Commentaires Français de #215
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17 Janvier 2020 (215) 
Ici et maintenant

Vous êtes P(p)èlerin d'Arès ici et maintenant.
Un ici sans limites, un maintenant sans fin.
Vous n'êtes certes qu'un point sur la longue ligne de l'histoire spirituelle, parce que la vie humaine est brève, quelqu'impression on ait de sa lenteur quand on est jeune, mais vous portez en vous l'éternité quand vous êtes entré en pénitence.
Le point que vous êtes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam est d'une immense importance.
Vous préparez ici et maintenant le grand retour à la Vie, la Vie éternelle, pour vous sans nul doute et pour le monde peut-être si un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents devient assez fort pour le changer (28/7) avant qu'advienne le péché des péchés (38/2).

____________________________________

Sabliers

La multiplication des sabliers n'allonge ni le
temps ni la vertu.
La population mondiale passe
de 80 millions aux jours de Jésus à 7500 millions
à présent, mais l'homme reste l'Adam déchu,
le rejeton de la Bête (22/14). Preuve que la
racine spirituelle ne se nourrit pas du temps,
mais de l'espace hors du temps (12/6) où brûle
éternellement le Feu (xxx/19).

J'ai 90 ans. Mon cœur de chair ne battra plus longtemps et je suis à présent plus conscient que jamais que ma vie de sang et d'oxygène a été brève. Voilà bien le drame de la vie de pécheur ; elle est trop courte pour s'accomplir entièrement. De nombreuses générations doivent suppléer à cette brièveté et c'est là le danger de disjonction ou dislocation de l'idéal initial. De là l'importance d'un petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1) restant toujours fidèle.

Mon enfance, ma jeunesse, c'était hier.
Les millénaires aussi sont courts : Jésus vécut-il y a 2.000 ans ? Mais si je divise 2.000 par 90 (mon âge) j'obtiens 22. Jésus vécut voilà seulement 22 vies comme la mienne avant aujourd'hui. Jésus de Nazareth c'était quand ? Avant-hier. Nous, gens modernes, avons la petite manie de confondre le progrès technique avec le progrès humain, presque insignifiant.

Judith II par Gustav Klimt

(Gustav Klimt : Judith)
L'hitoire de Judith est hyperbolique.
Holopherne décapité est le Mal,
c.-à-d. hier et aujourd'hui.
Judith est la Beauté (12/3)
c.-à-d. demain et le Jour (31/8).

J'ai 90 ans, mais si je fais pénitence (Rév d'Arès 9/1, 10/6, 33/32) sans désemparer
ici et maintenant,
ma vie ne finira pas. Elle attendra dans l'éternelle Lumière (33/32) le Jour (31/8) qui viendra, si le petit reste que je rassemble (24/1) ne perd jamais patience dans la mission que je lui fixe.
L'homme n'a pas évolué depuis les jours de Noé, d'Abraham, de Moïse de Jésus, de Mouhamad.
Le Père dispensa Sa Parole il y a quarante-six ans à Arès, France, comme Il l'avait fait auparavant en de nombreux endroits, mais cette fois j'affirme que Sa Parole est éditée sans déformations, ni césures, ni ajouts. La Révélation d'Arès est la Parole pure. Qu'on n'écoute ni ne lise ceux qui diffusent d'autre version que celle que j'ai scrupuleusemet éditée. La Vie ne fonde pas de religion, pas de loi autre que la Loi qui sera (28/7-8), qui n'est autre que la naturelle modalité de l'éternelle Vie elle-même, de l'Amour donc.

J'ai 90 ans, mais tout en m'étant beaucoup démené, je n'ai rassemblé qu'un petit reste modeste et la mission que j'ai mise en place n'est pas encore très étendue.
La mort c'est ici et maintenant aussi, mais cette proximité même débouchant sur le salut, ne doit jamais être vue comme discontinuité.
Le Père ayant fait de moi, homme de chair, un prophète pour un monde de chair, la mort sera la fin de ma chair, et c'est seulement ce que j'aurai fait et ce que mes compagnons de foi auront fait ici et maintenant dans la chair qui déterminera ce que feront, s'ils le font, les humains de chair futurs pour que le Jour (Rév d'Arès 31/8) se lève.
Que ceux et celles qui vivront après moi restent conscients, comme j'en suis conscient, que le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) ne se fera que par des chairs humaines actives, éducatives, créatives, de génération en génération (24/2) jusqu'au Jour du Père et que, même les miracles du Père et l'aide surnaturelle des légions d'anges ou de saints (31/6, 37/7) ne concerneront que la chair en raison de sa faiblesse immense (36/5).
La génération dont parle Jésus (Rév d'Arès 24/2) n'est pas celle des démographes qui appellent génération le cycle de renouvellement d’une population adulte apte à se reproduire, soit environ 25 ans. La génération dont parle Jésus est différente ; c'est l'ensemble des humains vivants unis par La Révélation d'Arès quel que soit leur âge. Autrement dit, nous P(p)èlerins d'Arès vivants, jeunes ou vieux, formons tous ensemble une génération. Nous voyons ainsi qu'une valeur générationnelle est relative ou paramétrique et que le temps sera long, indéterminable, jusqu'au Jour (31/8). Donc, pas de découragement, pas d'impatience !
Mais qu'importe le temps (Rév d'Arès 12/6). Si nous ne supportons pas la longueur du temps, nous deviendrons impatients et nous voudrons accélérer le mouvement de Salut en commettant les mêmes erreurs que ceux qui ont fondé des religions ou des églises, qui ont en fait tout stoppé et qui ont même reculé. Le sentier par lequel nous atteindrons les Hauteurs est la pénitence. La pénitence est la seule voie de salut ici et maintenant. Un ici-et-maintenant désormais pour nous perpétuel. Il ne cessera plus. Notre action très simple : amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de tous préjugés est déjà parfaite en soi, n'a besoin d'aucun substitut ; comme nous vivons notre foi nos descendants vivront la leur dans la même simplicité.
Par la pénitence nous atteindrons un double but : Nous battrons le péché (Rév d'Arès 28/12) et nous retrouverons la Vie (24/5). Cette simplicité est la marque même du Père. La culture, la langue, la nourriture, le comportement n'ont rien à voir là-dedans et ne sont, du reste, que provisoires, puisqu'au Jour du Père, Jour des retrouvailles de la Vie avec la vie, Jourl'Un (xxiv/1) réapparaîtra, nous vivrons autrement que nous survivons aujourd'hui pendant quelques misérables décennies. Mais nous nous devons déjà, en intention, précéder ce Jour en considérant que la présence du Père est déjà en nous, qui sommes Ses Image et Ressemblance (Genèse 1/26), qui savons que Sa Présence n'est pas liée au temple, à la prière, aux sacrements qui sont superstitions (21/1), aux lois religieuses, etc., puisque nous sommes déjà porteurs du germe de la Vie.  Le baptême religieux n'est pas un sauvetage de l'âme, ce n'est que l'eau dont baptisait Jean(-Baptiste) (20/3), le Baptême est un engagement personnel à la pénitence (20/7-9) que peut faire celui qui a besoin de ce cérémonial personnel pour se convaincre qu'il prend bien la direction de certitude. De même, la Mémoire du Sacrifice (10/4) n'est qu'un cérémonial pour ceux qui en ont besoin pour se convaincre qu'ils doivent faire le sacrifice de leur vie animale pour une vie d'amour.
Pour ma part, je sais que ma pénitence me suffit ici et maintenant.
Ici partout et maintenant à jamais.

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Commentaires
17jan20 215C1 
C'est moi, le webmaster, Michel Potay, qui envoie le premier message.
Un médecin, le Dr Mathieu Riaudeau du CHU de Nantes cherche quelqu'un ayant un groupe sanguin très rare : Groupe A rhésus négatif, pour sauver une vie. Si l'un de vous, lecteur de ce blog, a un sang de ce groupe il peut immédiatement entrer en contact avec ce médecin.
Michel Potay d'Aquitaine
Appel CHU de Nantes

17jan20 215C2
Frère Michel ceci à tout l'air d'une fausse information.
Je ne sais pourquoi cela circule.
Voir lien d'information : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/non-chu-nantes-n-toujours-pas-lance-appel-aux-dons-urgent-sauver-petite-fille-1318715.html
Éric J. d'Île de France

Réponse :
Il est possible que ce soit une fausse information, je sais, mais pour moi il vaut mieux répondre à une fausse information et être envoyé promener par le CHU de Nantes que de ne pas répondre, si l'on a un groupe A rhésus négatif, et que l'information soit vraie quand même.
Le rhésus négatif est très peu présent dans chaque groupe sanguin de la population mondiale comme française. Le groupe sanguin A négatif représente dans les deux cas seulement 6% de la population (contre 36% pour les A positif.
Les caractéristiques du groupe sanguin A négatif sont :
Antigènes : la surface des globules rouges du groupe sanguin A est concentrée en antigènes de type A. Dès lors, ce groupe sanguin ou plus précisément ses hématies ne peuvent être transmises qu'aux groupes AB et A. 
Rhésus : négatif. Les personnes A- peuvent donc donner aux deux rhésus des groupes A et AB. 
Anticorps : le sérum ou plasma du sang de type A contient des anticorps anti-B. Donc comme pour les A+, ils peuvent recevoir des globules rouges de type A et O à la différence qu'ils doivent être de rhésus négatif.
Si l'information est fausse, ce qu'elle est est cependant vrai.

18jan20 215C3
Cher prophète Mikal,
Tout d'abord merci pour tout votre enseignement, que serais-je sans lui ? Il n'y a pas de mot de toute façon pour exprimer ma gratitude à en bénéficier.
Ma gratitude envers vous !
Je voulais écrire depuis longtemps, mais tant de pensées, de questions se bousculent en moi : à chaque fois que je vous lis, mes réflexions bouillonnent. Mais ce n'est pas très important.
Par contre, je tiens à vous exprimer ce qui existe dans mon cœur et qui se dirige vers vous — pour la nouvelle année, mais aussi en permanence : mes bons vœux sincères.
Je vous souhaite une magnifique année 2020, pleine d'amour, de force, de réalisation et réussite de vos projets, d'harmonie fructueuse avec les assemblées, de santé (très important, restez à nos côtés s'il vous plaît). Ici encore les mots manquent. Tout mon être espère le meilleur du meilleur pour vous !
Je souhaite une toute aussi belle année à sœur Christiane, et à votre famille.
J'en profite aussi pour dire mes bons vœux à tous mes frères et sœurs : Tout le meilleur à chacun d'entre eux ! Merci à eux d'être là.
Que cette année nous éloigne encore davantage du lourd héritage historique qu'est le rapport de force, que l'amour embrase nos relations, que nous activions avec force la magnifique promesse de nos complémentarités ! Avanti ensemble quoi !
Quand j'étais petite, je faisais de la gymnastique artistique. J'en ai un souvenir extraordinaire. C'était magique de pouvoir faire des sauts périlleux, vrilles, flips ! Cela demandait un entraînement continuel, et impliquait de monopoliser mes réflexions et concentration, mon corps, l'instinct de jouer avec des lois comme la gravité et la résistance de l'air... Mais il y avait autre chose que je ne peux pas et ne pourrais jamais expliquer, un lien naturel de confiance au réel avec lequel je ne faisais qu'un, quand je m'élançais.
C'est très concret, mais aucun schéma, aucune équation, aucun lyrisme intellectuel, ou méthode figés ne suffisent à le partager. C'est toujours par la vie et toute son incertitude que nous dépassons ce qui hier semblait hors de portée. Nous sommes moulés à la Vie.
Pourtant, je pouvais oublier que la méfiance, la peur, la colère (alors qu'elles me paraissaient vitales, justifiées, nécessaires) entravaient mon lien de confiance et de vigilance avec le réel. Elles sabotaient souvent mon saut périlleux, me faisant faire un faux mouvement, et je me faisais mal.
Petite anecdote légère qui m'est revenue grâce à votre enseignement. Petite anecdote dont je me souviens parfois quand mes pensées et mes émotions m'assaillent au point de me désorienter, de me faire souffrir, de me perdre. Ce que dit La Révélation d'Arès n'est pas du monde des idées. Le Bien dont elle parle n'est pas un concept au nom duquel on se divise, mais un accomplissement dont nous sommes capables. C'est le Réel.
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
Si ta dent mord ta lèvre, tu es deux,
Si ton ventre creuse sous la peur, tu es dix
Sois un ! (Rév d'Arès xxiv/2-4)

Facile à dire, mais une fois en action, la longue lignée de patapoufs dont nous sommes issus préfère rêver et nous freine à réveiller nos muscles oubliés. Mais vous nous ouvrez la voie, vous nous rappelez patiemment les gestes à répéter, encore et encore, ainsi que leur subtilité.
Tout cela pour vous affirmer que votre enseignement tout entier est un extraordinaire "coach sportif de la pénitence" comme disait ma sœur Johanna L. en parlant de la prière ! Il est irremplaçable.
Je vous embrasse de tout mon cœur, vous et sœur Christiane.
Colette V. de Paris, Île de France

Réponse :
Je suis ému, ma sœur Colette, en recevant ce commentaire, rare trace de vous dans ce blog. Un grand merci pour lui. Un grand merci aussi pour vos vœux. Ils me touchent et j'ai besoin d'eux. Je vous adresse en retour mes propres vœux... en me disant : Y a-t-il un critère du bon vœu ? Je réponds : Non, parce qu'il n'existe pas deux humains qui se ressemblent trait pour trait, de visage, de caractère, de vie, et donc il n'existe pas deux sortes de vœux. Comment être sûr que les vœux que je vous adresse soient les bons ? Seul le temps qui vient le saura. Alors, grande et belle vie spirituelle, santé, bonheur, réussite à vous, Colette !
Vous parlez de cette gymnastique artistique que vous pratiquiez dans votre enfance et je crois qu'elle n'est réussie que si on a la volonté qu'elle le soit. Quand vous vous élanciez pour faire une pirouette vous étiez mue par la volonté de la faire et elle seule, la volonté, agissait alors parce qu'on n'a pas la possibilité d'analyser ce qu'on fait dans un mouvement aussi rapide. J'ai connu ça au ski. J'ai beaucoup aimé le ski et, à une certaine époque de ma vie, je fis, je crois un très bon skieur. Nous avions alors des ski en bois ou les premiers ski en plastique, longs et étroits, qui permettaient une ski magnifique d'élégance dans le coulé, mais difficile. Quand je voyais un ami, un compagnon ou une compagne de piste ne pas faire de beaux virages, se raidir les jambes, je leur disais : "Ne pensez pas à ce que vous faites, laissez-vous couler sur la neige, les skis collés l'un à l'autre, fléchi et souple, avec le désir d'être beau (ou belle), ayez confiance et surtout... Ayez la volonté d'y aller, ne vous accrochez pas à la montagne, au contraire mettez tout le poid de votre corps sur l'avant des skis, les spatules, jetez-vous dans la pente et vous serez surpris qu'ainsi vous maîtriserez votre vitesse, vos virages, vous ferez de beaux christianas fluides..." La volonté était là primordiale. La volonté est ce qui vainc la peur. La volonté est ce qui vainc la banalité. Il faut en tout parvenir à des irisations riches et confiantes.
C'est la même chose dans la vie spirituelle. La dogmatique raidit et gâche tout. La volonté, la confiance et le désir du Bien permettent d'extraordinaires dépassements.

18jan20 215C4
"Le temps n'a pas d'importance. Seule la Vie compte. " Réplique d'une grande profondeur d'un extra-terrestre dans le film de Luc Besson : "Le 5ème élément".
Gandhi disait : "Apprends comme si tu devais vivre éternellement. Aime comme si tu devais mourir demain."
Maxime W. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, frère Maxime, pour ce bref mais beau commentaire.
J'ignorais que Gandhi disait : "Apprends comme si tu devais vivre éternellement." J'ai moi-même souvent dit quelque chose de similaire à quantité de frères ou de sœurs : "Faites comme si vous deviez vivre mille ans !" Je crois que la première fois que je l'ai dit, c'est à notre sœur canadienne Francine, épouse de notre frère Patrick G., quand elle se mourait d'un cancer du sang, une leucémie je crois, qui allait l'emporter.
L'humain porte au fond de lui-même l'éternité, puisqu'il est l'Image et Ressemblance de l'Éternel.

18jan20 215C5
Je suis un fidèle de votre blog, je l'ai déjà dit [214C2]. Comme je l'ai déjà dit aussi dans ce blog, j'avoue que longtemps j'ai douté que vous ayez vu et entendu Jésus descendu du Ciel en 1974 et son Père en 1977, mais maintenant, et depuis un certain temps, je trouve impossible que vous ne les ayez pas vus et écoutés.
Je vous ai dit que l'entrée 214 était une sorte de chef d'œuvre, mais ici c'est plus qu'un chef d'œuvre, c'est un texte d'une éminente et profonde originalité, c'est du jamais vu, jamais lu. Du moins je le pense.
Pendant un bon moment vous vous êtes exprimé sur les généralité et même sur les provinces de la foi que réveille La Révélation d'Arès, mais maintenant, depuis quelques temps, vous devenez plus précis, vous resserrez les boulons. C'est très sensible dans cette entrée 215 qui comme les proches précédentes fait remarquablement saillir l'extraordinaire originalité de ce que nous disent La Révélation d'Arès et votre enseignement. Il devient plus que difficile, impossible de ne pas remarquer que vous lancez ceux des hommes à la recherche d'une espérance dans une direction absolument nouvelle sans que pour cela vous reniiez la Bible (histoire de Judith) et, je suppose, le Coran, dont vous ne parlez pas ici.
Je suppose que si votre propos se resserre sur l'essentiel, c'est parce que vous avez été très contesté tous les mois passés : Antoine B., Al Abdal, Frédéric M. et Éric D. et que vous ressentez le beoin d'être plus précis et de mieux démontrer ce que ceux-là n'ont pas compris. Pour Frédéric M. et Éric D. je suis stupéfait. Voilà deux de vos frères plutôt marginaux et isolés qui produisent un film (les chameaux) que je n'aime pas et que sans doute beaucoup des vôtres n'aiment pas, mais qui a son originalité et dont vous prenez la défense en le qualifiant de "génial" et en le montrant à un pannel de nouveaux pèlerins d'Arès, et qui s'indignent de vous voir "vous l'approprier" alors qu'ils auraient au contraire tout intérêt à vous voir promouvoir cette vidéo dans votre mission, et qui vous quittent pour cette raison totalement contraire à leurs intérêts.
Stupéfiant d'inconscience ! Il faut admettre que s'ils n'ont pas foi en vous...
En tout cas, je vous fais mes compliments pour ce texte "Ici et maintenant" qui est de ces rares produits littéraires qui, de nos jours, nous apprennent quelque chose. J'apprends notamment beaucoup sur quelque chose à quoi je n'avais jamais pensé : Le très gros problème que pose la vie humaine trop courte qui empêche l'humain d'achever son œuvre et qui par voie de conséquence entrave l'évolution spirituelle de l'humanité.
PN [non localisé]

Réponse :
Je vous rappelle, mon frère ou ma sœur PN, que nous avons quelques missions en France, à Paris, Lille, Metz, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Tours, Lorient, et que si vous habitez à proximité de l'une d'elles vous pouvez vous joindre à leur activité qui consiste principalement à faire connaître La Révélation d'Arès, à cultiver la pénitence et à chercher d'autres pénitents que nous appelons des épis mûrs. Le pénitent ne prépare pas seulement son salut personnel, il a conscience qu'il contribue au changement du monde.
Concernant Frédéric M. et Éric D. je comprends votre étonnement. Je le partage. Mais, vous savez, notre mission n'est pas aussi étendue que nous le voudrions et La Révélation d'Arès n'est pas un livre assez populaire pour former un bon tremplin pour les artistes que sont Frédéric M. et Éric D. et il n'est pas impossible qu'ils pensent plus prudent de s'éloigner de moi et du petit reste pour étendre leurs chances de trouver un débouché à leurs productions cinématographiques. Ils s'éloignant d'une façon plutôt brutale, mais bon ! c'est leur style. Étant garant de la liberté de chaque humain, je ne peux pas ne pas respecter leur liberté d'expression et même leur liberté de ne pas m'aimer : Beaucoup t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas, cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (Rév d'Arès 16/3).
Merci, frère ou sœur PN, pour les encouragements que votre commentaire m'adresse.


18jan20 215C6
Ici et maintenant... Merci, Frère Michel, pour votre immense patience !
Bien aimé Frère Michel en l’Amour du Père,
Je vous ai envoyé un petit message sur FB [facebook ?], suite à vos bon vœux à tous vos amis sur FB et j‘aimerais  réitérer mes meilleurs vœux pour vous et sœur Christiane par ce mail.
Dans vos lignes je sens un petit appel du pied, de savoir un peu plus sur le frère Ernest que je suis depuis à peine 8 mois. Un vrai miracle s’est produit. Merci au Père !
Né à Zurich [...] de père et mère protestants, j’étais élevé à partir de 7 ans dans "I AM Activity"* que mes parents avaient rejoint, secte que je n’ai réussi à quitter par abandon qu’en 1979, lorsque je fus transféré à New York par la Citibank, afin de suivre la clientèle iranienne, que j’avais développée pendent cinq ans depuis Genève, et qui s’était nouvellement établie aux USA, fuyant le régime de Khomeiny. De retour à Genève, je ne me suis simplement pas annoncé en rentrant.
Cela faisait donc quarante ans que j’étais un électron libre, ne voulant plus rien entendre de religion, simplement suivant mon chemin en respectant le Père et essayant de vivre d’une façon droite et honnête, sachant parfaitement ce qui est bon et ce qui ne l’est pas.
Les problèmes de dos de Patrick J. [frère suisse], apparus fin avril 2019, nous ont beaucoup rapprochés. À ma demande Patrick m’a prêté le livre de chevet qu’il avait à l’hôpital et par la suite un autre quand je le visitais chez lui à la maison, livres que nous discutions intensivement après les avoir lus. Un jour fin mai, il me rend visite et me tends un sac en plastique en me disant : "Voilà encore un livre qui peux t’intéresser." C’était l’édition bilingue de La Révélation d’Arès !
Je l’ai carrément dévorée ! J’étais prêt ! Les introductions générales de 1989 et 1995, ainsi que les liminaires de 1974 et 1981 et la préface de 1983 m’avaient déjà convaincu. La simplicité et l’honnêteté de vos explications de l’évènement  sont simplement décoiffants. Votre humilité est le plus bel exemple  que vous pouviez transmettre à vos frères et sœurs !
Dix jours après réception de La Révélation d'Arès je demandais à Patrick quand il prévoyait son pèlerinage pour Arès ! Nous y étions du 4 au 10 août 2019. Le vendredi 9 restera gravé dans ma mémoire pour toujours. D’abord vous vous êtes assis à côté de moi sur le banc en me couvrant la main droite et en me parlant en toute simplicité (mon rêve devenus réalité) et un instant plus tard je tombe dans les bras de sœur Christiane. Mon cœur chante de joie en repensant à ses deux instants. Merci à vous deux !
L’après-midi même nous participions avec Patrick à la réunion hebdomadaire des Pèlerins à la Plage ou j’ai rencontré Alain, fils de Monica Béguin, qui m’a expliqué la gestation de La Révélation d'Arès en Allemand que sa maman à traduite. Je me suis fait un devoir de la lire avec beaucoup d’application (je l’avait déjà acheté à la sœur d’accueil du pèlerinage), sachant que peu de pèlerins d'Arès lisent l’allemand. Je suis très impressionné de cette excellente traduction, et je pense lui rendre visite à Neuchâtel cette année, afin de la remercier de ce précieux travail.
Votre visite à Genève le 19 octobre 2019 était un autre cadeau pour moi. Je me suis permis de m’asseoir en première ligne, pour bien vous suivre, mon ouïe étant déficiente. Merci encore de ce moment inoubliable.
Avec Patrick nous avons loué une joli maison de vacances [à Arès pour le Pèlerinage 2020]. Peut-être vous nous rejoindrez avec sœur Christiane pour un moment de détente, un jour  avant ou après l'heure d'ouverture?
Et pour bien finir l’année, sœur Nina a réservé pour Patrick et moi une semaine de gardiennage [...].
J’ai la joie de vivre et une pensé d’une grande reconnaissance au Père qui a permis ma rencontre avec Joy A. (d’origine Thaï et Bouddhiste) avec qui je partage ma vie depuis dix ans. Joy est très active sur FB [probablement facebook], qui lui permet de communiquer avec ses amis dans le monde. Ancienne reporter, elle est une photographe douée. Ma page FB contient exclusivement ses images : Un vrai moment de voyage pour un moment de détente.
Uni à vous dans l’amour fraternel, je vous embrasse.
Ernest K., Ain, France

Note * : Le mouvement "I AM" est un mouvement religieux originel de Ascended Master Teachings fondé au début des années 1930 par Guy Ballard et son épouse Edna Anne Wheeler Ballard à Chicago, dans l'Illinois.

