"Commentaires Français de #181 | |||
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Commentaires : | |||
19jan17 181C1 En 173C104, vous disiez :
Cet amour, si rare aujourd'hui — dans un monde qui a tout analysé, disséqué, réduit (et non simplifié) comme l'homme qui devient un nain (Rév d'Arès xi/4), nous faisant parler de respect pour l'autre, qui bien souvent rime avec indifférence — cet amour, dont nous nous embraserons à notre tour, deviendra le centre de ces confraternités d'économie, l'essence et le moteur, la Raison. Quelle est la nature de l'homme ? Spirituelle, bien sûr. Mais ayant dit cela, n'ai-je pas enfermé l'univers entier dans une naine vision ? Comment, avec des mots, décrire un infini, un autre qui n'est pas un autre mais un soi, aussi vital et nécessaire qu'il est différent, et que ces différences deviennent notre nourriture ? Et comment se nourrir de l'autre s'il est loin ? Comment travailler chaque jour notre amour sans nous confronter quotidiennement à l'autre ? Évidence de la nécessité de confraternités d'économies de pénitents. Quand les hommes réaliseront-ils tout ce qui leur manque ?.. En attendant, eux nous manquent. Dans un tout autre domaine, il est question de recherche et d'outils sur les précédents messages. Je suis en train de réaliser un outil de recherche dans le blog dont je vous parlerai plus en profondeur dans un message personnel. Je vous joins en copier/coller un résultat de cette recherche sur le terme "amour absolu". Je vous parlerai également de l'avancée dans la vente de notre maison puisque le permis de construire a été déposé en mairie par l'entreprise qui construira l'immeuble. Bernard L. d'Île de France |
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Réponse : "Un autre, qui n'est pas un autre, mais un soi, aussi vital et nécessaire qu'il est différent..." Comme tout cela est bien dit, mon frère Bernard. J'en suis très ému et je vous dis; pour ce commentaire merci. Je reconnais bien là le frère pieux et intelligent, d'une pénétrante intelligence spirituelle, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler à Arès pendant plusieurs mois, voilà quelque trente ans, tant à la photocomposition qu'à la machine à imprimer. J'ai toujours regretté de ne pas pouvoir vous garder et c'est avec peine que je vous ai vus partir, vous Bernard, Annie votre chère épouse et Aïcha, votre fille aînée, née à Arès. C'est pour moi un bonheur que de vous savoir, Bernard, Annie et Aïcha, toujours vaillants à la mission à Paris. "Quelle est la nature de l'homme ?, dites-vous. Spirituelle, bien sûr, mais ayant dit cela, n'ai-je pas enfermé l'univers entier dans une naine vision ?" Eh oui, il y a la vie spirituelle, et il ne faut pas se tromper sur le sens donné à ce terme, il ne faut pas le laisser nain. Ni vous ni moi n'entendons par vie spirituelle un ensemble de rites et de coutumes, mais ce qui est le résultat de l'amour comme lien universel et puissance créatrice, qui nous met face à face avec le Créateur. C'est le terrain ontologique même du Sermon sur la Montagne. Nous donons un sens particulier, universel, à vie spirituelle. Sa signification dépasse le cadre de la religion. La vie spirituelle transcende toute religion. Elle nous transforme — elle nous change, dit La Révélation d'Arès — et nous lie d'une manière indissoluble à la Vérité — c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) —, elle nous lie les uns aux autres et c'est même à cela qu'on la reconnaît, elle purifie tout. La vie spirituelle doit devenir notre réalité totale, elle ne nous demande jamais trop de sacrifices pour en arriver là. Ceci dit, j'ai regardé les eMails que vous m'avez adressés où je peux voir le résultat de votre travail sur "l'outil de recherche dans la blog". C'est remarquable pour ce que j'ai vu, mais n'ai-je pas écrit les mots "amour absolu" plus souvent dans ce blog qui forme maintenant une grosse avalanche d'écriture, les chutes du Niagara des commentaires des entrées et de mes réponses ? Comment être sûr que le terme "amour absolu" n'apparaît pas beaucoup plus souvent dans ce blog et n'est pas oublié par-ci par-là par le procédé de recherche ? Je pense que vous partez de l'invite de commande ou de la ligne de commande ? |
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19jan17 181C2 Frère Michel, bonjour, voici une compilation réalisée en 2013/2015 tirés de La Révélation d'Arès, de vos enseignements et du blog. Cela pourrait être utiles à des sœurs et frères en cours de réflexion sur le sujet: Confraternité d'Économies : 1 Thème "Nation" La Révélation d’Arès Copyright Michel Potay Mikal (Bilingue.18 pages) 2 Dossier "nation" "petites unités" entrées 123 à 150 freesoulblog.net. Copyright Michel Potay Mikal (41 pages). 3 Dossier "nation" "petites unités" entrées 151 à 155 freesoulblog.net. Copyright Michel Potay Mikal (5 pages). Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et clame avec tous les priants. Didier Br. d'Ile de France. |
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Réponse : Merci, frère Didier, pour ce relevé des termes des "nation" et "petites unités", mais il m'est impossible d'afficher dans mon blog 18 + 41 + 5 = 64 pages, qui ne représentent de toute façon qu'une partie de ces citations. Ceux qui vous connaissent et que cela pourrait intéresser peuvent toujours vous demander ces documents. |
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19jan17 181C3 En cette année nouvelle, j'ai le plaisir de vous transférer en pièces jointes les vœux formulés par Eddy Khaldi, et ceux de Marie-Noëlle Lienemann, qui accompagnent mes propres souhaits de santé spirituelle, physiologique, mentale, ainsi que de réussite dans votre mission prophétique, pour vous et pour toutes celles et tous ceux qui vous entourent. Sans doute n'avez-vous pas pu trouver le temps, ni peut être l'envie, de lire '"L'Avenir en Commun'", le livret programme de la France insoumise et de son candidat J.L. Mélenchon. Ce livret connaît un certain succès de librairie. C'est à mes yeux un travail collectif empreint d'une aspiration à la volonté de participation-fraternité-partage, qui pourrait s'avérer comme une évolution pacifique de la politique (Assemblée Constituante et nouvelle République), mais aussi un pensum sur les aspects gestionnaires qui seront nécessairement à traiter lors du retour à une fédération de communautés confraternelles d'économies qui font l'objet de votre entrée de blog . Connaissant votre souci permanent de protection, de sauvegarde et de développement perenne du mouvement Arèsien, je vous en cite deux passages qui devraient vous rassurer à ce sujet :
Fraternellement vôtre, avec ma gratitude pour l'ensemble de vos textes, d'entrées de blog et pour la très grande majorité de vos réponses aux commentaires. Roland T., Un petit p pélerin |
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Réponse : À travers vous je remercie Eddy Khaldi et Marie-Noëlle Lienemann pour leurs vœux, que vous me communiquez de leur part et que j'affiche dans votre commentaire, parce que ces vœux vont, je pense, à notre entière et nombreuse fraternité arésienne de Pèlerins d'Arès grand P et de pèlerins d'Arès petit p comme vous, mon frère Roland. Merci aussi pour vos propres vœux, frère Roland, et recevez en retour, Roland, Marie-Noëlle et Eddy mes vœux de très bonne année 2017. Non, je n'ai pas lu "L'Avenir en Commun" de Jean-Luc Mélanchon faute de temps. Je travaille encore quelque treize heures par jour, qui ne suffisent plus à tout ce que je devrais encore pouvoir faire, mais, à 87 ans, je ressens les fatigues de l'âge et je ne peux plus travailler seize ou dix-sept heures comme autrefois. De plus, je deviens lent... disons moins rapide qu'autrefois. Notamment je lis lentement, parce que j'éprouve un besoin de plus en plus grand d'assimiler, d'entrer dans ce que je lis et cela ralentit considérablement ma lecture. Le côté rebelle de Jean-Luc Mélanchon n'est pas fait pour me déplaire, mais c'est un homme très politisé, ne serait-ce que parce qu'il parle de "gauche" et de "droite", alors qu'à mes yeux ce sont des clivages complètement dépassés. Il ne faut plus parler de l'homme de gauche et de l'homme de droite, mais de l'homme tout court qui a autant à prendre à gauche qu'à droite. Ainsi, par exemple, les deux passages que vous citez : page 28 et page 29 du livre en question, parlent d'égalité et de liberté d'une façon déjà inscrite dans la législation française. Ici Mélanchon n'innove en rien. Mais ce sont des "égalité" et "liberté" qui me paraissent très théoriques dans l'esprit de Jean-Luc Mélanchon. Un de nos frères a pu l'approcher au cours d'un meeting en décembre et lui a parlé de La Révélation d'Arès et de son témoin, que je suis. Jean-Luc Mélanchon lui a ri au nez. Je pense que l'idée que Jean-Luc Mélanchon se fait de la "liberté de conscience" (déjà et depuis longtemps prévue par la loi française) est limitée ; elle s'arrête à ce qu'il considère personnellement comme sérieux et exclut ce qu'il considère comme pas sérieux. Notre frère a bien insisté sur la laïcité dont peut s'enorgueillir notre communauté arésienne, car nous ne sommes pas une religion et chez nous il y a des chrétiens, des juifs, des musulmans et des athées, mais Jean-Luc Mélanchon n'a pas considéré comme laïcs des gens qui croient dans une révélation surnaturelle venue du Créateur qui pour lui n'est que faribole. Le frère a essayé de lui faire comprendre que pour nous le Créateur n'est pas un personnage céleste barbu comme celui peint au plafond de la Chapelle Sixtine, mais la Puissance d'un Tout dont nous sommes parties intégrantes ; Jean-Luc Mélanchon lui fait comprendre que "ça suffisait comme ça." Ceci dit, j'ignore si François Fillon n'aurait pas la même réaction que Jean-Luc Mélanchon ; ce n'est pas impossible. Bref, nous nous heurtons à l'incompréhension totale à laquelle se heurta Jésus il y a deux mille ans, et nous comprenons que nous devons suivre seuls notre sentier vers les Hauteurs Saintes. Merci, mon frère Roland, pour votre commentaire. |
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19jan17 181C4 Bien aimé prophète du Père, J'ai pris connaissance de votre entrée peu de temps avant de partir en congés pour les fêtes mais ce n'est qu'à mon retour sur Paris, début janvier, que j'ai pu me replonger dans sa lecture et ses commentaires déjà nombreux. Si je devais retranscrire tout ce que cette entrée a soulevé en moi, il me faudrait des pages et des pages. Aussi pour faire (relativement) court et rester dans l'esprit de cet article (une première esquisse !), je me suis dit que le mieux serait de développer quelques uns des points et idées sur lesquels ma pensée s'est aventurée. Cette idée de "Confraternité d’Économies" ouvre un tel chantier (celui de l'avenir concret de notre civilisation en premier chef) que je comprends le silence ou la difficulté de mes frères à s'exprimer sur le sujet. Nos pénitences sont encore si faibles, si peu porteuses de réalisations concrètes (hormis nos missions) que l'on se sentirait presque impuissant devant l'immensité de la tache à accomplir. La Moisson que je t'envoie faire est un labeur pour les géants des temps anciens, mais ton bras est faible comme une tarière qui voudrait percer une montagne, nous dit le Père à Arès (Rév d'Arès 31/6) Je choisis donc avec ce commentaire de commencer par déblayer le terrain de ma propre réflexion avant de m'engager plus loin. Tout d'abord un mot sur la crise à venir qui provoquera l’éclatement des grandes masses mécanisées qui prévalent aujourd'hui. Beaucoup semblent redouter le retour de super-pouvoirs autoritaires à l'image des fascismes du 20ème siècle. Je ne vois pas les choses comme cela. Le pouvoir se durcit, c'est un fait, et il y a fort à parier qu'il continuera de se durcir face aux réalités. "La marche des pouvoirs" (de tous les pays ou presque) orchestrée à Paris après la tuerie de Charlie Hebdo et "L’État d'urgence" décrété par Monsieur Hollande dans tout le pays (État d'urgence toujours en vigueur à ce jour !) pour quelques tirs de Kalachnikov un soir de concert dans la Capitale, montrent à quel point les hommes politiques ont complètement perdu le sens des réalités et de la mesure et qu'ils ne savent plus en définitive comment réagir à ce qui se trame aujourd'hui. Ils s'agitent et discourent en tous sens pour un rien, entraînant dans leur sillage leurs populations muselées et abruties par leurs médias. Ils ne comprennent plus le monde dans lequel ils vivent et j'entends aujourd'hui dans leurs tentatives désespérées (et pour ne pas dire désespérantes) de séduire les électeurs avec des arguments de petit épicier et des rafistolages de plombier, l'angoisse de leur fin, la prescience de leur aspiration prochaine dans le noir et la nuit. Car le temps est venu où Ma Parole s'accomplit, dit Le Créateur (Rév d'Arès 28/14). Après des millénaires de domination pendant lesquelles immense fut l'habileté des princes à gouverner (Rév d'Arès 22/8), nous voyons surgir un temps où les pouvoirs, alourdis par leur propre poids et aveuglés par des siècles de fausse majesté, se révèlent impuissants à faire face aux problèmes de l'humanité et s'épuisent. J'ai le sentiment qu'ils ont comme consommé et consumé leurs propres forces dans ce dernier siècle ravageur et meurtrier, au cours duquel ils ont étendu leurs conquêtes au delà de ce qu'ils pouvaient imaginer (les empires coloniaux britanniques et français en 1918 qui s'étendaient sur tous les continents, le soft-power à l'américaine et son complexe militaro-industriel de nos jours qui dirige le commerce mondial), ils ont entraîné le monde dans deux guerres mondiales qui ont fait des millions de morts et continuent d'entretenir ici et là (Mali, Irak, Libye, Syrie, etc.) des conflits propres à servir leurs intérêts. Ils ont transformé la terre en un immense marché capitaliste à ciel ouvert qui dirige la richesse produite vers une minorité de mains et ventres seulement, et parlent aujourd'hui de "gouvernement mondial" comme pour parachever leur grand œuvre de domination et de spoliation, générant de terribles inégalités et d'immenses frustrations chez les démunis et dominés comme chez les nantis. Le terrorisme islamique en témoigne. Qu'est-il sinon une tentative désespéré de crier au monde le désarroi et l'impuissance à vivre heureux dans ce monde-ci ? Si ce n'est pas la vie spirituelle qui gagne le monde, le monde sera broyé par les contradictions qu'il a lui même générées. Parce que plus que de "pain et de jeux", l'homme éprouve fondamentalement le besoin d'amour et de liberté enfoui en lui. Mais Dieu avec La Révélation d'Arès s'est levé (28/12) pour réveiller le libre poulain agile (Rév d'Arès 10/10) qui court dans le sang de tous les êtres. Il faut lire La Révélation d'Arès comme un ouvrage prophétique au premier degré pour saisir toute la portée de ces propos. Même si la Parole attend de l'homme qu'il la réalise, on sent que le courant prophétique inauguré par La Révélation d'Arès et l'action de son prophète est actif aujourd'hui, même si sur le plan des réalités l'action de la mission arésienne reste modeste. La défiance à l'égard des pouvoirs, de tous les pouvoirs, croît. Et pour cause : Leur imposture est déjà révélé (Rév d'Arès 22/12), signale Dieu. Ma Parole court dans les terres glacées où J'ai suscité des hommes rudes (28/3), ajoute t-il. Aussi je doute que la prochaine crise en Europe voie surgir un nouvel Hitler ou un nouveau Staline comme ce fut le cas après [la guerre de 1914-18 et] la crise de 1929 en Allemagne et en Russie. Les populismes de notre époque pour réducteurs et nuisibles qu'ils soient, ne me semblent pas être en mesure de mobiliser les masses de la même manière, à la fois globale et guerrière. D'une part, parce qu'à leur tête on ne sent pas des hommes de conviction mais des opportunistes. Le cas de Monsieur Trump nous le confirme. Ce n'est pas en "Président" qu'il s'installe à la Maison Blanche mais en homme d'affaires qui poursuit là son business. Il a d'ailleurs refusé — par honnêteté ? — de se voir verser son salaire de "Président". D'autre part, parce qu'ils me semblent plus être des facteurs de division que d'union. Les systèmes politiques (en Occident tout du moins) sont fatigués et craquent de toutes parts. Les hommes ne croient plus dans les idées. Une révolution ou un mouvement politique "fasciste" qui prendrait le pouvoir par les urnes ou par la force n'aboutirait qu'à provoquer un éclatement dont les conséquences pourraient transformer le pays en guerre civile. C'est le vrai danger qui menace la paix en ce monde à mon sens : une généralisation des conflits à petite échelle qui transformerait l'humanité en chiens errants traquée par des loups. C'est d'ailleurs peut-être ce qui explique la relative passivité des peuples riches face à leurs pouvoirs actuels : ils les sentent fragiles et redoutent leur fin qui signifierait la fin de leur petit confort personnel. Ne nous voilons pas la face ! Personne n'est satisfait de son gouvernement, tout le monde crie à hue et à dia sur les politiques. mais chacun en attendant profite (ou s'arrange selon) au mieux de la situation. Nous sommes tous des petits Trump : chacun pense d'abord à son business qu'il soit de prospérité éclatante ou de système-D. L'individualisme (stimulé par les pouvoirs marchands et encouragé par les politiques qui voient là un facteur de division de la population : "diviser pour mieux régner", vieil adage !), est autant un frein à l'émergence de la vie spirituelle (fondée sur l'amour, donc sur le dépassement de soi), qu'un frein au rassemblement des populations derrière un leader d'envergure. Par ailleurs, malgré les vicissitudes que traversent notre époque, le revers de la mondialisation c'est que le monde a quand même aujourd’hui conscience d'être monde. Dans l'ombre de ses plis, le monde fait lentement germer la conscience de son unité. Malgré les profondes oppositions qui structurent de plus en plus notre époque (orient contre occident, islam contre capitalisme, riches contre pauvres, sédentaires contre migrants, etc.) l'idée que la Terre et l'Humanité sont Une fait son chemin en silence dans les cœurs. Je pense donc à contrario que nous n'aurons pas à affronter les pouvoirs de front pour qu'ils s'écroulent. L'échec des printemps arabes a montré les limites historiques d'une révolution quelle qu’elle soit. La prochaine crise achèvera de montrer aux yeux de tous l'incapacité des pouvoirs et leur incurie, elle déclenchera leur effondrement sous leur propre poids. Vu les liens que les pays entretiennent entre eux, il est assez aisé de prédire que la chute du premier grand d'entre eux entraînera la chute des autres comme un jeu de dominos. C'est au demeurant le risque que la Grèce a fait courir à l'Europe et les raisons du soutien financier exubérant qu'elle a réussi à obtenir pour se maintenir à flot et empêcher un risque systémique. Nous ignorons ce qui provoquera cet effondrement en cascade, ni quand et où il débutera, s'il s'étendra soudainement ou s'il s'étalera comme un lent et progressif démembrement. Ce qui est probable en revanche c'est que s'il est soudain, le risque que les pouvoirs cherchent à entraîner toute l'humanité dans leur perte, par rage ou par dépit, sera grand. Nous saurons y faire face mais la plus grande difficulté sera de lutter contre les remous, l'adversité et le grand vide qui sera provoqué par leur chute. D'autant que l'on ignore encore ce qui surgira : banditisme, mafias, pillages, violences, hystérie revancharde, folie destructrice, folie tout court... ou conscience ravivée de la nécessité d'aimer, de pardonner, de partager, de faire la paix, de se rendre libres de tous préjugés et peurs ? Le poids de petites unités pénitentes bien implantées dans leurs régions sera alors déterminant. Il le sera encore plus pour faire face au vide moral et spirituel. Combien d'hommes, de femmes qui ne vivent aujourd’hui que de prébendes sociales, devenus complètement assistés à force d'être tenus en laisse comme des chiens, sont devenus incapables de réfléchir et de se prendre en main ? Dans un monde qui s'animalise davantage de jour en jour, le pire est craindre. Et le besoin de grands spirituels de plus en plus pressant. Les Pèlerins d'Arès représentent face à ce risque, la plus vive et la plus belle des espérances car ils travaillent en eux, par la pénitence (Rév d'Arès 30/11), et entre eux, par la constitution de leurs assemblées (Rév d'Arès 33/10), à l'émergence concrète d'un nouvel homme et d'un nouveau monde, capables de se substituer aux anciens le moment venu. Ils ne sont pas les seuls, loin de là, à préparer et à œuvrer pour cet avènement, mais la Parole d'Arès leur donne une profondeur et une longueur de vue inégalable. Elle prolonge leur regard en rappelant à l'homme qu'il est fils (Rév d'Arès xi/13) du Créateur et que sa destinée n'est pas de jouir égoïstement des joies de cette terre, mais de partager et de porter la Lumière du Père jusque dans l'Univers. Ceux des hommes qui se refusent aujourd’hui à cette destinée, savent-ils seulement à quel point leur fou désir de possession et de maîtrise se puise aux possibilités de l'image et ressemblance (Genèse 1/26) déposée en eux ? Ont-ils conscience que leur choix de se rendre maîtres (Rév d'Arès 2/2-5) exclusifs de la terre ne peut les conduire nulle part ailleurs que dans les ténèbres, car ce choix aboutit à la négation même de son principe fondateur, la liberté ? Le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) s'il survenait, engloutirait tout l'Univers dans son Néant. Mais le Néant existe t-il vraiment ? Si l’Être est et est Un, qu'est ce donc que le Néant sinon une sorte de revers d'une partie de l’Être, une sorte d'avortement ou d'avatar en négatif de l’Être ? L'avortement de l'humanité comme porteuse de l'Image (Rév d'Arès 11/1) du Père, affecterait probablement l’Être de peine, mais n'affectera ni son Éternité, ni son Unité qui lui sont intrinsèques. L'Humanité qui nie Dieu et qui se refuse au projet du Créateur pour elle ne fait que se nier et se refuser à elle-même. C'est au nom de cette Haute Humanité, parente de l’Être, de l'Un, que nous nous engageons aujourd'hui dans le nouvel exode pour reprendre aux puissants et aux spoliateurs notre Héritage et le distribuer entre tous (Rév d'Arès 28/15), pour reprendre le cours et la maîtrise de notre destinée qui est de couvrir la voûte céleste de la Lumière du Père de l'Univers. Mikal libère la Lumière (Rév d'Arès ix/8), J'emporte Mikal(xxii/11), Il n'y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse (31/8). Voilà pour le contexte général dans lequel nous évoluons aujourd'hui. J'en viens maintenant aux aspects plus pratiques de ces petites unités humaines telles que vous en parlez. Le sujet est immense et mon esprit a été assailli de questions au fur et à mesure que je tentais de le cerner. "Confédérations d’Économies". Pourquoi parler "d’Économies". Pourquoi pas de "nations", de "pays", de "régions", de "peuples" ou "d'assemblées" ? Parce que ces termes "nations", "peuples", "régions", "pays",... recèlent déjà en eux même les ferments d'une division possible de l'humanité en identités, traditions, les ferments qui font le lit de tous les pouvoirs ? Parce que le principe d'une assemblée — il n'y aura que des assemblées de Dieu" (16/4) — ne prévaudra pas partout ? Autres questions : Une Économie, ou petite société humaine selon vos vœux, est-elle nécessairement attaché à un territoire géographique donné, délimité ? Comment penser l'abolition des "frontières" dans un tel contexte ? Pourra t-il exister des petites unités nomades ? Des individus sans aucune attache ou appartenance "collective" ? Comment les unes et les autres coexisteront-elles ? Sur quoi une petite unité humaine se fondera-t-elle ? Par quoi se déterminera t-elle autrement que sur son mode de gestion ? Sur l'exploitation de ressources naturelles propres à sa région, la création de biens et services spécifiques ? En y réfléchissant je me suis dit que ces innombrables questions n'auront d'autres réponses que celles que les hommes leur donneront dans l'action le moment venu. L'avènement de ces petites unités se fera probablement très lentement comme s'est élaboré lentement le paysage de ce que les historiens ont appelés "le Moyen-Age" après l'effondrement de l'Empire Romain d'Occident. Il y a quand même parmi ces questions quelques points qui nous concernent, nous Pèlerins d'Arès, sur lesquels j'aimerai m'attarder un peu. La situation telle qu'elle se présente présage de forts remous historiques. Je comprends à la lumière de votre enseignement que nous devons tout faire pour consolider nos assemblées et les faire grandir en nombre. La disparition des grands pouvoirs ne sonnera pas la disparition des rapports de force. Et il nous faudra faire prévaloir notre point de vue et nos perspectives d'évolution pour l'humanité. C'est une question de vie ou de mort comme vous nous le rappelez. L'urgence pour un Pèlerin d'Arès c'est la pénitence et la moisson. Mais n'y a t-il rien d'autre que nous pourrions faire pour nous préparer à affronter ces remous ? Notre foi se consolide, notre force et notre détermination grandissent, mais si nous ne creusons pas ces problèmes dès à présent par la réflexion, ils nous assailliront de près. Alors ? Voici quelques pistes que j'aimerai creuser et sur lesquelles je sollicite votre conseil : Le dénuement : La crise qui s'annonce ne sera pas que politique, elle sera aussi sociale et économique (au sens moderne du terme). Elle plongera beaucoup d'hommes dans le besoin. Devant la mort et la faim, l'homme a la langue qui pend, son menton tremble (Rév d'Arès xxii/15). Quelle(s) réponse(s) apporter aux hommes qui viendront à nous à ce moment là ? Je pense qu'en notre sein pourrait se développer chez certains une réflexion plus poussée sur le dénuement, sur la nécessité de "remplacer le besoin d'avoir par le besoin de ne pas avoir". Je ne pense pas seulement à des idées ou des vues de l'être, mais à travailler en soi ce désir de la dé-possession, du dé-saisissement, du dénuement presque, à l'image de Shankara, ce prophète de la délivrance qui a fait du "renoncement", le vecteur-force de sa pénitence. Ne pourrait-il pas exister en notre sein, un courant de pensée et de vie de type "croyant extrême", qui s'attacherait à travailler tout particulièrement cet aspect et qui sera capable le moment venu d'intervenir sur ces problèmes et de redonner aux hommes une dignité même dans la pauvreté ? Heureux sont ils parce qu'ils ont été dignement pauvres (Rév d'Arès 28/15). Le travail : Si je suis bien votre raisonnement, l'éclatement des grands ensembles en petites unités humaines provoquera un appel d'air sur le plan économique, libérera des énergies et permettra à l'homme de retrouver (avec le temps), grâce à sa force de création et de travail, pleine jouissance du bonheur matériel autant que spirituel. Le commerce qui se développera sur des notions d'équité et de partage permettra très certainement l'éclosion d'une richesse généralisée. Si je m'en tiens aux petites unités pénitentes cependant, je me dis que cette "richesse" pourrait très bien se développer sur l'exploitation de ressources spirituelles. Lesquelles ? L'enseignement ? La prière ? Le Pèlerinage ? Il y a un long passé religieux qui se tient en embuscade ici sur lequel il nous faudrait aussi méditer, car nos assemblées aujourd'hui et les petites unités pénitentes demain ne survivront que si elles trouvent à la fois leur autonomie et leur force de développement économique. La paix : De même que la crise qui se prépare affectera nos bourses et nos biens, elle affectera la paix individuelle et sociale. Je crois urgent de lancer une réflexion en ce sens. D'autant qu'elle me semble ressortir de l'intention que Dieu met dans La Révélation d'Arès. N'appelle t-il pas de ses vœux Arès à devenir une nouvelle Jérusalem, un lieu où tous les hommes de bonne volonté peuvent se retrouver ? Yërouch'lim ne tient pas dans Ma Main; le bruit (M'a remplacé) dans Yërouch'lim. Le change, Je (le) donne (Rév d'Arès xlvii/2-3) Dans cette perspective, la recomposition du monde en petites unités humaines autogérées, ne pourrait-elle pas se faire avec Arès comme épicentre ? Ne devrions-nous pas réfléchir à ce que cela implique pour l'avenir, à commencer pour l'avenir de notre mouvement ? La confédération : Une confédération suppose une entente entre petites unités confédérées. Sur quelles bases ? Une nouvelle constitution comme esquissée par notre frère Bernard dlF. ? Encore faudrait il que tous y adhère et en comprennent les termes de la même manière. Si elle ne peut pas être écrite car l'amour vécu ne s'écrit pas mais se vit comme vous le rappelez à notre frère Bernard, alors il faudra bien que d'une manière ou d'une autre les hommes se donnent les moyens concrets de s'écouter, se parler, se réunir, pour décider ensemble de ce qu'il convient de faire. Les Pèlerins d'Arès dont la vocation est universelle, ne pourraient ils jouer un rôle particulier sinon prépondérant en ce domaine ? En se proposant comme médiateurs ou rassembleurs ? Là encore la réflexion est ouverte et appelle de notre part une profonde introspection pour définir notre rôle (et donc nos priorités et choix d'action) dans ce concert. Le langage : La paix se travaille et elle se nourrit du dialogue. La dispersion de l'humanité en petits ensembles ne doit pas voir se reproduire l'erreur de Babel. Il nous faudra un langage commun, un langage spirituel ou spiritualisé surtout, qui nous permettra de développer entre nous les aspects fondamentaux de l'existence sans ambiguïté. Notre frère François D. a évoqué l'Espéranto mais j'ai toujours pensé qu'il y avait quelque chose de religieux dans la démarche de Zamenhof malgré ses immenses qualités de pensée et de cœur. Car une langue ne se décrète pas. Elle se vit. Elle est plus qu'un outil de pensée ou d'expression orale que l'on inculque aux enfants dès leur plus jeune age. Elle est l'expression même de la conscience de l'individu, expression qu'il forge lui même avec les véhicules et les outils que son environnement lui donne : mots, syntaxe, etc. Au risque de paraître provocateur, je dirai qu'aucun de nous ne parle la même langue et c'est bien là le problème. C'est pour cette raison même qu'il nous faut parfois longuement parler pour arriver à s'entendre. J'ai lu quelque part sur votre blog (dans une réponse à François D.), votre intérêt pour le "Basic English" (un anglais restreint à près de 850 mots + quelques dictionnaires spécifiques d'une cinquantaine de mots chacun ) dans ce sens. Je crois aussi qu'il y a là quelque chose à creuser mais dans le sens d'un "Basic World Language", un Basic English élargi et spiritualisé à l'image de la Parole du Livre, très simple et très évocatrice, qui emprunte ici et là des mots à l’Hébreu, au vieux français, au latin, à l'arabe, au persan, etc. Si notre mission réussit, il y a fort à parier que ce "basic world language" (incontournable étant donné la domination linguistique anglo-saxonne sur le monde aujourd'hui), se double d'un "français simplifié" spiritualisé lui aussi. Pour commencer ce travail, ne pourrions-nous pas travailler sur une liste de mots incontournables extraits de La Révélation d'Arès qui viendrait "spiritualiser" ces anglais et français simplifiés et s'attacher à rédiger nos outils (tracts, affiches, vidéo...) avec ces deux langues pour préparer le terrain de ces futurs échanges ? Pour finir : Je voudrais aller dans le sens de ce que vous disiez à propos de l'Espagne comme terrain d'expérience possible d'une petite unité humaine précoce. L'Espagne a vécu l'an dernier (les médias en ont peu parlé) une expérience très intéressante. À cause des divisions du monde politique elle a vécu plus de neuf mois sans gouvernement central capable d'édicter des lois. Le gouvernement qui assurait l’Intérim en attendant, se contentant de gérer l'existant. Constat du New York Times (voir l'article en date du 28 août dernier : https://www.nytimes.com/2016/08/29/opinion/spain-a-country-with-no-government.html?smid=fb-nytimes&smtyp=cur). Cela n'a en rien affecté l’économie espagnole, bien au contraire ! Grâce en partie au dynamisme et à l'autonomie de ses régions, et c'est de plus l'économie qui s'est le mieux acclimatée au Brexit ! La France jacobine n'est pas l'Espagne. Mais la région Languedoc-Roussillon irrigué par l'esprit catalan et l'immigration espagnole de 36-39, présente des similitudes de culture avec l'Espagne en plus de sa proximité géographique. C'est aussi une terre où souffle l'esprit libertaire et alternatif. L'Ardèche, les Cévennes, le Plateau du Larzac qui ont vu un grand nombres de communautés se constituer ne sont pas loin. C'est enfin historiquement, la région des Cathares qui ont incarné une des plus vives et longues résistance à l'ordre et au pouvoir de l’Église entre le Xème et le XIVème siècle. Il y a peut-être pour nous Français, quelque chose de particulier à faire dans cette région. D'autant qu'à l'avenir "La Narbonnaise" comme l'appelait les Romains, sera un couloir obligé pour tous les hommes en provenance du Sud qui se rendront à Arès. Car à n'en pas douter, notre mission va refaçonner le visage du monde, sa géographie, son économie. À commencer par le visage de ce qui est aujourd'hui la France Je voudrais poursuivre, approfondir notamment les liens que devront entretenir entre elles ces Petites Unités Confédérées, en particulier les Petites Unités Pénitentes et leur développement dans un monde en décomposition-recomposition, mais je me rends compte à sa relecture que ce commentaire est déjà très long. Et j'ai tout fait pour le limiter à ce qui me semblait pertinent. Me serais-je laissé aller ? Qu'importe. Je tenais à vous faire partager mon enthousiasme pour toutes ces questions. J'oubliais : je vous souhaite ainsi qu'à Sœur Christiane et à votre proche, une très belle et prophétique année 2017 ! Pour finir, une pensée particulière pour notre frère Roger C. dont vous avez choisi en en-tête, un extrait de son recueil poétique pour accompagner l'illustration de cet article. Je lis dans son "Encre et Or" comme un lointain écho, mais spiritualisé aux couleurs "sang et or" des drapeaux espagnol et catalan, pays cités dans ces lignes. Joie et Santé à lui ! Éric D. d'Ile de France |
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Réponse : "Pourquoi parler "d’Économies". Pourquoi pas de "nations", de "pays", de "régions", de "peuples" ou "d'assemblées" ?" demandez-vous, frère Éric. C'est pour éviter des mots trop profondément marqués par la politisation autant que pour rénover un mot : "économie", qui n'a gardé son sens primordial grec que dans les écrits de spécialistes comme les théologiens, et qui, comme je l'ai rappelé dans mon entrée 180, signifie "bonne gestion d'une maison, d'une famille ou d'une société." "Pourra t-il exister des petites unités nomades ? Des individus sans aucune attache ou appartenance "collective" ? Comment les unes et les autres coexisteront-elles ?" Mais oui. Il me paraît évident qu'outre les petites unités pénitentes que je pourrais qualifier de fermées à l'instar des petits cantons suisses, des pènitents vivront ailleurs, comme nos frères juifs actuellement vivent un peu partout, dans d'autres petites unités non-pénitentes pour des raisons professionnelles, des raisons affectives (mariage) ou familiales, etc. Cette diaspora aura inévitablement une façon de vivre... disons, dans une dispersion bien gérée, économique au sens primordial du mot. Comment ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Ailleurs vous demandez : "Je pense... à travailler en soi ce désir de la dé-possession, du dé-saisissement, du dénuement presque, à l'image de Shankara, ce prophète de la délivrance qui a fait du renoncement, le vecteur-force de sa pénitence. Ne pourrait-il pas exister en notre sein, un courant de pensée et de vie de type "croyant extrême", qui s'attacherait à travailler tout particulièrement cet aspect et qui sera capable le moment venu d'intervenir sur ces problèmes et de redonner aux hommes une dignité même dans la pauvreté ?" Je réponds non, nous ne devons pas réitérer l'erreur des communautés monastiques de "croyants extrêmes" chrétiens, hindouistes, etc., dont beaucoup furent créées pour former des modèles censés donner à la population des alentours le goût du renoncement. Le Père par La Révélation d'Arès ne nous demande pas d'être des renonçants au sens de l'austérité, de l'ascétisme, mais d'être des renonçants au sens du péché, ce qui se peut faire même dans la joie et les fête, la musique des flûtes, le parfum (Rév d'Arès 30/11)... N'ai-Je pas construit des maisons chaudes, planté des vignes, invité les musiciens à fêter Ma Victoire (26/8-9) ? Qu'ont apporté les monastères bénédictins, les carmels, les trappes, etc? Rien. Il n'en reste quasiment rien. Pour moi être dignement pauvres (Rév d'Arès 28/15) ne signifie pas être démunis, vivre dans l'austérité, mais vivre sans le superflu considéré comme un bien, ce qu'il n'est pas. Cela, je crois que nos frères et sœurs pénitents, un certain nombre d'entre eux en tout cas, s'efforcent déjà de le pratiquer. Il faut certes étendre cet état d'esprit à tous ceux, dont l'œil saute, qui pensent encore qu'il faut deux chaises pour une jambe, deux lit pour une nuit... deux livres pour un livre (Rév d'Arès v/7-8). "La Révélation d'Arès, n'appelle t-elle pas de ses vœux Arès à devenir une nouvelle Jérusalem, un lieu où tous les hommes de bonne volonté peuvent se retrouver ?" Oui, frère Éric, mais veillons bien à donner à Jérusalem le sens universel qu'il faut donner à Exode. J'enseigne que l'Exode doit être vue non comme la fuite, au sens très étroit et particulariste, d'esclaves hébreux d'Égypte en Canaan, mais la fuite de tous les soumis et parias de la Terre vers l'idéal spirituel d'une humanité d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur libre de préjugés. Même chose pour Jérusalem. Jérusalem est partout dans le monde où des hommes et des femmes vivent dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés. "Une entente entre petites unités confédérées. Sur quelles bases ?" Sur une base très simple : Sur la base de ce qui n'est pas à la portée d'une petite unité, mais qui est à la portée d'un ensemble plus important comme une confédération de petites unités. Par exemple : la formation de médecins, de chirurgiens, d'ingénieurs, de professeurs, etc. ou la fabrication d'automobiles, de chemins de fer, d'avions, de machines diverses, qui demandent des moyens importants qu'une petite économie de, mettons, 50.000 habitants, n'a évidemment pas. À propos du langage, je ne crois pas que Zamenhof eût "quelque chose de religieux dans sa démarche." Je crois que Zamenhof était un universaliste pur. Ce qui me porte parfois à taquiner notre frère François D. sur ce point, ce n'est pas son souci de donner aux hommes un langage universel, souci que je partage absolument, mais l'espéranto lui-même. Quand j'entends parler l'espéranto — cela m'arrivait assez souvent dans ma jeunesse, mais très rarement aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi — j'ai comme l'impression d'entendre une sorte d'italien basal qui me fait penser à ce qu'on appelait autrefois le "petit nègre", quelque chose d'un peu rificule à mon oreille. Mais je suis là absolument abusif, un grand gavroche moqueur se fondant sur des impressions, et je fais amende honorable. Je serais heureux que tout le monde, si c'était vraiment tout le monde, parle espéranto. Mais pourquoi celui-ci a-t-il été retravaillé, par exemple par l'ido ? Quand je vivais à Bourges, j'avais des fidèles qui parlait ido, qui m'intéressa d'avantage. Mais à partir du basic english on peut certainement établir une lingua franca intéressante et d'une extension plus facile, vu le nombre important d'anglophones dans le monde. Ceci dit, frère Éeric, voilà un magnifique travail de pensée. Je suis profondément heureux de lire votre commentaire, d'y voir non seulement ce que vous appelez votre enthousiasme, mais votre haute conscience de ce que à quoi nous croyons et de ce que nous représentons. Vous n'êtes pas seul. Nombreux sont ceux des nôtres, même ceux et celles moins doués que vous pour exprimer notre foi, nos préoccupations, nos espérances. Jamais je n'ai senti aussi fortement la montée d'une Force, d'une Puissance, héritées du Père sans nul doute, et qui nous mèneront loin. Merci pour vos bons vœux, frère Éric, je vous retourne les miens, chaleureux de belle année spirituelle, de réussite, de santé, de bonheur, pour vous et tous ceux que vous aimez. |
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19jan17 181C5 Au quotidien, je vois beaucoup, beaucoup de gens courber l’échine et prêts à subir encore, si on leur promet confort, sécurité, la pâté comme disait Péguy. L’homme râle, mais il espère encore que le rêve dure. Tout au moins le temps de son existence car chacun pense à lui surtout. Les États-Unis auraient pu voir naître un monde d’amour, mais c’est la force de loi qui a prévalu. La masse avec la loi s’est imposée à travers la politique. Si la France en vient à se fragmenter, qu’en sera-t-il des petites unités humaines soucieuses de vivre la pénitence ? Seront-elles contraintes d’écarter les non-pénitents un peu à l’image de nos assemblées ? Pénitents et non-pénitents peuvent-ils fonctionner ensemble sans risquer de maintenir le statut quo de la loi ? En tout cas, ce qu’en dit La Révélation d’Arès, c’est que la moisson ne s’arrêtera qu’au Jour de Dieu. Donc, pas question de se tourner les pouces dans un autre paradigme. Tant que la terre tournera l’effort du pénitent et du moissonneur sera et rien d’autre n’y suppléera. Merci pour votre constance et votre mesure en tout. Pascal L. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Non, frère Pascal, nous n'écarterons jamais personne en tant que frères humains, créatures du Père. Si nos assemblées actuellement écartent les non-pénitents, c'est seulement pour des raisons fonctionnelles. Nos assemblées pour l'heure s'efforcent d'être les laboratoires du monde changé, certes, mais elles assument surtout la mission, elles sont essentiellement apostoliques. Qu'y feraient des non-pénitents qui ne sont ni missionnaires ni apôtres ? Dans le monde en changement, notamment dans les petites économies de pénitents quand elles existeront, nous auront parmi nous des non-pénitents, cela va sans dire, ne serait-ce que pour évoquer ceux qui seront les habitants du ou des territoire(s) où elles s'installeront. Mais nous les encouragerons sans jamais les y forcer soit à devenir des pénitents, soit à s'installer dans des petites unités non-pénitentes plus conformes à l'idée qu'ils se feront de la société. Nous n'en sommes pas là, de toute façon. Nous sommes porteurs d'idées arésiennes et d'idées universelles simultanément. Cela aussi nous distingue de la religion. Une idée est dire universelle quand elle convient à une miltutude d'objets et de fonctions. Ce qui ne signifie pas qu'une idée universelle convient à tous les objets et toutes les fonctions. Il y a quand même des idées qui conviennent à tous les esprits : l'amour, me semble-t-il, est de celles-là. L'expérience conduit à l'amour la majorité des hommes. Ceux qui ne veulent pas de l'amour sont anormaux, malades, et il faudra les soigner et s'ils sont inguérissables, nous ne les chasserons pas pour autant. Nous réfléchirons, avec amour, paix, pardon (s'ils sont agressifs) et intelligence du cœur, à ce que nous pouvons faire d'eux. Nous croyons qu'il existe différents chemins pour amener n'importe qui capable de penser à une relation humaine acceptable. |
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19jan17 181C6 Je propose quelques réflexions sur les qualificatifs de l'expression "petites économies souveraines". D'abord la souveraineté ici est comparable à celle des associations qui se limitent à l'objet de leurs statuts : les unités économiques sont souveraines sur la gestion des moyens matériels et humains que ses membres ont décidé librement de partager pour produire et échanger, elles ne sont pas souveraines sur les personnes comme le voulaient les rois et le veut l'Etat qui fait de nous des sujets contraints. Les personnes restent dans une liberté de non exclusivité (voir commentaire 180C30). Par contre, où placer le curseur entre ce qui est trop petit par rapport aux objectifs économiques visés ou trop grand pour une bonne gestion ? Prenons les États. La Chine, citée en 180C8 pour son immensité est encore à mon humble avis très loin de se fragmenter. Comme l'a observé Alexandra (180C70), elle bouillonne de créativité économique tout en étant étroitement pilotée par le pouvoir central du Parti Communiste Chinois. Sa logique d'unité étatique est solide pour des raisons culturelles. Au fil des millénaires, elle s'est peuplée de l'ethnie Han [汉 ou 漢, 92 % de la population chinoise, le plus grand groupe humain : 1,3 milliard], ultra majoritaire grâce à la démographie explosive permise par la productivité agricole exceptionnelle des bassins des grands fleuves du centre. Cette ethnie a un langage commun, des valeurs communes (le travail, la solidarité clanique, le matérialisme), une histoire commune. Les ethnies minoritaires vivant sur les immenses territoires périphériques, en particulier les tibétains bouddhistes et les musulmans ouïgours, ne peuvent rien faire face à la sinisation forcée : une marée de Hans s'installant sur leurs terres ancestrales, encouragés par le pouvoir central. De plus, dans l'histoire de la Chine, l'unité impériale est associée à la prospérité économique et la division au chaos et à la famine. Le Han de base reste un adepte de l'État fort malgré ses défauts. D'autres pays asiatiques beaucoup moins grands ont à l'inverse du mal à maintenir leur unité et peuvent se fragmenter bien avant la Chine, par exemple l'Indonésie et surtout la Birmanie, États issus de la colonisation européenne et très centralisés contrairement à L'Inde. La France est récente à l'échelle de l'histoire et reste modeste à l'échelle mondiale dans sa population et sa superficie, mais les échéances de fragmentation ne sont pas nécessairement lointaines, parce qu'elle est d'une très grande diversité à tous points de vue, que l'unité royale puis jacobine a été longtemps imposée par la contrainte et la propagande, et que le français reste heureusement un individu contestataire. Les forces centrifuges sont importantes : La petite France peut se fragmenter bien avant la Chine ou les USA. Prenons les sociétés industrielles. Saint Gobain est la plus ancienne des multinationales d'origine française, la manufacture de verre date du roi soleil, son portefeuille d'activités est complexe, elle a survécu au prix de réorientations constantes de ses unités de fabrication et de commercialisation. Elle peut survivre encore un siècle malgré cet environnement économique mondial très instable, mais ce n'est pas assuré et elle se métamorphosera encore, même dans une continuité financière . A l'inverse, Louis Vuitton Malletier, fondé deux siècles après, est très longtemps resté une petite unité économique, société familiale produisant des malles de qualité pour une clientèle privilégiée qu'elle connaissait de près. Puis elle s'est diversifiée dans les sacs à main pour une clientèle plus large, les japonaises se sont enflammées pour ses produits en toile monogrammée, elle a ouvert des boutiques exclusives un peu partout et ses ventes ont explosé, près de 10 milliards d'euros, le quart du groupe Saint Gobain mais avec un bénéfice certainement supérieur. Elle emploie 120 000 personnes mais dans une culture interne forte et donc un relationnel humain plus facile. Une société très grande mais avec une identité et une économie très solide. Loin, très loin de ces états et unités économiques plus ou moins stables, il y a le couple créé de l'amour de deux et la famille qu'il construit, la base de toute société humaine, puis les petites unités qui se forment. Vous citez souvent la recommandation de Basile le Grand aux moines de constituer une nouvelle cellule dès qu'ils arrivent à 9 compte tenu de la difficulté de bien s'entendre au delà de ce nombre. Mais même à 9, un groupe de sensibilités très hétérogènes avec pour objectif une production économique complexe dans un environnement instable peut avoir beaucoup plus de mal à travailler efficacement et sereinement que des milliers de personnes de culture et d'intérêts homogènes travaillant à une production bien définie dans un environnement stable. Donc, où commence le risque sérieux de dysfonctionnement et de fragmentation abrupte, celui d'une unité économique devenue trop grande, et où se situe le risque d'une unité économique trop petite, manquant de ressources et d'idées et incapable d'accomplir les buts qu'elle s'est fixés ? Je pense qu'il y a trois critères importants à prendre en considération pour le projet d'entreprise de construire une unité viable, ni trop grande ni trop petite : l'hétérogénéité ou la complémentarité des participants, l'ambition de ses objectifs économiques qui doivent être compatibles avec ses ressources disponibles à un moment donné, et la stabilité de l'environnement économique dans lequel elle s'inscrit. Et il y a la vie, la vie des petites unités économiques et de ses membres qui comme les couples peuvent les conduire à de grandes réussites ou à des échecs retentissants. Il n'y a donc heureusement pas de norme pour une taille économique trop grande ou trop petite pour chaque unité et des sociétés de taille très diverses peuvent coopérer harmonieusement dans une société confraternelle changée si, comme vous le soulignez dans l'entrée la fraternité, la libre circulation, l'absence de système et la lutte contre le Mal restent des références communes. Il faut également insister sur une caractéristique de ces unités à créer : elles ne sont pas constituées dans la logique de survie, de repli sur soi, mais dans la logique d'échange, d'ouverture, de créativité. Antoine B. d'Aquitaine |
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Réponse : Peu habituel chez venant de vous, mon frère Antoine, homme pieux et profond, un vent froid m'a parcouru en vous lisant. Je n'ai pas senti mon projet de petites économies ou unités concerné par tout ce que vous dites ; même les Hans ne sont pas aussi uniformes qu'on le dit et, le seraient-ils, ils devront eux aussi un jour vivre en petites unités, parce que celles-ci ne sont pas faites d'une ethnie et d'idées communes à cette ethnie, mais de la nécesité de vivre la pénitence en petit nombre pour qu'elle devienne idéale. Heureusement il y a la fin du commentaire : "Il faut également insister sur une caractéristique de ces unités à créer : elles ne sont pas constituées dans la logique de survie, de repli sur soi, mais dans la logique d'échange, d'ouverture, de créativité," qui réchauffe l'air que je respire. Bacon écrivit (je dis ça de mémoire, le mot à mot est peut-être boîteux) : "Les causes finales sont vierges, celles consacrées au Seigneur stériles." L'ambition de La Révélation d'Arès et qui aussi la nôtre est de renverser cet ordre. Pour nous les causes finales scientifiques seront secondaires, celles dues à notre appartenance à la Puissance Supérieure du Tout Créateur seront principales. Derrière cela, me semble-t-il, disparaissent les considérations d'ordre ethnique, sociologique, commercial, logique au sens qu'a ce mot depuis Descarte. Nous allons redonner vie à ce qui a disparu il y a très longtemps, à quoi Sarsouchtratame (Zarathoustra), Bouddha, Jésus, Shankara, Muhammad, tant d'autres qu'il est impossible de tous nommer, ont cherché à redonner vie, une vie que nous, Pèlerins d'Arès, parviendrons peut-être à changer en sa Vie initiale et finale, enfin rassemblée. L'aile de l'oiseau est faite pour qu'il puisse voler. Nous sommes faits pour un Bonheur et une Éternité dont l'humanité a perdu totalement conscience, tellement qu'elle en rit. "L'homme grossier rit," disait Confucius. Ainsi la question : "À quelle fin nous conduit La Révélation d'Arès ?" Si nous y réfléchissons bien, nous découvrons que les considérations pratiques, scientifiques, structurelles des choses, des hommes, des collectivités humaines, bien que destinées à survivre à la défragmentation, ne seront pas la cause de celle-ci. La cause de celle-ci sera, je pense, une sorte de chaos, celui qui selon la Genèse vit se créer l'Univers. Nous sommes recréateurs du monde et c'est sous cet angle que je vois ce monde sous une multitude indénombrables de petites unités tout comme l'espace est plein d'une multitude indénombrable d'astres au lieu de quelques uns seulement. L'ethnie Han aussi se fragmentera. Ceci dit, merci, frère Antoine, pour ce commentaire. Je suis heureux que la réflexion s'active autour de la partie concrète de notre projet qui est la racine visible de l'arbre, qu'il soit seul ou en grand nombre dans la forêt, lequel ne peut vivre, en fait, que par l'eau et les nutriments invisibles, qu'elle pompe dans le sol. Ces Eau et Nourriture, c'est notre vie spirituelle. |
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20jan17 181C7 C'est la première fois que j'envoie un commentaire, mais je lis ce blog depuis un certain temps. Depuis #176 en juillet 2016 vous préparez votre communauté de croyants à un projet concret que vous nommez "confédération de petites unités" ou "confraternité d'économies". Ce n'est pas qu'une idée en l'air, puisque vous avez fait en Suisse un voyage dans les petits cantons historiques dans lesquels vous pensez voir les principes pratiques des petites nations de pénitents dont vous rêvez. Il existe aussi ailleurs des exemples de petites communautés liées par un idéal spirituel ou philosophique comme le Bhoutan qui est passé de monarchie à monarchie constituionnelle et qui va peut-être finir comme une petite unité autogérée bouddhique assez proche peut-être de ce que vous projetez, mais le Bouthan doit son indépendance plus à la géographie et à son absence de ressources naturelles qui ne peuvent pas attirer les convoitises du gros capital qui mène la politique qu'à son idéal moral et spirituel car son bouddhisme de type tibétain n'est pas unique. Le Tibet qui était une vaste petite unité (grand terriroire mais petite population : 3 millions) a été impitoyablement annexé à la Chine à cause de ses ressources en eau — c'est le "château d'eau de l'Asie" —, en pétrole, gaz, bauxite, étain, charbon, chrome, cuivre, uranium, fer, or, argent, plomb, zinc. Si les petits cantons suisses avaient été des moutons à tondre, croyez-moi, ils seaient depuis longtemps tombés sous la tondeuse d'une des grosses nations qui les entourent. Je pense donc que poursuivre votre projet est bâtir des chateaux en Espagne. Pourtant, j'ai de la sympathie pour votre utopie, parce qu'elle repose sur un idéal spirituel de très haute valeur humaine:le lien par l'amour et la liberté. Quand on y réfléchit bien, on rejoint votre analyse : C'est exactement le projet que sous-tendait le Sermon sur la Montagne, qui définissait une communauté humaine d'amour extrême. C'est probablement pour éviter la formation d'une petite unité ou économie fondée sur l'idéologie de Jésus qu'on l'a exécuté. Jésus était plus un sociologue qu'un religiologue, mais c'est l'ambiguïté de la Parole de Dieu depuis toujours. C'est sûrement pour ça que le judaïsme s'est construit sur la Loi, sociologique par nature, bien plus que sur le vie spirituelle, mais vous inversez cette lecture de la Parole, vous dites : Il faut en sortir, la loi n'est pas nécessaire si la vie spirituelle la remplace. Vous êtes ainsi par excellence l'anti-judaïsme tout en vous réclamant de ceux dont le judaïsme se réclame : Abraham, Isaac, Jacob, Moïse. Vous en avez une lecture complètement différente. Il existe un groupe de chercheurs appelé IPSP (International Panel on Social Progress) qui s'appelle en français PIPS Panel International pour le Progrès Social. On trouve son site à https://www.ipsp.org/fr/champ qui a une version française. Je m'intéresse aux travaux très touffus de ces chercheurs et je peux dire qu'ils n'envisagent pas du tout un phénomène de fragmentation des gros États et moins encore l'apparition de petites unités humaines autogérées de type idéologique comme les petites économies pénitentes dont vous parlez. Il est vrai qu'ils constatent un affaiblissement assez conséquent des pouvoirs politiques, mais plutôt au profit de ce que j'appellerait la mondialisation industrielle (ou capitaliste) que d'une idéologisation de groupements humains tendant à fonctionner de façon autonome. Votre projet a beau être sympathique, il ne va pas dans le sens de l'Histoire. Je m'y intéresse quand même. Vous allez avoir du travail et après vous la petite tsava, ou "milice" comme traduisait Chouraqui, des Pèlerins d'Arès en aura plus encore. Aujourd'hui Donald Trump, bien qu'éreinté par les prêcheurs d'amour, entre à la Maison Blanche. La gauche morale des Démocrates refuse sa défaite et dévoile l'intolérance qu'elle dissimulait du temps de sa domination. Les manifestations anti-Trump sont nombreuses. La presse déteste cet homme qui a gagné en lui tournant le dos. Des artistes de variété très connus refusent de chanter pour lui. Des couturiers refusent déjà d'habiller la First Lady. Même des peintres réputés ont demandé à Ivanka, la fille de Trump, de décrocher leurs œuvres. Au pays de la démocratie l'homme qu'ont choisi le peuple et les grands électeurs est rejeté par la caste démocrate gauchiste convaincue de sa supériorité. On voit bien que ce qu'on appelle la démocratie n'est qu'une illusion ; dès que les uns sont battus aux élections, ils considèrent les autres comme des salauds illégitimes. Mais c'est un monde de fossiles qui refuse Trump, un monde de bons sentiments étalés, mais totalement faux. Je crois que c'est ausi un monde de fossiles qui vous refuse, frère Michel. Ils pourraient au moins vous écouter ! Mais non, même pas ça, parce qu'ils ont peur pour les uns et sont aveuglés par leur sentiment de supériorité pour les autres ! Votre petitesse ne suffira quand même pas à vous disqualifier. Votre courage et votre impavidité m'impressionnent et je crois qu'en fin de compte votre mouvement, pour le moment insignifiant, peut gagner à la longue. L'effet Trump va se faire sentir et je crois que vous pouvez être écouté par Donald Trump plus facilement que par Hollande ou Obama, enfermés dans leurs idéesqu'ils croient suprêmes. Oui, je parie que vous pouvez gagner, même si ni vous ni moi ne verrons cette victoire. Je sais que vous avez une mission rue d'Algérie à Lyon. Il m'arrive de passer devant. J'irai peut-être un de ces jours. Jean de Lyon, Dauphiné [?] |
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Réponse : Lyon n'est pas dans le Dauphiné... Mais peut-être vous partagez-vous entre le Rhône et l'Isère ? Merci, frère Jean, pour ce commentaire intéressant. Ne m'imaginez pas comme un rêveur inconscient des réalités de l'énorme citadelle (Rév d'Arès 13/7-8) que le Père me demande de pénétrer par les failles de son épaisse muraille pour la circonscrire par l'intérieur. Je me sens comme un David plus petit encore que le David biblique face à un Goliath plus grand et plus fort que le Goliath biblique. De plus, je n'ai pour fronde que La Révélation d'Arès que les puissances de ce monde voient comme une poussière. Je pense que les pouvoirs gouvernant la Palestine au temps de Jésus, la force romaine et son proconsul d'une part et le sanhédrin et son nassi (hébreu נָשִׂיא signifiant "prince") d'autre part, considéraient eux aussi la prédication de Jésus comme une poussière facile à épousseter (la croix et hop ! finis le bonhomme et son idéal). Ils n'imaginaient pas l'expansion de ce qu'on appellerait le christianisme, qui allait réussir à changer le monde (Rév d'Arès 28/7), quand l'empereur Constantin en habile politique le récupéra et l'annexa à son système politico-religieux (édit de Milan en 314). Le Père après avoir attendu 1974 - 314 = 1660 ans, ce qui est peu sur l'échelle de la très longue Histoire humaine, s'est levé (Rév d'Arès 28/12) et a lancé à nouveau son Appel à changer le monde en Bien par la pénitence, autrement dit la voie spirituelle. Je ne connais pas l'IPSP (International Panel on Social Progress), en français PIPS Panel International pour le Progrès Social. J'ai ouvert le site d'Internet que vous me communiquez, mais il y a vraiment beaucoup à lire. Peut-être trouverai-je le temps de le faire un de ces jours. Ne manquez pas de passer par la mission de Lyon. Je sais qu'elle est peu souvent ouverte, hélas, maisil y a un n° de téléphone : 04 78 27 87 59 où vous pourriez vous informer et demander un rendez-vous. En attendant, n'hésitez pas à m'écrire. |
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20jan17 181C8 J'ai découvert au travers d'un livre 📖 merveilleusement bien écrit, 1900 années de l'histoire d'une famille juive qui a traversé les âges, depuis que les Romains ont détruit, vers l'an 70 après Jésus Christ, le temple de Jérusalem, des siécles de voyages à travers de nombreux pays, fuyant bien souvent l'oppression et la barbarie qui leur était affligé de génération en génération. Ce Livre 📖 s'intitule "La Mémoire d'Abraham" de Marek Halter. Abraham étant l'aïeul de l'écrivain Marek Halter fuyant en 70 Jérusalem, qui fut détruite par les légions romaines, accompagné de son épouse et de leur deux fils pour se rendre à Alexandrie. Cet Abraham, scribe de métier, va commencer à retranscrire sur un rouleau, son nom et celui de son épouse et de ses deux fils. Et ce rouleau d'Abraham va de générations en générations se perpétrer. Ainsi, au travers d'un voyage qui dure jusqu'à la déportation et destruction du ghetto de Varsovie, on peut découvrir et suivre l'histoire de cette famille juive. C'est vraiment au travers de cette histoire passionnante l'histoire d'un peuple qui malgré tous les bonheurs, mais surtout les malheurs qu'ils subissent, n'ont jamais abandonné leur Créateur. C'est vraiment une histoire d'Amour avec Dieu qui touche le cœur. Je conseille vivement à toute celles et tous ceux qui ne connaissent pas ce peuple que sont nos frères Juifs, de lire ce livre. 📖 Ils forment vraiment un micro état, comme vous dites, frére Michel, une confraternité tout à fait souveraine religieusement. 🙏 Patricia C. des Hautes Alpes ✨ |
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Réponse : Je n'ai jamais rien lu de Marek Halter. Je viens de lire sur le site d'Amazon le dos de couvertur de "La Mémoire d'Abraham" qui est courte : "Deux mille ans d'histoire d'une famille juive : de cette aube de l'an 70, où le scribe Abraham quitte Jérusalem en flammes, à ce jour de 1943, où l'imprimeur Abraham Halter meurt sous les ruines du ghetto de Varsovie. Cent générations qui, à travers les siècles et les événements, du Proche-Orient à l'Afrique du Nord et dans l'Europe entière, se sont transmis le "Livre familial", mémoire de l'exil, jusqu'à Marek Halter, le dernier " scribe " qui, aujourd'hui, recrée pour nous la grande aventure au cœur de l'Histoire... Une œuvre exemplaire, chargée d'humanité et de vérité, où passent l'âme et les souvenirs d'un peuple. Vendu à des millions d'exemplaires dans le monde, traduit en 23 langues, cet ouvrage a reçu le prix du Livre Inter." J'ai donc commandé ce livre qui existe en format Kindle pour le placer dans ma bibliothèque Kindle. J'ai en effet ce lecteur d'eBooks que je peux emporter en voyage. Je ne sais quand je le lirai, mais maintenant je l'ai. Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire. |
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20jan17 181C9 Tout comme vous, je pense que vous avez amené le projet de petites unités au bon moment dans votre blog (votre réponse en 180C87). Je propose ici un commentaire très général. Il est si général qu'il est sans doute indigeste pour beaucoup de lecteurs de votre blog, même en supposant qu'il ait quelque valeur. Il n'est pas directement lié à votre seconde entrée sur les cantons suisses. Découvrant votre seconde entrée, j'ai hésité à retarder l'envoi du commentaire. De toute façon, sa pertinence, si elle existe, ne dépend pas du contexte des dernières publications sur le blog. D'un autre côté, le côté indigeste et long de ce commentaire s'ajoute à la longueur de votre entrée, et je le regrette. Voilà un sujet qui me hante depuis que je suis Pèlerin d'Arès : la question du "bon timing" dans tout changement collectif. Dans l'histoire humaine, la force cherche toujours à grandir, et cela amène un homme tel que Jacques Attali à parler de futur gouvernement mondial. La "grandeur", selon un regard non spirituel, fascine les esprits et offre de nouveaux moyens de conquête. C'est vrai pour la force politique, la force idéologique, la force économique, la force religieuse... Voilà! Les béliers sont les princes et leurs prêtres. Certains princes se soumirent un grand nombre d'autres princes et leurs troupeaux; avec eux ils formèrent des hordes innombrables; ils marchèrent à leurs têtes pour étendre sans cesse leurs conquêtes. (Rév d'Arès 22/4). Cette culture de la force par le grand nombre (taille du peuple, du territoire, de l'entreprise, du chiffre d'affaires, des fidèles...) devra être peu à peu affaiblie et détruite pour changer le monde. Cela ne se fera pas en niant la réalité temporaire de la force physique, technologique et psychique que donne le grand nombre organisé en masses serviles, ou en surfant simplement sur l'échec et l'imposture — connus de beaucoup d'individus — des puissants actuels. Les pouvoirs sont maîtres dans l'art de se renouveller en donnant l'illusion d'apporter du neuf. Changer le monde se fera en montrant avec patience la vraie Vie que donne le spirituel et en combattant les pouvoirs, toujours avides de (re)conquêtes. Je me dis que l'avenir n'est pas écrit, mais que 5, 10, 15 grandes étapes collectives seront peut-être nécessaires pour instaurer des petites unités solides et pérennes. Savoir évaluer la puissance spirituelle collective et les forces non spirituelles à affronter sera indispensable pour placer la "barre" du prochain bond spirituel collectif à la bonne "hauteur". Je pense que le problème se pose dès maintenant dans les groupes de Pèlerins d'Arès, à notre petite échelle au plan numérique, mais à notre grande échelle au plan de notre responsabilité. Cette puissance spirituelle et collective que nous recherchons, elle est donnée par la puissance de la polone, cette "âme du monde" qui relie l'humain au Tout : Dieu ouvrira pour toi son trésor de bien, les ciels, pour donner l'averse à ta terre en son temps, et bénir toute œuvre de ta main. (Deutéronome 28/12) Vous écrivez dans votre entrée 160 : "Plantons les pommiers de la pénitence !" ceci : "Je crois comme Pythagore que tout — même le Père, la Vérité et la Vie — est exprimable en chiffres comme en mots." A titre pédagogique, et sans prétendre inventer ici quelque chose de Vrai, je tente dans ce commentaire très théorique - que le lecteur m'en excuse - de poser une égalité qui serait applicable à tout groupe social "viable", qui donc ne se détruirait pas lui-même. Je pense que l'harmonie sociale intérieure au groupe social est parfois un indicateur de l'épanouissement des individus qui le composent, dans les meilleurs des cas où la liberté absolue règne. Mais cette harmonie sociale intérieure au groupe social est aussi, dans les pires cas, un indicateur de la "robotisation" des individus. La force de production du groupe se définit par rapport à la finalité de ce groupe. Voilà trois exemples : un groupe minuscule pour gérer un club de football, un groupe de pénitents voulant changer le monde [Rév d'Arès 28/7], l'immense groupe que constitue une nation de millions d'individus. La force de production est en relation avec la quantité d'harmonie sociale intérieure au groupe. Cependant, les choses sont compliquées. Par exemple, un groupe mû surtout par la force des pouvoirs, comme par exemple le personnel d'une usine fabriquant des voitures dans une production "à la chaîne", peut produire beaucoup avec une harmonie sociale faible. Je pose l'égalité: (force de production du groupe) = (puissance de la polone) x (force de l'habitus) x (force des pouvoirs) Expliquons cette égalité. Au sens du sociologue Pierre Bourdieu, l'habitus est un "système de dispositions réglées" suivi par l'individu pour se mouvoir dans le monde social. Le rôle des socialisations primaire (enfance, adolescence) et secondaire (âge adulte) est très important dans la structuration de l'habitus. L'habitus peut par exemple être la principale force de cohésion dans un petit groupe de Pèlerins d'Arès partageant un certain parcours social (tel que mon petit groupe actuel, par exemple). Il peut aussi aider à expliquer la réussite des cantons suisses. Depuis des millénaires, une polone trop faible implique, pour une société viable, l'émergence d'un Mal : un habitus très fort ou des pouvoirs forts pour obtenir un niveau donné de production. Quand la polone est faible, l'harmonie sociale du groupe peut être qualifiée comme un "ordre social", mais cette harmonie reste de taille faible à l'échelle du Dessein du Créateur. Le Jour de Dieu [Rév d'Arès 31/8] sera celui où la force des habitus sera faible (il en faudra peut-être encore un peu dans l'éducation des enfants), celle des pouvoirs sera réduite à 1, et où la polone sera quasi-infinie, d'où une force de production quasi-infinie pour le groupe. A mi-chemin vers ce Jour, la polone grandira peu à peu, avec des variations dues à l'histoire, tandis que les habitus et les pouvoirs diminueront. L'individu dans le groupe n'apparaît pas directement dans l'égalité. Dans le groupe, il est au service de la polone, de l'habitus ou des pouvoirs, et parfois des trois à la fois. Si on s'intéresse à la liberté et au bonheur des individus dans le groupe, ils dépendent directement des poids respectifs de la polone (reliée à l'individu surtout par son âme ou ha), de l'habitus ou des pouvoirs (reliés à l'individu par sa chair et son esprit). Par ailleurs, l'environnement extérieur au groupe est ignoré dans cette égalité. Bien sûr, pour maintenir une certaine performance de la production, le risque dans les petites unités est de diminuer les pouvoirs, mais de renforcer l'habitus au détriment de la polone. C'est ce qui se passe chaque fois que la pénitence est insuffisante. Une autre évolution possible est lorsque la conjugaison de la polone, de l'habitus et des pouvoirs produit une harmonie sociale si faible que le groupe social disparaît, lentement ou brutalement, ou la production insuffisante conduit à l'éclatement de fait. L'environnement extérieur peut bien sûr ajouter sa pression destructrice. Au sens large, le péché a un effet complexe, puisqu'il diminue la polone, diminue ou augmente les habitus et les pouvoirs, et donc diminue ou augmente l'harmonie sociale, tout en interdisant d'atteindre une grande harmonie ou une très grande production. Dans les société occidentales actuelles, les pouvoirs politiques perdent en efficacité, alors que les habitus anciens sont eux aussi perturbés par divers facteurs (technologie, individualisation, pouvoirs créateurs de nouveaux habitus...). Il est urgent que la polone grandisse, pour éviter que la peur du vide ne conduise les peuples à se jeter dans des pouvoirs encore pires, pour maintenir un ordre social et une production suffisantes à leurs yeux. Comment évaluer la force de la polone et les forces non spirituelles à affronter ? Il y a peut-être là un savoir-faire que les pénitents développeront dans les générations à venir. Mais avant tout, ils apprendront à appliquer la Parole : Suis l'Eau ! Ta jambe aura quatre âges (Rév d'Arès xxi/18). La polone ne se mesure sans doute pas directement, mais la conscience collective des pénitents — qui en est une part essentielle — produira des fruits observables, signalant lorsqu'un groupe social sera mûr pour une prochaine étape dans l'ascension collective. Comment cette approche peut-elle servir à analyser les différentes échelles de la société ? Si un groupe d'un million de personnes se sépare en dix groupes indépendants de cent mille personnes, il y aura sans doute toujours des questions collectives méritant d'être traitées à l'échelle du million. Pour exprimer la capacité des 10 groupes à se coordonner sur un sujet qui les concerne tous (entretenir une route, par exemple), la même égalité vue plus haut sera utile. Quels sont alors les polone, habitus et pouvoirs non plus à l'intérieur d'un groupe, mais entre ces 10 groupes indépendants ? C'est cela qui déterminera la capacité globale des 10 groupes à aborder le sujet commun d'une manière harmonieuse et efficace. Dans un tel contexte, un des 10 groupes pourrait être formé de solides pénitents ayant à cohabiter avec 9 autres groupes basés sur bien d'autres valeurs. Ce groupe de pénitents devra alors regarder en face les forces de socialisation disponibles ou nécessaires : polone, habitus ou pouvoirs. Vous écrivez aussi dans votre entrée 160 : "La pénitence guérira le monde du mal en fonction directe des masses de Bien et de Mal et en fonction inverse de la distance que nous les pénitents créerons entre eux." La force de la polone sera ainsi augmentée par de courtes distances spirituelles entre les 10 groupes à coordonner. Voilà ce que je peux dire aujourd'hui pour "collaborer à ce projet concret de confraternité d'économies", comme vous dites (180C84). Cela vaut-il une publication sur votre blog ? Cela ne mène-t-il pas les Pèlerins d'Arès sur une voie trop dangereuse ? Vraiment, je n'en sais rien. Le Créateur vous dit : Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte (Rév d'Arès xx/6). Pour tenir cette perche, vous avez toute ma confiance, cher prophète Mikal. Patrick Th. d'Île de France |
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Réponse : Merci, frère Patrick, pour ce commentaire. Je le plublie en son entier, parce que je le crois plus compréhensible pour les lecteur, s'il est lu sur toute sa longueur, parce que tout s'y complète. Non, je ne crois pas que cela "mène les Pèlerins d'Arès sur une voie trop dangereuse." Je crois que votre démonstration, à l'instar de mon entrée 160 que vous citez (à ce propos je découvre que la formule mathématique n'est plus lisible et je l'ai remplacée ce matin par une image), est claire claire pour certains, mais qu'il n'est pas dangereux qu'elle soit obscure pour d'autres, car il y a bien des façons de concevoir le fonctionnement d'une petite unité de pénitents. Je rappelle à ce propos que Pythagore, auquel je me réfère dans mon entrée 160, n'était pas un mathématicien, mais un philosophe et sûrement un grand spirituel, qui utilisa le calcul comme il aurait utilisé le verbe dans ses considérations métaphysiques. Pythagore (Πυθαγόρας) fut un réformateur religieux et philosophe présocratique né vers 600 av. J.-C. à Samos, une île de la mer Égée et mort vers 500 av. J.-C., donc très âgé. Pythagore signifie "celui annoncé par la Pythie". Pythagore n’a jamais rien écrit, et les brefs Vers d’Or qu'on lui attribue sont apocryphes. On peut cependant dire qu'il donna leur mystique aux nombres. L'historien Hérodote le mentionne comme "l'un des plus grands et plus sages esprits de la Grèce". Georg Hegel disait qu'il était "le premier maître universel." Héraclide aurait dit que Pythagore fut le premier penseur grec à s’être qualifié lui-même de philosophe. Cicéron dit que Pythagore avait défini le philosophe comme "l'amoureux de la sagesse." L'admiration qu'eurent pour lui quantité de grands esprits nous autorise à nous référer à lui, si l'on a l'lintelligence du cœur qui nous conseille de nous exprimer aussi tout autrement, de toutes les façons possibles. Il doit y avoir autant de langages qu'il y a d'oreilles. De là la proscription des dogmes, qui ne sont qu'un seul langage pour des oreilles mises en esclavage. Le Vrai est au-delà des mots ! Quand Pythagore vécut-il ? Quelque 2.600 ans d'ici ? Mais ce n'est rien à l'échelle de la très longue Histoire de l'humanité. Alors, frère Patrick, ce n'est pas moi qui vous reprocherai d'utiliser une logique toute mathématique pour exposer le problème central que rencontrera la première petite unité de pénitents qui existera et qui aura le rôle toujours difficile de précurseur. Je sais aussi et vous savez aussi qu'on peut expliquer les choses à la manière de Job, à la manière très simple d'Abraham, aux accents merveilleux de la poétique d'Isaïe, etc., il y a un langage pour chacun, du plus obtus ou plus raffiné intellectuellement. |
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20jan17 181C10 Cher frère, je trouve que ce documentaire illustre bien la mentalité suisse, même s'il l'aborde surtout d'un point de vue économique et social. Je suis resté admiratif devant l'intelligence de ce fonctionnement. S'il y en a qui doutent encore de la pertinence de vos propos concernant les perspectives qu'ouvrent la liberté et les petites unités auto-organisées, je pense qu'ils comprendront en le voyant. Un œil sur la planète : Le Miracle Suisse (ou pourquoi la Suisse domine la France) lien https://www.youtube.com/watch?v=GJg-mY3aggU Daniel C. d'Aquitaine |
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Réponse : Je n'ai pas eu le temps de regarder cette vidéo de 93 minutes, mais je la visionnerai dès que j'aurai un moment. Cela ne m'empêche pas de l'afficher. Merci, frère Daniel, pour ce commentaire. |
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20jan17 181C11 Bonjour Frère Michel, J’ai bien hésité sur l’entrée précédente à vous envoyer ce propos n’étant pas sûr de son utilité, mais lisant dans cette entrée (dans les notes complètes) : "Et si derrière le mystère de leur liberté farouche ces Uriquois (Iroquois !) cachaient un savoir perdu", je me suis dit pourquoi pas ? Ce fut en son temps un bel exemple d’organisation, certes à transfigurer, mais quelques éléments peuvent nous guider dans notre réflexion. Les immigrants venus en Amérique à l’époque coloniale cherchaient la liberté. Ils en ont trouvé l’exemple dans la confédération des Iroquois, comme chez d’autres nations indiennes du continent. Des rapports égalitaires régissaient les relations entre membres d’une même tribu, car les Amérindiens éprouvent une aversion pour la subordination. Le chef, nommé par tous les membres du clan ou de la tribu (tout dépendant de la structure sociale) est remplacé selon le bon vouloir de ces derniers. Il joue un rôle de porte-parole, ses fonctions sont symboliques et son pouvoir limité. De plus, il ne retire aucun privilège de sa fonction. https://www.youtube.com/watch?v=rOoV1tbnXEs Mes pensées les plus fraternelles. Bernard C. de Genève, Suisse |
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Réponse : Merci, frère Bernard, pour cette vidéo à propos des Iroquois, que vous avez l'idée de m'adresser à la suite de mon jeu de mots sur "Uriquois (Iroquois)". J'entends par "Uriquois" les Uranais ou habitants du canton d'Uri. |
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20jan17 181C12 Bonne année à tous ! Partie de Commentaire 1 : Une pensée de foi : Récemment on m’a exposé "la théorie du centième singe"? Si des singes adoptent un comportement nouveau sur un continent donné, il y a un seuil critique — le centième singe adoptant ce comportement — où des singes de la même espèce à des milliers de kilomètres de là sur un autre continent adoptent ce nouveau comportement à leur tour. Il semblerait, c’est comme cela que je le comprends, par une transmission de nature. Je me suis demandé si tout compte fait ce n’était pas cela que Dieu avait comme plan, à savoir que, si un petit reste ressuscitait en lui les bons réflexes de Vie Adamique, mais les ressuscitaient vraiment, alors sans trop savoir pourquoi les autres hommes les imiteraient d’eux-mêmes sans même savoir d’où cela leur viendraient. Il n’y aurait même pas besoin de persuasion intellectuelle. Auquel cas alors, tout l’effort serait de qualité dans la sainteté [Rév d'Arès 12/4] du petit reste, qualité s’alliant la puissance automatique du Créateur et la persuasion des cœurs, "image et ressemblance de Dieu". Cela ne me semble pas invraisemblable. La Vie des frères retrouvées dans leurs assemblées souveraines d’elles-mêmes [8/1] se transmettrait automatiquement aux autres humains à un moment donné et ils voudront, parce que leurs natures profondes se seront réveillés à leur tour vivre comme cela. Ils aspireront alors à la fragmentation du monde. Une pensée de raison : Ce qui semble critique dans ce projet de fragmentation à un moment donné c’est que celles des petites unités qui ne seront pas pénitentes, n’auront pas perdu leur avidité, ni leur soif de domination aussi il est probable qu’elles voudront rapidement s’agrandir et que l’état critique des grandes masses qui avaient permis la fragmentation serait vite oublié par ces petites unités qui rêveraient de nouveau de la grandeur passée. Et même certaines ayant des visées purement matérialistes voudront grandir matériellement et iront peut-être conquérir les voisines c’est dans leur logique. Aussi je me demande s’il ne serait pas sage de conserver votre idée de parti politique et de l’adapter dans une sorte de compromis provisoire avec le système. Peut-être je m’égare mais cela ne me semble pas moins sage que de laisser faire sans rien contrôler. Partie de commentaire 2 : Peut-être je ne comprends rien au droit Français, mais souvent c’est juste une interprétation du sens des mots alors j’envoie ma réflexion. Si on cherche sur google "créer un parti politique" on voit que les deux conditions sont effectivement (je n'ai pas eu le temps d'aller voir sur légifrance mais je vais le faire) : 1 - Conserver l’ intégrité du territoire national, 2 - Conserver la forme républicaine du gouvernement. Donc pouvons-nous lancer un parti politique qui tout en respectant ces deux conditions désorganise la France pour la réorganiser en petites unités humaines spontanées. Cela ne me semble pas du tout impossible. Pour le point 1 : Il me semble qu’il n’a jamais été dans votre intention de changer les frontières générales de la France donc pour moi la première condition est respectée si comme en Suisse, me semble-t-il, on organise une défense de l’intégrité du territoire par une conscription militaire au sein de toutes les petites unités ainsi qu’un budget à cette fin. Les petites unités elles s’organisent comme elles le veulent. Pour le point 2 : Il me semble qu’il peut encore y avoir un gouvernement, mais dont les buts soient différents de ceux actuels : Ce gouvernement démocratique aurait un rôle limité de gardien confédéré de la "révolution", avec un rôle de gardien à préciser. Kadhafi en Lybie avait juste ce rôle de "gardien de la révolution". Chaque tribu avait toujours ses règles tribales propres. Ensuite le but de cette "Confédération Française" serait de faire exemple pour le reste de la planète. Les frontières françaises disparaissant le jour où le monde adopterait cette solution. Partie de Commentaire 3 : Il me semble que, pour qu’il y ait un besoin spirituel vivant et conscient de se regrouper en petites unités pour partager et atteindre la liberté à son plus haut niveau, il faut que l’homme s’envisage déjà comme un individu libre personnellement, ce qui est loin d’être évident pour un homme normal, puisque nous venons au monde totalement dépendant de la famille d’abord, puis d’un état-squatter de conscience que je trouve bien résumé dans cette phrase de Mussolini (je l’ai trouvée dans une BD j’espère qu’elle est exacte) : "Tout est dans l’État. Rien d’humain ou de spirituel n’est en dehors de l’État." Il faut naître à la liberté personnelle et s’accaparer l’expérience du choix pour se rendre compte que, oui, nous pouvons créer notre destin dans un sens ou dans un autre et informer nos choix avec réflexion spirituelle ou non. Des amis qui réfléchissent beaucoup à la spiritualité sont sceptiques sur l’existence du libre-arbitre. Donc, appeler à la naissance objective du libre arbitre personnel, me semble être un complémentaire incontournable à l’appel aux petites unités, puisque vous visez une extension de mission à tous les hommes. Pour que se regrouper en "petites unités" puisse être l’objet d’un choix et non celui passif d’un nouveau "moutonnisme" il faut que l’idée selon laquelle les hommes peuvent se créer effectivement libres, c'est-à-dire donner existentiellement corps à leur liberté — dans le sens de non-conditionné, hormis un choix décidé en toute responsabilité et conscience personnelle — fasse son chemin. Cela fait des années que j’y pense personnellement et j’avais même préparé un papier à distribuer dans mon bourg "Mon cadeau pour l’année 2013 : Ton bilan de libre-arbitre". Je me suis arrêté car je me suis demandé si ce n’était pas trop tôt et si je ne m’égarais pas. Ce que je voulais c’était créer un état d’esprit dans mon bourg pour favoriser ma propre mission et bien faire comprendre que ma mission était de libération et non de manipulation et déjouer la manipulation anti-secte qui nous a fait tant de tort. Récemment dans le blog vous avez dit que le Jésus avait amené le libre-arbitre et la libre conscience (je n’ai pas réussi à trouver la citation exacte dans le Blog) aussi je me suis dit que le moment était peut-être venu pour moi d’accomplir cette idée. Le monde occidental me semble prêt à comprendre cette émancipation du libre-arbitre. On voit souvent négativement ce recentrage sur l’être individuel dans nos sociétés occidentales dont on perçoit les individus comme égoïstes, égocentriques, individualistes mais ne serait-ce pas plutôt une défense naturelle face aux massifications toujours plus grandes ? Rien pour ma part ne discréditera plus la politique de masse que la compréhension par l’homme des réalités de son libre-arbitre. En résumé il faut, semble-t-il, d’abord se percevoir comme un individu libre pour vouloir partager, faire le choix de se développer une personnalité d’échange en petite unité humaine et devenir pénitent. Bernard d.l.F. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Votre commentaire est très intéressant, Frère Bernard. À propos de la menace que feraient poser sur les petites unités pénitentes les petites unités non-pénitentes d'esprit conquérant, vous vous demandez "s’il ne serait pas sage de conserver votre idée de parti politique et de l’adapter dans une sorte de compromis provisoire avec le système. Peut-être je m’égare mais cela ne me semble pas moins sage que de laisser faire sans rien contrôler." J'ai déjà évoqué dans une réponse à un commentaire de l'entrée 180 la possibilité de dangers venant des non-pénitents d'esprit conquérant. Il est certain que les petites unités pénitentes ne seront pas délivrées du souci de la légitime défense pendant un temps plus ou moins long, tout comme la Suisse entretient une armée de défense, assez redoutable pour que même les Nazis puissamment armés n'aient pas osé envahir et annexer ce petit pays. Concernant la partie de votre commentaire 2 à propos de la légalité d'un parti "Confédération Française" se présentant aux élections, j'ai aussi déjà abordé cet aspect des choses. J'ai dit que le projet de "Confédération Française" restait à l'étude, quoiqu'il ait eu pour le moment l'avis négatif de légistes. Je précise ici que j'ai évidemment songé à présenter la "Confédération Française" comme républicaine et les petites unités souveraines résultant de la fragmentation territoriales comme bien circonscrites à l'intérieur des frontières françaises actuelles. Les légistes ont hoché la tête en me disant leurs doutes sur l'approbation du Conseil Constitutionnel, car, m'ont-ils dit, la République Française est jacobine et n'accepte pas de gouvernances autonomes en son sein. Il y a là un problème délicat de rédaction des statuts du parti d'une part et d'interprétation par le Conseil Constituionnel d'autre part. Bref, pour l'heure et en résumé, il y a une inconnue. Concernant la partie de votre commentaire 3, à ma connaissance, Benito Mussolini n'a pas dit : "Tout est dans l’État. Rien d’humain ou de spirituel n’est en dehors de l’État." Il a dit dans un discours à la chambre des députés italienne en 1927 : "Tout dans l'État. Rien contre l'État. Rien en dehors de l'État." Vos amis qui réfléchissent beaucoup à la spiritualité et qui sont sceptiques sur l’existence du libre-arbitre ont raison. Comme eux je ne crois pas que le libre-arbitre soit maîtrisé par le gros de la population dans l'état actuel de l'humanité réduite à l'esclavage des idées générales et de l'éducation officielle. Rares sont encore les humains capables de libre-arbitre : les clochards le sont, mais les clochards sont rares, et rares sont les hommes réellement libres au sens de La Révélation d'Arès (10/10) comme c'est la cas d'un certain nombre de Pèlerins d'Arès. Mais n'oublions que tout est à conquérir et qu'il est possible de tout conquérir, comme l'affirme le Père à Arès, et n'est-ce pas cela que nous prêchons au monde par la mission ? L'outil de cette conquête ? La pénitence. D'ailleurs vous l'avez fait, mon frère Bernard, quand vous avez distribué un journal intitulé "Mon cadeau pour l’année 2013 : Ton bilan de libre-arbitre." Vous avez eu tort de vous arrêter ; vous étiez sur les bons rails ! Vous êtes dans la bonne direction, mon frère Bernard. Merci pour ce commentaire. |
