20jun10 109C1
Il y a plusieurs jours que j'attendais votre blog.
Comme chaque fois, je me disais: "Qu'est-ce qu'il vous nous sortir
cette fois?"
Quand
j'ai vu la photo, j'ai d'abord pensé que vous vous
réinsériez le texte
sur le pèlerinage qu'on a déjà lu deux
fois, mais
en lisant j'ai
retrouvé ce prophète hors pair que vous
êtes. Un
style, une manière de
dire, qui n'appartient qu'à vous. On vous
reconnaîtrait
entre mille.
"L'existentiel"
est un mot difficile, mais avec courage vous l'utilisez, vous le
répétez je ne sais combien de fois qu'on se le
mette bien
dans la tête.
On se dit: "On ne va pas à un pèlerinage pour
faire de
l'existentiel,
mais pour espérer quelque chose de simple, un bonheur."
Vous,
vous
compliquez tout de suite, mais en réfléchissant
on se dit
que si le
Pèlerinage ne refait pas l'homme, il ne sert à
rien. Se
refaire, voilà
l'existentiel.
Vous avez un don particulier pour faire vivre les choses les plus
rasoir. D'idées philosophiques vous faites de
l'émotion.
Je
regrette qu'on vive dans un monde tellement médiocre que le
commun des
mortels ne peut profiter de ce que vous dites. On a envie de vous dire:
Simplifiez! Mais si vous simplifiez, vous trahissez La
Révélation d'Arès.
J'en
ai gros sur le cœur en pensant que si je dis à ma
mère ou
à mon frère:
"Lis ça !" Ils s'arrêteront à
la
dixième ligne. Pour eux la
foi
c'est demander une faveur et l'obtenir ou ne pas l'obtenir, mais c'est
tout.
Merci pour cette entrée très belle.
Jean-Michel
|
20jun10 109C2
Vous montrez que faire le Pèlerinage n'est pas venir
chercher un
miracle, mais donner une chance à la vie.
Je
me rappelle d'un temps où vous accueilliez les
pèlerins
le premier jour
par une allocution où vous disiez: "Agenouillés
devant
les lampades
[qui à l'époque brûlaient sur le lieu
où
avait parlé Dieu] nous sommes
comme les chevaliers d'autrefois agenouillés le jour de leur
adoubement
pour se préparer à défendre le monde,
la veuve et
l'orphelin, pour
faire régner la paix de l'Évangile." Ce
n'était
pas les mots exacts,
mais c'était l'esprit.
Cette entrée de blog dit un peu la même chose,
mais en
plus profond
évidemment.
le jobard
|
20jun10 109C3
Superbe
clarté au moment où va commencer le
Pèlerinage sur
le Lieu des
Théophanies où le Message prend
éveil et
force en soi, car sur
ce
Lieu Saint, c'est un véritable Feu
de grâces quand on anime la détermination du changement du monde ;
on y
reçoit ce qu'on y apporte !
Merci, votre texte m'a beaucoup émue.
Ceux qui lisent le livre de La
Révélation d'Arès, s'ils
ont le courage de
surmonter toutes les perturbations du monde
(parabole de la graine tombée dans divers lieux) qui
détournent de
l'essentiel, pour laisser germer cette Parole dans la bonne terre
intérieure, sont annonciateurs d'un monde
qui changera en Bien
au
bout des efforts librement
voulus et, d'un homme
du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13),
parce qu'il
aura
changé profondément de nature en
s'auto-construisant par
la pénitence
ainsi que
l'explique le prophète
dans cette entrée.
Et les âmes
de tous
ceux qui mettent en pratique le Sermon
sur
la Montagne (Matthieu
5 à 7), avec ou sans la foi mais avec
espérance
créatrice
qu'indique la voie de la Raison suprême qu'est La
Révélation d'Arès,
ajoutent la dynamique active de l'ha
(Rév
d'Arès
xxxix/5-11) qui
rend bonnes les pensées et les actions, ils dressent le
phare
d'une
conscience collective qui attirera les regards et les cœurs
comme le
soleil est une nécessité à la vie ; la Vie
spirituelle est
le moteur du Bonheur
planétaire.
À nous de le vouloir, de le faire et de se faire
existentiel
pour faire l'histoire du jardin
qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Danny
|
20jun10 109C4
Nous
av[anç]ons dans un siècle de plus en plus fait
sur des
schémas fixes.
On dit: La religion c'est ça. La Politique c'est ceci. On
fait
comme
ceci ou comme cela et pas autrement.
Après tout, ça a peut-être toujours
été comme ça.
Les
soi-disant apparitions de Marie ou de Jésus (ailleurs
qu'à Arès)
reviennent toujours sur des schémas catholiques et ont
toutes
les
chances d'attirer les crédules et les niais qui leur font
une
bonne
clientèle. Vous, vous présentez les choses dites
par La
Révélation d'Arès
à contresens du poil ! La bonne
clientèle des
apparitions vous
tourne le dos, évidemment.
Nous
vivons dans une incertitude croissante et c'est peut-être
pourquoi les
idées fixes sont de plus en plus fixes pour rassurer. Les
nouveautés
qu'apportent les apparitions de Lourdes, de La Salette ou de
Medjugordjié sont nulles, évidemment, mais ce
sont des
mots connus
depuis toujours, qui rassurent en confirmant les idées fixes.
Vous,
vous compliquez tout, comme dit Jean-Michel [109C1], mais vous ne le
faites pas pour faire ch... le monde, vous le faites parce que c'est le
seul moyen de s'en sortir.
Les croyants avancent ils ne savent pas
vers où, mais ils sont bien incapables de dire pourquoi ils
s'en
tiennent à un espoir usé et ils s'en foutent,
pourvu que
ce soit sans
effort. Ils pensent que Dieu est un distributeur de bons points et de
séjours au paradis, que personne n'a jamais vu, mais puisque
le
pape et
les pasteurs le disent...
Vous, vous dites que c'est l'homme qui,
s'il veut avoir quelque chose dans l'au-delà et donner un
autre
monde à
ses enfants, doit se remuer, faire des efforts; Si on vous lit bien,
ça
rejoint tout à fait les Évangiles. Chapeau pour
votre
courage, frère
Michel !
Ce n'est pas le genre de blog qui vous attirera du monde au
Pèlerinage,
mais au moins il est honnête.
Avec
des mots on peut dire "Je t'aime" à qui vous plaît
ou
expliquer des
choses moins faciles comme faire l'effort d'aimer et se forcer
à
aimer
même des gens qui ne vous attirent pas, comme vous
l'expliquez
quelquefois (pas dans ce 109), c'est pas pareil. Pas du tout. Comme
avec un couteau mal aiguisé on peut éplucher des
poireaux
et ça coupera
bien toujours assez ou essayer de se raser et là
ça coupe
pas, ça fait
mal. Ouillouillouille!
Mais il est impossible d'être croyant et
complètement désintéressé.
Vous promettez
des résultats, bien sûr, mais
c'est flou dans la tête du bondieusard classique.
celui-là
ne viendra
pas à Arès... Il ne comprend pas qu'on fasse un
Pèlerinage pour
"penser" ou pour trouver des "profondeurs", des "grandeurs libres".
Moi, je viendrai, mais j'avoue ne pas très bien savoir quel
genre de Feu
je viens prendre.
Je viendrai par fascination. Je suis bondieusard dans mon genre...
Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès, mais je le
deviendrai
peut-être.
J. M.
|
21jun10 109C5
Le "surnaturel" !
Ce qui m’intéresse chez l’homme, cette
créature
paradoxale qui se
trouve elle-même en même temps fière et
honteuse, ce
qui me "force à
penser", à me creuser profondément, à
"aller
partout ailleurs que
l’intellectuellement correct", c’est
précisément sa
conscience, son
côté "surnaturel" !
L’homme fait "mentir la génétique" (Tim
Guénard
dans "De la haine au
pardon"), le déterminisme, la fatalité.
L’homme fait la
loi et change
la loi. Il a ses faiblesses et s’octroie des limites qui ne
m’intéressent pas au fond,
préjugés et
incohérences que je ne comprends
ni chez moi ni chez mes contemporains ; j’écoute,
mais je n’en
reste
pas là.
Ce qui m’intéresse, c’est
qu’il peut mettre en doute ses propres
limites : Qu’est-ce que je veux être et pour quoi
faire ? Il
peut, c’est très grand, ça va loin. Je
sais qu’il peut et
j’attends
qu’il me révèle autre chose que
l’histoire qui, selon les
enseignants
(mais ils ne sont pas fiables ceux-là !), devrait toujours
se
reproduire (l’auteur d’un tel scénario,
que je le
tienne !),
comme vous dites un scénario du mal où le bien
n’aurait
pas été mis en
pratique suffisamment.
Dans ce scénario de l’histoire que nous devons
changer
l’évangile est comme passé au
rêve, mais non accompli,
est
l’histoire des mythes d’un
côté et l’histoire des guerres
de l’autre,
l’histoire de guerres et de religions qui se sont tellement
accumulées
sur nos consciences que nous en venons à confondre
l’amour et la
guerre, Ce que j’appelle la bêtise humaine. Alors
si l’homme se
voit
bête, plus bête qu’un animal, il peut se
révéler meilleur… que
lui-même, être une révélation
pour
lui-même et pour le monde : C’est
tout ce que j’attends de ma pénitence
et tout ce que je veux faire avancer dans le monde par ma moisson de pénitents.
Forcer le passage à nos faiblesses, à notre
nature
pécheresse par ce pardon
constructif,
cette paix,
cet amour,
cette liberté
pure, cette intelligence
du cœur, ouvre
à une autre nature de notre existence, à une
autre
réalité dans nos relations et dans notre regard,
dans ce
que nous
vivons et possédons de nous-même, cet effort est
"surnaturel".
L’homme fut sans doute une révélation
pour le monde
créé qui l’a vu
évoluer, lui
l’homme qui
couchait sur l’ombre (Rév d'Arès vii/2),
l’homme
"pré-historique" qui a reçu l’enseignement
du Père de
l’univers, la
force
de sa parole (chapitre vii du Livre,
La Révélation d’Arès),
pour devenir cet
créature "fière et honteuse" au point de ne plus
savoir qui elle est, comme un clone
spirituel qui ne saurait plus d’où lui vient son âme (pour
ne pas
dire sa "science" (Rév
d'Arès xxxiv/5).
Les Adames et les Éves durent être une
révélation pour eux-mêmes.
Regardez bien la capacité
d’émerveillement, de
curiosité, de dialogue
et de créativité qu’ont tous les
enfants, donc de
grandeur et de
beauté… et les nôtres à leur
contact quand nous les
regardons avec ce regard
du dedans,
qui voit, mais qui ne compte
pas (Rév
d'Arès ch. ii).
Et cette révélation peut sans cesse se
renouveler, d’un
jour sur
l’autre, de la naissance de l’enfant au regard
qu’il nous renverra plus
tard.
La personne qui aujourd’hui se moque des
"révélations"
comme celle que
vous avez vécue avec Jésus, puis Dieu, et que
nous avons
à transmettre,
parce qu’elle déclare qu’elle
n’en a pas besoin, ou qu’il y tant
et
tant de révélations, ne se rend pas compte
qu’elle perd
le sens de sa
vie et sa possibilité d’enrichissement.
S’il y tant de révélations —
elle en est
déjà une elle-même —,
c’est là
sa fortune, elle peut enrichir le monde de sa vie, de son amour, de son
travail, elle peut tirer de toutes les
révélations
que sont
les êtres humains, la force de changer
le
monde comme le Créateur lui en a
donné les moyens.
Soyons donc une révélation les uns pour les
autres.
Ce qui sera
demandé dans la foi pourrait aussi se
dire : ce
qui sera demandé dans la confiance (au Père) ou
dans la
fidélité (à sa
Parole), parce que le mot latin "fides",
d’où vient le mot
foi, signifie cela ; donc "espérance active,
créatrice",
comme vous
dites.
Je ne suis pas sûr d’avoir compris la
deuxième partie de
votre phrase :
« Les rationalistes disent, en se moquant, qu'on n'a pas
besoin
de La
Révélation
d’Arès pour savoir que la religion et
la politique
entretiennent le mal qui
est leur fonds de commerce : Faudrait-il la consolation, la loi, la
gouvernance, si elles n'atténuaient les maux ?" Qui pose la
question,
vous ou les rationalistes ? "Atténuer les maux"
revient-il
à
les "entretenir", pour faire durer "un fonds de commerce" ?
Si c’est cela, je loue les pompiers, sauveteurs,
médecins et
autres
humanitaires pour leur abnégation et leur savoir faire, tout
en
relevant que leurs vocations devraient être
dépassées par la grandeur
de se connaître chez tout un chacun, de se guérir,
de se
créer, de se
sauver soi-même et d’entraîner
d’autres sur cette voie de
responsabilité et de grandeur.
Je suis arrivé au Val
Hanouka (nom donné au Lieu du
pèlerinage à
Dieu à Arès,
Rév d'Arès xLvii/5) pour l’ouverture de
cette
période d’été, où
je
serai heureux de prendre
le Feu avec tous ceux qui y viendront et gagner en force,
liberté et joie de pénitence
et de moisson
de pénitents.
bernard
|
Réponse
:
Merci de me rappeler à l'ambiguïté de la
phrase que
vous citez.
J'avais oublié les guillemets et l'on pouvait ne pas
très
bien
comprendre qui parlait: Moi ou les rationalistes.
Ce sont évidemment les rationalistes qui se moquent de la
découverte ou
de l'admiration des partisans de La
Révélation d'Arès quand
elle critique
sévèrement la religion et la politique. Les
rationalistes s'esclaffent a contrario: "Faudrait-il la consolation, la
loi, la
gouvernance, si elles n'atténuaient les maux ?" pour
dénoncer là un
secret de polichinelle, une évidence vieille comme le monde.
Il n'empêche que La
Révélation d'Arès devait
le confirmer du
haut de son
autorité divine.
|
21jun10 109C6
Quelle limpidité et quelle "belle" conclusion que cette
nouvelle
entrée !
Et quelle détermination il nous faut développer
pour
vivre cet
existentialisme dans ce monde !
Merci de cette belle énergie, source de vie, pour aller
reprendre du Feu
en Terre
Sainte
[d'Arès].
BonneSource
|
21jun10 109C7
"J'aurais
suivi De Gaulle
avec joie
contre les Allemands, mais je ne
pouvais le faire contre les Français... Il me semblait qu'un
Français
de l'étranger devait se faire le témoin
à
décharge, et non à charge de
son pays... Si je n'étais pas gaulliste, c'est que leur
politique de
haine n'était pour moi la vérité"
Antoine de Saint-Exupéry
L'appel du 18 Juin 1940
et
l'Appel de La
Révélation d'Arès sont 2
choses
incomparables puisque, pas pour les mêmes raisons loin
s'en faut !!, De Gaulle était un ambitieux qui avait
été refusé dans le
gouvernement de Pétain.
Si celui-ci l'avait accepté il n'aurait jamais
été à Londres et quelle politique
aurait-il faite
en France sous
Pétain ?
Pétain et De Gaulle étant 2 autoritaires
ambitieux = 2
pouvoirs ne peuvent régner côte à
côte.
Voici un lien qui explique bien cela et donne une autre image de ce
fameux discours de De Gaulle :
http://echodupays.kazeo.com/NOTRE-MEMOIRE-par-Jose-Castano/L-APPEL-DU-18-JUIN,a1911341.html
Maryse
|
Réponse
:
Voilà une citation de Saint-Exupéry qui montre,
une fois
de plus, que,
séparée de son contexte, toute citation peut
fausser la
pensée et la
conduite générales de celui qu'on cite. Je
rappelerai,
pour finir sur
ce point,
qu'Antoine de Saint-Exupéry certes ne servit pas dans Forces
Aériennes
Françaises Libres, chapeautées par Charles De
Gaulle,
mais servit dans
le groupe aérien 2/33 sous commandement
américain, et
mourut en mission
de guerre aux commandes de son "Lightning".
Je ne partage pas l'esprit de l'article de "L'Écho d'Oran",
objet du
site dont vous donnez le lien, mais je dirai, concernant
Saint-Exupéry,
qu'il reflète précisément ce que je
dis dans mon
entrée 109, à savoir
qu'en son temps l'appel lancé le 18 juin 1940 par Charles de
Gaulle,
"appel maintenant fameux, fut à l'époque
totalement ignoré
de la
politique, de la masse et même de la religion..." et
j'ajoute,
à
votre invitation, ignoré (ou méprisé)
par Antoine
de Saint-Exupéry.
Cet appel fut de même
ignoré par beaucoup des premiers résistants, dont
mon
père qui ne fut
pas gaulliste, mais qui fut résistant FTP, et l'article que
vous
citez
dit
la vérité en rappelant que le Colonel Fabien fut
sur le
terrain la
cheville ouvrière d'une résistance effective.
J'étais enfant au moment de l'appel de De Gaulle. Je
vécus sur les
routes l'exode de la population fuyant Paris devant l'armée
allemande, je partageai avec tous les moments tragiques de cet
été-là.
Je n'avais que 11 ans,
mais le drame vous mûrit, vous fait prendre conscience
aiguë
des
grandes souffrances et désillusions humaines et le souvenir
vous
en
restera, tenace et douloureux, toute votre vie. Je peux affirmer, pour
l'avoir vécu à travers les propos des adultes et
à
travers les épreuves
que nous traversions, grands et petits, que tout paraissait fini,
réglé, définitivement
marqué par la
victoire écrasante d'une armée
allemande d'une puissance apparemment invincible, qui avait de
surcroît
pour alliée l'armée soviétique, et que
tout le
monde se fichait pas mal
de ce dont pouvait "rêver" (c'était un des mots de
dérision qui
circulait à ce propos) un général de
brigade
"déserteur" depuis
l'Angleterre où avait fui une armée britannique
en
débandade, dont il
n'y avait apparemment plus rien à espérer.
Mais cet appel de De Gaulle n'était pas un rêve.
Ce
Français à Londres
était doué d'une lucidité que tout le
monde avait
perdue en France.
Certains traits de caractère de De Gaulle sont bien connus,
morgue,
réflexes régimentaires,
principes d'un autre temps, etc., mais sa lucidité d'alors
et
l'espoir
qu'elle éveilla chez un
petit — très petit, il faut bien l'avouer
— nombre de nos
compatriotes
alors leur donna une foi considérable et
nécessaire dans
la possibilité
d'une victoire finale.
Je ne crois pas du tout que De Gaulle
aurait accepté de participer à un gouvernement de
Pétain et je ne crois
même pas que Pétain eut un seul instant
envisagé sa
participation. Je
ne le crois pas pour une raison de base: Pétain avait
accepté la
défaite et De Gaulle la refusait et Pétain savait
que De
Gaulle était
un patriote jusqu'au-boutiste et le considérait comme un
farfelu
dangereux, ce qu'il passait pour être à
l'époque,
en effet.
Je n'ai jamais été gaulliste moi-même,
pour
d'autres raisons, mais je
n'ai jamais manqué en traversant avec mes filles l'esplanade
Charles de
Gaulle à Bordeaux d'aller au monument consacré
à
l'appel du 18 juin
pour leur lire à voix haute ce texte court, gravé
dans le
bronze, dont
la clairvoyace proprement prophétique et
l'éloquence
(quelle belle
écriture !) peuvent être
qualifiées de prodigieuses en des jours où tout
paraissait vraiment,
raisonnablement, perdu. Le voici :
-
-
Je lisais à voix haute à mes filles :
"...cette
guerre est une
guerre mondiale." et je commentais: "Personne n'avait alors conscience
de cela." Je lisais encore: "Dans l'univers libre des forces
immenses n'ont pas encore donné. Un jour,elles
écraseront
l'ennemi," et
je commentais encore: "Rien ne laissait alors prévoir que
l'alliance
Germano-Soviétique serait rompue et surtout que
l'Amérique
entrerait en guerre et nous délivrerait, mais De Gaulle
l'avait
compris
avant tout le monde en France. Cette extraordinaire
lucidité, ce
prophétisme pouvons-nous dire, a redonné courage
à
beaucoup."
Voilà
pourquoi il y a un point commun très fort entre le discours
de
De
Gaulle et la Parole d'Arès, même si ces textes
n'ont
évidemment ni des
objets ni des objectifs comparables: "plus que
l'espoir, la
certitude que rien n'est réglé, que la victoire
du bien — Ma
Victoire, dit le
Père (10/7) — est toujours
inévitable, si les
hommes de
bien la veulent."
La
Révélation d'Arès ne me
doit rien, à
l'inverse de l'appel
du 18 juin qui doit tout à la lucidité de son
auteur.
Non seulement La
Révélation d'Arès ne me
doit rien, mais
elle vint
contredire tout ce à quoi je croyais alors.
Si
j'ai quelque mérite, c'est uniquement pour l'avoir
acceptée et pour
avoir engagé ma vie jusqu'à la mort dans cette
mission en
dépit de
difficultés telles qu'elles ressemblent plutôt,
raisonnablement, à des
impossibilités.
Oui, encore un point commun avec De Gaulle. Il
écrivait: "Luttons tous pour la sauver (la France)", et ces
mots
paraissaient tellement déroisires, impossibles, face
à la
puissance
nazie ! Je lance similairement cet appel :
Ayez confiance, mes frères, mes sœurs, votre
mission
réussira. Elle
semble aussi dérisoire qu'une tarière
qui
voudrait
percer une montagne (Rév d'Arès 31/6),
une montagne de silence, de moquerie et de calomnies que les forces
énormes du monde vous opposent, mais vous gagnerez pour
finir,
nous
réussirons à accomplir
cet Évangile qui n'a encore jamais été accompli
depuis
2.000 ans !
C'est cela, la foi !
|
21jun10 109C8
Je vous ai adressé le
14 juin un commentaire pour l'entrée 108 'Port-Royal", mais
vous
ne
l'avez pas publié. Je pense que mon commentaire vous faisait
peur.
C'est pratique le monitoring des commentaires: Vous ne postez que ce
qui vous avantage.
Comme toujours, ce nouvel article 109 est écrit
avec talent — "Mein Kampf" aussi fut écrit avec
talent par
Hitler ou
"L'Appel du 18 Juin 1940" écrit avec talent par De Gaulle,
général
félon — mais il est aussi "creux qu'une canne
à
pêche" comme je vous ai
entendu dire à propos d'autres choses, qui ne vous
convenaient
pas.
De
plus, la photo publiée est mauvaise. On ne voit pas
très
bien ce qu'est
cette masse au premier plan sous le toit. En fait, j'ai vu
ça
l'année
dernière (vos ennemis peuvent venir espionner votre
"pèlerinage"; il
leur suffit de dire "oui" aux questions posées à
l'entrée... ce
"sanctuaire" est une passoire!), il s'agit simplement d'un bac
à
fleurs
(sans fleurs) en béton grossier.
Plus vous "améliorez" ce lieu, plus il est laid.
Je vous plains ! Oui, c'est marrant, je vous plains quand
même !
Gregory
|
Réponse
:
Non, votre commentaire pour l'entrée 108 ne me faisait pas
plus
peur
que celui pour l'entrée 109.
Je ne l'ai pas publié et je m'en excuse.
Je
ne l'ai pas publié, ainsi que d'autres commentaires pour
l'entrée 108,
parce que j'étais, et je suis toujours,
débordé de
travail. Je dois
notamment préparer une mission dans le Sud sous une
présentation qui me
semble mériter d'être testée, mais
qu'il me faut
apprendre à mettre en
œuvre (diaporama, video, etc.), parce que je n'y connais rien
techniquement et que mon isolement ne me permet pas de faire appel
à
ceux qui savent, qui résident malheureusement ailleurs,
très loin de
moi. L'expérience m'a montré que face aux
difficultés de réaliser un
travail collectif créatif, quand il est impossible d'en
discuter
et d'y
œuvrer ensemble à cause des distances, c'est la
difficulté d'apprendre
seul qui me fait
le moins perdre de temps, parce qu'essayer de me faire comprendre par
téléphone ou par messagerie
électronique est
extrêmement laborieux et
long. Surtout quand le temps presse. Voilà ! C'est
aussi
simple
mais aussi contraignant que ça.
Quant à la photo, elle a été prise
par une de nos sœurs de Paris. C'est une photo prise, je
pense, en
2009 avant que ne soient achevés les derniers gros travaux
sur
les
Saints Lieux, parce que je constate que sous le toit de la galerie les
éclairages ne sont pas encore installés. Je n'ai
pas le
temps moi-même
de prendre des photos, qui d'ailleurs ne seraient pas
forcément
meilleures. Des frères et sœurs en prennent
certainement,
surtout ceux
qui assurent le gardiennage des lieux, mais ils ne me les communiquent
pas. De là la rareté des documents dont je
dispose.
Vous allez me
dire: "Y'en a marre. Vous vous plaignez tout le temps de votre
solitude," comme vous me l'avez déjà dit et
écrit,
mais cette solitude
est tout bêtement l'explication de mes
défaillances, qui
me désolent
autant qu'elles vous désolent: Je ne peux pas tout faire. Je
fais le
minimum indispensable et celui-ci déjà remplit
mon temps.
Il doit
aussi vous paraître "marrant" et "à plaindre" que
je
réponde avec
gentillesse et patience à quelqu'un qui apparemment me
déteste et n'a
nulle envie d'être gentil envers moi. Cela devrait simplement
vous
montrer que je ne "poste pas que ce qui m'avantage."
|
21jun10 109C9
J'approuve totalement cette belle entrée, qui renforce mon
engagement
dans la Voie
d'Arès.
Personne n'est capable d'engagement à 100% ! Je ne passe pas
ma
vie à
ma pénitence
et
à ma mission
comme
vous le faites. Du moins j'ai choisi ma Voie et je m'y
tiens. Je fais ce
qui m'est possible, apparemment pas
beaucoup, mais sans me vanter je pense que si tout le monde en faisait
autant,on avancerait un peu plus vite.
C'est la mission la plus
honorable pour l'homme que je connaissance et j'ai
étudié
beaucoup
d'idéaux ! Cet idéal-ci est bien le plus
honorable.
Je n'ai
pas
hésité à me détourner de
ceux, mêmes
proches, qui m'empêchaient
d'avancer vers les
Hauteurs, comme vous l'avez fait vous-même, car
votre
famille ne vous suit pas,
je crois. On en est déchiré, mais que faire
d'autres ?
Merci pour cette entrée, un magnifique appel à la
foi
créatrice et
active.
Tous
ceux qui restent attachés aux "poncifs" (votre juste mot,
que
j'ai
adopté) du monde ne se rendent pas compte qu'ils ne font que
patauger
dans le sang (lisez les journaux, il n'y a que du sang) et dans la
folie (cette histoire d'équipe de France de football, pure
folie
malgré
les milliards d'Euros brassés tout autour).
Alain (de Franche-Comté)
|
22jun10
109C10
Merci, Frère Michel, merci pour ce beau
commentaire.
Je relisais les lettres que vous nous envoyiez autrefois.
Mon mari était un des premiers pèlerins. Mais
maintenant
qu'en a-t-il
fait ?
C'est difficile de montrer la voie et de si tenir.
J'essaie [de m'y tenir] par mes actes de tous les jours.
Mais les personnes qui nous côtoient en sont-elles
conscientes ?
Réveillons-nous leur foi enfouie ?
Je témoigne que La
Révèlation d'Arès nous
apporte des
grâces, des bienfaits,
malgré les aléas de la vie .
Bon pèlerinage à tous ceux qui seront
à
Arès ! Qu'ils y trouvent force
et grandissent pour former le petit
reste.
Nini D.
|
22jun10 109C11
Par cette
synthèse intelligente et concise vous montrez (dans
un
style
dense
mais très accessible) à quel point cette sublime
Parole
révélée à Arès
peut nous sublimer nous même.
Vous décrivez simplement le
processus existentiel complexe dans lequel chaque pèlerin
s’engage, ses
difficultés, ses grandeurs. Que dire de plus ?
Un peu de vrai... ça peut changer tout un monde,
s’il est accompli
!
Par
la voie que Dieu nous redonne à Arès dans
une beauté
et une
pureté éclatantes, mais aussi par votre parole et
l’intelligence
de vos commentaires vous nous éclairez comme jamais.
Tout
y est équilibre, mesure, grandeur.
J’espère que
beaucoup
comprendrons à votre lecture la chance énorme que
nous
avons de pouvoir
vous connaître, de vous lire et surtout de suivre la voie que
vous
montrez.
C’est vrai, nous (les Pèlerins
d’Arès ou plutôt
ceux qui
essaient de l’être), nous ne sommes pas encore
à la
hauteur de
l’événement
d’Arès, mais, si nous mettons
nos pas dans vos pas, nous le deviendrons, c’est
certain.
Il
suffit de vous lire et de vous connaître un peu pour
comprendre
la
transformation énorme que peut faire un homme qui
s’engage dans
la Vie
existentielle et
spirituelle proposée à Arès. Par cette
voie chacun
de
nous peut transformer son immense faiblesse en force et sa
bêtise
en intelligence.
La
démonstration est devant nous ; c’est vous
!
Comment
ne pas être émerveillé devant tant
d’intelligence
et
d’équilibre ?
Je ne vous mets pas sur un piédestal pour vous adorer. Je
constate
simplement et rend grâce à Dieu d’avoir
fait de vous, avec
vous et pour
toute l’humanité un grand prophète.
Merci.
Béni soit l’Éternel qui
n’abandonne pas l’homme qui s’est
égaré dans
ses propres ténèbres,
mais Qui l’appelle sans cesse par les prophètes
à revenir
à Lui pour vivre dans la Lumière
—
l’intelligence, la conscience, la Vérité,
l’Amour — et
à trouver le vrai Bonheur
de la vraie Vie
qui deviendra
infinie si nous le voulons.
Au
passage, une petite citation amicale que je dédie
à
certains de vos
contradicteurs aux commentaires imbéciles, qui ne font que
regarder vos
défauts (pourquoi tant de haine ?) ou vos
maladresses et
qui
ne
regardent pas l’essentiel : Votre métamorphose,
votre vie
exemplaire,
le contenu de votre message, sa puissance, sa grandeur, son
dessein :
"Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt."
Proverbe
chinois.
À vos contradicteurs (109C8 entre autres) je dis:
Regarde
la
lune au lieu de regarder le doigt !
Daniel C
|
22jun10 109C12
Il n'y a pas
grand chose qui nous donne confiance en l'avenir terrestre et
matérialiste. J'ai aussi le dégoût
profond de cette
société, j'ai la
tentation de fuir la décadence et la crise de notre
époque.
C'est pourquoi votre commentaire #109 me rend heureux !
Je
ne suis pas encore assez courageux pour missionner le public dans la
rue comme font beaucoup de frères, mais quand il m'arrive de
parler de La
Révélation d'Arès et de
vous à des
gens de rencontre et que je les vois hausser les
épaules ou rigoler ou même s'énerver,
je leur dis:
"La vraie crise
commence au moment où on l'accepte. La
Révélation d'Arès m'aide
à ne pas
accepter ce monde comme il est: partpétuellement en
crise !"
Je n'envoie encore personne à votre blog parce qu'ils n'y
comprendront
pas grand chose.
Mais
ce n'est pas votre rôle de vulgariser votre
pensée. Ceux
qui disent:
"Le frère Michel devrait simplifier et châtier son
langage," c'est
comme s'ils disaient à Dieu: "Tu devrais
réécrire
ta Révélation, parce
qu'elle est dure à lire. Parle plus clairement." Il y a des
choses
(mais il n'y a pas longtemps que j'ai compris et admis ça)
que
la
langue humaine ne peut pas dire facilement en quelque mots simples. La Vérité,
ce n'est
pas aussi simple qu'une publicité de lessive ou qu'un
discours
électoral, contrairement à ce que certains
croient.
Il faut se faire à
la façon de
parler du témoin de Dieu. C'est ce que je fais.
Merci pour cette entrée 109. Elle me réconforte.
César
|
22jun10 109C13
Ce que je retiens de plus stimulant dans cette entrée, c'est
l'appel,
direct ou indirect, à la liberté du pénitent.
Car même si la pénitence
est difficile à réussir, la liberté
préserve la possibilité de pousser
la pénitence
toujours
plus loin.
La
liberté sauve aussi la communication entre les hommes. Je
porte
plus
facilement témoignage depuis que j'ai compris que
"être
libre de tous
préjugés" permet d'écouter les autres.
On leur
répond mieux, plus
justement, moins polémiquement.
