08jul13 145C1
Ah,
pile-poil !
Je regarde si une nouvelle entrée est en ligne
et là, j'en vois trois ! Non, je ne vois pas triple.
Je
trouve toujours intéressant de lire que les pionniers des grandes
religions ont aussi été persécutés.
Quand on moissonne
dans les rues et que l'on me persécute, je repense aux apôtres et
descendants d'apôtres de Jésus qui ont galèré avant d'être entendus
puis compris et enfin suivis. C'est plein d'espoir !
Vous
dîtes
que l'on pourrait utiliser ce texte en remplaçant "chrétiens" par
"Pèlerins d'Arès", à quelques détails près mais je ne m'explique pas un
passage :
"La chair déteste l’âme et lui fait la guerre ;
l’âme
n’a fait aucun tort à la chair, mais elle en tempère les plaisirs ; de
même les chrétiens ne font aucun tort au monde, mais s’y opposent aux
plaisirs (débridés). L’âme aime cette chair qui la déteste , comme les
chrétiens aiment ceux qui les détestent."
La chair est le
support indispensable de l'âme pour que cette dernière se crée et
grandisse sur cette Terre, pour qu'une fois la chair morte, l'âme
poursuive son chemin dans l'au-delà. Comment la chair pourrait-elle
détester l'âme?
Mymy La Guéparde (Myriam de
Gironde)
|
Réponse
:
Le passage de l'épître à Diognète que vous ne comprenez
pas me paraît pourtant bien clair.
N'y a -t-il pas une
opposition incessante entre les aspirations de la chair et celles de l'âme ou plus
exactement la pénitence qui
fait l'âme (Rév d'Arès
Veillée 17), entre la vie matérialiste et la vie pénitente ? La pénitence est un
équilibrage continuel entre le matérialisme pesant de la chair, ses désirs,
ses ambitions, son rationalisme (produit du cerveau de chair), qui
menacent sans cesse d'être "débridés".
Le
désir et le plaisir ne sont nullement interdits à la chair, mais s'ils
deviennent pour l'homme de chair
le seul but de la vie, cette vie est 100 % matérialiste et l'âme ne peut
naître. Il y a bien antagonisme entre chair et âme.
Les
termes "détester" ou "faire la guerre" sont des images poétiques
propres à l'épître à Diognète. Il ne faut pas trop s'apesantir sur ces
mots au sens propre, mais sur ce qu'ils évoquent au figuré.
|
10jul13 145C2
C'est
de l'oxygène !
Guy B. de Belgique
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10jul13 145C3
Mikal,
j’aime votre réponse 145C1.
Je lis vos écritures avec attention depuis
des éons d’années et elles me donnent la Vie.
Elles
sont naturellement et légitimement honnêtes. Elles m’apportent du
bonheur. Elles me protègent de l’autre, du mécontent, du coléreux, du
jaloux vindicatif, de l’ignorant, du sectaire qui me ramène en
prison, en punition dans les ténèbres les plus épaisses. [Elles
m'aident] à garder ma paix dans l’adversité.
Le méchant à des pensées des plus
abominables pour empoisonner le monde entier et empêcher la réalisation
du Royaume de Dieu.
Tu ne tueras
pas dit la Bible
(Luc 18/20, Exode 20/13, Deutérome 5/17).
Dieu a promis à ceux qui
croient et font le bien un
pardon et une récompense sans
limites (Coran v/9).
Ne semez
pas la corruption sur terre ! (Coran
II/11)
Une sœur De Bretagne sud.
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09jul13 145C4
Le
retour du Pèlerinage vers la chaleur étouffante du midi, son
labeur attenant qui attendait patiemment au
tournant m'est assez éprouvant.
Mais j'ai lu hier
soir l' intégralité de l' épître à Dioniète trouvé sur le "net". Quelle
belle envolée ! Quelle âme et quelle flamme ! S'il
s'y trouve des
croyances sans doute empreinte de la théologie de Paul de Tarse, ce
passage que vous avez sélectionné et partagé est un bel hommage au
courage dans la tourmente, à l' amour et la paix tranquille du
christianisme libérateur, simple et vrai (entrée 0106 ) qui naissait
jadis comme une jeune pousse vulnérable, emplie d' espérance pour le
monde, disposées en assemblée
de foyer d'âme,
pour
devenir la plus belle
récolte de Père (Rév
d'Arès
14/3).
C'était dans un monde cruel et
farouche qui les empalant pour l'exemple ou les rattraperaient plus
tard , pour en faire un diadème
(Rév d'Arès xix/14)
illusoire (Rév
d'Arès 21/1) sur le front des
nations, qui ont si peu changé — nous le voyons encore aujourd'hui —
malgré
l'avènement d'un Christ de jadis, d'un Dieu-Homme, grand pénitent de
référence et à l'echelle millénaire revenu à Arès, comme un
voleur dans la nuit (Mathieu 24/43-44) et qui
avait
démontré par des actes la Puissance
(Rév
d'Arès 12/4, 39/3 ) du Père guérissant
miraculeusement et
réconfortant 2000 ans plus tôt, tant de milliers de gens par
la Beauté
et la Sainteté (Rév
d'Arès 12/3-4) de cette
dynamique de Vie
et de Travail du Père en marche évolutive et perpétuelle
dans Son univers.
C 'est
un honneur pour moi, que de substituer à l' épître en question le nom
qui qualifie ceux qui suivent et essaient d' accomplir La Révélation d'Arès difficile
et
exigeante, qui contraste tellement avec la
permissivité ambiante. Je ne me sens pourtant pas si différent ni
meilleur qu'un autre en ce monde, mais j'ai maintenant conscience de
fautes que je ne soupçonnais même pas et j'essaie au mieux de me
corriger et de changer,
soutenu par la Force du
Bras qui soulève le
pénitent (Rév d'Arès 10/4-30-11).
C'est pourquoi cette flamme devra être veillée jour et nuit pour
s'entretenir comme un jardin
(Rév d'Arès ii/9) pour
s'accomplir, se
manifester au sein d'un monde en crise continuelle depuis la chute (Genèse 3/23-24 )
d'Adam et plus tard les fils de Noé et leur
descendance (Genèse 10
/1-32), toujours entretenue par le plus grand
nombre de ce grand "corps", malgré lui, au quotidien, ou bien laissé à
la dérive, comme une barque sans voile et sans étoile, flottant et
glissant vers mille directions contradictoires des vents aériens et
courants sous-marins.
Être humain ou
Chrétiens, juifs ou musulmans, bouddhistes pacifiques ou pèlerin
honorant les théophanies du Saint,
qui eurent lieu à Arès, frères qui reprennent le chemin d'Éden
et dont Mikal
(Rév d'Arès xxxiv/1) est toujours parmi nous.
Hommes ou frères d'âmes
du temps qui vient forgeant la polone de la Loi qui sera [Rév d'Arès 28/8]
quand sa lumière brillera suffisamment pour que la Main de l'Archet
Divin décoche la Flèche de Grâce finale traversant l'Arc en
Ciel fidèle.
Les hommes s'identifient
aux catégories pour se différencier, mais pourquoi se
combattre encore et toujours ou se laisser mourir à cause des
innombrables et inévitables contradictions qui les séparent ? Elles
pourraient tout autant les ouvrir à l'ignorance et la découverte
des première lueurs de l'Aube
naissante, dans la vigilance de l'
humilité et la volonté de se compléter pour s'entraider à évoluer
heureux vers un Bien Divin,
aussi Réel que l'Auteur de la Création,
transfigurant les apparences et forger le salut de la Vérité qui
appartient à Son Dessein, absolue, en ce monde par le Feu [iLi/10] de
la Vie [24/5].
Je crois que nous devrions
être au fil des générations comme ce défenseur anonyme, non retrouvé,
son épître enroulée autour des poissons, plus réservé sur la forme
"théologique" mais non moins ardent sur le
fond, étalés et contagieux au grand jour, comme le Père le
sera Lui même en
Son Jour, au cœur des foyers de transformation qui libéreront les
nations du joug dont elles s'asphyxiaient elles-mêmes tout
en s'agitant pour retrouver l'oxygène.
L'homme du
temps qui vient [Rév d'Arès 30/13] respire et vole déjà,
parce qu'il a le Souffle
divin qui l'arrache à la vraie pauvreté des fausses richesse de ce
monde. Il est décrit dans La
Révélation d'Arès comme un produit de la
vigne bleue
qui s'enracine
au milieu de tous ceux qui le voudront pour
que ce monde devienne enfin un monde d'Amour à l' image et ressemblance
de Celui qui nous aime depuis la nuit des temps et attend encore que
nous élevions notre main vers l'Éternel.
Merci
pour ces trois entrées, frère Michel.
Voilà en effet de quoi méditer en
cette période de ressourcement spirituel dont la première période s'est
achevée jeudi dernier. Le Feu
de Dieu appelle le
frère et le frère
(Rév d'Arès xLi/7) et se donne comme une Faveur à qui vient
le
prendre.
"Écrivons le perpétuel Livre du Bien"
!
La Lumière
de Feu
devient de la soie dans le cœur et les mains du
pèlerin ( Rév d'Arès, éd.2009: annotation 12/9). Même le
livre de La Révélation
d'Arès que j'avais amené a changé de texture au
cours de ces deux semaines et en garde encore le souvenir...
Guy de l'Hérault
|
Réponse
:
Oui,
vous avez fait un très beau et pieux Pèlerinage, votre épouse et
vous-même, mon frère Guy, et ce commentaire est bien forgé au Feu que vous avez
pris à Arès.
Vous
parlez de l'épître à Diognète en son entier. Il ne m'était pas possible
de la publier. Trop longue ! Sinon, théologiquement parlant et selon
l'interprétation qu'on peut en donner, cette épître n'en était pas
encore où en seraient les théologiens du Concle de Nicée quelque 125
ans plus tard.
La critique que cette épître fit de nos frères
Juifs me paraît beaucoup plus problématique, étant très superficielle
et presque méchante. Nous ne pourrions la faire nôtre.
|
11jul13 145C5
En lisant le commentaire #145C1 de Mymy La Guéparde et votre réponse,
ne peut-on pas y voir le principe de polarité de la chair dont parle
votre entrée #0147 : "L'homme ne peut pas changer de nature, mais il
peut changer de polarité" ?
La chair qui peut être à la fois
l’échafaudage de l’âme : Mais
que l'échafaudage reste dressé assez longtemps pour que l'homme,
charpentier à l'écoute du Maître, acquière adresse et goût, fournisse
l'effort pour achever son œuvre, le Roi lui gardera son âme pour voile,
pour qu'il rejoigne la Flotte Céleste, laissant ses os blanchis en
attente sur le rivage.(Rév d’Arès 17/4),
ou la chair qui menace sans cesse d'être "débridée" : Tu
n'auras pas des yeux de chair, qui jugent et qui convoitent, mais les
yeux du prophète qui a vu Ma Justice, qui a tremblé devant Ma Lumière,
qui a pleuré sur les caillots de Mes Plaies. (Rév d’Arès 35/9),
ou encore : Bruit de (la) chair lourd, la
chair (qui) a le sang ! Vide (est) le sang. (Rév d’Arès xxxii/9).
Polarité que l’on retrouve dans : Donne
Ma Chair au repentant, il se repentira davantage, mais donne-La à
l'impie, il portera sa faute à son comble ! (Rév. d’Arès 36/9)
Quoi qu’il en soit, c’est bien la pénitence
qui fait la différence avec aux extrêmes d'un côté : Que de leur chair grillée leurs
spectres soient précipités dans les vents glacés des abîmes ! (Rév.
d’Arès 30/9), et de l'autre côté : Ainsi l'homme est de chair,
d'esprit et d'âme ; les trois seront réunis en Mon Jour. (Rév. d’Arès
17/7).
Louis-Marie de Belgique
|
Réponse
:
Polarité...
Pôle Nord et Pôle Sud. Les deux existent mais aucun homme ne peut se
trouver dans les deux à la fois et cependant ils sont sur la même
terre. Ainsi l'homme ne change pas de nature comme il ne change pas de
terre, mais il peut changer de polarité.
Salut...
voilà un de ces mots qui ont plus de valeur que de volume, qui chantent
plus qu'ils ne disent, qui demandent plus qu'ils ne peuvent répondre.
Un de ces mots qui a soulevé d'innombrables controverses, étant aussi
propre aux explications bruyantes et dérisoires qu'à la réalité
silencieuse.
Il y a ainsi une polarité de salut. Une seule. Et il
y a une polarité de perdition. Une seule aussi. Mais c'est sur
l'affection de l'une ou l'autre polarité que les hommes ne s'etendent
guère. À preuve, la salut
et ses conditions vérient d'une religion à l'autre.
Mais soudain est venue La
Révélation d'Arès et elle a donné le véhicule qui conduit
à la polarité de salut:
la pénitence.
Quand on est pénitent,
on ne se pose plus de question comme celle que pose votre commentaire,
mon frère Louis-Marie.
|
16jul13 145C6
Cet extrait de l’épitre à Diognète et votre enseignement
sur les thèmes de la foi et de l’engagement du Pèlerin d’Arès dans sa
vie de tous les jours, ont beaucoup de similitude. Autrement dit, vous
[frère Michel} auriez pu l'écrire.
À l’exception de l’amour
et de la pénitence,
les thèmes y sont contenus en substance : liberté absolue, humilité,
lucidité, mesure et aussi courage. L’âme,
(Rév d'Arè Veillées 17 et 18), l’ha xxxix/1-13) est
abordée aussi plusieurs fois par La
Révélation d’Arès. Sa création grâce à l’effort de pénitence, peut
apporter une certaine transcendance à celui qui retrouve sa vocation
spirituelle et, par réciprocité, Image
et Ressemblance (Genèse 1/26-27).