Réponse :
Je suis ému en lisant ce message, qui est arrivé dans ma boîte eMail mais que je pense destiné à la page de commentaires de mon blog, étant donné son introducrion :"Ici et maintenant... Merci, Frère Michel, pour votre immense patience !"
Merci, mon frère Ernest, pour ces chaleureuses lignes qui m'intéressent beaucoup, notamment en me racontant comment vous avez connu La Révélation d'Arès grâce à notre frère Patrick J.
Merci aussi pour la belle photo prise à l'opéra de Genève vous représentant vous et votre compagne Joy A., image que je n'affiche pas ici par discrétion, parce que je suis garant de la liberté de chacun.
Je vous souhaite à tous les deux une belle année spirituelle, la santé, le bonheur et la réussite de vos projets.

18jan20 215C7
Bonjour Frère Michel et Sœur Christiane.
Je suis du groupe A rhésus négatif, bien que j'aie plus de 25 ans, j'ai téléphoné aux numéros que vous indiquez. Le deuxième numéro n'est pas attribué, le premier m'a affirmé que c'est une fausse  information. Je voulais vous donner l'information.
Nicaise et moi vous embrassons.
Yannick C. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Yannick. Je suis heureux que vous ayez téléphoné au CHU de Nantes. Vous avez un groupe sanguin A négatif, ce qui est rare. Je suis étonné que le CHU ne vous ait pas répondu : "L'appel est mensonger, mais le groupe A rhésus négatif est rare ; allez dans un centre de collecte de sang pour donner du vôtre !"
Je me doutais bien que cet appel était fictif, je m'en doutais pour une raison simple : Il n'est pas daté. Mais ce genre d'appel n'est jamais inutile en rappelant à ceux qui peuvent donner du sang que c'est une denrée qui manque toujours et qui peut cependant sauver tant de vies. Moi, je ne peux plus en donner depuis longtemps, parce que je suis trop vieux et parce que j'ai été opéré plusieurs fois en recevant, certaines fois, des transfusions, ce qui m'a rendu indésirable comme donneur de sang. Mais je donne mon sang spirituel.

18jan20 215C8
Je ne suis pas pèlerin d'Arès.
Cependant je suis de tout cœur avec votre philosophie de vie.
Je souhaite que vous viviez encore longtemps !
fabmercier

Réponse :
Merci, mon frère ou ma sœur fabmercier (Fabrice ? Fabienne ?). Puisque vous êtes "de tout cœur avec ma philosophie de vie," pourquoi ne pas rejoindre une de nos missions ? Il y en a à Paris, Lille, Metz, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Tours, Lorient. Si vous habitez non loin d'une de ces villes, demandez-moi l'adresse de la mission et allez lui rendre visite. Cela ne vous engage à rien, de toute façon. Cette philosophie, que vous aimez, a besoin de hérauts, de messagers, de prophètes. Ce monde est sur une mauvaise pente ; aidez-le à reprendre l'ascension ! Merci d'y songer !
Merci de me souhaiter longue vie, mais justement, comme à mon âge (90 ans) je suis sans illusion sur ma longévité, j'ai besoin de frères des hommes, de répandeurs de l'esprit de pénitence pour poursuivre ma mission prophétique. Rejoignez-nous !

18jan20 215C9
Cher frère Michel,
J’avoue qu'en ouvrant ce matin  votre blog et en lisant votre nouvelle entrée, celle-ci a sonné dans mes oreilles comme un testament.
Je n’ai pas ressenti le besoin de commenter, j'ai juste fait un parallèle avec les dernières paroles prononcées par le Bouddha et rapportées par ses disciples (si leur exactitude n’a pas été altérée par  ces 2.500 années qui nous séparent d’elles) :
"Soyez vous-même le maître de votre esprit. C’est son propre esprit qui fait de l’homme un bouddha ou qui en fait une bête. Trompé par l’erreur, on devient un démon. Éveillé, on devient un bouddha. Par conséquent contrôlez votre esprit, ne le laissez pas s’écarter du Noble Chemin !
"Le vrai bouddha, lui n’est pas un corps humain. N’entretenez pas le désir absurde de voir demeurer ce qui est transitoire. Ne vous lamentez pas vainement, émerveillez-vous plutôt de cette loi du devenir. Durant les quarante-cinq dernières années de ma vie, je n’ai rien tenu caché de mon enseignement, tout a été enseigné ouvertement et clairement."
Votre enseignement : "Vivre dans, avec, par la pénitence", est à la fois très simple mais très difficile à tenir dans les mille dispersions de l’existence. Je me le fais souvent remonter à la surface des circonstances, de cette façon : le "horizontalement", le "entre nous" — ressentir vraiment de l’amour les uns pour les autres, même pour les ennemis —, le "verticalement", le "en nous" — Avoir vraiment conscience de la Présence du divin en soi : Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir, mais qu’ils sont moulés à Moi….. Je souffle en silence dans leur poitrine…… Mon Souffle rafraîchit les intelligences, etc.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Je suis ému, mon frère Charlie, en lisant ce commentaire.
Non, je n'ai pas écrit cette entrée 215 dans un esprit de testament. Mais, à mon âge (90 ans), il n'est jamais impossible que je tombe quelque part raide mort ou que je ne me réveille pas un beau matin dans mon lit, mais ailleurs dans l'éther. De ce fait, tout ce qu'on dit, passé un certain âge, est quelque peu testamentaire, en effet.
La mort ne vient pas comme un lent surgissement de l'évidence ; elle vient vite quand elle vient. Mais comme je crois que la vie continue et ne fait que continuer autrement, sans cerveau, sans circulation sanguine, donc dans un état de conscience dont, pour l'heure, je n'ai aucune idée, je ne crois pas, de toute façon, que l'avenir soit tellement différent du présent. Cette nuit, j'ai été réveillé par un joyeux bruit de clochette : Ding ! Et je me suis dit : "Tiens, c'est notre sœur Denise G. qui vient me dire bonjoeur avant de s'envoler pour les étoiles ! Bonjour, Denise !" Nous ne faisons que peser et repeser la vie sur la même balance invisible. Cette balance, c'est celle de l'amour. Si j'aime déjà beaucoup ici bas mon âme est grosse et si je meurs elle ne fait que passer de poids qui pèse en chose pesée, elle passe d'un plateau à l'autre. Elle fait : Ding !
Pour l'heure, je suis là. Vous allez devoir me supporter quelques temps encore. On passe dans la rue, que ce soit à pied en allant acheter son pain ou allongé dans un cercueil direction le crématorium, on ne fait jamais que passer, mais pour quelqu'un qui réfléchit et qui, réfléchissant, sait qu'il n'est ni un cafard ni un rossignol, qui disparaît, mais qu'au contraire avec l'homme il se passe toujours quelque chose, même quand le cœur s'arrête comme le train va contre son butoir, quelque chose repart comme le train repart. Tout n'est que mouvement.
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire.

18jan20 215C10 
C'est par ma pénitence que je dois prendre la voie Christique. Mon seul espoir c'est de me libérer de  la conscience destructrice de l'égo. Il nous faut travailler chacun sur soi-même pour enlever l'égo, la colère, l'injustice, la haine, la domination, [et les remplacer] par de l'amour inconditionnel envers l'autre car l'autre c'est moi et moi c'est toi.
Créons des assemblées et préparons le monde de demain dans l'amour et la justice. Mais à ceux qui ont reçu Ma Parole,qui connaisse leur désobéissance, il est demandé de se convertir à Ma Parole, de ne plus pécher  (Rév d'Arès 30/12).
L'autre soir, je suis allée au restaurant avec Philippe D. et la  conversation que nous échangions était basée sur la Parole de Dieu, évidemment.  Je ne suis pas consciente de la portée de ma voix,  si bien que le voisin de l'autre table, à été moissonné involontairement par moi. Et moissonné bénéfiquement, puisqu'il ce quidam s'est levé de sa chaise et s'est approché de moi et me dit : "Vous défendez de grandes valeurs que j'apprécie." Ce compliment m'a agréablement enchantée. Dans son élan, le quidam en question se confie à Philippe et à moi-même, qu'il avait fait des études chez les Jésuites, que la religion catholique n'est pas toute blanche non plus nous, dit-il, puis avant de s'en aller vers sa destinée il prit ma main et l'a baisée élégamment et spirituellement.
La grande classe ! Ce moment de courtoisie, d'une autre époque, m'a profondément touchée ? On n'est plus habitué au dévouement d'un homme envers une dame à l'heure d'aujourd'hui. Ça ne me déplaît pas le baisemain quand la personne exprime avec franchise ce qu'elle pense surtout dans des moments particuliers bien entendu.
Dans cet épisode de partage, Philippe lui à offert  La Révélation d'Arès qu'il avait dans son sac tout encore enveloppée de son plastique, et il a joint confidentiellement son eMail. Charmante soirée.
Je suis aavie de l'avoir croisé ce jeune monsieur. La mission est partout en tous temps maintenant et toujours dans les siècles des siècles.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Voilà un commentaire qui me raconte une mission haussée au niveau d'un échange élégant avec un jeune voisin de restaurant. Espérons que la suite sera à la hauteur de l'heureuse impression que vous avez laissée à cette personne. Il y a comme ça des rencontre qui sont... comment dire ? des sortes de déflagration. La déflagration, le boum d'une fleur qui tombe... Les sourds et les aveugles ne remarquent pas la fleur qui tombe. C'est comme les chefs d'œuvre, tout le monde ne les remarque pas. Espérons que les oreilles enchantées de ce voisin de restaurant découvriront le miracle qu'apporte La Révélation d'Arès, un miracle que votre douce voix a préparé.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.

20jan20 215C11
Cher Frère Michel.
Vous dites dans votre réponse  215C9: "La mort ne vient pas comme un lent surgissement de l'évidence ; elle vient vite quand elle vient. Mais comme je crois que la vie continue et ne fait que continuer autrement, sans cerveau, sans circulation sanguine, donc dans un état de conscience dont, pour l'heure, je n'ai aucune idée, je ne crois pas, de toute façon, que l'avenir soit tellement différent du présent."
Dans ce passage qu'est la mort, il y a mouvement, continuité.
En Rév d'Arès 36/23 Jésus vous dit que : Cette vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité; chacun à juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments, et de le crie(r) partout : Oui juste le temps du repentir. Le temps du pénitent !
Diable ! Qu'elle est courte la vie : Courts (sont) les ans d'homme (Rév d'Arè iv/4).
Chacun a juste le temps de se faire une âme comme une voile (Rév d'Arès 20/4), et, le jour venu de mettre à la voile pour rejoindre la Flotte du Roi (18/4), la Flotte Céleste, laissant ses os blanchis en attente sur le rivage (17/4).
Tout est si magnifiquement et urgemment dit. Quel force d'évocation que ce passage ! La mort — une anomalie, création de l'homme —,  mais qu'il peut transcender en passant de la vie à la Vie, passer de l'eau à l'Eau. L'Eau sur quoi glisse l'âme comme une voile ne vient pas du ciel au-dessus de toi , mais des Cieux Qui sont Mon Séjour. La Mer qu'on trouve sur les Hauteurs ou tu vas conduire Mon Peuple...n'est pas d'une nature connue de l'homme (Rév d'Arès 20/4).
Cette Eau répandue par le Créateur devant ceux qui La Lui demande, nous y lancerons nos vaisseaux (20/5).
Vaisseau et passage évoqués dans ce poème anglais, dont je ne connais pas l'auteur, mais certainement encore plus beau dans sa langue initiale :
"Je suis debout au bord de la plage.  
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.  
Quelqu'un à mon côté dit : "Il est parti,"
Parti vers où ? Parti de mon regard, c'est tout! Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.  
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.  
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit: «Il est parti»,
Il y en à d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon,
Et venir vers eux, S'exclament avec joie : "Le voilà !"
C'est ça la mort.  Il n'y a pas de morts.
Mais des vivants sur les deux rives."
Oui, il y a bien des Vivants sur l'autre rive n'est ce pas, Denise ?
Un Jean-François d'Île de France

Réponse :
Le "poème anglais, dont vous ne connaissez pas l'auteur," est "The Sailing Ship" (Le Voilier) de William Blake, artiste anglais qui vécut à Londres entre la fin du 18ème siècle et le début du 19ème. C'est un poème, qui évoque le départ de l'âme, traditionnellement lu lors des enterrements dans les pays anglophones. Dans les premières années 80 un lecteur de La Révélation d'Arès, qui malheureusement n'est pas resté des nôtres, me dit, un soir de Pèlerinage à Arès: "Vous avez plus ou moins recopié William Blake dans vos Veillées 17, 18 et 20 : la métaphore de la voile et du vaisseau pour désigner l'âme..." Or, je ne connaissais pas ce poème avant 1974 et même avant que ce frère, dont j'ai oublié le nom, ne m'en parle. Mais il ne m'a pas cru ; il supputait en moi une sorte d'artiste s'inspirant d'autres œuvres pour écrire un apocryphe. Depuis lors j'ai, du reste, découvert plusieurs autres poésies (notamment anglaises) métaphorisant l'âme comme la voile d'une navire qui part.
Il y a des millénaires que l'homme sait qu'il survit à la mort. Il a comparé sa mort à l'envol d'un oiseau, au départ d'une bateau, etc. Dans domaine, La Révélation d'Arès n'innove pas, quoiqu'elle présente le passage de la vie au trépas sous un jour beaucoup plus original qu'il ne paraît.
Merci, frère Jean-François, pour ce beau commentaire.

20jan20 215C12
Quand j'ai lu pour la première foi La Révélation d'Arès, ce livre m'est apparu comme un mauvais succédané de la Bible. Plutôt ennuyeux, je ne l'ai pas achevé et je l'ai mis dans ma bibliothèque en haussant les épaules sur l'un des étagères où je mets les livres que je n'ai pas vraiment lus tout en hésitant à les jeter. J'en ai repris la lecture deux ans et demi plus tard après qu'une collègue rencontrée dans un café m'en eut parlé en termes favorables. J'ai alors commencé à sentir quelque chose. Il m'a bien fallu cinq lectures pour trouver que c'était ni plus ni moins qu'un chef d'œuvre. Alors, j'ai mieux compris pourquoi ce livre était si peu ou si mal lu. J'ai lu un texte de vous où vous disiez qu'il fallait toujours le lire d'une seule traite sans l'étudier comme vous en aviez été vous-même témoin en 1974 et je comprends maintenant ce que vous voulez dire. Je suis d'accord, ce livre commence à parler après plusieurs lectures et ne cesse pas de parler de mieux en mieux à force d'être lu.
Mais c'est la fatalité de tous les chefs d'œuvre. "L'Éthique" de Spinoza est un chef d'œuvre mais qui la lit en entier d'une seule traite puis le relit et la relit ensuite pour s'en imprégner ? Vous peut-être, frère Michel, sinon quasiment personne. Même chose pour La Révélation d'Arès. De même, qui a lu "Ernest Onéguine" de Pouchkine en entier, livre par endroits barbant, rébarbatif même ? Vous disiez, il n'y a pas très longtemps, avoir lu en entier le "Dostoïevski" de Joseph Frank que vous semblez considérer comme un chef d'œuvre... J'avoue que j'ai commencé page par page ce très gros bouquin, puis assez vite j'ai sauté les paragraphes, les pages, j'ai fini en lisant en diagonale. Sans doute parce que je n'aime pas ou n'apprécie pas assez Dostoïevski comme vous. C'est la même chose avec La Révélation d'Arès. Vous citez quelquefois Catherine de Sienne : "Il faut d'abord avoir soif," et j'avoue que je n'avais pas soif quand j'ouvris La Révélation d'Arès pour la première fois. La soif est venu avec la volonté de lire. Comment provoquer la volonté de lire ? Permettez-moi de faire ici ce copé-collé d'un discours de funérailles peu connu d'un homme par contre connu :
"Cette jeune femme illustre [il s'agit d'Anne de Noailles] prêta sa voix à toute une jeunesse tourmentée. Sa poésie fut le cri de notre adolescence. Auprès des autres, nous cherchions l'apaisement, la lumière; ou nous leur demandions d'être bercés et endormis. Mais elle attirait à soi les passions qui ne veulent pas guérir. Quelle tentation, pour un jeune cœur, que de découvrir Dieu au-delà de l'assouvissement !
Admirée, adorée, chargée et comme accablée de tous les dons humains, elle nous précédait de dix années dans la vie, pour que nous fussions avertis que posséder tout, c'est ne rien avoir, et qu'il ne sert à rien de gagner l'univers. L'univers, elle l'avait capté dans ses poèmes où Venise, Sorrente, la Sicile nous semblaient plus chaudes et plus odorantes que dans le réel.
"Mais de tous les jardins du monde, elle rapportait les seules herbes nécessaires pour composer le philtre qu'Iseult partage avec Tristan et elle nous le faisait boire. Elle n'a jamais distingué l'amour de la mort. Son exigence débordait infiniment l'amour humain. Durant toute une vie, aura-t-elle contemplé la mort en vain ? À cet esprit, l'un des plus avides que nous ayons connus, la mort ne révéla rien de ce que dissimulent ses ténèbres. Penchée depuis l'enfance sur ce gouffre d'éternelle clarté, Madame de Noailles a toujours donné son cœur et son consentement à la nuit. "Il faut d'abord avoir soif", ce mot de Catherine de Sienne que Madame de Noailles inscrivit en exergue du Poème de l'amour, ce mot l'aurait sans doute éclairée, si elle l'eût ainsi compris : "Soif de ce silence où Dieu nous parle". Peut-être alors eût-elle entendu la parole intérieure qui fut adressée à Catherine de Sienne : "Tu es celle qui n'est pas !". C'était le mot de l'énigme, et Madame de Noailles ne l'a pas trouvé. Elle est demeurée inguérissablement elle-même, aveuglée par sa propre lumière. C’est une dangereuse épreuve que l'excès de bonheur. Les anciens n'avaient pas tort de redouter une chance trop constante ; la créature comblée finit toujours par être accablée.Il est des êtres sur qui le bonheur humain s'acharne, comme s'il était le malheur, et, en vérité, il est le malheur. Ce grand poète qui vient de s'endormir, nous l'avons vu dans l'éclat de sa jeune gloire. D'autres femmes étaient belles, mais elle seule possédait cette beauté que le génie transfigure.
"François Mauriac"
Il y a en ce monde tellement de choses à lire ! Quand vous entrez dans une bibliothèque universitaire ou publique, vous ne savez pas où donner de la tête. De sorte que, tout compte fait, je trouve assez extraordinaire que La Révélation d'Arès soit encore aujourd'hui, après quarante-cinq ans, dans les rayons des libraires, ce qui fait de cette Parole du Père un classique annoncé. Même si elle n'est pas assez lue, comme le pensent vos apôtres, je trouve quant à moi qu'elle l'est déjà beaucoup. L'avenir appartient à ce grand livre qui ne fait que combler les vides que la religion a laissés dans ses sources et les faux que la religion y a glissés, vides que certains, comme ceux qui déjà veulent éditer La Révélation d'Arès sans les parenthèses qu'on trouve dans sa seconde partie : Le Livre — Alors là, il s'agit bien d'un chef d'œuvre totalement méconnu et pourtant fabuleux.
Je suis trop lâche pour être de vos apôtres, mais qu'ils sachent, ces valeureux missionnaires, que je les admire.
L. A. de Reims, Haute-Marne

Réponse :
Mon frère Louis (je crois me souvenir que Louis est votre prénom), merci pour ce beau commentaire, qui aborde une question assez débattue entre nous, missionnaires de La Révélation d'Arès, et qui rejoint ma propre pensée.
Je veux commencer ma réponse par les compliments que j'adresse à notre frère Dominique M. de Genève, ainsi qu'à toute son équipe sur place, pour le dévouement qu'il met à visiter les librairies lui-même et à animer tous ceux de nos frères et sœurs qui, chacun dans sa région, visitent les librairies pour les inviter à garder sur leurs étagères La Révélation d'Arès. Je félicite tous nos diffuseurs en librairie, grâce à qui nous sommes toujours représentés dans ces lieux où s'offre au monde la Parole imprimée.
Dominique M. a dû annuler cette année la réunion des diffuseurs qu'il tient, chaque année, à Paris en raison des grèves des chemins de fer et des tansports parisiens, mais il va reporter ce rendez-vous à un autre moment.
Pour ma part, je ne vois pas vraiment La Révélation d'Arès comme un chef d'œuvre, terme surtout dévolu aux œuvres littéraires, mais bien sûr, c'est un livre passionnant dont l'originalité et la finesse d'incitation à entrer dans la pénitence est beaucoup plus grande qu'il paraît au premier regard. Ce livre est surtout une clé, la clé de la porte que le Père ouvre pour libérer les hommes du poids de la religion, de ses dogmes, de ses lois et autres règles qui voilent la Vie. Mais aussi, vous avez raison, c'est un livre pas très facile à lire si l'on "n'a pas d'abord soif". Voilà un passage des "Dialogues" de Catherine de Sienne (Caterina Benincasa, 1347-1380) où elle parle de la soif :
"Quel moyen doit adopter toute créature raisonnable pour sortir des flots du monde et passer par le pont ?
"Je veux maintenant te parler des trois étages par lesquels vous devez passer, si vous désirez sortir du fleuve sans vous y noyer, et atteindre l'eau vive que vous êtes invités à boire, et si vous voulez de même que Je [moi le Père] sois au milieu de vous — Car pendant votre voyage Je suis au milieu de vous , c.-à-d. que par Ma Grâce Je fais en vos âmes ma demeure.
"D'abord, si vous voulez effectuer le passage, la première condition, c'est d'avoir soif. Car ceux-là seuls qui ont soif sont invités : "Quiconque a soif, est-il dit, qu'il vienne et qu'il boive !" Celui qui n'a pas soif ne peut pas persister dans son voyage, la moindre fatigue l'arrête ou le moindre plaisir le distrait. Il ne se soucie pas de porter jusqu'au bout le récipient nécessaire ni de se tenir dans la compagnie qu'il lui faut. Il ne peut pas voyager seul, pourtant, car la persécution l'épouvante et dès qu'elle l'effleure, le voilà qui tourne le dos. Il a peur parce qu'il est seul [...]"
On voit que l'idée que Catherine de Sienne avait de la soif nécessaire pour évoluer dans la foi n'avait rien à voir avec "la soif du silence de Dieu", comme dit Mauriac. La Révélation d'Arès n'a rien non plus à voir avec le silence de Dieu, bien au contraire. Dans ce livre Dieu parle et les Théophanies de 1977, je le rappelle, furent on ne peut plus sonores.
Venons-en au chef d'œuvre. Pourquoi un chef d'œuvre ? Je ne suis pas d'accord avec ça. Un chef d'œuvre, je suppose, présente une unité ou une uniformité de pensée sous-jacente au propos ; caractère qui explique que tout chef d'œuvre est toujours un fait isolé, quelque chose à part. Ce n'est pas le cas de La Révélation d'Arès qui est bancroche ou tors, ou difforme. Dans L'Évangle Donné à Arès, c'est Jésus qui parle ; il a, c'est clair, sa façon d'exprimer la Pensée ou la Raison du Créateur, qu'il représente. Dans Le Livre, c'est le Créateur Lui-même, la Vie Elle-même, si vous préferez, qui parle, et là tout est différent, là s'ouvre soudain devant le lecteur un univers de Pensée, un Concept d'Entendement, d'Intelligence, de Sentiment complètement séparé, pas discordant, mais distant, presque étranger. Or, les deux, L'Évangile Donné à Arès et Le Livre forment une même Parole : La Révélation d'Arès, avec un même but. Le Fond et le but, tout bien examiné, sont bien les mêmes, mais les habits du Verbe sont radicalement autres. Il y a complémentarité, mais pas identité.
Cette altérité m'a toujours frappé. C'est quelque chose à quoi je me suis habitué, mais je peux comprendre que le lecteur débutant s'en trouve désemparé. Cette altérité signifie à l'évidence que l'Au-delà, quoi qu'il soit, est le lieu ou vivent et se croisent des manières de perception dissemblables. C'est probablement son immense richesse, aussi variée que la richesse des astres. Même chose entre le Père et l'Enfant. L'Enfant est l'Image et Ressemblance du Père, mais c'est dans l'infiltration fluide de l'Un à l'autre que cela joue, pas dans la façon d'être, pas dans la nature. Ce qui permet de mieux comprendre pourquoi Adam créé par le Père devient si différent du Père (Rév d'Arès 2/1-5). La logique de l'Ailleurs, c'est l'illogisme intelligent, si je peux dire avec les faibles et insuffisants mots dont je dispose. La religion parle de "rencontrer Dieu face à face" après la mort, mais je ne crois pas que ce soit le cas. En fait on est une parcelle de Dieu, de la Vie. Il n'y a pas rencontre ni avec Dieu ni avec rien, il y a l'Être qu'on rejoint comme être de l'Être sous mille et mille formes.
Cela nous éloigne carrément des idées farfelues de la religion sur les compartiments de l'au-delà : le paradis et l'enfer, auxquels l'Église Catholique a ajouté le purgatoire. C'est tout autre chose qui nous attend.

