je pense que nous avons la responsabilité de transmettre la
Parole pour qu’elle soit accomplie,
donc [de la façon] la plus compréhensible possible. Nous avons la
responsabilité aussi de transmettre l’amour du Père avec nos propres
compassion et amour. Il nous faut aimer ceux que nous moissonnons et
l’amour du Père doit nous unir.
Il a choisi Mikal,
nous devons faire confiance au prophète
pour honorer Dieu et la confiance qu’Il a mise en lui.
Je
pense que frère Michel a besoin de cette confiance pour avancer et de
notre tendresse de frères et sœurs pour aplanir ses difficultés et
apaiser ses souffrances.
Nous avons besoin de ses paroles entre parenthèses, de ses annotations,
de ses conseils, de son bruit
pour aller au bout de notre mission de moissonneur, en
toute confiance nous aussi.
Pour moi, nous ne le confondons pas avec Dieu. Il est le frère aîné des prophètes que nous
sommes à notre tour appelés à devenir. Engageons-nous avec amour et
sérénité dans la moisson
pour que soit accomplie
la Parole.
Merci à vous, frère Michel, nous vous faisons confiance et recevez tout
notre amour.
Ghislaine de Loire-Atlantique
|
Réponse
:
Il m'arrive souvent de parler en bruit,
de raconter des petites histoires, des blagues, de parler de la pluie
et du beau temps, de toutes sortes de choses qui sont bruit, mais bruit dans Le Livre
a un sens nocif plus précis. À cette nocivité du bruit il peut
m'arriver de m'exposer et c'est pourquoi le Père m'avertit, comme vous
le rappelez: Le Bon
parle en bruits... Ce qu'il fait tu le fais (Rév d'Arès ii/19),
mais il me dit aussi par ailleurs et surtout: parole de Mikal Ma
Parole (ii/12) et Ta
parole est Ma Parole, Justice de juste (xxxi/10).
Je crois que mes annotations de La Révélation d'Arès sont,
pour leur grande part, le développement juste de la Parole
même du Père, même si par-ci par-là elles contiennent aussi du bruit, comme le
Bon (Jésus)
le fit, parce que la parole d'un homme, serait-il prophète, ne
peut pas ne pas être ici et là mêlée au verbe quotidien et aux erreurs
qu'il peut commettre, bref, un verbe pas toujours très spirituel.
Notamment, le Bon
alla à Jérusalem, s'exposa ainsi au grave danger que présentait pour
lui la puissance religieuse, et en parla trop, faisant du bruit
autour d'une grave hardiesse qui allait dramatiquement interrompre sa
mission. Si dramatiquement que le Père dut le ressusciter quelque 40
jours avant son ascension
pour que sa mission ne fût pas complètement anéantie. Mais ceci n'est
qu'un blog, pas vraiment l'endroit pour développer ce sujet.
Ma mission est par moments une navigation difficile entre bruit et parole.
Raison pour laquelle je
m'efforce de rester en équilibre sur le fil de la prudence.
Mais,
sous réserve de cette précision, votre commentaire est correct. Merci
pour lui, car de toute façon ceux qui me reprochent mes annotations en
y décelant peut-être ici et là un bruit
ne peuvent en aucun cas les remplacer par leurs interprétations. Dans
son imperfection la
parole de Mikal est irremplaçable ; elle est
bien la Parole du Père.
|
07aou12 133C21
Je n’ai jamais compris que l’on puisse accueillir La Révélation d’Arès
sans accueillir le prophète
qui lui est corrélatif et dont la charisme est confirmé à moult
reprises par le Père Lui-même.
Oui, frère Michel vous avez le savoir.
Vous avez le savoir essentiel, le savoir qui communique la dynamique de
vie. Tu (leur) donnes
la Vie, dit le Père durant Sa Théophanie (xix/26).
La Vérité
selon La Révélation
d’Arès n’est pas une construction doctrinale ou une
représentation figée du monde, mais un mouvement transformateur: le changement (Rév d’Arès 28/7).
Vous avez le savoir essentiel, celui qui nous communique le mouvement
et nous maintient dans la direction de certitude. C’est peut-être ce
que ne sentent pas ou ne comprennent pas ceux pour qui le savoir est
accumulation de mémoire, cette lourde mémoires des siècles qui nous
empêche de créer le nouveau.
Le savoir que vous nous communiquez est finalement le seul savoir
décisif, non le savoir qui nous tourne vers le passé, mais celui qui
ouvre devant nous un autre possible, celui du Bien et du Bonheur. De quoi
d’autre avons-nous besoin ?
Comme cette vérité simple est longue à entrer en moi, qui suis un
intello et un cérébral indécrottable… quoique bien moins depuis que
je travaille la terre !
Je suis heureux de vous avoir revu cet été au Pèlerinage, frère Michel.
Malgré mon cheminement chaotique, et les difficultés que j’éprouve
parfois pour vous suivre, je sais que vous nous montrez la voie droite.
Merci.
Thierry de la Drôme des collines
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Réponse
:
J'ai été également heureux de vous voir faire ce long Pèlerinage à Arès
en juin.
Je souhaite que vous y ayez puisé le Feu de la pénitence et de la moisson.
Je ne crois pas que vous soyez un "intello" —
en tous cas, pas ce que j'appelle un intello —, mais un "cérébral", oui.
Cérébral vous l'avez été par un besoin de vous emplir le cerveau
d'idées, d'images et de sensations de toutes sortes. Cet afflux a fini,
par moments, par y créer un embrouillamini. Vous avez notamment
eu besoin d'élargir votre pensée à la religion, à des raffinements de
toutes couleurs et formes. C'est ce qui a causé à votre foi
arésienne cette instabilité. Vous avez notamment cherché à l'enrichir
en croyant trouver dans un passé révolu (tel le site d'Internet que
vous managiez et managez peut-être toujours) l'avenir que représente La Révélation d'Arès.
On ne peut pas mêler le passé, forcément gras et riche, mais aussi mort
qu'un réfrigérateur plein qui sera consommé demain, et
l'avenir forcément maigre et pauvre puisqu'il n'existe encore que sous
les formes larvées de nos pénitences
squelettiques, mais pleines de vie. Elles se muscleront, s'innerveront,
se mettront à bouger en tous sens et le monde surpris dira: "Mais d'où
sortent-ils, ceux-là ?"..
D'ailleurs, vous le dites dans ce commentaire: Mon savoir "ouvre devant
vous un
autre
possible," un autre avenir.
Un "autre avenir" est forcément maigre puisqu'hypothétique. C'est la
difficulté évidente de notre mission, qui ne peut pas offrir de recette
concrète, qui ne peut que dire en substance: "Changez vos vies
d'abord. Le concret viendra ensuite comme un besoin et une conséquence
de ce changement."
Oui, notre mission est ingrate, difficile,
parce que vide de perspectives concrètes bien grasses, mais ralliez-la
et nos perspectives auront gagné une molécule active... et vous y
gagnerez votre salut.
Notre Créateur ne cesse pas de créer et de nous faire partir et
repartir pour avancer. Rejoignez ce mouvement.
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07aou12 133C22
Je meurs quand je vois vivre le monde.
Je me serais suicidé si je n'avais pas trouvé La Révélation d'Arès.
La
Révélation d'Arès m'a sauvé. La corde était déjà fixée à
une poutre de mon grenier. J'avais trouvé sur l'Internet la bonne
manière de faire un nœud coulant infailliblement et très rapidement
étrangleur. Et puis je suis tombé sur ce livre qie j'avais acheté dix
ans auparavant, qui traînait dans ce grenier justement, pas lu. Je l'ai
ouvert et je n'ai jamais passé ma tête dans le nœud ensuite.
Mais je reste un homme blessé de devoir vivre dans l'Histoire d'une
humanité sans sentiments nobles, cruelle et surtout, oui surtout...
con, con, con, con, con !
Je lis La Révélation
d'Arès, mais je n'ai pas encore fait le pas vers une
mission. Pas même vers la pénitence...
Enfin, un tout petit peu quand même, mais je la fais comme un pauvre
trouffion pris dans les barbelés de ce monde.
Je vis dans une attente messianique qui est plutôt une sorte d'effroi
tremblotant devant le monde.
Aidez-moi, aidez-moi ! Je suis allé voir un psychiatre, mais ces gens
ne comprennent rien, ne savent rien... Ce sont des vétérinaires de
l'espèce humaine vue comme animale. Ils sont même dangereux. C'est
d'ailleurs à la suite de ma visite chez un psychiatre que j'ai décidé
d'en finir.
Ne me croyez pas fou, ni même fragile. Quand je décidai de me suicider,
c'était une décision réfléchie et ferme.
Franchement, qu'est-ce que nous pouvons attendre de sublime en ce monde
qui a perdu toute vie spirituelle? Si un psychiatre n'a pas la vie
spirituelle, qu'est-ce qui reste à ce boucher ? Une
cervelle à vendre après l'avoir remplie
de drogues.
J'étais un chien, qui fuyait le psychiatre-vétérinaire, et La Révélation d'Arès
m'a arrêté de sa Main salvatrice.
La lecture de votre blog me fait beaucoup de bien.
Continuez !
Vous n'avez pas idée de ce que c'est bon de trouver un homme, un vrai
homme, avec une belle plume au bout du bras. Continuez de me donner la
vie !
Gilles Q.
|
08aou12 133C23
Ce que j'aime dans La
Révélation d'Arès, c'est sa dimension matérialiste.
Ce que, en conséquence, je n'approuve pas dans ce que vous appelez
votre "savoir", c'est d'ignorer cet aspect.
Pour cette raison des hommes se lèveront contre vos thèses.
La
Révélation d'Arès sera, sous cet angle une cause de
discorde, en tout cas de divergences de vue, et vous le savez.
Robert A. de Champagne-Ardennes
|
Réponse
:
Il est faux que j'ignore ce que vous appelez la "dimension
matérialiste" de La
Révélation d'Arès.
Le Père, au Nom de Qui Jésus me parla en 1974,
parle lui-même des matérialistes et aux matérislistes en disant:
J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne me connaissaient plus
dans les masques qu'on m'avait façonnés... Ils ne prononcent pas Mon
Nom, ils n'écoutent pas Ma Parole, beaucoup me haïssent, mais cela ne
leur sera pas reproché, parce qu'on les avait scandalisés. L'abusé
devient prudent..." (28/3-5)
Et je rappelle, pour ma part, assez souvent
cet autre passage de la Veillée 28, qui accrédite l'action des
matérialistes pour établir la justice du monde: Avec
tes frères des steppes [parabole pour le monde
matérialiste
et
incroyant], ceux qui ne
prononcent pas Mon Nom, tu établiras l'équité. Mieux vaut qu'elle
s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en
horreur (28/10-11). Ce sont d'ailleurs ces versets qui
nous portent à réfléchir sur une entrée des Pèlerins d'Arès en
politique, qui se fera peut-être un jour, sous réserve de changer le
sens actuel du mot politique, comme l'évoque ma réponse 133C17.
Mais le Père dit:
"Avec [= parallèlement
à] tes frères des
steppes." Il ne dit pas que les frères de steppes
entreront dans le petit
reste. Raison pour laquelle, si vous relisez "Nous Croyons,
Nous Ne
Croyons Pas", je fais une distinction entre petit reste
et reste.
En d'autres termes, tout homme qui aime
son prochain sans distinction, qui pardonne les
offenses, qui fait la paix, qui
recherche l'intelligence du cœur et se rend libre
de tous préjugés, est un pénitent sans
le savoir et contribue au changement du monde (28/7), qu'il
soit croyant ou incroyant, matérialiste ou non-matérialiste.
Maintenant, si vous dites que La
Révélation d'Arès est matérialiste, point final, vous
vous trompez complètement. Elle reconnaît, ce qui n'est pas la
même chose, la co-existence heureuse de tous les hommes du temps qui vient
(30/13), matérialistes et non-matérialistes, mais elle
garde d'un bout à l'autre une dimension transcendante, transfigurante,
en parlant de l'âme,
du péché,
de la vraie piété,
du Jour de
la résurrection, etc. Cette Parole implique sans
ambiguïté que tous les matérialistes et incroyants, devenus
ainsi parce qu'ils ont
été scandalisés, retrouveront un jour la foi et leurs
rapports heureux avec leur origine divine et sacrée.
Si vous entendez par matérialiste que La Révélation d'Arès
répond à la thèse d'Engels, le célèbre compagnon de Marx, qui prétendit
que la pratique messianique de Jésus était bien une pratique
révolutionnaire, en dernière analyse une pratique de lutte des classes,
et que seules des circonstances historiques l'avaient empêché de faire
triompher le prolétariat, je vous dis: Vous vous trompez tout comme
Engels se trompa.
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08aou12 133C24
Je trouve sur Facebook un site qui se présente ainsi :
"Cette page se propose
d'analyser progressivement les relations entre
le texte nommé "Révélation d'Arès" et sa traduction pratique actuelle.
"L'Observatoire n'est ni arésien ni anti-arésien mais comme son nom
l'indique se situe à la distance nécessaire pour voir et comprendre.
"Ce regard extérieur manque au fait arésien.
"Pour qu'il ait quelque utilité, il sera nécessairement critique, mais
sans aller plus loin qu'exposer ce que la raison libre inspire."
J'ai d'abord pensé que
c'était
vous, frère Michel, qui aviez ouvert ce
site anonyme pour explorer l'horizon de toutes le pensées possibles à
propos de La Révélation
d'Arès, et puis je me suis dit: Non, ce n'est pas le genre
de Frère Michel d'agir de façon anonyme pour sonder les opinions sur La
Révélation d'Arès.
Je garde quand même un doute. Est-ce vous qui avez ouvert et
Observatoire d'Arès ?
Si ce n'est pas vous, qu'en pensez-vous ?
Un Thierry d'Île de France
|
Réponse
:
Je n'ai jamais entendu parler de cet Observatoir d'Arès.
Comme vous l'avez bien vu, ce n'est "pas mon genre d'agir de façon
anonyme pour sonder les opinions sur La
Révélation d'Arès."
Si
cet Observatoire d'Arès est anonyme, il ne m'intéresse pas. J'ai un nom
et j'écris ou parle sous mon nom: Michel Potay ou parfois Frère Michel.
J'ai un visage, un regard, une voix, et j'aime parler les yeux dans les
yeux.
Les propos anonymes sont pour moi sans intérêt, parce que
dans cette génération il n'existe pas d'entités neutres et que derrière
chacun il y a une culture, un cadre d'idées, une genèse, un âge, une
imagination marquée, une expérience ou une souffrance, oire des
intérêts, une idéologie, une religion, etc., et que
l'intérêt d'une opinion est la marque de ses origines, un visage, une
vie. Sinon, les idées anonymes dont on ne sait à qui et à quoi elle
sont reliées, à quoi voulez-vous qu'elles servent?
Je ne réponds
pas aux anonymes sauf rares exceptions quand je sens derrière le
message un rigolo qui est pour moi l'occasion d'une billevesée (il faut
bien rire un peu), ou une timidité excessive, ou quelqu'un que je
connais et à qui je réponds parce que je connais les raisons sociales
de son anonymat.
Celui ou celle qui a écrit "Ce regard extérieur
manque au fait arésien" ne lit pas beaucoup mon blog où je fais figurer
l'éventail de toutes les opinions qui me parviennent sauf celles,
nombreuses, qui font double emploi, ou qui s'éloignent beaucoiup trop,
par des dithyrambes comme par des injures ou des menaces ou par des
développements
hors sujet, de l'objet de ma foi et de ma mission qui restent le fond
de mon blog.
Alors, non, pour résumer, ce n'est pas moi l'auteur de ce site et je
n'y participe pas.
| REMERCIEMENTS
CHALEUREUX
à tous les frères et sœurs qui m'ont offert
un iPad pour mon 83ème anniversaire
-------------------------
Ils sont nombreux,
comme l'indique la charmante carte accompagnant le cadeau,
et je ne peux pas remercier chacun et chacune individuellement.
Le temps me manque pendant ce Pèlerinage 2012.
Je n'ai pas personnellement l'usage de cette
tablette, outil
merveilleux de consultation,
mais pas conçu pour le travail. Or, j'ai peu de curiosité pour
l'Internet, mais je travaille beaucoup.
Notamment
mes eMails, quotidiennement abondants en français et en anglais,
demandent des réponses élaborées pour lesquelles l'ordinateur, ses
word-processings, son clavier, son écran sont mieux adaptés.
Mais
la sœur Christiane, mon épouse, va pouvoir consulter mon blog et les
réseaux sociaux auxquels je participe hors de son bureau et jusque dans
sa cuisine et à sa table de repassage
et se réjouit de disposer de ce bel écran tactile qui grossit et réduit
le texte d'un mouvement des doigts.
Sœur Christiane associe donc sa reconnaissance à la mienne. Encore
merci ! |
09aou12 133C25
Votre entrée confirme ce que,
faible lumignon immobilisé dans la glace du monde, je
commençais à comprendre
(Rév. d’Arès xLiv/8). Vous nous rappelez avec force le
rôle du prophète.
Vous soulignez combien
le miel (Rév.d’Arès xxii/4)
avec lequel vous avez complété les mots entendus lors des théophanies
est important pour que cette nourriture soit digeste à nos êtres
conditionnés.
Je dois reconnaître que lire Le
Livre [2ème partie de La
Révélation d'Arès] sans lire les parenthèses m’est déjà
passé par la tête comme si je pouvais prétendre (Rév. d’Arès 32/7)
avoir les capacités d’en comprendre le sens sans passer par la parole
du prophète
qui en a reçu le Fond
en même temps que le son.
Heureusement,
je me suis toujours gardé de mettre cette idée à exécution me sentant
bien incapable d’en tirer le bénéfice que vos paroles y ajoutent.
En
lisant les commentaires de frères et sœurs rencontrés à Arès cet été ou
ailleurs, je suis touché d’y lire comme en écho une part de vos enseignements (Rév. d’Arès
xvii/6). En les lisant, j’avais l’impression d’entendre le
chant (Rév.
d’Arès xLxii/8) de leurs âmes
qui cherchent et aspirent à laisser entrer en eux la Parole comme vous
nous l’enseignez tout en conservant leur liberté et leur vibration
personnelle. Cela permet d’entendre par des mots différents le même Fond, ce qui est
très touchant et inédit pour moi.
Je prends conscience que nous sommes les réceptacles de la Parole (Rév. d’Arès xiii/8)
et de vos enseignements
dont le tout forme le vrai savoir, celui qui nous parle et nous
conduits dans le lacis
des vanités (Rév. d’Arès 4/3). Nous avons comme mission de
transmettre à notre tour la Parole dans la pureté de vos enseignements (Rév. d’Arès
xvii/12) pour y nourrir ceux qui se sentiront appelé par
Elle (Rév. d’Arès 20/2).
Le savoir, la connaissance, me font penser à l’arbre dans le jardin
d’Éden (Genèse 2/9 et
Rév. d’Arès xiv/1).
Nous sommes les fruits,
notre libre arbitre nous permet de nous détacher de ce savoir, mais le
Père nous prévient:
Pars, tu ne reviens pas (Rév. d’Arès xxiii/13).
Trois fois le jour, une fois la nuit (Rév. d’Arès 12/5),
nous sommes appelés à replacer en nous la Parole pour l’accomplir (Rév. d’Arès 35/6),
à choisir en conscience de rester relier à l’Arbre pour
permettre à la sève,
la Parole, de nous irriguer et de nous fertiliser (Rév. d’Arès 23/5).
Je
joins une image réalisée cet été après mon passage à Arès qui montre le
bâton de lumière, le clou (Rév. d’Arès ii/20) que nous pouvons laisser
entrer en nous par la Parole, le savoir que le prophète nous rend
compréhensible.
Louis-Marie de Belgique
|
09aou12 133C26
Dans votre réponse au commentaire 133C4 vous décrivez Internet
comme "Le meilleur instrument de mensonge et de faux-semblant
que l'homme se soit donné".
Si vous avez raison dans un sens, je ne considère cet instrument que
comme un instrument, c'est son utilisation qui est importante, comme
toujours.
Un couteau peut servir à tailler du bois ou à commettre un meurtre
selon la volonté de celui qui l'utilise.
Donc l'Internet n'est pas un mal en lui-même, ni un bien d'ailleurs, il
est neutre.
Il est vrai, que ce qui peut faire mal, c'est que tout y soit mis en
lumière, les pires atrocités comme les meilleures choses, les pires
mensonges comme les plus sublimes vérités..
En somme, tout ce qui fait et défait l'humanité, mais qui ne parvient à
notre connaissance que maintenant par le biais de ce média qui
littéralement met en lumière (porte à nos yeux) les défauts et qualités
des hommes.
Nous sommes dans le temps, ce temps-ci précisément.
En ce sens, Internet est outil de changement du monde en dévoilant,
crûment parfois, les horreurs du monde: Le noir tourne pour la Lumière;
il sème le sel (pour voir) clair.(Rév d'Arès xxviii/12)
Mais n'est-ce pas par cet outil que Dieu peut aussi faire connaitre Sa
Parole et Son Dessein ?
Vous en êtes le parfait exemple vivant !
Internet peut aussi véhiculer du bien et du beau, comme le monde peut
l'être aussi.
Je ne pourrais pas physiquement me joindre au Pélerinage, mais soyez
sûr que mes pensées vous accompagnent.
Olivier G.
|
Réponse
:
Vous vous trompez, mon frère Olivier. L'Internet n'est qu'un très
piètre outil de mission, quasiment nul.
Peut-être
n'avons-nous pas encore su l'utiliser à des fins apostoliques, mais
nous avons parmi nous un certain nombre d'informaticiens professionnels
Je laisse chacun d'eux libre
de faire ce qu'il veut comme il le veut — je ne connais pas tous les
sites créés par des frères ou des sœurs —, mais je ne crois pas que
notre échec sur l'Internet vienne de l'ignorence ou de la maladresse.
En
fait, c'est peut-être vous qui utilisez le bon qualificatif:
"l'Internet est neutre." De l'Internet il ne sort pas grand chose, à
moins peut-être qu'on ait quelque chose à proposer d'autre que des
idées et des espérances.
Certes, mon blog attire des regards,
assez nombreux et, je l'espère, des cœurs nouveaux, mais la plupart en
restent à leurs commentaires sympathiques et ne se montrent pas.
La
mission reste essentiellement celle de la rue et surtout, par-dessus
tout, celle de la librairie, raison pour laquelle nous avons un réseau
de diffuseurs en librairie de mieux en mieux organisé.
L'internet
me permet de toucher mes frères et sœurs par le biais de mon blog, mais
cela ne fait guère plus que ce que je faisais déjà, et fais toujours,
par la poste.
Donc pour moi — je ne peux parler que de mon
expérience propre — l'Internet n'est pas un l'outil de la diffusion des
idées et des espérances.
Par contre, l'Internet permet, hélas, une
diffusion moins difficile du mauvais: des mensonges, de la haine, des
bobards ou tout simplement de la contestation, plus écoutés parce que
le commun, médiocre, aime l'exécration croustillante, celle dont les
media aiment tirer profit. Sans creuser devant notre mission des abîmes
catastrophiques cette activité négative sur l'Internet fait quand même
à notre mission un tort hors de proportion avec le nombre minuscule des
détracteurs de La
Révélation d'Arès
qui s'activent sur l'Internet. Des sites comme infosectarès.ou
anonymous, gérés par un seul bonhomme qui leur consacrent un temps
énorme créent évidemment des difficultés imméritées à des centaines de
missionnaires dévoués.
C'est là le côté le plus pernicieux
d'Internet pour nous, une nuisance que rien jusqu'alors n'avait permis
d'atteindre: La faculté que le web offre à un seul de paraître légions (Marc 5/9).
Depuis
hier soir, 8 août, je me suis installé sur facebook sous le nom de
"Révélation d'Arès", pour contrecarrer un nouvel adversaire — seul et
unique auteur et participant anonyme de son site, mais parlant au
pluriel: "nous" — qui s'y est installé sous le nom de "L'Observatoire
d'Arès", parce que je ne veux pas voir se répéter l'apathie ou le
nonchaloir de mes frères face à infosectarès il y a déjà des années. Il
faut répliquer sans haine, ni méchanceté, ni grossièreté, mais avec la
dernière fermeté et sans retard à ceux qui empêchent l'expansion de
notre prophétisme.
Notre mission dans une assemblée
naissante
sans alliés naturels, parce qu'elle ne ressemble à rien d'existant
aujourd'hui, et pour l'heure sans autres arguments que ceux de la foi,
n'est pas sans faiblesses; mais celles-ci ne peuvent justifier les
attaques qu'elle subit. Nous devons passer ce cap difficile.
Donc, pour l'heure, je vois beaucoup, vraiment beaucoup de côtés
négatifs à l'Internet.
|
11aou12 133C27
Bien sûr que vous avez "le savoir", le savoir métaboliquement lié à la
Parole qui vous a été délivrée en des circonstances qui ont, en plus
(ou
à cause même de ce don de compréhension non intellectuelle),
profondément éprouvé votre chair.
Comment sans ce savoir qui n’est ni connaissance triviale ni
Connaissance, puisque Dieu dit :
À Moi la Puissance et la Connaissance; à toi la mesure, la patience et
la piété. (Rév d’Arès 39/3) auriez vous pu écrire des
textes aussi novateurs, spirituels et pratiques (applicables) que ceux
qui occupent les centaines de pages de vos annotations des différentes
éditions de La
Révélation d’Arès, de la revue du Pèlerin d’Arès
trimestriel ou annuel et aujourd’hui des entrées mensuelles de votre
blog et des réponses quotidiennes que vous y donnez ?
Bien sûr que vous avez le Savoir (j’y mets un grand S), cela crève
les yeux de celui ou de celle qui veut bien abandonner son canoë à ce
fleuve impétueux qu’est la Parole et écouter cet écho du timonier qui
"sait" où il faut passer, où il faut pagayer, où il faut dériver, un
écho apaisant, galvanisant, formateur, révélateur.
Sans cette conduite,
sans la force et la prudence constamment vigilantes du prophète qui
"sait", parce qu’il a été transformé par la rencontre du Père et de Son
Messager et parce qu’il s’est lui-même transformé par la pénitence,
application quotidienne à sa propre existence de cette Parole qui vit
en lui, beaucoup d’entre nous, sinon tous, auraient brisé l’embarcation
de leur foi sur les rochers de l’orgueil, de l’erreur, de la démesure,
de la désespérance.
Mais si s’abandonner à la Parole de Dieu peut paraître relativement
simple, puisque c’est l’effet d’un choix souverain que l’on aménage
toujours selon une compréhension qui nous arrange, se laisser conduire
par les conseils et les explications d'un prophète vivant et Fort (Rév
d’Arès 26/7) est tout autre chose, parce que ses
explications et
conseils nous prennent souvent à contrepied de notre compréhension ou
de notre ignorance. Son savoir met en évidence d’une manière salutaire,
mais assez crue notre défaillance devant la Parole, notre erreur, notre
imperfection, bref, le chemin qui reste à parcourir plutôt que le
chemin
parcouru.
Et l’on se dit : "Eh bien, ce n’est pas encore ça. Il faut
que je travaille encore ça, ça ou ça..."
Dans ces temps de connaissances "populaires" où les ignorants et les
impulsifs parlent souvent plus haut, plus longtemps et d’une tribune
plus en vue que les réfléchis, dans ces temps où toute parole doit être
prouvée, validée, cautionnée par un diplôme, une autorité, une
renommée, accepter qu’un homme vous dise en gros: "L’explication que
je vous donne est la bonne et je la tire de mon infaillibilité
prophétique ; écoutez moi !", même s’il le dit avec courtoisie,
humilité
et pédagogie, cela bouleverse longtemps nos repères et les bases même
de notre raison, car cela va totalement à contre-courant de tout ce qui
est aujourd’hui enseigné sur la liberté de pensée, d’opinion,
d’expression.
D’où les vagues régulières de contradicteurs et d’interprètes
"sauvages" qui vous apostrophent, mais aussi les vagues régulières (de
plus en plus rares, heureusement) de discussions (Rév d’Arès 15/6)
intérieures qui apostrophent notre fidélité.
Il nous faut passer de la
puissance illusoire de la pensée vide à la faiblesse balbutiante de la
pensée fécondée et féconde.
Suivre un penseur infaillible dans son existentialisme prophétique,
c’est le rappel de la première partie de votre entrée, comporte un
paradoxe difficile à vivre, mais prometteur, et c’est la seconde partie
de votre entrée qui souligne cette promesse.
Se soumettre à votre réflexion comme à la Parole peut donner
l’impression d’abandonner sa liberté de pensée et même de décision ;
c’est ce que peuvent nous reprocher les antisectes ou simplement ceux
qui rejettent La
Révélation d’Arès, en nous traitant de "béni-oui-oui".
Pourtant cette soumission est libératrice, car elle est soumission à
la voie droite et dynamique de la pénitence
et de la moisson
(dont vous
connaissez le sens juste) et qui font de la liberté et de la
responsabilité du pénitent
et du moissonneur
les bases d’un projet de
bonheur individuel et universel.
Alors que nier toute soumission, ce
qui donne l’impression infantile de ne suivre que sa propre volonté,
c’est en fait suivre le monde et se soumettre à une errance canalisée
par un labyrinthe dont les murs sont invisibles, mais terriblement
contraignants et… mortifères par l’immobilisme qu’ils engendrent.
En bref, mieux vaut vous suivre et se
soumettre à Sa Parole (Rév d’Arès
4/12) qui passe aussi par la parole de Mikal (Rév d’Arès i/12, xxxi/10)
et
réaliser le Dessein
du Père qui est liberté d’être heureux, plutôt que
défendre farouchement une indépendance de pensée et jouer le jeu du
monde qui est liberté de jouir et de mourir du monde.
Puisqu’on "pense toujours par soi-même" que ce soit plutôt en se
nourrissant de la bonne
pensée (Rév d’Arès xxxviii/2) qu’en criant de
faim sur les landes (Rév d’Arès 5/4). Cette bonne pensée,
l’ayant faite
nôtre, nous pourrons la restituer à nos frères et sœurs de demain et
les en nourrir à notre tour.
Desiderius Faber
|
11aou12 133C28
J'ai remarqué que l'image avec laquelle vous illustrez votre entrée 133
est une sorte de griboullis comme un crayon ou une craie de couleur
parti en hélice sur un papier ou un tableau noir. Je lis cette image
comme une représentation de la difficulté de cerner le savoir, même si
vous l'avez et si vous l'exposez sans arrêt et de toutes les manières
possibles pour que nous le comprenions bien.
C'est vrai que quand on lit La
Révélation d'Arès quelque chose s'embrouille dans la tête.
C'est mon cas, en tout cas.
Il y a indiscutablement contradiction à peu près complète avec la Bible
et plus encore avec le Coran selon moi.
Vous devez être conscient de cette contradiction depuis très longtemps
et je pense que cela explique votre exceptionnelle ténacité à reparler
et reparler sans cesse du sens de La Révélation d'Arès depuis...
peut-être pas trent-huit ans, parce qu'au début vous cherchiez aussi,
mais bien trente-cinq ans, depuis les théophanies [1977].
