Depuis toujours le monde se cache de la
vérité et ignore ceux qui la disent. Le refus de
l'exceptionnel n'a jamais cessé d'être une institution
chez les pécheurs.
Quand on me demande : "Que faites-vous dans la
vie ?" et que je réponds : "Je suis prophète,"
on me regarde comme on regarda Élie, Jérémie, Ézéchiel,
comme si j'étais un crapaud aux grands yeux myopes portant
un casque à pointe. Si je réponds : "Je
retrouve la Vie et j'aide d'autres à retrouver
la Vie (Rév d'Arès 24/5)," on est inquiet et
incompréhensif et l'on s'éloigne de moi prudemment. Alors,
soucieux de ne pas faire fuir, je réponds: "Je suis
pasteur," ce qui n'est pas vraiment faux, mais qui est
vraiment très réducteur.
Quiconque change sa vie
(Rév d'Arès 30/11) pour changer le monde
(28/7) vise à retrouver la Vie (24/5).
Ce mot est aussi problématique que pénitence
(30/10) par rapport à la pénitence de l'Église ou
que (vraie) piété (35/6) par rapport à la
piété religieuse.
La masse a donné à ces mots des sens confondants,
divergents de ceux que leur donne Dieu ou la Vie,
d'où se propage éternellement dans tout l'Univers
(Rév d'Arès 12/4) l'impérissable Vie, que
la maladie du péché ou du mal a réduite à la
périssable vie (2/5, vii/7-10) sur Terre.
De sorte qu'il y a vie et Vie.
Il y a la courte vie de l'éléphant (Rév d'Arès
36/10), de l'araignée (xiii/12, xL/14),
du pécheur (12/3) qui vieillit dès qu'il naît.
C'est la vie en masse, le grouillis (iii/2). Ma vie biologique n'est qu'un soupir, un pâle
reflet de la Vie perpétuelle que je m'efforce
de retrouver (24/5).
La Vie, dit dans tout son
contexte La Révélation d'Arès, est la seule
explication naturelle et rationnelle de l'Univers.
La Terre est dimensionnellement poussière dans l'Univers
infini et l'homme est poussière de cette poussière, mais
la Vie, qui n'a ni dimensions ni degrés, qui est
ou qui n'est pas, qui peut être tout à la fois étalée(Rév d'Arès ii/4) sur l'infini et réduite au
bâton de lumière des Théophanies d'Arès (1977), s'y posa
en plénitude jadis.
L'homme, créé libre (Rév d'Arès 10/10) de choisir
(Rév d'Arès 2/1-5), pour une raison ou pour une
autre — qui n'est pas le sujet ici — tua en lui la Vie,
n'en gardant qu'un reflet dans le pauvre miroir de la
nature. Mais La Révélation d'Arès rappelle à
l'homme qu'il peut retrouver la Vie (24/5).
Quand j'étais athée, ma vie semblait parfaitement adaptée
à la vie de masse comme la mouche est adaptée à l'air.
Devenu chrétien et ecclésiastique au cours des années 60,
je me sentis déjà détaché de la vie de masse, bien que
celle-ci m'admît. Mais après que j'eus été témoin d'un
Fait Surnaturel vu comme inconcevable, voire même
inadmissible par la masse — quarante visites de Jésus,
Messager du Père en 1974, puis cinq visites du Père
Lui-même en 1977, pfut ! — je fus considéré tantôt comme
un esprit dérangé, tantôt comme un escroc.
Puis, quand on sut que je serais ami de Dieu (Rév
d'Arès xxxix/16) et comme Dieu le négateur de la
religion, de la politique, de la loi humaine et le
prêcheur de la vie quotidienne libre (10/10)
comme embryon de la Vie absolue par le Bien
accompli (35/6), par l'amour pour tous
les hommes, le pardon de toutes les offenses, la
paix avec tous et l'intelligence du
cœur libre de tous préjugés, on me vit comme un
fou dyssocial, on me crucifia sur la moderne croix de la
folie, de l'inexistence, voire même de la dangerosité.
Je relève aujourd'hui du degré zéro de la société.
Plus inclassable et incommodant que moi il n'est pas.
Mais je suis Vivant ; quelque chose de la Vie
est entré en moi.
Selon la masse mon souci ne saurait être l'homme, son bonheur
et son salut. Pour la masse je suis discordant,
négatif, dangereux. La masse prétend qu'elle n'a de
sécurité qu'avec ses chefs et leurs lois et que
ce que je déclare Parole du Père ne peut être qu'invention
ou rêve. Si j'objecte : "Et les guerres de 1914, 1939 et
de Syrie dernièrement n'ont-elles pas été provoquées par
les chefs et leurs lois ?", on
s'indigne. "La société, me réplique-t-on, ne peut pas
vivre sans drapeau, sans croix, sans croissant, sans
gouvernement, sans armée, sans tribunaux, sans police ;
tout le monde sait que la guerre est un inévitable
incident sur la voie sacrée du bonheur social." Je
réponds : "Tout le monde, c'est la masse. Tout le
monde est un terme inconnu de la Parole du Créateur.
Celle-ci dit : Sois Un ! (Rév d'Arès xxiv/1)
Elle ne dit pas: Sois comme tout le monde."
La défiance de La Révélation d'Arès, donc la
mienne envers la masse ne date pas d'hier. Si le Père nous
dit qu'il faut retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5),
c'est que ce qu'on appelle ici vie n'est pas la Vie.
Les prophètes le rappellent depuis quatre ou
cinq millénaires. L'ancrage des prophètes reste
sur le Fond (xLiv/1), mais tous les
pouvoirs du monde, religieux, politiques, financiers, ont
rompu les chaînes qui les reliaient aux vaisseaux
(17/3-5), lesquels sont ainsi partis à la dérive
vers un monde différent de celui créé par le Père. Ces
pouvoirs sont nos adversaires. À preuve, aujourd'hui
encore ils ferment hermétiquement devant nous les portes
de tout ce qui peut nous aider à changer le monde
(28/7).
La Vie est libre (Rév d'Arès 10/10) de
toute religion ou Églises. Je suis croyant, mais libre.
Justement parce que je suis libre, je ne fais
rien d'inconsidéré, je me sens responsable du Bien
tel que le conçoit le Créateur, dont je suis l'Enfant.
Mon identité ne repose pas sur des gribouillis dans un
registre, mais sur la conscience, qui est la matrice de l'âme.
Je n’entretiens aucun rapport institutionnel avec des
communautés religieuses, philosophiques ou politiques,
même si je regarde avec un intérêt familial tout ce
qui se passe chez mes frères humains.
J’ai un idéal spirituel libre, le corridor vers
la Vie. J'appartiens à une Assemblée
qui se constitue spontanément. Certains me décrivent
agnostique, d’autres même incroyant, parce que je ne me
plie aux règles d'aucune religion et que j'affirme trouver
la Lumière et le Salut et contribuer à
changer le monde (Rév d'Arès 28/7) seulement par
ma pénitence qui est une joie pour les hommes pieux
(28/25) et en cheminant sur mon sentier
vers les Hauteurs (25/4-5). J'accomplis La Révélation d'Arès (Rév d'Arès 31/6),
qui ne contraint personne à rien, qui propose seulement à
l'humain d'échapper au péché des péchés (38/2)
et à la triste fin du spectre (16/17) en
pratiquant la pénitence, le Sermon sur la
Montagne, cœur de l'Évangile.
"Et Dieu dans tout ça ? me demande-t-on. Dieu n'est pas la
Personne, unique en son genre ou bicéphale, ou tricéphale,
des religions. Il est Sainteté, Puissance et Lumière
en permanence créatrices (Rév d'Arès 12/4), sur
Son Fond est copié mon fond (Genèse 1/26),
il est en moi autant qu'il est l'Univers,
c'est-à-dire Tout, même le vide entre les astres. Il fait
plus qu'exister, donc ; Il est Ce qui est. Mais
savoir ce qu'est ou n'est pas Dieu n'est pas plus
fondamental que savoir ce que je suis comme homme, car si
je n'étais pas, je n'existerais pas, la question ne se
poserait pas ; comme je suis je suis et me demander
pourquoi je suis ne change rien à ce que je suis.
Mon existence n'est qu'un atome, mais un atome nécessaire
de la Vie qui est absolue partout. Aussi
conçois-je tout à fait que n'importe quel humain puisse
sans l'avoir cru être promis à la vie éternelle.
Voilà qui n'est peut-être pas facile à
comprendre. Si vous n'avez pas compris, relisez lentement.
Merci.
30jan18 193C1
Vous m'avez rencontré à Paris. Soixante-treize
missionnaires, je crois, avec qui vous avez parlé l'un après
l'autre la semaine [du 15 au 20 janvier] et un certain
nombre d'entre eux comme moi ont pu vous parler d'homme à
homme pour la première fois. Je vous connaissais de visu au
Pèlerinage où l'on vous voit sérieux, plutôt sévère, et l'on
ne vous imagine pas chaleureux, gai (drôle même) et
enthousiaste comme on vous découvre face à face. Hier, après
avoir lu votre nouvelle entrée 193, je relisais "solipse"
[entrée 185 "vaincre en moi le solipse"] et revoyant l'image
d'un danseur de tango et la légende disant qu'entre tango et
pénitence il n'y pas qu'un pas, je crompris enfin
pourquoi cette image insolite de la part d'un homme sérieux,
supposé tout dire tout avec gravité. À Paris j'ai découvert
que vous êtes un homme à part, inattendu, bon vivant et
joyeux. Quand vous m'avez désigné le mur où a été plaquée La
Révélation d'Arès en disant : "N'oubliez jamais la
transcendance, la tranfiguration. Quand la Veillée 24 dit :
Des générations repentantes comperont sur ce désert pour
le fouiller comme une mine pour retrouver la Vie
(verset 5), elle veut dire : pour retrouver Dieu. Dieu et la
Vie, c'est la même chose." Je pense que vous
trouvez les missionnaires de Paris,encore trop style
religieux et que vous voulez nous sortir de notre manière de
voir Dieu d'un côté et les hommes de l'autre. En définitive,
être transcendent ou transfiguré, c'est montrer qu'on a Dieu
ou le Bien en nous ou qu'entre Dieu et la Bien
et nous il n'y a pas la différence qu'on croit et qu'on n'a
pas besoin de religion pour.
Je comprends mieux ce matin pourquoi vous dites souvent que
le langage humain est insuffisant. Incontestable ! On peut
lire votre entrée 193, les mêmes mots, de deux façons,
tristement ou gaiment. J'ai compris que vous les avez écrits
gaiment.
Vous dites dans l'article : "Quand on me demande : "Que
faites-vous dans la vie ?" et que je réponds : "Je
suis prophète," on me regarde comme... un crapaud aux grands
yeux myopes portant un casque à pointe. Si je réponds :
"Je retrouve la Vie et j'aide d'autres à retrouver
la Vie (Rév d'Arès 24/5)," on est inquiet ... et l'on
s'éloigne de moi prudemment," et vous le dites sur un ton
marrant, bouffon, vous ne le dites pas en gémissant.
Maintenant je vous vois le dire sur un ton réjoui...
Ça change beaucoup de choses sur la façon de vous cadrer. Je
comprends mieux pourquoi la vidéo de vous montrée le 18
novembre vous présentait bon enfant, racontant jovialement
les apparitions d'Arès. Cela pose quand même un problème.
Jésus raconta-t-il à la Dany Boon l'histoire de l'enfant
prodigue ? "Alors, le mec il en avait marre de bouffer
dans l'auge des cochons, il se dit : 'Je retourne à la
maison. Papa a du fric...' et hopala le voilà parti..." Ou
bien raconta-t-il l'histoire à la tragique comme Orson Wells
dans "Othello" (vous avez vu le film, je pense) ? Le monde
ne peut pas comprendre les mêmes mots dans le rire ou dans
la catastrophe. Je me souviens du numéro d'un humoriste, il
y a une vingtaine d'années, qui récitait sur tous les tons
un discours célèbre de Churchill : "Je n'ai rien d'autre à
offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur "
en s'amusant, en poussant le tragique, en flirtant, etc. et
le résultat était complètement différent avec les mêmes
mots. C'était renversant.
Vous avez un côté passionné et aussi une indifférence
évidente à ce qu'on pense de bien ou de mal de vous, qu'il
faut pouvoir partager pour voir que c'est par là que vous
volez haut. Oui, vous volez haut. Vous êtes réellement
au-dessus du commun. Tout à coup je crois entendre Jésus ou
Mouhamad parler comme ça et je vois autrement les Évangiles
ou le Coran.
Vous êtes quelqu'un de très vivant en tout cas.
Non signé
Réponse :
Je ne peux pas vous identifier, mon frère. Avez-vous
étourdiment oublié de signer ou votre signature
est-elle délibérement omise ? Quoiqu'il en soit, vous
mettez l'accent non sur la Vie, mais sur la façon
que j'ai eue d'écrire cette entrée sur la Vie
versus vie et c'est pour moi un commentaire plutôt
inattendu.
Ai-je écrit cette entrée sur le ton "réjoui" ou sur le ton
"tragique" ? Maintenant que vous avez eu avec moi une petite
conversation d'un quart d'heure — j'ai reçu soixante-treize
missionnaires de Paris un quart d'heure chacun environ —
vous avez une idée sur ma façon de m'exprimer et je suis
heureux que vous m'ayez vu comme un gentil garçon "gai",
"passionné" et plutôt "indifférent" aux misères qu'on peut
me faire. Ces misères, je les déplore, parce qu'elles
empêchent ma mission d'avancer, mais il est vrai qu'elles ne
m'empêchent pas de dormir, car j'ai depuis longtemps compris
que le prophétisme était une source d'ennuis, de soucis et
de tuiles avec lesquels il faut faire. Comme dit mon épouse
Christiane : "Le frère Michel ne se plaint jamais" ; elle
dit cela sur un ton bizarrement navré, alors qu'à mon avis,
cela devrait la réjouir. Mais bon, son apparent navrement
vient, je pense, de son étonnement depuis cinquante ans (eh
oui, nous alons fêter nos noces d'or cette année 2018)
devant ma combativité optimiste dans tous les antagonismes
qu'il m'a fallu surmonter, dont certains n'étaient pas
pîqués des gaufrettes, il faut bien le reconnaître. Mais bon
! On ne va pas faire le réveillon là-dessus.
Ceci dit, vous soulevez un problème que je connais depuis
longtemps. Dans un éditorial du "Pèlerin d'Arès"
trimestriel, je ne sais plus lequel ni comment je le disais,
je signalais que j'avais bien conscience de la différence
d'effet que je faisais à un visiteur selon que — dans les
années 80 — sur un coup de sonnette, j'ouvrais ma porte en
salopette d'imprimeur, les mains sales, les cheveux en
bataille, ou que je l'ouvrais en tunique, les mains propres,
les cheveux bien peignés. L'effet déplorable ou l'effet
favorable que je pus faire sur le visiteur furent souvent
décisifs pour celui-ci. On peut dire la même chose de ceux
qui ayant conversé avec moi me connaissent mieux que ceux
qui, me voyant de loin, continuent de m'imaginer comme Moïse
élevant son bâton et ses mains devant la mer et la fendant
(Genèse 14/16). Ce matin j'avais dans ma boîte de
commentaire le commentaire d'un frère me reprochant de me
plaindre dans cette veillée 193. Or, je ne me plains pas ;
je dis seulement : "Voilà, c'est comme ça." Je n'ai pas
affiché ce commentaire qui, partant d'une erreur, allait
nous égarer complètement.
Merci, frère inconnu, pour ce commentaire.
30jan18 193C2
Cher Frère Michel,
Merci pour cette nouvelle entrée qui est à la fois simple et
compliquée pour nos esprits rabougris, qui ne voient le
bonheur que dans la carrière, la retraite, les plaisirs
matériels et charnels certes légitimes, mais que s'ils ne
sont pas transcendés par la pénitence, véritable
vocation de l'homme, retourneront au placard, dans le
cercueil que l'humanité s'est donné.
Pourquoi l'homme de la rue et peut être nous-mêmes, car nous
sommes encore loin d'être des vrais Christs sauf peut être
exception, avons du mal à comprendre cela. C'est parce que
notre cerveau s'est ratatiné par excès d'intellectualisme ne
retenant de la vraie vie dans le contexte de son immensité
avec Dieu que la jouissance immédiate, donc la facilité
(bestiale) mais laissant l'effort de côté, l'effort qui
consiste à se briser pour retrouver la vie, celle qui nous
donnera le vrai bonheur, la vraie carrière et la vraie
retraite.
Paul S. de Lorraine
Réponse :
Merci, mon frère Paul, pour ce commentaire.
Je me doutais bien que l'entrée 193, qui constitue une
avancée importante dans la formation que je souhaite, avant
de mourir, être en mesure de donner à mes frères, allait,
par ce saut vers les Hauteurs Saintes, leur
compliquer ou leur brouiller la vision qu'ils ont des
rapports de la créature humaine, l'homme, avec la Sainteté,
la Puissance et la Lumière (Rév d'Arès 12/4)
créatrice, dont elle est un atome agissant.
Comme l'évoque le commentateur précédent, qui n'a pas signé
son message mais qui est un frère parmi les soixante-treize
missionnaires que j'ai rencontrés, l'un après l'autre, au
cours de la semaine du 16 au 20 janvier, c'est en constatant
chez à peu près tous, un piétinement sur place ou, si l'on
préfère, un arrêt de l'évolution, que j'ai compris qu'ils
n'étaient pas encore montés assez haut dans la transcendance
ou transfiguration, et qu'ils n'avaient pas encore fait la
fusion entre eux et Dieu, entre Dieu et l'homme, entre Dieu
et la Vie. Ils voient encore les grands points de
la foi comme les points géométriques nets d'un polygone
complexe dont Dieu serait un angle, l'homme un autre angle,
l'ange un antre angle, etc. En fait, on est plus dans la
perspective du cercle, de l'ovale, de l'ellipse, que dans
celle du polygone, les liens entre les éléments sont tout à
fait différents. Je ne veux pas parler de rapports
trigonométriques, car je vis vous égarer plus que vous
éclairer. J'avais déjà abordé quelque peu cet aspect des
choses dans mon article "non-dualité" #171.
On est ici à un point de rupture brutale avec la culture.
Quand La Révélation d'Arès dit : pour
retrouver la Vie, elle veut dire : pour retrouver
Dieu, car la Vie et Dieu, c'est la même chose.
Mais on peut dire aussi que, dans le même ordre d'unité, il
n'y a pas entre l'homme (même l'homme qui rejette Dieu) et
Dieu l'écart que la religion enseigne à tort. L'homme n'est
pas le misérable pégrelu faible et pécheur priant le
Créateur de lui accorder sa Miséricorde (Rév d'Arès
16/15) et Dieu n'est pas le grand patron qui, de
la-haut, sur son Trône de Roi, préside aux destinées de la
terre, accordant selon son pouvoir discrétionnaire de Juge
suprême sa miséricorde ou la refusant. Les liens sont tout à
la fois totalement différents et plus étroits entre le Père
et les Enfants. Ils sont, ces liens, ceux de la Vie
au sens absolu, de la Vie qui est déjà en chacun
de nous. Nous ne cherchons pas que la Sainteté, la
Puissance et la Lumière règnent sur sur nous, car
d'une certaine façon elles règnent déjà sur nous,
mais le lien qui nous relie à elles s'étire et est proche
d'une rupture, le péché des péchés (ici on est
prisonnier de mots qui ne représentent pas une réalité qui
est hors tout langage humain, passons ! on y reviendra).
Aussi, ce que nous cherchons, c'est que la Sainteté, la
Puissance et la Lumière règnent à jamais —à jamais —
sur nous (12/4). C'est à une véritable entreprise de
reconstruction, ou de recréation définitive, que nous nous
attaquons. Autrement dit, les rapports d'action ne sont pas
ceux qu'enseigne la religion.
Vous êtes déjà sur cette voie-là sans vous en rendre compte,
mais vous n'en avez pas conscience vraiment. Ayez confiance,
frère Paul, vous n'êtes pas seul. Des forces compenseront
les vides que vous sentez en vous.
31jan18 193C3
[Dans votre entrée 193 vous écrivez :] "C'est parce qu'en
tombant dans le Mal ils perdirent le sens de cette intensité
(de la vraie Vie), laquelle ne vit que dans le Bien,
que les hommes vieillissent, meurent et entraînent dans ce
cycle vie-mort tout ce qui respire sur terre. Mais en
triomphant du Mal par le Bien l'homme retrouvera
la Vie éternelle, tout simplement Ce qu'on a cassé
en mille morceaux appelés : Dieu, le Père, le Créateur,
Adonaï, l'Éternel, Allah, Brama, Mazdâ, Grand Esprit, Kidjé
Manitou, etc."
Cher Prophète,
Cette nouvelle entrée m'incite à partager avec vous et les
lecteurs de ce blog ce poème de Samuel Ullman (que vous
connaissez déjà sans doute) et que je trouve spirituel et
pragmatique. Il me semble que l'idéal dont il parle ici est
l'Élan permanent vers cette Vie qui nous appelle
du Fonds de l'Univers à reconquérir
notre Beauté [Rév d'Arès 12/3] originelle: celle
d'avant le temps, la souffrance et le mal, ces créations
humaines...
Être jeune
La jeunesse n'est pas une période de la vie,
elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir
vécu un certain nombre d'années;
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau;
renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes,
les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement,
nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable ''Et après ?''
Il défie les événements
et trouve la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même
aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature,
de l'homme et de l'infini.
Si un jour votre coeur allait être mordu
par le pessimisme et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Samuel Ullman
Oui, le Père de l'Univers nous L'a donnée une fois pour
toute, la Vie (Rév d'Arès 24/3) et Sa Lumière
transparaît peu à peu, pas à pas... à travers notre avancée
dans une vie pénitente, parfois difficile mais
souverainement heureuse.
Quelle merveille Tu es ô Source d'Amour !
Plus on Te cherche parmi les autres hommes et en nous-mêmes,
plus on Te partage et plus Tu te donnes... Tu nous rends
jeunes pour l'éternité, quel que soit notre corps fatigué !
Merci, prophète, de nous avoir rendu accès à cette
liberté désaveuglante et élévatrice qu'est la pénitence
!
Avec vous et tous mes frères, connus et inconnus, pour et
dans la Vie du Père.
Morya T. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère Morya, pour ce commentaire qui me touche
beaucoup, qui me rappelle le grand plaisir que j'ai eu de
converser avec vous à Paris le 18 janvier dernier.
Qui ne connaît Samuel Ullman et son fameux poème "Youth"
("Jeunesse") ? Le général Douglas MacArthur, vainqueur des
Japonais dans le Pacifique, fit encadrer ce poème et
l'accrocha sur le mur de son bureau à Tokyo. Il cita aussi
de temps en temps le poème dans ses discours. Grâce à
MacArthur, le peuple japonais découvrit à son tour
"Jeunesse" (que vous traduisez par "Être jeune") et
s'intéressa à Samuel Ullman, juif et rabbin (rabbin libre,
non ordonné et assez discuté dans le judaïsme en son temps)
émigré d'Allemagne au XIXe siècle et mort à Birmingham dans
l'Alabama en 1924.
Je vais quand même mettre un bémol au poème en ceci qu'il ne
concerne pas la Vie à laquelle La Révélation
d'Arès fait allusion, mais il concern la vie sur
terre.
Toutefois c'est en amendant cette vie sur terre, en la
délivrant du péché, en étant pénitent et
donc en retrouvant la jeunesse spirituelle dont parle
Ullman, que nous retrouverons la Vie, et ce poème
évoque cette étape nécessaire pour la restauration de
l'humanité à laquelle nous appelle la Parole d'Arès.
Encore merci, frère Morya.
31jan18 193C4 Redresse-toi, homme, debout (Rév d'Arès 1/1) !
Reprends ton destin en main !
Tu es co-créateur de toi-même. Crée des assemblées
[de pénitents] et prépare le monde de demain sans
chef (Rév d'Arès 16/1) et sans commandement
(36/19).
La masse tue l’homme. Il faut faire un avec
soi-même [Rév d'Arès xxiv/1] ! C’est pourquoi nous
devons sortir de cette vie stagnante, médiocre, Ayons le
plus haut idéal ! N'émanons-nous pas de la vie divine, de
l’amour divin ? Ne nous disons pas nous ne sommes pas
capables, que nous ne sommes pas évolués. Nous renonçons,
bien que notre idéal ne soit pas utopique. Il est
réalisable, accessible conservons-le, puisque Dieu le dit.
La chose la plus importante dans la vie, c’est donc ce
travail intérieur de dépouillement. Bien sûr, c’est
difficile, il y a des couches opaques dont nous devrions se
débarrasser. Seule la vérité est nue ! Pour s’élever jusqu’à
cette nudité de la vérité il faut travailler à se libérer de
tout ce qui en nous est opaque, imperméable au
monde divin.
Devant le Ciel il faut se présenter tout nu, c’est-à-dire
dépouillé de cupidité, de calculs, d'idées fausses, de la
politique, des religions, des lois, de la culture, des
traditions, des dogmes, des mensonges, etc. Plus on se
dépouille, plus on s’élève dans l’unité.
Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1). La véritable
unité ne combat personne, n’exclut personne. Au contraire
celui qui travaille à s’élever par la pensée jusqu’à ce
sommet qui est l’unité, commence à sentir que tous les êtres
humains sont liés. Nous représentons une unité, nous sommes
chacun une cellule du grand corps cosmique. Les
humains pourront dire qu’ils se sont trouvés uniquement
lorsqu'ils parviendront à vivre tous ensemble dans le
bien-être et la paix. Pour y arriver il faut, bien sûr,
toutes sortes d’ajustements, d’adaptations, de mise au
point. Et c’est là notre travail à tous.
Mais il faut savoir qu’il n’y a de vérité qu’universelle. Il
n’y a donc de vérité que dans l’unité. Mes unis [Rév d'Arès xLv/19, xxxii/3,
xxxv/16] = frères venus de tous les horizons, unis
pour une même vie spirituelle et pour refaire le monde.
Alléluia !
Mary de Bretagne-Sud.
Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce commentaire.
Vous mettez ici l'accent sur l'unité et c'est en effet une
façon de mettre l'accent sur la Vie, objet de
l'entrée 193, car la Vie est une Force
unique dans l'Univers en dépit de ses aspects
innombrables.
31jan18 193C5
Bonsoir Frère Michel,
Oh, si vous aviez comme ce soir mon cœur chante de trouver
ce message écrit seulement hier [29 janvier].
Non, ici, point de hasard !
J'avais juste envie de vous remercier de vive voix, car je
vous connais ; je vous ai écrit plusieurs fois, j'ai fait
quand j'ai pu quelques dons à la mission, et malgré votre
lourde tâche, vous m'avez toujours répondu !
J'habitais à Pau à l'époque, et j'avais plusieurs fois
rencontré les frères à la mission de Toulouse, et j'étais
venu une fois au Pèlerinage d'Arès (je ne me souvient plus
exactement, c'était entre 1999 et 2002)
Ma vie fût compliquée face à ce monde avec lequel j'ai eu et
j'ai encore beaucoup de mal, et ce depuis que je fus tout
petit. Sachez que Dieu depuis ma plus tendre enfance m'a
guidé et montré beaucoup de choses qui sont, écrites dans la
Révélation, il m'a fait passer par un tas de
chemins qui ressemblent un peu aux vôtres, jusqu'au jour où
sur un étal d'un marchand de livres d'occasions, je suis
tombé sur La Révélation d'Arès, je l'ai feuilleté,
puis je l'ai reposé... Mais je n'ai pas pu faire plus de
50m, il m'a fallu faire demi tour et l'acheter !
Et tout ce que j'y lisais me confirmait juste ce que je
vivais et ce que le Seigneur me montrait et m'expliquait
depuis ma plus tendre enfance.
Ma mère était une fervente catholique, mais une vraie [mot
manquant] dans son cœur, empreinte d'une grande gentilles et
tolérance, mais à l'âge de 8 ans, je me suis dressé, en lui
disant : "Plus jamais tu ne m'amèneras à l'église avec tous
ces hypocrites qui sont méchants et jaloux. Jésus n'a jamais
dit ni montré cela, la véritable église est dans le cœur de
l'homme." Je voyais bien que la plupart y allaient pour se
donner bonne conscience, et j'en souffrait énormément.
À l'âge de 10/12 ans, alors que je méditais sur le devenir
de l'homme dans un lointain futur, il m'a enlevé et pris en
son sein. Je me suis retrouvé en esprit avec une conscience
immense et incroyable pour mon faible lumignon et
j'étais connecté au moindre atome de l'univers et avait
conscience en même temps de ce que chaque atome, le moindre
atome vivait ! Ce fut une révélation, et j'ai compris dans
les jours, les mois et les années qui suivirent ce que
j'avais vécu, j'étais retourné à la Source !
Ma mère voyait bien que j'étais différent des autres et que
je portais en moi quelque chose d'invisible, d'impalpable,
mais qu'elle ressentait pourtant.
Aussi, malgré qu'elle fût prisonnière de ce dogme, elle
m'écoutait tout de même et nous pouvions discuter et
échanger, et je lui expliquais ce que Dieu me montrait et me
disait.
Paix à son âme ! Je sent qu'elle est en paix, car
le jour de sa mort, c'était moi qui était là pour
l'accompagner, et j'ai su et senti la puissance de "l'ange
de la mort" (c'est le nom qui m'est apparu soudainement à ce
moment là), quand il est venu la chercher. Je me suis
absenté un moment pour leur laisser cet instant privé et
sacré et quand il m'a autorisé, je suis revenu l'accompagner
pour ses derniers instants. Étonnamment, je n'était pas
triste sur le moment, je crois qu'il avait apaisé mon cœur.
J'ai marché toute ma vie sur le sentier des chevriers
[Rév d'Arès 25/5], et même si je suis souvent tombé,
même si je me suis égaré, tant il est difficile d'accepter
et de transcender cette incarnation dans la chair — on
m'a souvent dit que j'étais un crucifié —, j'ai eu malgré
tout des instants lumineux où seules quelques personnes me
voyaient entouré "d'étoiles pétillantes", cela me confirmait
et me confortait dans ce que je sentais, que j'étais sur le
bon chemin.
J'ai posé plusieurs fois la Révélation pour
prendre quelque distance et laisser la vie en moi s'exprimer
et sa compréhension se faire toute seule, mais sachez que
lorsque je lis les Théophanies, mon esprit en comprend la
plupart du temps le sens profond parfaitement, sans avoir à
lire vos transcriptions, bien que je les lise quand même,
évidemment.
Et chaque fois que je me perd, ou m'égare, il [Dieu, on
suppose] finit toujours par me rattraper, et voici que
maintenant, et depuis quelque temps déjà, il me tient
fermement dans sa main, et je n'ai plus peur, je me tient
droit et n'hésite plus à moissonner et à expliquer
les choses au gens.
Oh, je ne me donne aucune gloire, si petite soit-elle, car
je n'ai rien choisi de moi même, c'est Lui et Lui seul qui
m'a toujours guidé.
Et même si actuellement, je ne vois aucun pèlerin, je
continue seul, "dans mon coin" (mais pas vraiment, car je
sait que nous sommes tous reliés), pour le moment. Car je
n'ai nulle envie de palabrer, de discuter, je me contente de
me laisser guider et de saisir les occasions qui me sont
données, car ma route est ainsi depuis ma naissance, et même
si parfois c'est très dur, c'est ma route et mon chemin, et
je n'ai pas choisi, c'est ainsi.
Mais je vis parmi les hommes tout de même, et peut être
certaines choses changeront, qui sait ?
Je ne dit pas que j'ai absolument raison, peut être que je
me trompe sur ce point, et qu'il viendra un temps, peut être
proche, où je devrais me rapprocher d'autres frères.
Je voulais juste par ce petit message vous faire part de mon
expérience personnelle, car il me semble utile de partager
cela avec vous, pour que vous sachiez qu'Il [Dieu, on
suppose] emprunte un tas de routes différentes pour appeler
les gens.
Et je voulais aussi vous remercier de tout mon être, pour
avoir eu la force et le courage de faire tout ce que vous
avez fait, et dont je suis conscient de l'importance et de
la grandeur de la tache !
Voilà Frère Michel. La Révélation est depuis bien
longtemps mon livre de chevet, et non ! je ne suis pas
croyant, je ne "crois" pas, je sais,
après tout ce qu'il ma fait vivre, que Dieu existe et qu'il
se cache au fond de chaque cœur, et qu'il n'attend qu'une
chose c'est que les hommes le retrouvent !
Je vous aime tout simplement du plus profond de mon être,
Et je voulais que vous le, sachiez.
Que Dieu vous garde, Ô juste prophète [Rév d'Arès
xxxvii/2] !
Et que la lumière descende enfin sur ce monde, au delà de ma
petit vie, c'est le seul véritable et profond souhait que
j'ai, et que j'exprime, lorsque l'on me demande ce qui
importe le plus pour moi.
Mon nom lui même tout comme vous, n'est pas insignifiant :
Pierre-Marie G.
Pierre (Tu es cette pierre et sur cette pierre je
bâtirai mon église, Matthieu 16/18)
Marie (car même si j'ai pu m'égarer, mon cœur et resté pur)
G. (le Guyon [Guihôn, Genèse 2/11, Rév d'Arès 35/2]
était l'un des trois |quatre, en fait !] fleuves dans la
Genèse aux origines de l'homme — "Ainsi, que ta parole coule
comme un fleuve...
Ainsi il m'a confirmé ma tâche, et parfois lorsque je
discute avec de beaux êtres qui sont Musulmans, ils me
disent : "Tu parles comme un prophète." Cela m'émeut
beaucoup, et je leur répond que c'est le rôle de chaque être
qui s'éveille à la Parole de devenir lui même un prophète.
À la Grâce de Dieu !
Pierre-Marie G.
Réponse :
Ce commentaire, mon frère Pierre-Marie, dont je me souviens
pas — pardonnez-moi ! — est plein d'une exaltation, d'une
fièvre prophético-individualiste qui est probablement la
raison pour laquelle il vous est difficile de partager la
vie pénitentielle et apostoloque de notre assemblée de
Pèlerins d'Arès dont nul ni nulle ne se hausse au-dessus des
autres. Je ne vous juge pas, mon frère
Pierre-Marie, car le jugement est fortement
déconseillé (Rév d'Arès 36/16, Matthieu 17/1), et
je veux croire que vous êtes un homme humble, prêt à
partager la tâche du petit reste de pénitents
qu'appelle le Père (Rév d'Arès 24/1), mais le
sentiment d'être un élu distingué du Père rejaillit à
travers votre propos qui varie sans cesse de
l'auto-exaltation à l'auto-mortification et si votre propos
dans une assemblée est taillé sur ce modèle, les
difficultés sont prévisibles, parce que nous Pèlerins d'Arès
ne sommes pas encore parvenus à une neutralité absolue,
l'absence totale de préjugé, devant quelqu'un comme vous qui
a lui-même du mal à ne pas revenir souvent sur ce qu'il
pense être sa désignagtion particulière par le Créateur.
Néanmoins, comme vous le supposez, il est nécessaire que
nous nous unissions pour faire face à ce monde
pécheur et l'amener à changer (Rév d'Arès 28/7). Aussi
suis-je toujours favorable au désir d'un frère de rejoindre
une de nos missions. Je ne peux présumer de l'accueil que
vous y recevrez, mais je vous encourage à prendre contact
avec la mission le plus proche de chez vous. Vous habitiez à
Pau à l'époque où vous aviez des contacts avec notre
mission, et vous aviez plusieurs fois rencontré nos frères
et sœurs de Toulouse, mais où habitez-vous maintenant ? Vers
qui puis-je vous orienter ?
Je prie avec vous, mon frère Pierre-Marie, j'attends votre
réponse.
Encore merci pour votre fidélité à La Révélation
d'Arès.
31jan18 193C6
Je relis et relis votre difficile entrée : Que puis-je dire
en effet de la Vie ?
Qu'est-ce que la Vie me suis-je demandé ? Et je
crois comprendre et me souvenir que la Vie et en
rapport avec l'intensité. Peut-être pas tout le temps, il
est vrai,mais chaque instant qui peut le transcender par le
Bien accompli à chaque occasion qui se présente.
Quand j'ai demandé à mon père : "Pourquoi pars-tu tout seul
en bateau au milieu de l'océan ?" il me répondait : "On
se sent exister." Le vent les cordes... Il est courant,
marin. Être Vivant serait donc vivre intensément
même dans les choses les plus simples qui nous entourent, ce
qui les rend intéressante à nouveau et active
l'émerveillement de la recherche dans l'humilité devant
l'immensité.
Qu'est-ce que la Vie ? Me suis-je encore demandé ?
Et je vois que c'est ce que cherche sans doute chacun tant
qu'il est encore jeune, jusqu'à ce que les systèmes de
fonctionnement général le rattrapent et noient
l'individualisation de cette intensité.
Comme ce qui pousse le poisson hors de l'eau à se débattre
pour trouver son élément, l'homme de la mi-vie/mi-mort doit
chercher l'intensité à tout prix sous quelque forme que ce
soit. S'il ne sombre dans le désespoir, les risques les plus
fous qui mettent sa mi-vie en danger ou celle des autres
jusqu'à ce qu'il s'endorme, anesthésient sa nostalgie et il
meurt de ses maux.
Je crois enfin comprendre pourquoi il ne faut juger personne
mais encourager plutôt le monde à trouver cette Vie
par la voie du milieu des Hauteurs (Rév d'Arès 7/1),
sans jamais y renoncer où s'installer sur le bord de la
route, par cette voie qui est celle de la confrontation avec
le monde.
"la Vie versus la vie" présentez-vous, par la pénitence
qui l'élèvera peut-être un beau Jour jusqu'à cette intensité
extrême comme Jésus la montré sur le Mont Thabor, s'est
montré devant vous à Arès, comment enfin l'intense bâton de
la Vie est venu la rappeler Son Enfant.
Guy I. de l'Hérault
Réponse :
Oui, j'ai conscience, mon frère Guy, que cette entrée est
une "difficile entrée" et tout à la fois j'en demande pardon
à mes frères et je leur dis : "Je ne peux éviter de vous
faire sortir des restes, même s'il ne s'agit que de moindres
restes, que vous avez encore de la culture religieuse." Il
faut que mes frères comprennent que la Vie et
Dieu, le Père, Allah, le Très-Haut, etc. c'est la même
chose.
Le Créateur de la Vie est la Vie. Ainsi
mes frères peuvent-ils mieux comprendre que le Père est en
fait une Force, une Puissance, Il n'est
pas une personne, un roi, un juge, au-dessus d'eux, il n'est
pas le maître de la providence qui n'a pas Dieu pour
origine, car le destin de l'homme n'est pas fixé par Dieu
mais par l'homme lui-même, et si la providence existe, elle
est la providence telle que l'homme en décide. Et de même
que l'homme a le pouvoir de décider de la providence qu'il
veut pour sa vie terrestre, il a le pouvoir égal de changer
cette vie terrestre en Vie — c'est ce que La
Révélation d'Arès appelle changer le monde (Rév
d'Arès 28/7) —. Mais, bien sûr, cela demande à la
créature humaine un renversement, un chambardement, un
bouleversement, appelez ça comme vous voudrez. Cela passe
par ce que l'homme croit être pour lui-même une perte
d'autonomie. Cela lui demande de renoncer à ce qu'Adam a
fait de sa vie pour revenir à ce que le Créateur avait fait
de lui en Éden quand Ils partageaient la même Vie.
Le Père, c.-à-d. la Vie n'ignore pas cette grande
difficulté et c'est pourquoi il patiente encore (Rév
d'Arès 28/21). Merci, mon frère Guy, pour ce commentaire, qui nous
aide à avancer dans la compréhension que nous devons avoir
de la place de la Vie dans l'Univers.
31jan18 193C7
Bonjour Frère Michel,
Que dire pour l'impressionnant travail que vous effectuez
avec l'aide du Père pour que l'homme entre en pénitence
et retrouve la Vie ! Puisse le Père vous
donner davantage de force.
En parcourant le blog j'ai lu cette question d'un Pelerin
d'Ares : "Que doit-on dire aux gens quand on les rencontre
pour leur parler de La Révélation d'Arès ?
Je voudrais partager ce que je dis generalement. J'ai
baptisé ve que je dis : La bonne nouvelle actualisée.
Je dis a peu pres ceci : "Depuis que l'homme existe sur la
terre, il grandit il mange, il boit, bref, il vit, jouit
plus ou moins de la vie, vieillit puis il meurt. Ces deux
derniers faits sont ceux que nous appréhendons le plus."
Puis je leur raconte brievement l'histoire de Yeshua [Jésus]
en disant : "Il y a environ deux mille ans un homme
nait dans ce monde, il fait ce que tous les hommes font,
mais vers l'âge de trente ans, il commence à enseigner
aux hommes publiquement une nouvelle maniere de vivre au nom
du Père qui l'a envoyé, ce qui deplait à l'ordre politique
et religieux de son époque et de sa région, et ceux-ci
complotent pour l'éliminer. Yeshua [Jésus] est arreté [et
après une] parodie de procès [est] exécuté publiquement,
enseveli...
Mais contre toute attente, contrairement à ce qui se fait
depuis les origines, Yeshua [Jésus] revient à la Vie, resuuscité
chair et os avec son propre corps et promet qu'il est avec
nous, même si nous ne le voyons pas jusqu'à la fin des
temps. Ceci est à mon sens la bonne nouvelle qu'il a chargé
ses apotres d'aller annoncer sur la terre entière.
Désormais, un homme peut Vivre eternellement, lui Yeshua
[Jésus] en est le prototype ; il faut pour cela mettre en
pratique son enseignement donné par son Père qui
parle par lui, le Sermon sur la Montagne. Ceci se
passe il y a 2000 ans environ...
Récemment, donc, 2000 ans après ces événements, ce meme
Yeshua [Jésus] apparait physiquement à Arès, dans le
Sud-Ouest de la France, au frère Michel, et lui parle.
Celui-ci peut apprécier l'homme nouveau, le ressuscité 2000
ans apres, toujours jeune homme vigoureux, avec visiblement
un sexe d'homme sous sa tunique moulante, et plein de Vie
(Eh oui, l'homme peut bien vivre éternellement jeune, Yeshua
[Jéss] qui se montre à Arès en est le modèle, la preuve.
Ceci est l'actualisation de la bonne nouvelle !
Quelle motivation plus forte un homme sensé peut il avoir
sur la terre en dehors d'avoir la Vie comme Yeshua
[Jésus] ? La Vie qu'on obtient au travers de la penitence
(la mise en pratique du Sermon sur la Montagne de
Yeshua [Jésus] il y'a 2000 ans et du même Yeshua venu parler
à Arès en 1974 à frère Michel pour transmettre une fois de
plus le message de la repentence de la part du Père.
Ces faits, qu'ils puissent être historiquement prouvés ou
pas, sont credibles. Ils sont de nature à motiver un homme à
changer de vie et à naître de nouveau.
Puisse la bonne nouvelle motiver le plus de gens possible
pour qu'ils s'empressent de chercher !
Zachée L. du Cameroun
Réponse :
Mon frère Zachée, que je ne connaissais pas, mais que
soudain j'ai l'impression d'avoir toujours connu, depuis
l'aube des temps, et que je ne cesserai jamais de connaître,
jusqu'à la fin des temps et plus tard encore après le Jour
(Rév d'Arès 34/5), je suis très ému en lisant votre
commentaire, que vous m'adressez depuis le Cameroun. Le
Cameroun ! Il y a soixante-sept ans (ce devait être en
1951), la "Jeanne d'Arc" à bord de laquelle je me trouvais,
fit escale à Douala en remontant vers le Nord depuis
l'Afrique du Sud. Je me souviens de ce séjour de quelques
jours où depuis l'appontement auquel, à Douala, nous étions
amarrés je voyais en enfilade le rue principale de cette
petite ville avec des paillottes de part et d'autre et au
bout de cette rue le palais de gouverneur français, rien de
plus qu'une grosse villa, et devant la villa, à sa guérite,
un tirailleur camerounais avec une magnifique chéchia rouge,
un uniorme kaki impeccable : veste et short, des bandes
molletières et tout en bas... les pieds nus, de vastes pieds
nus, larges comme des galettes des rois, avec des gros
doigts de pied qui gigotaient.
Vous me rappelez ma jeunesse tout à coup. Mais bon, passons
! Ne croyez pas que j'ai la nostalgie de la colonisation. Ce
que vous me racontez là, mon frère, montre que vous avez
très bien compris ce qu'est la Vie, son rapport à
La Révélation d'Arès et à l'événement surnaturel
qui lui a donné naissance : Yeshua ou Jésus devant moi, le
très grand et très impressionnant Messager du Père, lequel
m'apparaitrait quarante-quatre mois plus tard.
Ce que vous dites autour de vous à propos des Apparitions de
Yashua (Jésus) et du Père à Arès est juste.
Comment avez-vous fait pour connaître tout cela ? Vous avez
évidemment lu La Révélation d'Arès, que je savais être
connue au Sénégal, en République Centre-Africaine, en Côte
d'Ivoire, mais j'ignorais qu'elle fût connue au Cameroun.
Pouvons-nous fournir des livres à une bibliothèque de Douala
ou de Yaoundé ?
Quel très beau commentaire vous m'écrivez, mon frère Zachée
!
31jan18 193C8
Bien aimé, prophète d'El Shaddaï,
J'avais rédigé un commentaire, mais un bug de mon ordinateur
a tout effacé. Le Père à dû trouver que je disais vraiment
trop d'âneries.
Je vais être plus bref .Pour résumer je vous disais que
votre parol, votre exemple, liés à la Parole et à mon effort
de pénitence me faisait ressentir avec force cette
proximité du Créateur qui est vie (avec un petit v) qui se
transcende et se fait , ou redevient, Vie (avec un
grand V)
"Dans ce pays ,sur cette terre de sainteté
d'autres réflexes fleurissent au creux de nos mains
Et nos vies ont une autre portée." (Carrefour)
Cette vie qui nous fonde et nous entoure, qui nous porte de
toute part tremble d'un nouveau frémissement et nous le
devons à La Révélation d'Arès et à son prophète..
Merci.
Maryse et Philippe N. de la Drôme Rhodanienne
Réponse :
Non, vous ne disiez pas forcément "des âneries" quand votre
commentaire initial a été effacé. Cela m'est arrivé bien des
fois. J'ai parfois rédigé des textes bien chiadés,
approfondis, et puis zoup, une maladresse de manipulation
effaçait tout. Et comme, par imprudence, je n'avais pas pris
de copies au fur et à mesure de mon travail... tout était
perdu. C'était tout bêtement de ma faute. La malheur dans
tout ça, c'est qu'on ne retrouve jamais la rédaction
initiale. Ça, c'est comme la pensée. Parfois il m'arrive
dans la journée d'avoir une pensée qui me paraît mériter
d'être notée, mais si je n'ai rien pour la noter sur le
moment, je me dis : je la noterai ce soir quand je serai à
mon bureau... Et puis, va te faire fiche ! quand je suis
devant mon bureau je me dis: "Mais quelle est cette pensée
que j'ai eue ? Voyons, voyons, voyons..." et puis rien ne
vient, la pensée a disparu comme un nuage.
Mais ce qui reste de la vôtre est très bon. Merci, ma sœur
Maryse et mon frère Philippe, pour ce beau commentaire.
31jan18 193C9
Quelle formidable entrée !
Je crois que jamais je n’ai aussi bien senti en la lisant ce
qu’était Dieu, et ce qu’était l’homme à son image et
ressemblance.
C’est tout simple, au fond. Et l’on voit bien à quel point
nos religions, en intellectualisant et voulant tout
expliquer de l’inconnaissable, en imposant aussi souvent,
bref en figeant, ont à la fois complexifié les choses et les
ont arrêtées. La foi, c’est avancer toujours, changer
toujours, bref, c’est être en Vie. Denis H. d'Angers en Maine et Loire
Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce bref mais très expressif
commentaire.
Je suis heureux que cette entrée vous aide à comprendre la
bonne façon d'envisager le Père, la foi, notre rapport à la
Vie, très lointaine, quoique perceptible, depuis
cette présente vie terrestre, et que nous pouvons beaucoup
mieux voir par la grande fenêtre qu'ouvre devant nous La
Révélation d'Arès.
31jan18 193C10
En somme, la vie terrestre, c'est la Vie
dénaturée, rapetissée, toute rikiki.
Cette vie ne suffit pas pour jeter les grappins sur la Vie
! Pour la prendre à l'abordage il faut de solides
grappins forgés à la pénitence.
Vous me faites tout à coup mieux comprendre quel sentier
je dois prendre vers les Hauteurs.
Jean-Robert D. de Dijon en Côte d'Or
Réponse :
Voilà ! Merci pour ce commentaire plein de vaillance, mon
frère Jean-Robert.
Parce qu'elle est à la fois immense jusqu'à l'infini et
parfaite, la Vie
évoque l'unité du Tout, la parfaite non-dualité; la Vie
devrait hanter toute l'histoire de la recherche du Bonheur.
J'imagine que la Vie a (au moins) trois
dimensions. Je vois la première comme pédagogique : la Vie
contient tout ce qui concerne la Vie, ce qui
circule, pense, crée dans des proportions pour nous pécheurs
inimaginables, dont la science humaine n'a qu'une visions en
effet "toute rikiki". Je vois la seconde comme récréative,
remuante, oserais-je dire sportive ? Je ne crois pas que ce
qui s'anime dans la Vie s'ennuie jamais. La
troisième est symbolique, car il nous est impossible, à nous
pauvres pécheurs, d'imaginer Dieu autrement que
symbolique ; le cosmos illimité tout entier est
l'inimaginable, l'irreprésentable symbole de la Vie ;
les rêveurs aux-mêmes ne peuvent pas se représenter la Vie
en rêve. L'idée métaphysique de la Vie est comme
l'idée métaphysique de Dieu, impossible, mais vraie.
31jan18 193C11
Cher Michel Potay,
Décidément, vous êtes un indécrottable abrahamique et votre
jargon est si fortement marqué par le milieu culturel dont
vous êtes issu que lorsque vous énumérez une dizaine de noms
de ce mystère qu'on appelle Dieu, vous n'êtes même pas foutu
de citer un nom féminin !
Rien que pour ça, je ne peux adhérer à votre "assemblée",
même si j'adhère à bon nombre de vos idées.
Parce que y en marre de Dieu le Père, ce Dieu le Père qui
est le ferment de tant de violences et souffrances de part
le monde, depuis que les hommes de sexe masculin se targuent
d'asservir et assujettir, si ce n'est violenter les femmes
ou leur propre nature féminine.
Il faudrait tout revoir du début, remonter à la source du
mal, et alors peut-être cesserait-on d'invoquer Dieu le
Père, parce que les mots ont un sens, ils infusent cette
Vie dont vous parlez, cette Vie au féminin,
cette Vie tant décriée et diffamée, défigurée,
niée au nom de la toute puissance du sexe mâle qui veut
posséder, pénétrer, s'approprier ce mystère qui lui échappe,
ce mystère qui relève du féminin et qui appartient à tous
les êtres humains, hommes ou femmes réunis, sans oublier les
aphrodites ou personnes de sexe vague.
Je lis de temps en temps votre blog et j'adhère à bon nombre
de vos idées, mais je n'ai pas besoin d'un prophète
pour m'ouvrir les yeux ou me dicter ma conduite.
Je ne remets pas en question votre témoignage ni le
caractère absolu de la manifestation dont vous fûtes le
témoin il y a déjà une génération et demie, mais je dénonce
la valeur absolue que vous accordez à ce témoignage, qui
n'est qu'un témoignage d'homme, perçu et transmis à travers
un langage et une culture qui vous sont propres.
Ne vous en déplaise, le temps des prophètes est
révolu, j'ose du moins l'espérer!
Vous n'êtes pas le seul à prêcher la pénitence, au
sens où vous l'entendez, et il est bien d'autres enseignements
spirituels qui indiquent cette voie actuellement (je ne
parle même pas des traditions anciennes), sous ce nom ou
d'autres, mais il semble que vous teniez à votre solitude et
votre isolement, vous tenez à vous draper dans vos habits de
martyr, d'incompris, de type qui hurle dans le désert.
À vous poser en victime, pas étonnant que les choses ne
tournent pas en votre faveur.
Le prophétisme était certainement un mal nécessaire, à une
époque d’obscurantisme, où la voix du Bien peinait
à se faire entendre, mais cette époque est révolue, à
présent tout chercheur spirituel honnête et sincère peut se
faire à l'idée que Dieu est en lui, non hors de lui, que
c'est en se mettant en chemin et à l'écoute de son propre
cœur et non en suivant le troupeau bêlant des adeptes de
telle ou telle vérité extérieure qu'il saura retrouver cette
vie éternelle dont vous parlez, ainsi que la paix du cœur
qui fait tant défaut à notre monde. Chemin difficile,
certes, mais à la portée de toute personne de bonne volonté.