20jan20 215C13
Juste un petit mot pour vous dire que je suis, que nous sommes de tout cœur avec vous et avec nos frères et sœurs de France !
Merci pour vos lettres et pour ce blog que je m'efforce de lire tout les jours un peu, malgré toutes ces contraintes quotidiennes qui nous prennent comme une griffe invisible... J'ai bien conscience que cette/ma vie "est trop courte pour s'accomplir entièrement", mais c'est dur de l'accepter et/ou de faire les bons choix.
Votre blog, vos lettres et le contact avec mes frères et soeurs me rappellent l'essentiel.
Avec un peu de retard, je vous souhaite à mon tour une nouvelle année civile qui vous donne une santé de fer malgré votre grand âge et la force de continuer votre mission importante !
C'est fort et touchant quand vos nous dites ; "Que la main du Père vienne sur vous, vous protège et vous bénisse !" Laissez-moi vous souhaiter la même chose à vous et votre famille.
Sandra L.-W., Hambourg, Allemagne

Réponse :
Je suis ému en lisant votre commentaire, qui, si je ne me trompe, est le premier que vous écrivez.
Merci pour vos bons vœux. J'ai besoin de vœux, ce sont des leviers ou des palans qui me soulèvent au-dessus des mille soucis auxquels je fait face, puisque les soucis de mes frères et sœurs sont un peu les miens.
Je vous renouvelle mes vœux à vous ma sœur Sandra, à frère Claude votre époux, à vos enfants, que cette année 2020 que vous passez, isolés dans la région de Hambourg, soit riche en vie spirituelle, en réussite, en bonheur et en santé évidemment.

20jan20 215C14
Vous reprenez ce que disaient les anciens et ce que disent les actuels métaphysiciens/ontologues qui connaissent et démontrent le "ici et maintenant".
C'est ce qu'Eckhart Tolle appelle le "moment présent". Son livre : "Le Pouvoir du Moment Présent" : (citation) "L'Être est la vie éternelle et omniprésente qui existe au-delà de toutes les formes de vie assujetties au cycle de la vie et de la mort. L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme ; il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde. En d'autres termes, l'Être vous est accessible immédiatement et représente votre moi le plus profond, votre véritable nature. Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre. Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre mental s'est tu. Quand vous êtes présent, lorsque votre attention est totalement et intensément  dans  le  présent,  vous  pouvez  le  sentir.  Mais  vous  ne  pouvez  jamais  le  comprendre mentalement. Retrouver cette présence à l'Être et se maintenir dans cet état de sensation de réalisation."
Il est important de lire d'autres livres que La Révélation d'Arès sinon beaucoup de frères et sœurs croient que vous faites découvrir ce que d'autres, des siècles auparavant, ont appris au monde.
Stéphanie S. non localisée

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire.
Vous connaissez mal et, peut-être même ne connaissez-vous pas du tout La Révélation d'Arès et mon enseignement, ma sœur, parce que je n'ai jamais dit, parce que le Père Lui-même n'a jamais dit dans La Révélation d'Arès, que ce que nous dit cette Sainte Parole est nouveau — Ce que Je dis Je l'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins L'ont livré au monde. Si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi (Rév d'Arès 30/1).
Donc, tout au contraire de ce que vous pensez, ma sœur Stéphanie, La Révélation d'Arès vient rappeler que tout a déjà été dit, mais que rien n'a été accompli jusqu'à présent, accompli socialement parlant, il va sans dire, car des accomplissements personnels ont été réalisés, mais la Parole ne s'adresse pas à des êtres élus pour former un petit reliquat d'humanité proche de l'idéal mais incapables de recréer ce monde. L'accomplissement que vise le Père concerne toute l'humanité : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Le monde !
Notamment, le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) n'a jamais été accompli, le christianisme pur de l'Évangile Palestinien n'existe pas. Le Bouddhisme pur n'existe pas. Le platonisme pur n'existe pas. Le spinozisme pur de "L'Éthique" n'existe pas. Etc., etc. Bref, rien n'existe encore pour réparer le naufrage d'Adam dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5). Ne pensez pas davantage que nous ne lisons pas les métaphysiciens et les ontologues (je ne connais pas ce mot, vous voulez dire les Aristotéliciens, je pense, puisque vous évoquez les anciens) de toutes époques, qui, si vous lisez ce blog, y sont souvent cités. Ils sont très nombreux. Mais je suis heureux de faire votre connaissance, ma sœur Stéphanie, et il n'est jamais mauvais que quelqu'un rappelle ce que vous rappelez ici et que ce blog ne cesse de rappeler.
J'ai entendu parler d'Eckart Tolle, mais je ne connais pas son œuvre. Merci de le citer dans votre commentaire, même si ce qu'il dit là n'est pas nouveau évidemment. Ils sont si nombreux dans le même ordre de pensée et d'espérance, on ne peut pas tout lire, ni tout dire ; une vie n'y suffirait pas ! Comme vous m'y encouragez, je lis énormément en dehors de La Révélation d'Arès et, comme j'ai 90 ans, j'ai beaucoup lu au cours de ma vie. Mais je ne suis rien ou pas grand chose, je ne fais que me réjouir que des hommes aient vu, compris, enseigné ce que d'autres avant eux avaient, du reste, déjà dit similairement, ce que je suis moi-même, étant sans génie, bien incapable de découvrir. Comme vous, je me réjouis que tant d'hommes aient vu clair et aient écrit des pages admirables sur le destin humain, la lumière dont il est capable, mais je me désole que rien de cela n'ait été accompli à l'échelle sociale. Pour cela il faut évidemment que la religion et la politique cessent de placer leurs idéologies avant la Vérité simple et donc il faut encourager nos semblables à les abandonner. Nous cherchons des apôtres. Pourquoi pas vous ?

20jan20 215C15 
Mains tenant l'Ici

Le Ciel pointe là.
Dans Ses Mains
Il écrit tout et siège
Pour sortir du piège.
Juste un petit point
Une terre d'hommes.
Juste un petit reste
Pour tenir la corde
De Lui à nous tous.

J'imagine l'Univers,
Plonge dans la Mer
Des simples mots
Portés sur vagues,
Souffle en retenu.

Oh ! je vis l'enfant
Lumière au loin
Beaucoup trop tôt
À l'envie d'être
Bien au-delà...
Mais la Beauté est
Au bout du doigt
Qui veut l'infini
Touche l'impensable
Pourtant possible
Devant le Sage.
Debout l'enfant O.

J'imagine l'Univers,
Plonge dans Le Ciel
Comme l'époux
Amoureux fou,
Pour toujours.

Silence de la vie
Je cherche les mots.
Je ne peux décrire
Ce qui au fond Vit
J'aimerais pourtant
Tout vous dire,
C'est impossible.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.
Un poème est toujours un événement, parce qu'il peint ou statifie sous une forme toujours inattendue quelque chose qui a vécu ou s'est produit de façon banale. Deux choses président fondamentalement à l'existence humaine : la vie est la mort. Vous parlez ici de la vie mais en chantant : "Silence de la vie. Je cherche les mots. Je ne peux décrire ce qui au fond Vit. J'aimerais pourtant tout vous dire. C'est impossible." Et c'est autre chose que ce que chacun de nous vit, le traintrain, du lever au coucher. Penser la vie c'est passer de la force de vie à l'acte de vivre : "Que se passe-t-il ?" dit Aristote. Un poète le dit, mais autrement que ne le dit le quidam banal.

21jan20 215C16
Il y a dans votre entrée 215 quelque chose de Léo Ferré, une continuité à son œuvre.
Léo Ferré montrait et faisait entendre la connerie humaine à en faire dresser le poil sur les chaires [chairs ?] inactives. Du clair-obscur vous entrez dans la Lumière après  avoir passé à travers les m(ur)ailles du temps.
Vous voilà au grand Jour, Mikal le Blanc [Rév d'Arès xLv/25]. Les chaires [chairs ?] mortes d'un ici étalé et d'un maintenant sans fin s'activent autour de vous pour retrouver la Vie [24/5] jusqu'à ce que vienne le Jour du Père.
Je pense aux gens qui attendent un messie. Il n'y a pas de messie mais  des pénitents qui libèreront le monde, et qui sont déjà là.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Voilà un commentaire qui m'oblige à méditer un peu.
J'aurais donc "quelque chose de Léo Ferré" ? Je connais très peu et très mal ce poète, compositeur et chanteur, que je n'ai pas non plus ignoré, parce qu'il était difficile de ne pas repérer parmi les bruits musicaux fusant des radios sa voix et son style si particuliers. Je ne l'aimais pas ; je l'entendais, mais ne l'écoutais pas. De plus, il était connu pour son attachement à l'anarchie, que comme communiste j'aborrhais et que je ne me contraignis à reconsidérer comme fond social qu'après les apparitions de Jésus en 1974 et L'Évangile Donné à Arès. Celui-ci, à l'évidence, célèbrait un monde changé anarchique. J'aurais dû reconsidérer mon indifférence à Léo Ferré après 1974 et 1977, mais alors les Évévéments Surnaturels que j'avais vécus exigeaient que j'entre dans une pénitence profonde et me lance dans une mission a priori totalement irréalisable, deux "folies" que ma raison naturelle refoulait. J'avais alors autre chose à penser que Léo Ferré, vraiment. Mais j'admets, maintenant que vous m'en parlez, que cet homme avait sûrement quelque chose de prophétique dans sa façon de repousser les stéréotypes du monde de la consommation et de la bêtise envahissante. Était-il croyant ? Je suppose que oui, puisque, si vous trouvez que j'ai "quelque chose de Léo Ferré", c'est qu'il l'était.
Vous parlez de messie. Pour ma part je n'ai rencontré que très peu, vraiment très peu, de personnes ayant pour moteur ou base de leur foi un messianisme. Le messianisme est l'attente d'un messie, vu comme sauveur ou rédempteur comme Élie chez les juifs, le Christ chez les chrétiens, Îssâ chez les musulmans, l'avatar Kalki chez les hindous, le maitreya chez les bouddhistes, etc. La notion de messie est, du reste, une notion à la fois variée et floue. Sauf si l'on voit un messie en tout croyant prêchant la Vérité très simple et non-religieuse du Bien comme fondateur de l'âme et donc de l'éternité heureuse possible. Dans ce cas, et Dieu merci, il y a déjà une bonne quantité de messies sur Terre, parmi lesquels les Pèlerins d'Arès.

21jan20 215C17
Mon frère Jeff P. de Paris souhaite que [soit publié sur le blog] mon dernier compte-rendu au sujet des vidéos d’Éric D. Et Frédéric M. sur le web. J’assume une veille [de ces vidéos] avec le soutien de Tonio P., Arnaud A. Jeff P., Olivier de L. Alors, je m'exécute "ici et maintenant".
Mon ressenti profond après les six épisodes-vidéos postés sur le web est que ces deux-là me paraissent plus êtres des ours blessés qu'autre chose, car ils ne sont pas atteints de la malignité dont naguère Éric S. fit preuve.
Je pressens derrière la gouaille qu'ils [Éric D. et Frédéric M.] affichent une immense souffrance. La souffrance de s'être laissé emporter par le découragement (Rév d'Arès 13/8) dont le corollaire est la souffrance de vivre une impiété qui vous aspire de l'intérieur pour vous précipiter vers une sorte de gouffre béant dont on ne sait de quoi il est fait, sauf ce qu’en augure brièvement le Père (xL/11), que l'once d'instinct spirituel qu'il vous reste sait effrayant. J'ai le cœur qui se serre quand je les suis tous les deux dans la ligne éditoriale qu’ils se sont donnée. Ce que je sonde au-delà de leurs propos, de derrière leurs mimiques, c'est qu'ils ne sont pas méchants. Ils se sont juste mis dans un piège en forme de cul-de-sac dont la seule sortie salvatrice est le renouement avec la pénitence. Car on ne peut trouver bonheur et complétude en cultivant une défiance à grands coups d’emphases à l'égard de ce qu'on aima jadis, et tourner en rond ainsi...
J'ai de la peine pour Éric D. et Frédéric M. Ils sont atteints du même syndrome qui m'avait presque enseveli quand je m'étais éloigné du petit reste (Rév d'Arès 39/6). Je sais que la souffrance de rester et de continuer dans ce petit reste, dans lequel je revis de nouveau aujourd’hui, oui ! — même si c'est une grande frustration que d'y constater encore que pas grand chose n'y est réalisable — [et de constater] que le salaire de l'apôtre c'est l'habituelle hécatombe de projets, d'initiatives mort-nées, je sais que cette souffrance-là est préférable à celle du découragement total et définitif.
C'est la mansuétude qui suinte de mes yeux et de mes oreilles quand j’opère ma douloureuse veille sur leurs vidéos. La ligne de conduite du petit comité qui m’entoure est de ne pas intervenir, de les laisser tranquilles, car je les sais intelligents (et que, tôt ou tard, quelque chose d’heureux poindra chez eux. De toute façon, Éric a mon Facebook ; il sait comment me joindre s’il le souhaite. Nous ne sommes pas obtus et sectaires. La « "marque de fabrique" de l’amour et du pardon sera de plus en plus le bien-fondé reconnaissable du petit agrégat humain que nous sommes dans ce monde qui sombre, pour promouvoir le Message contenu dans La Révélation d’Arès et ses perspectives immenses.

Je profite de ce commentaire pour rappeler que notre dernière production de vidéo-vitrine, réalisée dans le but de piquer la curiosité du passant de rue, puisque n'en disant pas assez, laissant le spectateur de rue sur sa faim pour lui suggérer de "pousser la porte pour en savoir plus ici et maintenant", avec l’aide de Jeff P., Arnaud Z., Tonio P., est désormais disponible et livrable. Voici le lien ci-dessous (ou le preview en Player [?] si le frère aîné le veut bien) et faire votre demande en m’écrivant à : mail.amstudio@gmail.com.
Roger C. d'Île de France

Réponse :
J'ai hésité à afficher ce commentaire, parce que mes frères Éric D. et Frédéric M. ont clairement manifesté sur ce blog leur volonté de s'éloigner de moi pour des raisons que je ne discerne pas, que j'imagine fondées sur des on-dit, des propos erronés qu'ils ont écoutés ou sur un effet de leur imagination. C'est humain ; on ne peut pas empêcher ça. Qu'importe donc ! Éric et Frédéric me considèrent comme irrespectable ; c'est leur droit que je ne discute pas. Je n'ai ni lu le démenti d'Éric D. ni vu leurs vidéos autres que la première M&K1. Ils sont sortis de mes pensées. Ils ne sont ni les premiers ni les derniers qui me quittent et si je devais m'attarder à ceux et celles qui m'ont quitté depuis quarante-six ans j'oublierais l'essentiel de ma mission : Rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents et de moissonneurs, tâche qui pour un homme seul est déjà énorme.
Or, je vois qu'ils sont encore dans vos pensées et je suis de même bien obligé de respecter cela. Je m'interdis toute opinion sur eux. Vous avez quant à vous une opinion. Je l'affiche.
Dans un monde où l'amour romantique et l'amour parental et filial sont les seuls dont on parle encore, où l'amour du prochain a disparu, même ceux évangéliquement aimés n'apprécient pas qu'on leur dise qu'on les aime. Alors, je le dis quand même un peu, pas longtemps. Quelques évocations de cet amour-là suffisent et puis je me tais, parce qu'on ne peut pas imposer à ceux qu'on aime le poids de cet amour pour eux devenu insupportable. Ils sont libres de refuser de rester, même comme des fantômes, du côtés des aimants. Il ne sert à rien d'être doux et ardent à l'égard de ceux qui repoussent l'ardeur et la douceur des ceux qu'ils abhorrent. D'une certaine façon, ne s'aiment vraiment que ceux qui se cherchent et s'assemblent. Pour les autres, la neutralité, le silence, l'ignorance, qu'ils souhaitent, est la seule réponse intelligente (Rév d'Arès 32/5). Au fond, la meilleure façon d'aimer les autres est de leur donnerce qu'ils veulent... Rien s'ils ne veulent rien.
J'aime tous les humains, oui, mais ils ne le savent pas. Alors, je peux le leur dire, puisqu'il ne l'entendent ni ne le lisent. Mais dès que je sais ou soupçonne que l'autre entend et/ou lit, je respecte des limites. Très vite j'entre dans le silence, l'indifférence, parce que ce que quelqu'un trouve d'insolite, de truqué, d'insupportable dans mon amour vient généralement de ce qu'il n'y est pas préparé. Peut-être l'amour a-t-il disparu de ce monde parce que c'est la chose la plus difficile à partager ? Parce que l'amour évangélique menace l'équilibre fragile où les hommes se meuvent ?

21jan20 215C18
Que Dieu nous vienne tous en aide alors que la date de 46 ans depuis 1974 atteint le signe du 46 avenue de la libération de l'entrée en Pélerinage cette année : Le prophète en parole de prophète [Rév d'Arès i/12, xxxi/10] nous écrit ses 90 ans alors que La Révélation d'Arès fut écrite en 90 chapitres donc inconsciemment l'heure du bilan de ressenti accru, c'est normal : Cependant ce n'est qu'en 2021, au mois de juillet, que le prophète atteindra un âge de jours égaux au cumul du temps des jours des révélations de 1974 et 1977, mieux encore son 33740 "ici et maintenant" de l'urgence prophétique d'Arès donne en partant de sa date de naissance, la fin du mois de Novembre 2021...donc se préparer pour 2021, lui mais encore plus nous tous bien plus encore [?]
Un rêve est venu de nuit où le verbe anglais francisé d'ares est apparu pris dans le carré des 12 comme celui des Apôtres : l'esprit flottait au-dessus d'un jeu de Scrabble où je voyais seulement les mains de 4 personnes disposées autour et placées aux 4 coins des directions et chacune à leur tour disposaient des lettres dans chacun des mots de 4 lettres qui faisaient apparaître en parenthèse la direction east retournant pointer Sud-Est en coin directionnel ; la lettre de la case du duodécimal pour boucler les 12 en mémoire de l'apôtre Juda l'Iscariote était retournée dans l'autre sens ne laissant apparaitre que le 0 comme au dos des lettres physiques de certains jeux de scrabble en creux pour mieux les attraper ; au centre du carré des 12, il y avait 4 autres pièces côté pile aussi ; la 1ère main a mis à son propre coin nord-ouest la lettre (A) au commencement, puis celle du nord-est le R puis celle du sud-est le E et enfin le (S) par celle du sud-ouest, puis celle du N.O a disposé dans l'ordre le O et le U donc OU, puis la main direction N.E a disposé le N et (E) donc NE  puis celle du S.E a mis son propre T dans sa direction avec le P et enfin la main du Sud-Ouest a placé le R et la pièce retournée du 0
(A)  R  E (S)  
0  0  0  O
P  0  0  N
(E)  U  R (T)
Le donneur étant passé, autres sont toujours les receveurs : nous ne faisons que passer ; je précise que ce rêve est survenu lors d'un assoupissement au cours d'une lecture tardive de l'édition de La Révélation d'Arès de l'édition de 1995 rédigée en anglais et en français par notre Frère Michel et restée ouverte, mais à une page de lecture autre au réveil, revenue au verset 1 d'introduction du chapitre II : J'ai, Je suis, comme une déclinaison semblant revenue en écho parfait dans le monde réel au point de départ du scrabble ARE(S)ONT du rêve ainsi non plus "plurialisé anglais-français de verbe "Are" conjugué pour "ils sont" indissociable du verbe conjugué en français "ont" donc de ce qu'"ils ont" alors que l'heure mondiale fixée du pays du Brexit comme une boucle de fin d'un temps
Par sagesse de l'inspiration du vécu du prophète, je comprends que pour la lettre voilée de par sous le 0 de celle de la position du duodécimal redonnée au Frère Michel ayant reçu l'Évangile selon Jésus des veillées données à Ares en 1974 en lien apostolique du premier cercle des 12 à la place laissée vacante de Juda et [je] ne peux m'empêcher de me souvenir de ce que Dieu dit à travers Jésus au Frère receveur universel d'alors pour tous en rapport avec l'emplacement du lieu où il se tenait en 1974 à ne pas donner en révélation et ce bien avant le lieu consacré du futur pélerinage haut lieu des théophanies faire retour comme de nouveau NE au sens de renaissance à l'éternité ce qui est miracle en soi.
Puisse l'Âme du sain Dessein du Saint des Saints descendre en paix dans le cœur de tout un chacun pour s'y sentir enfin un peu chez elle.
Nicolas le Jardinier, non localisé

Réponse :
Mon frère Nicolas, je vous avoue que je n'ai rien compris à votre commentaire, mais je ne suis pas très futé. Vous avez vraisembla­blement pris tant de soin à l'écrire que je l'affiche, parce que j'imagine que des frères et sœurs et des lecteurs plus ouverts que moi à cette kabbalistique ou cette numérologie vous comprendront eten tireront profit.

