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1 janvier 2016 (0171)
Non-dualité

Le soi est tout à la fois personnel et illimité, étroitement lié au quotidien comme à l'absolu, au sacré universel, au mystère de Dieu
(Similarité entre Çamkara et la Lumière contextuelle de la Parole d'Arès)
Le vrai  sacrifice est intérieur ; il faut l'âme et non barbouiller de sang les idoles (Çamkara et Révélation d'Arès xiv/2).

Le Mal ne sera jamais vaincu par la religion, la politique, les lois, la police, les tribunaux, les armées.
Seul le Bien le vaincra, le Bien accompli par chacun de Mes Enfants, le Bien les ramène à Moi, au Tout.
Voilà résumé Ce Que dit La Révélation d'Arès.

28 décembre 2015
À mon bureau
28 décembre 2015
photo par Sœur Christiane

Des gens, assez nombreux, croient vraie La Révélation d'Arès, mais s'interrogent sur ce que je suis. Ils me demandent : "Vous diffusez et défendez ce Message apporté par Jésus en 1974, complété par le Créateur en 1977, mais vous, Michel Potay, qu'êtes-vous depuis lors ?"
Je réponds : "Je suis un témoin du Père." Cette réponse me paraît raisonnablement modeste et intègre, parce que je n'ai aucune qualité qui me permette d'être plus qu'intègre et modeste.
Des questionneurs tiquent, se demandent si je ne suis pas un faux humble, ils veulent entendre de ma bouche le mot qu'ils attendent : "Mais La Révélation d'Arès ne vous appelle-telle pas prophète ?" Je réponds : "Puisqu'elle m'appelle ainsi, c'est qu'il en est ainsi." Je ne peux qu'accepter cette appellation, mais j'en parle rarement à la première personne. Quand m'effleure l'idée que je suis prophète comme Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, Jésus, Muhammad, je suis dans une grande confusion. Rien de l'auguste iconographie qui recouvre ces hommes prestigieux ne me semble convenir à l'homme ordinaire que je suis. Pourtant, cette iconographie n'est guère qu'un imposant trumeau doré sur la grande cheminée du monde, car ces hommes comme moi épluchaient leurs patates, mangeaient, se grattaient, pissaient, baillaient, avaient mal aux dents et j'en passe.
Quand quelqu'un me demande : "Pourquoi Dieu vous a-t-il choisi, Michel Potay ?" Je réponds : "Je ne crois pas qu'il m'ait choisi, puisque je n'ai aucune des qualités qu'on prête à un prophète. Je pense que Dieu s'est dit: Tous les hommes étant pécheurs, n'importe lequel fera l'affaire." Il a mis dans un grand chapeau les noms de tous les humains sur des petits papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi.
Cependant, je ne peux nier que j'ai appris ce qui soude l'Enfant au Père, ce qui ne fait des deux qu'Un, qu'ont désappris nos religions qui ont fait faussement du Père un juge et de l'homme un justiciable. Je ne peux nier que je suis le seul témoin de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière que chaque homme pourra partager à nouveau. Je ne peux nier que je suis le témoin dont le nom franchira l'espace et le temps jusqu'au Jour où il n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout sans cesse, où la terre rendra ses poussières sous forme d'humains transfigurés. Jusqu'alors j'aurai peut-être mon nom dans quelque dictionnaire modeste, à moins que le monde refuse obstinément et partout de suivre l'Appel à changer en Bien (Rév d'Arès 28/7) ou me voie définitivement comme un halluciné, auquel cas ce seront, au Jour du grand Changement final, des milliards et des milliards de regards creux et blancs de spectres qui imploreront le Père quand Il descendra visiter ses Granges (Rév d'Arès 31/8-11).