En fait, contradiction n'est pas vraiment le mot. La Révélation d'Arès
est autre chose. Elle nous ramène à quelque chose qui a dû se dire il y
a longtemps et qui s'est perdu.
Votre savoir est donc primordial. Vous avez raison de la souligner mais
j'ai encore du mal à m'y faire.
Jean-Michel d'Île de France
|
Réponse
:
La question que soulève votre commentaire est une de celles qui trouble
profondément un grand nombre de lecteurs de La Révélation d'Arès
qui perçoivent cette "contradiction" ou cet "autre chose" qu'on y
trouve face aux Écritures connues. Nous savons que c'est un écueil pour
certains qui hésitent à faire passage à cause de cela.
C'est bien pourquoi j'ai appelé La
Révélation d'Arès Révélation au lieu de l'appeler, par
exemple, Rappel comme Observatoire d'Arès (facebook) pense que j'aurais
dû le faire. Comme vous dites, Jean-Michel, La Révélation d'Arès
nous donne une Vérité qui fut sans doute révélée il y a très longtemps,
mais qui avait disparu.
On peut simplement se demander, par exemple, pourquoi la société
chrétienne des premiers siècles a développé une façon de croire et de
vivre sa foi très différentes, ou même inverses, comme a dit Jacques
Ellul qui parla même de subversion, de l'ancien testament et du monde
juif du temps de Jésus qui lui-même était un juif pratiquant.
C'est donc avec raison — et ce fut pour moi un assommoir à l'époque —
que La Révélation d'Arès
reproche en somme à la chrétienté — aux église chrétiennes, j'entends —
d'avoir dogmatisé tout un ensemble d'idées et de choses qui n'étaient
nullement contenues ni dans le judaïsme de Jésus ni même dans le
contenu de son enseignement
qui réformait ce judaïsme.
Il m'arrive de dire à des personnes: "Nous sommes des juifs, en somme,"
et les voyant médusées, j'ajoute vite: "Des juifs réformés qui
relisent la Torah comme Jésus la lisait en la corrigeant des livres d'hommes (Rév d'Arès
16/12, 35/12) qui l'avaient encombrée: "Vous avez entendu
dire: Fais ceci, eh bien moi je vous dis: Non, fais cela !
(Sermon sur la
Montagne)."
C'est aussi pourquoi La
Révélation d'Arès
implique, sans avoir à prononcer le mot reliugion, un rejet des
religions, parce que les religions sont des pratiques et que les
pratiques, partout, deviennent critères de vérité à la place
de la
Vérité et voilent et s'éloignent de l'authenticité. La vie spirituelle
est Vie,
qui se régénère et évolue sans cesse. La pratique religieuse est moumia (Rév d'Arès xLiX/7):
momie.
Paul (16/12,
35/12)
insistait beaucoup sur la pratique dont il vantait l'importance, disant
dans ses parénèses que la pratique était l'expression visible
nécessaire de la foi. La
Révélation d'Arès ne dit pas cela et récuse Paul. Elle me donne
la charge d'établir les
rites (Rév d'Arès 20/9) et je me garde bien de fixer tout rite, j'insiste
notamment sans cesse sur la liberté de prière.
Une seule chose est centrale, unique source de Bien et chacun la
fait à la manière, c'est la pénitence.
Je crois vous avoir aperçu au milieu des pèlerins très nombreux à Arès
cette semaine. Je suis heureux d'avoir prié avec vous.
Je vous encourage une fois de plus à rendre visite, de ma part, à notre
mission de la rue Raymond Losserand.
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11aou12 133C29
Un prophète pourquoi et pour faire quoi ? Ci-dessous les versets ou
Dieu cite Mikal dans le Livre (Bilingue):
Parole
de Mikal, Ma Parole ! (Rév d'Arès i/12)
Mikal boit
Mon Eau. Sa langue, l'Eau (en) lave le cal, (elle est comme) une
main blanche.
La boue
coule (de) sa tête; l'Eau va dans un pli d'argent.
(À
son tour) Mikal lave ses frères; il donne l'Eau. Mikal cherche les
frères; les frères (sont) dans les jambes (qui se) serrent, les jambes
serrent. Mikal (ne) voit (que) les jambes, les jambes, (il cherche
comme) l'oiseau cherche l'herbe. (i/12 à15)
Le Bon (est)
Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent.
Le frère
ouvre l'oreille (au Vent), son poil est (comme) la terre pleine (de)
l'Eau Bleue,
(de) la graine (qu'apporte le Vent). (ii/5)
Mais) Mikal
(est) la figue (qui se) fend sous le soleil,
le suc coule
(de lui), le frère de l'oreille (le) boit. (viii/4)
Mikal, ouvre
ton coude! J('y) mets la flamme (que) la terre n'étouffe pas,
(mais si) tu
(re)fermes ton coude, tu brûles. (viii/8)
Mikal, ton
poumon est chaud. Souffle! Le Vent (par ton souffle
sou)lève la
peau, les chiens bavent. (ix/1)
La Lumière
(est prise) dans le piège d'homme.
Mikal libère
la Lumière.
(Si) le
piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casse(s) le piège. (ix/8)
Mikal est
Mon Fils.
Il germe les
fils de l'Eau. (xi/ 13)
Les bègues
mangent la poussière.
(Quand)
Mikal parle; la poussière (devient) le miel. Le miel fait le fort.
Parle! (xii/4)
(Mais si) le
gland de fer couche Mikal, il dort sans paupière. (De) sa
mâchoire
pousse l'arbre (à) la pointe toujours verte. (xvi/13)
(Les rois)
épie(nt) ta langue, (ils se disent:) «Mikal, sa langue (ferait) sur la
tête le
diadème. La flûte (se) lave le dos, la robe de Mikal (la re)vêt. La
reine
est (parée
de) neuf.» (xix/14)
Gard(i)e(n
de) l'Eau, tu es (le) lieu haut, l'angle (à) quatre (ren)forts; (tu es)
la lèvre,
l'oeil, l'oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit
Mikal. (xix/25)
Nabi, (de)
ton sein coule la sueur; (r)entre la sueur!
Mikal (est)
la fontaine (qui) court; tu ne (dé)fonces pas la vallée.( xx/ 8)
Mikal a le
doigt (si) fort (qu')il lève l'étoile de Moché (et de) Yëchou, (c)elle
(qui) dort
dans la nuit.
Sa main
(comme) le (bâton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il
(re)prend la
jument (pour Dieu).(xx/15)
Mikal ne
jette pas le soleil (comme) la braise. (xx/22)
Mikal
souffle (sur) le pain, le vin (et) l'huile;
(ils
deviennent) légers. (xxi/9)
(Si de) la
grue les trois becs cassent le(s) pied(s de) Mikal(, il) clope sur l'os,
(mais) le
Vent (sou)lève sa jambe.(xxii/3)
Les frères
de Mikal tournent dans Mon OEil, la canne à leur poignet (est) la
Lumière de
Mon OEil: (xxii/7)
le vent use
mille montagnes, Je ne reviens pas encore;
J('em)porte
Mikal.(xxii/11)
Vif (dans
la) paix (doit être) Mikal. (xxii/21)
Mikal (Me)
voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut
(comme)
l'aigle.(xxviii/11)
Je donne la
Parole à Mikal. (Qu'il La) garde!
(Toi, tu
seras) fort dans le Vrai; tu hérites le Jardin. .(xxviii/21)
Mikal coupe
le bourgeon. (xxix/13)
Je parle à
Mikal, pas le sac.( xxx/1)
Le-Reste-(Re)vient
(est) Mikal,
son bras
monte (plus) haut (que) le piège. (xxx/10)
Le marmot de
Mikal (se plaint):
«Le-Dos-porte-la-Mer
presse mon oeil, (par lui Dieu me) taille (comme) le
lard; xxx/13)
Mikal est
béni (par) Youou. (xxx/24)
(Pour) une
dent (qu'on lui) casse, Je donne double (à Mikal); Mikal clame
(de) deux
dents. (xxxi/17)
Mikal monte
(dans) la patience; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont
morts,
l'heure et l'heure.(xxxiii/3)
Mikal (est)
le(ur) père,
le(s)
frère(s) monte(nt depuis) les (con)fins de la plèbe, (ils) ne bute(nt)
pas
(contre
Mikal). .(xxxiii/14)
Mikal
annonce le Vrai.( xxxiv/1)
(Même) Mikal
ne cherche pas le Fond. Ouvre tes veines!
Dis(-Moi):
«Entre!»(xxxiv/12)
Le frère de
Mikal, le sénat n'a pas sa main.( xxxv/3)
(Mais) les
frères de Mikal fendent le(s) dos, le(s) dos (qui) cache(nt) l'or,
l'eau (qui)
fume (et) parle, le fer tors.( xxxv/15)
(À) Mikal Je
donne le pied de fer (qui) va sur le papier (et) les frères (qui
col)portent
Ma Trace;
(c'est) Mon
Doigt (qui) ouvre le Livre.(xxxvi/7)
Le grand roi
fume (comme) le kafor (et) l'huile, (mais) Mikal reste sous la
Narine.
(xxxvi/18)
Mikal,
l'ami. (xxxix/16)
La patelle
sous ta lèvre, le roi (met) la berne sur Mikal.( xi/6)
Crieur, le
chameau (d'Iyëchayë est) le soleil (tournant) autour (de Yëchou,
Mouhamad et
Mikal).
(De Mikal,
Iyëchayë) dit: «Vois ton bras épais, (il en)lace la raie, (il en)roule
sa peau, le
livre (qui) ment (xLii/16 à 17)
Les saints
voient (cette fureur), (ils) tremblent, (ils) s'égaillent;
Mikal (les
r)appelle,
le(urs)
bec(s) troue(nt) la raie (comme) la neige.
(Par)
Iyëchayë (J'ai) parl(é):
«Mikal bâtit
Ma Maison sur Ma Maison. J('y) pose Mon Pied.
Mon OEil
(se) ferme sur Mikal.
Je fais les
frères de Mikal.» (xLii/21 à 23)
Mikal est
dans Mon Poing. (XLiii/1)
(mais) Mikal
(rendra) le coeur rouge (comme le fer rouge) dans la braise.
8. L'homme
frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui); (il s'y attache
comme
l')écorce au coeur; (l')écorce (devient) fer (affûté). (XLiii/7 à 8)
Mikal (se)
jette dehors (XLliv/2)
(Mais quand)
Mikal vole(ra, il sera comme) le vent chaud. (XLliv/6)
Mikal vole.
(XLliv/12)
(mais)
l'oeil (du râle) ne voit pas Mikal dans Ma Main. 5xLv/7)
Mikal a le
Blanc; voilà le retour! (xLv/25)
Et Mikal
(quoique fragile comme) la soie, Mikal (dont) la gorge est la
fontaine
(où) Ma Parole nage, monte (comme) la trombe;
(Mikal devient) dur (comme) l'Eau (qui) pile sur la terre. (xLvii/9 à
10)
La Vérité est très simple: Il y a le Bien et il y a le Mal. L'homme est
capable des deux. La Vérité est simplement que le monde doit changer en Bien (Rév d'Arès
28/7), en Bien exclusivement.
Didier Br. d'Île de France
|
12aou12 133C30
Ces derniers temps sur le web, j’ai observé que le corps argumentaire
de la controverse électronique avait muté.
Les grosses ficelles des antisectes et autres infosectearès ont
laissées place à des dissertations beaucoup plus fines.
Pour reprendre un terme du jargon journalistique: "L’angle" d’attaque
ce ces dissertations consiste à opérer une dissociation entre La Révélation d’Arès
et son témoin.
Dans ces contributions signées par des anonymes (donc non signées en
fait), le propos n’est pas de nier le Message en lui-même, mais de
minorer — voir d’en écarter — le témoin, premier dépositaire. Et cela
va jusqu’à en publier l’intégralité du texte sans les annotations du
témoin.
Mais c’est oublier que La
Révélation d’Arès est indissociable de l’enseignement du
premier soumis [voir commentaire de Didier Br. 133C29], premier soumis
à ce qu’elle demande au genre humain s’entend.
Voilà un sujet qui mériterait une entrée sur votre blog, frère aîné,
même si vous n’avez eu de cesse de rappeler cette évidence dans tous
vos écrits qui ride cette mer de négations de toutes sortes.
Nos ennemies pensent que, une fois que vous serez parti rejoindre la Flotte Céleste, ils
pourront rendre la brèche de cette dissociation béante.
Ils se trompent.
Il y a ceci de positivement irrémédiable qu’il est impossible de
dissocier l’ensemble de La
Révélation d’Arès de l’enseignement
de son premier dépositaire. Qu’ils en restent alors aux grosses
ficelles. La pauvreté du leurs corps argumentaires est finalement un
moindre mal, sur lequel nous pouvons patiemment nous expliquer, à votre
exemple.
R. H. d'Ile de France
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12aou12 133C31
[Vous écrivez dans votre entrée 133 :]
"Elle [La Révélation
d'Arès] est seulement le savoir de l'alternative. Ceux qui
y voient un savoir absolu perdent leur temps. Ceux qui y voient le
logos (la raison) ont mieux compris: La raison du Père est que le Bien
est préférable au Mal, mais il laisse l'homme libre de penser
l'inverse."
Dans cette phrase il y a tout :
La raison de ce Livre et du frère Mikal est de nous amené à cette
vibration intérieure: Qu'avez-vous ressenti en la lisant pour la
première fois ? Votre cœur ou votre âme a tellement vibré et a
sûrement
hurlé en vous: Tu lis le
Bon livre enfin, non ?
Mais ça a bloqué longtemps lui (ce livre) et moi, car incapable de
comprendre que le savoir était en moi, tout comme dans ce livre et dans
tout être humain ou Vivant,
je rationalisais, j'étais
deux [Rév d'Arès xxiv/2], comme me
l'a d'ailleurs reproché un rapport social: "Madame XXX est
ambivalente..."
Mais qu'est-ce qu'est cette ambivalence, ce non accomplissement du soi ou du
savoir que nous avons perdu ? Qui nous est redonné encore et
encore.
Marie a
réussi là où Ève a chuté. Reprenez la Bible: Qui est Ève
et qui
est Marie ? Une femme ? Non. L'ensemble des femmes
encore moins. Une
mère, là je serais d'accord, mais pas dans le sens linaire, mais dans
un
sens dynamique et vertical, c'est l'autre côté de vous-même, la part
(et donc le savoir) qui nous manque pour n'être qu'un en nous (xxiv/1).
Là où Ève a chuté par orgueil d'être à la place de son Créateur, Marie
a ravalé son orgueil,
sa peur, mais elle n'est pas le Père. Elle donne
force, elle est mère du
Vivant dans la Bible, bref, toute personne qui
"sait" qui elle est, deux côtés d'une seule personne, sait qu'elle est
Adam par son côté conscient, dominateur, avide de connaissances, enclin
qu'au verbe avoir, et son autre côté d'elle: "marie" qui est amour
aimer, sourire, compassion,
joie, et que s'il l'écoute, le ramènera à
son créateur, Le Père spirituel.
Il faut relire la Bible genèse 3, pour comprendre que si nous cassons
deux choses en nous, la Peur, et l'Orgueil, il se passe de grandes
choses, notre marie intérieure nous déculture de ce savoir si asservi,
lissant du verbe avoir du monde moderne, et elle nous amène sur un
chemin du Créateur, et du logos ou verbe être, amour, humilité,
patience, pardon, etc,
Recherchez-la, dans la Beauté
[Rév d'Arès 12/3}, une chanson, une œuvre d'art, un
dessin,
dans la nature, tout ce qui vous émeut est là où se trouve votre Marie.
De cette assimilation naît une compréhension nouvelle, mais aussi un
grand gouffre, car horrifiée j'ai découvert mon grand vide intérieur,
qui me fut présenté intérieurement par un gouffre sans fond, et ensuite
des pleurs interminables, et la même phrase qui raisonne en moi: "Tu
m'as retrouvée, enfin !"
À l'inverse,
l'être humain qui n'a qu'Adam (côté conscient de lui) a
beau avoir et détenir le plus de biens au monde, fini dans
un désœuvrement qui rempli les pages des journaux à scandales,
qui
s'enrichit tellement il a peur, qui devient violent tellement le monde
l'avilit, qui est pris dans un gouffre innommable... de peurs
Le savoir, c'est prise de conscience de ce que vous êtes ; c'est casser
avec
cette Révélation
et l'aide du frère Mikal
cette spirale, en rassurant,
en aimant, en donnant avec un simple sourire une tendresse, le frère a
le Feu, et nous le donne... en donnant le savoir en
fonction des peurs
des hommes, que j'entraperçois. Je comprends qu'il faut d'abord aimer
et donner de l'amour, jamais je n'ai vu un de mes enfants grandir
heureux dans la peur
Pour répondre un précédent message [?]: Non la Bible et La Révélation
d'Ares disent la même chose. Il suffit de lire la Bible en
Hébreu, en
effet l'hébreu est une langue co sonnantique, qui n'a pas de voyelles,
donc ce qui est traduit
Ève est de la côte d'Adam peut aussi
se traduire: Ève est le côté d'adam, n'est ce pas merveilleux ?
Je dois cette découverte au témoins de Jéhovah qui m'ont assommée de
leurs dogmes, et prise de mon esprit de contradiction de leur démontrer
leur tort, j'ai cherché des heures durant pourquoi la Bible et La
Révélation d'Arès n'étaient pas en "phase," bien entendu
guidée par mon Créateur, car seule jamais je n'aurais compris ça......
Estelle de Corse
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12aou12 133C32
Je suis hors sujet, je le sais, mais je vous écris avec
sincérité.
Je veux que vous sachiez ceci :
Je croyais cette année réussir mon Pèlerinage : Rencontrer des frères
et des sœurs, échanger, se retrouver se dire ce qui s'est passé durant
une année. Cela a été un échec. Deux jours avant d'arriver et venant de
Montpellier. J'ai fait une crise et on m'a fait des points de suture
sur le front à l'hôpital. J'ai voulu quand même aller au début du
Pèlerinage. Je n'avais jamais été au début d'un pèlerinage. Je croyais
qu'il y aurait eu du monde que les pèlerins auraient été là pour les
retrouvailles de l'année. En général ceux sont les mêmes qui reviennent
à la même époque. Comme dans nos paroisses bretonnes ou le premier jour
du pèlerinage était grandiose: Croix bannières processions,
cantiques... Cela m'est resté au plus profond de moi même depuis mon
enfance. C'était un jour de fête émotionnel et de joie pour tout le
monde.
Je ne m'attendais pas à un événement [comme un pèlerinage breton], mais
je croyais qu'un petit "plus" aurait marqué ce premier jour.
Sans être le gourou j'aurai bien vu un simple mot d'accueil de ta part,
frère Michel, ou de quelqu'un d'autre et de la plus simple façon.
Ma femme et mon fils ne voulaient pas que j'aille au Pèlerinage. Il y a
eu une chamaillerie, car le Pèlerinage pour moi est d'une très grand
importance. Je voulais y aller. Je n'ai pas vu grand monde. Tu m'as vu,
frère Michel, et j'aurai aimé te présenter ce petit bijou en argent que
je porte autour du cou. Car, bien sûr, tout le monde le trouve moche
ici.
Pour le "summum", deux jours après mon arrivée, j'ai fait encore une
crise. Je me suis dit: "Sois sérieux, rentre à la maison !"
Encore
aujourd'hui mon fils et ma femme m'en font le reproche.
En arrivant, vu
les circonstances, il a fallu que je présente des excuses sur ma grande
motivation pour aller au Pèlerinage. J'en ai pleuré d'amertume de
n'avoir vu pratiquement personne. D'avoir "raté" ce séjour à Arès. Ce
n'est pas facile d'être entouré d'amis qui rejettent entièrement La Révélation d'Arès.
On me dit que j'ai parfois un caractère assez difficile, ce n'est
pas entièrement faux, mais quand même... Je suis aussi comme beaucoup
de Bretons, assez têtu, mais je suis aussi quelqu'un de persévérant. Je
ne
suis pas "Saint Alain".
Alain Le G. de Bretagne-Ouest
|
Réponse
:
Ça y est ! En lisant ce commentaire, je me dis: "C'était donc Alain de
Quimper !"
J'avais
bien vu un homme bronzé au crâne rasé qui me regardait dans l'exèdre et
que j'ai salué poliment de loin sans savoir qui il était.
Je ne
vous ai absolument pas reconnu, mon frère Alain. Comme vous savez, nous
ne demandons pas les noms des pèlerins, nous leur posons seulement à
l'entrée les questions traditionnelles: "Croyez-vous que la Bible, le
Coran et La Révélation
d'Arès
viennent de Dieu?" et "Aimez-vous tous les hommes et pardonnez-vous les
offenses?" Si vous vez répondu "oui", il n'y avait aucune raison pour
qu'on sût qui vous étiez.
Je comprends aussi que vous n'ayez pas
osé venir vers moi en vous présentant. Vous savez, mon frère, je vois
des milliers de gens et il m'est impossible de reconnaître tout le
monde, surtout quand il y a eu un changement dans leur tenue. Ainsi, je
pense que je vous aurais peut-être reconnu si vous aviez eu vos cheveux.
Mais ce n'est pas grave. On ne vient pas au Pèlerinage au Frère Michel,
mais à Dieu, on vient ici prendre
le Feu (Rév d'Arès xLi/6) de la pénitence et de la moisson et le
reste, s'il y a reste, doit être convenu entre ceux qui s'organisent
pour faire autre chose.
En
juin il n'y a généralement pas grand monde: quelques retraités surtout.
Le gros de nos frères et sœurs est encore au travail en juin. Ils n'ont
leurs vacances qu'en juillet et août. On ne peut pas comparer vos
pèlerinages bretons auxquels viennent des gens qui n'habitent pas très
loin et le Pèlerinage d'Arès où quantité de pèlerins traversent la
France pour venir.
Pourquoi n'allez-vous pas à Lorient à la
mission plus souvent ? Il y avait à l'accuel (vous ne l'avez
probablemnt pas vu) notre frère Bernard L. de Lorient.
Je
comprends votre déception et j'en suis désolé, mais vous n'avez pas
fait grand chose pour vous faire reconnaître, mon frère Alain. Même si
le Pèlerinage d'Arès n'est pas un rendez-vous d'amitié, mais une
démarche rigoureusement spirituelle, je vous aurais parlé avec plaisir.
|
13aou12 133C33
Il y a une différence entre savoir et connaissance.
Le savoir, c'est l'état de l'esprit qui sait, la relation entre le
sujet et l'objet de pensée dont il admet la vérité, pour des raisons
intellectuelles et communicables, à la différence de certitude,
croyance, foi: "Dans la perception, un savoir se forme."
La connaissance, c'est ce qui est connu, ce qu'on sait pour l'avoir
appris.
Vous semblez confondre les deux dans votre entrée 133, mais vous
utilisez savoir dans le bon sens, parce que, si Dieu vous a donné le
savoir sans que vous ayez pris la peine de l'apprendre, c'est qu'il
vous a donné la certitude, la foi dans tout ce que vous affirmez.
Je crois qu'un prophète
se reconnaît justement à sa foi, sa certitude, mais pas à sa
connaissance acquise, quoique vous montriez une culture générale
étendue qui vous permet souvent de développer ce que vous affirmez de
façon documentée très intéressante... mais par là un peu suspecte.
Cela va entraîner beaucoup de
doutes vous concernant. Beaucoup diront que vous êtes non un homme qui
a été terrassé par une Révélation
inattendue et inconnue de lui en tous points, comme par exemple
Bernadette Soubirous à Lourdes qui ne savait pas ce que "Immaculée
Conception" voulait dire, mais un homme qui avait déjà beaucoup
réfléchi à ce que La
Révélation d'Arès dit et dans ce cas La Révélation d'Arès
peut être un mensonge qui dit la vérité ou un écrit inspiré, mais pas
une Révélation descendue "mâchée crue" (titre d'un article de vous dans
Le Pèlerin d'Arès) totalement impromptue.
N'avez-vous pas remarqué que les voyants et témoins de Messages du Ciel
sont généralement des incultes, voire même des demi-demeurés, des gens
qui ne comprennent rien à ce qu'ils entendent, qu'une religion et ses
théologiens doivent
analyser ensuite pour déclarer si c'est vrai ou faux ?
Marguerite D. de Rhône-Alpes
|
Réponse
:
Ce que me dit votre commentaire m'a déjà été dit de nombreuses fois
depuis 1974.
De 1975 à environ 1983 c'était un argument fréquent des doutes qu'on
m'exprimait au sujet de l'authenticité de La Révélation d'Arès.
Je ne sais répondre à cela qu'une seule chose: Le Surnaturel dont je
fus témoin en 1974 et 1977 se déroula bien comme je le décrivis et
comme on le lit depuis lors dans les différentes éditions de La
Révélation d'Arès, c'est-à-dire un Surnaturel tout à fait
impromptu, en aspect comme en contenu.
Oui, je l'affirme encore, La
Révélation d'Arès fut pour moi une surprise
absolue et même, sur l'instant, très douloureuse.
Reste à comprendre pourquoi le Père fit appel à un homme, un ancien
ingénieur et un ecclésiastique, ayant 45 ans déjà et un peu de culture,
au lieu d'avoir appelé un jeune "inculte ou demi-demeuré", mais par
contre je suis resté de longs mois sans assimiler complètement ce que
j'avais entendu ou, si l'on préfère, sans "me faire" à cette Parole,
même si j'en avais bien compris le sens. Entre 1974 et 1977, jusqu'à la
veille des théophanies, je traversai une période
d'hésitation et de souffrance morales.
Les Messages reçus en 1974 et 1977, qui forment La Révélation d'Arès, étant
plutôt riches, élaborés et de sens neuf à des oreilles croyantes
routinées et usées par la lecture d'une Écriture depuis longtemps gâtée
et mésinterprétée (Rév
d'Arès 16/12, 35/12), le Père avait-il besoin de quelqu'un
capable de bien les assimiler ? C'est plausible, parce que le Père
savait sûrement mieux que personne que la religion en général
repousserait ses Messages et que le témoin devrait seul les expliquer.
Mais rien ne nous permet d'affirmer quoi que ce soit.
Il faut prendre La
Révélation d'Arès comme je la présente ou la refuser
carrément. Il n'y a pas de situation intermédiaire. Notamment il n'y
rien qui soutienne l'idée d'un œuvre "inspirée", somme vous dites.
Ceci dit, il y a un certain nombre de croyants qui, comme le souligne
Roger H (133C30), tentent aujourd'hui de séparer La Révélation d'Arès,
acceptée comme fait entièrement surnaturel, de son témoin, refusé comme
interprète de cette Parole.
Mais là encore il y a pour ces refusants une difficulté: C'est
l'affirmation maintes fois répétée par La Révélation d'Arès
que l'homme Michel
ou Mikal
est bien le juste
prophète (Rév d'Arès xxxvii/2) ainsi que le rappelle la
longue liste établie par Didier Br (133C29).
|
13aou12 133C34
Une certaine pureté sexuelle selon la réponse de votre commentaire
132C70
Allah dit aussi que les hommes ont légitimement droit aux
femmes pour lesquelles ils acquittent un paiement (sourate
ahzab 50 ruku 6). Il est écrit qu’un homme peut faire l’amour
avec une domestique, avec les esclaves et avec celles qui lui
sont offertes en cadeau, nullement interdites. Il peut faire
l’Amour avec Zaria, Fatima, Alésa, Aalina, mais il va bien
falloir qu’elle se résigne a accepter ce qui est écrit dans la Coran.
Les hommes ont droit aux privilèges que leur accorde Allah.
Quand un homme demande à son épouse de le rejoindre sur sa couche et
qu’elle refuse de le faire, les anges maudiront cette femme jusqu’à
l’aube et [on peut la ] frapper là avec modération.
Les femmes ne sont pas des êtres humains puisqu’elles sont un champ que
vous pouvez cultiver quand vous le voulez
Sourate Bakara + la polygamie.
Certains préceptes sont extraits des hadiths.
Maryvonne de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
Je ne veux pas entrer dans les détails de relations homme-femme
devenues totalement inapplicables à notre époque, démontrant que la
Parole de Dieu elle-même tient compte, dans sa Sagesse, d'une réalité
momentanée et de l'impossibilité des hommes à évoluer vite — (Moi) Je suis hors du temps,
mais
toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6).
La Parole contient donc toujours une part temporaire, parce qu'elle est
un Appel,
un Appel à
une évolution qui, une fois qu'elle s'est faite, demande une autre Révélation.
C'est à un incroyant notoire, Albert Camus,
que j'emprunte le mot de la fin concernant le passage de la Parole à un
stade donné (pour le Coran l'Arabie du VIIème siècle) à un autre stade.
Albert Camus a écrit, je ne me soouviens plus où, ceci qui est
magnifique et que je donne ici de mémoire: "Si j'avais un livre de
morale à écrire, il aurait 100 pages. 99 pages seraient blanches et
l'unique page écrite dirait: "Je ne connais qu'un seul devoir et c'est
celui d'aimer."
À mes yeux, la magnifique Parole de Dieu qu'est le Coran comporte un
fossé entre le temps de sa révélation et aujourd'hui, c'est celui de
l'amour, lequel n'est pas très manifeste dans le Coran du VIIème
siècle, parce que les hommes étaient alors incapables de le comprendre
comme il fallait. On voit d'ailleurs bien que les chrétiens,de leur
côté, ont été incapables de comprendre que l'amour était au cœur des
évangiles de Jésus, mais aussi des relations homme-femme, car les
églises ont montré par divers côtés leur incompréhension de cet amour
et en ont donné des interprétations plus gnostiques, mystiques ou
simplement conformistes que convenables..
Aussi, à mes yeux, ne faut-il plus chercher dans la littéralité du
Coran les règles des relations entre hommes et femmes, parce que la
société a beaucoup évolué depuis le VIIème siècle, y compris dans
d'assez nombreux pays musulmans.
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13aou12 133C35
L'intervenant 133C33 se pose la question: "Pourquoi Dieu parle-t-il à
un homme instruit de philosophie, de sciences économiques, techniques
et religieuses, à un homme qui réfléchit et qui évolue dans sa
réflexion, au lieu de parler à un naïf illettré ?"
Rappelons que n'étaient pas des incultes :
Moïse: élevé à la cour du Pharaon,
Jésus: "il parle comme un rabbi [un maître]" dit un auditeur dans une
synagogue,
Mouhammad: gestionnaire de la fortune de khadija.
Cette question montre à quel point les contradicteurs ne connaissent
pas le texte de La
Révélation d'Arès ou ne comprennent pas son sens, ou
refusent de le comprendre comme [l'anonyme] de facebook.
Il leur semble impossible d'accepter ce que le Père dit à eux les
sceptiques" aussi bien qu'à nous les "béni-oui-oui."