Le monde n'a pas besoin d'un prophète de plus pour
le mener dans une impasse, non merci, on voit ce que ça a
donné et ce que ça continue de donner.
Alors libre à vous de m'envoyer paître, Monsieur l'élu de
Dieu, mon frère humain en vérité, mais un simple frère
humain, que je respecte par ailleurs et dont je sais aussi
la "bonhommie", quoique je ne sache au fond si vous êtes un
escroc ou un vrai témoin de l'ineffable.
Eh oui, je ne suis qu'un pauvre pécheur, s'il faut
parler dans votre langage, tout comme vous !
J'ai lu attentivement La Révélation d'Arès et je
fréquente vos pèlerins depuis plusieurs années, mais rien à
faire, je ne peux adhérer à votre assemblée. Sans
doute suis-je trop ignare, aveugle ou impudent, il doit me
manquer une case abrahamique et je n'ai nulle envie d'aller
prêcher "votre" révélation dans la rue !
La Vie reste à inventer, au cœur de chacun, j'ose
croire que nous sommes bien d'accord là-dessus et désolé si
je vous ai un peu secoué le prunier.
Philippe Z., un passant du Nord.
Réponse :
Mon frère Philippe, je ne vous connais pas et mes frères du
Nord ne m'ont pas parlé de vous, mais je suis convaincu que
personne ne vous en veut de ne pas "adhérer à notre assemblée."
Vous n'êtes à l'évidence pas fait pour cela. Il y en
a de par le monde des milliers et des milliers de frères et
de sœurs comme ça.
Au reste, nos assemblées ne sont guère que des
missions du petit reste (Rév d'Arès 24/1), rien
de plus. Si vous parvenez à être un pénitent,
autrement dit, si vous parvenez à aimer tous les
hommes, pardonner toutes les offenses, faire
la paix avec tous, réfléchir et parler avec l'intelligence
spirituelle (Rév d'Arès 32/5) libre (10/10) de
tous préjugés, vous serez plus justifié que moi qui ne suis
qu'un pécheur qui a bien des difficultés à être le
pénitent idéal que j'aimerais être. Car, mon frère,
ce qui sauve ce n'est pas ce qu'on croit, c'est ce qu'on
fait.
Alors, que vous croyiez ou non que je suis un prophète
n'est pas important, et que vous en ayez assez des prophètes
est sans gravité. Que vous me le disiez ou ne me le disiez
pas ne me fait ni chaud ni froid, car j'en ai entendu
d'autres depuis quarante-quatre ans, comme vous l'imaginez.
De plus, ce n'est pas moi qui me suis déclaré prophète,
ni personne sur terre qui en a décidé. C'est tout simplement
La Révélation d'Arès qui me désigne ainsi et comme
vous semblez en douter, je doute que vous l'ayez lue
attentivement.
Me dire que je suis un "indécrottable abrahamique" me fait
beaucoup d'honneur et je proteste, car je ne mérite pas
d'être ainsi dépeint. Combien j'aimerais ressembler à
Abraham. J'en suis loin, hélas.
Vous me reprochez de donner à Dieu "une dizaine de noms" et
de ne pas être "foutu de citer un nom féminin !" pour
le désigner. Mais vous m'avez mal lu tant d'une façon
générale, parce que j'ai dit dans ce blog à plusieurs
reprises que Marie et Dieu, c'est la même chose, que d'une
façon particulière à cette entrée 193, parce que j'ai écrit
dans la légende de la vidéo qu'il faut "retrouver la Vie
éternelle, (c'est-à-dire) tout simplement Ce qu'on a cassé
en mille morceaux appelés : Dieu, le Père, le Créateur,
Adonaï, l'Éternel, Allah, Brama, Mazdâ, Grand Esprit, Kidjé
Manitou, etc." Je ne cite ici que onze noms parmi mille. Il
reste 989 noms parmi lesquels évidemment, comme vous le
lisez dans d'autres entrées, Marie, la Mère,
etc... et la Vie, qui sont féminins.
Je crains, mon frère Philippe, que vous écriviez beaucoup
plus vite que vous ne lisiez.
01fev18 193C12
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Père, bien aimés
frères et sœurs,
Me voilà bouleversée, transportée par cette entrée que je
viens de relire à haute voix pour que chaque mots pénètre
chaque pore de ma peau, de ce corps, de ce cœur et de cette
tête endurcis sous le péché.(Rèv d'Arès 30/6).
L'émotion me submerge et je pleure, je pleure à n'en plus
finir parce que la nostalgie de cette Vie gît au
fond de moi et son appel au secours hurle à mon oreille.
Larmes de tristesse et larmes de bonheur tourbillonnent en
moi, je frémis de sentir derrière vos mots le Souffle
du Père : "Le frère ouvre l'oreille (au Vent) (II/5),
de sentir Sa Force qui passe par un trou aussi petit que
celui d'une oreille (annotations II/6).
Vos mots ouvrent les vannes de nos cœurs assoiffés et
asséchés, ils nous abreuvent sans cesse.
Je sens tellement... mais tellement !.. ce que vous voulez
nous dire au-delà des mots mais je trouve si difficile de le
partager.
Ah ! Les mots ! mon mental les fuit de plus en plus et mon
cœur balbutianl les cherche dans la simplicité.
Je La sent à plein poumon cette Vie avec un grand
V.
Moi, faible lumignon, vivante parmi les morts
vivants (la masse) mais aussi Vivante chaque fois
que mon cœur bat même [s'il ne bat] que de façon sporadique,
même [s'il ne bat] que par palpitations, mais parfois aussi,
un cœur éperdument aimant, je laisse entrer peu à peu le Sang
du Père dans mes veines : Frappe ton poumon (encore),
le Vent en sort ! Ouvre ta veine, le sang sort ; il est
volatil comme le nuage.(Rév d'Arès xxviii/14-15)
Inspirez, hommes et femmes de toute culture, de toute
éducationde toute nature !
Respirez à plein nez l'Air Frais venu du Grand
Large, venu du fin fond de l'Univers !
Cette Vie est la vôtre, celle que notre histoire
humaine nous a volée.
Que j'aime vos mots quand ils disent malgré la dramatique
réalité de notre société : "Je relève aujourd'hui du degré
zéro de la société. Plus inclassable et incommodant que moi
il n'est pas. Mais je suis Vivant ; quelque chose
de la Vie est entré en moi."
Que nos frères humains vous entendent parce que parmi le grouillis,
des hommes et des femmes sentent cette Vie au fond
d'eux : Que Mon Peuple t'entende, homme Michel ! (Rév
d'Arès 31/13)
Et non ! Ils ne sont pas fous. Non ! Ils ne sont ni
dangereux, ni déséquilibrés, ni anormaux !
Vous ne l'êtes pas non plus, très cher prophète !
Entendez cela, frères et sœurs qui frémissez encore d'un
idéal de paix, d'amour et de justice
pour tous les hommes. Et mettez vous en marche !
J'ai, il y a plus d'une dizaine d'années, vécu un état, qui
dura plus d'un mois, dans une période extrêmement
douloureuse de mon existence.
Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, j'étais certainement
plus faible qu'une autre et le Père dans Son Immense Bonté
dut intervenir. Ce n'est certainement pas pour mes mérites
qui ne me sont pas plus dus qu'à n'importe quel humain qui
durant son existence traversera tumultes et souffrances
comme tout à chacun.
Cela pourrait se résumer à Vie ou Sainteté,
Puissance et Lumière.
Je fut tout à coup envahie d'un bien-être qui arriva par le
haut de mon crâne, pour utiliser des mots banals à une
situation qui s'avéra pas banale du tout, mais qui vient
vous surprendre et qu'au départ vous amenuisez.
Durant toute cette période je débordais d'une énergie
incroyable, ne dormais qu'une à deux heures par nuit, je me
réveillais d'un coup brusque, sautant de mon lit, prête à
tout, d'ailleurs les seconde de mon temps étaient toutes
plus extraordinaires les unes que les autres dans les
moindres gestes de la vie quotidienne, chaque rencontre
était fabuleuse que ce soit avec mes frères humains ou la
nature. Je parlais à tout le monde, je n'avais plus aucune
peur, plus aucune barrière, tout semblait se dérouler devant
moi comme si j'étais reine au sens le plus digne, le plus
noble pour aimer mes frères.
La nuit lorsque tout le monde dormait, je devais danser,
chanter ne sachant que faire de cette énergie qui sortais de
moi.
Je guérissais des maux... Bref, je connus un état de
transcendance ! Bien sûr, très très inférieur aux Promesses
du Père pour Ses Enfants (le Triomphe de la
Vie) mais quoique déjà incroyable, il était
supportable pour la pécheresse que je suis.
Je ne cherchais pas à comprendre, analyser, je Vivais
avec un grand V. Cela ne se mesurait pas, cela
était d'une formidable intensité ! Alors c'était comme s'il
n'y avait déjà plus ni jour, ni nuit mais Sa Lumière
couvrait tout sans cesse.(Rév d'arès 31/8)
J'étais, en quelque sorte, ressuscitée, j'étais Vivante
dans l'Immensité de la Création.
C'est ce que votre témoignage a fait remonter en moi et
j'espère humblement que cela serve votre enseignement. Frère Michel, vous êtes dans mon cœur ainsi que tous
mes frères et sœurs co-créateurs du monde de Bien
à venir.
Vous êtes dans mon cœur, sœurs et frères inconnus, que je
choisi d'aimer. L'amour est sagesse, et le monde ne
trouvera pas le bonheur sans elle.
Béatrice.B de Paris en Île de France
Réponse :
Voilà un commentaire plein d'une sainte fougue ! Quel ardent
enthousiasme que le vôtre, ma sœur Béatrice !
Quelque chose de la Vie ainsi nous tire comme un
aimant puissant, nous transporte par moments. Certes, comme
vous le dites, ce n'est pas la Vie transcendante,
sublime, du Père, dont nous pécheurs terrestres
n'avons qu'une certaine idée et à la reconquête de laquelle
nous travaillons par la pénitence, mais c'est déjà
un net dépassement. Ce Feu qui vous brûlait jour
et nuit, dans lequel vous avez vécu quelques temps comme le
fer avant la trempe, et que vous décrivez ici, peut, avec
bonheur, animer chacun de nous quelques temps. Autrefois on
appelait cela une crise mystique, mais depuis La
Révélation d'Arès nous savons qu'il s'agit de
prémices d'un changement radical de l'être.
Soyez une pénitente accomplie et une missionnaire
vigoureuse, ma sœur Béatrice.
J'ai été très heureux de vous rencontrer et de parler avec
vous à Paris le 16 janvier dernier.
01fev18 193C13
Si cher frère Michel,
Prophète en l’amour de Dieu,
L’entrée 192 s’affiche. À sa lecture je savais que
l’espérance m’habitait, vivante, innée, autrement dit
consubstantielle à l’unité corps, esprit et âme [Rév
d'Arès 17/7].
Joie ! Son Espérance m’apparut incarnée dans l’enfant à
naître, l’Enfant du père fécond qui — sans le
savoir — apprendrait à marcher, parler et au fur et à mesure
deviendrait conscient d’une vie possible embellie.
C’est l’espérance de la maternité et de la paternité.
Pour les plus petits, c’est l’histoire du Petit Poucet avec
ses cailloux et son retour à la maison.
Sans le savoir, comme le "petit d’Homme" nous procédons
d’une architecture du divin que Dieu nous rappellerait dans
La Révélation d’Arès, c’est faire l’apprentissage
vertueux du pénitent — aimer,
pardonner, vivre dans la paix et l’intelligence
libre du cœur — véritable nourriture de l’âme
dans une tension à accomplir l’Absolu Bien
de l’Amour, car la Vérité est que le monde
doit changer [Rév d'Arès 28/7], oui, il est en
permanents changements. Dans le cheminement
végétal, minéral, animal, humain me semble apparaître
l’homme libre d’une création où l’espérance me
semble promettre une Vie éternelle — mouvements
infinis.
Dans le même temps, frère Michel, durant ma maladie
neurologique je réapprends la marche, la lecture et
l’écriture et résonne en moi votre enseignement
déjà ancien où vous disiez : "Vous avez, mes frères et
sœurs, appris beaucoup de choses (suivait toute une
liste d’exemples) : vous laver les dents … payer vos
impôts et bien vous continuerez !"
Apprendre c’est comprendre, entreprendre et réfléchir.
C’est lire, relire sans cesse la Parole de Dieu donnée
à Arès.
À votre image et ressemblance, prophète que
j’embrasse avec douceur et naïveté ainsi que sœur
Christiane, bien aimée, nous prions ensemble d’une foi
vibrante que je souhaite intense.
Denise G. de Rhône Alpes
Réponse : Quelle émotion pour moi en
lisant ce très beau commentaire, ma sœur Denise ! Vous
avez été si malade, vous êtes passée par de très dures
épreuves et maintenant vous revoilà. Loué soit le Père Qui
a posé sur vous Sa Main Recréatrice, car le miracle est
toujours une recréation. J'ai appris par notre frère
Alain, tout récemment, que les derniers examens médicaux
ont été très favorables. Vous citez ma compagne Christiane
à l'amour de qui je dois tant ! Et à mon tour je cite
votre compagnon, votre époux Patrick, qui a été près de
vous avec toute la force de son amour et qui par là a sans
nul doute contribué à votre guérison. Oui, l'amour est un
puissant rempart contre le mal.
Encore merci pour ce commentaire, ma sœur Denise.
01fev18 193C14
Un jour, je fis une rencontre insolite. J'avais proposé mes
services de plongeur scaphandrier pour ramasser des huîtres
plates dans la baie de Quiberon en Bretagne. Cette pêche
sélective se révéla être une solution très respectueuse du
milieu, mais très mal vue des dragueurs qui nous
considéraient plutôt comme les prédateurs malins qui avaient
trouvés le bon filon pour piller les concessions. Il n'en
était rien, bien sûr, puisque mon partenaire de plongée et
moi-même étions dignes de confiance, mais nous avions ouvert
la brèche ou d'autres pouvaient pointés leur nez… Seulement,
une autre brèche allait s'ouvrir un jour d'hiver dans ces
eaux limpides bien plus importante à mes yeux. Ce jour là,
de la routine au travail j'allais passer, brutalement, à la
folle rencontre avec un dauphin. Trois mètres de muscle,
rien que du muscle, et déjà en deux trois mouvement me voilà
être son principal centre d'intérêt.
Impossible d'ignorer le dauphin, il faisait tout pour que je
m'intéresse à lui. Quelle intelligence, quelle liberté,
quelle douceur aussi pour cet animal dit sauvage qui prenait
d'infinis précautions dans nos contacts. Pas très fier quand
même d'avoir au bout du masque le bec pointu d'un animal à
l'œil rieur de 500 kg de muscles bandés. J'aurai pu compter
ses dents... Voilà un animal étonnant parce
qu'instinctivement tout animal sauvage fuit l'homme. Lui
non. Il provoque même la rencontre.
Alors, la rencontre se fait, intense, improbable. Deux
destins se croisent. L'un, l'étalon des océans, libre
d'aller, curieux, en pleine possession de ses moyens et moi,
un peu minable dans mon habit de cosmonaute écrasé par la
pression mais qui malgré tout fait ce qu'il peut pour
accueillir l'hôte. Comment est-ce possible ? Me suis-je dis
après coup. Certes, j'ai fait une rencontre rare mais qui
n'a rien d'exceptionnelle. Alors pourquoi à mes yeux ce
moment est-il important ? Pourquoi le passer à la moulinette
de la rationalité ?
Ce moment, je le ressentis comme un privilège, comme si Dieu
et l'Univers m'ouvraient les bras pour me dire : Viens
! Toi et Moi, c'est pareil. Cette interprétation, je l'ai
gardée pour moi. Les hommes n'aiment pas qu'on interprète
ces choses. Ils ironisent. Je me dis que ces rencontres,
quelles se fassent à travers la nature ou la rencontre d'une
âme à la moisson sont du même ordre "sauvage", au
bon sens du terme, c'est-à-dire non brutal mais aimante,
libre. Seulement, l'homme nain n'a pour le moment que sa prudence…
et son émerveillement quand ces choses se produisent.
Pascal L. de Bretagne-Sud
Réponse :
C'est une très belle histoire que celle de votre rencontre
avec le dauphin. Autrefois, ceux à qui l'on racontait ce
genre d'événement écoutaient et savaient s'intéresser à
l'incroyable ; ils faisaient plus que respecter celui qui
racontait son aventure — car c'en est une, brève, mais
totale — et vous avez avez raison de dire qu'aujourd'hui il
n'y a plus d'auditoire pour partager l'émerveillement de ce
genre de rencontre amicale entre un homme sous l'eau et un
dauphin curieux et chaleureux : aujourd'hui on veut tout
rationaliser, on rejette l'exceptionnel... comme je le dis
dans mon entrée 193.
Il y a cinquante-cinq ans, alors que dans la région
lyonnaise j'étais directeur d'une usine spécialisée dans la
fabrication d'appareils spéciaux de transfert thermique pour
les raffineries de pétrole, les process chimiques, la
production industrielle de grands froids, etc., un ouvrier
m'arrêta dans un atelier où je passais et me dit :
"Monsieur, puis-je vous parler de quelque chose ?" Moi:
"Oui, bien sûr." Lui : "J'habite à X en Isère, pas très loin
d'ici, en pleine campagne, et j'ai aperçu ce matin en
passant en moto un grand cercle d'herbe écrasée et roussie
au milieu d'un grand champ. Je suis allé voir de près.
C'était un immense cercle de peut-être cent mètres de
diamètre, exactement comme si un énorme et très lourd engin
circulaire s'était posé là. Un paysan était dans un champ
proche, je lui ai demandé s'il avait vu... Il acqiesça et
dit : J'ai été à la gendarmerie ; ils sont venus, ont pris
des photos et m'ont dit : Vous ne dites rien à personne.
Après, un petit avion a survolé l'endroit, et puis sont
venus des gens du "Progrès" (journal lyonnais) qui eux aussi
ont pris des photo." L'ouvrier m'indiqua où se trouvait le
grand cercle en question. Je m'y rendis le soir. Je vis la
vaste trace, j'en fis le tour ; quelque chose de très grand,
rond ou ovoïde, s'était posé là, nul doute. C'était vraiment
extraordinaire. Cependant, je n'en entendrais jamais parler
dans les journaux ; les gens à qui k'en parlerais
hocheraient la tête et diraisent : "Il y a sûrement une
explication." C'était tout. Il y a comme ça des choses
inexplicables dont personne ne parle justement parce
qu'elles sont inexplicables, exceptionnelles. Il faut du
courage pour défendre l'insolite, l'étrange, le surprenant.
Merci de venir nous raconter votre belle et brève aventure
avec le dauphin, mon frère Pascal.
01fev18 193C15
Merci pour cette bouffée d’air pur.
Cela me fait penser au commentaire de l’apotre Paul qui
disait qu’il devait encore donner du lait lorsqu’il
missionnait car ceux qui l’ écoutaient n’étaient pas encore
capables d’ingurgiter de la nourriture solide.
Vous avez conscience que votre corps animal peut un jour ou
l’autre s’arrêter de fonctionner et qu’il est temps de
partager ce que vous avez à dire aux autres animaux pensants
afin qu‘ils prennent conscience de leur potentiel divin.
"La science ne vaincra pas le mal", mais ceux qui la
promeuvent essaient de faire croire qu‘elle peut faire
disparaître jusqu'à la mort physique.
Certes, cet outil qu‘est la science peut découvrir que les
méduses sont aussi capables d’ascension aux travers des
océans… ou d’observer que nous ne sommes capables de
comprendre que 4 à 5 pour cent de ce qui existe, avouant que
pour l ‘instant, il est impossible de savoir ce qu’ est la
"matiere noire", qui devrait plutôt s’appeler transparente,
et encore moins "l’énergie noire", encore plus mysterieuse,
qui devrait inexorablement conduire l’univers vers les ténèbres
glacées.
Ne parlons pas des "trous noirs" — décidement, le noir est
omniprésent chez les scientifiques — que l’on observe grace
à la lumiere qui les entoure et qui sont parfois envisagés
comme des portes vers d’autres univers.
Freud a dit je crois, un truc du genre qu’ il fallait "tuer
le père pour devenir libre."
Cela peut justifier que les créatures de devoir se prennent
pour le Créateur, mais bon pour faire des châteaux de sable
dans un bac en Espagne.
Clin d‘œil aux hispanophones faisant partie de l’ aire …
Jean dit Paplu
Réponse : Jean dit Paplu, je ne vous
identifie pas et peut-être même que je ne vous connais
pas. Mais votre commentaire est intéressant et amusant.
Merci pour lui.
01fev18 193C16
Frère Michel dans l'Amour de la Vie en Dieu,
Si vous saviez comme j'ai été touchée par le commentaire de
Zachée du Cameroun (193C7)
En 1970 ma meilleure amie Catherine,avait ses parents qui
habitaient à Douala au Cameroun.
Son père travaillait dans les affaires maritimes à Douala.
Ses parents envoyaient leurs deux filles ,Catherine et
Béatrice effectuer leur études en France
.Avec Catherine,nous avons vraiment été comme des sœurs, des
amies très proches durant nos études en secondaires
effectuées dans l'institution St Alyre de Clermont
Ferrant.
Elle retournait au Cameroun durant les grandes vacances.
Catherine m'avait ramenée une jolie "Vierge Marie" sculptée
dans du bois d'Ebène.
Je l'ai toujours posée à mes coté dans ma chambre et j'aime
à la prendre dans mes mains.
Elle représente vraiment cette Vie que toute
femme, tout homme installe en lui,en elle.
Grâce féminine du Créateur de l'Univers qui nous aime comme
une maman et un papa aime ses enfants en les appelant à
passer de la vie de masse à la Vie en Dieu ,
L'Eau de Dieu qui circule dans notre jardin qui ne fane pas,
le vrai Jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9), la
Vie, le Créateur.
Catherine a quitté sa chair voilà une année,,mais
elle reste bien vivante dans mon cœur..
Je lui ai offert ma mortification voilà une année,
qui, je l'espère l'a transporté vers les Hauteurs
Saintes, là où la Vie Illumine les Âmes
Pures .
Puissions nous comme vous, cher prophète de la Vie,
installer Dieu en nous, devenir des Christs. Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce beau commentaire, qui
évoque une amie de votre jeunesse, Catherine, qui nous a
quittés et pour qui vous avez fait mortification
afin qu'elle trouve la Vie et la Lumière
du Père et prenne son envol heureux. Je ne doute pas qu'elle
les ai trouvées.
Et oui, le commentaire de notre lointain frère africain,
Zachée, estbeau.
Quelle fraîcheur, quelle Vie dans son message !
Mon épouse Christiane en le lisant hier soir me disait sa
joie de découvrir un frère vivant près de l'équateur dans un
pays où, à notre connaissance, personne ne vend La
Révélation d'Arès et qui semble si bien connaître
cette Parole du Père.
Qu'il nous est difficile de partager notre foi et notre
espérance — espérance en la Vie tout
particulièrement évoquée dans cette entrée — dans une
société humaine qui refuse de plus en plus tenacement toute
relation avec une transcendance dont il est relativment
facile de soupçonner l'existence, sans même lire des
Écritures dont on peut toujours dire qu'elles sont boniment,
mais simplement en levant les yeux vers l'infini une belle
nuit d'été quand le ciel scintille d'étoiles. Car c'est de
là-haut que descendit Jésus vers moi trente-neuf ou quarante
fois en 1974. Comme dit Zachée, même si "ces faits ne
peuvent pas être historiquement prouvés, ils sont crédibles,
ils sont de nature à motiver un homme à changer de vie
et à naître de nouveau."
Le scepticisme est devenu une institution. L'homme n'a plus
en partage que les misérables connaissances de la science
ou... le vide. Il ne veut plus rien d'autre. Les portes qui
s'ouvrent, les voix qui parlent, il ne veut plus, l'homme,
les voir et les entendre. Comment l'homme peut-il se
résoudre à réduire à quelques calculs et coups d'œil dans le
microscope ou dans le télescope ses rapports à ce qu'il
appelle la vérité ?
Et puis, même si l'homme ne veut croire que ce qu'il voit,
comment peut-il ne pas croire à l'amour, qu'il ne voit
pourtant pas, car rien n'est plus invisible ? Il y a quand
même, c'est évident, un point raisonnable de considération
entre le cynisme total du monde et l'abandon à un Dieu
imaginaire qui est celui des religions. Oui, il y a un point
milieu, ce que La Révélation d'Arès appelle le
milieu des Hauteurs, les sentiers accessibles (7/1). Là
ne sont ni le néant ni le mythique Roi et Juge des
religions, c'est là qu'est la Vie !
On ne peut pas développer au fond de soi la foi dans l'homme
en refusant de développer en même temps la foi dans les Signes
que l'Invisible Vie nous envoie depuis l'espace
infini, car les deux sont indissociables. Pourquoi l'homme
aurait-il une imagination que les animaux n'ont pas, s'il se
refusait à voir en elle une capacité évidente, que seul
l'homme possède, de regarder l'invisible, la réalité
impalpable, l'évidente compagnie sans os ni peau qui nous
accompagne et qui parfois d'un indiscernable geste nous
sauve la vie, nous arrête devant l'abîme, devant l'erreur.
Cela, notre frère Zachée du Cameroun le sait, l'a déjà
probablement expérimenté, et par là il n'est déjà plus
lointain, il est des nôtres, il partage notre tâche pour
faire un monde meilleur.
Ceux qui ne croient pas et qui nous rejettent ne voient pas
que c'est nous qui permettons à ce monde de poursuivre son
aventure, de continuer de Vivre.
02fev18 193C17
Monsieur,
j'ai bien lu votre réponse {193C11] et elle me confirme ce
que je pensais: Vous portez un message d'exclusion, vous ne
sauriez donc être un messager de Dieu.
Vous ne vous souciez que de votre misérable petit troupeau.
Escroc ou affabulateur, peu m'importe, mais je vous plains
et je plains vos suiveurs que vous trompez et manipulez
éhontément.
Oui, je sais, ça vous fait une belle jambe et moi ça me fait
une belle jambe que ça vous fasse une belle jambe.
Je ne vous salue pas et je vous laisse à vos boniments.
Philippe Z., un passant du Nord.
Réponse :
Que suis-je pour mériter mieux que ce commentaire qui me
fustige, frère Philippe ?
Que suis-je pour m'activer à autre chose qu'à mon "petit
troupeau" ? Mon message n'est pas "d'exclusion". Je n'exclus
personne de mon amour fraternel, mais Il y a sept milliards
d'habitants sur Terre et probablement la moitié dans la zone
qui m'est allouée (Rév d'Arès 5/5-7) : trois
milliards et demi et que voulez-vous que je fasse pour et
avec des milliards que je ne peux pas atteindre, qui ne me
suivraient pas, pas tout de suite, de toute façon et qui,
comme vous, me considèreraient comme un illuminé ou un
bonimenteur ?
Je ne vous reproche rien, frère Philippe. Même si je ne
comprends pas votre mépris, car j'ai vu dans le bref récit
de votre vie (193C11) un homme de bien, je comprends très
bien qu'on me voie comme un homme suspect. Il y a
quarante-quatre ans que Jésus m'apparut à Arès — ceci est
absolument vrai, même s'il est humain de me reprocher
d'avoir mal compris ce qu'il m'a dit : Sauf le petit
reste (ce que vous appelez le "petit troupeau")
la multitude ne te suivra pas (Rév d'Arès 26/1) —
mais j'ai toujours dit que si quelqu'un d'autre avait vécu
cet événement et était venu m'en parler, je ne suis pas du
tout sûr que je l'aurais cru.
Sauf si je vous ai mal lu, l'image que, selon votre
commentaires, vous vous faites de moi est celle d'un
bonimenteur prônant l'amour fraternel universel mais qui
trompe son monde, parce qu'il n'est en fait qu'un
exclusiviste. Je ne vous en veux pas de penser cela, parce
qu'en fait, même si ma foi et ma pensée ne répondent pas à
cette image, les faits vous donnent raison. Ce qui manque à
votre raisonnement c'est la réalité pratique : Je ne suis
pas maître de ces faits. Ces faits sont les pierres, le
granit, qui dressent devant moi les hautes citadelles
(Rév d'Arès 13/7-8) qui m'interdisent pour l'heure la
pénétration du monde. C'est à cette pénétration que notre
mission travaille. Il n'y a pas eu de prophètes qui
ne se fussent retrouvés face au même problème. Il est vrai
que vous réfutez les prophètes... Pardonnez-moi de
les citer.
Mais toute image est définie par son intention. L'intention
est ce qui fait que l'image de Philippe Z. est la conscience
de Philippe Z. Ce raisonnement n'est pas de moi, mais de
Sartre, qui, si je me souviens bien, l'emprunta en partie à
Karl Bühler. Sartre ajoutait que si l'on examine cette
intention à sa racine, c.-à-d. à sa spontanéité — vous êtes
indiscutablement un homme très spontané, je dirais même
primesautier — on voit qu'elle puise à la connaissance de
celui qui a l'intention. Que puis-je contre la connaissance
que vous avez tirée de la vie, votre vie ? Une vie, qui si
je me rappelle de votre commentaire 193C11, n'a pas été
facile.
Je ne peux rien contre cela. Chacun a son destin, qu'il
l'ait fait ou qu'il l'ait subi, et je le respecte. Je
souhaite que vous soyez de votre côté un pénitent
et que vous encouragiez à l'être à leur tour tous ceux que
vous rencontrez.
Je pense que vous priez et je prie avec vous.
02fev18 193C18
Cher prophète Mikal,
J'ai été très heureux de vous rencontrer à Paris en janvier,
ainsi que sœur Christiane, et je garde ce souvenir au chaud
dans mon cœur.
Je note que le corps de cette entrée sur la Vie
parle peu du Bien et du Mal, pour reprendre quand
même ces termes en conclusion. Vous préférez peut-être
sortir d'un discours trop souvent reçu comme moralisateur.
C'est vrai que la Vie est bien plus évocatrice du
Tout auquel un message spirituel appelle. Vous écrivez :
"Tout est écrit pour l'Éternité, mais Tout, même avec
alinéas, garde son sens." Alors j'ai commencé par écrire un
petit texte poétique, inspiré aussi par votre article "La
Pommeraie", Le Pèlerin d'Arès 1989, page 216 : "La vie a un
sens."
Le sens de la vie est de créer le meilleur sens. Le meilleur
sens, fait d'équilibre, émerge de la crise. La vie en crise
prend Vie par le sens hors du Temps. C'est l'Eau
qui ne noie pas (Rév. d'Arès xxxix/15) et l'ha
qui caille(xxxix/8) en soi. À propos de
"Tout est écrit pour l'Éternité", je me demande d'ailleurs
si c'est volontairement, en conscience, que Jésus et Mahomet
n'ont pas fait écrire leur Message de leur vivant, laissant
ainsi à La Révélation d'Arès la primauté d'une
Parole dictée et couchée par écrit pour toute la famille
abrahamique, pour la première fois sans aucun soupçon
d'altération ou d'incomplétude.
Et puis, après toutes ses pensées lointaines, je me suis
repris... Vous écrivez aussi : "le mot Vie est aussi
problématique que pénitence", "Ma vie biologique
n'est qu'un soupir", "Je relève aujourd'hui du degré zéro de
la société" (parlant ici, me semble-t-il, au nom de tous les
pèlerins d'Arès), et enfin "L'Éternité que Basile le Grand
ne décrivait pas comme temps jamais commencé ni fini, mais
intense". Il y a dans La Révélation d'Arès une
tonalité pratique qui me fait penser que notre mentalité est
particulièrement sensible à la vie collective. C'est
pourquoi rechercher à rendre plus intense la vie collective,
à sortir de ce que vous appelez "la masse", le grouillis
(Rév. d'Arès iii/2), est un discours missionnaire qui
me parle particulièrement une fois expliquée la pénitence.
Car c'est peut-être ce dont le peuple a le plus conscience
aujourd'hui : la faim pour une vie collective plus intense,
pour partir à la recherche de la Vie. Vie intérieure
intense ou vie quotidienne intense ou vie de l'âme
me semblent être des termes moins parlants ou plus
équivoques.
Les Pèlerins d'Arès ont un rôle de pionniers d'une autre vie
collective, plus intense car émergeant de la liberté absolue
des individus. Ils commencent à peine à l'expérimenter. Cela
rejoint ce que vous répondez en 193C10 : "Je vois la seconde
[dimension de la Vie] comme récréative, remuante,
oserais-je dire sportive ? Je ne crois pas que ce qui
s'anime dans la Vie s'ennuie jamais". L'essentiel
est dans la constance d'humains bien ordinaires qui ne se
découragent pas d'être pénitents et de se rassembler
pour changer le monde. Car "longtemps, longtemps, le
bien ne sera qu'un peu de mal converti ou réprimé" (votre
article "La Pommeraie", page 220).
Patrick Th. d'Ile-de-France
Réponse :
Vous ressentez "cette entrée sur la Vie" comme un
écrit qui "parle peu du Bien et du Mal, pour
reprendre quand même ces termes en conclusion." Ce n'est pas
cela, mon frère Patrick. C'est seulement que je ne peux pas
parler de tout en même temps sans risques d'embrouiller mes
frères et sœurs.
Non, à aucun moment je n'ai "préféré sortir d'un discours
trop souvent reçu comme moralisateur." Si j'ai mal aux
doigts de pied et aussi mal aux yeux, le remède que je vais
m'appliquer pour guérir mes doigts de pied n'est pas la même
que celui que je vais utiliser pour retrouver la vue, mais
les deux problèmes restent liés, puisqu'ils touchent le même
corps humain, le mien.
La Vie est une chose qui est éternelle et qui
remplit l'espace infini dans l'univers, la Vie est
Dieu en somme, mais je suis aussi Dieu moi-même d'une
certaine façon — image et ressemblance (Genèse 1/26) —
alors que le "Bien et le Mal", tels qu'ils nous
préoccupent est un problème propre à la Terre où le péché
s'est développé, mais d'une certaine façon liés à Dieu et à
moi aussi par l'effet miroir de l'image et
ressemblance. La Vie est de toute éternité
et ne sera jamais vaincue simplement parce qu'elle est une Force
sans concurrence, alors que le Bien sur Terre est
pour l'heure confronté au Mal, son rival triomphant. On est
là dans deux registres radicalement différents. Différents
mais liés, puisque nous ne vaincrons le Mal qu'en
recherchant le Bien en recherchant la Vie. Et
ainsi de suite. Alors, bien sûr, on pourrait parler des
trois en même temps. Je n'ai pas choisi cette méthode, c'est
vrai. Quelle que soit la façon dont on regarde ces choses,
sur lesquelles nous reviendrons maintes fois jusqu'à ce que
le Créateur de ma vie, la Vie, m'enlève le souffle
et arrête mon cœur, il est certain que quand je parle du Bien
et du Mal je pense aussi à la Vie, même si elle
est pour le moment le seul objet de cette entrée de blog. Ma
conscience ne perd pas de vue la totalité des problèmes que
soulève la Parole d'Arès, mais même si dans ma conscience
j'ai une idée inaltérée des liens entre toutes ces choses,
l'image que je peux en donner ne peut être totale. Elle est
comme un puzzle. Je ne peux en donner que quelques éléments
à la fois.
Ceci dit, je vous dis merci, mon frère Patrick, pour votre
beau commentaire. Moi aussi j'ai été très heureux de vous
rencontrer à Paris le 18 janvier.
02fev18 193C19
Je suis en train de lire un bouquin de David Ike : "Les
enfants de la matrice."
Je tombe sur quelques phrases, qui m'interpellent. Je vous
les transmets un peu dans le désordre, mais je vous les
transmets quand même. Les dictatures et la démocratie, au
niveau de la loi, c’est que l’une est une dictature ouverte,
tandis que les autres se cachent sous le masque de la
liberté. La police et l’armée sont la première ligne des
gardiens. Les policiers, les poseurs de sabot, les gardes de
sécurité, et tous les autres oppresseurs en uniforme, sont
l’exemple le plus évident des masses qui veillent
elles-mêmes au maintien de l’ordre. Ils croient qu’ils
administrent la loi, alors que c’est la loi qui les
administre. Ils ne répondent pas à ce qui est juste et bon
dans des circonstances données, ils répondent à leurs
maitres qui introduisent la loi et, en vérité, aux maîtres
de leurs maîtres les illuminati.
Les écoles étaient des endroits, dit David Ike, où l’on
produisait et perfectionnait les clones de demain. Les
professeurs sont les gardiens essentiels des illuminati,
notamment parce que d’après mon vécu, la grande majorité
d’entre eux sont étonnamment mal informés sur le vaste
monde. Ils savent uniquement ce qu’on leur a martelé dans le
crâne. La Matrice ne veut surtout pas de politiciens,
médecins, scientifiques, journalistes et professeurs bien
informés. Être bien informé et réagir sur ce qui se passe
vraiment, n’est pas bon pour leur carrière. Le système est
une machine à endoctriner et ils vous parleront de ce qu’il
advient quand on essaye de le remettre en question. Quelques
uns survivent en maintenant leur processus de pensée, mais
ils sont très peu nombreux. Pour les autres leur seul espoir
est de passer leur vie adulte à se déprogrammer eux-mêmes de
l’endoctrinement reçu. Des parents endoctrinent déjà leurs
enfants à la maison.
Tout le monde joue tellement bien son rôle pour endoctriner
les autres que le système s’engendre lui-même dans les
rouages qui baignent dans l’huile. C’est fait si
intelligemment que les parents croient honnêtement offrir et
donner ce qu’il y à de meilleur à leurs enfants.Les
enseignants travaillent à partir d’un programme d’étude,
version de la réalité que nous voulons inculquer aux masses.
Ce programme est décidé par le sommet de la pyramide de
l’éducation puis dicté à tous les exécutants. Les
enseignants doivent suivre le programme imposé, ou, tout
simplement, envisager d’autres options de carrière .C’est
ainsi que toutes ces classes professionnelles sont gardées
dans le rang et que les rebelles sont éliminés. Les
policiers, soldats, leur fonction n’est pas de se poser des
questions. Leur fonction est d’obéir ou de mourir. Ils ne
sont pas payés pour penser, ils sont payés pour suivre les
ordres et exécuter la loi.
Dans le fossé je descendrai comme l’Eau sur le
roncier. Toi tu es déjà sous la paille Mon Eau, le roi
debout sans le fouet, sans les renforts. Le faucon n’a pas
besoin de la loi des rats (Rév d’Arès xix/24).
"Hé ! soldat, tu es arrivé hier seulement dans ce pays et tu
as déjà laissé un monceau de cadavres. Que t’avaient-ils
fait ?"
"Ce sont les ennemis, Monsieur."
"Leur as-tu déjà parlé ?"
"Bien sûr que non, Monsieur."
"As-tu déjà envisagé qu’ils pourraient être comme toi, avec
des familles, qu’ils aspireraient à une autre vie meilleure,
en dépit du dictateur sanglant que ton armée est venue
défendre ?"
"Non, Monsieur."
"As-tu déjà lu quelque chose sur ce pays ?"
"Non, Monsieur.."
"Alors, comment sais-tu qu’ils sont l’ennemi ?"
"Mon officier supérieur me l’a dit, Monsieur."
"Et qui le lui a dit ?"
"Son officier supérieur, Monsieur."
"Et qui est le commandant en chef ?"
"Monsieur le Président, Monsieur."
"Et qui commande au Président ?"
"Le peuple, Monsieur. Nous sommes en démocratie."
"Combien de personnes du peuple t’ont dit de tuer tous ces
gens-là ?"
"Une seule, Monsieur."
"Et qui était-ce ?"
"Mon officier supérieur, Monsieur."
"Et qui le lui a dit ?" Reprendre depuis le début !
Maryvonne C. de Bretagne-tSud
Réponse :
L'orthogaphe du nom est plutôt David Icke, je crois, et sans
avoir lu ce très gros livre "Children of the Matrix", j'en
ai lu une critique dans "Time" à l'époque de sa parution, il
y a une quinzaine d'années. Je crois me souvenir que David
Icke parle des liens entre des êtres d’origine reptilienne
et les créatures humaines qu’elles ont dominées. Les
puissants actuels de ce monde, quelles que soient leurs
politiques, selon lui, ont la même descendance génétique, ou
consanguine, que les rois et reines absolus d'autrefois.
L’humanité entière sera en danger aussi longtemps qu'elle
remettra son avenir entre les mains des puissants politiques
du monde et de leurs sicaires administratifs, financiers,
militaires, etc.
David Icke ne fait que reprendre un thème qui fut celui des
grands penseurs et prophètes d'autrefois : Bouddha,
Héraclite, Socrate, Platon, Isaïe, Jésus, Locke, Spinoza,
Kant, Hegel, etc. Ce qui frappe dès qu'on évoque ces
hommes-là, qui n'ont jamais été des gouvernants des peuples,
c'est qu'on les voit haïs, vilipendés, discrédités par des
quantités de doctes personnes qui en critiquent les
enseignemnts qu'ils traitent d'erreurs ou d'affabulations,
alors qu'en fait ces gens-là n'ont fait qu'exprimer ce
qu'ils avaient appris de leurs propres pensées ou du Ciel et
n'ont jamais édicté des lois qui condamnent, interdisent,
bref, ils n'ont jamais fait de mal à personne et on leur
demande des comptes de leurs enseignements alors qu'on
laisse partir tranquillement à la retraite des élus
politiques qui ont commis des injustices et imposé des lois
abusives, inéquitables, etc. C'est ce monde à l'envers que
veut le commun des mortels, qu'on a rendu aveugle, et les
autres, les sages, ceux qui voient clair, sont sans cesse
rejetés ou considérés comme des fous ou des irrespondables.
Voilà ce qu'à sa manière David Icke raconte. Vous faites
bien de le citer.
Notre mission appelant les hommes à la pénitence
appelle indirectement ces mêmes hommes à revoir leur concept
de la vie collective, notamment la vie collective telle
qu'elle est encore aujourd'hui menée par le bout du nez par
ses gouvernants qui tous appartiennent à une famille qui
s'accroche à ses pouvoirs depuis des millénaires. Voilà bien
pourquoi les portes des grands media sont pour le moment
hermétiquement fermées devant nous.
Merci, ma sœur Maryvonne, pour ce commentaire.
03fev18 193C20 Texte réécrit par le blogueur en phonalphabet
pour faciliter son affichage :
Je conpran mieu ki ae Dieu avyc set antree an lizan Vi
vyrsus vi.
Ki pouvae continuee de croir que Dieu ae in vieeu grandpyr
avyc un barb ee in baaton pour corijee lae jan ci mant, vol,
tu, fon du mal, son meechan, bat leur fam, leurz anfan, fon
la gyr. Je batæ celcefoi maez anfan my je ne lae ba plu.
Myz il i a celke chooz du lou dan l'om ou la fam qui lae
pous a la violans Je me demand sil n'i a pa un par secryt du
deezir ki fae cil veul se prandr de fors ? Je me demand oosi
quan commans le viol alo, parse cun fam peut oosi violee in
om. Surtou je me demand si la fors de l'amour fizic ae la
mym pour lae deu.
On di que laez om son dae violeur mais s'y la Vi ! Si je voi
ma fam a poil je band, s'y la Vi, et si je vois un fam a
poil je band oosi. Comman un om sanz eeducasion com moi peu
aetr oosi un bon crollan s'il baez un fam ki a anvi de lui
et ki joui quant il lui rantr dedan ? Si la fam ne joui pas
jadmae kil i a peut aetr un problym.
Filip (Philippe) Z. [193C17] di ce vou vouz ocupee surtou de
votr petit eekip de fraer ee seur. On compran se kil veu dir
: A par seu ci peuv aetr dae peenitan il peu i avoir oosi
dae gens ci ne son pas dae brut mae ci son dae jan naturael.
Il foo k'il i y un plas pour tou le mond. Sae pa parse ke je
sui in om naturael ke je naem pas Dieu.
Jan -Batist U. de la Creuz
Réponse :
Mon frère Jean-Baptiste, votre commentaire m'est arrivé
défiguré par un nombre incalculable de fautes d'orthographe
et je manque actuellement de temps pour le corriger. Il a
été plus rapide pour moi de l'afficher en phonalphabet qui
est cette écriture qui suit les sons, mais non par la
grammaire et l'orthographe, que j'ai inventée il y a
quelques temps dans cette perspective et que je n'ai pas
encore eu le temps de proposer à ceux qui comme vous ont de
l'orthographe une idée très lointaine, certains (c'est
peut-être votre cas) ayant été gâchés par la méthode dite
"globale".
De plus, votre langue est... disons, très gauloise quand
elle parle de relations entre hommes et femmes et l'écriture
en phonalphabet masque, au premier coup d'œil du moins, les
gauloiseries. Je n'ai pourtant pas voulu changer ce langage
leste, parce qu'il répond sans malice à votre nature et vous
posez un même problème similaire à celui de frère Philippe
Z. du Nord (193C11 et 193C17).
Autrement dit, vous me dites que vous êtes un homme plutôt
simple, qui dans votre cas (le cas de frère Philippe Z.est
différent) a des élans sexuels directs. Vous n'avez pas reçu
d'éducation, mais que ce côté rudimentaire ne vous empêche
pas d'avoir la foi et d'aimer Dieu et de désirer entrer dans
notre fraternité arésienne
Oh ! frère Jean-Baptiste, ne me croyez pas pisse-froid au
point de refuser l'entrée dans notre fraternité à des bons
vivants comme vous, même un peu lestes. Je suis toujours
profondément ému de rencontrer des frères et des sœurs comme
vous désireux de devenir des pénitents et des moissonneurs.
Certains apôtres de Jésus étaient des bonshommes vous
ressemblant, sans nul doute.
Toutefois, vous me dites que voyant une femme nue vous êtes
en état immédiat de "faire la bête à deux dos" comme disait
Rabelais (j'adoucis votre façon de dire ces choses-là). Vous
appelez ça être "naturel" et je comprends évidemment votre
position instinctive. Mais être pénitent c'est
chasser le péché et respecter les souhaits du
Père. Or, parmi ces souhaits est celui de fidélité. Même
sans vice ni malice, vous devez être fidèle à votre épouse
et ne pas sauter sur les autres femmes.
04fev18 193C21
Père/Mère [sans doute allusion au reproche que fait Philippe
Z. 193C11 au blogger: "Vous énumérez des noms de Dieu, vous
n'êtes même pas foutu de citer un nom féminin !"],
puissions-nous nous établir dans Ta Conscience Cosmique, au
lieu de croupir dans notre conscience contextualisée par
notre propre vécu, là où règne et gouverne notre mental aux
prises avec l’orgueil, la colère, la crainte, ferments de
sous-vie, qui font de chacun, des petits rois blancs et
noirs, inconscients et fiers de l’être !
La vie est unique. C’est cette vie unique qui habite tout
être vivant. La vie qui nous habite va de l’infiniment petit
à l’infiniment grand (il suffit de regarder la matière),
mais c’est aussi la vie de l’esprit qui va de l’infiniment
déplorable à l’infiniment grandiose.
Bien que les mots ne puissent pas précisément dire ces
choses, ils sont des vecteurs qui peuvent nous emmener en
pensée dans des lieux plus élevés que nous-mêmes. Quels sont
ces lieux ? Il faut beaucoup chercher, lutter contre ses
tendances, principalement la tendance du hérisson, tendance
à la tranquillité et au repli sur soi (le hérisson se met en
boule pour devenir invisible ou se hérisse quand il est
contrarié), il faut beaucoup travailler sur soi pour
incarner ce que la Vie nous apporte sur notre
chemin, car heureux ceux qui finissent par comprendre
qu’Elle veut nous faire progresser, qu’Elle nous attire à
Elle !
Son insondable grandeur est qu’Elle fait cela, sans nous
contraindre, afin qu’on aille de nous-mêmes vers Elle.
Raisonnement "d’allumé" aux yeux des raisonnables !
Puissions-nous avoir conscience que "la Vie, le
Tout, l’Un" est : J’ai, Je suis (Rév d'Arès ii/1),
qu’on le veuille ou non, que les Attributs de Dieu — Ceux
que notre faible lumignon (32/5) est capable de
considérer — "Sagesse, Amour, Création…" mais aussi tous
Ceux en grand nombre Qui nous sont inconnus, sont et
agissent !
La Dynamique du Créateur de la Vie n’est plus à
prouver, Elle est visible par les sens dans Son Infinie
complexité, beauté et intelligence. La Révélation d’Arès, Parole pleine de Sagesse pour
éviter aux débutants pèlerins d’Absolu de tomber dans
l’abîme de la complexité absolue qui s’ouvre devant eux,
appelle à aimer, pardonner, choisir la paix,
se libérer spirituellement, à avancer et à se
relever quand on tombe, car on apprend de ses erreurs, à ne
pas désespérer, bref, tout y est pour qui la creuse,
l’étudie et cherche à l’accomplir pour sa propre
évolution et celle de l’humanité, car rien n’est séparé dans
l’existence. La mission de spiritualisation de l’humain,
commencée, il y a bien longtemps, par nos frères, les
premiers apôtres, les connus et les inconnus, se poursuit et
se poursuivra jusqu’ au Jour de Dieu [Rév
d'Arès 24/5]. Puissions-nous l’intensifier !
Jésus qui est né juif et mort juif, est venu sortir des
dogmes de l’inutile, d'un judaïsme qui s’était
institutionnalisé. Il me semble que La Révélation
d’Arès aura la même démarche avec le christianisme
d’église, tout en essayant d’accrocher au passage des athées
qui ne veulent plus être les jouets d’un "destin
capricieux", des musulmans qui étouffent sous le poids des
réglementations d’un autre âge, des bouddhistes qui savent
que leurs exercices spirituels ne sont que des moyens et
bien d’autres encore, pour les appeler à la Vie
d’amour les uns pour les autres, à la Vie du Tout,
de l’Un.
Mûs par le moteur de la pénitence, combien serons-nous à
découvrir, trouver ou retrouver, activer le divin en
soi ? Peu, mais souhaitons que de génération en
génération, issu de la même Source, un courant pénitent
et missionnaire parcourra les cœurs, les pensées des hommes
et qu’un jour, le rêve de ceux qui ont œuvré au changement
devienne réalité.
Charlie F. du Nord
Réponse :
C'est dimanche et je fais du courrier. Un certain François
R. de Mouvaux m'écrit qu'il veut aller vous voir à la
mission, mais que la rue de Paris à Lille étant très longue,
il lui faut le numéro, car il appréhende de devoir chercher.
Or, c'est dimanche et je n'ai pas le numéro sous la main.
Mais diable ! La rue de Paris, maintenant appelée rue Pierre
Mauroy, va de la place de Paris à la rue Faidherbe à Lille
et sans être courte n'est pas si longue. J'ai dans ma
réponse écrite ce matin recommandé à François R. de la
parcourir en priant, que ça lui fera un bon pèlerinage, et
s'il ne peut pas marcher ainsi que fera-t-il parmi nous des
apôtres qui battent sans cesse le pavé ? Cela dit pour
affirmer que vous avez vraiment raison de rappeler qu'il y a
vie et Vie et que si l'on veut aller de la
pésente vie vers la Vie, il faut se remuer. La pénitence
est une tâche, du reste pas facile du tout, et la moisson
en est une autre de la même difficulté.
"Pathologie imaginaire" me dit un jour, condescendant,
presque ricanant, un homme à qui je parlais de la Vie,
dans les années 80. "Ah bon, " lui répondis-je, "croyez-vous
que vous ne soyez pas vous-même atteint d'une grave
pathologie ? Ne vous imaginez pas être à l'abri d'une
maladie mortelle déjà, mon ami. Vous allez mourir de cette
maladie, j'en suis sûr. La maladie du péché, dont
vous n'avez même pas conscience. Vous vous croyez éternel,
mais vous n'êtes qu'un comédien jouant l'immortel. Vous
vivez dans un monde imaginaire." Ce monde vit dans des
hallucinations.
Même si ce n'était pas le Père Lui-même, le Père de la Vie,
qui nous avait parlé de la Vie, nous n'aurions
pas une hallucination en espérant qu'il y a au-dessus de
notre vie d'animaux pensants une Vie-Mère, comme
vous dites au début de votre commentaire, une Vie-Mère
qui a à l'origine de toute vie, même mortelle, sur Terre, et
que nous sommes en droit d'espérer atteindre. Cette
espérance n'est pas une paréidolie, elle se tient, elle est
beaucoup plus solide que ce que la majorité des humains
aujourd'hui mécréants pensent qu'est l'espérance.