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20jan17 181C13 Bonjour frère Michel, Mon commentaire 181C6 est incongru ici, je l'ai rédigé sans connaître la publication de votre entrée 181, il alourdit le blog inutilement. Merci de le retirer Je l'ai écrit pour répondre à votre souci exprimé en 180 d'un manque de commentaires dans le sujet et je me suis surtout posé la question du sens à donner à "petites" unités. S'il faut créer davantages de petites unités pour préparer l'éclatement, certaines seront entrepreneuriales, pour produire et échanger, et pour survivre sans se dévoyer elles doivent anticiper l'avenir. Parfois le succès dépasse les espérance initiales de ses promoteurs. Donc où situer l'objectif d'une taille à ne pas excéder ? 100 000 personnes pour un canton suisse, c'est gérable dans la sagesse, mais pour une entreprise ? Alors j'ai contraint mon cerveau à écrire, mais je n'arrive plus à produire sémantiquement tout en gardant du recul et de l'objectivité sur le résultat. (.....) Donc merci de tenir compte de ma demande même si c'est à vous d'apprécier comme éditeur ce qu'il est bon de faire. Je vous embrasse fraternellement, Antoine B. d'Aquitaine |
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Réponse : Je comprends très bien, frère Antoine, votre souhait que je retire votre commentaire 181C6, mais je ne vais pas le faire, parce que j'éprouve de l'estime autant que de l'intérêt pour tout ce qui m'est adressé dans la perspective d'une recherche, qui n'est pas près de d'épuiser, à propos du projet de petites unités de pénitents. Même si votre commentaire était plus terre-à-terre que le projet ne l'est pour nous Pèlerins d'Arès, il devait être abordé sous cet angle-là aussi. Comment savoir si certains aspects de la vie sociétale sont moins à considérer que d'autres, si on ne les cite pas ? Vous avez eu le mérite de présenter les choses sous un jour... comment dire ?... plus près de l'organisation de la meute humaine que de l'ontologie, mais les meutes humaine existent, même industrielles, financières, commerciales, et s'opposent tant à l'intérieur d'elles-mêmes qu'entre elles, et ce n'est pas un sujet méprisable, quoiqu'il me semble très prématuré. Nous vivons dans un monde qui est celui que présente votre commentaire 181C6 et comment n'y penserions-nous pas ? Vous y avez pensé. Merci, merci encore, frère Antoine. Certes, j'aime mieux voler avec vous dans l'éther sublime des aspirations bouddhiques, mais Bouddha lui-même ne perdait pas de vue le train-train quotidien des hommes et ne manqua pas, ici et là, d'y descendre pour prendre par la main... ou plutôt par l'âme, les hommes. Bouddha lui-même tenta de les hausser au niveau de la conscience profonde, celle presque inconnue ici-bas, et de son lien avec la Vérité transcendante, la fusion dans le nirvana, l'extinction du désir humain, l'état de béatitude extrême faisant suite à la sunyata, l'état du psychisme vidé de toutes pensées. Bref, nous n'en sommes pas là, hélas, et sachant que même l'escalade de son échelle par Jacob a dans l'Écriture un écho très matériel, nous savons qu'il faut partir de terre et grimper peu à peu sans perdre de vue la terre. Ce que vous avez fait. Il n'y a rien là qui vous diminue à mes yeux. J'ai seulement senti un vent froid, mais je n'ignore pas que cela non plus nous ne pouvons pas l'éviter, secoués que nous sommes sur la tempête où naviguent tant bien que mal nos âmes. Encore merci pour votre commentaire 181C6. C'est moi qui m'excuse pour ma réponse peut-être trop raide. |
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20jan17 181C14 Je me souviens encore d’une réunion que vous présidiez à Paris, sur le thème ”Comment voyez-vous (ou imaginez-vous) le monde changé ?”. Nous étions bien loin de penser alors aux ”petites unités”. Il a fallu votre puissante réflexion de prophète (et peut-être aussi l’aide d’Aguélah) pour nous montrer cette voie intelligente. Certains confondaient alors (moi aussi sans doute) le monde changé avec le Jour de Dieu (31/8). Nous étions loin du compte ! Je reste persuadée que notre pénitence, le retour nécessaire de l’Image et Ressemblance du Créateur en nous, que l’amour du prochain et la liberté à retrouver [mot manquant] sont la seule solution au mal du monde, mais j’ai ”le nez dans le guidon” et je ne parviens pas à voir plus loin que lui. Mon œil n’a pas encore le Feu qui lui permettrait de voir l’île bleue (au) loin (Rév d'Arès xiv/13). Et je m’en désole… Mais j’ai au moins des vœux plein mon bissac pour tous mes frères et pour notre bien-aimé prophète et sa descendance, c’est-à-dire tous les frères qui nous suivront : Que cette année soit riche et légère dans nos pénitences, que sont nos vies personnelles. Et que nos moissons fassent enfin crouler les granges du Père sous le poids des gerbes d’épis mûrs ! Françoise S. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Quel bonheur de vous voir vider votre "bissac" de tous les vœux qu'il contient pour nous tous. J'en suis très ému. Merci pour eux, merci pour votre commentaire, ma sœur Françoise. Je vous envoie en retour mes vœux tout aussi chaleureux de grande année spirituelle et missionnaire 2017, de bonheur, réussite et santé pour vous et tous ceux que vous aimez. Nous humains, surtout dans cette génération de citoyens gâtés par un État en faillite (une dette de 2100 milliards d'Euros... fabuleux!), et, pour cette raison, inquiets de ce qui nous attend peut-être, sommes partagés entre l'admiration aveugle que nous avons de nos personnes et notre non moins aveugle répulsion devant ce monde avide, violent, mensonger, dont la technologie va nous broyer. Et au-dessus de nous des gouvernants vraiment pas malins, vraiment pas des phœnix, qu'ils soient religieux ou politiques, mais imbus d'eux-mêmes, qui ne conçoivent pas le salut de l'humanité hors des grandes machines à programmer, socialiser, faire le bonheur, que seraient leurs cerveaux... Mais ils songents à un bonheur à eux, quelque chose que nous Pèlerins d'Arès ne concevons plus. Nous sommes des écartelés. Sachant votre sensibilité, je mesure combien grande est votre mérite face à cette terre qui tremble sous le volcan du Mal, dont la bêtise et la médiocrité ne sont pas les plus rares formes. Devant cette multitude d'humains, que nous aimons mais ne comprenons plus, que nous attirons et repoussons, qui nous écoutent et rient de nous, qui sont comme ces gens de Ninive dont la Bible raconte qu'ils ne savaient plus distinguer leur droite de leur gauche (Jonas 4/11), nous souffrons. Je souffre, mais je vous connais assez pour savoir que vous souffrez aussi. Alors, de toute mon âme, j'appelle la Main du Père pour qu'Il vous apaise, car notre mission bretonne a grand besoin de vous, qui avez une lucidité particulière. Combien de nos frères et sœurs se rappellent de cette réunion à Paris où je demandais à mon audience de frères et sœurs : "Comment voyez-vous le monde changé ?" Je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que vous êtes la seule à évoquer ce souvenir. Pour moi c'est d'un grand prix. Merci, ma sœur Françoise. |
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21jan17 181C15 Là je suis très enthousiaste, empli de beauté que vous nous avez ramené de votre voyage en Suisse. Et puis vous nous ramenez aussi Guillaume Tell, ce personnage que j'avais laissé quelque part dans mon enfance. Le revoilà tout pimpant avec de la pénitence en plus, ça c'est chouette ! Les commentaires enfin, me plaisent vraiment, comme-ci dix ans nous séparaient de ceux de l'ancienne entrée, pincez-moi, aurais-je dormi dix ans ? Le commentaire d'Antoine. B m'évoque mon labeur quotidien. Pourquoi pas en parler après tout ? Puisque je partage le même souci qu'Antoine. Il y a dans mon projet du politique, de l'entrepreneurial et une utopie qui procède du même désir que le vôtre, que ce monde se réadapte à notre échelle. Je pense en premier que les grandes masses existent parce que de manière sous-jacente, opère les lois du marché. Je vous mets un extrait du film de Henri Verneuil, qui illustre superbement le problème de la concurrence monopolistique. Dans le dialogue entre Mel Ferrer, pdg du consortium GTI, et Patrick Dewaere, journaliste économique à "La Tribune". À la septième minute on trouve l'explication du titre du film : Les trente plus grosses firmes mondiales ont un chiffre d'affaire réuni de 1 000 000 000 000 de dollars, voilà ! Ces chiffres étaient exacts en 1981, maintenant les trois plus grosses firmes dépassent allégrement ce chiffre d'affaire. Extrait de "Mille milliard de dollars" : Je pense que l'éclatement des états nations en petites entités économiques, sous-tends l'éclatement des multinationales en petites entreprise locales. Combien de membres employés dans ces grosses firmes devront se reconvertir, sortir de la précarité qui les force à signer avec ces consortiums, et rejoindre l'économie locale, l'économie circulaire. Je pense qu'il a des mesures politiques, comme le revenu universelle, le statuts de micro entreprise et aussi des nouveaux modes d'investissement pour l'aide au fonctionnement de ces micros entreprises (c'est là dessus que je planche), qui permettront la transition vers des économies locales non monopolistiques, seules économies qui pourraient supporter l'éclatement des états-nations. Je suis autodidacte, je ne suis dans aucun réseau, je n'ai la confiance de personne, mais qu'importe le nombre d'années que cela prendra, car je me suis convaincu que c'est la chose à faire. Cordialement je vous embrasse Frédéric H. d'Île de France |
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Réponse : Si je ne postais pas la vidéo, dont vous accompagnez votre commentaire, on me dirait : "Vous ne publiez que ce qui vous convient et vous cachez le reste !" Je la poste donc, mais je dis tout de suite : Pour moi l'extrait de ce film — je n'ai jamais vu le film entier, tout juste ai-je vu cet extrait à l'instant — est une caricature théâtrale, une représentation du monde des affaires vu comme un somptueux spectacle opératique avec Mel Ferrer en Président Directeur Général d'un énorme business avec son vaste entourage servile et Patrick Dewaere en journaliste justicier solitaire. Quand j'étais communiste je voyais les choses comme dans ce film ; j'étais bon spectateur du "cinéma" politique, dont je ne percevais pas les mensonges du scénario. Après que j'eus compris que le marxisme était un romantisme révolutionnaire avec ses mythes ou irréalités, un outil politique aussi injuste et dangereux qu'un autre, je me rendis compte que j'avais honni les businessmen en les voyant comme des monstres sans scrupules régnant sur des centaines de milliers d'ouvriers et employés, tandis que j'avais applaudi à Staline sans voir qu'il avait régné sur 200 millions de Soviétiques dont il avait envoyé chaque jour un certain nombre dans les camps de travail sibériens ou au poteau d'exécution. Je compris que le pire et le plus dangereux des businessmen était bien Staline. Je découvris en somme que l'idéologie pouvait être une gloutonnerie infiniment plus avide, cruelle et dangereuse que l'avidité financière. Quelle solution s'offrait-elle alors à moi sinon autre chose que ces deux-là ? J'optais alors pour le christianisme d'Église et le sacerdoce, pas sans défauts, loin de là, mais dans lequel je pouvais avoir plus d'humanité. Ceci dit, vous avez raison de souligner le problème, comme l'a souligné frère Antoine, que pose l'appât de l'argent et du succès qui aveugle le profiteur avide, âpre au gain, particulièrement visible dans le business. Je n'ignore pas que Mirabeau, qui rêvait d'un monde juste et partageur dit un jour quelque chose comme : "Ceux qui n'ont pas de grands capitaux ne pourront plus passer par la filière du mercantislime," sous-entendant : Il faut donc supprimer les capitaux, non comme outils industriels, mais comme cumuls. Mais, et c'est là le problème, il en va tout autant de quantité d'autres défauts humains qu'il faudra supprimer comme l'orgueil, la soif du pouvoir, le mensonge, la violence, la méchanceté, le sadisme, le libertinage, etc. Bref, le péché que représente Mel Ferrer dans le film "Mille milliard de dollars" n'est finalement qu'un péché parmi d'autres très nombreux et tout aussi nocifs, qu'on résume par le péché au singulier, et c'est lui, bien sûr, qu'il va faloir vaincre et d'abord contenir. De là la pénitence ! C'est donc la pénitence qu'il faut prêcher. Notre mission est la mission de la pénitence. Je ne perds pas de vue et nul d'entre nous ne perd de vue qu'une question primordiale se pose à moi, à nous, à tous ceux qui sans être des nôtres nous donnent leur sympathie, qui est celle-ci : "Que faut-il à la culture, quelle qu'elle soit, pour faire naître une âme, c.-à-d. une conscience spirituelle, dans chaque humain ?" La lutte des classes ? Pas du tout. Il faut d'abord la conviction que l'homme a la possibilité d'Être au-delà de ce qu'il appelle ici bas être ; il faut qu'il ait conscience qu'il est autre chose que ce qu'est la sorte de chien savant qu'il pense être ; il faut qu'il change d'identité et par là de comportement. Ce passage difficile, la pénitence permet de le faire et nous savons cela depuis le Sermon sur la Montagne. La sagesse ne suffit pas à faire un pénitent ; la sagesse quand elle n'est qu'un sentiment statique et immobile de retenue, de prudence, de circonspection, non, elle ne suffit pas. Aucun homme ne peut se dire sage, au sens que je donne à ce qualificatif, s'il se contente d'une raison sans progrès ou de l'humble opinion qu'il n'est qu'un dieu manqué. Il faut faire de la vie beaucoup plus que la succession de moments ou de tableaux qu'elle est aujourd'hui, il faut en faire une métamorphose. La métamorphose métamorphose tout. Autrement dit il faut sortir de ce qu'on appelle la "condition humaine". Soyons tout autres, rejoignons le Tout ! C'est autrement plus efficace, et pourtant le sentier en est très simple: la pénitence, et ce dont vous parlez là vous paraîtra un aspect du Mal parmi mille aspects du Mal. On peut d'y arrêter, mais on ne peut pas ne voir que lui, parce que lui, il est comme les cochons, il a pour nom Légion, parce qu'ils sont beaucoup (Marc 5/9). |
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21jan17 181C16 Faire comprendre l’amour fraternel et la nécessité d’une famille universelle. Avec la rapidité des moyens de communication et d’information, la terre est devenue tout-à-coup tellement trop petite que c’est le moment pour les humains de comprendre qu’ils doivent supprimer les frontières et s’unir pour que le monde entier ne fasse qu’une famille partagée en petites unités. À l’heure actuelle, on constate que tout un travail est en train de se faire dans les consciences, et il va s’intensifier, si ce n’est grâce aux adultes, ce sera grâce aux jeunes. Car déjà on voit comment les jeunes obligent les adultes à élargir leurs conceptions, à renoncer au racisme, au nationalisme, à l’intolérance ; ils ne peuvent plus supporter ces idées étriqués qui sont à l’origine de toutes les guerres. Une jeunesse qui va bouleverser le monde. Toutes ces distinctions, clans, familles, sociétés, pays qui provoquent tellement d’hostilité disparaîtront et les humains se sentiront tous citoyens du monde.Il y a encore quelques dizaines d'années,le Français qui aurait osé préconiser une réconciliation avec les allemands aurait été fusillé. Maintenant que c'est une idée acquise,on ne fusille ni les Français ni les Allemands: Ils se tendent la main. Ils s'aiment et ils mettent au monde des tas de petits franco-allemands ! Alors, pourquoi n'y aurait-il pas une réconciliation entre tous les autres peuples ? Maryvonne C. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Entre les plages de l'Alliance entre Dieu et l'homme — l'homme allié à Dieu est devenu tellement rare — et la tempête de la folie humaine qui agite tous les océans humains, nous voilà interposant la pénitence. La pauve pénitence paraît encore si faible que nous nous sentons ridicules. Pourtant, la pénitence nous l'installons en nous, la moisson nous y vaquons, envers et contre tout un monde qui nous écrase sous son indifférnce. Mais dans ce tohu-bohu la jeunesse, oui vous avez raison, sœur Maryvonne, il y a "la jeunesse qui va bouleverser le monde".Ce soir, me rendant en ville avec sœur Christiane j'ai rencontré trois du groupe des jeunes de Bordeaux qui, avec de beaux sourires, m'ont salué. Ils étaient en mission. Quand je vois cette jeunesse engagée dans la plus difficile mission qui soit, mon espoir, qui est déjà fort, devient plus fort encore. Oui, "qui aurait osé préconiser une amitié franco-allemande" il y a soixante-dix ans, quand j'avais dix-sept ans ? De même, qui oserait préconiser une amitié jeunesse arésienne-public en France. Aujourd'hui personne, mais demain ! Oui, le public comprendra, un jour, que ce que leur disent ces jeunes fait sens, qu'agir selon une Parole descendue du Ciel fait de celui qui l'accomplit, par la pénitence, l'égal du plus grand des grands prophètes. Pour l'heure, nos jeunes peuvent se décourager parfois comme les prophètes eux-mêmes se sont parfois découragé, mais un jour, je n'en doute pas, aucun d'eux ne pourra plus dire comme Isaïe : C'est pour rien que je me suis fatigué. Pour du néant, de la vanité, j'ai consumé mes forces (Isaïe 49/4). Vous l'avez dit : Il y aura un jour " réconciliation entre tous" les humains en ce sens que se raréfieront ceux qui ne croient plus en rien aujourd'hui et qui nous rejoindront demain. |
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21jan17 181C17 La Suisse d'aujourd'hui n'est plus une confédération de petites unités libres unifiées, mais une véritable république dominée par des partis centralistes qui ne font que s'aiguiller sur le vent politique quand il souffle dans leur direction. Le noyau est toujours tendre et porteur, mais il est rongé de plus en plus par la loi des rats [Rév d'Arès xix/24]. Genève, rebelle et universelle n'est plus qu'une parodie de ce Vent Fort auquel elle aspirait, les grandes nations viennent s'y gargariser et repartir avec le sentiment d'y avoir gagné en légitimité. Tout comme la petite unité de l'état islamique, mouvante et explosive, n'est qu'un avatar de l'état christianique, tentaculaire et vorace. Pardonnez mon langage, frère Michel, mon rôle est celui de la pénitence, celui du Bien, de l'amour, du pardon et de la paix, libre de tout préjugé dans l'intelligence du cœur. Je n'ai pas encore l’œil de Mikal, plein d'Eau. Nous pouvons changer le monde, Dieu nous L'a dit, retrouver notre humanité, retrouver notre liberté, retrouver le Bien qui est en chacun de nous, retrouver la Vie. Meilleures pensées et salutations frère Michel à vous et à votre famille. Angel C. de Genève, Suisse |
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Réponse : Vous n'êtes pas le premier, mon frère Angel, à me mettre en garde contre toute idéalisation du modèle suisse. De toute façon, je ne suis pas allé dans les petits cantons historiques en pensant y trouver à l'état pur les idéaux que je caresse dans mon cœur pour les futures petites unités de pénitents. Dans mon entrée j'ai écrit : "Un homme de mon âge sait que c'est toujours à travers ses propres œuvres et habitudes que l'esprit rencontre la vérité et commet ses erreurs. Alain disait que pour penser juste, il faut "jeter des ponts sur des abîmes". Aussi, n'ayant jamais mis les pieds dans la Suisse historique centrale avant 2015, j'ai filtré mes observations à travers mon propos crible et j'ai pu mal évaluer certaines choses. Mais enfin, il faut bien commencer par quelque chose !" Par ces mots j'ai exprimé toutes mes réserves concernant mes observations. Mais je ne pouvais pas trouver en France quelque chose de comparable. "Il faut bien commencer par quelque chose" et je pense que je n'ai pas mal commencé. Mon but était de m'assurer qu'une petite unité d'humanité souveraine peut être viable à notre époque moderne. J'ai trouvé ces petits cantons suisses non seulement viables, mais florissants et pas le moins du monde accablés par la déliquance. Ceci dit, je savais, et je l'ai dit, que les petits cantons suisses n'étaient pas peuplés de pénitents et que leurs populations n'étaient pas idéalement dépolitisée, mais enfin ! quand même rien de comparable avec Genève où je vivrais moins volontiers qu'à Uri ou Obwald. Il y a quelque chose que j'ai oublié d'écrire dans mes notes et que j'ai entendu là-bas : Il paraît que dans ces petits cantons trop tranquilles on s'ennuie beaucoup. Je ne suis pas sûr que ce soit vrai. Quand j'étais enfant, en France, nous n'avions pas de télévision, pas d'ordinateurs, la TSF marchait mal, il y avait un seul cinéma, "Le Capitole", à Suresnes, banlieue de Paris, qui ne marchait que le samedi soir et le dimanche et qui était loin d'être plein. Bref, les distractions étaient rares, mais les gens ne s'ennuyaient pas. J'imagine que c'est la même chose dans les petits cantons helvétiques historiques. |
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21jan17 181C18 Nous savons que la pénitence a des répercutions concrètes sur le changement de nos vies [Rév d'Arès 30/10-11] et le changement du monde (28/7) et que c’est véritablement un acte social. Mais avec ces deux nouvelles entrées sur les "confraternités d’économies" nous plongeons complètement sur le terrain. De là peut-être notre difficulté à être imaginatif. Depuis 43 ans, nous avons tout à découvrir avec La Révélation d’Arès : ce qu’est un prophète, ce qu’est l’Assemblée (Rév d’Arès 33/10-27, 36/6-20), ce qu’est vivre sans chef et sans hiérarchie, ce que veut dire "se déculturer", ce qu’est la pénitence, comment moissonner (4/12, 6/2, 13/9, 15/7, 38/2), ce qu’est un épi mûr (13/7, 14/1-3, 31/6, 35/1) ? Etc. Bref, tout est à réapprendre pour redevenir l’homme du temps qui vient (Rév d’Arès 30/13). En plus de tout cela, nous dévons nous "dépatouiller" avec nos vies familiales, professionnelles et nous sommes toujours face à nous-mêmes. Comment toujours faire le bon choix : rejeter le mal et aller sur la voie du Bien ? La tâche est démesurée (Rév d’Arès 14/4), mais nous savons que nous ne sommes pas seuls. Le Père nous accompagne et Son Prophète, vous, nous conduisez vers les Hauteurs saintes (Rév d’Arès 40/5) Nous avançons, péniblement certes, mais nous avançons. A lire, relire et sans cesse relire votre enseignement, nous nous nourrissons. Merci pour cela. Toute la difficulté pour nous Pèlerins d’Arès est de pouvoir réfléchir à un concept complètement nouveau pour nous tous (tout du moins c’est ce que je pense en en parlant avec d’autres sœurs et frères). Concept d’autant plus difficile que nos premières générations n’en verront pas la réalisation concrète. Il faut du temps pour assimiler tout cela. Mais le Père nous a prévenus : la larve en se hâtant rejoint-elle l’abeille (Rév d’Arès 24/2) ? Le Père a tout prévu, il connaît notre côté impatient. Ce concept des petites unités est clair pour moi aujourd’hui. Comme je n’ai pas forcément beaucoup d’imagination, je regarde toujours autour de moi, dans ma vie pour réfléchir. Ce grand système, l’Éducation nationale, ce mammouth, comme l’appelait l’ancien ministre si décrié, Claude Allègre est une véritable mine pour ma réflexion tant le mammouth a du mal à se mouvoir et refuse l’évolution pour devenir un éléphant dans un premier temps, puis une agile gazelle… Suite aux attentats, une grande campagne a été lancée pour faire face au terrorisme avec des réunions, un exercice en réel. Des décisions sérieuses ont été prises : il faut fermer les portes des classes à clé, mettre des tables et des chaises contre les portes, se cacher sous les tables, faire silence et attendre. Attendre quoi ? J’ai toute de même demandé quel risque encourait notre collège. La Principale adjointe m’a répondu : "Le risque est élevé !" Fichtre ! BFMTV n’en a même pas parlé ! Fermer la porte de la classe à clé. Bon d’accord. Seulement j’ai trois portes dans ma classe et pour des raisons de sécurité en cas d’incendie la serrure d’une des portes a été enlevée. Mourir brulé ou sous les balles d’un terroriste ? Devons-nous faire le choix mes élèves et moi ? Il faut prévenir que des terroristes entrent dans le collège. Comment ? La sonnerie. Mais non, tout le monde va croire que c’est un incendie et va sortir alors qu’il faut se confiner ! Bon, on va acheter des cornes de brume. Et puis les profs vont recevoir un SMS. Désolé, mais comme je ne veux pas que mes élèves aient de portable en classe, je n’utilise pas le mien. "Il faudra l’avoir," me répond-on. Ben non ! Le jour de "l’exercice" je n’avais pas cours. J’ai prévenu : "Je peux répondre une bêtise. je serai chez moi ?" « Ah, non un peu de sérieux ! ». Ben, non, j’ai pas été sérieux… J’ai répondu au SMS: "Je suis chez moi, je dois aller faire des courses. Est-ce que je peux sortir ?" (Oh ! le sale gosse que je suis resté ! Autre point, l’atelier cuisine (j’enseigne la cuisine) donne sur un jardin et en face, à une trentaine de mètres, il y a Joséphine, la prof de math dans une classe vitrée très sympa en demi-cercle. Notre petit jeu, le matin, c’est de se faire un petit coucou. Les élèves le savent, et cela nous amusent. C’était l’anniversaire de Joséphine il y a deux semaines, alors on a écrit "Bon anniversaire" sur une grande feuille qu’on a collé à la fenêtre. Oui, mais voilà, comme le risque d’acte terroriste est élevé, le conseil départemental (mais c’est qui ? Conseil départemental c’est un système, pas une personne ! Passons..) va mettre un film occultant sur nos fenêtres afin que les terroristes ne nous voient pas ! Bon d’accord, on ne dira plus bonjour à Joséphine, mais au moins on ne mourra pas sous les balles d’une kalachnikov. Il y a pléthore d’autres décisions prises, mais je ne vais pas alourdir ce commentaire, cela n’a pas grand intérêt. Je ne voudrais pas choquer les lecteurs de votre blog avec ce ton humoristique. J’ai bien sûr une pensée pour toutes les victimes des attentats tout comme j’ai une pensée chaque jour pour toutes les autres victimes, celle du péché, c’est-à-dire tous les morts. Je veux simplement montrer par ce petit exemple toute l’aberration que produit un système. Un système ça ne réfléchit pas, ça impose, c’est fait pour faire peur. Un système ce n’est pas un humain. On ne sait pas qui sait. Un système oublie l’humain, l’homme, cette Image et Ressemblance du Père qui est bien plus qu’un chien mené en laisse par les pouvoirs, mais que c’est un être qui peut aimer, aimer vraiment, réfléchir avec son cœur, qui est capable de transcendance si on lui laisse la liberté et même [la liberté] de vaincre la mort (Isaïe 25/8). Nous comprenons que tant que l’humanité ne vivra pas dans des petites unités, des exemples comme celui que j’ai narré il y en aura encore et encore et que, si l'on continue à vivre ainsi, le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2) nous guette. Alain Le B. d'Ile de France |
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Réponse : Merci pour ce commentaire qui prend la situation par le côté drôle, mon frère Alain. J'ai bien ri. Pendant la deuxième guerre mondiale, la menace n'était pas qu'une menace dont on discutait en classe, car pourquoi en discutez-vous ? Je veux dire combien y a-t-il eu d'attaques terroristes contre des écoles, des collèges, des lycées, pour que le danger soit considéré comme grand ?. Chez nous pendant le seconde guerre mondiale, le principal ne disait pas : "Le risque est très élevé !" Il ne disait rien. Les bombes nous tombaient dessus du ciel n'importe quand. Il y avait des immeubles détruits, des morts, tous les jours. Nous avions un abri assigné : une tranchée recouverte de plaques de béton de... disons... quinze centimètres d'épaisseur. Autant dire rien. Les bombes anglaises et américaines étaient déjà très puissantes. Ces plaques pouvaient nous protéger des retombées de terre, de débris, si la bombe tombait dans les environs, mais si elle tombait sur nous, nous étions tous instantanément mis en bouillie. "Avantage, disions-nous, c'est qu'on n'aura pas à nous enterrer. On sera tout à la fois morts et enterrés ipso facto (= par le fait même, on étudiait le latin alors)," et on partait d'un gros éclat de rire. Quand François Hollande a dit qu'on était en guerre après l'attentat du "Bataclan", je suis parti d'un même éclat de rire. J'ai dit à la sœur Christiane : "Ce pauvre homme n'a jamais vu la guerre . en 1939-1945 : 50 millions de morts, la moitié de l'Europe détruite... Il faudra lui offrir des livres d'Histoire." Mais il existe encore en certains points de la terre des choses ressemblant à la Deuxième Guerre Mondiale. Avez-vous vu des photos d'Alep en Syrie ? La ville n'est plus qu'une ruine. J'ai vu les mêmes ruines partout quand j'étais adolescent. Quand la violence se déchaîne, à peu près toujours là où on ne l'attend pas, rien ne peut arrêter la destruction et la mort. Alors, un film occultant sur la vitre... Merci, frère Alain, pour ce commentaire. |
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23jan17 181C19 Merci, frère Michel, pour ce bel enseignement à la fois géographique, historique et spirituel qui ne peut déboucher que sur un changement radical de l'humanité que Dieu appelle : La vérité c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) ! Je me souviens qu'à "L'Œil S'Ouvre" à Paris (je pense le premier, 1988) vous avez dit la complexité de la nature humaine est telle que les meilleurs rapports entre les hommes ne peuvent se faire dans les systèmes ou les lois, mais dans des rapports étroits. Les hommes ne se prennent plus dans les bras, ne s'embrassent plus ; on ne réserve ce genre de choses qu'aux plus proches (la famille) et pour conclure vous disiez : "Le jour où les hommes prendront conscience de ce fait beaucoup, beaucoup de choses changeront." Que ce soit en Suisse ou ailleurs ce ciment d'amour recréera l'Éden et le mal disparaitra pour laisser place à un petit reste qui immanquablement trouvera la solution pratique dans tous les détails où se reflèteront l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur bien disproportionnée par rapport à l'intelligence intellectuelle. Tous ces détails n'échapperont pas à ceux qui ne sont pas pénitents, mais qui aspireront à le devenir par l'exemple, car le vrai bonheur tout le monde le recherche. Cette formule n'est pas magique, mais elle vient de Dieu ! Paul et Marie-Jo S. les Ménéhildiens de Metz, Lorraine |
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Réponse : Merci, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul, pour ce commentaire. Oh mais oui, je suis heureux que vous vous en rappeliez, il y a longtemps que je dis que " les meilleurs rapports entre les hommes ne peuvent se faire dans les systèmes ou les lois, mais dans des rapports étroits." Il y a longtemps que je trouve évident que les pénitents feront toujours pénitence de façon optimale en petites unités. Oui, "les hommes ne se prennent plus dans les bras, ne s'embrassent plus" et cette froideur n'est pas politesse, mais extinction de ce qui pouvait rester de l'amour du prochain. Il nous faut donc aller plus loin, toujours plus loin dans la mission, pour réveiller les hommes à leur vocation perdue, celle qui fit d'eux un tout étroitement lié au Tout. Il faut dire, pour que les épis mûrs y décèlent quelque chose qui habite leurs tréfonds, leurs entrailles, que l'urgent n'est pas le salaire et la retraite, mais la conscience qu'ils appartiennent à une Volonté Supérieure et qu'ils doivent retrouver leur propre volonté d'être plus que des anges, d'être Dieu, et qu'il ne tient qu'à eux que chacun soit fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13). Il nous faut bien tracer le contour du sujet central, existentiel par excellence, bigre ! Il nous faut chercher les épis mûrs, ceux et celles qui comprennent, même vaguement au départ, qu'ils ou elles doivent s'arracher à ce monde de loups et de chiens toujours en désaccord et réduits à la faim ou à la peur et se changer en un monde de faucons de l'amour. Entre le faucon et l'ange peu d'écart ! Du surgissement de cette conscience sort une traînée de conséquences, bouillonne un sillage lumineux dans lequel commencera d'apparaître, nette et claire, la fonction de la Parole venue du Créateur. Ce n'est pas dans les caves, les souterrains obscurs d'une vie rationaliste, matérialiste, qu'une conscience naîtra, mais sous le soleil de l'évidence que voici : Nous ne sommes pas des animaux pensants, mais des dieux endsormis, qui peuvent se réveiller, s'affirmer, s'insurger contre ce qu'on leur a fait croire qu'ils étaient. Non ils ne sont pas de la viande sur pieds avec un cerveau meilleur que celui des singes. C'est à l'inverse de ce que nous dit l'air du temps et ses "musiciens" : les chefs, les media, en prenant conscience que nous sommes beaucoup, beaucoup plus que la chair et l'esprit qui nous enveloppent, nous sommes aussi des âmes, si nous le voulons. Qu'est-ce qui fait l'âme ? La pénitence ! La pénitence qui, comme vous le dites, "n'est pas magique, mais qui vient de Dieu" ! |
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23jan17 181C20 Je rêve ! Je rêve d'une assemblée devenue souveraine d'elle-même (Rév d'Arès 8/1), parce que chacun des membres qui la compose serait devenu une partie consciente, autonome, responsable de ce corps, un tout conscient formé de la diversité des âmes, un lieu de création et d'évolution permanentes visant à rétablir le temps où s'écoulaient dans les Jardins (du Père) le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour qu'on reverra entre les chaumes, la Moisson faite (Rév d'Arès 35/2), un lieu qui invitera au dépassement parce que, écrivez-vous : "Rien de grand ne se fait sans dépassement", dépassement de nos peurs, de notre paresses, de nos doutes, un lieu où moi et l'autre deviendraient moi et l'autre moi-même, et où nous nous donnerions les moyens de faire aboutir les projets spirituels grâce à la mise en commun des forces, intelligences et biens matériels réunis, "partager tout avec tous" afin que chacun puisse dégager un maximum de temps pour se consacrer à la vie spirituelle. Ce temps dégagé du quotidien, consacré à la vie spirituelle irait croissant au fur et à mesure de la force que prendrait l'assemblée en vivant cette synergie, car le Père ne manquerait pas de rajouter Sa Force à la nôtre : Mon Bras (attend) au bout du bras d'homme ; (il Le saisit s'il veut). (Si) Ma Main (et) sa main tiennent la houe, l'homme a mille ans, (et) mord encore (Rév d'Arès xxx/6-7). Tenir une houe pour travailler la terre, demande à la fois de l'adresse, de la force, de l'endurance. Le manche tenu à deux mains (ou trois, si Dieu est présent !) forme avec le fer tranchant d'une largeur de 12 ou 15 centimètres qui est au bout, un angle d'environ 60 degrés, c'est ce fer qui, planté à intervalles réguliers, ouvre la terre qui s'émiette et s'ameublit au fur et à mesure de l'avancée. Si la cadence est soutenue, c'est que le souffle est présent, alors le travail se fait. Mais je m'écarte du sujet et de toutes façons aujourd'hui est un jour de pluie, je ne puis donc aller au jardin, car pour utiliser la houe dans de bonnes conditions, mieux vaut que le sol soit propice, trop sec c'est dur, mouillé ça colle. Tout ça est affaire d'expérience. Revenons à notre assemblée. C'est par la grandeur retrouvée et l'expérience acquise, expérience que nous pourrons transmettre au monde de demain, que naîtront les petites unités humaines telles que Dieu et Son Prophète les conçoivent. Dominique F. de Catalogne Française |
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Réponse : Oui, frère Dominique, "c'est par la grandeur retrouvée et l'expérience acquise..." acquises par la pénitence, "que nous pourrons transmettre au monde de demain, que naîtront les petites unités humaines." Ce matin, ayant lu votre commentaire, je me suis tourné vers la fenêtre de mon bureau et j'ai médité en regardant dehors. Le thermomètre indiquait 2°C dehors, mais il y avait un radieux soleil. Je regardais la ville et je me disais que tout pouvait arriver, que comme votre bonne houe cultive votre jardin, une mauvaise houe pouvait faire de cette ville une ruine comme Alep. La France arrive à un moment où elle ne sait plus à qui se confier. Les Français ne veulent plus de politique et pourtant la politique s'impose. Les élections vont venir, comme si c'était une fatalité tellurique, comme si rien d'autre ne pouvait se passer, comme si on ne pouvait dire : "Assez de politique ! Sauve qui peut ! Que les hommes envoient promener les politiques et se regroupent en petites communautés en se gérant comme ils l'entendent." Les "primaires" proposent des candidats. Mais qu'attendre d'eux, de leur houe à eux ? Dans cette situation fâcheuse à laquelle, je le crains, il n'y ait pas de solution, parce que nous sommes descendu trop bas et que personne ne peut d'un coup faire oublier les énormes mensonges, de gauche comme de droite, qui nous ont menés là, les Français arriveront-ils à s'adapter à la médiocre vie qui s'annonce ? Il est impossible d'adapter une situation industriellement et financièrement désastreuse et la compréhension mutuelle d'une masse de 67 million d'habitants. Peut-on éviter une révolution ? Tandis que par l'obstination des politiques, qui poursuivent leur carrière, la crainte nous envahit, le bon sens et l'espoir que la pénitence engendre peuvent-ils toucher assez de monde, porter assez d'homme à tenir à houe (Rév d'Arès xxx/6-7) salvatrice ? Au rythme accéléré de la vie moderne je me demande ce que sera la France... et le monde demain et je me tourne vers le Père en disant : "N'es-Tu pas descendu trop tard en 1974 ? Ou bien n'ai-je pas su pousser la mission assez fortement pour qu'elle ait vraiment commencé ?" Pouvons-nous réveiller assez ce monde las, qui sera, je le crains, en proie au tumulte, pour qu'il réagisse comme il faut ? Je ne trouve pas que vous vous êtes "éloigné du sujet", frère Dominique ! La houe dont parle Le Livre est un symbole puissant. Les journaux, qu'ils soient sur papier, ou radiophoniques, ou télévisés, traitent la situation comme s'il s'agissait d'un match de football, mais voient-ils qu'il s'agit de quelque chose de grave, voire même de tragique ? D'une France au bord de la défaite et de l'avilissement moral, au bord de l'effondrement ? Non, je me redresse, je refuse de voir la situation de façon aussi noire, je me dis que je suis défaitiste et coupable de penser aussi pessimistement, mais enfin ! Ne pleut-il pas des problèmes comme des cordes ? Que peut faire la houe ? Quand c'était "trop sec," elle ne pouvait rien faire et maintenant qu'il pleut "ça colle." Alors, je me redresse, je crie : "Allons ! Courage, homme Michel ! Courage, frère et sœurs Pèlerins d'Arès !Nous pouvons être fiers d'être les apôtres d'une des plus fortes Révélations que le monde ait reçue depuis des millénaires. Dieu et ses anges marchent à nos côtés. Regardons dans la rue les hommes dans les yeux et crions-leur : "Panitence ! C'est cela qui vous sauvera." |
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23jan17 181C21 J’aime votre façon d’entrelacer la pensée à la vie. Vos notes mêlent impressions de voyage et enseignements, paysages et réflexions, géographie de la terre comme de l’âme, sans rien disjoindre et sans jamais faire système. Merci. Je suis certain que votre enseignement sur les petites unités de vie libres ou confraternités d'économies influencera l’avenir très au-delà des pèlerins d’Arès... Notre civilisation est a bout de souffle, épliée (Rév d'Arès xxx/9), vous nous redonnez un vent puissant d’utopie évangélique (25/7). Bien sûr, une telle perspective ne peut que faire sourire les "gens sérieux" ou les fâcher (Rév d'Arès 10/14, ix/9-10), mais les "gens sérieux" n’ont plus rien à proposer hormis resserrer toujours davantage nos colliers étrangleurs, multiplier les lois, les contraintes, les contrôles. Leurs solutions "sérieuses" ne font que déplacer indéfiniment les problèmes et les conflits, sans jamais les résoudre. La raison mécaniste, dualiste, juridique nous conduit à la fosse (Rév d'Arès iv/5). L’être humain n’a pas été conçu par le Père pour vivre selon la loi des rats, mais selon l'amour, l'intelligence du cœur libre et agile (Rév d'Arès 10/10). Dans de nombreux domaines où ils se croyaient devenu maîtres (Rév d'Arès 1/8) nos frères humains vont connaître de grosses déconvenues, mais ces désillusions vont aussi les pousser vers des remises en question et des expériences novatrices : "Chaque fois que l’inaptitude des structures mentales, sociales, politiques et/ou religieuses, jusqu’alors estimées les meilleures se fait jour, l’homme se met à douter des valeurs auxquelles il croyait, un puissant mouvement spirituel est possible. Dans ces moments décisifs, qui se multiplieront, le frère doit vivre plus intensément l’action sur soi (pénitence) et sur la société (changement)" (La Révélation d’Arès bilingue — note du verset xvi/15). L'utopie arèsienne n’a pas fini de faire parler d’elle et je ne doute pas un instant qu’elle retiendra l’attention d’incroyants généreux, en quête de Bien, soucieux de refonder le monde sur des bases nouvelles et qui, comme vous l’écrivez à la fin de vos notes de voyages, pourront se joindre à nous sur cette base. Une remarque pour finir, vos propos m’ont fait penser aux réflexions de Léopold Kohr qui s’appuyait également sur les cantons helvétiques pour prôner, dans les années 1940, le découpage de l’europe en micro états. Léopold Kohr (1909-1994) est un penseur autrichien encore très méconnu, inventeur du fameux "small is beautiful" (= "ce qui est petit est beau") qui sera popularisé par le livre passionnant de E.F. Schumacher qui porte ce titre mais qui est aujourd’hui pratiquement tombé dans l’oubli, tout comme les travaux d’Ivan Illich qui fut également ami et disciple de Kohr. Il [toujours Léopold Kohr] mena une réflexion poussée sur les notions de proportionnalité, de mesure et de taille, réflexion plus sociologique et morale que spirituelle mais qui rejoint les perspectives sociales arèsiennes sur bien des points. Il fit notamment scandale en 1941 en publiant dans la revue new-yorkaise "The Commonweal" un article intitulé "Disunion Now" [La désunion maintenant : plaidoyer pour une société basée sur de petites unités autonomes]. Je vous embrasse, je prie avec vous. Thierry M de la Drôme des collines. |
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Réponse : Merci de nous rappeler Leopold Kohr, que personnellement je ne connaissais pas. Le nom ne m'était pas inconnu, mais vaguement je croyais que c'était seulement un antinazi autrichien, alors que vous soulignez son importance comme avocat de solutions sociétales à l'échelle humaine et créateur du slogan "small is beautiful", que je ne connaissais pas non plus. Je suis décidément un pauvre ignare et je vous remercie de me le rappeler ; il est toujours enrichissant de savoir qu'on ne sait rien — c'était l'idée centrale qu'avait de lui-même Socrate, au reste —. Autrement dit, Léopold Khor eut l'idée géniale de la vie sociale en petites communautés comme source de paix et de bonheur, n'est-ce pas ? Je vais essayer de trouver les ouvrages de Léopold Kohr en français (je ne suis plus capable de lire l'allemand couramment ; ma casserole de mémoire est devenue une passoire). Une brève recherche sur Google me dit qu'on peut trouver en anglais "The Breakdown of Nations"(= "L'éclatement ou la décomposition ou l'effondrement des nations") de Léopold Kohr, je vais essayer de me procurer ce livre. Je connais Ivan Illich, prêtre catholique et penseur intéressant, mais il y a longtemps que je ne l'ai pas lu. Je dois avoir "Une société sans école" dans ma bibliothèque, peut-être dans la bibliothèque-manège (elle tourne) de ma chambre. Je connais surtout Illich pour son idée du contre-productif : Quand une société savante et technologique, par souci d'efficacité, généralise un procédé (un outil, une machine, un véhicule, un remède, une institution), ce moyen croît d'abord utilement puis dépasse un seuil et là devient dysfonctionnel et nuisible : Selon lui l'automobile finit par nuire au transport, l'école à l'éducation, la médecine à la santé, le Parti Socialiste à rien comme on vient de le voir. Le procédé non seulement devient alors contre-productif, mais il aliène l'être humain et la société. C'est vrai dans tous les domaines : religion, politique, industrie, médecine, mais selon moi seulement dans une certaine mesure pour les inventions ou innovations pratiques. Je suis très heureux d'apprendre que des penseurs ont préconisé la fragmentation des grandes masses en petites unités humaines, notamment E.F. Schumacher, que vous citez aussi et que je ne connaissais pas plus que Léopold Kohr. Je viens de trouver en format Kindle, en langue anglaise, son "Small is Beautiful." Je vais le commander, mais aurai-je le temps de le lire ? Certes, ces penseurs n'ont probablement pas vu l'humanité vivant en petites unités pour des raisons de vie spirituelle, de pénitence surtout, plus facile en petit nombre qu'en grande masse, mais la vie spirituelle n'allant pas sans vie sociale et sans travail, je vais peut-être trouver quelques bonnes idées pratiques chez ces auteurs. Merci donc, mon frère Thierry, pour ce commentaire. |
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24jan17 181C22 [Le verset 27] de la Sourate 57 "El-Hadid" Le Fer, doit être expliquée à nos frères et sœurs Musulmans en leur disant que le Prophète Jesus, fils de Marie, a été envoyé aux enfants d'Israël, annonçant, l'Évangile, et ne fut pas compris, ni pris en compte, et que L'Évangile Donné à Arès, ce n'est que la relance de ce même Évangile de Jésus qui n'est compris ni par les Chrétiens, ni par les Juifs, ni par les Musulmans, ni par la multitude qui n'appartient à aucune de ces Religions, athès, incroyants. Pour ma part je m'adresse aux Soumis de Dieux "Musulmans" en leur rappellant :
Nous envoyâmes sur leurs traces d’autres Prophètes, nous envoyâmes Jésus, fils de Marie, avec l’Évangile (le livre qu’il lui a révélé). Nous mîmes dans le cœur de ses disciples — les apôtres — la douceur» la mansuétude (la compassion), la clémence envers les autres et le goût de la vie érémitique, cette vie monastique qu'ils ont inventée, mais Nous-même ne l’avons pas imposée, c'est plutôt eux qui voulurent la pratiquer pour obtenir la grâce d’Allah. Cette dernière phrase fut le sujet des deux interprétations: D’après Qatada et Sa‘id Ben Joubayr: ils on établi cette vie, en réalité, pour rechercher la satisfaction de Dieu. - Dieu ne leur a pas imposé cette vie, mais II leur a imposé la recherche de Sa Satisfaction. Youcef des Bouches du Rhône |
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Réponse : Merci, mon frère Youssef, pour ce commentaire qui rappelle à nos frères et sœurs musulmans que Jésus fut bien envoyé par Allah aux hommes avec l'Évangile Palestiniens (Marc, Matthieu, Luc). Oui, par là nous sommes bien frères de foi contrairement à ce que beaucoup d'entre les Musulmans et d'entre les Chrétiens et les Juifs croient. Il y a à la fin un petit cafouillage dans le Coran, que Régis Blachère souligne avec honnêteté, mais c'est une chose sans grande importance sur le Fond. |
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24jan17 181C23 Merci, cher prophète du Très-Haut, pour cette nouvelle entrée passionnante dans laquelle, au milieu des cités bâties avec science (Rév d'Arès 1/9) vous posez peu à peu les pierres de la nouvelle Maison à bâtir sur le roc (Matthieu 7/24-27), le roc de l'amour et de la justice (thème des missions publiques L'Œil S'ouvre). Mon faible lumignon n'a pas encore métabolisé tous vos riches écrits et réponses aux commentaires. Je voulais juste vous apporter cette petite contribution en citant un verset du Coran : Hommes, Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle et vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres (Sourate "Les Chambres 49/13). À ces époque et lieu, les hommes étaient certes moins nombreux, mais Dieu ne donne-t-il pas déjà ici la voie de la sagesse des petites unités ? Oui, seule la pénitence sauvera ce monde. C'est urgent, et même si les hommes ne nous écoutent pas souvent, certains — une jambe te suit (Rév d'Arès i/18) — nous rejoindront bien un jour. De toute mon âme avec vous pour cette belle aventure, avec mes petits moyens. Chantal C. d'Aquitaine |
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Réponse : Merci, ma sœur Chantal, pour ce beau commentaire. Oui, le passage du Coran que vous citez dit : Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres (Coran 49/13). Il est bien clair que si les hommes doivent se connaître les uns les autres, ils doivent vivre en petites communautés. |
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24jan17 181C24 Je me présente : Armel P. Je ne suis qu'un lecteur sympathisant de votre blog. J'y trouve, je ne le cache pas, beaucoup de choses qui meublent mon esprit et garnissent mes arguments dans les conversations qui vont bon train dans cette période d'incertitude politique comme je n'en ai jamais connues. Né en 1949 je suis moins âgé que vous, vingt ans de moins, mais j'ai quand même traversé de nombreuses tempêtes politiques tout en étant engagé à gauche comme vous l'avez été pendant longtemps, si j'ai bien compris. Vous allez sans doute mettre ce commentaire à la corbeille parce qu'il ne parle pas de choses spirituelles. Sachez quand même que vous avez réveillé en moi une braise, un vague agnosticisme. Je reconnais qu'en entendant parler d'apparitions de Jésus et de Dieu mon premier réflexe était de rire et de repousser la nouvelle comme complètement loufoque, mais en lisant votre blog par lequel j'ai été attiré pour d'autres raisons (l'intelligence, la perspicacité, la douceur, pas commune et rafraichissante en des temps de penser brutal) j'ai été constamment confronté à votre programme : amour, pardon, paix, intelligence et liberté, reposant sur l'événement d'où se tire ce blog, La Révélation d'Arès, et je me suis dit : Cet homme-là a vécu quelque chose de vraiment pas ordinaire pour en avoir tiré une conviction aussi forte et sérieuse. Mais je reviens à la situation politique, parce que ça aussi c'est la dure réalité à laquelle nous sommes confrontés et vous y êtes vous aussi, puisque votre idée d'une explosion des grandes nations et de leur retombée en petits états souverains, très petits puisque vous vous référez aux très petits cantons suisses, est une idée politique. Vous allez me dire : Oui, politique au bon sens du mot, mais ça n'existe plus nulle part, alors n'en parlons pas ! Je veux toujours voter à gauche, contrairement à vous, qui ne pensez plus qu'à l'avenir de votre mouvement spirituel et qui êtes devenu indifférent à la couleur idéologique. Vous allez voter pour Fillon puisque vous avez déjà voté pour lui aux primaires de la droite. Vous êtes donc de droite? Ma vraie question n'st pas celle-là. Ma question est : Je veux voter à gauche et dans cette perspective, que me conseillez-vous ? Armel P. |
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Réponse : Je suis heureux de vous connaître, frère Armel. Que répondre à votre question ? Non, je ne suis pas de droite. J'ai voté Fillon parce que je suis absolument sûr que cet-homme-là respectera la liberté de conscience des Pèlerins d'Arès et c'est mon seul souci, vu que Fillon fut premier ministre cinq ans sans jamais atteindre à la liberté de foi et de pensée de qui que ce fût. Macron ou Hamon ? Il est possible qu'ils soient respectueux de nos libertés de conscience, mais je n'en ai pas l'assurance absolue. En fait, je ne suis pas de gauche non plus. Politiquement je ne suis plus nulle part, parce que jamais je n'ai trouvé les gouvernements de gauche et de droite aussi similaires et aussi contraires à ce que préconise le Père. Je réponds maintenant à votre question : Benoît Hamon, c'est la gauche utopique, Manuel Valls la gauche réaliste, mais tous deux sont à mes yeux des politiques au sens le plus rejetable, parce qu'ils font carrière et promettent n'importe quoi pourvu que la carrière continue. Benoît Hamon forme la revanche des anti-Hollande et des anti-Valls. Benoît Hamon est l'idéologue caricatural. Valls l'idéologue beaucoup plus ficelle. Hamon incarne le repli identitaire des plus socialistes des socialistes autour d’une gauche rêvée associée à un idéal d’égalité, de redistribution et de protection, qui nous est plus sympathique, mais Hamon, c'est l'enchanteur Merlin du rêve idéologique que caressent encore les gauchistes désenchantés par la gauche réaliste. Je crois que ceux qui élisent Hamon dans cette primaire sont sans illusion, ils savent qu'il ne sera jamais président, mais ils font un baroud d'honneur en promouvant l’image qu’ils se font de la gauche. Ils détournent totalement le sens de la primaire, d'ailleurs, pour rêver ouvertement d'un changement de civilisation. De ce point de vue, nous ne pouvons, nous Pèlerins d'Arès, que trouver sympathique l'élection d'Hamon, car nous aussi nous rêvons d'un changement de civilisation, sauf que nous ne pensons ni possible ni souhaitable d'y parvenir par la politique, mais nous croyons possible et souhaitable d'y parvenir par la pénitence qui est, comme vous l'avez bien noté : amour, pardon, paix, intelligence et liberté, à quoi j'ajoute ici partage, qui découle d'amour bien sûr, mais que je crois bon de préciser ici. Le socialisme utopique de Benoît Hamon trouve ses racines au XIXe siècle chez Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon ("premier des socialistes" a dit Piettre), Charles Fourier, Robert Owen, Étienne Cabet. C'est un socialisme idéologique de rêve opposé au marxisme idéologique qui, lui, se réclame du réalisme. Toutefois, l’échec des régimes communistes a assez montré le caractère tout aussi utopique et irréalisable par la politique du marxisme lui-même qui a cru changer l'homme par les lois et la terreur. Nous savons, nous Pèlerins d'Arès, que notre utopie, celle de La Révélation d'Arès, est réalisable, même difficilement, non par des lois, mais par la pénitence de chacun — Ne me veuillez pas si j'y reviens sans cesse ! Valls attaque son adversaire comme gauchiste utopique. Valls n'a peut-être pas tout à fait tort en reprochant à Hamon de remettre en cause un des piliers du socialisme : le travail et la défense des travailleurs, parce que promettre le revenu universel est attaquer l'idée de travail. C'est plutôt contradictoire, mais ça part d'un bon sentiment d'humanité. Ceci dit, je pense que le véritable souci de l'electeur est ailleurs. Nous vivons probablement un moment particulier de l'Histoire: Un abîme se creuse entre les citoyens et les politiques. L’échec des "progrès" faits depuis quarante ans et la déception provoquée par les deux derniers présidents, condamne le citoyen à rechercher d’autres solutions. De là une tentative de créativité utopique inédite : Mélanchon, Macron, etc. Macron recherche un nouveau monde sous la forme d’une adaptation au capitalisme mondialisé et libéral et il devient ainsi le principal concurrent de Valls. Macron est la forme la plus achevée de la gauche réaliste sans exclure un renouveau fraternel typique de l’utopie, il fait la synthèse la plus réussie entre réalisme et utopie. Ceci dit, est-il sincère ? Beaucoup en doutent, pensent qu'il est plus intelligent que convaincu par sa propre thèse. Problème ! Mélanchon se défend bien, mais il a un côté rouge plutôt archaïque et de ce fait il a beaucoup moins de chances que Macron de passer au second tour des présidentielles. Alors votez pour Hamon, Valls, Mélanchon ou Macron, cela me paraît au fond assez indifférent, car confrontés aux très concrètes et dramatiques réalités de la France : Dette colossale de 2.100 milliards d'Euros, désindustrialisation colossale qui a dépouillé notre pays de son génie technologique, etc., je pense qu'ils feront à peu près la même chose, même si je ne sais pas d'avance ce qu'ils feront. Ceci dit, même si je n'ai réveillé en vous qu'un "vague agnosticisme", dites-moi où vous habitez et je vous indiquerai l'adresse de notre mission la plus proche. Vous avez souci de l'homme. Nous aussi. Nous pouvons peut-être appeler ensemble le monde à la pénitence, non ? |
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24jan17 181C25 "Regardons, dans la rue, les hommes dans les yeux et crions-leur : "Pénitence ! C'est cela qui vous sauvera." » (réponse 181C20), dîtes-vous ? De quels hommes parlez-vous ? Des animaux pensants ? Mais vous pourriez bien être poursuivi par tous les défenseurs de la cause animal. L'animal pensant, ne fait-il pas parti de la longue lignée des hommes qui couchent sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), le terreau (vii/1) duquel le Créateur fit naître le jardin (Rév d'Arès : Le Livre, maintes références) ? L'animal pensant, même s'il choisit de se déconnecter du Noyau Unique et Central qu'est Dieu, parce que sa liberté le lui autorise, il reste connecté à la seconde source qu'est la nature. L'animal pensant, à travers les siècles, est toujours resté en lien avec la nature. Sauf en ce dernier siècle. Parler d'animaux pensants en ce qui concerne un nombre important d'individus c'est dénigrer le monde animal. "La science sans la conscience" génère effectivement un monde qui court à sa perte. La "science" a créé une sorte de mutant qui s'articule autour du sur-cérébral et du dégénéré. Alors donc, tout particulièrement dans les villes, nous allons crier dans les yeux d'animaux dégénérés : "Retrouvez l'intelligence spirituelle ! Entrez en pénitence !" Mais, franchement, frère Michel, n'est-il pas temps de changer votre fusil (d'amour) d'épaules ? Puisque, depuis l'entrée 175 du dernier Pèlerinage , vous avez entrepris le pas de la seconde étape, plus terre-à-terre, comme l'attestent ces deux dernières entrées, puisque vous faîtes vivre aujourd'hui, aux Pèlerins d'Arès et au monde, une synthèse de ce qu'apporte la pénitence, n'est-il pas temps d'aborder la mission de rue, l'agora, autrement ? De façon, moins "formellement arésienne" ou disons plutôt d'une manière plus "rentre-dedans" ? Ne dîtes-vous pas, vous-même : "Allons ! Courage, homme Michel ! Courage, frère et sœurs Pèlerins d'Arès ! Nous pouvons être fiers d'être les apôtres d'une des plus fortes Révélations que le monde ait reçue depuis des millénaires. Dieu et ses anges marchent à nos côtés ? (réponse 181C20)" Vous savez, je me demande s'il ne faut pas réfléchir autrement et ne plus se plaire à penser que nous cherchons à attiser un faible lumignon au cœur d'un animal pensant, mais que nous devons comprendre qu'un animal dégénéré n'est même pas à l'honneur d'un animal pensant; aujourd'hui, même dans les campagnes, l'homme a perdu son lien à la nature. Alors je propose que les premières unités humaines autogérés soient l'ouverture de hameaux et régions françaises organisées en camp de rééducation pour dégénérés. Nous avons le devoir de les faire passer du synthétique au naturel avant même de leur amener du surnaturel ou, eurêka ! (en grec ancien εὕρηκα / heúrêka ("j’ai trouvé") est le cri que, selon la légende, le savant grec Archimède aurait lancé au moment où il comprit les lois qui régissent les objets par leurs densités révélées par la poussée qu'ils subissent en les plongeant dans l'eau ou tout autre liquide. Eurêka ! Peut-être faut-il rendre le surnaturel synthétique ? Non, quitte à crier, crions en nous-mêmes pour plus de justice et de liberté, dans nos propres vies au nom de la Vie, alors tout le reste coulera de source et les petites unités aussi. Frédéric M. d'Aquitaine |
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Réponse : Tous les humains, frère Frédéric, sont des animaux pensants. Certes, il y a des degrés dans l'animalité pensante, il y a des humains plus animaux que pensants et d'autres plus pensants qu'animaux, et d'autres qui comme nous, qu'ils soient plus ou moins animaux ou pensants, commencent à se respiritualiser. Nous Pèlerins d'Arès sommes des animaux pensants se respiritualisant, sachant que la respiritualisation totale n'aura pas lieu avant le Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/8). Quand Jésus me parla en 1974, il y a actuellement quarante-trois ans, je n'étais qu'un animal pensant prêtre de l'Église Orthodoxe et, quarante-trois plus tard, en 2017, je ne suis toujours qu'un animal pensant et tous les jours je me crie : "Pénitence ! C'est cela qui nous sauvera." » Y a-t-il quelque chose de plus "rentre-dedans", comme vous dites, que de crier aux hommes : "Pénitence ! C'est cela qui vous sauvera." ? Je ne le crois pas. Ceci dit, vous êtes un croyant libre 5rév d'Arès 10/10), mon frère, et si vous pensez qu'il y a une méthode de mission plus juste et efficace que la nôtre actuellement, vous êtes totalement libre de vous y mettre. Si vous obtenez des résultats meilleurs que les nôtres, ce que nous souhatons de tout notre cœur, alors nous nous inclinerons avec joie devant votre préconisation. |
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24jan17 181C26 Je suis avec beaucoup d’intérêt votre long développement sur les Confraternités d’Èconomies ainsi que les commentaires et réponses qui enrichissent votre blog et j’épouse ce projet avec enthousiasme et patience. Je vous avais dit, lorsque vous êtes venu nous rendre visite en Bretagne à Lorient, que Christian Troadec est candidat à l’élection présidentielle pour décentraliser la France et apporter autonomie aux régions. Certes, nous ne sommes pas sur un projet de petites unités autogérées, mais une autonomie des régions peut être un progrès dans notre pays et une première étape pour mieux libérer cette grande masse qu’est devenu le peuple Français en petites unités autogérées, où l’amour du prochain vécu en société devient possible car les hommes qui la composent se connaissent. L’amour du prochain est tout sauf ennuyeux, il y a tant de chose à créer, à partager, chaudement parce qu’à proximité de l’autre, notre frère, notre sœur, celui qui nous donne Existence à l’Image et Ressemblance du Créateur de l'Univers. Comment peut-on vivre et répandre l’amour du prochain au milieu d’une masse, d’un troupeau encadré par des lois qui ne peuvent être que stupides et abrutissantes ? Je crois que ce projet de petites unités humaines va être bien reçu par la population, car c’'est dans l’air du temps. Là ou ça va avoir du mal à lâcher, c’est au niveau des pouvoirs qui sont forcément très contrariés par ce projet et vont défendre bec et ongles leurs empires politiques, financiers, médiatiques. Pour revenir à Troadec, pour info, il a fait il y a quelques temps un communiqué de presse qu’on peut trouver sur son site à propos de la Suisse qu’il cite comme exemple: "Modèle social et démocratie: la France ferait bien de s’inspirer de la Suisse !" que l’on peut trouver ici sur ce lien: http://christiantroadec2017.fr/modele-social-et-democratie-la-france-ferait-bien-de-sinspirer-de-la-suisse/ Il écrit ailleurs sur son site: "Le fédéralisme que nous proposons est une réponse efficace à la crise sociale, écologique, économique et politique. L’exemple d’autres États et régions en Europe le démontre." Recevez tous mes voeux de santé et de joie pour cette nouvelle année 2017 à vous, votre épouse ainsi qu’à tous les lecteurs de ce blog. Daniel R. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Merci, frère Daniel, pour ce commentaire qui approuve "avec enthousiasme et patience" le projet de Confraternité d'Économies. Merci aussi pour vos bons vœux. Je vous adresse les miens tout aussi chaleureux, pour vous, Guermia, les enfants ! Je suis honteux de ne pas souvenir que vous m'ayez parlé de Christian Troadec à Lorient l'année dernière, mais il est vrai que nous avons dû parler de tant de choses en si peu de temps. Cette concentration de propos sur tous les sujets crée un véritable trou noir... J'en ai des trous de mémoire. Mais qu'importe ! Puisque vous me rappelez aujourd'hui Christian Troadec. J'ai ouvert le site que vous m'indiquez et j'y ai lu ceci :
Christian Troadec, né le 24 mars 1966 à Carhaix-Plouguer (Finistère), est un homme d'affaires et politique français, apparenté divers gauche et régionaliste, impliqué dans le mouvement breton. Il a cofondé le festival des Vieilles Charrues, en 19921 ; il a par ailleurs présidé l'association organisatrice du festival, puis en a été président d'honneur. Il a créé l'hebdomadaire Poher Hebdo en 1996 et a acheté la brasserie Coreff en 1999. Il est actif en politique depuis le début des années 2000 en tant que maire de Carhaix-Plouguer, conseiller régional de Bretagne, conseiller départemental du Finistère et figure du régionalisme politique. Eh bien, je vais me permettre d'entrer en contact avec lui. Il est bien sûr tout à fait éventuel que l'explosion de la masse se fasse d'abord par la division en grandes unités comme les provinces avant une seconde explosion en plus petites unités. Je ne sais trop quel accueil il va faire à mon courrier, mais bon ! Il n'est pas un politicien chouan, mais il est politique... Cet homme m'a paru si sympathique, il se peut qu'il ne me rit pas au nez. La question que je vais lui poser est la suivante: "Puis-je vous demander de lire l'entrée 181 de mon blog ? Vous aurez ainsi une idée de ce que je défends. Vous, Monsieur Troadec, vous défendez, le régionalisme politique, mais sous quelle forme juridiquement parlant en êtes-vous le défenseur, puisque les juristes que j'ai consultés m'affirment qu'il est impossible de se constituer en un parti prônant la division de la France ?" |
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24jan17 181C27 Notre civilisation se meurt par manque de vie spirituelle, étouffée sous un matérialisme épais. Une nouvelle civilisation doit naître. Certains envisagent une autre société avec un grand jardin pour cultiver leurs légumes et devenir indépendant du système, mais nous sommes sur terre sept milliards d'individus et nous ne pourrons pas tous cultiver nos légumes, surtout dans des villes qui deviennent surdimensionnées. Nous réalisons combien il est difficile à nos mentalités, peu habitués à réfléchir, de concevoir ce futur tous ensemble. Actuellement, l'économie continue d'avancer vers le gigantisme et paradoxalement les multinationales deviennent des coquilles vides qui ne fabriquent plus que de la matière grise. Elles sous-traitent de plus en plus leur production vers des sociétés de tailles moindres qui elles-mêmes sous-traitent à leur tour. Tout cela au prix d'une main d'œuvre compressée pour ne pas dire exploitée. Pourtant, c'est souvent dans les entreprises de petites tailles que les employés sont les plus heureux, celles où la valeur humaine a encore son importance. Arrivera un moment où plusieurs facteurs se conjugueront pour amorcer un virage décisif et comme vous l'écrivez, une grave crise provoquera alors un éclatement de la masse. En France, ça pourrait bien être lorsque l'Etat ne pourra plus payer ses fonctionnaires. Personne, fut-ce un Etat ne peut s'endetter indéfiniment. En avril 2006 (blog 0016), vous tiriez déjà la sonnette d'alarme, la dette était de 67% du PIB avec 1140 milliards d'euros. Aujourd'hui, elle est de 97,6% du PIB soit 2160 milliards mais certains économistes restent optimistes ! C'est probablement à ce moment là, que nous devrons nous libérer des pouvoirs. Concevoir une gestion économique en petites unités, c'est avoir une vision à l'inverse de la politique et de l'économie actuelles. Merci de nous guider sur ses sentiers (Rév d'Arès 7/1, 36/19). Nous mesurons notre responsabilité pour réussir cette éclosion car rien se pourra se faire sans un retour vers la vie spirituelle. Il y a une trentaine d'années, lorsque nous évoquions dans la mission de ne plus rien attendre de la politique, les passants nous écoutaient avec des yeux de scandalisés. Pour eux, il était inconcevable de se passer du pouvoir politique. Or maintenant, la politique provoque un rejet chez la majorité des concitoyens. À l'inverse, si aujourd'hui on aborde le sujet d'une société qui doit s'orienter vers des petites unités, les oreilles se tendent. "Ça leur parle" comme ils disent. Belle espérance ! Merci d'avoir publié la vidéo de présentation de La Révélation d'Arès sur votre blog en 179c21 mais elle présente un bug au démarrage, probablement lié à sa reconversion du format DVD vers le format mp4. Nous venons de publier la dernière mouture sur Youtube. https://youtu.be/7EAU0xYPKkg Puisse cette vidéo contribuer à faire éclore de belles âmes qui contribueront à la construction d'une autre civilisation tournée vers de petites unités ! Arièle et Philippe C. de Provence-Alpes-Côte d'Azur. |
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Réponse : Merci, ma sœur Arièle et mon frère Philippe, pour ce beau commentaire. Je suis heureux de voir maintenant apparaître des frères et des sœurs qui s'intéressent de très près à la réalisation pratique du projet de confraternité d'économies. Voilà qui va certainement nous aider à concrétiser le projet d'une manière qui sera acceptée par la société dans laquelle nous vivons et qui verra naître sociétalement notre projet, donc. Ce projet sera évidemment refusé par beaucoup. Mais, comme vous dites, ils ont de plus en plus de mal, ces défenseur de la masse, qui voient dans le magma la soupe fraternelle, à quoi nous rétorquons : Erreur !, ils ont de plus en plus de difficultés à expliquer pourquoi s'accrocher au Mal auquel la grande masse donne sa forme, parce que la masse a besoin de l'abrutissement par le nivellement. Nous, nous voulons la remise en valeur des intelligences individuelles, libres. Nous allons pouvoir de mieux en mieux expliquer au public le Mal de la masse. L'éthique arésienne prend une forme sociétale, l'homme va mieux la comprendre et peut-être par là mieux comprendre la nécessité de la vie spirituelle, de la pénitence. Le Psaume 18 chante: Yahwé, ma force, mon Roc, mon libérateur, mon Dieu, mon Rocher en Qui je m'abrite (Ps 18/3). Thème que reprennent, parmi beaucoup d'autres hommes de Dieu, Isaïe : Écoutez-moi vous qui recherchez la justice, qui cherchez Yahwé. Regardez vers le Rocher d'où vous avez été taillés (Isaïe 51/1), et Samuel : Mon Dieu, mon Rocher en Qui je m'abrite (2Samuel 22/3). Nous déclarons que le Roc ou Rocher n'est pas la masse, parce que la masse est une énorme montagne disproportionnée à l'humain, mais le Rocher, simplement le rocher, proportionné à l'humain. Elle va se décomposer l'énorme matrice de la mère féconde, féconde comme une armée de rates pleines, la machine à produire des polythéistes que sont les politiciens massifiants. Elle n'est qu'une puissance illusoire pour le peuple, cette matrice de la géante, seulement une puissance pour les ambitieux qui aiment gouverner le nombre. Mais le nombre n'est ni produit ni productif. Dieu est le Créateur parce qu'il est le seul Créateur. L'homme de même ne crée que seul. L'homme étant aussi social, il lui faut des frères et des sœurs, mais qu'il connaît, en petit nombre donc. Aux boueuses séductions du matérialisme, qui aime remuer les vases en plus grandes masses possible, s'imposer à un énorme chaos humain dont il peut bourrer les crânes et auquel il peut vendre sa marchandise en quantités énormes, nous opposons la beau femier (Rév d'Arès xxii/9, xxix:11) du jardin, pas même du parc, moins encore de la plantation, moins encore des steppes infinies: Ils gronderont du fond des steppes (Rév d'Arès 28/20), ils quitteront leurs steppes immenses pour des habitats à leur dimension. Le jardin, n'est-il pas, ce petit coin de terre, bien proportionné à l'homme, à sa houe cultivatrice, outil de l'heureuse fécondation, dont parle frère Dominique F. (180C20) ? |
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24jan17 181C28 Je n’ai pas fini de lire cette seconde esquisse où vous nous livrez votre étude des petites unités et les commentaires tombèrent très vite comme la pluie. La santé évoquée au passage de Guillaume Tell où j’arrive, devrait rappeler à l’homme que sa pante coûte plus que les musées (Rév d'Arès xxvi/23) et qu'il vaut mieux qu’il embrasse la jambe de sang (xxvi/16). Oui, prophète Mikal, homme de Dieu, nous n’avons ni le luxe ni le droit de désespérer (181c20) car la Parole d’Arès est le pont de Lumière jeté dans le froid (Rév. d’Arès xLii/9) à l’homme perdu. Le Souffle qui porte aussi les anges (Rév d'Arès xxxvi/10 ) à celui qui respectera le pacte pénitence, moisson et parfois il semble que par ce pont de Vérité tout soit entendu là haut. Un engagement aussi grave que beau (Rév. d’Arès 12/3) avec le Créateur doit donc surpasser l'appréhension de nos attentes au profit de l'horizon du temps qui vient. Ce Vent de la liberté absolue qui nous vient du futur, a pris les devant, libre de la liberté elle-même, parfois comme un chant, souvent comme un cri, le Père (Rév d'Arès 12/4) ne désespère pas depuis tous ces millénaires. Il patiente encore au bout de nos bras (Rév d’Arès xxx/6). Nous devons donc nous atteler joyeusement à la tâche. Et se souvenir dans la foi que cela se jouera raisonnablement sur plusieurs générations (24/4). Patience et constance, persévérance et joie, un kérygme réduit aux fondamentaux appris par cœur, récité ou reformulé selon les élans du cœur ou de la raison, par lequel le souci et la recherche de l’épi mûr devra avancer pour le trouver et l’embrasser, voilà tout ce qu’il nous faut pour poursuivre la mission de pénitence envers et contre toute apparence, donnant le temps au temps pour transmettre cet appel à l’amour en ce siècle qui a revu l'intervention du Créateur ici bas. Béni soit il en tout temps.! Aussi petit que nous soyons à l'échelle de l' Univers et l'Histoire de la terre des hommes, je me souviendrai que c'est en Son Nom et en Mémoire de Son Sacrifice, que nous relançons chaque jour la pénitence en nous et à qui l'entendra. Ô Homme de Dieu, Comment pourrais-je décrire sans le trahir, ce moment où Ton regard se pose sur moi et qu'il transfigure ma vision de la Vie ? Guy I. de l'Hérault |
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Réponse : Je suis très touché, frère Guy, par ce commentaire. Oui, je suis ému. Merci pour lui du fond de mon cœur. La connaissance de Dieu autant que celle de la vie spirituelle ne se trouve pas dans les livres. Elle est dans l'âme, le cœur, la vie. Elle est du domaine de l'expérience vécue. "Les livres, disait Gandhi, sont tout au plus une aide ; ils sont même parfois un obstacle." |
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24jan17 181C29 Bonjour, Je me permets de partager avec vous le lien vers une émission subliminable de Radio-Campus en rapport avec mon honorable emploi de politicien vénal à l'église de la très sainte consommation. http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/TAC170123.mp3 Vous êtes libre de consacrer ou non une heure de votre temps de cerveau disponible à écouter cette émission d'info-publicité. Laurent T. de Lille, Nord |
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Réponse : J'ai écouté une partie de cette émission de radio. C'est uniquement du son et je ne peux pas montrer le son sur mon blog qui s'adresse à l'œil, non à l'oreille. Peut-être certains lecteurs écouteront-ils cette émission de radio. Elle n'a rien à voir avec cette entrée 181, mais je poste votre commentaire, frère Laurent, parce qu'on a parfois besoin de dérision, de sourire. Je ne sais pas si vous êtes déjà actif au sein de notre mission de Lille ou si vous n'êtes encore qu'en bonne relation avec elle, mais vous êtes un de nos frères et je pense qu'il est bon qu'on vous prenne, en ce moment, pour ce que vous êtes. Nous sommes tous appelés à évoluer. Nous sommes tous partis de quelque chose sans grand rapport avec ce que nous devenons. Ainsi Jésus, qui il y a quarante trois ans descendit vers moi pour me parler, à moi qui était à cent lieues de ce qu'il allait me dire, ne se préoccupa-t-il pas des choses qui me passaient par la tête, bien différentes de ce qu'il me révélait. |
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25jan17 181C30 J'ai lu La Révélation d'Arès... Enfin, je l'ai lue d'abord vite et "d'une traite", comme vous le recommandez, puis je l'ai relue plus lentement en prenant quelques notes. C'est un livre d'un autre âge, du suranné. Il faut s'obliger pour le lire. Je m'y suis obligé, mais pour finir je me poserais plus de questions après qu'avant, si je n'avais pas votre site michelpotay.info, dont j'aime la concision, et surtout votre blog freesoulblog.net devenu michelpotayblog.net. J'ai l'habitude des textes. Professionnellement j'en ai beaucoup à lire (pas des romans) et à classer, certains à numériser. Je reconnais sans trop me tromper ceux que les gens ne comprennent plus et abandonnent et ceux qui soulèvent un certain intérêt ou une certaine curiosité. La Révélation d'Arès appartient à la catégories des hyper-pénibles à lire, des champions de l'incompréhensible. Alors, parlons peu mais parlons bien ! Incompréhensible, il ne l'est évidemment pas pour ceux qui trouvent la clé de lecture très vite, les rares personnes capables de comprendre très vite que Jésus ne parle pas au monde, mais parle à vous, Michel Potay. C'est absolument évident dans la Veillée 1 : ...issu du trône des princes du culte, des géniteurs des prêtres et de leurs serviteurs, depuis Philippe Mon Témoin [Rév d'Arès 1/4]. Un total baragouinage pour le commun des modernes : princes du culte ? géniteurs des prêtres ? Kekcekça ? Philippe ? Kicé ? Combien comprennent que Philippe est l'apôtre de ce nom et que le sacerdoce se transmet depuis l'époque de Jésus par ce qu'on appelle "la succession apostolique" ? Combien comprennent que prince du culte désigne, comme vous l'expliquez souvent, un officiel des institutions "sacrées" auquelles le monde voue un culte : la religion, la politique, la finance, la science, et que géniteur des prêtres signifie évêque, car c'est l'évêque qui ordonne le prêtre. Oui, c'est abscur pour le citoyen moyen. Jésus ne parle pas à l'homme en général mais il vous parle à vous, Michel Potay, alors prélat de l'Église Grecque [=Orthodoxe], théologien, et c'est tout aussi évident dans l'ordonnancement du Message, parce que Jésus sait que vous comprenez sur l'instant de quoi il s'agit sans qu'il doive tout de suite expliquer de quoi il retourne. Mais cela embrouille le citoyen moyen, qui ne peut pas déchiffrer ce Message. Ainsi sur l'âme : La Veillée 4 — qui est aussi une vive admonestation à Michel Potay — parle de l'âme, mais il faut attendre la veillée 17 pour avoir une idée de ce qu'il entend par le mot âme: le vrai corps produit par la vie de l'homme déjà né [Rév d'Arès 17/3], ce qui n'est pas positivement clair et que vous devrez expliquer en enseignant que l'âme est la force salvatrice produite par la conscience de l'homme de Bien, d'amour, de pardon, etc. Il faut même attendre trois ans et demi pour avoir une idée plus précise sur l'âme qui alors est nommée autrement: l'hâ [Rév d'Arès xxxix/5-11]. Quant à la pénitence, qui est au cœur de votre enseignement, il faut attendre les verset 8/6 ou 9/1 pour en entendre parler, et encore ! il ne s'agit que d'entrer en pénitence ou de faire pénitence, ce qui peut très bien s'entendre au sens catholique ou orthodoxe. Ce n'est qu'à la Veillée 30/11 qu'on trouvera une définition du pénitent, qui n'est pas le pécheur qui s'assied dans la poussière... mais l'homme qui cesse de pécher. Je pourrais ainsi citer beaucoup de choses qui prouvent que Jésus (1974) et même le Père (1977) vous parlaient à vous, frère Michel, mais ne parlait pas au monde. Mon opinion est que vous avez tort de faire lire La Révélation d'Arès aux personnes intéressées par votre doctrine telle que la présentent vos missionnaires, car cette lecture les rebute plus qu'elle ne les éclaire. Il manque, c'est évident, un acte de foi simple à lire, sous forme d'un petit manuel par exemple. J'en viens maintenant, logiquement, à la façon qu'ont vos missionnaires d'évangéliser : Avec la même obscurité. Vos missionnaires sont des portes ou des fenêtres fermées (tout au plus, comme vous l'avez dit dans une réponse, des petits vasistas entrouverts) devant la faible capacité de l'homme moderne de comprendre la fabuleuse et même surnaturelle révolution qu'apporte le Message Céleste parvenu à Arès. Je pense que le verbe évangéliser est le bon, parce qu'il s'agit de dire au monde : "L'Évangile comme l'a interprêté l'Église Chrétienne issue des conciles de Nicée-Constantinople (Orthodoxie, Catholicisme, Protestantisme) n'est pas le bon. Le bon Évangile, c'est celui que Michel Potay a reçu à Arès en 1974. J'ai lu dans une de vos réponses que c'était là le thème d'une importante mission que vous avez faite à Paris dans les années 80 : "L'Œil S'Ouvre": "Le Christianisme n'existe pas... Reprenons la lutte", mais que les années suivantes vos frères de Paris avaient tempéré ou même annulé ce thème, ce que vous regrettez encore aujourd'hui à juste titre. Je suis d'accord avec vous. Il me semble évident que La Révélation d'Arès remplace carrément la Bible. D'ailleurs, vous-même ne citez vraiment que le Sermon sur la Montagne, mais vous en démontrez bien la dynamique civilisatrice, ce qui n'est pas vraiment démontré par votre mission. Il y a ici une carence, je dirais même une impuissance, essentielle dans votre discours apostolique. Vos missionnaires circulent avec beaucoup de courage pour dire aux gens des choses que beaucoup de passants comprennent mais auxquelles ils sont incapables d'adhérer parce que c'est vraiment trop loin d'eux, vraiment trop loin. On rejoint ici le voile obscur qui sépare La Révélation d'Arès du lecteur moyen. Qu'est-ce qui est vraiment clair et nécessaire ? Le quidam, comme vous appelez l'homme de la rue, ne sait pas. Il passe son chemin et vous ne le revoyez pas. Michel N. |