Nous ne pouvons pas sonder les Desseins
du Père, car l'homme, faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5) ne peut pas voir le Fond
(Rév d'Arès
xxxiv/7-12): Le(s)
relais de(s) soleil(s) ne trouve(nt)
pas le Fond. Ton œil cherche le Fond : (tu ne vois) pas le Fond...
(Même) Mikal ne cherche pas le Fond. Ouvre tes
veines ! Dis(-Moi) : « Entre ! »
Et le Père ajoute (xxxiv/13):
Ils disent : « Menteur ! » Digne, (re)lève ton dos !
Face à ces contradicteurs, plus ou moins honnêtes, nous, Pèlerins
d'Arès, avons un espoir pour le futur:
Jésus assassiné pour ses idées,
Mouhammad obligé de guerroyer pour se défendre,
Et au XXI° siècle des milliards de croyants !
Berni Zacharie de Provence-Côte d'Azur
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13aou12 133C36
La
Révélation d'Arès est La
Révélation par excellence, parce qu'elle est donnée
directement par Celui
Qui est (Rév d'Arès II/1 + Exode 3/14), Le Père de la
Création.
Mais La Révélation
d'Arès n'existe, n'est et ne s'engendre que par le prophète.
Sans lui, Elle est hermétique, indécodable, inopérante; elle devient
même dangereuse car d'Elle, on aura tôt fait de recréer un nouveau
système d'asservissement — une religion —, tout le contraire de ce à
quoi elle appelle (Rév
d'Arès xix/13).
Je t'ai
appelé, homme Michel, homme de Mon Dessein, pour dire où Je suis, où je
ne suis pas (Rév d'Arès 28/27).
La Parole pourrait-elle être plus claire ?
Chacun de ses versets
sous-tend que rien n'est possible sans le père : Mikal (est) le(ur)
père (Rév d'Arès xxxiii/14). Mikal n'a pas
simplement reçu son
charisme; il l'a forgé par son héroïsme
(Rév d'Arès xxxv/4) à se
mouler
à La Parole, à s'y abandonner (Rév. d'Arès 40/6) et
finalement devenir
Elle (Rév d'Arès xL/5).
C'est toute la force de son existentialisme et
de l'extraordinaire exemple qu'il constitue aux yeux de ceux qui ont
les yeux pour voir (Matthieu 13/17).
Rejeter cette Parole est compréhensible, mais la vouloir sans vouloir
aussi celui qui
lui donne vie est incohérent.
Le faucon
ouvre le passage pour nous, les
marmots (Rév d'Arès xxx/15), un passage impossible sans
lui, car La
Révélation d'Arès ne procède pas d'idées, de pensées ou de
raisonnements (le bruit
d'homme) que tel ou tel pourrait interpréter.
Elle procède de la Vie,
l'Oasis (Rév d'Arès 24/12) qu'il nous faudra
retrouver et réinstaller en nous par la pénitence et la moisson qui
sont là encore impossibles à mettre en œuvre sans suivre
inconditionnellement le prophète (Rév d'Arès xix/26).
Notre retard historique vient de là : Le temps qu'il aura fallu pour
comprendre cela et l'accepter.
Patrick B. d'Île de France
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14aou12 133C37
Que nous puissions être des "béni-oui-oui" ou non, que nous
l'acceptions ou non, un esprit honnête ou un cœur sincère ne peut pas
tergiverser autour des maintes références de L'Évangile Donnée à Arès
et du Livre
en ce qui concerne le prophète
et son nom.
Alors, il est absolument impossible de séparer La Révélation d'Arès
de son témoin, le prophète
Mikal.
Ceux qui cherchent à le faire peuvent ne pas "savoir" qu'ils cherchent
à diviser. Donc ils ne doivent pas encore avoir pris conscience qu'ils
servent un pouvoir qui divise tandis que la Parole de Dieu et Sa Puissance cherchent
à nous unir.
Par contre, je ne pense pas que la Vérité
soit simple.
D'ailleurs, nous ne savons pas grand chose sur Elle (Qu'en ferions-nous
d'ailleurs?). Nous connaissons une petite vérité, encore accessible à
notre faible lumignon
(Rév d'Arès 32/5), selon laquelle le monde doit changer (28/7).
Cette Vérité
même ne me semble pas simple non plus, car rien n'est simple ou
compliqué, par contre tout est complexe.
Le Père ne s'est pas adressé à "un inculte ou un demi-demeuré" de même
que le prophète ne cherche pas à s'adresser à des" incultes ou
demi-demeurés". Si jamais, dans l'Histoire, le Père s'est adressé à des
"incultes ou demi-demeurés", je présume qu'Il a cherché à faire en
sorte qu'ils le soient un peu moins comme le prophète cherche à
ce que nous le soyons un peu moins.
Sur ce, je ne crois pas qu'il y ait le bien et le mal et d'après mes
références à l'enseignement
de Mikal, il y a le bien
absolu et le bien
perverti. Je pense qu'il est important de souligner cette subtilité
pour que nous ne passions pas pour des manichéens simplistes et
incultes.
Quant au Bien
selon le Créateur, Il serait démesure
pour l'homme (Rév d'Arès 33/6), si le Père Lui-même
n'avait pas le prophète
comme média, car le prophète
(un pénitent abouti) est le seul qui puisse traduire le bien absolu comme
Dieu l'installe en lui, de façon mesurée, c'est-à-dire à notre mesure:
"Tu ne donneras pas à l'âne une charge qu'il ne peut porter".
Le bien
perverti, que nous appelons mal
pour faire court et qui n'est pas dans le Plan de Dieu, ni
dicté par Lui, est dicté par les hommes ; les pouvoirs que nous
laissons agir en nous et sur nous définissent pour nous ce qui est bien
ou mal (eux sont manichéens).
La définition du bien
sans l'essence prophétique, essence que nous n'acceptons toujours pas,
est liée à nos émotions, à notre conditionnement à la culture, à toutes
nos lâchetés et à nos aveuglements (manque de lumière donc de savoir) ;
ce n'est pas pour rien que la Parole demande de tenir compte de nos faiblesses immenses (Rév d'Arès
36/5).
Les pénitents
pourront [considérer comme] un manque de savoir [les propos] de ceux
qui veulent diviser, car ils prendront leurs faiblesses immenses
en considération, mais ils ne laisseront jamais se diviser la Parole du
prophète.
Frédéric d'Aquitaine
|
Réponse
:
Quand vous dites: "La définition du bien sans l'essence
prophétique, essence que nous n'acceptons toujours pas," j'imagine que
vous parlez pour vous-même ou pour un groupe que vous représentez,
parce qu'un très grand nombre de frères et sœurs de l'assemblée acceptent,
contrairement à ce que vous pensez, ce que vous appelez mon "essence
prophétique".
Mais qu'entendez-vous par essence ? Essence est un
mot à tiroirs, difficile à utiliser.
Je ne pense pas que vous
entendiez ici essence comme s'opposant à existence, ainsi qu'il en est
dans l'existentialisme que remet en marche La Révélation d'Arès,
parce que je vous récuserais, mon état actuel n'étant pas celui de mon
essence, c'est-à-dire de ma nature native, mais celui d'une existence
telle que je l'ai voulue et forgée à l'Appel du Père —
Nul homme ne naît avec l'essence
pénitente et
prophétique ; il
peut seulement, s'il en décide ainsi, au moment où, sa conscience étant
née,
il prend conscience du
bien et du
mal, opter délibérement pour le bien absolu et se
donner une existence
pénitente et prophétique.
Je pense que vous entendez par essence ce que je suis aujourd'hui, sans
quoi je ne serais pas le prophète.
Ceci dit, je ne suis pas
du tout d'accord avec vous quand vous dites que le mal
n'est autre que le bien
perverti. La tromperie, le mensonge, la calomnie, le vol, le meurtre,
la torture, la haine, la guerre, le mépris, l'injustice,
l'esclavage, etc.
ne sont pas du bien
perverti, mais le mal.
À la rigueur on peut appeler "bien perverti", par exemple, une
correction donnée à un enfant "pour son bien,"
mais cette définition ne peut avoir qu'un champ d'emploi très restreint.
Vous parlez aussi de manichéisme en soulevant un problème impossible à
régler dans une réponse de blog, mais vous me donnez là l'occasion de
dire que, sous l'angle du bien
et du mal,
oui, nous sommes manichéens d'une certaine façon.
Certes, La Révélation
d'Arès n'évoque pas le manichéisme au sens de dualisme,
c'est-à-dire de l'existence irréductible du bien et du mal,
parce qu'elle déclare le mal
réductible et parce qu'elle invite à ne pas
présumer ou juger du sort de ceux qu'on considère mauvais en ce monde — Qui peut savoir qui est
sauvé, qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3) —. Mais La Révélation d'Arès,
comme avant elle une bonne part de l'Écriture, installe un relatif
manichéisme en disant en substance que le bien et le mal s'opposent en
ce monde et que le souhait du Créateur est que le premier triomphe du
second, autrement dit que le
monde change en bien.
Votre commentaire m'inquiète un peu. Si ce
qu'il dit est ce que vous enseignez au public dans votre mission, vous
ne
relevez pas de La
Révélation d'Arès, mais de votre philosophie personnelle.
|
14aou12 133C38
Comment avancer dans cette vie, d’une manière plus juste ?
Les méprises ont de nombreuses occasions de naître et cette entrée 133
est peut être une occasion de démystifier le sens de la vie.
Quel est le sens réel et profond de notre existence de "vivants" sur
cette magnifique terre ?
Le "savoir" de frère Michel nous aide à comprendre ce que nous
"fichons" sur cette foutue terre.
Voilà, en raccourci, ce que j’en comprends après plus de 20 ans à vos
cotés :
Depuis 600.000 à 700.000 ans l’homme animal, un peu plus roublard que
les autres espèces, vit sur la terre se comportant plus ou moins en
prédateur.
Il y a 10...15... 20.000 ans ou plus — on ne sait pas très bien — il
|l'homme animal] se trouve enrichi de cinq qualités qui le
caractérisent et le différencient de ses aïeux. Comme nous le rappelle Mikal, ces qualités
sont la Parole, l’individualité, la créativité, l’amour et la liberté.
Elles ne lui viennent pas par hasard, mais elles lui sont données par
le Créateur de cet univers, qui enrichit sa structure physique et
psychique, de [cinq de] ses Propres Qualités.
Voici alors l'homme devenu image
et ressemblance (Genèse 1/26/27) de cette Sublime Énergie,
muni de possibilités exceptionnelles pour organiser sa vie sur terre et
peut être ailleurs [que sur la terre].
Nous avons ainsi la possibilité de nous transfigurer en passant de
l’état d’animal à celui d’un "petit Dieu " [Rév d'Arès 2/13],
dont les actions ont des conséquences extraordinaires.
Et [nous voici aussi] bien prévenus que ces qualités présentent des
risques, si nous ne les utilisons pas à bon escient.
[Bref,] nous voilà libres
([Rév d'Arès 10/10] de nos faits et gestes.
Hélas, nous refusons la proposition du Père, d’utiliser nos nouvelles
compétences au service du bien
et nous partons à la dérive en propageant le mensonge, la violence, la
barbarie, etc., et la destruction de ce qui nous entourent et [même la
destruction] de nous-mêmes.
Voyant notre coté récalcitrant, notre descente dans la médiocrité, la
souffrance, la maladie et la mort, le Père "briefe" [= met au
courant]
de temps en temps l’un d’entre nous pour nous rappeler qu’une autre
utilisation de Ses Dons existe toujours.
Mais comme des enfants inconscients et capricieux, nous traînons les
pieds, nous refusons de lui faire confiance pour nous libérer de
millénaires d’égarement, d’aveuglement, entêtement et de perdition.
Au lieu de vivre une Vie
harmonieuse et bienheureuse en tant qu’Adame et Haoua
[Adam et Ève] , nous galérons en "thérapie spirituelle" !
Un puissant "bras de fer" est en action et, grâce à vous et votre
enseignement,
nous tenons bon.
Merci frère Michel de sonner le Réveil,
sur les toits
et dans les cœurs
!
Rémy de l’Avignonnais
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14aou12 133C39
Dans l'humanité actuelle, certaines personnes, enfants d'athés depuis
plusieurs générations sont incapables de concevoir ne serait-ce que le
Dieu de la religion.
"Ils n'ont plus la case mentale pour ça," dites-vous, Frêre Michel, si
je me souviens bien.
Alors, concevoir réellement La
Révélation d'Arès: Manifestation du Créateur de l'Univers
Lui-même + Parole + Prophète, ce n'est peut-être à la portée d'aucun
homme sur la terre... Il n'a pas la case mentale pour ça ?
De là le problème que La
Révélation d'Arès pose au monde, qui ne connait que le
Dieu
qui ne parle plus, auquel on croit ou ne croit pas — c'est selon qu'on
a
envie —, monde qui ne connait que les prophètes bien
morts depuis
longtemps, qui ne peuvent plus répondre. Alors, un Dieu réel,
physique[ment présent à Arès] et un
prophète
vivant, le monde n'a pas la case !
D'un coté, donc, il y a le monde qui veut donner l'impression [mots
manquants], qui se la
joue "certitude", qui dira bientôt, si ce n'ai déjà fait, que Dieu
n'existe pas et que c'est prouvé scientifiquement.
L'homme monte sur un
nuage, mais il sait au fond qu'il ne guérit que le
bubon (Rév
d'Arès xxxiv/17). Il sait bien, en fait, que plutôt que
des
certitudes, il a des convictions.
De l'autre coté, il y a un simple fait, le Frère Michel et les
Manifestations du Créateur, le savoir venu de la Source (Rév d'Arès
24/4) même de l'univers.
Normal que notre amour-propre en prenne un coup, que les athlètes et
les sages découvrent leur honte et crient: "Que l'Aigle laisse la taupe
au milieu des siens ! Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la
terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montages ?
Il ne parvient pas au fond de nous tunels! " (Rév d'Arès 23/2)
Du coup, ils font silence
(Rév d'Arès 15/3). Certains attendent la
mort du prophète pour venger leur langue
cousue (xii/3), au lieu de
ravaler leur
défit (33/14), de
descendre de leur trône(15/7) et d'aider
le prophète
dans sa tâche. Ils en tireraient bénéfice.
Ceux qui veulent remplacer la parole de Mikal par un enseignement de
leur cru (Rév d'Arès 10/11), sont insensés (29/2).
Comment pourraient-ils évincer
le prophète alors que La
Révélation d'Arès est aussi exeptionnelle en
cela qu'aucun prophète
avant Mikal,
en tout cas dans l'Écriture qui
nous est parvenue, n'a été si constamment pourvu de l'autorité sur la
Parole de Dieu, Le Père conforte cette autorité quasiment dans chaque
chapitre du Livre (voir
commentaire Didier Br 133C29),
comme de L'Évangile
Donné à Arès (citations à la fin de mon commentaire),
comme s'Il voulait en finir une bonne fois pour toutes, avec toute
possibilité de récupération et interprétation de Sa Parole, qui est
parole de
Mikal (i/12, xxxi/10).
À
notre époque, l'homme qui n'a pas la case pour un tel Évènement —
d'autant plus qu'il devient de plus en plus intellectuel — a quand
même une faille (Rév
d'Arès xxxvi/1) dans son faible lumignon (32/5.
Il est capable, si il a des oreilles
pour entendre de reconnaitre la
Voix
du Père (4/10),
d'avoir une confiance
affermie (38/5) et de constater la
Lumière
(xxi/10) de La
Révélation d'Arès, le contraste évident entre le
chant
(xxxvii/5) et le bruit
(II/7, etc.) du monde, entre La
lumière (xxiii/10) et l'obscurité
(38/5), entre l'eau
noire (xxxii/1), la
fange dans
le creux des mares et l'Eau
Vive (30/2), entre le
nerf de
poisson et la fouace (xxx/16).
Pas de certitude, donc, à cause de l'insupportable Absence (commentaire
118C6 du 03jun11), mais l'évidence qu'un faucon détenant le
savoir
survole (xvL/21)
le monde dans notre génération
(31/1).
J'ai une question Frère Michel :
La Veillée 9 dit : Établis
partout les femmes dans leurs mérites !
Mais
mets-les en garde contre l'adultère et l'impudicité sacrilèges, où
elles perdent leur Vie.
À notre époque beaucoup de femmes se balladent les seins très
décolletés,
le bas de reins aussi avec tatouages pour attirer les regards, c'est ce
genre de chose l'impudicité ?
Voici quelques citations de l'Évangiles d'Arès parmi toutes les autres:
2/20 ....Je
t'ai consacré, j'ai étendu Mon Bras vers toi, pour oindre
ta bouche de Ma Main y déposer Ma Parole, pour que tu sois Mon Messager
non pas un prince du culte
4/11
....tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans
d'eux dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est
véridique...
7/5 Tu
resteras ce que tu es moins le prince, moins le discoureur, mais
le porteur de Ma Parole, le gardien de Mes instructions ....
14/5 Mon
Bras sera ton bras, Ma Parole ta parole
15/ Si
poussés par la crainte d'entrer en conflit avec Moi, certains
princes acceptent de t"écouter rends-toi à leur convocation dans la
paix livre leur Mon Message, répond à leurs questions mais refuse
discussions et compromis, Ma Parole ne se divise ni ne se tait, que
traiterai-je avec des puissances illusoires.....
30/3 Par toi
Je viens renvoyer l'Eau Vive, etc, etc.
Xavier H de Provence-Côte d'Azur
|
Réponse
:
Vous me demandez en somme ce qu'il faut appeler des femmes d'impudicité
sacrilège ?
Vous posez là une question complexe en ceci que la réponse
diffère selon les mœurs, les intentions, les habitudes et donc selon
les époques, les lieux, les circonstances.
Prenons deux exemple, un ancien qui remonte à trente ans d'ici et un
tout nouveau.
L'ancien exemple: Sœur Christiane et moi sommes deux humains
parfaitement pudiques, mais chez nous en famille nous
n'avons jamais cultivé la cachotterie sur l'anatomie avec laquelle le
Créateur a choisi l'animal pensant humain pour en faire son Enfant (Rév d'Arès 13/5).
Nous n'avons jamais exhibé, mais nous n'avons jamais caché notre nudité
devant nos enfants. Nos enfants nous voyaient le plus naturellement du
monde nus dans la salle de bain pendant notre toilette et dans notre
chambre nous habillant. Cela leur était tout à fait naturel. Aucune
impudicité.
L'exemple récent se situe sur une plage. Il met en scène mon
petit fils Samson. Sœur Christiane, qui tremble toujours
pour ma santé,
se conforme (pour moi) aux ordonnances médicales plus que
je ne le fais à son goût. Notamment, les cardiologues n'arrêtant pas de
dire que je dois faire de l'exercice: par exemple marcher d'un bon pas,
m'ordonne (oui, oui, elle est comme ça !) sur la plage où
nous nous trouvons:
"Vous devez faire une heure de marche." Je pars et mon
petit-fils
Samson, qui se
trouve là, me demande à la volée: "Est-ce que je peux aller avec toi,
Papy?"
"Bien sûr, mais je te préviens, je marche une heure le
long de l'eau et je vais loin. Après cette plage où nous
sommes je passe à une autre plage réservée au kyte-surf (surfing
effectué attelé à un cerf-volant) et c'est très intéressant, mais
ensuite je passe à une plage de nudistes et c'est plutôt moche, mais si
le cœur t'en dit..." Samson, qui est adolescent, paraît soudain
accablé-ébaubi, traversé par
ce sentiment flou que cause une situation extrême inattendue, ses
yeux papillonnent quelques secondes, mais il se reprend et répond avec
un sérieux un peu forcé:
"Pas d'importance!" Moi: "Eh bien, allons-y !"
Nous partons. Il s'aperçoit que marcher dans l'eau n'est pas de tout
repos,
que c'est un exercice, mais après dix minutes nous passons à
la plage du kyte-surf où les pratiquants sont très habillés
(combinaisons, casques, etc.), puis après dix nouvelles minutes nous
passons à la plage des nudistes où c'est
tout l'inverse, où nous marchons dix minutes encore avant de revenir
sur nos pas..
Marchant, nous devisons et je vois bien qu'il
jette des coups d'œil curieux vers les nudistes, mais son visage se
dépite peu à peu. Je
lui dis alors: "Tu vois, nous n'avons droit qu'à des humains à poil
tels que le Père les a voulus et tu es déçu. Sous tes yeux
tout se banalise, se neutralise. Il n'y a là qu'humains nus et je ne
sais pas s'il existe quelque chose de plus ennuyeux et inutile à voir
et je pense qu'ils sont nus au soleil pour leur santé. Il n'y a pas
d'impudicité et il n'y en aurait pas même si c'étaient les
danseuses du Crazy Horse Saloon en vacances. Tu devinerais alors que
c'est uniquement ailleurs, quand celles-ci sont maquillées, coiffées et
dansant
avec leurs petits bikinis à paillettes sous les projecteurs qu'elles
ont quelque chose d'impudique, parce que c'est ce qu'elles veulent être
alors. Sinon, comme tu vois, c'est de la viande
en forme d'homme et de femme avec des os dedans, ce que Dieu appelle la
chair
dans quoi habite(nt) un esprit
et peut-être une âme."
Je crois avoir fait comprendre à Samson
quelque chose de capital ce jour-là, à savoir que c'est l'intention
mise dans la nudité qui est impudique et non la nudité elle-même,
qu'elle soit ou ne soit pas tatouée, comme vous dites.
Il n'y quelques années un Musulman me déclara sur un ton scandalisé:
"Ces
Européennes sans pudeur, etc., etc." Je l'ai coupé pour lui dire: "Mon
frère, si dans vos pays vos tempéraments bouillants vous
font rêver de fornication et d'adultère aussitôt que vous voyez une
femme sans voile, les cheveux au vent, vous avez peut-être raison de
leur mettre un qitab sur la tête. Mais ce n'est pas le cas chez nous.
Nos femmes, un peu décolletées et les cheveux au vent pour
être à
l'aise, ne nous font ni
chaud ni froid et les quelques unes d'entre elles qui aguichent, eh
bien !
ça se voit et à ce propos je vous dis ceci: Je suis sûr que, dans vos
pays ultra-pudiques, vos femmes à qitab, couvertes comme des
religieuses de la tête aux pieds, ont leur manière d'aguicher, car tout
chez la
femme est toujours relatif à l'intention et à l'attitude."
|
14aou12 133C40 Je
lis votre
réponse à Xavier (133C39) et je vois que vous connaissez le côté
aguichant des danseuses du Crazy Horse Saloon. Vous y êtes donc allé ? Je
suis étonné que le prophète
de Dieu aille dans des cabarets voir danser des filles presque nues. Je
comprends pourquoi votre réponse à Xavier se montre aussi indulgente
vis-à-vis des femmes qui montrent une impudicité sacrilège. Je
ne suis pas pour ces sacs qui enferment les femmes musulmanes jusqu'aux
chevilles et les voiles qui ne laissent passer que leurs regards, mais
je suis pour une stricte pudeur de la tenue des femmes en Occident. Si
c'est ça, votre savoir ! Bruno du Centre
|
Réponse
: Je n'ai jamais mis les pieds au
Crazy Horse Saloon, ni dans d'autres cabarets de ce genre.
J'ai
été invité au Lido il y a des décennies (j'étais un jeune ingénieur) à
la fin des années 50, mais je n'en ai pas gardé souvenir. C'était pour
un repas d'affaires et nous avions d'autres choses à dire qu'à échanger
des propos sur le spectacle. Je n'ai jamais été attiré, même au temps
où j'étais athée, par ce qu'on appelle les boîtes de nuit. À mon époque
athée je fréquentais des milieux communistes, marqués par une certaine
pruderie et qui s'interdisaient ces sortes de divertissement. Mais
j'aperçus quelques bribes du spectacle du Crazy Horse Sallon dans un
programme comique de télévision (il y a longtemps aussi) qui s'appelait
Collaroshow, que je regardai une fois ou deux avec mes enfants. Voilà. Ceci
étant, je persiste à dire que l'impudicité d'une femme est beaucoup
moins dans sa tenue, même avec des tatouages visibles sur les reins et
un large décolleté, que dans son comportement. J'ai connu
dans mon
existence des femme de tenue extrêmement stricte qui jetaient vers les
hommes des regards torrides autrement plus impudiques que la tenue
délurée de la fille du concierge ou du charcutier du coin avec son jean
qui lui tombe sur les fesses. Je me souviens aussi, quand j'étais
militaire dans la Marine, m'être trouvé dans un cinéma de Tunis à côté
d'une (probablement jeune) moukère dont les yeux me jetaient, pendant
la projection du film, des lueur incendiaires par la fente de son voile
et dont la main cherchait ma cuisse dans le noir. Elle était vêtue de
la tête au pied d'un "sac" comme vous dites et je dus me déplacer pour
ne pas m'attirer les foudres du vieux mari, bonhomme à moustache
gominée raide, coiffé d'un fez, à côté d'elle. Je vous
assure que
quand une femme est impudique, sa tenue n'a rien à voir dans la
question. J'ai vu ces années dernières, chez mon dentiste, dans une
revue de la salle d'attente les photos dramatiques de la lapidation
d'une pauvre femme afghane adultère et j'imagine, étant donné la
rigoureuse surveillance que les talibans exercent sur la gente
féminine, qu'elle n'avait pas attiré son amant par des tatouages dans
le dos et un décolleté provocateur. Cette femme avait sûrement été
enveloppée du "sac" bleu des Afghanes, le visage dissimulé par une
grille, les pieds invisiblee sous la robe trainante, bref, quelqu'un on
ne peut plus pudique au sens islamique du terme.
|
14aou12 133C41
Si
vous avez le savoir que Dieu vous donne,vous devez aussi avoir le
savoir ce ceux qui refusent Dieu. L'hypothèse
de Dieu n'est ni plus ni moins qu'une hypothèse scientifique sur la
naissance et l'existence de l'univers et il faut l'examiner
avec
le même scepticisme, parce qu'en réalité on ne sait pas d'où vient
l'univers, de même qu'on ne sait pas si Dieu existe. Vous
dites
que Dieu existe parce que vous l'avez rencontré à Arès en 1977 au cours
de ce que vous appelez des théophanies, que vous avez décrites dans
"Notes et Réflexions sur Ma Présence devant Dieu" (ou un titre
approchant). Je crois à votre description. Je crois que
quelque
chose s'est passé à Arès à l'automne de 1977, mais pas plus que je ne
peux rien savoir, en regardant les étoiles, sur la ou les forces qui
ont fait l'univers, vous ne pouvez connaître l'origine des théophanies
en question. Je crois pour ma part que loin de désigner un
créateur de l'univers, l'illusion que celui-ci viendrait de la volonté
dun Dieu tient plus du darwinisme que de la foi. Je ne crois pas en
Dieu, vous l'avez compris, et vous devez savoir que dans le monde
d'aujourd'hui il y a plus d'incroyants que de croyants, car enfin, Dieu
n'est pas une évidence! Cela, vous devez aussi le savoir et
le dire, même si vous avez jusqu'à présent opté pour l'inverse. M.
M. d'Ile de France
|
Réponse
: Bien sûr que je connais
l'existence de l'athéisme, mais, même si je ne peux pas fournir toutes
les explications du surnaturel dont je fus témoin en 1977 (et
auparavant en 1974, n'oubliez pas), je me considère aujourd'hui comme
muni de preuves de l'existence d'une Force, d'un Tout Autre, capable de
s'adresser à l'homme, à l'inverse des athées qui n'ont aucune preuve de
l'inexistence de Dieu. Mon savoir va dans le sens que mon
expérience m'a donné, à savoir que la Voix qui m'a donné Le Livre
en 1977 était bel et bien sonore physiquement, que la conflagration
surnaturelle qui l'accompagnait était bien présente et éprouvante. Ceci
étant, je ne L'ai évidemment pas vu, ce Créateur, je ne L'ai pas de mes
yeux vu, courir et
faire mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/14). Je
dois me contenter de Ce Qu'Il m'a dit. Toujours est-il que c'est plus,
et même beaucoup plus que le silence absolu dont les athées se
prévalent pour dire que Dieu n'existe pas. Le silence de Dieu
qu'invoquent les athées n'est rien. Moi, j'ai quand même quelque chose. Mais,
selon vous, m'aurait-il menti ? Tout ce que j'ai vu et entendu, ne
serait-ce que mensonges ? C'est
là que commence la foi. Ma foi est croyance dans ce que m'a dit Celui
Qui m'a parlé en 1974 par son Messager Jésus et en 1977 de sa propre
Voix. Bien sûr, si un faux Dieu vous apparaît et vous dit:
"Je
suis le faux Dieu. Je n'existe pas. Ne crois pas un mot de ce que te
raconte le bonhomme d'Arès," il me faudra peut-être m'incliner, mais
vous n'êtes pas là, je pense. Vous parlez de Darwin. Quand
Philip
Johnson dit: "Le darwinisme, c'est la libération des hommes de
l'illusion que leur destinée est contrôlée par une puissance
supérieure,"
il ne fit que dire... dire... dire... Ni Darwin ni lui n'ont rien
prouvé de l'inexistence de Dieu. Je le répète, j'ai plus de
preuves, même si elles sont petites, comparées à l'extraordinaire
vastitude de l'univers, de l'Existence et même de l'Amour de Dieu que
n'ont les athées, dont vous êtes, de son inexistence. Et
cela, c'est un savoir que je ne manque pas de répandre.
|
18aou12 133C42 La
foi est un savoir subjectif: Il y a autant de croyances qu'il y a
d'hommes et si les les hommes sont frères, toutes les croyances
devraient être rigoureusement respectables: La foi en Dieu comme la
foi en l'inexistence de Dieu. Je me réjouis que Dieu
Lui-même respecte
ce principe primordial, sauf pour les prophètes qui sont
soumis à une
foi imposée. La tentation d'un prophète
est d'imposer sa foi qui est
devenue pour lui une évidence. Toute la difficulté pour les
hommes est
de ne pas considérer la foi comme une évidence qui s'impose à tous. Elle
est en cela tout le contraire de la science. La science est
un
savoir objectif qui est susceptible d'unir les hommes, alors que la foi
ne peut que les diviser. Voilà l'argument majeur des athées. Au
mieux,
la foi ne peut rassembler que des hommes à la foi similaire, c'est
l'argument des religions, c'est l'argument de La Révélation d'Arès
qui
ne repose que sur la confiance que nous inspire le prophète. Cette
confiance pourrait tout aussi bien aller sur Raël ou la Scientologie,
pourquoi pas ? La grandeur des Pèlerins d'Arès tient au fait
que leur
foi repose sur pas grand chose, qu'elle n'est pas plus justifiée qu'une
autre foi. Quand on nous demande: "Croyez-vous que la
Bible, le Coran et La
Révélation d'Arès sont de Dieu?" on devrait
répondre: "Je ne suis pas prophète,
mon état de conscience ne me
permet pas de savoir ce qui est de Dieu de ce qui ne l'est pas." Si on
répond: "Oui," ce n'est pas sur un critère de savoir, mais sur un
critère de choix personnel ou de confiance. Jacques P. de
Bretagne-Sud
|
Réponse
: Voilà un commentaire plein d'évidences. En
effet, on ne vous demande pas à l'entrée du Pèlerinage: "Affirmez-vous
que...", ou "Êtes-vous sûr(e) que...", ou "Avez-vous la preuve que..."
mais simplement: "Croyez-vous que la Bible, le Coran et La Révélation
d'Arès viennent de Dieu ?" Je ne sais pas pourquoi
vous épouvez le besoin de le rappeler. Pensez-vous que nous voyons les
choses autrement? Croire, c'est donner une adhésion de
principe à. Partant, la foi est bien, comme vous dites,
confiance, tout simplement. Quand j'enseigne ma façon de
prier à ceux des frères
et sœurs qu'elle intéresse (ils peuvent avoir, eux, leur façon de
prier, la prière du Pèlerin
d'Arès étant libre) je leur dis dès le début: "Primordial: Mettez
l'honnêteté dans votre prière! Vous ne voyez pas Dieu. Invisible et
silencieux, vous n'avez
aucune preuve qu'il est et vous avez moins de preuves encore qu'il est
là, vous écoutant. Vous ignorez donc s'il vous entend ou non. Alors,
songez que le seul endroit où vous avez quelque chance de le trouver
honnêtement, c'est en
vous-même, parce qu'il est écrit Dieu dit: Faisons l'homme à
notre image, comme à notre ressemblance... Dieu créa l'homme à
son image, à 'image de Dieu il le créa (Genèse 1/26/27)." Dommage,
Jacques, que vous restiez dans votre isolement sans participer à notre
vie, isolement qui peut vous faire voir les choses d'une certaine
façon, alors qu'elles sont d'une autre façon.
|
18aou12 133C43 Je
voudrai juste dire à la sœur Maryvonne de Bretagne-Sud
(133C34) que j'ai été un peu choqué par sa citation
tronquée du Coran (mélangée à des textes venus de je ne sais où). Elle
ne correspond pas à l'esprit général de la Révélation
coranique. Ces versets magnifiques le prouvent: (Sourate "Les
Romains"
XXX/20-21) Un de Ses
signes est de vous avoir créés de
poussière et vous voici des hommes épars sur toute la terre. Un de Ses
signes est d’avoir créé de vous des femmes près de qui vous reposer et
d’avoir instauré entre vous l’amour et la bonté. Oui, ce sont là des
signes pour ceux qui réfléchissent. (Traduction
J.Grosjean). Concernant la polygamie, le Coran précise
également que n'avoir qu'une
seule femme est plus juste devant Dieu. (Sourate "Les Romains" IV
/3): Si
vous craignez d’être injustes pour les orphelins, épousez des femmes
qui vous plaisent. Ayez-en deux, trois, ou quatre mais si vous craignez
d’être injustes [épousez] une seule (…)" Le
Coran répète sans cesse qu’il faut
être juste. Il y aurai de nombreux autres versets à mettre en avant
pour montrer que le Coran n’est pas un texte qui valide la domination
masculine sur la femme au contraire. Selon ma compréhension, il tient
seulement compte de la situation sociale et de l’époque et évite de
mettre le prophète
dans une situation impossible. Par ailleurs
il [le Coran] incite en permanence au dépassement et au changement en
bien. J’affirme que même s’il contient 5 ou 6 versets
douteux sur 6234 [versets],
il respecte fondamentalement la femme et la liberté. Le
Coran demande
aux croyants par de très nombreux versets d’être bons, justes,
équitables. Malheureusement, cette lecture du Coran n’a pas
encore prévalu dans des
sociétés qui sont restées patriarcales. Mais de plus en plus
de femmes
musulmanes étudient le Coran et cela pourrai peut être
changer à l’avenir. Daniel C d'Aquitaine
|
18aou12 133C44 Il
était une fois un roi blanc et un roi noir. Le roi blanc
était signe de
la religion et le roi noir, le signe de la politique. Un
jour? le roi
blanc et le roi noir se dirent: "Pour nous faire acclamer par le monde,
organisons un festin [auquel nous convierons le] monde entier, pour
qu’ils voient que nous
sommes puissants et bons. À la fin, nous ferons un tour de
magie ;
nous serons sur une scène, moi sur la scène et toi derrière la
scène !
