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5 février 2013 (0140)  
bonheur


bonheur-happiness

Dans La Révélation d’Arès le mot bonheur est rare.
C’est que le bonheur y est partout, en fait.
Il est l’air invisible que respire son lecteur.
Comme l’univers dans le télescope astronomique, le bonheur est le Grand Tout vers quoi la Parole nous mène.
Pourquoi changer le monde (Rév d’Arès 28/7), si ce n’est pour aboutir au bonheur ?
Le bonheur est la Raison même qui active notre foi.
Le mot heureux est plus rare encore dans La Révélation d’Arès.
Au verset (28/15-22) heureux qualifie un seul et même type de croyant, celui ou celle qui reste indéfectiblement pénitent dans les dures circonstances dont parlent les béatitudes : le scandale, la pauvreté, la servitude, la faim et l’injustice, tout en gardant vertu, amour, paix, générosité dans le partage.
Bonheur désigne au verset (9/6) le bonheur intime des époux ; en (37/9) le bonheur gardé dans la peine ; en (xxvi/12) le bonheur gardé dans les épreuves.
C’est seulement au verset (36/23) qu’il évoque le bonheur au sens absolu : Le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité. Tout est là ; pas besoin de développement. Le bonheur absolu et éternel est celui auquel je pense en intitulant cette entrée bonheur.

Le monde, lui, depuis la nuit des temps utilise le mot bonheur continuellement et sous toutes les formes possibles et imaginables. La chaîne de télévision M6 a présenté le 31 janvier une émission « J’ai décidé d’être heureux » et annonce une prochaine émission "Le bonheur, ça s’apprend." Non les prostituées, mais les marchands de bonheur forment à mon avis le plus vieux métier du monde.
Le philosophe moderne Vincent Cespedes, auteur de "Je t’aime, une autre politique de l’amour" s’insurge contre les "marchants de bonheurisme" mais il ne fait que rejoindre tous ceux qui, depuis des millénaires, prétendent que le bonheur n’est qu’une question d’apprentissage ou de recette, ou comme le pensent les poètes une évasion des réalités, une question d’exaltation ou d’euphorie.
Un autre philosophe moderne, Pascal Bruckner, écrit antinomiquement : "J’aime trop la vie pour ne vouloir qu’être heureux," ce qui ne signifie rien, mais lui permet de publier une sentence qui le distingue. Bref, sur terre on ne parle, et particulièrement à tort et à travers, que de bonheur relatif ou momentané.
Nous Pèlerins d’Arès ne refusons pas les moments de bonheur de nos vies terrestres, mais nous visons au bonheur absolu, éternel, dans ses prémices que sont les joie et fête de la pénitence (Rév d’Arès 30/10-11), et par là nous déroutons ceux qui ne voient le bonheur que comme une ivresse ou un enchantement du moment sans rapport avec la pénitence, triste à leurs yeux autant qu'elle est joyeuse à nos yeux.
Nous sommes heureux dans la pénitence et par là nous sommes déjà ailleurs.
Nous savons que le sentier qui monte au bonheur absolu n’est pas celui des chercheurs de bonheur terrestre. En fait, nous acceptons le bonheur terrestre comme le bonheur absolu, mais nous ne les confondons pas.
Nous savons que le bonheur absolu, qui fut celui d’Adam dans le Jardin d’Éden, ne se mesure pas en années mais en éternité (Rév d’Arès 36/23), c’est la Vie en absence totale de souci, de maladie, de vieillissement et de mort.
La Vie au-delà de la vie.

copyright 2013
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Commentaires:

05fév13 140C1
Merci pour cette redéfinition des effets de la transfiguration au delà des querelles et préoccupations médiatiques.
Sans objectif la pénitence paraîtrait "un truc de maso", encore que dans notre société hédoniste ce ne soit pas forcément considéré comme un chemin sans intérêt, selon les tendances personnelles de chaque individu.
Après, le choix se fait sur la durée, c'est à dire soit la jouissance éphémère à renouveler le plus souvent possible, ce qui s'apparente à l'addiction et qui risque de s’arrêter un jour ou l 'autre, même si la science nous fait espérer qu'elle permettra un
jour des jouissances sans fin, soit peut-être une sorte de "nirvana existentiel" lié à la conscience d'être enfin redevenu image et ressemblance [Genèse 1/26/27] avec tous les pouvoirs qui s 'y raccordent.
Éric J. de Provence


Réponse :
Il est vrai que la vision du bonheur terrestre est devenue mécaniste après avoir été longtemps poétique.
Quand vous parlez des "des effets de la transfiguration", vous pensez par métonymie, j'imagine, aux effets de la pénitence ?
Si je saisis bien le sens de votre commentaire, vous parlez de la quête mécaniste des jouissances plus que de la quête du bonheur au sens que je donne à ce mot, dont les significations sont nombreuses, c'est vrai.
Pour moi, une définition possible du bonheur est qu'il est une rupture heureuse de la monotonie de la vie comme le maheur en est la rupture malheureuse. Partant, le bonheur absolu est une rupture sans fin de cette monotonie, ce que vous appelez un "nirvana existentiel".
C'est évidemment assez vague, mais en même temps assez exact.
Au demeurant, le bonheur terrestre peut revêtir des aspects fort divers. Je me souviens de quelques lignes de Marguerite Duras, lues il y a très longtemps, où elle racontait que pendant la guerre elle faisait fréquemment un rêve tout à la fois "violent, terrifiant et ennivrant" (c'étaient ses mots, je crois) dans lequel l'Allemagne et les Allemands étaient punis et elle avouait que c'était pour elle un grand "bonheur créateur," une sorte de félicité de force inouïe. Frappant ce lien qu'elle faisait entre "violent, terrifiant et ennivrant" et "bonheur créateur," n'est-ce pas ? Cela rassemblait plus à une jouissance qu'à ce que j'appelle le bonheur. Mais venant de quelqu'un comme Marguerite Duras qui savait choisir et mesurer ses mots, je suis resté très intrigué par son sentiment.
On peut en déduire que le bonheur est, pour l'homme de chair, un sentiment au sens d'état psychologique heureux stimulé par n'importe quoi, aussi bien par exemple la jouissance de certains meurtriers quand ils tuent que la jouissance du vide que le bouddhiste parvient à faire en lui.
Pour moi le bonheur est autre chose, que seul ressent l'homme qui, quoique de chair et susceptible du bonheur terrestre quel qu'il soit, opte pour la vie spirituelle, c.-à-d. pour la vie de l'âme, la vie rapportée à ses origines divines, à quoi aspire le pénitent. Cet autre chose, vous le définissez bien: Le sentiment de redevenir l'image et ressemblance du Créateur, le sentiment d'être co-créateur de l'univers.


05fév13  140C2
Oui, pour le plaisir de faire un bon mot je dirais: "À la bonne heure ! "
Cela dit vivement le moment où chacun sera souverain en son royaume mais je sais ce que vous allez me répondre.
Vous allez me dire que grâce à la pénitence cela commence ici et maintenant, non ?
Pierre C. de Bretagne-Sud


05fév13  140C3  
Votre entrée 140 porte à penser à quelque chose qu'on laisse plus ou moins de côté, parce que ça paraît ou trop difficile à définir: le bonheur, ou trop banal, parce le mot bonheur court sur le sondes à longueur de journée et on ne sait plus ce que c'est.
C'est même devenu une expression à a mode depuis quelques années: "C'est un vrai bonheur".
Je vais me mettre à y réfléchir. Il y a un terrain de réflexion.
Mais j'ai comme une impression que le bonheur à quelque chose à voir avec l'universel.
Seul à mon avis l'homme est capable d'imaginer l'universel, donc d'imaginet le bonheur.
Jean-Charles O.


Réponse :
Oui, il y a un rapport "avec l'universel", comme vous dites.
J'ai personnellement le sentiment — ici je ne me réfère pas à la Parole de Dieu proprement dite, mais à un sentiment qu'elle me laisse, donc évidemment controversable — que le bonheur, tel que l'homme peut le ressentir, est sans modèle, sinon Dieu Lui-même.
Si tant est que Dieu soit heureux, car quand on Le lit, on est frappé par la douleur qu'Il exprime face au péché humain, face au mal qu'il a donné à l'homme la possibilité de commettre en lui donnant créativité et liberté, deux capacités dont seul l'homme jouit en plus de l'amour, de la parole et de l'individualité.
Quand je dis "le bonheur est sans modèle", je veux dire que j'ai le sentiment que nulle part dans l'immense univers il n'y a de possibilité de bonheur hors de la terre, cette infiniment minuscule possière dans l'immense univers.
Alors le bonheur, pour moi, passe à une autre nature que la nature de la jouissance ressentie par l'esprit et les nerfs d'un être humain, poussière de la poussière Terre. Pour moi le bonheur n'a plus de dimension. II n'a plus la dimension infime d'un esprit et de nerfs enfermés dans la carcasse d'un humain jouisseur. Par là le vrai bonheur est peut-être ce qui nous rapproche le plus de l'immensité infinie du Créateur.
Pour laisser l'esprit se faire une idée de ce que le bonheur sans dimension existe universellement mais n'a pour base que Dieu et l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/26-27), voilà une image, que j'emprunte au site d'un frère du Liban, qui fait réfléchir sur l'infinie petitesse de l'homme et l'infinie grandeur de son bonheur absolu, potentiel certes, mais réalisable au Jour du basculement du Mal au Bien, dans l'immensité de l'univers :

perspective universelle


05fév13  140C4  
Cette entrée sur le bonheur raisonne avec mes pensées du moments.
Depuis que je connais La Révélation d'Arès et l'enseignement du prophète j'avais pour objectif de vivre un bout d'Éden de ma vie terrestre. Alors j'ai cherché pleins de voix possibles pour y accéder. Mais au final, où que je sois, je retombe toujours sur le même sentier :
La pénitence (évoluer dans le bien, assumer la réalité de la vie) et la moisson (se relier à l'autre, lui annoncer la Parole).
Trouver le bonheur de changer, le bonheur d'être, ici et maintenant: Étrangle le mauvais maintenant. (Rév.d'Arès v/4).
Le frère qui voit clair sort de sa tête monte dans Ma Main. (Rév.d'Arès xvi/18)
Je fais la chasse au rêve, je suis une rêveuse et cela ne m'aide pas à affronter la vie, à regarder la réalité en face.
Je ne veux pas de cette réalité: maladie, mort, cruauté.
Je ne veux pas me résoudre à penser que c'est fatal. Je veux que ce soit le bien qui devienne fatal.
C'est une direction à choisir. Mais, ô combien, nous avons besoin les uns des autres pour y arriver.
Le bonheur terrestre-relationnel est si important pour ascensionner vers les Hauteurs. Je n'ai l'impression de vivre et d'exister que lorsque je dialogue et partage avec mon frère humain, si je suis plusieurs jours s'en voir personne ou sans partager des moments de bonheur, j'ai l'impression d'être un animal et que ma vie n'a plus de sens. Le sens de la vie c'est de construire un monde de bonheur avec l'autre. C'est la réalité qui s'impose à ma propre vie. Sinon, pas de vie !
Le bonheur ne court pas les rues, les gens ne sont pas heureux. Les gens ne ressentent même plus le besoin d'être en manque de partage, de joies humaines simples et chaleureuses, d'une fraternité, d'une amitié ou d'une vie familiale logique.
Si ce n'était pas le cas, pourquoi y aurait-il autant de gens seuls ? Pour certains qui ne sont reliés a personne, qui n'ont pas d'entourage intime.
Certains en souffrent et d'autres s'y complaisent.
C'est un effort de ne pas laisser mourir la relation à l'autre. L' homme n'est vraiment pas fait pour vivre seul. L'homme est fait pour vivre avec son frère humain, mais dans la fête et la joie de la pénitence.(Rév d’Arès 30/10-11). Sinon, l'Homme préfère rester seul s'il n'est pas heureux avec l'autre, mais ce n'est pas la solution de la vie humaine. Car l'homme bon, le juste, l'aimant, le sensible, cherchera toujours quelqu'un a qui se relier. À cause de l'amour qui est en lui probablement. L'amour dont Le Créateur l'a fait qui fait partie intégrante de notre être, qu'on le veuille ou non. Un des dons latents qui sommeillent en nous.
Si les Pélerins d'Ares deviennent un peuple de gens heureux — malgré cette moche réalité de la mort et du risque de péché des péchés —, si on devient un peuple qui porte le Bonheur de la Vraie Création, il y aura un contraste entre nous et le monde et la Vérité se verra. La Vérité sort du contraste. (Article "La Pommeraie" dans "Et ce que tu auras écrit" 1989)
Une Stéphanie d'ile de France.


05fév13  140C5  
Nous vivons dans un monde complexe où les mots ont des sens multiples, voire dévoyés de leur sens originel. C'est un monde de confusion.
Je m'explique en prenant un exemple: On peut croire qu'il suffit d'avoir de l'argent pour s'offrir du bonheur comme on s'offrirait une voiture, une belle maison. Il existe même des coachs  pour apprendre à être heureux.
La publicité, qui a envahi tous nos espaces publics, les écrans de télé, les magazines dits "sérieux" joue sur l'insatisfaction et la frustration que génèrent une vie dénuée de boussole.
Pour moi La Révélation d'Arès remet les choses à leur vraie place. Elle nous situe dans l'Univers. Elle nous rend humbles et nous réhabilite dans le projet de Dieu. Elle nous donne la possibilité de discerner dans le chaos ambiant où est Dieu et où Il n'est pas.
La Révélation d'Arès nous fait respirer un autre air et nous fait entrevoir qu'un autre monde est possible. Elle nous rend meilleurs et nous donne la force de mener à bien notre mission dans l'épreuve et dans toutes les duretés auxquelles nous sommes confrontés.
Le bonheur devient une aspiration, une potentialité d'accéder à ce monde nouveau que nous devons construire ensemble.
Ce n'est pas ce mot galvaudé et usurpé qui envahit nos espaces.
Par cette entrée magnifique vous nous aidez, frère Michel, à mieux comprendre le bonheur. Vous nous rappelez que la Parole donnée à Arès doit être notre nourriture quotidienne et que nous sommes ensemble cocréateurs avec Dieu de ce nouveau monde où le bonheur est absolu, hors du temps et de l'espace: "La Vie au-delà de la vie"
Merci, frère Michel pour ce partage vivifiant.
Maryse de Martinique


Réponse :
Je pense que si le Divin Auteur de La Révélation d'Arès utilise peu le mot bonheur, c'est parce que la nécessité de jeter un pont de compréhension entre Lui et les hommes L'oblige à utiliser un mot humain qui ne représente pas vraiment la grande Idée qu'il veut exprimer. Une Idée sublime, inexprimable dans nos langages — On pourrait dire la même chose à propos de pénitence et d'autres mots.
Il prend le mot bonheur et l'annexe à sa Parole en lui donnant un sens grandiose décalé par rapport à l'idée générale que l'homme se fait du bonheur. Il y a ainsi bonheur et bonheur comme il y a pénitence et pénitence, piété et piété, rite et rite, baptême et baptême, Vie et vie, etc.
Voilà qui me semble qualifier bonheur au niveau de don divin !
Le bonheur comme la Vie ne peut pas être expliqué. Il perdrait de la Force dans l'explication.
Ceux, innombrables, qui vivent sans la Parole de Dieu, cette confrontation entre Parole et parole comme il y a confrontation entre transfiguration et réussite humaine, ne savent pas ce qu'ils perdent. À moins qu'il ne sachent ce qu'ils en redoutent, car le refus de Dieu, de la transfiguration, du bonheur quoi ! peut être un acte volontaire. J'ai rencontré des athées qui ne se limitaient pas à ne pas croire en Dieu ; ils ne voulaient pas de Dieu. Les ténèbres, je le crains, sont faits d'un magma de ces volontés de refuser Dieu, si les refusants ne ne sont pas aussi — par bonheur pour eux — des hommes bons, d'une bonté qui les sauve, de toute façon.


06fév13  140C6
Nous avons un peu correspondu dans les années 90, mais vous ne vous souvenez peut-être pas de moi.
Je suis de souche protestante et un vieux disciple de Jacques Ellul.
Je ne sais pas si vous le connaissez.
Je trouve quelquefois des parentés avec vous. En tous cas, il y a une parenté qui n'est pas de doctrine mais de nature entre vous : l'honnêteté.
Dans un monde de plus en plus malhonnête, c'est sans prix !
Jacques Ellul avait du bonheur une idée moins enthousiaste que la vôtre. Il était assez pessimiste ou laissait l'impression de l'être quelquefois. De ce point de vue, vous me caressez les joues d'un Vent très frais.
C'est sans doute mon éducation austère qui m'a porté à une vision plus grave, moins exaltée que la vôtre, du bonheur.
Mais je crois que vous avez reçu de Dieu la charisme de vérité et vous me faites voir les choses de façon plus passionnée.
Un peu plus jeune que vous, je suis quand même âgé... Comment pourrais-je m'engager ?
Merci, frère Michel.
Régis M. d'Île de France


Réponse :
Je n'ai pas étudié Jacques Ellul, mais je l'ai lu ici et là en long et en large et toujours beaucoup apprécié, car peu de penseurs ont eu le grand courage d'avouer le fond de leurs pensées comme lui l'a fait. Est toujours bien visible dans ma bibliothèque "Le Bluff Technologique". Il est intéressant de noter qu'on voit Ellul en France comme un philosophe et un théologien protestant (il était professionnellement professeur de droit, je crois) alors qu'aux USA on le voit d'abord comme un anarchiste chrétien.
J'ai dû lire Jacques Ellul en anglais plus qu'en français.
Beaucoup de choses me séparent de lui, non concernant l'estime que j'ai gardée pour lui, mais sur le fond et je dirais notamment une sorte de désespérance que je ne partage pas, mais c'était son fond calviniste, sans doute.
Je suis actuellement en voyage de mission et mes livres ne me suivent pas, hélas. Je dois faire appel à ma mémoire.
Je me souviens que dans "Exégèse des nouveaux lieux communs" il écrivait quelque chose comme "L'Ecclésisate (Qoélet) dit: Vanité des vanités, parce qu'en fait personne sur terre ne rencontre personne, tout le mond est seul. Écrasé par cette sagesse, je peux seulement me taire et respecter la douleur qui parcourt nos rues."
C'est un fait que, dans notre mission de rue, nous avons bien souvent l'impression que les hommes et femmes qui vont et viennent sont seuls. De là vient, entre autres raisons, qu'ils nous écartent comme si nous n'existions pas ou leur difficulté de nous écouter quand ils s'arrêtent. Vous avez raison de vous demander comment ces gens peuvent vraiment s'ouvrir à l'idée de bonheur spirituel, qui ne peut s'expérimenter sans les autres.
Pas plus que la pénitence n'a de sens sans les autres, le bonheur n'a de sens sans les autres. Même le baptême (Rév d'Arès Veillée 20) n'a de sens sans les autres, parce que c'est un engagement tout à fait personnel, certes, mais l'engagement d'être pénitent et de moissonner des pénitents. Les autres sont toujours concernés dans l'ascension vers les Hauteurs Saintes.
Pas de bonheur sans les autres.
Comment vous engager à aller vers les hommes pour les encourager à nous suivre dans la quête du vrai bonheur ? Je suis missionnaire moi-même, même plus âgé que vous, et vous pouvez sans problème entrer dans nos rangs de missionnaires. Vous habitez, je crois, Rueil Malmaison, téléphonez (l'après-midi de préférence) au local rue Raymond Losserand à Paris et prenez rendez-vous avec un de nos frère ou sœur.


06fév13  140C7  
Vous avez dit à diverses reprises dans ce blog que vous n'êtes pas écrivain, mais je trouve que non seulement vous l'êtes, mais que c'est même dans le but de trouver des lecteurs que vous entretenez ce blog et que ce que vous appelez votre mission qui n'est en fait qu'une publicité permanente pour votre personne.
Vous vivez, je pense, des oboles que vous adressent ceux que vous appelez "frères" parmi vos lecteurs. C'est, semle-t-il, écrit dans La Révélation d'Arès, que je n'ai pas lue. Vous vivez en somme de votre plume.
Je vous lis depuis 2008. Ce blog a quand même déjà sept ans. Je ne cache pas que je puise à votre blog, parce que je suis moi-même rédacteur (Administration) mais que tout en trouvant de la matière sous votre clavier (et sous d'autres, ailleurs) je sais reconnaître un "clerc" de talent comme vous. Bref, vous êtes un écrivain et vous avez trouvé votre terrain, parce que vous êtes en même temps un homme de foi. De cela personne ne discute, je crois.
Personnellement je n'ai pas la foi. Dieu, l'âme, rien de tout ça ne me préoccupe. Y a-t-il une vie après le mort? Je ne sais pas. Il y a des indices en faveur de cette hypothèse, mais je pense que ça n'a rien à voir avec Dieu, c'est une sorte de prolongation de notre énergie,comme disait Einstein.
Vous vous attaquez ici à un sujet de taille... de taille philosophique: le bonheur. J'ai ouvert deux dictionnaires de théologie, trouvés dans la bibliothèque de mon administration, mais à "b" je n'ai pas trouvé "bonheur". La théologie ne semble pas s'être attardée à ce sujet.
Vous, vous vous y attardez et, à mes yeux, c'est bien une preuve que vous avez des soucis d'écrivain, mais non d'homme de foi, parce que le bonheur n'est pas un sujet spirituel.
Je vais donc suivre avec curiosité ce qui se dit au sujet du bonheur dans cette page de commentaires.
Lucien P-G.


Réponse :
Si, comme disait Marguerite Duras, qui était elle un écrivain, "la littérature est la représentation de l'interdit, l'expression de ce qu'on ne dit pas normalement" (dit de mémoire), alors oui je suis une sorte de littérateur. Mais je ne suis pas un écrivain.
Je n'écris pas pour écrire et moins encore pour en vivre.
"L'obole" que mes frères versent à notre mission entre mes mains va vraiment à la mission et au Pèlerinage d'Arès, lequel est est la Base et le cœur symbolique de notre Moisson de Pénitents sur terre. Je n'en garde que ce qu'il me faut pour vivre, me loger, manger, m'habiller, travailler, voyager.
Cette "obole" n'est pas le salaire d'un écrivain, mais le salaire de l'ouvrier de Dieu.
Vous avez tort de ne pas lire La Révélation d'Arès. Je me demande d'ailleurs ce que signifie pour vous ce blog qui se réfère sans cesse à ce saint livre, si vous ne connaissez pas ce Message venu du Ciel en 1974 et 1977. Je pense que vous bluffez en disant que vous ne l'avez jamais lu. Passons !
Vous ne pouvez pas communiquer un Message aux hommes sans d'une part l'écrire et l'éditer pour commencer et sans d'autre part le développer par écrit, puisque c'est la seule façon de s'exprimer devant le monde pour un homme auquel ne sont pas offerts le son et/ou l'image, c.à-d. les micros et les caméras de télé.
Il est vrai que tous les écrivains, d'une façon ou d'une autre, parlent d'eux-mêmes et que je suis amené à parler de moi pour me situer par rapport au Message dont je suis chargé et par rapport au monde qui m'écoute et qui est inévitablement curieux de ce que je suis, mais je ne suis pas écrivain pour autant. Je suis seulement un témoin.
Suis-je un témoin "de talent", comme vous dites ? Je le souhaiterais. Mais si vous saviez combien je suis mécontent de moi, non parce que ce que je dis est faux, mais parce que ce n'est pas aussi bien dit que je le voudrais, c.-à-d. comme la mission prophétique dont je suis chargé le mériterait. Comme tout homme en ce monde j'ai deux vies, l'un en surface qui me montre, me fait parler et écrire, l'autre en profondeur que je ne peux montrer comme je le voudrais, parce que j'en suis incapable.
Là aussi je pense que le Père aurait pu choisir quelqu'un d'autre que moi, quelqu'un capable d'exprimer le transcendant.
Mais bon ! Les choses sont ce qu'elles sont.
Lisez quand même La Révélation d'Arès. J'en affirme l'authenticité.


06fév13  140C8
Commentaire retiré le 11 février à la demande insistante de son auteur


Réponse :
Pardonnez-moi.
Je fais une entorse à mon principe. Je ne respecte pas le souhait qu'exprime votre commentaire. Je le publie.
Mais je fais en sorte que personne ne puisse vous identifier.
La foi et la sincérité de votre message sont si grandes, si simplement et bellement exprimées, comment n'aurais-je pas été ému au point de vouloir le publier ? Ne m'en tenez pas rigueur.
Vous allez entrer dans la mission, vous allez au-devant d'un monde si désabusé qu'il est comme un mur gris et froid face auquel vous aurez envie de verser des larmes, mais votre foi vous gardera à l'esprit que le Père connaît si bien ce monde tombé dans la mécréance et la désespérance qu'il sait les difficultés très grandes des apôtres qu'Il appelle à entrer dans ces ténèbres pour y porter la Lumière, le Feu, comme vous dites. Mais vous rencontrerez un jour ou l'autre un, puis deux, puis d'autres humains qui n'étoufferont pas votre Feu et qui même allumeront à votre torche leurs propres torches et à leur tour iront par le monde étendre la Lumière. Il faut sauver le monde, le changer, dit La Révélation d'Arès, et c'est avec une intense émotion que je vous dis: Allez-y et ne vous découragez jamais !
Concernant la sœur dont vous me parlez en Bretagne, je la connais très bien. C'est une grande missionnaire. Mais votre contact dans l'assemblée que vous fréquentez la connaît aussi. Parlez-lui d'elle. Elle vous donnera son adresse.
Pour faire contrepoids à votre commentaire si élogieux pour moi, je publie exceptionnellement aujourd'hui un commentaire qui me dit tout l'inverse. C'est le 140C9 suivant.
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11fév13: Réponse additive après suppression du message :
L'auteur du commentaire insiste pour que je supprime son message.
Je m'exécute.
J'efface de mon blog ce beau témoignage. Mais à quoi sert-il alors ?
La beauté même de ce témoignage explique pourquoi je l'avais affiché: Son auteur dit qu'il se prépare à faire de l'apostolat, à partir à la mission, donc à porter témoignage publiquement de sa foi et de son espérance, à rendre public par la parole ce qu'il exprimait ici par l'écriture. Le blog est aussi un terrain missionnaire comme n'importe quel un autre.
Je comprends que l'auteur ne souhaite pas être identifié: Il est modeste et j'en ai soigneusement tenu compte, mais dès lors que j'avais supprimé de son texte tout ce qui permettait son identification, je ne comprends plus.


06fév13  140C9  
Grande gueule et vieille salope, tu es toujours sur la barricade, haranguant ta clientèle !
J'ai connu des enc... mais comme toi il n'y en a pas beaucoup ici bas.
Non seulement tu leur fais avaler des couleuvres et des vipères, mais on sait bien aujourd'hui tout ce qui se passe au soi-disant Pèlerinage d'Arès.
On est reçu par une grosse dinde qui paraît sérieuse mais qui en fait, à travers un langage codé, détecte les "initiés" aux orgies, car ce sont des orgies qui se passent derrière les hauts murs de l'endroit. Les autres sont écartés. Ton truc est bien combiné. En plus, il faut casquer (et pas trois euros) pour avoir droit au bizou-buzou et bizi-bizi.
La gendarmerie est d'ailleurs alertée et va perquisitionner un jour ou l'autre.
On sait que tu chatouilles les petites filles dans une pièce spéciale où, de temps en temps, tu te fais enc... parce que t'es aussi un pédoque. Quant à ta femme, elle s'est fait [...] par tous ceux qui payaient quand elle était jeune et jolie, mais maintenant qu'elle est moche, histoire de ne pas perdre la main, aujourd'hui elle les [...].
Ah, c'est du beau, ton Pèlerinage ! Un ami l'année dernière en est rentré écœuré à en dégueuler pendant une semaine.
Tu parles de bonheur. Tu sais de quoi tu parles. Le bonheur des jouisseurs abonnés à ton église satanique.
A bon entendeur, salut. J'espère que l'année prochain le justice aura mis une fin à ces horreurs.
L'UNADFI a d'ailleurs tout un dossier là-dessus (je la tiens au courant) avec des témoins et tout ce qu'il faut pour t'envoyer à l'ombre jusqu'à la fin de tes jours.
Pseudonyme non publié


Réponse :
Vous êtes un habitué de ce genre de commentaire pseudonymique. Je publie celui-ci exceptionnellement pour faire contrepoids au commentaire précédent 140C8 qui me fait beaucoup d'éloges.
Beaucoup trop d'éloges, penserez-vous, mon pauvre frère humain.
Mais vous citez un ami. Est-ce l'ami en question qui vous a fait ces descriptions ?
Venez donc vous-même ! Je vous invite à poursuivre votre enquête au Pèlerinage cet été, au début de la prière parce que je suis généralement là à ce moment-là, et à vous faire connaître à l'entrée. Présentez-vous en disant: "J'enquête sur les orgies". Notre sœur d'accueil vous fera asseoir le temps qu'on aille me quérir et je vous ferai visiter les lieux moi-même.
Vous verrez, la visite vaut la peine. Vous serez surpris.


07fév13  140C10
La beauté [Rév d'Arès 12/3] apporte du bonheur et elle doit être entretenue et transmise à nos enfants, afin que les générations futures soient attirantes. Reprendre le lien avec la Lumière céleste.
Sans Dieu je deviens misérable.
Le pire pour l’homme est la perte de la Lumière.
Mettre de la Lumière dans le monde et la guerre ne sera plus.
Plus on va vers le Père plus on est libre [Rév d'Arès 10/10] et en paix [Rév d'Arès xxv/11].
Vivre cette vie médiocre m’amène à réfléchir à une autre vie plus belle collectivement, mondialement et universellement harmonieuse,manifestée sous de multiples formes et coloris.
Par le réveil de la conscience universelle la Lumière vaincra tout.
Pensons en spirituels. La nouvelle civilisation est en marche.
"Aimons-nous ou nous périrons," disait Teilhard de Chardin.
Maryvonne de Bretagne-Sud


07fév13  140C11  
La lèvre d'où sort le pus et le vers (Rév d'Arès XXII,8), vous l'aimez, frère Michel, de cet amour qui vous fait publier ses propos, ses insanités comme on dit.
Il [140C9] vous tutoie et j'aurais envie de lui dire pareillement: "Ce que tu racontes, mon gars, je ne pense pas que tu y croies, mais si tu le dis, c'est que ça doit te rendre heureux de le dire.
"Alors j'ai une bonne nouvelle pour toi ! tu es capable d'être encore plus heureux !"
François D. d"Ile de France, usager ordinaire du Pèlerinage.


07fév13  140C12
Maître Eckhart (vous connaissez sans doute) prononça un sermon qu'il avait intitulé "L'Amour est fort comme la mort" et je l'imite en disant "Le bonheur est fort comme le mort," parce qu'il n'y a pas de bonheur sans amour, mais l'amour ne débouche pas forcément sur le bonheur, du moins en ce monde.
Le sermon en question fut prononcé à l'église pour la célébration de la sainte Marie-Madeleine et Maître Ekhart y disait que beaucoup de grâces et de vertus doivent être célébrées en elle, mais que c'était surtout son amour immodéré pour Jésus Christ qui la caractérise. Le prédicateur précisait que selon lui cet amour était d'une telle force qu'il pouvait être comparé à la mort, qui est elle aussi irrésistible quand elle survient.
Maître Eckhart n'y allait pas de main morte puisqu'il disait, toujours dans le sermon en question, que l'amour tue l'homme comme la mort sépare le corps de l'âme, parce que l'homme qui aime se sépare de son ego, se sépare de soi-même.
On a dit et on continue de dire que Marie-Madeleine était en fait la maîtresse ou a femme de Jésus Christ. J'en déduis que son amour était en fait un bonheur, car Jésus devait être un amant ou un mari extraordinaire.
Pourrait-on comparer le bonheur, inouï selon Maître Eckhart, de Marie-Madeleine au bonheur qui attend le pénitent au Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse ?
Marmorian


Réponse :
Vous parlez ici d'un homme, moine dominicain, tout à fait à part dans la monde de la théologie catholique, une sorte de spirituel universaliste qui posa des problèmes à l'Église au début du 14e siècle. D'ailleurs, je crois qu'il mourut à Avignon pendant son procès.
Oui, je connais Maître Eckhart, un Allemand dont l'œuvre théologique, quoique catholique, n'a cessé d'être étudiée dans l'Église Orthodoxe qui fut mon église avant les apparitions de Jésus en 1974. J'ai lu quelques écrits de lui, mais pas le sermon dont vous parlez ici, ni d'ailleurs aucun de ses sermon. Permettez-moi avant d'en venir à votre question, de dire — et je les dis avec un intérêt non dissimulé — quelques mots sur ce personnage hors du commun.
Maître Eckhart tendait à transcender les religions, un penseur chrétien très en avance sur l'histoire de la foi, donc. C'est du moins comme cela que je le vois. De là une sympathie quasi universelle, que je dirais "transreligieuse", pour cet 'homme. Mais de là aussi la procédure d'inquisition lancée contre lui, qui avait pourtant occupé de hautes fonctions dans son ordre. Il approchait déjà de 70 ans alors et il mourut sans doute de mort naturelle.
Beaucoup de critiques ont noté dans son œuvre l'influence du platonisme en plus de la philosophie scolastique, mais aussi l'influence d'une tradition spirituelle féminine, notamment de Marguerite des Prés dite la Porette, brûlée à Paris en 1310 comme hérétique, qui avait été une béguine (religieuse ne prononçant pas de vœux) maîtrisant le latin comme un homme et surnommée "la clergeresse très savante". Chez tous ces gens comme chez François d'Assise, le jars (Rév d'Arès xxxvi/3) on voit des croyants qui ont tenté de faire sortir l'église de ses erreurs. Je patiente encore, dit Dieu (Rév d'Arès 28/21) et nous devons cette Patience aux hommes et femmes qui ont tenté au cours des siècles et tentent encore de sortir la religion — christianisme, mais aussi judaïsme et islam — de l'imbécillisation et de la relancer vers la l'intelligence et la liberté spirituelles.
La foi eckhartienne prêchait une Entbildung, que je traduirais par déconstruction spirituelle. Cette déconstruction ne détruit pas l'être mais, bien au contraire, le fonde.  On trouve aussi chez Maître Eckhart une réflexion sur l'intégration de la vie contemplative dans la vie active. Ce n'est pas la pénitence telle que La Révélation d'Arès nous la fait concevoir aujourd'hui, car Maître Eckhart était quand même un homme de son temps, mais il montrait un chemin vers cette pénitence. Il invitait à une sorte de déshabillage du corps considéré comme un moyen (et non une fin) nécessaire de l'union à Dieu, et à la réception de Dieu dans le cœur du croyant. Ainsi, rendu à nouveau semblable à Dieu, l'homme connaît cette déification que la tradition grecque appelait "théosis". On est bien là dans la quête de l'image et ressemblance du Père au fond de soi. De sorte que, selon Maître Eckhart toujours, Dieu est présent avec toutes ses qualités, engendre éternellement le fils dans l'âme humaine. Le retour de Dieu dans l'homme, retour qui par la pénitence fait l'âme, acmé de la vie du Pèlerin d'Arès, est le fruit de ce que Maître Eckhart appelait la "divinisation" de l'homme par l'union à Dieu. Il y a là une quête universelle de la nature profonde divine de l'homme comme La Révélation d'Arès nous l'enseigne par tout son contexte.
Ceci dit, que pensé-je de ce sermon où Maître Eckhart disait, si je vous comprends bien, que l'amour de Marie-Madeleine pour Jésus Christ était aussi irrésistible que la mort quand elle survient. Je doute que ce sermon se fût limité à ce que vous dites, car Maître Eckhart, dans la tradition scolastique de Thomas d'Aquin, qui avait été également dominicain comme lui, avait pour coutume de décomposer, expliquer, développer.
Cependant, si ce sermon se limitait à ce que vous dites, il y a évidemment une parenté entre l'amour et le bonheur, mot par lequel vous remplacez amour dans la formule "l'amour est fort comme la mort".
Il y a quand même, à mes yeux une différence entre l'amour et la mort.
L'amour est une dynamique, une dynamique contructive, quelque chose en marche avec ses hauts et ses bas, son pas ou son art tantôt facile, tantôt très dificile, bref, une dynamique dans le temps..
Le bonheur, je parle du bonheur absolu, je le vois comme un résultat, un état hors du temps, tout du moins les prémices de quelque chose hors du temps (Rév d'Arès 12/6).
D'où je vois que l'amour peut être, en effet, "fort comme la mort", parce qu'il est un passage comme la mort est un passage.
Mais le bonheur, c'est plutôt quelque chose apparenté à ce qui existe au-delà de la mort, apparenté à l'éternité.
Je peux dire aussi que l'amour est un outil et le bonheur l'objet que taille l'outil.
Je peux dire aussi que l'amour est comme un mère active qui s'occupe de son enfant, mais que quand l'enfant a réussi sa vie autonome, elle devient une mère heureuse.
Bon, j'arrête parce que je suis en voyage et que travailler sur mon écran de portable, même si c'est un écran de bonne dimension me fait cligner les yeux, et il me faut maintenant me relire soigneusement pour éliminer les fautes de frappe qui doivent s'accumuler.
Je ne sais pas qui vous êtes, Marmorian. À l'occasion, faites-vous mieux connaître par une petite lettre. Merci.