Il
me revient que vous disiez il y a quelques années: "La Bible
et Le
Coran nous laissent dans l’ignorance de l’origine et de la fonction de l’âme." Cette
entrée de par sa proximité spirituelle avec la foi arésienne diminue la
notion de l’espace-temps, nous relie aux pénitents
d’aujourd’hui, à ceux qui nous ont précédés et à ceux qui nous suivront.
Cette entrée nous renvoie à : Dans
tes côtes (respirent) Mouhamad, Yëchou, quatre bras étalés (comme) Ma
voix étalée, la Laine (que je) file sans nœuds. (Rév d’Arès xLii/13)
et aussi à : La Vérité
c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7), entre
autres.
Oui,
l’accomplissement nous aidera à écrire enfin le
perpétuel Livre du Bien
!
Merci Frère Michel.
Nicaise d'Ile de France
|
16jul13 145C7
Merci pour ce texte que je ne connaissais pas personnellement.
J'aimerais faire un petit commentaire, que vous jugerez à propos ou
pas.....
[L'épître à Diognète] dit : "les chrétiens habitent
dans le monde mais ne sont pas du monde".
Il me semble que Jésus a aussi dit celà, voilà plus de 2000 ans.
Incontestablement,
c'était sûrement vrai à l'époque de ce texte, vrai encore maintenant et
vrai aussi certainement pour les Pèlerins d'Arès.
Mais, et c'est ce que je veux souligner, cette constatation
est avant tout un constat que le monde n'a pas suivi les prophètes, ni les
messagers [?] avant Jésus, ni malheureusement après lui.
Et le Créateur à choisi le prophète
Mikal pour avertir encore une fois le monde, afin qu'il
change !.
Car
si le monde avait écouté alors, les chrétiens (ou tout homme de bien,
religieux ou pas) constitueraient le monde et auraient eu le monde pour
eux.!
C'est bien parce que le monde, malgré tous les messagers et
tous les avertissements, a perpétué l'erreur d'Adam de se couper de sa
vraie nature, d'étouffer les valeurs spirituelles, que les hommes
voulant suivre leur nature spirituelle se sont trouvés, par forçe, en
guerre contre celui-ci.
Cela n'a jamais été, bien évidemment, une chose normale et voulue par
le Créateur, c'est un point essentiel.
Les mauvaises interprétations des écrits et dires des prophètes
par les religieux ont fait de cet état de guerre une chose tout à fait
"naturelle" et cette fausse croyance est encore malheureusement ancrée
dans le collectif.
Aussi l'extrémisme religieux et ses atrocités
(je fais référence à votre entrée 146) sont une conséquence de cette
idéologie malsaine qui voudrait que le Créateur mette l'homme dans un
monde dans lequel il serait perpétuellement en conflit pour obéir à la
Volonté Divine, ce qui est un non-sens pour toute personne un peu
réfléchie.
Ni la nature, ni le monde n'ont été crées pour être
ennemi de l'homme. Bien au contraire, ils ont été crées pour qu'il
jouisse d'eux avec sagesse
et mesures, afin qu'il puisse consciemment faire vivre les
valeurs spirituelles, donc son esprit, dans la matière, pour son profit.
Et l'homme s'est rendu la tâche difficile.
Je pense que ce que je dis va de soi pour tout pénitent, mais j'ai
préféré préciser ce point quant à l'interprétation de ce texte, fort
beau au demeurant.
Aussi, je vous souhaite un joyeux anniversaire... avec un jour de
retard..!
Olivier G.
|
Réponse
:
Votre
commentaire est du 12 juillet, mais je n'ai pu l'afficher
qu'aujourd'hui, étant debordé de travail er manquant de temps.
Pardonnez-moi !
Merci pour vos bons vœux s'anniversaire et merci pour ce commentaire.
|
18jul13 145C8
Dans le registre des textes peu connus des débuts du christianisme il y
a aussi le didaché.
Ce texte contemporain des évangiles, rédigé en langue grecque, sans
doute en Syrie, entre 70 et 150, participait aux réunions et
célébrations de plusieurs églises ou assemblées au même titre
que les épitres. On le connaissait parce que les Pères de l’Eglise
(Irénée, Clément d'Alexandrie, Athanase, Origène, etc...) ainsi
qu’Eusèbe (l'auteur de l'Histoire ecclésiastique) y font souvent
référence, mais il a brusquement disparu pour être finalement
retrouvé dans les années 1870 dans un manuscrit grec
comprenant d’autres écrits anciens qui avait été recopié par "Léon,
scribe et pécheur" en 1056.
Reconnu par l'Église Catholique qui n’en fit toutefois pas un texte
canonique, le didaché présente l’intérêt de nous faire sentir la façon
simple et libre dont les premiers chrétiens vivaient une foi que ne
désavoueraient pas des pèlerins d’Arès aujourd’hui car on voit bien que
la recherche d’une vie vertueuse, orientée vers le Bien, était
prédominante sur la pratique des rites qui n'étaient pas encore un
culte. Tout cela en effet bien avant qu’au concile de Nicée une
fraction majoritaire de chrétiens issue du paganisme ne récupère
l’ensemble du mouvement au profit d’une église monolithique et
dogmatique.
Vraisemblablement composé de plusieurs couches rédactionnelles,
le didaché se présente comme un "Enseignement du Seigneur
transmis aux nations par les douze apôtres", bien qu’il ne parle jamais
des apôtres. Certains parlent de "doctrine" mais son caractère pratique
"d'enseignement" saute aux yeux, il apparaît pour des pèlerins
aujourd’hui comme une sorte de fascicule qu'ils auraient écrits pour
servir de repère à des nouveaux venus.
Il comprend quatre parties :
1. Enseignement dit moral ;
2. Prescriptions dites liturgiques : nourriture, baptême, jeûnes,
prière, eucharistie.
3. Prescriptions disciplinaires (accueil des prêcheurs itinérants,
"jour du Seigneur", élection des évêques et des diacres).
4. Parénèse eschatologique.
La première partie notamment, dite "morale", sans doute la plus
ancienne, intitulée les « Les deux voies, de la vie et de la mort » où
le christianisme naissant n’est à l'évidence qu’une nouvelle
tendance au sein du judaïsme, expose en six articles la direction d’une
vie spirituelle en rappelant sous une forme étoffée et accessible à la
fois les « commandements » de la loi de Moïse et les enseignements du
Sermon sur la Montagne.
Voici par exemple les 5 premiers items du premier article :
1. - Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort; mais il
y a une grande différence entre les deux chemins.
2. - Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu
qui t'a créé; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et
tout ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à
autrui.
3. - Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles : bénissez
ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui
vous persécutent.
4. - Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous
aiment ? Les païens ne le font-ils pas aussi ?
5. - Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas
d'ennemi.
Etc.
À part "Priez pour vos ennemis", qu’on remplacerait par "Priez
avec vos ennemis" (quand ils prient), quel pèlerin y trouverait à
redire ?
Claude (Ile de France)
|
Réponse
:
J'espère que ceux qui liront votre commentaire, que j'ai
hésité à publier, liront aussi ma réponse.
Je ne sais pas
d'où vous sortez ce commentaire, mon frère Claude, mais
la Didaché n'est pas un texte où La
Révélation d'Arès
et les Pèlerins d'Arès pourraient se reconnaître.
Je pense que vous avez superficiellement survolé quelques informations
que vous avez trouvées dans un livre ou sur le net concernant ce
document, qui n'est pas un texte "peu connu". Il est au contraire
beaucoup plus connu que l'épître à Diognète, et vous n'y avez pas vu un
certain
nombre de points sur lesquels les Pèlerins d'Arès ont à redire,
contrairement à ce que vous dites dans votre conclusion.
La Didaché — Διδαχή, qu'on prononce "didakè" = doctrine ou enseignement
— est un document ecclésiastique, pas un document qui parle des
premiers chrétiens au sens comportemental large comme l'épître à
Diognète. La Didaché forme l'amorce absolue de l'église qui va naître,
cette église que La
Révélation d'Arès
démontre comme incapable de changer
le monde.
Je connais un peu ce document, puisqu'il fut remis en circulation par
l'Église Orthodoxe qui était mon église au moment où Jésus
m'apparut et me parla. La Didaché fut éditée vers 1880 par le
Métropolite (=
archevêque chez les Catholiques ) Philothée d'Izmit
(autrefois Nicomédie) en Turquie.
C'est un texte assez bizarre, en fait une compilation de
textes d'origines et de styles très divers, venus d'un peu partout dans
l'église naissante et dans lequel on trouve déjà à peu près tout ce
qu'on va plus tard trouver dans l'église d'aujourd'hui, qu'elle soit
copte, orthodoxe
ou catholique.
Je résume :
L'introduction dite "morale" parle de deux voies, l'une de la vie,
l'autre de la mort, où tout n'est pas en corrélation avec La Révélation d'Arès.
La partie consacrée à la mort est très proche des leçons utilisées dans
l'antiquité pour instruire les prosélytes dans les synagogues
hellénistiques
Mais surtout, la Didaché parle du "baptême par immersion ou en versant
trois fois de
l'eau sur la tête au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit" (la
trinité déjà), parle de
l'eucharistie et donne des prières de liturgie ou de messe, parle du
refus de
donner l'eucharistie aux non-baptisés, parle de la confession
avant l'eucharistie, parle de la hiérarchie dans l'église: évêques et
diacres et des "prophètes qui sont vos grands prêtres qui ont le droit
de célébrer l'eucharistie", et qui dit que toute "critique de la
hiérarchie
est interdite, car seul Dieu peut la juger". Bref, je vois là l'église
telle qu'on le
connaît encore aujourd'hui et que Dieu par La Révélation
d'Arès nie avoir jamais fondée et je ne vois pas du tout l'assemblée des
Pèlerins d'Arès.
Certes, la Didaché parle de réciter trois
fois par jours Notre
Père, correspondant bien à la prescription de la Parole
d'Arès: (Dire Père de
l'Univers) Trois fois le jour, une fois la nuit (12/5),
parle de faire pénitence
(plus au sens de jeûner qu'au sens arésien), encourage à aimer son prochain,
mais à côté de ça ses prescriptions ecclésiastiques, que je viens de
citer brièvement plus haut, l'apparente totalement à l'église naissante
sous une forme que nous ne saurions suivre.
De ce fait,
l'époque
de la compilation qui a donné naissance à la Didaché est, à mons avis,
plus proche de l'an 250 que de l'an 100.
Je vous aime
beaucoup,
mon frère Claude, mais vous n'avez décidément pas la main heureuse.
Entre votre conférence de Toulouse sur la Liberté sans citer ni Dieu,
ni La Révélation d'Arès,
ni la vie spirituelle, ni la pénitence,
et ce texte dont votre commentaire présent semble recommander la
lecture, vous montrez une certaine légèreté que je m'explique mal chez
un frère de votre intelligence. Il faut faire attention à ce qu'on veut
enseigner, mon frère Claude.
|
21jul13 145C9
La Parole
dit : Abraham,
son frère (est) le lézard, son ventre marche. Moché [Moïse] (Me) voit,
(il) mange dans Ma Main (comme) le chat; le chat (a) le lézard sous son
ventre. Yëchou [Jésus], son frère (est) le bélier; le chat (passe) sous
son ventre. Le frère de Mouhamad (est) le cheval; le bélier
(passe) sous son ventre. Mikal [frère Michel] (Me) voit, (il) mange
dans Ma Main; son frère (est) large (et) haut (comme) l’aigle. (Rév
d'Arès xxviii/7-11).
La première fois que je
l'ai lu, j'ai
compris ces versets comme une évolution progressive de l'humanité à la
suite de l'enseignement des prophètes, d'Abraham à Mikal, soit plus de
4000 ans d'histoire. La
Révélation d'Arès marquant un pas décisif, le passage du bélier à l'aigle, énorme
évolution, me dis-je !
Mais
cette évolution est à réaliser. Je la comprends
ainsi aujourd'hui:
"Homme, tu as les moyens de connaître ton passé et de choisir ton
avenir, en toutes connaissances de causes."
La Parole du
Père et votre enseignement
éclairent le passé, le présent et l'avenir.
Les
religions nous ont fait croire que Dieu veillait au devenir de sa
créature. En vérité, Dieu ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Tout
dépend de l'homme, du choix de l'homme.
Par conséquent le
rôle de ceux qui reçoivent votre enseignement
et qui le retransmettent est déterminant.
Si les hommes
restent sourds et indifférents, rien ne changera
ou tout changera en pire. Il est possible qu'Azor, cité à la
veillée 2, prophète aujourd'hui inconnu, n'est pas été écouté. Je ne
sais pas.
Je me rends compte que Dieu, le prophète
et le petit reste
sont étroitement liés et déterminants pour la réussite de la mission.
C'est ce que vous avez annoté au verset xxviii/26-28 : "Les
missionnaires recevant l'enseignement (39/1) du prophète poursuivront
sa tâche après sa mort, de génération en génération (24/2) jusqu'à ce
que le monde change
(28/7). Les frères sont mortels (v.23) ; la mission est
immortelle. […] Si un nombre suffisant d'hommes (reste et petit reste) marche
sur les talons du prophète
et suit la Voie Droite de la pénitence
et du changement
social, Éden sera restauré."
Philippe C. de
Provence-Alpes-Côte d’Azur
|
Réponse
:
Vous dites: "En vérité, Dieu ne sait pas de quoi l'avenir sera fait."
Je crois pour ma part qu'Il sait de quoi l'avenir est fait, mais sa
Nature étant très différente de la nôtre --- nous ne sommes que sa ressembblacce ---,
Il ne se base pas sur les critères déterministes et rationalistes sur
lesquels l'homme commun, même croyant, se fonde, parce qu'il fonctionne
à partir d'un cerveau mortel dans un ensemble chair-esprit mortel
et limité dont il connaît les possibilités que le péché a
considérablement réduites et affaiblies.