Alors, comme ils auront les yeux alourdis (On leur aura fait regarder
des films violents et des Disney, des rêves en carton-pâte,
abrutissement assuré) et leurs ventres pleins à craquer de
cochonneries, tu me soulèveras par le ventre et tout le monde croira
que
je volerai et le monde entier se soumettra à notre puissance." Le
roi
jaune (le chien) approuva et s’écria : "Quand est-ce qu’on mange?!" Le
roi rouge (le tentateur) s’écria simplement: "Formidable !" Mais
Dieu écoutait tout. Il vint voir Mikal
et lui dit : "Les
rois ont organisé un plan destructeur qui fera sombrer le monde dans le
péché des péchés.
Toi, Mikal,
va missionner le monde et sauve-le !" Dieu
repartit, laissant Mikal
stupéfait. Mikal,
pendant un mois, réunit des
frères et des sœurs, autant que le monde entier. Deux ans plus tard,
ils avaient fait toute la volonté du Seigneur, c’est-à-dire [il avait
incité le monde à] faire le
bien, pardonner, ne pas juger, ne pas mentir. Ils
échafaudèrent alors un plan: "Nous ferons semblant de regarder les
films violents et les Disney
(rêve en carton-pâte), de nous goinfrer jusqu’à en faire éclater notre
ventre et quand ils montreront leur spectacle nous ferons "À bas, ouh!"
et nous leur dirons: "Nous avons changé le monde en bien."
Ils seront stupéfaits et se dissoudrons. Tout se fait comme
Mikal
l’avait dit et ils retrouvèrent l’Éden. Dieu regarda l’homme et fut
content de sa création. Élie P. (âge :11 ans) d'Île de France
|
18aou12 133C45 Le
savoir, c'est le vécu. Je suis de ceux qui pensent qu'on ne
sait
vraiment de quoi on parle que lorsqu'on l'a vécu. Frère
Michel a
réellement vécu La
Révélation d'Arès et l'avenir possible de l'humanité
dans le Bien
pour lequel elle est destinée. C'est pourquoi il nous en
parle si bien et sous tous les angles possibles, parce qu'il la vit. Il
existe beaucoup de moyens pour parler de cet évènement. Le
meilleur est
certainement celui qui témoigne d'un vécu réel. J'ai
par exemple fait éditer un roman en 2009 chez l'Harmattan: "La
Chaconne",
pour témoigner de ma conversion à La
Révélation d'Arès et de ma quête
d'absolu dans le monde conflictuel que nous connaissons. Je me suis
tenu au plus prêt de mon expérience vécue pour susciter chez le lecteur
une certaine curiosité et envie de découvrir le message que je cite une
vingtaine de fois. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais je
considère que ce petit roman a plus de poids que des centaines de
romans
que j'ai pu lire et qui ne sont qu'imaginaire et violence gratuite. Ce
qui n'a pas été vécu est de peu d'intérêt. Après tout, pour
toucher ce
peuple sourd et aveugle,
tous les moyens sont bons, même un roman. José
O. d'Île de France
|
18aou12 133C46 Je
ne cesserai pas de vous remercier pour votre présence constante sur ce
blog
qui nous aide à mieux tamiser le sable [du désert où nous
marchons encore]. Merci notamment
pour votre réponse 133C39, qui m'a aidé à mieux comprendre le sens de
la pudeur à la lumière de La
Révélation d'Arès. Sur cela,
j'aimerais demander votre avis également sur le sens de l'adultère, que
j'ai encore du mal à séparer de sa charge culturelle et morale... Par
exemple, je pense aux couples qui trouvent leur équilibre dans des
relations du type "ouvertes", où ils choisissent, par leurs multiples
raisons, de ne pas restreindre leur sexualité à un seul partenaire
sexuel, mais s'engagent à vivre en couple en créant une famille. Ces
couples seraient classifiés "d'adultères" par notre culture, mais le
seraein-t-ils vraiment à partir du moment où ils mettent l'amour au
centre de leur actions et qu'il n'y a pas de mensonge ? Je
me demande si l'adultère, à la lumière de La Révélation d'Arès,
est
intrinsèquement lié au comportement sexuel comme le voit notre culture,
ou si finalement il dépasse ce sens et se réfère plutôt au fait de
rompre un engagement pré-établi ? D'ailleurs,
quelle
différence voyez-vous entre l'infidélité et l'adultère ? Merci
à vous pour votre lumière là-dessus. Fernanda, Brésilienne à
Paris
|
Réponse
: Par la bouche de Jésus le Père nous dit: J'ai vu les épousailles dans les
cœurs des jeunes gens quand ils se sont aimés. Quand ils ont désiré
connaître leurs corps, leur vœu secret Je l'ai scellé. Mais avant de
connaître leurs corps, car c'est une œuvre sacrée, ils viendront à
l'Assemblée, etc (Rév d'Arès 33/2-22). Il est
vraiment très clair ici que l'union de deux êtres est, par l'amour
comme par le sexe, sacrée, parce que réalisée sous le Regard du Créateur. Si
l'union d'un homme et d'une femme est une œuvre sacrée, elle
est sainte,
elle est un engagement de sainteté
ou de perfection
(selon les traductions) au titre de la déclaration: Soyez saints (ou parfaits selon
les traductions) car Je
suis Saint (Lévitique 19/2). À ce
titre la fidélité est sacrée
et sainte, la
fidélité en amour comme
en connaissance des
corps. Quand l'homme ou la femme rompt ou les
deux rompent cette fidélité, il y a adultère. L'union
d'un homme et d'une femme est fidélité à un engagement qui est beaucoup
plus qu'un contrat moral, qui est la formation d'une unique entité,
d'une force, d'une société nouvelle, car ils ne font qu'une seule chair (Genèse
2/24), c'est-à-dire un seul être nouveau, autant leur
rupture est une dramatique explosion sociale, à tel point qu'aussi
longtemps que cette société de base qu'est le couple se rompra, rien
dans la société plus complexe qu'est une famille, un village, une
nation, ne tiendra jamais et le monde ira de malheurs en malheurs, de
recherche interminable en recherche interminable du bonheur et de vie,
tout sera indéfiniment rompu par la maladie, le vieillissement et la
mort. La fidélité est donc un des points majeurs de la pénitence, qui
est la source de grâce de l'humanité. L'amour est donc
un devoir sacré, amour
du prochain, retrouvé sous sa forme la plus sacrée et sainte dans le
couple, mais le Père, qui connaît la faiblesse immense
des hommes de ces premières générations sait que la tentation peut
survenir et l'homme ou la femme y succomber, mais alors le pardon peut encore
tout sauver... Ajoutons que la liberté de tromper, de
commettre l'adultère, est la liberté ordinaire de l'animal pensant
humain, mais que la liberté
absolue (10/10) est d'être libre
de la fidélité absolue à son époux
ou épouse. Nous
passons ici à la transcendance, à la transfiguration du couple dans les
épousailles. Nous
ne sommes qu'en train de commencer cette société nouvelle, fondée
sur la fidélité sacrée de l'un envers l'autre et, par effet de
solidarité, des uns envers les autres. Mais si vous nous rejoignez dans
cette difficile ascension,
que la Main du Père
s'etendre sur vous, Fernanda ! Je n'en dis pas plus ici. Je
pense que vous m'avez compris.
|
18aou12 133C47 J'ai
lu plusieurs fois votre entrée "savoir" en essayant à chaque
fois de me raisonner, mais bizarrement je reste sur un sentiment
d'inquiètude et également sur un sentiment d'incompréhension totale. En
effet, apprendre que des personnes ont émis le projet de "toucher"
à La Révélation
d'Arès — je ne peux alors m'empêcher d'imaginer
d'autres personnes, tapies dans l'ombre, attendant le moment approprié
ou opportun pour concrétiser ce projet —, c'est une idée qui me
dépasse. Vous êtes, Frère Michel, l'unique personne qui
a un droit de regard sur La
Révélation d'Arès. Et vous seul avez le
"savoir", grâce à Dieu. De plus, vous êtes le seul
dépositaire d'un "copyright" transmis par le Père et le Christ et cela
pour l'éternité, pour ainsi dire. Malheureusement, on
trouve toujours des personnes pour mettre en doute vos paroles et tout
ce que vous avez écrit et écrirez encore de votre vivant. Peut-être
que ces personnes s'imaginent êtres plus éclairées et plus
intelligentes que vous. C'est, peut-être, parcequ'elles
ont laissé choir aux oubliettes leur humilité depuis belle
lurette. Mais ce qui me sidère, c'est lorsque j'apprends
à travers votre entrée que c'était une sœur engagée de longue
date ! Et
maintenant, il y aurait une autre sœur qui a aussi le projet de
"toucher" à La
Révélation d'Arès ? Alors là... pfff !
(long soupir d'indignation). Je trouve que c'est inquiétant
pour le futur. Il y a une citation de Max Frisch
(écrivain suisse de langue allemande. 1911-1991) qui dit ceci: "Ce
qui est le plus à craindre, ce n'est pas le bruit des bottes mais le
silence des pantoufles." Oui, j'ai des craintes quant à
l'avenir du monde, de cette crise en France et, au milieu de toutes
ces craintes, de l'avenir du Message d'Arès parce-qu'un jour vous ne
serez plus là, Frère Michel, pour nous éclairer et nous guider parmi
nous. Raison de plus pour être toujours plus prudents, plus
vigilants encore quant à tout ce que l'on pourra dire, lire, voir et
entendre, présent et à venir. Je considère que le seul
projet qui importe c'est de changer
sa vie en Bien
et non de se
préoccuper ou d'avoir un projet qui consisterait à remanier La
Révélation d'Arès. Dans ce cas, n'importe-qui
peut émettre
le souhait de "revoir et corriger" et/ou juger de ce qui pourrait
plaire ou ne pas plaire dans La
Révélation d'Arès. Et
quand bien même, Frère Michel, on aurait un quelconque doute sur
l'utilité de vos annotations ! Enfin, le simple
fait de
douter de vous, Frère Michel, concernant ce savoir que vous avez, je
trouve que c'est plus regretable encore. Serait-ce un
signe que la confiance qu'on met dans votre savoir, mais aussi dans
notre foi mise dans le Message d'Arès s'effritent ? La
question mérite d'être posée régulièrement: Pèlerin d'Arès ou
non ? Ne courons pas le risque de reproduire les erreurs qui
ont été faites avec la Bible et le Coran. Certes,
ce sont de vieilles histoires, mais c'est aussi pourquoi notre
humanité en est arrivée là aujourd'hui. Au début, avec la
Bible et le Coran on a probablement dû commencer, gentiment, par faire
des petites retouches de-ci de-là et puis à la fin, (un jour qu'il
faisait bien beau) c'est le bouquin dans son entier que l'on a
réécrit... et voilà, hop ! diluant complètement le Message et
l'Essence même de ces Livres. Ainsi, rois blancs, rois noirs
et princes
du culte ont pu prendre place bien tranquillement. C'est
le monde qui en pâtit une fois de plus pour des
générations et des générations. Mais celui qui entre
en doute éloigne-le ! (Rév d'Arès 37/9). Pour
ma part, je
considère et témoigne que La
Révélation d'Arès est véridique, indivisible, inviolable,
sacrée et surtout libératrice pour l'homme.
C'est un Appel pour l'homme à changer
réellement en Bien,
en suivant
et accomplissant ce qui est dit et écrit dans La Révélation d'Arès.
Un Message non souillé, pareil à une Eau pure. Et
vous,
Frère Michel, êtes le premier témoin et gardien de cette Source. Et,
à votre suite, il faudra que nous, nous préservions ce Message dans
toute sa pureté. Mais je crains (et c'est là ma hantise) que
La Révélation d'Arès
subisse le même traitement que la Bible
et le Coran. Mais c'est aussi grâce à cette crainte que je reste
vigilant pour que cela n'arrive pas jusqu'à moi et ce jusqu'à ma
mort. Héritiers et héritières des erreurs du passé, nous
en subissont les conséquences. Et nous les perpétuons dans
notre époque, à notre façon. J'espère que des hommes ne
vont pas récidiver en réécrivant La
Révélation d'Arès. Non ! Je ne
le veux pas. De la Bible les hommes en ont fait une
bibliothèque pleine de poussière. Est-ce
aussi pour cette raison que dans La
Révélation d'Arès le Père dit: Tu écarteras les livres
d'hommes, ceux de Pierre,
Paul, d'at-Tabari et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule
piété (Rév d'Arès 35/12) ? Ou bien (plus
pragmatique), parce-qu'il n'y a plus assez de place sur les étagères
pleines à craquer de ma propre bibliothèque ? — Non, je
plaisante. Enfin, (pour terminer mon commentaire) cette
année je regrette de ne pas avoir été au Pélerinage d'Arès prendre le
Feu. Néanmoins, à défaut de ce Feu que l'on vient prendre
au Pélerinage d'Arès, j'entretiens cette autre flamme qui
est plus
forte que celle de la flamme des jeux Olympiques d'été 2012, c'est la
flamme spirituelle qui est en moi et qui ira retrouver ce Feu
Spirituel à Arès, dès que sera venu le Pélerinage d'Arès 2013. David
et patati et patata du Limousin.
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18aou12 133C48 Par
le savoir de frère Michel, de Mikal,
du nabi,
le "Notre Père" de notre prophète bien aimé donné par Dieu à notre
époque, La Révélation
d’ Arès est accessible. Le Livre notamment,
qui, sans les annotations du frère Michel, est dans un premier temps
incompréhensible, devient accessible grâce aux annotations, mais plus
que compréhensible, il devient vivant. [Sinon,] il n’est
"entendable" que selon les propres intérêts du lecteur: sa philosophie
de vie, ses penchants divers, ses croyances, ses certitudes et
ignorances. Donc, bien souvent, des élucubrations,
"l’auberge espagnole" des petites constructions de vie qui ont permis
cahin-caha de se forger une existence vivable, mais qui n’a rien à voir
avec le Plan divin vers lequel il nous faut revenir, pour trouver la Vraie Vie, pour que
l’humanité de nos arrières-arrière-petits enfants soit plus que
vivable: heureuse. Grâce au savoir, auquel se mêle la
réflexion et l’amour du prophète
pour ses frères, le chemin est plus direct vers les Hauteurs Saintes. Ce
chemin devient tortueux, voire même impraticable, lorsque
nous n'entendons pas ce savoir. Nous en avons fait
l’expérience. Aussi, contrairement à ce que dit Frédéric
d’Aquitaine [133C37], aujourd’hui ce savoir est enfin demandé et
entendu par un certain nombre de Pèlerins d’Arès. Oui beaucoup d’entre
nous ont pris le parti de l’entendre vraiment et de le suivre. Entendre
ce savoir, ce n’est pas seulement intellectuel, c’est un apprentissage
de tous les jours: Être meilleur que la veille. C’est vouloir atteindre
un état d’être global neuf, et communiquer la nécessité de ce changement. Le
savoir du prophète
participe de ma transformation. Je suis loin d’avoir retrouvé l’intelligence
spirituelle, mais je vois le chemin parcouru et je vois aussi celui qui
aurait pu être sans ce savoir, un désastre. Alors
je relis régulièrement les écrits du prophète et petit à
petit je m’en imprègne. Ce blog fantastique donne l’énergie
de ce savoir et contribue, je l’espère, à unir un grand nombre d’entre
nous autour de cette Pensée. Christine
d'Île de France
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18aou12 133C49 Ô Marie Dieu t’a choisie, Il t’a purifiée, et t’a élue au-dessus de toutes les femmes
de l’univers. Coran, 3/42
Sauf Marie, grosse du fils, la pécheresse qui Me défia aussi, mais qui s'imposa les souffrances de gratter de sa chair les
souillures, d'arracher de son cœur les
doutes, pour renaître pure, elle qui était plus faible que
tout autre, sauf elle, qui s'est rangée parmi les esprits debout devant
Mon trône, parmi les luminaires d'or, aucune créature ne sera priée. (Rév d’Arès 12/12-13) "Celui
ou celle qui prie la Sainte Vierge Marie et qui obtient un miracle
n'obtient rien de la Sainte Vierge Marie en tant que telle. Elle n'est
qu'un mythe. "En fait, celui-là ou celle-là obtient un
miracle du Tout Autre, de la Grâce qui procède de toute éternité à la
Création de l'Univers, qui ne cesse jamais (Rév d'Arès xxii/12-13) et
cette Grâce l'homme est capable de la produire lui-même par la
pénitence.
Un miracle n'est jamais qu'une re-création. "Le
fait que Marie soit priée plutôt que le Tout Autre: Dieu, le Père, le
Créateur, etc., est bénin en soi. La
Révélation d'Arès souligne cette
bénignité en nommant Marie ou Mère, faute d'autre mot compréhensible
pour l'homme, ce qui n'est en fait que la phase compassion du Père,
lequel n'est lui-même que la phase paternelle du Créateur plus encore
qu'asexué, au-delà de la physique et des concepts intellectuels, donc
incompréhensible pour nous humains (99C15)."
"Le
Créateur qui,
dans sa Sagesse sait que le croyant n'est pas encore sorti des mythes
païens qui continuent de brûler et "d'éclairer le Ciel" si je peux
dire, — même le patriotisme est un mythe païen, c'est le successeur des
dieux de la cité ou de la tribu — allume un contre-feu, un
contre-mythe, pour aider l'homme à sortir de cette situation
dramatique. "C'est pourquoi il utilise encore le terme de Marie
(contre-feu) pour désigner sa phase compassion de façon compréhensible
au païen, mais il n'y arrête pas du tout l'âme. Au
contraire, Il
l'invite à construire son vaisseau (Rév d'Arès 17/4-6),
à coudre sa
voile et à
laisser l'incendie sur
le rivage, à prendre la Mer pour
rejoindre la Flotte du
Roi, la Flotte du Vrai. Là seulement règne la
vraie Liberté. (99C22)."
Propos
du Frère Michel
en réponse aux commentaires 15 et 22 de son entrée du 20 septembre 2009
(0099) "démythification, existentialisation" Desiderius Faber
|
18aou12 133C50 Frère
Michel ! Que la Paix soit en vous, que la Paix soit en moi,
en l'Amour du très Haut ! Loin de moi, de vous affliger par
mes tourment ! Auriez-vous la gentillesse de
m’éclairer ? Pourquoi
nos frères descendants de Mouhamad le Sage, n'ont pas le
droit de manger
du porc ? Alors que notre Père Créateur nous
a donné de quoi nous restaurer. Je me demande, dans mon faible lumignon
d’intelligence pourquoi cette interdiction ? Dans
l'Amour du Père Aimant ! Daniel
A.
|
Réponse
: Pourquoi le Coran reprend-il la loi mosaïque deux-mille
ans après celle-ci en déconseillant la consommation du porc? Il
y a à cela un certain nombre d'explications possibles, que je ne peux
pas évoquer dans un blog et dont l'intérêt ne serait qu'historique. Il
faut prendre la question autrement: Puis-je aujourd'hui manger du porc?
Je réponds oui, à moins que la consécration de ce pauvre animal à des
rites païens ou magiques
(Rév d'Arès 16/8, 34/2) soit encore pratiquée, ce que je
ne crois pas, pas dans nos pays en tout cas.
|
19aou12 133C51 J'ai
eu la joie de faire le pèlerinage vendredi dernier et j'en suis encore
ému. Les sœurs d'accueil furent formidables et c'est
magnifique de voir la joie et la dignité qui émanent des pèlerins,
frères et sœurs. Moi qui suis isolé au Canada, je suis
sensible à la dynamique commune qui vibre au pèlerinage et cela me rend
nostalgique des belles soirées de prière à la mosquée. Je
ne suis pas sûr de savoir ce que veut dire venir prendre le Feu (Rév d'Arès
xLi/7), mais j'ai ressenti une lumière m'habiter en ce
Saint Lieu où Le Saint
s'est manifesté aux humains; un Feu
que j'ai la charge de nourrir et de faire passer de proche en proche. Comme
la prière, je crois que le pèlerinage nous aide à aviver en nous la
force pour accomplir le
Dessein du Saint, à nous améliorer nous-mêmes et [à
améliorer] le monde, à développer le savoir qui sauve et qu'il faut
transmettre. Merci cher frère Michel pour votre magnifique
réponse 132C23 où vous m'enseignez, ainsi qu'à tous les lecteurs
présents et futurs, comment grandir les uns avec les autres
en évitant toujours de se laisser détourner du droit chemin. Puisque
vous avez parlé de l'impudicité (133C39 et 133C40), je me permets une
petite question sur l'habillement qui n'est sans doute pas fondamentale
pour le Salut
de l'humanité, mais votre réponse pourrait nous éclairer. Vous
parlez de l'intention, ce qui me semble très juste, mais je suis
surpris que vous ne parliez pas aussi de dignité et de sens des
responsabilités. On peut n'avoir aucune intention d'impudicité, mais se
soucier en plus de ne pas perturber les autres et de s'habiller
dignement. Par exemple, lorsque je suis venu au Pèlerinage,
je me suis bien couvert malgré la chaleur même si un short et une
chemise ouverte eurent été plus confortables. Était-ce un zèle ridicule
de ma part, où un souci louable de n'importuner personne et de
s'habiller dignement ? Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse
: Certes, dans bien des circonstances on se diminue en
s'abaissant ou se négligeant, mais au Pèlerinage d'Arès on ne se
diminue qu'en y venant sans motif noble, par exemple par
curiosité ;
cela arrive. On peut venir par curiosité vêtu très dignement et venir
par vénération et dans l'espérance en short et tee-shirt en trous et en
sueur. Comme vous, Jérôme, je ne viens à Arès que vêtu de
pantalon et chemise
bien lavés et repassés par sœur Christiane, donc digne comme vous
dites. Il ne
me viendrait toutefois pas à l'idée de trouver indigne un pèlerin qui,
pauvre et venu en vélo (certains même viennent à pied) arrive avec son
sac à dos, en short et tee-shirt fatigués par la route et la chaleur.
Ce qui compte,
c'est ce qu'il ou elle a dans le cœur. Si dans l'exèdre on
revêt le
pèlerin de la tunique
(Rév d'Arès 10/13-14, 34/1), c'est pour effacer le sexe,
le rang social ou le confort des uns, l'ordinaire et le dénuement des
autres et donner à chacun une uniforme humanité sur le Saint Lieu où le
Père appela en1977. Prendre
le Feu, c'est prendre
en prononçant
la Parole sur le lieu même où elle a été donnée le Feu qui la fera accomplir (Rév d'Arès 35/6):
la foi, la
pénitence,
l'ardeur à la moisson, bref,
le Feu à
transmettre
au monde pour y raviver pour l'heure un lumignon (32/5), y
allumer demain un incendie de Bien
et le faire changer
pour de bon. Un jour, un pèlerin venu de je ne sais où me
dit quelque chose comme: "Au Pèlerinage d'Arès, c'est comme un
habillage et un langage étrangers. Vous avez eu souci de
dépaysement ?" Je lui répondis, aussi bêtement mais plus
justement :
"Non, c'est un petit morceau resté du Ciel qui est descendu là par cinq
fois
en 1977 et qu'il nous faudra désormais étendre comme une pâte à tarte
dans le monde."
|
19aou12 133C52 Une
fleur vient d'éclore dans le jardin. Cette fleur toute jolie
attire le regard des enfants en admiration devant elle. Mais
au loin un homme avance, passe et ne la remarque pas ;
nonchalamment cet homme ne voit pas ce qu'il fait, et il écrase la
fleur en marchant. Ailleurs, là bas, tout en haut d'une
branche, un bel oiseau aux plumes de printemps, entame une mélodie. De
tout son saoul, il chante sa mélodie. Au même moment, à
toute allure passe un de ces fameux bolides, ftt ! la mélodie
s'envole
avec l'oiseau! Qui l'a vu ? Qui l'a entendu ? Plus
loin, ailleurs encore, un homme courageux, plein de vie et d'amour, qui
ne faiblit jamais à la tâche, un homme qui partage ses biens autour de
lui, reste seul et ignoré. "C'est ça la vie," me dit-on. "Quelle
vie ?" je réponds. Je ne sais pas grand chose, mais ce que
je
sais est sûr et certain. Ce que je sais c'est qu' un jour le
Créateur de l'Univers a envoyé Sa Lumière; Puis Il a crée le
firmament, les mers et les océans,les arbres fruitiers,
les luminaires, les animaux marins et les bêtes sauvages. Il
créa ensuite l'homme et la femme, à Son image et
ressemblance Il les fit; (Genèse 1/26-28). Après
nous avoir nourris par ses envoyés et nous avoir longuement
enseignés, une fois encore à Arès, France, par Jésus
et de Sa propre Voix,
Il parla à un homme; cet homme, qui se
nomme Michel Potay. Il le nomma Mikal
(Rév d'Arès xxxvi/16), [l'appela] son ami. Cet
homme humble et discret, de toute son âme et de
tout son être, a entendu, vu, puis partagé la visite de Jésus devenu
Christ, le
ressuscité, puis celle de notre Créateur. Il a en lui la Vie
du Livre qu'il a reçu, pour la transmettre au monde. Certes
il peut être difficile — en nos temps très terre à terre — à l'homme
rationaliste d'admettre et accepter l'existence de ce fruit délicat,
transmis, par la chair, par le cœur et par l'esprit. D'autant plus
difficile qu'au delà de tout raisonnement il faut réellement
avoir décidé de peiner pour retrouver en soi la Vie de son
Créateur,
pour Le ressentir à nouveau, à un moment donné au fond de soi, et
d'avancer ensuite, lentement dans Ses Pas. C'est
difficile lorsque l'œil
du dedans qui, par culture et par habitude, a
décidé — ou préféré — compter ces fleurs au lieu de les voir. Alors le
jardin vendu par l'œil du dehors se fane (Rév d'Arès i/9-11) Nous,
nous pouvons très bien ne rien voir comme cet homme qui écrase la fleur
ou qui ignore l'homme de bien et la mélodie de l'oiseau. Nous pouvons
décider de n'entendre que le vrombissement du bolide dans notre vie;
oublier, faire fi de cette sensibilité qui donne accès à tout ce qui
est infiniment doux, bon et fragile, qui est un plus qui nous est
offert librement qui nous permet de devenir frères dans cette
sensibilité-là. Et c'est un effort qui ne s'achète pas, mais
qui ne coûte que le choix de l'amour en nous, qui se réveille
et qui nous l'offre. Mais l'homme est devenu comme un clone, il ne sait
qui est sa mère
(Rév d'Arès xxxiv/5). C'est ce
même homme qui prie dans la Bible, traduite dans toutes les
langues depuis des siècles, et c'est aussi cet homme-là,
qui, au tribunal, la main sur le cœur ou la main levée, au nom de la
Vérité
prête serment sur la même Bible. Là où Jésus enseigne
que celui qui n'a
jamais péché jette la première pierre, [rappelle qu'il
fau t]aimer son
prochain comme soi-même (Lévitique XX/xx) de tout son cœur, de toute
son âme,
de faire la
paix avec tous tes frères y compris ses ennemis. De même dans le Coran,
la patience,
l'endurance, le pardon et la paix sont enseignés. Cette
Parole a toujours été décisive, parce qu' Elle est l' Eau qui s'ouvre
sur une Mer de Vérité
sans quoi il est impossible de vivre sans
errance. Non, la Vérité
ne peut pas
être un privilège. La Vérité
ne peut naitre que d'une seule conquête,
celle de la Vie
au fond de soi et autour de soi. De la Vie
qui naît d'un travail choisi librement
(Rév d'Arès10/10), un
choix qui fait découvrir au pénitent que le
message transmis
à celui qui est l'Honneur
de Dieu (Rév d'Arès
xxxvi/16), le dépôt sacré de la Parole (xx/14), comme tout
ce qui touche à la vie de l'âme
— Dieu en soi —
est déicide. Nul ne peut faire de mal à un humain quel qu'il
soit sans
se faire mal à soi, à fortiori lorsqu'il s'agit d'un prophète. Nous
sommes pécheurs, mais si nous nous
changeons, si nous prions, faisons le
Bien autour
de nous en aimant mieux, et moissonnons
avec constance et
détermination nous ressentirons l'amour qui ne peut que nourrir
deviendra comme un parfum délicat aussi pour nos détracteurs et la Vie
reviendra peu à peu, pour chacun, je le souhaite de tout cœur. Merci
au
Créateur de nous avoir envoyé ce Message à un moment déterminant. Merci
à vous frère Michel de nous ouvrir le cœur. Danièle du Nord
|
Réponse
: Ne me remerciez pas. Je ne fais que le travail que le Père
m'a donné à faire et que je ne cherchais pas, que je faillis ne pas
vouloir au cours des mois d'hésitation qui suivirent les visites de
Jésus. Je démarrai ma mission cependant, dès la fin de 1974,
me disant: "De toute façon,
Jésus est bel et bien venu, m'a bel et bien parlé et ce qu'il m'a dit
est bel et bien écrit noir sur blanc. Donc, je ne m'égare pas en
avançant dans la direction qu'il ma montrée,. Cependant, d'une part,
que
puis-je faire, moi pauvre type sans moyens, moi qui n'ai plus aucune
des relations
qui pourraient m'aider, parce que je suis devenu leur raillerie ou leur
pitié ? D'autre part, je ne me sens pas l'homme de la
situation." Pourquoi
ce travail était-il tombé sur moi ? Il m'arrive encore,
trente-huit ans après, de me poser la question. C'est ce qui fait dire
à ceux qui pensent que je me trompe que mon manque d'appétence pour ma
tâche m'a fourvoyé, mais je ne manque ni d'appétence, laquelle est
venue avec les Théophanies, ni de conscience et, de toute façon, comme
le rappelle Didier Br. dans son commentaire 133C29, le Père me pourvoit
du charisme prophétique nécessaire et insiste sans cesse sur ce point. Alors,
bien sûr, chacun de ceux qui pensent que je me trompe se dit "Mais moi,
qui vois clair, qui sais où est la Vérité, je ne demande qu'à le
remplacer, ce défaillant prophète,
et
je le ferai avec enthousiasme et brillance, alors que lui..." Lui,
c.-à-d. moi, je ne suis qu'un "homme humble et discret" comme vous
dites, Danièle. Mais, pour finir, vous avez raison, "la Vérité
ne peut pas
être un privilège" et je fais mon travail sans privilège, simplement
doté des moyens de l'accomplir
et du savoir nécessaire. Merci pour ce commentaire qui m'a
beaucoup touché.