21jan20 215C19
"Par la pénitence nous atteindrons un double but : Nous battrons le péché (Rév d'Arès 28/12) et nous retrouverons la Vie (24/5)."
Plus l’âge avance, plus je ressens cette dimension d’éternelle jeunesse, que crée en soi  l‘effort de pénitence. Est-ce un défi, ou ma réalité existentielle qui se perçoit à l’extérieur ?
En tous les cas oui, en moi, il y là la volonté d’action pour le Bien, la vigilance et l'humilité d'’espérance de retrouver la Vie même si quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2].
Je me permets de vous demander conseil pour un texte court, en réflexion, sur le prophétisme que j’ai essayé de rendre hors du temps pour présenter un des prophètes, Zoroastre.
Votre entrée "Ici et maintenant" tombe à pic ! J’essaye de le formuler pour que tout homme, d’où qu’il soit, soit touché par le fait que la vie spirituelle est toujours présente :
"Nous sommes en l'an 1600 avant J.-C. Zarathoustra se situe à une étape historique importante, non de religions instituées par quelques-uns sériés dans les livres d’histoire, mais par un appel à la vie spirituelle dans l’homme dès la vie présente.
Ainsi, si nous sommes en l'an 4000 avant J.-C. ou en l’an 2000 de notre présente ère, en Perse ou ailleurs peu importe, car au-delà du temps, cet appel ou rappel de direction de Bien, nous l’avons tous en commun, celui de boire à une Source vivifiante, et le prophétisme en est Une !
Elle suit son cours depuis Noé, Abraham, Moïse, tous les prophètes, Jésus, Muhammad, Mikal…
Il y a là une Eau Vive pour s’abreuver et Zoroastre nage dans cette Eau-là.
Vous connaissez son adage : Bonne pensée, bonne parole et bonne action."
Pauline S. de Paris, Île de France

Réponse :
Je trouve bon votre texte pour présenter Zarathoustra.
Deux petites remarques :
1. J'éviterais "sériés" que les gens ne comprennent plus. Je mettrais "échelonnés" ou "rangés".
2. Plutôt que Mikal, que seuls les lecteurs assidus de La Révélation d'Arès connaissent et comprennent sur l'instant, je mettrais "l'homme Michel d'Arès" ou quelque chose comme ça, et je supprimerais "tous les prophètes" que vous mettez étrangement entre Moïse et Jesus, alors que Moïse était prophète. Mettez simplement : "Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad, l'homme Michel d'Arès."

21jan20 215C20
"Ici et maintenant", c'est avec notre esprit, notre chair, notre âme [Rév d'Arès 17/7] que nous pouvons agir :
Dis-leur : "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs, car je suis l'échanson et le muletier (Rév d'Arès 25/4).
Tout part en vrille !
L’année dernière les gilets jaunes font leur apparitions, ils prennent si je puis dire la vedette aux syndicalistes. Les princes syndicalistes ceux qui décident, ces princes qui ont accès aux médias télévisés, radiophoniques, blablablabla, qui pensent à leurs acquis qui ne prônent pas l’amour du prochain, la vie spirituelle comme nous Pèlerins d'Arès, nous la prônons en ayant le plus haut respect de la vie et de la personnalité de tous les êtres que nous rencontrons tous les jours.
Notre Mission apostolique, prophétique pour la sauvegarde de l'humanité subit l'omerta du silence du système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), on ne nous laisse pas accès à ces médias. Qu'importe ! Nous avançons, nous avons le quotidien, l'agora, nous rencontrons tous les jours des êtres en quête d'installer le Bien sur terre.
Il me semble évident que si les syndicalistes ou tous autres mouvements ayant accès aux médias télévisés prônaient comme nous la vie spirituelle, ils n'auraient plus accès aux grands médias.
Un an après les gilets jaune, le gouvernement qui subventionne les syndicats — donc c'est nous qui les subventionnons par nos impôts —, le gouvernement que je soupçonne de connivence, enfume le peuple, annonce la réforme des retraites et invite les partenaires sociaux qui ne sont autres que des politiques et qui créent une grève qui n’en finit pas, ils prennent en otage toute la population. "On ne lâchera pas," disent-ils, alors que nous savons d'avance que la réforme sera votée. Que de pertes de temps, de souffrances inutiles.
Lors de votre enseignement de 19961998 à Paris (Rév d'Arès 25/9-10), vous nous aviez suggéré une mission fédératrice qui me fait penser à votre projet [avorté] "Sentier". "Pourquoi pas, disiez-vous, un jamboree avec toutes les religions (…) ?" N’est-il pas temps de réfléchir à ce genre de mission, d’agir concrètement. Voici un flyer fraichement créé.
Didier Br. d'Île de France.
Affiche par
              Didier Br (Janvier 2020)

Réponse :
Je ne me souviens pas dans le détail de ce que j'ai dit en 1996-1998 à l'Espace des Peupliers de Paris à propos du "jamboree avec toutes les religions" pour lancer une "mission fédéraliste". Je n'ai sûrement pas parlé de religions comme organisations, mais de croyants, quelle que soit leur foi. Les religions comme organisations ne sont absolument pas fédéralistes. Bien au contraire : Toute religion est uniformatrice, centralisatrice, elle veut les mêmes dogmes, les mêmes lois, la même foi pour tous, ce qui est l'inverse du fédéralisme. Par contre, je crois qu'il existe en effet un certain nombre de croyants libres qui seraient partisans de l'éclatement des grandes masses en petites unités.
Ceci dit, j'ai assez dit sur ce blog qu'il était très difficile, pour des raisons constitutionnelles, de lancer dans notre pays un mouvement pour promouvoir l'émiettement de la masse en petites unités souveraines indépendantes pour des raisons que j'ai beaucoup développées. Je ne vais pas ici les répéter. De plus, la mise au point d'un manifeste acceptable par un grand nombre, l'organisation d'un tel mouvement est un travail énorme qu'il m'est impossible de réaliser. Nous n'avons pas les hommes réfléchis et cultivés en politique et sociologie, travailleurs, le brain-trust nécessaire pour ça. Cela viendra peut-être beaucoup plus tard.
Il demeure que votre affiche est belle, je l'aime beaucoup. Merci.

21jan20 215C21
À propos de patience. Prenez-la en visionnant le chef d'œuvre de mon défunt neveu, dont la publication sur Youtube a été agrée par tous les auteurs (y compris bien sùr par les manageur du plus grand musicien de musique répétitive non électronique de cette génération : Philip Glass).
Ceci un an jour pour jour après son "envol"... à 23 ans.
Oui, l'ici n'a pas de limite,
et le maintenant est toujours changeant.
Pas de fin à la Vie.
Laurent L'H. de Bretagne-Est
https://www.youtube.com/watch?v=9718QHlNtOY

Réponse :
C'est en effet très beau.
Merci, mon frère Laurent, de nous faire connaître cette œuvre du fils de votre frère Jérôme, votre neveu Jordan parti pour les étoiles.

21jan20 215C22
Cher prophète,
"Le Père dispensa Sa Parole il y a 46 ans à Arès, France, comme Il l'avait fait auparavant en de nombreux endroits, mais cette fois j'affirme que Sa Parole est éditée sans déformations, ni césures ni ajouts. La Révélation d'Arès est la Parole pure".
C'est en effet une première dans l'histoire de l'humanité, où jusqu'ici les Écritures ont bien traversé le temps, mais de telle façon que l'on peut se demander par endroits si c'est Dieu qui créa l'homme ou l'inverse, selon les époques (Dieu jaloux, Dieu vengeur, etc.)
Il vous a fallu pour ce faire beaucoup de travail, patience et courage face à l'adversité, avec l'aide de sœur Christiane : Tu sues à la tournette, mais le Vent la vire (Rév d'Arès xxxvi/9).
Merci d'avoir accepté cette tâche exceptionnelle et d'en expliciter le sens.
J'en profite pour vous souhaiter une bonne année et bien sûr longue vie encore, nous en avons besoin.
Dominique B. de Charente Maritime

Réponse :
Vous êtes, Dominique, une de nos plus anciennes sœurs, et je suis très ému de voir soudain le femme discrète que vous êtes sortir de son modeste isolement pour adresser un commentaire à ce blog.
Merci pour vos vœux de bonne année, dont j'ai bien besoin, et je vous adresse les miens en retour, vœux de belle vie spirituelle, de santé, de joie, de réussite pour vous et tous ceux que vous aimez en 2020.
Chaque été c'est avec un émoi affectueux que je vous vois très souvent effectuer l'aller et retour (334 kilomètres, presque quatre heures de route) entre Saintes et Arès pour faire le Pèlerinage, très pieuse fidèle. Il y a si longtemps maintenant que je vous vois, toujours humble et paisible, venir fidèlement prier sur ce Saint Lieu où le Père, oui, le Père de l'Univers — ce n'est pas rien — apparu en 1977 nous fait la faveur d'appeler là beaucoup de Ses Enfants parmi les plus effacés comme vous, sœur Dominique. Il montre ainsi le prix, énorme, qu'il donne à la foi, à l'espérance, à la confiance. Ceux et celles appelés aux jours de Jésus en Palestine étaient comme vous, d'humbles respectueux aux noms et emploi banaux.
Chaque année je vieillis un peu, vous aussi, mais vous gardez l'ineffaçable jeunesse qui projette sur les traits la grande paix intérieure, qui cache un extraordinaire élan d'enthousiasme, celui qui ne mourra jamais et qui parcourra l'espace infini sur le grand tapis volant de la Vie sans limites. Oui, vous êtes l'un de ces filaments brillants de la Vie, déjà. Par là je détecte qu'il n'y pas de différence entre la petite créatrice d'une vie sans histoire — du moins, votre vie me paraît sans histoire, et si je me trompe, c'est que vous avez le don de raboter les rugosités — et le Grand Créateur. C'est quand je vous vois que je sais que le Grand Créateur transporte sans cesse avec lui toute Sa Création, même la plus humble et modeste.
Je plains les incroyants aveugles. Il faut ne pas avoir d'yeux pour ne pas voir en vous un trait de la Lumière.

21jan20 215C23 
Cher prophète,
Florence et moi, nous vous souhaitons une bonne année 2020 vigoureuse, lumineuse, inspirante spirituellement et amoureuse pour vous ainsi que pour sœur Christiane ; les grands amours réciproques chauffent la vie et la Vie.
Je reviens sur le commentaire 215C12 de L.A. de Reims à propos de Dostoïevski. Frère Michel, vous aviez fait passer le message comme quoi il y avait une réflexion (psychologie des profondeurs) chez ses personnages de roman qui étaient utiles pour les Pèlerins d’Arès. J’ai dû en lire plusieurs tout de même pour vous comprendre et ce n’est que récemment, confronté au personnage de Raskolnikov (Crime et châtiment) que j’ai eu le déclic. Si ce frère me le permet, je lui suggère de continuer patiemment à lire Dostoïevski, car cet auteur fait descendre certains de ses personnages dans des couches très profondes d’eux-mêmes, dans le bon comme dans le mauvais et c’est une grande leçon.
Dostoïevski me fait découvrir que je peux aller et observer chez moi, sans jugement, des zones (pensées, sentiments,) dans lesquelles je n’avais pas vraiment ôsé m’aventurer ou auxquelles je n’avais jamais vraiment songé. Je considère que cette mise en lumière de ces parties de moi sont l'occasion de fortifier ma pénitence (Rev d’Arès 8/6) et par conséquent contribue à me libérer pour mieux aimer l’homme. Peut-être est-ce là une des raisons du succès de Dostoïevski, qui est qu’il nous libère et qu’il nous fait aimer l’homme ? Pour le pèlerin d’Arès qui met et remet en route sans cesse l’humilité (Rev d’Arès 34/01), ces romans ne nous permettent-ils pas d’être plus audacieux dans l’exploration de nous-mêmes et des autres ?
Je me suis demandé si ce manque d’audace de plonger au plus profond de moi avait quelque chose à voir avec la culpabilité judéo-chrétienne ? Pourquoi ce rapprochement ? Parce que chaque fois que vous venez nous parler à Genève, comme ce fut le cas en novembre de l’année passée, vous rappelez que le chrétien a été élevé dans la culpabilité. Or je suppose que cette culpabilité à des ramifications très profondes et très pernicieuses à l’intérieur de l’humain et je me mets à l'affût pour les détecter.
Tobie de M., Genève, Suisse

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur, frère Tobie et sœur Florence, pour vos bons vœux. Je vous adresse à mon tour des vœux affectueux de belle vie spirituelle, de mission féconde, de santé, de bonheur et de réussite dans tous vos projets, à vous deux et à vos enfants.
Merci de recommander à L.A. de lire Dostiëvski. Peu d'écrivains ont comme lui plongé dans les tréfonds de l'être. Dostoiëvski, c'est le fouisseur de la psychologie des profondeurs. Il a inspiré des générations d’écrivains, de penseurs, de poètes, de philosophes, même peut-être de Nietzsche. Il vit dans un XIXe siècle torturé où la Russie se cherche entre l’Occident athée et l'espérance chrétienne.
Son écriture est une colonne de personnages qui se déchirent mais qui cherchent, généralement en vain, le bonheur, la justice et la liberté ierrestres et tout simplement leur humanité. Quand j'étais en mission et que je rencontrais sur les trottoirs ces êtres au regard vide, je pensais à Dostoiëvski qui écrivit : "On me dit psychologue, mais ce n’est pas vrai. Je suis un réaliste, je ne fais que montrer ce qu'il y a dans l’esprit humain." Les profondeurs de l’humain entre le mal, la souffrance, entre la culpabilité et l'innocence, la sottise et la prise de conscience. Que ce soit Raskolnikov et Sonia dans "Crime et châtiment", le Prince Muichkine, Nastassia, Rogojine ou Aglae Ivanovna dans "L’Idiot" ou encore les trois frères Karamazov, tous sont là pour nous montrer une recherche du bonheur qui n'aboutit jamais, parce qu'elle n'est pas éclairée par l'amour.
Vous parlez de Raskolnikov, le meurtrier qui tue avec pour justification l'idée que les esprits supérieurs méritent des droits supérieurs, sont maîtres de la vie des autres. Mais l’idée est fragile et fond devant la réalité. L’athéisme de Raskolnikov est confronté au délire extraordinairement intelligent (Rév d'Arès 32/5), inattendu, d'un ivrogne qui boit l’argent soutiré à sa fille Sonia. Sonia s’est sacrifiée pour un père qui boit, une belle-mère qui la déteste, des gamins qui ne sont pas ses frères. Elle s’est prostituée par amour. "Mais nous ne serons pris en pitié que par celui qui a eu pitié des hommes, celui qui a tout compris, l’unique juge au jour du jugement, qui déclarera : "Où est la fille qui s’est sacrifiée pour une marâtre méchante et tuberculeuse, pour des gosses qui ne sont point ses frères ? Où est a femme qui a eu pitié de son ignoble père, qui ne s'en est pas détournée bien qu'il ne fut qu'une crapulen un poivrot sans conscience ?" L'homme d'amour lui dira : "Viens je t’ai pardonné, tous tes péchés te sont remis, parce que tu as beaucoup aimé…" Face à cette humble profession de foi nul raisonnement ne tient. Sonia n’a pour témoin que des poivrots rigolards et que l’orgueilleux Raskolnikov pour qui elle sera le premier pas vers le salut. Elle donne leur sens aux souffrances et à toutes les très moches réalités du monde. Oui, ce qui a été caché aux sages et aux savants a été révélé aux petits et aux humbles. "Vous êtes des porcs, des bêtes, mais, quoi que vous soyez, venez aussi." Et alors, vers Dieu se tourneront les sages qui s’écrieront : "Pourquoi reçois-Tu ceux-là, des pécheurs qui ne valent rien ?" Et Lui répondra : "Je les reçois, ô sages, je les reçois, parce qu’aucun d’eux ne s’est jamais crû digne de cette faveur." Et il nous tendra ses bras divins et nous nous y jetterons."
Dostoïevski dans "Les Possédés" dit que "La seule loi de la vie humaine qui vaille, c'est ce que l’homme puisse s’incliner devant quelque chose d’infiniment grand. Et si l’on venait à priver les humains de cet infiniment grand, ils ne voudraient plus vivre et mourraient de désespoir." Dostoïevsji est sans illusion ; si la foi est un élan de tout l’être, elle reste néanmoins un perpétuel combat pour la raison aussi simple que terrible que nous sommes libres. Raskolnikov, exilé en Sibérie se jette au pied de la femme aimée, suppliant enfin son pardon... Dostoïevski n’a jamais douté qu'il y aura toujours dans le monde un visage humain qui fait communier à un divin caché, l'image et ressemblance...

22jan20 215C24
Cher Mikal,
"Ici et maintenant" :  Sur ce blog, le temps d’une entrée, l’eau va dans un pli d’argent (Rév d'Arès i/13).
Ici, on le ressent très fort: la mort n’ est qu’un anomalie, tôt ou tard elle descendra sous les îles (Rév d'Arès xxxv/12).
Ici et déjà maintenant, une porte sur l’éternité. La mort, la Vie rien ne s’arrête vraiment. Moi aussi je vais te dire beaucoup de bonjour, ma sœur Denise... (entrée blog n°138 "Bonne année Céline")
Il y a un an en janvier 2019, j’étais face à vous avec des frères et sœurs pour un rendez-vous important afin de réaliser une interview filmée du prophète. Lors de cet exercice pas facile, je vous demandais de manière volontairement cash : "Bon ! Alors, en gros, tu prétend avoir vu Dieu ! Eh bien, tu manques pas d’air, alors tant qu’a faire j’en profite pour te demander : C’est quoi dieu ?" Vous m’avez fait une réponse de transcendance, elle nous emmenait ailleurs. J’espère que cela sera disponible bientôt  pour la mission. C’est le même genre de réponse que je lis ce matin sur le blog:
"La religion parle de "rencontrer Dieu face à face" après la mort, mais je ne crois pas que ce soit le cas. En fait on est une parcelle de Dieu, de la Vie. Il n'y a pas rencontre ni avec Dieu ni avec rien, il y a l'Être qu'on rejoint comme être de l'Être sous mille et mille formes." Eh oui ! Il y a aussi des pépites dans les réponses de ce blog ! Il faudra sûrement les compiler un jour.
Aujourd’hui, malgré ma fougue de jeunesse (allusion blog juillet 2019/210C17), je commence a réaliser ô combien ! combien ne pas perdre patience est vital. Surtout quand je suis témoin dans ma vie, des dysfonctionnements familiaux, au travail et dans la société inévitables dans nos générations pécheresses.  Actuellement, nous sommes face aux découragement de Madal & Keudal qui dans une sorte de romantisme aveugle et partial voudraient l’idéal tout de suite avant quelques générations de muscu[lation] (214C82) spirituelle. Sans cautionner leurs agissements, je ressens une partie de leurs souffrances. Je vois bien que ces frères sont capables de fulgurances et qu’ils ont soifs d’absolu, mais quel manque de sagesse ! Je veux leur témoigner qu’il est important, ne serait-ce que par humilité et réalisme, d’accepter de vivre sans cesse en retrait de notre espérance pour vivre comme Joseph vécu au milieu [de la cour] de Pharaon et cela y compris dans nos assemblées. C’est-à-dire vivre dans ce monde avec pourtant une espérance radicalement différente de la marche de ce monde. C’est à cette condition que le jour se fraye (Rév d'Arès xxxix/12).
Sortir des nos petites vie pour entrer dans la mutualité de nos destins vers la Vie ; il y a là une synergie lourde à remettre en marche qui nécessitera des générations pour changer. L’homme ne se rassemblera que lentement dans les décombres des descendants d’Adam. De même, bien que notre mission porte à l’absolu, il nous faut bien introduire un peu de l’instant pour ce qui, dans le fond, parle d’éternité.
Je vous aime, longue Vie à vous, à nous, ici et maintenant.
Abel B. de Bretagne-Ouest

PS: J’aimerais inviter le lecteur plus récent ou moins assidu de votre blog de relire cette phrase d’une profonde métaphysique que je trouve très en lien avec le fond de cette entrée : (entrée blog n°173 "Vraie piété ") :
"À la pénitence le Pèlerin d'Arès du petit reste ajoute la vraie piété [Rév d'Arès 35/6], Dieu lui rappelant chaque jour qu'il faut accomplir le Bien, mais plus que cela : Dieu dans le sublime mystère du Créateur qui n'est pas l'origine de son propre Être, mais qui est l'Étre hors du temps (12/6) et qui, ô merveille, propose à l'homme, Son Enfant (13/8), de n'être plus le dérivé mortel qu'il a fait de lui-même (2/1-5), mais de sortir du monde phénoménal et de s'unir à l'Être sans origination ni temps."

Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire.
Vous dites, et c'est beau : "Sortir des nos petites vie pour entrer dans la mutualité de nos destins vers la Vie ; il y a là une synergie lourde à remettre en marche qui nécessitera des générations pour changer. L’homme ne se rassemblera que lentement dans les décombres des descendants d’Adam. De même, bien que notre mission porte à l’absolu, il nous faut bien introduire un peu de l’instant pour ce qui, dans le fond, parle d’éternité."
Oui, c'est beau et, au fond, c'est très vieux. Cicéron appelait Hérodote "pater historiæ" = le père de l'Histoire et il avait bien raison, parce que l'Histoire en est toujours aujourd'hui au même point ; si l'on lit un peu Hérodote, qui est toujours "pater historiæ", on voit que le problème que vous soulevez là était déjà celui du Vème siècle avant Jésus Christ et que nous continuons avec une vie matériellement plus aisée : le moteur de voiture ou d'avion, l'électricité, le plastique, le réfrigérateur, le chauffage central, le satellite, le GPS, la médecine, la dentisterie, etc., mais avec des problèmes humains toujours aussi aigus. Nous avons tourné en rond. Mais voilà que La Révélation d'Arès nous offre le moyen de reprendre le sentier vers les Hauteurs. Vous avez raison, ce sera très, très difficile, même si vous évoquez la difficulté avec d'autres mots.
Nous vivons dans un monde où le souci de l'immortalité ne va pas de soi, puisque le plupart des humains se voient mourir comme meurent les feuilles tombés de l'arbre. Ils pensent qu'il y a la vie, la sève qui y circule, puis plus rien. On ne peut obtenir des hommes qu'ils réfléchissent à ce qu'ils sont en fait, des atomes de la Vie, au lieu d'oublier ce qu'ils sont par futilité. La futilité engendre l'oubli, mais elle a sa raison : le mensonge, le mensonge qui accable l'humain depuis des millénaires. Il en a assez d'être trompé. Il ne croit plus à rien.
Il nous faut faire comprendre à l'homme qu'il est l'être-à-jamais. Il faut faire comprendre à l'homme qui peine que le Vent, lui, ne peine pas, et gonfle gratuitement la voilel'âme — que peut faire naître la pratique du Bien. Mais ce n'est pas gagné d'avance. Ce n'est pas gagné parce que l'homme veut des preuves, mais les preuves sont en lui : il faut qu'il se creuse pour les sortir en jour. Cercle vicieux. Nous trouverons la clé du cercle cependant pour le faire cesser de tourner sans cesse sur lui-même sans résultat.
Voilà bien pourqsuoi ici et maintenant... c'est toujours.