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Réponse : Ce matin, boum ! Je n'ai pas de commentaires. Cela me donne du temps pour répondre au vôtre qui remonte à dimanche 22 janvier. Le sujet de l'entrée 181 n'est pas abordé ici, mais ce dont vous parlez est primordial et permanent. Je réponds à votre pessimisme avec, je l'espère, le plus de clarté possible. Tout ce que vous dites de La Révélation d'Arès est pertinent, parfaitement vrai. Je le sais depuis longtemps, depuis qu'existe La Révélation d'Arès. Celle-ci s'adresse, c'est évident, à moi Michel Potay, et elle me nomme prophète avec pour charge de traduire ce qu'a pu recevoir mon oreille en un langage que puisse recevoir l'oreille du monde. C'est fichtrement ardu, mon frère Michel. Et c'est bien là que je me plains auprès du Père : Pourquoi n'as-tu pas choisi un humain plus doué que moi pour cette tâche difficile, presque infaisable ?! Mais bon ! je fais ce que je peux et mes frères et sœurs font ce qu'ils peuvent. Nous le faisons avec une conviction immense. Frère Michel N., que je ne connais pas et qui m'écrit de je ne sais où, dès 1974, croyez que j'avais bien compris la "révolution" — je n'aime pas ce mot, mais vous l'employez — qu'apportait La Révélation d'Arès. J'ai tout de suite parlé d'Exode et de Christianisme inaccompli. Dès 1975 je déclarais que l'Exode des Hébreux avait commencé mais ne s'était jamais achevé et que c'était à tous les hommes de l'achever, spirituellement parlant bien sûr, parce que la terre promise n'était pas Canaan, mais toute la Terre et le peuple élu n'était pas le peuple israëlite, mais toute l'humanité. De même j'ai dès 1975 déclaré que le Christianisme n'existait pas encore et qu'il fallait le faire exister. Mes frères et sœurs, soit parce qu'ils n'avaient pas compris, soit parce qu'ils eurent peur de trop contrarier les idées établies, ont considérablement réduit, voire même éteint mes arguments initiaux et sont descendus jusqu'à faire de la "mission sociale", laquelle était politique alors que La Révélation d'Arès est clairement anti-politique. Autrement dit, la mission a suivi une courbe qui, partie de très haut est tombée très bas et est en train de remonter mais pas encore aussi haut qu'elle n'est partie, car la routine et les craintes aplatissent tout et freinent les élans vers le Ciel ou vers l'idéal tel qu'il peut enthousiasmer ceux auxquels nous parlons. Mais je pense que nous trouverons le bon "discours missionnaire". Je ne vois pas les choses de façon aussi pessimiste que vous. Il est des missions où personne ne s'arrête pour écouter, tout le monde passe son chemin. Il en est d’autres, et je pense que nous sommes de celles-là, où les missionnaires retiennent un peu les passants et sont plus ou moins écoutés. Je ne dis pas que notre discours missionnaire fait palpiter tous les cœurs dans les poitrines, mais de l'aveu même de nos missionnaires un nombre non négligeable de gens les écoute. Nos missionnaires ne déclenchent certes pas l’enthousiasme, mais je crois que La Révélation d'Arès, même difficile à lire comme vous le dites avec justesse, n'est plus une inconnue. Nous n'ignorons pas que la foi ne prend plus sa force dans les livres : Combien de Catholiques lisent-ils la Bible ? Très peu. La Révélation d'Arès, Parole âpre et tendue, obscure pour un cerveau moderne, évoque l’impitoyable Mal qui meurtrit et démonise l'humanité, mais elle montre aussi le sentier par lequel en sortir : la pénitence. Par là La Révélation d'Arès provoque un radical changement d’atmosphère, elle est, contrairement à sa première apparence, pleine de fraîcheur et d'inspiration, œuvre on ne peut plus revigorante. Je considère qu'elle peut transmettre la passion du Bien avec un enthousiasme communicatif et un savoir-faire absolument remarquable, puisque moi-même je vis toujours quarante-trois ans après avec cet enthousiasme, à défaut peut-être d'un savoir-faire que je n'ai pas encore, où que je ne sais pas exprimer. Mais je sais bien que mes frères et sœurs ne gagnent eux-mêmes en force apostolique que lentement. Le verset qui dit : Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (12/6) m'a bien fait comprendre que je ne serais pas "opérationel", comme ont dit aujourd'hui, avant que le temps de devenir le prophète que Dieu attend ne soit écoulé. Cependant, le ton est donné. Notre mission donne le ton. Je le crois frais, plein d’allant. Le Souffle véritable de l'Évangile, qui s’était évaporé, renaît par les lèvres des apôtres de La Révélation d'Arès. Ils brûlent de montrer l’étendue de leur foi, de leur conviction que la pénitence est la seule voie vers un monde changé. D’une belle efficacité va devenir notre mission. On le sent à beaucoup de signes. Nous nous jouons des facéties du destin. Ne riez pas, frère Michel ! Je sens que notre "discours missionnaire" se détend, qu'il émet un mélange subtil d’amour et de grâce. Tôt ou tard, les gens de la rue seront contaminés par l’élan dont témoiagnent nos apôtres, qui seront d'autant plus touchants qu'ils seront sincères, ne rechercheront pas la performance "technique". Chaque missionnaire de La Révélation d'Arès va devenir un vibrant concentré de vie, d'espoir, d'aspirations que le monde a perdues mais maintenant retrouvées. Oui, nous allons, entre les cruelles désillusions du monde et les soudaines envolées d'espérance maintenant permises, inviter chaque personne rencontrée à s’interroger sur ce que doit être l'humanité, sur l’échec, les fêlures des vies. Autrement dit, nous nous sommes emparés avec une foi enthousiaste d’un prophétisme exposé au risque de la désuétude et nous lançons au monde un Appel intense et profond, à changer de vie ! Ceci dit, frère Michel, vous semblez bien connaître La Révélation d'Arès et notre mission, Je ne sais qui vous êtes et où vous résidez, mais je suppose que vous n'êtes pas loin d'une de nos missions et que vous avez même eu des contacts avec elle. Rejoignez-la. Nous avons besoin de monde. Ne vous limitez pas à nous donner votre opinion et des conseils, mettez-vous courageusement à la moisson ! |
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26jan17 181C31 Greetings You! Noble Sir, Thank You so much for Your e-mail message. That was a blessing to hear You. I was amazed actually that You personally read the letters and that You respond people. That is very kind thing from Your side. Thank You very much. Let me, please, write You a few words. The ancient Gallia (modern France) was very blessed sacred land. It was very interesting opinion that the first homeland of the Lost Tribes of Israel was Galicia (the West Ukraine) and the second one was Gallia. The Russian Orthodox Saint Serafim of Sarov who lived in 19th century called France the land of Holy Madonna (of the Virgin Mary). As far as I can understand You are the chosen Prophet of the House of Israel (of the scattered Tribes of Israel in Europe) and the New Moses. I do very respectfully ask Your sacred prayers and blessing and I shall be very happy to have a privilege to communicate with You via e-mail post. Once again, thank You very very much. Yours truly, Yaroslav.A. K. from Voronezh, Russia Traduction par le blogger : Salutations à vous ! Noble Aîné, Un grand merci pour votre eMail*. Ce fut une bénédiction que de d'avoir de vos nouvelles. Je fus en fait étonné que vous lisiez les lettres et que vous y répondiez personnellement. C'est vraiment bon de votre part. Merci beaucoup. Permettez-moi, s'il vous plaît, de vous adresser quelques mots. L'ancienne Gaule (la France moderne) fut une terre bénie et sacrée. Selon une très intéressant conjecture, la première terre d'asile des Tribus Perdues d'Israël** fut la Galicie (Ukraine Occidentale)et la seconde fut la Gaule. Le saint orthodoxe Séraphin de Sarov, qui vécut au XIXe siècle, appelait la France la terre de la Sainte Madonne (ou Vierge Marie). Si j'ai bien compris, vous êtes le Prophète élu de la Maison d'Israël (des Tribus d'Israël dispersées en Europe) et le Nouveau Moïse. Je vous demande respectueusement vos prières sacrées et votre bénédiction et je serai très heureux d'avoir le privilège de communiquer avec Vous par eMail. Encore un grand merci à vous. Je vous prie d'agréer mes respectueux hommages, Yaroslav K. de Voronej, Russie Notes : * Yaroslav A. K. avait adressé au Frère Michel un premier eMail pour dire qu'il ne connaissait pas le français et demander s'il pouvait écrire en anglais. ** Il s'agit de dix tribus (sur douze) qui ont complètement disparu après la destruction du Royaume d'Israël par les Assyriens en 722 avant Jésus Christ. Ces dix tribus disparues furent en fait onze : Ruben, Siméon, Issacar, Zabulon, Dan, Nephthali, Gad, Asher, les deux demi-tribus issues de Joseph : Manassé et Éphraïm, et une partie de la Tribu de Lévi (tribu sacerdotale sans territoire). La thèse dominante chez beaucoup d'historiens est que 80 % des Israëlites n'auraient pas été déportés par les Assyriens, mais seraient en fait restés sur place au Levant et seraient devenus les Samaritains. La disparition vraie ou supposée des dix tribus en question a suscité de nombreuses hypothèses tant chez les juifs que chez les chrétiens. L'idée selon laquelle ces dix tribus auraient trouvé refuge dans des régions reculées du monde (Europe et Asie) a été avancée par beaucoup. En fait, on ne sait rien. L'hypothèse avancée par Yaroslav est connue, mais tout à fait gratuite. |
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Réponse : My dear brother Yaroslav, beloved in the Father's Love, I am not the New Moses. I am man Michel or Mikal, a prophet, says The Revelation of Arès (34/8, 35/9, 36/17, xxxvii/2), one of the long line of prophets ever since the Father strives to bring mankind back to Good. Each prophet is peculiar to his time. I do not pray for anybody, but I pray along with all of praying humans on earth (Rev of Arès 25/6). I do not bless anybody, because God's Messenger Jesus told me in 1974 : You shall not bless any person or thing ; only My Arm can bless (Rev of Arès 16/7). So I don't bless you, but I ask the Father to bless you, brother Yaroslav. His Blessing is more benign by far. I do not deserve reverence ; only the Maker and His Word deserve it. Am I "the chosen prophet of the House of Israel" ? I am the prophet sent out to call all men. For the time being the Father asks me to call only the men from Abraham's kin (Rev of Arès 5/5-7) : Jews, Christians and Muslims. It may be inferred from The Revelation of Arès that the Exodus is not the migration of Hebrews from Egypt to Canaan, but from all of slaves in the world to a holy condition, so the Bible's Exodus is not over, it is to be carried out and achieved. The religious men are not especially "sacred" ; all of men, whatever they may believe or not believe in, are sacred when they recover the image and likeness of the Maker (Genesis 1/26-27). Arès Pilgrims' main attitude is penitence (Rev of Arès 30/11), which does not mean regrets or remorse, but refusal to sin and permanent exercise of love, forgiveness, peace, spiritual intelligence free from all prejudices. If you can feel the same way about faith and apostolate, I will be very pleased to hear of you again. Do you have a copy of The Revelation of Arès in English? There is a German version too. I pray with you. Brotherly love. Traduction par le blogger : Mon cher frère Yaroslav, bien aimé en l'Amour du Père, Je ne suis pas le nouveau Moïse. Je suis l'homme Michel ou Mikal, un prophète dit La Révélation d'Arès (34/8, 35/9, 36/17, xxxvii/2), un dans la longue lignée des prophètes depuis que le Père s'efforce de ramener l'humanité au Bien. Chaque prophète est particulier à son époque. Je ne prie pour personne, mais je prie avec tous les hommes qui prient sur terre (Rév d'Arès 25/6). Je ne bénis personne, parce que le Messager de Dieu m'a dit en 1974 : Tu ne béniras personne ni aucune chose ; Mon Bras seul bénit (Rév d'Arès 16/7), de sorte que je ne vous bénis pas, mais je demande au Père de vous bénir, frère Yaroslav,. Sa Bénédiciton est autrement plus salutaire. Je ne mérite pas de vénération, seuls le Créateur et Sa Parole la méritent. Suis-je "le prophète élu de la Maison d'Israël" ? Je suis le prophète envoyé appeler tous les hommes. Pour l'heure, le Père me demande de n'appeler que les hommes issus d'Abraham (Rév d'Arès 5/5-7) : les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans. On peut déduire de La Révélation d'Arès que l'Exode n'est pas la migration d'Hébreux vers Canaan, mais celle de tous les esclaves de la terre vers une condition sainte, de sorte que l'Exode de la Bible n'est pas terminé, il doit être poursuivi et accompli. Les gens de religion ne sont pas spécialement "sacrés" ; tous les hommes, quoi qu'ils croient ou ne croient pas, sont sacrés quand ils retrouvent l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). La disposition centrale des Pèlerins d'Arès est la pénitence (Rév d'Arès 30/11), qui ne signifie pas regrets ou remords, mais refus du péché et exercice permanent de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Si vous vous sentez dans ces dispositions vis-à-vis de la foi et de l'apostolat, je serai très heureux de recevoir de vos nouvelles à nouveau. Avez-vous un exemplaire de La Révélation d'Arès en anglais ? Il existe aussi une version allemande. Je prie avec vous. Amour fraternel. |
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27jan17 181C32 Bonjour Frère Michel. Voici un blog sur lequel vous pourrez trouver plusieurs articles évoquant la confédération Suisse et sa souveraineté ainsi que les entreprises contemporaines successives pour les défaire par l'art (Rév d'Arès 3/4, 15/1) de gouverner, l'art politique, économique, monétaire... Mais les princes seront détrônés bientôt; leur imposture est déjà révélée (Rév d'Arès 22/12). Des assemblées souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès 8/1) finiront par émerger, car se rapproche le temps où, ceux qui ont détourné vers eux les Assemblées de Dieu; les princes du culte — religieux, politique, économique, financier, scientifique — et leurs prêtres ne seront plus en mesure matérielle de nous compter habilement l'herbe et l'eau pour que nous marchions sur leur talons (Rév d'Arès 30/14). Tous les systèmes ayant alors démontré leurs échecs et nuisances, la fin d'un monde se présentera, laissant la place à un monde où, nous le parions, les pénitents ne reviendront pas à ceux qui les perdaient mais aux fondamentaux du bien et de la pénitence. Le temps est venu! (Rév d'Arès 28/14, 28/9) Il est temps que je libère les nations (Rév d'Arès 28/20) Les nations reviendrons vers Moi, d'autres se libèreront (Rév d'Arès 28/21) Ton front (est) le marteau sur les nations (Rév d'Arès xLvii/12) Le frère fend le souci des nations (Rév d'Arès xLix/3) Je vous embrasse et prie avec vous dans l'accomplissement. Jean-François |
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Réponse : Je connais un certain nombre de Jean-François. Lequel d'entre eux êtes-vous ? Je pense à celui d'Alsace. Mais bon ! Qui que vous soyez, merci pour ce commentaire, mon frère. J'ai ouvert le blog en question, mais il y a tellement de choses là-dedans je n'ai pas le temps d'y chercher où se trouve l'entrée sur les cantons suisses. Peut-être des frères et sœurs lecteurs de ce blog trouveront-ils cette entrée. Voici l'adresse du blog que vous donnez hors texte de commentaire :
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27jan17 181C33 Bonjour frère Michel, Proposer un changement de constitution n'est pas facile en France, puisque tout est très centralisé. C'est moins difficile en Suisse et en Californie. Deux choses sont envisageables en France: la pétition citoyenne. Cette pétition est une organisation qui demande une méthode et quelques personnes dédiées à cette tâche. Je ne suis pas sûr qu'elle soit beaucoup relayée par la masse, car en France on a tendance à faire des pétitions citoyennes contre quelque chose et non pour quelque chose. Ensuite l'échelon qui est le plus efficace pour faire un peu bouger les choses est l'échelon communal. Les maires, surtout ceux des petites communes sont en quelque sorte la "vraie" démocratie. C'est un échelon très regardé de la grande politique politicienne mais ils perdent progressivement de l'autonomie: Autonomie financière d'abord et autonomie politique ensuite en raison du regroupement des communes sous couvert de faire des économies justement: le mot d'ordre est rationnaliser... sans oublier de contrôler plus. Mais il n'est pas impossible que certains maires, sur les 36.000 communes Françaises ne comprennent pas qu'il faut changer de modèle d'intégration forcée comme ils le vivent aujourd'hui. Quelques dizaines de jeunes énarques ou élites intellectuelles qui décident à Bruxelles ce que doivent faire les Européens chez eux çà laisse dubidatif. Mais dans les petites communes rurales, qui peuvent accéder à l'autonomie plus facilement que les grosses, contraintes à l'industrialisation et aux contraintes financières c'est plus difficile. Il est intéressant de voir comment Trémargat petite commune rurale en Bretagne met en œuvre une démocratie participative assez poussée: Sur l'Internet des articles relatent leurs essais. Je pense qu'un manifeste de quelques pages adressé à tous les maires des petites communes pourrait avoir un certain écho dans les consciences avec l'exemple de la Suisse. Il ne faut pas s'attendre non plus à la facilité car si nous affichons l'origine de cette démarche qui est de nature spirituelle, le septicisme et la méconnaissance de la différence entre spiritualité et religion fera son œuvre. De toute façon, connaissant un peu nos maires de villages, ils ne font pas trop confiance aux papiers qui ne les contraignent pas et ils seront vraiment interpellés qu'en voyant physiquement une personne pour relayer le papier. C'est une tâche énorme pour un si petit mouvement qui doit encore se faire connaitre dans la rue très patiemment. Pour finir, sur une note moins prosaïque, je sens nettement dans la rue une écoute que nous n'avions pas il y a encore quelques mois. La dégradation du monde s'accélère et le concept de changer le monde est moins pris à la légère. Je sens même chez beaucoup de jeunes un réel intérêt . On commence à nous regarder avec moins de mépris même si ce n'est pas la ruée évidemment. Les valeurs spirituelles sont difficiles à ranimer mais les braises sont bien vivantes dans le cœur de l'homme malgré l'énorme machinerie technocratique et matérialiste mise en œuvre par dépit de l'échec du religieux sans se rendre compte vraiment qu'elle fragilise encore plus l'espérance. Non, rien ne replace l'amour. Fraternellement. Jean-Hubert G. de Bretagne-Ouest |
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Réponse : Voici un commentaire, dont je vous remercie, qui vient appuyer ce que me disait frère Daniel R. (181CXX) en me parlant de Christian Troadec, maire de Carhaix-Plouguer, mais qui plus est, je viens de l'apprendre est conseiller régional de Bretagne et conseiller départemental du Finistère. Cette figure du régionalisme politique, que j'ai vu en photo avec une écharpe aux armes bretonnes au lieu de l'écharpe tricolore des maires de France et qui porte un bonnet rouge, me surprend. J'ignorais qu'on pouvait en France être maire, conseiller régional et conseiller départemental en affichant son régionalisme, lequel tend à la sécession ! J'ai écrit à Christian Troadec en restant dans les limites de la légalité. Je suis heureux que vous sentiez les gens plus attentifs à notre Appel à changer le monde. Il était évident qu'un moment viendrait où les gens rencontrés par la mission seraient moins inattentifs à nos propos. Vous me parlez de Trémargat et je suis quelque peu ému de cela, car cette commune est limitrophe de Kergrist-Moëlou dont était originaire Joseph, le père de mon épouse Christiane. J'ai trouvé sur l'Internet cette article :
Un grand merci à vous, frère Jean-Hubert, pour ce commentaire. |
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27jan17 181C34 Je ne suis qu'un lecteur du blog. Je pense nécessaire de commenter en disant si l'on est de vos disciples ou en dehors de votre famille métaphyphique. En fait, je ne commente pas l'entrée 181, que je crois tomber sous le sens tout en reconnaissant que personne ne parle (dans la presse tout du moins) de ce que vous appelez "la fragmentation des grandes masses en petites économies." Je commente votre réponse à Yaroslav, le Russe [181C31], que je trouve remarquable de clarté et concision. Concision ! voilà un mot qui viendrait bien sous vore crayon ou sous vos touches, mais combien de gens le comprennent aujourd'hui ? Vous dites nettement et brièvement tout dans cette courte réponse, tout à la fois ce que vous êtes et n'êtes pas et ce que vous et vos Pèlerins d'Arès croyez. Ce blog est remarquable et je me régale en lisant beaucoup de vos réponses, qui témoignent de la lumière de votre esprit et, j'en suis convaincu, de votre cœur, mais qui peut les lire ? Vous êtes devant un mur qui ne laisse pas passer les sons de votre voix. Ce mur est celui de l'illettrisme ! Nous vivons un époque d'illettrisme et vous êtes un lettré écrivant sans s'en rendre compte pour des lettrés. C'est naturel chez vous et personne ne songerait à vous faire passer pour un pédant. Pédant ! Encore un mot qu'aujourd'hui une personne sur cinquante (peut-être même sur cent) comprend bien. Dix ou quinze personnes le comprennent à peu près et quatre-vingt quatre ne le comprennent pas ou lui donnent un mauvais sens. J'ai remarqué le quiproquo entre vous et un commentateur qui signe Simon Gad et je suggère que cet homme est sans doute sincère mais, probablement illettré, comprend de travers tout ce que vous écrivez. Je parle d'illettrisme toutes proportions gardées, c'est-à-dire en fonction de ce que les plus jeunes que vous ont reçu de l'Éducation Nationale. Je suis un peu plus jeune que vous, mais j'ai passé mon bac en deux parties comme vous (le bac s'obtient en un seul examen depuis 1963 seulement) et quand nous entrions à l'Université nous savions bien qui étaient et que pensaient Platon, Aristote, Sénèque, Érasme, Descartes, Spinoza, Kant, Hegel. Il me paraît normal que vous citiez de temps en temps ces grands philosophes et tant d'autres, mais je vois bien chez mes propres enfants que, quand ces noms ne leur sont pas complètement inconnus, ils n'ont qu'une idée superficielle, voire même vague, de leur œuvre. Et je ne parle pas des connaissances théologiques que vous avez. Quel usage faire de votre lettrisme ? Aucun, je pense, dans l'état actuel de la culture. Vous personnellement n'avez pas à vous taire ; vous êtes ce que vous êtes et il est normal que vous parliez avec vos propres langage et pensée, mais la communication au public ne devrait pas être faite par vous. Le président-directeur général de Peugeot-Citroën n'est pas le meilleur pour vendre ses voitures ; il a besoin d'une agence de publicité. Je ne sais pas si Dieu vous parlé. Je ne vous rejette pas comme affabulateur ; je doute. Mais je ne parle pas de moi ici. Je pars de l'hypothèse que vous êtes un authentique prophète élu par Dieu et je m’interroge. Comment le commun des mortels peut-il comprendre et intégrer votre message à son horizon personnel ? Vous manquez, c'est clair et net, d'un très bon spécialiste moderne en communication. Ce n'est pas vous qui devriez tenir ce blog, seul de surcroît ; vous devriez être en retrait. On n'envoie jamais le maréchal en première ligne ; non seulement de là il n'aura plus de vue d'ensemble, mais s'il est tué ou gravement blessé, qui le remplacera ? Mais j'ai compris pourquoi vous vous chargez de ces tâches subalternes : Parce qu'il n'y a personne pour le faire. Non seulement les rares grandes idées appartiennent toutes au règne dominant du langage (et maintenant aussi de l'image), mais encore elles relèvent d’un régime particulier de signification. Quid du mode de signification de La Révélation d'Arès qui, comme le fait remarquer Michel N. [181C30] n'est pas adressé à la foule, mais à vous personnellement ? De ce fait, la plupart des lecteurs n'y comprennent rien, ferment le livre après quelques pages. Il faudrait quelqu'un pour transformer ce fait historique en un message universel. Vous êtes confronté à la fameuse conception informationnelle de la communication, qu’il vous faut appliquer à un message d'origine surnaturelle. Le "message" est le plus important ; la "forme" relève seulement de la fonction poétique. Or, qu'est votre style, sinon une "forme" de la vérité que vous voulez enseigner, donc une sorte de poème plaqué en filigrane sur La Révélation d'Arès ? Paul Valéry (que plus personne ne lit aujourd'hui mais que vous citiez malheureusement beaucoup, il fut un temps) a écrit : "Si l’on s’inquiète (comme il arrive parfois, et assez vivement) de ce que j’ai “voulu dire” dans tel poème, je réponds que je n’ai pas voulu dire, mais voulu faire, et que ce fut l’intention de faire qui a voulu ce que j’ai dit." Vous pourriez reprendre cette remarque de Valéry pour qualifier votre écriture, c'est vrai, mais le résultat est que la plupart des gens n'y comprennent rien. Il faut décontextualiser La Révélation d'Arès, faire d'elle autre chose. Vous y parvenez d'ailleurs plus ou moins avec ce projet de "confraternité d'économies". Mais pourquoi dire "économies" ? Pourquoi pas "petites nations souveraines" ou quelque chose comme ça ? Vos entrées et réponses sont émaillées de citations de La Révélation d'Arès. Cette obstination à citer sans cesse La Révélation d'Arès, donc à encourager les gens à la lire, induit un appauvrissement sensible inquiétant. de son sens, qu'il faudrait présenter tout autrement. Il y a des livres, et parmi les plus grands (et si Dieu vous a parlé, La Révélaton d'Arès est de ceux-là), qui ne nous disent rien à la lettre. Il faut la transformer en une intense et lyrique présence, irréductible à un autre sens que le sien, mais un sens qu'il faut rendre très clair. Vous manquez d'un héraut. J'y reviens avant de clore : Vous vous heurtez à l'illettrisme. C'est une misère, je vous l'accorde, mais vous n'y pouvez rien, c'est comme ça. Parlez aux illettrés ! Olivier T. d'Ile de France |
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Réponse : Je "manque d'un héraut", comme vous dites. Héraut ! "Voilà un mot qui vient bien sous votre crayon ou sous vos touches, cher frère Olivier, mais combien de gens le comprennent aujourd'hui ?" Vous-même avez une façon d'écrire, riche et agréable à lire, qui ne sera pas, loin de là, comprise par tous les lecteurs de ce blog. Ce que vous me dites là, frère Olivier, non seulement est vrai, mais je connais ce problème depuis longtemps. Je ne le traite toutefois pas à votre façon, parce qu'il est très complexe. Vous doutez que La Révélation d'Arès vienne de Dieu, mais je vous affirme, moi, qu'elle vient de Dieu. Alors, réduire à un langage publicitaire une Parole descendue de l'Univers, comme le président-directeur général de Peugeot-Citroên laisse réduire à un langage publicitaire la belle technologie de ses ingénieurs ? Cela mérite d'y réfléchir. Vous réduisez à tort le problème de la communication — problème n°1 de notre mission, qui en a parfaitement conscience — à l'idée simpliste que La Révélation d'Arès est un message qui m'a été adressé personnellement et auquel, de ce fait, le public ne comprend rien. Il suffirait, selon vous, de présenter cette Parole dont la "forme" serait "poétique" en un "message" moderne et clair. Mais c'est déjà ce que fait notre mission. Votre idée me paraît simpliste, c'est d'ailleurs celle qu'a déjà développé Michel N. 181C30 et qui vous a probablement inspiré. Or, il faut voir la réalité dans son historique et ses réalités spirituelles : Historique : La Révélation d'Arès m'a été donnée à moi seul, tout seul dans une petite localité insignifiante, Arès, aussi inconnue et dérisoire que Bethléem : Quant à toi Bethléem Ephrata, si petite parmi les clans de Judas, c'est de toit que sortira pour Moi celui qui doit gouverner Israël (Michée 5/1). Mais Jésus réapparu dans cette sorte de Bethléem de France, Arès, pour parler à un autre inconnu, un homme insignifiant, n'est pas plus aujourd'hui celui qui gouverne Israël, qui ne l'a pas entendu, que je ne suis celui dont en parle en France, laquelle ne m'entend pas.Je vais vous dire pourquoi : Ce n'est pas parce que l'Appel de La Révélation d'Arès est totalement obscur au public, c'est parce que le public n'en veut pas. Le problème est ailleurs. Non seulement l'idée ne m'en est pas venue, mais je n'aurais pas eu les moyens de payer un tel spécialiste, si j'en avais eu l'idée. Alors j'ai fait cette traduction moi-même. Comme j'étais au départ le seul et unique apôtre de ce Message du Ciel j'ai fait moi-même la traduction que je crus la bonne pour l'imprimer sur mes premiers tracts que je ronéotypais. J'ai, c'est vrai, parlé d'Exode qui, comme je le dis à Yaroslav, "n'est pas la migration d'Hébreux vers Canaan, mais celle de tous les esclaves de la terre vers une condition sainte." C'était encore, je l'admets, du biblisme, un message déjà semi-obscur pour les gens des années 70. Vous auriez bien sûr préféré que je parle déjà alors autrement, d'une façon moderne comme vous dites. Cependant et il est très important de le souligner, c'est quand même avec cette manière biblique de communiquer que j'ai réuni la première assemblée de Pèlerins d'Arès ! Cette première assemblée de Pèlerins d'Arès est toujours parmi nous, elle forme le fer de lance de notre mission. Et qu'étaient-ils quand ils se sont ralliés à moi ? Ce qu'ils sont encore : Pas des lettrés. Des petites gens simples, qui avaient parfaitement compris l'Appel. Je ne crois pas qu'ils auraient eu besoin d'une traduction publicitaire de l'Appel d'Arès pour me suivre. Ils ont très bien compris La Révélation d'Arès. Toujours dans le fil de l'historique, notons que des frères et des sœurs ont pensé comme vous, au début des années 90. Ils ont cru ce que vous croyez comprendre, à savoir qu'il faudrait traduire complètement La Révélation d'Arès en langage "moderne et clair". Ils l'ont fait : Ils se sont lancés dans ce que j'appelle la mission sociale. Ils avaient traduit le Message d'Arès en termes politico-gauchistes à la mode. Ce fut une catastrophe. Il fallut revenir au langage spirituel vers 2005-2007, mais nous n'avons pas encore rattrapé le retard que cette mission sociale nous a fait prendre. Nous ne doutons pas que notre verbe a besoin d'avoir un éclat moderne et nous accueillons toutes les suggestions. Mais nous ne croyons pas que ce soit la nature spirituelle de notre façon de dire qui soit l'obstacle. C'est que le monde se montre aujourd'hui hostile au spirituel. Comme je vous le dis plus haut : le problème est ailleurs. Voyez ci-dessous l'exemple de communication que nous utilisons aujourd'hui. Le texte est d'une de nos sœurs, qui est d'origine tunisienne et qui s'appelle Algia C., et l'image est de notre frère Éric D. de Paris qui est un professionnel du graphisme et de la vidéo. Que pouvons-nous faire de plus clair et moderne ? Dites-le moi ! |
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27jan17 181C35 Les dirigeants communistes imposaient leur dictature, si bien que certains [de leurs concitoyens] sont devenus communistes par obligation. On leur prenait leur terrain, leur maison. Ce n’était pas eux-mêmes qui proposaient de les donner. Alors, drôle de communisme quand on oblige les gens à donner ce qui leur appartient ! Limiter, opprimer, écraser les autres, c’est ça le communisme ? Dans les futures petites unités ceux qui choisiront d’être communistes devront apprendre à distribuer, à donner, à sourire, à aimer, tout en gardant leurs capitaux, car sans capitaux, que peut-on faire ? Si vous n’avez pas le sou, même avec les meilleures idées du monde, vous ne pourrez rien réaliser. Tandis qu’avec un capital vous montez une entreprise, vous gagnez énormément et vous pouvez ensuite distribuer vos bénéfices. Mais pour devenir communiste il faut d’abord être capitaliste. Qu'en pensez-vous, Mikal ? Mary de Bretagne-Sud |
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Réponse : Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire qui soulève une question très importante : Peut-on dans une petite unité obliger les gens à être communistes quand ils souhaitent "garder leurs capitaux" ? Mais dans les petites unités souveraines de pénitents il n'y aura pas de pouvoir, pas de loi, on n'y pourra obliger personne. S'ils souhaitent "garder leurs capitaux", ils ne sont pas communistes. Dans ce cas, il leur faudra aller vivre dans une autre petite unités dont les habitants ont décidé de se gérer autrement. C'est cela que, dans mon projet de petites unités souveraines, vous semblez ne pas avoir encore compris. Chaque petite unité souveraine de pénitents n'abritera que des citoyens d'accord pour une gestion déterminée, de sorte qu'il y aura une petite unité souveraine de pénitents communiste ici, une autre petite unité souveraine de pénitents capitaliste là, une autre unité souveraine de pénitents érémitiques ailleurs, etc., car on peut partager tout ce qu'on a de façons différentes et sous divers régimes de gestion. |
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27jan17 181C36 Avec les deux dernières entrées du blog [180 et 181] vous enfoncez le clou sur l’importance des petites unités, cela me force à réfléchir, me force oui, car j’éprouve une grande paresse à réfléchir sur ce sujet. Comment voir les petites unités, comment les faire naître ? Comment se libérer des pouvoirs politiques, de l’hydre qu’est la mondialisation aux grandes tentacules qui nous mordent comme des proies pour nous engourdir avant de nous dévorer. (Rév d'Arès 15/3). Quelle grande bouffée d’oxygène que de vous entendre parler d’éclatement de la masse assourdie par la vieille voix dans la pente (Rév d'Arès xLv/2) des politiciens, claironnée par les media. Les [cinq] petits cantons suisses se limitent donc au total [en additionnant leurs citoyens] à une ville de 377 000 habitants. C’est un gros village, un mot que j’aime bien, village. J’y vois plutôt des gens qui se connaissent bien et qui prenennt soin les uns des autres. Je suis restée trois jours isolée en pleine nature dans ma Creuse natale où je suis venue voir ma maman hospitalisée depuis quelques jours. J’ai du temps, un silence pur diffuse une atmosphère de paix presque enivrante. Je fouille dans les livres près de la fenêtre et je tombe sur "Le bonheur était dans le pré" de Pierre Bonte. Ce livre date de 2004. Je feuillette et je m’arrête sur une page où il est question d’un petit village de France (Novel en Haute Savoie) qui a fait le bonheur de nos voisins suisses dans les années 60. Pierre Bonte raconte :
Voyons la chose avec l’outil pénitence : Admettons que l’histoire se passe maintenant et qu’il y ait quelques pénitents parmi les habitants du village. Quelle est la façon de faire pour dire non à l’autorité ? Je prends cet exemple tout petit mais qui me fait réfléchir sur la façon de mener de toutes petites actions pour se libérer du joug des pouvoirs qu’on s’est mis sur le dos, parce que les hommes pourront tourner et retourner en rond dans leurs têtes la notion de bonheur, il ne peut venir que de l’amour du prochain, du partage, de la liberté spirituelle, de la pénitence donc qui rendra l’homme génialement créateur en le libérant de la grue à trois pattes. (Rév d'Arès xxii/1) Si un village ou une petite ville se libère, il donnera envie aux autres d’en faire autant. Ça sera comme un fleuve qui s’écoule à nouveau sur les steppes (Rév d'Arès 28/3) et se propagera de génération en génération. Rien n’arrêtera plus cette Eau Vive (30/3) venue de la Grande et pure Source livrée par le Père à Arès. Ceux qui la refuseront prendront le risque d’être noyés sous la force de ses flots. Refuser notre vocation d’Image et Ressemblance avec Dieu, c’est en quelque sorte se suicider. Prophète du Très Haut, j’ai bien hésité avant d’envoyer mon commentaire. Il a quelque chose de si petit, mais il est à la dimension de mon faible lumignon (Rév d'Arès 32/5). Il m’est venu suite à vos écrits si frais, si réfléchis, si vivifiants. Vous êtes cet élan vers le Ciel, vers cet Idéal magnifique que l’homme assoiffé recherche. Vous ouvrez un horizon large vers des lieux où l’homme enfin a la chance de développer et retrouver sa dimension cosmique, et matériellement spirituel. Andréa J. d'Ile de France |
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Réponse : Ma bien aimée sœur Andréa, vous avez "hésité avant d’envoyer votre commentaire, [parce qu']il a quelque chose de si petit... à la dimension de votre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5) ?" Mais non, j'aime beaucoup ce commentaire. Il se trouve que je suis allé à Novel il y a très longtemps, dans les années 60, en été. Mais c'est tout petit. Novel avait moins de cent habitants. Je me souviens que ce village était inaccessible en voiture. Il fallait laisser sa voiture en contrebas et grimper vers les maisons à pied. Le village est en Haute-Savoir côté France, mais était plus facilement atteint en partant de Suisse. Je trouve charmant que vous nous rappeliez l'histoire de ce maire — son nom était René Bouvet — qui avait réduit les formalités de mariage à trois fois rien. Bien sûr, il n'y avait pas de curé à Novel, mais je me souviens d'une église fermée. "L'idée la plus utile aux tyrans est celle de Dieu," dit Stendhal dans "Le Rouge et le Noir". Village sans ce Dieu des tyrans, lieu de bonheur! Notre Dieu à nous n'est pas le Dieu des tyrans, mais celui qui ne veut que le Bien des hommes. C'est une sage précaution que de parler de Bien plutôt que de Dieu en maintes circonstances, plutôt surtout que du Dieu des tyrans — Voyez Daech ! Voyez Bachar el Assad ! —, car le Bien rend l'homme absolument libre, comme le rappelle La Révélation d'Arès (10/10) et parler de Dieu sans parler de liberté est un contre-sens total. Merci, ma sœur Andréa, pour ce commentaire plein de simplicité et de fraîcheur ! |
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28jan17 181C37 Bien aimé frère aîné en l'amour du Père, Suite au commentaire 181C32 du 27jan17 voici ce que j'ai trouvé sur le blog en question : La Suisse est un concept en danger. Par Liliane Held-Khawam – Le Temps, 13.09.2013 – Le blog de Liliane Held-Khawam : https://lilianeheldkhawam.com/ https://lilianeheldkhawam.com/2016/12/20/suisse-ue-il-est-grand-temps-dexpliquer-au-peuple-le-transfert-de-souverainete-liliane-held-khawam/#more-28050 https://lilianeheldkhawam.com/2016/09/27/fin-de-la-democratie-suisse-liliane-held-khawam-dossier/ https://lilianeheldkhawam.com/2016/06/21/suisse-ue-le-peuple-a-droit-a-la-verite-liliane-held-khawam/ https://lilianeheldkhawam.com/integration-suisse-ue/ Et pour ceux qui continuent d’être incrédules sur le sujet, voici le découpage de la Suisse totalement intégré par Berne et les statistiques qu’elle produit. Il est 100% made in Bruxelles : https://lilianeheldkhawam.files.wordpress.com/2014/12/la-carte-des-rc3a9gions-suisses.png Les cantons n’y existent plus. La Suisse est décomposée (au vrai sens du mot) autour de sept euro-régions ou NUTS. avec vous dans la prière, et à la moisson de pénitents, Bernard L. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Merci, frère Bernard, d'avoir bien voulu plonger dans le blog de Liliane Held-Khawam pour un trouver son exposé sur ce qui menace l'intégrité de la Suisse. Oui, la Suisse est l'objet de convoitises par les idéologues du cumul, notamment par les grosses filières politico-financières qui voudraient imposer leurs lois et leurs contrôles au plus grand nombre d'humains possible. Beaucoup de gens savent (je suis de ceux-là) que ces idéologues du cumul voudraient bien que la Suisse disparaisse comme Confédération de Cantons Libres qui forment un petit ilôt d'indépendance au centre de l'Europe. La Suisse est un objet tout à la fois d'agacement et de convoitise pour les dirigeants européens de Bruxelles. Je comprends les inquiétudes de Liliane Held-Khawam, une économiste spécialisée dans la gestion et l'avenir des entreprises, mais je ne crois pas que la Suisse soit en péril. Pour autant que je puisse voir, les Suisses dans leur majorité ne veulent pas s'insérer dans l'agglomérat politique européen. Puisque dans deux des commentaires on parle de Christian Troadec. Voilà ce que ce Breton, maire de Carhaix-Plouguer, conseiller régional et conseiller départemental du Finistère, a dit tout récemment à propos des Suisses :
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28jan17 181C38 J’ai donc bien fait de vous rappeler l’existence de Christian Troadec qui a aussi été un des leader du mouvement des Bonnets Rouges en 2013 qui fait reculer le gouvernement sur le projet de l’écotaxe qui a été annulé pour finir. Je suis heureux que vous preniez contact avec lui. [J'espère] qu’il ne vous rie pas au nez, et qu'il vous donne les informations que vous cherchez. Vous m’encouragez à vous écrire à propos d’un autre homme politique auquel je me suis intéressé depuis peu, parcequ’il a été de ceux qui sont allés rencontrer par deux fois Bachar El Assad, démarche qui m’a intrigué dans le climat général de diabolisation du président de Syrie. Il s’agit de Jean Lassalle, député qui se présente aux élections présidentielles auxquelles il est persuadé de gagner. J’ai regardé en replay son intervention dans l’émission "On est pas couché ce soir » et son intervention m’a touché, et est dans notre sujet. Une journaliste lui pose la question (de mémoire): "comment avez-vous l’intention de retisser les relations sociales ? » il répond: « comme je fais là avec vous: en se parlant les yeux dans les yeux ». Stupéfaction de la femme qui devait attendre un plan de mesure chiffré, « sérieux ». Deux conceptions du monde… Nous savons que cet homme a raison: c’est d’homme à homme, les yeux dans les yeux qu’existe l’Homme. Et l’Homme ne peut donc exister que dans une fédération de petites unités autogérés ou l’homme connait tous les autres hommes qui la compose, impossible à l’échelle d’une nation de plus de 60 millions de personnes comme la France. Votre idée géniale coule de source et peut aussi toucher par son bon sens cet humaniste généreux. Je met ici le lien de sa vidéo de présentation pour sa campagne présidentielle qu’on trouve sur sa page Facebook et qui donne déjà une bonne idée de la personnalité de cet homme politique hors du commun et ce qu'il propose qui est d'une autre dimension que tout ce que présente les autres politiques: https://www.facebook.com/lassalle.jean/videos/10155370193512067/ Daniel R. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Merci, frère Daniel, de venir me parler de Jean Lassalle, un Pyrénéen, après m'avoir parlé de Christian Troadec. J'écrivis à Jean Lassalle en 2006 quand, députés des Pyrénées Atlantiques, il faisait sa grève de la faim au Palais Bourbon. Voilà un homme très âpre dans ses convictions et dont l'honnêteté humaniste m'a toujours frappé. Mais il ne m'a jamais répondu. Malgré tout, j'ai grande estime pour cet homme que vous avez raison de citer comme un humain aimant son prochain. Il fit sa grève de la faim au Palais Bourbon pendant 39 jours pour protester contre le projet de départ de l'usine Toyal de la Vallée d’Aspe. Il gagna, puisque la S.A. Toyal Europ annula le projet de nouvelle implantation. Il a créé des chantiers d'insertion et entrepris des actions d'accompagnement et d'accès à l'emploi pour les personnes en difficulté sociale et professionnelle. Et son tour de France à pied ! Qui s'en souvient dans ce pays où l'on parle des événements par ci par là dans la presse quand ils se déroulent, mais qu'on oublie complètement ensuite ? D'avril à décembre 2013, Jean Lassalle quitta les bancs de l’Assemblée Nationale pour effectuer un tour de France à pied à la rencontre des citoyens, écouter leurs griefs et donner la parole aux "oubliés". Il marcha plus de 5 000 kilomètres pendant plus de huit mois et rencontra des milliers de personnes, dont il nota les souffrances, les colères, les doutes et les espoirs. Il voulut ainsi se faire "la voix des sans-voix" en invitant tout Français à témoigne dans les "Cahiers de l’Espoir". C'est à la suite de sa marche qu'a été créée l'association "La marche citoyenne", construite sur le principe du respect de la parole donnée, et qui érige au rang de priorités le respect de la dignité de la personne humaine et l'écoute des compatriotes, en mettant l'accent sur l'importance du lien humain. Il a aussi créé un Conseil National de Réflexions et de Propositions (CNRP), dont on trouve le blog à https://commission3.wordpress.com/category/commission-n2-transmission/#_ftnref2 J'ai voulu écrire à cet organisme l'année dernière, mais je n'en ai jamais trouvé l'adresse. Donc, je connais de réputation Jean Lassalle, mais je n'ai jamais pu entrer en contact avec lui. Il est de ces hommes que nous aimerions tant compter par les nôtres, mais qui nous prennent pour des farfelus, oubliant qu'eux-même n'ont pas hésité à se lancer dans des actions farfelues pour se faire entendre. |
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28jan17 181C39 Cher Frère aîné dans l’amour du Père, Je reviens sur votre blog, car le message que je vous ai adressé le 24 janvier n’était pas, dans mon esprit du moins, destiné à y figurer .(c’est plutôt un dégât collatéral de la fonction « mail à tous les contacts »). C’était un geste de camaraderie envers des compagnons de militance qui ont besoin de remplir une salle de spectacle, parce qu’ils veulent transformer ce qui en 2010 était pour nous une façon amusante et gratuite de participer aux soldes en s’en moquant, [mots manquants ?] en un spectacle coûteux. Mais c’est vous qui faites ce blog donc je ne vous demande pas de l’enlever. Il s’agit pour moi d’illustrer ce que je vis depuis bien longtemps avec plus ou moins de lucidité. À savoir que je suis dans le temps |Rév d'Arès 12/6]. Cela me donne un passé qui m’a amené aujourd’hui à vivre plus ou moins selon ce que me suggère la lecture de La Révélation d’Arès. Je ne souhaites pas rompre radicalement avec ce présent immanent qui est le résultat de mon histoire personnelle car c’est bien là que je peux agir. Vous rappelez fort opportunément que l’action n’est pas un bruit de bruit [Rév d'Arès xiv/8]. Et de plus, si j’ai bien compris, l’action de croire coexiste en chaque pénitent avec l’action de faire. Il y a quelques jours je téléphonais à une connaissance qui se reposait du "stress" et je lui expliquais le sens qu’avait pris au bout de quelques années un événement partagé en formation de journalisme par l’expression : "Le vacarme est d’acier, la parole est d’argent, le silence est d’or, l’action est de diamant" et en ajoutant que la production de pièces d’or de 10 $ de type "Indian" et de 20 $ de type "Liberty head" avait accompagné la mise en bouteilles de la liberté et la quasi disparition des indiens d’Amérique (état fédéral construit par et sur les communautés d’immigrants). Et donc ce qui est pour le monde une incontestable réussite impérialiste peut être vu comme une échec bien éloigné de l’esprit censé l’avoir inspiré (si mes souvenirs sont exacts, la fête américaine de "Thanksgiving" existait encore quand j’avais 10 ans). Cependant les sociétés civiles américaine et/ou française sont constituées d’une myriade de "collectifs" qui se rapprochent de confraternités selon la pénitence qui y est vécue. Frère Jean-Jacques m’a parlé hier d’un passage du Livre [Deucième partie de La Révélation d'Arès], mais je ne le trouve plus même en m’aidant de la fonction "Recherche d’expression" du document pdf correspondant. Je trouve cependant que l’expression de Rév d'Arès xxiii/12 : L’homme (est comme) le cheval, (il) mange là (où) son pied reste, peut m’être instructive pour continuer sur les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) de la pénitence. l m’appartient de manger la nourriture apportée par La Révélation d’Arès en m’y ancrant plus que dans le bruit et la fureur du monde où elle propose d’agir sans multiplier le bruit. Une radicalité paradoxale donc à laquelle j’applique (Rév d'Arès 3/2-3) : C’est le monde qui l’a établie, comme l’envahisseur s’installe sur l’héritage des nations conquises par sa violence, qui leur clôt les oreilles, les yeux, la bouche, pour qu’elles ne M’entendent plus, pour qu’elles ne Me voient plus et ne Me parlent plus, pour qu’elles le croient mon tenancier, l’envahisseur habile à Me faire dire ce que Je ne dis pas, à faire vivre les nations comme Je ne veux pas. Aujourd’hui il n’y aurait plus de censure, nous répète sans cesse l’envahisseur, je n’en suis pas sûr. Il fait beaucoup de bruit pour me faire oublier ces doutes. Je prie pour que mon cœur ne devienne pas sur (sûr = certain, sur = acide, aigre). Laurent T. de Lille, Nord |
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Réponse : Vous dites : "Si j’ai bien compris, l’action de croire coexiste en chaque pénitent avec l’action de faire." Mais oui, frère Laurent, c'est très juste et c'est bien dit. Merci, frère Laurent, pour ce commentaire. "Aujourd’hui," dites vous encore, "il n’y aurait plus de censure, nous répète sans cesse l’envahisseur, je n’en suis pas sûr. Il fait beaucoup de bruit pour me faire oublier ces doutes." Mais si ! La censure existe toujours. Les portes des media fermées devant nous, qu'est-ce sinon de la censure ? Et les quarante-sept éditeurs (oui, 47 !) que j'ai approchés de fin 1974 au début de 1976 pour publier La Révélation d'Arès ? Aucun d'eux n'accepta de la publier, même à compte d'auteur ! Qu'est-ce, sinon de la censure ? Contrairement à ce que beaucoup croient, toutes les nouvelles et idées ne peuvent être être publiées et se répandre par les moyens normaux des media : édition, presse, radio, télévision, dans un pays comme la France. C'est bien pourquoi nous en sommes réduits à la mission de rue. |
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28jan17 181C40 Mon commentaire est loin de la dimension de cette entrée qui nous projette encore et toujours plus loin dans la perspective historique de notre mission, mais le pénitent (Rév d'Arès 33/11) sait bien que les grands changements (28/7) passent par les petites évolutions. Ainsi le rappeliez-vous dans l'introduction du périodique "Le Pèlerin d'Arès 1989" :
Comme le grain invisible en terre (Rév d'Arès 6/4) germe l'épi d'or (XIX/22) flottant dans le Vent Fou (25/7), nous germons en l'homme du temps qui vient (31/13), le roc (Matthieu 7/12) sur lequel reposeront les petites unités ultimes, quand les moissonneurs poseront leurs faux et se pencheront sur les rives (Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour) pour se désaltérer... juste avant que ne vienne le Jour (35/2). De quoi se composera le labeur des quelques générations, au moins quatre (24/2) qui précéderont ce Jour ? Moins de grandes idées et théories que de petites actions additionnées les unes aux autres, réalisées à la lumière de votre enseignement et de vos suggestions. C'est dans cet esprit que nous avons commencé sur Paris l'expérience de ces petites unités il y a quelques années et que nous nous sommes retrouvés au mois de novembre 2016 pour un bilan dans lequel nous avons convenu ensemble de la nécessité de faire évoluer ensemble et en profondeur des points clés de notre mission, en se basant simplement sur la perception que le public se faisait de notre mission : ne pas chercher à convaincre des hommes et des femmes qui à juste titre se méfient des faux prophètes (Rév d'Arès 28/2), s'en tenir à l'essentiel et transmettre de façon simple et directe le Message du Père à tous les hommes : "Dieu existe, que vous y croyez ou non, mais il n'est pas ce que vous pensez. Et notamment, il se fiche complètement de ce que vous croyez ou ne croyez pas. Par contre, il ne se fiche pas de vos actes, car il sait que l'humanité ne réglera jamais le problème du mal sans remonter à sa source : le cœur de l'homme qui doit et peut changer. Devenez pénitents, c'est-à-dire hommes et femmes de bien : Aimez, pardonnez, faites la paix, libérez-vous des peur et des préjugé. Il faut quelques secondes pour le dire, mais une vie pour le mettre en œuvre." Et pour mieux faire passer ce message, nous avons décidé, suivant votre suggestion, de confier à l'un des nôtres, vrai graphiste, le soin de réaliser les outils simples et efficaces qui accompagneront cette évolution, d'un commun accord entre l'ensemble des petites unités actives de notre mission losserandienne. ll y a autre chose aussi pour moi, bien que le lien n'aie pas été évoqué lors du bilan, c'est que nos réalisations "amateurs" (chacun faisant sa maquette avec ou, plus généralement, sans grand talent) participent de l'image que le public se fait de notre mission : des hommes à qui on ne laisse que la rue pour s'exprimer ne peuvent avoir de grandes choses à transmettre. De ce préjugé, le travail d'Éric nous aidera indéniablement à sortir, car il faut reconnaître que certaines de nos réalisations avaient des formes et couleurs "piquaient les yeux". De cela, je me consolais en me disant que pour le public cela avait le mérite de l'authenticité/sincérité, qu'avec des vitrines ou des tracts aussi maladroitement réalisés parfois, on ne pourrait pas nous accuser de tenter de séduire (20/2). Plus positivement, c'était aussi un argument — qui reste bon pour moi — pour montrer que notre mission faisait de chaque apôtre un créateur autonome et que l'important n'était pas l'esthétique du résultat mais le fait que sœur Y ou frère X réputé sans talent ou compétence pour cette tâche de création se soit mis au travail et aboutisse. Au sein de notre petite unité nous avions même envisagé de faire réaliser une vitrine par chacun des membres du groupe cette année... Pourtant, nous n'avons aucune difficulté à balayer cette idée d'un revers de main, pour en saisir une autre plus pertinente. Cela s'est fait en conscience comme en confiance. J'affirme que nos pénitences, aussi faiblichonnes soient-elles dans cette première génération, sont belles et bien en marche. Le prophète n'est pas un faucon enfermé dans une tour d'Ivoire — même si nous n'avons pas su le rendre public comme il aurait fallu —, nous sommes son prolongement évident, amorces de tronc, bras, jambes... imparfaits, tellement imparfaits ! Mais nous sommes là et bien là. Et je crois qu'en 2017, mieux que jamais auparavant, ces amorces de tronc, bras, jambes vont se dépasser pour porter plus haut et plus loin cette Lumière magnifique que libère Mikal (Rév d'Arès ix/8). Jean-François P. d'Ile de France |
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Réponse : Merci, frère Jeff, pour ce commentaire émouvant, émouvant parce qu'ile est aussi un beau témoignage de foi. Oui, je vous ai invités, vous les missionnaires de Paris, en octobre 2016, à réduire votre mission à une déclaration pure et simple, quelque chose à prendre ou à laisser, qui devrait attirer l'attention des épis mûrs, afin d'éviter ce qui est culturellement instinctif chez tout être moderne : vouloir convaincre. Cela afin de nous réduire à ce que le Père nous suggère : Moissonner les épis mûrs, mais non convertir, parce que ce que nous avons à réussir, c'est rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) et non fonder une nouvelle religion. Nous sommes de ce fait réduits à quelque chose de difficile, nous sortir du temps, si je peux dire, nous sortir du temps pour nous rapprocher du Père qui est hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Cela nous place dans une position ardue en nous enlevant la plupart de nos liens avec le temps, donc avec le passé. Cela nous ramène dans le Sein d'un Royaume inébranlable, l'Éternité du Père. Nous nous ramenons à la Pensée basale de la Création : le Bien. Toute l'Histoire qui n'est qu'Histoire du Mal est balayée. Nous sommes, autrement dit, des hommes sans Histoire, même si, au quotidien, nous ne pouvons pas nous débarrasser de ce vieux monde et de son bric-à-brac qui d'ailleurs s'use, mais alors s'use au-delà de ce qu'on pouvait penser possible d'une civilisation : Il n'est que de voir la lamentable campagne pour les élections présidentielles de 2017 en France ! Je ne sais plus qui a dit : "History is nonsense" (L'Histoire est absurdité). C'est vrai concernant le Fond des Fonds. Tout ce qui est important, foncièrement existentiel, est hors de l'Histoire. Jésus voilà 2.000 ans sortait l'humain de l'Histoire, il prêchait son Sermon sur la Montagne quasiment hors du temps, mais vite, sous la forme de l'Église, l'Histoire se rebiffait et reprenait ses droits. La lutte du Mal contre le Bien est la lutte du temps qui s'écoule contre le temps qui s'arrête. Nous n'avons que peu de raison de nous accrocher au passé, tout est devant nous, comme Jésus il y a 2.000 ans était déjà devant tout. Dès qu'il faut se référer au passé, l'espoir s'éteint. Je crois qu'on ne peut que rarement se référer aux hommes passés pour construire l'avenir. Se référer à Spinoza c'est plonger en avant vers le Jour, mais qui le comprend ? Spinoza fait partie, comme La Révélation d'Arès, de ces œuvres considérées comme illisibles. Oui, nous avons une tâche très difficile. Cette générations d'humains ne parle encore qu'en termes de religion, de politique, de techniques ou de mode, car les modes ne sont guère plus que le feu d'artifices d'une longue nuit ennuyeuse d'Histoire. Nous, nous parlons d'une autre vie que celle-là. Nous ne cherchons pas à recevoir le flambeau des générations qui nous ont prcédés, nous sommes la première génération (Rév d'Arès 24/2) d'un autre moment du temps, l'amorce de la fin du temps. Déjà les apôtres de Jésus l'avaient été, cette amorce, mais l'Église a brisé l'élan, elle a repris les rails de l'Histoire. Nous, nous allons nous développer à nouveau, non plus selon le train-train de l'Histoire humaine, mais selon la Volonté du Père... Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4).. Nous sommes les premières bribes d'une évolution qui aboutira au Jour. Je n'ai plus que des souvenirs imprécis de Rousseau, Turgot, Condorcet, mais ces hommes avaient, chacun de façon différente, parlé de la perfectabilité de l'homme. J'ai oublié qui des trois parla de "la possibilité pour l'homme d'une perfectabilité absolue". Pas Turgot, trop sage, en tout cas. Qu'importe ! J'y crois, comme le Père par La Révélation d'Arès montre qu'il y croit. Mais cette perfectibilité, au sens que Rousseau, Turgot ou Condorcet donnait à ce mot, ne me paraît pas sortir de l'Histoire. Elle peut sortir de la Parole, par contre. La Bible et le Coran ont leur côté "livres d'Histoire", mais ce côté-là, nous le renvoyons à la décharge publique de l'Histoire, au placard du passé, pour ne retenir d'eux que les quelques pages sublimes, qui se suffisent, qui sont le Feu de Dieu : la Parole pure ! Nous ne sommes pas envoyés déclarer qu'on est impur et maudit si l'on mange la viande avec son sang, ou du cochon (pauvre cochon, il est lui aussi créature de la Création), ou si l'on n'est pas fidèle à la religion de papa, ou un si l'on n'est pas gauchiste, mais nous sommes envoyés parfaire l'homme, en faire un être de Bien. Cela, on le sait, ne se fera qu'à travers la pénitence, mais non à travers des déclarations dogmatiques, politiques, rationalistes. Nous savons que tous les hommes ne deviendront pas pénitents, mais si un petit reste le devient, alors tous les espoirs sont permis ; les pénitents sauveront même les impénitents. |
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30jan17 181C41 Votre entrée sur les confraternités d’économie est très parlante, avec vos notes de ce que vous avez observé en Suisse, c’est encore plus concret. Oui, je voudrais bien vivre, déjà, dans une société plus proche de l’humain, où chacun se connait, chacun trouve sa juste place dans une petite unité de vie, proche de nos préoccupations et aspirations profondes, de notre besoin naturel de paix, de solidarité, d’entraide, d’écologie, de coopération, de créativité, de non jugements, et d’intelligence du cœur. Oui, mon cœur murmure ; essayons ! Mais pour le moment, il est vrai, nous n’en sommes qu’à l’enracinement. Je descends prendre racine au milieu de ta génération pour en être le Vigne (Rév d’Arès 30/6). Par définition "prendre racine" est le tout début d’un processus, à peine perceptible extérieurement, pour un développement ultérieur durable et possible. Vous nous en indiquez la direction sociale et existentielle avec clarté. Merci. Ceci est d’autant plus inspirant que c’est le chemin que vous avez décrypté dans ce que nous indique le Père de l’Univers lui-même (à travers La Révélation d’Arès) pour sauver notre humanité du mal qui le ronge. Le commentaire de notre frère Alain, en (21jan17 181C18) m’a fait bien rire. Au-delà de l’humour, c’est tellement vrai le non-sens et l’absurdité d’un système anonyme, sans âme, qui prétend connaitre la meilleure stratégie de survie pour tout le monde dans toutes les situations ! On se croirait à écouter, béats, le Père Noël. On voudrait nous vendre une sécurité et des recettes toutes prêtes, capable de répondre à tous nos problèmes et toutes nos misères. Quelle illusion grotesque ! Sur cette pente le monde semble encore glisser comme dans un marécage. Si on continue à s’enliser, un moment ce sera "gloups" ! La grenouille avalée : Le péché des péchés qui ne donne plus la possibilité de retour en arrière. Alors ? Alors il faut se lever, se mettre debout, co-créer ensemble un monde basé sur les valeurs de paix, de pardon, de respect des libertés, de créativité dans l’amour du prochain : Vivre la pénitence. Pour l’heure, comme vous le dites en réponse à Paul et Marie-Jo S. en 23jan17 181C19, il nous faut devenir des faucons de l’amour. Se réveiller à notre nature divine, car nous sommes bien davantage que ce que nous croyons être. Il y en a qui se réveillent à l’occasion d’évènement-chocs personnels (divorce, maladie, perte d’emploi, déprime, etc.) — Pour vous, frère Michel, ce fut le choc d’un évènement surnaturel rarissime. Un évènement inattendu peut aussi nous propulser dans le changement de cap. Ne plus attendre assis et passif à être ‘sauvé’ par une ‘autorité’ extérieure, x, y, z. Une expérience d’éveil des consciences et de changement réel a commencé à Mexico dans les années 1980 suite aux tremblements de terre. Les gens se sont alors rassemblés en petites unités humaines autogérées. Le Docteur Jean Christophe Charrie raconte qu’après le tremblement de terre, la population s’est prise en main, car l’administration était incapable de prendre la situation en charge ! (Encore une fois, incapacité des pouvoirs publics à faire front à une situation de catastrophe !) — Les citoyens ont alors obtenus dans l’état fédéral de la ville de Mexico, le droit d’élire un maire et une assemblée parlementaire. À partir de là, un nouveau courant de pensée a évolué pour aboutir en 2009 à la création d’une loi fédérale qui oblige le système de santé gratuit de Mexico, de permettre l’accès aux plantes médicinales, à chaque patient qui le demandent ; les plantes de soins étant aussi fournies gratuitement directement après la consultation. C’est le premier pays au monde qui répond à la demande (pieuse) de l’OMS faite en 2002. Le Docteur Charrie était lui-même engagé en tant que ‘formateur en phytothérapie’ pour les médecins. On voit qu’une situation de survie réveille la pulsion de vie fondamentale, et aussi, la créativité et l’esprit de fraternité, d’équité, de partage, de justice qui est là, au fond de nous. D’une situation négative, catastrophique, a germé un potentiel de vie et de transformation possible, vers du positif, vers du meilleur qu’avant, qui continue son processus. Mais faut-il attendre le pire pour que le meilleur soit possible ? Comme le dit Edgar Morin, en (19jan17 181C3) par le commentaire de notre frère de Rolant T., "Le pire est probable, le meilleur est possible." Le meilleur est possible, si nous voulons bien nous fortifier dans le Bien pour le Bien. Si Ma Main et sa main tiennent la houe, l’homme a mille ans, et mord encore (Rév d’Arès xxx/7). En pensant aux petites unités humaines, je me dis que la Belgique qui connaît tant de tensions régionales, aurait finalement bien avantage à s’éclater en plus petites unités humaines. Moi qui étais plutôt pour l’unité (théorique) de la Belgique, (probablement influencée par les médias), me voilà à envisager les choses autrement ! Pour ce qui est de contacter Mohamed El Bachiri de la vidéo postée l’entrée précédente, (10jan17 180C76), http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/videozone/programmas/deafspraak/2.47948?video=1.2851952 Pour répondre à notre frère Denis Br. en (13jan17 180C100), Je n’ai pas trouvé son adresse de contact, sur un site ou l’autre. (...) Véronique C. de Belgique |
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Réponse : Merci, ma sœur Véronique pour ce commentaire qui montre à quel point vous êtes attentive à tout ce qui s'écrit sur cette page de commentaires 181. Cela m'émeut et renforce mon espérance. Je me souviens du tremblement de terre de Mexico en 1985. Il y eut un grand nombre de morts et de blessés. Mais j'ignorais qu'à la suite de ce séisme les habitants de Mexico s'étaient "pris en main". On a vu aussi cela dans divers lieux d'Europe pendant la dernière guerre mondiale. La preuve que les humains sont capables de se gérer eux-mêmes a été faite tout au long de l'Histoire, mais jusqu'à présent, à chaque fois la politique parvient à reprendre les rênes. La preuve que la liberté est possible est une terreur permanente pour les gens qui font une carrière politique, parce cette preuve démolit leur "boutique" Un professeur d'économie, quasi inconnu du public, mais connu au niveau universitaire, Guy Standing, a fondé le Basic Income Earth Network, une organisation qui promeut le revenu de base inconditionnel. Là encore, je dis : Possible ! Mais possible dans un seul cadre social, celui d'une petite économie humaine. Guy Standing a conceptualisé le "précariat" bien avant qu'Uber ne s'installe et que "l'ubérisation" n'obsède patrons et salariés. Bientôt paraîtra en français son livre "Précariat" ou il est question de "l'insécurité existentielle." Il parle de dangers bipolaires : dans le sens subjectif comme objectif. D'abord pour les "précaires", il ne s'agit pas seulement de "l'instabilité des emplois", mais de "l'insécurité existentielle" touchant tous les aspects de la vie : salaire, pouvoir d'achat, logement, retraite, etc. — Notons que "précaire" a pour racine un mot latin signifiant “obtenu par la prière” et que la précarité implique l'obligation de supplier, d'implorer, pour obtenir des services ou de l'aide. Incertitude et humiliation, donc ! C'est vrai, sauf, je le répète, dans une petite unité humaine où l'amour peut compenser ce qu'une loi froide ne peut faire. La pratique de l'amour est très difficile dans une grande masse. Mais dans les masses sous domination politique la précarité crie aussi : "Malheur aux autres !" La classe précaire présente aussi des dangers pour les autres ! Cela concerne l'Europe massive, les États-Unis massifs, avec leurs événements politiques décompositeurs : le Brexit, l'élection de Trump, le populisme de droite et de gauche. La précarité va être de plus en plus un phénomène de masse et mondial. Le précariat, différent du prolétariat, ce sont ces travailleurs à temps partiel, à contrat précaire ou à statut d'indépendant, ce que certains appellent "l'économie de conciergerie" dont le chauffeur d'Uber est le symbole. D'ailleurs, la plupart des jeunes entreprises qu'on appelle des start-ups sont déjà précaires. Tout récemment au Forum de Davos, Guy Standing a décrit l'apparition de cette classe de précaires dans la recomposition du paysage social mondial. Il distingue ce précariat dans toutes les classes, des plus riches et puissants au plus pauvres et dépendants. Passons sur les chiffres avancés, douteux dans l'état actuel des choses, mais notons que l'important est qu'une réelle reconfiguration sociale va survenir dans ce sens à l'échelle planétaire. C'est peut-être là que la fragmentation des masses va commencer. Le précariat est, dit Guy Standing, loin d'être homogène : Il y a, dit-il, les "atavistes" (c'est son mot) qui idéalisent un passé perdu et souvent imaginaire, ceux qui accusant les migrants, les réfugiés et les étrangers d'être la cause de leurs malheurs et qui sont la proie des populistes comme Marine Le Pen. Il y a les "nostalgiques", que sont les migrants eux-mêmes et les minorités désorientées sans patrie ni lien d'appartenance, qui se partagent entre résignation politique et explosion de rage. Il y a enfin les "progressifs", ceux qui ont des diplômes, mais qui se trouvent sousemployés par rapport à leurs possibilités, qui rejettent ce que leur proposent les partis politiques traditionnels et les syndicats, et qui attendent "autre chose". Le précariat, au fond, nous ramène aux premiers jours de la première révolution industrielle du 19ème siècle quand le salariat ne faisait que commencer et que le droit de vote n'existait pas. C'est le retour au prolétariat au sens antique. Oui, on y revient. François Hollande se glorifie d'avoir dispensé un peu plus de deux millions de Français de l'impôt sur le revenu, mais il a fait en même temps autant de prolétaires-précaires. Il se produit un retour en arrière qui va nous ramener à un éclatement des territoires en petites unités. Qui ne voit qu'on a amorcé un chamboulement de la société, qui va s'approfondir ? Je ne suis pas d'accord sur tout avec Guy Standing, mais je vois dans ce qu'il observe un couloir qui peut nous mener à la confraternité de petites économiqes. D'autres observent des problèmes qui s'accumulent et peuvent mener à la fragmentation sociale et territoriale. Je pense notamment à Agnès Verdier-Molinié et son think-tank iFrap, ou à Philippe Aghion, un économiste. L'un et l'autre, quoique politiquement plus ou moins opposés, déplorent les excès de l'État-providence en France et préviennent qu'ils vont amener à des craquements importants du tissu social. Tous les deux, l'une libérale, l'autre non, prônent un allégement du poids de l'État et affirment que beaucoup de Français sont prêts pour une vie collective différente. Tous les deux voient très bien que les Français vont sous peu réclamer une gestion différente de leurs collectivités, de leur région et, au sens plus large, de la dépense publique et de la fiscalité. Il existe une corrélation en France entre le taux élevé de chômage, la très mauvaise gestion publique locale et la trop forte fiscalité pour les entreprises et les ménages. Cette corrélation conduit au rejet de la politique traditionnelle et va conduire au vote extrême. On peut voir réapparaître un Adolf Hitler ou un Mussolini. Beaucoup de Français, pas assez encore sans doute mais le nombre en augmente, ont compris que si l'on ne fait rien pour changer le modèle au service de la croissance et du plein-emploi, le pays part à vau-l'eau Bien que la France reste un pays corporatiste ou beaucoup défendent leurs privilèges, la transformation sociale est impossible à éviter tôt ou tard. On le voit bien dans la concurrence Uber <=>Taxis, qui n'est qu'un début. On va voir dans d'autres domaines la même opposition corporatisme + syndicats<=>précariat + travail libre (ce qu'on appelle actuellement le "noir"). Par ailleurs, notre système électoral pousse à la polarisation gauche-droite, mais cela va disparître. La question ne sera pas tant de savoir si tel ou tel politique est de droite ou de gauche, mais s'il est réformateur ! Seules des petites unités humaines peuvent assurer aux Français des services publics de qualité et les gens s'en aperçoivent. Il faut savoir que le nombre de jours d'absence par an s'éleve, par exemple, dans le Pas-de-Calais à 35 jours par an et par agent et à 39 jours par an et par agent à Montpellier. Le pire est à Amiens: 49 jours chez les agents statutaires, mais seulement 17 jours chez les contractuels. Le sous-travail et l'absentéisme sont installés dans les services publics sans que les syndicats s'en émeuvent et cela va conduire à une dislocation complète de l'appareil travail de l'État. Le revenu universel, si cher à Benoît Hamon, coûterait 400 milliards d'euros par an, soit l'équivalent du budget de l'État. Pour le financer, il faudrait passer le taux de TVA à 30 % et augmenter de 23 points le taux de CSG. C'est insensé et impossible. L'urgence n'est pas de dépenser plus et taxer plus, mais de dépenser moins et de simplifier. Il faudra tôt ou tard absolument laisser éclater la grande masse d'abord en petites masses puis en petites unités. Les Français ne font plus confiance aux politiques. Il faut une démocratie participative et cela, c'est seulement dans des petites unités que ça peut bien fonctionner. Depuis le Brexit en Grande Bretagne et le référendum de Renzi en Italie, on voit bien que le référendum n'est valable que dans des petits groupes humains ; il peut être catastrophique dans des grandes masses, parce qu'on ne pose qu'une seule question à une énorme population divisée en catégories de pensée très diverses, diversification dont il est impossible de tenir compte. |
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30jan17 181C42 Merci au commentaire d’Olivier T. d’Ile de France (181C34) concernant l’illettrisme, je fais le lien avec confraternité d'économies et je propose [de réfléchir à cette citation] :
Cesse ton tremblement, rentre tes pleurs! Tu sais Qui te parle. Tout homme, même celui qui n'a jamais reçu Ma Parole, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, au milieu des cités bâties avec science, même celui qui M'a rejeté avant de Me connaître sait Qui Je suis quand Je lui parle (Rév Arès 1/9). Dans la foulée, je lisais tous les Pèlerins d’Arès trimestriels, ainsi que les annuels, c’est ainsi que le goût de la lecture me prit. Sous le Souffle de La Révélation d’Arès le souffle prophétique de Mikal, ses enseignements, je commençais à acquérir un savoir (4 août 2012 (#133) autre que celui du monde : http://michelpotayblog.net/jMC/jMCtv.html : Ton œil va dans la Lumière, Ma Main tire ta langue (comme) le rollet, le frère (y) lit le vrai. (Rév d'Arès xxxiii/9). De prières en prières dans La Révélation d’Arès, le Coran, la Bible, de lecture en lecture des enseignements de Mikal, de lectures personnelles, j’apprends encore et encore : Ma Sagesse Se suffit à Elle-même ; Mon Souffle rafraîchit les intelligences. (Rév Arès 10/12). Le Frère Michel nous l’a toujours dit : Lorsqu’il écrit il se met à la place de celui qui n’a pas reçu d’éducation, qui n'a pas eu la chance de faire de grandes études et je témoigne, car c’est mon cas, pour celui ou celles qui fait des efforts de lecture, il y a une transformation de l’être, je ne lisais pas, je lis, je n’écrivais pas, j’écris, je faisais des fautes d’orthographe à gogo à force de lire et de faire des efforts, j’en fais moins. Je lis des livres qui m’apportent un enrichissement, qui nourrissent mon esprit et mon âme. Toutes les lectures que partage Mikal avec nous forment une bibliothèque qui sert et servira pour l’enseignement de nos enfants, car à notre tour, nous transmettons la Parole, les enseignements, il pourrait y avoir une Confraternité d'Économies Universitaire ou les enfants d’autres petites unités iraient s’enrichir de savoir, Confraternité d'Économies de divers métiers, etc. Les bègues mangent la poussière. (Quand) Mikal parle; la poussière (devient) le miel. Le miel fait le fort. Parle ! Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins; le miel coule dans le frère. Il fait la race.(xii/4-5). Mon frère Olivier T. d’Ile de France, vous semblez avoir du savoir et de belle connaissances, nous avons besoin d’hommes et de femme comme vous pour la naissance des confraternités futures. Faites nous la grande joie de vous connaître et de mettre en synergie le Bien pour la restauration d’Éden. Le visage de l'homme est la preuve de l'existence de Dieu. Comment y aurait-il rivalité dans l'Unité même ? (Christiane Singer). Didier.Br. d'Ile de France. |
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Réponse : Je suis très ému en lisant votre commentaire, mon frère Didier. J'ignorais que vous avez vu le jour en Côte d'Ivoire et que vous avez poussé comme un enfant à demi-sauvage. Or, je le constate, vous faites infiniment moins de fautes d'orthographe aujourd'hui que vous n'en faisiez quand débuta ce blog il y a onze ans. À ce moment-là, je devais réécrire vos commentaires et les corriger pratiquement à chaque mot. Mais je ne me suis jamais découragé. J'ai fait patiemment ce travail et je remercie Aghéla (Rév d'Arès xxxi/13) de m'avoir donné cette patience et de vous permettre ainsi d'être aujourd'hui un frère qui nous écrit de très beau commentaires souvent très profonds spirituellement. Des frères de Paris que j'ai toujours encouragés à vous intégrer plus profondément dans notre assemblée me disaient : "Frère Michel, vous ne connaissez pas Didier. Il a un "foutu" caractère. C'est souvent difficile de s'entendre avec lui." Je répondais : "Didier a une grande foi. Les frères et sœurs de grande foi ne sont pas si nombreux. Il faut absolument bien intégrer Didier. Nous aurons toujours besoin de lui." Et je vois qu'on vient beaucoup moins souvent se plaindre de vous auprès de moi. Je suis heureux que vous soyez membre du corps spirituel et missionnaire central à Paris. Merci, merci du fond du cœur, pour ce très beau témoignage que vous nous adressez ici. |
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30jan17 181C43 Bien aimé prophète Mikal du Créateur, Je vous remercie de nous aider à pousser toujours plus loin notre réflexion pour accomplir la Parole. Je remercie aussi toute les personnes qui participent à votre blog, il sont d’une grande richesse spirituelle. Je passe sur les autres qui devront être d’avantages pénitents, s'ils veulent se changer(Rév d'Arès 30/11) et changer le monde (28/7). Cependant, chacun avance à son rythme pour comprendre votre enseignement. S’il est possible que j’ apporte ma très petite pierre de pénitente et moissonneuse à ce bel édifice à construire : Confraternité d’Economies ( blog 180-181 n° 1 et 2). Pour que nous avancions ensemble vers ce bel idéal, il nous faudra redevenir image et ressemblance du Créateur alors nous trouverons les solutions pour reconstruire Éden. Chaque membre du petit reste doit devenir l’Être au sens où l’on est un élément de l’Être de Vie que nous sommes tous ensemble avec Dieu et avec toute la création. [Il faut] accepter d'être le non-être aujourd’hui pour se fondre dans l’Être plus tard, retrouver l’image et ressemblance, votre réponse à frère Charlie 179C7. Mon bras (entre) dans la gorge du frère ; ( Mon bras ) pousse le fer dans la main (du frère), le fer (qui est dur. Le frère fend le souci de(s) nations. le fer garde le jardin d’Adame (Rév d'Arès xLix/2-4 ). Le Père nous dit : Que je ne vienne pas à Mon Champ sans t’y trouver ! (Rév. d’Arès 38/3). Être présent au Champ, le Champ de moisson est en moi comme à l’extérieur de moi c’est vivre de plus en plus souvent dans la conscience collective spirituelle, en compagnie du Père bien aimé et de tout être humain. Dans la réalisation de la Confraternité d’Economie ou petites unités je réfléchis au partage, pour maintenant et plus tard, si nous prenons dans nos vies ce que nous avons besoin dans l’esprit de la conscience collective et exclure le superflu, pas pour devenir ascète, mais pour avoir la mesure et l’équité, car le superflu est de prendre ce qui revient aux autres. Nous devrons revoir aussi notre mode de vie concernant notre attachement au matériel. Au lieu de fabriquer toujours des produits pour donner du travail aux humains, fabrication en grands nombre qui ne sont pas toujours utiles, nous constatons qu’ils épuisent et polluent de déchets toutes la planète. Vous nous aviez dit il y a longtemps : "70 % des choses fabriquées sont à repenser !" De même lorsque nous pouvons aider fraternellement notre frère ou sœur dans des projets qui apportent du travail aux autres, le partage dans la créativité est arésien, non pour s’enrichir : travailler plus pour gagner plus comme nous disait Mr Sarkozy, mais pour que cela profite à toute la communauté, c’est l’amour pour l’autre tout simplement, la générosité, que le fort aide le plus faible ne pas vivre avec le mal comme des égoïstes. Encore aujourd’hui nous voulons notre propre voiture ; c’est utile, mais demain nous pourrons faire différemment. Pour d’autre encore qui sont hors mesure une maison secondaire et bien d’autres choses encore en double ou en triple exemplaires que les humains accumulent, et il ne sont pas plus heureux. Afin que le partage avance en Confraternité d’Économies, chacun de nous doit réfléchir à ne pas compter l’or (Rév d'Arès v/ 6-7). Pourquoi l’homme ne veut -il pas changer ? Préférer la jouissance immédiate de la vie choisie par Adam est un non-sens, c’est de l’égoïsme pur et dur, au lieu de la Vie grandiose avec son prochain et avec notre Créateur pour notre bonheur à tous, mais nous réussirons parce que nous avons Mikal et le Créateur avec nous et tous les hommes de bien. Simone Le S. de Touraine. |
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Réponse : Merci, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire. "Pourquoi l’homme ne veut -il pas changer ?" demandez-vous, ma sœur Simone. Oui, c'est assez mystérieux quand on a avancé sur le sentier de la pénitence et grimpé un certain nombre d'étapes en direction des Hauteurs Saintes. Mais quand on on est resté au niveau de base du quidam commun, ce n'est pas tellement mystérieux. L'humain est pris d'une sorte de langueur qui le fait rester où il est. L'homme est comme le chevail, il mange là où son pied reste (Rév d'Arès xxiii/12). Je prends comme exemple apparemment caricatural : le s.d.f. ou clochard. Demandez à un s.d.f; ou clochard pourquoi il ne veut pas changer de situation, il vous répond à peu près toujours : "Je suis bien comme je suis." Autrement dit, le clochatd s'est tellement bien accoutumé à la vie précaire qui est la sienne dans la rue, dans le froid, dans la crasse, qu'il n'en veut ou n'en peut plus changer. Eh bien, la plupart des gens se trouvent dans le même état d'esprit dans leur situation plus ou moins confortable. Ce sont ce que j'appelle quelquefois des clochards du confort. Les esprits que nous appelons matérialistes ou rationalistes ne le sont pas toujours autant que ça, mais ils se sont habités à leur état. Passer au spirituel, ils ne sont pas contre, mais l'effort qu'ils devinent les rebute. Ils sont encroûtés dans les idées qui courent et qu'entretiennent soigneusement tous ceux qui ont intérêt à les voir "réclamer la pâtée comme les oies" et s'entêter dans le non-changement : les politiques, les marchands, les banquiers, etc. Bref, la masse est entretenue dans sa faiblesse. Ceux qui comme vous et les Pèlerins d'Arès ont décidé de changer, de reprendre l'ascension sur les sentiers vers les Hauteurs, restent exceptionnels. Les autres, les inchangeants, ne sont pas encore assez malheureux ou assez inquiets pour franchir le pas. Mais ne nous décourageons pas ! Cela va venir. Persistez à la mission ! Persistez ! |
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30jan17 181C44 Comme toujours, vos entrées nous portent loin. Vous faites décoller votre pensée et cela me pousse à transcender aussi mon propos, à dépasser le plancher des vaches pour amener La Révélation d'Arès dans la conversation. Hier soir, je dînais avec une famille de gauche, certes peu engagée politiquement, mais visiblement passionnée par le débat, les primaires, les élections. Cette famille, que je commence à connaître un peu mieux, exprime pour moi toutes les limites que la société nous pose. La mère, le fils et les deux filles sont des gens incroyablement cultivés, intéressants et brillants. Tous ont fait de grandes études, tous se complètent et sont animés par un très bel amour filial. Et pourtant, ils continuent naïvement de croire que la politique, les lois, les idéologies les sauveront. Quelle tristesse d'échanger avec des gens d'aussi grande qualité et de leur découvrir si peu de lucidité sur ce point ! J'ai grandi dans une famille de Pèlerins d'Arès. Je me rends chaque jour un peu plus compte du fossé qui parfois me sépare de mes semblables. Pour moi, croire que la politique peut sauver le monde est aussi inepte qu'être persuadé-e que la Terre est plate ! Mais, depuis maintenant quelques années, je m'efforce de réduire ce fossé. Après tout, La Révélation d'Arès nous apprend que le monde peut et doit changer et surtout comment il doit changer. Lorsqu'on n'a pas La Révélation d'Arès, que nous reste-t-il dans ce triste monde occidental en déclin ? Le cynisme ou la foi dans un modèle qui ne restaurera pas Éden sur Terre : la politique, la religion... Sinon, comment continuer à vivre ? Alors, hier soir, tandis que j'écoutais poliment cette famille débattre des programmes de Hamon et Mélenchon, je me suis efforcée de changer mon regard. Après tout, ces gens ne sont pas tombés dans un cynisme agaçant et continuent, quelque part, de croire. Il suffirait qu'ils croient en eux suffisamment pour se changer et ils participeraient au changement du monde. Malheureusement, je ne sais pas toujours comment parler — en-dehors de la mission de rue — à des gens qui croient encore dans la politique. J'essaie de dépasser le débat loi travail, sécu et petits sous, pour expliquer que la société est un reflet de l'individu : si l'individu change, le monde change. Mais je dois l'avouer, j'ai du mal. J'aimerais faire décoller la discussion comme vous le faites sur votre blog. Alors je prie, je me concentre, je prends note de vos entrées et de vos réponses aux commentaires et j'avance à petits pas. Je repense au verset : Les héros quittent la fête de mort, la fête de hères de hères (Rév d'Arès xxxv/5). Nous devons nous accrocher et ne jamais nous fatiguer : Crie partout : "Cette vie est courte, le bonheur ne se compte pas en années, mais en éternité, chacun a juste le temps du repentir et les regrets du spectre ne font que s'ajouter à son tourment. Écoutez la Parole que j'ai reçue et sauvez-vous !" (Rév d'Arès 36/23). Alexandra P. d'Ile de France |
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Réponse : Oui, ma sœur Alexandra, il est très difficile de s'extirper de l'épaisse vase des idées générales, gauchistes ou droitistes, qui tapissent le fond de l'étang où patauge l'humanité : Dans cet étang du monde il n'y a presque plus d'Eau mais la vase du fond est d'une épaisseur et d'une gluance noires et énormes. Vous étiez dans cet étang hier soir chez vos amis et vous pataugiez sans pouvoir décoller vos pieds du fond. Mais cele viendra. Vous apprendrez à patauger d'une façon qui vous ramène en surface, dans l'Eau. Oui, je vous connais assez pour savoir que vous y parviendrez. Nourrissez-vous bien de ce que je dis dans ce blog et aussi forgez votre courage, parce qu'il en faut. Vous avez probablement vu "Les Temps Modernes" de Charlie Chaplin. On y voit le pauvre Charlot pris dans l'énorme train d'engrenage de l'infernale machine moderne. C'est un film qui, de ce fait, est plein de signification et je m'y suis parfois reporté en pensée dans mes meditations sur La Révélation d'Arès. C'est la grande épreuve du vrai croyant, particulièrement di Pèlerin d'Arès, de savoir qu'aucun preuve ne se soutient d'elle-même et que parler des espérances que Dieu nous donne à Arès peut être toujours contré. Il faut fonc, en défendant sa foi, que le Pèlerins d'Arès accepte d'être contré, dénié, voir vilipendé. Il ne faut jamais avoir peur de cela, car, de toute façon, le Pèlerin d'Arès a parlé et même si, sur l'instant, l'autre ou les autres l'ont contrecarré, il a introduit dans leurs cervelles une notion qui, tôt ou tard, reviendra à la mémoire de ses interlocuteurs. Toute preuve est attaquable et peut fléchir de toute façon, mais si elle est la force mécanique, celle qui partant du Ciel aboutit intelligemment au mouvement attendu, mais non à la force de broyage ou de déchiquetage, d'un train d'engrenages, elle finit par gagner. La foi est une éthique, avec sa puissance propre ; elle n'est pas le fait d'une curiosité ou d'un simple goût personnel. Je n'avais pas de goût personnel pour la foi que je dus avoir dans La Révélation d'Arès, mais elle s'installa en moi comme... oui... comme une mécanique, un train d'engrenages, mais qui ne me broie pas, un train d'engrenage où je passe comme passe le mouvement vers la Vérité. Il faut surtout faire comprendre aux autres que votre foi est un fait de liberté, de liberté absolue, et que les convictions des autres ne sont que les dégoulinures des idées reçues, donc une sorte de prison. Il faut leur expliquer qu'il est toujours nécessaire d'accepter toutes les idées avant de les confronter et non de dire "Non ! " a priori et par automatisme. On a alors là une chance d'être entendu, parfois même sur l'instant, si l'on a affaire à des gens intelligents. Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire, qui nous permet d'avancer sur le chemin difficile du témoignage. |