Pour
essayer de comprendre et seulement essayer de comprendre comment le
passé, le présent et l'avenir se présentent à Dieu, disons qu'Il
fonctionne plutôt comme une mère --- d'où l'image de Marie dans La Révélation d'Arès.
Une
mère, bien que sachant son enfant malade et perdu aux yeux des
médecins, voit les choses au-delà du déterminisme et du rationalisme de
la médecine et sait que des forces qui, quoiqu'improbables ne sont pas
impossibles, peuvent soudain survenir: le miracle, qui est un
renversement de l'ordre déterministe..
Autrementt dit, le changement
de
l'humanité en bien
tient du miracle plus que de la raison, car le péché d'Adam --- le
mal --- est maintenant profondément ancré dans le comportement humain,
mais ce miracle est une porte --- la fameuse porte étroite ---
qui a une clé précise et concrète: la pénitence.
Reste,
bien sûr, qu'un nombre suffisant d'hommes --- le petit reste de pénitents ---
doit le comprendre, l'accepter, le mettre en œuvre, et que moissonner ces
hommes est la tâche très difficile de notre mission.
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24jul13 145C10
"L'épître
à Diognète" est un manuscrit que je trouve très beau et, en effet, tout
à fait contemporain si l'on remplace "Chrétiens" de l'époque par
"Pélerins d'Arès" d'aujourd'hui.
Ainsi, ce manuscrit aurait
été découvert dans une poissonnerie de Constantinople au IVème siècle...
Je
ne peux m'empêcher de faire un petit parallèle avec La Révélation d'Arès,
Livre dicté à un homme, Michel Potay et qui, à l'époque, (après
acquisition des murs) rénovait un ancien restaurant familial désaffecté
à Arès (petite bourgade maritime du Bassin d'Arcachon en Gironde) au
XXème siècle.
Deux endroits différents et improbables pour y
rencontrer Dieu et le Christianisme :
Pensez-donc
! Une poissonnerie et un ancien restaurant familial désaffecté... Cela
vaut bien une petite pensée fraternelle à toutes les poissonneries de
Constantinople et des restaurants familiaux d'Arès !
Néanmoins,
pourrait-on se dire, pour les manuels d'Histoire c'eût été plus smart,
plus sérieux, plus pompeux, plus conforme, plus raisonnable etc. si
l'on avait découvert en lieu et place "L'épître à Diognète" et La Révélation d'Arès
sur les rayons poussièreux et oubliés d'une vieille bibliothèque située
au sous-sol de la vénérable Université de Vermont ou de Cambridge.
Seulement
voilà, pour œuvrer au changement
du monde
par la Pénitence et la Moisson nul besoin d'être "bien né", d'avoir
fréquenté une classe d'élites ou bien encore d'avoir intégré un Cercle
d'initiés où chacun exposerait à qui mieux-mieux son air suffisant et
parvenu, avec front plissé et regard très inspiré et, pour compléter le
tout, un index posé sur la bouche en forme de "cul de poule".
Bref,
quittons ces clichés ridicules et comiques car, peut-être trop inspiré
que je suis à cause de films vus au cinéma et à la télé ou sinon de
personnes observées dans certains milieux sociaux, milieux
professionnels, de promotion etc. Cependant, si l'on reste attentif,
ces travers humains sont toujours observables dans le monde dans lequel
nous évoluons quotidiennement...
Ceci étant dit, tout homme
est un espoir pour l'humanité.
Tout homme est seul face à
Dieu, sans intermédiaires "savamments établis"...
Partant de
là, tout homme peut devenir un "héros" activant le Bien en lui et
autour de lui.
Comment cela pourrait-il en être autrement
après avoir découvert et lu La
Révélation d'Arès ? Une vraie "carte aux trésors"
permettant de suivre et de retrouver l'image et ressemblance
du Père, à travers le sentier de la Pénitence et de la Moisson.
David
patati et patata du Limousin.
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30jul13 145C11
C’est
à l’occasion d’un travail écrit sur le christianisme que j’ai découvert
la Didaché.
Je l’ai lue en entier. Son aspect doctrinaire
naissant ne m’avait pas échappé ne serait-ce que sous sa forme, la mise
en articles, mais il me semblait que son début dit « moral » - en fait
seul le premier article - conservait une fraîcheur de l’aspiration
spirituelle des origines par opposition aux trois autres où
effectivement il est question de liturgie, de baptême, d’eucharistie,
etc. de manière religieuse. Elle annonce l’Église à venir de tout
évidence. En tous cas, "main heureuse ou pas",, je l’ai découverte avec
l’émotion du néophyte — je ne suis pas un spécialiste et je ne cherche
pas à l’être — qui découvre quelque chose de la spiritualité de
prédécesseurs, les premiers chrétiens, toujours pour son entrée en
matière seule partie que je voulais mettre en exergue dans mon
commentaire.
Dans mon étude, qui n’est pas historique, j’ai
dû chercher à voir un peu plus clair dans la façon dont le
christianisme des origines avait pu mal tourner depuis l’assemblée de
Jérusalem que "dirigeait" Jacques, le frère de Jésus, juif
vraisemblablement pharisien qui s’est sans doute converti suite à la
résurrection de son frère et dont l’épître montre une conformité à
l’enseignement du prophète ou depuis d’autres assemblées comme Antioche
ou Damas par exemple.
Il semble que le christianisme a été
vécu fort diversement selon les endroits, les cultures, les personnes
et la Didaché de la fin du 1er siècle ou l’épître à Diognète de la fin
du 2ème montrent, à un siècle d’intervalle, deux façons de l’envisager,
la première plus ancienne tournant à la doctrine alors que la deuxième
reste dans l’optique "vie spirituelle".
Toutefois, je me
demande si l’auteur anonyme de la lettre à Diognète ne participait pas
lui aussi du baptême, de l’eucharistie... Telle qu’en fait état la
Didaché, tout en ayant une vision ouverte et spirituelle du
christianisme ?
Selon vous quelles sont les assemblées de
chrétiens qui sont restées le plus longtemps les plus proches
de l’enseignement authentique de Jésus ?
J’ai peut-être été
maladroit dans mon commentaire, je m’en excuse, mais "vous ne me passez
rien", je vous trouve même dur, depuis ma conférence sur la liberté qui
parlait quand même un peu de Dieu.
Claude (Ile de France)
|
Réponse
:
Dans l'épître à Diognète, tout n'est pas dans la ligne
d'Arès, c'est vrai. C'est pourquoi j'ai dans mon entrée 145 seulement
publié
"le
passage qui décrit les chrétiens de l’époque." C'est lui que j'offre à
la méditation de mes frères.
Concernant la Didaché, vous en évoquiez la partie morale en concluant
exactement de la façon
suivante (votre commentaire 145C8): "À part "Priez pour vos
ennemis", qu’on remplacerait par "Priez
avec vos ennemis" (quand ils prient), quel pèlerin y trouverait à
redire ?"
Moi, je n'ai pas qu'à
redire, c'est vrai, mais j'ai beaucoup à redire au point que je ne
recommanderais pas cette lecture à mes frères, parce qu'elle ne leur
apportera rien. Elle ne fera que leur fausser les idées.
Pour
éviter d'en discuter dans le vide devant les lecteurs de ce blog qui
n'ont pas le texte sous les yeux, je publie ce texte (la partie morale,
premiers paragraphes de la Didaché) que j'ai annoté (en italique et
entre parenthèses) pour bien indiquer en quoi et pourquoi je trouve
dans ce texte beaucoup de choses contraires à la foi arésienne.
Les
lecteur de mon blog, qui sont des hommes libres, se feront
eux-même une opinion.
1. Il y a deux chemins: L'un
de la
vie, l'autre de la
mort. Il y a entre les deux chemins une grande différence.
Le
chemin de la vie est le suivant : D'abord, tu aimeras Dieu qui
t'a
créé. Ensuite, tu aimeras ton prochain comme toi-même. Ce que tu ne
veux pas qu'il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui (Oui, c'est le Lévitique, repris
par Jésus)
Voici
l'enseignement tiré de ces paroles : "Bénissez ceux qui vous maudissent
(Faux: Tu
ne béniras
personne... 16/7), priez pour vos ennemis (Faux: Le Pèlerin d'Arès ne prie
pour personne; il prie pour se rappeler ce qu'il doit accomplir, 35/6),
jeûnez pour ceux qui vous persécutent (Action inconnue chez nous; ça
ne sert à rien).
Quel mérite, en effet, d'aimer
ceux qui vous aiment ! Les païens n'en font-ils pas autant ? Quant à
vous, aimez ceux qui vous haissent (Oui,
mais) et vous n'aurez pas d'ennemis (Faux, on a quand même des
ennemis, des hommes libres, 10/10, de vous détester).
Abstiens-toi
des désirs charnels et corporels
(Faux ; les joies réservées aux époux 9/7 sont légitimes).
"Si
quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui l'autre
aussi, et tu seras parfait; si quelqu'un te requiert de faire un mille,
fais-en deux avec lui ; si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui
encore ta tunique." (Oui,
c'est le Sermon sur la Montagne). Si quelqu'un a pris ton
bien, ne le réclame pas, car tu n'en as pas le pouvoir (Faux, récupérer le bien qu'on
s'est fait voler est légitime).
Donne
à qui t'implore, sans rien demander en échange, car le Père
veut qu'on dispense ses propres largesses à tous (Vrai). Heureux
celui qui
donne selon le commandement, car il est irréprochable (Faux, l'irréprochabilité ne
viendra qu'après le Jour de la Résurrection). Malheur à
celui qui reçoit ! (Absurde,
il n'est interdit nulle part de recevoir une obole, un don, un cadeau,
un salaire).
Certes, si le besoin l'oblige à prendre, il est innocent, mais, s'i!
n'est pas dans le besoin, il rendra compte du motif et du but pour
lesquels il a pris (Absurde).
Il sera mis en prison (Révoltant !),
examiné sur sa conduite et il ne sortira pas de là qu'il n'ait rendu
le dernier quart d'as. Mais il a aussi été dit sur ce point :
"Laisse ton aumône se mouiller de sueur dans tes mains, jusqu'à ce que
tu saches à qui tu donnes" (absurde,
ou incohérent, ou citation incomplète).
2.
Deuxième commandement de la
doctrine : Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère. Tu ne
souilleras point de jeunes garçons, tu ne forniqueras pas, ne voletas
pas, n'incanteras pas (pratique
magique), n'empoisonneras pas. Tu ne tueras point
d'enfants par
avortement ou après la naissance (Bien
! Tuer les enfants était une pratique païenne antique).
Tu
ne convoiteras pas les biens de
ton prochain. Tu ne te parjureras pas, tu ne diras pas de faux
témoignage. Tu ne médiras pas. Tu n'auras pas
de rancune. Tu n'auras pas deux manières de penser ni deux paroles :
car la duplicité de langage est un piège de mort. Ta parole ne sera ni
menteuse ni vaine, mais elle sera efficiente. Tu ne seras ni
avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux ; tu ne
formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain. Tu ne dois haïr
personne; mais tu dois reprendre les uns, et prier pour eux et aimer
les autres plus que ta vie (Tout
cela est très bien).
3. Mon enfant, fuis tout
ce qui
est mal et tout ce qui ressemble au mal. Ne ne mets pas en colère ; la
colère mène au meurtre. Ne sois ni jaloux, ni querelleur, ni violent,
car
c'est de là que vient le meurtre. Mon enfant, ne convoite personne, car
la convoitise mène à la fornication (On peut quand même convoiter
celles ou ceux parmi lesquels on trouvera sa future épouse ou son futur
époux sans que cela mène à la fornication avant les épousailles).
Ne
profère pas de propos lubriques et ne regarde personne impudiquement,
car c'est source d'adultère (Vrai,
en dehors des épousailles). Mon enfant, n'observe pas le
vol des oiseaux (Pratique
divinatoire antique),
car c'est un culte païen ; éloigne-toi des pratiques incantatoires, des
calculs
astrologiques, des purifications superstitieuses. Refuse même d'y
assister et de les entendre, car tout cela n'est qu'idolâtrie (Bien).
Mon
enfant, ne mens pas ; le mensonge mène au vol (?). Ne sois pas
avide d'argent ou de vaine gloire, cela conduit à voler les autres.
Mon enfant, ne murmure pas ; le murmure mène au
blasphème (= Reniement
de Dieu). Ne sois ni insolent, ni malveillant, car cela
aussi mène au
blasphèmes. Sois doux, car les doux auront la terre en
partage (Béatitudes).
Sois
patient, miséricordieux, sans malice, paisible et bon ;
tremble sans cesse aux paroles que
tu as entendues (Il
s'agit sans doute des Paroles de Dieu). Tu n'exalteras pas
ta personne, tu ne laisseras pas ton âme s'emplir de présomption.
Ton âme n'adhérera pas aux superbes. Tu fréquenteras les justes et
les humbles. (Tout
cela est très bien).
Tu accueilleras comme
autant de biens les événements qui
t'arrivent, sachant que rien ne se fait sans Dieu (Faux, l'homme est libre, 10/10,
et la vie terrestre est ce que l'homme la fait).
4. Mon
enfant, garde à l'esprit nuit et jour celui qui t'annonce la Parole de
Dieu. Honore-le comme le Seigneur (Aucun
prophète ne s'est laissé avec plaisir flatter comme Seigneur),
car là où est annoncée sa
souveraineté, là est aussi le Seigneur (Confusion entre l'annonceur de
Dieu et Dieu; on sent venir les "Monseigneur" donnés aux évêques).
Recherche tous les jours la
compagnie des saints (Il
n'y a pas de saints. Le Père seul est Saint 12/4), afin de
te réconforter par leurs conversations.