Merci, mon frère Charlie, pour ce très beau commentaire.
04fev18 193C22
Cher Prophète,
J’aime votre liberté d’écriture, votre vérité, votre
finesse, votre humour, votre non-attachement à votre
personnage, tout en l’assumant entièrement, avec amour.
Un prophète réel, ce n’est pas celui qui dit ce que tout le
monde (la masse) voudrait entendre, c’est celui qui
révèle quelque chose de neuf, totalement neuf et vrai, donc
dérangeant. Vous écrivez : "La masse prétend qu'elle n'a de
sécurité qu'avec ses chefs et leurs lois." Il est vrai que
l’instinct grégaire est un instinct animal, avec un dominant
choisi par la meute. Ce besoin de chef et de se
fondre dans une masse pour se sentir exister est un
instinct de survie nécessaire chez les
animaux. Mais sommes-nous des animaux ?
Vous ajoutez : "La Parole du Créateur dit : Sois
Un ! (Rév d'Arès xxiv/1). Elle ne dit pas: Sois comme
tout le monde." Dans le : Sois Un en toi,
j’entends aussi : Sois unique ! Sois entier ! Sois vrai !
Cela nous différencie nettement des animaux. Exister comme
le bœuf au champ n’est pas vivre, c’est subir la vie. Se
laisser traverser en conscience par la Vie, être
créatif, chercher, aimer, travailler à la paix, est
palpitant de découvertes et de Vie.
Dernièrement, j’ai eu une longue et belle conversation avec
un jeune homme, 34 ans. Il était militaire, bonne situation.
Il a arrêté ce job. Il me dit : "J’ai fait la guerre en
Afghanistan, mais aller tuer, lâcher des bombes
par-ci, par-là, cela n’a vraiment plus aucun
sens pour moi. De plus le mode de vie militaire
est néfaste à tout point de vue. La nourriture est
lamentable, sans parler de l’alcool ! Les militaires qui ont
40 ans paraissent en avoir 50." Maintenant ce
jeune homme cherche sa voie ; que faire dans ce
monde où l’argent est roi ? Comment vivre dans ce monde
bouché, dans laquelle il faut un statut, une situation, et
toutes ces choses administratives, lourdes, créées par
l’homme pour que la masse demeure contrôlée comme du
bétail, pour l’argent, pour une fausse sécurité.
Il a ajouté : "Si j’avais un jardin je cultiverais un
potager, mais encore, il faut pouvoir se payer une maison
avec un jardin." Je le vois comme un frère qui
chercher la Vie. Je lui ai demandé ; "Et côté
spiritualité ?" Il a répondu : "Oui, dernièrement j’ai
rencontrés deux catholiques, sympathiques, mais ce qui a
coupé court pour moi, c’est leur acharnement à essayer de me
convaincre. Alors cela ne passe plus ! Ils ont réussis
tout de même à me filer un nouveau testament ! Aussi, dans
la religion, il y a tellement de contradictions et
d’incohérences !" Je lui ai demandé s’il avait
lu La Révélation d’Arès ? "Non, je ne
connais pas. Est-ce un peu comme ‘conversation avec Dieu ?"
Moi : "Pas vraiment dans le style ni dans la forme, mais
peut-être, dans le fond. Il m'a dit qu’il allait voir.
Le noyau de La Révélatio d'Arès est un message qui
libère pour retrouver la Vie et se mettre debout.
Une Vie révolutionnaire sans
révolution, inéluctable sans obligation, une Vie
qui a du Vent dans les ailes. Cette Vie est
insaisissable, on ne peut se l’approprier, elle n’appartient
à personne, elle est la Vie elle-même.
Universelle, elle parle à l’homme par l’intérieur,
dans son cœur, pour qu’il devienne enfin un frère
pour l’homme.
Le seul adversaire c’est la bête, le système sans
conscience, le péché, la masse aveugle qui suit le
troupeau, ne sachant même pas où le troupeau va. C’est
l’image du troupeau de moutons qui suit le chef de groupe
qui un jour plonge d’une falaise, et le troupeau suit. https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSG7lnoY79PHGp45sz6OHQ75kvjkeQryvb1B35xbqzo8H27FRKL
Je commence à lire un livre d’un certain Masanobu Fukuoka :
"La voie du retour à la nature," Edition "Le courrier
du livre". En début de livre je suis très étonnée de lire
qu’il y a 50 ans, il a vécu une révélation de
Dieu. Il écrit : "Moi qui dans ma jeunesse ai reçu une
révélation de Dieu, à un certain moment, il y a 50 ans, je
fus tellement déconcerté par la vision que j’ai eue, que
j’ai manqué de m’avancer sur cette route que j’aurais dû
suivre. J’ai tourné le dos à Dieu et je me suis efforcé de
prendre le chemin du fermier solitaire. J’étais un idiot, ma
vie était d’oisiveté [...] Depuis 50 ans je garde Dieu caché
au fond de mon cœur... Par pudeur... Maintenant je romps ce
tabou personnel, et avec un intense remords, j’ose dire Dieu
et j’attends le jugement divin. Je reste tourmenté par un
regret qui me serre le cœur."
Il écrit plus loin : "Dieu, ainsi que toute sa création,
(nature, animaux, hommes, étoiles...) gisent bien
au-delà de la compréhension possible de l’intellect humain.
Le développement du savoir qui se répand de manière
fragmentaire, sans but ni orientation, a conduit la vie
humaine à une confusion extrême, en séparant abusivement
Dieu, la nature, et l’homme, originellement indivisibles et
nous a légué, en tout et pour tout, un chaos incohérent. La
science s’est lancée sur une pente sauvage et la cassure
globale qui s’en est suivie apparait seulement maintenant
évidente."
Le frère, selon La Révélation d'Arès reçue par
Michel Potay, c’est celui qui mène une vie consciente,
libéré du besoin de se fondre dans la masse, tout en
écoutant et coopérant avec l’autre, son frère. Ma Main
couvre le frère qui va conscit [Rév d'Arès xxii/14]
L’homme, s’il veut survivre demain, dans ce chaos mondial
qu’il a lui-même généré, doit retrouver la connexion intime
avec son Créateur, avec la Vie qui est Une,
et il doit se changer. Mets ta main sous Ma Main ! [Rév d'Arès iii/1] Pour
cela l’homme se doit d’écouter avec humilité la Parole de
Dieu en tendant bien l’oreille. Il pourra alors recréer le
monde, avec un lien juste et respectueux, avec les autres,
avec la nature et les animaux magnifiques qui se
meurt aussi, et dont il a besoin pour que la vie se
poursuive sur cette terre. Nous sommes tous unis par la Vie
dans le mystère et l’évidence. Vous répondez à Jean
Robert D. (31jan18 193C10) : "L'idée métaphysique de la Vie
est comme l'idée métaphysique de Dieu, impossible, mais
vraie."
Quand je vis la vie petit ‘v’, je ne peux faire autrement
que vivre dans l’arrogance, l’orgueil, la peur, l’égoïsme,
la souffrance, car ma véritable nature n’est pas reconnue,
je me sens alors séparée, isolée des autres. Quand
j’accueille la Vie grand V, ma véritable
nature s’éveille et je vis dans l’émerveillement, l’humilité
et la joie naturelle d’être, dans un esprit de
fraternité. "La Vie est Dieu," dites-vous. Je le
pense, et je le sens aussi. Vous ajoutez : "Dieu
? Il est en moi autant qu'il est l'Univers,
c'est-à-dire Tout, même le vide entre les astres." Je viens
de lire qu‘un physicien racontait que des astronautes
flottant dans l’espace sont capables, en état d’apesanteur,
de ressentir la présence de Dieu. Intéressant n’est-ce pas ?
Je suis désolée pour ce commentaire un peu long
Véronique C. de Belgique
Réponse :
Oui, ce commentaire est long, ma sœur Véronique, mais n'en
soyez pas désolée. Je n'ai aucune obligation d'afficher tous
les commentaires que je reçois dans la boîte de messagerie
du blog, et je pourrais soit ne pas l'afficher, soit le
tronquer. Je ne le fais pas, parce que votre pensée ici
forme un tout difficile à rompre. Ce tout exprime une pensée
qui vaut la peine d'être lue, méditée.
Je ne doute pas que "des astronautes flottant dans l'espace
soient capables, en état d'apesanteur, de ressentir la
présence de Dieu. Dans "La Raison dans l'Histoire" Georges
Hegel parle, si ma mémoire ne me fait pas défaut, des début
de l'histoire de l'Esprit. Il entendait là l'Esprit au sens
divin, au sens de la Vie en somme. Hegel imaginait
sans en rejeter la vraisemblance le fait, même s'il ne peut
qu'être hypothétique, de l'existence de l'Esprit et il
attestait que l'homme au temps où l'Esprit lui parlait
directement connut le paradis terrestre, avant la chute
d'Adam racontée dans La Révélation d'Arès 2/1-5. Pourquoi
alors le fait de s'éloigner du sol de la Terre, de
s'éloigner de la zone d'attraction terrestre, ce qui est la
cas des astronautes, ne permettrait-il pas de retrouver ce
que j'appelerais — parce que je la ressentis lors des
Théophanies de 1977 — la caresse du Créateur ?
Nous avons régressé, beaucoup régressé, depuis lors de cet
état proche du Créateur. La proximité de la créature et du
Créateur a quasiment disparu. Il y a eu la Vie,
dans laquelle l'humain baignait, et il y a aujourd'hui la
vie, qui n'est plus que la vase putride au fond de la mare.
Au-dessus est l'Eau. Pour cette raison l'Eau
est très importante dans La Révélation d'Arès.
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.
04fev18 193C23
Cela fait des années que je pense à faire un tel exercice, à
mettre le doigt sur les forces qui parcourent L'Évangile
donné à Arès, ici selon ma propre sensibilité du
moment. Ces forces qui parcourent l'univers, la recherche de
l'homme qui enfante son âme à l'image et
ressemblance du Père sous la Bienveillance de la Mère.
Cette lecture ou psalmodie prendra moins de dix minutes de
temps du lecteur ; ce qui est beaucoup pour ce blog.
Redresse-toi, homme Michel, debout ! Cesse tes pleures
et ton tremblement ! Que cesse ta honte ; Je t'ai mis nu
pour te revêtir d'un manteau neuf (Rév d'Arès 1/1)
Je suis Celui Qui a parlé par Jésus (2/11)
Je t'ai reconnu, Je t'ai réservé à Mon Service (2/20)
Je t'ai consacré ; J'ai étendu Mon Bras vers toi pour
oindre ta bouche de Ma Main, y déposer Ma Parole, pour que
tu sois Mon Messager (2/21).
Ne tremble pas à Ma Voix ; tremble d'anéantir ton âme
(4/8) ! J'ai envoyé Mon Souffle sur toute la terre, par
lui tout homme reconnaît Ma Voix (4/10).
Je t'ai dit : le Semeur est passé ; je ne t'envoie pas aux
semailles, mais à la Moisson (6/2).
Si tu ne perds ni ta paix, ni ton courage par des pensées
vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis resté
debout malgré toi, mais de ton découragement qui est
impiété (13/8).
Tu ne seras le chef de personne (16/1).
On viendra pour écouter Ma Parole, on t'appellera pour
prendre tes conseils (16/2).
N'évoque pas à tout propos Ma Miséricorde pour encourager
les faiblesses, mais rappelle à l'impénitent qu'il
anéantit son âme, et que son spectre errera par les
ténèbres glacées (16/15).
Tu répondras : " Dieu est bon au bout de la pénitence
(16/17) ! "
Ni toi ni aucun homme n'est maître de l'Eau mais Moi seul
(20/1).
Tu veilleras à ce qu'on répande Mon Enseignement comme une
Aumône pour nourrir, mais non pour séduire (20/2).
Sous ta voix Je répandrai Mon Eau sur les coeurs altérés,
ta parole fera jaillir le sang dans les têtes vides et les
fertilisera ; J'exhalerai Mon Souffle sur tes fidèles et
Ma Bénédiction sur leur descendance (23/5).
Va, Je suis ton Appui (23/9).
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer. Ma Parole
est la Loi Qui vient (28/7).
Tu aimeras particulièrement Mes Heureux, parce qu'ils
accomplissent Ma Parole (28/16)
Ce que J'ai dit s'accomplira (29/1).
J'ai assumé le Sacrifice (29/2).
Car Ma Victoire est déjà ta victoire (29/3).
Juste et doux, tu accompliras ce que Je dicte, alors une
légion d'anges t'assistera, ne te préoccupe pas de te
défendre, affaire toi à ce que je te commande aujourd'hui
(29/6).
Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive. Combien de fois
devrai-Je vous abreuver avant que vous n'accomplissiez Ma
Parole (30/3) ?
Je ne pardonne pas les péchés ; Mon Salut n'est pas au
bout du pardon, mais au bout de la pénitence ; Je ne
pardonne pas le pécheur, ; Ma Volonté est qu'il cesse
d'être pécheur (30/10)
Toi et tes moissonneurs, vous serez assistés tous les
jours ; on affûtera vos faux émoussées, Mon Souffle
ploiera devant vous les épis, le Feu du Ciel brûlera les
épines, une légion d'anges tout équipée frappera vos
ennemis. Ce sera Mon Jour (31/6).
Plus tu videras ta têtes des sciences vaniteuses, sous Mon
Souffle, dans l'éclat de l'Esprit, plus tu discerneras Mes
Merveilles ; c'est pourquoi J'ai dit : "Soyez comme
les enfants (33/8) !
C'est de la bouche des doux et des petits que partent les
flammes qui consumeront les méchants, les faux et les
cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta
descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour
(33/9).
Tu feras converser Mes Assemblées avec Moi et avec la
femme élevée au-dessus de l'Orient, qui M'a enfanté, qui
est toujours grosse de tristesse. Quand les pécheurs la
libéreront-ils, quand guériront-ils Mes Plaies en entrant
en pénitence (33/13) ?
Les Assemblées l'appelleront au milieu d'elles, lui
demanderont les secrets de sa force et lui parleront comme
à leur mère car les pénitents sont fils de Ma Mère
(33/16).
Prier n'est pas mendier, Mon Salut n'est pas une aumône,
mais le salaire du pénitent, la soumission à Ma Volonté
(35/2)
Tu enseigneras à prier, c'est-à-dire à proclamer Ma Parole
; pour le reste j'ai dit comment on s'adressera au Père et
à la mère élevée au-dessus de l'Orient (35/4).
Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété
(35/6).
Ma Force seule se débande sans attendre ; n'oublie pas ta
place, tu es l'épée, l'épée n'est pas le Bras Qui la
soulève (35/14).
Je serai sans cesse sur ta gauche (35/15).
Crie partout : "Cette vie est courte ; le bonheur ne se
mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le
temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que
s'ajouter à ses tourments ! Écoutez la Parole Que j'ai
reçu et sauvez-vous !" (36/23)
Prends garde au tentateur ; Je te donne la force pour le
vaincre, mais il redoublera de ruse et d'efforts. Ève y a
succombé, mais Marie a triomphé de lui ; fais-toi
d'elle une compagne de route, Ne lache pas les pans de son
manteau (37/6).
Quant aux hommes qui t'attaqueront, Je l'ai dit : une
légion de saints tout équipée t'en défendra, d'un Souffle
Je t'élèverai au dessus d'eux (37/7).
Ma Protection s'étendra sur les moissonneurs qui
travailleront avec toi au champs (37/8). Gerbe et engrange
! Guide et exhorte à l'ascension (38/5) !
Ne répond rien de toi-même, demande un délai pour la
prière, attends que Je te parle (39/2) !
Répugne à la hâte et à la science ; ce sont les portes par
où entre le mal dans le monde ! À Moi la Puissance et la
Connaissance, à toi la mesure, la patience et la piéte
(39/3).
Tu t'adresseras à Moi seul, tous feront de même (39/4).
La mère seule donne audience à ses enfant, sachant qu'elle
ne répand pas la Vie, mais le conseil, la consolation et
la force (39/5).
Je marche en avant de toi ; Mes Pas ne t'accompagneron pas
en arrière, et tu seras sans protection (39/6). Aucun
malheur ne te frappera, aucune amitié fourbe n'attentera à
ton salut, si tu je t'y prêtes pas. Tout Ce Que J'ai dit
ici vaut aussi pour tes fidèles et les générations de ta
descendance (39/10)
Va, homme Michel, chausse-toi, conduis Mon Peuple sur Mes
Hauteurs Saintes où Je l'attends (40/5) !
Désormais tu es Mon Messager, tu n'es plus rien pour
toi-même (40/6).
La Parole fait le messager. La Parole est la Vie. La
Parole est l'Eau qui fertilise l'homme. La Parole
est le Souffle qui soulève et entraîne l'homme
vers les Hauteurs. La Parole est le Feu
qui consume le mal de l'homme. L'homme est l'enfant qui
obéit sans discussion à son Père parce qu'il L''aime, parce
qu'il sait qu'il aura une destinée glorieuse et quelque peu
mystérieuse, il est aussi à l'écoute de sa Mère
qui le rassure sur sa destinée, à l'annonciation d'un monde
bâtit sur le Bien absolu. La Vie fait
des messagers les fils de Dieu créateur d'un monde changé
selon Sa Volonté.
Tony L. de Touraine
Réponse :
Qu'ajouter à un commentaire bâti sur la Parole du Père ? Je
ne peux rien y ajouter, mais je peux, bien sûr, la
confirmer. Le Père de la Vie, c'est-à-dire, la Vie
elle-même, nous appelle. Les temps apostoliques ne
sont pas révolus. L'Église a formé une parenthèse de quelque
1.700 ans qui a stoppé la parole salvatrice, qui l'a changée
en système, mais avec La Révélation d'Arès, que
vous citez d'abondance ici, tout repart.
La presse commence à parler de la robotisation, qui a aussi
le nom plus "scientifique" de transhumanisme, et elle se
fait ainsi complice de ceux qui préparent un avenir
mécanique qui réduira l'humanité à la construction de robots
qui la domineront. Tout le monde sait que c'est l'absurdité
même, mais je pense, quant à moi, qu'il n'est pas de plus
horrible façon d'annoncer — au nom de quelle folie ? — la
fin de la vie, qui par la pénitence est la voie
vers la Vie, et le règne de la mécanique et de
l'électronique. Ce monde de robots, d'intelligence
artificielle, qu'on nous annonce, c'est un abîme qu'on
creuse devant nous. C'est parce que nous n'en sommes ni
dupes ni résignés que nous allons accroître, amplifier notre
mission pour rappeler à l'homme qu'il n'est pas le fabricant
de nouveaux Frankenstein qui le dévoreront et qu'il doit
retrouver ce qu'il a d'unique : l'image et ressemblance
du Père de la Vie, de la Vie, en lui.
Nos avertissements ne reposent pas sur des rumeurs
infondées. Un milliardaire américain d'origine
sud-africaine, Elon Musk, créateur de Paypal et de Tesla,
entreprise de fabrication de voitures électriques sportives
et de luxe dont le siège social se situe à Palo Alto, dans
la Silicon Valley, aux États-Unis, a fondé une nouvelle
entreprise : Neuralink, dont l'activité est de préparer le
captage des cerveaux humains par des fils et des jonctions
directement fixés sur les neurones humains ! Elon Musk
prétend que c'est pour lutter contre les maladies
neurovégétatives mais le vrai rêve du fondateur et la
création de l'intelligence artificielle absolue. On peut
toujours se rassurer en disant que ce n'est là que le
fantasme d'un milliardaire, mais pourquoi aucun pouvoir
humain ne l'empêche-t-il de poursuivre son projet ? C'est ça
qui est mon inquiétude majeure. Alors que moi, qui veut au
contraire libérer l'homme au Saint Nom de son Créateur, j'ai
devant moi toutes les portes des media fermées à la demande
des mêmes pouvoirs.
Qui ne comprend que le Père savait tout ce qui se préparait
déjà dans les petites têtes de ceux qui nous gouvernent
quand il envoya son Messager à Arès en 1974 et vint lui-même
parler en 1977 ?
Merci, frère Tony, pour votre commentaire. Hardi, mon frère,
hardi à la mission de Tours. Je compte sur vous.
04fev18 193C24 Voir Phonalphabet.
Syt eepatan vot truc fonalfaby [voir 193C20]. An plus sa
sapran vit. Syt nui il ma falu moin dun eur pour aprandr a
men syrvir. Jy adoptee le y pour le son fransy "ai" ou "ê"
my on peut oosi eecrir ae ou æ (alt 230).
Jyspyr ce vouz allee mintnan eecrir voz antree an fonalfaby.
Sa va vou sinplifiee le travaill.
Je sui tyrribleman moovy an ortograf ee je doi tout le tan
ouvrir in dicsionyr pour veerifiee coman ly moo seecriv.
La mintnan je peu eecrir san me sousiee dytr dan ly norm.
Ancor myrsi pour syt byl trouvaill.
Anselme P. de Haute-Loire
Réponse :
Myarsi, fryr Anselme, pour voo conpliman. Jy invantee se
fonalfaby pour prandr dy not (je ne conny pa la steenoo),
can je sui an voitur ou dans dootr sirconstans. Je sui dun
jeeneerasion ci fyzy deuz ou troi dictee par jour a leecol
ee lyz instituteur eety tryz a cheval sur lyz acsan : é, è,
ê, ù, etc. Jy ansuit eetee tout ma vi moi-mym a cheval sur
lyz acsan, mae sa pran du tan deecrir avec dyz acsan partou,
mym an eetan in otomat de lacsan. Jy dabor chyrchee a ly
suprimee san nuir oo jeeni de la lang, ee pui de fil an
yguill jy abouti oo fonalfaby conply.
Jy oosi un variant pour lalman avec le h pour le "ch"
gutural, ch pour le ch dou ee sch pour le sch, etc. Pour
langly, ee biin, contryrmant a se con peu croir, sy plu
difisil, pars ce ly voiiyl son plu variee. Mae pason !
Je ne sy pa si jeecriry myz antree de blog an fonalfaby.
04fev18 193C25
D’abord, hommage à l’Un, la Présence immanente et
transcendante dans Sa non-dualité (entrée 171). Absolu "J’ai
Je suis" (Rév d’Arès ii/1), le Matriciant, le
Matriciel (Coran 1, Al Fatiha, traduction Chouraqui),
Père de l’univers (Rév d’Arès 12/4 et 31/9) qui donne
de Ses deux Mains (Rév d’Arès xxviii/18) la Vie
(entrées 174 et 193), en tout temps en tout lieu.
Pour paraphraser le Tao Te king : L'homme qui connait
[le Tao, le chemin, la Vie] n’en parle pas ; l’homme qui
parle ne connait pas.
Pourtant l’apôtre, le frère au pied corné (Rév d’Arès xLvi/3),
parle aux hommes (Rév d’Arès xxviii/26) comme il peut
dans cette génération déspiritualisée. S’il n’est qu’un
chemineau de la mission, pâle reflet de miroir, il essaie
d’être un modeste passeur de Vie. Il dispose d’un
minuscule espace d’attention au milieu du brouhaha de la rue
et de l’agitation des pensées du passant, une petite fente
pour glisser un flash de Vie lors d’un échange de
regard, parfois de paroles sobres (Rév d’Arès 23/6).
Aux agnostiques il peut parler d’un Dieu immanent, aux
croyants d’un Dieu transcendant, puis passer à la nécessité
de s’évader du moi isolationniste, parler d’âme,
de pénitence, de Vie. L’échange avec le
passant, comme la Vie est toujours nouveau,
unique. Qu’en reste-t-il dans la mémoire du passant ?
Difficile à savoir de la rue.
Un chemineau, c’est le degré zéro du pèlerin d’Arès. Donc de
la lucarne du local d’accueil (commentatrice 188C109) on se
demande ce que le chemineau peut bien avoir dit au passant
avant de l’inviter. Incertitude logique, car on ne se
concerte pas avec un vagabond : peut-être pour éviter son
influence, on le maintient à bonne distance, gravité oblige
(votre entrée 160). Mais que retiendra le visiteur de ce qui
lui est dit en détail sur La Révélation d'Arès
dans le confort du local d’accueil ? Il serait intéressant
de tester sa mémoire après son passage en ce lieu, ce local
d’un groupe de christanes (Rév d’Arès xxxii/8) qui
garde depuis des années le poisson sur l'affiche
emblématique à droite de la porte d’entrée.
Un jour, comme l’annonce le Coran (s. 18 v. 60/61),
à la suite du prophète, ils oublieront ce poisson
qui les guida jusqu’aux confluent des deux mers,
le but recherché. Alors viendra le temps où le frère de
Yëchou qui entre dans ta tête (Rév d’Arès
xvii/15) pourra travailler sans nœuds (Rév
d’Arès xlii/13) avec le frère de Mouhamad, mais le
temps est long (Rév d’Arès vii/1).
Antoine B., un chemineau des rues bordelaises.
Réponse :
Merci, mon frère Antoine, pour ce très beau commentaire.
Vous évoquez ici l'insignifiance qu'a aux yeux des passants
le "chemineau des rues" qui pourtant leur parle de la chose
la plus importante qui soit, la Vie, parce que la
Vie c'est la dénomination résumée en trois lettres
de l'Être transcendant que les humains ont fait éclater en
mille noms, et probablement davantage. De là la confusion
qui tient bottelées comme un fagot de branchages toutes les
visions que l'homme peut encore avoir, quand il les a, de
ses origines divines. Ce bottelage, cette brande, cette
fascine, est tout ce qui reste de l'arbre. C'est la cause de
la terrible régression de l'instinct de Vie, quand
ce n'est pas sa disparition totale, l'instinct pâle et mou
qui reste en l'humain, parce que ceux qui le voient encore
ne pensent plus que ce faisceau vient d'un arbre, d'un grand
arbre, dont les racines invisible plongent encore dans notre
sol, mais qui les voit ? Personne. Certains les devinent ;
c'est mieux que rien, mais on est sidéré quand on constate
l'aveuglement des humains de rencontre.
Bouddha, à mon modeste avis, ne parlait pas de Dieu, parce
qu'il pensait que l'homme avec tous ses Dieux — et
l'hindouisme n'en manque guère... Quel fagot ! — ne sait
plus ce qu'est Dieu. Que l'humain s'occupe de lui-même pour
se faire pousser des ailes de bien, pensa Bouddha, et le
vrai et seul Dieu réapparaîtra tout naturellement dans son
esprit. Le vrai Dieu pour Bouddha, c'était un aboutissement,
la substance même du Nirvana, la Vie quoi, et il
sera toujours temps de le rencontrer ; rien ne servait d'en
parler avant. C'est ce qu'à sa manière dit le Tao Te King,
que vous citez. Pas la peine de chercher à connaître ce qui
est au sens
absolu, simplement parce que cela est.
On ne fait plus l'effort de découvrir, de retrouver
l'autre, l'autre humain qui pourtant est si proche. Pourquoi
ferait-on l'effort de retrouver la Vie ? Denis
Monneuse, le sociologue, a cité les propos d'un rescapé de
la Shoah rentrant en France du camp de la mort où il était.
Ce rescapé dit : "Ça ne me faisait rien que les Allemands
souffrent et meurent. Je n'avais aucune haine. Je m'en
foutais, c'est tout." Les gens qu'on rencontre, qui pourtant
vivent aux aussi dans un camp de souffrance et de mort,
disent à peu près la même chose à propos de Dieu, du Père de
la Vie, quelque chose comme : "Ça ne me fait rien que Dieu
m'appelle à Arès ou ailleurs, à Jérusalem ou à La Mecque. Je
n'ai rien contre Dieu. Je n'ai rien pour. Je m'en fous,
c'est tout."
Le moins qu'on puisse dire est que nous avons du travail...
Quel travail ! Mais nous l'accomplissons. Le Père
compte sur nous apôtres pour réveiller l'attention de
l'homme à ses origines. C'est très simple, mais si
difficile. De ce fait, nous ne prêchons pas une religion...
mais la Vie.
04fev18 193C26
Dans un souci d'accueil, je me permets de vous donner ici le
numéro du local de Lille :
129, rue de Paris (maintenant appelée rue Pierre Mauroy)
pour ce frère qui veut rendre visite à notre petite assemblée. Les jours et horaires de permanence sont le mercredi et
le samedi de 15 à 18heures.
Mais le local est ouvert au moment où nous le souhaitons
afin d'y accompagner la personne qui le souhaite.
Avec vous dans la Vie, bien aimé prophète.
Je clame et travaille avec vous.
Danièle G. du Nord
Réponse :
Ma lettre à François R. est postée, mais il lit peut-être
mon blog.
S'il lit mon blog, il trouvera ici le n° de votre local dans
la rue de Paris appelée depuis peu rue Pierre Mauroy.
Votre commentaire me donne l'occasion de remarquer que votre
local n'est ouvert que les mercredi et samedi de 15h à
18h... C'est vraiment très peu d'ouverture. Cela équivaut
presque à ne pas avoir de local ainsi que des expériences
similaires dans d'autres villes l'ont démontré.
Je ne vous reproche pas de manquer de zèle missionnaire,
lequel est fondé sur la patience, le présence,
l'obstination, parce que je ne connais pas les raisons qui
vous contraignent à n'ouvrir que 6 heures dans une semaine
où une ouverture de 30 ou 35 heures serait souhaitable avec
une vitrine attractive. Je vous fais seulement part ici de
l'expérience générale concernant les locaux de mission.
Je souhaite que ce frère François R. vous rende visite.
05fev18 193C27 Vie versus vie ! Je suis émerveillé de voir cette
rarissime méduse Halitrephes, une des merveilles de la
création parmi toutes les créations du Créateur, quelle
soient, minérales, végétales, aquatiques, animales, céleste
selon la loi de leur espèces (Rév Arès 4/10).
Je me souviens de mon séjour à Singapour, j’avais visité le
jardin des orchidées. Me rapprochant d’une d’elle, j’avais
sous les yeux des orchidées simia de forme humaine, tout en
les filmant, je les voyais bouger, danser, je voyais la vie,
j’étais aux anges devant une si belle création. Je
découvrais plus tard qu’il existait plusieurs sortes
d’orchidées : orchidée-singe, orchidée-clown, orchidée-signe
[n'est pas plutôt -cygne ?], orchidée-colombe. Comment ne
pas être émerveillé !
J’aime beaucoup votre article "Vie versus vie", mes
pensées se sont envolées vers votre article "Le mâché cru"
(Le Pèlerin d'Arès 1991/1992), dans lequel ce frère Prosper
vous dit : "Ce qui nous manQUE, ce n’est pas la Parole,
c’est la sainteTÉ," [et vous répondez :] "Le Père seul est
Saint, Prosper, mais je comprends ce que vous voulez dire."
Je me souviens de mémoire en 1999 année ou vous arrêtiez les
ateliers lors du Pèlerinage de Feu, l’atelier ou
vous nous aviez parlé de la transfiguration, du rayonnement
de la pénitence, vous nous appeliez à nous
transfigurer. Oui, il nous manque la Sainteté, la
Puissance, la Lumière [Rév d'Arès 12/4] :
La Vie en plénitude. Lors de notre rencontre à
Paris, je vous ai exprimé avec mes mots où j’en suis dans ma
pénitence sur ma conscience, ma quête de l’image
et ressemblance (Genèse 1/26). Il est difficile
d’exprimer cela par l’écrit et par les mots. Comme tous les
apôtres de l’idéal, les pénitent, je cherche à
réveiller la Vie, l’image et ressemblance. en
moi-même par moi-même.
Plus j’avance dans la pénitence, plus je suis
conscient que je suis une bête (Veillées 17 et 18,
chap. vii) [?] mais aussi un christ en puissance, je
sais le mal et le Bien que je peux faire à mon
prochain et à moi-même. Dans l’Évangile de Marc 8/35, Jésus
dit : Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra mais
celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne
nouvelle la sauvera. Je comprends ainsi cette
parabole : Celui qui voudra sauver sa vie pensante,
pécheresse sa vie en restant à l’écoute de la bête, du
système d’Adam (Rév Arès 2/1-5) la perdra et celui qui accomplira
la Parole (Rév Arès 35/6) se sauvera et trouvera la Vie
et pour cela une seule façon être un pénitent. Je
crois aux miracles, d’ailleurs vous Frère Michel, vous êtes
un miracle Vivant d’un pécheur qui a
renoncé à sa vie de pécheur pour la Vie
pour laquelle nous avons été créés, vous êtes monté sur
le Parvis (Rév Arès 2/16) et nous y sommes tous
appelé(e)s. L’Histoire confirme que c’est possible.
J’imagine le Pape François en direct sur une chaîne de
télévision annoncer au monde que Jésus et Dieu en 1974 et
1977 ont parlé à Michel Potay, c’est La Révélation
d’Arès, que Dieu appelle l’humanité à renoncer au mal
et faire le Bien, accomplir le Sermon sur La
Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et restaurer Éden,
c’est la pénitence, il est clair que si cela
devait arriver, il risquerait d’être assassiné, mais, d’une
autre côté, il provoquerait un bouleversement considérable,
il trouverait la Vie, l’image et ressemblance,
c’est j’imagine ce qui arriva à François d’Assise qui
resta prisonnier dans la cage (Rév d'Arès xxxvi/3)
en une fraction de seconde, il passa d’une vie de débauché à
la Vie. Rien n’est gratuit : Aimer son
prochain comme soi-même, renoncer au mal, c’est
mourir à soi-même pour renaitre christ (Rév Arès
2/13-14). La pénitence demande des efforts
libres.
Notre frère Ginès pour qui j’ai grande affection
fraternelle, m’a récemment fait connaitre Rûmî, né à Balkh,
dans le Khorasan de l'époque, l'actuel Afghanistan, le 30
septembre 1207 et mort à Konya le 17 décembre 1273, un poète
mystique persan qui a profondément influencé le soufisme. La
citation qui suit me parle beaucoup : "La Vérité est un
grand Miroir tombé du ciel qui s'est brisé en mille
morceaux, chacun possède un tout petit morceau mais personne
ne détient toute la vérité," Rûmi. Pour moi, Dieu c’est ce
miroir qui est brisé et chacun de nous est un reflet de ce
miroir que nous devons reconstituer.
J’ai visionné avec grande attention votre vidéo de Nice, ou
vous enseignez Veillée par Veillé et le Livre, tout comme
vous l’aviez fait lors de votre enseignement de 1996/98 à
L'Espace de Peupliers à Paris. Tout en vous écoutant, car
vous faite passer votre Vie dans nos vie afin qu’à
notre tour nous fassions passer notre Vie dans la
vie de ceux qui viennent à nous, je me suis dit : "Mais
voilà ce que nous devons faire, lorsque nous invitons le
public à nous rencontrer, prendre La Révélation d’Arès
et tout comme vous le faite, transmettre la Vie en
live. J’ai proposé à mon groupe de faire ce travail et ce
travail peut-être fait par toutes les assemblées,
je vous mets ci-dessous le projet.
Projet Étudier La Révélation d’Arès – Formation
groupe de travail
Le projet de travail: En nous inspirant de la vidéo de Nice
du Frère Michel : L'Évangile Donné à Arès Veillée
par Veillée et le Livre, c’est-à-dire que chacun
des participants ferait un travail pour déterminer ce qu’il
dirait à un public à propos de L'Évangile Donné à Arès
Veillée par Veillé et du Livre, avec pour
objectif final d’aboutir à des présentations publiques en
binôme, La Révélation d’Arès en main, les yeux
dans les yeux, faire, le kérygme, courte biographie de
l’homme Michel, Mikal, et ensuite, ce que dit La
Révélation d’Arès : Laisser passer la vie du pénitent,
laisser parler Dieu par la bouche des apôtres qui auront la
charge de cette présentation, temps maximum 30mn de live
tout comme l’a fait en 96/98 le Frère Michel lors de son enseignement
complet de La Révélation d’Arès, mais là
plus conscit. L’objectif principal est de faire passer notre
vie de pénitents dans la vie des personnes
présentes. Je trouve que la dernière entrée : "Vie versus
vie" va tout à fait dans ce sens. Je suis conscient qu’un
groupe travaillant sur ce projet demandera beaucoup de
travail, de temps, de constance, de patience.
Il est temps que les oisillons (xLv/14)
que nous sommes sortent du Nid du Faucon et
prennent leur envol, au début l’oisillon essaie de
voler, il tombe, mais selon la loi de son espèce tôt ou tard
prend son envol (Rév Arès 4/10).
J’ai été très heureux de vous voir à Paris et vous remercie
infiniment. Je vous embrasse ainsi que Sœur Christine et
clame avec vous.
Didier Br. d'Île de France.
Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Lors de mon passage à Paris, du 15 au 20 janvier, j'ai pu
m'entretenir en particulier avec 73 missionnaires parisiens,
dont vous, frère Didier, que j'ai vu le 17 janvier. J'ai
pris quantité de notes. Je vous avoue qu'en relisant toutes
ces notes je suis perplexe, car les visions que mes frères
et sœurs de Paris ont de la moisson sont très
variées, parfois contradictoires, mais toutes sont
précieuses, et j'ai besoin de réfléchir à la leçon que je
peux tirer de cette expérience de contact personnel avec
chacun de vous.
La première leçon que j'ai, avec bonheur, tirée de ces
soixante-treize rencontres est qu'aucune méthode unique de
mission pondue par quelque état major (comme cela se fait
dans les religions et les sectes) n'a été imposée à personne
et que chacun a vraiment été laissé libre de son
apostolat autour du point commun qu'est le kérygme, ainsi
ultrarésumé : Le Père est venu rappeler aux hommes que le
mal ne sera vaincu que par la pénitence dans le
cœur de l'homme libre. La seconde leçon est qu'il existe un nombre important
de façons de moissonner les rares épis mûrs
dans les énormes broussailles (Rév d'Arès 5/4, 31/10)
du monde, façons variées qui toutes ou presque toutes sont
valables, et qu'il me faut maintenant réfléchir à ce que je
peux recommander aux missionnaires sans contraindre
personne, car il est clair qu'une avancée importante a été
faite dans l'expérience missionnaire ou apostolique mais que
personne n'a encore trouvé la meilleure méthode. Disons que
j'ai plus repéré deux ou trois choses qu'il ne faut pas
faire que le nombre infiniment plus important de choses
qu'il faut faire.
De ce fait, je ne peux rien répondre à votre proposition,
parce que j'ai déjà trop de propositions qui, à mon avis,
sont toutes aussi valables.
Concernant ma vidéo de Nice, vous ne parlez que de la
seconde partie qui résume la Parole d'Arès très vite, trop
vite à mon goût (je devais tenir compte de la difficulté du
public à comprendre le Fond de La Révélation
d'Arès et je ne devais pas l'assommer avec trop de
verbe), mais cette seconde partie n'a été faite qu'en
fonction de la première partie, dont vous ne parlez pas,
mais qui à mes yeux était la plus importante. Ces deux
parties ont été étudiées comme complémentaires. N'oubliez
pas que j'ai cité ma vidéo de Nice non comme l'idéale
maquette de la vidéo missionnaire, mais en suggérant
seulement qu'elle pouvait contenir des passages pouvant
prendre place dans une vidéo globale comme celle qui fut
présentée le 18 novembre 2017 dans toute la francophonie.
Enfin, je voulais faire remarquer, à propos de votre
commentaire, qu'en répandant mon enseignement (Rév
d'Arès 39/1] je ne fais pas "passer ma Vie
dans vos vie afin qu’à votre tour vous fassiez passer votre
Vie dans la vie de ceux qui viennent à vous", tout
simplement parce que tout comme vous je cherche à retrouver
la Vie (24/5). Je n'ai pas encore retrouvé
et je ne pourrai sûrement pas retrouver avant ma
mort, qui ne saurait pas être lointaine, vu mon âge (89 ans
cette année), la Vie à la restauration de laquelle
sur Terre La Révélation
d'Arès nous appelle, parce que quatre
génération ne suffiront pas (24/2). Certes, "quelque
chose de la Vie est entré en moi," comme dit mon
entrée 193, mais je ne suis encore qu'un pénitent.
05fev18 193C28
Salem Frèro !
Quelle entrée ! La Vie !
J'ai toujours était croyante mais je ne savais pas la Volonté
de Dieu [Rév d'Arès 12/4]. J'avais une croyance
religieuse. Mais La Révélation d'Arès m'a fais
connaître la Vie.
Tu dis : "Mais je suis Vivant ; quelque chose de
la Vie est entré en moi." Et bien c'est exactement ce qui
s'est passé : la Vie est entrée en moi. Depuis
j'essaye de toutes mes forces de la maintenir en moi et de
la partager avec mes frères et mes sœurs humains.
[Je fais de loin] un coucou particulier au frère du Cameroun
(Zachée 193C7) qui a fait un commentaire très intéressant.
Au Cameroun : Avec quelle Force la Parole de Dieu parcourt
de grandes distances ! Sublime!
Tu es le Frèro qui nous montre toujours la Bonté
et la Beauté de Dieu et pour cela je te remercie
infiniment.
Je t'aime fraternellement.
Quelle chance de connaître la Vraie Parole de
Dieu. Faire le Bien et inciter les autres à le
faire.
Ta petite sœur
Malika B. de Lorraine
Réponse :
Merci, ma "petite sœur Malika", pour ce très beau et très
touchant commentaire.
Vous dites : "J'avais une croyance religieuse. Mais La
Révélation d'Arès m'a fais connaître la Vie,"
et cela, c'est une des diverses façons que nous avons de
décrire le Fond de La Révélation d'Arès. Je suis ému en vous lisant. Encore merci.
05fev18 193C29
C'est bien avec la découverte de bouillonnement de la Vie
en soi, de cette Vie et du lien existentiel
qu'elle offre que l'on peut donner un sens à sa vie primaire
d'animal pensant que l'on porte aussi !
Ainsi la Vie spirituelle présente dans la Parole
de La Révélation d'Arès donne une Direction comme
vous le dites si bien, "...seule explication à la fois
naturelle et rationnelle de l'Univers. " C'est dire
l'ampleur de la Puissance et de la Lumière
disponibles pour celle ou celui qui [comme Jésus] met
ses pas dans les Pas du Père [Rév d'Arès 2/12].
Nous en sommes porteurs, je crois que tout le monde le sent,
le pressent et parle le plus souvent "de cette petite voix
intérieure" de son intuitions et ses perceptions de
l'invisible... Mais moi non plus je ne sais pas pourquoi il
y a une réticence à vouloir se relier à la Source !
C'est vrai que l'histoire montre qu'il y a beaucoup de
détournements : les politiques, les religions... Bref, nous
sommes tous pêcheurs mais nous sommes tous semés
dit le Créateur [Rév d'Arès 5/1, 6/2], à ce stade
il y a quand même "la raison d'orgueilleux" qui prend le
dessus, non ? Pourquoi ne pas essayer ?
Mais jusqu'à quand faut-il que l'homme souffre ? C'est vrai,
nous sommes dans un gâchis terrible! ! Je manque d'humilité,
mais la vérité, même si je ne sais pas ce que c'est
vraiment, j'aspire au Vrai et dans cette Parole on
y perçoit des liens d'abord, puis ses propres racines
spirituelles et enfin on y boit l'Eau à la Source
! Comme disait Jésus : L'homme ne se nourrira
pas que de pain [Matthieu 4/4].
Le monde dans lequel nous vivons ne nous apprend rien qui
soit durable pour l'humanité, je finis par penser que
l'image d'une décharge, d'une poubelle correspondrait bien :
A peu près tout ce que l'on n' a pas envie de voir, ni
d'être encore moins de devenir ! Alors forcément ce monde,
de repli et de fermeture sur soi, ne convient à personne
dans le fond, car la Vie présente dans la Parole
redonnée à Arès : Ouvre le cœur, la bouche, l'oreille,
l'œil et la main... Être un en soi... n'être plus rien
pour soi-même.
Voilà le temps de vigilance et de patience pour faire de
l'homme pénitent un homme heureux de vivre, un homme
du temps qui vient (Rév d'Arès 30/13) ! Nous portons
tous ce potentiel de Vie éternelle. Le Créateur
nous offre son Amour, sa Confiance : Mets ta main sous
Ma Main (iii/1). On fait passer quelque chose, on
donne et on reçoit avec la main. Ou bien encore : Je
mets Ma Main au bout du bras d'homme. Ce lien chacun
de nous peut le reconnaître, le reconstruire en lui même,
c'est bien la Vie spirituelle. N'ayons pas peur !
C'est tout l'objet de la Parole du Père est donc de La
Révélation d'Arès : Retrouver la Vie (24/5).
Pauline S. d'Île de France
Réponse :
Merci, ma sœur Pauline, pour ce très beau commentaire. Je
suis impressionné par la clarté de votre foi.
L'homme commun qui a perdu la trace de ses origines, qui ne
sait plus qu'il vient de Dieu, de la Vie en somme,
ne peut que se rêver, c'est vrai, mais nous venons lui
parler dans la rue pour donner à ce rêve consistance, un
début de réalisation, ne serait-ce qu'en lui disant : Vous
rêvez d'être autre chose que cet animal pensant à deux
pattes, deux bras plantés sur un corps vieillissant et
mourant un peu chaque jour, sans parler des soucis qui
emplissent sa tête, mais voilà que le Père de la Vie,
la Vie quoi ! vient vous dire : Sois pénitent
et ton rêve deviendra réalité !
On dit que rien ne se fait dans ce monde sans commencer par
une tragédie, mais cela n'est vrai que pour la vie de mal,
la vie de bête pensante, notre vie qui sous des apparences
de sublimité, parce qu'elle dispose d'un smartphone et d'un
ordinateur, est une vie d'animal malheureux d'une façon
globale avec quelques plages de bonheur relatif, toujours
relatif dans un monde où peu de choses sont constantes, et
quelques plages d'épopée qui crée de courtes exaltations...
Tandis que le mot épopée me monte à la tête, me monte sitôt
après le nom d'Étiemble, de "L'épopée des épopées". Après
tout, l'aventure de la pénitence dans laquelle
nous lance la Parole d'Arès est une épopée. Etiemble dit
quelque chose comme : "L'épopée est celle des héros qui sont
à l'origine des peuples ; elle crée leurs modèles et se
célèbre en leur nom." Et à nous le Père parle aussi de héros
(Rév d'Arès xxxv/4-12). Ceux dont parle le Père sont
les héros de la Vie. Vous évoquez cela
avec justesse et brio. Cherchons à sortir les hommes de leur
vie fade pour leur proposer un destin, certes lointain — quatre
générations ne suffiront pas (24/2) — mais exaltant,
parce qu'il annonce un bonheur constant et plus que cela
même : éternel. Alleluia !
05fev18 193C30
Vous écrivez cher prophète : "J’ai un idéal spirituel,
le corridor vers la Vie, je travaille aussi à cet
idéal spirituel."
J’aime beaucoup votre enseignement qui revient en
force vers la transcendance, la transfiguration de
l’homme : La Vie d’image et ressemblance avec
le Père.
La pénitence m’aide à avancer vers la connaissance
du Fond des Fonds, (Rév d’Arès xxxiv/6), l’homme du
temps qui vient (16/10 ).
Le héros arésien (Rév.d’Arès xxxv/4 et blog
192 ) l’anarckiste (entrée 177) doit toujours
renforcer ses dons spirituels.
L’homme sait que le Mal est destructeur pour tous et nous en
sommes tous responsables. Les pouvoirs qui dirigent le monde
baignent dans le Mal, leur faim ne fléchit jamais (Rév
d’Arès 26/10 ) en grossissant le petit reste,
nous les rendront moins actifs.
Nous découvrons les Merveilles de la Vie
en étant pénitents, en reprenant notre destin en
main au lieu de le subir. La Révélation d’Arès dit: Plus tu videras ta
tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans
l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles ;
c’est pourquoi j’ai dit : "Soyez comme les enfants
!" (Rév d Arès 33/8).
Ce matin dans ma prière je lisais "Ézéchiel", verset 1 : La
vision de la Gloire du Très-Haut, et je comparais
votre vie de prophète à celle du prophète
Ézéchiel, la même grandeur prophétique, mais aussi les même
difficultés pour faire comprendre au peuple la pénitence.
L’Histoire du monde est loin d’être finie. Que faudra-t-il
encore pour arrêter l’histoire ?
Chaque semaine en mission j’aborde beaucoup de monde, peu
sont touchés par l’Appel du Créateur et de Son Message,
beaucoup de refus, certains prennent le tract, y
réfléchirons-t-ils ? C’est vrai que nous leur demandons de
changer en Bien, forcément ils ne s’y attendent
pas, leur vie est remplie de bruit (Rév d’Arès
ii/8-16).
J’ai travaillé sur un projet de tract à partir de votre
réponse à Guy B. de Belgique entrée :191c43
L’Appel du Créateur à la pénitence pour inviter l’épi
mûr ou homme de bien au sein de nos assemblées
de pénitents.
Tract encore un peu trop long peut-être :
Le don du Bien : la pénitence, est
en puissance dans chaque homme. Aimer, pardonner, se rendre libre des
préjugés, être en paix, et cultiver l’intelligence
spirituelle.
Réactiver cette puissance par l’effort est difficile, mais
possible.
La pénitence recrée le pénitent et le pénitent
recrée le monde.
Si l’homme prend conscience qu’il peut faire les efforts de
Bien, donc de dépassement dans cette humanité
ramollie, il réussira. il génèrera la Grâce et l’amour
fraternel qui commence dans l’assemblée libre et
s’active dans la moisson.
Le Mal est puissant, il se propage inexorablement, seul le pénitent
avec son effort de Bien peut le vaincre.
Merci, prophète Mikal, et merci à tous les
commentateurs.
Simone L. de Touraine
Réponse :
Oui, ma sœur Simone, "La pénitence recrée le pénitent
et le pénitent recrée le monde" qu'il
nous faut changer, car telle est la Vérité
au cœur de La Révélation d'Arès (28/7).
Le pénitent participe au changement du monde,
ce qui n'est pas rien, quand on y pense, et cependant
il n'est pas au-dessus de la condition humaine. Le pénitent
à ses tracas, ses fatigues, ses maladies, ses problèmes de
toutes sortes. Comment peut-il, puisqu'il n'est apparemment
pas le plus fort, le plus beau, le plus enviable, avoir les
qualités qui lui permettraient non de changer le monde
à lui tout seul (cela le monde veut bien le croire) mais d'y
participer par son effort personnel de changement (cela
le monde ne le croit pas). Quand étant en mission nous
parlons du kérygme aux gens de la rue, ils ne réalisent pas
ce qu'on veut leur faire comprendre et qui leur paraît alors
gratuitement théorique, du vent, du rêve, parce qu'ils nous
voient réduits à arrêter des passants dans la rue et
extérieurement guère mieux lotis que le commun des mortels.
Ainsi le pénitent n'intéresse pas plus le monde
que le quidam qui va acheter son pain et ses carottes. Son
image de pénitent, qui est l'image de Dieu,
de la Vie, remplit l'espace de vie spirituelle qui
l'entoure, mais cet espace est devenu totalement invisible à
l'homme commun. Cela faisait ricaner Nietzsche qui grattait
de sa plume sur son papier : "L'apôtre s'empare de
l'imagination de son peuple, mais il est creux en fait" je
ne sais plus dans quel livre. C'est curieux cette idée, dans
un monde rationaliste, que l'on n'est crédible que si l'on
ressemble à Arnold Schwarzenegger, à Cristiano Ronaldo
(footballeur pour ceux qui ne le savent pas) ou même à un
personnage masqué impénétrable de "Star War". Les deux
policiers, une Antillaise et un Maghrébin, qui se sont fait
tuer en protégeant des innocents les 7 et 8 janvier 2015
lors des attentats contre "Charlie Hebdo" et un hypermarché
kascher, ont produit un extraordinaire mouvement d'affection
du public pour les forces de l'ordre, alors que nos
missionnaires qui courent toute la journée les trottoirs à
la recherche de pécheurs à sauver et d'âmes
à créer n'émeuvent que de rares gens. Il faudrait donc
mourir pour attirer l'attention ? Non. C'est seulement que
les idées ne fascinent plus personne — La pénitence
n'est pas une idée, mais il faut bien commencer par l'idée
avant de la mettre en application —. Seul le spectaculaire
fascine. Et encore ! Il faut de la théâtralité, du drame
palpable et visuel ; pas n'importe quel spectacle.
Aujourd'hui le sublime, le transcendant, doit s'entourer de
solennel, de compassé, porter en bandoulière une très très
grosse fleur bleue, pour faire battre le cœur.