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31jan17 181C45 Très beau le récit de votre voyage en Suisse, que j'ai lu avec plaisir. Vous n'êtes pas écrivain dites-vous souvent, mais pour moi vous avez un réel talent pour écrire. De plus en plus de personnes prennent conscience que cette société uniquement basée sur la consommation matérielle et les loisirs ne rend pas l' homme heureux. Une partie de la jeunesse aspire à autre chose. Je sens que le moment où nous serons plus écoutés et suivis approche. Le blé mûrit peu à peu. La saison de la récolte des épis mûrs se rapproche. Les oreilles ne vont pas toujours rester sourdes à notre appel. Les hommes ne vont pas toujours rester assis sur le fer, mais vont nous rejoindre à la grande Moisson du Père. La Révélation d'Arès (xxxvii/12) : (D')oreilles et (de) mains (prêtes, tu as une) armée devant toi, assis(e) sur le fer ; les mains (retournent le monde comme) les houes, les lèvres (proclament)Ma Parole. Quelle belle image la moisson où l'on s'entraide, cela me rappelle mon enfance quand les paysans de mon village se donnaient un coup de main aux moissons et après faisaient la fête tous ensemble. Pourquoi les hommes aujourd'hui préfèrent rester individualistes (je fais le bien dans mon petit coin) plutôt que de partager la joie de travailler coude à coude au changement du monde ? Sans doute qu'ils sont devenus méfiants et ne savent pas que l'on peut travailler ensemble fraternellement sans pouvoirs, ni lois. Ce monde les a conditionnés à l'esclavage. D'où cette passivité générale. Pour l'instant les hommes et femmes de bien (le reste) se méfient de nous car beaucoup d'entre eux sont scandalisés, et l'abusé devient prudent [Rév d'Arès 28/5]. Beaucoup confondent encore Dieu et religion et ont une très mauvaise image de Dieu. L'histoire des religions dans le passé, les extrémismes religieux et les scandales dans l'église aujourd'hui n'arrangent pas les choses. Nous les comprenons. Mais il faut aussi que nous arrivions à leur donner une autre image du Créateur, leur montrer qu'il n'est pas là où ils pensent qu'Il est et qu'Il appelle à une vie spirituelle libérée de tout pouvoir et de tous dogmes. La Révélation d'Arès est vraiment un message qui libère l'homme, mais il n'est pas toujours facile de le faire sentir aux personnes qui nous écoutent. Denis K. de Bretragne-Sud |
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Réponse : Merci d'avoir lu les notes que j'ai écrites sur le registre que j'avais emporté avec moi dans les cinq cantons historiques de la Suisse centrale en octobre 2015. Merci de me dire qu'elles sont rédigées "avec talent", mais ce ne sont que cinquante pages de notes manuscrites, que ma fille Nina a dactylographiées proprement à mon retour. N'importe qui peut concrétiser ses pensées et observations sans être écrivain. Un certain nombre des entrées de ce blog sont des notes que j'ai prises, parfois griffonnées, puis dactylographiées moi-même ensuite. Il y eut les cimes enneigées et les prés pentus d'un vert saisissant, mais ce ne sont qu'objets. Sur le fond : la vie, on ne fait qu'hypothèses et conjectures en prenant des notes dans un pays parcouru pour la première fois, sur lequel on a malgré soi des préjugés bons ou mauvais, sur lequel on a lu mais en sachant que ce qui est lu a été écrit par des personnes qui, y compris celles qui y ont vécu, ont eu des sensibilités elles-mêmes passées par où passe aujourd'hui votre sensibilité, qui est autre. Même la documentation n'est que prétendue fiable ; elle est soit conjecturelle soit hypothétique. À mon âge on a vécu assez pour savoir que tout témoignage est aléatoire. Exemple : Quand je fis une université d'été en littérature américaine l'été 1990 à Harvard je lus sur place deux récits du voyage et de l'installation en Massachusets des premiers "pilgrim fathers" (pères pèlerins) venus d'Angleterre à bord du "Mayflower" en 1620. J'ai cru dur comme fer à ces récits jusqu'à ce que, récemment, je visionne sur la chaîne "Arte" un documentaire sur le même sujet, qui racontait les criconstances du voyage de façon assez différentes pour que je ne m'y reconnaisse plus. Entre autres, le documentaire soulignait plusieurs faits capitaux, escamotés ou différents dans les récits que j'avais lus. D'une part, les fameux "pilgrim fathers" n'avaient pas embarqué à Londres ou Plymouth, mais à Amsterdam en Hollande où ils avaient déjà été exilés. D'autre part, ils n'étaient pas tous de pieuses gens ; il y avait parmi eux des fripouilles et autres chevaliers d'industrie. Enfin, ils débarquèrent dans une région-cimetière, les Indiens de la région où venait de mouiller le "Mayflower" étaient tous morts d'une épidémie qui les avait décimés. Leur première rencontres avec des Indiens se fit beaucoup plus tard, avec des Indiens venus de l'intérieur. Les Anglais durent se débrouiller totalement seuls dans un pays dont ils ne connaissaient ni la faune ni la végétation. Bref, le documentaire racontait une histoire plutôt différente de celle que j'avais lue à Harvard. Que sait-on et, surtout, ceux "savent" présentent-ils soit le savoir qu'ils veulent, soit seulement ce qu'ils peuvent savoir ? Qui croire ? Peut-on soi-même se croire ? Ce n'est pas sûr, parce que l'homme le plus sincère, le plus honnête, est sans cesse dans l'erreur de ses impressions. Voilà pourquoi quiconque a un peu de suite dans les idées sait au moins une chose de façon sûre, c'est qu'il y a toujours de la confusion même dans les meilleures notes et les meilleurs livres. Ceci dit, on ne peut pas rejeter sans cesse ses propres impressions, parce que c'est tout ce qu'on a pour se guider. Je considère donc mes notes prises en Uri, Schwytz, Zoug, Nidwald, Obwald et Lucerne comme un imparfait, mais bon point de départ. En tout cas ce voyage m'a donné la certitude que ces toutes petites nations existent, vivent bien, sont donc possibles en ce monde qui voudrait nous faire croire le contraire. Et puis le bon sens seul ne nous dit-il pas que d'énormes nations, par exemple la Chine, n'existent pas en fait, n'existent que sur le papier administratif, car la Chine est à l'évidence un agglomérat de peuples différents. Mais oui, "beaucoup confondent encore Dieu et religion," comme vous dites, parce que la religion se distingue par des règles imposées et des menaces contre ceux qui ne respectent pas ces règles, tandis que Dieu, qu'est-ce que c'est ? Qui c'est ? Jupiter, Zeus, Mithra, Brahma, le Grand Esprit, l'Éternel, Yahwhé, le Père, le Christ, etc, etc ? On ne peut reprocher à Michel Ange de l'avoir peint au plafond de la Chapelle Sixtine sous la forme d'un vieillard barbu, puisque Jésus L'appelait Père... Michel Ange a peint un père ou un grand-père, dame ! Moi, je n'ai rien vu de Dieu, j'ai seulement entendu une Voix au milieu d'une extraordinaire conflagration de lumières, de bruits, etc. Ceux qui ne croient plus en Dieu devraient se limiter à ne plus croire en ceux qui se réclament de Dieu, ce qui est tout à fait différent. Dans ce registre-là le monde n'a pas du tout évolué. Nous pouvons l'aider à évoluer en lui disant : Dieu ? Nous nous gardons, en ce qui Le concerne, de dire autre chose que le peu, le très peu, que nous pouvons observer, que Dieu est un Pouvoir Créateur, puisque l'Univers que nous observons existe, et un Pouvoir d'Expression, puisqu'Il s'exprime à sa créature, en l'occurence Michel Potay à Arès, et puis, pour finir, Dieu, c'est aussi vous, puisque vous êtes son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Il résulte de tout cela que nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas un point d'arrivée, mais nous sommes toujours et encore un point de départ. Si l'homme cesse d'affabuler et se réduii honnêtement à ce qu'il sait, un nouveau Savoir, sinon même le Savoir tout court, va naître. |
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01fev17 181C46 Pourquoi parlez-vous toujours des "cinq cantons" que vous avez visités. Il y en a sept, qui figurent sur la carte qui sert d'illustration à l'entrée 181 : Uri, Schwytz, Zoug, Nidwald, Obwald, Lucerne et Glaris ! Je ne comprends pas votre arithmétique. Je profite de ce commentaire pour vous signaler, si vous regardez la télévision ce soir mercredi 1er février, que vous pourrez voir sur "Arte" à 20 h 55 un excellent film biographique sur Hannah Arendt. Je crois que vous aimez cette philosophe, que vous avez cité quelquefois sur ce blog. Les biographies cinématographiées des philosophes sont difficiles à réaliser, parce qu'à l’écran le travail de l’esprit. est difficilement représentable. Je crois pourtant que la réalisatrice allemande Margarethe von Trotta a réussi une bonne présentation de Hannah Arendt. L’actrice Barbara Sukowa tient le rôle. En fait, le film retrace les années où Hannah Arendt, réfugiée aux USA, couvrait pour "The New Yorker" le procès du criminel nazi Adolf Eichmann. Hannah Arendt perçut cette marionnette nazie comme un fonctionnaire tout en platitude, incohérent, évanescent, un "intérimaire du néant". Le procès mit en évidence ce qu'elle appelait "la banalité du mal... Eichmann n’est pas un monstre, mais un clown, un homme qui ne peut pas distinguer le bien du mal parce qu’il ne pense pas. Un documentaire suit le film. Il revient sur la thèse de la banalité du mal, qui est exactement ce que votre mouvement de Pèlerins d'Arès combat. "Le mal est un phénomène de surface. Nous résistons au mal en refusant de nous laisser submerger par la surface des choses. En nous arrêtant et en réfléchissant, c’est-à-dire en dépassant l’horizon du quotidien. Plus une personne est superficielle, plus elle est susceptible de céder au mal. C’est la banalité du mal," a écrit Hannah Arendt. C'est bien à cette réflexion que se livrent les Pèlerins d'Arès et c'est à cette réflexion, qu'ils appellent pénitence, qu'ils invitent hes passants dans les rues de Lorient. Je salue le courage de vos missionnaires qui invitent les gens à penser au Bien sans s’éloigner des remous maléfiques du monde dans lesquels ils sont ballottés du matin au soir. Mission très difficile. Le public est maintenant accoutumé au tout ou rien, mais pas aux deux à la fois. Or, il est inévitable pour penser au Bien de ne pas perdre le vue le Mal et même d'y vivre. Erwan K. du Morbihan |
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Réponse : Je parle de cinq cantons, alors que je suis passé dans sept cantons, vous avez raison. C'est parce que du canton de Lucerne je n'ai vu que la ville de Lucerne, mais pas grand chose d'autre. Il faut en effet,en venant de Genève, passer par Lucerne pour arriver sur le Lac des Quatre Cantons. Quant à Glaris je n'y ai fait qu'un passage de deux ou trois heures pour le déjeuner, je ne peux pas prétendre avoir visité ce canton-là. Voilà pourquoi je crois ne devoir citer que cinq cantons. C'est surtout sur ceux-là que mon attention s'est portée. Merci de me signaler le film "Hannah Arendt" que je viens de repérer sur mon "Télérama" de la semaine. Je le regarderai. Le discours d'Hannah Arendt sur la désobéissance civile est bien connu. Du moins je crois. Il est intéressant de se souvenir qu'Hannah Arendt disait : "Mein Beruf ist politische Theorie" (Ma profession est la théorie politique), autrement dit, elle ne se prétendait pas philosophe. Elle se disait politologue. Mais il est en effet difficile de ne pas voir son œuvre aussi comme philosophique. Ses livres sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier ; sa pensée occupe une bonne place dans la réflexion moderne. Je rappelle que ses livres les plus connus sont "Les Origines du totalitarisme (1951)", "Condition de l'homme moderne (1958)", "La Crise de la culture (1961)". Elle a aussi écrit "Eichmann à Jérusalem (1963)" qui a fait l'objet d'une controverse internationale. Merci, mon frère Erwan, pour ce commentaire. Vous semblez bien connaître notre mission de Lorient, dont vous "saluez les missionnaires pour leur courage". Pourquoi ne pas nous rejoindre ? |
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01fev17 181C47 Moi aussi je vous remercie d'avoir été très patient avec Didier [Référence à la réponse 181C42] ; vous semblez avoir eu raison de le protéger comme vous le faîtes. Pour ma part, c'est la première fois que je prends réellement plaisir à lire ses mots. Allélua ! Le 24 janvier 2017 j'ai écrit : "Merci d'avoir publié mon commentaire. En attendant, il y a du répondant ; En tant que vidéo typiquement arésienne, j'ai beaucoup apprécié le travail de cette présentation d'Ariele et Philippe C.(181C27). Je bosse sur la mienne, Frédéric M. Le 25 janvier 2017 j'ai écrit : "Le nain porte qui ? (Frère de l'aube) Le nain porte quoi ? Le nain porte comment ?" J'ai trouvé ce moment de vie assez réaliste : https://www.youtube.com/watch?v=U9KI8ihPHBE "Regardons, dans la rue, les hommes dans les yeux et crions-leur : Pénitence ! C'est cela qui vous sauvera." (réponse 181C20), dîtes-vous ? De quels hommes parlez-vous ? Les animaux pensants ? Mais vous pourriez bien être poursuivi par tous les défenseurs de la cause animale. L'animal pensant, ne fait-il pas parti de la longue lignée des hommes qui couchent sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2), le terreau (vii/1) desquels le Créateur fit naître le jardin (Rév d'Arès Le Livre, maintes références) ? L'animal pensant, même s'il choisit de se déconnecter du Noyau Unique et Central qu'est Dieu, parce que sa liberté le lui autorise, il reste connecté à la seconde source qu'est la nature. L'animal pensant, à travers les siècles, est toujours resté en lien avec la nature. Sauf en ce dernier siècle. Parler d'animaux pensants en ce qui concerne un nombre important d'individus c'est dénigrer le monde animal. "La science sans la conscience" génère effectivement un monde qui court à sa perte. La science a créé une sorte de mutant qui s'articule autour du sur-cérébral et du dégénéré. Alors donc, tout particulièrement dans les villes, nous allons crier dans les yeux d'animaux dégénérés : "Retrouvez l'intelligence spirituelle ! Entrez en pénitence !" Mais, franchement, frère Michel, n'est-il pas temps de changer votre fusil (d'amour) d'épaules ? Puisque, depuis l'entrée 175 du dernier Pèlerinage , vous avez entrepris le pas de la seconde étape, plus terre-à-terre, comme l'attestent ces deux dernières entrées, puisque vous faîtes vivre aujourd'hui, aux Pèlerins d'Arès et au monde, une synthèse de ce qu'apporte la pénitence, n'est-il pas temps d'aborder la mission de rue, l'agora, autrement ? De façon, moins "formellement arésienne" ou disons plutôt d'une manière plus "rentre-dedans" ? Ne dîtes-vous pas, vous-même : "Allons ! Courage, homme Michel ! Courage, frère et sœurs Pèlerins d'Arès ! Nous pouvons être fiers d'être les apôtres d'une des plus fortes Révélations que le monde ait reçue depuis des millénaires. Dieu et ses anges marchent à nos côtés" ? (réponse 181C20) Vous savez, je me demande s'il ne faut pas réfléchir autrement et ne plus se plaire à penser que nous cherchons à attiser un faible lumignon au cœur d'un animal pensant, mais que nous devons comprendre qu'un animal dégénéré n'est même pas à l'honneur d'un animal pensant; aujourd'hui, même dans les campagnes, l'homme a perdu son lien à la nature. Alors je propose que les premières unités humaines autogérés soient l'ouverture de hameaux et régions françaises organisées en camp de rééducation pour dégénérés. Nous avons le devoir de les faire passer du synthétique au naturel avant même de leur amener du surnaturel ou, eurêka ! (en grec ancien εὕρηκα / heúrêka (j’ai trouvé) est le cri que, selon la légende, le savant grec Archimède aurait lancé au moment où il comprit les lois qui régissent les objets par leurs densités révélées par la poussée qu'ils subissent en les plongeant dans l'eau ou tout autre liquide. Eurêka ! Peut-être faut-il rendre le surnaturel synthétique ? Non, quitte à crier, crions en nous-mêmes pour plus de justice et de liberté dans nos propres vies au nom de la Vie, alors tout le reste coulera de source et les petites unités aussi. Frédéric M. d'Aquitaine |
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Réponse : Vous me dites : "Alors donc, tout particulièrement dans les villes, nous allons crier dans les yeux d'animaux dégénérés : "Retrouvez l'intelligence spirituelle ! Entrez en pénitence !" Mais, franchement, frère Michel, n'est-il pas temps de changer votre fusil (d'amour) d'épaules ?" Ainsi, frère Frédéric, vous oubliez que Jésus en 1974 et le Père en 1977 s'adressèrent à un dégénéré ? Moi. Et dégénéré je ne prétendrais pas que je ne le suis pas encore, parce que je ne suis qu'un pénitent, c.-à-d. un homme qui s'efforce chaque jour un peu plus de sortir de sa dégénérescence, cette dégénéresscence où l'a plongé le péché. Je dirais seulement que le Père distingue des degrés de dégénéresence chez l'homme, puisqu'Il ne nous envoie pas convertir, c'est-à-dire nous efforcer de convaincre n'importe qui, mais Il nous envoie seulement rassembler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents, ce que nous appelons les épis mûrs. La lecture de votre commentaire m'afflige. Je vous aime bien, frère Frédéric, mais je vous sens vous déconnecter du Fond réel de La Révélation d'Arès. Vous placez vos pensées au-dessus de cette Parole. Ceci dit, merci pour la vidéo. Je ne connaissais pas cette dernière interview d'Arthur Miller. Je comprends très bien ce que dit cet homme qui, face à l'inconnu de la mort qui l'attend, se pose avec honnêté des questions que tout homme qui a gardé quelque logique se pose, car, même pour celui qui a foi dans la Parole comme celle, récente et authentique, que représente La Révélation d'Arès, il y a très peu d'information concernant ce qui nous attend de l'autre côté. Il y en a davantage dans le Coran mais c'est manifestement métaphorique :
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01fev17 181C48 Mon cher Frère Michel, La proposition de mise en place d’une allocation universelle, projet humaniste non obligatoirement sur fond d’idéologie, puisque la droite comme la gauche ont leurs partisans, agite la classe politique. Cette mise en place peut se faire sous différentes formes plus ou moins couteuses. Ces formes allant du transfert de richesses à la création d’une monnaie spécifique… Bref je ne m’étends pas, ce n’est pas le sujet de fond des Pèlerins d’Arès. De plus, suffisamment d’informations circulent sur le net à ce sujet. Notre projet, à nous Pèlerins d’Arès, celui des petites unités, mobilise l’homme dans sa nature spirituelle, dans sa pénitence et dans sa conscience du tout dont il est, à sa mesure, créateur, moteur et énergie. C’est un projet qui transcende toutes les propositions humanistes, aussi "belles" puissent-elles être. Certes, c’est une "vision" qui, le plus souvent pour celui qui l’entend, paraît fumeuse par ignorance de lui-même, mais elle repose sur ce qui est, comme la Parole est (Rév d'Arès i/4). Difficile est-il, dans la mission, de faire passer ce message faute de ressenti de la part de nos interlocuteurs. Ceci dit, 8 millions de français vivent sous le seuil de pauvreté. 4 millions ne possèdent pas de logements dignes de ce nom. 150.000 sont SDF. N’y a-t-il pas là une urgence sociale que notre courant spirituel pourrait soutenir ? Je crains que tous ces pauvres gens n’aient pas la force de patienter jusqu’à l’émergence des petites unités pour accéder à une vie sociale digne. Mais peut-être que ce soutien, s'il se justifie, ne peut relever que de nos initiatives individuelles pour éviter la dispersion de notre mission ? Bien à vous Frère Michel Daniel P. de Rennes, Bretagne-Est |
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Réponse : Merci pour ce commentaire, mon frère Daniel. Nous sommes, pour un long moment encore, sur la Terre et il incombera, bien sûr, aux pénitents, quand ils seront assez forts et nantis pour pouvoir le faire, d'aider les pauvres, les sans logis et les mal-logés. Mais cela, ce n'est pas le Bien, c'est la charité. C'est autre chose à quoi tout homme de Bien se doit, mais qu'il dépasse par sa quête du Bien pour le monde, car le Bien est très au-dessus de la charité. Le Bien, c'est la situation hors du péché, ce n'est pas nécessairement synonyme de charité. Prenons l'exemple de nombreux s.d.f. qui ne veulent pas autre chose que la rue comme résidence. J'ai parlé depuis quarante ans avec un certain nombre d'entre eux et je peux dire que beaucoup sont affirmatifs et même revendicatifs : Ils veulent rester ce qu'ils sont. Je suis sûr que si vous aviez dit à Diogène: "Mon pauvre ami, quelle triste vie que la vôtre dans un tonneau ! Venez vite dans ce bel et propre appartement avec eau courante, électricité, etc." Il vous aurait ri au nez. Vous n'avez pas non plus idée du nombre de gens mal logés qui ne veulent rien d'autre que leur taudis. Pour tous ces gens, le Bien n'est pas ce que nous, qui aimons le confort, considérons comme tel. Le Bien, c'est autre chose. Oh, il faut avoir la charité de bien loger ceux que le malheur a réduit au taudis ou à la rue et qui réellement souhaitent vivre au chaud et au propre, mais ce ne sont pas forcément des gens de Bien. Vous touchez là à un problème de Fond infiniment plus complexe que les idées générales ne nous le font croire. Merci encore , frère Daniel, pour ce commentaire, qui donne l'occasion d'aborder un sujet métaphysiquement complexe. |
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01fev17 181C49 Je n’ai pas vu les cimes enneigées autour du Lac des Quatre Cantons mais celles des Pyrénées, chaque fois que nous allons voir mes parents dans les Pyrénées Orientales et celles de la Haute Savoie quand nous allons voir les parents de Florence. Il y a comme une impression de puissance immaculée et d’éternité qui se dégage des cimes de ces montagnes, d’étrange distance et proximité à la fois. Voici une illustration pour celles que vous évoquez avec "les prés pentus d'un vert saisissant", le Guillaume Tell et son fils Walter, tel "l’Abraham des cantons Suisses" et son fils Isaac,que vous voyez avec le sens eschatologique que vous lui donnez ou que vous nous rendez, sous l’angle de la Lumière et la liberté (Rév. d’Arès 10/10), qui rehaussera l’homme à sa vraie dignité et fils du Créateur. Merci pour le partage de ces notes [que vous avez prises en Suisse], frère Michel. Guy I. de l'Hérault |
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Réponse : Merci, frère Guy, pour cette belle image de Guillaume et Walter Tell. |
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01fev17 181C50 Bonjour frère Michel. Je suis assez interpellé par les chiffres de la population existant dans les cantons que vous citez : Schwytz (dans la confédération depuis 1291) 146.000 habitants Uri (dans la confédération depuis 1291) 35.000 habitants Nidwald (dans la confédération depuis 1291) 41.000 habitants Obwald (dans la confédération depuis 1291) 35.000 habitants Lucerne (dans la confédération depuis 1332) 377.000 habitants Zoug (dans la confédération depuis 1352) 113.000 habitants Glaris (dans la confédération depuis 1352) 38.000 habitants Ce qui fait au total : 785.000 habitants pour ces 7 cantons. Moi qui vit en Île de France et qui prends tous les jours le RER A à Paris, moi qui ne connais pas la surface de ces 7 cantons ni celle de tous les wagons du RER A mis côte à côte, je sais seulement que nous sommes 1.200.000 individus à emprunter chaque jour ce train. Je passe au minimum 02h30 dans ces transports chaque jour. De même, nous sommes 12.000.000 d’individus à transiter par Paris là aussi chaque jour. Pourtant, il ne faut pas trop se plaindre, Paris n’est la pire des mégapoles ! Aux heures de pointe nous sommes comme dans une cabine d’ascenseur bondée, ne sachant où poser les yeux et l’esprit, il y en a même qui dorment debout. Lors d’un incident quelconque (lorsque la raison est "incident grave de voyageur" annoncé aux haut-parleurs, il faut comprendre "suicide") et qu’il n’y a plus de train en circulation, les quais sont noirs de monde. Je me demande sur un seul de ces immenses quais, le nombre de voyageurs en attente est équivalent à la population de combien de village suisse de ces cantons ? Pas étonnant que la mission parisienne ait quelques difficultés, l’autochtone est continuellement agressé par le nombre et la promiscuité, et est toujours pressé, il y a un stress ambiant et continuel. Mes enfants ne vivent plus en région parisienne et ne veulent plus y revenir. Ils disent : "Ce n’est pas à l’échelle humaine, Papa !" Dominique B. d'Île de France |
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Réponse : L'agglomératon parisienne est un peu moins de deux fois la population totale de la Suisse. Vivre dans les petits cantons historiques dans la Suisse centrale, c'est absolument vivre sur une autre planète. Vous dites que vous n'avez pas une idée exacte de la surface des cantons historiques centraux en Suisse, mais vous pouvez quand même vous représenter cette surface grosso-modo grâce à l'échelle 40 Km qui figure en bas à droite de l'image qui illustre mon entrée 181. C'est grosso modo à peu près la surface de l'agglomération parisienne, mais avec 785.000 habitants dans le cas de la Suisse et quelque 13.000.000 habitants dans le cas de l'Île de France. Je comprends vos enfants. Je suis parisien, je suis né à Suresnes juste de l'autre côté de la Seine à hauteur du Bois de Boulogne et j'ai passé mon enfance, ma jeunesse et j'ai fait mes études à Paris. Mais j'avoue que j'aurais des difficultés à vivre à Paris aujourd'hui, encore que je ferais, pour y mieux remplir ma mission, si j'en avais les moyens financiers. Je suis trop pauvre pour vivre à Paris. Par contre, si demain le canton d'Uri m'invitait à vivre en son sein et me donnait la nationalité uranaise, j'y vivrais très volontiers, encore que je ne sois pas sûr que mon épouse Christiane apprécierait, parce qu'Altdorf, la capitale, c'est vraiment le "trou". Ah aïe aïe, comme nous sommes compliqués, nous les humains. |
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01fev17 181C51 J'ai assisté hier soir, en petit cercle privé d'une trentaine de personnes, à un conférence donnée par un médium très connu. Un moment donné, on a parlé de La Révélation d'Arès et de vous. On a dit que vous étiez très vieux, que vous viviez sans téléphone (des gens de l'assistance avaient entendu dire que vous n'aviez même pas l'électricité, mais c'était controversé, puisque vous avez un ordinateur pour le blog) et que vous marchez été comme hiver sans chaussettes. Je passe sur d'autres détails à propos de votre vie ascétique. Avez-vous une voiture ? J'en viens à ceci. À chaque époque du prophétisme il faut les moyens de l'époque. Jésus marchait pieds nus dans la poussière des chemins de Galilée. C'était de son époque. Il ne fait pas vous étonner si la mission n'avance pas. Soyez comme tout le monde. Se priver des moyens de son temps n'est pas une vertu. La vertu, c'est la réussite de la mission. Søren R. de Belgique |
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Réponse : Oui, j'ai une voiture. J'ai aussi le téléphone et je porte des chaussettes en fil l'été et en laine l'hiver. Je crois que je suis un homme raisonnablement moderne Les difficulté de ma mission ne tiennent pas à mon dénuement ou à mon ascétisme. Merci quand même de vous inquiéter de mes éventuelles incommodités, mon frère Soren. |
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02fev19 181C52 Le 20 janvier dans ce blog vous me répondiez [181C7] : "Lyon n'est pas dans le Dauphiné... Mais peut-être vous partagez-vous entre le Rhône et l'Isère ?" Je vous éclaire : Je réside bien dans le Dauphiné, mais mon nom n'est pas Jean de Lyon. J'ai écrit Jean Lyon comme j'aurais écrit Jean de Lorraine, Jean de La Rochefoucauld, Jean d'Orléans ; c'est un pseudonyme que j'ai fabriqué pour entrer dans cette page comme commentateur. Le 20 janvier j'ai écrit : "J'ai de la sympathie pour votre utopie, parce qu'elle repose sur un idéal spirituel de très haute valeur humaine:le lien par l'amour et la liberté. Quand on y réfléchit bien, on rejoint votre analyse : C'est exactement le projet que sous-tendait le Sermon sur la Montagne, qui définissait une communauté humaine d'amour extrême." Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès, mais j'ai décidé de partager plus ou moins votre parcours. Je ne mets pas mes pas dans vos pas comme le fait le petit reste des Pèlerins d'Arès, mais j'ai décidé de vous suivre, particulièrement dans cette période de gravissime crise politique. Où va la France ? Où allons-nous ? Peut-être, comme vous l'envisagez, vers un éclatement de la France jacobine en plus petits états souverains confédérés, à l'image des États Unies, mais en attendant nous entrons dans une crise très grave. Je m'apprêtais à suivre François Fillon, puisque j'ai lu que vous aviez voté pour lui lors de la Primaire chez les Républicains, mais voilà que cet homme est roulé dans la boue, abaissé au rang d'escroc, de voleur, parce que sa femme, Pénélope, aurait touché un salaire indu comme assistante parlementaire. Même si le montant des salaires est élevé : 830.000 € semble-t-il, ce n'est pas la mer à boire quand même dans un pays qui a un dette de 2.100 millions d'Euros ! L'abus, par ailleurs, n'est pas encore judiciairement établi ; on n'en est qu'au stade de l'Instruction, mais François Fillon est sali non seulement par "Le Canard Enchaîné", journal comique et perfide, mais il l'est par toute la presse. Même ceux qui le défendent le font avec une sorte de pitié qui équivaut à une condamnation politique. Si Fillon, en la neutralité de qui vous semblez avoir confiance concernant le traitement des petites religions comme la vôtre, est sabré de cette façon, vers qui allez-vous vous tourner ? J'ai surtout peur que le dégoût des Français pour la politique ne fasse que s'accentuer et que le résultat soit un record des abstentions, qui pourraient dépasser 50 %, peut-être même aller jusqu'à 55 ou 60 % ! Mais les adversaires de Fillon s'en moquent, puisque la constitution française est telle que même un président élu avec 90 % d'abstentions serait le Président légitime. Pardonnez l'homme désemparé que je suis. Peut-être ne me répondrez-vous pas. Jean de Lyon, du Dauphiné |
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Réponse : Je vais vous répondre. Merci, frère Jean, pour ce commentaire qui n'évoque que très indirectement la fragmentation de la France en "petits états souverains confédérés", comme vous dites, mais votre inquiétude dans la présent période me paraît légitime et même plus ou moins appropriée au sujet de l'entrée 181. Merci de préciser que Jean de Lyon est un pseudonyme. Peut-être vous appelez-vous Jean quand même ? En quelques jours, à la suite d'un article évidemment venimeux du "Canard Enchaîné", François Fillon qui semblait disposer de la position la plus forte dans la campagne présidentielle après sa victoire triomphale à la primaire de la droite est menacé d'être broyé dans le moulin à café d’une bruyante méchanceté politique et médiatique. François Fillon a demandé, hier je crois, aux parlementaires Les Républicains de "tenir quinze jours", dans l’attente de conclusions de l’enquête judiciaire en cours. Quinze jours ? Dans un climat aussi empoisonné que celui-là, c'est très long, c'est vrai, mais il ne faut pas s'affoler. François Fillon vient de qualifier la sale manœuvre de "coup d’État institutionnel" (j'y reviens). Tous les systèmes politiques sont fragiles, qu'il s'agisse de démocratie ou de dictature ; qu'ils durent quelques semaines ou quelques décennies, tous les systèmes politiques disparaissent et se succèdent. Ainsi, la situation politique actuelle en France prend-elle aujourd'hui une tournure qu'on pourrait qualifier de dramatique, parce qu'elle fait soudain apparaître le spectre de l'autodestruction de la démocratie française, mais même si cela est vrai, je dis comme La Révélation d'Arès le dit que toujours les princes sont détrônés tôt ou tard, que ce soit bientôt (Rév d'Arès 22/12) ou plus tard. Ce sera ainsi aussi longtemps que le règne de l'homme dominateur sur l'homme dominé durera, aussi longtemps que les humains se placeront sous la coupe d'un chef (16/1) et de la loi des rats (xix/24) au lieu de se placer sous la gestion providentielle du Bien et de l'amour. Nous Pèlerins d'Arès avons un avantage énorme : Nous n'attendons plus rien de la politique et La Révélation d'Arès nous dote d'une puissante vitalité. Nous savons comme John Dewey (se prononce Djou-ï), philosophe américain du pragmatisme, que "le voyage compte plus que l'arrivée". "L'arrivée" est le Jour (31/8), quand notre destin ne dépendra plus de nous, mais jusqu'à ce moment lointain nous devons assumer le long "voyage" vers le Bien, l'ascension par les sentiers vers les Hauteurs et nous savons que c'est un voyage plein d'inévitables péripéties. Le coup dur survenant à notre poulain François Fillon n'est jamais qu'une péripétie et nous l'abordons non avec fatalisme, mais avec lucidité : C'est comme ça que l'Histoire se poursuit. Soyons pénitents jusqu'à ce que nous arrivions par là à tout changer (28/7) et arrêtions l'Histoire. Pour l'heure, donc, nous sommes "en voyage". Ne nous jetons pas dans le désarroi aussi vite et aussi fortement que vous semblez le faire, frère Jean, sans rester très réservés devant l’incertitude momentanée des faits. Ceux qui ont provoqué cette affaire en attaquant François Fillon, prennent un grand risque. Celui de décourager beaucoup de Français de participer à la vie civique, laissant ainsi le champ libre aux extrémismes. J'espère que le juge d'instruction chargé de l'affaire le comprendra. Madame Pénélope Fillon aurait touché un gros salaire sans fournir le travail correspondant ? La belle affaire ! Notre monde est rempli de gens qui vivent à ne rien faire ou à ne pas faire grand chose. Du reste, François Fillon a déclaré hier : "Je serai candidat à cette présidentielle." "Le Canard Enchaîné" n'est pas seul à attaquer Fillon. Mediapart et "Le Monde" viennent de "révéler" que François Fillon serait depuis 2012 conseiller du groupe Ricol Lasteyrie, qui intervient auprès de nombreuses sociétés du CAC 40. Un emploi qui lui aurait rapporté 200.000 € et dont il n’a pas démissionné depuis qu’il est candidat à la présidentielle, au risque d’un conflit d’intérêts. Mais il faut bien que François Fillon vive de quelque chose aussi longtemps qu'il n'est pas élu. Vraiment, les media en veulent à ce pauvre homme ! François Fillon a évoqué une "opération professionnelle de calomnie" visant à abattre sa candidature. Il a dit : "Dans l’histoire de la Ve République, cette situation ne s’est jamais produite ; jamais, à moins de trois mois d’une élection présidentielle, une opération d’une telle ampleur et aussi professionnelle n’a été montée pour essayer d’éliminer un candidat autrement que par la voie démocratique." C'est vrai. Mais nous Pèlerins d'Arès ne nous préoccupons pas du fait que Fillon dit vrai ou dit faux, que Mme Pénélope Fillon a ou n'a pas touché de l'argent indûment, nous savons que tout ce qui est politique est sale et que les grands carriéristes politique — Fillon est de ceux-là — sont comme les grands industriels, plus ou moins à l'affût de toutes les opportunités d'améliorer leur chiffre d'affaires. Mais nous soutenons Fillon parcequ'il ne paraît pas dangereux pour notre mouvement spirituel de Pèlerins d'Arès. Oui, pour le moment nous le soutenons comme tel, comme tel et comme rien d'autre. Nous n'ignorons pas l’épineuse question du statut du parquet. Nous savons que ce dernier dépend hiérarchiquement du pouvoir exécutif, d’où l'accusation de partialité qui lui est lancée à chaque nouveau scandale politique. Certes, faire nommer un juge d’instruction indépendant mettrait fin aux suspicions, mais irait de pair avec un allongement considérable de la procédure. Ce que le camp Fillon ne souhaite probablement pas. Juridiquement, il n’y a encore aucune raison pour que François Fillon ne soit pas le candidat de sa famille politique à l’élection présidentielle. Le coup est quand même dur et François Fillon peut renoncer, mais un autre ou une autre le remplacera. Même ceux de son parti qui ne l'aiment pas sont pour le moment ses soutiens. Jean-François Coppé lui a dit : "Moi aussi j’ai clamé mon innocence du temps de Bygmalion, mais je n’étais pas suivi par toute ma famille politique. La grande différence, c’est qu’aujourd'hui on est tous autour de toi." Et Bruno Le Maire a dit : "Tu as été choisi, tu es notre candidat. Une fois tout ça terminé, il faudra reconnaître que certaines pratiques dépassées ont pu choquer beaucoup de Français, mais en attendant nous faisons bloc derrière toi !" Bref, l'affaire est en cours, elle n'est pas terminée. Gardez votre calme. Quelle que soit l'issue, nous Pèlerins d'Arès avançons en ordre serré, avec nos idées à nous, non avec les idées politiques des Républicains, qui dans leur ensemble se fichent pas mal de nous. |
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02fev19 181C53 Absolument passionnantes les notes et réflexions prises lors de votre voyage dans les cantons historiques, notes que que vous nous livrez généreusement en partage. Au fur et à mesure de ma lecture j'ai relevé les notes ou réflexions qui m'ont le plus touchée et qui ont stimulé ma réflexion, souvent par effet miroir, contraire de ce qui est en pratique actuellement en France, ce qu'il va falloir développer dans nos assemblées de pénitents Pèlerins d'Arès. Beaucoup sur la liberté, l'indépendance : "Plus vraie est une démocratie, moins ses membres s'occupent des autres et plus ils font en sorte que les autres ne s'occupent pas d'eux." Aujourd'hui rien de tel, l'État veut tout savoir, tout régir, soit disant pour notre "bien", en grand protecteur et défenseur : mais protecteur de quoi ? Défenseur de quoi ? Certainement pas de notre grandeur d’âme, ni de notre bonté, ni de la liberté. "Ils ont appris à se gérer, à se faire confiance et ont expérimenté la puissance de cette confiance. Liberté, confiance, sobriété, les ingrédients de l'indépendance et de la volonté de rester indépendants, se sont développé, ont constitué une richesse sans prix sur leur pauvreté matérielle. Ils ont ainsi compris que dans ce monde sans cœur ni mémoire, s'en tenir à la fidélité et à la solidarité constituait le levier indestructible de l'indépendance." Aujourd'hui nous devons réapprendre, expérimenter la puissance de la confiance, vouloir et faire l'effort. Il s'agit bien de composants que nous expérimentons notamment dans nos assemblées, laboratoires du monde changé, avez vous souvent dit. . Indépendance : Nous nous sommes donnés les moyens d'aller vers cette indépendance en ayant un lieu à nous, notre local. Le matériel et le spirituel s'allient dans cette indépendance : Nous ne dépendons d'aucune subvention, d'aucun bon vouloir de telle ou telle organisme pour ouvrir et accueillir : Cela ne dépend que de nous. Il faut "une sérieuse volonté d'être ainsi", sérieuse volonté qui nous servira pour affronter toutes les embûches, épines et citadelles qui combattront l'idée même de réduction des grandes masses en petites unités . "Le Pèlerin vient s'affirmer comme pénitent libre et responsable." "Le volontarisme et l'inconfort constituent le prix de la liberté tendue vers l'absolue liberté qui ne sera accessible qu'au Jour du Bonheur retrouvé. Question posée alors : Comment sortir l'humain fataliste, que rencontre la mission chaque jour dans la rue, de son fatalisme ? Comment obtenir de lui qu'il ne croit plus que l'esclavage sous la férule de la politique et de ses lois est une fatalité ? La réduction des masses en petites unités exigera cette ascension de la pensée, consciente ou non, vers les sommets de la volonté de liberté." Tous les discours poussent au confort, à rester dans les aises de nos maisons. Tout porte à rester couchés et à se fatiguer les uns des autres : transports surchargés, le "j'm’en-foutisme", la perte du travail bien fait jusqu’au bout : 35 heures, hop ! on a fini, on reprendra dans deux jours voir trois voir quatre avec les RTT et on aura perdu le fil: perte du goût du travail. On ne sait plus ce qui est urgent : Urgent vital (très peu médicalement parlant), et on reçoit dans les services "Urgences" tout ce qui n’est pas urgence vitale, d’où le mécontentement des gens qui ne comprennent plus qu’on ne les traitent pas en urgence, d’où la violence, les insultes : Incompréhension simplement. On veut plaquer quelque chose de merveilleux, d'idéal : soigner tout tout de suite et on ne peut pas : le Savoir, c'est aussi le sens de l’observation, de la déduction, l’apprentissage en observant simplement, ce qui se transmet : La vie spirituelle sera de même : Ce sera moins difficile pour ceux qui nous suivront et qui auront acquis nombre de bons réflexes : Pardon immédiat et paix plutôt que colère et énervement … "...le rôle du prophète est, entre autres, de transformer en projets concrets Ta Parole." Les assemblées de Pélerins du petit reste, mouvement prophètique, mouvement libérateur : à eux aussi de transformer en concret cette Parole. "Ils ont d'une certaine façon arrêté l'Histoire parce que la paisibilité des lieux, frappante quand on les traverse, montre que les gens ont compris que le conflit détruit, qu'aucune victoire n'est définitive, que les idéaux autres que l'acceptation du prochain et l'effort de s'entendre, pourrissent et empoisonnent. Ils ne raisonnent plus en termes de défaite et de victoire, mais en termes de paix et de consentement. La paisibilité des lieux ne peut pas s'expliquer autrement." Les gens venus au local nous font souvent la remarque que ça respire la paix chez nous, ça respire quelque chose d'autre qu'au dehors. "Alors, pourquoi les héritiers des cantons sont-ils convaincus qu'ils doivent défendre leurs indépendance et liberté et pourquoi les autres ne les envient-ils pas ?" Pourquoi les gens nous envient sur le moment quand ils viennent, ils le disent, mais qu'ils n'aient pas envient de prolonger ce moment par d'autres et encore d'autres ? L'empreinte n'a -telle pas été assez forte pour imprégner indélébilement ? Le poids médiatique omniprésent, martelant et s’immisçant partout, jouant sur la peur est il encore pour l'instant le gagnant ? "Personne ici ne s'est jamais dit que la liberté se gagnait à peu de frais." "Les cantonaux placent la liberté au-dessus de la vie ... Il n'existe pas de liberté tranquille et définitivement acquise." Se libérer de la peur : Essentiel pour grandir, aujourd'hui peut être le plus difficile dans ce monde qui prône la sécurité : c'est au nom de la sécurité qu'on nous mène à des aberrations (sécurité routière et radar, sécurité médicale et arsenal de protocoles jamais lus , sécurité plans blancs, bleus , ...) perte de l'intelligence et du Savoir . Lucidité : "Il y a toujours un moment où l'homme le plus courageux perd courage ; de même il y a sûrement un moment où l'homme le plus libre perd sa liberté. " Notre génération n'a plus le courage de la vôtre, frère Michel, c'est frappant :se lever tôt, de faire des efforts. Le discours est : Prendre soin de soi, se reposer, prendre du temps pour soi, se polariser sur ce qui est bon pour la santé (étonnant le nombre d'émission culinaires !), discours qui endort. "Cette décision d'être seul est évidemment la prolongation infinie du moment de courage et de liberté optimales. La liberté proche de l'absolu est la grandeur proche de l'absolu. Combien d'humains de nos jours accordent-ils un prix à la grandeur ? " "...il n'existe pas de justice humaine libre sans menace du retour ou de l'éclosion de l'injustice. La liberté absolue n'est pas, ne doit jamais être, une absence de menace comme la lumière ne peut exister sans menace d'obscurité, d'ombre à tout le moins. C'est ce qui donne à la liberté, la vraie, son immense prix." Cela me fait penser aux rapports de force dont vous avez souvent parlé. "...mais la vertu, bien sûr, ce n'est pas seulement ne pas tuer, ne pas voler, etc., mais c'est aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir et être libre au plan spirituel et sur ces points les statistiques sont muettes en Suisse comme ailleurs, parce que l'amour, le pardon, l'intelligence et la liberté spirituelles ne sont pas mesurables dans une société humaine qui ne s'est pas donné les moyens de les évaluer. " Envahis et obnubilés par les chiffres qui semblent être les seuls moyens de mesures pour évaluer une situation (calcul de l'IMC pour savoir si on est gros par exemple ... alors que ça se voit), par les statistiques, les camemberts, etc. C'est vrai, c'est étonnants qu'on ne mesure pas le taux d'actes de Bien. L'amour, le pardon, les actes de paix me sembleraient évaluables à leur conséquences sociales : moins de monde dans les tribunaux, moins de plaintes, moins de divorces, moins d'argent dépensé en aides sociales systématiques, moins de maladies de stress et de dépression, moins de sombrages alcool/drogues/jeux pour oublier peines et misères, s'évader ... Je me souviens d'un grand père qui me disait, quand j'étais plus jeune : "On mesure la grandeur d'une nation à ses jeux (loterie, tiercé, ....): moins il y en a, plus ses préoccupations sont vertueuses." Ce commentaire est déjà long, j'arrête. Il n'est composé que de quelques petits flashs en écho à votre seconde esquisse sur Confraternité d'Économies. Je vibre en sentant votre Intelligence qui voit loin, l'intelligence spirituelle qui ne se défait pas de la réalité, car c'est bien notre réalité qu'il faut changer en Vrai. Nul doute qu'il faille prendre alors cette réalité à la mesure de ce que peut changer l'homme : une unité dans laquelle il peut connaitre la vie de ses frères et sur laquelle il peut influer. Nicole D. d'Île de France |
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Réponse : Je suis très ému en voyant la peine que vous vous êtes donnée de citer et commenter assez abondamment mes notes prises lors de mon voyage dans les petits cantons historiques de Suisse. Ce ne sont que mes pensées qui voyageaient avec moi entre les montagnes et les vallons, les prés pentus d'un vert extraordinaire, les maisons coquettes d'Uri, Schwytz, Zoug, Nidwald, Obwald, Lucerne et Glaris. C'est vrai que, dans des citations, comme vous le faites, ces notes m'apparaissent plus profondes que je ne m'imaginai qu'elles pussent être pendant ce voyage. Réduit à ma solitude, même dans une fonction aussi capitale que le prophétisme, je ne me rends plus compte de la force charismatique que le Père a placée en moi. C'est quand des frères ou des sœurs comme vous, sœur Nicole, prennent leur houe et sortent en mottes le terreau de ce que mon esprit, mon cœur et mon âme ont mis dans le sol prophétique que j'ai hérité à Arès, c'est quand cela se produit, comme ici dans votre beau commentaire, que je me rends compte que le Père a permis à ma cervelle de travailler pour tout le monde. Ainsi ai-je un cerveau-poulpe qui cherche et s'étend en toutes directions. Il n'y a plus aucun domaine dans lequel l'humain, quelle que soit sa race ou son habitat sur Terre, soit resté une créature indéchirable, immortelle, inaltérable. Plus personne n'a un destin d'or, pas même de bronze. Mais cette friabilité que le péché a donnée à l'humain n'est pas vouée à l'éternité. Le Créateur revient parler aux hommes régulièrement pour leur rappeler que par la pénitence ils peuvent retrouver le destin de l'Adam d'avant le mauvais choix, d'avant ce qu'on appelle la chute. On ne peut donc pas avoir une métaphysique de la haine envers l'humain. Voilà pourquoi on ne peut nourrir envers nul humain un esprit de vengeance (Rév d'Arès 27/9), voilà pourquoi on ne peut qu'aimer même celui qui a le pus ou l'hameçon à la lèvre (xxii:8). Mais il est des lieux survolés par quelque chose d'irréel, devenu irréel en nos temps de rationalisme lourd. C'est le cas des petits cantons historiques suisses. Tout n'est pas idéal en ces lieux-là, mais quelque chose d'idéal demeure en arrière-scène. Le vieil Adam y rôde derrière les rochers et dans les forêts. Je n'idéalise pas, mais je sens que quelque chose de la Vérité traîne encore là. Merci, ma sœur Nicole, pour ce très beau commentaire. |
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02fev19 181C54 Le 30 janvier 2017 frère Michel a écrit à Rémy G. : Bonjour mon frère Rémy. Je vous souhaite un bon anniversaire pour vos 65 ans. Je voudrais n'avoir encore que 65 ans! Puissiez-vous avoir santé, bonheur et faire d'incessants progrès spirituels, mon frère Bonjour et merci, frère Michel, Vous avez de bonnes informations. En effet, c'est aujourd'hui 1er février que j’ai officiellement 65 ans. Officiellement, car comme vous le disiez dans une de vos réponses à un commentaire de votre blog, nous avons probablement toujours existé et nous existerons toujours. Une amie me disait il y a quelques jours : "Nous sommes des êtres spirituels qui venons faire ici, sur terre, une expérience charnelle." C'est un peu vrai, car le Créateur a mis un peu de Lui en chaque être humain et nous bâtissons chaque jour un chemin vers la Transcendance. Nous avons expérimenté beaucoup de chemins en évitant le conseil majeur de l’Éternel qui nous fait comprendre que seul l’Amour inconditionnel et le Bien nous permettront de construire un avenir durable et heureux. A 65 ans je dois toujours être de plus en plus vigilant à rester bien calé dans la Proposition du Père Avancer en âge et aussi en sagesse reste un vrai défi dans ce monde en continuel perte de sens ! Encore merci frère Michel Je vous embrasse fraternellement Rémy G. du Vaucluse |
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Réponse : Aujourd'hui le robinet des commentaires s'est fermé. Je n'ai plus que celui de sœur Nicole D. (181C53) et de Jean de Lyon (181C52) arrivés hier soir, alors je me dis qu'un grand moment d'amour fraternel a toujours sa place dans ce blog, où que ce soit, et j'affiche votre message avec joie. Souhaiter à quelqu'un un bon anniversaire n'est pas qu'une courtoisie. Les souhaits sont nécessaires. On a besoin de souhaits comme on a besoin d'amour. Cela nous permet de dépasser la déception permanente que nous avons de ce monde que nous arpentons chaque jour, immense salle des pas perdus où vont et viennent en tous sens sept milliards d'humains et d'humaines. Nous nous demandons si quelque chose de nouveau peut encore survenir en ce monde usé. La déception fait des hommes des partisans de tel ou tel système, de gauche, de droite, du centre, mais tout a été essayé, tout et tellement tout qu'il faut bien se rendre à l'évidence: Rien ne marche vraiment ; il y a seulement des systèmes dans lesquels les humains souffrent moins que dans d'autres. Mais ils souffrent. Alors, il est bien normal de se souhaiter les uns aux autres de ne plus souffrir. Je respecte la pensée de votre amie qui vous dit : "Nous sommes des êtres spirituels qui venons faire ici, sur terre, une expérience charnelle," mais je ne crois pas à cette cyclisation. Cela confine à la croyance dans le réincarnationisme. Mais je crois en effet que "nous avons toujours existé", parce que je dois vivre dans ma petite et courte de vie d'humain pécheur quelque chose de tout à fait semblable à ce que d'autres avant moi, il y a très longtemps ou il y a peu, ont vécu. Je crois à la linéarité de la vie humaine en cela qu'elle reproduit de génération en génération non des âmes réincarnées — puisque l'âme naît du Bien, nous dit La Révélation d'Arès, et non d'un retour de quelque part dans l'Univers — mais des vies similaires, des pensées similaires, des réactions similaires aux stimuli ou auxproblèmes, des peurs et des espérances similaires, de sorte qu'il y a la continuité de l'homme à travers les milliers de générations d'hommes. Les souhaits, eux, sont des forces de l'amour qui survolent avec bonheur le malheur général humain. Les animaux ne se souhaitent rien. Nous si ! Je parle de la linéarité de la vie humaine, je ne parle pas de monisme. Le monisme est rêve ou superstition. Les pays dit communistes étaient monistes, ils en ont fait les frais. Il y a une linéarité de vie humaine, certes, mais dans une variété telle qu'on n'en a pas vraiment idée. Cette variété est source de conflits et problèmes continuels dans le péché, elle peut s'épanouir en Beauté si on entre en pénitence. C'est cette variété même qui impose à l'être intelligent de penser à une multitude de petites unités humaines, parce que c'est la nature même de la Création. Les grandes masses sont monstruosités. La Genèse ne dit pas que l'Éternel créa un peuple, mais qu'il créa Adam et Ève, des humains nommés, identifiés. Que nous sommes-nous devenus, pour l'heure avec un carte d'identité, demain avec un numéro ? |
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03fev17 181C55 J'ai pu trouver ce livre très bien écrit : "Guillaume Tell" de Jean-François Bergier datant de 1988 chez Price Minister. Ce livre propose l'histoire du peuple de Guillaume Tell. Une petite nation de montagnards voués à l'élevage du bétail, longtemps resté à l'écart, mais brusquement jetée, au XIII ème siècle, au cœur des événements qui agitent l'Europe. Avec le récit que nous donne notre prophète Mikal, ce livre semble bien en être complémentaire. Je me permets de donner quelques 📰 passages de ce livre 📖 fort intéressant concernant la naissance de ces confraternités provenant des habitants qui vivaient autour de ce Lac des quatre cantons.
Patricia C. des "Torrents des Alpes" |
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Réponse : Merci pour cet extrait du livre "Guillaume Tell" que vous avez lu. Merci de le partager avec nous. Je trouve fascinant Guillaume Tell, que je range parmi les hommes — Abraham par exemple — qui ont réalisé des actions aussi simples que décisives pour toute l'humanité. On voit ce grand bonhomme musclé avec son arbalète, mais on oublie facilement qu'il pensait. Je l'ai écrit, je crois, dans mes notes : la véritable arbalète de Tell était son cerveau. L'esprit n'est pas un organe physique ni un élément de la nature. C'est, chez l'homme intelligent surtout, le tout du Tout. L'univers de Guillaume Tell était sa vallée d'Uri et son lac, mais il en avait une perception à laquelle rien ne manquait tant d'abstrait que de concret et cela jusqu'à la plus infime étoile qu'il pouvait voir la nuit du creux de sa vallée d'Uri. Il ne pouvait donc plus être esclave de personne et de rien. Il y a là quelque chose de la suprêmeté de l'Humain avec un grand H. Suprêmeté n'est pas français ? Tant pis. Guillaume Tell n'était pas non plus suisse ; il était un homme libre au plus beau sens du mot. |
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03fev17 181C56 Frère Michel, bonjour, je vous transmet cette courte vidéo -1.1mn) intéressante, du discours très fort du Gouverneur de New York, Andrew Cuomo contre le décret anti-immigration de Donald Trump. Entendre la voix de la part d'un homme politique avant tout un frère humain ne laisse pas indifférent et nous montre à quel point la Vérité c'est que le monde doit changer (Rév Arès 28/7) et que le processus de changement touche tous les êtres humains qui qu'ils soient ou qu'ils soient. Je pense simultanément à vos articles du 5 décembre 2009 (0102) Je suis un pénitent...et 21 janvier 2015 (0161) Charlie Hebdo, Caïn et Lamech. Je vous embrasse ainsi que Soeur Christiane. Frère Didier.Br Ile de France. https://www.youtube.com/watch?v=5BRdCKD6uTc Didier Br. d'Île de France |
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Réponse : Merci, frère Didier, pour cette vidéo. Je crois qu'elle plaira beaucoup à tout le monde. |
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03fev17 181C57 Prophète ! [Mon époux] Ginès travaille sans relâche depuis des jours et des jours et c'est bon. Il vous envoie un premier jet et souhaite que vous le guidiez, nous sommes à votre disposition et à celle de nos frères. Merci à vous. Dominique P.-B. d'Ile de France Cher prophète, Premier texte. J’ai vu votre entrée #181 "Confraternité d'Économies, deuxième esquisse". Je ne l’ai pas [étudiée], car je manque de temps, mais j’ai choisi de vous écrire en police caractère Helvética Light, en hommage à nos frères suisses. L’économie de confraternité ? C’est beaucoup d’espérance, ça touche beaucoup de problèmes. Ce qu’il y a d’exaltant dans votre entrée #180 "Confraternité d'Économies, première esquisse" [que j'ai étudiée], c’est que tout est à penser, ou repenser. C’est selon les références et expériences qui nous ont menés à La Révélation d’Arès. "Il y a un livre muet qui peut aussi ramener à Arès bien du monde, c'est la souffrance," dites-vous en réponse au commentaire 175c107. Je crois qu’il est écrit pas des athées qui tiennent la plume mais c’est Dieu qui les inspirait, puisque je lis dans La Révélation d'Arès 28/5-6) : C’est d’eux-mêmes [les scandalisés] que Je fais des prophètes. C’est pourquoi Je n’ai pas envoyé à ces hommes Ma Parole dans les Livres, mais en secret J’ai conduit leurs pas vers la Vérité, qui gisait comme un aigle blessé dans les cœurs de leurs pères et de leurs frères ployés sous les puissants et les riches, et ils ont libéré la Vérité et ils ont libéré leurs pères et leurs frères ; et Je Me cache encore d’eux parce qu’on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine. Des scandalisés à qui je tenais ce propos ne m’ont pas cru, c’est qu’ils sont prudents les bougres ! Nos futures réalisations leur parleront mieux que des discours. Il nous faudra être patients avec eux. Les religions ont assis les peuples, les révolutions ont fait tourner les peuples et l’histoire en rond, comme un éternel retour si important dans la tête de Nietzsche. Notre Voie est ailleurs, dans une économie au service de tous les hommes et apolitique. Pour des hommes qui vivront sans les entraves du pouvoir, ils rompront avec le vœu d’Adam, sans les illusions passées et tendront à arrêter l’histoire. Un jour nous serons libres. (Rév. d’Arès 10/10). L’économie de confraternité aurait pour objectif l’éclosion de la richesse humaine autant spirituellement que matériellement. Elle se fixerait un cadre qui donnerait au plus grand nombre possible les moyens de l’épanouissement humain, d’un homme retrouvant corps, esprit et âme [Rév d'Arès 17/7]. Être un en soi [xxiv/1] et ne plus se départir de cet état d’être. Pour certains ils y verront une projet utopiste ou un projet du socialisme originel — au sens large — pour d’autres l’accomplissement de la Parole et la création de l’âme. Sans dogme sans hiérarchie, même pas un drapeau noir, fusse-t-il d’un noir brillant. Les drapeaux seront emportés et les hommes portés par le Vent Fou dont ont parle encore à Nazareth. (Rév d’Arès 25/7). Il en est de semblables à Arès. Je ne fais que penser, réfléchir et partager avec tous. L’économie de confraternité, ouvre d’abord des possibilités sur l’intérieur de nous-mêmes, puis nous partagerons comme dans ce que la culture française appelle une auberge espagnole. L’homme est la somme de ses efforts. D’ailleurs, la vraie richesse n’est-elle pas spirituelle et matérielle à la fois ? D’où l’intérêt des puissants à maintenir les pauvres en laisse par diverses astuces, comme le salariat calculé afin que la domination ne cesse jamais, les tracasseries de tout types. Qu’ils méditent vite Ma Parole ceux qui fixent le prix de la terre, le prix du fer et du feu, le prix de la prière, le salaire de l’ouvrier, l’intérêt de l’argent, qui tirent de Mon Héritage pour eux seuls des profits ; qu’ils prennent garde avant qu’il soit trop tard ! Ai-Je fixé un prix à Mon Salut ? (Rév d’Arès 28/24-25). Le "trop tard" est inquiétant. Que faire ? Économies, syndicats, politiques et religions malgré des conflits de façade s’entendent sur le dos du peuple, dans les coulisses de l’Histoire. Là est un tour de bonneteau qui fonctionne encore, mais pas pour l’éternité. À l’exception remarquable de l’anarchosyndicalisme, parce qu’il a réalisé une expérience toujours tue. Pourquoi ? L’anarchosyndicalisme sans être la panacée réunit un projet humaniste et libertaire ainsi que l’action, cette envie de reprendre pour partager entre tous l’Héritage de mains trop égoïstes. Dieu dit : Heureux sont-ils parce qu’ils distribueront entre tous Mon Héritage (Rév. d’Arès 28/15). Qui sont ces heureux ? Bien des hommes différents, mais seront liés par la liberté — tout autre sorte de lien avec un semblable nous semblera un crime —, c’est certain, pas seulement des anarchisants, pas seulement un héritage matériel, c’est à l’évidence bien plus. Loué soit Dieu, en tous temps ! La plus grande réalisation de l’anarchisme espagnol, n’est pas matérielle, elle est spirituelle ; c’est d’avoir rendu responsable et heureux quelques années des femmes et des hommes auparavant traités comme du bétail. Il faudrait étudier, revoir, revitaliser avec des yeux acculturés et des cœurs fraternels, l’anarchosyndicalisme, l’anarchie, le communisme libertaire (communisme anarchiste). Un jour dans nos lignées, ou dans d’autres rangs naîtront des hommes qui trouveront des solutions simples à l’économie, à la politique et tous les autres domaines de dominations pour changer le monde. Ils simplifieront et mettront à jour les tours de passe-passe des structures de soumission. Ces mêmes domaines pourraient être libérateurs, si les hommes se levaient, et ils se lèveront ! car le temps [est venu], ils détruiront les sophismes. Il est temps que Je libère les nations ; dans la nuit Je leur ai fait entendre le délire des puissants (Rév d’Arès 28/20). Mais la nature actuelle des domaines de gestion sociale, de cet ordre chaotique, est une dénaturation, est la soumission des peuples, des humbles trop nombreux à leur goût. Mais en fait trop nombreux à cause de leurs organisations. C’est un sujet connexe ; je le laisse pour le moment. Le système est paroxystique et nihiliste il est devenu fou, le pouvoir rend fou. Éperdus, ils se sont tournés vers Satan, quand le scandale a tué le Père dans leur cœur (Rév d’Arès 28/19). L’homme doit [faire naître ou] guérir son âme sans quoi Dieu par la voix de Jésus nous prévient : Mon Jour recule sans cesse (Rév d’Arès 30.4). Voilà nos défis, leurs démesures ne doit pas nous décourager. Là nous en sommes au début d’une marche qui verra son aboutissement au Jour de Dieu. Il nous dit : Alors ce sera Mon Jour, d’un geste J’arrêterai l’astre sous vos pieds, il n’y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse ; Je descendrai visiter Mes Granges, J’étendrai Mes deux Bras sur l’univers et il criera sa liesse, il tremblera de plaisir, les étoiles s’allumeront comme des flammes, brûlant et dévorant les restes de broussailles et d’épines, Je M’inclinerai vers les fosses, les vases funéraires, les mers, les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils s’assembleront et se relèveront ; des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M’imploreront, chacun verra alors Ce Que Je ferai. Mais jusqu’à ce Jour il y aura beaucoup de pleurs et de souffrances dans les profondeurs ténébreuses. Que Mon Peuple t’entende, homme Michel ! (Rév d’Arès 31/8-13) Nous sommes dans un piège, un système économique si diversifié et complexe que les peuples ne voient comment en sortir. À une théorie économique répond une théorie politique, s’en mêle une philosophie qui nous promet le grand soir. Et la nuit n’en est que plus profonde. Il semble que les nouvelles solutions sont de nouvelles cages, qui le voit ? Qui ne comprend pas que nous sommes dans un autre piège systémique ? La Lumière (est prise) dans le piège d’homme. Mikal libère la Lumière. (Si) le piège mord ta main, (avec) le bâton (tu) casses le piège. » Pourquoi Dieu ne dit-Il pas les pièges ? Parce que, c’est mon hypothèse, il n’y a qu’un piège global et c’est le mal, seules ses facettes sont différentes (Rév d’Arès ix/8). Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu (Luc 20/25). Mais en dernière instance tout est à Dieu et à l’homme. Tout ! et à l’homme revient tout ce à quoi il accède par l’esprit, la pensée et la pénitence. Après on verra. Je veux dire que quand on prend son bâton de pèlerin, en quête d’absolu, on voit, une cime que l’on trouve belle, puis une vallée superbe, mais la première montagne en cachait une autre plus magnifique encore, et qui sait où nous mènera notre ascension. Dieu sait, [mais nous,] nous apprenons. Alors l’homme n’accède pas aux connaissances et à sa liberté spirituelle et matérielle. Alors il oublie. L’homme n’est pas un aurochs ; de la bête Je lui ai donné la chair, les entrailles et les os pour échafaudage à son vrai corps, aussi léger qu’une fumée pure, qui ne naît pas du ventre de la mère mais de la vie de l’homme déjà né, qui s’engendre lui-même en une autre vie infinie, qu’il bâtit comme un vaisseau pour prendre le large. J’en conclu provisoirement que notre confraternité doit favoriser l’éclosion des âmes. (Rév. d’Arès17/2-3) C’est d’une économie apolitique que nous parlerons. L’économie de confraternité est le fleuron de notre société de petites unités humaines fédéralisées au sein de petites nations qui se fédèrent à d’autres nations par les seuls liens de liberté, de fraternité et de solidarité. Sagesse ! Utopique ? Pas du tout. Il est même étrange que ce type de projets ne fleurisse pas davantage partout à travers le monde, mais cela vient peu à peu. Les religions tiennent les hommes par les promesses et les excommunications, les politiques par les promesses, les lois et les prisons. Tout notre projet sera tourné vers la réalisation d’un monde fait de possibilités, de créativité mais aussi et de façon urgente de moyens de subvenir aux besoins élémentaires, comme se nourrir, s’abriter, se vêtir, apprendre, partager. Tout ce que ce système en décomposition risque de nous retirer dans sa chute longue — ou pas, en tous cas cela ressemble bien aux contrecoups de la chute d’Adam — mais inexorable —. Cependant cet effondrement peut-être voulu ou non maîtrisé. Alors qui sait si des événements historiques ne pouvaient pas nous surprendre. Quelles que bonnes soient les théories économiques proposées jusqu’à aujourd’hui, elles pécheront soit par leur aspect politique qui leur est associé invariablement : la prise du pouvoir, par les armes, les révolutions ou les média. Seule l’anarchie dans le 20ème siècle a réussi non à prendre le pouvoir, mais à le dissoudre en le rendant aux peuples, de 1936 à 1939 surtout dans les régions du Levant, les dernières à tomber face au camp national. J’en profite pour demander quelles valeurs portaient-t-ils les nationalistes qui se réclamaient de Dieu tout en étant du côté d’une Église réactionnaire et du côté des puissants ? Où est passé l’esprit du bon Samaritain ? Les anarchistes de la C.N.T-F.A.I. ont rendu le pouvoir au peuple le temps de la révolution et de la guerre puis, la mort, les fusillades la vengeance sans fin, du moins jusqu’à la mort d’un des deux camps. Pas de miséricorde pas de rémission pour les autres. "¡Viva la muerte!" (Vive la mort !) cri de ralliement du camp du général José Millán-Astray. Si vous ne savez pas ce que peut-être la vie, laissez les autres vivre, merci. Le système ne s’y est pas trompé, les coups sont tombés de partout, les pires venaient sans doutes des marxistes staliniens. Il ne faut pas que le peuple sache qu’il peut se passer de ses maîtres. Le système sait mieux que nous ce dont nous sommes capables dès que nous nous embraserons de l’Amour pour l’homme (Rév d’Arès 32/3). Mais maintenons à l’esprit que nous pardonnons, ce sera la base de discussions, de repentirs. L’anarchiste ne pardonne pas toujours, mais l’anarckhiste pardonne, élève et transcende. Il est d’une liberté inconnue de beaucoup. Que faire d’autre de nos misérables vies sinon chercher la Vie et le Vrai ? En fait, se sont constituées partout des castes bien organisées, qui ont trouvé de bonnes places. Ils sont puissants mais il ne savent pas la Vie. Ils ne savent pas vivre sans dominer une plèbe, voilà le fond de leurs économies. Ils sont une caste ancienne qui ne veut pas que le peuple sache. Toujours pour combattre les idées reçues, voilà ce que dit "le grand Voltaire" : "Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne." Ce qui n’a rien à voir, c’est tout le contraire, de : N’ai-Je pas mis les forts et les sages au service des faibles et des petits ? (Rév. d’Arès 26/9) Voltaire, un lumignon célèbres. Voilà ce que pense le chantre du courant des Lumières. Nous sommes sous le joug de cette tromperie, que chacun qui le souhaite, qu’il analyse. Si vous tentez de sortir de ce cadre, alors vous verrez ce que sont les hommes aux dents de fer (Psaume 57/5). Et Dieu nous demande de sortir de ce piège, justement. Je ne veux pas être gouverné, je veux me gouverner et mon lien à autrui est la liberté, la bonté, ni plus, ni moins, que l’entr’aide dans un but clairement défini : changer le monde. (Rév d’Arès 28/7). Cela ne peut se faire sans remous intérieurs, ni sans que le système se défende, mais nous n’attaquons pas le système, il n’est rien nous sommes tout. Il génère le mal nous générons le Bien avec nos moyens. Tu as la voix de fer. Appelle la nation, ton frère (qui) glane; il ne trouve pas le Saint. Sa pelle fouille, il ne trouve pas le Saint. Il allume la brande, son œil (ne) voit (que) la nuit. (Le frère crie :) " Ruines le Saint !" Le chiot d’homme dit : "Où est le Saint, le Vent ?" Il dit vrai ; ruines le Saint. Pâquis, chasse, bouc et chien, (voilà à quoi Le réduit) l’homme. Le roi blanc, le roi noir (sont comme) corne et dent (Rév. d’Arès x/1-6). Un jour l’homme ne sera plus un homme-rouage, mais lié par des liens anarckhistes à l’univers, ou plus encore. J’intuitionne quelque chose comme cela. Vous pouvez me détromper. Merci pour vos entrées. Je parlerai de Francisco Ferrer, et de l’impérieuse idée d’éduquer nos enfants le plus intelligemment possible, pour leur permettre de devenir des êtres libres, s’ils le veulent. Il sera question, dans un autre texte, de mujeres libres (en espagnol femmes libres), organisation et revue, qui ont menées une lutte spécifique pour elles, parfois contre les hommes qui malgré leur anarchisme revendiqué n’en étaient pas moins hommes et des pécheurs. De la nécessité de détruire les prisons mentales et physiques. Des collectivisations qui ne furent pas des moments de dictature du nombre sur les individualités. L’anarchie n’est pas une démocratie, c’est bien d’avantage. Alors, que sera une anarckhia ?! De la makhovtchina. Des erreurs de l’anarchie en Espagne, donc des erreurs des théories anarchistes. Des leçons que nous donne l’histoire quand on veut l’endiguer dans sa course meurtrière. Du mystère qui hiérarchise tout, qui fait de tous ou presque tous les hommes des êtres-rouages d’un système qui les détruit. Et du mystère par lequel ils le défendent. De propagande. Des dettes publiques ? ce n’est pas moi qui les contracte, demandons aux hommes politiques, aux abuseurs, ce ne seront ni moi ni nos descendances qui les paieront éternellement. Les bonnes choses ont une fin les mauvaises aussi. Du nihilisme… Du besoin de pardon donné, reçu, et de paix. Etc. Du besoin de pardon et de paix, certes la paix n’est pas dans ma main (Rév d’Arès xix/6), mais ma foi espère ce moment depuis longtemps. Mikal, vous êtes l’homme de notre dessein individuel et collectif qui ne s’opposent pas mais qui s’harmonisent. La joie. Merci pour tout, merci à tous. J’arrête ici, pour le moment, puis-je vous envoyer une suite ? Quoi qu’il en soit, à bientôt. Ginès P. d'Île de France |
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Réponse : Voilà un trésor de pensées, fondées sur une bonne connaissance, entre autres, de la question de l'anarchisme, et je vous dis sans hésiter : Bien sûr, "envoyez la suite" ! Je vais relire cette suite de notes à tête reposée. Penser une société est comme penser un homme. On essaie de distinguer en elle comme en lui le concret et l'abstrait, le subjectif et l'objectif. On sent bien que vos réflexions, ici jetées sur le clavier ou sur le papier, ont distingué entre ces deux aspects de la vie. Le concret et l'abstrait ou l'objectif et le subjectif sont les deux éléments de toute observation, de toute réflexion, de toute existence, de toute connaissance. C'est encore plus vrai pour la société comme pour l'homme, parce qu'il y a dans les deux une vie intérieure et une vie extérieure. Le subjectif est totalement exclu du gouvernement des hommes qui ne traite que de l'objectif ; de là ce monde de plus en plus froid, superficiel, juridique. Mais le subjectif est par contre extrêmement important pour celui qui a une forte sensibilité humaine et des considérations morales et spirituelles et ce fut évidemment le gros problème de la société anarchique qui avait commencé de se développer en Espagne, mais que ses adversaires, tout imbibés d'objectif, ont supprimée à coups de canon ou en collant ses défenseurs contre les poteaux d'exécution, parce que ça, c'était du concret ! C'est pourquoi ceux qui ont des canons et des fusils et même des sabres (Daech, qui coupe les têtes) se considèrent comme sérieux et voient les autres comme des rêveurs "irresponsables" voire "blasphémateurs"... à supprimer. Les anarchistes, eux, avaient besoin de quelque chose d'infiniment plus concret encore que les cartes d'état major, les obus ou les balles, c'était la puissance critique, car comment sans elle faire vivre heureuse une société sans pouvoirs, une société tout juste autogérée, si l'on n'a pas au plus haut point le sens de la vie ? Les pouvoirs n'ont qu'une idée en tête : soumettre la masse des administrés. Le pouvoir est certes un métier, pas toujours facile, un métier qui essaie d'être au diapason des violons de sa propagande qui vante son souci de la sécurité, de l'habillement, de l'alimentation et de la santé du peuple. Mais combien plus difficile encore est le métier d'anarchiste. Emmanuel Kant a exprimé cela, d'une façon quelque peu floue, parce qu'il lui fallait prendre garde aux pouvoirs au-dessus de lui, en disant que le conscience de soi suffit à prouver les forces qui régissent les choses extérieures. Voilà comment je comprends Kant : Si je regarde un cube, je n'en peux voir que trois faces au maximum, quelle que soit la manière dont je le tourne et retourne, mais si je sais qu'il a en fait six faces, c'est dans ma conscience que cette connaissance se forme. La conscience est donc nécessaire pour se représenter la vérité. Mais où parle-t-on de conscience dans la loi, qui est le fouet du pouvoir ? Nulle part. Par contre, cette conscience est absolument nécessaire pour l'anarchiste, et plus encore pour l'anarkhiste comme vous l'avez bien noté, parce q'il vit hors des théorèmes de la loi et qu'il doit malgré tout gérer intelligemment sa famille humaine, avec cœur et considérations éthiques. |
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03fev17 181C58 Uri est petit canton historique suisse de 35000 habitants. Lyon, troisième commune de France a 506.000 habitants [l'aire urbaine à 2.237.676 habitants !], c'est où je me trouve actuellement, car notre fille Marie vient d'accoucher d'une adorable petite fille, une première pour Claudine et moi. Je médite et je me dis comment une ville de cette importance pourra-t-elle demain se constituer en petites unités humaines à l’exemple de ces petits cantons suisses que vous avez visités en 2015 ? [Comment est-ce possible,] si ce n'est par un besoin viscéral, un élan irrésistible provenant des entrailles et ressenti par cet homme en mutation qui, ayant rejeté le système avec son cortège de lois et décrets, tout en se revêtant d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1), verra les restes de sa culture se détacher en lambeaux à l'horizon d'un monde nouveau ? Je comprends tout à coup qu'il faudra du temps, beaucoup de temps, pour que cela advienne. Dominique F. de Catalogne Française. |
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Réponse : D'abord, transmettez à votre fille Marie et à son époux l'expression de notre joie, à sœur Christiane et à moi, en apprenant la naissance d'une petite fille, votre première petite fille à vous deux, Dominique et Claudine ! Vous posez une question à laquelle je donne une réponse qui me vient tout de suite à l'esprit sans exclure la possibilité d'autres réponses qui se présenteront quand on y aura longuement réfléchi : Toute grande agglomération (grande ville ou grande zone urbaine) pourra se constituer en Confédération (ou Confraternité) de Quartiers, chaque quartier étant un petit état souverain se gérant indépendamment des autres quartiers de la ville-confédération et, parmis ces quartiers, il pourra y avoir un quartier ou plusieurs quartiers de pénitents. Il faut se rappeler qu'entre Uri, Nidwald et Schwytz les distances ne sont guère beaucoup plus grandes qu'entre le quartier des Brotteaux et le quartier de Fourvière à Lyon. Mais bon ! mon frère Dominique, nous n'en sommes pas là. Des réflexions vont se faire au cours des années qui viennent. Des solutions qui ne nous viennent pas immédiatement à l'esprit se forgeront à force de pensée. |
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03fev17 181C59 Bien aimé frère Michel, On voit poindre ici et là diverses alternatives à cette société qui est à bout de souffle : Des monnaies locales, des écoles alternatives, des tentatives de démocraties participatives, des oasis de partage, des régions qui recherchent plus d'autonomie (Christian Troadec en Bretagne 181C32) . Tout cela nous pouvons l'encourager. Il y a aussi des personnes qui cherchent à donner un sens à leur vie : Voir les films "En quête de sens" ou "Ma révolution intérieure". Dans le film "Demain" on montre comment les habitants de la ville de Détroit aux USA se sont entraidés après que les entreprises eurent quitté la ville, laissant les gens dans la misère. Ce film présente également d'autres initiatives intéressantes comme celle des oasis de Pierre Rabhi. Nous aimerions bien faire alliance avec ces mouvements, mais souvent ils nous prennent pour des farfelus parce que nous parlons au Nom du Créateur. Par exemple, Pierre Rabhi, à ce que j'ai lu, n'apprécie pas La Révélation d'Arès et sans doute d'autres mouvements alternatifs ont la même attitude. Je pense que cela est dû aux préjugés qu'ils ont, notamment concernant Dieu. Pour que cela change, c'est à nous de montrer cet exemple du bien en travaillant à leur côté. Hélas pour l'instant nous sommes encore peu nombreux et nous ne pouvons disperser nos forces . La moisson des pénitents restant la priorité. Mais peut-être y-a-t-il une autre raison à leur rejet ? Ils ressentent la Force de l'Appel et ils ont peur de monter sur le Parvis de Dieu et de perdre leur auréole médiatique. D'ailleurs on leur propose des postes de conseillers à droite et à gauche. N'est-ce pas pour les récupérer dans le giron de la politique et faire de leur mouvement quelque chose de bien gentil, mais qui ne va pas loin finalement ? Cela me fait penser au passage concernant les sages qui refusent l'Alliance de l'Aigle dans La Révélation d'Arès (23/2) : Au milieu des chétifs les moins chétifs figurent les athlètes ; le moins insensé est le sage au milieu des insensés ; mais qu'entre chez eux le Fort, l'Illuminé, leurs athlètes et leurs sages découvrent leur honte et crient : "Que l'Aigle laisse la taupe régner au milieu des siens ! Qu'Il garde le Ciel et nous laisse la terre ! Que nous importe Son Cri Qui traverse les montagnes ; il ne parvient pas au fond de nos tunnels !" En Vérité, homme Michel, c'est leur faiblesse qui leur fait refuser l'Alliance de l'Aigle. Parle à mon peuple selon ses faiblesses. C'est d'ailleurs bien à la terre que se rattache le projet de Pierre Rabhi, tandis que nous, nous transmettons l'Appel du Ciel , nous appelons l'homme à s'élever à son niveau spirituel, à devenir fils du Ciel, de la Lumière, et non pas à rester animal pensant. Même si la nature nous la respectons, elle n'est pas notre maître comme elle peut l'être pour beaucoup de mouvements écologistes qui se contentent de quelques valeurs humanistes et écologiques bien en vogue qui mais ne remettent pas en cause les pouvoirs en place qui sont d'ailleurs assez habiles pour les récupérer, les circonscrire et parfois les utiliser. Voici quelques idées pour envisager l'avenir dans le sens des petites unités humaines : Encourager les mouvements qui vont dans le sens de plus petites unités humaines pour influencer peu à peu la société dans ce sens. Savoir saisir les opportunités favorables à une division de la société en plus petites unités qui se présenteront . Ne pas aller trop vite, car l'impatience conduit à de graves erreurs. Les révolutionnaires sont des impatients qui engendrent beaucoup de violence et de douleurs. Répugne à la hâte et à la science ; ce sont les portes par où entre le mal dans le monde ! À Moi la Puissance et la Connaissance ; à toi la mesure, la patience et la piété (Rév d'Arès 39/3). Éviter peut-être la tendance à se regrouper entre pèlerins d'Arès pour former une communauté séparée comme on fait les juifs oubliant que nous sommes le levain dans la pâte. Une autre idée : Les habitants des îles vivent déjà un peu ces petites unités humaines de par leur isolation géographique. Il peut être intéressant d'étudier leur manière de fonctionner. Les petites unités humaines ne doivent être ni trop grandes, ni trop petites. Quelle est selon vous leur taille idéale ? Trop petites pas assez d'innovations, de stimulation, trop grandes pas assez de proximité entre les habitants pour se connaitre. Denis K. de Bretagne-Sud |
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Réponse : C'est vrai, mon frère Denis, la plupart des hommes ou des mouvements, dont nous pouvons apparenter les espérances aux nôtres, nous prennent pour des farfelus. C'est en effet le cas de Pierre Rabhi, à qui j'ai écrit (deux fois, je crois) il y a des années et qui ne m'a jamais répondu. Mais ces personnes et mouvements ne nous tiennent pas à l'écart "parce que nous parlons au Nom du Créateur," puisqu'ils font bien alliance avec des Chrétiens, des Musulmans, des Juifs, qui croient aussi au Créateur. Ils nous repoussent, parce que notre foi repose sur un Événement Surnaturel auquel il est généralement convenu de ne pas croire. Les idées générales imposent qu'on ne croie plus au Surnaturel rangé dans le placard des sujets farfelus, insensés, pas sérieux. C'est une conséquence du rationalisme envahissant. Par ailleurs, les personnes et mouvements qui nous font grise mine se disent que, si Michel Potay a bien reçu le Message de Dieu, cela fait de lui un prophète du niveau d'Abraham, Isaïe, Jésus, Muhammad, et qu'il faut le considérer comme un être sacré, porteur de l'inaltérable et éternelle Parole de Dieu. Ils ne sont pas du tout prêts à se contraindre à cette idée, même si je ne demande à personne de plier le genou devant moi, même si je rappelle sans cesse que je ne suis guère plus qu'un homme parmi les hommes, pas plus que le frère de tous. Bref, nous sommes un sujet de gêne, d'embarras. Par ailleurs, la vie des insulaires est certes bonne à observer, mais je ne suis pas sûr que ce qu'on peut apprendre d'eux soit aussi utile que ce qu'on peut apprendre des habitants des petits cantons de la Suisse centrale. Les insulaire sont séparés des autres communautés humaines par la mer. Cet isolement est très fort et facilite beaucoup la solidarité et la fraternité. Les cantonaux suisses, eux, peuvent se rendre visite à bicyclette, ils vivent à proximité les uns des autres sans séparation sauf de quelque montagne ou colline et cette proximité a rendu leurs indépendances réciproques plus particulières, plus conformes aussi à ce qui se passera en France quand ce pays se divisera en petites unités. Merci, frère Denis, pour ce beau commentaire. |
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03fev17 181C60 Très cher frère Michel, En fait, on a l'impression que l'humanité est en train de perdre son œuvre de création continue... ou discontinue. Je vois ça chez les jeunes, ils absorbent. Les pas trop vieux aussi absorbent. Plus de création artistique, plus de fête. Comme si quelqu'un avait tué l'âme du monde ou de l'humanité. Peu de fraternité, peu d'espérance. Beaucoup de vengeance, de haine. Vous, vous voyez la nécessité de petites unités souveraine face au fiasco mondial en marche. Mais l'homme a perdu son imagination. Le péché de masse y a bien travaillé grâce aux hommes. Je fréquentais, il y a longtemps, des gens a la pensée libertaire et je m'instruisais à l'anarchisme économique. Il faudrait que les hommes retrouvent leur amour propre, leur liberté, leur véritable égo, leur force de survie. Le Père a appelé des hommes à aider l'humanité a retrouver leur force de survie avec l'aide du Créateur face au système qui nous broie en nous assistant. Mais qu'en est-il de l'âme, de l'art, des espérances de l'humanité ? Vous dites avec ferveur que l'humanité ne peut survivre des ce bas monde qu'en vivant spirituellement, et même [peut] survivre à long terme. Fabrice P. de Paris |
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Réponse : Qu'entendez-vous par "les jeunes absorbent" ? Que peuvent-ils bien "absorber" qui les conduise à ne "plus avoir ni création artistique ni fête" ? Je ne comprends pas. Mais je suis un vieil homme et il m'arrive de ne pas connaître les nouveaux mots ou les nouvelles expressions à la mode. D'après ce que je vois je ne suis pas totalement d'accord avec vous. C'est quand même chez les jeunes que, pour ma part, je vois le plus de "fraternité" et le moins de "vengeance et de haine". Mais nous ne fréquentons probablement pas les mêmes milieux. Je suis désolé de vous voir entouré d'une jeunesse sans "espérance" et nourrissant "beaucoup de vengeance, de haine". Je ne vois pas très bien non plus ce que "l'amour propre" a à voir avec la "liberté, le véritable égo et la force de survie". On peut très bien ne pas être "libre" ou ne pas avoir de "force de survie" et avoir de l'amour propre. Par contre, il est vrai et vous avez raison de le souligner, "l'assistance" que nous dispense le système remplace peu à peu "l'âme, l'art, les espérances". L'homme n'est plus l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26), l'homme crée de moins en moins. Or, l'expérience montre qu'on ne peut se recréer soi-même par la pénitence si l'on n'a pas en soit de force de création. Merci, mon frère Fabrice, pour ce commentaire. |
