Commentaires Français de #215
Retour au Blog
17 Janvier 2020 (215) 
Ici et maintenant

Vous êtes P(p)èlerin d'Arès ici et maintenant.
Un ici sans limites, un maintenant sans fin.
Vous n'êtes certes qu'un point sur la longue ligne de l'histoire spirituelle, parce que la vie humaine est brève, quelqu'impression on ait de sa lenteur quand on est jeune, mais vous portez en vous l'éternité quand vous êtes entré en pénitence.
Le point que vous êtes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam est d'une immense importance.
Vous préparez ici et maintenant le grand retour à la Vie, la Vie éternelle, pour vous sans nul doute et pour le monde peut-être si un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents devient assez fort pour le changer (28/7) avant qu'advienne le péché des péchés (38/2).

____________________________________

Sabliers

La multiplication des sabliers n'allonge ni le
temps ni la vertu.
La population mondiale passe
de 80 millions aux jours de Jésus à 7500 millions
à présent, mais l'homme reste l'Adam déchu,
le rejeton de la Bête (22/14). Preuve que la
racine spirituelle ne se nourrit pas du temps,
mais de l'espace hors du temps (12/6) où brûle
éternellement le Feu (xxx/19).

J'ai 90 ans. Mon cœur de chair ne battra plus longtemps et je suis à présent plus conscient que jamais que ma vie de sang et d'oxygène a été brève. Voilà bien le drame de la vie de pécheur ; elle est trop courte pour s'accomplir entièrement. De nombreuses générations doivent suppléer à cette brièveté et c'est là le danger de disjonction ou dislocation de l'idéal initial. De là l'importance d'un petit reste (Rév d'Arès 24/1, 26/1) restant toujours fidèle.

Mon enfance, ma jeunesse, c'était hier.
Les millénaires aussi sont courts : Jésus vécut-il y a 2.000 ans ? Mais si je divise 2.000 par 90 (mon âge) j'obtiens 22. Jésus vécut voilà seulement 22 vies comme la mienne avant aujourd'hui. Jésus de Nazareth c'était quand ? Avant-hier. Nous, gens modernes, avons la petite manie de confondre le progrès technique avec le progrès humain, presque insignifiant.

Judith II par Gustav Klimt

(Gustav Klimt : Judith)
L'hitoire de Judith est hyperbolique.
Holopherne décapité est le Mal,
c.-à-d. hier et aujourd'hui.
Judith est la Beauté (12/3)
c.-à-d. demain et le Jour (31/8).

J'ai 90 ans, mais si je fais pénitence (Rév d'Arès 9/1, 10/6, 33/32) sans désemparer
ici et maintenant,
ma vie ne finira pas. Elle attendra dans l'éternelle Lumière (33/32) le Jour (31/8) qui viendra, si le petit reste que je rassemble (24/1) ne perd jamais patience dans la mission que je lui fixe.
L'homme n'a pas évolué depuis les jours de Noé, d'Abraham, de Moïse de Jésus, de Mouhamad.
Le Père dispensa Sa Parole il y a quarante-six ans à Arès, France, comme Il l'avait fait auparavant en de nombreux endroits, mais cette fois j'affirme que Sa Parole est éditée sans déformations, ni césures, ni ajouts. La Révélation d'Arès est la Parole pure. Qu'on n'écoute ni ne lise ceux qui diffusent d'autre version que celle que j'ai scrupuleusemet éditée. La Vie ne fonde pas de religion, pas de loi autre que la Loi qui sera (28/7-8), qui n'est autre que la naturelle modalité de l'éternelle Vie elle-même, de l'Amour donc.

J'ai 90 ans, mais tout en m'étant beaucoup démené, je n'ai rassemblé qu'un petit reste modeste et la mission que j'ai mise en place n'est pas encore très étendue.
La mort c'est ici et maintenant aussi, mais cette proximité même débouchant sur le salut, ne doit jamais être vue comme discontinuité.
Le Père ayant fait de moi, homme de chair, un prophète pour un monde de chair, la mort sera la fin de ma chair, et c'est seulement ce que j'aurai fait et ce que mes compagnons de foi auront fait ici et maintenant dans la chair qui déterminera ce que feront, s'ils le font, les humains de chair futurs pour que le Jour (Rév d'Arès 31/8) se lève.
Que ceux et celles qui vivront après moi restent conscients, comme j'en suis conscient, que le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) ne se fera que par des chairs humaines actives, éducatives, créatives, de génération en génération (24/2) jusqu'au Jour du Père et que, même les miracles du Père et l'aide surnaturelle des légions d'anges ou de saints (31/6, 37/7) ne concerneront que la chair en raison de sa faiblesse immense (36/5).
La génération dont parle Jésus (Rév d'Arès 24/2) n'est pas celle des démographes qui appellent génération le cycle de renouvellement d’une population adulte apte à se reproduire, soit environ 25 ans. La génération dont parle Jésus est différente ; c'est l'ensemble des humains vivants unis par La Révélation d'Arès quel que soit leur âge. Autrement dit, nous P(p)èlerins d'Arès vivants, jeunes ou vieux, formons tous ensemble une génération. Nous voyons ainsi qu'une valeur générationnelle est relative ou paramétrique et que le temps sera long, indéterminable, jusqu'au Jour (31/8). Donc, pas de découragement, pas d'impatience !
Mais qu'importe le temps (Rév d'Arès 12/6). Si nous ne supportons pas la longueur du temps, nous deviendrons impatients et nous voudrons accélérer le mouvement de Salut en commettant les mêmes erreurs que ceux qui ont fondé des religions ou des églises, qui ont en fait tout stoppé et qui ont même reculé. Le sentier par lequel nous atteindrons les Hauteurs est la pénitence. La pénitence est la seule voie de salut ici et maintenant. Un ici-et-maintenant désormais pour nous perpétuel. Il ne cessera plus. Notre action très simple : amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de tous préjugés est déjà parfaite en soi, n'a besoin d'aucun substitut ; comme nous vivons notre foi nos descendants vivront la leur dans la même simplicité.
Par la pénitence nous atteindrons un double but : Nous battrons le péché (Rév d'Arès 28/12) et nous retrouverons la Vie (24/5). Cette simplicité est la marque même du Père. La culture, la langue, la nourriture, le comportement n'ont rien à voir là-dedans et ne sont, du reste, que provisoires, puisqu'au Jour du Père, Jour des retrouvailles de la Vie avec la vie, Jourl'Un (xxiv/1) réapparaîtra, nous vivrons autrement que nous survivons aujourd'hui pendant quelques misérables décennies. Mais nous nous devons déjà, en intention, précéder ce Jour en considérant que la présence du Père est déjà en nous, qui sommes Ses Image et Ressemblance (Genèse 1/26), qui savons que Sa Présence n'est pas liée au temple, à la prière, aux sacrements qui sont superstitions (21/1), aux lois religieuses, etc., puisque nous sommes déjà porteurs du germe de la Vie.  Le baptême religieux n'est pas un sauvetage de l'âme, ce n'est que l'eau dont baptisait Jean(-Baptiste) (20/3), le Baptême est un engagement personnel à la pénitence (20/7-9) que peut faire celui qui a besoin de ce cérémonial personnel pour se convaincre qu'il prend bien la direction de certitude. De même, la Mémoire du Sacrifice (10/4) n'est qu'un cérémonial pour ceux qui en ont besoin pour se convaincre qu'ils doivent faire le sacrifice de leur vie animale pour une vie d'amour.
Pour ma part, je sais que ma pénitence me suffit ici et maintenant.
Ici partout et maintenant à jamais.

copyright 2020

Envoyez commentaire seul          Envoyez commentaire + pièce(s) jointe(s)
Commentaires
17jan20 215C1 
C'est moi, le webmaster, Michel Potay, qui envoie le premier message.
Un médecin, le Dr Mathieu Riaudeau du CHU de Nantes cherche quelqu'un ayant un groupe sanguin très rare : Groupe A rhésus négatif, pour sauver une vie. Si l'un de vous, lecteur de ce blog, a un sang de ce groupe il peut immédiatement entrer en contact avec ce médecin.
Michel Potay d'Aquitaine
Appel CHU de Nantes

17jan20 215C2
Frère Michel ceci à tout l'air d'une fausse information.
Je ne sais pourquoi cela circule.
Voir lien d'information : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/non-chu-nantes-n-toujours-pas-lance-appel-aux-dons-urgent-sauver-petite-fille-1318715.html
Éric J. d'Île de France

Réponse :
Il est possible que ce soit une fausse information, je sais, mais pour moi il vaut mieux répondre à une fausse information et être envoyé promener par le CHU de Nantes que de ne pas répondre, si l'on a un groupe A rhésus négatif, et que l'information soit vraie quand même.
Le rhésus négatif est très peu présent dans chaque groupe sanguin de la population mondiale comme française. Le groupe sanguin A négatif représente dans les deux cas seulement 6% de la population (contre 36% pour les A positif.
Les caractéristiques du groupe sanguin A négatif sont :
Antigènes : la surface des globules rouges du groupe sanguin A est concentrée en antigènes de type A. Dès lors, ce groupe sanguin ou plus précisément ses hématies ne peuvent être transmises qu'aux groupes AB et A. 
Rhésus : négatif. Les personnes A- peuvent donc donner aux deux rhésus des groupes A et AB. 
Anticorps : le sérum ou plasma du sang de type A contient des anticorps anti-B. Donc comme pour les A+, ils peuvent recevoir des globules rouges de type A et O à la différence qu'ils doivent être de rhésus négatif.
Si l'information est fausse, ce qu'elle est est cependant vrai.

18jan20 215C3
Cher prophète Mikal,
Tout d'abord merci pour tout votre enseignement, que serais-je sans lui ? Il n'y a pas de mot de toute façon pour exprimer ma gratitude à en bénéficier.
Ma gratitude envers vous !
Je voulais écrire depuis longtemps, mais tant de pensées, de questions se bousculent en moi : à chaque fois que je vous lis, mes réflexions bouillonnent. Mais ce n'est pas très important.
Par contre, je tiens à vous exprimer ce qui existe dans mon cœur et qui se dirige vers vous — pour la nouvelle année, mais aussi en permanence : mes bons vœux sincères.
Je vous souhaite une magnifique année 2020, pleine d'amour, de force, de réalisation et réussite de vos projets, d'harmonie fructueuse avec les assemblées, de santé (très important, restez à nos côtés s'il vous plaît). Ici encore les mots manquent. Tout mon être espère le meilleur du meilleur pour vous !
Je souhaite une toute aussi belle année à sœur Christiane, et à votre famille.
J'en profite aussi pour dire mes bons vœux à tous mes frères et sœurs : Tout le meilleur à chacun d'entre eux ! Merci à eux d'être là.
Que cette année nous éloigne encore davantage du lourd héritage historique qu'est le rapport de force, que l'amour embrase nos relations, que nous activions avec force la magnifique promesse de nos complémentarités ! Avanti ensemble quoi !
Quand j'étais petite, je faisais de la gymnastique artistique. J'en ai un souvenir extraordinaire. C'était magique de pouvoir faire des sauts périlleux, vrilles, flips ! Cela demandait un entraînement continuel, et impliquait de monopoliser mes réflexions et concentration, mon corps, l'instinct de jouer avec des lois comme la gravité et la résistance de l'air... Mais il y avait autre chose que je ne peux pas et ne pourrais jamais expliquer, un lien naturel de confiance au réel avec lequel je ne faisais qu'un, quand je m'élançais.
C'est très concret, mais aucun schéma, aucune équation, aucun lyrisme intellectuel, ou méthode figés ne suffisent à le partager. C'est toujours par la vie et toute son incertitude que nous dépassons ce qui hier semblait hors de portée. Nous sommes moulés à la Vie.
Pourtant, je pouvais oublier que la méfiance, la peur, la colère (alors qu'elles me paraissaient vitales, justifiées, nécessaires) entravaient mon lien de confiance et de vigilance avec le réel. Elles sabotaient souvent mon saut périlleux, me faisant faire un faux mouvement, et je me faisais mal.
Petite anecdote légère qui m'est revenue grâce à votre enseignement. Petite anecdote dont je me souviens parfois quand mes pensées et mes émotions m'assaillent au point de me désorienter, de me faire souffrir, de me perdre. Ce que dit La Révélation d'Arès n'est pas du monde des idées. Le Bien dont elle parle n'est pas un concept au nom duquel on se divise, mais un accomplissement dont nous sommes capables. C'est le Réel.
Ta dent mord Ma Lèvre, elle tient.
Si ta dent mord ta lèvre, tu es deux,
Si ton ventre creuse sous la peur, tu es dix
Sois un ! (Rév d'Arès xxiv/2-4)

Facile à dire, mais une fois en action, la longue lignée de patapoufs dont nous sommes issus préfère rêver et nous freine à réveiller nos muscles oubliés. Mais vous nous ouvrez la voie, vous nous rappelez patiemment les gestes à répéter, encore et encore, ainsi que leur subtilité.
Tout cela pour vous affirmer que votre enseignement tout entier est un extraordinaire "coach sportif de la pénitence" comme disait ma sœur Johanna L. en parlant de la prière ! Il est irremplaçable.
Je vous embrasse de tout mon cœur, vous et sœur Christiane.
Colette V. de Paris, Île de France

Réponse :
Je suis ému, ma sœur Colette, en recevant ce commentaire, rare trace de vous dans ce blog. Un grand merci pour lui. Un grand merci aussi pour vos vœux. Ils me touchent et j'ai besoin d'eux. Je vous adresse en retour mes propres vœux... en me disant : Y a-t-il un critère du bon vœu ? Je réponds : Non, parce qu'il n'existe pas deux humains qui se ressemblent trait pour trait, de visage, de caractère, de vie, et donc il n'existe pas deux sortes de vœux. Comment être sûr que les vœux que je vous adresse soient les bons ? Seul le temps qui vient le saura. Alors, grande et belle vie spirituelle, santé, bonheur, réussite à vous, Colette !
Vous parlez de cette gymnastique artistique que vous pratiquiez dans votre enfance et je crois qu'elle n'est réussie que si on a la volonté qu'elle le soit. Quand vous vous élanciez pour faire une pirouette vous étiez mue par la volonté de la faire et elle seule, la volonté, agissait alors parce qu'on n'a pas la possibilité d'analyser ce qu'on fait dans un mouvement aussi rapide. J'ai connu ça au ski. J'ai beaucoup aimé le ski et, à une certaine époque de ma vie, je fis, je crois un très bon skieur. Nous avions alors des ski en bois ou les premiers ski en plastique, longs et étroits, qui permettaient une ski magnifique d'élégance dans le coulé, mais difficile. Quand je voyais un ami, un compagnon ou une compagne de piste ne pas faire de beaux virages, se raidir les jambes, je leur disais : "Ne pensez pas à ce que vous faites, laissez-vous couler sur la neige, les skis collés l'un à l'autre, fléchi et souple, avec le désir d'être beau (ou belle), ayez confiance et surtout... Ayez la volonté d'y aller, ne vous accrochez pas à la montagne, au contraire mettez tout le poid de votre corps sur l'avant des skis, les spatules, jetez-vous dans la pente et vous serez surpris qu'ainsi vous maîtriserez votre vitesse, vos virages, vous ferez de beaux christianas fluides..." La volonté était là primordiale. La volonté est ce qui vainc la peur. La volonté est ce qui vainc la banalité. Il faut en tout parvenir à des irisations riches et confiantes.
C'est la même chose dans la vie spirituelle. La dogmatique raidit et gâche tout. La volonté, la confiance et le désir du Bien permettent d'extraordinaires dépassements.

18jan20 215C4
"Le temps n'a pas d'importance. Seule la Vie compte. " Réplique d'une grande profondeur d'un extra-terrestre dans le film de Luc Besson : "Le 5ème élément".
Gandhi disait : "Apprends comme si tu devais vivre éternellement. Aime comme si tu devais mourir demain."
Maxime W. de Paris, Île de France

Réponse :
Merci, frère Maxime, pour ce bref mais beau commentaire.
J'ignorais que Gandhi disait : "Apprends comme si tu devais vivre éternellement." J'ai moi-même souvent dit quelque chose de similaire à quantité de frères ou de sœurs : "Faites comme si vous deviez vivre mille ans !" Je crois que la première fois que je l'ai dit, c'est à notre sœur canadienne Francine, épouse de notre frère Patrick G., quand elle se mourait d'un cancer du sang, une leucémie je crois, qui allait l'emporter.
L'humain porte au fond de lui-même l'éternité, puisqu'il est l'Image et Ressemblance de l'Éternel.

18jan20 215C5
Je suis un fidèle de votre blog, je l'ai déjà dit [214C2]. Comme je l'ai déjà dit aussi dans ce blog, j'avoue que longtemps j'ai douté que vous ayez vu et entendu Jésus descendu du Ciel en 1974 et son Père en 1977, mais maintenant, et depuis un certain temps, je trouve impossible que vous ne les ayez pas vus et écoutés.
Je vous ai dit que l'entrée 214 était une sorte de chef d'œuvre, mais ici c'est plus qu'un chef d'œuvre, c'est un texte d'une éminente et profonde originalité, c'est du jamais vu, jamais lu. Du moins je le pense.
Pendant un bon moment vous vous êtes exprimé sur les généralité et même sur les provinces de la foi que réveille La Révélation d'Arès, mais maintenant, depuis quelques temps, vous devenez plus précis, vous resserrez les boulons. C'est très sensible dans cette entrée 215 qui comme les proches précédentes fait remarquablement saillir l'extraordinaire originalité de ce que nous disent La Révélation d'Arès et votre enseignement. Il devient plus que difficile, impossible de ne pas remarquer que vous lancez ceux des hommes à la recherche d'une espérance dans une direction absolument nouvelle sans que pour cela vous reniiez la Bible (histoire de Judith) et, je suppose, le Coran, dont vous ne parlez pas ici.
Je suppose que si votre propos se resserre sur l'essentiel, c'est parce que vous avez été très contesté tous les mois passés : Antoine B., Al Abdal, Frédéric M. et Éric D. et que vous ressentez le beoin d'être plus précis et de mieux démontrer ce que ceux-là n'ont pas compris. Pour Frédéric M. et Éric D. je suis stupéfait. Voilà deux de vos frères plutôt marginaux et isolés qui produisent un film (les chameaux) que je n'aime pas et que sans doute beaucoup des vôtres n'aiment pas, mais qui a son originalité et dont vous prenez la défense en le qualifiant de "génial" et en le montrant à un pannel de nouveaux pèlerins d'Arès, et qui s'indignent de vous voir "vous l'approprier" alors qu'ils auraient au contraire tout intérêt à vous voir promouvoir cette vidéo dans votre mission, et qui vous quittent pour cette raison totalement contraire à leurs intérêts.
Stupéfiant d'inconscience ! Il faut admettre que s'ils n'ont pas foi en vous...
En tout cas, je vous fais mes compliments pour ce texte "Ici et maintenant" qui est de ces rares produits littéraires qui, de nos jours, nous apprennent quelque chose. J'apprends notamment beaucoup sur quelque chose à quoi je n'avais jamais pensé : Le très gros problème que pose la vie humaine trop courte qui empêche l'humain d'achever son œuvre et qui par voie de conséquence entrave l'évolution spirituelle de l'humanité.
PN [non localisé]

Réponse :
Je vous rappelle, mon frère ou ma sœur PN, que nous avons quelques missions en France, à Paris, Lille, Metz, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Tours, Lorient, et que si vous habitez à proximité de l'une d'elles vous pouvez vous joindre à leur activité qui consiste principalement à faire connaître La Révélation d'Arès, à cultiver la pénitence et à chercher d'autres pénitents que nous appelons des épis mûrs. Le pénitent ne prépare pas seulement son salut personnel, il a conscience qu'il contribue au changement du monde.
Concernant Frédéric M. et Éric D. je comprends votre étonnement. Je le partage. Mais, vous savez, notre mission n'est pas aussi étendue que nous le voudrions et La Révélation d'Arès n'est pas un livre assez populaire pour former un bon tremplin pour les artistes que sont Frédéric M. et Éric D. et il n'est pas impossible qu'ils pensent plus prudent de s'éloigner de moi et du petit reste pour étendre leurs chances de trouver un débouché à leurs productions cinématographiques. Ils s'éloignant d'une façon plutôt brutale, mais bon ! c'est leur style. Étant garant de la liberté de chaque humain, je ne peux pas ne pas respecter leur liberté d'expression et même leur liberté de ne pas m'aimer : Beaucoup t'aimeront, d'autres ne t'aimeront pas, cela ne leur sera pas imputé à péché s'ils obéissent à Ma Parole (Rév d'Arès 16/3).
Merci, frère ou sœur PN, pour les encouragements que votre commentaire m'adresse.


18jan20 215C6
Ici et maintenant... Merci, Frère Michel, pour votre immense patience !
Bien aimé Frère Michel en l’Amour du Père,
Je vous ai envoyé un petit message sur FB [facebook ?], suite à vos bon vœux à tous vos amis sur FB et j‘aimerais  réitérer mes meilleurs vœux pour vous et sœur Christiane par ce mail.
Dans vos lignes je sens un petit appel du pied, de savoir un peu plus sur le frère Ernest que je suis depuis à peine 8 mois. Un vrai miracle s’est produit. Merci au Père !
Né à Zurich [...] de père et mère protestants, j’étais élevé à partir de 7 ans dans "I AM Activity"* que mes parents avaient rejoint, secte que je n’ai réussi à quitter par abandon qu’en 1979, lorsque je fus transféré à New York par la Citibank, afin de suivre la clientèle iranienne, que j’avais développée pendent cinq ans depuis Genève, et qui s’était nouvellement établie aux USA, fuyant le régime de Khomeiny. De retour à Genève, je ne me suis simplement pas annoncé en rentrant.
Cela faisait donc quarante ans que j’étais un électron libre, ne voulant plus rien entendre de religion, simplement suivant mon chemin en respectant le Père et essayant de vivre d’une façon droite et honnête, sachant parfaitement ce qui est bon et ce qui ne l’est pas.
Les problèmes de dos de Patrick J. [frère suisse], apparus fin avril 2019, nous ont beaucoup rapprochés. À ma demande Patrick m’a prêté le livre de chevet qu’il avait à l’hôpital et par la suite un autre quand je le visitais chez lui à la maison, livres que nous discutions intensivement après les avoir lus. Un jour fin mai, il me rend visite et me tends un sac en plastique en me disant : "Voilà encore un livre qui peux t’intéresser." C’était l’édition bilingue de La Révélation d’Arès !
Je l’ai carrément dévorée ! J’étais prêt ! Les introductions générales de 1989 et 1995, ainsi que les liminaires de 1974 et 1981 et la préface de 1983 m’avaient déjà convaincu. La simplicité et l’honnêteté de vos explications de l’évènement  sont simplement décoiffants. Votre humilité est le plus bel exemple  que vous pouviez transmettre à vos frères et sœurs !
Dix jours après réception de La Révélation d'Arès je demandais à Patrick quand il prévoyait son pèlerinage pour Arès ! Nous y étions du 4 au 10 août 2019. Le vendredi 9 restera gravé dans ma mémoire pour toujours. D’abord vous vous êtes assis à côté de moi sur le banc en me couvrant la main droite et en me parlant en toute simplicité (mon rêve devenus réalité) et un instant plus tard je tombe dans les bras de sœur Christiane. Mon cœur chante de joie en repensant à ses deux instants. Merci à vous deux !
L’après-midi même nous participions avec Patrick à la réunion hebdomadaire des Pèlerins à la Plage ou j’ai rencontré Alain, fils de Monica Béguin, qui m’a expliqué la gestation de La Révélation d'Arès en Allemand que sa maman à traduite. Je me suis fait un devoir de la lire avec beaucoup d’application (je l’avait déjà acheté à la sœur d’accueil du pèlerinage), sachant que peu de pèlerins d'Arès lisent l’allemand. Je suis très impressionné de cette excellente traduction, et je pense lui rendre visite à Neuchâtel cette année, afin de la remercier de ce précieux travail.
Votre visite à Genève le 19 octobre 2019 était un autre cadeau pour moi. Je me suis permis de m’asseoir en première ligne, pour bien vous suivre, mon ouïe étant déficiente. Merci encore de ce moment inoubliable.
Avec Patrick nous avons loué une joli maison de vacances [à Arès pour le Pèlerinage 2020]. Peut-être vous nous rejoindrez avec sœur Christiane pour un moment de détente, un jour  avant ou après l'heure d'ouverture?
Et pour bien finir l’année, sœur Nina a réservé pour Patrick et moi une semaine de gardiennage [...].
J’ai la joie de vivre et une pensé d’une grande reconnaissance au Père qui a permis ma rencontre avec Joy A. (d’origine Thaï et Bouddhiste) avec qui je partage ma vie depuis dix ans. Joy est très active sur FB [probablement facebook], qui lui permet de communiquer avec ses amis dans le monde. Ancienne reporter, elle est une photographe douée. Ma page FB contient exclusivement ses images : Un vrai moment de voyage pour un moment de détente.
Uni à vous dans l’amour fraternel, je vous embrasse.
Ernest K., Ain, France

Note * : Le mouvement "I AM" est un mouvement religieux originel de Ascended Master Teachings fondé au début des années 1930 par Guy Ballard et son épouse Edna Anne Wheeler Ballard à Chicago, dans l'Illinois.

Réponse :
Je suis ému en lisant ce message, qui est arrivé dans ma boîte eMail mais que je pense destiné à la page de commentaires de mon blog, étant donné son introducrion :"Ici et maintenant... Merci, Frère Michel, pour votre immense patience !"
Merci, mon frère Ernest, pour ces chaleureuses lignes qui m'intéressent beaucoup, notamment en me racontant comment vous avez connu La Révélation d'Arès grâce à notre frère Patrick J.
Merci aussi pour la belle photo prise à l'opéra de Genève vous représentant vous et votre compagne Joy A., image que je n'affiche pas ici par discrétion, parce que je suis garant de la liberté de chacun.
Je vous souhaite à tous les deux une belle année spirituelle, la santé, le bonheur et la réussite de vos projets.

18jan20 215C7
Bonjour Frère Michel et Sœur Christiane.
Je suis du groupe A rhésus négatif, bien que j'aie plus de 25 ans, j'ai téléphoné aux numéros que vous indiquez. Le deuxième numéro n'est pas attribué, le premier m'a affirmé que c'est une fausse  information. Je voulais vous donner l'information.
Nicaise et moi vous embrassons.
Yannick C. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Yannick. Je suis heureux que vous ayez téléphoné au CHU de Nantes. Vous avez un groupe sanguin A négatif, ce qui est rare. Je suis étonné que le CHU ne vous ait pas répondu : "L'appel est mensonger, mais le groupe A rhésus négatif est rare ; allez dans un centre de collecte de sang pour donner du vôtre !"
Je me doutais bien que cet appel était fictif, je m'en doutais pour une raison simple : Il n'est pas daté. Mais ce genre d'appel n'est jamais inutile en rappelant à ceux qui peuvent donner du sang que c'est une denrée qui manque toujours et qui peut cependant sauver tant de vies. Moi, je ne peux plus en donner depuis longtemps, parce que je suis trop vieux et parce que j'ai été opéré plusieurs fois en recevant, certaines fois, des transfusions, ce qui m'a rendu indésirable comme donneur de sang. Mais je donne mon sang spirituel.

18jan20 215C8
Je ne suis pas pèlerin d'Arès.
Cependant je suis de tout cœur avec votre philosophie de vie.
Je souhaite que vous viviez encore longtemps !
fabmercier

Réponse :
Merci, mon frère ou ma sœur fabmercier (Fabrice ? Fabienne ?). Puisque vous êtes "de tout cœur avec ma philosophie de vie," pourquoi ne pas rejoindre une de nos missions ? Il y en a à Paris, Lille, Metz, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Tours, Lorient. Si vous habitez non loin d'une de ces villes, demandez-moi l'adresse de la mission et allez lui rendre visite. Cela ne vous engage à rien, de toute façon. Cette philosophie, que vous aimez, a besoin de hérauts, de messagers, de prophètes. Ce monde est sur une mauvaise pente ; aidez-le à reprendre l'ascension ! Merci d'y songer !
Merci de me souhaiter longue vie, mais justement, comme à mon âge (90 ans) je suis sans illusion sur ma longévité, j'ai besoin de frères des hommes, de répandeurs de l'esprit de pénitence pour poursuivre ma mission prophétique. Rejoignez-nous !

18jan20 215C9
Cher frère Michel,
J’avoue qu'en ouvrant ce matin  votre blog et en lisant votre nouvelle entrée, celle-ci a sonné dans mes oreilles comme un testament.
Je n’ai pas ressenti le besoin de commenter, j'ai juste fait un parallèle avec les dernières paroles prononcées par le Bouddha et rapportées par ses disciples (si leur exactitude n’a pas été altérée par  ces 2.500 années qui nous séparent d’elles) :
"Soyez vous-même le maître de votre esprit. C’est son propre esprit qui fait de l’homme un bouddha ou qui en fait une bête. Trompé par l’erreur, on devient un démon. Éveillé, on devient un bouddha. Par conséquent contrôlez votre esprit, ne le laissez pas s’écarter du Noble Chemin !
"Le vrai bouddha, lui n’est pas un corps humain. N’entretenez pas le désir absurde de voir demeurer ce qui est transitoire. Ne vous lamentez pas vainement, émerveillez-vous plutôt de cette loi du devenir. Durant les quarante-cinq dernières années de ma vie, je n’ai rien tenu caché de mon enseignement, tout a été enseigné ouvertement et clairement."
Votre enseignement : "Vivre dans, avec, par la pénitence", est à la fois très simple mais très difficile à tenir dans les mille dispersions de l’existence. Je me le fais souvent remonter à la surface des circonstances, de cette façon : le "horizontalement", le "entre nous" — ressentir vraiment de l’amour les uns pour les autres, même pour les ennemis —, le "verticalement", le "en nous" — Avoir vraiment conscience de la Présence du divin en soi : Je suis si proche d’eux qu’ils peuvent ne pas Me voir, mais qu’ils sont moulés à Moi….. Je souffle en silence dans leur poitrine…… Mon Souffle rafraîchit les intelligences, etc.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Je suis ému, mon frère Charlie, en lisant ce commentaire.
Non, je n'ai pas écrit cette entrée 215 dans un esprit de testament. Mais, à mon âge (90 ans), il n'est jamais impossible que je tombe quelque part raide mort ou que je ne me réveille pas un beau matin dans mon lit, mais ailleurs dans l'éther. De ce fait, tout ce qu'on dit, passé un certain âge, est quelque peu testamentaire, en effet.
La mort ne vient pas comme un lent surgissement de l'évidence ; elle vient vite quand elle vient. Mais comme je crois que la vie continue et ne fait que continuer autrement, sans cerveau, sans circulation sanguine, donc dans un état de conscience dont, pour l'heure, je n'ai aucune idée, je ne crois pas, de toute façon, que l'avenir soit tellement différent du présent. Cette nuit, j'ai été réveillé par un joyeux bruit de clochette : Ding ! Et je me suis dit : "Tiens, c'est notre sœur Denise G. qui vient me dire bonjoeur avant de s'envoler pour les étoiles ! Bonjour, Denise !" Nous ne faisons que peser et repeser la vie sur la même balance invisible. Cette balance, c'est celle de l'amour. Si j'aime déjà beaucoup ici bas mon âme est grosse et si je meurs elle ne fait que passer de poids qui pèse en chose pesée, elle passe d'un plateau à l'autre. Elle fait : Ding !
Pour l'heure, je suis là. Vous allez devoir me supporter quelques temps encore. On passe dans la rue, que ce soit à pied en allant acheter son pain ou allongé dans un cercueil direction le crématorium, on ne fait jamais que passer, mais pour quelqu'un qui réfléchit et qui, réfléchissant, sait qu'il n'est ni un cafard ni un rossignol, qui disparaît, mais qu'au contraire avec l'homme il se passe toujours quelque chose, même quand le cœur s'arrête comme le train va contre son butoir, quelque chose repart comme le train repart. Tout n'est que mouvement.
Merci, frère Charlie, pour ce commentaire.

18jan20 215C10 
C'est par ma pénitence que je dois prendre la voie Christique. Mon seul espoir c'est de me libérer de  la conscience destructrice de l'égo. Il nous faut travailler chacun sur soi-même pour enlever l'égo, la colère, l'injustice, la haine, la domination, [et les remplacer] par de l'amour inconditionnel envers l'autre car l'autre c'est moi et moi c'est toi.
Créons des assemblées et préparons le monde de demain dans l'amour et la justice. Mais à ceux qui ont reçu Ma Parole,qui connaisse leur désobéissance, il est demandé de se convertir à Ma Parole, de ne plus pécher  (Rév d'Arès 30/12).
L'autre soir, je suis allée au restaurant avec Philippe D. et la  conversation que nous échangions était basée sur la Parole de Dieu, évidemment.  Je ne suis pas consciente de la portée de ma voix,  si bien que le voisin de l'autre table, à été moissonné involontairement par moi. Et moissonné bénéfiquement, puisqu'il ce quidam s'est levé de sa chaise et s'est approché de moi et me dit : "Vous défendez de grandes valeurs que j'apprécie." Ce compliment m'a agréablement enchantée. Dans son élan, le quidam en question se confie à Philippe et à moi-même, qu'il avait fait des études chez les Jésuites, que la religion catholique n'est pas toute blanche non plus nous, dit-il, puis avant de s'en aller vers sa destinée il prit ma main et l'a baisée élégamment et spirituellement.
La grande classe ! Ce moment de courtoisie, d'une autre époque, m'a profondément touchée ? On n'est plus habitué au dévouement d'un homme envers une dame à l'heure d'aujourd'hui. Ça ne me déplaît pas le baisemain quand la personne exprime avec franchise ce qu'elle pense surtout dans des moments particuliers bien entendu.
Dans cet épisode de partage, Philippe lui à offert  La Révélation d'Arès qu'il avait dans son sac tout encore enveloppée de son plastique, et il a joint confidentiellement son eMail. Charmante soirée.
Je suis aavie de l'avoir croisé ce jeune monsieur. La mission est partout en tous temps maintenant et toujours dans les siècles des siècles.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud.

Réponse :
Voilà un commentaire qui me raconte une mission haussée au niveau d'un échange élégant avec un jeune voisin de restaurant. Espérons que la suite sera à la hauteur de l'heureuse impression que vous avez laissée à cette personne. Il y a comme ça des rencontre qui sont... comment dire ? des sortes de déflagration. La déflagration, le boum d'une fleur qui tombe... Les sourds et les aveugles ne remarquent pas la fleur qui tombe. C'est comme les chefs d'œuvre, tout le monde ne les remarque pas. Espérons que les oreilles enchantées de ce voisin de restaurant découvriront le miracle qu'apporte La Révélation d'Arès, un miracle que votre douce voix a préparé.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce beau commentaire.

20jan20 215C11
Cher Frère Michel.
Vous dites dans votre réponse  215C9: "La mort ne vient pas comme un lent surgissement de l'évidence ; elle vient vite quand elle vient. Mais comme je crois que la vie continue et ne fait que continuer autrement, sans cerveau, sans circulation sanguine, donc dans un état de conscience dont, pour l'heure, je n'ai aucune idée, je ne crois pas, de toute façon, que l'avenir soit tellement différent du présent."
Dans ce passage qu'est la mort, il y a mouvement, continuité.
En Rév d'Arès 36/23 Jésus vous dit que : Cette vie est courte, le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité; chacun à juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments, et de le crie(r) partout : Oui juste le temps du repentir. Le temps du pénitent !
Diable ! Qu'elle est courte la vie : Courts (sont) les ans d'homme (Rév d'Arè iv/4).
Chacun a juste le temps de se faire une âme comme une voile (Rév d'Arès 20/4), et, le jour venu de mettre à la voile pour rejoindre la Flotte du Roi (18/4), la Flotte Céleste, laissant ses os blanchis en attente sur le rivage (17/4).
Tout est si magnifiquement et urgemment dit. Quel force d'évocation que ce passage ! La mort — une anomalie, création de l'homme —,  mais qu'il peut transcender en passant de la vie à la Vie, passer de l'eau à l'Eau. L'Eau sur quoi glisse l'âme comme une voile ne vient pas du ciel au-dessus de toi , mais des Cieux Qui sont Mon Séjour. La Mer qu'on trouve sur les Hauteurs ou tu vas conduire Mon Peuple...n'est pas d'une nature connue de l'homme (Rév d'Arès 20/4).
Cette Eau répandue par le Créateur devant ceux qui La Lui demande, nous y lancerons nos vaisseaux (20/5).
Vaisseau et passage évoqués dans ce poème anglais, dont je ne connais pas l'auteur, mais certainement encore plus beau dans sa langue initiale :
"Je suis debout au bord de la plage.  
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.  
Quelqu'un à mon côté dit : "Il est parti,"
Parti vers où ? Parti de mon regard, c'est tout! Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.  
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.  
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit: «Il est parti»,
Il y en à d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon,
Et venir vers eux, S'exclament avec joie : "Le voilà !"
C'est ça la mort.  Il n'y a pas de morts.
Mais des vivants sur les deux rives."
Oui, il y a bien des Vivants sur l'autre rive n'est ce pas, Denise ?
Un Jean-François d'Île de France

Réponse :
Le "poème anglais, dont vous ne connaissez pas l'auteur," est "The Sailing Ship" (Le Voilier) de William Blake, artiste anglais qui vécut à Londres entre la fin du 18ème siècle et le début du 19ème. C'est un poème, qui évoque le départ de l'âme, traditionnellement lu lors des enterrements dans les pays anglophones. Dans les premières années 80 un lecteur de La Révélation d'Arès, qui malheureusement n'est pas resté des nôtres, me dit, un soir de Pèlerinage à Arès: "Vous avez plus ou moins recopié William Blake dans vos Veillées 17, 18 et 20 : la métaphore de la voile et du vaisseau pour désigner l'âme..." Or, je ne connaissais pas ce poème avant 1974 et même avant que ce frère, dont j'ai oublié le nom, ne m'en parle. Mais il ne m'a pas cru ; il supputait en moi une sorte d'artiste s'inspirant d'autres œuvres pour écrire un apocryphe. Depuis lors j'ai, du reste, découvert plusieurs autres poésies (notamment anglaises) métaphorisant l'âme comme la voile d'une navire qui part.
Il y a des millénaires que l'homme sait qu'il survit à la mort. Il a comparé sa mort à l'envol d'un oiseau, au départ d'une bateau, etc. Dans domaine, La Révélation d'Arès n'innove pas, quoiqu'elle présente le passage de la vie au trépas sous un jour beaucoup plus original qu'il ne paraît.
Merci, frère Jean-François, pour ce beau commentaire.

20jan20 215C12
Quand j'ai lu pour la première foi La Révélation d'Arès, ce livre m'est apparu comme un mauvais succédané de la Bible. Plutôt ennuyeux, je ne l'ai pas achevé et je l'ai mis dans ma bibliothèque en haussant les épaules sur l'un des étagères où je mets les livres que je n'ai pas vraiment lus tout en hésitant à les jeter. J'en ai repris la lecture deux ans et demi plus tard après qu'une collègue rencontrée dans un café m'en eut parlé en termes favorables. J'ai alors commencé à sentir quelque chose. Il m'a bien fallu cinq lectures pour trouver que c'était ni plus ni moins qu'un chef d'œuvre. Alors, j'ai mieux compris pourquoi ce livre était si peu ou si mal lu. J'ai lu un texte de vous où vous disiez qu'il fallait toujours le lire d'une seule traite sans l'étudier comme vous en aviez été vous-même témoin en 1974 et je comprends maintenant ce que vous voulez dire. Je suis d'accord, ce livre commence à parler après plusieurs lectures et ne cesse pas de parler de mieux en mieux à force d'être lu.
Mais c'est la fatalité de tous les chefs d'œuvre. "L'Éthique" de Spinoza est un chef d'œuvre mais qui la lit en entier d'une seule traite puis le relit et la relit ensuite pour s'en imprégner ? Vous peut-être, frère Michel, sinon quasiment personne. Même chose pour La Révélation d'Arès. De même, qui a lu "Ernest Onéguine" de Pouchkine en entier, livre par endroits barbant, rébarbatif même ? Vous disiez, il n'y a pas très longtemps, avoir lu en entier le "Dostoïevski" de Joseph Frank que vous semblez considérer comme un chef d'œuvre... J'avoue que j'ai commencé page par page ce très gros bouquin, puis assez vite j'ai sauté les paragraphes, les pages, j'ai fini en lisant en diagonale. Sans doute parce que je n'aime pas ou n'apprécie pas assez Dostoïevski comme vous. C'est la même chose avec La Révélation d'Arès. Vous citez quelquefois Catherine de Sienne : "Il faut d'abord avoir soif," et j'avoue que je n'avais pas soif quand j'ouvris La Révélation d'Arès pour la première fois. La soif est venu avec la volonté de lire. Comment provoquer la volonté de lire ? Permettez-moi de faire ici ce copé-collé d'un discours de funérailles peu connu d'un homme par contre connu :
"Cette jeune femme illustre [il s'agit d'Anne de Noailles] prêta sa voix à toute une jeunesse tourmentée. Sa poésie fut le cri de notre adolescence. Auprès des autres, nous cherchions l'apaisement, la lumière; ou nous leur demandions d'être bercés et endormis. Mais elle attirait à soi les passions qui ne veulent pas guérir. Quelle tentation, pour un jeune cœur, que de découvrir Dieu au-delà de l'assouvissement !
Admirée, adorée, chargée et comme accablée de tous les dons humains, elle nous précédait de dix années dans la vie, pour que nous fussions avertis que posséder tout, c'est ne rien avoir, et qu'il ne sert à rien de gagner l'univers. L'univers, elle l'avait capté dans ses poèmes où Venise, Sorrente, la Sicile nous semblaient plus chaudes et plus odorantes que dans le réel.
"Mais de tous les jardins du monde, elle rapportait les seules herbes nécessaires pour composer le philtre qu'Iseult partage avec Tristan et elle nous le faisait boire. Elle n'a jamais distingué l'amour de la mort. Son exigence débordait infiniment l'amour humain. Durant toute une vie, aura-t-elle contemplé la mort en vain ? À cet esprit, l'un des plus avides que nous ayons connus, la mort ne révéla rien de ce que dissimulent ses ténèbres. Penchée depuis l'enfance sur ce gouffre d'éternelle clarté, Madame de Noailles a toujours donné son cœur et son consentement à la nuit. "Il faut d'abord avoir soif", ce mot de Catherine de Sienne que Madame de Noailles inscrivit en exergue du Poème de l'amour, ce mot l'aurait sans doute éclairée, si elle l'eût ainsi compris : "Soif de ce silence où Dieu nous parle". Peut-être alors eût-elle entendu la parole intérieure qui fut adressée à Catherine de Sienne : "Tu es celle qui n'est pas !". C'était le mot de l'énigme, et Madame de Noailles ne l'a pas trouvé. Elle est demeurée inguérissablement elle-même, aveuglée par sa propre lumière. C’est une dangereuse épreuve que l'excès de bonheur. Les anciens n'avaient pas tort de redouter une chance trop constante ; la créature comblée finit toujours par être accablée.Il est des êtres sur qui le bonheur humain s'acharne, comme s'il était le malheur, et, en vérité, il est le malheur. Ce grand poète qui vient de s'endormir, nous l'avons vu dans l'éclat de sa jeune gloire. D'autres femmes étaient belles, mais elle seule possédait cette beauté que le génie transfigure.
"François Mauriac"
Il y a en ce monde tellement de choses à lire ! Quand vous entrez dans une bibliothèque universitaire ou publique, vous ne savez pas où donner de la tête. De sorte que, tout compte fait, je trouve assez extraordinaire que La Révélation d'Arès soit encore aujourd'hui, après quarante-cinq ans, dans les rayons des libraires, ce qui fait de cette Parole du Père un classique annoncé. Même si elle n'est pas assez lue, comme le pensent vos apôtres, je trouve quant à moi qu'elle l'est déjà beaucoup. L'avenir appartient à ce grand livre qui ne fait que combler les vides que la religion a laissés dans ses sources et les faux que la religion y a glissés, vides que certains, comme ceux qui déjà veulent éditer La Révélation d'Arès sans les parenthèses qu'on trouve dans sa seconde partie : Le Livre — Alors là, il s'agit bien d'un chef d'œuvre totalement méconnu et pourtant fabuleux.
Je suis trop lâche pour être de vos apôtres, mais qu'ils sachent, ces valeureux missionnaires, que je les admire.
L. A. de Reims, Haute-Marne

Réponse :
Mon frère Louis (je crois me souvenir que Louis est votre prénom), merci pour ce beau commentaire, qui aborde une question assez débattue entre nous, missionnaires de La Révélation d'Arès, et qui rejoint ma propre pensée.
Je veux commencer ma réponse par les compliments que j'adresse à notre frère Dominique M. de Genève, ainsi qu'à toute son équipe sur place, pour le dévouement qu'il met à visiter les librairies lui-même et à animer tous ceux de nos frères et sœurs qui, chacun dans sa région, visitent les librairies pour les inviter à garder sur leurs étagères La Révélation d'Arès. Je félicite tous nos diffuseurs en librairie, grâce à qui nous sommes toujours représentés dans ces lieux où s'offre au monde la Parole imprimée.
Dominique M. a dû annuler cette année la réunion des diffuseurs qu'il tient, chaque année, à Paris en raison des grèves des chemins de fer et des tansports parisiens, mais il va reporter ce rendez-vous à un autre moment.
Pour ma part, je ne vois pas vraiment La Révélation d'Arès comme un chef d'œuvre, terme surtout dévolu aux œuvres littéraires, mais bien sûr, c'est un livre passionnant dont l'originalité et la finesse d'incitation à entrer dans la pénitence est beaucoup plus grande qu'il paraît au premier regard. Ce livre est surtout une clé, la clé de la porte que le Père ouvre pour libérer les hommes du poids de la religion, de ses dogmes, de ses lois et autres règles qui voilent la Vie. Mais aussi, vous avez raison, c'est un livre pas très facile à lire si l'on "n'a pas d'abord soif". Voilà un passage des "Dialogues" de Catherine de Sienne (Caterina Benincasa, 1347-1380) où elle parle de la soif :
"Quel moyen doit adopter toute créature raisonnable pour sortir des flots du monde et passer par le pont ?
"Je veux maintenant te parler des trois étages par lesquels vous devez passer, si vous désirez sortir du fleuve sans vous y noyer, et atteindre l'eau vive que vous êtes invités à boire, et si vous voulez de même que Je [moi le Père] sois au milieu de vous — Car pendant votre voyage Je suis au milieu de vous , c.-à-d. que par Ma Grâce Je fais en vos âmes ma demeure.
"D'abord, si vous voulez effectuer le passage, la première condition, c'est d'avoir soif. Car ceux-là seuls qui ont soif sont invités : "Quiconque a soif, est-il dit, qu'il vienne et qu'il boive !" Celui qui n'a pas soif ne peut pas persister dans son voyage, la moindre fatigue l'arrête ou le moindre plaisir le distrait. Il ne se soucie pas de porter jusqu'au bout le récipient nécessaire ni de se tenir dans la compagnie qu'il lui faut. Il ne peut pas voyager seul, pourtant, car la persécution l'épouvante et dès qu'elle l'effleure, le voilà qui tourne le dos. Il a peur parce qu'il est seul [...]"
On voit que l'idée que Catherine de Sienne avait de la soif nécessaire pour évoluer dans la foi n'avait rien à voir avec "la soif du silence de Dieu", comme dit Mauriac. La Révélation d'Arès n'a rien non plus à voir avec le silence de Dieu, bien au contraire. Dans ce livre Dieu parle et les Théophanies de 1977, je le rappelle, furent on ne peut plus sonores.
Venons-en au chef d'œuvre. Pourquoi un chef d'œuvre ? Je ne suis pas d'accord avec ça. Un chef d'œuvre, je suppose, présente une unité ou une uniformité de pensée sous-jacente au propos ; caractère qui explique que tout chef d'œuvre est toujours un fait isolé, quelque chose à part. Ce n'est pas le cas de La Révélation d'Arès qui est bancroche ou tors, ou difforme. Dans L'Évangle Donné à Arès, c'est Jésus qui parle ; il a, c'est clair, sa façon d'exprimer la Pensée ou la Raison du Créateur, qu'il représente. Dans Le Livre, c'est le Créateur Lui-même, la Vie Elle-même, si vous préferez, qui parle, et là tout est différent, là s'ouvre soudain devant le lecteur un univers de Pensée, un Concept d'Entendement, d'Intelligence, de Sentiment complètement séparé, pas discordant, mais distant, presque étranger. Or, les deux, L'Évangile Donné à Arès et Le Livre forment une même Parole : La Révélation d'Arès, avec un même but. Le Fond et le but, tout bien examiné, sont bien les mêmes, mais les habits du Verbe sont radicalement autres. Il y a complémentarité, mais pas identité.
Cette altérité m'a toujours frappé. C'est quelque chose à quoi je me suis habitué, mais je peux comprendre que le lecteur débutant s'en trouve désemparé. Cette altérité signifie à l'évidence que l'Au-delà, quoi qu'il soit, est le lieu ou vivent et se croisent des manières de perception dissemblables. C'est probablement son immense richesse, aussi variée que la richesse des astres. Même chose entre le Père et l'Enfant. L'Enfant est l'Image et Ressemblance du Père, mais c'est dans l'infiltration fluide de l'Un à l'autre que cela joue, pas dans la façon d'être, pas dans la nature. Ce qui permet de mieux comprendre pourquoi Adam créé par le Père devient si différent du Père (Rév d'Arès 2/1-5). La logique de l'Ailleurs, c'est l'illogisme intelligent, si je peux dire avec les faibles et insuffisants mots dont je dispose. La religion parle de "rencontrer Dieu face à face" après la mort, mais je ne crois pas que ce soit le cas. En fait on est une parcelle de Dieu, de la Vie. Il n'y a pas rencontre ni avec Dieu ni avec rien, il y a l'Être qu'on rejoint comme être de l'Être sous mille et mille formes.
Cela nous éloigne carrément des idées farfelues de la religion sur les compartiments de l'au-delà : le paradis et l'enfer, auxquels l'Église Catholique a ajouté le purgatoire. C'est tout autre chose qui nous attend.

20jan20 215C13
Juste un petit mot pour vous dire que je suis, que nous sommes de tout cœur avec vous et avec nos frères et sœurs de France !
Merci pour vos lettres et pour ce blog que je m'efforce de lire tout les jours un peu, malgré toutes ces contraintes quotidiennes qui nous prennent comme une griffe invisible... J'ai bien conscience que cette/ma vie "est trop courte pour s'accomplir entièrement", mais c'est dur de l'accepter et/ou de faire les bons choix.
Votre blog, vos lettres et le contact avec mes frères et soeurs me rappellent l'essentiel.
Avec un peu de retard, je vous souhaite à mon tour une nouvelle année civile qui vous donne une santé de fer malgré votre grand âge et la force de continuer votre mission importante !
C'est fort et touchant quand vos nous dites ; "Que la main du Père vienne sur vous, vous protège et vous bénisse !" Laissez-moi vous souhaiter la même chose à vous et votre famille.
Sandra L.-W., Hambourg, Allemagne

Réponse :
Je suis ému en lisant votre commentaire, qui, si je ne me trompe, est le premier que vous écrivez.
Merci pour vos bons vœux. J'ai besoin de vœux, ce sont des leviers ou des palans qui me soulèvent au-dessus des mille soucis auxquels je fait face, puisque les soucis de mes frères et sœurs sont un peu les miens.
Je vous renouvelle mes vœux à vous ma sœur Sandra, à frère Claude votre époux, à vos enfants, que cette année 2020 que vous passez, isolés dans la région de Hambourg, soit riche en vie spirituelle, en réussite, en bonheur et en santé évidemment.