07fév13  140C13  
Le bonheur…
Avant d'être un moissonneur dédié à cette tâche exaltante et difficile, j'allais en mission cahin-caha avec un autre livre, une révélation angélique, mais qui n'a donné lieu à aucune expérience collective significative (je me suis renseigné auprès de l'éditeur) et je comprends pourquoi. Elle n'évoquait que très discrètement cette obligation libre de la conscience qu'est la moisson et d'autre part l'auteur a mêlé sa bave à l'Eau céleste [Rév d'Arès xx/11], comme c'est malheureusement toujours le cas quand il s'agit de révélations intérieures.
Dans votre cas, une Révélation extérieure fondamentale, votre honnêteté a suffi à éviter cet écueil de la bave.
Dieu dans sa Sagesse a dû se dire: "Les circuits sensoriels de mes créatures sont tellement encrassés que mes anges ne peuvent quasiment plus communiquer en direct. Je vais envoyer le Bon [Rév d'Arès i/2-9, ii/3-19, etc.], physiquement, puis J'interviendrai moi même si ce fils, Michel, qui me semble un bon messager potentiel, au vu de sa quête incessante de la vérité derrière les apparences, de sa très grande probité, de sa connaissance du monde, de son courage et de son remarquable esprit entrepreneurial, commence à accomplir Ce Que Je dicterai par le Bon."
À son crédit, ce livre [la révélation anglique ?] développait fortement le retour à une conscience christique de joie et de bonheur au-delà des mots. Parfois quand j'ai un coup de blues, venu particulièrement de la difficulté de la moisson (les bras bleuis, Rév d'Arès 31/7) ou des tergiversations et susceptibilités de notre première génération, il m'arrive de me replonger dans des passages de ce livre, qui me requinquent. J'en cite trois courts passages:

"Vous souvenez-vous du temps où vous étiez des petit enfants et où le monde vous paraissait drôle et excitant? Soyez à nouveau tels des petits enfants. Venez jouer avec nous au pays des merveilles de la Matière. Cela fait de nombreuses années que vous rêvez d'entrer dans ces royaumes. Votre rêve s'est réalisé ! Éveillez-vous et contemplez votre monde ! Si les gens voient dans vos yeux la lumière, signe de l'exubérance joyeuse du Créateur qui s'éveille, et s'ils pensent que c'est une attitude irresponsable vu la montée de la crise, alors expliquez-leur patiemment ce qui se passe. Parlez-leur des nouvelles perspectives. Communiquez-leur ce dont vous faites l'expérience dans votre qualité d'être du moment présent, et qu'ils pourraient aussi connaître. Permettez-leur de voir que votre bonheur, votre paix et votre sérénitéì ne sont pas purement vôtres, mais sont le reflet présent dans votre vie de l'Être qui connait la fluiditéì parfaite.
"Que l'annonce de ces bonnes nouvelles à venir ne vous distraie pas du travail qui vous attend. N'essayez pas de mémoriser les informations qui vous sont maintenant offertes pour ensuite les prendre comme objets de dissertations et d'explications rationnelles. Soyez réceptifs à l'esprit de ce qui a été annonceì ici, et intégrez-le de manière effective dans votre vie quotidienne. C'est une vision bien réelle, mais certaines étapes doivent être franchies avant que ce qui est déjà accompli en Esprit s'accomplisse également sur Terre. Vous êtes le Moyen, la structure que le Seigneur a désignéì pour accomplir Sa volonté dans le monde de la forme. Dans la tranquillitéì de votre être le plus intime, entrez en contact avec lui. Recevez Sa clarté et ouvrez-vous à la perspective de Ses desseins. Quand vous aurez reçu des instructions et que vous aurez découvert votre fonction, allez de l'avant et faites ce qui doit être fait."
Et aussi :
"Vous êtes la Présence de Dieu. Vous êtes la focalisation de Dieu sur Terre. Quand vous parviendrez à vous ouvrir totalement à cette vérité et que vous en comprendrez pleinement le sens, elle envahira votre existence dans la forme, et deviendra la réalitéì essentielle. Il vous sera alors facile de voir clairement comment prendre part à la Symphonie Planétaire. Vous commencerez à partager la paix et la joie de votre Créateur lorsque, vous éveillant à la conscience du monde, et y cherchant comment vous pourriez vous y rendre utiles, vous vous adonnerez à la fonction pour laquelle vous avez été crées. Vous connaîtrez alors un état de conscience tellement supérieur à tout ce que vous connaissez déjà que votre vie passée semblera être un rêve."
Et enfin :
"...ainsi, vous commencerez à voir que vous n'êtes pas la forme à laquelle vous donnez vie mais la force de Vie elle-même et vous vous éveillerez à nouveau à la perception de la globalité et de l'Esprit. Vous serez ramenés à un état de grâce, à un état de santé, à un état d'association intime avec tout ce qui est. Cet état existe déjà et a toujours existé; cependant, la plupart des êtres humains sont comme aveuglés par les machinations incessantes de la pensée rationnelle qu'ils vénèrent à la place de Dieu et de Sa Véritéì Simple."

Je peux donner la référence, http://www.village-planetaire.org/livre/Semence_d'Etoile.pdf mais je ne veux surtout pas détourner quiconque de la révélation extérieure, La Révélation d'Arès, tellement plus juste et claire au niveau de l'effort, de la pénitence et de la moisson.
Je vous laisse juge, cher prophète, de mettre ou pas cette référence livresque et, bien sûr, ce commentaire.
Olivier d'Ile de France


Réponse :
Quand je vais sur le site que vous indiquez, je lis ceci:
"SEMENCE D'ÉTOILE, RAPHAEL, Le Souffle d'Or, Collection Findhorn
Copyright (c) 1982 by UNI-SUN P.O. Box 25421 KANSAS CITY. MO 64119
Ce livre est dédié à toute vie consciente, et tout particulièrement à cet aspect
de la vie que beaucoup désignent par L'ESPRIT DE  GREENWOOD
FOREST  J'offre ma profonde gratitude à ces arbres dont les branches
lourdes de neige, penchées vers notre petite route, ont procuré à l'auteur
onze jours magiques de silence et de communion."

Findhorn, n'est-ce pas cet endroit où des personnes font pousser des salades dans le sable stérile simplement en leur chantant des petites chansons ?
Je n'ai pas le temps en voyage de lire ce site, mais des frères le feront probablement.
Les textes dont vous nous donnez des extraits ici me semblent plus proches de la philosophie que de la révélation, laquelle ne s'exprime pas dans ces termes-là.
"La focalisation de Dieu sur terre..." ou "la perception de la globalité et de l'Esprit," qui sonne prudhommesque.
Ce ne sont pas les mots et pas même les idées que Dieu ou son messager utiliserait et je ne crois même pas qu'un philosophe digne de ce nom les utiliserait. Sans doute ce que vous appelez la bave... Peut-être le traducteur n'a-t-il pas su rendre la profondeur de la pensée.
Mais je n'ai pas lu l'ensemble. C'est peut-être dans l'ensemble de l'œuvre que cette traduction humaine d'une Pensée moins ampoulée trouve sa transcendane, ici absente.
En tout cas, je vois mal le rapport avec le bonheur.


07fév13  140C14
Ni catholique ni homophobe, mais lecteur occasionnel du blog de Michel Potay que j'apprécie beaucoup, je manifesterai le 24 mars contre un projet qui ne vise qu'à casser la famille dans un esprit d'égalitarisme totalitaire et idiot, simple reflet de la déliquescence morale de la gauche bobo qui prend comme idéal suprême la jalousie de chacun pour tous :
Puisque les hétéros sont mariés, alors nous aussi... Puisque certains ont du fric, alors nous aussi... Puisque certains ont la retraite à 55 ans, alors nous aussi... Etc.
je m'étonne que vous n'ayez pas parlé du mariage pour tous, votre silence à ce propos m'étonne.
Erique


Réponse :
Je ne vous connais, Erique, pas plus que je ne connais beaucoup de commentateurs de mon blog.
Cependant, je remercie tous ceux qui contribuent à l'activité de ce blog, Pèlerins d'Arès ou non. Donc je vous remercie.
Vous n'êtes pas le premier à me demander pourquoi je n'interviens pas dans le débat ouvert sur le projet de mariage pour les homosexuels.
Je n'interviens pas plus dans ce débat que je n'interviendrais à propos d'un projet tel que, par exemple, décider si l'on annexe ou non la Lune à la Terre et s'il faut naturaliser Terrestres les Lunaires et leur délivrer des passeports.
Je ne parle que de choses qui concernent la nature de la Création de la Terre, de ses populations végétale, animale et humaine, en somme de ce qu'elle est comme définie par la Parole de Dieu.
La Parole de Dieu, à ce que je vois, n'est pas contestée par la science, sinon sur des points de mesure et de détail d'importance secondaire: L'homme a-t-il dix-mille ans ou dix millions d'années, était-il à l'origine grand comme un sapajou ou comme un géant des temps anciens ? C'est sans importance pour l'homme moderne.
Dans la Genèse (2/18) Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que Je lui fasse une aide qui lui soit assortie.
Que fit Dieu alors ? De la côte qu'il avait tirée de l'homme Yahvé Dieu façonna une femme et l'amena à l'homme, qui s'écria: C'est l'os de mes os et la chair de ma chair." (Genèse 2/22-23).
C'est une femme, pas un autre homme, que Dieu amena à Adam et on n'a pas connaissance que plus tard il amena une autre femme à Éve. Bref. l'homosexualité est ignorée par l'Écriture.
Alors, bien sûr, on peut me répondre: "Tout ça, c'est des balivernes, des bobards de la Bible." Il demeure que deux hommes ou deux femmes peuvent certes se plaire, se lutiner et se faire jouir l'un l'autre ou l'une l'autre, mais ils ne peuvent pas engendrer des enfants, une famille.
Le mariage, c'est le point de départ d'une famille.
Hors de cela pas de mariage.
La question me paraît aussi simple que ça. Pourquoi voulez-vous que je publie une entrée sur ce qui est l'évidence même ? 

Je peux comprendre que, le péché ayant dénaturé l'humanité profondément, des hommes naissent sans attirance pour les femmes et avec une attraction vers les hommes, et que des femmes à l'inverse n'aient aucune attirance pour les hommes et soient attirées par d'autres femmes, mais je trouve que ce comportement est infiniment moins négatif que celui d'hétérosexuels, libidineusement normaux, mais tortionnaires et assassins d'humains à Ausschwitz ou à Buchenwald ou au Goulag.
Il existe une hiérarchie dans l'anomalie, mais l'anomalie reste anomalie et tous autant que nous sommes, humains, nous sommes des pécheurs. De ce fait, je ne condamne pas plus les homosexuels que tous les autres pécheurs, dont je suis moi-même sans aucun doute quelque part en moi, car le Bible dit: Nul homme ne peut plus être sans péché..
Dans ce monde de péché, péché auquel nul n'échappe, il paraît juste d'aménager la situation telle qu'elle est. Si deux êtres de même sexes décident de partager leurs vies, d'entreprendre ensemble avec toutes les peines que cela comporte, de gagner de l'argent ensemble, il n'est que justice que ces deux êtres de même sexe aient au bout de leur existence les mêmes droits que les hétérosexuels mariés. Je trouve même que ce droit devrait être accordé à deux associés qu'aucun lien hétérosexuels ou homosexuel ne lie. Mais il s'agit alors d'autre chose que le mariage: Il s'agit de la construction d'une vie commune par un effort commun.
Il ne s'agit pas de mariage, dont la finalité reste d'être l'œuf physique de la famille.
Je n'ai pas à faire une entrée sur une telle évidence.
Vous pouvez me dire: "Oui, mais les députés vont faire une loi instituant la mariage des homosexuels."
Je réponds: "Très probablement. Je regrette cette ineptie autant que vous, mais vous n'y pourrez rien. Nous ne changerons pas le monde en quatre générations; il en faudra bien davantage (Rév d'Arès 24/2).
Comment pourrions-nous redonner la raison et le courage de la raison aux taupes aveugle qui suivent la taupe en chef aveugle, élue par moins d'un quart numérique des Français? (voir mon diagramme dans ma réponse 130C83)."
Les députés représentent une "majorité" non numérique, mais constitutionnelle, qui, croyez-moi, se fiche du mariage des homosexuels comme de leur première paire de chaussettes, mais cette nouveauté leur donne l'illusion de "bâtir l'avenir", de "désenliser la France".
Les Français n'avaient qu'à aller aux urnes. 43% d'entre eux n'y sont pas allés, sans doute 43% de ceux qui défilent dans la rue contre le "mariage gay". Ils récoltent les inconvénients de leur désintérêt de la politique, au reste très compréhensible. Je suis moi-même anti-politique, mais j'ai voté. J'ai voté Sarkozy, pas de gaîté de cœur, mais pour le moins pire.
La "majorité" pour les députés socialistes, c'est simple et commode. À la "majorité" toute différence est comme une défiance, une hostilité, une agression. Ces députés le savent et dormeni tranquilles sans se poser les questions que vous et moi nous nous posons et votre protestation publique du 24 mars (ou 24 février ?) n'y changera rien.
Le poète Virgile disait: Felix qui potuit rerum cognoscere causas! = Heureux qui a pu connaître les raisons des choses! voulant dire par là qu'il y a des choses impossibles à comprendre, sinon par les raisons obscures de l'immédiat, quand on ne peut voir ni la profondeur des questions, ni la profondeur de l'avenir.
Ce n'est pas sans raison, croyez-moi, que le Père nous envoie en mission pour changer le monde (28/7), mais nous savons que nous ne le changerons pas du jour au lendemain, ainsi que Lui-même nous en prévient.


07fév13  140C15  
Vous parlez de bonheur, mais on pourrait en discuter.
Votre entrée me paraît contenir pas mal de points à discuter.
Bonheur du couple, bonheur dans la peine, bonheur absolu, qu'est-ce que tous cela veut dire ? Rien.
Quand je fais l'amour à ma femme (la photo qui illustre votre entrée m'y fait penser) je jouis et je suis heureux et elle s'envoie en l'air et est heureuse.
Le bonheur ce n'est rien d'autre que ça. Quand je lis quelque chose qui m'emballe, je jouis du cerveau, c'est la même chose;
Le bonheur est la jouissance de la bête. Chacun de nous est une bête.
Benjamin D. de Rhône-Alpes


Réponse :
Discuter on peut toujours. Ce monde n'arrête pas de discuter. Les gouvernements envoient des discuteurs à l'ONU, à l'UNESCO, au Parlement Européen, etc.
Mais les sujets de discussion restent là pareils à des colonnes de marbre bien polies, aux sommets desquelles on hisse de temps en temps des chapiteaux, certains très joliment sculptés, en attendant de les abattre et d'en faire d'autres.
On hisse, on abat, on hisse, on abat, parce que ces colonnes ne font que cacher l'océan des questions sans réponses.
Le bonheur absolu est une de ces questions. Personne sur terre n'en a donné de clé sauf d'avoir été un grand spirituel et d'avoir compris que le bonheur n'est pas seulement le moment de votre orgasme au lit avec votre épouse ou de votre ravissement cérébral quand vous lisez quelque chose qui vous "emballe".
On peut toujours discuter, comme vous dites, mais une discussion de détail n'invalide pas l'ensemble des préoccupations humaines qui se dressent en arrière-plan permanent de ces discussions et n'invalide surtout pas la question existentielle du bonheur absolu.
Le bonheur absolu n'est pas une addition de petits bonheurs terrestres. C'est tout autre chose.
Au lieu de ramener la question au niveau de vos petits bonheurs terrestres, qui ne sont pas du tout interdits et que vous avez raison de vous permettre, si vous le pouvez, haussez-vous au plus haut niveau de la foi par la pénitence en gravissant les échelons que sont l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté. Alors,vous découvrirez autre chose, une autre capacité de tout votre être pour un autre bonheur.
Êtes-vous un nouveau frère de notre assemblée de Lyon ?


09fév13  140C16
Je fait un bel effort de pénitence pour ne pas vous juger, mon frère humain du commentaire 140C9.
Il me vient une phrase, d'instinct: "C'te honte !"
Vous n'êtes jamais venu au Pèlerinage parce que quelqu'un qui y vient ne pourrait jamais dire ce que vous dites.
Non, pas parce qu'il faut censurer et faire des rapports aux "grands" des anti-sectes ou je ne sais quelle organisation inutile et qui rend les gens plus bêtes qu'ils ne le sont déjà par leur peur et crainte du spirituel.
Non, pas parce qu'il faut cacher ce qui se passe à Arès, mais parce que nous sommes tout simplement en recueillement et en prière pour nous rappeler sur ces lieux saints ce qu'il s'y passa en 1977: la manifestation de notre Créateur de l'Univers qui nous dit et redit ce qu'il dit depuis des millénaires: Il redevenir bons !
Rien à voir avec les mots et la violence de vos propos qui me secouent le cœur de tristesse.
Bref, je peux vous dire, mon frère humain du commentaire 140C9, que moi qui vais au Pèlerinage depuis mes couches-culottes (avec mes parents) et depuis plusieures années "en conscience", que jamais personne ne m'a obligée à faire quelque chose ni ne m'a tripotée! Quel culot faut-il avoir pour s'en prendre à un homme aussi bon et aimant que Michel Potay et sa femme, aux qualités innombrabres.
Vous êtes-vous demandé si votre "ami" qui a été malade en revenant du pèlerinage d'Arès (si c'est bien vrai...) avait tout simplement une gastro dûe à un virus ou bien peut-être a-t-il été écœuré par votre haine et méchanceté gratuite?
Au primaire, j'ai appris: "Tourne six fois la langue dans ta bouche avant de dire quelque chose !" Eh bien! s'il vous plaît, mon frère, tournez votre main dans votre poche six fois avant de la poser sur un clavier parce que vos commentaires font bien plus de mal que de bien.
Souhaitez-vous "protéger" des lecteurs de ce blog en les incitant à ne pas venir en Pèlerinage et à scander que nous sommes une secte dangereuse, nous ? Des Pèlerins d'Arès, des gens de foi et d'espérance qui sont une lumière, un souffle pour ce monde, certes des pécheurs mais dans le repentir, qui font tout, chaque jour, pour être meilleurs et proposer aux gens de se changer en bien ?
Alors venez au pèlerinage 2013, observez, priez si vous le voulez et, comme le dit si bien frère Michel, vous serez surpris, parce que de ma vie, je n'ai jamais vu ni orgie ni parole ni geste déplacé dans ces lieux. Vous êtes à mille lieues de la Vérité. Lisez La Révélation d'Arès, il est encore temps de changer en bien ! Vous n'avez rien à y perdre, si ce n'est votre orgueil et votre méchanceté.
Et vous, Frère Michel, merci pour cette entrée qui explique clairement la différence entre bonheurs matériels et physiques de ce monde (que l'on peut tout à fait s'accorder) et le vrai bonheur que l'on cherche tous.
C'est le premier cours de philosophie: Qu'est-ce que recherche l'homme? Le bonheur. Il n'est pas dans le pré, ni dans le dressing, ni dans les parures, ni dans les voitures, ni dans le travail ; il est dans le cœur de l'homme libre de ses peurs et de ses préjugés qu'il se crée et rencontre chaque jour dans sa vie.
Il n'y a pas plusieurs recettes au bonheur comme il n'y a pas qu'une seule voie de vie.
Chacun se connait et sait que dans sa personnalité et sa complexité, il est unique et que seulement lui détient sa propre clef pour le bonheur éternel : sa pénitence, la sienne, à lui tout seul, qui ne regarde personne et qu'il est le seul à pouvoir faire avancer ou détuire.
Bref, chacun a sa vie entre ses mains et personne ne peut le juger, seulement le guider, s'il le souhaite.
Chacun reste libre, puisque c'est son premier don. L'homme n'a jamais été aussi conscient de sa capacité de liberté mais les mots n'ont plus leur vrai sens à cause des blablas qu'on fait autour d'eux...
Enfin, je m'arrête là, je vais critiquer et ce ne sera pas constructif. 
Longue vie à frère Michel, sa femme, sa famille, à tous les Pèlerins d'Arès, les pénitents et ceux qui croient que tout homme peut redevenir bon !
Mymy la Guéparde d'Aquitaine


09fév13  140C17
L’homme cherche désespérément à cueillir le bonheur comme un âne assoiffé (Rév d'Arès 30/02) sans suivre la Parole qui en donne la direction sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès 36/19).
L’homme veut le bonheur sans entrer en pénitence (Rév d'Arès 31/02), seul chemin vers le bonheur, puisqu’il nous conduit à aimer, à pardonner, à faire la paix, à nous libérer spirituellement et à retrouver l’intelligence du cœur c’est-à-dire à construire un monde changé(Rév d'Arès 28/07).
Nous cherchons à cueillir le fruit sans avoir pris le temps de porter du fruit (Rév d'Arès 30/07).
Pour l’homme d’aujourd’hui, le pas suivant n’est pas le bonheur mais la pénitence, source de joie et de fête.
Ce sont nos actes, l’accomplissement de la Parole qui sont source de joie et chemin vers le Bonheur. Le Bonheur étant la conséquence de la pénitence, est-ce pour cela que le Père insiste par la bouche de Jésus sur la pénitence plutôt que sur le Bonheur ?
Est-ce pour éviter que nous nous trompions encore une fois de route en voulant le bonheur à tout prix sans l’effort de l’ascension qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25) ?
Aujourd’hui, il me semble que le Bonheur n’est pas un état statique comme l’image du paradis de mon enfance, image utilisée par la publicité pour vendre du bonheur, du confort, de la jouissance. Le Bonheur est une dynamique créative et existentielle (Rév d'Arès xxii/12), sans cesse renouvelée d’une vie qui s’accomplit selon La Parole.
Il y a déjà du bonheur à essayer ses premiers pas sur ce sentier.

J’en profite pour dire que ceux et celles qui souhaiteraient se mettre en lien en Belgique avec d’autres Pèlerins d’Arès belges peuvent se faire connaître par courrier à Frère Michel qui j’imagine accepteras volontiers de nous transmettre leurs coordonnées pour que nous puissions fixer ensemble un rendez-vous. Nous n’avons actuellement pas de local fixe.
Comme le montre notre petite assemblée naissante, il y a déjà beaucoup de joie à œuvrer ensemble.
Louis-Marie de Belgique


Réponse :
Est-ce parce que mes frères et mes lecteurs me savent en voyage et pas très disponible ? Est-ce parc que le thème du bonheur n'inspire pas beaucoup ? Est-ce parce que la France est figée sous le froid (Je suis sur les bords de la Méditerranée près de l'Italie et je me crois en Alsace) ? En 48 heures je n'ai eu que deux commentaires: Celui de Mymy la Guéparde (140C16) et celui-ci.
Oui, mon frère Louis-Marie, "L’homme cherche désespérément à cueillir le bonheur comme un âne assoiffé (Rév d'Arès 30/02)" et comme dit de son Côté Mymy "C'est le premier cours de philosophie: Qu'est-ce que recherche l'homme? Le bonheur."
Mais l'homme aime mieux se créer des buts que des réflexions sur la bonne définition des buts et la bonne façon d'atteindre ses buts. Son besoin de bonheur est insatiable, sous mille formes, mais l'homme s'est donné une conception du bonheur aussi imprécise qu'inébranlable. Ce qui lui échappe complètement, c'est ce qu'est le vrai bonheur qu'il confond avec la jouissance (jouissance d'un bon repas, de l'ivresse, de l'orgasme, d'un beau spectacle, d'une bonne niit de sommeil, etc.) n'est ps celui qu'il pense, pas celui qu'il recherche donc.
Notre rôle d'apôtres est de faire changer l'homme d'orientation. Ce n'est pas une petite affaire. C'est de toute façon une autre façon de nous représenter notre mission.
La pénitence est une plus commode façon de représenter la Voie, parce qu'elle signifie, certes, autre chose que ce que la religion appelle pénitence, mais nous n'avons ici qu'une seule définition à ré-orienter. Tandis que pour le bonheur, grand est le nombre de définitions à ré-orienter.
Pourtant le bonheur absolu est comme un artichaud qui, comme un manuscrit fermé sous sa reliure, ne demande qu'à être ouvert et consommé. L'artichaud existe. Ce manuscrit de feuilles ne demande qu'à bavarder, mais pour l'ouvrir, le lire et en accomplir ce qu'il dit il faut autre chose que des nerfs, des mains, des yeux. Il faut une âme. C'est tout un réapprentissage de la vie. Cela ne paraît pas grand chose a priori. Or, c'est Tout, Tout ce qui peut ramener le monde en Éden.
Nous avons à conduire le monde au changement, donc au Bonheur, qui est une conception apothéotique du Bien. C'est a priori plus enthousiasmant que la pénitence et cependant beaucoup plus difficile à démontrer.
Notre tâche est immense et très difficile. Mais Dieu n'a pas d'autres apôtres que nous, des pauvres gens, pour l'accomplir. Alors, allons-y !


10fév13  140C18
De l'amour du prochain au bonheur il n'y a qu'un pas.
Ressentir l'amour c'est aussi ressentir du bonheur.
Si je crois dans La Révélation d'Arès aujourd’hui c'est qu'en la lisant j'ai ressenti un bonheur indescriptible qui a traversé tout mon être.
Quand j'ai lu le beau témoignage du commentaire 140C8, j'y ai repensé.
Et ce bonheur je l'ai ressenti à plusieurs reprises depuis, lors du Pèlerinage à Arès, chez moi surtout quand je faisais des efforts plus intenses sur ma pénitence et plusieurs fois à la moisson.
Si certains commentateurs comme le 140C15 ne parlent du bonheur ou du plaisir ressenti que comme la jouissance de la bête c'est qu'ils n'ont pas ressenti cet ultime bonheur, cet Amour du Père.
Bien sûr que c'est ce Bonheur que l'on recherche mais pour l'instant nous en percevons que des bribes qui ne durent pas dans le temps car le péché nous environne de toute part à commencer en nous-mêmes. Et s'en libérer n'est pas une mince affaire et prend du temps.
Dans ces moments, je me sentais rempli par une sorte de Grâce de Dieu, rempli aussi d'amour pour les hommes et pour que cet état ne s'en aille pas, je chantais cette fameuse chanson de Jacques Brel : "Ne me quitte pas" à l'adresse de Dieu.
Mais je sentais aussi que dans cet état, je perdais toute prudence et j'étais un peu illuminé.
Et je pense qu'il faut malgré tout raison garder et acquérir l'intelligence spirituelle ou intelligence du cœur qui équilibre le cœur et la raison.
Je me demande si Jésus qui avait ressenti un amour inconditionnel du prochain, un état de transfiguration hors du commun, n'a pas oublié la prudence et la raison face à ses ennemis.
Vous écrivez quelque part que Jésus a traversé un moment d'illuminisme et que Dieu a du le ressusciter afin que les apôtres ne perdent pas la foi et que sa mission ne soit pas anéantie.
Cet état de grâce durait quelques jours, puis je suis retourné à la banalité des jours ordinaires avec seulement la certitude qu'il existe des états de bonheur spirituel qui dépassent tout ce que l'homme peut connaître. Les magnificences infinies (Rév d'Arès 4/6).
Pour moi cet état de grâce est un avant-goût de ce que nous ressentirons quand nous serons des pénitents accomplis. J'ai la ferme conviction que c'est par la pénitence et la moisson que nous retrouvons peu à peu l'image et ressemblance du Créateur et donc le Bonheur.
PS : Dans votre précédente entrée, la 139, vous avez fait des erreurs de dates dans les commentaires de 78 à 85, vous avez mis jan au lieu de fév. Un détail.
Denis K (Bretagne sud)


Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce beau commentaire.
Merci de me signaler les erreurs de date dans ma page de commentaire 139. Je les ai corrigées.


10fév13  140C18
J'ai toujours cru que le Bonheur n'existerait pas sur terre tant qu'un seul de ses habitants (les hommes) serait dans la souffrance, quelle qu'elle soit.
Je sais aujourd'hui que je ne trouverai le Vrai Bonheur dans aucun des plaisirs terrestres, mais que je le trouverai au terme de mon effort de pénitence.
Le Bonheur, Adam l'a connu  mais il lui a, un jour, préféré la liste de plaisirs terrestres que nous connaissons aujourd'hui.
Ces plaisirs peuvent être légitimes et j'en bénéficie, si je le désire, parce que le Père me les confie un bref instant.
Mais Le Tout Autre me demande d'avoir une autre "ambition": celle de reconstruire le Bonheur confié à Adam. Et je cite Mikal: "L'homme a perdu son âme, croyant mieux prendre en main (Rév d'Arès xxvi/10) son bonheur loins des "bondieuseries" de l'amour et de l'espérance, mais c'était une illusion (voile fragile) (La Révélation d'Arès, annotations du témoin), édtion 2009 Adira.
J'en profite pour répondre à mon prochain, l'auteur du commentaire 140C9, pour lequel je suis si triste, car apparement il n'a pas conscience qu'il s'adresse au prophète: Mikal qui a atteint le niveau des grands prophètes (Moché = Moïse, Yéchou = Jésus)." Mikal a le doigt (si) fort (qu')il lève l'étoile de Moché (et de) Yéchou, (c)elle (qui) dort dans la nuit.
Sa main (comme) le (bâton de) saule bat (l'étoile comme) le cheval; il (re)prend la jument (pour Dieu)." (Rév d'Arès xx/15).
Et je lui dis : "Toi, mon prochain du commentaire 140C9, au fond de ton cœur une lumière sait à qui tu t'adresses lorsque tu écris à Mikal. Alors laisse parler ton cœur et libère la peur qui t'étreint. Et merci à toi de me permettre de mesurer l'immense amour qui relie le pèlerin à son prophète."
Merci, frère Michel, d'être Mikal.
Thierry B. du Pays Basque.


10fév13  140C19
Jeudi, j'étais aux funérailles d'un cousin décédé à l'âge de 50 ans d'un cancer ; en même temps j'entourais de mon affection un couple d'amis très chers dont le fils venait de se suicider,alors qu'il n'avait que 26 ans (seul le téléphone était possible car 7000 km nous séparent).
Tous deux étaient des hommes bons.
L'aîné croyait en Dieu, il était catholique et a eu droit à une célébration selon les rituels en vigueur.
Le plus jeune ne croyait plus en rien, il était dépressif, se sentait étranger dans ce monde et a décidé de mettre fin à ses souffrances psychiques. Le bonheur lui semblait quelque chose d'inaccessible.
Je prie pour chacun d'eux en me disant que Dieu seul connaissait le fond de leur cœur.
Il m'est revenu une petite phrase de vous, frère Michel, qui m'avait apaisée à la mort de ma mère: "Le tombeau du disparu est le cœur des vivants qui l'aiment. On ne meurt pas,on s'absente."
Pour les parents de mon cousin, l'homélie du prêtre les a réconfortés, puisque c'est l'assurance du paradis gagné par le baptisé qui avait reçu tous les sacrements et qui avait été pardonné.
Pour mes amis qui ne sont pas croyants, c'est le retour à la poussière, c'est la fin de la vie.
Ni les uns ni les autres ne sont dans le vrai, mais Seul Dieu peut savoir qui est sauvé et qui ne l'est pas [Rév d'Arès 11/3]
Je ne sais pas, frère Michel, si mon commentaire s'inscrit dans le titre de l'entrée , mais c'était ma petite vérité du jour.
Je vous souhaite à vous et à sœur Christiane de bien résister aux températures hivernales, de vous accorder un peu de repos  et vous envoie un beau rayon de soleil tout chaud.
Maryse de Martinique.