22jan20 215C25 
J'aime beaucoup votre entrée 215 "Ici et maintenant". Je l'ai lue en diagonale je vais la lire plus sérieusement. J'ai aussi beaucoup aimé l'entrée 210 "Ce que je crois" ou vous expliquez la conception que vous avez de Dieu, et nous avons la même conception.
Je vous avais envoyé la semaine dernière un commentaire où je tentais une synthèse rapide des grandes idées de La Révélation d'Arès surtout pour vous indiquer ce en quoi je crois et ce en quoi je ne crois pas, mais vous ne l'avez pas publié et c'est tant mieux car après l'avoir trouvé formidable, quelques jours plus tard la relisant j'ai vu que j'avais oublié beaucoup de choses et il y avait plein de phrases maladroites.
Je vais le refaire et cette fois j'espère que vous allez me publier.
Mais pour ce commentaire d'aujourd'hui, surtout ne le publiez pas ! [?]
Au sujet de Stéphanie S. (20jan20 215C14) c'est une sœur ex-pèlerin que je connais bien, vous la connaissez un peu aussi mais vous serez bien étonné d'apprendre ce qui se cache derrière ce pseudo ! J'ai promis donc je ne dirai rien. Quand vous dites "mais je suis heureux de faire votre connaissance, ma sœur Stéphanie", c'est assez rigolo car cette sœur vous la connaissez.
Les Aristotéliciens, Maitre Eckart etc... tout cela est un peu trop intellectuel pour nous pauvres pèlerins d'Arès, pour la plupart d'entre nous en tout cas, vous ne trouvez pas ? Et pour elle [Stéphanie S.] aussi je pense. Elle m'avait plusieurs fois parlé de l'ontologie, mot que comme vous je ne connaissais pas et je n'avais jamais pu comprendre ce qu'était l'ontologie. Il faut dire que je m'y étais pas beaucoup appliqué.
Je ne vois pas beaucoup le rapport entre les Aristotéliciens et la métaphysique à la base de La Révélation d'Arès.
Nous sommes tous des Aristotéliciens. Aristote était quelqu'un qui était, dirons-nous aujourd'hui, entre autre essentialiste. Il disait des évidences ; évidences qui ne l'étaient pas pour les hommes de son époque bien entendu.
Aristote a influencé, c'est connu, la majeure partie de la philosophie occidentale, beaucoup islamique et aussi juive (avec Maïmonide) à partir de la fin du Moyen- Âge. Bien entendu, tout cela est beaucoup plus compliqué je pense.
Je n'ai pas étudié, je connais surtout Albert Camus, un peu Jean-Paul Sartre, Karl Marx (on m'a dit que j'avais une facilité pour comprendre Marx et c'est pour cela peut-être que je n'ai jamais été communiste) et aussi Maïmonide.
Réparer le naufrage d'Adam dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5) le retour à Éden, je veux bien, c'est par la pénitence que nous pouvons le faire (d'où justement ce mot de pénitence). Je comprends, mais seulement dans une certaine limite, parce que l'homme aura beau se changer comme vous dites par la pénitence, il n'atteindra jamais la nature qu'il avait avant la chute et particulièrement il n'atteindra jamais la nature divine.
Donc quand vous dites : "L'homme bon est fait Dieu par sa bonté même", je ne suis pas d'accord.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Pourquoi m'adresser un commentaire, si vous me demandez de "ne pas le publier" ? Je le publie.
Concernant Stéphanie S., si je la connais, pourquoi ne le dit-elle pas ? Je n'ai pas dans le commentaire de Stéphanie S. relevé le mot ontologie, qu'elle n'emploie pas. Elle a parlé "d'ontologue", mot que je n'ai jamais lu ou entendu. Mais bon ! Après tout, pourquoi ne pas l'inventer ? Si je parle d'Aristote dans ma réponse à Stéphanie S. c'est parce que c'est lui qui a le plus remarquablement utilisé le mot ontologie au sens de connaissance de l'être, mais il n'était pas l'inventeur du mot, qui l'avait précédé.
Vous avez raison de souligner que l'intellectualisme n'apporte rien de fondamental dans l'économie du salut. On peut faire son salut sans rien connaître d'Aristote, de Camus, de Sartre, de Marx, de personne, parce que "ce qu'on croit et ce qu'on ne croit pas" n'a pas de conséquence le jour où le cœur s'arrête, la seule voie du salut n'est pas la croyance mais la pénitence.
Ceci dit, faut-il éviter d'évoquer "les Aristotéliciens, Maitre Eckart etc..." sous prétexte que "tout cela est un peu trop intellectuel pour nous pauvres pèlerins d'Arès ?"
Je réponds : Oui, on peut l'éviter et ce n'est pas catastrophique, mais ce serait dommage, parce que nous ne sommes pas des êtres si simples : Nous pensons. Pourquoi ? Pour la raison simple que nous vivons avec un cerveau que nous ne pouvons empêcher de travailler pour comprendre la vie, ses origines, ses fins dernières, ses problèmes, comme nous vivons avec des mains que nous ne pouvons pas empêcher de remuer, de prendre et de lâcher, des pieds que nous ne pouvons pas empêcher de marcher, un nez que nous ne pouvons pas empêcher de respirer, une bouche que nous ne pouvons pas empêcher d'ingurgiter de la nourriture et de la boisson, bref, nous ne pouvons pas empêcher notre corps de fonctionner à moins de suicide ou d'ascétisme absolu (qui est une sorte de suicide ou de précédence de la mort). Nous sommes contraints de nous utiliser nous-mêmes tant que nous sommes de chair et de sang. Nous pensons comme nous bougeons ; c'est plus fort que nous. Et pour certains comme moi ce n'est pas inutile, c'est même nécessaire dans le simple cadre de la foi pénitente. Ainsi suis-je heureux, et encouragé à être plus pénitent chaque jour, quand je sais que d'autres humains avant moi ont su ou découvert de diverses façons que ce que me dit La Révélation d'Arès est vrai et que la Vérité est une constante. Je suis rassuré d'être en terrain connu, connu depuis longtemps.
Ce blog est l'expression personnelle de ma pensée, ce n'est pas un dogme, il contient sûrement beaucoup de choses superflues, non nécessaires, et si vous me trouvez intellectuel, vous n'avez qu'à ne pas le lire et à être simplement pénitent, c'est tout, et vous aboutirez au même résultat que moi avec toutes mes références à la pensée de mes frères et sœurs pasés, présents ou à venir. Car c'est ça l'intellectualisme, du moins pour moi, la référence aux pensées d'autrui, parce qu'autrui c'est moi aussi, la chair et l'esprit d'autrui sont ma chair et mon esprit ; je suis heureux d'être avec autrui comme je suis heureux de partager mon lit avec mon épouse Christiane.
Autrement dit, l'intellectualisme m'aide et je regrette toujours que si nombreux soient ceux de mes semblables qui ignorent, voire même méprisent, la pensée humaine. Il est même, selon moi (mais je peux me tromper), désolant que la pensée, qu'elle soit métaphysique, philosophique, mathématique, etc., soit de plus en plus,  et de plus en plus rapidement, ignorée. En quelque cinquante ans, autrement dit entre ma jeunesse et ma vieillesse, le monde de France est passé de la quête des fins dernières et des philosophies, quelles qu'elles aient été, ou si vous préférez d’une réflexion sur le sens de notre brève existence terrestre, à des préoccupations à court rayon d’action et horriblement matérisalistes. C'est notre gros problème apostolique ! La pensée quasi nulle est devenue l’alpha et l’oméga de la vie en société, et la conscience minimale s'est imposée comme guide de nos existences et encore heureux quand il y a encore conscience. Le vent qui souffle n'est pas de ceux qui fortifient notre intelligence intellectuelle et c'est dommage, parce que l'intelligence intellectuelle est aussi nécessaire que l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5), laquelle a à peu près totalement disparu comme le constatent nos missionnaires.
En France — puisque Dieu est venu en France et que nous vivons en France —, pays en tête de ceux qui ont inventé la culture, seul le nombre et le prestige de nos grands établissements culturels et académiques permettent encore d’esquiver l’état de notre vie intellectuelle, mais que répandent-ils dans le peuple ? Pas grand chose et c'est vraiment dommage, dommage de rencontrer les yeux vides des personnes rencontrées sur le trottoir. Nous avons appris qu'il ne sert à rien de leur donner des longs tracts bien rédigés, parce qu'ils ne les lisent pas. Ils ne savent plus lire, c.-à-d. comprendre. Ils ne peuvent pas voir l'urgence.
Sur ce décor plutôt vide, comment voir la vie intellectuelle actuellement sur une très mauvaise pente ? Les livres de philosophie, pour ne parler que d'elle, ne sont plus achetés que par des professions libérales ou des cadres à la retraite ! La Fnac, conçue à l’origine comme librairie, boutique de disques, commerce de l'art, a dû se mettre à vendre de tout pour survivre, y compris des cafetières, des pots à parapluies et des presse-papier. La fermeture des librairies sur les campus — ce fut le cas à Bordeaux il y a quinze ans — montre à quel point la curiosité intellectuelle a disparu. Il faut savoir — et ça en dit long — qu'en France, pays de 67 millions d'habitants, seule une cinquantaine d'écrivains peut vivre de la plume. À la télévision la controverse intellectuelles a pratiquement dsparu. Mon blog doit faire effet de dinosaure !
Qu'est-ce qui est responsables de cet affaissement collectif de la vie de la pensée, de la réflexion, de la méditation ? Où sont passés les penseurs de ma jeunesse... C'est beau, frère Yvan que vous lisiez encore Camus, Sartre ou Marx ! Toute l'administration, même chez ses cadres supérieurs, ne fait plus que suivre les règles, les lois, les "fléchages" ministériels... Qu'y a-t-il derrière le regard et les moustaches à la Staline de Philippe Martinez en tête des cortèges CGT ou de M. Emmanuel Macron derrière son pupitre? Je ne veux pas dire de mal de ces frères humains, mais j'ai peur qu'il n'y ait pas grand chose de grand et raffiné, de ce raffinement que donne nécessairement la connaissance des pensées qui se croisent et s'échangent avec respect et gravité, car quand l'heure est grave il faut aller au fond des plus petites raisons humaines. Ça ne semble pas le cas.
Les libertés individuelles dont jouissaient même beaucoup de travailleurs ont disparu. Le travail n'est plus, me semble-t-il, qu'une montagne kafkaïenne, qu'une énorme machine à calculer qui, de plus, calcule souvent très mal. Or, je l'affirme, il est utile de connaître quelque chose des profondeurs humaines pour trouver les raisons d'entrer en pénitence, parce que la survie de l'homme ne dépend pas uniquement d'une comptabilité ou d'une enquête administrative, la pénitence n'est pas une recette de soupe ; survivre est une question d'intelligence spirituelle, métaphysique, philosophique, et les grands penseurs spirituels d'autrefois ont découvert et déclaré beaucoup de choses qui permettraient à l'homme d'aujourd'hui, s'il les connaissait, de cesser de servir la Bête (Rév d'Arès 22/14).
Si la société préfère le foot-ball et le muscle à la vie de l’esprit, et les séries américaines aux œuvres philosophiques, elle ne peut évidemmment pas s'intéresser à La Révélation d'Arès. Cette perte de l'intellect et de la connaissance de la grande pensée vient de la disparition de l’intimité de la lecture et de l’écriture ainsi que de la réflexion sans adversité de nos sociétés qui devrait être le fruit d’une arborescence collective et vivante.
Si le tout petit "peuple" juif a obtenu près du quart des Prix Nobel au XXe siècle, c'est parce qu'il a constitué durant des siècles sa seule sève et patrie de référence identitaire, le Livre des livres, la Bible. Mais l'Ancien Testament est dépassé, le Nouveau Testament l'est un peu moins, mais a vieilli aussi, sauf le Sermon sur la Montagne pour la raison simple qu'il n'a jamais été accompli. La bibliothèque qui permet de repenser La Révélation d'Arès à partir des réflexions des anciens est immense encore — encore faut-il en ouvrir les livres — et c’est sur ce socle que nous changerons le monde (Rév d'Arès 28/7). Il n’y a pas de vraie foi sans réflexion libre et profonde, ni de société en paix sans liberté de conscience. Aux hommes qui voient monter les périls  d'un monde en plein déclin, je rappelle que le seul antidote connu est la psychologie des profondeurs et la vive controverse que soulèvent ceux qui font l’effort de penser. Alors, pensons, n'oublions pas que nous avons besoin d'intellect autant que de soupe (et de frites) à côté de la nécessaire pénitence.

23jan20 215C26
Quelle magnifique entrée ! J'ai envie de l'afficher chez moi...
"Le point que vous êtes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam est d'une immense importance".
Qui d'autre que le prophète, que vous êtes, pour rappeler cela ?
Vous parlez, dans les dernières réponse, de littérature russe. Je vous lis toujours avec une grande attention lorsque vous en parlez. Vous connaissez très bien la Russie et sa très grande culture. Mon frère Élie a, l'année dernière, joué dans"Les Trois Sœurs" de Tchekhov. Il incarnait le docteur Ivan Romanovich Tcheboutykine avec brio. Et avait le mot du tombé de rideau, ces dernières lignes de la scène, qui personnellement m'ont toujours tiré des larmes. Alors qu'Ivan Romanovich fredonne "Ta-ra-ra-boum-diay", toujours si tristement fidèle à lui-même, les sœurs Olga, Macha et Irina, que la vie ne laisse décidément pas indemnes, s'enlacent tandis que l'aînée s'exclame, comme un cri de toute l'humanité : "Si l'on savait ! si l'on savait !". Cet aphorisme se suffit à lui-même, quelque part. Si l'on savait !
Et parfois, je repense à ce que nous dit la Parole, notamment dans la parabole du riche et de Lazare [Luc 16/19-31], quand le riche supplie Abraham de ressusciter Lazare pour que, devant le miracle, ses frères retrouvent la foi et entrent en pénitence. Mais Abraham lui répond en substance : "Tes frères ont Moïse et les prophètes. S'ils ne les écoutent pas, ils ne se laisseront pas persuader par quelqu'un qui ressuscite les morts". Terrible et glaçant paradoxe de l'humain qui crie de toutes ses forces "Si l'on savait !", alors que nous avons la Parole, les prophètes et aujourd'hui, de manière inédite, la Parole redonnée à Arès, retranscrite dans son intégralité par vous, son témoin. Nous voyons aussi cela dans la mission, quand nous rencontrons des personnes qui répondent à notre kérygme : "Ah, mais ce monde va si mal, on ne peut plus le changer ! Et si l'on savait, mais on ne sait pas quoi faire." Grande difficulté de répondre avec amour !
Par moments, j'aimerais crier : "Mais vous rendez-vous compte de la chance que nous avons ? Nous avons la chance d'avoir un message du Créateur, un message actuel, qui n'est pas encombré des rajouts des hommes et des prêtres. Dieu revient, et il parle de vous !" Sans la Parole, sans la Vie, sans la pénitence, nous restons comme les personnages des "Trois sœurs" : brinquebalés dans une vie que nous ne comprenons pas, qui nous rend malheureux, sans que nous puissions savoir pourquoi. Alors nous devenons comme Ivan Romanovich, cynique et désabusé, ou bien comme Natacha, autoritaire et volage, ou alors comme Touzenbach, Irina, Andreï, Macha ou Olga...
Face au cri de l'homme que rencontre le missionnaire, cet homme qui s'exclame "Si l'on savait !", avec tout ce que cela implique, l'apôtre doit, avec douceur et amour, rappeler que l'on sait, que l'on sait au plus profond de nous, car la Vie y demeure encore, même écrasée sous le péché, que la Vérité, c'est que ce monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]. Et que, la preuve, c'est que Jésus et Dieu se sont montrés pour nous rappeler qu'un monde sans religions, lois, politiques, dogmes et péché est possible, pour peu que nous fassions l'effort de devenir des hommes du temps qui vient [30/13].
Merci encore pour cette sublime entrée, frère Michel. Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane.
Alexandra P. de Paris, Île de France

Réponse :
Avoir la foi, ce n'est pas se faire dans la tête une liste de choses que nous supposons existantes quoiqu'invisibles et improuvées, mais c'est dire ce que vous dites dans ce commentaire, qui va au-delà des mots. Votre commentaire est l'écriture de quelque chose d'indicible. Oui, oui, c'est ça : "Si l"on savait".
"La musique est si gaie, si encourageante, et on a envie de vivre ! Oh ! mon Dieu ! Le temps passera, et nous quitterons cette terre pour toujours, on nous oubliera, on oubliera nos visages, nos voix, on ne saura plus combien nous étions, mais nos souffrances se changeront en joie pour ceux qui viendront après nous ; le bonheur, la paix régneront sur la terre, et on dira du bien de ceux qui vivent maintenant, on les bénira. Oh, mes sœurs chéries, notre vie n’est pas encore terminée. Il faut vivre ! La musique est si gaie, si joyeuse ! Un peu de temps encore, et nous saurons pourquoi cette vie, pourquoi ces souffrances... Si l’on savait ! Si l’on savait !"
Les trois sœurs sont visitées par des militaires en garnison, des célibataires, des hommes mariés qui courent le jupon. Elles sont un nœud de vie dans une petite ville morne de province en Russie. Un nœud fragile, il est vrai, qui pourrait être vite dénoué. La maison des trois sœurs est comme un nid en équilibre instable sur une branche. Orphelines, quelque peu désemparées, dépassées, elles vivent comme trois coquelicots fragiles, rêvant à des temps révolus, à la maison de leur enfance déjà lointaine, Moscou. Elles appartiennent à un monde en train de disparaître, mais c’est aussi cela leur pouvoir d’attraction ! Et c'est évidemment là que nous retrouvons l'homme perdu comme elles sur cette Terre et qui espère ses retrouvailles  avec la Vie. Jouer dans "Les Trois Sœurs" est pour votre frère Élie une excellente école de la vie vécue dans l'espérance de la Vie, expérience riche.
Contrairement à ce que vous croyez, je ne connais pas la Russie en tant que telle, sinon dans ses grandes généralités ce qui équivaut à ne rien vraiment connaître, mais j'ai appartenu en France au clergé orthodoxe, j'ai fréquenté beaucoup de Russes émigrés en France et pour moi la Russie est uniquement ce qu'ils ont transporté avec eux à l'autre bout de l'Europe, que nous sommes. Après tout, vous avez raison, connaître un pays, c'est surtout connaître ceux et celles qui y naissent, qui y vivent, qui y espèrent ou qui y souffrent, où qu'ils soient quand on les rencontre. Ces émigrés avaient transporté avec eux la Russie. Piotr (Pierre), frère aîné de l'évêque russe qui m'avait ordonné, me dit un jour dans son bureau où il y avait tant de livres qu'on n'en voyait pas les murs, les livres montant jusqu'au plafond, donc il me demanda un jour : "Père Michel, avez-vous jamais vécu le printemps russe ?" "Non, lui répondis-je." Son regard se perdit au plafond... plus haut que les piles de livres n'allaient... et il me dit dans un murmure : "C'est la neige, les arbres sont des squelettes effeuillés, le ciel est gris, c'est comme la mort. Soudain, un matin des fleurs transpercent la neige et apparaissent... Des fleurs vainquent la mort. C'est le printemps russe." Et je le vis loin, loin, loin, là-bas dans la plaine russe. Jamais un Français comme moi n'aurait pu dire ces choses comme il me les dit. On peut revivre ça chez Dostoïevski, Gogol, Pouckine et tant d'autres, dont Anton Tchékhov bien sûr. Connaissez-vous la fin de Techkhov ? Elle a été décrite par son épouse, Olga Knipper, qui a décrit ainsi dans ses mémoires les derniers instants de son mari, Anton Tchekhov : "Peu après minuit, il se réveille et fait appeler un médecin pour la première fois de sa vie. Le docteur étant arrivé, il demande un verre de champagne. Anton se lève et dit solennellement en allemand au médecin qui était à son chevet (il connaissait peu d’allemand) : "Ich sterbe…" ("Je meurs...") puis il prend le verre, se tourne vers moi, me dit : "Il y a longtemps que je n’ai pas bu du champagne." Ayant bu son verre tranquillement, il se couche sur le côté gauche et il se tait à jamais." Il n'y a qu'un Russe pour mourir comme ça.
Merci, ma sœur Alexandra, pour votre beau commentaire.

23jan20 215C27
La Révélation d'Arès est un hymne à la Vie, à retrouver la Vie en faisant vivre la pénitence en chacun de nos cœurs ♥️  Ici et Maintenant.
Elle est l'arc en ciel 🌈 transmis par la Vie jusqu'à nos vies de pêcheurs, qui grâce à nos pénitences et à notre mission/moisson de pénitents et d'épis mûrs transfigureront petit à petit nos cœurs d'oiseaux [Rév d'Arès 13/1] assoiffés en oisillons du faucon [xLv/14] se réveillant à la Vie.
La mission/moisson ainsi que la proclamation de la Parole du Créateur, Père✨Mère de l'Univers nous projette vers la racine spirituelle de l'espace hors du temps.
Quand nous nous revêtons, ici et maintenant, de notre tunique d'apôtre de La Révélation d'Arès, nous ne devenons alors
plus rien pour nous mème (Rév d'Arès 40/6).
Puis la vie de chaque jour reprend son cours tout en gardant en nous la vigilance de veiller à ce que notre pénitence soit effective à chaque instant.
Puis, à nouveau, avec La Révélation d'Arès à la main, nous redevenons comme des enfants en éveil missionnaire, ayant mis notre confiance en notre prophète Mikal qui nous nourrit du Miel de la Parole au travers de son enseignement : Parole de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12, 31/10].
Alors, petit à petit, le Miel fait le fort (Rév d'Arès xii/4).
Notre priorité est de chercher et trouver des épis mûrs "Ici et Maintenant", d'accomplir la pénitence en chacun de nous "Ici et Maintenant".
Pour restaurer le jardin d'Éden, au fil des générations de pénitents, "Ici partout et maintenant à jamais".
Je vous embrasse bien fraternellement frère Michel ainsi que soeur Christiane et toutes mes soeurs et tous mes frères, P(p)élerins d'Arès de la grande Assemblée ✨💕🙏🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Voilà un très beau commentaire et je vous en remercie, ma sœur Patricia.
J'aime ces mots que vous tracez : "La mission/moisson ainsi que la proclamation de la Parole du Créateur, Père✨Mère de l'Univers nous projette vers la racine spirituelle de l'espace hors du temps."
L'espace hors du temps — donc de Dieu (Rév d'Arès 12/6) — est celui de la Vie dans son infinitude. Cet espace est fait de territoires que nos regards qui plongent dans un beau ciel nocturne plein d'étoiles ne peuvent voir : il est de même fait de territoires inconnus en nous. Je dis inconnus, parce qu'ils ne sont pas détectables par nos dérisoires moyens humains et techniques, mais pas inexistants déjà, puisque nous sommes déjà images et ressemblances du Céateur (Genèse 1/26-27). Croire en Dieu, ce n'est pas croire qu'un roi et/ou juge barbu et sévère nous attend la-haut pour nous juger, mais c'est savoir que nous appartenons déjà, sans la voir, à une immensité vivante et vivante au-delà de ce que nos faibles moyens humains peuvent appeler vie.s


23jan20 215C28
Réparer le naufrage d'Adam dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5) le retour à Éden je veux bien. C'est par la pénitence que nous pouvons le faire (d'où justement ce mot de pénitence).
Je comprends, mais seulement dans une certaine limite parce que l'homme aura beau se changer comme vous dites par la pénitence, il n'atteindra jamais la nature qu'il avait avant la chute, il ne redeviendra jamais innocent* (ce que vous semblez dire) ce n'est pas forcément le plan de Dieu pour l'humanité et particulièrement il n'atteindra jamais la "nature" divine.
Pour autant le monde peut changer par ce que vous appelez pénitence, même si le mot pénitence dans ce cas perd de sa pertinence |?].
L'homme ne change pas (c'est du moins ce que je crois), il s'améliore suffisamment pour le monde soit vivable.
Yvan B. d'Île de France

* J'entends par innocent quelqu'un qui est bon par nature et qui ignore le mal.