Au fond, ce monde est un monde de
muets et de sourds qui n'arrêtent pas de parler et de
dialoguer
avec
des gens qu'ils font juste semblant d'écouter, et nous
devons
sortir de
ce monde-là.
La liberté dont parle le verset 10/10 [La
Révélation d'Arès], c'est
en fait la
liberté de donner raison au contradicteur, si c'est
juste et nécessaire. C'est comme ça qu'on l'aime
[le
contradicteur]. On
ne convaincra pas le monde autrement. Si on ne fait pas ça,
on
engagera
une discussion sans fin.
Votre entrée 109, sous ce rapport, m'ouvre de nouveaux
horizons.
Edmond H.
|
24jun10 109C14
L'existentiel dont vous parlez est l'existentiel collectif de cette
troupe de petits soldats qui s'en vont de rue en rue, les tracts
à la
main, et les mêmes paroles
répétées et
répétées, que vous appelez le petit
reste.
Tout ce qu'un Pèlerin d'Arès a à
faire, c'est
s'effacer derrière
l'intérêt collectif ?
Pitoyable !
Je suis un lecteur assidu de La
Révélation d'Arès, mais
je crois que vous
n'y avez rien
compris, que la seule notion que cette Parole de Dieu veut veut nous
donner est celle de bonheur absolu. Prenons le bonheur qui passe !
C'est lui et rien d'autre, le bonheur ! Moi-même
j'aime les
femmes et Dieu aussi les aime, c'est clair, [...]
Carpe diem !
Bertrand
|
Réponse
:
Il n'existe pas, il ne peut pas exister "d'existentiel collectif."
A fortiori, un Pèlerin d'Arès n'a pas
à "s'effacer
derrière l'intérêt
collectif de l'assemblée".
Il
partage
cet intérêt collectif sans s'effacer
derrière.
Nous ne
sommes pas une "troupe de petits soldats". Nous sommes des consciences libres. Le
Pèlerin
d'Arès partage notre intérêt collectif librement
(Rév d'Arès 10/10) et dynamiquement,
parce qu'il
se trouve
que son bonheur, celui déjà survenu ou celui
auquel il
aspire, est
celui-là, même s'il ne peut pas vraiment le
définir
en termes précis
(j'y reviens).
La conscience d'exister : la conscience d'être et surtout, au
sens que
je donne à existentiel, la conscience de vouloir
être, n'a
pas de
réalité dans une société
telle que les
Pèlerins d'Arès l'envisagent.
Si
cette conscience d'être se manifestait par une dynamique de
masse
:
adoration de masse ou haine de masse, envie de masse ou
répulsion de
masse, etc., ce ne serait qu'un retour de l'instinct animal
grégaire de l'homme
qui
couche sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2),
de l'animal
pensant
avant que le Créateur n'en fasse Adame,
de l'homme
pré-spirituel, mais pas de l'homme spirituel. On a vu ce
genre de retour massif à l'animalité (et leur
exploitation par les
pouvoirs) dans les guerres, les
révolutions, les croisades, le nazisme, etc., les grandes
violences
collectives sur fond d'idéal de masse.
La conscience existentielle ne peut exister que chez un homme
individuel, parce que le cerveau, le cœur, le
bien-être ou la
souffrance, le péché
ou la pénitence,
ne
fonctionnent au sens existentiel que dans l'isolement de l'individu.
Il y a autant de consciences existentielles qu'il existe d'hommes
existentiels.
Ce que j'ai appelé la "conscience collective" dans un
article du
"Pèlerin d'Arès 1989" (p.146) n'est pas une
conscience
existentielle
commune, qui ne peut pas exister, La "conscience collective" est la
participation à la collectivité de la petite part
de sa
conscience
existentielle que chaque individu existentiel peut consacrer
à
la cause
commune d'un petit reste
d'individus partageant librement
(Rév d'Arès 10/10) la même
aspiration — dans
notre cas
l'aspiration d'accomplir
La Révélation d'Arès —
de telle sorte que
sa participation
a une répercussion heureuse, un retour
bénéfique
et fécond, sur sa
conscience existentielle propre, individuelle.
Seul l'individu peut faire
pénitence, seul il pourra trouver le bonheur.
J'en viens donc à ce "bonheur absolu" dont vous parlez sur
un
ton
épicurien, que je ne juge pas, mais ne partage pas.
J'en dirai ceci:
Qu'est-ce que les hommes entendent par bonheur ? Plus encore,
le bonheur a-t-il une réelle place consciente et
définie
dans leur
intellect et leur comportement ? C'est une notion tellement
floue et changeante que pour cette raison notre mission ne met que
très
rarement en avant le mot bonheur.
En fait, le mot bonheur est un panneau indicateur, une
destination, sans définition exacte du but, car
nous-mêmes
qui croyons
dans La
Révélation
d'Arès, nous savons que viendra le Jour... quand la
Lumière
couvrira tout sans cesse... quand le Créateur
étendra
deux Bras sur
l'univers qui criera sa liesse et tremblera de plaisir... quand il
s'inclinera vers les fosses, les vases funéraires, les mers
et
que les
os et les poussière frémiront... et se
relèveront
(Rév d'Arès 31/8-11), mais nous ne
savons pas
concrètement
ce que sera vraiment le bonheur
à partir de ce jour-là.
Pour l'heure, nous en sommes réduits à des
réalités observables de
bonheur et sommes en droit de nous demander raisonnablement : Que
valent ces observations ?
Elles sont d'autant plus difficiles à analyser que chacun de
nous ne
peut
avoir du bonheur qu'un sens influencé par les
mœurs
générales
(l'animalité générale), parce que la
liberté absolue (il ne s'agit pas
de liberté au sens juridique) n'existe pas, pas encore,
puisque nous sommes chargés d'y appeler le monde.
Ètre heureux, ce n'est pas la même chose pour moi
et pour
le libidineux
qui s'excite devant des photos de femmes nues (partie que je n'ai pas
publiée de votre commentaire), pour le papou qui se
délecte de cafards
grillés, pour le terroriste qui se fait exploser au milieu
d'un
supermarché en criant "Allah akhbar !", pour le cupide qui
n'a
de cesse
de gagner des millions au mépris des hommes et pour le
clochards
qui se
fiche complètement des millions tout en méprisant
de
même les hommes,
etc. Je ne suis même pas sûr que la mot bonheur me
soit et
leur soit
applicable. Je suis seulement sûr que ce n'est pas ce que
Dieu
entend
par bonheur dans sa Parole.
Avec humilité je me demande : "Y a-t-il une
différence
réelle entre ma
notion de de bonheur personnelle, à moi qui n'ai pas
recherché La
Révélation d'Arès mais
qui l'a acceptée après qu'elle me fût
tombée
dessus, et le terroriste
qui pense obéir au Coran en jetant un avion contre une tour
de
New York
et que je considère fou ou abusé, et le yogi qui
a
passé 70 ans en
priant et méditant sans manger ni boire, ce qui à
mes
yeux ne sert à
rien parce que ce n'est pas ça le renoncement ?
J'ai
l'humilité
de dire que je ne sais pas et cela m'aide à mieux comprendre
pourquoi
le Père par la bouche de Jésus dit à
l'homme : "Tu
ne jugeras
pas..." (Matthieu
7/1).
Je suis seulement sûr que Celui Qui m'a parlé
à
Arès a conscience de
choses dont je n'ai pas conscience et qu'il sait ce qu'est pour moi le
bonheur — le bonheur pour lequel j'ai
été
créé, mais qui a disparu
depuis longtemps — même si je ne le sais pas
moi-même et
que dans le lacis des
erreurs
de l'homme, c'est quand même mon lacis
(mon labyrinthe, mon
dédale) à moi le moins tortueux et le moins
incertain, puisque le Père lui-même me le dit (Rév
d'Arès 4/3).
Je suis seulement sûr que je ne vous conduis pas vers une
monumentale
erreur et que le vrai bonheur, celui que je nous ne connaissons pas,
est devant nous si nous sommes pénitents
et
moissonneurs de
pénitents.
Oui, notre foi est une foi
vraiment acceptée
en conscience, donc bien existentielle.
Nous
avons bien conscience
qu'appeler les hommes à accomplir
une
Parole dont ils ne voient pas ce qu'elle leur apporte
sur l'instant rend notre mission extrêmement difficile et que
nous ne
nous y consacrons que par foi en Celui qui nous appelle.
|
24jun10 109C15
Cette entrée est d'une fraîcheur !
On sent bien dans vos écrits le côté
réconfortant et puissant du Père,
qui est, par nature, le nôtre aussi, si on le
réveille.
Vous dîtes que les Heureux
ont leur place dans le monde que nous vivons, c'est bien vrai.
Accrochons-nous ! Il est facile de se laisser
tenter, il faut oser résister. Ce mot oser prend tout son
sens
lorsqu'on y réfléchit, puisque le
problème est que
l'on a peur de ceci,
de cela, et on se laisse emporter par la tentation (mensonges, abus,
défiance, déviance) parfois pour toujours, ou
parfois
jusqu'à un
déclic: un Livre, une personne, un Pèlerinage
à
Arès.
Nous qui avons le Message
(Rév d'Arès 4/11), osons avancer
dans la voie
contraire du
monde, du mal, de notre péché qui nous
éloigne
sans cesse du Père et du
plan prévu initialement pour l'homme.
Les Pèlerins (ou pèlerins) sont des
"insurgeants". Du
coup, ils vont à
contre-courant et parfois ça casse... Le tout est de se
relever,
de se
dire que parfois, ça dérange et ça ne
fonctionne
pas, mais quelque
part, tant mieux !
Réconfortons-nous de ne pas "marcher" dans les
défiances
des
autres !
Nous sommes forts; forts parce que Dieu est en nous et qu'activement on
arrivera à le réveiller en nous et à
le rendre
"acceptable" par les
autres.
Comme je disais l'autre jour à quelques uns des
frères de
Bordeaux,
nous sommes seuls face au Père, à notre pénitence
et à
notre foi mais nous ne sommes pas seuls parce que, lorsqu'on prie,
qu'on moissonne, qu'on fait le Bien,
on est cent, mille... on est l'Univers, on est Tout, on retrouve ainsi
notre vraie nature (initiale): celle du Bien et de l'Amour. Tout
devient allégresse et bonheur, c'est le sens du mot Heureux:
l'Éden
avant l'heure, un petit goût de plénitude, de
légèreté..
Le Pèlerinage est le moment idéal pour prendre de
bonnes
résolutions
et, mieux que celles du Jour de l'An, s'y tenir, dans un but spirituel
et non socio-matériel.
Ainsi, "ne fumer plus qu'un paquet par jour" devient "fumer est un
geste de Cromagnon". Je suis intelligent et inssurgent et en plus,
ça
me tue. J'arrête ! "Quit cold Turkey!" comme
diraient les
Américains. "Ne boire pas plus qu'une bouteille de Ricard
par
semaine"
devient "Boire est-il la solution à mes
problèmes?" La
Parole aide à
trouver la force en soi de se dépasser, de s'accomplir et de
se
trouver. "Yes I can!" "Perdre 20 kilos" devient "J'aime mon apparence,
mais qu'est-ce qui compte le plus ? Mon âme ou
mes
kilos ? Si ma santé n'est pas en jeu, pourquoi ne
pas
penser à
maigrir de mes péchés d'abord ?"
"SoulWatcher".
Les Américains sont forts, ils savent communiquer et sans
tabous, mais
nous, les Frenchies, on a eu un truc pas mal : Dieu est
descendu ! Si c'est pas "fabulous" ça ! On
a
même un
Pèlerinage d'été, c'est-y pas "fun",
ça ?
Dans notre petit pays, le plus touristique au monde, avec 62 millions
d'habitants et près de 82 millions de touristes par an, la
France a
quand même loupé l'attraction
planétaire à
promouvoir pour la richesse
spirituelle de tout un chacun : le seul endroit
précis et
certain où Dieu s'est manifesté: éOh
My God!"
Imaginons, dans quelques décennies la Une du Figaro: "Nous
fêtons à
Arès, troisième plus grande ville de France, le
100ème Pèlerinage. En
seulement 30 ans, les premiers Pèlerins ont
participé au changement
des
pouvoirs et ont inspiré les plus grands ! Nous
revenons sur
leur Histoire ainsi que sur celle de Michel Potay. Voir notre guide du
Routard : Arès en page 2." Là, c'est vraiment
jouissif ! Non? Changeons
pour
nous, pour les autres, pour l'humanité toute
entière !
Le but du Pèlerinage, comme vous nous l'enseignez,
est
tout d'abord de prendre une force intérieure grâce
au Feu
(Rév d'Arès
xLi/7) et c'est aussi l'occasion de se rendre compte que nous sommes
tous dans la même barque, à destination du Monde
Heureux.
On prie tous
ensemble mais chacun est seul face au Père, face
à sa pénitence
et à ses
maladresses humaines. Prions ensemble, j'aime ces psalmodies,
mélodies
de l'infini, allégresse de pureté
éternelle.
Dans ces temps difficiles, où vraiment rien n'est
sûr,
où le
matérialisme, les politiques, les discours et entourloupes
sont
mis au
grand jour, où les protagonistes du mal se cassent la
figure,
nous
devons, si nous le voulons, changer nos vies.
Je trouve votre dernière phrase pleine de bon sens. Elle met
en
lumière
une Vérité : "En nos temps
d’inquiétude et de
confusion, où
nous sentons comme la fin de l'Histoire, La
Révélation
d’Arès commence
une autre Histoire." Partageons- là!
Chantons la France autrement ! Je revendique, au nom de la
Liberté d'expression et de la liberté de
création,
un nouvel hymne
national — C'est égoïste, car je ne pense
qu'à la
France, mais là, ça
urge ! J'ai honte de la Marseillaise...
Allons enfants de
l'Univers,
le Jour de
Dieu peut arriver.
Il ne tient qu'à nous de nous booster,
de changer,
mieux Vivre
et tenir!
L'Histoire du nouveau monde est en marche,
Recadrons les lois, repenssons-les car
Pas besoin de tout ça!
Il vient jusque dans nos cœurs,
rassurer notre foi de toute Sa Voix!
Ô prions mes frères,
Sortons le Livre de Dieu !
Marchons, marchons,
Que notre moisson
abreuve à l'unisson ! (petit patapon!)
Copyright : Et
vu
qu'on doit être sans pitié et
procéduriers pour
s'en
sortir, j'ajoute que quiconque utilisant cette hymne sans mon accord se
verra priver de Pèlerinage !
Bien sûr, c'est une joke (blague) !
Bon Pèlerinage, mes Frères et Sœurs,
que vous priiez
à Arès, Terre
Sacrée, ou à l'autre bout de la Terre !
Mymy le Guépard
|
24jun10
109C16
Les pénitents
n'auraient-ils pas oublié de définir le
mal ?
Et pour être plus pertinent, qu'est-ce que le mal
aujourd'hui ?
Le mal actuellement, dans nos sociétés
occidentales,
c'est le
matérialisme borné qui fait abstaction de
l'humain et du Bien.
Le
mal aujourd'hui, n'est-ce pas les banques folles, une équipe
de
rapiats
qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les fouilles sur le
dos
des
autres ?
Si vous cherchez les nazis de l'avenir, ceux qui
seront capables de trucider père et mère pour
trois
Euros, n'est-ce pas
chez ces gens-là qu'il faut les chercher en
priorité ?
Qui dans la société démocratique leur
a ou leur
aurait garanti
l'impunité ?
Certainement pas l'expression populaire.
Le
"Crédit Agricole", instauré par le
général
de Gaulle pour aider les
agriculteurs, qui étaient 3.5 millions après
guerre et
qui ne sont plus
que 700.000... En quoi le crédit agricole a-t-il
aidé les
agriculteurs,
avec sa pratique de finance de casino ?
"Carrefour" [le
supermarché] avec son bourrage de crâne et ses
résultats sous forme de
tabloïds et sa stratégie du barbarisme
économique,
qui commence par
l'opérations systématique de lavage de cerveau de
sa
clientèle...
Ne faudrait-il pas leur dire publiquement : "Changez de
stratégie,
car nous sommes vos clients, nous apprécions votre
professionnalisme,
mais investissez dans l'humain plutôt que dans une
équipe
de
mercenaires du ballon rond !" Et nous aussi, nous (nous :
volonté
populaire des gens exaspérés) pourrions faire une
agence
de notation
des entreprises considérées comme les plus
toxiques qui
participent au
matérialisme borné, et donc, agents de la
propagation du
mal dans la
société.
Comment pourrions-nous (nous: les gens de bien) laisser
dire que le barbarisme économique ou même que le
vampirisme économique
(les banques folles) ne sont pas le mal ?
Plutôt que
d'affirmer mordicus que Dieu existe, n'aurions-nous pas mieux fait
d'affirmer partout et fermement que le mal est notre ennemi et que nous
le combattrons sans relâche, avec nos plumes comme avec nos
ongles et
notre furie ou par tous autres moyens que donne l'intelligence du
cœur et que nous jugerons nécessaire pour abattre
le malin,
jusqu'à la
libération finale du genre humain ?
Mais ce n'est pas tout. Nous avons aussi oublier d'aimer les gens de ce
pays.
Notamment nos frère chrétiens et plus
particulièrement les catholiques.
N'avons-nous pas oublé de mouiller la chemise pour
eux ?
Ceux
qui basent leur vie sur l'Évangile, mais à qui
il manque une clé, clé qui est un
éclairage
nouveau que possèdent les
pèlerins d'Arès ?
[Je ne dis] pas que les Pèlerins d'Arès n'ont pas
mouillé leur chemise
depuis 30 ans dans leur mission en France mais
ils n'ont pas mouillé la chemise pour eux [les catholiques],
ce
qui
serait une mission spécifique.
Désolé,
mais tendre un tract à autrui prétendant sauver
le monde
par l'amour
évangélique, en leur disant "Rejoignez nos
assemblées !" Quelle
originalité ? Que les pénitents
fassent leur mission, mais qu'ils ne réduisent pas les
initiatives de l'amour,
que
tout
porte en lui. Car personne n'a le monopole du Bien et de l'amour.
La preuve : La veillée 28, veillée-pivot
qui nous
apprend
qu'il y a beaucoup à attendre des scandalisés (et
de ceux
qui
haïssent Dieu), mais Dieu continue malgré tout,
comme une
mère, de les
aimer, en soufflant en
silence dans
leur poitrine.
Voilà, en passant, pour ceux qui pratiquent l'image et
ressemblance, un bel exemple d'amour
du
prochain..
Nous avons oublié de libérer les
énergies et les
consciences, en
enseignant que ce n'est pas être un Pèlerin
d'Arès ou un prophète
tout seul
dans son petit coin qui changera
le monde, mais
une vaste entreprise de libération de l'homme, partout
là
où il se
trouve qu'il faut [mot ou mots oublié(s)], chacun
à son
petit niveau.
La voilà, la mission sociale, qui consiste aussi
à
participer à établir
l'équité.
Le petit reste
ayant son
rôle de référent de l'enseignement
prophétique,
si tant est que l'on puisse référer de quoi que
ce soit,
dans l'existence, sans mouiller la chemise.
Notre société en France a besoin d'une expression
en
nombre de gens
d'espérance qui se fassent entendre.
Nous avons (aurons) aussi dans ce pays, le besoin de trouver une
cohésion sociale et nationale.
Vivre ensembles (définition de la
laïcité) oui, mais
avec en plus, un
idéal commun supérieur.
Toujours plus haut, toujours plus beau.
Guy P.
|
Réponse
:
Mon frère, vous étiez — comme
Bertrand (109C14) — un Pèlerin d'Arès
actif (du moins, je
le crois),
mais vous avez vraisemblablement depuis longtemps abandonné
la
vie et
l'activité d'assemblée pour devenir
pèlerin
d'Arès avec un petit p par
éloignement et remuement solitaire d'idées, que
je
respecte en tant
que vos idées personnelles, mais qui se sont, de ce
fait,
considérablement éloignées de La
Révélation d'Arès.
Oui, je suis un prophète
laissé "tout seul dans son petit coin" par ses
frères,
mais je "mouille
ma chemise" quand même, contrairement à ce que
vous
semblez penser. À
81 ans, je poursuis avec mes frères et sœurs d'une
grande ville
du Sud
la mission pratique, dans la rue ou d'autres manières
à
la recherche
desquelles je demeure activement.
La mission de l'équité sociale,
que vous évoquez, est bien mieux que par nous, remplie par
les
militants de cette spécialité dans le monde:
syndicats,
humanistes,
militants et activistes de gauche ou de droite prêchant la
justice
sociale.
Nous, pénitents,
avons
accepté la mission
d'équité spirituelle,
d'équité
ontologique: l'égalité spirituelle de tous les
hommes qui, s'ils n'en prennent pas conscience, ne trouveront jamais amour, pardon, paix,
liberté
absolue.
Notre
mission est de ce fait très difficile à mettre en
œuvre
dans ce monde
moderne, parce qu'il attend de tout (des médicaments, des
comportements, des lois, etc.) des résultats rapides, que
vous
semblez
vous-même rechercher, quand on lit votre commentaire.
Vous avez oublié le Fond
de La
Révélation
d'Arès.
Vous avez ainsi l'impression — et
cela vous
irrite visiblement — que les Pèlerins
d'Arès ne font rien
bouger.
Mais ce qu'ils ont pour mission de faire bouger: le fond spirituel (et
non l'organisation sociale et économique) de
l'humanité,
en y moissonnant
les pénitents
potentiels, est
plus difficile, infiniment plus difficile que de
s'engager dans la militance socio-politique.
La
pression que nous avons à exercer sur le monde devra
s'exercer
longuement avant que quelque chose bouge au fond de lui, quelque chose
qui soit sensible, concret. Quatre
générations n'y suffiront pas (Rév
d'Arès
24/2) et
j'ajoute: les agacements et les bourdonnements de "la mouche du coche"
(La Fontaine) ne feront rien avancer plus vite.
Il faut la patience, qui est
un des attributs de
l'amour du
prochain.
Pourquoi
spécialement "aimer les catholiques" ? Nous aimons
tous les
hommes
et je dirais même que "ceux qui basent
(déjà) leur
vie sur l'Évangile",
comme vous dites, ont moins besoin de nous dans l'immédiat
que
les
sceptiques, les cynique, les matérialistes épais,
les
grands égarés de
toutes sortes.
Au reste, la grande majorité des Pèlerins
d'Arès
aujourd'hui n'est-elle pas constituée de frères
et sœurs
issus du
catholicisme ?
Quant à cette "équipe de rapiats qui ne
pensent qu'à s'en mettre plein les fouilles sur le dos des
autres...
les nazis de l'avenir, ceux qui seront capables de
trucider père et mère pour trois Euros," ce
qu'ils font
est mal, mais
ce n'est pas le Mal
en soi. Ce
n'en est qu'une des multiples manifestations du Mal et ce
n'est pas la pire.
Vous vous croyez social, mon frère, et vous n'êtes
que
populiste.
Nous, même piètres Pèlerins
d'Arès, en
cherchant à réveiller le Fond
spirituel de
l'homme, sommes — pardonnez-moi cette affirmation —
beaucoup plus
sociaux que vous.
Seulement,
notre mission est, je le répète, très
difficile,
parce que beaucoup
moins évidente dans ce monde moderne où le
matérialisme, que vous
fustigez avec raison, n'est pas spécialement celui des
"rapiats". Il
est celui de tout le monde, tout le monde victime du rationalisme
envieux, rationalisme ambiant, que Dieu ne récuse pas, car
l'homme
étant aussi matière a droit a sa part de
matière,
mais que Dieu déclare
devenue sans mesure
et par
là désastreuse.
Pour
en finir avec les "rapiats". Je ne défends pas ceux-ci. Je
rappelle
seulement un fait historique les concernant, qui aide à
réfléchir,
matérialistiquement parlant, d'une réflexion qui
semble
manquer à votre
commentaire, dont la légèreté me
navre, parce que
je vous crois un
homme intelligent et capable de mieux que ça :
Au moment où je
vous écris j'entend sous mes fenêtres
défiler
les grévites du
24
juin 2010, qui crient en substance: "Il faut financer les retraite en
taxant le capital !" (Je n'ai pas noté les mots
exacts). Je
me
rappelle alors que de 1917 à 1922 la Révolution
Soviétique s'est
approprié tout le capital des "rapiats" en Russie. Tout sans
exception.
Résultat
? La misère s'est installée en URSS dans les
années 20 et a sévi
jusqu'à ce que l'URSS s'effondre en 1990 sous le poids
insoutenable de
cette misère même, qu'elle n'a jamais
réussi
à éliminer. À partir de
1990 les "rapiats" se sont réinstallés en Russie
et le
pays est
aujourd'hui redevenu prospère. Autrement dit — je
ne fais que
noter des
faits —, les "rapiats" sont nécessaires en ceci
que, pour
antipathiques
qu'ils soient, ils savent gérer les biens de ce monde, ce
que ne
sait
pas faire une administration, quelle qu'elle soit, même
soviétique.
Relisez la parabole dite "des mines" (Luc,
19/11-27).
Voilà qui démontre que
rien n'est
aussi simple
que ce que votre commentaire voudrait démontrer.
La
solution radicale, mais totalement irréaliste, parce qu'elle
n'est à la
portée que de quelques hommes rares, est celle
proposée
par notre
antique grand frère Bouddha: renoncer à tout le
côté matériel de
l'existence. La solution rationaliste, celle de l'idéal
socialiste,
s'est avérée, inversement, tout aussi
irréaliste.
Dieu nous propose par La
Révélation d'Arès une
solution
intermédiaire de sagesse,
celle de la mesure.
Voilà, pour le dire autrement, pourquoi notre mission est si
difficile.
Elle n'en a que plus besoin de bras. Rejoignez-la !
|
24jun10 109C17
Chaque
fois que j'entends un discours politique ou religieux ou que je lis ce
qu'écrivent ceux qui nous dirigent, je suis plus que
déçu, épouvanté !
Je n'entends rien qui rende un son humain.
Ce sont toujours les mêmes idées qui sont toujours
autant
d'illusions
ou de mensonges, toujours les mêmes.
C'est
pourquoi vous lire ici m'est un grand réconfort. C'st un
discours
vraiment raisonnable et en même temps vraiment surnaturel. Il
en
jaillit une lumière difficilement descriptible, mais qui est
réellement
une lumière.
Merci pour cette entrée 109. Une des plus belles dans ce
blog.
René
|
25jun10 109C18
Parce que chacune de vos entrées élargit le champ
de
notre pénitence
et de
notre moisson
nous
apportant, chaque fois, une nourriture supplémentaire
tellement
nécessaire dans ce long voyage vers
les
Hauteurs que nous sommes en train de vivre et que d'autres
s'apprêtent aussi à
vivre, je voudrais, frère Michel, citer une des nombreuses
fois
où le
Père nous dit, dans la Révélation
d'Arès,
que votre parole est sa
Parole
(Rév d'Arès
i/12).
L'osmose est totale entre l'enseignement
des prophètes
et le
Créateur.
Sous
ta voix Je répandrai Mon Eau sur les coeurs
altérés ; ta parole fera
jaillir le sang dans les têtes vides et les fertilisera.
J'exhalerai
Mon Souffle sur tes fidèles et Ma
Bénédiction sur
leur descendance.
(Rév d'Arès 23/5).
Liliane Y.
|
25jun10 109C19
"Seigneur ! Tu m'as fait libre ,
pourquoi pecherais-je ?"
Telle est ma priere, lorsque , dans
Des moments d'impuissance
Je
rapelle a mon être sa liberté totale qui n'est pas
dans le
fatalisme du
péché ou dans la limite des actes bons, mais
justement
dans le
dépassement de soi (Cailler jusqu'au plus profond de mon
être pour en
combattre jusqu'a mes plus obscures péchés,
effets
médiats et inconnus
de mon péché général).
Dans de tels moments c'est une
Lutte intense qui s'opère en soi
Alors tenons ! Et tenez bon ! Car c'est en regardant à nos
victoires
Que le monde trouveras la volonté
De mener ce combat. La victoire,
Nous la remportons chaque jour
Par le choix du retour au Père.
Que notre existentialisme triomphe !
Alleluia !
Léon O.
|
Réponse
:
Combien je suis ému de lire ce
que ce jeune homme, qu'il y a seulement quelques années je
voyais
encore petit garçon au milieu de ses frères et
sœurs, au
Pèlerinage
d'Arès, quand il y accompagnait ses chers parents et toute
sa
nombreuse
famille.
Je suis heureux d'avoir pu faire évoluer le petit
Léon
vers les grandes
espérances de La
Révélation d'Arès, mais
son papa
René a sûrement beaucoup
plus de mérites que moi dans l'évolution
spirituelle des
siens.
Alléluia, petit Léon devenu grand et pieux !
Que votre vie se déroule pour la Gloire du
Très-Haut et
l'espoir pour
tous les hommes de voir leur monde changer
en
bien !
|
25jun10
109C20
Naturellement, comme toujours, je suis touchée par vos
entrées,
toujours pleines d'enseignement.
Mais ce qui me parle encore davantage et qui est un enseignement en
soi, c'est ce que vous êtes.
Lorsque
je lis notamment dans cette entrée votre réponse
de
Grégory [109C8],
quel contraste dans la manière de se comporter avec son
prochain. Cela
fait mieux sentir encore la pénitence..La
loi
du
Talion, vous l'avez tuée il y a bien longtemps en vous.
Vous êtes mon exemple, notre exemple. La Lumière
du monde.
C'est ce que nous devons être, chacun d'entre nous
Nous
avons dans la bouche des mots merveilleux qui sont ceux du
Père.
Nous,
nous n'avons rien inventé et nous avons tout à
découvrir, à apprendre
et à créer. Cela me fait croire davantage, de
jour en
jour, que c'est
ce que nous sommes et non ce que nous disons qui est agissant dans ce
monde.
Alors, soyons des gens aimants et suivons votre exemple.
Je suis très heureuse d'être contemporain d'un prophète.
Merci pour tout ce vous nous avez apporté toutes ces
années.
Nicole L.
|
25jun10 109C21
Merci pour cette nouvelle entrée que je trouve
aussi
très
belle, car la
beauté
est servante du Bien (Rèv d’Arès 12/3).
Elle rappelle l’intention que le Père met dans le
Pèlerinage d’Arès :
Appelle
le(s) frère(s et) le(s) frère(s) : "Viens prendre
le Feu
! (Rév.d’Arès
XLi/7)
L’enseignement du prophète
rappelle
qu’il s’agit ici du Feu
de la moisson.
Je fais les
frères de Mikal (Rév. d’Arès
xLii/23)
Les
promesses du Créateur, contenues dans la Parole, prouvent
que
tout
homme peut choisir librement d’aimer l’autre, de
pardonner, de
répandre
la paix, de retrouver l’intelligence du cœur,
c'est-à-dire la
solution
de l’amour dans sa vie, accomplir le Bien
et participer
déjà à la victoire de
l’existentiel.
C’est ce que je m’efforce de faire avec
humilité.
Cet idéal est à la portée de chacun,
selon ses
possibilités. Il
n’abandonne aucun pécheur dans sa
pénitence, tous Il les
fortifie dans
leur ascension... (Rév.d’Arès25/6).
Nicaise
|
25jun10 109C22
Vous
dites dans votre réponse au commentaire 109C14 : "...un
terroriste qui
pense obéir au Coran... en évoquant les attentats
du 11
septembre 2001."
Vous
allez donc dans le sens de la version officielle du complot islamiste,
qui n'est pourtant qu'un ramassis de contradictions et de mensonges, et
c'est bien regrettable que vous n'ayez plus de recul à ce
propos,...
sans tomber dans une théorie du complot.
Croyez-moi et faites moi
confiance, j'ai étudié de près cette
version (j'y
ai passé beaucoup de
temps, beaucoup plus que vous qui n'avez pas le temps pour
ça)
et cette
version (officielle) est fausse et incohérente, un
concentré d'inepties
plus grosses les unes que les autres.
C'est du même acabit, en
pire, des soit-disant "armes de destruction massives" que devaient
posséder l'Irak, ce qui s'est avéré
complètement faux par la suite
(mais le mal était fait), et qui ont
légitimé
l'intervention américaine
et occidentale dans ce pays.