10fév13  140C20
Samedi 9 février 2013, j'ai lu les deux derniers commentaires suivis de votre réponse qui nous informe qu'en seulement 48 heures vous n'avez reçu que les commentaires de Mymy la Guéparde (140C16) et de Louis-Marie (140C17).
Surprenant !
Cependant, quand je lis dans votre entrée sur le bonheur: "Le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité. Tout est là; pas besoin de développement."
Alors, avec mon esprit coquin, je me suis dit: "Bon ben, tant mieux ! Comme ça pas besoin d'écrire un commentaire, chouette !"
Tel le potache séchant devant sa copie de dissertation, ne sachant quoi dire devant ce sujet classique et récurrent de philosophie...
Enfin, comme ça, je dirais que le bonheur c'est probablement un état de Grâce perpétuel... Entre Dieu (le Créateur) et l'homme (Sa créature) et entre toutes les créatures de Dieu.
Alors, s'il y a un seul domaine où l'homme a tout intérêt â se developper, c'est bien dans la pénitence... Source du Bonheur éternel.
Ah, le Bonheur éternel (3 secondes de temps où je reste songeur.)
Non, mais franchement, y a de quoi en devenir "raide dingue !" non ?
Bref, tout compte fait je n'en sais rien mais dans une certaine mesure J'y crois.
David patati et patata du Limousin


10fév13  140C21
Votre entrée sur le Bonheur me fait penser à la manière très particulière et très spirituelle dont parlent les Upansishads (texte sacrés de l'Inde védique composé environ en 800 avant JC) et par la suite une bonne partie de la tradition spirituelle indienne du vrai Bonheur qui est spirituel (béatitude, extase spirituelle, union avec le divin, nirvana, extinction du désir, plénitude, etc. ) et de sa recherche par l'homme.
C'est  une réalité tellement peu imaginable pour nous qui marchons encore dans la vallée de la mort (Psaume 23/22), qui courront encore après des tas de petits bonheur très relatifs et temporels.
Réalité ultime dont il très difficile de parler même pour celui ou celle qui en a fait l'expérience. Le bonheur que vous évoquez  touche à l'indicible. Comment en parler ? Ceci explique peu être le faible nombre de commentaires.
"Bhigu se retira pour méditer et la méditation lui révéla que Brahman (Le Créateur) est béatitude. C'est en effet de la béatitude que naissent tous les êtres, c'est par la béatitude qu'ils subsistent, c'est à la béatitude qu'ils retournent." Taittiriya unapnishad  II.7-III.6 
N'est-ce pas cela aussi qui est évoqué par la sublime veillée 31 de La Révélation d'Arès ?: J'étendrai Mes deux Bras sur l'univers, et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir,
Oui, vraiment, le bonheur est la Raison même qui active notre foi."
Daniel C. d'Aquitaine


10fév13  140C22
Tout ça c’est de la faute d’Adam, c’est vrai quoi !
Si celui-ci n’avait pas choisi d’être maitre de la terre et d’en payer tribut au Père en passant par les plaies de Job et par la fosse (Rév d’Arès 2/1), nous n’en serions pas là.
À nous maintenant, de réussir là où le christianisme a échoué.
[À nous] de quitter son système et de préférer le Projet du Créateur en passant par la pénitence et la moisson, afin d’accéder au bonheur perpétuel.
Dominique de Catalogne


10fév13  140C23
Petit bonheur et Bonheur laaaaaarge !
C'était un petit bonheur, un très très petit bonheur, un bonheur très très étroit, tout rabougri et tout gris aussi.
Un bonheur vraiment pas beau du tout,
Un tout petit, replié sur lui- même, sur son ego, son quant-à-soi, sa peur, ses mauvaises consciences, ses habitudes, sur son grand mal partout !
Petit bonheur avait toujours peur.
Celui-ci trouvait toujours, mais toujours des choses très compliquées et ne s'ouvrait jamais en toute confiance aux autres:
"J'ai mal, je ne peux pas, je souffre trop, il fait chaud, il fait froid. Je n'ai rien à me mettre de correct sur le dos, je suis mal coiffé(e), etc.
la voisine m'a mal parlé!
je n'ai rien dans mon réfrigérateur, ma maison est mal rangée....je n'ai pas assez d'argent.
Et puis à quoi ça sert de faire un effort, de toute façon ça recommencera comme avant, etc.
Un jour, petit bonheur n'a plus du tout eu mal, ni trop froid, ni trop chaud.
Son réfrigérateur fut toujours plein;
Sa maison fut la plus belle de toutes les maisons.
Entièrement brillante, toute,rayonnante de rangement d'art et de déco;
Sa femme était belle, pimpante.
Son mari toujours 'smart' classe et dans l'à propos.
Bref, le bonheur !
Cela a duré un moment, un long long bon moment quand même, les vacances, les grand voyages...
Et puis Monsieur bonheur et Madame bonheur, malgré les beaux bateaux, les beaux voyages, la belle maison, les beaux habits etc...sont devenus madame et monsieur "grisaille", puis monsieur et madame "tout le monde" et leur amour est devenu quelconque et ils se sont repliés sur leurs petits bonheurs;
mais quelque chose était resté dans un tout petit, très très  petit coin de leur mémoire;
quelque chose qui les chiffonnait de temps un temps comme un vague souvenir,
comme le souvenir d'une chaleur, d'un souffle, une toute petite braise, à peine perceptible, mais encore chaude.
C'était le grand bonheur, le bonheur patient, vrai, qui serrait (Rév d'Arès i/21) et soufflait de tout son plein d'Amour
C'est alors — nul ne le savait — que le bonheur patient, vrai et intelligent du cœur, vit que quelque chose se passait;
il sentait qu'un peu d'Air passait quelque part !
Il sentait comme une porte qui s'ouvrait !
Enfin, on le laissait respirer un peu, quelqu'un quelque part ou quelques uns lui donnai(en)t un peu plus de clarté, un peu de Lumière ; enfin après tant de difficulté et d'ignorance renaissait un Amour Vrai, sans arrière pensé, sans calcul sans mensonge.
Alors, peu à peu, Le Bonheur s'étendit aux autres hommes et aux autres femmes;
Comme avant, comme au temps où il faisait beau dans bien plus de cœurs, le Bonheur qui s'étalait, retrouva les femmes et hommes d'antan, courageux, justes, patients.
Alors Monsieur et Madame "grisaille" ont vite secoué leurs vieux chiffons, ils ont ouvert leur porte toute grande au Vent du grand large pour aller vers le monde, leurs frères, les aimer, come Dieu nous aime;
ils se sont, petit à petit, évadés de cette vie médiocre et poussiéreuse, vie où l'on éternue tout le temps, vie où les hommes sont grincheux et n'on jamais le temps: le temps de qui ? le temps de quoi ?
Leurs regards sont devenus différents,
Leurs exigences-humblement modifiées-,fut portée sur eux mêmes.
Ceux -ci pouvaient bénéficier des biens qui leur étaient confiés,
Madame était toujours pimpante et Monsieur toujours dans l'à propos;
mais la Beauté (12/3) de Madame était toute Autre, profonde, réfléchie, sage, et l'à propos de Monsieur n'était plus de bavardage. Il écoutait, aimait et nourrissait l'autre de sa bienveillance, de son amour total:
Une petite Lumière les enveloppait, une chaleur, belle, éternellement vivante.
Je souhaite beaucoup de BONHEUR à tous les amoureux (jeunes et moins jeunes) de la terre; à ceux de la Vie tout court .
Danièle du "grand"Nord — lol [rire] —
Là où il fait froid, brrrrrrr !, mais où les cœurs restent encore chauds: chauds d'espérance grâce à cette Belle Parole semée il y a très longtemps, et à notre prophète qui nous prend à gommer l'adversité en nous d'abord.
En rédigeant cette histoire, je me suis souvenue d'un fait réel écrit par vous — même Frère Michel dans l'article "Pour briser le gridlock" (Le Pèlerin d'Arès trimestriel).
"Nous n'avons que l'Amour, la Loi de Dieu, pour avancer, rien d'autre. Le reste me parait être du piétinement sur place dans un monde fabriqué de toute pièce qui va trop loin dans l'exagération.
Quelque chose m'angoisse: Sais-je "aimer comme Dieu nous aime" ?
Sais-je récuser le mensonge en moi suffisamment, afin de permettre à mon frère humain de récuser le mensonge ?
Cela me tracasse beaucoup..
Revenant du champ, j'ai des doutes sur l'utilité de mon commentaire ; d'autant que deux mots ont été mal corrigés à la fin du texte :"le prophète nous apprend à gommer l'adversité " a été mal corrigé, "mais où les cœurs restent encore chauds, chauds d''Espérance."
Danièle du Nord


10fév13  140C24
La destruction de la terre interpelle nos consciences, mais nos pensées sont aussi des créatures intrépides, aventureuses que nous devons surveiller de près.

Pour accélérer le bonheur sur la planète bleue l’urgence de rééduquer sans cesse nos milliards de pensées négatives qui celles-ci  sont des  pollutions pestilentielles jetées dans l'univers. Un danger extrême pour l’environnement et pour nous les êtres humains.

Si elles sont mal, nous en serons les victimes.
Elles peuvent tuer  ou handicaper quelqu’un dans l’univers.
Ou le contraire: Si nos pensées sont bonnes, justes, sages, vraies, elles guérissent l’atmosphère si bien que le bonheur universel est à la portée de notre main. Tout dépend de nous ? L’effort est en dedans de nous-mêmes. Il est demandé de se convertir à Ma Parole, de ne plus pécher .(Rév d'Arès. 30/12)
Mary de Sud Bretagne.


10fév13  140C25
Jusqu'à aujourd'hui j'avais sauté sur chaque entrée comme un indien sur un cheval sauvage cherchant à le faire sien sans lui ravir sa beauté ni sa liberté pour autant. Une participation, une présence, un témoignage, un soutient, une gratitude.
Alors, pour la première fois j'avais décidé d'attendre et d'essayer de réfléchir et méditer un peu le sujet du Bonheur au risque de perdre l'élan. Mais en découvrant aujourd'hui vos interrogations sur la baisse générale de participation en deux jours je me suis demandé si cette idée m' appartenait vraiment. Alors tant pis pour les belles résolutions et le bavard-roi reprend son naturel et repars au galop et [reprend son] sans gêne au beau milieu des tempêtes, abandon et séparation de tout acabit.
Je veux dire que grâce au Souffle d'Arès je suis souvent plus heureux qu'à mon tour. Le monde m'en offrirait la raison par ce qu'il donne, parce que le parfum de ce Bonheur-là se mesure déjà pour moi plus en éternité qu'en années !
C'est la Vérité !
L'homme qui aspire et essaye au mieux de briser sa vérité pour entrer dans celle que le Père veut pour l'homme, change et respire de tout son cœur, de tout son corps et de toute son âme.
Est ce prétentieux ? Devrais je me cacher ? Imbécile heureux et triste à la fois ? Peu importe, je le crie sur les toits et je n'en ai pas honte. Je transmets l'ardeur de cette joie à qui veut l'entendre autour de moi, car cela se voit au travail, sous la pluie, ou aux courses, dans les bouchons des caisses et des routes, car elle est belle et ne se trouve pas où on l'attend tout en étant là où on ne l' attend pas.
Que voulez vous ? C' est comme l'image de la mouche, le sans pouvoir qui y boit déjà. Ou bien encore cette histoire ou chant de Claude Nougaro de la plume d'ange. Je suis le fou qui a reconnu la plume et qui ne peut convaincre que celui qui y croit dèjà mais qui ne suffit pas pour changer le monde.
J'ai répondu ce matin à un ami d'enfance en voici un extrait :
 "[...] J' ai porté hier un exemplaire de La Révélation d'Arès à mon père comme je l'avais annoncé à mon frère qui n'en croyais pas ses oreilles. Je lui ai lu des passages circonstanciels de l' évènement et lui ai montré la veillée 12 où se trouve la prière du Père de l'Univers. Je lui ai décrit comment le Vent du Père de tous les pères soulève réellement celui qui respecte le Pacte de l'Alliance.
"Comment Il ouvre ainsi, par transcendance d'une physicalité qui procède apparemment d'on ne sait où mais cependant plus solide même que le corps physique quand elle apparaît d'un coup et que l'esprit reconnait alors comme le vrai corps et s'y identifie immédiatement, ouvrant comme des machoires d'acier ce qui semblait jusqu'alors d'une seule pièce, pour y déverser sur le "mal" l'Eau Forte de la Vie qui irrigue les terres profondes hérité des erreurs de nos ancêtres, dures comme la pierre, mais donnant aussi par comparaison à la densité des os l' apparence de ces derniers d'un fétu de paille qu'ils étaient chargés de protéger et de mouler comme un patron pour l'Œuvre d'un Dessein qui nous surpasse et nous échappe encore dans ses fins dernières, tel un échafaudage pour le Vaisseau de Vie où le Bonheur ne se mesure et mesurera plus en année mais en éternité.
"Cet acte simple a duré plusieurs heures et m' a rendu heureux malgré la tristesse devant la déchéance et souffrance temporaire de celui qui représentait pour moi l'emblème de la volonté de vivre et force d' opposition par excellence.
Il a écouté et a été touché.
C' était beau.. [...]"
J'ajoute qu'il m' a dit (mon père) qu' il allait lire cette Révélation d'Arès.
Alléluia ! Ha ! Ha!
Guy de l'Hérault


10fév13  140C26
Je ne me sens jamais autant vivre que lorsque je donne ma chair, mon esprit et mon âme à la moisson.
Autrement dit, quand je laisse quelque chose du Père vivre en moi même l’espace d’un instant, d’un échange.
C’est l’intensité de cet instant qui s’apparente pour moi à une part de bonheur vécu, dont je peux parler.
Les assemblées des pénitents, par leurs efforts, vous démultiplieront dans le monde, elles fouilleront les déserts arides de ce monde à la recherche de l’Oasis. Et cela débouchera un jour sur le bonheur absolu, mais de ça je ne peux vraiment en parler. Ma pauvre imagination emprunte à La Révélation d’Arès certaines images que le Père nous communique : la mer que l’on trouve sur les Hauteurs, les Hauteurs Saintes — Sacrées — qui constituent ce Mont d’où j’aimerais choir.
Mikal nous lave, il fait de nous des hommes et des femmes nouveaux pour lesquels le bonheur ne se réduit pas à la richesse, au plaisir ou au rêve.
Longue vie au prophète !
Salah B. d’Ile de France


10fév13  140C27
Je vous poste ce commentaire, mais je réagis selon mes faiblesses.
Alors, évaluez de votre côté le bien fondé de mon commentaire, ou pas !
N'hésitez pas à le modifier, c'est à vous que l'on doit tout et je peux avoir des maladresses dans mes mots
 
"Pourquoi changer le monde (Rév d’Arès 28/7), si ce n’est pour aboutir au bonheur ?" Le bonheur est la Raison même qui active notre foi."
Cette entrée est une véritable direction de changement.
Au lieu de s’attarder sur le malheur et d’en inspecter les symptômes, d'en pleurer, de se lamenter du sort….Voilà que poser son œil sur le lointain avec cette perspective de bonheur: Le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité. (Rév d'Arès 36/23), crée et rétablit les dysfonctionnements, les souffrances intérieures à long terme et nous permet de retrouver notre nature originelle, spirituelle et physique en phase avec la vie.
Je pense à cette parabole sur l’inquiétude dans l’Evangil Palestinien qui suggère la même dynamique. « Pourquoi vous inquiéter de comment vous vous habillerez, de ce que vous mangerez ? Le serpent ne s’inquiète pas de quoi il se nourrira… Ne valez-vous pas plus ? L’inquiétude réduit la vie…». Chercher le Royaume de Dieu, (le bon sens, le bonheur de la vie), et le reste vous sera donnez par surcroît.
Je regarde rarement la télé, mais justement ce soir là, j’ai vu cette émission sur M6. Ce sont manifestement des comédiens, car l’amplification des profils est très vendeur on s’y complait presque à leur souhaiter de l’extérieur de prendre du galon ! (Le taux d’évaluation "de bonheur" personnel qui grandit à la fin de l’émission). Il y a une vraie manipulation, un calcul de commerçants, oui, ce sont des marchands de bonheur !
J’ai aussi vu cette même semaine la fin d’un film "Dany Dogs" avec Jet Lee (comédien, niveau supérieur en arts martiaux), que j’avais déjà vu. Il y a là un acharnement "animal + hommes barbares" très bien rendu. Jet Lee est muni d’un collier, son éducateur le forme depuis tout petit à se battre comme un chien, jusqu’à la mort à chaque combats. On assiste à la férocité animal surajoutée d’hommes barbares dans le public, et suralimenté par l’intérêt de l’argent des bourreaux.
J’y vois un vrai parallèle avec le commentaire 140C9 aux aboiements continus, vides de sens, et je me dis à quoi bon ? Mais puisqu’il a un but, dénoncer, témoigner… du reste je ne sais pas quoi ? et pour le dire à je ne sais qui (papa, maman?), l'UNADFI qui prendrait ce rôle? Puisqu’il n’a rien à dire. J’aurais à l’esprit de dire. L'insensé il ne sait pas ce qu’il fait de lui, ne peut-il pas avoir son avis et son discernement comme un grand, et se construire dans sa vie intérieure à sa convenance ! J’en déduis son calcul, les intérêts. Il serait payé pour, c’est sûr, un tel acharnement n’existe pas, pas même chez l’animal.
À lui d’ouvrir la porte, que vous lui proposez avec raison pour le pèlerinage d’Arès, celle de sa conscience.
Le film nous montre le changement de regard et du ressenti humain de cet homme qui découvre au travers d’un aveugle et de sa fille dont il tombe amoureux, la vie humaine, relationnelle. Ce qui va le faire passer du réflexe animal sur la défensive à la défense de l’humanité, qu’il porte dans son cœur comme tout homme de Bien.
En route pour le bonheur !
Véra Rès d'île de France


Réponse :
Je n'ai rien eu à changer dans votre commentaire. D'ailleurs, je ne change jamais rien à aucun commentaire. Je me limite à corriger les faute de français, d'orthographe, de ponctuation, parfois de forme pour rendre certaines phrases compréhensives, mais des changements de fond jamais.
Concernant le commentateur 140A9 je vois pas derrière lui d'intentions et calculs. Je ne vois que de la haine. L'irrationnel le plus excessif, le plus criminellement imbécile. Celui qui porta les nazis à tuer six millions de juifs.


10fév13  140C28
Merci, cher prophète, pour cette nouvelle entrée qui s'ajoute à la précédente, toute empreinte de Beauté, servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Ce blog n'est pas un forum, mais ces quelques phrases, que j'avais jetées aur un papier il y a quelques jours, rebondissent après la lecture du commentaire 140C9, même si j'ai du mal à les finaliser, je les ai écrites avec mon cœur.
Depuis de nombreuses années que je fais le pèlerinage sur le Saint Lieu à  Arès, j'ai connu de grands moments de bonheur.
Par exemple, le jour où, dans les premières années, vinrent prier spontanément sur ce Lieu, côte à côte des frères et sœurs d'origine juive, musulmane et chrétienne de diverves origines religieuses. Quelle émotion ! Ces frères avaient reconnu leur Créateur dans le Message qui avait été donné en 1977 dans les quarante pas  (Rév d'Arès xLi/9) qui sont à peu près le périmètre de la Maison de La Sainte Parole.
Chaque année, c'est toujours un bonheur de voir de nouveaux frères, qui ont décidé de changer leur vie en Bien, de venir prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/3). Car c'est un réel bonheur de voir des frères grandir spirituellement par le dépassement, l'apaisement, le pardon, le non-jugement, comme c'est un vrai bonheur de faire cet effort soi-même.
Souvenir aussi de frères, parfois anciens, qui ont plié le genou après avoir compris leur erreur, qui souvent n'est due qu'à l'orgueil qui aveugle (car si la tête est faible, remplie d'orgueil, le coeur est empli de son Dieu).
Le Pèlerinage d'Arès peut être vécu comme les prémisses du bonheur absolu, car dans ce moment l'on est un peu hors du temps. Le pèlerin se recueille et prend des résolutions pour activer sa pénitence, c'est-à-dire pour toujours s'améliorer dans la voie du Bien et mieux réfléchir à sa mission (la moisson Rév d'Arès 4/12).
Tout homme peut changer de regard, laissant son regard de dessus l'œil pour installer en lui un regard de dessous l'œil, c'est-à-dire avec son cœur. 
J'atteste que ce Message venu du Ciel à Arès est vrai et que son Témoin, le frère Michel Potay est un honnête homme qui a eu le courage de le porter à la connaissance du monde et continue, inlassablement, avec amour et détermination, à nous guider dans la voie de la pénitence, la seule voie qui sauvera ce monde du mal, pour notre bonheur.
Chantal C, d'Aquitaine


11fév13  140C29  
Bonjour Frère Michel et Sœur Christiane Ainsi vous êtes tous les deux à [...] pour la mission. Nous vous souhaitons une bonne récolte pour Dieu  ainsi qu’une excellente santé.
Vous avez fait une belle réponse au commentateur 140C9.
D’après ce qu'il dit il semble avoir le jugement contaminé. Comme chacun de nous, il est le vecteur de son propre mal intérieur mais avec lui c’est le paroxysme, il a besoin de tout salir. On comprend la nécessité de réintroduire le Bien dans ce monde pour l’équilibrer.

Vous avez dit ou écrit (ou peut- être les deux, je ne sais plus) que l’homme fut créé pour qu’il vive heureux avec son Créateur. Sans bien concevoir le sens fondamental de cette  phrase, ni comment elle pourrait se matérialiser dans le monde changé, je l’ai associée au récit de la Genèse qui dit que le Souffle de Dieu (Rèv d’Arès 2/14) visitait Adam et Ève lorsqu’ils étaient dans le jardin d’Éden avant la chute (Genèse 2/8).
Le vrai bonheur réside dans le fait que l’homme en décidant de se changer en bien (30/11), réduit progressivement le fossé qui le sépare de son Créateur, retrouve et utilise en conscience ses dons divins: Amour,  parole, liberté, individualité, créativité. ("Nous croyons  Nous ne croyons pas", p.718, appendice de La Révélation d’Arès bilingue édit.1995) pour recréer le plan adamique, et vivre  en harmonie, en équilibre avec le Père. 
De la lecture de "La Pommeraie" ou Genèse du péché — "Et ce que tu auras écrit,  Le Pèlerin d’Arès 1989" p.212) — je retiens entre autres, que malgré la chute, cette possibilité de bonheur n’est pas retirée à l’homme. Vous écrivez: "Comme le Père l’homme a libre accès au bonheur, à la puissance, à l’action créatrice, au choix d’orientation."
C’est la foi, donc la pénitence (Rév d'Arès 16/17), thème  essentiel de La Révélation d’Arès, qui nous aidera à accomplir. Sans accomplissement il n’y a pas de création. Tout est lié dans La Révélation d’Arès: pénitence, salut (Rév d'Arès 28/25), bonheur (36/23).
Quatre générations ne suffiront pas (Rèv. d’Arès 24/2) pour créer le bonheur général. C’est pour cette raison que j’ai choisi d’emboîter les pas du Prophète (Rèv.d’Arès xxxvii/2), de faire avec  tous ceux qui s’engagent dans cette voie, des efforts  de pénitence et de moisson avec volonté, humilité et vigilance.
Nicaise d’Ile de France.


Réponse :
Vous avez très bien compris,ma sœur Nicaise et mon frère Yannick, tout ce qui motive et dynamise notre foi. Vous l'exprimez à votre façon, qui est une bonne façon de témoigner.
Il y a bien des façons de parler du Bonheur.
Si dans ce monde aucune réussite n'est donnée à des hommes ou femmes qui ne l'ont pas voulue et recherchée, tous ceux, innombrables, qui veulent et cherchent la réussite ne l'obtiennent pas.
Il n'en est pas ainsi pour le Bonheur. Quiconque, n'importe qui, le veut et le recherche l'obtiendra.
La Voie, vous le rappelez, c'est la pénitence.
En ce monde la réussite est une combinaison de nombreux éléments que les hommes et femmes qui la cherchent ne cessent jamais de chercher. Si la réussite dans ce monde n'était qu'une question de formule bien accomplie, il y a longtemps que l'humanité en aurait trouvé la recette. Pour la Bonheur il y a par contre une formule qui, bien accomplie, conduira au Bonheur. C'est, nous ne le répétons jamais assez, la pénitence.
L'Histoire montre que les époques intelligentes de l'humanité ont toujours été celles où furent admis Dieu et le mystère des antinomies. Les époques comme le XXe siècle où furent rejetés Dieu et le mystère des antinomies en les croyant remplacés par la raison et la science ont été des temps d'atroces erreurs criminelles: Les grandes idéologies, les guerres mondiales, la révolution russe, etc. Les sceptiques qui, étant sceptiques, ne tentent rien n'obtiennent rien et c'est ce monde qui en ce moment se vide, ce monde qu'on appelle de crise.
Ceux qui comme l'auteur du commentaire 140C9 crient (pour résumer) "À bas le frère Michel, à bas La Révélation d'Arès !" ont simplement renoncé à l'ambition de les suivre et ne sachant plus quoi faire de positif tombent dans la négativité vile. Ceux qui ne savent plus où aller stagnent dans une incapacité totale et deviennent facilement méchants et orduriers.
Nous avons à donner au monde une direction où aller.


11fév13  140C30
Mettre des mots sur le ressenti est difficile.
Quant le Père  parlais à Adam le soir au jardin d’Éden, les mots n’étaient pas utiles.
Je sais que le bonheur absolu va avec la liberté absolue et surtout avec l’Amour.
Depuis que je suis pénitent, je sens que ce bonheur existe, même si ma sensation de celui-ci est encore très faible. Appendre à ne pas juger, arriver à comprendre l’autre, ne plus s’énerver quant il n’est pas comme je le voudrais. Je relativise, j’apprends à être patient, ne plus être trop exigent, comprendre la faiblesse et la prison mentale dans la quelle se trouve mes contradicteurs comme moi d’ailleurs. Je commence à regarder les hommes comme une part de moi, avec mes erreurs, mes faiblesses. Je les aime malgré leurs bêtises et même leurs haines ou contre le Bien. 
Je suis eux, mais la Parole et Mikal me montrent une autre voie: Je lave ton cœur (et toi,) tu lave le cœur du frère. (Rév d'Arès L/2). La pénitence m’apprend à voir ce que le mal sème dans l’homme. J’arrive à mettre la paix en moi, j’apprends à regarder la nature et à lui parler, cette compagne de la vie sur terre, cette part de l’univers cette création du Tout Autre.
Tout cela est difficile pour moi à vivre et surtout à mettre en mots, je ne suis pas un lettré.
Voila ! Toutes ces choses misent bout à bout me permettent de trouver une certaine sérénité, une paix de l’âme qui me donne une infime mais réelle part de bonheur.
Alors ce sera mon Jour 5rév d'Arès 31/8)
Alain de Rhône-Alpes


Réponse :
Mon frère Alain,vous avez fait de grands progrès vers la Vérité, qui est transcendante.
Définir le bonheur absolu est "difficile à vivre et à mettre en mots" pour tout le monde. Aucun de nous "n'est un lettré" dans ce domaine parce que le bonheur est pour le croyant charnel ce que l'étoile est pour le marin. Le marin se dirige sur l'étoile, mais ne la rencontre jamais en ce monde. Mais l'étoile n'est pas une illusion. Lointaine, elle existe. Un jour, l'homme, s'il est vraiment l'image et ressemblance du Créateur comme nous l'enseigne la Bible (Genèse 1/26-27) vivra avec l'étoile comme le Créateur vit au milieu de son univers. Le Bonheur c'est pour l'heure notre étoile, mais un peu plus que cela, parce que la pénitence la fait nous envoyer des lueurs parfois étonnamment éclairantes et proches.


11fév13  140C31
Ceux qui font le mal sont ennemis de la lumière, [à preuve le commentateur 140C9].
La Révélation d’Arès nous a été donnée par l’Éternel, le Dieu de Moïse, d’Abraham, d’Isaac de Jacob, de Jésus, de Mahomet pour notre bonheur, elle a été dictée à Mikal, mais elle nous vient directement du Créateur.
La Bible aux Juifs, le Coran aux Musulmans, La Révélation d’Arès à l’Occident.
C’est Dieu qui est gravement insulté à travers notre prophète. Je paraphrase un verset de la Parole d’Arès: Celui qui critique seulement l’attitude ou la manière de parler du prophète peut toujours se reprendre, mais celui qui remâche le message du prophète contredit ou corrompt la Parole de Dieu, même avec sincérité, est frappé de mort spirituel, il pue ce matin et n’en reviendra qu’en se soumettant, en prenant le genou du prophète (Rév d'Arès xxxiii4-5).
Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l’étroitesse d’esprit, a dit Nelson Mandela. 
Une Sœur de Bretagne Sud.


11fév13  140C32
Le bonheur ne se compte pas en années mais en éternité (Rév d'Arès 36/23).
Cette phrase de La Révélation d'Arès m'a longtemps paru hermétique. Non pas qu'elle me rebutait ou qu'elle ne faisait pas sens mais comment appréhender l'éternité quand on est plongé dans le temps ?
D'autant que la tournure qu'emprunte La Révélation d'Arès est proche de l'antinomie: Comment concevoir un bonheur qui “se compte en éternité” alors que l'éternité apparait d'emblée à l'esprit comme quelque chose qui ne se compte pas, qui est même au delà du temps, au delà du “compte” ?
Évoquer le bonheur en ces termes, c'est mettre l'homme face à un mystère qui le dépasse et qu'il ne peut appréhender qu'en se dépassant soi-même. En allant chercher au delà des mots, dans les vides qu'ils dessinent, le Sens et la Vie qu'ils portent. Comment dire ces choses à vivre autrement qu'en empruntant au langage ses propres limites ?
J'éprouve le même paradoxe quand je lis dans La Révélation d'Arès que Jésus, le transfiguré, a parcouru la distance infinie qui sépare la terre du Ciel (Rév d'Arès 32/3).
“Se compter en éternité”, “parcourir la distance infinie”, la raison humaine a beau se tendre, elle bute contre ces mots, si elle ne s'en tient qu'aux mots et ne se laisse pas porter par le Souffle du Père.
Le bonheur est là, tapi entre mes cellules et au fond de chacune d'entre elles, prêt à bondir. Mais sans la participation de ma chair, sans ses efforts, sans sa tension vers le Tout-Autre, point d'élan, point de mouvement, point de Vie. Et le bonheur reste lettre morte, à peine audible.
C'est cela pour moi la pénitence: Renouer avec la transcendance, l'au delà des mots, l'Indicible, porté par la vie que je gènère en moi-même pour rejoindre le Père.
Ce qui me surprend parfois cependant, c'est la violence avec laquelle certains hommes se refusent au Bonheur et s'opposent à ceux qui le cherchent.
Le commentateur 140C9 en est un exemple. En voici un autre: Il y a quelques années, discussion avec un ami de ma femme à qui je parle de La Révélation d'Arès en ces termes: "Une voie pour retrouver le Bonheur." Il me répond vivement: “Quand j'entends le mot bonheur, je sors mon revolver”, sous-entendu: “Je me méfie de tous les activistes qui prétendent rendre le monde meilleur”. Et de citer le nazisme, la bolchevisme, etc., comme des horreurs engendrées par cette “folle ambition”. Je lui explique qu'il n'a rien à craindre des Pèlerins d'Arès. Je lui parle de la pénitence, de la recherche active du Bien en soi et de la lente évolution sociale qui en ressortira. J'insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de contraindre ni d'imposer “ma vision du Bien” comme le font les pouvoirs de toutes sortes, mais d'amener peu à peu l'humanité à reconsidérer ses valeurs et ses choix, librement. À peine ai-je fini de parler qu'il me toise vertement: “Heureusement que tu n'as pas de charisme, car avec un tel discours, tu pourrais bien convaincre d'autres hommes de te suivre. Si c'était le cas, je devrais t'abattre !” J'en suis resté bouche-bée. Ce n'était que des mots pour lui, sa façon de me dire combien il rejetait ce dont je lui parlais, ou plutôt, combien il lui était impossible de considérer aujourd'hui ces choses avec paix. Mais j'ai bien senti qu'il avait saisi le fond de ma pensée et que cela le travaillait.
Je me suis dit que ce qui faisait obstacle entre nous, ainsi qu'entre lui et une certaine idée du Bonheur à conquérir, c'était son conformisme et sa peur de la liberté. Mais qu'un rien pourrait le faire basculer de l'autre coté. Un rien qu'il redoutait.
Le bonheur est à coté du malheur, dit le Coran (Sourate 94/5). La Révélation d'Arès le dit à sa manière: Le bruit est à coté du vrai (Rév d'Arès II/8). Et ce qui les sépare est parfois infime.
C'est le germe de la foi active.
Éric D. d'Île de France


Réponse :
Merci, frère Éric pour ce commentaire qui nous fait voir le Bonheur sous une lumière qui s'ajoute à la mienne et à celles de nos frères et sœurs commentateurs.
Merci de me raconter votre conversation avec un ami de votre épouse et sa conclusion horrifiante: "Avec un tel discours, tu pourrais bien convaincre d'autres hommes de te suivre. Si c'était le cas, je devrais t'abattre !" Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai rencontré maintes fois depuis 1974 des hommes qui, de façons diverses, m'ont dit à peu près la même chose. C'est pourquoi je réponds à Nicaise (140C29) ceci: "Ceux qui comme l'auteur du commentaire 140C9 crient (pour résumer): À bas le frère Michel, à bas La Révélation d'Arès ! ont simplement renoncé à l'ambition de les suivre et ne sachant plus quoi faire de positif tombent dans la négativité vile. Ceux qui ne savent plus où aller stagnent dans une incapacité totale et deviennent facilement méchants et orduriers. Nous avons à donner au monde une direction où aller."