Oui, notre mission est difficile. Ce n'est pas le sujet de
votre commentaire, mais je sais combien vous êtes dévouée à
la mission, je sais que vos peines sont non-dits. Nous ne
fonctionnons pas comme fonctionnent les utopies sociales
spectaculaire, dont les manifs s'efforcent de s'habiller,
les exhibitions politiques ou "Le plus grand cabaret du
monde" à la télé. Nous, nous sommes minuscules, ordinaires,
fades, banaux, décolorés, éteints dans nos vêtements de tous
les jours avec notre discours sans sono et nos petits tracts
qui ne clignotent pas comme les enseignes de Las Vegas. Mais
comment étaient Jésus, ses apôtres, ses disciples ? Tout
aussi banaux, ordinaires. C'est pourquoi sur le moment ils
n'ont pas attirés beaucoup de monde... mais l'Église, elle,
a su se déguiser en ornements liturgiques étincelants
accompagnés de tonitruants ronflements d'orgues ; les
évêques ont décrété depuis leurs trônes épiscopaux comme des
rois. Dame ! le peuple ne veut pas s'incliner devant
n'importe quel sauveur. Mais bon ! nous, nous sommes
n'importe quel sauveur ; le terne, le morne, le neutre,
voilà notre réalité et c'est avec elle que nous triompherons
au bout des générations. Il faut absolument y croire.
Je sais votre dévouement apostolique. Continuez ! Encore
merci pour votre commentaire.
06fev18 193C31
Qu’il est difficile de dire avec des mots [qui portent], aux
gens que l’on rencontre dans la rue, ce qu’est la Vie.
Pourtant, il y a malgré tout "un petit quelque chose" qui
passe parfois si celui ou celle à qui l’on parle à des oreilles
pour entendre (Matthieu 13/9).
Il m’arrive de dire: "Mais vous ne sentez pas vibrer en
vous, quelque chose de Sublime, une Force (Rév d’Arès
vii/5; xxviii/5-6; xxxiv/-; xLi/9, etc.), une Puissance
(12/4), quelque chose qui semble même vous dépasser,
qui sommeille, mais qui pourtant est bien là et que vous
pouvez réveiller et faire grandir ?"
Je ne sais pas si c’est exactement ce que je dis, car dans
ces moments, c’est comme si ce n’était pas moi qui parlais.
À travers mes lèvres passent des mots et derrière ces mots,
il y a un petit peu d’Eau Forte qui coule. (Rév
d’Arès vi/4).
Les yeux que je plonge dans les yeux de celle ou de celui
que je rencontre ne sont plus les organes de la vision, mais
la lampe du corps (Matthieu 6/22), comme disait
Jésus.
Dans ces moments, le froid, le bruit de la rue et même le
temps n’existent plus. Vous parlez, bien aimé prophète,
de compénétration. Oui, c’est cela. On se sent la chair
de la chair de l’autre. Je continue alors :
"Venez nous rejoindre. Seul(e) dans votre coin vous perdrez
vite cette espérance parce que le monde est cruel et vous le
fera vite oublier, très vite. Ce n’est qu’ensemble que l’on
peut travailler au changement du monde. Les forces
du Bien doivent s’unir pour faire un pendant aux
forces du mal qui veulent dicter nos vies, nos pensées."
Alors bien sûr il y a la déception, pourquoi ne pas
l’avouer, de ne pas voir cette personne venir dans notre
local de mission. Mais pourtant je sais que quelque chose
qui tient de la Beauté (Rév d’Arès 12/3) est passé
entre nous. Un atome du Tout Autre, qui passe au delà des
mots, des yeux, de nos deux mains qui se sont serrées, qui
fait que même si cette personne ne le savait pas, nous
sentions que le Père était au milieu de nous, car nous
étions réunis en Son Nom (Rév d’Arès 40/4). La Sainteté,
la Puissance et la Lumière nous accompagnaient (12/4)
Alors, sans relâche je ne cesserai de proclamer cela
jusqu’aux derniers jours de mon existence terrestre.
Alain Le B. d'Île de France
Réponse :
À nous tous missionnaires vous rappelez ces moments
pathétiques par lesquels nous sommes tous passés et
passerons encore et encore, ces moments où rencontrant
quelqu'un qui veut bien nous écouter quelques instants nous
nous sentons soulevés par la Force de clamer,
de transmettre le Souffle, de dire ce qu'il faut
dire pour réveiller au fond de l'autre l'instinct de survie
spirituelle de la race (Rév d'Arès xii/5), cette
inclination profondément endormie et enfouie, et puis pour
finir, nous voyons cette personne tourner les talons,
partir. Alors, nous constatons que nous n'avons pas pu
déclencher plus qu'un bref intérêt et nous sommes, comme
vous dites, "déçus". Mais il ne faut pas l'être. Il faut
poursuivre comme vous faites, frère Alain.
En effet, pourquoi voulez-vous que quelqu'un que vous ne
connaissez pas et qui ne vous connaît pas, quelqu'un que de
surcroît vous racollez, dérangez dans la rue, lors d'une
rencontre de quelques minutes, prenne sur le moment une
décision qui va entraîner dans sa vie un changement considérable
? Si l'on réfléchit bien à cette situation, on ne doit pas
être étonné. Sauf si le Ciel, un ange, une force extérieure
invisible n'agit, ce qui est extrêmement rare, il est
raisonnable que la personne rencontrée s'en aille sans
réaction positive sur l'instant.
Mais cette personne qui s'est éloignée de vous a-t-elle
oublié ce que vous lui avez dit ? Je dis que non. Seulement,
les suites de cette première rencontre "décevante" telles
qu'on peut les espérer sont actuellement selon moi de deux
ordres :
Soit la personne rencontrera de nouveau, un jour, un de nos
missionnaires qui lui parlera comme vous lui aviez parlé et
commencera à s'intéresser à la question du Bien
qui seul peut vaincre le Mal, le Mal que seul peut
circonvenir le Bien accompli de chaque homme, ce Bien
évangélique que le Père à Arès appelle pénitence, Soit il faut trouver un moyen de situer la personne qui
un jour vous écouta si attentivement afin de pouvoir la
retrouver et de lui transmettre un message, deux messages,
trois messages, mais là il faut beaucoup, beaucoup réfléchir
à la bonne rédaction de ce message et à la procédure de
transmission, car nous vivons dans un monde déjà tellement
sollicité qu'il est sans cesse sur ses gardes, très blasé
sur tous les moyens de "séduction" rédactionnelle,
graphique, picturale, utilisés aujourd'hui, et là nous
manquons certainement de patience, de professionnalisme, de
tact et d'originalité.
Retrouver la personne, effectuer ce que nous appelons le
"suivi", voilà à quoi je pense beaucoup en ce moment.
Je suis très heureux de vous avoir rencontré le 17 janvier à
Paris, frère Alain, et d'avoir rencontré votre épouse. Mes
soixante-treize rencontres ont déclenché chez moi un gros
travail de réflexion.
06fev18 193C32
Puisque vous parlez de vie, parlons un peu de ceux et celles
auxquels on a pris la vie !
Il a été fait un nouveau procès de Jeanne d'Arc (regardez la
vidéo jointe à mon commentaire).
À l'époque on a jugée Jeanne d'Arc coupable d'hérésie et
condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès conduit
par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de
l'université de Paris. Entaché de nombreuses irrégularités,
ce procès vit sa révision ordonnée par le pape Calixte III
en 1455. Un second procès fut instruit qui conclut, en 1456,
à l'innocence de Jeanne et la réhabilita entièrement.
Alors, d'une part, était-elle coupable d'hérésie ou pas ?
D'autre part, était-elle une pénitente au sens que
vous donnez à ce mot et dans ce cas est-elle passée du
bûcher à la Vie ?
C'est quand même intéressant, parce que vous parlez tout le
temps de l'avenir : "Pour retrouver la Vie"... mais cela ne
peut concerner que l'avenir. Et le passé ? Ceux qui ont vécu
et qui sont morts avant nous, qu'en faites-vous ?
Stéphane B. d'Île de France
Réponse :
Mon frère Stéphane, la vidéo que vous m'envoyez est de
mauvaise qualité et je n'ai pas le temps de la retravailler.
Je l'affiche donc telle quelle, mais je ne crois pas que
cela nuise, parce qu'on au fond on voit très peu de choses
de ce procès qu'on a refait à Jeanne d'Arc récemment. Ce
nouveau procès n'est pas le sujet, du reste.
Jeanne d'Arc est une "sainte" catholique et, comme vous le
savez sûrement, nous ne reconnaissons pas de saints dans
cette humanité pécheresse depuis des millénaires. La prière
des pécheurs que La Révélation d'Arès (12/4)
nous recommande dit : Père de l'Univers, Toi seul est
Saint... Toi seul ! Au reste, si l'Église est logique
avec elle-même, pourquoi canoniserait-elle François
d'Assise, qui après avoir été soldat devint le plus
pacifiste des hommes et Jeanne d'Arc qui après avoir été une
bergère pacifique devint une femme-soldat ? Je vois là une
contradiction qui n'a pu exister que par les effets du
prince selon les intérêts politiques... Bref, je ne vois
vraiment pas comment Dieu aurait pu considérer le royaume de
France plus digne de recevoir les bénédictions du Ciel que
le royaume d'Angleterre, qui était tout aussi catholique à
l'époque, considérant par surcroît que les prétentions du
roi d'Angleterre à la couronne de France n'étaient pas
illégitimes. Tout ça, c'est de la politique, ce n'est rien
de plus.
Jeanne d'Arc était-elle coupable d'hérésie, de sorcellerie ?
Elle ne l'était pas plus qu'une autre, mais vous savez comme
moi que le chien qu'on veut abattre on l'accuse de rage. Je
suppose qu'on a brûlé Jeanne d'Arc comme on aurait brûlé une
sorte de Madelon-égérie qui aurait fait perdre la tête aux
soudards français qui en son nom se jetaient sur l'ennemi
comme des loups dangereux. Jeanne d'Arc, je suppose, était
une sorte de Marilyn Monroe ou de Madonna en armure pour qui
de jeunes trouffions, rendus romantiques avant la lettre,
pouvaient se sacrifier. Mieux valait l'éliminer, car la
libérer l'aurait fait repartir en tournée sur le front
français... Non, non ! La faire disparaître était ce qu'il y
avait de mieux à faire sous n'importe quel prétexte.
Ceci dit, est-elle passée des fumées du bûcher à la Vie
? Je n'en sais rien. Qui peut savoir qui est
sauvé et qui n'est pas sauvé (Rév d'Arès 11/3). Je ne
vois quand même pas très bien comment une personne qui
portait l'épée et qui, même si elle ne s'en servait pas
personnellement, lançait des soldats contre l'Anglais pour
le tuer, faisant donc couler le sang, créant des
souffrances, remplissant des cimetières, fabricant des
infirmes de guerre, des veuves et des orphelins, aurait été
une pénitente. Mais sa souffrance de novembre 1430
à mai 1431 a pu faire d'elle une pénitente et, ouvrière
de la onzième heure, je ne vois pas pourquoi elle
n'aurait pas eu droit à la Vie dans ce cas.
06fev18 193C33
Aimé Prophète de la Vie,
Merci pour cette nouvelle entrée.
Dans "Le Pèlerin d'Arès" 1989, dans l'article " l'argoule
intérieure", vous écrivez:"Toute âme honnête sait
ce que n'ont pas fait les lèvres, les bras et les jambes
qu'elle commande. Dieu n'oubliera l'échec (13/8 dans
l’Évangile donné à Arès) que si tout ce qui devait
être fait, l'a été, si l'imagination, l'étude, la
réalisation, la lutte sont permanentes. C'est souvent loin
d'être le cas."
Dans votre réponse à 193C26, vous évoquez la nécessité
d'ouvrir le local de mission durant 30 à 35heures par
semaine. "Une ouverture de 5 à 6 heures par semaine
équivaudrait pratiquement à ne pas avoir de local." Voilà
qui pose question à ma petite conscience, car la mission de
Perpignan se situe dans cette zone minima, donc proche de l'
efficacité zéro !
Il est toujours possible de faire mieux, surtout lorsque
l'on fait peu, mais combler un tel déficit, pour l'heure, je
ne vois comment nous allons nous y prendre. En vérité, cela
pose un réel cas de conscience sur lequel nous devrons
beaucoup réfléchir.
Un jour, nous avons dit oui à cet exode spirituel
qui consiste à fouiller le désert pour retrouver la Vie
(24/3-5). Pour ce faire, nous avons le meilleur guide
qui soit, mais nous ne l'écoutons pas beaucoup, le langage
qu'il pratique nous semble étranger, peu familier, nos
caravanes bringuebalantes sont mal équipées, nous n'osons
pas nous aventurer trop loin dans le désert, nous
craignons la faim, la soif, les brûlures du soleil, bref,
notre courage est chancelant. Peut-être préfèrerions-nous
faire cette épopée en rêve plutôt qu'en live, dans la
douceur de notre lit. Mais alors tout cela finirait en
cauchemar. Quel dilemme, mes aïeux !
Dominique F. du Roussillon.
Réponse :
J'ai bien ri en lisant votre commentaire, mon frère
Dominique. "Quel dilemme, mes aïeux !"
La remarque que j'ai faite à notre sœur Danièle G. du Nord
(193C26) est vraie : les locaux de mission qui sont fermés
la plupart du temps, qui ne sont ouverts que quelques
petites heures par semaine, non seulement ne servent pas à
grand chose, mais leurs portes closes font un effet très
négatif sur les personnes qui, parfois, ont fait quelques
kilomètres pour venir ou on plus simplement trouvé le
courage de s'y rendre, car la foi est comme les sentiments,
elle ne prend pas rendez-vous par téléphone comme on fait
pour le dentiste, elle agit sur coups de cœur ou coups de
tête.
Mais je suppose que nos frères et sœurs de Lille étant peu
nombreux auraient des difficultés à assurer une pleine
ouverture toute la semaine. Ils pourraient peut-être faire
mieux que d'ouvrir seulement trois heures le mercredi et
trois heures le samedi de 15h à 18h. De plus, comme je l'ai
constaté en écoutant les témoignages de soixante-treize
missionnaires parisiens en janvier, c'est plutôt à l'heure
des repas : 12h30-14h00 et le soir plus tardivement que
18h00, jusqu'à 19h00 qu'ils ont le plus de chances de voir
quelqu'un entrer. Ce sont les meilleurs créneaux de liberté,
de flânerie, de "temps à perdre", de beaucoup de gens.
Par ailleurs, si l'on est peu nombreux et qu'on ne fait pas
un gros effort pour augmenter le nombre, élargir le petit
reste, on entretient un cercle vicieux ; rien ne
bougera jamais.
Pour Perpignan, je sais que vous n'êtes pas nombreux sur
place. J'ignore ce que vous pouvez faire pour améliorer vos
temps de disponibilité au local de mission. Comme j'envisage
de passer par Perpignan un de ces jours, nous en parlerons,
mais n'attendez pas mon passage pour en parler avec vos
frères et sœurs de la mission.
06fev18 193C34
Frère Michel,
Vous dites dans votre commentaire en réponse à notre frère
Tony de Touraine (193C23) : "Ce monde de robots,
d'intelligence artificielle, qu'on nous annonce, c'est un
abîme qu'on creuse devant nous. C'est parce que nous n'en
sommes ni dupes, ni résignés que nous allons accroitre,
amplifier notre mission pour rappeler à l'homme qu'il doit
retrouver ce qu'il a d'unique: l'Image et Ressemblance
du Père de la Vie, de la Vie en lui."
J'ai lu "Ravage " de René Barjavel qui relate une
attaque sur tous les systèmes électroniques de la France, ce
qui entraîne des chutes d'avions, un arrêt total de cette
vie électronique qui régit tout dans notre pays. Dans ce
livre,une belle histoire d'un amour romantique qui va fuir
Paris et se rendre dans une ferme provençale afin de
retrouver le gout de la vraie vie au contact de la nature
que nous offre Dieu .
Mais je viens aussi de lire un livre que l'on m'a prêté et
qui vient de recevoir le prix du quai des Orfèvres 2018.
Il rejoint ce que vous dites concernant "Neuralink, dont
l'activité est de préparer le captage des cerveaux humains
par des fils et jonctions directement fixés sur des neurones
humains"
Cela est vraiment grave car, dans ce livre, malgré le fait
qu'il soit un roman, l'auteur s'est bien documenté sur cette
intelligence artificielle qui peut dépasser l'intelligence
intellectuelle humaine et agir à la place de l'humain. Or,
une intelligence artificielle ne peut devenir une intelligence
spirituelle, car construite scientifiquement par l'homme
intellectuel? Une machine ne peut pas avoir Dieu-La Vie
en elle.
Je vous mets quelques passages de référence qui se situent à
la fin de ce livre concernant cette intelligence
artificielle :
"Une table ronde consacrée s'est tenue au forum économique
mondial de Davos en 2017. Des experts ont déclaré que de
plus en plus de missions sont confiées à des robots et que,
très bientôt, on utilisera des "Systèmes d'intelligence
artificielle" capables de codifier en cours de mission leurs
propres règles d'engagement" (AFP,18/02/2017). Dans la même
veine, Thierry Berthier rapportait dans un article du
"Point" que l'actuelle directrice de la communication d'un
groupe russe venait d'annoncer que la firme s'engageait dans
la production de drones de combat autonomes dotés de
capacité d'apprentissage par réseaux de neurones capables de
reconnaitre les cibles et de prendre des décisions
autonomes, dont celle de l'engagement.
Quant à l'ANSSI, elle a publié en 2017 une note pour alerter
les internautes dont les ordinateurs sont équipés du système
d'exploitation Windows 10 et de Cortona, une intelligence
artificielle obéissant à la voix. Elle aurait la fâcheuse
tendance à vouloir tout connaitre de ses utilisateurs grâce
à ses nombreuses fonctions : lecture et envoi des courriels
à la place de l'internaute, exécution de programmes,
recherche sur internet, enregistrement des commandes à la
voix, géolocalisation, etc."
Si l'intelligence artificielle puisée sur une partie de la
conscience humaine, mais qui ne sera jamais dotée de la
conscience spirituelle, envahit notre monde, nous allons
vraiment vers le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2] qui
réduira la vie de masse en un néant dans lequel Dieu, la Vie,
disparaitra.
On comprend ainsi mieux l'Appel que le Créateur vient vous
donner à Arès par Jésus en 1974 et directement par les
Théophanies en 1977 pour sauver l'humanité du péché des
péchés, afin qu'avant que la science ne sème la mort
spirituelle, le chaos, le petit reste moissonne
tous ceux qui grâce à la pénitence retrouveront la
Vie en eux. La Vie, l'Amour, Dieu qui
seul peut sauver notre humanité du péché des péchés.
Oui, le Père de l'Univers savait tout ce qui se préparait
déjà dans les petites têtes de ceux qui nous gouvernent,
quand il est venu, Frère Michel, vous parler à Arès.
Sauvons notre humanité afin qu'elle retrouve la Vie !
Patricia C. des Hautes Alpes
Réponse :
Merci pour ce commentaire, ma sœur Patricia, qui montre du
doigt les pernicieuses ou folles intentions qui animent les
promoteurs de ce qu'on appelle "l'intelligence
artificielle", les oracles et autres augures du
transhumanisme.
Une fois de plus le prétexte invoqué par les défenseurs de
ces roboticiens sera de prétendre qu'on n'arrête pas le
progrès. Mais quel progrès ? L'usage d'automates, de choses
androïdes et d'autres imitations ou simulacres d'humanité
par les hommes n'est pas d'hier. Je me souviens, étant
ingénieur, être allé rendre visite à un collègue ingénieur
chez lui à Lyon. Il me fit visiter son appartement de
célibataire, admirer les tableaux et gravures qu'il avait au
mur, sa collection de machines à calculer déjà anciennes
(les calculettes électroniques n'existaient pas encore) et,
dans sa chambre, je vis assise, plutôt raide, sur un
fauteuil une baudruche gonflée ayant le forme et la taille
nature d'une femme nue, avec cheveux, poils pubiens, poils
sous les bras qui dépassaient entre les bras et le torse,
gros seins, longues jambes et même des ongles vernis rouges,
un regard évidemment fixe et idiot, mais brillant.
"Qu'est-ce que c'est que ça ?" demandai-je. Il me dit en
riant : "C'est ma dulcinée, l'amour de ma vie."
Moi :"???" Il expliqua : "Quand j'ai envie de b..., je
la b... Elle a tout ce qu'il faut." Il s'approcha de la
baudruche, lui écarta les jambes et me montra. J'étais
sidéré. Quoi ? Ce garçons intelligent, brillant, n'avait
pour toute maîtresse qu'une baudruche insensible ? Il dit
encore : "Je l'ai achetée au Japon, je peux la dégonfler et
elle tient dans un petit sac que j'emporte en voyage." Mon
collègue ingénieur n'avait pour toute vie romantique qu'un
ballon qui (il souleva une jambe pour me faire voir la
valve) se gonflait par un pied. C'était, si je peux dire, la
grand-mère des futures robotes ou poupées automates que les
hommes vont se fabriquer.
Mais bon ! assez ri ou pleuré. Cette irruption des robots,
rares encore heureusement, dans la vie est une affaire de
commerce et les États dans tout ça n'ont d'autre souci que
de considérer les impôts qu'ils peuvent prélever sur leurs
fabricants et leurs usagers. Mais comment les hommes
politiques peuvent-ils ne pas s'inquiéter de
l'imbécillisation à quoi ce genre d'engin peut conduire
l'homme ? L'enjeu est de taille. Vous avez raison. Il n'y
aurait que deux sortes d'humains : ceux, plutôt rares,
capables de concevoir et de fabriquer les robots en
questions et les autres réduits à ne plus rien faire et à
s'idiotiser par la paresse, l'inactivité. Non, non ! Je ne
peux pas croire que cela soit possible, mais je crois que la
poursuite de ce projet fou peut, comme vous le dites,
conduire au péché des péchés. Le monde que
créerait ce projet de transhumanisme s'il pouvait se
réaliser n'aurait rien de paradisiaque, ni même seulement
d'idéal. Ce ne serait que l'apparition d'une autre forme de
totalitarisme.
07fev18 193C35
Potay ! Es-tu un escroc, un schizophrène ou tiens-tu des
deux ?
Prout
Réponse :
Pourquoi vous cacher derrière ce pseudonyme ridicule : Prout
?
Êtes-vous un lâche, un plaisantin ou tenez-vous des deux ?
Si je suis un escroc ou un schizophène, au moins je le suis
sous mon vrai nom.
De même sous mon vrai nom je suis un homme qui a vécu ce
qu'il dit avoir vécu et qui poursuit sa mission.
Personne ne vous oblige à me suivre, ni à vous cacher pour
me contester. Des contestataires j'en ai eu, depuis
quarante-quatre ans, des foules. Un prout de plus ou de
moins, ça ne change pas grand chose à La Révélayion
d'Arès.
07fev18 193C36
Cher frère Michel,
Je n'ai pas internet à domicile, ce qui explique que je vous
écris à chaque fois de façon impulsive, parce que je
consulte votre blog à la bibliothèque municipale.
Ceci dit, vous avez entièrement raison, je suis de nature
primesautière, pour reprendre votre terme non dénué d'une
certaine gentillesse à mon égard.
Et votre réponse, toute entière [193C17], je la trouve
pleine de bonté et de compréhension.
À vrai dire, je vous ai envoyé hier, le lendemain de ce
message virulent, mes excuses, mais il y a un décalage qui
se fait visiblement dans le temps en je dois donc assumer
mon message d'insultes, qui n'est pas vraiment à mon
honneur, mais me permet au moins de constater votre largesse
de cœur.
Merci de l'avoir accueilli avec tant de compréhension,
d'autant que je vous avais préparé cette nuit, car je me
rendais bien compte que quelque chose n'allait pas dans ma
colère à votre égard, un autre message que voici:
Cher Frère Michel,
je vous ai écrit une première fois sous le coup de la
colère, cette colère bête et méchante qui est moi comme
un monstre, qui fait de moi un étranger à mes propres
yeux, un monstre d'orgueil et d'aveuglement. Or je ne
suis pas cette colère, Dieu merci.
Je ne vais pas vous raconter ma vie mais le fait est que
je me sens actuellement au bout de mon histoire, au bout
de mon ego. Non pas au bout du rouleau, car je pratique
le yoga et la méditation et ça me sauve du naufrage, à
52 ans je ne suis pas fini, mais la mort s'est installée
en moi depuis si longtemps qu'elle a fini par y faire
son nid. Oui, je suis le terrain d'une lutte entre la
vie et la mort, tous les jours, presque à chaque
instant, comme tout être humain je suppose, tout être
humain qui n'a su s'installer définitivement dans la Lumière
et qui se cherche encore.
Le plus souvent il est si facile de choisir la mort,
sous ses oripeaux séduisants, sous forme de ce que
Pascal appelait le divertissement — ou en se perdant
dans un travail purement alimentaire. On se divertit de
ne pas vivre – ou on travaille pour gagner le droit de
se divertir.
Jusqu'à 39 ans j'ai vécu comme un mort-vivant.
J'ai fait partie de ce que vous appelez le grouillis
[Rév d'Arès iii/2], comme tout monde, plus ou
moins, même si je vivais dans la marge et dans une
grande solitude, un profond désespoir.
Puis je me suis ouvert à la spiritualité, j'ai cherché
dans les religions, dans les livres, j'ai voyagé, donné
de ma personne dans l'humanitaire et aussi dans
l'errance, le dénuement ou l'ascèse, mais au bout du
compte je n'ai jamais réussi à me guérir durablement de
cette enfance niée, annihilée, qui fut la mienne, de
cette vie socialement et affectivement ratée, de cette
solitude et ce vieux fond de désespoir qui sont en moi.
Pourtant, pas plus que la colère, je ne suis cette
tristesse ou ce désespoir.
Je suis joie et lumière, ça, j'en ai la conviction et
pas un jour ne se passe sans que je le ressente en moi
intensément, même si ce n'est qu'un éclair.
Vous me répondez que La Révélation d'Arès
n'est pas pour moi, et je peux le comprendre.
Oui, je ne suis pas un épi mûr.
Mais suis-je un épi pourri pour autant ? Non,
évidemment, je ne pense pas cela de moi-même et ce
n'était bien sûr pas le sens de votre réponse.
Peut-être n'ai-je pas suffisamment touché le fond de mon
néant, car un certain confort, tant spirituel que
matériel, peut être un obstacle sur la voie spirituelle.
Peut-être me suis-je endormi en chemin.
Au début, lorsque j'ai eu La Révélation d'Arès
dans les mains, j'ai ressenti un profond rejet à son
égard, ça me semblait une escroquerie par rapport au
discours de liberté que tenaient vos pèlerins dans la
rue, à cause de cette religiosité que je rejetais de
toutes mes fibres, ces termes et ce contexte abrahamique
(je veux dire de la tradition du Livre) qui ne font pas
partie de ma culture intime, personnelle, même si j'ai
moi-même essayé d'être chrétien (après avoir voulu être
bouddhiste) et je tiens toujours Jésus non pour le fils
unique de Dieu, selon le dogme officiel, mais pour à la
fois un frère humain et un être libéré, un phare pour
l'humanité comme il en existe ici ou là dans l'histoire
de l'humanité.
Puis j'ai fait l'effort de lire La Révélation
d'Arès, la première partie du moins (Le
Livre demeure pour moi du charabia), mais sans
pour autant l'accepter ni y "croire", quoique j'en
partage l'essentiel des idées.
Oui, je l'avoue, je ne crois pas en La Révélation
d'Arès, alors est-ce à dire, de mon point de vue,
que vous êtes un imposteur et que vous constituez une
secte ? Je ne sais pas.
Lorsque je lis votre blog, souvent j'y sens des accents
de vérité qui ne trompent pas, ainsi qu'une profonde
richesse de culture et de cœur, mais ma raison me dit
que ça ne prouve rien.
Je n'ai pas trouvé de réponse auprès des Pèlerins d'Arès
que j'ai rencontrés, mais il est vrai que je n'ai pas su
m'ouvrir à eux, pas plus qu'ils n'ont su m'écouter. Nos
discussions en sont restées au stade des idées. Comme
vous, ils m'ont dit : pas de problème, mon frère
Philippe, La Révélation d'Arès n'est pas pour
toi, voilà tout. Sans connaître mon histoire. Ils n'ont
vu que ma colère, mon scepticisme ou mon rejet, alors je
peux les comprendre et je n'ai à m'en prendre qu'à
moi-même, car c'est moi qui les ai rejetés, tout comme
je vous ai rejeté d'emblée dans mon premier commentaire.
Est-ce à dire que Dieu ne veut pas de moi ?
Ou est-ce moi qui Le rejette ?
Les Pèlerins d'Arès constitueraient-ils une caste à part
(le petit reste), dont je serais exclu ?
Dieu ne s'est-il adressé, à travers vous, qu'à une
infime minorité ?
Et qui est ce Dieu qui s'est adressé à vous, sous forme
d'un "bâton de lumière" ?
Était-ce un Dieu intérieur ou extérieur à vous ?
Vous est-Il apparu du dedans ou du dehors ?
Comment pouvez-vous être sûr qu'il s'agissait de Dieu ?
Et de Dieu dans toute sa splendeur, hors de toute
subjectivité car vous continuiez d'être Michel Potay à
cet instant où Dieu vous parlait, vous continuiez d'être
vous-même, je suppose.
Questions auxquelles vous avez sans doute déjà répondu,
dans Le Livre, que je ne peux (ou ne veux)
lire, parce que ça me semble du charabia et parce que je
n'y crois pas, quoique j'aie du mal à voir en vous un
imposteur.
Incontestablement il y a une foultitude de chercheurs
spirituels qui pratiquent la pénitence telle
que vous la définissez, c'est-à-dire l'amour du
prochain, le pardon, la paix du cœur, etc. et qui
ne sont pas pèlerins d'Arès et ne le seront peut-être
jamais parce qu'ils suivent une autre voie et
progressent ainsi vers la Lumière. Et sans
doute y a-t-il aussi beaucoup de gens qui se perdent
dans une fausse spiritualité.
Alors oui, peut-être que La Révélation d'Arès
n'est pas pour moi, pour l'instant du moins.
En tous les cas, merci de m'avoir lu, frère Michel, je
tenais à vous faire entendre une autre voix que celle de
ma colère ou de mon rejet.
Je vous salue fraternellement.
Philippe Z., un passant du Nord.
À présent que j'ai lu votre réponse à mon message
d'insultes, je me sens tout contrit, alors encore une fois
toutes mes excuses, quoique vous fassiez preuve d'une
compréhension telle que vous ne me demandiez pas d'excuses.
Pardon de ne pas répondre dans les détails à votre réponse,
mais je pense que j'y ai répondu, d'une certaine manière,
avant même d'avoir lu votre réponse. Sans doute avais-je
entendu votre prière. En tous les cas, une pierre s'est
dégagée de ce mur qui nous sépare, elle laisse passer un peu
de lumière et je vous en remercie.
Philippe Z. un passant du Nord
Réponse :
Merci, mon frère Philippe, pour ce commentaire.
Mais non, mon frère, vous n'êtes pas "un épi pourri ".
Je fus coléreux. Par la pénitence je me suis guéri
complètement de ce travers qu'est la colère, mais je me
souviens très bien des excès passagers que l'irritabilité
peut provoquer. Le premier de ses excès est en fait un vide
: on ne réfléchit pas sur l'instant. On réfléchit plus tard
et quand on a l'intelligence du cœur on peut
exprimer sa désolation d'avoir dit n'importe quoi comme vous
le faites ici. Voyez, de vous lire j'ai l'œil humide ; je ne
pleure pas, mais je suis ému, parce que vous êtes l'homme
dans sa tribulation la plus éprouvante : être entre le doute
et l'envie de croire, entre la manière de vous considérer et
l'éventualité de vous changer et ne pas savoir,
par prudence, prudence qui est compréhensible en un monde où
ont couru tant de mensonges, de tromperies, d'erreurs,
d'idéologies inutiles, ce qu'il faut faire.
Pour l'heure, certes, vous ne pouvez pas être un serviteur
de La Révélation d'Arès, puisque vous avez de
respectables doutes fondamentaux à son sujet, et ne
serait-ce que parce que vous ne la connaissez même pas en
entier, le langage du Livre vous rebutant. Je
comprends cela, parce que je fus moi-même rebuté par ce
langage à l'époque. Il y a eu quarante ans en
octobre-novembre 2017. Pourtant, un jour peut-être, non
seulement vous comprendez Le Livre mais vous serez
conquis par son extraordinaire force d'évocation et, comme
beaucoup de Pèlerins d'Arès, vous le citerez plus souvent
que L'Évangile Donné à Arès. Vous me posez une question qui non seulement a son
importance, mais qui est pour un très grand nombre de
lecteurs de La Révélation d'Arès le Fond
du problème qu'elle pose :Même en admettant que le témoin,
Michel Potay, ait vécu ce qu'il raconte, est-ce Dieu ou
n'est-ce pas Dieu Qui lui a parlé en 1977. Et, par voie de
conséquence, est-ce bien Jésus qui précéda Dieu en 1974 ?
Comme vous l'imaginez, j'ai tout entendu sur ce sujet
primordial. Et comme vous l'imaginez aussi, je me suis
moi-même posé la question.
Je me suis posé la question, parce que Jésus qui m'apparut
et me parla en 1974 n'était pas le Jésus de mes icônes et de
ma théologie trinitaire dans l'Église Orthodoxe, qui avait
été la mienne, et parce que le Dieu Qui me parla en 1977 ne
correspondait pas du tout à Celui Auquel j'avais cru. À
l'époque un grand nombre de pieux et doctes personnes
m'écrivirent ou vinrent me dire en substance ceci : "La
Révélation est close. Ce ne peut-être que Satan qui vous a
parlé, car Satan peut prendre l'apparence de Jésus et de
Dieu. Le seul fait, notamment, que l'apparition vous parla
de Mahomet montre que ce démon veut vous détourner de la
Vérité." Ce qu'on me disait là entre 1975 et 1979, une
époque si différente de la nôtre aujourd'hui, paraissait
marqué du bon sens.
Cependant, j'avais vécu ces apparitions extraordinaires, que
ceux qui voulaient m'en détourner n'avaient pas vécues, et
j'étais tout seul face à cet événement. D'autres questions
me venaient simultanément : "Pourquoi moi qui n'ai aucun
moyen ? Pourquoi dans ce lieu à l'époque presque méprisable
qu'était Arès, village inconnu au coin nord du Bassin
d'Arcachon ? Etc." Mais pour revenir à la question
fondamentale : "Était-ce Dieu ?" je n'ai trouvé de
conviction que c'était bien lui qu'à travers la Parole de
l'Évangile : Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent vers vous
vêtus en brebis mais qui en-dedans sont des loups rapaces.
C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Est-ce
qu'aux épines on récolte des raisins et aux chardons des
figues ? Ainsi, tout bon arbre fait de bons fruits et
l'arbre pourri fait de mauvais fruits... Ainsi donc c'est
à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (Matthieu
7/15-20, voir aussi Luc 6/43-44, traduction Osty).
Indiscutablement, je ne vis vraiment pas où Satan aurait
trouvé son compte dans La Révélation d'Arès. Le
fameux passage de Marc (3/22-26) me revint souvent
à l'esprit tandis que je retournais dans ma tête la question
de l'authenticité : Les scribes qui étaient
descendus vers lui de Jérusalem disaient : "Il [Jésus] a
Belzéboul en lui. C'est par le chef des démons qu'il
chasse les démons." Il leur répondait : "Comment Satan
peut-il chasser Satan ? Si un royaume se divise contre
lui-même, il ne peut se maintenir, et si une maison se
divise contre elle-même, elle ne tiendra pas. Si Satan se
dresse contre lui-même, il ne tient pas, il est fini."
Comme je ne disposais d'aucun moyen d'identifier réellement
les voix venues me parler à Arès, car après que l'évenement
surnaturel fut venu, il disparaît à tout jamais et laisse
son témoin tout seul dans la tourmente des questions quil se
pose, ce n'est donc qu'à partir des propos mêmes de Jésus
rapportés par les Évangiles que j'ai, pour ma part, trouvé
la foi dans le Père et dans son Messager qui l'avait
précédé, venus me parler. Le Bien seul pouvait
venir de la Parole que j'avais reçue à Arès, je ne voyais
pas où le Mal aurait trouvé son compte dans cette
Révélation. Cela n'a fait que se confirmer au cours des
décennies qui ont suivi. Comment prêcher la pénitence :
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle libre de tous préjugés, pourrait-il
être mauvais ?
Voilà, mon frère Philippe, ma réponse, peut-être à vos yeux
insuffisante, à la question fondamentale : Était-ce Dieu qui
vous parlait en 1977 ?
J'ajoute que si j'avais eu une idée précise de Dieu quand
j'étais dans l'Église, je n'en eus plus après les Événéments
Surnaturels de 1974 et 1977. Quand on me demande :
"Qu'est-ce que Dieu ?" je réponds : "Je ne sais pas. Je sais
seulement ce que j'ai vu et entendu, rien de plus. Je me
parde d'épiloguer sur mon témoignage, car alors je vais
commencer à inventer." Aujourd'hui. Dieu, c'est quelque
chose ou quelqu'un qu'il m'est impossible de situer et de
décrire autrement que comme le Père de l'Univers (Rév
d'Arès 12/4), le Créateur de l'infini, la Vie
(24/5), ainsi que cette entrée 193 de mon blog le
dit, quelque chose ou quelqu'un que je ne peux pas non plus
dissocier de ma propre personne, puisque je suis son image
et ressemblance (Genèse 1/26-27). Mais, je l'admets,
c'est vague. De ce fait, il y a sans nul doute quelque chose
qui fut tout à la fois "extérieur" à moi et "intérieur" à
moi en 1974 et 1977. Je n'ai pas de mots, comme je le dis
souvent, pour expliquer avec précision ce que j'ai vécu dans
ces années-là. Quand le Surnaturel se manifeste le témoin
est projeté dans un "lieu" qui n'a plus avec la physique
terrestre que de très lointains rapports : Tout y est
différent.
Cela peut, je le comprends, peut ne pas vous satisfaire,
mais, puisque vous citez Pascal, faites le pari que c'est
vrai. Je ne vois absolument pas ce que vous perdrez à cela.
07fev18 193C37
Se libérer d’un système relatif à une dictature. "Pensez par
vous-mêmes !" répète sans cesse notre prophète, écoutez
votre conscience et non ces lois barbares inventées par
certains hommes qui nous traumatisent à vie.
Dans de nombreux pays, l'avortement est toujours illégal.
Considéré comme un homicide, il peut mener celles qui y ont
recours, comme ceux qui le pratiquent, en prison. C'est
notamment le cas au Salvador, où l'IVG est complètement
proscrit, même si la femme a été violée, s'il s'agit d'un
inceste, ou si il y a des complications médicales. Depuis
que cette mesure a été adoptée, de nombreuses femmes ont été
emprisonnées pour une durée pouvant aller jusqu'à 40 ans.
Mais cette loi draconienne va encore plus loin : les
Salvadoriennes qui font une fausse couche sont aussi
envoyées en prison. Dans ce pays d'Amérique Centrale, les
femmes qui perdent leur bébé ou qui accouchent d'un bébé
mort-né sont considérées comme responsables de la mort du
fœtus. S'il peut paraitre évident que leur responsabilité
n'est pas engagée, c'est aussi très dur à démontrer.
"Essayer de prouver qu'une femme n'a rien fait de mal pour
mettre fin à sa grossesse est extrêmement difficile, et dans
la plupart des cas il s'agit de femmes pauvres, qui n'ont
pas accès à l'éducation, et qui n'avaient dès le départ pas
accès à des soins médicaux, donc elles étaient déjà dans une
situation vulnérable", explique Paula Avila-Guilen, une
conseillère juridique du Center for Reproductive Rights
américain, au magazine "Broadly". "Elles sont persécutées
pour ne pas avoir eu une grossesse parfaite ou ne pas avoir
donné naissance à des bébés parfaits, ce qui est absolument
scandaleux. C'est l'une des plus grave violations des droits
de l'homme de la région", ajoute-t-elle.
Pour mettre fin à l'emprisonnement des femmes ayant fait une
fausse couche, 55 membres du Congrès américain ont adressé
une lettre à John Kerry, le Secrétaire d’État des États-Unis
[à l'époque du Président Barrack Obama ; actuellement c'est
Rex Tillerson]. Dans celle-ci, ils encouragent le
responsable des affaires étrangères à agir pour que le
Salvador abroge cette loi absurde. Le texte reprend
l'histoire de Manuela, une Salvadorienne de 33 ans. Mère de
deux enfants, cette jeune femme a été condamnée à 30 ans de
prison pour homicide après avoir connu une urgence
obstétricale qui l'a menée à faire une fausse couche. Elle
n'a pu rencontrer ses avocats que le jour de son procès,
sans pouvoir prendre la parole pour se défendre et sans
avoir le droit de faire appel à la décision de la Cour.
Séparée de ses enfants, Manuela est morte en prison en 2010.
D'après Paula Avila-Guillen, elle est loin d'être la seule à
être écrouée après s'être rendue à l’hôpital pour demander
de l'aider. Et la plupart de ces femmes ne savent même pas
pourquoi elles sont arrêtées. La lettre des sénateurs
américains veut encourager le gouvernement du Salvador à
réexaminer les cas de toutes ces femmes. Le pays est souvent
dénoncé par d'autres nations et organismes pour ses
violations des droits de l'homme. Le Pape François était
auparavant archevêque de Buenos Aires et cardinal. Il était
un homme d'Église argentin, actuel évêque de Rome et selon
la tradition 266e pape de l’Église catholique. Pourquoi
n’intervient-il pas par son autorité reconnue en faveur de
ces malheureuses femmes devant une justice impitoyable de
son pays l’Argentine qui n’est aucunement la justice des
justes ? Malheur aux juges iniques (Rév d'Arès 28/18), nous
crie l’Éternel. Je me demande qu’est ce qu’ils apportent à
l’humanité ces gens religieux ? Du vide ! L’homme met
le bruit dans la terre (vii/9). Il devrait être le
premier, le Pape, à nous montrer l'exemple, à se révolter et
agir avec virulence contre l’emprisonnement de ces pauvres
et malheureuses et braves épouses et mères enfermées,
incarcérées abusivement à plusieurs années de vie devant la
cruauté de l'administration salvadorienne. On ne l’entend
pas, le pape ! Ils ont volé mes attributs, ils ont mimé Ma Puissance,
ils ont bâti aux frontières de Mon Royaume, un porche de
douane, un péage pour détourner la dîme de charité,
délivrer des passeports illusoires, juger en Mon Nom
couvrir Mon Peuple de ténèbres et d’effroi. Leur
abomination est affaire de Ma Justice (Rév d’Arès
22/11-12). Politique et religieux même cuisse
(xxxviii/13). Choquantes, indécentes toutes ces injustices
faites aux femmes.
Marie, une sœur d'Arès en Bretagne.
Réponse :
L'avortement est un problème très aigu dans pratiquement
toutes les religions. Comme quoi, elles sont conscientes
qu'il existe un lien entre Vie et vie (pour voir la
question dans le cadre de cette entrée 193), conscientes que
ce lien est sacré, mais elles ne savent pas comment le
traiter, parce que l'idée qu'elles se font de Dieu, de la Vie
donc, est très éloigné de la réalité. Alors, elles
compensent leur aveuglement par des lois... tout aussi
aveugles et cela donne l'injustice atroce que votre
commentaire dénonce.
De ce fait, le Pape lui-même ne peut trouver de solution,
parce qu'il est contre l'avortement, contre toute loi
humaine autorisant l'IVG, et il n'ose apparemment pas
interdire au gouvernement salvadorien les horribles
injustices que celui-ci comment à l'égard des femmes qui
font une fausse couche ou qui sont dans l'obligation
d'interrompre leur grossesse pour cent raisons, parce
qu'entre l'avortement et la fausse couche il doute lui-même
qu'il y ait toujours une différence, alors il se dit ce que
se disent tous les puritains dans cette situation : Mieux
vaut punir injustement une femme que de risquer de laisser
libre une femme peut-être coupable d'avorter.
Ma position sur l'avortement est simple depuis quarante ans
:
D'une part l'homme est l'homme qui respire, l'homme aérien,
l'homme dont le cordon ombilical a été rompu. Un fœtus ne
respire pas, il n'est qu'une excroissance charnelle dans la
mère, il n'est qu'une possibilité d'homme, il n'est pas un
homme, car s'il est considéré comme tel ce n'est pas dans le
fœtus qu'il faut voir l'humanité, c'est déjà dans les
spermatozoïdes. Nous n'aurons pas avant très longtemps de
trouver une solution à cette question vue sous cet angle-là.
Alors, je dis simplement le contraire de ce que disent les
anti-IVG? Pour moi l'avortement pose à l'humanité un
problème, certes, car c'est peut-être Socrate, Mozart,
Gandhi qu'on va empêcher de naître, mais quant à y voir un
meurtre, non, il n'y a pas meurtre tant que l'homme ne
respire pas. Il n'y a que la disparition d'une possibilité.
Par ailleurs, le fœtus n'est pas la propriété de l'État ou
du groupement humain dans lequel vit la femme enceinte. Il
est partie intégrante de la chair féminine où il se
développe et il existe un continuum entre la femme enceinte
et la naissance à l'humanité de l'excroissance qu'elle porte
en elle, c.-à-d. que la femme enceinte a un cerveau en
situation d'imaginer ce qui se produira si elle met au monde
un être qui ne sera plus elle, mais un autre, et si elle
sait par avance que cette situation sera intenable pour
diverses raisons, ou parce qu'elle n'a pas l'instinct
maternel et sera une mauvaise mère, ou parce qu'elle n'aura
pas les moyens d'élever l'enfant dans l'épanouissement
heureuix auquel il aura droit, etc., c'est elle, la femme
enceinte qui est maîtresse de sa décision.
08fev18 193C38
Je suis un musulman qui souffre. Qui souffre beaucoup. Qui
souffre vraiment beaucoup.
Le Coran enseigne (pour employer votre verbe) la
vie et la mort : On trouve des passages pour l'amour, la le
pardon, la modération : "Celui qui sauve un seul homme
sauve toute l'humanité" (La Table servie, v/32), "Pas de
contrainte en religion" (La Vache, ii/256) et la
mort, le massacre : "Allah veut... exterminer jusqu'au
dernier les infidèles (Le Butin, VIII/7), "Frappez-les sur
le cou" (VIII/12). Le Coran enseigne-t-il la Vie
au sens que vous donnez à ce mot, en le faisant synonyme de
Dieu, d'Allah ? Non. C'est, je crois, à travers cette entrée
193 "Vie versus vie" que je réalise le mieux la
profonde différence, je devrais dire le profond gouffre, qui
sépare la Parole du Coran et la Parole d'Arès. L'idée que
l'un donne d'Allah est complètement différente de l'idée que
donne l'autre de Dieu. Qui dit vrai ? Le Coran ou La
Révélation d'Arès ? Vous, vous dites : "Le Coran est en fait
le Coran d'Othman, pas la Parole vraiment entendue par
Muhamad, mais La Révélation d'Arès est la pure Parole du
Père." Moi, je crois dans les deux. Je ne sais plus où j'en
suis.
Je suis un fidèle de Tarik Ramadan. À propos de ce dont on
l'accuse je suis dans l’incrédulité, mais l'image de ce
grand croyant va être entachée pour longtemps ; ses
accusateurs le savent. Mais pourquoi ? Les femmes qui
l'accusent ne présentent pas de cicatrices, de maux
consécutifs au doi-disant viol. Tarik Ramadan reste pour moi
le petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne des
Frères Musulmans. Tarik Ramadan est le philosophe d’un lien
très fort entre l'Islam et la modernité. Parmi ses
détracteurs certains l'accusent d'être un homme au "double
discours", toujours conciliant et charmant devant la caméra,
mais promoteur d’un Islam politique dangereux pour le monde
occidental. Mais ce n'est quand même pas pour rien que les
media voient en lui le meilleur référent religieux capable
de débattre avec courtoisie avec des non-musulmans sur les
plateaux de télévision. Moi, je le vois, je l'avoue,
beaucoup plus comme un homme politique musulman, peut-être
le seul vraiment intelligent et cohérent et il est clair,
selon moi, qu'on veut le détruire socialement en montant en
épingle cette affaire de viol.
Il y a à Bordeaux, où vous habitez, un imam du nom de Tarik
Oubrou qui hausse les épaules et qui dit: "Tarik Ramadan ou
un autre, qu'importe ! Les musulmans n’attendent pas de
sauveur." Mais moi je ne suis pas d'accord. Il y a peu
d'hommes capables de prendre la tête d'un peuple et Tarik
Ramadan est de ces très rares hommes capables de sauver
l'Islam.
Votre entrée 193 "Vie versus vie" me pose un gros
problème. Non, les Musulmans ne peuvent pas voir en Allah
une Entité Suprême qui ne soit que la Vie. Allah
voit, juge, décide.
Fouad R. de Suisse
Réponse :
Mon frère Fouad, je sais la souffrance de nombreux frères
musulmans aujourd'hui. Cette souffrance a pour base le Coran
lui-même, parce que ce livre est contradictoire, comme le
souligne votre commentaire, et il est impossible que des
grands croyants de l'Islam, emplis d'intelligence
spirituelle, ne soient pas hantés par le souci profond de
donner cohérence à ce texte qui, j'en ai peur, est encore
après treize siècles à l'état brut.
Nous avons parmi nous des frères musulmans qui ont ce souci.
Ils pourraient dire : "Laissons le Coran et adoptons à sa
place La Révélation d'Arès," mais ils ne sont pas
encore prêts à faire ce saut. Ils voudraient que les deux
cohèrent. Je les comprends, tout en sachant que réviser un
texte que le temps a sacralisé est d'une extrême difficulté,
voire même quasi infaisable et que passer tout simplement du
Coran à La Révélation d'Arès serait certainement
la décision la plus sage à prendre. En même temps je
comprends que l'humanité pécheresse ait besoin de temps pour
réfléchir profondément à ce dilemme. Les hommes
appartiennent encore à de multiples cultures qui les
marquent et les divisent en peuples qui aiment leurs
origines variées, pour si irréconciliables entre elles
qu'elles soient. Patience ! Tout cela prendra du temps,
c'est inévitable.
Vous citez une des incohérences du Coran parmi d'autres : "Allah
veut... exterminer jusqu'au dernier les infidèles (Le
Butin, VIII/7)" Or, combien y a-t-il de Musulmans sur
terre ? Je ne sais pas exactement, mais mettons qu'ils
soient 1,5 milliards, parmi lesquels de nombreux enfants et
leurs mamans ainsi que des vieillards qui ne sont pas en
état d'égorger et décapiter. De toute façon, face à eux,
plus exactement face à ceux des Musulmans capables
d'effectuer le massacre, se trouve quelque 7 milliards
d'humains moins 1,5 milliards de musulmans = 5,5
milliards d'infidèles, de mécréants. Bigre ! Quel énorme
travail d'exécution cela représente. Même en inventant des
machines à égorger et décapiter je ne sais pas comment ces
pauvres musulmans vont arriver au bout de leur devoir de
bourreaux. Vraiment, Allah n'a pas été raisonnable en
ordonnant le massacre de tous les infidèles. Bref, c'est un
insondable dilemme. De surcroît, comme ces infidèles à
massacrer sont des mortels qui vont disparaître un jour ou
l'autre, où est l'intérêt de ce travail géant d'abattoir
quelques années avant la mort naturelle ?
Puisque nous y sommes, citons aussi comme un insoluble
dilemme cette description du paradis dans le Coran : Ils
(les défunts) seront accoudés sur des tapis doublés de
brocart (ou des coussins verts). Et les fruits des deux
jardins seront à leur portée pour être cueillis. Lequel
donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ?
Ils y trouveront les houris (vierges) aux regards chastes,
qu'avant eux aucun homme ou génie n'aura déflorées. Lequel
donc des bienfaits de votre Seigneur nierez vous ? (Le
Bienfaiteur, LV/54-57). Or, quand on est mort on a
perdu toute sa charnalité, toute sa matérialité, on n'a plus
d'estomac pour manger des fruits et plus de verge en
érection pour déflorer les vierges, ce transport des délices
terrestres dans des délices paradisiaques est évidemment
pure conte de fée, pure imagination. Notons au passage que
c'est un paradis pour hommes... Où est le paradis pour
femmes, car enfin elles aussi ont leurs désirs et leurs
jouissances ? Abrégeons, tout cela n'est certainement qu'une
façon imagée de décrire le bonheur de l'au-delà promis aux
justes mais c'est en soi une évidente incohérences avec les
réalités.
Si le Coran pose ainsi tant d'inévitables problèmes
d'interprétation, il laisse aux interprétateurs toutes
latitudes et l'on ne peut reprocher aux islamistes et
djihadistes leurs interprétations propres. Il en sera ainsi
indéfiniment aussi longtemps qu'on n'aura pas compris que La
Révélation d'Arès est une Parole de grande Sagesse
qu'on peut considérer comme venant de Dieu et qui remplacera
tôt ou tard d'autres Écritures.