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03fev17 181C61 Bonjour frère Michel, Je sors de quinze jours de formation en accompagnement par l’hypnose. J’étais immergé au milieu d’une cinquantaine de personnes de tous horizons tendant toutes vers le même objectif : Améliorer la condition humaine ! Plusieurs ont même évoqués clairement leur soucis de contribuer au changement du monde. Je ne pense pas apprendre grand chose aux lecteurs de ce blog en évoquant cela, mais je pense qu’il est toujours bon de rappeler que nous ne sommes pas seul à vouloir rendre le monde meilleur ! Durant la formation, nous avons passés presque deux jours à travailler sur notre rapport à l’autre ! Le formateur nous a parlé des notions de pardon, bienveillance, non-jugement et même amour que nous devions développer pour accueillir et accompagner nos “patients”. Le formateur, qui avait beaucoup voyagé, utilisait des références spirituelles de sources différentes et faisait ressortir l’unité du Grand Tout qui est présent derrière, quelques soit le Nom qu’on lui donne ! Il a évoqué un fait intéressant il me semble : Durant des millénaires, l’homme a dû lutter pour sa survie et donc développer des réflexes de protection vis à vis des autres ! Cette période touche à sa fin ! Nous ne courons plus beaucoup le risque d’être dévorés par une bête sauvage en nous promenant dans les bois ! D’après lui, l’humanité doit à présent passer le cap de ré-apprendre à communiquer. Il concluait en disant : “En ce moment même il y a de nombreux groupes qui font le même travail que nous à travers le monde !” Ceci dit, la réflexion que je me suis faite en les écoutant (élèves et formateurs), c’est que pour eux, le changement passe principalement par le changement personnel ! Ils n’ont pas vraiment de projet de société nouvelle ! Je tenais donc à vous remercier, frère Michel, pour votre constance à nous entraîner sur les sentiers [Rév d'Arès 25/5] du changement du Monde [28/7] qui passe par la pénitence [30/10-11] de chacun, mais dans la Volonté [12/4] de réinventer le monde avec tous ! Pour finir, je voudrais évoquer une dernière fois ce fameux formateur car il m’a fait découvrir quelques choses qui rentre dans le cadre du projet des petites unités humaines : Les îles de Polynésie ! Il nous a raconté que lorsque leur nombre devenait critique, les habitants des îles partaient s’installer sur d’autres îles. Chaque île avait son style de vie : violent, pacifique, etc. Il nous a parlé de l’île d’Hawaï qui, pour éviter les conflits entre ses habitants, avait développé la philosophie Hoʻoponopono, qui signifie “remettre les choses en ordre”. Régulièrement, les habitants de l’île se réunissaient et exprimaient leur ressentiment pour untel à voix haute et déclaraient : Sorry, I love you ! (désolé ! Je t’aime !) De cette façon, ils coupaient court à une situation qui aurait pu s’envenimer. Je trouve cette démarche très sage et prouve que quand les hommes sont obligés de vivre dans la promiscuités, ils peuvent trouver des solutions “humaines” ! Je me demandais si certains parmi nous connaissent la vie dans les îles, car en matière de petites unités humaines il doit y avoir quelques expériences à partager ? Fraternellement Vôtre, Christophe G. d'Île de France |
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Réponse : "Certains parmi nous connaissent-ils la vie dans les îles" ? demandez-vous, frère Christophe. Non seulement "certains parmi nous connaissent" ces îles de Polynésie, mais ils y vivent. Leur témoignage, toutefois, n'est pas aussi enthousiaste que le vôtre. Notre frère Jean-Claude M. de Polynésie Française m'a écrit il y a des années déjà qu'il avait de grandes difficultés à y faire connaître La Révélation d'Arès — il écrit, fait imprimer et diffuse des petits livres pour développer les grandes espérances qu'épanouit comme le soleil sur des belles fleurs la Parole d'Arès —. Mais il porte son témoignage dans un Champs aujourd'hui sillonné des haires d'épines et des coulées de pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1) de missions d'églises américaines protestantes puissantes et très argentées, d'esprit plutôt sectaire, pas du tout enclines au partage fraternel. Je suis aussi un homme aux pensées et écrits largement pillés depuis quarante-trois ans par toutes sortes de mouvements. Notamment, le "formateur" dont vous parlez qui vous parle de "pardon, de bienveillance, de non-jugement et même d'amour que vous devez développer pour accueillir et accompagner vos patients” pourrait bien avoir puisé, drectement ou indirectement, à mon enseignement. Tant mieux, du reste. La Parole de Dieu à Arès n'est pas ma propriété ; elle est adressée à tous les humains. |
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05fev17 181C62 Peut étre me publirez vous, me reprendrez vous frére Michel malgré ma fantaisie toute relative, et mes extrapolations aventureuses. Pour une fois mon petit commentaire est un peu long et surement lourd inévitablement répétitif, je n'ai pas d'excuse a ma lourdeur, mais je sais que vous (lecteur spirituel) serez indulgent, clément et cela même si j'en fait des tonnes. Par les futures innombrables petites unités — Confraternelles d'Économies — les millions de gens qui se connaissent si mal (loin les uns des autres, noyés dans la masse) apprendront forcément beaucoup plus facilement à se connaitre, à s'aimer (je crois me souvenir avoir lu dans votre blog qu'il faux assimiler le mot "connaitre" comme l'équivalent du mot "aimer" dans le langage Hébreu Biblique), amour que l'on doit a son prochain (amour du prochain entrée 86), le couvert mis pour restaurer (25/4 + Annotation encadré - édition 2009) celui qui viendrait frapper a la porte et que l'on acceuille dans la chaleur (humaine) familliale (premiére petite unité social : Microcosme). La pénitence (30/10-11) fatalement favorisée par la proximité, le rapprochement qui découlera des petites unités (petites unités créé au file des générations par la pénitence, le perfectionnement, la piété, la volonté, la droiture, la bonté, l'espérance etc., qu'Il ou elle demande, sera alors viablement plus légére, et assurément plus visible voire même éfficace jusque dans l'apostolat, et du coup encore plus exponentielles (j'imagine les petites unités, chaque région — et plus tard chaque département ou arrondissement de Paris, Marseille, Lyon, etc. — de France (Allemagne, Portugal, Bolivie, Russie, Japon etc.) libre, indépendante, autogérées, souveraine, et plus tard encore pourquoi pas chaque bourg, village, canton, quartier, chef-lieu, lieu-dit, chaque famille citadine ou nomade, si tel est leur vie et Vie, et la véracité, le bien fondé des choix (libre arbitre et conscience) et actes d'intelligence, de simplicité, de paix, bonté et pardon de pénitent, d'aimant jusqu'au-boutiste concrétement libre en petite unité structurera, construira et constitura alors un monde (Macrocosme) de Paix, de Bien, de Liberté, d'Intelligence, un monde changé (Rév d'Arès 28/7, changement et paix, entrée de blog 179), avec un mécanisme économique Confraternel (entrées 180 et 181) juste (xxxi/10) et conscit (justice & conscience des pénitents — des conscits — entrée 178) équilibré et anarkhique (entrée 177), idéal (entrée 142). Alors, alors,j un Jour d'un Geste Il arrêtera l'astre sous nos pieds (Rév d'Arès 31/8). On peut parler avec mesure et douceur (25/9 + Annotation) de macrosociologie faisant fi des idéologies ici, et c'est raisonnable en plus. Frére Michel (xLii/1), tu écris (comme) le Vent ride la Mer (Rév d'Arès xxxiii/12-14 + Annotations) et je rame face au Vent et a votre cadence, mais je vois malgré les embruns quel bel idéal sociétal (socio-économique ici) insurgeant, spirituel, vous préconisez. Une seule famille, une seule race (Rév d'Arès xii/5), une seule chair, un seul corps en marche sur les sentiers du milieu des Hauteurs (7/1). Un Tout. Tu as Ma Parole (xi/1) plus forte que le bruit du mensonge... Mikal est Mon Fils, Il germe les fils de l'Eau (Rév d'Arès xi/13). La graine de la Force areligieuse, apolitique purement et simplement spirituelle germe enfin — Enfin ! Car le Semeur est passé. Ä travers les filets des princes du culte, les pièges des prêtres, Ma Semence est passée, portée par Mon Souffle jusque dans les coeurs (Rév d'Arès 5/1). Mikal a le Blanc ; voila le Retour ! (Rév d'Arès xLv/25). Guillaume Tell vécut en des temps de retour : Tu vois le Retour, me dit Dieu (Rév d'Arès i/1). Abraham, Moîse, Élie, Isaïe, Mouhamad et bien d'autres étaient des hommes du Retour (extrait de votre entrée 181 (j'ai juste ajouté — Moîse, Mouhamad et bien d'autres ici ! Alain M. (alias Merlain, microcosme et macrocosme méga microscopique atome du Tout) de la plèbe d'île de France. *J'avais suggéré a frère Claude M. le titre "Frère de l'Aube" (Rév d'Arès xxxv/7) pour le petit journal naissant. Il fut retenu alors, et aujourd'hui je propose ici un autre titre dans l'éventualité d'un changement du titre ou d'un futur autre journal: "Le Conscit". Conscit (xxii/14) me fait penser a conscience, a briéveté et aux pénitents. Je trouve que cela sonne, résonne (raisonne) bien. |
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Réponse : J'ai passé un petit moment pour corriger et redresser bien des choses dans ce commentaire, que vous avez écrit avec exaltation, dans un moment d'euphorie spirituelle, mon frère Alain, sans trop vous soucier des fautes d'orthographe, de syntaxe, de logique. Je pense avoir tout remis en ordre. Si je n'y suis pas parvenu, pardonnez-moi. Il est normal qu'on délire un peu dans un moment de passion, particulièrement de passion spirituelle. Combien vaut mieux la passion spirituelle, sa chaleur, que la glace du rationalisme, car, quitte à prendre les défauts des humains, autant accepter les défauts qui les élèvent et réchauffent que ceux qui les abaissent et refroidissent. La passion n'est pas quelque chose qu'on recherche, mais quelque chose qu'on a. Certains se réjouissent du pouvoir qu'ils ont, ou de la richesse, ou de la musique, ou de la science. Mais la vraie réjouissance ne fait qu'un avec le bonheur que l'on goûte, par instants, sur cette terre avant de le goûter au-delà. Après tout, un jardin ne plaît vraiment que si on l'a soi-même cultivé, de même que le conjoint ou la conjointe ne plaît que si on l'a conquis(e), et à la culture de votre jardin par la pénitence, votre houe, vous vous êtes beaucoup donné, frère Alain. Même le pouvoir, cette activité exécrable, ne plaît que si on l'a conquis, car si l'on n'a fait que le recevoir, comme un roi, on s'ennuie, on ne peut s'y passionner. Vous, Alain, vous ne citez La Révélation d'Arès que parce que vous l'avez conquise, voulue, acceptée, accomplie. Je trouve cela très beau, même si, pour le commun des lecteurs, ce n'est pas très compréhensible. On dit parfois que le bonheur ne plaît qu'en imagination, quand on le voit de loin, mais qu'il déçoit quand on le possède. De là l'avalanche des divorces ! Mais vous, vous avez trouvé le vrai bonheur. Il se sent sous les mots que vous tracez dans ce commentaire. Celui qui ne sait pas ou ne veut pas comprendre La Révélation d'Arès se demande bien ce qu'on peut y trouver. Vous, vous savez et vous voulez. C'est tellement évident. |
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05fev17 181C63 Il y a de nombreuses années j’avais pensé à un projet : Que des Pèlerins d’Arès aillent habiter dans une petite commune (moins de 500 habitants), en nombre suffisant pour être majoritaire au Conseil municipal. À l’époque j’avais abandonné cette idée pensant, que nous n’étions pas prêts et que notre action devait, prioritairement, se situer dans les grandes villes. Déjà, cette petite commune, il serait intéressant qu’elle soit près d’une grande ville, qui serait notre lieu de mission. Ensuite, la commune pourrait bénéficier d’une plus-value par l’activité apportée par les Pèlerins d’Arès et qui manquerait à ce bourg : boulangerie, boucherie, etc.; augmentation du nombre d’enfants à l’école pour éviter qu’une classe soit fermée, etc. Je suis conscient qu’il faudrait bien préparer cette opération, avec des gens compétents en droit administratif. Cette expérience permettait de découvrir les possibilités et les impossibilités de cohabiter avec le système, que notre frère de Quimper connait bien. Je reviens sur cette idée, non pas pour créer maintenant une petite unité, mais pour avoir votre réflexion sur ce sujet. Notre groupe de Nice vous embrasse. Bernard R. des Alpes Maritimes |
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Réponse : Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. J'ai moi aussi pensé regrouper une communauté de Pèlerins d'Arès dans une petite commune où elle serait majoritaire et pourrait avoir la Mairie. Ce serait, en effet, possible dans les environs de Nice où existent beaucoup de petites communes dans la montagne. Mais je ne l'ai jamais fait, parce que j'ai craint, sûrement à juste titre, que la constitution d'une petite assemblée de quelques centaines dans une petite commune ne provoque un trop grand moment de bonheur et un repli sur soi, un oubli de la grande conquête du monde à laquelle le Père nous envoie. Dieu nous envoie au-devant des hommes et nous devons donc affronter les grandes agglomérations où nous sommes évidemment noyés, quasi invisibles. Dans cette génération je ne vois rien de plus urgent et de plus nécessaire. |
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05fev17 181C64 J'apprends ce matin que Bill de Blasio, le maire de New York, à créé une carte d'identité municipale pour tous les habitants de sa ville de plus de 14 ans, y compris pour les 500.000 sans papiers de cette mégapole. Cela leur permet de sortir de l'ombre avec un papier officiel reconnu par la police, l'état civil, les écoles certaines banques etc. C'est une initiative locale d'une "petite" unité de 8,5 milions d'habitants, cela serait-il possible en France ? Alexandre Jardin qui se présentera aux élections présidentielle, s'il recueille les 500 signatures obligatoires, pourra être entendu et développer ce sujet de la réappropriation de l'action publique par les citoyens. Autre réflexion pour la Suisse, cela fait 726 ans que les Suisses se battent pour préserver leur liberté. Ils sont responsables de leurs choix de vie, souverains dans leurs décisions. En France nous en sommes encore à subir les choix de nos princes décideurs depuis toujours. La révolution de 1789 n'a rien changé sur le fond, nous n'avons jamais connu de vraie démocratie participative et pour être entendu il faut sortir les bonnets rouges et tout casser. Nous avons encore des cerveaux d'esclave en quête d'un bon maître. Cela explique peut-être aussi les difficultés de notre mission qui demande une grande autonomie, un esprit libre, conquérant, beaucoup de patience et d'intelligence. Le miracle Suisse me semble être aussi celui du dialogue, de l'écoute et du respect des individus. Rémy O. du Midi Toulousain |
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Réponse : Merci, frère Rémy, pour ce commentaire. Alexandre Jardin est le fondateur de "La Maison des citoyens" et du "Mouvement Bleu Blanc Zèbre". Alexandre Jardin a, en effet, annoncé sa candidature à l'élection-presidentielle le samedi 3 décembre au micro de France-Iinfo. Cet homme est un écrivain, un cinéaste et le fondateur du mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre. Il a à ce titre expliqué qu'il est le candidat de l’Appel des Mouvements Citoyens qui veut un candidat qui ne fasse pas partie des formations politiques déjà représentées au Parlement. Il a dit : "Les gens qui nous écoutent ne supportent plus ce cirque. Ils ne supportent plus qu’on réduise le discours sur la politique aux discours entre les hommes politiques. Ce qui est important, c’est que les gens qui nous écoutent existent. C’est pas de savoir si on va faire exister des starlettes ou des partis." On peut en savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/12/03/alexandre-jardin-annonce-sa-candidature-a-l-election-presidentielle_5042850_4854003.html#0Z1RzSBuPzXyQzDI.99 Je ne voterai cependant pas pour lui. Non que l'homme me déplaise, non qu'il ait tort, mais il n'a aucune chance de l'emporter en supposant qu'il puisse réunir les 500 signatures nécessaires. Il semble que Fillon soit à la veille du renoncement. Le coup bas qui l'abat est un des pires que la politique puisse perpétrer. Je ne vois pas qui peut le remplacer. Je ne vois pas pour qui je puis voter. J'avoue que jamais la politique ne m'a semblé aussi vile, mais pour autant je ne vois plus, pour le moment, pour qui je pourrais voter. |
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05fev17 181C65 Cher frère Michel, vos entrées 180 et 181 ont ramenées à ma mémoire un projet que vous avez voulu lancé en 1985 et qui n'a jamais vu le jour: "Sentiers", l'action civile. J'ai parcouru trois numéros du "Pèlerin d'Arès" trimestriel que j'ai en photocopies et qui en parlent (juin 1985 n°30, septembre 1985 n°31, mars 1986 n°33). Extrait: ""Sentiers" (Rév d'Arès 7/1-2, 7/7, 20/4, 25/5...) à un but quadruple:
Les "Confraternité d'Économies" qui sont un projet de société provenant de l'appel à la pénitence de La Révélation d'Arès vont bien au-delà de l'association "Sentiers". Néanmoins, des interrogations me sont venues: L'état d'esprit de ce projet "Sentiers" compte-t-il toujours pour vous ? Cela est-il toujours ou sera-t-il d'actualité un jour ? Éric J. d'Île de France |
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Réponse : "Sentiers" était en effet un projet d'association loi 1901, qui fut aussi un de mes plus gros échecs. Pourquoi un échec ? Parce que j'avais distribué les statuts de cette association à des centaines de pèlerins à Arès en leur demandant d'y adhérer, mais le projet n'intéressa qu'un nombre absolument dérisoire d'entre eux (je n'ai plus le chiffre en tête, mais je crois qu'ils étaient quatre). De ce fait, j'ai compris que le projet ne plaisait pas à mes frères et j'y ai renoncé. Mon projet "Maison des Faucons" devait, deux années plus tard, essuyer le même échec. Mes frères m'aimaient bien, mais de là à me suivre... Mais il n'existe pas d'échec définitif. Un jour... un Jour... l'Amour triomphera. |
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05fev17 181C66 Bien aimé frère Michel, Quelle surprise de découvrir la première partie, sur les 19 prochaines annoncées, de votre interwiew avec Jacques Chancel, dont je n'avais aucune connaissance. En cherchant s'il y avait d'autres choses à propos de cet interview je suis tombé sur un passage du livre de Jacques Chancel intitulé : "N'oublie pas de vivre ( un journal 2007/2010)" où il cite cet interview . Ci dessous vous trouverez le lien de son livre avec le passage en question. Pour le cas où le lien ne marcherait pas je vous recopie l'extrait que voici :
https://books.google.fr/books?id=YJdQI0gBhwcC&pg=PT309&lpg=PT309& dq=Michel+Potay+interview+Jacque+chancel&source=bl&ots=5HVJKgXkZU& sig=q1KpvcN5KB_yhAv0NJBAkXJirSA&hl=fr& sa=X&ved=0ahUKEwja9ZmGy_TRAhXiLMAKHbh_BYgQ6AEIIjAB#v=onepage& q=Michel%20Potay%20interview%20Jacque%20chancel&f=false Guy I. d'Île de France |
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Réponse : Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire par lequel vous criez votre "surprise" en découvrant mon interview par Jacques Chancel en 2010. Vous citez le livre que Jacques Chancel a publié, la même année, du reste, en 2010, dont vous me rappelez le titre "N'oublie pas de vivre !" Jacques Chancel m'avait adressé ce livre à l'époque. Je ne sais pas où je l'ai mis. Je viens de faire une rapide recherche dans ma bibliothèque sans le voir. Je tomberai bien dessus un de ces jours. |
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05fev17 181C67 Je crains que mon commentaire soit redondant avec celui de notre sœur Nicole D. J'avais en effet également extrait des passages qui m'ont particulièrement marqué et profondément touché. J'espère que nous verrons de notre vivant quelque chose du projet de la Confraternité d'Économies s'ébaucher. Oh, frère Michel, je n'ai pas grand chose à ajouter, pardonnez-moi de ne pas apporter de commentaires enrichissants à cette entrée. Je tenais toutefois à manifester mon vif intérêt, mon soutien et ma profonde reconnaissance pour tout ce que vous faites, et ici pour tout le temps que vous avez consacré à ce sujet. Quand on lit vos notes, la façon dont vous entrez en observation, votre réflexion, votre délicate prudence pour rester objectif on est transporté et profondément touché : "Aghéla, mon ange, viens et épargne-moi de substituer mes idées à mon observation honnête ! Épargne-moi d'en dire plus que je ne vois ! Mets à ma conscience une ceinture rigide ! La vérité est une lumière de l'âme, elle n'est jamais intellectuelle." Observateurs de tous bords qui lisez ce blog, réalisez-vous que vous êtes témoins d'un authentique prophète ? La logique de ce monde fait que notre pensée se moule au contour du système, tandis que le voyage par procuration que j'ai fait avec vous a moulé ma pensée au contour de de la Vie prophétique. Merci infiniment, ce texte est pour moi un classique spirituel. Voici quelques extraits : "Non, je ne pense pas que dans un système similaire de petites unités, ailleurs, une petite unité humaine soit dans l'obligation d'adhérer à une confédération. Cette décision d'être seul est évidemment la prolongation infinie du moment de courage et de liberté optimales. La liberté proche de l'absolu est la grandeur proche de l'absolu. Combien d'humains de nos jours accordent-ils un prix à la grandeur ? Question angoissante." "Je crois qu'aux composants de la pénitence : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté, je devrais ajouter la grandeur. Faire taire, emprisonner ou tuer l'homme de grandeur ne suffira jamais à l'abattre, parce que la grandeur d'un seul homme est la grandeur de tous les justes qui affirment leur justice." "La liberté absolue n'est pas, ne doit jamais être, une absence de menace comme la lumière ne peut exister sans menace d'obscurité, d'ombre à tout le moins. C'est ce qui donne à la liberté, la vraie, son immense prix. Ces cantons ne sont donc pas des lieux idylliques, des rêves vivants, mais ce sont des lieux de vigilance aiguë, me semble-t-il. Huit siècles de liberté ne peuvent pas exister sans huit siècles de haute conscience." "Chaque homme dispose d'une zone d'influence, le pénitent comme celui ou celle qui désespère de l'homme et pense que le malheur est inévitable. Penser que le malheur est inévitable, c'est lui faire trop d'honneur. L'honneur doit être réservé à celui ou celle qui croit que le bonheur est l'inévitable résultat de la pénitence. Ayant ainsi pensé, je suis revenu à Zoug en quittant ma tasse de thé et me retrouvant sur le trottoir. Je me dis que ce que j'ai devant moi c'est la vieillesse et la mort et que je dois me hâter de donner à mes frères des conseils judicieux qu'ils suivront." "Chaque jour les média donnent un tonitruant concert de nouvelles dramatiques, notamment d'Orient. Pourquoi ne pas donner au lieu de cette sinistre musique un concert d'espérance en criant au monde : "Ne regardez pas les ruines d'Alep et autres massacres, mais posez vos regards sur les douces et belles réalités de ces cantons où règnent paix et prospérité et criez : Ce n'est pas ce qui est laid qu'il faut voir, mais ce qui est beau ! Ne cherchez pas de solution à l'horreur, mais imitez ce qui est bonheur !" Il va falloir choisir dans un avenir plus ou moins proche entre le suicide collectif ou l'utilisation heureuse des conquêtes du cœur : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue. La vie cantonale suisse n'est pas encore l'idéal, mais elle est sur le sentier de la Vérité. L'humanité est oublieuse, mais nous pouvons retenir l'attention d'hommes qui ont conscience qu'il faut la changer et la sauver." "La bonté vient par la confrontation dépassionnée des visions, l'échange des idées dans l'intention réfléchie de trouver la meilleure. Le dépassionnement de l'échange s'apprend par l'éducation et l'œil posé sur l'autre devient graduellement bon. Rien ne se définit en un tournemain surtout autour du problème de l'existence et donc de l'existentiel, car chacun a le droit fondamental de se définir existentiellement et par rapport à l'existence de la société à laquelle il se rattache car, sauf l'ermite, l'humain est social. L'existentialisme est une grande aventure humaine de l'égo parmi les égos. Était-ce le souci de Guillaume Tell ?" "Pas besoin d'apologétique qui reste dans le métaphysique. On peut virer tout de suite au pratique, à un matérialisme de l'espoir d'un homme et donc d'un monde changé, meilleur. Rien de religieux. Pas même le besoin de citer Dieu, dont je suis le serviteur mais c'est mon affaire personnelle et celle des Pèlerins d'Arès ; des incroyants peuvent se joindre à nous. Besoin de citer seulement le Bien. Le Bien, pas une idéologie. Mon séjour dans les petits cantons suisses est le terreau de cette idée." Wardia P. d'Île de France |
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Réponse : Je suis touché, ma sœur Wardia, par les citations que vous avez sélectionnée dans mon long ensemble de notes. Il se trouve que, devant les compliments que mes frères et sœurs font à ces notes prises en parcourant les petits cantons historiques de Suisse, je les relis et je commence à les trouver plus riches et fertiles en déductions précieuses que je ne les avais considérées jusqu'à présent. C'est un peu comme l'interview par Jacques Chancel de 2010, que ma fille Nina a eu l'idée de remonter en dix-neuf courtes vidéos pour les afficher sur YouTube, qui proviennent du disque original que j'avais, je l'avoue, oublié dans mes tiroirs, ne voyant pas l'intérêt d'une utilisation missionnaire de ce document. Qu'avais-je cherché jusqu'ici ? Je peux bien le dire: Une mission honnête, la plus humble et honnête possible, parce que je ne suis pas par nature, mais pas du tout, un homme public. Je n'ai pas une très haure idée de moi-même et je me rends compte qu'en me dissimulant ainsi sous un épais voile de modestie, j'oubliais la grande idée que le Père s'était peut-être faite de moi en m'appelant en 1974 et 1977. Et voilà que j'ai soudain une perception de l'idée que je dois me faire de moi, par devoir à défaut de le faire par goût. C'est vous, mes frères et sœurs, qui me la donnez, cette perception. C'est ainsi que je m'apparais à moi-même... dans une "analyse réflexive" comme disait Jules Lagneau. De toute façon, il reste toujours quelque chose d'opaque dans la destinée que Dieu a fixée à un homme. Je suis mû par le Père, nul doute, puisque sa Parole me fait chaque jour œuvrer en Son Nom, mais le Père est dans l'espace infini, invisible, il reste un profond mystère. Il y a donc, de même, un profond mystère en moi. Merci de m'apporter votre lumière, ma sœur Wardia. Contrairement à ce que vous pensez, vous m'apportez ici beaucoup. |
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05fev17 181C68 Vous écrivez : "Toute organisation humaine ne me paraît justifiable que pour des objectifs très limités," montrant bien là que la vie de l’homme neuf n’est pas réduite à créer des petites unités. Si je comprends bien, les petites unités naîtront naturellement de deux mouvements complémentaires. D’une part, par la désintégration naturelle des grandes masses qui sont devenues ingouvernables. On nous a longtemps fait rêver notamment par l’unité européenne ou par la fierté d’appartenir à une nation. Mais le rêve tourne au cauchemar. La fête est finie. Nous versons des larmes froides (Rév d'Arès xxxv/6). L’illusion adoucit notre détresse (23/3), mais aujourd’hui l’imposture est déjà révélée (22/12). La chute du système est inévitable (xviii/10). L’observation de l’actualité le montre. Les médias ne parviennent plus à le cacher. D’autre part, par la montée lente d’une force nouvelle, invisible pour l’homme pressé, qui remet ceux qui le souhaitent debout (Rév d'Arès 1/1) sur leurs deux pieds bien plantés dans la terre de ce monde. Il n’y a pas d’élus présélectionnés, ni de nombre maximum d’élus (3/9). Tout homme qui le souhaite peut aujourd’hui lire la Parole rendue à Arès par le Créateur avec la volonté de l’accomplir, faire son salut et cocréer un monde nouveau. Déjà, ceux qui suivent le prophète savent que cette promesse du Père est vraie (Rév d'Arès 34/7), car ils la perçoivent déjà en eux-mêmes, comme le montrent les nombreux commentaires riches de mes sœurs et frères de foi. En fait, plus que de foi, c’est surtout d’expérience et d’engagement avec la Parole dans la constance qui donne à l’homme à l’œil crevé une nouvelle force (Rév d'Arès xxx/22), une nouvelle vision, un regard neuf, une nouvelle lumière, une nouvelle puissance (12/4). Bien sûr, nous nous sentons extrêmement faibles à l’idée de nous changer (Rév d'Arès 31/6). Et d’abord de changer quoi ? Comprendre que sans la Parole, l’homme est plus fragile qu’une mouche, c’est commencer à accepter que seule la synergie directe de l’homme avec le Père conduira le monde d’où naîtront naturellement les petites unités pénitentes. La polone (xxxix/12) apparaîtra et tissera des liens confraternels entre les unités elles-mêmes. Ce profond tissage permettra d’accueillir par l’amour et l’intelligence du cœur les expériences des uns et des autres contraires à la Volonté du Père. C’est par notre regard sur les uns et les autres, devenu semblable à celui du Père, un regard trop aimant (Rév d'Arès 12/7), que nous soutiendrons chez les uns et les autres la volonté de rétablir les Jardins du Père, une fois la Moisson faite (Rév d'Arès 35/2). Louis-Marie J. de Belgique |
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Réponse : Voilà, mon frère Louis-Marie, un très beau commentaire. Merci pour lui. Nous vivons sous la férule de gouvernants qui se piquent de bien connaître les hommes et de savoir les diriger, mais qui, en fait, n'en connaissent qu'un petit échantillon qui ne correspond pas à la nature de l'ensemble humain. De là les changements qui attendent notre pays. Pour nous, nous savons le risque que nous courons d'être traités d'illuminés, tant notre souci constant est de dire les choses telles que le Père nous les montre par les trous dans le voile qu'est venue déchirer La Révélation d'Arès, la réalité qui pourra mettre enfin en confiance nos frères humains, les déplier l'un après l'autre comme les pétales de la belle fleur, encore fermée, qu'est l'humanité créée selon le Dessein initial. |
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05fev17 181C69 Bien cher Frère Michel dans l'Amour de Dieu, Quel surprise d’apercevoir hier sur Facebook [et YouTube une toute petite partie de] l’interview que vous avez eu avec le média le plus médiatisé de France... Jacques Chancel. Déjà, cet interview court sur les réseaux sociaux à grande vitesse. Première partie de cet échange fractionné en dix neuf petits épisodes de ce bel interview dont vous nous avez fait les témoins en avant première,lors de vos passages à Nice avec votre chère épouse, notre sœur Christiane. Comme nous vous découvriez votre témoignage. Vous étiez comme un enfant,émerveillé de cette rencontre, qui aujourd'hui va se répandre comme l'Eau [de Dieu] et couvrir le champ d'Abraham que nous moissonnons depuis quarante trois années, depuis que Dieu par Jésus vous a parlé en 1974 et directement en 1977 à Arés, ce petit village d'ostréiculteurs situé au bord du Bassin d'Arcachon. Le moment est venu, puisque vous l'avez mis en ligne sur YouTube d'ouvrir au public ce beau et unique document provenant d'un homme qui n'avait pas froid aux yeux, ni au cœur, qui n'avait pas peur des représailles et qui a été envoyé à la guerre d'Indochine en temps que journaliste au même moment que vous. Jacques Chancel est le journaliste préféré de toute une génération. Celle du premier petit reste qui a accepté de se lever et de vous suivre, Frère Michel, Mikal le prophète du Créateur de l'Univers du 20ème siècle,dans cette belle aventure de reconstruction en Fraternités Spirituelles d’Économies de notre humanité pour que le Jour de Dieu rayonne à nouveau sur la belle Bleue, notre planète Terre. Merci Frère Michel de cette diffusion qui va bouleverser bien des cœurs. Patricia des "Torrents des Alpes.info" (nom de notre petite assemblée des Alpes du Sud depuis 1990) |
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Réponse : Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire. Jacques Chancel était en effet "un homme qui n'avait pas froid aux yeux, ni au cœur, qui n'avait pas peur des représailles," comme vous dites. Il n'est pas impossible que Jacques Chancel qui devait mourir quatre ans plus tard, en 2014 n'ait déjà su qu'il était atteint d'un cancer et qu'il ait pensé qu'en m'accordant cette interview il préparait le moment où il quitterait ce monde. Il avait déjà des soucis autres que ceux de la Terre, nul doute. J'espère que cet interview que ma fille Nina a eu la bonne idée de remonter en dix-neuf courtes vidéos, plus faciles à visionner pour les sceptiques et autres personnes que les trop longues vidéos lassent vite, ajoutera quelque chose de bon et d'utile à notre mission générale. |
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05fev17 181C70 Cette entrée 181 " Confraternité d’Economies" reflète sur le thème des petites unités un tournant qui me paraît historique : De votre côté un engagement de chercheur concrétisé par votre voyage et ce rapport de cinquante pages, que j’ai lu intégralement. D’un autre côté, chez les lecteurs de ce blog, un élan et un investissement dans le concret que je partage. Je souhaite voir cette flamme ne pas "retomber comme un soufflé" en cendres rougeoyantes, mais entretenue patiemment avec réalisme. Cette tâche en fait pose plusieurs questions, auxquelles je réfléchis depuis parfois longtemps, et que je vais m’efforcer de cadrer : Peut-on baliser le chemin à venir ? Qui s’engage dès maintenant ? À quel(s) niveau(x) ? Sous quelle(s) forme(s) de regroupements ? Sous quelles étiquettes ? Dans quels buts ? Dans quelle cohérence avec l’engagement arésien ? 1) Peut-on baliser le chemin à venir ? Quand on prévoit une transformation sociale d’ampleur sans rêver de "grand soir", il est toujours difficile de définir ce qui relève du court terme, du moyen terme ou du long terme. J’ai vécu ce genre de débat dans les années 1970, où une partie de la "gauche" militante croyait sérieusement qu’en France le "programme commun de la gauche" ouvrirait la voie à une " transition vers le socialisme". De même aujourd’hui, nous lançons l’espoir d’une transition vers la "Confraternité d’Économies". Nous ne savons pas dans quelle mesure cette transition se fera brusquement par petites unités se déclarant autonomes (Écosse, Catalogne, Corse, etc.) et dans quelle mesure elles se fera, dans un grand nombre d’unités, par grignotage des prérogatives de l’État (revendication Corse de laisser les Corses répartir entre eux l’impôt qu’ils doivent à l’État, développement des Sels, des monnaies locales, des échanges gratuits, du travail au noir, etc.). La seule décision à prendre maintenant pour nous, lecteurs de ce blog, c’est de savoir si dès maintenant nous entendons assurer collectivement un suivi de cette question, au minimum sous la forme d’un "Observatoire." 2) Qui s’engage dès maintenant ? Soit cet engagement immédiat concerne simplement une "famille d’affinités", que je suis prêt à animer au besoin, et que vous auriez, vous, frère Michel, à surveiller dans l’esprit de La Révélation d'Arès xx/8-16, qui vous invite à déléguer les tâches matérielles aux frères compétents qui tien(nen)t l’arc, la pelle, la faux tout en ayant l’œil sur eux. Soit, comme votre voyage helvétique et ces notes de voyage inviteraient à le penser, vous voyez dans ce combat pour les petites unités une tâche suffisamment prophétique pour en rester l’organisateur, comme vous êtes l’organisateur de nos missions de rue. Vous pourriez alors, par exemple, ouvrir un blog spécifique sur la question, ou réserver dans chaque entrée du blog actuel un espace dédié aux échanges sur ce thème, ou encore, que sais-je ?.. 3) À quels niveaux ? Un regroupement au niveau le plus élevé, le vôtre, niveau de fait à la fois français et transnational bilingue, n’empêche pas des regroupements locaux, à la dimension des petites unités envisagées, là où le terrain est favorable. Je pense par exemple à ma commune de Montreuil (Seine Saint Denis), dont les cent mille habitants et les traditions d’initiatives locales solidaires feraient un champ à labourer. Bien des commentaires ci-dessus montrent que de tels champs, il en est bien d’autres. 4) Sous quelles formes ? "Parti politique" ? "Mouvement" ? "Association" ? Etc ? A) Un "parti" ? J’y suis défavorable, parce que ça nous assimilerait à cette politique politicienne que nous dénonçons, en faisant de nous de vulgaires candidats au pouvoir. B) Un mouvement politique ? À court terme, non ; mais un jour ? Un mouvement politique vaut-il mieux qu’un parti ? Je le pense. En politique, tout n’est pas noir. De ce désert (Rév d'Arès 24/4), nous sommes appelés si je ne m’abuse à tamiser le sable (24/4), à le fouiller comme une mine (24/5). Et si je me limite à l’Histoire de France de la "Belle Époque" à nos jours, je retrouve la Vie (24/5) un peu plus avec certains hommes et certains mouvements : Jaurès, Schumann, Marc Sangnier, voire Blum, Mendès, Delors, Rocard… et, non sans rapport, le Sillon de Marc Sangnier et le Mouvement Républicain Populaire (MRP), vite mort, hélas, de sa politisation. Aujourd’hui, avec son mouvement "En Marche", Emmanuel Macron a bien compris qu’il fallait sortir du système mécanique des partis en concurrence pour retrouver le "mouvement" d’une société "en marche." Ne nous orientons pas vers un "parti", mais vers un "mouvement". C) Une "association" française voire transnationale ? C’est de fait la réalité de ce blog, avec lequel peuvent coexister des associations locales à la dimension des futures petites unités. À lire certains commentaires, j’ai le sentiment que de telles associations existent ou ont existé ici ou là. Je pense aussi à Auroville. Mais nous en créerons d’autres, associations de fait ou associations déclarées (en France sous la forme "loi de 1901"). 5) Sous quelles étiquettes ? Cette question reste ouverte, mais le verset 28/13, me suggère une réponse avec son serpent des champs libre et égal des serpents de son espèce face à des hommes enclins à maudire Dieu de les avoir laissés fléchir sous la tyrannie de l’étranger, leur frère, de les avoir laissé déshériter par les riches, leurs frères. "Libres, Égaux et Frères", ce serait donc une possible étiquette associative où en France se reconnaîtraient volontiers, je crois, ces scandalisés (28/4) enclins à maudire Dieu, mais dont Il/Elle a effacé les violences comme des nuages (28/21). 6) Dans quel(s) but(s)? Comment trouver une synergie entre le retour à l’Éden par la pénitence à laquelle nous invitons, et la lame de fond qui se dessine dans la maturation de consciences entrevoyant comme nous le passage d’une société d’esclaves à une fraternelle société d’amour privilégiant la solidarité de proximité par rapport à la pseudo solidarité étatique corsetée d’en haut ? A) Parler de "petites unités" est indispensable dans notre pays, où même un mot comme "décentralisation" a déserté le débat politique. Mais notre rôle d’éveilleurs insurgents pourrait, je crois, s’élargir à deux autres thèmes. B) Depuis les révolutions, la France, comme les États-Unis et bien d’autres États souffrent d’une conflictualisation de la société autour de l’axe gauche/droite, encore rigidifié par la tradition marxiste, et réconcilier salariés et entrepreneurs, en faire des coopérateurs, semble relever de l’utopie. C’était pourtant le projet gaulliste et… mais j’aurais trop à dire sur le sujet. En politique, le centrisme de Bayrou n’a pas percé, mais aujourd’hui le succès de Macron montre une population plus disposée à abandonner la guerre des clans. Nous devons je crois encourager cette double évolution, économique et politique. C) Venons-en à l’affaire Fillon. Vous l’excusez en disant en gros qu’on lui en veut et qu’il n’est pas plus malhonnête qu’un autre. Ce genre d’argumentation permet aussi à deux tiers de ses électeurs de lui rester fidèles. Un tiers d’entre eux, néanmoins, et beaucoup de ceux qui n’on pas voté pour lui, dont moi-même, scandalisés par les puissants (Rév d'Arès 27/9, 28/3), sont à son propos scandalisés par la distance entre sa profession d’honnêteté politique et sa pratique laxiste, perçue par les petits (27/8) comme abus de richesse et de puissance (27/4). Il y a là une question d’appréciation subjective et chacun a sa subjectivité, vous nous le répétez (réponse à Ginès 181C57). Mais ce qui ma frappé, c’est une remarque d’un journaliste à la radio pour qui la société française, échaudée par le retour périodique de ce genre de laxisme plus ou moins hypocrite, devient plus exigeante à ce sujet, à la façon des pays nordiques. Ce ras-le-bol me paraît pour nous l’occasion de dire aux scandalisés qu’ils ont raison, que le message d’Arès les défende, et de porter dans notre message politique à nous, outre le message des "petites unités", outre celui d’une coopération humble et fraternelle entre les classes, encore celui de la vérité en politique avec a priori l’humble aveu par tout élu qu’il a accepté en étant élu une situation très dangereuse pour son honnêteté et aussi pour sa sérénité face à ceux qui l’attaqueront. Quand j’ai évoque cette problématique les yeux dans les yeux avec mon ancien député maire, je l’ai vu pleurer. Pour me résumer je dirais que les trois buts politiques provisoires que nous aurions à défendre seraient les petites unités, le passage des affrontements de clans économique et politiques à la coopération fraternelle, et l’entrée dans le débat politique des problèmes liés au danger du pouvoir, enrichissement et addict de l’ambition. 7) Dans quelle cohérence avec l’engagement arésien ? Deux questions annexes se règleront avec le respect de la mesure (Rév d'Arès 7/6), les leçons du passé, et le tâtonnement expérimental : Coopération entre Pèlerins et non-pèlerins, Partage équitable de notre budget temps entre "mission de rue" et nos autres formes de mission, notamment ce détour politique induit par notre idéal de "confraternité d’économies." Nous ne manquerons pas d’ouvrage. François D. d’Ile de France. |
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Réponse : Non, "nous ne manquerons pas d’ouvrage", mon frère François. Merci pour ce commentaire qui nous propose un schéma de réflexion. Pour moi, qui ai tant beson de prudence (Rév d'Arès 35/10) sans pour autant négliger les conseils qu'on me donne, notamment par votre commentaire, je ne saurais répondre pour le moment aux questions que vous soulevez ici. Je pose ce commentaire sur les étagères de la prématuration, mais je sais aussi qu'il va falloir porter tout cela à maturation. Je me suis déjà, depuis assez longtemps, posé les questions que vous vous posez ici. J'y réfléchis. Très long est le délai que je demande pour la prière (Rév d'Arès 39/2). |
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05fev17 181C71 Cher Monsieur le prophète d'Arès, Je viens de lire votre texte élogieux sur la Suisse. Eh oui ! la Suisse c'est un petit Sonderfall [en français "cas particulier ou spécial"]. Je trouve votre texte très touchant et très juste à bien des égards. Nous sommes bien des irréductibles Helvètes avec une démocratie directe basée sur des structures juridiques à taille humaine. C'est peut-être l'esprit du débat démocratique typiquement Suisse qui m'anime, mais je ne peux m'empêcher de regarder votre description de notre Suisse merveilleuse avec une perspective un peu plus prosaique. La Suisse est une longue évolution d'alliances militaires et politiques basées sur des traités juridiques. Cela ne s'est pas fait seulement avec une intelligence du cœur qui aurait soudainement fait fonctionner une anarchie réussie. Je crois que ce sont les lois qui ont fait que l'on puisse vivre finalement en paix, chacun dans son clocher (mais pas son minaret pour le moment). Finalement, c'est bien de regarder le beau de la Suisse, cette belle plaque tournante pour le commerce mondial des hydrocarbures. La Suisse est peut-être bénie de ne pas avoir de matières premières. C'est vrai que c'est bien moins laid à voir que ce passage géo stratégique pour l'approvisionnement des hydrocarbures du Moyen-Orient vers l'Europe. Heureusement, la Suisse, avec sa longue tradition de mercenaires et de guerriers, a une armée prête à appliquer des tactiques dignes des terroristes barbus cachés dans leurs montagnes. Chaleureuses salutations Valère H. du Faubourg de l'Hôpital (dans une ville de Suisse... laquelle ?) |
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Réponse : Bien aimé frère Valère, que je ne connais pas, je vous dis un grand merci pour ce commentaire, par lequel vous semblez vous réjouir, partiellement du moins, pour les notes que j'ai prises en parcourant les petits cantons suisses autour du Lac des Quatre Cantons. J'ai dit "partiellement", parce que vous avez raison de rappeler que "la Suisse est une longue évolution d'alliances militaires et politiques basées sur des traités juridiques," donc sur des lois. Je n'ai pas manqué de rappeler moi-même dans cette page de commentaires que la Confédération Helvétique ne représentait pas l'idéal, auquel nous Pèlerins d'Arès visons, mais elle s'en approche. J'ai déjà dit que le but de mon voyage dans les cantons historiques de la Suisse n'était pas d'y trouver la perfection, mais la preuve que des petits et même très petits États souverains sont viables, autrement dit présentent les conditions indispensables à une certaine vie indépendante. Par ailleurs, notons quand même que la plupart des lois sont issues d'une pratique de la démocratie directe, ce qui n'existe absolument pas dans les pays de grandes masses comme la France. Un grand merci encore, mon frère Valère. |
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05fev17 181C72 Un très grand merci pour cette longue entrée si passionnante qui fait suite à la 180, entrée qui s’enrichit grandement au fil des commentaires. Vos notes donne envie d’aller vivre dans ses petits cantons Suisses. Nous avons choisi avec Rémy de vivre dans la grande ville pour notre mission : Toulouse 458 298 habitants au sein d'une métropole de 734 944 habitants (données Insee 2013), et j’ai parfois le sentiment de m’engouffrer un peu plus dans la masse et ses difficultés. Mais pour l’heure je sais bien qu’il nous faut être de plus grands pénitents et moissonner sans relâche pour trouver des épis mûrs, dont nous avons un grand besoin. Cette entrée m’apporte chaque jour de l’Air qui m’aspire de plus en plus vers le Ciel. Vous nous disiez lors du talkshow à Paris cet automne, que le Père a ouvert une lucarne sur le monde avec La Révélation d’Arès et que nous nous faisons pousser des ailes pour nous échapper. Vous accélérez la pousse de nos ailes. Dans les très petites entreprises comme la nôtre (Rémy et moi) qui pourraient paraître plus facile à vivre mais qui sont sous la patte d’un système affreux, nous arrivons à un blocage, car les lois, les règlements de plus en plus oppressants, la dictature administrative, empêche de créer et façonnent les esprits qui réclament toujours plus sans comprendre dans quelle situation catastrophique est le pays. Je suppose que les entreprises de ces petits cantons suisses ont plus de liberté pour créer. Vous dites en 181C45 que vos "notes sont un imparfait mais bon point de départ." Un point de départ très important qui va certainement aider l’homme de la rue à mieux nous comprendre, comprendre la nécessité de la pénitence, la nécessité de retrouver la liberté absolue inscrite en chacun. Retrouver le savoir perdu, la sagesse initiale, que vous évoquez dans cette entrée 181, quel plus grand Idéal pouvons nous avoir ?! J’évoquais votre entrée 181, avec une amie humaniste qui a tendance à croire que le monde ne se sortira pas de ses énormes difficultés, et malgré son incrédulité j’ai senti comme un petit éclair d’espérance à l’évocation de ce projet sociétal, à cette idée concrète d’un monde changé. Vous dites dans votre entrée 181 : "Pourquoi les héritiers des cantons sont-ils convaincus qu'ils doivent défendre leurs indépendance et liberté et pourquoi les autres ne les envient-ils pas ?" mais les médias et les livres d’Histoire des écoliers se gardent bien de nous parler de cette expérience des cantons historiques Suisses et quand on en parle autour de nous quasiment personne ne connait. J’en étais complètement ignorante moi aussi avant que vous en parliez. Je me demandais au début de votre entrée 180 pourquoi vous parliez autant des petites unités souveraines alors que c’est encore inaccessible. Vous nous disiez à Toulouse lors de la mission Noël, que nous pourrons dire que nous (vous) y avons réfléchi depuis longtemps. C’est clair pour moi maintenant. Mon faible lumignon ne va pas apporter une grande lumière mais je suis totalement convaincue de ce projet de confraternité d'économies et de petites unités de pénitents et qu’il apportera une grande Espérance au monde. Marie-Odile O. de Toulouse (Midi Toulousain) |
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Réponse : Merci, ma sœur Marie-Odile, pour ce commentaire. Vous attirez l'attention sur le fait, que moi-même je ne croyais pas aussi patent, le fait que la composition socio-politique de la Suisse reste très largement inconnue des Français. En effet, je constate qu'un grand nombre de personnes sont étonnées — et même sceptiques ; ils pensent que je me trompe — en apprenant que la Suisse est en fait une Confédération de petits États totalement souverains, qu'on appelle cantons. C'est peut-être le mot "canton" qui trompe ; les Français pensent dans leur ensemble que les Cantons Suisses sont comme les cantons français, qui ne sont que des zones d'élection des conseillers départementaux ou membres du Conseil Départemental. |
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05fev17 181C73 Cher prophète, Second texte [suite de 181C57] Vous avez bien fait de corriger ma pensée maladroite, quand j’écrivais (181C57) que je n’avais pas [étudié] les entées #180 et #181, « Confraternité d'Économies », (première et deuxième esquisse), je voulais dire que je n’avais pas encore lu les commentaires de mes sœurs et frères, par manque de temps et peut-être pour ne pas être influencé. Je les lirai sans doute bientôt. Pendant longtemps nous devrons prévenir les hommes qui suivent encore les puissants que nous ne voulons pas le chaos, nous voulons son inverse l’anarkhia, l’harmonie. Ce que le pouvoir et les mauvais instincts de l’homme lui refusent, car nous sommes aussi libres de nous rendre malheureux que de rechercher le bonheur. Parfois nous dialoguons mal avec nous-mêmes, c’est un dialogue ardu au début. Il n’y a pas de dialogue profond possible avec le pouvoir, par définition, il n’est fait que de vocifération, de monologue, de propagande brutale ou insidieuse, que l’on soit en dictature ou en démocratie. L’anarkhia, qui nous mène loin en pensée et le sentiment veut exister, aussi dense que l’amour [? pas clair]. Des hommes du système nous abordaient par des séductions, des hommes serviteurs du systèmes, qui ne se connaissaient pas eux-mêmes, étaient prêts à nous tomber dessus, avec des mensonges, armés et comme fous. Comment parler à des fous ? Ils nous disent : "Obéissez à nos ordres, nous sommes la vérité !" Nous nous demanderons : "Au nom de quels principes ?" Nous dirons : "Notre Père est Dieu. Étant en accord avec Son Dessein, comment voulez-vous que nous obéissions aux ordres ? Dieu est votre Père. Aussi sommes-nous frères." "Ordres ?" Alors l’un d’entre nous a prit un dictionnaire, parce que nous ne nous souvenions plus du sens précis de ce mot. Il fit une lecture à haute voix. Le mot ordre nous était devenu étranger, nous ne connaissions qu’entraide, dont nous parlait le prince russe et anarchiste [Пётр Алексеевич Кропоткин, Pierre Alexeïèvitch Kropotkine], solidarité, a-hiérarchie. L’ahiérarchie n’est dans aucun dictionnaire de 20e siècle, il n’y apparut que plus tard qu’il devint une réalité, nous savons que les académiciens rechignent à adouber certains mots et sont prompts à en valider d’autres. Ils ont leurs lois à eux. L’ahiérarchie, c’est quand une pensée, une information, une volonté de vivre, vient du bas et sans en déformer le sens, se diffusant jusqu’en haut et ne nuisant à personne. Cette information se rediscute, si c’est nécessaire, elle remonte, redescend librement, circule librement puisque le mensonge disparaît. Un peu plus haut dans cette pyramide se trouve des frères forts et au services des plus faibles. L’ahiérarchie, c’est l’opposé de la hiérarchie, c’est la phase précédant la libération de tous ceux qui le veulent et le peuvent. Elle émane généralement d’une base d’hommes humbles, simples et vrais. L’un d’entre nous plus vigilant que d’autre, une sœur en fait, dit d’une douce mais claire voix, sans tiédeur : "Plus jamais nous ne serons au service d’un pouvoir. Nous nous servons mutuellement selon ce que Proudhon, que les méchants disent petit bourgeois, avait prophétisé." Elle dit : "Nous sommes serviteurs les uns des autres, serviteurs de nos semblables et le plus haut d’entre nous c’est celui qui sert le mieux ses frères. Jésus l’avait déjà dit. Voilà quelles sont nos valeurs." Elle reprit : "Vous avez parqué des hommes, utilisé leur force de travail pour qu’ils fabriquent des armes, laissé mourir de faim et de froid certains. Et pourtant vous continuez de servir une machine à laquelle vous ne comprenez rien et d’obéir à des ordres. Êtes-vous insensés ? Malgré vos agissements, nous vous convions à venir dans nos petites unités humaines, peut-être comprendrez vous comment nous voulons vivre. Profiter de notre hospitalité. Nous vous pardonnons." "Épuration ethnique — contre des peuples —, et sociologique — contre une façon de vivre trop librement — de peuples fédérés, et cela vous l’avez fait plusieurs fois dans l’Histoire. Cesserez-vous d'agir ainsi, un jour — vous ne vivez pas vraiment — et de nous détruire ? C’est votre but. Nous ne voulons aucune guerre, le temps nous a montré vos ruses pour que le peuple s’entretue, nous ne tuerons pas, nous ne nous laisserons pas tuer !" Puis après un temps court ajouta, dans un beau silence : Tant que Jérusalem n’aura pas regagné l’Aire Céleste, ne te lasse pas de dire aux riches, aux puissants, aux impudiques et aux prêtres et aux autres qu’ils tirent maintenant abondance de la terre, de l’or, du fer et du feu, du salaire de l’ouvrier, de l’humilité des petits, des faiblesses des pécheurs, et qu’ils ont mis en lois leurs rapines, leur injustice et toutes leurs abominations en alliances qu’ils font habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler, mais qu’ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent, parce qu’ils ont inspiré aux faibles qu’ils dominent, etUdont ils tirent profit, de devenir comme leurs dominateurs et leurs spoliateurs ; ils ont engendré une vengeance sans fin (Rèv d’Arès 27/8-9). Et de finir : "Nous ne nous en sommes jamais pris à vos royaumes, nous en visions d’autres plus intérieurs, même cela vous semble un blâme, pourtant jamais vos faim et soifs ne sont apaisés. Délirez-vous ?" "Le peuple et nous, vous entendons chaque jour mieux." Nous voulons la Raison et réduire les écart avec tous, affaiblir l’oscillation entre les extrêmes, mais nous n’en voulons pas à votre liberté de penser. Nous avons à nous organiser plus harmonieusement et plus fortement. Voilà pourquoi j’ai écris cette fabulette, simple en tous points : Il y a trois ans je suis parti avec ma sœur Fernande, mon père Alfonso et ma mère Francisca (Paquita) à Caravaca de la Cruz, une petite ville aujourd’hui qui a marqué l’histoire religieuse étonnante et politique de l’Espagne au 13e siècle, sans doute une vaste manipulation, mais ce n’est pas le sujet. Nous nous sommes recueillis sur la tombe du père, de la mère et du frère de mon père. Puis nous sommes sortis du cimetière, et là mon père, me montre les trous dans le mur, se sont des traces de balles dans le mur du cimetière. Et comment savoir par quel camps elles ont été tiré. Presque 80 ans se sont écoulés après la tragédie espagnole qui vaut bien d’autres tragédies. Mais les murs ne sont ravalés, c’est presque étrange, c’est comme ne pas vouloir oublier. Aujourd’hui. J’ai encore mal à mon Espagne, non [parce qu’elle est peuplée d']Espagnols, mais parce qu’ils avaient conscience de faire quelque chose pour toute l’humanité et par conséquent ils ont été trahis par tous les pouvoirs, tous sans exception. C’est vrai, ces femmes et ces hommes parfois venus de loin voulaient rendre une part de l’Héritage volé par des hommes, nos frères. Alors, se pose la question de la préparation à des temps troublés où la passion et le mal l’emportent souvent sur la douceur et le bien. Il faut préparer les petites unités autogérées et les fédérer dans des délais court. Quand La Révélation d’Arès parle de héros [xxv/4-12], c’est le mot juste — je n’en suis pas étonné. Elle nous dit aussi : Tu es le maître des héros, tu (les) appelles. Les héros quittent la fête de(s) mort(s), la fête de(s) hère(s) de(s) hère(s). La fête (où l’on) chante téfilotes, (en versant des) larmes froides. Frère de l’aube, ton frère (est) assis sur son front léger. La vigne bleue monte (jusqu’à) sa tête. Le Jus, le peuple (y) donne sa langue. Les héros attendent. Ton bras (se) lève (à) gauche (pour montrer Dieu). Les héros (se) lèvent, la mort descend sous les îles. Ils ne dorment pas. (Quand) tu veilles, ils dorment (à leur tour). L’homme noir sait sa cache (xxxv/4-14). La politique n’est organisée que pour pousser des minorités contre d’autres. Il faudrait étudier la "Note sur la suppression générale des partis politiques" de Simone Weil. En Espagne il y a beaucoup de murs des fédérés [mur au cimetière du Père Lachaise, Paris, contre lequel, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais de l'armée régulière]. Les massacres, les manquements à la dignité humaine, la barbarie sont dans les deux camps. L’un des camps veut triompher par la force pure, l’autre par la raison, d’autres encore [dont nous sommes] par la raison qui n’a de sens que dans l’amour sincère, la non-dualité. Je raconte cela parce que nous devons devancer ceux qui ne veulent pas nous laisser libres [Rév d'Arès 10/10] de vivre selon notre conscience en ne portant aucun préjudice à personne. Il n’y a qu’un seul monde qu’il faut partager, établir l’équité [Rév d'Arès 28/10]. Mais il y un clivage entre ceux qui aiment la liberté de tous et ceux qui aiment uniquement leur propre liberté, déniant aux autres d’en avoir. Remarquons que nous pouvons nous passer de la hiérarchie, mais que la hiérarchie ne peut pas se passer de nous. C’est comme un parasite, alors que nous nous parlons de Paradis. Le crime de l’Espagne libertaire fût d’être une vraie révolution, tout fonctionnait dans les ateliers et les gens souriaient, les usines avaient un meilleur rendement sous les pratiques anarchistes que sous le capitalisme. Le patron, quand il restait dans le camp républicain pouvait rester dans l’entreprise, à un autre poste, il épousait la nouvelle façon de vivre et était respecté. Lui aussi était libre, libre non pas d’avoir plus, puisqu’il ne commandait plus, mais libre d’être pour de vrai comme ses frères. Le problème du partage est un problème éthique, il demande l’avis de toutes les parties concernées. Loin de trancher je ne fais que poser des questions. Je sais que des hommes ont préféré fuir, mais d’autres sont restés et ont collaboré sachant que leur nouvelle vie leur apportait plus que l’ancienne. Cela s’est produit, je ne sais pas dans quelle proportion. L’œuvre accomplie dans les villages, dans les villes et les campagnes dépassait le camp des travailleurs anarchistes. Les réseaux d’entraides regroupaient plusieurs villages, chacun produisait ce que l’autre ne produisait pas, l’huile était troquée contre le vin. L’argent disparaissait parfois, c’était la réalisation du communisme libertaire. C’est mieux que le communisme autoritaire (marxisme) et en plus cela a fonctionné sans trop de théories avec réalisme et un cœur gros comme ça. Les cadastres étaient brûlés. Les propriétaires c’étaient tout le monde puisque la propriété était abolie. Mais à celui qui voulait conserver son terrain, ses outils, son matériel s’il avait la chance d’en avoir, ce qui était plus que rare, conserver son indépendance [était possible], tout était possible. D’autre fois il concevait [mots manquants], parce que simplement les gens de tous les jours décidaient ouvertement en assemblées de leur vie à eux. Chacun s’organisait comme il le voulait personne n’imposait rien, c’est la base de cette confédération anarchiste. Ils avaient la vie entre leurs mains, cela leur semblait une vrai richesse. Nombre impressionnant de journaux et revues anarchistes témoignent du goût de connaissances. Cela a favorisé la vie, pour une fois, dans un monde capitaliste et marxiste, une autre possibilité. C’était exaltant. On peut aussi imaginer que les ouvriers de la C.N.T. auraient pu, parce qu’ils connaissaient leur travail, organiser des entreprises. Mais croyez-vous que les pouvoirs en place auraient laisser se développer une entreprise non gouvernée par le haut, une a-hiérarchie, sans mettre toute sa philosophie économico-politique en danger ? Tous ses paradigmes, tous ses espoirs de faire travailler les autres à leur place s’évanouissent. Ils pensaient plus fort qu’ailleurs : Ils ont demandé leur part de Mon Héritage à ceux qui se sont emparés de la terre, du fer et du feu, ils ont demandé justice à ceux qui trônent en Mon Nom, qui rendent cette sentence : "Il y a les riches et les pauvres, les puissants et les faibles, Dieu l’a dit ! Dieu répond : Malheur aux juges iniques ! (Rév. d’Arès 28/18) Des villes entières comme Barcelone étaient autogérées, les transports en commun par exemple étaient aux mains des anarchistes et fonctionnaient parfaitement. D’autres secteurs furent collectivisés, l’industrie du bois, l’industrie laitière, les bars, l’alimentation, la recherche… Les ouvriers, les paysans, s’organisent en assemblée générales qui élisent des comités d’entreprises chargés de gérer la production, la vie s’améliore rapidement. Ce sont ces réussites organisationnelles que le monde ne devait pas connaître. Ni les marxistes, ni les fascistes ni les républicains ne pouvaient accepter l’évidence, alors ils — tous les autoritaires — durent tuer l’épopée anarchiste de réalisation anarcho-syndicale. Le drame de cette Espagne-là, c’est qu’elle n’avait pas de relais internationaux assez puissants. Le Mexique me semble sincère dans son aide apportée, certainement pas l’U.R.S.S. qui avait déjà paniqué face au potentiel des anarchistes russes, en Russie même, Kropotkine n’étant pas mort, les soviétiques ne dormaient que d’un œil apeuré. Les anarchistes furent libérés des prisons soviétiques pour l’enterrement de Kropotkine, puis enfermés de nouveau (février 1921). Les marins de Kronstadt se révoltent contre Lénine et Trotsky, ils sont impitoyablement tués (mars 1921). En Ukraine avec la Makhnovchtchina trahie par l’armée, l'Armée Rouge met fin aux rêves anarchistes (1918-1921). La révolution espagnole, parce qu’authentique devait être mise à mort, mais ce ne fut pas une mort à cause du manque de sens, comme ce qui se produisit en U.R.S.S. et ses satellites et c’est probablement ce qui va se produire en Occident. Le régime bolchevique a dépouillé les conseils ouvriers (soviets, assemblées) de leur pouvoir, alors qu’il était encore dirigé par Lénine. Lequel a volé leur nom pour en affubler un régime anti-soviétique qu’est l’U.R.S.S. Ça va finir par se savoir que seule la liberté permet le bien, la hiérarchie rarement. L’ahiérarchie se voue à l’idée de libérer les forces du Bien qui ne vont qu’avec la liberté, dont le premier fils est la créativité. C’est sa vocation que de permettre l’émancipation, la diversité dans une unité qui n’enferme pas, une unité qui n’est pas loi et qui est non jalouse. L’U.R.S.S. ne fût jamais l’U.R.S.S. mais sa trahison ! Trahie par Lénine en personne. C’est ça la politique ! Ça peut tuer pendant 70 ans ou des éternités si l'on n'apprend pas à chérir la liberté et l’amour. À mes frères qui croient peut-être que l’anarchie se marie bien avec les autoritaires marxistes, non, je dis non. Les apparences pourraient nous tromper pas le fond, tout comme en apparence la foi et la religion pourraient être confondues. Je ne juge ni les militants ni les croyants, et je crois en leur sincérité, c’est bien ça le drame, on ne sait jamais ce qui se passe dans la le haut de la hiérarchie. En politique, en religion, en syndicalisme, si l’ahiérarchie n’est pas respectée les frères de la base peuvent être abusés totalement. Mais les enjeux sont éminemment importants. Cela nous pousse à toujours creuser plus dans le sens de la sincérité, de la vigilance et la non-culture. Avec les Pèlerins d’Arès, les anarchistes vivront en union libre ; il faut attendre patiemment dans la très grande majorité des cas. La Révélation d’Arès dit : Je Me cache encore d’eux parce qu’on les avait fatigués de Moi, Je souffle en silence dans leur poitrine (28/6). Juste avant la phrase pivot de La Révélation d'Arès: Car la Vérité, c’est que le monde doit changer, Je n’ai rien dit d’autre à Mes Témoins. Ma Parole est la Loi Qui vient ; les nations s’Y sont-elles encore jamais soumises ? (28/7 ) Je ne sais pas tout de La Révélation d'Arès, mais elle ne fait pas de place au hasard. Merci de l’aide de Malraux, Orwell, les inconnus généreux de toujours. Merci aux hommes comme lui, merci à Simone Weil — à ne pas confondre avec Simone Veil — qui a revêtu l’uniforme de la C.N.T. uniforme anarchie ? Ce temps de guerre explique beaucoup de choses. L’une des premières femmes ministres fut une anarchiste Federica Montseny (1905-1994) Ministre de la Santé et de l'Assistance sociale de 1936 à 1937. Et puis les anarchistes appellent à voter le 16 février 1936, c’est pas facile d’être anarchiste et dogmatique. La vérité est ailleurs et nécessite de marcher pour la trouver. Le pronunciamiento du 17 et 18 juillet 1936 : Franco et ses alliés font un coup d’état. Quand en France on vote contre l’Europe et bien on griffonne un nouveau traité et on vous le ressert. Démocratie, dictature il faut choisir, ou pas. La guerre c’est ce qu’il faut éviter, car c’est le déferlement de la colère et de l’irrationnel. Le contraire de la Volonté de Dieu [Rév d'Arès 12/4]. C’est le terrain préféré des autoritaires. Les staliniens et les fascistes détruire l’expérience anarchiste. L’expérience anarchiste qui est un véritable laboratoire, auquel [participent] bien des personnes qui veulent améliorer le monde dans l’optique de rendre aux femmes et aux hommes la parole. Évidemment, rendre la parole est le moyen de débloquer des situations, à cela il faut y penser tout le temps. "Si l’égalité entre les sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine," dit Louise Michel. Que serait une anarchie à visage féminin ? Ça peut être une fenêtre ouverte sur un espoir sans borne. Une quête de connaissance, donc une éducation évolutive, continuelle. L’éducation basée sur la liberté et le sentiment de la vie libre et consciente sont deux choses indispensables à l’épanouissement personnel, donc spirituel. Toutes les femmes dans le mouvement libertaire espagnol ne sont pas des Louise Michel, Emma Goldman ou Alexandra David Néel. Emma Goldman, militante brillante a contribué à aider les femmes espagnoles. Elles sont des petites mains de l’anarchie, mais de proche en proche elles ont crée le mouvement le plus solidaire qu’ait porté le 20e siècle. Les petites mains qui avaient un grand cœur, elles se distinguaient par leur volonté d’apprendre et d’enseigner. Elles apprenaient parce qu'apprendre c’est se libérer peu à peu des poncifs, des préjugés. La condition ouvrière des femmes en Espagne à cette époque était déplorable, à cela s’ajoutait l’emprise de l’Église Catholique qui pleine de ses contradictions et superstitions ne pouvait être d’aucun secours aux femmes. Or, Jésus était libérateur d’abord des femmes puis des hommes, pas l’Église. Yëchou [Jésus] tremble, la femme tremble ; Yëchou pleure, la femme pleure (Rév d’Arès xxviii/2) Comme dans toutes les guerres les femmes ont du remplacer les hommes qui allaient au front. Las mujeres libres son guapas, en français : les femmes libres sont belles, non par la séduction mais par ce qu’elles sont, c’est ainsi. Belles de la lumière qui se dégagent d’elles parce que se mettant au diapason du Père plus facilement que les hommes. Sexiste ? Pas vraiment, mais réaliste, hommes et femmes peuvent prendre la même route donc se ressembler. À propos de Mujeres Libres, l’organe est créé en avril 1936, dissout en février 1939. Mujeres Libres est la première organisation féministe autonome prolétarienne en Espagne. Son but est de mettre fin au "triple esclavage des femmes : l’ignorance, le capital et les hommes." Si quelques-unes des fondatrices exercent des professions libérales, la vaste majorité de ses membres sont issues des classes ouvrières. Elles combattaient contre la domination des hommes au sein même du mouvement libertaire. Elles s’émancipaient par le travail qu’elle faisaient en elles-mêmes, entre elles, aussi par des campagnes d’alphabétisation, des cours techniques et professionnels dans divers domaines ainsi que des formations politiques, en plus d’organiser collectivement la production alimentaire pour les milices révolutionnaires qui résistent aux franquistes, de mettre sur pied des cliniques médicales et de participer à la formation des infirmières et des miliciennes. Elles organisèrent l’éducation, l’instruction et la formation des femmes dans le souci permanent de ne pas perdre le terrain gagné sur le machisme. Avec ses 20 000 adhérentes, en juillet 1937, provenant majoritairement des secteurs populaires, "féminisme prolétarien" dans le but de se dissocier du féminisme libéral qui prône l’égalité des femmes sans contester les rapports de domination de classes. Leurs "camarades" [les hommes] n'étaient pas pour autant enclins à les reconnaître politiquement comme une organisation autonome au sein du mouvement libertaire. Elles tentèrent de se libérer par elles-mêmes. Pour cela elles prirent la parole. La où la parole est réellement libre, les humains deviennent libres. Il faut du temps, de la patience, de la sagesse, mais ce temps vient. Les femmes partaient beaucoup moins au front que les hommes. Durruti — célèbre anarchiste espagnol — tenta de les dissuader d’aller sur le front, peut-être considérant qu’elles seraient plus utiles à l’arrière, de fait on ne peut pas bien comprendre que l’arrière ait pu fonctionner aussi bien pendant 32 mois de guerre civile et sociale sans les capacités organisationnelles des femmes. Les femmes libres ? Si on dit les femmes libres et non les femmes et les hommes libres, alors que cela peut être une libération mutuelle. Mais c’était un autre temps. L’intérêt des extraits suivant tiré du journal "Soladirad Obrera", en français : Solidarité Ouvrière, est la liberté et justesse de ton d’une femme qui a pensé et appris sur le tas. Au pays des hidalgos il y avait tant de gens de peu, c’est une moindre offense à la vraie vie. Elles ne s’en laissent pas conter, ne cherchent pas à se venger mais à retrouver une place que leur rendra la postérité, je suppose que le plus vite sera le mieux. "Hors de notre milieu, camarade Vazquez, il est très compréhensible, très excusable, et même très humain que, comme le bourgeois défend sa position et son privilège de commandement, l’homme désire conserver son hégémonie et se sente satisfait d’avoir une esclave (...) Mon ami, il ne faut pas rendre responsable l’esclave de son esclavage que lorsque celui-ci est accepté de plein gré et en toute conscience, mais pas quand il est imposé par la violence comme c’est le cas pour la femme." Lucia Sanchez Saomil, "Solidaridad Obrera" du 8 novembre 1935. Établis partout les femmes dans leurs mérites ! (Rév d’Arès 9.5) C’est cette intelligence [Rév d'Arès 32/5], cette bonté qui nous rapprochent des anarchistes et qui nous éloignent de tous les systèmes, par[ce que] tous, quelque soit leur déguisement, sont des ennemis de la liberté. Nous ne sommes pas leurs ennemis pour autan, mais il faudra leur donner les moyens de comprendre eux-mêmes leur image et ressemblance [Genèse 1/26] avec le Père. S‘ils veulent entendre, c’est bien, s’ils ne veulent pas l’entendre, ils sont libres. À l’évidence. Il y un phénomène si récurrent dans les organisations humaines que je crois que l’on peut appeler axiome. C’est la domination. Mais j’espère que ce phénomène n’est du qu'à la culture et que, par conséquent, un jour après que le mot pénitence sera devenu une façon de vivre, alors l’insurgeance trouvera une solution pour l’humanité. Les femmes en général, avec beaucoup d’exception, les anarchistes et les Pèlerins d’Arès ne recherchent pas la domination sur les autres, cela fait un point commun très intéressant. J’ai d’autres choses à partager, qui je crois sont dignes d’intérêt, mais je ne sais pas quand vous changerez d’entrée. Il me reste beaucoup de pages écrites que je n’ai pas encore mis totalement en forme. Merci pour tout, merci à toutes et à œtous. Quoi qu’il en soit, à bientôt. Ginès P. d'Île de France |
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Réponse : J'ai passé un long moment ce matin pour corriger et, par endroits, reformer cet excellent mais très long texte. Merci, mon frère Ginès, pour cette suite que vous donnez à votre premier commentaire 181C57. Je suis certain qu'il contient de nombreux passages qui intéresseront beaucoup nos frères et sœurs de foi. Tant d'aspects de votre réflexion sur l'anarkhia ou sur le sort de la femme s'offrent à l'esprit du lecteur que celui-ci se sent quelque peu dispersé. Cela réclame du temps pour se ressaisir. Mais si l'on s'approche bien du texte et y réfléchit longuement on saisit par l'intérieur l'unité de votre exposé. On reste même assez confondu devant tant de continuité dans votre sensibilité représentée par autant de diversité. Les rappels historiques sont utiles, parce qu'on y voit bien que la Parole du Père ne commence pas par Abraham, ou par Jésus, ou par Muhammad, ou par La Révélation d'Arès, mais qu'elle est une continuité qui ne se manifeste pas seulement par les mots révélés, mais aussi par quantité d'humains inspirés luttant pour le progrès, et notamment pour le progrès de la liberté qu'il faut amener à l'état libre absolu (Rév d'Arès 10/10), état qui règnera un jour pour le bonheur de l'humanité. |
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06fev17 181C74 Vous allez penser que je ne suis pas dns le sujet. J'y suis quand même. Nous sommes un plein marasme politique et quand vous pensez à la fragmentation de la masse française en une confraternité d'économies ou petites communautés, j'imagine que vous prévoyez que cette fragmentation se produira à la suite d'un marasme politique. Un marasme sans doute pire que celui dans lequel les politiciens nous ont conduits en ce moment, mais je veux dire que nous sommes sur la voie. Plus personne ne croit que celui (ou celle) qui entrera à l'Élysée résoudra les affreux problèmes qui asaillent la France (rendez-vous compte que parmi les 28 de l'Europe la France est le pays à la croissance la plus basse!). De plus, actuellement, les quelques capitaux qui restent en France sont en train de fuir. Non seulement on n'a pas trouvé de capitaux français pour sauver Alsthom à Belfort, mais la biscuiterie BN de Nantes, qui a déjà été rachetée par United Biscuits, biscuiterie britannique, en 2014, est revendue au groupe turc Yildiz Holding, parce qu'on n'a pas trouvé en France un centime pour reprendre cette affaire fondée vers 1890. Qu'allons-nous devenir ? Les esclaves de gros groupes industriels mondiaux ? Jamais votre projet de petites unités ne m'a paru plus intelligent au sens que donne à intelligence Révélation d'Arès 32/5. François Fillon semble cuit. Dites-moi pour qui nous allons voter dans quelques semaines. Étienne B. de Nantes, Loire Atlantique |
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Réponse : La République Française nous fait grise mine, c'est sûr, mon frère Étienne. On dirait qu'un tremblement de terre a ravagé l'hexagone. Un désastre financier. Non seulement M. Hollande fait bien de ne pas représenter, parce qu'il a ruiné le pays un peu plus, mais comment M. Valls pouvait-il espérer remporter les primaires socialistes ? Ceux des Français qui s'en sortent encore, qu'ils soient de gauche ou de droite, dont le candidat semble profiter du désastre, ne font que retarder leur malheur. "François Fillon semble cuit", en effet. Pourtant, je crois que tout le monde se fiche de savoir si oui ou non son épouse Pénélope a touché un salaire indu. Je crois que l'incertitude qui pèse sur lui est ailleurs. Les raisons pour lesquelles il a été élu candidat des Républicains sont les mêmes qui ont fait élire Benoît Hamon chez les Socialistes, c.-à-d. que les électeurs ont pris les moins usés des politiciens de leurs bords respectifs en espérant en tirer quelque chose de peut-être... peut-être... peut-être positif. Mais je doute que le résultat, quel qu'ils soit, puisse être positif. Je ne crois pas que le Front National, bien qu'il améliorera ses résultats électoreux, ait ses chances non plus. Macron ? Peut-être pour l'Élysée, oui, mais pour redresser la France ? Que savons-nous de cet homme-là ? Pratiquement rien. Qu'a-t-il fait ? Des transports par autocar pour 10 € entre Paris et Toulouse ? Peu de chose. En fait, aucun des candidats qu'on voit ne pourra redresser le pays ; il y a rejet absolu d'une classe politique, de tous bords, qui nous menés à la ruine, qui nous a tellement trompés que plus personne ne croit dans la politique. Les Français d'âge mûr sont peut-être philosophes, mais ils pensent à l'avenir de leurs enfants face à l'incroyable insolence de ceux qui croient qu'ils peuvent encore tout se permettre. Qu'attendre vraiment de Fillon, de Hamon, de Marine Le Pen, de Macron, de Mélanchon ? Ces gens n'ont pas de grandeur, pas de génie ; ils ont du culot. La colère des Français n'est pas inconnue ailleurs, loin de là. Elle saisit tous les électorats des pays développés et elle n'a rien d'irrationnel. La drôlatique histoire du salaire indu de Madame Fillon — Grattez un peu et vous verrez que chez tous les politiques il y a des salaires indus — n'est peut-être pas un malheur ; elle ne fait sans doute qu'accélerer un processus de refus de l'électorat. Je ne suis pas sûr que ce soit un malheur, quoique je regrette que, dans cette période intermédiaire entre la belle France d'autrefois et le rejet définitif du système, Fillon ne puisse pas assurer l'intérim le moins catastrophique. Peut-être va-t-il reprendre la main ? Peut-être vaut-il mieux qu'il ne reprenne pas la main ? Je ne sais pas encore. Pour l'heure, frère Étienne, je ne sais pas du tout comment vont réellement se présenter les élections. |
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06fev17 181C75 Cher prophète, Je vous transfère ici, pour information, le mail que j'ai envoyé le 9/01 dernier, à notre sœur Nina et qui renvoie aux différentes vidéos que les Al Abdal ("Les changeurs", selon la traduction fournie par notre frère Nazih H.), ont mises en ligne (via Youtube) et diffusées par Facebook (j'en ai eu connaissance le 08/01 dernier). Le temps est passé entre ce premier message et aujourd'hui, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, j'ai eu quelques petits problèmes d'ordre personnel à régler peu de temps après cet envoi (suite à une agression), je ne disposais pas de votre adresse électronique (Nina a eu la gentillesse de me la communiquer depuis), puis le temps s'étant écoulé, je me suis dit : "Bah ! Il (vous, frère Michel) est forcément au courant !". Aujourd'hui, je révise mon positionnement, en considérant qu'il vaut mieux que vous ayez plusieurs fois l'information (même si je vous le concède, cela encombre votre boite électronique), que pas d'information du tout... Cela s'est (malheureusement) déjà produit par le passé. Je vous embrasse bien fraternellement Stéphanie C. d'Île de France |
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Réponse : Je ne connaissais pas ces vidéos et je vous remercie de me les communiquer. Le "Pacte des Prophètes" est un point très controversé dans l'Islam. Je pense utile à tous d'écouter ces vidéos, mais nous savons qu'elles ont leurs négateurs dans l'Islam même. De plus, les temps ne sont pas à l'apaisement, Il y a comme en toutes époques troublées beaucoup de désaccords sur ce sujet. Ce sujet me paraît avoir perdu son importance depuis l'apparition dans le monde de La Révélation d'Arès. La Révélation d'Arès, je l'affirme, vient de Dieu. Donc, quand le Coran dit que Muhammad est le sceau des prophètes (Coran 33/40), il dit que Muhammad est le sceau des prophètes envoyés à des païens, le dernier des prophètes venus révéler l'existence du Dieu et Créateur unique. Le Coran dit bien qu'il y aura d'autres prophètes et/ou messagers après Muhammad. C'est ce qu'explique la voix off dans ces vidéos. |
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06fev17 181C76 Assurément les petits groupes humains sont de la taille la plus favorable pour que se développe la pénitence. Et seule la pratique de la pénitence nous permettra de progresser vers une liberté créatrice au sens de l'intelligence du coeur, pour amorcer le changement du monde, conformément au Dessein du Créateur: Mon Salut n'est pas une aumône, mais le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté de rétablir le temps où s'écoulaient dans Mes Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour, qu'on reverra entre les chaumes, la Moisson faite, quand les moissonneurs poseront leurs faux et se pencheront sur leurs rives pour se désaltérer." (Rév d'Arès 35/2). La Genèse (2/11-17) situe elle aussi Éden dans cette même région qui pourrait correspondre à une partie de la Mésopotamie antique (Assour = Assyrie). Reste-t-il des traces de cet Éden enfouies dans la terre? Que disent les archéologues qui ont fouillé dans cette région? Rien sur le Jardin d'Éden, mais l'histoire de l'humanité dans cette partie de la terre aurait basculé autour de 9.000 ans av. J.-C, certes très longtemps après la chute d'Adam, mais de façon significative pour nous, puisque nous enracinons notre Histoire dans cette période. À partir de cette époque les hommes, qui vivaient jusque là de cueillette et de chasse en se déplaçant en petits groupes, vont commencer à se sédentariser pour se transformer en agriculteurs/éleveurs. Ils construisent des villages dans lesquels apparaissent de modestes sanctuaires. Progressivement les villages vont devenir des cités de plus en plus vastes, qui s'organisent d'abord autour d'un sanctuaire, pivot de l'organisation sociale, économique et sans doute politique. Viendront plus tard les forteresses pour se protéger des attaques extérieures. Dès lors une assemblée de citoyens élit des "chefs militaires" pour la gestion des périodes de crise, et la monarchie ne serait apparue que relativement tard au cours de la protohistoire, quand ces chefs militaires gardèrent le pouvoir. Le sol de la communauté et ses richesses étaient considérés appartenir à son dieu tutélaire. L'étude de ces quelques millénaires montre le passage du pouvoir des prêtres aux monarques [princes ou rois dans La Révélation d'Arès] qui s'entendent pour dominer sur les populations. L'organisation de la société se complexifie au fur et à mesure de la croissance de la cité, puis du royaume. Des travaux archéologiques récents posent l'hypothèse que le passage à l'agriculture, comme moyen d'obtenir une plus grande quantité de ressources alimentaires et d'en stocker une partie sous forme de provisions, ne serait pas dû à un changement climatique entraînant des pénuries, mais au désir de l'homme de se positionner différemment face à la divinité "Nature". En situation de cueillette et de chasse, l'homme a pu avoir le sentiment d'être totalement tributaire de ce que la nature lui offrait. Pour se libérer de cette dépendance, il organise un nouveau mode de vie dans lequel il va s'inscrire en producteur actif, "en compétition" avec le divin. Il entreprend de dominer la nature en domestiquant la terre et certains animaux. Il donne alors des pouvoirs aux prêtres et aux monarques [princes ou rois dans La Révélation d'Arès], qui, tout en reconnaissant la divinité, partagent le pouvoir avec elle. Au sommet de la hiérarchie les fonctions acquièrent un caractère sacré. L'agriculture assure la nourriture de tous, mais n'occupe qu'une partie de la population sédentarisée. D'autres activités apparaissent notamment à travers le commerce et la guerre. La structure du groupe se complexifie et la hiérarchie se renforce au fur et à mesure du développement de la cité, puis du royaume. La domination d'un petit nombre sur d'autres humains est institutionnalisée et sacralisée. Cette structure hiérarchique de groupes de plus en plus importants favorise l'installation du mal et l'enkyste. C'est la loi des rats (Rév d'Arès xix/24). Encore aujourd'hui nos sociétés confèrent un caractère quasiment sacré aux pouvoirs, aux institutions et aux lois. Mais cette représentation de la société, qui ne pourrait exister sans hiérarchie, institutions et pouvoirs arbitraires, ne commence-t-elle pas à se fissurer ? L'homme actuel, comme l'a fait son ancêtre, n'est-il pas prêt à opérer une révolution fondamentale, après avoir retrouvé son intelligence spirituelle, en usant de son libre arbitre? La Révélation d'Arès nous rappelle que l'homme est cocréateur du monde avec Dieu, et non pas en rivalité de pouvoirs avec lui. L'homme ne trouvera sa véritable grandeur, et donc sa juste place, qu'en se conformant au Dessein de Dieu: Sois un dans toi! Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient (Rév d'Arès xxiv/1), Dieu qui l'a créé à Son image et ressemblance (Genèse 1/27), et lui témoigne un amour incommensurable: La multitude pour qui fut payée la dette du Sang, prix payé du Père par le fils à ceux qui ne pouvaient pas user droitement des Dons Divins qui leurs furent faits, pour la démesure Desquels le Père trop aimant était en dette envers Ses créatures (Rév. d'Arès 12/7). Héliette P. d'Île de France |