11fév13  140C33
Après l’entrée  139 "Bonne année mon prochain" qui m’a fait beaucoup réfléchir sur le prochain et sur mon amour du prochain, vous nous ouvrez une autre porte notamment pour notre mission avec cette belle entrée sur le Bonheur qui est un grand sujet  difficile à exprimer.
Le monde souffre et ne trouve pas le Bonheur malgré tous ses petits bonheurs terrestres, malgré le bien être qui n’a jamais été aussi grand dans nos civilisations occidentales, et malgré tous les nombreux marchands de bonheur.
Vous dites à 140C3 "Pour moi le bonheur n'a plus de dimension. II n'a plus la dimension infime d'un esprit et de nerfs enfermés dans la carcasse d'un humain jouisseur. Par là le vrai bonheur est peut-être ce qui nous rapproche le plus de l'immensité infinie du Créateur." Je me sens bien petite face à cette définition que vous donnez du vrai bonheur, mais je perçois ce vrai bonheur qui n’a plus de dimension, par la vie spirituelle que j’essaie chaque jour de faire renaitre en moi.
Oui, toute La Révélation d’Arès nous conduit vers le Bonheur.
Le péché rend l’homme malheureux, cesser de pécher (Rév d'Arès 30/11) est la voie vers le bonheur. Peut-on être vraiment heureux tant que la souffrance, la bêtise, la haine, le mensonge sont là partout ?
Mais la certitude de l’existence du Créateur, le Vivant Absolu, l’Étalé sur l’Univers qui crée sans cesse et qui se soucie encore du bonheur de ses enfants, la connaissance de sa Parole et ses grandes Perspectives, la grande Espérance qu’un jour Sa Lumière couvrira tout sans cesse  (Rév d'Arès 31/9) et que la mort, la souffrance peuvent être vaincues, après des générations repentantes (24/4-5), que notre Terre peut redevenir le Jardin qui ne fane pas (xvi/17) apportent le bonheur, et je ne peux même pas imaginer ce que sera le Bonheur absolu.
L’ascension vers les Hauteurs (Rév d'Arès 36/15) n’est pas toujours facile, et nous tâtonnons. Mon péché me rend médiocre bien des fois, je me sens encore  trop souvent dans la vallée grasse (26/4) mais quand j’ai réussi à accomplir ce que me demande le Père, à donner envie à d’autres de faire le bien et à transmettre la Parole, j’éprouve du bonheur au fond de moi.
Quand je suis au Pèlerinage dans la Maison où le Tout Autre a parlé, parmi mes frères et sœurs qui dans leur diversité cherchent aussi à accomplir le Bien, je ressens aussi ce grand bonheur hors du temps. Mais comment expliquer et faire sentir cela au monde ? Beaucoup sont encore tellement attachés aux bonheurs terrestres (que nous ne refusons pas), en croyant que c’est la seule source de bonheur, et parce qu’ils n’ont pas encore gouté ou compris qu’il y a un autre bonheur, durable et absolu. 
Je repense au passage de votre article "Pénitence" p. 116 dand "Le Pèlerin d'Arès" 1993-1996, qui nous montrait que les bonheurs terrestres nous font très vite oublier Dieu et le bonheur absolu: "Le Créateur est un choix qu’il me faut refaire sans cesse, je dois sans cesse décider de le maintenir en moi ; sans cesse le chercher en moi — Cherchez le Royaume ! — à tous moments mon esprit paresseux oublie le plus important, parce que l’or du soleil aquitain, la douceur de ma femme, la saveur de sa cuisine, le parfum des forêts de pins me suffisent et me tiendraient lieu de Dieu si facilement…"
Marie-Odile du Toulousain


11fév13  140C34  
Ma prière quotidienne m'ayant ramené à la veillée 31, curieusement m'est venue une inspiration qui jamais encore ne s'était présentée à mon esprit, mais que certains parmi vous peut-être ont déjà partagée:


Ma Parole n'est-Elle pas insistante ? (...)

Mon peuple s'éloignera-t-il des princes du culte et des prêtres, s'éloignera-t-il des fausses promesses,
fuira-t-il les prostituées, les marchands, les usuriers (...)
Et les pénitents renonceront-ils à ceux qui les perdaient ?

Jusqu'à présent je lisais ce qui est écrit en italique: les pénitants reviendront-ils [à ceux qui les perdaient] ?
Mais ça fait bizarre et paradoxal.
En lisant "renonceront-ils" je trouve que ça coule plus naturellement, et en écrivant les deux mots à la main, j'ai vu qu'effectivement en écrivant vite comme ça a été le cas, on peut aisément confondre ces deux mots.
Qu'en pensez-vous?
Quoiqu'il en soit, ma prière accompagne la vôtre.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Je vois que vous avez posé cette questions à plusieurs frères et sœurs. Je ne sais pas ce qu'ils vous répondront, mais pour ma part je réponds ceci:
Effectivement ce verbe au futur: reviendront-ils, a été écrit vite et je l'ai fait imprimer en italique dans La Révélation d'Arès, parce que je n'étais pas certain du mot à 100 %.
Quand je mis au propre mes transcriptions de L'Évangile Donné à Arès en 1974, je pensai à renonceront-ils, mais ce n'était pas ce que j'avais compris sur place, quand Jésus m'avait parlé quelques semaines auparavant. J'avais compris (et très probablement entendu) reviendront-ils. J'ai donc gardé cette transcription, parce que les sens de reviendront-ils et de renonceront-ils ne sont quand même pas les mêmes.
Même si, très globalement parlant, le sens de quitter un état pour passer dans un autre état demeure dans les deux cas, renonceront-ils évoque le passage simple et direct d'un état d'idées mauvaises à un état d'idées bonnes, tandis que reviendront-ils évoque autre chose, presque inverse: les pénitents après avoir été des pénitents méritants et fidèles à de bonnes idées retomberont-ils (avant l'achèvement de leurs mission) dans l'état d'idées mauvaises de ceux qui les avaient perdus auparavant ?
La différence est de taille à mes yeux.
Je m'en tiens quant à moi à ce que me dit reviendront-ils, parce qu'il y a là évocation d'un échec possible de la phase pénitente avant son accomplissement total. Autrement dit, avec reviendront-ils on reste dans la menaçante perspective du péché des péchés.
On peut dire cela autrement: Vous, vous lisez un simple et direct passage du mal au bien par le renoncement au mal. Moi, je lis un retour possible (interrogation) vers le mal après une période de bien actif.
Par ailleurs, je ne trouve rien de "bizarre et paradoxal" dans reviendront-ils.


12fév13  140C35
Il y a quelques jours, dans la rue:
Moi: "Bonjour! Auriez-vous quelques instants pour parler ?"
La jeune femme: "Ça dépend de quoi."
Moi: "Euh... De la bonté ! Par exemple, si tout le monde devenait bon, qu'est-ce que ça pourrait donner ?"
La jeune femme avec un grand sourire: "Ce serait le bonheur!"
Thérèse C. en Aquitaine


Réponse :
Alors, vous avez sauté sur l'occasion pour répondre: "Eh bien, justement, j'ai la recette du bonheur: C'est La Révélation d'Arès. Parlons-en deux minutes."
Quelle a été la suite ?


12fév13  140C36
Il y a un moment dans la pénitence où l'on préfère le bonheur plutôt qu'être debout face au mal, lutter contre lui les yeux ouverts, rester assis sans rien faire en jouissant des "bonheurs qui passent".
La joie et la fête de la pénitence (Rév d’Arès30/11) deviennent plus que nécessaires pour supporter tout ce qu’il faut affronter et qui reste difficile.
Les hommes sont dans le mal, on ne peut le nier, mais beaucoup le nient, veulent l’oublier.
Je crois que la religion et la loi n’avaient pas tout faux en parlant de pénitence parce qu’ils étaient clairs sur le fait qu’il fallait vaincre le mal, et je crois que c’est pour cela que le mot pénitence est intéressant... et incontournable: Il évoque tout de suite dans la tête des gens le rapport au mal, la lutte contre le mal, alors que ce monde cultive la confusion entre bien et mal avec perversité.
Mais la religion et la loi se trompaient gravement dans le moyen utilisé pour vaincre le mal. Elles ont fait passer l’idée qu’on ne pouvait vaincre le mal que par le mal: austérité, châtiment, punition, remords, expiation — et elles ont  terrorisé des générations avec le mot pénitence — alors qu’on ne peut vaincre le mal que par le bien, que par le bonheur, la joie et la fête de la vraie pénitence.
On peut se demander pourquoi est-ce si important de vaincre le mal ?
Ne pourrions-nous pas  créer un autre bonheur à coté, en se fichant éperdument de ce que nos ancêtres ont fait, de ce que nos contemporains font autour de nous ? C’est ce que font beaucoup de personnes en construisant leur petit bonheur, en se fichant du reste du monde.Ils ne comprennent pas qu’en vainquant le mal par le bien on retourne à ce qu’il y avait avant le mal, on retourne à nos origines éternelles, à Éden ; on se redécouvre, petit à petit, Homme avec un grand H, relié de plus en plus aux autres et à l’univers immense (grand et petit).
Je ne connais pas encore ce bonheur absolu "d’artichaut" dont vous parlez, mais je ne doute pas qu’en avançant encore dans la pénitence je le découvrirai.
J’ai toutefois la sensation que vous nous avez déjà transmis beaucoup de Vie venant de ce bonheur.
Sans bonheur réel dans le cœur on ne change pas ou très difficilement et vous avez déjà écrit la-dessus dans "Le Pèlerin d’Arès 1993-1996." Le bonheur, c’est notre "truc" en quelque sorte.
Pourtant, quand en mission on rencontre des personnes dont le fond d’intérêt est la spiritualité à la mode, qui ne parle que de bonheur, ce qui devrait les inciter à se rapprocher de nous, ils ont un mouvement de recul par rapport à nous, instinctif, car ils sentent bien que nous on veut affronter le mal qui est en nous aussi, ne pas le laisser nous posséder ; qu’on veut un bonheur, mais pas n’importe lequel, [un bonheur] fondé sur notre vérité, laquelle est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7] et qu’on doit vaincre le mal dans notre cœur pour y arriver. Ce qui ne nous fait pas rêver, mais agir. Intuitivement, je crois que les gens sentent cela à notre contact, même si on ne parle pas très longtemps avec eux et c’est ce qui créé la difficulté relationnelle de notre mission.
Comment rendre ce combat contre le mal exaltant ? Cela me semble un des enjeux à venir de notre mission, si on veut que les hommes s’engagent à notre suite. Si on leur parle du bonheur, les hommes nous oppose leur bonheur à eux et on est coincés, la relation finit "en eau de boudin". Peut-être en disant: "Viens avec nous tu deviendras conscient de ta prison, alors tu pourras l’affronter, alors tu retrouveras de la grandeur, de la noblesse" ?
Ce qui au premier abord peut paraître contre-performant, mais je me demande si beaucoup d’hommes n’attendent pas ce langage-là, vrai et direct, qui ne tourne pas autour du pot, puisque ce sont des héros qui nous attendent (Rév d’Arès xxxv/10). Vous dites assez souvent: "La Révélation d’Arès s’y prend comme cela," et là je me demande si ce n’est pas le cas.
Par nous les hommes découvriront leurs malheurs. Pour l’instant ils ne les connaissent pas vraiment. Ils sont enfermés dedans, ils les subissent, les font subir aux autres en se croyant légitimes, parce que cela donne la jouissance d’un [certain] bonheur, mais ils ne sont pas heureux pour autant.
C’est ce qui frappe le moissonneur très vite, quand il est au contact de l’homme de la rue, tout le monde se croit bon, rares sont ceux qui ont conscience de leur mal. Alors, je leur dis: "Mais regardez le nombre des suicides, les femmes tuées par leurs conjoints, la télé pleine d’horreurs ! Vous ne voyez pas qu’il y a un problème quelque part ?" Je sais maintenant que l’inconscience vient du mensonge qui masque la réalité intérieure dure, méchante par des revêtements séduisants, d’apparence douce, mais en fait sans vie, sans existence. Alors l’homme est déprimé sans vie, blasé, mais se croit heureux parce qu’il ne sent plus la dure réalité de son mal, son froid, son horreur. En réalité il ne connaît plus le bonheur du bien qu’il connaissait pourtant dans l’enfance.
Le mensonge prend beaucoup de formes et peut se masquer d’oubli. Nous, nous venons comme les électrons libres du bien, réveillés par le Blanc du Créateur donné à Mikal, blanc du bonheur. Et nos cœurs on sentit la différence, même si on n’est pas encore très doué, il y a certaines nourritures intérieures dont on ne veut plus. Et en transmettant la vie du bien à notre tour aux hommes de la rue, ils pourront par comparaison sentir la réalité du mal.
Je crois que c’est notre spécificité et notre force qu’il faut à présent mettre en valeur, mais peut-être me trompai-je ?
Un autre sujet qui me tient à cœur et sur lequel votre entrée c’est trouvée en résonance, alors que j’y réfléchissais, c’est le pardon. Ce n’est pas une réflexion "vérifiée", mais comme elle est sur le thème de votre entrée je me permets de la soumettre ici :
Je réfléchissais au pardon après avoir revu le film "Kramer contre Kramer", dont vous parliez récemment. Un film que je n’avais pas revu depuis 32 ans et j’ai découvert une nouvelle raison [pour l'homme] de s’en vouloir des amours contradictoires, donc des bonheurs contradictoires (dans le film le bonheur vécu avec l’enfant) qui j’ai l’impression donnent toutes leurs intensités aux déchirements des hommes qui s’en veulent, parce que chacun du fait du certain amour (bonheur) qu’il vit se croit totalement légitime et n’hésite pas à entrer en guerre contre l’autre au nom de ce bonheur.
En élargissant au problème des vengeances et du non-pardon en général, je me suis demandé si, dans un conflit ce n’était pas en réalité deux  bonheurs de surface qui s’affrontaient en l’absence du bonheur du Fond  (Rév d'Arès xxxiv/6-12) spirituel que nous devons restaurer par la pénitence.
L’incapacité des deux protagonistes principaux du film à se rencontrer par l’intérieur m’a été dure à supporter, mais j’y ai vu l’absence de pénitence et de son Fond.
Pour désamorcer un conflit, il y a donc peut-être plus d’intérêt à observer quels bonheurs "légitiment" nos guerres plutôt que de se dmander quelles sont les sources du conflit ? Et à savoir d’abord  relativiser nos bonheurs, en constatant l’absence du bonheur principal, l’entente humaine de Fond : paix, amour, liberté, intelligence, pardon,  puis à reconstruire ce bonheur de Fond, par le Pardon. Donc produire un retournement des valeurs, bien montrer que l’immense trésor qu’il faut à tout prix conserver ou restaurer, parce que c’est lui qui nous donne le bonheur, c’est ce Fond spirituel commun !
J’avais un autre thème que votre entrée avait soulevé en moi, mais j’arrête là car je suis déjà trop long, j’en ai conscience.
Bernard dlF de Bretagne-Sud


12fév13  140C37
Je m'étonne que vous ne parliez pas de ce projet de loi qui instituera l'adoption plénière d'enfants par des couples homosexuels.
Ces enfants seront par la loi exclusivement nés de deux hommes, ou exclusivement nés de deux femmes, sans possibilité de retrouver leur origine maternelle ou paternelle.
Cette loi établira le cadre juridique de la filiation homosexuelle d'enfants né légalement sans mère ou sans père, ce qui induit la PMA (Procréation médicale assistée) pour les lesbiennes ou la GPA (Gestation pour autrui) pour les gays. Ces modes artificiels de procréation seront ouverts en droit et en fait pour tous.
Michelle P. d'Île de France


Réponse :
Ma réponse à Erique (140C14) parle du mariage entre homosexuels.
J'y dis clairement que je ne vois pas du tout comment on peut, conformément à la raison basale sur quoi se fonde le mariage depuis toujours, depuis Adam et Ève, envisager un mariage entre deux êtres qui ne fondent pas ou plus exactement qui ne procréent pas une famille. Les époux sont pour moi deux procréateurs qui ont cela de particulier qu'ils procréent dans l'amour et la fidélité.
Or, deux homosexuels ne le peuvent pas.
Vous, ma sœur Michelle, vous abordez ici cet aspect "procréation" impossible entre homosexuels, et je suis d'accord avec vous, mais mon souci ne va pas où semble aller le vôtre. Je m'explique :
L'aspect essentiel du mariage que j'invoque dans ma réponse 140C14: époux = famille, n'a pas échappé aux politiciens. Ce qui montre bien que j'ai raison, mais ils vont le contourner en permettant aux homosexuels d'obtenier des enfants par des artifices médicaux et administratifs.
Les politiciens ont donc introduit dans leur projet de loi la capacité d'un couple homosexuel d'avoir des enfants qui auront administrativement une totale "légitimité".
Eh bien ! Ce n'est pas, quant à moi, l'aspect qui me choque et me tracasse le plus dans cette affaire contrairement à d'autres qui disent: "Va pour le mariage homosexuels, mais haro sur leur capacité d'être parents." Je dis l'inverse.
Je reste pour ma part totalement opposé au mariage entre homosexuels "mariés" qui ne sont pas des procréateurs.
Toutefois, des parents homosexuels ne sont pas pour les enfants une nouveauté en France. La loi permet depuis des décennies à un homosexuel d'adopter: Jean Cocteau avait adopté Jean Marais, etc.
Mais quant il s'agit des enfants, je n'ai pas d'inquiétude particulière. J'ai connu bien trop de personnes horriblement mal élevées, négligées, voire même martyrisées par leurs parents légitimes hétérosexuels. J'ai inversement connu, et connais encore, des personnes admirablement bien élévées par des homosexuels.
Je ne crois pas que le problème soit du côté des enfants. Le problème est du côté de la notion de mariage.


12fév13  140C38  
La Révélation d'Arès 36/23 dit: Crie partout: "Cette vie est courte; le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments! Écoutez la Parole Que j'ai reçue et sauvez-vous!".
Ce verset vient ébranler les croyances humaines qui reposent principalement sur la finitude des choses. Il rappelle, et le Créateur nous somme de crier combien nous nous trompons, combien l'humain est beaucoup plus que ce que nous croyons qu'il est !
Et en cela, je mets ce verset en résonance avec les termes de La Révélation d'Arès Veillée 26 où le Créateur s'indigne en disant: Mais qu'offre-t-il, le tentateur, qui ne peut rien créer, ni joies, ni biens? Qu'offre-t-il que Je ne donne déjà ? (26/8).
Aussi, le bonheur est-il mis en étroite relation avec la recherche du salut (individuel et collectif) spirituel, donc avec la pénitence — car Mon Salut n'est pas au bout du pardon, mais au bout de la pénitence (30/10) — et le fait de se créer une âme — Comme le lait caille, tu chauffes (en toi) le Fond, (et) l'ha caille (Rév d'Arès xxxix/8) —. Ce qui ne nous dit rien sur la nature de ce bonheur, à nous faibles lumignons que nous sommes [Rév d'Arès 32/5], mais qui nous l'assure.
Dans vos annotations vous précisez :"Il n'y a pas de bonheur sans don de soi et sans aspiration à la transfiguration".
Le bonheur commence sans doute par un abandon au Père — tu n'es plus rien pour toi-même"-40/6 — qui renvoie à la confiance: Soyez comme les enfants (Rév d'Arès 33/8) ou encore Matthieu 14/22-31, pour Vous êtes le sel de la terre ou la lumière du monde (Matthieu 5/12-13).
Stéphanie C. d'Ile-de-France


Réponse :
Ce commentaire a un ton péremptoire. Vous êtes une grande croyante, Stéphanie.
Néanmoins, soyez prudente. Vous dites: "le Créateur nous somme de ..." Vous auriez dû vous réduire à dire: "le Créateur nous demande de...", car si ce sont des "sommations" que vous entendez dans La Révélation d'Arès, je vous rappelle, de vous à moi, qu'il y a quelques "sommations" de La Révélation d'Arès, parmi certaines très importantes, auxquelles vous n'obtempérez pas. Il faut user de mots véhéments avec prudence.
Ceci dit, oui, le bonheur est nécessairement "en étroite relation avec la recherche du salut (individuel et collectif) spirituel" (il n'y a pour nous de salut que spirituel de toute façon; nous n'entendons jamais salut au sens politique, juridique, philosophique, etc.) puisque le Bonheur est le résultat au bout de la pénitence, laquelle est la Voie du Salut.


13fév13  140C39
Quelque chose me manque dans ce que dit votre entrée 140, c'est le bonheur lui-même.
J'ai un vide en moi. Vous dites bonheur, mais c'est juste un mot !
Moi, ce bonheur, je le cherche. Je le cherche dans La Révélation d'Arès, mais je n'y trouve que des mots. Je la lis mais je continue de vivre dans l'angoisse, les ennuis de toutes sortes.
Le bonheur... pfouitt... il n'est pas là.. ce n'est qu'un mot.
Je crois que vous avez vu et écouté Jésus et que vous avez entendu Dieu, oui, je le crois, et je rencontre un de vos missionnaires de temps en temps qui, lui, y croit dur comme fer et communique sa conviction.
Mais je reste vide. J'ai en moi un affreux manque de bonheur.
Jean-Adrien F.


Réponse :
Le Bonheur n'est pas dans le mot. Il est au bout de la pénitence (Rév d'Arès 16/17, 30/10).
Aimez, pardonnez, faites la paix, efforcez-vous de réfléchir avec intelligence du cœur (Rév d'Arès 32/5), non intelligence rationaliste, et rendez-vous libre (10/10) de tous préjugés et alors, au bout d'un certain temps, vous allez transformer votre être, percevoir quelque chose qui n'est pas le Bonheur, puisque celui-ci ne se mesure qu'en éternité, mais qui est un Vent de ce Bonheur qui descendra des Hauteurs Saintes jusqu'à vous.
Le Bonheur absolu vous manque, évidemment ! Le Bonheur absolu me manque aussi. Il manque à chacun de nous.
Ce n'est qu'en comblant le manque, les vides creusés depuis la faute d'Adam dans la conduite et la pensée de l'homme que naîtra un nouvel homme. Rien de positif et constructif en ce monde ne se fait sans combler des manques, des vides. Tout progrès s'est fait de cette façon depuis la disparition du jardin d'Éden qui a laissé des vides béants.
Il est clair — exemple majeur s'il en est — que la Parole de Dieu à Arès est revenue boucher les manques, trous et vides que la conduite et la pensée humaines avaient creusés dans leur fondation spirituelle — l'Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27) —  pour ne plus supporter et laisser debout qu'un semblant de vérité qu'elle a peint des couleurs des religions et idéologies qui leur convenaient. Cette fondation fragile ne peut porter qu'un édifice branlant, c'est par exemple l'état "d'angoisse et d'ennuis" où vous vous trouvez.
Pour le moment l'humanité ne fait que se mentir à elle-même, sauf rares exception, dont nous sommes — Du moins, nous l'espérons en pensant avoir bien compris La Révélation d'Arès  "N'en êtes-vous pas sûr, allez-vous me dire avec "angoisse"? Je vous réponds: "Je garde en moi un doute et j'y tiens, parce que le doute est le moteur de la recherche — chaque matin ma foi évolue —, la dynamique d'une progression qui ne cessera qu'au Jour du Créateur (Rév d'Arès 31/8). Le drame des religions est qu'elles ont édicté des certitudes soi-disant absolues et n'ont ainsi rien fait d'autre que stopper l'homme dans son retour à la vraie vie spirituelle.
Nous, Pèlerins d'Arès — rejoignez-nous, Jean-Adrien — nous nous sommes remis en marche.
Ce monde tel qu'il fonctionne ne peut être qu'inachevé, donc fragile — on le voit bien dans la mauvaise situation politico-économique où nous sommes — et nous nous lui disons... au monde, nous disons aux hommes: Remettez-vous en marche, n'attendez rien de la religion, de la politique, des lois ! Reconstruisez-vous vous-mêmes ! Le problème n'est pas physique, mais spirituel. Or, la vie spirituelle est au fond de vous.
Tout cela est au bord de l'indicible, mais vous pouvez comprendre, je sens que vous pouvez comprendre.


13fév13  140C40
Merci pour cette belle entrée sur le Bonheur absolu.
L’éclipse de la Lumière par le système religieux et politique a plus que duré (Rèv.d’Arès ix/8)
À son époque Spinoza, proposa d’orienter les sciences vers un seul but: Parvenir au bien, au bien suprême. Bien suprême, dont il développe le sens dans son livre "Traité de la réforme sur l’entendement".
Aujourd’hui, la compétition scientifique, industrielle — dont la vocation première est de servir l’homme — s’avère être une course poursuite vers quoi ? Je vous le demande ! Hors la seule compétition que j’envisage pour ma pénitence, pour veiller à entretenir le nerf, c'est-à-dire la Parole, dans ma tête (Rèv d’Arès xiii/ 8).
Vers une progressive réhabilitation —  réorientation décisive — des 5 attributs ou dons que le Créateur — ou la Créatrice, si vous préférez — nous a donnés : Amour, parole, individualité, créativité, liberté.
Adam sort de Ma Bouche avec la lime affilée (Rèv.d’Arès VII/ 6).
Le péché, cette mâchoire qui nous étrangle sur toute la terre, eh bien ! cette mâchoire se relâche. (Rèv.d’Arès xix/21) et comme le dit bien Isaïe (28/8) : Effacé sera votre pacte avec la mort.
Le nouveau Sang (re)parcourt la terre (Rév d’Arès xxviii/15)
Le Bonheur est pris dans le piège d’homme, Mikal libèrent le Bonheur.
Luigi T. de Suisse


Réponse :
Vous avez lu le "Traité de la Réforme de l'Entendement" de Spinoza, mon frère Luigi ? Bravo. Vous lisez un des plus grands penseurs que le monde ait eu.  Pour ma part j'ai essayé de lire ce livre il y a très longtemps, dans la traduction de Charles Appuhn déjà ancienne, mais je l'avais trouvée rebutante. Je ne m'en souviens pratiquement pas.
Les analystes considèrent que "L'Éthique" de Spinoza, que j'ai lue et relue, elle, parce qu'elle a bénéficié de traductions très bonnes, n'est que le développement du "Traité de la Réforme de l'Entendement". Spinoza voulait toujours distinguer le faux bien du vrai bien, la recherche d'une satisfaction réelle opposée aux satisfactions brèves et illusoires. On peut voir, c'est vrai, dans la satisfaction réelle selon Spinoza quelque chose comme le Bonheur dont parle La Révélation d'Arès.


13fév13  140C41  
Dans la vidéo conçue pour le public par l'un des quatre groupes de neuf sœurs et frères [missionnaires] d'Ile de France [qui testent une nouvelle mission à Paris actuellement], il est question du bonheur tel que vous le décrivez dans votre entrée.
Nous y disons notamment: "Voilà qu'approche le moment où le matériel et l'argent auront donné tout le bonheur relatif qu'il peuvent donner. La Révélation d'Arès rappelle que c'est fini et qu'il va falloir passer à un autre bonheur. Le vrai bonheur ne sortira pas d'une retraite à 60 ans, d'une protection sociale, mais d'une pratique de vie complétement différente. La question qui se pose aujourd'hui est: Quel bonheur voulons-nous ? Le bonheur que l'on exige par les lois, les règlements, l'argent, après lequel l'humanité court et qu'elle ne trouve jamais, perpétuellement insatisfaite ou déçue ? Ou le bonheur naturel, celui qui ne peut pas être institutionnellement rationalisé, mais qui est vécu dans le cœur de chacun dès lors qu'il est tout pour les autres dans l'amour, le pardon, la paix, bref par la pénitence ?"
N'avez-vous pas remarqué que le bonheur rationalisé, généralisé, repose sur nos peurs: Notre peur dêtre différent, notre peur d'être responsable, notre peur de tout perdre, notre peur des autres, etc. et de notre découragement à changer (Rév d'Arès 28/7, 30/10-11) ? Il y a un lien étroit entre la fin des peurs, l'espoir d'être un tout autre et le début du vrai bonheur.
Le bonheur dont l'homme a la vocation, n'est pas exigible comme le prétendent les discours politiques, mais il se gagne par tous les efforts faits pour devenir libre et aimant à l'image (Génèse 1/26) du Créateur.
Annie d'Ile de France


Réponse :
Oui, ma sœur Annie, le bonheur est un très bon thème de mission, mais à la condition qu'il ne soit absolument pas séparé du thème de la pénitence, d'une façon ou d'une autre.
La raison du lien inséparable pénitence--->bonheur est fondamentale, parce qu'elle nous différencie, nous apôtres de La Révélation d'Arès, de toutes les religions.
N'oublions pas en effet que les religions promettent toutes le bonheur, qu'elles l'appellent paradis, rédemption, salut, etc., mais par les moyens qu'elles proposent qui sont leurs prières spécifiques, l'observance de leurs doctrines, lois et rites, leurs sacrements, etc.
Nous, nous suivons une toute autre voie. Pour nous il n'existe pas de prières spécifiques, de doctrines, lois et rites, de sacrements, etc., qui donnent le Bonheur absolu. Seule la pénitence, cette action sur soi pour renoncer au Mal et activer le Bien, conduit au Bonheur.


13fév13  140C42
Je rebondis sur le commentateur 140C9, car c’est nous tous qu’il interpelle et non juste le prophète du Père.
Le commentaire est tellement grotesque qu’il en devient comique et j’ai éclaté de rire.
Rire : Expression de la Vie qui, pour autant qu’elle soit conscience, sentiment, épreuve de soi, relève de la phénoménologie, et rappelle l’attention. Nous prenons conscience d’une sorte d’imperfection dans la vie humaine et le rire en fait tout de suite la correction (Henri Bergson). 
Le bonheur absolu, comme se sentir envahi d’un calme absolu et serein avec le sentiment de ne faire qu’un avec tout ce qui nous entoure, les inconnus que l’on croise, la nature, les termitières humaines que l’on traverse à coups de voiture — Je vois en ces instants mon prochain et non des inconnus.
Je connais ces instants qui demeurent rares et éphémères, car rapidement happée et rappelée par le quotidien.
Ces instants représentent pour moi le bonheur absolu, une impression d’être, l’espace de quelques minutes, dans une autre dimension où le temps n’existe pas.
Brigitte et Jean-Louis du Sud-Est


Réponse :
Peut-être aurais-je pu vous voir dimanche 10 février, mais dimanche j'étais malade. C'est notre jeune sœur Marie et notre jeune frère Xavier qui m'ont remplacé et, je crois, avantageusement. Si vous êtes venus, vous n'y avez pas perdu.
La mission à laquelle vous êtes rattachés reprend vie et c'est pour moi une grande joie. J'espère que vous y ajouterez vous-même une activité un de ces jours.
Lundi soir 11 février, par contre, j'allais mieux, même encore un peu chancelant, et j'ai eu la joie de présenter La Révélation d'Arès à deux jeunes gens attirés là par la mission dans la rue de notre frère Dominique. Ils étaient animés d'une foi constructive, rare chez les jeunes de notre temps, tout à fait dans la ligne d'Arès. Une très longue et passionnante conversation s'ensuivit entre ce petit public et nos frères et sœurs présents. Nous nous sommes séparés à... 22 h 30 ! C'est assez dire l'intérêt suscité de part et d'autre.
Je suis, c'est vrai, particulièrement attentif à la jeunesse. C'est elle qui va prendre la suite.
On nous a montré les jeunes qui manifestèrent dans la rue par exemple contre la réforme des retraites à l'autome 2010 — bizarres, ces étudiants manifestant pour la retraite — mais on ne nous montre jamais des jeunes qui espèrent un monde de Bien, un monde autre que celui que la politique et ses légions médiatiques leur proposent. Nous, en cherchant bien, nous trouvons cette jeunesse. Elle existe.
L'angoisse des jeunes a plus souvent qu'on ne croit pour motifs la médiocrité, le scepticisme, le cynisme, la décomposition de l'esprit des "vieux". Pour eux l'avenir que leur fabriquent les aînés n'est pas rassurant et ils ne sont pas, non, ils ne sont pas, loin de là, fermés à l'idée d'un autre bonheur à construire.
Il nous fait reconstituer une armada de jeunes aux compétences réunies pour la changement du monde (Rév d'Arès 28/7) dans le sens de la pénitence, du retour au Bien. Dieu ne nous sauve pas en "s'incarnant" et se faisant crucifier pour la "rédemption des péchés du monde," Dieu nous sauve en descendant à Arès pour rappeler les hommes à une dynamique de restauration de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence et de la liberté spirituelles. La pénitence est la seule possible métamorphose de l'homme mauvais en homme de bien.
Je crois que les jeunes gens que nous avons accueillis lundi soir sont repartis changés au profond de leur être. Je ne crois pas que, si notre exposé, même bref, est bien et sincèrement fait, aucun homme ne nous quitte sans ressentir au fond de lui un bouleversement, tout petit ou très grand.
Oui, il existe une catégorie insoupçonnée d'hommes et femmes prêts pour la transformation. Il nous faut les trouver. C'est l'apostolat, c'est la Moisson, et vous deux, Brigitte et Jean-Louis, je vous y appelle une fois de plus.