Rien de ce qui se sera passé entre 1974 et le Jour du grand Changement ne tiendra à moi, car je ne fais que transmettre ce que j'ai reçu. Le succès ou l'échec de l'Appel d'Arès tiendra aux humains. Quelques uns m'écoutent et m'aiment, ce sont les Pèlerins d'Arès. D'autres plus nombreux m'écoutent et en font à leur tête ou se moquent ou me fustigent. L'immense humanité, elle, m'ignore pour l'heure. On écrira ou discourra peut-être sur moi, mais comment ? Avec vérité ? Pour faire une légende ? Pour dire que je n'ai rien compris à ce que j'ai vu et entendu à Arès ? De toute façon, je gêne — en cela du moins je suis bien prophète —  je remets en cause les religieux comme les athées traditionnels, leurs interprétations "sacrées" ou sacrilèges. Je ne suis d'accord avec personne, parce que mon interprétation est la seule à considérer : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12)
.

Le Souffle de La Révélation d'Arès est tout autre que tout ce qui s'entend et se lit dans notre aire apostolique (Rév d'Arès 5/5-7). Il faut sans doute remonter à Çamkara* pour en trouver le dernier écho humain fort, sauf que Çamkara fut un jeune prophète et que j'en suis un vieux, qu'il fut indifférent au monde et que le Père me demande d'y baigner, qu'il ne s'adressa pas au monde émotif alors que c'est mon interlocuteur, et qu'il vécut dans un territoire mental que le Père n'assigne pas à notre mission. Çamkara, c'est la non dualité: aucune séparation entre l'être qu'est chacun de nous et le Tout, une évidence dans La Révélation d'Arès : Sois Un dans Toi (xxiv/1). Sors là où... ta main a vingt doigts comme la queue du soleil... où le fer bout dans ta main... dans les mondes où les poissons tournent dans Mon Eau (vi/1-3). Je me heurte moi aussi à tous les brahmanes, religieux, politiques, médiatiques, académiques, scientifiques, juridiques, etc. qui se sont faits spécialistes de la "vérité" qu'ils imposent. La cause en est simple: Comme La Révélation d'Arès je suis délivrance, alors qu'eux sont réclusion, réclusion dans leurs idées, lois,  dogmes, principes. Je suis et je serai probablement plus encore décrié, parfois haï. À moins que dans l'impossibilité d'effacer mon existence historique, on m'efface en me statufiant et me remisant très haut et très loin sur les étagères de la gloire pour réécrire bien tranquillement mon enseignement, en donner une version trompeuse. Voilà pourquoi je tiens à rassembler et bien former le petit reste (Rév d'Arès 24/1) qui continuera de faire circuler la Vérité dont j'ai la charge dans sa magnifique simplicité. Je crois que le petit reste déjouera les biais par quoi les pouvoirs déformeront mon enseignement et accomplira le Dessein.

Mon enseignement et à ma suite l'enseignement du petit reste, co-témoins du Père par affinité, n'est ni religieux, ni philosophique. Comme La Révélation d'Arès il est spirituel, qui signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez les croyants ou les non-croyants, car le Bien accompli est plus fort que la religion et la philosophie. L'âme tout à la fois survit à la mort de l'homme de bien qui l'a créée et s'agrège à la Force qui changera le monde en Bien (28/7). L'âme, invincible victorieuse du mal, naît de la pénitence (30/11), le bouquet rédempteur de l'amour, du pardon, de la paix et de la libre intelligence spirituelle, déjà donné par le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch.5 à 7), pénitence constructive sur laquelle je ne transige jamais et sur laquelle le petit reste ne transigera jamais. La pénitence est le seul habitus qu'apporte La Révélation d'Arès et qui vise l'extrême de la vie, qu'elle appelle Vie.

J'ai écrit ce que je crois et enseigne dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas" ("Le Pèlerin d'Arès" 1991-1992 et en annexe dans La Révélation d'Arès bilingue 1995, voir http://www.adira.net). Ce texte écrit à la hâte comme un testament à la veille d'une chirurgie dont je pouvais ne pas revenir, est un exposé assez fouillis, mais je l'ai laissé tel, de sorte qu'il a conservé son naturel.
Le problème du progrès spirituel aujourd'hui, c'est que l'ignorance largement voulue de ce que dit le Père à Arès s'ignore elle-même et trône sur ses concepts sous couvert de raison (Rév d'Arès 26/3) et de science (1/3). L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (17/7) quand celle-ci existe, trois éléments que le péché a séparé et dispersé et que nous, Pèlerins d'Arès, nous-mêmes humains éclatés, sommes appelés à rassembler pour reconstituer de l'homme l'infinitude avec le Tout, rétablir sa non-dualité par la pénitence. Nous sommes bien au-delà de ce que la religion propose à l'homme. La Révélation d'Arès ne fournit pas de solution religieuse, sociale ou politique au mal ; elle ne préconise, donc je ne préconise aucun système de vie pratique. Tous les systèmes sont bons, pourvu que l'amour (7/5) y règne et libère l'homme de la loi des rats (xix/24). La pénitence reconstitue l'homme en son entièreté avec l'humanité, la nature et l'univers, pour que l'homme redevienne l'Enfant de l'Univers du Père de l'Univers (12/4).

