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23 mai 2013  (144)  
sacraliser le désacralisé

Jesus on Easter

Le monde est usé. C'est une cause de grandes difficultés missionnaires.
Nous nous efforçons de faire écouter par des hommes déçus, désacralisés, qui ne s'engagent plus hors du cadre très étroit de leurs vies personnelles, un Appel sacré qui sollicite un courageux engagement.
Non qu'ils ne s'interrogent plus sur des questions de fond, mais celles-ci ne se transforment plus en action. Refus de mettre en avant ses espérances, de les exposer sur la place publique, de changer sa vie (Rév d'Arès 30/11).

Depuis quelques décennies, je ne cesse pas d'être intrigué par cette humanité qui, quoiqu'elle soit de plus en plus inquiète de son avenir, de l'avenir de ses enfants et petits-enfants, pratique l'esquive.
L'Occidental se dissimule à ses adversaires : la religion chrétienne quoique mourante, la politique incapable, la loi qui entrave la vie bien plus qu'elle ne l'aide ; il préfère se soumettre à eux ; il a peur de s'en détacher ouvertement, s'enterre dans le non-dit et l'inertie.

Quelle sécurité l'homme espère-t-il de sa pusillanimité ? Sécurité naufragée en 1914-1918 et 1939-1945, re-naufragée plus lentement mais plus profondément encore dans la guerre économique actuelle ? L'homme actuel est issu de générations qui ont connu en 100 ans dix fois plus de désastres et d'épreuves que leurs ancêtres n'en avaient jamais subis en un siècle. Moi-même, né en 1929, je réalise que le monde de mon enfance a disparu sans laisser de traces. J'ai, par surcroît, l'impression de finir ma vie comme un criminel face à des hommes qui me prennent pour un idéologue dangereux, quand je suis, comme le furent tous les messagers du Père, un initiateur d'âmes libres sauvées.
Loin de me désespérer, cette situation me rend avide du grand retournement dont La Révélation d'Arès me fait voir la possibilité depuis 1974. Jamais je n'ai aussi bien compris qu'aujourd'hui ce que le Père veut dire par : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Mais pourquoi si peu d'hommes le comprennent-ils ?

Je cours d'autant moins après ma lointaine jeunesse que je me sens jeune. J'ai grand besoin de cette force, d'ailleurs. Décider les hommes déspiritualités, indécis, sceptiques, à se libérer par le canal spirituel, quel travail ! Changer le monde, où rien n'est plus ferme ni stable, où tout est maintenant ambigu et indéterminé, un monde qui glisse aveuglément vers le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), voilà le défi qu'ont relevé les Pèlerins d'Arès. Nous sommes encore peu écoutés, oui, mais nous sommes partis dans une quête opiniâtre de la liberté absolue, que la pénitence nous assurera. Nous l'avons parfaitement compris et les hommes et femmes du dehors le comprendront lentement, mais sûrement.

Nous voulons une planète sans passeports (Rév d'Arès 22/11), sans loi des rats (xix/24) sans autre tribunal (16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous). Nous voulons l'amour, le pardon, la légèreté de l'intelligence contre la politique qui complique et alourdit de plus en plus la vie, les échanges, la gestion, la "justice". Les pieds gouvernementaux et administratifs chaussent des godillots de fer pour faire plier la nuque de l'homme, le forcer au destin qu'ils veulent pour lui. L'homme s'écrase, sa résistance au destin d'animal dompté qu'on leur fait est presque nulle ; cela dépasse toute explication rationnelle. Les raisons que les gens de la rue nous donnent, quand ils en donnent, de leur résistance nulle, ne clarifient rien. Ils nous semblent tous soumis et pourtant quand on leur demande : "Êtes-vous soumis par civisme ?", ils ne répondent pas "Oui". Le doute leur fait secouer la tête. On devine qu'ils sont des rebelles refoulés, des chiens battus qui ne mordent plus.
Ils ne mordent plus et c'est bien, parce que mordre ne sert à rien. L'Histoire l'a démontré. Mais si l'on donne une autre façon de se libérer et de trouver le bonheur à ces humains usés psychologiquement ? Ils sont peut-être devenus lâches tout simplement convaincus du triomphe définitif du rationalisme politique et matérialiste partout, alors que celui-ci s’approche tout au contraire du pied du mur où il va échouer, incapable de faire gravir ce mur à une humanité qu'il a épuisée en lui enlevant tout idéal. Mais il reste un idéal, que nous crions aux hommes de saisir pour y puiser des forces libératrices, c'est celui de La Révélation d'Arès.
C'est pourquoi plus l’horizon politique et éonomique s’obscurcit, plus braves et espérants nous devons être.

Ce monde a encore des couleurs, cachées mais vivantes. Dans ce monde chacun se croit obligé de prendre parti pour ou contre la gauche, la droite ou le centre — "Votez !" crie la propagande politique, même si ce pour quoi nous voudrions voter n’existe pas ou n’existe plus —. De plus en plus de gens réalisent que ce privilège de leur citoyenneté les encâble et que des tendeurs invisibles tendent les câbles. Les virtuoses de l’ironie cynique et de la diffraction sont à l’œuvre, nous font croire que plus notre espace de liberté se réduit plus nous approchons de l’infini et de la lumière. De là vient que les abstentionnistes sont de plus en plus nombreux. Jamais l'inanité des discours n'a été plus visible. Jamais notre mission de Vérité n’a été plus nécessaire pour redonner aux hommes le sens de la réalité.
La pénitence peut redonner à chaque homme sa liberté.
Aussi faut-il prêcher la
pénitence sans relâche.

Expliquons et ré-expliquons ce que le Père entend par pénitence, clé de la resacralisation, de la libération.

copyright 2013
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Comments:

23mai13 144C1
Je me permets de vous envoyer l'ébauche d'un projet de mission (qui a peu à voir avec le sujet de votre dernière entrée) auprès de cinéastes les plus réputés, les plus fameux, je veux dire les meilleurs, susceptibles de faire du bon et beau, honnête et à la fois sublime travail.
D'autres vous auront vraisemblablement soumis cette idée, mais je dois m'en assurer avant de poursuivre inutilement.
J'ai déjà commis un brouillon de lettre, cependant, je suis sûre que rédigée par vous elle aurait une autre allure et un "impact" plus certain.
Il s'agirait, tout en informant ces cinéastes, choisis parmi les plus grands, les meilleurs (bis), de leur proposer de "faire un film" ayant pour unique sujet La Révélation d'Arès et son témoin (avec tous les moyens financiers nécessaires, cela va sans dire).
J'imagine un pur chef d'œuvre qui ferait la part juste des événements, de votre personne (rôle tenu par un grand et célèbre acteur) et de votre enseignement et bien sûr… du texte intégral.
Je me suis mise en quête des adresses de ces grands metteurs en scène vivants : a priori pas de grandes difficultés pour les obtenir.
Le difficile serait dans la sélection de ces "meilleurs".
Assurer la (re)connaissance de La Révélation d'Arès par un tel moyen me semble une évidence. Mais je me méfie de mes évidences et de mes emballements lyriques qui ont rarement le réalisme… et l'assentiment de [frères ou sœurs] plus réalistes que moi.
Avoir votre avis sur ce "projet" un peu "ouf" m'aiderait à poursuivre ou bien à arrêter de me faire des illusions.
Sortir du silence des médias et de l'inégalité d'énoncé par un chef d'œuvre retentissant !
J'en frémis d'impatience ! Mais j'entendrai vos appels à la raiso
Une Françoise de Bretagne-Sud


Réponse :
Cela a déjà été fait, deux fois à ma connaissance depuis quelque quinze ans et peut-être même depuis une vingtaine d'années ou plus à mon insu..
Les plus grand cinéastes — de Steven Spielberg à George Lucas en passant par des réalisateurs français et espagnols des plus réputés — ont été abordés avec des propositions dans le genre de la vôtre.
L'un de mes frères de Paris, qui avait contacté Bertrand Tavernier (réalisateur, scénariste, producteur) eut cette réponse, que je donne ici de mémoire: "Le cinéma comme le théâtre a pour vocation de distraire, mais non de soulever des polémiques, moins encore des tempêtes. Or, La Révélation d'Arès est propre à soulever ce genre d'agitation. Vous ne trouverez aucun réalisateur qui prendra ce risque, même si le sujet l'intéresse."
De ce fait, j'ai entrepris d'écrire un scénario, plus exactement un canevas ou un monstre, pour raconter une histoire qui permette d'évoquer les Événements surnaturels et la Révélation d'Arès indirectement ou en arrière-plan, de façon moins polémique ou controversable, mais je ne l'ai pas achevé, parce que je suis un homme débordé.
J'espère quand même le faire aboutir un jour et le proposer à des réalisateurs sans nourrir, bien sûr, d'espoirs inconsidérés quand à la réception qu'il aurait. Si vous avez des idées et le temps d'écrire avec, de surcroît, plus de talent que moi qui n'en ai pas, n'hésitez pas, faites-le !
N'oubliez pas que les cinéastes reçoivent un nombre phénoménal de scénarios, dont beaucoup passent inaperçus de ce fait. Il est très difficile d'attirer l'attention d'un réalisateur sans intermédiaire bien introduit auprès de lui.
Par ailleurs, votre commentaire dit: "...ayant pour unique sujet La Révélation d'Arès et son témoin (avec tous les moyens financiers nécessaires, cela va sans dire)." Avez-vous vous-même les moyens de proposer le financement d'un film ?
Un film coûte très cher et nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas, en tant qu'Assemblée, de tels moyens.


23mai13  144C2
Selon Michel Potay, Dieu aurait comparé les lois de la République à des lois de rats (?) [Rév d'Arès xix/24].
À l'époque, j'avais jugé la position de Dieu vraiment exagérée.
Mais avec cette loi sur le mariage pour tous, je commence à comprendre.
Merci Mr Hollande et merci les homos, car vous venez de m'éclairer sur un aspect de la République que je n'avais pas remarqué jusque là. On pourrait assister à une bagarre de gladiateurs entre Dieu et la République !
Ça promet un beau feu d'artifice.
Signaler un abus top quenenni le 19/05/2013 à 16h14 Allez, Mr Lévy, les homos sont derrière vous.
Jacques P. de Bretagne-Sud


23mai13  144C3
Bonsoir mon chère Mikal.
Cet après-midi, en mission je me suis permis de dire à une personne que je ne savais pas qui est Dieu.
Mais en rentrant cher moi en voiture, je me suis dit que je savais au fond de moi qui Il est.
Il est moi, Il est l’humanité, Il est l’Amour, cet Amour qui embrase tout, cet Amour qui porte le monde.
Il est l’Infini, le tout autre comme vous le dite, le bonheur de l’humanité.
Je pense toujours à vous.
Alain de Rhône-Alpes


Réponse :
Vous n'avez, je pense, fait que répéter ce que je dis moi-même souvent:
"Dieu ? Je ne sais pas qui ou quoi est Dieu. Avant les Théophanies de 1977 j'avais de Dieu une définition précise, celle des instituts théologiques de mon église. Mais depuis que j'ai rencontré Dieu, je ne sais plus. Je sais seulement ce qu'Il nous dit. Pour le reste, je ne peux concevoir que ce Créateur immense et infini, qui crée l'univers en permanence — Le jour où le soleil est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et Je fais mille nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12) —, un univers dont les astrophysiciens modernes voient qu'il est sans limite, puisse se réduire à un clou (ii/21) pour parler à la poussière inintéressante que je suis, qui marche sur une autre poussière dans l'univers, la Terre. c'est hors de mes possibilités de comprendre."
Vous ne vous êtes pas trompé en disant que vous ne saviez pas qui et ce qu'était Dieu.
Amour, Dieu l'est, nul doute, parce que je ne vois pas ce qu'il peut trouver d'intéressant à cette créature exécrable et mauvaise qu'est l'homme. Oui, même son Amour est un mystère.
Mais c'est comme ça et c'est pour ça que nous sommes apôtres.


23mai13  144C4  
Je suis le lâche qui a déjà commenté en mars 2013.
Je comprends ce que vous voulez dire par cette entrée 144, mais je pense que vous doutez de la démocratie et de sa puissance contre laquelle aucune force politique ne prévaudra jamais. C'est le sommum du gouvernement des peuples par les peuples et la resacralisation des hommes doit passer par la démocracie.
Le principe démocratique déborde de toute évidence partout et son principe même empêche toute dérive.
Je crois donc que vous n'avez pas de solution en dehors de la politique. Il faudra que tôt ou tard les Pèlerins d'Arès se présentent aux élections, mais évidemment cela suppose que des candidats capables soient déjà parmi eux.
Ce n'est pas un lâche comme moi qui proposera sa candidature.
Votre entrée 144 semble dire que vous ne croyez plus dans la capacité d'une nation comme la France ou toute autre nation occidentale de réaliser ses promesses. Nos gouvernants, c'est vrai, nous ont mis dans des dettes de 1900 milliards d'Euros, parce qu'ils ont été des incompétents, mais on va trouver des méthodes de régulation de ce problème.
Ce que vous dites: "Une planète sans passeports (Rév d'Arès 22/11), sans loi des rats (xix/24) sans autre tribunal (16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous). Nous voulons l'amour, le pardon, la légèreté de l'intelligence contre la politique, etc., etc." suppose que vous ne croyez plus que nous allons fonctionner longtemps comme nous fonctionnons et que votre rêve va se réaliser dans la chaos. Je n'y crois pas du tout.

Boris H. des Charentes


Réponse :
Je crois que la démocracie se meurt, si elle a jamais vraiment existé, car déjà au temps de l'Athènes antique je ne peux accepter comme démocratique l'aréopage qui condamna à mort Socrate.
Les sociétés dites démocratiques aujourd'hui tendent, à des degrés divers, à la dissolution.
Cette dissolution va avec le fossé qui se creuse entre la société civile et les pouvoirs politiques. Des sortes de souverains négatifs se forment et se multiplient dans la population face aux souverains gouvernants issus des urnes, mais qui ne sont positifs que parce qu'ils agissent en béni-oui-oui. Par exemple, sans même discuter la loi sur le mariage des homosexuels, on peut remarquer qu'elle a été votée par les députés socialistes à l'unanimité. Or, il est absolument improbable qu'en leurs âmes et consciences ces socialistes n'aient pas été divisés sur un projet aussi fondamental. Donc ils se sont ligués non parce qu'ils étaient d'accord entre eux, mais pour faire front à la montée des souverains négatifs qui apparaissent dans la population. Voilà un exemple de la rupture, une des graves fissures qui mettent peu à peu en ruine la démocratie.
Des forces négatives diverses s'affirment face au gouvernement.
Le champs politique tend ainsi à devenir extérieur aux réalités populaires. Voyez pour l'actuel gouvernement l'impossibilité d'empêcher le déclin économique, la fermeture d'usines, la perte de nos industries. C'est la démocratie elle-même qui est responsable de cette triste situation
Autrement dit, l'appropriation des contre-pouvoirs par la société civile de surface ou souterraine (voir "illuminati" entrée 143) dévalue et minore chaque jour un peu plus le pouvoir légal. La démocratie s'autodétruit. La restriction, en augmentation incessante, de la marge de manœuvre des gouvernants résulte des pressions qu'exercent quantités de forces nouvelles non issues des urnes, mais malheureusement négatives.
Cela présente un danger de plus en plus grand, c'est celui de l'irruption soudaine d'une dictature: militaire, un big brother ?
Cela présente aussi, si la dictature ne se produit pas, des possibilités d'ouverture par la dislocation du système pour un temps probablement bref, qu'il ne faudrait pas rater.
Nous sommes à la veille de profondes incertitudes et nous devons en profiter pour avancer.
Je ne partage pas du tout votre enthousiasme pour la démoracie.
Au contraire, j'entends les premières mesure de la musique triste d'un désenchantement démocratique, d'une déception sociale énorme, produit d'une citoyenneté de défiance.
L'effet, qui se fait déjà sentir, est celui d'une déconstruction et d'une opacification. Toute idée d'alternative est devenue impossible. On voit très bien que l'alternative que M. Hollande s'imaginait représenter ne peut exister. Hollande retombe dans ce que faisait Sarkozy, parce qu'il réalise soudainement la grande faiblesse du président, la réalité tyrannique des dossiers. Il est chef d'état, mais pas grand chose malgré tout, parce que ce ne sont pas les politiciens qui font la prospérité d'un pays, mais ses citoyens. Ce sont eux qui travaillent et on leur a enlevé par l'impôt et par des lois idiotes qui, en les supercontrôlant, les ont empêchés de créer et d'avancer, les ont privés des moyens de travailler. La démocratie tire à sa fin. Il va falloir trouver autre chose, provoquer un énorme libération de forces forcées de se taire et de ne rien faire.
Pourvu que cela se fasse dans la paix et la liberté !
Nous Pèlerins d'Arès proposons un moyen d'y parvenir, non par les urnes, mais par le cœur: la pénitence.
Rejoignez-nous, que diable !


24mai13  144C5  
Je vous observe. Je vois tous vos points faibles... Il y en a !
Dans cette entrée 144 vous n'avez pas cité Dieu une seule fois. Le sujet est tout axé sur vous, ou sur vos malheurs, c'est évident. Je ne sais pas ce que vous ont fait les iluminati [entrée 143], mais vous avez une dent contre la politique et la démocracie comme le démontre votre réponse 144C4.
Votre foi est plus faible qu'il ne paraît. Vous ne parlez plus de prière, plus d'espérance, depuis quelques temps. Vous partez en guerre contre le système. Il va vous arriver de plus en plus de vilaines bricoles, parce que le système va vous le faire payer.
Moi, je ne suis pas un ennemi de La Révélation d'Arès, je ne suis pas votre ennemi, mais j'ai du mal à vous suivre.
Pas un seul chant de Gloire pour Dieu, pas un seul cri de bonheur d'être avec Dieu !
Êtes-vous un vrai croyant ou êtes-vous un petit agitateur politique ?
Je vous crois un croyant, puisque vous ne voulez pas faire de politique (vous le dites bien assez !) mais faites-nous un peu rêver, faites-nous un peu rêver, nom d'un chien !
M.M.


Réponse :
Vous avez mal lu mon entrée 144. J'y cite Dieu: "...sans autre tribunal (16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous)."
Le "cri de bonheur d'être avec Dieu" ? Vous le poussez trois fois le jour, une fois la nuit en récitant Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4-5), si vous êtes, comme votre commentaire le laisse entendre, un partisan de La Révélation d'Arès. La prière du pécheur est la vôtre comme elle est la mienne tous les jours. De plus, comme ma prière, votre prière comporte d'autres Paroles du Père, je suppose. Bref, vous exprimez sans cesse, comme je l'exprime, le "bonheur d'être avec Dieu." Je ne crois pas que mon blog oublie jamais d'exprimer ma foi dans l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), ce "bonheur", qui est en moi, en vous, en tout homme.
Quant au "chant de Gloire pour Dieu", dont vous regrettez l'absence, il n'y en a nulle part dans ce blog, c'est vrai, mais c'est parce que notre foi et donc notre prière ne sont pas axées sur la glorification et la supplication qui sont les formes religieuses de la piété, mais qui ne sont pas les nôtres. La vraie piété, qui est la nôtre, consiste seulement à prononcer la Parole pour L'accomplir (Rév d'Arès 31/6), c'est-à-dire pour devenir bon, libre, aimant, pardonnant, pacifique, intelligent.
Je vous demande de bien lire, de très bien lire La Révélation d'Arès, mon frère. Si vous la lisez bien, vous comprendrez que Dieu ne vient pas, par son Messager Jésus en 1974 ou par ses Théophanies en 1977, nous demander de L'adorer, de chanter sa Gloire et le "bonheur d'être avec" Lui, pas plus que de Le supplier de nous soulager de nos peines et de nous sauver du péché, parce que les peines et le péché sont les produits de l'humanité qu'elle peut cesser de produire. La Révélation d'Arès est un Appel à cette cessation par la pénitence.
Autrement dit, c'est l'homme et non Dieu qui est le sujet central de La Révélation d'Arès. Par là même la société que l'homme a façonnée, faite de politico-matérialisme de plus en plus épais, me préoccupe puisque l'homme me préoccupe.
Voilà pourquoi la pénitence est l'acte central de notre foi.
L'oubli ou l'ignorance de la pénitence élargit chaque jour l'abîme dans lequel glisse l'homme. Cet abîme n'est pas creusé que par les fautes personnelles de l'homme, il est tout autant creusé par le cadre social politico-matérialiste qu'il s'est façonné, parce que la désacralisation de l'homme entraîne son retour à l'animalité. Or, c'est évident, la société animale n'est pas la société humaine et l'homme ne voit pas encore qu'il n'est pas fait pour le zoo où il est en train de s'enfermer. Il est fait pour la liberté spirituelle.
Il faut resacraliser l'homme, c'est d'une évidence criante.


24mai13  144C6  
Comment peut percer la lumière alors que nous sommes ensevelis par les ténèbres,  l’horreur, le malheur, l’injustice ?
La liste est longue, et paralyse ce monde.
Comment croire encore en quelques choses ?
A côté de cela, notre société est embrumée de choses si futiles. Je pense à la chanson de Jean-Jacques Goldman “Les choses”, société de consommation, ultra matérialiste, ou tout tourne autour de cela. Illusion du bonheur.
Mais comment les consciences peuvent-ils croire, comprendre la vérité de la Révélation, alors que le monde n’affiche que des pubs, et des images qui nous montrent les mauvais chemins, comment sortir la tête de l’eau ?
 
Si j´avais si j´avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n´existe pas
Les regards glissent sur moi
J´envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n´ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés mes temples à moi

Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité

Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis

Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien

J´ai le parfum de Jordan
Je suis un peu lui dans ses chaussures
J´achète pour être, je suis
Quelqu´un dans cette voiture
Une vie de flash en flash
Clip et club et clop et fast food
Fastoche speed ou calmant
Mais fast, tout le temps zap le vide
Et l´angoisse

Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
Nobel ou scandale? on dit ´V.I.P´

Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis

Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien

Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis

Un tatouage, un piercing, un bijou
Je veux l´image, l´image et c´est tout
Le bon ´langage´ les idées ´qu´il faut´
C´est tout ce que je vaux
 
Virginie


Réponse :
Comment pouvons-nous être entendus à travers ce miroir de futilité que les hommes d'aujourd'hui placent devant leurs yeux et leurs oreilles pour nous renvoyer nos appels sans les recevoir ?
C'est évidemment le problème qui se présente chaque jour, chaque heure, chaque minute à chacun de nos missionnaires.
La solution nous est donnée par le Père dans La Révélation d'Arès. Elle est très simple, mais demande beaucoup de constance, de patience, de foi.
Devenez d'abord et avant tout vous-même une pénitente. C'est-à-dire aimez tous les humains, pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tout le monde, recherchez toujours l'intelligence du cœur, ou spirituelle, pour ne pas laisser l'intelligence intellectuelle travailler seule en vous, et rendez-vous libre de tous préjugés envers qui que ce soit.
Ensuite, mettez-vous à prêcher la pénitence aux autres, où qu'ils soient, où que vous les rencontriez, et leur rappelant cette Vérité toute simple: Seul le bien — la pénitence façonne le bien — vaincra le mal.
C'est cette pratique de la pénitence et de la moisson d'autres pénitents qui peu à peu, de génération en génération, changera le monde (Rév d'Arès 28/7).
Tel est le Message d'Arès.
Il n'y a pas de recette pour des résultats immédiats. L'homme a installé le mal lentement. Il vaincra le mal lentement. Mais chaque pénitent trouvera son salut dès maintenant.
Courage, ma sœur Virginie !


25mai13  144C7
Vous attribuez "l'usure" morale et spirituelle de la population occidentale (surtout européenne, je présume) aux guerres de 1914-1918 et 1939-1945, guerres sanglantes auxquelles s'ajoute selon vous la guerre non sanglante économique actuelle qui agit "plus lentement, mais plus profondément." Je ne le crois pas, parce que les effets des guerres de 1914-1918 et 1939-1945 sont loin, oubliés et largement compensés, puisque la population française pour elle seule est passée de 40 millions en 1940 à 65 millions en 2012.
Je crois surtout que ce sont les progrès scientifiques qui ont démontré l'inexistence de Dieu et l'impossibilité de la bonté que vous prêchez — bonté souhaitable mais impossible: l'homme est foncièrement égoïste et méchant — qui sont la cause, qui me paraît naturelle, de la perte de la foi et de la nécessité d'une morale qui n'a jamais été qu'une grosse hypocrisie.
Vous devez vous demander pourquoi, dans ces conditions, je lis votre blog.
C'est parce que je crois quand même que quelque chose s'est passé à Arès en 1974 et 1977. Je ne crois pas que votre interprétation soit la bonne (je pense à des extraterrestres plutôt qu'à Jésus et Dieu), mais je pense que c'est quelque chose qu'il faut suivre, examiner, expliquer, hors de toute interprétation religieuse comme la vôtre.
Robert F. d'Auvergne


Réponse :
Vous vous trompez. Les effets désastreux des guerres de 1914-1918 et 1939-1945 sont loin d'être "compensés."
Savez-vous qu'en Europe le taux de naissance qui devrait être de 2 dans un couple de 2 pour remplacer les parents n'est plus que de 1,6 ? Savez-vous qu'en 2015, dans deux ans, le nombre des décès en Europe dépassera le nombre des naissances ? Cela ressort d'une arithmétique statistique irréfutable. Seule la France sort du lot actuellement, mais ce n'est que la France et on sait que son taux de fécondité ne durera pas. Si la population se maintient à peu près en France et ailleurs, c'est grâce à l'immigration.
La perte de fécondité a entraîné la perte de la spiritualité, deux choses qui ne paraissent pas liées a priori, mais qui le sont, c'est là aussi une irréfutable constatation.
Les religions chrétiennes européennes: catholicisme, orthodoxie, protestantisme, sont en incoercible diminution permanente et la pression destructrice exercée sur les "sectes", qui sont pour la plupart chrétiennes et dont l'apparition pourrait ralentir ou compenser cette diminution, fait qu'elles sont empêchées de se développer... avec la complicité des grandes églises qui craignent leur concurrence et qui forment ainsi l'image idiote et suicidaire du serpent qui se mord la queue.
La question est en fait plus complexe, mais je vous assure que globalement vous vous trompez.
En tout cas, c'est à cette situation désastreuse que nos missionnaires Pèlerins d'Arès sont confrontés.
Vous faites partie de ceux — j'en connais bon nombre — qui voudraient donner aux événements d'Arès une explication "rationnelle": les extraterrestres, une hallucination fantastique, etc.
Je maintiens qu'aucune des explications que la "science" donnera des apparition de Jésus en 1974 et du Créateur en 1977 et de leur Message n'effacera jamais le fait, pour moi irréfutable et que je défendrai jusqu'à mon dernier souffle, que ce sont le prophète Jésus ressuscité et le Père de l'Univers qui sont venus me parler afin que je transmette leur Message à tous les hommes, y compris à vous, Robert.
Contrairement à ce que vous pensez, faire comprendre aux humains qu'ils ne sont pas irrémédiablement "égoïstes et méchants" est possible. Il y a parmi les Pèlerins d'Arès des hommes et des femmes qui étaient "égoïstes et méchants" et qui ne le sont plus par la pénitence.
Vous parlez en homme qui baisse les bras et qui cache son découragement derrière la science, mais la science n'a pas réponse à tout ! Je parle en homme qui lève les bras et qui crie pour appeler les hommes à se recréer une âme.


25mai13  144C8
En refusant de s’identifier au Père Créateur, en refusant de se fondre dans le “Tout” (Réponse 142C61), Adame a finalement programmé sa propre mort : L’homme est la mort d’Adame (Rév d’Arès vii/13).
C’est alors que l’éphémère a pris la place du perpétuel, le système d’Adam a pris la place de la création continue, du jardin qui ne fane pas (Rév d’Arès xvi/17).
En choisissant de privilégier son moi, son égo, l’homme s’est rapetissé de plus en plus, s’est recroquevillé sur lui-même. Cette identification à lui-même plutôt qu’à Dieu et aux prophètes, l’empêche d’accéder au transcendant, au sublime, au sacré, à l’âme, quoi !
C’est pourquoi maintenant, celui-ci baigne dans son jus de pomme devenu aigre (en référence au jardin d’Éden).
Dominique, un oisillon du Faucon, en Roussillon.


25mai13  144C9
La Vérité, c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
Vous ajoutez : "Mais pourquoi si peu d’hommes le comprennent-ils ?"
Et j’ajoute pour moi : "Mais pourquoi suis-je si lent à le comprendre ?"
Si j’avais la conscience dans le cœur, je ne pourrais que crier à chaque homme que je croise, le cœur débordant d’amour pour celui que je croise, que le monde fait fausse route, qu’il court droit vers l’abîme.
Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est. Les dents arrêtent la Parole ; les morts, le(ur)s dents serrent (Rév. d’Arès i/4).
Dans nos galeries de taupes, parler du vol libre du faucon, nous qui essayons de sortir le bout du museau de terre, comment convaincre que l’homme peut prendre son envol ?
Nous avons à élargir notre regard (faible lumignon, Rév d’Arès 32/5) pour passer du tout petit bout de ciel qui commence à apparaître à une vision ample, la vision du faucon en vol.
Ce qui ouvre notre regard, c’est de prononcer la parole pour l’accomplir (Rév d'Arès 31/6) : pénitence et moisson, le sentier vers les hauteurs saintes, celui dont la pente est supportable (Rév. d’Arès 7/2).
Il faut monter pour embrasser d’un seul regard un large paysage. Heureusement que la Parole que nous portons à celui que nous croisons quand il accepte de la lire pour lui-même (Rév. d’Arès 10/09), fait son chemin et ne doit rien à notre bonté ni à notre séduction (Rév. d’Arès 20/02). Mon Ongle [l'Ongle de Dieu] (seul) raie ; ta voix a Mon Ongle.(Rév d’Arès xx/3). Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but (Rév d’Arès 10/10). Mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine, dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en ferai une constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées (37/9).
Louis-Marie de Belgique


25mai13  144C10  
"L'homme est fait pour le bonheur comme l'oiseau est fait pour le vol" a dit Maxime Gorki.
Or pas de bonheur possible sans liberté et sans amour, et notre société essentiellement matérialiste et légaliste ne permet ni l'un ni l'autre.
Le système "démocratique" dans lequel nous évoluons est comme figé, ficelé par ses lois toujours plus nombreuses et toujours plus contraignantes. On ne peut plus entreprendre grand chose dans un cadre aussi strict.
Aussi l'homme souffre-t-il profondément de ne pas pouvoir vivre selon sa vraie nature.
Ceci dit, si on interrogeait les gens dans la rue, je suis persuadée qu'ils seraient nombreux à envier la vie simple des Indiens d'Amérique ou celle des habitants des îles du Pacifique ou d'ailleurs avant toute colonisation. Au fond de chacun, il y a encore une part de ce vieux rêves d'une vie naturelle, toujours enfoui et prêt à renaître sûrement.
On peut peut-être proposer aux gens :
"Et si on revenait à la simplicité. Ce monde est usé par ses idéologies et toutes ses espérances déçues (politiques et religieuses). Revenons à la simple liberté d'être bon, aimant, de retrouver l'intelligence du cœur, de pardonner et répandre la paix, se libérer des préjugés et de toute peur pour changer ce monde. Sur ces bases là nous reconstruirons une vie sociale plus simple. Nous avons ce pouvoir en nous de décider de ce que nous voulons être. Ce monde va péricliter, sa ruine n'est pas loin, mais l'humanité, elle, n'a pas fini d'évoluer, elle n'est qu'au début de son évolution."
Ne perdons ni espoir ni courage face à ce monde si instable et effrayant par moment, car la Vie qui est en nous est plus forte que tout système, plus forte que toute idée.
La Vie spirituelle apporte la vraie stabilité. Continuons à propager ce Souffle de Vie dont le Père nous fait don par Sa Parole. Personnellement, je me sens comme un moineau, face à vous, frère Michel, merci pour la grande richesse de votre enseignement.
Votre image du radeau à la dérive tant qu'il ne s'est pas doté d'une voile (entrée 142: l'apôtre de l'idéal), m'a bien fait voir la situation périlleuse dans laquelle mon âme se trouve, si elle ne se frotte pas à la mission. La voile permet de se diriger, d'utiliser la force du Vent, de se renforcer spirituellement pour aller plus loin, tout comme l'oiseau d'ailleurs. Frêle esquif, bien maladroite, mais bien décidée à me construire un voile pour rejoindre ceux qui œuvrent à la très belle et noble Mission à laquelle le Père nous envoie.

En apprenant le départ de Georges Moustaki, j'ai eu envie de partager avec vous " La déclaration" , qui est ma chanson préférée de Moustaki:

Je déclare l'État de bonheur permanent
et le droit de chacun à tous les privilèges,
je dis que la souffrance est chose sacrilège
quand il y a pour tous des roses et du pain blanc,
je conteste la légitimité des guerres
la justice qui tue et la mort qui punit,
les consciences qui dorment au fond de leur lit,
la civilisation aux bras des mercenaires,
je regarde mourir ce (siècle) monde vieillissant,
un monde différent renaîtra de ses cendres,
mais il ne suffit pas simplement de l'attendre,
je l'ai trop attendu, je le veux maintenant.
Que ma femme soit belle à chaque heure du jour
sans avoir à se dissimuler sous le fard
et qu'il ne soit plus dit de remettre à plus tard
l'envie que j'ai d'elle et de lui faire l'amour !
Que nos fils soient des hommes et non pas des adultes
et qu'ils soient ce que nous voulions être jadis
que nous soyons frères, camarades et complices
au lieu de deux générations qui s'insultent !
Que nos pères puissent enfin s'émanciper
et qu'il prennent le temps de caresser leur femme
après toute une vie de sueurs et de larmes
et des entre-deux-guerres qui n'étaient pas la paix
sans que ce soit voté dans aucun parlement.
Je dis que désormais nous serons responsables,
nous ne rendrons des comptes à personne et à rien
et nous transformerons le hasard en destin,
seuls à bord et sans maître et sans dieu et sans diable. 
Et si tu veux venir,
passe la passerelle !
Il y a de la place pour tous et pour chacun,
mais il nous reste à faire encore du chemin
pour aller voir briller une étoile nouvelle
je déclare l'État de bonheur permanent.
Georges Moustaki

Françoise L de Bretagne sud


Réponse :
Très beau commentaire, ma sœur Françoise (une autre Françoise de Bretagne) !
Mais je suis surpris que vous écriviez: " On peut peut-être proposer aux gens : "Et si on revenait à la simplicité. Ce monde est usé par ses idéologies..."
Pourquoi dites-vous "On pourrait peut-être..." ?
Pourquoi ne le dites-vous pas déjà aux hommes et femmes que vous rencontrez ?
Je ne sais pas pourquoi vous me faites penser à Spinoza, vous que je connais si peu, Françoise. Je sens dans votre commentaire une figure de sage, de sage pas encore vraiment partie à découvert sur l'étendue de la savane publique bretonne, mais femme sage chez qui ce mélange de la rigueur de la raison et du rêve d'un Éden revenu fait penser au sage Spinoza chez qui la mathématique rejoignait la vision cosmique.
Je sens qu'en vous se conjoignent l'exigence de la démonstration et la simplicité — à laquelle vous appelez — de l'humain qui sait qu'en toute vie simple se niche l'immensité absolue et dans cette immensité le Créateur créant, créant, ne cessant de créer, et dans cette Création quelque chose qui n'a rien de matériel et qui par là est plus réel encore; le bonheur.
Merci pour cette chanson de Georges Moustaki que je ne connaissais pas. Je suis un ignare dans ce domaine. J'ai tort, je sais. Mais après tout, mon ignorance me donne la joie de la découverte que vous me permettez de faire ici. Encore merci.
Lequel des Pèlerins d'Arès pourrait réfuter les paroles de cette chanson ?