Il faut faire attention quand on
évoque certains sujets très délicats,
on parle de
tout... , on se croit
informé par les médias..., on donne un avis en
rapportant
des
informations colportées à coup de
"vérités
infaillibles par les
détenteurs de la démocratie" sans y avoir
vraiment
réfléchi soi-même,
et on colporte soi-même naturellement des propagandes et des
contre-vérités...
C'est le problème de la sur-information (qui
devient de la désinformation), il faut savoir trier, faire
la
part du
faux du vrai ( c'est à dire les faits avant toute chose),
avec
le plus
d'objectivité possible, sans idéologie.
Bref, analyser.
[...]
Olivier G.
|
Réponse
:
Vous êtes sévère envers moi, mais
j'accepte avec
humilité les
remontrances.
Je suis certainement pauvre en informations concernant l'attentat du 11
septembre 2001 à New York.
Cependant,
si cet attentat ne résulte pas d'un complot, c'est qu'il
résulte d'une
improvisation. "Tiens, si on se payait aujourd'hui les tours du World
Trade Center ? Ce matin on se prend deux billets. Toi tu
montes
dans un avion et moi je monte dans l'autre et hop ! on s'improvise un
petit attentat vite fait sur le grill !"
Pas de préméditation, pas de plan, pas de
préparation, bref, pas de
complot, comme vous dites.
Je
n'ai pas "analysé" l'événement, je
n'ai pas
étudié cette hypothèse
comme vous l'avez fait, mais je pense que le version d'un engagement
guerrier, lent et très étudié, dans un
esprit de
guerre sainte est plus
vraisemblable.
Maintenant, vous allez peut-être me dire que
l'attentat n'a pas été commis par des mulsulmans
criant
"Allah akhbar"
avant de s'écraser contre les tours et que les terroristes
en
question
n'étaient, par exemple, que des agents de la CIA se
sacrifiant
pour
donner à George W. Bush un prétexte de
déclaration
de guerre à l'Irak.
J'ai entendu cette version. Je n'y crois pas et, tout piètre
analyste que je sois, je me permets de douter que vous
possédiez
des informations vous permettant de l'étayer, si c'est la
vôtre.
Mais
même s'il s'agit de cela ou d'un attentat communiste,
anarchiste,
etc.,
cela ne change rien à ce que je voulais dire. Je rectifie
simplement ma
réponse au commentaire 109C14 et, au lieu de "le terroriste
qui pense obéir au Coran en jetant un avion contre une tour
de
New
York", j'écris :"le terroriste
qui pense obéir à la Bible (ou à son
devoir
sacré envers le Président
des USA, ou à Karl Marx, ou à l'Internationale
Anarchiste, etc.) en
jetant un avion contre une tour de New York." Cela ne change absolument
rien à ce que je souhaitais dire dans ma réponse
à
propos du bonheur,
bonheur que certains trouvent dans ce genre de sacrifice de leur vie.
Bonheur que je ne partage pas.
|
28jun10 109C23
Merci frère Michel, de votre article si profond.
Je constate aussi que toutes les personnes à qui
je
m’adresse, et qui honnêtement découvrent
l’enjeu, la force
de vie, de
bien créateur qui peut tout et qui réside dans le Message de La
Révélation d’Arès,
n’en font pas leur priorité et, du coup, La
Révélation d’Arès ne
trouve
pas
de chemin en elles. Alors elles continuent d’être
guidés par
les humeurs, les passions…
Que faire ? !
Je prends d’autant plus conscience de notre force soutenue
par la
piété.
L’éveil que cette Parole provoque à la
conscience est de
sagesse :
Prévenir en amont nos excès, les ravages du mal
qui
détruisent tout
:(communication entre hommes, amour), anéantissent
toute
formes d’intelligence et, pour résumer,
c’est l’impasse !
Comment se faire comprendre ?
Le temps est très efficace, car il montre comment se
déroule l’action
du mal, ses dégâts, sur le bien et
[il montre] la force de bien
difficile, mais toujours possible.
Chaque jour,Dieu vit en nous, et la piété
vécue en
l'homme lui permet
de se dire "Ça oui" ou "Ça non", de
réfléchir [pour évaluer] où
nous en
sommes sur la route du Bien…
Une
force
en nous !
Mais quel seuil de souffrance, de vallées sombres, faut il
atteindre
encore (À l'échelle internationale, une guerre
contre
l’Iran ?
À l’échelle familiale, des enfants,
qui n’ont rien
demandé si
ce n’est de grandir dans l’amour, qui se voient
tiraillés
à vif parce
que, à la base, la cellule du couple
n’évolue pas ou
n'évolue plus ?)
pour prêter non l’oreille mais son engagement
viscéral,
son cœur qui
bat pour changer
et se
recréer bon, en homme humain ?
Promesse d’avenir pour le coup !
Comme beaucoup qui écrivent ici, je suis consciente et
pleine
d’espérance que pour notre contagion du bien se
répandra
dans l’avenir,
car la
Vérité, c’est
que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Parce qu’il y a dans le Message
de La
Révélation
d’Arès, que porte notre
très cher prophète,
un projet de Bonheur
pour l’homme, une formation
de l’esprit aussi pour tout homme qui —
comme un enfant qui ne cesse de poser des questions à son
père :
Pourquoi... et encore pourquoi ? Et pourquoi ? —
peut
éduquer
sa propre conscience libre
de tout harnais (Rév d'Arès 10/10).
Nous sommes faibles, alors être humble devant cette Parole est
simplement la solution.
La première génération et la
deuxième (qui
est en vue) aussi ne
sont-elles pas des plus ingrates [?] à la moisson ?
[...long passage pas
clair...] Et si précieux ce pèlerinage de Feu.
À tous ceux et celles qui ravivent leurs
cœurs de croyants
éternels sur les lieux saints en ce moment ou de chez eux je
souhaite
bon et fructueux pèlerinage
Véra Resse
|
Réponse
:
Je me suis permis de réécrire quelques passages
ce beau
commentaire
qui, sans nul doute venu d'un jet de foi brûlante,
était
clair pour
vous et, je l'espère, pour moi, mais ne l'aurait pas
été pour de
nombreux lecteurs de ce blog.
Je me suis quand même efforcé de rester au plus
près de votre pensée er
de votre phrasé.
|
28jun10 109C24
Mon Pèlerinage 2010 à Arès
s'achève
bientôt... Je traverse des moments
de "tristesse"...
Sentiment de vide et de solitude en moi.
Dans mes journées, voire la nuit, je reste souvent pensif...
assis ou
avachi (comme vous le voudrez...) sur ma chaise. Vu de
l'extérieur, on
pourrait penser que je ne suis pas très bien, que je suis
triste,
limite déprimé... Je m'imagine en train de
m'observer
moi-même :
"Tiens, qu'est-ce qu'il a ? Il est bizarre aujourd'hui... Il ne rigole
plus comme un idiot... Il est constipé ? Il a eu sa
Révélation lui
aussi ? Ha, ha, ha ! Encore un "psy" (malade mental)
! Bon, c'est le S.P.P.A (Syndrome
Post-Pèlerinage-Arèsien),
ça va lui passer ! (Merci toubib !)"
Eh bien, non ! Erreur de diagnostic. Je commence seulement à
"naître."
"Il serait temps," me direz-vous.
Je devais avoir huit ou neuf ans lorsque mes chers parents (et
frère et
sœur de foi), C. et M., prirent la route pour
Arès. Dans une
fourgonnette aménagée en camping-car. Direction
la Maison
de la Sainte
Parole !
L'Aventure pour un gamin comme moi, à
l'époque ! Et
puis, rencontrer un prophète
qui avai vu Jésus et Dieu ! Imaginez un
peu !
Moi, je trouvai que ce monsieur à barbe blanche ressemblait
à ce brave
père blanc missionnaire dans "Tintin au Congo" et qui
accueille
Tintin
et Milou dans le village Africain (sourire). Quelques cases plus loin,
une chasse au lion. Celui-là était loin
d'être
"empaillé".
L'animal m'avait marqué dans la fameuse scène
où
il surgit à quelques
centimètres du nez de Tintin...
À l'époque, je n'étais pas
encore "né"
spirituellement, par
rapport à la pénitence,
la mission et la prière. Évidemment, je
n'étais
encore qu'un gamin !
"Sacrée époque !" en y repensant...
avec une petite
pointe de
nostalgie.
Oui, il serait temps de "naître" pour avancer activement,
concrètement... C'est ma raison et réflexion
lorsque je
viens prier à
Arès. De plus en plus !
Naître ou ne pas naître, telle est la question.
Naître ? Oui et, dans la foulée, n'être
plus rien pour soi-même
(Rév d'Arès 40/6) (Tu l'as dit
bouffi !).
Une grossesse dure neuf mois... "et moi et moi et moi !" (comme dit la
chanson...) pendant ce temps, moi, tranquillement et trente ans
plus-tard environ, il semblerait que je commence seulement à
"naître"
et encore, avec les forceps ! Et tous les jours.
Depuis tout ce temps, quel retard spirituel dans ma pénitence
et pour
le changement du monde
(Rév d'Arès 28/7)nbsp;! Incommensurable.
J'en ai assez de "mourir à petit feu", de voir "mourir
à
petit feu" mes
sœurs, mes Frères, ici et ailleurs, physiquement
comme
spirituellement.
Vraiment.
"Ensemençons-nous" les uns les autres par la pénitence,
cette
fameuse pénitence
au
sens arésien.
Aidons-nous à "naître", chaque jour qui passe !
Soyons des "sages-femmes" au masculin comme au féminin.
"Enfantons" un monde
changé !
Arès, où je viens prendre la force du Feu
spirituel, tel
un "chevalier" avant de partir au combat avec amour et humour
— "Moi,
j'veux la panoplie du "samouraï, M'dame !" — au
service du
Père.
Que je puisse, à mon tour, activement, de tout mon
cœur, de
toute mon âme
et de
toute ma
force participer à la
victoire de l'existentiel !
Patati et patata
|
28jun10 109C25
Vous écrivez : "En nos temps
d’inquiétude et de
confusion, où nous
sentons comme la fin de l'Histoire, La
Révélation
d’Arès commence une autre Histoire".
Oui, une nouvelle Histoire par La
Révélation
d'Arès a commencé. Comme vous disiez
à
l'enseignement à Paris [1996]: "Nous avons atteint le point
de
non
retour."
Vous écrivez aussi : "Ce livre n’est pas
intéressant au
sens de
plaisant, parce qu’il force sans cesse à penser,
mais par
là il redonne
à l’homme le goût de la profondeur."
Oui, La
Révélation
d’Arès donne à travailler
sur soi-même,
à réfléchir un
monde de Bien
: Un langage qui donne
l'intelligence (Rév d'Arès 23/4).
J'en
témoigne. C'est
vrai que nous ne sommes pas dans une société
où
les hommes aiment
réfléchir, travailler. Beaucoup
préfèrent
batifoler.
Ce que je suis, je le dois à La
Révélation
d’Arès, à vous
Frère Michel, ainsi
qu'à toutes
mes sœurs, tous mes frères pénitents,
des Pèlerins
d'Arès dont les
exemples me poussent à aller plus loin. [Je le dois aussi
aux]
exemples
des êtres que je rencontre dans ma vie quotidienne. C'est
clair
que ce
n'est pas seulement croire qui nous sauvera, mais ce que nous faisons
de Bien.
Toutes mes expériences m'apprennent à rentrer en
moi-même, à
"m'espionner", à apprendre à triompher du mal en
moi-même par moi même,
à être autonome par la pénitence,
qui est existentielle.
Lors d'une mission, je parlai du pardon. La personne avait des
difficultés. Je lui dis : "Il n'y a que l'impardonnable de
pardonnable.
N'oubliez pas vos propres faiblesses ! Nous avons tous sans
exception
des faiblesses et des points forts." Pour moi l'existentiel =
pénitence
= conscience. [Je poursuivis:] "L'avenir de la terre dépend
de
nous.
Nous avons une
mission hautement prophétique. Oui, nous sommes l'honneur du
Père
de
l'Univers, de Mikal, de nos sœurs et frères, de
toute
l'humanité. Pères
et
mères du monde, la chair de la chair des uns des autres, les
filles et
fils
en puissance de l'Éternel pouvant être faits des Dieu (Rév
d'Arès
2/13), à
qui le Père de l'Univers, pour le prix d'une pénitence,
nous
donne le
don de faire naitre des êtres spirituels en
réanimant l'image
et
ressemblance. La pénitence
est joyeuse, festive, constructive et non
remord et autopunition. Je rentre en moi. La prière du
Pèlerinage
résonne dans mon cœur: "Me voilà
Seigneur, je ne suis pas
venu de moi
même, il T'a fallu m'appeler, je n'ai pas crié
vers toi
parce que je me
croyais juste et sage. Ton Amour et Ton Angoisse pour la
créature qui
c'est arrêtée en chemin T'ont fait descendre, Toi
Le
Sublime Le Très
Haut, etc." Je témoigne que la pénitence
nous recrée en Bien,
effort
constant à la résistance au mal.
Il y a quelques années, je rencontrai une femme. Je fus
alors
dans un
grand état d'excitation, mon
regard
et mes basses entrailles étaient en mis en joie
(Rév
d'Arès 2/4). J'appris
qu’elle vivait en couple. Elle disait: "C'est fini entre mon
amis et
moi, On ne s'aime plus, on ne se parle plus, il m'énerve,
etc."
Mon
excitation était telle que je ne tenais pas compte qu'elle
vivait
toujours en couple, aveuglé
par mes basses entrailles. Le
menteur assure le mauvais,
(pour qu')
il ne jeûne pas, (pour qu') il ne pleure pas (sur sa faute)
(Rév d'Arès
iv/6). J'écoutais la bête en moi,
aveuglé
par mes excitations. Nous
convenions d'un rendez-vous pour la semaine suivante, chez moi afin de
passer à l'acte. En rentrant chez moi, je songeais
à l'image
et ressemblance, à mon âme. La
prière.la
voix de ma conscience se
mirent en branle en moi, je "m'espionnai" (Le Pèlerin
d'Arès 1990,
p.296). Je
me mis à penser au Frère Michel, à la
Sœur
Christiane, à mes sœurs et
frères mariés ou vivant en couples
fidèles. La
honte, rien que d'avoir
eu
l'intention de commettre un adultère, me
tourmenta : la
tempête du mal
était déchainée en moi. Je me dis: "Tu
es l'honneur de Dieu,
de Mikal et de
tous tes sœurs et frères, tu n'as pas le droit de
tomber
dans ce piège !" Et l’animal en moi disait: "Mais
non! Vas-y! Ce
n'est
pas
grave. Fais toi plaisir!" Je priai. Tous ces questionnements me
ramenèrent à la réalité,
à mon
engagement, je fus conscient de mes
faiblesses: "Comment pourrais-je me présenter à
Arès, y voir le Frère
Michel, la Sœur Christiane et mes sœurs et
frères, sachant que
je
serais adultère? Je ne pourrais pas les regarder dans les
yeux,
fenêtre
de l'âme
(il passe
beaucoup de choses dans le regard). Si j'avais
commis ce péché, il aurait eu des
conséquences non
seulement sur moi,
il tuerait mon âme
et
ferait de grands dégâts dans
l'humanité." Alors,
j’ai
téléphoné à cette femme et
l'ai
invitée à déjeuner. Je lui ai dit:
"Nous
ne ferons rien ensemble. Je n'ai pas le droit. Il est vrai que je suis
fortement attiré sexuellement, mais, il n’y pas
que le sexe dans
la
vie,
et en plus tu vis en couple. Même si tu me dis que cela ne va
plus
entre
vous, que vous ne vous aimez plus, je n'ai pas le droit, ce serait
adultère!" Elle fut touchée. Je lui
précisai que
je ne lui faisais
pas la morale, que j’exprimais avec mon cœur ce que
je vivais sur le
moment: Comment pourrais-je tromper un homme que je ne connais pas, je
n'aimerais pas qu'on me le fasse. Elle était
touchée. Je
lui dis:
"L'idéal serait que tu parles avec ton compagnon. Tout est
dans
la
communication, le pardon. Ce serait bien que tu cesses tes aventures
extra conjugales. De tous les hommes avec qui tu es allée et
qui
savaient que tu vivais en couple, combien t’ont
parlé comme
moi?"
"Aucun," me répondit-elle et elle me remercia de lui avoir
parlé ainsi.
Quelques temps après, j'eus un échange avec elle
sur MSN
[l'Internet],
elle me
remercia de lui avoir ouvert la conscience et m'annonça
avoir
cessé ses
aventures et avoir réglé ses problèmes
de couple.
J'en ai été très
heureux.
Je fais ce témoignage, car mon esprit oublie et
défaille
devant toutes
sortes de tentations
auxquelles nous pouvons résister
(Rév
d'Arès
12/4), la prière
y aidant, suivie de son accomplissement,
bien sûr. Tout est lié à la
conscience. La pénitence
est vraiment la solution. On tombe, mais on peux
toujours se relever, mais l'idéal est d'éviter de
tomber,
de se laisser
aller. Le mal n'est que mirage, il ne créé rien,
ni joie,
ni plaisir,
il nous
embrouille, ne cherche qu'à tuer
notre
âme, la pénitence
sauve (Rév
d'Arès
28/25).
J'en profite pour parler de mon père Christian qui est
à
présent dans
l'espace. Une semaine avant qu'il quitte sa chair, je suis
allé
le
voir, nous étions à table avec Madeleine, ma
maman, je
dis ceci: "Je
vous remercie tous les deux pour votre exemple d'amour du couple, car
bien que vous ayez été conflictuels, vous ne vous
êtes jamais séparés
et vous avez en cela beaucoup fait pour toute l'humanité."
Ma
mère
répondit: "Oui, pour le meilleur et pour le pire." Et mon
père, très
fatigué, sourit et dit: "Oui, pour le meilleur et le pire."
Il
aimait
beaucoup ma mère. Mon père, fils de Raymond,
était
un ancien de la
Légion Étrangère. Je vous laisse
imaginer
l'éducation qu'il a eue et
que j'ai eue aussi "à la militaire". Mon père
aimait
à sa façon.
C'était un homme scandalisé par la religion. J'ai
lu son
testament. Il
demandait qu'on le mette nu dans une boite et qu'on
l'incinère.
La
famille n'a pas respecté son souhait et je n'ai pu
intervenir.
Il y
avait un passage dans son testament où il disait qu'il
aimait ma
mère
et que s'il y avait un Dieu, Il le jugerait selon ce qu'il a fait sur
terre. J'en ai été bouleversé. De son
vivant, il
connaissait mon
engagement et ne voulait pas en parler. Après son
départ,
je fis mortification
(33/26-36) pour lui et je sentis sa présence.
Mes sœurs, mes frères ou toi sympathisant ou
sympathisante,
n'ayez pas
peur, ayez
seulement peur de
perdre votre âme. Unissons-nous! Rejoignez notre
grande famille fraternelle de consciences libres! Ensemble
chassons le
mal de nous et de la terre! Si vous faites une erreur, il ne sert
à
rien de vous culpabiliser. Si vous tombez, il ne sert à rien
de
vous culpabiliser, n'ayez pas peur de dire la
vérité, de
vous confier
afin que l'on puisse vous aider. La pénitence,
c'est
l'humilité, mère
de la lucidité.
Celui ou celle qui ment ne peut pas être aidé. La pénitence
se fait à
la mesure de ce que notre âme est capable de faire
mais pas moins. Le Père, j'en témoigne rafraîchit notre
intelligence
(Rév d'Arès 23/4). Il
n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence
(Rév
d'Arès 25/6).
Je souhaite à tous mes frères et sœurs
présents
sur les
Saints Lieux, ceux et celles qui découvrent cette
merveilleuse Parole
et qui vont venir à
Arès, un très grand
Pèlerinage de Feu! Je
souhaite
joie, bonheur, prospérité, une plus grande force
de pénitence,
d'accomplissement de La Parole, la réalisation
de tous
vos
projets, un amour du prochain toujours plus grand! Alléluia !
Didier Br.
|
28jun10 109C26
Dans cette entrée 109 vous parlez de "grandeurs libres".
Faisiez-vous
allusion à un titre de livre écrit par Jean Giono?
Vous parlez aussi de liberté
et d'être libre,
surtout libre
de tous
préjugés.
Je me souviens d'un jour, au Pèlerinage dans les
années
90, vous
faisiez une allocution dans la salle de prière et expliquiez
qu'il
fallait être libre
à plusieurs égards, mais notamment de
préjugés, parce que si vous avez
des préjugés envers quelqu'un, qui que ce soit,
vous ne
pouvez pas
vraiment l'aimer en plénitude. Pour aimer qui que ce soit il
faut se
délivrer de toute arrière pensée
envers qui que ce
soit.
Mais si je connais un homme ou une femme bien connu(e) pour les
mensonges, les calomnies, qu'il ou elle dit ou répand, et
pour
les
torts qu'il ou elle fait, tout le mal prouvé,
démontré, qu'il ou
qu'elle fait, comment puis-je l'aimer sans avoir dans la
pensée,
dans
mes préjugés, le danger qu'il ou qu'elle
représente?
D'une façon plus générale, vous avez
raison, il
n'existe pas de liberté
réelle. Même la liberté de protestation
est soumise
à des lois et des
règles précises en public. On est libre de dire
ce qu'on
veut en privé,
mais ça ne sert pas à grand chose, parce que, si
ce qu'on
dit est
d'intérêt fondamental et universel, les media
— vous en
êtes un preuve
— ne vous répercutent pas et votre
liberté se perd dans
le silence de
l'étouffement.
La liberté de dire ce qu'on pense dans un monde qui vous
réduit au
silence, qu'est-ce que c'est? Pas grand chose.
Vous en êtes réduit à descendre dans la
rue pour
parler aux passants,
mais ça vous place sous surveillance. La liberté
d'être muet, oui, rien
de plus !
Sinon, si vous dites tout hait dans la rue des choses qui
dérangent
vraiment, la liberté de
ceux qui vous traduiront devant les tribunaux sera
respectée,
elle,
mais la vôtre? Vous aurez le liberté de choisir un
avocat,
mais pas
celle d'écrire la sentence du juge.
C'est ici qu'on voit l'importance
considérable qu'a le combat qu'il faut reprendre pour la
liberté
absolue.
Les hommes qui meurent pour la liberté ne font que mourir
pour
passer
d'un gouvernement, de lois, de tribunaux qui ne leur conviennent pas
à
un autre gouvernement avec ses lois et ses tribunaux qui leur
conviennent. Autrement dit, on n'a même pas la
liberté de
choisir la
trique dont on est frappé, il faut encore mourir pour
choisir sa
trique.
C'est pourquoi ce verset sur le liberté absolue dans La
Révélation d'Arès,
le verset 10/10,
est d'une
primauté sans égale. On n'y
réfléchit
jamais assez. La
liberté au sens arésien a un sens très
spécial.
Octave
|
Réponse
:
Je me souviens en effet d'un titre de Jean Giono: "Les Grandeurs
Libres", que je lus il y a très longtemps, au temps
où,
comme Giono,
j'étais athée et communiste.
Ce n'est pas à Jean Giono que je pensais en parlant de
"grandeurs libres"
dans la
présente entrée. J'y pensais d'autant moins que
Giono
n'envisageait pas
les grandeurs libres sous le jour spirituel, mais sous le jour
humaniste, politique et poétique.
Il s'agit donc d'une coïncidence de mots. Giono n'a
pas le
monopole des mots "grandeur" et "libre" et dans mon entrée
109
j'entends grandeur au sens de dépassement spirituel et libre au sens
absolu, existentiel, qu'a cet épithète dans La
Révélation d'Arès
10/10.
Pour en venir aux préjugés:
Vous dites; "Si je connais un homme ou une femme bien connu(e) pour les
mensonges,
les calomnies, qu'il ou elle dit ou répand, et pour les
torts
qu'il ou
elle fait, tout le mal prouvé,
démontré, qu'il ou
qu'elle fait, comment
puis-je l'aimer sans avoir dans la pensée, dans mes
préjugés, le danger
qu'il ou qu'elle
représente?" Mais dans ce cas il ne s'agit pas de
préjugé. Vous aimez
simplement, totalement, au sens évangélique, un
menteur
et un fauteur
de tort avéré. Le fait de considérer
cette
personne comme dangereuse,
n'est pas un préjugé non plus, mais simplement
une
précaution. On peut
parfaitement aimer des gens dangereux en se gardant d'eux. Ce n'est pas
un préjugé.
Le préjugé commencerait, si vous vous disiez, par
simple
conjecture:
"Ce menteur et fauteur de tort avéré et dangereux
est
absolument
indécrottable, incapable de se corriger, incapable d'entrer en
pénitence, etc."
Là vous préjugeriez d'un avenir
irrémédiablement sombre pour ce menteur
et fauteur de torts, vous préjugeriez de ce dont Dieu
lui-même ne
préjuge pas, puisqu'il appelle tous les hommes sans
exception
à cesser
de faire le mal et à faire le bien.
Mais en général nos
préjugés commencent
bien avant que le péché de
l'autre soit "prouvé, démontré". Nous
abordons
rarement les autres sans
arrière-pensée sur eux. Ces
arrières-pensées partent d'impressions,
d'indices, de rumeur, de racisme, d'antipathie,
de paranoïa,
et que sais-je encore! Il faut être libre
de ce type de
préjugé qui hante nos cœurs et nos
esprits et qui, de
plus, ce qui est
plus
grave encore, étouffe notre prophétisme au point
de le
rendre
inopérant, infécond.
|
01jul10 109C27
Cette entrée 109 parle surtout de l'existentiel (ou de
l'existentialisme) dans l'homme qui prépare l'avenir pour
lui-même et
pour le monde, mais je remarque que, dès le 4ème
paragraphe de cette
longue entrée, vous parlez de pénitent
moissonneur, bref, de moisson
de pénitents.
La moisson est
à mon avis le
principal obstacle à cet existentiel.
La pénitence + moisson (ou mission) est,
vous le savez
sûrement mieux que moi, le
binôme-obstacle, la difficulté que ne parvient pas
à surmonter votre
apostolat et qui explique qu'après 36 ans un livre aussi
extraordinaire
que La
Révélation
d'Arès n'a encore produit qu'une militance
active de
quelques milliers.
Pourquoi cette perspective de
corvée à la pénitence
et à la moisson
rebute-t-elle tant de gens qui, par ailleurs, acceptent des
corvées au
travail, au paiement de l'impôt, des amendes, à
beaucoup
d'obligations
sociales,
dont beaucoup mettent en doute la
nécessité ? Changer
ce
monde
(Rév d'Arès 28/7) en monde moins
socialement
contraint, plus heureux spirituellement,
devrait les décider à rejoindre les pénitents et
moissonneurs de pénitents. Est-ce
par
impossibilité de trouver la foi, par
incrédulité devenue native ?
C'est une question qui me tracasse au premier chef, puisque je n'arrive
pas moi-même à devenir moissonneur.
J'ai quand même entamé une pénitence
intérieure
qui m'a beaucoup changé, mais ce n'est pas suffisant, je
sais. C'est le cas d'un grand nombre de personnes.
Don Bellos
|
Réponse
:
Oui, en effet, il est
question de mission, puisque pénitent moissonneur
pour
le Pèlerin d'Arès est
synonyme de pénitent
apôtre ou pénitent
missionnaire :
"Pourquoi le Pèlerin
d'Arès
est-il un pénitent moissonneur ?
Parce que c'est en cherchant lui-même les
pénitents et pénitentes en
puissance,
qui peuvent changer
leur vie (Rév d'Arès 30/11) et changer
le monde
(28/7), que le Pèlerin d'Arès passe la montagne de
silence (31/6) que met le maître
de la terre (2/1-5, 18/1) entre l'humanité et le Maître
(18/3) de la Vie
(24/3-5)."
Je n'ignore pas et aucun de mes frères et sœurs
engagés
dans l'accomplissement n'ignore que l'addition des
efforts : effort de pénitence
+ effort de moisson,
est
un
frein à la participation active au petit reste
(Rév
d'Arès 24/1), au travail intérieur et
extérieur de la famille
de ceux et celles que j'appelle Pèlerins d'Arès.
C'est, entre autres causes, pourquoi il y a beaucoup de
pèlerins
d'Arès avec petit p (voir entrée 097) et, bien
sûr,
beaucoup plus
encore de sympathisants qui croient en La
Révélation
d'Arès, mais qui
ne peuvent même pas, pour diverses raisons que nous nous
gardons
de juger (Matthieu 7/1),
d'un
début de pénitence
ou changement de vie
(Rév d'Arès 30/11).
La religion "garantit" le
salut de l'homme à
la moins laborieuse condition d'une adhésion de foi et de
quelques
obligations cultuelles qui, certes, représentent un effort
de constance (Coran
103/3), mais moins
difficile : Par exemple, récitation du credo et
fréquentation
des
sacrements chez les catholiques ; récitation du
credo, cinq
prières par
jour, le Ramadan, l'aumône, le pèlerinage si
possible (les
cinq Piliers
de l'Islam) pour les musulmans.
La
Révélation d'Arès tout
différemment
rappelle que le salut :
salut personnel et salut de la
société (du
monde), deux soucis actifs indissociables, dépendent
en réalité de deux
activités créatives,
non réglementées formellement ou culturellement,
mais
plus
contraignantes : intérieurement le changement
de vie en
bien appelé pénitence,
et extérieurement la moisson de ceux et
celles
capables de faire
pénitence et de moissonner
à leur tour.
La
Révélation d'Arès ne
dit pas que ceux qui
ne
consentent pas à ce double effort sont perdus, mais elle
promet
à ceux
qui y consentent activement — le petit
reste — une
éternité pour leur gloire (Rév
d'Arès 37/9).
Il en résulte que nous devrions, en fait, vaquer
à
la moisson (mission) avec des tracts tous faits de
variations sur cette unique invitation pressante : "Votre salut
et le salut du monde dépendent de votre pénitence
et de votre moisson de pénitents."
Si
nous n'utilisons pas pour le moment cette
approche directe, ce n'est pas par désir de séduire
(Rév
d'Arès 20/2), mais c'est en raison des sens
attristants
qu'ont pris les
mots pénitence et pénitents
dans le
langage moderne et que le temps n'est pas venu où le public
comprendra ces mots comme La
Révélation d'Arès les entend
en les
réhabilitant (joie,
fête, Rév d'Arès 30/11). Il
nous faut passer
par des ellipses, des formules plus douces.
Ceci dit, j'en viens à vos questions: "Pourquoi cette
perspective de
corvée à la pénitence
et à la moisson
rebute-t-elle tant de gens qui, par ailleurs, acceptent des
corvées au
travail, au paiement de l'impôt, des amendes, à
beaucoup
d'obligations
sociales,
dont beaucoup mettent en doute la
nécessité ? Changer
ce
monde
(Rév d'Arès 28/7) en monde moins
socialement
contraint, plus heureux spirituellement,
devrait les décider à rejoindre les pénitents et
moissonneurs de pénitents. Est-ce
par
impossibilité de trouver la foi, par
incrédulité devenue native ?"
Oui, bien sûr, il y a chez beaucoup ces
"impossibilité de
trouver la
foi et incrédulité native", la peur
également,
mais moins qu'on ne
pense. Il y a chez beaucoup d'autres, qui nous rejoignent moralement
volontiers, l'extrême difficulté de passer
activement la
barrière
des habitudes sociales pour devenir des réformateurs de la
société,
pour se libérer
assez des comportements moutonniers pour user de nouveaux discours et
comportement.
C'est à Bergson que j'emprunte cet argument. Il y a bien
longtemps que
j'ai lu "L'Obligation Morale" — bien avant
l'Événement
Surnaturel
d'Arès, quand je faisais ma théologie
—, mais je me
souviens de phrases
frappantes de la main de ce
philosophe comme (je cite librement de mémoire) "Nous nous
croyons
obligés de lier les contraintes sociales à nos
contraintes personnelles
comme ne faisant qu'une seule contrainte. Ce que nous nous sentons
obligés de faire vis-à-vis de la
société,
nous nous en sentons obligés
vis-à-vis de nous-mêmes, parce que pour la masse
la
solidarité sociale
façonne le moi social qui s'ajoute au moi individuel et
l'écrase."
Autrement dit, c'est la présence de la
société, de
ses comportement,
habitudes et lois, dans le moi personnel qui empêche celui-ci
de
se
libérer pour redevenir activement recréateur de
lui-même, vraiment image
et
ressemblance du Créateur. C'est la
présence muette
et invisible, mais très lourde,
des comportements sociaux dans quantités d'individus qui les
empêche
d'avoir le comportement très différent qu'exigent
la pénitence
et le
travail à la moisson
de pénitents.