Réponse :
Mon frère Yvan, tout est mouvement. La Création est mouvement contenu : Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et, entre temps, je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès XXII/12). Rien ne dit que les mille nouveaux soleils sont identiques aux précédents. L'homme nouveau est nouveau parce qu'il n'est pas comme l'ancien. C'est bien pourquoi l'homme changé (changé = différent de ce qu'il a été) par la pénitence ne redeviendra jamais ce que fut l'ancêtre. Nous savons tous cela. Éden futur ne peut être Éden ancien. Quand nous tombons sur des photographies anciennes, des daguerréotypes, de paysages de coins de la Terre connus et que nous les comparons à ce que ces coins de la Terre sont aujourd'hui, nous voyons que rien ne les fera jamais redevenir ce qu'ils ont été. Oui, tout est mouvement, changement.
C'est ça, la Vie. Ce n'est pas immobilité, retour au passé.
Vous ne nous apprenez rien, frère Yvan, mais merci quand même de nous le ressasser.

23jan20 215C29
Cher frère Michel, prophète de la Vie,
Je ne vous écris pas souvent, très rarement même. Je le fais aujourd’hui car vous avez exprimé la joie et la force que vous apportent les vœux de vos frères et sœurs. Alors comme notre frère Daniel (214C95), je vous adresse une liste de souhaits.
Je vous souhaite une belle et heureuse année 2020, faite de victoires sur le mal et de bonds en avant vers la Vie.  
Je vous souhaite une santé de fer afin que vous puissiez accomplir encore longtemps (le plus possible) votre indispensable mission prophétique.
Je vous souhaite que nous, Pèlerins d’Arès, soyons assez pénitents, et donc intelligents, pour enfin réussir à élever votre signe, le faucon sans peur [Rév d'Arès xLv/20].
Je vous souhaite un peu plus de paix, que vos ennemis ouvrent leurs yeux et leurs cœurs et réalisent que, comme un frère, vous les aimez.
Je vous souhaite le bonheur de voir un maximum de vos sœurs et frères humains cesser d’être des enfants gâtés, capricieux et colériques pour comprendre qu’ils sont les Enfants de la Vie et qu’ils doivent marcher (courir s’ils le veulent !) vers Elle, main dans la main.
Je vous souhaite, au-delà de 2020, un avenir rempli d’Amour. Qu’il marque la croissance irrésistible du nombre de pénitents et moissonneurs. Que les générations prochaines, portées par le Souffle du Père et par votre enseignement, voient choir la pieuse gente [Rév d'Arès xLv/13].
Je ne peux que m’ajouter à la liste des nombreux frères et sœurs qui vous remercient car, sans vous, qui sait où je serais aujourd'hui (très certainement à me régaler dans la vallée grasse). Merci à vous, et à sœur Christiane, pour le courage dont vous avez fait preuve en assumant cette mission hors du commun.

Un petit point sur mon parcours personnel : je continue d’écrire des scénarios, de longs et courts-métrages, et j’ai participé à deux concours dont j’attends les résultats. Bien que je ne veuille plus travailler dans le montage, j’essaie de mettre mes compétences dans ce domaine au service de la moisson. J’ajoute que si vous avez besoin d’aide en montage, réalisation ou écriture, je suis à votre entière disposition.
Je vous souhaite à nouveau une année 2020 pleine de Beauté et d’Amour. Comme vous l'avez écrit, ce monde ne supporte plus que l’on parle d’amour du prochain, mais nous pouvons encore en parler entre nous.
Je vous aime, frère Michel. J’aime tous mes frères et sœurs humains (en tout cas, je m’y efforce) même si, comme vous le dites en 215C17, "ils ne l’entendent ni ne le lisent."
Je vous suis peut-être de très loin, mais je vous suis sur les sentiers chevriers, et je crois que nous arriverons à changer le monde. C’est possible !
Je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que toute votre famille.
Antoine F. de Brive, Corrèze

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Antoine, en lisant votre "liste de souhaits". J'ai besoin de ces souhaits pour accomplir la très difficile mission que j'ai accepté de remplir ; je crois à l'effet concret des souhaits comme à l'effet de l'amour. C'est dans un grand émoi que je vous remercie pour ce chaleureux message. Je vous adresse en retour mes propres vœux fraternels, chaleureux, de vie et de mission spirituelles réussies, de santé, bonheur et réussite (notamment de réussite pour vous dans ce concours de scénaristes) en 2020, pour vous et tous ceux que vous aimez et je pense particulièrement à vos parents, mon frère Louis et ma sœur Évelyne.
Vos messages sont en effet rares et il y a longtemps que je ne vous ai pas vu à la mission de Bordeaux, mais il est vrai aussi que, faute de temps, je ne rends pas souvent visite à la mission bordelaise... Ce n'est donc pas tant à cause de vous qu'à cause de moi que je devrais pleurer nos rares contacts.
Merci aussi de me proposer vos services comme monteur de film ou comme scénariste, mais je pense que ce sont beaucoup plus nos frères et sœurs de la grande Assemblée que moi qui peuvent avoir besoin de vos compétences. C'est du reste une des raisons qui me font afficher comme commentaire ce message arrivé dans ma boîte d'eMailss. Je pense que vos discrétion et modestie sont cause de ce que vous soyez trop peu connu parmi nous.
Vous comptez parmi les nombreux frères et sœurs discrets, feutrés jusqu'au silence, qui pourraient être parmi nous des trésors, mais qui passent presque ignorés. Et pourtant, je considère que chaque frère, chaque sœur, est un évènement dans la vie de notre grande Assemblée, plus grande qu'on ne tend à la croire, plus riche en possibilités qu'elle s'imagine être. Il y, a dans le vie humaine deux événements inévitables et même plus que cela, fatals, fondamentaux, ce sont la naissance et la mort. Tous nous naissons même si nous ne gardons aucune conscience de cet événement-là, et tous nous mourons et je me demande s'il n'y a pas dans la mort une part d'inconscience aussi, du moins d'aveuglement, car c'est au moment où cet événement se produit qu'il nous échappe. La mort passe, le cœur s'arrête et nous ne sommes plus dans la chair, nous sommes ailleurs. C'est plutôt de cet ailleurs que nous devrions considérer la connaissance de notre mort. Mais entre les deux, entre extrace et disparition, il y a quantité d'événements et pour moi le fait de passer du traintrain, de la vie culturelle habituelle, qu'elle soit de croyance ou d'incroyance, à l'espérance mise dans la Lumière descendue à Arès, est un événement de grand poids. Aristote (que frère Yvan B. me pardonne de le citer encore) a dit que l'évènement est le fait de passer de la puissance à l'acte. Ça n'a l'air de rien, mais c'est énorme. Tous les hommes que nous rencontrons dans la mission ne sont en général que des potentialités, des affordances comme disent les anglophones, qui n'iront jamais plus loin que leur pensée, leurs mots, leurs œuvres artistiques, car la pensée (y compris la foi en pensée) comme le verbe comme l'art ne sont pas des événements. La pénitence est un événement. L'apostolat est un événement. L'amour au sens absolu, évangélique, est un événement !
Il faut passer de la pensée à l'existence.

23jan20 215C30 
Très cher et précieux prophète,
Je vous envoie tous mes meilleurs vœux de force, de santé, de longévité, de joie, de réussite dans votre entreprise ainsi qu'à votre épouse et proches qui vous soutiennent dans le Dessein Divin.
Grâce à vous et à vos proches qui ont accepté cette grandiose et ingrate Mission, ma vie et ma perception de la vie ont changé, se sont améliorées et je vous en suis reconnaissante.
Je remercie également les frères et sœurs qui enrichissent votre blog et qui s'alignent sur votre exemple d'humilité et d'amour. Aussi je ne peux rester indifférente
À votre besoin de bons vœux sincères pour cette nouvelle année !
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent.
Le frère ouvre l'oreille (au Vent) ; son poil est (comme) la terre, (elle est) pleine (de) l'Eau Bleue, (de) la graine (qu'apporte le Vent) [Rév d'Arès ii/5].

Catherine R. de Limoges (une marmotte qui se réveille), Haute Vienne

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Catherine, pour vos bons vœux qui m'émeuvent. Recevez en retour mes propre vœux de riche et féconde vie spirituelle, de santé, bonheur et réussite de vos projets. J'ai été très heureux de vous voir à Limoges le 10 novembre dernier.
Vous êtes de ceux et celles, dont le nombre augmente lentement mais sans interruption, ceux et celles dont "la vie et la perception de la vie ont changé, se sont améliorées" après leur rencontre si vivifiante avec La Révélation d'Arès. Soyez de ceux et celles qui consolident actuellement le socle sur lequel le monde pourra un jour vraiment changer.
Rappelez-vous que ce que nous avons peut-être de plus difficile à réveiller chez nos frères humains, c'est le sens de la liberté, de la vraie liberté, de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10). Je crois comprendre que ce que vous avez le mieux "perçu de la vie", c'est le Fond de votre existence, ce qu'il y a en vous de libre : Tout. Vous ne quitterez pas cette Terre sans être libre de le faire, c'est-à-dire sans avoir conscience que le vie ne s'arrête jamais. Pour avoir cette libreté-là il faut se rendre libre de tous préjugés, quels qu'ils soient. Se délivrer de tous préjugés semble une entreprise désespérée. Des contradictions innombrables attendent l'esprit dans cet effort de ne pas juger. Contradiction entre notre conscience de Pèlerin d'Arès et notre expérience de citoyen de la Terre. Nous persistons à croire sans cesse que nos vies en dernière analyse sont irrémédiablement soumises à des causes et que donc il faut se méfier... se méfier... se méfier. Mais se méfier et être prudent sont deux choses. Soyez prudente, mais n'ayez pas de préjugé. Là commence la liberté vraie.

23jan20 215C31 

J'ai copé cette video tant bien que mal sur ma page facebook. Je ne suis pas très fort dans ce genre d'exercice et je serais heureux qu'on me pardonne les imperfections.
C'est notre frère Guy I. de l'Hérault.
Notre frère Guy I. m'époustoufle ! J'ignorais ses talents de chanteur !l chante ici La Révélation d'Arès.
Sa voix est belle, sa prononciation très claire. Son accompagnement à la guitare est bon.
Je crois qu'il mérite sa place ici. Qu'il ne m'en veuille pas !
Michel Potay

23jan20 215C32 
Cher Frère Michel,
Votre message est émouvant. Il me touche.
Je suis convaincue, à présent, que le nombre de pénitents s'accroîtra avec le temps, avec les générations à venir.
Chaque instant compte, mais aussi chaque action.
J'ai le sentiment que chaque scène de la vie est un événement dont dépend l'avenir de l'humanité.
Nous sommes tous liés les uns aux autres ; nous venons de la même source.
Nous sommes la goutte d'eau de l'océan, le grain de sable de la dune.
Chaque chose que nous faisons est comme une onde gravitationnelle qui va et qui revient.
Alors oui, tout ce que nous faisons, disons et pensons, se répercute sur l'humanité, dans l'univers mais aussi sur nous même.
C'est pourquoi, notre pénitence, la pénitence de chacun ne peut avoir qu'un impact de résonance.
C'est une vibration qui se répand tout autour de nous et qui se propage très loin, plus loin qu'on ne l'imagine.
Grâce à vous, Frère Michel, la ronde s'est agrandit et elle s'agrandira
tout autour de la Terre...
Tous ensemble, pour la Gloire, le Jour de Notre Père !
Virginie D., Aquitaine

Réponse :
Votre commentaire m'émeut, ma sœur Virginie. Je vous en remercie.
Vous étiez, je crois, parmi les nouveaux auxquels je suis venu parler les 5 octobre et 2 novembre 2019 au local de mission de Bordeaux ? Je vous reverrai probablement le 8 février 2020 avec grande joie. Je profite de cette réponse pour vous adresser mes vœux chaleureusement fraternels de bonne année 2020 : une vie spirituelle riche, la santé, le bonheur, la réussite de vos projets personnels.
Votre présent commentaire m'arrive comme un acte de foi et j'en suis profondément touché.
La foi est un engagement de créateur ou de créatrice. "Chaque instant compte", dites-vous. Ce sont des mots d'apôtre, ma sœur Virginie. Ce monde matériel se crée de plus en plus de problèmes et des problèmes dont certains deviennent insolubles pour la raison simple que le matériel est par sa nature même limité et que l'âme seule va au-delà des limites concrètes ; elle a la capacité se s'étendre sur l'infini. L'Étalé, signifiant l'infiniment Étalé (Révv d'Arès ii/4), se nomme Lui-même le Père dans La Révélation d'Arès. Étalée au même titre sera l'âme libérée, que pour l'heure nous mettons au monde par la pénitence. L'infini, c'est l'espace, c'est l'Univers. Il s'ouvre devant nous. Ce n'est pas sans raison que La Révélation d'Arès remplace Notre Père par Père de l'Univers. La Terre et la vie qu'elle supporte devient une question sans réponse, nous allons de plus en plus découvrir que l'avenir spirituel est le seul débouché possible.

24jan20 215C33
Tu vois le Retour (Rév d'Arès i/1) !
Oui, Père, fils prodigue accueilli par Toi il y a 33 ans, j'arpente le chemin qu'inaugure Ton Retour ici-bas où Tu es venu chercher tes Enfants. Je le vois d'autant mieux que je me découvre, pour un atome, acteur incontournable de ce Retour. C'est à la fois poignant et indicible. P(p)èlerin pénitent, je suis déjà Toi, Dieu, ici et maintenant en train de ressusciter parmi les humains. Du moins, une parcelle de Toi parmi des milliards, oui, mais une parcelle consciemment en cours de résurrection.
Cela devrait se couronner par ma fusion (Rév d'Arès 32/5) en Toi. Bon ! La vie humaine étant très courte, trop courte, je ne pense pas par réalisme atteindre ce stade ultime dans cette vie, mais je ne tire pas non plus une croix définitive dessus ; mon espérance tendue par l'Éternité en serait affectée. L'infini s'est ouvert et avec lui tous les possibles y compris ma perpétuité, ma mort charnelle n'est plus qu'accident de parcours, empêchement de dernière minute.
Ainsi Dieu n'était-Il pas une croyance extérieure, à laquelle j'aurais dû adhérer, ou pas, avec quantités de mesquines recommandations, interdits, obligations, cultes... Croyance pour laquelle la multitude s'agite depuis des millénaires et s'étripe toujours en vain. Dieu est "tout simplement" la plus haute dimension de l'Être en moi comme en tout humain. Le Pouvoir Être Humain : ce potentiel incroyable incroyablement ignoré ! C'est tellement simple ! Peut-être trop ? Voilà ce dont les moissonneurs devront de mieux en mieux témoigner au fil du temps, avec les mots de leur époque, dans la plus immédiate simplicité perceptible, jusqu'à ce que leur rayonnement grandissant, visible, précède et transcende n'importe quel langage.
Certes, ce n'est pas l'apanage des seuls P(p)èlerins de le savoir, car cet enseignement n'est pas nouveau — Ce que Je dis Je l'ai déjà dit, (Rév d'Arès 30/1) —. Vous le rappelez à la commentatrice qui cite Eckart Tolle (215C14). Cet homme a fait un best-seller spirituel avec son livre "Le pouvoir du moment présent" dans lequel il relate son expérience d'illumination personnelle, en sortant d'une dépression, et en fait un modèle. Ça touche d'autant plus de nos jours les chercheurs de vérité qu'ils partent d'un état moderne particulièrement déspiritualisé, et qu'ils ont oublié leur image et ressemblance avec le Père, pourtant mentionnée depuis fort longtemps (Genèse 1/26-27). Ce n'est pas faux, puisque Dieu est bel et bien là ici et maintenant en moi, ou par moi, ou avec moi, comme il L'est en chacun(e). Que je puisse avoir un accès flash au divin en faisant taire le bruit du monde qui occupe mon mental, en arrêtant un court instant mes pensées, est même un très bel événement, mais dont je peux rester spectateur ou consommateur, qui ne substitue pas Dieu à mon moi comme seule peut le faire ma volonté pénitente. Ça peut aider certes, mais tout autant qu'un culte religieux suivi avec sincérité est catalyseur d'une envie de changement. Sans cette volonté de devenir Dieu, d'entrer l'étoile dans Sa Main (Rév d'Arès xxiv/09), ça peut rester ce que je qualifierai sans mépris d'illumination discount, une fois redescendus comme après un shoot spirituel, ces chercheurs reprennent leur quotidien comme tout le monde, leur esclavage de salariés, se coltinent les transports en commun, affrontent les grèves, les embouteillages, sont pieds et poings liés par les lois stupides et liberticides, entendent les discours des gogos de la politique, les annonces alléchantes des marchands du temple, écoutent distraitement dans leurs bagnoles l'arrogance futile des médias, retrouvent enfin les zautres, leurs sœurs et frères zhumains, dont ils sont l'image et ressemblance, le parfait duplicata, mais où, hélas, ils se reconnaissent souvent si peu, parce que leur ego voudrait tant s'en distinguer. Peut-être même seront-ils effleurés par une ombre de supériorité pour l'illumination qui les aura traversés, eux, élus parmi la masse vulgaire, docile, ignorante et routinière ? Qu'est-ce qui aura changé en fait ? L'illumination relative d'un moment les aura peut-être incités à plus de paix, de compassion — un pas dans la pénitence, c'est déjà ça —, mais, sans volonté de poursuite, sans volonté d'être, et, hormis leur moi isolé, elle n'aura pas fait bouger le monde d'un iota, qui se dépêchera de les ré‑engloutir dans son rythme effréné, son bruit, le fracas des cités, les pas dans les pas des caravanes des marchands (24/4), de les replonger dans le péché omniprésent sous tant d'apparences, mêmes anodines et séduisantes, parce qu'il a tout envahi et qu'il ne disparaît que lorsque la volonté de l'homme cesse de le produire !
Voilà, entre autres, où se situe la différence avec La Révélation d'Arès et la mission des P(p)èlerin(e)s : leur ambition est de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) par leur propre changement d'être. Ils ne proposent pas l'ici et maintenant d'une illumination fugace, sans toutefois en rejeter l'aide à condition qu'elle soit bien comprise, mais l'ici et maintenant d'une pénitence volontaire, consciente d'elle-même, laborieuse, réitérée jours après jours, qui, pour un monde impatient et futile qui veut tout et tout de suite, ouvre la même appétence que [celle qu'ouvrent] les pommes aigres des montagnes (26/5). Pénitence dont le mot rebute, qui ne crée pas forcément d'engouement au début, dont la joie sourd timidement et seulement avec la pratique, dont l'enthousiasme profond ne se découvre que dans l’ascension pleinement engagée par le retour de l'amour. Qu'est-ce que serait son sauvetage personnel sans avoir participé au sauvetage de tous ? Que vaudrait cet amour encore pour soi ? Oui, le prophétisme du Pèlerin devient mature quand il réalise qu'il n'est qu'un nain, dont le potentiel peut tout, et qu'il attache la patience immense, celle qui le sort du temps, à son travail minuscule d'insecte dont la tarière voudrait percer une montagne (31/6) dans l'ici et maintenant de l'époque. Sans elle, le labeur pour les géants des temps anciens (31/6), même avec le cap possible annoncé des quatre générations minimum (24/2), finalement rassurant, serait entreprise folle, inconsidérée, démesurée. Mon Bras sera ton bras (14/5). N'oublie pas ta place ! Tu es l'épée (35/14).
Le pénitent et moissonneur conscient, le frère qui va conscit (Rév d'Arès xxii/14), réinsère consciemment Dieu dans sa vie au quotidien, qu'il transfigure déjà un peu, et, par là, réintroduit Dieu dans le monde comme on réintroduit une Espèce en voie de disparition (idée d'un tract ?). D'autant plus que le frère appelle à la pérennité de son action : intensification, contagion et prolongement de son changement, par le passage de témoin, un peu plus haut à chaque nouvelle génération, pour déjouer la brièveté de l’existence dans la chair, en formant des assemblées de pénitents — modèle des petites unités — qui sont déjà autant de creusets d’expérimentation pour le monde changé, et formeront à terme des recours sûrs, concrets, éprouvés, prêts, en place, pas de simples discours, quand le système s'écroulera (xxii/20) fatalement. L'ici et maintenant de la pénitence, bouillonnante comme les remous de Bézatha (33/22) au sein des assemblées sur plusieurs générations, pour le moment peu visible, encore moins spectaculaire, tisse pourtant avec la puissante patience de la Force tranquille du Très-Haut le tablier du pont invisible se jetant au-dessus du néant, entre la terre et le Ciel, faits des filins incassables des âmes ressuscitées.
C'est l'Événement par excellence.
Je vous renouvèle mes vœux, surtout de progrès spirituel, déjà donnés par d'autres voies, à vous, votre épouse, aux lecteurs de ce blog, et aux vôtres, autrement dit toute l'humanité, ce que partage tout frère, pénitent et moissonneur lucide, dont je suis. Que l'action des P(p)èlerins grandisse en force et maturité. Soyez bénis.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Il arrive un moment où l'homme meurt ; ce qui va m'arriver tôt ou tard. Mais avant que son cœur s'arrête, s'il vieillit (c'est mon cas), il arrive un moment où il décline. Je viens de vivre ce moment pour la première fois en vous lisant. J'ai lu et relu votre commentaire, mon bien aimé frère Claude, et j'ai eu des difficultés à en appréhender le sens général. Ne m'en veuillez pas ! C'est mon déclin.
Toutefois, je vois que vous êtes pénitent et je m'en réjouis, car cela seul suffit pour participer au changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par le changement de vie personnel (30/11).
Vivre, ce n'est pas seulement comprendre sa propre vie, c'est aussi comprendre les vies des autres et quand on ne les comprend plus tout à fait, on commence à courir le risque de l'âge, qui n'est pas forcément démence — je ne suis pas dément — mais qui est le risque d'un détachement ou d'une déconnexion d'avec les consciences qui m'entourent. Vieillir, au fond, c'est devenir peu à peu imprenable et ne plus sentir les autres prenables. C'est ce qu'en société on appelle un état de crise. L'intime dévoilé, voilà le risque de la vieillesse, comme c'est le risque de la nudité chez les jeunes, même beaux.
Pour la première fois en vous lisant j'ai compris que quelque chose se dérobait à moi. Oh ! j'ai acquis assez de sagesse pour l'accepter, voire même en rire. Mais je vous affiche, parce que j'imagine que ce qui m'échappe dans votre message n'échappera pas à de nombreux lecteurs. Je leur donne la joie de vous lire, de vous comprendre.
Merci, frère Claude, pour vos bons vœux, que je reçois avec reconnaissance, car de vœux j'ai grand besoin. C'est avec la même chaleur fraternelle que je vous adresse les miens de belle vie spirituelle, de mission fertile, de santé, de bonheur et de réussite dans tous vos projets pour vous, Claude, votre épouse Christine, votre fille Chloé et sa famille !
Merci pour votre commentaire.