25mai13  144C11  
Notre frère Nathan H. partage un lien sur son site facebook https://www.facebook.com/nhilal1?fref=ts


Réponse :
Voici la video que frère Nathan nous demande de "diffuser sans modération":
J'essaie de l'intégrer comme y invite YouTube.
Voici la video qu'il nous demande de "diffuser sans modération": J'essaie de l'intégrer comme y invite YouTube.



Il n'est pas fréquent que l'on me fasse savoir que certaines annonces sont faites ou que certaines vidéos sont diffusées pour La Révélation d'Arès.
Je découvre celle-ci parce que notre frère Nathan H. (Nazih en arabe) me fait passer des copies de ses messages sur facebook.
J'ai beaucoup aimée cette vidéo ou ce diapotorame et j'encourage le plus grand nombre d'entre vous à la découvrir.
J'en ignore l'origine. Peut-être cette origine est-elle donnée sur le site YouTube, mais je ne sais pas me servir de ce site sur lequel je vais rarement.
Je vis dans l'isolement et dans l'ignorance de beaucoup de choses concernant l'Internet.
Je ne suis qu'un vieil homme un peu bêbête, laissé tout seul dans son coin, mais vous êtes bien plus malins que moi.


26mai13  144C12
Le sens du sacré, de la Sainteté est un sujet difficile aussi difficile que resacraliser le désacralisé devait déjà être une tâche pour les gé ants des temps anciens , une tâche d'autant plus dé mesurée pour l' homme d' aujourd'hui qui compte  deux lits pour une nuit, deux livres pour un livre.( v/7-8)
 
Mais la Parole donnée à Arès tient compte de cette difficulté et compense cette lacune, car Elle a assumé le Sacrifice de La Majesté, donné l'Indonnable, la toute puissance de la Lumière dans l' humilité : l'Eau Vive, le Vent de Grâce qui éclaire l'Enseignement d' un Pè re trop aimant en dette envers Ses cré atures et qui rappelle Sa Vé rité  CRIANTE depuis la nuit des temps.
 
Aujourd'hui, un torrent réel d'Eau Forte s' écoule du Fond des Fond (xxxiv/6) vers les veines, les nerfs, les os et la Moelle qui court le long du fer jusqu'à  la tê te (xliii/15) qui évoluera jusque vers les splendeurs des atomes de l' homme repenti pour transfigurer sa vie : la Vie de celui qui devra réapprendre à marcher dans Ses Pas, devenir le frè re et  retrouvera le goût et sens du sacré à retransmettre par son âme rafraîchie,rayonnante, vivifié par le Souffle, témoignant ainsi d' autre chose que la seule foi en la perspective d' un monde changé en Bien avec la Vigne ( 30/6) un appuie pour tous qui soulève et qui lave  tous ceux y croiront à leur tour pour "ne pas échouer"( entrée 0142 apôtre de l'idéal), le voudront et le clameront de tout leur coeur, de toute leur â me, de toute leur force.
 
Un monde qui, à  Son Image et Ressemblance  ne condamnera plus mais sauvera, pardonnant à son prochain, pour qu' il pardonne à son tour d' avoir souffert des milles repères de la déviation, de l' égarement qui conduit à la désillusion puis la faiblesse et la fosse, entretenu par l' artifices des images qui trompent la faim, représentations dans livres des siecles contradictoires, leurs cortèges de maux visibles ou invisibles passé ou potentiel qu' il a engendré dans ses recherches assoiffées ou é perdues d'aventure, parcequ' il ne sait plus ce qu' il fait et qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire à cause des faiblesses qui ont tissé la camisole de son immobilisme : le rê ve qui cache la nuit .
 
Mais la bonne nouvelle pour celui qui croit et relève ce défi : se changer lui même à tout instant, embrasé pas une paisible et inextinguible flamme d'"insurgence" pour reprendre le chemin d' une folie aux yeux des hommes, un Dessein enfoui sous le dé sert, en vue d'un Jour sublime que l'on peut pressentir comme une î le bleu au loin, par un parfum de Grâce aussi lé ger qu'une fumée pure (17/3) mais plus solide que la pierre, où le Bonheur ne se mesure pas en annéee (36/23), c' est que le Trés
Haut ,Cré ateur du Ciel et de la terre a dit à Arès : celui qui cesse de péé cher, Je ne me souviens plus de son passé . Il est un homme du temps qui Vient. Le change je le donne ( xlvii/3)et les anges seront avec lui pour le soulever dans son ascension (25/6) par le milieu des Hauteur (7/1).
 
Combien d' homme, auront assez de foi, d' humilité, de lucidité et de volonté soutenue envers et contre toutes apparences du contraire, pour le croire suffisamment et pour vivre selon cette Parole, s' en éccarter leur pas des Siens... ? ( 12/6)
 
Béni soit le jour où il sera difficile au petit enfant de les compter à cause de la Vigne bleue ( xxxv/8) d' un petit reste (xxxv/12)et de sa descendance.
 
En l'Amour du Père
 
Guy


26mai13  144C13
Mon propos n'est pas celui d'un commentaire à cette magnifique entrée, je veux soigner mon intervention si celle -ci peut avoir lieu.
Je voulais simplement vous indiquer la façon d'aller sur You tube déjà par cette  très belle vidéo que notre frère Nathan . H vous a transmise, (si quelqu'un de nos frères ou sœurs ne l'a pas déjà fait).
Sur la partie supérieure de la vidéo (partie noire) à votre gauche, vous avez une espèce de V renversé. Vous cliquez et vous vous trouvez dans le champ des vidéo concernant le thème 'dernière chance'
Pour obtenir une autre vidéo:
lorsque vous êtes sur la page d'entrée de google chrome ou autre moteur de recherche, vous demandez tout simplement you tube; à partir de là, vous pouvez, dans l'encadré, demander, par exemple :'video sur la Révélation d'Arès' ou 'Révélation d'Arès' tout simplement (ou autres thèmes s'y rapportant). La video de notre sœur Nina s'y trouve , je l'ai trouvée en demandant :'la prière est une décision'.
Voilà, frère Michel,  je vous remercie pour votre Beau travail, cette magnifique entrée qui me touche profondément encore une fois.je pense à vous, aux difficultés que vous traversez et je souhaite un proche dénouement grâce à nos efforts bien maladroits encore, mais volontaires et véritablement aimants.
En prière , et dans l'effort pénitent avec vous , de tout cœur.Votre sœur. Danièle.


26mai13  144C14
Poême de Rudyard Kipling qui parle aussi de pénitence :

https://www.youtube.com/watch?v=Bv3BOFKXwns


26mai13  144C15
Suite à l'appel de notre sœur Solène G. du 12 mars, commentaire 141C28, je me suis inscrit sur le groupe Facebook "diffusion du message".
Il s'en est suivi quelques échanges et ma réflexion a depuis, toujours été en alerte.
De fil en aiguille, j'ai découvert une fiche du CNRS particulièrement pertinente sur la réalisation d'un dossier de presse. Comme, je prévoyais de prendre contact avec deux connaissances travaillant dans les médias, j'ai projeté de réaliser une approche de dossier de presse pour bénéficier de leurs avis sur le meilleur moyen de développer la notoriété de l'appel d'Arès.
Sous l'élan d'encouragements du groupe Facebook, je prévoyais partager mon travail avec ceux qui voulaient y contribuer tout en maintenant une échéance de résultat courte : mon projet de dossier présentable pour le 15 juin.
Les échanges que j'ai eus par la suite avec notre frère Éric D. de Paris m'ont fait revoir ma méthode et finalement, je n'ouvrirai le travail collaboratif d'écriture des fiches du dossier de presse qu'à un petit groupe de personnes : engagées en tant que pèlerins d'Arès, prudentes (pour ne diffuser ce travail que dans des conditions très strictes), disponibles et volontaires.
Frère Michel, frère et sœur Dominique et Nicole, il va de soit que je vous informe de mon initiative. Mon intention est simplement de faire un pas pour mieux connaître le fonctionnement des médias et chercher des failles dans lesquelles nous pourrons nous engouffrer.
Vous trouverez au lien suivant la fiche du CNRS que j'ai mise à disposition des 61 membres du groupe Facebook :  https://docs.google.com/document/d/1rBCXfoC3yJAkYBnuW0wYmCr0oxC8TRHhxRlKSC_IRgA/edit?usp=sharing   (elle n'a pas été beaucoup commentée)
Et au lien suivant, le fichier de travail qui permet la préparation du dossier de presse (l'identification des cibles médiatiques potentielles, puis la réflexion sur les angles de développement pouvant répondre aux attentes de ces cibles) : https://docs.google.com/document/d/1FlRk3tbF11gjWdmus2-GpHLrZA4dTfFqqJaL3TOtK4I/edit?usp=sharing
Malgré le partage de ce document depuis le 19 mai, je suis encore le seul à y avoir contribué. Peu importe, je pourrai tenir mon engagement même seul.
Si vous le voulez et si vous en avez la disponibilité, j'aurai plaisir à vous compter parmi les contributeurs.
Je ne manquerai pas de vous faire part de ce travail une fois réalisé ainsi que du retour d'expérience que nous en aurons tiré (Éric D. m'a annoncé son soutien).
Je reste évidemment à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Bruno de la Sarthe


Réponse :
Je ne connais pas Solène (je connais bien son père, mais il ne m'a pas parlé de ce projet).
Solène a adressé un commentaire à mon blog, en effet (141C28), mais m'a presque aussitôt demandé de l'effacer.
Je ne sais donc pas du tout ce qu'il en est de ce qu'elle proposait.
Par ailleurs, le CNRS en effet propose un modèle de "dossier de presse", mais il a en a paru dans différents livres également. J'en avais un pris dans un ouvrage des Presses Universitaires des années 80, que j'ai égaré.
Les dossiers de presse ont plus qu'une utilité, ils sont nécessaires concernant des personnes et des entreprises de toutes sortes qui ont besoin de faire savoir qui elles sont, ce qu'elles font, quels sont leurs but et philosophie.
Mais plus de trentre ans d'expérience de la presse m'ont appris que cela n'est vraiment utile et considéré par les journalistes que pour des personnes et des entreprises peu sujettes à polémique.
Dès que la personne et l'entreprises soulèvent des polémiques, des controverses, sont sujettes à la défiance d'adversaires automatiques (pour La Révélation d'Arès les adversaires automatiques sont la religion, les églises, la politique, etc.), elles ne servent plus à grand chose, parce que les journalistes sont astreints, dans la polémique, à une position qu'ils ne peuvent pas abandonner même sous le prétexte de la vérité.
C'est pourquoi un des membres du Directoire du Groupe "Express" m'avait écrit en gros: "Il y a des gens et des choses dont on ne peut jamaius dire du mal et d'autres dont on ne peut jamais dire du bien. Vous êtes de ceux-là. Pour un journaliste dire du bien de vous et de La Révélation d'Arès est professionnellement suicidaire. C'est pourquoi le meilleur service que puisse vous rendre un journaliste qui vous estime est de rester silencieux."
J'ai déjà publié plusieurs fois cette lettre, que je rappelle ici de mémoire.
Peut-être les choses ont-elles changé depuis les années 80 ?
Si j'en juge par les misères que me font les illuminati (entrée 143), je ne le crois pas.
Je pense que c'est par d'autres moyens, qui ne sont pas les moyens normaux, qu'il faut petit à petit faire naître la bonne opinion de la presse sur Michel Potay, les Pèlerins d'Arès et La Révélation d'Arès.
Ces moyens, il faut les trouver.


26mai13  144C16
As you know, I started in November 2012 my serious efforts in writing the book which I promised you.
First of all, I want to assure you that I have worked very hard on the project.
Secondly, I want to re-assure you of my determination to get the job done.
The book was an undertaking from my part to you. You Michel Potay, as the Prophet of Christianity and the Prophet of France/Europe/The West, and the Messenger to the spiritual family of Abraham globally. And I still consider it as such and more. It is my honor to do such a magnificent job for such an important historical person in the spiritual development of man. You are (Mikal) the holder of the seventh and final spiritual thrown before the final resurrection on earth. If there shall come any messenger or prophet after you, they shall be under your spiritual thrown - (the seventh day / The Revelation of Ares).  Moreover, there shall not be more books delivered by means of a TALK as your book was. All these facts come from my interpretation of the Quran.
My aim was to finish the book in June 2013. At least the Arabic version. However, the unfortunate fact is that June 2013 is clearly no longer a reasonable target. There are various reasons for that, so let me explain:
I am writing with the mentality of a researcher that keeps discovering. I don't work with a preset mind.
Discovering new things entails sometimes the reconstructions of new paradigms.
Discovering new paradigms consequently renders many writing ups invalid or (not accurate enough).
The word of God is like a NEURAL NETWORK of words. Each word has coded meanings. Discovering new meanings of words amends the paradigms in our mind, which consequently affects a network of statements and facts.
To compare what I know today to what I knew back in November 2012 would be very difficult. I believe a quantum leap has occurred in between.
I am sure this is not the end, and there may be more to come.
Where do I go from here?
I need to set myself targets. Targets help me take my work seriously.
I will aim to finish the Arabic version by September 2013.
Once the Arabic version is ready, I will need 2 or 3 months to translate it.
After that, I will give it to you for a feedback of the English version.
Based on your feedback, I will amend both versions fixing any misconceptions I may have had.
After that will come a final proof read of both Arabic and English versions by qualified linguistics.
Then I will make an electronic copy of the book (Arabic and English together) available for the Pilgrims of Ares (not online); and available for my friends too. Just a pdf copy that may be exchanged by emails initially.
The book will reserve its copyright for the author. However the book will be free of charge.
If there shall be hard-copies in the future they shall be exchanged free of charge. Hard-copies will need sponsors approved by the author. Hence, it will be long time before we see hard-copies of the book available.
The Zabor
The Book is made up of two splits:
Part1: The Code (The Zabor)
Part2: The Interpretation of the whole Quran
I am currently working only on part 1. The Code.
The Code (part 1) will be published as a first edition. I will keep working on the second edition after that.
After many years, when I am confident of Part 1 (The Code) (and maybe after the publication of edition 2 or even edition 3),  I will work on Part 2 (the interpretation of the whole Quran).

My visit to the pilgrimage:
I truly would love to visit you and Hug you fraternally my Eldest Brother Mikal where the Creator manifested his Shining Stick to you.
But I truly feel I need to accomplish my mission before I do this visit.
I don't want to visit you or the Theopany location before having this accomplishment in my hand (Part1_Edition1).
I don't want to dilute my determination and momentum.
I want this visit to be my trophy.
This is how I see things going. Sorry for making you read all this. I thought I needed to update you so that you are in the picture.
Together we Pray The Eternal Loving Father

Dr Daoud H. au Moyen Orient

Traduction par le blogger :

Comme vous savez, j'ai commencé en novembre 2012 le travail sérieux d'écrire le livre que je vous ai promis.
Avant tout, je veux vous assurer que j'ai travaillé dur sur ce projet.
Ensuite, je vous assure encore de ma détermination de finir ce projet.
Ce livre est une entreprise que je réalise pour vous. Vous Michel Potay, prophète de la chrétienté, prophète de France, d'Europe, de l'Occident, le messager envoyé à toute la famille d'Abraham. Je vois ainsi mon travail et même plus. Je considère comme un honneur de faire ce magnifique travail pour une personne d'une telle importance historique pour le développement spirituel de l'homme.
Vous êtes Mikal le détenteur du septième et final (appel) spirituel avant la resurrection finale sur Terre. S'il devait venir un quelconque messager ou prophète après vous, il ne pourrait qu'être (dans la ligne de votre investiture) spirituelle — le septième jour (Révélation d'Arès [10/7]). De plus, il n'y aura plus jamais de Livre révélé (dans des circonstances de contact direct, littéralement=conversation) comme votre livre l'a été. Tout cela est factuellement issu de mon interprétation du Coran.
Mon objectif était de terminer le livre en juin 2013. Du moins, la version arabe. Cependant, juin 2013 n'est malheureusement pas un délai raisonable. Plusieurs raisons à cela, que j'explique ici :
J'écris avec une mentalité de chercheur dans un esprit de découverte. Je ne travaille pas avec un plan préétabli.
La découverte de choses nouvelles demande parfois la reconstruction de nouveaux paradigmes.
Par voie de conséquence découvrir, de nouveaux paradigmes rend invalide ce qui a été écrit, quand ce n'est pas assez exact.
La Parole de Dieu est comme un réseau neuromimétique (ou neuronal) de mots, Chaque mor a des sens codés. La découverte de nouveaux sens des mots modifie les paradigme dans notre esprit, qui de ce fait touche à tout un réseau d'affirmations et de faits.

Comparer ce que je sais aujourd'hui de ce que je savais en novembre 2012 serait difficile. Je crois que j'ai fait un bond prodigieux entre temps.
Je suis certain que ce n'est pas fini et d'autres changements peuvent survenir.
Où vais-je à partir de cela ?
Je dois me fixer des objectifs. Ces objectifs contribuent à un travail sérieux.
Je terminerai la version arabe en septembre 2013.
Cette version arabe achevée, j'aurai besoin de 2 ou 3 mois pour la traduire [en anglais].
Ensuite, je vous le transmettrai pour vous que vous procédiez à une évaluation de la version anglaise.
C'est en me basaat sur votre évaluation que je corrigerai les fautes de compréhension que j'aurai pu commettre.
Enfin, il y aura une relecture générale de l'arabe et de l'anglais par des linguistes qualifiés.
Je ferai alors une édition électronique du livre (arabe et anglais ensemble) à l'usage des Pèlerins d'Arès (pas en ligne) et pour mes amis également. Juste une copie en pdf qui peut être transmise par EMail.
Le copyright sera réservé à l'auteur (ayant-droit). Cependant le livre sera gratuit.
S'il existe des éditions papier plus tard, elles devront être échangées gratuitement. Les éditions papier demanderont des sponsors approuvés par l'auteur. Pour cette raison, les éditions papier ne sont pas pour demain.
The book will reserve its copyright for the author. However the book will be free of charge.
Le Zabor
Le livre est divisé en deux parties distinctes :
Partie 1: Le Code (Le Zabor)
Partie 2: L'interprétation du Coran entier
Je travaille actuellement sur la partie 1: le Code.
Le Code (partie 1) sera publié comme premier travail de rédaction-présentation. Je continuerai en travaillant sur une seconde rédaction après cela.
De nombreuses années après que je sois satisfait de la Partie 1 (Le Code) (et peut-être après la publication des Parties 1 et même Partie 3) je travaillerai sur la Partie 2 (Interprétation du Coran entier)

Mon passage au Pèlerinage (d'Arès).
J'aimerais tant vous rendre visite et vous serrer dans mes bras fraternellement, mon frère aîné Mikal, là où le Créateur s'est manifesté à vous dans un Bâton Ardent.
Mais je sens vraiment qu'avant cette visite j'ai besoin d'accomplir ma mission.
Je ne veux pas aller vers vous ou sur le lieu de la Théophanie avant son accomplissement (Partie 1, édition 1)
Je ne veux pas affaiblir ma détermination et mon élan.
Je veux que ma visite (à Arès) soit ma récompense.
C'est ainsi que je vois les choses. Je suis désolé de vous faire lire tout cela. Voilà où j'en suis, j'ai pensé qu'il me fallait vous tenir au courant.
Ensemble nous prions le Père Aimant Éternel.

Dr Daoud H. au Moyen Orient


Réponse :
My beloved brother Daoud, I have to post your Email in my blog, I think, because the undertaking you started in November 2012 is designed for all of the Arès Pilgrims.
This is a serious significant task. You have tackled a job the real nature of which is having the Quran understood in the light of The Revelation of Arès, which amounts to a bit of a challenge on a few points.
So I understand why you would rather take your time.
I can't overestimate my capabilities of considering your job as good or less good while reading it or the time I will take to weigh up the cons and pros, but I will strive to make my best contribution to the plan you are carrying out.
As I am getting on for 84 (in July) and I begin suffering from an aortic stricture and so I am exposed to sudden death — which may happen either in five minutes or never, unless doctors decide to operate on me for it — please if I were unable to examine you work, refer to brother Antoine in Arès, who is a hajji, has a good knowledge of the Quran and might give you an opinion worthy of note on the edition you are working on.

Traduction :

Mon bien aimé frère Daoud, je dois faire paraitre votre Email sur mon blog, je pense, parce que l'entreprise que vous avez commencée en novembre 2012 est destinée à tous les Pèlerins d'Arès.
C'est une tâche sérieuse et importante. Vous vous êtes attaqué à un travail qui consiste en réalité à faire comprendre le Coran sous la lumière de La Révélation d'Arès, en quelque sorte une gageure sur plusieurs points.
Aussi je comprends pourquoi vous voulez prendre votre temps.
Je ne peux présumer ni de mes possibilités d'estimer votre travail comme bon ou moins bon quand je le lirai ni du temps qu'il me faudra pour peser le pour et le contre, mais je ferai l'impossible pour apporter ma meilleure contribution à votre projet.
Comme je vais sur mes 84 ans (en juillet) et que je commence à souffrir d'un rétrécissement aortique qui m'expose à la mort subite — qui peut survenir dans cinq minutes ou jamais, à moins que les docteurs décident de m'opérer —, s'il vous plaît, si je me trouve incapable d'examiner votre travail, adressez-le à frère Antoine à Arès, qui un hadj (pèlerin de La Mekke), a une bonne connaissance du Coran et pourrait donner un avis digne d'intérêt sur la rédaction à laquelle vous travaillez.


26mai13  144C17
Rendez à César ce qui est à César, et rendez à Dieu ce qui est à Dieu [Matthieu 22/21].
Dans le monde d'aujourd'hui 3/4 pour César  et 1/4 pour Dieu et peut-être 4/4 pour César.
Le bruit M’a remplacé dans Yërouch’lim (Rév d'Arès xLvii/1). D’où la tâche de grandir spirituellement, c’est connaître la vie, la respirer, l’apprécier.
Si je transgresse la loi cosmique j’entre dans les endroits défendus, les forces du mal se précipiteront sur moi  et elles sont critiques (Rév d’Arès viii/9). Arrêtons de les nourrir .Paraît-il qu’elles sont notre propre création .Il vaut mieux se tourner vers le Créateur: Tu vois le retour (Rév d'Arès i/1). Tu ouvres le bon Livre enfin (i/11).
La spiritualité me donne de la sagesse de la bonté de la générosité, de l’amour, de la maîtrise. Je résiste plus facilement aux difficultés dues aux afflictions et aux secousses. Je suis libre et légère sans désobéir aux lois de l’harmonie.
Mary de Bretagne-Sud


26mai13  144C18
Pourquoi voir tout négativement ? Bien sûr, l'homme est faible mais n'oubliez pas sa force, sa force immense !
De plus, ramener à un passé ancien, dont soit-disant l'homme ne se serait pas remis, me questionne. Arrêtez de regarder en arrière. Posez votre regard devant et beaucoup plus haut.
C'est de son impuissance à être entendu qui fait que les hommes souffrent. Mais cela ne veut pas dire qu'ils baissent les bras. Beaucoup agissent et leurs actions font rendre encore plus mauvais les puissants qui ne peuvent les tenir comme ils voudraient, notamment en laisse comme des chiens. L'exemple récent est Monsanto qui, parce que les gens refusent leurs toxines et toxicités qu'ils mettent sur les plantes et se sont tournés vers les jardins privatifs qu'ils cultivent eux-mêmes, alors de rage Monsanto propose une loi pour interdire les potagers des particuliers ! Non les gens ne baissent pas les bras. Ce sont les lobbies et les puissances d'argent dominantes qui veulent les mettre en cage. Beaucoup se battent, refusent de se laisser impressionner.
Attaquez-vous plutôt à ces lobbies, car votre plume/bouche ne profère toujours que des critiques.
L'Occidental (vous ??? mais oui vous êtes un occidental bien que vous le refusiez apparemment) comme vous dites ne se dissimule pas à l'adversaire : La religion, on sait ce que cela a donné, donc l'occidental la rejette, mais il ne rejette pas la spiritualité. Cela vous ne le dites pas, parce qu'il ne se tourne pas vers La Révélation d'Arès alors vous le taisez [?].
L'Occidental amène une autre politique tournée vers l'humain et les êtres qui sont sur terre (l'Alliancee Ecologiste Indépendante) mais cela n'est pas dit dans les médias et vous l'ignorez vous même (ce que vous ignorez ne veut pas dire que cela n'existe pas). L'Occidental ne voit pas la loi comme un adversaire parce que tant que rien ne change certaines lois sont indispensables et vous le savez, vous-mêmes en usez (la loi du copyright par ex.).
Prenez-vous en aux systèmes d'argent qui soumettent le peuple partout sur la planète, qui les attèle comme les chiens. Ce qui rapporte le plus d'argent est la prostitution et la traite des humains. Pourquoi ne dénoncez-vous pas cela, pourquoi dans votre blog ne vous en prenez-vous pas aux maquereaux et maquerelles de tous poils.
Ne vous trompez pas vous-même d'adversaire. Vous n'en avez pas, sauf ceux que vous considérez comme tel et tout particulièrement celui qui est en vous-même (que vous devez apprivoiser non pas détruire).
Ayez un minimum de considération pour votre prochain qui se dépatouille comme il le peut.
Valorisez le positif que les hommes créent, qui se manifeste partout. Voyez la solidarité qui existe, qui est bel et bien présente, voyez l'amour qu'amènent les hommes et les femmes. Beaucoup vivent cette spiritualité en eux (avec ou sans La Révélation d'Arès), parce que non seulement ils étaient prêts mais aussi parce que Dieu a soufflé dans leur poitrine. Et ces gens ne seront pas des vôtres car ils sont à leur façon prophètes, prophètes de l'amour, de l'action, de l'exemple qu'ils donnent aux autres.
Mais pour que vous acceptiez cet état de fait, il faut savoir ouvrir vos yeux mais surtout votre cœur. Vous êtes trop dans l'intellectualisme. Filtrez avec le cœur et vous verrez de belles choses accomplies. Mais il faut du fond du cœur  vous ouvrir aux autres et les aimer vraiment.
Christophe M.J.


Réponse :
Je ne sais pas qui vous êtes Christophe M.J. mais j'affiche votre commentaire, parce que j'ai rarement été confronté au discours de quelqu'un qui a compris tout le contraire de ce que je dis et de ce que j'enseigne depuis 39 ans.
De ce fait, votre discours m'interpelle. Je me frotte le menton en me disant: Ai-je écrit jusqu'à présent tout le contraire de ce que je voulais dire ?
Votre commentaire, qui me donne une leçon, n'est pas le seul dans son genre, j'en reçois assez souvent, mais je publie le vôtre, parce qu'il est bienveillant, paternel, écrit avec le souci de donner de la lumière à un homme que vous croyez dans l'obscurité.
Je me dis que non seulement je ne suis pas écrivain, mais encore je ne sais pas m'exprimer, même mal. Il doit y avoir de cela, car enfin je vous crois sincère, Christophe.
Je ne peux malheureusement pas vous répondre, parce que vous me dites tout le contraire de ce que je crois dire depuis presque quatre décennies et nous risquons de ne jamais nous entendre, nous risquons un dialogue de sourds.
Dommage ! Vraiment les hommes ont de grandes difficultés à se comprendre.


26mai13  144C19
J'avoue que vous m'inquiétez un peu ! 
Pourquoi avoir écrit: " Je ne suis qu'un vieil homme un peu bêbête, laissé tout seul dans son coin" [143C89]
"Je vis dans l'isolement et dans l'ignorance de beaucoup de choses concernant l'Internet.
"Je ne suis qu'un vieil homme un peu bêbête, laissé tout seul dans son coin, mais vous êtes bien plus malins que moi." [144C11]
Est-ce de la fausse humilité ou alors un moment de decouragement ?
Il est vrai que les Pelerins d'Arès ne sont malheureusement pas à la hauteur, mais que voulez vous ?
Et puis cela s'ajoute avec ce que vous avez dit dans illuminati :
"Ce ne sont pas des papiers qu'on me refuse. C'est plus grave que cela. On me refuse le droit d'usage d'un service dont tout citoyen honnête a absolument besoin pour vivre et donc exister dans ce monde"
Vous m'intriguez. Je me demande ce qu'on peut bien vous refuser ! Ce n'est pas une question d'argent, pas une question d'etat civil  alors quoi ?
Yve d'Ile de France.


Réponse :
Ce n'est de ma part ni "de la fausse humilité" ni "un moment de découragement."
C'est tout simplement comme ça depuis 39 ans.
C'est sans doute parce que vous, Yve, êtes "à la hauteur" que vous ne voulez pas faire partie des "Pèlerins d'Arès qui ne sont malheureusement pas à la hauteur."
Mais si, ils sont à la hauteur !
Ils sont à la hauteur de ce qu'ils peuvent faire dans cette première génération. Nous savons bien que quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Vous n'arrivez pas à comprendre que le Père m'a dit: Tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) et Tu ne commanderas à personne (36/19). Je ne peux donc rien demander. Je ne peux que suggérer et faire avec ce que mes frères me donnent et nous vivons dans un monde — les Pèlerins d'Arès sont des gens du monde — qui ne sait pas comment s'organiser quand il n'a pas de chef et qu'il n'est pas commandé. Cela viendra, mais peu à peu.
Nous formons une société nouvelle qui ne fonctionne pas comme le monde.
Ceci dit, comme "dessinateur industriel" vous ne gagnez que le RSA ? Votre patron ne vous paie pas beaucoup.


27mai13  144C20  
Il n'est pas facile d'expliquer avec des mots simples ce que fut, ce qu'est devenu l'homme et ce à quoi il est destiné.
Vos annotations de l'édition de La Révélation d'Arès de 1989, ou de la bilingue [1995], me sont d'un grand secours pour rédiger mes tracts. Mon dernier tract est fait pour sensibiliser l'homme de la rue avec lequel j'ai déjà eu un bel échange.
C'est pourquoi d'un simple tract de deux pages, je souhaite passer à quatre pages, voire plus, pour bien expliquer la rivalité qui existe entre l'homme et le Père, expliquer avec des mots simples à quel point les cinq dons du Père à l'homme entre, autre la liberté, ont provoqué chez l'homme comme l'orgueil, la cupidité ou la soif de pouvoir, bref, tous ces mots dont il souffre
et auxquels il semble encore très attaché, même s'il en meurt.
Je ne comprends pas qu'une évidence aussi criante ne permette pas un instant de réflexion.
J'ai l'impression quelques fois de parler à des pierres. Ça écoute mais ça ne comprend pas, ça regarde mais ça ne voit pas, ça pense et ça ne réfléchit pas. Comment expliqueriez-vous simplement cette rivalité ?
Américo d'Ile de France


Réponse :
La grande spirituelle que fut Catherine de Sienne disait: "Il faut d'abord avoir soif."
Le monde n'a plus soif de la Parole de Dieu et même de sa propre vie spirituelle, qu'il croit n'avoir été qu'une aberration dans les temps lointains. Qui n'a pas soif regarde couler l'eau, mais ne boit pas. C'est pourquoi, comme vous dites, "ça écoute, mais ça ne comprend pas."
Mais pourquoi voulez-vous à tout prix faire comprendre ? Nous ne sommes pas envoyés convertir ou semer, puisque le monde est déjà semé (Rév d'Arès 5/1-3, 6/2), mais nous sommes envoyés moissonner.
Les épis mûrs sont rares et si nous expliquons le sens de La Révélation d'Arès, c'est pour guetter le mouvement d'acquiescement de ceux, rares, qui ne sont pas encore totalement morts spirituellement et qui s'engageront peut-être.
Ceux-là n'ont pas besoin d'un tract de quatre pages pour comprendre. Je ne suis pas partisan des longs tracts. Je crois qu'un épîs mûr n'a pas besoin de tout ça pour réagir positivement. De toute façon, entre sa réaction positive et le moment où il sera un Pèlerin d'Arès un très long temps se passera. Il faudra le revoir bien des fois, l'aider à retrouver les sentiers de la vie spirituelle.
Je dis tout cela depuis trente ans ! Je me demande parfois si je dis bien ce que j'ai à dire et je m'accuse d'être amphigourique et obscur. Je peux admettre que Christophe M.J.(144C18), un inconnu, me comprenne à l'envers, mais vous, Américo, enfin !.. vous êtes des nôtres depuis de longues années et je vous vois encore poser des questions auxquelles j'ai répondu pendant des décennies.
Peut-être m'avez-vous compris, mais n'êtes-vous pas d'accord avec moi. Il s'agit alors de désaccord. Si c'est le cas, pourquoi me posez-vous une question en sachant quelle réponse je vais vous donner, que vous n'accepterez pas ?