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Réponse : Merci, ma sœur Héliette, pour ce rappel du processus historique qui a amené des hommes à dominer sur les autres hommes et à garder ce pouvoir coûte que coûte jusqu'à présent. Mais, comme vous le dites, la "société, qui" croit qu'elle ne peut pas "exister sans hiérarchie, institutions et pouvoirs arbitraires... commence... à se fissurer." L'œil s'ouvre. Nous sentons bien venir de grands changements. Nous sommes, nous humains soumis, abusés depuis des millénaires. Nous en avons récolté un atavisme qui fait que, tant que la Parole du Père ne nous atteint pas en profondeur, nous croyons dur comme fer que nous ne pouvons pas nous passer de chefs et de lois. L'Église Catholique elle-même a un chef et des lois : Le pape et le droit canon, mais les autres Église qui prétendent s'en être délivrées se sont donné pour chef Jésus Christ et considèrent les dogmes chrétiens comme des lois. Même nos frères juifs qui n'ont pas de hiérarchie, pas de dogmes officiels, donnent à leur foi un statut légal absolu. Quant à nos frères musulmans, nous voyons bien avec Daech qu'ils transforment facilement leur foi en tribunal et en bourreau. Alors nous ? Nous qui sortons de tout cela, quelle difficulté nous avons de perdre l'habitude de vénérer les pouvoirs. Nous tendons encore à idéaliser, nous donnons encore quelque valeur morale aux juges et aux dirigeants, et il nous faut faire de gros efforts pour nous délivrer de cette sujétion qui nous colle à la peau. Nous nous évadons quand même peu à peu de tous ces travers, notre œil s'ouvre, aucun doute. Mais ce n'est pas le cas de l'immense majorité des hommes et femmes que nous rencontrons dans la rue et notre mission est très difficile. Mais il faut absolument poursuivre sans relâche. |
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07fev17 181C77 Les petites unités humaines sont une bonne chose du point de vue de la pénitence et du changement de l'homme. Mais aussi d'un point de vue pratique et d'intelligence. On le voit aujourd'hui, dans une société de plus en plus légaliste, on perd en intelligence, les lois remplacent le bon sens pratique et amènent parfois à des aberrations. Il est de plus en plus difficile d'avoir des interlocuteurs humains avec qui échanger en direct. Au téléphone on tombe sur des plates-formes téléphoniques. Les responsabilités sont diluées. Je suis actuellement en train de rénover une maison et je constate les incohérences du système. Les personnes brandissent la loi et les normes en dépit du bon sens sur le terrain et de l'intelligence et nous en faisons les frais. Il faut vraiment se battre et on n'obtient pas toujours gain de cause. Voici un exemple parmi d'autres pour illustrer mon propos : Il y a sept ans, profitant de travaux de terrassement, nous avons enterré une gaine pour faire passer le cable électrique qui désert notre habitation à partir du poteau. Il y a 7 ans nous avions fait faire une étude et un devis et cela avait été accepté. À l'époque, nous n'avions pas l'argent pour modifier le branchement et aujourd'hui que nous pouvons le faire, la loi a changé et ce qui était possible il y a sept ans ne l'est plus. Car il faut que le compteur EDF soit en limite de propriété. L'organisme qui s'occupe de cela préfère laisser les fils en l'air et le compteur dans la maison plutôt que de le mettre à l'extérieur. Du coup, ce sera plus compliqué à relever le compteur, car il faudra que l'on soit présent. Alors que là où le compteur aurait été placé même si ce n'est pas en limite de propriété, l'accès était très facile même en notre absence. Mais, comme le texte stipule "limite de propriété", le fonctionnaire s'en tient au texte et n'en démord pas. Voilà entre autres une aberration de la loi, mais il y en a beaucoup d'autres. Comme ce que nous a raconté avec beaucoup d'humour notre frère Alain LB dans le commentaire 181C18. Les lois raisonnent sur des généralités, mais chaque situation est différente et une norme ou une loi qui convient dans un endroit, dans une région donnée, pour une situation donnée ne convient pas ailleurs. Mais cela est très difficile à faire entendre aux fonctionnaires qui l'appliquent parfois à la lettre. La loi prend les gens pour des idiots et fini par les rendre idiots et c'est cela qui est grave. Merci à Nina d'avoir publié cet extrait de votre interview par Jacques Chancel sur Youtube. J'en ai informé mes contacts et j'ai déjà reçu une réponse positive qui est impatiente de découvrir la suite. Je trouve que l'endroit de la coupure a été bien choisi car il donne envie d'en savoir plus. Denis K de Bretagne-Sud |
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Réponse : Oh, frère Denis, vous me citez un exemple de l'absurdité des lois, décrets et autres règlements, mais qui en voulant entreprendre ne s'aperçoit pas très vite que son projet est sans cesse retardé ou empêché par des lois absurdes qui, comme vous dites, sont destinées à toute la population d'une vaste pays quand elle a eu pour cause un problème très local. Je me souviens quand j'étais membre du conseil syndical de mon immeubles des lois de ce genre auxquelles nous étions contraints d'obéir. Un jour on nous a obligés à changer la porte du garage de l'immeuble afin qu'elle s'ouvre non plus vers l'extérieur, mais vers l'intérieur (ou vice-versa, je ne me souviens plus). "Mise à conformité," ils appelaient ça. La porte neuve coûtait très cher et notre ancienne porte, elle, fonctionnait très bien, sans problèmes. J'abrège...Tous renseignements pris, la loi avait pour origine un accident, survenu à un enfant qui s'était tenu trop près de la porte et l'avait reçue dans la tête. Le pauvre gosse en était mort ; c'était bien triste, mais. un seul accident, un seul.. et on change des dieaines de milliers de portes de garages d'immeubles dans toute la France. Depuis, j'observe la porte neuve qui donc s'ouvre dans l'autre sens, ce qui fait que si un enfant au lieu de tenir trop près de la porte à l'extérieur s'y tient à l'intérieur, il lui arrivera la même chose de l'autre côté. Ne me demandez pas d'en dire plus. Je suis un homme paisible, mais par moments je me sens un peu bouillir.. Dans une petite unité humaine, le gérant de la communauté ne pourra pas imposer à tous les habitants l'obligation de dépenses aussi inconsidérées par suite d'un accident unique, qui peut se produire à l'envers, du reste, après les modifications. |
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07fev17 181C78 La formation de la Confédération Helvétique s’est faite sur une longue période. L’histoire de ce pays nous montre un peuple farouchement attaché à son indépendance, mais également habile à former des alliances avec les grandes puissances, quand celles-ci le menaçaient d’annexion. Sa situation géographique d’enclavement dans la montagne a aussi certainement aidé les Suisses à préserver leur liberté et à faire de leur pays ce qu’il est aujourd’hui. La France jacobine n’est pas prête à adopter le fonctionnement de la Suisse, du moins dans un avenir proche. Je pense que ce sont les évènements (crise économique et politique, faillite, désordre social…) qui nous pousseront, nous français, à ré-envisager l’organisation de notre pays. Alors le rôle civilisateur du mouvement d’Arès pourra prendre toute son importance. Quoi d’autre La Révélation d’Arès nous propose-t-elle aujourd’hui comme plan d’organisation, d’orientation résolument spirituel (et non pas religieux) dans le fonctionnement des peuples à l’échelle universelle ? On dit que l’histoire se répète, mais ce n'est jamais tout à fait de la même façon. L’exemple de l’Espagne des années d’avant la deuxième guerre mondiale est à mon sens, tout à fait passionnante pour connaitre la genèse d’un mouvement libertaire qui, si les évènements tragiques de la guerre civile ne l’avaient fait avorté, aurait peut-être pu prendre son essor. Je remercie le Frère Ginès pour son travail approfondi sur ces évènements. Je n’ai pas ses connaissances ni sa culture sur le sujet, mais je me suis intéressé à cette période de l’histoire, car comme je le disais un peu plus haut dans ce blog, j’ai un oncle toujours en vie qui a connu les camps de réfugiés du sud de la France lors de la "retirada", la retraite des Républicains espagnols devant les troupes de Franco en 1939. Je recommande à tous ceux qui seraient intéressés par le sujet, un livre : "La guerre d’Espagne et ses lendemains" de Bartolomé Bennassar (éditions Perrin). L’auteur y fait une analyse que je trouve très objective, car ce livre n’occulte nullement les exactions commises de part et d’autre, la guerre connaissant son lot d’horreurs, de quel que camp qu'on soit. L’Espagne fut un laboratoire du 20ème siècle, comme le souligne l’auteur, laboratoire tragique d’abord qui a été le prélude des affrontements à venir entre les régimes totalitaires, nazi et fasciste d’un coté, communiste de l’autre, mais beaucoup plus passionnant laboratoire d’une civilisation à venir. Je cite à titre d’exemple un bref passage de l’auteur : "La réalité de la révolution libertaire dans les anciens États de la Couronne d’Aragon (Catalogne, Aragon, Valence) en Nouvelle-Castille et dans une partie de l’Andalousie intérieure ne fait aucun doute. On peut même affirmer que ce fut la tentative de révolution la plus profonde et la plus complète jamais effectuée en Europe. Ce fut un mouvement messianique dont l’ambition politique, économique, sociale et éthique, formulée ou non, était la naissance de l’homme nouveau. Elle visait tout à la fois la nature et les formes de désignation des pouvoirs de décision, l’organisation du travail et la répartition de ses fruits, l’éducation, la culture et les loisirs." Alors comment s’étonner du silence, pour ne pas dire l’oubli, longtemps exercé par les grandes puissances, qu’elles soient capitalistes ou communistes, sur cette tentative d’instaurer une société libre ? Pardonnez Frère Michel, j’en termine avec ce commentaire un peu long. Je change totalement de sujet. Pour ma part, je ne pleurerai pas sur les déboires de Fillon, pas plus que je n’ai pleuré sur ceux de Strauss-Kahn. On ne doit pas oublier que ce dernier a aussi écopé en son temps d’une belle peau de banane alors qu’il était également pressenti comme futur président de la république. On a tenté de le faire passer pour un violeur lubrique. Au final, il en est resté le coté lubrique, c’était suffisant pour le disqualifier. Alors pour Fillon, peut-être restera t-il le coté vénal, mais il n’est pas encore avéré que cela soit suffisant pour le disqualifier. Rien n’est encore perdu pour votre poulain… De toute façon, ces deux là sont des purs produits du système. Dommage que vous n’ayez pas plus de considération pour des candidats marginaux, tel qu’Alexandre Jardin par exemple dont vous semblez connaitre le programme et qui à mon sens propose une réelle évolution sur le fonctionnement de cette démocratie. Si l’on ignore éternellement les petits candidats sous prétexte qu’ils n’ont aucune chance d’être élus, comment attendre la moindre évolution, au moins du coté de l’exercice du pouvoir dans un premier temps. Et puis, vous aviez bien voté pour un petit candidat, il y a quelques années, Chaminade je crois… mais pardonnez Frère Michel, ce ne sont pas mes oignons. Portez vous bien Richard L d’Aquitaine |
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Réponse : Oh, frère Richard, vous vous trompez. J'ai de la considération pour Alexandre Jardin. Mais j'ai charge d'âmes et je dois autant que je le peux assumer la liberté et la tranquillité de mes frères et sœurs de mission. J'ai le devoir, donc, de choisir un candidat qui respectera totalement la foi et la mission des Pèlerins d'Arès et je crois que François Fillon est celui-là. Je crois aussi qu'Alexandre Jardin est un homme qui, président de la République, respecterait totalement la foi et la mission des Pèlerins d'Arès ; seulement voilà, je me dois aussi d'être réaliste. Je suis absolument certain qu'Alexandre Jardin ne pourra pas être président, tandis que je pense que François Fillon a quelques chances de le devenir, même si idéologiquement je suis plus proche du premier. Alors, réalisme ! Vous allez me dire : "Frère Michel, vous poursuivez un but on ne peut pas plus utopique et vous parlez de réalisme. Vous n'êtes pas logique !" Question de ratio, frère Richard. Il y a des objectifs qu'on ne peut pas écarter, aussi utopiques soient-ils, mais on ne peut les réliser sans réalisme. |
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07fev17 181C79 Frère Michel; C'est la première fois que je vous fais parvenir un commentaire au sujet d'une entrée de ce blog, les commentateurs habituels étant beaucoup plus compétents que moi. Parmi tous les autres un passage a retenu plus mon attention. " Tacitement indépendantes, ces démocraties-là ne cherchent pas... jusqu'à que vit ce si beau pays de Suisse [?]. J'ai suivi à la télévision un documentaire sur l'esclavage, état dans lequel la vie de l'être humain n'avait aucune valeur .En résumé, certains s' enfuyaient et traversaient des marécages réputés mortels pour vivre sur une terre que personne exploitait. Ces êtres humains libérés de l'esclavage travaillaient durement et veillaient à ce que le groupe ne grandisse pas trop. Ils pouvaient se marier librement et avoir des enfants. Lorsqu'un autre esclave évadé était capturé, celui-ci subissait un interrogatoire afin de connaître ses réelles intentions; admis ou rejeté. Ces révoltants [ou révoltés ?] vivaient avec le minimum mais étaient heureux et libres. Pourquoi pas nous? J'ai trouvé dans ce documentaire une similitude avec le passage concernant les Uranais; la connaissance donne la puissance. "On se regroupe en petites unités comme on s'exile en préférant l'exil à la patrie asservie." Je vis toujours avec l'espoir que le monde comprendra un jour ce que veut dire connaissance, mais spirituelle. Grâce a votre audace, votre courage, vos sacrifices et un peu plus de temps, le monde changera en bien. L'humanité ne peut pas rester aveugle; il faudra bien que le voile de la nuit disparaisse à jamais. Dieu nous aime. Claude F. du Midi Toulousain |
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Réponse : Oh, quelle joie de recevoir un commentaire de vous, frère Claude, si discret. Vous avez raison de comparer à une sorte d'esclavage notre sort sous la coupe de politiques, de législateurs, de décideurs (comme les commissaires de Bruxelles... Qui choisit et nomme ces gens-là, que personne ne connaît ?), d'administratifs. Notre vie est une autre forme d'esclavage, car, contrairement à ce qu'on croit, les esclaves d'autrefois n'étaient pas si malheureux que cela, mais ils avaient une marge de manœuvre réduite, même quand ils assumaient de grandes responsabilités, quand ils étaient intendants, gouvernantes, comptables, etc. Nous aussi avons une marge de manœuvre réduite, étant soumis à quantité d'obligations administratives et de règlements de toutes sortes (passeports, visas, autorisations de séjour réduites, permis de construire difficiles à obtenir et soumis à des lois stupides et totalement anti-créatrices). Imaginez que pour ajouter 55 m² : trois murs et un toit au-dessus, quelque chose de très simple, à notre maison de prière pour donner un peu plus d'espace aux pèlerins qui s'entassent, l'été, à la Maison de la Sainte Parole, on nous fait seulement maintenant la promesse de nous délivrer le permis de construire dans le courant de 2017 après trois ans de demandes rejetées pour des motifs d'une absurdité que je n'oserais même pas citer par égard pour leurs auteurs. Vous n'avez pas tort, nous sommes réduits à la condition d'esclaves suppliant à la porte des maîtres qu'on leur jette un os à sucer. Un grand merci, frère Claude, pour ce commentaire. |
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07fev17 181C80 Frère Michel, vous connaisse peut-être ? Je vous transmet cette vidéo qui nous montre à quel point, il y a dans toutes les classes de la société, des hommes et des femmes aimants en recherche d'un monde meilleur. Ici une vidéo de 2.08 mn: Quelle est cette "beauté qui sauvera le monde" ? de Pierre Rabhi, de son nom d'origine Rabah Rabhi, né en 1938 à Kenadsa, en Algérie, est un essayiste, agriculteur bio, romancier et poète français, fondateur du mouvement "Colibris". Les "Colibris", mouvement citoyen, ce sont tous ces individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement, pour bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l’être humain. Le site: https://www.colibris-lemouvement.org/ . Je vous embrasse. Didier Br. d'Île de France |
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Réponse : Merci, frère Didier, pour cette vidéo. Je pense que vous lisez mal mes réponses dans ce blog, où j'ai parlé, depuis longtemps, de Pierre Rabhi à plusieurs reprises en rappelant que j'amais beaucoup cet homme-là, mais que je n'avais jamais pu nouer avec lui le moindre contact. D'une part, je lui ai écrit trois ou quatre fois dans les années 90 et 2000 et il ne m'a jamais répondu. D'autre part, des personnes assistant à certaines de ses conférences lui ont demandé s'il connaissait La Révélation d'Arès et Michel Potay, mais il a toujours éludé la question de façon, paraît-il, désobligeante. Ceci dit, vous avez raison, frère Didier, Pierre Rabhi fait partie de ces humains qui proposent des solutions intéressantes très proches de notre idéal. |
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07fev17 181C81 Bien aimé frère Michel,
Pour que la pénitence puisse avoir un effet optimal sur le changement du monde, il faut l’éclatement des nations en petites unités souveraines d’elle-même. Dans ce monde, dont les cœurs sont devenus glacés, où l’homme pleure des larmes froides qui deviennent des grêlons, nous devons chauffer nos âmes pour provoquer le dégel, pour libérer l’Eau [du Père]. Et c’est dans des petites unités que nous arriverons mieux à accomplir la Parole pour toutes les raisons qui ont été déjà citées dans les commentaires.Je ne vais pas reprendre tous les arguments, je voudrais juste proposer une parabole simple. Si vous prenez un gros morceau de glace et que vous l’éclatez en plusieurs petits morceaux, vous pourrez les faire fondre plus vite et plus facilement, c’est dans ces conditions que la pénitence, le Bien accompli, pourra dégeler ce monde. C’est le bon sens même, et cela finira par arriver de gré ou de force. Ce système n’en a plus pour très longtemps, il serait préférable que ceux qui censurent le Message de Dieu et son prophète admettent qu’ils sont en bout de course et qu’il faudrait mieux nous laissez faire connaitre le Message que Dieu nous donne à Arès pour préparer tout ça gentiment. De toute façon, on n’arrête pas un volcan en éruption et cela finira par arriver. J’ai pu visionner sur YouTube l’interview que vous avez donné à Jacques Chancel, homme admirable par ses qualités de cœur et de courage, c’est vraiment très bien et je pense que ça va intéresser beaucoup de monde. Je tenais à vous dire que vous passez vraiment bien à l’image, il se dégage vraiment quelque chose de vous, en plus, il faut reconnaître que vous êtes "beau gosse" comme on dit. J’attends de voir la suite avec patience, c’est une très bonne idée d’avoir découpé l’interview en plusieurs parties. On voit bien que vous êtes un homme sincère et honnête, depuis que vous êtes minot, vous êtes comme ça, et même dans votre parcours avant les événements surnaturels, vous avez toujours été comme ça, je ne sais pas si c’est la raison pour laquelle Dieu vous a choisi, en tous cas, et je pense parler au nom de beaucoup de frères et sœurs, nous sommes fiers et heureux que ce soit vous. Vous êtes un prophète exceptionnel. Que Dieu vous bénisse ! Fabrice C. du 93 (Île de France) |
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Réponse : Vous n'êtes pas un commentateur habituel, frère Fabrice, et je suis très heureux d'accueillir votre présent commentaire sur mon blog. Par ailleurs, vous êtes un professionnel de l'image et je suis rassuré sur ma prestation quand vous me dites que je "passe bien à l'image". N'étant pas du tout moi-même un professionnel, ni même seulement un habitué, de ce qu'on appelait, quand j'étais jeune, la photogénie, je n'ai absolument aucune idée de l'effet que je peux faire quand je suis filmé. Il y avait cinq (ou sept ?) caméras dans ce studio, dont deux mobiles, sous une armée d'énormes projecteurs et j'étais très impressionné. Non que je me pose en artiste, que je ne suis pas du tout, mais je n'ai quand même jamais souhaité avoir mauvaise allure, afin de faire honneur (Rév d'Arès xxxvi/16) à Celui Que je représente. Donc, je ne suis pas trop mal, merci. Votre parabole du bloc de glace plus facile à fondre s'il est brisé en petits morceaux, allusion à la grande masse éclatée en petites unités, est bonne et je vous en remercie. Un grand merci, frère Fabrice, pour ce beau commentaire. |
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08jan17 181C82 Vous ne pouvez pas soutenir les hypocrites politiques comme Fillon, qui donne l'argent du contribuable à femme et enfants et écrire que cela n'est rien. Quel français aussi bosseur soit-il va toucher 45000 euros d'indemnité chômage? Les français ont raison de se méfier de Fillon. Je pense que vous le soutenez ainsi ceux qui vous suivent, parce qu'il est catholique, bourgeois et suffisant envers les "faibles". Dans son programme il était outré des gens touchant le RSA, il s'est moqué du Smic le jugeant à son maximum (voilà un homme comme tous les politiques se moquant des petits et désirant entretenir la pauvreté, ne connaissant rien à la vie que mènent les contribuables). Ses discours pédants et honteux sur la communauté juive et sur la communauté noire dénote son caractère colonial. Vous-même soutenez cet homme. Je ne pense pas que ce soit pour votre mission. Vous mentez délibérément, puisque la gauche ne vous a jamais importuné en tant que secte ou groupe sectaire, comme vous le disiez. Avouez que vous êtes un homme de droite, une droite dure, chrétien convaincu comme Fillon, avec ce que cela attire de mépris et de suffisance, de culpabilité et d'hypocrisie. Vous osez dire qu'il y a domination dans le monde, mais vous-même dominez ces groupes que vous dirigez (ils aiment aussi être dominés sinon il n'y aurait pas de dominateur); quelle moquerie vraiment. Comment vivrez-vous dans les différentes unités humaines que vous désirez mettre en place : vous vous promènerez de l'une à l'autre donnant vos avis et vos conseils ? Attention de ne pas vous prendre pour le Saint Béni soit-Il (180C5 "le petit reste est une chose en quoi je vois en second moi-même"). Je pense que vous avez eu beaucoup de messages comme le mien, mais que vous ne les publiez pas, je vous comprends. Je vous respecte mais n'aime pas votre tournure d'esprit qui n'est absoument pas ce qu'attend et espère D' de tous les hommes et femmes. Simon Gad (à Paris pour quelques temps) |
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Réponse : Bonjour, Simon Gad ! Le 14 janvier (180C103) vous écriviez : "Je pars en Israël". Je vous croyais parti, mon frère. Peut-être êtes-vous proche du départ ? Quand vous serez là-bas embrassez pour moi, pour nous Pèlerins d'Arès, la terre d'Israël, car si nous ne sommes pas juifs au sens synagogal, nous nous considérons comme Israëlites, puisqu'enfants d'Abraham et de sa descendance : Isaac et Jacob = Israël, et Chrétiens dans ce sens, Chrétiens au sens de Jésus en son temps (pas au sens du Jésus de l'Église) et du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7). J'ai été, à ce titre, en bonns relations avec Nathan André Chouraki dans les années 80, traducteur de la Bible à laquelle il donna un ton hébraïsant, pour nous très intéressant, différent des traductions françaises classiques. Il s'intéressa beaucoup à La Révélation d'Arès. Ce que vous dites de Fillon est peut-être vrai, peut-être faux, ce n'est pas ce qui me préoccupe. Je n'attends pas de vertu des politciens, quels qu'ils soient, surtout des grands carriéristes comme Fillon. L'expérience, cependant, m'a montré que les pauvres pouvaient être aussi mauvais que les riches, les honnêtes aussi mauvais que les malhonnêtes, les anticolonialistes aussi mauvais que les colonialistes, les antiracistes aussi mauvais que les racistes, etc. et que pour faire un monde il faut de tout — un tout qui s'accepte et non un tout conflictuel. Je sais que Fillon ne fera pas de tort aux Pèlerins d'Arès. J'ignore par contre la position de Mélanchon, Hamon, Macron, etc., vis-à-vis de nous. Contrairement à ce que vous pensez, à mon âge, 87 ans, on connaît l'hostilité des gens de gauches envers la foi, toute la gauche dans toutes ses nuances est fondée sur le marxisme. "Le nazisme n'est qu'un "communisme déguisé" et l'antisémitisme comme une haine plus religieuse que raciale," disaient les prisonniers de guerre de retour en France en 1945. Par ailleurs, on sait quelles persécutions Staline et toute la gauche au pouvoir dans l'Est Européen infligèrent aux croyants, quels qu'ils fussent. Même chose actuellement en Chine où la religion n'est que tolérée et très contrôlée. Je ne vous reproche pas d'être à gauche, mon frère, je respecte les idées de chacun. La gauche, je connais. J'ai été communiste et j'ai voté communistes jusqu'en 1988 puis socialiste jusqu'en 1998, quand fut votée la loi fixant la durée légale du temps de travail salarié à temps plein à 35 heures/semaine, la loi la plus bête que des politiciens aient pu pondre, car on ne peut financer le progrès social de plus en plus coûteux en poussant le déclin de l'industrie et en réduisant le revenu du travail. Le travail est au cœur de l'idéologie de gauche. Je reste communiste de cœur, je travaille autant à 87 ans qu'à 27, 47 ou 67 ans. Je suis peut-être plus à gauche que vous, mais je rejette le communisme politique, et son dérivé le socialisme politique, parce qu'on ne change pas l'homme par des lois et avec des politiciens carriéristes, mais par la pénitence, par l'effort individuel vers le Bien, ce qui fait rire des gens comme Mélanchon, Hamon (Macron, je ne sais pas) mais qui ne fait quand même pas rire Fillon. Il a au moins ça pour lui. Je ne le crois pas plus menteur et trompeur que les autres politiciens ; ils le sont tous par nécessité professionnelle. Vous me dites : "Je pense que vous avez eu beaucoup de messages comme le mien, mais vous ne les publiez pas, je vous comprends." Non, je n'ai au aucun message comme le vôtre. Vous êtes le premier à me méconnaître assez pour ignorer la seule raison qui me fait faire confiance à Fillon. Mais il y a sûrement en France et dans le monde beaucoup de frères humains qui pensent comme vous. |
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08jan17 181C83 Notre langage parait vieillot et dépassé comme le souligne Michel N. (181C30) et Olivier T (181C34) . Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser le fait d'utiliser des mots comme pénitence surprend les gens et les fait réagir. Dans la moisson il est important d'oser utiliser un langage différent, car les mots aujourd'hui ont tellement été dévalorisés qu'ils ont perdu leur force. Dans la rue, certains jeunes me demandent : "C'est quoi la pénitence ? C'est qui le Créateur dont vous parlez ?" Pour eux ces mots n'ont plus de sens. Même si cela fait rire certains passants d'autres au contraire sont attirés . Et c'est ceux-là que nous cherchons. Tout le blé n'est pas mûr en même temps, il nous faut être patients [Rév d'Arès 35/7]. Pour cela, il faut sortir du monde, oser monter sur le Parvis de Dieu comme Il le dit par la bouche de son messager Jésus dans La Révélation d'Arès : 2/16 J'ai voulu parler par d'autres en grand nombre, mais ils se sont dérobés ; craintifs, ils n'ont pas pu sortir du monde, se distinguer du monde, monter sur Mon Parvis pour s'adresser à lui en Mon Nom, 2/17 craignant les incrédules et les moqueurs, les princes du culte et leurs docteurs, les chefs des nations et leur justice, les discuteurs de toutes sortes ; 2/18 ou bien ils n'ont pas livré Ma Parole, taisant ce qui déplaît au monde. Et le malheur est venu sur eux et sur le monde. Dans la rue je dis fréquemment : "Le Créateur a parlé en France, Il appelle les hommes à la pénitence pour que le monde change. Si les gens s'arrêtent ou prennent un tract je développe la pénitence : "C'est aimer, pardonner, faire la paix et acquérir l'intelligence du coeur libre de préjugés." Même si beaucoup ne s'arrêtent pas, ce langage ne laisse pas indifférent. Il réveille quelque chose dans l'homme. Parfois, certains ont attirés comme par un aimant. Ce n'est pas courant de dire cela, on ne l'entend ni à la radio, ni à la télé, ni dans les journaux. Car même si, comme le souligne Michel N., certains "rient comme les singes" (Rév d'Arès ix/2), d'autres sentent confusément en eux un appel. Merci à Nicole D. (02fev19 181C53)( et à Wardia P. 05fev17 181C67) pour les extraits bien choisis de votre voyage en Suisse qu'elles ont publiés dans leurs commentaires. Avec Marie-Elise nous avons assisté lundi soir au film "Notre révolution intérieure", qui est sorti au cinéma le 25 janvier. Ce film documentaire retrace le voyage de trois jeunes qui délaissent leur quotidien parisien abrutissant et leurs habitudes pour partir à la découverte d'autres manières de vivre. Cette recherche les conduit à la connaissance de ce qu'ils sont et va changer leur regard et surtout les amener à découvrir la possibilité d'une autre existence. Nous avons apprécié le film et avons pu échanger avec le réalisateur Alex Ferrini après la projection. Très simple, sympa et audacieux ce jeune homme. Une belle initiative à encourager. Denis K. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Je ne connaissais pas ce film "Notre Révolution Intérieure" et j'ai cliqué sur deux ou trois sites pour avoir quelques indications. J'ai lu : "Remettant en cause le monde qu'ils ont connu jusqu'à aujourd'hui, trois jeunes délaissent leur quotidien et leurs habitudes pour partir en voyage. Cette recherche de la connaissance va changer leur regard mais surtout les amener à découvrir la possibilité d'une autre existence. Une invitation à reprendre les commandes de nos propres vies." Intéressant, en effet ! Merci de me conseiller de voir ce film, ce que je ferai quand j'en aurai l'occasion. Concernant le vocabulaire qu'il nous faut utiliser dans la mission, je connais bien les problèmes qu'il peut poser à de nombreuses personnes dans la rue. Mais c'est là le problème que posent toutes les langues dès qu'elles abordent un sujet de fond, qu'il soit métaphysique, philosophique, théologique ou scientifique. L'homme de la rue ne parle en général que le langage commun quotidien et même quand il est un humain très cultivé il ne s'attend généralement pas à ce qu'on lui parle d'une autre façon dans la rue. Comme les media nous sont fermés et ne nous permettent pas de former le public dans un cadre plus didactique (France-Culture à la radio, Émissions culturelles tardives à la télévision, etc.), nous sommes bien obligés d'expliquer très rapidement aux gens de rencontre le sens des mots que nous prononçons en leur présence, même si nous sommes réduits à des explications brèves et modestes. Nous rendons en tout cas audibles des mots difficiles parce que polysémiques comme pénitence, ou intelligence, ou libre. Ces mots sont nécessaires. La "mission sociale" qui nous a fait beaucoup de tort a montré que traduire le Message du Père en un autre langage, par exemple socio-politique, n'a que des résultats désastreux. On ne peut pas perdre de vue que les mots pénitence, intelligence et libre, sans oublier roi, culte, piété, etc. ont été utilisés par Jésus et par le Père faute d'autres mots qu'ils auraient sûrement utilisés s'ils avaient existé. Donc, dans la mission, par un exposé très bref, nous disons l'essentiel de ce qu'il nous faut dire. En ce moment, on peut commencer de voir sur YouTube la série de courtes vidéos que ma fille Nina a tirées de mon interview par Jacques Chancel en 2010 : Michel Potay interviewé par Jacques Chancel-1, ...-2, ...-3, etc.. On voit que je suis sans cesse sur mes gardes pour user le moins possible de mots que le journaliste Jacques Chancel ne comprendrait pas, car il avait lu La Révélation d'Arès en diagonale, comme on dit, et ne l'avait pas étudiée. Mais le langage qu'on tient à un journaliste n'est pas le même qu'on tient à un passant dans la rue. Je songe à faire un petit opuscule à l'usage des journalistes pour qu'ils connaissent, par une brève lecture, le sens des mots que nous utilisons. Autrement dit, il n'est jamais facile de faire passer brièvement, dans la rue, la richesse lumineuse de La Révélation d'Arès, et nous n'avons pour cela que les bref échos de notre verbe sur le trottoir. Mais qui ne sait que la mission de rue est un acte d'audace et même de témérité ? Merci, frère Denis, pour ce commentaire. |
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08jan17 181C84 Bien cher Prophète et Messager de l’Éternel que Celui-ci nomme Mikal. Dans la continuité des deux vidéos proposées par notre sœur Stéphanie C. d’Ile de France en 181C75, il y a cette troisième vidéo de 13 minutes, qui en donne une conclusion très intéressante : "Qui" est ‘M’ ? "Qui" est le Messager pour les Musulmans ? C’est sûrement un frère Musulman, qui partage cette réflexion et cette analyse de certains passages du Coran, avec un esprit ouvert. Très intéressant, même si je ne suis pas Musulmane. Construire des ponts entre les différentes cultures, plutôt que des murs, contribue à créer la paix sur notre terre. « Qui » est le messager du Pacte ou messager de l'Alliance? Vidéo de 13 Minutes :https://www.youtube.com/watch?v=7N84jFCGHm8 Véronique C. de Belgique |
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Réponse : Merci, ma sœur Véronique, pour cette vidéo qui complète les deux déjà publiées en 181C75. Le Créateur a depuis des temps immémoriaux eut le souci de rappeler à l'humain ce qu'on peut appeler le pacte originel, que La Révélation d'Arès nomme le Dessein. Le Créateur appelle l'homme à revenir à ce Dessein. Le Coran fait évidemment partie de cette suite d'Appels. Mais le problème que rencontre le Créateur dans Son Œuvre d'Appel ou de Rappel est le problème même qui a fait de l'homme un pécheur dispersé qui a développé sur divers points de la Terre des langues et des cultures très différentes, c.-à-d. des manières d'entendre et de comprendre le Verbe du Créateur de façons très différentes. C'est évidemment ce qui explique la variété des religions et de leurs sous-religions issues d'une même origine. Ainsi les enfants de Noé et d'Abraham sont-ils séparés par trois religions, lesquelles sont elles-mêmes séparées en variantes diverses. De plus, ces Appels sont des Révélations qui ont d'abord été conservées dans la mémoire humaine, toujours défaillante, et qui n'ont été que tardivement écrites non sans refléter les principes culturels des scribes. C'est pourquoi La Révélation d'Arès présente un intérêt sans précédent, sans comparaison : Elle est une pure Révélation, laquelle n'édicte aucune des "lois" qu'on trouve dans la Bible ou le Coran, lesquels, à l'évidence, représentent une sorte de composition ou de mélange des mœurs humaines avec la Parole. Les trois vidéos traitant du "Pacte des Prophètes", qu'on peut visionner sur cette page, ne sont pas d'un grand intérêt au regard de la Lumière depuis qu'est apparue La Révélation d'Arès, mais présentent un intérêt au regard de l'Histoire concernant le Coran. |
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09fev17 181C85 A propos des petites unités humaines, cela me fait penser à il y a une vingtaine d'années quand j'ai connu les Pèlerins d'Arès, rue Neuve-Popincourt, je crois. À cette époque, il était question [de quoi ? mots manquants] dans les conversations des fréres et sœurs, et moi c'est ce qui m'intéressait à l'époque. Puis après c'est retombé dans l'oubli. Et je vais vous dire une chose qui devrait vous faire plaisir; j'avais vu vers 1977 dans le nouvel Obs une interwiew assez longue de Jean-Paul Sartre où (il paraissait désabusé, découragé). Il évoquait "les petites unités humaines" comme solution à la crise générale, crise qui depuis bien sur n'a fait que s'accentuer. Rendez-vous compte ! le grand Jean-Paul Sartre, l'intellectuel du siècle, délaissant ses théories marxistes ou autres et se mettant à explorer de nouvelles pistes. C’est un peu comme si, au soir de sa vie, Sartre nous invitait à explorer les pistes qu’il a incontestablement ouvertes, mais qu'il dut négliger, faute de temps. Il faudrait retrouver cet article, ça doit pas être impossible à retrouver. Je crois pour ma part, et c'est une intuition, que la solution des petites unités humaines est dépassé. Pourquoi ? Parce que le monde va tellement mal et, comme le dit Maryvonne C. de Bretagne-Sud, chez les gens à l’heure actuelle on constate que tout un travail est en train de se faire dans les consciences, et il va s’intensifier. Aujourd'hui ce serait plutôt la Révolte sous une forme ou sous une autre. C'était pertinent à l'époque [de Sartre ?], mais pour l'instant ce n'est plus d'actualité. Je dis bien pour l'instant. Ce n'est qu'une intuition, ça n'engage que moi, mais je vous en fait part. Il n'en reste pas moins vrai que vivre dans une petite ville, une petite bourgade, gérer son économie est autrement plus facile que dans une grande métropole. D'autre part, concrètement, je ne comprends pas, je ne sais pas ce que vous pouvez faire. Il y a une contradiction avec ce que vous me dites le 18 décembre 2016 (180C7) : "Si vous tentez de le faire en France, vous êtes sommé de vous soumettre à l'État ou emmené par les gendarmes en prison. Voyez comme les associations dites du SEL ont été mises sous contrôle et pourtant il ne s'agissait pas de communautés réclamant leur souveraineté ! .../... L'homme en ce monde n'a, du reste, que la liberté que la loi du pays où il vit lui tolère. Rien d'autre. Et la loi du pays où nous vivons ne tolère pas que nous nous disions autre chose que Français, que nous refusions la Loi, que nous nous dispensions de payer l'impôt, que nous ne nous soumettions pas aux exigences de l'Administration, etc. Il est interdit de désobéir aux autorités qu'on nous impose : Gouvernement, justice, lois, police, gendarmerie, fiscalité, etc." Concernant l'affaire Fillon je suis d'accord avec Simon Gad : Vous ne pouvez pas soutenir des politiques comme Fillon, qui donne l'argent du contribuable à femme et enfants, et écrire que cela n'est rien. Vous avez écrit : "Madame Pénélope Fillon aurait touché un gros salaire sans fournir le travail correspondant ? La belle affaire !" Non je ne suis pas d'accord. Un Pèlerin d'Arès ne doit pas être complice d'un vol, Drôle de morale ! Vous dites "Je sais que Fillon ne fera pas de tort aux Pèlerins d'Arès". Soutenir un homme uniquement, parce qu'il va vous laisser missionner en paix ne me parait pas être un bon principe. Yvan B. d'Ile de France |
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Réponse : En 1523 Martin Luther composa un cantique devenu si célèbre qu'il est encore chanté en 2017 dans les églises luthériennes d'Allemagne "Nun freut euch, lieben Christen g'mein" (Maintenant réjouissez-vous, chers Chrétiens):
Parmi nos frères mêmes certains, qui pourraient travailler, vivent de secours sociaux et autres prestations ou allocations, qu'il leur paraît tout naturel de toucher sans compenser par un travail, puisque c'est légal. D'une blessure que j'eus en service commandé quand j'étais militaire je perçois encore aujourd'hui, soixante-six années plus tard, une pension dite "pension d'invalidité", alors que je n'en souffre plus. La reine d'Angleterre, Elisabeth II, perçoit une grosse dotation de l'État Britannique et quel travail fournit-elle qui justifie cette très grosse somme d'argent ? Pas grand chose. Et quel ignoble travail fournissait l'ADFI quand elle était subventionnée au moment de la chasses aux sectes ? Faire le mal, cracher la calomnie, était-ce un travail ? Si vous voulez que je vous cite tous les gens qui en France ou dans le monde perçoivent des émoluments tirés de "l'argent public" et non justifiés par un travail, il faudrait probablement plusieurs recueils gros comme des Bottin. Ce qu'a touché Madame Pénélope Fillon sans fournir, dit-on, beaucoup de travail n'était pas un vol, puisque c'était légal et qu'elle n'avait légalement aucune obligation de faire un rapport de ses activités. Comme la quantité de gens qui, dans la République Française, vivent d'émoluments que justifie un titre, mais que ne justifie aucun travail, est considérable, je dis que le "scandale" qu'a soulevé "Le Canard Enchaîné" est une ignoblle méchanceté hypocrite. De quoi vivent Messieurs Mélanchon, Hamon, Macron et d'autres pendant leur campagne électorale ? Je n'en sais rien. Vous non plus. Oui, M et Mme Fillon ont profité des facilités légales que leur allouait le système, mais ils ne se sont pas enrichis, puisqu'ils ne paient pas l'ISF. Oui, ils sont pécheurs comme nous sommes tous pécheurs, nous encaissons tous ou nous sommes tous susceptibles d'encaisser de l'argent dit "public" de façon indue et nous sommes tous heureux de ne pas nous en vanter, parce que nous trouvons cela normal. Eh bien, moi, je vous dis que quitte à choisir un pécheur, je me dis pourquoi pas Fillon ? Je suis un homme de foi, de Bien, de pénitence, je ne suis pas un moraliste. Je suis un réaliste : Fillon ne s'attaquera pas à notre mission et je préfère faire confiance à cet homme, même s'il a touché de l'argent selon vous "volé", mais légal, sachant que ce n'est pas lui l'inventeur du système dont il profite, plutôt qu'à d'autres qui ne sont probablement pas moins pécheurs que lui et dont j'ignore les intentions vis-à-vis de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès. Il vous faudrait savoir où vous en êtes vis à vis de nous, mon frère Yvan. Vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès grand P, vous n'appartenez pas au petit reste, certes, mais êtes-vous seulement un pèlerin d'Arès petit p ? J'ai cité un cantique de Luther, quoique je ne sois pas un Protestant Luthérien, mais quand Luther parle du péché qui se manifeste dans les actes, tout en leur étant antérieur et sous-jacent, puisqu'il existe depuis le mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), je suis d'accord avec lui quand il entend par péché, en dernière instance, l’incrédulité, le manque de confiance et d’amour en Dieu, l’orgueil ou la démesure par lesquels le "moi" veut vivre sans Dieu et/ou être son propre dieu. Il y a un lien entre le péché et la fosse (2/1), c.-à-d. la mort. La mort est un phénomène naturel, mais elle ne l'état pas en temps d'Éden. Et je mourrai comme Fillon mourra, comme tout homme aujourd'hui meurt dans sa chair. Qu'est-ce que je vaux de plus que Fillon ? Et vous Yvan ? Que faites-vous de l'amour, du pardon, de la paix ? Ne devons-nous pas l'amour, le pardon, la paix à François Fillon autant qu'à Mélanchon, Hamon et Macron, avec cette différence que nous sommes sûrs, parce que nous sommes réalistes, que Fillon ne nous persécutera pas, mais que nous l'ignorons concernant les trois autres ? Nous croyons que la perdition et l’esclavage de l’homme viennent par son péché et son éloignement de Dieu comme Bien, son éloignement non du Dieu de la religion, mais du Bien qui est la pratique de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, pratique que nous appelons pénitence. Là où je ne suis plus d'accord avec Luther, c'est quand il est d’avis — c’est ce qui l’oppose à la théologie catholique du Moyen Age — que l’homme ne peut pas contribuer à la grâce permettant de se dégager de ces puissances oppressantes et de leur impact sur l’homme. Luther pense que l’homme n’est pas libre, qu'il ne peut pas par lui-même revenir vers Dieu et faire son salut. Bien au contraire, nous savons, parce que La Révélation d'Arès nous l'enseigne, que l'homme peut se libérer lui-même de son esclavage par la pénitence ; il n'a pas besoin d’un Sauveur, parce qu'il est son propre sauveur. Certes Luther disait que la liberté ne peut être qu’un don, qu'elle "est une grâce et n'existe pas par nature," et nous sommes bien d'accord avec cela, mais le Père à Arès vient nous rappeler que l'homme n'a jamais perdu cette liberté et qu'il ne tient qu'à lui de l'utiliser pour se libérer du Mal. Oui, la liberté psychologique et la liberté morale existent. C'est la condition humaine. Nous pouvons tous être aliénés par des facteurs extérieurs, par la culture, par les idées qui courent, et vous-même l'êtes quand vous considérez Fillon comme un "voleur" et me considérez moi comme "le complice d'un voleur". C'est votre liberté et c'est la liberté de Simon Gad (180C82), liberté psychlogique et morale, de parler ainsi, mais nous Pèlerins d'Arès vivons dans l'espérance que Fillon, comme tout humain sur Terre, réalisera en homme spirituellement libre (Rév d'Arès 10/10) sa rencontre avec la Parole. Le libre arbitre est un attribut divin que l'homme comme image et ressemblance du Créateur partage avec Lui. Luther pensait que "attribuer le libre arbitre aux hommes serait leur attribuer la divinité, c’est-à-dire proférer le plus grand blasphème que l’on puisse concevoir," mais nous pensons tout le contraire : Nous avons le libre-arbitre et c'est sur lui que repose notre immense espérance de Salut. Je ne crois pas que Fillon soit un individu sans conscience et je précise que pour moi il y a possibilité de changement ou d'avenir heureux s'il y a conscience. Notre liberté de chrétien est d'abord la liberté de conscience, c'est par elle que nous devenons Pèlerins d'Arès. C'est la liberté par laquelle La Révélation d'Arès nous affranchit, pas seulement du pouvoir des princes et de telle ou telle religion ou politique (pour en revenir un instant à cette entrée 181), mais du péché. Autrement dit du Mal. Où est notre liberté ? Dans la conscience. Qu’est-ce que la conscience ? Qu'entendons-nous par ce mot. Est-ce la capacité intérieure d'émettre des jugements moraux, métaphysiques, philosophiques, ou de suivre les rumeurs, les idées du moment ? Oui, ça peut n'être que cela, mais pour nous il y a beaucoup plus et je crois que pour Fillon ce plus existe. Il a pu fauter, il peut changer (Rév d'Arès 30/11), parce qu'il est plus susceptible que d'autres d'avoir une conscience qui peut atteindre au Fond des Fonds (xxxiv/6), à sa relation directe avec Dieu, avec le Bien. Il ne s’agit donc pas seulement de ce qu’il doit faire, mais de ce qu’il est, au sens le plus noble du verbe être. Pensez à l'Étre au sens sublime, universel, et vous comprendrez que de sa faute, même si à vos yeux elle est grave, Fillon peut s'en sortir. Je crois cet homme-là perfectible, à tout le moins pas plus mauvais qu'un autre. |
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09fev17 181C86 Cher Prophète, frére Michel, notre frère aîné aimé dans l'amour 💕 du Créateur de l'Univers. Je me permets de vous transmettre un courrier que j'ai envoyé à Mr François Fillon, faisant suite à la conférence de presse qu'il a tenue ce Lundi 6 Février, que j'ai regardée avec ma chère et tendre sœur et maman Danièle. Cette conférence nous a touchée le coeur 💔 Nous espérons seulement que ces médias vont se calmer un peu, parce que ils développent vraiment ce sentiment de vengeance sans fin [Rév d'Arès 27/9] dans l'esprit d'hommes et de femmes de la masse qui prennent tout à la lettre et qui ne savent plus attendre le temps de la réflexion. Je ne suis probablement pas la seule à lui avoir envoyé un courrier de soutien qui lui permet de traverser cette épreuve la téte froide. Ce qui n'est pas facile quand des médias cherchent à blesser votre femme ainsi que vos enfants 🚸. Je prie 🙏 avec vous,frére Michel, ainsi qu'avec tous mes frères et soeurs de la grande Assemblée. Je vous embrasse bien fraternellement 🌟 Patricia des Hautes Alpes ✨ Lettre de Patricia C. à François Fillon :
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Réponse : La réponse que vous a faite François Fillon est évidemment une réponse standard, appelée plus familièrement une réponse bateau, mais il lui est certainement impossible de répondre personnellement à toutes les lettres de soutien qu'il a dû recevoir. C'est une réponse bateau sympathique. Merci de nous communiquer cet échange de courrier entre vous et Monsieur Fillon, ma sœur Patricia. Merci de soutenir ainsi ma position face à la mise au piloris de Fillon par les media, position sur laquelle je m'étends particulièrement dans ma réponse 181C85 à Yvan B. Cette dernière réponse qui est longue parce que j'y aborde le fond spirituel de mon attitude, qui n'est pas politique, mais essentiellement spirituelle. Je ne comprends pas que des commentateurs comme Simon Gad ou Yvan B. ne comprennent pas que je ne réagis pas en homme politique ou en moraliste, mais en homme de Dieu chargé d'une mission difficile sur Terre. Chez nous il n'y a pas de consigne institutionnelle. Ce blog est mon blog personnel ; j'y dis pour qui je vote, mais je ne donne pas de consigne de vote. Mes frères et sœurs qui voteront pour Mélanchon, Hamon, Macron ou d'autres sont absolument libres. Nous prenons résolument nos distances avec la religion qui essaie toujours d'imposer des règles. Chaque Pèlerin d'Arès change sa vie (Rév d'Arès 30/10) par le biais d’une quête intime que nous appelons pénitence, dont ce blog témoigne, du reste. C’est ainsi que chacun de nous exprime sa foi en Dieu, sa fidélité à la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7). Nous n'ignorons pas que toute la collectivité humaine est pour l'heure traversée des contradictions que sont la confiance et la trahison qui sont toujours face à face. Devant cette réalité de tous les jours nous disons ce à quoi nous croyons, mais nous refusons de juger ceux qui ne nous suivent pas. Peut-être suis-je l’exemple typique du faible qui chute, "le complice d'un voleur' comme dit Yvan B. (181C85). De toute façon, pour nous, même si nous connaissons mal ce que le juge d'instruction semble lui-même avoir du mal à connaître, même si François Fillon a commis une grande faute, la notion de pardon est centrale et liée non à un code de lois mais à une vision pleine d'espérance de la nature humaine. |
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09fev17 181C87 Cher frère aîné, Suite au commentaire de Erwann 181C46, j’ai aussi regardé le film "Hannah Arendt" en rediffusion sur Arte, j’en tire un extrait pour ceux qui n’auront pas vu cette réflexion très intéressante sur la responsabilité individuelle noyée dans la masse régie par la loi et son administration, et sur le rapport de Hannah au "peuple" : Hannah Arendt, à son ami de jeunesse Kurt Blumenfeld de l’organisation sioniste à Berlin qui lui reproche sur son lit de mourant à Jérusalem lors du procès Eichmann en 1961 : "Tu n’éprouves rien pour Israël, tu n’éprouves aucun amour pour ton peuple ?" Elle répond : "Mais Kurt, voyons, tu sais bien je n’ai jamais aimé un peuple, je n’aime que mes amis, c’est tout, c’est le seul et unique amour dont je suis capable… Kurt, je t’aime toi !" "Ce procès (Eichmann à Jérusalem) ne concernait ni un système, ni l’histoire, ni aucun “isme“, pas davantage l’antisémitisme, mais uniquement la personne. Le problème avec un criminel nazi tel que Eichmann c’est qu’il rejetait avec une grande véhémence toute implication personnelle, comme si plus personne ne restait qui puisse être puni ou pardonné. Il contestait, sans jamais se décourager, les affirmations du procureur Hausner et l’accusation, il assurait qu’il n’avait jamais fait quoi que ce soit de sa propre initiative, qu’il n’avait jamais eu l’intention de faire le bien ou le mal. Il répétait qu’il n’avait fait qu’obéir aux ordres. Cette excuse typique des nazis, montre avec clarté que le mal le plus grand qui soit au monde est le mal accompli par des personnes normales. Le mal accompli par des personnes qui n’ont aucune motivation, aucune conviction, aucun goût pour la méchanceté, aucune tendance démoniaque, par des humains sans prétention qui refusent soudain d’être des personnes humaines. Et c’est ça le phénomène étonnant auquel j’ai donné le nom dans mon article de “banalité du mal." "Je n’ai jamais défendu Eichmann, j’ai tenté de juxtaposer la grossière médiocrité de cet homme minable avec ses actes écœurants. J’ai essayé d’écouter et de comprendre. Ce n’est pas la même chose que pardonner. Je considère qu’il est de ma responsabilité de comprendre, c’est de la responsabilité de ceux qui prétendent écrire la moindre phrase sur ce terrible sujet. Depuis Socrate et Platon on a l’habitude de considérer que la pensée n’est autre chose que ce dialogue silencieux qui se poursuit entre moi et moi-même. En refusant de demeurer une personne, Eichmann a d’un seul coup renoncé à cette qualité spécifiquement et uniquement humaine qui consiste à pouvoir élaborer une pensée. Par conséquent, il n’était plus capable du moindre jugement moral. Cette incapacité de penser a engendré la possibilité chez des hommes de nature ordinaire et médiocre de commettre des actes cruels dans des proportions gigantesques, des actes incomparables à tout ce qu’on avait vu avant. Pour ce qui me concerne j’avoue que j’ai considéré cette question sous l’angle philosophique c’est vrai. La pensée est une activité qui ne se manifeste en aucun cas dans le savoir ou la connaissance, mais dans la capacité à distinguer le bien du mal, la dignité de l’abjection et je souhaite de tout mon être que la pensée donne à la plupart des êtres les moyens d’éviter la catastrophe dans ces très rares moments où on devine que tout peut s’effondrer." "Le mal ne peut pas être à la fois banal et radical, le mal est toujours extrême, jamais radical. Ce qui est radical, c’est uniquement le bien." Je prie avec vous, Bernard L. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Un des soucis que j'ai en nourrissant le projet des petites unités humaines résultant de la fragmentation des grandes masses humaines est entre autres d'éliminer ce genre de serviteur zélé des grandes masses. Ces hauts fonctionnaires d'immenses collectivités perdent le sens des responsabilités de l'individu, parce que l'effacement de l'humanité dans une trop grande masse est devenu tel qu'ils n'ont guère plus de sens humain qu'une fourmi dans la fourmilière, ils n'ont plus que des réflexes impersonnels, automatiques. Quand Eichman répétait qu'il n'avait fait qu'obéir aux ordres, il disait vrai. Ce fut le cas typique de Lavrenti Béria en Union Soviétique, qui fut le liquidateur de tous les ennemis, vrais ou supposés, du régime. Dans une petite unité humaine ce genre d'homme dangereux ne peut exister, parce qu'il ne peut pas trouver le personnel : bourreaux, exécuteurs froids, subordonnés aveugles et insensibles, dont il a besoin pour perpétrer ses crimes. J'ai commencé de voir le film "Hannah Arendt" mais j'ai cessé de le visionner après vingt minutes. Je n'ai eu sous les yeux que la théatralisation médiocre du milieu d'Hannah Arendt aux USA, où la cinéaste met en place la base idéologique de son film en la débitant dans des dialogues stéréotypés entre gens auxquels on fait dire ce qu'une voix off aurait probablement mieux dit. Artistiquement ce film est nul et j'ai toujours beaucoup de difficultés à voir ce genre de film, style film de propagande dont la déshumanisation est un spectacle pénible. De toute façon, je connais Hannah Arendt et Adolf Eichman, je connais cette histoiire depuis longtemps et je sais ce qu'ils valaient l'une, très intéressante philosophe et politologue, et l'autre, pauvre type. Merci, donc, d'avoir visionné en entier ce film pour moi. Eichmann lui-même n'était qu'une piètre et falotte marionnette portant l'épaulette d'Obersturmbannführer SS (Lieutenant-Colonel SS). Mais notons que ce type de fonctionnaire ne manque pas chez nous à notre époque. Lors du chantier de la seconde extension des lieux du Pèlerinage à Arès j'étais présent à chaque réunion de chantier à Arès et j'y entendis quelquefois des interdictions de faire ceci ou cela sans la moindre préoccupation d'ordre logique ou esthétique, des gens se limitant aveuglément aux lois, même quand elles conduisaient à des solutions laides ou absurdes. |
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10fev17 181C88 Au moment où un grand théologien catholique, le Père Dominicain Claude Geffré vint de mourir, lui qui enseigna à des générations d’étudiants et qui apporta son écot au renouveau de la théologie après Vatican 2, lui qui fut un défenseur prophétiques du pluralisme religieux, je salue votre réponse à Yvan B. Vous n'êtes pas Luthérien, vous êtes même très éloigné de la pensée luthérienne, mais vous commencez par citer Luther et son hymne à la libération du pécheur. Vous réalisez ainsi un lien entre la façon qu'avait Luther de voir le chemin du Salut et votre façon à vous. Nous faisons tous la même ascension par des sentiers différents. Claude Geffré était d'avis et enseignait qu'il fallait passer à "l’âge herméneutique", c'est-à-dire à aborder avec courage une nouvelle façon d'interpréter les textes, à donner une signification plus vraie de l’Écriture, à traduire celle-ci dans le contexte contemporain. Il se considérait comme "une sorte de médiateur entre la foi de l’Église et l’expérience historique des hommes et des femmes." Il chercha à concilier la médiation de Jésus Christ avec le pluralisme des religions, y compris les religions non chrétiennes, dont il prit toujours très au sérieux "l’altérité" et leur "différence irréductible" comme authentiques voies de salut. Il dit : "Si beaucoup d’hommes et de femmes sont sauvés en Jésus-Christ, ce n’est pas en dépit de leur appartenance à telle tradition religieuse, mais en elle et à travers elle." Claude Geffré, ne l'oublions pas, fut directeur de l’École Biblique et Archéologique de Jérusalem et membre de la Conférence Mondiale des Religions et du Groupe de Recherche Islamo-Chrétien. Je crois que le Père Claude Geffré qui lisait votre blog de temps en temps n'aurait pas réfuté votre réponse 181C85 à Yvan B. Jack |
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Réponse : Merci, frère Jack, pour ce commentaire. Peut-être êtes-vous un religieux dominicain du couvent St-Jacques (c'est votre signature Jack qui m'y fait penser) à Paris où, je l'apprends par ailleurs, vont avoir lieu les obsèques de Claude Geffré, ou peut-être ne l'êtes-vous pas. Je sais peu de choses de Claude Geffré, mais je vous remercie de nous donniez ici quelques lumières sur sa vie et son œuvre. Nous sommes tous pécheurs. À Arès le Messager Jésus nous donne la prière du pécheur, c'est-à-dire la prière de tout homme: Père de l'Univers, (Rév d'Arès 12/4), le pendant du Notre Père de l'Évangile, et notre frère Yvan B. a tout simplement oublié qu'il était pécheur lui aussi et qu'à cause de cette fraternité dans le péché il lui fallait se sentir le frère de Pénélope et François Fillon aussi bien que le frère de leurs adversaires politiques, il fallait donc aimer, pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence spirituelle, libre de tout préjugé. Pour nous c'est l'amour qui conduit au Salut. Pour Luther c'était la foi en la Grâce dont le Christ était, selon lui, le véhicule, mais si l'on est pénitent selon la Parole que nous transmet Jésus à Arès on génère l'âme, donc la Grâce nécessaire au Salut, et finalement on se trouve une parenté, que la Grâce vienne de notre pénitence ou qu'elle vienne du Ciel. Les mots humains étant insuffisants pour définir ce processus, un mystère demeure autour du changement de vie nécessaire à la transfiguration de l'humain. |
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10fev17 181C89 Cher Frère Michel, J’espère que vous allez bien Je ne suis pas tout à fait d’accord avec notre frère Angel de Genève quand il écrit (commentaire 181C17) : "La Suisse d’aujourd’hui n’est plus une Confédération de petites unités libres unifiées mais une véritable république dominée par des partis centralistes qui ne font que s’aiguiller sur le vent politique quand il souffle dans leur direction." Bien sûr, les esprits dominants, religieux, politiques, économiques, essaient comme partout — la Suisse n’y échappe pas — d'étendre leurs pouvoirs et leurs influences. Mais ils n’y parviennent pas toujours, et l’exemple que je vais donner ici le prouve, et le prouve d’autant plus que seule une petite unité ou des petites unités rend possible. Un politicien de Lausanne (canton de Vaud) très sympathique et bon vivant, d’extrême-gauche, trouvait anormal que les habitants du canton de Zoug ne paient pas ou ne paient que très peu d’impôts et, par ce fait, accueillent de riches habitants tentant de mettre à l’abri leurs économies. Il y a de ça quelques années, ce politicien décida de faire en sorte que le canton de Zoug fasse payer des impôts à tous ses habitants. Pour mettre en œuvre son projet et donc se faire élire dans le canton de Zoug, il dut y chercher un logement afin de résider dans le canton, condition obligatoire pour obtenir les droits de vote et d’éligibilité cantonaux. Connaissant ses intentions, aucun habitant, propriétaire ou locataire, quelle que soit sa condition sociale ou son appartenance politique, ne lui loua d’appartement, de résidence, ni même un studio. Le politicien ne trouva donc aucun logement à Zoug, et dans ces conditions, il ne put mettre en œuvre son projet d’impôt dans le canton de Zoug et y renonça. On peut le constater ici, ce genre de situation ne peut se réaliser que dans de petites unités, solidaires, où le bon sens prévaut. Dominique M. de Genève en Suisse |
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Réponse : Merci, frère Dominique, de nous raconter l'histoire d'un Vaudois, politicien auquel aucun Zougois n'accepta de louer, ne serait-ce qu'un studio. Voilà bien qui montre que les Zougois sont étroitement liés entre eux et capables de penser comme un seul homme qu'accueillir un politicien d'un autre canton, hostile à leur façon de vivre, n'est pas souhaitable. Voilà qui démontre la souveraineté non dans les textes, mais dans les cœurs, des citoyens de cette petite unité humaine qu'est Zoug dans la Suisse Centrale. Cela ne pourrait évidemment pas arriver dans un trop grand et trop nombreux pays. |
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10fev17 181C90 Cher frère Michel, Voici une anticipation. Une façon de me projeter dans notre futur à vivre. J'ai conscience du romantisme qu'abrite ce commentaire. Je ne voyais pas comment exprimer autrement mon enthousiasme pour les petites unités humaines souveraines qu'en les imaginant. Je vous embrasse et vous remercie infiniment pour tout votre enseignement. Ange [mon fils] m'a conseillé de faire passer ce texte dans un convertisseur HTLM. Peut-être que cela vous évitera du travail. Quand on envoie le commentaire par le blog, les italiques disparaissent, alors qu'ici en html ils sont conservés. Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain
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Réponse : Merci, ma sœur Marie-Hélène pour ce très long commentaire en forme de roman, un roman d'anticipation. Je ne suis pas sûr que sur des bateaux on vive toujours tranquille, car la mer est souvent agitée, parfois même en tempête. Un bateau peut être un habitat dans un port bien abrité, mais au large ? Mais ce n'est qu'un roman. Je livre à tous le produit de votre imagination qui est aussi produit de votre foi et il est vrai que, si l'on oublie les détails, la foi est une projection sur l'avenir. Votre filtre HTLM partait d'une très bonne intention, mais n'a rien arrangé, car j'utilise des CSS dont vous n'avez pas pu tenir compte, mes sauts de ligne se font en <br> et non en <p>, etc. De plus et de toute façon, je dois relire attentivement pour corriger les fautes et lacunes (du moins celles que je vois) et faire revenir la typographie aux normes que je me suis fixées pour ce blog, afin que les lecteurs qui ne sont qu'occasionnels (il y en a beaucoup) ne soient pas trop dépaysés par des usages d'écriture souvent très différents d'un commentateur à l'autre et s'y retrouvent plus facilement. |
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11fev17 181C91 Bien aimé frère Michel en l'amour du Créateur, J’applaudis à tout ce que vous dites sur ces petites unités (ou confraternités d’économies) où nous, notamment Français, chacun se créant neuf, autonome, libre, divin, au sein de ce domaine linguistique, cessant de choisir de payer le tribut de son histoire et de sa formation autoritaire, "recommencerons à nous connaître, à créer ensemble, donc à vivre en petits nombres", j’applaudis à l’espérance concrète que cet effort au niveau famille, commune, entreprise, bassin de vie, permet à ces hommes perdus que nous sommes dans un monde que nous avons fait de chiffres, de rendement, de concurrence, d’industrie à outrance, de concentration urbaine ou économique… Autrement, comme dit notre bien aimée sœur Christiane : "un monde de flics" (180C30). "L'individu est aujourd'hui conçu comme appartenant à l'État (de là les passeports, les drapeaux, etc.), mais nous, nous voulons que l'individu soit l'État, ce qui ne peut se faire qu'en petit nombre 180C6." Que savons-nous du stade de l’Histoire où nous sommes, de notre stade dans le “progrès“ et de ce qu’est en réalité le progrès social (ou humain), quand nous ne savons pas d’où nous venons en matière de bonheur et pour quel vrai bonheur nous sommes sur terre, au sein de cet univers infini… à part l’amour ? L’amour (dans tous les sens infinis du terme) qui nous habite tous, ça nous sentons que nous en avons tous un besoin vital, en fait l’amour dont nous sommes constitués, au fond de chaque cellule ou atome ! Par des "confraternités d’économies" notre frère aîné nous convie à revoir Éden comme un temps et un lieu où nous étions autrement heureux, libres, créateurs [infiniment plus] que nous ne le sommes devenus en limitant ces liberté, bonheur et créativité au seuls plans quantitatif, intellectuel et matériel, massiques, nous coupant progressivement (quel progrès dans cet adverbe !) de l’intelligence du cœur (ou spirituelle), de la vocation divine de l’homme qui couchait sur l’ombre devenu l’Adame et l’Hahoua), relation directe de chaque homme avec son Créateur, en lui-même, l’homme avec la lime affilée (Rév d'Arès vii/1-6), Éden un temps et un lieu où "la mort n’était pas un phénomène naturel (181C85)". Changeons les paramètres de notre savoir et de nos réflexions ! Alors, par exemple : "Ceux qui ne veulent pas de l'amour sont anormaux, malades, et il faudra les soigner et s'ils sont inguérissables, nous ne les chasserons pas pour autant. Nous réfléchirons, avec amour, paix, pardon (s'ils sont agressifs) et intelligence du cœur, à ce que nous pouvons faire d'eux. Nous croyons qu'il existe différents chemins pour amener n'importe qui capable de penser à une relation humaine acceptable (181C5)." Je pense notamment à Anders Brevik : à cause de notre péché commun, de notre sens obtus de la loi et de la punition, "la loi ne peut qu'entretenir le mensonge et la haine de ceux qu'elle entend soumettre (notes 181)". Nous ne savons pas comment faire avec lui et lui avec nous, il est en procès contre l’État Norvégien pour maltraitance, et cherche à briller devant les caméras en faisant ostentatoirement le salut nazi ! Le connaître, le comprendre, lui parler, ne peut se faire au sein d’un tribunal, ni d’un déballage médiatique au sein d’une immense population qui ne se connaît pas elle-même. Qu’est-ce qu’un peuple ? Je reprends ce que j’ai appris de Hannah Arendt : Tout en assumant sa judéité — de même que son statut de femme — comme constitutifs de son être, elle se refusait en effet à identifier son discours à celui d'un groupe constitué, d'un peuple ou d'une collectivité http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20111109.OBS4187/hannah-arendt-juive-et-universelle.html La gloire du peuple de Dieu (ou d’Israël) comme le disait le vieux Siméon lors de la présentation de Jésus au Temple signifierait alors "peuple de petites unités, de familles" comme devaient l’avoir été un temps les tribus d’Israël, avec un seul Roi, le Dieu de l’Exode (ou mouvement de vie) perpétuel. "Soyons pénitents jusqu'à ce que nous arrivions par là à tout changer (28/7) et arrêtions l'Histoire" (181C52). Ce n’est pas à l’histoire, au passé, qu’il faut revenir, c’est à la Parole, au plan créateur, suivre la Voie droite, par la pénitence. "La Bible et le Coran ont leur côté "livres d'Histoire", mais ce côté-là, nous le renvoyons à la décharge publique de l'Histoire, au placard du passé, pour ne retenir d'eux que les quelques pages sublimes, qui se suffisent, qui sont le Feu de Dieu : la Parole pure !" (181C40). "Nous Pèlerins d'Arès pouvons apporter beaucoup, à la condition que nous ne nous laissions pas fondre dans les idées générales bienveillantes du projet en question, mais que nous affirmions au contraire notre certitude qu'il faut voir l'homme par le Fond, mais non par la surface, Fond qui repose existentiellement sur la vie spirituelle avant le retour à la vie écologique qui n'est à nos yeux que secondaire" (180C51). "Il résulte de tout cela que nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas un point d'arrivée, mais nous sommes toujours et encore un point de départ. Si l'homme cesse d'affabuler et se réduit honnêtement à ce qu'il sait, un nouveau Savoir, sinon même le Savoir tout court, va naître" (181C45). Louis-Marie J de Belgique (181C68) dit : "Comprendre que sans la Parole, l’homme est plus fragile qu’une mouche, c’est commencer à accepter que seule la synergie directe de l’homme avec le Père conduira le monde d’où naîtront naturellement les petites unités pénitentes." Oui, la Voie Droite passe par le cœur de chacun, en relation directe avec Dieu, Sa Parole, revenons-y, ou venons-y ! Merci encore et encore et toujours à vous, frère aîné, d’avoir assumer de la porter ainsi en ce siècle pour accomplir notre bonheur, et merci à tous ceux ici qui portent ce si bon fardeau avec vous, que Dieu vous bénisse, et donne la force à suffisamment d’hommes de vous suivre ! Avec vous dans la prière pour accomplir, Bernard L. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Merci pour ce commentaire, frère Bernard. Je vois que vous avez étudié cette page de commentaires, que vous citez à maintes reprises. Comme vous vous y efforcez, je m'efforce de faire avancer l'idée de "confraternité d'économies". Faire ressortir du néant où l'Histoire l'a enterrée la petite unité humaine autogérée, non politique, est une tâche très difficile. Je dirais comme Catulle : "Nescio, sed fieri sentio et excrucior", signifiant dans une admirable concision latine : "Je ne sais, mais je sens que cela se fait en moi et j'en suis crucifié." Je parle de petites unités ou économies depuis quelques mois, je vais laisser reposer la question quelques temps et la laisser mijoter en moi comme un bœuf miroton, dont on sait que plus longuement il cuit, meilleur il est. La difficulté de réfléchir à des états devenus hors nature, c'est d'échapper aux références qu'on fait sans cesse dans son cerveau à la culture du moment, car on réfléchit d'instinct sur les bases de ce que l'on sait et s'en évader n'est jamais aisé. Or, il faut s'en évader. Mon voyage dans les petits cantons suisses historiques m'a rapproché de quelque chose que j'entrevois, mais m'en a rapproché au plan pratique, m'a permis de vérifier que dans ce monde moderne bien vivre dans des petites unités est possible. Mais métaphysiquement ces cantons ne vivent évidemment pas comme des Pèlerins d'Arès, des Pèlerins de la Vie (Rév d'Arès 24/5), peuvent vivre. La transposition par la réflexion est lente à se faire. À toi la mesure, la patience et la piété (39/3). À tous concepteurs, tous créateurs, on prête les idées qui sont les leurs de par leur culture, leur éducation, leur expérience de la vie, mais après que Jésus puis le Père m'eurent visité et parlé, je ne pouvais plus me référer à ma vie. Je devais me référer à la Vie qui est Celle du Père et de son Messager. Or, la Vie est future, ailleurs, encore indicible, faute de lumière dans la pensée pour dire : "Voilà ce qu'est la Vie." Elle n'est pas, pas encore. Même si elle est déjà entrée en moi, du moins pour une part, elle n'est pas toujours suffisamment entrée en mes frères auxquels je parle. La culture et les idées générales forment sur la pensée une moisissure tellement encroûtée qu'elle sera lente à nettoyer. Prenons notre temps. L'important est d'être sur le bon sentier. L'important est que le monde que nous préparons par la pénitence et la vraie piété se mette à exister en nous pour que nous puissions le faire sentir aux frères humains non par les mots, dont nous savons l'insuffisance, mais par la vie, qui seule conduit à la Vie, parce que nous savons, comme Beaudelaire, l'a écrit, que "le monde ne marche que par le malentendu. C'est par le malentendu que tout le monde s'accorde, car si par malheur on se comprenait, on ne pourrait plus s'accorder." J'entends par malentendu, pour ma part, le seul moyen que nous avons, pour l'heure, de sortir de la culture, des idées générales, par opposition à l'entendu qui nous ramène toujours à la moisissure qui couvre notre pensée et qui fait, par exemple, comme on le voit actuellement mieux que jamais, les Français se diviser en gauche et droite, en idées ceci contre les idées cela. Au reste, ce n'est là qu'un succédané du mal. La Phèdre de Racine : "Mon mal vient de plus loin... Athènes me montra mon superbe ennemi :Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue." Oui, je pâlis, je rougis comme Phèdre, je vois bien que le mal vient de beaucoup plus loin. Il vient d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5). Depuis très longtemps il n'y a plus d’humain au sens que le Créateur donna à ce mot ; il n’y a plus, quand il y en a, qu'un hommes sauvé. Ainsi me sauvé-je par la pénitence. Notre bonté ne se mesure pas à la ferveur avec laquelle nous dénonçons le mal. La vraie bonté, bien consistante, doit renaître au fond de chacun de nous. Or, sommes-nous déjà bons ? Non, nous ne sommes encore que des humains sauvés. Ne serait-ce que parce que nous nous intéressons plus au péché des autres qu'au nôtre. Lisez les journaux pour vous en convaincre. Ceux qui lapident les autres croient qu'il ont les mains plus propres ? Non. Ah ! Seigneur, je sais que je suis l'auteur de mon mal, je sais que si je m'intéresse trop au péché de l'autre, c'est que le mien ne m'intéresse pas assez. Mais en même temps je ne peux pas perdre le nord et me réduire à un pécheur lamentable. Je dois aussi réagir, me défendre, vivre cette vie en attendant de vivre la Vie que je prépare en moi. L’humain fut créé pour le bien mais pour le moment il erre. Je sais que la Vie, ce n'est pas seulement celle de l'homme sauvé, c'est l'homme pur, celui d'avant le mal qu'a choisi mon ancêtre. Prenons patience ! Tout viendra. Qu'importe que cela vienne en cette générations ou dans dix générations. Nous avons commencé notre ascenson sur le bon sentier. Cette ascension va continuer de génération en génération. J'ai écrit cette réponse à la va-vite, parce que j'ai un week-end chargé (beaucoup de courrier) et je m'aperçois que j'ai cité Catulle, Beaudelaire, Racine... Bigre, je suis en plein dans la culture ! C'est triste. C'est que je tire encore des autres ce que je suis incapable de tirer de moi-même. J'ai donc bien raison de réfléchir et réfléchir encore pour arriver à n'être plus que moi, moi et le Père, moi comme un vrai co-créateur de ce monde, moi comme l'image et ressemblance de Mon Générateur Céleste. Mais je ne me décourage pas. Je pense que si le Père est venu me chercher, c'est parce qu'il y a en moi un petit quelque chose qui peut Le représenter. |
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12fev17 181C92 Bon, c'était bien parti ; des commentaires intéressants dans le sujet de cette entrée 181 commençaient à mettre l'eau à la bouche pour plus de développement, jusqu'à ce que cette affaire Fillon arrive. C'est fou comment les histoires du système, totalement creuses par leurs aspects répétitifs, peuvent prendre d'un seul coup le dessus sur la richesse de possible solution pour se sortir du cul de sac dans lequel, justement, toute la race des Fillons nous a mis. Il continue à danser sur votre barbe : Fillon, poil au menton ! Soyons clairs ! Je comprends la plupart de vos arguments. J'admets le pourquoi de vos choix puisque vous vous devez d'incarner et de propager au mieux La Révélation d'Arès. D'ailleurs, si j'étais un membre de votre petit reste, j'aurais voté sans aucun doute ni détour pour votre "poulain" (pas très agile celui-là, voir Rév d'Arès 10/10). Je ne comprends pas, à ce propos, que vous puissiez répondre à Patricia C. : "Mes frères et sœurs qui voteront pour Mélanchon, Hamon, Macron ou d'autres sont absolument libres". Sans doute, faîtes-vous référence à vos frères et sœurs qui ne font pas partie de votre petit reste ? Ceux qui n'ont pas fait le choix de "s'enfermer avec vous" (réponse 180C5). Car ceux qui, "absolument libres", voteront pour "d'autres" le feront en projetant sur leur candidat un espoir de changement. Ceux-là, pour moi, n'ont absolument rien compris à la Révélation d'Arès comme aux manigances du pouvoir. Et cela m'afflige vraiment (en référence à votre réponse 181C47). En ce qui me concerne, me voulant incarner l'existentialisme (en tant que philosophie de la liberté absolue mise en pratique) et cherchant à créer un laboratoire du "nouveau monde" qui fait le choix d'arrêter de cautionner les agissements du vieux monde, je voterai blanc comme d'habitude (gardant en moi, malgré ma démarche "citoyenne", la frustration de l'inutilité de ce vote qui ne sera pas pris en considération dans cette illusion de démocratie). Pourquoi ne pas vous contenter de répondre à vos contradicteurs qu'ils feraient mieux de voir la forêt qui leur bouche la vue plutôt que de montrer l'arbre de certaines personnes sans scrupules ? Je ne comprends pas cet étalage de justifications. Par contre, c'est vrai, je ne puis vous cacher que si j'étais un chef d'entreprise (comme Mr Godin), précautionneux de la qualité de vie des employés et des produits que j'aurais la responsabilité de mettre sur le marché (loin de l'esprit de l'obsolescence programmée), et que j'assumerais en bon citoyen toutes les taxes qui me sont imposées sans broncher et sans déménager dans un pays plus souple, je ne vivrais pas très bien la légèreté de vos propos face à la gabegie des "élus". Bien sûr, ces "élus" comme François Fillon ne sont pas, comme vous dîtes, les inventeurs du système (réponse 181C85), mais ce sont ceux qui détiennent principalement les clés qui ferment et ouvrent les verrous de nos cellules (et surtout les cellules de ceux qui veulent crier toute l'imposture de leur présence). Peut-être me répondriez-vous que le geôlier est enfermé dans la même prison que le détenu ?! Mais à la différence prêt que le geôlier a le choix de son boulot. Parfois je pense que tous ces "politiques" et tous ceux qui font le choix de cautionner la loi des rats devraient être traduit devant la justice qu'ils défendent (lorsque cela les arrange) pour haute trahison. Car ils sont tous responsables de l'anéantissement de leur pays. Et, par effet domino, à la noirceur du monde. Quand on pense qu'ils promulguent la sécurité, si ce n'est pas ça une imposture, alors je change de vocabulaire. Parfois, dans mes moments de grande désolation, il me traverse l'esprit que tous ceux qui abusent des aberrations du système devraient être mis sur la place publique pour laisser le choix à tous les contribuables de les lapider ou non. Puis, comme au temps de toutes les prostitutions (car Fillon comme les autres se prostituent en ne rendant un service qu'à eux-mêmes), je vous imagine, arrivant de votre envol de faucon qui voit loin, vous interposant (comme je le ferais malheureusement) et disant ces paroles légendaires : "Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre". Une autre réponse que vous auriez pu faire à Simon (C82) comme à Yvan (C85). Vous savez, mon frère, je crois sincèrement qu'il y a ceux qui crée de l'espérance et ceux qui poursuivent la longue marche de la désespérance. Vous comme moi, je sais que nous sommes des porte-paroles d'espérance. Vous savez qu'il n'y a pas de possibilité que je puisse faire parti de votre petit reste, car, pour mon bien-être qui est différent du confort (je suis, pour ma part un clochard de luxe en référence à votre réponse 181C43), je dois poursuivre le chemin que j'incarne à travers l'existentialisme. Ce chemin, le Père sait que c'est ma survie et Il me soutient, je suis heureux de savoir que peut-être certain membre de votre petit reste effleureront la Vie. Peut-être moi-aussi, qui sait. Vous savez mieux que moi que les mystères de la Création sont impénétrables. Mais vous dîtes que mon commentaire 181C25 vous afflige (réponse 181C47). Alors nous avons là un soucis que nous nous devons de résoudre. Car, si mes propos vous affligent, quelque part cela veut dire qu'ils vous désespèrent. Et votre affliction me désespère de même. Mais il n'y a pas que votre désespérance à mon égard qui m'afflige à mon tour, il y a tout un aspect de vos choix et de vos priorités. Je suis heureux de pouvoir m'exprimer librement sans me sentir obliger de répéter bêtement votre enseignement par crainte que vous me disiez, du jour au lendemain, que je ne fais pas parti de votre famille de foi et de conviction (car n'est-ce pas cela votre petit reste ?). Non, je ne suis pas convaincu des bases que vous donnez à la foi des Pèlerins d'Arès. Oui, en tant qu'épi mûr, je revendique autre chose. Mais là, il n'y a aucun problème puisque vous n'enfermez pas le monde dans votre petit reste (réponse 180C5) et que, bienheureusement, le Père ne travaille pas sur un seul et unique terreau pour que le jardin qui ne fane pas puisse voir le Jour. Le problème est ce qui, dans vos choix et priorités, provoque chez moi de la désespérance. Mais pourquoi s'en faire ? Si je me mettais à partager avec vous toute la tristesse que je ressens, vous pourriez me répondre "la belle affaire" et vous auriez raison puisque la casuistique ne rentre pas dans l'ordre de vos prérogatives. Mais laissez-moi tout de même vous donnez mon sentiment sur un exemple parmi tant d'autres. Lorsque je me mets dans la peau neutre d'un novice qui va sur internet (puisque vous-même revendiquez que c'est un média sur lequel nous devions porter notre attention) pour en savoir plus sur la Révélation d'Arès ou Michel Potay, et que je tombe sur certaine vidéo essayant de m'expliquer ce qu'est la pénitence ou, entre autres, le pardon selon les Pèlerins d'Arès, et j'en passe, du genre : "Oui pardonnons, parce si le Père ne pardonnait pas, tout l'univers exploserait en éclat", je me demande sérieusement qui n'a pas compris le "Fond réel de la Révélation d'Arès" (en référence à la réponse 181C47). Je me contente de ce petit exemple afin de ne pas devenir trop acerbe mais si comprendre à quoi vous me renvoyez est à l'image de ce genre d'élucubrations religieuses alors oui, je suis complètement "déconnecter du Fond réel de la Révélation d'Arès" (en référence à la réponse 181C47) et je ne m'en porte pas plus mal. Je ne suis pas pour la censure mais vous feriez bien soit de superviser votre enseignement sur internet soit donner davantage "la pâtée aux oies" (en référence à Charles Peguy que vous aimez citer) qui ne semblent pas suffisamment gavées de votre enseignement lorsqu'on voit le résultat des propos et vibrations qui se veulent représenter ce que vous tenter au mieux de transmettre. Heureusement que Nina eût la bonne initiative de vous sortir de vos tiroirs. Pour moi, tout ce qui découle de la pénitence c'est tout ce qui permettra d'aboutir à la seule loi qui vaille qui est la loi qui sera qui n'est d'ailleurs pas une loi mais la Vie. Mais je ne voudrais pas trop me prononcer par crainte de ne pas être en accord avec le "réel Fond de la Révélation d'Arès". Pour en revenir à mon commentaire C25 et C47 que vous publiez donc deux fois, dégénéré veut dire perdre ses qualités premières ; le clone cité dans le Livre fait référence pour moi à cette dégénérescence. Et le caillou lui ne sait-il pas d'où il est issu ? Un être qui n'est plus capable de reconnaître son affiliation soit à la Création soit à la nature est, je persiste et signe, un dégénéré. Pour éviter toutes les conclusions hâtives et bourrées de préjugés, sachez que j'aime profondément tous mes frères pèlerins d'Arès car je sais qu'ils cherchent à participer à la restauration d'Eden et qu'ils font parti de ceux qui peuvent se féliciter (en référence à Jérémie) de reconnaître la voix du Seigneur quand elle s'adresse à l'homme, l'animal pensant. Pour finir (jamais deux sans trois), "Quitte à crier, crions en nous-mêmes pour plus de justice et de liberté dans nos propres vies au nom de la Vie, alors tout le reste coulera de source et les petites unités aussi. Frédéric M. d'Aquitaine. |