|
19aou12 133C53 J'ai fait
le Pèlerinage d'Arès, mais j'en repars déçu. Je croyais y
trouver une aide. J'y ai trouvé un obstacle à la bonne compréhension de
La Révélation d'Arès. Jamais
je n'avais compris à ce point que c'est une Parole qui bougonne, une
Parole certes utile, mais seulement une Parole de plus. Peut-être
sur ce saint lieu ai-je senti que la poésie bougonne de La Révélation d'Arès
apportait un petit quelque chose de plus. Je suis reparti
d'Arès comme un troubadour qui y a trouvé quelques idées de chanson. Rien
ne dure. La Révélation
d'Arès a beau peser des tonnes, elle ne durera pas plus
que le reste. Je ne serai pas Pèlerin d'Arès. Non
signé
|
Réponse
: Installez un obstacle devant vous, vous sauterez plus haut
! Le Pèlerinage nous aide à sortir des préjugés en sautant
plus haut. Vous
allez me dire: "Alors, il faut préciser que le Pèlerinage fait sortir
des préjugés. Donnez au pèlerin un opuscule qui explique cela." Je vous
réponds: "Si vous ne savez pas que sur ce Saint Lieu il faut sortir la
foi, ou l'espérance pour ceux qui n'ont pas la foi, du préjugé de la
Bible, du Coran et des religions auxquelles ces livres ont donné
naissance, c'est que vous n'avez pas compris ce que dit La Révélation d'Arès." La
Bible et le Coran s'adressent aujourd'hui à des oreilles abstraites,
des cerveaux qui rêvent d'un Yahwé, d'un Seigneur ou d'un Allah
surpuissant et juge suprême, d'où tout vient et vers qui tout retourne
sauf les infidèles qui, de Dieu ou de rien ont choisi le rien. Pour
autant nous ne pouvons ignorer la Bible et le Coran et c'est pourquoi
vous les trouver dans la salle de prière à Arès. Mais La Révélation d'Arès
nous place devant Quelqu'un de Tout Autre que ça, un Père qui dit à
l'homme en substance: "Je t'ai créé fort au point que tu as pu même
inventé le mal et le faire régner sur terre (Rév d'Arès 2/1-5).
Toi seul tu peux t'en sortir et retrouver le Bien, et le sentier qui conduit
au Bien
est celui de la pénitence,
mais je ne peux pas te forcer à y entrer. Tu fais ton âme, tu es maître de ton
destin (Veillées 17 et
18)." La Révélation d'Arès est beaucoup plus
qu'une "Parole utile de plus." Elle est LA Parole. Elle
"bougonne" certes, mais elle bougonne en disant la Vérité pure, droite,
directe, et on ne peut mieux ou toujours mieux la comprendre et décider
— ou redécider chaque année — de la suivre que sur le Saint Lieu où
elle s'est donnée à l'homme une fois de plus pour effacer les Écritures
précédentes que l'homme a gâtées pour se forger des couronnes et s'en
coiffer (Rév d'Arès 16/12). La Révélation d'Arès non
seulement pèse des tonnes, comme vous dites, mais elle durera
éternellement. Il y a, et je le regrette, quelque chose de
fondamental que vous n'avez pas compris... mais vous pouvez toujours
revenir.
|
21aou12 133C54 Prononcer la Parole pour
L’accomplir, voilà la vrais piété (Rév. d’Arès 35/6) La
prière lance un défi au priant, il doit l’accomplir. La
prière et la pointe avancée de notre conscience agissante. Aux
pages 206 et 210 du "Pèlerin d’Arès 1991-92", dans l'article "Pia", ces
deux phrase issue de l’enseignement prophétique — et ce que tu auras écris (Rév
d’Arès 33/10) — elle sortent momentanément de l’article en
question dont j'encourage la lecture. Depuis la chute
d’Adam, jamais défi aussi puissant n’a été lancé au priant : Redevenir
co-créateur avec le Créateur. Tout ce savoir nous est
enseigné à travers la pénitence
du frère ainé,
frère Michel, a travers le prophète. Luigi
du Canton de Neuchâtel (Suisse)
|
Réponse
: Vous avez fait, Luigi, un complet et remarquable
pèlerinage à Arès en 2012. Je vois que vous êtes reparti avec des
forces spirituelles neuves. Puissiez-vous devenir un apôtre fécond !
|
21aou12 133C55 Bonjour
Frère Michel, Merci de votre réponse à mes questions sur
l'adultère. Je repense maintenant le couple dans sa nature
de transcendence... et les questions n'ont plus raison d'être. Oui,
je m'engage à vous suivre dans cette (ô combien !) difficile ascension. Puisse
la Main du
Père s'étendre pour toujours sur tous ceux qui la font. Merci
du fond du coeur, Fernanda (et Christophe) de Paris
|
21aou12 133C56 Quand
j'étais petite, je rêvais devant les shows du Crazy Horse Saloon et du
Lido [133C39, 133C40], diffusés à la télévision à Noël, et je trouvais
ces femmes très belles avec toutes leurs paillettes, et je me disais
qu'elles ressemblaient même un peu à des fées et que, quand je serais
grande, j'aimerais bien être comme elles. Mais bon !
Aujourd'hui, je ne pas devenue danseuse de cabaret... Je
vois bien maintenant qu'il y a dans ces danses autre chose que la
célébration de la beauté de la femme, et un travail acharné pour le
résultat d'un spectacle parfaitement millimétré. En lisant
certains commentaires, je repense avec chaleur à mon regard innocent et
curieux d'enfant. C'était une part de ma culture et le rêve qu'elle
engendrait. Ailleurs d'autres petites filles avaient
d'autres rêves au fil de ce qu'elles épongeaient de leur environnement.
Aujourd'hui, je ne mentirais pas, si on m'offrait des places pour le
Lido, j'irais avec joie... suis-je à côté de mes pompes? Souvent,
avec mon époux, on se dit: "Le jour où nous saurons regarder celui-là
avec ses abdos en bétons, ou celle là avec son décolleté incroyable, ou
la prostituée, ou le libidineux, ou n'importe qui d'autre, non avec un
regard d'envie ou de condamnation, mais avec un regard de "savoir", qui
connaît l'intention sacrée que Dieu a mise en lui, un regard d'amour qui soulève les
montagnes, alors nous aurons gagné le jackpot !" Après
tout, soyons honnêtes, le fait que nous soyons nés ici ou là,
musulmans,
athées, scientologues, n'est pas de notre ressort, mais
de celui du hasard. Par la suite, la part de notre chemin
qui nous appartient réellement, au delà des poids de nos
conditionnements culturels, moraux, penchants naturels, inconscience
et j'en passe serait impossible à calculer, même avec un ordinateur
surpuissant du futur, même avec une honnêteté pure comme le cristal. On
peut aisément convenir de toute notre logique et notre réalisme, que la
part de notre chemin que nous choisissons réellement est dramatiquement
faible, partout dans le monde, et pas moins chez nous. La
vie est un loto qui n'a rien à voir avec le "Loto" puisque Dieu vient
nous rappeler que le véritable jackpot va avec une certaine abolition
du hasard ! À quoi bon condamner les danseuses du
Lido ou le
port de la burqa. Ce sont aussi des héritages de l'Histoire et un peu
de son terrible hasard. Toujours est-il qu'en
ce qui concerne les femmes, ou le couple, j'ai vu que de nombreuses
revues sortaient des numéros spéciaux sur le sujet en ce moment. Comme
le sentiment de vivre une période historique où pour la première fois,
sur un territoire étendu, la société laisse libre des hommes et des
femmes de vivre leur amour comme bon leur semble, dans une
confusion telle qu'elle confine à la peur de l'échec. Je me demande si
cette "liberté amoureuse", qui nous agite, ne dévoile pas à
quel point nous sommes les héritiers d'un monde fait de domination et
de soumission et à quel point, nulle part ailleurs autant que
dans le couple, cet héritage, laissé à la liberté sans "savoir" nous
rend fragile. Et, frère Michel, je dois bien
dire qu'il y a un fort sentiment de scandale en moi en ce qui concerne
la condition féminine en règle générale. Autant nous,
les femmes, nous sentons rassurées de
pouvoir enfin regarder les hommes
comme des objets ou de nous assumer nous-mêmes en toute
"liberté" comme des
objets tandis que la spiritualité s'éparpille, autant il
me semble qu'ailleurs le Coran et son prophète sont
utilisés pour faire
valoir la domination de l'homme sur la femme. Or, quand je
prie dans la Parole d'Arès, je ressens un Appel à la
dissolution
absolue de toute domination de l'homme sur l'homme. Il me
semble avoir saisi avec mon cœur que l'impudicité est surtout une
forme de pouvoir, une potentielle domination pathétique laissée à la
femme dont l'homme a choisi de devenir le maître. Comme
toute forme de domination, elle engage beaucoup de souffrance, elle est
une vengeance sans fin. Certes. Mais serait-il faux de
voir dans La Révélation
d'Arès un appel à libérer l'Islam de la peur de
l'impudicité, qui n'est pas la fin de l'impudicité [?]. Moi, je crois
très
fort en mes frères "bouillonnants" d'Orient, en leur pouvoir de changer
leur regard, pas moins en tout cas que je crois en moi.
Moi aussi, ma culture et mes mœurs pèsent sur mes épaules. Somme
toute, la Parole ne nous appelle-t-elle pas à nous libérer de nos
carcans préconçus, de [l'idée de] ce qu'est un homme ou une femme à la
lumière du
Fond des Fonds (Rév
d'Arès xxxiv/6) qui revient peu à peu en nous ? À
l'aune
d'une ère qui pourrait s'annoncer particulièrement difficile à ce
sujet, où tous les enfants sont tôt nourris d'images pornographiques
horribles et enfermantes, où le sexe est partout, où les mœurs partent
dans tous les sens et où ailleurs des traditions et des
chefs stricts brandissent la bannière de ce danger, le bruit et les
pensée sur les hommes et les femmes, qui précèdent malheureusement la
vie de ce que sont les hommes et les femmes va faire rage. Pouvons
nous annoncer clairement que Le Message de Dieu à Arès est aussi une Lumière pour la
libération de la femme... et de l'homme par la même
occasion ? Merci, si vous avez le temps de lire ce
long mail, et si vous voyez l'intérêt d'y répondre. Vous
êtes le prophète
et je crois que votre savoir permet de Vivre. Merci
pour cela car ma vie s'en trouve éclairée et chaque préjugé
qui saute me donne une joie que je ne savais pas si palpable et
durable. Vous nous aidez aussi beaucoup dans notre vie de
couple. Ça va faire onze ans, et le fait d'avancer ensemble est
aussi une joie indescriptible. Mon époux, non croyant, reçoit tout ce
qui vient de vous et de la Parole à travers moi avec tout son
cœur, je le vois bien. Il m'encourage
maintenant de plus en plus à m'engager davantage comme Pélerin d'Arès. Ensemble,
nous croyons en l'homme et c'est déjà ça. Nul part ailleurs autant que
dans mon couple je constate que la Parole ne divise pas, elle unit. Merci
encore. Colette V. d'Ile de France
|
Réponse
: J'ai été très ému en lisant ce beau commentaire qui
fait les demandes et les réponses concernant la femme. Je
n'utilise pas le terme "libération de la femme", parce qu'il donne
l'illusion que l'homme serait, quant à lui, libre (10/10), ce
qui est plus faux encore. Je pense que l'homme est encore moins libre que la femme
qui a su, étant un peu plus intelligente
(au sens de
Rév d'Arès 32/5) se ménager un retrait dans une
apparente, mais très astucieus
incapacité et irresponsabilité vis-à-vis des idées générales et des
affaires du monde. La marquise du Deffand, l'amie de
Voltaire,
quand
elle était petite fille, prêchait l'athéisme à ses camarades de classe.
Les bénédiciines de l'institution, affolées, firent appel à Monseigneur
Jean-Baptiste Massillon, évêque de Clermont. L'évêque s'enferma avec
l'enfant un bon moment, puis
quitta le couvent en disant: "Mais elle est charmante !" Marie de
Vichy-Chamrond (c'était son nom alors) avait évidemment parlé d'autre
chose que d'athéisme à l'évêque qui, pas bête, avait compris que cette
petite fille voyait simplement la vie spirituelle tout autrement que
l'église l'enseignait. Je vous dis que seule une femme, même une petite
fille, pouvait ainsi résoudre le problème qu'elle posait auc pauvres
bonnes sœurs en toute paix — La
femme a la paix (Rév d'Arès xxvii/13). Beau
témoignage que le
vôtre qui montre combien la pénitence
vaut, avec l'amour en tête, aux yeux d'un conjoint athée, toutes les
leçons de théologie.
|
21aou12 133C57 Vous
me connaissez déjà et moi je connais ce livre sans
intérêt qu'est La Révélation d'Arès.
Comment pouvez-vous vous égarer à ce point ! Vous m'avez
toujours semblé être
un homme intelligent pourtant.
Aucune des idées que vous continuez d'exprimer ne sont celles de tout
le monde,
des gens raisonnables. Je suis passé par l'université sept ans et je
sais ce
qu'il faut penser pour être sain d'esprit.
Je ne suis pas de ceux qui font semblant de comprendre quelque chose à
votre
métaphysique pour avoir l'air intellectuellement courtois. Vous n'avez
pas de
"savoir". Vous élucubrez, c'est tout, et le malheur, c'est que des
gens également intelligents vous suivent. Quel désespoir en
eux !
Être Pèlerin d'Arès est une forme de suicide. Je n'ai qu'une
croix, celle du travail et non votre croix, je n'ai qu'un but: la
raison.
Francis G. d'Île de France
|
Réponse
: "Votre croix," dites-vous ? Nous n'utilisons pas
la croix
comme logo. Je vois bien ce qui déplaît à l'homme bien
propre que
vous êtes, Francis,
avec des idées bien comme-il-faut, politiques et religieuses (strict
fidèle de
l'Église Réformée de France, je crois), sociales, économiques,
écologique, et même métaphysiques. Vous parlez un peu comme Manuel
Valls qui vient de
déclarer : "Un seul talisman, la
république, un
seul discours, la fermeté !"
Vous êtes fort éloigné des idées qui me meuvent et que j'ai puisées, ô
égarement ! dans "ce livre sans intérêt" qu'est La
Révélation d'Arès dans lequel vous
avez quand même jeté un petit coup d'œil, histoire de pouvoir prétendre
que
vous "connaissez". Vous pensez que chez moi il y a de l'intelligence
mais trop d'imaginaire. Or, ce sont les gens comme vous,
fidèles héritiers d'Adam
(Rév d'Arès 2/1-5) qui
nous ont conduit où nous sommes.
Approchez-vous et nous verrons le cerne sur votre face, des pommettes
grises,
une lueur de mélancolie ou de désabusement dans l'œil, l'élixir
parégorique ou
les comprimés de tranquillisant mal cachés dans le bureau. Résultat
d'une vie
comme-il-faut, donc de souci et d'ennui. Mais est-ce le bon
souci ? Vous
pensez, de toute façon, qu'il faut continuer de nourrir vos idées,
celles de
"tout le monde", les seuls "raisonnables", ne rien faire
pour mettre en danger le véhicule de votre pensée qui nous mène aux
mêmes
problèmes que nous avons déjà, mais de pire en pire.
Vos idées, qui sont les mêmes officielles de gauche ou de droite, sauf
les
intérêts qu'elles défendent un peu différents, mettront longtemps à
mourir,
mais nous Pèlerins d'Arès espérons en accélérer la mort. Vous êtes de
cette humanité
qui, même quand elle a de bonnes idées, ne lâche pas les mauvaises qui
finissent toujours par prévaloir.
Je sais — mon savoir, oui — que je serai et que mes compagnons, les
Pèlerins
d'Arès, nous serons compris un jour. Nous sommes patients,
parce que, de tout temps, à toute époque, les idées en
carcan et par là fausses, parce que fixées et empêchées de
bouger, ont largement
précédé
les idées libres et vraies, forcément moins séduisantes parce qu'elles
ne
promettent rien d'immédiat, elles sont accrochées au temps qu'il faut
pour les
réaliser.
Votre réalisme est déraison, parce qu'il croit qu'il n'existe qu'un
seul
aspect de
la réalité. Votre science
(Rév d'Arès 26/3, 32/7, etc.) n'est pas la seule chance de
vos
semblables, mais elle continue hélas de passer pour telle et de les
mener sur la voie qu'a tracée Adam
(Rév d'Arès 2/1-5). Je crois que la sociologie ne parle qu'à
l'universitaire que vous êtes,
Francis, mais ne parle pas ) ce "tout le monde" que vous évoquez, car
la vie m'a
appris que la seule façon d'être entendu, c'est d'être multilingue,
parce que
l'homme ne peut comprendre qu'en comparant et nous sommes assez humbles
pour
avoir compris que d'accepter d'être comparés est la seule façon d'être
entendus, et
que nous ne
pouvons,
nous Pèlerins d'Arès, faire germer la foi et l'espérance convenables
que sur
tous les
haricots variés du monde, dont le haricot de votre science
universitaire n'est qu'un parmi beaucoup d'autres et pas le meilleur.
|
22aou12 133C58 Lorsque
j’ai découvert L’Évangile
Donné à Arès — première partie de La Révélation d’Arès
— puis Le Livre
— la deuxième partie — ainsi que les circonstances dans lesquelles ces
deux évènements s'étaient produits, un choix s’est imposé à moi. Le
contenu de La
Révélation d’Arès vient-il du Ciel ? Son témoin,
le Frère
Michel, est-il un prophète dans la lignée de ses
prédécesseurs ? Ou bien
s’agit-il d’un bobard ? J’ai choisi la première
idée. Puisque Ma
Parole ne se divise ni ne se tait (Rèv. d’ Arès 15/6),
c’est naturellement que j’ai embrassé l’intégralité de La Révélation
d’Arès. En plus de ce que je viens de dire, je témoigne
que j’ai eu
l’occasion de rencontrer le frère Michel (qui à cette période refusait
d’être considéré comme étant le prophète
de Dieu ; il disait: "Je suis simplement le Frère Michel." Au
cours de ces moments
d’enseignement
dans l’exèdre, souvent entre deux prières, j’ai remarqué
que le bleu de son regard changeait selon qu’il nous
parlait d’un sujet de la vie courante ou d’un sujet se
rapportant aux moments passés en présence de Dieu. Je me
souviens avoir dit à une de mes amies, Pèlerin d’Arès aujourd’hui
décédée: "Si cet homme n’a pas vu Dieu, il n’a pas pu voir Satan, ce
n’est pas possible." Lorsque Dieu choisit un homme pour lui
parler et l’envoyer vers ses contemporains, il fait de lui un prophète. Il
lui donne l’autorité naturelle de parler au Nom de Dieu: Ma
Parole, ta parole.(Rèv d’Arès 14/5). Parole de Mikal Ma Parole (Rèv
d’Arès i/12) . Dieu donne au prophète assez d’intelligence pour
pouvoir comprendre (Rèv
d’Arès 10/12) et ressentir la Vérité dans
sa Parole (Rèv
d’ Arès 38/5). Face au
savoir du prophète,
j’ai appris le savoir être, c'est-à-dire comment je
choisis de me comporter vis-à-vis de lui, de son enseignement, de
ses conseils et
préceptes.(Rèv. d’Arès 16/9). Nicaise
d’Ile de France.
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22aou12 133C59 Je
crois que dans La
Révélation d'Arès la phrase la plus forte, qui est aussi
la clé de tout le mal
qu'il faut changer en bien,
est : Ils ont engendré une vengeance sans fin (27/9). Tout
n'est finalement que vengeance
en ce monde et c'est un désastre. La loi humaine n'est que vengeance contre
ceux qui ne s'y conforment pas. Si je considère bien votre
savoir, il se concentre autour du fait qu'il ne faut pas se venger. Parce
qu'on dit que l'amour est la clé, mais il y a des gens qui aiment la
haine, qui aiment la vengeance. La clé est la fin de la
vengeance. Un Patrick d'Ile de France
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Réponse
: C'est vrai, la fin de la vengeance est une
clé très importante du changement
du monde, mais elle n'est pas la seule. Renoncer
à se venger
facilite l'accès à l'amour vrai, au pardon vrai et naturellement à la
vraie paix, mais il y a aussi d'autres raisons, suprêmes, extrêmes,
d'aimer, de pardonner, faire la paix quand on s'est rendu
spirituellement intelligent
et libre. Les
hommes se vengent par haine, certes, mais surtout parcequ'ils ont peur.
Vous dites que certains "aiment la haine", oui, mais comme on aime un
refuge, un refuge contre la peur que par orgueil on ne s'avoue pas. Aussi
pourrait-on dire que la clé, c'est de vaincre la peur. Mais la peur est
une grande ombre étendue sur le cerveau et le cœur humain, une grand
ombre d'animalité très difficile, très longue à effacer, parce que nous
sommes aussi des animaux pensants et que de faire dominer — dominer sur
la peur — existentiellement en nous l'image et la ressemblance
(Genèse 1/26-27) du Créateur demande des efforts
possibles, mais considérables — Quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).. C'est
cette opposition animal/Dieu dans l'homme qui fit dire, je crois, à
Jean-Baptiste Massillon, dont je parle dans ma réponse 133C56, "Nous
sommes des mystères à nous-mêmes." C'est ce qui fait que tout homme est
plus ou moins une énigme, pour lui-même comme pour les autres. En fait,
nous ne savons pas nous voir nous-mêmes. Il nous faut ici être éperdus
de reconnaissance envers La
Révélation d'Arès
qui nous permet de voir en nous-mêmes et de trouver cette humilité qui
est lumière. C'est aussi sans nul doute ce qui la fait détester... ou
ignorer par la gros de l'humanité. La vengeance
suprême consiste à donner la mort. "Un cadavre ne mord plus," dit
Théodote au roi d'Égypte en lui conseillant de décapiter Pompée. C'est
toujours le même principe qui sévit partout dans le monde des cellules
des prisons texanes, où l'on pique les condamnés comme des chiens ou
des chats, aux champs de bataille de Syrie. Et toutes les manières de
se venger possibles et imaginables que représentent les organisations
du monde. Au fond de tout cela il y a toujours la peur. Se
délivrer de la peur n'est pas la moindre difficulté de la pénitence.
|
23aou12 133C60 Arrivée
pour faire mon Pèlerinage avec notamment, comme bagage, cette dernière
entrée comme réflexion dans mon esprit, un verset revenait avec
insistance dans ma tête: Les
frères, Je ne leur parle pas, tu [frère Michel] leur parles (Rév d'Arès
xx/11-12). Alors, je poussais plus loin cette
recherche impalpable, incompréhensible à nos cerveaux humains actuels
de sentir cet amour complexe, cette distance infinie qui sépare la
terre du Ciel (Rév d'Arès 32/3) avec ce que nos faibles lumignons (32/5)
peuvent comprendre de la relation du Père avec Mikal: ta parole est Ma Parole
(Rév d'Arès xL/5), de la relation du Père avec les frères de Mikal: Les frères, Je ne leur parle
pas, tu leur parles (xx/11-12) — pourtant Dieu est là, en
soi, si proche (Rév
d'Arès 1/11), le cœur
en est empli (4/11), Son
Œil voit l'ongle qui tombe (xxxiv/11) — et de la relation
des frères à Mikal: Le
frère bénit Mikal, tu donnes la Vie (xix/25). Mon
esprit était comme un va-et-vient, s'essayait, tâtonnait, cherchait à
pousser sa pensée pour avancer plus loin. C'est, je pense,
la raison pour laquelle, le quatrième soir dans ma prière j'ouvre la
quatrième théophanie et sans y avoir jamais pensé avant, je prononce la
Parole en me mettant à la place du Père qui s'adresse à vous, Mikal et non en me
mettant à la place de Mikal
qui reçoit et écoute. C'est alors qu'au fur et
à mesure que je prononçais la Parole de la quatrième théophanie, ma
conscience s'ouvrit plus large, et je réalisai plus encore ce
soir-là que si, tout au long du Livre, le Père
vous pourvoit du charisme prophétique nécessaire et insiste sans cesse
sur ce point (réponse 133C52), le frère
dans La Révélation
d'Arès est frère
de Mikal, le petit
reste ; il se définit par son abandon à la parole de Mikal
pour l'accomplir ;
il réussira sa mission et la vôtre par sa
volonté de faire exister votre prophétisme. Dans Le Livre le frère
n'a
aucune signification humaine pour lui-même. On n'est rien pour
soi-même, on existe au niveau de conscience et d'accomplissement
de ce
qu'on se forge dans Mikal.
Le Père insiste aussi sur ce point tout au
long du Livre,
voici les versets :
Dans la 4e théophanie : Le
marmot de Mikal (se plaint) (xxx/13) Dis à tes
marmots…(xxx/15) Puis le Père vous demande :
Bats leur genou, qu’il plie ! Couche-toi sur leur crâne… Alors je lance
Ma Main sur eux. Ton œil va dans la Lumière, Ma
Main tire ta langue comme le rollet, le frère y lit le vrai. (xxxiii/9)
Le frère, envoie-le dire Ce Que
Je dis !
(xxxiii/10)
C'est clair ! Le frère du petit reste
est dans le vrai, dans la direction absolue s'il dit ce que vous dites.
Il devient le frère
fort, conscit, s'il arrache
de son cœur les doutes
(Rév d'Arès 12/12), si entre ses nerfs il broie son
orgueil (33/14), [s'il refuse]
d’interpréter, de contredire, de réadapter, de déformer ce que vous
avez écrit, votre parole, vos conseils, tout ce que Dieu vous commande. Ainsi,
je continuais ma prière, pressée d'élargir ma conscience sur le frère :
Tu
écris, le frère parle ; il rend la pustule de sa bouche…
(xxxiii/13) Mikal est leur père, les
frères montent depuis les confins de la plèbe, ils ne butent pas contre
Mikal (xxxiii/14) Le frère boit le
vin de ta bouche, il mange le pain face à toi, il fait couleur l’huile
sur ta tête (xxxiii/15) Le frère de Mikal, le
sénat n’a pas sa main (xxxv/3) Frère de
l'aube, ton frère assis sur son front léger.(xxxv/7) (Mais)
les frères de Mikal fendent les dos (xxxv/15) (A) Mikal Je
donne le pied de fer (qui) va sur le papier (et) les frères (qui
col)portent Ma Trace ;(xxxvi/7) Tu parles aux frères, tu
parles au Saint (xxxvii/6) L'air, ta voix (en)
est le maître ; l'air porte ta voix au(x) frère(s). Les
frères prennent ta voix(xxxvii/8-9) D’oreilles pour
M’entendre et de mains pour Me servir tu as une armée devant toi,
assise sur le fer. (xxxvii/I2) Tu dis : « Va ! »
La main va. (xxxvi i/I3).
Et le
Père tout au long de Sa
Parole vous commande de faire ceci, de vous asseoir à Sa Place,
d'écrire, etc. Pas un verset ne laisse "tranquille." Tout est
mouvement, recréation, mission, Force,
Appui mais mon attention se
portait ce soir là sur les versets qui nous concernent, nous les frères
de Mikal, devant l’évidence de ce qui est dicté par le
Ciel que le
frère du petit reste n’a pas
d’existence en soi. Il forge sa propre
existence en devenant le frère
de Mikal, attaché à Mikal
comme l'écorce
au cœur [de l'arbre]. Puis ces mots : Tu es Mon
Honneur (xxxvii/16) Juste prophète, va les mains
devant ! (xxxvii/2)
Je
finissais ma prière
bouleversée, émue car je voyais, sur ce Saint Lieux,
tout ce que le Créateur vous léguait, vous demandait, vous commandait
de faire en tant
qu’aîné (Rév d'Arès
16/1). Je voyais votre prophétisme, votre tâche immense,
votre patience, votre
bonté, votre longue solitude inévitable devant une si vaste mission et
j’entendais de l’autre côté les reproches, les quant-à-soi, les
discuteurs, les orgueilleux, les lâches, bref, partout le péché,
l’orgueil qui se porte bien devant votre immense humilité.