24jan20 215C34
Frère Michel,
Quelle chance nous avons d’avoir un homme comme vous, que Dieu nous a choisi !
L’entrée “La colère de Dieu” et celle-ci “ici et maintenant”,  et leurs commentaires et vos réponses m’interrogent beaucoup sur moi-même. Qui suis-je ? Me reconstruire comme le dit Jésus dans La Révélation d'Arès 18/5 : Ne pas oublier l’Eau sans quoi l’arche la mieux construite ne prend Vie”.
Cette Vie là vous nous la transmettez avec beaucoup de zèle, merci.
Après plusieurs mois de réflexion et d’interrogation, je prends conscience que le Dieu par vos mots et celles [ceux ?] du Père de l’Univers dans La Révélation d’Arès m’interpellent. Je n’avais pas encore compris que cet Amour était plus profond, plus humain. Plus j’avance plus j’y vois de la profondeur, de l’amitié, je nage dans un océan spirituel et je bois cette Eau Qui me nourrit et m’abreuve, qui fait de moi un pénitent qui chaque jour, chaque heure m’identifie un peu plus au Père : Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) ! Cette beauté-là (12/3), je ne l’avais pas encore perçue assez profondément. C’est une Eau que le monde actuel aurait besoin de boire. Que les sœurs et frères puissent donner cette Eau en abondance !
Meilleurs voeux 2020  je vous embrasse très fort.
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Chantal, en lisant ce commentaire qui est un humble, donc lucide et constructif aveu d'évolution. Aucun de nous ne cesse d'évoluer, mais si, par surcroît, il s'en rend compte il ajoute de très beaux et utiles outils à son expérience, il pourra mieux guider ses frères et sœurs humains sur les sentiers chevriers rocailleux qui montent vers les Hauteurs.
Merci pour ce commentaire, merci pour vos vœux fraternels qui me touchent. Je vous adresse, ainsi qu'à votre épouse Lucette, mes voeux de vie spirituelle et de mission heureuse à Angers et à Nantes, de santé, de bonheur, de réussite de vos projets.
La mission nous laisse entre deux mondes, le monde matérialiste de l'immédiat et le monde à venir, celui que prépare notre pénitence. C'est donc toujours un moment d'écartèlement, de difficulté pour le moins, mais vous l'avez abordée avec cran, et vous commencerez sans douteà engranger quelques résultats cette année 2020. Faires naître une âme ou des âmes, c'est toujours un événement. J'ai reçu il n'y a pas très longtemps de notre sœur Thérèse-Anne de bonnes nouvelles de votre mission. Je m'en réjouis. Alleluia !

24jan20 215C35 
À plusieurs reprises je me suis mis à la lecture de certains auteurs ou de philosophes que vous préconisez de lire. Je dois dire que pour Spinoza, Dostoiëvski  et d’autres j’y ai renoncé après plusieurs tentatives.
Loin de culpabiliser, je me suis souvenu de ce vous écriviez à notre soeur Patricia qui vous recommandait d’aller voir un film : "Je n'ai pas vu le film, mais je viens d'en lire le synopsis et puis vous l’avez vu, sœur Patricia. Vos yeux et vos oreilles peuvent bien remplacer les miens. Nous sommes animés de la même foi. (149C35)."
Je me dis qu’il en est de même pour tous ces auteurs. Frère Michel, vous les avez lu pour moi et pour tous ceux qui ne les liront pas.  Et puis, comme  on le constate dans la réponse que vous faites à Tobie (215C23), vous faites ressortir toute la richesse et le génie de Dostoiëvski, que je n’aurais certainement pas pu discerner si je l’avais lu.
Vous allez bien au-delà de tous ces penseurs et de tous ces auteurs, bien aimé Prophète du Très Haut. Vous nous faites gagner un temps immense. Le Souffle du Père  passe par votre enseignement (Rév d’Arès 39/1) et nous donne l’intelligence (10/12). Parce que le suc coule de vous, et que nous, vos frères de l’oreille nous le buvons (viii/4). Parce que vous libérez la lumière (ix/8) avec votre voix de fer (x/1).
Il m’a certainement manqué des études universitaires pour former mon intellect. J’ai quitté l’école à 18 ans après avoir lamentablement échoué au bac littéraire avec un 0/20 en philo — J’avais tout de même récrit quatre pages pour répondre à la question. Passons !
Comme je dis parfois à mes collègues au collège, qui trouvent que j’ai une réflexion intéressante et qui souvent me demandent conseil:  "Je suis pourtant le plus bête d’entre vous, puisque je suis le moins diplômé. Je n’ai qu’un C.A.P. que j’ai par ailleurs obtenu à 23 ans après une formation de quatre mois."
Il faut bien rire un peu.
Alors cahin, caha, j’essaie de m’instruire car je sens bien qu’il faut absolument développer et entretenir mon cerveau. Tout comme je fais du sport pour maintenir en forme mon échafaudage (Rév d’Arès 17/2).
Pour construire mon âme, je compte sur ma pénitence, votre enseignement et ma piété (Rév d’Arès 35/5-6) en donnent la direction.
Ici et maintenant je m’attelle à être "le point sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam" et j’ai conscience que "c’est d'une immense importance."
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Voilà encore un commentaire qui me touche tout particulièrement. Merci pour lui, frère Alain, qui êtes un frère parmi ceux que je connais le mieux, ceux sur qui je peux le mieux compter. Je sais qu'en juillet vous serez de retour à Arès, comme vous le faites depuis tant d'années déjà, et que je pourrai compter sur vous tous les jours pour le service du Pèlerinage. Vous ne lisez ni Spinoza ni Dostoïevski, mais cette lecture vous apporterait-elle vraiment quelque chose de neuf ? Je ne le pense pas. Vous avez compris tout ce qu'il faut comprendre déjà.
Vous n'avez pas fait de grandes études ? Mais vous n'êtes pas le seul à avoir compris en profondeur et sans études ce que d'autres très brillants et diplômés n'ont jamais compris. Sachez bien que Spinoza n'avais pas lui-même fait de grandes études. Il dut s’occuper rapidement des affaires commerciales de la maison familiale dès la fin des années 1640. Il fréquenta l'école juive élémentaire, le Talmud Torahz, de sa communauté, où l'on enseignait en espagnol. Il y acquit d'assez bonnes connaissances de l'hébreu et de l'araméen en plus du portugais, sa langue maternelle, de l’espagnol castillan, langue littéraire, et du néerlandais, langue du commerce, et il reçut une certaine culture rabbinique. Par la suite, il lira aussi l'allemand, le français, l'italien et le grec ancien, mais là c'est parce qu'il était très doué pour les langues, ce qui n'est ni votre cas ni le mien. Ses parents voulant en faire un rabbin, mais il n'accéda jamais aux niveaux supérieurs des programmes d'enseignement de la Torah. À la mort de son père, en 1654, il avait vingt ans. C'est seulement à cet âge qu'il apprit le latin, qui sera la langue de son chef d'œuvre "L'Éthique". Il allait ensuite subir un herem (une excommunication) de sa synagogue qui le bannit et le maudit pour cause d'hérésie.
Seuls l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés s'imposent à nous dans tous les domaines de la vie. Nul Pèlerin d'Arès ne peut les écarter, non parce qu'il risque une quelconque excommunication, mais parce qu'il risque la mort spirituelle. La pénitence et la moisson constituent notre horizon obligé de membres du petit reste. Nous ne pouvons plus être des êtres de pulsion ; nous sommes devenus sereins, fermes aux commandes du véhicule de  changement du monde dont le Père nous a confié la conduite.

25jan20 215C36 
Très cher frère Michel, aimé en l'Amour du Père,
Je ne suis pas très douée pour tout, et je vous en demande, humblement pardon.
Cependant, j'aimerais vous souhaiter une excellente année 2020, à vous et toute votre famille, une année emplie d'Amour, de Paix, de Bonheur et de Réussite dans tous les domaines, de Bonne Santé et de Longévité.
Vous aspirez très certainement au repos, bien mérité, mais comment pourrions nous faire sans vous ?
Je veux croire que le Père a plus d'un tour dans son chapeau, et que tout ce que nous pouvons imaginer dans l'ordre du Bien, nous pouvons le créer. Aussi, il se trouve que j'ai parfois une imagination débordante, qui me fait penser que tout est possible... Et je suis prête à tout, même si cela ne se remarque pas, au premier abord. Le malin, je veux le vaincre, je le vaincrai, nous le vaincrons, avec la permission et l'Aide de Dieu, et de toutes ses légions d'Anges. Pour la restauration d'Éden et l'Étoile Éternelle de la Vérité.
À très bientôt, j'espère.
Dans une lettre, ou sur votre merveilleux blog, ou peut être en vrai, qui sait ?
Non, nous ne savons rien, je ne sais fichtre rien du tout, mais je souhaite en être, de tout mon cœur et de toute mon espérance.
Alors, veuillez encore accepter, s'il vous plaît, mes meilleurs vœux, chaleureux et concrets pour cette nouvelle année, avec votre chère épouse, toute votre famille, et tout le Peuple de Dieu. Je vous embrasse tous chaleureusement et fraternellement.
Christelle A. de Tours, Touraine

Réponse :
Ma sœur Christelle, je suis ému et reconnaissant en vous lisant, ému et reconnaissant de même en regardant cette vidéo que vous m'adressez, enfin ému de recevoir vos vœux qui ont ce merveilleux parfum de la sincérité.
Je vous retourne mes vœux de chaude et brillante vie spirituelle en 2020, en espérant que vous serez pour la mission de Tours une missionnaire de grande valeur, et aussi, bien sûr, de santé, de bonheur et de succès dans vos projets personnels.
Certains livres occupent soudain un immense territoire, pas forcément visible tout de suite, dans la vie de l'humanité. La Révélation d'Arès est de ceux-là. Elle ajoute une raison supérieure de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) à toutes les raisons animalo-humaines d'espérer gagner sa vie, ne pas tomber malade, ne pas être trop malheureux. Le but ultime et sublime est potentiel, mais réel ; potentialité n'est pas rêve. C'est le règne non advenu mais possible de la Lumière et de la Vie éternelles sur tous les vivants. Cela seul fait accéder l'humain à l'espoir d'éveiller Dieu en lui-même, lui-même pour le moment totalement accaparé par ce monde matérialiste qu'il croit être le seul cadre où ils puissent vivre. C'est à nous que le Père confie la lourde tâche de diffuser cette Parole, mais avant tout de diffuser son Feu, qu'Il a allumé à Arès, bien plus que ses mots qui, pour l'heure, ne sont encore que des mots, du matériel, des signes à l'encre noire sur du papier.
La Vie ne peut pas être expliquée. Elle est comme l'Être est. La Vie est faite non pour être décrite mais vécue. Au reste, Elle est déjà en nous, humains, mais la plupart l'ignorent comme la graine, dont naîtra un coquelicot, ignore ce qu'elle est potentiellement dans la terre. Combien d'hommes, d'ailleurs, savent qu'ils vivent ? Très peu. Pour ma part je sus que je vivais quand Jésus me parla en 1974 à Arès. Avant je bougeais, je pensais, j'écrivais, je calculais, je marchais, je mangeais, j'espérais survivre à tous les dangers, même quand j'étais prêtre ; c'est tout. C'est, je crois ce que fait un phacochère ou un hoplostète à sa manière. Ceux qui vivent loin de la Lumière ne savent pas ce qu'ils doivent à la Lumière. À moins qu'il n'imaginent ce qu'ils ont à en redouter.
Au fond, la Création n'est pas finie, ma sœur Christelle ; c'est à nous de commencer à l'achever. Ce qui nous trompe, c'est l'idée de temps. En réalité l'humanité est née hier.

25jan20 215C37
On est dans bien dans l’entrée Ici et maintenant". Ce dont je vais parler est certainement lié à ce thème, car qu’est ce qui n’est pas, dans le fond, lié à ce thème ?
Je veux vous parler d'Omnia, car dans le contexte des dissensions ce mot revêt une certaine importance.  Pour moi il est complètement délatinisé, et ce n’est par les voies de la transmission humaine que je l'ai découvert, mais par un rêve. Alors, la définition que j’en fait m’est propre.
J’ai fait ce rêve en novembre dernier après avoir reçu Éric D. quelques jours à la maison. Je ne me soucie pas d’Éric.D plus que vous ; je me soucie surtout d’Omnia qui meurt par les conflits qu’engendrent les hommes.
Ce rêve lui était quand même destiné, lui et les conflits qu’il me reportait. J’en finis avec ce monsieur, et je repars sur mon sujet.
Omnia serait le cordon ombilical qui relie entre eux les êtres humains. C’est une prémisse à la fraternité sous toutes ces formes, arésienne ou autres. On peut appeler cela omniprésence de l’affabilité, de la courtoisie, de la bienveillance… Naturelle. Elle est aussi très fragile, car sans arme pour lutter contre les esprits retors. Et des gens, c’est ce que me disait mon rêve, la voyaient mourir en eux, ils faisaient l’amère constat de perdre une amie chère. Morte, tuée par le poison de la rancune, de la colère, de la suffisance, du mépris…. Suite à cela, la vie peut devenir une forme de désespérance cynique.
Jésus ouvrait ses bras pour accueillir les petits enfants, car ils sont les porteurs de cette Omnia, l’amour innocent, qui ne pourra jamais renaître tel quel ; il ne reviendra que sous la forme d’un amour de pénitent de devoir, de repentance, pour redevenir comme ces petits enfants.
Jésus disait : Celui qui fait qui fera du mal à un de ces petits, mieux vaudrait que l’on le jette à la mer avec une enclume attaché autour du cou [Matthieu 18/6, Marc 9/42, Luc 17/2, pas une enclume, mais une meule].
Au train où on en est il n’y a que les pénitents qui pourront donner de l’espérance à l’Omnia.
Après avoir pu interpréter ce dont ce rêve me parlait, je me suis interrogé sur moi.
La question est simple ; le constat dont elle découle est simple aussi.
Fondamentalement, je ne me sens en conflit avec personne. Souvent je rentre en contact avec les mêmes personne que mes amis, et plus souvent je ne vis que des expériences amicales, alors que mes amis ont engendré de grosses dissensions. Je ressemble peut-être un peu à l’innocent du village, un peu simplet et bêta, et mes amis [ressemblent] à des fins limiers propres à dénicher les turpitudes bien enfouies chez l’autre. Alors je trouve cela formidable, je suis vraiment à deux doigts de les féliciter pour leur sagacité. Mais quand je vois comment ils s’embourbent dans leurs ornières, que leurs relations sont en standby à cause de l’autre...  Je crois que la boue dans laquelle ils se croient traîner n’est que leur propre déjection qu’ils s’infligent, et leur supplice n’est qu’un délire masochiste. L’autre n’est peut-être pas mieux qu’eux, souvent il se sert de ce qu’il lui passe sous la main, il échafaude aussi des complots imaginaires, et il saisit le bâton que tu lui tends et il te bat avec.
Au lieu de changer le monde en bien, on se lance dans de grandes mascarades. Mais s’ils savaient à quel point Omnia est gentille et attendrissante, ils sacrifieraient leur égo, pour lui prêter plus de vie.
Et si l'on nous rendait la monnaie de notre pièce, autant être agréable pour recevoir en retour de l’agrément, plutôt que d’être désagréable et se plaindre après avoir était mal reçu.
Hypothèse fort plausible, les expériences positives que vous faites vivre aux autres leur donnent envie de les reproduire le plus de fois possibles. Par contre, des personnes qui n’ont à faire qu’à des mauvais coucheurs ont des appréhensions quand une personne s’approche d’eux ; ils accueilleraient bien leur prochain à coup de chevrotine. Basique comme réflexion. Je vois la pénitence comme celle d’une personne qui s’efforce toujours d'être plus agréable que la personne en face, et je vois cela comme la seule exhortation à s’améliorer, à ne pas juger, à partager, à se débarrasser de ses préjugés, à pouvoir faire confiance.
Être plus agréable qu’une personne au guichet un jour de grève, ce n’est peut-être pas trop difficile.
Mais être plus agréable qu’une sœur ou un frère d’accueil de la rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement de Paris, métro Montparnasse ou Pernety, là ça risque de nettement se corser.
Bien le salut à tous
Fredéric H. de Vendée-Sud

Réponse :
Il existe au Pradet dans le Var une association culturelle ou une coopérative d'associations "Omnia", connue(s), avec pour activité, entre autres, les loisirs et la défense de l'environnement, je crois. Mais si j'ai bien compris, frère Frédéric, Omnia n'est pas une association ou une organisation, mais le nom qu'on pourrait donner à l'entente, l'harmonie, l'alliance, la fraternité, dans le rêve que vous nous racontez ici.
L'entente et à plus forte raison l'amour du prochain chez les hommes forment un problème énorme, une terrible entrave au déploiement serein de la raison et du bonheur. C'est le socle que La Révélation d'Arès appelle à consolider à nouveau ; le changement de vie (Rév d'Arès 30/11) que cela demande à ceux qui s'engagent dans cette voie, les Pèlerins d'Arès par exemple, est très difficile et inévitablement lent.
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire qui est plutôt, si je comprends bien, la mise en écriture de votre rumination intérieure.

25jan20 215C38 
Longtemps, j’ai cherché ce que La Révélation d’Arès apportait de plus que les autres religions.
Cela me semblait intéressant pour montrer à l’autre ce qui manquait dans sa religion sans voir que cette attitude est encore pleinement religieuse, source de discussions et de conflits sans fin.
Plus j’avance, plus je sens que je suis dépouillé, mis à nu (Rév d'Arès 1/1) : Pas de science (33/6), pas de grand plan de refonte sociale, pas de jugement sur l’autre (36/16), pas de vision à long terme pour les générations à venir (33/9) mais uniquement patience, mesure et piété (39/3).
Ainsi, ce n’est pas tant ce que La Révélation d’Arès apporte de plus qui importe, mais ce qu’elle apporte de moins, du dépouillement qu’elle suggère.
Peu importe mes croyances si j’accomplis le bien, si je suis pénitent. Elle me dépouille de tout ce que les siècles ont établi sur moi (Rév d'Arès 1/3). Ce dépouillement n’est pas matériel, où seul la mesure est recommandée (7/6), mais mental, c’est la tête qu’il me faut vider (33/8), une libération vers le grand large : la Vie (17/4).
C’est comme s’il ne me restait que le plus petit dénominateur commun entre les hommes de toutes origines : l’amour accompli. Même La Révélation d’Arès s’efface derrière l’appel sempiternellement renouvelé par le Père (Rév d'Arès 2/16, 30/1) : Par la pénitence je suis ici partout, maintenant toujours. Mon mental ne peut comprendre pas cela (32/5), mais mon être le peut.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà, frère Louis-Marie, une réflexion d'une belle profondeur.
Quand vous dites : "Ainsi, ce n’est pas tant ce que La Révélation d’Arès apporte de plus qui importe, mais ce qu’elle apporte de moins, du dépouillement qu’elle suggère," vous n'allez pas vraiment dans le mauvais sens, vous voyez la sobriété du sentier. Cependant, ce sentier est quand même rocailleux, méandreux, grimpant vers les Hauteurs. Voyons cela d'un peu plus près ; les choses sont plus complexes que vous le pensez, mais pour simplifier je vais prendre un seul exemple :
Les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) difficiles à parcourir rappellent à l'évidence la très difficile simplicité des déserts, steppes et autres montagnes d'Égypte et de Syrie où s'élabora dès les débuts du christianisme la vie monastique. Mais le monachisme des débuts dans ces lieux dépouillés était non un "dépouilllement", mais déjà une déviation ! Elle n'est pas conforme à la Volonté créatrice, qui avait posé la femme comme compagne, comme l'humanité complémentaire d'Adam. Cette complémentarité nécessaire qu'assume la femme est rappelée dans La Révélation d'Arès : Les sentiers du milieu... les femmes peuvent y suivre leurs époux, s'allonger contre eux à l'étape pour réchauffer leurs corps, les remplir de joie (Rév d'Arès 7/2). Or, justement, les cris de bonheur des époux (9/7) font partie de la sobriété que le Père a prévue. Voir les choses ainsi est pour nous une difficulté, parce que nous sommes marqués par une culture de la chasteté qui voit dans la lutte intérieure contre le désir une sorte de sanctification ou de déification de l'être. Erreur ! Nous ne réalisons pas encore bien ce qu'il y a de sublimement purifiant dans l'amour romantique humain ; nous tendons à croire encore que la simplicité ou le "dépouillement" est dans l'abstinence. Faux ! Par contre, le Père donne à l'amour romantique humain son trône et sa couronne nécessaires ou à tout le moins idéaux : la fidélité. Et là nous voyons que le sentier n'est pas aussi "dépouillé" qu'on pourrait le penser. La fidélité est quelque chose de très difficile à assumer pour beaucoup qui ne voient pas que c'est elle qui nous sort de l'animalité. Disons pour résumer que les exigences du Bien stipulent d'autres efforts que ceux qu'on avait pensé être les bons, autrement dit disons qu'il y a, plutôt qu'un "dépouillement" comme vous dites, un transfert vers d'autres façons de voir la voie du Salut.
Et, bien sûr, la plus difficile façon de voir cette voie est dans la pratique de la pénitence ! La pénitence n'est pas un "dépouillement" mais un enrichissement d'une autre nature, un enrichissement très difficile à effectuer.