Mais nous nous employons à briser cette barrière
sociale
invisible dans
l'individu. Nous cherchons comment, avec amour fraternel et intelligence du
cœur, réveiller la conscience
d'humanité libre et
créatrice chez
l'homme de la rue.
|
01Jul10 109C28
J'ai souvent pensé au 21 juin [jour d'ouverture du
Pèlerinage d'Arès]
durant l'année.
Finalement, je me suis retrouvée en Irlande à
l'occasion
d'un voyage
linguistique et initiatique au monde professionnel.
Je ne l'ai réalisé que quand mes amis parlaient
de la
fête de la
musique. Je me suis frappée le front en disant :
"Mince ! J'avais zappé
que je serais pas là le 21 !".
Évidemment, je n'ai pas abordé
le sujet
extrêmement difficile [en société].
Parler de La
Révélation d'Arès
à des jeunes, je ne l'ai
fait que très peu de fois. Une fois même contre
mon
gré. Un ami était
venu déjeuner à la maison et mon petit
frère lui
dit, enjoué : "Est-ce
que tu connais La Révélation
d'Arès ?"
À quinze ans, il y a de quoi se
taper la tête contre les murs quand on entend ça.
Mais
finalement,
cela l'a assez intéressé [l'ami]. Tout
ça pour
dire que parler
de La
Révélation d'Arès en
elle-même est
compliqué, très
compliqué, quand on prend le
risque d'être prise pour une folle, une sectaire, une
abrutie,
une
naïve...
Mais parler d'espérance, je le fais à longueur de
temps.
L'année dernière, sur les conseils de mes
parents, j'ai
lu
"L'Existentialisme est un Humanisme" de Jean-Paul Sartre. Parler
d'espérance en partie par le biais de ce livre est juste
génial. Au
lieu d'être prise pour ce que je ne suis pas, je suis prise
pour
ce que
je suis.
Très bel article !
Sacha P.
|
Réponse
:
On est évidemment beaucoup mieux
considéré quand
on parle de Jean-Paul
Sartre que quand on parle de La
Révélation d'Arès, mais
vous allez tomber
dans la "mission philsophique et intellectuelle"
après que nos frères sœurs soient
tombés dans la
"mission sociale", qui
nous a fait grand tort, car ce n'est pas à ce genre de
mission
que le
Père nous envoie.
Notre mission est spirituelle et il faut le courage de parler, avec foi
et sérénité, de La
Révélation
d'Arès.
|
04jul10
109C29
Moi, ce n'est pas en petit soldat (commentaire 109C14) que je vais dans
les rues de la ville colporter la Parole donnée à
Arès, mais plutôt,
souvent, comme un perroquet.
Dans les grandes lignes, je crois avoir compris l'essentiel du Message,
bien que vingt ans de lecture et de méditation, c'est peu
pour
un tel
"morceau". Il me faut donc boire et reboire à la fontaine — Mikal est la
fontaine qui
court" (Rév d'Arès xx/8) —
pour sans cesse rafraichir
mon intelligence, pour
peu à peu devenir un oisillon
du faucon (Rév d'Arès xLv/14).
Bien
fraternellement, je
conseillerai à celles et ceux que la mission
de rue rebute d'y mettre de l'humour.
N'allez pas au Champ,
les dents
serrées !
De toutes les façons, nous rencontrerons longtemps un
fossé
entre la pensée commune et ce Message
sublime.
Autant se faire plaisir, alors !
N'oublie jamais, futur missionnaire, que tu as vu l'homme qui a vu
l'homme qui a vu Dieu.
Dominique F.
|
04jul10 109C30
Je rentre du pèlerinage fatiguée, un peu
déroutée, ne sachant plus très
bien d’où j’en suis avec une
période d’été
qui s’annonce difficile.
Mais cette belle réponse que vous faites à Maryse
(109C7), en
particulier ce passage, que vous lisiez à vos
filles :
“Je lisais
à voix haute
à mes
filles : "...cette guerre est une guerre
mondiale." et je commentais: "Personne n'avait alors conscience de
cela." Je lisais encore: "Dans l'univers libre des forces immenses
n'ont pas encore donné. Un jour,elles écraseront
l'ennemi," et je
commentais encore: "Rien ne laissait alors prévoir que
l'alliance
Germano-Soviétique serait rompue et surtout que
l'Amérique entrerait en
guerre et nous délivrerait, mais De Gaulle l'avait compris
avant
tout
le monde en France. Cette extraordinaire lucidité, ce
prophétisme
pouvons-nous dire, a redonné courage à beaucoup."
Voilà pourquoi il y a un point commun très fort
entre le
discours de De
Gaulle et la Parole d'Arès, même si ces textes
n'ont
évidemment ni des
objets ni des objectifs comparables: "plus que l'espoir, la certitude
que rien n'est réglé, que la victoire du bien
— Ma
Victoire, dit le
Père (10/7) — est toujours inévitable,
si les hommes de
bien la
veulent."
me
va droit au cœur et me
redonne courage.
C’est une autre façon de dire à nous
tous, vos sœurs et
frères de foi
que, même si la route est parfois difficile, de
s’accrocher
à l’accomplissement de cette
Parole, de ne pas se
décourager
parce que...
"plus
que l'espoir, la certitude que rien
n'est réglé, que la victoire
du bien — Ma Victoire, dit le Père (10/7)
— est toujours
inévitable, si
les hommes de bien la veulent."
Merci
d’être là.
M. T.
|
04jul10 109C31
Je
viens d'apprendre que vous avez eu cette semaine un malaise cardiaque
et que vous avez dû interrompre vos présences
quotidiennes
au
Pèlerinage. À votre âge (vous aurez 81
ans dans 7
jours) rien
d'étonnant, mais pourquoi feindre de rester jeune et
vaillant,
alors
que vous êtes en fait très malade et que vos jours
sont
comptés comme
c'est le cas pour tous les hommes de votre
génération !
Franchement, n'êtes-vous pas saisi de doutes concernant la
protection
que Dieu accorderait à un de ses prophètes
(ou
prétendus prophètes)
et, dans la foulée, n'êtes pas amené
à avoir
la trouille de mourir —
trouille dont il n'y a pas à avoir honte — et
à avouer
à tout le monde
que vous n'avez jamais vu ni Jésus ni Dieu à
Arès
et que tout n'est
qu'invention ?
Je suis sûr que vous êtes tourmenté par
des
doutes et une trouille qui vont vous faire céder maintenant
ou
bientôt
à l'aveu de votre imposture.
Remarquez bien que je crois que vous
êtes un imposteur plein de bonnes intentions,
persuadé
d'avoir proféré
un mensonge utile à la société.
Je ne suis pas votre ennemi, mais votre ami qui veut vous aider
à y
voir clair.
Justinien
|
Réponse
:
Les nouvelles vont vite et
particulièrement les mauvaises. Je ne sais pas comment vous
l'avez
appris, mais il est exact que j'ai subi cette semaine un retour de
l'angor pectoris et que j'ai dû consulter et être
soumis
à des examens
cardiologiques divers, car je dois à ma mission la vie qui
m'est
nécessaire pour l'accomplir.
Je n'ai pas de doutes "concernant la protection que Dieu accorderait
à
un de ses prophètes", tout
simplement
parce
que je n'ai jamais demandé à Dieu une protection
spéciale. Je lui dis seulement ceci: "Créateur,
si tu me
juges encore
utile à la mission que tu m'as confiée, tu me
feras
durer. Si tu ne me
juges plus utile à cette mission, je suppose que tu
m'abandonneras à
mon destin de pécheur, le destin du commun des mortels.
C'est
selon Ta
Volonté."
Ce
n'est pas que j'aie des doutes concernant ce que le Père a
l'intention
de m'accorder ou non, c'est que j'en ai tout bêtement
l'ignorance.
Le
Père fera ce qu'il voudra et que j'ignore. Je me dis :
"Pourquoi
serais-je plus protégé que Jésus qui
finit, jeune,
sur la
croix ?"
Comme
vous voyez, mes problèmes de santé ne me
tracassent pas
autant que vous
le supposez et, contrairement à ce que vous avancez sans
savoir
— et
anonymement... qui êtes-vous Justinien? —, je n'ai
pas la
"trouille" de
mourir.
Si j'appréhende la mort, ce n'est pas pour moi, c'est pour
ceux
que je
laisse derrière moi.
Alors, je continue comme si de rien n'était.
Jésus
disait: À
chaque jour suffit
sa peine, et
je dis de même.
Quant aux doutes, qui n'en a pas ? J'en suis rempli.
Je
n'ai pas de doutes sur l'événement surnaturel
dont j'ai
été témoin, car
ce que j'ai dit avoir vu et entendu je l'ai tout simplement et
réellement vu et entendu, mais concernant l'accomplissement pratique
du Message
que m'ont
laissé Jésus puis le Père en personne,
je suis
sans cesse
rempli de doutes, parce que le Père m'envoie au monde dans
des
conditions que n'ont jamais connues les prophètes qui m'ont
précédé.
Les prophètes précédents furent
envoyés
à un monde païen, qui avait une
foi erronée, égarée, mais la foi quand
même,
alors que je suis, quant à
moi, envoyé à un monde tout différent,
un monde
athée et rationaliste.
De ce fait, il n'existe aucune référence
historique dont
je puisse
m'inspirer. J'ai tout à découvrir, tout
à tester,
je dois trouver et
mes frères et sœurs missionnaires doivent trouver
la bonne
manière de
parler à ce monde qui a perdu toute foi, toute
espérance,
tout idéal !
L'incertitude
est le moteur de la foi. Je dis souvent à mes
frères:
"Chaque matin je
me repose la question de ma foi: Pourquoi crois-tu ? Pourquoi agis-tu ?
Qu'espères-tu de ces hommes qui ne croient pas en toi ?" Je
suis, de ce
fait, sans cesse en discussion avec moi-même. Souvent je me
tourne vers
le Ciel pour l'invectiver... enfin, presque. Je dis : "Dieu, tu me la
bailles belle ! Tu est venu, Tu m'as envoyé ton messager
Jésus en 1974,
Tu m'as parlé Toi-même en 1977, et puis... zou !
Tu as
disparu et Tu
m'as laissé, moi pauvre type sans moyens, tout seul pour me
débrouiller. Ne pourrais-Tu pas de temps en temps me donner
un
coup de
Main ?" Il le fait sûrement, mais moi, humain
râleur et
rouspéteur,
j'estime qu'il n'en fait pas assez; Alors, je doute par moment. Oui, je
doute qu'il soit là derrière moi.
Et pourtant, pas de doute, derrière moi le Père
l'est !
Comment
sans son aide aurions-nous avancé comme nous l'avons fait en
36
ans
sans moyens dans un monde hostile qui s'efforce de nous
étouffer
par
tous
les côtés ?
Mais il me reste les doutes permanents sur la bonne façon de
faire et
de ne pas faire.
Réfléchir, c'est douter. Si on ne doutait pas, on
n'aurait pas à
réfléchir. Je n'arrête pas de
réfléchir, donc de douter.
Il
n'y a que vous pour être sans la moindre doute convaincu que
je
suis un
imposteur. Vous ne réfléchissez pas beaucoup, si
vous me
permettez
cette fraternelle remarque.
Surtout, vous vous épargnez de cette
façon bien des inquiétudes
métaphysiques et bien
des efforts
d'évolution et, de plus, vous vous donnez l'illusion
d'être fort. Le
monde n'avancera jamais avec des gens comme vous. Il avancera avec des
gens comme moi, qui doutent d'eux-mêmes.
|
05jul10 109C32
Dans
votre réponse à Justinien [109C31] vous parlez du
doute:
"Quant aux
doutes, qui n'en a pas ? J'en suis rempli," et je me permets
de
vous faire remarquer que votre article 109 lui-même "victoire
de
l'existentiel" est une très beau plaidoyer pour
l'espérance, donc pour
le doute surmonté par l'espoir.
En 1940, quand De Gaulle lança
l'appel du 18 juin, tout le monde doutait (et avait toutes les raisons
de douter) que l'Europe libre tombée entre les griffes
nazies ou
fascistes (il y avait aussi l'Italie et l'Espagne) pouvait
être
sauvée.
D'ailleurs, De Gaulle lui-même avait ses doutes,
d'où son
rappel de
probabilités raisonnables de "bataille perdue", mais je
"guerre
gagnée"
pour finir. Il n'a fait que lancer un Appel d'espoir
raisonné,
il n'a
pas avancé des certitudes absolues.
Je suis depuis quelques années
le cours de votre pensée et j'ai noté
à plusieurs
reprises que vous
n'excluiez pas l'échec, mais que vous aviez toutes les
raisons
d'espérer la Victoire
de
votre mouvement avec l'aide de la légion
d'anges
tout
équipés.
Cela m'amène à autre
chose:
On voit bien que vous manquez complètement de moyens. Un
homme
qui
lance un Appel aussi universel et important que celui de La
Révélation d'Arès
et qui en est réduit à défendre ses
idées
à travers un blog et un ou
deux autres websites sur Internet (dont www.adira.net, j'ai
noté), que
très peu de monde lit, même s'il est
écrit en deux
langues; français et
anglais — à ce propos, il n'y presque jamais de
commentaires en
anglais, pourquoi ? — et qui, au mieux,
touche
quelques
centaines ou quelques milliers de personnes, est ce qu'on peut appeler
une voix étouffée, un homme réduit
à un
quasi-silence.
Qu'est-ce que va devenir Michel Potay ? Quelle trace laissera-t-il
réellement dans l'histoire ?
Contrairement
à ce que semble espérer Justinien [109C31]
j'espère que vous resterez
longtemps encore parmi les hommes et que peut-être, un jour,
un
peu
plus d'intérêt pour votre personne
prophétique
viendra vous servir de
la part des media publics, mais le moins qu'on peut dire pour le moment
est que vous n'êtes pratiquement pas
instrumentalisé.
C'est quand même
ce qu'on aurait attendu de votre assemblée
de
Pèlerins
d'Arès depuis plus de trente-six ans. De ce
côté rien ne
semble être venu pour vous donner un fort support public et
vous
faire
une image publique, l'emblême d'une espérance
très
typée et unique à
notre époque, qu'on peut toujours discuter, mais bien
typée et très
simple: C'est par la pénitence
que l'individu et le monde seront sauvés, point final.
C'est
très simple, ce devrait être de
notoriété,
et pourtant je n'ai jamais
rencontré de missionnaires (je suis parisienne) qui m'aient
laissé ce
message très simple — que le monde entier devrait
connaître après 36
ans — qui est votre LOGO: la PÉNITENCE pour sauver
l'homme et la
planète. Le parallèlogramme dans
l'édition 2009 de La
Révélation d'Arès est en
somme
le signe de la PÉNITENCE;
C'était déjà le Message de Jean le
Baptiste et,
plus developpé, celui
de Jésus.
C'est votre propre message, qui revient sans cesse dans les pages de
votre blog où avec les mots Dieu, Père,
Créateur,
le mot pénitence
est
probablement celui qui revient le plus souvent. De plus, c'est un
message tout à fait rationnel, parce que même un
incroyant
admet que la
paix et bonheur ne viendront qu'avec l'amendement de l'homme. Pour La
Révélation d'Arès
pénitence signifie amendement, amendement
intégral.
Or,
l'humanité avance à l'inverse de
l'idée
d'amendement. Vous représentez
donc bien quelque chose de très typé, de tout
à
fait subversif.
Alors,
que restera-t-il de vous, si vos missionnaires eux-mêmes ne
savent pas
ce que vous représentez ? Ou ne savent pas comment vous
représenter ?
Je comprends qu'ils ne répandent pas votre portrait,
puisqu'ils
sont
incapables de vous protéger et ne veulent quand
même pas
vous exposer à
des violences, mais pourquoi ne répandent-ils pas
l'idée
très simple
qui est celle que développe La
Révélation
d'Arès
? Michel Potay est le prophète de la
PÉNITENCE.
À votre idée, qu'est-ce que l'avenir
gardera de
vous, Frère
Michel ?
Là aussi il y
a une montagne de doutes.
Vous aussi, vous ne pouvez vivre que dans l'espoir, dans l'existentiel
à son plus haut degré.
Marie-Hortense
|
Réponse
:
Il faudrait beaucoup de place
pour vous répondre, mais je ne peux qu'approuver votre
façon très
simple de voir ce que signifie notre message : Pénitence..
Je suis très loin d'être au courant de tous les
arguments
qu'utilisent
nos missions —
les
assemblées sont
souveraines d'elles-mêmes (Rév d'Arès
8/1)
et je ne suis le chef de
personne
(16/1) — pour
faire connaître au public l'existence et le sens de La
Révélation d'Arès,
mais je pense que, sauf pendant les dix malheureuses années
de
la
"mission sociale", ils ont répandu l'idée que
nous
Pèlerins d'Arès
sommes des pénitents
appelant
d'autres pénitents
à se
sauver et à sauver le monde par le changement.
Le mot amendement n'est plus compris de nos jours dans le sens juste,
mais vieux, que vous lui donnez.
Le mot pénitence,
que nous nous efforçons d'expliquer, est lui-même
encore
difficile
d'emploi, surtout isolé, en raison des sens
négatifs dont
la religion
l'a recouvert.
Notre mission n'est pas facile, mais vous avez
raison: Nous avons probablement, dans une certaine mesure,
douté
de la
portée de ce très simple logo qui devrait
être le
nôtre: pénitence. J'avais
pensé
pendant
un
temps à un P majuscule
(P
pour pénitence
et
pénitent) au
lieu du
parallèlogramme. J'avais même pensé
à un
insigne "pénitent"
écrit en
demi-cercle
évoquant le soleil se levant au-dessus de l'horizon, que
chacun
de nous
porterait en mission par exemple.
De toute façon, la pénitence
n'est qu'un passage, un temps d'amendement comme vous dites, mais
l'espérance finale est le Jour
dont parle La Révélation d'Arès, le Jour
où avec l'Amour, le
Paix et le Bonheur la
Lumière
couvrira tout sans
cesse (Rév
d'Arès 31/8).
Ceci
dit, que va devenir Michel Potay après sa mort ? Je
n'en
sais
rien. "Je suis prophète, mais pas fakir," comme je dis assez
souvent en
riant à ceux qui croient que je détiens toutes
les
clés de l'avenir.
Il est sûr que je ne suis pas, comme vous dites
également,
bien
"instrumentalisé" par l'assemblée,
mais
je le serai peut-être beaucoup mieux après ma mort.
Que
dira-t-on de la personne que je suis et de son legs ?
Inévitablement, comme cela s'est passé pour tant
d'autres, on verra
apparaître une baraque de foire de miroirs
déformants
dont
chacun
reflètera un portrait de moi différent et de
même
pour les distorsions
idéologiques qui se répandront. C'est pourquoi,
je crois,
le Père dans
sa Sagesse m'envoie rassembler
un
petit reste (Rév d'Arès 24/1) dont
le mission sera
de
maintenir
purs mon témoignage et mon enseignement: la parole qui est la Parole
(Rév
d'Arès
i/12).
Concernant
le blog en anglais, pourquoi n'y a-t-il pas de commentaires ?
Réponse
toute bête: C'est parce que je suis seul à
gérer ce
blog et que je n'ai
pas le temps de publier tous les commentaires anglais que je
reçois ni
le temps d'y répondre.
Alors, pourquoi publier une version
anglaise du blog, allez-vous me dire? Il ne me paraît pas
inutile
que
ceux qui lisent l'anglais, plusieurs centaines de millions d'humains,
puissent avoir une idée de ma pensée.
|
06jul10 109C33
Je
viens de lire sur le forum d’une agressive opposante de votre
personne
les propos d’un de ses membres, lequel se réjouit
de vos soucis
[de
santé] actuels.
Je me demande comment on peut, quel que soit
le
désaccord de fond qu’on ait avec lui, savourer [le
fait] que
quelqu’un
soit en proie a des problèmes de santé.
Alors, de toute mon
affection, je vous souhaite, à l’extrême
contrario, un bon
rétablissement, frère
aîné.
Être affectueux et secourable, c’est
aussi cela être existentiel !
Roger C.
|
Réponse
:
J'eus, dans ma jeunesse, un prof de physique industrielle,
qui avait dû se voir souvent contesté au temps
où
il avait été
ingénieur civil, qui d'un ton philosophe marmonnait ici et
là: "On ne
peut pas plaire à tout le monde."
De même, dans cette
phase de la grande aventure spirituelle dans laquelle le
Père
nous a
lancés, vous comme moi et comme nos frères et
sœurs de
foi, je vois
bien depuis trente-six ans que je déplais beaucoup, beaucoup
plus que
je ne plais. La rusticité aidant — "L'homme
grossier rit,"
disait
Confucius —, certains auxquels je déplais vont-ils
jusqu'à "savourer"
mes difficultés et peines ? Leur satisfaction devant mes
maux me
paraît
aussi inévitable et non-significative que les dithyrambes
que
d'autres,
à l'inverse, prononcent sur moi.
Je
n'ai jamais souhaité de mal à personne et je me
suis
toujours désolé
des souffrances d'autrui, je n'ai jamais
fulminé contre personne non plus, même au temps
où
j'étais athée. Je
n'ai aucun mérite à cela. Ce n'est pas dans ma
nature,
tout simplement.
Néanmoins,
au cours de ma vie, qui devient longue (81 ans dans quelques jours,
rappelle Justinien, 109C31), j'ai connu bien des maudisseurs, car
comment appeler ceux qui en se réjouissant des souffrances
d'autrui
agissent comme s'ils les lui administraient ? Tout en la trouvant
inutile et inexcusable, cette hargne
paraît explicable, quand elle vise un ennemi malfaisant ou,
du moins, aussi hargneux lui-même. Mais quand elle vise
quelqu'un
qui
ne fait aucun mal, cette hargne, si elle n'est pas que
rusticité, peut
s'expliquer d'une autre façon: La personne qui souhaite
à
autrui de
souffrir
souffre probablement elle-même, consciemment ou
inconsciemment,
et
par ses vœux méchants a comme le
réflexe d'exorciser son
propre mal.
De
toute façon, celui qui se réjouit de ma mauvaise
santé n'aggravera pas
mon état par sa réjouissance méchante.
Sa
réjouissance n'est que bruit,
comme dit à
répétition Le
Livre
(Seconde Partie de La
Révélation d'Arès). Je
n'ai rien à
craindre de lui qui
justifie que je m'en défende.
Je ne cherche pas à savoir sur
quel "forum d’une agressive opposante" ces propos inutiles
ont
été
tenus.
"Être affectueux et secourable" est-ce "aussi cela
être existentiel" ? Oui pour vous, Roger. Non pour celui dont
la
méchanceté ne serait pas rusticité,
mais serait —
si c'est le cas ici —
un destin choisi, la volonté d'être
méchant et de
souhaiter du mal à
ceux qu'il n'aime pas. L'existentialisme est la philosophie de la
liberté absolue et celle-ci peut aller dans un sens ou dans
un
autre.
Merci de me souhaiter un bon
rétablissement.
|
06jul10 109C34
Relativement
longue absence d’article sur votre blog. Je pense
à vous
spontanément,
au gré du quotidien, et comme par hasard, un article.
Ça
n’est pas la
première fois.
J’en déduis l’hypothèse ou
plus de notre
communication
collective passant par l’invisible, et manifestant une
communion qui
ressemble à certaines intra familiales ou "oumanitaires"*.
Oui,
vous êtes dans le cœur de nombreux humains et
frères, et
inversement.
Sans
tomber dans l’excès de la mode du feeling des
années 70,
dont je suis
revenu, ou de la croyance en la maîtrise efficiente
d’une
transmission
de pensée, je prends acte des avantages présent
et futur
d’un mouvement
qui peut dans une certaine mesure s’affranchir du
média
classique.
De
même, je crois percevoir au fond de moi le renouveau des 21
juin
[premier jour du Pèlerinage annuel]
et du début de la nouvelle année
arésienne.
Aparté, si
vous me permettez : Je suis souvent gêné par un
relatif
dithyrambisme*
récurrent dans freesoulblog.net à votre
égard. Non
que je ne le partage
pas, en quelque sorte, mais pour me mettre à la place de
lecteurs non
pèlerins, éventuellement hostiles, etc.
Vous n’êtes pas
gourou, mais frère
aîné,
ami, avec qualités et
défauts, humain.
Vous faites
partie
de ceux qui osent voir la noirceur intérieure de tout
habitant
de l’Urne qui
pue [la
Terre dans ce qu'elle a de sinistre,
Rév d'Arès xix/15], pour la
"traiter" ; quand une
majorité, je le crains
a tranquillement pris le chemin tracé par ces journalistes,
chefs
religieux et faiseurs d’opinion: projeter et cracher son
venin, la
responsabilité du mal… sur autrui, bien
évidemment.
Toute la
considération que j’ai pour vous, en dehors
d’une affection qui
découle
d’un long vécu, repose sur votre trajet,
jaugé, et non
sur votre
personnalité, jugée. La différence est
de taille :
quel sens y’a-t-il à
"noter" un élève, voire son propre enfant ou tout
autre
frère humain,
sur ce qu’il est ?
C’est le chemin
parcouru d’un point A à un point B qui
mérite attention.
Qui peut
connaître la faiblesse immense ou inversement la force, bref
les
talents de départ ? Qui peut savoir si un enfant
délinquant à
lui-même
été battu, méprisé ou non
et autres
exemples innombrables? Un
excellent film déjà ancien, de Bertolucci je
crois,
mettait en scène un
ivrogne sdf [= sans domicile fixe] et une nonne. Il
démontait
que bien
qu’en apparence seule la
deuxième suivait le chemin de Dieu, les efforts du premier
étaient bien
supérieurs dans la bonne direction. Parti de plus bas, la
seule
accession à une relative abstinence constituait pour lui un
effort bien
supérieur.
Et ce neveu, marchant des heures avec la
rage au cœur, pour éreinter celle-ci, et
éviter de faire
une connerie,
vol, violence, baston à 15 contre un à terre
—
honte ! — fils
indirect
d’une guerre libanaise. En Irak comme en ancienne
Yougoslavie, en
France, les séquelles et douleurs de la guerre sont encore
en
nous,
même enfouies après 39-45. À plus de 50
ans un ami
décédé maintenant
portait en lui sa survivance sous une bombe,
bébé,
recueilli puis
adopté comme orphelin. Puis cheminement de vie
immanquablement marqué et orienté, avec
répercussions sur les enfants
et sans doute
encore sur les enfants de ses enfants. Pas forcément
négatives, bien
sûr,
puisque cet homme a fait preuve de dépassement.
Voici un
souhait pour cette nouvelle année [spirituelle]: de la
hauteur,
encore
de
la hauteur ! Chez sœur Térésa,
l’affrontement entre
hygiénistes
pragmatiques et caresseurs d’âmes des mourants
tournait à
la polémique
stérile avec étroitesse d’esprit,
fléau de nos
temps ; paraphrase d’un
commentaire précédent, sur le drap blanc, ils ne
pointaient que la
tâche. Alors, pour l’étaler,
l’exhiber, ou pour
l’analyser, déterminer
le produit adéquat pour l’effacer, la
nettoyer ?
Dans des circonstances tragiques pour toute l'humanité,
quand
200
meurent en siphonnant un camion citerne, quand des misères
sont
si
extrêmes que les médias les occultent, quand la
misère intérieure,
occidentale aussi — ne nous leurrons pas,
étrangers ! — est
lancinante
et mortifère, quand la peur non
maîtrisée fait se
réfugier dans les
chapelles, cultures, traditions, communautarismes, lieux de
contrôle
illusoires — au mieux provisoires — de nos
consciences, prisons
mentales — Clin d’œil, Daniel !
— qui appartiennent au
passé :
il n’est
plus temps, comme dit YAB dans un autre contexte, il n’est
plus temps
aux querelles et conflits moyenâgeux. Si nos esprits sont
incapables de
s’accorder sur un tout, l’avenir est aux actions
ponctuelles où
un
minimum d’accord et d’harmonie permet à
des juifs, musulmans,
chrétiens, athées d’œuvrer
ensemble le temps juste
nécessaire à l’accomplissement
du bien.
Comme ces
résistants gaullistes,
communistes, pères tranquilles, parfois réunis
dans une
action, puis
disparus dans la nature aux yeux des nazis.
Quand
l’Individualité Divine est abdiquée en
soi au profit de
son image
négative, l’individualisme, l’Appel
est là.
Jérôme L.
Note
du commentateur : *
Oui aux néologismes avec esprit léger et pied de
nez au
français
académique.
|
06jul10 109C35
Avant
tout j'espère qu'à présent vous allez
mieux.
Oui, les
mauvaises
nouvelles vont toujours plus vite que les bonnes.
Il
arrivera un jour
ou les bonnes arriveront.
Victoire de l'existentiel. Voila
un
témoignage (04jul10 109C31) qui démontre
à quel
point vous êtes un
frère existentiel, frère d'espérance,
frère
d'exemplarité, frère
d'amour évangélique, frère
réfléchi,
frère pénitent,
frère qui n'est
plus rien pour lui même (Rév
d'Arès
40/6).
Vous
êtes un christ,
un fils du
Créateur. Vous confirmez que ce n'est pas mourir qui vous
fais
peur,
mais l'après Mikal,
il
est évident que les choses ne seront pas les
mêmes, comme vous me l'écriviez lors du
départ de
mon père:
"La mort du père, c'est la maturité."
Je confirme.
Mikal est
aussi le père
(Rév
d'Arès xxxiii/14) des frères.
Il
y a parmi nous des sœurs et frères sages, pénitents,
des Pèlerins d'Arès, et ceux qui ne le sont pas
encore le
sont en devenir par leur existentialisme, leur choix absolument libre.
Ils
sont des espérances de pénitence
dont, en ce qui me concerne, je suis
encore loin. J'ai tant à faire, à apprendre des âmes, de
la vie
spirituelle.
Hier, je discutai avec la fille d'un de nos
frères, âgée de 15 ans,
j'étais
émerveillé devant cette jeune sœur
entière
avec une vie, une expérience, une personnalité
incroyable, du
répondant, des connaissances. Elle fait de
l'économie et
à de très bons
résultats. La relève est là. Elle dit
une chose
très importante, que
ses parents lui donnait une belle éducation, je voyais la
sous
mes yeux
tout l'amour d'un père pénitent
pour sa fille qui, avec beaucoup d'amour,
de simplicité, expliquait les choses, avec patience et
beaucoup
d'humour. Avec humilité ell a dit à son
père
qu'elle avait
écouté ses conseils... whaou !
Ça vous
réchauffe le cœur. J'ai
aussi vu
leur fils de 9 ans. Lui aussi d'une incroyable intelligence. Il m'a
parlé de la crise de 1929... J'étais
scotché.
"Mais où as-tu appris
cela
lui," demandai-je? "C'est ma sœur, me répondit-il,
et je fais
des
fiches."
Jeunes sœurs et frères, jeunesse, nous avons
besoin
de vous, de votre
fraîcheur, de vos idées, de votre visions d'une
civilisation plus
juste, humble, aimante.
Je ne dirai qu'une chose :
"Alléluia, frère Michel ! Votre
humilité est
exemple. Sans cesse vous
vous remettez en question. Vous cherchez comment nous pourrions faire
naître des âmes,
trouver des pénitents
potentiel qui pullulent comme le
gravier des mers (Rév d'Arès 13/7), comment
faire
comprendre à ce monde qu'il est d'une extrême
urgence de
cesser de
pécher = cesser de faire le mal, de pas avoir peur, si ce
n'est
que de
mourir sans âme,
le
véhicule d'éternité (Veillées:
4-17-18).
D'où l'importance de
nous créer une âme
(Rév
d'Arès Veillées 17 et 18), parce que
chacun de
nous peut
mourir à tout instant, quel
que soit notre âge.
Nous cherchons aussi. Nous savons que
notre façon de vivre,
notre langage, doivent changer,
que nous devons davantage écouter, évoluer, entrer en
pénitence, chercher, travailler à
l'œuvre du
Père, nous
unir, et surtout nous débarrasser des
préjugés qui
rendent aveugles.
Anecdote :
Je missionnais, il y a quelque semaines, un aveugle. La
discussion était d'ouverture. Dès que j'ai
prononcé le nom de
Jésus, de Pèlerins d'Arès, le monsieur
eut des
préjugés. Je lui dis:
"Ne m'en veuillez pas, mais, cher Monsieur, les
préjugés
rendent
aveugles,
vous vous trompez à tous les coups : Bien
qu'aveugle, il
compris et
parti cahin caha.