20jan20 215C14
Vous reprenez ce que disaient les anciens et ce que disent les actuels métaphysiciens/ontologues qui connaissent et démontrent le "ici et maintenant".
C'est ce qu'Eckhart Tolle appelle le "moment présent". Son livre : "Le Pouvoir du Moment Présent" : (citation) "L'Être est la vie éternelle et omniprésente qui existe au-delà de toutes les formes de vie assujetties au cycle de la vie et de la mort. L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme ; il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde. En d'autres termes, l'Être vous est accessible immédiatement et représente votre moi le plus profond, votre véritable nature. Mais ne cherchez pas à le saisir avec votre mental ni à le comprendre. Vous pouvez l'appréhender seulement lorsque votre mental s'est tu. Quand vous êtes présent, lorsque votre attention est totalement et intensément  dans  le  présent,  vous  pouvez  le  sentir.  Mais  vous  ne  pouvez  jamais  le  comprendre mentalement. Retrouver cette présence à l'Être et se maintenir dans cet état de sensation de réalisation."
Il est important de lire d'autres livres que La Révélation d'Arès sinon beaucoup de frères et sœurs croient que vous faites découvrir ce que d'autres, des siècles auparavant, ont appris au monde.
Stéphanie S. non localisée

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire.
Vous connaissez mal et, peut-être même ne connaissez-vous pas du tout La Révélation d'Arès et mon enseignement, ma sœur, parce que je n'ai jamais dit, parce que le Père Lui-même n'a jamais dit dans La Révélation d'Arès, que ce que nous dit cette Sainte Parole est nouveau — Ce que Je dis Je l'ai déjà dit, Mes Prophètes et Mes Témoins L'ont livré au monde. Si tu les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi (Rév d'Arès 30/1).
Donc, tout au contraire de ce que vous pensez, ma sœur Stéphanie, La Révélation d'Arès vient rappeler que tout a déjà été dit, mais que rien n'a été accompli jusqu'à présent, accompli socialement parlant, il va sans dire, car des accomplissements personnels ont été réalisés, mais la Parole ne s'adresse pas à des êtres élus pour former un petit reliquat d'humanité proche de l'idéal mais incapables de recréer ce monde. L'accomplissement que vise le Père concerne toute l'humanité : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Le monde !
Notamment, le Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) n'a jamais été accompli, le christianisme pur de l'Évangile Palestinien n'existe pas. Le Bouddhisme pur n'existe pas. Le platonisme pur n'existe pas. Le spinozisme pur de "L'Éthique" n'existe pas. Etc., etc. Bref, rien n'existe encore pour réparer le naufrage d'Adam dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5). Ne pensez pas davantage que nous ne lisons pas les métaphysiciens et les ontologues (je ne connais pas ce mot, vous voulez dire les Aristotéliciens, je pense, puisque vous évoquez les anciens) de toutes époques, qui, si vous lisez ce blog, y sont souvent cités. Ils sont très nombreux. Mais je suis heureux de faire votre connaissance, ma sœur Stéphanie, et il n'est jamais mauvais que quelqu'un rappelle ce que vous rappelez ici et que ce blog ne cesse de rappeler.
J'ai entendu parler d'Eckart Tolle, mais je ne connais pas son œuvre. Merci de le citer dans votre commentaire, même si ce qu'il dit là n'est pas nouveau évidemment. Ils sont si nombreux dans le même ordre de pensée et d'espérance, on ne peut pas tout lire, ni tout dire ; une vie n'y suffirait pas ! Comme vous m'y encouragez, je lis énormément en dehors de La Révélation d'Arès et, comme j'ai 90 ans, j'ai beaucoup lu au cours de ma vie. Mais je ne suis rien ou pas grand chose, je ne fais que me réjouir que des hommes aient vu, compris, enseigné ce que d'autres avant eux avaient, du reste, déjà dit similairement, ce que je suis moi-même, étant sans génie, bien incapable de découvrir. Comme vous, je me réjouis que tant d'hommes aient vu clair et aient écrit des pages admirables sur le destin humain, la lumière dont il est capable, mais je me désole que rien de cela n'ait été accompli à l'échelle sociale. Pour cela il faut évidemment que la religion et la politique cessent de placer leurs idéologies avant la Vérité simple et donc il faut encourager nos semblables à les abandonner. Nous cherchons des apôtres. Pourquoi pas vous ?

20jan20 215C15 
Mains tenant l'Ici

Le Ciel pointe là.
Dans Ses Mains
Il écrit tout et siège
Pour sortir du piège.
Juste un petit point
Une terre d'hommes.
Juste un petit reste
Pour tenir la corde
De Lui à nous tous.

J'imagine l'Univers,
Plonge dans la Mer
Des simples mots
Portés sur vagues,
Souffle en retenu.

Oh ! je vis l'enfant
Lumière au loin
Beaucoup trop tôt
À l'envie d'être
Bien au-delà...
Mais la Beauté est
Au bout du doigt
Qui veut l'infini
Touche l'impensable
Pourtant possible
Devant le Sage.
Debout l'enfant O.

J'imagine l'Univers,
Plonge dans Le Ciel
Comme l'époux
Amoureux fou,
Pour toujours.

Silence de la vie
Je cherche les mots.
Je ne peux décrire
Ce qui au fond Vit
J'aimerais pourtant
Tout vous dire,
C'est impossible.
Jean-Louis Alexandre C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème.
Un poème est toujours un événement, parce qu'il peint ou statifie sous une forme toujours inattendue quelque chose qui a vécu ou s'est produit de façon banale. Deux choses président fondamentalement à l'existence humaine : la vie est la mort. Vous parlez ici de la vie mais en chantant : "Silence de la vie. Je cherche les mots. Je ne peux décrire ce qui au fond Vit. J'aimerais pourtant tout vous dire. C'est impossible." Et c'est autre chose que ce que chacun de nous vit, le traintrain, du lever au coucher. Penser la vie c'est passer de la force de vie à l'acte de vivre : "Que se passe-t-il ?" dit Aristote. Un poète le dit, mais autrement que ne le dit le quidam banal.

21jan20 215C16
Il y a dans votre entrée 215 quelque chose de Léo Ferré, une continuité à son œuvre.
Léo Ferré montrait et faisait entendre la connerie humaine à en faire dresser le poil sur les chaires [chairs ?] inactives. Du clair-obscur vous entrez dans la Lumière après  avoir passé à travers les m(ur)ailles du temps.
Vous voilà au grand Jour, Mikal le Blanc [Rév d'Arès xLv/25]. Les chaires [chairs ?] mortes d'un ici étalé et d'un maintenant sans fin s'activent autour de vous pour retrouver la Vie [24/5] jusqu'à ce que vienne le Jour du Père.
Je pense aux gens qui attendent un messie. Il n'y a pas de messie mais  des pénitents qui libèreront le monde, et qui sont déjà là.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Voilà un commentaire qui m'oblige à méditer un peu.
J'aurais donc "quelque chose de Léo Ferré" ? Je connais très peu et très mal ce poète, compositeur et chanteur, que je n'ai pas non plus ignoré, parce qu'il était difficile de ne pas repérer parmi les bruits musicaux fusant des radios sa voix et son style si particuliers. Je ne l'aimais pas ; je l'entendais, mais ne l'écoutais pas. De plus, il était connu pour son attachement à l'anarchie, que comme communiste j'aborrhais et que je ne me contraignis à reconsidérer comme fond social qu'après les apparitions de Jésus en 1974 et L'Évangile Donné à Arès. Celui-ci, à l'évidence, célèbrait un monde changé anarchique. J'aurais dû reconsidérer mon indifférence à Léo Ferré après 1974 et 1977, mais alors les Évévéments Surnaturels que j'avais vécus exigeaient que j'entre dans une pénitence profonde et me lance dans une mission a priori totalement irréalisable, deux "folies" que ma raison naturelle refoulait. J'avais alors autre chose à penser que Léo Ferré, vraiment. Mais j'admets, maintenant que vous m'en parlez, que cet homme avait sûrement quelque chose de prophétique dans sa façon de repousser les stéréotypes du monde de la consommation et de la bêtise envahissante. Était-il croyant ? Je suppose que oui, puisque, si vous trouvez que j'ai "quelque chose de Léo Ferré", c'est qu'il l'était.
Vous parlez de messie. Pour ma part je n'ai rencontré que très peu, vraiment très peu, de personnes ayant pour moteur ou base de leur foi un messianisme. Le messianisme est l'attente d'un messie, vu comme sauveur ou rédempteur comme Élie chez les juifs, le Christ chez les chrétiens, Îssâ chez les musulmans, l'avatar Kalki chez les hindous, le maitreya chez les bouddhistes, etc. La notion de messie est, du reste, une notion à la fois variée et floue. Sauf si l'on voit un messie en tout croyant prêchant la Vérité très simple et non-religieuse du Bien comme fondateur de l'âme et donc de l'éternité heureuse possible. Dans ce cas, et Dieu merci, il y a déjà une bonne quantité de messies sur Terre, parmi lesquels les Pèlerins d'Arès.

21jan20 215C17
Mon frère Jeff P. de Paris souhaite que [soit publié sur le blog] mon dernier compte-rendu au sujet des vidéos d’Éric D. Et Frédéric M. sur le web. J’assume une veille [de ces vidéos] avec le soutien de Tonio P., Arnaud A. Jeff P., Olivier de L. Alors, je m'exécute "ici et maintenant".
Mon ressenti profond après les six épisodes-vidéos postés sur le web est que ces deux-là me paraissent plus êtres des ours blessés qu'autre chose, car ils ne sont pas atteints de la malignité dont naguère Éric S. fit preuve.
Je pressens derrière la gouaille qu'ils [Éric D. et Frédéric M.] affichent une immense souffrance. La souffrance de s'être laissé emporter par le découragement (Rév d'Arès 13/8) dont le corollaire est la souffrance de vivre une impiété qui vous aspire de l'intérieur pour vous précipiter vers une sorte de gouffre béant dont on ne sait de quoi il est fait, sauf ce qu’en augure brièvement le Père (xL/11), que l'once d'instinct spirituel qu'il vous reste sait effrayant. J'ai le cœur qui se serre quand je les suis tous les deux dans la ligne éditoriale qu’ils se sont donnée. Ce que je sonde au-delà de leurs propos, de derrière leurs mimiques, c'est qu'ils ne sont pas méchants. Ils se sont juste mis dans un piège en forme de cul-de-sac dont la seule sortie salvatrice est le renouement avec la pénitence. Car on ne peut trouver bonheur et complétude en cultivant une défiance à grands coups d’emphases à l'égard de ce qu'on aima jadis, et tourner en rond ainsi...
J'ai de la peine pour Éric D. et Frédéric M. Ils sont atteints du même syndrome qui m'avait presque enseveli quand je m'étais éloigné du petit reste (Rév d'Arès 39/6). Je sais que la souffrance de rester et de continuer dans ce petit reste, dans lequel je revis de nouveau aujourd’hui, oui ! — même si c'est une grande frustration que d'y constater encore que pas grand chose n'y est réalisable — [et de constater] que le salaire de l'apôtre c'est l'habituelle hécatombe de projets, d'initiatives mort-nées, je sais que cette souffrance-là est préférable à celle du découragement total et définitif.
C'est la mansuétude qui suinte de mes yeux et de mes oreilles quand j’opère ma douloureuse veille sur leurs vidéos. La ligne de conduite du petit comité qui m’entoure est de ne pas intervenir, de les laisser tranquilles, car je les sais intelligents (et que, tôt ou tard, quelque chose d’heureux poindra chez eux. De toute façon, Éric a mon Facebook ; il sait comment me joindre s’il le souhaite. Nous ne sommes pas obtus et sectaires. La « "marque de fabrique" de l’amour et du pardon sera de plus en plus le bien-fondé reconnaissable du petit agrégat humain que nous sommes dans ce monde qui sombre, pour promouvoir le Message contenu dans La Révélation d’Arès et ses perspectives immenses.

Je profite de ce commentaire pour rappeler que notre dernière production de vidéo-vitrine, réalisée dans le but de piquer la curiosité du passant de rue, puisque n'en disant pas assez, laissant le spectateur de rue sur sa faim pour lui suggérer de "pousser la porte pour en savoir plus ici et maintenant", avec l’aide de Jeff P., Arnaud Z., Tonio P., est désormais disponible et livrable. Voici le lien ci-dessous (ou le preview en Player [?] si le frère aîné le veut bien) et faire votre demande en m’écrivant à : mail.amstudio@gmail.com.
Roger C. d'Île de France

Réponse :
J'ai hésité à afficher ce commentaire, parce que mes frères Éric D. et Frédéric M. ont clairement manifesté sur ce blog leur volonté de s'éloigner de moi pour des raisons que je ne discerne pas, que j'imagine fondées sur des on-dit, des propos erronés qu'ils ont écoutés ou sur un effet de leur imagination. C'est humain ; on ne peut pas empêcher ça. Qu'importe donc ! Éric et Frédéric me considèrent comme irrespectable ; c'est leur droit que je ne discute pas. Je n'ai ni lu le démenti d'Éric D. ni vu leurs vidéos autres que la première M&K1. Ils sont sortis de mes pensées. Ils ne sont ni les premiers ni les derniers qui me quittent et si je devais m'attarder à ceux et celles qui m'ont quitté depuis quarante-six ans j'oublierais l'essentiel de ma mission : Rassembler le petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents et de moissonneurs, tâche qui pour un homme seul est déjà énorme.
Or, je vois qu'ils sont encore dans vos pensées et je suis de même bien obligé de respecter cela. Je m'interdis toute opinion sur eux. Vous avez quant à vous une opinion. Je l'affiche.
Dans un monde où l'amour romantique et l'amour parental et filial sont les seuls dont on parle encore, où l'amour du prochain a disparu, même ceux évangéliquement aimés n'apprécient pas qu'on leur dise qu'on les aime. Alors, je le dis quand même un peu, pas longtemps. Quelques évocations de cet amour-là suffisent et puis je me tais, parce qu'on ne peut pas imposer à ceux qu'on aime le poids de cet amour pour eux devenu insupportable. Ils sont libres de refuser de rester, même comme des fantômes, du côtés des aimants. Il ne sert à rien d'être doux et ardent à l'égard de ceux qui repoussent l'ardeur et la douceur des ceux qu'ils abhorrent. D'une certaine façon, ne s'aiment vraiment que ceux qui se cherchent et s'assemblent. Pour les autres, la neutralité, le silence, l'ignorance, qu'ils souhaitent, est la seule réponse intelligente (Rév d'Arès 32/5). Au fond, la meilleure façon d'aimer les autres est de leur donnerce qu'ils veulent... Rien s'ils ne veulent rien.
J'aime tous les humains, oui, mais ils ne le savent pas. Alors, je peux le leur dire, puisqu'il ne l'entendent ni ne le lisent. Mais dès que je sais ou soupçonne que l'autre entend et/ou lit, je respecte des limites. Très vite j'entre dans le silence, l'indifférence, parce que ce que quelqu'un trouve d'insolite, de truqué, d'insupportable dans mon amour vient généralement de ce qu'il n'y est pas préparé. Peut-être l'amour a-t-il disparu de ce monde parce que c'est la chose la plus difficile à partager ? Parce que l'amour évangélique menace l'équilibre fragile où les hommes se meuvent ?

21jan20 215C18
Que Dieu nous vienne tous en aide alors que la date de 46 ans depuis 1974 atteint le signe du 46 avenue de la libération de l'entrée en Pélerinage cette année : Le prophète en parole de prophète [Rév d'Arès i/12, xxxi/10] nous écrit ses 90 ans alors que La Révélation d'Arès fut écrite en 90 chapitres donc inconsciemment l'heure du bilan de ressenti accru, c'est normal : Cependant ce n'est qu'en 2021, au mois de juillet, que le prophète atteindra un âge de jours égaux au cumul du temps des jours des révélations de 1974 et 1977, mieux encore son 33740 "ici et maintenant" de l'urgence prophétique d'Arès donne en partant de sa date de naissance, la fin du mois de Novembre 2021...donc se préparer pour 2021, lui mais encore plus nous tous bien plus encore [?]
Un rêve est venu de nuit où le verbe anglais francisé d'ares est apparu pris dans le carré des 12 comme celui des Apôtres : l'esprit flottait au-dessus d'un jeu de Scrabble où je voyais seulement les mains de 4 personnes disposées autour et placées aux 4 coins des directions et chacune à leur tour disposaient des lettres dans chacun des mots de 4 lettres qui faisaient apparaître en parenthèse la direction east retournant pointer Sud-Est en coin directionnel ; la lettre de la case du duodécimal pour boucler les 12 en mémoire de l'apôtre Juda l'Iscariote était retournée dans l'autre sens ne laissant apparaitre que le 0 comme au dos des lettres physiques de certains jeux de scrabble en creux pour mieux les attraper ; au centre du carré des 12, il y avait 4 autres pièces côté pile aussi ; la 1ère main a mis à son propre coin nord-ouest la lettre (A) au commencement, puis celle du nord-est le R puis celle du sud-est le E et enfin le (S) par celle du sud-ouest, puis celle du N.O a disposé dans l'ordre le O et le U donc OU, puis la main direction N.E a disposé le N et (E) donc NE  puis celle du S.E a mis son propre T dans sa direction avec le P et enfin la main du Sud-Ouest a placé le R et la pièce retournée du 0
(A)  R  E (S)  
0  0  0  O
P  0  0  N
(E)  U  R (T)
Le donneur étant passé, autres sont toujours les receveurs : nous ne faisons que passer ; je précise que ce rêve est survenu lors d'un assoupissement au cours d'une lecture tardive de l'édition de La Révélation d'Arès de l'édition de 1995 rédigée en anglais et en français par notre Frère Michel et restée ouverte, mais à une page de lecture autre au réveil, revenue au verset 1 d'introduction du chapitre II : J'ai, Je suis, comme une déclinaison semblant revenue en écho parfait dans le monde réel au point de départ du scrabble ARE(S)ONT du rêve ainsi non plus "plurialisé anglais-français de verbe "Are" conjugué pour "ils sont" indissociable du verbe conjugué en français "ont" donc de ce qu'"ils ont" alors que l'heure mondiale fixée du pays du Brexit comme une boucle de fin d'un temps
Par sagesse de l'inspiration du vécu du prophète, je comprends que pour la lettre voilée de par sous le 0 de celle de la position du duodécimal redonnée au Frère Michel ayant reçu l'Évangile selon Jésus des veillées données à Ares en 1974 en lien apostolique du premier cercle des 12 à la place laissée vacante de Juda et [je] ne peux m'empêcher de me souvenir de ce que Dieu dit à travers Jésus au Frère receveur universel d'alors pour tous en rapport avec l'emplacement du lieu où il se tenait en 1974 à ne pas donner en révélation et ce bien avant le lieu consacré du futur pélerinage haut lieu des théophanies faire retour comme de nouveau NE au sens de renaissance à l'éternité ce qui est miracle en soi.
Puisse l'Âme du sain Dessein du Saint des Saints descendre en paix dans le cœur de tout un chacun pour s'y sentir enfin un peu chez elle.
Nicolas le Jardinier, non localisé

Réponse :
Mon frère Nicolas, je vous avoue que je n'ai rien compris à votre commentaire, mais je ne suis pas très futé. Vous avez vraisembla­blement pris tant de soin à l'écrire que je l'affiche, parce que j'imagine que des frères et sœurs et des lecteurs plus ouverts que moi à cette kabbalistique ou cette numérologie vous comprendront eten tireront profit.

21jan20 215C19
"Par la pénitence nous atteindrons un double but : Nous battrons le péché (Rév d'Arès 28/12) et nous retrouverons la Vie (24/5)."
Plus l’âge avance, plus je ressens cette dimension d’éternelle jeunesse, que crée en soi  l‘effort de pénitence. Est-ce un défi, ou ma réalité existentielle qui se perçoit à l’extérieur ?
En tous les cas oui, en moi, il y là la volonté d’action pour le Bien, la vigilance et l'humilité d'’espérance de retrouver la Vie même si quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2].
Je me permets de vous demander conseil pour un texte court, en réflexion, sur le prophétisme que j’ai essayé de rendre hors du temps pour présenter un des prophètes, Zoroastre.
Votre entrée "Ici et maintenant" tombe à pic ! J’essaye de le formuler pour que tout homme, d’où qu’il soit, soit touché par le fait que la vie spirituelle est toujours présente :
"Nous sommes en l'an 1600 avant J.-C. Zarathoustra se situe à une étape historique importante, non de religions instituées par quelques-uns sériés dans les livres d’histoire, mais par un appel à la vie spirituelle dans l’homme dès la vie présente.
Ainsi, si nous sommes en l'an 4000 avant J.-C. ou en l’an 2000 de notre présente ère, en Perse ou ailleurs peu importe, car au-delà du temps, cet appel ou rappel de direction de Bien, nous l’avons tous en commun, celui de boire à une Source vivifiante, et le prophétisme en est Une !
Elle suit son cours depuis Noé, Abraham, Moïse, tous les prophètes, Jésus, Muhammad, Mikal…
Il y a là une Eau Vive pour s’abreuver et Zoroastre nage dans cette Eau-là.
Vous connaissez son adage : Bonne pensée, bonne parole et bonne action."
Pauline S. de Paris, Île de France

Réponse :
Je trouve bon votre texte pour présenter Zarathoustra.
Deux petites remarques :
1. J'éviterais "sériés" que les gens ne comprennent plus. Je mettrais "échelonnés" ou "rangés".
2. Plutôt que Mikal, que seuls les lecteurs assidus de La Révélation d'Arès connaissent et comprennent sur l'instant, je mettrais "l'homme Michel d'Arès" ou quelque chose comme ça, et je supprimerais "tous les prophètes" que vous mettez étrangement entre Moïse et Jesus, alors que Moïse était prophète. Mettez simplement : "Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad, l'homme Michel d'Arès."

21jan20 215C20
"Ici et maintenant", c'est avec notre esprit, notre chair, notre âme [Rév d'Arès 17/7] que nous pouvons agir :
Dis-leur : "Étrangers, je vous aime avant de vous connaître, avant que des profondeurs vos têtes aient affleuré l'horizon j'ai dressé la table pour vous restaurer, j'ai ouvert les rangs de ma race pour que vous y preniez place pour gravir ensemble les Hauteurs, car je suis l'échanson et le muletier (Rév d'Arès 25/4).
Tout part en vrille !
L’année dernière les gilets jaunes font leur apparitions, ils prennent si je puis dire la vedette aux syndicalistes. Les princes syndicalistes ceux qui décident, ces princes qui ont accès aux médias télévisés, radiophoniques, blablablabla, qui pensent à leurs acquis qui ne prônent pas l’amour du prochain, la vie spirituelle comme nous Pèlerins d'Arès, nous la prônons en ayant le plus haut respect de la vie et de la personnalité de tous les êtres que nous rencontrons tous les jours.
Notre Mission apostolique, prophétique pour la sauvegarde de l'humanité subit l'omerta du silence du système d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5), on ne nous laisse pas accès à ces médias. Qu'importe ! Nous avançons, nous avons le quotidien, l'agora, nous rencontrons tous les jours des êtres en quête d'installer le Bien sur terre.
Il me semble évident que si les syndicalistes ou tous autres mouvements ayant accès aux médias télévisés prônaient comme nous la vie spirituelle, ils n'auraient plus accès aux grands médias.
Un an après les gilets jaune, le gouvernement qui subventionne les syndicats — donc c'est nous qui les subventionnons par nos impôts —, le gouvernement que je soupçonne de connivence, enfume le peuple, annonce la réforme des retraites et invite les partenaires sociaux qui ne sont autres que des politiques et qui créent une grève qui n’en finit pas, ils prennent en otage toute la population. "On ne lâchera pas," disent-ils, alors que nous savons d'avance que la réforme sera votée. Que de pertes de temps, de souffrances inutiles.
Lors de votre enseignement de 19961998 à Paris (Rév d'Arès 25/9-10), vous nous aviez suggéré une mission fédératrice qui me fait penser à votre projet [avorté] "Sentier". "Pourquoi pas, disiez-vous, un jamboree avec toutes les religions (…) ?" N’est-il pas temps de réfléchir à ce genre de mission, d’agir concrètement. Voici un flyer fraichement créé.
Didier Br. d'Île de France.
Affiche par
              Didier Br (Janvier 2020)

Réponse :
Je ne me souviens pas dans le détail de ce que j'ai dit en 1996-1998 à l'Espace des Peupliers de Paris à propos du "jamboree avec toutes les religions" pour lancer une "mission fédéraliste". Je n'ai sûrement pas parlé de religions comme organisations, mais de croyants, quelle que soit leur foi. Les religions comme organisations ne sont absolument pas fédéralistes. Bien au contraire : Toute religion est uniformatrice, centralisatrice, elle veut les mêmes dogmes, les mêmes lois, la même foi pour tous, ce qui est l'inverse du fédéralisme. Par contre, je crois qu'il existe en effet un certain nombre de croyants libres qui seraient partisans de l'éclatement des grandes masses en petites unités.
Ceci dit, j'ai assez dit sur ce blog qu'il était très difficile, pour des raisons constitutionnelles, de lancer dans notre pays un mouvement pour promouvoir l'émiettement de la masse en petites unités souveraines indépendantes pour des raisons que j'ai beaucoup développées. Je ne vais pas ici les répéter. De plus, la mise au point d'un manifeste acceptable par un grand nombre, l'organisation d'un tel mouvement est un travail énorme qu'il m'est impossible de réaliser. Nous n'avons pas les hommes réfléchis et cultivés en politique et sociologie, travailleurs, le brain-trust nécessaire pour ça. Cela viendra peut-être beaucoup plus tard.
Il demeure que votre affiche est belle, je l'aime beaucoup. Merci.

21jan20 215C21
À propos de patience. Prenez-la en visionnant le chef d'œuvre de mon défunt neveu, dont la publication sur Youtube a été agrée par tous les auteurs (y compris bien sùr par les manageur du plus grand musicien de musique répétitive non électronique de cette génération : Philip Glass).
Ceci un an jour pour jour après son "envol"... à 23 ans.
Oui, l'ici n'a pas de limite,
et le maintenant est toujours changeant.
Pas de fin à la Vie.
Laurent L'H. de Bretagne-Est
https://www.youtube.com/watch?v=9718QHlNtOY

Réponse :
C'est en effet très beau.
Merci, mon frère Laurent, de nous faire connaître cette œuvre du fils de votre frère Jérôme, votre neveu Jordan parti pour les étoiles.

21jan20 215C22
Cher prophète,
"Le Père dispensa Sa Parole il y a 46 ans à Arès, France, comme Il l'avait fait auparavant en de nombreux endroits, mais cette fois j'affirme que Sa Parole est éditée sans déformations, ni césures ni ajouts. La Révélation d'Arès est la Parole pure".
C'est en effet une première dans l'histoire de l'humanité, où jusqu'ici les Écritures ont bien traversé le temps, mais de telle façon que l'on peut se demander par endroits si c'est Dieu qui créa l'homme ou l'inverse, selon les époques (Dieu jaloux, Dieu vengeur, etc.)
Il vous a fallu pour ce faire beaucoup de travail, patience et courage face à l'adversité, avec l'aide de sœur Christiane : Tu sues à la tournette, mais le Vent la vire (Rév d'Arès xxxvi/9).
Merci d'avoir accepté cette tâche exceptionnelle et d'en expliciter le sens.
J'en profite pour vous souhaiter une bonne année et bien sûr longue vie encore, nous en avons besoin.
Dominique B. de Charente Maritime

Réponse :
Vous êtes, Dominique, une de nos plus anciennes sœurs, et je suis très ému de voir soudain le femme discrète que vous êtes sortir de son modeste isolement pour adresser un commentaire à ce blog.
Merci pour vos vœux de bonne année, dont j'ai bien besoin, et je vous adresse les miens en retour, vœux de belle vie spirituelle, de santé, de joie, de réussite pour vous et tous ceux que vous aimez en 2020.
Chaque été c'est avec un émoi affectueux que je vous vois très souvent effectuer l'aller et retour (334 kilomètres, presque quatre heures de route) entre Saintes et Arès pour faire le Pèlerinage, très pieuse fidèle. Il y a si longtemps maintenant que je vous vois, toujours humble et paisible, venir fidèlement prier sur ce Saint Lieu où le Père, oui, le Père de l'Univers — ce n'est pas rien — apparu en 1977 nous fait la faveur d'appeler là beaucoup de Ses Enfants parmi les plus effacés comme vous, sœur Dominique. Il montre ainsi le prix, énorme, qu'il donne à la foi, à l'espérance, à la confiance. Ceux et celles appelés aux jours de Jésus en Palestine étaient comme vous, d'humbles respectueux aux noms et emploi banaux.
Chaque année je vieillis un peu, vous aussi, mais vous gardez l'ineffaçable jeunesse qui projette sur les traits la grande paix intérieure, qui cache un extraordinaire élan d'enthousiasme, celui qui ne mourra jamais et qui parcourra l'espace infini sur le grand tapis volant de la Vie sans limites. Oui, vous êtes l'un de ces filaments brillants de la Vie, déjà. Par là je détecte qu'il n'y pas de différence entre la petite créatrice d'une vie sans histoire — du moins, votre vie me paraît sans histoire, et si je me trompe, c'est que vous avez le don de raboter les rugosités — et le Grand Créateur. C'est quand je vous vois que je sais que le Grand Créateur transporte sans cesse avec lui toute Sa Création, même la plus humble et modeste.
Je plains les incroyants aveugles. Il faut ne pas avoir d'yeux pour ne pas voir en vous un trait de la Lumière.

21jan20 215C23 
Cher prophète,
Florence et moi, nous vous souhaitons une bonne année 2020 vigoureuse, lumineuse, inspirante spirituellement et amoureuse pour vous ainsi que pour sœur Christiane ; les grands amours réciproques chauffent la vie et la Vie.
Je reviens sur le commentaire 215C12 de L.A. de Reims à propos de Dostoïevski. Frère Michel, vous aviez fait passer le message comme quoi il y avait une réflexion (psychologie des profondeurs) chez ses personnages de roman qui étaient utiles pour les Pèlerins d’Arès. J’ai dû en lire plusieurs tout de même pour vous comprendre et ce n’est que récemment, confronté au personnage de Raskolnikov (Crime et châtiment) que j’ai eu le déclic. Si ce frère me le permet, je lui suggère de continuer patiemment à lire Dostoïevski, car cet auteur fait descendre certains de ses personnages dans des couches très profondes d’eux-mêmes, dans le bon comme dans le mauvais et c’est une grande leçon.
Dostoïevski me fait découvrir que je peux aller et observer chez moi, sans jugement, des zones (pensées, sentiments,) dans lesquelles je n’avais pas vraiment ôsé m’aventurer ou auxquelles je n’avais jamais vraiment songé. Je considère que cette mise en lumière de ces parties de moi sont l'occasion de fortifier ma pénitence (Rev d’Arès 8/6) et par conséquent contribue à me libérer pour mieux aimer l’homme. Peut-être est-ce là une des raisons du succès de Dostoïevski, qui est qu’il nous libère et qu’il nous fait aimer l’homme ? Pour le pèlerin d’Arès qui met et remet en route sans cesse l’humilité (Rev d’Arès 34/01), ces romans ne nous permettent-ils pas d’être plus audacieux dans l’exploration de nous-mêmes et des autres ?
Je me suis demandé si ce manque d’audace de plonger au plus profond de moi avait quelque chose à voir avec la culpabilité judéo-chrétienne ? Pourquoi ce rapprochement ? Parce que chaque fois que vous venez nous parler à Genève, comme ce fut le cas en novembre de l’année passée, vous rappelez que le chrétien a été élevé dans la culpabilité. Or je suppose que cette culpabilité à des ramifications très profondes et très pernicieuses à l’intérieur de l’humain et je me mets à l'affût pour les détecter.
Tobie de M., Genève, Suisse

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur, frère Tobie et sœur Florence, pour vos bons vœux. Je vous adresse à mon tour des vœux affectueux de belle vie spirituelle, de mission féconde, de santé, de bonheur et de réussite dans tous vos projets, à vous deux et à vos enfants.
Merci de recommander à L.A. de lire Dostiëvski. Peu d'écrivains ont comme lui plongé dans les tréfonds de l'être. Dostoiëvski, c'est le fouisseur de la psychologie des profondeurs. Il a inspiré des générations d’écrivains, de penseurs, de poètes, de philosophes, même peut-être de Nietzsche. Il vit dans un XIXe siècle torturé où la Russie se cherche entre l’Occident athée et l'espérance chrétienne.
Son écriture est une colonne de personnages qui se déchirent mais qui cherchent, généralement en vain, le bonheur, la justice et la liberté ierrestres et tout simplement leur humanité. Quand j'étais en mission et que je rencontrais sur les trottoirs ces êtres au regard vide, je pensais à Dostoiëvski qui écrivit : "On me dit psychologue, mais ce n’est pas vrai. Je suis un réaliste, je ne fais que montrer ce qu'il y a dans l’esprit humain." Les profondeurs de l’humain entre le mal, la souffrance, entre la culpabilité et l'innocence, la sottise et la prise de conscience. Que ce soit Raskolnikov et Sonia dans "Crime et châtiment", le Prince Muichkine, Nastassia, Rogojine ou Aglae Ivanovna dans "L’Idiot" ou encore les trois frères Karamazov, tous sont là pour nous montrer une recherche du bonheur qui n'aboutit jamais, parce qu'elle n'est pas éclairée par l'amour.
Vous parlez de Raskolnikov, le meurtrier qui tue avec pour justification l'idée que les esprits supérieurs méritent des droits supérieurs, sont maîtres de la vie des autres. Mais l’idée est fragile et fond devant la réalité. L’athéisme de Raskolnikov est confronté au délire extraordinairement intelligent (Rév d'Arès 32/5), inattendu, d'un ivrogne qui boit l’argent soutiré à sa fille Sonia. Sonia s’est sacrifiée pour un père qui boit, une belle-mère qui la déteste, des gamins qui ne sont pas ses frères. Elle s’est prostituée par amour. "Mais nous ne serons pris en pitié que par celui qui a eu pitié des hommes, celui qui a tout compris, l’unique juge au jour du jugement, qui déclarera : "Où est la fille qui s’est sacrifiée pour une marâtre méchante et tuberculeuse, pour des gosses qui ne sont point ses frères ? Où est a femme qui a eu pitié de son ignoble père, qui ne s'en est pas détournée bien qu'il ne fut qu'une crapulen un poivrot sans conscience ?" L'homme d'amour lui dira : "Viens je t’ai pardonné, tous tes péchés te sont remis, parce que tu as beaucoup aimé…" Face à cette humble profession de foi nul raisonnement ne tient. Sonia n’a pour témoin que des poivrots rigolards et que l’orgueilleux Raskolnikov pour qui elle sera le premier pas vers le salut. Elle donne leur sens aux souffrances et à toutes les très moches réalités du monde. Oui, ce qui a été caché aux sages et aux savants a été révélé aux petits et aux humbles. "Vous êtes des porcs, des bêtes, mais, quoi que vous soyez, venez aussi." Et alors, vers Dieu se tourneront les sages qui s’écrieront : "Pourquoi reçois-Tu ceux-là, des pécheurs qui ne valent rien ?" Et Lui répondra : "Je les reçois, ô sages, je les reçois, parce qu’aucun d’eux ne s’est jamais crû digne de cette faveur." Et il nous tendra ses bras divins et nous nous y jetterons."
Dostoïevski dans "Les Possédés" dit que "La seule loi de la vie humaine qui vaille, c'est ce que l’homme puisse s’incliner devant quelque chose d’infiniment grand. Et si l’on venait à priver les humains de cet infiniment grand, ils ne voudraient plus vivre et mourraient de désespoir." Dostoïevsji est sans illusion ; si la foi est un élan de tout l’être, elle reste néanmoins un perpétuel combat pour la raison aussi simple que terrible que nous sommes libres. Raskolnikov, exilé en Sibérie se jette au pied de la femme aimée, suppliant enfin son pardon... Dostoïevski n’a jamais douté qu'il y aura toujours dans le monde un visage humain qui fait communier à un divin caché, l'image et ressemblance...

22jan20 215C24
Cher Mikal,
"Ici et maintenant" :  Sur ce blog, le temps d’une entrée, l’eau va dans un pli d’argent (Rév d'Arès i/13).
Ici, on le ressent très fort: la mort n’ est qu’un anomalie, tôt ou tard elle descendra sous les îles (Rév d'Arès xxxv/12).
Ici et déjà maintenant, une porte sur l’éternité. La mort, la Vie rien ne s’arrête vraiment. Moi aussi je vais te dire beaucoup de bonjour, ma sœur Denise... (entrée blog n°138 "Bonne année Céline")
Il y a un an en janvier 2019, j’étais face à vous avec des frères et sœurs pour un rendez-vous important afin de réaliser une interview filmée du prophète. Lors de cet exercice pas facile, je vous demandais de manière volontairement cash : "Bon ! Alors, en gros, tu prétend avoir vu Dieu ! Eh bien, tu manques pas d’air, alors tant qu’a faire j’en profite pour te demander : C’est quoi dieu ?" Vous m’avez fait une réponse de transcendance, elle nous emmenait ailleurs. J’espère que cela sera disponible bientôt  pour la mission. C’est le même genre de réponse que je lis ce matin sur le blog:
"La religion parle de "rencontrer Dieu face à face" après la mort, mais je ne crois pas que ce soit le cas. En fait on est une parcelle de Dieu, de la Vie. Il n'y a pas rencontre ni avec Dieu ni avec rien, il y a l'Être qu'on rejoint comme être de l'Être sous mille et mille formes." Eh oui ! Il y a aussi des pépites dans les réponses de ce blog ! Il faudra sûrement les compiler un jour.
Aujourd’hui, malgré ma fougue de jeunesse (allusion blog juillet 2019/210C17), je commence a réaliser ô combien ! combien ne pas perdre patience est vital. Surtout quand je suis témoin dans ma vie, des dysfonctionnements familiaux, au travail et dans la société inévitables dans nos générations pécheresses.  Actuellement, nous sommes face aux découragement de Madal & Keudal qui dans une sorte de romantisme aveugle et partial voudraient l’idéal tout de suite avant quelques générations de muscu[lation] (214C82) spirituelle. Sans cautionner leurs agissements, je ressens une partie de leurs souffrances. Je vois bien que ces frères sont capables de fulgurances et qu’ils ont soifs d’absolu, mais quel manque de sagesse ! Je veux leur témoigner qu’il est important, ne serait-ce que par humilité et réalisme, d’accepter de vivre sans cesse en retrait de notre espérance pour vivre comme Joseph vécu au milieu [de la cour] de Pharaon et cela y compris dans nos assemblées. C’est-à-dire vivre dans ce monde avec pourtant une espérance radicalement différente de la marche de ce monde. C’est à cette condition que le jour se fraye (Rév d'Arès xxxix/12).
Sortir des nos petites vie pour entrer dans la mutualité de nos destins vers la Vie ; il y a là une synergie lourde à remettre en marche qui nécessitera des générations pour changer. L’homme ne se rassemblera que lentement dans les décombres des descendants d’Adam. De même, bien que notre mission porte à l’absolu, il nous faut bien introduire un peu de l’instant pour ce qui, dans le fond, parle d’éternité.
Je vous aime, longue Vie à vous, à nous, ici et maintenant.
Abel B. de Bretagne-Ouest

PS: J’aimerais inviter le lecteur plus récent ou moins assidu de votre blog de relire cette phrase d’une profonde métaphysique que je trouve très en lien avec le fond de cette entrée : (entrée blog n°173 "Vraie piété ") :
"À la pénitence le Pèlerin d'Arès du petit reste ajoute la vraie piété [Rév d'Arès 35/6], Dieu lui rappelant chaque jour qu'il faut accomplir le Bien, mais plus que cela : Dieu dans le sublime mystère du Créateur qui n'est pas l'origine de son propre Être, mais qui est l'Étre hors du temps (12/6) et qui, ô merveille, propose à l'homme, Son Enfant (13/8), de n'être plus le dérivé mortel qu'il a fait de lui-même (2/1-5), mais de sortir du monde phénoménal et de s'unir à l'Être sans origination ni temps."

Réponse :
Merci, mon frère Abel, pour ce commentaire.
Vous dites, et c'est beau : "Sortir des nos petites vie pour entrer dans la mutualité de nos destins vers la Vie ; il y a là une synergie lourde à remettre en marche qui nécessitera des générations pour changer. L’homme ne se rassemblera que lentement dans les décombres des descendants d’Adam. De même, bien que notre mission porte à l’absolu, il nous faut bien introduire un peu de l’instant pour ce qui, dans le fond, parle d’éternité."
Oui, c'est beau et, au fond, c'est très vieux. Cicéron appelait Hérodote "pater historiæ" = le père de l'Histoire et il avait bien raison, parce que l'Histoire en est toujours aujourd'hui au même point ; si l'on lit un peu Hérodote, qui est toujours "pater historiæ", on voit que le problème que vous soulevez là était déjà celui du Vème siècle avant Jésus Christ et que nous continuons avec une vie matériellement plus aisée : le moteur de voiture ou d'avion, l'électricité, le plastique, le réfrigérateur, le chauffage central, le satellite, le GPS, la médecine, la dentisterie, etc., mais avec des problèmes humains toujours aussi aigus. Nous avons tourné en rond. Mais voilà que La Révélation d'Arès nous offre le moyen de reprendre le sentier vers les Hauteurs. Vous avez raison, ce sera très, très difficile, même si vous évoquez la difficulté avec d'autres mots.
Nous vivons dans un monde où le souci de l'immortalité ne va pas de soi, puisque le plupart des humains se voient mourir comme meurent les feuilles tombés de l'arbre. Ils pensent qu'il y a la vie, la sève qui y circule, puis plus rien. On ne peut obtenir des hommes qu'ils réfléchissent à ce qu'ils sont en fait, des atomes de la Vie, au lieu d'oublier ce qu'ils sont par futilité. La futilité engendre l'oubli, mais elle a sa raison : le mensonge, le mensonge qui accable l'humain depuis des millénaires. Il en a assez d'être trompé. Il ne croit plus à rien.
Il nous faut faire comprendre à l'homme qu'il est l'être-à-jamais. Il faut faire comprendre à l'homme qui peine que le Vent, lui, ne peine pas, et gonfle gratuitement la voilel'âme — que peut faire naître la pratique du Bien. Mais ce n'est pas gagné d'avance. Ce n'est pas gagné parce que l'homme veut des preuves, mais les preuves sont en lui : il faut qu'il se creuse pour les sortir en jour. Cercle vicieux. Nous trouverons la clé du cercle cependant pour le faire cesser de tourner sans cesse sur lui-même sans résultat.
Voilà bien pourqsuoi ici et maintenant... c'est toujours.

22jan20 215C25 
J'aime beaucoup votre entrée 215 "Ici et maintenant". Je l'ai lue en diagonale je vais la lire plus sérieusement. J'ai aussi beaucoup aimé l'entrée 210 "Ce que je crois" ou vous expliquez la conception que vous avez de Dieu, et nous avons la même conception.
Je vous avais envoyé la semaine dernière un commentaire où je tentais une synthèse rapide des grandes idées de La Révélation d'Arès surtout pour vous indiquer ce en quoi je crois et ce en quoi je ne crois pas, mais vous ne l'avez pas publié et c'est tant mieux car après l'avoir trouvé formidable, quelques jours plus tard la relisant j'ai vu que j'avais oublié beaucoup de choses et il y avait plein de phrases maladroites.
Je vais le refaire et cette fois j'espère que vous allez me publier.
Mais pour ce commentaire d'aujourd'hui, surtout ne le publiez pas ! [?]
Au sujet de Stéphanie S. (20jan20 215C14) c'est une sœur ex-pèlerin que je connais bien, vous la connaissez un peu aussi mais vous serez bien étonné d'apprendre ce qui se cache derrière ce pseudo ! J'ai promis donc je ne dirai rien. Quand vous dites "mais je suis heureux de faire votre connaissance, ma sœur Stéphanie", c'est assez rigolo car cette sœur vous la connaissez.
Les Aristotéliciens, Maitre Eckart etc... tout cela est un peu trop intellectuel pour nous pauvres pèlerins d'Arès, pour la plupart d'entre nous en tout cas, vous ne trouvez pas ? Et pour elle [Stéphanie S.] aussi je pense. Elle m'avait plusieurs fois parlé de l'ontologie, mot que comme vous je ne connaissais pas et je n'avais jamais pu comprendre ce qu'était l'ontologie. Il faut dire que je m'y étais pas beaucoup appliqué.
Je ne vois pas beaucoup le rapport entre les Aristotéliciens et la métaphysique à la base de La Révélation d'Arès.
Nous sommes tous des Aristotéliciens. Aristote était quelqu'un qui était, dirons-nous aujourd'hui, entre autre essentialiste. Il disait des évidences ; évidences qui ne l'étaient pas pour les hommes de son époque bien entendu.
Aristote a influencé, c'est connu, la majeure partie de la philosophie occidentale, beaucoup islamique et aussi juive (avec Maïmonide) à partir de la fin du Moyen- Âge. Bien entendu, tout cela est beaucoup plus compliqué je pense.
Je n'ai pas étudié, je connais surtout Albert Camus, un peu Jean-Paul Sartre, Karl Marx (on m'a dit que j'avais une facilité pour comprendre Marx et c'est pour cela peut-être que je n'ai jamais été communiste) et aussi Maïmonide.
Réparer le naufrage d'Adam dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5) le retour à Éden, je veux bien, c'est par la pénitence que nous pouvons le faire (d'où justement ce mot de pénitence). Je comprends, mais seulement dans une certaine limite, parce que l'homme aura beau se changer comme vous dites par la pénitence, il n'atteindra jamais la nature qu'il avait avant la chute et particulièrement il n'atteindra jamais la nature divine.
Donc quand vous dites : "L'homme bon est fait Dieu par sa bonté même", je ne suis pas d'accord.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Pourquoi m'adresser un commentaire, si vous me demandez de "ne pas le publier" ? Je le publie.
Concernant Stéphanie S., si je la connais, pourquoi ne le dit-elle pas ? Je n'ai pas dans le commentaire de Stéphanie S. relevé le mot ontologie, qu'elle n'emploie pas. Elle a parlé "d'ontologue", mot que je n'ai jamais lu ou entendu. Mais bon ! Après tout, pourquoi ne pas l'inventer ? Si je parle d'Aristote dans ma réponse à Stéphanie S. c'est parce que c'est lui qui a le plus remarquablement utilisé le mot ontologie au sens de connaissance de l'être, mais il n'était pas l'inventeur du mot, qui l'avait précédé.
Vous avez raison de souligner que l'intellectualisme n'apporte rien de fondamental dans l'économie du salut. On peut faire son salut sans rien connaître d'Aristote, de Camus, de Sartre, de Marx, de personne, parce que "ce qu'on croit et ce qu'on ne croit pas" n'a pas de conséquence le jour où le cœur s'arrête, la seule voie du salut n'est pas la croyance mais la pénitence.
Ceci dit, faut-il éviter d'évoquer "les Aristotéliciens, Maitre Eckart etc..." sous prétexte que "tout cela est un peu trop intellectuel pour nous pauvres pèlerins d'Arès ?"
Je réponds : Oui, on peut l'éviter et ce n'est pas catastrophique, mais ce serait dommage, parce que nous ne sommes pas des êtres si simples : Nous pensons. Pourquoi ? Pour la raison simple que nous vivons avec un cerveau que nous ne pouvons empêcher de travailler pour comprendre la vie, ses origines, ses fins dernières, ses problèmes, comme nous vivons avec des mains que nous ne pouvons pas empêcher de remuer, de prendre et de lâcher, des pieds que nous ne pouvons pas empêcher de marcher, un nez que nous ne pouvons pas empêcher de respirer, une bouche que nous ne pouvons pas empêcher d'ingurgiter de la nourriture et de la boisson, bref, nous ne pouvons pas empêcher notre corps de fonctionner à moins de suicide ou d'ascétisme absolu (qui est une sorte de suicide ou de précédence de la mort). Nous sommes contraints de nous utiliser nous-mêmes tant que nous sommes de chair et de sang. Nous pensons comme nous bougeons ; c'est plus fort que nous. Et pour certains comme moi ce n'est pas inutile, c'est même nécessaire dans le simple cadre de la foi pénitente. Ainsi suis-je heureux, et encouragé à être plus pénitent chaque jour, quand je sais que d'autres humains avant moi ont su ou découvert de diverses façons que ce que me dit La Révélation d'Arès est vrai et que la Vérité est une constante. Je suis rassuré d'être en terrain connu, connu depuis longtemps.
Ce blog est l'expression personnelle de ma pensée, ce n'est pas un dogme, il contient sûrement beaucoup de choses superflues, non nécessaires, et si vous me trouvez intellectuel, vous n'avez qu'à ne pas le lire et à être simplement pénitent, c'est tout, et vous aboutirez au même résultat que moi avec toutes mes références à la pensée de mes frères et sœurs pasés, présents ou à venir. Car c'est ça l'intellectualisme, du moins pour moi, la référence aux pensées d'autrui, parce qu'autrui c'est moi aussi, la chair et l'esprit d'autrui sont ma chair et mon esprit ; je suis heureux d'être avec autrui comme je suis heureux de partager mon lit avec mon épouse Christiane.
Autrement dit, l'intellectualisme m'aide et je regrette toujours que si nombreux soient ceux de mes semblables qui ignorent, voire même méprisent, la pensée humaine. Il est même, selon moi (mais je peux me tromper), désolant que la pensée, qu'elle soit métaphysique, philosophique, mathématique, etc., soit de plus en plus,  et de plus en plus rapidement, ignorée. En quelque cinquante ans, autrement dit entre ma jeunesse et ma vieillesse, le monde de France est passé de la quête des fins dernières et des philosophies, quelles qu'elles aient été, ou si vous préférez d’une réflexion sur le sens de notre brève existence terrestre, à des préoccupations à court rayon d’action et horriblement matérisalistes. C'est notre gros problème apostolique ! La pensée quasi nulle est devenue l’alpha et l’oméga de la vie en société, et la conscience minimale s'est imposée comme guide de nos existences et encore heureux quand il y a encore conscience. Le vent qui souffle n'est pas de ceux qui fortifient notre intelligence intellectuelle et c'est dommage, parce que l'intelligence intellectuelle est aussi nécessaire que l'intelligence spirituelle (Rév d'Arès 32/5), laquelle a à peu près totalement disparu comme le constatent nos missionnaires.
En France — puisque Dieu est venu en France et que nous vivons en France —, pays en tête de ceux qui ont inventé la culture, seul le nombre et le prestige de nos grands établissements culturels et académiques permettent encore d’esquiver l’état de notre vie intellectuelle, mais que répandent-ils dans le peuple ? Pas grand chose et c'est vraiment dommage, dommage de rencontrer les yeux vides des personnes rencontrées sur le trottoir. Nous avons appris qu'il ne sert à rien de leur donner des longs tracts bien rédigés, parce qu'ils ne les lisent pas. Ils ne savent plus lire, c.-à-d. comprendre. Ils ne peuvent pas voir l'urgence.
Sur ce décor plutôt vide, comment voir la vie intellectuelle actuellement sur une très mauvaise pente ? Les livres de philosophie, pour ne parler que d'elle, ne sont plus achetés que par des professions libérales ou des cadres à la retraite ! La Fnac, conçue à l’origine comme librairie, boutique de disques, commerce de l'art, a dû se mettre à vendre de tout pour survivre, y compris des cafetières, des pots à parapluies et des presse-papier. La fermeture des librairies sur les campus — ce fut le cas à Bordeaux il y a quinze ans — montre à quel point la curiosité intellectuelle a disparu. Il faut savoir — et ça en dit long — qu'en France, pays de 67 millions d'habitants, seule une cinquantaine d'écrivains peut vivre de la plume. À la télévision la controverse intellectuelles a pratiquement dsparu. Mon blog doit faire effet de dinosaure !
Qu'est-ce qui est responsables de cet affaissement collectif de la vie de la pensée, de la réflexion, de la méditation ? Où sont passés les penseurs de ma jeunesse... C'est beau, frère Yvan que vous lisiez encore Camus, Sartre ou Marx ! Toute l'administration, même chez ses cadres supérieurs, ne fait plus que suivre les règles, les lois, les "fléchages" ministériels... Qu'y a-t-il derrière le regard et les moustaches à la Staline de Philippe Martinez en tête des cortèges CGT ou de M. Emmanuel Macron derrière son pupitre? Je ne veux pas dire de mal de ces frères humains, mais j'ai peur qu'il n'y ait pas grand chose de grand et raffiné, de ce raffinement que donne nécessairement la connaissance des pensées qui se croisent et s'échangent avec respect et gravité, car quand l'heure est grave il faut aller au fond des plus petites raisons humaines. Ça ne semble pas le cas.
Les libertés individuelles dont jouissaient même beaucoup de travailleurs ont disparu. Le travail n'est plus, me semble-t-il, qu'une montagne kafkaïenne, qu'une énorme machine à calculer qui, de plus, calcule souvent très mal. Or, je l'affirme, il est utile de connaître quelque chose des profondeurs humaines pour trouver les raisons d'entrer en pénitence, parce que la survie de l'homme ne dépend pas uniquement d'une comptabilité ou d'une enquête administrative, la pénitence n'est pas une recette de soupe ; survivre est une question d'intelligence spirituelle, métaphysique, philosophique, et les grands penseurs spirituels d'autrefois ont découvert et déclaré beaucoup de choses qui permettraient à l'homme d'aujourd'hui, s'il les connaissait, de cesser de servir la Bête (Rév d'Arès 22/14).
Si la société préfère le foot-ball et le muscle à la vie de l’esprit, et les séries américaines aux œuvres philosophiques, elle ne peut évidemmment pas s'intéresser à La Révélation d'Arès. Cette perte de l'intellect et de la connaissance de la grande pensée vient de la disparition de l’intimité de la lecture et de l’écriture ainsi que de la réflexion sans adversité de nos sociétés qui devrait être le fruit d’une arborescence collective et vivante.
Si le tout petit "peuple" juif a obtenu près du quart des Prix Nobel au XXe siècle, c'est parce qu'il a constitué durant des siècles sa seule sève et patrie de référence identitaire, le Livre des livres, la Bible. Mais l'Ancien Testament est dépassé, le Nouveau Testament l'est un peu moins, mais a vieilli aussi, sauf le Sermon sur la Montagne pour la raison simple qu'il n'a jamais été accompli. La bibliothèque qui permet de repenser La Révélation d'Arès à partir des réflexions des anciens est immense encore — encore faut-il en ouvrir les livres — et c’est sur ce socle que nous changerons le monde (Rév d'Arès 28/7). Il n’y a pas de vraie foi sans réflexion libre et profonde, ni de société en paix sans liberté de conscience. Aux hommes qui voient monter les périls  d'un monde en plein déclin, je rappelle que le seul antidote connu est la psychologie des profondeurs et la vive controverse que soulèvent ceux qui font l’effort de penser. Alors, pensons, n'oublions pas que nous avons besoin d'intellect autant que de soupe (et de frites) à côté de la nécessaire pénitence.