27mai13  144C21
Hier à Paris il y a eu une vaste protestation de gens, parmi lesquels des mamans avec leurs poussettes d'enfants, contre le mariage gay, mais je me demande si un mécontentement plus large et profond ne motivait pas tous ces gens, très nombreux. Je me suis trouvé dans la foule et je crus voir des photographies de Mai 68 à Paris, que je n'ai pas connu, étant trop jeune, mais dont mon père m'a beaucoup parlé.
Je me suis vraiment demandé au milieu de ces drapeaux français, des bannières du sacré cœur, qu'agitaient les manifestants si tout à coup la France, une partie de la France en tout cas, ne prenaient pas conscience qu'elle s'était déspiritualisée et qu'elle voulait se respiritualiser.
J'ai évidemment fait le rapprochement avec votre entrée 144.
Je crois que vous avez raison. Les hommes ne sont pas faits pour la matérialisme de masse auquel on les contraint.
Je crois que la foi laisse, même chez des incroyants, une fidélité à ceux qui soit en ont entendu parler, soit l'ont connue dans leur enfance. Mais le problème soulevé par la foi que dirige une grande religion comme l'église catholique d'une main de fer, comme elle l'a fait des siècles durant, est le même que celui soulevé par la citoyenneté dans une trop grande nation comme le France. Alors, qu'est-ce qu'on peut dire de la Russie, des États Unis, de la Chine ! Il faut revenir à ce que vous appelez "les petites unités humaines". J'ai tout à fait eu conscience de ça hier au milieu des manifestants. Je m'y suis trouvé involontairement ayant à faire dans le quartier.
Oui, il y a un problème à résoudre. Je crois que vous avez vu juste.
Adrien G. d'Ile de France


Réponse :
Votre commentaire est plein d'à-propos.
Nous vivons dans une France bâillonnée. Hier à Paris grand rassemblement anti-mariage gay, quelque 150.000 selon les pouvoirs publics ou 1.000.000 selon les organisateurs. Mettons la moyanne: 500.000. En Mai 1968 il y avait beaucoup moins de "révolutionnaires" que ça.
Hier à Paris la police a appréhendé 300 protestataires, chiffre énorme. Le pouvoir dit: "La loi est votée; il n'y a qu'à s'incliner." Votée par qui ? Par les députés socialistes élus par un quart des votants français (Voyez mon camembert dans ma réponse 130C83). Tous les problèmes que la France rencontre aujourd'hui viennent de ce que le Parlement ne représente pas la nation. De toute façon, quand une loi semble mauvaise à une grande part de la population, il appartient à celle-ci de le dire publiquement. Il n'y a pas dans ce pays de délit d'opinion.
Mais on voit bien, en fait, que ces mouvements de rue en préparent de plus considérables. Les avertissements solennels des pouvoirs: "Ne manifestez pas !", perdent leur légitimité.
Nous vivons dans un France irritée.
Quelque part poignent les fantômes des barricades. La population est sévère pour des politiciens venus au pouvoir par du baratin et incapables d'en accomplir autre chose qu'une toute petite partie, laquelle ne résout rien des problèmes fondamentaux du pays. Peut-être est-il trop tard pour résoudre les problèmes, que d'ailleurs les politiques eux-même ont créés ? Possible. Dans ce cas, il ne fallait pas dire qu'on les résoudrait. Était-il indispensable de passer tant de temps sur cette question de mariage quand des questions mille fois plus aigues restent irrésolues: la dette de 1900 milliards d'Euros, la montée du chômage, la désagrégation de notre tissu industriel ?.
C'est grave et en contrepoint, derrière la protestation contre le mariage gay, ce sont les protestataires qui avaient raison, car ils pensaient globalement à autre chose.
Albert Camlus disait, je ne sais plus où, "qu'un homme est toujours plus utile à son parti en collant des affiches ou en distribuant des tracts qu'en discourant sur la condition humaine." C'est très souvent vrai, mais dans l'Histoire surviennent des moments où c'est l'inverse: Il n'est pas du tout inutile de parler de la condition humaine, parce qu'elle est clairement concernée. Il est des moments où le romantisme révolutionnaires, s'il ne fait pas couler le sang, est comme béni.
Aujourd'hui, clairement, on voit l'abîme qui sépare la comédie que les politiciens se jouent et l'instinct profond, soudain réveillé, d'un peuple qui réalise qu'il va perdre beaucoup et que la politique non seulement n'y pourra rien, mais qu'elle en est la cause déjà ancienne.
Il y a le plus souvent dans toute protestation de rue une part de littérature, de théâtre, d'idéologie. Ce n'est plus le cas. On le sent. Plus de littérature, de théâtre, d'idéologie, mais tout simplement la vie.
L'homme n'est pas si perdu puisqu'il se réveille soudain sous le tonnerre d'un orage qui commence à gronder.
Oh ! Il y a beaucoup à faire, il y a un long chemin à parcourir jusqu'au moment où l'homme comprendra que le retour aux petites unités humaines est une nécessité, parce que les grands ensembles humains ne sont gouvernables que par lois et polices et que ça ne peut pas durer indéfiniment, parce que ça ne marche pas: le temps montre que les inconvénients de la loi sont autrement plus lourds que ses remèdes. Ça ne peut pas durer, parce que les grands ensembles après tout ne sont faits que de petites unités endormies et parce que l'homme n'est pas fait pour l'esclavage des lois de masse... La loi des rats qui sont masse.
Tout à l'heure ma fille Nina a posé sur mon bureau deux pages déchirées du "Courrier International", que m'adresse frère Antoine d'Arès — Curieux ! je parlais de lui dans ma réponse 144C16... il y a des moments où les pensées se croisent.
Ces deux pages titrent "Le Vermont (un état des États Unis) rêve toujours de faire sécession." Il y a là-bas des hommes qui ont eux aussi compris que le salut de la société est dans les petites unités et que c'est là et là seulement que l'homme pourra revivre sa vie spirituelle.


27mai13  144C22
Bien aimé frère Michel, merci pour cette belle entrée qui réveille en moi quelques pistes d'espoir. Je ne résiste pas à l'envie de les partager sur votre blog.
Le monde sombre dans une agitation où les futilités sont de plus en plus omniprésentes.
L'appel du Créateur relancé à Arès nous indique le chemin vers la lumière et pourtant, il est de moins en moins compréhensible par les hommes.
Heureusement (sans cela ce serait la catastrophe : la chute vers le péché des péchés), nous cheminons et notre propre témoignage d'homme ou de femme est, au fil de notre pénitence, plus fort.
Je perçois de mieux en mieux les multiples chantiers que j'ai à travailler sur mon caractère et que nous avons à travailler ensemble, dans nos groupes de moissonneurs.
Le fait de voir nos lacunes est déjà une grande avancée.
Aujourd'hui je suis sur les chantiers de mon vaisseau, à gérer l'urgence en permanence, à allez à droite, à gauche, de partout, à veiller à ma famille, à la moisson, à mes activités professionnelles et à ne pas savoir comment coordonner tout cela. Je me sens écrasé, mais j'apprends et que je serai moins maladroit, mieux organisé, plus habile à l'avenir.
Voici un exemple d'une piste qui m'aide à déceler mes erreurs.
Je cherche à pardonner complètement. Je fais l'hypothèse que chaque mouvement d'irritation, d'énervement que je peux ressentir pourrait être relié à une facette de ma personnalité que je ne me serais pas pardonnée. Cela n'est peut-être pas une vérité en soi, mais je me découvre ainsi mes côtés obscurs et je travaille à y apporter de la lumière. Plus je progresse dans ce travail, plus il m'est facile d'accueillir l'autre dans sa différence.
Le deuxième axe que je souhaitais développer dans mon commentaire concerne nos assemblées de pénitents. Je perçois qu'il y a encore de grands axes d'amélioration dans nos capacités à accueillir la différence de l'autre frère. Les réflexes de conflit du monde sont encore présents et lorsque nous les aurons dépassés nous prendrons une grande consistance dans nos témoignages de porteurs de l'Appel d'Arès.
Cette ouverture aux autres me semble apporter une réponse au manque de proximité et de complicité que vous évoquez dans votre réponse au commentaire 141C65 : "Nous sommes frères. Être frères est une chose, mais être frères proches et œuvrant de concert en est une autre. Ce qui nous rapproche ou nous éloigne n'est pas la fraternité, mais la proximité, voire la complicité." Ce travail énorme et difficile est en marche et l'engagement des frères et sœurs que je côtoie me fait dire que nous ne lâcherons pas notre transformation. Nous prenons imperceptiblement de la hauteur, de la force. Cela n'est plus une question de nombre, mais de Puissance. Voici le grand espoir que je voulais partager ici.
Pour finir, je souhaitais apporter une réponse à votre interrogation : Comment expliquer qu'il est utile d'aimer ?
La meilleure idée qui me soit venue est de lier le manque de confiance en soi et le manque d'amour reçu.
Souffrez-vous d'un manque de confiance en vous ? Si oui, auriez-vous manqué d'amour ? Alors, peut-être comprendrez-vous l'utilité d'aimer. Cette approche m'a semblé faire écho auprès de l'interlocuteur avec qui je l'ai partagée.
Bruno de la Sarthe


Réponse :
Voilà ici l'occasion de vous dire qu'après avoir installé sur mon blog ce matin les commentaires 144C12 à 144C20 je me suis aperçu que j'avais laissé votre commentaire 144C15 à l'état brut. J'ai aussitôt procédé à la rectification en éliminant de ce commentaires quelques indiscrétions qui ne regardent pas l'ensemble des lecteurs et en lui répondant.
Il est rarissime que je modifie ce que j'ai mis en ligne, mais j'ai dû le faire ici exceptionnellement.
Ceci dit, j'aime beaucoup votre commentaire 144C22.
La réponse que vous donnez à ma question: "Comment expliquer qu'il est utile d'aimer ?" est une réponse parmi d'autres.
Pour moi la réponse fondamentale est qu'aimer — aimer au sens que Dieu donne au mot, non au sens de l'amour de l'ourse pour ses oursons — est le propre de l'homme. Je crois qu'aucun être dans l'univers ne peut aimer comme l'homme peut le faire parce que c'est un des cinq dons que le Créateur lui a donnés et partage avec lui (Genèse 1/26-27): amour, parole, créativité, individualité, liberté.
Quand vous dites aimer c'est "lier le manque de confiance en soi et le manque d'amour reçu", vous rationalisez. Ce n'est pas une réponse spirituelle, sacrée.


27mai13  144C23  
Dans la recherche des hommes et femmes pénitents, les épis mûrs, dans l’esprit de La Révélation d’Arès, je suis toujours émerveillée de constater, lorsque je leur dis vous êtes des êtres "sacrés", ils restent bouche bée, surpris, sans sourire, ni hochement de têtes, ni autres manifestations d’aucune sorte.
Je constate qu’ils ressentent comme vrai ce que je leurs dis: "Sacralisez votre vie avec les dons que vous avez reçus !" parole, amour, liberté, créativité, libération de tous préjuges dans la paix.
Si on m’avait dit cela avant que je connaisse La Révélation d’Arès j’aurais été aussi stupéfaite qu’eux.
Catholique d’origine, le sacré était réservé aux saints, les hommes et femmes d’exceptions, à Dieu.  
J’oriente toujours mes questions sur "Se changer en bien et devenir bons," comme vous nous le conseillez.
Ils sont toujours d’accord, pourtant les relations humaines se dégradent, alors quel remède je leur demande ?.
Ils n’en non pas. Pour certains, c’est aux hommes  politiques de donner l’exemple, pour d’autres l’homme est mauvais il le restera toujours. Beaucoup ne croient pas que c’est d’eux mêmes que viendra le changement en bien.
Si ces missionnés ne nous recontactent pas, c’est peut-être par peur d’être embrigadé dans une mouvement spirituel ou qu'ils ne veulent pas faire d’efforts pour vivre le sacré (la pénitence).
Le Père nous dit :  Je les met en garde contre l’abomination qui les tirent vers l’abîme comme une pierre aux pieds (Rév d’Arès 33/17).
Le Père n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d’Arès 25/6).
La pénitence, qui est une joie pour les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d’Arès. 28/25).
Je respecte leur liberté. Beaucoup me disent merci quand même, les plus touchés m'embrassent. C’est déjà un encouragement qui va peut être porter ses fruits et les encourager à réfléchir et devenir pénitents. Ce serait le bonheur !
En Vérité, homme Michel, c’est leur faiblesse qui leur fait refuser l’Alliance de l’Aigle (Rév d’Arès 23/2).
Notre témoignage aidera à surmonter les faiblesses de ce siècle (Rév d’Arès 40/3).
Continuons notre travail d’abeille.
Je témoigne que vous transmettez admirablement bien la Parole du Créateur.
Très belle vidéo de notre frère Nathan (144C11)
Simone du Centre.


Réponse :
J'ai moi aussi déjà remarqué que dire aux gens qu'ils sont des êtres sacrés les laissent sans voix, perplexes.
Comme quoi, à travers des siècles de religion forcée ou de mécréance, la nature sacrée de l'homme que Dieu spiritualisa voilà des millénaires — être sacré, c'est être avec Dieu, de Dieu, pour Dieu, image de Dieu — reste un souvenir confus qui circule dans son corps comme son sang.
Il fut un temps où, pour qualifier un homme ou une femme, il y a avait beaucoup plus fort que de dire qu'il ou elle était communiste ou royaliste, respectueux de la loi ou hors la loi, distingué ou malappris, c'était dire de lui ou d'elle: "Ça c'est un homme !" ou "Ça c'est une femme !" Et là les mots "homme" et "femme" prenait un tour sacré.
Cette appellation élémentaire: "homme" ou "femme", était un élément capital d'appréciation. Il n'y avait pas besoin de plus.
L'homme ou la femme sacré n'est plus de gauche ou de droite, accepotble ou détestable, étudiant ou retraité. Il ou elle est sacré(e), point final. La nature sacrée n'a ni parti, ni âge, ni condition.
Quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse, les hommes désacralisés d'aujourd'hui sont les descendants des hommes sacrés d'hier et redeviendront sacrés un jour.
Si nous devions échouer à resacraliser l'humanité, nous manquerions à notre rôle le plus fondamental.
Aucune raison de douter de la réussite dans les générations: Il y a chez l'homme auatnt de choses à admirer que de choses à mépriser.
La Victoire dont parle le Père est celle de la resacralisation.


29mai13  144C24
Le monde est usé.
Une des difficultés pour faire comprendre l'appel mobilisateur de La Révélation d'Arès me semble aussi résider dans le fait que face à la lassitude et au manque de courage les gens se tournent de plus en plus vers les recettes des psy. Ils remplacent aujourd'hui les prêtres d'hier.
Seulement, les solutions qu'ils proposent évacuent tout simplement la dimension première de l'homme, la dimension spirituelle, son image et ressemblance du Père. C'est devenu une chose culturelle de recourir à quelqu'un d'extérieur, à une sorte de coach pour régler ses problèmes.
La Révélation d'Arès nous entraîne au fond de nous-mêmes, au fond de l'humanité passée et à venir. Elle ne nous cajole pas — les cajoleur ne sément que la faiblesse (Rév d'Arès 39/8) — mais elle nous mobilise, collée au Père.
Ce matin j'ai prié dans ce magnifique passage de La Révélation d'Arès xxx/6 :
Je n'élève pas de force. Mon Bras attend au bout du bras d'homme; il le saisit s'il veut.
Si Ma main et sa main tiennent la houe, l'homme a mille ans, et mord encore.
Le frère, il répand son sang , mais sous sa peau Ma salive coule 
Nicole D. d'Île de France


Réponse :
Voilà un commentaire très pertinent, ma sœur Nicole.
Oui, ceux que vous appelez les psy s'efforcent de rendre l'homme paresseux, de lui faire oublier ses ressources spirituelle ou sacrées personnelle, de le porter à faire appel à des spécialistes, dont les psy font partie. Or, quand on y regarde de près, on est (en tout cas, moi je suis) stupéfié par l'ampleur de l'ignorance, du boniment, de ces gens, sans parler des mensonges et illusions auxquels ils croient plus ou moins eux-mêmes en se prenant pour les grands maîtres du destin.
J'habite non loin d'un hôtel Ibis où nous avions, il y a quelques années, tenté d'établir nos réunions de travail à Bordeaux pour le pèlerinage, la mission, etc., mais la direction nous avait éconduits avec hauteur en nous traitant comme des charlatans ou comme une "secte dangereuse". Mais ce même hôtel chaque année au mois de mai s'orne d'énormes calicots où l'on lit en lettres énormes: "Quinzaine de la Voyance, de tel jour à tel jour, etc." La voyance n'est ni du charlatanisme ni un danger. Nous oui. Mais je n'ai jamais douté que la direction des hôtels Ibis croient sincèrement à cela.
J'imagine qu'ils entendent par voyance ce que vous entendez par psy. Les psy, les voyants, les mages, les astrologues, etc. qui d'ailleurs ont toujours existé, ont leur manière vicieuse de faire semblant de réveiller chez chaque homme le prénomène spirituel qu'il est, mais en l'attirant vers le courant général ésotérique qu'ils forment exactement comme une religion essaie d'attirer des fidèles. L'occulte, l'ésotérique, c'est en somme la religion qui demeure et qui fructifie.
Nous avons contre nous cette religion sans Vatican qui se porte très bien contrairement au Vatican qui se porte plutôt mal en dépit de l'énorme appui médiatique qu'il reçoit. Nous, nous abordons les hommes avec une Vérité très simple, très dépouillée, qui dit: Homme, tu as en toi tous les moyens de retourner en Éden, si tu oublies que ce retour ne peut se faire sur l'instant et réalises qu'il demande plus de quatre générations (RFév d'Arès 24/2), contrairement à ce que font croire toutes les religions et tous les psy de la terre, qui promettent la miséricorde et le secours immédiats du Ciel.
Oui, nous, nous n'avons rien d'autre à promettre à l'homme que ce qu'il peut se donner lui-même. Cela fait une énorme différence entre nous et toutes les religions, y compris la religion des psy. C'est ce passage psychologiquement très difficile, qui prive l'homme de toute asssitance du dehors pour recourir à lui-même, que nous nous efforçons de faire faire à l'homme, qui devenu paresseux, lymphatique, mou, ne croit plus en lui-même.


29mai13  144C25
J'aime beaucoup les images que vous nous proposez au fil du blog et de ses commentaires comme en 144C5 : "ce zoo où l'humanité est en train de s'enfermer".
Les princes du culte, qui ont détourné vers eux et leurs prêtres Mes Assemblées, en ont fait des troupeaux haletants, aspirant l'air pour tromper leur faim (Rév d'Arès 30/14).
L'étape suivante est de parquer l'humanité qui a perdu son Idéal dans un zoo où elle est à la fois le visiteur qui le finance et le pensionnaire qui attend passivement sa pitance et ses soigneurs. La visite du zoo est virtuelle, guidée par les media et les "virtuoses de la diffraction". Dans ses enclos, l'humanité réduite au statut "d'animal dompté" est parquée par espèces cataloguées par les taxonomistes officiels qui définissent chaque religion, nationalité, culture et les rois blancs et noirs qui vont avec.
Mais voilà qu'une nouvelle "espèce" émerge, l'homme resacralisé, libre, que l'œil des guetteurs (Rév d'Arès xLv/10) et les périscopes des éons souterrains observent avec perplexité !
Défiant tous leurs pronostics, elle semble se multiplier. On voit des commentateurs du blog s'escrimer à la créativité sémantique, composant des noms dérivés de votre patronyme Potay, ne pouvant comprendre la relation libre entre le frère aîné (Rév d'Arès 16/1), le prophète de référence et ses frères prophètes par délégation, porteurs de la Parole qu'ils ont acceptée librement comme Idéal, La proclamant pour L'accomplir (35,5/6). Ils ne sont ni grégaires ni individualistes, ils ne vénèrent ni ne repoussent les biens matériels donnés par le Créateur et chacun vit comme le poulain libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le dompter et de l'atteler à leur char (10/10).
Comment définir cette "espèce", quelle taxonomie ?  Comment l'enfermer pour l'empêcher de contaminer d'autres pensionnaires du zoo, la tenir à distance des visiteurs comme ces grands fauves dont on craint les puissants bonds ? Comment éviter que les visiteurs entendent le Chant (Rév d'Arès x/8) sur notre langue, voient notre œil qui brille de joie (xxiii/5) ? Insoluble problème. Les lois de reproduction de cette "espèce", ancrée dans la pénitence, sa créativité sont hors de portée de leur compréhension.
La direction du zoo tentera de nous dompter, de nous parquer dans un recoin écarté, de renforcer les grilles et les fossés des enclos prévus pour nous, elle enverra ses satrapes et ses mordeurs (Rév d'Arès xvii/7). Nous aurons les bras bleuis, mais nous vaincrons, "braves et espérants".
Antoine B. d'Aquitaine


Réponse :
Magnifique harangue !


29mai13  144C26
Vous avez cité à plusieurs reprises la "dette pharamineuse" de la France.
Vous confondez dette et désacralisation.
M; Hollande n'a rien contre les choses sacrée. Il a été élu par les Français en 2012 pour d'abord arrêter l'endettement de la France et ensuite rembourser cette dette et assainir les caisses de l'État.
C'est un homme sérieux, pas un combinard en cheville avec le business comme étaient Chirac et Sarkozy, et il y arrivera. C'est un socialiste pur qui n'a pas d'autre souci que la bien public. Je souhaite qu'il nomme Mme Martine Aubry au poste de ministre des finances pour aller chercher dans les portefeuilles des riches l'argent qu'ils y cachent.
L'État, son budget et la désacralisation de la France sont des choses totalement différentes.
Vous avez eu tort d'arrêter la mission sociale des Pèlerins d'Arès. Leur mission est essentiellement sociale. Je veix dire que rien n'empêche les missionnaires d'avoir personnellment la foi, mais la foi reste une affaire privée, toute personnelle, et ne doit pas faire l'objet d'une mission publique.
Vous êtes la pire contre-missionnaire que le mouvement pouvait trouver. Ce n'est pas Dieu, c'est le diable qui vous maintient en vie à votre âge.
Jean-Christophe L. d'Île de France


Réponse :
Votre commentaire soulève diverses questions, sur lesquelles j'ai déjà donné mon opinion depuis de longues années, comme la question de la mission sociale, et je ne vais pas y revenir ici.
Permettez-moi de limiter la présente réponse à la question des dettes de la France.
Tout en souhaitant que vous ayez raison, je ne vois pas la dette de la France en voie de solution.
M. Hollande a en effet promis de régler cette question, mais seuls les idéologues aveugles comme vous ont cru qu'il le pourrait. Si je me souviens bien de vous, vous êtes professeur de physique-chimie, peut-être à la retraite aujourd'hui, et socialiste bon teint, ce que je ne vous reproche pas. Ici je ne parle pas d'idéologie, mais de choses hors idéologie.
Depuis une quarantaine d'années la France de gauche ou de droite fonctionne sur des emprunts, donc sur la dette. La raison en est simple: l'État vit au-dessus de ses moyens: trop de dépenses, trop de fonctionnaires, etc.
Pour voir la situation actuelle, en raccourci, donnons des chiffres, que vous pouvez vérifier quand  et où vous voulez :
Avec un déficit budgétaire de 87 milliards d'Euros, l'État n'a plus un centime en caisse à partir du mois d'octobre et doit emprunter pour régler ses dépenses courantes du dernier trimestre, chaque année. La dette enfle chaque année un peu plus et, actuellement, elle doit prendre 46 milliards sur ses rentrées d'argent ou sur ses emprunts pour payer les intérêts, rien que les intérêts. C'est un chiffre supérieur à ce que la France consacre à l'Éducation Nationale !
Combien de temps pourra encore durer ce gonflement inéluctable de la dette ? Car nous allons arriver un jour ou l'autre à la situation de la Grèce ou de Chypre. Un seul remède, que le gouvernement actuel de M. Hollande ne semble pas du tout prêt à s'appliquer: réduire considérablement ses dépenses, de nombreux budgets, le nombre de ses fonctionnaires, etc. Apparemment, ça n'en prend pas le chemin, puisqu'il est prévu d'embaucher 60.000 nouveaux professeurs.
Ceci dit, je crois comme vous que la foi est une affaire privée, puisque la pénitence est personnelle et que nul ne peut faire pénitence pour un autre. Mais il y a un lien entre l'État et la foi. J'ai eu tout récemment la preuve (voir "illuminati" 143) que l'État et ses soutiens ne ratent pas une occasion de freiner ou d'empêcher tout mouvement de foi.
En raccourci, je prétends qu'il y a un lien indirect entre les soucis d'argent de l'État et la désacralisation progressive de l'État, car on peut se dire que l'État en France est déjà dépourvu d'inquiétude métaphysique et spirituelle, mais moi j'ajoute que si l'État n'a plus rien de sacré et de sacralisateur, son mouvement de désacralisation n'est pas terminé, peut empirer. Il faut arrêter cela et renverser la vapeur.
Jésus disait: Là où est ton argent (ou ton trésor) est ton cœur.
Quand des politiciens dirigeants sont chaque année un peu plus tracassés par les affaires d'argent ou de trésorerie, ils sont chaque année un peu moins soucieux de la vie spirituelle et s'acheminent lentement de l'agonie à la mort spirituelle totale avec, au bout, un jour... le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le point de non-retour, le triomphe de l'animalité pensante et le commencement de la fin de l'humanité.

C'est à la jonction de ces deux pôles: désacralisation et resacralisation, que Dieu est redescendu sur terre à Arès en 1974-1977 et lance dans le monde le mouvement des Pèlerins d'Arès, pour le moment dérisoire, mais tout ce qui est capital dans le monde commence toujours de façon dérisoire. Oui, la foi est affaire personnelle, mais il faut réveiller la foi chez les hommes et c'est notre mission. Pour cette raison nous avons l'urgent besoin d'un petit reste de croyants de Feu que nous nous efforçons de moissonner.


29mai13  144C27
Article du "Nouvel Obs" sur une personne (libre-penseur) qui demande l'annulation de son baptême.
Vos réactions (29)
Jacques P a posté le 28-05-2013 à 18:03 :
Le comble dans cette affaire, c'est que Dieu est d'accord avec les libres-penseurs. Le baptême religieux est un baptême d'endoctrinement qui n'a rien à voir avec le baptême biblique qui est laissé au libre-arbitre de chacun. Il ne peut donc pas être administré de force, d'autant plus à un enfant qui ne maitrise pas encore sa conscience. Si nous étions cohérents, nous devrions tous demander l'annulation d'un baptême qui n'a aucune valeur sacrée.
Je réponds
J'alerte
Jacques P. de Bretagne


29mai13  144C28  
Je ne sais pas si vous avez lu Plotin ou Pétrarque, mais ce sont deux qui se rapprochent de ce que dit La Révélation d'Arès.
Je pense que ces deux hommes s'étaient appliqués à se sacraliser ou même déjà à leur époque à se resacraliser car le péché avait déjà corrompu les humains depuis des millénaires. La Bible, au fond, n'est qu'une grosse histoire de corrompus que l'Éternel s'efforce, par la voix de ses prophètes, de ramener dans le droit chemin. Rien de changé aujourd'hui.
Vous dites quelque part: "Être sacté, c'est avoir Dieu en soi." Rien n'est plus exact.
Votre travail consiste infatigablement à ramener les hommes à une vérité très simple, celle du Bien.
C'est pourquoi c'est un travail difficile. Allez convaincre une star arpentant le tapis rouge du Festival de Cannes que ce qu'elle fait là est totalement inutile, parce qu'elle ne fait que se vendre, se prostituer sur l'écran au lieu de se prostituer dans un lit, au lieu de fare pénitence. Vous vous attaquez à un côté de l'homme que les siècles ont complètement blindé contre le bien autre que ce qui fait du bien à chacun: bien vivre, bien jouir, bien manger, bien dormir, c'est à dire l'argent; le succès et si possible le très grands succès des stars. Vous avez vraiment du courage.
Je vous admire et j''admire vos compagnons et l'abnégation de votre tâche à tous. C'est complètement démodé. Pas plus ,que les vrais bouddhistes, qui prêchent aussi le bien, ne peuvent être nombreux en France, vous ne pouvez être nombreux.
Travaillez à resacraliser ce monde ! Je voudrais vous ,suivre. Je suis trop lâche pour ça.
Mais je vous admire, planqué derrière ma petite tranquillité.
Gaëtan R.-T. d'Île de France


Réponse :
"Sans la vertu, Dieu n'est qu'un mot," disait Plotin et Pétrarque disait: "Il est plus important de faire le bien que de connaître la vérité."
C'est, sous le rapport de cette extrême simplicité, non sous le rapport des philosophies développées par Plotin et Pétrarque — qui fut en outre le poète amoureux de Laure —, notre position à nous Pèlerins d'Arès.
Pour nous la Vérité, c'est simplement qu'il faut faire le Bien et donc nous considérons le Bien accompli et la Vérité comme une seule et même valeur, résumée par Dieu dans: La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Autrement dit, seul l'homme qui fait le Bien est sacré, car le Bien et Dieu forment une même et seule Entité.
On réfléchit hélas trop peu dans le monde à la voie très simple qu'est celle du Bien, auquel conduit la pénitence au sens que La Révélation d'Arès donne à ce mot. C'est cette incapacité globale dans le monde à réfléchir à quelque chose d'aussi fondamental qui fait que notre tâche est d'autant plus difficile qu'elle est très simple.
Merci. Mais pourquoi vous "planquer" ? Rejoignez-nous ! La mission est difficile, mais n'est pas aussi terrible que ça.


30mai13  144C29
[...]
Vous avez tout à fait raison, je ne suis pas encore "partie à découvert dans la savane bretonne" [144C10], notre champ missionnaire, mais maintenant que je suis plus forte, je m'y mets peu à peu.
À travers votre blog, vous sondez les âmes de ceux qui s'adressent à vous. Vous avez besoin de savoir qui est qui et sur qui vous pouvez compter. Je vous écrit donc pour clarifier ma position par rapport à ma foi dans La Révélation d'Arès qui est totale (elle vient bien de Dieu, d'abord par le prophète Jésus transfiguré, puis par le Père de l'Univers, manifesté sous la forme d'un bâton de lumière). Je dois aussi être claire  par rapport à l'Assemblée, qui me le fait également comprendre, et je trouve cela normal de sa part.
Si j'ai un peu de sagesse, c'est uniquement grâce à cette Parole révélée, ainsi qu'à la lecture de la Bible et du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès, lus chaque jour dans le but d'accomplir (Rév d'Arès 35/6), et grâce à l'immense richesse de votre enseignement.
Vous pensez que je suis une femme sage, mais la vraie sagesse n'est-elle pas chez celui ou celle qui chaque jour répond oui à l'Appel missionnaire, chez ceux qui depuis des années arpentent les rues (certains quotidiennement) pour y chercher des épis mûrs et qui s'efforcent de construire une Assemblée sans chef, ce qui n'est pas une sinécure, on peut le dire. Il est assez facile d'être sage quand on est seul dans son coin, n'est-ce pas ?
Concernant Spinoza, j'ai fait une année de philosophie au lycée, mais ça fait plus de 20 ans. Tous les cours m'ont passionnée. Je ne me souvenais plus du système de pensée de Spinoza, mais en relisant quelques résumés de son œuvre, il est possible qu'il m'ait influencée et qu'il ait imprégné ma façon de penser. Mon prof de philo était vraiment un très bon prof, il a dû donner le goût de la réflexion à beaucoup de jeunes gens, il le faisait avec énormément d'humour, mais le jour où je demandai naivement :
"Il est possible qu'on se trompe dans la façon dont nous vivons notre foi ? " Comme j'étais dans un lycée catholique breton, [j'ai précisé :] "Les évènements qui ont fondé notre religion remontent à à peu près 2000 ans, il y a pu y avoir des déviations du message et on se trompe peut-être."
"Pardon, je ne comprends pas votre question," dit-il avec un air bizarre
Je reformulai donc ma question
"Non, je ne vois pas," dit-il avec un air de plus en plus absent.
J'insistai, puis il conclut :
"Bon ! Vous nous ennuyez maintenant, Mademoiselle. Ça suffit !"
Quelle déception alors, il ne cherchait pas vraiment la Vérité. C'était juste un prof de philo. Je n'ai compris que très longtemps après qu'il ne pouvait pas répondre à cette question devant toute la classe, composée de jeunes presque tous issus de la bourgeoisie [de la ville bretonne].
Un an et demi après, je rencontrais notre frère D. dans une rue de ma ville. La philosophie m'avait quand même confortée dans ma foi. En sortant des cours, je me souviens avoir voulu démontrer l'existence d'une vie éternelle pour l'homme et je me souviens très bien de mon raisonnement. La raison a toujours renforcé ma foi.
Avec mon époux, nous nous sommes engagé mutuellement à aller ensemble et d'une manière régulière dans la rue (ce qu'il fait déjà de son côté) et là ce sera d'une seule Voix. Pour que vous me connaissiez mieux, je vous livre également deux autres moments marquants dans ma jeunesse: le moment où je me sentais le plus vivante, c'est quand, faisant partie du mouvement eucharistique des jeunes, je lisais des extraits des Évangiles devant toute l'assemblée lors de la messe, après avoir lavé des voitures tout l'après-midi au profit du Rwanda, mais c'est clamer la Parole qui me plaisait le plus. Et, mis à part ce trop court passage au MEJ, dans une jeunesse assez morne,  la phrase de mon père qui ressort toute ma vie durant: "Rien ne sert de conquérir le monde, si on y perd son âme", de la part d'un militaire de carrière à la retraite, fervent catholique. J'ai mis du temps à savoir d'ou venait cette phrase, mais grâce à vous je le sais et je sais pourquoi il me la disait régulièrement avant le départ au collège dans la voiture.
J'ai encore beaucoup de chemin à faire, frère Michel, pour être à la hauteur du Message surtout au niveau missionnaire, mais je progresse patiemment, j'ai fini de tergiverser.  Merci pour vos encouragements.
Françoise L. de Bretagne-Sud


30mai13  144C30
Quand je fréquentais, jeune et pas mal déboussolé, les salles de classe, j'ai le souvenir très vif d'une pensée qui me traversa;:"L'homme me semble représenter une grandeur,mais je ne la vois nulle part autour de moi."
À présent j'ajouterais "et je la vois peu en moi".
Depuis, il y-a La Révélation d'Arès et son témoin, premier à la vivre 
Je suis un frère, sans faire de fausse modestie inversée, d'assez mauvaise facture. Je me laisse encore distraire par les pitreries des "chiens", mais je marche, car cette grandeur je la vois rayonner de votre vie, il n'y-a que la Vie qui peut réssusciter la Vie.
Je viendrai donc au Pèlerinage d'Arès ranimer en moi le Feu (Rév d'Arès xLi/3-10) pour Le communiquer aux hommes ,mes frères.
Face à cette réalité les discours se retrouveront tout flapis, il feront selon une expression de notre frère Chirac: "Pssschit!"
Philippe N. de la Vallée du Rhône


Réponse :
Mon frère Philippe, nous sommes maintenant vous et moi de vieux compagnons de foi. Il doit y avoir une trentaine d'années que vous êtes des nôtres et votre indéfectible fidélité autant que votre discrétion m'ont toujours ému. Je vous revois au temps où vous animiez les épousailles célébrées à Arès avec votre guitare dans les années 80.
C'est avec émotion et grande amour fraternel, que je vous reverrai cet été sur nos Saints Lieux.