Concernant Tarik Ramadan je n'ai pas d'opinion. J'ai écrit à
cet homme il y a quelque dix ans ; il ne m'a jamais répondu.
Il s'ensuit que je ne le connais qu'à travers quelques
émissions radiodiffusées ou télévisées.
Venons-en à la Vie. Vous dites que le Coran ne
voit pas Allah comme étant la Vie, mais comme
étant le suprême gouverneur du destin humain et je précise :
du destin du Musulman. Je ne suis pas, loin de là, un expert
en théologie musulmane, mais je crois savoir qu'Allah en
fait ne signifie pas Dieu, mais le Dieu, sous-entendez le
Dieu de l'Islam, le seul qui puisse exister. En effet, les
Musulmans stricts considèrent qu'Allah n'est pas le Dieu des
chrétiens. Citons à ce propos une décision récente (2009 ou
2010) de la Cour Suprême de Malaisie (nation musulmane) qui
interdit aux chrétiens du pays l'usage du nom d'Allah pour
désigner le Dieu de la Bible. Dans l'esprit musulman strict
Allah est Allah et est le seul Être Suprême non seulement de
l'Islam, mais le seul Être Suprême tout court. Dans ce cas
on est loin du terme de Vie, plus indéterminé ou
imprécis somme toute, pour désigner Allah. Vous avez sans
nul doute raison. En araméen, langue que parlait Jésus, Dieu
se dit Allaha. J'ignore si pour quelqu'un parlant araméen à
l'époque Allaha pouvait avoir un sens plus large que celui
d'Allah dans le Coran, c'est-à-dire un sens n'excluant pas
le sens de Vie.
08fev18 193C39
Frère Michel,
Je consulte assez régulièrement votre blog. J'avoue pourtant
n'avoir jamais osé écrire quelque message jusqu'à lors.
C'est en lisant l’un des derniers que je me sentis soudain
offusquée et bouleversée.
Ces insultes à votre endroit sont insupportables, vous qui
êtes homme de bien, qui représentez la divine
Parole.
Mais comment trouver la force de rester neutre face à de
telles invectives !
Mon expérience souffre beaucoup de la difficulté de la moisson
quotidienne. Je m’interroge alors : Pourquoi la Lumière
est-elle si fluide quand les esprits sont si opaques ?
Avez-vous des conseils à m’offrir. Merci tellement par
avance. Je suis perdue dans ma quête bienfaitrice.
Valérie B. d'Indre-et-Loire
Réponse :
Je m'interroge. Je me dis que l'âge venant je commence à
perdre la mémoire. Vous me parlez de vous comme quelqu'un se
livrant à "la moisson quotidienne" en Indre et
Loire (à Tours, je suppose) et je ne vois pas qui vous êtes.
Veuillez bien me pardonner ce trou ou ce vide dans ma tête !
Quoi qu'il en soit, ma sœur Valérie, ne soyez pas "offusquée
et bouleversée" parce que des personnes me manquent de
respect. C'est une attitude très commune, à toute époque,
des détracteurs à l'égard des hommes qu'ils contestent,
qu'ils n'aiment pas ou dont ils se moquent. De toute façon,
si vous êtes, comme je le suppose, une pénitente,
vous devez aimer, pardonner même ceux qui n'aiment
pas le témoin de Dieu à Arès. L'offense que vous pouvez
ressentir chez ceux qui me parlent irrespectueusement ne
doit pas soulever votre colère. L'amour et la paix
sont les bases de toute grande sagesse. Devenez sage, ma
sœur Valérie, et puisque vous semblez être en "mission
quotidienne", enseignez à ceux que vous rencontrez qu'il
faut être pénitent et savoir passer sans colère
sur les insulteurs et autres offenseurs.
08fev18 193C40
Frère Michel dans l’Amour du Père,
Merci pour cette belle entrée lumineuse que j’ai lue trois
fois, puis aujourd’hui en le relisant je découvre ce qui
était latent en moi depuis quelques jours.
Je découvre, je pourrais dire : je me découvre un autre
Chantal qui aurait du être à la naissance, où plus justement
avant la chute d’Adam.
Même si je suis encore un très grand pécheur, je
suis entré dans un autre état de conscience avec le Père.
Jésus disait Jean 14/6 : Je suis le Chemin, la
Vérité et la Vie. Comme tout être humain qui met
ses pas dans les pas du Père (Rév d'Arès 2/12).
Comme le disait jacques Brel : "Les hommes sont des dieux,
mais ils ne le savent pas encore," voulant dire qu’ils ont
Dieu en eux-mêmes. De cet état, tout s’illumine, se
transforme, ce monde n’est plus mon monde, je vis. Comme
cette belle méduse rarissime qui vit dans les profondeurs
voudrait vivre une autre vie en se rapprochant de la
lumière, cette métaphore me va bien.
Chantal M. du Pays de la Loire
Réponse :
Merci, mon frère Chantal, pour ce commentaire.
En vous vous découvrez "un autre Chantal". En somme, vous
commencez à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
L'homme est tombé si bas dans le péché qu'il met
du temps, beaucoup de temps parfois, pour retrouver les sentiers
vers les Hauteurs, parce que trouver les bons sentiers,
c'est commencer de retrouver la Vie Qui est
là-bas sur les Hauteurs. Oh, nous n'avons pas d'orgueil à commencer de retrouver
la Vie, nous n'avons que la reconnaissance envers le
Père de nous guider hors des ombres du mal et de nous
permettre de commencer l'ascension (Rév d'Arès 25/6)
vers le Bien. Nous savons trop bien ce qui nous reste à faire :
monter, monter... sachant que nous n'en ferons qu'un bout et
qu'il faut surtout veiller à ne pas glisser dans la vallée
grasse et devoir tout recommencer. Quand tout n'est
pas à refaire, nous avons déjà gagné notre salut
et apporté notre contribution au changement du monde.
Après avoir été élevés par nos parents, nous voilà élevés
par le Père de l'Univers. Il est patient, dur à
la besogne puisqu'il ne cesse de nous appeler, Il a le Cœur
vaillant, infatigable ; Il ne se résigne pas à voir
l'humain, son Enfant, tomber dans la ténèbre.
Nous voyons bien la mauvaise herbe repousser sans cesse
sur terre et cela pourrait nous décourager, mais non ! Nous
nous remettons à la tâche.
Mais nous savons que le Père a semé la bonne
herbe, celle pour laquelle Il nous demande d'élargir le sol
sur lequel elle puisse pousser. Nous sommes toujours une
chrétienté en marche, parce que le christianisme n'a pas
encore abouti. Les eglikses l'ont stoppé. De sortir de la
religion ne ne tirons pas orgueil, sachant que l'orgueil est
le défaut de ceux et celles qui s'imaginent arrivés. Nous
n'en tirons qu'humilité, sachant qu'elle est une base
nécessaire pour la pénitence. Il en résulte que
nous allons à contresens des valeurs que le monde croit
devoir reconnaître et développer. Ces valeurs, c'est le "Moi
je suis... Moi je fais... Moi je réussis." Effroyable
orgueil. Ce sont des mots de sots, les mots des
incompréhensibles sots si fiers d'eux-mêmes qui croient
faire évoluer le monde et qui ne le font qu'évoluer vers le
péché des péchés, vers la fin de l'humain dans ce
qu'il a de suprême, de sublime, de beau (12/3).
10fev18193C41
Le Fond remonte a la surface, la Vie
vient confronter la vie. Quelle superbe parabole vous nous
donnez ici en image !
Et ces puissants qui n'y voient rien, orgueilleux ! Je
pleure sur leur aveuglément et je prie pour qu'eux aussi
sortent enfin de leurs ténèbres pour accomplir
la Parole, notre Vie a tous, ils sont nos
frères aussi.
Le fait est que rien ne peut subsister sans l'étincelle, ce
lumignon [Rév d'Arès 32/5], la braise sous les
cendres qui ne demande qu'à s'enflammer dans la liesse et
l'allégresse. L(es) homme(s de)viennent les frères, (et le monde) le
nuage (d')or (où) les nations (s')embrassent, (où) le
frère ne vend pas le pain (et) la laine (Rév d'Arès
xix/22) Sinon l'homme recouchera sur l'ombre [Rév d'Arès
vii/2]. Dans l'évangile de Barnabé, évangile
principalement reconnu par l'Islam, Jésus parle en ces
termes qui m'ont marqué et que je cite de mémoire :
"Répondant a la question d'un homme sur la mort, il [Jésus]
dit : "En Vérité je vous le dis, tout commence par elle et
tout fini par elle".
À la lumiere de La Révélation d'Arès je comprends
ce verset comme le fait que la mort, sujet occulté au profit
du divertissement, par la masse, le grouillis, est
pourtant le sujet premier a comprendre de son vivant, pour
retrouver la Vie en fouillant, en tamisant nos
origines. Ensuite, je comprends que tout finit par elle car
la finitude charnelle peut n'être qu'un passage de la vie
vers la Vie, pourvu que nous soyons pénitents
en cette vie et que nous travaillions à l'avènement du Bien.
Puissants ou simples chemineaux, nous sommes tous soumis au
même Fond.
Le Noir a le mensonge, nous avons avons la Vérité,
celle que le bonheur ne se compte pas en années mais en
Éternité. Toi (tu es) déjà sous la paille, mon Eau, le roi debout
sans le fouet, (sans) les fort(eresse]s. Le faucon n'a pas
(besoin de) la loi de(s) rat(s) (Rév d'Arès xix/24).
C'est bizarre, mais plus les systèmes veulent vous étouffer
et plus cela me rassure. (Même) le cru(e)l, sa tête (se pose) entre tes seins
(comme sur ceux de) la mère (Rév d'Arès xix/20).
Qu'ils tremblent !
Balthazar E.
Réponse :
Merci, mon frère Balthazar, pour ce commentaire.
Vous citez l'évangile dit de Barnabé. Ce livre, comme vous
ne l'ignorez probablement pas, a des origines plus
qu'énigmatiques, totalement inconnues. Ce n'est pas un
apocryphe, c'est plutôt ce qu'on appelle un pseudégraphique,
un livre dont le titre et l'auteur sont faux, et qui est
très loin d'être aussi ancien que les Évangiles synoptiques
: Marc, Matthieu et Luc. L'original le plus récent est écrit
en italien et remonte à la fin du XVIe siècle. Il est en
effet reconnu comme authentique par une partie de l'Islam et
pour cause, semble-t-il, parce que l'ouvrage paraît avoir
été écrit par un ou des Musulmans et rapporte une parole de
Jésus qui aurait annoncé la venue de Muhamad. Cet ouvrage
a-t-il été inspiré, c.-à-d. est-il venu à la suite d'une
révélation surnaturelle ? Personne n'en sait rien.
Ceci dit, ce n'est pas ce qu'on croit, mais le Bien
qu'on accomplit qui sauve.
Côté accomplissement, frère Balthazar, vous
semblez bien être un pénitent au sens que donne à
ce mot La Révélation d'Arès et je m'en réjouis,
parce que c'est l'action vraiment existentielle de votre
existence comme de la mienne et comme celle des tous les pénitents
de la terre, qu'ils soient ou non conscients de l'être.
Côté croyance, laquelle n'est au mieux qu'un adjuvant de la
pénitence, mais les adjuvants — mon entrée 193 en
est un — sont parfois les compléments puissants de la pénitence,
vous écrivez : "À la lumiere de La Révélation d'Arès
je comprends ce verset [de l'évangile de Barnabé à propos de
la mort comme début et comme fin] comme le fait que la mort,
sujet occulté au profit du divertissement, par la masse, le
grouillis, est pourtant le sujet premier a
comprendre de son vivant, pour retrouver la Vie en
fouillant, en tamisant nos origines. Ensuite, je comprends
que tout finit par elle car la finitude charnelle peut
n'être qu'un passage de la vie vers la Vie, pourvu
que nous soyons pénitents en cette vie et que nous
travaillions à l'avènement du Bien. Puissants ou
simples chemineaux, nous sommes tous soumis au même Fond."
Ces termes rejoignent en substance ce que je dis dans
l'entrée 193 "Vie versus vie". Personnellement, je
ne sais pas vraiment pourquoi sur la ligne infinie de la Vie
le Père nous fait passer, nous humains, par l'épisode de la
chair, encore que l'apparition de Jésus en chair
et en os devant moi en 1974 m'eût permis une hypothèse
acceptable : Jésus fut face à moi trente-neuf ou quarante
fois dans une chair transfigurée, immortelle, encore que
probablement temporaire puisque rien ne me permet d'affirmer
qu'il vit ainsi charnellement dans l'espace infini de la Vie,
et j'en déduis sans preuve mais avec potentialité que
la chair est une sorte de vaisseau de l'âme,
un vaisseau qui, hors du péché, vit par éclats et
occultations ou apparitions et éclipses. Comment nos piètres
cervelles de pécheurs peuvent-elles comprendre ça
?
Nous sommes en mission par les rues, les boulevards, les
places des villes, les villages, les réseaux sociaux, etc.
pour que l'amour s'installe dans le monde, pour
les joies simples de la vie collective en pénitence.
Il n'empêche que pour l'heures les plus belles histoires d'amour
du prochain, de pardon des offenses, de paix,
d'intelligence du cœur libre de tous
préjugés ne peuvent se réaliser durablement sans la
contrainte des décisions personnelles d'être bon, patient,
attentif à l'autre, bref, sans les efforts infinis que la pénitence
réclame. Certes, les considérables efforts présents
promettent un bel avenir. Certes, il y a dans cette
contrainte que s'impose chaque pénitent une
promesse sans pareille pour les générations qui
nous suivront (Rév d'Arès 24/2). Notre discours
missionnaire diffuse des miracles d'expression sublime de la
plus belle Eau, mais il demeure que l'Univers
ne peut pas être conjugé au présent ; il ne l'est qu'au
futur, car le péché humain a arrêté la force de Vie.
Notre petite vie a beau être consubstantielle à la Vie,
nous l'avons stoppée. Pourquoi et comment avons-nous pu,
nous hommes, poussières sur la poussière qu'est la terre
dans l'Univers, arrêter la Vie, quelque
chose d'aussi immense et infini que nos vies terrestres sont
minuscules et limitées (des vies de cafards pensants et
pensant mal, de surcroît) ? Parce que nous sommes les Enfants
(Rév d'Arès 13/5) de la Vie !
Les Enfants terribles, ingrats, méchants, bêtes,
mais les Enfants quand même de la Vie. Comment les gens que nous rencontrons dans la rue
peuvent-ils comprendre cela ? C'est évidemment très
difficile à bien concevoir. Nul ne s'étonne que les épis
mûrs soient rares. Mais, au fait, frère Balthazar,
êtes vous un missionnaire, un apôtre, vous-même ? Si vous ne
l'êtes pas, hâtez-vous de le devenir. Il n'y a pas d'amour
qui ne puisse exister sans partager et la première façon de
partager est de faire connaître aux autres ce qu'est notre
espérance profonde, aussi difficile à expliquer soit-elle !
10fev18193C42
Cher prophète,
Je manque d’habileté pour exprimer, au travers de
l’agitation-vie de mon cerveau, ce qui au fond de moi est
ressenti comme Vie.
Ce ressenti est-ce la perception de l’Activité-Vie
de mon faible lumignon ?
À lire l’entrée #193, on comprend avec clarté, de cette
clarté qui jaillit quand l’intelligence du cœur se
matérialise par notre intelligence cognitive, le
sens de "Le Verbe se fait Chair".
Comment ne pas réaliser, comprendre, ressentir, Vivre,
que lorsque mon corps et mes yeux s’approchent de la simple
feuille de l’arbre, aussi insignifiante en apparence
soit-elle, tout mon être contemple Tout, le Tout Autre
(Le Pèlerin d’Arès annuel 1989, article "La pommeraie"
pp.212, 214,218)
Comment ne pas voir et Vivre que mon prochain
est une partie de moi-même totalement ?
La pénitence, dans ma pauvre vie, m’impose de voir
en l’autre une partie de moi-même.
Mais dans la Parole redonnée à Arès, le Tout Autre nous
montre que nous sommes un Tout Moi et Autre, individuel et
Multiple, Un dans Moi (Rév d'Arès xxiv/1), mais
étalé car il n’y a qu’une Vie, Unique,
Comment donc ne pas réaliser le sens profond de : Il
L’a donnée une fois, l’Oasis (Rév d'Arès 24/3) ?
Alors, on comprend l’infini gouffre d’impossible
communication entre Vie et vie que nous enseignent
roi blanc et roi noir.
L’une est Vie mouvement, irrigation fertilisante,
l’autre est vie figée, dogmatisée, asséchant la Vie
dans la matière rendant celle-ci friable, temporelle et
mortelle.
Comment ne pas réaliser que le "Je" de Jésus est
bien plus que Jésus dans la manifestation de la vie de Jésus
il y a 2000 ans ou il y a 44 ans ? Que chaque être est
"être personnifié" mais aussi le Tout autre ?
Cette symbiose (Rév d'Arès 1/11, 2/1-15) de la Vie
dans la vie, c’est le triomphe de la Vie, mais
religions et politiques ont réduit cela au triomphe physique
et guerrier de la vie (xxv/1-3).
Incapables de comprendre le Tout qui s’exprime en tous, ils
ont dépecé le Christ, ils ont dit : Jésus (est) Dieu.
Mais leur faible lumignon leur a mis un doute
(Rév d'Arès 4/11) ; alors ils ont inventé le fils et
le Père ne faisant qu’un.
Ils ont réduits la Vie à la vie.
Ils ont réduit la Vie à Dieu [?].
Le pauvre langage que me laisse mon cerveau est si loin de
celui que ressent mon intelligence du cœur qu’il
m’est difficile d’exprimer ce que la Vie chante à
mon Être et j’en suis profondément désolé, comme un
prisonnier d’Alcatraz entendant, porté par le vent, le
chant des fêtes de la ville mais dans l’incapacité de
s’y rendre enfermé dans sa prison.
Merci de la Parole que vous nous portez comme un chant
(Rév d'Arès x/8 ; xxxvii/5).
Merci de nous éclairer, vous êtes le bras en feu sur
l’ile, le pharos (Rév d'Arès xvii/10).
Philippe P. d’Île de France
Réponse :
Ah ! frère Philippe, si beau et si vrai est ce que vous
écrivez : "Incapables de comprendre le Tout qui s’exprime en
tous, ils ont dépecé le Christ, ils ont dit : Jésus (est)
Dieu."
Pourquoi donc sont-il "incapables de comprendre le Tout"
quand on leur demande de nous rejoindre dans une mission
transcendante et suprême pour inviter le monde à ouvrir les
yeux, à admettre qu'existe un lien entre le Tout et le
particulier, entre la magnifique totalité éternelle,
resplendissante de Lumière, Puissance et Sainteté (Rév
d'Arès 12/4) et la dérisoire et brève matérialité du
pécheur dévoré de l'intérieur par le mal. Et
pourtant ces matérialistes ou ces croyants qui nous
repoussent fièrement comme si nous étions des arriérés
bêbêtes, tant ils sont "intelligents" et sûrs des leurs
vérités, tombent continuellement en extase devant des rien.
Oui, des rien... Enfin, des pas grand chose. Un jour, le
grand Paul Claudel, qui donnerait aux humains d'augustes
leçons de morale à travers son ébouriffant théâtre, ce grand
auteur qui aurait dédaigneusement ignoré un de nos
missionnaires, se trouva sur l'océan en route pour la Chine
où il rejoignait son poste diplomatique et là tomba face à
une "femme belle et séductrice au port altier quand elle
marchait et d'une grâce alanguie quand elle s'allongeait sur
un transat" et tomba dans les bras de cette dame, Rosalie
Vetch, évaporée et folle de sa propre image. Ils étaient
déjà mariés l'un et l'autre. Les humains qui nous
repoussent, parce que (je suppose) nous ne proposons rien de
passionnant, d'exaltant, d'envivrant (que sais-je encore ?),
deviennent infidèles, tombent amoureux de mirages.
À propos de mirages, tenez ! Ce matin, étant en voyage et
ayant un peu de temps pour apprendre de la presse du jour
deux ou trois futilités, je tombe sur l'annonce du triomphe
aux Victoires de la Musique d'une certaine Juliette Armanet,
que je ne connais pas, contre qui je n'ai absolument rien,
pas le moindre préjugé, je l'assure. J'aime cette Juliette
comme j'aime toute sœur humaine, ma femme de ménage
Marie-Noëlle ou la reine-maire Anne de Paris dont je vois
passer à la télévision l'image très critiquée en ce moment,
qui me fait autant de peine que le vieux chien que promène
chaque jour ma voisine du sixième, n'importe quelle femme,
quelle qu'elle soit, et j'écoute la vidéo triomphale de
Juliette Armanet, intitulée "Je te sens venir". J'écoute, je
ne comprends rien. Rien à ce susurrement modulant. Oui, je
sais, je deviens vieux et je n'ai plus la fine oreille de
mes vingt ans, mais enfin j'entends encore, eh bien, je n'ai
rien, rien compris, pas distingué un mot de ce filet de voix
qui chantonne quelque chose d'incompréhensible en suçottant
le micro devant elle et je me suis trouvé marri, tout idiot,
décontenancé, me disant : quand nous parlons clairement
d'une chose qui est vitale, qui est condition de vie ou de
mort, de Vie ou de ténèbres, à quelqu'un dans la
rue, il passe son chemin en pensant : "Vieux radotage !" et
ce même quelqu'un tombe en extase devant cette dame ou
demoiselle qui chuchote d'indéchiffrables paroles. "Je te
sens venir" ... À travers ce titre je comprend qu'elle ne
voit ni n'entend venir l'ami, l'amant ; elle le sent
venir ! Elle sent donc, semble-t-il, les inaudibles
vibrations du pas, elle a le don, ce don "aux déterminables
contours, qui feraient croire à quelque vision sensible de
la conscience, réflexement manifestée dans l'extralucide
intussusception des dormants", comme disait Léon Bloy, ce
don de voir à travers les murs, de voir le lointain ou
l'avenir comme vous voyez le ciel par votre fenêtre ? On
nous accuse d'être des rêveurs, mais où sont les vrais
rêveurs ? Voilà le problème : Il n'existe plus de
raison, de cause... disons claire, perceptible, concevable à
ce qui est écouté et à ce qui ne l'est pas. Par moments, je
me dis que nous sommes sur une planète et le reste des
humains se trouve sur une autre, une autre où tout le monde
dort. Le problème, c'est qu'entre le Tout, dont nous sommes
les hérauts, et le monde, le téléphone est coupé. Je
m'évertue à chercher comment refaire un nœud au fil pour que
l'on nous entende. Je ne doute pas, et vous, frère Philippe,
ne doutez pas que nous rétablirons le contact. Courage !
Restez un missionnaire fidèle et obstiné.
11fev18 193C43
Cela* venu parler à Arès est la Vie.
La Vie parle rarement avec les mots humains
devenus le bruit d'homme (Rév d'Arès ii/20), notre
langage est tellement limité, abêti. La Vie
préfère l'acte, la création permanente, le mouvement, la
danse, la musique, l’inventivité, le jeu, l’utile,
l’efficient et le constructif, la Beauté...
délicate, respectueuse. Elle préfère le Souffle en
silence dans les poitrines (28/6) par égard pour le
sourd qui ne La connaît plus.
La Vie donne sans compter, sans juger, à tous,
indistinctement, Elle donne des deux Mains tandis
que l'homme a une main qui mange une main qui donne
(Rév d'Arès xxviii/18).Le soleil ne se
lève-t-il pas sur les mauvais et les bons, la pluie ne
tombe-t-elle pas sur les justes et les injustes (Matthieu
5/45) ?
Quels ingrats êtes-vous, frères humains !
Vous vivez de la Vie, tous, à chaque instant, même
si vous l’avez réduite à la vie. Vous vivez de Dieu, que
vous y croyiez ou non. Quelle misère dans cette pauvre
croyance gonflée au rang d’enjeu considérable ! Comment
ignorez-vous la Vie ? Le grille (grillon) est
plus intelligent que toi, homme, il a la corne
(xxxix/13), l'antenne qui le relie au Créateur. Toi
tu l’as perdue frère, tu l’as rentrée en toi-même, tu t’es
pris pour l’antenne. En te couronnant dieu, tu t’es pris
pour ton échafaudage animal (17/2), tu
t’es identifié à lui, mais tu n’as couronné que ton
pied (XXXiii/16).
Quels ingrats êtes-vous, frères humains !
Quand la situation l'exige, parce que l'homme est
complètement perdu et qu'il risque de se perde
définitivement — péché des péchés (Rév d'Arès 38/2) —,
alors la Vie vient mettre les points sur les "i" :
c'est ce magnifique et lumineux cadeau : La Révélation
d'Arès. Parole à vivre, pas à disséquer par les
faibles d'esprit, même s'ils sont les sages, c'est-à-dire les
moins insensés parmi les insensés (23/2).
Mais qui l'entend ? Qui le voit ?
Quels ingrats êtes-vous frères humains ! Quels aveugles et
sourds !
L'homme commun est tellement borné, englué dans son passé,
dans ce que les siècles ont déposé en lui, sa sacro-sainte
culture, ses lourdes racines terrestres, bref le Mal sous
toutes ses formes, devenu le "normal", qu'il ne reconnaît
pas les radicelles du Vrai descendues du Ciel pour
qu'il s'Y accroche. Il voit, ou plutôt il tâtonne dans
le Noir (xviii/10-11) à l'aune de ses habitudes
mentales, selon ses schémas obscurs, ces drôles de choses,
filaments étranges, aussi douteux que les tentacules d'une
méduse. "Attention, animal répugnant, la méduse, dangereux
!" dit la tête vide, pleine de science, qui, du
coup, ignore la danse merveilleuse. Et La Vie
derrière ignorée aussi.
Quels ingrats êtes-vous frères humains !
Par quel Prodige la Vie Immense vous
est-elle devenue étrangère ? C’est qu’il vous fallait être
rien moins que des Dieux pour en être capables. Et c’est
encore le Dieu en vous qui vous aveugle par l’orgueil. Quel
piège (ix/8) !
Pourtant viendra un temps où les planchers de Ses
Granges gémiront sous leur poids (Rév d'Arès 31/7).
Alors patientons, ne désespérons pas, jamais, continuons à
crier sur les toits.
Ne désespérons pas ! Justement, parce que la Vie
est immortelle, active, inventive, parce qu'elle est au Fond
de tout, de tous et de chacun, parce qu'elle entretient
aussi à chaque instant le souffle animal, le cœur qui bat,
les cellules qui se renouvèlent, qu’Elle voit l'ongle
qui tombe (Rév d'Arès xxxiv/11)... parce que Sa
Vérité — qui Est — ne peut pas ne pas transparaître au final
et vaincre le rêve (ii/14), la chimère de l’homme,
sur la durée.
Dans la grande nuit spirituelle que nous traversons, à force
de se cogner contre le verre de l'illusion, mû par le
prêt-à-penser de sa culture, de ses habitudes et de ses
chefs, attiré par la fausse lumière de l’intellect,
de la science, de la raison raisonnante, à force
de voir s’accumuler les cadavres de ses frères grillés par
la vie, l'insecte humain finira bien par réaliser le chemin
vers la Lumière, surtout si quelques mouches
qui boivent déjà (Rév d'Arès xix/18) l’Eau,
deviennent abeilles, font le miel et ne cessent de
lui montrer ce chemin.
Cela adviendra, il faut que Cela soit, parce que Cela Est,
Est déjà, en nous. N’y a-t-il donc pas un instinct de Vie ?
Claude M. d'Île de France
Note :
*Cela : "A l'aube j'adore Cela, Qui est au-delà de la pensée
et de la parole, mais par Qui la parole rayonne, ce que les
textes définissent comme n'étant "ni ceci, ni cela", le Dieu
parmi les dieux, le Non-né, Immuable, Suprême " (hymne du
matin de Shankara que je paslmodie parfois).
Réponse :
Très beau commentaire,mon frère Claude ! Merci pour lui du
fond du cœur. Tous les lecteurs de ce blog le liront avec
grand plaisir.
Il n'est jamais facile de partager le vécu spirituel. Il
faut faire passer aux autres le fossé qui sépare la théorie
de l'action. Il est impossible par exemple de faire, par des
mots, partager l'amour à quelqu'un qui n'a jamais aimé et
qui n'aimeras peut-être jamais. L'amour est action. "Non,
c'est sentiment," s'écrient certains ! "Mais, puis-je
répondre, le sentiment est une invisible action intérieure
de l'être. En tout cas, pour moi il l'est." Pourquoi, quand
il s'agit d'amour romantique, éprouve-t-on un jour de
l'amour pour une femme plutôt que pour une autre qui
pourrait être plus belle, plus charmante ? Comment, quand il
s'agit d'amour évangélique, peut-on se forcer à aimer des
gens qui ont le pus ou l'hameçon à la lèvre ?
Certaines personnes ne peuvent pas. C'est à ceux qui peuvent
de les sauver aussi ! C'est bien pourquoi le Père ne parle
pas de pénitence pour tous les hommes ; il en
parle seulement pour certains : le petit reste (Rév
d'Arès 24/1). Ainsi la Vie ne peut-elle
entrer qu'en certains. Il est assez difficile, selon moi —
mais je peux me tromper — de crier : "Quels ingrats
êtes-vous frères humains !" si l'on pense à tous les
êtres humains. Toutefois, beaucoup de ceux et celles qui
pourraient retrouver la Vie (24/5) et qui ne le
font pas méritent en effet que vous les apostrophiez !
11fev18 193C44
La parabole des deux montagnes m'a profondément marqué, elle
contient à elle seule toute la Vie à retrouver :
La Montagne sur ta barbe et la montagne qui dort avant ta
porte tu vas entre elles comme entre les poupes (Rév
d'Arès xxxiii/7). L'une étant la Montagne
avec la Mer sur les Hauteurs, celle de l'amour,
celle de la Vie absolue et l'autre montagne,
celle de la vie du monde avec toutes ses péripéties, ses poupes...
[poupées] et entre les deux la vallée grasse... ou
les sentiers du milieu...! (7/7)
Cette parabole est une invitation à vivre l'envie d'aller
vers l'humanité sans préjugé avec amour, et de
créer une force mentale capable de changer le signe
de tout ce que nous vivons de négatif en signe
positif, c'est une invitation à Vivre le Bien.
Le Bien et le mal sont imbriqués en nous, enroulés
l'un dans l'autre, ils sont "la vie et la Vie", ils
nous habitent. Si nous sommes capables de créer
progressivement, entre les deux, des ponts de transformation
par la pénitence, nous façonnerons une capacité de
rapprochement de ces deux mondes, nous définirons une
cohérence intérieure, nous serons capables de la projeter
dans la société qui doit se réorienter, se revivifier
spirituellement. ! Par ce chemin, nous allons à la rencontre
de l'autre... ce frère que nous aimons.
Une multitude infini de possibilités de transformations se
présentent à nous, il y en a autant que d'humains. Les
ponts, ou la voie du milieu, sont des zones de
transformation, de transition, de mouvement et de travail
sur nous-mêmes. Leur réalité est motivée par l'envie
de changer, l'envie d'aller sur l'autre Montagne
par les sentiers encore accessibles [Rév d'Arès 7/1].
Si l'envie n'existe pas, les ponts n'existent pas... pas de
ponts, pas de sentiers, parce que tout cela est au
fond de notre être... Alors pas de changement de
ce monde que nous portons et... qui ne dépend pas des autres
!
Chacun a la possibilité de choisir une Vie libre,
non subie, motivée par l'envie de changer et
d'aller sur l'autre versant de la Montagne
de Vie.
Retrouver cette Vie nécessite une énergie
entretenue chaque jour, renouvelée parfois avec joie et
parfois avec difficulté... c'est l'épreuve du temps et de
l'inconstance qui me guette au détour d'une humeur, d'une
contrariété, d'une envie de mordre "l'autre", bien sûr,
celui qui a toujours tort !... Mon manque d'humilité me
renvoie dans mon tunnel de taupe... [Rév d'Arès
23/2] etc ! Heureusement je reviens vers la Source de
Vie où il y a l'Eau et le miel
(xii/4-5), ce mélange est nourrissant à condition que
je m'y abandonne... encore la force d'éveil de la conscience
tendue vers la Vie, Le Vivant.
Devenons cette preuve que nous pouvons donner au monde, par
notre vie, individuelle et collective, commencement
d'une nouvelle société, une société d'âmes. Vivons
ce que nous prêchons. C'est une invitation à
réfléchir, à sortir des schémas, simplistes, du bien et du
mal du monde, qui n'engendrent que la vengeance sans
fin (Rév d'Arès 27/9).
Nous sommes appelés à changer... le monde... celui
que nous portons pour le projeter dans la société.
Merci, très cher et bien aimé prophète du
Très Haut, pour cette entrée qui porte encore plus loin
notre réflexion et notre envie de changer le monde.
Francis M. du Centre.
Réponse :
Après le commentaire précédent de Claude M. voilà un autre
beau commentaire, que les lecteurs de ce blog auront
certainement plaisir... et émotion... à lire.
Il me vient à la pensée, à vous qui avez été dans l'armée et
qui connaissez sans nul doute cette règle : "La discipline
faisant la force principale des armées, il importe que tout
supérieur obtienne de ses subordonnés une obéissance entière
et une soumission de tous les instants, que les ordres
soient exécutés immédiatement sans hésitation ni murmure."
Du temps de mes classes, le texte était, je crois,
légèrement différent, mais disait la même chose. Pourquoi
pensé-je à cette règle militaire ? Parce que je crois
qu'elle repose uniquement sur la vie terrestre telle que
l'humain l'a voulue, vie de réciprocité, mais que s'il
s'agit de la Vie, il faut au contraire sortir
complètement de ce rapport de réciprocité, parce qu'on ne
peut retrouver la Vie qu'en désobéissant aux lois
que l'homme s'est données et qui, comme vous le rappelez,
sont basées sur un effet constant de va-et-vient : Tu
m'obéis au doigt et à l'œil ? Je te donne une médaille et un
galon. Tu me désobéis ? Je te fais fusiller. Toujours la
réciprocité !
Mais avec la Vie ? Rien de tel. La Vie
est hors différences et niveaux entre les êtres ? Elle est
la Vie, la même pour tous. Personne plus haut ou
plus bas qu'un autre. La Vie nivelle. Otto Adolf
Eichmann a été pendu en Israël parce qu'il avait en
Allemagne envoyé des humains à la mort. "Oui, mais par
obéissance, il n'était que lieutenant-colonel, le pauvre,
disent les réciprociteurs qui disculpent l'aveugle
obéissant." Mais d'autres réciprociteurs à Tel Aviv ont dit
: "Il a envoyé à la mort, il sera mort à son tour." De la
réciprocité on ne sort jamais ; elle va dans un sens ou dans
un autre, mais est toujours un effet de mutualité. C'est une
sorte d'inertie passive ou active avec mouvement de
balancier. Mais pour la Vie, non ! On sort de ce
mouvement, on entre dans le grand Repos de la Puissance,
de la Lumière et de la Sainteté (Rév d'Arès
12/4). La Vie n'est pas étrangère au matérialisme,
puisque Jésus, qui baigne maintenant dans la Vie
est venu en chair et en os me parler en 1974, encore qu'il
ne Vive sûrement pas dans la chair, même
transfigurée, là où aujourd'hui il Vit... Allez
savoir où ! Et nous, nous sommes dans la petite vie
planétaire, ahanant dans la pénitence, et sans nul
doute cette vie terrestre étriquée, limitée, sommaire, fait
de nous des bornés. Notre péché, notre ligotement
à la terre, fait de notre vie une sorte de boîte de sardines
(ou de maquereaux, ou d'anchois, je n'ai pas de préférence)
d'où, un peu comme d'un trou noir dans l'espace, ne sort pas
de lumière ou, s'il y a une toute petite émanation à travers
le métal, ne sort qu'une très pâle lueur. Encore heureux que
de son espace infini le Père sache encore où nous
sommes !Faut-il qu'il nous aime, Celui-là !
Pourtant, serrés comme des sardines dans cette boîte
étanche, nous avons encore les moyens de faire sauter la
soudure. Oh, pas demain, ni après-demain, mais un jour, dans
plus de quatre générations (Rév d'Arès 24/2). Le
confinement nous interdit pour l'heure l'espace de la Vie,
l'infini et éclatant nimbe de la Sainteté. Il nous
cache le sens de l'Existence, de l'Être, qui doit ressembler
à une sorte de parasélène blanche argentée magnifique, qui
couronne le Ciel illimité comme un arc-en-ciel dont le
spectre serait un étagement de blancheurs plus belles et
nobles les unes que les autres. Nous sommes voués à
l'enchaînement ininterrompu des jours et des nuits, mais
quand il s'arrêtera, ce sera la Vie, totale,
éternelle !
Merci, frère Francis, merci de faire la nique à tous ces
raisonneurs qui nous ferment leurs portes, tous ces piliers
de la raison raisonnante pour qui tout ce qui n'est pas un
chat ne peut s'appeler chat, est donc louche. Nous
contrevenons aux lois scientifiques ? Mais s'ils sont si
sûrs de leurs lois, ces scientifiques, pourquoi envoient-ils
sur Mars des sondes qui coûtent des milliards pour
photographier trois cailloux, comme si le plus piètre des
mortels ne savait pas, sans avoir à y aller vérifier, qu'il
y avait des cailloux sur Mars. Ce monde fait vraiment peu de
cas du Dispensateur de Vie !
12fev18 193C45
Suite à vos réponse concernant la robotisation, le
transhumanisme, aux commentateurs 193C23 Tony L. de Touraine
et 193C34 Patricia C. des Hautes Alpes.
Il y a quelques mois j’étais stupéfait en apprenant que
l’Arabie Saoudite venait de donner la nationalité Saoudienne
à Sofia, un robot, la nationalité à un bout de ferraille et
de cable et on laisse la chasse aux immigrants ! https://www.youtube.com/watch?v=SGzhUTSB2gA
Comment ne pas penser à la trilogie : "Terminator"
interprété par Arnold Schwarzenegger, où les machines
prennent le pouvoir et détruisent l'humanité. Le péché
des péchés (Rév Arès 38/1) ! Il y a quelques jours
sur Facebook, j’apprenais qu’au Japon un robot, Erica, sera
la présentatrice du journal TV dès le mois d’avril 2018. Au
départ le projet des robots, que ce soient des ordinateurs
ou d'autres machines, était certainement considéré comme fou
et nous voyons qu’ils ont finis par y arriver.
Je regarde beaucoup de documentaires sur Youtube, le dernier
sur la Bourse. Ils disent que la Bourse est truquée, que ce
sont des algorithmes donc des robots qui décident du marché
à la place des humains, le crash à Wall Street en 2008 était
dû à des algorithmes. Voir pour les intéressé(e)s: Les
Nouveaux Loups de Wall Street, le trading dit de haute
fréquence : https://www.youtube.com/watch?v=cmJY66hKmMw
Je me souviens à Arès lors d’un atelier que vous faisiez,
vous parliez d’un scientifique (j’ai oublié son nom), qui
faisait des expériences sur les humains. Un jour, il
lobotomisa un humain, en principe celui-ci une fois
l’opération faite n’était plus maitre de lui, c’est alors
que l’homme lobotomisé de mémoire saisit un scalpel et tua
ce scientifique et de mémoire vous aviez dit : il y a des
choses auxquelles, il ne faut pas toucher. Vie versus vie, tout comme Élie, Jésus tous les
prophètes et les pénitents, je choisis d’échapper
au vœu d’Adam (Rév Arès 2/1-5 et 2/10-11). Non pas un homme montre la Voie; non pas un autre homme
trouve la Vie, mais beaucoup d'hommes se succédant au
tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os
ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce
que le Père ne donne plus la Vie ; Il L'a donnée une fois,
l'Oasis (Rév Arès 24/3).
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France.
Réponse :
Voilà un commentaire qui reprend le sujet des robots, déjà
abordé sur cette page. Le sujet est opportun pour rappeler
qu'un robot n'est ni la vie ni moins encore le Vie.
Un robot n'est qu'une machine, "un tas de ferraille et
de câble" comme vous dites. La machine ne peut de toute
façon donner, au mieux, que ce que l'homme y a mis. Si
l'homme se plaît à imaginer que l'intelligence qu'il a
fabriquée devient autonome et peut même dépasser sa propre
intelligence, c'est qu'il souffre d'une sorte de masochisme,
à savoir qu'il trouve du plaisir à souffrir, à être dominé,
et que pour cette raison il recherche un robot supérieur à
lui par goût douleur et l'humiliation. C'est une maladie
mentale. Pour survivre dans de telles conditions de
douloureuse subordination il faut être plus bête que la
bêtise, car le robot est par nature bête, en tout cas pas
plus malin que celui qui a fabriqué ses composants
électroniques. Quel devenir peut avoir un homme qui se
soumet ainsi au fouet qu'il se fabrique ?
Quand les media parlent de robot, ils ne parlent jamais les
robots spécialisés, très bien conçus, qui existent depuis
longtemps, comme ces automates assez époustouflants qu'on
voit peindre les carosseries dans les usines d'automobiles.
Ils parlent, fiévreusement surexcités, de robots à forme
humaine, les héritiers électroniques très fouillés de la
très sommaire épouse en baudruche de l'ingénieur de Lyon,
que je cite dans ma réponse à 193C34. À moi il ne viendra
jamais à l'esprit que le robot à perruque, rimmellisé,
fardé, à seins de fer émaillé ou de plastique genre cuvette
d'évier qui m'apporterait sur un plateau un verre de Pernod
avec une cruche d'eau fraîche et des cacahouettes, puis s'en
retournerait à la cuisine en me montrant ses fesses-ballons
de football, serait ma semblable, ma sœur en humanité, parce
que ce n'est qu'une machine qui n'a forme humaine que si
l'on fait un effort d'imagination pour la croire vivante. La
vie, même la vie la plus fruste, ce n'est pas une forme, pas
un coup d'œil sur la forme en question, c'est tout autre
chose. Si l'on croit voir la vie dans un robot, alors, oui,
on est loin, vraiment très très très loin de la Vie. Ce qui nous sépare alors des gens rencontrés dans la
rue, c'est plus qu'un écart de concepts, c'est un espace
intersidéral ; ils sont sur une planète (qui est peut-être
elle-même un robot, une boule d'acier avec des circuits
imprimés dedans), et nous sommes sur une autre planète où
souffle encore quelques légers courants d'air de Vie,
qui par moments, dans la prière notamment, nous
rafraîchissent légèrement les joues. Notre conscience n'a
rien à voir avec les algorithmes qui animeraient ces
extraterretsres qui peupleraient maintenant nos rues par
millions. Dieu, c'est nous... C'est nous puisque nous en
sommes l'image et ressemblance (Genèse 1/26-27). Dieu,
c'est nous, mais eux, alors, c'est quoi ? Serions-nous déjà
séparés d'un monde aussi incapable que des robots de
retrouver la Vie ? C'est quelque chose comme ça
que votre commentaire et tous les commentaires sur le
transhumanisme semblent évoquer. La Révélation d'Arès me conforte dans l'idée que je
n'ai rien à voir avec ces mécaniques totalement
dédivinisées, puisque déshumanisées, mais vous, soudain,
vous m'inspirez l'idée que peut-être les gens que nous
rencontrons dans la rue sont déjà des robots en puissance,
que leur chair humaine est en train de se métalliser. On a
dit que les Lumières ont sorti le monde de l'obscurité
superstitieuse, mais je me demande si ce n'est pas l'inverse
qui s'est produit, si les Lumières en tuant la foi chez
l'homme, en coupant les liens qui le reliaient encore à la Vie,
malgré les erreurs de la religion, n'ont pas fait tomber sur
le monde l'obscurité d'une superstition scientifique plus
négative encore que l'autre, plus mortelle que la
superstition religieuse.
Je ne me souviens pas d'avoir parlé d’un "scientifique qui
faisait des expériences sur les humains" et qui "un jour
lobotomisa* un humain, lequel saisit un scalpel et tua ce
scientifique" et je ne me souviens pas d'avoir dit à ce
propos : "Il y a des choses auxquelles, il ne faut pas
toucher." Vous avez meilleure mémoire que moi.
* Je rappelle que la lobotomie est une opération
chirurgicale du cerveau qui consiste à sectionner ou à
altérer la substance blanche d’un lobe cérébral. La
lobotomie, aujourd'hui interdite à peu près partout dans le
monde, a été pratiquée en psychochirurgie pour traiter
certaines maladies mentales, la schizophrénie, l’épilepsie
et même les maux de tête chroniques avant d'être remplacée
par les médicaments neuroleptiques.
12fev18 193C46 Retrouver la Vie [Rév d'Arès 24/5], voilà bien un
sujet absolu qui me pose un grand problème de conscience
justement, parce qu'il me ramène au péché, à mon péché
et à celui de toute l'humanité.
La Vie est donc si proche qu'Elle est Dieu
Lui-Même !
C'est tout mon péché profondément incrusté en moi qui
tressaute, le pauvre se sent débusqué et ne sait plus où
trouver refuge.
Ainsi donc, la Vie est cette sorte de sœur jumelle
à la petite vie que je me suis construit et qui est là, mais
que j'ai tout doucement écarté à chaque fois comme on le
fait avec un petit enfant quand il vient placer un mot aussi
inattendu que révélateur dans une conversation entre
adultes.
Quand nous sommes mit en lumière nous bégayons, la raison de
l'homme n'est pas sa finalité, elle le fait tourner en rond
comme un chien qui est sûr que s'il attrape sa queue il aura
résolu tous ses problèmes.
Il n'y a tout simplement pas de finalité puisque la Vie
est la finalité de tout et comme vous dites, frère Michel,
"comme je suis je suis et me demander pourquoi je suis ne
change rien à ce que je suis."
Ma conscience habite encore mon inconscient et j'essaie de
la faire émerger comme cette si belle et rarissime méduse
vient me le rappeler, par la pénitence, seul
langage réaliste pour retrouver la Vie et en
embarquant au passage tout ceux que je peux.
Merci frère Michel.
Angel C.-D. de Genève en Suisse
Réponse :
Vous le dites très bien : "La Vie est donc si
proche qu'Elle est Dieu Lui-Même !"
Mais oui, frère Angel, on peut être un homme contemporain du
XXIème siècle et ne pas avoir entièrement rompu avec ses
origines génésiaques, ses origines divines, avec la Vie
en somme. La distance est moindre entre vous et la Vie
qu'elle n'est entre vous et les humains que vous rencontrez
dans la rue quand vous êtes en mission. Il y a moins de
distance spatiale entre vous et la Vie dès lors
que vous devenez un homme de Bien, car la Vie
n'est pas seulement Dieu, elle est aussi le Bien,
elle est le Tout dont nous sommes atomes, elle est
non-dualité. Le clochard qui dort sous un porche peut être
beaucoup plus près de la Vie que M. Macron à
l'Élysée. Il y a à Bordeaux une clocharde, qu'on trouve
souvent assise sur la margelle d'une boutique place
Gambetta, qui paraît absente, abrutie, emmitouflée dans des
oripeaux, le teint rouge alcoolique (ou rouge de froid,
allez savoir !), avec autour d'elle ses ballots, une sorte
de débris humain, et chaque fois que nous, Christine et moi,
passons devant elle nous lui versons notre aumône. Alors,
soudain, elle ouvre les yeux, sa bouche s'étend dans un
magnifique sourire, son regard brille, et d'une belle voix
elle nous dit : "Merci. Comment allez-vous ?" comme si notre
sort était pitoyable contrairement au sien et, dans cet
instant, nous la sentons plus proche de la Vie que
nous sommes nous-mêmes avec nos souliers bien cirés
(Christiane adore cirager et astiquer les godasses), nos
cheveux bien peignés, nos vêtement bien propres, nos dents
bien brossées. Mais oui, frère Angel, la Vie n'est
pas toujours là où l'on croit la trouver. Il n'y a pas à
civiliser la clocharde qui n'a même pas de nom place
Gambetta à Bordeaux, car ne plus avoir de nom, ne même pas
savoir ce qu'est un téléphone, un ordinateur, c'est sans
doute l'apex de la civilisation, c'est un rapprochement
considérable de la Vie, de Dieu, du Tout, de tout
ce dont notre époque rationolo-scientique s'éloigne.
Merci, frère Angel, pour votre commentaire, qui nous fait
beaucoup réfléchir.
12fev18 193C47
L'attente, qui fait suite à mon courrier qui à ce jour,
reste en souffrance de votre réponse, m'a inspiré ce petit
mot qui peut bien figurer dans la thématique de votre entrée
193 "Vie versus vie".
Il peut aussi apporter une réflexion sur la question que
vous aviez posé : Que montrer de moi : le faucon
ou le veillard sympathique ? [Voir commentaires #192]
Dans les années 90, j'avais fait un rêve sur vous. je le
trouve totalement de circonstance pour vous le partager
aujourd'hui.
Je vous en passe les détails fort croustillants [?] pour
entrer directement dans la scène finale :
Vous tenez entre vos doigts un caillou, qui à l'origine
était un tesson de bouteille, mais par le brassage incessant
de la mer du ressac et par le frottement avec les galets de
la plage, de la grève, ce bout de verre à force d'être roulé
a fini par prendre cet aspect [de caillou]. Aspect que vous
appréciez, parce qu'il porte en lui une parabole, utile à
votre enseignement de prophète : Vous êtes entouré
d'un parterre de frères et de sœurs, paisiblement assis sur
le gazon. Vous faites face à Mick Jagger, le chanteur des
Rolling Stones (je laisse à votre appréciation ce petit clin
d'œil), qui se fait accompagner pour l'occasion par les rois
mages avec des caissettes remplies de pierre précieuse, où
se trouve notamment des diamants très gros et très purs.
Évidemment, toute l'assemblée suffoque à la vue de ces
présents majestueux. Mais vous pas du tout impressionné par
tout cela, mais plutôt en état de vigilance comme quelqu'un
qui craint de se faire rouler. Vous affirmez votre
préférence pour votre petit caillou :
"Vous savez, M[ik]e Jagger, je reconnais la pureté de vos
diamants mais je préfère ce petit caillou. je sais que ce
petit caillou a perdu l'éclat et la transparence de ce qu'il
était à l'origine. À l'origine il était peut-être
transparent, mais il couait les pieds de tout le monde.
Alors des années durant, il se frotte avec ses frères, les
galets de la plage, il a fait face à tous les événements
battus par les marées et les vagues, il a fini par
ressembler un peu aux autres galets de la plage. Mais voyez
! à travers on voit encore la lumière passer, il est devenu
translucide, mais maintenant il ne coupe plus les pieds des
passants. voici donc la raison pour laquelle je préfère mon
petit caillou à tous ses diamants." L'assemblée des frères et des sœur écoutez votre
petite comptine avec un regard indulgent, puisqu'ils ne
percevaient pas que vous parliez du travail de la pénitence.
alors ils vous regardaient comme on porte un regard sur un
petit vieux sympa qui veut distraire des enfants.
Sentant que l'on vous prenait plus pour un vrai [mot
manquant] qu'un faucon, vous dites très gentiment
mais avec un souffle qui terrassait tout le monde au sol :
"Mais non, mes frères et mes sœurs, je ne suis pas que cette
vieille personne que vous trouvez si sympathique. Je suis
aussi le souffle de Dieu. Et quand je parle de ce caillou
comprenez bien que je parle aussi de votre pénitence. Alors
que préférez-vous, celle d'un homme dans le déclin de
sa vie, ou cette vie en constante ascension qui ne
craint pas la mort de la chair mais seulement la
mort de l'âme. Comme quoi ce caillou de verre qui
semble si doux peut encore se briser laisser paraître un
éclat d'une pure transparence."
Je suis désolé de vous avoir privé de la première partie de
mon rêve qui avait aussi une valeur parabolique, mais qui,
dans le fond, exprimait la même chose que cette deuxième
partie. Je me prive à mon tour de m'étendre sur mon angoisse
existentielle de ne pas recevoir de réponse à mon courrier.
J'espère que vous pourriez en dire quelque chose, pas
forcément des éloges j'accepte aussi les insultes, Bref j'ai
besoin de faire le point sur ce travail de mise à plat ce
que je pouvais concevoir de ma foi. Mais je ne suis rien en
tant que personne, ce n'est que la réalisation collective
qui peut donner un sens à cette foi. tant que je ne
comprendrai pas que quelques choses se concrétise, je serai
saisi par de pernicieuses angoisses.
Je vous embrasse vous ainsi que tous les lecteurs de votre
blog.