Tu ne feras point de schisme (Déjà
une doctrine imposée considérant comme schismatique tout contradicteur,
ce texte est ecclésiastique), mais tu mettras la paix
entre ceux qui se
combattent.
Tu jugeras avec justice
et tu ne feras
acception de
personne quand tu jugeras les fautes (Faux, Tu ne jugeras personne,
36/16, et Tu ne jugeras, Matthieu 7/1). Tu ne
t'inquiéteras pas de ce qui arrivera ou n'arrivera pas.
Ne
tiens pas les
mains étendues pour recevoir et ne les ferme pas afin de ne pas
donner. Si tu possèdes quelque chose grâce à ton travail,
donne-le afin de racheter tes péchés (Faux, on ne rachète pas ses
péchés, on fait pénitence pour cesser de pécher, 30/10-11).
Ne tergiverse pas avant de donner ; donne sans murmure et tu
reconnaîtras un jour qui sait récompenser
dignement. Ne repousse pas l'indigent. Mets tout en commun avec ton
frère et ne dis pas que tu as des biens en propre (Mise en commun des biens
pratiquée chez les moines, inconnue chez les Pèlerins d'Arès),
car si vous entrez
en partage pour les biens immortels combien plus y entrez-vous pour les
biens périssables ? (Faux,
les biens temporels personnels sont légitimes selon les prophètes,
selon Jésus, selon Muhammad et selon La Révélation d'Arès).
Tu
garderas ta main sur
ton fils et ta fille ; dès leur enfance tu leur enseigneras la
crainte de Dieu. Tu ne commanderas pas avec acrimonie ton esclave (Faux, les Pèlerins d'Arès n'ont
pas plus d'esclaves que n'en avaient les premiers chrétiens)
ou ta servante qui mettent leur espérance dans le même Dieu que toi,
afin qu'ils ne perdent pasla crainte de Dieu, qui règne sur les uns et
les autres et qui n'appelle pas les gens selon leur qualité, mais se
manifeste à ceux que l'esprit a préparés (Esprit trinitaire: Père, Fils
et Saint Esprit). Pour
vous, esclaves, vous serez soumis à vos seigneurs comme à une image de
Dieu, avec respect et avec crainte (Faux,
l'esclavage est vomi par Dieu).
Hais
l'hypocrisie et
tout ce qui déplaît au Seigneur. Ne mets pas de côté les commandements
du Seigneur, mais observe ceux que tu as reçus sans
rien y ajouter ni rien en retrancher. Dans l'assemblée, tu confesseras
tes péchés (Faux, la
confession est le pire scandale contre le faible, 30/15)
et tu n'iras pas à la prière avec une conscience mauvaise (Vrai, Jésus recommandait:
"Quand tu pries, remets si tu as quelque cose contre quelqu'un!").
Tel
est le chemin de la vie.
5. Voici maintenant le chemin de la
mort. Avant tout il est mauvais et maléfique : Meurtres,
adultères, convoitises, fornications, vols, idolâtrie,
pratiques
magiques, empoisonnements, rapines, faux témoignages,
hypocrisie,
duplicité du cœur, ruse, orgueil, malice,
arrogance, avarice, langage obscène, jalousie, insolence,
faste, vantardise,
absence de toute crainte.
Persécuteurs des hommes de bien,
ennemis de
la vérité, amateurs de mensonge, qui ignorent la récompense de la
justice, qui ne défendent ni le bien ni le juste jugement, qui
sont en éveil, non pour le bien, mais pour le mal, qui sont loin de la
douceur et de la patience, qui a aiment la vanité, courent après
la récompense, n'ont pas de pitié pour le pauvre et ne s'inquiètent pas
des affligés, qui méconnaissent leur Créateur, meurtriers
d'enfants, et meurtriers par avortement des créatures de
Dieu, qui tournent le dos à l'indigent, accablent les opprimés,
qui sont les avocats des riches mais des juges iniques pour les
pauvres, des pécheurs complets!
Puissiez-vous, ô mes enfans,
être préservés de tous ces gens-là !
6.
Veille à ce que nul ne te détourne de cette doctrine (Les Pèlerins d'Arès n'ont pas
de doctrine,pas de dogmes pas de théologie), car celui qui
s'en détourne enseigne en dehors de Dieu ("Hors de l'église point de
salut", en somme. Cela place la doctrine au-dessus des actes ; La
Révélation d'Arès enseigne tout le contraire).
Si tu peux porter tout entier le
joug du Seigneur (La
pénitence n'est pas un joug, mais une joie, une fête, 30/11, et on peut
être pénitent sans invoquer Dieu ou le Seigneur).
Tu
seras parfait. Sinon, fais au moins ce qui est en
ton pouvoir (Bien !).
Quant aux aliments, prends sur toi ce que tu pourras ;
mais abstiens-toi des viandes offertes aux
idoles, car c'est là un culte rendu à des dieux morts.
Concernant
votre conférence de Toulouse, dont vous dites qu'elle "parlait quand
même un peu de Dieu", j'affirme et mon épouse Christiane qui était
assise à côté de moi ce jour-là affirme de même qu'elle ne citait ni
Dieu, ni La Révélation
d'Arès, ni même la vie spirituelle.
Pourquoi
pensez-vous que nous sommes partis tout de suite après votre conférence
? Vous avez peut-être parlé de Dieu au cours de la discussion
avec les public qui a suivi. Cela, je ne le sais pas. Je n'étais plus
là.
Pourquoi, de même, pensez-vous que vous m'aviez crûment
demandé avant la conférence de me taire, de ne pas poser de questions,
sinon parce que vous saviez que votre propos allait être complètement
déspiritualisé et athéisé ?
Je vous ferais remarquer
que j'ai fraternellement cédé à votre injonction de me taire et que si
j'avais été "dur", je me serais levé et j'aurais dit tout haut: "Cet
homme vient de vous parler de la Liberté sans Dieu et moi je vais
maintenant vous parler de la Liberté avec Dieu..."
J'ai appris ce
que j'ignorais, à savoir que vous donniez de semblables conférences
dans diverses villes et même plusieurs fois dans la même. Vous nous
avez fait un tort considérable à l'époque.
Et vous avez l'aplomb de me dire que je suis "dur" ? Mais si j'avais
été "dur", je vous aurais viré de notre assemblée.
Je
ne vous ai jamais entendu faire une autocritique sévère et constructive
sur ces conférences athées, que j'appelle plus gentiment de "mission
sociale". Je ne vous ai jamais entendu vous excuser d'avoir enjoint
impoliment au prophète,
au témoin
de La Révélation d'Arès,
de se taire au cours d'une mission censée promouvoir La Révélation d'Arès
(d'après le tract d'invitation).
Et vous êtes toujours parmi nous, et vous
participez à la mission 4x9 de Paris, et vous prétendez que je suis
"dur"...
Allez prendre une bonne douche froide, mon frère, cela vous remettra
les idées en ordre !
|
31jul13 145C12
En l’an 67, à Rome, fut décapité Paul de Tarce (Saül)
Suite
à cet événement se déclencha la première persécution qui fut
brève, mais très violente. Les Romains furent étonnés par la force de
caractère et par l’intransigeance des premier martyrs
Beaucoup affrontèrent la mort ! Pour l’éviter, il aurait suffi d’une
petite offrande au temple,
Les
romains leurs demandaient un peu de respect et de dévotion pour les
autres dieux, dieux païens certainement. Les martyrs furent certes
courageux, mais dans leurs attitudes, il y avait des aspects
fanatiques, fous ! Pour eux seules comptaient les récompenses
éternelles. Ils avaient la certitude d’arriver directement au paradis.
Ils firent une funeste publicité au christianisme naissant, au point
que même les païens furent étonnés.
À l’époque un puissant idéal puisait ses origines dans la souffrance
subie par les anciens prophètes.
Cet idéal a survécu tragiquement jusqu’à aujourd’hui.
Après
avoir pris connaissance de ces faits, il y a quelques années de cela
(si tant est que ce soit le cas pour la plupart des chrétiens, car à
l’époque, cohabitaient différentes interprétations de
l’enseignement de Jésus), j’ai fait un rapprochement avec ce que nous
enseigne La
Révélation d’Arès 29/5:
Tu n’auras pas l’orgueil funeste de t’offrir en sacrifice comme ton
Dieu, Qui, seul, peut S’offrir au bourreau sans Se perdre, car tu n’a
pas pouvoir de te ressusciter et tu perdras ce que J’attends de toi.
C’est
une nuance parmi tant d’autres qui rappelle que les Pèlerins
d’Arès se reconnaissent, entre autre, par leur joie
de
vivre, puisée de façon individuelle, par un effort additif
de pardon +
paix + amour devoir + joie = pénitence.
Luigi de Neuchâtel (Suisse)
|
Réponse
:
À votre place j'inverserais les signes par lesquels "les Pèlerins
d'Arès se reconnaissent". Je placerais la pénitence en tête,
car pour moi elle n'est pas "additive", mais fondamentale, principale.
Je dirais :
"Les Pèlerins d’Arès se reconnaissent, entre
autre, par leur pardon +
paix + amour devoir + joie = pénitence, qui se
fait dans la joie
de
vivre." Mais je pense que c'est ce que vous avez voulu dire.
Concernant
le martyre des premiers chrétiens, je ne suis pas sûr que "pour
l'éviter il aurait suffi d’une petite offrande au temple [des dieux
païens]." Le martyre a été glorifié, magnifié, de façon très exaltée
par l'apologétique (apologie de la chrétienté). En fait, on n'a pas de
détails sur la façon dont les choses se passèrent.
Ou bien les
chrétiens — disons plutôt des chrétiens —, même ceux qui intelligemment
auraient "fait une petite offrande aux temples" furent sans nuances ni
ménagement massacrés, ou bien l'apologétique se garde de parler des
chrétiens qui "firent une petite offrande aux temples" païens
pour
éviter une mort absurde et inutile.
On connaît assez bien
l'indifférence des chrétiens du premier siècle à l'égard de la
civilisation païenne en général, ce que certains historiens modernes
expliquent par la basse condition sociale de la grande majorité des
membres de ce q'on peut appeler l'église apostolique. La culture comme
telle n'entrait pas dans leurs préoccuations. Le seul contact qu'ils
avaient avec la civilisation antique était l'État, semble-t-il.
Au deuxième siècle ce fut différent ; d'autres couches de la société,
plus élevées, furent touchées par la foi chrétienne.
Au
premier siècle, dont vous parlez, il fut très rare que des citoyens
riches, par exemple Philémon (voir "Épître à Philémoné de Paul de
Tarse, dont vous parlez, intervenant en faveur de l'esclave Onésime),
fussent chrétiens.
Ce qu'on sait aussi, c'est que les convictions
des premiers chrétiens étaient très variées. L'idée qu'on peut se faire
d'eux est par conséquent complexe, très imprécise.
L'attitude
de ces premiers chrétiens n'était ni pure indifférence à
l'égard
de la civilisation antique, ni pure approbation, ni pure hostilité. Les
premiers chrétiens n'avaient pas du tout la théologie trinitaire,
l'idée de la rédemption des péchés par la croix, etc, qu'appliquerait
l'église quelques siècles plus tard. Bien qu'ayant des croyances
chrétiennes variées, leur point commun était de croire à l'immanence de
la fin du monde, à l'irruption du Royaume
de Dieu
sur terre d'un moment à l'autre, au retour quasi immédiat sur terre de
Jésus en gloire ("Maranatha!" Reviens Seigneur! était leur cri). De ce
fait, ils ne s'intéressaient pas beaucoup à la culture de ce monde. "La
figure de ce monde passe," écrivit Paul de Tarse.(1 Corinthiens).
Les
premiers chrétiens disaient que Dieu seul ferait passer bientôt la
figure de ce monde et ils ne pensaient pas du tout qu'ils leur fallait
y porter la main eux-mêmes, se charger d'une tâche qui ne leur
incombait pas — La
Révélation d'Arès
nous dit tout le contraire) —. Ipso facto, ils ne faisaient pas de
politique, ils ne faisaient pas cause commune avec les fanatiques
d'autres religions, comme les zélotes juifs qui voulaient chasser les
Romains, etc. On ne comprend donc pas très bien pourquoi eut lieu la
première persécution romaine contre des gens plutôt tranquilles.
Cette
persécution eut lieu, c'est certains, mais pourquoi politiquement et
dans quelles proportions ? On l'ignore. On en est réduit à des
suppositions fondées sur des textes dont la véritable importance
échappe à nos esprits modernes.
On peut penser que l'irrationnel
joua un rôle, tout comme l'irrationnel a joué un rôle dans la
persécution que les antisectes français lancèrent contre les croyants
non officiellement admis en 1995. On peut le penser, c'est tout.
Le mécanisme exact nous est inconnu.
|
31jul13 145C13
Je rebondis sur 145C11. Votre réponse à Claude d'Ile de France me
paraît très discutable.
Voilà
un homme qui chicane sur la réponse que vous lui avez faite en 145C8
sans crainte d'entrer en contradiction avec lui-même pourvu qu'il vous
dame votre pion. C'est, on voit bien, votre réponse 145C8 qui lui a
fait lire avec un peu plus d'attention la Didaché, qu'il appelait "le"
Didaché" au masculin, montrant qu'au départ il connaissait très peu ce
document et avait fait son premier commentaire "avec légèreté" comme
vous lui avez dit.
Il a relu, c'est évident, le document à la
suite de votre réponse et il s'est aperçu que vous aviez raison de ne
pas recommander la lecture de ce texte, que vous appelez
"ecclésiastique" avec convenance et alors il revient dans ce que
j'appelle un triomphe de fausse modestie en vous disant en somme "Oui,
j'avais compris qu'il "annonce l’Église à venir de tout
évidence," mais en disant qu'il avait raison de penser que "son début
dit moral conservait une fraîcheur" qui lui avait paru digne des
Pèlerins d'Arès.