26jan20 215C39
Oh là là !
La Révélation d'Arès n'est pas une religion, c'est vous qui le dites tout le temps et c'est vrai. Les complications et les lois et les condamnations des religions disparaissent de cette Parole. Vous dites toujours que cette Parole libère !
En plus, avoir une femme, faire l'amour, avoir son aide (Genèse 2/18), c'est un doux bonheur ! D'accord, il faut être fidèle, c'est-à-dire il faut assumer une ou plusieurs autres femmes quand on a envie d'une autre, ça [la polygamie ?] coûte plus cher que le divorce, mais c'est un inconvénient pas désagréable.
Pour moi La Révélation d'Arès facilite la vie ou plutôt elle la rend plus naturelle.
Louis-Marie [214C38] a raison : "Ce n’est pas tant ce que La Révélation d’Arès apporte de plus qui importe, mais ce qu’elle apporte de moins, du dépouillement qu’elle suggère."
Benjamin S. non localisé

Réponse :
Si l'on voit le "dépouillement" sous l'angle d'une absence de dogmes, de lois, de règlement, d'observances, de calendrier, d'obligations, etc., pour une vie spirituelle simple et sobre, on peut dire comme Louis-Marie (215C38) que La Révélation d'Arès "dépouille" la vie spirituelle des complications et contraintes de la religion.
Mais n'oubliez jamais que pour suivre la Voie (Rév d'Arès 24/3, 33/15) ou l'ascension (7/2, 26/6-9) qui mène à la création de l'âme et au salut de l'individu, lequel contribue ainsi au changement du monde (28/7), la Parole d'Arès substitue à la croyance et à l'observance le bien accompli, qu'elle appelle pénitence. Autrement dit, ce n'est ni ce que je crois ni le règlement que j'observe qui me sauve, mais c'est ma pénitence...
Or, est-il plus facile d'être pénitent que d'être religieusement observant ? Non. Être pénitent est plus difficile.
Si je vois le "dépouillement" sous l'angle de la difficulté, je dirais qu'observer les obligations religieuses est certes plus assommant, mais est beaucoup plus facile que d'aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, acquérir l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés.
On peut dire sans s'égarer que mener la vie spirituelle arésienne n'a rien à voir avec la religion.
C'est vers une tout autre civilisation que nous mène La Révélation d'Arès. Je le disais beaucoup dans les premières années de l'ère arésienne. J'ai cessé d'insister sur le changement de civilisation auquel nous conduit l'Appel d'Arès en découvrant que le mot civilisation ne désignait plus dans la langue et la compréhension communes l'ensemble des caractères communs aux sociétés ou, si l'on veut, l'ensemble des habitudes de vivre, de penser et de juger du bien et du mal des sociétés, mais avait aujourd'hui un sens plus restreint d'instruit, de policé.

26jan20 215C40 
Frère ainé [Rév d'Arès 16/1],
Je suis comme frère Alain Le B. (215C35), j'ai très peu fréquenté l'école, autant dire que les philosophes, je ne connais pas.
Mes lectures de jeunesse se bornaient à lire les livres de Frédéric Dard, principalement connu pour les aventures du commissaire San Antonio et son adjoint Bérurier, au grand dam de ma mère qui pensait que, pour devenir "quelqu'un", il fallait avoir fait de grandes études. Du point de vue du monde, elle n'avait pas tort, je crois.
D'ailleurs, vous, frère Michel, du point de vue de Dieu, auriez-vous pu être fait prophète sans avoir suivi de hautes études ? Car comment penser qu'un homme sans culture aurait pu, comme vous le faites, nous prendre par la main et nous accompagner vers des horizons que peu d'hommes par le passé ont explorés, et moins encore au présent, puisque l'on constate un appauvrissement de la pensée chez nos contemporains ?
Cette Vie que vous pré-digérez pour nous, devient chaque jour, une nourriture de mieux en mieux assimilable pour les esprits assoiffés de Vérité. C'est cela l'important : Être assoiffé de Vérité. Ce qui compte avant tout, avec ou sans étude, c'est bien "le point que nous sommes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam qui est d'une immense importance."
Pour pratiquer la pénitence, nul besoin de diplôme, seule compte la volonté d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de s'abstenir de tout préjugés, afin d'acquérir l'intelligence du cœur, outil du changement du monde. C'est dans cette volonté sans retour en arrière, que réside, je crois, "un ici sans limite et un maintenant sans fin."
Je terminerai, si vous le permettez, ce commentaire par une citation de Frédéric Dard : "Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier."
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Aurais-je "pu être fait prophète sans avoir suivi de hautes études ?" Mais oui. Je le crois. Si j'ai quelque connaissance de ce que des hommes ont pensé, découvert et dit depuis longtemps, ce n'est pas pour "ramener ma science" comme on disait en riant dans ma jeunesse, mais pour montrer qu'au fond, ce que nous apprend La Révélation d'Arès n'est pas nouveau, parce que l'intelligence du cœur, l'esprit libre de préjugés, l'amour et le respect des autres, le pardon des offenses ont toujours existé. Ce sont l'inclémence des pouvoirs et de magistrats soucieux de maintenir les peuples dans leurs rets, la malignité des politiques et des religieux qui ont chassé la bonté des mœurs sociales. Le rappeler me semble opportun pour authentifier La Révélation d'Arès, montrer qu'elle n'est pas une nouveauté en soi, que l'idée de temps lointains où les hommes étaient aimants, indulgents, intelligents et libres n'est pas une illusion. Par bonheur, il existe encore par ce monde quantité d'humains bienveillants, débonnaires.
L'Amour est indissociable de la Création, dont Il a été le moteur, même si la Vie est par nature créatrice comme le poisson est par nature nageur. De ce fait, l'homme image et ressemblance de la Vie (Genèse 1/26) est nécessairement basalement amour aussi. C'est par corruption de lui-même, pour des raisons que je reconnais comme obscures, parce que le Sage préfère que nous les ignorions, que l'homme est librement (Rév d'Arès 10/10) devenu pécheur, mauvais. Mais ce même homme peut aussi librement changer sa vie (30/11) et redevenir un Enfant de l'Amour. Le rôle de l'Amour divin et, ipso facto, de l'amour humain est déterminant pour l'avenir du monde. Autrement dit, ce monde ne peut pas durer indéfiniment sans amour et c'est son auto-disparition que le Père souhaite éviter à l'humanité. Pour annoncer cela à ses créatures humaines le Père n'avait pas besoin d'un témoin et prophète ayant fait des études supérieures. Je persiste à penser que je ne suis que le fruit d'un tirage au sort dans un grand chapeau et que mon concierge, ancien marin de commerce sans grande instruction, pouvait très bien faire l'affaire. Isaïe était vraisemblablement un homme cultivé et de bonne famille, et Osée n'était qu'un berger vivant avec une prostituée, mais tout deux sont prophètes.

27jan20 215C41
Cher prophète du père aimant,
En toute humilité, dites-moi si je me trompe :
Il y a cette phrase de l’entrée 214 précédente : "Immensurable est l'importance de La Révélation d'Arès qui réduit l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : La légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme." Cette phrase donne à penser que c’est La Révélation d’Arès qui est responsable de réduire l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle: la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme. Alors que c’est le contraire.
Alors peut-être qu’il faudrait écrire :
"Immensurable est l'importance de La Révélation d'Arès qui réduit l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.), car les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme." 
Mais la phrase suivante rétablit la vérité :
"Ainsi le terme Colère de Dieu, parmi d'autres, a-t-il reçu dans l'Écriture le sens humain de déchaînement soudain, d'extinction de l'Amour, de la Clémence, de la Paix, de l'Intelligence spirituelle, du respect de la liberté. La Révélation d'Arès, elle, porte à lire l'Écriture autrement."

Maintenant, je veux vous rapporter une réflexion qui m’est venue ce matin à la suite d’une altercation, hier, avec un élève qui n’a pas su accepter les règles que je dois imposer à tous les élèves, c’est-à-dire de ne pas s’amuser en salle de chimie où il y a du matériel en verre qui peut casser ou blesser. À la suite de plusieurs remarques qu’il n’a pas acceptées, j’ai dû l’exclure du cours. Je suis triste pour lui et pour moi qui ne suis pas arrivé à lui faire comprendre de bien se comporter, je ne peux que lui pardonner et l’aimer. J’accepte cette perturbation intérieure, c’est au prix de cette perturbation, qui vient de mon péché que je vois mon péché. C’est en réfléchissant sur cet embrouillamini, parce que c’est ma petite vie, que je m’en sortirai, et que d’autres pourront s’en sortir.
Voilà la réflexion :
Ce manteau neuf (Rév d’Arès 1/1) que le Père, par l’intermédiaire de Jésus, revêt le frère Michel, c’est le manteau de la Parole du Père Qui revient encore une fois parler à l’homme, Parole que le frère Michel a entendu par ses oreilles et aussi à l’intérieur de lui. Parole prononcée par le Père par l’intermédiaire de Jésus ressuscité, puis par une manifestation de Lui-même sous la forme d’un bâton de Lumière au milieu d’une conflagration surnaturelle lumineuse et sonore.
Cette Parole, c’est l’Écriture pure, de nouveau transmise à l’humanité depuis Adam (Rév d’Arès 2/1), à tous les prophètes, car les hommes à la suite des prophètes ont crée une religion et ont toujours déformé l’Écriture, ce qui fait que le Jour a reculé sans cesse et que l’humanité des hommes s’est enfoncée et s’enfonce encore aujourd’hui, dans le péché des règlements, des lois toujours plus nombreuses et dures, et qui n’empêcheront pas le péché des péchés d’arriver (38/2).
Depuis 1974, des hommes ont accepté cette Parole Qui nous appelle au Bien de toute l’humanité, et ils s’efforcent de l’appliquer pour eux-mêmes et de la faire connaître aux autres, sachant que ce sont les épis mûrs qui accepteront de l’appliquer et de la faire librement connaître à leur tour aux autres.
Appliquer cette Parole, c’est prendre le chemin du salut, ici et maintenant, donné lors du Sermon sur la montagne (Matthieu chapitres 5-à 7) qui est la pénitence, c’est-à-dire aimer pour pouvoir pardonner, faire la paix, s’efforcer de retrouver suffisamment d’intelligence du cœur pour arriver à se libérer de ses préjugés et de ses peurs, et à appeler les hommes à faire de même. Chaque jour, nous rencontrons des difficultés que nous, l’humanité, avons créées. Il nous faut les affronter patiemment pour les résoudre, sachant qu’il faudra plus de quatre générations pour le faire, si une partie de la descendance de l’humanité actuelle continue de prendre le sentier rocailleux et chevrier vers les Hauteurs jusqu’au Jour (Rév d’Arès 31/8).
Évelyne se joint à moi pour vous souhaiter frère Michel, prophète vivant et accomplissant, ainsi qu’à sœur Christiane et à tous les frères et sœurs, une bonne année et une bonne santé, toujours plus riche de moments de bonheur spirituel et matériel pour toujours plus comprendre et écouter la Vérité Qui git au fond de nous (Rév d’Arès 28/6 ) et qu’il nous faut retrouver pour le bonheur de toute l’humanité, sur terre ou ailleurs, dans les ténèbres ou voyageant à travers les étoiles.
Louis F. du Limousin

Réponse :
Non, je ne crois pas que la phrase que vous citez (entrée 214) laisse par erreur comprendre que "La Révélation d’Arès est responsable de réduire l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme."
Y a-t-il dans l'entrée 214 quelque chose qui évoque la "responsabilité" de La Révélation d'Arès au sens moral d'obligation de réparer un dommage causé par sa faute et d'obligation de supporter le châtiment mérité ? Non. La phrase que vous citez veut seulement dire que c'est grâce à La Révélation d'Arès que nous savons aujourd'hui que les livres d'homme introduits dans l'Écriture ont donné à celle-ci un mauvais sens. Mais c'est évidemment dans des cas comme celui-là que je déplore de ne pas être un écrivain. Je suis vraiment désolé d'écrire mal et de rendre une phrase trop longue, ampoulée, plus difficile à comprendre. En résumé, je ne crois pas que la phrase en question ait le sens que vous lui prêtez, mais je regrette qu'elle soit si mal écrite qu'elle embrouille le lecteur. Pardonnez-moi !
Par ailleurs, L'Évangile Donné à Arès n'est pas la partie de La Révélation d'Arès que j'ai "entendue par mes oreilles et aussi à l’intérieur de moi." Ce que j'ai aussi doublement "entendu par mes oreilles et à l'intérieur de moi" est Le Livre.
Quant à votre réflexion, elle me paraît correcte.
Merci pour vos bons vœux, mon frère Louis et ma sœur Évelyne. Ils me touchent beaucoup. Je vous adresse mes propres vœux de belle vie spirituelle, de mission féconde, de santé, bonheur et réussite en 2020.

27jan20 215C42
Très cher Mikal dans l’Amour du Père,
Le 26 mai 2012 vous avez écrit une entrée sur la mission (#130). Je cite le commentaire de Henri U. de Bourgogne (130c75) :
"J'ai reçu la Lumière de vos missionnaires, mais je n'ai jamais de mon côté été missionnaire et je ne suis pas certain d'être ce qu'on peut appeler un pénitent. L'envie ne m'en manque pas, mais je suis comme paralysé. Je ne crois pas que ce soit faute de penser que je ne suis pas un pénitent et pas un moissonneur, parce que je pense beaucoup, mais il y a en moi une sorte d'impuissance à avancer dans votre direction."
Est-ce que cet homme a eu le courage de changer ?

Dans votre réponse vous écrivez  :
"Comme je me le dis à l'époque où je surmontai mon "impuissance," que les grandes âmes des prophètes se relaient depuis le fond des temps pour nous apporter la lumière et la force dont nous avons besoin.
"Changez ! Changez carrément ! Concentrez-vous sur tout ce qui vous paraît essentiel dans La Révélation d'Arès et envoyez au diable vos hésitations à la servir !
"Pensez que ce monde a commencé à vivre un Déluge lent. Il s'engloutit peu à peu dans le péché et s'approche des temps où il finira noyé. L'Auteur de La Révélation d'Arès nomme cette noyade péché des péchés. Le retour à l'animalité, quand les hommes retourneront barboter et s'entrebouffer comme les poissons et les crabes pensants primordiaux sans espoir d'une autre Création.
"Oui, pensez à cela et, de tout votre amour pour votre prochain, efforcez-vous de sauver le plus d'hommes possible, aidez-nous à constituer ce petit reste qui peut sauver le monde. Pensez à cela et rejoignez sans tarder l'Arche que le Père nous envoie. Sur son étrave Dieu a gravé son nom: La Révélation d'Arès. À la barre depuis Noé et la multitude de prophètes qui s'y sont succédés, il y a maintenant Michel ou Mikal. À la mission joignez-vous aux rameurs.
"Ayez besoin de vous sauver et de sauver le monde comme vous avez besoin de manger ! Ce n'est qu'à bord de l'Arche du Bien que vous vous délivrerez des noirceurs et des effrayantes inepties du monde et que vous exorciserez vos démons, ceux que nous avons tous en nous, et que vous vous justifierez.
"Quel danger y a-t-il à suivre une logique aussi raisonnable et légitime que celle de la pénitence et de la quête d'autres pénitents ? Pourquoi Nino Bénédetti vous aurait-il, un jour des années 80, rencontré et réveillé, si ce n'est parce qu'il comptait que vous deveniez à votre tour ce qu'il était lui-même ? Ô âme d'Henri, tu dois partager le prophétisme avec d'autres âmes, le plus d'âmes possible, parce qu'un miracle considérable, universel, peut s'ensuivre: le Salut du Monde.
"Laissez donc à vos craintes de petit citoyen trouillard cette ombre d'impuissance que vous portez en vous.
"Soyez affamé de profondeur, d'espérance et de lumière et vivez sur une terre où les fantômes de la petitesse et de la peur ne vous gouverneront plus !"
Relire votre réponse à son commentaire serait une bonne idée, il exhorte avec mesure (Rév d’Arès 7/3) depuis 46 ans à la pénitence et à la moisson ceux qui connaissent La Révélation d’Arès et lisent aussi votre blog. Ils ont peur du monde, donc ils ne moissonnent pas. Peut-être s’y décideront-ils, s’ils ont envie de nous rejoindre. Nous les aimons, nous pouvons les aider, les encourager  !

D’autre part, la réponse à notre frère Claude M. (215c33) me fait réfléchir sur notre vie très courte liée au péché. Vous écrivez  : "Vivre, ce n'est pas seulement comprendre sa propre vie, c'est aussi comprendre les vies des autres et quand on ne les comprend plus tout à fait, on commence à courir le risque de l'âge, qui n'est pas forcément démence — je ne suis pas dément — mais qui est le risque d'un détachement ou d'une déconnexion d'avec les consciences qui m'entourent. Vieillir, au fond, c'est devenir peu à peu imprenable et ne plus sentir les autres prenables. C'est ce qu'en société on appelle un état de crise."
En effet, nous constatons, Jean-Pierre et moi, que notre capacité d’attention soutenue diminue avec l’âge. Quand le temps est dépassé, on n’est plus bon à rien qu’à se reposer. Il faut en être conscient, estimer la durée de cette période intense et en tenir compte. Chacun a la sienne propre.
La Parole nous dit  : Tu te reposeras, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme (Rév d'Arès 35/8).
C’est pourquoi changeons ici et maintenant ! Trouvons les âmes. Elles existent  ! Unis ensemble par la pénitence, nous sommes plus forts pour battre le mal en nous et autour de nous : La polone (Rév d’Arès xxxix/12).
Très belle année spirituelle à tous.
Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane et Nina.
Simone Le C. de Touraine.

Réponse :
Vous me demandez : "Est-ce que cet homme (Henri U. de Bourgogne 130C75) a eu le courage de changer ?"
Je ne sais pas. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles de lui depuis 2012.
Merci de rappeler ma réponse à son commentaire. Cette réponse vaut pour beaucoup.
Vous m'écrivez aussi : "Nous constatons, Jean-Pierre et moi, que notre capacité d’attention soutenue diminue avec l’âge. Quand le temps est dépassé, on n’est plus bon à rien qu’à se reposer. Il faut en être conscient, estimer la durée de cette période intense et en tenir compte. Chacun a la sienne propre. La Parole nous dit  : Tu te reposeras, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme (Rév d'Arès 35/8)." Oui, ce doit être bon quand, parvenu à un certain âge, on peut se reposer. Personnellement, je ne peux pas. Le devoir m'appelle sans cesse. Il me semble même que j'ai plus de travail que jamais. Oh ! je ne me plains pas, pour mon âge je suis quand même encore assez dégourdi dans l'ensemble, mais il m'arrive maintenant de regarder le ciel par ma fenêtre et de rêvasser un instant... Ce qui ne m'arrivait jamais auparavant, faute de temps. Ça me rappelle mon enfance, quand ma mère me surprenant à penser lâchait dans un soupir de désespoir : "Ce gosse est encore dans la lune !" Bougre de lune ! On dit que le premier à y mettre les pieds fut Armstrong le 21 juillet 1969. Faux ! J'y étais allé longtemps avant. Mais par la suite j'ai eu tellement de choses à faire dans ma petite vie que je n'avais plus un minute pour chevaucher ma fusée et filer là-haut. Concernant notre frère Claude M. eh oui ! J'ai soudain eu un blank comme les Anglais disent, et moi je dis : un trou, une lacune, un vide... un vide de 384.400 kilomètres. Pof ! J'ai fait un plongeon dans la Mer des Vapeurs (à moins que ce soit dans la Mer du Nectar). Premier signe de gâtisme ? Ou de paresse ? J'aurais dû le lire trois fois (je ne l'avais lu que deux fois).
Merci pour votre commentaire, ma sœur Simone.

27jan20 215C43
Cher Frère Michel,
Merci encore de nous rappeler notre rôle historique et salvateur que nous devons perpétuer sans nous lasser dès maintenant et jusqu'à notre mort, par notre exemple de pénitence, seul moyen qui formera notre âme et par voie de conséquence, avec le temps, celle du petit reste, qui devra faire le maximum dans la mesure, l'ardeur et la piété, faire lever le jour de Dieu, pour qu'enfin on vive !
Nous laissons au monde un testament de vie, dont il n'a pas idée.
Encore un grand merci pour votre courage. Je ne trouve pas les mots pour m'exprimer.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Si si, frère Paul, vous trouvez les mots pour vous exprimer. Ce commentaire est bref, mais clair et émouvant.
Merci pour le commentaire.

27jan20 215C44
Puisque mon père François T. est parti ce matin et parce qu'il avait demandé à ce que cette musique soit jouée pour la cérémonie religieuse, je joints le lien vers l'adagio de Mozart :
https://www.youtube.com/watch?v=Rjzf_cWzlp8
La dernière fois fois que j' ai vu mon père debout, c'était à l'église dans l'Avesnois pour l'enterrement  de sa tante par alliance le 1er octobre 2019 . Ce jour là nous étions sortis côte à côte de l’église et j’avais en tête la veillée 18 avant que la pluie nous accueille alors que nous descendions du parvis.
Si pour notre monde "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" il y a pourtant bien une source à la négentropie.
Laurent T. de Lille, Nord

Réponse :
Faites mortification pour votre père, mon frère Laurent !
Votre père François T. est parti où nous irons tous, mais le passage n'est pas toujours facile. De là, l'aide que nous pouvons apporter à nos défunts pour qu'un ange poiteur de luminaires les visite (Rév d'Arès 33/32).

27jan20 215C45 
Bien aimé prophète en l'Amour du Créateur,
Pénitente du mieux que je peux "ici et maintenant", je réalise que le mal est en moi,  j'en vois les conséquences négatives ainsi que [quelque chose] de l'absence de Bien qui est actif par nature. Cela me heurte ; ma conscience s'éveille peu à peu… Alors,  je veux changer (Rév d'Arès 30/11, 28/7) parce que je veux vaincre le mal, en détricotant les maillons petit à petit[, et parce] que j'en prends conscience; en agissant de la sorte,  je le fais pour l'humanité entière parce que "toi tu es moi et moi je suis toi, parce que nous sommes tous solidaires les uns des autres, nous ne sommes qu'Un" (214C95).
La Parole donnée à Arès nous renvoie à beaucoup d'humilité, à un travail permanent sur soi le temps de notre brève vie humaine, dans la crainte ou dans la joie" (Rév d'Arès 17/6) pour se délester de travers façonnés par la culture, les habitudes, les réflexes. Car nos mauvais choix génèrent le malheur, la maladie et la mort.
Revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) du changement individuel  pour un accomplissement "sans fin" tellement important "sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam" pour qu'au bout des générations spirituelles, le monde retrouve enfin le Bonheur avec le Créateur.
Le monde se médiocrise tristement ; il y a urgence du Bien (penser et parler avec l'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5] en équilibre avec l'intelligence intellectuelle, aimer son prochain, pardonner, faire la paix, se rendre libre de tous préjugés et peurs pour éviter qu'il s'autodétruise dans le péché des péchés (38/2).
Accomplir la Parole est la voie de la transfiguration vers la vie spirituelle qui permet de retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Vie (Rév d'Arès 24/5), dont je suis un atome, parce que l'humain entier est de chair, d'esprit et âme (17/7). Notre vraie nature est d'être un dieu,  un Enfant du Père de l'Univers. C'est créer ce qui nous rend plus heureux, meilleurs, unis ; c'est chercher sans cesse la Vérité ; c'est unir nos forces à partir de notre libre humanité pour ramener le monde au Bonheur planétaire,  en empruntant les sentiers encore accessibles (7/1) de l'amour tel un don de soi par devoir de sagesse, une identification à l'Amour divin par amour pour le Tout.
Notre pénitence "Ici partout et maintenant à jamais" est capitale ! Merci infiniment pour ce miel qui fait le fort (Rév d'Arès xii/4).
Je vous adresse une modeste petite vidéo faite avec cœur tel un levier à vos côtés, une façon de vous renouveler mes vœux vibrants de santé, de longévité, de vigueur, de joie, de paix, d'amour, de liberté, de grandeur d'ha, de beauté spirituelle, de puissance, de lumière, de sainteté, de réussite de tous vos projets personnels et prophétiques. Que naissent des assemblées libres, actives et exemplaires.
Je vous souhaite une sublime année 2020 à vous, à notre sœur Christiane, à votre famille, à tous vos proches et à tous les frères et sœurs engagés au changement du monde.
Je vous aime tous.
Danny G. de Liège, Belgique