30mai13  144C31
Quelques réflexions sur [les commentaires] 144C18, 144C24 et 144C28.
Que valent pour cela mes pauvres mots, cette dangereuse lime affilée (Rév d'Arès vii/6) ?
Allons ! Les mots, même l'Éternel s'y "enserre" comme le clou dans la planche, pour nous (Rév d'Arès ii/21), se réduisant à l'approximation de ces mots, toujours piégés.
Quand il dit par exemple les prêtres, il ne veut pas dire que les individus prêtres sont tous de purs brigands: Au contraire, leurs intentions sont variées comme les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6).
Dans cette optique, vous avez il y a peu, frère Michel, mis en garde une sœur qui condamnait globalement les francs-maçons. Je vous en suis reconnaissant. Et à l'inverse je me suis senti gêné de vous voir critiquer sans nuances les syndicalistes (un frère d'Ile de France et moi-même en avons été); de même ici, sœur Nicole (144C18), je me sens gêné de ton regard sans nuance sur les psys.
Je connais un psy "intégratif" qui, contrairement à Freud et consors, comprend que la spiritualité fait partie de l'homme. Depuis quelques mois, je participe à son blog, sans cacher mes attaches arésiennes.
Cet homme a senti dans ce que j'écrivais de la réflexion, peut-être un peu d'intelligence [Rév d'Arès 32/5] spirituelle comme nous disons. Du coup — surprise —, il m'a envoyé un mail pour me dire qu'il souhaitait me rencontrer, et nous avons dimanche, de cœur à cœur, les yeux dans les yeux, échangé pendant quatre heures sur notre histoire spirituelle, sur les voies de la spiritualité, sur le besoin qu'en ont l'individu et le monde... et le lien de l'un à l'autre.
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, disait l'Évangile palestinien [Matthieu 18/20], je suis au milieu d'eux.
Je passe en C28, à votre réponse, frère Michel: "Rejoignez-nous".
Et ça me ramène à votre perplexité dans la réponse à C18:"ai-je écrit jusqu'à présent tout le contraire de ce que je voulais dire?" Je comprends pourtant votre interlocuteur, Christophe M.J., quand il écrit par exemple "beaucoup vivent cette spiritualité (...) ils sont à leur façon prophètes". N'est-ce donc pas aussi ce que vous, frère Michel, "vouliez dire"? Et pourquoi Christophe comprend-il "le contraire"? Avez-vous écrit "tout le contraire"?
Passionné par l'intercompréhension de ceux qui ont du mal à se comprendre, je crois comprendre ce qui s'est passé dans ce "dialogue de sourds" comme vous dites.
On peut répéter cinquante fois l'idée X sans être entendu si l'on répète cent fois l'idée Y, qui la complète et que l'autre interprète (à tort) comme le contraire de l'idée X.
J'ai le sentiment, confirmé hier, que dans notre mission, quand nous voulons dire: Je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/3), cette déclaration peut ne pas être entendue, parce que plus insistant sera perçu l'appel "Rejoignez-nous" (réponse à 144C28 etc.), que l'interlocuteur comprendra ainsi: Joignez-vous à mes assemblées (et) je vous aimerai (25/4).
Pourquoi risque-t-il de comprendre ainsi ? Simplement parce que dans notre monde, un propagandiste aime ceux qui le rejoignent et se désintéresse des autres.
Du coup il n'aura peut-être pas senti notre effort pour l'aimer avant de le connaître.
Faut-il donc cesser d'inviter à nous rejoindre tant que nous n'aurons pas convaincu que nous aimons ? Cela me rappelle le cardinal Lavigerie, qui venu au Maghreb prêcher Jésus aux musulmans disait qu'il fallait déjà une présence aimante pendant cent ans avant de commencer à prêcher.
Entre la rue, ce blog, et mes relations avec amis et proches, je suis amené à me poser ce genre de questions, qui bien sûr ne peut trouver de réponse simpliste.
François D. d'Ile de France


Réponse :
Je manque de temps pour répondre exhaustivement à votre commentaire.
Je relèverai seulement deux pointx, celui où vous me reprochez de "critiquer sans nuances les syndicalistes" et celui sur les "psy".
Moi aussi je fus syndicaliste autrefois. Je rappelle que je fus communiste et athée jusque dans les années 60 et que j'ai voté communiste jusqu'en 1988.
Être syndicaliste et être dirigeant de syndicat, voilà bien deux choses qui demandent un distinguo, mais il arrive que la base locale ne soit que le bras de l'activisme d'en-hauat. Les dirigeants de la CGT — pour parler de ceux que j'ai connu le mieux — ont été longtemps des agents du Parti Cimmuniste, quand celui-ci espérait trouver le pouvoir et changer le pays en état soviétique. L'esprit n'est plus le même aujourd'hui, mais il en reste quelque chose.
Voyez ce qui vient de se passer chez Goodyear ! L'attitude syndicale a été celle du refus total des efforts que la direction de l'usine demandait à son personnel. Résultat: Fermeture définitive. Ça ce n'est pas du syndicalisme, c'est de l'activisme qui rejoint l'activisme des illuminati: se libérer... Ici se libérer du patronat, du capitalisme, etc. Je résume, bien sûr.
Concernant les psy, je pensai — je le rappelle — que ceux dont parlait Nicole D. étaient "les psy: les voyants, les mages, les astrologues, etc." (ma réponse), mais non le "psy intégratif" dont vous parlez et qui me semble être un psychanalyste. Votre commentaire m'oblige à penser que je me suis peut-être trompé.


30mai13  144C32  
Comment resacraliser une horde "d'animaux malades du péchés" [144C25], violents, avec du thé, des biscuits et... une partie de foot-ball ?
Dans ce monde désacralisé, les médias en général ne font qu'exposer les méfaits commis par ceux que Dieu nomme les avortons de Mes Fils consumés par leurs fautes comme par le pian ; le mal a creusé leur tête, voilé leurs yeux et leurs oreilles, le péché a tanné leur cœur (Rév d'Arès 23/1).
C'est pourquoi je ne pouvais que relever l'article suivant du journal "Le Monde" qui nous livre un superbe exemple de la force  du Bien actif, d'une action insurgeante réalisée par un groupe de musulmans qui mirent en pratique la Parole du Père: "Ceux qui repoussent le mal par le bien, voilà ceux qui posséderont la demeure finale, les Jardins d'Eden" (Coran 13/22).
[Force du Bien actif] qui devrait être pratiqués par les chrétiens stimulés par l'esprit du Sermon sur la montagne :
"Et Moi, Je vous dis de ne pas rendre le mal pour le mal, mais de vous efforcer d’avoir l’intelligence de rendre le bien pour le mal. Et Moi, Je vous dis de ne pas rendre le mal pour le mal, mais de vous efforcer d’avoir l’intelligence de rendre le bien pour le mal. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui encore l'autre et ne t’arrête pas de faire le bien" (Mt. 5/39 — Version revue par BernLoub)
Alors que le mouvement nationaliste et anti-Islam English Defence League (EDL) préparait une action à la mosquée de York, dans le nord de l'Angleterre, plus d'une centaine de musulmans sont allés à la rencontre des manifestants, les invitant à partager du thé et des biscuits et leur proposant de jouer au football, rapporte la BBC.
L'imam Abid Salik raconte : "/.../ des membres de la mosquée les ont accueillis et ont engagé la discussion. Certains ont apporté des tasses de thé et des biscuits, puis après trente ou quarante minutes d'échanges, les militants sont entrés dans la mosquée, ce qui a été un très très beau moment."
L'archevêque anglican de York, John Sentamu, a salué cette réaction, qu'il a qualifiée de "fantastique". Pour lui, "le thé, les biscuits et le football sont une parade formidable et typique du Yorkshire face aux idées hostiles et extrémistes."
Le père Tim Jones, responsable de la paroisse où la mosquée est implantée, a également témoigné de son admiration : "Leur réaction a démontré la mesure de leur courage — un courage physique, bien sûr, mais aussi un grand courage moral. — Je pense que cette modeste petite mosquée a offert un exemple au monde entier."
Neil Barnes, un élu local, a pour sa part déclaré que cela avait été "un moment de fierté pour York". "Je pense que je n'oublierai jamais ce jour où la mosquée de York a contré la colère et la haine par la paix et l'hospitalité", a-t-il déclaré.
Source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/05/29/so-british-
Un jour viendra où les Pèlerins d'Arès se feront, en certaines occasions; connaître par de telles actions de bien.
Marc du Canton de Bern (Suisse)


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire.
Le texte réel du Coran, que vous citez, est beaucoup plus long que dans votre commentaire.

Le voici, à titre documentaire, dans la traduction de Régis Blachère :
Coran 13/22: Ceux qui auront été constants à rechercher la Face de leur Seigneur, qui auront accompli la prière et fait des dépenses en secret comme en public sur ce que Nous leur avons attribué, qui auront répondu au mal par le bien, ceux-là auront l'Inéluctable Demeure:
13/23: Les Jardin d'Éden où ils entreront ainsi qie ceux qui furent saints parmi leurs pères, leurs épouses et leur descendance. Les Anges entreront par chaque porte auprès d'eux. [en disant :]
13/*24 "Salut à vous, ..."
Le texte de Matthieu 5/39 que vous citez est par contre assez différent de la version de BernLoub, à laquelle vous vous référez. C'est un passage fameux du Sermon sur Montagne, qu'à mon avis on ne peut ni tronquer ni modifier.

Le voici, à titre correctif, dans la traduction d'Osty ou de la Bible de Jérusalem :
Matthieu 5/38: Vous avez appris qu'il a été dit: Œil pour œil, dent pour dent (Lévitique 24/20, Deutéronome 19/21).

5/39 : Et moi je vous dis de ne pas résister au mauvais (ou au méchant). Mais quelqu'un te donne-t-il un coup sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre.
Ceci dit, l'histoire que vous racontez, qui s'est passée dans le Yorkshire en Angleterre il y a seulement quelques jours, je crois (à vérifier), est émouvante autant qu'intéressante, parce qu'elle montre que des hommes apaisent leur colère dès qu'ils découvrent qu'il y a entre eux plus de points communs que de différences.
C'est exactement notre cas vis à vis des Églises Chétiennes avec lesquelles nous partageons Matthieu, Marc et Luc à défaut de partager leur théologie de Nicée (théologie que nous récusons du Dieu incarné en Jésus et de la rédemption des péchés par le sacrifice de la croix).


31mai13  144C33
Je me permets de glisser dans votre boîte aux lettres ce court message.
Voilà maintenant que le gouvernement s'en prend au statut d'auto-entrepreneur initié par Mr.Novelli du gouvernement
précédent !
Ce statut rend service à beaucoup de jeunes et surtout leur donne une espérance en l'avenir .
Décidément les dirigeants socialistes , version 2013 en tous cas, ont vraiment la tête ailleurs.
Jacques de Mayenne


Réponse :
Cette suppression n'a rien d'étonnant. Il fallait s'y attendre.
Le statut d'auto-entrepreneur pour les jeunes
d'une part, n'entre pas dans le concept socialiste du travail, qui n'aime pas l'entreprise trop individuelle vue comme égoïste et que l'État ne peut ni contrôler ni imposer comme il le voudrait,

d'autre part, peut écarter des jeunes d'emplois salariés, c.-à-d. des statistiques chiffrées du chômage ; on sait que M. Hollande souhaite que le chiffre du chômage baisse,

enfin, est un reliquat du gouvernement Sarkozy qu'il faut démolir,
C'est de la politique. La politique n'a jamais "la tête ailleurs".


31mai13  144C34
Je voudrais apporter un commentaire à votre réponse 144C24, concernant les "psys".
J'ai l'impression qu'il y a un amalgame dans cette réponse entre ce que le père nomme la pythie (Rév d'Arès xxxviii/1) qui, elle, c'est vrai, coupe la tête, c'est-à-dire remplace la réflexion de l'homme (en cela, Nicole D et vous-même êtes tout à fait dans la Parole) et des thérapeutes qui réfléchissent sur la psyché humaine et tentent de trouver les moyens de soulager des personnes.
Frère Michel, j'ai une épouse qui est psy… chologue, et je vous assure que bien qu'elle raisonne parfois en théoricienne plus qu'en être de chair et de sang (même si cela a énormément évolué depuis quelques années), elle ne fait pas du tout partie des "charlatans". Elle passe beaucoup de temps et d'engagement personnel à aider de jeunes enfants qui sont placés pour maltraitance à se reconstruire. Et elle le fait bien. C'est une femme particulièrement honnête et haïssant le mensonge. Et de se voir associée aux voyants la ferait certainement bondir, elle qui a en horreur également toute ces choses.
Oui, il y a parfois chez certains psy (et je les connais assez puisque je côtoie leur milieu, même si je n'en suis pas moi-même) une tendance à se croire les rois du monde et à considérer qu'ils ont la science infuse sur l'humanité.
Je sais que vous-même avez eu des rapports difficiles avec certains "psys" (cf. Jean-Marie Abgrall, qui j'ai également suivi à une époque pour une campagne médiatique anti-jeu de rôle, qu'il accusait de tous les maux (secte, toujours secte…). Les psys font bien entendu l'erreur de ne pas associer le spirituel aux mécanismes humains qu'ils décortiquent. Mais toute notre société actuelle est comme cela, pas eux plus que d'autres.
Je sais bien, comme le dit Nicole D, que trop de nos frères humains vont actuellement "voir le psy" pour éviter de se poser des questions et remettre à un autre la solution de leurs problèmes. Et [je sais aussi que] que souvent ce psy énonce un discours de simple bon sens. Mais ce bon sens, la plupart de nos frères humains l'ont perdu, on voit à quel point ils courent en tout sens, éperdus.
Frère Michel, pour que ce soit clair et qu'il n'y ait pas d'amalgame: Quelle est votre définition du "psy" dans la réponse que vous donnez à notre sœur Nicole ? Tous, y compris psychiatres et psychologues ? Ou surtout les psychothérapeutes (quoique ce terme vient désormais d'être, si je puis dire, "déposé" étatiquement parlant), qui, effectivement, sont souvent des charlatans exploitant la misère humaine à des prix parfois prohibitifs ?
Je vous remercie de votre réponse et vous embrasse très fraternellement,
Denis des Pays de Loire


Réponse :
Il ne s'agit pas tant du sens que je donne à psy — terme que je n'emploie jamais, trop vague — que le sens que donne à psy notre sœur Nicole d'Île de France dans son commentaire 144C24.
J'ai pu me tromper, mais dans le commentaire de Nicole je compris le mot psy comme désignant "les voyants, les mages, les astrologues, etc." ainsi que je le précisai dans ma réponse.
Je ne pensai absolument pas à des psychologues comme votre épouse, mon frère Denis, et je ne crois pas que Nicole y pensait, mais elle pourra éventuellement me corriger.
"Psy" vient du préfixe psych- et je viens de compter dans le Grand Robert le nombre de mots commençant par psych-. J'en ai compté 145. Voilà pourquoi personnellement je n'emploie jamais le raccourci "psy" qui veut tout dire et ne rien dire.
D'ailleurs l'abbréviation psy dans le Grand Robert reçoit la définition suivante :

Abréviation de psychanalyste, psychanalytique, psychiatre, psychiatrique, psychologue, etc. voir aussi Psycho.
 1  Adj. Relatif aux sciences psychologiques et notamment aux psychothérapies (dans leurs aspects les plus superficiels, en général). | Le «  dernier gadget “psy” à la mode  » (l'Express, 14 juil. 1979, p. 78).
 2  N. Professionnel de la psychologie, de la psychiatrie, de la psychanalyse. | Les psys ou (invar.) les psy. | «  Aujourd'hui, chaque businessman a son “psy” qui l'aide à s'adapter…  » (le Monde, 3 févr. 1977, p. 15). | Une psy.
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Comme vous voyez, le Grand Robert lui aussi retient "psy" comme "Relatif aux sciences psychologiques et notamment aux psychothérapies (dans leurs aspects les plus superficiels)", mais il est vrai que le mot s'applique également aux professionnels de la psychologie, de la psychiatrie, de la psychanalyse. C'est peut-être dans ce sens que Nicole entendait le mot. Dans ce cas, mille excuses.
Je profite de cette réponse pour rappeler qu'au cours des années immédiatement aprèsn 1974 je reçus la visite de psychologues qui me dirent que Jésus que j'avais "cru voir", mais que je n'avais "pas vu" n'était qu'un "dédoublement de ma propre personne," etc. Mais c'étaient peut-être des personnes qui, par ailleurs, faisaient merveille auprès des enfants.
La psychologie est un puits sans fond.


31mai13  144C35
Sacraliser le désacralisé.
Hanouka (Rév d'Arès xLvii/5)
nous renvoie à la commémoration juive de la re-sacralisation de l'autel après le pillage et la profanation du temple de Jérusalem par Antiochus Epiphane (Rév d'Arès annotations xLvii/4-6). L'autel de bois me conduit à l'os — L'os (est comme) le bois ; (du) bois pousse le bois ; devant l'aube le bois, derrière le soir (encore) le soir (Rév d'Arès xxxix/4), et l'os me conduit à la moelle.
Suit maintenant ce petit travail de recherche.
Révélation d'Arès XLIII/9,10,11,14,15
Un pont dans le froid (est jeté de) toi à Ma Main. 
(De) Ma Main la Moelle coule.
Le chien noir ne mange pas ton coeur (dans lequel) la Moelle coule ;
Le Feu monte dans le fer (rouge), perce la sole ; (il s'é)lève (depuis) le Fond (jusque) dans la tête du frère.
La Moelle court le long (du) fer (jusqu')à la tête du frère froid(e). La tête froid(e) parle (clair), (mais la tête chaud(e) est (comme) neuf têtes (perd sa lucidité spirituelle).
La moelle osseuse contient un grand nombre de cellules graisseuses qui vont donner naissance aux cellules du sang qui va passer dans la circulation sanguine — Ouvre ta veine ! Le Sang sort, Il (s'en)vole (et comme) le nuage (Il parcourt la terre) (Rév d'Arès xxvii/15).
Une moelle osseuse a la capacité de produire, quotidiennement, un nombre énorme de cellules (plusieurs milliards). Un certain nombre de cellules présentes à l'intérieur de la moelle osseuse, sont dites totipotentes, c'est-à-dire possédant la capacité de se différencier en n'importe quel autre type de cellules.
La moelle osseuse participe à la restauration du corps. Elle est surtout présente dans le bassin qui abrite la hanche — Ta hanche va droit. (Abrite)le foie dans ta hanche (Rd'Arès XLII 8) ,
dans l'épaule — Ma Main, j(e L')entre dans la faille ; (la faille) ne (se re)ferme pas ton épaule va (Rv d'ares xxxvi/1),
et dans le thorax (la cuirasse) qui abrite le coeur les poumons — Ton coeur lance le feu (Rd'Arès X/9) ; (Mais) le frère a (déja) le Feu (quand il a) le bouillon (foi active et constructive) dans son coeur, le tison (de la Parole) dans sa moelle (Rév d'Arès xxx/20) ; (Mais) Mikal (rendra) le cœur rouge (comme le fer rouge) dans la braise. L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui) ; (il s'y attache comme l')écorce au coeur ; (l')écorce (devient) fer (affûté) (Rév d'Arès xLiii/7-8) ; Je lave ton coeur (Rév d'Arès xLvii/13 et L/1) (et toi,) tu laves le coeur du frère.
Et enfin, Ton front est plat ; trois côtés à ton oreille ; tu frappes ton poumon (comme du) bois creux. (Pourtant) tu as la Lumière. Frappe ton poumon, le Vent (en) sort ! (Rév d'Arès xxviii/13-14).
Plus de cent fois j'ai lu la Parole, et jamais je ne me lasserai de sa Puissance, de sa Lumière, ou de sa Beauté  qui nous poussent à nous re-sacraliser, à établir individuellement l'autel spirituel qui nous fait devenir un homme nouveau dans l'amour et la foi créatrice.
Tony de Touraine.


31mai13  144C36
Gaëtan [144C28], vous avez conscience de la nécessité de resacraliser ce monde.
Moi aussi.
Vous habitez en Ile de France.
Moi aussi.
Mettons-nous ensemble !
Actuellement, je missionne avec d'autres frères et sœurs tous les samedis à 11h du côté de la place Gambeta. Venez un de ces jours missioner avec nous et vous verrez que la mission, c'est un miracle !
Ce n'est pas de l'abnégation, comme vous dites, mais un vrai plaisir. Je dirai plus, quand nous tombons sur des épis mûrs, c'est même jouissif, puisque nous sentons au fond de nous que nous sommes Vivants, que nous sommes Utiles au monde, que nous Aidons des âmes à s'éveiller !
Ce Feu de force et d'espoir se répand encore en moi : Hier même, en mission avec une sœur de Paris, nous sommes tombées sur un jeune garçon scientifique qui, au contraire de la plupart des athées et agnostiques de son âge, ne s'est pas bloqué sur le mot "Jésus", mais s'en est intéressé d'avantage. Il nous a dit à quelques reprises "on ne m'a jamais parlé comme cela", et est parti comme ébahi, en se demandant comment des gens qu'il croyait si arriérés pouvaient dire des choses si intéressantes. Je ne sais pas s'il lira La Révélation d'Arès, ni si il prendra conscience de l'urgence de se recrasaliser, mais nous sommes parties avec la certitude et la fierté que grâce à nous, ce garçon avait réfléchi autrement. Nous avions éveillé un peu de son âme.
Je ne pense pas que la mission soit "démodée" comme vous dites, mais déculturante, et en cela elle nous aide à nous remettre en question, à sortir de nos préjugés, à se mettre à la place de l'autre, à aimer et se fondre dans l'autre afin d'écouter son âme pour mieux lui parler… Enfin, c'est une vraie école de pénitence.
Si vous voulez nous rejoindre, même si ce n'est que pour une seule fois, n'hésitez pas à me contacter, ce sera un plaisir de missioner avec vous: fernanda.mission@gmail.com
Fernanda de Paris


31mai13  144C37  
Il me paraît fondamental de rappeler que tout pouvoir politique occidental est fondé sur la Bible.

La République a remplacé le Roi, mais elle a gardé la nature sacrée du gouvernement du peuple.
Tout pouvoir se considère ainsi sacré et c'est pourquoi il rejette toute prétention, comme celle de La Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès, à établir un cadre sacré différent à côté de leur cadre sacré à eux.
Je crois qu'il ne faut pas aller chercher plus loin l'extrême méfiance des politiciens à l'égard des Pèlerins d'Arès et surtout de votre personne, Frère Michel.
C'est à mes yeux la preuve qu'ils croient fermement que vous êtes vraiment un prophète, que vous avez vraiment été témoin des événements surnaturels d'Arès en 1974 et 1977, et que vous prêchez ou plutôt que vous reprêchez, après que l'église l'eut tuée dans l'œuf jadis, une libération totale de l'homme par l'amour, le pardon, la paix, bref, par la pénitence.
Même les pouvoirs d'apparence athée comme les francs-maçons se réclament du "Omnis potestas a Deo" de st-Paul.
D'ailleurs j'ai entendu dire que Jésus lui-même aurait été complètement contre st-Paul et n'aurait jamais approuvé certaines de ses épîtres. On dit même que Jésus était un rebelle politique.
Votre programme: "Resacraliser le désacralisé" est quelque chose qui ne convient pas du tout à ceux qui nous gouvernenet et qui comme tous les gens de pouvoir sont superstitieux. Ils vous voient comme une sorte de rival.
Je ne sais pas si je m'exprime bien et si vous comprenez bien ce que je peux dire.
Jean-Charles de Rhône-Alpes


Réponse :
Je comprends très bien ce que vous voulez dire. Je pense même que vous soulevez ici un point peu ou très rarement considéré, qu'il est intéressant de regarder de plus près.
Voici quelle est ma position sur le sujet qu'exhume, d'une façon un peu inattendue, votre commentaire.
Nous n'allons pas reprendre ici tous les arguments de justification et de légitimation du pouvoir politique par la Bible. C'est un dossier énorme où les pouvoirs "de droit divin" puisèrent largement leur justification. Mais — et là vous avez raison — les pouvoirs démocratiques, qui ne sont plus officiellement "de droit divin" s'estiment tout aussi sacrés que les rois d'autrefois. Rien de changé sous ce rapport.
Je diffère de vous cependant sur quelques points:

Notamment, je nie tout fondement de pouvoir "de droit divin". Dans le livre de Samuel1, à 8/5-19, on lit ceci, dont je crois utile de rappeler les grandes lignes :

Le peuple hébreu dit à Samuel (le prophète): "Établis sur nous un roi... comme font toutes les nations." Il déplut à Samuel de les entendre dire: "Donne-nous un roi !" ... Samuel pria Yahvé et Yahvé lui répondit: "Écoute l'appel du peuple, car ce n'est pas toi qu'ils repoussent, c'est Moi qu'ils repoussent pour que Je ne règne plus sur eux... Seulement, tu les avertiras solennellement et tu leur expliqueras les droits du roi qui règnera sur eux... "Vos fils le roi les prendra et les emploiera pour ses chars et ses chevaux et ils courront devant son char... Il les fera labourer ses terres... fabriquer des armes de guerre. Vos filles, il les prendra comme cuisinières, parfumeuses, boulangères. Les meilleurs de vos champs, de vos olivaies, de vos vignes, il les prendra, etc., etc."... Le peuple refusa d'écouter l'appel de Samuel. Ils lui dirent: "Non, il y aura un roi sur nous."

On voit bien dans Samuel1 que ce n'est pas Dieu qui a établi des pouvoirs humains sur les humains. Ce sont les humains qui se sont donné des pouvoirs jusqu'à aujourd'hui et ces pouvoirs n'ont rien de sacré. Même le couronnement des rois de France à Reims n'avait rien de sacré..
Tout pouvoir est un pouvoir idole conduisant à l'idolâtrie.
Jésus, quant à lui, non seulement ne justifie aucun pouvoir politique ou religieux, mais conduit au contraire les hommes à remettre en question tous les pouvoirs en les remplaçant avantageusement par la vertu spirituelle, en particulier celle énoncér dans le Sermon sur la Montagne. Sur ce point La Révélation d'Arès ne fait que reprendre l'enseignement de l'Évangile Palestinien avec d'autres mots. Notamment, elle qualifie de princes du culte tous les pouvoirs qu'ils soient princes du culte religieux, du culte politique, du culte financier, du culte scientifique, etc.
Je ne suis pas sans connaître une thèse, que je ne partage pas, mais qui est toujours en vigueur dans certains milieux chrétiens. Cette thèse prétend que la prédication de Jésus fut originellement politique, un appel à la sédition contre les Romains et le pouvoir du Sanhédrin, et que c'est pour s'épargner les foudres des pouvoirs politiques, qui avaient déjà crucifié Jésus prêcheur de la libération, que les évangélistes et apôtres auraient ensuite spiritualisé le propos de Jésus pour le faire passer pour simplement religieux.
De là, selon cette thèse, les Évangiles de nature spirituelle qui nous seraient parvenus, écrits pour cacher un appel à la révolte.
Cette thèse a même été jusqu'à dire que la désincarnation de Jésus, c.-à-d. la théologie de la trinité: Dieu en trois personnes: Père, Fils (Jésus) et Saint Esprit, avait été inventée plus tard pour finir de rassurer les pouvoir politique Romain sur les intentions du christianisme.
On pourrait disserter très longtemps sur cette thèse.  Elle n'est probablement pas sans contenir du vrai, notamment en ce qui concerne la désincarnation de Jésus présenté comme Dieu qui aurait simplement pris l'apparence d'un homme. Le souci de rassurer le pouvoir de l'Empereur Romain et de faire cesser les persécutions n'a sûrement pas été étranger à l'invention de la trinité et de la rédemption des péchés par la croix, qui sont formulées dans le Symbole de Nicée (325) ou Credo.
Mais je ne crois pas que la prédication de Jésus n'aurait été au départ qu'une harangue séditieuse pour soulever le peuple juif. Je crois que Jésus fut un authentique prophète, et donc que son enseignement fut toujours spirituel, du début à la fin, mais que son contenu spirituel même entraînait l'idée fondamentale d'une libération de l'âme inséparable de la libération politique.
C'est, sous des formes différentes, le fond même de La Révélation d'Arès. Sous ce rapport, vous avez raison de dire que La Révélation d'Arès n'est pas vraiment faite pour convenir aux pouvoirs politiques et que cela explique la conspiration du silence qui nous empêche de bénéficier des courants médiatiques.


01jun13  144C38  
Je ne suis pas d'accord avec votre réponse à Jean-Charles [144C37].
Les révolujtionnaires de 1789 chantaient: "Amour sacré de la Patrie," et les terroristes qui abattirent les tours du World Trade Center à New York en 2001 voyaient leur action comme une mission "sacrée" et au moment où leur avion allait percuter ils crièrent sûrement dans le cockpit: "Allah akbar!" (Dieu est grand). Tout peut être sacré et il est légitime que les politiciens démocratiques voient leur carrière comme "sacrée".
Tous les idéalistes se croient agir pour une cause noble, sainte ou messianique. Les marxistes n'employaient pas ces mots, mais avaient les leurs qui disaient la même chose.
Quand vous dites "sacraliser le désacralisé", ceux que vous souhaitez "sacraliser" considèrent sans doute que vous les "désacraliser".
George W. Bush considéra son attaque de l'Irak comme un devoir "sacré" pour venger les victimes du 11 septembre 2001, trouver Ben Laden et abattre le terrorisme islamique. Et George W. Bush avait tout à fait raison.
J'affirme que le fait que Bush porta la guerre en Orient montre que cette guerre était "sacrée", mais vous vous utilisez le mot dans un sens pas heureux. Vous ne devriez pas l'utiliser.
Raphaël d'Île de France


Réponse :
Quand j'étais un gamin, j'entendais les charretiers — il y avait encore des charretiers, oui — hurler à leurs chevaux rétifs ou fatigués des choses comme: "Bon Dieu d'Bon Dieu d'merde ! Tu vas-t-y avancer?!"
Dans "Bon Dieu d'merde" il y avait le mot Dieu. Selon vous, donc, je ne devrais pas utiliser le mot Dieu, parce que c'est un mot "pas heureux" vu qu'il est aussi le "Dieu d'merde" ?
Mais Dieu lui-même connaissait l'usage abusif qu'on peut faire de tous les mots saints, à commencer par le mot Dieu, puisqu'un des commandements du Décalogue était: Tu ne prononceras pas en vain le Nom de Yahvé, ton Dieu (Exode 20/7).
Il n'y a donc qu'une seule façon d'utiliser le mot Dieu et, par voie de conséquence, une seule façon d'utiliser le mot "sacré" et ses dérivés: sacraliser, etc., et je prétends que c'est la mienne, parce que Dieu m'a parlé en 1977 comme il avait parlé à Moïse 2.200 ans auparavant..
Le Président George W. Bush considéra peut-être son "attaque de l'Irak comme un devoir sacré", mais je ne me souviens pas l'avoir entendu prononcer ce mot et, même s'il l'a prononcé, "sacrée" sa guerre en Irak ne l'était pas.
La France eut raison, à l'époque, de ne pas le suivre, 1. parce qu'elle ne croyait pas dans l'existence d'armes de destruction massive en Irak, 2. parce qu'elle savait que le terrorisme ne se combat pas avec des armées, mais se combat avec des renseignements et des actions de police, 3. peut-être aussi parce qu'elle ne considérait pas cette expédition guerrière comme "sacrée".
D'ailleurs, les expéditions guerrières qu'on croit "sacrées" comme Napoléon croyait qu'était la sienne en Espagne où il apportait une justice et une liberté civique inconnues dans ce pays, ne sont pas forcément vues comme telles par les supposés bénéficiaires, en l'occurence les Espagnols qui préférèrent leur servitude et virent comme un devoir  "sacré" de refouler les Français. Comme quoi il est dangereux d'utiliser le qualificatif "sacré" à tort et à travers, parce que les adversaires remplissent chacun de son côté un "devoir sacré"..
J'ai employé dans mon entrée 144 le mot sacré comme je crois qu'il faut l'entendre: "Qui vit et agit pour Dieu, avec Dieu, et qui a Dieu en soi, le Dieu Qui est revenu parler aux hommes à Arès."
Vous allez me dire: "Ça se discute." Bien sûr, ça se discute ad infinitum, mais moi je ne le discute pas..


01jun13  144C39
Comment un croyant qui prie dans la mosquée ou dans l’église se réclamant de la Parole de Dieu peut-il tuer, assassiner ou massacrer certaines personnes au nom d’Allah ou de Dieu ?!
Encore aujourd’hui  je prends connaissance de ces faits divers par les informations transmises par les médias
Prier Dieu ou Allah c’est pareil : Il est le Dieu unique. Tuer un être humain et prier en même temps, c’est  contradictoire, incompatible. Pourquoi certains Chrétiens ou d’autres personnages de l’Islam associent-ils Dieu ou Allah dans le crime qu’ils viennent de commettre ?
Qu’ils prennent leur responsabilité !.Ils tuent pour leur compte personnel. Qu’ils reconnaissent que Dieu n’a rien à voir dans une telle situation dramatique.
Dans La Révélation d'Arès 28/11 voilà ce que dit le Père de l’Univers: Car mieux vaut que la justice s’établisse sans le Nom de Dieu plutôt qu’en Son Nom règne ce qu’Il à en horreur.
Dieu n’est pas un assassin que je sache: C’est l’opposé : Il invite majestueusement le croyant qui prie à la pénitence intérieure, à se spiritualiser et spiritualiser le monde dans l’amour et la justice, dans la noblesse, la pureté, la lumière, la vraie beauté [Rév d'Arès 12/3], au pardon et à la réconciliation.
Comme dit Mikal  "J'étais tel homme et j'ai maintenant la volonté d'être un autre homme... un tout autre homme. Par la volonté vous parvenez à bien plus qu'un éveil, à une transfiguration ! Il faut en somme faire évoluer sa conscience au point de changer sa conscience, d'avoir une autre conscience." (Réponse au commentaire 139c33)
une sœur de Bretagne Sud.


Réponse :
Oui et voilà pourquoi, ma sœur, la pénitence est une tâche sacrée, qui sacralise le pénitent et qui contribue à sacriliser le monde désacralisé.