De
la sorte il vous a obligé à publier le texte en question annoté par
vous. On y voit bien tout ce qui cloche dans la lecture inattentionnée
de Claude.
Vous avez une patience d'ange ou bien vous ne voyez pas les dangers que
présentent certains.
Je
connais peu Claude d'Île de France, mais le peu que je l'ai connu après
"L'Œil S'Ouvre" du Cirque d'Hiver [1988-89-90] quand j'habitais à
Paris, j'ai craint son baratin. Je ne comprends pas que vous perdiez
votre temps avec des faiseurs qui essaient de prendre le pas
sur
vous ou de faire prendre des vessies pour des lanternes, de se faire
valoir par des savoirs sans valeur, vite acquis en deux heures ou deux
jours sur l'Internet ou dans un bouquin sur des sujets auxquels des
spécialistes vraiment savants consacrent toute une vie.
Voilà un
gars qui a fait des conférences sans Dieu (j'en ai entendu une à
Lorient) ou presque sans Dieu, "déspiritualisées" comme vous dites,
dont j'ai gardé un souvenir desséché, atroce, et qui, comme vous dites,
n'a jamais fait une "autocritique constructive" de son erreur, mais moi
je crois que c'était un gars sûrement intelligent mais léger,
déraisonnable, qui aimait se donner en spectacle... peut-être pour la
bonne cause, mais moi je n'ai pas mordu. Il m'a dégoûté des Pèlerins
d'Arès et, je vous le dis avec franchise même si ça vous choque, je me
demande bien où vous étiez pendant tout ce temps.
De plus, il ne
s'est jamais excusé auprès de vous de vous avoir "enjoint de vous
taire" pendant sa conférence de Toulouse qu'il estimait donc
supérieures à tout ce que vous pouviez dire. Il vous traitait en minus.
Comment
voulez-vous que cet homme ne vous prenne pas pour une pauvre crêpe qui
se soumet lâchement aux fantaisies de ses frères et continue, même avec
des ronds de jambe, à vous défier plus ou moins. Je vous le dis comme
je le pense: Son commentaire 145C8 est idiot et son commentaire 145C11
est défiant.
Moi je n'aurais pas gardé parmi les frères un frère comme celui-là.
Maurice F. de Bretagne.
|
Réponse
:
Je reçois avec humilité votre reproche: "Je me demande bien où vous
étiez pendant tout ce temps."
Je
peux vous dire ceci: J'ignorais que Claude donnait des
conférences
semblables à celle de Toulouse un peu partout. Personne ne m'en
parlait. Peut-être tous pensaient-ils que j'étais au courant ? Je sais
aujourd'hui que beaucoup l'approuvaient et cela vient quand même à
l'appui de Claude, qui ne se serait pas senti encouragé sans la
passivité ou l'approbation de ses frères et sœurs.
Mais je
reconnais que je n'étais quand même pas inconcient que la "mission
sociale", qu'on peut appeler mission athée, existait un peu partout. On
me disait que c'était ce qu'il fallait faire et que ma mission
personnelle parlant de Jésus, du Surnaturel, de La Révélation d'Arès,
etc. n'était pas ce qui convenait à notre époque. Je n'en étais pas
convaincu, mais je me disais avec humilité que mes frères et
sœurs, qui n'avaient pas été comme moi un prêtre de l'église étaient
beaucoup plus déculturés que moi et pouvaient avoir raison.
De plus et par-dessus tout, j'appliquais les préceptes de La Révélation d'Arès: Tu ne
seras le chef de personne (16/1) et Les assemblées seront
souveraines d'elles-mêmes (8/1). J'attendais
donc qu'on me demandât conseil, ce que quasiment personne ne me
demandait et les rares qui me le demandaient n'écoutaient pas ce que je
leur disais.
Par ailleurs, j'avais aussi (et j'ai toujours)
un rôle primordial à jouer: Celui de la sagesse.
J'avais
le devoir de toujours garder à l'esprit que la Parole d'Arès faisait
irruption dans un monde extrêmement divers, traversé par des idées, des
croyances, des impulsions à peu près toutes contraires aux
préconisations ou très différentes des préconisations de La Révélation d'Arès et
que cet état de choses ne permettait pas d'espérer un changement rapide
des croyants.
Je
savais qu'il fallait en passer par des expériences et des
approximations pour que se fasse, inévitablement lentement,
l'édification d'une nouvelle Assemblée
de pénitents
qui ne retombe pas dans l'erreur de toutes les
religions. Je ne voulais pas
tomber dans l'erreur de réduire la foi et sa mission à un minimum
régulé et imposé, par crainte du formalisme et du sectarisme. Il me
fallait veiller à ce que l'Assemblée
suive une ligne de conduite très large pour parer à la naissance d'une
religion nouvelle et pour éviter ainsi à La Révélation d'Arès un
échec.
J'ai
ainsi considéré ce que fit Claude comme une expérience, une expérience
parmi d'autres, par lesquelles il fallait probablement passer même si
elle nous a fait beaucoup de tort. Voilà pourquoi Claude est toujours
parmi nous. Je ne suis pas une "crêpe qui se soumet lâchement aux
fantaisies de ses frères." J'ai beaucoup plus conscience de leurs
fantaisies que mes frères ne l'imaginent parfois, mais je les laisse
passer avec patience.
L'Assemblée,
c'est une réunion de croyants autour du Ressuscité qui me parla 40 fois
en 1974 et qui fut le Messager de la pénitence. Ces
croyants sont divers, très divers même. Pour ma part, personnellement
(et c'est le but de ce blog) et faute de temps et de moyens, je ne peux
m'occuper que de rassembler
le petit reste (Rév d'Arès 24/1). Dans ce petit reste
il y a des frères qui sont un peu des électrons libres comme Claude,
qui tant bien que mal me suivent de plus ou moins loin ou de plus ou
moins près, mais qui sont actifs et je les préfère de beaucoup à
d'autres, qui supportent peut-être mieux mon caractère prophétique,
mais qui ne font rien, ne donnent rien, ne participent en rien ou à peu
près en rien, comme vous Maurice, à notre mission très difficile.
|
01aou13 145C14
Je
ne suis pas d'accord avec Maurice de Bretagne [145C13] que je ne
connais pas, mais pas plus d'accord avec vous, frère Michel, dans votre
réponse à Claude de 145C11.
Claude a raison de trouver la Didaché
conforme à la foi d'Arès. Il ne lit pas cette Didaché comme vous la
lisez en pointant chaque mot et son sens. Il la lit de façon globale et
relative. Il ne lit pas, par exemple, le verbe bénir comme vous le
lisez. Pour lui il ne s'agit pas de bénir au sens de bénir comme font
les prêtres ou les rabbins mais il le lit au sens relatif de souhaiter
bonheur et succès, remercier. On peut dire la même chose de
schismatique ou de confesser. Il parle de confesser au sens de
reconnaître qu'on a tort au sens large.
Je vous trouve comme dit Claude plutôt "dur"
Ne sommes-nous pas des croyants
libres ?
Les textes anciens remontant aux débuts du
christianisme sont nombreux et nous devons les vénérer.
Germain du Poitou
|
Réponse
:
Être libre (Rév d'Arès
10/10), ce n'est pas être libre de dire et faire n'importe
quoi.
Il
est certain que Claude a lu la Didaché d'une façon globale, "relative"
comme vous dites ou légère comme je le lui ai dit dans ma réponse
145C8, sinon il ne serait pas du tout Pèlerin d'Arès. Il ne serait
qu'un sympathisant.
Or, si j'ai répondu à Claude de la façon dont
je lui ai répondu, c'est parce que c'est un Pèlerin d'Arès de grande
foi, un missionnaire, un membre du petit
reste
et qu'à ce titre il ne peut pas avoir une foi mitigée, vague, relâchée.
Il doit être le tabernacle d'une vérité aussi pure que possible. Mon
devoir est de le reprendre.
Je pense qu'il a lu rapidement la
Didaché, en a retenu une première impression favorable et s'y est
arrêté. Il n'a pas vu dans ce texte les points qui étaient au
contraire, même dans la partie du texte dite morale, la preuve qu'il
s'agissait là d'un texte ecclésiastique, peut-être même monastique,
d'un esprit contraire à La
Révélation d'Arès..
Vous
savez, les religions ne cultivent le passé que pour s'en servir dans le
présent. La Didaché est un exemple frappant de cette utilisation d'un
document, trouvé par hasard au 19ème siècle par un évêque orthodoxe qui
lui a trouvé un usage apologétique. Il s'en servit pour démontrer
l'indémontrable, à savoir que l'église tel qu'elle est aujourd'hui
aurait été à peu de choses près aussi ancienne que l'église apostolique
(Premier siècle). Personnellement, je n'y crois pas. Je pense que ce
texte est malicieusement antidaté, alors qu'il doit remonter tout au
plus au troisième siècle.
La mémoire des églises comme la mémoire
des nations est sélective. D'une manière instinctive les patriotes —
les clergés sont composés de patriotes religieux — filtrent les
événements passés dans les tamis de la propagande présente. Ils donnent
aux événements et objects passés la couleur du présent et ils oublient
ce qui les contrarie. On laisse dans l'ombre de longues périodes et des
personnages d'histoire qui ne correspondent pas à ce qu'on veut
défendre et on en vante d'autres (parfois même on les invente).
N'avez-vous
pas remarqué déjà comment les hommes lisent les passages de la Bible
qui les arrangent et oublient carrément les autres? Il suffit qu'il se
trouve quelque part un moine qui rédige un texte flatteur pour son
église et on en fait un document décisif, mais les notes d'un
charcutier qui se plaint que son évêque de la même époque
n'était
qu'un sale type, menteur, pornographe, voleur, etc., sont vite
déclarées sans intérêt et détruites. Bref, les religieux se souviennent
du passé pour les usages du présent. Göbbels, ministre nazi d'Adolf
Hitler, dans un discours de 1942 disait: "Il est possible que dans
l'avenir des professeurs découvrent notre erreur historique, mais nous
Nazis pour le moment nous travaillons à une nécessité historique."
Dans ce sens-là tous les courants d'idées et de pouvoir sont quelque
part un peu nazis.
Nous
devons, nous Pèlerins d'Arès, veiller à ne jamais l'être. Ce n'est pas
toujours consciemment possible, mais quand c'est consciemment possible,
nous devons absolument l'éviter.
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05aou13 145C15
De
cette histoire des premiers chrétiens dont j’ignore à peu près tout,
j’ai tiré sans le vouloir un "enseignement" ou plutôt une leçon
d’optimisme pour le présent et surtout pour l’avenir.
Parce que la comparaison joue en notre faveur.
Nos pauvres frères lointains ont eu un grand prophète, Jésus,
mais si bref — un battement
d’aile (Rév d'Arès 32/4) — que son enseignement n’a
pas eu le temps ni les vrais moyens humains de s’ancrer dans les
consciences, profondément, de battre
le péché et d’installer le bien
durablement ; la pénitence balbutiante et mal comprise de ces hommes
n’a pas réussi a empêcher la religion de faire son œuvre mauvaise, en
décourageant les frères de redevenir spirituels, en dévoyant l’enseignement venu
du Père.
Nous
ne sommes pas, dans l’ensemble, plus futés, ni moins médiocres que les
premiers apôtres, mais nous avons un avantage énorme sur eux : un
prophète qui a la sagesse de durer, qui prend le temps de retourner la gerbe
et d’en battre le
grain, qui ne se lasse pas de parler à ceux qui veulent
bien l’entendre, même à ceux qui
virent et piaillent inutilement (Rév d'Arès 13/1).
Nous avons un prophète
qui va laisser un enseignement
que personne ne pourra détourner ou s’approprier. Une Parole de Dieu
pure et l’enseignement du
prophète à l’abri sous
l’écorce (Rév d'Arès xLiii/8) : une première dans
l'histoire.
Alors
bêtement je me dis que si ce "christianisme" malgré toutes les dérives
religieuses ou sectaires, malgré toutes les horreurs commises en son
nom, est encore un sujet d’interrogation ou de refus pour les
uns
et un engagement vital pour d’autres, bref s’il n’est pas tombé
totalement dans les oubliettes de l’histoire, c’est que La Révélation d'Arès
a toutes les chances de passer les siècles, parce que les vrais pénitents sauront
la défendre et passer le relais de la Vérité à leur descendance. Ainsi…
Mais le véritable optimisme, il est vrai, ne se calcule pas. Il est
dans la foi que cette pénitence
est bien notre salut
et le salut
du monde. La Vérité n’a pas besoin de preuve.
Françoise S. de Bretagne-Sud
|
Réponse
:
À
propos de "cette histoire des premiers chrétiens dont vous ignorez à
peu près tout," ma sœur Françoise, sachez que même ceux qui savent ne
savent pas grand chose.
On sait seulement et grosso modo que les
premiers chrétiens attendaient la fin du monde, le retour de Jésus en
gloire, et que quand cette attente fut déçue commença ce qu'on a appelé
le gnosticisme, tentative polymorphe d'explications métaphysiques ou
merveilleuses de l'enseignement de Jésus. Quand cette vague gnostique
déclina commença l'église qui mit les chrétiens au pas comme des petits
soldats, avec dogmes, règlements, autorités hiérarchiques, prières et
sacrements réglementés, etc., bref, l'église à la manière des légions
romaines, petits soldats qu'ils sont encore aujourd'hui.
Le Père, qui laisse toujours à l'homme sa liberté de choix et
d'action, a attendu
(Rév d'Arès 28/12) que les églises renoncent à
enrégimenter la masse croyante et trouvent enfin la Voie Droite, mais
comme elles ne l'ont pas fait, Il s'est
levé à leur place (28/12) et ce fut La Révélation d'Arès.