13fév13  140C43  
L’humanité sombre un peu plus chaque jour dans l’aveuglement, la violence, le mensonge et autres calamités.
Il n’y a qu’une seule solution pour sortir du mal: Faire le Bien. 
C’est la simple vérité redonnée à Arès en 1974 et 1977.
Le Créateur rappelle que le christianisme n’est pas accompli, car l’Homme n’a pas retrouvé la vocation spirituelle pour laquelle il est créé. Être spirituel, ce n’est pas forcément être croyant, mais c'est réveiller en soi l’intelligence du cœur, le besoin d’être bon, la volonté de faire la paix en toutes circonstances, pardonner, se libérer des préjugés, de la peur, mettre l’amour du prochain au cœur des préoccupations, avoir souci d’évoluer et de faire évoluer l’autre. C’est cette action qui changera le monde [Rév d'Arès 28/7]. Remettre en marche la vraie évolution humaine. Devenir libres de nous créer nous-mêmes.
L’homme a dans sa nature les dons de parole, de liberté, d’individualité, de créativité et d’amour. Ce qui fait de toi, homme, autre chose qu’un animal pensant. Rien d’autre ne t’est demandé que de réveiller la bonté en toi-même et d’encourager les autres à faire pareil. La Révélation d’Arès appelle cela pénitence et moisson de pénitents.
Si de génération en génération, de proche en proche, un petit reste d’hommes et de femmes s’encouragent et se changent en bien, ils feront évoluer la vie sociale. Un jour il n’y aura plus de pouvoirs, plus de dominateurs. Les maladies et la mort elles-mêmes disparaîtront. L’homme est le créateur du monde.
L’homme est libre de créer le mal ou le bien. L’Histoire est à notre image. Homme, deviens bon, tout simplement pour appeler les autres à le faire aussi et le monde changera.
Informez-vous sur La Révélation d'Arès, un Message mobilisateur.
Ce sont des événements surnaturels ayant eu lieu à Arès (petite ville de Gironde Maritime) en 1974 et 1977.
Le prophète Jésus parle à Michel Potay, lui rappelle l’évangile chrétien qui n’est pas accompli.
Quatre ans plus tard, le Créateur de l’univers se manifeste sous forme d’un bâton de lumière et appelle l’homme à retrouver sa vraie nature, à continuer le projet de aa Création, à évoluer vers le Bien, à faire ré-exister le jardin d’Éden sur terre. Cela ne tient qu’à notre volonté.
Si à l’histoire du Mal ne succède pas l’histoire du Bien, de terribles épreuves attendent l’humanité.
Venez en toute sérénité rencontrer des Pèlerins d’Ares, simples hommes et femmes, issus de toutes origines de foi ou d'athéisme, devenus croyants.
Stéphanie M. d'Ile de France


13fév13  140C44  
En mission, puisqu'on parle de La Révélation d'Ares, on parle de pénitence en précisant, eh oui ! qu'il ne s'agit pas de la pénitence prêtée au langage courant, pas la pénitence du pêcheur qui s'assied dans la poussière, qui se couvre d'un sac (Rév d’Arès 30/11-12), mais celle du pécheur qui cesse de péché (30 /13) pour devenir le frère.
Ce qui finalement porte à penser que le pénitent modèle courant est appelé au combat (Rév d'Arès x/14) et non appelé à organiser le mal, à le véhiculer et le diffuser, ne sachant pas quoi faire pour créer le bien. Tout ça stagne en fait. Le ménage intérieur pour faire de l'homme un homme de bien, de Vie, ne se fait pas.
Sur cette terre, paraît-il, on ne peut pas changer ! Vous êtes mauvais, alors on met des lois (Rév d'Arès 27/8), des règles, que vous devrez suivre car le bonheur est réputé impossible. À ceux qui aiment le plaisir et les possessions le tentateur dit; "Restez dans la vallée grasse, dans les aises de vos maisons !" (26/4-9).
Bref comment faire devant ce constat pour créer ce bonheur ?
Votre entrée en dit long sur la capacité donnée à l'homme, dont Dieu nous dit (Rév d'Arès 28/15-22) qu'il est heureux, qualifiant un seul et même type de croyant, celui ou celle qui reste indéfectiblement pénitent dans les dures circonstances dont parlent les béatitudes: le scandale, la pauvreté, la servitude, la faim et l’injustice, tout en gardant vertu, amour, paix, générosité dans le partage.
Cultiver le bonheur universel, quelle force !
Force d'âme du pénitent évidemment !
Henri S. de l'Yonne


14fév13  140C45
Le bonheur, c'est prendre conscience que nous sommes bien plus qu'un animal et que chacun de nous peut être fait un Dieu (Rév Arès 2/13-14) comme Jésus et d'autres. [...]
Je me souviens au tout début de mon arrivée dans l'assemblée avoir vécu des moments de bonheur, ainsi que d'autres.
Nous étions plusieurs frères en voiture en direction de Marseille pour une mission. Nous nous sommes arrêtés la nuit non loin d'un champ au bord de la route.J'avais appris la prière Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4] par coeur et là au millieu de la nature j'ai élevé mes mains vers le Ciel et récité Père de l'Univers. Une énergie circulait en moi, une force intense dans mes mains, je ne saurai l'expliquer, moment de bonheur.
Des moments de bonheur aussi lorsque l'on pardonne. Je l'ai vécu avec vous Frère Michel. Nous avions fait une mission à Marseille et vous étiez venu nous voir à Paris. Vous nous aviez proposé deux épreuves: Rencontrer la personne qui nous paraissait la plus abjecte et celle qui nous paraissai la plus éminente. Ayant une prise de conscience et de profond regrets, j'ai spontanément fait un témoignage, j'ai fait parler mon cœur. Lorsque j'étais à Marseille à cette mission, j'ai croisé un homme allongé sur le sol, sale, mais sale ! Ses ongles étaient noirs, cela m'inspirait l'abjection. Pour me déculpabiliser j'ai pris des pièces et [les ai] pour ainsi dire jetées. Lorsque, je vous racontai cela, j'ai senti, un force m'envellopper, j'étais comme dans un cocon, j'ai senti un amour, un bonheur indescriptible.
Mikal a le Blanc; voilà le retour! (Rév d'Arès xLv/25).
Didier.Br d'Ile de France


14fév13  140C46  
J’espère que le problème de santé que vous avez eu dans le Sud est maintenant résolu et que le retour sur Bordeaux ne sera pas trop difficile pour vous frère Michel et pour sœur Christiane.
Je comprends pour l’avoir vécu ce qu’écrit Jean-Adrien F. (140C39).
Quand j’allais à la messe — avant de connaître La Révélation d’Arès j’étais engagée dans l’église catholique — vers la fin de la cérémonie, avant la communion je crois, le prêtre se retournait vers les fidèles en leur disant: “La paix du Christ ! Donnez-vous un geste de paix !”. Et moi, je me disais avec souffrance: "Si seulement je pouvais avoir la paix en moi”, parce que je n’étais pas bien à l’intérieur de moi-même.
Ce vide, cette angoisse dont parle Jean-Adrien, je les ai connus, mais je peux attester et je pense que tous mes sœurs et frères pénitents peuvent attester que ce que vous dites à Julien du Venaissin en réponse à son commentaire 120C65 est vrai. Je fais un copier/coller d’un passage de votre réponse où les pénitents peuvent se reconnaître.
Même si j’ai encore des moments pas faciles, quelque chose de solide s’est installé au fond de moi.

“120C65 [....] Autrement dit, il vous faut avoir la foi, pas seulement la foi en La Révélation d'Arès, qui n'est que foi dans des mots et des idées, mais la foi dans leur accomplissement, donc la foi en votre pénitence.
"Mais très vite vous allez découvrir quelque chose de très important, une facette de la vie que vous ne connaissiez pas. Vous allez très vite découvrir que la pénitence concentre tous les beaux fruits de la vie, de la vie ici-bas déjà, et vous aurez une idée de la Vie à venir. Restons-en ici aux beaux fruits de la vie ici-bas que vous allez découvrir:
"La liberté d'abord, parce qu'en ne répondant pas au méchant par une méchanceté, au menteur par un mensonge, au perfide par une perfidie, à l'emporté par un emportement, au partisan par une partisanerie, etc., vous allez découvrir que vous vous libérez de ce méchant, de ce menteur, de ce perfide, de cet emporté, de ce partisan, que vous ne faisiez que suivre comme un toutou en lui répondant du tac au tac. Vous allez sentir votre supériorité sur ce monde asservi à ses mauvaises habitudes, ses préjugés, qui voilent son intelligence.
"La pénitence, c'est la vie moins les nerfs affûtés par la dureté de cette société, la vie moins la méchanceté, moins la perfidie, moins la partisanerie, moins la moquerie, etc., qui sont des réflexes imprimés dans nos nerfs par la culture ambiante.
"La paix qui peu à peu va s'installer en vous est un repli dans la Beauté (Rév d'Arès 12/3) que vous ne soupçonniez pas au fond de vous, votre réponse à la laideur du réel en même temps que votre retour à l'image du Créateur Beau et Bon.
"Alors, au fur et à mesure que votre âme se développera vous sentirez s'éloigner de vous les vieilles peurs, la peur de déplaire en premier, la timidité qui est le plus fréquent agent de votre accord avec le mal. Vous verrez les hommes autrement, des êtres auxquels vous n'aurez plus l'obsession de ressembler et de plaire, une foule dans laquelle vous ne voudrez plus vous fondre, vous découvrirez que la paix et le bonheur ne sont pas dans la fusion avec le mal, mais dans votre impavidité pleine de bonté face au mal dont vous aurez enfin conscience... et conscience sans peur.[....]”

Quand vous écrivez frère Michel: “Nous sommes heureux dans la pénitence et par là nous sommes déjà ailleurs”. C’est vrai.
La pénitence, c’est la perle de l’évangile (Mathieu 13/44-46) que nous chérissons.
Je sais ce qu’était ma vie avant La Révélation d’Arès, je sais ce qu’elle est maintenant et même si l’inquiétude, le souci sont encore présents et le seront encore longtemps je sais que le bonheur est dans la direction qu’est la Parole accomplie, c’est-à-dire dans la pénitence.
Je vous souhaite, mon frère Jean-Adrien, d’en faire l’expérience.
Madeleine de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous avez tellement raison d'encourager Jean-Adrien (140C39) à faire l'expérience de la pénitence que vous faites, que je fais, que chacun de nous fait, qui nous permet de ressentir, par à-coups, cette caresse du Vent de Bonheur descendu des Hauteurs Saintes par anticipations brèves.
C'est ici que je peux vous appuyer et dire à Jean-Adrien: Vous avez trop "d'angoisse et d'ennuis", parce que vous ne faites pas assez confiance au génie humain. La pénitence est un moment de génie, mais de génie permis à tout le monde.
Le génie n'est jamais que momentané, de toute façon. Même Jean-Sébastien Bach ou Blaise Pascal ou Beethoven n'avaient du génie que l'un devant son clavecin, l'autre devant ses plume et papier, l'autre devant son piano et encore ! sûrement pas toujours, sûrement pas à jet continu, et quand il allait pisser ou descendait acheter son pain et discutait sur le trottoir avec sa concierge, il n'en avait pas. Le génie vivant n'a jamais le beau décor dont on pare l'être génial après sa mort.
Le bonheur qu'un pénitent peut ressentir est comme le génie, seulement en ce monde l'instant de l'application brillante d'un accomplissement particulier.
Le pénitent trouve ses propres émotions pénitentes dans ses actes seulement, mais non dans ses intentions dont chacun sait que le monde est pavé comme l'enfer. Dans un moment de pénitence — d'amour, de pardon, d'effort pour se rendre libre de préjugés — le pénitent se vole, en somme, se vole à lui-même ce qui lui appartenait depuis toujours mais était enfermé dans son coffre intérieur le plus hermétique. Je pense au pénitent comme à un voleur, parce qu'il y a toujours comme une violence faite à soi...
Par chaque acte pénitent il libère un écho venu de ses profondeurs, qui était muet depuis des millénaires. Le pénitent est un transmetteur d'écho venu du fond du jardin d'Éden. Il ramène au monde, arraché petit bout par petit bout, petit son par petit son, un Fond disparu.qui, au bout du compte, sera le Fond des Fonds et alors, et alors seulement, ce sera le Bonheur absolu.
Nous n'avançons dans la pénitence, vers le bonheur donc, que par à-coups. De là les plages d'insatisfaction que vous ressentez, ma sœur Madeleine. De là aussi les caresses du Vent descendu des Hauteurs Saintes que vous ressentez aussi, qui ne descendent pas des voûtes des églises, des mosquées ou des synagogues.


14fév13  140C47
Je vous remercie d'avoir évoqué le mariage homosexuel [140C14 et 140C37].
"Le mariage pour tous" des socialistes en fait [mots manquants,] leur formulation mariage pour tous finalement est juste et dit bien ce qu'elle veut dire car tout cela est fait au nom de L' égalité... Mais l'égalité et la légalité ne sont pas le bonheur.
"Liberté, Égalité, Fraternité" n'est pas la devise des Pélerins d'Arès. En tout cas, elle a cessé d'être la mienne.
Je suis d'accord avec vous (12fév13 140C37). Je reste pour ma part comme vous totalement opposé au mariage entre homosexuels, enfants ou pas ! Les homosexuels ne veulent pas tant que cela se marier. Ils veulent avoir le droit de le faire et par cela même que leur "sexe" soit reconnu officiellement. Or il n'y a pas de troisiéme sexe !
Il n'y a pas de troisiéme sexe. Dieu a crée les hommes et les femmes, Adam et Ève. Il n'a pas crée de troisiéme sexe ! S'Il avait voulu il aurait crée un troisiéme sexe, un quatriéme, un cinquiéme, etc.
Le troisiéme sexe n'est pas dans le projet divin et nous du petit reste (je pense que j'en fait partie, même si vous le contestez) nous ne devons faire que ce qui est dans le plan divin.
En ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, le gouvernement Hollande a enclenché la machine infernale de l'adoption (déjà possible dans le droit actuel), de la PMA (Procréation médicale assistée) et de la GPA (Gestation pour autrui) de qui conduira inévitablement aux méthodes "non conventionnelles" pour fabriquer des enfants.
Il faut de toutes ses forces s'opposer à cette machine infernale.
De plus — et on n'en a pas parlé — dans l'homosexualité il y a, j'en suis sûr, une part de pédophilie.
Yve d'Île de France


Réponse :
Le petit reste est constitué de ceux et celles rassemblés autour de moi pour m'écouter, me suivre, accomplir en tous points la Parole que le Père m'a livrée (Rév d'Arès 24/1) de la façon que je leur enseigne et demande.
Ce n'est pas votre cas. Vous vous dispensez de suivre certaines recommandations de La Révélation d'Arès, de suivre mes recommandations prophétiques. Vous croyez dans La Révélation d'Arès, mais vous le faites en esprit indépendant, qui a ses idées propres sur plusieurs points. Je respecte cela. Mais vous n'êtes pas un membre de ce que j'appelle petit reste.
Le seul fait que vous considériez que je me trompe en disant cela montre que vous n'en êtes pas.
Ceci dit, vous êtes un homme plein de foi et de qualités et, si vous êtes un grand pénitent, vous serez sûrement plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur.
Concernant la pédophilie, dont vous êtes "sûr" qu'elle est "une part" de 'homosexualité, je ne suis pas sûr pour ma part qu'il y ait plus de pédophiles chez les homosexuels que chez les hétérosexuels.


14fév13  140C48
[A] Si le bonheur absolu est le bonheur à l’image et ressemblance du Bonheur de Dieu, alors la pénitence est la seule voie sûre vers le bonheur en reconstruisant en nous l’Image et Ressemblance génésiaque (Genèse 1/26-27).
Nous avons perdu le bonheur en nous coupant de Dieu, en nous coupant de nos frères humains et de toute la Création. Aucun être séparé, replié sur lui, coupé du destin collectif, ne peut être pleinement heureux.
Notre civilisation nous démontre clairement que plus nous nous isolons les uns des autres, plus nous nous enfermons dans l’individualisme et l’égoïsme, plus nous remplaçons nos liens humains par des administrations, des règlements, des services commerciaux ou étatiques et plus nous nous enfonçons dans le malheur.
Dieu est heureux lorsqu’Il crée, lorsqu’Il se communique, lorsqu’Il se donne.
Nous ne retrouverons le bonheur qu’en faisant comme notre Père.
[B] En lisant votre entrée sur le bonheur, je me suis posé la question: Le Père de l’univers est-Il heureux aujourd’hui ? A-t-Il, lui aussi, perdu en grande partie son Bonheur avec la chute d’Adam, c'est-à-dire la perte de la Vie spirituelle chez l'homme, ne pouvant plus rendre visite à son fils dans la douceur du soir édénique (Genèse 3/8) ?
La femme toujours grosse de tristesse et qui se lamente comme une femme en travail  (Rèv. d’Arès 33/13-19) est-elle une image que le Père aimant utilise pour nous faire ressentir Sa propre Souffrance ?
Si oui, alors, il s’agit bien de reconquérir notre bonheur humain, mais aussi de permettre à notre Père de retrouver Lui aussi un Bonheur plein et entier…
Les enjeux de la Moisson m’apparaissent de plus en plus immenses et moi, par contraste, de plus en plus dérisoire et insignifiant..
Et pourtant, je comprends bien que c'est avec des insignifiants comme moi que le monde changera (Rèv. d’Arès28/7).
Il n'y a pas le choix. Alors confiance !
Thierry de la Drôme des collines.


Réponse :
Les questions légitimes que vous vous posez dans la partie de votre commentaires que j'ai marquée [B] annulent pour ainsi dire la partie de votre commentaire que j'ai marquée [A].
J'oublie donc [A] pour dire deux mots de [B].
Vous avez bien fait de citer à l'appui de vos doutes sur le Bonheur de Dieu— doutes qu'on ne peut que partager — ce qu'Il dit Lui-même quand, dans La Révélation d'Arès, il s'habille d'une maternité douloureuse (Rév d'Arès 33/13-19). Je sais combien est déroutante cette représentation femelle de sa personne, mais quand il s'adresse à l'homme dans une langue d'homme, il n'a pas d'autre moyen d'effacer la représentation mâle que la culture et la langue humaines font de Lui Qui en réalité n'est ni mâle ni femelle. Je pense que notre langue évoluera pour donner aux pronoms et genres attribués à Dieu seul une forme qui Lui sera réservée.
J'avais, il y a une vingtaine d'années, proposé Al pour remplacer Il (le Père) ou Elle (la Mère) et la désinence l (petit L) pour les adjectifs à lui attachés. Al est trop aimentel, subimel, absolul (pour Il est trop aimant, sublime, absolu). Ainsi ni il ni elle, mais cela faisait bizarre, ceux à qui j'en parlais souriaient narquoisement et j'ai pensé que cela demanderait du temps. Rien ne presse.
Pour l'heure Dieu Lui-même use de nos faiblesses de langage, tantôt parlant de Lui-même en Père, tantôt en Mère.
Dans la phase Père, à côté de la phase Mère que vous citez, on peut aussi relever comme témoignage de la Souffrance du Père devant la perte de ses enfants (Rév d'Arès 13/5) certains passages tragiques de sa Parole comme: Pourquoi Mes Plaies restent-elles ouvertes ? Pourquoi refuse-t-on qu'elles guérissent ? Sont-elles à peine fermées survient un temps d'abomination à son combre... (Rév d'Arès 30/4).
Tout se passe comme si le Créateur s'était autoconditionné à sa propre Création de sorte qu'il ne trouve la Paix et le Bonheur que quand le fleuron de sa Création: l'homme, trouve lui-même paix et bonheur.
Effet miroir entre le Créateur et son Image et Ressemblance.


14fév13  140C49  
Cette entrée sur le bonheur est pour moi un vrai trésor.
Elle me fait découvrir l'exigence de la Parole délivrée à vous, frère Michel, par le Père à Arès et l'unité des deux  messages.
"Prononcer la Parole" ne suffit pas[, il faut aussi L'accomplir]. Le plus souvent, les religions s'arrêtent là ,c'est ce qu'elles appellent prier.
On ne peut pas trouver le bonheur en lisant La Révélation d'Arès.
C'est lorsqu'on a refermé Le Livre et qu'on est plongé dans la vie quotidienne, qui est toujours une vie de rencontres avec les autres (à la maison,au travail,dans la rue, partout) qu'on est confronté à la suite:"pour l'accomplir".
C'est dans ce champ de l'autre, qui est parfois un vrai champ de bataille, que vient ou ne vient pas l'accomplissement de la Parole. C'est là que tout change ou que rien ne change. C'est là qu'on ressent ou qu'on ne ressent pas "la caresse du Vent du Bonheur".
J'en ai aujourd'hui une conscience claire, mais cela n'a pas toujours été ainsi.
J'ai enfin compris que le péché est la chose la plus commune qui soit, nous baignons dedans.
C'est le résultat d'automatismes, de réflexes, de conditionnements, de préjugés…
Pour se recréer avec Dieu, il faut renoncer à sa culture, à son éducation, à ses traditions, à ses habitudes.
C'est bien ce que vous avez fait, frère Michel, et que vous continuez de faire chaque jour. C'est ce que font des inconnus, c'est ce qu'ont fait avant vous les prophètes et c'est ce qu'il nous faut faire, chacun là où nous sommes et si possible dès aujourd'hui.
Jean-Adrien du commentaire 140C39, ne vous découragez pas ! Vous découvrirez que le bonheur n'est pas qu'un mot et qu'il est au bout de la pénitence.
Merci, frère Michel, de nous accompagner dans ce travail  chaque jour et d'aider chacun de nous à voir plus clair !
M. B. des Antilles


19fév13  140C50  
Vos activités vous ont probablement tenu loin de l'animation de votre blog. (dernier message ce matin était du 14 février).
Vous devez avoir une grande liste de commentaire en attente. Mon commentaire rappelle des éléments simples (pas de grandes révolutions) mais qui m'ont permis d'assoir ma position.
Quel grand sujet que celui du Bonheur ou du retour au Bonheur, retour à l'Image et Ressemblance et éradication du mal.
Le retour au Bonheur passe par la reconstruction des 5 dons divins : Amour, Créativité, Individualité, Parole et Liberté.
Parler des 5 dons est assez simple et même dans le monde professionnel. Ils ont un écho très souvent favorable. Je les présente de la manière suivante : "Si l'on veut comprendre l'homme, travailler avec lui, il faut chercher ce qui fait sa particularité. Alors, il y a cinq qualités que l'on retrouve dans toutes les cultures et dans tous les âges." Je n'hésite donc plus à en parler à celui ou celle que je sens à l'écoute.
Le chemin de retour au bonheur, c'est la pénitence.
Pour aborder la pénitence, je parlais de la nécessité de faire le bien. Mais il y a quelques mois, j'ai trouvé un lien simple avec les 5 dons. Le voici :
Pour revenir aux 5 qualités de l'homme, il nous faut travailler sur nos principales lacunes. L'analyse de l'homme et du monde montre que, pour retrouver nos 5 qualités, nous devons commencer par être particulièrement vigilant à aimer, pardonner, faire la paix, retrouver la liberté et l'intelligence du cœur.
J'imagine, Frère Michel, que vous avez du faire cette analyse des hommes et du monde, à la Lumière de La Révélation d'Arès pour synthétiser la pénitence.
Si ce n'est pas le cas, merci de m'éclairer je changerai mon explication.
Notre efficacité à cheminer vers le Bonheur me semble dépendre de nos efforts à nous reconstruire bons et de la bonté des personnes que l'on côtoie — un effet de groupe.
Construire l'assemblée nous permet(tra) d'être plus forts contre le monde — l'abomination qui les tire vers l'abime comme une pierre aux pieds (Rév d'Arès 36/17) — pour faire Sa Volonté : dire Sa Parole, récuser le mal, témoigner du Bonheur possible.
Ma capacité à m'imprégner du Bonheur me semble très faible.
J'évoquerais plutôt la joie d'avoir été là où j'étais pour avoir permis de faire germer quelque chose d'utile (prise de conscience, paix, amour, consolation…)
Comme nous réfléchissons au Bonheur, je me suis arrêté  sur le verset (Rév d'Arès 33/22) :  ...pour qu'ils (les époux) soient sur leur lit comme les remous de Betzetha.  Pour retrouver les explications de Betzetha. Je me suis replongé dans l'évangile de Jean (que je ne lisais plus), début du chapitre 5. La piscine de Betzetha avait, de temps de temps, des remous miraculeux: le premier malade à se jeter dans ses remous pouvait être guéri. Quelles qualités fallait-il à ces malades pour guérir ? Ma réponse: de la patience (beaucoup d'attente pour se jeter dans l'eau le moment venu) et de la spontanéité (pour être le premier dans les remous). Il y a peut-être là quelques pistes pour se préparer au Bonheur ?
Je médite cela encore quelques temps.
Je complète mon commentaire par les extraits des quatre versets de La Révélation d'Arès qui utilisent le mot bonheur et un bref écho des réflexions qu'ils me procurent.
[9/7] Que les joies que J'ai réservées aux époux consacrés demeurent secrètes en eux, que leurs cris de bonheur ne percent pas les murs !  Ceci évoque des joies qui nous approchent du sentiment de bonheur et aussi la pudeur à ne pas exposer nos grandes joies (qui peuvent générées l'envie puis le désordre).
[36/23] Crie partout : « Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité. Verset plusieurs fois évoqué dans cette entrée. Rien d'autre à ajouter.
[37/9] ... Mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine,… J'en ferai une constellation éclatante. Nous pourrons penser que nous sommes "arrivés", alors qu'il reste encore du chemin à faire. Il faut aller jusqu'au bout.
[XXVI/12] Bonheur (pour) l'homme (qui) griffe la boue, (qui) mange le ver. L'homme ne comprend plus ce qu'est le Bonheur. Il est important de lui témoigner de que veut dire être heureux.
Sur le chemin du Bonheur, j'avais longtemps rêvé d'avoir des bottes de sept lieues (pour faire des bonds de géants), mais ma progression ne se fait que par petits pas. Comme on dit en Sarthe: "On n'est pas encore rendu !"
Bruno de la Sarthe


Réponse :
Vous avez très bien vu la raison du silence de mon blog depuis le 14 février: Mon voyage de retour de la Méditerranée à Bordeaux et le travail énorme qui m'attendait à mon bureau, particulièrement le courrier, avant de repartir hier 18 février pour Paris où, cette présente semaine, je coordonne une mission de jeunes. Je repars pour Bordeaux dimanche prochain, ayant des examens médicaux pour évaluer ma résistance au stress cardiaque (souffle au cœur récemment détecté, une valve qui ne fonctionne plus très bien... La mécanique a besoin d'une révision).
Votre commentaire sur le bonheur me parait très bien.
Oui, la voie du salut,donc du bonheur est la pénitence.
C'est un bon thème de mission.
Je vais, dans les jours qui viennent, publier quelques commentaires en attente pour ce blog


23fév13  140C51
Je médite sur le fait suivant:  La recherche du plaisir n'est-elle pas un piège pour retrouver le vrai bonheur ?
L'esprit de l'homme étant devenu comme un âne assoiffé qui boit la fange dans le creux des mares, il boit n'importe quoi qui apaise sa soif (de plaisirs) un instant, dit Dieu dans La Révélation d'Arès (30/2).
Voulant être heureux, les hommes recherchent la plupart du temps les plaisirs, une bonne table, une belle femme, une belle voiture, de l’argent, de beaux vêtements, la richesse, la gloire, etc….
Les petits bonheurs terrestres sont légitimes puisque le Père nous les donne, mais ne rechercher que cela éloigne l’homme de l’essentiel .
La Révélation d’Arès dans la Veillée 7 nous enseigne la mesure dans l’ascension vers les Hauteurs.
Dieu nous conseille d'éviter les escalades éprouvantes et les sentiers bordées d'auberges. Il nous recommande les sentiers du milieu. Il nous laisse apprécier les joies et les petits bonheurs de la vie, [ne nous demande pas de nous] en priver systématiquement comme certains qui pensent qu'en se privant des joies terrestres ils vont se rapprocher de Dieu.
Quand on ressent de l'amour on éprouve un sentiment de plénitude intérieure.
Le vrai bonheur c'est pour moi vivre l'Amour du Père en soi en permanence. Mais nous ne le ressentons plus qu’exceptionnellement, car nous nous sommes éloignés de la Source, par le péché (cause du mal) qui nous sépare de notre nature spirituelle donc du Père.
Quand les hommes retrouveront-ils la Source enfouie (Rév d’Arès 24/4).
Peut-on être heureux si les autres sont malheureux, je dirais oui et non.
Oui, parce que nous pouvons avoir en nous la paix et la confiance dans le Père et ressentir parfois Son Amour immense et vivre donc des moments de vrai bonheur.
Non, parce que nous sommes encore sous l'emprise du mal d'une part et que, d'autre part, le fait d’aimer notre prochain nous fait ressentir sa détresse, sa souffrance et ainsi nous ne pouvons être pleinement et continuellement heureux. Le Père Lui-même dit qu'Il souffre de l'éloignement de son enfant spirituel, l'homme: Ta peine ne pourra pas égaler La Mienne devant la perte de Mes Enfants. Révélation d’Arès (Rév d'Arès 13/5).
Quand les hommes entreront-ils en pénitence pour que Mes Plaies guérissent (Veillée 30)?
Mais peut-être que la Souffrance du Père est d'une nature différente de la nôtre ?
Je pense qu'il est fondamental d'avoir pour but le vrai Bonheur et d'être certain qu'il existe, car nous résisterons mieux aux tentations qui peuvent nous en éloigner. Pour moi la foi c'est aussi cette certitude que le vrai bonheur existe et qu'il nous est accessible pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n'est pas plus lourde que le soucis de l'usurier et qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d’Arès 28/25).
Dans la pénitence même si elle est joie et fête, il y a une notion d’effort malgré tout qui n’échappe pas à l’homme que l'on moissonne et c'est peut-être aussi une des raisons de nous éviter, car la plupart des gens recherchent la facilité, le bonheur sans efforts.
La pénitence reste un combat et le pénitent un héros. Cette dimension me parait importante à rappeler car le bonheur se gagne par la lutte. Lutte contre le péché. Mais si on est convaincu que cette lutte mène au vrai bonheur, alors nous reprenons courage et faisons l’ascension de la Montagne Sainte dans la joie, la fête et l'espérance à côté de nos frères.
En m'observant finalement je constate que ce qui m’affaiblit c'est de penser plus à rechercher les petits plaisirs de la vie que de faire les efforts pour obtenir le Bonheur ultime.
Entrer en pénitence et aller à la moisson demandent certes des efforts, mais ces efforts finissent par devenir légers, car nous ressentons les prémices du vrai bonheur, ce Vent du Père Qui nous soulève (Rév d’Arès xLv/23)
La pénitence et la moisson... les essayer c'est les adopter !
Denis K. de Bretagne Sud.


23fév13  140C52
Pour moi, le bonheur est lié à la liberté.
La liberté de ressentir en toutes choses l'Amour infini du Créateur qui parcourt la Création.
Voir en tout être, toute entité vivante, jusqu'à la moindre vibration perceptible par nos sens, la potentialité de la manifestation de cet Amour, voilà le bonheur.
Le bonheur, c'est l'illumination consciente de l'Amour avec un grand A ,qui ne s'enferme pas dans des mots, ni des concepts d'un tel ou d'un autre.
La pénitence et la transcendance réveillent les potentialités de cette manifestation, pas seulement au travers de nos échanges entre semblables, malheureusement souvent empreintes de mesquinerie, mais en toutes choses, en toutes nos relations avec ce qui nous entoure, règne animal, végétal et autres y compris..
Le bonheur n'attache pas l'âme, encore moins celle d'un autre, il la libère au contraire, sinon ce n'est qu'une vue de l'ego, pas forçément fausse, mais limitée.
On peut partager la conception du bonheur entre des êtres, mais pas le bonheur lui-même, juste la conception...
Olivier G


23fév13  140C53  
Votre blog est en panne. Que se passe-t-il?
Je suis votre blog et, je l'avoue, je ne suis pas toujours d'accord avec vous, mais le voilà tout d'un coup arrêté et il me manque. Je me rends compte que vous êtes un homme tellement vivant qu'on ne peut pas se passer de votre vie.
Oui, vous nous donnez la vie... même dans la contradiction.
Pour ça, le bonheur est un bon sujet. Je ne le vois pas du tout comme vous, mais je me dis que si je livre ici ma penée, vous ne me répondrez pas. Pas pour le moment tout du moins.
Claudius


Réponse :
C'est vrai, je suis cette semaine coordinateur d'une mission de jeunes à Paris et j'ai peu de temps pour travailler sur mon ordinateur portable. Ma mission auprès de ces jeunes est double: les former au sens profond de La Révélation d'Arès et les former à la mission. Les journées sont actives et riches. Nous ne voyons pas le temps passer.
Chaque soir nous avons du public à 19 heures. Formidable !
Nous étions au lit tardivement hier soir et il fallait être debout ce matin tôt pour une nouvelle journée d'activité.
Il fait très froid, mais les cœurs sont bouillants de foi.
J'espère que la semaine prochaine à Bordeaux je serai en mesure de poster quelques commentaires.
Merci à tous les commentateurs, merci à eux d'être patients.

La mission que je coordonne à Paris
combinée avec une panne de mon serveur
du 20 à aujourd'hui 23 février expliquent mon silence.

Je m'efforcerai de publier un certain nombre de commentaires à partir du 25 ou 26 février après mon retour à Bordeaux.


25fév13  140C54
Dans la veillée 2 de la Révélation d'Arès les versets 16 à 18, nous montrent à contrario le rôle prépondérant de l'apostolat pour l'avenir heureux, proche et lointain, de l'humanité.
Quand à vos suite et exemple, Frère Michel, nous montons sur le Parvis de Celui qui a parlé par les prophètes, quand nous refusons d'être craintifs et de taire ce qui déplaît au monde (Rév d'Arès 2/17-18), nous travaillons pour que le bonheur (re)vienne sur nous et sur le monde.
Je ne vais pas à la moisson avec plaisir, n'étant pas éloquente -vous l'aurez remarqué — il me faut sans cesse retirer la croûte de ma lèvre (Rév.d'Arès xxii/19), mais j'y ressens quelque chose de ce bonheur-là, puisque je viens pour y appeler mes frères humains contemporains.
Et je suis là, dans la rue, même si mon corps et mon esprit voudraient parfois être ailleurs, je suis là, de tout cœur avec mes frères et sœurs moissonneurs, pour l'avenir.
Ce n'est ni courageux ni prétentieux à mes yeux, c'est juste parce que la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) pour le Bonheur avec un grand B.
Thérèse C. d'Aquitaine


25fév13  140C55
S'il y a bien un but que cherche tout homme... enfin je crois... et peut-être même tout ce qui vit, c'est le Bonheur.
Je m'imagine le Bonheur vu de façon exponentielle.
D'abord la pierre, la pauvre — rions un peu — enfermée dans sa carcasse, [elle n'a] ni air, ni lumière, ni eau, ni nourriture, elle aimerait se dégourdir les jambes, alors elle crie à l'homme qui passe: "C'est moi la pierre. Prends-moi et jette-moi loin, dans l'eau, sur un mur — ce serait chouette —, n'importe où, ce serait ça son bonheur.
Puis la plante, elle ne bouge pas beaucoup, mais quand même un peu, son bonheur à elle, c'est sentir l'eau dans ses racines, le soleil sur ses feuilles, elle rêve d'un jour où elle pourrait gambader dans les prés.
Puis l'animal, son bonheur à lui c'est de manger, de s'abriter, de dormir, de copuler, de jouer. Tiens ! il y a de la ressemblance avec nous les hommes. Pas étonnant qu'on se prenne à notre époque de rationalisme à outrance pour des animaux comme ceux qui font cui-cui ou oua-oua, mais juste plus évolués, plus perfectionnés. À cet animal perfectionné ajoutons la cérébralité, son idéal de bonheur à lui, en gros c'est d'accéder le plus possible aux plaisirs de la chair et de l'esprit. Cet idéal de bonheur risque fort de régresser d'ailleurs avec le temps.
Il y a déjà sur cette terre une grande partie des hommes dont le bonheur serait simplement de manger, d'avoir un toit décent, ou que la guerre qu'ils vivent s'arrête.
Et voila que le Père vient Lui-Même vous rappeler, Frère Michel, pour que vous nous le rappeliez, qu'Il a un beau jour transplanté dans l'homme, alors animal pensant matériellement parlant, Son propre Psychisme Libre, pour qu'à sa chair et à son esprit l'homme puisse, par la pénitence et la moisson de pénitents, ajouter son âme. Cela lui demande des efforts, mais par cette peine (Rév d’Arès 28/25; 31/7; 37/9) il goûte déjà en ce monde la joie et la fête (Rév d’Arès 30/11) des prémisses du Bonheur que le Père l'invite à partager.
Frère Michel, dans votre réponse au commentaire 140C34 vous expliquez comment il faut comprendre le verset 31/4 de La Révélation d'Arès: ...et les pénitents reviendront-ils à ceux qui les perdaient ?
Comme l'évocation d'un échec possible de la phase pénitente avant son accomplissement total, autrement dit on reste dans la menaçante perspective du péché des péchés.
On trouve une menaçante perspective similaire à la fin de la veillée 22 où il est conseillé aux pénitents de ne pas baisser leur garde avant la disparition totale de la Bête.
Est-ce qu'on peut voir le verset 31/4 de la façon suivante également ?
et les pénitents reviendront-ils à ceux qui les perdaient dans le sens de: pour les détourner de l'erreur (Rév d’Arès 27/3) ou pour les combattre (x/19).
Je m'explique: Est-ce que les pénitents auront acquis assez de force pour revenir aider les égarés à s'en sortir et pour combattre ceux qui égarent le peuple.
Je pense aux passages suivant :
(xix/20) : (Même) le cru(el) pose sa tête entre tes seins (comme sur ceux de) la mère.
et (xxviii/12) : le noir tourne pour la Lumière; il sème le sel (pour voir) clair.
Xavier de Région PACA


Réponse
Limitez-vous au sens que je donne dans ma réponse 140C34.
Merci pour ce commentaire, mon frère Xavier.


