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1 janvier 2016 (0171)
Non-dualité
Le soi est tout à la fois
personnel et illimité, étroitement lié au quotidien
comme à l'absolu, au sacré universel, au mystère de Dieu
(Similarité entre Çamkara et la Lumière contextuelle de
la Parole d'Arès)
Le vrai sacrifice est intérieur ; il faut l'âme
et non barbouiller de sang les idoles (Çamkara et
Révélation d'Arès xiv/2).
Le Mal ne sera jamais vaincu
par la religion, la politique, les lois, la police, les
tribunaux, les armées.
Seul le Bien le vaincra, le Bien accompli
par chacun de Mes Enfants, le Bien les
ramène à Moi, au Tout.
Voilà résumé Ce Que dit La Révélation d'Arès.
Des gens, assez nombreux, croient vraie
La Révélation d'Arès, mais s'interrogent sur ce
que je suis. Ils me demandent : "Vous diffusez et
défendez ce Message apporté par Jésus en 1974, complété
par le Créateur en 1977, mais vous, Michel Potay,
qu'êtes-vous depuis lors ?"
Je réponds : "Je suis un témoin du Père." Cette réponse me
paraît raisonnablement modeste et intègre, parce que je
n'ai aucune qualité qui me permette d'être plus qu'intègre
et modeste.
Des questionneurs tiquent, se demandent si je ne suis pas
un faux humble, ils veulent entendre de ma bouche le mot
qu'ils attendent : "Mais La Révélation d'Arès ne
vous appelle-telle pas prophète ?" Je réponds :
"Puisqu'elle m'appelle ainsi, c'est qu'il en est ainsi."
Je ne peux qu'accepter cette appellation, mais j'en parle
rarement à la première personne. Quand m'effleure l'idée
que je suis prophète comme Noé, Abraham, Moïse,
Isaïe, Jésus, Muhammad, je suis dans une grande confusion.
Rien de l'auguste iconographie qui recouvre ces hommes
prestigieux ne me semble convenir à l'homme ordinaire que
je suis. Pourtant, cette iconographie n'est guère qu'un
imposant trumeau doré sur la grande cheminée du monde, car
ces hommes comme moi épluchaient leurs patates,
mangeaient, se grattaient, pissaient, baillaient, avaient
mal aux dents et j'en passe.
Quand quelqu'un me demande : "Pourquoi Dieu vous a-t-il
choisi, Michel Potay ?" Je réponds : "Je ne crois pas
qu'il m'ait choisi, puisque je n'ai aucune des qualités
qu'on prête à un prophète. Je pense que Dieu
s'est dit: Tous les hommes étant pécheurs,
n'importe lequel fera l'affaire." Il a mis dans un grand
chapeau les noms de tous les humains sur des petits
papiers et Il a tiré au sort. C'est tombé sur moi.
Cependant, je ne peux nier que j'ai appris ce qui soude l'Enfant
au Père, ce qui ne fait des deux qu'Un,
qu'ont désappris nos religions qui ont fait faussement du
Père un juge et de l'homme un justiciable. Je ne peux nier
que je suis le seul témoin de la Sainteté,
de la Puissance et de la Lumière que chaque homme
pourra partager à nouveau. Je ne peux nier que
je suis le témoin dont le nom franchira l'espace
et le temps jusqu'au Jour où il n'y aura plus
ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout sans cesse,
où la terre rendra ses poussières sous forme d'humains
transfigurés. Jusqu'alors j'aurai peut-être mon nom dans
quelque dictionnaire modeste, à moins que le monde refuse
obstinément et partout de suivre l'Appel à changer
en Bien (Rév d'Arès 28/7) ou me voie
définitivement comme un halluciné, auquel cas ce seront,
au Jour du grand Changement final,
des milliards et des milliards de regards creux et
blancs de spectres qui imploreront le
Père quand Il descendra visiter ses Granges (Rév
d'Arès 31/8-11).
Rien de ce qui se sera passé entre 1974 et le Jour
du grand Changement ne tiendra à moi, car je ne
fais que transmettre ce que j'ai reçu. Le succès ou
l'échec de l'Appel d'Arès tiendra aux humains.
Quelques uns m'écoutent et m'aiment, ce sont les Pèlerins
d'Arès. D'autres plus nombreux m'écoutent et en font à
leur tête ou se moquent ou me fustigent. L'immense
humanité, elle, m'ignore pour l'heure. On écrira ou
discourra peut-être sur moi, mais comment ? Avec vérité ?