01jun13  144C40  
On m'a dit que vous vous êtes toujours opposé aux propositions d'attaquer en justice Eric S. de "Infosectarès" au prétexte que "vous aimiez tous les hommes, y compris vos ennemis," et que "si vous n'aviez pas Eric. S. contre vous, vous auriez quelqu'un d'autre, car aucun mouvement prophétique dans l'Histoire n'a jamais pu exister sans détracteur."
Vous avez donc pris la chose avec philosophie, comme on dit, mais ce que je voudrais savoir, puisqu'il s'agit de sacré, si vous avez considéré d'épargner Eric S. comme un devoir sacré ?
Confucius partageait déjà plus ou moins ce point de vue, mais il ne parlait pas au Nom de Dieu. C'était un être purement moral et la morale confucéenne est considérée comme sacrée en Chine. Mais si l'on s'informe un peu de la vie de Confucius, on apprend qu'il était très respectueux des rites religieux de son temps [environ 500 avant J.-C.] au point même de l'artifice et de l'affectation, mais si c'était ce que disaient ses ennemis, oarce que même Confucius eut des ennemis, il y eut sans doute du vrai dans ce qu'on disait de lui.
Vous-même êtes un homme attaché à la prière, à la pénitence, au pèlerinage d'Arès, etc., et je me demande si, tout compte fait, ce que vous considérez comme sacré, n'est pas qu'artifice et affectation.
En abordant l'action des Pèlerins d'Arès sous le jour du sacré, vous soulevez beaucoup de questions. Vous allez me dire qu'elles ne sont pas nouvelles, mais je dis que si, parce que c'est la première fois que vous titrez avec le mot "sacraliser".
M. A.


Réponse :
C'est vrai, je n'ai jamais éprouvé l'envie d'attaquer en justice Éric S. et j'ai découragé ceux qui voulaient le faire au nom du pardon, de l'amour, mais il y avait aussi une raison de plus ajoutée à celles que vous donnez: Je ne crois pas qu'il y eut de sa part vilenie et trahison. Je crois qu'il se mit à me combattre d'une façon sincère. Vous savez, La Révélation d'Arès est un événement surnaturel extraordinaire qui a pris pour témoin un homme très ordinaire: moi, Michel Potay, et je n'ai jamais trouvé extravagant et inexplicable qu'on se mît à douter de moi. Éric S. a douté de moi avec sincérité, je le crois.
J'ignore complètement où il en est aujourd'hui. Il a retiré de l'Internet son site Infosectarès, d'après ce qu'on m'a dit..
Je sais aussi qu'il a adressé à Philippe L., époux de notre bien aimée sœur Céline, décédée il y a six mois, une lettre de condoléances et j'ai trouvé cela sincèrement bienséant de la part d'Éric S., car il avait bien connu Céline.
Oui, j'ai considéré comme "sacré" le devoir de pardon et d'amour envers Éric S.
La Révélation d'Arès me dit: Juste et doux, tu accompliras Ce Que Je te dicte ; alors une légion d'anges t'assistera, frappera sir Mon Ordre tes ennemis trop pressants (29/6).
Je me suis donc fié à la Parole du Père, mais non à mon réflexe humain de défense et d'attaque hérité de ma culture judéo-chétienne où domine toujours la loi du Talion. Je me réjouis que le Père n'ait pas considéré Éric S. comme un ennemi trop pressant et n'ait pas estimé utile de le frapper. De plus, je crois qu'Éric S. est un croyant. Il a en tous cas affirmé sa foi protestante. Il partage donc avec nous le Sermon sur la Montagne.
Ces jours-ci sœur Christiane m'a fait lire dans "Le Point" n° 2122 un article initulé "Le grand retour de la compassion" — Titre qui m'a fait sourire, parce que la compassion n'a jamais cessé d'exister sur terre, heureusement. Le seul problème, c'est que la compation n'est pas la loi et c'est bien dommage.
Cet article est en fait une interview de Karen Armstrong, auteur de "Compassion, manifeste révolutionnaire pour un monde meilleur" (édité chez Belfond), un titre très commercial, parce que, comme je viens de le dire, la compassion existe sur terre depuis Bouddha, Jésus, Mouhamad, et n'a rien de révolutionnaire en pratique comme en idée. La compassion attend seulement d'entrer dans la légalité. Le jour où un juge aura le droit de compatir et de pardonner au lieu d'appliquer la loi qui punit, sera un très grand jour et nous Pèlerins df'Arès travaillons à cet avènement.
La compassion n'est ni une trouvaille ni le combat de Karen Armstrong, mais c'est le combat de tous les hommes d'amour depuis toujours. Dans son interview elle parle comme vous de Confucius. Elle dit: "Prenez Confucius ! Ce sage chinois a beaucoup insisté sur le rôle des rituels de la piété filiale." C'est  maigre comme argument, parce qu'on ne resacralisera pas le monde par la piété filiale, mais par la pénitence: l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté absolue.
Karen Armstrong me paraît assez star-system et, si j'en crois l'interview, plutôt superficielle, mais bon ! c'est une ancienne religieuse qui s'efforce de s'en sortir à sa manière. Il est de toute façon bon de mettre en avant la compassion, même si j'eus préféré qu'elle parle de Bouddha et de Jésus plutôt que de Confucius à la journaliste Catherine Golliau..


01jun13  144C41  
J'apporte quelques précisions que vous jugerez utiles ou pas d'apporter sur votre blog.
J'ai employé le terme très vague et fourre-tout de "psy" dans le sens de " quelque chose de pas creusé, de pas sérieux " .
Le Grand Robert définit beaucoup mieux que moi ce sens : Relatif aux sciences psychologiques et notamment aux psychothérapies "dans leurs aspects les plus superficiels".
Je pensais notamment à l'ambiance culturelle de notre époque qui place dans ses magasines de kiosque ses pages de recettes "psy" comme ses recettes de cuisine.
Les hommes sont assoiffés (Rév d'Arès 30/2) de bonheur, ont gardé souvenir d'Éden. Leurs souffrances proviennent de leur désacralisation, de l'oubli de leur fond divin.
Les psychologues, psychiatres sont confrontés chaque jour aux conséquences atroces du mal (maltraitance des enfants dont parle Denis [144C34], conséquences d'adultère, licenciements brutaux... et à la fange dans laquelle se débattent les hommes (drogues; etc.) et voir même au retour à sa simple animalité (tueries folles sur un coup de tête).
Je ne doute pas de leur souci pour l'humain,de leurs efforts pour les aider, leur sérieux dans la recherche de solutions. Je me réjouis que certains "comprennent que la spiritualité fait partie de l'homme" comme dit François [144C31], et qu'ils puissent envisager d'étudier la voie de la pénitence avec autant d’honnêteté et de sérieux qu'ils étudient d'autres pistes. Ils sont aujourd'hui — culturellement — en première ligne face aux difficultés des hommes : Les hommes se tournent vers eux quasi spontanément et viennent chercher vers eux des solutions. D'où leur responsabilité énorme.
Nicole D. d'Île de France


03jun13  144C42
Mohammed el-Gomati, a lecturer at the University of York, said: "There is the possibility of having dialogue. Even the EDL who were having a shouting match started talking and we found out that we share and are prepared to agree that violent extremism is wrong.
"We have to start there. Who knows, perhaps the EDL will invite us to an event and the Muslim community will be generous in accepting that invitation?"
Ismail Miah, president of York mosque, added: "Under the banner of Islam there are very different politics: democratic politics, the far right, left, central, all over. You can't target a whole community for what one or two people have done.
"What they've done in London is for their own reasons but there's no reasoning behind it from an Islamic point of view."
Une image de tolérance que les politiques et les médias ne manquent pas de souligner comme exemple pour le monde entier /.../ En ouvrant leur porte, les fidèles de la mosquée ont su répondre aux appels à la haine qui se multiplient depuis le meurtre du soldat britannique, souvent nourris par l’ignorance. C’est aussi la véritable image de l’islam, celle de la paix

http://www.aufaitmaroc.com/loisirs/insolite/2013/5/30/une-mosquee-offre-le-the-a-des-militants-dextreme-droite_213121.html#.UaeT_dIW2yk

Au même moment, à Londres, un millier de partisans de l'EDL manifestaient devant les bureaux du Premier ministre, scandant: "Les meurtriers musulmans hors de nos rues !", réclamant "la fin des printemps arabes et le temps du printemps anglais." Une action se terminant par des affrontements à coups de bouteilles et 13 arrestations. Loin du thé et des petits gâteaux.
Marc du Canton de Bern (Suisse)

 York Mosque people welcoming the agressive EDL
Les fidèles de la Mosquée de York accueillant fraternellement  le mouvement agressif EDL


Traduction du paragraphae en anglais par le blogger :
Mohamad al-Gomati, enseignant à l'Université d'York, a dit: "Un dialogue est possible. Même l'EDL* qui allait se mesurer bruyamment à nous, a commencé à dialoguer et nous avons découvert que nous sommes préparés pour et que nous partageons l'idée que tout extrémisme violent se trompe.
"Commençons ! Qui sait? Peut-être l'EDL nous invitera-t-elle, et ce sera un événement si la communauté musulmane accepte généreusement cette invitation?"
Ismail Miah, président de la mosquée d'York, a ajouté: "Sous la bannière de l'Islam il existe des politiques très différentes, démocratiques ou d'extrême gauche ou droite, ou du centre. On ne peut prendre pour cible une communauté pour le comportement d'une ou de deux personnes (probablement allusion aux deux musulmans qui ont massacré un soldat dans le rue).
"Ce qu'ils ont fait à Londres leur est totalement personnel, qui n'a pas de justification d'un point de vue islamique."

* La English Defence League ou EDL (en français : Ligue de défense anglaise) est un mouvement politique anglais formé le 27 juin 2009 et classé à l'extrême droite par ses opposants et certains médias bien qu'officiellement le groupe en lui-même se défende d'être orienté politiquement et se dise opposé au racisme. Le but affiché de ce mouvement est de combattre l'islamisation de l'Angleterre, et plus particulièrement l'extrémisme musulman1, par de nombreuses manifestations ayant rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans plusieurs villes du pays depuis sa création par Tommy Robinson.


03jun13  144C43
Sacraliser l'homme qui seul dans l'Univers peut penser sa vie et changer d'existence : Oui, cela, des homme l'entendent, des oreilles crèvent (Rév d'Arès xLv/16), comme dit le Père. La graine peut prendre dans le terreau humain de l'homme désenchanté. Quelques rares fatigués des vieilles idées du monde tendent l'oreille à mes sollicitations de rue et veulent bien croire que des idées nouvelles dépasseront les vieilles dans le contexte apaisant de la pénitence.
Par exemple, dire que revenir aux petites unités n'est pas fou si la pénitence est garante d'un climat de paix, cela pour la peine d'une pénitence, qui est une joie pour les hommes pieux, qui n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25).
Ces personnes interceptées dans la rue sont lasses de leur propre état de lassitude. Réfléchir avec eux sur cette grande fatigue quasi générale précédant un autre état lamentable celui des spectres errants est une chance. La bonne pensée (Rév d'Arès xxxvii/9) comme l'exemplarité peuvent emmener l'homme sur les sentiers de l'ascension.
Réfléchir, c'est déjà manifester sa liberté et commencer un long processus de libération. Heureux les réfléchis, ils hériteront de la terre.
Mikal est la fontaine qui court; tu ne défonces pas la vallée (Rév d'Arès xx/8).
Annotations : Mikal est la source (fontaine), qui ne doit jamais tarir, du fleuve qui creuse (défonce) la vallée d'Éden, et qui grossira des innombrables affluents que seront ses frères.
Pascal de Bretagne-Sud


Réponse :
Votre commentaire dit: "La graine peut prendre dans le terreau humain de l'homme désenchanté. Quelques rares fatigués des vieilles idées du monde tendent l'oreille à mes sollicitations de rue et veulent bien croire que des idées nouvelles dépasseront les vieilles dans le contexte apaisant de la pénitence."

Un autre homme, faisant écho à votre commentaire, dit ceci (je le copie laborieusement):
"Si la France devait devenir le pays des petites villes de lotissements, des amicales et des orphéons, du mobilier Barbès et du cinéma dominical, si elle devait être une nation de petits retraités et de boulomanes, elle serait inutile au monde et à elle-même... Quelle chose affreuse qu'un amour résigné ! ... Ce qui a le plus manqué à nos classes dirigeantes, c'est la responsabilité qui entraîne à la fois la force et le sacrifice. C'est aussi qu'elles n'étaient pas ambitieuses pour l'homme, se contentant de l'être pour elles-mêmes. De ce point de vue la faillite est complète et la France n'a plus d'autres espoir que son peuple... C'est une grande et angoissante minute que celle où un pays mesure ses derniers atouts... Le travail et la pauvreté fatiguent, il arrive qu'ils découragent. Mais comment ne pas souhaiter qu'elles (les bases de la population) refusent d'avance ces excuses, qu'elles veuillent vaincre un destin séculaire et de labeur et d'obscurité, qu'elles donnent enfin une forme à cette notion d'homme qui fait le fond de leur morale? Ce jour-là, la politique sera morale parce que la politique aura servi l'homme au lieu de la dégrader."
Qui a écrit cela ? Un éditorialiste de presses au temps de Chirac en 2005 ? De Sarkozy en 2008 ? De Hollande en 2013 ?
Non, c'est Albert Camus en... 1944 !
Remplacez "morale" par "vie spirituelle" dans ce texte et vous pourrez l'utiliser aujourd'hui auprès de ce "terreau humain désenchanté", de "peuple", dont parlait déjà Camus, que vous rencontrez dans votre mission. Les hommes qui, comme Albert Camus, ont eu conscience que la politique n'était qu'incompétence et gabegie ne datent pas d'hier et le monde attend une solution depuis longtemps. La solution, c'est la pénitence,  mais cette notion est tellement inattendue que nous devons prendre le temps d'en parler sans cesse dans la mission afin que les hommes peu à peu se mettent dans l'idée qu'ils doivent changer leur vie (Rév d'Arès 30/11).


03jun13  144C44
Votre entrée 144 vient nous dire de nous resacraliser et de resacraliser le monde.
C'est-à-dire de retrouver notre Image et notre ressemblance au Père, à Dieu à Allah…
C’est une structure de l’être humain qu’y est méconnue, ces termes sont dans le premier chapitre de la Bible, la Genèse, mais sans explication. Ce qui veut dire qu’actuellement nous l’avons perdue complètement. Seule, une vague intuition erronée de paradis maintiendrait le besoin des humains à ne pas se laisser  trop aller.
Et donc nous sommes perdus (les religions n’ont  rien expliqué de vraiment clair, d’où les psychologues et psychiatres… moi-même infirmière dans un hôpital psychiatrique !), perdu en nous-mêmes comme perdus avec notre prochain, difficile à cerner parfois. Alors si nous allons rechercher notre Image et cette Ressemblance du Père nous renouerons avec les relations fraternelles ou spirituelles ou relationnelles vraies, car nous nous reconnaîtrons dans l’autre qui est fait sur le même modèle que soi avec les mêmes dons donnés par notre Père à tous : La Parole (possibilité de penser et de retrouver la véritable intelligence alliée de l’Amour et de la Liberté) l’Amour, la Liberté, la Créativité, l’unicité.
On va rechercher cette Image sacrée par l’effort de pénitence, l’effort d’être bon.
C’est extraordinaire !
Tout comme Fernanda je trouve cela magique. On peut vraiment devenir grand. Ce n’est pas facile, certes, on vient de loin dans le péché. Pardonner ? Oui c’est dur ! Mais est-ce infaisable, non. C’est le grand pari de Dieu notre père qui parla avec vous frère Michel en tête à tête en 1977, et qui vous parla comme à un semblable,  ça c’est énorme ! Comme un père à son fils, les yeux dans les yeux (c'est une image), de cœur à cœur.
Dieu parle directement à son Image qu’Il reconnait, vous êtes une partie de Lui-même, sachant qu’à terme vous comprendrez son message puisque vous lui ressemblez. Par vous, il laisse son message pour tous les hommes parce qu’ils sont capables de comprendre, nous sommes sacrés.
En 1974 Jésus notre frère, envoyé  à vous par son Père, qui est le nôtre, explique en gros qu’il est sorti des sentiers de tous les systèmes, religieux et politique  et nous demande d’en faire autant, et de retrouver le bon sens à l’aide de la pénitence.
Certains trouvent qu’Il est sévère, de même que son Père qui l’a envoyé.
Moi, cette branche de la famille m’a redonné le sens de la liberté, des pistes pour me construire. Tout compte fait, c’est clair, c’est la seule solution pour retrouver un monde de paix, créatifs pour le bien collectif, heureux. C’est génial.
La femme a la paix. Entre les dents de la femme coule la Parole, le soleil descend de son sein (Révélation d'Arès xxvii/13)
Christine M. d'Ile de France.


03jun13  144C45  
Marie, image de la compassion, est aussi le symbole de ceux et celles qui savent sacraliser leur "ventre" (leurs "tripes", leurs pulsions...) n'est-ce pas ?
Un ventre est aussi une matrice, comme n'importe quel groupe humain. Je fais le rapprochement avec le chapitre XXI du livre, ou l'homme cherche à se convaincre qu'il n'est destiné qu'à cotoyer, imiter ou être mangé par les vers....
Pardonnez mes déformations professionnelles un peu sociologiques, mais je crois que l'humanité désespère de ses pairs, autant que d'elle-même, comme résignée au rongement intérieur. Elles semble se focaliser toujours sur les vers qui la dégoûtent ou la fascine, mais elle a besoin d'une autre image et ressemblance d'elle-même, "urgemment".
Elle a un immense besoin de miroir (d'où cette "hypnose", cette "sidération" sur les gens célèbres, les prêtres, les extra-terrestres, le passé ou l'individualisme (...) Je peux me tromper, mais la perdition de l'homme actuel, je la vois comme celle d'un bébé qui chercherait le regard de sa mère dans son étroit champs de vision, dans ce qui est à sa portée.
Vendredi, j'ai missionné quelqu'un qui me disait qu'il se sentait dans un monde aveugle. Je lui ai dit que je comprenais sa douleur, mais que je voyais une lumière aussi très rare dans son regard.
C'était la première fois qu'il entendait quelqu'un lui parler comme je lui parlait, sauf dans la petite unité locale de son village sur une frontière proche du désert (africain du nord).
Jésus, Dieu, Mikal à Arès ? Il m'a regardé droit deans les yeux et m'a dit en souriant "tout ce que vous me dite, je "sais" que c'est vrai (bien qu'il n'en ait jamais entendu parler)...
Cher Nasser !...
Ma foi grandit et je pense maintenant que même les montagnes peuvent se rencontrer (réf. à un vieil adage populaire)
Laurent L. d'ïle-de-France


06jun13  144C46  
Vous jetez le mot "sacré " et le mot "sacraliser" ici comme des slogans, des arguments de propagande pour gonfler vos effectifs que vous dites "missionnaires", mais qui ne sont que propagandistes.
Je ne sais pas ce qu'on pense de vous dans les hautes sphères, mais moi à mon niveau de petit prof de lycée quelque part en France je pense que vous n'êtes qu'un idéologue, un meneur d'hommes de plus dans ce monde de lopettes qui n'ont pas d'idées propres et qui écoutent n'importe quoi et n'importe qui.
En tout cas, vous n'avez rien de sacré. Vous n'appartenez pas à un domaine séparé, interdit et inviolable, opposé à profane. Vous essayez seulement de maintenir dans vos troupes un sentiment de révérence religieuse, même si vous vous défendez de créer une religion. Je n'ai que du mépris pour les gens comme vous.
Vous ne manquez pas d'adresse, vous êtes intellectuellement leste, vous savez manipuler les cerveaux, mais sacré, non, non, non, vous ne l'êtes pas et votre organisation ne l'est pas.
Je ne sais pas trop ce que les hautes sphères appellent une secte. Je trouve le mot mal choisi. Mais il est avilissant et c'est très bien, parce qu'il faut absolument avilir des gens comme vous et les organisations qui se créent à leur suite.
Je n'ai pas beaucoup de moyens de vous empêcher de nuire, mais je ferai tout ce que je peux pour empêcher vos idées de se répandre parce qu'elles jettent sur les esprits, surtout les esprits jeunes, un voile d'obscurité.
Non, vous n'êtes pas sacré. Non, vous ne sacraliserez rien.
Je m'oppose à ces prétentions débiles. Ce sacré-là, qui en veut ? Personne.
Le-Petit-Chef


Réponse :

Que puis-je faire pour apaiser votre "mépris", petit chef ? Des discours similaires au vôtre, j'en entends depuis 39 ans.
Je ne répondrai pas à votre "mépris", mais je dirai quelques mots sur le sacré. Merci de bien vouloir les lire. Si vous méprisez aussi La Révélation d'Arès, vous ne l'avez probablement pas lue, vous risquez de ne pas comprendre mes références à ce livre, mais je crois que vous pouvez quand même saisir ma pensée générale.
Oui, en qualifiant de sacrée la mission des Pèlerins d'Arès, j'emploie un argument qui peut la stimuler.
Non, je n'emploie pas le mot sacré de façon sophistique pour "manipuler les cerveaux".
Le mot sacré est parfaitement fondé me concernant et concernant mes frères.
La Révélation d'Arès proclame mauvais et, à sa suite, nous ressentons comme mauvais le système sous le fardeau duquel nous, Pèlerins d'Arès, avons décidé de redonner valeur à la vertu (Rév d'Arès 28/15), que façonne la pénitence (30/11) — L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue.
La Terre est devenue la pitié de l'univers.
Pour nous il n'est pas question que l'homme soit définitivement sacrifié au rationalisme desséchant qui ne donne à l'humain, en commençant par l'Occident où est revenu parler le Créateur, qu'une animalité subordonnée à une intelligence géométriquement imposée.
Il faut rendre en plénitude à chaque humain la parole, l'amour, la créativité, l'individualité et la liberté, les cinq dons qui font de lui l'image et ressemblance (Bible: Genèse 1/26-27) de son Créateur.
La caractéristique sociale de cette image et ressemblance est d'être la propriété inviolable de chaque humain sans faire de lui un solitaire. De là l'Appel à former une assemblée faite d'assemblées, mais non de devenir des ermites, des mystiques ou des vertueux isolés ou cachés. C'est le Fond du mouvement des Pèlerins d'Arès.
Le mouvement des Pèlerins d'Arès est détesté — comme Dieu fut détesté par Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-9) — par tous ceux ivres de leur soif continuelle de pouvoir, d'orgueil et de la fatale conjoncture des deux : la médiocrité.
Le Créateur, le Père, Dieu, Allah, appelez-le comme vous voulez, est présent au fond de tout homme, mais devient conscient au fond de tous ceux qui renoncent au vœu d'Adam (2/10-11). Par là ils sont bien sacrés et leur action — pénitence et moisson — est bien sacrée, puisque sacré est être avec et pour Dieu dont nous sommes les images, même si le péché nous Le cache, mais nous avons sa Parole.
L'assemblée n'est pas un simple regroupement, c'est un acte de séparation — séparation de la masse qui se fie au système — et de solidarité dans la pénitence et dans la moisson. L'humain d'idéal a besoin d'absolu. L'assemblée ne donne pas l'absolu, car elle se refuse à être elle-même un système, mais chacun trouve l'absolu en la constituant. Ha + ha + ha + ha = polone (Rév d'Arès xxxix/5-13).
Polone
est un mot inconnu du dictionnaire, qu'a utilisé le Père à Arès en 1977, pour désigner l'addition des has ou âmes.
L'assemblée
des has ou âmes, c'est, si je peux dire, l'équation du sacré.
L'assemblée n'est pas un club d'entramour et d'entraide, mais une construction organique, celle du petit reste (Rév d'Arès 24/1). Tout n'y vient pas nécessairement du cœur, mais de la raison supérieure puisée à La Révélation d'Arès. Or, celle-ci vient de Dieu. L'assemblée est bien une "terre" sacré, non nécessairement physique, mais nécessaire organiquement.
Nécessaire organiquement parce que ses vrais toit, murs et sol sont la pénitence, la moisson dans la droiture, l'amour, la connaissance, le courage, la sagesse, la fierté d'être Enfants du Père (Rév d'Arès 13/5). Ces qualités, celles du héros (xxxv/5-12) ou pénitent, qui ne renonce ni au bonheur ni au bien vivre, ne s'acquièrent pas du jour au lendemain, certains meurent avant de les acquérir, mais la décision de les acquérir est prise dès le premier jour et n'est jamais abandonnée. C'est cette capacité de décision, décision de changer sa vie (30/11) pour en faire la vie que Dieu montre comme porte du salut, que ce que nous appelons "l'accueil" s'efforce de reconnaître en chaque homme ou femme postulant à l'assemblée. L'assemblée est donc bien une "terre" sacrée.
Les Pèlerins d'Arès ne fleurissent pas comme les institutions humaines toutes appelées à disparaître un jour ou l'autre comme les edelweiss au bord des abîmes, parce qu'ils n'existent pas structurellement, puisqu'ils sont sans chef, sans dogmes, sans racines autres que celles de la conscience qu'éclaire naturellement La Révélation d'Arès. Ils ne peuvent donc pas plus disparaître que ne peut disparaître le sacré, parce que l'univers ne peut disparaître plus que ne peut disparaître son éternel Créateur.
Oui, pour imparfaits que nous sommes, nous sommes bien sacrés.
Vous êtes probablement incroyant, cette incroyance vient d'un scandale (Rév d'Arès 28/3-4) dont nous sommes tous responsables, mais, s'il vous plaît, ne considérez pas comme des "lopettes" ou des "manipulateurs de cerveaux" les croyants. Ce sont des hommes généreux, aimants, sacrés, sincèrement désireux de sauver l'humanité par le Bien.
Incroyance/croyance n'est pas raison/folie. Sortez de ce schéma rationaliste. Nous avons le Bien en commun et ce Bien ne sortira pas des lois, mais du plus profond de l'homme.


07jun13  144C47
Ce "monde est usé", fatigué... Et aussi, j'ose le dire, fatigant.
Difficile de dire le contraire. Même avec le meilleur optimisme en soi.
"La vieille europe", "ce vieux monde," comme l'on dit. "La France fille aînée de l'église". Mais au fait, où est passée la cadette ? Puisse t-elle être plus ouverte, plus évoluée spirituellement.
Au regard de l'actualité du monde, les nouvelles générations européennes partent vers la Chine, l'Inde, l'Australie, le Brésil, le Canada, etc.
Autre phénomène: Des retraités français aux retraites moyennes s'exilent six mois par an, quand ce n'est pas définitivement, au Maroc ou en Thaïlande parce-que la vie là bas y est beaucoup moins chère, avec des conditions de vie à faire pâlir d'envie le retraité moyen qui reste encore dans sa triste banlieu grise.
Au milieu de tout ça, les épis mûrs se font toujours rare en France.
Si les jeunes et vieux (pour les plus chanceux et les plus aventureux) de France émigrent à l'étranger, alors que va t-il rester dans l'exagone ? Un peu comme en 1914-1918, ce sont les meilleurs et les forces vives du pays qui partent se faire tuer à la guerre tandis-que les vieux et les médiocres restent à l'arrière, les mains libres.
Des centenaires usés, des jeunes désabusés, des délaissés, des indigents, des chômeurs, des malades mentaux, des ploucs qui ne sont jamais sortis de leurs trous etc. En fait, rien que "du beau monde" à l'esprit maléable. Terreau intéressant pour attirer, valider et justifier toute sorte de mouvances extrêmistes dans la violence. Et en même temps, sans vraiment réaliser qu'en fait, les étrangers du monde entier (touristes, travailleurs, étudiants etc.) se détournent petit à petit de la France, année après année, aggravant et isolant plus encore l'économie de l'exagone.
Parceque, comme on le sait tous — et c'est ainsi, le vent de l'Histoire tourne, qu'on le veuille ou non —, le dynamisme économique et culturel du monde se joue ailleurs.
Par exemple, en Espagne, la population décline gravement. Et pour ne rien arranger, les étrangers se détournent du pays ibérique laissant une économie en berne. À l'inverse, ce sont des européens, diplômés ou non, qui cherchent à travailler au Maghreb et ailleurs. Ironie d'une époque, de l'histoire européenne...
Cependant, La Révélation d'Arès a "atterri" en France afin d'y apporter du sang neuf dans la tête de ses habitants, malgré la pénurie récurrente des "donneurs de sang", au sens propre comme au sens figuré...
David patati et patata du Limousin


Réponse :
Je comprends votre pessimisme.
"Cependant," ajoutez-vous, "La Révélation d'Arès a atterri en France afin d'y apporter du sang neuf."
C'est pourquoi, si moi aussi je partage souvent votre pessimisme, je ne vois pas les choses aussi noires que votre commentaire les décrit. Si Dieu est descendu en France, c'est autant parce que ce pays décline dangereusement que parce qu'il héberge, quasi invisibles encore, des possibilités de renouveau spirituel.
La mission, qui ne le sait, est très difficile. Mais elle n'est pas impossible. La France est réellement une terre de mission, je dirais même la terre de mission par excellence, puisque très peu d'hommes et de femmes nous écoutent. Toute terre sourde est terre de mission. Cela met à l'épreuve notre patience, notre constance, notre courage, mais je crois fermement — c'est un terme de ma foi — que nous commençons à allumer un Feu. Il est faible, vascillant, pas très net, mais Il est allumé.
Nous avons contre nous le système, la politique idiote ou maligne, les grandes religions statiques, les divisions blindées des lois, toute une manière de penser qui forme une énorme toile d'araignée où se prennent les mouches humaines par millions, mais si nous gardons souvenir de Dieu (Rév d'Arès 1/10), notre sens et notre mesure (35/7), nous réussirons.


07jun13  144C48
Dites-moi, Petit-Chef [144C46], quelle vie devons-nous choisir ?
Une vie de cent ans, comme le propose et le démontre la Science ?
Ou bien une vie à cent millions d'années comme le propose Frère Michel, qui ne démontre rien ?
Vous avez choisi la Science pour son objectivité. Moi, j'ai choisi Michel Potay par subjectivité, car si la Science est performante sur ce qu'elle connait, c'est une vraie "lopette" sur ce qu'elle ne connait pas : La vie dans l'au-delà, Dieu, le sacré.
D'ailleurs, comment, à partir de la Science pouvez-vous savoir si Michel Potay est sacré ou ne l'est pas ?
Ne faut-il pas sortir de la Science pour porter de tels jugements ?
Ainsi, le mépris que vous exprimez n'est que le mépris d'une part de vous même. Rassurez-vous, nous sommes, à des degrés divers, à peu près tous dans ce cas.
Ce que je pense, c'est que Dieu a permis à la Science de connaître certaines choses, mais lui à interdit d'en connaître d'autres, ce qui oblige chacun de nous à utiliser sa subjectivité et son intuition pour avancer dans certains domaines, avec tous les risques d'erreurs que cela peut entrainer.
Les Pèlerins d'Arès sont précisément des individus rarissimes qui ont eu le courage de sortir de la logique de la Science et de son domaine limité pour reconnaître La Révélation d'Arès. Ce sont des miraculés de l'humanité, comparés à la multitude est à l'image de Petit-Chef.
Jacques P. de Bretagne-Sud


07jun13  144C49
Tout croyant qui proclame la Parole de Dieu et qui œuvre pour que ce monde devienne la terre d’amour et de justice que Dieu veut, est apôtre ou prophète, dites vous, Frère Michel.
Ne croyez vous pas que le mot prophète est un titre réservé à vous spécifiquement ?
Il est l’honneur de Dieu le frère Michel: Tu es Mon honneur (Rév d'Arès xxxvi/16).
Puisque  vous avez physiquement reçu 40 apparitions de Jésus en chair et en os et 5 Manifestations directes de Dieu dans votre maison à Arès, et puisque ce n’est pas le cas des Pèlerins d'Arès, vous avez donc, vous Mikal, ce titre de prophète historiquement honorifique. Ce titre vous appartient absolument. Il est  authentiquement sacré puisque vous êtes un messie un prophète.
En grec, prophète signifie littéralement "celui qui parle au Nom de Dieu"  vous êtes l’Oint de Dieu.
Je t'ai consacré (Rév d'Arès 2/21) vous dit l’Éternel. Donc, vous n’êtes  pas n’importe qui.
Par contre,  je pense personnellement que les missionnaires sont des apôtres  qui parlent aussi au Nom de Dieu mais ne sont pas des prophètes même à divers degrés et n’ont pas à mon avis le droit de s’approprier ce titre sinon une confusion désordonnée peut régner entre les uns et les autres frères ou sœurs dans le présent comme dans le futur.
Le missionnaire et le prophète ont chacun une place bien précise spirituellement déterminée, que l’ont doit dignement respecter.
Maryvonne de Bretagne sud.


Réponse :
Pendant très longtemps, quelque 25 ans, tout le monde sait que je n'avais pas souci et que je supportai très mal qu'on m'appelât prophète. Je ne me reconnaissais ni le droit ni la compétence de porter ce titre. Pour moi le prophète cité dans La Révélation d'Arès était un être idéal, une image, l'espéré par le Créateur, mais le non réel, auquel s'étaient adressé Jésus puis Dieu et dont je n'avais été que l'oreille. Sachant ma gêne, mes frères évitaient de m'appeler prophète.
Ils auraient pourtant eu raison de le faire en s'en tenant à la Parole révélée à Arès.
Quand, lisant et relisant chaque jour la Parole elle-même, je finis par accepter que le mot prophète s'appliquât à moi, pourvu qu'on le fasse avec modération, j'étendis cette capacité prophétique à tous ceux et toutes celles qui étaient missionnaires de La Révélation d'Arès. Cela me rassurait que nous portâmes tous collectivement ce titre de prophète.
Aujourd'hui, finissant par me soumettre entièrement à la Parole d'Arès, après bien des résistances sur bien des points, je me soumets à la Volonté du Père (Rév d'Arès 12/4).
Je me suis rendu compte, depuis relativement peu de temps, que personne en fait ne retransmettait la Vérité venue aux hommes à Arès comme je le faisais et continue de le faire, et je me range parmi les prophètes avec cela, qui me distingue des autres prophètes, que je suis le faucon (Rév d'Arès xvi/14-15, xix/24, xLv/14-26).
Les frères et sœurs sont des pénitents et des moissonneurs. Ils sont la pieuse gente (Rév d'Arès xLv/12-16), le petit reste (24/1), les oisillons du faucon (xLv/14).
Oui, je me rends à la sagesse de voitre commentaire. Vous avez raison.