En
somme, le vrai christianisme que Jésus aurait pu développer si les
pouvoirs du temps ne l'avaient pas très vite éliminé n'a pas eu lieu.
C'est nous, Pèlerins d'Arès, les premiers chrétiens. C'est pourquoi le
Père a renvoyé Jésus prêcher à l'homme que j'étais en 1974.
La
Révélation d'Arès est claire: Il nous faut tout
simplifier, opérer une réduction de la dogmatique chrétienne pour
mettre en marche la
pénitence. Non que la dogmatique perde ou damne l'homme,
puisque le bien
qu'il fait lui promet le salut
mieux que la foi qu'il a, mais elle lui brouille l'esprit, alors que
l'action de bien
s'en sort mieux à partir d'un esprit simple et clair. Ipso
facto,
la réduction de la dogmatique va entraîner la réduction de la
politique, des idéologies, la simplification de la vie sociale et
intellectuelle,... On voit bien d'ici l'énorme tâche à accomplir !
Ce n'est pas le travail le plus facile dans un monde qui aime de plus
en plus les complications.
Merci pour votre commentaire.
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09aou13 145C16
Un prophète vivant,
c'est ce qui a cruellement manqué aux premiers chrétiens.
Le prophète
a conscience de son rôle historique, ses moindres actes seront scrutés
dans les générations à venir, mais la première génération de pèlerins a
aussi une responsabilité historique dont elle n'a pas toujours
conscience, celle en particulier de mieux s'aimer.
Nous
connaissons les drames qui résultent de nos jours encore de la division
entre sunnites et chiites [dans l'Islam] dont une des causes initiales
fut l'animosité entre Aicha, l'épouse aimée du prophète, et Ali, son
vaillant cousin et gendre. Cette rivalité était déjà patente du vivant
du prophète. Quel
serait
maintenant l'état de l'Islam s'ils avaient fait l'effort d'aller l'un
vers l'autre pour mieux se comprendre, se respecter ? Nul ne le sait.
De
son vivant, le caractère noble de Mouhamad, souligné par le Coran, a
permis l'unité des premiers musulmans et consolidé la foi des plus
fragiles d'entre eux.
La tâche du petit reste
[Rév d'Arès 24/1] librement rassemblé autour de Mikal [Frère
Michel] est aussi de retransmettre fidèlement son enseignement. Comme
il le dit en 145C15, les membres du petit reste doivent
être le "tabernacle d'une vérité aussi pure que possible.", Quel terme
fort et quelle hauteur d'exigence !
Ceci passe par la constance dans l'étude de la Parole et de l'enseignement et
une grande vigilance pour ne pas
faire un pas de plus en avant (de la Parole) pour ne pas choir dans
l'abîme (Rév d'Arès, 32/8).
Le
surprenant commentaire 145C8 méritait rectification immédiate, parce
que, quelles que soient les intentions du rédacteur, je l'ai compris
comme un invitation à lire en confiance la Didaché.
Or, nous
sommes dans une génération très ignorante des Écritures et qui
réfléchit peu et donc une lecture inattentive de ce texte peut
engendrer la confusion par rapport au Fond. Chacun de
nous aurait probablement pu faire le travail d'analyse précis développé
en 145C11, la lecture de ce texte à la Lumière
de la Parole montrant les pièges ecclésiastiques qui s'y étaient
infiltrés, mais qui de nous l'aurait fait avec la même attention ?
Sur
un autre exemple, je n'aurais pas dit comme le commentateur 145C9,
"Dieu ne sait pas de quoi l'avenir sera fait", je me serais limité à
mentionner la difficulté à comprendre l'interaction subtile de la
liberté de l'image avec la Connaissance du Père, mais qui parmi nous
aurait pu rédiger la réponse hautement prophétique que vous avez
développée ?
Votre blog est un outil historique irremplaçable pour suivre en direct
votre enseignement et réfléchir aux actes du prophète, l'homme
du Dessein du Père
(28/27). Vous n'êtes le
chef de personne mais un guide (25/1) pour
les assemblées
comme pour les âmes.
Les assemblées
du petit reste
commencent seulement à comprendre les bénéfices qu'elles obtiendront
pour elles-mêmes et leur mission en se plaçant sous la conduite directe
du prophète.
Et pour la guidance d'âme
(je ne sais quel terme utiliser), au fil des entrées et de vos réponses
à certains commentateurs que vous connaissez personnellement, comme les
échanges à propos des actions de notre frère Claude, ce blog nous
permet de réfléchir à votre manière de guider les âmes.
Nous voyons par votre exemple l'équilibre entre la nécessaire fermeté
sur le Fond
dès que les intérêts supérieurs de la mission sont en jeu et la patience, le
ménagement et la progressivité que vous appliquez au petit reste en
général et au frère Claude en particulier.
Nous
sommes très loin des jugements et sanctions à l'emporte pièce proposés
par certains, souvent des inactifs, à l'encontre d'un frère que comme
vous j'aime beaucoup et dont on ne peut douter de la foi, du dévouement
et de la sincérité. Mais ses grandes qualités ne le rendent pas
nécessairement lucide sur lui même. Chacun est passé avant La Révélation d'Arès
par un chemin qui lui est propre et a ses qualités et défauts. Un frère
débarquant de l'athéisme, sensible, créatif, très actif, ingénieur et
homme de théâtre aux talents multiples, à l'aise à l'écrit comme à
l'oral, en public comme dans l'intime, malgré son intelligence que vous
soulignez a peut-être plus de mal à prendre le recul nécessaire sur lui
même et ce qu'il fait pour que sa réflexion devienne réaliste et
objective et comprenne quand l'intérêt général de la mission est mis en
jeu.
Comme par rapport à d'autres frères un peu visibles ou compliqués,
notre petit reste
peine à trouver l'équilibre et son balancier vogue entre la confiance
et la défiance, la connivence et l'ostracisme, la bienveillance parfois
aveugle et les préjugés tout aussi aveugles.
Nos interactions d'âmes
doivent prendre cette hauteur que vous nous montrez en s'adaptant avec
beaucoup d'attention à chaque individualité et aux circonstances. C'est
encore plus important quand il s'agit d'accueillir les âmes que la mission
et les anges nous envoient. Car une assemblée, polone (Rév d'Arès xxxix/12)
en gestation, c'est avant tout le lien entre les âmes qui la
constituent.
Antoine B. d'Aquitaine
|
Réponse
:
Merci, frère Antoine, pour ce commentaire.
|
10aou13 145C17
Comme
j'approuve notre frère Antoine B. de souligner à la fois votre rôle
irremplaçable d'éveilleur dans ce blog et l'importance de
l'intercompréhension entre frères différents !
Souvent comme lui
je me dis que par là nous devons et pourrons faire mieux que Jésus et
Muhamad, même si notre intrusion dans l'Histoire est plus lente, plus
patiente, plus discrète.
François D. d'Ile de France
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10aou13 145C18
Je n'aurais pas su dire mieux qu'Antoine.B.
Je rejoins tout à fait ce qu'il écrit.
Dominique.B d'Ile de France
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10aou13 145C19
Je ne comprends pas toute cette histoire autour de Claude [145C8, etc.].
Il vous suffisait de ne pas publier son commentaire. Pas de
commentaire, pas d'incitation à lire la Didaché.
Rien
de plus simple. Au lieu de cela, vous faites toute un affaire de ce qui
chez lui a été indicutablement une "légèreté" mais serait resté enfermé
dans son cerveau, si vous n'étiez pas intervenu.
Je vous accuse de vouloir exhiber votre autorité prophétique autant
sinon plus qu'il aime à exhiber ses idées.
Il me semble que La
Révélation d'Arès vous a demandé de la diffuser dans le
monde, point final.
Vous n'avez pas à développer vos points de vue.
Je serais depuis longtemps Pèlerin d'Arès si vous n'étiez ce m'as-tu-vu
!
Je
lis ce blog, non pour vos entrée qui ne sont qu'un étalage théâtral de
vos idées, mais pour certains commentateurs pleins de simplicité et
d'humilité, parmi lesquels je ne place sûrement pas Claude non plus.
Vous êtes un docteur,
vous mettez un harnais
sur vos frères [Rév
d'Arès 10/10], vous n'avez pas compris que La Révélation d'Arès
nous rend tous totalement
libres.
Je vous accuse de fonder une nouvelle
religion.
Tristan d'Ile de France
|
Réponse
:
Dieu
m'est témoin, je l'espère, que je ne suis pas en train de "fonder une
nouvelle religion", mais bien au contrairfe d'éviter qu'une nouvelle
religion naisse à partir de La
Révélation d'Arès.
Mais
voir les choses différemment et m'accuser est votre droit, Tristan. Je
crois vain d'essayer de m'en défendre, si ma vie même, dont vous êtes
témoin à travers ce blog, ne m'en défend pas à vos yeux et aux
yeux d'autres qui comme vous ne reconnaissent pas le Fond dans ma
pensée, ce Fond
que ma parole, qui est
Parole du Créateur
(Rév d'Arès i/12) enseigne le
mieux qu'elle peut. Ce mieux, mon mieux, n'est sans doute pas le mieux
que vous souhaiteriez, mais je fais comme je peux en me demandant bien
quelquefois — quand je lis des frères humains comme vous — pourquoi le
Père a envoyé son Messager
et est descendu
Lui-même vers l'incompétent et insuffisant type que je suis.
Je vous laisse donc à vos accusations et je vais ici répondre à un
autre passage de votre commentaire :
Dans
l'ignorance presque totale des origines de la chrétienté où demeure le
public, même le public chrétien, il est toujours facile d'égarer les
esprits dans un sens ou dans un autre.
Claude, je le pense, n'a
pas voulu égarer les lecteurs de la Didach. Il les encourageait à lire
à ce document, mais sa propre lecture de la Didaché n'avait
vraisemblablement été qu'un survol et les passages qui pouvaient faire
question aux yeux d'un Pèlerin d'Arès lui avaient échappé. Il n'en
avait retenu qu'une impression agréable.
Cependant, je ne pouvais
pas ne pas publier son commentaire, comme il semble que vous l'auriez
fait vous-même, parce que ce que Claude recommandait implicitement par
un commentaire aux lecteur du blog de faire: Lire la Didaché "sans rien
y trouver à redire", il pouvait aussi le recommander par la voix, la
contact quotidien, et cela ne pouvait qu'être préjudiciable dans sa
mission qui s'adresse à des gens ignorants et qui, de ce fait, doit
être très simple, mais très précise.
La victoire des idées, le
plus souvent, appartient hélas de nos jours à celui qui parle le mieux
et plus fort. C'est le cas de Claude qui parle bien et qui peut, par
moments, convaincre ses auditeurs d'erreurs dont il semble qu'il n'ait
pas lui-même conscience.
Je connais ce redoutable problème, qui
est le problème de nos missionnaires, qui voulant convaincre, cherchant
comme ils disent des "accroches", qui d'ailleurs n'accrochent personne,
ont été d'une inefficacité totale au cours de longues périodes. C'est
pourquoi j'ai remis en 2010 la mission de Nice, qui a bien voulu
m'écouter, à un thème simple et direct: la pénitence ou
le christianisme qui n'a pas commencé avec pour consigne: Surtout ne
pas faire de théologie, ne pas discuter, beaucoup écouter, car les gens
qu'on dérange en leur parlant dans la rue méritent qu'on les écoute.
On risque de compromettre la plus juste des causes en agissant
autrement.
|
11aou13 145C20
Quelle belle et intense épître !
On sent vibrer l'intensité d'une foi de combat, qui résiste à la
tentation de fuir la médiocrité du monde pour se réfugier dans la paix
hors des fracas, mais qui cherche à répandre la lumière partout autour
de soi.
Aimer tous les hommes, même ceux qui nous font du mal, même
ceux qui incitent à la médiocrité. Vivre selon une finalité
céleste sans se laisser séduire par les forces du monde mais en
cherchant à les changer, à les guérir. Quel admirable projet de vie de
vivre dans la paix au milieu du tumulte du monde, pour apaiser le monde
tout en s’apaisant soi-même.
Dire que les Chrétiens, les Pèlerins d’Arès ou les hommes et femmes de
Bien sont persécutés n’est pas une exagération. Certes les violences
physiques sont rares dans nos pays, mais les violences contre la
liberté d’agir en bien selon sa conscience sont très concrètes et
quotidiennes. Je crois même qu’elles se répandent ; il n’y a pas si
longtemps il était courant de dire qu’il ne faut pas appliquer bêtement
les lois et les règles mais se soucier d’abord du bien ; ce bon sens
est en voie de disparition, par peur des représailles et par
affaiblissement spirituel.
Même si La Révélation
d’Arès rejette les luttes de pouvoir politiques, il y a
des degrés dans la perversité politique. Quel politicien dirait en 2013
ce que disait encore en 1986 le fondateur du parti québécois René
Lévesque : "Les partis appelés à durer … se transforment en églises
laïques, hors desquelles point de salut, et peuvent se montrer
franchement insupportables. À la longue, les idées se sclérosent, et
c’est l’opportunisme politicien qui les remplace. Tout parti naissant
devrait à mon avis inscrire dans ses statuts une clause prévoyant qu’il
disparaîtra au bout d’un certain temps. Une génération ? Guère
davantage…" ? Bref, notre monde ne croit même plus à la
vitalité de
ses propres valeurs; il a un besoin urgent de Souffle et de Vie.
Sans équivoque, La
Révélation d’Arès récuse cette prétendue opposition
entre la vie sociale ordinaire et la vie spirituelle ou pénitence. Cette
dernière ne s’élance pas vers le Ciel en niant la première mais
en l’y emportant.