Pour faire une légende ? Pour dire que je n'ai rien
compris à ce que j'ai vu et entendu à Arès ? De toute
façon, je gêne — en cela du moins je suis bien prophète
— je remets en cause les religieux comme les
athées traditionnels, leurs interprétations "sacrées" ou
sacrilèges. Je ne suis d'accord avec personne, parce que
mon interprétation est la seule à considérer : Parole
de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12)
.
Le Souffle de La Révélation d'Arès est
tout autre que tout ce qui s'entend et se lit dans notre
aire apostolique (Rév d'Arès 5/5-7). Il faut
sans doute remonter à Çamkara* pour en trouver le dernier
écho humain fort, sauf que Çamkara fut un jeune prophète
et que j'en suis un vieux, qu'il fut indifférent au monde
et que le Père me demande d'y baigner, qu'il ne s'adressa
pas au monde émotif alors que c'est mon interlocuteur, et
qu'il vécut dans un territoire mental que le Père
n'assigne pas à notre mission. Çamkara, c'est la
non dualité: aucune séparation entre l'être qu'est chacun
de nous et le Tout, une évidence dans La
Révélation d'Arès : Sois Un dans Toi (xxiv/1). Sors
là où... ta main a vingt doigts comme la queue du
soleil... où le fer bout dans ta main... dans les
mondes où les poissons tournent dans Mon Eau (vi/1-3).
Je me heurte moi aussi à tous les brahmanes, religieux,
politiques, médiatiques, académiques, scientifiques,
juridiques, etc. qui se sont faits spécialistes de la
"vérité" qu'ils imposent. La cause en est simple: Comme La
Révélation d'Arès je suis délivrance, alors qu'eux
sont réclusion, réclusion dans leurs idées, lois,
dogmes, principes. Je suis et je serai probablement plus
encore décrié, parfois haï. À moins que dans
l'impossibilité d'effacer mon existence historique, on
m'efface en me statufiant et me remisant très haut et très
loin sur les étagères de la gloire pour réécrire bien
tranquillement mon enseignement, en donner une
version trompeuse. Voilà pourquoi je tiens à rassembler
et bien former le petit reste (Rév d'Arès 24/1)
qui continuera de faire circuler la Vérité dont
j'ai la charge dans sa magnifique simplicité. Je crois que
le petit reste déjouera les biais par quoi les
pouvoirs déformeront mon enseignement et accomplira
le Dessein.
Mon enseignement et à ma suite l'enseignement
du petit reste, co-témoins du Père
par affinité, n'est ni religieux, ni philosophique. Comme
La Révélation d'Arès il est spirituel, qui
signifie qu'il fait naître l'âme immortelle (Rév
d'Arès 4/5-6, 17/3) par la pénitence chez
les croyants ou les non-croyants, car le Bien
accompli est plus fort que la religion et la
philosophie. L'âme tout à la fois survit à la
mort de l'homme de bien qui l'a créée et
s'agrège à la Force qui changera le monde
en Bien (28/7). L'âme, invincible victorieuse du
mal, naît de la pénitence (30/11), le bouquet
rédempteur de l'amour, du pardon, de
la paix et de la libre intelligence
spirituelle, déjà donné par le Sermon sur la Montagne
(Matthieu ch.5 à 7),pénitence
constructive sur laquelle je ne transige jamais et sur
laquelle le petit reste
ne transigera jamais. La pénitence est le
seul habitus qu'apporte La Révélation d'Arès et
qui vise l'extrême de la vie, qu'elle appelle Vie.
J'ai écrit ce que je crois et enseigne dans "Nous Croyons,
Nous Ne Croyons Pas" ("Le Pèlerin d'Arès" 1991-1992 et en
annexe dans La Révélation d'Arès bilingue 1995,voir http://www.adira.net). Ce texte écrit à la hâte
comme un testament à la veille d'une chirurgie dont je
pouvais ne pas revenir, est un exposé assez fouillis, mais
je l'ai laissé tel, de sorte qu'il a conservé son naturel.