25fév13  140C56
Bonne année à vous, frère Michel, ainsi qu’à votre famille, à tous les lecteurs actuels du blog et ceux qui viendront dans le futur et ceux qui ne le liront jamais.
La création du bonheur durable nécessite beaucoup d’ardeur et de patience.
Étant à la mission je dis parfois: "Il faut recréer son âme (17/7) en devenant bon, car l’image et ressemblance de Dieu est dans l’âme de l’homme."
Mais depuis quelques jours, je n’en suis plus si sûr.
L’âme est-elle le siège de l’image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/27) à l’intérieur de l’homme, ou est-elle plutôt le levier qui, accompagnant la pénitence (Rév d'Arès 27/7), permet une prise de conscience puis une métabolisation dans sa chair de cette Image et ressemblance dégagée du sable du péché, cette Vie (24/3)?
Par ailleurs, je me rends bien compte que ma mission que je tente d’assurer quotidiennement au coin d’une rue, pour prolonger cette spirale d’amour, est le point de départ de la restauration de la roche étincelante (Rév d'Arès 10/2), mais c’est insuffisant.
Dans le texte “Amour” que vous avez écrit dans "Le Pèlerin d'Arès 1993-1996", texte d’une puissance, d’une beauté et d’un dynamisme exceptionnels, vous dites (p.492) qu'il faut développer une action marquée par l’amour universel, créatif, constructif. Dans "Beauté" vous parliez aussi d’un grand projet pour sortir les gens de leur douve. À quoi pensiez vous?
Tobie de Suisse


Réponse :
Merci pour vos vœux de bonne année, qui viennent en février, mais on peut souhaiter santé, réussite et bonheur à n'importe qui n'importe quand. L'amour, dont votre commentaire parle, est identification à l'autre, qui devient la chair de votre chair. Sa souffrance est votre souffrance, sa joie votre joie. Dans l'amour évangélique ou amour du prochain l'aimant découvre que l'humanité est faite d'une seule matière de sang et d'esprit partagés et ainsi même si vous êtes personnellement sain de corps et d'esprit vous ressentez — parce que le pont permanent est établi avec l'autre = tous les autres — quelque chose de la douleur du cancéreux et de la folie du fou en vous. L'amour du prochain, c'est échange.
L'âme est le résultat de la pénitence quand celle-ci est bien menée. L'âme est donc création du Bien, puisque la pénitence consiste à acquérir le Bien et ce Bien ne peut naître sans que naisse l'amour du prochain.
Pourquoi si peu d'hommes s'interrogent-ils sur le fait que dans l'amour fut fondée, est fondée chaque jour, sera toujours fondée l'humanité ? Fondée par Dieu comme par l'homme, par le Créateur comme par son image et ressemblance. Hors de cet échange complet qu'est l'amour du prochain l'amour n'est que bribes d'amour: moments charitables, philosophiques voire esthétiques pour certains, joyeux ou tristes, religieux ou non, etc., mais moments. Or, l'amour doit devenir permanent comme la pénitence le doit. Tout cela va ensemble.
L'homme qui aime évangéliquement ne se donne pas une identité nouvelle, il retrouve au fond de lui son identité avec l'autre — c.-à--d. les autres — et avec Dieu. Alors le temps devient stable, les races et les âges disparaissent. Il n'y a pas autant d'histoires qu'il y a d'amours (amours romantiques, amitiés, amours parentaux et filiaux, etc.) comme dans la vie actuelle, il n'y a plus qu'une histoire qui nous relie aux sources, au Fond des Fonds.
Voilà pourquoi l'amour évangélique n'est plus d'actualité, sauf chez de rares humains, peu discernables dans la masse, mais il est d'avenir dans la masse si l'on veut éviter à la masse de disparaître dans le péché des péchés comme les dinosaures disparurent autrefois.


25fév13  140C57
Le frère, envoie-le dire Ce Que Je dis !  Le Bien retourne dans le frère (Rév. d’Arès xxxiii/10-11)
Ce verset nous envoie à la difficile et longue moisson des pénitents qui feront basculer le monde du mal vers le bien, vers le bonheur absolu, spirituel.
Pour ma part, je crois que c’est cette difficulté qui me fait goûter ou me donne un aperçu de ce bonheur encore trop imperceptible pour moi car cette difficulté je la ressens souvent jusqu’à ce que je rencontre des personnes ouvertes au dialogue et réceptives à mon verbe qui exprime notre kérygme.
J’éprouve alors une joie d’avoir pu échanger avec quelques personnes. Par exemple, les échanges sur le pardon sont pour moi les plus touchants, parfois très sensibles ; ils touchent aux profondeurs de l’être et à notre capacité d’ouverture au prochain.
Un Éric d’Île de France.


25fév13  140C58
Ma tante s’est mariée en 1946 ou 1947, alors que la France connaissait encore les cartes et tickets de rationnement et que bien des denrées restaient rares ou circulaient mal. Ma grand-mère, pour fêter le mariage de sa fille aînée, avait fait confectionner des gâteaux et du pain blanc (folie dispendieuse à l’époque). À la fin de la noce, beaucoup de gâteaux étaient restés, mais du pain blanc, plus une miette ! Les invités s’étaient littéralement jetés sur les belles tranches du pain blanc disparu pendant la guerre, un véritable "bonheur."
Dans ce monde, il y a des milliards de bonheurs possibles, des petits, des moyens, des grands aussi vite pris que perdus ou longuement construits et détruits d’un trait de temps. Des bonheurs brefs pour la plupart, coincés entre deux malheurs, deux ennuis ou deux frustrations. Ces bonheurs ordinaires, matériels et relationnels, sont le reflet de la conception du bonheur des hommes.
En ce qui concerne les goûts et les couleurs, il y a probablement autant de conceptions du bonheur que d’hommes, mais en fait, ces multiples conceptions se ramènent à une seule, la même pour tous: Le bonheur bute inévitablement sur le mal et la mort et l’on ne peut rien y changer.
Je n’ai pas cette conception-là du bonheur, parce que depuis que je suis Pèlerin d’Arès je sais que le bonheur total et éternel est possible. Il fut le cœur de la vie humaine au temps où "l’Esprit de Dieu dans la fraîcheur du soir (Genèse 3/8) migrait du fond de l’Univers comme un vol d’hirondelles dorées et parlait à toute la vie de la terre" (chapitre "La Pommeraie", Le Pèlerin d’Arès annuel 1989). Il disparut lentement avec l’extinction de la conscience spirituelle de l’humanité. Il reviendra si nous changeons en bien, si nous redevenons des hommes et des femmes construits de bonté, de grande bonté, ce qui suppose l’amour, l’intelligence et toutes les qualités connexes qui signent le règne de la Sainteté de Dieu sur la nature de l’homme, l’Image et Ressemblance, l’Oasis donnée une fois (Rév d’Arès 24/4).
Au regard de cette conception d’un bonheur absolu, lié à la relation fondamentale et vivante au Créateur, le bonheur sur terre n’existe pas : Après le mur la balène (Rév d’Arès xL/4).
Dans le monde, le bombardement du mal ne cesse pas. C’est sans doute pour cela que les religions et certaines philosophies conçoivent d’autres formes de bonheur qui contournent cet obstacle ou le nient, renvoyant le bonheur dans un ailleurs inconnaissable ou dans un "intérieur" difficilement connaissable et souvent problématique. Elles font un pas vers le bonheur spirituel, mais souvent ce bonheur n’est qu’une projection de la foi et l’on confond alors bonheur et réclusion, bonheur et espérance ou bonheur et amour fraternel, car l’amour de l’autre rend heureux, s’il trouve un minimum de réponse dans la manifestation, soit d’un amour réciproque, soit d’un bonheur réciproque.
Je n’ai pas non plus cette conception du bonheur, un bonheur mental, construit sur un objectif non matériel, mais un objectif qui ne peut que ressembler à celui ou celle qui le projette. C’est reculer pour mieux sauter. Si survient une épreuve, un doute ou une contradiction sévère, le bonheur projeté s’effondre.
Ces conceptions du bonheur, je les ai eues, comme tout le monde, mais je ne les ai plus. Ma conception du bonheur aujourd’hui est celle proposée par Dieu dans toute Sa Parole.
Celle donnée par la Bible :
On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute Ma Montagne Sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent (Isaïe 11/9)
Votre alliance avec la mort sera détruite, votre pacte avec le séjour des morts ne subsistera pas, (Isaïe 28:18).
Celle donnée par le Coran: Ceux qui craignent leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis. Ses portes s'ouvriront à leur arrivée ; ses gardiens leur diront: Paix sur vous ! Vous avez été bons. Entrez ici pour y demeurer immortels (Sourate XXXIX Az Zoumar, verset 73) ;
Celle donnée par La Révélation d’Arès :
Il n'y aura plus ni jour ni nuit,
mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 31/8)
La ronce laisse le(s) pique(s), le mort (re)vient, la mâchoire (se re)lâche, le sang (redevient) clair.
L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (le monde devient) le nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév d’Arès xix/21-22)…
(en-)Haut, (où) la Mer dissout l'or (et se) mange (comme) le pain tendre (Rév d’Arès xxx/12).
Mais si je peux concevoir ce bonheur sublime, perpétuel et sans limites, je ne peux le vivre. Je ne suis pas heureux de ce bonheur divin. Je suis, comme tous les hommes, heureux encore de bonheurs variables et passagers, d’instants éphémères d’un bonheur lilliputien, au regard du bonheur édénique qui puisait sa puissance et sa lumière à la Puissance et à la Lumière du Père qui nous enveloppait de Sa Présence.
Pourtant, je ne suis pas seulement comme ces hommes et ces femmes qui quêtent le bonheur comme ont va à la chasse, à la pêche ou à la cueillette et qui se réjouissent ou se lamentent, selon que le produit est satisfaisant ou non. Je sens au fond de moi que quelque chose de ce bonheur divin est déjà là, quelque chose qui se construit doucement au rythme de ma vie de croyant : l’âme que je bâtis à force de pénitence.
Je ne suis pas sûr d’avoir une âme, mais je fais tout mon possible dans ce sens : Je m’efforce de devenir un homme bon, un frère, un homme du temps qui vient (Rév d’Arès 30/13). Et en moi se construit une sorte de bonheur qui ne doit rien à ce que je peux tirer de ce monde ou à ce qu’il peut m’offrir, mais qui rayonne de cette mutation qui s’opère en moi quand j’entre en pénitence (Rév d’Arès 30/13) et que je moissonne. Une sorte de prémices des prémices de ce bonheur que je partagerai avec mes frères à bras et à cinelle (Rév d’Arès xLvi/1) et avec Dieu, devant Sa Face (Rév d’Arès vi/6), quand nous serons rentrés à la Maison.
Car le bonheur spirituel ne peut se concevoir et se vivre pour soi, il ne peut qu’être partagé par tous. Il suffit qu’un seul en soit exclu, et le bonheur total n’existe plus. Il est probable que le Bon ne soit pas heureux tout à fait malgré sa transfiguration, et il est possible que Dieu Lui-même ressente sur son Bonheur l’ombre projetée de notre déchéance et de notre malheur.
Je me suis souvent demandé pourquoi Dieu avait éprouvé le désir de donner à une de Ses Créatures la Vie spirituelle, une Vie qui lui permettrait de converser avec Lui, de partager avec Lui quelque chose de spécial. J’ai pensé à la Liberté, à l’Intelligence, à la Parole. Et m’est venu à l’esprit que ce devait être tout simplement le Bonheur.
Dieu, je le crois, vit un Bonheur, comme Lui, sans égal (Le Coran,; Sourate La religion pure 112 v.4) une félicité absolue et sans limites. Il est Bonheur. Et je crois que, simplement par Amour, Il a voulu qu’une créature connaisse ce bonheur ou quelque chose de ce bonheur et le vive avec Lui.
Quand je pense à la simplicité et à la beauté incommensurable de ce geste du Père trop aimant (Rév d’Arès 12/7), je suis heureux, heureux d’un début de bonheur qui me donne la joie de Le rejoindre et avec Lui toute l’humanité, un début de bonheur qui me met debout (Rév d’Arès 1/1) en route sur les Sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 36/19), en route vers le champ à moissonner (Rév d’Arès 13/7). Et je me dis qu’entre la gloire (Rév d’Arès 37/9) du bonheur éternel de l’Éden reconstruit et la modestie du bonheur éprouvé en ce début de reconstruction à laquelle nous œuvrons par la pénitence et la moisson, il n’y a qu’une différence : la dimension.
Mais la nature devrait être la même, puissamment existentielle dans une soumission libre et généreuse à Dieu. Le bonheur est lié à notre état: Redevenons divins et notre bonheur sera divin, traversés que nous serons par le Bonheur de Dieu.
Desiderius Faber


25fév13  140C59
La vie ne vaut pas la peine d'être vécue, si elle n'est pas heureuse, me suis-je toujours dit.
Un sujet aussi vaste qu'il est compliqué. Chacun le ressent ou l'imagine différemment selon sa culture.
Le bonheur est très souvent confondu avec les plaisirs et le confort qui restent très éphémères.
Aujourd'hui je suis heureux.
Heureux d'avoir une épouse qui m'aime au delà de mes espérances,
Heureux de consacrer ma vie à cette aventure humaine fantastique,
Heureux d'être pénitent, d'être en chasse permanente contre mon propre péché.
En fait, un rien m'émerveille, ce bonheur est celui qu'engendre la grâce du pénitent.
Ce bonheur n'est pas total et est très loin de celui promis par le Père.
Alors j'ose seulement m'imaginer être aimé par toute la terre, être aimé par des milliards
d'hommes et de femmes qui ne me connaissent pas et dont je ne sais rien non plus,
l'effet est surprenant. Mais en attendant pas de répit pour les moissonneurs et les pénitents.
Ce que le Père réserve à ceux ou à celles dont l’ardeur et la piété ne failliront pas ( R"v d'Arès 37/9)
va bien au delà des mots et de toute imagination humaine, car le bonheur dépendra d'eux.
Heureux sont-ils parce qu’ils ont été scandalisés.
Heureux sont-ils parce qu’ils ont été dignement pauvres et qu’ils deviendront riches de toute la terre.
Heureux sont-ils parce que leurs pères sont morts esclaves et que leurs os sont aujourd’hui consolés.
Heureux sont-ils parce que la faim et l’injustice les enserraient et qu’ils vivront justifiés et rassasiés.
Heureux sont-ils à cause de leur vertu parce qu’ils connaîtront Dieu.
Heureux sont-ils parce qu’ils aiment leurs frères, qu’ils font la paix avec eux.
Heureux sont-ils parce qu’ils distribueront entre tous Mon Héritage.
(Révélation d'Arès 28/15 )
Américo d'Île de France


25fév13  140C60
Frère Michel et frères et sœurs dans l'amour du ciel,
Comme Stéphanie (104C4) je pense que le Bonheur terrestre relationnel est d'une importance capitale pour faire l'ascension des Hauteurs. On trouve le bonheur dans le cœur des autres.
Tu le dis toi même, Frère Michel, Dieu est partout et surtout dans le cœur des hommes. À Noël avec ma famille, au Nouvel an avec mes amis, nous avons vécu des moments de bonheur.
Pour organiser la fête de voisinage, dans toutes les taches et les efforts que cela m'a demandé, je me suis senti soutenu par le Ciel. La rencontre des voisins du quartier, durant tout ces temps forts des derniers mois, j'ai vécu des grand moments de bonheur. Les voisins me connaissent savent ce que je fais et dans quel but, je le fais depuis 4 ans. Je l'ai senti en moi, et j'ai remarqué à plusieurs reprises que tout ce que j'entreprenais se passait bien. Cette fête ayant pour but une aide du peuple haïtien à été une réussite.
Nous avons pu financer des filtres d'eau potable pour eux. Les femmes haïtiennes vont retirer l'eau souillée aux puits. Une fois arrivées chez elles les femmes peuvent passer l'eau au filtre de sable fin, que nous leur offrons,comme cela les familles entières peuvent boire de l'eau potable. Cette année nous avons pu financer 20 filtres.
Mais comme nous dit Louis Marie de Belgique cela demande des efforts,qui sont porteurs de leurs fruits. Les démarches, les interventions chez les gens, les arguments exprimés m'ont été très difficiles et m'ont demandés beaucoup d'efforts par moments.
Pour savoir si les gens accepteraient de venir à la fête et de manger le repas qu'on leur proposait à un 18 € ou de leur demander un don pour les Haïtiens, ce n'était pas toujours facile. Dans certaines maisons j'étais jeté à la porte comme un malpropre sans motif, ou d'une manière hypocrite qui fait encore plus mal. Alors après je fuyais certaines maisons, ayant peur d'avoir encore un refus comme les maisons précédentes. Les dons et le bénéfice du repas ont été donnés à l'association "Douar Nevez" ("Eau pure" en breton). Cette association finance des filtres de sable que les Haïtiens mettent dans leur maisons.
Mais j'ai continué car j'ai vu des nouveaux voisins qui ont répondu à mon invitation et surtout de voir des gens qui, les années précédentes avaient refusé de participer, et qui acceptaient d'y venir cette année.
J'ai continué. Cette fête a été créée il y a quatre ans de ma propre initiative et je ne veux pas abandonner cette aide aux Haïtiens. Je l'ai imaginée. Il n'y a pas d'association ni de regroupement de personnes, elle dépend de ma propre ............ ( mission de Pèlerin d'Arès. Quarante quatre personnes ont participé au repas cette année.
Dans certaines maisons j'ai été bien reçu au point d'être accueilli et en me servant un "apéro" dans le salon ou un goûter dans la cuisine. À mon grand étonnement j'ai rencontré des gens ouverts et très humains, mais j'ai rencontré aussi des gens racistes, d'extrême,droite et fiers de l'être et ayant mis des statues de petits cochons sur les murs de leur maison pour que les musulmans ne viennent pas les voir... La bêtise des hommes n'a pas de limites.
Le vrai bonheur esy dans ces rencontres et ces partages intenses que l'on a avec des hommes et des femmes qui ont aussi aussi une âme. En conversant avec ces hommes et ces femmes ont sait rapidement s'ils ont une âme : leur idées leur douceur cette qualité de donner sans rien en retour, comme si cela était normal.
Le jour de la fête, j'ai été très aidé. Les gens ont mis tout leur bon vouloir pour que la rencontre se passe pour le mieux. Je n'aime pas jouer au "moi-je" ni au "cador". Débordant d'entousiasme, par moment je devenais même désagréable auprès de ma famille, j'aurai besoins d'être aidé l'an prochain pour l'organisation d'une nouvelle fête.
Si je vous dis tout cela c'est tout simplement pour parler d'un temps fort qui d'année en année prend forme.
Alain de Bretagne-Sud


25fév13  140C61  
Les hommes deviennent les frères, le monde devient le nuage d’or où les nations s’embrassent, où le frère ne vend pas le pain et la laine (Rév d'Arès xix/22). Par ces mots le Père nous décrit un monde heureux, fait de générosité, d’amour et de bonheur. Cela parait simple !
Mais pour créer ce monde le Père et son prophète avec Lui nous exhortent à pratiquer le Bien, à devenir bons, à aimer, pardonner… pour que le monde change.
D’abord, pour que change l’image du monde qui vit en nous, puisque c’est d'elle que sort ce que nous faisons vivre dans la société par nos actes quotidiens et, ce sont ces (petits) actes quotidiens qui peuvent former le bonheur.
Ce Bonheur peut apparaître et vivre en nous comme des bouffées d’Air, de paix de joie profonde, parce qu’il n’est pas encore permanent, mais qu’il se matérialise, se concrétise dans la vie, même si il n’a rien à voir avec une "chose" matérielle, il n’en est pas moins vivant !
Exemple: le bonheur de ressentir cette joie profonde, paisible et puissante que procure le pardon donné "non conditionné à", ou celui, qui fait frémir l’âme au bout de cet amour, également donné par la mortification, lorsqu’il est possible de ressentir "l’envol" de l’âme du défun
La mission est aussi source de bonheur, parce qu'elle nous porte vers l’autre, celui vers lequel nous allons avec amour et parfois la bonne humeur qui habitent le cœur et qui donnent cette capacité d’écoute… alors, peut être sera-t-il touché par "l’échantillon" de ce que nous transportons ? Et aura-il, lui aussi, envie de faire de même ?
De tout cela sortira un comportement personnel et socialement actif, faisant émerger l’amour évangélique qui donne le bonheur, puisqu’il est lié à l’autre. Le Père dit: Il s’est embrasé de Mon Amour pour l’homme son frère (Rév d'Arès 32/3), cet amour nous porte à la générosité, au don de soi, sans calcul, il ne peut se manifester que socialement, avec la participation de l’autre, parce qu’il en est, en même temps l’objet et le révélateur. Nous comprenons pourquoi: L’amour est la clé du bonheur !
La pénitence est aussi une clé, elle ouvre les portes du Bien, de la vertu. Elle donne la sérénité, la paix, mais elle peut aussi  faire souffrir, parfois très fort. C’est le "fruit amer" de mon péché…
Merci, très cher prophète, pour tout ce que vous nous donnez, votre humilité et votre amour sont palpables dans toutes vos réponses. L’homme libre assume toutes ses capacités et insuffisances, il n'en rend pas le reste du monde responsable.
Ce monde est altéré d’amour, il ne devrait pas repousser celui qui a le bonheur d’en donner.
Si vous ne nous aviez pas transmis cette Parole avec courage et amour, où en serions-nous aujourd'hui ? Rien de bien ne se crée sans amour et vous, par votre exemple, vous nous donnez l’envie et la force de créer.
L’avenir à créer est entre nos mains !
Francis du Centre


Réponse :
J'ai trop de commentaires ; je ne peux pas les poster tous. Je me contente cette fois-ci d'afficher quelques commentaires de frères proches, dont le vôtre, mon frère Francis.
Certains commentateurs que je ne poste pas demandent: "Pourquoi parler de bonheur ?" L'un dit: "C'est un mot de grand-père" (effectivement, Dieu est le super grand-grand-grand-grand-Père). L'autre dit: "C'est un mot qui a perdu tout sens, mais qui se faufile encore sur l'Internet d'ordfinateur en ordinateur." Un autre encore dit: "Il n'y a plus personne à rendre heureux, tout le monde est froid ou refroidi; il n'y a plus personne à consoler." Bref, pour beaucoup le Bonheur, ce que nous entendons, nous, par Bonheur, n'est qu'un rêve.
Raison de plus pour les Pèlerins d'Arès de s'emparer du mot qui réapparaît dans La Révélation d'Arès et de dire: Nous rétablirons le Bonheur sur terre. Il s'agit, bien sûr, du Bonheur spirituel, mais non de la somme des plaisirs que l'humanité appelle encore bonheur.
Les vestiges invisibles d'un XXème siècle affreux: Deux guerres mondiales, des révolutions sanglantes et dictatoriales, la persistance muette des traumatismes laissés par ces événements, bref, le poids des débris d'une Histoire douloureuse empêche l'homme de donner à Bonheur le sens absolu que La Révélation d'Arès ressuscite.
Nous discernons tout à coup très distinctement deux centres qu'on remarquait à peine: celui du bonheur-plaisir et celui du Bonheur absolu. Avec nous c'est toute l'humanité qui revient sur sa propre Histoire et qui vise le Bonheur initial pour qu'il devienne le Bonheur final.
Il faudrait deux mots. Comme il n'y en a qu'un seul: Bonheur, notre tâche de réahabilitation est ardue.
Mais je vois que cela ne fait peur à aucun d'entre vous. Alleluia !


25fév13  140C62
Bien que sa condition énergétique apparente ne le laisserai soupçonner à quiconque, l'état de santé de mon épouse s'aggrave de jour en jour. Elle ne peut presque plus marcher. Ce matin à 4h30 elle arrivait péniblement à se redresser qu'au prix de terrible souffrance. Il semble que le foyer de la douleur soit au niveau des têtes de fémur. Elle ne veut pas se faire hospitaliser pour l'instant et prend une chimio à la maison. Et apparemment mes soins ne sont que surfaciel et tous ceux qu'elle a reçus jusqu'à présent n'ont pas empêché ce qui arrive.
J'étais effondré ce matin et me suis caché pour pleurer, j'ai beaucoup de peine de la voir ainsi.
C' est dur de voir souffrir celle avec qui l'on a choisi de vivre par amour conjugal et de se sentir impuissant.
Même les prière ne semblent pas exaucées.
Bien qu' il me serait facile de me libérer de tout cela par la non dualité de l'esprit, je ne me l'accorde pas.
Nous nous rendons compte de nos attachements émotionnels. Devant les épreuves de l'existence la foi en soi-même est mise à rude épreuve..
Guy de l'Hérault


Réponse :
Votre commentaire n'a pas de rapport direct avec le Bonheur.
Cependant, mon frère Guy, vous rencontrez, vous et votre épouse, cette épreuve sur le chemin de l'ascension des Hauteurs. Le Bonheur absolu est là-haut, inatteignable en cette vie, mais il est votre but à tous les deux.
À quoi servirait la pénitence si elle ne visait l'absolu changement de l'homme et du monde ?
Face à l'impossible l'héroïsme s'impose. Il est magnifique.
Mais est-ce le cas ici ? Il semble que non.
Pourquoi se priver des secours de la science humaine ?
Ô vous épouse de Guy, au Nom même de la foi en l'homme — notre pénitence n'est-elle pas l'aveu même de notre foi en l'homme ? — vous devez vous faire hospitaliser. Je vous ai vue quand avec Guy vous vîntes m'entendre à Nice fin 2010 ou début 2011. Vous êtes jeune encore. Il est très probable que la médecine a le remède à votre mal.
Si vous ne le faites pas, vous ne pourrez plus marcher et, comme Ovide écrivait dans son exil et son désespoir en pays barbare: "Écrire sans être lu, c'est danser dans le noir," vous direz poétiquement mais inadmissiblement: "Vouloir se mouvoir et ne pas pouvoir, c'est danser dans le noir."
Votre douleur, ma sœur, vous arrache à la vie, aux vôtres, elle vous expédie au bout du monde connu, vous jette dans l'inutile... Imaginer que sous prétexte que je ne veux pas de la médecine je renonce à ma mission prophétique ! Serait-ce tolérable ? Non.
Accepter la médecine n'est pas une acceptation fataliste dont votre conscience croit pouvoir se passer, ma sœur.
Vous devez retrouver votre mobilité pour la plus belle chose qu'un homme puisse viser: la Vie !


25fév13  140C63
Les hommes d’aujourd’hui recherchent plus de loisirs et moins de travail, et quand ils y sont parvenus, ils ne savent pas employer ces loisirs utilement et spirituellement.
Paradoxalement ils s’ennuient, ce qui "gâche leur bonheur." Seule la pénitence nous permet de comprendre ce paradoxe, elle invite à discerner vraiment ce que nous voulons pour nous-mêmes et avec les autres. Il serait bon de se poser la question : Est-ce que l’orientation de notre vie nous satisfait et sommes-nous prêts à en changer ?
Certes, il est important que l’homme trouve dans cette société de quoi se nourrir, s’habiller, se loger. N’oublions pas, que c’est le travail de génération en génération qui a permis d'avoir ce que nous avons aujourd’hui.
Hélas, les désirs des hommes n’émanent plus d’eux mêmes, la culture et l’économie les éveillent et les orientent dans le sens désiré par les pouvoirs, par le biais de la publicité, du conditionnement. Même celui pour qui tout va bien se trouve pauvre en regard de l’abondance des offres, on lui fait croire qu'il  devrait en avoir besoin.
L’économie du 19e siècle reposait sur l’épargne maximale. Aujourd’hui c’est l’inverse il est bien vu de vivre à crédit. Ainsi l’envie et l’avidité créent le sentiment d’une faiblesse intérieure, d’une impuissance, d’une infériorité. Si l’homme ne peut acquérir ce dont il a envie, il se sent frustré, exclu, malheureux, angoissé et il à peur du présent comme  de l’avenir. Il préfère rester passif en regardant le monde tel que les médias le présentent plutôt que de s’investir, ne serait-ce qu’en lui-même.
L’homme existe uniquement par ce qu’il peut acheter, cela représente à ses yeux sa place dans la société. Pour lui le bonheur, c’est ça, c’est l’Avoir. Il occulte l’être divin qui est en lui, alors que seule la Parole vécue peut nous apporter le bonheur, elle nous remet en marche comme le dit Dieu: Redresse-toi homme Michel, debout! (Rév d’Arès 1/1).
Il est vrai que nous avons des droits face aux loups de ce monde, où l’abomination à son comble, où le blasphème, le scandale, la cupidité, l’impudicité, le mensonge dépassent tout ce qui s’est vu jusqu’alors, qui font souffrir Jésus et le Père (Rév d’Arès 30/4), mais nous avons aussi le devoir de travailler seuls ou ensemble, chacun à sa mesure pour nous changer en bien.
Ainsi, chaque jour, nous changerons ce monde.
Simone et Jean Pierre du Centre


25fév13  140C64  
Je fais ce commentaire aujourd'hui en ne demandant si je ne devrais pas me taire, vu qu'à mon dernier commentaire, il y a deux ou trois mois, j'ai été corrigé sévèrement par l'auteur de l'entrée.
Mais allons-y.
Je viens de relire le verset 17/6 de La Révélation d'Arès :
Je te livre cela par une parabole,
car les vivants ne peuvent comprendre ces choses,
mais il importe surtout que ceux
auxquels tu la rapporteras
trouvent leur salut dans la crainte
s'ils ne le trouvent pas dans la joie.
Je suis, pour ma part, parmi ceux-là qui trouvent leur salut dans la crainte plutôt que dans la joie.
J'ai dit d'ailleurs cela à tous ceux qui m'ont dèjà parlé du bonheur qu'apporte la pénitence.
C'est dû à la vie plus malheureuse qu'heureuse (que je ne vais pas détailler mais cette vie sans bonheur est due autant à une éducation catastrophique qu'à une expérience spirituelle très mal vécue) que j'ai eue, pas seulement dans mon enfance mais jusqu'à l'âge de quarante ans et plus.
Mais La Révélation d'Arès, que j'ai connue très tard, à la mi-cinquantaine, a commencé de m'éclairer.
La route est longue, très longue, et  je commence à entrevoir une lueur de bonheur.
Espérons que cela continuera et que j'oublierai le passé. Alléluia !
Jean-Claude C. d'Île de France 


Réponse :
Je viens de relire la réponse que je vous ai faite en 135C18 et je suis désolé que vous vous considériez comme ayant été "corrigé sévèrement" alors. Ce n'était pas mon intention. Comme je vous le disais, votre commentaire m'avait "laissé pantois" et je m'efforçais seulement de mieux m'expliquer. Vous savez l'estime que je vous porte, mon frère Jean-Claude.
Parfois je ne vous comprends pas très bien et je peux répondre à côté. Pardonnez-moi.
En paraphrasant Robert Musil qui disait que "les philosophes sont des violents qui n'ont pas d'armée mais qui se soumettent le monde en l'enfermant dans un système" (rappelé de mémoire) je dis que les prophètes sont des violents qui n'ont ni église ni religion, mais qui enferment leurs frères dans une Parole du Créateur toujours très difficile à accomplir.
Ainsi ne pouvez-vous pas, mon frère Jean-Claude, ressentir votre pénitence comme joie et fête (Rév d'Arès ,30/11), autrement dit comme bonheur, mais vous la vivez comme un acte que provoque en vous la crainte de vous perdre.
C'est votre destin spécifique. J'en suis désolé pour vous, mais je n'en suis que plus admiratif.
Comme vous l'avez vu, le Père a prévu le cas, puisque vous citez La Révélation d'Arès 17/6. C'est votre cas à vous.
Vous êtes donc bien dans la ligne arésienne. Je prie avec vous et je vous dis: Vous réussirez. Alléluia !.


27fév13  140C65
Je ne comprends pas quand vous écrivez (votre réponse 140C61): "Nous discernons tout à coup très distinctement deux centres qu'on remarquait à peine: celui du bonheur-plaisir et celui du Bonheur absolu."
C'est tout à fait sophistique. Il n'y a pas deux façons de se sentir heureux, mais une seule.
C'est à peu près comme quand vous dites ailleurs qu'il y a amour-ceci et amour-cela, encore que je tends à accepter plusieurs modes d'amour comme l'amour érotique et l'amour des mamans pour les bébés qui sont quand même différents.
Il n'y a qu'un seul bonheur et on peut à la rigueur admettre des degrés, des intensités dans le bonheur.
Vous vous leurrez, frère Michel. Le bonheur dont parle Jésus dans La Révélation d'Arès est le même dans tous les cas de bonheur possibles.
Martha D.