Perspective concrète loin du rêve, mais perspective
lente qui demande patience et foi.
C’est grâce à La
Révélation d’Arès
que j’ai détourné ma vie des livres pour me plonger dans la vie sociale
ordinaire, pour vivre non pas pour les idées, mais pour les autres,
pour les relations. Les beautés que cela engendre sont beaucoup plus
lentes à naître, mais beaucoup plus vivantes et connectées à mon être,
à ma réalité humaine, à mon existence.
Mais rien n’est simple, la
logique du monde est un tourbillon qu’il n’est pas aisé de maîtriser et
le rêve consolateur d’une vie simple où l’on a le temps de penser, de
lire, dormir et savourer revient me tenter.
L’équilibre qu’il faut trouver ne doit pas seulement être
raisonnable, il faut aussi qu’il soit intense, car si le corps animal a
besoin de repos, d’exercice et de nourriture, notre santé spirituelle
nous appelle à l’intensité, au rayonnement. Ainsi, dans "Dialogues avec
l'ange", il est affirmé que l'être humain s'épanouit en laissant
rayonner à travers soi la lumière divine, et que la tâche de l'être
humain est d'être un pont harmonisant, transfigurant le monde qui
pourra, enfin, se marier dans le bonheur et la paix avec le spirituel.
Au passage, si les livres de penseurs peuvent nous aider à comprendre
et changer le monde,
que penser des personnes apparemment saines
d'esprit qui disent avoir reçu un message de l'au-delà, comme Gitta
Mallasz ?
Je remercie du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui ont permis
que la vie spirituelle et le bonheur soient encore possibles, et
particulièrement les efforts admirables, emplis d‘amour et d’abnégation
de Dieu d'abord, mais aussi de Jésus, de Mahomet et du frère Michel,
sans lesquels je n’aurai pas de vie.
Que nous écrivions le livre du Bien,
c’est-à-dire le triomphe de la Vie
!
Jérôme de Montréal (Canada)
|
Réponse
:
Vous demandez: "Que penser des personnes apparemment saines
d'esprit qui disent avoir reçu un message de l'au-delà, comme Gitta
Mallasz ?"
Je pense qu'on ne peut pas plus douter que des "personnes
apparemment saines
d'esprit disent avoir reçu un message de l'au-delà" qu'on ne
peut savoir si elles affabulent.
Ce qui fait question, à mes yeux, c'est la teneur des messages qu'elles
transmettent.
Dans les milieux
catholiques la plupart de ces messages sont catholiques. Dans les
milieux orthodoxes, ils sont orthodoxes. Dans les milieux musulmans,
ils sont musulmans. En Inde ils sont généralement hindous. Dans les
milieux bouddhistes ils sont bouddhistes. Etc.
La
Révélation d'Arès, elle, fait exception totalement. Elle
ne se rattache à aucune doctrine religieuse actuellement connue, Si
l'on veut à tout prix la rattacher à quelque chose ayant existé ou du
moins ayant été prêché, c'est au christianisme primitif, si l'on
considère d'abord que sa première partie fut apportée en 1974 par Jésus
ressuscité et
si l'on considère ensuite que ce que
La
Révélation d'Arès nomme pénitence est ce
christianisme originel — celui du Sermon
sur la Montagne — qui n'a pas commencé ou qui a avorté
avant de s'être suffisamment répandu et qu'il faut commencer enfin: La Vérité, c'est que le monde
doit changer (28/7).
Ainsi pour moi la question n'est pas: Des personnes ont-elles vraiment
reçu des messages surnaturellement ? La question est pour moi:
Pourquoi
ces messages reçus surnaturellement sont-ils si différents les uns des
autres ?
Il peut y avoir à cela une explication que je ne connais pas.
Je
ne
peux qu'exprimer mon opinion. Mon opinion est que les entités qui
peuplent l'invisible et qui ici et là parlent surnaturellement à des
humains sont pour la plupart des miroirs du monde de la terre. De ce
fait, elles s'expriment selon les attachements qu'elles ont gardés du
temps de leur vie terrestre ou, quand il s'agit d'anges ou de djinns ou
d'autres sortes d'être célestes, selon leurs attachements à telles ou
telles parties de l'humanité, Mais au-dessus d'elles il y a le
Créateur, l'Éternel,
l'Un qui
est aussi le Créateur de ces entités, et qui s'exprime au-dessus des
pensées générées par les fils d'Adam, vivants ou morts, le Créateur Qui
Lui n'a ni
généré ni été généré (Coran 112/3) et qui s'exprime à
l'état de Pensée Pure dans un
Dessein pur.
C'est ce Créateur, le
Saint, Celui Qui est et Qui a (Rév d'Arès ii/1), qui s'est
exprimé à Arès par son Messager Jésus en 1974 et Lui-même en 1977.
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12aou13 145C21
J'ai pris le temps de lire ce texte très beau [l'épître à Diognète ?]
que je ne connaissais pas, mais j'avoue que je le trouve éloigné de La Révélation d'Arès,
c'est pour moi l'évangile de Thomas, appelé malencontreusement
apocryphe ou gnostique, qui rejoint le plus L'Évangile Donné à Ares.
http://www.croixsens.net/livres/thomasevangile.php
je sais que c'est un gros travail, mais j'aimerai que le prophète que vous
êtes fasse un travail d'étude et de comparaison, car je ne m'autorise
pas ici à l’interpréter ; je ne suis qu'une pécheresse, à la
recherche de Dieu, et savoir ce que vous pensez de ces écrits refusés
par l'Église, mais qui prennent tous leur sens quand on a La Révélation
d'Ares
Exemples:
2. Jésus dit : "Si ceux qui
vous guident vous disent : "Voici, le
Royaume est dans le ciel !" alors les oiseaux du ciel y seront avant
vous. S’ils vous disent: "Il est dans la mer !" alors, les poissons
y seront avant vous. Mais le Royaume est à l’intérieur de vous et il
est
à l’extérieur de vous !"
7. Jésus dit : "Bienheureux est ce lion que l’homme mangera en sorte
que le lion devienne homme. Mais maudit est l’homme que le lion mangera
en sorte que le lion devienne homme !"
Si le mot pénitence a un
sens, c'est bien ce verset pour moi qui le
définit le plus, car le lion me mange plus souvent que je ne le mange,
et pourtant je sais très bien que je suis en tort, je le rapproche de: Je
ne pardonne pas le pécheur,
ma volonté est qu'il cesse d'être
pécheur, mon salut est au bout de la pénitence (Rév d'Arès 30/10)
33. Jésus dit : “Je me suis
tenu au milieu de l’univers et dans la
chair je me suis manifesté à ceux-ci. Je les ai tous trouvés qui
étaient ivres, je n’en ai trouvé aucun assoiffé parmi eux. Et mon âme
s’est affligée pour les enfants des hommes. Parce qu’ils sont des
aveugles dans leur coeur et qu’ils ne voient pas, parce que vides ils
sont venus au monde, et vides ils cherchent encore à sortir du monde !
Que vienne cependant quelqu’un qui les redresse ! Alors, quand ils
auront cuvé leur vin, ils se repentiront.
[À rapprocher de] Dans mes
assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font les
docteurs (Rév d'Arès 32/8).
48. Ses disciples lui dirent
: “Qui es-tu, toi qui nous dis ces choses
?” "Par les choses que je vous dis, ne reconnaissez-vous pas qui je
suis? Mais vous êtes vous-mêmes devenus pareils aux Juifs; ils
aiment l’arbre et ils détestent son fruit, ils aiment le fruit et ils
détestent l’arbre !"
Quand j'ai lu celui-là j'ai cru
voir double et pour cause, c'est mot
pour mot écrit aussi dans la révélation !
Et voilà celui [la citation ou le logion] qui m'a ouvert les yeux sur La Révélation d'Arès
l'année
dernière, et tout s'est recoupé, la Bible, le coran, la femme au dessus
de l'Orient, Ève... et aussi à rapprocher de Sois un
dans toi" (Rév d'Arès
xxiv/1) :
53. Jésus dit : “ Si deux
sont l’un avec l’autre en paix dans la même
maison, ils diront à la montagne : "Déplace-toi !" et elle se
déplacera.
Aviez vous connaissance de ce
texte en 1974 ?
Notre Créateur utilise
toujours les même symboles, la semence, le champ à récolter, le fruit
de l'arbre, l'appel à la pénitence
etc, et c'est en cela aussi que je
sais que La Révélation
d'Arès est vraie, son message n'a pas changé depuis 2000
ans!
Estelle de Corse
|
Réponse
:
Je n'ai pas dit que l'Épître à Diognète "rejoignait L'Évangile Donné à Ares."
Je n'ai dit nulle part dans mon entrée 145 que
cette épître évoquait La
Révélation d'Arès. J'ai dit qu'elle décrivait la vie
chrétienne antique d'une façon qui nous fait penser à la vie de nos
Pèlerins d'Arès, du moins de ceux vivant de façon proche de leur
idéal, aujourd'hui.
Ceci dit, oui, je connais bien sûr l'Évangile de Thomas depuis le temps
où j'étais dans l'Église Orthodoxe.
Nous ne l'étudions pas, parce qu'il n'apporte rien que n'apportent déjà
fondamentalement les Évangiles de la Bible: Marc, Matthieun et Luc,
mais nous le connaissions bien.
Ce document, qui montre d'intéressantes différences de ton entre sa
langue copte et la langue grecque des évangiles bibliques, n'apporte
rien de fondamentalement différent de la Bible. Il était déjà, avant sa
découverte, un peu
connu par des citations trouvées ici et là chez des auteurs antiques.
Pour ceux qui ne le savent pas, rappelons qu'une copie complète de
l'Évangile dit de Thomas fut découverte en 1945 à Nag Hammadi en
Haute-Égypte par des paysans. On l'a daté du IVe siècle. C'étaient des
papyrus enroulés dans une jarre avec d'autres documents également
écrits en copte (langue qui descend de l'égyptien pharaonique antique,
langue liturgique de l'Église Copte). Ces documents, qui auraient dû
être détruits sur ordre de l'évêque d'Alexandrie, avait sans doute été
cachés là. L'Évangile de Thomas est un recueil de 114
citations de paroles — en grec: logia (pluriel de logion) — de Jésus
transcrites par un certain Didymos Judas Thomas. Notons que beaucoup de
recueils de paroles de Jésus de ce type circulaient aux temps antiques
et étaient, semble-t-il, préférés aux Évangiles Palestiniens du type
que nous connaissons (Marc, Matthieu et Luc), qui sont non des recueil
de paroles de Jésus, mais des récits de la vie de Jésus. Précisons pour
finir que 79 de ces 114 citations des paroles de Jésus que rapporte
l'Évangile de Thomas se trouvent déjà
dans la littérature synoptique officielle, pour l'essentiel dans les
évangiles de Matthieu et de Luc et un peu moins dans l’évangile de
Marc. Cela peut confirmer que Dydimos Judas Thomas et les évangélistes
synoptiques Marc, Matthieu et Luc avaient bien une source commune,
qu'on appelle "version Q" du mot allemand Quelle (Kvellé) qui
signifie Source, qui n'a jamais été trouvée.
Je pense, ma sœur Estelle, que vous avez tout à gagner à lire les
Évangiles bibliques de Marc, Matthieu et Luc et surtout à vivre selon La Révélation d'Arès. Pour
moi l'Évangile de Thomas est une curiosité intéressante, mais
non un document apportant une lumière décisivement différente ou
supérieure, ne serait-ce que parce qu'elle est coupée de ce contexte
capital qu'est la vie de Jésus. Que pourrait-on tirer de quelques
citations de mes paroles, complètement coupée de ma vie et de mon œuvre
complètes, trouvées dans 1.600 ans ? Pas grand chose de
vraiment significatif, j'en ai
peur. Un homme, Jésus ou n'importe quel autre homme, est un tout.
Quelques mots isolés qu'on rapporte de cet homme, si on ignore tout de
sa vie, s'envolent sans attache à une réalité concrète.
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17aou13 145C22
J’ai lu l’intégralité de l’épitre à Diognète (un document d’une
demi-douzaine de pages en caractères d’imprimerie) pour connaître le
contexte d’où était tiré l’extrait que vous nous proposez.
Vous avez choisi, selon moi, le passage le plus beau et le plus vivant,
mais surtout celui qui me semble exprimer les aspirations et les effets
véritablement existentiels de la foi des premiers chrétiens.
Je comprends sous cet angle le rapprochement que vous faites entre ce
qui est décrit de la vie des chrétiens (du moins ceux qui appliquaient
ainsi l’enseignement de Jésus) et nous. C’est effectivement "une bonne
méditation en ces jours de Pèlerinage", mais aussi de manière
récurrente, car il y a dans ce passage un exemple de déculturation.
Si les premiers chrétiens vivaient réellement ainsi, alors ils étaient
déculturés ou en voie de déculturation ; une déculturation double
puisqu’ils devaient à la fois se déconditionner de la foi religieuse,
hyper ritualisée, de leurs frères juifs et des modes de pensée et de
vie induits par le paganisme et l’idolâtrie partout répandus.
Nous nous trouvons dans la position équivalente d’une déculturation à
deux versants : Nous déconditionner des idées et réflexes religieux
juifs et chrétiens et nous déconditionner des modes de penser et de
vivre quasi-athées de la société industrielle occidentale.
Si le premiers chrétiens ont réussi cela, ils sont devenus des hommes
spirituellement libres et
ils auraient pu libérer le monde, c’est ce en quoi il existe entre eux
et nous une parenté spirituelle. Mais ils ne l’ont pas fait, c’est ce
en quoi cette parenté trouve sa limite.
Non pas qu’ils aient échoué, mais parce qu’ils ne l’ont pas tenté.