Le problème du progrès spirituel aujourd'hui, c'est que
l'ignorance largement voulue de ce que dit le Père à Arès
s'ignore elle-même et trône sur ses concepts sous couvert
de raison (Rév d'Arès 26/3) et de science
(1/3). L'homme est de chair, d'esprit et d'âme
(17/7) quand celle-ci existe, trois éléments que
le péché a séparé et dispersé et que nous,
Pèlerins d'Arès, nous-mêmes humains éclatés, sommes
appelés à rassembler pour reconstituer de l'homme
l'infinitude avec le Tout, rétablir sa
non-dualité par la pénitence. Nous sommes bien
au-delà de ce que la religion propose à l'homme. La
Révélation d'Arès ne fournit pas de solution
religieuse, sociale ou politique au mal ; elle ne
préconise, donc je ne préconise aucun système de vie
pratique. Tous les systèmes sont bons, pourvu que l'amour
(7/5) y règne et libère l'homme de la loi des
rats (xix/24). La pénitence reconstitue
l'homme en son entièreté avec l'humanité, la nature et
l'univers, pour que l'homme redevienne l'Enfant de
l'Univers du Père de l'Univers (12/4).
Adam en s'émancipant du Père (Rév d'Arès
2/1-5) par les moyens mêmes dont le Père l'avait
doué, s'est rendu duel, tout à la fois image et
ressemblance du Père et animal pensant roi du
monde. La Révélation d'Arès appelle péché,
bruit, lion de la nuit, etc.l'onde de
choc qui maintient brisée l'unité de l'Adam génésiaque
et appelle Fond des Fonds (xxxiv/6) le Tout
auquel Adam peut revenir.Comment ?
Par la pénitence, mais comme tout se meut dans
l'univers la pénitence mouvra et croîtra. La
pénitence des pénitences sera l'exercice le plus
parfait de l'amour, du pardon, de la
paix, de la libre intelligence spirituelle.
Aucun humain n'en arrivera là avant des générations
(Rév d'Arès 24/2). Mais, dores et déjà, à la pénitence
se ramène tout ce que je dis et tout ce que dit le petit
reste dans l'exercice du prophétisme. Étant homme
de chair, je plonge par intervalles dans
l'obscurité de l'actualité et je donne ici et là sur les
événements mon opinion personnelle, mais elle n'est qu'une
veine ou une artère virtuelle de mon être, mon saignement.
C'est mon sang qui, à bon ou mauvais escient, coule avec
le sang du troupeau humain dont je suis, enchaîné avec lui
au mur d'une fameuse caverne et ne percevant les
événements du monde que comme des ombres sur la paroi
(Platon, La République, Livre VII). Mais toujours je
finis, s'il y a un Fond à tirer de l'événement,
par ne pas répondre de moi-même et dans la prière
(Rév d'Arès 39/2) parpercevoir
le Vrai (xxxiv/1-4).
Ce Que nous dit le Père est très simple. Pas d'idéologie
directrice, pas de dogme, pas de loi, pas de chef,
pas d'autre plan que la bonté, la pénitence et
la vraie piété (36/19). Le bonheur du monde ne
résultera pas du bonheur des mots, seraient-ils mes mots,
mais de la Parole accomplie par chaque humain,
qui est, qu'il en soit ou non conscient, un atome du Tout
.
N'essayez pas de joindre la lisibilité à l'exactitude,
parce que les mots sont toujours insuffisants. Joignez la
vie à l'amour et vous trouverez la Vie
(24/5).
*aussi écrit Śaṃkara, Ādi Śaṅkara, Ādi Śaṅkarācārya
Socrate : "Athéniens, je vous
aime, mais j’obéirai à Dieu plutôt qu’à vous, et, tant
que j’aurai un souffle de vie, ne comptez pas que je
cesse d'enseigner. À chacun de vous je dirai ce que je
dis d’habitude : Comment toi, excellent citoyen de la
nation la plus renommée pour sa sagesse, comment ne
rougis-tu pas de mettre tant de soins à amasser le plus
d’argent possible et à rechercher la réussite sociale,
tandis que de ta raison, de la vérité, de ton âme
qu’il faudrait améliorer sans cesse, tu ne daignes
prendre ni soin ni souci ?" (Platon, Apologie de
Socrate).
J'ai reçu la Parole à Arès en
France, je l'atteste,
mais Elle ne changera le monde que si je change ma vie d'abord.
Cent trente ont été à Paris victimes de
meurtres gratuits. La politique, très soucieuse de se
prouver utile, a considéré les tueurs comme des guerriers
et appelé guerre leurs meurtres.
De 1666 par jour, moyenne nationale française, les décès
se sont donc montés à 1666 + 130 = 1796 le 13 novembre.