À ce point
là, je me disais, quelle force, la force
du pénitent (Rév d'Arès 37/3) qui a
fait le sacrifice de toute sa personne pour monter sur le Parvis du
Père (2/16), aimer, exhorter sans cesse vers la Lumière
venue du Ciel
et à la retrouver au fond de soi. Quelle pénitence ! Je
fus très émue
ce
soir là en sortant de ma prière. Puisse ce petit reste tout au
long de
cette nouvelle année spirituelle grandir en conscience dans
Mikal,
grandir à son tour dans la force de sa pénitence et en
grand
nombre se rassembler derrière vous pour que vienne Son Jour (31/8) ! Plus
tard, dans la nuit, toujours émue, je parcourais l’ensemble du Livre et
tout au long je lus encore : (À son tour) Mikal lave ses
frères; il donne l'Eau. Mikal cherche les frères ; (i/13-14) Le
Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. Le frère ouvre l'oreille (au
Vent) (ii/5) (Mais) Mikal (est) la figue (qui
se) fend sous
le soleil, le suc coule (de lui), le frère de l'oreille (le) boit.
(viii/4) Les maisons de(s) roi(s), tes
frères (en) font une
brande. (xi/11) Tes frères boient l'Eau Forte.
(De) l(eur)
lèvre coulent les torrents ; (xi/12) Ta bouche mâche la
poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les
pins ; le miel coule dans le frère. Il fait la race. (xii/5) Les
frères ont la main (en-)haut (vers) l'enseigne. (xvi/14) Mikal
est Mon Fils. Il germe les fils de l'Eau. (xi/13) Le frère
bénit Mikal. (xix/25) Ton œil (se pose) sur le(s)
frère(s
pour qu'ils) ne donne(nt) pas le pain avec le(s) pique(s, ni) l'Eau
avec la bave. Le(s) frère(s), Je ne (leur)
parle pas ; tu
(leur) parles.(xx/11-12) Teste ! Donne
(la Parole) aux fils de tes frères (pour que) l(eur) œil n'arrête pas
la Lumière. (La Lumière) cuit l(eur) pain, (elle) presse le(ur) vin,
l(eur) huile. (xxi/10) Les frères de Mikal tournent
dans Mon
OEil, la canne à leur poignet (est) la Lumière de Mon OEil: (xxii/7) Mikal
(Me) voit, (il) mange dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut
(comme) l'aigle.(xxviii/11) Michel, dans tes côtes (J'ouvre)
une baie ! Le frère (y) pale son île, (un
lieu) sûr.(XLii/2) Le(s)
frère(s s')assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s'assoit)
l'île.(XLii/9) (Le) juste frère
(reste) droit sur ta hanche.(XLii/12) L'homme frère voit
(Mikal), l'homme frère va (vers lui); (il s'y attache comme
l')écorce au coeur; (l')écorce (devient) fer (affûté). (XLiii/7 à 8) Je
lave ton cœur ; (et toi,) tu laves le cœur du
frère.(L/1-2)
Anne-Claire
d'île de France
|
Réponse
: C'est avec grande émotion que je lis ce long commentaire. Vous
dites là tout ce que Dider Br d'Ile de France a déjà vu et rappelé dans
son commentaire 133C29. Je connais bien tout cela, mais Le Livre est à tel
point l'acte de consécration de ma personne, pourtant si ordinaire —
sur ce point mes détracteurs sont tout à fait d'accord — que je n'ose
en parler, sinon par petits bouts comme par ces quelques mots que je
cite ici et là: Parole
de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12, xxxi/10, et.), parce
qu'une si puissante confirmation de mon charisme et de ma mission me
jette aujourd'hui encore dans la confusion. Je sais tout
cela, mais l'entendre citer crée en moi un désarroi. Peut-être comme
une sorte de trac qui saisit l'acteur avant son entrée en
scène ?
N'étant pas acteur, je ne saurais le dire. Mais une chose est sûre: Je
ne suis qu'un pécheur. En
même temps que
votre commentaire j'en reçois un autre (que je ne publie pas, cela
ferait trop) qui me dit: "Vous dites que c'est parce que "La
Révélation d'Arès
nous permet de voir en nous-mêmes et de trouver cette humilité qui
est lumière qu'elle est détestée ou
ignorée par la gros de l'humanité (133C59)," mais moi je vous dis que
c'est parce que Le Livre
vous sacre prophète
comme aucune prophète avant vous ne l'a peut-être été que le monde
reste silencieux." Je ne me suis pas fait... pas fait en
plénitude... à cette idée. Elle me gêne toujours. Je me borne à remplir
mon rôle sans en rappeler l'importance, cependant exceptionnelle et
unique selon la Parole d'Arès comme vous le soulignez. Après avoir
passé vingt ans à refuser qu'on m'appelle prophète, quoique
cela eût été dit et écrit, l'accepte maintenant, mais passe mon
quatrième âge à fermer les oreilles quand on étale sous mes yeux toutes
les Paroles que vous citez à mon propos. De toute façon, un
chose est certaine: Rien de tout cela n'empêche les détracteurs de
détracter, les grincheux de grincher. Il y a dans ce monde
un destin choisi par beaucoup de rester en dehors pour aboyer, de se
créer des raisons d'être contre, de trouver mauvais ce qui est bon, de
jouer les Cassandre (mot vieilli mais qui parle encore à ma vieille
génération). Le refus quand il vient d'une nature refusante
qui ne se maîtrise pas devant l'évidence s'invente quantité de raisons
d'être contre La
Révélation d'Arès comme contre beaucoup d'autres choses
qui, dans ce monde, mériteraient des hommes le courage de voir les
réalités. C'est ce refus qui a été la source de la "mission sociale"
avec toutes ses variantes qui ont sévi jusque dans nos propres rangs. Une
des principales causes de la violence ou de l'agitation inutile — qui
ne manquent pas dans ce pauvre monde — est celle de l'homme qui veut
avoir raison avant même d'avoir étudié les raisons de voir les choses
comme elles sont vraiment. Cet homme-là, qui est légions, ignore toutes
les citations que vous faites. Il ne les voit même pas. Alors,
continuons vous, nos frères et sœurs et moi, notre mission,
imperturbablement et réussissons à faire voir à l'homme pour finir ce
qu'il ne voit pas encore. Merci pour ce beau commentaire.
|
23aou12 133C61 Aujourd’hui
est pour moi un grand jour parce que mon seul moissonné me
témoigne qu’il a essayé de persuader sa femme de pardonner à son frère
(son unique frère) avec lequel elle est fâchée, personne ne sait plus
vraiment pourquoi. Alors qu’il y a quelques années il
m’avait foutu dehors de chez lui, en colère, parce que j’étais
venu lui verbaliser mon pardon ou ma demande de pardon, je ne sais plus
(Il m’a rappelé tout cela ce matin. Il n’avait pas encore vraiment
accepté La Révélation
d’Arès à l’époque. Il lui aura fallu malheureusement un
double AVC, avec des séquelles très douloureux, pour commencer son
retour en lui-même, qu’il avait intellectuellement commencé un peu
avant, mais qui ne le mettait pas en route effectivement. Aujourd’hui,
il fait ce témoignage: "À l’époque j’étais complètement con. Je passais
mon temps à des choses qui ne servaient à rien, mais je ne
m’en rendais pas compte." Ainsi mon exemple de pardon de l’époque à
fait son chemin, ce qui me montre que seul l’accomplissement transmet
le vrai savoir (enfin c'est ce que je crois comprendre). Ce frère se
rend compte également qu’en lui même c’est la guerre permanente, et
qu’il faut absolument y mettre fin. Pendant ce pèlerinage
2012, je me suis rendu compte de quelque chose d’extrêmement important
pour ma moisson.
C’est que la moisson
idéale était une relation d’honneur,
comme Dieu nous a tous honorés en venant vous parler, malgré votre état
de pécheur. Nous
devons et donc je dois honorer mon moissonné
à qui je venais parler. Depuis hier je le verbalise et je développe une
peu sur l’image et
ressemblance de Dieu, en venant parler aux personnes. Ma
moisson prend une autre hauteur, alors. J’ai fait un pèlerinage long et
sur beaucoup d’aspects dérangeant pour moi-même. Je cherche, ces
jours-ci mes nouveaux repères pour cette année et mon nouvel
équilibre, pour vivre, je l’espère, une année féconde en fruit missionnaire. Ce
matin, nous avons vraiment eu avec Edmond, une belle moisson : la
rencontre de plusieurs femmes, dont une vraiment prête, libre dans sa
tête par rapport à la religion et avec grand souci de faire le bien. J’espère
qu’il y aura une suite, nous étions tous les deux très heureux. J'avais
commencé de préparer un long commentaire pour votre entrée sur le
"savoir" et le témoignage ci-dessus m'est apparu beaucoup
plus important. J'ai tout de même une question, qui me reste
de ma préparation : Dans votre enseignement vous
avez beaucoup développé en direct, si puis dire, les dons d'amour, de
liberté, et de parole (il y a des Articles qui portent ce nom) mais pas
les dons d'individualité et de créativité. Or, de mes perceptions
missionnaires de l'évolution de la mentalité générale il y a
une déviation vers le don d'individualité depuis une dizaine d'année.
Il y a 20 ans, quand on parlait de changement
du monde, cela parlait tout de suite aux personnes encore
sensibilisés par les courants idéologiques mourants, mais plus du tout
aujourd'hui. Aujourd'hui on me parle souvent de
dévelloppement personnel. Il y a eu un recentrage sur l'individu (sans
doute à cause de la mode psychologique) qui peut-être est une belle
opportunité pour faire passer la pénitence
par le biais de l'individualité ? Avez vous déjà
pensé
écrire un article qui s'intitulerait
"individualité" ? Et
dans la même logique un autre article "créativité" ?
Je pense
qu'en compilant toutes
les citations j'arriverai à reconstituer un bon canevas et puis
je me suis aussi bien rendu compte qu' "humilité, vigilance et
volonté" formaient la capacité à se posséder soi-même, donc
l'individualité. Mais j'ai l'impression que, rédigé par vous, un
développement avec pour point central l'individualité
donneraient quelque chose qu'on serait bien incapable de faire, qui
nous surprendrait ? C'est une question qui m'est venu lors du
Pélerinage 2012. J'ai énormement aimé cette entrée "savoir".
Elle
est entrée en résonance avec une lecture enthousiasmante des "Gathas
(chants)" attribués à Zarathoustra que je viens de faire pour la
première fois et qui donne à "l'expérience du
choix" sa place spirituelle fondamentale. J'aurais voulu
développer
"l'homme pense par soi-même" mais cela rejoint ma question
sur l'individualité. Je relirai très souvent cette entrée
133 que je trouve d'une clarté exceptionnelle. Bernard dlF
de
Bretagne-Sud
|
Réponse
: Le
Père a créé l'homme psychiquement, non physiquement, ou comme je
disais à une certaine époque il s'agit d'une création qualitative, mais
non quantitative. Qu'a donc fait le Père pour cela ? Il a insufflé à
l'homme son image et
ressemblance (Genèse 1/26/27),
laquelle se décrit par cinq qualités qui sont proprement divines et
qu'aucun animal et probablement aucun être vivant dans l'unvers ne
possède: la Parole, l'Amour, la Créativité, l'Individualité et la
Liberté. Ces cinq qualités existent ensemble en tout homme.
Elles
sont inévitables et inséparables, même si certaines sont masquées,
parce que l'homme a par le péché
masqué son image et
ressemblance du Créateur. Ce n 'est donc pas
une entrée "Individualité" ou "Créativité" que je pourrais écrire, mais
une entrée "Homme" tout simplement. Tout homme est en même
temps parlant, aimant, individuel, créateur et libre. Même s'il ne le
sait pas, il l'est. Il suffit de penser que personne n'est
né à votre place, ne peut faire votre pénitence et votre salut à votre
place, avoir la foi et
l'espérance
à votre place, comprendre à votre place, etc., et vous verrez qu'il ne
sert pas plus de souligner que vous avez l'individualité qu'il ne sert
de souligner que vous avez deux yeux, deux oreilles, un nez, une vie
qui sont votre portrait unique, qui vous enferme en vous-même. Vous
êtes par vous-même un individu, enfermé en lui-même comme dans une
boîte percée de trous pour voir au dehors, et vous le resterez jusqu'à
votre dernier souffle et même ensuite. Bref, vous n'êtes
rien de
ce qui est toujours, immanquablement, extérieur à vous, vous êtes un
individu enfermé dans son individualité comme dans sa créativité, sa
parole, sa liberté et même dans son amour qui est certes le point qui
lui permet ce merveilleux transfert vers l'autre, de sentir l'autre,
d'être attiré par l'autre, d'imaginer (c'est-à-dire de crééer en
vous-même) comment souffre ou se réjouit l'autre, de dépasser vos
propres désirs pour rejoindre ceux de l'autre, etc., mais pour le
moment et dans cette génération l'amour lui-même fait de l'invividu que
vous êtes un lieu d'échange, ce qui est déjà beaucoup, mais qui n'est
rien de plus. Vous êtes l'individu, vous êtes un Dieu, votre
propre Dieu, votre foi vous permet seulement de comprendre qu'il y a un
lien permanent, mais qui vous reste très mystérieux, avec le Dieu
Créateur de votre espèce humaine et que ce lien est un pont qui va
permettre à votre race
(Rév d'Arès xii/5) une évasion hors d'elle-même pour un monde changé, mais
qui ne l'est pas encore, loin de là.
|
23aou12 133C62 Par
rapport au commentaire 133C59 : Pour ma part j'ai décelé la
peur chez moi depuis longtemps dans mon comportement et ma personnalité. J'ai
tellement peur de l'homme en général, peur d'être "mordue" par les langues tranchantes, les lions
aux yeux de feu (Bible, psaume 57) que j'en ressens
l'angoisse physiquement. Cela part peut-être du préjugé
qu'au fond de moi je considère l'homme méchant, même si je crois en La Révélation d'Arès
et en ce qu'elle me demande: Aimer,
devenir libre (Rév
d'Arès 10/10) malgré ma tare naturelle. Je
persiste dans la pénitence
mais des fois cette tare
est si présente que je doute de ma pénitence. Terrible
contradiction de notre première génération de pénitents, je
crois. Je ne suis pas autosatisfaite, loin de là. Des fois je ne sais
plus si je suis pénitente
ou si je ne le suis pas tant il y a de tension dans la vie quotidenne.
Pourtant, je ne lâche pas le morceau. Je crois que Dieu à parlé à Arès
et que la pénitence et
la moisson des pénitents sont les seules portes de sortie
pour construire l'avenir du Bien. Se
délivrer de la peur et des préjugés était le thème travaillé par un
petit groupe de frères et sœurs nommé "Déculturation" pendant une
dizaine d'années. Il est vrai qu'on ne se déculture pas autour d'une
table, mais échanger entre nous était une entraide à la pénitence, des
échanges qui revenaient régulièrement dans nos vies. Une
Stéphanie d'ile de France
|
24aou12 133C63 Suite
à une émission télévisée [?] : Les professionnels religieux
s’expriment sur les codes secrets de la Bible en ce moment. Qu’en
est-il exactement ? Seul Mikal a le savoir
de Dieu, qui lui a montré comment décrypter les Écritures en plaçant
devant
lui la grille et la puissance lumière de Fond. La Parole
d’Arès s’imposait partout ou des ombres couvraient Bible et
Coran Et
celui-ci [le Coran ?] à son tour chassait les ombres de la
Bible ; par
transparence apparaissait de mots en mots et de phrases en phrases,
superposés, le mot ou la phrase les plus lumineux qui pouvaient être
aussi ceux de la Bible, non plus forts que les deux autres, mais là ou
les deux autres lui laissaient la place. Lire en
transparence ! Devant la lumière venue de Dieu en 1974 et
1977, mais
surtout depuis décembre 1979, le Souffle passe sur
le Frère
Michel et la Parole de Dieu purifiée et redressée apparaît peu à peu
sous sa plume inspirée. La Parole exhumée des ténèbres de la
théologie, des erreurs des copistes et des gloses tendancieuses. La
Parole comme un poulain
agile courant vers son but libre du harnais des
docteurs (Rév d'Arès 10/10). Le frère Michel
découvrait ce
qu’étaient les livres d’hommes les livres de la Bible chiffrés par le
religieux. Le religieux professionnel caché sous les codes qu’il leur
[à la Bible et au Coran ?] avait appliqués pour se réserver
leur lecture, courant par là le plus
grave danger : en perdre la clé. C’est ce qui est arrivé. Cerise
de Bretagne-Sud
|
Réponse
: Si nous Pèlerins d'Arès ne croyions pas que La Révélation d'Arès
vient directement du Créateur et que le Créateur a donné à son témoin, Mikal, le charisme
de la bien comprendre et de l'expliquer, nous ne serions pas des
Pèlerins d'Arès. Votre commentaire ne nous apprend donc rien. Mais
de quelle émission télévisée parlez-vous ? Je n'ai jamais
entendu parler d'une émission télévisée parlant d'une relecture par
"transparence" ou par "superposition" de la Bible, du Coran et de La Révélation d'Arès.
|
24aou12 133C64 Votre
réponse, Frère Michel, au commentaire de notre frère Bernard (133C61)
m'a fait penser à ce passage extrait des Rig Veda que vous
avez cité devant nous à Paris en mars 2011 qui parle par lui-même et
qui, je trouve, va dans le sens de votre réponse: Avant la création, il n’y avait
rien, ni visible, ni invisible, ni mort, ni immortalité, Le Créateur
seul existait, Le Créateur seul respirait, mais, on ne sentait rien, on
ne sentait pas Son Souffle, car il n’y avait personne pour Le sentir.
Il était enfermé en Lui-Même. Et l’Amour fût à l’origine de la Vie et
c’est de Sa Sagesse que jaillît la première Semence. (Rig Veda). Même
celui qui le rejette
(Rev Arès 1/9) sait que Dieu existe. Je est
nous en nous [?] car créées à son image
et ressemblance (Genèse 1/27), nous savons qu'il
y a un monde invisible qui attend que nous cessions de pécher.
Jean-Gabin disait: "Je sais ce que je sais, mais je sais que je ne
saurai jamais !" Nous, nous savons un petit peu et c'est
énorme. Nous
affirmons que par la pénitence,
nous réhânimons
[allusion à ha = âme]
Dieu en nous, car la
Parole pure qu'est
La Révélation d'Arès ainsi
que Mikal
et ses
enseignements
nous transmettent le Savoir que nous avons reçus et que
quotidiennement nous entretenons par l'accomplissement
de la Parole. La
Révélation d'Arès appelle tout simplement chacun de nous à
se révéler à lui-même, à être fait
un Dieu (Rev Arès 2/13). Je ne sais pas si je
finirai comme spectre
ou si j'irai rejoindre la Flotte
Céleste, mais je sais qu'un jour je saurai
et pour l'instant par
la pénitence,
la moisson,
la prière,
la piété,
la patience,
la
recherche de Dieu en moi, dans mes frères et sœurs, j'écoute la Parole
et Mikal: Juste et doux, tu accompliras Ce
Que Je dicte; alors
une légion d'anges t'assistera, frappera sur Mon Ordre tes
ennemis trop pressants; ne te préoccupe pas de te
défendre, affaire-toi
à ce que Je te commande aujourd'hui.(Rév Arès 29/6). Lors
d'une moisson
récente, j'échangeais avec un Monsieur Jean-Claude qui se
dit citoyen du monde. Nous abordions brièvement la politique. Je lui
disais que nous cherchions un autre mot que politique pour parler de la
gestion de la cité, parce que La
Révélation d'Arès appelle un monde sans
chefs (Rév d'Arès 16/1), elle
appelle des forts et
des sages au service des
petits et des faibles (26/9). À ce
jour, ma réfléxion aboutie à
ceci: Il y a plusieurs voies qui ont été prises et qui sont en échec
total, car elles ne sont pas au service de l'homme, mon frère. Elles ne
sont pas dans une dynamique d'amour évangélique, d'absence de préjugés,
de
pardon, de fraternité, d'évolution vers la Lumière. Elles
sont dans le
système d'Adam (Rev
d'Arès 2/1 à 5), la religion, la politique,
l'économie, le social, le judiciaire, l'industrie, la science, etc. Il
y a une troisième voie, celle de l'amour évangélique, l'amour du
prochain, que Jésus il y a 2000 transmit à ses apôtres. Cette
voie n'a jamais été prise et pour cause, le jour ou les hommes seront
des frères, tous ses systèmes n'auront plus de raison d'exister. Jésus
est le Christ
de référence, Mikal
en est un autre. Les pénitents
sont
des christs
en puissance. Je trouve que remplacer politique par voie christique,
voie du Christ, voie des christs... J'imagine un
slogan: Rejoignez-nous dans la voie christique et ensemble changeons le
monde en
Bien, exclusivement en Bien et restaurons
le Jardin d'Éden
qui
est notre terre. C'est une idée qui m'est venue, mais bon!
je suis un
faible lumignon (Rev
Arès 32/5). La Vérité est
très simple: Il y a le Bien
et il y a le Mal.
L'homme est capable des
deux. La Vérité
est simplement que le
monde doit changer (Rév
d'Arès 28/7) en Bien, en Bien exclusivement. Didier
Br. d'Ile de France
|
24aou12 133C65 Dans
les quelques heures qui viennent de s’écouler, il m’est arrivé quelque
chose de curieux et d’heureux : J’ai été pris d’une bouffée d’immense
reconnaissance pour Dieu. Je ne sais ni pourquoi ni comment. Je ne sais
si cela s’est passé dans mon esprit, mon cœur, ma chair ou les trois
ensemble. Toujours est-il que tout mon être a éprouvé un instant une
reconnaissance bienheureuse et lumineuse pour le Père de l’Univers (Rév d'Arès
12/4), le Père des hommes, qui est aussi mon Père. Pourquoi
cette reconnaissance ? Parce que j’ai senti et
compris que,
malgré Sa Toute Puissance absolue qui pourrait nous écraser d’un
soupir, nous anéantir d’une simple impulsion de Sa Conscience, Dieu se
refuse à agir ainsi. Simplement par Amour, un Amour tout aussi
puissant
que sa Toute Puissance
en quoi d’ailleurs Il est fondu ; un Amour
sublime et gigantesque, un Amour
absolu. Un Amour
tel qu’Il respecte la
totale liberté qu’Il nous a donnée au point de souffrir un martyre du
malheur que nous nous administrons nous-mêmes. Et je crois
sincèrement qu’Il respecte fidèlement cet engagement de non-ingérence,
car comment voir le Père déclarer notre liberté et notre responsabilité
dans la construction et la gestion de notre monde et le voir en même
temps venir en catimini rectifier de-ci de-là nos erreurs ? Non,
je ne
crois pas que cela soit possible. Je crois qu’il existe une totale
transparence de l’attitude du Père à notre égard et que, même s’Il
soutient certains équilibres de notre monde pour que nos conditions
d’existence restent viables (comme le fait de souffler dans le sang
pendant le sommeil pour nous "recharger de vie", Rév d’Arès xvi/12
et note), le Père assume dans sa totalité le Pacte (Rév d'Arès xxx/11,
xxxi/14), l’Alliance (23/2)
originelle passée avec nous. Si Sa Grâce vient nous tirer
vers Lui,
c’est en réponse à notre propre initiative, ni un automatisme ni un
arbitraire, mais un dialogue du bien
au Bien,
entre les cœurs de deux
parents. Finalement, n’est-ce pas la Toute Puissance inusitée
de Dieu à
notre égard qui s’avère l’étalon de la valeur de notre liberté
spirituelle ? [?] Mais alors, si Dieu s’interdit
d’intervenir,
comment peut-Il nous sortir de la pente qui nous entraine vers
l’extinction de notre race
(Rév d’Arès xii/5) et nous amener à
reprendre les sentiers
chevriers (Rév d’Arès 20/4). Eh bien ! de la même
façon que cela se passait aux temps heureux d’Éden où l’Individualité,
la Liberté et l’Amour du père s’adressaient aux nôtres, avec la Parole,
la Parole partagée comprise, à laquelle Adame répondait par sa parole
offerte sur la roche
étincelante (Rév d’Arès 10/2) de sa conscience si
proche alors de celle du Père. Seulement voilà, ce n’est
plus possible
directement entre Dieu et chaque individu, compte tenu de la perte
considérable de notre aptitude à recevoir le Père. Alors Dieu s’adresse
à un seul d’entre nous, un qu’Il prépare, qu’Il forme, qu’Il dote de
charismes particuliers, d’une part pour se faire comprendre de lui et
que celui-ci puisse croître spirituellement et d’autre part pour qu’il
puisse à son tour se faire comprendre de ses frères et progressivement
les guider dans leur reconstruction spirituelle. Et vous
voilà, vous, Frère Michel, à la suite des autres prophètes, vous et
votre savoir, comme ils eurent le leur, cette combinaison entre
l’Intelligence
du Père et la vôtre, cette combinaison entre la Volonté (Rév d'Arès 12/4)
du Père et l’autorité qu’Il vous donne, appuyée par les charismes
nécessaires à l’accomplissement
de votre mission. Et entre les
prophètes
et le Père se renoue ce dialogue d’intelligences
interrompu
avec la chute d’Adam
et les multiples trahisons du peuple de Dieu. De
nouveau, le dialogue et l’Alliance
se renouent, de nouveau un homme
répond: Me
voici, envoie-moi, moi Seigneur ! (Isaïe 6/8) et de
nouveau guide les enfants prodigues. Et ma reconnaissance
passe du Père à vous, à vous qui avez accepté cette tâche dont je ne
peux imaginer ce qu’elle est réellement, existentiellement, même si
j’aurais pu aussi comme n’importe quel autre homme être le prophète
(avec un gros investissement de la part de Dieu). Ainsi je vous suis,
tant bien que mal, parfois agacé de l’aisance qui semble la vôtre dans
la pensée comme dans l’action, alors que je fais tant d’efforts pour
trotter sur vos pas en soufflant, pouffant et transpirant du cœur et de
l’esprit, et que je vous vois faire des allers-et-retours entre le
point
là-bas où vous êtes déjà arrivé et le point où je me trouve, moi et le
gros de vos marmots
(Rév d’Arès xxx/13,15). Et entre vous et
nous, vos frères et sœurs c’est à la fois une bataille et une
fraternité, une lutte de famille pour construire et maintenir son
unité, dans laquelle nous réapprenons à redevenir libres, à redevenir un (Rév d'Arès xxiv/1-4)
et
aimants en nous soumettant à votre enseignement. Quel
paradoxe entre
les hommes de ce temps qui se revendiquent "libres et égaux en droits"
et nous qui n’avons pas achevé notre déculturation... [Quelparadoxe]
que
d’accomplir notre
libération dans l’étroitesse des sentiers
de montagne
(Rév d’Arès 26/6) bordés par les repères protecteurs des
barrières que
vous posez ! Or
tu enseigneras, homme Michel, que l'homme
pieux se tient devant Ma Parole, et ne fait pas un pas de
plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme.
((Rév d’Arès
32/8) Mais les limites contraignantes
de ces barrières ne sont qu’une illusion d’optique, car pour peu que
l’on incline la tête, on s’aperçoit qu’elles forment en fait une
échelle qui va de vous à Dieu, un pont
dans le froid (Rév d’Arès
xLiii/9) vers le Royaume des Cieux. Desiderius
Faber
|
Réponse
: Tout change selon qu'on lit La Révélation d'Arès
en y voyant que la Providence existe ou n'existe pas.
Dans l'ordre littéraire humain on appelle roman
ce qui est intérieur aux personnages et tragédie ce qui est extérieur
aux personnages, le drame éruptif, incontrôlable comme un volcan. Par
là, on peut voir que La
Révélation d'Arès, si on la classe littérairement, est une
tragédie, mais pas du tout un roman. Dieu n'y parle que du drame qu'est
pour lui le mauvais
choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/8-13), qui se
perpétue, à sa grande Tristesse
(13/5). Il ne s'y évoque Lui-même, notamment Il n'évoque
sa Puissance
puissante à créer et "décréer" en permanence l'univers (Rév d'Arès xxii/10-13),
mais impuissante à changer
l'homme, que pour souligner sobrement
l'abîme qui s'est creusé entre Lui et sa créature humaine. Il
dit clairement que l'homme ne peut que changer sa vie (30/11)
lui-même et que, s'il ne le fait pas, il disparaîtra au jour du péché des péchés comme
les humains disparurent sous le Déluge au temps de Noé Ce
que j'appris principalement, qui me frappa essentiellement, quand je
reçus La Révélation
d'Arès, et cela dès 1974, c'est que le Père n'est en rien,
n'est absolument rien de ce que la théologie appelle la Providence,
c.-à-d. Dieu gouvernant le monde, réglant les destins des hommes et
écrivant
l'Histoire. Mais
vous, Desiderius, avez mis tout ce temps pour vous apercevoir que la
liberté donnée à l'homme, quand il fut créé (voir ma réponse 133C61),
est au cœur de la tragédie et que sa créativité ainsi rendue libre a produit le mal ? Vous
n'aviez pas compris cela avant ? Vous n'aviez pas compris
avant
aujourd'hui autour de quelle tragédie tourne tout le Fond ? Je
me dis qu'il vaut mieux tard que jamais, mais je suis quand
même étonné en lisant votre commentaire. Il
est "curieux", mais heureux" en effet que vous ayez maintenant compris
ce qui est l'enjeu — ce que l'on peut gagner ou perdre et pourquoi — de
toute La Révélation
d'Arès.
|
25aou12 133C66 Bernard
dlF [133C61] vous pose la question de l'individualité et vous lui
répondez. Mais je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Où
allez-vous pêcher que Dieu a donné l'individualité à l'homme ?
Jésus parle de troupeau en parlant des fidèles et institue ainsi la vie
et l'amour de masse autour d'un seul et même Berger. La
même chose pour La
Révélation d'Arès qui institue une pénitence pour tous
et ne dit pas "la vérité est que l'individu doit changer", mais la Vérité est que le monde doit
changer (28/7). L'idée de monde s'oppose à
l'idée d'individualité. Votre savoir est bizarre. L'union
est dans la collectivité, la masse. Vous avez une curieuse
lecture de La
Révélation d'Arès. Benjamin R. d'Auvergne
|
Réponse
: Il y a deux façons de lire la parabole du berger et du troupeau.