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Réponse : Oui, "mes frères et sœurs [du petit reste] qui voteront pour Mélanchon, Hamon, Macron ou d'autres sont absolument libres". Le petit reste est le groupe des Pèlerins d'Arès qui tout naturellement se conforment à mon enseignement pour la pénitence et la moisson, mais cela ne concerne pas l'aspect politique de leur vie, pas plus que cela ne concerne ce qu'ils mangent, quels vêtements ils portent, comment ils vivent leur intimité, où ils passent leurs vacances, etc. La vie politique ou toute autre forme de vie sociale est l'habit que chacun veut donner à sa vie charnelle, cela ne me regarde pas. C'est pourquoi je ne donne pas de consignes de vote. Je me souviens, lors de mon enseignement à L'Espace des Peupliers à Paris en 1995-1997 une sœur de l'assistance dit qu'elle était pour Le Pen. Aussitôt d'autres frères et sœurs gauchistes élevèrent la voix pour lui reprocher ce choix politique et je dus intervenir pour rappeler qu'on parlait que de vie spirituelle en ce lieu et qu'il fallait une fois pour toutes se dire qu'une seule chose manque toujours à gauche comme à droite : la pénitence, c.-à-d. l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés et que cela conduit à la seule attitude logique: le non-jugement, en attendant que tout naturellement les uns et les autres se fixent comme but tout autre chose que la politique, et que c'était pourquoi nous ne faisions pas de politique, mais que l'obligation de vivre sous la politique comme on vit avec des chaussures faisait qu'il fallait voter pour celui qui ferait le moins de tort à notre mission, point final, comme on s'efforce de porter les chaussures le moins de mal au pied, point final. Vous semblez confondre vie spirituelle et vie sociale. Le petit reste est fait de croyants libres au plan spirituel. Je dis comment je fais pénitence, comment je moissonne, comment je comprends la Parole de Dieu, mais même ceci, qui est spirituel, nul n'est contraint de le suivre. S'il ne me suit pas, je ne suis pas juge de ses raisons, qui sont toujours respectables à mes yeux, mais qui font tout simplement que nous ne pouvons pas faire grand chose ensemble. Tout simplement ce ne sont pas mes raisons, il n'y a pas entente, le passage de Pèlerins d'Arès grand P à pèlerin d'Arès petit p se fait de lui-même, mais il n'y a jamais hostilité, jamais désaccord au sens profond du mot, car les espérances qui mènent au Bien sont très variées. C'est bien pourquoi nous ne sommes pas une religion. Nous ne sommes qu'un courant spirituel. On entre et on sort du petite reste librement sans être jamais inscrit sur un registre, qui n'existe pas. Tout vient du cœur, de l'âme individuelle, de leurs dispositions naturelles. Celui qui n'est pas d'accord avec moi sur le plan spirituel se retire ipso facto du petit reste sans que j'aie à le lui dire ; c'est aussi naturel qu'un chêne qui pousse en dehors de la chênaie, il n'en demeure pas moins un chêne, mais il n'est pas dans la chênaie, c'est tout. La position d'un frère ou d'une sœur vis à vis de moi découle de sa pensée et de son attitude, pas de ma décision, et il n'est jamais jugé. Il n'y a aucune contrainte dans le petit reste, il n'y a qu'un mouvement libre de consciences et de volontés personnelles et libres qui se trouvent souhaiter calquer leur vie spirituelle sur la mienne, mais cela personne ne l'a exigé d'eux. Celui ou celle qui n'est pas du petit reste n'a aucune difficulté à être plus justifié que moi, parce que je ne suis qu'un pécheur et que suis-je pour le juger ? Ne me voyez-vous pas répondre ici, dans ce blog, à des commentateurs qui ne sont pas du petit reste ? Vous ne me voyez cependant jamais porter sur eux un jugement de fond. Je dis ce que je suis et ce que je pense et ils peuvent le réfuter. Le seul mystère, la seule question qui se pose alors est: En quoi ce blog peut-il les intéresser ? |
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12fev17 181C93 Bonjour mon frère, Voici en pièce jointe, un proverbe local ["Si tu as besoin d'argent, Sarthois dans la caisse !"] qui va comme un gant à un candidat à la présidentielle qui se gave d'argent public depuis trente ans et qui, catholique assumé, prône dans son programme l'austérité pour les français (enfin ....pour les salariés, les retraités, les étudiants et les sans emploi, pas pour les financiers, les dirigeants ni les riches rentiers pour lesquels il veut supprimer l'ISF) tout en programmant l'augmentation de 500.000 pauvres chômeurs supplémentaires en annonçant vouloir supprimer 500.000 fonctionnaires. Il apprécie aussi beaucoup les "honoraires" d'AXA (Assurances Complémentaires) pour des "conseils" sur les transferts éventuels de protections sociales de la Sécu vers le privé...... Sans doute n'avons nous pas la même conception de la représentation citoyenne et de l'honorabilité, ni même du pardon qui ne saurait être accomodation, ni absolution ecclésiastique, et encore moins connivence. Bien fraternellement Dominique |
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Réponse : Voilà, mon frère Dominique, que je ne connais pas et qui réside je ne sais où, mais que je respecte comme frère humain, voilà donc ce que vous vouliez dire. Je l'affiche. Cela réconfortera ceux que ce genre de commentaire réconforte et accablera ceux que ce genre de commentaire accable. Rien de plus. Ainsi n'aurai-je pas caché votre point de vue. Peut-être dites-vous vrai, peut-être dites-vous faux, sachant que le vrai et le faux, c'est seulement et toujours selon l'espoir qu'on met dans celui qu'on juge. La seule chose qui m'intéresse personnellement est que je dois amour, pardon paix, respect de sa liberté à celui que vous accablez ici autant que je dois amour, pardon paix, respect de sa liberté à celui ou celle pour qui vous voterez. Vous êtes juge de François Fillon. Je ne le suis pas, pas plus que juge des hommes que vous aimez. Je crois seulement que les autres candidats à la présidence ne sont peut-être pas meilleurs que François Fillon. Pour moi tout homme politique puise ses moyens d'existence "dans la caisse", comme vous dites, et je ne suis pas partisan de la politique ni défenseur des politiciens. Comme vous pouvez le lire dans ce blog, je suis partisan d'un monde sans politique. Or, je vote c'est vrai. C'est le très faible moyen qui m'est laissé pour désigner qui j'autorise à tenir le gourdin qui me frappe et qui me paraît le moins nocif à mes espérances spirituelles. C'est tout. Je peux me tromper. Mais que faire alors ? Vous écouter ? Alors un autre survinedra avec un commentaire contraire au vôtre. Je pense qu'il faudrait sortir de ce jeu de ping-pong. |
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12fev17 181C94 Ayant eu ces temps-ci un surcroît de travail, j’ai pris plusieurs semaines de retard dans la lecture de votre blog, d’autant plus que l’entrée est déjà par elle-même copieuse. Mais pas ennuyeuse pour un sou. C’est plus qu’un plaisir de lire vos notes, c’est revitalisant, elles coulent dans l’esprit comme une source en montagne (suisse de préférence). J’étais avec vous sur la banquette d’une voiture traversant les vallées, passant les cols, au milieu de ce vert ripolinisé. J’étais, comme tous les lecteurs de ce blog, dans les pensées du prophète de Dieu, quel privilège ! Cette suite de réflexions libres sur les cantons historiques de la Confédération Suisse, me font penser aux "Rêveries d’un promeneur solitaire" de Rousseau, mais font jaillir beaucoup plus d’idées. On passe par l’histoire comme si c’était aujourd’hui, pour demain. Un Vent hors du temps passe par votre plume, de sa confrontation avec ces lieux inspirants, où "le vieil Adam rôde derrière les rochers et dans les forêts" : Guillaume Tell, Uri, le serment de Grütli... L'installation de ces hommes rudes dans ce "trou", comme un exil volontaire, mais pour conserver là, entre eux, le meilleur des magots : leur liberté, à l’écart de la folie d’or et de pouvoir du monde. Et le plus beau, c’est qu’aujourd’hui, dans l’ère du matérialisme épais, ils sont très riches aussi matériellement ! Pourquoi ne les envie-t-on pas ? Oui, pourquoi ? Mais les connaît-on seulement ? Ils sont restés cachés, vous avez dû les débusquer. Si Dieu a parlé en France, masse humaine encadrée, centralisée, qui, à l’inverse des cantons, suinte l’assistanat et le collectivisme forcé, c’est peut-être aussi parce qu’elle était voisine de ces Suisses encore porteurs d’une bouffée d’Éden ? Transpire de ces notes votre identité "d’homme universel", une connaissance profonde du cœur et des intentions, dans leur infinie diversité : L’uni, l’œil ouvre (et) l’œil ferme, le mêlé, la lèvre jaune (et) la lèvre noire, la pluie (et) la grêle (Rév d’Arès xxxvi/12). Mon cerveau travaille, l’arbalète du frère se tend. C’est bien plus que des mots alignés, bien plus que n’importe quel livre, c’est une vie qui passe, un creuset à faire bouillonner ma moelle, organique à mon existence, une connaissance indissolublement liée à l’action, à l’avenir, tendue vers l’espérance du monde changé. Je suis vient prendre ton pied, l’attache (à) ta lèvre (xLiv/04). Et quand on découvre les commentaires, c’est bien plus qu’un forum luxuriant, les clameurs d’un quête vers le "savoir perdu". Mais voilà que, les reins pleins (Rév d’Arès x/9), je pars faire mes courses au supermarché d’à-côté, la grande mangeoire. Pourquoi ne pas tenter de regarder mon quartier de banlieue parisienne comme vous l’avez fait des cantons suisses ? Il n’a pas certes le même intérêt et le vieil Adam en a été exclu depuis longtemps, mais ne sont-ce pas là préjugés ? En "m’épargnant de substituer mes idées à mon observation honnête", dites-vous. Krisnamurti aussi prêche une connaissance sans aucun a priori, toujours ouverte devant nous, voir la réalité telle qu’elle est. Point. Sans aucun filtre de ce qu’on croit savoir. Voir avec "les yeux du cœur", pour une connaissance immédiate, conséquence directe de la non-dualité. Impossible pour le commun des mortels, mais le pénitent qui suit le prophète, dont c’est un charisme, en sent la faisabilité : Ton œil voit dans la nuit (xxxviii/4). Alors que je commence à humer autrement cette réalité de banlieue si familière, pisseuse, triste, étriquée (préjugés, subjectivité ou objectivité ?) et voilà qu’un premier voile se déchire : le système si puissant, m’apparaît surajouté, incongru, étranger à l’humain. Ici même dans ce quartier de banlieue parisienne, entre voisins, n’avons-nous pas déjà acquis une confiance entre nous ? Une connaissance des compétences des uns et des autres ? Une petite économie qui fonctionne, certes très chichement ? Pour les menus travaux — au noir bien entendu — chez l’un ou chez l’autre, pour réparer les voitures, pour le service aux plus âgés, pour enseigner les enfants même, pour rester vigilants devant les rôdeurs, pour se donner des fruits au printemps, des tomates en été, etc. N’y a-t-il pas déjà, potentiellement, une vie de "petite unité", en germe, qui se développerait inévitablement comme un recours si le système venait à s’effondrer ? Comme en URSS ? On est étonné que 70 ans de propagande communiste aient si peu pénétré les esprits qu’on a vu très vite réapparaître l’économie de marché, le chemin des églises orthodoxes, des mœurs proscrites... Or, le système soviétique c’était la rationalisation à outrance surimposée sur des peuples très divers, une masse énorme, au fond le rêve secret de tout pouvoir politique. Mais un rêve, en vérité, qui n'est fondé sur rien, sinon la croyance fataliste de mes frères humains. Ma pensée vagabonde sur vos notes. Si on ôtait en une nuit tous les panneaux signalisateurs d’un coup est-ce qu’il y aurait plus d’accidents sur les routes ? Jusqu’à quel point les français adhérent-ils à l’identité française ? À la république "une et indivisible" ? Je n’en sais rien. C’est sans doute très divers. Ici, dans cette banlieue du 9-3, avec beaucoup d’immigration, je ne suis pas sûr qu’il y ait un profond attachement. L’important est d’avoir de quoi se loger, manger et si possible, pouvoir travailler. Quand on parle de l’État, c’est toujours "ils", "ils" ont fait ci, "ils" ont voté ça, "ils" comme une armée d'occupation, par devers soi, la famille, le quartier, quelque chose d’imposé, d’extérieur, rarement approuvé. Le concret du système, c’est d’abord ce qui fait bouillir la marmite : le travail si possible, les pensions surtout et la sécurité sociale. Pour les fonctions régaliennes, la justice, la sécurité même, ici, c’est, contrairement à ce qu’on croit, plus lointain. En imaginant mon quartier accéder à une forme d’autonomie, bien avant qu’il n’entre dans une Confédération Urbaine, je me dis que, devant un dysfonctionnement assez important du système, se produiront ici ou là des effritements sensibles du mur de la politique avec des solutions de fortune, des petites unités de recours, de circonstances, de débrouille, qui seront sans doute pour la plupart éphémères, reprises par un pouvoir, mafieux ou voulu, mais dont certaines feront souche. Dans mon travail aussi, j’entrevois la possibilité d’une petite république d’enseignants et d’administratifs qui pourraient très bien se passer de leur patron, le nouveau, qui vient de racheter la boîte et qui, ne connaissant rien à ce business, en structure de décision plaquée, surajoutée, risque de tout faire capoter. Dans mes supputations, me voilà sans Etat d’un côté sans patron de l’autre, enfin homme, et partout avec Dieu ! Il m’apparaît alors que si l’État fort commence à s’effriter, sinon s’effondrer, s’ensuivra une coexistence de structures variées : régionales, locales, corporatives, professionnelles... plus à l‘échelle humaine, qui sortent tout droit du regard nouveau que je porte sur mon quartier. Parmi ces structures, je vois ces petites unités de recours, et l’amorce de petites unités pénitentes auxquelles nos assemblées fourniront la souche, et, parmi elles, sans doute un État maladif, parce qu’on y croira encore longtemps, qui fera des pieds et des mains pour reprendre la main. Le roi fort vient ; devant lui les reins (sont) fermés (Rév d’Arès x/10). Toutes seront dans une rivalité, sinon une compétition ouverte les unes avec les autres — espérons sans violence — et où, les petites unités purement pénitentes qu’il nous faut créer, encourager, développer, plus durables, plus solides, plus prospères, et surtout plus fraternelles, comme des cantons suisses fleurissants dans une France moribonde, pourraient "gagner la course" et montrer la voie d’une pénitence à généraliser. Quel rapport, dès lors, mon groupe missionnaire, ici et maintenant entretient-il avec ces futures petites unités, et les encore plus lointaines confraternités d’économies ? Voilà une question qu’il me faut creuser. Sur le ticket du supermarché, on peut participer à un jeu-anniversaire pour gagner je ne sais quoi. Le faire ? Où serait ma grandeur alors ? Claude M. d'Ile de France |
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Réponse : "N’y a-t-il pas déjà, potentiellement, une vie de "petite unité" dans votre banlieue parisienne ? Mais oui, et je m'en réjouis, même s'il ne s'agit que de système D, comme on disait quand j'étais jeune. Et, de toute façon, les petites unités devront bien, un jour, se constituer aussi dans les banlieues parisiennes. Je suis heureux que, comme vous le constatez, c'est instinctivement, en somme, que les voisins d'un même quartier, d'une même banlieue, s'entraident et, d'une certaine façon, se gèrent, se gèrent un peu à tout le moins. Autre question pertinente que vous posez : "Ma pensée vagabonde sur vos notes. Si on ôtait en une nuit tous les panneaux signalisateurs d’un coup est-ce qu’il y aurait plus d’accidents sur les routes ?" Je réponds : Non, il n'y aurait pas plus. C'est démontré. Quand je suis allé à Malte pour la première fois en 1988, quand, devant lutter contre une Administration Fiscale qui voulait en finir avec nous, je ne savais si je ne devrais pas me réfugier dans une île sèche (Rév d'Arès xiv/7-10), je découvris un pays où n'existait alors aucun panneau routier, aucun feu rouge, rien. Il n'y avait que des routes ou des rues sans aucune, absolument aucune signalisation. Et ça roulait, ça roulait, des guimbardes ou des voitures modernes, à toute vitesse. Un jour, me trouvant dans la voiture d'une Maltaise et lui demandant: "Il n'y a pas de signalisation, mais il n'y a pas d'accident... Qui a la priorité je n'arrive pas à le bien distinguer ?" Elle me répondit calmement : "Le plus gros, le plus puissant, celui qui fait le plus peur. Les autres le laissent passer et tout va bien." C'est exactement ce qui vient de se produire à Bordeaux. Tout récemment la municipalité a retiré les feux rouges à un carrefour problématique, place Gambetta, où passent une énorme quantité de voitures et de piétons allant en tous sens. Avant il y avait quelques accidents, parce que les piétons aiment bien défier le petit bonhomme rouge et passer quand même et les voitures défier le gros feu orange, voire le rouge s'allumant, et passer à toute vibure, mais depuis la disparition des feux, il n'y a plus rien à défier. Une sorte de respect mutuel voitures<=>piétons<=>voitures s'est établi. Tout se fait calmement, personne n'essaie plus de forcer le passage. Jamais ce carrefour n'a été aussi sûr. Conclusion: Il ne faut pas trop interdire, car plus on interdit plus on installe le sport du défi. Les interdiseurs et les réglementeurs sont tout sauf psychologues. Merci, frère Claude, pour ce commentaire qui est une réflexion intelligente, qui danse sur le pont de la rive des gros États politisés vers la rive des petites unités autogérées, comme d'autres dansaient sur le pont d'Avignon, et qui de surcroît est agréable à lire, très bien écrite. Merci pour ce bon moment que vous nous offrez. |
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12fev17 181C95 Frère Michel, ce commentaire vient tardivement. Je ne sais si vous le considèrerez utile étant donné son retard. S'il apparait insuffisamment travaillé, merci de le mettre de côté, je le retravaillerai.selon Sa Volonté (12/4). Je vous cite : "Toute organisation humaine ne me paraît justifiable que pour des objectifs très limités. L'homme doit être absolument libre [Rév d'Arès 10/10] — liberté pour laquelle il a été créé — ; aussi la société ne peut-elle garantir la liberté qu'en unités réduites libres." Nous sommes nés et vivons dans un monde d'organisation depuis des millénaires, puisque l'homme qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/1- 4 ) chassait pour se nourrir, se logeait [dans des cavernes], se couvrait se peaux de bêtes et avait une "femme" (2/1-5). Nous comprenons donc que l'organisation est liée à l'aménagement de la vie quotidienne. Puis vint l'ère Adamique (Rév d'Arès vii/5-6), Vie Totale, où l'homme divinisé a pour occupation et vocation essentielle de maintenir l'équilibre total, de rester Un en soi [xxiv/1]. Mais par l'absence de vigilance, d'amour, l'affrontement revient, le bonheur disparait; le jardin est fauché, vendu (ii/11), les hommes s'affrontent (vii/7-16) et continuent de faire de l'affrontement une fatalité. Or, Adame et les Haouha ont été crées libres complémentairement donc Heureux au sens le plus noble. Vous continuez : "La politique comme la religion n'est qu'une affaire professionnelle... Or, si la politique ne devait être que la bonne gestion de la société, elle devrait être le fait de n'importe qui et non le fait d'initiés, de professionnels. Que la politique comme la religion ne soit plus qu'une fonction d'initiés donne aux autres, aux administrés, le droit à la curiosité." Si je pars de l'unité de base: le couple, et le postulat que tout homme est image et ressemblance du Créateur — même celui au fond des bois sait Qui Je [Dieu] suis quand Je lui parle (1/9) — la gestion de la société devrait faire du "bon sens commun" une base; celle d'une humanité qui se veut libre (10/10) et intelligente [32/5] et de ce fait, "la gestion de la société ne devrait reposer que sur quelques règles de bon sens simples. Ce n'est plus le cas, parce que les nations sont trop grandes, trop nombreuses, trop diversifiées à l'intérieur d'elles-mêmes." La gestion est devenue pluri-ethnique et la vision d'un avenir est difficile à établir selon l'âge, le lieu où l'on est né, la condition de vie... Seules des personnes qui acceptent de vivre dans l'amour du prochain acceptent de s'écouter, acceptent que l'angle de la vison de l'un puisse être différente de l'angle de vision de l'autre. S'écouter poliment, c'est une chose, se respecter est déjà beaucoup mieux, mais entendre l'autre avec le cœur pour ne pas le briser ou l'humilier est une avancée indispensable et nécessaire à construire en soi d'abord ; nous devrions vivre proches comme éloignés ensemble dans la conscience du Bien et du bonheur à construire. "Pour que l'homme pèse sainement les conditions de son bonheur, il doit percevoir clairement sa situation au milieu de sa société. Cela ne peut pas se faire hors d'une petite unité humaine. Je ne peux pas exercer mon droit à la curiosité, si je vis dans une nation trop nombreuse et par là même inévitablement trop complexe, sinon compliquée. Des hommes ont compris cela il y a longtemps et pour maintenir leur droit à la curiosité ils doivent réduire leur habitat à des petites unités humaines. Cela me semble être le cas des Suisses des Cantons..." Quand on est jeune on vit pour être libre, aimer, être heureux. On ressent très vite les choses, on sent, on voit, on fait des remarques après avoir observé; et bien souvent il arrive de tâtonner sans obtenir de conseils ou de réponse et l'on peut croire que c'est ainsi la vie ! Bien souvent, on implante sa vie de façon forcée, pour des raisons basiques, sans pour autant l'entrevoir clairement, il faut faire et défaire corriger et cela devient coûteux et fastidieux ! Et pourtant il est nécessaire d'avancer et toujours remettre son ouvrage en perspective d'avenir... et trouver une passerelle pour cela ou bien la créer.. Il est difficile pour le jeune dans un monde massifié d'exercer "son droit à la curiosité", de s'informer de façon positive sur des sujets de vie sans se sentir chapeauté (par exemple) ou revu et corrigé sans cesse par "ceux qui savent tout ! " et même plus tard... Cependant, si l'homme s'est donné pour objectif de se maintenir droit, juste et de plus, conscient de ce qu'il est, là où il vit, afin de pouvoir participer pleinement à la vie du lieu où il vit, se planter et créer, il lui est nécessaire de trouver son indépendance. Dans ce monde, il y a les novateurs, les créatifs qui pourront peut être un jour "créer une passerelle au dessus du vide" comme vous le faites ici frère Michel (cf. Alain que vous citez) et qui avancent, un pont dans le vent froid est jeté de toi à Ma Main (Rév d'Arès xLiii9) ; Il est important de conscientiser nos vies dans la mesure (Rév d'Arès 7/1-7, 33/6-9), de les rendre aimantes et non de les transformer essentiellement en démarches organisationnelles; Il y a nécessité d'apprécier le temps de laisser lever la pâte après avoir mêlé son levain à la farine, pâte soigneusement pétrie; une pâte qui lève dans la chaleur de la Vie d'âme à âme, par une transformation lente et qui à un moment devient la création de quelque chose d'important et agréable à savourer: le pain . Ce qui m'a toujours préoccupée durant toute la lecture de cette entrée était l'unité : telles les petites unités cellulaires d'un embryon, qui donne naissance à un corps... Je pensais à une petite parabole que j'avais créée dans les années qui ont suivi le travail important sur l'assemblée/les assemblées et l'Assemblée pour lequel vous m'avez soigneusement enseignée: Vous aviez comparé à une maternité et dit : L'assemblée viendra par la pénitence de chacun... On ne tire pas un enfant pour le faire naître.... L'assemblée se crée par la Vie et non pas par l'organisation. Elle vit par l'âme de chacun (e); des âmes qui se connaissent et qui se reconnaissent comme étant sœurs l'une de l'autre, images et ressemblances de leur Créateur. Ces âmes se co-naîtront d'autant mieux parce qu'elles avancent sur les sentiers de la Vie spirituelle, ceux de la Moisson. L'image de juste (Rév d'Arès xxxvii/9), que vous êtes et que traduit l'épopée de Guillaume Tell face au Bailli Gesller évoque la puissance de l'homme du tubra (xxvii/6) qui connait sa route, un homme qui vise juste et qui ne tergiverse pas face à l'homme de pouvoir, parce que l'homme n'est pas fils du ver mais [fils de] la buée de la Bouche (xxi/5) de son Créateur: la buée, ce n'est pas peu dire ! C'est dans ce monde où nous marchons respirons œuvrons, les bras bleuis (Rév d'Arès 31/7), souffrant d'autant plus que nous devons encore et toujours gratter la terre (xxvi/11) afin que celle -ci respire pour les générations à venir ; il faut à nouveau plonger dans le Fond — la vase parfois — pour y retrouver l'humus de sa condition antérieure, et ce [à quoi] qu'elle a donné Vie, afin d'y replacer le neuf, le Bien renouvelé en soi et avancer avec d'autres qui ont choisi d'avancer et ainsi de suite..... Ton bras (en) lace ta tête ; le soupir de ton soulier se mêle à ton haleine. Tu es l'arbre et la fleur de (l'arbre). Le zéleur est plat dans la fosse, les nuits roulent sur lui. Tu clopes mais ta jambe passe au-dessus du soleil. De ta lèvre retire la croûte! Siffle la grue ! Trois bec courent devant; trois pattes courent (comme) la tour (elle) tombe Trois banos ne la soulèvent pas. Vif dans la paix doit être Mikal (Rév d'Arès xxii/17-21), L'homme frère voit Mikal, l'homme frère va vers lui; il s'y attache comme l'écorce au cœur; l'écorce devient fer affûté (Rév d'Arès xLiii/8) La plus Belle cellule, mais plus petite unité étant le couple, j'ai une "pensée" fleurie pour ceux et celles qui avancent à l'unissons, libres (Rév d'Arès 10/10) en complémentarité, tout comme vous — frère aîné, pour exemple, avec notre sœur Christiane — et qui aident par l'exemplarité de l'amour universel, d'autres à en faire autant pour avancer dans la vraie Vie fidèle de l'Amour. Danièle G. du Nord |
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Réponse : Vous n'êtes pas Job, sœur Danièle, mais ce commentaire me fait penser à la manière de parler de Job. Merci pour lui. Nous sommes tous couchés, grattant nos nouures, sur un tas de fumier à la sortie du village. Nous avons tous quelqu'un de notre entourage qui ne comprend pas nos espérances, qui les trouve dérisoires, irréalistes, et même mauvaises en ceci que nous encourageons non à bien vivre matériellement et à mordre nos contradicteurs, mais à aimer même nos ennemis, à espérer la renaissance de la vie spirituelle qui paraît tant aux autres être une utopie agaçante et dangereuse. Or, la misère n'est pas notre paroisse. Nous cherchons tous à vivre dignement, mais conscients de notre tare, de notre souffrance sous le joug du péché. On ne devient pas Pèlerin d'Arès par décret comme on devient fonctionnaire. On ne naît pas non plus Pèlerin d'Arès. Le Pèlerin d'Arès est le produit d'une volonté personnelle d'être, qui va dans l'ombre de la grande Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4). Ce commentaire témoigne de cette volonté en vous. Je n'ai pas à vous le faire réécrire ou "travailler", il est très bien comme il est. Vous nous donnez ici, comme Job la donna, notre ration de simple humanité reprenant conscience qu'elle est l'image et la ressemblance de Dieu et qu'il faut sortir de l'affrontement. Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire. |
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12fev17 181C96 Le travail (Rév d'Arès 16/8) de changement du pénitent installe un mouvement dynamique évolutif, constamment concerné à changer dans les situations existentielles, comme vous nous dites : L'homme ne peut s'analyser que vécu. Cette entrée nous montre une réflexion qui ouvre l’œil sur ce que l'on ne vit pas encore. Elle alimente le pénitent moissonneur ; de ce fait, elle encourage l'homme à lâcher prise et à accomplir (même si l'époque montre un summum de lois florissantes) et à agir avec l'intention de créer une libération spirituelle sans loi des rats. Souffler ainsi sur les braises (Rév d'Arès xii/7) du changement en tout homme (1/9), devenir frère et retrouver son unité : Sois un dans toi (xxiv/1), dans une petit unité de confraternités d'économie. Ou dit autrement : Le souffle (Rév d'Arès 28/6) de cette entrée est le souffle qui lève le couvercle des habitations-poubelle gouvernementales, ferrées de lois des rats, où l'homme croyait qu'en dehors de sa poubelle, une "intelligence" suprême pensait pour lui, se mobilisait pour lui. Alors immobile, sans âme (Rév d'Arès 4/6), l'homme s'affairait à faire ferrer et ferrer encore son prochain comme il se ferre lui-même. Et être déféré au parquet de la poubelle voisine. Mais maintenant heureux (Rév d'Arès 28/15) que cette entrée fasse sentir cette perspective de confraternités d'économie qui mobilise l'homme, avec confiance, son frère, tisse des liens de réflexions justes et remodèle le monde avec la voix de Fer (iii/3) ; avec des bonnes pensées (xxxvii/9) pour s'unifier librement. Comme vous nous dites dans votre réponse du 10 février 2017 181C88 : Pardonner, faire la paix, réfléchir avec intelligence spirituelle, libre de tout préjugé. Henri S. de l'Yonne. |
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Réponse : Quelle joie de recevoir ce commentaire, si rare de votre part, mon frère Henri, vous d'ordinaire si discret. Et j'aime la façon dont vous nous livrez ici votre pensée. Comme il est bon de recevoir un commentaire bienveillant et dynamique en foi et espérance, constructif, comme le vôtre, mon frère, dans un moment où, comme hier et aujourd'hui, je reçois nombre de commentaires très désobligeants, parce que je défends Monsieur Fillon qui seraient, selon ces commentateurs, indéfendable. J'en ai affiché un échantillon en 181C93 signé Dominique. Qui est Dominique de 181C93 ? Pourquoi sur leur identité cette discrétion qui contraste avec la dureté de leurs propos ? On sait qui je suis, on connaît mes prénom et nom, on sait où me trouver, mais eux, qui sont-ils où sont-ils ? Il n'y a pas de crime, dont il faudrait se cacher, à m'écrire qu'on n'est pas d'accord avec moi ! Moi, je n'invite pas au ralliement derrière Fillon, mais au ralliement derrière l'idée supérieure qu'il faur s'aimer, se pardonner, faire la paix, et Fillon me paraît plus apte que d'autres à se rapprocher de cette charité. Si c'était Mélanchon, je voterais Mélanchon, mais il faut voir comme cet homme-là parle de ses concurrents politiques. Il est est rigolard et méchant. Je doute que cet homme et d'autres : Marine Le Pen, Hamon, etc., soient assez bons, bons au sens que je donne à ce qualificatif, je ne les juge pas, mais ça me gêne. Fillon ne me paraît pas trop mauvais zig. La surenchère partisane de chaque candidat à la présidentielle me paraît de mauvais aloi. On aimerait tant voir les intérêts particuliers de ces condidats s'effacer, leur âpreté à la rivalité se réduire. Je trouve que dans cette campagne 2017 l'émulation devient vite une sorte de furie et je trouve chez Fillon, que d'aucuns disent voleur, immoral, une modération qui me plaît. S'il est voleur, me dis-je, il l'est peut-être à la façon de Robin des Bois ? Certes, il n'en est pas à l'abnégation héroïque de Robin, il est politique, hélas, mais il parle sur un ton que je trouve moins agressif que le parler des autres. Dans ce monde d'enragés il fait tache. Je crois que s'il a volé, il peut rendre, ne serait-ce qu'en étant un bon président, mais celui qui s'est enragé contre son frère humain peut-il aussi facilement réparer ? Je n'en suis pas sûr. Je ne sais pourquoi, et je suis peut-être seulement victime de mes impressions, je sens approcher quelque chose de tragique. Je voudrais tant que les hommes s'entendent. Être à l'Élysée, c'est évidemment une bonne place, mais je suis inquiet quand je vois l'affrontement des aspirants. Il ne faut pas croire que réparation soit plus facile caractériellement que matériellement. Donc, je sens approcher un orage et j'aime votre commentaire, qui me paraît un bon paratonnerre. Merci |
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13fev17 181C97 Votre projet d'étude mené dans les petits cantons de Suisse centrale est un outil précieux. Merci pour lui. Il m'aide a réaliser combien notre volonté de vivre et de nous épanouir dans le bonheur est possible. En effet, l'expression générale qui ressort de votre esquisse quant a la visite de ces cantons est le fait que les hommes ne subissent pas la vie d'un système étouffant, il vivent d'une existence souverainement choisie et vous avez été émerveillé de voir l'homme vivre au sens le plus légitime du terme. Quand l'homme vit d'une existence libre et volontaire alors cela se ressent, et comme s'il ne s'agissait que d'une coïncidence ce phénomène s' est produit dans les petites unités humaines réduites a des proportions gérables : Zoug et Schwytz cantons les plus peuplés avec 113 000 et 146 000 habitants respectivement et Obwald et Uri pour les moins peuplés avec 35 000 habitants chacun. Il est remarquable de constater ces cantons souverains et organisé par des modes de vies différents les uns des autres qui gardent entre eux même des liens étroits à travers leur participation a la Confédération Helvétique pour subvenir aux besoins matériels. L'entraide est complémentaire. Tout cela paraît simple et évident, mais non ! il y a là de l'intelligence spirituelle concrétisé et c'est remarquable. Vous avez dressé un profil sur chaque canton et l'on constate que chaque commune a son mode de vie propre, indépendant et souverain. Uri est décrite comme une ville moins cossue et moins pimpante que les autres, mais sa beauté réside dans l'homme qui l'habite et les valeurs qu'il rayonne : confiance, liberté, pragmatisme et même épanouissement. C'est là la force d'Uri, semblez-vous dire. Comment ne pas s'émerveiller d'apprendre que les enfants de 6 a 8 ans peuvent rentrer chez eux tous seuls de l'école ? Les ingénieurs ne chôment certainement pas dans ces cantons, puique vous y relevez des activités industrielles importantes, autour de Lucerne (377.000 habitants) notamment. À Unterwald ( Obwald + Nildwald) La fraîcheur des nombreuses chapelles semble exalter le Créateur...et sa Création. Bref d'un bout a l'autre des cantons c'est un mode d'existence différent. Un fait remarquable qui transparaît de cette esquisse, c'est l'absence de de classes sociales. Je veux dire qu'à travers vos écrits il n'est pas fait mention des classes (ouvrière, moyenne ou bourgeoise) comme si celles-ci étaient dissoutes par le phénomène même des petites unités. L'homme retrouve une part de son intégralité dans ces cantons, je pense. Il faut être prudent pour affirmer la dissolution des classes sociales dans ces cantons. J'idéalise peut-être, mais l'impression générale qui ressort de cette esquisse à mes yeux est bien celle-là. La proximité des hommes qui leur donne un sens réel d'égalité. Cette expérience en Suisse centrale est exaltante. Imaginez bien que si ces braves gens, qui ne sont probablement pas pénitents, arrivent a s'épanouir ainsi dans leur vie, que seraient alors des petites unités de penitents !? Des petites communautés ou la majorité vivrait dans l'amour, le pardon, le partage des ressources et des biens. Éden ne serait plus très loin en effet . Autre point que nous pouvons aborder rapidement, c'est la question de l'immigration. La politique se fait passer pour le promoteur de la diversité, de la différence. justicier du peuple de masse, il sait décider pour 65 millions de consciences. Nous voyons souvent dans les grandes villes le "progrès" de la diversité. Mais je pense que cela est trompe-l'œil... Les hommes vivant en petites communautés depuis la nuit des temps ont su vivre ensemble et partager l'immense richesse dont le Père leur a fait cadeau. En fait tout est dans le cœur de l'homme, mais il faut nous laisser reprendre le levier de la liberté. Lui seul pourra déclencher le génie de l'amour ; c'est moins risqué que l'on ne croie. L'éclatement de la France en petites unités peut suciter des communautés recluse sur elles-mêmes ici et là, certaines pourront être même méfiantes vis a vis de l'étranger, mais cette méfiance sera limitée par la communauté même. Sans le bruit de la politique l'homme entendra mieux le Souffle. D'ailleurs, cela ce confirme un peu par le nombre d'étrangers dans ces cantons. J'y relève les nombres suivants en pourcentage de population : Lucerne: 16.5% Uri: 20.6% Schwytz: 18.6% Obwald: 13.3% Nidwald: 11.3% Glarris: 20.6% Zoug 24% La plupart sont allemands italiens, espagnols, portuguais, serbes, français. Quant la moyenne à l'échelle nationale est de 22.1% [où ? en Grande Bretagne ?], je trouve que ces chiffres sont très honnorables pour des hommes qui décident sans politique de masse. Il est vrai que ces étrangers sont ressortissants européens et qu'il n'y a pas encore énormément d'étrangers Africains tel que des Gabonais (j 'arrive, mes frères suisses), des Maliens, des Ivoiriens, des Malaysiens, etc. Mais bon ! c'est déjà pas mal, je trouve, et j'espère de tout cœur qu'un jour l'homme ne regardera plus son frère — l'autre de soi — comme un parasite à écarter, mais comme le porteur d'un héritage, la manifestation sous une forme unique de son Créateur. Il faut de la grandeur pour comprendre cela, mais nous sommes tous responsables de cet échec. Dans ma langue natale, quand on veut remercier quelqu'un, on dit : Akiba ! Alors, je l'utilise pour vous faire part de ma sincère gratitude envers vous pour la poursuite de votre tâche prophetique Akiba, vaillant Nabi ! Léon Amos O. de Leeds, Grande Bretagne |
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Réponse : Oh, frère Léon, en vous lisant j'ai comme l'impression que vous espérez peut-être un jour vivre dans une de ces petites nations souveraines que sont les cantons historiques suisses. Je vous comprends. Dans le canton d'Uri, à Altdorf (qui signifie "vieux village"), dont on fait le tour en...mettons... vingt minutes, je me suis dit : "Si je n'avais pas autant de travail et la nécessité de vivre à proximité d'Arès, si je m'appartenais au lieu de n'appartenir qu'à la mission prophétique que le Père m'a confiée, je demanderais au Landrat (Grand Conseil) d'Uri — Le pouvoir exécutif y est détenu par le Conseil d'État de sept membres, élus directement par les électeurs du canton pour quatre ans, présidé par le Landaman, lui et son suppléant, le Landesstatthalter, n'étant élus que pour deux ans — le droit de résider à Altdorf. Mais peut-être est-ce Obwald qui est le plus tranquille. Akiba, frère Léon, pour votre beau commentaire ! |
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13fev17 181C98 Frère Michel, bonjour, Je vous adresse cette vidéo de 3.05 mn : Voila ce qui arrive lorsqu'on arrête avec les préjugés. Une vidéo qui pourrai inspirer notre frère Fabrice P. de Paris qui avait fait un beau court métrage : "Segment de Feu", que vous aviez apprécié. Je pense aussi au frère Tonio. La pénitence, la Moisson, la prière sont reliées par un fil invisible ; je dirais interactif. Nous sommes un tout dans la forme du Tout : Dieu. Une synergie avec l'invisible agit par effet de rayonnement partout. Nos actions nous n'en voyons pas toujours les fruits. Dans cette vidéo, même si ce ne sont pas des Pèlerins d'Arès, mais, les hommes et les femmes qui l'ont réalisée, ils œuvrent aussi pour le Bien : Je souffle en silence dans leur poitrine. (Rév Arès 28/6). Je ne puis m'empêcher de penser à la campagne que vous avez lancée, de mémoire en 2006, suite à l'échec de la "mission sociale" en appelant nos sœurs et frères à la pénitences (Rév Arès 30/11), à se spiritualiser, à se libérer de tous préjugés, [à se consacrer à] la recherche des épis mûrs, relayée par vous : Tu as la voix de fer.(Rév d'Arès x/1). Et tous les apôtres de l'idéal, il(s) ouvre(nt) la main pour toi. Le(ur) poumon fait cent voix de fer (xvii/5-6). [Cela] montre que la Parole s'enracine dans notre génération (Rév Arès 31/1) et [que le fait de] se libérer de tous préjugés porte des fruits. Je vous mets la version Youtube en Anglais et vous mets en lien la vidéo traduite en Français. https://www.youtube.com/watch?v=jD8tjhVO1Tc Il y a ceux qui veulent être "calife à la place du calife". Je fais référence à la bande dessiné Iznogoud. Ils oublient que ce n’est pas eux qui ont vue Jésus en 1974 et Dieu en 1977, c’est le Frère Michel — Mikal — qui les a vus et celui qui parmi nous est le plus grand moissonneur d’âmes et pénitent encore Mikal. Aucun d’entre nous a rassemblé autant d’âmes en quarante-trois ans, cela demande un minimum d’humilité. Je me permets le témoignage ci-dessous de ma foi sous le Souffle de La Révélation d’Arès, de vos enseignements, de la lecture des commentaires et réponses sur votre blog. Bien que vous ayez répondu aux commentaires 181C82 de Simon Gad et 181C85 de Yvan B. d'Ile de France et autres commentateurs qui invectivent Monsieur Fillon, qui ne voient pas le Mal qui est en eux et qui par leur propos propagent [la méchanceté] sans réfléchir. Le Mal est en l'homme un atavisme planétaire. Nous aisons tous le Mal à des niveaux différents, cela reste le Mal. Je me souviens lors de votre enseignement de La Révélation d’Arès à à L'Espace des Peupliers à Paris en 1995-1997 lorsque vous parliez de François Mitterrand que vous aviez rencontré, vous disiez [je le rappelle] de mémoire : "On voit le mal qu’il a fait, mais on ne voit pas les portes qu’il a ouvert vers la lumière !" Votre réponse au post 181C92 ! Je me souviens aussi de notre sœur qui parla de Le Pen à L'Espace des Peupliers à Paris en 1995-1997, c’est une sœur que j’aimais beaucoup et avec qui nous avions eu un échange avec l’intelligence du cœur, ce serait une grande joie de la revoir. Le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1-7) prononcé il y a 2000 ans par notre Frère Jésus est toujours d’actualité c’est le Pur Christianisme qui reste à accomplir. Vous avez appris qu'il a été dit: "oeil pour oeil, et dent pour dent," mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. (Mathieu 5/38-39). Toute La Révélation d’Arès et vos enseignements nous appellent à la sagesse, à l’amour, à la restauration de l’image et ressemblance du Père de l’Univers (Genèse 1/26). Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis et s'il en perd seulement une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? (Luc/15/4). Tous les prophètes sont des sages. Je me souviens le jour ou vous avez dit que dans le mouvement de la scientologie on disait que vous étiez un sage et toute votre vie le confirme et Dieu le dit autrement: .Juste prophète, (va) les mains devant ! (Rév d'Arès xxxvii/2). Ce que le nabi (prophète) décide, le Père le décide : Nabi, (quand) tu écris, tu coupes ton ongle. Écris le vrai! (Rév d'Arès xx/1-2). Ceux qui ne savent pas ce que dit La Révélation d’Arès à propos de Mikal peuvent voir l'entrée du 4 août 2012 (0133) "Savoir" : Commentaire 11aou12 133C29 : Un prophète pourquoi et pour faire quoi ? http://michelpotayblog.net/jMC/jMCtv.html . Ce que vous nous enseignez est pourtant simple : Aimer, pardonner, se libérer de tous préjugés, agir avec intelligence spirituelle, intelligence du cœur. La gent(e) parle (du haut du Mont) Mes pieux (é)lèvent ton signe, le faucon sans peur.(xLv/12 et 20 ). Michel, dans tes côtes (J'ouvre) une baie. Le frère (y) pale son île, (un lieu) sûr. (xLii/1-2). Frère Michel, vos apôtres de l’idéal sont avec vous à votre suite : Ta hanche va droit. (Abrite) le foie dans ta hanche! Le(s) frère(s s')assoi(en)t (sur toi comme) sur le pal (s'assoit) l'île; Ma Main (les) tire (en) haut. Le vent (qui) bave ne (les re)couvre pas; la raie ne tue pas le(s) frère(s). (Le) juste frère (reste) droit sur ta hanche. Le Livre (s')ouvre en face (des frères). (Rév d'Arès xLii/8-12). Mes pensées fraternelles s'envolent vers vous et Sœur Christiane. Didier Br. d'Île de France. |
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Réponse : Merci, frère Didier, pour ce commentaire et pour la vidéo. Vous me parlez de "Simon Gad (181C82) et Yvan B. (181C85 de Yvan B. d'Ile de France et autres commentateurs qui invectivent Monsieur Fillon, qui ne voient pas le Mal qui est en eux et qui par leur propos propagent [la méchanceté] sans réfléchir." Je reçois en ce moment, c'est vrai, un certain nombre de commentaires mésavenants, qui se ressemblent tous, d'où l'inutilité de les publier, qui me reprochent de défendre François Fillon. Mais nous ne faisons pas de théologie, nous ne faisons pas davantage de politique, aussi ce "théologico-politique" qu'on me reproche de faire est totalement malvenu. La Bible a donné au théologico-politique une sorte d'allure messianique, mais c'est un point sur lequel nous sommes en désaccord avec l'Ancien Testament. Je ne vois, nous ne voyons aucune figure messianique aussi bien dans Fillon que dans la politique ou dans la religion (théologie). C'est peut-être là... c'est en tout cas là en bonne partie... que La Révélation d'Arès décroche complètement de l'esprit biblique. Il faut changer le monde (28/7) et on ne changera pas le monde sans le changer complètement, donc sans rejeter totalement autant la religion, sa théologie, que la politique, ses idéologies. On voit bien que La Révélation d'Arès soit n'est pas lue (majorité des cas), soit est très mal lue. Je n'avais jamais vu une démonstration aussi éclatante du travers ou défaut des lecteurs de tous les livres, ils ne lisent pas ce qui est écrit. Ils le lisent à travers le tamis de leurs propres idées, de leur propre culture et peut-être surtout de leur propre caractère. Nous avons du pain sur la planche. La mission que nous devons faire va être très difficile, nous le savons. |
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13fev17 181C99 Ce blog n'est pas un forum, mais nous voulons vous dire que nous ressentons la même chose : "enragés" c'est le mot [181C96]. Tant de méchanceté jetée contre un homme, orchestrée par le tam-tam des medias, au milieu d'une société en faillite (fermeture des entreprises, abattage idiot de milliers de volailles — on note au passage que "Le Canard Enchaîné" a été épargné par le virus H5N8 — mettant en faillite de nombreux éleveurs de notre région, prolifération de lois idiotes qui freinent tant de gens dans leur quotidien, robotisations supprimant des emplois, la dette énorme dont on ne parle surtout pas au JT de 20 heures, etc etc. "Ça gronde de partout," disait, avec son accent béarnais coloré le député Jean Lasalle à l'arrivée de son tour de France il y a quelques temps. Il y aurait tant à dire ! Mais beaucoup a déjà été dit dans votre blog, frère Michel, et souvent de plus belle façon. Et puis il y cette magnifique espérance donnée par le Père à Arès voilà 43 ans déjà, espérance que nous avons du mal à transmettre à l'homme de la rue, notre frère humain, mais rien n'est inutile : Ils se nourriront pourtant de tes paroles sans savoir (Rév d'Arès 13/2). Chaque homme a un cœur qui bat et des yeux et des oreilles pour voir et entendre (Isaïe 6/9-10). Un jour, ces hommes, déçus par le système, verront la Lumière de Vérité dans ce Message, la solution pour ce monde en souffrance ; ils retrouveront leur grandeur et nous rejoindront dans cette belle aventure pour créer un nouveau monde d'amour et de justice. Dans Le Pèlerin d'Arès 1991-1992, Épilogue p.520, vous écriviez déjà cher Prophète : "Soit le monde changera par sa libre volonté avant l'échec des rêves, soit cet échec l'obligera à changer. Cette dernière possibilité est plus forte ; Dieu l'envisage — chute de l'homme noir, montée de l'homme du tubra (Rév d'Arès chap. xxvii), la marche du monde rend l'échec chaque jour plus plausible". Ce moment s'approche peut-être,alors "Il va falloir être forts !" Avec vous dans l'effort d'accomplissement, nous vous embrassons avec notre merveilleuse soeur Christiane, qui a tant fait depuis la première heure pour notre belle mission. Chantal C. d'Aquitaine |
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Réponse : Vous écrivez : "Un jour, ces hommes, déçus par le système, verront la Lumière de Vérité dans ce Message, la solution pour ce monde en souffrance ; ils retrouveront leur grandeur et nous rejoindront dans cette belle aventure pour créer un nouveau monde d'amour et de justice." Il est très important de souligner "un monde nouveau", un monde absolument nouveau. Pour l'heure les hommes, quand ils ne bannissent pas complètement la religion pour ne garder que la politique, sans voir qu'elle n'est qu'une religion sans Dieu, les hommes donc ne voient l'opposition entre les deux que dans une dialectique entre la cité terrestre et la cité de Dieu, pour reprendre une vieille image littéraire. Nous, nous travaillons à ce qu'il n'y ait plus ni l'une ni l'autre ! Le monde que nous voulons changer n'aura plus ni religion ni politique. Ce sera la cité de l'homme bon, parce que quand l'homme est bon, il n'a besoin ni de religion ni de politique, il se suffit à lui-même pour son bonheur matériel comme pour son salut, car l'un n'ira pas sans l'autre. C'est très simple, mais ceux qui nous écoutent ne saisissent pas ce que nous disons, parce qu'ils donnent à ce que nous disons la dimension et les limites qui sont les leurs. Comment arriverons-nous à leur faire dépasser ce bornage ? C'est là, entre autres points, que nous achoppons dans notre entreprise d'explication et, parce qu'ils nous comprennent insuffisamment, les épis mûrs ne se montrent pas. Nous n'avons pas encore trouvé la manière idéale de présenter les choses. Il nous faut chercher, chercher et... oser. Oui, oser, parce que nous ne nous dépassons pas assez. Nous devons cesser d'avoir des arguments qui s'articulent avec les idées générales qui courent. Il faut parler un autre langage, surfer sur une tout autre pensée. Nous nous heurtons à une absence tragique chez l'homme, c'est l'absence en lui de duplicité des fins dernières. Nous, nous ne voyons plus les fins dernières comme l'homme de la rue les voit, nous devons oser le transporter ailleurs, ailleurs ! L'homme moderne rêve, qu'il soit incroyant et pense qu'il mourra comme un chien en s'abîmant dans le néant absolu ou qu'il soit croyant et pense que son paradis sera quelque chose d'un merveilleux rêve terrestre avec voletant ça et là en jouant de la harpe des angelots comme ceux que je voyais, quand j'étais gosse, roses et bleus layette en porcelaine sur les tombes des cimetières. Nous, nous devons leur dire : "Ne rêvons pas, parce que le rêve n'est jamais que du cinéma en dormant. Sachons que nous ne savons plus rien, parce que le péché a effacé la mémoire de l'homme. Venez avec nous changer le monde et d'abord le changer en pensée dans votre cerveau." Il nous faut ramener les hommes au souverain Bien ! Qu'ils nous fassent confiance. Qu'ils aiment, qu'ils pardonnent, qu'ils vivent en paix, qu'ils réfléchissent avec une intelligence spirituelle libre de tous préjugés et peu à peu un nouvau monde se construira dans leurs pensées. |
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13fev17 181C100 MOTS SANS VOIX Oh! Silence, silence assourdissant Malgré ce bruit dans ma tête incessant Je ne savais plus comment décrire Ce qui ne pouvait que jaillir de la Vie. Blanc comme les yeux d'un aveugle Impossible d'entrevoir ce Beau Ciel Et par mes mots, peindre Demain. Enfant je me retrouve sur le sable Devant cette Puissante Mer Infinie Que dévide sans fin la petite Vessie (Rév d'Arès xxi/12). Quel travail démesuré ! Que puis-je ? Et voir ce que sera l'Après-demain. Quand le désert devance mes pas Et pousse la ligne de fuite plus loin. Mon cœur cogne son impuissance D'Adam à la Lumière de l'innocence Extrême et douloureux raccourci Et garder bien serrée la Main du Père Oh ! Tenir, tenir, c'est ce qui me reste. Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine |
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Réponse : Merci, frère Jean-Louis, pour ce beau poème. Vous avez déjà adressé à ce blog un certain nombre de poèmes. Ils ont pour nous autant de gemmes. C'est, je crois, dans la culture birmane, qu'on trouve l'histoire des bons rois recevant une pluie de gemmes. Ces gemmes se voyaient même dans le ciel, je crois. Quand un de leurs bons rois mourait, les Birmans disaient qu'on voyait une fumée s'élevr au-dessus du palais et, si l'on regardait la lune, on voyait des astres passer devant son disque d'argent ou ces astres s'arrêtaient dans le ciel et y restaient à une place fixe, comme pour pleurer, pendant sept mois disait-on. Eh bien, j'ai l'impression que quelque chose de semblable se produit quand m'arrive une poème de vous. Il remue quelque chose dans l'espace et s'y fixe, mais là ce n'est pas pour pleurer, c'est pour se réjouir. Mais ile faut aimer les poètes pour comprendre ça. |
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13fev17 181C101 Juste prophète, (va) les mains devant ! (Rév d'Arès xxxvii/2) Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix; Le Bon (t')écoute aussi, il dit :<< tu es le juste, la bonne pensée.>> (xxxvii/9) (Le) Bien (est) dans le creux de ta langue. Ton oeil voit dans la nuit. (Rév d'Arès xxxviii/4,5) (Mais) dis au(x) pied(s) : 'La route (que je vous montre) suivez (-là) !". Ils vont (ou) ils ne vont pas. Ma Main ne pousse pas le(s) pied(s).( xxxviii/8) Guy I. de l'Hérault |
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Réponse : Aujourd'hui j'ai droit à un poète, frère Jean-Louis d'Aquitaine, et à un concepteur d'images spirituelles : vous ! Voilà une image qui dit : "La route que Je vous montre, suivez-la !" mais sur l'image il n'y a pas de route. Il n'y a qu'une immense prairie avec quelques arbustes devant quelques maison, et des fleurs, des fleurs, par millions. Peut-être des pâquerettes, drues ?! Là j'ai envie de succomber à ma joie intime la plus intense : la prière. J'ai envie de m'agenouiller dans ce tapis de pâquerettes et de poser mes mains, paumes contre la terre, que je sens frâiche, en disant: "Voilà, Créateur, ta Terre que Tu m'as confiée comme Tu l'as confiée à chaque homme sur cette planète." C'est une image qui invite à l'évasion, à l'arrêt du temps. Merci, frère Guy, pour ce commentaire illustré ! |
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16fev17 181C102 Ce commentaire n'est pas en rapport direct avec le sujet de l'entrée. Aussi je comprendrai que vous ne le publiez pas. J'avais juste le désir de partager avec tous un beau moment de moisson. Peu de gens à passer dans les rues de Lorient cet après-midi, le temps est frais avec quelques nuages qui cachent le soleil qui par intermittence montre le bout de son nez. Quelques personnes très âgées et de jeunes scolaires arpentent les rues. J'ai le sentiment de perdre mon temps peu d'épis mûrs à l'horizon. Je me plains : "Mais alors, Père, que font les anges ? Il me reste 15 minutes avant de partir." J'interpelle les anges. Que faites vous ? Le prophète a dit aussi que vous guidiez les hommes vers nous. Je guette l'épi mûr, j'interpelle les rares passants, mais je n'obtiens que refus polis. Il ne me reste plus que 3 minutes. Une sœur m'a rejoint et nous parlons, tout en restant vigilant. Je vois un homme qui s'approche de nous. Je l'interpelle : "Le Créateur a parlé en France, pour que le monde change." Il me répond qu'il n'est pas de Lorient. Je lui dit que cela n'a pas d'importance, c'est un message universel. Je lui parle du message, des évènements, il est intéressé. Il me dit : "C'est drôle je sors tout juste de l'église ou j'ai été me recueillir. J'ai eu une journée très contrariée aujourd'hui. J'ai raté mon train ce matin. Je devais me lever à 4h et je ne me suis pas réveillé, ce qui est rare. Cette journée m'a coûté chère, j'ai du reprendre un autre billet de train. Puis arrivé à Lorient , je devais repartir sur Brest mais j'ai raté la voiture qui devait m'y amener. Du coup je me suis retrouvé bloqué à Lorient. J'en ai profité pour me promener et visiter la ville. Ce qui m'a surpris ici c'est la tranquillité des gens, comparée à l'agitation de la région parisienne d'où je viens. J'ai trouvé les gens sympathiques, prêts à rendre service et plutôt calmes. J'ai apprécié cette journée. J'ai laissé le Seigneur guidé mes pas aujourd'hui. Je suis venu pour mon fils, qui veut intégrer une école de football à Brest ou Lorient. Du coup, je n'ai pas pu aller le voir à Brest mais je le verrai ce soir à Lorient. Je suis entraîneur de jeunes footballeurs en région parisienne." Nous avons parlé une demi-heure dans la rue. Tout à coup il me fait observer que le ciel s'éclaire d'un beau bleu et apprécie ce moment simple de partage fraternel. Je lui ai proposé de venir jusqu'à notre local où je devais rejoindre mon épouse Marie-Elise, qui tenait la permanence, situé au bout de la rue du Port où nous étions. Il a accepté, car il avait encore un peu de temps devant lui. Il ne se posait pas de questions ; il avait la foi mais avait besoin d'éclaircissements sur certains points. Quand je lui citais la Parole cela le touchait. Il a été très intéressé par La Révélation d'Arès et nous l'a achetée. Ce fut une belle rencontre ! Merci les anges de nous avoir envoyé Jean-Philippe, car pour contrarier ainsi sa journée et l'amener à nous dans la rue vous avez dû avoir du travail. Le timing a été respecté. Suite des aventures missionnaires au prochain épisode ! Voici un lien vers une interview d'Alex Ferrini qui a réalisé le film « Notre révolution intérieure. » dont j'ai parlé dans un précédent commentaire. (181C83). J'ai trouvé très intéressante cette interview qui dure 14 minutes. Denis K. de Bretagne-Sud |
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Réponse : Merci, frère Denis, de nous raconter votre mission qui, d'abord longuement ennuyeuse et décevante, se termine par une très belle rencontre avec un homme ouvert à tout ce que vous lui dites. Certes, comme vous le dites, "ce commentaire n'est pas en rapport direct avec le sujet de l'entrée," mais il nous raconte un épisode remarquablement heureux de ce qui fait notre vie, indissociable de la pénitence : la moisson, en fait une battue aussi difficile qu'interminable au milieu d'une immense broussaille humaine pour ne trouver, rares, ici et là, que quelques épis mûrs. La pénitence est l'acte qui nous fait naître à nous-même intérieurement et la moisson ou mission est l'acte qui nous fait naître au monde extérieurement, mais dans un cas comme dans l'autre nous nous retrouvons face à notre propre miroir. Et c'est d'ailleurs une seconde révélation qui survient après la grande Révélation reçue à Arès. Je me souviens quand j'étais missionnaire de la rue. Dès que j'arpentais le trottoir, j'assistais en somme à une pièce dont l'acteur principal ne serait pas le passant rencontré, mais moi-même. J'étais l'acteur d'une pièce dont les péripéties étaient faites de mes espoirs, de mes désirs de rencontre, d'angoisse devant la fuite des passants ou en anticipant une mauvaise rencontre, de problèmes, de déceptions ou de joies. Je me rendais alors compte que mon pire ennemi comme mon meilleur allié était ma propre personne. Pourquoi ? Parce que l'émotion domine sans cesse l'action missionnaire. Mon respect humain résiduel, mon manque de détachement des mœurs, mes pensées galopant dans mon crâne comme des chevaux fous me gênaient et je cherchais à réaliser un lâcher-prise intérieur, je me disais: "Ne t'occupe pas de toi-même, sois tout à la Parole, à un éveil de ta conscience plus radical, à avoir pour chaque personne rencontrée un regard neuf, je cherchais en somme à vaquer dans un espace de liberté toujours plus large, je me rendais compte que j'étais un pécheur plus proche des pécheurs que je rencontrais que de Dieu que je représentais. Je réalisais que le mot mission est une sorte de fourre-tout où chacun met ce qu'il peut, souvent des contradictions, et que je ne chausserais peut-être jamais les bottes du missionnaire idéal, celui qui n'est vraiment plus rien pour lui-même (Rév d'Arès 40/6). La mission est une action qui devrait se situer au-delà de la pensée, de tout ce qui trotte dans la tête, de ce qui nous ramène toujours à ce que la pensée voit dans le racolage de rue : la propagande. Difficile d'être le prophète de Dieu — car vous l'êtes, Denis, quand vous êtes en mission, vous êtes là mon alter ego — et de ne pas jouer au propagandiste. Alors, quand j'étais conscient de ma faiblesse je laissais décanter mon esprit, je m'efforçais d'atteindre le plein vide pour y laisser entrer le Père Lui-même. Voilà ce qu'il faut faire. Pour cela il faut prendre au lasso le cheval fou de tout ce qui passe par la tête du missionnaire et se revêtir les ailes de l'ange. On n'est plus soi, on est l'Autre, le Tout Autre. Il y a trois jours nous étions en ville, sœur Christiane et moi, et nous sommes tombés sur des Témoins de Jéhovah en mission, postés avec leur petite bibliothèque à roulettes (pas bête comme idée) à quelque deux cents mètres les uns des autres. Ils étaient deux par deux, statiques. Ils semblaient attendre le "client" comme les marchands de hot-dogs à New York. Je me disais que nous Pèlerins d'Arès pouvons faire beaucoup, beaucoup mieux. Nous pouvons donner de la vie à notre action et par là faire entrevoir à la personne que nous arrêtons ce qu'est la Vie qu'ils peuvent atteindre, s'ils La veulent. Eux, les Témoins de Jéhovah, n'ont pas d'émotion, ils sont là comme des fonctionnaires de leur église. Nous, brûlants de foi, nous sommes très différents. Mais, peu à peu, nous arrivons à calmer le flot tumultueux de nos émotions. Soudain, alors, je me sentais comme un Buisson Ardent pour les gens qui passaient, qui ne me voyaient pas pour la plupart, car Dieu est là partout, mais presque plus personne ne Le voit. Quelque chose en moi flamboyait d'énergie et je me sentais traversé par le Feu du Père. Un réel immense se mouvait en moi, le prophétisme me recentrait. Retrouver le contact avec l'humain sur le trottoir, c'est renouer avec l'Univers. Je pouvais alors être heureux quand l'épi mûr rencontré ne survenait pas au moment où le galop des émotions me perturbait, mais au moment où, la paix revenue, le Buisson Ardent s'allumait en moi. C'est ce qui vous est arrivé avec ce Jean-Philippe. Alléluia ! |
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16fev17 181C103 Cher prophète, Troisième texte de l’exposé (suite de 181C57 et 181C73). Il faudra trouver le moyen de passer d’une économie qui rend violente la société, soumet les hommes, détruit la nature, à une économie qui permet un partage et enrichit tout le monde. Par enrichir je ne pense pas qu’aux biens matériels cumulés, mais à la richesse que constitue la connaissance, la rencontre et le partage. L(es) homme(s de)vien(nen)t les frères, (et le monde) le nuage (d’)or (où) les nations (s’)embrassent, (où) le frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév d’Arès xix/22). Nous savons que tous les hommes ne deviendront pas pénitent. Pour autant, ils doivent tous avoir accès à la nourriture, à l’abri et au vêtement. Il en était ainsi en Éden. Isaïe disait (Isaïe 65/2) : Ils bâtiront des maisons et ils les habiteront ; ils planteront des vignobles et mangeront leurs fruits. Il faut en effet mettre fin à une économie dominée par des lois qui sont en fait de la rapine, qui fonctionne pour le système fou et ne met pas en valeur l’humanité. Seuls les peuples traditionnels, intégrés à la nature, ont une économie non abusive — qui ne les enchaine pas à un système. Ils usent de ce que la nature leur donne, si la nature ne leur convient pas, ils la cultivent, en tirent les denrées nécessaires ; si cela ne suffit pas, ils émigrent. Seule l’anarchie a pensé à rétablir un équilibre sensé dans le contexte du prolétariat, parce que, pensée libre et pragmatique elle s’adapte à un problème pour trouver une solution équitable. Son mode organisationnel ne venant pas du haut d’une pyramide mais de la base. Ils ont mis en place des économies au service de l’individu et non des économies au service d’une classe dominante, puisque l’anarchie tente toujours de supprimer toute domination, quelque forme qu’elle prenne. Sortir du phénomène de domination-soumission est le propre de notre mouvement spirituel, c’est le propre de l’amour est c’est aussi un moyen d’endiguer la vengeance sans fin, peut-être même l’abattre. Leurs analyses de fond ne prennent pas une ride et leurs propositions ont prouvé leur viabilité. Trop de théories brillantes — en apparence — n’ont jamais rendu les peuples libres et heureux, au contraire, elles les ont soumis. Les hommes qui veulent reconstruire un monde juste retomberont sur l’anarchie/anarkhia tôt ou tard. Je voulais aborder par exemple le problème du salariat vu par Piotr Kropotkine. Homme libre, parce que transcendant sa classe sociale pour embrasser toute l’humanité, avec bonté, de ses propositions généreuses et efficientes. Il refuse d’appartenir à une classe sociale, il est anarkhiste. D’ailleurs c’est en analysant la Révolution française — dans son livre "La grande Révolution 1789-1793" — qu’il a démontré la supercherie de la société : la royauté ne remplissait plus sont rôle protecteur et nourricier, la bourgeoise avait extrêmement faim de pouvoir, le populo se contentait de miettes tombées de la table. Cela donna lieu à une Révolution bourgeoise, Tiens ! Est-ce à dire que ceux qui détiennent le pouvoir économique organiseraient sous masques les révolutions ? Kropotkine démontre que la Révolution française est une révolution faite contre le roi et le peuple, ceux qu’il faut laisser plus bas que terre même et surtout de leur vivant. La politique c’est l’art de nous cacher les évidences. Le salariat est le moyen utilisé pour maintenir la plus grande partie des hommes sous domination ; son avantage est de faire croire aux esclaves qu’ils ne le sont pas. Le prolétaire est d’abord un fils de Dieu tout autant que le bourgeois ou l’aristocrate, c’est pourquoi il faut trouver le moyen de les libérer ces trois entités sociales, dans chacune des trois il y a des hommes bons, ce sont eux qui portent le monde par delà les clivages culturels, économiques et structurels. Mais restons-en au salariat, Il faut réfléchir à d’autres modes de rémunération, à d’autres façons de travailler et de partager les fruits crées. Ainsi, dans une société ou chacun pourrait s’employer à être utile à tous, chacun pourrait en tirer une part de bonheur, qui elle, n’aurait pas de prix. Pensez si nous réduisons les écarts entre les classes sociales au point de les faire disparaître, ce sont des pans entiers de la culture de soumission et domination qui disparaissent, pour faire place à une fraternité qui n’aura pas de limites, ni frontières culturelles ni préjugés. Ce serait la concrétisation d’un espoir porté par une grande partie de l’humanité. Pour endiguer les effets du salariat Kropotkine propose la prise au tas — mise à disposition de biens matériels produits en quantité — pour répondre aux besoins des hommes. Il dit : "Prise au tas pour ce qui se trouve en abondance ; rationnement pour ce qui se trouve en quantité limitée." Par cette formule, Kropotkine décrit ce qui selon lui caractérise le mode de répartition de la richesse dans une société communiste libertaire. Ainsi on peut sortir en partie de la pensée mercantile qui veut qu’une denrée est chère parce que rare. Combien de fois ne voit-on pas des denrées détruites pour faire monter leurs prix sur le marché. Pour autant je ne pense pas qu’il faille produire avec folie (Rév d’Arès 28/26), mais produire le nécessaire sans visée mercantile (xix/22) en quantité suffisante, puis viennent les besoins spécifiques, je ne développe pas. Je vous joins une vidéo qui explique les aspects du salariat mieux que moi. Dans ce film le terme collectiviste désigne le communisme autoritaire (marxisme). https://www.youtube.com/watch?v=WkwcfhGHej0 Le texte n’est pas lu in extenso, mais on y trouve l’essentiel. Merci à ceux qui l’on produite, car c’est un travail gratuit qu’ils ont fait dans un but non lucratif. On est bien dans l’esprit du partage et du don. Je pense qu’une économie de confraternité sera viable justement par le don. D’ailleurs, que fait un prophète sinon travailler pour offrir ses sentiments, recommandations, pensées et projets ? Ce que vous faites, prophète, tient déjà de l’économie de confraternité. On trouve infiniment plus de plaisir à travailler gratuitement pour d’autres dans le but du bien, que de travailler pour un salaire qui renvoie à une forme d’individualisme. Car le Fond de la Parole : changer le monde (Rév d’Arès 28/7), c’est donc comment vivre dans une société ou un nombre conséquent s’emploie à faire le bien, sans autre motif que c’est le bien qui nous permet de nous réaliser et aide les autres à se réaliser. C’est comment vivre ensemble sans produire de l’adversité inutilement. L’homme est prompt à se tromper lui-même. Alors disons que décidément l’économie de confraternité est moins une histoire d’argent et de richesse qu’une histoire d’amour-agapè. Aujourd’hui l’économie est au centre d’un système mafieux, corrompu. Les scandales ne sortent que pour déstabiliser un homme, alors que la folie qui s’est emparée de l’ensemble des élites sera démasquée entièrement éclaboussant tout le système. On dit que l’économie suit une loi naturelle, c’est faux. Non, c’est le contraire. Elle dit encore vous êtes libres, en fait elle dissimule les barreaux qui font cette prison. Le menteur assure le mauvais, (pour qu’)il ne jeûne pas, (pour qu’)il ne pleure pas. (Rév d’Arès iv/6), ils s’accordent entre eux, quant à l'homme pieux il lui reste son salaire venu du Ciel, notre nourriture est là. Un autre sujet. Je rappelle une chose extraordinaire qu’il est bon de mentionner : des prisons sont détruites en Espagne pendant la période révolutionnaire. Puis, quand s’établit le pouvoir franquiste on construisit de nouveau des prisons, dont celle de Carabanchel, Madrid, inaugurée le 22 juin 1944. C’était la plus grande prison d'Europe, jusqu’à ce quelle soit fermée en 1998 pour insalubrité. On y emprisonnait les vaincus de la guerre civile et sociale d’Espagne. Si pendant la période anarchiste on détruisait les prisons, c’est que quelque chose s’était emparé de la conscience collective de la société, qui pouvait agir ainsi, l’ambiance de cette époque était à la libération, et l’économie au partage, et la destruction de la misère économique et spirituelle. L’économie autoritaire est un constructeur borgne de mentalité. Mais là où l’économie fonctionne les hommes retrouvant leur liberté ne veulent plus retourner en arrière et parviennent à créer les conditions de l’espérance qui fait que le mal se réduit socialement. Après, il ne faut pas s’illusionner l’économie est un moyen pas une panacée. Il faut rester vigilant, c’est la conscience qui détermine l’histoire, car l’histoire, la politique et tous types de mécanismes sociaux qui veulent peser sur le mental des populations ne déterminent pas les âmes libres. Là est notre labeur. Pour en finir avec mon exposé : Ferrer, qui lui sait que la prison est dans la tête et que l’économie ne tient que par les piliers invisibles des préjugés, (ici l’Église) du mal et par les piliers visibles de la précarité organisée, de la réaction, (l’armée, la police) de la fausse révolution (révolutionnaires autoritaires)... Chaque économie a son projet pédagogique, puisqu’il s’agit de créer pour l’avenir proche un homme au service de la société et non un homme libre qui va créer sa société et son économie libre et confraternelle, c’est ça l’anarkhia. L’homme n’est pas à soumettre au système à ses lois à sa matérialisation, il est à aider à retrouver au fond de lui-même ou dans la Parole ce qui fait l’homme : son image et ressemblance avec le Père. Le reste n’est que littérature, histoire, politique, débats absconds. C’est un point de vue pas plus. Alors dans un pays fait de lois, si on veut résister pour créer une nouvelle économie qui déboucherait sur un nouvel environnement mental, il faut des pédagogues qui veulent libérer. La vitalité de l’anarchie ne se ressent le plus souvent que pendant les périodes de crises aigues. Toutes les pédagogies libertaires sont basées sur l’idée qu’il faut rappeler à chacun qu’il est libre et qu’il doit percevoir sa responsabilité face à lui-même et au monde. C’est le moi que l’on se doit à soi-même. J’aimerais écrire que l’anarchie dédaignait la propagande pour préférer l’argument vrai, mais ce ne fut pas toujours le cas, la faute à la politique, l’influence des autoritaires, je ne m’étale pas ici. Mais l’anarchie doit se contenter d’informer, d’élever l’individu et de renvoyer chacun à sa propre liberté comme le fera un jour l’anarkhia. Mais je m’en tiens à Francisco Ferrer, comme vous me le demandiez dans la réponse que vous faisiez à Richard L. (180C53). Francisco Ferrer y Guardia (10/01/1859-13/10/1909), né à Alella et mort à Barcelone. Il est catalan espagnol, le treizième des quatorze enfants d'agriculteurs catholiques et monarchistes. Autodidacte, il lit et étudie beaucoup. Ce désir de s’instruire et de se forger une solide culture politique et sociale l’amène à fréquenter les milieux libertaires. Il découvre les théoriciens anarchistes. Bien qu’intéressé par ces idées, Francisco Ferrer n’en demeure pas moins encore attaché aux idées républicaines. C’est pour moi un contre-sens — que Proudhon exprime très bien après avoir été député à l’Assemblée Nationale — cependant l’idée générale est la liberté qu’il faut vivre longtemps, pour un jour, lors d’un évènement particulier, car tous les événements de nature libertaire se sont situés dans des espaces rares, où le pouvoir impotent (le pouvoir est borgne) où une partie du peuple tente une saillie vers la liberté. Qui sait si Ferrer n’avait pas raison ? Il semble nous dire : "Préparer, préparer, préparer sans relâche, car il faut être prêt." En fait, devenir pénitent et constructeur d’avenirs. Lors d’évènements historiques particuliers le pouvoir peut être chancelant, alors il faut s’organiser pour dissoudre totalement celui-ci, le rendre au peuple dans des assemblées solidaires, libres autonomes, afin que le pouvoir n’étant plus, règne l’équité. J’ai interdit qu’on s’empare de l’héritage de Mon Peuple et de son gouvernement, que J’ai donnés à tous, qu’on détourne vers l’échoppe du banquier et du marchand la récolte du paysan et le salaire de l’ouvrier par toutes sortes de séductions et de corruptions (Rév d’Arès 27/5). Puis la Parole nous dit : Heureux sont-ils parce qu’ils distribueront entre tous Mon Héritage (28/15). La Commune de Paris 1870, la Makhnochivna 1918, l’Espagne libertaire 1936, tous en période de guerre, et c’est dommageable. C’est pourquoi il faut être insurgeant, c’est notre part, pas révolutionnaire : apporter des solutions sans violence hors la violence vécue par ceux qui nous prennent pour du bétail à qui nous disons : "Restituez l’héritage que Dieu a donné, à tous. Nous ne sommes les ennemis de personne, nous sommes les frères de tous." J’en reviens à Francisco Ferrer, il devient un pédagogue libertaire, libre-penseur et franc-maçon. En 1901, il fonde l'École moderne, un projet éducatif qui promeut la mixité, l’égalité sociale, la transmission d’un enseignement rationnel, l’autonomie et l’entraide. Elle fut la première d'un réseau qui en comptait plus d'une centaine en Espagne en 1907. Elle inspira les modern schools aux États-Unis et les nouveaux courants pédagogiques. L’École moderne était une partie importante des mouvements ouvriers et de l'éducation gratuite. On y donnait des leçons pour les enfants le jour et des cours pour adultes le soir. La plus célèbre d'entre elles est sans doute l'École moderne de New York. En 1910, à Lausanne ouverture par le pédiatre libertaire Jean Wintsh et l'instituteur révoqué Émile Durand de l'École Ferrer. La Société de l'École Ferrer, soutenue par des syndicats ainsi que par des dons personnels. Elle a le soutien de la presse libertaire. En 1909, à la suite des événements de la semaine tragique (juillet) à Barcelone — émeutes, la loi martiale est proclamée, des barricades, affrontements avec l'armée : 104 civils, 4 soldats et 4 membres de la Croix Rouge trouvent la mort. Représailles contre l'Église : 18 églises, 49 couvents ou collèges religieux sont la proie des flammes. C’est une vengeance sans fin, aujourd’hui plus silencieuse mais ce n’est pas fini, malheureusement. La monarchie réprime le mouvement, Ferrer est considéré comme l'un des instigateurs, il est condamné à tort et à mort à l'issue d'une parodie de procès, il est fusillé. Son exécution provoque un important mouvement international de protestation. C’est le Vanzetti et Sacco espagnol — une affaire célèbre où des anarchistes sont condamnés à mort aux États-Unis mais sans preuves formelles. Les anarchies, qu'elles soient clairement individualistes comme chez Stirner ou chrétiennes comme chez Tolstoï — à nouveau un membre de l’aristocratie — se sont penchées sur l’éducation et la pédagogie. L’anarchie donc met en place une pédagogie libertaire afin que tous les autres futurs en phase avec le respect de l’individu soient possibles ! Je pense aussi à Sébastien Faure avec son école "la Ruche". Comme eux, je vois d’abord la nécessité de sortir de la culture empoisonnante (déculturation) en même temps que de proposer une nouvelle économie. Je dis clairement qu’anarchistes authentiques et prophètes vivent les affres de l’âme, cette crise est normale et salutaire. En secret pour le moment nous aimerons les anarchistes parce qu’ils ont tout bravé et sont restés généreux (Rév d’Arès 28/17). Ils détestent pour la plupart Dieu, pourtant ils n’ont haï, à juste propos, que l’image que l’on avait de Lui. Ce n’est pas tous les jours que l’on soulève de nouveau le Vent levé devant Génésareth. Vous l’avez fait. Soyons prêts. Nous sommes tout à l’homme qu’il faut libérer et à Dieu, à ses prophètes qui libèrent. Nous ne savons pas encore à quel point. On ne peut passer à coté de la riche pensée des anarchistes, j’énumère ici quelques thèmes de Proudhon : mutualisme, fédéralisme, banque du peuple, suffrage universel, transmission de l’héritage (voir grand jubilé dans la Bible). Tout ceci pourrait nous aider à penser nos anarkhismes, puis il y a d’autres auteurs, et la Parole ! Concevoir et diffuser l’anarkhisme sera un labeur requérant des années de travail. Il est à noté que Godwin est le nom d’un précurseur de l’anarchie — avant Proudhon —, il est en Anglais. Godwin = Dieuvainc. Dieu vainc ! L’anarchie peut prendre mille et un visages, mais ce qui prédomine est la liberté et l’équité. En esperanto, pour tous, mais pour François D. en particulier : « La pedagogo F. Ferrer, fondinto en 1901 de la Moderna Lernejo, mortpafita en1909 ». En français « Le pédagogue F. Ferrer, fondateur en1901 de l’École moderne, fusillé en1909 ». Merci pour tout prophète, merci à tous frères connus et inconnus. Ginès P. d'Île de France |
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Réponse : Merci, frère Ginès, pour ce long commentaire, qui complète la trilogie de tout ce que vous aviez à dire. J'ai lu une fois ce troisième commentaire. C'est bien sûr insuffisant, parce que vous n'avez pas fait passer que des mots et des idées mais vous avez fait passer de la vie et il nous faudra laisser entre en nous cette vie pour la partager. Pour la partager il faut changer la vie en conscience. C'est ainsi que les trésors de savoir et de réflexion se transmettent. L'Hokyo Zanmai (bouddhisme japonais) dit :
Votre travail contribue à nous faire comprendre l'anarchie en mots pour qu'ils se changent en anarkhia, en conscience. |
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16fev17 181C104 L’homme peut-il vivre sans politique ? Question qui pourrait être formulée un peu autrement : « l’homme est-t-il une bête sauvage dangereuse pour son prochain, ou un être Humain digne de ce nom ? De fait, le système politique est sans doute utile pour les bêtes sauvages, elle forme un enclos sûr pour se batailler. Mais pour des êtres humains... ? Quelle utilité ? Qu’est-elle, sinon une prison sans raison. C’est ce que vous écrivez en réponse à Chantal d’Aquitaine 13fev17 181C99 : "Le monde que nous voulons changer n'aura plus ni religion ni politique. Ce sera la cité de l'homme bon, parce que quand l'homme est bon, il n'a besoin ni de religion ni de politique, il se suffit à lui-même pour son bonheur matériel comme pour son salut, car l'un n'ira pas sans l'autre. C'est très simple, mais ceux qui nous écoutent ne saisissent pas ce que nous disons, parce qu'ils donnent à ce que nous disons la dimension et les limites qui sont les leurs." Je voudrais illustrer cela par un documentaire bol d’oxygène, un reportage de 3 minutes, que je viens de voir : Les Bajau, les nomades de la mer. Ils vivent sans chefs, sans hiérarchie, sans politique bien sûr ! Ils n’ont pas de nationalité, pas de carte d’identité. Ils vivent près de Bornéo dans un village marin qui ne figure sur aucune carte et reste complètement hors du monde et du temps, sans horaires ni calendrier. Pour eux, un homme égale une femme. Vidéo ici :https://www.youtube.com/watch?v=OdeaYunuTXE En fait, le peuple Bajau vit en totale liberté, en communion permanente avec la Nature. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est captivé par autant de beauté et de sagesse inhérente. Les Bajau ne savent ni lire, ni écrire, et n’ont pas accès au confort moderne pas plus qu’aux dernières technologies. Mais ils vivent dans l’un des plus beaux endroits du monde, sans chef, sans contraintes et sans la pression du temps… Ils sont tout simplement heureux. Nulle place pour la calomnie et la médisance, nulle place pour ‘le mal’ qui sévit dans nos sociétés bien-pensantes. Vraiment, notre société de masse, de lois de rats [Rév d'Arès xix/24] et d’arbitraires de rois [roi blanc + roi noir même cuisse xxxvii/14], est loin, très loin, de ce monde de liberté dont nous rêvons, et dont ce peuple témoigne encore la possibilité : Un îlot d’Éden. Véronique C. de Belgique |
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Réponse : Les Bajau ? Ouais...Je me sens redevenir le gavroche que je fus — oui, malgré les habits de notaire dont m'affublaient mes parents comme M et Mme Bicotin affublaient Bicot — dans ma banlieue usinière, parce que j'ai des doutes sur l'authenticité ontologique du Bajau que je vois, vedette de la vidéo, avec son beau tricot de corps genre marcel et son pantalon, qui montre qu'il est en contact avec la civilisation tisserande, couturière et commerciale... Oui, j'ai des doutes sur la pureté de son primitivisme. Et puis, si ces gens étaient vraiment des isolés, comment se fait-il qu'on ait trouvé un interprète pour raconter ce qu'il dit, le Bajau ? Ces gens, nul doute, vivent sur ce qu'on appelle en Aquitaine des cabanes tchanquées, une cité maritime sur pilotis, mais où sont-ils donc allés prendre le bois pour les construire ? Je suis un affreux, ma sœur Véronique, je ne suis pas du tout sûr que ces gens-là "vivent en totale liberté, en communion permanente avec la nature." Moi, je ne suis pas "captivé par autant de beauté et de sagesse inhérente." Vous dites que "les Bajau ne savent ni lire, ni écrire, et n’ont pas accès au confort moderne pas plus qu’aux dernières technologies, mais ils vivent dans l’un des plus beaux endroits du monde, sans chef, sans contraintes et sans la pression du temps… Ils sont tout simplement heureux." Peut-être, mais j'ai des doutes. L'impression que j'ai en voyant cette vidéo est celle d'une considérable misère. Ce n'est pas ce que je projette pour nos petites économies confraternelles. Mais merci quand même pour ce commentaire et la vidéo. Voyez-vous, j'ignore en fait quelle sorte de conscience ces Bajau ont de leur dénuement misérable. S'ils n'ont pas conscience de leur misère, ils sont des mal-voyants ou des mal-entendants de la vie. Je ne sens pas chez eux des gens enfiévrés de bonheur. Je ne vois pas du tout des humains qui réalisent un idéal. Je crois que le bonheur n'est pas l'état béat du bébé inconscient de ce qui l'entoure, mais que le bonheur doit être ressenti, compris, savouré, voire calculé. Nous ne ressemblerons jamais à ces lacustres (la vidéo trompe : il ne vivent pas sur la mer, mais abrités, car quand la mer est en tempête, que feraient-ils sur ces légères échasses sur quoi reposent leurs huttes ?) mais nous serons des gens très conscients du mal et du bien, car la pénitence est conscience que le mal peut exister et qu'il faut lui résister en permanence. |
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16fev17 181C105 Les nations reviendront vers moi, d'autres nations se libéreront (Rév d'Arès 28/21) Cher prophète, Vous serez le père d'une multitude de petites unités pénitentes, qui donneront envie à d'autres petites unités de promouvoir en leur sein la pénitence pour se rendre plus viables et heureuses. Jusqu'à Son Jour (Rév d'Arès 31/8). Votre proximité avec Yëchou [Jésus] : [39 ou] 40 rencontres, avec Muhammad, le plus écouté le plus sage [Rév d'Arès 2/9], sont connues. Ici, c'est votre proximité avec Abraham qui saute aux yeux. D'où mon commentaire, qui commence par ce passage biblique : Genèse 17/13: (...) Abram tomba face contre terre, Dieu lui parla ainsi: "Voici Mon Alliance avec toi: tu deviendras le père d'une multitude de nations, on ne t'appellera plus du nom d'Abram, mais ton nom sera Abraham car je te donnerai de devenir le père d'une multitude de nations et je te rendrai fécond à l'extrême. Le parallèle avec vous est saisissant, d'où ma remarque : Quand le 2 octobre 1977, Dieu vous dit : Mikal juste prophète (Rév d'Arès i/xii), vous témoignez dans vos notes de votre intense émotion à l'écoute de ces mots. Ensuite vous témoignerez de vos difficultés à accepter ce nom qui est aussi celui de la femme de David, dont Saül voulu faire, sans succès, un instrument de sa victoire sur David (Samuel 17/20). Je pense donc que si vous aviez retranscrit : Mikal juste prophète, vous auriez pu vous rapprocher au plus près de l'intention du Père de vous mettre à votre juste place, Son Honneur [xxxvi/16], rien de moins ! Mais je sais que votre modestie peut souffrir de ce genre de propos. De même, j'imagine que ce n'est pas Gandhi qui s'est autoproclamé Mahatma (grande âme), mais ses proches qui l'ont appelé ainsi. Alors, j’en appelle à mes frères de la grande assemblée : oui notre prophète mérite de s’appeler Mikal ! Olivier de L. d'Île de France |