Frédéric H. d'Île de France
Réponse :
Le courrier que vous m'avez en effet adressé sous forme d'un
eMail, dont vous parlez dans ce commentaire, ne faisait que
redire ce que je savais déjà, à savoir que frère José O. à
Paris, courant Janvier, m'a remis votre gros manuscrit pour
que je le lise. Il a dû vous dire qu'il me l'avait remis et
votre eMail me le confirmant n'était pas nécessaire. Mais,
mon frère Frédéric, je suis un homme suroccupé, qui
travaille quelque treize heures par jour et qui ne fait pas
ce qu'il veut. Je suis de nouveau en voyage actuellement. Je
vous réponds sur mon ordinateur de voyage. Je ne peux pas
emporter avec moi ce manuscrit gros comme un Bottin ou un
dictionnaire. Je ne sais pas quand je pourrai le lire, car
j'ai un plan de travail très chargé qui, vous l'imaginez
facilement, concerne ma mission prophétique au premier degré
avant d'aborder ma mission prophétique au second degré, pour
laquelle le temps me manque tellement. Soyez donc patient,
très patient. J'ai beaucoup de choses à lire. Votre
"angoisse existentielle" me peine, mais je ne peux pas faire
mieux. Si j'avais su votre impatience, je n'aurais pas
accepté de lire votre œuvre, qui s'avère (ce que j'ignorais)
être une énorme liasse de papier. Si vous avez besoin de ce
document, je peux vous le faire renvoyer par ma fille Nina.
Ceci dit, merci pour votre commentaire qui me raconte ce
rêve que vous avez eu. Belle histoire que ce rêve : Le
tesson de bouteille dépoli par le brassage du ressac sur les
galets et le sable, devenu un caillou, que je préfère à tous
les gemmes de grand prix. Jules Ferry en 1885 à la tribune
de l'assemblée nationale déclare que "les races supérieures
ont le devoir de civiliser les races inférieures" et
justifie ainsi la colonisation, et votre rêve, avec
justesse, prend le chemin inverse : Le beau verre
transparent, mais coupant, dangereux, a le devoir de
redevenir comme le sable dont il est issu : un morceau de
matière dépolie, émoussée, qui n'est plus que translucide,
bref, un caillou. Oui, il faut retourner à une certaine
primitivité, mot qui pour moi ne signifie pas arriération,
mais origine, source, pureté, pour retrouver la Vie.
La Vie a la netteté du caillou, du galet, car
plus propre, plus doux, plus pur qu'un galet il n'est rien,
en effet. Vous rêvez à de belles paraboles, frère Frédéric.
14fev18 193C48
Hier j'ai prié dans le chapitre 33 d'Ezéchiel. En prononçant
les versets 1 à 20 c'est tout cet Appel à la Vie
que j'ai retrouvé. Ce passage mêle Vie et Moisson,
Prophétisme pur.
Certes le langage et les formulations peuvent paraître
vieillots au premier abord, dans une tournure un peu
moraliste, mais la réalité et l'Appel au Bien
est toujours d'actualité :
Le guetteur, le prophète voit venir la
destruction : il sonne du cor et avertit :
Ézékiel 33/10-11 : Nous pourrissons à cause de nos
péchés, comment pourrons nous vivre ?
Que le méchant change de conduite et qu'il vive ! S'il a
accompli le droit et la justice, il vivra.
Aucune notion de temps, ni de dimension, ni de degré dans ce
passage : "La Vie, qui n'a ni dimensions ni degrés," dites
vous dans cette entrée. "Je retrouve la Vie et j'aide
d'autres à retrouver la Vie"
Je retrouve la Vie dans ma prière, je tête la
force dans Sa Force [Rév d'Arès vii/5]. C'est comme
si la Vie recirculait en moi, comme si les
rétrécissement causés par la tare se dilataient,
les barrages de pierres et de branches dus aux préjugés, aux
habitudes de pensées qui obstruent la Vie se
délitaient, il y a quelquechose de plus fluide qui circule
en moi .
C'est la même fluidité à laquelle j'essaye d'éveiller en moisson
: Je sais qu'un monde aimant, juste, fraternel
sera fluide. L'Eau du Père, l'Eau
spirituelle nourrira tout.
Comment ne pas penser au chapitre xix de La Révélation
d'Arès : La Vie absolue — Éden — peut renaître. Tu donnes la Vie (Rév d'Arès xix/26). Je vous embrasse de tout mon être. Je vous remercie
pour cette route vers la Vie que j'ai la chance de
faire avec vous.
Nicole D. du Rhône
Réponse :
Ah oui, ma sœur Nicole, Ézékiel est un prophète aux "langue
et formulations vieillottes", mais c'étaient celles de son
temps, et poétiques ! Ézékiel fut un tonitruant héraut du Père,
une Voix de la Vie qui ne machait pas
ses mots. Le prophète Jérémie en Juda avait proclamé
courageusement la défaite et la ruine de Jérusalem et la
désolation de la région. Neboukadnetsar, roi de Babylone,
avait déjà emmené de nombreux Juifs en captivité — parmi eux
le jeune Daniel et ses compagnons —. La plupart
des exilés de Jérusalem s'installèrent près du fleuve Kebar
chez les Chaldéens (Ézékiel 1/1-3.). Ce fut alors
qu'un homme d'environ 30 ans, Ézékiel, devint prophète
parmi eux. Achevé en 591 avant Jésus Christ, le livre
d’Ézékiel couvre une période de vingt-deux ans. Ézékiel,
très précis, date ses prophéties, indiquant même le mois et
le jour, en plus de l’année. La première partie du message
d’Ézékiel porte sur la chute et la destruction de Jérusalem.
La deuxième partie contient des déclarations contre les
nations environnantes, et la troisième partie traite du
maintien du culte de Dieu.
Ce qui est particulièrement frappant, du moins pour moi,
chez Ézékiel, c'est sa façon d'exalter des hommes et des
femmes, ses compatriotes, devenus des captifs et qui
n'intéressent plus personne. Étrange destin que celui de ce
peuple d'exilés qui, en somme, va naître spirituellement au
moment où il est socialement et politiquement mort. Ce qui
est une prison va devenir une sorte d'épicentre spirituel ;
des humains qui ne sont plus des êtres de droit vont devenir
un peuple de grands croyants, une espérance pour tous les
hommes. Hélas, Ezra (Esdras) va gêler cette vie spirituelle
très active des captifs en instituant la religion judaïque,
mais cela, c'est déjà après Ézékiel. J'espère qu'en ce qui
nous concerne, nous resterons jusqu'au Jour du
Père [Rév d'Arès 31/8] des sortes d'exilés du
monde, en pleine renaissance spirituelle, préparant pour les
hommes le retour d'Éden sur terre. J'espère que nos
descendants se garderont de fonder une religion avec ses
rigidités.
Nous voilà, nous Pèlerins d'Arès, reconnus nulle part,
classés nulle part (à ma connaissance du moins),
n'intéressant personne comme les exilés hiérosolymitains
n'intéressèrent plus personne au sixième siècle avant J.-C.,
nous voilà donc dans une sorte de vide, mais nous avons
quand même des repères, des balises bien visibles, qui nous
guident dans notre navigation sur la Mer de Dieu.
D'abord et surtout il y a La Révélation d'Arès,
qui est notre Lumière, notre phare. En fait, ce
n'est pas vraiment moi qui donne la Vie (Rév d'Arès
xix/26), c'est la Parole d'Arès que je ne fais que
transmettre au monde.
Vous avez raison de considérer que la trajectoire du
parcours d'Ézékiel à nous n'est pas achevée, qu'elle ne sera
achevée, en somme, qu'au Jour du Père. Vous avez
donc raison de "prier dans Ézékiel" comme vous dites, parce
que, le langage mis à part, nous vivons la même aventure
spirituelle que vivaient au temps d'Ézékiel les exilés de
Jérusalem. Nous nous rendons très bien compte qu'en lisant
le texte difficile du prophète
Ézékiel, dense, tonitruant, parfois magique, dans un hébreu
souvent problématique à partir d'un enseignement qui
fut certainement oral, car tous les Hébreux exilés ne
savaient pas lire, nous nous rendons compte qu'à travers
Ézékiel Dieu nous parle encore et que ce qu'Il dit n'a pas
pris une ride. Nous en sommes, nous humains, toujours au
même point. Le temps spirituel n'est décidément pas le temps
de l'historien. La langue prophétique, de quelqu'époque
qu'elle soit, est toujours et encore un de ces possibles qui
nous mènent au Jour.
Ne me remerciez pas "pour cette route vers la Vie
que vous avez la chance de faire avec moi," mais qu'en fait
nous faisons ensemble. Remerciez le Père qui nous a mis en
marche.
Merci, ma sœur Nicole; pour votre commentaire.
15fev18 193C49
L'intelligence artificielle, le transhumanisme, la
robotique, les automates, les endroîde, etc, rien de
tout cela ne peut se transcender ; il n'y a là que grossiére
matiére programmé ; il suffit d'appuyer sur le bouton "off"
pour couper le jus !
La vie n'a pas forcément besoin de matiére pour être Vie
(ha ou âme, entrée du blog n°184).
La Vie est retrouvée avec l'âme qui est
Vie infinie puisqu'elle est image et
ressemblence du Pére qui est éternel.
La conscience (et la volonté d'accomplir ce quelle
dicte) est matrice de l'âme qui est le vrai
corps (Rev d'Arès 17/3).
Simplement je pense que c'est seulement après le Jour
(Bible, Coran, Révélation d'Arès) du Salut
universel final, Jour de la fin des temps que nous
retrouverons la Vie (Rev d'Arès 24/5) comme au Jour
lointain de la création d'Adam. Non pas un homme montre la Voie, nont pas un autre homme
trouve la Vie, mais beaucoup d'hommes se succédant au
tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os
ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce
que le Pére ne donne plus la Vie ; Il L'a donnée une fois,
l'Oasis (Rev d'Arès 24/3).
La Vie est Dieu, Je suis la Vie, la Lumiére
(Rev d'Arès 38/5), I'Eau Forte (ii/20, viii/7, xi/12). Le(s) roi(s) ne nage(nt) pas contre l'Eau, voilà (que)
la mer (les) noie (Rév d'Arès xix/12). Jérémie 2/13: Ils m'abandonnent, Moi, la Source
d'Eau Vive (Rév d'Arès 30/3).
On a trouvé de la vie dans les profondeurs sous-marines
abyssales sans lumiére (à des profondeurs de 2000 et même
5000 métres) à l'exemple de cette belle méduse Halitrephes
et aussi des poissons bien moche, sans yeux ou aux yeux
atrophiés ; sans lumiére à quoi leurs serviraient des yeux ?
Il existe éffectivement de la vie sans lumiére,
indubitablement, indéniablement, indiscutablement ; il
n'existe pas de vie sans eau.
Nous ne retrouveront pas la Vie sans I'Eau,
I'Eau de l'ha [l'âme].
Qui mieux que vous, frére Michel, peut nous parler de
l'au-dela ? (Je me répéte — voir 122C48 — alors que je dois
changer).
J'ai cherché (sans internet) ou Dieu fut nommé Mâzda dans
l'histoire, j'ai laborieusement trouvé : Zoroastre,
Zarathoustra [qui vécut au 16ème siècle ou au 6ème siècle
avant J.C. on ne sait pas], (Sarsouchtratame Rev d'Arès
xviii/3) en Iran, fût reformateur du mazdéisme, du
clergé mazdéen, sa réforme met l'accent sur la transcendence
et la certitude du triomphe de la justice (source: Larousse
1994).
Ainsi je pense (mais évidemment je peux me tromper) que l'on
peut dire: Comme Iyëchayë (Rev d'Arès xLii/14-17 +
annotation) et Mikal, Zoroastre pile ou a
pilé sur les nœuds, rectifié les errreurs.
Les 15 ou 20 minutes de notre rencontre a Paris le 17
janvier dernier m'a semblé, en fait, ne durer a peine que 3
ou 4 minutes ! J'en suis sorti avec en tête la
transcendence, je n'employais pas le mot transcendence dans
ma mission. Je cherche depuis à l'employer comme paralléle,
équivalent, comparable ou identique à pénitence qui
est acte de Bien, d'Amour, de Vie.
Alain M. de la plèbe d'île de France
Réponse :
J'ai été très heureux de vous rencontrer à Paris le 17
janvier, frère Alain, et à moi aussi cette entrevue n'a pas
semblé durer plus que quelques minutes. Nous aimerions
tellement nous rencontrer plus souvent et plus longtemps.
Tout ce que vous dites ici est juste, frère Alain, je me
suis seulement permis de préciser qu'on ne connaît pas, en
fait, l'époque à laquelle vécut Zoroastre. Les hypothèses
vont du 16ème siècle au 6ème siècle avant J.-C. Nous avons
découvert cela en étudiant toutes les sources possibles de
la vie de Zoroastre avec notre frère Tobie, quand je l'avais
chargé d'écrire un spectacle sur Zoroastre, dans la vie
duquel il me semblait possible de replacer les mêmes
événements que j'ai moi-même vécus en 1974-1977 sans
soulever de colères dangerueses chez nos adversaires du fait
de la grande distance temporelle nous séparant de ce très
lointain prophète. En cherchant dans toutes les
sources possibles garées sur les rayons des bibliothèques
d'universités nous avons découvert qu'en fait mille ans
peuvent séparer la datation possible de la mission
zoroastrienne.
Merci pour votre commentaire, frère Alain.
15fev18 193C50
Cher Frère Michel, j'avais rédigé hier après-midi un
commentaire, dans un état un peu euphorique, ayant trouvé
deux ou trois idées qui me semblaient géniales. Je
l'envoyai, mais à peine l'avais-je envoyé que le relisant je
le trouvais très mauvais et j'ai honte.
Je le refais et pardonnez moi des propos un peu durs que
j'ai eu à mon premier commentaire.
Je connus La Révélation d'Arès par un après-midi
d'automne, il y a (déjà) une vingtaine d'années, place de la
Nation à Paris, sur un panneau qu'un frère avait posé sur le
trottoir. Une phrase, une seule, a retenu mon attention "La
Vérité c'est que le Monde doit changer " et aussi peut-être
le fait que je voyais pour la première fois le nom de Moïse
accolé aux noms d'autres prophètes et personnages
d'autres religions dans la même phrase. À l'époque, ce
n'était pas si courant.
À l'époque et sans du tout connaitre La Révélation
d'Arès, je pensais, c'était mon fantasme que sI un
petit groupe de personnes, si 5000 personnes (ou 10000 ou
15000) faisaient le bien de proche en proche ça pouvait changer
le monde [Rév d'Arès 28/7]. Bref, comme les Pèlerins
d'Arès je croyais à la contagion du Bien. Faire le
bien et ne pas être complice du mal.
Dans mon commentaire à l'entrée 185 (09fev17 181C85 ) vous
me demandez de me positionner par rapport à La
Révélation d'Arès. Ce n'est pas facile je ne peux
vous donner qu'une réponse de Normand, mais il serait temps
que je le fasse depuis presque vingt ans que je connais La
Révélation d'Arès.
Je pourrais vous dire : Voilà ! Je ne sais pas si vous avez
vraiment vécu ce que vous racontez, et donc je ne suis pas
Pèlerin d'Arès... sauf qu'en même temps je ne peux pas
croire que vous ayez tout inventé... C'est compliqué, mais
même au delà, ce qui me sépare vraiment des Pèlerins d'Arès
c'est que je n'aime pas le texte de La Révélation
d'Arès qui me parait décidément trop anarchiste, trop
libertaire...
Je ne suis même pas sûr que Moïse ait entendu la voix de
Dieu au mont Sinaï, c'est dire !
D'abord, la première chose c'est que vous ne répondez pas
aux commentaires ; c'est peut-être un détail mais pour moi
c'est important.
Vous passez votre temps à expliquer La Révélation
d'Arès à vos contradicteurs en long, en large et en
travers, et ce jusqu'à la nausée mais la façon dont vous
répondez manque vraiment de hauteur, vous n'êtes pas Mikal
vous n'êtes que Michel Potay. Vous vous contentez
d'être contre, vous vous limitez à un antagonisme et à un
esprit de rivalité si visible... Vous n'avez pas su mettre
la religion en perspective historique.
Vous prenez deux mots : politique et religion, et vous leur
donnez un sens péjoratif qu'ils n'ont pas au départ dans le
langage de tous les jours et dans la langue française.
Plutôt que de dire "religion" vous devriez dire, préciser,
clergé ou "pouvoir religieux", car religion vous en êtes
une, même si vous êtes une religion sans clergé, sans
hiérarchie etc.
Par contre, vous n'êtes pas une secte. Si vous étiez une
secte, vous auriez plus d'adeptes !
Je ne défends pas la religion, pas du tout, mais aujourd'hui
la religion d'aujourd'hui ce n'est pas le christianisme
c'est la religiondu progrès... Le progressisme.... qui nous
a amené au mariage gay, aux PMA, GMA, mères porteuses,
invasion migratoire, politiquement correct qui tourne à la
folie...
Durant les soixante dernières années, le "progrès" et les
"lumières" ont été mesurés en termes d’augmentation de la
licence sexuelle, jusqu’à aujourd’hui. Nous nous prosternons
devant les bouffonneries obscènes des manifestants gays et
dénudés des "Gay Pride".
C’est ce qu’on appelle le "progrès".
Je vous cite : Le mouvement des Pèlerins d'Arès est en effet
un mouvement libérateur qui affranchit le croyant de la
religion, quelle qu'elle soit, qui affranchit notamment le
chrétien de sa foi dans une dogmatique de la trinité et de
la rédemption par la croix ou par la grâce et qui le renvoie
au très simple Sermon sur la Montagne, au seul
fait salvateur qu'est la pénitence personnelle
fondée sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle libre de tous préjugés, que La
Révélation d'Arès appelle pénitence."
Mais, que voulez vous, d'abord je ne suis pas d'origine
chrétienne, donc la trinité et la rédemption par la croix et
tout le tralala je m'en balance. Je suis d'origine juive ou
plus exactement, je l'ai appris récemment, je suis d'origine
marrane. Mes ancêtres étaient des juifs portugais convertis
de force au catholicisme et pratiquant en secret le culte
judaïque. C'est peut-être pour cela que dans notre famille
nous sommes tellement ouverts.
Yvan B. d'Ile de France
Réponse :
Merci, mon frère Yvan, pour votre commentaire.
J'ai reçu le précédent, que vous remplacez par celui-ci, que
j'affiche, mais que je n'ai pas trouvé méchante sa première
version. Dire sa pensée profonde n'est pas être méchant.
Vous la dites avec sincérité et sans grossièreté et cela
vous honore.
Par contre, vous me dites certaines choses que je ne trouve
pas méchantes, mais curieuses ; par exemple, vous me dites
que je ne "réponds pas aux commentaires".
Voulez-vous dire que je n'affiche pas tous les commentaires
que je reçois ? C'est vrai. D'une façon générale j'affiche
le tiers de ceux que je reçois. Et pourtant, à bientôt 89
ans, je ne cesse de travailler, mais j'ai un travail énorme.
Par exemple, je suis actuellement en voyage, j'ai peu de
temps pour m'occuper de mon blog, et il y a un grand nombre
de commentaires que je n'affiche pas, faute de le pouvoir.
Je glane un peu au hasard dans ma boîte de commentaires.
Ou voulez-vous dire que je ne réponds pas aux commentaires
que j'affiche ? Pour ceux-là j'ai au contraire l'impression
— et je me le reproche quelquefois — d'y répondre trop
longuement, de ne pas les laisser dire ce qu'ils veulent
dire sans y répliquer.
Je ne conteste pas pour contester ; je ne suis ni polémiste
ni argumentateur par nature. Je réponds selon ma conscience
prophétique, c'est tout. J'ai accepté une mission du Père,
je m'efforce de remplir cette mission. J'admets que mes
réponses ne sont pas toujours celles qu'attendent les
lecteurs de ce blog, mais ce blog n'est pas un forum, pas un
lieu de discussion, ce blog a pour but de faire connaître l'enseignement
prophétique de Michel Potay, même si, comme vous le dites,
il n'est pas à la hauteur de Mikal. Le problème
n'est pas dans les trente-neuf ou quarante manifestations de
Jésus en 1974 et du Créateur en 1977. À cela vous
pouvez croire ! Mais croire cela ne résout pas toutes
les difficultés que leur Message, que j'ai intitulé La
Révélation d'Arès, soulève. Là est le propblème. Vous touchez là à un point qui me tracasse beaucoup
moi-même depuis quarante-quatre ans : Pourquoi le Père
est-il venu à Arès en 1974 par son Messager Jésus et en 1977
par sa propre Présence parler au bonhomme que je suis, qui
n'est pas à la hauteur de la mission prophétique attendue ?
J'approuve ce que vous dites, mon frère Yvan. Mais que
puis-je faire pour être un autre que ce que je suis ?
15fev18 193C51
Passer de la vie à la Vie ?
Passons de la médiocrité à l'intégrité et la vertu
( titre d'un article dans "Le Pèlerin d'Arès 1990") !
Rémy G. de l’Avignonnais
Réponse :
Je suis en voyage et le voyage a de bon que, de temps en
temps, je trouve dix minutes pour réfléchir, parfois même
pour rêver, pour laisser mon esprit vagabonder et ces jours
derniers ce vagabondage de l'esprit m'a ramené au mot vertu.
J'étais là à regarder le ciel, au reste pas très beau, gris,
mais le gris rend la pensée sérieuse, tandis que le bleu la
porte à danser, et dans ma cervelle de vieux, dont la
mémoire hésite, je cherchais qui avait écrit que le problème
n'était pas l'absence de vertu, mais la vertu
elle-même.
Je n'ai pas retrouvé l'auteur de cette pensée, mais celle-ci
me paraît assez sage. Qu'est-ce que la vertu, en
effet ? La Révélation d'Arès emploie le mot,
mais ne l'explique pas. Elle compte sur moi, le misérable témoin
de cette sublime Parole, celui qu'elle appelle prophète,
pour l'expliquer. J'ai écrit, comme vous le mentionnez, un
article "Vertu" dans "Le Pèlerin d'Arès 1990", mais comme je
suis en voyage et que je n'emporte pas avec moi ma
bibliothèque, je ne peux pas relire cet article. Mais il a
été écrit ! Alors, je pense que cet écrit donne une bonne
idée du sens, de la portée, de la valeur du mot.
N'importe qui peut, s'il ne le possède pas déjà, se procurer
le livre chez Adira (http://www.adira.net). Tout dans la pénitence
est épopée, c.-à-d. aventure de dépassement de soi, c.-à-d.
problématique, parce qu'aimer, pardonner, faire la
paix, penser avec intelligence du cœur libre
de préjugés est toujours problématique. En tout cas, ça
l'est pour moi. Je suis un médiocre, un mauvais bougre, qui
n'arrête pas de vouloir passer "à l'intégrité et à la vertu"
et je dois sans cesse me reprendre : "Ce type qui me
parle là, a une sale gueule, une tête de faux-jeton... Mais
que dis-je ? Si j'aime cet homme et je dois l'aimer,
je dois me rendre libre de tous préjugés à
son égard. Sa sale gueule cache vraisemblablement un cœur
d'or... Ouais, mais si je me trompe ? Il va me pigeonner...
Ah mais, tu es méchant, homme Michel ! Rien ne te
prouve que sa sale gueule cache un roublard... Au reste,
a-t-il vraiment une sale gueule ? La nature ne l'a-t-elle
pas simplement mal loti ? Regarde bien ! Le fond de son œil
ne brille-t-il pas d'honnêté ?.. Ouais, si on veut ; c'est
pas sûr... Ah, que c'est dur ! Le sale type n'est-ce pas
toi, homme Michel ? De toute façon, même s'il te
roule, te floue, t'empaume, ne dois-tu pas lui pardonner
en fin de compte ? Alors, autant l'aimer tout de suite !
Etc., etc., etc."
Ainsi je chante la vertu par contrainte, parce que
Dieu m'y contraint. Est-ce alors de la vertu ?
N'est-pas simplement de l'obéissance ? Mais pourquoi obéir ?
Tant et tant d'hommes n'obéissent pas à Dieu et se portent
apparemment comme des charmes ! Non, ils sont esclaves sans
le savoir, esclaves de leur désobéissance à Dieu. Oh, là,
là...
Et voilà comment j'avance. Rien de glorieux, n'est-ce pas ?
Voilà ce qui fait de moi votre frère, rien de plus.
Nous sommes frères et c'est formidable.
15fev18 193C52
Je pense que nombreux sont ceux qui sont dans la survie.
Dans ces conditions il leur faudrait déjà passer à la vie
avant de pouvoir envisager la Vie : l'amour et
donc la pénitence commencent en soi .
Laurent T.
Réponse :
Tout en restant prudent sur le sens que vous donnez à
survie, je ne crois pas, au sens que je donne pour ma part à
ce mot, que soient "nombreux ceux dans la survie". Mais si
vous donnez à survie le sens de vivre à la rigueur, se
maintenir en vie dans un monde invivable, alors, oui, je
crois qu'il y a beaucoup de monde qui vit sans enthousiasme
par et pour le seul instinct de vie, simplement pour éviter
de trop souffrir et ne pas mourir en somme.
Dans ce cas, oui, je crois qu'il serait souhaitable que ces
résignés déjà reviennent à une vie moins soumise aux chefs,
à la loi des rats, aux empêcheurs de vivre heureux
et conscits (Rév d'Arès xxii/14), empêcheurs de
toutes sortes, pour trouver la force initiale,
existentielle, de se tracer un destin qui ne soit pas le
déterminisme auquel les voue le système, bref, de "passer à
la vie" au sens que vous semblez donner à ce mot, disons, à
une vie matériellement et moralement enviable, qui serait
selon vous le base de la force spirituelle nécessaire pour
retrouver la Vie.
Mais certains qui vivent dans ce que vous appelez, je
suppose, survie, c.-à-d. rien de plus qu'en se gardant de
trop souffrir et de mourir, peuvent passer directement à la
pénitence qui est le sentier rocailleux
de la Vie. Il y en a parmi nous. Certaines n'ont
pas besoin du pont d'une vie acceptable pour passer de la
misère à l'espérance le plus belle, l'espérance de la Vie.
15fev18 193C53
Oui, il y a la vie et la Vie !
Il y a la vie normale, banale, éphémère ; la vie avec ses
normes, ses comportements codifiés, ses traditions…
L’existence de l’animal pensant ou la vie se réduit à jouir
et à posséder (Rév d'Arès veillée 26).
C’est jeune homme que j’ai commencé à avoir faim
d’une autre Vie…
Quand je vous ai vu et entendu témoigner à Lorient j’ai
senti de suite que vous aviez rencontré Dieu, la Vie.
Quel Feu émanait de votre présence ! Alors vous
avez réveillé cette Source enfouie en moi qui
sommeillait…
Vous écriviez dans la pommeraie ("Le Pèlerin d’Ares" 1989) :
"Avant d’être Tout est crise. Au commencement (Genèse
1/1) est la crise. Dans la suite de transcendements
qu’est la Création, toute chose, toute vie passe par la
crise, n’est créé qu’adossée à sa crise comme à un siamois.
Tout de l’Univers a l’âme."
Alors je comprends que seulement l’homme en crise, conscient
de sa misère spirituelle, de la maladie du péché
qui le détruit peut chercher la Vie.
Mais l’homme qui se prétend bien portant, inconscient de la
maladie du péché qui le ronge ne cherchera pas à
retrouver la Vie. Il restera dans la vallée
grasse (Rév d'Arès 26/4) sourd à la Parole du prophète
: Ne vous amassez pas de trésors sur la terre ou les
mites et les vers font tout disparaitre, ou les voleurs
percent les murs et dérobent. Mais amassez-vous des
trésors dans le Ciel (Matthieu 6/19).
Nous sommes donc, nous les pénitents, des
misérables de ce monde cherchant le Sublime, l’éternité, le
retour de la vie humaine à sa divinisation ("La pommeraie",
Le Pèlerin d’Ares 1989) par notre pénitence.
Les pénitents en créant leur âme,
reviendront à la plénitude de la Vie. Je le déclare : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des
fils du Très-Haut (Psaume 82/6)
Patrick G. du Québec, Canada
Réponse :
Très beau commentaire, mon frère Patrick, merci pour lui.
Vous rappelez ici ce que l'article "La Pommeraie" dans "Le
Pèlerin d'Arès 1989" disait à propos de la crise. Oui,
"avant d’être Tout est crise" ! Trop souvent en ce monde
moderne les hommes s'affolent quand il y a crise et
préfèrent étouffer au plus vite ce signal embarrassant et
s'en détournent, ne voyant pas qu'il est au contraire un Appel
au Salut. La crise, le bonne, providentielle, propice
crise, nous ouvre les yeux sur ce que nous sommes, des êtres
fragiles, peureux, lâches, qu'effraie l'obscurité au fond du
couloir du Salut et qui préfèrent ne pas le
prendre. C'est bien une des raisons pour lesquelles le monde
refuse d'écouter nos missionnaires. Nous-mêmes pénitents
n'acceptons les problèmes que soulève la crise qu'avec
défiance, retenue, dans cette génération nous n'allons pas
jusqu'où il faut aller. Mais quatre générations ne
suffiront pas (Rév d'Arès 24/2). C'était déjà le cas
au temps de Jésus et nous nous apercevons que si la
technologie a énormément progressé depuis cette époque, rien
de véritablement fondamental pour l'ascension vers
la Vie n'a été accompli depuis, l'homme
en est toujours au même point. Résultat : le mal-être grandit dans le monde, mal-être
d'autant plus grand que notre confort est plus grand. Ce
mal-être a été à l'origine de folies meurtrières comme la
folie de Daech mais ceux qui ont combattu et vaincu Daech ne
sont pas moins fous, peut-être même sont-ils les plus fous
parce qu'ils sont technologiquement les plus forts. Daech a
été féroce, cruel, mais même si nos lois, elles, ne coupent
pas la tête, ne voyons-nous pas que non seulement elles
empêchent la Vie de revenir mais elles nous en
éloignent plus encore ?
Courage, remontons la pente, reprenons l'ascension vers
les Hauteurs. Là-haut est la Vie !
15fev18 193C54
J’aime lire : "La conscience est la matrice de l'âme".
La conscience, c’est-à-dire la vertu, le courage,
la vigilance, l’engagement, la mesure, la douceur,
la patience, bref en un mot la pénitence.
Oui, la pénitence est la matrice de l’âme
(Rév d'Arès 17/3). La pénitence nous
conduit vers la Vie, les magnificences
infinies (4/6).
Suite à votre entrée, pendant ma prière, je me relie à la Vie
lorsque je rencontre des attributs du Père de l’Univers : Ma
Main, Mon Bras, Mon Œil sont la Main, le Bras
et l’Œil de la Vie. Bien que mon faible
lumignon [Rév d'Arès 32/5] éprouve certaines
difficultés, cela donne à ma prière un reflet nouveau que je
trouve porteur de sens, porteur de Vie. Car finalement,
c’est la Vie qui, par La Révélation d’Arès,
appelle une fois de plus l’homme à choisir librement
de revenir vers Elle (7/5)pour la peine
d’une pénitence qui est plus légère que le joug du riche
et du puissant (28/25).
Louis-Marie J. de Belgique
Réponse :
Vous avez raison de dire que "la pénitence est la
matrice de l’âme (Rév d'Arès 17/3)," mais si je
dis que "la conscience est la matrice de l'âme",
c'est par souci de marier des choses de mêmes nature, parce
que conscience, matrice et âme sont substances,
éléments, quintessence (comme Cicéron faisait de la
quintessence la matière de l'âme), tandis que
pénitence est action, outil, marche sur le sentier,
œuvre, poursuite. Mais vous vous heurtez comme moi au mur de
l'insuffisance du langage. On voudrait des mots qui
n'existent plus pour exprimer des choses qui n'existent plus
et auxquelles le Père nous demande de redonner Vie.
La conscience est le son, l'air qui vibre musicalement,
tandis que la pénitence est le souffle dans
la trompette, et les deux sont nécessaires pour lancer dans
l'air du monde la sonnerie du réveil de la Vie.
C'est la conscience qui donne l'anxiété, laquelle est
appelée par certains dépression, maladie, alors que je vois
dans l'anxiété l'inverse : le messager intérieur — la prise
de conscience — l'émissaire bienveillant et salutaire de la
Parole qui gît comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6)
dans l'image et ressemblance du Très Haut au fond
de l'être humain et qui s'y réveille. Une autre vie est
possible, c'est la Vie !
15fev18 193C55
J'aime beaucoup l'image du corps comme étant le vaisseau
de l'âme (votre réponse au commentaire 193C41). Un
solide vaisseau qui peut s’élever vers les Hauteurs
lorsque le cœur du marin fait Un avec les hublots ou le bois
du vaisseau, que le cœur rayonnant offre une nouvelle
liberté à tout ce que nous sommes.
Parfois vous semblez vous demander pourquoi nous passons par
la chair. Nous sommes loin de comprendre toute la logique de
la Création, toute la beauté de cette vie sur
terre ou de la matière transfigurée. Je ne suis pas sûre que
le but de la transfiguration soit seulement d'être proche
des anges, seulement lumière, l'aspect matière semble avoir
son importance même si la lourdeur que nous connaissons est
probablement passagère.
Et il est difficile de savoir sous quelle forme se trouve le
Bon (Jésus) ailleurs, il donne l'impression de ne
pouvoir rester plus longtemps sur terre par ce que celle-ci
n'est pas suffisamment accueillante ou transformée, pour
l'instant...
Jusqu'à... Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév
d'Arès 31/8)
Ce potentiel de Vie peut nous paraitre démesuré.
Cette création ressemble peut-être lointainement à la
fabrication du pain, la lourde farine (la matière) a été
posée en premier, avant l'incorporation de l'eau (ici l’Être
en Éden). Mais les éléments lourds comme légers, ceux qui
permettent le mélange, la levée (la recherche de changement
ou le partage), ou la cuisson, sont tous nécessaires et
devraient être transformés ensemble pour donner naissance à
une création ronde et nouvelle avec un sublime parfum. Enfin
ça ne devrait plus ressembler à un soufflé aux fruits, ça
devrait et avoit un résultat très diffèrent des éléments de
base qui ne pourront probablement plus être dissociés étant
tout autre chose. Un pain soufflé qui s'élève comme un
ballon et rayonne comme un soleil... Ces quelques mots pour
rappeler que nous sommes encore dans l'inachevé et nous
pourrions être très étonnés.
Rachel-Flora G. du Jura
Réponse :
Merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire.
Oui, "nous sommes encore dans l'inachevé" et cette pensée
nous porte à nous interroger plus directement sur la vie
très compliquée que l'homme a fabriquée idéologiquement,
religieusement, philosophiquemnt, administrativement,
politiquement, moralement, légalement, etc., tellement
compliquée qu'elle nous empêche d'y voir clair au point que,
tout en sachant que nous sommes bien dans l'inachevé, il
nous est impossible de voir ce qui est en fait inachevé.
C'est probablement tout. Nous savons seulement de façon sûre
ceci : Le citoyen ou le croyant est d'abord et avant tout
soumis, prisonnier des rapports de forces qui l'enserrent
comme un filet. Nous sommes tous pour l'heure des esclaves.
Des esclaves d'un autre type que l'esclave antique mais
esclaves sans nul doute. C'est de cela que La
Révélation d'Arès veut nous libérer. Le Mal despote
fait des règles, des lois, des cultures, des habitudes de
vie, des obligations administratives innombrables
l'expression et le démultiplivateur de sa force. Pour
l'heure nous ne pouvons pas nous en libérer ; tout nous
contraint sur la terre, et si, comme je l'espère, vous vous
êtes déjà mise à la mission de rue, vous vous en êtes rendu
compte : les gens qui nous ignorent sont en fait les
esclaves d'un système qui les enchaîne à ce refus, qui n'est
même plus réfléchi, qui est refus parce que dès que quelque
chose (par exemple un missionnaire) ne fonctionne plus comme
le système l'a prévu, le monde ne le voit même plus.
C'est sans doute ce qui a fait des partisans de Daech des
enragés, parce que ces gens-là n'ont pas surgi d'un seul
coup du jour au lendemain, ils existaient évidemment déjà,
mais tant qu'ils furent pacifiques et qu'ils s'exprimaient
en respectant les convenances sociales ils étaient ignorés,
voire considérés comme nuls et risibles, et le monde a
seulement commencé à les voir quand ils ont pris les armes
et ont commencé à couper des têtes humaines devant des
caméras pour que tout le monde les remarque. Comment les
terroristes qui ont commis l'atroce attentat de
"Charli-Hebdo" avaient-ils été écoutés s'ils avaient
auparavant été des prédicateurs dans la rue ? Ils n'avaient
évidemment pas été écoutés. Il n'est évidemment pas question
pour nous, qui prêchons l'amour, de devenir violents, mais
c'est un problème que nous ne pouvons pas ignorer.
Voilà pourquoi, ma sœur Rachel Flora, je serais si heureux
qie vous apportiez votre contribution à notre mission de
Lyon qui est en train de se réorganiser.
Je me souviens d'une conversation que j'eus, il y a quelques
années, avec un socialiste militant, qui me dit en substance
ceci : "Mais arrêtez votre propagande de rue ! Ça ne sert à
rien. Vous n'obtiendrez jamais rien par ce moyen, parce que
le citoyen râle mais obéit comme un somnanbule, c'est
automatique, il obéit pour faire comme tout le monde, comme
un robot, il obéit comme il mange et comme il dort ; il ne
peut pas s'en empêcher. Vous ne convaincrez jamais un nombre
suffisant de citoyens à vous suivre par la mission de rue.
Vous ne ferez jamais mieux que Detlev Gunzel, le cannibale
qui a recruté une victime consentante sur l'Internet." À
quoi je répondis: "En citant Detlev Gunzel vous à notgre
propos vous égarez, mais pour le reste nous pensons comme
vous. Nous ne sommes pas assez bêtes pour croire que la
mission de rue suffira. Nous avons conscience qu'il nous
faut d'autres moyens pour trouver les épis mûrs. Nous
voudrions accéder aux réseaux médiatiques, mais pour le
moment nos adversaires, qui se tiennent le même
raisonnement, nous en empêchent évidemment. Alors, pour
l'heure, nous avons la rue. C'est déjà ça. Mais un jour, un
grand et conséquent petit reste donnera à La
Révélation d'Arès son consentement."
Tout cela pour montrer que l'inachevé est là devant notre
porte ; il occupe tout, il est partout, l'accomplissement
inachevé de la Parole. Justement, nous sommes là pour mettre
fin à son existence d'inachevé. Je suis heureux que vous
ayez conscience de sa vie d'inachevé afin de vous lier
étroitement à nous, vos frères et sœurs, pour remettre en
marche l'achevé et commencer l'ascension vers la Vie.
Je prie avec vous, Rachel-Flora, je vous embrasse.
17fev18 193C56
Bien aimé frère Michel dans lAmour de la Vie,
Merci pour cette belle entrée qui transcende notre vie et
nous apporte la Vie.
Cette entrée Fond-amentale m'inspire plusieurs
réflexions.
Nos âmes sont les liens entre cette vie terrestre matérielle
et la Vie spirituelle transcendante que nous
percevons par intermittence et à laquelle nous nous
efforçons de nous relier et d'y relier nos frères humains du
moins ceux qui ont encore une oreille ouverte à nos propos.
Ceux dont le cerveau n'est pas trop envahi par le bruit
et peuvent encore entendre la musique du Vrai : Le vrai
qui est un jardin dans la tête.
La plupart du temps, l'homme ne se conçoit qu'à travers son
corps animal, il ne voit plus la Vie qui l'anime,
réduit par une conception trop matérialiste de la vie. Du
coup la plupart de ses activités sur terre tourne autour du
bien-être de son corps qui n'est que son vaisseau
temporaire et il en oublie l'essentiel, son âme,
et se coupe de la Vie. Le chapitre vii des
Théophanies exprime bien cela à propos de la chute d'Adame,
par le désir et le bruit : Un désir de noce entre
dans la cuisse... Le bruit entre dans la tête d'Adame
comme le sable, le bruit vient dans l'homme [Rév d'Arès
vii/7-8].
Le mal ou péché nous coupe de la Vie,
parce que le mal s'attache au vaisseau et non à l'âme
qui l'habite. Il ramène l'homme à ras de terre. J'aime
beaucoup votre réponse à Baltazar au commentaire 193C41 :
"Personnellement, je ne sais pas vraiment pourquoi sur la
ligne infinie de la Vie le Père nous fait passer,
nous humains, par l'épisode de la chair, encore
que l'apparition de Jésus en chair et en os devant
moi en 1974 m'eût permis une hypothèse acceptable : Jésus
fut face à moi trente-neuf ou quarante fois dans une chair
transfigurée, immortelle, encore que probablement
temporaire puisque rien ne me permet d'affirmer qu'il vit
ainsi charnellement dans l'espace infini de la Vie,
et j'en déduis sans preuve mais avec potentialité que la chair
est une sorte de vaisseau de l'âme, un vaisseau
qui, hors du péché, vit par éclats et occultations
ou apparitions et éclipses. Comment nos piètres cervelles de
pécheurs peuvent-elles comprendre ça ?"
Cette conception de la Vie nous fait relativiser
la mort du corps de chair qui n'est finalement que
notre vaisseau temporaire que nous utilisons
pour vivre sur terre. Mais qui dans l'au-delà ne semble pas
être utilisé comme vous le supposez à propos de Jésus. Nous
nous dématérialisons en quelque sorte pour poursuivre notre
voyage.
Voir la vie ainsi devrait nous rendre plus conscient de tout
faire pour créer notre âme.
Quand on observe les activités humaines aujourd'hui, basées
sur la consommation de biens et de plaisirs qui sont
uniquement dédiées au corps, à le nourrir, le vêtir, à
rechercher le plaisir des sens ou de l'intellect et non à
rechercher le vrai trésor qui est l'âme, ce pont
qui nous relie au Créateur, à la Vie. C'est
pourquoi Jésus disait dans le Sermon sur la Montagne
quelque chose comme : Pourquoi vous soucier autant de la
nourriture et du vêtement, la Vie n'est-elle pas
plus que cela ? Cela, ce sont les païens qui le recherchent.
Le Père ne nourrit-Il pas les oiseaux, n'habille-t-Il pas le
lys magnifiquement qui n'est qu'une simple herbe des champs
? Chercher donc le Royaume ou la Vie et le
reste vous sera donné par surcroit.
L'homme se soucie tellement de l'aspect matériel qu'il en
oublie l'essentiel, la Vie.
Votre entrée nous fait encore plus prendre conscience de
cette vérité de Fond et pour cela est un
adjuvant de notre pénitence, car nous donne
une motivation plus grande encore à devenir des pénitents,
des Vivants. Et la motivation est un stimulant de
notre volonté pour renouveler chaque jour les efforts
nécessaires à notre pénitence.
Denis K. (Bretagne Sud)
Réponse :
Merci, frère Denis, pour ce commentaire.
Vous avez raison d'insister sur cette vérité pour nous
fondamentale : "Nos âmes sont les liens entre cette vie
terrestre matérielle et la Vie spirituelle
transcendante," car sur ces liens ou ces ponts nous
passerons tous, au jour où nos cœurs cesseront de battre,
dans les jours où nos abandonnerons nos restes inertes à des
mains de vivants charnels (provisoires eux aussi) pour
qu'ils les déposent dans un cercueil qu'ils enverront à la
terre ou au feu.
La question : "Qu'allons-nous devenir ? Que va-t-il se
passer quand nous serons morts ?" est de celles que nul
humain ne peut ignorer. Les animaus, les plantes de la terre
et les lumières du Ciel ne se posent pas cette question qui
semble bien être la seule prérogative de l'humain, parce que
seul l'humain peut se projeter en avant, dans le futur. Seul
l'homme connaît,au fond, l'angoisse de commencer, car cette
vie terrestre, au point où le cœur s'arrête, naît et entre
dans la Vie comme le bébé entre dans l'air et
pousse son premier cri. Ainsi la Vie est-elle
inséparable de la ligne d'éternité qui n'a jamais eu de
commencement et qui n'aura jamais de fin. Ainsi le
commencement de ce que nous appelons l'au-delà n'est-il que
la continuation d'une Vie infinie, commencée bien
avant nous. Ainsi sommes-nous en même temps provenance,
perpétuation, commencement, éternisation.
La métaphysique d'Aristote commence par ces mots : "Tous les
hommes désirent savoir." Mais de quel savoir s'agit-il ? Du
savoir tout court, savoir de la vie, savoir de la Vie...
Nous sommes donc, nous hommes dans une enfance perpétuelle,
puisque l'enfance est par excellence l'âge où l'humain
cherche à savoir : "Dis papa... Dis maman... qu'est-ce que
ceci ? Qu'est-ce que cela?" Qu'est- notre pénitence ?
Certes le moyen d'échapper au butoir du péché et
de revenir sur les rails de la Vie, mais aussi
simultanément le moyen de savoir au sens absolu, parce qu'en
retrouvant la Vérité nous retrouvons nécessairement la
connaissance "Fond-amentale" comme vous dites. Il
ne s'agit pas d'une connaissance qui serait la maîtrise d'un
sujet dans un certain domaine, mais de quelque chose
d'infiniment plus vaste, qui embrasse le Tout. Car je ne
crois évidemment pas qu'en quittant ce monde je vais
m'allonger sur des coussins verts et me voir servir des
friandises délicieuses par des houris aux grands yeux, comme
on lit dans le Coran, mais je crois que je vais être projeté
dans le Tout, dans la Vie au sens le plus sublime
et absolu.
23fev18 193C57
Frère Michel, en référence au commentaire que vous avez fait
à Alain M. (193C49) et qui me cite à propos de Zoroastre
j'aimerais rendre honneur à Cyril qui a joué une part
prépondérante dans ce travail sur Zoroastre. Je suis arrivé
après qu'il ait fait des recherches assez poussées sur ce
personnage. Cyril a également participé à la correction de
nombreux essais du livret que j'ai écrit. Son épouse a
traduit tout ce texte en anglais et Cyril a contacté une
vingtaine de théâtres à New York pour essayer de le faire
jouer après que ce spectacle intitulé "Zarathoustra" ait été
joué deux fois au Congo, a cappella, et sous sa houlette.
Et de rappeler aussi que notre frère Daniel C s'est investi
lui aussi pleinement sur ce projet et a fait, il y a
quelques années, plusieurs titres de musique, mais ce projet
hélas est pour l'instant dans un tiroir faute de moyens
financiers. Je garde espoir qu'il prenne vie un jour sur
scène et que vous puissiez le voir avant de rejoindre la Vie.
Tobie de M. de Genève (Suisse)
Réponse :
Un grand merci, mon frère Tobie pour cette précision.
J'avais oublié, et j'en ai honte, que votre frère Cyril
avait participé aux recherches préalables sur Zarathoustra
et qu'il avait contribué à la mise au point du texte. Il a
même donné ce spectacle en Congo, ce que j'ignorais.
Voilà une correction faite. Que Cyril, qui doit me lire
depuis les États Unis, me pardonne de l'avoir oublié !
23fev18 193C58
Tu [Toi, Dieu, le Père] as dit : C'est Mon Doigt qui
ouvre le Livre [Rév d'Arès xxxvi/7]. Donc c'est Ton Œil
qui regarde. En comprenant cela, je relie l'infime au
Tout, la particulier à l'Universel, je me rapproche de Toi,
je ne me sépare plus de Ta Présence, je retrouve mon unité
et l'Unité de la Création.
Avec mes frères et sœurs, libre absolument, je peux
commencer à créer avec Toi le monde que tu appelles de Tes
Vœux depuis toujours.
Philippe C. de Toulouse
Réponse :
Merci, mon frère hilippe, pour ce très beau commentaire qui
m'a bien été transmis par frère Rémy et sœur Marie-Odile de
Toulouse.
23fev18 193C59
Bonjour frère Michel, "Vie versus vie", oui, mais comment cela peut-il se
traduire dans la mission ?
Plus exactement, comment puis-je arriver à faire passer la Vie
de ma propre vie d’apôtre, d’homme de foi, moi dont le bruit
continu à lécher le gosier (Rév d’Arès vii/11), la
faire passer dans ma mission ?
En trouvant la Vie pourrait-on répondre, certes,
mais en supposant que je La trouve, comment la
faire entendre à la personne à qui je m’adresse dans la rue
? Et ce tout en respectant la contrainte que celui qui
demande l’Eau du Père ne le doive qu’à lui-même,
surtout pas à ma séduction qui ne doit pas
exister, ni à ma bonté qui, elle, doit exister
(Rév d'Arès 20/2). Concrètement, comment faire ?
Pour tenter d’y répondre, je jette un regard en arrière sur
les différentes pratiques missionnaires que j’ai pu avoir.
Il n’y a pas si longtemps j’étudiais des sujets attenants à
la Parole redonnée à Arès et qui pouvaient répondre à des
préoccupations des personnes rencontrés. Je ne me trompais
pas trop dans mes choix et mes propos. Plusieurs d’entre eux
me rejoignaient au local, mais ne revenaient plus par la
suite. Je finis par me rendre compte que je les intéressais
intellectuellement ou émotionnellement, mais que leurs âmes
n’avaient pas vraiment vibrées, dans le meilleur des cas pas
suffisamment pour revenir.
Puis en réponse au commentaire 179C68 du 12 décembre 2016 de
notre frère Patrick B., vous parlez de revenir en mission
aux fondamentaux, aux élémentaux, avec carrément un mode
d’emploi à la clef. Je changeais radicalement (et pas sans
douleur) ma mission et j’appliquais d’une manière rigoureuse
vos recommandations. Je me sentis libre, et par
voie de conséquence, je rendis libre le quidam d’aller ou de
ne pas aller vers la Parole du Créateur que je lui
présentais. Suivre vos recommandations est un acte de
liberté qui procure la liberté.
Mais aucune personne ne me rejoignait au local. À force de
me demander pourquoi, je finis par mettre le doigt sur une
insuffisance, il manquait dans ma mission un élément
fondamental, la transcendance.
Comment pouvoir faire naître concrètement dans ma mission la
transcendance ?
Mes réflexions m’ont mené à ceci : Dans la mission nous
sommes inaudibles parce que les gens ne nous comprennent
pas. Les comprenons-nous nous-mêmes ? Aux mêmes mots, nous
avons des contenus différents. Pour eux le spirituel est
attenant à des pratiques qui leur semblent s’éloigner de la
pensée matérialiste et du rythme métro-boulot-dodo dont ils
sont assujettis, comme par exemple le yoga, le bien être, la
bouffe bio, les bons mots… qui leur donnent une sensation
d’élévation. Dès qu’ils entendent le mot "Dieu", c’est pour
eux inévitablement de la religion qui n’élève pas, c’est
ancré et le contester ne change rien à ce conditionnement. À
cela notre pénitence et notre amour de l’humanité
s’exprimant par la mission ne sont pas entendus. Au mieux,
nous sommes perçus comme des personnes sympathiques et
courageuses, parfois comme des extra terrestres. Pas de
transcendance pour contrebalancer cela.
C’est en posant correctement les données d’un problème qu’on
peut trouver sa solution. Tout problème génère sa propre
solution.
Concrètement, si je continue à entretenir le quidam à partir
de ce que je veux lui offrir (la connaissance et l’intérêt
de La Révélation d’Arès) d’une manière similaire à
ce que je faisais jusqu’alors, je resterai inaudible. Si
j’entretiens le quidam à partir de ce que lui pourrait
m’offrir, il me serait à moi audible. En le comprenant, en
partageant avec lui ce qu’il a à offrir, je pourrais peut
être alors lui être audible. Bref, parler de dessous
l’œil et non pas de dessus l’œil (Rév d’Arès
xix/7). Votre annotation de ce verset dans l’édition
de la bilingue précise : "...parle par amour (de dessous
l’œil, au plan du cœur et de l’âme) selon
sa foi et sa conscience, et non suivant la raison froide et
les impulsions de l’orgueil et de l’ambition (au-dessus
de l’œil)".
Vous nous avez souvent répété que dans la mission il faut
beaucoup écouter. Toujours dans l’édition de la bilingue, au
verset xix/19 : (De) ta lèvre (re)tire la croûte ! Lave
ta langue ! Tu as Ma Parole, vous écrivez dans votre
annotation "rendre à l’homme ses vraies vocation et
créativité qui sont spirituelles, rebâtir le monde sur
l’amour et sur une juste évaluation de l’homme, de sa vraie
nature, de ses possibilités, de ses besoins et aspirations,
de son génie, de sa divinité." Pourquoi ne pas faire cela
dès aujourd’hui concrètement dans ma mission en écoutant les
besoins, les aspirations, etc. du missionné.
Alors laissant de côté ma raison froide, donnant la parole à
mon cœur et à mon âme, voici comment je procède
depuis un peu.