Vous
Benjamin voyez le troupeau. Je vois la brebis égarée. À votre avis, si un berger
possède 100 brebis et qu'une d'elles s'égare, ne va-t-il pas laisser
les 99 autres pour la chercher ? S'il la trouve, je vous dis
en vérité, il
tire plus de joie d'elle que des 99 restées ensemble (Matthieu
18/12-13). Vous Benjamin, vous resteriez avec
la masse des 99 et laisseriez l'égarée se perdre. Ceci dit,
non, mon frère, l'individualité n'empêche pas
l'union et l'amour. Bien au contraire. Quand la vie moderne
fracasse tout dans son casse-noix médiatique et crée des débris isolés
de gens montés les uns contre les autres ou s'ignorant complètement, ce
n'est pas l'individualité qui est en cause. Au contraire, c'est un
collectivisme à la mode mais tellement insupportable et improductif que
les gens le rompent. Toute politique de masse crée plus de divisions,
qui sont des débris, que d'union. Je crois que seuls des
individus peuvent
s'entendre et s'unir, mais pas une collectivité massive qui est
contre-nature. Cela
me paraît inscrit en contrepoint dans toute La Révélation d'Arès. Aucune
masse ne peut prévoir. On le voit dans cette démocratie qu'est la nôtre
où la masse se laisse gouverner et berner par les gouvernements
successifs de quelques uns qui s'évertuent à représenter une masse qui,
en fait, n'a aucune pensée cohérente avec la réflexion qu'impose toute
situation difficile. Ipso facto les gouvernants n'en ont pas
plus. C'est ainsi que le France se trouve chargée d'une dette énorme et
d'un amas de lois superfétatoires qui enlèvent toute inventivité — que
seul a l'individu — sans qu'on ait prévu les blocages que cela allait
produire et maintenant on ne sait plus quoi faire. A-t-on vu un
gouvernement plus impuissant que le gouvernement "normal" en place, qui
se veut expression de masse ? Seuls des individus peuvent
prévoir et échanger pour comparer leurs prévisions et réfléchir. Les
techniques modernes, en particulier celles des communications, ont
rendu l'homme impuissant à se diriger, parce que de l'énorme brouhaha
qu'est l'Internet, par exemple, ne sort rien de valable. L'un parle et
un autre le conteste aussitôt au lieu de commencer par dire :
"Laissez-moi réfléchir. Je répondrai quand j'aurai une pensée
intelligente." Sans l'esprit d'individualité, donc de recul et de
réflexion, on veut tout sur le champ et on n'a rien ou on a de la
bêtise, de
la pensée mal fichue. Prenez l'amour. On parle d'amour du
prochain, pas de l'amour des prochains. Le prochain est un individu.
J'aime tous les hommes, mais je les aime individuellement, seraient-ils
des millions. Je ne les
aime pas en masse. Il n' en a pas deux de pareils. Il n'existe pas
d'amour de masse, d'amour collectif ou collectiviste. C'est pourquoi
l'humanitaire, qui est de masse, qui apporte le blé par cargos, par
convois de camions, apporte du blé, mais pas l'amour. La pensée de
masse dira sans réfléchir : "Le blé est plus important que l'amour," et
je réponds : "Non." À Paris sous l'occupation allemande nous
crevions de faim, mais les individus qui réfléchissaient crevaient plus
encore du manque total d'amour qu'était cette guerre qui, pour finir,
allait faire 50 millions de morts et des montagnes de destructions. Si
la masse de
l'armée allemande s'était tout à coup diluée en milliers d'individus
réfléchissant et nous disant : "Embrassons-nous ! Dites-nous
au revoir ! Nous brûlons nos fusils et repartons chez nous. Rien de
tout ça n'a de sens…" Même s'ils ne nous avaient pas donné de pain,
nous aurions été tellement heureux, heureux à un point inimaginable.
Nous en aurions facilement oublié le manger. Aimer, c'est vivre pour
quelqu'un d'autre, même multiplié il est quelqu'un, il est un (Rév
d'Arès xxiv/1-4). Aimer, ce n'est pas vivre pour l'estomac. La
masse n'est finalement qu'égoïsme, geignardise et stupidité. L'individu
seul a quelque
chance de retrouver son intelligence spirituelle et, l'échangeant avec
les autres intelligences, a quelque chance de construire quelque chose
de valable. La masse est capable de passion, mais pas d'amour ; elle
est capable d'élan, de foucade, mais pas de réflexion et de réalisation
; elle peut trouver très vite quelque chose enchanteur : Staline, Adolf
Hitler, Johnny Halliday, Madonna, François Hollande, etc. mais pas
quelque chose de
vraiment valable, ce qui demande temps et recherche en profondeur. La
masse n'a aucun sens de
l'orientation et de la profondeur. Seul l'individu les a. La patience
et la sagesse sont
propres à l'individualité, même à des nombreuses individualités qui
échangent entre elles, mais la masse ne peut que la résignation ou la
révolution qui, pour le moment, sont les deux seuls chaînons de
l'Histoire... et les quelques progrès faits ont été très lents et
restent précaires. Nous avons, nous Pèlerins d'Arès, à
changer tout
cela.
|
25aou12 133C67 Après
la disparition physique du prophète,
la question n’est-elle pas de savoir comment les hommes et en premier
lieu ses disciples accéderont à leur tour au savoir ? Non pas
à la
connaissance pour reprendre la distinction faite par 133C33
(si j’ai
bien compris) qui peut toujours se figer et tourner à la doctrine mais
bien au savoir en tant que, je dirais, tension perpétuelle du vrai dans
la pensée ? À une époque, je disais du prophète qu’il y
avait en
lui une boussole indéréglable dont l’aiguille montre toujours
Dieu et qu’il Le perçoit dans toutes les déclinaisons possibles des
mentalités et activités humaines, sous tous les registres culturels
(cf. bouddhisme), au-delà des mots, qu’il est l’uni et le mêlé
(Rév d'Arès xxxvi/12). Ma question est : Le
croyant individuel peut-il
à son tour par sa pénitence,
la Parole et l’enseignement
qu’il a reçus
accéder au savoir perpétuel, toujours distinguer l’Un sous le
Multiple ? Et n’est-ce pas là une interrogation capitale pour
l’avenir de notre
mouvement ? J’y réponds pour le moment dans ces
termes: Sans
doute oui, s’il devient un Christ
accompli mais certainement pas tant
qu’il ne l’est pas, auquel cas ça semble très incertain avant quatre
générations, et n’est-ce pas pendant cette transition difficile, à
l’Assemblée unie
de pallier à ce manque ? Ai-je raison de
penser ainsi ? Autrement dit, le Pèlerin du petit reste peut-il
un jour
devenir totalement prophète
(Rév d'Arès 28/5) sans avoir lui-même été choisi par
Dieu ? Ou bien ne le peut-il, en plénitude, que dans le cadre
de
l’Assemblée,
collectivement ? N’est-ce pas d’ailleurs ce que
Jésus a tenté: Transmettre la vie spirituelle juste par la force de
son exemple vivant et de son enseignement oral associé, en ne laissant
aucun écrit, parce qu’il voyait bien ce que ses frères juifs avaient
fait des Écritures ? Pour ma part, je suis tous les
jours
confronté à ma propre ignorance, mais je m’étonne quand même d’accéder
avec bonheur à une connaissance bien plus élaborée et étendue que celle
que j’avais quand j’ai rencontré La
Révélation d’Arès il y a 25 ans. Je
suis même tenté de dire que je commence à peine à la comprendre
vraiment ! On pourra dire ce qu’on veut de cette révélation
et de son
prophète,
il n’en demeure pas moins que ce qui me frappe
particulièrement, tous les jours, c’est la Cohérence Absolue, l’immense
Raison qui y règne partout, dans la moindre phrase. Il n’y a
pas une
lacune, pas une approximation, pas un seul bricolage d’homme ! Et
il y a juste
ce qu’il nous faut pour évoluer. Ce dosage seul est une
source
d’émerveillement. Comment un homme, aussi cultivé soit-il aurait-il pu
démêler tout ça et en faire son oeuvre personnelle ?
Quel que
soit son génie c’est rigoureusement impossible intellectuellement, pour
atteindre à cette Unité,
il faut que la Vie
soit. Et pour voir cela, il
faut plus que sa tête, il faut lui associer son cœur. C’est
parce que tous les jours, dans ma prière, dans mes pensées, dans le
moindre de ses mots parfois, la Parole éclaire soudain un pan entier de
ma vie, un détail anodin ou puissant, ou l’histoire humaine dans son
ensemble, que ma foi en Elle se renforce du soutien même de ma raison.
Il ne s’agit plus de morceaux juxtaposés auxquels je crois, comme ce
fut le cas dans mes débuts, mais d’une Pensée
organiquement et ontologiquement logique si je puis dire, dont
je sens qu’elle est
bien une vapeur légère montée du Fond
des Fonds. Et il
semble aller de soi que ce décryptage personnel, permanent, auquel il
m’est désormais impossible d’écrire le mot "fin", n’aurait jamais pu
s’enclencher avec la Parole reçue à l’état brut, sans l’éclairage
continuel et patient, irremplaçable du savoir du prophète. Un
Claude en Île de France
|
Réponse
: Je suis confondu en vous lisant. Comme devant le
commentaire de Desiderius Faber (133C65) je suis dans l'étonnement:
C'est aujourd'hui que vous vous posez ces questions, lesquelles ont
d'ailleurs leurs réponses dans La
Révélation d'Arès elle-même ? Par exemple, vous dites: "Sans
doute oui, s’il [le Pèlerin d'Arès] devient un Christ
accompli mais certainement pas tant
qu’il ne l’est pas, auquel cas ça semble très incertain avant quatre
générations, et n’est-ce pas pendant cette transition
difficile, à
l’Assemblée unie
de pallier à ce manque ? Ai-je raison de
penser ainsi ?" La question est oiseuse, parce
qu'elle ne se pose même pas. La réponse est noir sur blanc dans La Révélation d'Arès:
Quatre générations ne suffiront pas (24/2), quoiqu'on
fasse ! Il va sans dire
qu'avant d'être on n'est pas, qu'avant d'avoir appris on ne sait pas,
qu'avant d'avoir réussi on n'a pas réussi. Mais il est
possible que je ne
vous aie pas compris, que je ne voie pas très bien où vous voulez en
venir. Moi Je
suis hors du temps, toi
tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Quoi que nous
fassions nous sommes des larves
qui devront accomplir leur temps (24/2). C'est aussi
simple et prosaïque que cela. Et si nous ne faisons pas ce qu'il me
paraît souhaitable de faire, que je sois le prophète vivant ou
mort, et que j'enseigne
depuis 38 ans, nous ne réussirons pas. Mais peut-être n'avez-vous pas
suivi mon enseignement
ou celui-ci est-il mal fichu ? Je
suis désolé de vous répondre ainsi, mais il y a sûrement aussi un peu
de désarroi... ou de rusticité chez moi... Peut-être suis-je simplement
très peu subtil. Les compliments que vous me faites à la fin
de
votre commentaire me touchent et je vous en remercie.
|
27aou12 133C68 Je
vous informe d’une plutôt bonne nouvelle, même si cela n’est pas
parfait. C’est notre présence dans un nouveau livre qui s’intitule : Guide
de la Spiritualité aux Editions Almora par David
Dubois et Serge Durand (qui sont des philosophes)
"Les meilleurs adresses pour trouver son chemin
dans la spiritualité contemporaine."
Je l’ai acheté hier
samedi. Je vais essayer de vous mettre les éléments pour que vous
puissiez vous faire une idée juste. Dans l’introduction les
auteurs font part de leurs objectifs. J’ai l’impression que
c’est un livre d’un nouveau type (bien qu'il fasse suite au Guide des
Spiritualités en France). Je ne connaissais pas ce livre
quand j’ai écrit mon dernier commentaire [23 août 133C61] à propos de
"savoir" sur Freesoulblog, mais il rejoint la tendance générale que
j’ai déjà repérée dans ma mission. J'ajoute plus bas
quelques phrases de l’introduction qui permettent d'un peu de
comprendre ce qu’ils ont écrit sur La
Révélation d’Arès (que je ne trouve pas très bien mais bon
c’est leur point de vue, ils n’ont pas bien compris ce que nous
cherchions, mais ils nous voient positivement (c’est déjà ça) et on
peut envoyer une proposition d’amélioration, c’est spécifié avant même
la première page: Malgré
le plus grand soin que les auteurs
ont pris pour vérifier les informations de ce guide, nous nous excusons
par avance des éventuelles erreurs qui peuvent encore s’y trouver. Si
vous ne partagez pas nos avis sur les lieux et les personnes cités,
vous pouvez nous écrire à ce sujet. Dans la mesure du possible, les
auteurs vous répondront. Nous vous serions par ailleurs infiniment
reconnaissants de nous signaler tous les oublis ou précisions
manquantes, que nous ferons figurer le cas échéant, dans une future
édition de ce guide. Merci de nous écrire aux adresse suivantes :
guidelamora@almora.fr ou Almora, 51 rue Orfila, 75020 Paris." Sauf
si vous voulez le faire vous-même, je vais essayer d’écrire
quelquechose en respectant l’esprit dans lequel ils ont fait cet
ouvrage et voir avec quelques frères et sœurs que je connais bien pour
voir si cela leur convient et améliorer mon texte (je travaille
maintenant efficacement avec la sœur Françoise S. Ses relectures sont
néanmoins toujours pour moi une épreuve. Ensuite je pourrai
vous l’envoyer pour voir si cela convient. Mais si vous voulez faire
différemment, je me range à votre avis. Phrases dans
l’introduction : "Sans être sociologue, il semble évident
qu’en France on voit se développer de plus en plus une aspiration à la
spiritualité. Il est temps de pouvoir distinguer une recherche
spirituelle authentique d’un soi-disant retour du religieux
communautariste ou sectaire. 68 % des Français pensaient en
1999 que
l’on peut avoir une vie spirituelle sans croire en Dieu. En dix ans ce
mouvement d’individualisation de la recherche spirituelle en dehors des
cadres communautaristes religieux semble s’être confirmé et consolidé. "Nous
avons donc décidé de faire un guide sur la spiritualité. nous
avons exclu ici la plus part des organisations religieuses qui tiennent
plus de l’obédience à une croyance, à des règles morales et rituelles
plus que d’une recherche sincère d’une expérience intérieure. Un
débordement de confiance, un enthousiasme dû à une chaleur collective
ne sont que des expériences psychologiques et non ce que nous appelons
une expérience intérieure. Nous avons exclu aussi les groupes
sectaires. La spiritualité implique certainement un affaiblissement de
l’égocentrisme, mais non pas une mise en parenthèses du sens de sa
dignité et de son sens de l’autorité personnelle. mais comme les listes
des commissions d’enquêtes parlementaires sur les sectes en France sont
parfois discutables, nous nous sommes efforcés de conserver une
attitude ouverte, quoique lucide."
Voici le texte sur La Révélation d'Arès: Classé
dans le chapitre "Révélations" (rubrique :Esotérismes
et nouvelles révélations) : "Au début des
années 1970, selon son témoignage, Frère Michel a eu à Arès des
révélations ainsi que la vision de Dieu. Cette révélation veut mettre
fin à toutes les barrières qui séparent les confessions chrétiennes
entre elles mais aussi et surtout avec celles qui les séparent des
autres religion monothéiste comme l’islam et le judaïsme. Pour
beaucoup, cette révélation libère des dogmatismes * et des règles
discutables perpétuées par les religions monothéistes. Par exemple la
place de la femme dans ces diverses religions est ici clairement
rétablie. On sera sensible aussi au fait que Frère Michel ne s’est pas
mis au centre et a évité de se faire révérer comme le prophète qui
serait le sceau (1) de la révélation de Dieu. "Toutefois
on voit mal ici quelle expérience spirituelle de la Présence de Dieu
nous est proposée hormis celle d’une intervention
surnaturelle ? Certes,
la présence du divin ne peut pas relever de notre volonté et de
nombreux mystiques monothéistes ont connus une traversée du désert
avant de ressentir cette présence comme leur propre essence. Mais cette
question de la grâce n’a pas empêché que des moyens habiles
nous soient proposés par les mystiques pour faire
l’expérience de cette présence. La grâce a d’ailleurs des équivalents
dans des doctrines non monothéistes comme le bouddhisme tibétain
puisqu’au final c’est toujours la source elle-même de la réalité qui
réalise sa propre présence en la personne." (1)
Le sceau c’est-à-dire ici celui qui assure et garantit l’intégrité du
message. "Contact : www.revelation-ares.info/ www.eaubleue.org/eau-bleue.php?page=loc michelpotay.info/"
Bernard
dlF de Bretagne-Sud
|
Réponse
: Merci pour cette information. Je ne connaissais pas ce
livre. Mon frère Bernard, sauf les ouvrages de Jean-François
Mayer, docteur en Histoire et professeur d'Université, qui, sans être
Pèlerin d'Arès lui-même, est venu faire un Pèlerinage à Arès, qui m'a
rencontré et qui connaît un certain nombre de frères et sœurs,
j'ai dans ma bibliothèque 25 autres livres, publiés pendant quelque 35
ans, dans lesquels apparaîssent La
Révélation d'Arès et/ou les Pèlerins d'Arès et/ou Michel
Potay, alias Frère Michel ? De ces 25 livres je n'ai jamais
rencontré
les
auteurs, ni même d'eux lu un seul courrier ou entendu un seul appel
téléphonique. Ces 25 auteurs ont écrit sur La Révélation d'Arès
et sur moi sans avoir pris la moindre information à la source. Je vous
laisse imaginer les lacunes, erreurs ou approximations qui, même quand
elles ne sont pas carrément négatives ou même diffamatoires, parurent
dans leurs livres qui se faisaient passer pour des études ou des
enquêtes. Messieurs
David
Dubois et Serge Durand, auteurs du "Guide de la Spiritualité" ne font
que s'ajouter à la liste des "spécialistes" qui écrivent sans
s'informer. Je ne suis pas de nature soupçonneuse, mais ne trouvez-vous
bizarre que les noms de ces auteurs soient Durand et Dubois, les
patronymes français les plus banaux et neutres possible, qui ainsi
sentent le pseudonyme ? Où ces gens-là sont-ils "philosophes"
et de quels ouvrages philosophiques sont-ils auteurs ? Ces
gens, j'en ai peur, cherchent simplement à se faire un revenu par leurs
droits
d'auteur. Même si Durand et Dubois ne sont pas négatifs,
comment s'étonner que la
notice que vous nous communiquez concernant "La Révélation d'Arès" dans
cet ouvrage soit aussi pauvre et aride ? Elle ne dit rien de
nos spécificités, même pas un mot de l'essentiel, de
la foi et de la poursuite spirituelle: le salut de l'homme et
du monde par la pénitence,
du mouvement arésien. À 16 ou 17 des 25 auteurs
que je viens d'évoquer j'avais écrit, toujours très poliment, pour
protester, pour les corriger, pour leur suggérer de me rencontrer avant
d'écrire n'importe quoi, etc., mais aucun, absolument aucun ne m'a
jamais répndu. Alors, depuis ce temps, je laisse courir. Les
procès en diffamation, quand celle-ci est évidente (ce qui n'est pas le
cas ici), ne servent à rien.. Mais
peut-être certains de mes frères et sœurs verront-ils souhaitable et
trouveront-ils le temps d'écrire à Messieurs
David
Dubois et Serge Durand.
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27aou12 133C69 Comment
peut-on écrire que Michel Potay, le frère Michel, a "une
curieuse lecture de La
Révélation d'Arès" [133C66], puisqu’il en est aussi, avec
le Père, à l’origine, et qu’il nous aide à en comprendre le sens ? Il
y a là quelque chose qui ne peut nous venir à l’esprit. Cette
confiance que nous plaçons en Michel Potay et son enseignement est
une évidence et surtout une humilité naturelle. Un Michel d’Ile de
France.
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Réponse
: Très
nombreuses, à notre époque précipitée et superficielle, sont les
personnes qui lisent, ou souvent ne font que parcourir, La Révélation d'Arès
et veulent très vite montrer qu'elles possèdent bien tous les
accessoires de leurs nouvelles convictions. Elles
m'adressent des rectifications ou des oppositions à mon interprétation
sans même penser une seconde que, pour ma part, celle-ci avait résulté
d'une longue réflexion et même de souffrances, parce que la Parole
d'Arès avait agi sur moi comme un écorcheur, arrachant
lentement à
l'homme fait que j'étais (j'avais déjà 45 ans en 1974) la
peau de
ses anciennes certitudes. Elles ne pensent même pas que le
Père,
prévoyant les rebuffades du monde, n'a pas oublié de dire et redire
qu'il me pourvoyait du charisme nécessaire pour réfléchir de la bonne
façon. Cela est écrit d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès
comme le rappellent Didier Br et Anne-Claire d'Île de France (133C29 et
133C60) Très
nombreux sont donc mes contradicteurs et je peux même dire qu'ils sont
aussi, avec autant d'âpreté, contradicteurs d'autres contradicteurs. Je
ne publie pas leurs débats, car un blog n'est pas un forum, mais je
peux dire que si leurs idées sur La
Révélation d'Arès
s'entrechoquent, ils ont quelque chose en commun, c'est une certaine
énergie et, par là, ils apportent quand même, dans leurs
contradictions, un sang frais pas négligeable, parce qu'il maintient ma
propre énergie à défendre la Vérité, cette Vérité qu'ils refusent. À
noter que la plupart de mes contradicteurs écrivent sous pseudonyme, un
peu comme Bronstein se donnait le nom de Trotski pas seulement pour
camoufler qu'il était juif, mais pour donner une magnificence
révolutionnaire à sa personne.
Ils changent de nom parce qu'ils croient à l'esprit, j'imagine. Même
s'ils sont généralement amers, ils ne sont pas toujours, loin de là,
inintéressants, parce qu'ils nous permettent de leur réponde sur des
sujets ou des aspects des choses auquels il ne nous viendrait
pas
l'esprit de penser. Ainsi ils enrichissent nos propres arguments. Mais
il nous faut, puisque nous sommes voués à l'amour, certes répondre
poliment et fermement comme vous le faites, Michel, mais savoir que
nous recevrons vingt, trente, cent blessures sans en faire une seule
chez eux.
|
28aou12 133C70 Bonjour,
nabi Mikal Je
travaille sur les nombres et le Coran. Mon maître dans cette
recherche est Raschad Khalifa, le découvreur du code 19 dans le Coran. Il
a invité les musulmans à relire le Coran. La signature divine de ce
livre est 19: tishataashra. Avec ce code j'ai analysé le
message que tu as reçu, surtout les cinq théophanies, sous des aspects
que toi-même tu ne soupçonnes pas: La succession de ces cinq nuits, les
nombres de versets reçus au cours de ces nuits. Rashad
Khalifa est mort assassiné le 31-01-1990. Le bras criminel qui nous l'a
ravi est celui de ceux qui s'offusquent de toute ouverture d'esprit:
Beaucoup de mots ont été mal inerprétés et cela a suffi à dénaturer des
pans entiers du Livre. Je me soumets à la discipline du
blog: Être bref. Je dirai donc simplement que le même Créateur a signé
ton livre et j'y crois comme au Coran. Un chercheur a
traduit "bismillahi arahmaan arrahim" par au nom de Dieu l'Origine,
celui qui Arrange. J'ai continué cette reflexion et j'ai vu plus
simplement dans cette formule: au nom de Dieu l'Auteur, l'Éditeur. Mon
vœu le plus cher est d'effectuer le Pèlerinage d'Arès et de te
soumettre mes travaux, car, étant croyant, je crois que tout ce qu'un
croyant fait dans le chemin de Dieu doit t'être soumis. Tala
de Dakar (Sénégal).
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Réponse
: Que le Créateur vous bénisse, mon frère Tala ! Il
fut un temps, il y a déjà longtemps: entre 1980 et 1985, un de vos
compatriote, un vieil homme du nom d'Adama de Kaolack faisait donner
des lectures publiques de L'Évangile
Donné à Arès (édition 1974). Lui-même ne savait ni lire ni
écrire. Il ne connaissait la Sainte Parole d'Arès que par la lecture
que lui en avait faite un de ses fils. J'ai toujours ignoré comment il
s'était procuré le livre. C'était son fils qui m'écrivait sous la
dictée de son père, lequel était, je crois, considéré comme un très
saint musulman par les habitants de Kaolack. Et puis, tout à coup, la
correspondance régulière s'est arrêtée entre Kaolack et Arès. J'essayai
alors de m'informer de ce qu'était devenue la famille Adama. Un frère
sénégalais qui vivait à Paris, et parti en vacances chez lui à
Kaffrine, m'apprit à son retour qu'un drame sans doute similaire à
l'assassinat de votre maître Raschad Khalifa s'était passé à Kaolack. Je
vous souhaite, Tala, de pouvoir faire votre Pèlerinage à Arès un jour.
Si ce jour arrive, prévenez-moi assez longtemps à l'avance de votre
voyage, car je ne suispas toujours disponible, étant un homme très
occupé. Vous vivez certes dans cette Afrique noire qui n'est
pas incluse dans mon aire de mission, mais vous êtes un fils de
l'Islam, vous vivez et priez où se
dresse l'étendard de Mouhamad (Rév d'Arès 5/5-7) et vous
êtes donc concerné par La
Révélation d'Arès. Je prie avec vous, mon frère
Tala, et vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
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28aou12 133C71 Quand
le peuple s'est égaré, Créateur et prophète
deviennent indissociables. C'est le Fond et la forme. C'est
l'unité. Le Créateur qui est hors
du temps enseigne le Fond,
le prophète
qui est dans le temps,
donne forme à la Parole. Que serait La Révélation d'Arès
si chacun l'interprétait à sa manière ? Rien ne prendrait
forme. Le
lecteur dans son zèle pour Dieu, serait un insensé sans savoir (Rév
d'Arès 22/13) Comme l'ont résumé Didier (133c29) et
Anne-Claire (133c60), tout dans la Révélation d'Arès montre que le
Créateur dans son enseignement vous laisse la charge de sa mise en
forme, du plus insignifiant au plus complexe. Savoir comment répandre
la Parole reçu, quel papier, quel format ? Savoir corriger
les erreurs
du passé pour préparer l'avenir, savoir répondre aux questions
innombrables, savoir nous relever lorsque nous trébuchons, savoir
consoler celui qui souffre, savoir encourager celui qui désespère,
savoir redynamiser celui qui s'est endormi, savoir éclairer celui qui
cherche et qui s'interroge, savoir montrer où est le bien, où est le
mal, savoir
enseigner le Fond
pour lui donner forme, savoir montrer
l'exemple. Un savoir prophétique démesuré pour le commun des
mortels
que mesurait bien Celui qui vous envoyait vers le monde: La Moisson
que Je t’envoie faire, homme Michel, est un labeur pour les géants des
temps anciens (Rév d'Arès 31/6). Et comme vous
l'écrivait Si Hamza Boubakeur, qui fut recteur de la Grande Mosquée de
Paris (1957-1982), et premier grand dignitaire religieux à reconnaître
La Révélation d'Arès:
"la vie d'un prophète
n'est pas quelque chose
d'enviable." Mais plus qu'un prophète reconnu,
il faut que vous soyez
un prophète
entendu. Car Jésus est aujourd'hui reconnu par
les chrétiens mais où en est le christianisme ? Muhammad est reconnu
par les musulmans mais où en est l'islam ? Les juifs reconnaissent les
grands prophètes
de la Bible, mais où en est le judaïsme ? Une foule
d’hommes qui se nourrissent de paroles sans savoir (Rév d'Arès 22/13). Le
jour où vous serez reconnu, d'autres problèmes surviendront dont nous
met déjà en garde la Parole: Écris
pour les enfants de tes enfants que
le fléau demeurera derrière l'horizon caché par un ciel pur
(Rév d'Arès 22/13). Nous connaîtrons la
traversée du désert
pendant au moins quatre
générations mais déjà dans ma mission j'entends
le frémissement de quelques âmes
qui se reconnaissent dans cette Parole
venue du Créateur. Alors je me dis: Soyons comme les vagues de la mer
qui se ruent contre le roc qui leur barre leur cours (Rév d'Arès
28/12). Soyons obstinés contre le monde qui
refuse de vous entendre et
nous battrons le péché. Soyons
la pieuse gente qui
choit, (qui éclate
comme) l’orage; qui crève les oreilles et crie (comme) les scies (Rév
d'Arès xxxxv/16-17). Votre blog nous apporte ce
savoir. Philippe
C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur
|
Réponse
: Vous
êtes un de nos plus anciens compagnons, mon frère Philippe. C'est
toujous avec une certaine tendresse que je pense à vous, qui veniez
déjà à Arès aux temps héroïques du Pèlerinage alors quasi improvisé
autour de ce très simple lieu où le Père était venu parler peu de temps
auparavant. J'espère que votre installation dans les Hautes
Alpes
s'est déroulée avec bonheur. Je vous souhaite d'être heureux, votre
épouse A. et vous, et d'avoir une mission prospère dans cette région
alpine. De toute façon, nous nous reverrons en Octobre sur le bords de
la Méditerranée, dont j'ai pu sauver le local de la disparition et
restaurer la mission. Je vous remercie encore pour avoir surmonté le
temps de la désespérance et m'avoir aidé fidèlement dans cette très
difficile tâche avec Bernard, Évy, Dominique et d'autres revenus ou
venus de plus loin: Jeanne, Maïté, Xavier, Paul, Rémy, etc. tâche que
vous allez poursuivre, j'espère, sans défaillir. Merci pour
ce beau commentaire.
|
28aou12 133C72 Je
suis votre blog, parce que je sens quelque chose de vrai et profond en
arrière, mais je n'aime pas votre façon d'écrire, je ne la comprends
qu'à moitié... et encore! La Révélation d'Arès
est pleine de mystère. C'est une porte sur l'initiation aux vérités
cachées, une porte s'ouvrant sur une kabbale extrêmement subtile, et
vous, vous entrez là-dedans comme dans un livre d'école, à coup de
logos (pour reprendre un mots que vous avez utilisé dans un titre). Je
me souviens avoir lu dans un "Pèlerin d'Arès" trimestriel des années 80
que quelqu'un, un de vos frères professeur de lettres, vous avait prié
de vous taire et de laisser écrire ceux qui savent écrire. Vous aviez
humblement reçu la leçon et décidé d'arrêter ce magazine, quand un
jésuite (c'est bien d'eux, ça!) vous écrit qu'il faut continuer. Et
vous avez continué... Et vous
continuez toujours. Bon!
Vous avez la forfanterie de l'ignorance et c'est pourquoi on vous
pardonne, mais s'il vous plaît, laissez ce blog dirigé par un panel de
frères et de sœurs qui savent s'exprimer de façon claire pour un monde
moderne qui a énormément besoin de clarté. Pourquoi vous
obstinez-vous à poursuivre tout seul ce blog qui passe à côté du
véritable sens de La
Révélation d'Arès, quand on comprend quelque chose à votre
façon d'écrire, bien sûr.. Je
ne suis pas de ceux qui ne vous aiment pas, mais je suis de ceux qui
souhaitent que vous trouviez votre place dans la modestie du silence. Un blog n'est pas un forum, c'est d'accord, mais
ce n'est pas non plus de la littérature avec toute l'obscurité qu'elle
y met.. Jean-Charles
O.