23jan20 215C26
Quelle magnifique entrée ! J'ai envie de l'afficher chez moi...
"Le point que vous êtes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam est d'une immense importance".
Qui d'autre que le prophète, que vous êtes, pour rappeler cela ?
Vous parlez, dans les dernières réponse, de littérature russe. Je vous lis toujours avec une grande attention lorsque vous en parlez. Vous connaissez très bien la Russie et sa très grande culture. Mon frère Élie a, l'année dernière, joué dans"Les Trois Sœurs" de Tchekhov. Il incarnait le docteur Ivan Romanovich Tcheboutykine avec brio. Et avait le mot du tombé de rideau, ces dernières lignes de la scène, qui personnellement m'ont toujours tiré des larmes. Alors qu'Ivan Romanovich fredonne "Ta-ra-ra-boum-diay", toujours si tristement fidèle à lui-même, les sœurs Olga, Macha et Irina, que la vie ne laisse décidément pas indemnes, s'enlacent tandis que l'aînée s'exclame, comme un cri de toute l'humanité : "Si l'on savait ! si l'on savait !". Cet aphorisme se suffit à lui-même, quelque part. Si l'on savait !
Et parfois, je repense à ce que nous dit la Parole, notamment dans la parabole du riche et de Lazare [Luc 16/19-31], quand le riche supplie Abraham de ressusciter Lazare pour que, devant le miracle, ses frères retrouvent la foi et entrent en pénitence. Mais Abraham lui répond en substance : "Tes frères ont Moïse et les prophètes. S'ils ne les écoutent pas, ils ne se laisseront pas persuader par quelqu'un qui ressuscite les morts". Terrible et glaçant paradoxe de l'humain qui crie de toutes ses forces "Si l'on savait !", alors que nous avons la Parole, les prophètes et aujourd'hui, de manière inédite, la Parole redonnée à Arès, retranscrite dans son intégralité par vous, son témoin. Nous voyons aussi cela dans la mission, quand nous rencontrons des personnes qui répondent à notre kérygme : "Ah, mais ce monde va si mal, on ne peut plus le changer ! Et si l'on savait, mais on ne sait pas quoi faire." Grande difficulté de répondre avec amour !
Par moments, j'aimerais crier : "Mais vous rendez-vous compte de la chance que nous avons ? Nous avons la chance d'avoir un message du Créateur, un message actuel, qui n'est pas encombré des rajouts des hommes et des prêtres. Dieu revient, et il parle de vous !" Sans la Parole, sans la Vie, sans la pénitence, nous restons comme les personnages des "Trois sœurs" : brinquebalés dans une vie que nous ne comprenons pas, qui nous rend malheureux, sans que nous puissions savoir pourquoi. Alors nous devenons comme Ivan Romanovich, cynique et désabusé, ou bien comme Natacha, autoritaire et volage, ou alors comme Touzenbach, Irina, Andreï, Macha ou Olga...
Face au cri de l'homme que rencontre le missionnaire, cet homme qui s'exclame "Si l'on savait !", avec tout ce que cela implique, l'apôtre doit, avec douceur et amour, rappeler que l'on sait, que l'on sait au plus profond de nous, car la Vie y demeure encore, même écrasée sous le péché, que la Vérité, c'est que ce monde doit changer [Rév d'Arès 28/7]. Et que, la preuve, c'est que Jésus et Dieu se sont montrés pour nous rappeler qu'un monde sans religions, lois, politiques, dogmes et péché est possible, pour peu que nous fassions l'effort de devenir des hommes du temps qui vient [30/13].
Merci encore pour cette sublime entrée, frère Michel. Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane.
Alexandra P. de Paris, Île de France

Réponse :
Avoir la foi, ce n'est pas se faire dans la tête une liste de choses que nous supposons existantes quoiqu'invisibles et improuvées, mais c'est dire ce que vous dites dans ce commentaire, qui va au-delà des mots. Votre commentaire est l'écriture de quelque chose d'indicible. Oui, oui, c'est ça : "Si l"on savait".
"La musique est si gaie, si encourageante, et on a envie de vivre ! Oh ! mon Dieu ! Le temps passera, et nous quitterons cette terre pour toujours, on nous oubliera, on oubliera nos visages, nos voix, on ne saura plus combien nous étions, mais nos souffrances se changeront en joie pour ceux qui viendront après nous ; le bonheur, la paix régneront sur la terre, et on dira du bien de ceux qui vivent maintenant, on les bénira. Oh, mes sœurs chéries, notre vie n’est pas encore terminée. Il faut vivre ! La musique est si gaie, si joyeuse ! Un peu de temps encore, et nous saurons pourquoi cette vie, pourquoi ces souffrances... Si l’on savait ! Si l’on savait !"
Les trois sœurs sont visitées par des militaires en garnison, des célibataires, des hommes mariés qui courent le jupon. Elles sont un nœud de vie dans une petite ville morne de province en Russie. Un nœud fragile, il est vrai, qui pourrait être vite dénoué. La maison des trois sœurs est comme un nid en équilibre instable sur une branche. Orphelines, quelque peu désemparées, dépassées, elles vivent comme trois coquelicots fragiles, rêvant à des temps révolus, à la maison de leur enfance déjà lointaine, Moscou. Elles appartiennent à un monde en train de disparaître, mais c’est aussi cela leur pouvoir d’attraction ! Et c'est évidemment là que nous retrouvons l'homme perdu comme elles sur cette Terre et qui espère ses retrouvailles  avec la Vie. Jouer dans "Les Trois Sœurs" est pour votre frère Élie une excellente école de la vie vécue dans l'espérance de la Vie, expérience riche.
Contrairement à ce que vous croyez, je ne connais pas la Russie en tant que telle, sinon dans ses grandes généralités ce qui équivaut à ne rien vraiment connaître, mais j'ai appartenu en France au clergé orthodoxe, j'ai fréquenté beaucoup de Russes émigrés en France et pour moi la Russie est uniquement ce qu'ils ont transporté avec eux à l'autre bout de l'Europe, que nous sommes. Après tout, vous avez raison, connaître un pays, c'est surtout connaître ceux et celles qui y naissent, qui y vivent, qui y espèrent ou qui y souffrent, où qu'ils soient quand on les rencontre. Ces émigrés avaient transporté avec eux la Russie. Piotr (Pierre), frère aîné de l'évêque russe qui m'avait ordonné, me dit un jour dans son bureau où il y avait tant de livres qu'on n'en voyait pas les murs, les livres montant jusqu'au plafond, donc il me demanda un jour : "Père Michel, avez-vous jamais vécu le printemps russe ?" "Non, lui répondis-je." Son regard se perdit au plafond... plus haut que les piles de livres n'allaient... et il me dit dans un murmure : "C'est la neige, les arbres sont des squelettes effeuillés, le ciel est gris, c'est comme la mort. Soudain, un matin des fleurs transpercent la neige et apparaissent... Des fleurs vainquent la mort. C'est le printemps russe." Et je le vis loin, loin, loin, là-bas dans la plaine russe. Jamais un Français comme moi n'aurait pu dire ces choses comme il me les dit. On peut revivre ça chez Dostoïevski, Gogol, Pouckine et tant d'autres, dont Anton Tchékhov bien sûr. Connaissez-vous la fin de Techkhov ? Elle a été décrite par son épouse, Olga Knipper, qui a décrit ainsi dans ses mémoires les derniers instants de son mari, Anton Tchekhov : "Peu après minuit, il se réveille et fait appeler un médecin pour la première fois de sa vie. Le docteur étant arrivé, il demande un verre de champagne. Anton se lève et dit solennellement en allemand au médecin qui était à son chevet (il connaissait peu d’allemand) : "Ich sterbe…" ("Je meurs...") puis il prend le verre, se tourne vers moi, me dit : "Il y a longtemps que je n’ai pas bu du champagne." Ayant bu son verre tranquillement, il se couche sur le côté gauche et il se tait à jamais." Il n'y a qu'un Russe pour mourir comme ça.
Merci, ma sœur Alexandra, pour votre beau commentaire.

23jan20 215C27
La Révélation d'Arès est un hymne à la Vie, à retrouver la Vie en faisant vivre la pénitence en chacun de nos cœurs ♥️  Ici et Maintenant.
Elle est l'arc en ciel 🌈 transmis par la Vie jusqu'à nos vies de pêcheurs, qui grâce à nos pénitences et à notre mission/moisson de pénitents et d'épis mûrs transfigureront petit à petit nos cœurs d'oiseaux [Rév d'Arès 13/1] assoiffés en oisillons du faucon [xLv/14] se réveillant à la Vie.
La mission/moisson ainsi que la proclamation de la Parole du Créateur, Père✨Mère de l'Univers nous projette vers la racine spirituelle de l'espace hors du temps.
Quand nous nous revêtons, ici et maintenant, de notre tunique d'apôtre de La Révélation d'Arès, nous ne devenons alors
plus rien pour nous mème (Rév d'Arès 40/6).
Puis la vie de chaque jour reprend son cours tout en gardant en nous la vigilance de veiller à ce que notre pénitence soit effective à chaque instant.
Puis, à nouveau, avec La Révélation d'Arès à la main, nous redevenons comme des enfants en éveil missionnaire, ayant mis notre confiance en notre prophète Mikal qui nous nourrit du Miel de la Parole au travers de son enseignement : Parole de Mikal, Ma Parole [Rév d'Arès i/12, 31/10].
Alors, petit à petit, le Miel fait le fort (Rév d'Arès xii/4).
Notre priorité est de chercher et trouver des épis mûrs "Ici et Maintenant", d'accomplir la pénitence en chacun de nous "Ici et Maintenant".
Pour restaurer le jardin d'Éden, au fil des générations de pénitents, "Ici partout et maintenant à jamais".
Je vous embrasse bien fraternellement frère Michel ainsi que soeur Christiane et toutes mes soeurs et tous mes frères, P(p)élerins d'Arès de la grande Assemblée ✨💕🙏🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Voilà un très beau commentaire et je vous en remercie, ma sœur Patricia.
J'aime ces mots que vous tracez : "La mission/moisson ainsi que la proclamation de la Parole du Créateur, Père✨Mère de l'Univers nous projette vers la racine spirituelle de l'espace hors du temps."
L'espace hors du temps — donc de Dieu (Rév d'Arès 12/6) — est celui de la Vie dans son infinitude. Cet espace est fait de territoires que nos regards qui plongent dans un beau ciel nocturne plein d'étoiles ne peuvent voir : il est de même fait de territoires inconnus en nous. Je dis inconnus, parce qu'ils ne sont pas détectables par nos dérisoires moyens humains et techniques, mais pas inexistants déjà, puisque nous sommes déjà images et ressemblances du Céateur (Genèse 1/26-27). Croire en Dieu, ce n'est pas croire qu'un roi et/ou juge barbu et sévère nous attend la-haut pour nous juger, mais c'est savoir que nous appartenons déjà, sans la voir, à une immensité vivante et vivante au-delà de ce que nos faibles moyens humains peuvent appeler vie.s


23jan20 215C28
Réparer le naufrage d'Adam dans le péché (Rév d'Arès 2/1-5) le retour à Éden je veux bien. C'est par la pénitence que nous pouvons le faire (d'où justement ce mot de pénitence).
Je comprends, mais seulement dans une certaine limite parce que l'homme aura beau se changer comme vous dites par la pénitence, il n'atteindra jamais la nature qu'il avait avant la chute, il ne redeviendra jamais innocent* (ce que vous semblez dire) ce n'est pas forcément le plan de Dieu pour l'humanité et particulièrement il n'atteindra jamais la "nature" divine.
Pour autant le monde peut changer par ce que vous appelez pénitence, même si le mot pénitence dans ce cas perd de sa pertinence |?].
L'homme ne change pas (c'est du moins ce que je crois), il s'améliore suffisamment pour le monde soit vivable.
Yvan B. d'Île de France

* J'entends par innocent quelqu'un qui est bon par nature et qui ignore le mal.

Réponse :
Mon frère Yvan, tout est mouvement. La Création est mouvement contenu : Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et, entre temps, je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès XXII/12). Rien ne dit que les mille nouveaux soleils sont identiques aux précédents. L'homme nouveau est nouveau parce qu'il n'est pas comme l'ancien. C'est bien pourquoi l'homme changé (changé = différent de ce qu'il a été) par la pénitence ne redeviendra jamais ce que fut l'ancêtre. Nous savons tous cela. Éden futur ne peut être Éden ancien. Quand nous tombons sur des photographies anciennes, des daguerréotypes, de paysages de coins de la Terre connus et que nous les comparons à ce que ces coins de la Terre sont aujourd'hui, nous voyons que rien ne les fera jamais redevenir ce qu'ils ont été. Oui, tout est mouvement, changement.
C'est ça, la Vie. Ce n'est pas immobilité, retour au passé.
Vous ne nous apprenez rien, frère Yvan, mais merci quand même de nous le ressasser.

23jan20 215C29
Cher frère Michel, prophète de la Vie,
Je ne vous écris pas souvent, très rarement même. Je le fais aujourd’hui car vous avez exprimé la joie et la force que vous apportent les vœux de vos frères et sœurs. Alors comme notre frère Daniel (214C95), je vous adresse une liste de souhaits.
Je vous souhaite une belle et heureuse année 2020, faite de victoires sur le mal et de bonds en avant vers la Vie.  
Je vous souhaite une santé de fer afin que vous puissiez accomplir encore longtemps (le plus possible) votre indispensable mission prophétique.
Je vous souhaite que nous, Pèlerins d’Arès, soyons assez pénitents, et donc intelligents, pour enfin réussir à élever votre signe, le faucon sans peur [Rév d'Arès xLv/20].
Je vous souhaite un peu plus de paix, que vos ennemis ouvrent leurs yeux et leurs cœurs et réalisent que, comme un frère, vous les aimez.
Je vous souhaite le bonheur de voir un maximum de vos sœurs et frères humains cesser d’être des enfants gâtés, capricieux et colériques pour comprendre qu’ils sont les Enfants de la Vie et qu’ils doivent marcher (courir s’ils le veulent !) vers Elle, main dans la main.
Je vous souhaite, au-delà de 2020, un avenir rempli d’Amour. Qu’il marque la croissance irrésistible du nombre de pénitents et moissonneurs. Que les générations prochaines, portées par le Souffle du Père et par votre enseignement, voient choir la pieuse gente [Rév d'Arès xLv/13].
Je ne peux que m’ajouter à la liste des nombreux frères et sœurs qui vous remercient car, sans vous, qui sait où je serais aujourd'hui (très certainement à me régaler dans la vallée grasse). Merci à vous, et à sœur Christiane, pour le courage dont vous avez fait preuve en assumant cette mission hors du commun.

Un petit point sur mon parcours personnel : je continue d’écrire des scénarios, de longs et courts-métrages, et j’ai participé à deux concours dont j’attends les résultats. Bien que je ne veuille plus travailler dans le montage, j’essaie de mettre mes compétences dans ce domaine au service de la moisson. J’ajoute que si vous avez besoin d’aide en montage, réalisation ou écriture, je suis à votre entière disposition.
Je vous souhaite à nouveau une année 2020 pleine de Beauté et d’Amour. Comme vous l'avez écrit, ce monde ne supporte plus que l’on parle d’amour du prochain, mais nous pouvons encore en parler entre nous.
Je vous aime, frère Michel. J’aime tous mes frères et sœurs humains (en tout cas, je m’y efforce) même si, comme vous le dites en 215C17, "ils ne l’entendent ni ne le lisent."
Je vous suis peut-être de très loin, mais je vous suis sur les sentiers chevriers, et je crois que nous arriverons à changer le monde. C’est possible !
Je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que toute votre famille.
Antoine F. de Brive, Corrèze

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Antoine, en lisant votre "liste de souhaits". J'ai besoin de ces souhaits pour accomplir la très difficile mission que j'ai accepté de remplir ; je crois à l'effet concret des souhaits comme à l'effet de l'amour. C'est dans un grand émoi que je vous remercie pour ce chaleureux message. Je vous adresse en retour mes propres vœux fraternels, chaleureux, de vie et de mission spirituelles réussies, de santé, bonheur et réussite (notamment de réussite pour vous dans ce concours de scénaristes) en 2020, pour vous et tous ceux que vous aimez et je pense particulièrement à vos parents, mon frère Louis et ma sœur Évelyne.
Vos messages sont en effet rares et il y a longtemps que je ne vous ai pas vu à la mission de Bordeaux, mais il est vrai aussi que, faute de temps, je ne rends pas souvent visite à la mission bordelaise... Ce n'est donc pas tant à cause de vous qu'à cause de moi que je devrais pleurer nos rares contacts.
Merci aussi de me proposer vos services comme monteur de film ou comme scénariste, mais je pense que ce sont beaucoup plus nos frères et sœurs de la grande Assemblée que moi qui peuvent avoir besoin de vos compétences. C'est du reste une des raisons qui me font afficher comme commentaire ce message arrivé dans ma boîte d'eMailss. Je pense que vos discrétion et modestie sont cause de ce que vous soyez trop peu connu parmi nous.
Vous comptez parmi les nombreux frères et sœurs discrets, feutrés jusqu'au silence, qui pourraient être parmi nous des trésors, mais qui passent presque ignorés. Et pourtant, je considère que chaque frère, chaque sœur, est un évènement dans la vie de notre grande Assemblée, plus grande qu'on ne tend à la croire, plus riche en possibilités qu'elle s'imagine être. Il y, a dans le vie humaine deux événements inévitables et même plus que cela, fatals, fondamentaux, ce sont la naissance et la mort. Tous nous naissons même si nous ne gardons aucune conscience de cet événement-là, et tous nous mourons et je me demande s'il n'y a pas dans la mort une part d'inconscience aussi, du moins d'aveuglement, car c'est au moment où cet événement se produit qu'il nous échappe. La mort passe, le cœur s'arrête et nous ne sommes plus dans la chair, nous sommes ailleurs. C'est plutôt de cet ailleurs que nous devrions considérer la connaissance de notre mort. Mais entre les deux, entre extrace et disparition, il y a quantité d'événements et pour moi le fait de passer du traintrain, de la vie culturelle habituelle, qu'elle soit de croyance ou d'incroyance, à l'espérance mise dans la Lumière descendue à Arès, est un événement de grand poids. Aristote (que frère Yvan B. me pardonne de le citer encore) a dit que l'évènement est le fait de passer de la puissance à l'acte. Ça n'a l'air de rien, mais c'est énorme. Tous les hommes que nous rencontrons dans la mission ne sont en général que des potentialités, des affordances comme disent les anglophones, qui n'iront jamais plus loin que leur pensée, leurs mots, leurs œuvres artistiques, car la pensée (y compris la foi en pensée) comme le verbe comme l'art ne sont pas des événements. La pénitence est un événement. L'apostolat est un événement. L'amour au sens absolu, évangélique, est un événement !
Il faut passer de la pensée à l'existence.

23jan20 215C30 
Très cher et précieux prophète,
Je vous envoie tous mes meilleurs vœux de force, de santé, de longévité, de joie, de réussite dans votre entreprise ainsi qu'à votre épouse et proches qui vous soutiennent dans le Dessein Divin.
Grâce à vous et à vos proches qui ont accepté cette grandiose et ingrate Mission, ma vie et ma perception de la vie ont changé, se sont améliorées et je vous en suis reconnaissante.
Je remercie également les frères et sœurs qui enrichissent votre blog et qui s'alignent sur votre exemple d'humilité et d'amour. Aussi je ne peux rester indifférente
À votre besoin de bons vœux sincères pour cette nouvelle année !
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent.
Le frère ouvre l'oreille (au Vent) ; son poil est (comme) la terre, (elle est) pleine (de) l'Eau Bleue, (de) la graine (qu'apporte le Vent) [Rév d'Arès ii/5].

Catherine R. de Limoges (une marmotte qui se réveille), Haute Vienne

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Catherine, pour vos bons vœux qui m'émeuvent. Recevez en retour mes propre vœux de riche et féconde vie spirituelle, de santé, bonheur et réussite de vos projets. J'ai été très heureux de vous voir à Limoges le 10 novembre dernier.
Vous êtes de ceux et celles, dont le nombre augmente lentement mais sans interruption, ceux et celles dont "la vie et la perception de la vie ont changé, se sont améliorées" après leur rencontre si vivifiante avec La Révélation d'Arès. Soyez de ceux et celles qui consolident actuellement le socle sur lequel le monde pourra un jour vraiment changer.
Rappelez-vous que ce que nous avons peut-être de plus difficile à réveiller chez nos frères humains, c'est le sens de la liberté, de la vraie liberté, de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10). Je crois comprendre que ce que vous avez le mieux "perçu de la vie", c'est le Fond de votre existence, ce qu'il y a en vous de libre : Tout. Vous ne quitterez pas cette Terre sans être libre de le faire, c'est-à-dire sans avoir conscience que le vie ne s'arrête jamais. Pour avoir cette libreté-là il faut se rendre libre de tous préjugés, quels qu'ils soient. Se délivrer de tous préjugés semble une entreprise désespérée. Des contradictions innombrables attendent l'esprit dans cet effort de ne pas juger. Contradiction entre notre conscience de Pèlerin d'Arès et notre expérience de citoyen de la Terre. Nous persistons à croire sans cesse que nos vies en dernière analyse sont irrémédiablement soumises à des causes et que donc il faut se méfier... se méfier... se méfier. Mais se méfier et être prudent sont deux choses. Soyez prudente, mais n'ayez pas de préjugé. Là commence la liberté vraie.

23jan20 215C31 

J'ai copé cette video tant bien que mal sur ma page facebook. Je ne suis pas très fort dans ce genre d'exercice et je serais heureux qu'on me pardonne les imperfections.
C'est notre frère Guy I. de l'Hérault.
Notre frère Guy I. m'époustoufle ! J'ignorais ses talents de chanteur !l chante ici La Révélation d'Arès.
Sa voix est belle, sa prononciation très claire. Son accompagnement à la guitare est bon.
Je crois qu'il mérite sa place ici. Qu'il ne m'en veuille pas !
Michel Potay

23jan20 215C32 
Cher Frère Michel,
Votre message est émouvant. Il me touche.
Je suis convaincue, à présent, que le nombre de pénitents s'accroîtra avec le temps, avec les générations à venir.
Chaque instant compte, mais aussi chaque action.
J'ai le sentiment que chaque scène de la vie est un événement dont dépend l'avenir de l'humanité.
Nous sommes tous liés les uns aux autres ; nous venons de la même source.
Nous sommes la goutte d'eau de l'océan, le grain de sable de la dune.
Chaque chose que nous faisons est comme une onde gravitationnelle qui va et qui revient.
Alors oui, tout ce que nous faisons, disons et pensons, se répercute sur l'humanité, dans l'univers mais aussi sur nous même.
C'est pourquoi, notre pénitence, la pénitence de chacun ne peut avoir qu'un impact de résonance.
C'est une vibration qui se répand tout autour de nous et qui se propage très loin, plus loin qu'on ne l'imagine.
Grâce à vous, Frère Michel, la ronde s'est agrandit et elle s'agrandira
tout autour de la Terre...
Tous ensemble, pour la Gloire, le Jour de Notre Père !
Virginie D., Aquitaine

Réponse :
Votre commentaire m'émeut, ma sœur Virginie. Je vous en remercie.
Vous étiez, je crois, parmi les nouveaux auxquels je suis venu parler les 5 octobre et 2 novembre 2019 au local de mission de Bordeaux ? Je vous reverrai probablement le 8 février 2020 avec grande joie. Je profite de cette réponse pour vous adresser mes vœux chaleureusement fraternels de bonne année 2020 : une vie spirituelle riche, la santé, le bonheur, la réussite de vos projets personnels.
Votre présent commentaire m'arrive comme un acte de foi et j'en suis profondément touché.
La foi est un engagement de créateur ou de créatrice. "Chaque instant compte", dites-vous. Ce sont des mots d'apôtre, ma sœur Virginie. Ce monde matériel se crée de plus en plus de problèmes et des problèmes dont certains deviennent insolubles pour la raison simple que le matériel est par sa nature même limité et que l'âme seule va au-delà des limites concrètes ; elle a la capacité se s'étendre sur l'infini. L'Étalé, signifiant l'infiniment Étalé (Révv d'Arès ii/4), se nomme Lui-même le Père dans La Révélation d'Arès. Étalée au même titre sera l'âme libérée, que pour l'heure nous mettons au monde par la pénitence. L'infini, c'est l'espace, c'est l'Univers. Il s'ouvre devant nous. Ce n'est pas sans raison que La Révélation d'Arès remplace Notre Père par Père de l'Univers. La Terre et la vie qu'elle supporte devient une question sans réponse, nous allons de plus en plus découvrir que l'avenir spirituel est le seul débouché possible.

24jan20 215C33
Tu vois le Retour (Rév d'Arès i/1) !
Oui, Père, fils prodigue accueilli par Toi il y a 33 ans, j'arpente le chemin qu'inaugure Ton Retour ici-bas où Tu es venu chercher tes Enfants. Je le vois d'autant mieux que je me découvre, pour un atome, acteur incontournable de ce Retour. C'est à la fois poignant et indicible. P(p)èlerin pénitent, je suis déjà Toi, Dieu, ici et maintenant en train de ressusciter parmi les humains. Du moins, une parcelle de Toi parmi des milliards, oui, mais une parcelle consciemment en cours de résurrection.
Cela devrait se couronner par ma fusion (Rév d'Arès 32/5) en Toi. Bon ! La vie humaine étant très courte, trop courte, je ne pense pas par réalisme atteindre ce stade ultime dans cette vie, mais je ne tire pas non plus une croix définitive dessus ; mon espérance tendue par l'Éternité en serait affectée. L'infini s'est ouvert et avec lui tous les possibles y compris ma perpétuité, ma mort charnelle n'est plus qu'accident de parcours, empêchement de dernière minute.
Ainsi Dieu n'était-Il pas une croyance extérieure, à laquelle j'aurais dû adhérer, ou pas, avec quantités de mesquines recommandations, interdits, obligations, cultes... Croyance pour laquelle la multitude s'agite depuis des millénaires et s'étripe toujours en vain. Dieu est "tout simplement" la plus haute dimension de l'Être en moi comme en tout humain. Le Pouvoir Être Humain : ce potentiel incroyable incroyablement ignoré ! C'est tellement simple ! Peut-être trop ? Voilà ce dont les moissonneurs devront de mieux en mieux témoigner au fil du temps, avec les mots de leur époque, dans la plus immédiate simplicité perceptible, jusqu'à ce que leur rayonnement grandissant, visible, précède et transcende n'importe quel langage.
Certes, ce n'est pas l'apanage des seuls P(p)èlerins de le savoir, car cet enseignement n'est pas nouveau — Ce que Je dis Je l'ai déjà dit, (Rév d'Arès 30/1) —. Vous le rappelez à la commentatrice qui cite Eckart Tolle (215C14). Cet homme a fait un best-seller spirituel avec son livre "Le pouvoir du moment présent" dans lequel il relate son expérience d'illumination personnelle, en sortant d'une dépression, et en fait un modèle. Ça touche d'autant plus de nos jours les chercheurs de vérité qu'ils partent d'un état moderne particulièrement déspiritualisé, et qu'ils ont oublié leur image et ressemblance avec le Père, pourtant mentionnée depuis fort longtemps (Genèse 1/26-27). Ce n'est pas faux, puisque Dieu est bel et bien là ici et maintenant en moi, ou par moi, ou avec moi, comme il L'est en chacun(e). Que je puisse avoir un accès flash au divin en faisant taire le bruit du monde qui occupe mon mental, en arrêtant un court instant mes pensées, est même un très bel événement, mais dont je peux rester spectateur ou consommateur, qui ne substitue pas Dieu à mon moi comme seule peut le faire ma volonté pénitente. Ça peut aider certes, mais tout autant qu'un culte religieux suivi avec sincérité est catalyseur d'une envie de changement. Sans cette volonté de devenir Dieu, d'entrer l'étoile dans Sa Main (Rév d'Arès xxiv/09), ça peut rester ce que je qualifierai sans mépris d'illumination discount, une fois redescendus comme après un shoot spirituel, ces chercheurs reprennent leur quotidien comme tout le monde, leur esclavage de salariés, se coltinent les transports en commun, affrontent les grèves, les embouteillages, sont pieds et poings liés par les lois stupides et liberticides, entendent les discours des gogos de la politique, les annonces alléchantes des marchands du temple, écoutent distraitement dans leurs bagnoles l'arrogance futile des médias, retrouvent enfin les zautres, leurs sœurs et frères zhumains, dont ils sont l'image et ressemblance, le parfait duplicata, mais où, hélas, ils se reconnaissent souvent si peu, parce que leur ego voudrait tant s'en distinguer. Peut-être même seront-ils effleurés par une ombre de supériorité pour l'illumination qui les aura traversés, eux, élus parmi la masse vulgaire, docile, ignorante et routinière ? Qu'est-ce qui aura changé en fait ? L'illumination relative d'un moment les aura peut-être incités à plus de paix, de compassion — un pas dans la pénitence, c'est déjà ça —, mais, sans volonté de poursuite, sans volonté d'être, et, hormis leur moi isolé, elle n'aura pas fait bouger le monde d'un iota, qui se dépêchera de les ré‑engloutir dans son rythme effréné, son bruit, le fracas des cités, les pas dans les pas des caravanes des marchands (24/4), de les replonger dans le péché omniprésent sous tant d'apparences, mêmes anodines et séduisantes, parce qu'il a tout envahi et qu'il ne disparaît que lorsque la volonté de l'homme cesse de le produire !
Voilà, entre autres, où se situe la différence avec La Révélation d'Arès et la mission des P(p)èlerin(e)s : leur ambition est de changer le monde (Rév d'Arès 28/7) par leur propre changement d'être. Ils ne proposent pas l'ici et maintenant d'une illumination fugace, sans toutefois en rejeter l'aide à condition qu'elle soit bien comprise, mais l'ici et maintenant d'une pénitence volontaire, consciente d'elle-même, laborieuse, réitérée jours après jours, qui, pour un monde impatient et futile qui veut tout et tout de suite, ouvre la même appétence que [celle qu'ouvrent] les pommes aigres des montagnes (26/5). Pénitence dont le mot rebute, qui ne crée pas forcément d'engouement au début, dont la joie sourd timidement et seulement avec la pratique, dont l'enthousiasme profond ne se découvre que dans l’ascension pleinement engagée par le retour de l'amour. Qu'est-ce que serait son sauvetage personnel sans avoir participé au sauvetage de tous ? Que vaudrait cet amour encore pour soi ? Oui, le prophétisme du Pèlerin devient mature quand il réalise qu'il n'est qu'un nain, dont le potentiel peut tout, et qu'il attache la patience immense, celle qui le sort du temps, à son travail minuscule d'insecte dont la tarière voudrait percer une montagne (31/6) dans l'ici et maintenant de l'époque. Sans elle, le labeur pour les géants des temps anciens (31/6), même avec le cap possible annoncé des quatre générations minimum (24/2), finalement rassurant, serait entreprise folle, inconsidérée, démesurée. Mon Bras sera ton bras (14/5). N'oublie pas ta place ! Tu es l'épée (35/14).
Le pénitent et moissonneur conscient, le frère qui va conscit (Rév d'Arès xxii/14), réinsère consciemment Dieu dans sa vie au quotidien, qu'il transfigure déjà un peu, et, par là, réintroduit Dieu dans le monde comme on réintroduit une Espèce en voie de disparition (idée d'un tract ?). D'autant plus que le frère appelle à la pérennité de son action : intensification, contagion et prolongement de son changement, par le passage de témoin, un peu plus haut à chaque nouvelle génération, pour déjouer la brièveté de l’existence dans la chair, en formant des assemblées de pénitents — modèle des petites unités — qui sont déjà autant de creusets d’expérimentation pour le monde changé, et formeront à terme des recours sûrs, concrets, éprouvés, prêts, en place, pas de simples discours, quand le système s'écroulera (xxii/20) fatalement. L'ici et maintenant de la pénitence, bouillonnante comme les remous de Bézatha (33/22) au sein des assemblées sur plusieurs générations, pour le moment peu visible, encore moins spectaculaire, tisse pourtant avec la puissante patience de la Force tranquille du Très-Haut le tablier du pont invisible se jetant au-dessus du néant, entre la terre et le Ciel, faits des filins incassables des âmes ressuscitées.
C'est l'Événement par excellence.
Je vous renouvèle mes vœux, surtout de progrès spirituel, déjà donnés par d'autres voies, à vous, votre épouse, aux lecteurs de ce blog, et aux vôtres, autrement dit toute l'humanité, ce que partage tout frère, pénitent et moissonneur lucide, dont je suis. Que l'action des P(p)èlerins grandisse en force et maturité. Soyez bénis.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Il arrive un moment où l'homme meurt ; ce qui va m'arriver tôt ou tard. Mais avant que son cœur s'arrête, s'il vieillit (c'est mon cas), il arrive un moment où il décline. Je viens de vivre ce moment pour la première fois en vous lisant. J'ai lu et relu votre commentaire, mon bien aimé frère Claude, et j'ai eu des difficultés à en appréhender le sens général. Ne m'en veuillez pas ! C'est mon déclin.
Toutefois, je vois que vous êtes pénitent et je m'en réjouis, car cela seul suffit pour participer au changement du monde (Rév d'Arès 28/7) par le changement de vie personnel (30/11).
Vivre, ce n'est pas seulement comprendre sa propre vie, c'est aussi comprendre les vies des autres et quand on ne les comprend plus tout à fait, on commence à courir le risque de l'âge, qui n'est pas forcément démence — je ne suis pas dément — mais qui est le risque d'un détachement ou d'une déconnexion d'avec les consciences qui m'entourent. Vieillir, au fond, c'est devenir peu à peu imprenable et ne plus sentir les autres prenables. C'est ce qu'en société on appelle un état de crise. L'intime dévoilé, voilà le risque de la vieillesse, comme c'est le risque de la nudité chez les jeunes, même beaux.
Pour la première fois en vous lisant j'ai compris que quelque chose se dérobait à moi. Oh ! j'ai acquis assez de sagesse pour l'accepter, voire même en rire. Mais je vous affiche, parce que j'imagine que ce qui m'échappe dans votre message n'échappera pas à de nombreux lecteurs. Je leur donne la joie de vous lire, de vous comprendre.
Merci, frère Claude, pour vos bons vœux, que je reçois avec reconnaissance, car de vœux j'ai grand besoin. C'est avec la même chaleur fraternelle que je vous adresse les miens de belle vie spirituelle, de mission fertile, de santé, de bonheur et de réussite dans tous vos projets pour vous, Claude, votre épouse Christine, votre fille Chloé et sa famille !
Merci pour votre commentaire.

24jan20 215C34
Frère Michel,
Quelle chance nous avons d’avoir un homme comme vous, que Dieu nous a choisi !
L’entrée “La colère de Dieu” et celle-ci “ici et maintenant”,  et leurs commentaires et vos réponses m’interrogent beaucoup sur moi-même. Qui suis-je ? Me reconstruire comme le dit Jésus dans La Révélation d'Arès 18/5 : Ne pas oublier l’Eau sans quoi l’arche la mieux construite ne prend Vie”.
Cette Vie là vous nous la transmettez avec beaucoup de zèle, merci.
Après plusieurs mois de réflexion et d’interrogation, je prends conscience que le Dieu par vos mots et celles [ceux ?] du Père de l’Univers dans La Révélation d’Arès m’interpellent. Je n’avais pas encore compris que cet Amour était plus profond, plus humain. Plus j’avance plus j’y vois de la profondeur, de l’amitié, je nage dans un océan spirituel et je bois cette Eau Qui me nourrit et m’abreuve, qui fait de moi un pénitent qui chaque jour, chaque heure m’identifie un peu plus au Père : Sois Un dans toi (Rév d'Arès xxiv/1) ! Cette beauté-là (12/3), je ne l’avais pas encore perçue assez profondément. C’est une Eau que le monde actuel aurait besoin de boire. Que les sœurs et frères puissent donner cette Eau en abondance !
Meilleurs voeux 2020  je vous embrasse très fort.
Chantal M. de Maine et Loire

Réponse :
Je suis très ému, mon frère Chantal, en lisant ce commentaire qui est un humble, donc lucide et constructif aveu d'évolution. Aucun de nous ne cesse d'évoluer, mais si, par surcroît, il s'en rend compte il ajoute de très beaux et utiles outils à son expérience, il pourra mieux guider ses frères et sœurs humains sur les sentiers chevriers rocailleux qui montent vers les Hauteurs.
Merci pour ce commentaire, merci pour vos vœux fraternels qui me touchent. Je vous adresse, ainsi qu'à votre épouse Lucette, mes voeux de vie spirituelle et de mission heureuse à Angers et à Nantes, de santé, de bonheur, de réussite de vos projets.
La mission nous laisse entre deux mondes, le monde matérialiste de l'immédiat et le monde à venir, celui que prépare notre pénitence. C'est donc toujours un moment d'écartèlement, de difficulté pour le moins, mais vous l'avez abordée avec cran, et vous commencerez sans douteà engranger quelques résultats cette année 2020. Faires naître une âme ou des âmes, c'est toujours un événement. J'ai reçu il n'y a pas très longtemps de notre sœur Thérèse-Anne de bonnes nouvelles de votre mission. Je m'en réjouis. Alleluia !

24jan20 215C35 
À plusieurs reprises je me suis mis à la lecture de certains auteurs ou de philosophes que vous préconisez de lire. Je dois dire que pour Spinoza, Dostoiëvski  et d’autres j’y ai renoncé après plusieurs tentatives.
Loin de culpabiliser, je me suis souvenu de ce vous écriviez à notre soeur Patricia qui vous recommandait d’aller voir un film : "Je n'ai pas vu le film, mais je viens d'en lire le synopsis et puis vous l’avez vu, sœur Patricia. Vos yeux et vos oreilles peuvent bien remplacer les miens. Nous sommes animés de la même foi. (149C35)."
Je me dis qu’il en est de même pour tous ces auteurs. Frère Michel, vous les avez lu pour moi et pour tous ceux qui ne les liront pas.  Et puis, comme  on le constate dans la réponse que vous faites à Tobie (215C23), vous faites ressortir toute la richesse et le génie de Dostoiëvski, que je n’aurais certainement pas pu discerner si je l’avais lu.
Vous allez bien au-delà de tous ces penseurs et de tous ces auteurs, bien aimé Prophète du Très Haut. Vous nous faites gagner un temps immense. Le Souffle du Père  passe par votre enseignement (Rév d’Arès 39/1) et nous donne l’intelligence (10/12). Parce que le suc coule de vous, et que nous, vos frères de l’oreille nous le buvons (viii/4). Parce que vous libérez la lumière (ix/8) avec votre voix de fer (x/1).
Il m’a certainement manqué des études universitaires pour former mon intellect. J’ai quitté l’école à 18 ans après avoir lamentablement échoué au bac littéraire avec un 0/20 en philo — J’avais tout de même récrit quatre pages pour répondre à la question. Passons !
Comme je dis parfois à mes collègues au collège, qui trouvent que j’ai une réflexion intéressante et qui souvent me demandent conseil:  "Je suis pourtant le plus bête d’entre vous, puisque je suis le moins diplômé. Je n’ai qu’un C.A.P. que j’ai par ailleurs obtenu à 23 ans après une formation de quatre mois."
Il faut bien rire un peu.
Alors cahin, caha, j’essaie de m’instruire car je sens bien qu’il faut absolument développer et entretenir mon cerveau. Tout comme je fais du sport pour maintenir en forme mon échafaudage (Rév d’Arès 17/2).
Pour construire mon âme, je compte sur ma pénitence, votre enseignement et ma piété (Rév d’Arès 35/5-6) en donnent la direction.
Ici et maintenant je m’attelle à être "le point sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam" et j’ai conscience que "c’est d'une immense importance."
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Voilà encore un commentaire qui me touche tout particulièrement. Merci pour lui, frère Alain, qui êtes un frère parmi ceux que je connais le mieux, ceux sur qui je peux le mieux compter. Je sais qu'en juillet vous serez de retour à Arès, comme vous le faites depuis tant d'années déjà, et que je pourrai compter sur vous tous les jours pour le service du Pèlerinage. Vous ne lisez ni Spinoza ni Dostoïevski, mais cette lecture vous apporterait-elle vraiment quelque chose de neuf ? Je ne le pense pas. Vous avez compris tout ce qu'il faut comprendre déjà.
Vous n'avez pas fait de grandes études ? Mais vous n'êtes pas le seul à avoir compris en profondeur et sans études ce que d'autres très brillants et diplômés n'ont jamais compris. Sachez bien que Spinoza n'avais pas lui-même fait de grandes études. Il dut s’occuper rapidement des affaires commerciales de la maison familiale dès la fin des années 1640. Il fréquenta l'école juive élémentaire, le Talmud Torahz, de sa communauté, où l'on enseignait en espagnol. Il y acquit d'assez bonnes connaissances de l'hébreu et de l'araméen en plus du portugais, sa langue maternelle, de l’espagnol castillan, langue littéraire, et du néerlandais, langue du commerce, et il reçut une certaine culture rabbinique. Par la suite, il lira aussi l'allemand, le français, l'italien et le grec ancien, mais là c'est parce qu'il était très doué pour les langues, ce qui n'est ni votre cas ni le mien. Ses parents voulant en faire un rabbin, mais il n'accéda jamais aux niveaux supérieurs des programmes d'enseignement de la Torah. À la mort de son père, en 1654, il avait vingt ans. C'est seulement à cet âge qu'il apprit le latin, qui sera la langue de son chef d'œuvre "L'Éthique". Il allait ensuite subir un herem (une excommunication) de sa synagogue qui le bannit et le maudit pour cause d'hérésie.
Seuls l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés s'imposent à nous dans tous les domaines de la vie. Nul Pèlerin d'Arès ne peut les écarter, non parce qu'il risque une quelconque excommunication, mais parce qu'il risque la mort spirituelle. La pénitence et la moisson constituent notre horizon obligé de membres du petit reste. Nous ne pouvons plus être des êtres de pulsion ; nous sommes devenus sereins, fermes aux commandes du véhicule de  changement du monde dont le Père nous a confié la conduite.

25jan20 215C36 
Très cher frère Michel, aimé en l'Amour du Père,
Je ne suis pas très douée pour tout, et je vous en demande, humblement pardon.
Cependant, j'aimerais vous souhaiter une excellente année 2020, à vous et toute votre famille, une année emplie d'Amour, de Paix, de Bonheur et de Réussite dans tous les domaines, de Bonne Santé et de Longévité.
Vous aspirez très certainement au repos, bien mérité, mais comment pourrions nous faire sans vous ?
Je veux croire que le Père a plus d'un tour dans son chapeau, et que tout ce que nous pouvons imaginer dans l'ordre du Bien, nous pouvons le créer. Aussi, il se trouve que j'ai parfois une imagination débordante, qui me fait penser que tout est possible... Et je suis prête à tout, même si cela ne se remarque pas, au premier abord. Le malin, je veux le vaincre, je le vaincrai, nous le vaincrons, avec la permission et l'Aide de Dieu, et de toutes ses légions d'Anges. Pour la restauration d'Éden et l'Étoile Éternelle de la Vérité.
À très bientôt, j'espère.
Dans une lettre, ou sur votre merveilleux blog, ou peut être en vrai, qui sait ?
Non, nous ne savons rien, je ne sais fichtre rien du tout, mais je souhaite en être, de tout mon cœur et de toute mon espérance.
Alors, veuillez encore accepter, s'il vous plaît, mes meilleurs vœux, chaleureux et concrets pour cette nouvelle année, avec votre chère épouse, toute votre famille, et tout le Peuple de Dieu. Je vous embrasse tous chaleureusement et fraternellement.
Christelle A. de Tours, Touraine

Réponse :
Ma sœur Christelle, je suis ému et reconnaissant en vous lisant, ému et reconnaissant de même en regardant cette vidéo que vous m'adressez, enfin ému de recevoir vos vœux qui ont ce merveilleux parfum de la sincérité.
Je vous retourne mes vœux de chaude et brillante vie spirituelle en 2020, en espérant que vous serez pour la mission de Tours une missionnaire de grande valeur, et aussi, bien sûr, de santé, de bonheur et de succès dans vos projets personnels.
Certains livres occupent soudain un immense territoire, pas forcément visible tout de suite, dans la vie de l'humanité. La Révélation d'Arès est de ceux-là. Elle ajoute une raison supérieure de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) à toutes les raisons animalo-humaines d'espérer gagner sa vie, ne pas tomber malade, ne pas être trop malheureux. Le but ultime et sublime est potentiel, mais réel ; potentialité n'est pas rêve. C'est le règne non advenu mais possible de la Lumière et de la Vie éternelles sur tous les vivants. Cela seul fait accéder l'humain à l'espoir d'éveiller Dieu en lui-même, lui-même pour le moment totalement accaparé par ce monde matérialiste qu'il croit être le seul cadre où ils puissent vivre. C'est à nous que le Père confie la lourde tâche de diffuser cette Parole, mais avant tout de diffuser son Feu, qu'Il a allumé à Arès, bien plus que ses mots qui, pour l'heure, ne sont encore que des mots, du matériel, des signes à l'encre noire sur du papier.
La Vie ne peut pas être expliquée. Elle est comme l'Être est. La Vie est faite non pour être décrite mais vécue. Au reste, Elle est déjà en nous, humains, mais la plupart l'ignorent comme la graine, dont naîtra un coquelicot, ignore ce qu'elle est potentiellement dans la terre. Combien d'hommes, d'ailleurs, savent qu'ils vivent ? Très peu. Pour ma part je sus que je vivais quand Jésus me parla en 1974 à Arès. Avant je bougeais, je pensais, j'écrivais, je calculais, je marchais, je mangeais, j'espérais survivre à tous les dangers, même quand j'étais prêtre ; c'est tout. C'est, je crois ce que fait un phacochère ou un hoplostète à sa manière. Ceux qui vivent loin de la Lumière ne savent pas ce qu'ils doivent à la Lumière. À moins qu'il n'imaginent ce qu'ils ont à en redouter.
Au fond, la Création n'est pas finie, ma sœur Christelle ; c'est à nous de commencer à l'achever. Ce qui nous trompe, c'est l'idée de temps. En réalité l'humanité est née hier.

25jan20 215C37
On est dans bien dans l’entrée Ici et maintenant". Ce dont je vais parler est certainement lié à ce thème, car qu’est ce qui n’est pas, dans le fond, lié à ce thème ?
Je veux vous parler d'Omnia, car dans le contexte des dissensions ce mot revêt une certaine importance.  Pour moi il est complètement délatinisé, et ce n’est par les voies de la transmission humaine que je l'ai découvert, mais par un rêve. Alors, la définition que j’en fait m’est propre.
J’ai fait ce rêve en novembre dernier après avoir reçu Éric D. quelques jours à la maison. Je ne me soucie pas d’Éric.D plus que vous ; je me soucie surtout d’Omnia qui meurt par les conflits qu’engendrent les hommes.
Ce rêve lui était quand même destiné, lui et les conflits qu’il me reportait. J’en finis avec ce monsieur, et je repars sur mon sujet.
Omnia serait le cordon ombilical qui relie entre eux les êtres humains. C’est une prémisse à la fraternité sous toutes ces formes, arésienne ou autres. On peut appeler cela omniprésence de l’affabilité, de la courtoisie, de la bienveillance… Naturelle. Elle est aussi très fragile, car sans arme pour lutter contre les esprits retors. Et des gens, c’est ce que me disait mon rêve, la voyaient mourir en eux, ils faisaient l’amère constat de perdre une amie chère. Morte, tuée par le poison de la rancune, de la colère, de la suffisance, du mépris…. Suite à cela, la vie peut devenir une forme de désespérance cynique.
Jésus ouvrait ses bras pour accueillir les petits enfants, car ils sont les porteurs de cette Omnia, l’amour innocent, qui ne pourra jamais renaître tel quel ; il ne reviendra que sous la forme d’un amour de pénitent de devoir, de repentance, pour redevenir comme ces petits enfants.
Jésus disait : Celui qui fait qui fera du mal à un de ces petits, mieux vaudrait que l’on le jette à la mer avec une enclume attaché autour du cou [Matthieu 18/6, Marc 9/42, Luc 17/2, pas une enclume, mais une meule].
Au train où on en est il n’y a que les pénitents qui pourront donner de l’espérance à l’Omnia.
Après avoir pu interpréter ce dont ce rêve me parlait, je me suis interrogé sur moi.
La question est simple ; le constat dont elle découle est simple aussi.
Fondamentalement, je ne me sens en conflit avec personne. Souvent je rentre en contact avec les mêmes personne que mes amis, et plus souvent je ne vis que des expériences amicales, alors que mes amis ont engendré de grosses dissensions. Je ressemble peut-être un peu à l’innocent du village, un peu simplet et bêta, et mes amis [ressemblent] à des fins limiers propres à dénicher les turpitudes bien enfouies chez l’autre. Alors je trouve cela formidable, je suis vraiment à deux doigts de les féliciter pour leur sagacité. Mais quand je vois comment ils s’embourbent dans leurs ornières, que leurs relations sont en standby à cause de l’autre...  Je crois que la boue dans laquelle ils se croient traîner n’est que leur propre déjection qu’ils s’infligent, et leur supplice n’est qu’un délire masochiste. L’autre n’est peut-être pas mieux qu’eux, souvent il se sert de ce qu’il lui passe sous la main, il échafaude aussi des complots imaginaires, et il saisit le bâton que tu lui tends et il te bat avec.
Au lieu de changer le monde en bien, on se lance dans de grandes mascarades. Mais s’ils savaient à quel point Omnia est gentille et attendrissante, ils sacrifieraient leur égo, pour lui prêter plus de vie.
Et si l'on nous rendait la monnaie de notre pièce, autant être agréable pour recevoir en retour de l’agrément, plutôt que d’être désagréable et se plaindre après avoir était mal reçu.
Hypothèse fort plausible, les expériences positives que vous faites vivre aux autres leur donnent envie de les reproduire le plus de fois possibles. Par contre, des personnes qui n’ont à faire qu’à des mauvais coucheurs ont des appréhensions quand une personne s’approche d’eux ; ils accueilleraient bien leur prochain à coup de chevrotine. Basique comme réflexion. Je vois la pénitence comme celle d’une personne qui s’efforce toujours d'être plus agréable que la personne en face, et je vois cela comme la seule exhortation à s’améliorer, à ne pas juger, à partager, à se débarrasser de ses préjugés, à pouvoir faire confiance.
Être plus agréable qu’une personne au guichet un jour de grève, ce n’est peut-être pas trop difficile.
Mais être plus agréable qu’une sœur ou un frère d’accueil de la rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement de Paris, métro Montparnasse ou Pernety, là ça risque de nettement se corser.
Bien le salut à tous
Fredéric H. de Vendée-Sud

Réponse :
Il existe au Pradet dans le Var une association culturelle ou une coopérative d'associations "Omnia", connue(s), avec pour activité, entre autres, les loisirs et la défense de l'environnement, je crois. Mais si j'ai bien compris, frère Frédéric, Omnia n'est pas une association ou une organisation, mais le nom qu'on pourrait donner à l'entente, l'harmonie, l'alliance, la fraternité, dans le rêve que vous nous racontez ici.
L'entente et à plus forte raison l'amour du prochain chez les hommes forment un problème énorme, une terrible entrave au déploiement serein de la raison et du bonheur. C'est le socle que La Révélation d'Arès appelle à consolider à nouveau ; le changement de vie (Rév d'Arès 30/11) que cela demande à ceux qui s'engagent dans cette voie, les Pèlerins d'Arès par exemple, est très difficile et inévitablement lent.
Merci, mon frère Frédéric, pour ce commentaire qui est plutôt, si je comprends bien, la mise en écriture de votre rumination intérieure.