C’est ce que je conclus de certains passages des réponses que vous avez
données aux commentaires 145C12 — "Les premiers chrétiens disaient que
Dieu seul ferait passer bientôt la figure de ce monde et ils ne
pensaient pas du tout qu’il leur fallait y porter la main eux-mêmes, se
charger d'une tâche qui ne leur incombait pas" — et 145C15 — "Les
premiers chrétiens attendaient la fin du monde, le retour de Jésus en
gloire, et quand cette attente fut déçue commença ce qu'on a appelé le
gnosticisme, tentative polymorphe d'explications métaphysiques ou
merveilleuses de l'enseignement de Jésus."
Les premiers chrétiens vivaient donc une foi existentielle, mais dans
l’optique de leur salut propre et dans le contexte d’une attente. Même
s’ils ont été remarquables de courage missionnaire et de force d’âme
dans la pénitence
face aux persécutions, ils ne se sont pas situés dans une dynamique de moisson en vue
d’établir sur terre par cette pénitence
et la mission qui en est le corollaire le Royaume de Dieu. Il
leur suffisait de construire celui-ci en dedans d’eux-mêmes,
selon les mots de Jésus. En quelque sorte, ils étaient en partance, le
monde qu’ils quittaient leur était indifférent. Il leur manquait la
compréhension de la synergie spirituelle réinitialisée par La Révélation d’Arès
et qui est un des thèmes de votre entrée 147.
Nous avons cette compréhension par la Parole donnée à Arès et votre enseignement (dont
ces retours sur l’histoire de la foi très intéressants pour nous situer
dans la perspective millénaire de l’Appel de Dieu) et au pèlerinage
nous pouvons prendre le
Feu pour la moisson
du monde.
Nous nous tenons à un autre moment de l’Histoire, mais aussi à un autre
moment de la foi : les premiers chrétiens étaient sortis
spirituellement du monde tout en vivant dans le monde, mais en se
tenant à l’écart ; nous sortons spirituellement du monde, mais nous
revenons à lui avec un amour et une foi existentiels pour le rencontrer
et pour le moissonner,
pour faire jaillir le
sang dans les têtes vides (Rév d'Arès 23/5) et ré-hanimer l’Image et Ressemblance
positive endormie dans les cœurs.
J’ai une pensée émue et profondément fraternelle pour ces premiers
chrétiens qui ont échoué parce qu’ils ont manqué d’une foi réaliste et
qu’ils se sont finalement noyés dans un rêve mystique. Mais
pouvaient-ils comprendre autre chose que ce en quoi ils ont cru, eux
qui furent pour la plupart récoltés
sur les friches (Rév d'Arès 5/4-5) ?
Je leur suis vivement reconnaissant de ce qu’ils ont fait et de
l’exemple de pénitence
qu’ils ont montré. J’aime à penser que leur tentative n’a pas été
inutile et qu’ils nous ont laissé en héritage, au terme de presque deux
mille ans de Semailles
divines, un travail qu’il faut mener à bien [en moissonnant les épis mûrs],
jusqu’au Bien
recouvré par toute l’humanité.
Oui, nous somme bien des premiers chrétiens, mais cette fois armés pour
changer le
monde et non pour être changés par lui.
Desiderius Faber
|
Réponse
:
"Mais pouvaient-ils (les premiers chrétiens) comprendre autre chose que
ce en quoi ils ont cru, eux qui furent pour la plupart récoltés sur les friches (Rév
d'Arès 5/4-5) ?"
Non, ils ne le pouvaient pas vraiment. Jésus
avait tout juste commencé sa mission et avait, pour ainsi dire,
seulement
posé les jalons, présenté une ébauche de son enseignement,
quand, s'avisant très vite que cet homme était dangereux pour eux, les
pouvoirs juifs et romain de Palestine l'arrêtèrent et l'exécutèrent. Si
Jésus avait vécu comme Isaïe ou Muhammad une vingtaine d'années, il
aurait sans nul doute développé son enseignement et
donné à se disciples des directives plus claires sur la bonne façon de
le vivre et de le répandre.
Les question qui se posent alors sont: Pourquoi le Père n'a-t-il pas
permis
à Jésus ressuscité de poursuivre sa mission sur terre, d'une
part ? Pourquoi attendit-Il si longtemps pour envoyer au monde
ce qui serait La
Révélation d'Arès en 1974, d'autre part ?
À la première question je ne peux pas répondre à la place de Dieu. Je
réponds: Je ne sais pas.
À la seconde question je rappelle que le Père donne une réponse dans La Révélation d'Arès: J'ai
attendu et voilà que Je Me suis levé à leur place (28/12). Donc,
le Père suscita certainement des hommes de Vérité, comme le jars (François
d'Assise, Rév d'Arès
xxxvi/3)
dans l'église pour lui donner la bonne orientation, mais ils ne furent
pas écoutés en haut lieu. Les siècles passent vite et, pour finir, nous
sommes encore les premiers chétiens:
|
17aou13 145C23
Quand je le
peux, chaque jour, je viens aux nouvelles sur ce blog, comme à un
"cours du soir", que je vous suis immensément reconnaissant
d'entretenir sur le long terme.
Rien de neuf ce soir [16 août], mais j'avais deux points à éclaircir.
1)
Dans votre analyse détaillée de la Didachè pour notre frère Claude vous
écrivez ceci : "jeûnez pour ceux qui vous persécutent (Action inconnue
chez nous; ça ne sert à rien)."
De fait, La Révélation
d'Arès
ne parle pas d'un tel jeûne et comme le Coran, elle écarte l'idée
d'intercession.
Mais elle n'écarte pas [complètement] l'idée de jeûne: Le menteur (r)assure
le mauvais (pour qu')il ne jeûne pas (Rév d'Arès iv/6).
D'un autre côté vous même, nous avez-vous dit, que vous limitiez pour
vous même la nourriture et le sommeil par mortification.
Par
ailleurs, Gandhi, l'une de nos références, pratiquait bien le jeûne,
non dans un esprit d'intercession, mais bien, ce qui me semble le
rapprocher ici de la Didachè, dans une optique d'amour, de pardon et de
paix. "Si le conflit dure, disait-il, c'est aussi de ma faute, moi
aussi je dois me purifier, et alors je deviendrai capable de faire la
paix avec mon ennemi, capable de rayonner en lui ma paix, mon amour,
mon pardon."
Qu'en pensez-vous?
2) Le 11 mai vous répondez à Jérôme de Montréal sur les différents
messages se présentant comme reçus du Ciel.
Cette question me touche à titre personnel, mais concerne aussi notre
mission.
À titre personnel d'abord.
Ma
jeunesse catholique admettait mal que l'Église se méfiât de tout ce qui
ne venait pas d'elle en affirmant: "La Révélation s'arrête avec la mort
du dernier apôtre".
Pour ma part les guérisons de Lourdes,
l'annonce de la conversion de la Russie à Fatima, ou encore en
Yougoslavie l'appel de Medjugorje au jeûne, à la prière et à la paix
fraternelle vu que "devant Dieu toutes les religions sont égales", tout
cela me paraissait bien plus intéressant que les propos des curés sur
les sacrements.
Quand j'ai lu La
Révélation d'Arès,
j'ai compris que la Voix du Ciel pouvait se faire encore beaucoup plus
indépendante de la religion que je ne l'avais perçu jusque là.
Au titre de la mission maintenant.
J'ai
récemment abordé dans la rue une jeune catholique qui était sur la même
longueur d'onde, et c'est vrai que quiconque croit que le Ciel peut
parler aux hommes même après Jésus sera plus réceptif à notre appel
qu'un chrétien dogmatique. C'est pourquoi je crois qu'il nous faut
connaître et respecter ces croyances aux messages apportant quelque
chose à la spiritualité.
En ce qui concerne les "Dialogues avec
l'Ange" de Gita Mallasz, j'ai lu ça et j'en conserve un vague souvenir,
mais ce que je viens d'en relire sur Wikipédia confirme mon sentiment
que, comme La
Révélation d'Arès,
ce message "ne se rattache à aucune doctrine religieuse actuellement
connue", apportant sur un fonds de références chrétiennes un
enseignement où se reconnaîtraient assez bien des orientaux. Notamment
Dieu y est nommé en hongrois par le pronom neutre (il/elle).
De
même le bahaïsme très universel reçu en terre musulmane ne se rattache
pas précisément à la religion musulmane, pas plus que ne se rattache
précisément au shintoïsme le message d'Oomoto, reçu au Japon à la même
époque par une pieuse veuve illettrée de cette religion. De fait ce
message annonce un idéal de fraternité transreligieuse qui rappellerait
plutôt François d'Assise.
Si pour ma
part je suis Pèlerin d'Arès, ce n'est donc pas parce que je crois que
le message d'Arès serait à mes yeux depuis Muhamad le seul réellement
venu d'en haut, mais parce que de tous ceux se prétendant tels, il me
paraît sans conteste le plus transreligieux de ceux reçus dans cette
partie du monde qui va du Danube à l'Euphrate — Duna Pourate" (Rév
d'Arès xx/19) — et aussi le plus "divin", le plus fiable et le plus
fidèle.
Dans le bahaïsme par exemple, j'ai mal à faire le départ entre
révélation et sagesse spirituelle.
Dans
le message de Medjugorje, la phrase sur l'égalité des religions, qui
"déplaît au monde" catholique (2/18), a été habilement mise sous le
boisseau.
Si je n'avais pas ainsi mis en
relation La Révélation
d'Arès avec d'autres, je n'aurais pu librement
choisir Arès, et je crois que pour venir librement à nos assemblées, il
faut avoir pu librement
faire des comparaisons justifiant ce choix.
Je
me demande dans quelle mesure notre mission, pressée d'engranger,
respecte suffisamment la lenteur et la complexité des choix spirituels,
sans lesquels le sentiment de liberté disparaît.
Sur Paris,
je vois que nous avons une grande difficulté à fidéliser ceux qui
acceptent de passer au local, et ayant pour ma part vocation à
participer prochainement moi aussi à cet accueil, je me pose des
questions.
N'aurions-nous pas un désir de
trop
convaincre (Rév d'Arès 7/3), plutôt que de dire à ceux qui
viennent que nous les
aimons, (25/3-4),
et de leur montrer cet amour en accompagnant avec
attention leur libre
cheminement, eux dont le
Père connaît les noms,
qu'Il aime et conduit (25/3-5) ?
Dire tout cela n'est pas facile pour moi.
Si vous pensez qu'il y a quelque chose à en tirer pour ce blog, je vous
confie, frère Michel, cet état de ma réflexion.
François D. d'Ile de France
|
Réponse
:
Ce beau commentaire fait, en gros, les demandes et les réponses et je
n'ai pas grand chose à y ajouter.
La
Révélation d'Arès
ne parle pas, en efet, de ce que vous appelez un "tel jeûne", notamment
elle n'accorde aucune importance à ce qui ressemble à quoi que ce soit
de réglementaire monastique, ecclésiastique ou mystique. Quand
j'appartenais au clergé orthodoxe, nous jeûnions et nous abstenions de
toute étreinte amoureuse, mon épouse et moi, pendant 40 jours avant
Pâques. De telles contraintes sont ignorées par La Révélation d'Arès
qui n'oblige personne à rien et qui avant toute chose recommande de
vivre en pénitence,
laquelle est joie et
fête (Rév d'Arès 30/11).
Oui, j'ai jeûné pour me mortifier pour
nos défunts (Rév d'Arès
33/32), mais c'était un choix laissé à ma volonté propre,
car il y a cent façons de se
mortifier. Quand ils
firent mortification pour ma grand-mère maternelle, ma
mère et mon beau-père s'abstinèrent de radio et télévision et ce fut si
dur qu'ils m'avouèrent qu'ils auraient préféré jeûner. Aujourd'hui je
ne jeûne plus pour faire
mortification, parce que je vieillis et que je sens que
pour garder mes forces, dont ma mission a tant besoin, j'ai absolument
besoin de manger convenablement. Déjà que je ne dîne plus depuis des
années, si je ne déjeune plus, je ne tiens plus debout et je perds la
mémoire. Je me mortifie
autrement.
Gandhi, lui, ne jeûnait pas à proprement parler. Il faisait grève de la
faim, ce qui part d'une autre dynamique.
Concernant l'accueil à réserver aux communications surnaturelles reçues
je suis d'accord avec vous.
Concernant la mission, "pressée d'engranger",
comme vous dites, et qui ne sait pas
"respecter suffisamment la lenteur et la complexité des choix
spirituels,
sans lesquels le sentiment de liberté disparaît," je suis non seulement
d'accord avec vous, mais je me tue à le répéter à nos missionnaires. Je
leur dis: "L'homme ou la femme, qui tombe aux
Pieds du Père après sa première lecture de sa Parole d'Arès en
disant: "Me voilà, Seigneur !" est un miracle et aussi rare
qu'un miracle. Ça peut arriver, mais il ne faut pas plus compter
là-dessus que sur un miracle. Toujours se rappeler que la moisson n'est pas
une entreprise de conversion, puisque le Semeur est passé (Rév d'Arès 5/1, 6/2), mais de découverte des épis rares au milieu des broussailles
luxuriantes
du monde, et encore ! Ces épis sont souvent encore verts et les
faire mûrir demande beaucoup de temps, de patience." À Nice je me suis
évertué en 2010 à expliquer cela en long et en large aux quelques
rescapés du coin, qui n'allaient plus en mission parce qu'ils
trouvaient ce monde totalement réfractaire. "Si vous attendez des
résultats immédiats ou rapides, vous échouez. Être écouté est déjà
difficile, mais faire un Pèlerin df'Arès demande des années. J'ai
commencé ma mission en 1975, je n'ai obtenu des résultats qui soient
des résultats que cinq ans plus tard." Patience, courage, imperturbabilité !
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00Xxx00 145C24
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Réponse
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Texte
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