J’arrête le quidam et je lui dis : "Excusez-moi de vous
importuner, j’ai une démarche un peu particulière. C’est
peut être parce que j’avance en âge, quelque chose me frappe
de plus en plus. Nous sommes des centaines de personnes à
marcher sur ce même trottoir, nous nous côtoyons et nous
sommes dans une totale méconnaissance de qui est l’autre.
Aussi je me suis dit, autant aborder les gens que je ne
connais pas pour les connaître, en partageant une question
fondamentale avec eux : Qu’est-ce qui est essentiel pour
vous dans la vie ?"
Tous ceux qui ont acceptés ma démarche ont eu immédiatement
le sourire et ont tout de suite répondu à la question, comme
si je répondais à une urgence. Je n’ai malheureusement pas
noté toutes les réponses, mais il m’a été dit entre autre :
"La sérénité... Mes amis, ma famille (22 ans)... L’amour
entre les humains... La paix en moi et autour de moi... Les
relations où je suis bien, où je peux m’épanouir en tant
qu’être..." Personne ne m’a parlé d’argent, de confort
matériel, de carrière, de vacances…
Il est vrai que je sélectionne mes interlocuteurs, mais je
suis frappé de l’immédiateté et de l’aisance qu’on eu toutes
ces personnes de parler de ces sujets là, aussi profondément
et qui sont si proches du kérygme. Il y a un véritable
besoin de parler, d’exprimer ce qui leurs est essentiel en
tant qu’être humain et qu’ils n’arrivent pas forcément à
vivre. Je me souviens, peut être sur le blog ou dans un
courrier, vous disiez que les hommes ont plus besoin de
compassion que de donneurs de leçons. Je les écoute très
attentivement et c’est épuisant physiquement. Je reformule
ou suggère des mots en total empathie (sentir l’autre à sa
manière sans être lui) qui leur permettent de développer
plus précisément leurs vécus et leurs aspirations. Au cours
de la conversation, leurs visages changent, j’ai ressenti
chez chacun d’eux un apaisement.
Une fois qu’ils ont plus rien à ajouter (et seulement à ce
moment là), j’offre ce qui m’est essentiel dans ces termes :
"Ce qui m’est essentiel depuis mon enfance, c’est ce que ma
foi que j’ai depuis une trentaine d’année me permet de vivre
: Que toutes souffrances cessent !" Je vois sur le visage de
mes interlocuteurs un regard intérieur. Ça leurs parle ; ce
n’est pas étonnant, la souffrance et la peur sont maîtresses
en ce monde (Rév d’Arès 22/11). Nous échangeons
tout en tenant compte de ce qu’ils m’ont dit précédemment.
Puis je poursuis : "J’ai une autre chose qui m’est
essentiel et qui est concomitant au premier, c’est que tout
homme retrouve sa propre divinité. Mais vous me direz que
pour la voir chez l’autre, il faut d’abord la trouver chez
soi." Nous continuons d’échanger. Au regard de la qualité de
nos propos et des expressions de leurs yeux et visages, je
vois qu’il y a une résonnance en eux. L’un d’eux m’a dit :
"Je suis catholique et vous réveillez la foi en moi qui
mourrait, merci." Mais je ne m’arrête pas là. Je pousse le
bouchon encore plus loin : "Voyez-vous, j’ai beau avoir ces
essentiels là, j’ai beau être animé par ma foi qui m’est
chevillée au corps et qui me permet d’œuvrer pour la
réalisation de ce qui m’est essentiel, je bute quand même
sur des aspects pratiques. Aimez son prochain comme
soi-même, comment fait-on au quotidien, là où
personne ne vous persécute ? Comment pardonner, et c’est
quoi le pardon ? Comment faire la paix autour de soi, même
si on pense l’avoir en soi ?" En invitant mes
interlocuteurs à partager ces questions là, j’éveille ce que
ça peut leur inspirer, ces questions deviendront-elles les
leurs ? Je passe sur le contenu de ces longs échanges de
haut niveau, ça serait beaucoup trop long. L’un d’eux me dit
: "Comment aimer son prochain me demandez-vous ? Mais c’est
exactement ce que vous êtes en train de faire, Monsieur."
Une fois que le sujet s’épuise, je leur demande si ça les
intéresse d’en savoir plus sur ma foi. La majorité d’entre
eux disent oui. Je donne mon prospectus sur lequel figure
mon numéro de téléphone et je présente La Révélation
d’Arès suivant vos recommandations de mission
reposants sur les fondamentaux. Lorsque nous nous séparons,
il y a beaucoup d’émotions entre nous, quelque chose s’est
passé : Le quidam a parlé de lui, de son être profond. J’ai
parlé de moi, de mon être profond. Il s’est déroulé là
quelque chose qui est peut être de l’ordre du passage de la
vie à la Vie. Nous nous remercions de ce partage.
En continuant de réfléchir je me rends compte qu’il y a
quelque chose d’extrêmement important dans la mission, c’est
l’accueil. Dans la rue, accueillir la personne qui ne
cherche pas à nous rencontrer, voilà un drôle de paradoxe !
Qu’est-ce accueillir ? Accueillir n’est pas seulement
rencontrer l’autre avec le sourire, une réponse de sa part à
une accroche bien choisie n’est pas un critère suffisant.
C’est bien plus profond et plus intime que cela. Cet autre
est un être important à aimer, il est image et
ressemblance du Créateur, il est un tout dans un
Tout. Accueillir c’est le recevoir avec ce qu’il est,
l’accompagner dans l’échange, c’est se relier à lui en
conservant ce que nous sommes pour qu’il puisse nous goûter,
comme nous le goûtons. À mon sens c’est ce qu’illustre votre
annotation cité plus haut. Goûter son image et
ressemblance, c-à-d sa liberté, son amour, sa
créativité, son individualité, sa parole ; auxquels
j’ajouterai l’expérience des sentiers chevriers
qu’il emprunte (Rév d’Arès 25/5-6). Avec cette
mission, j’espère pouvoir mettre en animation quelques uns
de ces dons.
Je ne suis qu’au début de cette forme de mission, ça va
s’affiner au fur et à mesure, mais je reste lucide, ce n’est
pas cette mission qui augmentera le nombre effectif d’épis
mûrs, je ne suis que moissonneur et non pas
Semeur, mais ça va peut être permettre aux épis
mûrs de se reconnaître, de les retenir par l’écho
qu’il y a eu dans leurs êtres, leurs âmes, et
surtout, j’ai la sensation de revêtir un peu plus le manteau
de l’apôtre, en sentant un peu plus la faille en moi où le
Créateur a pu mettre Sa Main pour qu’elle ne se
referme pas (Rév d’Arès xxxvi/1). Faire sentir
cette faille à l’autre afin qu’il sente la sienne.
Lors du symposium je vous avais parlé du mot "médiation". Il
vous a interpellé. Dans cette mission, il y a quelque chose
de la médiation, entendre et partager le conflit interne en
chacun, conflit provoqués par les aspirations spirituelles
qui ne se réalisent pas, par cette Vie quelque peu
inaccessible et qui résonne tant.
Merci pour tout ce que vous faites, et excusez-moi d’avoir
été si long.
Dominique Bo d’Île de France
Réponse :
Vous parlez du symposium et donc nous nous sommes rencontrés
en janvier à Paris. Je vous situe très bien et je vous
remercie infiniment pour ce très beau commentaire.
Voilà un commentaire qui fait les demandes et les réponses.
Que puis-je vous dire ? Rien de particulier, sinon qu'il
vous faut vous armer de patience et continuer comme vous
faites. Tôt ou tard il y aura des résultats.
Je suis heureux de ne pas avoir à aider à se développer une
pensée qui se développe bien tout seule, car je suis revenu
de voyage voilà peu et j'ai du travail par-dessus la tête,
je manque terriblement de temps.
Encore merci, frère Dominique, pour ce message.
28fev18 193C60
La vie et la Vie, cela me fait penser à l’eau et
l’Eau : Pas cette eau mais Ton Eau !
Pas cette eau (l’eau de Jean, Rév d'Arès 20/8)
mais Ton Eau. Pas cette vie mais ta Vie !
Cela ne veut pas dire que je refuse la vie, comme je ne
refuse pas l’eau sous prétexte que la prostituée s’y
lave, que le meurtrier y lave son poignard
(20/5), l’eau me sert tout de même à me désaltérer et
à rester propre ! De même la vie me sert à être en (sur)vie,
et à faire revenir la Vie !
Un exemple caractéristique de ce pont, c’est précisément la
moisson. Nous en avons parlé lors de votre passage
à Paris. (je viens tout juste de lire le long développement
de notre frère Dominique B.).
Lorsque je suis dans la rue, si l’homme voit en moi la vie
(petit v), il sera content si lui-même est scotché au bitume
et nous allons échanger jusqu’à plus soif dans une
conversation de café du commerce. Je serai peut-être content
après moults refus d’autres de m’écouter, mais j’aurai juste
raté ma cible, perdu mon temps… au regard de la brièveté du
temps.
Si je porte en moi la Vie, c’est-à-dire si je
porte cette lumière dans les yeux, cette chaleur dans mon
cœur, ce lien fusionnel avec le Tout Autre, alors l’homme
ordinaire ne me verra pas forcément mal, mais il
s’éloignera sûrement en voyant que je n’y vais pas par
quatre chemins pour exprimer ce qu’il prendra pour une sorte
de charabia pas méchant, mais stupide. En revanche l’épi
mûr, lui, verra et sentira cette
force/lumière/lien/unité et ce sera plus important pour lui
que les mots — Même s’il ne faut pas cracher sur les mots,
simples vecteurs d’une lumière. Alors là, oui, la rencontre
pourra se faire !
C’est pourquoi il me semble que cette vie et cette Vie
sont inscrites dans la phrase du père : Si ta dent mord
Ma Lèvre tu es un (tu es porteur de la Vie), si
ta dent mort ta lèvre tu es deux (tu es porteur de
vie mais pas de Vie (Rév d'Arès xxiv/1-2).
Donc la question que je me pose est : Ça veut dire quoi, ma
dent mord ma lèvre ? En réflechissant, j’y ai vu
milles petites habitudes banales du quotidien, ces pensées
parasites par exemple sur la gestion du temps et les
timings précis : "Oouh là là, encore 20 minutes ! Ça passe
pas vite." Ou "Une petite demi-heure et je vais faire mes
courses !" Ou "Allez, c’est trop dur, trois personnes et je
m’en vais," ou "Tiens ! frère Duchmoll ça fait un bail... Je
vais lui raconter ma mission," ou bien "Celui-là, il m’a
carrément pris la tête !" énervement devant une
réponse offensante. Donc il me semble qu’il faut bel et bien
s’efforcer
à la Vie pour atteindre la Vie, que
cette mobilisation est réaliste, que l’absence de cette
mobilisation me rend irréaliste au regard de mon
objectif : la rencontre de deux Vies, même
embryonnaires. Être Un et le rester, voilà le
challenge.
Ces milles petites occasions qui brisent l’unité, qui
éteignent la lumière car nous n’avons pas eu la mobilisation
de nos énergies d’être Un avec Yououou qui
aime tous ses enfants, que nous devons aimer comme Il les
aime ! C’est cette folie qui est belle. Et nous ne
pouvons pas prétendre être ainsi tout le temps, le
pouvons-nous ? Ce que nous pouvons c’est nous oublier dans
cette merveille qu’est la moisson, merveille mais
labeur, dépassement du banal. Pas de contradiction, à peine
un paradoxe.
Alors, oui, pas cette eau (mon Dieu) mais Ton
Eau ! et si je vois en tout être un soleil, voilé ou
caché parfois par de gros nuages noirs, qu’importe, je veux
aller vers le soleil, je ne parlerai pas aux nuages noirs,
je chercherai à atteindre le soleil, mais sans violence,
sans séduction, sans danse du ventre, avec des paroles
simples, des paroles portées par un regard de lumière, oh !
une toute petite lumière sans doute, mais jamais de regard
sombre, ni condescendant, ni impatient !
Olivier de L. d'Île de France
Réponse :
Dommage que vous ayez cessé de peindre — mais peut-être
continuez-vous de peindre, après tout — car je sens dans ce
commentaire quelque chose tracé au crayon et au pinceau,
quelque chose de sculptural, d'artistique, quoi ! Oui, "ces
milles petites occasions qui brisent l’unité, qui éteignent
la lumière car nous n’avons pas eu la mobilisation de nos
énergies d’être Un avec Yououou." C'est
évidemment ce qui nous manque dans notre mission : paraître
autre que le banal citoyen de la terre. Dieu nous sauve et
nous délivre du mal, mais pour le moment c'est au-dedans de
nous que ça se passe. Ce n'est pas encore évident du dehors. Un jour, il y a quelque dix ans, peut-être davantage,
je rencontrai un athée qui me dit, sur un ton sympathique
mais sceptique ô combien ! quelque chose comme : "Vous
n'avez pas l'air de ce que vous prêchez. Vous dites que la pénitence
sauve l'homme et sauvera le monde, mais comment
puis-je vous voir sauvé ? Sauvé de quoi, au fait ? Mais
après tout, je reconnais que si même vous aviez une auréole
et rayonniez de lumière, je ne vous croirais pas. Je suis
athée et c'est comme une maladie. Comme tout malade pour moi
vivre c'est simplement souffrir le moins possible, ne pas
mourir ; c'est tout. Je nie Dieu, l'âme et
l'éternité de l'âme, je n'y peux rien." Je lui
répondis à peu près ceci : "Je ne vois pas en vous la colère
que je vois chez beaucoup d'athées. Vous êtes athée
sincèrement, aussi sincèrement qu'on est arthritique ou
parkinsonien quand on l'est sans rien pouvoir faire contre.
Eh bien ! votre sincérité prouve Dieu. Aucun arbre, aucun
brin d'herbe n'est sincère ; pourtant, il vit ! Aucune
souris, aucun cafard, aucune hirondelle n'est sincère ;
pourtant ils vivent, ils vont et viennent comme l'instinct
les anime. Seul l'homme est sincère ; je veux dire que lui
seul établit une relations entre le vrai et le faux, entre
l'erreur et la vérité. Ça le divinise. Ce n'est pas pour le
plaisir d'aligner des mots que le rédacteur de la Bible dit
que l'homme est image et ressemblance de son
Créateur (Genèse 1/26-27). J'ai rencontré le
Créateur en 1977. Je ne sais pas ce qu'Il est, mais vrai Il
l'est ; je veux dire qu'Il parle de Lui-même sincèrement
comme vous parlez de vous-même." L'athée me fixa avec
surprise et dit substantiellement : "Je regrette d'être
athée. Je n'y peux rien." Et je conclus : "C'est le problème
dans la multitude. Les gens ne croient plus à rien,
maladivement."
Mais nous trouverons le moyen de guérir un certain nombre de
ces malades. Il y a aussi d'autres raisons pour le refus de
la masse à notre Appel. Nous sommes face à un
problème très complexe. Nous le résoudrons.
28fev18 193C61
Bien aimé frère Michel en l'amour de Youou (ainsi
êtes-vous béni par Youou : Rév d'Arès xxx/24),
Tout ce qui fait la Vie est hors cadre,
imprévisible, en fait "illégal", "incroyable", dans le monde
que l’homme a choisi depuis Adam, et c’est pour ça qu'on
nous accuse d’être une "secte" et c'est ce qui rend les gens
sectaires en nous accolant cette étiquette pour se
débarrasser de la grande question qu’ils préfèrent
éluder : Celle du sens de la vie, sens qui est la Vie
même. J’estime que le refus fréquent d’avoir affaire à nous
Pèlerins d'Arès, à La Révélation d’Arès, à sa
lecture, relève du refus ou de la crainte d’affronter cette
question de fond au fond de soi au quotidien, et notre
mission n’est qu’un petit rappel de quelque chose que
l’homme courant refuse en permanence, sauf au moment de ses
rêves.
Peut-être devrions-nous aller voir les gens pendant qu’ils
rêvent, comme l’idée en a été exploitée dans le film de
Arthur Joffé "Que la lumière soit", sorti en 1998 et que
notre sœur Nicole P. avait voulu présenter au cours d’un
atelier sur l’art au pèlerinage, une initiative inappropriée
dans le cadre spirituel du pèlerinage, mais un film que je
recommande pour son intelligence et son humour sur les
rapports entre Dieu et les hommes.
Même ceux qui sont venus à nous, ouverts, curieux,
intéressés, ne reviennent pas tout de suite, très longtemps
après plusieurs rencontres, ou pas du tout, parce que la
grande question reste juste à la porte de la vie
quotidienne, bien remplie par d’innombrables soucis,
préoccupations, obligations, peurs, qui la remplissent et
que chacun compense par des plaisirs immédiats, souvent
fournis à profusion par ce monde et qui la remplissent à
leur tour : la question est alors écrasée sous le poids de
ces journées comme une fourmi sous le tapis.
Mais nous avons la force des fourmis, colossale au regard de
la taille de l’animal, et colossale pour faire en assemblée
une cathédrale invisible plus solide encore que celles du
Moyen-Âge. Je vous cite dans un courrier récent : "L’homme
parle de loi, de social, mais il cherche toujours le bonheur
absolu ; il aime les grands horizons et imagine heureux et
charmant ce qui se trouve caché derrière. Ce peut-être la Bête
(Rév d'Arès 22/14), c’est vrai, mais en fait il rêve
de bonheur. Le Père à Arès montre (une fois de plus dans
l’Histoire) la voie qui mène au monde heureux possible
derrière la barrière de l’horizon. Une cathédrale paraît
aujourd’hui aux yeux des touristes incroyants un édifice de
pierre sculptée dominant les toits environnants, mais la foi
qui la bâtit dépassait de très loin les autorité et dogme de
l’Église ; c’était une aspiration à la Vie qui est
un autre nom du Père, c’était un rêve taillé dans la roche
et ceux qui tenaient le maillet et le ciseau étaient déjà
ailleurs."
"Ailleurs", emmenons sur ces Hauteurs tous ceux que nous
pouvons !
Je vous embrasse de tout cœur, ainsi que votre bonne épouse,
aux côtés de toutes celles et de tous ceux ici qui prient et
participent au blog du prophète,
Bernard L. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, mon frère Bernard, pour ce beau commentaire, qui me
touche beaucoup.
Je ne connais ni Arthur Joffé ni son film "Que la lumière
soit !" Je ne sors jamais, je ne vais donc pas au cinéma.
Pour voir un film, sœur Christiane et moi, nous recourons à
la télévision et je n'ai jamais vu passer "Que la Lumière
soit !" Ce qui ne signifie pas qu'il n'ait pas été produit
sur le petit écran, mais je nous n'étions pas là quand il a
été programmé. Comme on voit à répétition des films de
guerre, d'épouvante, de meurtre, etc., dont les titres
reviennent régulièrement, j'ose déduire de l'absence ou de
l'extrême brièveté du passage de "Que la lumière soit !" que
c'est un film qui gêne le système, qui préfère l'ignorer, ce
qui ne m'étonne guère évidemment.
Je vais essayer de me procurer un DVD du film.
Au début de votre commentaire vous évoquez une des raisons
qui font que les gens que notre mission rencontre nous
évitent ou nous fréquentent de loin sans s'engager. Mais oui
! Rappelons-nous toutefois que ce fut aussi le cas pour
Jésus, ses épôtres et disciples.Je ne peux m'empêcher de
penser et repenser à Jésus montant au Golgotha, la croix sur
l'épaule, sous les lazzis et insultes de la foule massée sur
son passage, personne n'élevant la voix pour protester
contre la condamnation à mort d'un innocent. Et pourtant
dans cette foule il y avait, à n'en pas douter, des gens qui
avaient écouté Jésus prêcher. Ainsi vont les choses dans les
cité de la peur, de l'irresponsabilité et de
l'incompréhension. Même ceux qui réfléchissent, qui
comprennent qu'aucun bien ne peut sortir de l'opposition de
maux (loi contre crime, une politique contre politique,
etc.), et qui voient que la voie que nous proposons est la
seule qui conduie au Bien n'ose pas nous suivre.
Ce n'est que très lentement qu'on pourra faire d'une cité
d'esclaves une cité d'hommes libres (Rév d'Arès 10/10),
créateurs de leur destin. Même ceux qui comprennent
qu'on ne vaincra pas le mal en opposant une opinion à une
autre, une croyance à une autre, une religion à une autre,
une politique à une autre, etc., mais qu'il faut installer
l'amour de tous pour tous, ont peur dès qu'on leur demande
de ne pas être comme tout le monde et de devenir résolument
des hommes et femmes de Bien, des hommes et femmes
cherchant la Vie pour s'évader de cette vie de
lâches ou d'abêtis.
Dans un monde qu'on croit rationnel et qui n'est en fait
qu'un monde plus que jamais conduit par l'imagination — dès
qu'une trouvaille scientifique survient, l'imagination s'en
empare... on voit ça avec les robots, le transhumanisme
actuellement — l'homme pense qu'il ne gagne rien à remplacer
une chose imaginée par une autre chose qu'il pense imaginée.
Aussi devons-nous nous évertuer à montrer que nous ne sommes
pas conduits par l'imagination, mais par un fait que, du
reste, étaye la raison même. Tant que les hommes pensent
qu'on n'arrivera à rien en éliminant une erreur par une
autre erreur, ils seront rares à nous suivre. Tant que notre
argumentation ressemblera à de la propagande, nous aurons de
grandes difficultés. Il faut démontrer qu'en vivant
autrement on peut installer pour tous une autre vie. Pour
l'heure, aux yeux de l'homme de la rue nous n'exposons
qu'une manière de n'être pas... n'être pas n'importe quoi en
le remplaçant par un autre n'importe quoi, n'être pas
esclave de ceci en devenant esclave de cela. Nous n'avons
pas encore trouvé la bonne façon de convaincre que nous
sortons radicalement du système, même si ça ne se voit pas
encore du dehors. Mais le temps viendra où ça se verra.
Notre pénitence et ses effets sur nous doivent
vraiment devenir très visibles.
28fev18 193C62
Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ
? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque
confesse le Fils a aussi le Père (1 Jean 2/22-23)
C'est pour ça que vous rejetez l'Évangile de Jean (Galates
1/7-8).
Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens
qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de
Christ.
Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un
autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il
soit anathème !
La secte d'Arés est un schisme.
Michel, tu es un voleur de brebis !
Nina
Réponse :
Ma chère Nina, je ne peux pas vous identifier ; je ne vous
connais pas. Mais pourquoi vous cachez-vous derrière un
quasi anonymat ? Il n'y a absolument rien qui puisse me
courroucer, ou faire de moi quelqu'un que vous deviez
craindre, dans le fait que vous croyez que Jésus est le fils
unique du Père. Fils du Père Jésus l'était, même si pour moi
il n'était pas unique, car est fils ou fille
du Père tout humain qui met ses pas dans Ses Pas (Rév
d'Arès 2/12).
Vous savez, Nina, quand Jésus me parla du 15 janvier au 13
avril 1974 j'étais membre du clergé orthodoxe. Plus
trinitaire qu'un orthodoxe on ne peut l'être ! Mon église à
Bourges était sous le vocable de la Sainte Trinité. Mais je
dus me rendre à l'évidence : Jésus devant moi était
transfiguré, glorifié, le Christ de référence nul doute,
mais il vint me rappeler que quiconque devenait pénitent,
c.-à-d. aimait son prochain quel qu'il fût, pardonnait
toutes les offenses, faisait la paix avec
tous, renouait avec l'intelligence spirituelle libre
de tous préjugés et de toute peur, devenait lui aussi un
christ et cela indépendamment de sa croyance, s'il en a une.
Il me rappela ainsi que le Sermon sur la Montagne
est le cœur de l'Évangile. Jésus n'a pas institué de
religion, il n'a pas édicté de dogmes, il n'a pas fait de
théologie, il nous a menés sur le sentier de la
transfiguration, du dépassement. Relisez dans La
Révélation d'Arès le magnifique verset 25/6. La
trinité : Père, Fils et Saint-Esprit, est une invention des
théologiens.
Ceci dit, ma sœur Nina, ce n'est pas ce que vous croyez qui
vous sauve, c'est ce que vous faites dans l'ordre du Bien.
Je ne vois aucun problème dans le fait que vous croyiez que
Jésus est Fils Unique du Père, à quoi je ne crois pas au
sens dogmatique mais qui est vrai d'une certaine façon, ou
dans le fait que d'autres croient à la réincarnation, à quoi
je ne crois pas stricto sensu mais qui est vraie d'une
certain façon, ou dans le fait que d'autres ne croient pas
en Dieu, en Qui je crois mais sachant que l'athéisme est bon
d'une certain façon s'il s'agit du Dieu de la religion,
quelle qu'elle soit, car le Père n'est autre que Sainteté,
Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4). Je ne vois
aucun problème à ce que vous croyez, quelle que soit votre
croyance ou votre incroyance, si vous êtes une personne de Bien,
une personne qui vit selon le Sermon sur la Montagne.
Tout ce qui se présente comme le contraire du Sermon
sur la Montagne : la haine, la méchanceté, la vengeance,
le jugement, etc., est nécessairement mauvais
parce que c'est une tristesse comme à sa manière dit
Spinoza, qui (je paraphrase) pense que celui qui passe de la
répugnance des juges à la répugnance des criminels devient
sans nul doute moins dangereux qu'il n'était, un brave
citoyen, mais ne devient pour autant ni bon ni parfait,
parce qu'il ne fait que déplacer son exécration d'une sujet
à un autre. Par là Spinoza était plus proche de Jésus qu'on
ne le pensait en son temps.
Croire en ceci ou en cela n'est pas une vertu, ma
sœur Nina, ce n'est qu'une croyance, respectable, mais
seulement croyance. La vertu est active, elle
génère le Bien. Celui ou celle qui s'évertue à
proclamer des choses saintes à ses yeux et à traiter de
menteurs ceux qui ne s'y rallient pas n'est guère qu'esclave
de sa croyance. Vous cédez à une passion, ma sœur Nina, la
passion que vous avez du Christ. La passion n'est jamais une
bonne chose. C'est l'amour qui est une bonne chose. Si vous
aimez le Christ vous devez aimer tous ceux que Jésus aimait,
c.-à-d. tous les hommes.
Vous me traitez de "menteur", de "voleur de brebis". Je ne
vous en veux pas pour ça, et de toute façon vous êtes
sincère. Mais moi je ne fais que raconter ce que j'ai vu et
entendu : Jésus qui m'apparut et me parla du 15 janvier au
13 avril 1974 et le Créateur du 2 octobre au 22 novembre
1977. J'affime que cela est vrai. Vous, par contre, vous ne
racontez rien dont vous ayez une expérience vécue : la
Trinité n'est jamais qu'une croyance qu'on vous a inculquée.
Lequel de nous deux est le plus menteur, au fond, s'il doit
y avoir ici un menteur ?
S'il vous plaît, ma sœur Nina, écoutez mon conseil : Vivez
selon le Sermon sur la Montagne et notamment ne
me jugez pas afin de ne pas être vous-même jugée (Matthieu
7/1) et croyez tout ce que vous voulez, mais si vous
vivez comme le Sermon sur la Montagne, vous serez
sauvée et vous contribuerez à changer le monde
comme le demande La Révélation d'Arès (28/7).
28fev18 193C63
"C'est la conscience qui donne l'anxiété, laquelle est
appelée par certains dépression, maladie, alors que je vois
dans l'anxiété l'inverse : le messager intérieur — la prise
de conscience — l'émissaire bienveillant et salutaire de la
Parole qui gît comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6)
dans l'image et ressemblance du Très Haut au fond
de l'être humain et qui s'y réveille. Une autre vie est
possible, c'est la Vie !" (193 C 54)
Combien ce fut vrai pour moi, frère Michel, vrai prophète
!
J'ai connu une dépression à l’âge de 37 ans, une longue et
âpre reptation vers la mort. Pourtant "c'était pas mon
genre". Après bien des emmêlements passagers, ma vie venait
de se bloquer, formant un nœud inextricable qui nouait mon
cou (Rév d'Arès 33/1), ma gorge et jusqu’à mes
entrailles. Sans raison, je n’avais plus de goût à rien.
L’homme du désir s’était tari. Les discours des médecins,
des psys, les remèdes de ce monde me semblaient étrangers et
à côté de la plaque. C’était de simples expédients pour
montrer qu’on savait, qu’on pouvait faire quelque chose, en
réalité, je me rendis compte que personne ne savait de quoi
il retournait.
Quelque part au fond de moi, malgré ou peut-être à cause du
désespoir, entre deux étreintes de dame angoisse, j’entendis
le murmure de la Vie. Je compris que ma « maladie » était un
appel de l'âme, je ne dirai pas ainsi à l'époque mais je
réalisai qu'il me manquait "quelque chose" d’essentiel, pour
lequel les soins du corps ne pouvaient rien, juste atténuer
la souffrance. Quelque part au fond de moi, de façon
nébuleuse, je savais que ce quelque chose d’essentiel
relevait de l’existentiel.
Quand je découvris plus tard La Révélation d'Arès,
j'appris sans surprise qu'un être humain n’est pas forcément
doté d’une âme (Eév d'Arès 17/3), qu’il se la fait
en pratiquant le Bien, indépendamment de ce qu’il
croit, qu’il peut s’être réduit et identifié à l’animal
pensant qui lui sert d’échafaudage. Je réalisai
alors que j’évoluais depuis près de quarante ans dans un
cimetière spirituel où les morts ne pouvaient plus trouver
de solution en eux-mêmes. Pas étonnant que ce temps-là ait
eu une attraction-répulsion pour les zombies au
cinéma : Fascination du miroir ! Plus personne ne
savait où était Dieu (23/8). Me revenaient en
mémoire les mots dépités de Tchékov à propos de ses
contemporains :"Ils ont oublié Dieu."
Voilà que je me découvrais bête errante dans la cité,
entraînée malgré elle par le grouillis (Rév d'Arès
iii/2), un mouton qui n'avait fait que suivre un
troupeau par-ci, un autre par-là, de préférence les meutes
de chiens rebelles pour faire genre comme disent les jeunes.
Un homme en réalité aussi volontairement soumis que les
autres, aux réflexes tout aussi conditionnés, façon
contestataire, qui avait grappillé deux trois principes
qu’il arborait fièrement comme ses "idées", qui n’avait même
pas créé de famille, un homme creux qui n’avait vécu que
pour lui-même, son plaisir et son intérêt.
Bref, je me découvris bête pensante en mal de Dieu. C’est
alors que je commençai la recherche qui me conduisit à La
Révélation d’Arès et son puissant Cri pour réveiller
les morts. Alléluia !
Claude M. d'Île de France
Réponse :
Vous savez, frère Claude, nous nous trouvons tous, moi
compris, à des degrés divers et pour des durées très
diverses, de quelques jours à quelques mois ou années, des "
bêtes errantes dans la cité, entraînées malgré elles par le
grouillis (Rév d'Arès iii/2)." Parce que nous
sommes des mortels avec des organismes instables faits de
nerfs, de sang, de sensibilités incontrôlables, et j'en
passe. Il n'y a pas de possible constante coexistence
innocente de l'être humain de base avec les profonds
mystères invisibles qui le composent et qui sont plus
complexes encore que sa biologie. Quel humain, même celui
que la société a le plus abruti, peut-il échapper à un
permanent conflit avec lui-même ? Nos rêves nocturnes,
pendant notre sommeil, ne sont-ils pas des manifestations
évidentes de cette instabilité ?
L'homme naît malade et celui qu'on dit en bonne santé est
malade sans le savoir. Soudain la dépression qui dormait
peut surgir — normal, ce monde est tellement déprimant — et,
en dehors de drogues-assommoirs et autres molécules
euphorisantes, la médecine n'y peut pas grand chose, même
avec de belles plaques en laiton bien poolishé aux entrées
d'immeubles cossus. Il me paraît normal qu'un homme
intelligent et sensible comme vous se soit trouvé un jour en
proie à l'angoisse déprimante que ce monde compliqué,
bizarre, inquiétant, peut causer chez tout être lucide, même
s'il n'en est pas la victime directe. Notre Père du Ciel
n'est-il pas le premier à souffrir de l'incohérence
inquiétante de ce monde tantôt cruel, tantôt aigre-doux,
menteur, trompeur, lâche, démoniaque, etc. et n'est-ce pas
pour cette raison qu'Il revient nous appeler à la pénitence,
à la solution ?
Nous sommes continuellement entourés de choses et d'effets
non vus, seulement donnés à croire, dont tout le monde
convient : "On se demande ce qui se passe... Il y a de la
folie, de la colère dans l'air... C'est bizarre comme tout
se détraque ou comme tout s'arrange, etc.", et c'est
tellement évident à tout le monde qu'on peut vraiment se
demander pourquoi tout le monde refuse de croire en
l'événement surnaturel d'Arès !
Alors, nous à qui il a été donné de voir clair, de
comprendre, nous nous découvrons tous "bêtes pensantes en
mal de Dieu," parce que nous avons aperçu devant nous les sentiers
qui mènent aux Hauteurs.
28fev18 193C64
Le plus beau et mystérieux des sujets avec l'amour.
Que peut comprendre l'homme de l'univers et de la vie, du
boson de Higgs aux milliards d'étoiles ?
Pas grand chose pour l'instant. Pourtant il veut tout
comprendre et maîtriser.
L'homme, je crois, n'a pas compris que tout dans l'Univers
et dans la vie respirait l'amour.
Quand, étudiant en biologie, j'observais la vie ,le miracle
par exemple des premières cellules du cœur qui se mettent à
battre en même temps; je crois que j'étais un des
rares à m'émerveiller et à penser que derrière il y avait
une grande Force, un grand Amour qu'on
peut aussi appeler la Vie.
On ne peut pas réduire Dieu à un nom, on peut en saisir
quelques uns de ses aspects par ses créations et
manifestations.
Pourquoi l'homme ne s'abandonne-t-il pas à la Vie,
passer de la braise au feu? Mystère.
Jean-Hubert G. de Bretagne-Sud
Réponse :
Frère Jean-Hubert, merci pour ce commentaire.
La Vie est-elle "le plus beau et mystérieux des
sujets avec l'amour ?" On peut voir la Vie
ainsi, certes, puisque notre horizon est très limité, du
fait du péché, mais pour ma part je pense que la Vie
est l'amour, c'est la même chose, parce que l'amour
conduit à la Vie et la Vie ne
peut pas se passer de l'amour. Si je parle d'amour,
au sens que je donne à ce mot, je parle de Vie et
si je parle de Vie, je parle nécessairement d'amour.
Mais c'est probablement ce que vous vouliez dire. Le langage
humain est tellement imprécis que nous devons placer
derrière les mots, entre les mots, au-dessus des mots,
au-dessous des mots des ressentis indicibles.
Nous ne pouvons appréhender l'essence profonde du savoir.
C'est impossible. On ne peut donc débattre de l'essence du
savoir et de l'existence, parce que nous ne savons pas ce
qu'est l'existence, ce que nous appelons l'Être, faute d'un
mot plus approprié, parce que si nous comprenions totalement
l'Être, nous comprendrions la Vie. Or, celle-ci
est à retrouver (Rév d'Arès 24/5).
Vous l'avez très justement dit ici, "on ne peut pas réduire
Dieu à un nom". Il n'y a pas de mot, donc pas de nom, pour
le définir. Dieu, la Vie,l'amour, c'est
la même chose.
Je vois votre commentaire comme, disons, une pensée ouverte,
en cela qu'elle seule peut conduire à une solution pourvu
qu'on n'essaie pas d'en savoir trop comme les philosophes
s'y essaient. Vainement. Pour l'heure nous butons sans cesse
sur des nœuds le long de cette corde qui nous conduit aux Hauteurs
Saintes, mais défaire et refaire les nœuds est
long... long... long. Il n'y a donc pour l'heure aucun moyen
de savoir vraiment ce qu'est la Vie, qui est comme
le soleil, dont la présence est indiscutable, mais qui est
si loin, si loin, si loin. La Vie, c'est la plus
frappante représentation du dépassement de soi par soi-même.
28fev18 193C65
Frère Michel, vous nous dites : "La défiance de La
Révélation d'Arès, donc la mienne envers la masse ne
date pas d'hier. Si le Père nous dit qu'il faut retrouver
la Vie (Rév d'Arès 24/5), c'est que ce qu'on appelle
ici vie n'est pas la Vie."
Les idoles que nous suivons ne nous apportent pas
grand-chose dans la recherche relationnelle existentielle de
la Vie. Ainsi la vie de chacun reste la vie
pensante. Si La Révélation d'Arès est lue avec cet
esprit d'homme qui vit cette vie, je pense qu'il ne peut pas
comprendre. Les réincarnationnistes voient les choses par la
réincarnation, les révoltés par la révolte, les non-violents
par la non-violence, ceux qui sont dans le bien et
pour qui tout va bien voient les choses avec ce regard,
alors comment sentir la Vie de la Parole du Père ?
La Vie qui souffle dans ce Livre n'est
pas la vie, l'homme qui vit peut donc juger, critiquer
condamner, refuser la vraie Vie. (Et il ne s'en
prive pas).
Alors quoi penser ? On sait que Dieu dit que la pénitence
libère la Vie. Mais le terme de la pénitence
vue par la fausse (fosse, Rév d’Arès v/9) vie
n'est pas saisi, pas compris non plus.
Mais voilà, on apprend que la créature [humaine] est une
Créature de Dieu et qu'elle a la Vie en elle, Dieu
en elle, donc cette image et ressemblance est
simplement colmatée par l'image et ressemblance de la vie
illusoire.
Bref, le moissonneur peut et doit pouvoir, car
c'est son rôle, trouver le lien avec l'épi mûr sur
la vraie Vie (l’Eau Vive, Rév d’Arès 30/3). Le moissonneur
est pénitent, donc travaille à trouver la Vie
(Rév d’Arès 24/5). On comprend mieux que si le
moissonneur n'est pas pénitent, quelque chose de
la Vie est écarté, remplacé par des idoles de la
vie, simulacres, vendeurs du temple. Mikal est le prophète de la pénitence
tout simplement, parce qu'il affronte en pénitent
et non en homme pensant sa mission. Alors les frères, les épis
mûrs, ne peuvent pas, s'ils sont honnêtes, rester
indifférents à la Vie réveillée par Mikal,
contrairement à l'homme qui reste indifférent.
Comme vous dites : "Je retrouve la Vie et j'aide
d'autres à retrouver la Vie.
Henri S. de l'Yonne
Réponse :
Merci, frère Henri, pour ce commentaire. Il pose sur la Vie
des questions que tout le monde se pose, parce que la Vie
reste à retrouver ; nous ne l'avons pas encore retrouvée — Quatre
générations ne suffiront pas (24/2). Vous avez tout à fait raison de dire que "la créature
[humaine] est une Créature de Dieu et qu'elle a la Vie
en elle, Dieu en elle, donc cette image et ressemblance
est simplement colmatée par l'image et ressemblance de la
vie illusoire." C'est évidemment au fond de nous qu'il nous
faut d'abord retrouver la Vie et cela demandera
plusieurs générations. Le jour — le Jour (Rév d'Arès
31/8) — où nous aurons retrouvé la Vie, ce
sera comme si nous avions retrouvé Éden. Pour le moment,
rien de ressemble à Éden, sauf quelque chose de ressenti au
fond de chacun de nous.
28fev18 193C66
L’homme a la montre, la vie petit 'v', et toutes les
technologies limitantes actuelles, qui lui font croire au
paradis.
Le chat a le temps, le temps de vivre, un bien précieux que
l’homme semble avoir perdu.
Le frère a l’éternité. Dans cette éternité, à
chaque instant, il cherche à se relier
à la Force, à l’Eau vive, [à
rallumer] le Feu de joie, l'Amour, pour
transmettre ce quelque chose de la Vie infinie,
sur cette terre "non achevée."
Véronique C. de Belgiques
Réponse :
Merci, sœur Véronique, pour ce commentaire.
Vous évoquez "cette terre non achevée" et non seulement
c'est tout à fait la situation, mais encore c'est un point
très intéressant de la Vérité des faits tels que
je les vois.
La terre peut-elle être jamais "achevée" au sens où elle ne
peut plus revenir à un stade antérieur ? Je ne crois
pas. Nous en avons la preuve avec Adam : Adam est
créé quand l'homme, qui n'est encore qu'un animal pensant
reçoit la vie spirituelle et devient l'image et
ressemblance du Créateur, en suite de quoi, plus tard
(on ne sait quand plus tard), Adam rejette le plan
du Créateur et se crée sa propre vie (petit v), en rejetant
la Vie (grand V), ainsi que le raconte La
Révélation d'Arès (2/1-5, vii/7-9). Je crois que la
terre ne sera jamais achevée en vertu du fait que l'homme
est libre (Rév d'Arès 10/10) et le restera, tout
comme le Créateur ne mourra pas, en vertu du fait qu'il est
Vivant. On passe là dans des sphères qui nous donnent le
vertige. La confrontation avec l'éternité de la Vie,
pour nous qui tant que nous sommes charnels ne pouvons voir
au-delà de la mort, est une des épreuves auxquelles nous
soumet la Parole et révèle on ne peut mieux l'essence du
mystère, cette immense Mer de Dieu, la Mer
sur les Hauteurs (Rév d'Arès 20/4) dans laquelle nous
nageons. Non qu'il y ait d'un côté la Vie unanime,
car les étoiles meurent, les éléphants, les blattes, les
pélicans meurent, du moins se transforment démontrant que la
mort est transformation, et d'un autre côté l'éternité
unanime car tout change sans cesse, le propre de
la Vie vomme celui de la vie étant le mouvement.
Nous sommes dans l'étroit et sombre placard d'un système de
notions qui nous paraissent rigoureuses, parce que nous
avons, étant pécheurs, très courte vue, mais nous
savons que derrière la porte du placard tournent des sphères
sublimes et confondantes parmi lesquelles celle de l'homme
et sa vie spirituelle que rien en dehors de l'homme ne
partage... sauf Dieu. Ce qui fait que Dieu c'est nous, même
si nous savons qu'il y a en fait deux forces en présence: la
Sienne et la nôtre, toutes les deux surnaturelles...
surnaturelles vues depuis l'intérieur du placard. Il y a
indiscutablement, dans l'état actuel des choses, discordance
entre l'Être et l'idée que nous nous faisons de l'Être. Le
chemin qui nous conduit au point où disparaîtra cette
discordance sera long, très long, mais il se fera.
03mar18 193C67
Cher Frère Michel,
Notre sœur Dominique B. m'a dit que vous lui aviez parlé des
illuminati et d'essayer d'entrer en contact avec eux, C'est
comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais pas
impossible avec un aimant puissant sur de trouver l'aiguille
:
Je visionne beaucoup de documentaires, J'ai mis sur votre
page un lien Illuminati et il ne s'affiche pas (vous avez
peut-être un filtre avant édition).
[...]
"La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui
s'est brisé.
Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y
trouve." (Djalâl ad-Dîn Rûmî)
Didier Br. d'Île de France
Réponse :
Les illuminati, on ne sait pas ce qu'ils sont. Ils sont
inatteignables, sans noms ni adresses.
Toutefois, il paraît possible de placer sous le vocable
d'illuminati les pouvoirs inconnus, les puissances de
l'ombre, qui font de certains pouvoirs connus leurs
marionnettes. Ces pouvoirs inconnus sont comme les fameux
trous noirs de l'espace, invisibles, mais de force
attractive avérée. C'est d'ailleurs cette force d'attraction
qui révèle leur existence. Quantité de faits historiques
montrent que, depuis toujours, les pouvoirs connus ont subi
en arrière-plan les influences de grands inspirateur,
instigateurs et soutiens financiers, médiatiques,
stratégiques, invisibles et innommés, qui n'apparaissent
jamais sur le devant de la scène politique ou religieuse,
mais sans lesquels un certain nombre d'actions des pouvoirs
visibles et nommés ne s'expliqueraient pas.
Un exemple : Il y a peu de temps, en janvier 2018, étant en
voiture, sœur Christiane et moi, nous nous sommes trouvés,
en France, à l'entrée d'une grande autoroute fermée,
contraints de prendre des routes nationales ou
départementales pour traverser une très grande zone de
quelque 200 Km x 200 Km sur laquelle nous avons dû
littéralement erré en pleine campagne une bonne partie de
l'après-midi. À chaque carrefour de routes nous étions face
à des barrages constitués de tracteurs agricoles, certains
énormes, et des agriculteurs faisaient la circulation pour
nous dérouter sans cesse, de telle sorte que nous roulions
en circuit fermé. Nous nous traînions lentement derrière un
énorme camion venu de Lituanie et une interminable file de
centaines de véhicules et nous étions suivis de centaines de
voitures à la queue leu leu, balladés sur une très large
étendue. De temps en temps, à un carrefour de routes, nous
croisions une autre file de centaines de voitures venant
d'ailleurs et dirigées dans d'autres directions. Nous avons
ainsi parcouru, tournant en rond, pendant quelque trois ou
quatre heures une distance considérable sans pouvoir
atteindre une ville, quelle qu'elle fût, ni même un village,
quel qu'il fût, toujours détournés et renvoyés dans la
campagne avant chaque agglomération. Heureusement que nous
avions fait le plein de gas-oil peu avant d'être déroutés.
Et là pas un seul gendarme ! Pas un seul représentant de
l'ordre, pas un seul hélicoptère, rien qui rappelle que nous
étions dans un pays moderne organisé. Les paysans étaient
devenus les maîtres absolus d'une grande région. Ce n'est
qu'à la nuit tombée que nous avons pu, par un petite route
de traverse, nous échapper de cette immense cage, et
retrouver l'autoroute ouverte à quelque 200 Km de notre
point de départ. Eh bien ! le lendemain, j'ai consulté Le
Figaro, Le Monde, les journaux locaux, l'Internet, etc.,
tous les grands media, je n'ai pas trouvé une seule mention
de cette prise de possession d'une partie importante du
territoire français pendant des heures par les agriculteurs
en colère. Je dis bien : Pas une seule mention, dans aucun
journal, pas un mot, pas le moindre entrefilet en parlant —
Il y eut aux informations, une semaine plus tard, une
mention très brève d'un mouvement de colère des agriculteurs
dans une autre région de France, mais de la région où nous
avions été piégés avec des milliers d'autres voitures, il
n'était pas fait mention —. J'ai eu ainsi la preuve que les
media, quels qu'ils fussent, étaient bien aux ordre d'un
pouvoir occulte qui leur disait : "Pas un mot là-dessus !"
Et tous les media (qui font partie des pouvoirs connus)
avaient obéi. Le silence mis sur un événement que je
qualifie de colossal, démesuré autant que très grave, une
véritable jacquerie, est à mes yeux le couvercle mis par les
illuminati sur ce qui les gêne. Il y a bien un mystère
illuminati mais en même temps une certitude illuminati. Les
agriculteurs, malgré l'organisation formidable de leur
protestation, avaient soit tout simplement perdu leur temps,
soit retardé considérablement les effets possibles de leur
rebellion
Nous-mêmes, Pèlerins d'Arès en mission, vivons sous le
silence, le couvercle, étanches, des medias et des pouvoirs
publics, et il y a fort à parier que les illuminati sont
derrière ce silence. Nous encombrons, nous déplaisons. De ce
fait, je ne pense pas avoir dit à notre Dominique B. que je
voulais rencontrer les illuminati, qui à l'évidence nous
détestent et nous évitent, ou si j'ai dit quelque chose
comme ça à Dominique B. (je ne m'en souviens plus très
bien), c'était sur le ton badin, enjoué, ironique, histoire
de sourire un peu.
03mar18 193C68
Bien aimé frère Michel ,
Voici quelques réflexions que m'inspirent votre entrée [193]
et vos réponses aux différents commentaires. Ce que vous
écrivez dans cette entrée rejoint plus l'enseignement
bouddhiste que la tradition chrétienne. La représentation de
Dieu y est plus universelle moins précise.
Pourquoi la plupart des hommes ont-ils renoncé à la Vie
et n'ont même plus conscience parfois qu'elle puisse
exister.
Dans votre magnifique réponse à notre frère Antoine B.
193C25. Vous écrivez :
"Vous évoquez ici l'insignifiance qu'a aux yeux des
passants le "chemineau des rues" qui pourtant leur parle
de la chose la plus importante qui soit, la Vie,
parce que la Vie c'est la dénomination résumée
en trois lettres de l'Être transcendant que les humains
ont fait éclater en mille noms, et probablement
davantage. De là la confusion qui tient bottelées comme
un fagot de branchages toutes les visions que l'homme
peut encore avoir, quand il les a, de ses origines
divines. Ce bottelage, cette brande, cette fascine, est
tout ce qui reste de l'arbre.
Bouddha, à mon modeste avis, ne parlait pas de Dieu,
parce qu'il pensait que l'homme avec tous ses Dieux — et
l'hindouisme n'en manque guère... Quel fagot ! — ne sait
plus ce qu'est Dieu. Que l'humain s'occupe de lui-même
pour se faire pousser des ailes de bien, pensa Bouddha,
et le vrai et seul Dieu réapparaîtra tout naturellement
dans son esprit. Le vrai Dieu pour Bouddha, c'était un
aboutissement, la substance même du Nirvana, la Vie
quoi, et il sera toujours temps de le rencontrer ; rien
ne servait d'en parler avant. C'est ce qu'à sa manière
dit le Tao Te King, que vous citez. Pas la peine de
chercher à connaître ce qui est au sens absolu,
simplement parce que cela est."
Cette Vie qui est au-delà de l'intellect, est dans
la transcendance.
L'homme a perdu cet état de Vie quand il a rompu
l'Alliance avec son Créateur et s'est exposé à tous les
malheurs (maladie, souffrance, mort, ...). Isaie 24/5 : Ils
ont rompu l'Alliance Éternelle.
Celui qui retrouve la Vie ne passerait-il pas pour
un illuminé dans ce monde comme Jésus à son époque ? La
Révélation d'Arès 23/2 dit : Le moins insensé
est le sage au milieu des insensés ; mais qu'entre chez
eux le Fort, l'Illuminé, leurs athlètes et leurs sages
découvrent leur honte et crient : que l'Aigle laisse la
taupe régner au milieu des siens ! Qu'Il garde le Ciel et
nous laisse la terre ! ...... En Vérité, homme Michel,
c'est leur faiblesse qui leur fait refuser l'Alliance de
l'Aigle.
Composer avec le monde ne réduit-il pas nos possibilités
d'être dans la Vie ?
Retrouver la Vie prendra du temps car on sent une
sorte de progressivité dans laquelle l'humanité semble liée.
Comme si les péchés des uns détaignaient plus ou
moins sur les autres, comme l'eau ou l'air pollués
contaminent ce qui les entoure.
Pouvons-nous vivre indemnes du péché dans un
monde de pécheurs ? Nous sommes
continuellement dans une tension vers le Bien, la Vie,
en sachant que nous ne l'atteindront pas maintenant mais
dans plusieurs générations. Le chemin sera long pour gravir
ensemble les Hauteurs.
Veillée 24 de La Révélation d'Arès : Procède sans hâte,
la larve en se hâtant rejoint-elle l'abeille ? Elle doit
accomplir son temps. Ajouterais-Je des jours à tes jours
qu'ils ne suffiront pas ; quatre générations ne suffiront
pas... Des générations repentantes camperont sur ce désert
pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour
retrouver la Vie.
À nous d'être le levain dans la pâte du monde
comme disait Jésus dans les Évangiles Palestiniens [Matthieu
13/33]. Le levain qui soulève la pâte,
laquelle lui oppose sa résistance.
Denis K. de Bretagne-Sud
Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire.
Mais oui, Denis mon frère, "composer avec le monde réduit
nos possibilités d'être dans la Vie... Retrouver
la Vie prendra du temps." Nous ne pouvons pas
"vivre indemnes du péché dans un monde de pécheurs.
Nous sommes continuellement dans une tension vers le
Bien, la Vie" tout "en sachant que nous ne
l'atteindrons pas maintenant, mais dans plusieurs
générations." Oui, absolument, Denis, "le chemin sera
long pour gravir ensemble les Hauteurs." Quand vous dites que "la représentation de Dieu"
dans ma réponse à Antoine [193C25] "est plus universelle
moins précise," je vois ce que vous voulez dire, mais je
tique sur le mot "précise". Je ne crois pas que le concept
que j'ai de Dieu soit quelque peu imprécis, je le crois
seulement moins personnel, moins indépendant de l'homme que
ne le montrent la Bible ou le Coran.