Dans quelles souffrances, de quel drame meurent
"normalement" 1666 chaque jour en France ? Du péché,
mais de cela ne parlent ni la politique ni la presse. La
presse vit sur la curiosité angoissée, qui est le poireau
qu'elle cultive soigneusement dans le vaste champ mondial
de poireaux scribouilleurs. Personne dans ces conditions
ne peut me dire combien de mes compatriotes pensent qu'il
est temps pour l'homme de ranimer l'intelligence (Rév
d'Arès 32/5) spirituelle, de renoncer à la loi du
talion (Exode 21/23-25) qui est livre
d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) mais non Parole
du Père, et de se grandir dans l'idée qu'une paix,
certes difficile à faire quand elle est miséricordieuse,
est plus nécessaire que la guerre, qui n'est que carnage
entre semblables et n'a jamais rien résolu. Oh, je me
doute que ceux qui chantent le pardon et la paix ne sont
pas légion, mais j'entends quelques uns appelant à cesser
la folie meutrière. Je préfère dire rage que folie, parce
que les enragés ne sont pas fous. Ils savent ce qu'ils
veulent, tout à la fois alarmer et se montrer protecteurs.
Toutes
les idéologies autoritaires m'imposent leurs lois, qui
certes me protégent relativement des méchants, mais
m'empêchent d'être absolument libre (Rév d'Arès
10/10) de retrouver l'incomparable puissance
créatrice que forment ensemble le libre amour du
prochain, le libre pardon des offenses,
la libre paix totale etla libre
intelligence du cœur (32/5). Pour que
les générations à venir (24/2) les
retrouve, je dois être apôtre et laborieusement moissonner
les pénitents.
Toutes les faillites répétitives du monde pécheur comme
les guerres, les révolutions et même les lois — rats(Rév d'Arès xix/24) pesteux déguisés en mages
—, génèrent l'anxiété qui entrave la pensée, rend
l'humain docile tant à ses ennemis qu'à ses protecteurs
religieux ou politiques. Or l'anxiété est contradictoire à
la liberté et la contradiction paralyse comme le
brouillard. Profitant de la pensée française
embrouillardée — la médecine enseigne que l'incapacité
d'analyse dure trois jours après une vive émotion —, le
gouvernement déclare l'état d'urgence au lieu de stopper
net la vengeance sans fin (29/9) en retirant la
force aérienne du Moyen Orient, où elle n'a rien à faire
qu'ajouter des tombes aux tombes et accroître le vent de
haine sans même nous défendre,
L'état d'urgence n'empêchera pas des meurtres similaires à
ceux commis à Paris : "Charlie Hebdo" le 7 janvier, à la
suite de quoi la vigilance policière n'empêcha pas le
"Bataclan" et de quelques terrasses de café le 13
novembre, simplement parce qu'un état d'urgence se base
sur le prévisible, alors que le terrorisme est
imprévisible, c'est toujours le diable jailli des égoûts
on ne sait où, on ne sait quand. Mais pourquoi exciter le
diable ?
Arthur Koestler, qui écrivit "Le Zéro et l'Infini"
(Darkness at Noon), pensait qu'une seule et unique
alternative forgeait la chaîne continue de l'Histoire
depuis l'antiquité : "Quiconque s'oppose à la pression
religieuse ou politique est contraint à la révolution ou à
la guerre. Quiconque ne veut ni la révolution ni la guerre
cesse de s'opposer et accepte la pression." Mais le
Créateur à Arès rappelle qu'existe une troisième voie :
Quiconque se met debout, cesse son tremblement
et revêt le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) du pénitent
(Rév d'Arès 30/11, 35/2, 37/3) repasse de
l'Adam animal (2/1-5) à l'Adame qui
tête sa force dans la Force Créatrice (vii/5). Cet
Adame-là changera le monde(28/7)
en Bien. Le nombre de générations (24/2)
nécessaire pour ce changement heureux sera bien
moindre que le grand nombre de générations qui nous ont
précédés.
Je ne suis pas un chef (Rév d'Arès 16/1) et,
même si je les subis, je ne reconnais pas de chefs, même
pas le Père de l'Univers (12/4), puisque j'en
suis l'enfant (13/5), l'image et ressemblance (Genèse
1/26). Avec Lui je suis la Nature, comme disait
Spinoza, ou l'Énergie comme disait Einstein, de sorte que
je suis quelque chose d'immortel. Les frères et sœurs du petit
resteet moi nous formons une unique
conviction active. Nous commençons tout juste à
changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en nous changeant
nous-mêmes et nous savons bien que l'immense monde
autour de nous ne changera pas en 2016, mais au
moins nous pouvons lui souhaiter une nouvelle année sans
rage.