07jun13  144C50
"Le premier espace sacré est l’esprit de l’homme....”
Extrait de cet édito de "GéoHistoire" de ce mois-ci (juin/juillet 2013) spécial “Jésus et la naissance du Christianisme” que je découvre.
Recherche historique intéressante et même dérangeante et “recalante” apparemment qui va plutôt dans la ligne du Jésus (de Jésus simplement) de La Révélation d’Arès.
En tout cas pour le moment cet édito est plutôt rassurant et bousculant.
Je pourrai si vous le voulez, frère Michel, vous faire passer certains articles de cette revue que je vais lire.
Bonne continuation.
Didier de Savoie


Réponse :
Je ne lis jamais "GéoHistoire" ni aucun magazine de ce genre. Je suis juste abonné au "National Geographic" originel, édité aux USA en anglais, depuis un demi-siècle environ, mais ce magazine remarquable s'en tient toujours à la connaissance scientifique et n'aborde la religion que sous le jour sociologique, archéologique ou littéraire. Elle n'aborde pas la question de Jésus sur le fond.
Merci pour votre offre fraternelle, frère Didier. mais je vais envoyer ma fille Nina m'acheter ce n° de "GéoHistoire".


07jun13  144C51
"La terre est devenue la pitié de l'univers" [réponse 144C46]. Quelle belle image, frère Michel !
La terre, dans l'univers, un ver infime (Rév d'Arès 2/10), qui pourrait être transfiguré par l'éclat d'un Dessein, d' une splendeur: la Gloire d'un Père en Son Jour, clamé dans Son enseignement depuis Adam, comme les quelques grains de poussières en témoignèrent aux Yeux de cette Création incommensurable : Mon Œil ne voit pas Mon Pied, qui Souffle toujours depuis Ses Hauteurs Saintes pour nous crier : "Ton destin est tout autre que celui que tu crois, plonge tes jambes dans la terre et recrée toi des ailes, Mon fils, pour Me rejoindre là où je t' attends depuis toujours. Depuis que j' ai fais de toi Mon Image et Ma ressemblance. entre dans ton cœur et forge ton âme !
Je t' ai réservé un sentier encore accessible (Rév d'Arès 7/1). Pardonne les scandales et fais la paix !
[Fais la paix] avec toi-même d'abord et avec le monde ensuite. Parle-lui et dis-lui que la destinée de l' homme est bien plus que celle de la poussière tamisée des tombeaux (26/3) d'où Je l'ai tiré : Elle est celle d' un devenir sublime, le Dieu fondu en Moi qui fera de ce vaisseau flottant dans Mon immensité, non plus la pitié mais la piété de Ma Lumière en Mon Jour.
Guy de l'Hérault


07jun13  144C52  
Peut-être avez-vous déjà eu cette information ? Peut-être la jugerez-vous utile ?
Le Figaro du 23 mai a publié un article sur les remontrances que le pape a faites aux évêques italiens : Paresse, esprit de carrière, goût de l'argent.
J'ai ressenti cela comme un pavé dans la marre, un autre signe de l'effritement de l'église. Voici le lien de la version en ligne de l'article.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/23/01016-20130523ARTFIG00666-le-pape-critique-l-arrogance-des-eveques-italiens.php
Bruno de la Sarthe


Réponse :
Oui, j'ai lu cela dans la presse.  Les évêques italiens sont-ils paresseux, avides d'argent, préoccupés de leur carrière ? Oui et ce n'est pas nouveau. C'est ainsi depuis des siècles. Ce qui est nouveau, c'est que le pape le leur dise tout haut, face à la presse, au lieu de le leur dire tout bas comme le faisaient probablement ses prédécesseurs.
François fait-il cela seulement pour se distinguer ? Peut-être. A-t-il vraiment l'intention de remettre de l'ordre dans l'épiscopat catholique? Peut-être aussi. L'église est en plein déclin et le Vatican s'en inquiéte évidemment.
Mais la vraie question est: Que peut faire François ? Je réponds: Rien sauf des déclarations et des remontrances, parce que fondamentalement l'évêque est le plus haut niveau qu'un ecclésiastique peut avoir et l'évêque est maître dans son diocèse. Le pape n'est jamais que l'évêque de Rome agissant, si je peux dire, comme président de tous les évêques catholiques.
De toute façon, tout cela est derrière nous. Le Père nous a propulsés au-delà de l'église et dans une autre direction.
Dans la prespective de La Révélation d'Arès l'église, c'est déjà du passé.


08jun13  144C53
Me revoici suite à mon envoi correspondant à votre commentaire 144C50. 
J'avais joint en attaché le fichier d'une page qui est l'éditorial dont je parle dans le commentaire. Peut être ne l'avez vous pas remarqué. Il est vrai que je ne le précise pas. Je pense qu'il serait bien de le mettre car son contenu est plutôt particulièrement synthetiquement intéressant par rapport au personnage historique de Jésus et sa dimension spirituelle opposée aux lois humaines et de l'église.
Merci
Didier de Savoie


Réponse :
Oui, j'avais remarqué le document joint à votre précédent commentaire.
Mais c'est un document .pdf, que j'ai enregistré mais dont je n'ai pas pu, même avec mon logiciel Acrobat Professionnel, dégager le texte automatiquement, je ne sais pas pourquoi, que ce soit en "Texte normal" ou, en "Texte accessible"
Il me faudrait le copier, mais il est assez long et en ce moment je n'en ai pas le temps.
Je reprends la route demain matin dimanche 9 juin pour un voyage de mission et je ne pourrai trouver le temps de recopier cet édito avant mon retour. Je suis occupé à me mettre à jour de mon courrier et à remplir diverses misères administratives avant mon départ. Pardonnez-moi. Le fils de l'homme n'a pas où reposer la tête, disait Jésus.


08jun13  144C54
Oh très Cher Mikal !
Hafiz, le poète persan disait que " le découragement est beaucoup plus douloureux que la patience".
Et c'est l'état dans lequel notre monde est tombé comme vous l'analysez si bien.
Ce que vous témoignez est la "Jeunesse-même" dont l'innocence permet de ressentir si souvent ces choses qui échappent à ce "monde d'adultes".
Or, vous savez par votre grande expérience que la fraîcheur de votre témoignage affirme des faits que le monde préfère ne pas entendre complètement, pas déjà en tout cas.
Mais telles les chaînes qui retiennent encore trop ce monde, si l'usure allongent celles-ci, cela ne durera qu'un temps cependant.
Nicolas S. de Hainaut, Belgique


Réponse :
Bonjour, Nicolas. Je ne vous connais pas, mais voilà un commentaire poétiquement bien tourné !


08jun13  144C55
Sur 144C49 et l'emploi du mot prophète, ça me rappelle une conversation avec un frère me rapportant sur ce sujet le débat qu'il avait eu avec un autre, lui disant que seul frère Michel est le prophète. Et mon interlocuteur lui avait opposé [le verset] 28/6 [de La Révélation d'Arès] où à propos des scandalisés on lit ceci :
C'est d'eux-mêmes que je fais des prophètes.
Ayant lu de vous sur ce blog qu'il nous fallait nous identifier (à vous-même? au rôle prophétique, je ne sais plus), je tendrais à parler de prophètes au pluriel, même si entre ce pluriel et vous, il s'agit évidemment de niveaux de prophétisme sans commune mesure.
À ce propos, sur la pluralité des moyens que Dieu utilise pour parler au monde, je médite souvent Le Coran XLII/51 [la sourate "La Délibération" As-Sura] que chacun peut (re)découvrir.
[le blogger donne ici le texte de cette sourate dans la traduction de Régis Blachère :
XLII/50. Il n'a pas été donné à un mortel (basar) qu'Allah lui parle sinon par révélation ou de derrière un voile,
51. ou en envoyant un messager tel que celui-ci revèle ce qu'Il (Allah) veut (à l'homme) avec Sa Permission. Il est sublime et sage.
52. Ainsi, Nous t'avons révélé, (prophète !), un esprit de Notre Ordre. Tu ne connaissais pas ce que sont l'Écriture et la Foi antérieurement. Nous avons fait toutefois une lumière par laquelle Nous dirigeons ceux que Nous voulons parmi Nos serviteurs. En vérité, tu diriges, certes, vers une Voie Droite.]
Et au-delà du mot "prophète, quand j'entends [La Révélation d'Arès] xxiv/1 : Sois un dans toi !, je ressens le devoir intérieur d'unir en moi la Parole transmise par le prophète, le nabi (Rév d'Arès xx/1) et le messager (Coran XLII/51 ci-dessus) que vous êtes, de l'unir donc avec ce "souvenir" adamique que je garde de mon Créateur par la Puissance du Souffle qu' (il) exhale sur (nous) (Rév d'Arès 1/10).
Le Coran dit un peu la même chose, parlant d'inspiration (...) derrière un voile (Coran XLII/51 ci-dessus).
De tels versets me marquent-ils plus que vous ? Ce sont nos subjectivités, nos individus à l'image du Créateur (Genèse I/27), mais comme je vous comprends !
En vous entendant, en vous lisant, j'en viens à me dire que pour vous, comme pour Moïse ou Muhamad, Dieu a si violemment déchiré son Voile que peut-être tout autre signe (aya) de Lui s'est assombri et nanifié !
François D. d'Ile de France.


Réponse :
Le verset 28/5 de La Révélation d'Arès, lu entièrement, dit: L'abusé devient prudent ; pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ? C'est d'eux-mêmes que Je fais des prophètes.
Ces prophètes en qui le Père transforme les scandalisés, je crus longtemps que c'étaient tous mes frères, des humains sortant du scandale du système dont fait partie la religion. C'est pour cette raison que j'appelais prophètes tous les missionnaires dans cette longue période.
Mais une lecture plus attentive de La Révélation d'Arès et ma victoire finale sur mon appréhension, mon refus même, d'être le prophète, le seul, fit que j'admis enfin que tous les hommes actuels sauf moi, par la faveur (pour moi incompréhensible, mais effective) sont encore des scandalisés.
Ainsi les mots C'est d'eux-mêmes que Je fais des prophètes sont justes, mais cette humanité scandalisée ne peut pas encore accéder à cette transformation, sauf un seul homme au milieu d'elle: Michel Potay, que par un mystère total le Père a visité et oint (Rév d'Arès 2/21) en 1974 et 1977.
J'ai fini de me poser des questions inutile sur ce point. J'accepte le sort que Dieu m'a fait, je l'exécute sans discussion.
Mais potentiellement tous les Pèlerins d'Arès et même tous les hommes de Bien sont des prophètes en puissance, mais non encore capables de l'être effectivement. Combien de temps cette incapacité durera-t-elle ? Je n'en sais rien.


08jun13  144C56
Vous n'êtes pas obligé de publier ce commentaire bien sur, mais à la vue des commentaires, je me demande si le problème qui a motivé l'entrée précédante [illuminati] ne concernerait pas votre droit à l'accès aux soins et à la médecine ce qui serai grave.
J'ai une petite remarque à faire qui concerne mon point de vue. Je pense que le monde changé comme vous le décrivez très bien dans cette entrée ne peut être que la finalité, mais pas le moyen.
Je ne pense pas que si tous les gouvernements, toutes les armées, toutes les polices, jetaient l'éponge et allaient au restaurant du cœur, le monde deviendrait subitement meilleur.
Dans notre monde actuel, un pays sans gouvernement sans armée et sans police est un terrain de camping sauvage que tout le monde va s'empresser de vouloir conquérir et dominer. Cela finirait sans doute avec la même organisation que ce que nous connaissons.
En revanche, nous constatons tous les jours que le monde ne va pas vers quelque chose de bon. Les gens manquent de quelque chose qui devrait faire une humanité heureuse. Et là je vous rejoins dans l'idée de la pénitence, la moisson, la spiritualité et la finalité d'un monde changé en bien et en liberté.
Aminadab d'Ile de France


Réponse :
Non, le mauvais coup que m'ont fait les illuminati ne concerne pas mes droits aux soins médicaux.
Cela, c'est un mauvais coup qu'ils m'ont déjà fait par le passé, mais j'ai pu le surmonter.


08jun13  144C57  
Vous parlez de sacré et de sacraliser, mais il faut beaucoup de miracles pour en arriver là.
Votre vie est jalonnée de miracles, alors ?
Comment faites-vous pour prêcher ce que vous prêchez sans avoir le soutien d'une grande religion ?
Vous ne pouvez pas vous en sortir. Votre action est vouée à l'échec.
Je suis votre blog, parce qu'on trouve souvent des choses intéressantes et parce qu'il n'y a d'excités ou de cinglés qui s'y expriment. On y relève donc ici et là des choses qui peuvent servir.
Mais là, dans cette entrée 144, je ne vous suis plus.
Roland B. d'Île de France


Réponse :
Je suis comme cet homme de Bien musulman dont on raconte ceci: Un jour, Allah ouvrit devant ce bon musulman, un homme de Bien, la mer comme il l'avait ouverte devant Moïse et les Hébreux pour qu'ils pussent passer à pied sec. Mais l'homme de Bien musulman dédaigna d'utiliser ce passage miraculeux et s'en alla traverser la mer beaucoup plus loin par un gué naturel ou par un pont. Autrement dit, je ne suis pas un homme de Dieu qui attend des miracles. Je procède dans ma mission comme un homme simple qui n'a d'autres moyens que les moyens de tout le monde.
J'avance dans ma mission avec pour outils principaux le Vérité et le bon sens. Pour les faire passer il faut une chose essentielle: le courage. Ce qui est curieux, c'est que les profanes, qui sont une multitude, se perdent en conjectures sur les mobiles qui me font trouver le courage d'avancer. Ils n'arrivent pas à voir — mais pourquoi ? mystère ! — que la clé de ma conduite est tout simplement l'événement surnaturel dont je fus témoin en 1974-77 et qui fit de moi un prophète, autrement dit ma foi. Je n'ai pas le courage pour le courage, mais je l'ai pour le Créateur Que je sers et pour l'avenir heureux des hommes dans lequel je crois si j'arrive à les mettre en pénitence..
Un jour un homme politique vint accompagner son épouse faisant son pèleronage à Arès. C'était, je crois, à la fin des années 80 ou au début des années 80. L'homme, qui ne se prenait pas pour n'importe qui, avec suffisance me dit: "Mais pourquoi vous compliquer la vie avec cette histoire d'apparitions de Jésus et de Dieu? Pourquoi ne pas réintégrer l'église? C'est la même chose."
Je lui répondis: "Quelqu'un a dit que la politique c'était l'art de récupérer à son prodit les passions des autres." Je ne sais plus qui a dit ça, mais à l'époque je le savais encore. Je poursuivis: "Eh bien, vous croyez que la religion consiste seulement à récupérer la foi des autres pour en faire un système. C'est pourquoi, à vos yeux, être croyants en restant dans l'église et être croyant hors de l'église, c'est la même chose. Mais non ! Il arrive un moment où le malheur et la nuit viennent et ils viennent sur l'humanité, et où il faut le courage de dire: Non !" La Révélation d'Arès dit: Non ! Je dis Non ! J'ai ce courage. Vous, vous êtes député mais sans courage. Vous êtes dans un parti, où vous vous cachez, où vous ne servez à rien en tant qu'homme, vous n'êtes qu'un béni-oui-oui du parti, rien de plus."


12jun13  144C58
Peut-on sacraliser une femme comme on peut sacraliser un homme ?
Il est évident que non.
Je ne veux pas dire que la femme manque trop de moyens intellectuels (elle a un excès de moyens sentimentaux), mais je veux dire que, si vous prenez le Bible, vous voyez bien que Dieu choisit toujours des hommes comme grands prophètes.
Il y a deux ou trois prophétesses, mais elles n'ont que des petits rôles spirituels.
C'est parce que l'homme a le sens du sacré plus que la femme.
D'ailleurs la théorie du genre que les professeurs veulent enseigner est une erreur monumentale.
Il n'est pas aussi facile de sacraliser le monde qu'on pourrait le penser, de ce fait.
Et les enfants ? Comment sacraliser ces petits êtres irresponsables qui n'ont aucun sens du divin ?
Et les animaux ? Les Egyptiens antiques savaient bien que les chats étaient des êtres sacrés, mais pas les chiens.
Vous devriez aborder le problème du sacré par les catégories sacrables.
Joël S. du Sud-Ouest


Réponse :
La théorie du genre est, je suis d'accord avec vous, une erreur évidente. Les femmes et les hommes sont des humains différents parce que complémentaires par le sexe et aussi, entre autres choses, par la sensibilité spirituelle.
La Révélation d'Arès soulligne la supériorité générale de la femme dans le domaine spirituel (voir dans La Rév d'Arès Veillée 9 et ch. xxvii). S'il y a une différence d'aptitudes à la sacralisation, c'est tout le contraire de ce que vous pensez: La femme est plus facilement "sacralisable" (je ne sais pas si cet adjectif qualificatif, que vous employez, est français).
Il est donc probable que si le Père fait prophètes des hommes plutôt que des femmes, c'est a priori parce qu les hommes plus besoin que les femmes de spiritualisation et de sacralisation.
Les enfants sont proches des anges. Quant aux animaux, ce ne sont que des animaux. Rien dans la Parole du Créateur ne  les concerne du point de vue spirituel. Je laisse aux Egyptiens antiques, totalement disparus, les idées qui furent les leurs.
Sur d'autres points, notamment sur le point biologique et psychologique, n'en déplaise aux théoriciens du genre, qui voudraient effacer toute différence entre les deux sexes, les hommes et les femmes présentent, à côté de similitudes structurelles, des différences irréductibles.
Il est clair que mon épouse, sœur Christiane, est différentes de moi et que je suis différent d'elle et absolument clair que tout ce que nous avons pu construire ensemble et notre bonnheur reposent sur ces différences.
Hors de notre couple, il est tout aussi clair, et c'est confirmé scientifiquement, que les comportements féminins/masculins, présentent respectivement partout sur terre des caractéristiques spécifiques non façonnées uniquement par des stéréotypes d'ordre social ou culturel, même si l'on ne peut nier la transmission comportementale par mimétisme au sein des familles.
Certains voudraient maintenant s'affranchir du réel et laisser la place à une vision totalement idéologique de l'humain en éliminant toutes les particularités qui fondent le féminin et le masculin. Heureusemennt, l'enseignement de la théorie du genre à l'école a été refusé à l'Assemblée Nationale la semaine dernière, quoique de justesse.


12jun13  144C59
Sacraliser le désacralisé.
Auto-sacralisation par la pénitence (Rév Arès 30/11).
Je donne la Parole à Mikal
(qu'il la) garde.(toi, tu sera fort dans le vrais, tu hérites
le Jardin (xxviii/21) + annotation 2009).
Alain.M Ile de France.


12jun13  144C60
Je rebondis sur le commentaire 144C38 (je synthétise parce qu’il y aurait des pages à écrire pour réveiller ceux qui pensent l’être…). Comment peut on cautionner une guerre — qui plus est "sacrée" — qu’un président imbécile  (GW Bush) aurait déclaré contre l’Irak !  C’est ne pas connaître la famille Bush : http://www.mai68.org/textes/PrescottBush.htm  et http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/17/george-bush-est-officiellement-un-criminel-de-guerre/ - http://www.guardian.co.uk/world/2004/sep/25/usa.secondworldwar
Bush senior et Bush junior sont des fanatiques et des criminels. Rien de moins.
Quand on fait la guerre à l’humanité, ce n’est pas sacré, c’est génocidaire et des milliers de soldats endoctrinés partent se faire harakiri sans en connaître les vraies raisons (et ce n’est sûrement pas le problème de terrorisme inventé aux USA qui est la véritable raison mais plutôt les ressources naturelles que l’on va y chercher !) tandis que d’innocents civils se font trucider sous les bombes et les balles.
Les vrais terroristes sont ceux qui nous enchaînent en ce moment même et que nous laissons faire.
La démocratie n’a de démocratique que le nom, parce que nous sommes toujours les serfs des mêmes seigneurs à la différence près qu’ils nous autorisent la liberté de nous abrutir avec des Ipod et des Ipad que l’on voit greffé à l’oreille de pratiquement tout le monde aujourd’hui et quand on voit le niveau d’éducation d’une grande partie de ces "greffés de l’oreille", cela fait froid dans le dos, c’est même vraiment inquiétant !
Mes frères que de naïveté, que de crédulité sur ce monde !
Voter ? Pourquoi ? Parce qu’on nous culpabilise avec le choix entre une andouille et un imbécile… Mon vote est vite fait, c’est le non vote, voilà mon vote.
Mes frères, pardon mes paroles sont crues, mais je ne peux pas imaginer qu’on donne raison à ces dirigeants qui nous ont mené là où nous sommes aujourd’hui !
Quant à la science, et le progrès ? Cela me fait bien rire. Trop de progrès tue le progrès, il n’y a qu’à voir l’état de décomposition avancé du libre arbitre et de l’esprit critique des gens, de la masse qui suit le mouvement qu’on lui dicte de suivre ; les sciences ne sont que des théories, combien de choses "scientifiquement prouvées un jour" sont démenties le lendemain, faut il rappeler les récents scandales ?
Il faut se réveiller, accomplir la Parole, c’est aussi comprendre le monde aujourd’hui qui est en état d’extrême urgence .
Je vous embrasse mes frères.
Brigitte du Sud-Est


Réponse :
Vous pourriez chanter:
"C'est le tango des joyeux militaires
"Des gais vainqueurs de partout et d'ailleurs
"C'est le tango des fameux va-t-en-guerre
"C'est le tango de tous les fossoyeurs"
Boris Vian (les Joyeux Bouchers)
Je ne vous savais pas aussi péremptoire dans la protestation, ma sœur Brigitte.
Soyez aussi forte dans la prière, ma sœur !


12jun13  144C61
Cette entrée aborde les difficultés rencontrées dans la moisson ; elle en donne les  raisons. Malgré ce constat, et sans la moindre désespérance, elle rappelle qu’il existe, latente, la possibilité d’un retour vers Dieu.
L’homme en choisissant de poursuivre la voie du péché  c’est-à-dire le mal,  qui est tout acte contraire à la Parole du Père, s’est désacralisé. Il a amoindri du même coup sa faculté de comprendre et ou d’accepter parfois la Vérité (Rév d’Arès 38/5) d'un  Appel divin telle que La Révélation d’Arès.
Le mal est donc à la fois cause et conséquences de cette désacralisation.
La Révélation d’Arès et l’enseignement de son Témoin rappelle que l’homme conserve cependant, enfoui au fond de lui, le potentiel, dont la liberté de se changer en Bien (Rév d’Arès 30/10), de se sacraliser pour finalement changer le monde (Rév d’Arès 28/7) hors des systèmes politique et religieux. C’est la dynamique de la pénitence (Rév d’Arès 30/10) qui aidera l’homme à devenir un être spirituel et trouver des solutions aux maux de la société. Le monde peut devenir un monde de bonheur dans lequel le matériel et le spirituel cohabiteront, si l’homme y installe l’amour du prochain, le pardon des offenses, la paix, s‘il se libère des préjugés, retrouve la liberté et l’intelligence spirituelles.
C’est cet idéal potentiellement réalisable, que les Pèlerins pénitents-moissonneurs s’engagent à faire connaître.
Nicaise d’Ile de France


12jun13  144C62
Je vous remercie de votre vraie et juste entrée 144.
Votre texte m'émeut, comme toujours.
Cet Amour profond et doux des hommes dont vous témoignez et que je sens si fort en vous me touche, Il est aussi un appel au secours, à la libération et à l'espérance. Comment les hommes peuvent-ils refuser un tel Amour qui embrase et fait advenir l'homme qui vient, libéré de ses souffrances, de sa traversée du désert et de l'ignorance qui ne le mènent à rien ?
"Qu'il est ardu de décider l'homme à se rendre libre", comme vous me l'écriviez..
La terre que l'homme blesse c'est lui-même qu'il blesse (corruption, égoïsmes, leurre du pouvoir politique, misère, guerre économique, etc.). Faible lumignon, dit le Seigneur qui aime tant son enfant même s'il peut être si détestable. Le prophète Mouhamad, Paix et Bénédiction de Dieu sur lui, a dit "Dieu est Tendre avec ses créatures plus qu'une mère avec son nourrisson".
Pardon, j'ai essayé de faire court, pas facile ! (sourires).
Je veux témoigner modestement, simplement et sincèrement.
Le Créateur ne promet pas le Bonheur, Il Le donne à qui se tourne vers Lui et veut L'entendre et Le recevoir dans son cœur et accomplit Sa Parole, chaque jour comme un champs à cultiver, un bateau à construire, une maison à réaliser, chacun à sa mesure. Je Le vis humblement et la noirceur du monde me fait mal aussi. Je vis et ressens la douleur des hommes et leur détresse. Je repense à cet homme, mon bien aimé frère, que j'ai vu, encore récemment, manger à même une poubelle : "ce chien qu'il est devenu et qui ne mord plus" (cf votre entrée 144).
Actuellement, je poursuis la rédaction de mon très modeste "itinéraire spirituel" - dont je vous avais déjà fait mention dans un mail il y a quelques mois. Il s'agit d'un très humble témoignage et un rappel de Sa Parole, que j'ai à cœur de vous montrer, si vous le voulez bien, et de pouvoir diffuser, si l'Unique le veut, avec Sa Permission, qu'Il agrée. Je me reporte, comme je l'avais lu et m'avait écrit ma sœur D., à votre réponse à notre frère Daoud concernant son travail sur le Coran et La Révélation d'Arès.
Je lis régulièrement Sa Parole dans Ses trois Livres saints (Bible, Coran, Révélation d'Arès), source de Bénédiction à laquelle je m'abreuve car j'ai soif de spiritualité.
La lecture m'a paru ardue au début et à présent je comprends mieux chaque jour, par Sa Grâce. C'est un effort au quotidien qui me transforme chaque jour non sans résistance de ma part et Son Amour est toujours vainqueur, cela me fait pleurer d'émotion et les mots sont insuffisants et limités à Le dire, pour Le servir.
Comment vous raconter ce que je vis modestement actuellement, par Sa Grâce ? Je ne me sens ni d'Occident ni d'Orient et je me sens aussi d'Orient et d'Occident. Je ne me sens attachée à aucune religion ni à aucun dogme ni aucun système qui écrasent l'homme. Je me sens comme un oiseau qui déploie ses ailes, une vague sur la mer, un chant d'oiseau, une arbre qui déploie ses feuilles, une herbe qui fleurit, un épis de blé qui grandit.
J'ai le sentiment de renaître au monde chaque jour qu'Il fait, par Son Eau de Grâce. Sa Parole est source intarissable qui jaillit en moi telle une source de Vie Infinie. Mon regard a changé sur moi-même et le monde. Toutes les pierres précieuses et tout l'or de ce monde et au-delà n'équivaudront jamais à Son Trésor qu'Il me permet de ressentir. Je ne suis ni écrivain, ni poète et ce n'est pas de la magie. Je suis une simple femme et je vis modestement, par Sa Grâce d'Amour. Loué soit le Seigneur de ces moments doux et puissants et de cette résurrection qu'Il m'accorde.
Je souris en pensant à une image qui me vient: Imaginez que vous gagniez au loto chaque jour, chaque minute, chaque seconde... Il y a de quoi avoir le cœur retourné et les yeux écarquillés, non ?!
Je prie aussi Dieu de m'accorder une infime partie de Sa Liberté et de Sa Science qui libèrent et qu'il m'est impossible de concevoir tant Son Mystère nous échappe. Tout petit microscopique grain de sable que nous sommes face à Son Omniscience, Lui Qui n'a ni commencement ni fin, Qui est hors du temps [Rév d'Arès 12/6], Chéma.
Je veux témoigner modestement et simplement et faire part de la Joie réelle et le Bonheur intense que je ressens chaque jour et les mots ne suffisent pas à exprimer ce que je vis. La voile de mon petit et frêle bateau est gonflée à bloc après mes prières, mes lectures, la contemplation de Ses Merveilles, la discrète bonne action.... J'apprends chaque jour la patience de la navigation, pas facile chaque jour mais possible avec Son Aide... Lorsque "l'occasion" se présente, Car Il a semé (Rév d'Arès 5/1-3, 6/2), je rappelle Sa Parole et invite les personnes que je rencontre à lire librement et patiemment La Révélation d'Arès et j'ajoute parfois : comme dit une chanson "No Freedom without Love, no Love without Freedom" (Pas de Liberté sans Amour, pas d'Amour sans Liberté). Le Paradis est dans ma tête répété-je autour de moi, par Sa Grâce. Certes mon corps fatigue parfois. J'essaie d'en prendre soin...
Quelle Infinie Merveille et quel effort aussi au quotidien, dans la volonté et la conscience de la pénitence (amour, pardon, paix, intelligence du cœur) et le courage, de ne plus être rien pour soi-même, juste dans le service de Son Amour. Ô Douce Liberté, je me prosterne.
Libérons-nous de tous nos carcans !
Dieu nous a fait libres (Rév d'Arès 10/10), posons des actes simples de Bonté !
Le Paradis que le Seigneur nous appelle à créer en nous et autour de nous, un monde à Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26-27), dépend de nos choix et de nos actes, se tourner ou pas vers Lui l'Infinie Bonté, le Bien qui n'a pas de Nom et qui a mille Noms.
Ma mère m'avait appris, étant plus jeune, que le prophète Mouhamad, Paix et Bénédiction de Dieu sur lui, avait dit : " Allah, le Sublime a dit: "Celui qui vient avec un bienfait sera récompensé dix fois plus et Je lui multiplie encore davantage. Celui qui s’approche de Moi d’un empan Je M’approcherai de lui d’une coudée, s’il s’approche de Moi en marchant, Je M’approcherai de lui en courant, et celui qui Me rencontrera avec le poids de la terre de péchés sans qu’il n’associe rien à Moi Je le rencontrerai d’autant de pardon".
Nous Le connaissons tous au fond de nous, nous, les oublieux de notre origine divine synonyme d'Amour.
Toutes nos résistances, notre ignorance, notre orgueil, nos préjugés, nos peurs, nos souffrances, nos dispersions, nos ambitions, nos lâchetés, nos regrets, nos rancoeurs, nos désespérances, nos prétentions, nos dominations (associationnismes tout cela), nous empêchent de Le voir et de Le vivre: Les oreilles du cœur sont fermées. Le cœur est malade, comme dit Sa Parole dans le Coran.
Mettons nos pas dans Ses Pas, Il n'abandonne aucun pécheur dans sa pénitence. (Révélation d'Arès, 25/6), j'en témoigne humblement et sincèrement.
Mon Souffle te portera. N'oublie pas ta place ! Tu es l'épée ; l'épée n'est pas le Bras qui le soulève. (35/14, Révélation d'Arès).
Nous sommes tous capables du Christ, de Noé, d'Abraham, d'Isaac et Jacob, Moïse, Élie, Mouhamad... et de Michel, Paix et Bénédiction de Dieu sur eux - enfants et amis de La Lumière - en s'inclinant - âme, cœur, corps et esprit - devant l'Unique, dans l'action d'Amour, le non jugement, l'accomplissement des Volontés du Père (Mathieu 5/7). "Que le faire remplace le croire", aviez-vous écrit dans l'introduction de La Révélation d'Arès (2009).
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer. (Révélation d'Arès, 28/7)
J'ai hâte et je suis heureuse et émue de me rendre au Pèlerinage à Arès, si Dieu le veut, et je vous sollicite à nouveau afin de vous y rencontrer, si vous le voulez bien, avec Sa Permission.
Je vous embrasse avec tendresse et chaleur.
Portez vous bien.
Bien sœurellement.
Je prie avec vous dans l'effort de la pénitence et dans Son Amour pour Le servir.
Béni soit-Il. Gloire au Maître Souverain, Père Aimant, Vrai et Vérité.
As-salamou 'alaïkoum,
Kouda


12jun13  144C63
J’ai bien conscience que c’est avant tout chacun de nous qui doit se sacraliser, et pour cela accepter que sa conscience ne soit pas fixe, mais qu'elle peut varier et se créer suivant sa volonté et ce qu’il fait de sa vie.
Et [j’ai bien conscienc] que s’exiger de soi-même la pénitence est le meilleur moyen de se sacraliser.
Aussi la question que j’ai à vous poser est peut-être sans réelle importance mais elle m’est arrivée suite à cette entrée aussi je vous l’expose :
J’ai relu l’article "Caninerie" dans le Pèlerin d’Arès 1990 deux fois récemment et le péché de transsubstantiation, d’attribuer à des choses qui n’en sont pas dignes ce qui est sacré, notamment le chien, y est clairement exposé.
Je n’arrive pas à comprendre la notion de terre sacrée à laquelle vous faites référence dans vos enseignements récents à la prière car je n’arrive pas à dissocier la terre, des animaux, des plantes  qui sont dessus.
Alors je me dis la terre dont parle Frère Michel est celle avec laquelle Dieu nous a modelé (spirituellement sans doute ?)  mais pas cette terre-ci. Pourtant vous parlez bien de ce sol et de cette  terre, puisque le paradis doit se vivre ici. Et que tous nos comportements se répercutent automatiquement sur elle et sur les animaux puisqu’elle nous est assujettie (Genèse) . En résumé je comprends que la terre n’est pas sacrée en soi mais suit la sacralité de l’homme et là, je doute de ma compréhension.
Comment pourrait-on exprimer de manière juste le rapport de l’homme à la terre ? 
Ceci dit ce n’est pas une question qui me perturbe dans l’action de ma foi.
 
Je vous envoie pour info un texte-tract que j'ai fait hier pour ma moisson d'aujourd'hui, avec le souci de répondre à ceux qui disent : "je ne veux pas faire parti d'un groupe !", ce qui est très très fréquent. Je viens d'apprendre dans le bar que je fréquente qu'un de mes textes avait été affiché dans  la cuisine de "sa copine" à qui j'avais  parlé il y a un ou deux mois et qu'elle le relit souvent. Ce texte-ci mon voisin de bar qui me l'a prit pour le lire  m'a dit qu'il allait faire pareil (j'avais déposé mes tracts sur le comptoir).Mais je n'ai pas encore l'aisance ou la présence verbale de mon écriture mais je m'aperçois en ce moment qu'il va falloir que j'y travaille sérieusement.

Bernard DLF de Bretagne Sud

Tract de Bernard DLF 12-06-13


Réponse :
Vous posez la question et vous donnez la réponse en même temps.
Je vais vous y répondre d'une autre façon.
Quand, me mettant en prière, je m'agenouille sur le sol, ce n'est pas pour prendre une attirude de sujet soumis à un Maître, parce que ce Maître est mon Père. Nos rapports sont d'amour. Alors pourquoi m'agenouillé-je sur le sol et pourquoi vais-je frapper ce sol de mon front ?
Parce que le Créateur dit: ...homme et femme Il les créa, Il les bénit et leur dit: "Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre, soumettez-la, dominez... Je vous donne tout (Genèse 1/28-30).
Ainsi l'homme et la terre et tout ce qu'elle porte sont sacrés dans la mesure où l'homme soumet ou domine avec sagesse la terre et tout ce qu'elle porte. C'est le rapport de soumission de la terre et de ce qu'elle porte à l'homme qui est sacré, mais non les minéraux, les plantes et les animaux par eux-mêmes.
Dans le moment où je m'agenouille je prends conscience de l'extraordinaire possibilité que le Père m'a donnée et de la responsabilité — possibilité et responsabilité sacrées — qui sont ainsi les miennes: Je peux et je dois poursuivre la Création, mais je ne dois pas détruire la Création.
Voilà un beau thème pour les écologistes, mais ils ne voient pas les choses ainsi, hélas.