25jan20 215C38 
Longtemps, j’ai cherché ce que La Révélation d’Arès apportait de plus que les autres religions.
Cela me semblait intéressant pour montrer à l’autre ce qui manquait dans sa religion sans voir que cette attitude est encore pleinement religieuse, source de discussions et de conflits sans fin.
Plus j’avance, plus je sens que je suis dépouillé, mis à nu (Rév d'Arès 1/1) : Pas de science (33/6), pas de grand plan de refonte sociale, pas de jugement sur l’autre (36/16), pas de vision à long terme pour les générations à venir (33/9) mais uniquement patience, mesure et piété (39/3).
Ainsi, ce n’est pas tant ce que La Révélation d’Arès apporte de plus qui importe, mais ce qu’elle apporte de moins, du dépouillement qu’elle suggère.
Peu importe mes croyances si j’accomplis le bien, si je suis pénitent. Elle me dépouille de tout ce que les siècles ont établi sur moi (Rév d'Arès 1/3). Ce dépouillement n’est pas matériel, où seul la mesure est recommandée (7/6), mais mental, c’est la tête qu’il me faut vider (33/8), une libération vers le grand large : la Vie (17/4).
C’est comme s’il ne me restait que le plus petit dénominateur commun entre les hommes de toutes origines : l’amour accompli. Même La Révélation d’Arès s’efface derrière l’appel sempiternellement renouvelé par le Père (Rév d'Arès 2/16, 30/1) : Par la pénitence je suis ici partout, maintenant toujours. Mon mental ne peut comprendre pas cela (32/5), mais mon être le peut.
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà, frère Louis-Marie, une réflexion d'une belle profondeur.
Quand vous dites : "Ainsi, ce n’est pas tant ce que La Révélation d’Arès apporte de plus qui importe, mais ce qu’elle apporte de moins, du dépouillement qu’elle suggère," vous n'allez pas vraiment dans le mauvais sens, vous voyez la sobriété du sentier. Cependant, ce sentier est quand même rocailleux, méandreux, grimpant vers les Hauteurs. Voyons cela d'un peu plus près ; les choses sont plus complexes que vous le pensez, mais pour simplifier je vais prendre un seul exemple :
Les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5) difficiles à parcourir rappellent à l'évidence la très difficile simplicité des déserts, steppes et autres montagnes d'Égypte et de Syrie où s'élabora dès les débuts du christianisme la vie monastique. Mais le monachisme des débuts dans ces lieux dépouillés était non un "dépouilllement", mais déjà une déviation ! Elle n'est pas conforme à la Volonté créatrice, qui avait posé la femme comme compagne, comme l'humanité complémentaire d'Adam. Cette complémentarité nécessaire qu'assume la femme est rappelée dans La Révélation d'Arès : Les sentiers du milieu... les femmes peuvent y suivre leurs époux, s'allonger contre eux à l'étape pour réchauffer leurs corps, les remplir de joie (Rév d'Arès 7/2). Or, justement, les cris de bonheur des époux (9/7) font partie de la sobriété que le Père a prévue. Voir les choses ainsi est pour nous une difficulté, parce que nous sommes marqués par une culture de la chasteté qui voit dans la lutte intérieure contre le désir une sorte de sanctification ou de déification de l'être. Erreur ! Nous ne réalisons pas encore bien ce qu'il y a de sublimement purifiant dans l'amour romantique humain ; nous tendons à croire encore que la simplicité ou le "dépouillement" est dans l'abstinence. Faux ! Par contre, le Père donne à l'amour romantique humain son trône et sa couronne nécessaires ou à tout le moins idéaux : la fidélité. Et là nous voyons que le sentier n'est pas aussi "dépouillé" qu'on pourrait le penser. La fidélité est quelque chose de très difficile à assumer pour beaucoup qui ne voient pas que c'est elle qui nous sort de l'animalité. Disons pour résumer que les exigences du Bien stipulent d'autres efforts que ceux qu'on avait pensé être les bons, autrement dit disons qu'il y a, plutôt qu'un "dépouillement" comme vous dites, un transfert vers d'autres façons de voir la voie du Salut.
Et, bien sûr, la plus difficile façon de voir cette voie est dans la pratique de la pénitence ! La pénitence n'est pas un "dépouillement" mais un enrichissement d'une autre nature, un enrichissement très difficile à effectuer.

26jan20 215C39
Oh là là !
La Révélation d'Arès n'est pas une religion, c'est vous qui le dites tout le temps et c'est vrai. Les complications et les lois et les condamnations des religions disparaissent de cette Parole. Vous dites toujours que cette Parole libère !
En plus, avoir une femme, faire l'amour, avoir son aide (Genèse 2/18), c'est un doux bonheur ! D'accord, il faut être fidèle, c'est-à-dire il faut assumer une ou plusieurs autres femmes quand on a envie d'une autre, ça [la polygamie ?] coûte plus cher que le divorce, mais c'est un inconvénient pas désagréable.
Pour moi La Révélation d'Arès facilite la vie ou plutôt elle la rend plus naturelle.
Louis-Marie [214C38] a raison : "Ce n’est pas tant ce que La Révélation d’Arès apporte de plus qui importe, mais ce qu’elle apporte de moins, du dépouillement qu’elle suggère."
Benjamin S. non localisé

Réponse :
Si l'on voit le "dépouillement" sous l'angle d'une absence de dogmes, de lois, de règlement, d'observances, de calendrier, d'obligations, etc., pour une vie spirituelle simple et sobre, on peut dire comme Louis-Marie (215C38) que La Révélation d'Arès "dépouille" la vie spirituelle des complications et contraintes de la religion.
Mais n'oubliez jamais que pour suivre la Voie (Rév d'Arès 24/3, 33/15) ou l'ascension (7/2, 26/6-9) qui mène à la création de l'âme et au salut de l'individu, lequel contribue ainsi au changement du monde (28/7), la Parole d'Arès substitue à la croyance et à l'observance le bien accompli, qu'elle appelle pénitence. Autrement dit, ce n'est ni ce que je crois ni le règlement que j'observe qui me sauve, mais c'est ma pénitence...
Or, est-il plus facile d'être pénitent que d'être religieusement observant ? Non. Être pénitent est plus difficile.
Si je vois le "dépouillement" sous l'angle de la difficulté, je dirais qu'observer les obligations religieuses est certes plus assommant, mais est beaucoup plus facile que d'aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, acquérir l'intelligence du cœur et se rendre libre de tous préjugés.
On peut dire sans s'égarer que mener la vie spirituelle arésienne n'a rien à voir avec la religion.
C'est vers une tout autre civilisation que nous mène La Révélation d'Arès. Je le disais beaucoup dans les premières années de l'ère arésienne. J'ai cessé d'insister sur le changement de civilisation auquel nous conduit l'Appel d'Arès en découvrant que le mot civilisation ne désignait plus dans la langue et la compréhension communes l'ensemble des caractères communs aux sociétés ou, si l'on veut, l'ensemble des habitudes de vivre, de penser et de juger du bien et du mal des sociétés, mais avait aujourd'hui un sens plus restreint d'instruit, de policé.

26jan20 215C40 
Frère ainé [Rév d'Arès 16/1],
Je suis comme frère Alain Le B. (215C35), j'ai très peu fréquenté l'école, autant dire que les philosophes, je ne connais pas.
Mes lectures de jeunesse se bornaient à lire les livres de Frédéric Dard, principalement connu pour les aventures du commissaire San Antonio et son adjoint Bérurier, au grand dam de ma mère qui pensait que, pour devenir "quelqu'un", il fallait avoir fait de grandes études. Du point de vue du monde, elle n'avait pas tort, je crois.
D'ailleurs, vous, frère Michel, du point de vue de Dieu, auriez-vous pu être fait prophète sans avoir suivi de hautes études ? Car comment penser qu'un homme sans culture aurait pu, comme vous le faites, nous prendre par la main et nous accompagner vers des horizons que peu d'hommes par le passé ont explorés, et moins encore au présent, puisque l'on constate un appauvrissement de la pensée chez nos contemporains ?
Cette Vie que vous pré-digérez pour nous, devient chaque jour, une nourriture de mieux en mieux assimilable pour les esprits assoiffés de Vérité. C'est cela l'important : Être assoiffé de Vérité. Ce qui compte avant tout, avec ou sans étude, c'est bien "le point que nous sommes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam qui est d'une immense importance."
Pour pratiquer la pénitence, nul besoin de diplôme, seule compte la volonté d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de s'abstenir de tout préjugés, afin d'acquérir l'intelligence du cœur, outil du changement du monde. C'est dans cette volonté sans retour en arrière, que réside, je crois, "un ici sans limite et un maintenant sans fin."
Je terminerai, si vous le permettez, ce commentaire par une citation de Frédéric Dard : "Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier."
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Aurais-je "pu être fait prophète sans avoir suivi de hautes études ?" Mais oui. Je le crois. Si j'ai quelque connaissance de ce que des hommes ont pensé, découvert et dit depuis longtemps, ce n'est pas pour "ramener ma science" comme on disait en riant dans ma jeunesse, mais pour montrer qu'au fond, ce que nous apprend La Révélation d'Arès n'est pas nouveau, parce que l'intelligence du cœur, l'esprit libre de préjugés, l'amour et le respect des autres, le pardon des offenses ont toujours existé. Ce sont l'inclémence des pouvoirs et de magistrats soucieux de maintenir les peuples dans leurs rets, la malignité des politiques et des religieux qui ont chassé la bonté des mœurs sociales. Le rappeler me semble opportun pour authentifier La Révélation d'Arès, montrer qu'elle n'est pas une nouveauté en soi, que l'idée de temps lointains où les hommes étaient aimants, indulgents, intelligents et libres n'est pas une illusion. Par bonheur, il existe encore par ce monde quantité d'humains bienveillants, débonnaires.
L'Amour est indissociable de la Création, dont Il a été le moteur, même si la Vie est par nature créatrice comme le poisson est par nature nageur. De ce fait, l'homme image et ressemblance de la Vie (Genèse 1/26) est nécessairement basalement amour aussi. C'est par corruption de lui-même, pour des raisons que je reconnais comme obscures, parce que le Sage préfère que nous les ignorions, que l'homme est librement (Rév d'Arès 10/10) devenu pécheur, mauvais. Mais ce même homme peut aussi librement changer sa vie (30/11) et redevenir un Enfant de l'Amour. Le rôle de l'Amour divin et, ipso facto, de l'amour humain est déterminant pour l'avenir du monde. Autrement dit, ce monde ne peut pas durer indéfiniment sans amour et c'est son auto-disparition que le Père souhaite éviter à l'humanité. Pour annoncer cela à ses créatures humaines le Père n'avait pas besoin d'un témoin et prophète ayant fait des études supérieures. Je persiste à penser que je ne suis que le fruit d'un tirage au sort dans un grand chapeau et que mon concierge, ancien marin de commerce sans grande instruction, pouvait très bien faire l'affaire. Isaïe était vraisemblablement un homme cultivé et de bonne famille, et Osée n'était qu'un berger vivant avec une prostituée, mais tout deux sont prophètes.

27jan20 215C41
Cher prophète du père aimant,
En toute humilité, dites-moi si je me trompe :
Il y a cette phrase de l’entrée 214 précédente : "Immensurable est l'importance de La Révélation d'Arès qui réduit l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : La légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme." Cette phrase donne à penser que c’est La Révélation d’Arès qui est responsable de réduire l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle: la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme. Alors que c’est le contraire.
Alors peut-être qu’il faudrait écrire :
"Immensurable est l'importance de La Révélation d'Arès qui réduit l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.), car les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme." 
Mais la phrase suivante rétablit la vérité :
"Ainsi le terme Colère de Dieu, parmi d'autres, a-t-il reçu dans l'Écriture le sens humain de déchaînement soudain, d'extinction de l'Amour, de la Clémence, de la Paix, de l'Intelligence spirituelle, du respect de la liberté. La Révélation d'Arès, elle, porte à lire l'Écriture autrement."

Maintenant, je veux vous rapporter une réflexion qui m’est venue ce matin à la suite d’une altercation, hier, avec un élève qui n’a pas su accepter les règles que je dois imposer à tous les élèves, c’est-à-dire de ne pas s’amuser en salle de chimie où il y a du matériel en verre qui peut casser ou blesser. À la suite de plusieurs remarques qu’il n’a pas acceptées, j’ai dû l’exclure du cours. Je suis triste pour lui et pour moi qui ne suis pas arrivé à lui faire comprendre de bien se comporter, je ne peux que lui pardonner et l’aimer. J’accepte cette perturbation intérieure, c’est au prix de cette perturbation, qui vient de mon péché que je vois mon péché. C’est en réfléchissant sur cet embrouillamini, parce que c’est ma petite vie, que je m’en sortirai, et que d’autres pourront s’en sortir.
Voilà la réflexion :
Ce manteau neuf (Rév d’Arès 1/1) que le Père, par l’intermédiaire de Jésus, revêt le frère Michel, c’est le manteau de la Parole du Père Qui revient encore une fois parler à l’homme, Parole que le frère Michel a entendu par ses oreilles et aussi à l’intérieur de lui. Parole prononcée par le Père par l’intermédiaire de Jésus ressuscité, puis par une manifestation de Lui-même sous la forme d’un bâton de Lumière au milieu d’une conflagration surnaturelle lumineuse et sonore.
Cette Parole, c’est l’Écriture pure, de nouveau transmise à l’humanité depuis Adam (Rév d’Arès 2/1), à tous les prophètes, car les hommes à la suite des prophètes ont crée une religion et ont toujours déformé l’Écriture, ce qui fait que le Jour a reculé sans cesse et que l’humanité des hommes s’est enfoncée et s’enfonce encore aujourd’hui, dans le péché des règlements, des lois toujours plus nombreuses et dures, et qui n’empêcheront pas le péché des péchés d’arriver (38/2).
Depuis 1974, des hommes ont accepté cette Parole Qui nous appelle au Bien de toute l’humanité, et ils s’efforcent de l’appliquer pour eux-mêmes et de la faire connaître aux autres, sachant que ce sont les épis mûrs qui accepteront de l’appliquer et de la faire librement connaître à leur tour aux autres.
Appliquer cette Parole, c’est prendre le chemin du salut, ici et maintenant, donné lors du Sermon sur la montagne (Matthieu chapitres 5-à 7) qui est la pénitence, c’est-à-dire aimer pour pouvoir pardonner, faire la paix, s’efforcer de retrouver suffisamment d’intelligence du cœur pour arriver à se libérer de ses préjugés et de ses peurs, et à appeler les hommes à faire de même. Chaque jour, nous rencontrons des difficultés que nous, l’humanité, avons créées. Il nous faut les affronter patiemment pour les résoudre, sachant qu’il faudra plus de quatre générations pour le faire, si une partie de la descendance de l’humanité actuelle continue de prendre le sentier rocailleux et chevrier vers les Hauteurs jusqu’au Jour (Rév d’Arès 31/8).
Évelyne se joint à moi pour vous souhaiter frère Michel, prophète vivant et accomplissant, ainsi qu’à sœur Christiane et à tous les frères et sœurs, une bonne année et une bonne santé, toujours plus riche de moments de bonheur spirituel et matériel pour toujours plus comprendre et écouter la Vérité Qui git au fond de nous (Rév d’Arès 28/6 ) et qu’il nous faut retrouver pour le bonheur de toute l’humanité, sur terre ou ailleurs, dans les ténèbres ou voyageant à travers les étoiles.
Louis F. du Limousin

Réponse :
Non, je ne crois pas que la phrase que vous citez (entrée 214) laisse par erreur comprendre que "La Révélation d’Arès est responsable de réduire l'Écriture (Bible, Coran, Vedas, etc.) à ce que les livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui l'encombrent et qui y voilent l'Incomparable, l'Inscrutable, ont fait d'elle : la légende d'un Dieu comme surhomme éternel avec toutes les qualités et les défauts de l'homme."
Y a-t-il dans l'entrée 214 quelque chose qui évoque la "responsabilité" de La Révélation d'Arès au sens moral d'obligation de réparer un dommage causé par sa faute et d'obligation de supporter le châtiment mérité ? Non. La phrase que vous citez veut seulement dire que c'est grâce à La Révélation d'Arès que nous savons aujourd'hui que les livres d'homme introduits dans l'Écriture ont donné à celle-ci un mauvais sens. Mais c'est évidemment dans des cas comme celui-là que je déplore de ne pas être un écrivain. Je suis vraiment désolé d'écrire mal et de rendre une phrase trop longue, ampoulée, plus difficile à comprendre. En résumé, je ne crois pas que la phrase en question ait le sens que vous lui prêtez, mais je regrette qu'elle soit si mal écrite qu'elle embrouille le lecteur. Pardonnez-moi !
Par ailleurs, L'Évangile Donné à Arès n'est pas la partie de La Révélation d'Arès que j'ai "entendue par mes oreilles et aussi à l’intérieur de moi." Ce que j'ai aussi doublement "entendu par mes oreilles et à l'intérieur de moi" est Le Livre.
Quant à votre réflexion, elle me paraît correcte.
Merci pour vos bons vœux, mon frère Louis et ma sœur Évelyne. Ils me touchent beaucoup. Je vous adresse mes propres vœux de belle vie spirituelle, de mission féconde, de santé, bonheur et réussite en 2020.

27jan20 215C42
Très cher Mikal dans l’Amour du Père,
Le 26 mai 2012 vous avez écrit une entrée sur la mission (#130). Je cite le commentaire de Henri U. de Bourgogne (130c75) :
"J'ai reçu la Lumière de vos missionnaires, mais je n'ai jamais de mon côté été missionnaire et je ne suis pas certain d'être ce qu'on peut appeler un pénitent. L'envie ne m'en manque pas, mais je suis comme paralysé. Je ne crois pas que ce soit faute de penser que je ne suis pas un pénitent et pas un moissonneur, parce que je pense beaucoup, mais il y a en moi une sorte d'impuissance à avancer dans votre direction."
Est-ce que cet homme a eu le courage de changer ?

Dans votre réponse vous écrivez  :
"Comme je me le dis à l'époque où je surmontai mon "impuissance," que les grandes âmes des prophètes se relaient depuis le fond des temps pour nous apporter la lumière et la force dont nous avons besoin.
"Changez ! Changez carrément ! Concentrez-vous sur tout ce qui vous paraît essentiel dans La Révélation d'Arès et envoyez au diable vos hésitations à la servir !
"Pensez que ce monde a commencé à vivre un Déluge lent. Il s'engloutit peu à peu dans le péché et s'approche des temps où il finira noyé. L'Auteur de La Révélation d'Arès nomme cette noyade péché des péchés. Le retour à l'animalité, quand les hommes retourneront barboter et s'entrebouffer comme les poissons et les crabes pensants primordiaux sans espoir d'une autre Création.
"Oui, pensez à cela et, de tout votre amour pour votre prochain, efforcez-vous de sauver le plus d'hommes possible, aidez-nous à constituer ce petit reste qui peut sauver le monde. Pensez à cela et rejoignez sans tarder l'Arche que le Père nous envoie. Sur son étrave Dieu a gravé son nom: La Révélation d'Arès. À la barre depuis Noé et la multitude de prophètes qui s'y sont succédés, il y a maintenant Michel ou Mikal. À la mission joignez-vous aux rameurs.
"Ayez besoin de vous sauver et de sauver le monde comme vous avez besoin de manger ! Ce n'est qu'à bord de l'Arche du Bien que vous vous délivrerez des noirceurs et des effrayantes inepties du monde et que vous exorciserez vos démons, ceux que nous avons tous en nous, et que vous vous justifierez.
"Quel danger y a-t-il à suivre une logique aussi raisonnable et légitime que celle de la pénitence et de la quête d'autres pénitents ? Pourquoi Nino Bénédetti vous aurait-il, un jour des années 80, rencontré et réveillé, si ce n'est parce qu'il comptait que vous deveniez à votre tour ce qu'il était lui-même ? Ô âme d'Henri, tu dois partager le prophétisme avec d'autres âmes, le plus d'âmes possible, parce qu'un miracle considérable, universel, peut s'ensuivre: le Salut du Monde.
"Laissez donc à vos craintes de petit citoyen trouillard cette ombre d'impuissance que vous portez en vous.
"Soyez affamé de profondeur, d'espérance et de lumière et vivez sur une terre où les fantômes de la petitesse et de la peur ne vous gouverneront plus !"
Relire votre réponse à son commentaire serait une bonne idée, il exhorte avec mesure (Rév d’Arès 7/3) depuis 46 ans à la pénitence et à la moisson ceux qui connaissent La Révélation d’Arès et lisent aussi votre blog. Ils ont peur du monde, donc ils ne moissonnent pas. Peut-être s’y décideront-ils, s’ils ont envie de nous rejoindre. Nous les aimons, nous pouvons les aider, les encourager  !

D’autre part, la réponse à notre frère Claude M. (215c33) me fait réfléchir sur notre vie très courte liée au péché. Vous écrivez  : "Vivre, ce n'est pas seulement comprendre sa propre vie, c'est aussi comprendre les vies des autres et quand on ne les comprend plus tout à fait, on commence à courir le risque de l'âge, qui n'est pas forcément démence — je ne suis pas dément — mais qui est le risque d'un détachement ou d'une déconnexion d'avec les consciences qui m'entourent. Vieillir, au fond, c'est devenir peu à peu imprenable et ne plus sentir les autres prenables. C'est ce qu'en société on appelle un état de crise."
En effet, nous constatons, Jean-Pierre et moi, que notre capacité d’attention soutenue diminue avec l’âge. Quand le temps est dépassé, on n’est plus bon à rien qu’à se reposer. Il faut en être conscient, estimer la durée de cette période intense et en tenir compte. Chacun a la sienne propre.
La Parole nous dit  : Tu te reposeras, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme (Rév d'Arès 35/8).
C’est pourquoi changeons ici et maintenant ! Trouvons les âmes. Elles existent  ! Unis ensemble par la pénitence, nous sommes plus forts pour battre le mal en nous et autour de nous : La polone (Rév d’Arès xxxix/12).
Très belle année spirituelle à tous.
Je vous embrasse, ainsi que sœur Christiane et Nina.
Simone Le C. de Touraine.

Réponse :
Vous me demandez : "Est-ce que cet homme (Henri U. de Bourgogne 130C75) a eu le courage de changer ?"
Je ne sais pas. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles de lui depuis 2012.
Merci de rappeler ma réponse à son commentaire. Cette réponse vaut pour beaucoup.
Vous m'écrivez aussi : "Nous constatons, Jean-Pierre et moi, que notre capacité d’attention soutenue diminue avec l’âge. Quand le temps est dépassé, on n’est plus bon à rien qu’à se reposer. Il faut en être conscient, estimer la durée de cette période intense et en tenir compte. Chacun a la sienne propre. La Parole nous dit  : Tu te reposeras, car la fatigue ôte l’esprit à l’homme (Rév d'Arès 35/8)." Oui, ce doit être bon quand, parvenu à un certain âge, on peut se reposer. Personnellement, je ne peux pas. Le devoir m'appelle sans cesse. Il me semble même que j'ai plus de travail que jamais. Oh ! je ne me plains pas, pour mon âge je suis quand même encore assez dégourdi dans l'ensemble, mais il m'arrive maintenant de regarder le ciel par ma fenêtre et de rêvasser un instant... Ce qui ne m'arrivait jamais auparavant, faute de temps. Ça me rappelle mon enfance, quand ma mère me surprenant à penser lâchait dans un soupir de désespoir : "Ce gosse est encore dans la lune !" Bougre de lune ! On dit que le premier à y mettre les pieds fut Armstrong le 21 juillet 1969. Faux ! J'y étais allé longtemps avant. Mais par la suite j'ai eu tellement de choses à faire dans ma petite vie que je n'avais plus un minute pour chevaucher ma fusée et filer là-haut. Concernant notre frère Claude M. eh oui ! J'ai soudain eu un blank comme les Anglais disent, et moi je dis : un trou, une lacune, un vide... un vide de 384.400 kilomètres. Pof ! J'ai fait un plongeon dans la Mer des Vapeurs (à moins que ce soit dans la Mer du Nectar). Premier signe de gâtisme ? Ou de paresse ? J'aurais dû le lire trois fois (je ne l'avais lu que deux fois).
Merci pour votre commentaire, ma sœur Simone.

27jan20 215C43
Cher Frère Michel,
Merci encore de nous rappeler notre rôle historique et salvateur que nous devons perpétuer sans nous lasser dès maintenant et jusqu'à notre mort, par notre exemple de pénitence, seul moyen qui formera notre âme et par voie de conséquence, avec le temps, celle du petit reste, qui devra faire le maximum dans la mesure, l'ardeur et la piété, faire lever le jour de Dieu, pour qu'enfin on vive !
Nous laissons au monde un testament de vie, dont il n'a pas idée.
Encore un grand merci pour votre courage. Je ne trouve pas les mots pour m'exprimer.
Paul S. de Lorraine

Réponse :
Si si, frère Paul, vous trouvez les mots pour vous exprimer. Ce commentaire est bref, mais clair et émouvant.
Merci pour le commentaire.

27jan20 215C44
Puisque mon père François T. est parti ce matin et parce qu'il avait demandé à ce que cette musique soit jouée pour la cérémonie religieuse, je joints le lien vers l'adagio de Mozart :
https://www.youtube.com/watch?v=Rjzf_cWzlp8
La dernière fois fois que j' ai vu mon père debout, c'était à l'église dans l'Avesnois pour l'enterrement  de sa tante par alliance le 1er octobre 2019 . Ce jour là nous étions sortis côte à côte de l’église et j’avais en tête la veillée 18 avant que la pluie nous accueille alors que nous descendions du parvis.
Si pour notre monde "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" il y a pourtant bien une source à la négentropie.
Laurent T. de Lille, Nord

Réponse :
Faites mortification pour votre père, mon frère Laurent !
Votre père François T. est parti où nous irons tous, mais le passage n'est pas toujours facile. De là, l'aide que nous pouvons apporter à nos défunts pour qu'un ange poiteur de luminaires les visite (Rév d'Arès 33/32).

27jan20 215C45 
Bien aimé prophète en l'Amour du Créateur,
Pénitente du mieux que je peux "ici et maintenant", je réalise que le mal est en moi,  j'en vois les conséquences négatives ainsi que [quelque chose] de l'absence de Bien qui est actif par nature. Cela me heurte ; ma conscience s'éveille peu à peu… Alors,  je veux changer (Rév d'Arès 30/11, 28/7) parce que je veux vaincre le mal, en détricotant les maillons petit à petit[, et parce] que j'en prends conscience; en agissant de la sorte,  je le fais pour l'humanité entière parce que "toi tu es moi et moi je suis toi, parce que nous sommes tous solidaires les uns des autres, nous ne sommes qu'Un" (214C95).
La Parole donnée à Arès nous renvoie à beaucoup d'humilité, à un travail permanent sur soi le temps de notre brève vie humaine, dans la crainte ou dans la joie" (Rév d'Arès 17/6) pour se délester de travers façonnés par la culture, les habitudes, les réflexes. Car nos mauvais choix génèrent le malheur, la maladie et la mort.
Revêtir le manteau neuf (Rév d'Arès 1/1) du changement individuel  pour un accomplissement "sans fin" tellement important "sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam" pour qu'au bout des générations spirituelles, le monde retrouve enfin le Bonheur avec le Créateur.
Le monde se médiocrise tristement ; il y a urgence du Bien (penser et parler avec l'intelligence du cœur [Rév d'Arès 32/5] en équilibre avec l'intelligence intellectuelle, aimer son prochain, pardonner, faire la paix, se rendre libre de tous préjugés et peurs pour éviter qu'il s'autodétruise dans le péché des péchés (38/2).
Accomplir la Parole est la voie de la transfiguration vers la vie spirituelle qui permet de retrouver l'image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Vie (Rév d'Arès 24/5), dont je suis un atome, parce que l'humain entier est de chair, d'esprit et âme (17/7). Notre vraie nature est d'être un dieu,  un Enfant du Père de l'Univers. C'est créer ce qui nous rend plus heureux, meilleurs, unis ; c'est chercher sans cesse la Vérité ; c'est unir nos forces à partir de notre libre humanité pour ramener le monde au Bonheur planétaire,  en empruntant les sentiers encore accessibles (7/1) de l'amour tel un don de soi par devoir de sagesse, une identification à l'Amour divin par amour pour le Tout.
Notre pénitence "Ici partout et maintenant à jamais" est capitale ! Merci infiniment pour ce miel qui fait le fort (Rév d'Arès xii/4).
Je vous adresse une modeste petite vidéo faite avec cœur tel un levier à vos côtés, une façon de vous renouveler mes vœux vibrants de santé, de longévité, de vigueur, de joie, de paix, d'amour, de liberté, de grandeur d'ha, de beauté spirituelle, de puissance, de lumière, de sainteté, de réussite de tous vos projets personnels et prophétiques. Que naissent des assemblées libres, actives et exemplaires.
Je vous souhaite une sublime année 2020 à vous, à notre sœur Christiane, à votre famille, à tous vos proches et à tous les frères et sœurs engagés au changement du monde.
Je vous aime tous.
Danny G. de Liège, Belgique

Réponse :
Je suis ému en lisant ce commentaire, qui est un fait un acte de foi. Certains diront : C'est une répétition, une rengaine. Eh oui, ça l'est ! Mais je ne me lasse pas de l'entendre et je souhaite que mes frères ne s'en lassent pas. C'est le leitmotiv qui remonte à nos lèvres chaque fois que nous partons dans la rue, tracts à la main, pour aborder les passants parmi lesquels nous espérons inlassablement un épi mûr.
Aujourd'hui, dans ce froid monde matérialiste, qui a perdu son cœur et sa polone (Rév d'Arès xxxix/12-13, ou son âme), on n'entend plus que des "axiomes" du genre : "Raison ne va qu'avec science comme clé ne va qu'avec serrure." Faux. La science, au sens qu'a aujourd'hui ce mot, n'existait pas dans l'antiquité. Peut-on dire, pour autant, que Parménide, Héraclite, Socrate, Platon, Bouddha, Jésus manquaient de raison ? Certes pas. La raison est, de beaucoup, plus ancienne que la science. La raison qui tient solidement ensemble tous les arguments de La Révélation d'Arès se perd dans la nuit des temps. Ce que les Grecs antiques appelaient logos ne s'est jamais perdu dans le rationalisme des sciences. Au contraire ! Le logos a ressurgi à Arès, geyser jailli et solidifié sur place, colonne qui soudain encombre le monde dit "rationaliste", lui cache l'horizon. Ne cherchez pas pourquoi les portes des media nous sont fermées... Mais nous les enfoncerons un jour, justement avec la colonne qui, horizontale, deviendra bélier. Logos a donné logique dans notre langue. Λόγος (logos) désigna la parole, le discours textuel ou parlé, mais aussi par extension la rationalité, l’intelligence, la logique comme discipline de la pensée. Ce mot apparut aussi dans les fragments d’un vieux penseur présocratique, Héraclite d'Éphèse... Bref, logos est la raison.
C'est en tout cas notre raison. Car des raisons, il y en a des tas. Tenez ! Pas plus tard qu'hier M. Emmanuel Macron a invité à l'Élysée M.Cédric Villani pour lui faire entendre raison. Mais M. Villani, mathématicien, rejette la raison de M. Macron et se trouve une autre raison pour se présenter comme candidat à la mairie de Paris. Notons qu'il y a d'autres candidats qui, chacun avec sa raison, se présentent : Rachida Dati, Anne Hidalgo, Benjamin Griveaux, etc. Où est la raison ? Raison, quoi qu'en disent les rationalistes, est un exemple remarquable de l'insuffisance du langage. C'est sûrement pourquoi ce mot raison n'apparaît pas dans la Parole de Dieu. Donc, La Révélation d'Arès est notre raison, pour nous la Raison avec un grand R, et nous nous y tenons...
Bon ! J'arrête, parce que si je me lance dans le chapitre de la raison, je vais écrire une très longue réponse, qui n'intéressera personne. Merci, ma sœur Danny, merci pour votre commentaire et pour la vidéo.

29jan20 215C46
Cher prophète Mikal,
Cette entrée est très belle par sa force, sa clarté et sa simplicité.
Elle met en garde le petit reste contre quelques dérives qu'il pourrait prendre à l'avenir et nous rappelle l'essentiel, le Fond.
La seule voie sûre est la pénitence (qui signifie, pour simplifier, l'effort d'aimer avec intelligence tout homme quel qu'il soit)  et comme l'homme a tendance à tout compliquer,  intellectualiser, ce Rappel n'est jamais inutile.
Autre erreur à éviter : l'impatience qui peut conduire certains à vouloir créer de nouvelles religions, structurées, dogmatiques.
En même temps elle met bien en perspective la vie terrestre par rapport à la Vie Absolue et nous rappelle que c'est ici et maintenant dans la chair que nous pouvons changer les choses sur terre et non lorsque nous serons partis dans les étoiles et que cela seul contribuera à changer le monde, car après la mort du corps notre action, si action il y a, n'aura pas de portée réelle sur ce monde de chair et de sang.
Je comprends que notre frère Charlie l'ai ressentie comme une sorte de testament (215C9).
Même si vous ne partez pas de suite dans les étoiles, il est normal, vu votre âge respectable, que vous y songiez et commenciez de préparer vos frères au combat spirituel qui les attend.
Il y a bien sûr vos écrits qui nous montrent la voie, mais les évènements qui se sont passés récemment avec frère Antoine B. , Al Abdal, Éric D. et Frédéric M. , vous conduisent à en tirer les enseignements pour l'avenir de la mission. Notamment préserver La Révélation d'Arès telle que vous l'avez transmise avec vos annotations.
En ce moment, je suis en train de lire Dostoïevski, j'ai lu "Crime et Châtiment" et "Les frères Karamazov". Je trouve que vous faites une très belle analyse de son oeuvre et des personnages dans votre magnifique réponse à Tobie (215C23).
Ce qui m'a frappé chez cet auteur c'est la manière dont il décrit ce qui se passe au fond de l'homme, dans sa conscience. Au départ des personnages peuvent nous répugner ou nous mettre mal à l'aise comme Raskolnikov et on finit par ne plus les juger et les aimer.
Cette lecture m'a sans doute aider à avoir moins de préjugés.
On voit aussi, comme vous le soulignez, comment l'environnement influence la conscience des hommes : "Il vit dans un XIXe siècle torturé où la Russie se cherche entre l’Occident athée et l'espérance chrétienne."
Il y a aussi dans vos réponses aux commentaires de belles pépites comme le souligne mon frère Abel au 215C23.
Si je devais résumer la pensée de mon frère Claude M. (215C33) telle que je l'ai perçue, je dirais qu'il met en avant  la spécificité de La Révélation d'Arès par rapport à tous les courants spirituels existants. La plupart des courants spirituels visent à donner à leurs adeptes le bonheur spirituel personnel (cultiver leur jardin intérieur) mais aucun n'a comme La Révélation d'Arès l'ambition de changer le monde (de se mêler au fumier du monde pour en faire un jardin).
Merci du fond du coeur pour tous les efforts que vous faites pour nous éclairer sur le sens de la Parole que vous avez reçu du Père.
Denis K. Bretagne Sud

Réponse :
La fin de votre commentaire, dont je vous remerci, frère Denis, évoque le commentaire de notre frère Claude (215C33). Vous m'avez ainsi incité à relire son commentaire, que j'avais lu deux fois, je crois, et que j'aurais dû relire deux fois encore — Je lui demande pardon de ne pas m'être imposé deux relectures supplémentaires le 24 janvier —. J'y avais quand même relevé ceci, que je relève encore aujourd'hui : "Ainsi Dieu n'était-Il pas une croyance extérieure, à laquelle j'aurais dû adhérer, ou pas, avec quantités de mesquines recommandations, interdits, obligations, cultes... Croyance pour laquelle la multitude s'agite depuis des millénaires et s'étripe toujours en vain. Dieu est "tout simplement" la plus haute dimension de l'Être en moi comme en tout humain. Le Pouvoir Être Humain : ce potentiel incroyable incroyablement ignoré ! C'est tellement simple ! Peut-être trop ? Voilà ce dont les moissonneurs devront de mieux en mieux témoigner au fil du temps, avec les mots de leur époque, dans la plus immédiate simplicité perceptible, jusqu'à ce que leur rayonnement grandissant, visible, précède et transcende n'importe quel langage."
Oui, comme vous dites, frère Claude "met en avant  la spécificité de La Révélation d'Arès par rapport à tous les courants spirituels existants."
Dieu n'est pas du tout ce que s'imaginent les croyants qui, n'ayant que des mots humains, c.-à-d. des mots décrivant la vie animale ou humaine terrestre, notamment le processus de pensée à l'aide d'un cerveau de chair où circule du sang véhiculant de l'oxygène et quantité de nutriments, tendent toujours à assimiler le Père à une superpersonne humaine.  Dès l'événement des Théophanies en 1977 j'ai dit et redit de diverses façons : "Avant je croyais savoir ce qu'était Dieu, mais maintenant je ne sais plus ce qu'Il est." Dieu, ce n'est pas une personne, c'est la Vie. La Vie absolue. La Vie créant la vie, dont la mienne, faisant ainsi de moi une parcelle, un atome d'Elle-même. Claude le dit d'ailleurs probablement mieux que je ne le dis, parce que je suis nul en écriture. Ce qui fait la différence entre la religion et la vie spirituelle telle que La Révélation d'Arès nous la fait redécouvrir, c'est la neutralité de la pensée humaine à l'égard de la Pensée divine et pour cause, puisque notre basse pensée humaine, même multipliée par 7,5 milliards, n'est qu'une émanation, vicieuse, pécheresse, très faible, de cette Haute Pensée. Ce qui me fait dire in petto que les athées ont raison d'affirmer que Dieu est une invention humaine, mais qu'ils ont tort de penser que cela prouverait l'inexistence de Dieu. Au contraire !
Le contenu de la Parole de Dieu est étroitement lié, je dirais même quasi identique, à la parole humaine, quelle que soit la langue utilisée. Il est, par exemple, très clair que les humains savaient qu'il ne fallait pas détester ses parents, tuer d'autres hommes, voler leurs possessions, etc., depuis très longtemps, voire depuis toujours, avant que n'apparaisse le Décalogue (עֲשֶׂרֶת הַדִּבְּרוֹת : Assereth ha-Dibberoth) — les Dix Commandements ou Dix Paroles (Exode 34/28, Deutéronome 4/13), que la Bible des Septante rend par le mot δεκάλογος (dekálogos), lequel est récent, tout juste quelque 3.300 ans.
La responsabilité d'une autre explication de ce qu'est Dieu, ou le Père, ou la Vie, etc., incombe entièrement à la religion et, par voie de conséquence, à la politique, sa fille ou sa sœur. Voilà bien qui explique, entre autre explications, pourquoi la religion et les pouvoirs politiques et leurs supports se montrent tout à la fois très embarrassés par l'apparition de La Révélation d'Arès, à l'authenticité de laquelle ils croient selon moi, mais qui apporte la version, pour eux la moins désirable ou acceptable, des rapports étroits entre l'homme et... disons... l'Univers, l'Espace, l'Infini. La religion — sauf le bouddhisme pur (quasi disparu), je pense — apparaît soudain comme la simple prolongation monothéiste du paganisme polythéiste antique. La politique apparaît comme la sœur de la religion, avec ses idéologies qui ont remplacé les dogmes. Il y a bien les "Droits de l'Homme" allez-vous me dire... Pure parole en l'air. Dtes-moi un peu qui les respecte vraiment ?
Autrement dit, La Révélation d'Arès, pose une différence radicalement opposée à ce qui règne sur la Terre. Nous sommes beaucoup plus qu'autre chose que la religion. Nous arrivons comme les apôtres d'une Vérité ontologique qui plonge dans les racines de nos êtres formant l'Être (ce que signale avec justesse le commentaire de frère Claude). Mais pour que ce que nous enseignons au monde, en commençant par chercher les épis mûrs, atteigne à l'Évidence avec un grand É , il faudrait que nous représentions une connaissance pure, absolue, vierge de tout le bourre-mou humain. Mais qui nous comprendrait ? Personne. Voilà pourquoi quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). La neutralité et la sublimité ne peuvent pas encore être notre cas, parce que nous appartenons à une génération dont le langage ne peut qu'être au ras des pâquerettes où vivent les gens de rencontre qui ne sont encore que les fourmis instinctives de l'immense fourmilière humaine. Il y a quelques épis mûrs parmi ces fourmis, mais ils sont rares. Le nombre viendra.
Pour l'heure nous ne représentons absolument pas, de surcroît, un moyen, aussi petit soit-il, de faire des bénéfiques financiers. Cela nous exclut des rouages compliqués de la société ; on nous considère comme n'étant nulle part, n'existant pas. Exemple : Il y a peu j'étais convoqué à la police judiciaire de Bordeaux pour être écouté à propos d'une de nos sœurs qui pose quelques problèmes à la justice humaine. Je n'avais rien à dire sur cette sœur qui puisse lui faire un tort quelconque ; tout s'est bien passé. Toutefois, au cours de la conversation avec l'officier de police judiciaire qui me recevait, celui me dit : "Nous avons exploré votre littérature, vos livres, votre blog, mais vous ne demandez d'argent à personne... Vos coreligionnaires ne semblent soumis à aucune contribution." Comment cela peut-il se faire. Comment vivez-vous ?" Je répondis simplement : "Avec ce qu'on me donne. Question de conscience des donneurs qu'il est inutile de solliciter, vu qu'en ce monde il va sans dire qu'on ne fait rien sans argent. Si on ne me donne rien, je ne fais rien et je meurs de faim, je disparais et La Révélation d'Arès avec. Je fais, je mange et je m'habille avec ce qu'on me donne. Si on me donnait beaucoup, je ferais beaucoup. On me donne relativement peu, alors je fais peu, mais assez pour faire et vivre. C'est aussi simple que ça." Cet homme était bouche bée ; il me regarda plusieurs secondes comme on regarderait un dinosaure qui vivrait d'air et d'amour. Visiblement, je lui posais un problème et il hésita un bon moment avant de taper ma réponse sur son ordinateur.
Notre problème sur ce contexte difficile, c'est que notre mission ne peut pas échapper à l'influence directe des conditions sociales ; nous ne sommes pas isolés du reste de la société et nous devons lui parler. Nous sommes sans cesse contraints de parler comme les gens parlent et par là nous sommes sans cesse contraints de rester en retrait du Vrai que nous devrions proclamer. Ipso facto, nous ne constituons pas une collectivité idéale mue par le seul souci de dire au gens : "Vous appartenez à l'Infini et devez désormais  cesser de vivre cette petite vie finie." Ce langage absolu de la Vérité nous ferait passer pour des zinzins et nous n'attirerions que des zinzins. On dirait : "Les Pèlerins d'Arès ? Des superrêveurs, des dingues !" Cela, nous ne le pouvons pas non plus. Nous nous cantonnons donc dans une zone mi-clos mi-parti. Nous sommes en quelque sorte dans la neutralité ou dans le gris pour rester sur une balance égale entre les risques de déclaration du Vrai absolu, qui ne pourrait se dire que si nous recrutions des ermites rarissimes prêts à vivre dans un monastère clos en-haut d'une montagne quasi inaccessible et l'espoir fou d'un changement du monde (Rév d'Arès 28/7) rapide, irréalisables dans l'état actuel des choses. Si, sur le moment, vous n'apportez rien qui ait quelque intérêt militaire, financier ou politique (en faisant élire plus sûrement) ou quelque jouissance des yeux, des oreilles, de la bouche ou de l'entrejambe, mais seulement un Idéal spirituel n'apportant ni puissance, ni profit, ni plaisir, la mission est difficile et nécessite une patience d'ange. C'est la mission que nous avons acceptée. C'est notre grandeur et je suis heureux de saluer en vous, frère Denis, en votre épouse Marie-Élise, en vos enfants, des humains de grandeur.

29jan20 215C47
Recevez, mon frère aîné bien-aimé, mes vœux de toujours plus grande, plus profonde et plus royale capacité à nous faire chaque jour mieux comprendre, ressentir, vivre intérieurement et rayonner autour de nous la Parole libératrice que vous avez reçue.
Mon plus grand merci !
"Éden futur ne peut pas être Éden ancien," écrivez-vous (215C28), à quoi vous ajoutez en substance : À nous d’achever l’humanité telle que voulue par le Père (215C36) et de poursuivre la création à Ses Côtés.
J’en viens à me demander/vous demander si la chute d’Adam relève de l’imagination des auteurs de l’ancien testament pour imposer aux hommes l’idée qu’ils sont pécheurs et "mauvais dès leur jeunesse" (ou naissance) comme le suggère Genèse 8/21. Le déluge est la destruction de la création [de l'homme] sauf Noé. Sont-ils une auto-destruction ou, pour reprendre votre mot, : une "auto-disparition" (215c40) ?
Sommes-nous des Adam, non pas en reconstruction ou restauration, mais en construction ? Avons-nous, nous humains, été touchés par les merveilleuses Grâces divines lors de l’évolution, Grâces qu’il nous revient depuis l’aube des temps – aux appels ré-itérés du Père par les prophètes – d’enfin (!) faire fructifier comme le suggère la parabole des mines (Luc 19) ?
Y a-t-il eu Grâces données à l’humanité adamique, puis chute de cette humanité, puis Appels du Père à nous relever, ou bien sommes-nous dans une évolution continue, lente et difficile mais continue ?
Votre enseignement m’a libéré/nous a libérés de la hantise de la Colère du Dieu vengeur décrit par les religieux — ce qui ne m’empêche pas d’aimer le Père et de chercher à Lui épargner toute souffrance, ainsi qu’à mes semblables — dans cette foulée libératrice : Puis-je me ressentir animal — potentiellement divinisé — plutôt que "condamné dès ma naissance au péché à cause de la chute d'Adam tout en étant dès ma naissance habité d’une âme" comme le rabâchent les religieux (incompréhensible !) ?
Je vous remercie par avance, cher frère aîné, de votre toujours précieux enseignement.
Je vous aime. Prenez soin de vous et de votre épouse.
Philippe R. d’Aquitaine

Réponse :
Tout d'abord, mon frère Philippe, il n'existe pas de "Graces de Dieu". Si vous m'avez bien lu et lu depuis longtemps, vous savez que j'ai dit et redit qu'il n'y a de grâces que celles que se donne l'humain, puisque chaque humain est un atome de la Vie, laquelle est le Créateur. Il n'y aurait de "Grâces de Dieu" que si Dieu était une Personne extérieure à nous, gérant nos destins du dehors, qui serait la seule source de force, le seul procureur de biens, etc., comme la croit la religion. Mais Dieu n'est pas extérieur à nous. Chacun de nous est son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27).
Je vous invite à bien lire ce que je réponds à notre frère Denis, le commentateur précédent (215C46), qui n'est que la réécriture de tout ce que j'enseigne depuis longtemps. Ce n'est pas une chose facile à dire au monde, qui veut toujours tout catégoriser et attribuer un placard à chaque chose, mais entre Dieu et vous, pas de différence fondamentale, et donc entre Sa Grâce et votre propre grâce, celle que vous recevez de vous-même, point de différence fondamentale. Il n'y a entre la Vie et votre vie que le dévers causé par votre péché, mais ce dévers incline le lien entre Vie et vie sans le rompre.
Pour l'heure nous sommes prisonniers de notre chair, pour des raisons que j'ignore... Pourquoi la Vie ne nous aurait-elle pas créés comme les anges ? Je ne sais pas. Après tout, peut-être que les anges n'ont pas été créés, peut-être sont-ils seulement des émanations, des effets, de la Vie. L'Univers invisible où nous irons si nous sommes pénitents est quelque chose qui m'est, qui vous est, qui et à tout humain totalement inconnu, parce qu'il se meut derrière les murs épais de la prison de notre chair. La mort est le tunnel de notre évasion ; si nous sommes pénitents cette évasion réussira ; si nous ne sommes pas pénitents, le tunnel s'effondrera sur nous et nous étouffera, nous laissera là dans la terre comme spectres.

29jan20 215C48 
Lady Gaga (j'espère que vous avez tout de même entendu parler de Lady Gaga) avait affirmé qu'elle allait détrôner Madonna. Eh bien ! Pas de chance :
Aux concerts de Lady Gaga il y a  80 000 personnes
Aux concerts de Madonna il y en 200 000.
Vous allez dire que je focalise sur Madonna mais ce n'est pas le cas : J'aime tellement la musique qui me fait vibrer et danser que je connais des centaines de chanteurs ou de groupes de musique !
Mais Madonna "a remis ça" lors d'un de ces concerts. Elle a dit : "Ce concert n'a pas beaucoup d'importance, ce qui est vraiment important est de changer le monde en se changeant soi-même par l'amour et la bonté pour tous les êtres !" Et pendant quelle pleurait elle a demandé une minute de silence pour que chacun puisse s'imprégner de ce Message si simple mais si essentiel.
Je ne comprends pas non plus pourquoi vous n'avez pas posté sur votre blog la démarche de Thich Nhat Hanh et de sa Sangha qui en une semaine seulement a depuis une vingtaine d'années réussi à créer une réconciliation et même de l'amour entre des milliers d'Israëliens et Palestiniens qui se haïssaient arrivant au Village des Pruniers par cars entiers.
Mais peut-être est-ce parce que les Pèlerins d'Arès sont pour l'instant incapables de "rentrer dans l'histoire" comme vous l'avez évoqué dans l'article "Guerre" du Pèlerin d'Arès 1990.
Personnellement, j'en ai rien à foutre que mes commentaires soient publiés ou pas mais ils pourraient au moins servir à une chose si vous les publiez : donner un  "grand coup" d'Espérance aux Pèlerins d'Arès pour leur montrer que des "mouvements" spirituels du reste arrive à créer des miracles !
Philippe R. de Strasbourg (Alsace) qui vous restera Toujours fidèle même si il ne redeviendra jamais Pèlerin d'Arès.


Ah ! J'allais oublier : Savez-vous ce que fait Madonna à quasiment tous ses concerts ? Elle met côte à côte un Juif, un Chrétien, un Musulman, une Bouddhiste, un Shintoïste, etc. pour qu'ils se prosternent ensemble pour prier ensemble en précisant bien que ce n'est pas leurs différentes religions qui sont importantes mais leur profonde communion d'amour et de fraternité universelle. Vous m'aviez répondu lors d'un de mes commentaires sur le Message que "lance" Madonna à son public : "Heureusement il y en a d'autres" : et bien j'aimerais bien savoir lesquels ?
Philippe R. de Strasbourg (Alsace) qui flambe d'amour pour vous comme pour tous les hommes !

Réponse :
Oui, j'avais entendu parler de Lady Gaga, mais je ne la connaissais pas, je ne l'avais jamais entendue. Alors, après avoir lu votre commentaire je me suis mis en quête de cette chanteuse et je suis tombé sur une chanson interprétée par elle : "I'll never love again" (Je n'aimerai plus jamais). Ça m'a pris moins de cinq minutes (4:53 mn). Je poste cette vidéo ici :

Comme vous voyez, mon frère, j'y mets de la bonne volonté. Que dire ? Lady Gaga a une jolie voix.
Quant à Madonna, il y a longtemps que je ne l'ai entendue. Notre fille Sara était une fan de Madonna et écoutait très souvent ses chansons qui résonnaient dans toute la maison quand nous habitions encore à Arès. C'était il y a vingt-sept ans ; je ne me souviens plus du tout de la voix de Madonna mais en première impression je préfère celle de Lady Gaga.
Ainsi, Madonna, me dites-vous, "à quasiment tous ses concerts... met côte à côte un Juif, un Chrétien, un Musulman, une Bouddhiste, un Shintoïste, etc. pour qu'ils se prosternent pour prier ensemble en précisant bien que ce n'est pas leurs différentes religions qui sont importantes mais leur profonde communion d'amour et de fraternité universelle." Ainsi, Madonna circule de concert en concert avec "un Juif, un Chrétien, un Musulman, une Bouddhiste, un Shintoïste, etc." (on ne trouve pas partout cet assemblage) pour qu'ils se prosternent ensemble sur la scène. Comme c'est beau !
Par ailleurs, je vous aurais "répondu lors d'un de vos commentaires sur le Message que "lance" Madonna à son public : "Heureusement il y en a d'autres" : et vous aimeriez bien savoir lesquels ?" Mais nous, les Pèlerins d'Arès du petit reste. Notre frère Daniel C. tourne avec son groupe musical et joue et chante des chansons qui ont toutes trait à La Révélation d'Arès (voir entrée de blog 107 "Moi, papou enchanté"). Et nos missionnaires dans la rue, il y en a partout en France, même si à Strasbourg ils ne sont pas légions et je le regrette, mais nombreux ils sont dans d'autres villes.