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Réponse
: Je
suis désolé que vous ne compreniez mon blog "qu'à moitié", désolé qu'il
ne laisse pas filtrer les "mystères" qui, selon vous, rempliraient La Révélation d'Arès. Je
vous rappelle que, si je ne suis pas un écrivain — je vous l'accorde
volontiers, parce que j'écris généralement comme ça me vient et non
comme je devrais
écrire —, je ne suis pas non plus un gnostique. Ni un mystique. Je ne
vois pas où sont les "mystères" dont La Révélation d'Arès
serait pleine. Pour moi tout y est très clair, rien n'y est
kabbalistique. Si pour vous je ne dis pas la Vérité assez clairement,
tournez-vous vers d'autres plateformes de pensée, mieux faites. Je
pense que certains de mes frères ont ouvert de leur côté des blogs, que
je n'ai pas le temps de visiter, mais qui sont sûrement très bien, et
je vous invite à y participer en abandonnant mon blog. Je n'ai jamais
rien rendu obligatoire dans
notre assemblée. Je
me
souviens de votre nom, mais je ne me souviens pas de votre domicile. Je
suis actuellement en voyage et mes archives sont restées chez moi.
Qu'importe. Je me souviens que vous m'écrivez beaucoup à une certaine
époque et que vos lettres étaient toutes faites d'un certain moralisme,
parfois contradictoire. Vous aviez l'habitude — c'est assez répandu —
d'écrire beaucoup sans terminer les phrases, avec des points de
suspension partout, pour me faire croire que vous en saviez beaucoup
plus que vous n'en disiez, comme gardant toujours un révolver dans
votre
chaussette pour me descendre à l'occasion. Si c'est ce que vous
appelez des mystères, alors oui, c'en étaient, parce que vos lettres
m'étaient plutôt obscures. Je ne vous dis pas cela par réplique à votre
commentaire, qui lui est très clair. Je vous le disais à cette
lointaine époque dans toutes mes réponses. Ceci dit, je ne
suis pas sûr que vous ne me compreniez "qu'à moitié." Je
crains, en
fait, que vous ne soyez "qu'à moitié" d'accord avec ce que j'écris, ce
qui n'est pas tout à fait pareil. Contre cela que puis-je
faire ?
Insister que je dis la Vérité et que vous devez me croire ? Ce
n'est pas
mon genre. Mon genre est plutôt "Qui m'aime me suive et tant pis pour
les autres." Autrement dit, j'ai adopté le contexte même de
toute la Parole de Dieu. Qu'appelle-t-on
"littérature" ? Quelque chose qui "met de
l'obscurité" ? Je
n'ai jamais eu, oh vraiment jamais eu l'intention de faire de la
littérature, surtout pas dans un blog. J'imagine que la littérature
demande du temps, que je n'ai jamais eu, étant sans cesse à la foire et
au moulin, comme ma brave mère disait. Je m'efforce quand
même de
peser, mesurer tout ce que j'écris pour ne pas mettre un mot à la place
d'un autre et pour éviter d'écrire des phrases qui disent le contraire
de ce que je crois. De toute façon, je n'ai jamais trouvé
les
littérateurs "obscurs": que ce fut Homère (le plus vieux de tous, je
pense, hormis les Vedas et la Bible), Ovide, Virgile, Cicéron,
Montaigne, Érasme, Shakespeare, Pascal, Racine, Voltaire,
Chateaubriand, Lamartine, etc. Mais il me suffit de nommer ces auteurs,
qui ont tant donné à l'humanité, pour qu'on voit tout de suite que je
n'ai rien à voir avec eux, avec leurs pensées et talents. Je ne suis
qu'un pauvre type qui écrit parce que les circonstances l'ont contraint
à communiquer son enseignement
de cette façon. Laissez-vous
aller ! La foi est un miracle. Relisez-moi sans vous raidir sur vos
propres idées qui, je le crains, se dressent devant les miennes comme
des palissades. Peut-être ne voulez-vous pas me croire simplement parce
que vous ne voulez pas accomplir
et parce que dire que je suis "obscur" vous donne une fameuse excuse. Vous
n'êtes "pas de ceux qui ne m'aiment pas" — c'est Dostoïervsky, je
crois, qui écrivit: "La critique devrait naître d'une lettre d'amour" —
mais je ne vous demande pas de m'aimer. Votre commentaire est quand
même amer. N'ayez pas l'amertume de ceux qui ne peuvent pas aller plus
loin que leurs propres idées. La pénitence
demande de l'humilité, sinon vous ne la rencontrerez nulle part, dans
aucun blog, dans aucun livre, dans aucun Mot prononcé par le Père.
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29aou12 133C73 Je
proteste contre Jean-Charles. Je proteste avec des cris ! Pour
moi, même si vous n'êtes évidemment pas un écrivain (mot que j'applique
aux professionnels), j'aime énormément vous lire. Vous avez une façon
variée et divertissante d'expliquer des choses spirituelles pas faciles
à expliquer et, en ce qui me concerne, je n'aurais pas évolué sans vous
lire. Je veux dire: Je n'aurais pas évolué avec La Révélation d'Arès
toute seule, toute nue. En tout cas, si vous n'êtes pas
écrivain, vous avez quand même appris à écrire quelque part, parce que
votre culture, qui réapparaît sans arrêt, vous permet des comparaisons,
des métaphores, un vocabulaire choisi et juste. En bref; vous n'êtes
pas écrivain mais vous avez apparemment lu les classiques, les
philosophes et même d'autres livres. Ce devait être à
l'époque où Dieu, qui vous avait visé, vous faisait passer par le lacis des vanités [Rév d'Arès
4/3]. Vous n'êtes pas du tout obscur.
Continuez, continuez d'écrire! Ne vous laissez pas tenter par ceux qui,
aujourd'hui encore, vous disent, comme au temps du "Pèlerin d'Arès"
magazine, de vous faire remplacer par des frères qui, selon eux, savent
tenir une plume. Il en existe sûrement, mais pourquoi verraient-ils
plus clair que vous? Vous êtes le prophète. Il n'y en
a qu'un et c'est vous. Dieu chosit en Jésus un homme qui
avait le don de la parole, du récit et de la parabole. Il choisit en
Mahomet un homme qui avait une intelligence exceptionnelle pour son
époque dans une région du monde très arriérée et inculte. Il choisit en
vous un homme qui sait écrire. Ses Choix me semblent parfaitement
adaptés. Continuez ! Il ne passe pas de jour sans que
j'attende le moment d'aller voir sur mon ordinateur si vous n'avez pas
écrit une réponse à un commentaire. J'en apprends toujours quelque
chose. Françoise G. |
Réponse
: Je n'ai pas l'impression d'avoir autant lu que vous
l'imaginez. J'ai fait mes humanités au lycée où nous
étudions les classiques et les philosophes. J'ai lu aussi dans ma
période universitaire, quand je repris mes études après la marine et le
sanatorium (où je lus quand mêmepas mal), mais surtout des ouvrages
scientifiques et quand je fus ingénieur, je me fis de ma profession
l'idée d'une vocation. J'y consacrai un temps énorme, me levant même la
nuit pour tirer ma règle à calcul (nous n'avions pas de caculatrice
alors), vérifier mes calculs, réfléchir, me plonger dans mes
aide-mémoire. De plus, les lectures de mon enfance (nous
lisions beaucoup... il n'y avait pas de télévision et la TSF était
mauvaise) n'étaient pas spécialement instructives. Je me
souviens du premier roman que j'ai lu. Je vous le donne en mille. Ce
ne
fut pas "Les Trois Mousquetaires" qu'une amie de mes parents, Mme
Paulette Pons, avait pensé me prêter mais à la condition qu'ils m'y
autorisassent, ce qu'ils ne firent pas: "Les Trois Mousquetaires" à un
enfant de dix ans ? Vous n'y pensez pas !"
J'apprendrais trente ans plus tard que ni ma mère ni mon père ne
l'avaient jamais lu, mais me dirait ma mère: "On savait tout du moins
que ce n'était ni un livre d'enfant ni un livre sérieux." Non,
mon premier roman fut "Le voyage au bout de la nuit" de Ferdinand
Céline. Mes parents avaient acheté ce bouquin qui faisait alors
scandale, mais après l'avoir lu eux-mêmes l'avait caché dans les
cabinets. Dans les cabinets il y avait des étagères, fermées par un
rideau, sur quoi mes parents mettaient toutes sortes de choses
"interdites" en s'imaginant que, quand j'étais assis sur la cuvette,
jambes pendantes, culotte sur les chevilles, je n'y farfouillerais pas. Or,
j'y farfouillais. Je me mis à lire ce livre, mon premier roman, dont je
ne compris pas tout, mais dont le style me sidéra. C'était le parler
"marrant" quotidien de mes "voyous" (c'est ma mère qui appelait "voyous
mes camarades de l'école Jules Ferry). De séance de cabinets en séance
de cabinets, je lus ce livre de bout en bout. C'est assez vous dire que
je n'allais pas tirer de cette lecture de quoi former un futur prophète de
Dieu. Tant mieux si mes lectures, pas aussi
nombreuses que vous imaginez, m'aident aujourd'hui à écrire des choses
"variées et divertissantes". Merci pour votre commentaire encourageant.
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29aou12 133C74 Après
ce qui a été dit par Didier B, Anne claire et d'autres, ce commentaire
vous paraitra peut être redondant mais j'ai quand même tenu à vous
faire part de cette expérience et ce qu'elle m'a inspiré. En
2006 j'ai eu l'occasion de rencontrer des jeunes musulmans au cours
d'une soirée d’échange inter-religieux. J'entamais des repérages pour
la réalisation d'un film sur la construction d'une mosquée dans une
ville de la banlieue parisienne, et je cherchais des contacts. J'ai
sympathisé avec un jeune musulman et j'ai longuement discuté avec lui.
Quand je lui ai dit que j'étais chrétien mais que je considérais le
Coran comme Parole de Dieu et que je reconnaissais Mouhamad comme un
prophète, son intérêt s'est accru et il m'a demandé : "comment t'es tu
informé sur l'islam ?". Je lui ai répondu : "essentiellement par les
livres". Il s'est alors penché vers moi et m'a dit avec un
sourire tout emprunt de douceur: "Alors tu ne sais pas encore
véritablement ce qu'est l'Islam, car les choses les plus importantes ne
peuvent se transmettre que par oral, de cœur à cœur". Et il s'est lancé
dans une longue explication pour me dire que bien qu'il était lui même
très assidu à la prière et à la lecture, ce qu'il savait et vivait de
l'Islam dans son cœur, il le tenait avant tout de ses pères et que ses
pères le tenaient eux mêmes de leurs pères et qu'ainsi de suite, une
longue chaine d'oralité le reliait à la source, au prophète Mouhamad
qui avait reçu la Révélation et l'avait transmise. Tandis
qu'il me parlait, j'ai senti comme un souffle léger, la figure du prophète Mouhamad
le traverser et venir imprimer mon esprit. La figure du prophète, transmise
par cette longue chaine humaine à travers le temps, vivait en lui et
elle était centrale dans sa foi. Elle cristallisait tout ce dont il me
parlait. Impression fugitive mais qui habite encore mon
esprit aujourd'hui. J'ai vérifié par la suite que tous les musulmans
avec lesquels j'entrais en dialogue étaient habités par cette figure
indissociable du Coran. Qu'ils la suivent ou pas, qu'ils s'en font une
idée juste ou pas, ils ont tous en commun de se référer au prophète Mouhamad
comme à un père qu'ils vénèrent. Est ce pour cela qu'ils s'interdisent
de le représenter ? Ce jour là je n'ai pas
seulement reçu
tout ce que cet homme portait en lui de la mesure et de la paix
musulmane, mesure, douceur et bienveillance qui j'en suis convaincu
était la marque du prophète
Mouhamad, j'ai aussi pris pleinement
conscience de ce qu’était vraiment un prophète, de ce
qu'il
représentait pour l'humanité et plus spécifiquement pour ceux qui le
reconnaissent et le suivent. Comme Mouhamad le fut
pour son
peuple il y a 1400 ans, vous êtes aujourd'hui le chaînon qui nous relie
à Dieu et nous unit tous, une porte ouverte sur le Ciel qui fait passer
par votre intermédiaire, par vos mots, vos regards, vos gestes, tout
ce que nous pouvons saisir et accomplir
de la Vérité, à la fois
individuellement pour nous-mêmes, mais aussi ensemble pour le monde.
Vous
avez le savoir mais vous êtes aussi la porte par laquelle ce savoir
passe et vit sous nos yeux, nos oreilles. En se
manifestant à vous, Dieu ne vous a pas seulement transmis Sa Parole, il
vous a aussi transmis Sa Vie, Vie que vous nous transmettez à votre
tour et que nous transmettrons à ceux qui nous emboîterons le pas. Et
comme il y a aujourd'hui le peuple de Moise, le peuple de Jésus, le
peuple de Mouhamad... il y aura un jour le peuple de Mikal, les frères
de Mikal (Rév. d'Arès xlii/23) qui vous reconnaîtront
comme leur père,
comme le disent avec éclat Didier B et Anne Claire B. Et si l'on en
croit La Révélation
d'Arès, ce peuple sera plus nombreux que le gravier
des mers (Rev d'Arès 13/7) ! Ceux qui
vous
contredisent
aujourd'hui ne peuvent rien contre cela. Je dirais même qu'ils y
contribuent malgré eux, car en se frottant à vous, ils reçoivent
quelque
chose de vous qui vient de Dieu, qui les éclaire, les
bouscule et
réveillent en eux la Qui sait d'ailleurs s'ils ne viennent pas
inconsciemment à vous pour cela ? De plus, par le fait même que ces
échanges sont publiés, ils nourrissent ceux qui vous suivent et
contribuent ainsi indirectement à former ce peuple qui se réveille
lentement autour de vous et finira un jour par se lever et couvrir
toute la terre. Car à n'en pas douter, La Révélation d'Arès
sonne le départ d'un retour en Éden. Le temps est venu où Ma parole
s'accomplit (Rev d'Arès 28/14), vous dit le Père par la
bouche de Jésus
à Arès. Moïse passa près de quarante ans, s'il on en croit
la
Bible, avec les Hébreux dans le désert du Sinaï. Jésus parcourut la
Palestine antique avec ses disciples pendant un an seulement et
Mouhamad
vécut vingt-deux ans entouré de ses compagnons. Qui se souvient
aujourd’hui de
leurs "contemporains" ? Des valeurs et des pouvoirs qui
prévalaient à
leurs époques ? Certes, ni le judaïsme, ni le christianisme,
ni l'islam
n'ont accompli
le Dessein
de Dieu, mais des siècles après leur venue,
quelque chose de leur savoir est resté et a irrigué la terre. Vous,
prophète Mikal,
vous vivez parmi nous depuis maintenant 38 ans. Bien
que l'assemblée
ne vous ait ni ménagé, ni réservé l'accueil qu'elle
aurait dû vous faire, vous n'avez eu de cesse de nous parler, de
répondre à nos
questions, de nous conseiller, de nous enseigner, de nous
écrire avec
toute votre âme
et de tout votre cœur. Nombre d'entre nous
vous ont côtoyé, ont prié à vos cotés, ont assisté à vos allocutions en
pèlerinage, vous ont rencontré ou entendu parler, qui à Paris, à Nice,
à Strasbourg, à Bordeaux, [à Tours, à Lorient,] etc. Sans parler de
tout ce que vous nous
faites encore partager dans ce blog et dans vos courriers qui sont
autant d'occasions de s’imprégner peu à peu de la Vie que vous portez
et qui finira un jour par éclore en nous. Et il y a ce que
vous avez
écrit (les ouvrages [de la collection] "Le Pèlerins d'Arès") et publié.
Vous avez réussi la
gageure de faire passer votre savoir et votre Vie dans vos
écrits. Et
contrairement à Jean-Charles O. (commentaire 133C72), je trouve que
votre
"écriture" devient chaque jour de plus en plus claire, légère et
accessible à nos faibles lumignons, empreinte de cette Vie qui fait
trembler les âmes. Certes,
nous sommes encore faibles
aujourd'hui, pour la plupart oiseaux
qui virent et piaillent (Rev
d'Arès 13/1), mais je suis convaincu que les gens qui nous
côtoient,
ceux à qui nous parlons les yeux dans les yeux de La Révélation d'Arès
dans la rue, sentent déjà à notre contact, un peu de votre présence,
entendent un peu de votre voix, entraperçoivent vaguement comme une
lueur, la couleur de votre regard et par la même sont irrigués, sans le
savoir, de ce que vous avez reçu de Dieu. Ce monde s'enfonce
dans sa nuit et perd peu à peu ses repères. Il se crispe et se disloque
à la fois. L'Eau
fluide et Une que vous envoyez au monde
et que nous nous efforçons de relayer lui redonnera la Vie. Puissions
nous seulement ne jamais la figer, l'enfermer, la réduire ou la
détourner de son cours. Tout l'enjeu de notre mission est là. Diffuser
votre savoir dans toute sa richesse et sa fluidité. Ceux qui
ont cherché à vous réduire au silence pendant des années (les pouvoirs
et leurs inféodés, les médias, etc.), comme ceux qui vous contredisent
aujourd'hui ont cherché et cherchent à limiter l'impact de votre savoir
sur le monde. Ils chercheront (s'ils ne le font pas déjà) le moyen de
détourner ce savoir à leur profit quand vous ne serez plus là pour
l'incarner. Mais avec vous, Dieu a planté l'arbre à la
pointe toujours verte (Rev d'Arès xvi/13). Quels
que soient les
tribulations que notre mission rencontrera, elle dispose dès à présent
et disposera pour toujours, dans votre enseignement, d'un réservoir de
force et de vie, inépuisable. Éric D. d'Île de France
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Réponse
: Merci pour ce beau commentaire qui m'a beaucoup ému.
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29aou12 133C75 Cette
année je ne pensais pas comme l’an passé vous raconter ce que j’ai vécu
durant mon pèlerinage et que vous aviez publié sur votre blog. Mais un
frère de Leeds, Léon, rencontré à la fin du pèlerinage, m’a fait
changer d’avis, quand il m’a confié que mon témoignage de l’an passé
l’avait beaucoup touché et qu’il s’y retrouvait sur certains points. Même
si cette année mon vécu était moins intense que l’an passé où j’avais
passé 2h30 en votre compagnie, il n’en reste pas moins riche de combats
intérieurs qui me deviennent de plus en plus familiers et ne me font
plus perdre ma paix comme cela a pu être le cas par le passé. Un vieux
de la vieille comme vous dites! C’était mon 30 ième pèlerinage ! Cette
année, je suis venu après avoir lu votre entrée de Blog sur Bouddha et
avec le livre de Walpula Rahula "L‘Enseignement du Bouddha d’après les
textes les plus anciens", que vous avez cité dans la réponse 132C12. Au
fond de moi, J’avais décidé de m’engager fermement dans le chemin qui
permet de retrouver l’image
et ressemblance et de renoncer aux vanités (choses
vaines) qui sont des obstacles à mon ascension. L’enseignement
de Bouddha m’a éclairé comme je vais l’expliquer plus loin. Le
pèlerinage est souvent l’occasion de ramener fortement à la surface des
péchés enfouis qui dans la vie quotidienne m’empoisonnent, mais dont
j’en ai qu’une conscience diffuse. En lisant l’enseignement de
Siddhartha Gautama, j’ai compris notamment que la convoitise, l’envie
étaient source de souffrance et donc un obstacle au vrai bonheur. Aussi
ai-je décidé d’épier l’envieux qui était en moi et de le combattre sur
le champ. Cela m’a amené dans un état de présence à moi-même plus
important. Avant, quand je prononçais dans ma prière du
matin ce verset du Coran: Contre
le mal que fait l’envieux quand il envie, je pensais
surtout au mal que faisait les gens qui enviaient les autres. Je
n’avais pas compris que c’était le fait d’envier qui nous faisait du
mal à nous même, à notre âme.
Il serait plus juste de dire "le
mal que se fait l’envieux quand il envie." Comme
la Parole que je psalmodie s’adresse d’abord à moi, l’envieux c’est
d’abord moi. L’enseignement de Bouddha m’a donné un autre
éclairage sur ma pénitence,
car il exprime des concepts avec d’autres mots et une approche
différente qui, je l’avoue, peut perturber parfois et n’est pas
toujours facile à saisir, mais grâce à la Parole et l’enseignement du prophète Mikal
j’arrive à en discerner l’essentiel. Cet enseignement me fait penser à
l’article "Je m’espionne" (Pèlerin d’Arès 1990 page 296). Mais
comme je ne comprends pas toujours bien, j’ai besoin qu’on me répète
les choses d’une autre façon. C’est sans doute pourquoi le Créateur dit
au frère Michel: Ne te
lasse pas de leur parler (Rév d’Arès 26/15). Si
la méditation bouddhique nous aide à être plus présent à nous-mêmes,
plus vigilant, la prière nous nourrit, nous enseigne et nous relie à la
Volonté du
Père avec certitude car c’est l’outil (Le Fer) que le
Père Lui-même nous donne pour l’Ascension,
Sa Parole. Cette nourriture précieuse qu’il faut savoir
psalmodier avec soin afin que son sens se révèle à notre conscience et
que nous puissions ainsi mieux la comprendre et l’accomplir. Sur
le Lieu où le Père s’est manifesté et où Il a laissé l’empreinte
invisible de Sa Présence je suis renvoyé face à moi même, à mes peurs,
mes angoisses, mes faiblesses. Sur ce Lieu Saint, parfois je resterais
là longtemps, car je ressens un bien être profond, une paix et à
d’autres moments c’est une épreuve et j’ai hâte de sortir pour que cela
s’arrête. Dans ces moments, j’essaie d’être plus présent et
conscient de moi-même et des autres. J’y découvre ce qui me fait agir
la plupart du temps: Les peurs et les angoisses qui m’agitent, les
envies qui me projettent hors de moi. J’ai le sentiment d’être
prisonnier de ces peurs qui perturbent mes actes et m’empêchent d’agir
en conscience et dans la paix. Ma
main couvre le frère qui va conscit (Rév d'Arès
xxii/14). Les peurs et les angoisses qui me
traversent, je pense que nous les partageons tous plus ou moins car
elles se communiquent à notre insu la plupart du temps. Je m’épie à
chaque instant, vigilance et volonté pour résister à ces démons en me
répétant le kérygme » de la pénitence: Aime, pardonne, fait la paix
en toi et autour de toi, rends-toi libre
des préjugés et des peurs, recherche l’intelligence du
cœur et fait confiance au Créateur.
Les 3
premiers jours du pèlerinage étaient plutôt calmes, le temps de bien
rentrer dans la prière, puis le travail à l’intérieur a commencé, des
peurs et des angoisses sont venues fortement en moi de telle sorte que
je ne pouvais pas ne pas les ressentir et qu’il me fallait faire des
efforts pour ne pas qu’elles me perturbent. Quelles étaient ces peurs
et angoisses ? Peur de la maladie, peur de la mort,
angoisses pour mes proches, pensées soupçonneuses, etc. Puis,
un soir, alors que je rentrais dans la Maison de La Sainte Parole (MSP),
en sortant de votre prière, vous m’avez posé votre main
gauche sur l’épaule gauche. Très peu de temps après, j’ai ressenti
une grosse énergie me traverser, le Feu du Père ? Ce Feu a
commencé à faire un travail en moi, des pensées nouvelles
ont envahi mon esprit, j’ai déjà vécu ces sentiments par le
passé, donc je ne m’affole plus, même si cela reste parfois pénible. Je
ressens une forte pression sur moi, comme si une présence
m’habitait et voulait s’imposer à mon esprit, elle me suggère que Dieu
me choisi pour remplacer le prophète, parfois que le prophète se
trompe, la Parole prend un sens différent. Je résiste et
parfois la fatigue m’envahit jusqu’à m’assoupir. Des peurs, des doutes et
des angoisses profondes m’envahissent, je les observe, je m’épie de
plus belle, je me concentre sur ma respiration, j’inspire et
j’expire, parfois je me concentre sur les mots de la Parole pour que ces pensées
obsédantes ne me fassent pas perdre pied. Je pense à ce passage de La
Révélation d’Arès (xviii/8): Le noir roule la pierre sur
ton pied, (mais) ton pied descend dans la Botte. Les épines
s’accrochent, elles ne me lâchent pas si facilement, la prière dans ces
moments est plutôt une épreuve et j’ai envie de l’abréger,
mais j’ai décidé de garder ma paix malgré toutes les perturbations. Alors
cette parole du sage Siméon que je prononce avant de sortir du Saint
Lieu, Luc 2/29: Maintenant Seigneur c’est en paix comme Tu
l’as dit que Tu laisses aller Ton serviteur, car Mes yeux ont
vu Ton Salut… prend tout son sens pour moi dans ces moments. Quand
je vais à la prière dans la Maison de la Sainte Parole, j’éprouve à la
fois une joie mais aussi une crainte, car je ne sais pas ce
que je vais vivre. Avec l’expérience je m’habitue à faire confiance, car
bien que ce combat contre le mal en moi soit éprouvant je ressors avec
une plus grande paix et beaucoup d’énergie. En
sortant, je me sens comme lavé, purifié et de ma chair émane un
rayonnement, ma peau même a changé d’aspect, elle est
devenue douce et brillante, mes yeux pétillent, mes mains sont douces
et je pense à ce passage (xLviii/8): Sous Mon Pied le frère à sa main, le cal (de sa main)
brûle, sa main (devient comme) la soie. J’ai le sentiment d’être
passé dans la machine à laver du Père. Ça remue, mais en
sortant je me sens purifié. Cela me rappelle le passage d’Isaïe 6 sur la
Semence Sainte que je psalmodie quotidiennement où le Seigneur détruit
toutes les villes que j’ai construites en moi (cultures, préjugés, peurs, pensées vaines,…) qui m’éloignent de mon essence: la
Semence Sainte. Autrefois, ces forces m’agitaient et je
pouvais me laisser emporter et perdre pied, parfois mon épouse a
dû me ramener sur terre. Aujourd’hui je reste Zen, j’arrive à garder ma
paix dans la tempête, ma foi et ma confiance dans le
Créateur ont grandi. J’ai aussi compris que ces états mystiques ne
sont pas constructifs et peuvent être des pièges pour celui qui les
recherche. Comme vous écrivez dans "Ce que je crois ce que
j’affirme" 55: "Le surnaturalisme et la mystique ne sont pas nécessaires,
mais ils peuvent être, s’ils sont mesurés (7/6, 35/7, 39/3), utiles à
des humains dont la pénitence est encore insuffisante pour
percevoir en eux l’image et la présence divine." J’acquière
peu à peu la confiance dans le Père Qui taille Ses Sarments pour qu’ils
portent davantage de fruits (Rév d’Arès 30/7) même
s’Il me taille parfois comme le lard (xxx/13). La
nuit du 14 au 15 août ; j’ai fait un rêve que j’appelle l’appel des
sirènes, juste avant de me lever, vers 6h30. Je ne me
souviens plus exactement du rêve mais je me souviens de l’atmosphère
genre Alice au pays des Merveilles et qui me laisse dans un
état euphorique.
Je les
compare aux voix des sirènes qui flattent mon âme, la séduise, lui
assurant qu’elle est belle. Il m’est arrivé dans le passé de
me laisser séduire par ces chants, de partir dans un monde mystique de
me sentir si léger que je décolle de terre et, depuis, je m’en méfie
comme de la peste. Dieu nous dit: Plante ton pied dans la
terre, soit humble. N’oublions pas que des âmes se sont perdue
dans l’orgueil, l’autosatisfaction. Et comme des déchets le tentateur
s’en repaît (Rév d’Arès 26/ 13). Le
matin du 15 août, alors que je faisais mon footing quotidien dans la
forêt de pins sur le parcours sportif, le vent soufflait et
faisait tomber des aiguilles de pins, le ciel était nuageux, je
ressentais l’atmosphère lourde silencieuse pesante, comme à
l’approche d’un orage, une sorte d’angoisse me saisit. Je
l’observe, je reste calme, tout en me disant que si l’orage éclate il
serait préférable de rentrer avant, mais je continue mon
footing sans toutefois m’attarder mais sans me précipiter. Encore la
confiance à l’épreuve et l’orage n’éclata pas à Arès ce jour, mais dans
des régions voisines. En ce dernier jour de pèlerinage, je
rentre dans la maison de la Sainte Parole, que vais-je ressentir et vivre
aujourd’hui. J’y ressens une grande paix, les frères concentrés dans
leurs prières sont sereins. Cette paix entre en moi. Je me
sens bien, léger. Le samedi, avant de reprendre
la route, j’ai rencontré Léon puis sa famille qui habite à Leeds près de Manchester
en Angleterre et nous avons eu des échanges très enrichissants. En
lisant votre entrée sur savoir. "J’ai le savoir !" affirmez vous. J’ai
pris davantage conscience de votre place de prophète, mais aussi de la
valeur inestimable de la connaissance que vous nous
transmettez. J’observe votre soucis constant de la Vérité en recherchant
le mot juste, parallèlement je prends aussi conscience que beaucoup de
choses que nous disons ou écrivons sont mêlées de mensonges.
Et pourtant nous récitons chaque midi ce verset du Coran qui
dit que les croyants se recommandent entre eux la Vérité et la
constance. Je retiens aussi ce que vous avez écrit dans La Révélation d'Arès (xxi/1): La vérité n’est pas réductible à la raison
humaine. Denis K. (Bretagne sud)
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Réponse
: Merci pour ce très beau témoignage, très criconstancié. À mes yeux, ce commentaire représente tout ce qui représente un Pèlerin d'Arès: la vie intérieure, la pénitence et ses mouvements intérieurs. D'autres
mouvements religieux: catholiques protestants, scientologie, etc. me
font à l'inverse souvent penser à la vie extérieure du croyant, ses
rapports avec le monde et les sentiments du monde. Ils le font même
souvent avec un flair de marchand de soupe pour rendre accessible au
grand public des choses qui, en réalité, ne peuvent appartenir qu'à
ceux qui ont et qui vivent la foi. Oh, certes, ils ne vulgarisent pas cet
extérieur complètement, mais, et c'est là leur grande habileté, ils
donnent toujours l'impression d'être à la mode. Nous, nous ne
pouvons pas donner cette impression de mode, parce que de mode de ce
que nous prêchons il n'y a pas, la vraie foi intérieure n'existe plus
dans nos pays d'églises et donc il n'y a plus de mode de vie
spirituelle réelle, profonde, simple. Il n'y a plus de croyants qui s'expriment comme vous vous exprimez ici, Denis.
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29aou12 133C76 Quand
du temple tu auras fait le lieu de l'Assemblée, tu ouvriras à nouveau
ses portes devant Mon Peuple; Il sera ta tour escarpée, d' où ta voix
comme l' écho du tonnerre, et ce que tu auras écrit, parviendront à
ceux qui doivent se repentir (Révélation d'Arès 33/10) Guy de l'Hérault
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XXxxxXX 133C77 Texte
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Réponse
: Texte.
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