Je souhaite que le Père vous donne encore
assez de
vie charnelle parmi nous, qu'Il vous enveloppe de sa Puissance
Créatrice, vous réconforte, je vous souhaite une
meilleure santé,
joies, bonheur, prospérité
D. B.
|
06jul10 109C36
Je
me permets de faire le commentaire suivant, parce qu'il y a des choses
que vous ne pouvez pas dire lorsque vous êtes le premier
concerné.
Je pense que je connais un peu votre pensée —
autant qu'il
soit possible pour les cloportes spirituels que nous sommes
—, parce
que
j'y travaille beaucoup depuis un certain nombre d'années. Je
ne
suis
pas un lettré, mais vous m'avez ouvert à
l'immense joie
que procure la
découverte de l'intelligence
spirituelle qui reste malheureusement
fermée à nombre d'intellectuels, souvent
intellectuellement
remarquables cependant !
C'est donc du haut de ma
modeste
expérience que je puis formuler la conviction suivante:
Vous
êtes certes aujourd'hui passé sous silence pour
toutes les
raisons que
vous avez souvent expliquées.
Mais
quel que soit le destin du mouvement
des Pèlerins d'Arès, il est une chose
désormais
inévitable :
l'Histoire
vous rendra justice. Elle éclairera l'obscurantisme
matérialiste
dé-spiritualisé et auto-satisfait de notre
époque.
Nos descendants
auront beaucoup de mal à comprendre comment il aura
été possible que
nos générations soi-disant
super-informées soient
parvenues à rester
aussi délibérément sourdes
à une
pensée comme la vôtre, une pensée
à
côté
de laquelle les plus brillants penseurs contemporains passeront pour
des bonimenteurs, peut-être même pour des
imposteurs !
Pour
comprendre cela, il faudra le recul que l'Histoire donnera,
irrémédiablement.
Malheureusement pour Justinien, le
courageux anonyme
du commentaire 109C31, il sera pris pour exemple des sots
prétentieux
(c'est un pléonasme) caractéristiques de notre
piètre époque. Qu'il me
pardonne par avance mon opinion que ne le flatte pas !
Je
me
permets d'ajouter d'ailleurs à son attention, lui qui n'a
pas
forcément
un sens de l'observation très acéré,
que des héros
obscurs (Rév
d'Arès xxxv/4-12) ont
commencé
à
se
lever derrière "l'imposteur d'Arès" et qu'il sera
intéressant
d'observer ce que des pauvres hères manipulés par
un
"trouillard
menteur" seront capables de produire dans la
société...
Bon
allez... je
dis ça avec humour, n'en prenez pas ombrage !
Patrick
B.
|
Réponse
:
Que de dithyrambe !
Le commentateur
109C34 va être fâché, qui craint que le
dithyrambe
fasse mauvais effet
sur les
lecteurs qui ne sont pas Pèlerins d'Arès.
Mais que puis-je
faire ?
Censurer les commentaires dithyrambiques pour n'en laisser que ce
qu'ils ont de strictement, froidement informatif ? Bien, mais quand le
dithyrambe
est par lui-même une information ? Alors, l'exclure,
ne pas
le
publier ? Dans ce cas, et pas souci d'équilibre, je
dois
exclure tous les commentaires inverses : les
dénigrements
et
réquisitoires, qui en général se
veulent
eux-même des informations.
Après
tout, cela me facilitera la tâche. Il y aura
beaucoup moins
de
commentaires.
Je vais y réfléchir.
|
06jul10 109C37
Revenu
de la première semaine du pèlerinage de juin
après
une année difficile,
condamné à réussir un projet
professionnel
sous peine de
ruine
financière, suite à mes déboires des
années
précédentes pas encore
résolus, je découvre cette nouvellee
entrée qui
comme toujours me
remplit d'une vie riche.
Comme je suis heureux de vous lire !
Je
sais
que ce blog n'est pas un forum, mais je permets de réagir
(un
peu par
endroit) au message de Marie-Hortense [109C32].
J’essaye de
me sortir
du
trou de ce monde tout en étant un pénitent
et moissonneur
exemplaire,
mais par moments ce monde me dépasse et j'ai du mal pendant
un
certain
temps à maîtiser totalement ce que je dis ou fais
avec la
même
intensité. Je manque alors de lucidité.
J'espère que ce
message ne [manque pas lui-même de lucidité], mais
j'ai eu
envie de
communiquer sur ce "pénitent et
moissonneur" qui fait partie de mes réflexion quotidienne.
J’ai
depuis
plusieurs années essayé de ne pas dissocier pénitence
et moisson
comme
vous nous l’avez appris, alors que j’ai souvent
été
tenté de réduire
la réflexion à la pénitence
seule, mais je pense que c’est sagesse de
ne pas les dissocier.
Je comprends cependant bien le message
de
Marie-Hortense, parce que j’ai aspiré à
cette
simplicité schématique,
très maîtrisable, tout en y voyant
aujourd’hui un danger.
Je
pense
personnellement que c’est lorsque nous deviendrons des moissonneurs
écoutés
qu’on pourra reconnaître en nous des pénitents
réels
(qui savons dépasser en nous-mêmes et dans la
relations
les barrages à
la vie).
Je me dis toujours que si on ne m’écoute pas,
c’est
parce que
c’est moi qui ne sais pas dire au monde ce que Dieu vient
dire. Alors,
je travaille sur moi-même et sur mon amour des autres et du
monde.
Récemment
vous nous avez appris à "écouter beaucoup" pour
trouver
les
bons mots, je m’y emploie.
Je ne crois pas personnellement
que ce sera
uniquement en martelant le message simple de la pénitence
dans le
monde
qu’elle finira par percer, mais parce que nous aurons
su retrouver les mots qui parlent à l’autre de sa
vie
gâchée et que
nous saurons faire voir à l’autre ses immenses
possibilités, sans
séductions, bref, que nous arriverons à
l’aimer "en pénitents".
Si
je
m’essaye à une simplification
aujourd’hui entre pénitence
et moisson,
je
dirai que Pénitence
et
Moisson, c’est savoir communiquer avec Dieu, le
Dieu en nous et le Dieu dans l’autre. Ce n'est pas
forcément
communiquer avec
des mots mais avec des bribes de vie Divine, des retours de vie, des
réflexions salvatrices, des flash d’intelligence,
savoir contourner
ou
détruire les barrages, retrouver le terrain du vrai, comme
disait un
message précédent, révéler.
Dans ma première semaine de
pèlerinage je
me suis un peu attardé sur le passage de la tour de
Babel
(Genèse 11) et j’ai compris que dans ce
passage
résidait le
secret
de la communication et que si, personnellement je
n’étais
pas
écouté,
c’est parce que je n’avais pas assez
travaillé sur ce que me
révélait
ce magnifique passage.
Je n’avais en fin de compte jamais
creusé ce
passage, parce que j’en étais resté
à
l’explication religieuse qu’on
m’avait apprise enfant, à savoir que
c’était une histoire
d’orgueil,
alors que c’est une histoire de rivalité.
J’ai compris que
si par la pénitence
je luttais contre le "rival", l’autre, en moi, alors je
recréerais la
langue unique entre moi et l’autre, celle d’avant
la
tour de Babel. La compréhension pourrait passer.
Je
n’ai pas
beaucoup réfléchi sur la rivalité,
mais je me suis
aperçu qu’elle
naissait souvent entre des personnes très proches,
où
ayant été très
intimes, en tout cas partageant quelquechose de cher.
D’où,
peut-être,
ce
premier réflexe des hommes encore très proche de
Dieu du
temps de
Babel ?
Ce qui me fait réfléchir aussi dans ce
passage, c’est que
cela a été une rivalité
partagée à
travers tout un groupe, comme une
maladie
de la polone
de
l’époque (Rév
d'Arès
XXXIX 12et13) ? Est-ce
cette maladie qui nous empêche de communiquer comme un seul
peuple avec
vous ? [Quelque chose] que nous n’aurions
pas encore
dépassé par nos pénitences
individuelles ?
Alors, dans la réflexion, j’invite
tous mes frères à y
réfléchir aussi et s’ils arrivent aux
mêmes
pensées que les miennes et
à
travailler sur ce "rival"... sur cet autre, en eux...
Cela
m’a
beaucoup touché d’apprendre le retour de votre
maladie.
J’espère que
c’était bénin.
Bernard DLF
|
Réponse
:
Les questions que vous vous posez sont de celles que tous les
missionnaires se posent, soucieux de faire passer dans
le public le message de La
Révélation d'Arès et pas
seulement des
idées dérivées
rationalisées comme le fit malheureuse la "mission sociale"
pendant une
dizaine d'années.
Marie-Hortense (109C32) a raison de
rappeler que notre appel est simplement un appel à la "pénitence
pour
sauver l'homme et la planète", si par là elle
veut dire,
comme je le
pense, que nous avons eu peur de passer pour des bondieusards
arriérés
en usant de mots et de concepts de vieilles bonnes femmes. La
Révélation d'Arès
elle-même rappelle des concepts et des mots de vieilles
bonnes
femmes.
Marie-Hortense
a voulu dire que masquer ces mots et concepts est trahir leur Source
même et que
c'est, de plus, tromper le monde. Elle a raison: Notre "mission
sociale" a même trompé nos observateurs les plus
attentifs
et les plus
analytiques. Je le tiens d'un des plus hauts placés d'entre
eux
qui
semblait presque étonné d'apprendre de ma bouche
que nous
croyions
réellement en Dieu et dans la pénitence
comme salut
de l'homme, comme
solution apportée au problème du mal.
Si
nous avions réduit notre mission à l'appel
à la "pénitence
pour
sauver l'homme et de la planète", comme dit Marie-Hortense,
nous
aurions sans doute donné une image très difficile
à faire passer, mais
au moins vraie et juste, de ce que nous sommes.
Mais, mon
frère Bernard, vous avez raison de voir les choses sous leur
réalité
plus complexe, et de souligner que l'Appel
ne serait quand même pas clair pour le public, s'il
était
présenté sous
le très bref schéma que propose Marie-Hortense: Pénitence = Salut,
parce qu'il y a entre autres obstacles, entre nous et le public, celui
du langage que vous soulignez.
Vous voyez ce monde comme une
tour de Babel: D'un côté nous, qui parlons le
langage de
Dieu, de
l'autre côté le public qui parle une multitude
d'autres
langages.
Sachant que le langage façonne la mentalité et
vice
versa, oui vous
avez raison. De plus, vous pensez que la seule traduction
instantanée
possible entre notre langage arésien et les langages
mondains
au-delà
de nous — langages "rivaux" dites-vous — se fera
par la pénitence
arrivée
à
son stade visible, sensible à tous. Et là encore
vous
avez raison
Mais
je crois de surcroît au devoir de faire sortir le mot pénitence
du
simplisme qu'il revêt presque immanquablement dans l'oreille
du
commun,
même une fois le
mot pénitence
correctement compris. Pourquoi ? Parce le concept de pénitence
dans La
Révélation d'Arès
est placé sous différentes conditions, complexes,
absentes de la
compréhension commune, notamment la condition de la liberté
absolue (Rév
d'Arès
10/10), de l'existentiel
(thème de la présente entrée de blog),
qui est un
mode totalement
ignoré de la religion qui a laissé son empreinte
sur la
compréhension
commune, même athée ou sceptique.
Bref, le concept de pénitence
n'est pas
si simple.
Le faire comprendre est moins simple
encore. Il faut passer par des biais qui éveillent quelques
lueurs dans
l'esprit commun. C'est pourquoi je reviens dans ma propre mission
à
l'idée que le christianisme d'église (ou le
judaïsme
de synagogue, ou
l'islam de la mosquée) est une erreur, et que le vrai
christianisme (ou
le vrai judaïsme ou le véritable islam) n'existe
pas
encore, car alors
il n'y aurait qu'une seule et unique foi sur terre qui n'aurait plus
pour nom que Vie
spiritulle,
ce qui est l'idée centrale de La
Révélation
d'Arès. C'est
une idée que le commun des mortels admet assez facilement.
Reste
alors
la tâche plus difficile encore de décider ce
commun des
mortels à
appliquer l'idée dans sa vie, puisque la pénitence
n'a de
sens qu'accomplie, n'a
de sens que comme arme efficace contre le mal.
Il faut par
surcroît du surcroît faire comprendre que le mal
n'est
qu'un accident,
certes millénaire et universel, mais n'est pas la
normalité de l'homme
et du monde, contrairement àce que croient les rationalistes.
Etcetera...
Mais ne compliquons pas !
Je vois comme vous la difficulté
et, dans cette entreprise difficile, je trouve que la voie du
christianisme est la moins obscure et la moins difficile pour le public
occidental, parce que Jésus a plus ou moins
laissé,
malgré la
dogmatique ecclésiastique, l'idée d'un
idéal de
bonheur et de justice
très simple et, partant, d'éternité,
par la vertu libre,
la pénitence
voulue et
pratiquée pour le bien (non
pour
la
seule contrition). Je pense passer là par un terrain pas
trop
miné, mais j'admets que ce n'est pas du tout facile quand
même.
Mais d'autres biais sont
évidemment à trouver,
pourvu qu'ils ne soient jamais des idées
dérivées
rationalisées.
Vous
savez éviter cela, Bernard, car vous êtes un frère de
grande
foi. Alleluia!
Courage ! Nous sommes sur la Voie.
Nous
trouverons le passage vers le public.
|
06jul10 109C38
J’ai
lu que vous aviez eu un gros problème cardiaque. Je vous
souhaite un prompt rétablissement pour que vous puissiez
faire
votre
pèlerinage.
J’ai eu la joie de vous apercevoir la première
semaine du
pèlerinage sur les Saints Lieux, prendre
le Feu pour accomplir
ce que
nous demande le Père.
La chaleur, la fatigue, bientôt 81
ans ce mois–ci, il est normal que votre santé en
pâtisse.
Merci,
frère Michel, de votre courage à toujours nous
enseigner
la Parole
du
Créateur.
Cette entrée 0109, Victoire de l’existentiel,
résume parfaitement et magistralement le monde tragique dans
lequel
nous vivons, et fait un parallèle avec les circonstances de
notre
histoire dramatique de la guerre 39/45.
L’appel du 18 juin
1940 par
Charles de Gaulle parle à tous ceux qui
réfléchissent sur l’humanité.
Car
l’homme n’a plus sa place, ou bien il l'a, mais
comme un
sous-homme, comme une marchandise que les pouvoirs de tous bords
peuvent
manipuler à leurs guise.
Mais voilà, Dieu ne nous oublie
pas. Il aime toujours l’homme malgré que
celui-ci le
rejette
de toute
part, et malgré, aussi, que les religions veulent Le dompter comme
l’éléphant puissant (Rv
d'Arès36/10).
Le
Créateur redonne au monde
une direction par la voix de son prophète,
Michel Potay, prophète
de la Pénitence
et de la Moisson (La
Révélation d’Arès) :
une direction
d’amour, de pardon, d’intelligence spirituelle, de
paix, pour tous les
hommes.
Il faut que l’homme soit tombé très
bas, une taupe
(Rev.d’Arès 23/2), il faut
qu’il manque de courage, de
volonté, d’humilité, d’intelligence
pour ne pas voir que ce Message est vital pour sa vie,
que c’est la seule voie à suivre pour son salut et le salut du monde.
Nous
sommes quelques milliers aujourd’hui, mais demain nous serons
des
millions.
Nous accomplirons le Plan du Créateur pour
retrouver notre
grandeur. Alléluia !
Simone LC.
|
06jul10 109C39
Un
gardien Du Temple
Oh
! Mon père ! Oh ! Ma mère !
Je prends à témoin l'humanité
De
vous dire combien je vous aime
À l'aube de vos
quatre vingt un ans.
À genoux je baise vos mains
Et
vous honore à tout jamais
De m'avoir un jour,
donné la vie
Et bien plus que la vie, votre amour
Et
bien plus que votre amour, la Bible.
Aujourd'hui,
à Arès Terre Sainte
Alors que le Pèlerinage commence
Dans
la Maison de La Sainte Parole
J'embrasse le sol où le Père a
parlé
Au prophète
Mikal pour l'humanité.
Oh ! Mon
Père pardonne ma lenteur
Pour avoir, vingt deux ans plus tard
Senti
au plus profond de mon cœur
Le Temple ô
combien
indestructible
Puisque
Adam, Noé, Abraham, Isaac
Jacob, Moïse, Élie, tous les
prophètes
Jésus, Mahomet et aujourd'hui Mikal
Frappent
avec nous de leurs fronts
L'empreinte de Ton Feu
Éternel.
Oh
! Mon Père pardonne ma faiblesse
Car Tu m'as déjà honoré il
y a vingt deux ans
Quand dans Ta Maison avec mon épouse
Chantal
Nous avons conduit
la prière comme les prophètes
Recevant des
mains de Mikal
nos alliances
baisées.
Oh ! Mon Père pardonne-moi
Car
aujourd'hui je pleure sur ma réalité
Je ne suis qu'un simple
gardien de Ta Maison
Comme beaucoup d'autres serviteurs.
Alleluia !
Jean-Louis
Alexandre C.
|
06jul10 109C40
J'ai
visité votre blog deux fois aujourd'hui, mais il est comme
démembré,
réduit au texte élémentaire, plus
d'images plus de
liens. J'ai pensé
qu'il a été saccagé par un pirate. Je
vous envoie
ce commentaire à tout
hasard. Si ça se trouve, vous ne le recevrez même
pas.
Vous êtes visé
par des méchants.
Je voulais vous parler un peu de votre
existentiel.
Au fond, vous avez deux existentiels. Le
lointain, dans un avenir très distant: le Jour où
le monde
aura changé
(Rév
d'Arès
28/7), mais pour le moment l'existentiel de cette vie: Il
faut faire
pénitence
et ramasser des pénitents.
Votre
existentiel actuel est la pénitence
+
la
mission = le salut, comme dit Marie-Hortense.
En
somme votre ligne existentielle actuelle est votre dialogue avec le
monde.
Jean-François G.
|
Réponse
:
Non,
je n'ai pas été piraté et je vous prie
de
pardonner l'état "démembré",
quasiment illible, de cette entrée de blog 109 et de la page
7
du blog
principal pendant une heure ou un peu plus.
Suite à mon
problème
de santé de la semaine dernière, je suis parti me
reposer
une semaine
chez ma fille Anne où je suis aujourd'hui.
Encore fatigué
par
l'accès d'angor pectoris et les examens qu'on m'a fait subir
pendant
deux jours (notamment le liquide nuclaire qu'on m'a injecté
pour
le
scintigraphie et qui me provoque une migraine longue à se
dissiper),
j'ai complètement oublié de copier dans mon
ordinateur
portable le
dossier HTML à jour de mon blog jusqu'à
l'entrée
109.
J'ai
dû
récupérer celle-ci depuis le blog on-line (depuis
l'Internet). J'ai
fait cette récupération par un logiciel,
Seamonkey, qui
récupère tout
fidèlement, mais qui coupe tous les liens avec le serveur en
constituant automatiquement sur mon portable un dossier
séparé
d'images, de liens, de feuille CSS, etc. J'avais bêtement
oublié ce
petit détail et, au lieu de tout bêtement copier
la source
depuis
l'Internet et de travailler sur celle-ci dans mon éditeur
HTML,
j'ai
travaillé sur un document d'apparence impeccable, mais aux
liens
rompus, et quand après avoir mis en place 7 nouveaux
commentaires et
mes réponses j'ai tout renvoyé en ftp sur le
serveur... ouillouillouille !
j'ai
renvoyé
de mon éditeur HTML deux pages sans liens avec le
serveur.
Il
m'a fallu passer une heure pour tout rétablir, lien par
lien,
image par
image.
Encore toutes mes excuses !
J'ai
bien reçu votre commentaire. Oui, notre "ligne existentielle
actuelle
est, outre la pénitence,
le dialogue
avec
le monde". Vous dites ça très bien.
Échanger
avec les hommes est très important. Nous n'avons pas
qu'à
parler, nous
avons à écouter, à échanger.
Engager la conversation, même
brève, c'est se poser sur l'esprit de la personne
de
rencontre.
Sinon,
vous continuez de voleter d'un passant à l'autre
dans la
rue.
La
personne qui vous écoute et qui vous répond, qui
échange, qui dialogue,
même peu, retiendra quelque chose de ce qu'elle entend de
vous
plus
facilement que si elle ne fait que vous écouter
; elle ne
retiendra pratiquement rien si elle ne fait que vous voir et/ou voir
votre tract.
Si vous ne vous servez de votre voix que pour
exposer
quelques idées en tendant votre tract, ce que vous faites
est
mieux que
rien, mais reste maladroit et peu efficace. La voix du missionnaire ne
sert pas à accoucher d'un monologue, mais à
tenter
poliment,
amicalement, d'ouvrir un dialogue...
Un dialogue, pas une
polémique !
Si
la personne de rencontre dénie, conteste ou discute ce que
vous
dites —
ce qui est très fréquent —,
arrêtez de discuter
dès que cela tourne à
la polémique et écoutez, posez des questions,
intéressez-vous à ce
qu'elle dit, laissez-la vous informer sur elle, laissez-lui cet
avantage. Tout ce qu'elle dit n'est pas idiot ou faux et grossira votre
petite besace d'expérience. Vous aurez alors une petite
chance
de
revenir sans heurt à ce que vous tentez de lui dire et
même, peut-être,
de vous faire un ami, même si cette chance est mince, alors
que
d'une
polémique vous sortirez toujours en laissant de vous une
image
exécrable.
|
07jul10 109C41
Marie-Hortense
{109C32] m’a donné envie d’y aller
franco.
J’ai
pensé
qu’elle avait raison en nous appelant, nous, les moissonneurs,
à
être plus clairs.
Je me suis dit qu’en voulant trop
expliquer le sens du terme pénitence,
l’autre en face pouvait sentir une certaine gêne de
la part du
missionnaire, alors qu’en y allant franco ce terme pénitence
pouvait
devenir une évidence.
J’ai alors pensé faire une pancarte
avec:
au recto :
“C’est par la pénitence
que le
monde peut changer,”
au verso :
"Vivons La
Révélation
d’Arès et le
monde
changera en bien”.
Et
puis, après une nuit de sommeil, je
n’étais plus si
sûre du bien-fondé
de cette pancarte.
J’avais du mal à voir si
c’était la
trouille de me trouver seule avec ma pancarte, ou si
c’était une
pointe
de sagesse qui me faisait hésiter. Les deux sans doute.
Toujours
est-il que, avant de partir avec une pancarte j’allais
d’abord aller
vers les gens dans la rue pour leur demander quel sens ils donnaient au
terme pénitence.
Je
les ai abordés en leur disant : "Je travaille
à un
projet,
mais pour le faire aboutir, j’ai besoin de savoir quel sens
les gens
donnent au terme pénitence.
Je sais le sens que lui donne la religion. Je connais aussi le sens que
lui donne le Père de l’UniversJe ne sais pas quel
sens les gens
donnent
à ce mot. Alors, pour vous, si je dis “pénitence”
à
quoi ce mot vous
fait-il penser ?"
Les réponses ont été
variées selon les tranches d’âge, mais
j’ai eu la
surprise et la tristesse aussi, parce qu’ils n’ont
plus de
repères
religieux, de découvrir que pour les jeunes “pénitence”
signifie
sanction, prison, pénitencier, tout ce qui est juridique,
Et
quand je leur ai demandé : "Si sur une
pancarte vous
lisiez
“C’est par la pénitence
que le monde peut changer”,
que
comprendriez-vous?"
Réponses :
"Être châtié pour
pouvoir être
meilleur après."
"C’est en mettant tous les méchants en
prison
que le monde changera."
"C’est par la punition que le monde
peut changer."
"Se priver de tout le superflu."
Les
plus de 40 ans, quant à eux, donnaient les
réponses
touchant à la
religion.
Du
coup, je pense que je ne vais pas y aller franco.
Cependant,
ce mini-sondage m’a permis de dire ce qu’est la pénitence
et de
donner
un marque-pages du livre qui en parle.
J’espère
qu’après votre repos chez votre fille Anne, vous
aurez repris
suffisamment de forces pour pouvoir prier dans la Maison de La Sainte
Parole, aux périodes de Juillet et de Août.
Il n’empêche que
j’envie mes sœurs et frères qui peuvent
aller aux
différentes périodes
prier sur les Lieux Saints.
Madeleine
|
Réponse
:
Sommes-nous encore ici sur le thème de "l'existentiel
victorieux" ?
Directement ou métaphysiquement parlant, non.
Nous serions, directement, plutôt sur le thème de
la
mission pratique.
Mais
indirectement, oui, nous sommes encore sur "la ligne existentielle"
(comme dit Jean-François G. 109C40) du petit reste. Nous
le sommes encore, puisque nous fixons à notre existence de
Pèlerins
d'Arès le but ou le destin (pour moi destin = but de la vie,
mais non
destin = acceptation du sort) d'être des pénitents et
des moissonneurs de
pénitents.
Nous
nous sommes donc imposé le destin d'expliquer au public La
Révélation d'Arès
afin que ceux qui s'y reconnaissent se laissent moissonner par le
Père et s'engagent à leur tour dans sa "ligne
existentielle".
Ceci
dit, ce que je vais dire maintenant n'est pas un commandement, n'est
pas du tout un ordre attendant une exécution
immédiate —
scrogneugneu,
et qu'ça saute ! —, mais simplement une opinion
pratique que
vous
pouvez envoyer promener... D'ailleurs, mes frères ne se
privent
pas de
m'envoyer promener sous la forme simple d'un non-suivi silencieux ou
d'un engourdissement subit, quand je leur donne mon avis sur des
questions qu'eux-mêmes cependant m'ont posées.
L'idée de la
pancarte est bonne, mais ce que vous comptiez y écrire
beaucoup
moins
bon, parce que beaucoup trop long.
Une pancarte est faite
pour être lue d'un coup d'œil :
"Coca-Cola!" "Chocolat Noir
Côte d'Or", etc.
Dans votre cas je propose :
"Pénitence = Salut" dans des couleurs gaies et vivantes de
genre
Coca-Cola avec des bulles, des étoiles... que sais-je?
N'est-ce
pas joie
et fête
(Rév d'Arès
30/11) ?
Et
si vous avez à y ajouter quelque chose, ajoutez cette
question
brève :
"Mais qu'est-ce que la pénitence ?" au recto sous
"Pénitence = Salut",
ou bien seule au verso.
Je n'aime pas beaucoup les pancartes
à recto-verso dont l'inscription au verso fait suite
à
l'inscription au
recto. Le passant ne se retourne pas forcément pour voir les
deux côtés
et il n'arrive pas forcément du côté
qu'il faut
lire en premier. Les
recto et verso conviennent, à mon sens, s'ils portent soit
la
même
inscription, identique, de chaque côté, soit sur
chaque
côté une
inscription compréhensible à elle seule mais
rappelant le
thème général
de la mission. Dans le cas que je propose ici, le mot pénitence
(thème)
apparaît sur chaque côté, mais je suis
partisan
d'une pancarte lue d'un
seul côté et d'un coup:
PÉNITENCE = SALUT
Qu'est-ce
que la pénitence ?
On
peut aussi varier le thème: PÉNITENCE = BONHEUR,
PÉNITENCE = PAIX, etc.
On
est là dans le visuel et il est difficile d'en parler sans
voir.
Vous
avez peut-être en parlant de pancarte une idée que
je ne
me représente
pas en pensée.
À partir de cette pancarte, c'est à
vous et/ou à votre tract d'expliquer ce qu'est la pénitence,
ce qui
de toute façon n'est pas très long à
entendre,
mais serait trop long à
lire sur une pancarte. En gros ceci (à apprendre par
cœur et
qu'on peut
plus ou moins raccourcir ou compléter selon le temps dont
semble
disposer l'interlocuteur), dit d'un ton joyeux :
"Le
Créateur par La
Révélation d'Arès appelle
à la pénitence,
"mais
Il ne donne pas du tout à pénitence
le sens de remords, punition, châtiment, privation ou
austérité, que
lui ont donné la religion et la loi.
"Il donne à pénitence
le sens de joie et
fête
— ce
sont ses mots même (30/11).
"Être pénitent,
c'est aimer, pardonner,
faire la paix, être libre
de tous préjugés et pouvoirs, chercher l'intelligence
spirituelle. Rien
d'autre !
"Pas besoin de diplômes de
philosophie pour comprendre que si l'homme s'impose cette pénitence d'amour, de
joie et de
liberté, le monde finira par changer
en bien.
"C'est
le message même de l'Évangile de Jésus,
le message
du christianisme qui
n'a jamais été accompli.
L'homme
n'a besoin ni d'église ni de
religion,
ni de
sacrements ni de bénédictions, il a simplement
besoin de
pénitence.
"Quel
Message
libérateur
!"
Mais si je dis ici des bêtises, faites
les choses à votre idée. En tout cas, ma
présente
idée va probablement
m'inspirer pour ma mission de rue dans le Sud.
Pour la misison de la pénitence,
de toute
façon, allez-y franco et bonne chance ! Alleluia !
|
07jul10 109C42
Camus
écrivit dans "Le Mythe de Sisyphe": "Pour les existentiels,
la
négation
c'est leur Dieu. Exactement, ce dieu ne se soutient que par la
négation
de la raison humaine."
Donc, si Camus a donné des
existentiels une bonne définition, vous voulez dire que pour
nous,
Pèlerins d'Arès avec grand P ou
pèlerins
d'Arès avec petit p, notre
"dieu" est la négation du système terrestre
qu'Adam a
voulu et une
ré-orientation voulue, accomplie,
consciente, de notre existence vers le remplacement de ce
système par
une humanité qui aura changé
et retrouvé coûte que coûte son
indépendance
en s'imposant l'amour, le
pardon,
la paix,
la liberté
absolue et l'intelligence
du
cœur.
C'est un programme qui, vu par les politiques, est
hautement subversif.
Je sais que vous n'êtes pas vraiment
camusien, vous êtes plutôt sartrien, mais c'est
l'idée ?
J'y
réfléchis depuis que cette entrée 109
et quelques
commentaires très
intéressants ont paru sur cette page, et je vois aussi, par
le
même
principe de l'existentiel, où est l'obstacle.
Par
exemple :
L'hypocrisie étant une attitude quasi
générale chez les Occidentaux trop fortement
marqués par les media qui
leur fabriquent l'attitude qu'il faut avoir pour être
"correctement
intellectuel ou politique" (de là cette "mission sociale"
que
vous
déplorez à juste titre, car elle
découlait
directement d'un besoin
d'hypocrisie des frères voulant avoir un comportement
facile),
l'hypocrite est par définition, par essence,
l'anti-existentiel.
Par
corollaire, la pénitence
étant le dernier des comportements que veut avoir un quidam
qui
veut à
l'aise dans la société, il a beau croire
à La
Révélation
d'Arès, il répugne à
avoir l'air d'un pénitent
et de parler de pénitence
et se prouve aussi
anti-existentiel.
Là on n'est plus dans
la prudence,
on est
carrément dans le refus de la négation du monde
tel qu'il
est.
On accepte le monde tel qu'il est ; on n'est pas existentiel.
On est essentiel (contraire d'existentiel en philosophie) et on le
reste et La
Révélation
d'Arès en crèvera.
On pourrait donc faire une
mission sur le thème:
Vous acceptez le monde tel qu'il est ?
Vous êtes hypocrite sans le savoir !
Vous trouvez la pénitence
ridicule
? Vous êtes sans le savoir un malfaiteur (ou un criminel) !
C'est
très philosophique comme mission, mais je pense que le
quidam
moyen
peut être frappé et commencer à
comprendre.
À nous
d'expliquer le reste, évidemment.
Baldassare
|
Réponse
:
Oui, comme vous dites, "c'est l'idée", mais elle peut
être
déclinée de plusieurs façons,
impossibles à
évoquer toutes ici..
Pour
en venir à votre déclinaison à vous :
Hypocrisie acceptée = Pénitence
refusée =
même raison: L'anti-existentiel de ce monde,
que puis-je
dire ?
J'ai déjà songé à une
campagne missionnaire
de ce
type. Il y a quelque vingt-cinq ans, dans les années 80.