Réponse :
Mais non, ma sœur Martha, nous nous trouvons bien devant deux notions de bonheur fort différentes.
Le projet de bonheur des matérialistes, sauf quelques rares matérialistes idéalistes comme les poètes athées, est dans leur projet d’adapter la planète à l'abondance, au productivisme, qu’il soit de gauche comme il le fut en URSS et l’est en Chine aujourd’hui ou de droite comme il l’est aux USA.
Le projet matérialiste ramènera d'abord la barbarie, puis ramènera l’homme à l’animal, et enfin la Création humaine s’éteindra.
Pourquoi ?
Les barbares d’autrefois avaient leur productivisme qui consistait à tout razzier. De même, la razzia des productivistes modernes sur les technologies et les matières premières pour produire et sur les porte-monnaie des clients pour acheter leurs produits et en être heureux selon eux ramène la barbarie. La hausse continuelle des prix et des impôts manifestent très bien cette razzia.
Cela très peu de gens le voient, croyant au contraire y voir un progrès, mais c'est une menace que La Révélation d'Arès décrit très bien dans la Veillée 26 où elle appelle tentateur ce que j'appelle ici productivisme. Et quand, dans cette Veillée, le Père s'écrie: Qu'offre-t-il, le tentateur (le productivisme), que Je ne donne déjà?! (26/8), Il fait une claire distinction entre deux bonheurs dont les objets, les mêmes en apparence, sont vécus tout à fait différemment, les uns dans le grossier bonheur barbare de la vallée grasse (26/4) qui sera un jour noyée comme les fils de Noé le furent (2/7), les autres dans un Bonheur spirituel qui grandira puis verra son apothéose au Jour où les jours et nuits s'arrêteront (Rév d'Arès 31/8)
Le matérialisme ne tire son bonheur que de l’accumulation. De ce fait, il s’effondrera quand l'accumulation cessera, quand tout sera épuisé : la matière et l’argent qui achète la matière. La société d’abondance matérielle est vouée à produire un certain bonheur pendant un certain temps, puis à disparaître dans le malheur de la pénurie laissant le monde sans espoir. Cela ira avec le péché des péchés.
Le seul moyen pour l’homme d’éviter cela est d’introduire dans son existence une dose de vie spirituelle au moins équivalente à la vie matérielle. Cette ré-introduction du spirituel dans la vie est notre mission. La moyen: la pénitence !
La politique qui pousse à ce matérialisme qu'elle appelle bonheur, vient de loin, vieille de millénaires. Mais elle s’accroît maintenant algébriquement et occupe l’espace de la planète à l’accéléré. Jamais l’espérance d’une humanité libre d'équilibrer ses désirs matériels par de puissantes forces spirituelles n’a été aussi menacée. Voilà pourquoi La Révélation d’Arès est descendue sur le monde — De la vient, incidemment, que 47 éditeurs consultés refusèrent unanimement, par peur, de l’éditer en 1974-75.
Le Créateur s’inquiète de l’avenir de la créature pour des raisons aussi certaines qu’elles sont peu claires. En effet, pourquoi le Créateur qui possède et créé sans cesse l’univers infini (Rév d'Arès xxii/12) s’inquiète-t-il de cette poussière de Terre au milieu de cet infini ? Mystère, mais c’est ainsi. Une raison possible en est qu’au milieu de l’immensité matérielle de l’univers, qui n’est que chimie et feu, le Créateur a un besoin d'un autre Feu, spirituel (xLi/3-7), comme un phare au milieu d’une mer sans rive.
Pour nous apporter le bonheur, la gauche et la droite, la socialisme et le capitalisme, ne voient nullement que le matérialisme peut détruire nos vies par le productivisme. Ils n'en voient pas le piège. Ils ne voient pas, par exemple, que le salaire n’est pas la valeur du mérite, mais la nourriture de l’esclave. Cela personne ne le voit. L’homme n’est pas seulement accro aux marchandises ; il est lui-même marchandise. Quand les grandes nations et leurs grands systèmes se disloqueront et quand les petites unités humaines réapparaîtront et que la notion de salaire disparaîtra, nous auront conjuré ce mauvais sort et le vrai Bonheur aura ses chances de réussir pour l’éternité. Mais d’ici là aucun repos pour les Pèlerins d’Arès.
Notre action pour le Bonheur absolu nous pose plusieurs problèmes, mais je pense ,que le principal est la radicalité.
Dans la radicalité il y a un danger majeur : le refus de l’autre. Or, nous devons à l’inverse être tout à la fois radicaux et aimants. C’est une position inhabituelle qui rend difficile la mission, parce que les gens ne voient pas très bien quel but nous poursuivons. Ils ne voient pas que nous voulons changer le monde (Rév d’Arès 28/7) sans anéantir les adversaires du changement  et même en les aimant à l’instar du trop aimant Père (12/7). Le Bonheur absolu est au bout d’un sentier couvertn de rocailles, très difficile, mais nous l’ascensionnons tous les jours. L’autonomie spirituelle existentielle, la liberté absolue, pour lesquelles nous postulons est une conquête perpétuelle. Le Bonheur sera à ce prix.
Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), évidemment, mais nous réussirons.


27fév13  140C66
Je vous avais envoyé quelques réflexions sur le bonheur que vous n'avez pas publiés.
Vous avez bien fait.
Je pense avec le recul que mes propos étaient un peu excessifs quand je disais que le bonheur véritable ne se partage pas, en fait c'est peut-être la somme de petits bonheurs partagés qui font le bonheur....
Sinon, faites attention à vous..ne vous surmenez pas trop — La sueur de l'homme ne sale pas la mer [Rév d'Arès xvi/16].
Mais je prêche sûrement dans le désert dans ce domaine... Vous avez peut-être les défauts de vos qualités : Persévérant, opiniâtre, travailleur, (presque) infatiguable et... comment dit-on déjà ?.. tête de mule..
Fraternellement
Olivier G


Réponse :
Mais oui, je suis une tête de mule, de celles dont Dieu dit: N'ai-je pas donné Mes Mules pour l'scension? (Rév d'Arès 26/9)
Vous contribuez souvent aux commentaires de mon blog, mon frère Olivier, et je vous en remercie, quoique je ne vous connaisse pas, Mais êtes-vous un missionnaires, un moissonneur ?
Si vous l'êtes, vous savez comme moi que ce monde, au milieu duquel la mission est de plus en plus difficile, s'éloigne de plus en plus de la vie spirituelle. Ce déclin spirituel qui s'accélère ne peut qu'accélérer notre mission. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que je trouve le repos ? Le Père ne m'envoie-t-il pas au devant des hommes ?
Il me faudra bien mourir un de ces jours. Alors, autant mourir en missionnaire, ce qui me rajeunit chaque jour, qu'en vieillard retraité
Pour le moment qu'a de touchable et parcourablle l'espérance jaillie de la Parole que Dieu a fait entendre à Arès ? .Peu de choses: Un livre: La Révélation d'Arès, une chapelle blanche dans une localité quasi inconnue: Arès, entourée de bâtiment où vécurent le prophète et sa famille; de 1974 à 1992, quelques boutiques changées en bases de mission dans quelques villes de France, mais surtout, oui, surtout, des hommes et des femmes, les frères et sœurs qu'on appelle Pèlerins d'Arès, les missionnaires du Père: des petites fourmis dans un énorme tas de cafards qu'on appelle le monde. Ils sont le fleuron des temps futurs. La mission, c'est le gant jeté par nous lilliputiens spirituel à la face du géant Monde qui ne vit plus que pour ses triomphes intellectuels, politiques, technologiques, etc. Nous Pèlerins d'Arès consacrons notre foi au Salut du monde (Rév d'Arès ,28/7). Vous ne voulez quand même pas que moi, leur frère aîné (16/1), je sois en reste ?
J'étais la semaine dernière à Paris avec un groupe de jeunes en mission. Pendant cinq jours nous avons disposé du local de la mission à Paris, rue Raymond Losserand. Nous y avons reçu un certain nombre de personnes. Je ne sais pas si elles deviendront des Pèlerins d'Arès, car le premier contact est difficile mais toujours possible, tandis que faire un Pèlerin d'Arès est toujours très long, mais toutes sauf un homme, parti en disant: "Ça ne m'intéresse pas," sont reparties transformées. Vous n'allez pas me priver de la joie de voir des hommes et femmes se transformer !
Non, nous ne sommes pas des spirituels solitaires précurseurs du retour à la nature, qui s'enferment pour tisser ou faire des sabots et des paniers et... qui prennent leur retraite, mais nous sommes des citoyens de ce monde, identiques à tous ceux que nous rencontrons dans la rue, nous sommes des droits changeurs, des transformateurs du monde.
Contrairement à st-Augustin, nous croyons que le libre arbitre existe et que Dieu n'accorde pas sa Grâce à ses élus, mais que chaque homme est artisan, par sa pénitence, de sa propre grâce, et nous allons par les rues rappeler à chacun qu'il est maître de son destin spirituel à défaut d'être pour le moment maître de son destin matériel.
Je vous encourage à me suivre dans cette voie, mon frère Olivier. Il n'y a pas d'âge pour sauver les hommes.


27fév13  140C67
Du coup, le lien entre pénitence et bonheur me fait me demander, si la pénitence est une joie l'homme pieux, quelle est la place de l'affliction du repentir, des larmes et cris du repentir (8/5) ?
Ensuite je découvre que j'ai complètement identifié pénitence (pénitent/impénitent) et repentir (repentant), donc pris comme synonymes. Mais puisque Dieu utilise deux mots différents, en fait est-ce que ce sont vraiment des synonymes ?
En discutant avec un frère, je découvre que c'est similaire chez lui. On n'y voit donc qu'une même dynamique et pas vraiment de quoi différencier entre les deux, mais il y a probablement quelque chose qui nous échappe.
Puisqu'il s'agit aussi d'une question de traduction, je creuse la question, mais pour l'instant ce n'est pas clair pour moi.
J'ai dressé un grand tableau de comparaison des endroits de ces quatre mots dans L'Évangile donné à Arès et de leurs traductions (anglaise par vous, allemande par Hulda Isserstedt et sa sœur (publiée 1978), allemande par Monica (publié actuellement par ADIRA), allemande par moi (non encore publiée)).
Votre traduction propose généralement "penitent/penitence" pour pénitent/pénitence, et "repentant/repentance" pour repentance/repentant etc. -- mais avec des exceptions où c'est l'inverse (9/1, 33/33).
Pareil dans les deux traductions allemandes publiées (avec Buße, Bußübung, Sünder, der Buße tut, Bußgesinnung, Bußfertigkeit, Büßender, Bußfertiger, Unbußfertiger, hartnäckiger Sünder (seulement au 26/11) pour pénitence/(im)pénitent, mais aussi Reuegesinnung pour pénitence (36/4) et Reue, Reueakte (exceptionnellement actif celui-ci !, cf. plus loin), sich bekehren müssen (doivent se repentir au 33/10), Reue zeigen, bereuen, Reue aussprechen, Reumütiger, Reuiger, mais aussi Bußtage, Sünder, der Buße tut, pour repentant, repentir, etc. chez Hulda, et grosso modo les mêmes mots, mais avec quelques variations selon les endroits et exceptions en partie différentes chez Monica. Sujet difficile de toute évidence.
J'ai aussi découvert que vous utilisez le mot pénitence env. 280 fois et pénitent+pénitents+pénitente ~160 fois dans le pèlerin d'Arès trimestriel (hors publication), mais repentir 15 fois et quelques fois repentant etc., et plutôt comme synonyme, ou par citation de la Parole. Cela explique probablement pourquoi je ne suis pas le seul à les prendre comme synonymes.
Cherchant sur fsb (par google c'est facile avec des constructions comme : "repentir site:freesoulblog.net", mais sans les guillemets), on trouve p.ex. dans votre réponse 101C13 les mots de Jean Baptiste : Produisez donc un fruit digne du repentir. Mais cela se traduit généralement en allemand par "aufrechte Früchte der Buße" (et non "der Reue"). C'est un endroit biblique relativement connu en ce qui concerne le mot Buße, contribuant donc largement à définir le mot (dans son sens traditionnel, pour commencer) dans la tête de futurs lecteurs, parmi d'autres endroits bibliques.
Cela laisse entendre que l'utilisation des mots pénitence/Buße et repentir/Reue varie dans les deux langues. Un indice de confirmation de cela se trouve en cherchant par google :
Johannes Täufer "Früchte der Buße" => env. 26.900 résultats
Johannes Täufer "Früchte der Reue" => env. 33 résultats
En français, la relation est inversé:
Jean Baptiste "fruit digne du repentir" => env. 410 résultats
Jean Baptiste "fruit digne de la pénitence" => 6 résultats
Cela ne vient que confirmer ce que je trouve en moi, de langue maternelle allemande, de toute façon.
Je trouve les dictionnaires peu conclusifs, p. ex. ceux du CNRTL:
http://www.cnrtl.fr/definition/p%C3%A9nitence et http://www.cnrtl.fr/definition/repentir,
et cela se poursuit similairement dans des dictionnaires franco-allemandes.
Donc voilà le chaos produit par des millénaires de déspiritualitsation et de nationalisation de la communication en langues, bref, de Babylon. Mon Peuple ne sait plus où Je suis, où je ne suis pas [Rév d'Arès 23/8].
Maintenant, quel est le bon choix de traduction ?
Assimilant (inconsciemment) Buße à Reue, j'avais pour l'instant opté pour mettre Buße et ses collègues partout. Mais cela a un désavantage capital : Le public connaissant aussi les mots avec la "racine" Reue dans le contexte d'un retour sur ces actes, celui-ci disparaîtrait de la traduction, et cette assimilation utile entre les deux concepts à un seul concepte dynamique de pénitence, qui apprendrait salutairement aux lecteurs que prise de conscience ne suffit pas s'il n'y a pas aussi changement effectif, ne se ferait pas aussi vite chez les lecteurs. Il faut savoir que "Reue" en allemand est un mot qui veut plutôt dire "prendre conscience d'une faute" et que "Buße" implique bien plus une action correctrice (religieuse-symbolique, ou bien dans le sens de punition, amende dans d'autre contexte, mais bien quelque chose qu'on fait), alors si on met "Reue" pour repentir là ou c'est compris en français comme synonyme de pénitence (donc plus ou moins partout, si je comprends bien), on enlève au texte traduit une part de sa puissance dynamisatrice. D'ailleurs, dans le glossaire de votre site michelpotay.info, le mot repentir, repentant etc. n'apparaît pas.
Les variantes nombreux de chaque mot dans les deux traductions allemandes publiées suggèrent qu'on pourrait peut-être en inventer d'autre mots (l'allemand se prête bien à cela avec des mots-combinés en un seul), mais pour cela il faudrait déjà avoir bien compris les différences de entre pénitence et repentir (etc.) dans le sens que donne La Révélation d'Arès à ces deux mots, et ceci probablement en plus à chaque endroit ! Est-ce que ce sont deux phases/stades, liées mais différentiable, d'une même dynamique ? Ou une seule et même chose ? Des nuances ? Comment tenir compte des usages apparemment différents des mots proposés généralement comme traduction ? Question de stratégie dans l'évolution de la langue (cf. vos remarques récentes sur fsb sur la construction aimantel...)
Dans l'article "Pénitence" vous dites : "L’étymologie ne nous apprend pas grand-chose sur l’intention que Dieu met dans le mot pénitence : En latin pænitentia et pænitere signifient seulement repentir et se repentir, qui ne suggèrent pas une action autocréatrice et communicative puissante. De cette action ces mots latins évoquent au mieux une condition préalable ou préparatoire. Depuis longtemps aucune langue n’a plus de mots pour exprimer ce que L’Evangile Donné à Arès entend par pénitent, pénitence, entrer en pénitence." Mais le mot repentir n'y apparaît guère non plus. Dieu utilise bien ces deux mots -- alors pourquoi, avec quel sens dynamique ? (Et repentir/repentant env. 21 fois, pénitence/(im)pénitent env. 33 fois.)
Je suis désolé pour la longueur de ce texte, qui me donne l'apparence de scribe en plus.
Mais chez qui trouver les réponses à ce genre de question de compréhension et de Mission de pays entiers sinon chez le prophète, et comment les formuler plus simplement ? Comment feront plus tard les autres traducteurs ? Le champ comporte beaucoup de langues ! J'espère que des traducteurs pour toutes ces langues se manifesteront à temps pour pouvoir profiter de vos éclairages, pour aider les futurs pénitents non-francophones sur leur chemin vers le bonheur.
Peer d'Allemagne


Réponse :
Je suis quelque peu pantois, et en même temps quelque peu émerveillé, quand je mesure dans ce commentaire l'application avec laquelle vous vous souciez des bonnes traductions de pénitent et de repentant.
Il y a une chose à laquelle vous auriez dû penser avant tout, c'est que le mot pénitence dans La Révélation d'Arès n'a pas du tout les sens que la religion et le langage commun lui ont donnés.
Il a un tout autre sens et, de ce fait, sa traduction n'a pas d'importance, parce que quel que soit le mot utilisé, son sens est différent de tous les sens existants: Il s'agit d'aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence et la liberté spirituelles et il ne s'agit plus du tout de regretter ses péchés, d'avoir des remords, d'expier d'une façon ou d'une autre.
Autrement dit, le mot pénitence dans La Révélation d'Arès est tout autre chose que pénitence dans les dictionnaires.
J'ai oublié mon allemand depuis longtemps, mais, si ma mémoire est bonne: Buße signifie pénitence mais aussi amende, donc garde un certaine idée de punition, de paiement ou d'expiation, tandis que Reue signifie repentir mais aussi réparation (tätige Reue) et me paraît mieux convenir à l'idée contenue dans pénitence de La Révélation d'Arès. Mais mon sentiment profond est que tout cela est du pinaillage et que le choix entre les deux est très difficile, parce qu'on se trouve de toute façon dans une notion de dynamique différente avec pénitence = recherche du Bien.
C'est pour cela que j'écrivis dans mon article "Pénitence": "L’étymologie ne nous apprend pas grand-chose sur l’intention que Dieu met dans le mot pénitence : En latin pænitentia et pænitere signifient seulement repentir et se repentir, qui ne suggèrent pas une action autocréatrice et communicative puissante... Depuis longtemps aucune langue n’a plus de mots pour exprimer ce que L’Evangile Donné à Arès entend par pénitent, pénitence, entrer en pénitence."
Il est vrai que la Parole d'Arès utilise parfois un autre mot: repentir, lequel a alors, du moins presque toujours, le sens que la religion a donné à pénitence.


27fév13  140C68  
Pénitence et mission bonheurisent !
François D. d'Ile de France 


Réponse :
J'aime bien ce néologisme: "bonheuriser" appliqué à pénitence et moisson.
C'est en somme le remplacement d'un vieux mot français: béatifier, qui signifiat autrefois "rendre heureux", auquel le Catholicisme a malheureusement donné un autre sens.
Bonheuriser fait penser à positiver... Ça sonne comme quelque chose à la mode.


28fév13  140C69
J'ai remarqué depuis que dure ce blog que vous citez de temps en temps les philosophes grecs, notamment Platon, Aristote, Socrate.
Mes années de philo sont maintenant lointaines mais je crois me souvenir que Platon avait du bonheur à peu près la même notion qu'en a La Révélation d'Arès.
Platon ne parlait pas de Dieu, mais d'un Démiurge, mais il croyait dans un bonheur absolu.
Donc, rien n'a beaucoup changé depuis l'antiquité grecque, au fond. Jésus n'a pas présenté sa doctrine de façon philosophique, mais sous son enseignement par paraboles — il s'adressait à des incultes — il y avait un fond philosophique assez semblable. Il se détachait carrément de la philosophie judéo-égyptienne.
J'en déduis que Platon = Jésus = Bonheur absolu.
Il faudra que je relise le "Timée". Je ne peux plus le lire en grec, mais je peux peut-être trouver une bonne traduction.
Platon est un bon complément de La Révélation d'Arès.
Ydouka St. d'Ile de France


Réponse :
J'ai, comme le monde entier a, une reconnaissance profonde envers Platon parce qu'il est de ces rares hommes qui ont appris à penser à l'humanité. Mais je ne compare pas Platon à Jésus, non, vraiment pas du tout.
Je ne suis pas un expert en philosophie platonique et comme vous je ne peux plus le lire en grec.
Mais je peux vous dire mon déaccord avec vous.
Platon n'était pas sur le même terrain spirituel que Jésus ; il n'est jamais allé aussi loin que Jésus irait quatre siècles après lui dans la transfiguration, le dépassement. Platon n'a pas montré le chemin qui relie l'homme au Père, au Ciel. Bref, Platon n'était pas un prophète.
Pour Platon le bonheur était dans ce qu'on pourrait appeler une éthique ou une paix du dialogue entre hommes de bien. Platon, certes, n'était déjà plus dans la recherche terre-à-terre des biens terrestres, mais il n'était pas dans la recherche du Bonheur absolu.
Il faut se rappeler qu'à l'Académie, comme on appelait l'école où il enseignait, Platon et les hommes autour de lui comme Aristote, qui fut son élève, Xénocrate, Speusippe ou Eudoxe, n'étaient pas d'accord entre eux sur bien des points. Eudoxe, par exemple, pensait que le bien suprême était tout simplement le plaisir, idée que Platon dépassait de beaucoup. Leurs controverses ont laissé des traces jusqu'à nous, puisque les philosophes modernes sont toujours en désaccord sur la signification du bien. Mais l'Académie de Platon était un lieu de libre et paisible discussion, sans orthodoxie d'école, sans dogmatisme. Cela seul passait pour un vrai bonheur à cette époque où les disputes et les cris fusaient de toutes parts hors des cénacles philosophiques...
Tous les membres de l'Académie d'Athène, malgré leurs idées différentes, voire contraires, étaient d'accord sur l'éthique d'un dialogue de paix que Platon avait institué, autrement dit d'accord sur l'expérience partagée du logos — la raison — et pour eux tous l'amour du bien était ce qui les guidait dans ce dialogue interminable. C'était déjà un grand pas en avant, une situation qui allait dans le bon sens, mais ces Athéniens n'en étaient pas à la radicalisation du Bien trouvée dans le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7).
Il n'y aurait d'ailleurs pas du tout dans le groupe autour de Jésus: apôtres et disciples, la même expérience spirituelle. Cette expérience se ferait contre le péché en Galilée et à Jérusalem. Elle se fit en opposition au mercantilisme sophistique dans l'Académie d'Athène. Jésus et Platon étaient sur des terrains, spirituels dans les deux cas, mais très différents. Platon n'était certes plus païen, mais il cherchait la Vérité, soupçonnait l'existence d'un Démiurge mais restait en deçà de Lui. Jésus serait tout autre quatre siècles plus tard ; il serait juif, connaîtrait l'histoire des Hébreux et du Créateur depuis Noé et Abraham, enseignerait la Vérité du Bien et du Mal. Jésus parlerait et les autres écouteraient et si les autres posaient des questions, Jésus répondrait et sa réponse serait sans réplique et donnerait le vrai chemin du Bonheur Absolu.
Pour Platon le bonheur n'était encore que la lente et difficile éducation du caractère, le développement harmonieux de la personnalité, un mode de vie "destiné à assurer une vie bonne et le salut de l'âme" (rapporté de mémoire) où "l'âme" n'avait pas le même sens qu'a l'âme dans les Veillées 4 et 17 de La Révélation d'Arès. On peut toutefois penser que si le bonheur pour Platon n'avait pas de rapport avec le Bonheur absolu, il avait un rapport avec notre pénitence qui est bien aussi une lente et difficile éducation du caractère, un développement de la personnalité dans le sens du Bien et aussi une capacité à dialoguer en paix avec les autres..


28fév13  140C70
Je continue de méditer sur le bonheur, sujet de cette entrée.
Quelle différence y a-t-il entre le bonheur-plaisir et le Bonheur absolu ?
Je vous livre ici ma réflexion basée sur mon vécu même, même si celui-ci en est encore aux balbutiements en ce qui concerne le Bonheur absolu.
Le bonheur-plaisir, les joies nous sont données par le Père et sont légitimes, avec la mesure qu'Il prescrit à la Veillée 7 de La Révélation d'Arès.
Mais le risque c'est de se contenter de ces petits bonheurs et de ne rechercher que cela au dépend du Bonheur absolu. Le bonheur-plaisir apporte des joies mais aussi des frustrations par exemple certains éprouvent une joie quand ils achètent quelque chose, puis la joie passée il veulent autre chose ainsi de suite, d'où cette course sans fin aux jouissances matérielles qui mène "dans le mur" comme le souligne le Père dans La Révélation d'Arès (iv/5): Les an(née)s vont devant l'homme comme le taureau va devant l'araire, gare à la fosse. !
Comme vous le soulignez aussi dans votre très belle réponse au commentaire de Martha (140/65).
Je pensais à la mission de ces derniers jours, où j'ai ressenti les prémices du Bonheur absolu, la joie à transmettre la Parole du Père. Le Feu [Rév d'Arès xLi/5-7] passait en moi et me réchauffait par ce froid de canard. Samedi, je sautais sur place tellement j'avais les pieds gelés et à force d'aller vers les hommes pour leur transmettre l'Appel du Père à changer sa vie [Rév d'Arès 30/11] pour changer le monde [28/7} sans religion ni politique car le vrai changement se fait dans le cœur de l'homme, je me réchauffais et je me sentais devenir de plus en plus léger et joyeux.
Le bonheur-plaisir est souvent tourné vers soi, satisfaire une envie, se faire du bien alors que le Bonheur absolu est tourné vers l'autre, aimer l'autre en lui rappelant qu'il est image et ressemblance de Dieu [Genèse 1/26-27} et que par la vraie pénitence (cet effort d'aimer de pardonner sans cesse, de faire la paix en soi et avec les autres, de se libérer des préjugés et des peurs pour retrouver l'intelligence du cœur), il peut retrouver sa nature divine et sacrée et redonner au monde le Bonheur absolu.
Le bonheur-plaisir cherche plus la jouissance du corps ou de l'esprit alors que le bonheur spirituel nourrit l'âme. Les plaisirs de la vie sont agréables mais l'Amour du Père, c'est tellement plus beau.
Je trouve que parfois le bonheur-plaisir rend lourd, par exemple un repas copieux est apprécié, mais après il faudra le digérer . Alors que le bonheur spirituel rend léger, donne de l'énergie, rend joyeux.
Je comprends pourquoi Dieu dans La Révélation d'Arès (26/25) dit: Ai-Je fixé un prix à mon salut ? Ne l'ai-Je pas livré à tous pour la peine d'une pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n'est pas plus lourde que le soucis de l'usurier qui est plus légère que le joug du riche et du puissant ?
Alors que le bonheur spirituel est donné à tous pour la peine d'une pénitence, qu'on soit riche ou pauvre ce n'est pas le cas du bonheur-plaisir qui demande souvent des moyens matériels pour pouvoir se l'offrir.
Ici le joug du riche et du puissant n'est-ce pas aussi ce désir insatiable du bonheur matériel et du pouvoir ?
La Révélation d'Arès (xxxix/10) dit: L'ha caille devient dur comme la pierre et pourtant plus léger il n'y a rien.
Tellement j'étais joyeux samedi, tellement je me sentais léger quand je missionnais dans la rue, que je sautillais pour me réchauffer et cela faisait sourire les gens. Malgré le froid j'ai eu des très bons contacts. L'après midi un couple dont j'avais rencontré le mari le matin est venu au local.
Cela m'a rempli de joie, de bonheur !
La joie spirituelle on a envie de la partager avec les autres, elle est communicative, alors que le plaisir est souvent tourné vers soi, sa satisfaction personnelle, légitime mais pas libératrice.
Denis K. de Bretagne-Sud


Réponse :
Merci pour ce beau témoignage, mon frère Denis.
Toutefois, vous utilisez dans ce commentaire deux expressions: Bonheur absolu (j'ai mis un B majuscule à ce Bonheur-là) et bonheur spirituel.
Je vous rappelle que nous sommes pénitents et moissonneurs de pénitents pour que règne un jour le Bonheur absolu, mais que nous ne pouvons pas vraiment L'éprouver dans cette génération, sauf dans de très brefs Souffles probablement très faibles comparés à ce que nous connaîtront après le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8).
Par contre, le bonheur spirituel, oui, nous le connaissons dans la pénitence et dans la moisson, ce sont ces joie et fête dont parle La Révélation d'Arès en (30/11).
Le bonheur-plaisir, vous avez raison de la souligner, est tout autre chose. Toutefois nous ne sommes pas des anges, nous sommes des hommes de chair et cette chair est conçue pour éprouver des sensations. Le Créateur l'a voulu ainsi, puisqu'il a donné la Vie spirituelle — cette Vie qu'il nous faut récupérer (Rév d'Arès 24/5) — à un animal pensant de chair, Adam. Les sensations heureuses que nous ressentons sont donc non seulement légitimes, mais aussi voulues par le Créateur. Quand nous serons ressuscités au Jour où cessera la succession des jours et des nuits (31/8), nous retrouverons notre chair et celle-ci éprouvera à nouveau les sensations heureuses pour lesquelles elle est conçue. Sauf, très probablement, que nous n'aurons plus besoin des "moyens matériels pour nous les offrir", comme vous dites. Le salaire et les joies accordés à l'esclave n'existeront plus.


28fév13  140C71
Un peu du bonheur de la mission : En ce moment, pour aborder mon prochain, dans l’espoir, au passage, de moissonner un pénitent, croisant le regard des gens, je leur dis, souriant: "L’espérance que je mets dans les êtres humains, je la mets dans chaque personne que je croise, que je rencontre… donc je la mets en vous."
Bien sûr, aux premiers mots de ma présentation, j’ai droit à toutes les réactions du genre les yeux au ciel, ou des mots comme "Arrêtez, j’ai ma dose," ou l'indifférence, ou le rejet: "Non, non… merci."
Mais pour finir j’ai aussi droit à quelques retournements étonnés, à quelques sourires, ç quelques "Merci !" et même "C’est gentil." Je peux dire alors: "C'est plus que gentil, c’est vrai, c’est fondamental, c’est important, parce que je change ma vie pour changer le monde et que j’ai besoin de vous dans ce sens."
Aux quelques personnes qui se sont arrêtées pour m'entendre, découvrir et partager, je peux enseigner la pénitence et faire part de l’Événement d’Arès. Le bonheur du moissonneur commence avec la rencontre, mais il grandira au bout de tâches et de phases (Rév d’Arès 6/3) patientes, délicates, répétées, en relation avec vous, nos sœurs et frères, nourris, éclairés par la Parole du Père.
Vous dites frère Michel que l’homme s’est fait marchandise, que son salaire n’est pas au mérite mais nourriture d’esclave (140C65). Cela me rappelle un DRH (les Directeurs des Ressources Humaines, du minerai humain, ont succédé aux chefs du personnel que j’avais rencontré en 1994. À ma proposition d’inviter les retraités de son entreprise la connaissant bien, afin d’accompagner des jeunes et la faire découvrir, il m’avait éconduit me disant: "Les retraités, c’est fini. Dès qu’ils sont partis, ils ne sont plus de la partie."
Quand je vois le frère Michel accélérer sa mission face au déclin spirituel qui s’accélère, j’entends ma mère avoir peur pour ma santé et me dire que "j’en fais trop", alors que je ne fais que ce que je peux et sans doute pas tout ce que je peux pour changer ma vie et faire que le monde change en bien, et je vois ce que le monde fait tout autour. Comme ce milliardaire australien qui a fait fortune dans les mines... Vous savez dans quoi il vaut "dépenser son argent avant de mourir"? Dans la construction d’un second "Titanic" à l’identique de celui qui coula le 15 avril 1912 ! Le monde ne change pas, il veut continuer de s’enfoncer et de couler. J’ai mieux à faire comme recherche de Bonheur, qui ne se mesure pas en années mais en éternité.
L’homme fuit l’effort de changer que lui propose le Père. Il le trouve difficile et dit que ça ne vaut pas la peine puisque les autres ne le feront pas non plus. L’homme contredit ou déforme l’appel des prophètes, les laissant seuls. Les hommes sont ces animaux qui se moquent du colibri portant les quelques gouttes d’eau de son bec pour éteindre le feu de la forêt, alors qu’eux-mêmes ne font rien. Lui, leur répond: "Je fais ma part." Et nous, quelle part? Soyons des colibris, comme Jésus, Mikal, et les autres Messagers du Créateur, pour entraîner des hommes à changer, à éteindre le feu du mal qui détruit le monde et l’humanité !
La science qui au nom du système de pouvoirs des hommes leur fait croire qu’elle les mène au bonheur, les maintient en fait dans l’idée fausse qu’ils savent tout et que n’existe ni Dieu ni le mystère des antinomies (140C29)…mystère des antinomies, des contradictions internes à l’homme, des paradoxes de son existence : Comme l’homme a un corps d’animal et la Vie du Tout-Autre.
Merci, frère Michel, de nous en dire plus sur le mystère des antinomies ?
Bernard L. de Bretagne-Sud


Réponse :
Vous dites "mystère des antinomies"... Que suis-je pour percer un mystère ?
Les antinomies flagrantes dont l'homme est fait, créé tout à la fois chair sensible, travailleuse et vie spirituelle, ont pour cause la Création même de l'homme. Si nous connaissions l'Intention mise par le Créateur dans sa créature humaine, nous aurions la réponse, mais nous L'ignorons. Voilà pourquoi dans ma réponse 140C65 je disais:  "Pourquoi le Créateur qui possède et créé sans cesse l’univers infini (Rév d'Arès xxii/12) s’inquiète-t-il de cette poussière de Terre au milieu de cet infini ? Mystère, mais c’est ainsi. Une raison possible en est qu’au milieu de l’immensité matérielle de l’univers, qui n’est que chimie et feu, le Créateur a un besoin d'un autre Feu, spirituel (xLi/3-7), comme un phare au milieu d’une mer sans rive."
On peut aussi voir une autre raison à cette créature humaine antinomique, à la fois matérielle et spirituelle:
Le Créateur a pu vouloir en créant l'homme créer quelque chose de total, tout à la fois matière et feu (la vie) et spiritualité, donc tout à la fois animal pensant et Dieu: une création infiniment plus petite qu'un soleil — une étoile —, mais totale, apothéotique.