12jun13  144C64
Cette entrée est fondamentale dans le développement de l’espèce humaine telle que le propose le Créateur.
Vous petit chef [144C46], vous avez quelque chose en moins que beaucoup d’êtres humains ont sur cette terre, qui est la foi en Dieu.
Nous ne sommes pas des demeurés ou des retardés mentaux, nous avons soit par éducation, nos parents, notre entourage, soit par je ne sais quelle Dynamique Miraculeuse acquis la foi dans le Créateur.
Vous n’avez pas cette chance, et vous vous enfermez dans cette croyance : Dieu çà n’existe pas.
Libre à vous !
Mais pourquoi tant de haine et de mépris pour ceux qui s’enrichissent chaque jour d’une vie intérieure, qui les nourrit, les apaise, et les aide non par une morale, un dogme, une loi, mais à sentir le vrai chemin de la Vie ?
Vous sembler ne pas ressentir quel mal votre chair et votre esprit doivent subir chaque fois que vous étaler votre haine et votre mépris !
Bien avant de connaître La Révélation d’Arès, j’avais invité mes trois enfants, vers les 6,7,8 ans à ressentir ce qui se passe en eux le jour ou ils avaient des comportements  agressifs, violents, haineux, mensongers, et les moments ou ils faisaient preuve de gentillesse, de bonté, de partage, d’amour. Aujourd’hui ils sont loin d’être parfaits, mais ils savent et ressentent ce qui fait vraiment du bien ou du mal !
Se sacraliser, chaque jour en utilisant pour le meilleur de tous, la parole, la créativité, l’individualité, la liberté, l’amour d’autrui, tout cela dans la paix, le pardon, le non jugement, l’écoute, le doute et le souci d’une recherche de vérité, voilà un vrai chemin de vie, pour l’apaisement et le développement du corps et de l’esprit, et la création de l’âme, que vous soyez croyant et incroyant humaniste !
Rémy de l’Avignonnais


12jun13  144C65
Merci frère Michel pour cette très belle entrée qui nous exhorte à retrouver notre nature divine et donc sacrée.
Le Créateur a donné à l'humain, la possibilité de se sacraliser, dit autrement de retrouver l'image et ressemblance divine.
Le seul moyen d'y arriver est la pénitence au vrai sens du terme qui signifie : l'effort d'aimer, de pardonner, de faire la paix et ceci en toutes circonstances en se rendant libre [Rév d'Arès 10/10] des préjugés et des peurs pour retrouver l'intelligence {32/5] spirituelle qui est équilibre à trouver entre l'intelligence intellectuelle et l'amour du prochain dit autrement entre le cœur et la raison , que certains appellent"intelligence du cœur".
Dieu ayant créer l'homme libre, ce dernier peut choisir de demeurer un animal pensant soumis à ses instincts primitifs et ses désirs égoïstes. Mais, bien sûr, il subit sur terre et dans l'au-delà, les conséquences de son choix malheureux.
Pour certaines personnes la notion de sacré ne signifie par grand chose à part peut-être quelques rituels religieux sans aucune valeur spirituelle.
Le sacré pour les Pèlerins d'Arès est tout autre chose, si je l'ai bien saisi, c'est que l'homme retrouve l'image divine potentielle en lui par ses efforts de bonté, comme Jésus en est l'exemple par excellence.
Il est important que chaque être humain sache qu'il a ce choix en permanence
À Arès où le Créateur a parlé d'abord par son messager Jésus en 1974 puis directement en 1977 d'une Voix sortie d'un bâton de lumière, Il nous redonne Sa Parole pure sans déformation pour nous aider à retrouver notre nature sacrée.
Par toi Je viens renvoyer l'Eau Vive (Veillée 30 de La Révélation d'Arès)
Je descends prendre racine au milieu de ta génération pour en être la Vigne.
Sans former pour autant une religion nouvelle et moins encore une secte, mais des assemblées libres et souveraines d'elles- mêmes où les uns et les autres s'entraident fraternellement à faire cette ascension vers les Hauteurs Saintes comme Il Les nomme dans son Message. Cette ascension dans la mesure qui passe par les sentiers encore accessibles (Rév d'Arès 7/1).
L'homme a le choix de se sacraliser ou pas, de retrouver sa nature divine ou pas, de rayonner le bien, l'amour ou pas, car pour moi, le sacré émane et même la nature ressent le rayonnement du sacré (Article "La Pommeraie"  Le pèlerin d'Arès 1989).
J'ai recherché sur le net l'auteur de cette citation : "La politique est l’art de capter à son profit les passions des autres"
C'est Henri de Montherlant.
Denis K de Bretagne Sud


Réponse :
Une bonne vingtaine de lecteurs de ce blog m'ont fait savoir qu'ils avaient retrouvé l'auteur de la citation ""La politique est l’art de capter à son profit les passions des autres." J'en ai profité pour leur demander comment ils avaient fait. Deux m'ont répondu qu'il suffisait d'écrire la citation dans un moteur de recherche (par exemple Google) qui en donnait alors l'auteur.
J'ignorais complètement qu'on pouvait ainsi rechercher des auteurs de citations par la citation... C'est assez dire si je suis nul en matière d'informatique.
J'appartiens à une vieille génération qui ne connaît que les ressources de la mémoire ou de la bibliothèque (papier... pas la bibliothèque informatique).  Je ressens réellement la peur que la facilité que donne aujourd'hui l'Internet tue notre mémoire, mais j'ai sûrement tort. En fait, on gagne du temps. Mais je suis un vieux bonhomme dépassé. Ça me fait peur.


12jun13  144C66
Cette entrée me paraît fondamentale pour comprendre le danger d'anéantissement spirituel qui plane non seulement sur le monde mais sur nous les occidentaux en particulier.
La conviction qui y règne est que le monde occidental s'est sorti de la barbarie grâce aux lois qui interdisent la violence. Mais cette apparente victoire sur la violence en serait une véritable, si elle n’était pas aussi le signe d’une perte grave: le souci de défendre héroïquement ce que l'on croit bon. En effet, si l’on s'intéresse à l’évolution des mentalités en un demi siècle, l’évolution des discours politiques, littéraires, cinématographiques, etc, on remarque une grave chute du souci de dépassement et de transcendance, du souci de travailler à l'accomplissement d'un idéal individuel et collectif, de donner le meilleur de soi-même dans une quête héroïque, pour un monde où la médiocrité grise et déprimante se répand presque partout.
Si un jour la barbarie réapparaissait en Europe, ce qui est fort possible, je ne suis pas sûr que les occidentaux d'aujourd'hui auraient la force de s'y opposer. Car la relative absence de violence résulte moins d'une maîtrise de soi que d'une soumission désabusée au système (car il n'y aurait pas d'alternative crédible) et d'un désintérêt de combattre et de lutter pour quoi ce qui n'a pas un intérêt immédiat personnel ou corporatiste.
Heureusement a disparu le temps où l’on pouvait mobiliser des populations entières pour aller s’entretuer au milieu de l’Europe, mais les occidentaux et le monde doivent changer [Rév d'Arès 28/7] pour redonner la pleine vie à la vérité qui gît en nous-mêmes, comme un aigle blessé, une formidable force spirituelle qui, avec patience, effort et héroïsme pourra transfigurer ce monde et lui redonner vie, force et bonheur.
Concernant le message de notre frère Daoud en 144C16, j’admire son dévouement et son effort, mais je voudrais le mettre en garde (à moins que je ne me trompe et alors toutes mes excuses) contre une interprétation trop personnelle et ésotérique de la Parole (ici le Coran) et l’idée d’un code… Le danger de la théologie doit nous rendre prudent et il n’y a aucun code secret, aucune clef intellectuelle qui peut éclairer la Parole, simplement la foi, la prière, la réflexion et la pratique qui éclairent progressivement. Même si le frère Daoud a raison de chercher à éclairer le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès, pour prolonger par exemple ce que le frère Michel a déjà dit concernant Mouhammad comme sceau des prophètes et l'épreuve de la croix de Jésus; ou pour apporter, comme notre frère Daoud l'a très intelligemment fait en 142C22, une interprétation nouvelle de versets préfigurant La Révélation d'Arès, dans son événement ou dans son sens.
Je n’étais pas présent à Paris lorsque le prophète a expliqué sa propre compréhension de La Révélation d’Arès, mais ce qui m’a frappé dans ce que les frères et sœurs m’en ont rapporté c’est que le frère Michel, par exemple face aux mots durs contre les prêtres, ne lit pas, comme beaucoup : « untel est prêtre, donc il est moins bon que moi qui ne l’est pas » mais il lit « la vie sociale ne doit pas être religieuse et chacun de nous doit combattre en lui-même la tendance à se comporter en prêtre et à se soumettre aux prêtres »; autrement dit ne pas avoir peur de témoigner de sa foi et de faire pénitence pour "sacraliser le désacraliser".
Jérôme de Montréal (Canada)


Réponse :
Concernant le livre qu'est en train d'écrire notre frère le Dr Daoud H., je pense qu'il faut attendre qu'il soit terminé et que nous puissions le lire avant d'en dire quoi que ce soit.
Daoud est de culture musulmane, un savant en matière coranique. Il a été salafiste, donc musulman d'attachement antique et dur et a changé — au sens fondamental que donne à changer La Révélation d'Arès — s'est ouvert à la Lumière en lisant La Révélation d'Arès. Son parcours est exceptionnel. Je suis de ce fait tout à la fois très respectueux et très curieux, mais pas du tout présomptueux, concernant l'ouvrage qu'il est en train de rédiger.
Impossibe d'en dire quoi que ce soit avant que s'achève le travail. Ajoutons que Daoud sait bien mieux que nous comment aborder la question de La Révélation d'Arès auprès de ses frères musulmans. Je devine qu'il réfléchit énormément et qu'il n'ignore en rien la recommandation de prudence que donne la Parole d'Arès, car il faut avancer en paix..


12jun13  144C67  
J’ai été particulièrement intéressé par votre réponse au commentaire du "petit-chef" (06jun13  144C46) concernant l’Assemblée des Pèlerins d’Arès qui est un chef d’œuvre de synthèse et de concision de la démarche que nous suivons.
Mais je voudrai ici revenir sur la question de sacré.
Vous avez raison de soulignez la nature sacrée de notre action et mission. Pourquoi ? J’imagine que petit-chef conviendra aisément avec nous que la liberté est sacrée, que l’amour humain est sacré, (l’amour parentale et filial, l’amour romantique et aussi l’amour désintéressé bienfaisant), que la vie est sacrée, que l’individualité (ne pas confondre avec individualisme) est sacrée.
Hors notre action ou mission que petit-chef  appel propagande, vise justement à redonner à toutes ces choses sacrées leurs vraies places dans l’existence de chacun.
A contrario, le monde que petit-chef soutien fait tout pour faire disparaître la liberté de choisir la vie que l’on veut mener et le pouvoir de création qui s’y attache. Il fait tout pour fondre l’homme dans la masse et supprimer sa singularité, son individualité qui s’oppose à la normalisation. Il fait tout aussi pour faire disparaître l’amour bienfaisant individuel et le remplacer par l’assistance sociale en se rendant ainsi indispensable. Le système fait tout pour transformer l’être humain en esclavage ou en ressource utilisable et corvéable pour la satisfaction d’une élite au pouvoir, il désacralise l’Homme et se sacralise lui-même.
Notre action est défense du sacré en l’homme et désacralisation du système, des superstitions, des institutions qui y sont attachées.  Notre action est sacrée en cela qu’elle porte à redonner à l’Homme sa vraie dimension qui d’essence divine et créatrice et qu’elle s’oppose donc à tout ce qui tend à l’avilir, à l’affaiblir, ou là l’égarer pour mieux le dominer.
Merci d’avoir souligné la nature sacré de notre action.
En cela nous reprenons aussi la démarche de Jésus qui remettait à sa place le sacré et le profane. Il resacralisait l’amour humain et désacralisait ce qui ne l’est pas (le rite, le code, le dogme, les sanctuaires, etc.).
Le royaume de Dieu est en vous !
Le sacré est en l’homme.
Un Daniel d'Aquitaine


13jun13  144C68  
Il y a eu des cafouillages dans votre blog ces jours-ci.
Ça va mieux depuis hier soir, mais l'image de Bernard DLF [144C63] n'apparaît pas.
Est-ce que vous êtes piraté ou hacké ?
Je me suis habitué à la très bonne qualité de ce blog, qualité des textes, qualité de présentations, je suis maintenant contrarié quand quelque chose ne va pas.
Coca-Cola d'Ile de France


Réponse :
Je suis en déplacement et je mets à jour mon blog sur mon portable de voyage. Je ne dispose ni de temps ni des outils informatiques de mon ordinateur de bureau. Il y a donc des retards et des défectuosités ici et là.
Je m'efforce de faire au mieux.
Concernant l'image dont vous parlez, l'original que m'a adressé Bernard DLF était une copie PDF d'assez mauvaise qualité et l'image PNG que j'en ai tirée apparaissait sur mon éditeur, mais pas sur le web. Je ne sais pas pourquoi.
Ce matin j'ai trouvé une solution provisoire pour la faire apparaître, mais la qualité est médiocre. Le tract est quand même lisible.


14jun13  144C69
Vous dites dans l'entrée 144  "Le monde est usé". Ce n'est pas mon avis.
Pour moi le monde s'est effroyablement diversifié.
Notamment, la notion de "sacré" est considérablement diversifiée.
Au fond, "sacré" n'a que le sens qu'on lui prête et celui que vous lui donnez ne s'adapte qu'à vous.
"Sacraliser" n'est pas vraiment opposable à "désacraliser" parce qu'en dsacralisant on touche au "sacré" pour le ternir ou le masquer ou l'enlever. On ne peut pas "désacralier" s'il n'y a pas du "sacré". C'est différent d'enlaidir qui ne suppose pas la présence de l'aideur, mais la présence de beauté qu'on transforme
Je ne suis pas sûr que le monde ne soit pas "sacré" même chez ceux qui prétendent qu'ils ne le sont pas.
Catalina de région PACA


Réponse :
Bien sûr, on peut toujours ratiociner sur "sacré". Les langues ne sont pas qu'un ensemble d'oppositions comme "oui" et "non" ou "noir" et "blanc". En français à la question: "Qui est dans la maison ?" on peut répondre: "Personne" ou "Cent personnes." Avec le même mot les sens s'opposent comme "vide" et "plein".
La compréhension d'un mot provoque des remous dans tous les cerveaux. C'est pourquoi je n'ai pas écrit seulement trois lignes sur "sacraliser le désacralisé" mais un peu plus d'une cinquantaine, pour calmer le remous, montrer comment je comprenais le mot "sacré" et ses dérivés.
Pour moi, je le redis, être sacré, c'est être avec Dieu, en Dieu, pour Dieu, se mouler et mouler ses actes à Dieu.
Bien sûr, pour celui qui n'a pas la moindre notion de ce qu'est Dieu, "sacré" n'a pas ce sens. Il lie alors l'adjectif "sacré à d'autres idées comme l'amour de la patrie ou le nom d'un chien: "Amour sacré de la patrie-i-e..." "Sacré nom d'un chien!"
Mais, vous avez raison par un certain côté, quoique je le dise autrement. Je dirais que les gens mettent souvent dans les mots ce qu'ils désirent y voir. Ils ont un préjugé sur le sens.
Autrement dit, on parle et on écoute celui qui parle sans songer qu'on a la responsabilité de bien comprendre ce qu'on dit et ce que l'autre dit. J'ajoute que l'humeur du moment a beaucoup à voir avec le sens.
Toutefois, je vois quelque chose de spécial dans "sacré". Il ne me paraît pas impossible que tout humain sur terre ne trouve jamais ce mot extérieur à lui. Je crois que le "sacré" fait toujous renaître quelque chose de sublime chez tout être, incroyant ou croyant, raffiné ou grossier, même si le mot reste pour tous plutôt flou. Flou ou pas, "sacré" est rare dans les conversations ; le mot a donc un privilège de sublimité, ce qui est rare dans nos langages aussi usés que les gens qui en usent. Le sacré décidémen distingue toujours l'homme de la bête.
On peut voir aussi le côté sombre de "sacré". Les gens n'ayant pas le temps d'ouvrir un dictionnaire et de vérifier les sens d'un mot pour en dégager le bon dans la circonstance, croient ce qu'ils veulent et même n'importe quoi. On voit tous les jours les journaux et les propagandistes affirmer des choses qui paraissent extraordinaires ou incroyables à tous ceux qui, ne lisant et ne réfléchissant jamais, voient du nouveau dans tout ce qui est dit avec aplomb, alors que ce nouveau est vieux-vieux. C'est comme ça qu'Adolf Hitler a fait passer ses rêves néfastes et criminels à des foules de militants dans des stades en Allemagne dans les années 30.
Mais pour moi le sens de sacré est simple. Je le répète: L'image et ressemblance du Créateur en moi est sacrée et je projette de faire comprendre à mes frères humains que chacun d'eux a ce sacré en lui ou en elle et, par conséquent, ma mission est sacrée et je leur propose de reprendre à ma suite cette mission sacrée.
Il faut bien, pour finir, sacraliser le désacralisé.
Vous êtes, je suppose, une étudiante venue m'écouter à Nice en 2010 ou au début de 2011. Je ne me souviens pas de vous avoir revue depuis, mais si vous suivez mon blog, je continue de vous intéresser. Alors, rejoignez-nous ! Nous avons besoin de monde pour faire savoir au monde qu'il doit changer (Rév d'Arès 28/7).


14jun13  144C70  
Je trouve le sens du sacré trop étroit dans votre entrée.
Il y a une quantité énorme de choses qui sont sacrées dans la vie.
Je veux me borner ici à l'idée sacrée du mariage. La mariage est sacré, mais il n'est sacré que s'il est fait dans des conditions d'amour, de désir mutuel, de création mutuelle.
Que pensez-vous du caractère sacré du mariage ?
André L. du Centre


Réponse :
Je comprends votre conception sacrée du mariage.
Mon épouse et moi-même avons le même sentiment que le vôtre: notre mariage est sacré, nous ressentons notre union de pensée comme de corps comme sacrée et nous n'avons jamais cessé de nous en émerveiller.
Mais le sacré de notre mariage est lié au sacré du but de notre existence commune, vouée à Dieu.
Je dis aux jeunes qui vont célébrer leurs épousailles: "Avant les épousailles vous êtes un et une chacun et chacune de son côté. Après, vous serez dix, cent, mille. Vous verrez que votre amour va vous multiplier en force, en moyens pour vous-mêmes mais tout autant pour lamission que vous a confiée le Père."
Je crois que c'est à Lille qu'un juge a annulé un mariage entre musulmans au motif que l'épouse n'était pas vierge. Dans la population les uns se sont indignés, les autres ont haussé les épaules, d'autres encore ont ri en disant: "Tant mieux pour la jeune mariée ainsi dispensée de passer sa vie avec un sombre arriéré," etc. Moi, je trouve triste que l'époux, qui a eu recours aux tribunaux, n'ait pas aimé sa femme assez pour se dire: "J'eus préféré qu'elle fût vierge, mais ce n'est après tout que l'état d'un moment, alors que nous avons toute la vie pour construire quelque chose de sacré et peut-être même merveilleux... pour Allah à travers nous."
Mon épouse Christiane dit parfois: "Mon mari est mon mari, mon amant, mon père, mon frère, mon copain, mon associé, mon complice, mon prophète," voulant dire que nous sommes tout l'un pour l'autre. Ce tout pour nous n'est sacré au sens optimum que si nous consacrons notre vie, outre à la famille, au changement de nos vies, à la pénitence, au changement du monde.


15jun13  144C71
Depuis hier je relis vos deux dernières réponses (144C69 et 144C70) et je les trouve vraiment bonnes.
Vous écrivez [dans votre entrée 144]: "L'homme s'écrase, sa résistance au destin d'animal dompté qu'on leur fait est presque nulle ; cela dépasse toute explication rationnelle. Les raisons que les gens de la rue nous donnent, quand ils en donnent, de leur résistance nulle, ne clarifient rien." Oui, les gens dans leur majorité résistent à toute tentative de les sacraliser.
Je ne crois pas que ce soit une résistance à Dieu. C'est, comme vous dites, une résistance à rien. Ils restent ce qu'ils sont et ce que les ont laissés deux guerres atroces au XXe siècle. Ce n'est oas de l'animalité. C'est de la non-existence. Ils préfèrent vivre oubliés: oubliés des profs au collège, oubliés du percepteur dans la vie, oubliés des chefs dans le boulot. Alors, oui, oubliés de Dieu par-dessus tout.
Ce désir d'oubli est un aveuglement. Ils ne voient pas la magnifique tour blanche du Sacré que vous êtes, frère Michel.
Ne voyant pas la tour, ils ne vient pas Dieu, pas l'autre vie que Dieu leur propose par vos lèvres.
Ali de Marseille


Réponse :
Oh, non, je ne suis pas "la tour blanche du Sacré". La tour blanche du Sacré est La Révélation d'Arès. Moi, je suis tout au plus le sémaphore au sommet de la tour, qui gesticule en direction du monse.
Mais pour le moment la tour blanche du Sacré n'éclaire surtout qu'elle-même. Comme vous dtes, les hommes ne la voient pas, sauf quelques uns, nous les Pèlerins d'Arès !
Nous sommes quand même là, oui, nous sommes quand même déjà là !


15jun13  144C72
Ce qui est juste et sacré est que ce qui gît en chacun de nous et que le monde étouffe encore.
Ce Qui est Saint : Dieu en nous, son image et ressemblance, vit ou gît comme un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6)... la Vérité.
Or, Dieu Qui parle au chaos Qu'Il aime et Qui par cet Amour fait que la Lumière est, nous dit par là, comme à Moïse: Je suis Celui Qui est (Exode 3/14).
Comme Il est,
par nos actes nous sommes ou pouvons redevenir Son Image et Sa ressemblance [Genèse 1/26-27].
Et tout comme Il se réduit (Rév d'Arès ii/21) pour parler à Sa Créature, en cela Il sacralise l'homme
car il l'atteint la Merveille — Son enfant — que nous sommes, au plus profond de nous-mêmes en ce qu'il y a de plus pur et de plus noble !
Tu es Mon Honneur, dit Il à Mikal.(Rév d'Arès xxxvi/16).
Et celui qui est l'Honneur de Dieu, nous parle à nous, les humains têtus, parfois sourds, ou aveugles ou muets: parole de Mikal , Ma Parole (Rév d'Arès i/11)
Alors, nous sortons d'un état d'homme dressé, face à son maître (Rév d'Arès 2/1-3) pour nous [faire nous] redresser (1/1).
Les premiers versets bouleversent, tout de suite. Ils nous agenouillent, parce qu'ils soufflent en nous une vérité totale,
Elle fait sentir aux hommes à quel point ils sont descendus bas en se soumettant, tels des animaux, mais aussi en soumettant les femmes, leurs sœurs, et les hommes, leurs frères.
Et, d'entrée, quelque chose de sacré en nous se réveille.
Nous ressentons alors combien nous allons devoir nous accrocher à cette Vie de vigueur et d'Espérance pour retrouver en soi et autour de soi la Lumière et continuer.
Humblement, je prononce la Parole pour l'accomplir [Rév d'Arès 35/6} et faire en sorte de faire mienne cette Parole lorsqu'elle me dit: tu ne seras le chef de personne (16/1).,
Quand l'œil du dedans voit les fleurs, nous sommes  joyeux (Rév d'Arès ii/9), mais l'œil du dehors se met à compter les fleurs, le jardin est fauché vendu (ii/11).
Cependant, il est là ce jardin ! Il est là vivant, en soi, un jardin où l'on cesse de compter et que nous revivifions, reconstruisons chaque jour en continuité (ii/9) par notre amour, notre patience, notre courage, notre paix;
Un jardin qui laisse entrer l'Eau, l'Eau vive (Rév d'Arès 30/3),
l'Eau, l'Eau vive, source de la Vie (Rév d'Arès 17-18/5, 24/3-5; xLiv/9) ne s'évaporera plus
Un jardin qui, finira par ne plus jamais se laisser réduire, se détruire. Ce jardin qui donne l'Espérance et la vigueur rendra un Jour à l'humanité Son Lot de gloire et de perpétuité... Ton Eau ! Toi l'Étalé !
Dans l'union de deux êtres il y a une recherche du sacré en l'autre, de même que dans un groupe d'homme ou de frères humains une assemblée nouvelle où quelque uns changent leurs vies et décident de rendre sacrés leurs actes de Bonté, d'aimer leur prochain en continuité. Il y a dans cette synergie, recherchée et re-créée, cette nostalgie permanente de la Grâce, de la Vie.
Il m'arrive de penser que cette approche faite avec Beauté (Rév d'Arès 12/3) qui nous fait discerner le Bien, a de toute façon existé de façon éphémère, par à-coups. Ayant pu se déployer, se vivre un temps, même si elle a ensuite démérité d'elle-même.
Il manque à notre jeunesse de beaux exemples.
Aimer est très important, en ressentir son innocence et sa vérité l'est encore plus, et pouvoir ainsi mettre en reflet avec d'autres ces moments féconds est une immense joie car il y a le sacré que Dieu scelle en cela.
Il m'arrive de penser à certaines belles œuvres littéraires qui restaurent l'image du couple. Certaines d'une époque pas si lointaine, où la pudeur et la délicatesse triomphaient de ce qui pouvait avilir ou durcir l'homme. Je pense à quelques mises en scène des romans de Jane Austen (orgueil et préjugés) ou de l'œuvre de Charlotte Bronté (Jane Eyre) sur le couple au XIXème siècle;. notamment lorsque la petite bourgeoisie et la noblesse décidaient de se côtoyer .Cela peut paraître est assez lointain, mais des films tournés récemment montrent à quel point ces chefs d'œuvre ont marqué les consciences dans un temps qui peut se prolonger. La prière et l'action de notre pénitence gomment ce qui est durci en nous et délivre ce qui y est Beauté
Ce qui nous reste des récits de nos pères, de nos mères, de nos grands-parents et que l'on redécouvre à la Lumière de toute la Parole (Bible et Coran), grâce à La Révélation d'Arès (9/7, 33/21-22, 38/7-9), par l'exemple vécu de votre couple prophétique Frère Michel et votre épouse sœur Christiane, par votre Amour, votre douceur et votre patience malgré les épreuves, nous voyons se redresser l'homme et la femme en nous-mêmes en tant que créature unique.
Quand je clame cette parole: la femme le bon sa main est dans sa main,
yechou tremble la femme tremble,yéchou pleure la femme pleure: Tu flottes sur le Vent (comme) l'oiseau large (Rév d'Arès xxviii/1-3), je ressens à quel point le Père nous fait confiance et nous voit haut.
Notre Père trop aimant appelle tout homme et femme à devenir par sa pénitence un héros du Bonheur !
 "IF" est un poème de Rudyard Kipling dont le commentaire 144C14) fait mention (la pénitence)
Chanson en français (B.Lavilliers) :
"If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise."

"Si tu peux voir détruit l'ouvrage de  ta vie
Et sans un seul mot te mettre à rebâtir
ou perdre d'un seul coup le gain de cents parties
Sans un geste sans un soupir
Si tu peux être aimant sans être fou d'amour,
si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
et te sentir haï sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre?
Si tu peux supporter d'entendre des paroles travesties...
d'entendre mentir sur toi-même sans mentir toi-même."

Danièle du Nord


Réponse :
La traduction française par B. Lavilliers que vous donnez n'est pas la traduction du poème "If" de Rudyard Kipling.
C'est une adaptation très libre. Mais l'adaptation est belle.
La traduction exacte de la première strophe de "If", telle que je la traduis dans ma tête sur l'instant (le texte coule merveilleusement bien en anglais, langue fluide, mais la traduction en français, langue rigide, est très difficile à faire), est la suivante:
"Si tu peux garder ta tête quand tous autour de toi
perdent leurs têtes et te rendent coupable de cette perte,
si tu gardes confiance en toi quand tous doutent de toi,
tout en étant indulgent envers leurs doutes;
si tu peux attendre sans être las d'attendre
ou d'être calomnié — toi ne pratiques pas le mensonge,
ou d'être haï — toi, ne cède pas à la haine

et cependant ne parais pas trop bon ni ne parle trop sagement."


15jun13  144C73
Je ne peux me retenir de vous adresser ci-joint une photo prise la nuit dernière dans le ciel de la métropole lilloise [Lille, ville du Nord de la France].
Cela me rappelle le bâton de lumière à travers lequel le Seigneur s'est manifesté à vous en 1977.
Il s'agirait d'une aurore boréale....
L'Unique dit dans le Coran : Ce sont des signes pour ceux qui savent voir et entendre (intelligence du cœur).
Je prie avec vous dans l'effort, l'espérance avec, en et pour Son Amour
Louange à Dieu !
As-salamou 'alaïkoum,
Kouba

Ciel de Lille, soir du 14 juin 2013


15jun13  144C74  
Vous parlez de choses profondes et sacrées mais avec une jovialité pas du tout commune chez un homme de Dieu, un homme de Dieu qui par dessus le marché a été témoin d'une apparition divine surnaturelle extraordinaire qui le place au niveau d'Abraham, de Moïse ou de Mahomet.
Je pense que cette vivacité pleine de bonne humeur, parfois même de satire quoique jamais méchante, qu'on trouve dans vos entrées et vos réponses aux commentateurs, a beaucoup nui à la crédibilité qu'on vous doit. Vous êtes visiblement quelqu'un qui ne présente pas de prime abord la hauteur, la position altière, d'un homme qui est la voix directe de Dieu, puisqu'il vous dit: Ta parole est Ma Parole [Rév d'Arès i/11].
Pour saisir votre vraie profondeur de foi et d'esprit il faut beaucoup vous lire — et sans préjugé aucun — et alors son découvre un apôtre tout à fait extraordinaire en sagesse et profondeur de vue.
Comment voulez-vous, dans ces conditions, que votre entrée de blog "sacraliser le désacralisé" ait la portée qu'on peut attendre d'un Moïse ?! Ce n'est qu'un blog, d'une part, dans un style fait pour à peu près tout le monde, et les gens lisent quelque chose sur la sacré comme ils liraient une recette pour se couper les cheveux sans aller chez le coiffeur.
Ma comparaison est maladroite, mais je ne sais pas comment expliquer l'impression que vous me faites à une époque où l'impression qu'on fait est d'importance totale.
Je connais quelqu'un qui vous a rencontré je ne sais pas où et qui m'a dit à peu près ceci: "L'homme commence par décevoir. On attend autre chose que ce bonhomme qui plaisante et qui rit. Et puis il parle et au bout d'un moment on est scotché. Après, on se dit: Il a dit des choses inusitées et prodigieuses, mais quoi ? On ne s'en souvient pas, tellement c'est exceptionnel. Là on comprend qu'on a eu affaire à un quelqu'un complètement hors du commun, mais qu'on ne peut pas suivre, puisqu'il est loin, loin, loin devant nous."
Vous ne jugez pas. On ne vous prend pas à dire: "Celui-ci est bon, celui-là est mauvais." Vous pouvez dire comme Rousseau disait de lui-même: "Je suis un observateur, mais pas un moraliste." Vous montrez le voie et la voie que vous montrez est on ne peut pas plus simple: Ce que vous appelez la pénitence, qui est l'acquisition de la bonté pratique.
Alors, on se dit: Chez cet homme, Mikal, quel rapport exact peut-il y avoir entre le sacré et la pénitence, puisque la pénitence est acquise par le seul effort d'aimer, pardonner, être en paix, intelligent et libre, mais le sacré paraît au contraire quelque chose d'impossible à acquérir, quelque ose au-delà de l'homme.
Les hommes de Dieu sont assez souvent paranoïaques, mais vous pas du tout. Vous parlez des misères qu'on vous fait, mais jamais d'une façon plaintive qui vous placerait au centre d'une persécution systématique. Au contraire, ce que vous dites se résume à peu près à: De toute façn on s'en sortira. Bref, vous êtes un optimiste, autrement dit vous croyez au bonheur sur terre et n'encouragez pas l'humanité à attendre la mort et le Ciel pour etre heureuse.
Damien T. d'Ile de France


Réponse :
Vous parlez trop de moi et vous n'êtes pas le seul, loin de là. Raison pour laquelle je crois utile d'afficher votre commentaire, Cela me permet de répondre en bloc à beaucoup d'autres.
Vous parlez trop de moi pour que je puisse vous répondre. Ma personne m'intéresse évidemment, puisqu'il me faut vivre suffisamment bien pour accomplir ma mission, mais elle ne m'intéresse pas au point d'avoir des réponses aux compliments que vous faites à l'homme ordinaire que je suis.
D'ailleurs, le "quelqu'un qui m'a rencontré vous ne savez pas où" dit bien: ""L'homme [moi] commence par décevoir. On attend autre chose que ce bonhomme qui plaisante et qui rit," puis il ajoute: "Et puis il parle et au bout d'un moment on est scotché," mais c'est tout simplement parce que, quand je parle, ce n'est plus moi qui parle, mais La Révélation d'Arès qui se prolonge à travers moi. C'est Jésus et le Créateur qui parlent.
Un prophète n'est jamais rien d'autre qu'un prolongement de la Parole du Père.
Nous vivons dans un monde las de tout — dans mon entrée je dis "monde usé" — en partie à cause du désœuvrement que procurent à mes concitoyens une vie de très peu de travail (35 heures/semaine pour les Français) et d'abondantes distractions télévisées, et vous n'échappez pas à ce sort, mon frère Damien, sans en avoir conscience. D'où votre commentaire.
Je ne suis pas préoccupé par ce qu'on pense de moi. Pourquoi penserait-on de moi, si on y pense, plus qu'on ne pense du tout-un-chacun ? Les vaniteux sont des gens qui s'imaginent qu'on ne cesse pas de parler d'eux. Je suis tout le contraire: Je ne pense jamais qu'on puisse parler de moi. Je dois chaque nuit pendant ma prière prendre conscience que le Père m'a confié une mission et que je dois l'assumer sans cesse, que ça me plaise ou non. Je suis le premier surpris quand les illuminati (voir entrée 143) pensent à moi et si je réagis contre eux, c'est parce que je suis l'Honneur, le défenseur, le champion du Créateur, mais non mon propre défenseur.
S'il vous plaît, Damien, pensez, pensez beaucoup, pensez toute votre vie à La Révélation d'Arès, mais oubliez-moi comme homme. Si vous pensez trop à moi comme individu humain, vous soulèverez toujours un sujet de discussion, parce qu'on ne discute jamais que de choses fausses. Tout ce que vous dites de moi est soit faux, soit sans intérêt. Je le répète: Une seule chose compte: La Révélation d'Arès et la pénitence qu'elle préconise comme la seule arme contre le mal.