Adam en s'émancipant du Père (Rév d'Arès 2/1-5) par les moyens mêmes dont le Père l'avait doué, s'est rendu duel, tout à la fois image et ressemblance du Père et animal pensant roi du monde. La Révélation d'Arès appelle péché, bruit, lion de la nuit, etc. l'onde de choc qui maintient brisée l'unité de l'Adam génésiaque et appelle Fond des Fonds (xxxiv/6) le Tout auquel Adam peut revenir. Comment ? Par la pénitence, mais comme tout se meut dans l'univers la pénitence mouvra et croîtra. La pénitence des pénitences sera l'exercice le plus parfait de l'amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence spirituelle. Aucun humain n'en arrivera là avant des générations (Rév d'Arès 24/2). Mais, dores et déjà, à la pénitence se ramène tout ce que je dis et tout ce que dit le petit reste dans l'exercice du prophétisme. Étant homme de chair, je plonge par intervalles dans l'obscurité de l'actualité et je donne ici et là sur les événements mon opinion personnelle, mais elle n'est qu'une veine ou une artère virtuelle de mon être, mon saignement. C'est mon sang qui, à bon ou mauvais escient, coule avec le sang du troupeau humain dont je suis, enchaîné avec lui au mur d'une fameuse caverne et ne percevant les événements du monde que comme des ombres sur la paroi (Platon, La République, Livre VII). Mais toujours je finis, s'il y a un Fond à tirer de l'événement, par ne pas répondre de moi-même et dans la prière (Rév d'Arès 39/2) par percevoir le Vrai (xxxiv/1-4).

Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef, pas d'autre plan que la bonté, la pénitence et la vraie piété (36/19). Le bonheur du monde ne résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils mes mots, mais de la Parole accomplie par chaque humain, qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du Tout .
N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude, parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la vie à l'amour et vous trouverez la Vie (24/5).

*aussi écrit Śaṃkara, Ādi Śaṅkara, Ādi Śaṅkarācārya

copyright 2016

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3 décembre 2015 (0170)
2016 sans rage 

Socrate : "Athéniens, je vous aime, mais j’obéirai à Dieu plutôt qu’à vous, et, tant que j’aurai un souffle de vie, ne comptez pas que je cesse d'enseigner. À chacun de vous je dirai ce que je dis d’habitude : Comment toi, excellent citoyen de la nation la plus renommée pour sa sagesse, comment ne rougis-tu pas de mettre tant de soins à amasser le plus d’argent possible et à rechercher la réussite sociale, tandis que de ta raison, de la vérité, de ton âme qu’il faudrait améliorer sans cesse, tu ne daignes prendre ni soin ni souci ?" (Platon, Apologie de Socrate).

J'ai reçu la Parole à Arès en France, je l'atteste,
mais Elle ne changera le monde

que si je change ma vie d'abord.