30jan20 215C49
Bien aimé prophète,
La sœur et les frères du comité parisien s'unissent pour vous souhaiter leurs vœux les plus fervents pour cette nouvelle année.
Faisons en sorte que vous puissiez nous emmener chaque jour plus loin, plus haut.
Nous sommes tous des insignifiants, des petits, ignorés de ce monde mais nous avons répondu à ce Grand Message qu'est La Révélation d'Arès. Puissions-nous vous porter plus loin, toujours plus loin et en même temps toujours plus près de nous, en notre centre.
Soyons de plus en plus forts dans la Voie Droite, la voie du petit reste ! Resserrons nos rangs derrière le prophète ! Expérimentons de plus en plus cette Moisson, cette recherche des épis mûrs, des héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) ! Ils nous attendent. Redoublons d'efforts à la suite du prophète pour les chercher sans relâche, dans la direction qu'il nous montre, la direction de certitude.
Ces héros ne sont peut-être pas nombreux, mais c'est notre découragement qui est impiété (Rév d'Arès 13/8).
Cherchons sans cesse ces êtres spirituels, parlons-leur de mille et une manières de notre spécificité spirituelle qu'est notre pénitence. Devenons chaque jour des être d'amour encore plus forts, plus aimants.
Ces vœux forts sont forcément pour un ici sans limites et un maintenant sans fin.
Qu'ils parcourent l'Univers sans cesse. Ils sont pour ceux qui les lisent, où qu'ils soient et à travers les générations, pour tout vivant en marche vers la Vie et pour ceux, pas encore en marche mais qui le seront un jour, chacun à sa mesure (Rév d'Arès 7/6, etc.). Ils sont aussi pour ceux qui, lisant ces lignes par hasard ou sans y croire, portent en eux l'espoir secret que nous réussirons. Leur espoir nous accompagne aussi. Notre amour va à tous ceux là, et aux autres aussi.
Nous prions à vos côtés et vous embrassons, sœur Christiane et vous,
Votre sœur Wardia et vos frères Alain, Bernard, Randy et Vincent de la mission de Paris, Île de France

Réponse :
Je suis très profondément touché par ces vœux qui vont exactement dans le sens des vœux que je vous adresse de mon côté, à vous tous, Comité de Gestion des Ouvriers de la Moisson en Île de France (ODLMIF).
Le rôle de votre mission d'Île de France comme celui de toutes nos missions de partout ailleurs est d'une importance considérable. Vous l'avez certes compris, mais je me permets de le rappeler ici :
Nous nous attaquons à un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6), autrement dit nous sommes, nous si petits, face à un défi de taille gigantesque : La vie spirituelle — j'entends la pure vie spirituelle — n'a jamais existé sous des formes d'importance sociale et sociétale. Il faut la faire exister.
L'outil essentiel de ce labeur : la pénitence et l'apostolat de chacun.
La vie spirituelle pure n'a jamais existé sauf dans des lieux étroits avec quelques rares hommes dont les enseignements ont été sans suite d'importance planétaire. Je pense à Sarsouchtratame (Zoroastre, xviii/3), dont l'enseignement a été totalement effacé par la religion de l'Islam et dont il ne reste que de vagues bribes déformées. Je pense à Iyëchayë (Isaïe, xLii/14-22), dont il ne nous reste que quelques chapitres d'un livre dans la Bible, mais qui a dû être un prophète de première importance pour être cité dans La Révélation d'Arès tout comme Sarsouchtratme. Je pense à Bouddha, que La Révélation d'Arès ne cite pas, parce qu'il est au-delà de notre zone de mission (5/5-7), mais dont la prédication à l'état pur n'a jamais été mise en application sociale, pas même par l'empereur Açoka ou Ashoka (अशोक). Je pense au jars (François d'Assise xxxvi/3) et à d'autres. Par La Révélation d'Arès le Père nous envoie changer ce monde (28/7) de péché en un monde de pure vie spirituelle, un monde remis en marche vers la Vie, la Vie dont il faut faire lever le Jour.
Le Parlement Européen ayant débattu, on trouve maintenant inscrit dans la Constitution Européenne que l'Europe aurait des racines chrétiennes. C'est faux. Le vrai christianisme, qui est celui du Sermon sur la Montagne (Matthieu chapitres 5 à 7) n'a jamais été mis en application dans la société européenne. Aucun pays en Europe n'a jamais vécu dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés. Jamais ! L'Europe a vécu avec des Églises — l'Église Orthodoxe, l'Église Catholique, les Églises Protestantes —, mais jamais de façon évangélique pure. Non, l'Europe n'a pas de racines chrétiennes, elle a des racines politiques qui se sont mêlées à des racines religieuses monothéistes comme dans l'antiquité eut des racines politiques mêlées à des racines païennes polythéistes, mais il est faux que des lois les états européens se soient jamais conformées au Sermon sur la Montagne. C'est à nous, qui passons pour des pauvres rêveurs minables, d'amener non seulement l'Europe, mais le monde (Rév d'Arès 28/7), à ce changement radical. Nous sommes donc la première génération d'une suite de générations (24/2) qui réaliseront ce changement. Notre importance est bien primordiale, cardinale et même vitale puisqu'il s'agit aussi d'éviter à nos descendants les grands malheurs du péché des péchés (38/2).
Un homme admirable, professeur d'Histoire Économique à la Sorbonne, résistant français fusillé par les Allemands en 1944, Marc Bloch, un optant qui disait : "Je suis juif, non par la religion, que je ne pratique point, non plus que nulle autre religion. Je suis juifs seulement par la naissance. Je ne revendique jamais mon origine que dans un cas : en face d’un antisémite (cf. "L'étrange défaite")." Marc Bloch a écrit (dit de mémoire) : "L'enseignement du Christ peut être vu comme un enseignement de douceur et de miséricorde, mais la foi chrétienne la plus profonde s'est toujours associée toujours sans difficulté apparente avec le goût de la violence." Nous en sommes là. Nous ne voyons que violences en paroles comme en actes ou alors la plus méprisante indifférence qui est une autre sorte de violence. Nous devrons toujours avec courage surmonter notre peur ou notre désespoir devant cette violence. Ce n'est pas pour rien que le Père promet à nos pénitents et moisonneurs une éternité pour leur gloire (37/9). Cette violence ne touchera probablement pas cette première génération et les suivantes immédiates, mais plus tard peut-être. Il nous faut cependant dès à présent — ici et maintenant — armer de courage et de vaillance les âmes que produit la pénitence.
Rappelez-vous : Vous êtes là pour faire apparaître la vie spirituelle pure. Mes vœux vont donc dans le sens de tout ce dont avez besoin pour que cette longue quête commence bien grâce à vous.

30jan20 215C50
Bien aimé prophète,
Voilà une entrée dont le caractère grave et solennel m’a sauté aux yeux comme une évidence. Il émane de cette 215ème entrée une atmosphère que je retrouve dans certaines Veillées de L’Évangile donné à Arès, notamment la 16, mais surtout les dernières à partir de la 36 qui sont faites d’insistances et de préceptes pressants.
Comme  le Messager du Père en 1974 le fit avec vous quelques jours avant de clore son enseignement, de la même façon vous nous mettez en garde contre la facilité, le découragement, le renoncement, bref, vous nous exhortez à la vigilance. Inutile de dire que vous êtes là le berger (Rév d'Arès xiii/2) de vos frères et c’est magnifique.
Magnifique également de pouvoir s’abandonner avec confiance à votre enseignement, ce miel (Rév d'Arès xii/4) qui ruisselle et coule de votre blog depuis bientôt quatorze ans et qui fait écho à l’enseignement des prophètes, dont beaucoup ne nous sont parvenus que corrompus par la main de l’homme, quand ils nous parviennent, du reste.
Je vous imagine traversé par des forces inordinaires : parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12). Vous rectifiez la position qu’occupait la Mémoire du Sacrifice dans mon esprit en la relativisant par rapport à la pénitence, ce qui me paraît logique mais vous seul pouviez énoncer une telle chose : Tu tiens la perche, tu la tailles longue ou courte (xx/6).
L’ici-et-maintenant me renvoie au réalisme fondamental, car courts sont les ans d’homme (Rév d'Arès iv/4) et à quoi bon perdre du temps en tergiversant. Revêtir le manteau neuf (1/1), c’est prendre la décision d’entrer en pénitence, décision que le monde n’attend pas, mais qui est la seule réaliste, la seule qui permettrait de le sauver des menaces qui guettent. Nous sommes le monde, la recherche du salut personnel ne peut donc être découplée du salut universel ou alors il n’y a point de salut. Dire cela peut paraître faux ou téméraire, car péremptoire vis-à-vis des dogmes religieux, mais ça serait oublier l’amour, l’amour recréateur qui doit être partagé par tous.
Vous évoquez ici et là votre disparition charnelle, j’y pense parfois également. Je ne sais pas quelle sera ma réaction, si tant est que je sois là le jour où vous partirez pour les étoiles, sans même parler de celle de l’Assemblée. Nous sommes des êtres émotifs.
Je profite de ce commentaire pour vous réitérer mes vœux sincères et forts de belle et bonne année 2020 dans tous les domaines, ces vœux s’étendent à sœur Christiane. Ils vous accompagneront tout au long de cette année.
Salah B. d’Île de France.

Réponse :
Vous me voyez très ému en lisant ce juste et beau commentaire. Merci du fond du cœur, frère Salah, pour lui et merci pour vos bons vœux que vous m'avez déjà présentés par courrier postal, mais souhaite-t-on jamais assez aux hommes, quels qu'ils soient, force et courage devant les problèmes dont cette vie terrestre est tissée ? Je vous renouvelle, moi aussi, mes vœux les plus chaleureux pour vous et tous ceux que vous aimez. Je sais votre fidélité à la mission de rue et je vous adresse un souhait particulier de grande réussite pour votre mission.
Pour l'heure nous sommes dans la période du mythe. Il y a un mythe au départ de toute aventure puisqu'on n'en connaît pas la fin avant qu'il y ait une fin. Pour nous la fin sera dans de nombreuses générations. Mais un mythe n'est pas fait pour expliquer ; il est fait pour imaginer. Tout le problème est de donner une réalité concrète à la bonne fin qu'on imagine, bonne fin qu'en ce qui concerne cette génération nous verrons depuis les étoiles. Pour l'heure le mythe tel que La Révélation d'Arès nous le présente est seulement du domaine de l'espérance, de la foi en l'avenir. Mais le mythe a un avantage, il rend libre (Rév d'Arès 10/10). Il se présente en plusieurs éléments, dont le principal est la pénitence, le second est la moisson de pénitents. Il y en a d'autres, mais plus sujets à stratégie, à discussions entre nous, à réflexion.
Homère était aveugle physiologiquement, mais pas poétiquement. Aveugles nous le sommes aussi mentalement, mais pas spirituellement; plus ou moins pour l'heure. Tout comme Homère a su malgré sa cécité rassembler les éléments de sa fameuse épopée, nous saurons rassembler, même pour l'heure moralement aveugles, les éléments d'une autre épopée, non sinistre et sanglante comme celle d'Homère, mais faite d'amour et de liberté absolue. Il doit y avoir quelque 2.800 ou 2.900 ans que vécut Homère et son épopée est toujours un des chefs d'œuvre de la littérature mondiale, un ouvrage immortel. Nous crérons un chef d'œuvre de l'amour évangélique et du bonheur mondial, aussi un ouvrage immortel.
Je compte sur vous pour faire partie de l'équipe commençante de cette œuvre dans une période capitale, celle qui fixe les meilleures façons de procéder pour les générations à venir.

30jan20 215C51
Bonjour, très cher prophète,
Dans votre dernière lettre vous me proposez de devenir un véritable apôtre. Proposition qui m enthousiasme au plus haut point, sachez-le !
Voila une bonne décennie que je cherche partout la parole du Tout Puissant au moint aussi puissante que dans l'efficace mais un peu brève Parole de l'Évangile de Matthieu (que j'affectionne plus particulièrement ).
Et voilà qu'un vieux bonhomme, dans ma propre rue où j'habite depuis plus de cinq ans, me tend un simple prospectus : "Dieu a parlé à Arès" ! Je fonce au local de ces Pèlerins pour en avoir le cœur net. Dès la première ligne je sais tout de suite qu'il n'y a là aucun mensonge et que c'est bien le Dieu de Jésus Christ, mon Dieu, Qui est revenu pour nous [parler] encore une fois.
Alors, comprenez bien, Michel, la profonde émotion qui m'habite quand vous me dite à moi, ce petit, tout petit Lény, que je peux participer (peut-être avec moins de puissance) comme Matthieu, le héros de ma foi.
En effet, je suis bouleversé en vous posant cette question simple pour votre entrée "ici et maintenant" (expression que j'ai lue tant de foi dans la plupart des enseignements ésotériques, notamment qui concerne la méditation zen hindou ou autre. Donc, voici ma question : Que puis je faire ici et maintenant (c.-à-d. partout et toujours) pour devenir un apôtre de La Révélation d'Ares non pour le titre mais pour l'utilité à developper l'amour dans ce monde que je comprends mieux grace a vous !.
Merci immensément, mon très cher prophete !
Lény C. de Toulouse, Midi-Toulousain

Réponse :
Mon frère Lény, merci pour votre commentaire.
Que faire pour devnir apôtre ou missionnaire de La Révélation d'Arès ? Ma réponse serait plus compliquée si vous habitiez loin de toute mission, mais il se trouve que vous résidez à Toulouse. Alors, mon frère, allez au local de la mission, rue des Pénitents Gris, non loin du Capitole, et mettez-vous à la disposition de notre sœur Marie-Odile qui se fera une joie de vous former pour que vous deveniez un pénitent et un moissonneur.

30jan20 215C52
Si je vous comprends bien, c’est par le toujours qu’on accède au maintenant. Sinon, le maintenant nous reste inaccessible, prisonnier d’un temps présent qui avance, qu’on ne peut pas toucher, qui nous échappe toujours si on essaie de l’attraper.
N’importe quel phénomène à besoin de temps et d’espace pour se développer ; par là il reste comme étranger à l’instant. C’est la fameuse impermanence chère au bouddhiste.
Souvent vous parlez de l’intense pour rejoindre le toujours, mais le lien de cause à effet m’échappe. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Sinon, je me souviens d’un texte de Kant étudié lors de mes études d’architecte où il explique que le temps et l’espace en fait c’est la même chose. Se libérer du temps prisonnier, c’est aussi se libérer de l’espace prisonnier.
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
"L'intense pour rejoindre le toujours ? Le lien de cause à effet ?" Mais c'est la pénitence. C'est par la pénitence que nous passons de la cause de nos faiblesse et brièveté de vie humaine à l'effet recherché qui est la fin du péché, le règne de l'amour, qui commence au fond de celui qui aime avant de se propager ailleurs par l'apostolat. C'est exactement ce que nous faisons, nous Pèlerins d'Arès.
Notre parole apostolique, notre parole de missionnaire, la parole prophétique, est une et multiple indéfiniment. Elle tend le fil entre la cause (notre malheur humain) et l'effet (celui dont le Jour sera l'apex), un fil que notre amour, notre pardon, notre paix, notre intelligence du cœur libre de tous les boniments et autres blablablas du monde rendent incassable. Qu'est-ce qui a valu à Jésus l'éternité qui, quoiqu'il mourût cloué à la croix voilà deux-mille ans, m'apparut dans sa chair transfigurée à Arès ? La pénitence à son niveau le plus grand.
Je vous souhaite, frère Bernard, une année de mission des plus fertiles !

30jan20 215C53
L’annonce du CHU de Nantes, que vous affichez sur votre blog, montre bien que vous avez tiré d’un communiqué faux la partie juste à dire.
La tournure médiatique et quelque part moi-même, nous sommes encore dans la réaction de dire :  Laisse tomber c’est faux ! Au lieu d’en faire quelque chose ici et maintenant qui peut apporter à notre humanité comme La Révélation d’Ares que les média laissent tomber, alors que rien n’est faux ! Mais ils ne savent peut-être pas par où la prendre, elle doit leur être insaisissable.
Vous dites dans cette entrée : "Que ceux et celles qui vivront après moi restent conscients, comme j'en suis conscient, que le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) ne se fera que par des chairs humaines actives, éducatives, créatives, de génération en génération (24/2) jusqu'au Jour du Père et que, même les miracles du Père et l'aide surnaturelle des légions d'anges ou de saints (31/6, 37/7) ne concerneront que la chair en raison de sa faiblesse immense (36/5).
Je comprends bien que le Père ne donne plus la Vie ; Il L'a donnér une fois, l'Oasis (Rév d’Ares 24/10).
Dieu et sa Parole, l’enseignement de son prophète aux apôtres pour l’humanité, génère une dynamique de recherche de la Vie perdue sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées... (24/4).
Mais là vous nous dites que les miracles du père concernent nos faiblesses immenses (36/5), concernent notre chair !
Cela veut dire que nous pouvons faire l’effort de nous changer et que notre chair étant trop faible Dieu peut intervenir. Cette notion de confiance est la foi non superstitieuse, mais de bon sens. Nous travaillons à générer la grâce dans notre chair.
On est loin de la religion qui attend la mort de la chair, pour vivre dans le paradis !
Ou même de flageller la chair qui est mauvaise au lieu de l’embellir ici et maintenant.
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
Comme je le rappelle à Philippe R. d'Aquitaine (215C47), ce n'est pas Dieu qui nous envoie sa Grâce, mais c'est nous, images et ressemblances de Dieu, qui sommes les créateurs des grâces dont nous avons besoin. Même chose pour les miracles — le miracle est une forme de la grâce, qui est multiforme —. La Main de Dieu sur nous c'est nous qui La plaçons sur nos têtes par notre amour, notre pardon, notre paix, notre intelligence du cœur libre de préjugés... Oui, vous l'avez bien vu : "Nous travaillons à générer la grâce dans notre chair."
Merci, frère Henri, pour ce commentaire.

30jan20 215C54
Votre entrée comme chacune vos entrées de blog me remue les neurones. Vous dites ce que vous avez déjà dit mais avec d’autres mots qui forment dans ma tête de nouvelles images éclairantes.
En fait, que ce soit aux jours d’Adam comme aux jours de Mikal, chaque humain pénitent est  déjà un bébé-Dieu dans un ici sur terre sans limite et un maintenant aujourd’hui infini. Autrement dit, déjà dans les Bras brûlant de tendresse et sans limite de notre Père Céleste.
Pour me fortifier je m’imagine porteuse d’un mini-soleil de Vie Infinie. Redonner Vie à ce soleil hors du temps dans une chair qui, elle, est dans le temps [Rév d'Arès 12/6], se fera par la sueur mise à chasser mon péché qui me prive de sa Lumière avec un seul outil : la pénitence... Et c’est gratuit !
Alors, Adam, l’habitant de mes profondeurs recommence à vivre ici et maintenant, il va comme l’onde de la Main à la Main (Rév d’Arès xxxv/19) du Grand Soleil de Vie infinie.
C’est de maillons de chair en maillons de chair chaque fois plus nettoyée du péché que réapparaîtra l’heureux Adam dans notre sang et le sang de toute l’humanité.
Chaque humain-divin sera alors comme une fleur charnelle divine totalement libre, épanouie sous le soleil des autres, ses frères, ses pensées-pétales là-haut plantées dans la Vie et la tige-pied dans la terre, feront que leur Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d’Arès 35/8).
Peut être et même sûrement, je m’emballe un peu trop, mais parfois, il me faut du grand horizon pour regonfler mon courage. Je peux me fatiguer d’espérer.
Mille mercis d’apporter la Lumière dans ma caverne mentale et dans le monde.
Je vous souhaite une santé éclatante, d’être toujours aussi ruisselant de mots qui pétillent sous les yeux et dans le cœur pour faire jaillir le sang dans les têtes vides. (Rév d’Arès 23/5).
Je vous souhaite d’être plus entendu et plus respecté. Que le petit reste que vous rassemblez et portez sur vos épaules soit toujours plus fort, lucide et beau ; la Beauté étant servante du Bien (Rév d’Arès 12/3).
Merci à sœur Christiane de veiller sur vous comme un ange. Je lui envoie tous mes vœux éclatants de tout ce qui peut la rendre heureuse.
Je vous embrasse cher Dos-qui-porte-la-Mer. (Rév d’Arès xxx/13).
Andréa J. d'Île de France

Réponse :
Je ne suis pas sûr que ce que j'écris soit "ruissellant de mots qui pétillent", mais votre commentaire, lui, l'est. Voilà un message d'un lyrisme qui fortifie et exalte et qui a l'énorme mérite de rester très clair. Je ne peux que vous remercier, ma sœur Andréa, pour ce commentaire très beau et vos bons vœux, dont j'ai bien besoin. Je vous adresse en retour mes vœux de vie spirituelle toujours plus belle, de mission féconde, de santé, de bien-être et de réussite de vos projets personnels.
Nous sommes nommés pénitents et moissonneurs mais, quand nous sommes en mission, nous ne nous nommons pas, parce que nous ne parlons pas pour nous personnellement, mais nous parlons pour tous les hommes vivant dans l'espérance de la Lumière revenue et pour le Créateur de ces hommes qu'ils ont déjà au fond d'eux-mêmes. C'est un cycle sans fin ; les gens que nous arrêtons sur les trottoirs ne savent pas qu'il sont un point sur ce cycle. Personne parmi ceux que nous arrêtons pour leur parler n'est une entité fixe ; tout est mouvement ; tout humain est un passant sur ce cycle et tôt ou tard celui auquel nous parlons, même celui qui nous repousse, a déjà quelque part entendu parler d'amour, de pardon, de paix, etc. Ça l'agace et il s'en va, mais tôt ou tard ça lui reviendra, d'une façon ou d'une autre, par nous, par un film au cinéma, par un livre, etc. Nous faisons tourner le cycle comme ces moulins à prière chez les Tibétains. Pour le moment ça paraît une chose ou quelques mots qui tournenr mais un jour ça prendre vie. Vous êtes ce mouvement, ma sœur Andréa et j'espère de tout mon cœur que vous allez faire entrer dans cette ronde de nouvelles âmes en 2020.

30jan20 215C55 
L'Éternel insistant

Je crie, je crie, je crie
Je peine sous les  maux
De la misère des mots.
La vague scélérate n'est rien
Quand menace le déluge
De mots, de bruit et de sable
Qui ne retiendront l'Eau
Qu'il faudra pour apaiser
Ne serait-ce qu'un instant
Les bouches desséchées.

Silencieuses pensées,
Muettes et parasitées
Par l'air du temps
Mais enfin libérées.

Je redécouvre le Vrai
Qui me fait pleurer
De n'avoir pas vu
Et surtout pas su
Aimer comme j'aime
Aujourd'hui ceux d'hier.
Qui me fait espérer
D'aimer pour toujours
Tous ceux de demain.

Il n'y a que l'amour
Qui donne sens au monde
Il n'y a que l'amour
Au cœur du troubadour
Il n'y a que l'amour
Qui me transporte
Aux porte de l'Infinitude.
Car plus j'apprends par lui
Plus je m'approche de Lui.
Alors mes mots s'envolent,
Portés par le sang de sa vie
Filtrés par le Chœur Céleste
Et me retournent enchantés.

L'impossible est possible.
Jean-Louis C., d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce beau poème.

02fev20 215C56
Merci du fond du cœur pour tout votre amour qui nous guide jour après jour dans notre pénitence et notre mission.
Tout ce travail colossal que vous nous avez offert donne de la beauté à notre vie  et nous aide à nous parfaire encore et encore...
Une amie me disait il y a quelques jours : "Je ne sais pas qui je suis et cela m'angoisse."
Je lui ai répondu : "Je ne pense pas à moi en ces termes. Je me demande chaque jour : Comment puis-je servir le Bien et la Beauté ? Et ma journée est dans la joie.
Notre amour vous accompagne "ici et maintenant, ici partout et maintenant à jamais", cher prophète, ainsi que sœur Christiane et votre famille et tous les frères et sœurs....
"Devant nous la lumière"
Thierry & Katia B.-R. de Bayonne, Pays Basque

Réponse :
Merci, ma sœur Katia et mon frère Thierry, pour ce commentaire qui me touche.

02fev20 215C57
Bon ! Vous ne m'avez pas compris (mon précédentcommentaire 215C33). Ma femme m'a dit pareil, j'en suis penaud, j'ai peut-être eu la plume compliquée, ça m'arrive encore?
Je suis dsolé, frère aîné, désolé je suis, mes sœurs et frères et merci à Denis K de m'avoir correctement traduit.
Maintenant que je réalise clairement l'enjeu grandiose qui est le nôtre comme cette entrée l'exprime si bien, que je découvre de l'intérieur ce que prophète veut dire, je ne peux qu'admirer la patience infinie et la pédagogie prudente, mesurée, step by step, dont vous fîtes preuve pour m'amener et, avec moi, quelques autres, tout petit reste du petit reste. Là, où nous ne nous contentons plus de répéter les paroles du prophète comme des perroquets mais où l'Esprit commence à sourdre dans nos têtes vides (Rév d'Arès 23/5, 33/4), de façon autonome, à notre image, et sans dénaturer le fond de votre enseignement.
C'est moins en tant que frère qu'en tant qu'homme parmi les hommes, j'aurais tendance à dire de façon grandiloquente "au nom de l'humanité", que je vous rend hommage, vous tire une révérence immense, sans aucune flagornerie, pour le sacrifice total de votre propre confort humain, tout au service de la mission du Père, car, isolé, sans être un chef [Rév d'Arès 16/1], tout en assumant votre rôle de père et d'époux, vous avez, outre écrit sans cesse, commencé la mission de rue, effectué de vos mains les premiers travaux nécessaires à Arès, pensé et suivi les autres, visité les assemblées, assuré chaque année le pèlerinage, fait des conférences, composé les textes, édité, imprimé de vos mains, assuré leur diffusion... pondu une œuvre immense non pour elle-même, non pour qu'on la mette sous scellée en conserve, mais pour qu'on trouve en nous, à force d'écarter culture et péché, la Source de Vie inépuisable, la Mer (xxi/11). Ce travail colossal sans perte de temps, cette abnégation déchirante de soi, reconduite seconde après seconde, cette immense modestie dans un monde qui aime le vantard, le superficiel, le tape-à-l'œil et l'immédiat, est véritablement unique en son genre. Je n'en connais pas d'équivalent même dans l'Histoire, ce pourquoi elle restera invisible de votre vivant tant elle paraît irréelle, ou infinitésimale comme l'activité insensée d'un fou (xvi/01), pas dangereux mais dont tout le monde se fiche, un original minable dans son trou lointain (que peut-il bien sortir d'Arès ?).
Infinitésimale peut-être, comme toute œuvre humaine, mais celle-ci intégrable à tous les humains. Car c'est par ce don de soi de chaque instant que vous avez planté l'arbre à la pointe toujours verte (Rév d'Arès xvi/13) dont vos frères et votre descendance spirituelle étendront les branches, arbre qui se découvre lui-même au fur et à mesure par sa propre croissance de la terre au Ciel.
Un prophète, mesdames et messieurs, chapeau bas !  
(grand silence puis acclamations)

Ça peut ressembler déjà à un éloge funèbre, désolé, mais c'est que je préfère le dire de votre vivant pour tous ceux qui vous lisent et ne vous connaissent pas comme moi et quelques autres depuis plus de trente ans, car la mémoire des hommes est sous le péché comme sous la sécheresse une vallée fertile (Rév d'Arès 30/2) plus courte que leur vie, et quand ils transmettent par l'écrit ils recomposent, interprètent, déforment.
J'espère que vous serez encore longtemps devant nous, à nous guider. J'espère même en un chapitre des pèlerins avec vous.

Cette patience immense qui doit être la nôtre tout en continuant sans désemparer notre travail de fourmi fait partie intégrante de la pénitence du moissonneur, elle est sans doute la raison pour laquelle certains désertent. Selon eux, ça ne va pas assez vite, la mission piétine, on reste des inconnus, le prophète se trompe, ment,... en fait, ils n'ont pas saisi le fin fond de l'affaire, ils en restent aux apparences et aux idées qui font le sempiternel ronron du monde ; ils n'ont pas amorcé la métamorphose de leur être, ils n'ont pas renoncé à eux-mêmes, n'ont pas de ce fait pris la mesure de l'héroïsme sur l'éternité, ils n'ont pas compris la "stratégie de la qualité" qui n'est autre que la qualité d'Être. Mais ne leur jetons pas la pierre ! Préparer dans les catacombes de la modernité, dans les tunnels du monde, une sortie au grand Jour, par le rayonnement effectif de la Vie retrouvée, est une tâche forcément très ingrate pour l'homme dont la vie est si courte et qui veut être encore pour lui-même, surtout dans la première génération. Ce pourquoi le pèlerin "durable" d'aujourd'hui à une importance capitale en effet dans son sacrifice en mémoire de Celui du Père, il devancera le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2] s'il intègre votre exemple, sans la moindre impatience, un coin d'éternité dans sa tête mortelle et l'Œil de l'Étalé qui s'ouvre (Rév d'Arès xxxviii/7) petit à petit, oui, il survole haut la fosse (xxii/16).

Pour sortir des mots raisonnés j'ai tenté ce poème, j'espère qu'il sera sinon compris, au moins senti :
 
Pour dire le chant qui vient à ma barbe,
je veux vibrer du fondu irisé des lueurs de l'aube
lumière timide du rayon avant qu'il ne darde,
je veux clamer l'Hymne jusqu'au jour finissant.
Tout en goûtant le velours suave de la daube
je veux me détacher de tout, et rester désirant,
être comme le pétale fragile, le nectar d'une rose,
sur le vert couvrant, le cri rougi du coquelicot
et tel un lion rugissant, le guerrier qui s'avance et qui ose,
n'être envieux de rien sans fuir la veuve Cliquot,
transpirer la douceur infinie de l'Éternel maintenant
sans rejeter la Force que fraye ma lance devant
sans mépriser l'épine ou la corne ou la dent.
Être être être tout simple dans le décor des hommes,
pouvoir les stupéfier d'infini sur l'instant
les inonder d'amour, croquer sans peur la pomme.
Je veux être personne et en même temps quelqu'un
je veux être tous les hommes et pourtant Un.
Et je ne suis qu'un apôtre dont la semelle soupire
mal compris du prophète ici et maintenant
car sa langue comme la mienne, qui est pire,
sont encore trop pâteuses du temps présent.
Je tire quand même la Vie avec lui et quelques autres
points infimes sur la longue ligne de l'histoire spirituelle,
qui nous voit ? qui nous reconnaît comme apôtres ?
Patience ! nous rions déjà du vertige en battant nos ailes
la vie est courte mais morts, nous serons encore plus vivants
Des frères viendra l'aube, l'os rit dans le pli charmant
dans ce monde du rêve, sortir le Jour du néant  
quel boulot insensé, de ouf ! quel labeur de géant !
Compromis, incompris, insoumis, tâtonnements
sont inévitables compagnons du très long voyage
sans compromission. Pèlerin, je suis déjà hors âge
Là, ici et maintenant, merci de m'avoir relu,
merci, sans désemparer, de souffler le Vent, le cou tendu.
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire, que j'apprécie.
Merci en particulier pour le poème par lequel vous achevez votre commentaire.
L'opposition de ce que l'un comprend (comme frère Denis K.) et de ce que l'autre ne comprend pas (moi, pauvre vieux bonhomme) s'inscrit dans la spontanéité de ces situations. Vous ne riez pas et je vous en remercie, mais d'autres rient d'un pauvre vieux comme moi qui tombe en carafe devant un message qui lui paraît obscur, alors qu'il ne l'est pas pour tout le monde. C'est sans doute parce que nos expériences s'éloignent les uns des autres avec le temps. Voilà qui nous prouve la difficulté pour tous d'avancer au même rythme. Chacun poursuit le trajet naturel irréversible de sa propre conscience et nous ne pouvons que louer le Très Haut, le Père, la Vie, de la Sagesse de la simplification du trajet qu'il propose : La pénitence et rien que la pénitence. Toute la difficulté se ramène, alors, à assigner à chacun un sentier et à le laisser le suivre, pourvu qu'il aime, pardonne, fasse la paix, ait l'intelligence du cœur libre de préjugés. Le champ d'expérience est vaste et nous le répartissons entre nous en fonction de nos moyens réciproques.
Je suis en train de configurer un ordinateur neuf pour moi l'été prochain afin de m'éviter de faire chaque jour l'aller et venue de Bordeaux, ce qui pose à la longue un gros problème de temps. Et ce matériel informatique changeant sans cesse je ne peux pas configurer celui-ci comme j'avais configuré les précédents, il faut sans cesse se remettre en question et apprendre ; j'ai notamment des problèmes préoccupants de registre. Je dois vous laisser, mais vous restez,vous et Marie-Christine, dans mes pensées fraternelles et toujours chaleureuses. Alleluia !

03fev20 215C58
Bien aimé frère Michel,
Ici et maintenant, je n’écris pas trop souvent, ni trop long, parce que, par rapport à la richesse de vos entrées et les belles réflexions si variées des commentateurs, je ne sais pas trop quoi dire de neuf ou d’intéressant ou sur quoi vous interroger : Je suis, je lis, je m’en nourris.
Je ne prends pas assez le temps de relire, sauf vos entrées que je lis et relis pour mieux les comprendre et m’en inspirer. Mais comme vous le faites, et — Ô je vous comprends — je devrais relire les commentaires (au moins certains, cela arrive mais pas assez) et vos réponses adaptées ou surprenantes, toujours profondes, riches. Comme par exemple le commentaire de frère Claude 215C33 qui suscite une relecture au frère Denis et puis un développement de votre part que je trouve cette fois encore très instructif, merci.
Parce que nous sommes une émulation spirituelle ici et maintenant pour l’avenir et tout l’univers. Il y a des interactions fortes à travers ces lignes, ces pensées de tous temps et tous lieux qui se rencontrent, s’interpénètrent à travers vous, les lecteurs, les pénitents moissonneurs.
Je témoigne chaque jour de ce blog et de sa richesse en partageant sa copie (au moins les entrées) avec certains qui n’ont pas l’Internet parmi nous, oralement avec certains qui ne peuvent pas lire de leurs yeux, et aussi, à la volée, sur l’écran de mon smartphone à l'occasion de rencontres de mission de rue quand le propos s’y rapporte, par une illustration visuelle que je nous lisons ensemble à haute voix de ce que le témoin vivant de l’événement inconnu d’Arès répond ici et maintenant. D’ailleurs en fin de notre semaine de mission de groupe autour de L’Eau Bleue [nom du cal de] Lorient, il nous arrive aussi de partager la lecture d’une part récente du blog et échangeons nos réflexions à son propos.
Chaque jour, j’enregistre au fur et à mesure tout de ce que vous éditez ici et je peux le reproduire en petits livrets pour différents usages de suivi. Je relève aussi ce que certains appellent des "perles',  d’autres des "punchlines" dans vos propos, et pour n’en citer qu’une :
"Que nous propose de réaliser La Révélation d'Arès ? De réparer la rupture que l'orgueil humain a causé entre la Vie et la vie, de réconcilier la raison d'espérer et la raison raisonnante, de prolonger le feu, le changer en Feu, en ce Feu (Rév d'Arès xLi/1-10) que le pèlerin vient prendre à Arès mais qui, en fait, reprend chaque jour par la pénitence comme sous un soufflet" (214C95).
Et c’est mon vœu pour vous, bien aimé prophète ici et maintenant, et son épouse à vos côtés, ainsi que pour toutes nos assemblées, et à travers elles, à l’assemblée des Enfants du Père, de prolonger ce feu qui nous traverse depuis la naissance, depuis les entrailles de la terre jusqu’au Fond de l’Univers, le Feu d’aimer pour transformer la glaise du péché en diamant dans nos cœurs. Que nos souffles assemblés ravivent ce Feu !
De tout cœur.
Bernard L. (un de Lorient), Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis ému en lisant ces lignes de commentaire qu'anime votre sens aigu de la vie spirituelle. Merci pour elles, mon frère Bernard.
La grande leçon que je retire des commentaires nombreux qui sont, comme le vôtre, de mieux en mieux écrits, c'est que tout cela foisonne de vie spirituelle, laquelle part dans divers sens parce que nous sommes tous diffférents, mais qui toutes se retrouvent sur des sentiers proches les uns des autres et vont dans la même direction, celle des Hauteurs Saintes. Je ne sais si beaucoup d'entre nous ont remarqué que les Hauteurs dont toujours au pluriel dans La Révélation d'Arès. Cela démontre qu'il n'existe pas une forme unique de la sublimité, de l'espérance accomplie, mais que les choses se présentent comme si chaque âme avait sa Hauteur propre, Celle Qui lui convient. Les Hauteurs sont comme les étoiles, des milliards de milliards. C'est l'Univers ! Nous sommes des Enfants du Père, de la Vie, de l'Univers donc. Comme je le disais cette nuit à mon épouse, alors que tous deux nous faisions en même temps une assez courte insomnie : "Rien de nos rapport avec la Père-Mère n'a trait à l'obéissance ou à la dépendance, tout a trait à l'appartenane. Nous sommes les Enfants de Dieu, chacun de nous est son Image et Ressemblance, mais non son sujet. C'est une situation qu'à ma connaissance aucune religion n'enseigne."
Gœthe écrivit que "les enseignants, quels qu'il soient (profs, prêtres, etc.) sont des prétentieux qui se croient maître des matières qu'ils enseignent, enfermés dans leurs donjons, de plus incapables de s'écouter les uns les autres..." (de mémoire) mais ce dont nous nous apercevons dans la mission, c'est que presque chaque personne que nous rencontrons est son propre petit enseignant qui ne fait que s'écouter lui-même, dont les oreilles sont bouchées à l'émeri, incapables de nous écouter, qui ne croit qu'à ce qu'il s'enseigne à lui-même dans son donjon. Et Gœthe ajoutait quelque chose comme : "N'est vrai que ce qui peut évoluer, fructifier, se fertiliser, se greffer" (de mémoire aussi).
Les humains ont été tellement trompés qu'on peut comprendre qu'ils s'enferment ainsi dans leurs propres idées. Le problème né de cette situation saute aux yeux : chacun a pris le chemin de ses orientations, modélisations et négations et ne veut pas en sortir, sauf les rares épis mûrs dont la principale caractéristique est d'abord d'avoir l'esprit souple et de n'exclure aucune possibilité.
Restez un missionnaire assidu et très très très patient.

03fev20 215C59
Ici je me sens sans limites, et j'écris dans un maintenant sans fin.
Mais c'est le traditionnel dernier jour pour formuler mes vœux !
En guise de vœux, étendus à tou(te)s les lecteurs/commentateurs de ce blog, on envoie des cartes postales, eh bien !  moi, je ne vous envoie qu'un lien vers une vidéo un peu longuette, désolé ! :
Taper dans "youtube tribe first meeting with a white man", lequel "white man" (homme blanc) est Jean Dutilleux, un ethnologue.
Je trouve ces rencontres émouvantes, à associer avec les rencontres missionnaires (nous sommes porteur d'un "feu" aussi).
Laurent L'H. en Bretagne-Est

Réponse :
Jean Dutilleux, d'une famille qui comprend divers hommes remarquables, est en effet un ethnologue connu.
Je n'ai malheureusement pas le temps de visionner cette vidéo, mais d'autres parmi nnoous en auront le temps et c'est pourquoi j'affiche votre commentaire.
Merci pour lui, mon frère Laurent.

03fev20 215C60
Meilleurs vœux de force et d’amour à vous, frère Michel, ainsi qu’à ceux que vous aimez, pour cette année 2020.
Vous êtes le prophète de l’amour, aucun doute à ce propos !
L’amour, la vérité, la liberté sont en fait un même mot, ils décrivent une même lumière en soi. Ne voir que la vérité, c’est en oublier la racine qu’est l’amour et s’y heurter. S’y heurter par simple opposition de nature entre soi et cette vérité.
Que de souffrances pour s’ouvrir à l’amour, pour redevenir un enfant et déconstruire ce que nous avons bâti autour du cœur, consciemment ou pas.
Que de souffrances vécues ensemble parce que l’on s’accroche aux bouts de vérités que nous retrouvons et acceptons, puis que nous finissons par défendre comme un étendard face à ceux que nous croyons en opposition.
Alors oui, vous êtes le prophète de l’amour !
Vous êtes celui qui m’enseigne à aimer, enseignement que je ne retrouve nulle part ailleurs, c’est le lien manquant entre ce que je suis : un homme, et ce que je peux être : un [Enfant de] Dieu.
Beaucoup de textes sacrés, de poésies et de littératures décrivent l’amour, mais aucun ne nous donnent les outils pour construire ce pont entre l’homme et Dieu !
Vous êtes celui qui m’a appris à accepter le combat permanent entres les pensées vaines, que je crée en continue, et la paix et certitude du cœur qui existe bien au-delà de moi. C’est un combat de deux armées, venant de deux mondes différents. Tout aussi difficile apprentissage de la Liberté !
Liberté, Vérité, Amour, même lumière pour être à soi, être à l’autre, parce que la Vérité est que le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
Merci Frère Michel, je vous aime.
Philippe G. de Toulouse

Réponse :
Vous me dites : "Je vous aime" et je suis touché en profondeur. Mais il faut le dire à tout humain.
Merci, mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.
Suis-je "le prophète de l'amour" ? Je ne suis qu'un prophète qui enseigne l'amour parmi tous les prophètes qui l'ont déjà enseigné, dont le plus remarquable est Jésus de Nazareth. Vous-même, frère Philippe, qui avez rejoint notre apostolat, vous êtes un prophète de l'amour !
Nous vivons dans un monde où dès l'enfance on nous forme pour être égoïstes, pour "réussir" — ah ! ce mot de "réussir" — sous-entendant "réussir" au milieu d'humains qui ne réussissent pas. Il ne s'agit de réussir au milieu d'humain qui réussissent tous. On nous apprend a dominer et si nous sommes naturellement altruistes, partageurs, bref aimants de tout le monde, on nous met en garde sur l'erreur de croire que nous sommes tous égaux : "Attention ! Tu vas te faire avoir !" Ah ! ce conseil, combien de fois l'ai-je entendu ? "Réussir", c'est aussi "se défendre". De quelqu'un qui réussit on dit : "Celui-là s'est bien défendu." Se construire autrement en essayant de partager est considéré comme déraisonnable, anormal, voué à l'échec. Samedi soir 1er février, tout en bas du cours de l'Intendance à Bordeaux nous voyons, Christiane et moi, un handicapé dans une chaise roulante s'efforçant de remonter cette rue en poussant autant qu'il pouvait, mais clairement avec peine, sur l'espèce de rampe circulaire qui double chacune des roues. Il peinait sans nul doute. Tout autour la foule allait et venait ; c'est un endroit très fréquenté. Personne n'aide ce pauvre homme. Je dis à Christiane : "Il faut aider cet handicapé. On va le pousser." Christiane : "Demandez-lui d'abord s'il accepte qu'on le pousse. Certains sont susceptibles." Je reviens en arrière et je parle à ce pauvre jeune homme : "Où allez-vous ? Puis-je vous pousser ? Monter cette rue est pénible pour vous." L'handicapé, ravi, me sourit largement mais décline, parce qu'il ne va pas très loin. Tant mieux. Je reviens vers Christiane et à ce moment-là un passant qui a suivi la scène me dit : "Monsieur, je suis ému de voir qu'il y a encore des gens pour offrir leurs services à des handicapés. Dans cette ville les gens ne voient même plus ceux qui sont dans le besoin, etc." Moi : "C'est l'époque..." Et nous regardions la foule, des centaines de gens se croisant, beaucoup de jeunes parmi eux, mais personne, absolument personne parmi tous ceux qui marchaient d'un pas vif, qui frôlaient sans le voir la chaise roulante de cet handicapé s'escrimant avec ses petits bras maigrichons pour remonter la pente. C'était l'image même du monde. Ça avait vraiment, oui, vraiment quelque chose d'aussi terrifiant que triste.
Nous avons beaucoup de travail pour réveiller ce monde à l'amour de l'autre. Alors, courage, mon frère ! Je suis heureux de vous compter parmi nos apôtres du Midi Toulousain.

04jan20 215C61
Merci de nous rappeler qu’ici et maintenant est la porte de la vie éternelle et universelle dont la clé est la pénitence, temps et lieu de la relation entre la faiblesse de l’homme et sa haute Idée divinisée dont votre enseignement balise l’acquisition.
Ici et maintenant ce sont aussi pour moi les dimensions du réel que nous avons perdu et que nous cherchons, avec notre existentialisme pour boussole, égarés dans le labyrinthe des idées politiques religieuses, ésotériques etc. sans accomplissement et qui servent juste de consolation.
Ici et maintenant me fait penser au verset : Que Je ne vienne pas à Mon Champ sans t’y trouver (Rév d'Arès 38/3). Être au Champ c’est être la Générosité, l’Honneur la Beauté, la Grandeur, l’Indulgence de la Vie, que je ne peux incarner que par bribes, brèves et velléitaires et cela serait une torture s’il n’y avait l’humilité qui consiste ici et maintenant pour moi à :
Apprendre à accepter d’être ce que je suis et de faire ce que je peux — rien que ce que je peux mais tout ce que je peux — et non ce que je rêve. C’est déjà un véritable accomplissement dont vous montrez l’exemple — ce que ne voient pas vos détracteurs —. Et donc de comprendre que je ne peux être qu’une pâle image divine mais qu’incarner la patience, l’humilité et l’indulgence est déjà de l’héroïsme dans ce monde.
D’accepter la soumission à la Vie hors de toutes dimensions, ce qui peut être un défi pour l’orgueilleux, celui qui se croit le produit le plus élaboré de la civilisation ou le révolté quand ils lisent :
Que règne sur nous Ta Sainteté
Pour que nous fassions Ta volonté
Pour que nous recevions notre nourriture
Pour que nous puissions pardonner et recevoir pardon (Rév d'Arès 12/4).

Cette prière que je récite trois fois le jour, une fois la nuit (Rév d'Arès 12/5) sans toujours peser le sens énorme de ses mots me fait dire que vivre ici et maintenant commence avec l’humilité. C’est en tout cas ce qui me semble dans l’état actuel de ma pénitence.
Merci donc pour cette entrée et les commentaires qui vous permettent de développer et d’illustrer le thème de manière si riche que la lecture de votre blog devient une nourriture incontournable du quotidien.  Merci aussi aux sœurs et frères qui alimentent ce blog et passent les plats.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Ô combien je suis touché par votre commentaire. J'en ai presque eu les larmes au yeux d'émotion. Nous nous connaissons depuis longtemps, nous sommes de vieux compagnons de foi... Trente-six ans peut-être ? On peut avoir la foi très vite — ce fut votre cas — mais les termes qui la construisent évoluent et se condolident graduellement et il faut des années pour parfaire l'ouvrage. Je n'ai pas moi-même échappé à cet affinement nécessaire. Je me souviens d'un soir, au Pèlerinage, en 1986, nous sortions après la prière dans la rue Jean Lebas et vous m'avez abordé pour me dire : "Avez-vous vu le film "Mission" ?" Moi : "Non." Vous : "Si vous pouvez, voyez ce film. Il y a là quelque chose qui vous plaira." Le film était à l'affiche à Bordeaux à l'époque. Je vous ai écouté et nous sommes allés, Christiane et moi, le voir au Paramount, qui était alors cours Clémenceau (il a été démoli et c'est devenu l'Auditorium de Bordeaux, annexe de l'opéra). Ce film me bouleversa; en effet. Je connaissais l'histoire, qu'on appelle dans l'Église la "République des Jésuites" et qui en réalité s'est déroulée sur une très longue période historique, mais que les scénaristes de "Mission" ont raccourci en quelques années. Les Jésuites avaient établi là, sur le territoire des Indiens Guaranis, un véritable état théocratique entre 1610 et 1760, je crois, une organisation sociale "utopique" fondée sur le Sermon sur la Montagne sans équivalent dans l'Histoire. La zone géographique de ces missions était à cheval sur les États contemporains du Paraguay, de l'Argentine, du Brésil et de l'Uruguay. Ce qu'il en reste : les ruines de Santísima Trinidad de Parana et de Jesus de Tavarangue sont classées patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1993. La fin de cette "République Évangélique" s'est déroulée dramatiquement, pour des raisons purement politiques, comme le film le montre en raccourci. Je fus frappé par l'intelligence avec laquelle vous aviez vu ce film, non pour le côté ecclésiastique des Jésuites, mais pour la preuve apportée qu'une organisation sociale fondée sur le Bien, sur le Sermon sur la Montagne, est possible, mais depuis toujours systématiquement combattue par les intérêts politiques. Je vous ai toujours vu comme un frère ayant cette intelligence du cœur.
Je vais vous surprendre. Vous m'avez souvent plus ou moins fait penser à Steinbeck. Je parle de John Steinbeck des "Raisins de la colère" et de "Des souris et des hommes", et il m'est arrivé de dire à la sœur Christiane quand nous parlions de vous : "Dommage que Salvator — c'est l'impression qu'il donne — pense que l'intellect a besoin de style. S'il gardait l'élémentaire rusticité d'un Steinbeck, qu'on prenait pour un plumitif mineur, mais qui avait plongé au fond de la détresse humaine dans des livres qu'on disait trop primaires et faciles à lire, mais frappants de vérité et profondeur dans le racontage de la détresse comme de la tendresse humaines, il aurait quelque chance de décoller comme écrivain." Comme Steinbeck, Salvator, vous avez fait des petits boulots, vous n'avez pas étudié parce que comme Steinbeck vous refusiez d'apprendre ce qui ne vous intéressait pas. Comme lui vous avez beaucoup vagabondé et vous connaissez bien la langue des vagabonds... Pourquoi ne pas être allé dans ce sens ? Je me souviens quand vous hébergiez, l'hiver, des clochards dans votre piaule, comment ne pas penser au héros de "Tortilla Flat" de Steinbeck toujours, qui remplissait sa maison de copains aussi sympathiques et misérables que lui... Beaucoup de tendresse dans ce genre d'histoire. J'ai lu le livre que vous avez édité, Salvator, et j'ai regretté que vous ayez essayé d'écrire un livre plutôt que de vous laisser aller à une pensée et une écriture spontanées sans recherche d'effets.
Mais il n'est pas trop tard peut-être. Votre commentaire ici me fait penser que vous avez un talent qu'il vous faudrait reprendre à la base, dans sa simplicité, en oubliant les déguisements littéraires que vous avez mis sur ce fond en vous, que vous avez à tort vu comme nécessitant des atours inutiles et qui ne sont pas ce que vous avez dans le cœur, un cœur simple, sans prix, enviable, dont a besoin ce monde noyé sous le factice.
Je vous aime, mon frère Salvator, et je vous dis encore merci pour ce commentaire.

04jan20 215C62
Ma vie spirituelle ne cesse de prendre forme sous la Lumière de La Révélation d’Arès et sous la Lumière de votre enseignement prophétique. Ce que vous dites et ce que vous écrivez résonnent en moi comme des Évidences. Évidences que, sans vous prophète de l’Ailleurs, je n’aurais jamais su extirper de la fange (Rév d’Arès 30/2) de mes mares intérieures.
Je ne me préoccupe pas que vous ayez ou non une plume, un talent d’écrivain, je sais, ô combien vous réveillez le Ciel, le Grand Invisible, au creux de nos cœurs, de nos têtes et de nos mains ! La vraie Vie spirituelle, redonnée à Arès est simple et pure : Ele naît, se fortifie, produit ses propres grâces pour le prix d’efforts d’aimer son prochain au-delà de toutes réticences et préjugés, de se souder à lui, de partager intérieurement ses maux et ses joies, de lui pardonner ses offenses, de surpasser le moindre agacement à son égard, sans délai parce que la vie de chair est toujours trop brève.
Vous avez maintes fois dit et écrit que nous vivions dans un immense cimetière spirituel, que ce qu’il y a de plus terrible en ce monde c’est l’absence d’amour. Tout homme ou toute femme de cœur souffre profondément de ce grand vide. Mais le sourd espoir d’un monde bon, intelligent et heureux ne s’éteindra pas. Le Père de l’Infinie Bonté est revenu dire que la pénitence de chacun poussé aussi loin que possible, l’amour accompli, la vie spirituelle simple et pure partagée et propagée ont déjà un pouvoir ressusciteur ici et maintenant.
Annie L. de Paris en Île de France

Réponse :
Merci à Aghéla (Rév d'Arès xxxi/13) d'orienter mes pensées et de taper sur mon clavier, car je ne me crois pas moi-même capable, si je suis seul, de conduire mes frères et mes sœurs de foi vers l'apex d'une vie spirituelle dépouillée et très claire, la vraie source de l'âme et du bonheur de l'âme, de dégager le Souffle de La Révélation d'Arès, d'animer une mission qui changera le monde (28/7). Je ne suis rien, la Vie est tout, et ma vie ne commence à s'associer à la Création que quand je réduis à sa réalité minable ma personne et que je me jette dans les bras de la Vie. Non que je cultive l'humilité comme une sorte de douleur délicieuse, ainsi que disent les médecins. Je suis seulement réaliste. Il y a chez mes frères et sœurs une évolution dans la spiritualité, comme en témoigne votre présent commentaire, une évolution, une évolution qui ne peut venir que du Père. Je ne suis sur cette terre que son annonciateur, son messager, son témoin. Je ne suis qu'un passeur.
Merci, ma sœur Annie, pour ce commentaire qui m'émeut. En même temps, je perçois que l'évolution de mes frères va peut-être, cette année 2020, donner à mes frères et sœurs l'inspiration d'un autre mission, efficace.