17jun13  144C75
Avant que vous ne passions à l'entrée 145, il me faut, frère Michel et sœur Kouda, vous dire merci!
Merci à vous frère Michel, pour votre réponse éclairante en 144c55 sur le thème prophète et prophètes.
Vous percevez que vous êtes à ce jour le seul prophète, et malgré La Révélation d'Arès 28/5: C'est d'eux mêmes que je fais des prophètes.
Votre réponse me conduit à "évoluer" dans ma foi.
D'abord, je parlais moi-même de "niveaux de prophétisme sans commune mesure" entre vous et les autres.
Ensuite, vous soulignez fort justement le rôle du temps : Écoute, homme Michel ! Je suis hors du temps, mais toi qui est dans le temps... (Rév d'Arès 12/6).
Dans La Révélation d'Arès, le Coran, la Bible, l'emploi du présent de Dieu n'est pas toujours le présent de l'homme !
Je comprends donc que ces hommes dont Dieu fait des prophètes pour notre monde, la réalisation en est encore en attente.
Merci aussi à vous, ma soeur Kouda (144C62 et 73).
Oui, cet "itinéraire spirituel", écrivez-le !
Vous confirmez à merveille la répartie en à la phrase "l'homme a le sens du sacré plus que la femme" en 144C58.
Jamais, ma sœur, dans ce blog je n'ai souvenir d'avoir lu d'un commentateur un témoignage aussi fort de la  Vie qui est en nous, cette Vie spirituelle où se mêle l'image du Père nous appelant à l'action du pénitent moissonneur, et l'image de la Mère dont se mouille la gorge (de larmes) et de lait, nous abreuvant de ce qu'Elle nous donne à "voir et entendre": je reprends vos termes de 144C73.
Ayant paradoxalement une sensibilité spirituelle au moins aussi féminine et réceptive que masculine et conquérante, je suis attentif, dans la Parole, à ce qui nourrit cette dimension réceptive, et depuis longtemps je voudrais y étudier ces mots "voir" et "entendre".
Peut-être, ma soeur Kouda, vous, une femme, serez -vous une des premières à atteindre ce niveau prophétique annoncé: C'est d'eux mêmes que je fais des prophètes.
Puissions-nous, comme les anges qui en portent tout autour de la tête,  multipli(er) (no)s yeux, et nous les emplir, et nous sacraliser ainsi, et être des prophètes par transparence !
Ça finit par se voir: "au bout d'un moment on est scotché" (144C74).
François D. D'Ile de France.


17jun13  144C76
Je suis heureux de lire votre blog, qui ne correspond en rien à l'ennui que j'éprouvais quand je venais au Pèlerinage dans les années 90 et que j'écoutais votre allocution du premier ou du dernier jour de chaque quinzaine.
Toutes vos entrées sont très vivantes et très claires. Vous gagnez à écrire, parce que vous parlez plutôt mal.
Je ne parle pas que de la présente entrée 144, mais de toutes les entrées du blog freesoulblog.net qui toutes m'ont appris quelque chose, alors que vos allocutions ne m'apprenaient rien.
Quand je vous écoutais, je me disais "Gilles, tu ne drois pas comprendre comme il faut."
Merci pour votre blog.
Gilles H.


Réponse :
Je n'écris pas bien n'étant pas écrivain et vous n'êtes pas le seul qui me dit que je parle encore plus mal.
Comme je fais remarquer de temps en temps, je me demande bien pourquoi le Père a envoyé son Messager Jésus et s'est adressé Lui-même au pauvre bonhomme pas très capable que je suis. Enfin, pas tout à fait incapable, puisque vous aimez mon blog. J'en suis très heureux.
Néanmoins, je vais me donner quelques excuses concernant le peu d'intérêt de mes allocutions au Pèlerinage.
Quand on a en face de soi un auditoire aussi disparate que celui qu'on peut trouver à tous moments au Pèlerinage d'Arès, des hommes et des femmes de niveaux extrêmement différents tant dans la connaissance de La Révélation d'Arès que dans les motivations profondes de leur pèlerinage, quand on s'adresse à un auditoire tout-venant, un salmigondis de ce genre-là, on ne peut pas être autre chose que plat, inexpressif, sociétal, si l'on espère laisser un petit ou tout petit quelque chose dans les esprits.
Si par extraordinaire j'abordais le Fond, il me fallait vite remonter à la surface des choses quand je voyais les regards interrogateurs, voire même subitement égarés, d'un certain nombre. Cette sinusoïde entre Fond et superficiel ne donnait pas grand chose de vraiment cohérent et intéressant. Ça résonnait comme un baffouillage.
Qu'y pouvais-je ? J'y pouvais quand même quelque chose: Rester sur le Fond en me disant: Tant pis pour ceux qui n'y comprennent encore rien, mais vous-même, que je ne connais pas, qui n'êtes pas un Pèlerin d'Arès qu'est-ce que cela vous aurait laissé ? Voilà bien des questions sans réponse. Je suis pris dans les cordes de l'imperfectibilité de ce monde.
Une fois de plus, je le dis sans ambages: De "La Maison des Faucons", si celle-ci avait pu exister, serait sorti un corps de prédicateurs vulgarisateurs qui auraient pu reprendre mon propos à différents niveaux à destination des pèlerins de tous niveaux, afin de me laisser la tâche de Fond et celle-là seule. Mais cela n'a pas été. J'ai donc dû, comme je dis parfois en riant, être tout à la fois et en même temps le directeur et le balayeur avec un langage fait d'un mélange des langages de direction et de balayage, lequel langage, vous avez raison, n'était pas cohésif.
Ici, dans le blog, je n'ai pas d'auditoire devant moi, pas de regards hétérogènes fixés sur moi, pas de gens déroutants, les uns ennuyés et les autres interrogateurs, ni respirations ni cœurs qui battent à des rythmes complètement différents, il y a entre moi et mon lectorat la distance de l'inconnu. Alors, je peux m'éviter l'entrave des scrupules.
Il y a aussi autre chose. Les hommes modernes ont tellement perdu l'habitude de la liberté qu'ils n'attendent plus rien d'eux-mêmes, ils n'attendant plus que des recettes et des recettes faciles. Or, La Révélation d'Arès ne donne pas de recette. La recette de votre salut, frère Gilles, c'est vous-même, et vous-même comme recette, c.-à-d. comme pénitent, ce n'est pas facile. C'était une chose malaisée à expliquer à un auditoire discordant, hétéroclite, disparate, et mon discours donnait forcément cette impression de malaisance, de gêne, de coq-à-l'âne. On imagine La Révélation d'Arès comme une banque de sérieux, de compassion, de grande gravité et de sublimité, alors qu'en fait elle est, derrière ses propos sévère, tout en joie, en fête, elle chante au son des flûtes et des trompettes ! Et je vous assure que ce n'est pas facile à faire comprendre.


17jun13  144C77  
Vu l'état de notre monde despiritualisé, tout ce qui devrait être sacré n'est plus perçu que comme notions de morales et de contraintes de "libertés" individuelles..
L'homme a ainsi gagné le droit de s'auto-détruire et de manger sa cervelle, vu le faible lumignon qu'est devenu son intelligence, alors que ce n'était pas le cas s'il n'avait fait de mauvais choix.
Comme le dit le Livre [2e partie de La Révélation d'Arès], c'est le choix malheureux d'Adam qui faucha et vendit son jardin intérieur aux plus offrants, à ceux et à celles qui lui feraient jouir de la domination et jouissance terrestre que tant d'hommes et de femmes recherchent, peut importe les moyens employés.
Si l'homme est fait pour dominer et profiter de la terre à sa guise, ce n'est pas en faisant n'importe quoi.
Car tout naturellement et tout simplement, ce sont les moyens qui créent le résultat, comme une bonne terre donne un bon fruit, le bien résulte du bien. Du mal et de la violence ne peut résulter que du mal. Il n'en sera jamais autrement.
Il me semble que la première des choses sacrées à rétablir d'urgence est le retour à la parole vraie et simple, celle qui reconstruira le lien de confiance primordial qu'on perdu les hommes entre eux.
Comme vous l'aviez dit dans un précédent fil sur votre blog, la crise que nous vivons n'est pas seulement une crise économique, qui en n'est que la conséquence, mais une crise de confiance de l'homme envers l'homme, de l'homme envers la femme, de la femme envers l'homme, etc....
Il faudra alors beaucoup de réflexions et de patience dans un monde trop souvent en proie aux pulsions émotionnelles, qui le ravalent au stade de l'animal, pour que l'homme et la femme acquiérent un peu de sagesse.
Mais le Créateur nous dit que c'est possible, sinon il n'aurait pas délivré Son Message à Son Messager.
Il y a deux façons d'acquérir cette sagesse, soit par la réflexion et l'amour du vrai, nées de la pénitence, soit par l'expérience vécue de la conséquence de nos erreurs.
La première voie est celle qui évite souffrances, erreurs et malheurs, celle que Dieu nous demande de prendre pour le bien de tous, celle que Jésus a prônée, celle que vous prônez encore.
Nous ne pouvons encore éviter entièrement de connaître le prix de nos erreurs (ou de nos pêchés), mais il faut l'espérer et y croire..
Dieu nous invite à être maitre de nos joies, de nos actes, de notre vie et de notre mort et de ne plus être le jouet de forces obscures qui nous perdent, comme la haine de l'autre et le désir de vengeance.
Quand l'humanité en sera là, alors seront relevés les os d'Adam et Éden sera restauré, c'est une oeuvre sacrée.
Que la paix soit sur vous.
Olivier G


18jun13  144C78
Ce que j’ai compris dans certaines de vos réponses aux commentaires (144C23, 144C28, 144C38, 144C46, 144C63, 144C69, 144C70, je ne cite que les principales) et dans votre entrée 144, qui en fait parle beaucoup plus de l’état et du processus lent de désacralisation du monde, c’est que le sacré est dynamique, vivant résolu.
C’est l’effet d’une conscience et d’une volonté de revenir à Dieu et de faire Sa Volonté.
Cette conception du sacré sort ce concept et cette réalité (car le sacré n’est pas qu’une projection de la pensée, il est réel par l’Image et Ressemblance du Créateur que nous portons en nous) des catégories religieuses et idéologiques dans lesquelles les princes et les docteurs, mais aussi à leur suite les peuples l’ont enfermée.
Je vous remercie d’avoir souligné (selon moi) cet aspect existentiel et créatif (on pourrait dire créateur) du sacré parce que (comme vous le faites pour bien des sujets) vous démystifiez et vous spiritualisez du même coup cette notion et son fondement spirituel et quasi-biologique en nous.
Finalement, le sacré ne se déclare pas parce qu’il est déjà là, voulu par Dieu et potentiel dans l’homme aujourd’hui, mais il se choisit, comme se choisit l’engagement de foi qui nous guide vers Dieu. Et comme cet engagement de foi, le sacré se construit, se développe, s’accomplit par tout ce que l’homme peut faire pour restaurer en lui l’Image et Ressemblance [Genèse 1/26-27] et pour se soumettre à la Volonté (de Dieu) de rétablir le temps où s'écoulaient dans Ses Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour (Rév d’Arès 35/2).
Tout ce qui sera fait dans ce sens et tout ce qui servira à ce projet sacré (et à ce sacré projet !) devient sacré: la pénitence, la
moisson, la prière, les épousailles et les époux, l’assemblée, l’éducation des enfants (avec tous peuple de sacerdoce, Rév d’Arès 36/20)...
Je trouve cette vision du sacré à la fois légère, profonde et joyeuse.
Elle est comme le murmure d’une source qui promet le torrent, puis le fleuve et la mer dans laquelle il se jettera. Ce sacré-là chante la Vie et le bonheur comme un rire d’enfant. Quel changement par rapport aux pompes lourdes et tristes du sacré déclaratif des systèmes ! Mais aussi quelle puissance potentielle, face au sacré statique, sclérosant, morbide qui est en fait la marque de la désacralisation de l’homme et de son devenir.
Cependant, ce faux sacré est loin d’être fragile, loin d’être agonisant. Il tient le haut du pavé dans les représentations des
hommes et, bien que spectral, bien que couronne sur la tête des pendus (Rév d’Arès xxx/3-5), il retient le regard des nations comme sous un charme (Rév d’Arès 3/6).
Car s’il n’y avait qu’une désacralisation simple et claire, manifestée par la perte de tout symbole et repère sacré, celle-ci se verrait, poserait question, interpellerait les hommes depuis longtemps. Mais en fait, la désacralisation n’est pas que l’effet d’une perte de la foi, elle est aussi le résultat d’un tour de passe-passe sacrilège des princes du culte et de leurs fidèles qui ont momifié le sacré et qui l’ont déplacé sur des objets, des rites et des gestes dénués de dynamique spirituelle.
De plus, pour compliquer le tout, le domaine profane a généré lui aussi du "sacré" plus ou moins à l’image du religieux dans maints domaines : la politique, la justice et leurs pompes, le sport, ses manifestations et trophées, l’art et ses idoles. Au bout du compte, le "sacré" de pacotille, le sacré clinquant mais terriblement efficace par la confusion qu’il jette et la désacralisation qu’il accélère est partout. Démêler cet écheveau aux yeux des hommes ne sera pas simple.
L'image et ressemblance du Créateur en moi est sacrée et je projette de faire comprendre à mes frères humains que chacun d'eux a ce sacré en lui ou en elle et, par conséquent, ma mission est sacrée et je leur propose de reprendre à ma suite cette mission sacrée.
"Il faut bien, pour finir, sacraliser le désacralisé", dites-vous dans votre réponse au commentaire 144C69. Pour ce faire, il nous faudra accomplir deux choses concomitantes et complémentaires :
1. Par la piété, la pénitence et la déculturation.nous débarrasser du faux sacré qui doit encore embarrasser plus ou moins nos esprits et nos réflexes sociaux,d
2. Par la piété, la pénitence et la moisson développer en nous le sens et la vie du sacré qui nous habite, afin de rayonner ce sacré pour qu’il devienne palpable.
À ce moment-là, peut-être commencerons-nous à devenir prophètes.
Merci en tout cas pour cette lumière, cette fraicheur et cette force fluide, heureuse et galvanisante que votre page m’a procurées.
Desiderius Faber


Réponse :
Merci pour ce beau commentaire, mon frère.
Vous avez raison de dire que le sacré est en tout homme comme y est l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), mais je me permets de préciser qu'il ne s'agit, dans l'immense majorité des hommes, que d'une image et ressemblance latente, potentielle mais non existante comme l'image latente sur le film photographique qui n'existera que si on développe le film.
La plupart des mortels hélas ne développent pas en eux cette image, ce sacré.
Le vrai sacré reste virtuel sauf chez un très petit nombre d'hommes.
Le "sacré de pacotille", comme vous le dites autrement, ne partage avec la vrai sacré que le mot.
De là, pour finir, la nécessité de sacraliser ce qui est désacralisé, ce qui n'est pas sacré en fait.
L'Église comme institution et ses églises comme lieux de culte sont sacrées dans le vocabulaire religieux, mais ne sont pas sacrées dans notre vocabulaire spirituel. Votre commentaire suggère seulement ce point, mais a le grand mérite de m'obliger à le préciser d'une façon plus ferme. Pour cela merci, mon frère.


18jun13  144C79  
Vous n'etes qu'un imposteur, un dangereux inventeur de rêves que vous voulez faire partager à vos adeptes.
Le sacré, ça n'existe pas. Ça n'existe pas plus que l'âme, que personne n'a jamais vue.
La rationalisme est seul capable d'expliquer l'homme et d'expliquer que l'homme n'a rien de sacré, rien qui viendrait d'un prétendu Dieu que personne n'a jamais vu, sauf mensonges, ces mensonges dont votre livre La Révélation d'Arès est plein, tout juste bon à égarer des intelligences qui seraient mieux utilisées à autre chose.
J'ai lu vos récits des apparitions de Jésus — et pourquoi pas de la pauvre Lucy, femme paléo-préhistorique ou de l'homme de Pékin ? — et des prétendues manifestations de Dieu. On en mourrait de rire, s'il ne fallait pas en pleurer et en hurler d'indignation.
La politique heureusement s'oriente partout dans la direction du rationnel qui va sortir l'humanité de ses illusions spirituelles.
Le sacré n'existe que dans votre imagination dangereuse.
Éloi de T-Y.


Réponse :
"... L'âme, que personne n'a jamais vue," dites-vous.
Qui nierait l'existence de l'esprit que pourtant personne n'a jamais vu non plus ?
Il n'y a peut-être pas dans ce monde autant d'incroyants absolus qu'on ne pense.
Il y a probablement encore un grand nombre d'incroyants relatifs, qui ne sont que des douteurs, qui ne font rien de spirituel parce qu'ils croient le spirituel irréalisable.
On peut dire cela autrement : Le spirituel en se volatilisant, parce que les imposteurs religieux ont trop soufflé sur lui leur vent d'élucubrations, devient de plus en plus irréalisable et donc on y croit de moins en moins ; tragique cercle vicieux !
Croyant le spirituel irréalisable l'humain le méprise. La littérature spirituelle n'est plus lue ou est mal lue, comme vous avez mal lu La Révélation d'Arès en partant du préjugé que tout y est faux. Mais à quoi vous sert-il de lire, si vous considérez d'avance comme faux ce que vous lisez ?
Ainsi la littérature sprituelle, et "j'en pleure et j'en hurle d'indignation" de mon côté, répugne-t-elle même à un nombre croissant d'hommes, elle passe pour ne relater que légendes et rêves. Oh ! Ils ne sont pas sans intelligence, ces négateurs et douteurs en masse, mais ils réduisent à rien quelque chose qui de nos jours ne les conduit plus nulle part, parce qu'on leur a rabâché que ça ne conduisait nulle part.
J'admets qu'il y a un réel gros problème là, mais je m'insurge contre votre condamnation.
Oui, aujourd'hui, la foi, la piété, la pénitence, le salut ne forment plus que les éléments d'un énorme pari, qui était déjà un pari au temps de Blaise Pascal. De ce fait, la masse humaine ne réagit plus qu'aux théories de la modernité, qui est le rationalisme.
Mais pourquoi commenter le spirituel comme une illusion au lieu de parier d'y croire et de l'appliquer ?
Nous comprenons mieux que personne que les hommes à la vue de l'Histoire, qui n'a été qu'injustice et cruauté, aient perdu la foi dans la religion, mais pourquoi la perdre dans le spirituel, c'est-à-dire, dans ce qu'il y a de plus typiquement humain au fond de l'homme, ce qui est au fond de lui l'image et ressemblance dont parle la Genèse (1/26-27) et qui le détache résolument de l'animal ? De l'animal qu'il se croit maintenant être par un bizarre retour "scientifique" !
Vous parlez de "Lucie, femme paléo-préhistorique"... J'ai vu il y a trois jours sur Arte un documentaire "Naissance de l'humanité" annoncé comme d'une "vérité fascinante" et que j'ai trouvé n'être qu'un monumental attrape-nigaud.
"Alors, dit le commentateur appuyé par des animations (on peut tout animer: des extraterrestres, des cailloux, des balais, etc), le singe se met debout, son cerveau se développe, il devient un homme." Ben, voyons! Comme c'est simple. Un des "savants" dit quelque chose comme: "Il n'y a qu'à regarder les crânes retrouvés, les yeux sont dirigés horizontalement montrant que l'homme s'est mis debout et que son cerveau s'est développé." Je me mis à crier après ce simplisme imposteur.  Je criai: "Les chiens et les éléphants aussi ont le regard horizontal. Sont-ils bipèdes pour autant ? Arrêtez ce documentaire un instant, qu'on parle un peu ! Toi, le savant, explique pourquoi l'homme s'est mis debout ! Pourquoi ne dis-tu pas pourquoi il est devenu bipède ? Ainsi, comme ça, un jour, le singe se serait mis debout, aurait senti son cerveau enfler, son intelligence croître, et aurait dit: "C'est chouette, je continue comme ça." L'autruche est bipède et est bête comme ses pattes. Je vais te dire pourquoi tu ne dis rien sur ce point capital, toi le savant: Parce que tu n'en sais rien. Arrête donc de dire que nous, spirituels, nous parlons de choses dont nous ne savons rien. Nous en sommes au même point: Le péché a obscurci nos cerveaux." Oui, l'imposture de ce documentaire m'a fortement contrarié.
Qu'est-ce que le commun des mortels peut comprendre au sacré quand il ne se comprend pas lui-même ?
Nous avons conscience qu'il y a là un obstacle devant nous sur le chemin cahotant de notre petite comprenette minable. Mais rien ne nous impose d'aller dans la direction du rationalisme archéologique aussi boiteux, sinon plus boiteux que notre spiritualité, si boiterie elle a.
Je dis qu'il n'y a pas de connaissance s'il n'y a pas de connaissance sensible.
Or, la paléo-archéologie et ses théories fumeuses ne sont que rationalisme appuyé sur l'expérience — si tant est que quelques crânes par-ci par-là forment une expérience —, mais notre théorie de la vie spirituelle repose sur notre sensibilité, la sensibilité non de quelques bouts de squelettes humains par-ci par-là, mais de milliards d'hommes vivants, qui chacun a au fond de lui des racines qui plongent dans le spirituel au fond de lui aussi vrai et palpitant... sensible... que le mystère qui fait battre son cœur, et qui lui disent que quelque chose d'autre que la biologie animale existe au fond de lui. Je prétends que c'est plus valable que les très faibles théories archéologiques.
Quoi ?! Une théorie et des documentaires rationalistes sur l'origine prétendue de l'homme remplaceraient la sensibilitée réelle, avérée, vécue, par des milliards d'individus. Quoi ?! On les accuserait d'illusion ? Mais ce sont les soi-disant savants qui nagent dans l'erreur.
Les grands commentateurs du rationalisme disent que le rationalisme est conclusif, mais l'homme est toujours en question, l'homme n'a pas donné sa conclusion, et ce n'est pas la politique divagante et stupide qui nous gouverne qui nous convaincra qu'elle sait ce qu'est l'homme. Elle l'ignore et prouve chaque jour un peu plus qu'elle l'ignore. L'homme est une question, j'en conviens, mais une question à laquelle La Révélation d'Arès apporte une réponse.
L'homme est sacré et, même s'il a effacé ce sacré en lui, il a la possibilité de le ressusciter, parce qu'il a la possibilité de ressusciter de tout, même de la mort. Jésus que j'ai vu et je prétends que je l'ai vu, est ressuscité.
Oui, il faut sacraliser le désacralisé, il faut ressusciter l'homme spirituel au fond de l'homme animal, et c'est tout à fait possible, mon frère Éloi de T.-Y.


18jun13  144C80  
Pendant des années et des années j'étais présente lors de vos allocutions au Pèlerinage d'Arès et je peux dire que je ne suis
jamais repartie de de la Maison de la Sainte Parole sans être fortifiée pour [affronter] la balène (Rév d'Arès XL/4).
Outre ce que j'ai pu y apprendre et comprendre intellectuellement, c'est la Vie transmise de vous à nous, pauvre auditoire
disparate, qui m'a nourrie.
Les mots n'étaient pas que des mots. Ils ouvraient l'Univers , celui de la prière que vous avez patiemment enseignée (Rév d'Arès 35 /4 ), l’espérance d'un monde changé, mon univers intime sur lequel je pouvais lucidement voir ce qu'il me fallait changer en moi et dans le monde: L'Univers de la Vie, là, sur le lieu où le Créateur était venu reparler à sa créature il y avait 10 ans, 15 ans, aujourd'hui 35 ans, se réanimait.
Un bout du Ciel, du sacré, du prophétisme vivait réellement. De quoi nourrir l'espérance dont ces moments, courts bien que vous parliez plusieurs heures, seraient un jour la norme.
Nicole D. d'Ile de France


Réponse :
Je vois bien que vous répondez à Gilles H. (144C76). Merci, ma sœur Nicole.
Je suis heureux que vous témoigniez du profit spirituel que vous avez tiré de mes allocutions au Pèlerinage, alors que beaucoup d'autres, nombreux je dois bien l'admettre, se sont plaint comme Gilles de ne pas avoir compris ce que je disais et de s'être ennuyé.
Vous, ma sœur Nicole, me compreniez, parce que vous étiez prête, vous aviez soif — "Il faut d'abord avoir soif," disait Catherine de Sienne — mais d'autres n'avaient pas soif de l'Eau que je donnais là. Ils avaient soif d'autre chose. Souvent un public se plaint de ne pas avoir reçu ce qu'il croyait venir chercher et qui n'était pas ce qui était distribué.
Une vieille dame rencontrée je ne sais plus où dans les années 90 me raconta qu'on lui avait recommandé d'aller entendre Madonna, "une diva," lui avait-on précisé. "Une diva ?" s'était esclaffé la brave vieille dame, qui me dit encore: "Moi qui adore l'opéra, j'ai acheté un billet (très très cher) et j'y suis allé. Je n'ai hélas entendu que des braillements de femme vulgaire face un parterre de jeunes gesticulateurs excités. Je n'ai rien compris à ce qui se passait là."
Ainsi certains à qui l'on disait: "Allez à Arès, vous y entendrez un prophète !" "Un prophète," se disaient-ils en frissonnant, "Moïse, Isaïe, Ézéchiel réincarnés vivant et parlant à Arès d'un langage céleste !  Courons-y !" Ils croyaient y entendre un prophète descendu, auréolé d'or, d'un vitrail de cathédrale ou un prophète d'opéra dans un oratorio sublime avec orchestre symphonique, mais ils ne trouvaient à Arès qu'un homme commun disant d'une très ordinaire voix humaine des choses que ne disaient pas les Moïse, Isaïe et Ézéchiel, stentors du grand théâtre religieux. De là leur grande déception.
Mais pourquoi diable ! le Céateur n'a-t-il pas choisi pour parler au monde un impressionnant stentor à basse vibrante disant exactement ce que le monde attendait et non ces inattendues nouveautés de La Révélation d'Arès ?


19jun13  144C81
Je me joins à ma soeur Nicole D. (144C80) pour dire également combien vos allocutions  à la Maison de la Sainte Parole [Pèlerinage d'Arès] que j'ai suives avec assiduité pendant des années m'ont guidée, ont porté à ma conscience la Vérité (Rév.d'Arès 28/6) endormie au fond de moi, m'ont de mieux en mieux éclairée sur le fond de la Parole du Père.
Vous m'avez appris à prier, à me libérer de tout esprit religieux doloriste.
Je vous ai écouté des heures et des heures avec un sentiment proche du bonheur (Rév.d'Arès 36/23), celui que nous vivrons tous dans le monde changé (Rév.d'Arès 28/7) resacralisé.
Annie L. d'Ile de France


19jun13  144C82
Le Créateur est venu parler à Arès en 1974 par la bouche de Jésus et en 1977 par Sa propre Voix.
C'est un homme comme chacun de nous qui a reçu ce Message.
Cet homme est un prophète, il 'est l'envoyé de Celui Qui s'est réduit à un bâton de Lumière pour parler aux hommes rudes que nous sommes encore.
Notre prophète est un homme bon et cet homme nous le respectons, car il a reçu un Message très important pour l'humanité.
Cet homme a bientôt 84 ans. Il est l'oint de Dieu [Rév d'Arès 32/2] et il vit cette Parole Qui est sacrée et Qui le restera.
C'est le plus grand Message depuis Celui de Moïse, Jésus et Muhammad et ce n'est pas un rêve !
Ne crains pas ce qui tue le corps, nous dit Jésus, mais ce qui tue l'âme !
Lorsque vous approchez de la Maison de la Ste Parole, vous savez déjà que ce n'est pas un rêve.
Beaucoup de ceux qui rationalisaient devenus pénitents ont compris quel en était l'infime [?] et très grande importance.
La mort, la guerre, le mépris ne sont que cruautés et doivent cesser!
L'homme est fait pour vivre.
Celui qui accueille un prophète en sa qualité de prophète a une récompense de prophète, nous dit Jésus.
Celui qui accueille cette Parole révélée à Arès en lui pour la faire sienne chaque jour aura la Vie.
Danièle du Nord


Réponse :
Merci pour ce témoignage venu très certainement à l'appui des commentaires de Nicole et Annie (144C80 et 144C81).


19jun13  144C83  
Je viens confirmer ce que vous dit Gilles [144C76].
Qu'est-ce que vous voulez sacraliser ? Vous n'êtes même pas capable de sacraliser qui que ce soit voius-même.
Je ne doute pas pas que vous portiez le sacré au fond de vous, mais il ne sort pas par votre bouche. Vous devriez laisser quelqu'un d'autre que vous enseigner votre pensée prophétique comme Aaron le fit pour son frère Moïse.
Je suis venue à Arès plusieurs fois pour m'abandonner à vous, vous entendre, et même m'étendre devant vous, vivre intensément dans mon esprit et dans mon corps la nourriture du prophète. Je sais que vous étiez marié (vous l'êtes peut-être toujours) mais le Père vous envoie rétablir les temps jadis de la foi simple d'Abraham, Isaac et Jacob. Abraham eut deux femmes, Agar et Sarah et Jacob eut quatre femmes: Léa, Rachel, Zelpha et Bala. Mais vous ne m'avez même pas regardée. J'étais une fidèle comme une autre, n'importe qui, vous n'avez pas vu dans mon regard et sur ma bouche que je m'offrais, parce que Dieu m'avait envoyée à vous.
Mais j'oublie cela. Je comprends que vous aviez d'autres soucis que de mettre une autre femme dans votre lit.
J'aurais quand même pu profiter de la nourriture de votre esprit à défaut de la nourriture de votre corps. J'étais prête à laisser agir votre esprit sur moi. Je voulais que vous sacralisiez mon âme faute de ne pas sacraliser mes entrailles.
Il n'est pas possible au prophète de se soustraire au devoir de pénétrer l'âme au moins. Mais quelle déception ! Je ne comprenais rien à vos sermons, que vous appeliez allocutions, Même le prophète le plus réservé, le plus muré dans son devoir sacré, doit être une merveille dès qu'il ouvre les lèvres. C'est une montagne qui s'ouvre, qui explose..
Non, rien de magique, rien d'extrasublime dans vos paroles ! Au contraire, vous restiez hermétique. Ce que vous disiez était sans queue ni tête. Vous étiez incapable de sortir de la plus profonde confusion.
Alors, après quelques années, je ne suis plus venue. Je vous ai suivi de loin et quand vous avez ouvert votre blog, j'ai bu, absolument bu vos écrits comme on boit à la Voix de Dieu.
Oui, votre blog tombe sur moi comme la manne sur les Hébreux. Merci pour lui.
Solange d'Aquitaine


Réponse :
Bigre ! Vous l'avez échappé belle, Solange. Imaginez que j'eus été au lit aussi nul qu'au sermon !
Vous eussiez souffert d'une double déception: le prophète d'Arès aussi indigne de Jacob, qui donna au monde les douze tribus d'Israël par les ventres de ses quatre femmes, qu'indigne de Lacordaire, grand prédicateur.
J'essuie la larme qui me vient dans l'œil. Décidément, le Créateur m'a vraiment mal choisi.
Je ne me souviens pas du tout de vous. Vous êtes d'Aquitaine ? Peut-être bordelaise ? Vous ne pouvez que me qualifier de nul, nul, nul, nul, archi nul, de ne pas avoir "vu dans votre regard et sur votre bouche ce que" vous "m'offriez, parce que Dieu vous avait envoyée à moi" ? Mais bon... après tout, convenez avec moi qu'ayant déjà à assumer tout ce que Dieu m'avait envoyé: le Message de Jésus en 1974, le Livre en 1977, il m'était bien difficile d'assumer en plus la Solange que, m'affirmez-vous, il m'envoyait.
Et puis, oui, j'avais et jai toujours une épouse et je l'aime et elle m'a toujours suffi largement, n'étant pas doué de la robuste virilité polygamique de Jacob.
Pardonnez-moi d'avoir ri un peu. Ceci dit, je vous prie de prendre connaissance des commentaires de Nicole (144C80), Annie (144C81) et Danièle (144C82) qui, à l'inverse de vous, ont tiré grand profit spirituel de mes allocutions.
Pourquoi l'une, vous, n'entendit-elle que propos "sans queue ni tête" et pourquoi d'autres, Nicole, Annie  Danièle et sûrement beaucoup encore, entendirent-elles la Vérité ? Comme je l'ai déjà dit dans un précédent commentaire, je pense que c'est parce que vous attendiez de ma bouche quelque chose d'autre que ce que j'avais à dire.
J'avais à dire que le Royaume de Dieu, dont avait tant parlé Jésus 2.000 ans plus tôt, n'est pas d'ordre "magique et extrasublime" — voulez-vous dire par là éthéré et ésotérique (ce que vous attendiez peut-être) ? — mais que ce Royaume est immanent au monde, il est un élément du devenir concret, historique, de l'homme, parce que le Royaume ne tient qu'à une seule condition, simple, concrète, d'ordre pratique: la pénitence !
Certes, La Révélation d'Arès parle d'une eschatologie: Le Jour les jours et nuits s'arrêteront (Rév d'Arès 35/3) et où les morts ressusciteront (31/11), mais même ce Jour-là la matière charnelle retrouvera sa qualité édénique. C'est par l'effort de l'homme pour redevenir bon que l'action surnaturelle de Dieu se fera. C'est l'homme qui provoquera l'éternelle félicité, mais non la grâce gratuite du Père. On est là à l'opposé de la théologie chrétienne traditionnelle, particulièrement la théologie protestante. C'est peut-être cela que vous ne pouviez pas comprendre et qui vous parut "sans queue ni tête".
Vous attendiez une certaine mythologie. Vous ne pouviez pas comprendre la pénitence et son action miraculeuse.
Devenez pénitente ! Si vous êtes bordelaise il vous est loisible de vous rendre au local de notre mission de Bordeaux, rue Montbazon.


00Xxx00  144C84
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