Cent trente ont été à Paris victimes de meurtres gratuits. La politique, très soucieuse de se prouver utile, a considéré les tueurs comme des guerriers et appelé guerre leurs meurtres.
De 1666 par jour, moyenne nationale française, les décès se sont donc montés à 1666 + 130 = 1796 le 13 novembre.
Dans quelles souffrances, de quel drame meurent "normalement" 1666 chaque jour en France ? Du péché, mais de cela ne parlent ni la politique ni la presse. La presse vit sur la curiosité angoissée, qui est le poireau qu'elle cultive soigneusement dans le vaste champ mondial de poireaux scribouilleurs. Personne dans ces conditions ne peut me dire combien de mes compatriotes pensent qu'il est temps pour l'homme de ranimer l'intelligence (Rév d'Arès 32/5) spirituelle, de renoncer à la loi du talion (Exode 21/23-25) qui est livre d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) mais non Parole du Père, et de se grandir dans l'idée qu'une paix, certes difficile à faire quand elle est miséricordieuse, est plus nécessaire que la guerre, qui n'est que carnage entre semblables et n'a jamais rien résolu. Oh, je me doute que ceux qui chantent le pardon et la paix ne sont pas légion, mais j'entends quelques uns appelant à cesser la folie meutrière. Je préfère dire rage que folie, parce que les enragés ne sont pas fous. Ils savent ce qu'ils veulent, tout à la fois alarmer et se montrer protecteurs.

Bonne année 2016Toutes les idéologies autoritaires m'imposent leurs lois, qui certes me protégent relativement des méchants, mais m'empêchent d'être absolument libre (Rév d'Arès 10/10) de retrouver l'incomparable puissance créatrice que forment ensemble le libre amour du prochain, le libre pardon des offenses, la libre paix totale et la libre intelligence du cœur (32/5). Pour que les géné­rations à venir (24/2) les retrouve, je dois être apôtre et laborieusement moissonner les pénitents.
Toutes les faillites répétitives du monde pécheur comme les guerres, les révolutions et même les lois — rats (Rév d'Arès xix/24) pesteux déguisés en mages, génèrent l'anxiété qui entrave la pensée, rend l'humain docile tant à ses ennemis qu'à ses protecteurs religieux ou politiques. Or l'anxiété est contradictoire à la liberté et la contradiction paralyse comme le brouillard. Profitant de la pensée française embrouillardée — la médecine enseigne que l'incapacité d'analyse dure trois jours après une vive émotion —, le gouver­nement déclare l'état d'urgence au lieu de stopper net la vengeance sans fin (29/9) en retirant la force aérienne du Moyen Orient, où elle n'a rien à faire qu'ajouter des tombes aux tombes et accroître le vent de haine sans même nous défendre,
L'état d'urgence n'empêchera pas des meurtres similaires à ceux commis à Paris : "Charlie Hebdo" le 7 janvier, à la suite de quoi la vigilance policière n'empêcha pas le "Bataclan" et de quelques terrasses de café le 13 novembre, simplement parce qu'un état d'urgence se base sur le prévisible, alors que le terrorisme est imprévisible, c'est toujours le diable jailli des égoûts on ne sait où, on ne sait quand. Mais pourquoi exciter le diable ?

Arthur Koestler, qui écrivit "Le Zéro et l'Infini" (Darkness at Noon), pensait qu'une seule et unique alternative forgeait la chaîne continue de l'Histoire depuis l'antiquité : "Quiconque s'oppose à la pression religieuse ou politique est contraint à la révolution ou à la guerre. Quiconque ne veut ni la révolution ni la guerre cesse de s'opposer et accepte la pression." Mais le Créateur à Arès rappelle qu'existe une troisième voie : Quiconque se met debout, cesse son tremblement et revêt le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) du pénitent (Rév d'Arès 30/11, 35/2, 37/3) repasse de l'Adam animal (2/1-5) à l'Adame qui tête sa force dans la Force Créatrice (vii/5). Cet Adame-là changera le monde (28/7) en Bien. Le nombre de générations (24/2) nécessaire pour ce changement heureux sera bien moindre que le grand nombre de générations qui nous ont précédés.

Je ne suis pas un chef (Rév d'Arès 16/1) et, même si je les subis, je ne reconnais pas de chefs, même pas le Père de l'Univers (12/4), puisque j'en suis l'enfant (13/5), l'image et ressemblance (Genèse 1/26). Avec Lui je suis la Nature, comme disait Spinoza, ou l'Énergie comme disait Einstein, de sorte que je suis quelque chose d'immortel. Les frères et sœurs du petit reste et moi nous formons une unique conviction active. Nous commençons tout juste à changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en nous changeant nous-mêmes et nous savons bien que l'immense monde autour de nous ne changera pas en 2016, mais au moins nous pouvons lui souhaiter une nouvelle année sans rage.

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