Toutefois, les
quelques frères auxquels j'en parlai me
regardèrent comme
des poules
regardent une table de multiplication. Ma présentation ne
les
inspirait
pas ; ils ne la comprenaient pas et je me dis que l'homme de
la rue la comprendrait peut-être encore moins. Vous semblez
d'un
avis
contraire... Intéressant ! La réalisation,
toutefois,
peut demander
beaucoup de réflexion, encore que vous présentiez
les
choses sous un
jour déjà clair et tentant.
Anecdote : Dans les années 80 il
y eut la condamnation d'une "secte", "Les Enfants de Dieu", je crois,
pour atteinte aux bonnes mœurs ou immoralité... je
ne sais plus.
À
l'issue d'une prière de pèlerinage je me trouvai
un jour
mêlé à une
discussion sur ce sujet.
Je n'y défendis pas le dévergondage
des "Enfants de Dieu", supposé qu'il fût vrai,
mais je
déniai carrément
toute capacité morale à la
société qui les
condamnait par le moyen de
ses tribunaux. J'amenai la discussion sur le thème de
l'hypocrisie,
justement. Je me souviens avoir rappelé l'histoire du triste
Procureur
Ernest Pinard (oui, comme le mauvais vin), dont le
réquisitoire
patte-pelu fit condamner et interdire le chef d'œuvre de
Gustave
Flaubert, "Madame Bovary", et le chef d'œuvre de Beaudelaire,
"Les
Fleurs du Mal", qu'il considérait "contraires à
la morale
publique aux
bonnes mœurs." Or, ce même Ernest Pinard
écrivait des
romans
pornographiques vendus sous le manteau et avait une (ou plusieurs,
disaient certains) petite(s) amie(s). Mais l'hypocrisie, moteur de la
loi et de la "justice", fonctionna à merveille et le
tribunal
jugea
recevable le réquisitoire de ce parfait hypocrite. Je
martelai
(à
l'époque je martelais): "Les bonnes mœurs
sont-elles dans la loi
ou
sont-elles dans le cœur et le comportement ? Que sais-je de
vos petits
dévergondages à vous qui approuvez la
condamnation de ces
"Enfants de
Dieu" un peu trop ollé ollé ? Gardez-vous de
l'hypocrisie
et vous vous
garderez de juger les
autres." Et je conclus sur un développement
métaphysique
autour de
l'existentialisme... J'eus l'impression que les pèlerins
présents ne me
comprenaient pas.
Quand nos journaux, nos syndalistes, nos
responsables politiques crient que "Sarkozy est un incapable, qu'il
brade la Républque et agit en faveur des riches, etc." ou
que
"Tel(le)
ministre est un(e) triste incompétent(e) ou quelqu'un qui
tripote dans
des affaires louches, etc." ou que "les fonctionnaires forment une
bureaucratie sous laquelle crève l'économie,
etc", point
de répression,
mais quand ce sont des Kanaks de Nouvelles Calédonie ou des
Indépendantistes Corses qui le crient et
réclament le
droit de "sortir
de cette République-là", on leur envoie la
gendarmerie et
quasiment
personne ne proteste.
Oui, l'hypocrisie est certainement le
défaut le plus partagé et c'est en vertu de cette
hypocrisie
qu'inconsciemment le public nous écarte tout en nous
comprenant
dans
son cœur.
Il y a là une idée, mais est-ce un
thème à
creuser
apostoliquement parlant ? Thème existentiel sans nul doute,
mais
j'ai
quelques doutes quant à sa capacité à
mobiliser
des hommes, à les
décider à se dire: "Oui, c'est vrai, la plupart
des
mensonges qui font
le malheur du monde viennent de l'hypocrisie. J'y renonce et j'entre en pénitence
!" L'individu
moyen,
même pénitent
en
puissance, bon grain
de pénitent, ne
me paraît pas, sauf rarissimement, capable de faire son
affaire
personnelle d'une concept aussi général et aussi
universellement
partagé que l'hypocrisie. Je doute que le mal
avéré qu'est l'hypocrisie
lui apparaisse assez grave pour qu'il change
sa
vie (Rév d'Arès 30/11).
Mais
je me trompe peut-être. Avez-vous tenté ce type de
mission
et obtenu de
bonnes réactions ? Si oui, adressez-moi un mail
circonstancié, s'il
vous plaît. Merci.
|
07jul10 109C43
[Frère
Michel, vous dites dans votre réponse 109C37] :
"...Je
reviens dans ma propre mission à l'idée que le
christianisme d'église
(ou le judaïsme de synagogue, ou l'islam de la
mosquée) est
une erreur,
et que le vrai christianisme (ou le vrai judaïsme ou le
véritable
islam) n'existe pas encore, car alors il n'y aurait qu'une seule et
unique foi sur terre qui n'aurait plus pour nom que Vie spiritulle, ce
qui est l'idée centrale de La
Révélation
d'Arès. C'est une idée que le
commun des mortels admet assez facilement. Reste alors la
tâche
plus
difficile encore de décider ce commun des mortels
à
appliquer l'idée
dans sa vie, puisque la pénitence n'a de sens qu'accomplie,
n'a
de sens
que comme arme efficace contre le mal."
Or, le 6 juillet,
Nour Al Islam a dit :
"Pour moi le texte arésien permet pour
la première fois dans l'histoire du monde la jonction
abrahamique ; il
ne ramène pas seulement au christianisme simple et vrai des
origines,
mais à ce qu'aurait été le
christianisme ayant
opéré la jonction avec
le Fond
judaïque et
surtout avec le tawhîd coranique, l'Unicité de
Dieu.
Cette
jonction aux innombrables fils reste à tisser dans
l'existentialité
repentante et joyeuse des frères qui embrassent leurs
frères." Salam.
Laurent
C.
|
07jul10 109C44
Hélas
pour vos détracteurs, que je trouve vraiment blessants
à
se réjouir de
vos soucis de santé, je vais être
dithyrambiquissime (je
crée le mot !)
.
Voyez-vous, je rentre du pèlerinage où je me suis
sentie
pendant deux semaines inondée, lavée de Lumière.
Comme
on met les personnes asphyxiées dans un caisson hyperbare
pour
réoxygéner intensément leur sang, si
nous
choisissons d'y venir, Dieu
nous met dans Son Lieu
{que
vous avez reconstruit avec force et amour, en dur et en beauté
pour
l'avenir) pour nous régénérer dans la Vie
qu'Il nous a
donnée et nous détoxifier du bruit,
de la peur, du doute, de la
faiblesse, enfin de tout ce qui nourrit la
mort en nous jusqu'à la mort effective du pécheur.
Alors,
recevoir du prophète,
après une telle joie, ces deux pages ( et qu'est-ce que deux
pages dans
la vie d'un homme ?) d'une clarté étonnante par
la
simplicité de leur
langage et leur concision parfaite, d'une densité unique
donc
pour tout redire
à l'homme et au temps de ce jour :
Le sens de ce
message du Créateur, tous les aspects humains de la
pénitence
quotidienne, toutes les questions et les portes à ne pas
fermer
dans la
mission dans le monde, vraiment tout...
c'est un cadeau sublime.
Vous seul savez montrer au pécheur
que vous êtes passé par toutes les
étapes et les
difficultés qu'il
rencontre, dans sa pénitence
comme dans sa mission [moisson].
Vous
les explicitez mieux qu'il ne le ferait lui même, car souvent
cela
reste confus au fond de lui.
Ainsi, il se sent compris et
vous confirmez absolument, malgré votre fragilité
d'homme
commun, que
l'invitation du Créateur à
métamorphoser le mal en
bien, par chacun,
pour créer en synergie avec Lui, cette dynamique dans toute
l'humanité
est un chemin sûr, bien solide sous nos pas, où
nous
pouvons marcher en
toute confiance dans la
foulée
de votre talon (Rév d'Arès xxviii/28).
Infinie
vulnérabilité de l'homme et Force absolue de l'Image du
Créateur.
C'est
votre grandeur de prophète
que d'incarner ce paradoxe devant nos yeux d'hommes de ce
siècle
fou,
pour nous donner confiance .
Que Dieu vous garde toujours !
Pascale
B.
|
07jul10 109C45
Nabi !
Nous
vous souhaitons tres bon rétablissement
et
nous avons foi en Dieu,
qu'Il
puisse vous maintenir hors de danger aussi longtemps que possible,
parce que la mission a besoin de vous.
Reposez vous de temps
en temps, mon frere aîné !
René O. d'Angleterre.
|
07jul10 109C46
Cette
nanocéphalie de Pèlerin
d'Arès, cette
pseudo-philosophie —
l'existentiel arésien, de quoi s'étonner
— la motivation
de ce
mouvement issu, sous votre houlette cacochyme, d'un livre parmi les
plus nuls que j'ai lus, La
Révélation d'Arès, est
pour moi un
mystère de plus en plus
épais.
Mais nul ne signifie pas toujours sans conséquence.
Remarquez
bien, vos détracteurs, que j'ai aussi un peu lus, sont plus
pitoyables
encore. Si ça peut vous consoler.
Cette Bible imaginaire —
la vraie Bible ne l'est pas moins et le Coran, n'en parlons pas : un un
biblisme inférieur — tire peu à peu ses
tiroirs tandis
que ce blog
avance, mais qu'en sort-il ?
Aujourd'hui, l'existentiel.
Savez-vous seulement ce que ce mot signifie ? Vous mettez le comble en
ajoutant "victorieux". "L'existentiel victorieux"... No sense [= aucun
sens], disent les anglophones.
Vous êtes le Barbe-Bleu des
religions. Vous les égorgez toutes, après les
avoir
épousées, et vous
les pendez dans votre donjon.
Ce n'est pas moi qui m'en
plaindrai. Les religions ne servent qu'à soumettre
l'humanité par la
superstition, la peur du démon et de l'enfer, comme les
gouvernements
ne servent qu'à soumettre à leurs lois des
nations
entières. Mais ce
que vous dites avec de plus en plus d'intelligence et de
pénétration —
vous croyez dur-dur à votre truc, c'est certain —
peut avoir
d'incalculables conséquences.
Il n'y a pas encore, mais il y
aura sans aucun doute un jour, prochain ou lointain, une tocade des
idées que vous répandez.
Ça ne changera pas grand chose à la
vie du monde, mais le nouveaux problèmes... bonjour !
Bon !
Il y a de fulgurantes visions justes dans cette Révélation
d'Arès
comme le verset 10/10 [la liberté absolue].
J'éprouve un
formidable
soulagement en me disant que, pour une fois, la religion —
oui, c'est
une religion que vous fondez et ne vous en défendez pas !
—
prêchera la
liberté. Mais la religion gère. Comment
gèrera-t-elle la liberté
absolue ? Bonjour les problèmes et les
dégâts
nouveaux ! Recherche
infinie et épuisante — on sent que
vous-même vous
épuisez tandis
qu'avance ce blog — de l'impossible. Vous allez
générer
un nouvelle
paranoïa, de type inconnu, ou folie.
Vous êtes malade d'une
maladie de cœur qui vous frappe à mort. Vous allez
bientôt
devoir
quitter tout ça. Vos fidèles accrocheront votre
photo en
effigie
au-dessus de leurs lits comme les crucifix d'antan.
Qu'allez-vous
laisser ? Je posai cette question récemment avec un ami,
haut-fonctionnaire de police. Il me répondit : "Michel Potay
est
un
citoyen honorable en tous points : Casier judiciaire vierge,
aucune plainte contre lui, aucun contentieux administratif, dossier
médiatique tout aussi vide, vie plate, en bref,
l'honorabilité et
l'invisibilité mêmes. Il laissera ou bien rien ou
bien une
grosse
emmerde, imprévue, à traiter de A à Z
comme une
énigme cosmique, pour
une administration du monde qui a déjà
assez de
problèmes
comme ça. Les "prophètes" de tous acabits ont
causé à la paix du monde
plus de désordre et bouleversement que les
épidémies et les guerres."
Je
suis de vingt-deux ans votre cadet, mais après tout, je
serai
peut-être
mort avant vous. Quand j'y pense, je le souhaite.
Geoffrey
|
Réponse
:
Votre pessimisme est aussi "honorable" que l'est ma vie,
selon ce que vous a dit cet ami, "haut fonctionnaire de police", et
aussi honorable que l'est mon optimisme, que votre commentaire renforce.
Merci
pour votre commentaire. Merci de me dire votre pensée avec
calme
et
limpidité.
Vous envisagez avec votre ami "une grosse emmerde
pour l'administration de ce monde" à cause de notre
mouvement
arésien
que vous voyez,en somme, plutôt promis au succès
que
promis à "rien".
C'est
très encourageant.
Vous entendez par "administration de ce
monde" ce que nous Pèlerins d'Arès appelons le
système d'Adam
(Rév
d'Arès 2/1-5). Dieu
— mais oui, pour nous c'est Dieu qui est venu parler aux
hommes
à Arès
— et, sans souhaiter de mal à personne, nous
croyons
sincèrement
bénéfique pour l'humanité
entière la
disparition de ce système.
Notre
meilleure alliée, nous n'y pensons pas assez, c'est
l'opinion
générale
que vous reflétez selon laquelle notre foi est "folie",
folie
douce
s'entend, pas dangereuse. Ce quelle n'est pas, en effet, parce que
personne n'y perdra sa vie mais au contraire tout le monde retrouvera la Vie
(Rév
d'Arès
24/5).
Mieux vaut que les choses se
déroulent
ainsi qu'elles ne se déroulent, comme au temps de
Jésus,
par un drame
criminel.
Sans
le vouloir, votre commentaire montre que, quelque part au fond de vous,
La
Révélation d'Arès vous a
remué.
En contrepoint de votre désolation à
l'idée
que le mouvement arésien pourrait bien un de ces jours
bouleverser le
monde, vous envisagez donc ce bouleversement. Je formule le
vœu que
l'homme certainement droit et sincère que vous
êtes s'y
associe. Vous
avez, si mon calcul est bon: 81 - 22 = 59 ans ; vous avez encore le
temps de nous rejoindre.
Vous me paraissez psychologiquement
d'autant plus près de nous que vous trouvez que le verset Rév d'Arès
10/10 est
une "fulgurante vision juste." Vous me semblez
préparé
à quitter
cette culture de masse, à vous retrouver
vous-même, fait
un Dieu comme
Jésus le fut (Rév
d'Arès 2/13) et le reste. Devenez
Pèlerin
d'Arès ! Nous
avons besoin d'effectifs.
|
07jul10 109C47
Si
on peut le dire de cette façon,
l’éthique spirituelle est
universelle,
c'est-à-dire la morale sur laquelle l’humain
se pose est la
même que l’on soit catholique, protestant,
bouddhiste , musulman,
athée, agnostique ou
rien du tout.
C'est-à-dire
une morale basée sur la paix, l’amour,
l’union, le
dépassement de soi
et de l’égoïsme.
Ce qui veut dire que l’existentialisme
spirituel est universel.
L’existentialisme ou la
construction de soi sur cette éthique universelle,
c'est-à-dire le
comportement, la conduite de soi que chacun se doit d’avoir
est
identique, qu’il soit musulman, athée, catholique,
protestant,
bouddhiste , agnostique ou ne sachant pas trop quelle
étiquette
se
donner, c'est-à-dire tout simplement une attitude qui
consiste
à être
bon, aimant, réfléchi, paisible, joyeux.
Mais je sais bien
que les mots éthique et existentialisme ne sont pas des mots
d’usage
courant. Alors, on peut les dire autrement.
On peut face aux
Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Athées trouver
des
formulations
simples qui ne sont pas en dehors de la compréhension. Par
exemple, je
crois à Jésus, à ce que
Jésus a dit de
faire : S’aimer les uns
les autres ! Je crois aussi à ce que le Coran a dit de
faire, de
repousser le mal en faisant le bien, je crois aussi à ce que
le
bouddhisme a dit de faire, de se remplir de compassion, de
bonté, de
paix intérieure. Je crois aussi à ce que la
République dont l’emblème
est liberté, égalité,
fraternité dit, qu’on
est tous libres, tous
égaux, tous frères.
Je crois comme tous ceux qui ont le nom
d’humains aux mêmes valeurs.
Alors, pourquoi La
Révélation d’Arès
est-elle rejetée
à ce point ?
Parce qu’elle va plus
loin dans la connaissance de soi, de l’être,
qu’elle balaie les
systèmes religieux, politiques et autres qui ont bâti leur opulence
sur les
gémissements des humains [Rév
d'Arès 31/5],
parce qu’elle rappelle que gémir n’est
pas leur condition,
qu’ils
peuvent vivre avec le divin en eux, car leur nature est une avec le
divin, ce qui a déjà été
dit entre autre,
dans la Bible (Vous êtes des
dieux, Psaume 82).
Tout le problème de l’acceptation du Message
d’Arès est
dans la différence qu’il y a entre ce que La
Révélation d’Arès
est et dit et l’opinion que l’on en a.
Tout le problème de
la transmission de La
Révélation d’Arès
est là , car
l’opinion, qu’elle soit
personnelle ou publique, peut être fausse, elle
s’en accommode
très
bien, car elle n’est pas basée sur le
réel, la
réalité des choses et
des faits, elle est liée aux désirs, passions,
pulsions,
eux-mêmes liés
aux conditionnements médiatiques et autres.
L’opinion ne
voit ni l’ignorance dont elle se nourrit ni la violence
qu’elle
génère.
Pire encore, la tyrannie de la majorité sur une
minorité comme la nôtre qui croit au
génie de
"l’homme dieu" s’exerce
des façons les plus odieuses, comme on le perçoit
dans
les commentaires
disgracieux de ce blog, quand elle ne jette pas une chape de plomb ou
de silence, ou quand elle somme de se justifier de ne pas
être
comme le
plus grand nombre, habité par des peurs, des
colères, des
haines, des
violences de pensée, de parole et d’action qui,
pour les
politiques
justifient leurs lois et, pour les religions, leur
nécessité d’être et
leur appel à la Miséricorde.
C’est
oublier la Victoire
du Dieu
Intérieur en chacun de nous et les empêchements
extérieurs, les
opinions, les malfaisances n’empêcheront rien sinon
que de
reculer le Jour
où
cette Victoire
sera
collectivement ressentie .
Charlie
|
Réponse
:
Je pense que les raisons pour lesquelles La
Révélation d'Arès
est actuellement rejetée ou ignorée par la
majorité des gens sont plus
complexes.
Par
ailleurs, je ne généraliserais pas en une morale
unique, comme
vous le faites, les morales diversement professées par les
religions,
irréligions et athéismes que vous citez.
Mais l'évocation
générale de votre commentaire donne à
penser.
|
07jul10 109C48
Je
me suis senti très concerné par le
témoignage de
Didier Br. dans le
commentaire 109c25 du 28 juin 2010, puisque contrairement à
lui,
je n
'ai pas trouvé la force de résister à
la
tentation, alors que les
circonstances étaient très similaires.
Je veux parler de sa
réaction face à la "séductrice".
J 'ai réussi à l'époque à
"détourner" la Parole pour qu'elle abonde dans le sens que
la
chair
souhaitait: Il n 'est
pas bon que l'homme soit seul (Genèse)... Ne sois pas comme ceux qui
éloignent... (Rév d'Arès 38/7) Elle
quitte l'homme noir...
(xxvii/11) en
sachant (et je le lui ai fait lire !) que
Dieu répand
sa fureur...
Bref,
j'ai "testé" pour vous la fureur de Dieu.
Résultats:
divorce, dépressions, désirs de suicides (des
deux
côtés) à quelques
mois d'intervalles.
Donc à ne conseiller qu'à notre pire
ennemi ! (sourire)
Éric J.
|
Réponse
:
Je
ne comprends pas très bien les relations entre les citations
que
vous
faites et la situation personnelle que vous évoquez, mais
s'il
est une
situation vivante où l'existentiel est
particulièremnt
précieux pour
sauver des situations difficiles, c'est bien celle du mariage.
Cela
n'a pas été le cas pour vous et d'autres, mais il
y en a
qui ont sauvé
leur union en s'imposant une ligne existentielle et l'amour et la
fidélité mortes ont pu ressusciter
grâce à
elle.
C'est bien
pourquoi le couple forme l'archétype de base de l'entente
sociale, car
tant que le mariage sera ainsi
déconsidéré,
malmené, brisé, il n'y aura
pas de pacte social qui tienne dans la société en
général. C'est
pourquoi le Père fulmine tant contre
l'adultère, et pourquoi il
étend la notion
d'adultère, de
rupture de la fidélité, de rupture du pacte
social
à la société en
général:
Peuple
adultère, s'écriaient les
prophètes !
|
09jul10 109C49
Aller
au pèlerinage, c’est ressusciter spirituellement !
C’est
retrouver un
instant la Source
enfouie (Rév d’Arès 24/4),
s’abreuver à ce
qui reste de Vie (24/4)
en
soi
pour que la pénitence
y puise sa force et ajoute à son tour à notre vie
un peu
de Vie et
ainsi de
suite, jusqu’au salut
(11/2).
C’est prendre
le Feu
(Rév d’Arès xLi/7) dans la Main
(xLi/3) de Dieu. C’est un
instant s’embraser
d’amour pour l’homme (32/3) et
recevoir la force
(xxx/22) pour
aller vers nos frères humains et commencer
la Moisson (4/12).
Il n’y a pas de résurrection
pour soi, elle ne peut s’entendre que dans la perspective du Dessein de Dieu (Rév
d’Arès
28/27) qui est Sa
Victoire (10/7), la résurrection de toute
l’humanité. On
peut certainement ressusciter spirituellement chez soi, bien que la
solitude de la chambre
(Matthieu 2/6) ne soit pas le léger
rabab
(Rév d’Arès xlvii/8) de la
Maison de la
Sainte Parole où l’on côtoie des âmes,
où il fait
bon et doux, même par temps de canicule. Mais
l’important est de
ressusciter, où que ce soit !
Ressuscité,
je repars à la mission enrichi de surcroît de
votre
entrée et de vos
échanges avec Marie-Hortense (commentaire 109C32), Bernard
DLF
(109C37), Jean-François G (109C40) et Madeleine (109C41),
notamment de
votre réponse à Jean-François G :
"Échanger avec les hommes
est très important. Nous n'avons pas qu'à parler,
nous
avons à écouter,
à échanger. Engager la conversation,
même
brève, c'est se poser sur
l'esprit de la personne de rencontre…
La voix du
missionnaire ne sert pas à accoucher d'un monologue, mais
à tenter
poliment, amicalement, d'ouvrir un dialogue. Un dialogue, pas une
polémique !
Cet appel à un
existentialisme missionnaire (qui n’est pas le premier appel
de votre
part),
bien compréhensible, mérite pourtant
qu’on y
réfléchisse avec soin, car
les conseils simples et de bon sens que vous y prodiguez renvoient pour
moi à des dimensions plus subtiles et complexes,
existentiellement
parlant.
Chaque missionnaire accorde
de bonne foi son attention à l’autre,
s’efforce de s’exprimer
dans la
paix, la patience
et le
respect des références d’autrui, bien
conscient
de devoir éviter la polémique, et pourtant cela
ne marche
pas aussi
bien qu’on le souhaite ou qu’on pourrait le
souhaiter.
Pourquoi ? Parce
que cela dépend de l’attitude
intérieure de chacun et que
la rencontre
missionnaire est une circonstance très
particulière qui
multiple sur ce
plan des difficultés que nous avons
déjà du mal
à résoudre dans notre
vie quotidienne.
[...]
Dans
la rue, une telle occasion
de réparation ne se présente que très
rarement.
Toute erreur ou
presque, commise dans cette petite fenêtre ouverte sur
l’autre,
est
sans rattrapage possible, d’où la
nécessité de se
préparer à être
encore plus aimant et accueillant que dans nos meilleurs moments
familiaux ou fraternels.
[...] la rencontre missionnaire
comporte des
enjeux qui accentuent la pression nerveuse et mentale du moissonneur.
Cela crée un état de tension qui ne doit pas
être
sous-estimée dans
notre préparation, car la tension est une fatigue et chaque
fatigue
nous ramène à nos fondamentaux
d’équilibre,
c'est-à-dire à nos
attitudes habituelles qui sont pour nous des appuis que la pénitence
ne
transforme que très lentement. C’est comme cela
que
malgré leur bonne
volonté évidente, certain(e)s missionnaires
occupent tout
l’espace de
parole, sans même s’en apercevoir.
D’autres ne se
préoccupent que très
superficiellement des réponses ou des questions
qu’exprime leur
interlocuteur, d’autres encore s’embarquent par
étourderie ou
par goût
dans des discussions connexes qui n’ont pas ou
très peu de
rapport avec
l’objectif de la rencontre [qui reste envers et contre tout]
la
récolte
des âmes. Nous nous faisons
tous piéger par nos « tropismes psychiques
»
conditionnés par
l’éducation, la culture et les habitudes (le péché)
qui
nous décentrent de l’attitude spirituelle du moissonneur :
amour
écoute, sagesse.
Seule une attention
particulière sur notre manière de missionner
[...] pourra
nous aider, à
mon
avis, à progresser rapidement. Et ce progrès
sensible ne
peut venir que
d’un effort individuel soutenu par un travail collectif.
Ainsi,
à la
fin des missions collectives, nous faisons un bilan qui porte souvent
sur le contenu des échanges (questions posées,
réponses données, sujet
abordés, réactions des passants
abordés) et leur
amélioration possible,
mais il est très rare que nos attitudes et comportements
(notre
écoute,
notre patience, notre disponibilité, notre paix ou
l’inverse)
bénéficient du même soin et encore plus
rare que
cela débouche sur des
résolutions de travail en commun.
Pourquoi
en est-il ainsi ?
Pourquoi, concernant le message,
rassemblons-nous nos
efforts et, concernant le support humain du message, laissons-nous
à
chacun le soin de se débrouiller seul, pensant que ce
qu’il est
fera
l’affaire, pour peu que la pénitence
l’améliore globalement, petit à
petit ?
Certes, la pénitence
est la voie de toutes les avancées, si elle
s’avère persévérante et
vigilante, mais la
synergie entre frères et
sœurs en est une alliée précieuse.
Vous
utilisez l’expression "se poser sur l'esprit de la personne
de
rencontre", qui est une belle façon de dire qu’il
nous faut dans
la
mission un tact particulier, un tact de l’esprit, une sorte
de
"toucher" très délicat de l’âme
pour aborder
l’être de l’autre.
Mais
comment puis-je savoir si je dispose de ce tact spirituel et
à
quel
point, si personne ne m’aide à y voir clair?
Comment puis-je
faire des
progrès dans ce sens, si personne ne m’aide
à construire
et à évaluer
mes progrès? J’ai donc besoin de mes
frères pour avancer
dans la
mission.
Je crois que nous avons à
réfléchir à la manière dont
nous pourrions
nous entraider dans ce
domaine qui concerne l’attitude intérieure et son
expression
mentale et
corporelle et comment la mettre en phase avec le message que nous
devons porter au monde.
De la même façon que la prière
traverse et
s’appuie sur la chair
(Rév d’Arès 17/7), la moisson
traverse et
s’appuie aussi sur la chair
et ses concomitances relationnelles [...]
Désidérius
Faber
|
Réponse
:
J'ai dit "se poser sur l'esprit de la personne de
rencontre" par contraste avec "continuer de voleter d'un
passant à l'autre dans la rue" (ma
réponse
à 109C40),
parce que c'est "voleter" que nous faisons avant tout dans la rue pour
la raison, inévitable, que la plupart des passants ne
s'arrêtent pas à
notre invitation ou sollicitation.
Je n'entends pas "se
poser sur l'esprit de la personne de
rencontre" dans le sens d'avoir du tact comme l'ont l'hôtesse
de
l'air,
le vendeur, l'assistante sociale, des professionnels.
Le
tact doit certes accompagner notre mission, mais il me
préoccupe
moins
que le choix du thème et l'esprit de la mission.
La
"mission sociale" qui dura une dizaine d'années put
être
faite avec
tact, mais ce thème et cet esprit de mission
furent
désastreux. Cette mission-là nous fit passer pour
des
idéalistes
gauchisants à peine ou pas même croyants. Cette
mission
consistait —
d'après les tracts que j'en ai vus — à
taire
systématiquement toutes
les allusion à notre foi (Dieu,
pénitence,
péche,
prière, âme, amour du prochain, pardon des
offenses,
etc.) plutôt que de les doser comme je le
conseillais, et
à ne montrer que ce qui de l'idéologie socialiste
ou
humaniste (justice
sociale, partage des biens, égalité des sexes et
des
races, etc.)
collait à notre espérance. Nous devons nous
employer
aujourd'hui à
effacer l'image "politique" ou "humaniste"
décalée, ipso
facto fausse,
que dix années de "mission sociale" a
laissé de nous pour faire réapparaître l'image du
Créateur
en nous (Genèse
1/26-27). J'aurais
préféré que, même
sans tact, des thèmes
réellement spirituels fussent utilisés.
Je suis d'autant
moins préoccupé par le tact que je suis
sûr que
tout
missionnaire ou à peu près tout missionnaire,
même
le moins doué, fait
un effort de politesse, de
doigté, en somme de tact, exquis ou un peu plus lourd,
patient
ou moins
patient.
Quiconque a rejoint le petit
reste et
s'est librement
engagé
à en accomplir
la
logique: pénitence
et moisson a le devoir de participer à la moisson. Chaque
Pèlerin d'Arès va à sa mission comme le
poulain courant vers son but,
libre du
harnais (Rév d'Arès 10/10), chacun
fonce donc,
mais je ne crois pas qu'il existe un seul moissonneur plein
de foi, qui, tout en fonçant, ne fasse pas un
effort de tact selon sa nature et ses possibilités.
Le tact
vient à chacun de son amour
du prochain. On fait certes un moins bon missionnaire tant
qu'on
n'a pas acquis par
la pénitence un
amour du prochain bien
accompli,
mais on moissonne.
C'est
notre existentiel, notre résolution de devenir bon, attentif
à
l'autre tout en rassemblant d'autres humains résolus
à
devenir bons
et attentifs
à
l'autre et ainsi, de proche en proche, de changer le monde,
même si
nous ne sommes pas enclins à la bonté
plénière
au
départ. Si nous y étions tous enclins
dès la
naissance, ben
dame ! nous n'aurions pas
besoin de nous créer une âme,
pas besoin de pénitence.
Rappelez-vous
les premiers apôtres. Jésus marche le long du Lac
de
Galilée et voit
deux pêcheurs ravaudant leurs filets. Deux pêcheurs
auxquels un métier
rude n'avait sûrement pas donné des
manières
"délicates". "Venez, je
fais de vous des pêcheurs d'hommes !" leur lance-t-il. Pierre
et
André,
ce sont eux, laissent leurs filets et le suivent. Un peu plus loin
Jésus rencontre deux autres pêcheurs,
sûrement de
manières rudes eux
aussi, Jean et Jacques, les fils de
Zébédée, et
les appelle de même.
Dès l'instant où ils suivent Jésus,
où ils
ont saisi et accepté la
ligne
existentielle qu'ils ont détectée en lui, tous
les quatre
sont apôtres.
La
suite montre que Jésus leur enseigna ce qu'ils avaient
à
dire et faire
— thème même de
l'Évangile —, mais on ne
trouve pas de
leçons de tact. Celui-ci viendra avec l'amour
du prochain quand il sera
en eux bien accompli...
Rendez-vous
aux Actes
des
Apôtres !
Rien
de tout cela n'empêche les missionnaires
d'échanger — et
ils ne s'en
privent pas — leurs impressions et leurs
expériences. Cet
échange ne
peut pas se centraliser du fait que nous sommes très
dispersés sur
un territoire immense et confrontés, dans des
régions et
des villes
différentes, à des mentalités
différentes,
mais ceux qui font partie
d'une même mission locale ne manquent pas de se donner des
conseils, parfois aussi inutiles qu'utiles, mauvais que bons, parce que
nous sommes dans une ère d'apprentissage comme je l'ai
expliqué bien
des fois, parce que nous vaquons à la mission dans un monde
moderne
athée ou athéiforme qui n'existait pas autrefois
et parce
que, même sur
un même lieu de mission,
le brassage de population, de religions, d'opinions, qui n'existait pas
davantage autrefois, tout cela fait que nous tombons sans cesse sur des
personnes plus dissemblables les unes que les autres et que le tact
devant s'adapter à chaque cas, c'est encore ce que nous
annonçons de
constant: le kérygme arésien basal, et la
façon
dont nous écoutons
l'autre et l'amour que nous y mettons, plus que le
tact, qui sont importants.
|
09jul10 109C50
La
formule "pénitence = salut" que vous utilisez dans votre
réponse à
Madeleine (109C41) synthétise vraiment l'existentialisme
arésien.