04jan20 215C63 
Merci, bien aimé prophète en Son Amour, merci pour cette entrée légère qui nous emmène comme dans un envol  hors du temps, alors qu'il nous enracine. Le Vent chaud monte le Vent froid (Rév d'Arès xxi/8).
J'aime cette phrase très simple: "Par la pénitence nous atteindrons un double but : Nous battrons le péché (Rév d'Arès 28/12) et nous retrouverons la Vie (24/5). Cette simplicité est la marque même du Père."
Je ressens cela, la joie dans ce partage. La Parole nous invite à faire le Bien dans la Beauté Qui sauve (Rév d'Arès 12/3) dans le temps (12/6), dans un monde de bruit qui rend sourd, mais avec le Père qui est là dedans et dehors : Je suis ton dos, mes Bras sont tes côtes dis : Ma Main rend sourd ce bruit, Elle le fend (xxxvii/15).
Nous devons accomplir simplement : Un peu de Vrai, de Bien accompli vaut mieux qu'une thèse ; la simplicité dans l'accomplissement sauve (" Nous croyons, nous ne croyons pas") gardons la mesure sans juger (35/14) sauvons, ne jugeons pas (27/3), d'ailleurs, qui peut savoir qui sera sauvé (11/3) ?
Chair, âme et esprit (Rév d'Arès 17/7), par cet Exode intérieur qui nous pousse hors de nos prisons (peur, intellectualisme,  rationalisme…),  par un  labeur qui peut paraitre lourd — un labeur pour les géants des temps anciens — mais tout comme jésus vous nous enseignez en le vivant : Prenez mon joug sur vous et suivez mon enseignement, je suis doux et humble et vous trouverez du repos pour vos âmes (Matthieu 11/29-30). Alors  cet envol dans le temps, dans le Souffle nous pousse un peu plus haut face au Mal et fait reculer le temps (le péché).
Chaque fois qu'un peu de Bien, ou de Vrai, ici  et maintenant, est accompli, nous savons que le souffle/sa Main Qui est aussi la nôtre, ici et maintenant, nous soufflons — comme Mikal souffle (sur) le pain, le vin (et) l'huile ; (ils deviennent) légers.
Si nous accomplissons, nous réprouvons en nous le passé de pouvoirs qui divisent (dominations de toutes sortes toujours dirigées par des prêtres, les docteurs qui disent mais ne font pas).
Le Père vous dit : Teste ! Donne (la Parole) aux fils de tes frères (pour que) l(eur) œil n'arrête pas la Lumière; (la Lumière) cuit le(ur) pain, (elle) presse le(ur) vin,  l'(eur) huile.
Dans votre entrée 130 vous citiez Albert Camus ("L'Homme Révolté"), qui dit : "La contestation permanente est tout ce qui permet de rendre ses droits à la vie au milieu du conformisme de masse." Actuellement, un mécontentement important, lourd, se dégage lequel mécontentement n'est pas que celui du peuple français. Cette contestation importante se fait malgré tout dans une paix relative, mais dans une soumission importante. Or, comme l'homme n'est pas qu'un animal pensant... pourquoi sont-ils traités ainsi depuis si longtemps, pourquoi continuent-ils de traiter l'homme son frère, sa sœur, plus bas qu'un chien alors que le volonté du changement en bien a pu émaner au travers des temps ?
Sachant que  "Chaque révolte est nostalgie d'innocence, appel vers l'être ? " et que "La pénitence, c'est une manière pacifique et invisible de contestation permanente, étant le seul moyen de transcender les entraves du temps (12/6)," pourquoi ce monde demeure-t-il si longtemps aussi soumis ? Meurtri ?
Cette expression "ici et maintenant " (hic et nunc) utilisée depuis l'Antiquité par les philosophes, a eu comme  but  d'inviter à ancrer  dans la réalité le bonheur individuel  par l'absence d'illusions et de sentiments négatifs.  Certains ont une Belle notion de l'universalité de cette démarche, d'autres non.
Quoiqu'il en soit à Arès — et depuis toujours — le Père par Sa Parole, maintenant et de ce fait à jamais, nous dit : Crie partout : "Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments! Écoutez la parole Que j'ai reçue et sauvez vous ! (Rév d'Arès 36/23).
Cette Parole nous invite  à aimer l'ennemi.
À l'époque (époque plausible: VIIème siècle avant Jésus Christ), c'est une femme nommée Judith qui a sauvé son  peuple (Bethulie) et par là, le peuple juif en coupant la tête d'Holopherne, général au service de Nabuchodonosor. À notre époque, civilisée cet acte est considéré barbare ! Alors, sans barbarie mais avec  fermeté — comme à d'autres époques — avec amour pour seule arme, la femme sort de ce climat assourdissant, apprend à "couper  les têtes au sens spirituel," c'est-à-dire à faire réfléchir paisiblement (Rév d'Arès xxvii/9), à sauver la Vie sans mentir ou se mentir, sans rationaliser.
Une Mer d'espoir entre en nous (Rév d'Arès xxi/12).
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce beau commentaire, que je lis avec émotion. Ce commentaire, je me doute, remplace très avantageusement celui que vous m'avez adressé il y a peu et que je n'ai jamais reçu.
Nous nous battons contre une humanité refroidie, qui a perdu la foi à force d'avoir été trompée (Rév d'Arès 28/4) et plus nous avançons plus nous découvrons que nous sommes les rescapés d'un immense désastre. Il résulte du scandale de la religion que Dieu pour la plupart des hommes n'existe pas et ils ont raison s'ils pensent au Dieu de la religion. Il faut que nous les orientions vers le Vrai, Qui est la Vie (24/3-5) et c'est d'une très très grande difficulté. Comme vous êtes, sœur Danièle, une missionnaire de très grande foi, laquelle vous fait parler aux humains d'une façon inévitablement extrapolée, pouvant être prise pour mystique par ceux qui vous écoutent, vous suscitez tout à la fois un événement et l'envie de s'éloigner chez ceux qui vous écoutent, mais vous êtes faite ainsi, ma sœur, et c'est ainsi que vous devez rester, c'est-à-dire vous-même. Un jour, cela portera des fruits.
La foi religieuse, ça existe sur le papier, c'est plutôt vain dans le cœur, de sorte que les grands "saints" ont dû évoluer avec autre chose qu'un catéchisme, trouver le lien avec la Vie Qui est partout sauf dans la raison académiquement épelée. Quand on lit les écrits de Thérèse d'Avila on voit ou on sent bien qu'elle était ailleurs que dans la dogmatique, qu'elle avait trouvé le sentier vers l'Infini. La dogmatique n'existe que par une succession de croyances et de malentendus dont on remplit les bibliothèques, mais pas les cœurs. La Révélation d'Arès surgit et, d'un coup, lézarde le mur d'enceinte bâti autour des temples élevés aux fausses évidences religieuses. La religion, c'est un amour d'été, une exaltation qui passe dès les fraîcheurs d'automne venues. La Vie qui se manifeste à Arès, c'est tout autre chose, c'est l'Éternité qui tombe sur l'homme, invisiblement mais inévitablement comme les rayons cosmiques. Cela, c'est quelque chose que vous avez très bien compris, sœur Danièle, mais que forcément vous mettrez du temps à faire comprendre et vivre autour de vous. Courage ! Patience !

04fev20 215C64    
"Vous portez en vous l'éternité quand vous êtes entré en pénitence".
Le Vent qui souffle ce terme d'éternité me rappelle à ces beaux versets (Rév d'Arès 1/10 et 12/6 ) qui portent comme un parfum de fusion. Fusion non statique, sans pour autant se déplacer d'un point à l'autre, l'éternité résonne comme l'écho d'une montagne : le cri de l'Aigle (23/2). Le commencement d'une arrivée sans fin que filtrerait un mouvement à la fois neuf et lointain.
Ainsi, "le point que vous êtes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam est d'une immense importance".
Ici et maintenant devient le portail, le point du temps qui vient, l'instant la promesse : la naissance éternelle et bouillonnante d'une cascade vivifiante de transcendance, de Lumière. L'instant qui libère des préjugés et des peurs pour le grand retour à la Vie. La Vie éternelle.
Je vous avais parlé dans un courrier de mon projet "voilier" pour la mission, bâti autour d'une remorque que tracterait un vélo. Il n'est pas encore achevé, mais peu à peu il prend forme et se matérialise au bout de mon cœur. Sur l'avant de la coque il portera le mot pénitence. En haut du mât, si vous êtes d'accord, je mettrai un drapeau avec la couverture de l'édition 2009. Je réfléchis encore sur le texte de part et d'autre de la voile. J'ai bien quelques idées :
"La Vie ou le Bonheur s'accomplit par l'effort de la pénitence :
Être pénitent c'est aimer.
Aimer c'est chercher et encourager à trouver le Bien absolu.
Ne fais que le Bien et le mal s'en ira de lui-même.
Car la Vérité c'est que le monde doit changer.
Révélation d'Arès (28/7)
Si le temps vous le permet, votre conseil est bienvenu. Si vous le souhaitez.
Ici et maintenant, nous étions, nous sommes et serons avec vous de toute Éternité,
Bien aimé frère Michel, ami des hommes et des âmes,
Prophète de la Vie.
Je vous embrasse
Guy I. de l'Hérault
Projet Voilier stade 1Projet Voilier stade 2           
Projet Voilier stade 3
Projet Voilier stade 4


Stades de fabrication de la remorque-voilier.
De haut en bas et de gauche à droite :
stade 1
stade 2
stade 3
stade 4 (avec la voile)

Réponse :
Bigre de bigre ! Voilà un projet qui semble  plus grand de ce que j'avais imaginé quand vous m'en parliez !
Êtes-vous sûr d'avoir le droit de circuler avec une remorque de cette longueur derrière votre vélo ? Autrefois, dans ma jeunesse, les dimensions d'une remorque de vélo étaient réglementées. Aujourd'hui, je ne sais pas.
Qu'écrire sur la voile ? Quelque chose de très court, car un vélo, ça roule plus vite qu'on ne croit. On a à peine le temps de lire quand il passe.
Il faudrait réfléchir, mais je manque de temps pour ça.
Je propose à la va-vite (la voile étant triangulaire) :
Pour
avoir une
âme comme
une voile :
Aimez !
Pardonnez !
Soyez sans préjugés !
Vous changerez le monde.
(La Révélation d'Arès)
La Révélation d'Arès est facultatif.

05fev20 215C65
Très cher et bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai voulu envoyer un commentaire... et il me semble qu'il n'est pas parti, alors je vous le transmet par mail ci dessous:

Très cher et bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père,
Vous nous dites : "Vous êtes P(p)èlerin d'Arès ici et maintenant. Un ici sans limites, un maintenant sans fin. " Il y a eu un avant et un après La Révélation d'Arès dans nos vies pour mon épouse et moi même. C'est grâce à votre décision et votre courage de transmettre cette Parole, de monter sur le parvis (Rév d'Arès 2/16).
Nous portons cette Parole avec joie, partout où nous vivons, même si c'est très imparfaitement et insuffisamment. Nous sommes à la fois le représentant et l'échantillon de la Parole. Ce n'est ni scientifique, ni politique, ni religieux, ni magique ; c'est le retour à la Source de Vie, au bonheur difficile à transmettre, à décrire bien plus à vivre : Un baiser de toi fera plus qu'un discours (Rév d'Arès 39/8).
La joie que procure la vie matérielle seule, même si elle compte, n'est pas la plus importante. C'est là que je prends conscience que je ne connais pas grand chose de la Vie. La frontière entre la Vie et la non-Vie est mouvante, la culture empêche de discerner la vérité, la Lumière. Démystifier, devenir souple, libre (Rév d'Arès 10/10) est un travail de patience, de mesure, de réflexion, d'intelligence et de pénitence, pour retrouver le bonheur mais également la puissance créatrice !
Chaque jour, l'effort de pénitence peut  simplifier, alléger les relations et vivre en aimant. L'amour  donne, il est généreux, ne calcule pas et ne demande rien en échange : L'homme s'adoucit, ses côtes s'ouvrent (Rév d'Arès xxxi/14), cela paraît simple, mais je sais que l'énoncer est une chose, le vivre en est une autre ! C'est le cas du pardon qui se donne sans condition, il crée un état d'être de légèreté, vécu, il va prendre une place dans la  profondeur de nos êtres, il libère du poids de la rancœur, de la vengeance, ce poison et ses conséquences désastreuses.
Le Père appelle une société d'âmes, où l'intelligence intellectuelle, fécondée par l'intelligence du cœur devient un outil positif, au service du Bien. Mais cette Parole peut être stérilisée, figée. Cela pourrait être comparable à  la philosophie qui, aujourd'hui est étudiée comme  un fossile par un archéologue, rien n'est vécu ! Vous nous citez souvent les philosophes, mais c'est toujours positif : Le Bien est dans le creux de ta langue (Rév d'Arès nxxxiii/3), c'est une façon d'enseigner  pleine d'espoir.  C'est un encouragement à la réflexion, lucide, patiente, un retour à la Vie, à l'intelligence progressivement, avec patience. Changer sa vie, transmettre cette Parole sans contraindre, nécessite reflexion et patience : Un pont dans le froid est jeté de toi à Ma Main (xLiii/9). Ce n'est ni pour séduire, ni pour convaincre, ni pour recruter, c'est une espérance et un grand bonheur, c'est l'espoir qu'il y ait une résonance chez l'épi mûr, qu'il sente, et qu'à son tour il vive et transmette.
Le Père nous envoie accomplir la Parole, sans peur, avec mesure et détermination, avec un guide, son prophète, l'ami de tous.
Francis M. du Centre 

Réponse :
Merci, mon frère Francis, pour ce beau commentaire que vous m'avez transmis trois fois : deux fois par le formulaire du blog, qui donc est bien "parti" deux fois, et une fois par eMail. Je ne risquais pas de le rater. "Jamais deux sans trois" dit le diction, auquel répond un autre dicton : "Deux [ou trois] précautions valent mieux qu'une." Ceci dit, je suis très sensible à votre commentaire.
Il y a à Choisel dans la vallée de Chevreuse la tombe d'un écrivain aussi connu qu'estimé : Michel Tournier, auteur entre autres livres du "Roi des Aulnes", prix Goncourt, qui nous a quittés en 2016. Cette tombe a une épitaphe : "Je t'ai adorée. Tu me l'a rendu au centuple. Merci la vie". Je me demande toujours si Tournier parlait là de la vie ou de la Vie, mais à mon avis il parlait des deux, puisqu'elles sont liées. Ah ! cette Vie, que cite La Révélation d'Arès (9/6, 24/3-5, 25/3, 38/5, 39/5, xix/26) et que vous saluez de si belle façon dans ce commentaire ! Alors, frère Francis et sœur Jeanine, merci pour la Vie plus encore que pour les lecteurs de modeste blog.
Quand nous mourrons se produira une dislocation de notre être qui, s'il a été chair, esprit et âme, n'est plus qu'âme alors, c.-à-d. n'est plus un homme (Rév d'Arès 18/7), ce qu'il ne redeviendra qu'après le Jour du Père (35/8) sous une forme vraisemblablement transfigurée, comme Jésus m'apparut en 1974. Or, Jésus me quittait en s'élevant et traversant le plafond pour ensuite s'évaporer dans l'espace d'après le témoignage de Chabichou, ostréiculteur qui passa devant chez moi une nuit de février ou mars 1974. Mystère total de ce que nous serons à notre tour. Mais l'âme rejoindra la Vie. Le mouvement de mourir — car pour moi c'est un mouvement — est un désengagement des lourdeurs, soucis et douleurs de la vie terrestre, qui commence par mettre l'être en difficulté, puisqu'il faut faire mortification pour lui pour l'aider à monter vers la Lumière. Donc, la vie terrestre a son rôle à jouer, par la mortification (Rév d'Arès 33/34), pour aider l'âme à rejoindre la Vie, parce que le défunt, qui peut être éperdu d'être fragmenté, désorganisé, a besoin de se polariser. La mortification montre le lien actif qui ne cesse de s'exercer entre vie et Vie. Il m'est arrivé de dire que la mortification produisait l'aimantation entre vie et Vie, mais certains qui m'écoutaient alors riaient de ce qu'ils voyaient comme un détail technique, ridicule. J'ai donc cessé de parler d'aimantation, mais je n'en pense pas moins...

05fev20 215C66
Frère Michel, bonjour,
Je vous espère en super-forme ainsi que sœur Christiane et la famille. Je vous ai envoyé il y a quelques jours ce commentaire que je viens de revisiter, ne sachant pas si vous l'avez reçu, comme celui de sœur Danielle, je vous le renvoie. Merveilleuse journée à vous.
"Dans un monde où tout le monde porte un masque, c’est une grande joie de rencontrer une âme", c’est une joie de vous connaître ainsi que votre famille, ainsi que toutes les âmes, P(p)èlerins d’Arès ou pas, que nous sommes amenées à rencontrer, à ceux qui suivent Mikal et rejoignent le petit reste.  Je pense à Isaïe 9/2 et au peuple qui marchait dans les ténèbres (et qui) a vu une grande Lumière ; nous vous voyons Mikal et chaque pénitent rayonnant de sa Lumière pour que d'autre voient aussi. Vous êtes l’exemple du respect de la liberté, de la vie, de la personnalité de tous les êtres que vous rencontrez et vous nous l’avez transmis, je m’y applique quotidiennement.
Né à Sassandra en Côte d’Ivoire, j’étais un petit sauvage, rapatrié à l’âge de 4 ans en France. C’est ma grand-mère paternelle qui m’a appris à lire et écrire ; l’école n’y arrivait pas. Comme beaucoup, je n’ai pas eu d’éducation ou l’on m’a enseigné à lire, à m’intéresser à ceux qui avaient un soucis de la condition humaine, qu’ils soient philosophes, écrivains, poètes, cinéastes, photographes, etc. Lorsque, je connus La Révélation d’Arès à l’âge de 27 ans, je me posais pas de questions existentielles, j’étais une coquille vide, une conscience au raz des pâquerettes, je ne lisais pas. C’est en lisant La Révélation d’Arès, en prononçant la Parole pour la vivre, la vraie piété, en entrant en pénitence, en allant à la Moisson des âmes, chercher d’autres pénitents, sous votre guidance lisant vos enseignements, que ma vie de petit animal pensant conditionné a commencé à changer. Vous m'avez donné le goût de lire et d'écrire.
Concernant les prophètes, dans les annotations de La Révélation d’Arès Bilingue dite d’étude, pour le verset 23/4 vous nous rappelez que "Dieu tira rarement ses prophètes de milieux cultivés : Noé, un paysan ; Abraham et Mahomet, des caravaniers ; Jésus, un charpentier ; les apôtres, des pêcheurs. Isaïe, vers 750 av. J.-C., par exception fut homme de religion avant d'être prophète, comme frère Michel 2.700 ans plus tard. De toute façon, aucun prophète ne trouve l'intelligence [Rév d'Arès 32/5] sans se dépouiller de ses acquis intellectuels par la pénitence."
Je me souviens, lors d’allocutions, vous nous parliez des premiers apôtres de Jésus, des hommes simples, ceux du Sermon sur La Montagne (Matthieu 5/1-7). En marchant le long de la mer de Galilée il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient l’épervier dans la mer ; car c’étaient des pécheurs. Et il leur dit : "Venez à ma suite, et je vous ferai pécheurs d’hommes." Eux aussitôt laissant les filets, le suivirent. Et à quelques pas de là, il vit deux autres frères, Jacques, le (fils) de Zébédée, et Jean son frère, dans le bateau avec Zébédée leur père, en train d’arranger leurs filets, et il les appela. Eux, aussitôt laissant le bateau et leur père, le suivirent (Bible Osty. Matthieu 4/18-22).  Les temps sont différents, mais, c’est ce que vous faites avec toutes les âmes qui viennent à La Révélation d’Arès et c’est ce que nous faisons à votre suite, nous sommes des réveilleurs d’âmes qui en cherchent d’autres pour qu’à leur tour, ils se multi-multiplient à l’infini.
C’est La Révélation d’Arès et vos enseignements qui m’ont amené à m’enrichir de connaissances, de diverses lectures. Tous les jour la prière dans le Coran, la Bible et La Révélation d’Arès dans sa pureté absolue, vos enseignements, "Le Pèlerin d’Arès" trimestriel, puis "Et ce que tu auras écrit (33/10)", votre blog.
Le Souffle de l’Être rafraichit nos intelligences (Rév Arès 32/5, 10/12, 23/4-5). (Quand) Mikal parle, la poussière (devient) le miel. Le miel fait le fort. Parle ! Ta bouche mâche la poussière pour le frère.(Tu es comme) l'abeille (qui) vole dans les pins; le miel coule dans le frère. Il fait la race. (xii/4-5).  J’ai replongé dans votre magnifique article "Ce que je crois" ainsi que le commentaire de notre Sœur Malika B. de Lorraine 210C101 dont la simplicité, l’humilité me touchent toujours. Extrait de votre réponse : "L'Être n'existe pas encore au sens idéal qu'est l'Être tel que le Créateur en a eu le projet, parce qu'Il s'est donné un auxiliaire, l'homme, qui a arrêté ce projet (Adam, Rév d'Arès 2/1-5)". Concernant la mort physique, comme vous l’écrivez: "L’Univers invisible où nous irons si nous sommes pénitents est quelque chose qui m'est, qui vous est, qui est à tout humain totalement inconnu." Vous écriviez, il y a 32 ans : "Quand la mort charnelle couchera le prophète, il dormira sans paupière (xvi/13). Le prophète manifeste Dieu perpétuellement (Pèlerin d’Arès N°41, Mars 1988)." Je pense au monde invisible que nous ne voyons pas, mais eux nous voient, je pense à la deuxième Théophanie (9 octobre 1977) l’ange apparu sur la plage le 8 octobre qui dit : "Le Maître redouble d'attention et de soins pour toi chaque fois que les voix du monde t'attirent encore. Il a réuni pour te guetter, t'éviter des faux pas, plusieurs serviteurs du Trône. Ils discutent de la façon de te faire accomplir ta mission. Ses deux plus grands serviteurs m'envoient près de toi. Tu me vois ; ensuite tu me verras encore, mais rarement. Cependant, je suis là ; je vois tes actes bons et tes actes mauvais. Je vois tes hardiesses pour le Maître de tout, et je vois tes lâchetés."
Tous les pénitents sont assistés (Rév Arès 29/6). Je ne me pose pas la question de ma mort physique, je sais que l’invisible est là : Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je dicte ; alors une légion d'anges t'assistera (Rév Arès 29/6), les pénitents ne sont jamais seuls (Rév Arès 25/6). Notre sœur Alexandra (215C26) nous a rappelé dans son beau commentaire la parabole du riche et de Lazare (Luc 16/19-31) ; oui c’est ici et maintenant que L'Être Aimant peut se révéler, c'est le signe (xLiv/5) et a besoin de nous et en nous aimant nous le faisons exister en nous-mêmes par nous-mêmes. Je sais que cela continue, je ne sais pas si je finirai en spectre ou si j’irai rejoindre la Flotte Céleste (Veillées 17 et 18) ; j’avance avec mes sœurs et Ffrères pénitents à votre suite dans une confiance absolue. Le frère (r)entre l'étoile dans Ma Main; (alors) il entend la pierre; il court sur son bras mille ans (xxiv/9).
Je vous serre contre mon cœur ainsi que Sœur Christiane.
Aimons-nous les uns les autres.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Oui, j'avais reçu ce commentaire déjà, mais je n'avais pas pu l'afficher encore, parce que je n'affiche pas les commentaires machinalement, je n'enfourne pas les commentaires dans mon blog comme le cantonnier ré‑empierre le chemin (quand j'étais enfant et adolescent il y avait encore des cantonniers avec leurs brouettes et leurs pelles, parce qu'il y avait encore beaucoup de chemins). Je lis et parfois je médite assez longtemps les commentaires. Merci pour le vôtre, mon frère Didier. C'est un très beau texte. Il m'apprend d'ailleurs que vous êtes né en Côte d'Ivoire, ce que j'ignorais ; je vous croyais natif de Toulouse. Pour le reste : le jeune homme de 27 ans quasi-inculte, qui découvre et comprend tout de suite La Révélation d'Arès, oui, ça je le savais. Vous avez fait des progrès considérables dans l'écriture de la langue française depuis cette époque maintenant lointaine. Comme quoi, contrairement à ce que beaucoup pensent, l'homme peut toujours changer à tout âge.
Dans les premiers temps, je vous voyais cabre. N'y voyez pas de camouflet ! Au contraire. La cabre est un animal fièrement indépendant, joueur, dissident même, tout en étant intelligent, et particulièrement antispéciste. Quand on vous rencontrait on comprenait, parce que vous étiez spécialement différent, on comprenait de façon plus éclatante que tous les hommes se valaient et quand vous vous êtes habillé en ange avec de grandes ailes blanches, costume pour le moins inusité, ce n'était pas là quelque chose pour changer mon opinion. Vous étiez un frère singulier, mais un frère on ne pouvait plus frère. Vous ne pouviez que donner à chacun et chacune une confiance en soi très forte, parce que vous aviez ce génie de pouvoir être  tout autre sans problème. Avec vous on ne pouvait que rencontrer Dieu à tout bout de couloir, à toute encoignure, à tout coin de rue. Comme vous êtes une cabre, vous écoutez sans écouter ce qu'on voudrait vous inculquer, vous ne vous remettez qu'à vous-même et, de ce fait, il vous a sûrement manqué quelque chose qui aurait pu faire de vous un missionnaire plus fécond qu'un autre, ce qui n'a pas encore été le cas. Mais ça peut venir. Ça va venir.
Merci, frère Didier, pour votre beau commentaire. Je vous embrasse et vous souhaite encore une très belle année spirituelle.

05fev20 215C67
Grâce à la Parole, à votre enseignement [Rév d'Arès 39/1], mon cher frère aîné [16/1], et à ces échanges édifiants via votre blog (merci !), je fais mien le propos de Thierry et Katia Br. De la Drôme [?] (215C56), je me demande chaque jour et en chaque circonstance, à chaque rencontre comment servir le Bien et la Beauté, et ma journée est dans la joie.
Ce matin j’ai bien senti que c’est le Père, la petite partie du Père en moi qui prononçait : Que règne sur nous Ta Sainteté pour que nous fassions Ta Volonté ! [Rév d'Arès 12/4] et que le "nous" à qui Il s’adresse c’est nous tous, moi avec même — si c’est par ma bouche et mon souffle d’humain — que cette prière est donnée à entendre, Sa Parole.
Je donne par la prière la parole au Père en moi pour que Sa Sainteté élève vers les Hauteurs ma part animale et celle de tous, ces "tous" que je suis et qui sont moi. Au-delà de nos innombrables diversités, les faibles et les petits dont je suis étant aidés par les forts et les rapides (Rév d'Arès 26,9), que chacun se ressente Un en Lui (xxiv/1), que tous se ressentent Un ensemble, Un avec le Père, l’Univers et la Vie, et le Jour peu à peu advient ! C’est juste génial à vivre !
Merci à vous, frère aîné, pour tout ce que vous faites pour nous. Merci aussi à mes frères et sœurs vaillants missionnaires qui lisez ce blog pour ce que vous faites pour nous tous, pour nos descendants, et aussi pour nos ascendants et nos amis décédés qui comptent sur nous et attendent patiemment qu'ensemble, unis dans la Paix et l'Amour inconditionnels ici et maintenant nous fassions advenir le Jour !
Philippe R. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire. Je n'ai pas très bien compris pourquoi vous évoquez la Drôme, mais c'est sans gravité. Katia et Patrick sont du Pays Basque, des Pyrénées Atlantique.
La Révélation d'Arès surgit en 1974, se complète en 1977, et dans ce court laps de temps nous donne d'un seul coup des millénaires d'avance sur les hommes des XXème et XXIème siècles. Cette avance est telle que nous passons pour des sortes de bénets rêveurs perdus et quasi invisibles sur quelque planète lointaine de notre galaxie. Les politiques et religieux qui actuellement gouvernent cette planète-ci emmènent l'humanité dans le mur. Le mur, c'est le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). Et nous, pour l'heure, c'est comme si nous flottions dans l'espace ; les gens que nous rencontrons dans la rue nous voient comme des feux follets. Il y a pour le moment un abîme d'une effrayante profondeur entre le monde, que nous devons changer (28/7), et nous... les ectoplasmes. Cela sonne l'urgence de trouver, à tout prix, des épis mûrs pour étoffer notre débutante écurie de moissonneurs. Nous avons un grand besoin de vous ; ce n'est rien de le dire...
Pendant le pèlerinage j'entends, par dessus le mur d'enceinte des saints lieux, les roulement et échappement des voitures qui ne cessent pas de passer avenue de la Libération et je me dis : "Ces gens songent-ils une seule seconde qu'ils passent devant un lieu où le Créateur de l'infini est venu leur parler ?" Et puis je me ravise, je murmure : "Mais c'est comme dans l'histoire du riche et du pauvre Lazare : Le sauraient-ils, ils hausseraient les épaules comme les frères du riche qui brûle en enfer. Même si quelqu'un d'entre les morts ressuscite, ils ne seront pas convaincus (Luc 16/31)." Malgré cela, frère Philippe, rejoignez-nous et aideaènous assidûment dans notre très difficile mission ; faites le ressuscité devant le monde qui, si, au début, vous ne le convainquez pas plus que je ne le convainc, finira bien par vous remarquer. Tout doit arriver un jour ou l'autre.

05fev20 215C68     
Cette première génération d'apôtres de La Révélation d'Arès, nous pourrions dire aussi qu'elle est la génération du prophète, que le Créateur de l'Univers appelle Mikal.
Elle est comme une forêt 🌳 d'arbres de tous âges.
Avec des arbres 🌲 un peu âgés, des arbres 🌲 en âge de maturité, des arbres plus jeunes, des jeunes pousses.
Tous ces arbres vivent reliés autour d'un bel 🌳 arbre qui se nourrit de la Vie de Son Créateur et qui porte en lui la connaissance de la pénitence.
Cet arbre magnifique nourrit cette belle forêt 🌳 qui nourrira les nouvelles générations de forêts 🌳 qui garderont précieusement cette Flamme 🔥 de la Vie jusqu'au Jour oú elle couvrira la Terre 🌏.
Notre génération du prophète Mikal a de belles jeunes pousses.
Elles s'appellent Sara, Matthieu, David, Rebecca, Noé, Natan, Chloé ,etc...✨✨✨✨✨✨✨✨
Ces jeunes pousses sont de notre génération du prophète Mikal et elles sont pleines de cette Vie qu'elles vont éveiller dans bien des cœurs ♥️ pour sauver notre humanité et construire le nouvel Éden.
Ici et Maintenant 🌈
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire reçu le 28 janvier. Mais il n'est pas en retard, parce qu'il évoque la mission qui est permanente et pour très longtemps encore et qui est universelle. C'est un commentaire sans âge pour un labeur sans fin.
La mission, c'est un Appel qui gonfle et fait palpiter notre cœur d'apôtre et se lance vers les cœurs fermés de nos frères et sœurs du monde pour tenter sans désemparer d'y pénétrer. Nous y parviendrons tôt ou tard. Pour l'heure, notre foi est comme en apnée ; elle est apostolique mais elle est encore dans l'eau, incapable de se faire entendre des milliards de poissons. Il nous faut revenir à la surface pour respirer — la surface c'est La Révélation d'Arès, l'assemblée des frères — et puis nous replongeons dans l'eau glauque du monde. Mais ces allées et venues entre surface et fond porteront des fruits tôt ou tard.

07fev20 215C69
Cher frère Michel bien-aimé en l'Amour de la Vie,
Cette entrée 215 m'a inspiré pour un tract très court.
Il y a longtemps que je cherche à abréger. C’est toujours trop long, mais là j’espère que des passants seront touchés et viendront au local [de la mission de Lyon, rue d'Algérie].
Je propose que le verso et le recto ne changent pas. Il sert à nous situer.
Ce n’est qu’un essai, je me permets de vous l’envoyer.
Il pourra être amélioré par d’autres sœurs ou frère plus doués que moi dans cet exercice.
Embrassez sœur Christiane, sœur Nina qui fait tant pour le Père, tout vos proches.
Michel J. de l'Ain, mission de Lyon
Affiche Lyon février 2020

Réponse :
Merci, frère Michel, pour votre commentaire et pour le tract !  Un tract qui d'ailleurs pourrait être aussi une affiche. Je le trouve bien. Vous avez raccourci, c'est très bien, parce les gens ne lisent plus ; ils parcourent du regard en diagonale. Vous pourriez d'ailleurs raccourcir encore en supprimant les deux point après AIMEZ :... CULTIVEZ :... SOYEZ :... Ils ne servent à rien.
Écrivez simplement : AIMEZ sans jugement contre personne ! CULTIVEZ la paix, la douceur, etc.
Je suis heureux de vous lire et de vous voir toujours fidèlement engagé dans la mission.

07fev20 215C70
Ta bouche mâche la poussière pour le frère. (Tu es comme) l’abeille (qui) vole dans les pins; le miel coule dans le frère. Il fait la race. La mer lance la tempête, les pins (se ren)versent, (mais) l’abeille vole, le miel (est à l’abri) sous l’écorce, (tandis que) la nèpe entre dans la terre, le flot (la) noie (Rév d'Arès xii/5-6).
Je sais/ressens ces versets psalmodiés ce mercredi matin car votre miel me nourrit et, en lisant votre blog principalement tous les matins et parfois les soirs des jours ouvrés au calme d'un transport privé (2x50 minutes), je reçois votre miel qui me nourrit, qui me fait entrer en moi, aller sur quelques hauteurs et/ou partir dans les étoiles (en pensée pour l'instant).
Je me dis quoi de neuf dans cette entrée ?
Pourquoi les frères et sœurs sont-ils aux cieux ?
C'est une autre façon de dire des choses que vous avez déjà dites. Il faut du talent pour cela, mais chez vous ce n'est pas de talent qu'il s'agit, c'est de la Vie, que l'on voit là, déjà palpable à travers vous.
Mais bon ! soit en ce début d'année 2020, je suis dans un état "bof" (entrée 52), soit je suis réaliste et ne m'enthousiasme pas trop devant un lyrisme certes témoin de notre espérance, mais quand même en décalage avec la réalité d'aujourd'hui, même si promesse il y a. Il y a longtemps aussi je vous avais fait des vœux d'un certain lyrisme et votre réponse m'avais fait redescendre sur terre. Donc maintenant je me dis : "De la mesure, de la mesure !"
"Le point que vous êtes sur la ligne de l'histoire spirituelle depuis Adam est d'une immense importance." Cette phrase me fait penser à votre parabole sur l'amarre dans "Nous croyons, nous ne croyons pas" : "J’ai comparé la Vérité à la Mer. La Vérité est aussi comparable à une lourde, longue amarre montée du Fond (Rév d'Arès xxxiv/7-9) longtemps avant Adame (vii/1) à travers l’Eau de Dieu, et disparaissant dans les soutes profondes et obscures des fins dernières." Et notamment à cette phrase quelques paragraphes plus loin : "C’est d’accepter notre part de Vérité comme ne représentant que quelques brasses de la longue amarre Vérité, que nous trouvons la sagesse.e
Éric J. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Éric, pour ce beau commentaire.
Vous évoquez le "lyrisme, la "Vérité", mots peut-être aujourd'hui vus comme ampoulés ou boursoufflés mais qui pourtant sont naturels dans l'esprit et dans la bouche de croyants qui ont du mal à exprimer ce à quoi ils croient, parce qu'ils le vivent en eux sans le voir et san pouvoir le démontrer.
Ces mots "lyrisme" et "Vérité" évoquent en moi un échange récent avec un inconnu. Il y a deux ou trois jours un anonyme signant "Jacqueline" m'adressa un mesage dans les Questions et Réponses de YouTube "Interview de Michel Potay par Jacques Chancel". Il s'ensuivit un échange au cours duquel "Jacqueline" me traita de "menteur" et considéra comme "mensonge" ce que je lui disais. Je lui répondis : "Je suis le menteur de Dieu." Lyrisme, bien sûr, et prudence de ma part quand je parle à un inconnu de choses sensibles qui ne concernent pas que ma personne. Mais lui, "Jacqueline", ne le comprit pas de cette façon. Il conclut sans nul doute sincèrement : "Mr Potay, vous êtes impayable ! Vous êtes le champion du monde du noyage de poisson ! Je vous parle de points précis et vous délayez sans rapport, je dirais même plus, vous délirez. Et vous déclarez : "Je ne suis que le menteur de Dieu". Je reste sans voix devant la bêtise d'un tel propos. Ne seriez-vous qu'un imbécile dans le fond ? En tout cas, vous jouez ce rôle à merveille."
Comme quoi, le lyrisme et la vérité, même exprimée avec les réserves d'usage quand on s'adresse à quelqu'un qui se dissimule, sont ressentis de façons très différentes selon qu'on est d'un bord ou de l'autre. J'ignore qui est ce "Jacqueline", sans doute un homme, mais je regrette toujours l'anonymat. Je conçois mal qu'un homme, qui me dit sincèrement ce qu'il pense de moi, ce qui est son droit que je respecte et même que je comprends, parce que je n'ai pas toujours été ce que je suis devenu, n'ait pas le courage de dire : Je m'appelle Untel et j'habite à tel endroit comme moi je dis : Je m'appelle Michel Potay, j'habite Arès en Gironde et j'ai reçu de Jésus et du Père un Message en 1974 et 1977.
Il n'est pas facile de vivre la vie que nous avons choisi de consacrer à l'Appel d'Arès. Cet Appel nous vient d'au-delà de nos cerveaux, d'au-delà des étoiles et des morts. Cet Appel nous vient du monde de l'oubli, d'un espace où vit la Vie étalée sur l'Infini, Vie si facile à mettre en doute. D'un concept au-delà de nos possibiités de vision et description nous ne recueillons que des lambeaux, les mots humains insuffisants et mal adaptés pour décrire l'indescriptible. Nous comprenons que des hommes nous accusent de folie, de mensonge, d'illusions. Comment en vouloir à ceux qui vitupèrent contre nous ?
Encore merci, frère Éric. Je vous embrasse et vous demande d'embrasser pour moi sœur Marielle.

07fev20 215C71 
Dans cette entrée, vous écrivez à propos de la chair : "Que ceux et celles qui vivront après moi restent conscients, comme j'en suis conscient, que le changement du monde (Rév d'Arès 28/7) ne se fera que par des chairs humaines actives, éducatives, créatives, de génération en génération (24/2) jusqu'au Jour du Père et que, même les miracles du Père et l'aide surnaturelle des légions d'anges ou de saints (31/6, 37/7) ne concerneront que la chair en raison de sa faiblesse immense (36/5)." Un "ici sans limites et un maintenant sans fin", c'est mon aspiration intime...
C'est aussi ce que me fait ressentir la prière. Ma chair la proclame chaque jour. Voici un tout petit essai de poème que j'ai écrit l'été dernier. Faible tentative pour exprimer ce que je voudrais. Mais à sa façon, il parle de la chair et de l'effacement des limites :
De mémoire la prière part
monte en l'être
bourgeonne au cœur
souffle poumon, souffle
colonne vibrante en gorge
tête cabossée résonne
façonne son, bouche d'or
rebondit autour
immisce l'oreille
voyage d'esprit, rempli, replis d'être
feu dans le coude, le bras
actionne, actionne l'être, actionne encore
baigne l'oiseau, envolée de gorge
tisse en tresse tous les temps
les vagues d'onde-Eau, en un
blotti dans Sa Main
béni dans l'heure qui coule
Et ici, une autre façon de parler de prière. Vous configurez un nouvel ordinateur à Arès pour y travailler, dites-vous (215C57). Ma prière ce matin s'est faite devant une unité centrale toute neuve, achetée hier. Elle va remplacer mon vieux ordinateur, fidèle depuis dix ans, qui ronronne de tous ses circuits en harmonie avec moi — nous nous connaissons bien — alors que j'écris ses lignes grâce à lui.
Priant par hasard devant ce nouvel ordinateur que je dois configurer, j'ai senti une violence cachée en lui. Ce sont des esprits et des mains d'homme qui ont forgé cette matière dans un étrange et terrible feu. Milliers d'hommes et de femmes au savoir-faire sophistiqué pour arracher les matières premières à la Terre, les transporter, fabriquer des processeurs, des mémoires électroniques, des alimentations électriques, qui en Chine, qui au Mexique... Milliards de milliards d'atomes pressés, triturés, réorganisés pour faire cette machine. Ma prière s'est ainsi envolée pour plonger dans les gouffres de l'industrie et de la mine, cherchant confusément à parler aux hommes qui ont travaillé pour fabriquer cet ordinateur.
Pour reprendre votre citation, ces travailleurs sont un exemple de "chairs humaines actives", mais qui ne sont ni "éducatives" ni "créatives" spirituellement. Je ne sais pas d'avance où ma prière me mène, au-delà de l'ici et maintenant. Je sais par contre que cela ne vaut pas grand chose en soi. Seul importe l'accomplissement de cette prière pour changer et changer le monde, par une "chair humaine active, éducative et créative". Associés à la chair il y a l'esprit humain, capable d'abstractions sans limites et sans fin par l'intelligence cérébrale — mon ordinateur est un exemple —, et, encore plus loin, il y a l'âme qui donne l'intelligence du cœur et le voyage sur la Mer sur les Hauteurs, après la mort de la chair.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Je suis sans nul doute troublé et heureux de lire ce commentaire de vous, frère Patrick. Merci pour lui.
Pourquoi pas un poème pour exprimer l'inexprimable qui a fait de nous d'autres humains, qui s'évadent de la condition humaine pour escalader des cimes que la masse humaine ne voit plus ? Merci pour cette poésie. Quand les mots ne suffisent plus pour dire ce qu'on a à dire, mais qui sont tout ce qu'on a pour l'exprimer, quoi faire d'autre que de la poésie ? Nous n'avons que le lyrisme pour exprimer l'inexprimable. Ni réductible au plaisir, ni compressible en volupté, l'exaltation qui peut sortir d'un moment de poésie est une expérience existentielle. Je ne suis pas poète, mais je sais cela. La poésie est la seule expression qui totalise à peu près l'indicible en nous. C'est en tout cas ainsi que je la comprends. On raconte que, quand Doistoïevski sortit du bagne sibérien où il venait de purger quatre années terribles, il ne demanda pas : "Puis-je prendre un bain ? Faire un bon repas ? Partager le lit d'une femme ? Me vêtir d'habits propres ?" Non. Il demanda : "Un nouveau Dickens a-t-il paru ?" Comment ne pas comprendre quand on a compris que l'écriture de Dickens n'est qu'un long poème en prose exprimant tout ce qui anime intérieurement les petits de ce monde ?
Créer puis prendre soin de l’âme par la pénitence, n’est-ce pas lui permettre d’accéder à l'espérance ? À elle seule, l'espérance brillant comme un soleil, emplit l'homme de l'Un qu'il recherche (Rév d'Arès xxiv/1). Il peut enfin fusionner avec la Vie, s'y liquéfier, couler, comme un torrent. L'espérance n’est pas seulement le retournement de l’inquiétude, elle est une expérience d'où la vie part dans la Vie. Un poète, lorsqu’il écrit, peut connaître cette sorte d'évasion psychique et joyeuse. La structure de notre conscience n'apparaît que dans la poésie. Certains aiment tourner la conscience du côté de la désespérance et c'est pourquoi tant d'humains se méfient des émotions, mais ils ont tort. Il n'existe pas de poésie sans conscience. La poésie est une expérience transcendantale d'où déborde de toute part la conscience ; elle contribue à la structure métaphysique de l'être.

10fev20 215C72
Ici Père ! Je suis lourd,
sous un océan de paix,
hors du temps,
les yeux ouverts dans Ta Lumière
et le cœur en feu.

Défait de mes croyances et de mes peurs,
la pensée éprise du cœur,
je descends en moi.

Je m’alourdis de Ta présence, Père,
parce que Ton Amour est poids,
Ton Amour est aussi matière.

Je suis Ton fils, créateur de l'instant comme Tu l’es, Père !

Ô ivresse des abysses, tu m'ouvres à la beauté,
là où les sons, les couleurs et l'intelligence fusionnent
en une danse sensuelle et perpétuelle.

Ô Père, je suis vivant !

Plus je descends en moi, plus je monte en Toi.

Je suis Toi.

Dans l'amour avec vous frère Michel.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
C'est un merci ému que je vous adresse. C'est un poème, mon frère Philippe. Un poème tout court. On peut dire en poésie des choses qu'on ne peut pas dire autrement, les mêmes choses certes, mais sous la lumière, le feu, le soleil, pas sous la grisaille du quotidien. Comme aucune Vérité pure n'est dicible en mots, on essaie d'habiller ces mots d'autre façon et ils font un effet que ne fait pas le parler banal.
Votre poème est comme la poésie de frère Jean-Louis ou d'autres dans ce blog inévitablement en deçà de la Vérité, mais il est  beau. La Révélation d'Arès n'emploie pas le mot beauté sans raison. Un jour quelqu'un m'a dit en substance ceci : La beauté est servante du Bien (Rév d'Arès 12/3) n'est pas de Dieu... Dieu ne parle pas comme ça (je suis toujours ébahi devant ceux qui savent comment parle Dieu), mais vous, vous parlez comme ça. Donc, Le Révélation d'Arès est de vous." Je lui répondis quelque chose comme : "En effet, ce n'est pas Dieu, dont le verbe est celui du Livre, qui m'a dit ça, mais son Messager : Jésus. Mais Jésus n'a fait que traduire la Pensée de Dieu, de la Vie donc. Beauté est nécessairement un terme poétique, parce qu'aucun mot humain ne peut traduire ce que le mot beauté essaie de signifier dans la Parole d'Arès. La poésie permet un dépassement, une transfiguration de ce qui doit être dit ou écrit, parce qu'il n'y a aucun autre moyen de surpasser ou distancer le dire. Mais moi, pauvre homme Michel, je ne suis pas poète."
La poésie ne dit pas le Vrai, qui est indicible ; elle permet seulement à l'esprit d'en être moins éloigné. La poésie ne dit pas le Vrai plus qu'elle ne nourrit le poète, au reste. Oscar Wilde est mort misérable après un séjour au bagne, Mozart, poète en musique s'il en est, est mort fauché, ignoré et jeté dans la fosse commune. J'espère quand même que la postérité des Pèlerins d'Arès se souviendra que vous êtes pénitent et moissonneur.
Encore merci, mon frère Philippe.

10fev20 215C73 
Cher Frère Michel,
Aujourd'hui, du haut de mes 12 ans, je vous vois comme un homme pur et bon intérieurement.
Sur cette terre, beaucoup de personnes ont fait quelque chose de leur vie, mais vous, vous avez fait quelque chose d'incroyable.
Pendant plus de 40 ans, vous êtes allé exprimer au monde ce que vous avez vu et entendu dans votre bâtisse en 1974. Il y a quelque semaines, j'ai discuté avec mes camarades de classe à propos des croyances spirituelles. Certains étaient intéressés (catholiques, protestants) mais d'autres m'ont "envoyé balader" en disant "qu'ils n'en avaient pas grand chose à faire" ou d'autres choses.
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais je ne les ais pas retenus. C'est à eux de croire et de faire ce qu'ils pensent comme moi. Mais je n'oublirai pas que le plus important c'est ce qu'on fait, pas ce qu'on croit.
Il y a une semaine, au local, une femme est entrée accompagnée de mon père et a accepté de nous acheter un livre. Je pense que chez nous (dans notre assemblée), les choses sont en train de bouger et peut être de s'accélérer.
Je m'excuse de vous dire ça, mais vous allez me manquer quand vous serez parti en direction des étoiles. Je me réjouis de vous revoir cette année au Pèlerinage d'Arès.
Diego B. de Neuchâtel, Suisse

Réponse :
Je ne publie généralement pas les commentaires de mineur(e)s et moins encore ceux d'enfants, pour que les hommes qui ne cessent de guetter mes fautes pour m'attaquer ne trouvent pas de "bonnes raisons" de m'accuser de corrompre la jeunesse. Accusation qui n'est pas d'hier, puisqu'elle fut déjà l'une de celles lancées contre Socrate 400 ans avant Jésus Christ. Alors, vous pensez ! Moi qui suis très loin d'être Socrate... Mais je vous publie, mon jeune frère Diego, parce que tout ce que vous me dites ici me touche profondément. De plus, je connais et estime votre papa, Alain, depuis si longtemps. J'ai connu votre papa quand il avait seulement deux ou trois ans de plus que vous, Diego.
Nous avons, mon épouse Christiane et moi, passé trois jours chez vos grands-parents à Neuchâtel en Octobre 2019. J'avais le désir de voir votre grand-père, notre frère Georges touché par l'âge autant que de voir son épouse, sœur Monika, et vos tantes Carole, sa famille, et Valérie. J'ai bien regretté qu'Alain fût en voyage avec les siens, avec vous donc, Diego, à ce moment-là, mais nous aurons la joie de nous revoir au Pèlerinage 2020.
Ce qui est très important à votre âge, jeune frère Diego, c'est d'acquérir l'honnêteté en tout, particulièrement dans les choses spirituelles, car c'est un domaine où courent les croyances qui sont certes sincères, mais n'en sont pas moins hypothétiques. Comme vous savez, frère Diego, j'ai vu et entendu Jésus en 1974 et le Père en 1977, mais après ces événements j'ai su que je ne savais rien, du moins pas grand chose. Le surnaturel ne se manifeste pas de la façon que la religion porte à imaginer et notre vie pieuse n'a pas beaucoup de repères où s'appuyer. C'est pourquoi quand je fais part à nos jeunes ou moins jeunes de la façon dont je prie, je leur dis: "Vous croyez que vous vous adressez à Dieu, mais qu'en savez-vous ? Vous n'en savez rien. Donc, adressez-vous à vous-même parce que celui ou celle qui prie est le seul lieu où il ou elle est à peu près sûr(e) que Dieu est : "Le Créateur créa l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27)." Et ne demandez pas, ne demandez rien ! Jésus disait déjà il y a deux-mille ans : Le Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous le lui demandiez. Priez pour vous rappeler sans cesse qu'il faut aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés et inciter les hommes à faire de même, parce que ce n'est pas ce qu'ils croient, mais ce qu'ils font, qui les sauve. Exactement ce que dit votre commentaire.
Après que Dieu m'eut parlé en 1977, je ne savais plus ce qu'était Dieu : Était-il le bâton de lumière devant moi ? Était-il l'Infini au-dessus de moi ? Il m'a bien semblé qu'Il était au-delà comme en-deçà de tout cela, Il était l'Inexplicable, Celui Qui Est, mais dont il vaut mieux ne rien dire faute de mots appropriés. Une chose est sûre, il n'est pas le personnage, le "roi et juge", le Dieu de la religion, qui gouvernerait et jugerait ce monde et l'univers. Il est l'Univers, Il est aussi bien toi, petit Diego, qu'il est les milliards d'astres qui s'étendent à l'infini. C'est quelque chose d'incompréhensible pour les piètres humains que nous sommes. Il est la Vie (Rév d'Arès 24/3-5), parce que la Vie est partout, elle n'est pas seulement dans ce qui naît, bouge et meurt, mais la Vie est aussi dans la pierre : J'entends la pierre (xxiv/6). Que peut bien raconter une pierre ? Allez savoir ! La transcendance, c'est le fait ultime de l'honnêteté : se sentir seulement ce qu'on est capable de comprendre, rien au-delà. La mort elle-même, pourtant si proche de chacun de nous, est un mystère total.
Le plus difficile de notre mission dans le monde est de voir le visible et l'invisible avec honnêteté.
Mon jeune frère Diego, embrassez pour moi toutes votre famille, votre maman, votre papa, vos frères et sœurs, vos grands-parents, vos tantes et oncles. Je vous aime tous.
Encore merci, frère Diego, pour votre commentaire juste et vrai. À cet été !