Pour mieux comprendre ce que je veux dire, partons de ce que
je reproche à la religion, mettons pour l'exemple, à
l'Église Catholique ou Protestante. Je leur reproche
l'emballement et, de ce fait, le souci de la simplification
ou de la réduction concernant Dieu, peut-être parce que les
prêtres et les pasteurs depuis toujours s'imaginent à tort
que l'humain de base est incapable de concevoir le Créateur
autrement que comme un roi sur son trône ou un juge derrière
son tribunal. Or, il faut, en fait, pour être précis
(contrairement au sens que vous donnez à précis) sans cesse
revenir à ces verset oubliés de la Genèse, le 1/26-27 :
Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre
ressemblance et qu'il domine sur... tout ce qui vit sur la
terre. Dieu créa l'homme à Son Image, à l'image de Dieu Il
le créa, mâle et femelle il les créa (Traduction
Osty).
C'est cette situation religieuse que je qualifie de hâtive,
simpliste et erronée, qui a certainement conduit le Père à
utiliser pour désigner quelque chose qui est tout à la fois
le Père Lui-Même, Son Salut (Rév d'Arès 28/25), la
catactéristique du Jour ((31/8), le mot Vie
parce qu'il est, ce mot, le même que vie, notre vie
d'humains trottinant sur la terre pendant quelques décennies
pour gagner notre pain, nous reproduire, créer des choses
qui nous émerveillent (téléphone, ordinateur, énergie
nucléaire, etc.) mais qui sont dérisoires comparées aux
force en œuvre dans l'univers. Pourquoi Vie et vie
donc ? Mais parce qu'elles sont étroitement liées. La Vie
est ce qui est contenu au plus profond de l'être humain
comme de l'Univers, le Père de l'Univers compris.
La vie, elle, est son miroir — faible mais miroir quand même
—, ce qui nous lie entre nous, vivants terrestres, ce lien
dont trop peu d'humains voient qu'il est relié à l'autre
bout... à la Vie. Ce n'est pas quelque chose
d'imprécis, c'est même très précis, du moins pour moi. Mais
cela détruit évidemment l'idée d'une Divinité personnelle,
d'une Vie personnelle, qui serait indépendant(e) de la vie
humaine, qu'elle soit celle du clochard se mourant
d'alcoolisme près de son chien sous un porche, ou celle d'un
milliardaire se mourant sous les soins des plus grands et
coûteux chirurgiens du monde dans une clinique somptueuse. Vie
et vie ne sont ni opposée, ni apposées, même si l'Une semble
à part le monde, plongée dans l'univers infini et si l'autre
semble n'être qu'un grouillis de pucerons en
déréliction sur une minuscule boule de matière dans
l'univers.
Comment pouvons-nous passer de vie à Vie sans
avoir l'air d'être en contradiciton avec nous-mêmes ? C'est
évidemment le problème, entre autres problèmes, qui se pose
aux personnes que notre mission rencontre. La réponse est :
par la pénitence. Pourquoi un si simple sentier
chevrier, même difficile et rocailleux, vers
les Hauteurs Saintes paraît-il à ceux auxquels on
en parle insurmontable, ce qu'ils traduisent par utopique
pour ne pas trop montrer leur terrible faiblesse (Rév
d'Arès 36/5). Mais toute utopie comme toute faiblesse
se mesure à l'aune des épreuves de la vie. Si ces épreuves
deviennent vraiment très grandes, les faibles considéreront
qu'après tout la pénitence est plus supportable
que les épreuves, moins utopique qu'il n'avait paru.
Patience !
03mar18 193C69
[L'entrée 193 dit :] "Voilà qui n'est peut-être pas facile à
comprendre. Si vous n'avez pas compris, relisez lentement."
C’est ce que j’ai fait, plusieurs fois. J’ai aussi lu bon
nombre des commentaires et de vos réponses, mais j’ai du
retard de lecture. Ce que je vais dire sera donc peut-être
inopportun.
Il me vient une phrase de synthèse : la Vie est
partout dans la Création, sauf là où l’homme a voulu qu’elle
ne soit pas.
Pour moi, la Vie — la Vie, d'où se
propage éternellement dans tout l'Univers (Rév d'Arès
12/4) l'impérissable Vie — est partout dans
la Création sous ses billions de formes différentes depuis
la danse des particules jusqu’aux amas de galaxies en
passant par toutes les variations que nous connaissons sur
la Terre : minéraux, plantes, animaux, météores, bref le
berceau offert à l’humanité. Sans parler des manifestations
que nous ne connaissons pas, comme le Séjour du
Père, Que ne limite aucune étoile, Qui n'a ni levant ni
couchant… (Rév d’Arès 2/10). La Vie semble
ainsi autant la manifestation infinie du Créateur que le
Créateur Lui-même, l’Étalé, ce qui est la logique
même. Et cette Vie a trouvé son apex dans la
divinisation d’un petit animal tiré de la Terre, niché dans
un jardin extraordinaire, comme si Dieu avait voulu pour
chef d’œuvre de Sa Création une miniature parfaite, tels les
maîtres sculpteurs chinois qui parachèvent leur œuvre en
sculptant des paroles de sagesse sur des grains de riz.
Mais la Vie n’est plus dans l’homme qui a choisi
de s’en éloigner au point de la perdre. Elle n’est pas non
plus dans le monde que s’est créé l’homme à force de pécher,
ce qui a fait reculer la Vie dans la
Création à un point que nous ignorons, mais qui dépasse
certainement de très loin les problèmes de pollution et de
réchauffement climatique. Vous avez dit un jour que le péché
de l’homme pourrait être la cause du fait que les planètes
sont prisonnières de leur orbite au lieu de voguer librement
dans l’espace intersidéral.
Aujourd’hui, c’est un peu comme si la Vie était
partout, mais que l’homme s’en protège sous un grand
parapluie qui obscurcit sa vie rabougrie et la Création
qu’il exploite, le bruit qu’il met dans la terre, le
ventre, le fer (Rév d’Arès vii/9). La Lumière
de la Vie rayonne depuis le Créateur dans tout
l’Univers, mais l’homme se tient prudemment ou plutôt
inconsciemment ou semi-consciemment à l’ombre de son
ombrelle, dans sa propre obscurité. Finalement, quand il
meurt, c’est juste pour changer d’obscurité et passer du
clair-obscur de l’état de péché aux ténèbres
glacées (Rév d’Arès 16/15).
Ou pour le dire autrement, c’est comme si la Vie
du Créateur baignait toute sa Création, mais que l’homme ait
voulu vivre les pieds au sec et se soit construit un désert
qui tient l’Eau loin de lui et dans lequel il mène
une vie desséchée qui tue son âme, et qu’il ne
quitte que pour devenir un spectre lamentable (Rév
d’Arès 18/17).
Heureusement, Dieu veille et surtout Dieu aime ; Il envoie
ses prophètes pour tirer l’homme de sa vie de mort
et de son état de mort vivant, de l’ignorance et de
l’obscurité institutionnalisées par les pouvoirs religieux,
politiques, financiers du monde et le conduire sur les Rivages
de la Vie (Rév d’Arès 25/3). Sa Main fonde la (bonne)
corne dans l’œil (comme) la rave (Rév d’Arès xxxix/9).
Alors le prophète, ami de Dieu (Rév d'Arès
xxxix/16), devient Vivant ; quelque chose de la Vie
entre en lui et à sa suite entre dans chaque être humain qui
accepte de devenir un frère, un pénitent,
un serviteur du temps qui vient (Rév d’Arès 18/17)
qui cesse d’être pécheur (Rév d’Arès 30/10) et qui
reconstruit le Bien en lui et autour de lui par l'amour
pour tous les hommes, le pardon de toutes les offenses,
la paix avec tous et l'intelligence du
cœur libre de tous préjugés. Car, (si)
l'homme (m'appelle), Je lave la tache dans l'œil, J'écarte
les dents
(de l'homme), dit le Père (xxi/7).
Et si, à son tour, le frère appelle le frère (Rév
d’Arès xii/7), si les frères derrière le maître
appellent d’autres héros dévoués à la Vie,
alors les héros quittent la fête de(s) mort(s), la
fête de(s) hère(s) de(s) hère(s) (xxxv/5) ; les
héros (se) lèvent, la mort descend sous les îles (xxxv/7).
La vie spirituelle libre, écho de la Vie
dans la foi libérée par La Révélation d’Arès et
son accomplissement, ouvre ainsi le corridor vers
la Vie, redessine les sentiers oubliés vers les Hauteurs
Saintes (Rév d’Arès 25/4-5). Retrouver la Vie (Rév d’Arès
24/5) et changer le monde [28/7] devient
alors possible, même si pour cela il faut accepter avec
sagesse et patience que quatre générations ne
suffiront pas (Rév d’Arès 24/2). Une longue histoire
de remontée vers la Lumière et l’Amour
dispensés par la Vie commence.
Mon commentaire est certainement un peu trop logique ou
mécanique, trop simplificateur peut-être, mais je trouve que
le rapport simple et très dynamique que vous faites entre la
Vie, la vie, le prophétisme et la pénitence-moisson
est très porteur pour la compréhension de la direction, des
perspectives et de l’envergure de notre mission. Il faut
trouver le moyen de faire passer cette direction et ces
perspectives à des hommes inconscients de tout cela. Il me
semble que la mission du cœur est la plus propice pour ce
faire. Un très grand merci pour le souffle de
cette entrée.
Didier D. de Catalogne Française
Réponse :
Voilà un beau texte, mon frère Didier. Je le trouve si bien
que je pense qu'il mérite quelques corrections.
Vous allez me dire que je suis pinailleur, que je cherche la
petite bête, que dire les choses ne nécessite pas de
concision, que le ton de la chose dite est au-dessus de sa
véridicité précise. Ceci est vrai pour le pénitent
ou la pénitente de base, celui ou celle qui aime,
pardonne, fait la paix, parle avec intelligence
spirituelle libre de tous préjugés ; pour celui-là
ou celle-là ne pas connaître les détails de la Vérité
est sans importance, car ce n'est pas ce qu'on croit, mais
c'est ce qu'on fait qui sauve. Mais pour celui ou celle qui
est apôtre, qui outre qu'il appelle à la pénitence
enseigne aussi de la Vérité, l'exactitude
me semble nécessaire, sinon lui-même tombera peu à peu dans
l'à-peu-près puis dans l'erreur.
Ainsi : "La Vie est partout dans la Création, sauf
là où l’homme a voulu qu’elle ne soit pas" est faux. Il
n'est pas dit dans La Révélation d'Arèsqu'Adam
était conscient qu'il quittait la Vie. Il n'a
probablement pas voulu ça ; je crois même qu'il a pensé
qu'il garderait la Vie — le "beurre et l'argent du
beurre" comme on dit — en vivant autrement que par l'amour,
le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre
de préjugés. La Révélation d'Arès dit qu'il choisit
(2/1-5) avec ce que l'action de choisir
comporte de caprice, d'absence de réflexion. Je ne crois pas
que la volonté ait quelque chose à voir là-dedans.
Ainsi : "Aujourd’hui, c’est un peu comme si la Vie
était partout, mais que l’homme s’en protège sous un grand
parapluie qui obscurcit sa vie rabougrie..." est faux aussi.
Je ne crois pas que l'homme "se protège de la Vie", car
— corollaire de ce qui est dit dans la paragraphe précédent
— il ne sait même plus depuis très très longtemps que la Vie
existe. Il n'a nul souci de se protéger de ce qui pou lui
n'existe pas. Le nombre de ceux qui ignorent la Vie
ou même seulement quelque chose d'approchant augmente même
sans cesse. Les hommes se rient du fait, auquel ils ne
croient plus du tout, qu'existe ce Tout qu'est le Créateur
et le Créé qui ne font qu'Un. La Vie pourtant est
ce Tout que forment Créateur-Création-Créatures, mais
comment revenir, à notre époque, sur cette notion du Tout
contraire à l'idée de catégories qui, depuis Emmanuel Kant
(et même bien avant lui depuis Aristote) forment les concept
fondamentaaux de l'entendement : l'espace, le temps et les
quatre grandes classes de catégories : modalité, qualité,
quantité, relation ? Les concepts que s'est donnés l'homme
depuis très longtemps s'attaquent au Tout. Il y a là un
antagonisme dont il ne faut pas penser qu'il est purement
intellectuel ; il a forgé le cerveau humain qui, par la voie
de l'évolution, est maintenant très difficile. Voilà bien
pourquoi quatre générations ne suffiront pas (Rév
d'Arès 24/2) pour redonner à l'humain sa vraie raison
de vvre.
Ainsi : "C’est comme si la Vie du Créateur
baignait toute sa Création, mais que l’homme ait voulu vivre
les pieds au sec et se soit construit un désert qui tient l’Eau
loin de lui et dans lequel il mène une vie desséchée qui tue
son âme, et qu’il ne quitte que pour devenir un spectre
lamentable (Rév d’Arès 18/17)" est faux et est faux
en plusieurs points qu'il m'est difficile de détailler ici
faute de temps. L'homme n'a pas "voulu vivre les pieds au
sec" et il n'a pas "construit un désert" (le verbe
construire évoque une intention et l'homme n'a jamais eu
cette intention). Le désert (Rév d'Arès 24/4)
s'est fait lui-même comme se font tous les déserts,
spontanément, naturellement, parce que les conditions de la
Vie cessent sans que personne n'en ait conscience. Ainsi : "Quelque chose de la Vie entre en lui
et à sa suite entre dans chaque être humain qui accepte de
devenir un frère, un pénitent" est faux.
Même celui ou celle qui, ignorant
complètement l'appel des prophètes, ne saurait
"accepter" la Parole que ces prophètes ont
diffusée dans le monde, même celui ou celle qui donc ne
pouvaient pas "accepter"
ce dont ils ne connaissaient même pas l'existence, est un frère,
un pénitent, dès lors qu'il ou elle aime tous
les hommes, pardonne toutes les offenses, fait la paix
avec tous, a l'intelligence du cœur libre
de préjugés sans même avoir jamais entendu parler de La
Révélation d'Arès ni d'autres Paroles venus du Ciel.
Ceux-là et celles-là constituent ce que j'appelle le reste
dans "Nous Croyons, Nous Ne Croyons Pas".
J'ai interrompu ma réponse pour aller faire en compagnie de
mon épouse, sœur Christiane, la marche quotidienne,
prescrite par mon cardiologue. D'habitude, cette marche dure
moins d'une heure, mais cette fois-ci, le temps printanier
nous a incités à marcher une heure et demi puis à aller —
nous n'aurions peut-être pas dû — boire une Grimbergen
blonde et là nous avons parlé de quantité de choses, dont
Mozart, dont la construction des premières frégates, etc. et
puis, à un momenet donné, sœur Christiane me dit à propos de
mes réponses sur le blog : "Vous êtes trop intellectuel..."
Bigre ! Alors, j'arrête ma réponse, sûrement trop
intellectuelle, trop fouillée, trop fignolée. Ainsi, je
m'attache à la petite bête, je lui mets un fil à la patte,
je l'asticote et la ré-asticote ? Sûrement, puisque ma
tendre épouse le dit. Elle veut surtout dire (je le devine)
que ça ne sert à rien. Je stoppe. Je vous demande pardon
pour la première partie de cette réponse vétilleuse, que je
n'ai quand même pas la force de supprimer.
05mar18 193C70
Cher Mikal,
Cette semaine, avec ma femme Caroline nous avons marché
plusieurs jours dans les montagnes de l’île de Majorque
entre cimes enneigées, orange et citron plein les arbres sur
fond de bleu méditerranéen. C’est chouette de marcher, sac
sur les épaules : Le corps est en mouvement, l’esprit
s’aiguise, puis on transperce les paysages si bien qu’au
bout de quelques jours apparait une sensation de défilement,
presque de vitesse. Pas de smartphone, pas de montre, un bon
moment pour réfléchir à la Parole et à la moisson
avant de replonger dans le monde ! En chemin, je lisais le
livre "Siddartha" (luxe dans mon sac de 4kg, je marche
ultra-léger) qui est l'histoire de Bouddha, revisité par le
fameux écrivain allemand Herman Hesse. Il y a de belles
intuitions de cette auteur sur la Vie,
l’indicible, le tout. De retour, je relis intégralement
votre entrée n°171 "non-dualité" passionnante et riche
d’enseignements sur le Fond des Fonds (Rév d'Arès
xxxiv/6).
À propos de la Vie, je tombe sur cette pépite sous
forme d’une anecdote simple que j’aimerai repartager avec
les lecteurs de ce blog.
Bonne lecture à tous !
171C62 : "Mais nous retombons certes sans cesse dans
la dualité en vaquant aux affaires de ce monde, ce que
vous êtes et que je suis obligé de faire toute la
journée dans le travail, dans les relations avec les
humains. Si je vais acheter du pain, il y a dans la
boulangerie une séparation, un comptoir entre la
boulangère et moi, elle me tend mon pain et je dépose
mon argent; elle me rend la monnaie, nous échangeons
l'un contre l'autre, deux choses différentes nous
activent : moi la faim, elle le besoin de gagner sa vie
par le travail. Elle ne m'invite pas et je ne l'invite
pas à partager le pain fait avec le blé sorti de la
terre, qui n'est pas notre terre à la boulangère et à
moi, mais la terre d'un agriculteur qui en est
propriétaire avec acte notarié, etc. etc. Nous sommes
tous étrangers les uns aux autres, nous sommes tous mûs
par des modes de vie, des besoins différents sans créer
le lien qui devrait nous unir : la Vie."
Abel B. de Bretagne-Ouest
Réponse :
Cher Abel et chère Caroline, je suis heureux que vous ayez
pu trouver un moment de détente à Majorque en marchant sac
au dos. Je ne suis jamais allé aux Baléares, qui sont,
paraîl-il, très belles.
Merci de rappeler ici mon entrée 171 "non-dualité"
Pas plus que je n'ai été aux Baléares je n'ai lu "Siddharta"
de Hermann Hesse. Toutefois, j'ai ici et là entendu parler
de ce roman par des personnes qui m'ont encouragé à le lire,
ce que je n'ai jamais trouvé le temps de faire. Je suis
heureux que vous ayez eu le temps de lire cet ouvrage assez
connu et que vous l'ayez aimé. Je crois savoir que le
personnage imaginé par Hermann Hesse construit sa vie sur le
principe que la sagesse ne s'acquiert pas en embrassant la
doctrine d'un autre, mais s'acquiert par soi-même. Il y a
évidemment là quelque chose de très proche de Bouddha. C'est
aussi ma propre conviction, mais je précise qu'en ce qui me
concerne, et en supposant que j'aie moi-même quelque
sagesse, ce dont je ne suis pas sûr, je ne pense pas que je
l'ai acquise par moi-même, mais seulement en réveillant au
fond de moi, par la pénitence, l'image et ressemblance
du Père qui y gît comme elle gît chez tout humain y compris
chez le grossier qui rit insolemment quand on lui dit qu'il
ne croit pas en Dieu mais qu'il En est cependant l'image.
05mar18 193C71
D'abord un grand merci, frère Michel, pour vos corrections
précieuses [réponse 193C69] pour moi et pour bien d'autres,
j'en suis sûr.
Surtout n'arrêtez pas, ne vous interrompez pas dans ce
travail qui affine l'exactitude qui "asticote et
ré-asticote" votre "petite bête " qui fouille et fignole en
quête de concision précise. J'apprends beaucoup de vos
remarques et précisions.
J'avais vraiment réfléchi à la manière de faire cette
synthèse avec le plus de loyauté possible à la Parole et à
votre enseignement, et patatras, (au moins) quatre
erreurs de formulation qui peuvent induire des faux sens.
Apparemment, il n'y a pas de contresens, mais quatre erreurs
c'est beaucoup. Je me suis laissé avoir par le peu de
globalité poétique que j'ai glissée dans mon texte et un
souci excessif de concision. J’en suis désolé et en même
temps presque heureux, car je ressors plus riche de votre
réponse qui, loin d'être "vétilleuse", est particulièrement
pertinente et qui, loin de "ne servir à rien", est d'une
grande utilité pour ma réflexion et ma progression
spirituelle. Heureusement, vous n'avez pas eu la force de la
supprimer. Je regrette bien que vous ne l'ayez pas finie. Si
le cœur vous en dit et si vous en avez le temps, n’hésitez
pas...
Mais bon, ce sera probablement pour une autre fois ; je n'ai
pas fini de faire des erreurs.
Rabindranàth Tagore disait : "Si vous fermez la porte à
toutes les erreurs, la vérité restera dehors", et Gandhi :
"La liberté n’a pas de valeur si elle ne comprend pas la
liberté de faire des erreurs." L'important est d'en prendre
conscience et de les rectifier. Vous êtes notre
irremplaçable lumière pour ce faire. Un grand merci encore !
Didier D. de Catalogne Française
Réponse :
Je suis heureux, mon frère Didier, de vous avoir apporté
quelque Lumière. Ce n'est pas ma Lumière.
C'est celle du Père qu'Il nous fait l'honneur de partager
avec nous, les humains.
Je ne suis jamais inattentif à ce que me dit mon épouse
Christiane. Elle est une femme simple, droite, intelligente,
que je n'ai pas une seule fois entendue me dire des bêtises
quand il s'agit de choses importantes. Je ne dis pas que je
me conforme à tous ses avis, mais je considère toujours
ceux-ci. Cette fois-ci j'ai senti ce qu'elle voulait me
dire, à savoir que certaines choses justes que je crois
nécessaire d'écrire sont assez casse-pied ou rasoir pour
manquer leur but. Il faut la mesure en tout et
j'en manque quelquefois. C'était sûrement le cas dans ma
réponse quelque peu tracassière que j'étais en train de vous
faire samedi. Je crois quand même que j'aie bien fait de
l'interrompre. En voulant trop enseigner, on finit
par ne plus enseigner.
05mar18 193C72
Faisons simple pour sortir du "je pense, donc je suis" de
Descartes ou de la non-dualité entre l'Immanence et la
Transcendance.
Nous pourrions dire à tous : "J'aime, donc la Vie
est en moi, donc Dieu existe puisqu'Il est la Vie;
l'Etalé" (Rév d'Arès, 38/5; ii/4) .
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse :
Ainsi, mon frère Antoine, vous rejoignez par ce très court
mais fort commentaire ce que me disait sœur Christiane
samedi 3 mars et qui m'a fait interrompre ma réponse à
Didier D. de Catalogne Française (193C69). Ne soyons pas
trop intellectuels, en ce sens qu'en voulant trop bien
expliquer nous nous perdons dans les méandres du langage et
nous écrivons trop. Merci, frère Antoine, pour ce beau
commentaire.
05mar18 193C73
Je viens de lire votre réponse au commentaire de Didier D.
de Catalogne Française [193C69].
Je l’ai trouvé tellement enrichissant qu’il m’inspire sur
plusieurs plans.
D’abord votre comportement, votre tact. En entrée pour ne
pas froisser notre frère qui a sûrement travaillé son écrit,
vous dites : "Je trouve votre texte si bien que je
pense qu’il mérite quelques corrections" et après avoir
effectué ces quelques corrections, en conclusion pour ne pas
froisser sœur Christiane et tous, celles et ceux qui pensent
de la même façon, (j’ai parfois pensé la même chose) : "Sœur
Christiane me trouve trop intellectuel, elle veut dire que
ça ne sert à rien alors je stoppe."
Votre adaptabilité à l’environnement fraternel est signe de
grandeur d’âme, alors que pour beaucoup quand une
bonne idée surgit dans la tête (du moins quand on la pense
bonne et digne d’être partagée), le but est de la formuler
immédiatement. Quel exemple de comportement vous nous donnez
ainsi qu’à ceux des générations futures qui puiseront dans
vos écrits quand vous aurez quitté le monde terrestre.
Sur un autre plan, la lecture du commentaire et de votre
texte approfondit ma pensée, sur le rapport Vie/vie
: merci pour votre réponse interrompue.
« C’est en se remplissant d’amour, qu’on devient amour
», je ne sais plus qui a dit cela. Se remplir est à
mes yeux fondamental (un pèlerin d’Arès peut imager en
parlant de l’Eau qu’il faut aller chercher au
plus profond de soi — "la Vie est ce qui est contenu au plus
profond de l’être humain, comme de l’Univers, le Père de
l’Univers compris", dites-vous —. Oui, mais se remplir de
quoi ? dira le quidam qu’on rencontre dans la rue.
Évidemment, on se remplit comme on peut, consciemment dans
le meilleur des cas, mais souvent inconsciemment quand on se
laisse remplir par un contexte culturel, pour le dire vite.
Mais revenons au Pèlerin d’Arès près du puits, qui
veut se remplir d’Eau de Vie: pour
puiser l’Eau, il va lui falloir traverser des
couches et des couches de terrain, ces couches qui ont
été déposées par les siècles, qu’il rajoute par ses erreurs
et ignorances. Il va lui falloir des outils pour creuser
dans ces couches (motivation, effort), malgré la
fatigue, le désespoir… Et c’est là que l’opposition en lui,
le conflit parfois, le combat du moins, s’expriment entre ce
qui lui vient tout naturellement et ce qu’il veut devenir.
Si naturellement, l’homme préfère être fort, indépendant,
avoir raison, se croire ceci ou cela, c’est parce qu’il est
un mammifère intellectuel qui est un "moi-je", conscient de
lui-même, doté d’une nature instinctive (animale, égoïste),
doté d’une nature émotive (crainte, colère, tristesse,
cupidité, culpabilité, fierté, orgueil...), doté d’une
nature intellective (capacité de penser, d’analyser, de
catégoriser) façonnée par le milieu dans lequel il vit. Pour
le dire en raccourci, c’est sa vie, la vie de tous les
jours, qu’il vit naturellement dans laquelle sa raison
raisonnante à courte vue lui dicte sa pensée.
Le Royaume — le Royaume est en vous (Luc 17/21) —,
c’est justement l’endroit où ça fonctionne à l’inverse de ce
qui est naturel, des sentiments naturels, de la raison
raisonnante. Que dit le Sermon sur la Montagne ?
(Matthieu 5/3) Heureux ceux qui reconnaissent leur
pauvreté spirituelle, car le Royaume des cieux leur
appartient !
5/11 Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on
vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute
sorte de mal à cause de moi.
5/12 Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que
votre récompense sera grande au ciel.
5/44 Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous détestent] et
priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous
persécutent,
5/45 afin d'être les fils de votre Père céleste.
La nécessité s’impose pour tout chercheur spirituel,
c’est-à-dire qu’il est aspiré par la nécessité de dépasser
sa vie naturelle et de se greffer cette dimension
spirituelle qu’il a perdue depuis le vieil Adam.
La vie spirituelle est-elle en opposition avec la vie
biologique, naturelle, ordinaire, culturelle qui se croit
une fin en soi, ou disons le autrement, la vie
naturelle (instinctive, émotive, intellective)
rentre-t-elle en conflit avec la Vie
continuellement constructrice et unifiante ? Oui, sûrement
pendant longtemps encore.
Le Jour n’est pas pour demain mais pour
après-demain.
Charlie F. du Nord
Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire.
Quand le Père nous envoie Jésus en 1974, c'est comme pour
nous dire : "Il est temps de changer de vie, de passer de
votre vie de cafard, de mouette, de gorille à la Vie
de votre Père." La rupture entre vie et Vie
est allée en s'accroissant depuis Adam. Nous nous habillons,
non seulement sans nous en rendre compte mais en en étant
très fiers, des guenilles de ce qui nous reste des temps
très anciens où Éden hébergeait l'humain. Une mutation
décisive est nécessaire si nous ne voulons pas que nos
descendants tombent dans le péché des péchés (Rév
d'Arès 38/2) tandis que nous errerons comme de lamentables
spectres inconscients dans la grisaille du vide.
Peut-être la perspective de cette inexistence ne gêne-t-elle
pas l'incroyant, qui de toute façon ne croit pas dans la
survie, mais son choix n'est pas mon choix ; la Vie
est son choix. Moi, je veux Vivre. "Tu veux Vivre
? me dit en quelque sorte le Père en 1974-1977, "alors il
est temps que tu repasses d'un système où tu crois
inévitables le mal, la mort, la souffrance, l'adversité,
etc. tout ça pêle-mêle, au plan initial de bonheur."
L'homme a-t-il vraiment, en fait, un autre espoir en tête,
même s'il n'y croit pas ? Il reste en nous non la Vie,
mais des prémices de la Vie, comme les gamètes
masculins ou féminins sont prémices d'un futur animal
pensant — je pense qu'après le Jour la
perpétuation de l'homme, si elle a encore quelle nécessité,
se fera autrement —, lequel deviendra spirituel, s'il le
devient, par d'autres voies. La Vie en nous n'est
donc que possibilité, mais cette possibilité est impartie
dans toute l'humanité et c'est pourquoi la mission publique
est nécessaire. L'épi mûr veut bien faire valoir
en lui cette possibilité et entre en pénitence,
s'il n'y est pas déjà entré par lui-même, tandis que les
autres la négligent, n'y croyant pas ou manquant de
l'instinct de Vie nécessaire. Cet instinct existe.
Il est prémisse de la Vie. La Vie est
immanente chez tout homme, mais ne peut pas être prescrite
comme peut l'être la pénitence. C'est pourquoi la Vie n'est pas vertu
en soi, elle est but, résultat, tandis que pénitence
est vertu ou plutôt faite de vertus. Eh
oui, il faut ébranler le confort du quant-à-soi, de
l'autosatisfaction, de l'égoïsme pour atteindre un jour la Vie,
à tout le moins la sentir se former en soi. Autrement dit,
si je m'exprime d'autre façon, je dirais que je fais
pénitence mais j'ose la Vie. Pour l'heure
je n'ai pas la Vie, mais je la sens, je l'ose. Je
ne dois pas avoir peur d'aller trop loin dans ce domaine,
parce que de toute façon je n'irai pas loin dans cette
génération. Je n'aurai pas la Vie dans mon
actuelle existence sur Terre, mais je la vise, je ne veux
pas la rater, car elle est essentielle, tout ce qu'il y a en
moi d'existentiel brigue la Vie. Je ne veux pas
passer à côté de la Vie, serait-elle lointaine,
car tôt ou tard, même si c'est longtemps après que mon cœur
de chair aura cessé de battre, elle m'enveloppera.
Je suis donc déjà responsable de la Vie en moi
même si je ne L'ai pas encore en moi. Elle est là virtuelle.
Je la sens. C'est parce que j'en suis responsable que j'ose
aussi forcer la Porte du Père — Entrez par la
Porte étroite, dit-il par la bouche de son prophète
Jésus (Matthieu 7/13-14), car étroite est la Porte
et peu large le sentier qui mène à la Vie et ils sont peu
nombreux ceux qui les trouvent.
Mais bon ! Ouillouillouille ! Je m'égare dans des propos
intellectuels, que va me reprocher sœur Christiane en lisant
ce soir mon blog. Alors, je m'arrête. Je tenais quand même à
dire ça.
Merci, frère Charlie, pour votre commentaire, que j'aime.
05mar18 193C74
J'interviens tardivement sur cette entrée dont le sujet, la
Vie, est à la fois immense et insaisissable,
tellement que je peine à mettre par écrit ce que je peux en
dire.
Par où commencer ? S'il y a un sujet que notre langage
humain peine à décrire c'est bien celui-là. Nous n'avons pas
de mots pour parler de ces choses. Tout se joue dans
l'indicible de la perception quand la conscience ravivée de
ces réalités revient visiter nos profondeurs.
Comment dire l'immensité, le grand et perpétuellement Ouvert
qui se tient à la fois comprimé en dedans de nous dans
l'attente que nous nous tournions vers Lui, et qui agit
simultanément continuellement en tout, sauf en l'homme quand
il fait le mal ? L'homme, seule créature dans l'univers à
pouvoir s'y refuser.
De mes incursions dans cet espace infini où je me plonge en
pensée, le plus souvent la nuit, je retiens une incroyable
fluidité et une interaction démultipliée de toutes choses
entre elles tenues par une Force unique (Rév
d'Arès xxviii/5), à la fois prodigieuse et
bienveillante, qui se tient placide et sereine, à la fois
au-dessus et au cœur d'un perpétuel mouvement d'une
puissance sans limite.
Dans ces moments, je sens tout particulièrement ma petitesse
et mon insignifiance face à cette Force immense
qui pourrait m'écraser comme une nèpe (Rév d'Arès
xii/1) si elle le voulait mais qui peut aussi
m'envahir et mettre Son Bras au bout du mien (xxx/6)
et faire de moi l'agent acteur de Sa Puissance (12/4)
créatrice sur terre. Vie et vie sont liées. Si elles ne l'étaient pas
comment pourrions nous passer de la vie à la Vie (Rév
d'Arès 24/5) ? Le Créateur dans Le Livre
dit qu'il est à la fois la mine et l'Eau (Rév d'Arès
xxx/17). Aussi je vois la matière que nous habitons
comme une sorte d'avatar de la Vie, peut-être le
dernier maillon de cette vaste étendue qu'est le Tout, que
le Créateur cherche à investir de Sa Puissance pour y Vivre.
Me revient en mémoire les "annotations en présence de Dieu"
de l'édition 1989 de La Révélation d'Arès dans
lesquelles vous évoquez la possibilité pour Dieu "de se
vêtir de physique".
Faire revenir la Vie en nous c'est donner à notre
vie et ses milliards d'atomes, la possibilité de se mouvoir
porté par la Vivant. C'est l'homme qui a rendu la
vie de cette planète incompatible avec la Vie du
Créateur, son Souffle (Rév d'Arès 5/1), son Vent
(ii/5).
Aussi suis-je porté à croire que contrairement à ce que dit
la Genèse, que ce n'est pas Dieu qui a chassé l'homme d'Éden
(Genèse 3/24) mais que c'est l'homme qui a chassé
le Créateur de son monde et s'est avec le temps claquemuré
entre ses murs. Votre réponse à Didier D. de Catalogne
Française [193C69] est sur ce point très éclairante car elle
soulève un paradoxe fondamental : bien qu'Adam ait choisi le
péché (Révélation d'Arès 2/1-5), il n'était pas
pleinement conscient des conséquences qu'engendrerait son
choix malheureux. Vous nous aviez expliqué pendant l'enseignement
donné à la "Poterne des Peupliers" à Paris dans les années
90, que le mal s'est installé progressivement dans le monde
et que l'homme n'a pas tout de suite compris ce qu'était la
mort qu'il a d'abord prise pour un passage ou une
transformation. Ce n'est que peu à peu qu'il a pris
conscience de la situation à laquelle la religion a tenté de
former un embryon de réponse ou de solution. Cette
consternation des conséquences du mal sur l'homme, de la
perte de la Vie, se lit sur tous les visages. Nous sommes
comme hébétés de ce qui nous arrive. Peut-être que l'une des
difficultés pour l'homme de reprendre le chemin d'Éden tient
au fait que l'immense majorité des hommes subissent leur
sort depuis toujours sans se sentir participant du mal
auquel ils participent malgré eux.
La vie est agitation vaine la plupart du temps. Elle ne
prend vraiment sens que lorsqu'elle prend la direction du Bien
(Rév d'Arès xxviii/11). La pénitence (Rév d'Arès
30/11), c'est clair, a pour but de faire revenir la Vie
dans nos vies. Et je dirai plus encore : elle a pour but de
rendre visible quelque chose de cette Force qui est au-delà
de tout ce que l'on peut décrire. N'est ce pas ce que
suggère le mot image et ressemblance [Genèse
1/26] ? L'homme est l'apex de cette visibilité.
il est même plus que cela puisqu'il est la finalité de la
Création.
À force de méditer cette entrée et vos réponses, ce seul mot
Vie se déploie désormais dans ma conscience comme
une étendue illimitée, englobante et débordante à la fois, à
coté de quoi les représentations (des superstitions, si
j'en crois votre entrée d'août dernier) dont j'usais pour me
"figurer" Dieu et même le Père de l'Univers (Rév d'Arès
12/4), me semble désormais "limitées", circonscrites
pour ainsi dire, assimilées et réduites à une fonction, ou
une phase de Ce qui Est.
Être Dieu pour la Vie, voilà comment je résume
désormais ce que propose La Révélation d'Arès à
l'humanité à la lumière de cette entrée.
Un grand merci pour la publication de votre fonalfaby
[phonalphabet]. J'en fais l'expérience depuis sa publication
dans mes notes et créations personnelles. J'ai la curieuse
impression d'écrire une sorte de franco-néerlandais et je me
surprends à force de l'utiliser, à devoir organiser ma
pensée différemment, à lui faire prendre des raccourcis
d'expression que je ne me connaissais pas, à mettre à mal ma
manière savante de m'exprimer. Vous rejoignez avec cet outil
le travail de votre grand-père qui œuvra pour donner aux
sourds-muets un langage pour communiquer.
L'illettrisme qui se développe aujourd'hui ne tardera pas à
poser un problème à la société toute entière, car je vois
s'accentuer le clivage entre les classes dirigeantes et
éduquées et celles qui n'ont pas les moyens de développer
une pensée avec les outils qu'on leur transmet. Beaucoup en
conçoivent une honte et une sorte d'impuissance qui sape la
confiance qu'ils pourraient développer en eux-même. Je suis
convaincu que cet outil s'il venait à être popularisé
pourrait aider à l'émergence d'une pensée nouvelle dans le
peuple. Je vais poursuivre cette expérience et vous en ferai
retour.
Éric David D. d'Île de France
Réponse :
Merci, mon frère David, pour ce commentaire.
Oui, "l'une des difficultés pour l'homme de reprendre le
chemin d'Éden tient au fait que l'immense majorité des
hommes subissent leur sort depuis toujours sans se sentir
participant du mal auquel ils participent malgré eux."
Comment meurt-on en ignorant Dieu, la vie spirituelle, la
survie par l'âme ? Ce n'est pas aussi
facile que le pensent les incrédules, les libres penseurs —
ce terme disparaît, mais je l'aime bien —, la mort étant la
négation ou le contraire de la vie et l'humain tenant à la
vie, il n'est pas si facile de se dire : "Ainsi je pars, je
ne laisse rien derrière moi et je m'en fous, un souvenir qui
sera vite effacé, je ne suis rien." L'homme ne peut pas
ignorer Dieu comme il ne peut pas ignorer le mal ou le bien.
Je crois que tout homme, même le plus froid, le plus
insignifiant, essaie de donner à sa vie une valeur, une
signification ; cette signification, sans même qu'il le
sache, est la Vie, car même s'il ne l'a pas au
fond de lui, Elle est quelque part autour. De là sans doute
le Panthéon à Paris, pondu par des incrédules pour coucher
côte à côte les ossements de Rousseau, de Fedherbe ou de
Marie Curie et de beaucoup d'autres — quelque quatre-vingt,
je crois —en espérant que ceux-là, s'ils ne sont pas des âmes
traversant l'univers auront au moins le reconnaissance de la
nation. Mais quelque part... la reconnaissance de la nation
est quelque chose de la Vie, quelque chose de Ce
Qui ne s'arrête jamais.
L'homme a d'instinct, sans le dire, le sentiment qu'il n'est
pas fait pour la mort et que la mort, c'est pour la mouche
qu'on écrase sous la tapette, ce n'est pas pour lui. Cet
homme-là, serait-il athée, incrédule forcené, sent au fond
de lui quelque chose comme la promesse d'une Vie
qu'il veut ignorer officiellement par amour-propre, mais il
ne la nie pas par soi ; cet homme-là, en fait, comme Adam
ne se sent pas participant du mal, et même celui qui a fait
le mal comme Adolf Hitler ordonnant la liquidation des Juifs
est convaincu qu'il a agi pour le bien. Même Prométhée, on
ne le fait pas mourir, on l'enchaîne à un rocher où l'aigle
de Zeus vient le martyriser à perpétuité. C'est bien ce qui
explique qu'il faut pardonner. Du reste, Empédocle lui-même
se jette dans le cratère de l'Etna où rougeoie et mijote la
lave mais une de ses sandales est recrachée par le
volcan : Quelque chose de lui doit survivre... La
sandale est la marque mythique de son élection, de son
éternité, de son entrée dans la Vie. Jamais
l'humain ne se décide à mourir, donc. Aucun homme ne se
décide à être l'homme du mal. Attila ou Gengis Khan ne
pensent pas un seul instant qu'ils font le mal ; ils pillent
et zigouillent, vivent leurs vies barbares, mais leurs
funérailles seront celles d'immortels. Comme quoi, les
choses ne sont pas si simples qu'on le prétend en ce monde
rationaliste. Comme quoi la Vie n'est pas aussi
ignorée que les humains font semblant de L'ignorer.
En fait, c'est la Vie qui donne une forme à la vie
!
05mar18 193C75
Vous écrivez : "Plus inclassable et incommodant que moi il
n'est pas. Mais je suis Vivant ; quelque chose de
la Vie est entré en moi."
Cette entrée a participé à un apaisement en moi et ce que
vous écrivez là me donne confiance.
Frère Michel, un silence s'est fait en moi je n'ai cessé de
m'appuyer sur la Force de cette Parole avec votre exemple,
votre sagesse et je fais en sorte de de sortir de moi
la sève et de vivre avec nos frères humains dans la Vie
par la mesure (Rév d'Arès 7/5-7).
Comme un(e) enfant qui voudrait être grande parce que je
sens l'aigle blessé à soigner, à sauver, pour sauver ce qui
est Vivant je veux donner corps à ce travail difficile...
mais l'amarre semble souvent échapper juste au moment où la
promesse de Vie s'annonce... La mesure,
l’endurance prennent le relai face aux non-sens, face à
l'immobilisme qui s'installe[. Je suis] bien consciente de
ce qui paralyse l'homme au quotidien, c'est mon quotidien .
Oui, Bonheur pour l'homme qui griffe la boue, (qui)
mange le ver
je pense, ta part est Ma Part, tu embrasses la jambe de
sang... (xxvi/11 à 17).
https://youtu.be/k_ySsqUptJs
Un film illustre cette transcendance, il s'agit d'un film
que vous aviez cité précédemment et que notre frère Didier
nous a rappelé: "Les Délices de Tokyo", tiré d'un ouvrage de
Naomie Kawase. Une amitié se lie entre une personne d'un âge
avancé: une dame nommée Tokué, qui toute sa vie a travaillé
à dépasser "les rumeurs" dues à son état [lépreux] et ce
jeune homme nommé Sentaro qui lui-même doit affronter la
difficulté d'une vie déjà bien abimée. Ce qui les relie sera
ce passage de la vie à la Vie transcendante.
Merci pour cette entrée nourricière et réparatrice et pour
les commentaires de ceux de nos frères qui ont partagé un
moment de leur vie/Vie lors de leur entretien avec
vous à Paris, pour la Moisson : Didier B (193C27), Dominique
B. (193C59), Olivier de L. (193C60) ainsi que ceux de nos
sœurs et frères toujours à l'ouvrage. Ces commentaires
m'aident à travailler sur moi. Dernièrement, sur le champ à
la Moisson, j'ai rencontré des âmes de
grande profondeur, qui ont l'intime conscience — parce
qu'elles l'expriment — que l'homme est un Être inachevé tout
autant qu'elle ressentent en elles un Être en devenir et que
nous pouvons recréer la Vie ensemble.
Ces personnes le disent avec leurs mots, l'une d'entre elles
— homme d'un certain âge — a dit : "En quelque sorte, le Semeur
est passé..." Cela me touche profondément parce que
je peux tout simplement nourrir sans séduire (Rév
d'Arès 20/2) et présenter La Révélation d'Arès
comme étant un Message de Vie/d'Amour.
Humblement avec vous, votre épouse et nos sœurs et frères.
Danièle G. du Nord
Réponse :
C'est pour moi une grande joie de vous revoir sur ce blog,
ma sœur Danièle. Merci pour ce commentaire.
Je suis heureux de vous savoir toujours à la moisson. Il
faut qu'à cette tâche nous restions infatigables. Nous
sommes les artisans qui dressent l'échafaudage
pour construite les vaisseaux qui vogueront sur la
Mer (Rév d'Arès 17/2-3) du Père juqu'à la Vie
! Nous sommes des artisans, pas des anges,
pas des saints, et tout ce que nous pourrons
obtenir sera le fruit de notre travail. L'artisan n'est
jamais vraiment à l'image de son travail et de son œuvre ;
il leur reste toujours plus ou moins extérieur, tout comme
il reste extérieurs à Dieu quoiqu'étant son image et
ressemblance. Nous sentons de même en nous quelques
chose de la Vie sans avoir cette Vie. Rien de tout ce dont nous parlons dans notre mission
n'est représentable. Dieu n'est pas représentable, la
Vie n'est pas représentable, la vie spirituelle
elle-même n'est pas représentable et la pénitence
n'est représentable que par nos actes ; elle ne l'est pas
par l'image ni par des définitions qui ne peuvent être que
des évocations approchées. Comment représenter l'amour,
la pardon, la paix, l'intelligence et la
liberté absolue ? De là les grandes difficultés de
la mission. On ne peut représenter la Vie avec les
mots qu'elle n'utilise pas elle-même, puisqu'on n'a pas de
Parole de la Vie. On n'a de Parole que de Dieu,
qui n'est qu'une composante de la Vie dans le pauvre
esprit humain, qui sent, qui devine, mais qui ne peut
concevoir et exprimer clairement ce Tout dont il s'est
éloigné depuis trop longtemps. On ne peut montrer le Vie
par des représentations qu'elle n'a pas et n'est pas. Elle
est au-delà des mots et même des actes, puisque les seuls
actes dont nous sommes capables comme l'amour, le
pardon, la paix, sont des étaps de notre
long périple vers la Vie, mais ne sont pas la Vie.
Quand nous aurons la Vie — et nous L'aurons — il
ne nous servira plus à rien de parler.
Les âmes parlent-elles ? Je ne crois pas. Je
pense qu'elles communiquent mais j'ignore comment. C'est en
tournant et retournant ces vérités-là dans nos cervelles que
nous mesurons l'énorme difficulté de notre mission, parce
que notre humanité est descendue très bas, très bas, dans
les zones sombres et grossières du bruit et du compte,
comme dit Le Livre, l'humanité incapable
d'approcher des vérités transcendantes.Impossible
de sortir de là et pourtant nous avons bien notion et même
plus : nous avons la preuve, que nous ne sommes pas dans la
Réalité dont nous devons ouvrir la fenêtre devant les yeux
des hommes. Être ou Ne Pas Être du monde ? Voilà le
vraie question qui se pose, mais de toute façon la réponse
est simple : Si nous sommes apôtres nous sommes forcément du
monde, qui a des oreilles auxquelles nous devons parler par
nos lèvres. Jésus Lui-même ne dut-il pas se revêtir de chair
pour descendre à Arès en 1974, afin que je l'entende ? Mais
le monde croit entendre du prêchi-prêcha, du boniment, du
bourre-mou. Seules quelques rares oreilles affûtées
peuvent nous comprendre : les épis mûrs... En
anglais épi se dit "ear", c.-à-d. oreille... Je
sais, oh oui, je sais, la considérable difficulté de la
mission.
La Vie, même si nous pécheurs ne pouvons pas la
posséder avant un certain temps, existe. Elle existe et elle
est un continuum, qui stocke sans rien oublier tout ce qui a
existence, du moindre caillou du gué sur quoi passe l'eau
claire à la galaxie la plus lointaine en passant, bien sûr,
par l'homme et... le Créateur Lui-même. Que je sois un
promeneur dans les halliers ou un ange gigantesque derrière
l'infini indimensionné cette Vie est là,
invisible, impondérable, insonore, plus Puissante que la
vue, le pesant, le son. La Vie, c'est le Réel
divinisé qui remplit tout, même le vide qui sépare les
astres, car le vide n'est vide que de gaz, il n'est pas vide
de Vie. Je pense déjà à la Vie quand
j'y baignerai, y circulerai, m'en nourrirait et que j'en
serai l'affidé et même bien davantage... l'atome, une
parcelle... Quand je serai la Vie elle-même.
06mar18 193C76
Vous écrivez dans la réponse que vous me faites en 193C74
:"En fait, c'est la Vie qui donne une forme à la vie!"
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous voulez dire par
là, car dans mon esprit ce serait plutôt le contraire :
C'est la vie, monde peuplé de formes, lesquelles peuvent
exister avec ou sans Vie (dans le cas de l'homme
pécheur), qui "donne à la Vie" (dans le sens de
"qui s'offre à la Vie") un monde de formes qu'elle peut
aller jusqu'à investir de Ses Puissance, Sainteté et
Lumière (Rév d'Arès 12/4) dans le cas de l'Homme
divinisé.
Même si votre réponse à Daniele G est très claire sur ce
point : la Vie n'est pas représentable. Dit
autrement, dans mon esprit la Vie c'est la Force
et la vie ce sont les formes appelées à prendre Vie.
Force et formes, voilà une autre dualité que l'homme est
appelé à unifier pour retrouver le Vivant en
plénitude.
À moins que vous ne vouliez dire par là, que c'est la Vie,
source de toutes choses, de toute création, qui "donne" dans
le sens de "créer", une forme à la vie ?
Pouvez-vous préciser votre pensée sur ce point ?
J'ai conscience que ces choses sont subtiles. Votre réponse
à Daniele G qui poursuit la réponse que vous me faites
touche du doigt cet indicible difficilement perceptible et
je m'excuse par avance auprès de sœur Christiane qui a
raison de vous rappeler en substance que pour faire son
Salut l'essentiel est d'aimer, pardonner, faire la paix
et libérer l'intelligence du cœur. Mais me
concernant, j'ai besoin de passer par ces cheminements
conceptuels pour avancer notamment dans mon travail
d'artiste. D'avance merci.
Éric David D. d'Île de France
Réponse :
Mon cher frère Éric, vous êtes image et ressemblance
(Genèse 1/26-27) du Créateur, du Père, de Dieu, du Souffle...
donc de la Vie, il va sans dire. La Vie
a très largement précédé la vie sur terre qui n'en est
devenu que le résidu après le mauvais choix d'Adam (Rév
d'Arès 2/1-5). C'est donc bien la Vie la mère de
la vie qui est tout ce qui nous reste d'Elle. C'est donc
bien la Vie qui donne forme à ce qui reste d'Elle
sous forme de notre vie de pécheurs. C'est notre vie qui
nous nous évertuons à changer (Rév d'Arès 30/11) pour
retrouver la Vie, l'immuable, l'éternelle, qui est
tant son origine lointaine au temps d'Éden que la qualité
que nous voulons récupérer.
Je ne sais plus comment tourner et retourner les choses pour
être compris. Pardonnez-moi d'avoir été obscur. J'espère
être un peu plus clair cette fois-ci.
Mais de toute façon, soyez pénitent et cela vous
sauvera indépendamment de tous ces points qu'il est utile de
connaître quand on est apôtre, mais dont la connaissance
n'est pas nécessairepour faire son salut.
06mar18 193C77
Bonsoir frère Michel, La tête de l'homme est remplie d'orgueil et le cœur de
son Dieu, dit Dieu dans La Révélation d'Arès.
Qu'il est difficile d'accepter que je ne suis rien ou plus
exactement qu'une partie du Tout n'est vraiment Vivant
qu'au service de ce Tout.
Qu'il est difficile aussi d'accepter que je ne sais rien,
que la Vie qui jaillit de moi ne vient pas de moi,
ou plus exactement que c'est une Co-création, même si cette
synergie est déséquilibrée, disproportionnée du coté de
Dieu. Et puis que finalement ce que je comprends de la Vérité,
ce que je sais donc, ne m'appartient pas.
Plus je me réduis à rien et au service du Tout, plus la mer
de Dieu entre en moi.
Tout refus à ce don total de soi n'est que [le fait] de ma
volonté que je le sache ou pas, puisqu'Il revient sans cesse
vers nous !
Alors il ne reste rien que ce que vous m'avez souhaité un
matin en guise de bonjour : "Belle et sainte journée à vous
aussi, frère Philippe"
Belle et sainte journée d'accomplissement, c'est
tout ce qui fait que je suis et c'est beaucoup !
Merci, frère Michel.
Philippe G. du Midi-Toulousin
Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire.
Nous passons tous par ce qu'on appelle en langage commun des
"états d'âme", terme qui n'a rien à voir avec l'âme
telle que La Révélation d'Arès la mentionne, rien
à voir donc avec le véhicule du salut que crée
notre pénitence. Les "états d'âme" sont simplement
les sentiment éprouvé, parfois les scrupules; d'autre fois
des réactions affectives considérées comme déplacées. .Qui
n'en a pas dans cette humanité dont les nerfs sont à
vif ? Moi aussi j'en ai, vous savez, mon frère
Philippe, même si l'expérience d'une longue vie a évacué de
moi nombre de causes d'"états d'âme".
Ne vous en faites pas pour ça, frère Philippe. L'important
est de faire son salut et d'être apôtre de la pénitence
pour que d'autres à leur tour fassent leur salut
et, ce faisant, contribuent à leur tour au changement
du monde.
Merci desouhaiter à
tous, vous-même et moi compris, une "belle et sainte journée
d'accomplissement". Je ne cesse pas de m'efforcer d'accomplir
— Pour que nous fassions Ta Volonté ! (Rév d'Arès 12/4) !