Mais
vis-à-vis du public elle présente deux
écueils :
L'écueil
de la compréhension du mot "pénitence", comme
nous le
constatons dans
la mission et comme en témoigne Madeleine dans son
commentaire,
l'écueil
de la compréhension du mot "salut" qui, il me semble dans
une
société
athéiforme comme l'est la France, ne signifie plus rien.
Même
dans un sens erroné, il y a encore une case mentale dans
l'esprit du
missionné pour le mot "pénitence". Mais pour le
mot
"salut", qui se
réfère à la foi dans
l'au-delà et dans la
vie après la mort, y en
a-t-il encore une, hormis pour les croyants ?
Pour
ce qui me concerne, l'utilisation du mot "salut" dans la mission est au
moins aussi difficile que celle du mot "pénitence", que ce
soit
verbalement ou sur un tract.
Dans votre suggestion de
pancarte :
PÉNITENCE = SALUT
Qu'est-ce
que la pénitence ?
ne faudrait-il donc pas
ajouter à la suite :
Qu'est-ce que le salut ?
Sylvaine
V.
|
Réponse
:
Vous êtes libre
de
vaquer à votre mission comme vous l'entendez, donc libre
s'ajouter
"Quest-ce que le salut ?"
Ce que vous dites est juste.
Si
j'ai eu pour opinion (ce n'est qu'une opinion, pas un commandement) de
réduire la pancarte à
PÉNITENCE
= SALUT
Qu'est-ce que la pénitence ?
c'est
parce que j'ai conclu de mon expérience missionnaire
personnelle
que
moins on en dit ou montre plus facilement le passant attrape
l'idée
qu'on tente de faire passer dans son esprit et/ou dans son
cœur.
Je
pense que si on peut arrêter le passant grâce
à ces
treize syllabes :
Pé-ni-tence-é-gale-Sa-lut-Qu'estce-que-la-pé-ni-tence
un
appel certes pauvre, mais on ne peut mieux ciblé, juste,
toutes les questions qui peuvent venir à l'esprit du
passant, la
question du salut et
probablement beaucoup d'autres, attendues ou inattendues,
découleront
de l'échange verbal avec le missionnaire.
Cinq syllables
supplémentaires: Qu'estce-que-le-sa-lut, ne me paraissent
pas
nécessaires.
Mais votre idée est peut-être une
amélioration
et non,comme je le crains, une complication ou une surcharge. Il faut
peut-être l'ajouter et je vais y
réfléchir pour mon
propre usage.
Ceci
dit, je profite de l'occasion que vous me donnez pour rappeler que le salut dans La
Révélation d'Arès
ne se réduit pas au salut post-mortem comme dans les
religions
en
vigueur et comme vous semblez le penser.
Cela allonge
l'explication qu'il nous faut en donner.
Le salut
post-mortem
est certes envisagé dans la Parole d'Arès, mais
n'est pas
téléologique
; il n'est pas la finalité. En outre, il n'introduit pas les
idées de
"paradis", de "purgatoire" ou de "réincarnation"
à venir,
mais celle
d'une intégration au cosmos
qui, même pour moi
qui en ai fait l'expérience quelques instants (Rév
d'Arès
ch. vi), reste mystérieuse.
Mais surtout, le salut
post-mortem
n'est qu'une étape, un maillon, du salut
final qui est
celui que le monde
accomplit dans les siècles des siècles
(Rév
d'Arès 32/4),
le salut
qu'on verra le Jour où
le monde aura
changé
(28/7), où la
Lumière couvrira tout sans cesse (31/8), le Jour du bonheur
final, général.
Autrement
dit, le salut
individuel et
provisoire du défunt est inséparable de sa
participation
au salut
universel.
C'est ici, avec les notions d'âme,
de pénitence,
de piété,
de baptême,
etc., une
de ces grandes différences entre La
Révélation d'Arès et les
théologies
religieuses en
vigueur, une des grandes différences qui font de cette
Parole
tout
autre chose qu'une répétition de ce qu'on
connaît
des Écritures
antérieures, malheureusement retouchées par l'homme (Rév
d'Arès 16/12,
32/12), ces différences qui font d'elle une
Parole
renouvelée dans son originalité et sa
plénitude
absolues.
|
09jul10 109C51
Avant
d"aller prier je remets
[=
j'ajourne et je pardonne tout à la fois],
si je n'ai pas accompli
la
tâche
que je m'étais fixée [amour,
pardon,
moisson,
etc.],
si, [tout en] croyant
avoir quelque peu avancé aux yeux du Père, je
n'ai pas
assez forcé ma pénitence,
[si
je n'ai pas] transmis la joie
et la paix
autour de
moi et par là mieux participé pour mon humble
part au
rayonnement de notre moisson,
espérant de toute mon âme
que cette démarchje soit humble, que notre prophète
se
retablisse,
mais pour vivifier en le portant de notre mieux,
notre tâche bien ingrate pour, si possible — moins
isolé(e)s les uns
des autres — la rendre plus visible, surtout
compréhensible et,
sans
réver, plus acceptable et réalisable au
cœur d'une
humanité — surtout
les jeunes — qui attend le vrai, le juste, le Beau.
Dans
l'Amour du Père, sans prétention, mais avec
cœur,
Votre
soeur qui espère faire de petits pas.
Agny
|
09jul10 109C52
Au
cours d'une conversation avec un frère, celui-ci m'a
encouragé à venir
témoigner sur ce blog — [je suis] plutôt
du genre au fond
de la classe
à côté de la fenêtre
— il y a longtemps
déjà !
Je me suis
dit qu'il serait peut-être temps de m'entraîner
pour
prendre la parole en public (même virtuellement), puisque
l'Amour
m'expose [à cette obligation].
Pour mon travail je me suis
intéressée au langage publicitaire des meilleurs
professionnels, c'est-à-dire comment parler d'un produit (ou
écrire à son sujet) pour donner envie de
l'acquérir. Voici ce
que j'en ai retenu :
Il faut un bon
produit, car il faut y croire, avec une bonne accroche pour
susciter la curiosité, des mots choisis qui
déclenchent
l'émotion, des contrastes, voire des contradictions, des
images...
Les dérives pour nous sont
{d'une part] la rationalisation justement (06jul10 109C37) :
"D'autres
biais sont évidemment à trouver, pourvu qu'ils ne
soient
jamais des
idées dérivées
rationalisées," et [d'autre
part] peut-être la
séduction qui ramènerait
l'intérêt de la
personne sur soi.
Pour
la Parole
rien n'est trop
beau : La
beauté
est au service du Bien
[Rév d'Arès 12/3].
Maintenant, je
peux vous faire un petit témoignage, [vous raconter] une
mission
en
binôme où
j'ai proposé d'expérimenter "l'accroche" d'un
frère pour
aborder quelqu'un dans la rue :
"Bonjour. Puis-je vous poser une question ?" En
général,
les personnes ont plutôt répondu "oui" plus
qu['ils ne le
font
d'habitude, quand on missionne seulement avec] le tract ou
le livre. [J'ai poursuivi :]
"Si je vous dis La
Vérité c'est que le monde doit
changer, qu'en pensez-vous ?"
Pour
la plupart des personnes qui ont accepté de jouer le jeu ce
fut l'occasion d'une confidence sur ce qui "doit changer" dans leur vie
et
pour nous une écoute et de la compassion.
Cette
émotion accueillie nous a permis ensuite de dialoguer
simplement, de parler de l'Auteur de cette phrase et,
plus ou moins adroitement, de la pénitence en termes
simples:
"Être pénitent,
c'est
devenir bon."
Je ne manquerai pas de
tester aussi votre définition de la pénitence
que j'ai
notée [pénitence
=
salut].
Voilà
que sans y avoir mis aucune intention, après coup, j'ai fait
le lien — de façon sans doute
dérangeante — entre
cette mission et les techniques publicitaires.
Oui
cela me dérange, car je ne voudrais pas enfermer la mission
dans une méthode et en même temps cela
m'enthousiasme
de
donner un support de réflexion et de travail personnel
à
ma
mission. C'est comme trouver un sujet ou un thème en
peinture, qui était jusqu'à présent
uniquement
dépendante
de mon propre changement, ce qui la rendait perméable
à
mes
états d'âme, à mes humeurs
— J'en ai encore
malheureusement
[des états d'âme et des humeurs].
Ce
support de réflexion et de travail, c'est de
réfléchir sur la
psychologie humaine : Parle
à Mon Peuple selon ses faiblesses
dont tu n'as pas idée (Rév d'Arès
23/3).
Le
mal ambiant est tellement prégnant.
Mon existentialisme me
porterait à identifier quelle action mener
concrètement,
afin
de sentir dans ma vie que j'accomplis
le bien,
un pas après
l'autre.
Carole S.
|
Réponse
:
Il
y a très longtemps, quelque vingt-cinq ans, que "l'accroche"
dont vous
parlez fut utilisée pour la première fois. Elle
était à l'époque d'un
emploi très fréquent, je veux dire la question :
"Bonjour. Puis-je vous
poser une question ? Si je vous dis La Vérité
c'est que le monde
doit
changer, qu'en pensez-vous ?"
C'est
une "accroche" facile sans nul doute, car persone ne répond
non
à ce
genre de question comme à tout autre question du genre:
"Êtes-vous
d'accord pour que tout le monde soit heureux... pour que l'amour
règne
sur terre, etc ?"
Pourtant, cette "accroche" a été
abandonnée
après que l'expériences l'eut prouvée
inféconde spirituellement, parce
qu'il n'y a de fécondité que si l'un
pénètre l'autre et non si les deux
se caressent.
Cette accroche basée sur les idées
générales
partagées dans tout l'univers, donc conciliante et
consensuelle
par
nature, était évidemment facile, mais cette
facilité intitiale même
rendait très difficile la prise d''initiative ensuite, prise
d'initiative à laquelle tout missionnaire doit
très vite
parvenir s'il
veut éviter dans la rue une conversation de salon qui
n'aboutit
jamais
à rien. Autrement dit, cette accroche était comme
une
impasse d'où l'on
ne pouvait que très difficilement ouvrir la voie
latérale
d'un face à
face entre positions métaphysiques personnelles.
Déclenchée par une
question de type mondain, l'accroche imposait logiquement un
échange
consécutif de même ton mondain et les
interlocuteurs se
quittaient sur
une sentiment agréable de sympathie, mais pour le
missionnaire
sans
résultat apostolique possible.
Pour être entendu
dans la
mission, il faut certes aussi écouter l'autre dans tout ce
qu'il
vous
oppose, qui est souvent très sensé et
intéressant,
mais il faut éviter
les échanges de
nature forcément consensuelle, tout aussi
forcément
fausse. Il faut
d'entrée annoncer une position ferme — par exemple pénitence
= salut qui
implique son corollaire :
pas de
pénitence = tous les maux possibles personnels
ou
universels.
Quand
Marie et Joseph allèrent au temple présenter
l'enfant
Jésus, ils y
rencontrèrent le vieux Siméon qui, prenant
Jésus
dans ses bras, dit:
"Il sera un signe de contradiction." Tout l'art de la mission est de
rendre supportable par l'autre un échange contradictoire,
même bref.
C'est souvent ardu, mais la mission, chacun le sait, n'est pas une
action facile. Comme je dis toujours, le monde ne nous attend pas et
même il ne veut pas de nous.
Oui, notre existentiel est une ascension
sur
des
sentiers rocailleux (Rév d'Arès 25/5).
Pour ma part, je n'ai jamais
utilisé
l'accroche dont vous parlez.
Longtemps
j'y allais franco: "Jésus est apparu et nous adresse un
avertissement
terrible qui est aussi un superbe message d'espoir. Je vois dans vos
yeux votre méfiance et je la comprends. Mais c'est
très
sérieux.
Accordez-moi deux minutes..." On m'envoyait
généralement
promener et,
quand on me laissait parler, ça devenait parfois houleux,
mais
c'est
ainsi que j'ai constitué les premiers rangs de notre assemblée. Aujourd'hui,
comme vous le voyez, je cherche d'autre façons d'aborder,
par le
christianisme non accompli
ou
par la pénitence, mais
je
vais
peut-être revenir à mon approche originale. Moissonner exige de
ré-affûter sa faux sans cesse, c'est une travail
incessant
de remise en
cause de soi.
|
12jul10 109C53
Nous sommes à la veille de la 2ème
période du
Pèlerinage de Feu
et
le thème abordé: le pardon est de circonstance
pour cette
période
de méditation et prière
particulièrement intense
sur le
Saint Lieu.
C'est dans le joie et la fête que j'ai le plaisir
de vous
faire suivre ce travail
Mes pensées fraternelles vous accompagnent.
Claude B.
|
Réponse
:
Cette
composition d'images peut être ici
récupérée
dans le grand format (1754
x 1240 pixels) de
son envoi par ceux de nos frères et sœurs qui
voudraient
l'utiliser
pour leur mission.
Je vous remercie pour cette communication, mon frère Claude.
|
12jul10 109C54
Juste
une image de notre mission d'hier avec Bernard d'Auray, où
nous
avons
repris la technique de dessin de rue de Rosy [Nouvelle
Zeélande].
Nous avions fait des tracts avec votre texte.
Une bien bonne mission que nous poursuivrons après le
pélerinnage.
Bon anniverssaire. C'est aussi l'anniversaire de Bernard d'Auray.
Bernard DLF
|
Réponse
:
Mes compliments pour ce dessin sur trottoir
réalisé dans
le style de
notre sœur Rosy de Nouvelle Zélande, en effet.
Et un grand merci pour vos vœux d'anniversaire. J'ai eu 81
ans hier,
c'est vrai.
Un grand merci, de même, pour les très nombreux
vœux
d'anniversaires
que j'ai reçus depuis 48 heures.
J'en suis très touché.
Alleluia !
|
13jul10 109C55
L'inquiétude et la peur, la souffrance et la plainte, la
déception et
le désespoir, la mort pour finir, voilà les haies
d’épines et les
pierrailles stériles (Rév d'Arès 14/1)
qui
blessent et
tuent l’homme depuis qu'Adam préféra
son système (2/1-5) à
la Force
créatrice (Rév
d'Arès vii/5).
Voila vos propres mots.
L’existentiel, permet au
pénitent et moissonneur en
se changeant en bien
de trouver au fond de lui trouver la Paix
intérieure grâce à laquelle il peut
poser un regard
bienveillant sur
les faiblesses du monde. Cela pour pouvoir mieux les
connaître
et
les combattre, et trouver le courage et la volonté
d’annoncer au
monde
que Jésus et le Père ont parlé
à
Arès !
Alain et Fatiha
|
13jul10 109C56
Peu
habitué à écrire sur ce blog, je viens
moi aussi
vous souhaiter un
heureux anniversaire, de rester avec nous encore longtemps et vous dire
mon admiration pour votre courage.
Claude S.
|
Réponse
:
On va dire que je me vautre dans le canapé de Narcisse et
que je
publie
votre commentaire parce qu'il me fait des compliments...
Certes,
je vous remercie pour vos compliments (ça fait toujours
plaisir
et des
compliments de ceux qu'on aime causent autre chose que du plaisir, un
attendrissement), mais je vous publie c'est pour honorer votre propre
courage, vous si discret, qui avez osé m'adresser deux
lignes de
commentaires, les premières depuis que ce blog existe. Il
faut
que je
vous honore.
|
14jul10 109C57
Sur
le terme existentiel que vous utilisez je me permets de soulever une
objection, car ce terme me paraît impropre dans le sens que
vous
lui
donnez.
D'abord, en bonne logique on appelle existentiels les
jugements qui affirment ou nient l'existence d'une valeur ou d'une
classe (simple ou composée) comme (démonstration
classique) dans
A = 0 où il n'y a pas d'existence de A
AB différent de 0 où il y a existence de AB =
quelque A
est B et
quelque B est A.
Ensuite,
existentiel signifie ce qui a une existence, c'est-à-dire
une
réalité
vécue par opposition aux théories et aux
abstractions.
Vous, vous entendez existence au sens d'existentialisme et c'est une
erreur.
R. R.
|
Réponse
:
Je ne commets pas d'erreur.
Mais
vous n'avez pas tout à fait tort non plus. Certains puristes
de
la
langue ramènent le sens d'existentiel, surtout alors
employé comme
adjectif qualificatif, aux notions que vous donnez, à savoir
existentiel qualifie tout bêtement ce qui existe en
réalité et en
logique et non en théorie ou abstraction, comme vous dites.
Mais
existentiel comme substantif (nom commun) au sens de philosophie
existentielle existe aussi. C'est l'existentialisme. Existentialisme,
hélas, est un mot un peu long qui, de plus, paraît
intellectuel et même
pédant aux oreilles du public auquel nous avons à
parler.
L'existentiel, quand j'utilise ce terme dans la conversation, ne
soulève généralement pas le
soucillement ou le
mépris moqueur que
soulève le terme l'existentialisme.
De toute façon, le problème de
ces deux mots: l'existentialisme ou l'existentiel, est qu'ils
sont l'un comme l'autre rarement compris par la plupart des
interlocuteurs, même s'ils font semblant de les comprendre.
L'incompréhension,
reflet du peu de souci, que le public général
ressent en
entendant ces
mots vient de la culture religieuse qui domine encore les
mentalités,
même athées ou agnostiques, qui ne croient pas
qu'on
puisse modifier
grand chose au sort de l'existence. Et pour cause, cela fait l'affaire
des dominateurs.
Si les
hommes avaient suivi la Parole du Créateur au lieu d'en
entendre
l'interprétation rétrécie,
erronée, mais
hélas impérieuse, qu'en a
donnée la religion, ou au lieu d'entendre les discours
politiques ou
les rationalismes modernes, il leur paraîtrait normal que
l'homme, à la
différence des animaux totalement conditionnés,
modifie
son destin ou,
mieux encore, change
de
destin (Rév
d'Arès
28/7, 30/11).
Quand
on me demande ce que j'entends par l'existentiel ou l'existentialisme
je fais une réponse peu philosophique, mais qui me permet
d'être tout
de suite compris, je dis : "L'existentiel ou l'existentialisme, c'est
la maîtrise de son destin."
Si j'ai un peu de temps, j'ajoute en gros ceci : "Le
problème
ici,
c'est que pour maîtriser ou, mieux, changer
son destin l'homme doit
passer par-dessus tout ce qui lui impose un
destin: la religion, la politique, les pouvoirs, les lois,
l'éducation
obligatoire, l'intellectuellement ou l'idéologiquement
correct,
les
media abêtissants, etc. qui, pour le garder sous leur coupe,
lui
font
croire dès sa naissance qu'il ne pourra jamais se passer
d'elles. Mais
étudiez seulement d'un peu près les
Évangiles
Palestiniens, le message
de Jésus il y a deux mille ans, et vous verrez que c'est un
message
totalement libérateur, existentialiste. Jésus
dit: Vous avez entendu
dire qu'il faut
faire comme ceci et comme cela, eh
bien moi je vous dis que
vous pouvez faire tout autrement et que vous n'en tirerez que salut,
bonheur et pour finir bonheur éternel. La
Révélation d'Arès
ne dit rien d'autre, même si elle le dit autrement et en
prenant
certaines précautions comme de nous prévenir que
nous,
hommes,
dépendons du temps
(Rév
d'Arès 12/6) et que notre libération
ne viendra
que peu à peu, mais qu'elle se fera
de génération en génération
et surviendra
à coup sûr, si nous en
commençons dès maintenant le processus: la pénitence
et la moisson de
pénitents. Dans
ce monde impatient, qui veut des "droits" et des "résultats"
tout
de suite, cela résonne évidemment comme une
gageure, mais
il faut
absolument surmonter la peur de paraître naïf ou
idiot.
C'est ça, la
foi !"
L'existentiel bien pris en mains et d'une importance vitale pour
l'individu et la société.
|
14jul10 109C58
Vos apports prophétiques sont
le miel qui fait la race de frères forts (Rév
d'Arès xii/4-6).
Vous nous faites beaucoup
réfléchir.
Je
vous souhaite un très heureux anniversaire et que cette
nouvelle
année
spirituelle soit l'aube de l'évolution spirituelle dont le
monde
a tant
besoin !
En puisant dans votre enseignement,
pour transmettre le sens de pénitence
sur une base de texte court, voici ce que cela donne :
"Volonté
active de ne pas faire le mal et de ne faire que le bien = pénitence. (sens
inédit donné par la Parole d'Arès)".
Après,
il faut développer en
fonction de l'échange, qui nous demande de beaucoup
écouter avec
humilité et amour.
Vent des Steppes
|
Réponse
:
Au
cours des années 90 je m'adonnais à la mission de
rue
beaucoup moins
que je ne l'avais fait eu cours des années 80, mais il
m'arriva
encore,
quoique rarement, d'aller à Bordeaux avec quelques
frères
et sœurs qui,
pendant la période de Pèlerinage, organisaient
des
petites mission
d'une ou deux heures dans cette ville. Une année, en 1992 je
crois, je
me fabriquai un tract pour une de ces missions sur lequel j'avais
écrit
en grosses lettres :
"Si vous ne faites que des bonnes choses, vous faites pénitence."
C'était similaire à votre définition:
"Ne faire
que le bien = pénitence."
À l'époque
j'écrivais encore beaucoup — beaucoup trop
— sur les tracts.
Après
cette entrée en matière en grosses lettres
j'avais
ajouté en lettres
plus petites :
"Insoupçonné mais ÉNORME est le poids
de votre PÉNITENCE
sur le
levier qui fera CHANGER
LE MONDE.
"Si
vous ne faites plus que des bonnes choses, vous faites
l'apôtre,
vous
cherchez naturellement des amis qui ne feront plus que des bonnes
choses
et, pour finir, d'ami en ami, d'apôtre en
apôtre, des
bonnes
choses
en bonnes choses, le monde ne fera plus que des bonnes choses.
"Il n'y aura plus besoin de religion, de politique, de loi.
"Ce sera le JOUR DE DIEU et du BONHEUR DE TOUS !
"Voilà en
résumé ce que
dit La
Révélation
d'Arès à propos de quoi tout le
monde demande:
Qu'est-ce que c'est que ce truc
?"
C'était
il y a près de vingt ans, quand l'expression "bonnes choses"
avait ou
me semblait avoir encore un autre sens que "bonnes choses" à
cuisiner
ou à manger qu'elle semble avoir exclusivement aujourd'hui.
|
15jul10 109C59
La philosophie existentielle est une philosophie d'action ou
vécue,
mais pas du tout une philosophie théorique ou abstraite.
C'est
tout à
fait normalement que dans votre entrée 109 vous avez
mêlé la pénitence
et la moisson
— moisson de
nouveaux
pénitents — qui
désigne
dans La
Révélation d'Arès ce que
vous appelez
couramment dans
votre freesoulblog.net d'un mot plus moderne: mission.
C'est l'occasion de souligner que la pénitence,
qui
est
individuelle, est en fait (relativement) plus facile à
réaliser, parce
qu'elle est personnelle et part du moteur de la foi personnelle, que la
moisson,
parce que que le pénitent
quand il moissonne
n'est pas
maître de la volonté d'action des gens
qu'il attire à l'assemblée
des Pèlerins d'Arès.
J'ai longtemps fait partie d'un mouvement humaniste et je peux
témoigner qu'il est tout autant difficile de recruter des
nouveaux
humanistes qu'il est difficile de moissonner
des nouveaux pénitents.
Pourtant il n'est pas nécessaire pour être
humaniste de
faire un effort
personnel de vertu.
L'humaniste reste dans le cercle des idées, sauf ceux qui
font
de
l'humanitaire et qui ne sont pas foule.
Mais, en réfléchissant bien, on voit que c'est la
même chose pour les
militants politiques, les socialistes par exemple. La moitié
des
Français votent socialiste, mais combien sont inscrits au
Pari
Socialiste ? D'après Wikipedia c'est un peu plus de 200.000
adhérents,
ce qui est très peu comparé aux 15 millions qui
votent
socialiste.
Seulement 1,3 % !
Du côté de La
Révélation d'Arès
je crois qu'un peu plus de 300.000 exemplaires de ce livre ont
été
distribués. Admettons que pas plus de 100.000 exemplaires
— un
livre
sur trois — aient eu l'adhésion morale et
spirituelle des
lecteurs.
S'il y a en gros aujourd'hui 1.000 militants arésiens
engagés dans le
témoignage public, ça fait 1 % ! C'est du
même
ordre.
Donc, je trouve tout à fait normal que les
Pèlerins d'Arès moissonneurs
ou missionnaires se décarcassent à chercher les
bonnes
formules de
mission, ce qu'ils appellent les bonne "accroches" dans certains
commentaires. La mission est et restera très difficile tant
que
la vie
au dehors sera heureuse. J'appelle heureuse une vie où on
peut
travailler le moins possible pour obtenir un salaire ou des prestations
permettant de vivre modestement, mais correctement. Je serais
étonné si
ça pouvait durer, mais pour le moment c'est comme
ça.
À la présente époque
où en Europe
Occidentale presque plus
personne ne s'engage et se casse la tête dans aucune
entreprise
morale
ou religieuse — c'est l'époque du farniente [de
l'oisiveté] et les
démagogues qui ont pondu les 35 heures n'ont fait
qu'exploiter
le rêve
du siècle: bien vivre en travaillant le moins possible
— je
trouve même
que ce que réussit la mission arésienne est un
exploit !
Vous n'exagérez pas en parlant
d'existentiel victorieux.
Je tire mon chapeau et je vous
souhaite un bon anniversaire en formulant le vœu que le
Père
vous garde
pour votre assemblée 81
années + beaucoup
beaucoup d'année actives encore ! C'est quand même
formidable qu'à votre âge vous puissiez encore
exercer une
activité qui
n'est pas que spirituelle et morale, une activité de travail
et
même de
surmenage... Mollissez quand même un peu !
Loué soir le Père !
François D.
|
Réponse
:
L'humanisme, dont vous avez été
militant, est né du christianisme et a surtout
préoccupé les esprits à
la Renaissance. J'ai consacré une entrée de ce
blog
à Érasme, mais
l'aurore de l'humanisme remonte à Pétrarque,
fameux
poète
franco-italien, probablement le premier humaniste historique
dès
le
début du XIVe siècle.
L'humanisme place l'homme au centre de tous
les intérêts vitaux en le défendant
comme
l'être terrestre le plus
digne de liberté, de créativité, d'art
et
d'acquisition de la
connaissance. En fait, l'humanisme relève de l'esprit des
Évangiles et
en particulier, comme je le souligne souvent, du Sermon sur la Montagne.
L'humanisme relève de même de La
Révélation d'Arès
en tous points.
Il
me paraît logique que vous soyez passé de
l'humanisme
à la foi
arésienne active. J'ai toujours trouvé
rétrograde
ou en tout cas moins
logique que des Pèlerins d'Arès passent de la foi
arésienne à
l'humanisme, comme cela s'est produit, mais la plupart le firent
à la
suite de difficultés à s'entendre avec des
frères
— au début la
fraternité n'était pas toujours brillante dans le
magma
d'intentions
souvent vagues ou velléitaires des premières assemblées —
sans parler des
difficultés à vaquer à la moisson
publique.
L'entreprise spirituelle dans laquelle nous lance La
Révélation d'Arès est
aussi
un humanisme, puisqu'elle vise à émanciper
l'homme
des dominations
de la
religion, de la politique, des lois, des idées
reçues,
etc., mais dans une perspective de
changement radical, une perspective de
métamorphose par
la spiritualisation — la divinisation (Rév
d'Arès
2/13) — telle que l'homme échappera
même
à la mort au Jour du
triomphe de la
pénitence,
où la Lumière couvrira tout sans cesse.
C'est
cette dynamique d'humanisme spirituel, beaucoup plus que le simple
humanisme rationaliste, que notre mission à pour
tâche de
faire
comprendre au public.
Merci de considérer que notre existentiel est victorieux
malgré les grandes difficultés de la
moisson.
Merci aussi pour vos vœux
d'anniversaire.
Je
profite de cette réponse pour remercier de même
tous ceux
et celles,
nombreux, qui m'ont adressé, sous de pultiples formes, des
vœux
d'anniversaires aussi émouvants que les vôtres
depuis le
11 juillet.
|
16jul10 109C60
L'image que Bernard DLF [109C54] vous a envoyée et son
commentaire m'ont, bien sûr, beaucoup touchée.
Cela fait vraiment plaisir de savoir que malgré la distance
nous
sommes très proches en pensée... et en action.
Cette
image réveille en nous cette mission de rue que Peter et moi
avons
commencée voilà bientôt 4 ans quand
nous avons
déménagés en Nouvelle
Zélande. Aujourd'hui nous vivons près de Dunedin,
une
grande ville bien
vivante et nous allons pouvoir continuer cette mission qui a des
avantages certains.
[Ce type de mission] allie le geste à la
parole. Elle annonce notre message artistiquement, ce qui attire les
gens fatigués par les images et les mensonges
médiatiques
et
commerciaux. Maintenant que Peter joue de la musique nous
espérons
attirer plus de monde. J'aime beaucoup la rue, comme les
marchés
ce
sont les seuls espaces publiques où l'on rencontre toutes
sortes
de
gens et quand on leur offre quelque chose de beau, les cœurs
s'ouvrent.
Ce
qui est marrant, c'est que de mon côté, en 2008 je
me suis
inspirée du
style de Bernard DLF pour cette peinture, qui retournera
bientôt
sur
les murs d'une galerie de la région
Si la notion de Salut
est
moins évidente, elle parle de l'Eau
du Père
qu'Il nous
envoye pour nous nourrir physiquement et spirituellement et
pour nous transporter vers une autre forme d'existence, si l'on a pu se
forger une âme
avec
cette Eau.
La
Révélation d'Arès est
toujours la
principale source d'inspiration de mon existence, elle
me donne force et joie dans l'effort. Elle me rappelle tous les jours
qu'il y a tant de choses que je ne peux pas comprendre, me remet
souvent à ma place et m'aide à
réfléchir.
Être parfaitement à ma
place, c'est toujours le sentiment heureux qui m'envahi quand je vais
au Pélerinage. Ce doit être une forme
d'existentialisme de
base, le
Pélerinage. Peter et moi, nous y reviendrons mais
nous ne
savons
pas quand.
Pour le moment, c'est du bout du monde qu'avec vous
tous nous prions pour que l'homme retrouve un jour sa place
dans
l'Univers. À commencer sur cette terre en ces
moments où l'homme
n'a bientôt plus qu'une valeur marchande, où l'on
nous
fait croire que
nous sommes trop nombreux et que notre existence même souille
la
terre.
Si la terre est devenue la
jument
qui pue, c'est seulement par manque de conscience, de pénitence
et de moisson.
Heureusement que nous
avons Mikal auprès de nous, qui de
sa main (comme ) le (baton de) saule
bat (l'étoile comme) le cheval; il (re)prend la jument (pour
Dieu).(Rév d'Arès xx/15). Quelle
belle
image !
Alors sachez que nous sommes toujours avec tous ceux qui sont sur le
pont car il est tant de mettre toutes voiles dehors.
Longue vie à Mikal !
Rosie
Note
du blogueur:
Traduction
des textes sur le dessin :
texte à gauche (noir sur blanc): L'Eau
sur quoi glisse l'âme comme
une voile
texte à droite (blanc sur noir): n'est
pas d'une nature connue de l'homme
(Révélation
d'Arès 20/4)
|
17jul01 109C61
L'existentiel,
je vois ce que c'est mais cela peut-il s'appliquer sans
la foi ?
Qu'est-ce que la foi ?
Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Tout les croyants
parlent de
foi, mais j'ai l'impression qu'ils ne parlent que d'une croyance dont
les articles et les règles sont établis par la
tradition ou la religion
et qui viennent par l'éducation.
En somme, la croyance est apprise, mais la foi ne l'est pas ?
Comment s'imposer une "ligne existentielle" si l'on n'a pas la foi ? Si
l'on n'a pas la foi, c'est comme s'imposer une ligne de conduite. Tout
le monde le fait, mais ça ne va pas loin . Ça ne
changera pas le monde.
Qu'est-ce que la foi ?
J'en profite pour vous souhaiter un bon anniversaire.