11fev20 215C74
Ici et maintenant et Un [Rév d'Arès xxiv/1]. Pour moi vous êtes le prophète de l’Unité.
Vous m’aidez à rassembler en moi les éléments qui ont été éclatés sous l’effet du péché et à faire émerger le Dieu qui gît au fond de moi comme au fond d’un lac ("Le Pèlerin d’Arès" 1991-1992). Mon humilité me dit que je ne suis encore qu’un minus. Oh ! et voilà je me compare encore, alors que Jésus me demande de n’être plus rien pour moi-même [Rév d'Arès 40/6] et tout pout un autre.
Et à côté de ce minus cohabite la conscience magistrale que je suis parmi les moissonneurs (Rev d’Arès 31/6),  un paratonnerre spirituel de la ville de Genève (500.000 personnes) et au-delà.
Comme il est difficile de retrouver cette unité en priant dans la Bible et dans le Coran et quelle chance de pouvoir prier à la suite dans La Révélation d’Arès, de lire une parole pure comme un diamant, de pouvoir entendre Dieu Qui me parle. Et en même temps, je me sens honoré d’être contemporain de cette Révélation.
Je m’incline humblement en pensant à l’histoire de ces milliards d’hommes et de femmes qui m’ont précédé sans cette Parole et qui ont erré durant des centaines d’années, pendant leur pèlerinage sur cette Terre (Thérèse d’Avila) en cherchant la Vie, mais qui se sont noyés dans leur subjectivité et leur imaginaire, même si parfois, heureusement, l’intuition et la Grâce ont soufflé.
Je prie avec tous et toutes.  
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Mon frère Tobie, qui n'éprouve pas comme vous le besoin de se rassembler, de retrouver l'Un, l'Unité ? Oui, nous sommes des êtres éclatés sous le péché. Le sens de l'humain est double. Il y a l'humain comme seule créature spirituelle de ce monde, peut-être même de l'Univers... et il y a les sous-ensemble formés par les pécheurs sexués mâle et femelle, homme à bras et femme à cinelle. Cette situation entraîne la culture millénaire à ne considérer la créature spirituelle que comme l'autre, le possible, au reste de plus en plus rare aujourd'hui dans les contrées dites "modernes". Rien d'étonnant dans votre effort de maintenir "la conscience magistrale" dans le "minus" que vous êtes comme chacun de nous quand il veut et/ou doit paraître "normal". La religion a tenté de redonner à l'homme sa dimension spirituelle mais au prix d'obligations telles qu'elle n'en a fait qu'une figure religieuse, pas un spirituel au sens qu'il nous faut donner à ce mot. Je crois qu'il a fallu attendre l'an 1974 et La Révélation d'Arès pour que certains réalisent qu'il peut exister de vrais Enfants de la Vie, des forces potentielles qui peuvent faire rééclater la puissance spirituelle.
Néanmoins, il n'existe toujours pas de pensée sociétalement acceptée, sauf rare et strictement individuelle, qui fasse sa place à l'homme spirituel, à l'homme d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence du cœur libre de préjugés comme autre chose qu'un individu original. La pensée générale est largement rationaliste et scientifique. C'est à nous de mettre en place des structures pour que cette pensée fasse sa place à la vie spirituelle, à la place du Père, de la Vie, du Tout-Autre dans la vie humaine. Nous commençons, mais commençons seulement, à dessiner un futur. Il demeure que si nous n'avons pas de place dans les medias, c'est parce que ceux-ci considèrent ce que nous avons à dire comme creux, nul, infondé. Comment s'étonner que nous nous cherchions comme Enfants de la Vie ?
Le problème n'est pas comme celui que s'est donné la religion, quelle qu'elle soit, de préparer l'humain à bien mourir et aller au paradis et éviter l'enfer éternel. Le problème n'est pas là puisque la mort n'est pas ce que dit la religion et que même les incroyants partent dans les étoiles tant qu'ils n'ont pas atteint le comble de l'abomination (Rév d'Arès 33/32). Le problème est d'une tout autre dimension, c'est l'avenir et déjà le présent de la Création qui a besoin de son co-créateur : l'homme. Ce problème ne laisse, pour l'heure, aucune place à tous les mythes de la pensée humaine, et cette carence gigantesque fait retomber ses cendre sur d'énormes dangers, qui déjà parcourent la planète en tous sens, puisque les journaux ne font état que de ça, sans voir bien sûr de quelle nature ils sont, ces dangers. Le mythe de cet héritage rationaliste, qui marque un effroyable déclin, n'est plus compris que par une petite minorité d'humains ; ce mythe ne laisse place à aucune liberté de pensée. Notre mission est de réveiller chez l'homme la conscience de sa place dans l'Univers, mais quel travail, oui, quel travail, frère Tobie. Quand je m'adresse à des nouveaux je vois bien dans leur regard qu'ils ne comprennent pas. Et c'est pourquoi nous ne revoyons que très peu d'entre eux, quand nous en revoyons.
Mais ne perdez pas courage, mon frère, surtout pas ! Continuez d'être l'apôtre que vous êtes déjà.

11fev20 215C75 
Bien aimé frère Michel,
Je travaille en ce moment sur une accroche visuelle pour le Salon Bien-être de La Teste-de-Buch qui commence dans une dizaine de jours et j’aurais aimé si possible un avis de votre part. Un grand merci d’avance.
Vincent O. de Gironde
Bache Salon Bien Être La Teste

Réponse :
Je suis en voyage sans grandes possibilités de m'isoler et réfléchir à votre demande. Mais j'en comprends l'importance et je trouve quelques instants pour vous répondre comme je viens de répondre à notre frère Tobie de Suisse. Comme vous l'avez sans doute remarqué, je m'efforce en ce moment changer les topiques de notre argumentaire missionnaire.
Le sens de votre affiche est juste ; elle est très bien présentée. Je ne peux rien lui reprocher. Toutefois, je remarque que depuis quelques temps le topique choisi : la pénitence : amour, pardon, paix, etc., semble de plus en plus souvent jugé moralisateur plus que fondamental par le public. Le public n'en perçoit pas le fond pressant et primordial. Quoi dire à la place ou du moins comme finalité de la pénitence ?
Je vous encourage à lire ma réponse 214C74 à notre frère Tobie, réponse qui souligne le tragique et dangereux déclin spirituel, et à d'autres réponses antérieures, que je n'ai pas en tête à l'instant que je vous écris. Il y a l'urgence de la mise en pratique du Sermon sur la Montagne : "Le christianisme n'existe pas ; il faut le faire exister", argument de "L'Œil S'Ouvre" 1988, que nos frères parisiens ont supprimé les années suivantes par peur de mettre en colère l'Église... comme si La Révélation d'Arès n'avait pas déjà pas mis en colère l'Église. Il y a aussi la nécessité de recruter des frères et sœurs humains pour changer le monde, s'attaquer au mal, etc., comme je souhaite le faire au Salon du Bien Être de Bordeaux à l'automne. Je sais que ces différents aspects du Message arésien : Pénitence, raison de la pénitence, appel aux moissonneurs, ne sont pas faciles à mettre ensemble brièvement sur une même affiche, mais il faut quand même essayer d'y parvenir.
Qui passe dans les allées de ces salon du Bien Être ? Des gens qui généralement fonctionnent selon les idées qui circulent par la presse, la télévision, la mode, etc., des idées rikikis, pauvres, et qui ne séparent jamais du système, sauf rares exceptions, l'acteur du système : l'homme. C'est la société moderne occidentale qui vient dans ce salon en espérant y trouver des choses pour les aider à vivre, mais conformes à ce que Montesquieu appelait "l'esprit des lois", pensée rationnelle mais à très courte vue. Certes, ces braves gens qui vont et viennent dans les allées du salon, tout les intéresse, mais brièvement, superficiellement, et tout ce qui vient apporter des petites fleurs : l'amour, le pardon, la paix, etc. les charment un bref instant, mais ne les intéressent pas dans une longue perspective d'adoption, parce que ça leur paraît plutôt passion ou esthétique, aussi facultatif qu'inconsommable sur l'instant. L'homme moderne n'est pas quelqu'un de patient, donc n'a pas longue vue. Ce n'est pas l'homme banalement moderne que nous essayons d'attirer, parce qu'il ne viendra pas ; il ne peut pas.
Voilà pourquoi nous cherchons les rares frères et sœurs humains capable de dépasser le temps, capable d'étalement sur la ligne de l'Étalé (Rév d'Arès ii:4), de se donner à une action de métamorphose spirituelle sur des générations. Ces frères et sœurs humains sont inévitablement rares. Alors, je pense qu'il vaut mieux carrément informer que nous cherchons des êtres capables de voir très loin, de voir bien au-delà de leur propre mort, des humains qui ont compris qu'ils ne meurent pas mais qu'ils passent à autre chose, qui ont conscience d'être les co-créateurs d'une Création qui non seulement est infinie, mais qui est aussi hors du temps (Rév d'Arès 12/6). Il faut donc ne pas craindre d'appeler à ce qui paraît irréalisable et irrationnel... Nous sommes là pour produire une rupture entre le système et son acteur. On n'est plus dans le domaine du calcul et de la raison raisonnante, ni même de la morale, mais dans celui de la transfiguration. Nous visons à rien moins qu'une autre civilisation.
Ce monde s'efforce d'opposer l'ordre au désordre, la loi à la liberté, la guérison à la maladie, le plaisir à la souffrance, la joie à l'ennui, etc. C'est exactement ce que cherchent une souris, un ornithorynque, un éléphant, un microbe, une mésange et l'homme banal. Ils ne voient pas que ce n'est qu'une quête animale à courte vue, alors que nous cherchons beaucoup, beaucoup, beaucoup plus loin. Nous cherchons une autre vie : la Vie, une autre façon de redévelopper notre puissance créatrice qui peut aller jusqu'à recréer l'éternité. Nous offrons l'évasion vers tout autre chose, vers l'invisible force de Vie puissante qui nous environne, quoiqu'ignorée, pour la meilleure manière qui soit d'échapper à ce corps, qui de toute façon va cesser de fonctionner et tomber en poussière, et retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5), c.-à-d. autoproduire une toute autre société qui retrouve en elle l'image et ressemblance de l'extraordinaire et éternelle Puissance de Création ininterrompue.
La Révélation d'Arès nous donne la clé d'une tout autre façon de concevoir la Genèse.

13fev20 215C76
Image très significative et bien réalisée, affichée sur ma page facebook par Christian S.
"Je serre comme le clou"

Réponse :
Je ne peux m'empêcher d'afficher sur mon blog cette image que j'ai vue ce matin sur ma page facebook.
Je trouve cette image particulièrement réussie. Je ne sais pas qui l'a réalisée, mais je la trouve tout à la fois on ne peut plus typique de notre Source de foi et d'action qu'est La Révélation d'Arès et remarquablement évocatrice dans sa grande simplicité. Le Père, Qui se manifeste à moi à l'automne 1977 me dit : La bouche d'homme J'entre dedans, Je serre, Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21) ; Il Se montre très différent de la description que donne de Lui la Bible. Ce n'est pas un grandiose Roi et Juge qui vient à moi dans une nuée, mais un Père qui se réduit à ma dimension humaine, à un clou. En fait ce clou avait la taille d'une canne, d'un bâton de Lumière. J'étais à quelque trois mètres de Lui et Sa Voix était celle d'un humain. C'est dans ces moments que je compris que Celui Qui est le permanent Créateur de l'Espace infini, empli de milliards de milliards d'astres qui disparaissent remplacés aussitôt par d'autres (Rév d'Arès xxii/12-13) est aussi étroitement lié au moindre détail de Sa Création comme l'homme qui n'est qu'un minuscule détail de l'Univers. Le Père peut simultanément étendre ses Mains au-delà de l'Espace sans limites et se réduire à presque rien et se trouver entier, Un, dans l'immensité aussi bien que dans le plus minime espace.
L'image qu'affiche Christian S. évoque l'extraordinaire plasticité dans la nuit de l'Infini de Celui Qui a fait à l'humain l'honneur d'être son image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Dieu n'est pas un Personnage en dehors de nous, Il n'est pas un Autre tout en étant le Tout Autre. Ce gros clou devant moi, planté dans le sol comme un bâton, que j'aurais pu toucher, était à la fois moi et Lui. Sa Voix tout à la fois était dans mes entrailles et parlait à mon oreille ; elle venait de moi et d'ailleurs en même temps. C'est une réalité très difficile à faire passer dans l'esprit de nos semblables qui n'ont pas vécu ce que j'ai vécu en 1977. Pas plus que notre langue n'a de mot pour dire "vrai" et "faux", "oui" et "non", "ici" et "là-bas", elle n'a de mots pour expliquer que Dieu est tout à la fois en nous, c.-à-d. nous, et hors de nous. Certain me demande très ému : "Dieu c'est qui, c'est quoi ?" Je réponds: "C'est toi." Il dit : "Moi ? Mais alors Dieu est mon imagination ?" "Non, parce qu'il est un Autre que toi." "Il est aussi un autre que moi ?" "Pas aussi, mais ensemble... Tu es Dieu et Il est homme ; tu es ici et tu es simultanément, sans le savoir, dans l'infini sans distance, sans fin."
Le discours permanent qui résonne sans arrêter au fond du crâne, de la caverne céphalique, et qui n'est pas volontaire est en fait au fond de l'homme l'écho de l'infini sur quoi le Créateur s'étale (Rév d'Arès ii/4). C'est un reste de quelque chose que l'homme connut en Éden, quelque chose devenu n'importe quoi chez l'humain déchu, le pécheur, mais qui est là, sonore à l'intérieur de la boîte cranienne. L'oreille n'entend pas ces sons, mais la cervelle perçoit ces restes égarés et polyphones du chant des anges, parfois de la Voix Divine. Il nous faut redonner forme et raison à ce murmure incessant et l'amour y apporte déjà une nette amélioration, par mariage avec sa Source. Ce discours involontaires montre que l'homme n'est pas souvent le père ou la mère de ses pensées, qu'il est au centre d'un brouhaha immense qui couvre l'espace infini. Mais c'est un formidable indice de nos origines divines. Ce discours est un Inconnu qui nous appelle, mais très peu, vraiment très peu d'hommes comprennent qu'il s'agit d'un Appel.

13fev20 215C77 
Bonjour frère Michel,
À 75 ans, je reste fidèle à ce blog dont sans cesse je me nourris sans savoir (Rév d'Arès 13/2), même si je ne m’astreins pas à lire en détail tous les commentaires auxquels vous répondez.
J’aime voir qu’avec le temps beaucoup de ces commentaires témoignent d’une grande profondeur, et que vous-même, assumant les contradictions, vous nous proposez encore, au-delà de votre appel répété à la pénitence et à la moisson,  ici et là de nouvelles perspectives.
Ainsi je relève une contradiction apparente entre vos réponses à 215C38 et 215C39.
Dans la première, vous soulignez cette "culture de la chasteté qui voit dans la lutte intérieure contre le désir une sorte de sanctification ou de déification de l'être", ce dont, adolescent scrupuleux, j’ai beaucoup souffert, alors que dans la seconde vous écrivez : "Est-il plus facile d'être pénitent que d'être religieusement observant ? Non. Être pénitent est plus difficile." Eh bien ! moi, j’ai trouvé la pénitence bien  "plus légère que le joug" (28/25) de l’impossible "lutte intérieure contre le désir".
Par ailleurs, votre récente réponse à 215C75 m'aide à réfléchir sur une question qui se pose aussi à nous sur Paris, celle de la mission ciblée sur les salons dits "zen" ou "bien-être". Je dois dire en effet que sur Paris, récemment, c’est cette mission là qui nous a amené le plus  de nouveaux. Mais combien resteront ? Vous suscitez notre réflexion, déjà amorcée par Claude Minière dans ce commentaire 214C33 que vous avez eu du mal à comprendre, mais qui oppose la profondeur de la foi arésienne à la superficialité des disciples d’Eckart Tolle et autres vulgarisateurs de la spiritualité orientale, chez nous cultivée essentiellement pour le "bien être", même si son propos me paraît trop radical.
Mon engagement quotidien à ma petite échelle, moi aussi "œil" (des dizaines de fois dans la Parole !) que vous êtes action, vous accompagne dans notre tâche immense sans perdre ni paix ni courage (13/8). Je n’oublie pas sœur Christiane et toute votre famille.
François D. d’Île de France

Réponse :
Votre commentaire m'invite à relire mes réponses 215C39 et 215C39. Ce que je viens de faire et je ne perçois pas de contradiction entre mon propos à Louis-Marie J. et mon propos à Benjamin S. Il est vrai que, faute de temps, je suis dans la nécessité de condenser, donc raccourcir, mes réponses que je ne peux pas développer autant que je le souhaiterais et que des antinomies peuvent apparaître de ce fait.
Par contre, vous développez une opposition qui me paraît très intéressante entre mon opinion selon laquelle la pénitence est plus difficile à réaliser que l'observances des obligations religieuses. Je ne doute absolument pas que pour vous peiniez moins à la pénitence qu'à l'observance de règles religieuses et je pense que c'est parce que vous étiez... disons... un pénitent-né, un homme naturellement porté à l'amour pour tous les hommes, au pardon de toutes les offenses, etc. Ce ne fut pas mon cas et j'ai tort, vraiment grand tort, de me poser en modèle général alors qu'en fait des frères et des sœurs peut-être plus nombreux que je ne les imagine sont probablement comme vous, plus à l'aise dans l'exercice de l'amour, de la paix, du pardon, de l'intelligence spirituelle libre de préjugés que dans le respect des usages qui étaient les leurs auparavant. J'en demande pardon à tous.
Quand je servais dans mon Église, tout Orthodoxe qu'elle fût, je n'avais aucune difficulté à suivre les règles qui y régissent le clergé, y compris les carêmes, les abstinences, et toutes les obligations auxquelles se soumet un prêtre. Par contre, à partir du moment où je dus me résoudre à aimer tous les hommes sans exception, y compris ceux qui ont le pus, l'hameçon à la lèvre (Rév d'Arès xxii/8), pardonner toutes les offenses, faire la paix en toutes circonstances, ne jamais utiliser l'intelligence intellectuelle sans le contrepoids de l'intelligence spirituelle et être libre de tous préjugés, je dus me placer moi-même sous ma propre surveillance perpétuelle et ce fut par moments très, très difficile pendant au moins vingt-cinq ans. Même aujourd'hui il m'arrive encore d'avoir des réflexes de citoyen coutumier de telle ou telle habitude politique, juridique, sociale, etc. et de devoir m'astreindre à vivre et agir sous la seule férule de la pénitence. Oui, il m'arrive encore d'avoir des difficultés ; je ne suis pas un pénitent-né. Je dois ici et là lutter encore contre quelque regimbement.

14fev20 215C78
Bien aimé frère Michel,
L'image que vous avez affichée sur votre blog [215C76] fut apparemment réalisée en 2012 par notre frère Thierry A. de St Brieuc.
Je reconnais sa signature en bas à droite.
Avec vous dans la prière,
Bernard L. de Lorient, Bretagne-Sud

Juste pour vous dire que l'image que vous avez trouvée sur le blog (215C76) est signé Thierry, je reconnais la signature de notre bien aimé frère Briochin qui fait effectivement de très belles choses.
Daniel R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard et mon frère Daniel, de nous révéler le nom de l'auteur de l'image que j'ai affichée en 215C76 : Notre frère Thierry A. des Côtes d'Armor.
Vous me permettez ainsi de complimenter Thierry A. sur une réalisation que je verrais très bien en affiche dans les vitrines de nos missions. Voilà quelque chose qui nous caractérise, qui nous différencie en profondeur du commun des croyants traditionnels et qui ne peut qu'intriguer l'homme ou la femme qui s'arrête dans la rue pour lire les quelques mots dans la haut de cette belle image : Je serre, Je serre comme le clou (Rév d'Arès ii/21). Je pense que certains ne pourront pas ne pas pousser la porte pour venir s'informer de la signification de ces mots. Dieu est tout à la fois le Créateur de l'immensité que suggère la nuit qui forme le fond de l'image et le Père, l'Ami, l'Image et Ressemblance de l'homme face auquel par Amour Il se réduit à la dimension d'une canne, d'un bâton ou d'un bourdon de pèlerin pour lui parler. Cette image évoque l'intimité inaperçue qu'il y a entre le Père et l'Enfant (Rév d'Arès 13/8).
Mes compliments et ma joie, frère Thierry A.

14fev20 215C79
Merci pour cette entrée de blog qui m’a conduit à méditer notre rapport au temps [Rév d'Arès 12/6] en tant que pénitents et moissonneurs.
Sujet complexe, qui m’apparaît de plus en comme comme très important, parce que nous devons à la fois tenir compte du temps et montrer l’éternel, assumer ce qui change "à l’extérieur" (la matière et le monde) et ce qui ne change pas "au dedans" (l'Image divine en nous [Genèse 1/26]), la surface et le Fond [Rév d'Arès xxxiv/7-12, xxxix/8, xLiii/14].
La pénitence et la moisson se déroulent dans le temps (Rév d'Arès 12/6). Négliger cela nous conduit à la hâte (24/2) et au découragement, lesquels ont contribué à égarer les disciples de Jésus sur les terres incultes et les friches (5/3-5). Mais, bien que contraints par le temps avec réalisme et donc patients, les pénitents et moissonneurs sont déjà des hommes du temps qui vient (30/13).
Ici et maintenant, leur œil se pose sur le lointain (Rév d'Arès xviii/3) tout en plongeant vers les temps anciens (31/6), nouant en eux mêmes les deux bouts de l’Histoire, rendant simultanés le temps où s’écoulait les fleuves d’Eden (35/2) et le Jour où la Lumière couvrira tout sans cesse (31/8)Jour qui m’apparaît comme chronologique et non chronologique à la fois ! Les pénitents plantent leur pied (xl/1 ; xliv/3) dans la matière et donc dans le temps, mais quelque chose en eux sort de l’Histoire, est enlevé à toute ascendance (2/13) et rejoint Celui qui est hors du temps (35/7), au sein des mondes sans heures (v/3). Quel vertige !
Il va nous falloir du temps pour digérer tout ça et encore plus de temps pour le transmettre à nos frères humains !
Mais notre temps viendra. J’en suis convaincu.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Belle méditation sur le temps, mon frère Thierry ! Je vous en sais gré. Merci pour ce commentaire.
Mais le temps, même le nôtre, que le Père hors du temps ne partage pas, n'est jamais complètement le temps comme notre pensée n'est jamais complètement la pensée. Le temps est comme le péché une invention d'Adam, qui comme co-créateur était plein de possibilités créatrices. Le temps est comme le sablier ou l'horloge une invention du pécheur. Comment l'Adam, l'homme sorti de l'Éden, commença-t-il à ,compter le temps ? Car le temps est un compte, dérivé de ce compte dont parle La Révélation d'Arès, celui que saigne le bruit (vii/10), son comparse, son associé. Un jour, peut-être, l'homme alluma un feu et fit quelque chose, qu'importe quoi, en se disant : "J'arrêterai de faire quand le feu s'éteindra." Puis, le feu étant de durée très variable en fonction du combustible, l'homme chercha quelque chose de plus précis : l'eau qui coule, mais l'eau s'évapore et la coulée est fonction de la quantité d'eau... Alors il en vint au sablier, parce que la quantité de sable est constante, mais en même temps selon la quantité de sable on crée une ou des unités de temps. On voit là que le temps est purement conventionel. C'est pourquoi le temps n'est jamais complètement le temps comme la pensée n'est jamais complètement pensée, celle-ci étant perturbée par mille perspectives, vues de l'esprit, idées brèves qui la traversent, l'interrompent. C'est pourquoi on ne sait jamais comment un autre humain ressent le temps, ni pourquoi l'un est patient et l'autre impatient, ni pourquoi le temps pour un enfant est interminable alors qu'à mon âge le soir arrive quand j'ai à peine commencé ma journée. Bref, le temps est partiel, partial, toujours différentiel. C'est un fléau dont l'homme se fouette comme il se fouette du péché. On comprend qu'il faille en sortir.

14fev20 215C80
Suite à votre commentaire 215C75, il est vrai, frère Michel que, quitte à passer pour des illuminés… alors pourquoi ne pas y aller carrément ?!
Voici donc une ébauche de tract allant, je pense, dans le sens de vos conseils, mais encore trop verbeux :

NON ! L’Homme n’est pas qu’un animal pensant !

Il a aussi une autre nature, presque oubliée et perdue
aujourd’hui, mais qui peut renaître et revivre par le
dépassement de la méchanceté et de la médiocrité
dans lesquelles est tombée l’humanité.

Cette autre dimension de l’Homme, retrouvée et cultivée au fil des générations,
permettra de retrouver la Vie à laquelle nous, humains, étions et restons destinés,
en harmonie avec nos semblables, la nature et la Force Universelle.

Ce retour à la Vie débouchera alors sur d’autres perspectives humaines,
presque insoupçonnables, comme, par exemple, la fin du malheur et de la mort…

C’est à cette renaissance et à cette re-création de l’Homme,
par lui-même, que La Révélation d’Arès nous appelle.

Et nous, Pèlerins d’Arès, croyants sans religion ou athées humanistes,
recherchons les personnes capables de dépassement de soi
et motivées par le changement réel du monde en Bien dans les générations à venir.

Mes pensées fraternelles vont vers vous quotidiennement, frère Michel, et vers le monde en souffrance.
Sylvaine, de Charente-Maritime

Réponse :
Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles, beaucoup trop rares, ma sœur Sylvaine, créatrice d'un "Index de La Révélation d'Arès" dont plus personne ne peut se passer parmi les Pèlerins d'Arès. Moi-même j'ai toujours cet index sur mon bureau ; cet index a même rendu flemmard mon pauvre esprit. Je ne cherche plus où se trouve telle ou telle Parole dans La Révélation d'Arès, ce qui implique que je doive ouvrir le livre, feuilleter, vérifier que le mot ou l'idée que je recherche est bien là et noter le n° du verset dont il m'arrive de douter. Au lieu de ça, j'ouvre votre index et j'ai tout de suite sous les yeux ses coordonnées et hop! je gagne en temps... et en travail. Votre index tend à faire de moi un fainéant. Mais c'est tellement agréable...
Bon ! Passons ! J'ai lu votre tract. Il est bien, mais comme vous dites il est encore trop verbeux et peut-être pas assez audacieux. J'ose parler d'audace, puisque vous dites : "Pourquoi ne pas y aller carrément ?!"
Je propose la version suivante :
Humain, tu es un animal pensant... mais tu es bien plus que ça : Tu es Dieu !
N'as-tu pas été "créé à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) ?
Au Fond de toi, oublié, souvent perdu, est Dieu.
Ne Le cherche pas ailleurs que dans toi !
Es-tu méchant, médiocre, pécheur, quoi !?
Tu es tout autant le sublime co-créateur de l'espace infini, l'Enfant du Père de l'Univers !

C’est à cette renaissance et à cette re-création de l’Homme,
par lui-même, que La Révélation d’Arès nous appelle.
Nous Pèlerins d’Arès sommes des croyants sans religion, sans dogmes, sans chef, sans autre loi que la conscience.
Nous recherchons tous ceux et celles capables de dépassement de soi.
Changeons ce monde en Bien en commençant par nous changer nous-mêmes.

14fev20 215C81
Bonjour, frère Michel,
On a connu à Lorient des phénomènes de météo durs.
Je m'étais préparé mentalement depuis des année.
Il y a dans la vie d'un Pèlerin d'Arès, sur la continuité, des périodes difficiles. Voilà à peu près trois mois que le ciel de Lorient est mis à rude épreuve et tous les cieux des frères d'avant aussi à Lorient, car si on est missionnaires avec des tracts pour mettre en lumière nos quant-à-soi, nos mensonges divulgués ou inconnus, il arrive un moment où notre image, celle de nos dieux, ne sont plus représentatives de ce qu'elles étaient.
Il n'y a pas si longtemps, seulement trois ou quatre [années ?], c'est sûrement dû à une accélération de communicable, de portable, qui va trop vite et qui use nos patriarches.
Moi, simple frère qui attache mon pas aux pas des gens simples depuis plus de six ans, en tout cas, si par ces quelques mots j'arrive à délier un vieux mensonge, lentements mais sûrement, jour après jour, le changement se fait lentement, lentement.
Je vous écrirais plus en longueur, Michel et sœur Christiane,
Cyrille G.de Bretagne-Sud

Réponse :
Oh, mon frère Cyrille, vous que la vie a moins bien muni que d'autres des moyens nécessaires pour réussir en ce monde moderne, vous qui souffrez de manquer des moyens de briller en société, j'ai eu quelques difficultés à mettre au propre votre commentaire — qui est plus qu'un commentaire, un message — mais vous n'avez pas idée du bonheur que j'ai éprouvé en lisant votre communication. Elle m'est arrivée tout en majuscule, dans un français et avec une ponctuation surréaliste, qui sont les vôtres, mais non celles qu'enseigne l'Académie. Je vous demande pardon d'avoir cru devoir académiser votre commentaire, afin que nous, tristes esclaves des règles orthographiques et syntaxiques, puissions vous lire. Mais vous, vous êtes déjà ailleurs ! Loué soit le Père d'avoir fait de vous un de ses chers petits.

14fev20 215C82 
Cher frère Michel,
Voici une proposition de texte pour un flyer [tract] qui reprend ce que vous avez dit dans vos réponses à Vincent et moi [215C74 et 215C75].
L’homme spirituel est la solution aux dangers qui nous menacent
Voyons grand. Visons une autre civilisation !
La religion et la politique font de nous des gens petits or nous pouvons retrouver en nous une puissance créatrice extraordinaire qui peut aller jusqu’à recréer notre éternité à tous. Pourquoi ?  Parce que nous sommes à l’image et ressemblance de la Vie, cette Puissance invisible et hors du temps qui nous environne.
Nous sommes à la recherche d’hommes et de femmes d’amour, de paix, de pardon, capables de voir haut et loin, et conscients d’être des co-créateurs potentiels de cette Vie. Est-ce vous ?
Merci d'avance de prendre le temps de le regarder.
Je prie avec vous.
Tobie de M. de Genève, Suisse

Réponse :
Je vois que les précisions que je propose aux commentateurs d'apporter à leurs pensées, à leurs tracts, font leur effet. J'en suis ému et je vous en remercie. Ce n'est pas aujourd'hui que j'insiste sur ces points importants des relations de la vie à la Vie, je l'ai déjà fait par le passé, mais ce fut inaperçu, ou ça fit peur, je ne sais, mais je vois enfin que Qohélet avait raison : Il y a un temps pour tout sous le soleil. Le temps de ces précisions est arrivé.
En fait preuve le commentaire que notre sœur Sylvaine de Royan (215C80) a proposé et pour lequel j'ai pensé à un version un peu différente. Je vous invite à lire la réponse que je lui ai faite.
Je propose la version suivante de votre propre travail :
L’homme spirituel n'est pas l'homme religieux. L'homme religieux croit. L'homme spirituel fait.
Faire le Bien n'est pas faire la charité ou être seulement bon ou juste. C'est plus que ça.
C'est recréer le monde comme le voulut le Créateur, qui est en vous, car vous êtes aussi Dieu. Relisez la Genèse chapitre 1, versets 26 et 27 !
Évitons les dangers qui nous menacent ! Visons à une autre civilisation !
Religion et politique font de nous des faibles, alors qu'en nous gît une force créatrice extraordinaire qui peut aller jusqu’à recréer notre éternité.
Nous sommes à la recherche d’hommes et de femmes d’amour, de paix, de pardon, libres de préjugés,
Est-ce vous ?
Bon ! C'est trop vite écrit. Je manque de temps, mais je pense que c'est un peu plus clair.

14fev20 215C83
Le(s) prophète(s) guide(nt) et exhorte(nt) à l'ascension (Rév. D'Arès 38/5) des Hauteurs Saintes (31/1, 36/19, 40/5), il(s) montre(nt) les sentiers de la transfiguration, de la transcendance, il(s) appelle(nt) à l'élévation de l'âme, à dépasser la condition bassement matérielle où l’ancêtre Adam l'a mis ici et maintenant.
Ici et maintenant, partout Étalé (ii/1-4) éternellement l'Amour (fraternel, évangélique, universel etc.), l'Amour du prochain, libérateur (Rév d'Arès 10/10), et cela ne se fera pas sans Lui, sans Lui en nous, consciemment ou inconsciemment ou avec une conscience relative.
Dieu ne vit pas en un seul homme ! J'abrège  —  dogme chrétien qui fait (qui fit) croire que Yëchou (Jésus, Rév D'Arès i/7, etc.) est l' Unique, l'Absolu, le Tout Autre (Biblique ou Coranique ou Autre) alors que: c'est le Christ Qui est Dieu  (32/2) : Je l'ai fondu en Moi (32/5), voir aussi ce que vous avez écrit en tête de la veillée 32 dans l'édition 2009:  "Jésus n'est pas Dieu ; comme tout grand pénitent il est Christ et comme tout Christ image de Dieu."
La Vie (Dieu) est en tout pénitent (relativement conscient) déjà quelque part un Christ, je pense que les vivants sur terre à la veille du Jour seront déjà quelque part ou en quelque sorte ou en quelque façon Christ (ou presque).
Certes, je reste dans l'incertitude et dans la "Certitude de l'Incertitude" (Entrée 183) !
Avant votre départ vers l'au-delà, j’espère une nouvelle édition de La Révélation D'Arès, j'ai la joie d'espérer !
Je vous embrasse tous fort chaleureusement.
Alain M. Assemblée Parisienne  (pauvre bougre de la plèbe d'île de France).

Réponse :
Vous dites : "Certes, je reste dans l'incertitude," et par là vous dites ce que tous les hommes honnêtes et probablement tous les hommes quels qu'ils soient, à savoir qu'il n'est de personnalité qu'inconstante et qui n'entend au fond d'elle-même qu'une voix contradictoire. Qui sait exactement ce qu'il ou ce qu'elle est sans contradiction ? La vie de toute être n'est qu'une marmite en ébullition, qui fait beaucoup de bulles et d'où sort de la vapeur. Chacun de nous ne naît comme l'enfant qu'il fut que par hasard ; il aurait pu naître en d'autres temps, dans une caverne préhistorique, en Phrigie, au bord du fleuve Amour, noir, blanc, jaune, basané, hyperpauvre ou ultrariche. Vraiment, aucun humain ne peut prétendre qu'il est tout le monde. Ou alors chaque humain, l'australopithèque dont les os gisent derrière une vitrine de musée, un Papou ou un hyperdiplômé d'Oxford, est tout le monde. Je ne suis pas le premier à déterrer ce vieux ginkgo biloba millénaire. Je fus visité par Dieu qui, pour des raisons indiscernables me concernant, mais parfaitement discernables concernant l'humanité entière, me parla et dont je m'efforce de diffuser aussi exactement que possible — ce qui est d'autant moins facile que c'est très très simple — la Parole, l'Appel. Oui, donc, "la Vie (Dieu) est en tout pénitent."
Walt Whitman, poète américain pas très connu en France, disait : "Réexamine tout ce qu'on t'a dit et rejette tout ce qui maltraite ton âme." Ce poète a compris quelle condition doit être celle de l'humain ouvert à la Parole du Père. Vous êtes, frère Alain, l'un de ces humains.

14fev20 215C84
Ce monde est incohérent et nous y vivons ! Que faire ? Je n'ai pas toujours aimé vous lire, tout en étant un fidèle de votre blog. Votre vision toujours inattendue de Dieu, de sa création, de ses rapports à l'homme, n'entrait pas dans mes tiroirs. Maintenant, ça va mieux. J'ai "fait le passage", je suis mort à moi-même.
Je ne comprends pas pourquoi explosent tout à coup des commentateurs qui, si j'ai nien compris, étaient aussi des frères fidèles, comme Éric D. et Frédéric M., mais je comprends qu'ils explosent. Ce sont en fait des bourgeois antibourgeois auxquels manquait la possibilité d'être les irresponsables sans-culotte gouailleurs et assassins — certains hommes qui tombent dans la chiotte des vulgarités aiment assassiner —; le hoquet et l'expiration de l'autre les excitent. Ils vous tuent comme on a tué les pauvres Suisses de la Bastille en 1789, parce qu'il y a des gens qu'il faut tuer, même si on ne sait pas vraiment pourquoi.
Maintenant, vous allez loin. Vous ouvrez devant vos frères des fenêtres sur les abîmes du Ciel. Je trouve ça très excitant, mais en même temps très risqué. En même temps, vous montez à l'étage des grands. Bouddha eut très peu de fidèles de son vivant. Il n'en a pas davantage aujourd'hui ; tous les bouddhismes sont des religions qui pérégrinent dans les marges du vrai bouddhisme disparu. Vos descendants réussiront-ils à développer votre enseignement qui, dans un monde où l'on croyait que tout avait été dit, a une originalité très bien perçue par ceux qui vous détestent, mais peut-être pas assez perçue par ceux qui vous suivent.
Bernard T. de quelque part dans l'Est

Réponse :
Je connais bon nombre de Bernard, et même quelques Bernard T. Mais vous, non, je ne vois pas qui vous êtes.
Vous écrivez : "Maintenant, ça va mieux. J'ai "fait le passage", je suis mort à moi-même." Qu'attendez-vous, frère Bernard, pour nous rejoindre, pour entrer dan les rangs des apôtres de La Révélation d'Arès ? J'avoue que je manque parfois de patience à l'égard de ceux qui suivent mon enseignement, mais ne participent pas à ma mission. Nous avons une mission à Metz, je vous le rappelle.
Faites coïncider votre vie et vos espérances ! Des contradictions, il y en a chez tous les hommes, y compris chez les Pèlerins d'Arès et, reprenant ce que vous dites à propos de mes frères Éric D. et Frédéric M., je dirais qu'à mon sens ils sont tout bonnement arrivés à un point où le tiraillement entre leurs natures, leurs vies et leurs idées était arrivé à un point de rupture. Ça a craqué tout d'un coup. Être Pèlerin d'Arès n'est pas facile.
Vous savez, il y a eu des moments où Jean-Jacques Rousseau écrivit un traité de l'éducation après avoir mis ses enfants à l'hospice, l'assistance publique du temps, des moments où Verlaine ne savait pas qu'il devait prier la Vierge Marie ou se faire sodomiser par Rimbaud, et je pourrais citer quantité de contradictions chez un grand nombre d'êtres connus. Ils appartenaient à un "monde incohérent" comme vous dites. Il m'est arrivé d'être tenté d'écrire et d'imprimer un tract disant : "Sortez de votre incohérence ! C'est ça qu'au fond vous demande le Père dans La Révélation d'Arès !" En effet, dans cette Parole d'Arès je ne discerne aucun hiatus. C'est peut-être à mes yeux plus significatif que les détails.
La Révélation d'Arès
a raison. Nous avons raison. Joignez-vous à nous, à la raison !

14fev20 215C85
Bonjour, Frère Michel, Sœur Christiane.
Lac Kerid Islande
Montage visuel du Lac Kerid en Islande, qui m'a été adressée par Aïcha, une sœur musulmane spirituelle.
L'Œil s'ouvre (xxviii/27) !
Lumineuses vos réponses à Tobie de M. et Vincent O. 215C74 et 215C75. Vous parlez de la pénitence depuis 1974 dans tous vos écrits comme dans vos allocutions. Je pense qu'un épi mûr ne sera pas gêné par le mot pénitence et le Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7). Les soirées "L'Œil S'Ouvre" ont amené des épis mûrs suite à ces trois grands événements [1988, 1989, 1990].
Des épis mûrs, il y en a dans toutes les classes de la société, dans tous les métiers.
Il m'est venu une idée. Nous pourrions envisager une ou des Moisson(s) collectives où en primeur vous, Frère Michel et  Sœur Christiane, vous vous adresseriez à un large public, par la suite d'autres couples : Nina et Gérard de Bordeaux, Dominique et Nicole de Genève, Annie et Bernard Lucas de Paris, Randy et Aïcha de Paris, Marie-Élise et Denis de Lorient, Evy et Bernard de Nice, et encore de Paris Claude et Christine.M., Marie-Christine et Vincent.L, Ouardia et Jeff.P, etc. Ils témoigneraient de la pénitence et du couple : Toi, homme Michel vis auprès de ton épouse et de tes enfants devant toutes Mes Assemblées pour montrer où est Ma Volonté (Rév Arès 38/9)... Tu pourras dire : "J'ai vu Dieu, le Dieu de mon salut ; maintenant j'ai confiance, car j'ai vu le Salut du pénitent et sa Force" ( 37/3).
Je ne suis pas le seul à avoir vu en vous et sœur Christiane ainsi que dans d'autres sœurs et frères des christs en ascension, bien vivants, aimants à l'image et semblance de L'Être Suprême qui me font avancer vers les Hauteurs Saintes (Rév d'Arès Veillée 7).
Je vous aime et prie avec vous.
Didier.Br. d'Île de France.

Réponse :
Je ne crois pas que donner en spectacle quelques couples de Pèlerins d'Arès soit une bonne idée. Ce serait laisser penser au public que les couples sont plus proches de l'idéal de pénitence que les autres :les célibataires, les handicapés, les veufs et veuvs, les vieux, les jeunes, etc. Ce serait fausser le Message de La Révélation d'Arès qui s'adresse à tous les humains, quelles que soient leurs existences. Ce serait aussi mentir en cachant que certains couples parmi nous se sont défaits, ont divorcé, etc. Non, non, ce ne serait pas un témoignage équilibré.
Il est vrai que le Père me fait dire par la bouche de Jésus : Toi, homme Michel vis auprès de ton épouse et de tes enfants devant toutes Mes Assemblées pour montrer où est Ma Volonté (Rév Arès 38/9), mais le Père me dit cela à moi, il n'en fait pas une règle générale.
Merci pour l'image, en effet étonnante. On croirait une photo surchargée par un artiste-peintre.

14fev20 215C86 
Merci, Frère Michel, pour cette entrée qui m’inspire une idée de mission.
Je réfléchis aux liens possibles à créer entre les points que nous sommes sur la longue histoire spirituelle.
"La clé du changement c’est moi !" [image de gauche] parle d’elle-même.
Il s’agit d’une carte, solide, plastifiée (belle si possible ce qui n’est pas encore le cas !) à donner pour rendre le bien actif et communicable, ici et maintenant, en témoignant d’une faute ou d’un manque d’amour, de notre volonté de changer ou de réparer.
L’amorce de départ me semble importante parce qu’elle déterminera les passages de clés à venir. "La clé du changement, c’est moi !" circule et passe de mains en mains mais elle peut rester en circuit fermé (dans une famille par exemple ou entre amis) comme elle peut traverser les voiles culturels, religieux, passer les frontières… Elle appartient à celui qui s’en sert.
C’est une idée pour rendre le bien actif, partagé et conscient. Une chose m’embarrasse : si j’inscris les références à La Révélation d’Arès sur le verso de la carte [image de droite] elle risque de rester dans les tiroirs. Si je ne l’inscris pas, elle circulera certes plus facilement, mais laissera l’utilisateur sans références à moins que cette initiative s’inscrire dans le cadre d’une mission plus large et collective. Cela pourrait susciter de la curiosité, un intérêt renouvelé pour ceux que nous auront approchés et d’autres de passage dans notre ville. Un stand à disposition pour tous ceux qui voudront en savoir davantage serait utile (proposer un fascicule sur le Sermon sur la Montagne…)
"La clé du changement, c’est moi !", c’est comme le bâton-relais que se passent les coureurs et pénitents, de mains en mains, pour changer le monde.
Pascal L. de Bretagne-Sud

Pascal de Bretagne - Clé de changement1 Pascal L. Clé du changement2

Réponse :
Je vous ai lu et relu. J'ai bien regardé vos deux images, mais j'avoue ne pas comprendre comment ça peut fonctionner. J'ai bien compris que ce n'est pas une mission, mais le lancement d'un mouvement anonyme d'édification, un appel général anonyme à la vertu.
En tout cas, ce n'est pas une mission directe, pas une mission qui dit : "Jésus puis Dieu ont parlé à Arès en France. Ils appellent les hommes à la pénitence, etc." mais une mission indirecte et déqualifiée qui passe sous silence tout à la fois La Révélation d'Arès et la nature spirituelle du changement suggéré. Difficile d'être plus effacé ou discret. C'est une mission purement moralisatrice, qui s'apparente à la "semaine de bonté" d'autrefois. L'humain qui reçoit ce carton ou ce plastique ne sait pas au nom de quoi ou de qui ni pourquoi il devrait "aimer, pardonner, etc." ce que ce changement pourrait lui apporter... Bon ! je comprends que c'est ça votre idée, mais franchement, je ne vois pas comment ça peut fonctionner.
Mais je ne suis pas très futé, vous savez.

15fev20 215C87
On se demande ce que vous inspire la divulgation sur l"Internet d’une vidéo de Benjamin Griveaux batifolant avec une jeune femme, qu'on espère que vous avez vue comme tout le monde. Quel salaud, cet hypocrite qui fondait ses discours sur le respect de la famille. Vous, un grand vertueux, vous devez être scandalisé et heureux que Griveaux ait démissionné de ses prétentions à la mairie de Paris.
Vous avez horreur de la politique, grand vertueux, et vous devez bicher comme un vieux pou sur une perruque neuve. Publier un mec hypocrite en train de [...], c'est de la démocratie pourrie. Jamais la politique n'a été aussi pourrie. La question que tout le monde se pose, c'est : Faut-il pendre un mec qui [...] sur la place publique ? Vous qui pardonnez tout, vous pardonnez à Griveaux [...] ?
E.-F. de nulle oart et partout

Réponse :
E.-F ? En tout cas, si vous avez le cran de me narguer par ce commentaire pornographique, vous n'avez pas le cran de dire qui vous êtes. J'ai été sur le point de jeter votre commentaire à la corbeille, quand je me suis dit que j'avais quelque chose à dire sur cette affaire. Voilà :
"Jamais la politique n'a été aussi pourrie" ? Vous vous trompez. La politique a toujours été aussi pourrie, simplement parce que la politique c'est et ça a toujours été la recherche du pouvoir et que, pour ce faire, les ambitieux, partis ou politiciens, ont toujours plus ou moins habilement ou poliment porté à leurs adversaires tous les mauvais coups possibles. À quoi servent les campagnes électorales ? Certes, à faire connaître son programme aux électeurs, mais aussi de façon plus ou moins subtile à dénoncer ses adversaires. Si c'est subtil, ce n'est pas parce que les adversaires manquent de l'envie de se vilipender, mais parce qu'ils craignent que l'adversaire réplique de la même façon et que la campagne devienne une affreuse foire d'empoigne : Il ne faut quand même pas tuer la poule aux œufs d'or, la politique. Croyez-ous que la vidéo montrant M. Griveaux dans des ébats qu'on tient généralement cachés va ébranler la politique ? Non.
Je n'ai pas vu la vidéo que vous évoquez, une façon de dénoncer grossièrement un adversaire en le montrant dans une posture aussi embarrassante que ridicule, c'est-à-dire propre à faire rire ou à faire s'indigner hypocritement. Mais ce qui me frappe ici n'est pas le procédé, c'est la facilité de la multiplication par centaines de mille, peut-être par millions, du procédé. Ce qui me frappe, c'est simplement la facilité de photographier et filmer et de multiplier à grande vitesse l'image. Dans le fond, il ne s'agit probablement que d'une de ces grosses farces paillardes dans la tradition française. Personnellement, je n'ai pas de goût particulier pour ce genre de gauloiserie, mais bon ! en politique il y a hélas des choses bien pires.
Je n'ai pas l'impression que quelque chose change fondamentalement dans les rivalités politiques, les procédés de dégommage du rival, qui ont toujours existé. Ce qui change, c'est l'extraordinaire facilité aujourd'hui de filmer un bonhomme et une bonne femme dans une rencontre intime et ainsi de la "désintimiser" (un simple téléphone suffit comme caméra) et le fantastique pouvoir multiplicatif de l'Internet pour diffuser le film en question. Croyez-moi, si les Romains, les rois Mérovingiens, les courtisans et intrigants des cours d'Europe, les politiciens jusqu'à une époque très récente avaient disposé de ces mêmes facilités, ils en auraient usé exactement de la même façon. Il n'y a, pour l'heure, rien de nouveau sous le soleil.

15fev20 215C88
Vous dites dans la réponse à Vincent O. 215C75 en parlant des Salon Bien-Être : "Qui vient ici? Des gens qui généralement fonctionnent selon les idées qui circulent par la presse, la télévision, la mode, etc., des idées rikikis, pauvres, et qui ne séparent jamais du système, sauf rares exceptions, l'acteur du système : l'homme."
Vous méprisez et vous croyez supérieur au monde.
C'est incroyable comme vous avez du mal à vous départir de cet esprit religieux, de juge et de bourreau à la fois. Car juger c'est comme donner des coups de bâtons aux gens.
Je viens des salons Bien-Être, je connais La Révélation d'Arès, mais n'ai pas envie de vous connaître et de connaître ceux qui sont avec vous. Il doit y en avoir beaucoup qui pensent comme moi !
Sylvain P.

Réponse :
Je suis vraiment désolé, mon frère Sylvain, que vous donniez à ma réponse à frère Vincent O. le sens que vous lui donnez, mais je reconnais que c'est ainsi qu'on peut comprendre ce que j'ai écrit, même si ce n'était évidemment pas du tout mon intention. Cependant, la remarque que vous me faites ici, que je respecte, montre que vous ne connaissez pas La Révélation d'Arès, contrairement à ce que vous pensez.
La Révélation d'Arès demande à celui ou celle qui met ses pas dans Ses Pas (Rév d'Arès 2/12), de devenir pénitent et moissonneur, c.-à-d. apôtre ou missionnaire. Si vous étiez missionnaire, surtout depuis longtemps comme c'est le cas de notre frère Vincent O. vous seriez déconcerté, terriblement troublé par l'étonnante difficulté de la mission, qui se heurte à un mur d'apathie ou d'impassibilité publique dont ne se détache, par ci par là, que quelques rares matériaux que nous appelons les épîs mûrs.
Cette apathie pose un problème au missionnaire et il doit comprendre pourquoi une telle impassibilité devant lui. S'il n'en comprend pas les causes, il ne peut pas trouver de remède, corriger sa façon de faire. Ce que j'ai dit à frère Vincent est le résultat de ma propre analyse, dans laquelle il n'y a aucun mépris ; ce n'est qu'une analyse, dans laquelle il ne faut pas voir de ma part une mauvaise opinion à l'égard de mes frères humains, car ce qu'ils sont, je l'ai été. D'autres analyses peuvent exister et je suis tout ouvert à toutes les suggestions qui me sont faites.
Comment vous expliquez-vous vous-même, frère Sylvain, l'apathie, l'absence totale de réaction du public devant l'Appel d'Arès ? Votre façon de voir nous intéresse tous au plus point. Peut-être êtes-vous vous-même un pénitent et moissonneur solitaire, indépendant, qui a quelque chose à nous apprendre. Je ne suis pas religieux, contrairement à ce que vous pensez ; je me dis tout bonnement et, je crois, tout logiquement que si le Père est revenu parler aux hommes, c'est que ceux-ci s'égarent, ne sont pas les Enfants que souhaite le Père et qu'aimer les hommes ce n'est pas que les accepter comme ils sont, mais c'est aussi chercher à les replacer sur les sentiers vers les Hauteurs Saintes, tâche très difficile qui demande d'y voir clair sans sentimentalisme dans l'humanité et ce qui l'égare.