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Réponse : Combien juste est votre commentaire, mon frère Olivier, et je vous remercie d'évoquer ici des raisons de vivre dans une multitude de nations comme l'Éternel l'annonça à Abraham, le jour où celui-ci perdit son ancien nom d'Abram. Oui, je vécus en 1977, comme Abram tombant face à terre quatre mille ans plus tôt, un moment d'émotion intense en entendant la Voix du Créateur me dire : Mikal, juste prophète (Rév d'Arès i/xii). Je murmurai en tremblant : "Comment moi, Michel Potay, un juste prophète?" Vous vous souvenez aussi de ma contrariété en entendant le Père m'appeler Mikal, qui dans la Bible est le nom de l'épouse de David. Vous orthographiez Mikal (comme je l'ai écrit dans La Révélation d'Arès) Mikhal pour mieux reproduire l'hébreu מִיכַל prononcé "miˈχal" avec un kh rauque plutôt qu'un r, mais la Voix du Père à l'automne 1977 marquait à peine la raucité et c'est pourquoi j'ai écrit Mikal. Mais vous n'avez pas tort. Oui, c'est vrai, j'étais très contrarié en m'entendant appeler Mikal ou Mikhal, nom de femme. Le roi Saül avait d'abord offert sa fille aînée Mérob comme épouse à David, mais David n'épousa pas celle-ci. Il voulait sa cadette Mikal ou Mikhal qu'il finit par obtenir de Saül contre cent prépuces de Philistins. Mikal ou Mikhal aima David, mais il ne semble pas que David l'aima, quoiqu'il l'eût désirée. Mikal lui prouva cependant son amour en lui permettant de fuir quand les soldats de Saül vinrent l'arrêter pour l'exécuter. Le roi Saül donna alors Mikal à un autre nommé Paltiel ou Phaltiel. David récupéra Mikal. Dans 2-Samuel, Mikal se moqua de David parce qu'il dansait dans la rue tandis qu'entrait l'Arche d'alliance dans Jérusalem. David répondit à Mikal : "C'est devant l'Éternel, Qui m'a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m'établir chef sur le peuple de l'Éternel, sur Israël, c'est devant l'Éternel que j'ai dansé." Et la Bible conclut : Et Mikal ou Mikhal la fille de Saül resta sans enfant jusqu'au jour de sa mort. Terrible punition pour une femme de cette époque. On peut donc comprendre que ce nom Mikal me contraria. Nom de femme, nom d'une femme qui se moqua de David et qui en fut punie. Mais bon ! Aujourd'hui je m'y suis fait. C'est vrai, je suis Mikal, mais le Père utilise quand même une fois mon nom de Michel (Rév d'Arès xLii/1). Ce que j'aime le plus dans votre commentaire est sa simplicité. Simplicité au sens que je qualifierais de premier : Ce qui n'est pas composé, qui est indécomposable et qui, de ce fait, est facile à comprendre et à utiliser. Et l'indécomposable est l'Être. Au commencement était Parménide, qui rappelait déjà, quelque six siècles avant Jésus Christ, que l'Être est, tandis que le Non-Être n'est pas. Vous faites un parallèle entre Yëchou [Jésus], Muhammad, le plus écouté le plus sage [Rév d'Arès 2/9], Abraham et moi, l'homme Michel ou Mikal. Mais il ne s'agit en fait que d'un seul Être, que vous-mêmes êtes et n'importe lequel de nos frères quand il devient pénitent avec la conscience qu'il n'est qu'un avec le Tout, l'Être par excellence, dont Dieu fait partie. Quelle voie s'est-elle offerte à la pensée après Parménide ? Des tas de voies s'y sont offertes, mais ce n'est que philosophie verbeuse. En fait, oui, votre commentaire le dit à sa façon, tout est très simple. Il n'y a qu'un prophète et, même si l'on désigne par ce mot l'homme ou la femme qui la prononce, quels que soient leurs noms ou leurs époques, le vrai prophétisme est de toujours et depuis toujours la simplicité absolue — Pourquoi, au fait, n'appelle-t-on pas Dieu le Simple ? — Ainsi je ne sais pas exactement ce qui m'attend de l'autre côté quand je mourrai, mais je sais que je rejoindrai l'Être, le Simple. Je resterai une de ses composantes, comme je le suis déjà. Et donc, quand nous pensons aux petites unités humaines, nous pensons à un retour vers l'Être. Les masses sont une rupture de l'Étre, un Non-Être, comme disait Parménide, qui selon moi n'existe pas, même si Parménide n'est pas allé jusqu'à dire cela. Les masses frisent la non-existence, parce que l'être ne peut être qu'à condition d'avoir une conscience, une conscience souveraine, et c'est parce que les hommes engloutis dans la massification n'existent plus, perdant leur conscience souveraine, que quelques puissants les manipulent et en font ce qu'ils veulent. Jamais je n'avais tant ressenti cela au cours de cette affreuse campagne présidentielle, qui, quel que sera l'élu, ne sera pas grand chose et ne fera pas grand chose. Merci, frère Olivier, pour ce commentaire qui explose de Vérité dans sa simplicité si remarquable qu'elle fait ressortir la Vérité étonnamment. |
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16fev17 181C106 Il est difficile, me semble-t-il, de s’interroger sur ce qui pourrait constituer les bases des petites confraternités économiques et les justifier, sans se questionner, plus généralement sur le sens de la Vie. Certes, ce monde a été créé par Amour et pour l’amour, c’est à dire pour le bonheur de tous les êtres qui peuplent l’univers, si tant est qu’il existât d’autres entités conscientes que nous-mêmes à l’image et ressemblance. Il ne me semble pas que notre destin "naturel" soit de devenir fourmi ou trader au service de multinationales alimentant de près ou de loin les dividendes de boursicoteurs — Je caricature bien sûr. Justement, quel sens pourrait avoir la Vie si ce n’est que d'offrir la possibilité à chacun d’entre-nous de donner un sens à sa propre vie, d’être son propre créateur spirituellement, en fait d’être son propre Dieu. C’est peut-être une façon correcte de toucher du doigt, même archaïquement, ce qu’est notre image et ressemblance et d’entrevoir l’évidence que c’est dans le respect des diversités, et non pas par la gestion des masses, que l’humanité atteindra à l’harmonie et au bonheur. Daniel P. de Bretagne-Est |
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Réponse : Merci, mon frère Daniel, pour ce commentaire. Je me permets de rectifier ce qui est peut-être (si je me trompe, pardonnez-moi !) une petite erreur dans votre commentaire: Je n'ai pas parlé dans mon entrée 180 de "petites confraternités économiques", mais d'une "confraternités d'économies", en précisant bien que je n'entends pas par économie le mot dont est tiré le qualificatif "économique" au sens moderne de ce qui concerne la production, la distribution et la consommation des richesses, la création et l'utilisation de la monnaie et l'étude de ces phénomènes. J'emploie le mot économie dans son sens primordial de bonne gestion ou administration de la communauté. Par ailleurs, je n'ai pas limité l'apparition de petites unités humaine ou petites économies à des petites nations souveraines de pénitents. Je ne suis pas idéaliste à ce point, je suis aussi réaliste et j'ai bien dit, notamment dans diverses réponses, qu'il y aura des petite unités de non-pénitents liés par des affinités, le bonheur d'être ensemble, la façon de vivre qui leur plaît, qui peuvent être métaphysiquement ou philosophiquement des athées, des Catholiques, des Protestants, des anarchistes, etc. Donc, dans mon esprit, vous me donnez l'occasion de le rappeler, une petite unité humaine ou petite économie souveraine n'aura pas forcément la Vie (Rév d'Arès 38/5) comme objectif ou comme base éthique. Je vous demande de me pardonner ces précisions, qui sont inutiles si dans votre commentaire vous pensez à de futures "confraternités d'économies" de pénitents. Des pénitents auraient-ils alors à se questionner "sur le sens de la Vie", puisqu'étant pénitents la Vie est déjà aujourd'hui, ipso facto, leur objectif permanent ? On peut dire que c'est parce qu'ils auront préalablement eu pour objectif la Vie qu'ils vivront en petites économies de pénitents. Autrement dit, l'objectif de la Vie est préalable ou à tout le moins parallèle à la recherche d'une existence collective en confraternité d'économie ou petits groupes souverains de pénitents. Dans ce sens, votre commentaire est juste et je vous en remercie encore. |
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17fev17 181C107 Voici un extrait du film 'Le Dictateur" de Charlie Chaplin. un visionnaire, une belle âme, décédé le 25 décembre 1977, à Corsier-sur- Vesey, Suisse ou il se refugia en 1952. Refuge qu'il ne quitta jamais. Lorsque je prenais des cours de café-théâtre, de mime, il y a une vingtaine d'années, j'étais profondément touché à l'époque par cet homme, qui correspondait à ma pensée, mes espérances, tout en aimant les hommes, les femmes mes frères. J'avais travaillé le texte, un peu modifié, pendant 6 mois, je l'interprétais au théâtre du Trévise à Paris devant 400 personnes. Je trouve ce texte en ses moments ou l'humanité va de plus en plus mal toujours d'actualité. https://www.youtube.com/watch?v=Z1MXlLZnSsY&spfreload=5 Je vous embrasse fraternellement. Didier Br. d'Île de France |
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Réponse : Il y a longtemps que je n'ai pas vu le film "Le Dictateur". Merci de nous en rappeler un bref passage, quand le petit coiffeur juif se substitue au dictateur et fait un discours antithétique. Merci, frère Didier, pour ce commentaire. |
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17fev17 181C108 Pour moi, de l’antiquité à nos jours, il y eut toujours des petites unités humaines en marge ou même à l’intérieur des états et des empires, mais elles ne sont pas devenues assez spirituelles et n’ont pas tenu assez longtemps (deux conditions cumulatives) pour que s’amorce à partir d’elles le changement en bien du monde. N’était-ce pas l’espérance du Père, libérateur avec Moïse des Hébreux esclaves en Egypte, que naquisse(nt) une ou des petites unités humaines (les douze tribus d'Israël ?) qui auraient montré au monde les sentiers vers les Hauteurs Saintes (Rév d’Arès 25/5, 36/19) ? Aux premiers temps du christianisme, combien de communautés inspirées par l’évangile ont commencé de tracer un chemin libre et original vers le monde changé, avant que la religion ne vienne les faire disparaître ou [les obliger à y] renoncer ? Et au Moyen-Âge puis à la renaissance, combien de "villes franches" et de "corporations", fortes de leur foi et de leurs solidarités, ont tenté de construire et de conserver leur indépendance, tant matérielle que spirituelle, avant de se noyer ou d’être broyées dans la domination des fiefs seigneuriaux et des provinces royales à visées centralisatrices ? Aujourd’hui se renouvelle l’opportunité de la naissance ou de la renaissance de petites unités humaines, mais dans un contexte très particulier qui devrait leur donner une chance de réussite jamais égalée : D’une part, commence à se faire jour une expérience universelle de la nocivité des systèmes de pouvoirs et les effets de cette conscience montante peuvent être partagés et pourquoi pas soutenus, grâce aux moyens de communication planétaires. D’autre part, il existe le regard perçant (Rév d’Arès 33/4) du prophète Mikal et son frère large (et) haut (comme) l'aigle (xxxviii/11) qui voit l'Île Bleue (au) loin (xiv/13). De cela sortent un enseignement et un exemple de liberté et de Vérité à un degré qui n’a jamais existé auparavant. La conjugaison de ces deux facteurs recèle une formidable espérance, mais une espérance qui devra traverser des siècles sombres. Comme Claude, je pense que "si l’État fort commence à s’effriter, sinon s’effondrer, s’ensuivra une coexistence de structures variées : régionales, locales, corporatives, professionnelles... plus à l’échelle humaine… des petites unités de recours, et l’amorce de petites unités pénitentes auxquelles nos assemblées fourniront la souche." Il y aura une probable concomitance complexe entre deux processus : D'un côté, il existera la lente montée d'un mouvement libérateur et librement fédératif de ce qui composera plus tard les petites unités humaines stabilisées et viables, De l'autre côté, la persistance dominatrice et guerrière des états et alliances d’états en décomposition qui feront probablement payer très cher aux mouvements de libération et de construction spirituelles leur jeune existence. Cette décomposition très inégale entre systèmes de domination différents aiguisera certainement des appétits de conquêtes entre dominateurs et spoliateurs (Rév d’Arès 27/9) qui se porteront aussi sur les mouvements de libération. C’est ce qui me fait éprouver de l’inquiétude devant cet avenir. Le réalisme de mon expérience du système (plutôt pessimiste) me dit que ce dernier (c'est-à-dire les animaux pensants qui le composent et qui ne croient qu'en lui, parce que leur ego sait que sa survie dépend de cette croyance) se défendra jusqu'au bout, quitte à jeter les hommes les uns contre les autres par millions, comme il le fit déjà tant de fois. Et il n’est pas sûr que l'humanité échappe à une nucléarisation ponctuelle ou régionale de ces conflits, même si cela n’aboutit pas à un embrasement général qui signerait notre extermination. Je préfèrerais que l’humanité n’aie pas à passer par là, car rien qu’à l’évocation de ces "douleurs de l’enfantement" je sens souffrance et angoisse serrer ma poitrine. Par ailleurs, il me semble presque certain qu’il faille des siècles pour que l’humanité s’engage puis sorte de cette crise majeure qui est aussi son accouchement spirituel. Je suis désolé d’apporter cette note douloureuse à la fin des commentaires sur cette entrée, mais je ne peux m’empêcher de penser à ce risque qui plane sur mes frères des prochaines générations que je ressens comme ma propre chair. Je voudrais tellement qu’il en soit autrement ! Et je perçois à quel point notre mission se fait dans des circonstances faciles, sans risque physique, sans craintes matérielles ni sociales pour le moment, malgré la censure muette des médias qui plombe notre message. J’éprouve une immense reconnaissance pour ces frères à venir qui devront traverser ces épreuves, quand bien même celles-ci recèleront des opportunités et richesses spirituelles. Parmi celles-ci, la légitimité paisible et sage tirée de leur savoir, leur patience, leur force et leur capacité à envisager l'avenir radieux de la vie spirituelle au cœur des tribulations qui portera les autres hommes à leur faire confiance et à écouter leurs conseils dans la construction des petites unités humaines. Ceci étant, je vous suis entièrement dans cette orientation et vision que vous avez des petites unités humaines qui sont un point capital de l’histoire en chemin vers Dieu. Car elles sont à la fois l’aboutissement direct ou indirect d’un degré de pénitence et de moisson avancé et le tablier stable et solide d’un pont universel jeté vers le monde lancé dans un inéluctable changement. Il tient à l’efficacité et à la durée de ce pont que l’humanité soit actrice de la qualité de son changement, soit qu’elle ne change que dans la forme, par adaptation systémique (ce qu’elle sait très bien faire), mais usant de la (même) queue de vache (Rév d’Arès xxxv/2) dominatrice sur le fond, soit qu’elle sorte définitivement de l’histoire sans Dieu pour entrer dans l’histoire avec et aux côtés du Père, jusqu’à ce que l’histoire elle-même disparaisse en Dieu comme le temps. Evidemment, j’opte pour la seconde voie et j’ai une grande espérance, une espérance active, convaincue, vivante dans la Voie que vous montrez et que beaucoup d'hommes se succédant au tombeau montreront après vous (Rév d’Arès 24/3). Didier D. de Catalogne Française |
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Réponse : En envisageant que ce monde, actuellement fait de grandes masses nationalisées et politisées, un jour se fragmente en petites économies ou petites unités dépolitisées et souveraines, les esprits sont agités par de multiples interrogations. C'est ce qu'exprime votre commentaire, qui a, par endroits, un ton interrogateur apocalyptique. Je me dispense de parler de cela pour le moment, parce qu'il est trop tôt pour envisager des scénarios vraisemblables. Il existe aussi d'autres éventualités qui vous ont échappé. Mais il ne fait pas de doutes qu'un certain nombre d'humains considéreront longtemps qu'une telle fragmentation n'est pas souhaitable. Les plus conservateurs la rejetteront comme un grand malheur pour l'humanité, qui, selon eux, y perdrait son identité, alors que pour nous Pèlerins d'Arès, nourris de la Parole venues du Ciel aux hommes à Arès, l'humanité bien au contraire y retrouverait son identité. Nos âmes, les voiles des vaisseaux flottant sur le spirituel, la grande Mer de Dieu, assument le souci spirituel prime, la sauvegarde de l'image et ressemblance du Père, mais nos esprits (Rév d'Arès 17/7) travaillent déjà sur le monde changé (28/7), mais ils ne peuvent pas en dire grand chose. Nous sommes prophètes mais non extra-lucides. De plus, le monde à venir n'est pas une fatalité déjà inscrite quelque part dans les astres ou dans la boule de cristal ; nous sommes là pour le construire. Que sera-t-il ? Un énorme couvercle d'incertitude nous coiffe, car nous partons de nos critères culturels présents sans avoir la moindre certitude des critères qui vont, un jour ou l'autre, se montrer. Nos interrogations sont encore trop désordonnées devant ce problème aussi profond que vaste. Nous ne savons même pas encore quel va être le meilleur angle d'approche de la question. Plusieurs angles sont possibles. Pour l'heure, nous ne savons même pas dans quelle sorte de malheur l'élection présidentielle qui aura lieu dans quelques semaines va nous ploger. Nous savons seulement que ce sera un malheur, ne serait-ce que parce qu'on entend parler de tout sauf de l'essentiel : Qu'allons-nous faire de la dette énorme contractée ? Aucun candidat n'en parle, alors que c'est certainement l'apex du problème national. Pour l'heure ils ne proposent que des réformes qui seraient inévitablement financées par un nouveau crédit. J'ai l'impression d'entendre des cancéreux se mourant d'un carcinome fatal à court terme, mais qui font encore comme des hallucinés des projets pour dans vingt ans. J'ai dans l'idée que cette dette irremboursable est le point de passage vers un changement important dans le monde. Comment déterminer l'approche la plus raisonnable du projet de petites unités, sachant, d'une part, que nous ignorons comment et quand aura lieu la fragmentation des grandes masses en petites économies souveraines dépolitisées, et sachant, d'autre part, que les pays sont actuellement en totalité soumis à des régimes politiques, à leurs principes idéologiques, à leurs pouvoirs quasi absolus de gouvernements et de lois ? Face à cette réalité brute notre projet paraît un rêve utopique absolument irréalisable ! Mais je me pose la question : Rien n'a-t-il changé dans ces pays politisés depuis des siècles ? Je réponds : Oui, énormément de choses ont changé et dans un sens qui mène à la dispararition, tôt ou tard, de la politique, des pouvoirs et des lois. Quelle que soit la force du prestige et de l'empreinte de la politique, la référence à la politique — comme autrefois la référence au roi — n'est plus du tout la seule source de réflexion, de valeur, d'espérance des masses politisées. Dans quel que pays que ce soit, les citoyens ont d'autres projets parce qu'ils sont partagés entre deux visions devenues radicalement différentes : l'idéale société et l'idéal bonheur, d'ou la lutte intérieure entre l'attachement aux habitudes sociales et le besoin de s'en libérer. Pourquoi croyez-vous que les gens que nos missionnaires rencontrent dans la rue écoutent mais s'éloignent ? Parce qu'ils sont pour l'heure tiraillés entre ces deux pôles et ils ne savent pas où aller. Tous les humains souffrent de ce mélange de forces opposées en eux. Ce fait fondamental me permet de prendre pour angle d'approche les doutes mêmes dont souffrent les hommes. Mais pour l'heure les projections sur l'avenir me lancent dans un "parler pour le rien dire." Alors j'abrège ! N'importe qui devient musulman en prononçant en présence de deux témoins : "Ach hadou anna la ilaha illa Llah," c.-à-d.: Je témoigne qu'il n'y a d'autre réalité qu'Allah. N'importe qui devient chrétien d'église en prononçant: "Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du Ciel et de la terre, et en Son Fils Unique, etc., qu'on appelle symbole de Nicée ou credo. N'importe qui devient Pèlerin d'Arès en prononçant : "Je crois que La Révélation d'Arès vient de Dieu et j'y conforme ma vie." On affirme sa foi par un moyen très simple et je crois que l'on retournera à cette simplicité par instinct de conservation, pour échapper à l'écrasement des lois de plus en plus compliquées. La simplicité nous met face à l'essentiel ; les petites économies souveraines dépolitisées seront tôt ou tard inévitablement des formes de cette simplicité. Tous les humains sont des atomes de la Lumière, des parts de la Puissance, des participants à la Sainteté. La Vie est Une ! Sois un dans toi, dit La Révélation d'Arès (xxiv/1). Chaque atome est le tout. Prodige de l'absolu qui fait qu'on peut être des milliards d'êtres sans qu'ils se divisent. Pour moi le bon angle est celui sous lequel l'homme voit qu'il retourne à ce qu'il est : l'Un dans le Tout. |
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17fev17 181C109 Cher frère Michel, Je pense à l'intelligence [?] de la mort, comme à cette grande faucheuse des images de champs de bataille. Le Père vous a dit: Tu donnes la Vie. Dans ces petits cantons on sent la Vie, comme dans ma campagne normande où nous nous rendions en famille pour voir ma grand mère âgée. Une vie plus proche parfois de l'éternité, loin du grouillis de la région parisienne. On se demande parfois dans cette drôle de mêlée, avec l'appui médiatique qui l'excite, ce que la mort nous prépare pour mieux nous digérer. Je comprends votre pressentiment. Peu de sagesse, plus de paix. Merci de nous avoir apporté un peu de paix venue des cantons suisses. Mon arrière grand mère Léontine d'origine suisse voyait d'un très mauvais œil l'arrivée de la télévision dans les foyers: Les gens ne se parlaient plus, ils regardaient l'écran. L'hypnose ! Et puis on est trop speed pour eux, comme me disait une copine Suisse. Pas la même relation au temps et à l'acte. Pas la même relation à soi, à l'être, et aux autres. On nous apprend de bonne heure à tirer l'argent comme le rable (Rév d'Arès xxxii/14). Je pense bien à vous. Fabrice P. d'Île de France |
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Réponse : Votre arrière-grand-mère n'avait sans doute pas tort de déplorer que la télévision ferme les oreilles aux propos de nos proches ou de nos amis et qu'elle semble, quand on la regarde, la seule qui puisse penser, émettre des idées. Je trouve pour ma part que, quand elle deviendra aussi naturelle que la parole de ceux qui nous entoure la télévision n'aura plus la prépondérance qu'elle a encore par le flux de parole, de musique, d'images et de couleurs qu'elle diffuse. Tout système technologique nouveau agissant sur les sens de la vue et de l'ouïe peut encore se targuer d'être dominant. Mais tôt ou tard l'habitude lassera les téléspectateurs et les nœuds que la télévision fait encore dans leur esprit se dénoueront. Moi-même, la télévision m'ennuie la plupart du temps. Je m'endors avant d'avoir vu la fin de l'émission. Ça ne m'intéresse plus beaucoup. Les gens comme moi s'apercevront que la télévision débite un flot de sottises. Je cite un exemple qui me paraît frappant : L'URSS qui utilisait la télévision comme outil de propagande 24 h sur 24 h s'est effondrée sans laisser trace de l'idéologie qu'elle diffusait sans discontinuer. Sauf un petit résidu de communistes, il ne reste pratiquement plus personne pour rêver de marxisme en Russie. Donc, la télévision n'a pas sur l'esprit l'impact redoutable qu'on lui prête. Tous les espoirs restent permis en dépit de la puissance apparente des media. Merci, frère Fabrice, pour ce commentaire. |
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17fev17 181C110 L'homme ne peut pas plus se passer de politique qu'il ne peut se passer de pain. L'homme a besoin de manger et il a autant besoin de lois. Les lois nourrissent l'homme et sans politique ni loi vous n'aboutirez qu'à la mort de l'humanité. Votre projet de monde dépolitisé est un projet d'hommes décapités, un projets d'hommes morts. Les hordes d'éléphants ont un chef, les troupes de singes ont un chef, partout il y a un mâle dominant. Chez l'homme c'est la même chose. Le mâle dominant actuel en France est Hollande. Les Français se sont décultottés et mis à quatre pattes pour lui offrir leurs derrières. Il les pénètre ou non. C'est selon son bon plaisir. Même ceux des Français qui râlent, grondent contre Hollande, font "ouille !" quand il les saute, mais ils le laissent faire. Regardez une harde de cervidés, les biches n'apprécient pas toute la saillie, mais elles la subissent. C'est la même chose pour les hommes. "Tous des enc..." disait mon grand-père, qui voulait dire par là qu'il était naturel que la troupe humaine subisse tout du chef. Vous rêvez d'un monde d'anges sans sexes, sans argent, sans âges, sans faiblesses, mais ça n'existe pas. Maxime L. du Centre |
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Réponse : J'oublie le côté grossier de votre commentaire. Je pense que c'est votre façon habituelle de voir les choses et je ne peux ignorer un frère humains sous prétexte qu'il dit des obscénités. Vous parlez de politique et de l'homme comme s'ils ne formaient qu'un, alors que la politique est étrangère à l'homme et s'impose à lui non comme l'orage s'impose à la nature, parce que l'orage et la nature ne font qu'un, mais comme la main du père gifle ou fesse l'enfant. Or, l'expérience démontre que les enfants non giflés ni fessés deviennent des adultes aussi capables et valeureux que ceux giflés et fessés. Mon père me rossait, de préférence au martinet — on élevait les enfants comme ça de mon temps —, mais je pense que je serais devenu ce que je suis devenu aussi bien si je n'avais pas été rossé. L'homme est un tout. Il ne se déduit pas de ce qui lui est ordonné. Or, la politique ordonne. Dès que l'homme est le sujet dominé de la politique dominatrice, il n'existe plus. L'homme soumis à la politique n'est plus un homme — au sens que donne au mot homme la Parole de Dieu —, mais un animal pensant. La politique nous tient en laisse comme des chiens. Elle peut nous laisser aboyer, mais elle nous fait taire dès qu'elle craint d'être mordue. Mais comment pouvons-nous faire taire la politique ? De deux façons : Soit par la révolution, mais une révolution ne dure qu'un temps court, car une nouvelle politique se met vite en place. Soit par le vote quand, dans les démocraties, survient le moment de l'élection. Et le vote ne vas pas très loin, car l'élu sera toujours non celui que la raison mûrement réfléchie a désigné, mais celui qui s'impose comme s'impose la vedette au cinéma, parce qu'elle plaît. Ensuite elle fait beaucoup de sottises, mais on la supporte parce qu'elle a plu. Il faut absolument sortir de ce concept social. L'homme est image et ressemblance de Dieu, et Dieu n'étant pas politique, l'homme ne l'est pas. Il l'est devenu pour des raisons complexes sur lesquelles je ne peux m'attarder ici, mais ce n'est pas son Fond. |
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18fev17 181C111 Cher frère Michel, Je me lance dans un commentaire, moi qui ne veux pas encombrer ce blog de propos redondants et interminables. Pour deux choses : 1) Concernant les futures petites unités, et les secousses que l’on voit actuellement à travers le Brexit et l’élection de Donald Trump, je me pose la question de l’amour et de l’égoïsme — où commence l’un, où commence l’autre parfois ? Vous me direz, bien sûr, que les pénitents du futur sauront résoudre ces contradictions, mais quand la Grande-Bretagne décide de quitter l’Europe, elle le fait parce que l’Europe est devenue une entité administrative sans âme. Bien ! Mais pas uniquement. Le discours des pro-Brexit étaient de ne plus rien donner aux autres (peuples), et même soi-disant de récupérer l’argent donné à l’Europe pour financer le système de santé britannique (dont j’ai bien peur que nos pauvres voisins ne voient pas beaucoup la couleur). Allons plus loin : En ayant en pensée nos futures petites unités : puisque la Terre appartient à tous les hommes, comment dire à un frère humain : "Je ne t’accepte pas sur "mon" territoire, ma petite unité que nous gérons comme nous le voulons" ? Et s’il rétorque : "Pourquoi ne pourrais-je m’installer près de vous ?" n’a-t-il aucun droit de le faire ? Comment faire la part entre la légitime "propriété" et une attitude égoïste ? Comment fera-t-on pour ne pas multiplier les frontières, géographiques, mais aussi mentales lorsque les grands ensembles se démantèleront ? 2) Et puis, concernant François Fillon, dont il a été beaucoup question ici, je dois dire que j’apprécie beaucoup le sang-froid dont il fait montre, je trouve qu’il manifeste par là sa stature d’homme d’État. Mais tout de même, si le dossier concernant son épouse a fait autant de bruit, c’est à cause de l’opposition terrible entre des principes qu’il avait annoncés, et sur lesquels il avait été suivi, de probité, de lutte contre les dépenses publiques indues, etc., et les éléments de cette affaire, à l’image d’un Jérôme Cahuzac acceptant la charge de traquer les possesseurs de comptes en Suisse tout en en ayant un lui-même. "Le Canard Enchaîné" peut être méchant en effet, partial pourquoi pas, mais les faits n’en sont pas moins réels: travail de Pénélope Fillon difficilement traçable (et double, avec également un contrat assez flou à la Revue des Deux Mondes), salaire bien plus élevé que pour les homologues attachés parlementaires, explications souvent biaisées (où est par exemple la misogynie dans les attaques sur ce dossier, première défense de François Fillon ? Et les contradictions entre la défense actuelle et les déclarations passées de Mme Fillon ?). Je ne veux pas, pour ma part, de mal à M. Fillon, je l’apprécie plutôt. J’étais parti pour voter pour lui (peut-être le ferai-je encore d’ailleurs), mais j’ai envie de lui dire : "Bon sang, vous rendez-vous compte de ce que vous gâchez ? Une candidature, la vôtre, de valeur, à une élection présidentielle, qui dès lors part dans des directions tout à fait imprévisibles ? Car même si vous allez jusqu’au bout, êtes-vous maintenant si sûr d’être élu ? Et si vous êtes élu, êtes-vous maintenant si sûr de pouvoir mener à bien les réformes que vous envisagiez ? Si je n’apprécie pas "Charlie Hebdo", qui a vraiment un côté "cracra" qui me déplaît, je suis moins sévère pour "Le Canard enchaîné". Peut-être ai-je tort, mais je vois dans ce journal, plus que chez les chansonniers qui critiquent le système tout en en vivant, la mise à nu de ce que le théâtre de la politique veut nous faire croire, la chute du masque. Et quand Dieu nous dit : La honte est salutaire. Leur honte, expose-là sur les places et dans les conseils, mais ne juge pas ! (Rév d'Arès 27/3) , ne sommes-nous pas certaines fois dans ce cas de figure salutaire (même si je reconnais en revanche que dans l’état actuel des choses le jugement va souvent de pair) ? Et enfin… vous ne pouvez savoir combien je vibre en regardant, au fur et à mesure de leur mise en ligne, les extraits de votre interview par Jacques Chancel, le plus grand interviewer de son temps, et qui nous a quittés, il y a à peu près deux ans. Quel témoignage extraordinaire ! Quelle vie ! Denis H.de Maine et Loire |
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Réponse : Ce matin, je n'avais aucun commentaire. Je me dis : "Mes frères ont dit tout ce qu'ils avaient à dire à propos des confraternités d'économies. Je m'attaque à la prochaine entrée du blog." Et j'étais vers 11h45 au travail sur la 182 quand soudain, en une minute, m'arrivent huit commentaires pour 181. J'en affiche six, dont le vôtre, mon frère Denis d'Angers, vieux compagnons de foi d'ordinaire très discret. Vous demandez : "En ayant en pensée nos futures petites unités, puisque la Terre appartient à tous les hommes, comment dire à un frère humain : "Je ne t’accepte pas sur "mon" territoire, ma petite unité que nous gérons comme nous le voulons" ? Et s’il rétorque : "Pourquoi ne pourrais-je m’installer près de vous ?" N’a-t-il aucun droit de le faire ? Comment faire la part entre la légitime "propriété" et une attitude égoïste ?" Par cette question vous sortez du principe des petites unités, parce que vous la fondez sur quelque chose d'inconnu dans une petite économie de pénitents : le "droit". Aucune petite unité de pénitents n'aura de loi, donc aucune ne sera régie par un droit. Pas plus qu'on n'entre déjà dans une de nos missions par "droit", mais par affinité de foi, on n'entrera dans une petite unité de pénitents par droit, mais par affinité. Si le nouveau venu est un pénitent, il n'a même pas besoin de demander s'il peut vivre avec d'autres pénitents, puisqu'il partage déjà avec eux l'inclination à la pénitence. Le seul problème qui peut se présenter est celui de la place: Si la petite unité en question est déjà comble de pénitents, il faudra au nouveau venu soit trouver une autre petite unité de pénitents, soit en fonder une. Quant à votre seconde question à propos de François Fillon, je crois y avoir déjà répondu ailleurs. J'ai déjà dit que François Fillon est un pécheur, nul doute. Mais que suis-je moi-même sinon un pécheur ? Comme le monde n'est constitué que de pécheurs (ne pensez-vous pas que Macron, Mélanchon, Hamon, Le Pen sont aussi des pécheurs ?), pourquoi pas celui-là plutôt qu'un autre ? Celui-là, au moins, j'ai la certitude qu'il ne nous empêchera pas de remplir notre mission, puisque, catholique, il a été premier ministre cinq ans sans montrer d'hostilité aux militants non-catholiques. Mais, ceci dit, je ne donne pas de consigne de vote. Vous êtes, mon frère Denis, parfaitement libre de votre pour qui vous voulez. Merci, mon frère Denis, pour votre commentaire, qui pose des questions qui nous permettent d'avancer. |
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18fev17 181C112 M'accorderez vous une courte réaction a votre réponse 181C62 ? Si j'ai accompli, si j'accomplis, et cela jusqu'a mon dernier souffle, la Parole (Bible, Coran etc.) Qui à retrouvé son sens et sa vigueur a Arès, alors oui, je vous suis, frére Michel. Je suis un homme qui a trouvé le vrai bonheur — Là je le comprends, je l'entends. Je l'entends, je sens battre mon cœur rouge (Rév d'Arès xLiii/7-9 + Annotation) face au val Hanouka (xLvii/5 + Annotation). Merci pour votre réponse passionnante a mon petit commentaire. J'en garde que j'ai conquis La Révélation D'Arès, que je l'ai voulue, que je l'ai acceptée par ce que je sais et je veux. Alain M. (un pécheur et un pêcheur d'hommes : Matthieu 4/18, qui mourra pécheur) d'île de France. |
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Réponse : Voilà, mon frère Alain, un témoigange de foi tout à votre manière très particulière. Merci. |
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18fev17 181C113 Suite au post 17fev17 181C110 Maxime L. du Centre qui n'a pas plus lu La Révélation d'Arès qu'il n'a lu dans ce blog tous les posts d'autres qui comme lui croient encore à la politique, aux lois. Je trouve que votre post du 2 avril 2014 (154) ainsi que la vidéo que j'aime beaucoup qui l'accompagnait (ce serai super que vous la mettiez ici) : le monde est dépassé, il doit changer ou vous faisiez le lien avec le post du 9 novembre 2013 (0150) "politiser notre refus de la politique" ? Vidéo d'actualité en cette période de présidentielles appel à l'amour du prochain, à la pénitence (Rév Arès 30/11). Pensée fraternelles. Didier Br. d'Ile de France. |
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Réponse : Voici la vidéo en question. C'est celle qui apparut sur la page index du blog au moment de l'entrée 154 en avril 2014. Comme je suis désabonné de Dailymotion, je vous remercie de m'avoir adressé cette vidéo par eMail. Je suis actuellement en voyage et je ne pourrai pas récupérer l'original chez moi avant mon retour. |
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18fev17 181C114 Lors d'un Pèlerinage de Feu, il y a plus vingt ans de cela, vous aviez adressé aux frères et sœurs présents des propos très riches d'enseignement prophétique et souvent très denses, à peu près en ces termes (je les rappelle de mémoire) : "Il nous faut véritablement inventer un monde nouveau. Nous ne disposons d'aucun exemple, dans toute l'histoire de l'humanité, auquel nous pouvons nous référer. Le peuple juif, peut-être ? Et encore ! Il nous faut tout repenser, tout inventer !". C’est, d’une autre manière, ce que vous dites en réponse au commentaire de notre sœur Chantal C. 181C99. De là également, votre invitation faite alors aux frères et sœurs à travailler sur des dossiers thématiques, liés aux enjeux de société (éducation, travail, agriculture, jeunesse, information, etc.). Vous mentionniez l'exemple des Quakers aux États-Unis, très écoutés et recherchés pour leurs bons conseils, notamment par les pouvoirs politiques en place qui étaient en quête de réponses aux problèmes qui se posaient alors à eux. Dans ce sens, vous nous invitiez à devenir, tels ces Quakers; des hommes et des femmes "influents" (je mets des guillemets car il n'est pas question ici d'influence au sens de recherche de pouvoir, bien sûr), porteurs de nouvelles réponses pour le monde. Mais, c’est un autre sujet ! En outre, ces paroles ont toujours plus ou moins résonné en moi et aiguisé mon observation et mon "écoute" des territoires, pour tenter (modestement) d’en dégager des pistes de travai. En consultant sur Internet "Canton d’Uri", je me suis aussi attachée à regarder ce qu’était la Landsgemeinde (assemblée populaire publique, apparue au Bas Moyen-Age). De fil en aiguille et je dirais même étonnamment, j’ai pu trouver, me semble-t-il, une certaine similitude entre cette "gouvernance" Suisse (qui n’existe plus que dans deux Cantons Suisse, mais qui néanmoins perdure) et l’organisation traditionnelle basque (milieu montagnard, également), à laquelle je m'étais intéressée il y a maintenant vingt ans. Transcrite dans les recueils de Coutumes (appelés "Fors" ou "Fueros", rédigés par les peuples eux-mêmes et ayant valeur de lois), elle semble avoir été présente de toute antiquité et a su prédominer, notamment en Labourd (pays abonnés), jusqu’à la Révolution française (qui acheva l’œuvre unificatrice de la monarchie. La conception abstraite de la "Nation", développée par l’Abbé Sieyès, mit un terme aux assemblées capitulaires existantes, perçues alors comme "exception au droit commun". Pour faire court, la société basque s’est auto-organisée à partir de la famille, cellule de base de toute l’organisation sociale, symbolisée par la maison (Etxe). Cette organisation, née de façon empirique, en dehors de toute organisation systématique et de toute orientation politique ou dogmatique, présentait des variantes selon les lieux et les époques. Elle ignorait la conception médiévale de la société divisée en ordres et était fondée sur l’égalité juridique de toutes les maisons, modèle de démocratie directe à base familiale. Les hommes (les hommes et les femmes basques étaient égaux) étaient de condition "libre et de franche condition, sans tâche de servitude". Chaque province jouissait d’une entière autonomie administrative, notamment financière, au sein du royaume de France et d’Espagne. Les Basques jouissaient de privilèges à une époque où la liberté, la plénitude de droits, était le privilège de la noblesse. Il leur était d’ailleurs reconnu une "noblesse universelle" (hidalguia universal), innée et non acquise mais rattachée à la terre (donc, non personnelle). Bref, il est possible d'aller plus avant sur ce sujet en se rapportant notamment aux différents travaux de Maïté Lafourcade. Je trouvais intéressant de le relever, car d'une certaine manière, cette spécificité basque. Stéphanie C. d'Île de France |
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Réponse : Merci, ma sœur Stéphanie, de nous rappeler les particularités de la société basque. Je me suis intéressé à la manière qu'eut ce peuple de se gérer ou de se gouverner, mais l'histoire basque, très ancienne, est tellement compliquée que j'ai vite recherché des "modèles" plus simples et surtout vivants. Vous soulignez la gestion sociétale fondée sur la famille chez les Basques, mais il s'agissait de familles cherchant à dominer d'autres familles. Le principe de la petite unité à laquelle je pense est tout autre : il est fondé sur la pénitence, non sur la famille. Vous me direz, et vous aurez raison, que dans les cantons Suisses ce n'est pas la pénitence qui constitue la base sociétale. Mais dans les Cantons suisses je ne suis allé vérifier qu'une seule chose : la viabilité matérielle d'un tout petit peuple dans le monde moderne et j'ai trouvé là la preuve de cette viabilité. |
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18fev17 181C115 Merci, Frère Michel, pour l’ensemble de votre réponse [181C108] et particulièrement pour sa chute : "Tous les humains sont des atomes de la Lumière, des parts de la Puissance, des participants à la Sainteté. La Sainteté. La Vie est Une ! Sois un dans toi, dit La Révélation d'Arès (xxiv/1). Chaque atome est le tout. Prodige de l'absolu qui fait qu'on peut être des milliards d'êtres sans qu'ils se divisent. Pour moi le bon angle est celui sous lequel l'homme voit qu'il retourne à ce qu'il est : l'Un dans le Tout. » Cette belle pensée fait écho à un état dont j’ai fait une expérience sensible, il y a trois semaines, alors que j’avais en tête diverses réflexions concernant votre entrée, ses commentaires et vos réponses. Je doutais qu’il soit légitime d’en parler sur votre blog, car c’est une expérience personnelle, mais puisque vous abordez le sujet de l’unité spirituelle en soi et avec son prochain en réponse à mon commentaire, je vous la conte : En mission de formation à l’Institut de Formation aux Métiers de la Santé de Montpellier, je rentrais par le tram à mon hôtel, un tram à cette heure de fin d’après-midi bondé d’une foule très bigarrée. Je réfléchissais au gros programme de connaissances à transmettre aux agents hospitaliers préparant une épreuve portant sur l’organisation du système de santé français. Je vous fais grâce des notions, outils, procédures règlementaires et techniques qui structurent un énorme système plutôt bien construit et plutôt efficace, compte tenu d’objectifs d’une amplitude et d’une complexité considérables, appliqués à une masse de 66 millions d’habitants, tout le contraire d’une confraternité d’économies. Assez fatigué de brasser dans ma mémoire et mon intellect des concepts froids et fonctionnels, même si certains sont portés par des idéaux charitables, mon esprit s’envolait vers les petites unités humaines des cantons suisse, s’interrogeait sur les moyens qu’elles avaient mis en place pour soigner leurs citoyens, flottait sur la santé des hommes, la compassion qu’elle appelle, le soutien, l’amour, le don de soi gratuits, généreux, fraternels et qui peuvent s’avérer aussi nécessaires que les médicaments et les machines qui aujourd’hui font souvent écran ou obstacle à la proximité et à l’intelligence du cœur. Je fermai les yeux, j’entrai en moi, dans ma paix et l’espérance formidable que j’ai pour l’humanité, cette humanité qui touchait à mon épaule, dont les odeurs me sollicitaient, dont le léger brouhaha chatouillait mon oreille, bref cette humanité qui me portait en elle comme je la portais en moi. J’ai souri et en ouvrant les yeux et j’ai vu d’une manière improbable mais parfaitement "réelle" que nous étions, dans cette rame pleine de travailleurs fatigués et de lycéens insouciants, l’humanité heureuse et créatrice. Cette humanité à cinquante têtes, cœurs et corps, à cent mains, jambes, yeux et oreilles qui prenait joie à sa diversité et à sa fantaisie, plaçant un visage élégant et mince sur des jambes fortes et un gros derrière ou l’inverse ou encore offrant une belle harmonie de proportions, rayonnant la jeunesse, l’énergie, l’expérience, le rêve, les soucis, la bonhommie, une infinie diversité de caractères et de formes, au-delà de tout esthétisme et de toute norme. C’était beau ! Et derrière toutes ces apparences et ces enveloppes, le même frémissement de la Création, la même Image et Ressemblance disponible à tous pour la peine de se tourner vers elle et d’en éveiller la Vie. Et nous étions si semblables, si proches et finalement tellement solidaires, tellement unis qu’il était évident que nous ne pouvions abandonner aucun d’entre nous à sa solitude. Je baignais dans l’amour fraternel inconditionnel, aucune des personnes présentes ne m’était indifférente. J’étais prêt à rencontrer chacune d’elle à l’accueillir, à la connaître et pourquoi pas à faire avec elle un bout de chemin convivial, professionnel, social pour peu que nos routes existentielles s’y prêtent. J’étais profondément en paix, sans peur, sans jugement, sans séparation à l’égard de quiconque, j’étais heureux et Un en moi [Rév d'Arès xxiv/1] et j’étais "Un avec". Je réalisais alors que l’état d’amour fraternel inconditionnel serait nécessairement le matériau, à tout le moins un matériau, à partir duquel se bâtiraient les petites unités humaines. Bien sûr, cela ne suffirait pas, et passer de cet état intérieur à sa matérialisation dans des relations, des décisions, une organisation, une gestion compétentes, quotidiennes et durables demanderait bien des vertus et des efforts : patience, endurance, humilité, pardon, intelligence du cœur, tous les aspects existentiels de la pénitence. Mais cet état garantirait une chose sans laquelle rien de viable, de durable et à plus forte raison d’heureux n’est possible sur terre : la paix ! Car il déconnecte toute possibilité d’agressivité, donc de domination, de spoliation, d’exploitation d’autrui chez ceux qui l’éprouvent et parce qu’il contient en lui-même l’intelligence de la Vie. Il n’y aurait d’ailleurs pas besoin que tout le monde éprouve cet état pour qu’il agisse sur une communauté, il suffirait qu’une proportion significative de ses membres le vive pour que leurs interventions constructives nourrissent, éduquent et conduisent progressivement l’ensemble vers la paix et l’harmonisation sociale. N’est-ce pas quelque chose de proche de cet amour intelligent que vous décrivez dans vos notes : "Ils ont d'une certaine façon arrêté l'Histoire parce que la paisibilité des lieux, frappante quand on les traverse, montre que les gens ont compris que le conflit détruit, qu'aucune victoire n'est définitive, que les idéaux autres que l'acceptation du prochain et l'effort de s'entendre pourrissent et empoisonnent. Ils ne raisonnent plus en termes de défaite et de victoire, mais en termes de paix et de consentement. La paisibilité des lieux ne peut pas s'expliquer autrement" ? Voilà ce que j’ai vécu et que je vis encore. Oh, cet état "d’unité avec" n’est pas d’une stabilité indéfectible, mais il est présent régulièrement et, si je le quitte, je peux y revenir aujourd’hui assez facilement. Est-ce que je suis moins uni lorsque je me soucie de l’avenir de mes frères humains dans la suite des tribulations tout de même tragiques que cette humanité, mon humanité, a l’habitude de choisir ? Je n’ai pas de certitude à ce sujet et je peux me tromper sur la qualité de mon unité qui reste largement à consolider. La preuve en est que votre réponse par sa mesure, sa raison spirituelle, son espérance et en sous-entendant "d'autres éventualités" m’a fait du bien, m’a allégé, a conforté ma paix, donc mon unité. Je vous en remercie encore de tout cœur et je prends pour moi votre rappel de la Parole : Sois un dans toi (Rév d'Arès (xxiv/1). Didier D. de Catalogne Française |
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Réponse : Merci, frère Didier, de relater votre longue mais solide rêverie dans "le tram vous ramenant à votre hôtel, un tram à cette heure de fin d’après-midi bondé d’une foule très bigarrée." C'est, pour sûr, au milieu des hommes les plus diverses qu'on réfléchit le mieux à tout ce qui nous rapproche des hommes. Cela m'est arrivé aussi, quoique plus rarement aujourd'hui, parce que je n'ai pas souvent l'occasion de voyer en tram. Mon épouse Christiane craint la foule. Quand nous allons en ville nous prenons de préférence des rues désertes ou peu fréquentées, quitte à faire des détours. Mais si je sors seul je n'hésite pas à marcher dans des rues grouillantes de monde comme, à Bordeaux, la rue Porte-Dijeau ou la rue Sainte Catherine, et alors je laisse passer dans mes pensées les mêmes idées que celles que vous nous décrivez ici.
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18fev17 181C116 Vous avez un gros problème avec les femmes, ou bien alors vous n'avez pas changé vos critères que l'on vous inculqua enfant et ensuite dans votre religion orthodoxe faisant de la femme un être inférieur à l'homme. Pour information : D' [Dieu] l'Éternel ne veut que le bien pour les hommes et femmes et ne punit pas ou vraiment rarement et toujours dans le sens de donner une leçon à l'homme afin qu'il ne recommence plus ses erreurs (afin qu'il fasse téshouva : "revenir vers, retour en lui-même"). D' [Dieu] ne punit pas de façon aussi dramatique, c'est impensable ! Des femmes stériles il y en a eu à toutes les époques. Votre mission n'est-elle pas de démontrer l'Eternel, et non plus le dieu chrétien, dieu triface, fait à l'images des hommes (contre les femmes très souvent ?). Sous prétexte que votre appellation ressemble à celle d'une femme de la bible, vous rejetez ce que D' [Dieu] aimerait ! Que d'orgueil et de manque d'humilité : Tous en somme là certes, de plus ou moins d'orgueil et manque d'humilité, mais ce qui est tragique chez vous, c'est que vous ne cherchez pas à comprendre en profondeur la vie des êtres (notamment de la Bible), leurs aléas pour expliquer leur erreurs (David en fit de terribles). Vous jugez énormément ! Vous pouvez ne pas aimer cette femme (MiKal) [voir réponse 181C105] mais Mikal lui prouva cependant son amour en lui permettant de fuir quand les soldats de Saül vinrent l'arrêter pour l'exécuter. Votre mouvement grandira, j'en suis sûr, lorsque vous aurez une vue plus haute des femmes, lorsque vous ôterez votre vision ancestrale sur elles. Simon Gad |
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Réponse : Vous dites vraiment n'importe quoi, frère Simon. Ce n'est pas vous qui dites que "Mikal prouva son amour à David en lui permettant de fuir quand les soldats de Saül vinrent l'arrêter pour l'exécuter." C'est moi qui le dis dans ma réponse à Olivier de L. 1081C105. Je suis sans nul doute un pécheur, mon frère juif, mais je crois que s'il est un péché que je n'ai pas, c'est celui-là même que vous me reprochez d'avoir. Je n'ai aucun "problème avec les femmes" ; pour moi "la femme" n'est pas du tout "un être inférieur à l'homme", comme vous dites. Bien au contraire. Je suis leur défenseur et leur allié en tout. J'ai une vue très haute des femmes. J'ai confié à une femme, sœur Chantal C. la présidence du Pèlerinage d'Arès, j'ai confié à trois femmes: sœurs Anne-Claire B., Andréa J., Ghyslaine M. l'accueil au sein du petit reste parisien, c'est à une femme, sœur Denise, que j'ai confié la coordination de la mission de Lyon, etc. Vous me lisez tout de travers parce que vous me lisez à travers le filtre des idées fausses que vous avez sur moi. Oh, vous n'êtes pas le premier. Voilà une anecdote qui remonte à loin : Un jour de 1975 un des premiers lecteurs de La Révélation d'Arès, vint de Blaye, où il résidait, à Arès, très en colère. Il me brandit sous le nez la première édition de La Révélation d'Arès, alors intitulée L'Évangile Donné à Arès, en criant : "Non, non et non ! j'en ai marre de voir des gens prétendre que Jésus est Dieu. Moi, je vous affirme que Jésus n'est pas Dieu." Je lui répondis : "Vous vous trompez. Il est justement dit ici que Jésus n'est pas Dieu (Rév d'Arès 32/1)." J'ouvris le livre et le plaçai sous ses yeux. Il ne le regarda pas. Il vociféra : "Non, il est écrit qu'il est Dieu. C'est infâme, parce que Jésus, j'en suis sûr, n'était pas Dieu." Moi : "C'est justement ce qui est écrit là : Jésus n'est pas Dieu, vous devriez être content." Lui: "Non ! Il est écrit qu'il est Dieu," etc., etc. etc. Ce qui pro quo n'aboutit à rien. L'homme repartit, navré de voir en moi un défenseur de Jésus-Dieu, alors que j'étais tout le contraire. Ainsi vous me voyez comme un misogyne, alors que je suis tout le contraire. |
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20fev17 181C117 Méprise, croyance et illusion (181C116) sur Fond (Rév d’Arès xxxiv/6) d’Amour en tout et pour tous, mais perdu de vue, ne révèle que conflit et souffrance intérieure sans fin se projetant et se propageant au dehors. Voilà ce qui retarde sans doute encore et toujours le Jour de Dieu (Rév d'Arès 2/6-9, 16/16, 17/7, 22/13, 25/6, 30/4-16, 31/8, 33/9, 33/29, 40/4). La distance physique ou mentale entre les hommes qui sera vaincue par la pénitence (Rév d'Arès 8/6, 9/1, 10/6, 12/2, 16/17, 25/6, 27/4, 28/25, 30/10-16, 31/2, 33/13, 33/30-32, 36/4-19) ne créera plus d’étranger (25/4) et coulera de source (xxxiv/3). Face à ce commentaire (Simon Gad 181C116) en ce dimanche de repos, il me revient en mémoire une image : témoignage silencieux et exemple d’une seule chair, de première cellule sociale solide du grand corps d’ensemble que devront co-créer les belles "petites unités" à venir : souche de toute entente présente et future pour ces "confraternités d’Économies", que vous nous esquissez sur le couchant de votre vie et par le Vent de la Vie. C’est la photo qui a été postée par votre fille Sara pour votre anniversaire de mariage. C’était le 8 décembre 2013, entrée 150, au commentaire 235. Des amis nous tournent le dos, des parents nous ignorent encore par peur ou par faiblesse, des frères juifs ou chrétien, qui, nous dit la Parole, sont aussi Sa plus belle Récolte (Rév. d’Arès 14/3) et qui se méprennent encore sur la nature du prophète d’Arès (xxxvii/2) et Son Message, critiquent. Puissent-ils faire la paix avec leurs pensées à notre égard et obéir à la Parole (16/3), car il y a mieux à faire : Nous rejoindre dans ce nouvel Exode ! Nous rejoindre dans la Moisson (Rév d'Arès 4/12, 5/2, 6/2, 15/7, 31/6, 35/2, 38/2 ) des épis mûrs (14/3) pour que le monde, dont nous sommes sur cette terre, change en Bien (Rév d’Arès 28/7) et que Sa Volonté (12/4) soit accomplie (35/6). Guy I. de l'Hérault |
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Réponse : Oui, en effet, cette photo a été prise chez nous par notre gendre Manuel venu avec son épouse, notre fille Sara, de Chine pour passer Noël 2012 avec nous. C'est en effet Sara qui a posté cette photo sur le blog en décembre 2013 (150C235). Ce n'est pas une photo d'anniversaire de mariage, mais comme nous disons en riant : "C'est tous les jours notre anniversaire de mariage." Nous fêterons nos noces d'or l'année prochaine en 2018. J'aurai 89 ans et Christiane 73 ans. Sœurs Christiane et moi sommes profondément liés. Nous avons traversé ensemble, la main dans la main, les mêmes foi et espérance dans le cœur, les années très difficiles qui ont suivi les apparitions de Jésus (1974) et les Théophanies (1977). Christiane n'a jamais cessé d'être pour moi un indéfectible soutien. J'ignore pourquoi Simon Gad, que je connais seulement comme commentateur, me considère comme un misogyne, un homme pour qui les femme seraient "des êtres inférieurs". Aussi bien comme membre du clergé orthodoxe que comme témoin du Père, j'ai toujours eu pour mes sœurs de foi une considération égale, voire supérieure, à celle que j'ai eue pour mes frères de foi. Je ne vois rien qui diminue la femme face à l'homme, bien au contraire. Bizarre mais probablement sincère opinion de notre frère juif Simon Gad. |
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20fev17 181C118 Cher prophète, J’ai beaucoup parlé d’anarchie (181C57, 181C73 et 181C103), mais l’anarkhia toujours était en filigranne. Ici c’est autre chose, l’anarkhia est la pierre d’angle de l’économie de confraternité qui est au cœur de vos entrées #180 et #181. L’économie de confraternité est semblable au sang, à l’air et à l’énergie qui irriguent le corps humain. Plusieurs types d’économies sont possibles et peuvent cohabiter entre elles malgré leurs différences théoriques et pratiques, car la fraternité prévaut. L’homme n’est pas uniforme et selon ce qu’il laisse régner en lui : idées qu’il se fait du monde, amour qu’il apporte à son prochain, priorité qu’il définit librement pour lui-même, projet social qu’il chérit, projet solitaire qu’il nourrit ou projet de type conscience collective… Alors il n’a pas besoin de la même gouvernance, il a juste besoin de se sentir vivant et de promouvoir une vraie vie. Voici l’idée que je me fais pour l’heure de l’économie de confraternité. L’homme, par la confraternité d’économies, dans des unités à dimensions humaines, parviendra à ne pas jalouser son voisin ou son frère. Il apprendra à se rendre totalement responsable de ses pensées et de ses actes. C'est par l’humilité et par l’esprit de service qu'on accède à l’autre, à notre semblable. La joie et la profondeur des sentiments remplaceront l’inquiétude et le nihiilisme. Produire, échanger, prospérer, redistribuer, oui bien sûr, pourvu que l’essentiel soit respecté : que les économies soient au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie. L’économie de confraternité doit bénéficier à tous. De quelle façon la richesse doit-elle être répartie ? Je pense que c’est un acte naturel aussi évident que manger quand on a faim. Je ne sais pas les modalités par lesquelles les richesses — spirituelles et matérielles — peuvent être accessibles à tous ceux qui participent à une petite société, mais je sais que Dieu donne à tous ses Enfants [Rév d'Arès 13/5], alors nous ne pouvons pas faire moins que cela. Jésus en Palestine dit : Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même ? (Matthieu 5/44-46). Alors oui, l’économie de confraternité nous amène tous vers un autre futur, ou le matériel reprend sa place : un moyen qui permet éventuellement d’accéder au bonheur, pas une finalité en soi, sans sens et donc nihiliste [?]. La vie spirituelle ne concerne pas ceux qui s’en désinteressent consciement, mais ceux spirituels, qui se tournent résolument vers un monde d’équité [Rév d'Arès 28/10], se sentent concernés par la destinée, tous tout comme le Père. La privation d’éducation, l’abolition d’esprit de liberté — marcher en soi-même — la restriction des biens matériels par des lois, par la privatisation des ressources matérielles ; rendre l’homme bête par les incommensurables maux qui l’accablent, le froid et la nuit qui s’étendent sur l’humanité, c’est cela que nous devons empêcher. La pénitence joyeuse est notre outil. Le système ne veut que de la viande à canon et que l’homme devienne une chose aussi méprisable que possible, corvéable et flexible. L’homme réifié* est le comble du système babylonien dans lequel nous déambulons, nous errons, mais certains marchent déjà avec résolution. Nos priorités sont le beau et le bien, et les économies doivent tendre à ces objectifs simples, mais difficiles à atteindre. Considérons le fait que nous ne verrons rien de notre vivant de ce que nous préparons, nous travaillons gratuitement, la récompense n’est pas le but atteint, mais la conscience qui se parfait en cheminant vers un monde qui se donnait jadis gratuitement : Éden. Il faut sortir de l’impasse de la domination/soumission. Depuis des millénaires, le système se protège par la division des hommes entre eux, par l’esclavage que l’on trouvait tout naturel, comme aujourd’hui le salariat — calculé avec science — qui paraît comme une évidence. Une économie qui broie le salarié ou le patron est contraire au bon sens, mais c’est notre quotidien. Soyons de bon sens en toute opiniâtreté, en dehors des dogmes politiques et économiques. Vivre c’est prolonger dans des actes de tous les jours le Dessein de Dieu [Rév d'Arès 28/27, 36/8], élever les esprits en pardonnant, en faisant la paix, en faisant naitre des âmes. La richesse en dernière instance ce n’est pas posséder, c’est être. Être entièrement à son bonheur, sa conscience, la jouissance des sentiments, la jubilation des idées qui paraissent neuves, mais qui en fait sont éternelles : liberté absolue, équité, amour. Toutes ses richesses sont partageables et partagées parfois. Bien sûr, l’homme doit avoir pain et vêtement, confort psychologique et chaleur humaine, c'est une évidence, et pourtant on organise la misère pour tenir les peuples sous je joug de l’injustice. Mais peut-être que l’on n’est propriétaire que de son âme, le reste n’étant qu'un prêt, le temps de la vie terrestre ? Comment une société laisse pourrir dans les villes et les campagnes des enfants qui pourraient devenir des Nietzsche ou des Tesla, des Tolstoï, des Socrate ou des Potay ? Je veux d’une économie de confraternité, parce que l’humanité a pour vocation la confraternité qui s’est exprimée à tous les siècles par des hommes de bien, mais ces hommes de bien étaient trop éparpillés pour créer une nouvelle voie, une nouvelle société. Les religions ont tôt fait de détourner l’espérance en un vague espoir élaboré pour des esclaves et des mendiants. Nous devons donc créer les conditions, matérielles et spirituelles propices à l’éclosion de l’intelligence comme celle livrée aux prophètes : Bannis les docteurs dont l’ignorance M’est un dégoût, qui emplissent de vent les têtes faibles de Mon Peuple ! Je te livre un langage qui lui donnera l’intelligence comme Je l’ai livré aux prophètes et aux disciples (Rév d’Arès 23/4). Je parle bien d’économie au service de l’individu et de tous en fait, mais ce peuple si méprisé et depuis si longtemps requiert nos attentions, car blessé, désabusé il s’adonne de moins en moins aux valeurs réellement spirituelles. Tous, je dis "tous selon les talents de chacun bénéficieront de l’économie équitable", reste à l’élaborer, à la réaliser. L’économie, ce n’est pas seulement les richesses matérielles, l’argent qui coule comme dans le Pactole et qui glissent entre les mains de certains et qui vont dans le coffre d’autres. Non ! L’économie bonne est l’administration d'un foyer qui peut se projeter dans l’avenir pour en tirer le profit personnel et collectif d’une expérience enrichissante. Un foyer peut s’inscrire librement et harmonieusement dans de petites unités, ainsi la petite unité conserve les valeurs d’un foyer. De même pour la nation. Dans une nation fédérée avec d’autres nations, sans autre vocation que l’édification mutuelle, la solidarité, l’entraide. Rien ne nous empêche d’imaginer un monde qui parsème de petites unités riches de ses individualités, permettant l’épanouissement des richesses intérieures et matérielles. Serions-nous cohérents en nous privant de la grandeur des individus ? Et des grandeurs humaines qui ne sont jamais de conquêtes territoriales mais d’introspections dans un Royaume intérieur infini ? La matière et le savoir sont le support de l’économie. L’économie n’est pas un matérialisme, mais comme nous sommes oublieux, nous ne mesurons que ce que nos yeux voient et que nos oreilles entendent : espèces sonnantes et trébuchantes. L’économie est plus un moyen d’échange qui vient de la volonté ou besoin de partage, pas d’accaparement des savoirs, des techniques et de la matière. L’économie bien pensée c’est plus, c’est un transfert de vie, dont vous dites en réponse au commentaire 181C103 : "Il nous faudra laisser entrer en nous cette vie pour la partager." Si l’on voit la matière comme ultime motif de l’économie c’est comme voir la fine couche de poudre neigeuse qui cache la partie émergée de l’iceberg. Alors, la partie immergée, pensez ! La culture économico-politique capitaliste ou ses réalisations marxistes connues jusqu’à présent se fera fort de nous cacher son tour de magie. De la poudre aux yeux. Si l’économie [des industriels et des financiers] ne peut pas rendre spirituellement libre [Rév d'Arès 10/10], l’économie de confraternités peut, quant à elle, empêcher la mise en esclavage des individus, grandes unités, nations, civilisations à venir. Dieu a donné gratuitement ; alors les besoins de bases peuvent être pensés sous le même mode : la gratuité pour les besoins de base. Tout est pensable, c’est la réalisation qui est la question. Encore un peu et en France nous ne paierons plus les autoroutes que nous avons déjà payé cinq fois, ou plus. Sous le poids de la quantité du nombre croule la qualité humaine. Ici est notre défi à la société de masse. Qualité contre quantité, puis il faudra à la qualité de vivant ajouter peu à peu le nombre, sans faire perdre à la première de sa teneur en piété. Plus qu’une révolution, une insurgeance, pas moins que le paradis sur terre. Mais nous ne faisons qu’emprunter sans intérêt les sentiers chevriers. Ne regardons pas l’économie ou l’argent comme un dieu, qui serait vrai. Ainsi dans Marc 12/42, Jésus faisait remarquer que malgré la petite somme mise par une veuve dans le tronc elle semblait donner plus que de riches hommes. Cette veuve a en son intérieur fait plus avec beaucoup moins. L’économie n’est pas une question d’argent et de rendement mais d’échanges qui changent les visages. Donnez et recevez ! Le sourire vous vient aux lèvres, sans prévenir. Aussi Dieu dit-il : Le singe, (de ses) deux mains (il) mange. L’homme (a) une main (qui) mange, une main (qui) donne. Mes (deux) Mains donnent (Rév d'Arès xxviii/18). Coincés par le système nous ne pouvons pas être prodigues mais au moins nous pouvons apprendre une société d’échange libre, sous aucune férule. Peut-être qu’une bonne économie est ce qui permet les meilleures relations aux autres, à soi-même et à Dieu, par l’intelligence de la créativité. L’économie revêt un aspect plus large plus profond que ce que veut l’apparence, c’est pour moi une manière de vivre en commun ou affinité, tout en gardant farouchement le goût de l’individualité — pas de l’individualisme — qui favorise chacun et permet de se retrouver soi-même, seul moyen de rencontrer l’autre. L’économie, c’est plus que le transfert de main en main de richesses matérielles, c’est l’organisation organique et non systémique des valeurs, idées, sentiments, matières, savoir faire qui mettent à bas le mal qu’est la cupidité. La confraternité qui vient repose sur le vrai, ne reconnaît que la Loi qui sera [Rév d'Arès 28/8], en fait une antiphrase, c.-à-d. l’absence de lois ! Le vertige me prend. Je ne puis en dire plus ici sans alourdir ce texte qui lui aussi se ferait long comme un jour sans pain. Passons ! Le sujet n’est pas clos. Et nous n’avons pas encore parlé des enclosures, qui mettent fin aux Communaux, nous n’avons abordé les moyens de production, de distribution, de la confédération des rêveurs confraternellement liés à la coopérative des créateurs libres, le grand jubilée, ni la propriété, à qui appartient le monde ? L’air, les pensées, n’ont pas de maitre, c’est pourquoi elles sont partagées par tous. L’économie devrait être le trait d’union entre les individus de quelle que classe ou condition qu’ils fussent, pas comme point de rupture, car la Vie peut jaillir de tous sans restrictions. L’économie vue comme une richesse et non un moyen de contrôle des masses — mot horrible — de tous afin que naissent les conditions adéquates à la Vie. Une économie de confraternité liée par amour de la sagesse qui subjugue la philosophie aux ordres, la propriété qui est pour tous, mais dont seuls certains jouissent, des révolutions honnêtes — il y en a très, très peu — faites de révolutionnaires qui ont d’abord combattu contre eux-mêmes… Est-ce par hasard que Louise Michel est surnommée la vierge rouge ? Économie, fédéralisme, loi, dictature, philosophie, ordres, propriété… Ce sont des mots qui formatent nos pensées, contrôlent nos rêves et nous laissent dans l’illusion. Quelle valeur Dieu leur assigne-t-Il ? Quelle liberté est-elle mise à portée de conscience ? D’ailleurs la liberté règne sans jamais dominer partout dans la Parole lue à l’orée de la Révélation d’Arès. Dieu ne nous domine pas, Il espère que nous nous mettrons debout pour marcher vers de meilleurs ailleurs, fruit de notre pénitence et de notre travail. Bien chaleureusement à vous, à vous toutes et à vous tous. Ginès P. d'Île de France Note du blogger : * réifié (mot rare) : chosifié, réduit à la passivité. |
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Réponse : Très beau commentaire. Je suis en train de préparer mon entrée 182, mais en recevant ce commentaire, le quatrième que vous adressez à cette page, je ne peux que me dire : Retardons la parution de l'entrée 182, rien ne presse, et faisons honneur à ce texte que nous adresse frère Ginès. Merci, mon frère. Votre commentaire m'est apparu comme l'antithèse même de la dystopie fameuse d'Orwell : "1984". Dans cette œuvre, à mes yeux à peine imaginaire, le principal personnage, Big Brother, est la métaphore du régime politisé sous lequel vit l'humain de base, soumis à un contrôle continuel et une réduction de liberté bien calculée. George Orwell dans "1984" imagine la Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest dans les années 1950. Il imagine que s'est alors instauré un régime totalitaire fortement inspiré du stalinisme et du nazisme. La liberté d'expression n’existe plus. Même les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que "Big Brother (= Grand Frère) vous regarde" (Big Brother is watching you). Or, je crois que dans un pays comme la France actuellement on approche peu à peu de ce schéma-là. Nous sommes régulièrement contrôlés, inspectés, et quand je vois la quantité de formulaires que moi-même ou le Pèlerinage reçoivent de l'Administration Fiscale, de l'USSAF, d'autres Administrations, nous mettant en termes comminatoires dans l'obligation de déclarer ceci et cela, je me dis qu'une perte totale de confiance s'est établie entre le gouvernement et les citoyens et que nous ne sommes plus que les petites choses d'un énorme système qui a abouti à faire fuir l'industrie et à réduire les petites entreprises à un état qui approche de l'esclavage social, fiscal, etc. Beaucoup croient qu'un tel schéma est maintenant derrière nous et que le système s'humanise. Erreur. L'action gouvernementale a changé d'aspect, mais les menaces sont de plus en plus fortes sur nous. Slavoj Žižek, philosophe slovène et professeur à l'Université de Lioubliana, dans son livre "Violence" sous-titre : "La violence n'est pas un accident de nos systèmes, elle en est la fondation", dit ceci : "De nos jours le mode prédominant est celui de la biopolitique postpolitique... La postpolitique prétend avoir tourné le dos aux vieilles luttes idéologiques pour se concentrer sur le management et la gestion d'experts, tandis que le biopolitique a pour objectif la régulation de la sécurité et du bien-être des individus. Toutefois, il est clair que ces deux dimensions se chevauchent : Lorsqu'on a renoncé aux grandes positions idéologiques, l'unique enjeu demeure la gestion efficace de l'existence... ou presque. En fait, avec une administration experte, "dépolitisée", socialement objective, et la coordination des intérêts comme degré zéro de la politique, le seul moyen d'injecter un peu de passion dans le débat est de recourir à la peur. C'est le constituant élémentaire de la subjectivité actuelle. C'est en cela que la biopolitique s'apparente, au final, à une politique de la peur... C'est l'effrayant rassemblement d'individus effrayés." En 1987 je fis une conférence à "L'Athénée" de Bordeaux dans le cadre de "L'Œil S'Ouvre" avant la grande mission "L'Œil S'Ouvre" de Paris en 1988, et ma conférence porta sur le sujet : "N'ayez pas peur !" Je crois, hélas, — j'étais peut-être aussi maladroit, mais la Vérité n'est-elle pas souvent une inévitable maladresse ? — que plutôt que rassurer je ne fis qu'accentuer la peur du public. Quel missionnaire en voyant s'enfuir beaucoup de personnes rencontrées dans la rue ne comprend-t-il qu'elles ont peur ? Votre commentaire a un ton pacifiant, qui m'a frappé avec bonheur ; il ne parle cependant pas de la peur. Mais je pense qu'il faudrait y changer peu de choses pour bien faire comprendre que l'amour, la paix, le pardon ont pour objectif secondaire, à côté de l'objectif principal qu'est le Bien, d'effacer la peur de ceux qu'on aime et pardonne et avec lesquels on partage les services et les biens du lieu. On pourrait résumer l'intérêt d'une petite économie dans une confraternité d'économies en disant qu'elle a pour objet puissant parmi d'autres objets puissants d'éliminer la peur des citoyens. J'ai décrit dans mes notes prises dans le Canton d'Uri en Suisse la quiétude de ces petits enfants sortant de l'école et rentrant chez eux seuls, sans qu'ils aient peur ni que leurs parents qui les attendent à la maison aient peur. Je n'avais pas vu cela depuis mon enfance à Suresnes, banlieue de Paris, dans les années 30. |
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20fev17 181C119 Frère Michel, Je cours avant que vous ne fermiez cette entrée 181, que j’apprécie tant. En réponse à 181C108 vous écrivez : "Pour l'heure, nous ne savons même pas dans quelle sorte de malheur l'élection présidentielle qui aura lieu dans quelques semaines va nous plonger. Nous savons seulement que ce sera un malheur, ne serait-ce que parce qu'on entend parler de tout sauf de l'essentiel : Qu'allons-nous faire de la dette énorme contractée ? Aucun candidat n'en parle, alors que c'est certainement l'apex du problème national." Je crois que voilà un problème bien humain où l’intelligence spirituelle que nous avons à développer peut nous permettre de préparer les cœurs et les esprits à un monde meilleur. En gros la gestion française de la dette ne me semble pas politiquement très améliorable sur le court terme parce que l’intelligence spirituelle des citoyens ne se développera que lentement. Devançant vos conseils, depuis quarante ans je "fais des dossiers", notamment sur les questions économiques. Aujourd’hui, avec le net [l'Internet sans doute], les dossiers papier perdent de leur utilité, mais au moins en les constituant et en les tenant à jour, je tiens à jour mes mécanismes cérébraux sur la question. Ce soir je ne vais donc pas ici aller chercher mes papiers, mais en extraire de mémoire ce qu’ils m’ont apporté, en ajoutant quelques rapides compléments tirés de l'Internet. Pour agir sur la dette, il faut d’abord la comprendre, en voir les "contextes". Premier contexte, le mal n’est pas seulement financier, mais aussi "écologique". Les humains épuisent les ressources naturelles plus vite qu’elles ne se reconstituent, et pour l’instant chaque année un peu plus. Actuellement, si je me souviens bien, c’est en sept mois et trois semaines que l’humanité consomme ce que la terre produit de ressources naturelles en un an. Deuxième contexte, le mal n’est pas spécifiquement français. Pour s’en tenir à la dette des États, celle des USA représente actuellement 106% du PIB (non comprises les dettes de chacun des États), soit 8% de plus que la dette française… et bien d’autres pays nous devancent, dont la Belgique qui peu à peu rembourse, et, pire, l’Italie (132%) et le Japon (200%) qui surpasse même la Grèce, mais a la sagesse de s’alimenter chez ses propres citoyens. Troisième contexte, à relier à notre projet de petites unités : D’une façon générale, les dettes sont plus fortes dans les grands États que dans les petits. En Europe, on a des dettes faibles au Luxembourg et dans les États Baltes. Normal quand les gens se connaissent mieux. Mais même des États pas très grands comme la Grèce, l’Irlande et la Belgique sont plus endettés que nous… et même le canton suisse de Genève (environ 500.000 habitants) avec un endettement de 37.144 Francs Suisses par habitant, plus de 30.000 euros donc, auxquels s’joute l’impôt fédéral dû à Berne… En tout cela bien davantage que les 20.000 € par par habitant en France ! Quatrième contexte, l’inégalité entre riches et pauvres : le système de la dette manifeste une certaine intelligence économique pour compenser l’absence de pénitence des riches qui font abus de richesse (Rév d'Arès 27/4) et tirent (…) pour eux seuls les profits (28/24) au lieu de se mettre au service des faibles et des petits ( 26/9). Résultat, leur argent les encombre, comme encombrent deux chaises pour une jambe (v/7). Et cet argent les faibles et les petits le reluquent avec envie. Aubaine pour le politicien, le Roi noir (Rév d'Arès x/6). Il dit au riche : "Le coffre-fort, je vous l’offre, et n’étant pas absolument sûr qu’il ne soit pas forcé, je vous octroie en prime un intérêt que vous fixez vous-même ." Et il dit au pauvre et aux classes moyennes : Je prête pour payer le maçon, le tapissier et le jardinier (…) j’avance le prix de l’étalon (…) (26/4). Il me fait sourire, Jésus, tellement c’est bien vu. Cet argent des riches, même à crédit, les pauvres et moins pauvres s’en contentent plus ou moins, et quand on leur parle de dette, ils y voient un prétexte pour diminuer ce qu’on leur donne avec cet argent venu de gens plus riches qu’eux, qui, eux "peuvent payer", et qui peut-être bien ne sont que des voleurs (Rév d'Arès 28/20). Ancien communiste et syndicaliste, vous connaissez ce genre de refrain. Moi, qui suis rigoureux sur les questions d’honnêteté face à l’argent, j’ai mis du temps à comprendre ce point de vue malhonnête de gens qui se disent : "Ne pas rembourser c’est pas grave." Et pourtant il y a quelques années les Islandais, petite unité économique de 250.000 habitants, étouffés par leur dette, ont après débat serré, décidé à la majorité de ne pas payer leur dette, quitte à perdre la confiance des possibles prêteurs… Ça a passé vu leur petite taille ! Dans cette ambiance, où le pauvre n’a pas honte de voler le voleur (28/20), je trouve que les politiques ne s’y prennent pas trop mal pour éviter la catastrophe que constituerait une soudaine perte de confiance dans les capacités à rembourser, la panique poussant tous les prêteurs à récupérer illico leur argent… Scénario qu’ont vécu récemment les Argentins, puis les Vénézuéliens. La question des politiques, c’est jusqu’où ne pas aller trop loin pour faire figure généreuse et être réélu tout en connaissant le risque de la dette et en le limitant. Après, question d’appréciation ! Les Méditerranéens, dont se rapprochent les Français, sont plus volages, les nordiques plus prudents Heureusement notre unité économique française est plus ou moins "confédérée" à une unité plus grosse et un peu plus prudente qu’elle-même, l’Europe, où les Allemands échaudés par l’inflation de 1923 (j’ai eu entre les mains un timbre de 2 milliards de marks) surveillent les dettes européennes comme le lait sur le feu et rappellent constamment la règle des 3% de déficit maximum. C’est pourquoi, en Europe, en dehors de la Grèce, je ne pense pas que le risque de crash soit très élevé à court terme. Ceci dit, nous vivons une situation dangereuse et malhonnête qui ne peut trouver d’issue heureuse que dans l’intelligence spirituelle de la pénitence, du partage, du communisme fraternel déjà pratiqué par le christianisme primitif et rappelé par les Pères de l’Église. Chacun considèrera que son superflu appartient à la communauté, et personne ne sera dans la misère, le partage de l’argent, des biens et des compétences se gérant à l’amiable… à l’amour ! Le prêt ne sera pas interdit, mais restera une manière marginale de fonctionner. Quand les riches auront "donné", ils auront moins à stocker dans leurs coffres forts, et les États ou petites unités diverses n’auront plus grand-chose à prêter. Mais passer au communisme chrétien, ça suppose d’avoir foi en quelque chose de plus intéressant que l’argent, ce seul nécessaire (Luc 10/42), la paix intérieure produite par l’amour actif. Le vivre et le dire, c’est tout notre tâche de pénitents moissonneurs. François D. d’Ile de France |
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Réponse : Voilà, frère François, un commentaire aussi nécessaire dans cette page que l'est le commentaire précédent de notre frère Ginès P (181C117). Merci pour lui. Comment pourrais-je fermer cette page et ne pas l'afficher ? Vous parlez d'or en aidant ici le lecteur du blog à "comprendre la dette et en voir les contextes". C'est très bien. Mais quand je m'inquiète pour cette dette, ce n'est pas tant d'elle, techniquement parlant, que je m'inquiète que du contrôle qu'ont sur elle nos gouvernants. Quand, en 2003 l'Armée US envahit l'Irak (la fameuse opération "Liberté Irakienne") et abattit le Parti Baas, alors que les chars américains étaient à quelques centaines de mètres du Palais de Saddam Hussein, je ne sais plus quel ministre irakien encore dans la capitale, interrogé par un journaliste qui lui demandait si les Américains contrôlaient Bagdad, répondit : "Ils ne contrôlent rien. Ils ne se contrôlent même pas eux-mêmes." C'est à peu près la réponse que je ferais si l'on me demandait comment j'apprécie le contrôle de la dette française par le gouvernement de M. François Hollande. Je crois que nous vivons tous, nous dans l'espoir, mais d'autres dans la crainte d'assister un de ces jours à la désintégration du tissu social, à la crise économique qui pourrait réduire certains pays très prospères à un état de pauvreté alarmant. Je pense que c'est le moment où pourra se former l'idée, alors partagée par certains comme nous, de petites unités souveraines capables de s'en sortir. Nul doute que dans un pareil moment on pourra craindre une explosion d'égoïsmes affreux, mais nous y verrons l'occasion excellente de former des petites économies pénitentes, ce que vous appelez "communisme chrétien", amorce de la confraternité ou confédération d'économies. À mes yeux, la solidité de l'ordre social est illusoire. Pas seulement en France, mais dans divers grandes masses politisées. De ce fait, je pense qu'il y aura tôt ou tard un effondrement des structures de la société. Autrement dit, l'ordre social est fragile. Il y a trop de monde dans une grande masse politisée. Il faut une pression spirituelle, du moins morale, puissante pour empêcher le déchirement social et une telle pression ne peut pas s'exercer sur une grande masse ; elle ne peut s'exercer que sur un petit groupe humain, une petite unité. La nature humaine devient mauvaise dans la masse. Elle ne redevient bonne qu'hors de la multitude. Contrairement à ce qu'on croit la force de la civilisation ne peut pas garantir le maintien du Bien chez trop de monde. Les petits cantons suisses n'ont survécu huit siècles aux coups de l'Histoire que parce qu'ils étaient peu nombreux. La brutalité des déchaînements historiques : guerres, invasions, crises économiques, etc., ne peut pas atteindre la force morale qui soude un petit groupe humain. Je ne me souviens plus très bien qui (peut-être Claude Lévi-Strauss) interrogeant des membres d'une peuplade primitive sur la foi qu'elle avait dans ses superstitions, s'entendit répondre quelque chose comme : "Bien sûr que non, nous n'y croyons pas, mais nos ancêtres y croyaient et il en ont tiré de la sagesse. Alors, nous récupérons cette sagesse." Ils avaient la sagesse, en somme, de croire encore au Père Noël tout en sachant qu'il n'existait pas. C'était déjà une force qui leur a permis de tenir pendant des millénaires, depuis les temps les plus antiques. Pour nous, la force en question va se trouver décuplée, voire même centuplée, parce que chez nous il n'y a pas de superstition, il y a une Vérité qui tient dans un fait : La Révélation d'Arès descendue sonorement et visuellement vers un homme, une soudure solide entre le Génie Créateur d'En-Haut et les hommes de la Terre par l'intermédiaire d'un prophète, témoin de l'Événement surnaturel. Nous sommes forts. C'est, je pense, ce qui fait peur et pourquoi les medias ferment devant nous leurs portes à double tour. |
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20fev17 181C120 Voici présentée dans une courte vidéo de 6.36 min une idée formidable qui pourrait bien nous servir de levier de transition entre le système économique nocif que nous subissons aujourd'hui dans les super-puissances étatiques et les Confraternités d'Économies que nous voulons créer. Ce projet utilise les infrastuctures des petites villes et de l'économie monétaire compétitive actuelles à l'avantage des participants pour créer un important confort matériel et même pour un jour pouvoir se passer d'argent. Son coût: 3 heures de travail bénévole par personne et par semaine dans des entreprises coopératives locales participant au projet. Les coûts salariaux diminuant, les produits créés dans ces entreprises deviennent alors bien plus compétitifs que les même produits créés dans les entreprises des villes voisines ne participant pas au projet et subissant des coûts salariaux plus importants. Ça, c'est l'idée de départ. Pour la suite, s'il vous plaît, regardez la vidéo, car je ne veux pas trop alonger ce commentaire.(Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, sachez qu'il existe un système de traduction automatique sur Youtube. En bas à droite de l'écran cliquez sur la petites roue dentée ensuite cliquez 'sous-titres' et puis 'auto-traduction' et enfin choisisez 'Français':) L'auteur de ce projet c'est un Sud-Africain du nom de Michael Tellinger que mon époux Peter et moi aimons bien. Il est aussi le créateur d'un mouvement anarchiste international: "Ubuntu", que nous suivont avec bonheur depuis quelques années. Depuis le lancement du projet en Octobre 2016, beaucoup de petites villes de partout sur la planète sont intéressées et même recemment une vingtaine de maires de petites villes du Brésil ont invité Michael Tellinger à venir chez eux pour lancer le projet. De notre côté, la coopérative de produits bios et locaux de notre ville de Daylesford (7000 habitants, Australie) pour laquelle nous travaillons bénévolement est déjà très interressée par le projet et ensemble nous allons présenter le projet à notre maire. Merci frère Michel pour cette entrée qui nous a donné beaucoup d'espoir et d'encouragement à changer le monde par la pénitence. Rosie L. d'Australie https://www.youtube.com/watch?v=eECH86NfwVE |
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Réponse : Merci, ma sœur Rosie, pour cette vidéo. Je ne connaissais pas Michael Tellinger, écrivain, parolier de chansons, archéologue et... politicien sud-africain qui est partisan, ai-je lu, du minimum de gouvernement, voire même de l'élimination de gouvernement. Tellinger est promoteur du contributionisme, un mouvement social movement basé sur la philosophie africaine d'Ubuntu. Je pense utile de joindre une autre vidéo dans laquelle Michael Tellinger présente Ubuntu. https://www.youtube.com/watch?v=MeD8-7p_6ys Dès que j'aurai un moment, je réécouterai ces deux vidéos. Actuellement, je suis trop bousculé. Mais je suis heureux de découvrir, grâce à mes frères, des hommes qui en ce monde poursuivent des projets qui, par de nombreux côtés, rejoignent notre projet de confraternité de petites économies. |
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00xxx00 181CXX Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. Signature. |
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Réponse : Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx. |