Euridice
|
Réponse
:
Pour répondre complètement à votre
question, il faudrait consacrer beaucoup de place. Ce n'est pas le but
d'un blog.
Mais, en résumé, vous avez vu juste.
Qu'est-ce que la foi ?
Foi
est un
mot dans lequel on a mis tout et le contraire de tout, un mot que les
uns
prononcent avec un respect proche de la
vénération — seul l'homme parmi
tout ce
qui vit peut avoir la foi — et que d'autres rejettent avec
mépris ou
moquerie.
La foi, la vraie, n'est ni du rêve, ni de l'aberration, ni de
l'hypertrophie
intellectuelle, ni du pathologique, ni une marchandise que des
professionnels
de la religion ont inventée et mise sur le
marché. La foi est
l'application
optimale d'une capacité propre et unique à
l'homme de voir et de
s'investir
au-delà de l'immédiateté animale. Il
n'y a pas de quoi se croire
supérieur
parce qu'on a la foi ; la foi, c'est tout simple, fondamentalement
humain au
sens que donne Genèse 1/26-27
à l'humain: l'image et
ressemblance
de son Créateur. Ceux qui n'ont pas la foi ne sont pas
inférieurs, car
ils en
gardent potentiellement la capacité ; ils sont seulement mal
portants
spirituellement, mais c'est là un autre problème.
La foi est donc quelque chose de naturel et même de banal.
Quantité
d'hommes ne
sont jamais arrivés au bout de leurs projets, parce qu'ils
manquaient
de foi.
La foi n'est pas une énergie créatrice en plus.
C'est l'énergie
créatrice. Le
Créateur le premier a foi en l'homme, sinon pourquoi
l'aurait-il créé
et
pourquoi ne cesserait-il de l'appeler par des Messages au cours des
millénaires?
De là le fait que l'homme est image et ressemblance
du Créateur
et, pour
commencer, en partageant cette capacité de foi avec son
Créateur.
La croyance peut être rêve, tromperie, erreur,
parce qu'elle fonctionne
avec
l'intelligence intellectuelle et peut être
formulée, dogmatisée,
réglementée.
La foi fonctionne différemment, naturellement, parce qu'elle
fonctionne
avec l'intelligence
du cœur, celle qui n'est plus qu'un faible lumignon
(Rév d'Arès
32/5)
chez la plupart des hommes.
On a la foi ou on ne l'a pas. Il ne peut pas y avoir
différentes sortes
de foi.
Si l'on distingue diverses sortes de foi, on ne distingue
guère que
diverses
sortes de croyances. L'homme dans l'instabilité
où l'a mis le péché
n'a
plus en fait que des moments de foi, comme il n'a plus que des moments
d'amour,
d'intelligence, de sérénité, etc. De
là la croyance pour donner
l'ullusion
d'une foi permanente. Le pécheur n'est
plus, en fait, que
momentané ou
immédiat en toutes choses fondamentales, essentielles. Il
n'en sort que
par l'existentiel,
la volonté active d'une existence autre, d'un retour vers le
Tout
Autre, d'un
retour à l'Existence par excellence, à son
Créateur.
Ainsi le vrai croyant, le véritable homme de foi, n'est-il
pas celui
qui attend
la miséricorde et le salut
comme "l'oie attend la
pâtée" (Charles Péguy), mais celui qui
s'efforce de sortir de
l'immédiateté animale, cette impermanence dont
l'effet ultime est
la
mort, l'impermanence à son terme, afin de retrouver l'image
et
ressemblance
du Créateur qui est la permanence même d'amour
et d'intelligence et
de Vie !
|
19jul10 109C62
"Dans des circonstances tragiques pour toute l'humanité,
tous les deux évoquent plus que l'espoir..."
Celui qui vous lit ne doit pas vous comprendre, frère Michel.
Comment associer la période tragique du 17 Juin 1940
à la période euphorique du 14 janvier 1974,
même si les économistes ont établi que
ce mois de Janvier 1974 constituait le début du
déclin de l'ère industrielle en Occident,
à cause du choc pétrolier qui venait de survenir.
Cette erreur d'analyse (aux yeux du monde) explique
l'insuccès de l'Appel d'Arès par rapport au
succès historique de l'Appel du 18 Juin. Pourquoi
s'embarrasser de message d'espoir quand le peuple nage dans l'opulence
et la liberté : le smic avait augmenté de 30% en
68 et le mouvement hippie s'occupait de mettre la morale en charpie.
Bref, il n'y avait pas pire moment pour convaincre les gens que les
temps étaient tragiques, car ils l'étaient en
effet, sur le plan de Dieu, sur le plan des fondements de
l'humanité.
Peut-être, comme l'évoque un commentaire,
faudra-t-il attendre certaines crises, certains cataclysmes, pour que
les circonstances redeviennent à nouveau tragiques aux yeux
de tous, pour qu'enfin La
Révélation d'Arès soit
appréciée à sa juste valeur :
un cadeau que vous tendez à bout de bras à chacun
de nous, depuis trente-six ans.
Jacques P.
|
Réponse
:
Vous m'avez lu trop vite. Le phrase que vous citez n'est pas
complète. Si vous la citez complètement,
voilà ce qu'on lit: "
Bien qu'incomparables entre
eux, ces appels ont un point commun. Dans des
circonstances tragiques
pour toute l'humanité, tous les deux évoquent
plus que
l'espoir,... etc"
"Incomparables entre eux".
Si les "circonstances tragiques", non celles circonstancielles et
historiques que vous évoquez, mais celles du mal
ou péché
général, n'avaient pas existé en 1974, pourquoi le
Père serait-il venu appeler les hommes à la pénitence ?
Nous sommes, vous et moi, sur deux registres
différents.
|
19jul10 109C63
Frère Michel écrit : "Contrairement à
une idée répandue, ce n'est pas parce que le mal
est plus fort que le bien, mais parce que le bien n'as pas
été accompli, que le mal s'est maintenu dans le
monde. Tout reste à faire."
Le mal tente l’homme, alors que le bien lui demande des
efforts, c’est pourquoi la plupart des gens croient que le
mal est plus fort.
La question que l’on peut se poser est pourquoi le mal tente
l’homme si facilement alors que le bien lui semble si peu
naturel. Si nous sommes
image et ressemblance du Créateur, notre nature
profonde devrait être naturellement portée au bien
Le bien serait-il contre nature ?
Non, mais notre véritable nature spirituelle a
été dévoyée par le péché
et nous ne pouvons la retrouver qu’en dépassant
nos premières impressions.
La tentation n’est qu’une illusion, une
pensée renforcée, parce qu’elle est
partagée par des milliers, voir des millions
d’individus, qui du fait de leur nombre nous influencent plus
fortement. C’est pourquoi la tentation ira grandissant dans
le monde dit le Créateur dans
La
Révélation d’Arès.
L’homme a soif de biens, de plaisirs, mais cette envie au
fond n’est qu’un leurre qui cache la vraie soif de
l’homme qui est tout simplement une soif d’amour.
L’homme confond souvent bonheur et plaisir, la satisfaction
immédiate de ses appétits de biens, de sexe, de
nourriture, de pouvoir, etc. Le Christ dit :
L'homme
hume l'air comme un âne assoiffé, il
boit la fange dans le creux des mares, il boit n'importe quoi
qui apaise sa soif un instant (Rév d'Arès 30/2).
N’est-ce pas finalement parce qu’il a perdu la
vraie Vie,
ce lien permanent avec sa source divine qui lui donne le
bonheur que l’homme est devenu cet âne
assoiffé ?
Le Créateur dit ensuite à
Mikal : Par toi
Je viens renvoyer
l’Eau Vive, combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que
vous n’accomplissiez Ma Parole. Pourquoi Mes plaie restent-t-Elles
ouvertes ? (Rév d'Arès 30/3) Ces plaies ne sont-elles pas
les
souffrances que nous générons en nous-mêmes et autour de nous sans nous
en rendre compte et qui
affectent notre âme ?
Seuls ceux qui ont senti cette Vraie
Vie, ce bonheur ultime, cet Amour
immense du Créateur au fond de leur cœur, ont la
vraie foi et comprennent toute l’importance de renoncer au
mal et de faire le bien ; processus que Le Créateur dans La
Révélation d’Arès
désigne par un mot pas très bien vu
aujourd’hui, pénitence,
dont Il dit qu’elle est une
joie pour les hommes
pieux, n’est pas plus lourde que le soucis de
l’usurier et plus légère que le joug du
riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25). Cette pénitence qui va
nous permettre de retrouver cette Source
enfouie, cette mine,
ce trésor, ce royaume,
comme disait
Jésus, qui est au fond de chacun.
Cette joie
ultime, je l’ai
ressentie à plusieurs reprises, mais hélas c’est comme le soleil en
Bretagne, cet état de grâce ne dure pas. Plusieurs
raisons à cela, le mal ayant profondément
souillé notre nature, il n’est pas facile de
s’en débarrasser, il revient sans cesse
nous tourmenter comme le fameux matou dans la chanson de Steve Waring
"Le matou revient". D’autre part, nous
vivons dans un monde ou le mal est présent partout, tout
autour de nous, donc nous y sommes sensibles. Les
pensées, les sentiments, les intentions de ceux qui nous
entourent nous traversent et relancent nos propres tentations ou
faiblesses. C’est pourquoi il faut un certain nombre de
pénitents
pour que le bien
se propage suffisamment et
devienne naturel et contagieux comme le mal l’est
hélas aujourd’hui. D’où
l’importance de décider le plus possible
d’hommes et de femmes à devenir pénitents, c’est ce que le
Créateur appelle la moisson.
Le bien
possède une force de rayonnement encore plus
puissante que le mal le jour où un nombre significatif
d’êtres le vivront vraiment. Denis K.
|
19jul10 109C64
Vous
soulevez les problèmes de l'efficacité de la mission. Je dois
dire que c'est un réel problème, en tous cas pour moi. J'essaie
d'aller tous les jours sur le terrain, et ceci depuis de très
nombreuses années [...] Je
discutais il y a quelques jours avec un jeune homme qui avait
découvert ou redécouvert la foi avec les témoins de Jéhova:
il
était reconnaissant a son groupe de l'aider à mieux comprendre leur
bible, ( car ils font des lectures expliquées ), il était ravi de se
savoir entouré, pris en charge. Le Père nous appelle à la moisson, parce que
les semailles ont été
faites (Rév d'Arès 14/1). Il y a là une frontière
dont je ne discerne pas les traits. Voici un modeste petit
essai pour imager vos propos : PÉNITENCE = SALUT
Passer
de la vie animale à la vie spirituelle En choisissant de
pratiquer le Bien
et la Bonté N'est
pas si difficile Il suffit d'avoir la volonté, la vigilance,
la liberté. Tous, nous sommes appelés Et chacun selon
sa mesure. N'ayons
pas peur de prendre ce Sentier
encore praticable Et retrouver notre vraie
vocation. = Sans oublier la joie et la fête Aimant,
pardonnant en toutes circonstances, L'âme naîtra, et Un
jour viendra, ou Tout brillera
sans cesse, pour le bonheur et le bien de tous.
Bernard
C. de Suisse
|
Réponse
: Ce jeune homme qui a rejoint les Témoins de Jéhovah, chez
lesquels il est "ravi de se
savoir entouré, pris en charge", est précisément le type de croyant
que le Père n'appelle pas — du moins pas pour le moment — au petit reste. Pourquoi
? Pour la raison simple et fondamentale que le Père appelle au petit reste
des hommes et des femmes qui ont compris que la foi dynamique,
créatrice a disparu, a laissé place à la foi passive, parce que les
hommes d'espérance se sont laissé "prendre en charge" par des pouvoirs
religieux eux-même gâtés par la foi passive, les princes du culte
dont font partie les dirigeants des Témoins de Jéhovah et leurs docteurs (de la
foi). Le petit
reste appelé à Arès est tout le contraire. Ce petit reste
se constitue peu à peu d'hommes et de femmes qui ont compris que, s'ils
veulent sortir du mal et sortir le monde du mal, ils n'ont qu'une
solution : Consciemment ranimer en eux l'image et ressemblance
du Créateur. Les hommes et femmes du petit reste ont
compris en conscience ou sont au moins enclins à comprendre en
conscience qu'ils sont, par filiation, les co-créateurs du monde (Rév d'Arès 28/7)
en commençant par être les co-créateurs d'eux-mêmes en changeant leurs vies (30/11).
Ils font renaître la foi dynamique, créatrice ; ils la font sortir de
la foi passive qu'entretiennent les religions (dont la religion des
Témoins de Jéhovah) qui croient bien faire, mais entretiennent une
erreur lourde de conséquences. Parce
que les Semailles
de la Création sont faites, la Création existe potentiellement, mais
n'existe encore qu'en état de germination, d'évolution — Je cours encore et entre temps
je fais mille nouveaux soleils, dit le Créateur (Rév d'Arès xxii/12) —.
En outre, cet état d'évolution a été considérablement retardé, presque
stoppé, sur terre par son co-créateur humain Adam (Rév d'Arès 2/1-5).
D'où la nécessité de relancer la germination, l'évolution spirituelles
sur terre, autrement dit de changer
le monde (28/7). Le
Pèlerins d'Arès n'est donc pas "entouré ou pris en charge", il se prend
en
charge. C'est un co-créateur de lui-même et du monde conscient et
responsable. Ce n'est pas une "oie qui
demande la pâtée" (Charles Péguy). Voilà pourquoi la famille de nos
frères Témoins de
Jéhovah est une religion et pourquoi nous, Pèlerins d'Arès, avons
quitté la
religion pour entrer dans la Vie
spirituelle. Pour le Témoin de Jéhovah point d'existentiel. Pour nous
il n'y a que de l'existentiel. Je pense que c'est ce que vous
avez expliqué à ce jeune homme. Quant à ce que vous appelez
"la frontière" entre semailles
et moisson,
"frontière" dont vous "ne discernez pas les traits", elle n'existe pas.
Il s'agit en fait de deux états ou niveaux de conscience ou de
compréhension d'une même créature: l'homme. La Révélation d'Arès (1/9)
dit que tout homme, même
celui qui n'a jamais reçu la Parole... sait qui est le Créateur quand
Celui-ci lui parle. Cela veut dire que dans tout homme a été
semée la graine du Dieu
qu'il pourrait être fait
comme Jésus a été
fait (Rév d'Arès 2/13), s'il mettait ses pas dans les Pas du
Père, autrement dit, s'il
entrait en pénitence. Notre
mission est un appel aux consciences, mais toutes les consciences ne
sont pas prêtes encore. D'où la rareté de celles qui répondent oui.
D'où la difficulté de la mission, que vous évoquez à juste titre, que
nous connaissons tous. Tout
homme, dans l'état actuel d'un monde noyé dans le péché,
n'est pas capable d'avoir conscience de cela, je le répète. C'est le
cas de ce
jeune homme qui a encore besoin d'être "entouré, pris en charge", mais
qui sait? Ce que vous lui avez dit fera peut-être son chemin dans ses
pensées. J'insiste : Le petit reste que je
suis envoyé rassembler
et que vous êtes vous-même appelé à rassembler avec moi
est la moisson
des hommes et femmes qui ont encore la conscience qu'ils ne sortiront
du mal qu'en voulant en sortir, en se corrigeant du péché, en faisant le bien et
en moissonnant
d'autres hommes à faire de même.
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27jul10 109C65 J'éspére
qu'il n'est pas trop tard pour vous envoyer ce commentaire avant que
vous passiez à une nouvelle entrée. Alors je me dépêche. Je
traverse actuellement une période difficile de ma vie. Pas mal de
difficultés tant sur la plan personnel que professionnel, de sorte
qu'il m'est difficile de laisser tomber la "cause Arèsienne" malgré
certaines divergences avec vous (voir les entrées 106 "un christianisme
simple et vrai" et l'entrée 105" il n'est de vraie foi que sceptique",
je crois ), car alors je me trouverai sans rien, sans cet idéal qui
m'aide à vivre et qui il faut bien l'avouer nous aide à vivre à tous. Parce
que ce monde a besoin d'être changé
[Rév d'Arès 28/7] et pour le changer pas d'autre
solution que celle qui passe nécessairement par cette fameuse pénitence. Aussi
me voilà contraint de faire un bout de chemin avec vous, même si, même
si .... Le principal obstacle à la réussite de la cause
arèsienne selon moi, c'est le systéme d'Assemblée que
vous avez voulu mettre en place, et qui complique un peu les choses il
faut bien le dire. Dans cette entrée 109, vous faites un
paralléle audacieux entre l'Appel du 18 juin du général de Gaulle et
L'Appel de La
Révélation d’Arès.
J'ai bien compris votre propos, mais je voudrais faire remarquer
qu'entre le Général de Gaulle et vous aucune comparaison, c'est même le
contraire. Il était avant tout [soldat et] général donc un chef, alors que
vous les chefs...
La Révélation d’Arès
ne les porte pas dans son cœur !
[Rév d'Arès 16/1]. S'il avait été simple
sous-officier (ou encore simple soldat) il n'aurait jamais pu se faire
entendre... Bref ! À propos de la pénitence, il y
aurait tant de choses à dire ! Mais vous n'avez pas ou vous n'avez pas
suffisamment dit que la pénitence,
c'est difficile. C'est précisément parce qu'elle est si difficile que
je crois que quelques centaines (ou quelques milliers ) de personnes
pourraient suffire à faire basculer le monde dans le monde... J’ai
lu que vous aviez eu un petit problème cardiaque. Je vous souhaite un
prompt rétablissement. yve/l'Abeille
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Réponse
: Votre commentaire remonte au 20
juillet et je ne peux le poster qu'aujourd'hui. Je suis débordé de
travail et, comme j'ai eu un problème cardiaque, en effet, il me faut
rattraper le temps ainsi perdu. Vous êtes un homme de nature
indépendante, ce que tous ceux qui vous connaissent respectent. Vous
apparaissez et disparaissez régulièrement (vous disparaissez plus
souvent et plus longuement que vous n'apparaissez), ce que
personne ne vous reproche — c'est votre liberté — mais par ce
fait
vous connaissez peu et vous connaissez mal les frères et sœurs de
l'Assemblée. Contrairement à ce que vous dites ici, je n'ai
"voulu" aucune assemblée.
Toutes les assemblées
de Pèlerins d'Arès ou de pèlerins d'Arès — petits p et grands P — se
sont formées spontanément à un moment ou à un autre dans un lieu ou
dans un autre, en France ou ailleurs, et ce que vous appelez l'Assemblée avec un
grand A
n'est en somme qu'un regroupement de fait de toutes ces assemblées
locales auxquelles s'ajoutent la partie immergée de ce grand bois
flottant de la foi arésienne, que représentent les innombrables isolés
(isolés parce qu'ils veulent être isolés comme vous ou isolés pour
diverses autres raisons personnelles, professionnelles, famialies,
etc.), partie immergée qui représente de loin le plus grand nombre
d'entre nous. Vous trouvez que je n'ai "pas suffisamment dit
que la pénitence,
c'est difficile," et cependant il me semble l'avoir beaucoup dit. De
toute façon, je ne vois pas en quoi le redire et le redire
encouragerait les pénitents
faibles ou inconstants à être plus attentifs à leur pénitence, car
ceux-là savent plus consciemment que tous les autres combien la pénitence est
difficile. S'imposer d'aimer,
pardonner, faire
la paix, respecter les autres, être libre de tous
préjugés, rechercher
l'intelligence
du cœur, s'avère difficile dès qu'on s'y met. C'est une évidence qui
s'impose dans l'action même et non par ce que le Frère MPichel peut en
dire. Quant à la différence entre le Général de Gaulle et moi,
elle
est plus qu'évidente... Là, vous m'avez fait éclater d'un bon gros rire
de caserne. Mais nous avons, lui et moi, quand même quelque chose de
commun. Nous sommes, lui et moi, des êtres humains qui, en traversant
les tragédies de l'Histoire humaine ressentent les choses dans la même
douleur. Lui souffrit momentanément de la défaite de la
France de
1940 à 1945 et moi, je souffre en permanence de la défaite de l'homme
devant le mal. Même douleur, même si les causes s'en situent à des
profondeurs différentes et si le facteur temps est compté autrement, et
espérances proches parce qu'espérances face à des situations
apparemment désespérées.
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27jul10 109C66 Cette
pénitence
que je m’efforce de pratiquer est un travail sur soi sans cesse
renouvelé. Une
bonne solution ne consisterait-elle pas à remettre à jour les "Piliers
de la Pénitence" ("Le Pèlerin d'Arès" trimestriel 1978) ? Car,
depuis quelques mois, vous insistez beaucoup sur la pénitence qu'il
faut mettre en œuvre ! Frère
Michel, vous les aviez publiés dans "Le Pèlerin d’Arès" périodique,
puis vous avez arrêté, parce que les premiers pèlerins touchés par La Révélation d’Arès
s’intéressaient plus à ces "Piliers de la Pénitence" qu’à l'étude et à
la compréhension de La
Révélation d’Arès elle-même. J’ai
relu dernièrement les "Piliers de la Pénitence", ils m’ont aidé de
nouveau. Ils sont limpides. Je ne peux pas faire semblant ou faire
croire que je n’en comprendrais pas le sens, cela fait même peur, car
ma miisson,
ma piété
et ma pénitence
ne sont pas au niveau des "Piliers de la Pénitence" et mon salut — je
m’excuse d’en parler, mais il me préoccupe, parce que je dois
développer une âme
forte — me paraît aléatoire, si je ne me reprends pas ! Ne
pensez-vous pas, comme vous l’exprimiez alors, que les" Piliers de la
Pénitence" sont un bon outil pour comprendre La Révélation d’Arès,
pour devenir un Pèlerin d’Arès actif et ressenti par les personnes
qu’il missionne, s’il les imprègne dans son cœur et s’il leur
application devient naturelle ? Tels qu’ils sont
publiés, il en
reste une partie non divulguée. Pensez-vous que leur révélation totale
serait bénéfique — Ils pourraient être reliés dans un petit
livret ? — et ainsi assurerait aux sœurs et aux frères des assemblées plus
fortes, plus aimantes, plus soudées et fécondes en nouveaux épis-mûrs ? Peut-être
qu’en les lisant et les appliquant cela ferait beaucoup de bien et
relancerait la moisson ? Michel
J.
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Réponse
: "Les Piliers de la Pénitence" ont
déjà été édités, non par moi, mais par des frères ou, des sœurs, comme
vous dites "reliés dans un petit livret". Je n'ai jamais vu
personnellement ce genre de livret, mais on m'a dit que cela existait
et circulait. Donc, votre idée a déjà été réalisée par
d'autres. Je ne sais malheureusement pas à qui vous envoyer pour cela. Mais
"Les Piliers de la Pénitence", ce sont des mots, des phrases, bref, du
texte. Il n'y a pas de mots qui aient quelque utilité à moins d'être accomplis et la
première chose à
accomplir, c'est la pénitence
telle que sa nécessité découle de la Parole de Dieu elle-même.
C'est de l'ordre du vécu et non de l'ordre des textes. Ce
que vous me dites m'a été souvent dit. Il n'est pas impossible que je
sois une tête bornée, mais je le répète, je ne vois en quoi "Les
Piliers de la Pénitence" aident à mieux 'aimer, pardonner, faire la paix,
respecter les autres, être
libre de tous préjugés, rechercher l'intelligence du
cœur... Cette pénitence-là
se réalise dans le comportement quotidien. De toute façon,
rien ne vous empêche de trouver dans "Les Piliers de la Pénitences" un
stimulant à votre pénitence.
Si c'est le cas, j'en rends grâce à Jésus qui me les a dictées, et je
crois vraiment que vous êtes de ceux qui ont été le plus loin dans la
pratique de la pénitence,
déjà.
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27jul10 109C67 Nous
avons essayé la mission avec le slogan pénitence = salut. J'ai voulu faire quelque chose de gai pour
contrebalancer la notion austère qu'ont les gens du mot pénitence. J'ai
pris un petit chariot de marché en y mettant quelques fleurs, c'est
facile à transporter et ça passe bien partout. Vous
trouverez en pièces jointes le tract inspiré de votre réponse à
Madeleine [109C41] dans la dernière entrée freesoulblog, et le
panneau-chariot. Tout cela est à améliorer, c'est de
l'amateurisme. En interrogeant les gens sur ce qu'ils pensent
du mot pénitence,
la plupart y voit quelque chose de religieux et austère, mais en
expliquant le sens que le Père y donne dans La Révélation d'Arès,
on a des échanges profonds. Mission pas facile au premier
abord mais j'ai le sentiment que nous allons toucher des épis mûrs. Marie-Odile
|
27jul10 109C68
J'ai
découvert l'existentialisme avec vous, il y a déjà quelques années, et
depuis j'en ai vraiment fait le centre de mon existence. Vous
finissez votre réponse du 14 juillet par "L'existentiel bien pris en
mains et d'une importance vitale pour l'individu et la société". À
l’occasion d’un travail que j’ai dû faire en cette fin d’année, j’ai
découvert la ‘’psychothérapie existentielle ", qui
va dans
le sens de ce que vous dites, alors je vous en fait part. Wikipédia
évoque l’origine de la psychothérapie existentielle et dit : "peut être
tracée jusqu'à la philosophie des Athéniens, par exemple dans les
travaux de Socrate, Platon et Aristote". Le vrai départ de
l’analyse
existentielle en psychothérapie toutefois est marqué par le travail au
début du XXe siècle de Karl Jaspers en Allemagne (1951, 1963, 1964) et
l’influence des philosophes phénoménologiques Husserl (1913,1929) et
Heidegger (1927) et aussi de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre
(1939,1943), mais surtout par le travail en santé mentale des
psychiatres suisses Ludwig Binswanger (1946, 1963) et Medard Boss
(1957, 1962, 1979, 1988)... Tous ont tenté de comprendre la
condition humaine et de mettre en valeur la lutte existentielle
quotidienne qui nécessairement et inévitablement amène des difficultés
d’adaptation et de compréhensio. Il y a beaucoup d’intérêt contemporain
pour une reprise moderne de l’analyse existentielle... Toutefois, cette
évolution thérapeutique n’a pas encore été intégrée dans la
psychothérapie clinique en France." Effectivement, toutes les
difficultés d’adaptations et de compréhensions sont dues aux mensonges
et manipulations diverses (que vous citez) qui se heurtent à l’hérédité
spirituelle bafouée de l’être humain qui est de liberté, de Parole, de
créativité, d’individualité et d’amour, difficulté qui vont jusqu’aux
maladies mentales tout aussi diverses. Reprendre son destin
en
main est devenu tellement nébuleux, complexe que cela ne peut prendre
que beaucoup de temps et demande parfois de l'aide pour être
compris sur le fond. Aussi, aujourd’hui, cela fait partie d’un
soin en psychiatrie. J’ai trouvé cela intéressant. Pour
autant, ils n'ont rien inventé mais repris sans le savoir le concept de
l'Évangile. Christine M
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29jul10 109C69 Si je ne
m'abuse, selon les idées culturelles le destin serait le futur qui
serait écrit ou programmé à l'avance. C'est-à-dire, grosso
modo, du point de vue religieux [le futur serait écrit] sans que
l'homme ne puisse intervenir. Le Dieu de la religion aurait créé
l'enfer, le paradis ainsi que ses joujoux humains, puis il aurait
programmé les malheurs et les bonheurs sur terre et prédestiné certains
à l'enfer et les autres au paradis. Du point de vue
concurrent, celui de l'idéologie scientifique, l'homme est un animal
pensant mais purement biologique ; ses actions sont une suite logique
préprogrammée dans ses gènes (par qui?, allez savoir...),.son destin
est une fatalité, aucune chance d'y échapper, au vu des malheurs dans
le monde, qui crèvent les yeux, son destin est de finir mal ! Dieu,
le Vrai ,
Qui souffre que son enfant
sois devenu un faible
lumignon (Rév d'Arès 32/5), lui envoie La Révélation d'Arès
(Rév d'Arès i/11): Homme,
avant tu était Adam
sorti de Ma Bouche (vii/6), tu avais la maîtrise de ton
destin, mais tu as choisi
de t'écarter de l'Amour,
tu as choisi
ton système de domination et tes lois (Rév d'Arès 2/1-5),
t'éloignant de plus en plus du Bien,
de la liberté,
et te rapprochant de plus en plus d'un déterminisme, d'un point de non
retour: le péché des
péchés (Rév d'Arès 38/2), à partir duquel tu ne pourrais
plus trouver la force en toi, pour créer ton destin de bonheur. Il
est encore temps, tu peux encore tout changer: c'est par
la pénitence
que tu peux retrouver la maîtrise de ton destin. La Révélation d'Arès
rénove le sens de "destin", qui n'est pas fatalité, [elle appelle
l'homme] à créer la
Loi Qui sera (Rév d'Arès 28/8). Vous y rajouter encore un
sens neuf, puisque vous parler du Destin au passé :
" ...Destin initial et suprême de l'univers... le Destin même
qui
donna..." Pouvez-vous
nous expliquer ? Xavier H.
|
Réponse
: En gros, votre commentaires fournit les explications mêmes
qu'il demande, ou, si vous préférez, il fait les demandes et les
réponses. Je préciserai seulement ceci : Les
citations à la fin de votre commentaire seraient mieux présentées dans
la phrase complète qui est : "Non le livre d'un penseur,
mais un livre venu du Destin
initial et
suprême de l'univers, le Destin même qui donna
à
l'homme la liberté de
bien
et de
mal", où à l'évidence "le Destin" est employé métaphoriquement pour
désigner "le Créateur" ou "Dieu" Autrement dit, Adam créé libre (Rév d'Arès 10/10) avait le libre
choix entre le Destin — ou le Dieu, ou le Père, ou le Créateur — dont
il émanait spirituellement et tout autre destin de son choix, bon ou
mauvais. La race d'Adam aurait certes pu choisir un destin pire que celui que l'humanité se donne aujourd'hui, mais ce destin choisi par Adam balance sans cesse entre bien et mal exposant sans cesse l'humain aux risques du mal
qui sont, entre autres maux, le malheur, le vieillissement, la maladie
et la mort, sans parler de l'injustice, de la guerre, de la dominations
des forts sur les faibles, du sort funeste imposé aux réfractaires, etc. Le pire n'a heureusement pas été choisi — Le pire aurait été l'impossibilit de choisir le bien, de changer sa vie en bien (Rév d'Arès 30/11), mais le risque du pire non seulement existe, mais il grandit et pourrait grandir juqu'au péché des péché (Rév d'Arès 38/2) qui
est bien, comme vous l'avez vu, le point de non retour. Ce sera alors
la destruction totale de l'humanité, destruction qui épargna Noé et sa race (Rév d'Arès 2/7, Genèse 9) au temps du Déluge, mais qui cette fois n'épargnera probablement personne. Le problème est de faire prendre conscience à l'humanité de cette situation. C'est évidemment le but même de La Révélation d'Arès, qui dit que l'homme garde la faculté d'une part, par la pénitence personnelle (Rév d'Arès 30/11), d'échapper individuellement aux ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15, 33/33),
que l'homme — mais non Dieu — a créées, car ce qui attend l'homme dans
la vie décharnée n'est pas récompense ou châtiment mais miroir même ce
qu'il a fait de sa vie charnelle, d'autre part, toujours par la pénitence personnelle, de permettre au monde de changer en bien et de revenir aux conditions de Vie qui furent celles de l'humanité avant le mauvais choix d'Adam, mais
qui dit aussi cette faculté se réduit de siècle en siècle au fur et à
mesure que l'humanité croît en nombre et s'incruste dans un système où
règne la loi des rats (religion, politique, sciences vaniteuses, etc.) (Rév d'Arès xix/24). La Révélation d'Arès
dit tout cela de façon parabolique ou métaphorique, qui est déjà la
façon biblique ou coranique, car les présentations naïves sont plus
aisément saisies que les exposés métaphysiques, mais l'inexprimable Fond des Fonds de cette Vérité demeure (Relire l'introduction de "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas", appendice de l'édition 1995 de La Révélation d'Arès). De là l'urgence de notre mission, qui de toute façon sera très longue — quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). De là vient que pénitence = salut,
salut de l'individu comme salut du monde des individus, et comme
il est aujourd'hui exclu que le monde en son entier puisse faire pénitence, le Créateur dit qu'un petite reste de pénitents peut suffire à changer le monde en bien, encore que l'on se doute que ce petit reste doive devenir nombreux et que la moisson des pénitents ne fasse que commencer.
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00Xxx00 109C70
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