28fév13  140C72  
Ceci est mon deuxième commentaire dans cette entrée. Il ne remplace ni ma mission ni ma possibilité de dire en direct ce que j'évoque ici; mais il est important (du moins  je le crois).
Ce que je crois être le bonheur est ce que je ressens au tréfonds de mon être et qui n'est pas masqué par une peur quelconque ou façonné par une suggestion quelconque. Ce que je crois donc au fond de moi et qui se nomme bonheur "B", c'est ce qui est simple, qui vit et qui fait dépasser la banalité du quotidien en créant la Lumière en soi. C'est vivre pour un Idéal que l'on nomme Dieu, Yahvé ou Jéhovah , ou que l'on nomme pas.
C'est ce qui fait me lever le matin ou la nuit, pour que cet Idéal existe, quoiqu'il en soit. C'est lutter en premier contre mes peurs, mes bassesses intérieures que la Parole révélée à Arès appelle la nuit. C'est lutter contre la désespérance, celle qui "nie la formation continue du Bien" ( Article "Le Bonheur insurgeant" Pèlerin d'Arès 93/96), c'est relayer jour après jour, malgré la solitude, la Vie, la Lumière au fond de moi. C'est ne pas me laisser intimider par ce qui pourrait me faire baisser la garde face au choix que j'ai fait; garder la tête haute pour mon Créateur, Dieu en l'autre.Dieu qui gît en l'autre chez celui ou celle qui n'a pas encore la faculté de dire ou de récuser le mensonge, l'ombre sur la Lumière, parce que celui-là ou celle-là n'a pas encore été amené(e) à ouvrir le Bon Livre. Pour ceux là je dis: "Luttons, luttons toujours contre la peur, la désespérance qui vient très vite en nous !"
J'ai travaillé un moment sur le mensonge, et l'auteur du commentaire 140c64 exprime quelque chose qui me touche.
Pour y avoir un bon moment travaillé, je sais qu'il existe dans ce monde des sensibilités méconnues, qui, parce qu'elles dérangent, parce qu'elles semblent ralentir quelque chose ou au contraire mettre à nu une vérité gênente. J'ai fait longtemps partie de ceux là et encore aujourd'hui c'est loin d'être évident pour moi.
J'ai eu dans mon entourage des personnes qui ont lutté pour l'excellence sur des points de leur personnalité, qui ont lutté contre la peur, la timidité, les réactions irrationnelles pour en guérir, qui savaient parfois malgré leur peine à communiquer regagner de l'humour au bon moment et s'amender. Ces personnes vivent et prient avec moi chaque jour. Pour ces proches incompris, mal jugés — que j'ai mal jugés moi aussi — je me bats, car la vie est plus profonde que tout. Ces personnes et d'autres aussi rencontrées plus tard, moins chanceuse par leur éducation spirituelle, qui ont fauté, tout comme moi j'ai fauté,  ont lutté à leur façon pour la Vérité, pour aider les démunis à leur façon, aujourd'hui ressentant un poids sur moi. Je leur tire mon chapeau.
Un bégaiement parfois, une difficulté à sortir le bons mots au bon moment, une forme d'impuissance aussi, fait que ceux qui sont la chair de ceux là, leurs frères du monde les rejette ou sans les rejeter sont mal compris parfois jugés, laissés seuls; ils se renfrognent et deviennent incompréhensibles alors ils finissent complètement délaissés.
Dans mon métier [enseignante], j'ai rencontré une jeunesse avide de communiquer, de dire les choses, et aussi des enfants timides en souffrance qui peu à peu se sont délivrés de leurs peurs. J'ai trouvé cela merveilleux.
Un chanteur dit: "Il faut trois ans pour appendre un homme à parler et toute la vie pour lui apprendre à se taire," c'est toujours vrai
Aujourd'hui encore je dirai une fois de plus "Non !"  Non à tout ce qui obstrue la capacité de l'homme à vivre (surtout le jugement et la condamnation qui sont mensonges, car qui peut savoir qui sera sauvé qui ne sera pas sauvé? demande La Révélation d'Arès (11/3).
Non à ce qui empêche de dire ce qu'il est : un Homme capable de donner à boire l'Eau Forte à celui oi à celle qui se dessèche, tel ce bédouin dans le désert de "Terre des hommes" (Antoine de St Exupéry).
Nous devons revendiquer la Vie, et le Bonheur de la vivre.
Beaucoup de souffrances viennent du silence, du mensonge, de l'incapacité à s'exprimer ou à rétablir la Vérité, par peur, par inhibition, ou parce que ces hommes et ces femmes ont été enfermés dans un carcan, une prison de préjugés, ces hommes et ces femmes ont fini par démissionner; je les comprends.
Mais non ! Ne démissionnez pas, mes frères et mes sœurs humains, ne vous laissez pas enfermer, nous devons sauver la Vie qui est en nous, celle que vos pères et vos pères vous ont donnée. Luttez ! Avancez ! Et un jour quelqu'un vous entendra, vous écoutera et vous aimera.
Avec vous par le cœur et le combat pour la Vie, le Bonheur qui ne se mesure pas en années, qui ne se compte ni ne se calcule (Révd'Arès 36/23).
Danièle du Nord


Réponse :
Nous voilà au 72ème commentaire et je peux dire maintenant: À chacun son bonheur !
Vous parlez ici du vôtre, sœur Danièle, presque celui des autres, presque le mien, mais pas le mien quand même.
Nous sommes tous, aussi croyants et fervents que nous sommes, comme des myopes, des lunaires, des décalés, parce que nous poursuivons le Bonheur absolu, mais Celui-là est loin et nous le ressentons à peine tout en sachant qu'il est là derrière l'horizon, et nous savons que cet horizon s'ouvrira comme la mer devant les Hébreux, s'ouvrira dans une nième génération, mais nous ne pouvons pas vraiment décrire Ce que nous poursuivons sans Le voir.
En tout cas, et c'est bien, notre idée du Bonheur absolu refuse toute raideur de concept, tout système. Nous savons que c'est un espoir polymorphe pour un monde désemparé qui, dans sa majorité, n'y croit d'ailleurs plus. Combien sommes-nous à y croire ? Quelques milliers pour le moment.
J'ai déjà cité Robert Musil, je crois, dans une de mes réponses, mais je le paraphrase encore pour dire qu'un homme qui cherche la Vérité se fait croyant (Musil dit: savant), un homme qui veut laisser sa subjectivité devient missionnaire (Musil dit: journaliste), mais que doit faire un homme qui cherche au-delà ? Je dis: Il se fait disciple de La Révélation d'Arès (Musil dit: Il ne fait rien).
Pas facile à vivre cet étirement entre une espérance absolue et le Bonheur absolu.
Pas facile à passer ce vide entre les deux.
La religion, la politique, la philosophie sont des impasses. Nulle d'elles ne conduit au Bonheur absolu.D'ailleurs Pascal disait: "Se moquer de la philosophere, c'est philosopher,"  voulant dire, selon moi, que c'est n'aller nulle part. C'est seulement commencer. C'est seulement penser que le Bonheur est au bout d'ine vie philosophique, mais il n'y est pas.
Nous Pèlerins d'Aès nous commençons aussi, mais nous contournons l'obstacle, nous suivons des sentiers rocailleux, ceux de la pénitence et de la moisson des pénitents, mais nous avons repéré qu'ils n'ont pas d'interruption, ils montent, pleins de difficultés, vers les Hauteurs Saintes. Nous n'avons pas le Bonheur, qui est encore loin, mais nous avons vu les Hauteurs Saintes.


03mar13  140C73
 À quimper il y a eu une exposition "Non à l'Indifférence et à l'Hypocrisie". non à la souffrance de l'autre, à la médisance.
Je suis doublement concerné par cette exposition. Je suis épileptique et depuis l'organisation de la fête de voisins je suis tombé régulièrement, me blessant la tête, à plusieurs reprises, Quand les pompiers m'amène à l'hôpital, heureusement que j'ai toujours La Révélation d'Arès et le Coran avec moi. Comme ça le temps est moins long.
Alors j'ai décidé de porter un "casque VTT". J'aime mieux passer pour un idiot plutôt que de me blesser. Mais les regards des gens de la rue ne se sont pas fait attendre, des gens complètement indifférents ou étonnés, des "semblants" de sourire qui veulent dire beaucoup de choses, ou alors quand je connais les gens que je rencontre: "Tu as un casque, c'est bien," mais je sens une hypocrisie terrible. Ça fait encore plus mal.
Mais beaucoup de gens savent aussi que je suis un Pélerin d'Arès à Quimper. Je suis connu car il y a eu des articles sur "Le Télégramme" et "Ouest-Franceé avec ma photo pour la fête de voisins. Alors les commentaires se propagent comme une trainée de poudre. Là aussi ça fait mal.
J'ai des relations sympathiques, mais je m'aperçois bien que je suis considéré comme un illuminé. Rien n'est dit, mais c'est aussi très dur. On dit ouvertement devant moi: "On n'aime pas les sectes," mais la plupart pensent que les Pélerins d'Arès font parti d'une "secte farfelue" ! Je le sens dans les relations de notre couple avec le amis. Je porte ce symbole de La Révélation d'Arès autour de mon cou. Personne ne m'a demandé ce que voulait dire ce petit symbole en argent. Ils l'ont su par ma femme. Mais pour moi ça confirme que je suis Pèlerin d'Arès, ça me motive,
Mais vous êtes là, frères et sœurs, Dieu est là dans nos cœurs et je sais qu'Il nous soutient, même si on ne se voit pas beaucoup, mes frères, non nous sentons soutenus.
Ton témoignage, Denis, était très beau et vrai (140 C18) moi aussi je ressens les mêmes sentiments dans mon cœur.
Nous savons que Dieu est là et sa présence près de nous nous apporte du Bonheur.
Cette fête des voisins a été un moment de pénitence pour moi. Maintenant, comme tu le dis Madeleine (140 C46), "au fur et à mesure que notre âme se développe, on sent les peurs s'éloigner. On voit les hommes autrement. On découvre la paix et le bonheur dans notre impavidité pleine de bonté face au mal dont on a conscience."
Alain L.G.de Bretagne-Ouest        . 


Réponse :
Élie, le prophète, fut aussi l'opprobe de son temps et dut se cacher d'abord dans le désert puis, après une marche de quarante jour, dans la montagne de l'Horeb (1 Rois 19/4-8).
Jésus fut considéré aussi tantôt comme le prophète d'une secte farfelue, tantôt comme celui d'une secte dangereuse et même ils le crucifièrent pour cela.
Muhammad fut considéré comme le prophète d'une secte dangereuse et l'on envoya contre lui des assassins, mais il put s'enfuir à temps vers Médine (Yatreb, Rév d'Arès 2/9) en compagnie d'Abou Bakr.
Autrement dit, mon frère Alain, aucun grand mouvement prophétique lancé par Dieu n'a pu se développer sans adversité. Les hommes considèrent l'état de péché dans lequel ils sont comme tout à fait normal et toute tentative d'en sortir comme farfelue ou dangereuse. Comme nous sommes des pénitents pacifiques et honnêtes, on ne peut pas nous taxer de dangereux, alors on nous taxe de farfelus. Mais nous avons déjà passé, par la patience et la sagesse, la partie la plus pénible de la période où le monde tente de nous couvrir de honte.
Porter un casque n'est pas bête du tout. C'est une très bonne idée. Je vous ai déjà vu tomber à Arès pendant le Pèlerinage ; votre tête porte brutalement sur le sol, en effet. Je me souviens d'un voisin, dans ma jeunesse, qui était épileptique comme vous et à qui un chapelier avait fait un chapeau qui ressemblait à un chapeau ordinaire et même élégant, mais qui était en fer à l'intérieur. Peut-être qu'un chapelier de Quimper pourrait vous faire cela, à moins que ça existe chez les orthopédistes.
Je suis fier de vous, mon frère Alain, fier de votre courage de foi et de témoignage.
Pour finir, quelque chose m'intrigue: Qu'appelez-vous "ce symbole de La Révélation d'Arès autour du cou...  ce petit symbole en argent." Est-ce le parallélogramme que j'ai publié dans l'édition 2009 de La Révélation d'Arès ?


03mar13  140C74
J'écris ce commentaire pour remercier Peer d'Allemagne (140C67), non pour son éclairage sur la bonne traduction d'un mot (je ne parle que le français, hélas !), mais pour son tuyau sur la recherche ciblée sur Google que je ne connaissais pas, " (…par Google c'est facile avec des constructions comme : repentir site:freesoulblog.net). J'ai testé, on retrouve ainsi tous les numéros du blog qui contiennent le mot indexé. Intéressant !
Cela permet d'effectuer facilement une recherche, d'approfondir un mot ou un thème abordé.
Le blog est devenu au fil des années, plus qu'un moment de bonheur, une mine d'or spirituelle, aussi riche qu'une encyclopédie, et une direction vers le bonheur absolu.
Et à ceux qui disent: "Tout cela, ce ne sont que des mots !", je réponds que les mots prennent tous leur sens quand ils deviennent Vie.
Sur les bancs de l'université, il nous était parfois demandé d'étudier le sens d'un mot dans l'histoire de l'humanité et de découvrir qu'un mot vivait, qu'il pouvait également mourir, ne plus être utilisé, ou prendre des sens complètement différents au fil des siècles. Ce qui est important pour moi, c'est d'arriver à expliquer le sens que l'on donne au mot. Et ce n'est pas toujours facile dans un monde où tout doit aller vite, car la personne en face doit avoir la patience de vous écouter, sans compter qu'il faut parfois chercher ses propres mots pour arriver à se faire comprendre. Mais surtout le mot doit être vécu. Comme je me le dis en moi-même, si nous sommes de bons pénitents, le sens nouveau que nous lui donnons finira par s'imposer à l'humanité. L'histoire le prouve.
Si je lis un mot sur freesoulblog.net que je ne connais pas, ou que je connais mal, il ne faut pas que je me disperse pour garder le fil de ma lecture. Alors j'ouvre une deuxième page web et j'ouvre un dico (j'ai choisi http://www.le-dictionnaire.com/). Cela permet de connaitre sommairement les différents sens du mot.
Par exemple, que dit le dico sur pénitence ?
Pénitence : nom féminin singulier
1. contrition, regret d'avoir commis un péché envers Dieu et promesse de ne pas récidiver
2. (religion) sacrement de réconciliation de l'Église catholique, absolution des péchés
3. (religion) peine imposée par le prêtre après la confession ou que l'on s'inflige pour se purifier
4. punition
5. sanction légère et amusante dans un jeu de société
On voit que parmi  ces cinq définitions possibles, aucune ne correspond vraiment au sens que lui donne La Révélation d'Arès et que vous éclairez par votre enseignement. Celles définies par la religion se sont imposées dans notre culture, mais la religion est aujourd'hui en perte de vitesse et c’est la première définition qui se rapproche le plus du sens arésien.
Je l'ai mûri dans mon esprit ainsi: Pénitence = conscience d'avoir commis un péché envers Dieu et engagement de ne pas récidiver.
Et que vous résumez, frère Michel, par "pénitence = recherche du bien".
La "recherche du bien" dont vous rappelez assidûment le cadre, les éléments créateurs pour bien en imprégner nos consciences: L'homme qui se met en marche dans la pratique de l'amour évangélique, du pardon, de la recherche de la paix en toute circonstance, qui développe l'Intelligence du cœur, et tend à être libre absolument.
Une vie qui nous conduira au bonheur absolu et qui puise sa force dans la Parole transmise par les prophètes.
Qu’ils observent (c'est-à-dire qu'ils considèrent comme vrai) la Parole Que Je te livre et Celle Que J’ai livrée à Mes Prophètes et à Mes Témoins avant toi (Rév d’Arès 37/10).
Que les mots deviennent vie spirituelle !
Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d’Azur


Réponse :
Je ne connaissais pas non plus le Recherche Ciblée Google, parce que j'utilise le logiciel Copernic pour cet usage. Copernic me permet aussi de faire des recherches hors du web, dans des dossiers sur mon disque dur, etc.
Mais j'avoue que j'ai comme vous testé cette recherche ciblée Google sur l'Internet et que les résultats sont époustouflants.
Merci pour tout ce que vous dites sur le sens de pénitence. Pénitence est pour nous tout à la fois un mot, une action, une espérance, qui ouvrent dans notre horizon la porte déjà montrée anciennement par le Sermon sur la Montagne de Jésus et par les prophètes plus anciens de diverses manières, la porte par laquelle nous rejetteron la Bête du mal derrière l'horizon (Rév d'Arès 22/14). La pénitence qui est la clef du Bonheur absolu au bout du temps.


03mar13  140C75
Je ne voudrais pas abuser de votre temps précieux.
"Un mensonge reste un mensonge," avez-vous écrit dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel.
Si je cachais un Juif, et qu'un nazi vienne me demander si je sais où il est, dois-je lui dire la vérité ?
"Non", me dit mon frère Philippe L., "si c'est pour sauver la vie de quelqu'un". 
Alors, pouvez-vous me rappeler où est le bon comportement ?
Il me semble que vous aviez fait un article sur ce sujet, ainsi que par rapport à la transfusion sanguine d'un enfant dont les parents étaient Témoins de Jéhovah. Il vaut mieux faire la transfusion pour sauver la vie de l'enfant, mais que dire aux parents ?
Je n'ai pas retrouvé ces deux articles. Pourriez-vous me redonner les références ?
Merci d'avance.
Je vous admire pour votre vaillance encore à 84 an.
Je vous remercie pour tout ce que vous nous enseignez encore.
Jean-Luc d'Aquitaine


Réponse :
Sur l'instant, il ne me vient pas à l'esprit où se trouvent mes textes sur "le mensonge reste un mensonge". J'ai tellement parlé ou écrit sur ce sujet, je pense qu'on en trouve un peu partout.
Je crois avoir cité, dans un réponse récente, l'exemple de ces Témoin de Jéhovah qui avaient amené leur enfant à l'hôpital de Lorient en suppliant: "Faites tout ce qu'il faut pour le sauver sauf une tranfusion de sang." L'enfant subit une opération sévère au cours de laquelle il fallut le transfuser et quand les parents demandèrent s'il avait reçu du sang, l'infirmière leur répondit: "Non," croyant que ce n'était pas un mensonge. À cette infirmière, une de nos sœurs, j'ai dit qu'elle avait menti. J'ai ajouté: "Pourquoi ne pas avoir répondu simplement: Ici nous sauvons des vies et nous guérissons selon l'enseignement de la Faculté de Médecine. Nous pratiquons un métier qui ne se fait pas à la carte, comme vous le savez. Si vous ne vouliez pas de la médecine, il ne fallait pas nous confier votre enfant."
Concernant l'exemple que vous donnez: Le SS ou le policier nazi qui vous demande si vous cachez un juif et auquel vous répondez non, votre réponse est un mensonge et reste un mensonge. Mais il est des moments où l'on peuit prendre le risque du mensonge, parce que l'intense et vivifiant amour du prochain qui le motive peut panser et cicatriser la plaie que ce mensonge, de toute façon, fait à votre âme. N'oubliez pas que nos fautes ne sont pas jugées par le tribunal de Dieu à la manière d'un tribunal humain, qui n'est qu'une métaphore qu'utilise beaucoup le Coran, par exemple, parce que la Parole du Sage s'adressait alors à des bédouins païens et arriérés incapables d'une compréhension métaphysique, spirituelle, de ce qu'ils entendaient et à qui il fallait leur parler comme à des petits enfants très limités. Le Tribunal dont parle La Révélation d'Arès (16/13, 21/7), c'est vous-même — Relisez "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" —. Ce n'est pas Dieu Qui vous juge, mais vous-même qui construisez votre âme par le bien et la détruisez par le mal. Le péché blesse ou tue l'âme que votre pénitence crée et construit, mais la blessure peut guérir. 
L'exemple que vous donnez du Nazi et du juif que vous cachez est différent de celui des Témoins de Jéhovah dont il est question plus haut. Ce n'est pas la Nazi, mais le Mal, le Mal sous une de ses fomes les plus horribles, qui pose la question: "Cachez-vous tel Juif ?" Ce Mal ici tire l'épée contre vous, engage un combat immédiat contre le Bien, la légitime défense entre en jeu. Votre "Non" est en fait l'épée du Bien (Rév d'Arès 35/14) qui engage le fer contre l'épée du Mal. Ce "Non" reste un mensonge, de toute façon, comme une épée affûtée reste un arme qui tue, mais son risque, vous pouvez le courir, car votre âme n'en mourra pas dans ce combat qu'elle engage contre le Mal.


03mar13  140C76  
Évangile vient du grec "euangélion" qui veut dire "bonne nouvelle"; la Parole qui sauve si elle est accomplie, qui rend déjà heureux sur terre les hommes pieux et qui promet le Bonheur éternel à ceux qui vivent selon la bonne nouvelle. Pourquoi beaucoup se sentent tristes à l'appel de la Parole [Rév d'Arès 2/21] et préfèrent se tourner vers des sagesses consolatrices, mais qui le plus souvent n'améliorent pas les hommes et les apaisent seulement ?
Sans doute parce que le péché nous a dénaturés au point que la majorité d'entre nous a besoin de se faire violence pour devenir pieux et changer de projet de vie, ce qui ne va pas sans souffrance, certes modérée et passagère, mais qui requiert un
courage et une foi, voire même un héroïsme [Rév d'Arès xxxv/4-12] qui manque souvent.
Mais les hommes sont restés capables de s'enthousiasmer à l'idée du bonheur universel, le plus dur est de montrer par la vie, par un feu qui se rallume, par des sourires contagieux, que le bonheur universel n'est pas qu'un rêve, mais le destin de l'humanité.
Nous recherchons le bonheur mais il nous échappe facilement. Comment mieux nous y prendre ? Malgré la lourde tendance à s'intéresser aux causes du malheur, certains psychologues se sont intéressés en profondeur au bonheur. Par exemple Martin Seligman et son site http://www.authentichappiness.sas.upenn.edu/default.aspx  
En résumé, les êtres humains recherchent le bonheur sous la forme
1) du plaisir immédiat (richesse et célébrité) ;
2) de l'engagement passionné où le temps s'arrête (le mathématicien Grothendieck qui créé pendant 30 heures sans arrêt) ;
3) de la spiritualité ou agir pour une cause qui nous dépasse (Mère Térésa).
Il est à noter que le plaisir immédiat n'a d'incidence réelle sur le bonheur que pour ceux qui jouissent aussi de 2) et de 3).
Un an après avoir gagné beaucoup d'argent au loto ou un an après avoir perdu l'usage de leurs jambes, les hommes ont statistiquement le même niveau de bonheur. Les humains les plus heureux sont très sociables et très souriants.
Que signifie le fait que le temps s'arrête avec le vrai Bonheur ?
S'agit-il de l'expérience subjective de l'écoulement du temps ou de la temporalité objective ? Comment évoluer sans temporalité ? La science semble dire que l'espace (espace-temps de la relativité) et même la matière (voir la récente définition de la masse par le temps par Holger Müller) sont liés au temps. Ou alors dire comme Peirce que le temps étant unidimensionnel, il est le résultat d'une détermination ou d'une création et que, donc, le temps n'a pas toujours été ?
J'avoue ne pas comprendre comment pouvoir vivre hors du temps [Rév d'Arès 12/6]...
Que notre bonheur soit visible et contagieux, afin de faire basculer le monde vers le Bonheur irréversible !
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Notre cerveau très limité est fait de telle sorte qu'il ne peut penser sans fixer de limites à ses pensées. Dans tous les domaines, il nous est impossible de raisonner sur quelque chose qui n'ait pas de commencement, de déroulement et de fin, mathématiquement, philosophiquement, etc. Pour cette raison, le grand Basile, un penseur phare dans l'église orthodoxe qui fut la mienne, disait que l'éternité comme absence de temps était pour nous inimaginable et que tout au plus nous pouvions l'imaginer comme intensité.
Ainsi aucun homme ne peut-il "comprendre comment pouvoir vivre hors du temps [Rév d'Arès 12/6]..."
Vous n'êtes pas une exception, mon frère Jérôme.
Mais dès lors que nous acceptons l'idée que nous pouvons, par la pénitence, évoluer, changer de vie (Rév d'Arès 30/11) et, pourquoi pas? changer de cerveau, nous pouvons accepter comme axiome ou postulat qu'un jour nous pourrons vivre hors du temps comme le Créateur dont nous sommes les images et ressemblances (Genèse 1/26-27).
Pour cela il nous faut accepter ce que dit le Créateur par La Révélation d'Arès: J'arrêterai l'astre sous vos pieds, il n'y aura plus ni jour ni nuit (arrêt du temps) (31/8), même si la suppression de la loi de mouvement et d'attraction universels nous est impensable pour le moment, car si la Terre s'arrête de tourner et si la Lumière vient de toutes parts éclairer les hommes ressuscités, cela, je pense, se produira dans l'univers entier, puisque notre Père est Père de l'Univers (12/4).
Tout peut changer, les lois scientifiques peuvent disparaître ou devenir contraires à elles-mêmes:  L'ortie est roi si Ma Larme en mouille la fleur. L'homme saute la vague (= les navires que construit l'homme flottent), mais si Je dis: "L'air qui était léger est maintenant lourd, le navire tombe (au fond de la mer)...(Rév d'Arès xvi/10/11).
Certains pensent qu'il ne s'agit que de métaphores, d'images, de catachrèses. Pour ma part, je pense que le changement auquel nous invite Dieu va beaucoup, beaucoup, beaucoup plus loin que ce que pouvaient imaginer de façon misérablement étriquée les tenants de la "mission sociale" qui nous fit tant de mal pendant longtemps. On en peut pas, comme ils le voulaient, rationaliser La Révélation d'Arès sans enlever à la Parole du Créateur sa sublime capacité de dépassement, de transcendance absolue, de transfiguration. De là l'idée du Bonheur absolu.
Mais je suis bien d'accord avec vous: Nous nous sentons ici dépassés. Nous écoutons sans comprendre comme des petits enfants  Telle est la foi.


06mar13  140C77
Je ne crois à ce que vous appelez "le bonheur de masse". Pas plus que vous n'y croyez vous-même, d'ailleurs.
Pour moi le seul vrai bonheur est poersonnel et vécu dans la solitude.
Je crois qu'après le Jour de Dieu, le Jour de la résurrection, chacun sera solitaire.
Je ne sais pas s'il y aura alors un dialogue avec les autres ou des sollicitations des autres, mais je crois que chacun de nous y sera sourd.
Le cerveau deviendra alors une sorte de coffre-fort où chacun entretiendra son trésor.
Moi, je suis un homme du refus, un sorte de sauvage, et je vis dans l'espérance de ce monde sans échanges où le bonheur sera une sorte d'absolu dans le silence des espaces infinis.
Voilà.
Aticco R. d'Italie


Réponse :
Nous ignorons complètement ce que sera notre existence dans nos chairs ressuscitées après le Jour (Rév d'Arès 312/8).
Je comprends le désir de solitude. Moi-même, si je n'avais pas toute ma vie été entraîné, tantôt par la nécessité de trouver un moyen d'existence dans l'industrie, tantôt par la nécessité d'être prophète en assumant le prophétisme qui seul permettait de répandre La Révélation que j'avais reçue à Arès, je serais facilement solitaire. Je vivrais sans souffrance dans un ermitage de forêt du Montana entre sommets et vallées, croisant de temps en temps un ours, un élan, un loup.
Ceci dit, j'ignore de quoi est faite, socialement parlant, la vie qui nous attend, tant après la mort immédiate qu'après le résurrection lointaine. Mais je crois que chacun de nous redeviendra l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27) parfaite du Créateur et que par cela seul, sa solitude sera une sorte d'omniprésence, puisque le Créateur n'est pas solitaire, ne peut pas se passer de l'homme. À preuve, son Appel d'Arès pour que l'homme revienne au Bien et donc revienne à son Créateur.
Solitude et omniprésence... Ce n'est pas un paradoxe à mes yeux. L'homme seul n'est pas sans être un atome de l'univers et donc d'y assumer sa part. C'est là une hypothèse, bien sûr, il en est d'autres.
Nul n'ignorera où vous serez, cependant, et pour commencer le Père vous trouvera toujours même si, comme Il m'a fait faire ce voyage spatial décrit dans le chapitre VI du Livre (2e partie de La Révélation d'Arès), vous êtes propulsé à grande vitesse entre les astres, les étoiles, les météorites et les courant de lumière. La Terre restera-telle notre base ? Je n'en sais rien.
Vous ne serez pas si seul, au fond, puisque ce que vous appelez "le trésor dans notre cerveau-coffre-fort", ce sera, je suppose, tout l'univers, tout ce qui y vit.
Oui, je crois que notre destin futur sera à déchiffrer dans le miroir d'Élie emporté vers le Ciel dans un char de Feu (2Rois 2/1-13) ou dans celui de ma personne propulsée dans les monts hauts où le feu est bleu (Rév d'Arès vi/1-5) et alors, voyageant seul ou deux par deux ou par milliers, nous serons quittes pour l'éternité des souffrances que nous aurons eues sur terre. Ce sera, de toute façon, et de quelle que manière que ce sera, le Bonheur absolu.


06mar13  140C78
Voici un petit témoignage qui s’est déroulé au salon Solvita à Genève (salon du bien-être), qui n'existe plus aujourd'hui, il y a plus d’une dizaine d’années.
Avec un groupe de frère de Genève nous tenions un stand pour la promotion de La Révélation d’Arès. À côté de nous, il y avait d’autres stands d’autres mouvements dont celui d’Hare Krishna. Stand fort coloré, avec un petit fond musical propre à leur mouvement. Un membre de leur groupe vint s’intéresser à La Révélation d’Arès. Je savais bien qu’il était pratiquement inutile de vouloir le convaincre de notre cause mais c’était plutôt pour moi l’occasion de témoigner et de l’informer réellement de qui nous étions et ce qu’était la Parole d’Arès.
Après plus d’une heure de discussion, mon interlocuteur me dit : "Mais finalement, vous n’avez pas l’air heureux."
"Ah bon ?!" lui répondis-je.
"Oui, regardez chez nous les couleurs, la musique, nous sommes heureux. C’est le bonheur," me fit-il remarquer.
En regardant autour de moi, je lui dis: "Je ne suis pas malheureux, mais je serais vraiment heureux que lorsque tous les hommes de la terre seront heureux, alors je serais heureux."
Je voulus rajouter, mais je l’ai gardé pour moi, de peur qu’il ne comprenne pas, ceci : "Il y a des jours ou j’angoisse lorsque je vois la situation de l’humanité et l’enfer dans lequel nous sommes en train de descendre. Alors comment être heureux ?"
Là-dessus nous nous sommes quittés et j’ai également quitté le stand, remplacé par notre frère Cyril qui était là depuis un moment pour me remplacer et avais assisté de loin à notre échange.
Le lendemain, mon Frère Cyril me dit: "Tu sais,  l’homme du stand de Hare Krihna avec qui tu as longuement parlé hier. Eh bien figure toi que une demi-heure après que tu sois partit, il est revenu sur le stand et a acheté La Révélation d’Arès."
Ce fut un grand jour.
Dominique de Genève (Suisse)


06mar13  140C79
En réponse à 140C76 [Jérôme de Montréal] sur le temps et l'éternité, on dit parfois: "Je n'ai pas vu le temps passer." 
Ces instants de bonheur nous révèlent notre image et ressemblance avec le "Père/Mère" hors du temps.
François D. d'Ile de France. 


06mar13  140C80
Le bonheur...se mesure en éternité (Rév d'Arès 36/23).
Le vrai bonheur se reconnait à ce qu'il n'est pas un état fugitif ou temporaire,
mais un état constant et qui se prolonge au-delà de la mort,
parce que son support est la vie spirituelle.
Certes, sur terre le vrai bonheur n'exclut nullement les plaisirs sentimentaux, corporels et matériels, mais ceux-ci doivent être inséparables de la force intèrieure permanente que crée la pénitence dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11), dans l'amour, le pardon, la paix et la liberté,qu'on donne aux autres, même si ceux-ci ne vous les rendent pas.
"Il n'y a pas de bonheur sans don de soi et sans aspiration à la transfiguration".(Annotations 36/23)
Je ne connais ni Platon ni Socrate.
Mais je lis chaque jour la Parole que notre Créateur de l'Univers à déposé en Mikal qui me nourrit dans mon cœur de pénitente et de moissonneuse.
L'enseignement que Frère Michel fait passer au travers de ces divers écrits me suffit et me touche aussi dans mon cœur de pénitente et de moissonneuse.
Car je le trouve simple,abordable par chacune et chacun qui installe en lui la vie spirituelle.
Bien des auteurs se rapprochent de cet enseignement,
mais ne valent pas celui de Mikal ni celui de Jésus qui lui parla en 1974, qui sont habités du Créateur en toute pureté.
Ils sont devenus Christs en mettant leurs pas qu'il dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12), en installant en eux l'Amour que le Créateur porte aux hommes.
Ils ont été faits Dieu (2/13).
Patricia des Alpes


06mar13  140C81  
Je voudrais que vous nous décriviez le monde heureux de l'avenir.
Vous ne donnez aucune description de ce que sera le Bonheur. Le Coran donne par contre des descriptions du Paradis (et aussi des descriptions de l'enfer avec les damnés qui boivent de l'eau bouillante). Au Paradis du Coran les hommes allongés sur des coussins verts sont servis par des houris aux beaux yeux. Mais pourquoi nous femmes ne serons-nous pas servis par des beaux athlètes aux yeux de braise ?
Décrivez-moi le bonheur, qui est une sorte de paradis, au fond.
Ce sera en tout cas un monde sans politique. La politique est sale, les politiciens des gens dégoutants.
Jeanne-Mathilde J.


Réponse :
Nombreux sont ceux qui me demandent de leur décrire le Bonheur absolu, mais comment pourrais-je décrire ce que La Révélation d'Arès elle-même ne décrit pas ?
Que sommes-nous, Pèlerins d'Arès, sinon des réfugiés, des pourchassés, des esclaves en fuite ? Réfugiés, comme dans la nacelle d'un aérostat, dans la foi, la pénitence et la mission hors de ce monde apparemment très animé, musical, comblé, mais qui n'est qu'obscurité spirituelle ? Nous vivons dans la nostalgie du bonheur éteint après qu'Éden eut disparu et dans l'attente du bonheur à venir. Dans cette très longue période intermédiaire nous ne pouvons qu'imaginer par déduction ce que fut et ce que sera le Bonheur absolu, parce que nous sentons bien au fond de nous-mêmes que c'est un endroit où nous ne serons pas seulement les bienvenus, mais auquel nous appartenons et dont nous sommes exilés.
Les descriptions du Coran sont purement métaphoriques. Je n'y songe jamais. C'était une sorte de spectacle que Dieu dans Sa Sagesse donnait à des hommes très arriérés, incapables de concevoir un bonheur métaphysique.


XXxxxXX  140C82
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