15fev20 215C89
Cher prophète de Très Haut,
Vos réponses au commentaires 215C74 et 215C75 m’ont régalées. Il n'y a bien que vous, cher prophète, pour nous emmener toujours plus haut et nous faire avancer.
Je me dis : "Quand le prophète ne sera plus là, comment allons-nous reconnaître le vrai dans la bouche de nos frères et sœurs ? Allons-nous acquérir suffisamment d’humilité et de sagesse pour ça ?" Il y a un petit moment que je constate qu’à la mission les mots, pénitence, aimer, pardonner, faire la paix sont entendus comme moral dans l’oreille du quidam, mais je me suis toujours dis que c’était parce que je n’étais pas assez pénitente et que je n’attirai pas suffisamment, manquant de Vie.
Pour ma part, je ne dis plus trop le mot pénitence sans être vraiment très à l’aise [ou le contraire ?], parce que j’ai la sensation de ne pas vous écouter en l’annonçant plus rarement.  
Mercredi à la moisson, un moment tip-top. J’ai dit les choses toutes différentes à la lecture de ces deux commentaires et d’autres aussi dans cette entrée. Je reparle plus en ce moment du Sermon sur la Montagne et il me tient à cœur aussi de prononcer le mot amour et de faire sentir, quand la situation s’y prête bien sûr, que je suis moi aussi en effort de me changer chaque jour et qu’il ne m’est pas non plus facile de pardonner, d’aimer, d’enlever mes préjugés, de faire la paix. Disons que je pense que les hommes et femmes à l’écoute de notre message ont besoin de sentir que nous les aimons et que sans peine nous nous identifions à leur souffrance pour les soulever et les emmener vers l’ailleurs, de faire sentir que l’urgence est là et que nous avons besoin d’eux.
Nous sommes en chemin et la route sera longue. Hier je disais au quidam rencontré avec qui j’ai eu un riche contact : "Nous changer en bien nous demande des efforts et nous devons souvent faire appel à notre raison, mais après s’être dépassé il y a toujours le bonheur d’avoir fait l’effort. C’est de ce bonheur-là dont je parle ».
Je vous embrasse, cher prophète et sœur Christiane, en qui je vois un si bel exemple de pénitence.
Vous qui êtes toujours plus amoureux chaque jour de votre épouse, je vous souhaite à tous les deux en ce jour de 14 février (que nous fêtons tous les jours) une belle fête des amoureux autant que je nous souhaite à Éric et moi une belle fête. Puissions-nous être ces époux aimants pour s’embraser d’amour pour le monde pour qu’il trouve le chemin qui le sauvera, même si nous savons que quatre générations ne suffiront pas  (Révé d'Arès 24/2).
Bonne fête à tous les amoureux de la Vie !
Marielle J. d’Île de France  

Réponse :
Je ne suis pas être sûr de bien comprendre votre phrase : "Pour ma part, je ne dis plus trop le mot pénitence sans être vraiment très à l’aise, parce que j’ai la sensation de ne pas vous écouter en l’annonçant plus rarement." Ne vouliez-vous pas plutôt dire : "Pour ma part, je ne dis plus trop le mot pénitence, mais j'avoue ne pas être vraiment très à l’aise, parce que j’ai la sensation de ne pas vous écouter en l’annonçant plus rarement" ?
Il ne faut pas éviter le mot pénitence, parce que c'est le mot même qu'employa Jésus en 1974, mais il faut, c'est sûr, simultanément préciser ce qu'il faut entendre par là. Je précise pour part : "Il faut entrer en pénitence, mais pas la pénitence au sens de punition ou de remords ! Il faut la pénitence au sens de Bien accompli : Amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. Le Bien manque en ce monde. Le monde a besoin de changer. Venez nous aider à le dire partout !" Il faut aussi, comme je l'ai rappelé à frère Toblie de M. (215C74) et frère Vincent O. (215C75), situer la pénitence par rapport aux Enfants de la Vie que nous sommes. Il faut rappeler à l'homme que Dieu n'est pas une sorte de roi et juge extérieur à nous ; Dieu est en nous et c'est pour cette raison que nous sommes aussi extérieurs à nous-mêmes, pour cette raison que nous pouvons nous évader très loin par la pensée. Cette pensée n'est pas une illusion ; elle est quelque chose de nous qui est invisible mais qui existe — avant que le forgerons ne forge, que l'architecte ne bâtisse, que le peintre ne crée, ils pensent —, quelque chose qui court sans rencontrer de limite, ce qu'aucun animal même gonflé de sang, aucune plante même gonflée de sève  ne peut faire. Nous, humains qui pensons, sommes embrasés par nos esprits actifs comme des candélabres capables de rejoindre les candélabres du ciel que sont les astres. Nous sommes capables d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence et pouvons nous libérer des préjugés et des peurs. Les hommes auxquels nous parlons sont abrutis par le long hiver du matérialisme, hiver avare de soleil, de lumière, ils ont du mal à vous comprendre, parfois même ils rient bêtement, parce que ce que le rationalisme ambiant fait d'eux les a refroidis et étourdis. Ils ne vous comprennent pas vraiment sur l'instant — sauf les si rares épis mûrs — mais vous les préparez à quelque chose qui se fera tôt ou tard.
Merci, ma sœur Marielle, pour votre commentaire.

15fev20 215C90 
Nabi,
Mon humble contribution aux propositions de tracts. (Si vous jugez bon de le poster)
Le XXIe siècle sera spirituel !
Et nous nous y attachons !
Ici et maintenant !
Partout et pour toujours !
Rejoignez nous !

Les Assemblées du Temps Qui Vient.
À bientôt. De tout mon amour.
Balthazar E. actuellement au Québec, Canada

Réponse :
Voilà un tract réduit à une très brève et simple expression. Pourquoi pas, si ensuite vous expliquez à ceux qui rejoignent les Assemblées du Temps Qui Vient quel est le but que poursivent, en fait, ces hommes du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) ou serviteurs du temps qui vient (16/10).
Si vous restez dans le vague du tract, vous n'allez pas assez loin, vous manquez la cible que vous montre le Père dans La Révélation d'Arès : le monde changé par la pénitence, le monde qui a retrouvé la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Habiter le Bien accompli, c'est, selon l'étymologie du verbe, se faire du Bien accompli un habit. C'est finir par porter le Bien comme in vêtement familier comme "l'habit de sainteté" que portaient autrefois les ermites et les bonnes gens simples et pieux. Le verbe habiter dans un sens oublié signifia autrefois posséder. Nous possédons des façons d'être comme la pénitence : l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence libre de préjugés, non parce que nous avons des actes de propriété, mais parce qu'ils sont entrés dans la continuum de nos vies. Nous ne pourrons jamais plus nous sentir chez nous dans des lieux étrangers à ça (paraphrase d'un passage fameux de "Grass roots" de Paul Gruchow, fameux poète du Minnesota, USA, 1947-2004).
Vous me dites "À bientôt". Vous allez donc revenir du Canada dans peu de temps. Pour le Pèlerinage, sans doute.

16fev20 215C91 
Un ici sans limites est comme le rayonnement lumineux qui naît à un endroit et se propage en toutes directions tant qu’il ne rencontre pas d’obstacle opaque.
Un maintenant sans fin est comme une éternité. Je pense que l’esprit de béatitude (les hommes dotés d’esprit simple, les débonnaires, les justes — ceux qui ont faim et soif de justice —, les pacificateurs…), je veux dire de ceux qui arrivent à vivre selon les béatitudes (Matthieu 5 à 7) peuvent accéder à ce maintenant sans fin.
D’autres courants de pensées et traditions qu’elles soient athées agnostiques ou d’une autre foi que celle des Pèlerins d’Arès se retrouveront dans ce grand projet qui consiste à changer son cœur et changer le monde (Rév d’Arès 28/7).
Le bonheur ou le bien-être semble distordre l’impression que laisse le temps qui passe, le temps qui caractérise le système, le temps perdu à des taches inutiles et souvent néfastes à soi-même ou aux autres. Si "le temps c’est de l’argent" comme le veut l’adage, alors je crains que le dieu qui inspire cette devise ne soit Mammon (Matthieu 6/24) —. On attribue souvent les mauvais penchants de l’homme à des dieux, quand ce n’est à des diables. Nous sommes loin de l’Âge d’Or que l’on peut sentir avec nostalgie ou du temps des cerises que l’on regarde avec espoir. Mais tout arrive pour qui est patient et tout viendra quand les effets de la pénitence seront un phénomène social, donc plus large que la simple vie personnelle vie familiale ou vie d’assemblée. Nous retrouverons la polone (Rév d’Arès xxxix/13) — elle existait, je pense, au temps édénique — à force de sagesse opiniâtre. Certes la pénitence est personnelle, mais ce qu’elle draine ici est sans limite de temps ou d’espace.
Dieu parlait avec ses fils en Éden, comme on le lit dans le chapitre 2 de la Genèse (Bible) et Isaïe nous parle du temps où le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau… (Isaïe 11/2-12). La dualité sera mise dans les poubelles de l’Histoire. Mais il faudra être vigilant sans fin. La boucle du temps sera bouclée parce que la justice et la bonté ramèneront la Vie : L’éternité.
Si le temps est relatif, simple théorie d’Albert Einstein — auxquels d’autres donnent la paternité de la théorie à Henri Poincaré. C’est un temps aseptisé, froid, mathématique, culturel, mesurable donc contrôlable — ou permettant le contrôle des hommes — et qui surtout ce temps ne prend pas la mesure de la Vie. La Vie n’a pas de mesure puisqu’elle est démesurée, elle est comme l’Indonnable donné que nous lisons avant de nous prosterner sur le Saint Lieu lors du Pèlerinage.
Le propos de mon texte est de dire que si la Vie règne, alors disparaissent la mort et le temps assassin. C’est du moins ce que je crois au même titre que je crois que la mort peut reculer devant le Bien qui est un attribut de la Vie. C’est au fond la recherche de beaucoup d’hommes et de civilisations, mais ils veulent y parvenir par la science, la cryogénisation en attendant que la médecine résolve toute maladie et même la vieillesse, [elle promet] la fontaine de jouvence, l’élixir de longue vie, ou comme cette quête, que conte le mythe mésopotamien de Gilgamesh : la recherche d’une plante qui lui apportera l’éternité.
Chercher l’éternité n’est pas stupide, c’est légitime, ce n’est pas une question de science, mais de conscience. L’éternité c’est même la  conséquence de pratiquer le Bien — aimer, pardonner, vivre sans préjugés, penser avec le cœur autant qu’avec la tête, sans discontinuer, qui ramènera à l’homme la longévité des personnages de l’Antiquité ou de l’Ancien testament. C’est la chercher en dehors du Bien comme moyen et finalité qui rend cette recherche infructueuse et insignifiante. Voici ce que nous relate un texte de Mésopotamie à propos de l’épopée de Gilgamesh : Enkidu — ennemi puis ami précieux de Gilgamesh — meurt. Gilgamesh ne peut admettre la mort insupportable de son ami ; il se pose des questions sur le mystère de cette mort inexorable ; il décide de partir à la poursuite de l'immortalité. Pour ce faire, il rencontrera Utanapishti — équivalence du Noé de la Bible. Utanapishti lui dit : "Gilgamesh, tu as connu tant de peines et de fatigues pour venir jusqu’ici que je vais te révéler un mystère et te communiquer un secret des dieux : il s’agit d’une plante. Sa racine ressemble à celle du faux jasmin et ses épines blessent les mains comme celles des ronces. Si tu arrives à t’en emparer, tu retrouveras ta vitalité comme une jeunesse éternelle."
La vie éternelle obsède les hommes depuis toujours puisque la mort est un non-sens, le fruit du péché. Mais la vie éternelle n’est que la conséquence d’une vie de pénitence aboutie, une vie intérieure pieuse qui aura comme conséquence l’établissement de l’équité — signe que les hommes sont redevenus bons. Or l’homme dans cette génération se désintéresse pour le moment de la pénitence, n’y voyant qu’un remède de grand-mère non scientifique parce qu’immesurable, impalpable et de plus cela ne rapporte rien à l’industrie pharmaceutique. Ce désintérêt pour la pénitence, donc pour faire un monde changé en Bien (Rèv d’Arès 28/7) ne concerne pas les épis blanchis (Rèv d’Arès 14/1).
On peut penser que moins les péchés sont prégnants dans la vie des hommes plus longtemps ils vivent. Ainsi Noé aurait vécu 950 ans, Abraham 175, Isaac 180 ans… Quel crédit peut-on apporté à cette numérisation ? On peut simplement en comprendre le sens symbolique et réfléchir.
Le prophète Habakuk parle des hommes iniques et des hommes d’équité, et nous dit que l’homme qui aspire à respecter la Voie de Dieu, la Vie, donc l’amour comme lien à soi-même et aux autres ne mourront pas.
Habakuk se plaint, il écoute Dieu, il questionne Dieu : N’es-tu pas de toute éternité, Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! (Habakuk 1/12)
Je n’ai pas voulu m’empêcher de citer le passage qui suit, il n’est pas à proprement dans le fil droit de votre entrée, mais ce passage m’a rappelé votre expérience surnaturelle en 1977 avec le Bâton de Lumière quand la Lumière glissait sur les murs et que la charpente crissait : […] la pierre crie du milieu de la muraille, et le bois qui lie la charpente lui répond (Habakuk 2/11)
Jésus à l’entrée de Jérusalem est interpellé par des pharisiens au milieu de la foule qui lui demandent de réprimander ses disciples car ceux-ci louaient à haute voix : "Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur !" Jésus leur répondit : Je vous le dis, s’ils se taisent les pierres crieront !
Comme la pierre d’Habakuk, comme Jean le Baptiste criant dans le désert, comme Jésus devant Jérusalem il vous est enjoint, ou simplement dit, de crier ceci : Crie partout : “Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole Que J’ai reçue et sauvez-vous ! (Rév d’Arès 36/23).
Béni soit Dieu ici partout et maintenant à jamais !
Ginès P. alias M. Ain-Tenant de l’Ain, Île de France et d’ailleurs.

Réponse :
Merci, mon frère Ginès, pour ce très beau commenaire que je trouve sur mon ordinateur de Bordeaux en rentrant de voyage. Je suis fatigué et je vais me reposer ; mais je ne peux m'empêcher de l'afficher. Alléluia !
Habakuk ou Habacuc est le huitième des douze petits prophètes bibliques, les autres étant Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie.

17fev20 215C92 
Bonjour, frère Michel.
Comme vous l'ont signifié les frères bretons Bernard L. et Daniel R. en 215C78, c'est bien moi l'auteur de l'image du Bâton de Lumière en 215C76. Je tenais à vous remercier pour les compliments que vous me faites et remercier aussi mes deux frères de Lorient qui ont tout de suite reconnu mon travail ainsi que Christian S. (que je ne connais pas) et qui l'a diffusé sur votre Facebook. Je suis heureux d'avoir pu déclencher en vous le besoin de décrire encore de manière différente et non moins profonde la vivante proximité et plasticité du Créateur, le Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4], ce qui éclaire tous mes frères et sœurs.
Je n'ai pas trouvé le temps de vous répondre plus tôt car ces derniers jours ont été plutôt chargés et je profite de ce dimanche, au calme malgré la tempête dehors qui souffle encore.
Cette image "Je serre, Je serre comme le clou" vient de mon petit blog créé le 9 octobre 2005 et comptant à ce jour, quelques 75 illustrations ainsi que 170 commentaires. Je continue à l'approvisionner régulièrement, bien que lentement, car je ne trouve pas le temps que je souhaiterais pour l'alimenter convenablement et le faire vivre. Je vous donne le lien de la page d'où a été extraite l'image pour la resituer dans son contexte initial : http://mondechange.blogspirit.com/archive/2012/11/01/le-baton-de-lumiere-a-ares-n-avait-rien-d-une-baguette-magiq.html
Vous proposez de l'exposer en vitrine et déjà des frères se sont manifestés pour que je leur fournisse une image de meilleure définition. Hélas, je n'en ai pas et je viens de commencer à travailler sur un format plus grand. Je demande à mes frères de patienter encore quinze jours avant que je n'envoie la nouvelle version la plus fidèle possible à celle que vous, Mikal, avez appréciée. En attendant, mes sœurs et frères peuvent toujours imprimer l'image de base que vous avez affichée en 215C76 ou celle de mon blog.
J'en profite pour faire une proposition à mes frères Bretons s'ils veulent bien m'aider en s'occupant de la partie diffusion de l'image, s'ils sont d'accord bien sûr, sinon j'assumerai seul. Je pense notamment au frère Rémy O. de Toulouse natif de st-Brieuc et qui suit depuis de longues années notre mission briochine, soucieux qu'elle réussisse. Et puis Daniel R. et Bernard L. qui apprécient mon travail et reconnaissent facilement mon style ou ma signature. Donc, s'ils sont d'accord, c'est à eux qu'il faudra demander le fichier.
Pourquoi cette organisation ? Parce que je suis seul pour tout faire. Danielle aurait été là, elle se serait faite une joie que de s'occuper de répondre au téléphone et de gérer les envois.
Autre projet : Je pense relancer chez moi, dans mon atelier, galerie privée, une série de peintures sur toiles de ce bâton de lumière pour quelques centaines d'euros si des personnes sont intéressées, elles participeront ainsi au financement de ma mission.
Tout seul, j'ai opté pour les priorités : la moisson, le local, l'accueil et l'autofinancement. En fait, j'en suis à l'étape un : "se donner les moyens de sa mission".

Petites anecdotes pour finir :
Hier, au local j'ai accueilli un sympathisant Jean-Luc B. qui vient régulièrement pour prendre des tracts et les diffuser autour de lui. Il vient m'aider, je ne sais pas encore s'il le fait par compassion pour moi ou pour l'importance du Message.
Et puis un nouveau est venu Jean Christian V. Je l'ai missionné il y a quinze jours et il m'avait envoyé un SMS. Je lui avais répondu par quelques strophes d'une chansonnette qu'il m'avait inspirée pour aller au Champ, la voici :
Pour les pénitents du temps qui vient : (titre)

Le Créateur incite à la pénitence,
C'est bien plus simple que toutes les croyances.
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer.
Dieu n'a rien dit d'autre à Ses messagers.
Tout ça est arrivé en France
Et peu de gens y pensent,
À la pénitence.

Prononcer Ma Parole pour l'accomplir ;
Tout est basé sur le faire et le dire.
Aimer, faire la paix, pardonner,
Être libre de tous préjugés,
Rechercher l'intelligence du cœur,
C'est comme ça qu'on trouvera le bonheur.

Pourquoi attendre plus longtemps ?
Faisons-le, accomplissons dès maintenant.
Il ne faut plus perdre de temps,
Tout peut changer si nous le voulons vraiment.

Plus jamais de chefs, de rois noirs ou blancs.
Retrouvons notre liberté, il est grand temps !
Le monde peut redevenir beau.
Vive peut rejaillir l'Eau !

À nous de relever nos manches.
Nous avons du pain sur la planche ;
Mais ça peut aussi être tous les jours dimanche…

Car dans la joie et la fête,
Nous récréerons la planète,
Même s'il faut des générations
Pour réveiller les nations.

Contre la guerre et la peur,
Viendront la félicité et le bonheur,
Car la Source du Bien, c'est le Créateur.
Redonner un sens à sa vie
Et ce sera tous les jours vendredi.

Si nous devenons pénitents,
C'est encore facile ici et maintenant -
Dieu fait de nous des prophètes,
Heureux de vivre dans la joie et la fête.

Qu'attendons-nous pour changer ?
Il n'est jamais trop tard pour commencer.
Changer en Bien, vivre heureux,
Il n'y a rien de mieux
Sur notre belle planète bleue. (refrain).
Si ça peut inspirer les sœurs et frères créatifs, poètes, chanteurs, musiciens et comédiens…
Fin.
Thierry A. de Bretagne-Nord.

Réponse :
Merci, mon frère Thierry, pour ce commentaire, qui m'apprend beaucoup de choses et qui, pour commencer, m'apprend que vous avez créé sur l'Internet, en 2005, un blog d'où provient l'image que j'ai trouvée sur ma page facebook et affichée sur le présent blog. Je suis allé sur votre blog où vous parlez à vos visiteurs par images de votre cru ; je reste admiratif, bouche bée, les bras ballants, devant votre talent.
Dans mon blog je parle et mes commentateurs parlent par le texte. L'esthétique, quand il y en a une, n'est pas visible au premier coup d'œil. Il faut lire. Il y a certes des images par-ci par-là mais ce sont des illustrations. Vous, vous parlez par l'image et, quand il y a un peu de texte, il se trouve dans l'image, le texte est image lui-même. Seuls vos commentateurs semblent réduits au texte. Pour moi, la différence entre texte et image, c'est que l'image n'est pas tant faite pour résonner dans le cerveau et dans le cœur que pour être spectacle. Il y a dans une image, surtout une belle image, une fête qu'il n'y a pas dans un texte, à moins de le chanter comme la chansonnette que vous proposez. Les performances esthétiques des images sont mesurées à l'aune de leur battage, que provoquent le dessin, la couleur, le plaisir de l'œil.
Par contre, l'image ne peut pas exprimer des profondeurs spirituelles comme un texte le peut. Chacun, texte ou image, est aimé pour ce qu'il donne. L'un ne remplace pas l'autre ; ils sont complémentaires. Il est toujours difficile de savoir si l'émotion — à la source de la foi il n'y a pas que la Parole, il y a très souvent l'émotion — siège dans l'homme ou si elle ne fait que le traverser. Depuis l'antiquité cette question revient sans cesse. Platon et Aristote donnaient à l'émotion une valeur profondément humaine, ontologique, tandis que les Stoïques la voyaient plutôt comme une perturbation intérieure faussant la raison. Pour les premiers penseurs chrétiens l'émotion était, de même, plutôt un trouble qu'une bonne façon d'aborder la Vérité ; ils pensaient que Dieu n'avait pas créé l'homme pour être émotif ou passionné, mais pour être impassible, raisonnable. Personnellement, je pense que l'homme est tout à la fois émotif et raisonnable et qu'il faut donc des images et des textes et même de la musique. Je crois qu'en fait la foi ne vient ni spécialement de l'un ni spécialement de l'autre ; je crois que la foi est comme l'image et ressemblance (Genèse 1/26) du Créateur innée en l'homme et qu'elle ne se réveille de mille façons. L'image et le texte ne font qu'aider ce réveil.
Merci pour votre commentaire, mon frère Thierry.

18fev20 215C93

Non signé

Réponse :
Merci, inconnu(e), de m'adresser cette video de Marina Popovitch.
Je ne connais pas cette vidéo, mais j'ai déjà dans mon blog parlé de cette femme, qui doit avoir maintenant 88 ou 89 ans, ingénieur retraité de l'Armée de l'Air soviétique, qui tend à rationaliser ou scientifiser certaines découvertes des champs de force dans l'espace ou certaines manifestations d'Ovnis, mais qui a eu le courage de parler de choses généralement celées par les scientifiques. Pour ma part, je ne connais pas ces choses et je me limite à ce que j'ai vu et entendu en 1974 et 1977 : La Révélation d'Arès, mais je dis : Pourquoi pas ?

18fev20 215C94
[Vous écrivez : :] "J'ai 90 ans, mais si je fais pénitence (Rév d'Arès 9/1, 10/6, 33/32) sans désemparer ici et maintenant, ma vie ne finira pas. Elle attendra dans l'éternelle Lumière (33/32) le Jour (31/8) qui viendra, si le petit reste que je rassemble (24/1) ne perd jamais patience dans la mission que je lui fixe. L'homme n'a pas évolué depuis les jours de Noé, d'Abraham, de Moïse de Jésus, de Mouhamad…
Pour ma part, je sais que ma pénitence me suffit ici et maintenant.
Ici partout et maintenant à jamais."
Ces deux courts extraits de votre entrée, l’un au début, l’autre en conclusion, décrivent pour moi de manière très dense et saisissante l’alpha et l’oméga du projet de sauvetage que Dieu met en place pour l’humanité en péril que nous sommes, et par conséquent [l’alpha et l’oméga] de notre mission. Leurs termes, notamment la formule synthétique hyperbolique "Ici partout et maintenant à jamais", contiennent toute la conscience spirituelle du lien fondamental qui unit par l’action existentielle constante de pénitence et de moisson notre état dégénéré actuel à la Vraie nature de l’homme, sublime, la Vie (Rév d’Arès 24/5). Elle recèle également le "oui" de l’homme pénitent-prophète à Dieu, l’élan de suivre Son Dessein et de participer au salut de tous, la libre soumission à Sa Volonté de rétablir le temps où s'écoulaient dans Ses Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour (Rév d’Arès 35/2).
C’est une conscience tragique aussi, parce que, si elle comporte l’immense espérance de la perpétuité heureuse de l’humanité, elle inclut la possibilité de la survenance massive du péché des péchés (Rév d’Arès 38/2) qui pourrait bien signer l’extinction définitive de la race (Rév d’Arès xii/5).
Cela me ramène aux mots que vous avez prononcés lors de votre visite à Perpignan : "Il faut tout commencer", et donne à La Révélation d’Arès une nature unique : celle d’une stratégie de salut général de l’humanité, stratégie dans laquelle la fin et le moyen concernent le même acteur, l’homme. J’utilise le mot stratégie, parce que, vue par le faible lumignon (Rév d’Arès 32/5) de l’esprit humain qui anthropologise tout, la dynamique générale de salut ressemble bien à un plan de bataille contre le mal. C’en est un de fait, mais plus qu’une stratégie, je pense que c’est la nature même de la Vie que de créer le Bonheur, de préserver Sa création du mal et du malheur et de tout mettre en œuvre pour que le Bien triomphe, que règne à jamais partout, donc sur nous le peuple des hommes, Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière (Rév d’Arès 12/4).
Oui, la Parole de Dieu donnée à Arès est unique, suprême. Elle n’est pas "supérieure", ce qui serait la comparer à quelque chose de comparable, elle est hors concours. Nulle part, on ne trouve de manière aussi complète, explicite et simple la carte spirituelle et existentielle du chemin qui mène au Salut de l’humanité et les raisons de ce Salut (Rév d’Arès 30/10, 35/2, 37/3), comme d’ailleurs du parcours qui remonte (ou plutôt défait) le temps, avec en outre la méthode et les outils qui permettent de suivre ce chemin et de vaincre les pièges qui le parsèment :
Dessein du Créateur (Création spirituelle d’Adame, bonheur édénique)  chute (perte de la Vie, péché, création d’un monde sans Dieu et risque du péché des péchés)  Appels de Dieu à Son Salut (Révélations et prophètes)  par le changement en bien et la co-création d’une civilisation fondée sur l’amour (pénitence et moisson)Jour de Dieu (recouvrement de la Vie, perpétuité heureuse, nouvel Éden co-créé).
Ce schéma, certainement simpliste, illustre pour moi cette stratégie ou dynamique du Salut qui est présente dans son intégralité uniquement dans La Révélation d’Arès.
On trouve des éléments, des bribes de cette dynamique dans de nombreuses voies spirituelles, humanistes ou religieuses, mais aucune n’affiche aussi clairement (grâce à l’enseignement de Mikal) l’intégralité et l’envergure de la longue marche à accomplir.
Pour faire court (pardonnez-moi les inexactitudes et approximations qui en découlent) toutes les religions polythéistes et monothéistes parlent de "salut", mais il s’agit d’un salut-récompense individuel et élitiste qui n’a rien d’existentiel et qui est projeté dans un haut-delà paradisiaque céleste (Walhalla, Paradis, Champs Élyséens) qui ne concerne pas la vie de l’humanité sur Terre, encore moins une construction sociétale. Par ailleurs, lorsqu’existe un salut général, il ne dépend en aucune manière de la responsabilité des hommes, il est le fait unique d’une décision mystérieuse du Père, à moins qu’il suive un cycle déterministe sur lequel personne ne peut rien.
Et puis, il y a les voies que j’appelle psycho-spirituelles dans lesquelles la notion de salut est absente et qui s’orientent essentiellement vers la résolution de la souffrance, le développement du potentiel personnel et l’accès à une vie plus juste et plus harmonieuse. Ce sont les nombreux courants spirituels apparus à la suite de la vague new age des années 60-70 et de l’importation en Occident des spiritualités extrême-orientales et plus récemment de la diffusion par l’édition et les médias visuels d’expériences individuelles renvoyant à des états hors du commun (expérience de la "non-dualité", de "l’éveil de la Kundalini", du "moment présent", de "l’illumination", de "mort imminente", de "fusion avec son animal totem"). C’est une de ces voies que visait dans sa critique notre frère Claude M. (commentaire 215C33), en parlant d’Eckart Tolle qui est aujourd’hui un des "guides" les plus célèbres et suivis de cette constellation de démarches.
Toutes ces voies (qui sont souvent représentées dans des Salons type "Bien-être", "Zen", "Bio" qu’évoque le commentaire 215C75) peuvent avoir une pertinence sur le plan de la thérapie, de l’épanouissement personnel, elles peuvent également, pour les fidèles les plus investis, croiser la pénitence par des efforts de comportement qui visent, comme nous nous y efforçons, l’amour, le pardon, la paix, le non jugement, l’intelligence du cœur et d’autres vertus comme celles recherchées dans l’octuple sentier bouddhique, par exemple. Mais quels que soient les mérites de ces voies ou démarches spirituelles, elles sont très loin de présenter la dynamique cohérente complète qui conduit à la Vérité à laquelle Dieu nous appelle dans La Révélation d’Arès : le changement du monde (Rév d’Arès 28/7) par la pénitence, l’action individuelle et collective fraternelle et co-créatrice d’un petit reste (Rév d’Arès 24/1) et d’un reste [voir "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas"].
Nous ne cherchons pas d’abord à nous épanouir, à réaliser le moment présent ou à atteindre la non-dualité (expériences possibles par surcroît), nous cherchons seulement mais résolument à participer par la construction du bien en nous et autour de nous à la reconstruction spirituelle vitale d’une humanité mourante à qui Dieu nous demande de porter, par la crache (Rév d’Arès xiii/7) et par l’exemple, la Vie de sa Parole salvatrice à partir de laquelle les épis mûrs (Rév d’Arès 13/7) sauront retrouver la Vie de générations en générations et faire venir le Jour, la fin des temps heureuse, au lieu de l’abominable décomposition de l’espèce humaine devenue la mort d’Adame (Rév d’Arès vii/13). Nous n’attendons rien pour nous-mêmes, nous savons simplement que notre salaire sera celui des ouvriers fidèles, rétribués, même à la onzième heure (Matthieu 20/1-16). Face à ce monde de vivants morts, nous nous devons d’être des vivants qui se ressuscitent.
Personnellement, la perspective intégrale de cette dynamique et son horizon eschatologique me semble importante pour soutenir la pénitence et la moisson. Comme tout le monde, j’ai des difficultés dans ma pénitence et ma moisson, des interrogations sur ma pertinence, la présence du Feu (Rév d’Arès xxx/20) en moi, des doutes sur la justesse de mon action et ma place dans le petit reste. Et quand ces incertitudes deviennent affaiblissantes, je me repositionne dans ce plan gigantesque où je ne suis qu’un ver infime mais où je suis justifié, et mon amour et ma joie d’être l’Enfant du Créateur au service de mes frères humains, acteur du bien pour le Bien, reviennent. C’est ma manière de planter mon pied (Rév d’Arès xL/1, 5) dans la terre et d’avoir la tête aux Ciels. Avec la prière, bien sûr.
Que peut valoir pour les autres cette manière de retrouver courage ? Je n’en sais rien. Chacun fait au mieux. Mais il est certain que déployer cette "stratégie du Salut" devant la personne que rencontre le missionnaire n’est pas une mince affaire et n’est pas à pratiquer au début de son accompagnement. Néanmoins, je pense qu’à un moment ou à un autre la compréhension des sommets où mènent les sentiers (Rév d’Arès 7/1-2, 20/4, 26/8-10) de la pénitence et de la moisson et du parcours que cela représente est nécessaire pour bien mesurer la tâche qu’il choisit d’accomplir et la durée de cet accomplissement qui dépasse largement une vie humaine. Par ailleurs, je trouve aussi utile, face aux innombrables discussions, relativisations, critiques de la Parole que nous livrons, de bien montrer la dimension et la complétude extraordinaires de la voie spirituelle que cette Parole dessine. Pour moi, c’est la Voie suprême, et je le dis régulièrement sans ambages mais avec amour et sans jugement aux discuteurs de toutes sortes (Rév d’Arès 2/17).
Didier D. de Catalogne française

Réponse :
La Révélation d'Arès nous propose quelque chose de bien supérieur à une simple "stratégie du Salut." Elle nous ouvre le portail des retrouvailles avec nos nature et tâche de co-créateurs. Elle nous fait redécouvrir que Dieu c'est nous, que s'Il est aussi la Puissance créatrice répandue dans tout l'Univers, cette Puissance confine à l'homme, en est devenue inséparable du jour génésiaque où le Père créa Adam. Cette Puissance partie des confins les plus ténus et intimes de l'homme que je suis : chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7) s'étend jusqu'aux infinis de l'Univers. Mon salut, c'est tout bonnement ma retrouvaille avec ma réalité spirituelle la plus haute. Je ne suis pas la Source de cette Puissance, mais j'en fais partie comme mon estomac, mon cerveau ou mon cœur fait partie de mon corps tout en étant mon corps entier qui n'existerait pas sans lui.
Les fonctions biologiques ne font pas l'homme. L'homme est fait de ses pensées, bonnes ou mauvaises, de son rire, de ses larmes, de ses amours et de ses haines, bref, de sa vie. On peut faire battre un cœur dans une cornue, une machine, mais ce n'est pas un homme ; l'homme est sa propre vie et n'est que ça ; l'homme est au-delà de son cœur. À preuve, son cœur s'arrête mais l'homme ne meurt pas ; il se transforme, il abandonne son œuvre terrestre et retourne à la Vie, à la Puissance, et c'est tout simplement inimaginable, parce que la raison, qui est sotte, a décidé de se méfier de l'imagination, c.-à-d. d'elle-même. L'homme est en réalité impénétrable au scientifique qui peut certes en compter les cellules, en analyser le sang, compter les battement de son cœur, examiner sa pensée en décidant si elle est d'un Q.I. 120 ou 50, mais c'est une connaissance dérisoire à l'échelle du temps, vu la petitesse de la durée humaine. Car, dans l'état actuel des choses, à cause du péché (invention ou création humaine), aucun homme n'achève son œuvre en ce monde, toute œuvre est interrompue par la mort et toujours à poursuivre. La Révélation d'Arès ne dévoile pas une "stratégie de salut", mais rappelle que la palpitation du cœur n'est que prémisse aux palpitations éternelles et que ce sont celles-ci qui font la musique de notre véritable habitat.

18fev20 215C95 
Appel au seul témoin des théophanies
Ce que tu as vu et entendu publie-Le sur les toits et dans les assemblées (Rév d'Arès 37/4)
"Tu as le pouvoir de transmettre" (l'ange sur la plage le 8 octobre 1977)
Bonjour à tous,
Je viens de découvrir — ce que d'autres lecteurs attentifs des périodiques ont peut-être déjà découvert —, que les longs extraits de la Parole publiés dans les périodiques Pèlerins d'Arès de 1978 à 1980 comportent des différences importantes dans le texte dicté par la Voix avec les publications ultérieures.
Témoin des théophanies, je ne sais si vous avez conservé les feuillets de vos notes prises sur le vif et conservées intactes à la demande de sœur Christiane, mais il est légitime de vous demander votre témoignage précis : Qu'avez vous exactement entendu lors des Cinq Théophanies : ce qui a été publié partiellement dès 1978 ou ce qui a été publié entièrement à partir de 1982 ? Y a-t-il d'autres différences significatives entre le texte écrit sous la dictée de la Voix et les textes publiés à partir de 1982, autres que celles qu'on peut relever par comparaison avec les éditions de 1978-80 et qui dépassent largement une simple erreur occasionnelle du "transcripteur" de ces Paroles (votre expression de la quatrième de couverture de la première édition de l’Évangile en septembre 74) ?
La réponse à ces questions a une importance historique dans le cadre de Rév d'Arès xxi/10 : Teste, donne (la Parole) aux fils de tes frères.
Les porteurs de la Parole comme moi disposent pour leur travail apostolique des éditions successives depuis 1984, d'un produit éditorial appelé La Révélation d'Arès (copyright Michel Potay et/ou Adira). Ces éditions dites intégrales comprennent, outre la Parole dictée en 1974 et 1977, des ajouts au texte entendu mis entre parenthèses, qualifiés de "redressements grammaticaux" nécessaires pour "clarifier" le "texte original" (Révélation d'Arès, édition 1984 p.196) ainsi que des notes et réflexions de 1977 et des annotations ultérieures qui varieront au fil des éditions. La publication du texte dicté au complet a été faite d'abord dans le périodique "Le Pèlerin d'Arès" à partir de 1982, puis dans les livres parus à partir de 1984, leur texte variant peu (à part l'erreur de photocomposition qui a affecté le chapitre xix dans l'édition 1984).
Mais les différences entre ce texte dicté et leur publication partielle faite entre 1978 et 1980 sont importantes. Elles ne portent pas que sur les parenthèses qui ont été modifiées au fil des éditions : le lecteur attentif peut relever de nombreux mots absents ou ajoutés, des translations où des mots mis entre parenthèses deviennent sans parenthèses et inversement, des changements de nombre, de singulier à pluriel et réciproquement, même quand leur prononciation diffère. Ce qui laisse perplexe.
Une clarification par le témoin vivant s'impose.
Merci d'avance.
Unis dans la fraternité apostolique,
Votre frère,
Antoine B.

Réponse :
Vous m'adressez ces lignes par eMail, mais comme elles concernent une question qui intéresse tout le monde — ne dites-vous pas : "Bonjour à tous" ? —, je l'affiche dans mon blog comme commentaire, de sorte que chacun lira ma réponse.
"Une clarification par le témoin vivant s'impose," dites-vous, mon frère Antoine. Bien sûr, elle s'impose depuis 1974. N'oubliez pas que le témoin est prophète et si le Père a besoin d'un prophète, c'est parce que les mots ne suffisent pas ; il faut le Souffle et le prophète a ce Souffle.
"Une clarification s'impose" ? Le témoin ne cesse pas de clarifier de toutes les manières possibles le sens de La Révélation d'Arès depuis quarante-six ans ; il n'a pas cessé d'expliquer ce que le Père dit aux hommes d'une réponse à une autre réponse de ce blog depuis 2006 comme il l'avait fait dans ses écrits ou ses homélies auparavant, dans son courrier qu'il assume fidèlement depuis que Jésus en 1974 puis le Père en 1977 vinrent lui parler. Je n'ai rien demandé au Père. Lui m'a demandé par l'intermédiaire de son Messager Jésus d'assumer le prophétisme et j'ai accepté. Je suis resté fidèle à mon engagement et j'assume celui-ci comme je pense devoir le faire : Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès xxxi/10), m'a-t-Il dit, me laissant ainsi carte blanche.
L'important, ce ne sont pas les mots, les virgules, les parenthèses ou l'absence de parenthèses, c'est ce qui nous mène à la pénitence, c'est-à-dire à l'amour pour tous les hommes, au pardon de toutes les offenses, à la paix avec tous, à l'intelligence spirituelle pour contrebalancer l'intelligence intellectuelle et tout cela libre de tous préjugés, parmi lesquels les préjugés sur les mots. Les mots, l'écriture et la syntaxe de ces mots ne sont que des repères, les cailloux du Petit Poucet, et ceux qui ne s'attachent qu'aux mots réduisent leur vue, s'appliquent à y croire ou à n'y pas croire ; ils n'avancent plus.
Nous sommes, c'est vrai, assez déchus et misérables pour devoir ici et là citer des mots, des phrases ; ce sont des points qui forment une ligne, mais ce n'est pas la ligne. La ligne part du cœur et de l'âme et monte jusqu'à la Vie (Rév d'Arès 24/5). Quand vous citez, faites-le de façon émancipatrice, parce que la Parole libère ; elle n'emprisonne jamais et c'est dans cet esprit que j'ai parfois apporté peu d'attention à mes citations, parce que l'important est ailleurs, dans le cœur, dans l'amour, dans l'âme. Attention ! S'attacher aux mots c'est comme s'attacher au dogme. Ça ne sert à rien et ça égare. Ce n'est pas plus s'attacher aux mots qu'y croire qui conduit ou ne conduit pas au salut. C'est la pénitence seule, le bien accompli, qui conduit au salut et qui changera le monde. Même un inculte, un analphabète, un aveugle, un sourd, n'importe quel humain qui ne lit pas ou n'entend pas les mots peut être pénitent. La Bible, le Coran, les Védas, etc. sont pleins de mots erronés, voire même inventés — les livres d'homme (Rév d'Arès 16/12, 35/12) —, et je n'ai pourtant jamais déconseillé à personne de les lire, parce qu'au-delà des mots, de la terrible et inévitable imperfection de la langue humaine, ils appellent à la transcendance ; ils ont un sens transfigurant pour ceux qui ont l'humilité de voir au travers jusqu'aux nuées du Ciel (Rév d'Arès 18/7).
Ce qui lie les hommes entre eux ce n'est pas le mot, c'est l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de préjugés y compris des préjugés sur l'importance des mots. Cette importance existe : à preuve, nous employons le mot pénitence, mais l'importance est relative, mesurée, prudente, car pénitent est malgré tout celui celui qui, sans jamais dire pénitence, aime, pardonne, est libre et rend libre. Ce qui compte c'est la relation spirituelle avec la Vie. Le lien indissoluble entre la vie et la Vie. Jamais un mot ou des mots ne forment un lien entre l'homme et Dieu et entre l'homme et l'homme, mais l'amour, oui.
Je suis le prophète. Suivez-moi sur les sentiers si difficiles à gravir pour les imparfaits que nous sommes tous ! Voyez la loi, dont l'incapacité est telle que le Père l'appelle loi des rats (Rév d'Arès xix/24) ; de quoi est-elle faite ? De mots, qu'épluchent policiers, magistrats et avocats pour être sûr de s'y conformer à la lettre. Est-ce cela que vous souhaitez voir naître dans notre communauté d'humains libres (10/10) pour en faire une communauté d'éplucheurs de mots ? Ne voyez-vous pas que c'est le retour à la religion ? Gardez toujours une méfiance profonde à l'égard des affects assimilés aux rigorisme qui éloigne de la Vie, du Père, du Très Haut, de l'Un.
Je vous recommande, frère Antoine, cette prière inspirée de la prière du matin dite de François d'Assise. Notez que François d'Assise ne demandait pas qu'on lui précise les mots exacts qu'aurait prononcé Jésus le jour où il prêcha le Sermon sur la Montagne. Ces mots sont inconnus à jamais, puisque le Sermon sur la Montagne n'est fait que des souvenirs de ceux qui l'entendirent soit directement soit de la bouche de témoins, mais c'est sans conséquence :
Dans le silence du matin naissant, je veux ce jour encore avoir la paix, la sagesse et la force.
Je veux aujourd'hui plus qu'hier regarder le monde avec des yeux pleins d'amour ; être patient, compréhensif, doux et sage ; je veux voir les Enfants du Père au-delà des apparences, comme Il les voit Lui-même, et ainsi, ne voir que le bien en chacun. Je ferme mes oreilles à toute calomnie, je garde ma langue de toute malveillance et que seules je laisserai en mon esprit les pensées qui bénissent. Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m'approchent sentent en moi la Puissance et la présence du Père. Je me vêtirai de Sa Beauté et tout le long du jour je révèlerai la Vie au monde.

20fev20 215C96
La pénitence c'est  redevenir l'image et ressemblance positive et glorieuse du co-créateur que fût Adam (Genèse1/26, /1.5).
Cher Frère Michel,  bonjour, je vous transmets ici l'image que vous avez aimée sur votre page Facebook. Photo réalisée par le Frère Louis-Marie de Belgique que j'avais customisée, il y a quelques années. Suite à l'image de Thierry de St Brieuc. Je viens d'y rajouter le texte.
Didier Br. d'Île de France
Je serre Je serre comme le clou

Réponse :
Merci, frère Didier, pour cette image qui servira peut-être à une de nos missions.

20fev20 215C97
Voici un extrait des mémoires de guerre de Pierre C. : "L’Algérie telle que je l’ai vécue," que nous avons fait rééditer, livre bientôt disponible aux éditions L’Harmattan :
"Sur la nature et les réactions d’un être humain, sur sa psychologie, j’ai tellement plus appris avec Cruiziat qu’avec mon professeur de philosophie ! Enrichi lui-même par les apports des sciences de l’homme, il insistait sur le fait que « l’homme se fait sans cesse » puisqu’il est à chaque instant confronté à des situations toujours nouvelles, dans son histoire affective, dans la sphère sociale ou dans l’ordre religieux. Certes, me disait-il, chaque personnalité présente des constantes, mais l’âge, les responsabilités d’adulte, les circonstances placent chacun devant des problèmes toujours nouveaux, qu’ils soient économiques ou affectifs. A ce sujet, je me remémore les propos suivants que je lui ai tenus : « A propos de ce que tu dis sur l’homme, je te rappellerai ceci : la Bible nous apprend que l’homme est plus qu’une créature privilégiée de Dieu : dans l’univers, la nature humaine est unique, faite à « l’image et ressemblance du Créateur ». Dans le Coran, il est écrit que Dieu est plus près de l’homme que de sa veine jugulaire ». Nos échanges furent très nombreux, en particulier à une époque où je ne savais plus exactement où j’en étais, notamment à propos de la réalité du Mal. Celui-ci était selon lui la rançon du libre arbitre donné à l’homme par le Créateur. Il aimait avancer cette proposition : « Etait-il possible à Dieu Père de se créer de vrais fils et de vraies filles et de les aimer comme un père sans leur donner la liberté ? » En tant que catholique, il croyait à la Trinité et plus intensément encore à la Rédemption. Je me souviens très bien de son propos lorsqu’il était venu me voir à Avignon où j’étais en fonction (je l’avais invité à parler au Lions club de la ville). En parlant du Christ, il répétait volontiers : « Il sauvera tout le monde ! » "Dans les années 80, j’eus l’occasion de lui confier que cette fois c’était à mon tour de lui apprendre quelque chose sur Dieu. Ayant eu à cette
époque la responsabilité de la Gendarmerie de Bordeaux et du bassin d’Arcachon, je fus un des tout premiers à avoir eu connaissance d’un évènement spirituel considérable survenu au cours des deux années 74 et 77, dans le petit village d’Arès sur les bords du Bassin.
"Un clerc de l’Église orthodoxe, Michel Potay, avec qui j’avais lié amitié lorsqu’il exerçait des fonctions à Bourges et qui s’était replié en Gironde, m’avait invité à dîner chez lui. A cette occasion, il m’apprit qu’il avait été visité par le Christ à quarante reprises depuis la nuit du 14 janvier 1974 jusqu’à celle du 13 avril 1974. Au cours de ces quarante apparitions, le Christ lui avait dicté un message dont la teneur s’apparentait à la ligne de pensée des Evangélistes Matthieu, Marc et Luc. Aussi ce message fut-il intitulé par lui L’Evangile donné à Arès. Il contient 40 versets et une phrase- pivot : « La vérité est que le monde doit changer ». Le texte en fut retranscrit dans un livret de 94 pages que j’ai envoyé, aussitôt paru, à André Cruiziat. Contrairement à la majorité de nos contemporains, il y prêta une véritable attention. Revenu à Paris en août 1977 pour être affecté comme cadre à l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) à l’Ecole Militaire, Michel Potay, appelé désormais Frère Michel, m’apprit par téléphone qu’une nouvelle manifestation spirituelle, plus importante encore, s’était produite à cinq reprises en octobre et en novembre 1977. Il s’agissait cette fois de théophanies, c’est-à-dire de manifestations du Créateur Lui- même, en particulier grâce à un bâton d’une lumière intense, phénomène analogue à celui qui s’était produit au Sinaï dans les temps anciens. Ceci eut lieu dans une maison appelée depuis lors « Maison de la Sainte Parole ». Ce nouvel évènement fut relaté avec le président sous le nom de Révélation d’Arès. Cette fois, je n’envoyais pas l’ouvrage à André Cruiziat, mais je le lui fis connaître. Vivement impressionné et avide d’en savoir davantage en raison de sa curiosité insatiable et inlassable, il me posa maintes questions au cours d’un déjeuner. J’ai fait de mon mieux pour l’informer sur l’essentiel de ces deux messages."
Bien fraternellement
José O. d'Île de France

  Livre Pierre C. recto    Livre Pierre C. Verso

Réponse :
Merci, mon frère José, pour cet extrait et les images de la couverture du livre de Pierre C.

20fev20 215C98
Bien aimé prophète de la Vie,
Dores et déjà vos magnifique textes vont nourrir notre vitrine, prochainement, pour nourrir l'homme de la rue comme j'ai été nourrie ainsi que le petit groupe de cinq avec qui est préparée une conférence/exposition.
Vos réponses à Tobie et Sylvaine, sont claires. Pourquoi ne pas les utiliser ici et maintenant, la transcendance n'arrivera pas sans la pénitence, mais dans ces textes le mot n'y est pas.
C'est un nouveau challenge pour toucher les âmes, que nous embrassons avec joie ; une nouvel enthousiasme, un étape aussi qui nous pousse à innover dans ce sens. Je dois dire que pour ma part, au vue des résultats décevants, depuis des années, je n'allais pas dans la rue avec fougue, surtout par devoir. Mais là je suis reboostée !
Le mot pénitence passera dans la conférence, dans nos échanges, sur nos murs, car on ne peut être transcendant sans aimer pardonner, lutter contre tous préjugés et retrouver l'intelligence du cœur.
Merci.
Christine M. d'Île de France
Affiche Paris février 2020-1 Affiche Paris février 2020-2 Affiche Paris février 2020-3

Réponse :
Merci, ma sœur Christine, pour ces affiches qui vont bientôt se trouver dans vos vitrine de la rue Raymond Losserand à Paris. Je suis heureux que vous ayez utilisé mes textes pour les composer.
Peut-être seront-elles utilisées par d'autres missions en France.

20fev20 215C99
Unique

Quand tristesse m'enveloppe
Je me retrouve sur un radeau
Chahuté, trempé par les vagues
Malmené je garde Le Bon Cap
Car la Beauté pare l'EssenCiel
Qui n'aura jamais pour nom,
Oh ! Non jamais, Évanescence.

L'humanité traîne un fardeau
Lourd, d'histoires et de fatalités
Et se retrouve à bout de souffle.
Il nous faut changer le monde [Rév d'Arès 28/7].
Tout part d'ici et maintenant
Malgré les tempêtes des lois
Et si désemparé on se retrouve
Dans une ivresse éphémère,
C'est pour cet instant unique.

Unique ! Nous le sommes tous.
Peu le découvrent, mais ô joie
Nous le sommes absolument
Dans tous les cœurs vivants
Car les héros sont ici -bas.
Alors !  Cela change tout.
Inutile de gravir le dur sommet
Quand on peut porter la montagne
Inutile d'affronter les océans
Quand on peut boire la Mer.
Silence et autre temps mort.
L'après, je ne saurai vous dire.
Mais ici est le Très-Haut.
Tout est là,
Entre obsolescence
Et le Vent qui ride la Mer [Rév d'Arès xxxiii/12]

Post Scriptum :
Oui, il n'est pas poète
Mais il est bien plus
O infiniment plus.
Il est celui qui forge
Le Ciel sur l'enclume
Soude au Feu la faille
Sûr à la Bâtarde* Céleste
Sur une terre appauvrie
Qui se révèle bien aimée.
À la tache il est précis,
Juste et les mots trempés
Tant il mâche le fer, le fer
Pour enflammer le Vrai
Avant le Retour du Jour
Que couvrira Sa Lumière. * Lime à grande longévité.
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour cette poésie.

20fev20 215C100 
Je vous salue, bien-aimé frère Michel.
C'est très clair : Les rites physiques et matériels, on peut s'en passer.
En revanche, on ne peut pas se passer du rite métaphysique qu'est la pénitence.
Il n'y a plus de discussion possible ; c'est votre décision définitive. Je l'approuve.
Ce rite est scellé aux Cieux définitivement.
Veillée 20, verset 9 : Tu établiras ce rite comme les autres rites : Mon Souffle descendra et sèchera pour toujours l'encre de tes ordonnances.
Chapitre XIX - verset 25 : Le frère bénit Mikal. Tu donnes la Vie.
Je vous embrasse bien affectueusement dans la pénitence joyeuse.
Dominique C. de Nice, Alpes Maritimes

Réponse :
Je suis profondément touché, frère Dominique, par ce commentaire. Merci pour lui du fond de mon cœur.
La pénitence, nonobstant ceux qui la conteste comme voie de salut, est le seul sentier qui conduise aux Hauteurs (Rév d'Arès 25/4-5). Autrement dit, ce n'est pas ce que l'on croit, la façon dont l'on prie, les règles que l'on respecte, ni l'ascétisme ou quelque loi religieuse ou administrative qui sauvent l'homme et qui sauveront le monde, mais c'est l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, autrement dit la pénitence. Ce n'est pas un système et ses règles qui conduisent au salut, même si en elles-mêmes elles ne sont pas nocives aussi longtemps qu'elles ne font pas le mal, c'est l'amour et tout ce qui en découle. La foi salvatrice n'est pas dans le rejet, l'austérité, la sévérité, la rigidité dogmatique de la vie terrestre mais dans l'investissement en l'amour sans condition qui la rend bonne et la spiritualise.
Retour au Blog

00xxx00 215CXX
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .
Signature.

Réponse :
Xxxx xx xxxx xxx xx x xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxx .