Le
monde est usé. C'est
une cause de grandes difficultés missionnaires.
Nous nous
efforçons de faire écouter par des hommes déçus, désacralisés, qui ne
s'engagent plus hors du cadre très étroit de
leurs vies personnelles, un Appel sacré qui
sollicite
un courageux engagement.
Non qu'ils ne s'interrogent plus sur des
questions de fond, mais celles-ci ne se transforment plus en
action. Refus de mettre en avant ses espérances, de les exposer sur
la place publique, de changer
sa vie (Rév d'Arès 30/11).
Depuis
quelques
décennies,
je ne cesse pas d'être intrigué par cette humanité qui, quoiqu'elle
soit de plus en plus inquiète de son avenir, de l'avenir de
ses enfants et petits-enfants,
pratique l'esquive.
L'Occidental se dissimule à ses
adversaires : la
religion chrétienne quoique mourante, la politique incapable, la loi
qui entrave
la vie
bien plus qu'elle ne l'aide ; il préfère se soumettre à
eux ; il a peur de
s'en détacher
ouvertement, s'enterre
dans le
non-dit et l'inertie.
Quelle sécurité l'homme
espère-t-il de sa pusillanimité ? Sécurité naufragée en
1914-1918 et 1939-1945, re-naufragée plus
lentement mais
plus profondément encore dans la guerre économique actuelle ? L'homme
actuel est issu de
générations qui ont connu en 100 ans dix fois plus de désastres et
d'épreuves que leurs ancêtres n'en avaient jamais subis en un siècle.
Moi-même, né
en 1929, je réalise que le monde de mon enfance a
disparu sans
laisser de traces. J'ai, par surcroît, l'impression de finir ma vie
comme
un criminel face à des hommes qui me prennent pour un idéologue
dangereux, quand je suis, comme le furent tous les messagers du Père, un
initiateur d'âmes
libres sauvées.
Loin de me désespérer, cette situation me rend
avide du grand retournement
dont La
Révélation d'Arès
me fait voir la possibilité depuis 1974. Jamais je n'ai aussi bien
compris qu'aujourd'hui ce que le Père veut dire par :
La
Vérité, c'est que
le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Mais
pourquoi si peu d'hommes le comprennent-ils ?
Je
cours d'autant moins après ma lointaine jeunesse que je me sens jeune.
J'ai grand besoin de cette force,
d'ailleurs. Décider les hommes déspiritualités, indécis,
sceptiques, à se libérer par le
canal spirituel, quel travail ! Changer
le monde, où rien n'est plus ferme ni stable, où tout est
maintenant ambigu et indéterminé, un monde qui glisse
aveuglément vers le péché
des péchés (Rév d'Arès 38/2), voilà le défi qu'ont relevé
les Pèlerins d'Arès. Nous sommes encore peu écoutés, oui, mais nous
sommes partis dans une quête opiniâtre de la liberté absolue, que
la pénitence
nous assurera. Nous l'avons parfaitement compris et les
hommes
et femmes du dehors le comprendront lentement, mais sûrement.
Nous voulons une planète sans passeports (Rév d'Arès 22/11),
sans loi des rats
(xix/24) sans autre tribunal
(16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous). Nous
voulons l'amour, le pardon, la légèreté de l'intelligence
contre la politique qui complique
et alourdit de plus en
plus la vie, les échanges, la gestion, la "justice". Les pieds
gouvernementaux et administratifs chaussent des godillots de fer
pour faire plier la nuque de l'homme, le forcer au destin qu'ils
veulent pour lui. L'homme s'écrase, sa résistance au
destin d'animal dompté qu'on leur fait est presque nulle ;
cela
dépasse toute explication rationnelle. Les raisons que les gens de la
rue nous donnent, quand ils en donnent, de leur
résistance nulle, ne clarifient rien. Ils nous
semblent tous soumis et pourtant quand on leur demande :
"Êtes-vous soumis par
civisme ?", ils ne répondent pas "Oui". Le doute leur fait
secouer
la tête. On devine qu'ils sont des rebelles refoulés, des
chiens battus qui ne mordent plus.
Ils ne mordent plus et
c'est bien, parce que mordre ne sert à rien. L'Histoire l'a démontré.
Mais si l'on donne une autre façon de se libérer et de trouver le
bonheur à ces humains usés psychologiquement ? Ils sont
peut-être devenus lâches tout simplement convaincus du triomphe
définitif du rationalisme politique et matérialiste partout, alors
que celui-ci s’approche tout au
contraire du
pied du mur où il va échouer, incapable de faire gravir ce mur à une
humanité qu'il a épuisée en lui enlevant tout idéal. Mais il reste un
idéal, que nous
crions aux hommes de saisir pour y puiser des forces
libératrices, c'est celui de La Révélation d'Arès.
C'est
pourquoi plus
l’horizon politique et éonomique s’obscurcit, plus braves et espérants
nous devons être.
Ce monde a encore des couleurs, cachées mais
vivantes. Dans ce monde chacun se croit obligé de prendre parti pour
ou contre la gauche, la droite ou le centre —
"Votez !" crie la propagande politique, même si ce pour quoi
nous
voudrions voter n’existe pas ou n’existe
plus —. De plus en plus de gens réalisent que ce privilège de leur
citoyenneté les encâble et
que des
tendeurs invisibles tendent les câbles. Les virtuoses de l’ironie
cynique et de la diffraction sont à l’œuvre, nous font croire que
plus notre espace de liberté se réduit plus nous approchons de
l’infini et de la lumière. De là vient que les abstentionnistes sont de
plus en plus nombreux. Jamais l'inanité des discours n'a été plus
visible. Jamais notre mission de Vérité
n’a été plus nécessaire pour
redonner aux hommes le sens de la réalité.
La pénitence
peut redonner à chaque homme sa liberté.
Aussi faut-il prêcher la pénitence
sans
relâche.
Expliquons et
ré-expliquons ce que le Père entend par pénitence, clé de
la resacralisation, de la libération.
23mai13
144C1
Je me permets de vous
envoyer l'ébauche d'un projet de mission (qui a peu à voir avec le
sujet de votre dernière entrée) auprès de cinéastes les plus réputés,
les plus fameux, je veux dire les meilleurs, susceptibles de faire du
bon et beau, honnête et à la fois sublime travail.
D'autres vous auront vraisemblablement soumis cette idée, mais je dois
m'en assurer avant de poursuivre inutilement.
J'ai
déjà commis un brouillon de lettre, cependant, je suis sûre que rédigée
par vous elle aurait une autre allure et un "impact" plus certain.
Il
s'agirait, tout en informant ces cinéastes, choisis parmi les plus
grands, les meilleurs (bis), de leur proposer de "faire un film" ayant
pour unique sujet La
Révélation d'Arès et son témoin (avec tous les moyens
financiers nécessaires, cela va sans dire).
J'imagine
un pur chef d'œuvre qui ferait la part juste des événements, de votre
personne (rôle tenu par un grand et célèbre acteur) et de votre
enseignement et bien sûr… du texte intégral.
Je me suis mise en
quête des adresses de ces grands metteurs en scène vivants : a priori
pas de grandes difficultés pour les obtenir.
Le difficile serait dans la sélection de ces "meilleurs".
Assurer la (re)connaissance de La
Révélation d'Arès
par un tel moyen me semble une évidence. Mais je me méfie de mes
évidences et de mes emballements lyriques qui ont rarement le réalisme…
et l'assentiment de [frères ou sœurs] plus réalistes que moi.
Avoir votre avis sur ce "projet" un peu "ouf" m'aiderait à poursuivre
ou bien à arrêter de me faire des illusions.
Sortir du silence des médias et de l'inégalité d'énoncé par un chef
d'œuvre retentissant !
J'en frémis d'impatience ! Mais j'entendrai vos appels à la raiso
Une Françoise de Bretagne-Sud
Réponse
:
Cela a déjà été fait, deux fois à
ma connaissance depuis quelque quinze ans et peut-être même depuis une
vingtaine d'années ou plus à mon insu..
Les plus grand cinéastes —
de Steven Spielberg à George Lucas en passant par des réalisateurs
français et espagnols des plus réputés — ont été abordés avec des
propositions dans le genre de la vôtre.
L'un de mes frères de
Paris, qui avait contacté Bertrand Tavernier (réalisateur, scénariste,
producteur) eut cette réponse, que je donne ici de mémoire: "Le cinéma
comme le théâtre a pour vocation de distraire, mais non de soulever des
polémiques, moins encore des tempêtes. Or, La Révélation d'Arès
est propre à soulever ce genre d'agitation. Vous ne trouverez aucun
réalisateur qui prendra ce risque, même si le sujet l'intéresse."
De
ce fait, j'ai entrepris d'écrire un scénario, plus exactement un
canevas ou un monstre, pour raconter une histoire qui permette
d'évoquer les Événements surnaturels et la Révélation d'Arès
indirectement ou en arrière-plan, de façon moins polémique ou
controversable, mais je ne l'ai pas achevé, parce que je suis un homme
débordé.
J'espère quand même le faire aboutir un jour et le
proposer à des réalisateurs sans nourrir, bien sûr, d'espoirs
inconsidérés quand à la réception qu'il aurait. Si vous avez des idées
et le temps d'écrire avec, de surcroît, plus de talent que moi qui n'en
ai pas, n'hésitez pas, faites-le !
N'oubliez pas que les cinéastes
reçoivent un nombre phénoménal de scénarios, dont beaucoup passent
inaperçus de ce fait. Il est très difficile d'attirer l'attention d'un
réalisateur sans intermédiaire bien introduit auprès de lui.
Par ailleurs, votre commentaire dit: "...ayant pour unique sujet La Révélation d'Arès
et son témoin (avec tous les moyens financiers nécessaires, cela va
sans dire)." Avez-vous vous-même les moyens de proposer le financement
d'un film ?
Un film coûte très cher et nous, Pèlerins d'Arès, n'avons pas, en tant qu'Assemblée, de
tels moyens.
23mai13 144C2
Selon Michel Potay, Dieu aurait comparé les lois de la République à des
lois de rats
(?) [Rév d'Arès xix/24].
À l'époque, j'avais jugé la position de Dieu vraiment exagérée.
Mais avec cette loi sur le mariage pour tous, je commence à comprendre.
Merci
Mr Hollande et merci les homos, car vous venez de m'éclairer sur un
aspect de la République que je n'avais pas remarqué jusque là. On
pourrait assister à une bagarre de gladiateurs entre Dieu et la
République !
Ça promet un beau feu d'artifice.
Signaler un abus top quenenni le 19/05/2013 à 16h14 Allez, Mr Lévy, les
homos sont derrière vous.
Jacques P. de Bretagne-Sud
23mai13 144C3
Bonsoir mon chère Mikal.
Cet après-midi, en mission je me suis permis de dire à une personne que
je ne savais pas qui est Dieu.
Mais en rentrant cher moi en voiture, je me suis dit que je savais au
fond de moi qui Il est.
Il est moi, Il est l’humanité, Il est l’Amour, cet Amour qui embrase
tout, cet Amour
qui porte le monde.
Il est l’Infini, le tout autre comme vous le dite, le bonheur de
l’humanité.
Je pense toujours à vous.
Alain de Rhône-Alpes
Réponse
:
Vous n'avez, je pense, fait que répéter ce que je dis moi-même souvent:
"Dieu
? Je ne sais pas qui ou quoi est Dieu. Avant les Théophanies de 1977
j'avais de Dieu une définition précise, celle des instituts
théologiques de mon église. Mais depuis que j'ai rencontré Dieu, je ne
sais plus. Je sais seulement ce qu'Il nous dit. Pour le reste, je ne
peux concevoir que ce Créateur immense et infini, qui crée l'univers en
permanence — Le jour où
le soleil
est dispersé comme plumes de pavot, Je cours encore et Je fais mille
nouveaux soleils (Rév d'Arès xxii/12) —, un univers dont
les astrophysiciens modernes voient qu'il est sans limite, puisse se
réduire à un clou
(ii/21) pour
parler à la poussière inintéressante que je suis, qui marche sur une
autre poussière dans l'univers, la Terre. c'est hors de mes
possibilités de comprendre."
Vous ne vous êtes pas trompé en disant que vous ne saviez pas qui et ce
qu'était Dieu. Amour,
Dieu l'est, nul doute, parce que je ne vois pas ce qu'il peut trouver
d'intéressant à cette créature exécrable et mauvaise qu'est l'homme.
Oui, même son Amour
est un mystère.
Mais c'est comme ça et c'est pour ça que nous sommes apôtres.
23mai13 144C4
Je suis le lâche qui a déjà commenté en mars 2013.
Je
comprends ce que vous voulez dire par cette entrée 144, mais je pense
que vous doutez de la démocratie et de sa puissance contre laquelle
aucune force politique ne prévaudra jamais. C'est le sommum du
gouvernement des peuples par les peuples et la resacralisation des
hommes doit passer par la démocracie.
Le principe démocratique déborde de toute évidence partout et son
principe même empêche toute dérive.
Je
crois donc que vous n'avez pas de solution en dehors de la politique.
Il faudra que tôt ou tard les Pèlerins d'Arès se présentent aux
élections, mais évidemment cela suppose que des candidats capables
soient déjà parmi eux.
Ce n'est pas un lâche comme moi qui proposera sa candidature.
Votre
entrée 144 semble dire que vous ne croyez plus dans la capacité d'une
nation comme la France ou toute autre nation occidentale de réaliser
ses promesses. Nos gouvernants, c'est vrai, nous ont mis dans des
dettes de 1900 milliards d'Euros, parce qu'ils ont été des
incompétents, mais on va trouver des méthodes de régulation de ce
problème.
Ce que vous dites: "Une planète sans passeports (Rév d'Arès 22/11),
sans loi des rats
(xix/24) sans autre tribunal
(16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous). Nous
voulons l'amour, le pardon, la légèreté de l'intelligence
contre la politique, etc., etc." suppose que vous ne croyez plus que
nous allons fonctionner longtemps comme nous fonctionnons et que votre
rêve va se réaliser dans la chaos. Je n'y crois pas du tout.
Boris H. des Charentes
Réponse
:
Je crois que la démocracie se meurt, si elle a jamais vraiment existé,
car déjà au temps de l'Athènes antique je ne peux accepter comme
démocratique l'aréopage qui condamna à mort Socrate.
Les sociétés dites démocratiques aujourd'hui tendent, à des degrés
divers, à la dissolution.
Cette
dissolution va avec le fossé qui se creuse entre la société civile et
les pouvoirs politiques. Des sortes de souverains négatifs se forment
et se multiplient dans la population face aux souverains gouvernants
issus des urnes, mais qui ne sont positifs que parce qu'ils agissent en
béni-oui-oui. Par exemple, sans même discuter la loi sur le mariage des
homosexuels, on peut remarquer qu'elle a été votée par les députés
socialistes à l'unanimité. Or, il est absolument improbable qu'en leurs
âmes et consciences ces socialistes n'aient pas été divisés sur un
projet aussi fondamental. Donc ils se sont ligués non parce qu'ils
étaient d'accord entre eux, mais pour faire front à la montée des
souverains négatifs qui apparaissent dans la population. Voilà un
exemple de la rupture, une des graves fissures qui mettent peu à peu en
ruine la démocratie.
Des forces négatives diverses s'affirment face au gouvernement.
Le
champs politique tend ainsi à devenir extérieur aux réalités
populaires. Voyez pour l'actuel gouvernement l'impossibilité d'empêcher
le déclin économique, la fermeture d'usines, la perte de nos
industries. C'est la démocratie elle-même qui est responsable de cette
triste situation
Autrement dit, l'appropriation des
contre-pouvoirs par la société civile de surface ou souterraine (voir
"illuminati" entrée 143) dévalue et minore chaque jour un peu plus le
pouvoir légal. La démocratie s'autodétruit. La restriction, en
augmentation incessante, de la marge de manœuvre des gouvernants
résulte des pressions qu'exercent quantités de forces nouvelles non
issues des urnes, mais malheureusement négatives.
Cela présente un danger de plus en plus grand, c'est celui de
l'irruption soudaine d'une dictature: militaire, un big brother ?
Cela
présente aussi, si la dictature ne se produit pas, des possibilités
d'ouverture par la dislocation du système pour un temps probablement
bref, qu'il ne faudrait pas rater.
Nous sommes à la veille de profondes incertitudes et nous devons en
profiter pour avancer.
Je ne partage pas du tout votre enthousiasme pour la démoracie.
Au
contraire, j'entends les premières mesure de la musique triste d'un
désenchantement démocratique, d'une déception sociale énorme, produit
d'une citoyenneté de défiance.
L'effet, qui se fait déjà sentir,
est celui d'une déconstruction et d'une opacification. Toute idée
d'alternative est devenue impossible. On voit très bien que
l'alternative que M. Hollande s'imaginait représenter ne peut exister.
Hollande retombe dans ce que faisait Sarkozy, parce qu'il réalise
soudainement la grande faiblesse du président, la réalité tyrannique
des dossiers. Il est chef d'état, mais pas grand chose malgré tout,
parce que ce ne sont pas les politiciens qui font la prospérité d'un
pays, mais ses citoyens. Ce sont eux qui travaillent et on leur a
enlevé par l'impôt et par des lois idiotes qui, en les supercontrôlant,
les ont empêchés de créer et d'avancer, les ont privés des moyens de
travailler. La démocratie tire à sa fin. Il va falloir trouver
autre chose, provoquer un énorme libération de forces forcées de se
taire et de ne rien faire.
Pourvu que cela se fasse dans la paix et la liberté !
Nous Pèlerins d'Arès proposons un moyen d'y parvenir, non par les
urnes, mais par le cœur: la pénitence. Rejoignez-nous, que diable !
24mai13 144C5
Je vous observe. Je vois tous vos points faibles... Il y en a !
Dans
cette entrée 144 vous n'avez pas cité Dieu une seule fois. Le sujet est
tout axé sur vous, ou sur vos malheurs, c'est évident. Je ne sais pas
ce que vous ont fait les iluminati [entrée 143], mais vous avez une
dent contre la politique et la démocracie comme le démontre votre
réponse 144C4.
Votre foi est plus faible qu'il ne paraît. Vous ne
parlez plus de prière, plus d'espérance, depuis quelques temps. Vous
partez en guerre contre le système. Il va vous arriver de plus en plus
de vilaines bricoles, parce que le système va vous le faire payer.
Moi, je ne suis pas un ennemi de La
Révélation d'Arès, je ne suis pas votre ennemi, mais j'ai
du mal à vous suivre.
Pas un seul chant de Gloire pour Dieu, pas un seul cri de bonheur
d'être avec Dieu !
Êtes-vous un vrai croyant ou êtes-vous un petit agitateur politique ?
Je
vous crois un croyant, puisque vous ne voulez pas faire de politique
(vous le dites bien assez !) mais faites-nous un peu rêver, faites-nous
un peu rêver, nom d'un chien !
M.M.
Réponse
:
Vous avez mal lu mon entrée 144. J'y cite Dieu: "...sans autre tribunal
(16/13, 21/7) que notre conscience (Dieu ou le Bien en nous)."
Le "cri de bonheur d'être avec Dieu" ? Vous le poussez trois fois le jour, une fois la
nuit en récitant Père
de l'Univers (Rév d'Arès 12/4-5), si vous êtes, comme
votre commentaire le laisse entendre, un partisan de La Révélation d'Arès. La
prière du
pécheur
est la vôtre comme elle est la mienne tous les jours. De plus, comme ma
prière, votre prière comporte d'autres Paroles du Père, je suppose.
Bref, vous exprimez sans cesse, comme je l'exprime, le "bonheur d'être
avec Dieu." Je ne crois pas que mon blog oublie jamais d'exprimer ma
foi dans l'image et
ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27), ce "bonheur",
qui est en moi, en vous, en tout homme.
Quant
au "chant de Gloire pour Dieu", dont vous regrettez l'absence, il n'y
en a nulle part dans ce blog, c'est vrai, mais c'est parce que notre
foi et donc notre prière ne sont pas axées sur la glorification et la
supplication qui sont les formes religieuses de la piété, mais qui ne
sont pas les nôtres. La
vraie piété, qui est la nôtre, consiste seulement à prononcer la Parole pour L'accomplir
(Rév d'Arès 31/6), c'est-à-dire pour devenir bon, libre, aimant, pardonnant,
pacifique, intelligent.
Je vous demande de bien lire, de très bien lire La Révélation d'Arès, mon
frère. Si vous la lisez bien, vous comprendrez que Dieu ne vient pas,
par son Messager Jésus
en 1974 ou par ses Théophanies en 1977, nous demander de L'adorer, de
chanter sa Gloire et le "bonheur d'être avec" Lui, pas plus que de Le
supplier de nous soulager de nos peines et de nous sauver du péché, parce que
les peines et le péché
sont les produits de l'humanité qu'elle peut cesser de produire. La Révélation d'Arès
est un Appel
à cette cessation par la pénitence. Autrement dit, c'est l'homme et non Dieu qui
est le sujet central de La
Révélation d'Arès. Par
là même la société que l'homme a façonnée, faite de
politico-matérialisme de plus en plus épais, me préoccupe puisque
l'homme me préoccupe.
Voilà pourquoi la pénitence
est l'acte central de notre foi.
L'oubli ou l'ignorance de la pénitence
élargit
chaque jour l'abîme dans lequel glisse l'homme. Cet abîme n'est pas
creusé que par les fautes personnelles de l'homme, il est tout autant
creusé par le cadre social politico-matérialiste qu'il s'est façonné,
parce que la désacralisation de l'homme entraîne son retour à
l'animalité. Or, c'est évident, la société animale n'est pas la société
humaine et l'homme ne voit pas encore qu'il n'est pas fait pour le zoo
où il est en train de s'enfermer. Il est fait pour la liberté
spirituelle.
Il faut resacraliser l'homme, c'est d'une évidence criante.
24mai13 144C6
Comment peut percer la lumière alors que nous sommes ensevelis par les
ténèbres, l’horreur, le malheur, l’injustice ?
La liste est longue, et paralyse ce monde.
Comment croire encore en quelques choses ?
A
côté de cela, notre société est embrumée de choses si futiles. Je pense
à la chanson de Jean-Jacques Goldman “Les choses”, société de
consommation, ultra matérialiste, ou tout tourne autour de cela.
Illusion du bonheur.
Mais comment les consciences peuvent-ils croire, comprendre la vérité
de la Révélation,
alors que le monde n’affiche que des pubs, et des images qui nous
montrent les mauvais chemins, comment sortir la tête de l’eau ?
Si j´avais si j´avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n´existe pas
Les regards glissent sur moi
J´envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n´ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés mes temples à moi
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité
Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien
J´ai le parfum de Jordan
Je suis un peu lui dans ses chaussures
J´achète pour être, je suis
Quelqu´un dans cette voiture
Une vie de flash en flash
Clip et club et clop et fast food
Fastoche speed ou calmant
Mais fast, tout le temps zap le vide
Et l´angoisse
Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
Nobel ou scandale? on dit ´V.I.P´
Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme objet qui présente bien
Sans trône ou sceptre je me déteste
Roi nu, je ne vaux rien
Je prie les choses et les choses m´ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C´est plus ´je pense´ mais ´j´ai´ donc je suis
Un tatouage, un piercing, un bijou
Je veux l´image, l´image et c´est tout
Le bon ´langage´ les idées ´qu´il faut´
C´est tout ce que je vaux
Virginie
Réponse
:
Comment pouvons-nous être entendus à travers ce miroir de futilité que
les hommes d'aujourd'hui placent devant leurs yeux et leurs oreilles
pour nous renvoyer nos appels sans les recevoir ?
C'est évidemment le problème qui se présente chaque jour, chaque heure,
chaque minute à chacun de nos missionnaires.
La solution nous est donnée par le Père dans La Révélation d'Arès.
Elle est très simple, mais demande beaucoup de constance, de patience, de foi. Devenez d'abord et avant tout vous-même une pénitente. C'est-à-dire aimez tous les humains,
pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tout le monde,
recherchez toujours l'intelligence du cœur, ou
spirituelle, pour ne pas laisser l'intelligence intellectuelle
travailler seule en vous, et rendez-vous libre de tous
préjugés envers qui que ce soit.
Ensuite, mettez-vous à prêcher la
pénitence aux autres, où qu'ils soient, où que vous les
rencontriez, et leur rappelant cette Vérité toute
simple: Seul le bien
— la pénitence
façonne le bien —
vaincra le mal.
C'est cette pratique de la pénitence
et de la moisson
d'autres pénitents
qui peu à peu, de génération en génération, changera le monde (Rév d'Arès
28/7). Tel est le Message d'Arès. Il
n'y a pas de recette pour des résultats immédiats. L'homme a installé
le mal lentement. Il vaincra le mal lentement. Mais chaque pénitent trouvera
son salut dès
maintenant. Courage, ma sœur Virginie !
25mai13 144C7
Vous attribuez "l'usure" morale et spirituelle de la population
occidentale (surtout européenne, je présume) aux guerres de 1914-1918
et 1939-1945, guerres sanglantes auxquelles s'ajoute selon vous la
guerre non sanglante économique actuelle qui agit "plus lentement, mais
plus profondément." Je ne le crois pas, parce que les effets des
guerres de 1914-1918 et 1939-1945 sont loin, oubliés et largement
compensés, puisque la population française pour elle seule est passée
de 40 millions en 1940 à 65 millions en 2012.
Je crois surtout que ce sont les progrès scientifiques qui ont démontré
l'inexistence de Dieu et l'impossibilité de la bonté que vous prêchez —
bonté souhaitable mais impossible: l'homme est foncièrement égoïste et
méchant — qui sont la cause, qui me paraît naturelle, de la perte de la
foi et de la nécessité d'une morale qui n'a jamais été qu'une grosse
hypocrisie.
Vous devez vous demander pourquoi, dans ces conditions, je lis votre
blog.
C'est parce que je crois quand même que quelque chose s'est passé à
Arès en 1974 et 1977. Je ne crois pas que votre interprétation soit la
bonne (je pense à des extraterrestres plutôt qu'à Jésus et Dieu), mais
je pense que c'est quelque chose qu'il faut suivre, examiner,
expliquer, hors de toute interprétation religieuse comme la vôtre.
Robert F. d'Auvergne
Réponse
:
Vous vous trompez. Les effets désastreux des guerres de
1914-1918 et 1939-1945 sont loin d'être "compensés."
Savez-vous qu'en Europe le taux de naissance qui devrait être de 2 dans
un couple de 2 pour remplacer les parents n'est plus que de
1,6 ?
Savez-vous qu'en 2015, dans deux ans, le nombre des décès en Europe
dépassera le nombre des naissances ? Cela ressort d'une
arithmétique
statistique irréfutable. Seule la France sort du lot actuellement, mais
ce n'est que la France et on sait que son taux de fécondité ne durera
pas. Si la population se maintient à peu près en France et ailleurs,
c'est grâce à l'immigration.
La perte de fécondité a entraîné la perte de la spiritualité, deux
choses qui ne paraissent pas liées a priori, mais qui le sont, c'est là
aussi une irréfutable constatation.
Les religions chrétiennes européennes: catholicisme, orthodoxie,
protestantisme, sont en incoercible diminution permanente et la
pression destructrice exercée sur les "sectes", qui sont pour la
plupart chrétiennes et dont l'apparition pourrait ralentir ou compenser
cette diminution, fait qu'elles sont empêchées de se développer... avec
la complicité des grandes églises qui craignent leur concurrence et qui
forment ainsi l'image idiote et suicidaire du serpent qui se mord la
queue.
La question est en fait plus complexe, mais je vous assure que
globalement vous vous trompez.
En tout cas, c'est à cette situation désastreuse que nos missionnaires
Pèlerins d'Arès sont confrontés.
Vous faites partie de ceux — j'en connais bon nombre — qui voudraient
donner aux événements d'Arès une explication "rationnelle": les
extraterrestres, une hallucination fantastique, etc.
Je maintiens qu'aucune des explications que la "science" donnera des
apparition de Jésus en 1974 et du Créateur en 1977 et de leur Message
n'effacera jamais le fait, pour moi irréfutable et que je défendrai
jusqu'à mon dernier souffle, que ce sont le prophète Jésus ressuscité
et le Père de l'Univers
qui sont venus me parler afin que je transmette leur Message à tous les
hommes, y compris à vous, Robert.
Contrairement à ce que vous pensez, faire comprendre aux humains qu'ils
ne sont pas irrémédiablement "égoïstes et méchants" est possible. Il y
a parmi les Pèlerins d'Arès des hommes et des femmes qui
étaient "égoïstes et méchants" et qui ne le sont plus par la pénitence.
Vous parlez en homme qui baisse les bras et qui cache son découragement
derrière la science, mais la science n'a pas réponse à tout !
Je parle
en homme qui lève les bras et qui crie pour appeler les hommes à se
recréer une âme.
25mai13 144C8
En refusant de s’identifier au Père Créateur, en refusant de se fondre
dans le “Tout” (Réponse 142C61), Adame a finalement programmé sa propre
mort : L’homme
est la mort d’Adame (Rév d’Arès vii/13).
C’est alors que l’éphémère a pris la place du perpétuel, le système
d’Adam a pris la place de la création continue, du jardin qui ne fane pas (Rév
d’Arès xvi/17).
En choisissant de privilégier son moi, son égo, l’homme s’est rapetissé
de plus en plus, s’est recroquevillé sur lui-même. Cette identification
à lui-même plutôt qu’à Dieu et aux prophètes,
l’empêche d’accéder au transcendant, au sublime, au sacré, à l’âme,
quoi !
C’est pourquoi maintenant, celui-ci baigne dans son jus de
pomme
devenu aigre (en référence au jardin d’Éden).
Dominique, un oisillon du Faucon, en Roussillon.
25mai13 144C9 La Vérité,
c’est que le monde doit changer (Rév d’Arès 28/7).
Vous ajoutez : "Mais pourquoi si peu d’hommes le comprennent-ils ?"
Et j’ajoute pour moi : "Mais pourquoi suis-je si lent à le comprendre ?"
Si j’avais la conscience dans le cœur, je ne pourrais que crier à
chaque homme que je croise, le cœur débordant d’amour pour celui que je
croise, que le monde fait fausse route, qu’il court droit vers l’abîme.
Ouvre ta
gorge, dis la Parole, Elle est. Les dents arrêtent la Parole ; les
morts, le(ur)s dents serrent (Rév. d’Arès i/4).
Dans nos galeries de
taupes, parler du vol libre du faucon, nous qui
essayons de sortir le bout du museau de terre, comment convaincre que
l’homme peut prendre son envol ?
Nous avons à élargir notre regard
(faible lumignon, Rév d’Arès 32/5) pour passer du tout
petit bout de ciel qui commence à apparaître à une vision ample, la
vision du faucon
en vol.
Ce qui ouvre notre regard, c’est de prononcer la parole pour
l’accomplir (Rév d'Arès 31/6) :pénitence et moisson, le sentier
vers les hauteurs saintes, celui dont la pente est supportable (Rév.
d’Arès 7/2).
Il faut monter pour embrasser d’un seul regard un large paysage.
Heureusement que la Parole que nous portons à celui que nous croisons
quand il accepte de la lire pour lui-même (Rév. d’Arès 10/09),
fait son chemin et ne
doit rien à notre bonté ni à notre séduction (Rév. d’Arès 20/02).Mon Ongle
[l'Ongle de Dieu] (seul) raie ; ta voix a Mon Ongle.(Rév d’Arès xx/3).
Ma Parole comme un poulain agile courant vers son but (Rév d’Arès
10/10). Mais ceux qui goûteront jusqu'au bout du bonheur à leur peine,
dont l'ardeur et la piété ne failliront pas, J'en ferai une
constellation éclatante sur Mes Hauteurs Sacrées (37/9).
Louis-Marie de Belgique
25mai13 144C10
"L'homme est fait pour le bonheur comme l'oiseau est fait pour le vol"
a dit Maxime Gorki.
Or pas de bonheur possible sans liberté et sans amour, et notre société
essentiellement matérialiste et légaliste ne permet ni l'un ni l'autre.
Le système "démocratique" dans lequel nous évoluons est comme figé,
ficelé par ses lois toujours plus nombreuses et toujours plus
contraignantes. On ne peut plus entreprendre grand chose dans un cadre
aussi strict.
Aussi l'homme souffre-t-il profondément de ne pas pouvoir vivre selon
sa vraie nature.
Ceci dit, si on interrogeait les gens dans la rue, je suis persuadée
qu'ils seraient nombreux à envier la vie simple des Indiens d'Amérique
ou celle des habitants des îles du Pacifique ou d'ailleurs avant toute
colonisation. Au fond de chacun, il y a encore une part de ce vieux
rêves d'une vie naturelle, toujours enfoui et prêt à renaître sûrement.
On peut peut-être proposer aux gens :
"Et si on revenait à la simplicité. Ce monde est usé par ses idéologies
et toutes ses espérances déçues (politiques et religieuses). Revenons à
la simple liberté d'être bon, aimant, de retrouver l'intelligence du
cœur, de pardonner et répandre la paix, se libérer des préjugés et de
toute peur pour changer ce monde. Sur ces bases là nous reconstruirons
une vie sociale plus simple. Nous avons ce pouvoir en nous de décider
de ce que nous voulons être. Ce monde va péricliter, sa ruine n'est pas
loin, mais l'humanité, elle, n'a pas fini d'évoluer, elle n'est qu'au
début de son évolution."
Ne perdons ni espoir ni courage face à ce monde si instable et
effrayant par moment, car la Vie
qui est en nous est plus forte que tout système, plus forte que toute
idée.
La Vie
spirituelle apporte la vraie stabilité. Continuons à propager ce Souffle de Vie
dont le Père nous fait don par Sa Parole. Personnellement, je me sens
comme un moineau, face à vous, frère Michel, merci pour la grande
richesse de votre enseignement.
Votre image du radeau à la dérive tant qu'il ne s'est pas doté d'une
voile (entrée 142: l'apôtre de l'idéal), m'a bien fait voir la
situation périlleuse dans laquelle mon âme se trouve, si
elle ne se frotte pas à la mission. La voile permet de se diriger,
d'utiliser la force du Vent,
de se renforcer spirituellement pour aller plus loin, tout comme
l'oiseau d'ailleurs. Frêle esquif, bien maladroite, mais bien décidée à
me construire un voile pour rejoindre ceux qui œuvrent à la très belle
et noble Mission à laquelle le Père nous envoie.
En apprenant le départ de Georges Moustaki, j'ai eu envie
de partager
avec vous " La déclaration" , qui est ma chanson préférée de Moustaki:
Je déclare l'État de
bonheur
permanent
et le droit de chacun à tous les privilèges,
je dis que la souffrance est chose sacrilège
quand il y a pour tous des roses et du pain blanc,
je conteste la légitimité des guerres
la justice qui tue et la mort qui punit,
les consciences qui dorment au fond de leur lit,
la civilisation aux bras des mercenaires,
je regarde mourir ce (siècle) monde vieillissant,
un monde différent renaîtra de ses cendres,
mais il ne suffit pas simplement de l'attendre,
je l'ai trop attendu, je le veux maintenant.
Que ma femme soit belle à chaque heure du jour
sans avoir à se dissimuler sous le fard
et qu'il ne soit plus dit de remettre à plus tard
l'envie que j'ai d'elle et de lui faire l'amour !
Que nos fils soient des hommes et non pas des adultes
et qu'ils soient ce que nous voulions être jadis
que nous soyons frères, camarades et complices
au lieu de deux générations qui s'insultent !
Que nos pères puissent enfin s'émanciper
et qu'il prennent le temps de caresser leur femme
après toute une vie de sueurs et de larmes
et des entre-deux-guerres qui n'étaient pas la paix
sans que ce soit voté dans aucun parlement.
Je dis que désormais nous serons responsables,
nous ne rendrons des comptes à personne et à rien
et nous transformerons le hasard en destin,
seuls à bord et sans maître et sans dieu et sans diable.
Et si tu veux venir,
passe la passerelle !
Il y a de la place pour tous et pour chacun,
mais il nous reste à faire encore du chemin
pour aller voir briller une étoile nouvelle
je déclare l'État de bonheur permanent.
Georges Moustaki
Françoise L de Bretagne
sud
Réponse
:
Très beau commentaire, ma sœur Françoise (une autre Françoise de
Bretagne) !
Mais je suis surpris que vous écriviez: "
On peut peut-être proposer aux gens : "Et si on revenait à la
simplicité. Ce monde est usé par ses idéologies..."
Pourquoi dites-vous "On pourrait peut-être..." ?
Pourquoi ne le dites-vous pas déjà aux hommes et femmes que vous
rencontrez ?
Je
ne sais pas pourquoi vous me faites penser à Spinoza, vous que je
connais si peu, Françoise. Je sens dans votre commentaire une figure de
sage, de sage pas encore vraiment partie à découvert sur l'étendue de
la savane publique bretonne, mais femme sage chez qui ce mélange de la
rigueur de la raison et du rêve d'un Éden revenu fait penser au sage
Spinoza chez qui la mathématique rejoignait la vision cosmique.
Je
sens qu'en vous se conjoignent l'exigence de la démonstration et la
simplicité — à laquelle vous appelez — de l'humain qui sait qu'en toute
vie simple se niche l'immensité absolue et dans cette immensité le
Créateur créant, créant, ne cessant de créer, et dans cette Création
quelque chose qui n'a rien de matériel et qui par là est plus réel
encore; le bonheur.
Merci
pour cette chanson de Georges Moustaki que je ne connaissais pas. Je
suis un ignare dans ce domaine. J'ai tort, je sais. Mais après tout,
mon ignorance me donne la joie de la découverte que vous me
permettez de faire ici. Encore merci.
Lequel des Pèlerins d'Arès pourrait réfuter les paroles de cette
chanson ?
Réponse
:
Voici la video que frère Nathan nous demande de "diffuser sans
modération":
J'essaie de l'intégrer comme y invite YouTube.
Voici la video qu'il nous demande de "diffuser sans modération":
J'essaie de l'intégrer comme y invite YouTube.
Il n'est
pas fréquent que l'on me fasse savoir que
certaines annonces
sont faites ou que certaines vidéos sont diffusées pour La Révélation d'Arès.
Je découvre celle-ci parce que notre frère Nathan H. (Nazih en arabe)
me fait passer des copies de ses messages sur facebook.
J'ai beaucoup aimée cette vidéo ou ce diapotorame et j'encourage le
plus grand nombre d'entre vous à la découvrir.
J'en ignore l'origine. Peut-être cette origine est-elle donnée sur le
site YouTube, mais je ne sais pas me servir de ce site sur lequel je
vais rarement.
Je vis dans l'isolement et dans l'ignorance de beaucoup de choses
concernant l'Internet.
Je ne suis qu'un vieil homme un peu bêbête, laissé tout seul dans son
coin, mais vous êtes bien plus malins que moi.
26mai13 144C12
Le sens du
sacré, de la Sainteté est un sujet difficile aussi difficile que
resacraliser le désacralisé devait déjà être une tâche pour les gé ants
des temps anciens , une tâche d'autant plus dé mesurée pour l' homme d'
aujourd'hui qui compte deux lits pour une nuit, deux livres
pour
un livre.( v/7-8)
Mais la Parole donnée à Arès tient
compte de cette difficulté et compense cette lacune, car Elle a assumé
le Sacrifice de La Majesté, donné l'Indonnable, la toute puissance de
la Lumière dans l' humilité : l'Eau Vive, le Vent de Grâce qui éclaire
l'Enseignement d' un Pè re trop aimant en dette envers Ses cré atures
et qui rappelle Sa Vé rité CRIANTE depuis la nuit des temps.
Aujourd'hui,
un torrent réel d'Eau Forte s' écoule du Fond des Fond (xxxiv/6) vers
les veines, les nerfs, les os et la Moelle qui court le long du fer
jusqu'à la tê te (xliii/15) qui évoluera jusque vers les
splendeurs des atomes de l' homme repenti pour transfigurer sa vie : la
Vie de celui qui devra réapprendre à marcher dans Ses Pas, devenir le
frè re et retrouvera le goût et sens du sacré à retransmettre
par
son âme rafraîchie,rayonnante, vivifié par le Souffle, témoignant ainsi
d' autre chose que la seule foi en la perspective d' un monde changé en
Bien avec la Vigne ( 30/6) un appuie pour tous qui soulève et qui
lave tous ceux y croiront à leur tour pour "ne pas échouer"(
entrée 0142 apôtre de l'idéal), le voudront et le clameront de tout
leur coeur, de toute leur â me, de toute leur force.
Un
monde qui, à Son Image et Ressemblance ne
condamnera plus
mais sauvera, pardonnant à son prochain, pour qu' il pardonne à son
tour d' avoir souffert des milles repères de la déviation, de l'
égarement qui conduit à la désillusion puis la faiblesse et la fosse,
entretenu par l' artifices des images qui trompent la faim,
représentations dans livres des siecles contradictoires, leurs cortèges
de maux visibles ou invisibles passé ou potentiel qu' il a engendré
dans ses recherches assoiffées ou é perdues d'aventure, parcequ' il ne
sait plus ce qu' il fait et qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire à
cause des faiblesses qui ont tissé la camisole de son immobilisme : le
rê ve qui cache la nuit .
Mais la bonne nouvelle pour
celui qui croit et relève ce défi : se changer lui même à tout instant,
embrasé pas une paisible et inextinguible flamme d'"insurgence" pour
reprendre le chemin d' une folie aux yeux des hommes, un Dessein enfoui
sous le dé sert, en vue d'un Jour sublime que l'on peut pressentir
comme une î le bleu au loin, par un parfum de Grâce aussi lé ger qu'une
fumée pure (17/3) mais plus solide que la pierre, où le Bonheur ne se
mesure pas en annéee (36/23), c' est que le Trés
Haut ,Cré ateur
du Ciel et de la terre a dit à Arès : celui qui cesse de péé cher, Je
ne me souviens plus de son passé . Il est un homme du temps qui Vient.
Le change je le donne ( xlvii/3)et les anges seront avec lui pour le
soulever dans son ascension (25/6) par le milieu des Hauteur (7/1).
Combien
d' homme, auront assez de foi, d' humilité, de lucidité et de volonté
soutenue envers et contre toutes apparences du contraire, pour le
croire suffisamment et pour vivre selon cette Parole, s' en éccarter
leur pas des Siens... ? ( 12/6)
Béni soit le jour où
il sera difficile au petit enfant de les compter à cause de la Vigne
bleue ( xxxv/8) d' un petit reste (xxxv/12)et de sa descendance.
En l'Amour du Père
Guy
26mai13 144C13
Mon propos
n'est pas celui d'un commentaire à cette magnifique entrée, je veux
soigner mon intervention si celle -ci peut avoir lieu.
Je voulais
simplement vous indiquer la façon d'aller sur You tube déjà par
cette très belle vidéo que notre frère Nathan . H vous a
transmise, (si quelqu'un de nos frères ou sœurs ne l'a pas déjà fait).
Sur
la partie supérieure de la vidéo (partie noire) à votre gauche, vous
avez une espèce de V renversé. Vous cliquez et vous vous trouvez dans
le champ des vidéo concernant le thème 'dernière chance'
Pour obtenir une autre vidéo:
lorsque
vous êtes sur la page d'entrée de google chrome ou autre moteur de
recherche, vous demandez tout simplement you tube; à partir de là, vous
pouvez, dans l'encadré, demander, par exemple :'video sur la Révélation
d'Arès' ou 'Révélation d'Arès' tout simplement (ou autres thèmes s'y
rapportant). La video de notre sœur Nina s'y trouve , je l'ai trouvée
en demandant :'la prière est une décision'.
Voilà, frère
Michel, je vous remercie pour votre Beau travail, cette
magnifique entrée qui me touche profondément encore une fois.je pense à
vous, aux difficultés que vous traversez et je souhaite un proche
dénouement grâce à nos efforts bien maladroits encore, mais volontaires
et véritablement aimants.
En prière , et dans l'effort pénitent avec vous , de tout cœur.Votre
sœur. Danièle.
26mai13 144C14
Poême de Rudyard Kipling qui parle aussi de pénitence :
https://www.youtube.com/watch?v=Bv3BOFKXwns
26mai13 144C15
Suite à l'appel
de notre sœur Solène G. du 12 mars, commentaire 141C28, je me suis
inscrit sur le groupe Facebook "diffusion du message".
Il s'en est suivi quelques échanges et ma réflexion a depuis, toujours
été en alerte.
De
fil en aiguille, j'ai découvert une fiche du CNRS particulièrement
pertinente sur la réalisation d'un dossier de presse. Comme, je
prévoyais de prendre contact avec deux connaissances travaillant dans
les médias, j'ai projeté de réaliser une approche de dossier de presse
pour bénéficier de leurs avis sur le meilleur moyen de développer la
notoriété de l'appel d'Arès.
Sous l'élan d'encouragements du
groupe Facebook, je prévoyais partager mon travail avec ceux qui
voulaient y contribuer tout en maintenant une échéance de résultat
courte : mon projet de dossier présentable pour le 15 juin.
Les
échanges que j'ai eus par la suite avec notre frère Éric D. de
Paris m'ont fait revoir ma méthode et finalement, je n'ouvrirai le
travail collaboratif d'écriture des fiches du dossier de presse qu'à un
petit groupe de personnes : engagées en tant que pèlerins d'Arès,
prudentes (pour ne diffuser ce travail que dans des conditions très
strictes), disponibles et volontaires.
Frère Michel, frère
et sœur Dominique et Nicole, il va de soit que je vous informe de mon
initiative. Mon intention est simplement de faire un pas pour mieux
connaître le fonctionnement des médias et chercher des failles dans
lesquelles nous pourrons nous engouffrer.
Vous trouverez au
lien suivant la fiche du CNRS que j'ai mise à disposition des 61
membres du groupe Facebook :
https://docs.google.com/document/d/1rBCXfoC3yJAkYBnuW0wYmCr0oxC8TRHhxRlKSC_IRgA/edit?usp=sharing
(elle n'a pas été beaucoup commentée)
Et au lien suivant, le
fichier de travail qui permet la préparation du dossier de presse
(l'identification des cibles médiatiques potentielles, puis la
réflexion sur les angles de développement pouvant répondre aux attentes
de ces cibles) :
https://docs.google.com/document/d/1FlRk3tbF11gjWdmus2-GpHLrZA4dTfFqqJaL3TOtK4I/edit?usp=sharing
Malgré le partage de ce document depuis le 19 mai, je suis encore
le seul à y avoir contribué. Peu importe, je pourrai tenir mon
engagement même seul.
Si vous le voulez et si vous en avez la disponibilité, j'aurai plaisir
à vous compter parmi les contributeurs.
Je
ne manquerai pas de vous faire part de ce travail une fois réalisé
ainsi que du retour d'expérience que nous en aurons tiré (Éric D. m'a
annoncé son soutien).
Je reste évidemment à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions.
Bruno de la Sarthe
Réponse
:
Je ne connais pas Solène (je connais bien son père, mais il ne m'a pas
parlé de ce projet).
Solène a adressé un commentaire à mon blog, en effet (141C28),
mais m'a presque aussitôt demandé de l'effacer.
Je ne sais donc pas du tout ce qu'il en est de ce qu'elle proposait.
Par
ailleurs, le CNRS en effet propose un modèle de "dossier de presse",
mais il a en a paru dans différents livres également. J'en avais un
pris dans un ouvrage des Presses Universitaires des années 80, que j'ai
égaré.
Les dossiers de presse ont plus qu'une utilité, ils sont
nécessaires concernant des personnes et des entreprises de toutes
sortes qui ont besoin de faire savoir qui elles sont, ce qu'elles font,
quels sont leurs but et philosophie.
Mais plus de trentre ans
d'expérience de la presse m'ont appris que cela n'est vraiment utile et
considéré par les journalistes que pour des personnes et des
entreprises peu sujettes à polémique.
Dès que la personne et
l'entreprises soulèvent des polémiques, des controverses, sont sujettes
à la défiance d'adversaires automatiques (pour La Révélation d'Arès
les adversaires automatiques sont la religion, les églises, la
politique, etc.), elles ne servent plus à grand chose, parce que les
journalistes sont astreints, dans la polémique, à une position qu'ils
ne peuvent pas abandonner même sous le prétexte de la vérité.
C'est
pourquoi un des membres du Directoire du Groupe "Express" m'avait écrit
en gros: "Il y a des gens et des choses dont on ne peut jamaius dire du
mal et d'autres dont on ne peut jamais dire du bien. Vous êtes de
ceux-là. Pour un journaliste dire du bien de vous et de La Révélation d'Arès
est professionnellement suicidaire. C'est pourquoi le meilleur service
que puisse vous rendre un journaliste qui vous estime est de rester
silencieux."
J'ai déjà publié plusieurs fois cette lettre, que je rappelle ici de
mémoire.
Peut-être les choses ont-elles changé depuis les années 80 ?
Si j'en juge par les misères que me font les illuminati (entrée 143),
je ne le crois pas.
Je
pense que c'est par d'autres moyens, qui ne sont pas les moyens
normaux, qu'il faut petit à petit faire naître la bonne opinion de la
presse sur Michel Potay, les Pèlerins d'Arès et La Révélation d'Arès. Ces moyens, il faut les trouver.
26mai13 144C16
As you know, I started in November 2012 my serious efforts in writing
the book which I promised you.
First of all, I want to assure you that I have worked very hard on the
project.
Secondly, I want to re-assure you of my determination to get the job
done.
The
book was an undertaking from my part to you. You Michel Potay, as the
Prophet of Christianity and the Prophet of France/Europe/The West, and
the Messenger to the spiritual family of Abraham globally. And I still
consider it as such and more. It is my honor to do such a magnificent
job for such an important historical person in the spiritual
development of man. You are (Mikal) the holder of the seventh and final
spiritual thrown before the final resurrection on earth. If there shall
come any messenger or prophet after you, they shall be under your
spiritual thrown - (the seventh day / The Revelation of
Ares).
Moreover, there shall not be more books delivered by means of a TALK as
your book was. All these facts come from my interpretation of the Quran.
My
aim was to finish the book in June 2013. At least the Arabic version.
However, the unfortunate fact is that June 2013 is clearly no longer a
reasonable target. There are various reasons for that, so let me
explain:
I am writing with the mentality of a researcher that keeps discovering.
I don't work with a preset mind.
Discovering new things entails sometimes the reconstructions of new
paradigms.
Discovering new paradigms consequently renders many writing ups invalid
or (not accurate enough).
The
word of God is like a NEURAL NETWORK of words. Each word has coded
meanings. Discovering new meanings of words amends the paradigms in our
mind, which consequently affects a network of statements and facts.
To
compare what I know today to what I knew back in November 2012 would be
very difficult. I believe a quantum leap has occurred in between.
I am sure this is not the end, and there may be more to come.
Where do I go from here?
I need to set myself targets. Targets help me take my work seriously.
I will aim to finish the Arabic version by September 2013.
Once the Arabic version is ready, I will need 2 or 3 months to
translate it.
After that, I will give it to you for a feedback of the English version.
Based on your feedback, I will amend both versions fixing any
misconceptions I may have had.
After that will come a final proof read of both Arabic and English
versions by qualified linguistics.
Then
I will make an electronic copy of the book (Arabic and English
together) available for the Pilgrims of Ares (not online); and
available for my friends too. Just a pdf copy that may be exchanged by
emails initially.
The book will reserve its copyright for the author. However the book
will be free of charge.
If
there shall be hard-copies in the future they shall be exchanged free
of charge. Hard-copies will need sponsors approved by the author.
Hence, it will be long time before we see hard-copies of the book
available.
The Zabor
The Book is made up of two splits:
Part1: The Code (The Zabor)
Part2: The Interpretation of the whole Quran
I am currently working only on part 1. The Code.
The Code (part 1) will be published as a first edition. I will keep
working on the second edition after that.
After
many years, when I am confident of Part 1 (The Code) (and maybe after
the publication of edition 2 or even edition 3), I will work
on
Part 2 (the interpretation of the whole Quran).
My visit to the pilgrimage:
I
truly would love to visit you and Hug you fraternally my Eldest Brother
Mikal where the Creator manifested his Shining Stick to you.
But I truly feel I need to accomplish my mission before I do this visit.
I don't want to visit you or the Theopany location before having this
accomplishment in my hand (Part1_Edition1).
I don't want to dilute my determination and momentum.
I want this visit to be my trophy.
This
is how I see things going. Sorry for making you read all this. I
thought I needed to update you so that you are in the picture.
Together we Pray The Eternal Loving Father
Dr Daoud H. au Moyen Orient
Traduction
par le blogger :
Comme vous savez, j'ai commencé en novembre 2012 le travail
sérieux
d'écrire le livre que je vous ai promis.
Avant tout, je veux vous assurer que j'ai travaillé dur sur
ce projet.
Ensuite, je vous assure encore de ma détermination de finir ce projet.
Ce
livre est une entreprise que je réalise pour vous. Vous Michel Potay,
prophète de la chrétienté, prophète de France, d'Europe, de
l'Occident, le messager envoyé à toute la famille d'Abraham. Je vois
ainsi mon travail et même plus. Je considère comme un honneur
de
faire ce magnifique travail pour une personne d'une telle importance
historique pour le développement spirituel de l'homme.
Vous êtes
Mikal le détenteur du septième et final (appel) spirituel avant la
resurrection finale sur Terre. S'il devait venir un quelconque messager
ou prophète après vous, il ne pourrait qu'être (dans la ligne de votre
investiture) spirituelle — le
septième jour
(Révélation d'Arès [10/7]). De plus, il n'y aura plus jamais de Livre
révélé (dans des circonstances de contact direct,
littéralement=conversation) comme votre livre l'a été. Tout cela est
factuellement issu de mon interprétation du Coran.
Mon objectif
était de terminer le livre en juin 2013. Du moins, la version arabe.
Cependant, juin 2013 n'est malheureusement pas un délai raisonable.
Plusieurs raisons à cela, que j'explique ici :
J'écris avec une mentalité de chercheur dans un esprit de découverte.
Je ne travaille pas avec un plan préétabli.
La découverte de choses nouvelles demande parfois la reconstruction de
nouveaux paradigmes.
Par voie de conséquence découvrir, de nouveaux paradigmes rend invalide
ce qui a été écrit, quand ce n'est pas assez exact.
La
Parole de Dieu est comme un réseau neuromimétique (ou neuronal) de
mots, Chaque mor a des sens codés. La découverte de nouveaux sens des
mots modifie les paradigme dans notre esprit, qui de ce fait touche à
tout un réseau d'affirmations et de faits.
Comparer
ce que je sais aujourd'hui de ce que je savais en novembre 2012 serait
difficile. Je crois que j'ai fait un bond prodigieux entre temps.
Je suis certain que ce n'est pas fini et d'autres changements peuvent
survenir.
Où vais-je à partir de cela ?
Je dois me fixer des objectifs. Ces objectifs contribuent à un travail
sérieux.
Je terminerai la version arabe en septembre 2013.
Cette version arabe achevée, j'aurai besoin de 2 ou 3 mois pour la
traduire [en anglais].
Ensuite, je vous le transmettrai pour vous que vous procédiez à une
évaluation de la version anglaise.
C'est en me basaat sur votre évaluation que je corrigerai les fautes de
compréhension que j'aurai pu commettre.
Enfin, il y aura une relecture générale de l'arabe et de l'anglais par
des linguistes qualifiés.
Je
ferai alors une édition électronique du livre (arabe et anglais
ensemble) à l'usage des Pèlerins d'Arès (pas en ligne) et
pour mes amis également. Juste une copie en pdf qui peut être transmise
par EMail.
Le copyright sera réservé à l'auteur (ayant-droit). Cependant le livre
sera gratuit.
S'il existe des éditions papier plus tard, elles devront être échangées
gratuitement. Les éditions papier demanderont des sponsors approuvés
par l'auteur. Pour cette raison, les éditions papier ne sont pas pour
demain.
The book will reserve its copyright for the author. However the book
will be free of charge.
Le Zabor
Le livre est divisé en deux parties distinctes :
Partie 1: Le Code (Le Zabor)
Partie 2: L'interprétation du Coran entier
Je travaille actuellement sur la partie 1: le Code.
Le Code (partie 1) sera publié comme premier travail de
rédaction-présentation. Je continuerai en travaillant sur une seconde
rédaction après cela.
De nombreuses années après que je sois satisfait de la Partie 1 (Le
Code) (et peut-être après la publication des Parties 1 et même Partie
3) je travaillerai sur la Partie 2 (Interprétation du Coran entier)
Mon passage au Pèlerinage (d'Arès).
J'aimerais tant vous rendre visite et vous serrer dans mes bras
fraternellement, mon frère aîné Mikal, là où le Créateur s'est
manifesté à vous dans un Bâton Ardent.
Mais je sens vraiment qu'avant cette visite j'ai besoin d'accomplir ma
mission.
Je ne veux pas aller vers vous ou sur le lieu de la Théophanie avant
son accomplissement (Partie 1, édition 1)
Je ne veux pas affaiblir ma détermination et mon élan.
Je veux que ma visite (à Arès) soit ma récompense.
C'est ainsi que je vois les choses. Je suis désolé de vous faire lire
tout cela. Voilà où j'en suis, j'ai pensé qu'il me fallait vous tenir
au courant.
Ensemble nous prions le Père Aimant Éternel.
Dr Daoud H. au Moyen Orient
Réponse
:
My beloved brother Daoud, I have to post your Email in my blog, I
think, because the undertaking you started in November 2012 is designed
for all of the Arès Pilgrims.
This is a serious significant task. You have tackled a job the real
nature of which is having the Quran understood in the light of The Revelation of Arès,
which amounts to a bit of a challenge on a few points.
So I understand why you would rather take your time.
I can't overestimate my capabilities of considering your job as good or
less good while reading it or the time I will take to weigh up the cons
and pros, but I will strive to make my best contribution to the plan
you are carrying out.
As I am getting on for 84 (in July) and I begin suffering from an
aortic stricture and so I am exposed to sudden death — which may happen
either in five minutes or never, unless doctors decide to operate on me
for it — please if I were unable to examine you work, refer to brother
Antoine in Arès, who is a hajji, has a good knowledge of the Quran and
might give you an opinion worthy of note on the edition you are working
on.
Traduction
:
Mon bien aimé frère Daoud, je dois faire paraitre votre
Email sur mon
blog, je pense, parce que l'entreprise que vous avez commencée en
novembre 2012 est destinée à tous les Pèlerins d'Arès.
C'est une tâche sérieuse et importante. Vous vous êtes attaqué à un
travail qui consiste en réalité à faire comprendre le Coran sous la
lumière de La
Révélation d'Arès, en quelque sorte une gageure sur
plusieurs points.
Aussi je comprends pourquoi vous voulez prendre votre temps.
Je ne peux présumer ni de mes possibilités d'estimer votre travail
comme bon ou moins bon quand je le lirai ni du temps qu'il me faudra
pour peser le pour et le contre, mais je ferai l'impossible pour
apporter ma meilleure contribution à votre projet.
Comme je vais sur mes 84 ans (en juillet) et que je commence à souffrir
d'un rétrécissement aortique qui m'expose à la mort subite — qui peut
survenir dans cinq minutes ou jamais, à moins que les docteurs décident
de m'opérer —, s'il vous plaît, si je me trouve incapable d'examiner
votre travail, adressez-le à frère Antoine à Arès, qui un hadj (pèlerin
de La Mekke), a une bonne connaissance du Coran et pourrait donner un
avis digne d'intérêt sur la rédaction à laquelle vous travaillez.
26mai13 144C17 Rendez à
César ce qui est à César, et rendez à Dieu ce qui est à Dieu [Matthieu
22/21].
Dans le monde d'aujourd'hui 3/4 pour César et 1/4 pour Dieu
et peut-être 4/4 pour César. Le bruit M’a
remplacé dans Yërouch’lim (Rév d'Arès xLvii/1). D’où la
tâche de grandir spirituellement, c’est connaître la vie, la respirer,
l’apprécier.
Si
je transgresse la loi cosmique j’entre dans les endroits défendus, les
forces du mal se précipiteront sur moi et elles sont
critiques (Rév d’Arès
viii/9). Arrêtons de les nourrir .Paraît-il qu’elles
sont notre propre création .Il vaut mieux se tourner vers le
Créateur: Tu vois le
retour (Rév d'Arès i/1). Tu ouvres le bon Livre enfin (i/11).
La
spiritualité me donne de la sagesse de la bonté de la générosité, de
l’amour, de la maîtrise. Je résiste plus facilement aux difficultés
dues aux afflictions et aux secousses. Je suis libre et légère sans
désobéir aux lois de l’harmonie.
Mary de Bretagne-Sud
26mai13 144C18
Pourquoi voir tout négativement ? Bien sûr, l'homme est faible mais
n'oubliez pas sa force, sa force immense !
De
plus, ramener à un passé ancien, dont soit-disant l'homme ne se serait
pas remis, me questionne. Arrêtez de regarder en arrière. Posez votre
regard devant et beaucoup plus haut.
C'est de son impuissance à
être entendu qui fait que les hommes souffrent. Mais cela ne veut pas
dire qu'ils baissent les bras. Beaucoup agissent et leurs actions font
rendre encore plus mauvais les puissants qui ne peuvent les tenir comme
ils voudraient, notamment en laisse comme des chiens. L'exemple récent
est Monsanto qui, parce que les gens refusent leurs toxines et
toxicités qu'ils mettent sur les plantes et se sont tournés vers les
jardins privatifs qu'ils cultivent eux-mêmes, alors de rage Monsanto
propose une loi pour interdire les potagers des particuliers ! Non les
gens ne baissent pas les bras. Ce sont les lobbies et les puissances
d'argent dominantes qui veulent les mettre en cage. Beaucoup se
battent, refusent de se laisser impressionner.
Attaquez-vous plutôt à ces lobbies, car votre plume/bouche ne profère
toujours que des critiques.
L'Occidental
(vous ??? mais oui vous êtes un occidental bien que vous le refusiez
apparemment) comme vous dites ne se dissimule pas à l'adversaire :
La religion, on sait ce que cela a donné, donc l'occidental la
rejette, mais il ne rejette pas la spiritualité. Cela vous ne le dites
pas, parce qu'il ne se tourne pas vers La Révélation d'Arès
alors vous le taisez [?].
L'Occidental
amène une autre politique tournée vers l'humain et les êtres qui sont
sur terre (l'Alliancee Ecologiste Indépendante) mais cela n'est pas dit
dans les médias et vous l'ignorez vous même (ce que vous ignorez ne
veut pas dire que cela n'existe pas). L'Occidental ne voit pas la loi
comme un adversaire parce que tant que rien ne change certaines lois
sont indispensables et vous le savez, vous-mêmes en usez (la loi du
copyright par ex.).
Prenez-vous en aux systèmes d'argent qui
soumettent le peuple partout sur la planète, qui les attèle comme les
chiens. Ce qui rapporte le plus d'argent est la prostitution et la
traite des humains. Pourquoi ne dénoncez-vous pas cela, pourquoi dans
votre blog ne vous en prenez-vous pas aux maquereaux et maquerelles de
tous poils.
Ne vous trompez pas vous-même d'adversaire. Vous n'en
avez pas, sauf ceux que vous considérez comme tel et tout
particulièrement celui qui est en vous-même (que vous devez apprivoiser
non pas détruire).
Ayez un minimum de considération pour votre prochain qui se dépatouille
comme il le peut.
Valorisez
le positif que les hommes créent, qui se manifeste partout. Voyez la
solidarité qui existe, qui est bel et bien présente, voyez l'amour
qu'amènent les hommes et les femmes. Beaucoup vivent cette spiritualité
en eux (avec ou sans La
Révélation d'Arès),
parce que non seulement ils étaient prêts mais aussi parce que Dieu a
soufflé dans leur poitrine. Et ces gens ne seront pas des vôtres car
ils sont à leur façon prophètes, prophètes de l'amour, de l'action, de
l'exemple qu'ils donnent aux autres.
Mais pour que vous acceptiez
cet état de fait, il faut savoir ouvrir vos yeux mais surtout votre
cœur. Vous êtes trop dans l'intellectualisme. Filtrez avec le cœur et
vous verrez de belles choses accomplies. Mais il faut du fond du
cœur vous ouvrir aux autres et les aimer vraiment.
Christophe M.J.
Réponse
:
Je ne sais pas qui vous êtes
Christophe M.J. mais j'affiche votre commentaire, parce que j'ai
rarement été confronté au discours de quelqu'un qui a compris tout le
contraire de ce que je dis et de ce que j'enseigne depuis
39 ans.
De
ce fait, votre discours m'interpelle. Je me frotte le menton en me
disant: Ai-je écrit jusqu'à présent tout le contraire de ce que je
voulais dire ?
Votre commentaire, qui me donne une leçon, n'est
pas le seul dans son genre, j'en reçois assez souvent, mais je publie
le vôtre, parce qu'il est bienveillant, paternel, écrit avec le souci
de donner de la lumière à un homme que vous croyez dans l'obscurité.
Je
me dis que non seulement je ne suis pas écrivain, mais encore je ne
sais pas m'exprimer, même mal. Il doit y avoir de cela, car enfin je
vous crois sincère, Christophe.
Je ne peux malheureusement pas
vous répondre, parce que vous me dites tout le contraire de ce que je
crois dire depuis presque quatre décennies et nous risquons de ne
jamais nous entendre, nous risquons un dialogue de sourds.
Dommage ! Vraiment les hommes ont de grandes difficultés à se
comprendre.
26mai13 144C19
J'avoue que vous m'inquiétez un peu !
Pourquoi avoir écrit: " Je ne suis qu'un vieil homme un peu bêbête,
laissé tout seul dans son coin" [143C89]
"Je vis dans l'isolement et dans l'ignorance de beaucoup de choses
concernant l'Internet.
"Je ne suis qu'un vieil homme un peu bêbête, laissé tout seul dans son
coin, mais vous êtes bien plus malins que moi." [144C11]
Est-ce de la fausse humilité ou alors un moment de decouragement ?
Il est vrai que les Pelerins d'Arès ne sont malheureusement pas à la
hauteur, mais que voulez vous ?
Et puis cela s'ajoute avec ce que vous avez dit dans illuminati :
"Ce
ne sont pas des papiers qu'on me refuse. C'est plus grave que cela. On
me refuse le droit d'usage d'un service dont tout citoyen honnête a
absolument besoin pour vivre et donc exister dans ce monde"
Vous
m'intriguez. Je me demande ce qu'on peut bien vous refuser ! Ce n'est
pas une question d'argent, pas une question d'etat civil
alors
quoi ?
Yve d'Ile de France.
Réponse
:
Ce n'est de ma part ni "de la fausse humilité" ni "un moment de
découragement."
C'est tout simplement comme ça depuis 39 ans.
C'est
sans doute parce que vous, Yve, êtes "à la hauteur" que vous ne voulez
pas faire partie des "Pèlerins d'Arès qui ne sont malheureusement pas à
la hauteur."
Mais si, ils sont à la hauteur !
Ils sont à la hauteur de ce qu'ils peuvent faire dans cette première
génération. Nous savons bien que quatre
générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Vous n'arrivez pas à comprendre que le Père m'a dit: Tu ne seras le chef de personne
(Rév d'Arès 16/1) et Tu
ne commanderas à personne (36/19).
Je ne peux donc rien demander. Je ne peux que suggérer et faire avec ce
que mes frères me donnent et nous vivons dans un monde — les Pèlerins
d'Arès sont des gens du monde — qui ne sait pas comment s'organiser
quand il n'a pas de chef
et qu'il n'est pas commandé.
Cela viendra, mais peu à peu.
Nous formons une société nouvelle qui ne fonctionne pas comme le monde.
Ceci dit, comme "dessinateur industriel" vous ne gagnez que le RSA ?
Votre patron ne vous paie pas beaucoup.
27mai13 144C20
Il n'est pas facile d'expliquer avec des mots simples ce que fut, ce
qu'est devenu l'homme et ce à quoi il est destiné.
Vos annotations de l'édition de La
Révélation d'Arès de 1989, ou de la bilingue [1995], me
sont d'un grand secours pour rédiger mes tracts. Mon dernier tract est
fait pour sensibiliser l'homme de la rue avec lequel j'ai déjà eu un
bel échange.
C'est pourquoi d'un simple tract de deux pages, je souhaite passer à
quatre pages, voire plus, pour bien expliquer la rivalité qui existe
entre l'homme et le Père, expliquer avec des mots simples à quel point
les cinq dons du Père à l'homme entre, autre la liberté, ont provoqué
chez l'homme comme l'orgueil, la cupidité ou la soif de pouvoir, bref,
tous ces mots dont il souffre
et auxquels il semble encore très attaché, même s'il en meurt.
Je ne comprends pas qu'une évidence aussi criante ne permette pas un
instant de réflexion.
J'ai l'impression quelques fois de parler à des pierres. Ça écoute mais
ça ne comprend pas, ça regarde mais ça ne voit pas, ça pense et ça ne
réfléchit pas. Comment expliqueriez-vous simplement cette rivalité ?
Américo d'Ile de France
Réponse
:
La grande spirituelle que fut Catherine de Sienne disait: "Il faut
d'abord avoir soif."
Le monde n'a plus soif de la Parole de Dieu et même de sa propre vie
spirituelle, qu'il croit n'avoir été qu'une aberration dans les temps
lointains. Qui n'a pas soif regarde couler l'eau, mais ne boit pas.
C'est pourquoi, comme vous dites, "ça écoute, mais ça ne comprend pas."
Mais pourquoi voulez-vous à tout prix faire comprendre ? Nous ne sommes
pas envoyés convertir ou semer,
puisque le monde est déjà semé
(Rév d'Arès 5/1-3, 6/2), mais nous sommes envoyés moissonner.
Les épis mûrs
sont rares et si nous expliquons le sens de La Révélation d'Arès,
c'est pour guetter le mouvement d'acquiescement de ceux, rares, qui ne
sont pas encore totalement morts spirituellement et qui s'engageront
peut-être.
Ceux-là n'ont pas besoin d'un tract de quatre pages pour comprendre. Je
ne suis pas partisan des longs tracts. Je crois qu'un épîs mûr n'a pas
besoin de tout ça pour réagir positivement. De toute façon, entre sa
réaction positive et le moment où il sera un Pèlerin d'Arès un très
long temps se passera. Il faudra le revoir bien des fois, l'aider à
retrouver les sentiers
de la vie spirituelle.
Je dis tout cela depuis trente ans ! Je me demande parfois si je dis
bien ce que j'ai à dire et je m'accuse d'être amphigourique et obscur.
Je peux admettre que Christophe M.J.(144C18), un inconnu, me comprenne
à l'envers, mais vous, Américo, enfin !.. vous êtes des nôtres
depuis de
longues années et je vous vois encore poser des questions auxquelles
j'ai répondu pendant des décennies.
Peut-être
m'avez-vous compris, mais n'êtes-vous pas d'accord avec moi. Il s'agit
alors de désaccord. Si c'est le cas, pourquoi me posez-vous une
question en sachant quelle réponse je vais vous donner, que vous
n'accepterez pas ?
27mai13 144C21
Hier à Paris il y a eu une vaste protestation de gens, parmi lesquels
des mamans avec leurs poussettes d'enfants, contre le mariage gay, mais
je me demande si un mécontentement plus large et profond ne motivait
pas tous ces gens, très nombreux. Je me suis trouvé dans la foule et je
crus voir des photographies de Mai 68 à Paris, que je n'ai pas connu,
étant trop jeune, mais dont mon père m'a beaucoup parlé.
Je me suis vraiment demandé au milieu de ces drapeaux français, des
bannières du sacré cœur, qu'agitaient les manifestants si tout à coup
la France, une partie de la France en tout cas, ne prenaient pas
conscience qu'elle s'était déspiritualisée et qu'elle voulait se
respiritualiser.
J'ai évidemment fait le rapprochement avec votre entrée 144.
Je crois que vous avez raison. Les hommes ne sont pas faits pour la
matérialisme de masse auquel on les contraint.
Je crois que la foi laisse, même chez des incroyants, une fidélité à
ceux qui soit en ont entendu parler, soit l'ont connue dans leur
enfance. Mais le problème soulevé par la foi que dirige une grande
religion comme l'église catholique d'une main de fer, comme elle l'a
fait des siècles durant, est le même que celui soulevé par la
citoyenneté dans une trop grande nation comme le France. Alors,
qu'est-ce qu'on peut dire de la Russie, des États Unis, de la Chine !
Il faut revenir à ce que vous appelez "les petites unités humaines".
J'ai tout à fait eu conscience de ça hier au milieu des manifestants.
Je m'y suis trouvé involontairement ayant à faire dans le quartier.
Oui, il y a un problème à résoudre. Je crois que vous avez vu juste.
Adrien G. d'Ile de France
Réponse
:
Votre commentaire est plein d'à-propos.
Nous vivons dans une France bâillonnée. Hier à Paris grand
rassemblement anti-mariage gay, quelque 150.000 selon les pouvoirs
publics ou 1.000.000 selon les organisateurs. Mettons la moyanne:
500.000. En Mai 1968 il y avait beaucoup moins de "révolutionnaires"
que ça.
Hier à Paris la police a appréhendé 300 protestataires, chiffre énorme.
Le pouvoir dit: "La loi est votée; il n'y a qu'à s'incliner." Votée par
qui ? Par les députés socialistes élus par un quart des votants
français (Voyez mon camembert dans ma réponse 130C83). Tous les
problèmes que la France rencontre aujourd'hui viennent de ce que le
Parlement ne représente pas la nation. De toute façon, quand une loi
semble mauvaise à une grande part de la population, il appartient à
celle-ci de le dire publiquement. Il n'y a pas dans ce pays de délit
d'opinion.
Mais on voit bien, en fait, que ces mouvements de rue en préparent de
plus
considérables. Les avertissements solennels des pouvoirs: "Ne
manifestez pas !", perdent leur
légitimité.
Nous vivons dans un France irritée.
Quelque part poignent les fantômes
des barricades. La population est sévère pour des politiciens venus au
pouvoir par du baratin et incapables d'en accomplir autre chose qu'une
toute petite partie, laquelle ne résout rien des problèmes fondamentaux
du pays. Peut-être est-il trop tard pour résoudre les problèmes, que
d'ailleurs les politiques eux-même ont créés ?
Possible. Dans ce cas, il ne fallait pas dire qu'on les résoudrait.
Était-il indispensable de passer tant de temps sur cette question de
mariage quand des questions mille fois plus aigues restent irrésolues:
la dette de 1900 milliards d'Euros, la montée du chômage, la
désagrégation de notre tissu industriel ?.
C'est grave et en contrepoint, derrière la protestation contre le
mariage gay, ce sont les protestataires qui avaient raison, car ils
pensaient globalement à autre chose.
Albert Camlus disait, je ne sais plus où, "qu'un homme est
toujours plus utile à son parti en collant des affiches ou en
distribuant des tracts qu'en discourant sur la condition humaine."
C'est très souvent vrai, mais
dans l'Histoire surviennent des moments où c'est l'inverse: Il
n'est pas du tout inutile de parler de la condition humaine, parce
qu'elle est clairement concernée. Il est des moments où le romantisme
révolutionnaires, s'il ne fait pas couler le sang, est comme béni.
Aujourd'hui, clairement, on voit l'abîme qui sépare la comédie que les
politiciens se jouent et l'instinct profond, soudain réveillé, d'un
peuple qui réalise qu'il va perdre beaucoup et que la politique non
seulement n'y pourra rien, mais qu'elle en est la cause déjà ancienne.
Il y a le plus souvent dans toute protestation de rue une part de
littérature, de théâtre, d'idéologie. Ce n'est plus le cas. On le sent.
Plus de littérature, de théâtre, d'idéologie, mais tout simplement la
vie.
L'homme n'est pas si perdu puisqu'il se réveille soudain sous le
tonnerre d'un orage qui commence à gronder.
Oh ! Il y a beaucoup à faire, il y a un long chemin à parcourir
jusqu'au moment où l'homme comprendra que le retour aux petites unités
humaines est une nécessité, parce que les grands ensembles humains ne
sont gouvernables que par lois et polices et que ça ne peut pas durer
indéfiniment, parce que ça ne marche pas: le temps montre que les
inconvénients de la loi sont autrement plus lourds que ses remèdes. Ça
ne peut pas durer, parce que les grands ensembles après tout ne sont
faits que de petites unités endormies et parce que l'homme n'est pas
fait pour l'esclavage des lois de masse... La loi des rats qui
sont masse.
Tout à l'heure ma fille Nina a posé sur mon bureau deux pages déchirées
du "Courrier International", que m'adresse frère Antoine d'Arès —
Curieux ! je parlais de lui dans ma réponse 144C16... il y a des
moments où les pensées se croisent.
Ces deux pages titrent "Le Vermont (un état des États Unis) rêve
toujours de faire sécession." Il y a là-bas des hommes qui ont eux
aussi compris que le salut de la société est dans les petites unités et
que c'est là et là seulement que l'homme pourra revivre sa vie
spirituelle.
27mai13 144C22
Bien aimé frère Michel, merci pour cette belle entrée qui réveille en
moi quelques pistes d'espoir. Je ne résiste pas à l'envie de les
partager sur votre blog.
Le monde sombre dans une agitation où les futilités sont de plus en
plus omniprésentes.
L'appel du Créateur relancé à Arès nous indique le chemin vers la
lumière et pourtant, il est de moins en moins compréhensible par les
hommes.
Heureusement (sans cela ce serait la catastrophe : la chute vers le péché des péchés),
nous cheminons et notre propre témoignage d'homme ou de femme est, au
fil de notre pénitence,
plus fort.
Je perçois de mieux en mieux les multiples chantiers que j'ai à
travailler sur mon caractère et que nous avons à travailler ensemble,
dans nos groupes de moissonneurs.
Le fait de voir nos lacunes est déjà une grande avancée.
Aujourd'hui je suis sur les chantiers de mon vaisseau, à gérer
l'urgence en permanence, à allez à droite, à gauche, de partout, à
veiller à ma famille, à la moisson,
à mes activités professionnelles et à ne pas savoir comment coordonner
tout cela. Je me sens écrasé, mais j'apprends et que je serai moins
maladroit, mieux organisé, plus habile à l'avenir.
Voici un exemple d'une piste qui m'aide à déceler mes erreurs.
Je cherche à pardonner complètement. Je fais l'hypothèse que chaque
mouvement d'irritation, d'énervement que je peux ressentir pourrait
être relié à une facette de ma personnalité que je ne me serais pas
pardonnée. Cela n'est peut-être pas une vérité en soi, mais je me
découvre ainsi mes côtés obscurs et je travaille à y apporter de la
lumière. Plus je progresse dans ce travail, plus il m'est facile
d'accueillir l'autre dans sa différence.
Le deuxième axe que je souhaitais développer dans mon commentaire
concerne nos assemblées
de pénitents.
Je perçois qu'il y a encore de grands axes d'amélioration dans nos
capacités à accueillir la différence de l'autre frère. Les réflexes de
conflit du monde sont encore présents et lorsque nous les aurons
dépassés nous prendrons une grande consistance dans nos témoignages de
porteurs de l'Appel
d'Arès.
Cette ouverture aux autres me semble apporter une réponse au manque de
proximité et de complicité que vous évoquez dans votre réponse au
commentaire 141C65 : "Nous sommes frères. Être frères est une chose,
mais être frères proches et œuvrant de concert en est une autre. Ce qui
nous rapproche ou nous éloigne n'est pas la fraternité, mais la
proximité, voire la complicité." Ce travail énorme et difficile est en
marche et l'engagement des frères et sœurs que je côtoie me fait dire
que nous ne lâcherons pas notre transformation. Nous prenons
imperceptiblement de la hauteur, de la force. Cela n'est plus une
question de nombre, mais de Puissance. Voici le grand espoir que je
voulais partager ici.
Pour finir, je souhaitais apporter une réponse à votre interrogation :
Comment expliquer qu'il est utile d'aimer ?
La meilleure idée qui me soit venue est de lier le manque de confiance
en soi et le manque d'amour reçu.
Souffrez-vous d'un manque de confiance en vous ? Si oui, auriez-vous
manqué d'amour ? Alors, peut-être comprendrez-vous l'utilité d'aimer.
Cette approche m'a semblé faire écho auprès de l'interlocuteur avec qui
je l'ai partagée.
Bruno de la Sarthe
Réponse
:
Voilà ici l'occasion de vous dire qu'après avoir installé sur mon blog
ce matin les commentaires 144C12 à 144C20 je me suis aperçu que j'avais
laissé votre commentaire 144C15 à l'état brut. J'ai aussitôt procédé à
la rectification en éliminant de ce commentaires quelques indiscrétions
qui ne regardent pas l'ensemble des lecteurs et en lui répondant.
Il est rarissime que je modifie ce que j'ai mis en ligne, mais j'ai dû
le faire ici exceptionnellement.
Ceci dit, j'aime beaucoup votre commentaire 144C22.
La réponse que vous donnez à ma question: "Comment expliquer qu'il est
utile d'aimer ?" est une réponse parmi d'autres.
Pour moi la réponse fondamentale est qu'aimer — aimer au sens que Dieu
donne au mot, non au sens de l'amour de l'ourse pour ses oursons — est
le propre de l'homme. Je crois qu'aucun être dans l'univers ne peut
aimer comme l'homme peut le faire parce que c'est un des cinq dons que
le Créateur lui a donnés et partage avec lui (Genèse 1/26-27):amour,
parole, créativité, individualité, liberté.
Quand vous dites aimer c'est "lier le manque de confiance en soi et le
manque d'amour reçu", vous rationalisez. Ce n'est pas une réponse
spirituelle, sacrée.
27mai13 144C23
Dans la recherche des hommes et femmes pénitents, les épis mûrs, dans
l’esprit de La
Révélation d’Arès, je suis toujours émerveillée de
constater, lorsque je leur dis vous êtes des êtres "sacrés", ils
restent bouche bée, surpris, sans sourire, ni hochement de têtes, ni
autres manifestations d’aucune sorte.
Je constate qu’ils ressentent comme vrai ce que je leurs dis:
"Sacralisez votre vie avec les dons que vous avez reçus !" parole,
amour, liberté, créativité, libération de tous préjuges dans la paix.
Si on m’avait dit cela avant que je connaisse La Révélation d’Arès
j’aurais été aussi stupéfaite qu’eux.
Catholique d’origine, le sacré était réservé aux saints, les hommes et
femmes d’exceptions, à Dieu.
J’oriente toujours mes questions sur "Se changer en bien et devenir
bons," comme vous nous le conseillez.
Ils sont toujours d’accord, pourtant les relations humaines se
dégradent, alors quel remède je leur demande ?.
Ils n’en non pas. Pour certains, c’est aux hommes politiques
de donner l’exemple, pour d’autres l’homme est mauvais il le restera
toujours. Beaucoup ne croient pas que c’est d’eux mêmes que viendra le changement en bien.
Si ces missionnés ne nous recontactent pas, c’est peut-être par peur
d’être embrigadé dans une mouvement spirituel ou qu'ils ne veulent pas
faire d’efforts pour vivre le sacré (la pénitence).
Le Père nous dit :
Je les met en garde contre l’abomination qui les tirent vers l’abîme
comme une pierre aux pieds (Rév d’Arès 33/17).
Le Père n’abandonne aucun pécheur dans sa pénitence (Rév d’Arès 25/6).
La pénitence,
qui est une joie pour
les hommes pieux, qui n’est pas plus lourde que le souci de l’usurier,
qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d’Arès.
28/25).
Je respecte leur liberté. Beaucoup me disent merci quand même, les
plus touchés m'embrassent. C’est déjà un encouragement qui va peut être
porter ses fruits et les encourager à réfléchir et devenir pénitents.
Ce serait le bonheur ! En Vérité,
homme Michel, c’est leur faiblesse qui leur fait refuser
l’Alliance de l’Aigle (Rév d’Arès 23/2).
Notre témoignage aidera
à surmonter les faiblesses de ce siècle (Rév d’Arès 40/3).
Continuons notre travail d’abeille.
Je témoigne que vous transmettez admirablement bien la Parole du
Créateur.
Très belle vidéo de notre frère Nathan (144C11)
Simone du Centre.
Réponse
:
J'ai moi aussi déjà remarqué que dire aux gens qu'ils sont des êtres
sacrés les laissent sans voix, perplexes.
Comme quoi, à travers des siècles de religion forcée ou de mécréance,
la nature sacrée de l'homme que Dieu spiritualisa voilà des millénaires
— être sacré, c'est être avec Dieu, de Dieu, pour Dieu, image de Dieu —
reste un souvenir confus qui circule dans son corps comme son sang.
Il fut un temps où, pour qualifier un homme ou une femme, il y a avait
beaucoup plus fort que de dire qu'il ou elle était communiste ou
royaliste, respectueux de la loi ou hors la loi, distingué ou
malappris, c'était dire de lui ou
d'elle: "Ça c'est un homme !" ou "Ça c'est une
femme !" Et là les mots "homme" et "femme" prenait un tour
sacré.
Cette appellation élémentaire: "homme" ou "femme", était un élément
capital d'appréciation. Il n'y avait pas besoin de plus.
L'homme
ou la femme sacré n'est plus de gauche ou de droite, accepotble ou
détestable, étudiant ou retraité. Il ou elle est sacré(e), point final.
La nature sacrée n'a ni parti, ni âge, ni condition.
Quoi qu'on
dise ou quoi qu'on fasse, les hommes désacralisés d'aujourd'hui sont
les descendants des hommes sacrés d'hier et redeviendront sacrés un
jour.
Si nous devions échouer à resacraliser l'humanité, nous manquerions à
notre rôle le plus fondamental.
Aucune
raison de douter de la réussite dans les générations: Il y a chez
l'homme auatnt de choses à admirer que de choses à mépriser.
La Victoire
dont parle le Père est celle de la resacralisation.
29mai13 144C24
Le monde est usé.
Une des difficultés pour faire comprendre l'appel mobilisateur de La Révélation d'Arès
me semble aussi résider dans le fait que face à la lassitude et au
manque de courage les gens se tournent de plus en plus vers les
recettes des psy. Ils remplacent aujourd'hui les prêtres d'hier.
Seulement, les solutions qu'ils proposent évacuent tout simplement la
dimension première de l'homme, la dimension spirituelle, son image et ressemblance
du Père. C'est devenu une chose culturelle de recourir à quelqu'un
d'extérieur, à une sorte de coach pour régler ses problèmes. La
Révélation d'Arès nous entraîne au fond de nous-mêmes, au
fond de l'humanité passée et à venir. Elle ne nous cajole pas — les cajoleur ne sément que la
faiblesse (Rév d'Arès 39/8) — mais elle nous mobilise,
collée au Père.
Ce matin j'ai prié dans ce magnifique passage de La Révélation d'Arès xxx/6 : Je n'élève
pas de force. Mon Bras attend au bout du bras d'homme; il le saisit
s'il veut. Si Ma main
et sa main tiennent la houe, l'homme a mille ans, et mord encore. Le frère, il
répand son sang , mais sous sa peau Ma salive coule
Nicole D. d'Île de France
Réponse
:
Voilà un commentaire très pertinent, ma sœur Nicole.
Oui, ceux que vous appelez les psy s'efforcent de rendre l'homme
paresseux, de lui faire oublier ses ressources spirituelle ou sacrées
personnelle, de le porter à faire appel à des spécialistes, dont les
psy font partie. Or, quand on y regarde de près, on est (en tout cas,
moi je suis) stupéfié par l'ampleur de l'ignorance, du boniment, de ces
gens, sans parler des mensonges et illusions auxquels ils croient plus
ou moins eux-mêmes en se prenant pour les grands maîtres du destin.
J'habite non loin d'un hôtel Ibis où nous avions, il y a quelques
années, tenté d'établir nos réunions de travail à Bordeaux pour le
pèlerinage, la mission, etc., mais la direction nous avait éconduits
avec hauteur en nous traitant comme des charlatans ou comme une "secte
dangereuse". Mais ce même hôtel chaque année au mois de mai s'orne
d'énormes calicots où l'on lit en lettres énormes: "Quinzaine de la
Voyance, de tel jour à tel jour, etc." La voyance n'est ni du
charlatanisme ni un danger. Nous oui. Mais je n'ai jamais douté que la
direction des hôtels Ibis croient sincèrement à cela.
J'imagine qu'ils entendent par voyance ce que vous entendez par psy.
Les psy, les voyants, les mages, les astrologues, etc. qui d'ailleurs
ont toujours existé, ont leur manière vicieuse de faire semblant de
réveiller chez chaque homme le prénomène spirituel qu'il est, mais en
l'attirant vers le courant général ésotérique qu'ils forment exactement
comme une religion essaie d'attirer des fidèles. L'occulte,
l'ésotérique, c'est en somme la religion qui demeure et qui fructifie.
Nous avons contre nous cette religion sans Vatican qui se porte très
bien contrairement au Vatican qui se porte plutôt mal en dépit de
l'énorme appui médiatique qu'il reçoit. Nous, nous abordons les hommes
avec une Vérité
très simple, très dépouillée, qui dit: Homme, tu as en toi tous les
moyens de retourner en Éden, si tu oublies que ce retour ne peut se
faire sur l'instant et réalises qu'il demande plus de quatre générations (RFév
d'Arès 24/2), contrairement à ce que font croire toutes
les religions et tous les psy de la terre, qui promettent la
miséricorde et le secours immédiats du Ciel.
Oui, nous, nous n'avons rien d'autre à promettre à l'homme que ce qu'il
peut se donner lui-même. Cela fait une énorme différence entre nous et
toutes les religions, y compris la religion des psy. C'est ce passage
psychologiquement très difficile, qui prive l'homme de toute asssitance
du dehors pour recourir à lui-même, que nous nous efforçons de faire
faire à l'homme, qui devenu paresseux, lymphatique, mou, ne croit plus
en lui-même.
29mai13 144C25
J'aime beaucoup les images que vous nous proposez au fil du blog et de
ses commentaires comme en 144C5 : "ce zoo où l'humanité est en train de
s'enfermer". Les princes
du culte, qui ont détourné vers eux et leurs prêtres Mes Assemblées, en
ont fait des troupeaux haletants, aspirant l'air pour tromper leur faim
(Rév d'Arès 30/14).
L'étape suivante est de parquer l'humanité qui a perdu son Idéal dans
un zoo où elle est à la fois le visiteur qui le finance et le
pensionnaire qui attend passivement sa pitance et ses soigneurs. La
visite du zoo est virtuelle, guidée par les media et les "virtuoses de
la diffraction". Dans ses enclos, l'humanité réduite au statut
"d'animal dompté" est parquée par espèces cataloguées par les
taxonomistes officiels qui définissent chaque religion, nationalité,
culture et les rois blancs et noirs qui vont avec.
Mais voilà qu'une nouvelle "espèce" émerge, l'homme resacralisé, libre,
que l'œil des guetteurs
(Rév d'Arès xLv/10) et les périscopes des éons souterrains
observent avec perplexité !
Défiant tous leurs pronostics, elle semble se multiplier. On voit des
commentateurs du blog s'escrimer à la créativité sémantique, composant
des noms dérivés de votre patronyme Potay, ne pouvant comprendre la
relation libre entre le frère
aîné (Rév d'Arès 16/1), le prophète de référence et ses
frères prophètes
par délégation, porteurs
de la Parole qu'ils ont acceptée librement comme Idéal, La proclamant pour L'accomplir
(35,5/6). Ils ne sont ni grégaires ni individualistes,
ils ne vénèrent ni ne repoussent les biens matériels donnés par le
Créateur et chacun vit comme le poulain
libre du harnais que lui mettent les docteurs, des haies que dressent
devant lui les princes du culte, tous ceux qui tirent bénéfice de le
dompter et de l'atteler à leur char (10/10).
Comment définir cette "espèce", quelle taxonomie ? Comment
l'enfermer pour l'empêcher de contaminer d'autres pensionnaires du zoo,
la tenir à distance des visiteurs comme ces grands fauves dont on
craint les puissants bonds ? Comment éviter que les visiteurs entendent
le Chant (Rév d'Arès x/8) sur notre langue, voient notre œil qui brille de
joie
(xxiii/5) ?
Insoluble
problème. Les lois de reproduction de cette
"espèce", ancrée dans la pénitence,
sa créativité sont hors de portée
de leur compréhension.
La direction du zoo tentera de nous dompter, de
nous parquer dans un recoin écarté, de renforcer les grilles et les
fossés des enclos prévus pour nous, elle enverra ses satrapes et ses
mordeurs (Rév d'Arès xvii/7). Nous aurons les bras bleuis, mais
nous vaincrons,
"braves et espérants".
Antoine B. d'Aquitaine
Réponse
:
Magnifique harangue !
29mai13 144C26
Vous avez cité à plusieurs reprises la "dette pharamineuse" de la
France.
Vous confondez dette et désacralisation.
M; Hollande n'a rien contre les choses sacrée. Il a été élu par les
Français en 2012 pour d'abord arrêter l'endettement de la France et
ensuite rembourser cette dette et assainir les caisses de l'État.
C'est un homme sérieux, pas un combinard en cheville avec le business
comme étaient Chirac et Sarkozy, et il y arrivera. C'est un socialiste
pur qui n'a pas d'autre souci que la bien public. Je souhaite qu'il
nomme Mme Martine Aubry au poste de ministre des finances pour aller
chercher dans les portefeuilles des riches l'argent qu'ils y cachent.
L'État, son budget et la désacralisation de la France sont des choses
totalement différentes.
Vous avez eu tort d'arrêter la mission sociale des Pèlerins d'Arès.
Leur mission est essentiellement sociale. Je veix dire que rien
n'empêche les missionnaires d'avoir personnellment la foi, mais la foi
reste une affaire privée, toute personnelle, et ne doit pas faire
l'objet d'une mission publique.
Vous êtes la pire contre-missionnaire que le mouvement pouvait trouver.
Ce n'est pas Dieu, c'est le diable qui vous maintient en vie à votre
âge.
Jean-Christophe L. d'Île de France
Réponse
:
Votre commentaire soulève diverses questions, sur lesquelles j'ai déjà
donné mon opinion depuis de longues années, comme la question de la
mission sociale, et je ne vais pas y revenir ici.
Permettez-moi de limiter la présente réponse à la question des dettes
de la France.
Tout en souhaitant que vous ayez raison, je ne vois pas la dette de la
France en voie de solution.
M. Hollande a en effet promis de régler cette question, mais seuls les
idéologues aveugles comme vous ont cru qu'il le pourrait. Si je me
souviens bien de vous, vous êtes professeur de physique-chimie,
peut-être à la retraite aujourd'hui, et socialiste bon teint, ce que je
ne vous reproche pas. Ici je ne parle pas d'idéologie, mais de
choses hors idéologie.
Depuis une quarantaine d'années la France de gauche ou de
droite fonctionne sur des emprunts, donc sur la dette. La
raison en est simple: l'État vit au-dessus de ses moyens: trop de
dépenses, trop de fonctionnaires, etc.
Pour voir la situation actuelle, en raccourci, donnons des chiffres,
que vous pouvez vérifier quand et où vous voulez :
Avec un déficit budgétaire de 87 milliards d'Euros, l'État n'a
plus un centime en caisse à partir du mois d'octobre et doit
emprunter pour régler ses dépenses courantes du dernier trimestre,
chaque année. La dette enfle chaque année un peu plus et, actuellement,
elle doit prendre 46 milliards sur ses rentrées d'argent ou sur ses
emprunts pour payer les intérêts, rien que les intérêts. C'est un
chiffre supérieur à ce que la France consacre à l'Éducation Nationale !
Combien de temps pourra encore durer ce gonflement inéluctable de la
dette ? Car nous allons arriver un jour ou l'autre à la situation de la
Grèce ou de Chypre. Un seul remède, que le gouvernement actuel de M.
Hollande ne semble pas du tout prêt à s'appliquer: réduire
considérablement ses dépenses, de nombreux budgets, le nombre de ses
fonctionnaires, etc. Apparemment, ça n'en prend pas le chemin,
puisqu'il est prévu d'embaucher 60.000 nouveaux professeurs.
Ceci dit, je crois comme vous que la foi est une affaire privée,
puisque la pénitence
est personnelle et que nul ne peut
faire pénitence pour un autre. Mais il y a un lien entre
l'État et la foi. J'ai eu tout récemment la preuve (voir "illuminati"
143) que l'État et ses soutiens ne ratent pas une occasion de freiner
ou d'empêcher tout mouvement de foi.
En raccourci, je prétends qu'il y a un lien indirect entre les soucis
d'argent de l'État et la désacralisation progressive de l'État, car on
peut se dire que l'État en France est déjà dépourvu d'inquiétude
métaphysique et spirituelle, mais moi j'ajoute que si l'État n'a plus
rien de sacré et de sacralisateur, son mouvement de désacralisation
n'est pas terminé, peut empirer. Il faut arrêter cela et renverser la
vapeur.
Jésus disait: Là où est
ton argent (ou ton trésor) est ton cœur.
Quand des politiciens dirigeants
sont chaque année un peu plus tracassés par les affaires d'argent ou de
trésorerie, ils
sont chaque année un peu moins soucieux de la vie spirituelle et
s'acheminent lentement de l'agonie à la mort spirituelle totale avec,
au bout, un jour... le
péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), le point de
non-retour, le triomphe de l'animalité pensante et le commencement de
la fin de l'humanité.
C'est à la jonction de ces deux
pôles: désacralisation et resacralisation, que Dieu est redescendu sur
terre à Arès en 1974-1977 et lance dans le monde le mouvement des
Pèlerins d'Arès, pour le moment dérisoire, mais tout ce qui est capital
dans le monde commence toujours de façon dérisoire. Oui, la foi est
affaire personnelle, mais il faut réveiller la foi chez les hommes et
c'est notre mission. Pour cette raison nous avons l'urgent besoin d'un petit reste de
croyants de Feu
que nous nous efforçons de moissonner.
29mai13 144C27
Article du "Nouvel Obs" sur une personne (libre-penseur) qui demande
l'annulation de son baptême.
Vos réactions (29)
Jacques P a posté le 28-05-2013 à 18:03 :
Le
comble dans cette affaire, c'est que Dieu est d'accord avec les
libres-penseurs. Le baptême religieux est un baptême d'endoctrinement
qui n'a rien à voir avec le baptême biblique qui est laissé au
libre-arbitre de chacun. Il ne peut donc pas être administré de force,
d'autant plus à un enfant qui ne maitrise pas encore sa conscience. Si
nous étions cohérents, nous devrions tous demander l'annulation d'un
baptême qui n'a aucune valeur sacrée.
Je réponds
J'alerte
Jacques P. de Bretagne
29mai13 144C28
Je ne sais pas si vous avez lu Plotin ou Pétrarque, mais ce sont deux
qui se rapprochent de ce que dit La
Révélation d'Arès.
Je pense que ces deux hommes s'étaient appliqués à se sacraliser ou
même déjà à leur époque à se resacraliser car le péché
avait déjà corrompu les humains depuis des millénaires. La Bible, au
fond, n'est qu'une grosse histoire de corrompus que l'Éternel
s'efforce, par la voix de ses prophètes, de ramener dans le droit
chemin. Rien de changé aujourd'hui.
Vous dites quelque part: "Être sacté, c'est avoir Dieu en soi." Rien
n'est plus exact.
Votre travail consiste infatigablement à ramener les hommes à une
vérité très simple, celle du
Bien.
C'est
pourquoi c'est un travail difficile. Allez convaincre une star
arpentant le tapis rouge du Festival de Cannes que ce qu'elle fait là
est totalement inutile, parce qu'elle ne fait que se vendre, se
prostituer
sur l'écran au lieu de se prostituer dans un lit, au lieu de fare pénitence.
Vous vous attaquez à un côté de l'homme que les siècles ont
complètement blindé contre le
bien autre
que ce qui fait du bien à chacun: bien vivre, bien jouir, bien manger,
bien dormir, c'est à dire l'argent; le succès et si possible le très
grands succès des stars. Vous avez vraiment du courage.
Je vous
admire et j''admire vos compagnons et l'abnégation de votre tâche à
tous. C'est complètement démodé. Pas plus ,que les vrais bouddhistes,
qui prêchent aussi le bien, ne peuvent être nombreux en France, vous ne
pouvez être nombreux.
Travaillez à resacraliser ce monde ! Je voudrais vous ,suivre. Je suis
trop lâche pour ça.
Mais je vous admire, planqué derrière ma petite tranquillité.
Gaëtan R.-T. d'Île de France
Réponse
:
"Sans la vertu, Dieu n'est qu'un
mot," disait Plotin et Pétrarque disait: "Il est plus important de
faire le bien que de connaître la vérité."
C'est, sous le rapport
de cette extrême simplicité, non sous le rapport des philosophies
développées par Plotin et Pétrarque — qui fut en outre le poète
amoureux de Laure —, notre position à nous Pèlerins d'Arès.
Pour nous la Vérité, c'est
simplement qu'il faut faire le Bien
et donc nous considérons le Bien accompli et la
Vérité
comme une seule et même valeur, résumée par Dieu dans: La Vérité, c'est que le monde
doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Autrement dit, seul l'homme qui fait le Bien est sacré, car
le Bien et
Dieu forment
une même et seule Entité.
On réfléchit hélas trop peu dans le monde à la voie très simple qu'est
celle du Bien,
auquel conduit la pénitence
au sens que La
Révélation d'Arès
donne à ce mot. C'est cette incapacité globale dans le monde à
réfléchir à quelque chose
d'aussi fondamental qui fait que notre tâche est d'autant plus
difficile qu'elle est très simple.
Merci. Mais pourquoi vous "planquer" ? Rejoignez-nous ! La mission est
difficile, mais n'est pas aussi terrible que ça.
30mai13 144C29
[...]
Vous avez tout à fait raison, je ne suis pas encore "partie à découvert
dans la savane bretonne" [144C10], notre champ missionnaire, mais
maintenant que je suis plus forte, je m'y mets peu à peu.
À travers votre blog, vous sondez les âmes de ceux qui
s'adressent à vous. Vous avez besoin de savoir qui est qui et sur qui
vous pouvez compter. Je vous écrit donc pour clarifier ma position par
rapport à ma foi dans La
Révélation d'Arès qui est totale (elle vient bien de Dieu,
d'abord par le prophète
Jésus transfiguré, puis par le Père
de l'Univers, manifesté sous la forme d'un bâton de
lumière). Je dois aussi être claire par rapport à l'Assemblée, qui me
le fait également comprendre, et je trouve cela normal de sa part.
Si j'ai un peu de sagesse, c'est uniquement grâce à cette Parole
révélée, ainsi qu'à la lecture de la Bible et du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès,
lus chaque jour dans le but d'accomplir
(Rév d'Arès 35/6), et grâce à l'immense richesse de votre enseignement.
Vous pensez que je suis une femme sage, mais la vraie sagesse
n'est-elle pas chez celui ou celle qui chaque jour répond oui à l'Appel
missionnaire, chez ceux qui depuis des années arpentent les rues
(certains quotidiennement) pour y chercher des épis mûrs et qui
s'efforcent de construire une Assemblée
sans chef, ce qui n'est pas une sinécure, on peut le dire.
Il est assez facile d'être sage quand on est seul dans son coin,
n'est-ce pas ?
Concernant Spinoza, j'ai fait une année de philosophie au lycée, mais
ça fait plus de 20 ans. Tous les cours m'ont passionnée. Je ne me
souvenais plus du système de pensée de Spinoza, mais en relisant
quelques résumés de son œuvre, il est possible qu'il m'ait influencée
et qu'il ait imprégné ma façon de penser. Mon prof de philo était
vraiment un très bon prof, il a dû donner le goût de la réflexion à
beaucoup de jeunes gens, il le faisait avec énormément d'humour, mais
le jour où je demandai naivement :
"Il est possible qu'on se trompe dans la façon dont nous vivons notre
foi ? " Comme j'étais dans un lycée catholique breton, [j'ai
précisé :] "Les évènements qui ont fondé notre religion
remontent
à à peu près 2000 ans, il y a pu y avoir des déviations du message et
on se trompe peut-être."
"Pardon, je ne comprends pas votre question," dit-il avec un air bizarre
Je reformulai donc ma question
"Non, je ne vois pas," dit-il avec un air de plus en plus absent.
J'insistai, puis il conclut :
"Bon ! Vous nous ennuyez maintenant, Mademoiselle. Ça suffit !"
Quelle déception alors, il ne cherchait pas vraiment la Vérité. C'était
juste un prof de philo. Je n'ai compris que très longtemps après qu'il
ne pouvait pas répondre à cette question devant toute la classe,
composée de jeunes presque tous issus de la bourgeoisie [de la ville
bretonne].
Un
an et demi après, je rencontrais notre frère D. dans une rue de ma
ville. La philosophie m'avait quand même confortée dans ma foi. En
sortant
des cours, je me souviens avoir voulu démontrer l'existence
d'une vie éternelle pour l'homme et je me souviens très bien de mon
raisonnement. La raison a toujours renforcé ma foi.
Avec mon époux, nous nous sommes engagé mutuellement à aller ensemble
et d'une manière régulière dans la rue (ce qu'il fait déjà de son
côté) et là ce sera d'une seule Voix.
Pour que vous me connaissiez mieux,
je vous livre également deux autres moments marquants dans ma jeunesse:
le moment où je me sentais le plus vivante, c'est quand, faisant
partie du mouvement eucharistique des jeunes, je lisais des extraits
des Évangiles devant toute
l'assemblée lors de la messe, après avoir
lavé des voitures tout l'après-midi au profit du Rwanda, mais c'est
clamer la Parole qui me plaisait le plus. Et, mis à part
ce trop court
passage au MEJ, dans une jeunesse assez morne, la phrase de
mon père qui ressort toute ma vie durant: "Rien ne sert de conquérir le
monde, si on y perd son âme", de la part d'un militaire de carrière à
la retraite, fervent catholique. J'ai mis du temps à savoir d'ou venait
cette phrase, mais grâce à vous je le sais et je sais pourquoi il me la
disait
régulièrement avant le départ au collège dans la voiture.
J'ai
encore beaucoup de chemin à faire, frère Michel, pour être à la hauteur
du Message surtout au niveau missionnaire, mais je progresse
patiemment, j'ai fini de tergiverser. Merci pour vos
encouragements.
Françoise L. de Bretagne-Sud
30mai13 144C30
Quand je fréquentais, jeune et pas mal déboussolé, les salles de
classe, j'ai le souvenir très vif d'une pensée qui me
traversa;:"L'homme me semble représenter une grandeur,mais je ne la
vois nulle part autour de moi."
À présent j'ajouterais "et je la vois peu en moi".
Depuis, il y-a La
Révélation d'Arès et son témoin, premier à la
vivre
Je suis un frère, sans faire de fausse modestie inversée, d'assez
mauvaise facture. Je me laisse encore distraire par les pitreries des
"chiens", mais je marche, car cette grandeur je la vois rayonner de
votre vie, il n'y-a que la Vie
qui peut réssusciter la Vie. Je viendrai donc au Pèlerinage d'Arès ranimer
en moi le Feu (Rév
d'Arès xLi/3-10) pour Le communiquer aux hommes ,mes
frères.
Face à cette réalité les discours se retrouveront tout flapis, il
feront selon une expression de notre frère Chirac: "Pssschit!"
Philippe N. de la Vallée du Rhône
Réponse
:
Mon frère Philippe, nous sommes maintenant vous et moi de vieux
compagnons de foi. Il doit y avoir une trentaine d'années que vous êtes
des nôtres et votre indéfectible fidélité autant que votre discrétion
m'ont toujours ému. Je vous
revois au temps où vous animiez les épousailles
célébrées à Arès avec votre guitare dans les années 80.
C'est avec émotion et grande amour fraternel, que je vous reverrai cet
été sur nos Saints Lieux.
30mai13 144C31
Quelques réflexions sur [les commentaires] 144C18, 144C24 et 144C28.
Que valent pour cela mes pauvres mots, cette dangereuse lime affilée (Rév d'Arès vii/6)
?
Allons ! Les mots, même l'Éternel s'y "enserre" comme le clou dans
la
planche, pour nous (Rév
d'Arès ii/21), se réduisant à l'approximation de ces mots,
toujours piégés.
Quand il dit par exemple les prêtres,
il ne veut pas dire que les
individus prêtres
sont tous de purs brigands: Au contraire, leurs
intentions sont variées comme les reflets des roches (Rév d'Arès 27/6).
Dans cette optique, vous avez il y a peu, frère Michel, mis en garde
une sœur qui condamnait globalement les francs-maçons. Je vous en suis
reconnaissant. Et à l'inverse je me suis senti gêné de vous voir
critiquer sans nuances les syndicalistes (un frère d'Ile de France et
moi-même en avons été); de même ici, sœur Nicole (144C18), je me sens
gêné de ton regard sans nuance sur les psys.
Je connais un psy "intégratif" qui, contrairement à Freud et consors,
comprend que la spiritualité fait partie de l'homme. Depuis quelques
mois, je participe à son blog, sans cacher mes attaches arésiennes.
Cet homme a senti dans ce que j'écrivais de la réflexion, peut-être un
peu d'intelligence [Rév
d'Arès 32/5] spirituelle comme nous disons. Du coup —
surprise —, il m'a envoyé un mail pour me dire qu'il souhaitait me
rencontrer,
et nous avons dimanche, de cœur à cœur, les yeux dans les yeux,
échangé pendant quatre heures sur notre histoire spirituelle, sur les
voies de la spiritualité, sur le besoin qu'en ont l'individu et le
monde... et le lien de l'un à l'autre. Quand deux
ou trois sont réunis en mon nom, disait l'Évangile
palestinien [Matthieu 18/20], je
suis au milieu d'eux.
Je passe en C28, à votre réponse, frère Michel: "Rejoignez-nous".
Et ça me ramène à votre perplexité dans la réponse à C18:"ai-je écrit
jusqu'à présent tout le contraire de ce que je voulais dire?" Je
comprends pourtant votre interlocuteur, Christophe M.J., quand il
écrit par exemple "beaucoup vivent cette spiritualité (...) ils sont à
leur façon prophètes". N'est-ce donc pas aussi ce que vous, frère
Michel, "vouliez dire"? Et pourquoi Christophe comprend-il "le
contraire"? Avez-vous écrit "tout le contraire"?
Passionné par l'intercompréhension de ceux qui ont du mal à se
comprendre, je crois comprendre ce qui s'est passé dans ce "dialogue de
sourds" comme vous dites.
On peut répéter cinquante fois l'idée X sans être entendu si l'on
répète cent fois l'idée Y, qui la complète et que l'autre interprète (à
tort) comme le contraire de l'idée X.
J'ai le sentiment, confirmé hier, que dans notre mission, quand nous
voulons dire: Je vous aime avant de vous connaître (Rév d'Arès 25/3),
cette
déclaration peut ne pas être entendue, parce que plus insistant sera
perçu l'appel "Rejoignez-nous" (réponse à 144C28 etc.), que
l'interlocuteur comprendra ainsi: Joignez-vous à mes
assemblées (et) je vous aimerai (25/4).
Pourquoi risque-t-il de comprendre ainsi ? Simplement parce
que dans
notre monde, un propagandiste aime ceux qui le rejoignent et se
désintéresse des autres.
Du coup il n'aura peut-être pas senti notre effort pour l'aimer avant
de le connaître.
Faut-il donc cesser d'inviter à nous rejoindre tant que nous n'aurons
pas convaincu que nous aimons ? Cela me rappelle le cardinal
Lavigerie,
qui venu au Maghreb prêcher Jésus aux musulmans disait qu'il fallait
déjà une présence aimante pendant cent ans avant de commencer à prêcher.
Entre la rue, ce blog, et mes relations avec amis et proches, je suis
amené à me poser ce genre de questions, qui bien sûr ne peut trouver de
réponse simpliste.
François D. d'Ile de France
Réponse
:
Je manque de temps pour répondre exhaustivement à votre commentaire.
Je
relèverai seulement deux pointx, celui où vous me reprochez de
"critiquer sans nuances les syndicalistes" et celui sur les "psy".
Moi
aussi je fus syndicaliste autrefois. Je rappelle que je fus communiste
et athée jusque dans les années 60 et que j'ai voté communiste jusqu'en
1988.
Être syndicaliste et être dirigeant de syndicat, voilà bien
deux choses qui demandent un distinguo, mais il arrive que la base
locale ne soit que le bras de l'activisme d'en-hauat. Les dirigeants de
la CGT — pour parler de ceux que j'ai connu le mieux — ont été
longtemps des agents du Parti Cimmuniste, quand celui-ci espérait
trouver le pouvoir et changer le pays en état soviétique. L'esprit
n'est plus le même aujourd'hui, mais il en reste quelque chose.
Voyez
ce qui vient de se passer chez Goodyear ! L'attitude syndicale a été
celle du refus total des efforts que la direction de l'usine demandait
à son personnel. Résultat: Fermeture définitive. Ça ce n'est pas du
syndicalisme, c'est de l'activisme qui rejoint l'activisme des
illuminati: se libérer... Ici se libérer du patronat, du capitalisme,
etc. Je résume, bien sûr.
Concernant les psy, je pensai — je le
rappelle — que ceux dont parlait Nicole D. étaient "les psy: les
voyants, les mages, les astrologues, etc." (ma réponse), mais non le
"psy intégratif" dont vous parlez et qui me semble être un
psychanalyste. Votre commentaire m'oblige à penser que je me suis
peut-être trompé.
30mai13 144C32
Comment resacraliser une horde "d'animaux malades du péchés" [144C25],
violents, avec du thé, des biscuits et... une partie de
foot-ball ?
Dans ce monde désacralisé, les médias en général ne font qu'exposer les
méfaits commis par ceux que Dieu nomme les avortons de Mes Fils
consumés par leurs fautes comme par le pian ; le mal a creusé leur
tête, voilé leurs yeux et leurs oreilles, le péché a tanné leur cœur
(Rév d'Arès 23/1).
C'est pourquoi je ne pouvais que relever l'article suivant du journal
"Le Monde" qui nous livre un superbe exemple de la force du Bien actif, d'une
action insurgeante réalisée par un groupe de musulmans qui mirent en
pratique la Parole du Père: "Ceux qui repoussent le mal par le bien,
voilà ceux qui posséderont la demeure finale, les Jardins d'Eden"
(Coran 13/22).
[Force du Bien
actif] qui devrait être pratiqués par les chrétiens stimulés par
l'esprit
du Sermon sur la
montagne :
"Et Moi, Je vous dis de ne pas rendre le mal pour le mal,
mais de vous efforcer d’avoir l’intelligence de rendre le bien pour le
mal. Et Moi, Je vous dis de ne pas rendre le mal pour le mal, mais de
vous efforcer d’avoir l’intelligence de rendre le bien pour le mal. Si
quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui encore l'autre et ne
t’arrête pas de faire le bien" (Mt. 5/39 — Version revue par BernLoub)
Alors que le mouvement nationaliste et anti-Islam English Defence
League (EDL) préparait une action à la mosquée de York, dans le nord de
l'Angleterre, plus d'une centaine de musulmans sont allés à la
rencontre des manifestants, les invitant à partager du thé et des
biscuits et leur proposant de jouer au football, rapporte la BBC.
L'imam Abid Salik raconte : "/.../ des membres de la mosquée les ont
accueillis et ont engagé la discussion. Certains ont apporté des tasses
de thé et des biscuits, puis après trente ou quarante minutes
d'échanges, les militants sont entrés dans la mosquée, ce qui a été un
très très beau moment."
L'archevêque anglican de York, John Sentamu, a salué cette réaction,
qu'il a qualifiée de "fantastique". Pour lui, "le thé, les biscuits et
le football sont une parade formidable et typique du Yorkshire face aux
idées hostiles et extrémistes."
Le père Tim Jones, responsable de la paroisse où la mosquée est
implantée, a également témoigné de son admiration : "Leur réaction a
démontré la mesure de leur courage — un courage physique, bien sûr,
mais aussi un grand courage moral. — Je pense que cette modeste petite
mosquée a offert un exemple au monde entier."
Neil Barnes, un élu local, a pour sa part déclaré que cela avait été
"un moment de fierté pour York". "Je pense que je n'oublierai jamais ce
jour où la mosquée de York a contré la colère et la haine par la paix
et l'hospitalité", a-t-il déclaré.
Source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/05/29/so-british-
Un jour viendra où les Pèlerins d'Arès se feront, en certaines
occasions; connaître par de
telles actions de bien.
Marc du Canton de Bern (Suisse)
Réponse
:
Merci pour ce beau commentaire.
Le texte réel du Coran, que vous citez, est beaucoup plus long que dans
votre commentaire.
Le voici, à titre documentaire,
dans la traduction de Régis Blachère : Coran 13/22:
Ceux qui auront été constants à rechercher la Face de leur Seigneur,
qui auront accompli la prière et fait des dépenses en secret comme en
public sur ce que Nous leur avons attribué, qui auront répondu
au mal par le bien, ceux-là auront l'Inéluctable Demeure: 13/23: Les
Jardin d'Éden où ils entreront ainsi qie ceux qui furent saints parmi
leurs pères, leurs épouses et leur descendance. Les Anges entreront par
chaque porte auprès d'eux. [en disant :] 13/*24
"Salut à vous, ..."
Le texte de Matthieu 5/39 que vous citez est par contre assez différent
de la version de BernLoub, à laquelle vous vous référez. C'est un
passage fameux du Sermon
sur Montagne, qu'à mon avis on ne peut ni tronquer ni
modifier.
Le voici, à titre correctif,
dans la traduction d'Osty ou de la Bible de Jérusalem :
Matthieu 5/38: Vous avez appris qu'il a été dit: Œil pour œil, dent
pour dent (Lévitique 24/20, Deutéronome 19/21). 5/39 : Et
moi je vous dis de ne pas résister au mauvais (ou au méchant). Mais
quelqu'un te donne-t-il un coup sur la joue droite, tends-lui aussi
l'autre. Ceci dit, l'histoire que vous racontez, qui
s'est passée dans le Yorkshire en Angleterre il y a seulement quelques
jours, je crois (à vérifier), est émouvante autant qu'intéressante,
parce qu'elle montre que des hommes apaisent leur colère dès qu'ils
découvrent qu'il y a entre eux plus de points communs que de
différences.
C'est exactement notre cas vis à vis des Églises Chétiennes avec
lesquelles nous partageons Matthieu, Marc et Luc à défaut de partager
leur théologie de Nicée (théologie que nous récusons du Dieu incarné en
Jésus et de la rédemption des péchés par le sacrifice de la croix).
31mai13 144C33
Je me permets de glisser dans votre boîte aux lettres ce court message.
Voilà maintenant que le gouvernement s'en prend au statut
d'auto-entrepreneur initié par Mr.Novelli du gouvernement
précédent !
Ce statut rend service à beaucoup de jeunes et surtout leur
donne une espérance en l'avenir .
Décidément les dirigeants socialistes , version 2013 en tous cas, ont
vraiment la tête ailleurs.
Jacques de Mayenne
Réponse
:
Cette suppression n'a rien d'étonnant. Il fallait s'y attendre.
Le statut d'auto-entrepreneur pour les jeunes
d'une part, n'entre pas dans le concept socialiste du travail, qui
n'aime pas l'entreprise trop individuelle vue comme égoïste et que
l'État ne peut ni contrôler ni imposer comme il le voudrait,
d'autre part, peut écarter des
jeunes d'emplois salariés, c.-à-d. des statistiques chiffrées du
chômage ; on sait que M. Hollande souhaite que le chiffre du chômage
baisse,
enfin, est un reliquat du
gouvernement Sarkozy qu'il faut démolir,
C'est de la politique. La politique n'a jamais "la tête ailleurs".
31mai13 144C34
Je voudrais apporter un commentaire à votre réponse 144C24, concernant
les "psys".
J'ai l'impression qu'il y a un amalgame dans cette réponse entre ce que
le père nomme la pythie
(Rév d'Arès xxxviii/1) qui, elle, c'est vrai, coupe la tête,
c'est-à-dire remplace la réflexion de l'homme (en cela, Nicole D et
vous-même êtes tout à fait dans la Parole) et des thérapeutes qui
réfléchissent sur la psyché humaine et tentent de trouver les moyens de
soulager des personnes.
Frère Michel, j'ai une épouse qui est psy… chologue, et je vous assure
que bien qu'elle raisonne parfois en théoricienne plus qu'en être de
chair et de sang (même si cela a énormément évolué depuis quelques
années), elle ne fait pas du tout partie des "charlatans". Elle passe
beaucoup de temps et d'engagement personnel à aider de jeunes enfants
qui sont placés pour maltraitance à se reconstruire. Et elle le fait
bien. C'est une femme particulièrement honnête et haïssant le mensonge.
Et de se voir associée aux voyants la ferait certainement bondir, elle
qui a en horreur également toute ces choses.
Oui, il y a parfois chez certains psy (et je les connais assez puisque
je côtoie leur milieu, même si je n'en suis pas moi-même) une tendance
à se croire les rois du monde et à considérer qu'ils ont la science
infuse sur l'humanité.
Je sais que vous-même avez eu des rapports difficiles avec certains
"psys" (cf. Jean-Marie Abgrall, qui j'ai également suivi à une époque
pour une campagne médiatique anti-jeu de rôle, qu'il accusait de tous
les maux (secte, toujours secte…). Les psys font bien entendu l'erreur
de ne pas associer le spirituel aux mécanismes humains qu'ils
décortiquent. Mais toute notre société actuelle est comme cela, pas eux
plus que d'autres.
Je sais bien, comme le dit Nicole D, que trop de nos frères humains
vont actuellement "voir le psy" pour éviter de se poser des questions
et remettre à un autre la solution de leurs problèmes. Et [je sais
aussi que] que souvent ce psy énonce un discours de simple bon sens.
Mais ce bon sens, la plupart de nos frères humains l'ont perdu, on voit
à quel point ils courent en tout sens, éperdus.
Frère Michel, pour que ce soit clair et qu'il n'y ait pas d'amalgame:
Quelle est votre définition du "psy" dans la réponse que vous donnez à
notre sœur Nicole ? Tous, y compris psychiatres et psychologues ? Ou
surtout les psychothérapeutes (quoique ce terme vient désormais d'être,
si je puis dire, "déposé" étatiquement parlant), qui, effectivement,
sont souvent des charlatans exploitant la misère humaine à des prix
parfois prohibitifs ?
Je vous remercie de votre réponse et vous embrasse très fraternellement,
Denis des Pays de Loire
Réponse
:
Il ne s'agit pas tant du sens que je donne à psy — terme que je
n'emploie jamais, trop vague — que le sens que donne à psy notre sœur
Nicole d'Île de France dans son commentaire 144C24.
J'ai pu me tromper, mais dans le commentaire de Nicole je compris le
mot psy comme désignant "les voyants, les mages, les astrologues, etc."
ainsi que je le précisai dans ma réponse.
Je ne pensai absolument pas à des psychologues comme votre épouse, mon
frère Denis, et je ne crois pas que Nicole y pensait, mais elle pourra
éventuellement me corriger.
"Psy" vient du préfixe psych- et je viens de compter dans le Grand
Robert le nombre de mots commençant par psych-. J'en ai compté 145.
Voilà pourquoi personnellement je n'emploie jamais le raccourci "psy"
qui veut tout dire et ne rien dire.
D'ailleurs l'abbréviation psy dans le Grand Robert reçoit la définition
suivante :
Comme vous voyez, le
Grand
Robert lui aussi retient "psy" comme
"Relatif aux sciences psychologiques et notamment aux psychothérapies (dans leurs aspects les
plus superficiels)", mais il est vrai que le mot
s'applique également aux professionnels de la psychologie, de la
psychiatrie, de la psychanalyse. C'est peut-être dans ce sens que
Nicole entendait le mot. Dans ce cas, mille excuses.
Je profite de cette réponse pour rappeler qu'au cours des années
immédiatement aprèsn 1974 je reçus la visite de psychologues qui me
dirent que Jésus que j'avais "cru voir", mais que je n'avais "pas vu"
n'était qu'un "dédoublement de ma propre personne," etc. Mais c'étaient
peut-être des personnes qui, par ailleurs, faisaient merveille auprès
des enfants.
La psychologie est un puits sans fond.
31mai13 144C35
Sacraliser le désacralisé.
Hanouka (Rév d'Arès xLvii/5) nous renvoie à la
commémoration juive de la re-sacralisation de l'autel après le pillage
et la profanation du temple de Jérusalem par Antiochus Epiphane (Rév
d'Arès annotations xLvii/4-6). L'autel de bois me conduit à l'os — L'os (est comme) le bois ; (du)
bois pousse le bois ; devant l'aube le bois, derrière le soir (encore)
le soir (Rév d'Arès xxxix/4), et l'os me conduit à la moelle.
Suit maintenant ce petit travail de recherche. Révélation
d'Arès XLIII/9,10,11,14,15 Un pont dans
le froid (est jeté de) toi à Ma Main. (De) Ma Main
la Moelle coule. Le chien
noir ne mange pas ton coeur (dans lequel) la Moelle coule ; Le Feu monte
dans le fer (rouge), perce la sole ; (il s'é)lève (depuis) le Fond
(jusque) dans la tête du frère. La Moelle
court le long (du) fer (jusqu')à la tête du frère froid(e). La tête
froid(e) parle (clair), (mais la tête chaud(e) est (comme) neuf têtes
(perd sa lucidité spirituelle).
La moelle osseuse contient un grand nombre de cellules graisseuses qui
vont donner naissance aux cellules du sang qui va passer dans la
circulation sanguine — Ouvre
ta veine ! Le Sang sort, Il (s'en)vole (et comme) le nuage (Il parcourt
la terre) (Rév d'Arès xxvii/15).
Une moelle osseuse a la capacité de produire, quotidiennement, un
nombre énorme de cellules (plusieurs milliards). Un certain nombre de
cellules présentes à l'intérieur de la moelle osseuse, sont dites
totipotentes, c'est-à-dire possédant la capacité de se différencier en
n'importe quel autre type de cellules.
La moelle osseuse participe à la restauration du corps. Elle est
surtout présente dans le bassin qui abrite la hanche — Ta hanche va droit. (Abrite)le
foie dans ta hanche (Rd'Arès XLII 8) ,
dans l'épaule — Ma
Main, j(e L')entre dans la faille ; (la faille) ne (se re)ferme pas ton
épaule va (Rv d'ares xxxvi/1), et dans le thorax (la cuirasse) qui abrite le
coeur les poumons — Ton
coeur lance le feu (Rd'Arès X/9) ; (Mais) le frère a (déja) le Feu
(quand il a) le bouillon (foi active et constructive) dans son coeur,
le tison (de la Parole) dans sa moelle (Rév d'Arès xxx/20) ; (Mais)
Mikal (rendra) le cœur rouge (comme le fer rouge) dans la braise.
L'homme frère voit (Mikal), l'homme frère va (vers lui) ; (il s'y
attache comme l')écorce au coeur ; (l')écorce (devient) fer (affûté)
(Rév d'Arès xLiii/7-8) ; Je lave ton coeur (Rév d'Arès xLvii/13 et L/1)
(et toi,) tu laves le coeur du frère. Et enfin,
Ton front est plat ; trois côtés à ton oreille ; tu frappes ton poumon
(comme du) bois creux. (Pourtant) tu as la Lumière. Frappe ton poumon,
le Vent (en) sort ! (Rév d'Arès xxviii/13-14).
Plus de cent fois j'ai lu la Parole, et jamais je ne me lasserai de sa
Puissance, de sa Lumière, ou de sa Beauté qui nous poussent à
nous re-sacraliser, à établir individuellement l'autel spirituel qui
nous fait devenir un homme nouveau dans l'amour et la foi créatrice.
Tony de Touraine.
31mai13 144C36
Gaëtan [144C28], vous avez conscience de la nécessité de resacraliser
ce monde.
Moi aussi.
Vous habitez en Ile de France.
Moi aussi.
Mettons-nous ensemble !
Actuellement, je missionne avec d'autres frères et sœurs tous les
samedis à 11h du côté de la place Gambeta. Venez un de ces jours
missioner avec nous et vous verrez que la mission, c'est un miracle !
Ce n'est pas de l'abnégation, comme vous dites, mais un vrai plaisir.
Je dirai plus, quand nous tombons sur des épis mûrs, c'est
même jouissif, puisque nous sentons au fond de nous que nous sommes Vivants, que nous
sommes Utiles au monde, que nous Aidons des âmes à s'éveiller !
Ce Feu de
force et d'espoir se répand encore en moi : Hier même, en mission avec
une sœur de Paris, nous sommes tombées sur un jeune garçon scientifique
qui, au contraire de la plupart des athées et agnostiques de son âge,
ne s'est pas bloqué sur le mot "Jésus", mais s'en est intéressé
d'avantage. Il nous a dit à quelques reprises "on ne m'a jamais parlé
comme cela", et est parti comme ébahi, en se demandant comment
des gens qu'il croyait si arriérés pouvaient dire des choses si
intéressantes. Je ne sais pas s'il lira La Révélation d'Arès,
ni si il prendra conscience de l'urgence de se recrasaliser, mais nous
sommes parties avec la certitude et la fierté que grâce à nous, ce
garçon avait réfléchi autrement. Nous avions éveillé un peu de son âme.
Je ne pense pas que la mission soit "démodée" comme vous dites, mais
déculturante, et en cela elle nous aide à nous remettre en question, à
sortir de nos préjugés, à se mettre à la place de l'autre, à aimer et
se fondre dans l'autre afin d'écouter son âme pour mieux lui
parler… Enfin, c'est une vraie école de pénitence.
Si vous voulez nous rejoindre, même si ce n'est que pour une seule
fois, n'hésitez pas à me contacter, ce sera un plaisir de missioner
avec vous: fernanda.mission@gmail.com
Fernanda de Paris
31mai13 144C37
Il me paraît fondamental de rappeler que tout pouvoir politique
occidental est fondé sur la Bible.
La République a remplacé le
Roi, mais elle a gardé la nature sacrée du gouvernement du peuple.
Tout pouvoir se considère ainsi sacré et c'est pourquoi il rejette
toute prétention, comme celle de La
Révélation d'Arès et des Pèlerins d'Arès, à établir un
cadre sacré différent à côté de leur cadre sacré à eux.
Je
crois qu'il ne faut pas aller chercher plus loin l'extrême
méfiance des politiciens à l'égard des Pèlerins d'Arès et surtout de
votre personne, Frère Michel.
C'est à mes yeux la preuve qu'ils croient fermement que vous êtes
vraiment un prophète,
que vous avez vraiment été témoin des événements surnaturels d'Arès en
1974 et 1977, et que vous prêchez ou plutôt que vous reprêchez, après
que l'église l'eut tuée dans l'œuf jadis, une libération totale de
l'homme par l'amour, le pardon, la paix, bref, par la pénitence. Même les pouvoirs d'apparence athée comme les
francs-maçons se réclament du "Omnis potestas a Deo" de st-Paul.
D'ailleurs
j'ai entendu dire que Jésus lui-même aurait été complètement contre
st-Paul et n'aurait jamais approuvé certaines de ses épîtres. On dit
même que Jésus était un rebelle politique.
Votre programme:
"Resacraliser le désacralisé" est quelque chose qui ne convient pas du
tout à ceux qui nous gouvernenet et qui comme tous les gens de pouvoir
sont superstitieux. Ils vous voient comme une sorte de rival.
Je ne sais pas si je m'exprime bien et si vous comprenez bien ce que je
peux dire.
Jean-Charles de Rhône-Alpes
Réponse
:
Je comprends très bien ce que
vous voulez dire. Je pense même que vous soulevez ici un point peu ou
très rarement considéré, qu'il est intéressant de regarder de plus près.
Voici quelle est ma position sur le sujet qu'exhume, d'une façon un peu
inattendue, votre commentaire.
Nous n'allons pas reprendre ici tous les arguments de justification et
de légitimation du pouvoir politique par la Bible. C'est un dossier
énorme où les pouvoirs "de droit divin" puisèrent largement leur
justification. Mais — et là vous avez raison — les pouvoirs
démocratiques, qui ne sont plus
officiellement "de droit divin" s'estiment tout aussi sacrés que les
rois d'autrefois. Rien de changé sous ce rapport.
Je diffère de vous cependant sur quelques points:
Notamment, je nie tout
fondement de pouvoir "de droit divin". Dans
le livre de Samuel1, à
8/5-19, on lit ceci, dont je crois utile de rappeler les
grandes lignes :
Le
peuple hébreu dit à Samuel
(le prophète): "Établis sur nous un
roi... comme font toutes les nations." Il déplut à Samuel de les
entendre dire: "Donne-nous un roi !" ... Samuel pria Yahvé et Yahvé lui
répondit: "Écoute l'appel du peuple, car ce n'est pas toi qu'ils
repoussent, c'est Moi qu'ils repoussent pour que Je ne règne plus sur
eux... Seulement, tu les avertiras solennellement et tu leur
expliqueras
les droits du roi qui règnera sur eux... "Vos fils le roi les prendra
et
les emploiera pour ses chars et ses chevaux et ils courront devant son
char... Il les fera labourer ses terres... fabriquer des armes de
guerre. Vos filles, il les prendra comme cuisinières, parfumeuses,
boulangères. Les meilleurs de vos champs, de vos olivaies, de vos
vignes, il les prendra, etc., etc."... Le peuple refusa d'écouter
l'appel de Samuel. Ils lui dirent: "Non, il y aura un roi sur nous."
On voit bien dans Samuel1
que ce n'est pas Dieu qui a établi des pouvoirs
humains sur les humains. Ce sont les humains qui se sont donné des
pouvoirs jusqu'à aujourd'hui et ces pouvoirs n'ont rien de sacré. Même
le couronnement des rois de France à Reims n'avait rien de sacré..
Tout pouvoir est un pouvoir idole conduisant à l'idolâtrie.
Jésus,
quant à lui, non seulement ne justifie aucun pouvoir politique ou
religieux, mais conduit au contraire les hommes à remettre en question
tous les pouvoirs en les remplaçant avantageusement par la vertu
spirituelle, en particulier celle énoncér dans le Sermon sur la Montagne.
Sur ce point La
Révélation d'Arès ne fait que reprendre l'enseignement de
l'Évangile Palestinien avec d'autres mots. Notamment, elle qualifie de princes du culte
tous les pouvoirs qu'ils soient princes
du culte religieux, du
culte politique, du
culte financier, du
culte scientifique, etc.
Je
ne suis pas sans connaître une thèse, que je ne partage pas, mais qui
est
toujours en vigueur dans certains milieux chrétiens. Cette
thèse prétend que la prédication de Jésus fut originellement
politique, un appel à la sédition contre les Romains et le
pouvoir du Sanhédrin, et que c'est pour s'épargner les foudres
des
pouvoirs politiques, qui avaient déjà crucifié Jésus prêcheur de la
libération, que les évangélistes et apôtres auraient ensuite
spiritualisé le propos de Jésus pour le faire passer pour simplement
religieux.
De là, selon cette thèse, les Évangiles de nature
spirituelle qui nous seraient parvenus, écrits pour cacher un appel à
la révolte.
Cette thèse a même été jusqu'à dire que la
désincarnation de Jésus, c.-à-d. la théologie de la trinité: Dieu en
trois personnes: Père, Fils (Jésus) et Saint Esprit, avait été inventée
plus tard pour finir de rassurer les pouvoir politique Romain sur les
intentions du christianisme.
On pourrait disserter très longtemps
sur cette thèse. Elle n'est probablement pas sans contenir du
vrai, notamment en ce qui concerne la désincarnation de Jésus présenté
comme Dieu qui aurait simplement pris l'apparence d'un homme. Le souci
de rassurer le pouvoir de l'Empereur Romain et de faire cesser les
persécutions n'a sûrement pas été étranger à l'invention de la trinité
et de la rédemption des péchés par la croix, qui sont formulées dans le
Symbole de Nicée (325) ou Credo.
Mais je ne crois pas que la
prédication de Jésus n'aurait été au départ qu'une harangue séditieuse
pour soulever le peuple juif. Je crois que Jésus fut un authentique prophète, et donc
que son enseignement
fut toujours spirituel, du début à la fin, mais que son contenu
spirituel même entraînait l'idée fondamentale d'une libération de l'âme inséparable
de la libération politique.
C'est, sous des formes différentes, le fond même de La Révélation d'Arès. Sous
ce rapport, vous avez raison de dire que La Révélation d'Arès n'est
pas vraiment faite pour convenir aux pouvoirs politiques et que cela
explique la conspiration du silence qui nous empêche de bénéficier des
courants médiatiques.
01jun13 144C38
Je ne suis pas d'accord avec votre réponse à Jean-Charles [144C37].
Les révolujtionnaires de 1789 chantaient: "Amour sacré de la Patrie,"
et les terroristes qui abattirent les tours du World Trade Center à New
York en 2001 voyaient leur action comme une mission "sacrée" et au
moment où leur avion allait percuter ils crièrent sûrement dans le
cockpit: "Allah akbar!" (Dieu est grand). Tout peut être sacré et il
est légitime que les politiciens démocratiques voient leur carrière
comme "sacrée".
Tous les idéalistes se croient agir pour une cause noble, sainte ou
messianique. Les marxistes n'employaient pas ces mots, mais avaient les
leurs qui disaient la même chose.
Quand vous dites "sacraliser le désacralisé", ceux que vous souhaitez
"sacraliser" considèrent sans doute que vous les "désacraliser".
George W. Bush considéra son attaque de l'Irak comme un devoir "sacré"
pour venger les victimes du 11 septembre 2001, trouver Ben Laden et
abattre le terrorisme islamique. Et George W. Bush avait tout à fait
raison.
J'affirme que le fait que Bush porta la guerre en Orient montre que
cette guerre était "sacrée", mais vous vous utilisez le mot dans un
sens pas heureux. Vous ne devriez pas l'utiliser.
Raphaël d'Île de France
Réponse
:
Quand j'étais un gamin, j'entendais les charretiers — il y avait encore
des charretiers, oui — hurler à leurs chevaux rétifs ou fatigués des
choses comme:
"Bon Dieu d'Bon Dieu d'merde ! Tu vas-t-y avancer?!"
Dans "Bon Dieu
d'merde" il y avait le mot Dieu. Selon vous, donc, je ne devrais pas
utiliser le mot Dieu, parce que c'est un mot "pas heureux" vu qu'il
est aussi le "Dieu d'merde" ?
Mais Dieu lui-même connaissait l'usage abusif qu'on peut faire de tous
les mots saints, à commencer par le mot Dieu, puisqu'un des
commandements du Décalogue était:
Tu ne prononceras pas en vain le Nom de Yahvé, ton Dieu (Exode 20/7). Il n'y a donc qu'une seule façon d'utiliser le
mot Dieu et, par voie de conséquence, une seule façon d'utiliser le mot
"sacré" et ses dérivés: sacraliser, etc., et je prétends que c'est la
mienne, parce que Dieu m'a parlé en 1977 comme il avait parlé à Moïse
2.200 ans auparavant..
Le Président George W. Bush considéra peut-être son "attaque de l'Irak
comme un devoir sacré", mais je ne me souviens pas l'avoir entendu
prononcer ce mot et, même s'il l'a prononcé, "sacrée" sa guerre en Irak
ne l'était pas.
La France eut raison, à l'époque, de ne pas le suivre, 1. parce qu'elle
ne
croyait pas dans l'existence d'armes de destruction massive en Irak,
2. parce qu'elle savait que le terrorisme ne se combat pas avec des
armées, mais se combat avec des renseignements et des actions de
police, 3. peut-être aussi parce qu'elle ne considérait pas cette
expédition guerrière comme "sacrée".
D'ailleurs, les expéditions
guerrières qu'on croit "sacrées" comme Napoléon croyait qu'était la
sienne en Espagne où il apportait une justice et une liberté civique
inconnues dans ce pays, ne sont pas forcément vues comme telles par les
supposés bénéficiaires, en l'occurence les Espagnols qui
préférèrent leur servitude et virent comme un devoir "sacré"
de refouler les Français. Comme quoi il est dangereux d'utiliser le
qualificatif "sacré" à tort et à travers, parce que les adversaires
remplissent chacun de son côté un "devoir sacré"..
J'ai employé dans mon entrée 144 le mot sacré comme je crois qu'il faut
l'entendre: "Qui vit et agit pour Dieu, avec Dieu, et qui a Dieu en
soi, le Dieu Qui est revenu parler aux hommes à Arès."
Vous allez me dire: "Ça se discute." Bien sûr, ça se discute ad
infinitum, mais moi je ne le discute pas..
01jun13 144C39
Comment un croyant qui prie dans la mosquée ou dans l’église se
réclamant de la Parole de Dieu peut-il tuer, assassiner ou massacrer
certaines personnes au nom d’Allah ou de Dieu ?!
Encore aujourd’hui je prends connaissance de ces faits divers
par les informations transmises par les médias
Prier Dieu ou Allah c’est pareil : Il est le Dieu unique. Tuer un être
humain et prier en même temps, c’est contradictoire,
incompatible. Pourquoi certains Chrétiens ou d’autres personnages de
l’Islam associent-ils Dieu ou Allah dans le crime qu’ils viennent de
commettre ?
Qu’ils prennent leur responsabilité !.Ils tuent pour leur compte
personnel. Qu’ils reconnaissent que Dieu n’a rien à voir dans
une telle situation dramatique.
Dans La Révélation
d'Arès 28/11
voilà ce que dit le Père de l’Univers: Car mieux vaut que la justice
s’établisse sans le Nom de Dieu plutôt qu’en Son Nom règne ce qu’Il à
en horreur.
Dieu n’est pas un assassin que je sache: C’est l’opposé :
Il invite majestueusement le croyant qui prie à la pénitence
intérieure, à se spiritualiser et spiritualiser le monde dans l’amour
et
la justice, dans la noblesse, la pureté, la lumière, la vraie beauté [Rév d'Arès 12/3], au
pardon et à la réconciliation.
Comme dit Mikal
"J'étais tel homme et j'ai
maintenant la volonté d'être un autre homme... un tout autre homme. Par
la volonté vous parvenez à bien plus qu'un éveil, à une transfiguration
! Il faut en somme faire évoluer sa conscience au point de changer sa
conscience, d'avoir une autre conscience." (Réponse au commentaire
139c33)
une sœur de Bretagne Sud.
Réponse
:
Oui et voilà pourquoi, ma sœur, la pénitence
est une tâche sacrée, qui sacralise le pénitent et qui
contribue à sacriliser le monde désacralisé.
01jun13 144C40
On m'a dit que vous vous êtes toujours opposé aux propositions
d'attaquer en justice Eric S. de "Infosectarès" au prétexte que "vous
aimiez tous les hommes, y compris vos ennemis," et que "si
vous n'aviez pas Eric. S. contre vous, vous auriez quelqu'un d'autre,
car aucun mouvement prophétique dans l'Histoire n'a jamais pu exister
sans détracteur."
Vous avez donc pris la chose avec philosophie, comme on dit, mais ce
que je voudrais savoir, puisqu'il s'agit de sacré, si vous avez
considéré d'épargner Eric S. comme un devoir sacré ?
Confucius partageait déjà plus ou moins ce point de vue, mais il ne
parlait pas au Nom de Dieu. C'était un être purement moral et la morale
confucéenne est considérée comme sacrée en Chine. Mais si l'on
s'informe un peu de la vie de Confucius, on apprend qu'il était très
respectueux des rites religieux de son temps [environ 500 avant J.-C.]
au point même de l'artifice et de l'affectation, mais si c'était ce que
disaient ses ennemis, oarce que même Confucius eut des ennemis, il y
eut sans doute du vrai dans ce qu'on disait de lui.
Vous-même êtes un homme attaché à la prière, à la pénitence, au
pèlerinage d'Arès, etc., et je me demande si, tout compte fait, ce que
vous considérez comme sacré, n'est pas qu'artifice et affectation.
En abordant l'action des Pèlerins d'Arès sous le jour du sacré, vous
soulevez beaucoup de questions. Vous allez me dire qu'elles ne sont pas
nouvelles, mais je dis que si, parce que c'est la première fois que
vous titrez avec le mot "sacraliser".
M. A.
Réponse
:
C'est vrai, je n'ai jamais éprouvé l'envie d'attaquer en justice Éric
S. et j'ai découragé ceux qui voulaient le faire au nom du pardon, de
l'amour, mais il y avait aussi une raison de plus ajoutée à celles que
vous donnez: Je ne crois pas qu'il y eut de sa part vilenie et
trahison. Je crois qu'il se mit à me combattre d'une façon sincère.
Vous savez, La
Révélation d'Arès est un événement surnaturel
extraordinaire qui a pris pour témoin un homme très ordinaire: moi,
Michel Potay, et je n'ai jamais trouvé extravagant et inexplicable
qu'on se mît à douter de moi. Éric S. a douté de moi avec sincérité, je
le crois.
J'ignore complètement où il en est aujourd'hui. Il a retiré de
l'Internet son site Infosectarès, d'après ce qu'on m'a dit..
Je sais aussi qu'il a adressé à Philippe L., époux de notre bien aimée
sœur Céline, décédée il y a six mois, une lettre de condoléances et
j'ai trouvé cela sincèrement bienséant de la part d'Éric S., car il
avait bien connu Céline.
Oui, j'ai considéré comme "sacré" le devoir de pardon et d'amour envers
Éric S. La
Révélation d'Arès me dit: Juste et doux, tu accompliras Ce
Que Je te dicte ; alors une légion d'anges t'assistera, frappera sir
Mon Ordre tes ennemis trop pressants (29/6). Je me suis donc fié à la Parole du Père, mais
non à mon réflexe humain de défense et d'attaque hérité de ma culture
judéo-chétienne où domine toujours la loi du Talion. Je me réjouis que
le Père n'ait pas considéré Éric S. comme un ennemi trop pressant
et n'ait pas estimé utile de le frapper.
De plus, je crois qu'Éric S. est un croyant. Il a en tous cas affirmé
sa foi protestante. Il partage donc avec nous le Sermon sur la Montagne. Ces jours-ci sœur Christiane m'a fait lire
dans "Le Point" n° 2122 un article initulé "Le grand retour de la
compassion" — Titre qui m'a fait sourire, parce que la compassion n'a
jamais cessé d'exister sur terre, heureusement. Le seul problème, c'est
que la compation n'est pas la loi et c'est bien dommage.
Cet article est en fait une interview de Karen Armstrong, auteur de
"Compassion, manifeste révolutionnaire pour un monde meilleur" (édité
chez Belfond), un titre très commercial, parce que, comme je viens de
le dire, la compassion existe sur terre depuis Bouddha, Jésus,
Mouhamad, et n'a rien de révolutionnaire en pratique comme en idée. La
compassion attend seulement
d'entrer dans la légalité. Le jour où un juge aura le droit de compatir
et de pardonner au lieu d'appliquer la loi qui punit, sera un très
grand jour et nous Pèlerins df'Arès travaillons à cet avènement.
La compassion n'est ni une trouvaille ni le combat de Karen
Armstrong, mais c'est le combat de tous les hommes d'amour depuis
toujours. Dans son interview elle parle comme vous de Confucius. Elle
dit: "Prenez Confucius ! Ce sage chinois a beaucoup insisté sur le rôle
des rituels de la piété filiale." C'est maigre comme
argument, parce qu'on ne resacralisera pas le monde par la piété
filiale, mais par la pénitence:
l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence et la liberté absolue.
Karen Armstrong me paraît assez star-system et, si j'en crois
l'interview, plutôt superficielle, mais bon ! c'est une ancienne
religieuse qui s'efforce de s'en sortir à sa manière. Il est de toute
façon bon de mettre en avant la compassion, même si j'eus préféré
qu'elle parle de Bouddha et de Jésus plutôt que de Confucius à la
journaliste Catherine Golliau..
01jun13 144C41
J'apporte quelques précisions que vous jugerez utiles ou pas d'apporter
sur votre blog.
J'ai employé le terme très vague et fourre-tout de "psy" dans le sens
de " quelque chose de pas creusé, de pas sérieux " .
Le Grand Robert définit beaucoup mieux que moi ce sens : Relatif aux
sciences psychologiques et notamment aux
psychothérapies "dans
leurs aspects les plus superficiels".
Je pensais notamment à l'ambiance culturelle de notre époque qui place
dans ses magasines de kiosque ses pages de
recettes "psy" comme ses recettes de cuisine.
Les hommes sont assoiffés
(Rév d'Arès 30/2) de bonheur, ont gardé souvenir d'Éden.
Leurs souffrances proviennent de leur désacralisation, de l'oubli de
leur fond divin.
Les psychologues, psychiatres sont confrontés chaque jour aux
conséquences atroces du mal (maltraitance des enfants dont parle Denis
[144C34], conséquences d'adultère, licenciements
brutaux... et à la fange
dans laquelle se débattent les hommes (drogues; etc.) et voir même au
retour à sa simple animalité (tueries folles sur un coup de tête).
Je ne doute pas de leur souci pour l'humain,de leurs efforts pour les
aider, leur sérieux dans la recherche de solutions. Je
me réjouis que certains "comprennent que la spiritualité fait partie de
l'homme" comme dit François [144C31], et qu'ils puissent envisager
d'étudier la voie de la pénitence
avec autant d’honnêteté et de sérieux qu'ils étudient d'autres pistes.
Ils sont aujourd'hui — culturellement — en première ligne face aux
difficultés des hommes : Les hommes se tournent vers eux quasi
spontanément et viennent chercher vers eux des solutions. D'où leur
responsabilité énorme.
Nicole D. d'Île de France
03jun13 144C42
Mohammed el-Gomati, a lecturer at the University of York, said: "There
is the possibility of having dialogue. Even the EDL who were having a
shouting match started talking and we found out that we share and are
prepared to agree that violent extremism is wrong.
"We have to start there. Who knows, perhaps the EDL will invite us to
an event and the Muslim community will be generous in accepting that
invitation?"
Ismail Miah, president of York mosque, added: "Under the banner of
Islam there are very different politics: democratic politics, the far
right, left, central, all over. You can't target a whole community for
what one or two people have done.
"What they've done in London is for their own reasons but there's no
reasoning behind it from an Islamic point of view."
Une image de tolérance que les politiques et les médias ne manquent pas
de souligner comme exemple pour le monde entier /.../ En ouvrant leur
porte, les fidèles de la mosquée ont su répondre aux appels à la haine
qui se multiplient depuis le meurtre du soldat britannique, souvent
nourris par l’ignorance. C’est aussi la véritable image de l’islam,
celle de la paix
Au même moment, à Londres, un millier de partisans de l'EDL
manifestaient devant les bureaux du Premier ministre, scandant: "Les
meurtriers musulmans hors de nos rues !", réclamant "la fin
des
printemps arabes et le temps du printemps anglais." Une action se
terminant par des affrontements à coups de bouteilles et 13
arrestations. Loin du thé et des petits gâteaux.
Marc du Canton de Bern (Suisse)
Les fidèles de la Mosquée de York accueillant fraternellement
le mouvement agressif EDL
Traduction du
paragraphae en anglais par le blogger :
Mohamad al-Gomati, enseignant à l'Université d'York, a dit: "Un
dialogue est possible. Même l'EDL* qui allait se mesurer bruyamment à
nous, a commencé à dialoguer et nous avons découvert que nous sommes
préparés pour et que nous partageons l'idée que tout extrémisme violent
se trompe.
"Commençons ! Qui sait? Peut-être l'EDL nous invitera-t-elle, et ce
sera un événement si la communauté musulmane accepte généreusement
cette invitation?"
Ismail Miah, président de la mosquée d'York, a ajouté: "Sous la
bannière de l'Islam il existe des politiques très différentes,
démocratiques ou d'extrême gauche ou droite, ou du centre. On ne peut
prendre pour cible une communauté pour le comportement d'une ou de deux
personnes (probablement allusion aux deux musulmans qui ont massacré un
soldat dans le rue).
"Ce qu'ils ont fait à Londres leur est totalement personnel, qui n'a
pas de justification d'un point de vue islamique."
* La English Defence League ou EDL (en français : Ligue de
défense
anglaise) est un mouvement politique anglais formé le 27 juin 2009 et
classé à l'extrême droite par ses opposants et certains médias bien
qu'officiellement le groupe en lui-même se défende d'être orienté
politiquement et se dise opposé au racisme. Le but affiché de ce
mouvement est de combattre l'islamisation de l'Angleterre, et plus
particulièrement l'extrémisme musulman1, par de nombreuses
manifestations ayant rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans
plusieurs villes du pays depuis sa création par Tommy Robinson.
03jun13 144C43
Sacraliser l'homme qui seul dans l'Univers peut penser sa vie et
changer d'existence : Oui, cela, des homme l'entendent, des oreilles crèvent (Rév d'Arès
xLv/16), comme dit le Père. La graine peut prendre dans le
terreau humain de l'homme désenchanté. Quelques rares fatigués des
vieilles idées du monde tendent l'oreille à mes sollicitations de rue
et veulent bien croire que des idées nouvelles dépasseront les vieilles
dans le contexte apaisant de la pénitence.
Par exemple, dire que revenir aux petites unités n'est pas fou si la pénitence est
garante d'un climat de paix, cela pour
la peine d'une pénitence, qui est une joie pour les hommes pieux, qui
n'est pas plus lourde que le souci de l'usurier, qui est plus légère
que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès 28/25).
Ces personnes interceptées dans la rue sont lasses de leur propre état
de lassitude. Réfléchir avec eux sur cette grande fatigue quasi
générale précédant un autre état lamentable celui des spectres errants
est une chance. La bonne
pensée (Rév d'Arès xxxvii/9) comme l'exemplarité
peuvent emmener l'homme sur les sentiers
de l'ascension.
Réfléchir, c'est déjà manifester sa liberté et commencer un long
processus de libération. Heureux
les réfléchis, ils hériteront de la terre. Mikal est la
fontaine qui court; tu ne défonces pas la vallée (Rév d'Arès xx/8).
Annotations : Mikal est
la source (fontaine), qui ne doit jamais tarir, du fleuve
qui creuse (défonce) la vallée d'Éden, et qui grossira des innombrables
affluents que seront ses frères.
Pascal de Bretagne-Sud
Réponse
:
Votre commentaire dit: "La graine peut prendre dans le terreau humain
de l'homme désenchanté.
Quelques rares fatigués des vieilles idées du monde tendent l'oreille à
mes sollicitations de rue et veulent bien croire que des idées
nouvelles dépasseront les vieilles dans le contexte apaisant de la pénitence."
Un autre homme, faisant écho à
votre commentaire, dit ceci (je le copie laborieusement): "Si la France devait devenir le pays des
petites villes de lotissements, des amicales et des orphéons, du
mobilier Barbès et du cinéma dominical, si elle devait être une nation
de petits retraités et de boulomanes, elle serait inutile au monde et à
elle-même... Quelle chose affreuse qu'un amour résigné ! ... Ce qui a
le plus manqué à nos classes dirigeantes, c'est la responsabilité qui
entraîne à la fois la force et le sacrifice. C'est aussi qu'elles
n'étaient pas ambitieuses pour l'homme, se contentant de l'être pour
elles-mêmes. De ce point de vue la faillite est complète et la France
n'a plus d'autres espoir que son peuple... C'est une grande et
angoissante minute que celle où un pays mesure ses derniers atouts...
Le travail et la pauvreté fatiguent, il arrive qu'ils découragent. Mais
comment ne pas souhaiter qu'elles (les bases de la population) refusent
d'avance ces excuses, qu'elles veuillent vaincre un destin séculaire et
de labeur et d'obscurité, qu'elles donnent enfin une forme à cette
notion d'homme qui fait le fond de leur morale? Ce jour-là, la
politique sera morale parce que la politique aura servi l'homme au lieu
de la dégrader."
Qui a écrit cela ? Un éditorialiste de presses au temps de Chirac en
2005 ? De Sarkozy en 2008 ? De Hollande en 2013 ?
Non, c'est Albert Camus en... 1944 !
Remplacez
"morale" par "vie spirituelle" dans ce texte et vous pourrez l'utiliser
aujourd'hui auprès de ce "terreau humain désenchanté", de "peuple",
dont parlait déjà Camus, que vous rencontrez dans votre mission. Les
hommes qui, comme Albert Camus, ont eu conscience que la politique
n'était qu'incompétence et gabegie ne datent pas d'hier et le monde
attend une solution depuis longtemps. La solution, c'est la pénitence,
mais cette notion est tellement inattendue que nous devons
prendre le temps d'en parler sans cesse dans la mission afin que les
hommes peu à peu se mettent dans l'idée qu'ils doivent changer leur vie (Rév d'Arès
30/11).
03jun13 144C44
Votre entrée 144 vient nous dire de nous resacraliser et de
resacraliser le monde.
C'est-à-dire de retrouver notre Image
et notre
ressemblance au Père, à Dieu à Allah…
C’est une structure de
l’être humain qu’y est méconnue, ces termes sont dans le premier
chapitre de la Bible, la Genèse, mais sans explication. Ce qui veut
dire qu’actuellement nous l’avons perdue complètement. Seule, une vague
intuition erronée de paradis maintiendrait le
besoin des humains à ne pas se laisser trop aller.
Et donc
nous sommes perdus (les religions n’ont rien expliqué de
vraiment clair, d’où les psychologues et psychiatres… moi-même
infirmière dans un hôpital psychiatrique !), perdu en nous-mêmes comme
perdus avec notre prochain, difficile à cerner parfois. Alors si nous
allons rechercher notre Image et cette Ressemblance du
Père nous
renouerons avec les relations fraternelles ou spirituelles ou
relationnelles vraies, car nous nous reconnaîtrons dans l’autre qui est
fait sur le même modèle que soi avec les mêmes dons donnés par notre
Père à tous : La Parole (possibilité de penser et de retrouver la
véritable intelligence
alliée de l’Amour et de la Liberté) l’Amour, la
Liberté, la Créativité, l’unicité.
On va rechercher cette Image sacrée
par l’effort de pénitence,
l’effort d’être bon.
C’est extraordinaire !
Tout comme Fernanda je trouve cela magique. On peut vraiment devenir
grand. Ce n’est pas facile, certes, on vient de loin dans le péché.
Pardonner ? Oui c’est dur ! Mais est-ce infaisable, non. C’est le grand
pari de Dieu notre père qui parla avec vous frère Michel en tête à tête
en 1977, et qui vous parla comme à un
semblable, ça c’est énorme ! Comme un père à son fils, les
yeux dans les yeux (c'est une image), de cœur à cœur.
Dieu parle
directement à son Image
qu’Il reconnait, vous êtes une partie de Lui-même,
sachant qu’à terme vous comprendrez son message
puisque vous lui ressemblez. Par vous, il laisse son message pour tous
les hommes parce qu’ils sont capables de comprendre, nous sommes sacrés.
En 1974 Jésus notre frère, envoyé à vous par son
Père, qui est le nôtre, explique en gros qu’il est sorti des sentiers
de tous les systèmes, religieux et politique et
nous demande d’en faire autant, et de retrouver le bon sens à l’aide de
la pénitence.
Certains trouvent qu’Il est sévère, de même que son Père
qui l’a envoyé.
Moi, cette branche de la famille m’a
redonné le sens de la liberté, des pistes pour me
construire. Tout compte fait, c’est clair, c’est la seule
solution pour retrouver un monde de paix, créatifs pour le bien
collectif, heureux. C’est génial. La femme a
la paix. Entre les dents de la femme coule la Parole, le
soleil descend de son sein (Révélation d'Arès xxvii/13)
Christine M. d'Ile de France.
03jun13 144C45
Marie,
image de la compassion, est aussi le symbole de ceux et celles qui
savent sacraliser leur "ventre" (leurs "tripes", leurs pulsions...)
n'est-ce pas ?
Un ventre est aussi une matrice, comme n'importe
quel groupe humain. Je fais le rapprochement avec le chapitre XXI du
livre, ou l'homme cherche à se convaincre qu'il n'est destiné qu'à
cotoyer, imiter ou être mangé par les vers....
Pardonnez mes
déformations professionnelles un peu sociologiques, mais je crois que
l'humanité désespère de ses pairs, autant que d'elle-même, comme
résignée au rongement intérieur. Elles semble se focaliser toujours sur
les vers qui la dégoûtent ou la fascine, mais elle a besoin d'une autre
image et ressemblance d'elle-même, "urgemment".
Elle a un
immense besoin de miroir (d'où cette "hypnose", cette "sidération" sur
les gens célèbres, les prêtres, les extra-terrestres, le passé ou
l'individualisme (...) Je peux me tromper, mais la perdition de l'homme
actuel, je la vois comme celle d'un bébé qui chercherait le regard de
sa mère dans son étroit champs de vision, dans ce qui est à sa portée.
Vendredi,
j'ai missionné quelqu'un qui me disait qu'il se sentait dans un monde
aveugle. Je lui ai dit que je comprenais sa douleur, mais que je voyais
une lumière aussi très rare dans son regard.
C'était la première
fois qu'il entendait quelqu'un lui parler comme je lui parlait, sauf
dans la petite unité locale de son village sur une frontière proche du
désert (africain du nord).
Jésus, Dieu, Mikal à Arès ? Il m'a
regardé droit deans les yeux et m'a dit en souriant "tout ce que vous
me dite, je "sais" que c'est vrai (bien qu'il n'en ait jamais entendu
parler)...
Cher Nasser !...
Ma foi grandit et je pense maintenant que même les montagnes peuvent se
rencontrer (réf. à un vieil adage populaire)
Laurent L. d'ïle-de-France
06jun13 144C46
Vous
jetez le mot "sacré " et le mot
"sacraliser" ici comme des slogans, des arguments de propagande pour
gonfler vos effectifs que vous dites "missionnaires", mais qui ne
sont que propagandistes.
Je ne sais pas ce qu'on pense de vous dans les hautes sphères, mais moi
à mon
niveau de petit prof de lycée quelque part en France je pense que vous
n'êtes
qu'un idéologue, un meneur d'hommes de plus dans ce monde de lopettes
qui n'ont
pas d'idées propres et qui écoutent n'importe quoi et n'importe qui.
En tout cas, vous n'avez rien de sacré. Vous
n'appartenez pas à un domaine séparé, interdit et
inviolable, opposé à profane.
Vous essayez seulement de maintenir dans vos troupes un sentiment de
révérence religieuse,
même si vous vous défendez de créer une religion. Je n'ai que du mépris
pour
les gens comme vous.
Vous ne manquez pas d'adresse, vous êtes intellectuellement leste, vous
savez
manipuler les cerveaux, mais sacré, non, non, non, vous ne l'êtes pas
et votre
organisation ne l'est pas.
Je ne sais pas trop ce que les hautes sphères appellent une secte. Je
trouve le
mot mal choisi. Mais il est avilissant et c'est très bien, parce qu'il
faut
absolument avilir des gens comme vous et les organisations qui se
créent à leur
suite.
Je n'ai pas beaucoup de moyens de vous
empêcher de nuire, mais je ferai
tout ce que je peux pour empêcher vos idées de se répandre parce
qu'elles
jettent sur les esprits, surtout les esprits jeunes, un voile
d'obscurité.
Non, vous n'êtes pas sacré. Non, vous ne sacraliserez rien.
Je m'oppose
à ces
prétentions débiles. Ce sacré-là, qui en veut ? Personne.
Le-Petit-Chef
Réponse
:
Que
puis-je faire pour apaiser votre "mépris",
petit chef ? Des discours similaires au vôtre, j'en entends
depuis 39 ans.
Je ne répondrai pas à votre "mépris", mais je dirai quelques mots sur
le sacré. Merci de bien vouloir les lire. Si vous méprisez aussi La
Révélation d'Arès,
vous ne l'avez probablement pas lue, vous risquez de ne pas comprendre
mes références à ce livre, mais je crois que vous pouvez quand même
saisir ma pensée générale.
Oui, en qualifiant de sacrée la mission des Pèlerins d'Arès, j'emploie
un
argument qui peut la stimuler.
Non, je n'emploie pas le mot sacré de façon sophistique pour "manipuler
les cerveaux".
Le mot sacré est parfaitement fondé me concernant et concernant mes
frères. La Révélation d'Arès proclame mauvais
et, à sa suite, nous ressentons
comme mauvais le système sous le fardeau duquel nous,
Pèlerins
d'Arès, avons décidé de redonner valeur à la vertu
(Rév d'Arès 28/15), que façonne la pénitence
(30/11) — L'amour, le pardon, la paix, l'intelligence
spirituelle
et la liberté absolue.
La Terre est devenue la pitié de l'univers.
Pour nous il n'est pas question que l'homme soit définitivement
sacrifié au
rationalisme desséchant qui ne donne à l'humain, en commençant par
l'Occident
où est revenu parler le Créateur, qu'une animalité subordonnée à une
intelligence
géométriquement imposée.
Il faut rendre en plénitude à chaque humain la
parole,
l'amour, la créativité, l'individualité et la liberté, les cinq dons
qui font
de lui l'image et ressemblance (Bible: Genèse
1/26-27) de son Créateur.
La caractéristique sociale de cette image
et ressemblance est d'être la propriété inviolable de chaque
humain sans
faire de lui un solitaire. De là l'Appel
à former une assemblée
faite d'assemblées,
mais non de devenir des ermites, des mystiques ou des vertueux isolés
ou cachés. C'est
le Fond du mouvement des Pèlerins
d'Arès.
Le mouvement des Pèlerins d'Arès est détesté — comme Dieu fut détesté
par Adam (Rév d'Arès 2/1-5, vii/7-9) —
par
tous ceux ivres de leur soif continuelle de pouvoir, d'orgueil et de
la fatale
conjoncture des deux : la médiocrité.
Le Créateur, le Père,
Dieu, Allah,
appelez-le comme vous voulez, est présent au fond de tout homme, mais
devient conscient au fond de tous ceux qui renoncent
au vœu d'Adam (2/10-11). Par
là ils sont bien sacrés et leur action — pénitence
et moisson — est bien sacrée, puisque sacré est être avec et
pour Dieu dont
nous sommes les images, même si le
péché nous Le cache, mais nous avons sa Parole. L'assemblée n'est pas
un simple
regroupement, c'est un acte de séparation — séparation de la masse qui
se fie au
système — et de solidarité dans la pénitence
et dans la moisson. L'humain
d'idéal
a besoin d'absolu. L'assemblée ne
donne pas l'absolu, car elle se refuse à être elle-même un système,
mais chacun
trouve l'absolu en la constituant. Ha + ha + ha + ha = polone
(Rév d'Arès xxxix/5-13).
Polone est un mot inconnu du dictionnaire, qu'a utilisé le
Père à Arès en 1977, pour désigner l'addition des has ou
âmes.
L'assemblée des has ou âmes,
c'est, si je peux dire, l'équation du sacré. L'assemblée n'est pas un
club d'entramour et d'entraide, mais une construction organique, celle
du petit
reste (Rév d'Arès 24/1). Tout n'y vient pas nécessairement
du cœur, mais de la raison supérieure puisée à La Révélation
d'Arès. Or, celle-ci vient de Dieu.
L'assemblée est bien une "terre" sacré, non nécessairement
physique,
mais nécessaire organiquement.
Nécessaire organiquement parce que ses vrais toit, murs et sol sont la pénitence,
la moisson dans la droiture, l'amour, la
connaissance, le
courage, la
sagesse, la fierté d'être Enfants du Père
(Rév d'Arès 13/5). Ces qualités, celles du héros
(xxxv/5-12) ou pénitent,
qui ne renonce ni au bonheur ni au bien vivre, ne s'acquièrent pas du
jour au
lendemain, certains meurent avant de les acquérir, mais la décision de
les
acquérir est prise dès le premier jour et n'est jamais abandonnée.
C'est cette
capacité de décision, décision de changer sa vie (30/11)
pour en faire la vie que Dieu montre comme
porte du salut, que ce que nous
appelons
"l'accueil" s'efforce de reconnaître en chaque homme ou femme
postulant à l'assemblée. L'assemblée est
donc bien une "terre" sacrée.
Les Pèlerins d'Arès ne fleurissent pas comme les institutions humaines
toutes
appelées à disparaître un jour ou l'autre comme les edelweiss au bord
des
abîmes, parce qu'ils n'existent pas structurellement, puisqu'ils sont
sans chef, sans dogmes, sans racines autres que
celles de la
conscience
qu'éclaire
naturellement La Révélation d'Arès. Ils ne peuvent
donc pas plus disparaître que ne peut disparaître le sacré,
parce que l'univers ne peut disparaître plus que ne peut disparaître
son éternel
Créateur.
Oui, pour imparfaits que nous sommes, nous sommes bien sacrés.
Vous êtes probablement incroyant, cette incroyance vient d'un scandale
(Rév d'Arès 28/3-4)
dont nous sommes tous responsables, mais, s'il vous plaît, ne
considérez pas comme des "lopettes" ou des "manipulateurs de cerveaux"
les croyants. Ce sont des hommes généreux, aimants, sacrés, sincèrement
désireux de sauver l'humanité par le Bien.
Incroyance/croyance n'est pas raison/folie. Sortez de ce schéma
rationaliste. Nous avons le Bien
en commun et ce Bien ne sortira pas des lois, mais
du plus profond de l'homme.
07jun13 144C47
Ce "monde est usé", fatigué... Et aussi, j'ose le dire, fatigant.
Difficile de dire le contraire. Même avec le meilleur optimisme en soi.
"La vieille europe", "ce vieux monde," comme l'on dit. "La France fille
aînée de l'église". Mais au fait, où est passée la cadette ?
Puisse t-elle être plus ouverte, plus évoluée spirituellement.
Au regard de l'actualité du monde, les nouvelles générations
européennes partent vers la Chine, l'Inde, l'Australie, le Brésil, le
Canada, etc.
Autre phénomène: Des retraités français aux retraites moyennes
s'exilent six mois par an, quand ce n'est pas définitivement, au Maroc
ou en Thaïlande parce-que la vie là bas y est beaucoup moins chère,
avec des conditions de vie à faire pâlir d'envie le retraité moyen qui
reste encore dans sa triste banlieu grise.
Au milieu de tout ça, les épis
mûrs se font toujours rare en France.
Si les jeunes et vieux (pour les plus chanceux et les plus aventureux)
de France émigrent à l'étranger, alors que va t-il rester dans
l'exagone ? Un peu comme en 1914-1918, ce sont les meilleurs
et les forces
vives du pays qui partent se faire tuer à la guerre tandis-que les
vieux et les médiocres restent à l'arrière, les mains libres.
Des
centenaires usés, des jeunes désabusés, des délaissés, des indigents,
des chômeurs, des malades mentaux, des ploucs qui ne sont jamais sortis
de leurs trous etc. En fait, rien que "du beau monde" à l'esprit
maléable. Terreau
intéressant pour attirer, valider et justifier toute
sorte de mouvances extrêmistes dans la violence. Et en même temps,
sans vraiment réaliser qu'en fait, les étrangers du monde entier
(touristes, travailleurs, étudiants etc.) se détournent petit à petit
de la France, année après année, aggravant et isolant plus encore
l'économie de l'exagone.
Parceque, comme on le sait tous — et c'est
ainsi, le vent de l'Histoire tourne, qu'on le veuille ou non —, le
dynamisme économique et culturel du monde se joue ailleurs.
Par
exemple, en Espagne, la population décline gravement. Et pour ne rien
arranger, les étrangers se détournent du pays ibérique laissant une
économie en berne. À l'inverse, ce sont des européens,
diplômés ou non, qui cherchent à travailler au Maghreb et ailleurs.
Ironie d'une époque, de l'histoire européenne...
Cependant, La
Révélation d'Arès a "atterri" en France afin
d'y apporter du sang neuf dans la tête de ses habitants, malgré la
pénurie récurrente des "donneurs de sang", au sens propre comme au sens
figuré...
David patati et patata du Limousin
Réponse
:
Je comprends votre pessimisme.
"Cependant," ajoutez-vous, "La
Révélation d'Arès a atterri en France afin
d'y apporter du sang neuf."
C'est pourquoi, si moi aussi je partage souvent votre pessimisme, je ne
vois pas les choses aussi noires que votre commentaire les décrit. Si
Dieu est descendu en France, c'est autant parce que ce pays décline
dangereusement que parce qu'il héberge, quasi invisibles encore, des
possibilités de renouveau spirituel.
La mission, qui ne le sait, est très difficile. Mais elle n'est pas
impossible. La France est réellement une terre de mission, je dirais
même la terre de mission par excellence, puisque très peu d'hommes et
de femmes nous écoutent. Toute terre sourde est terre de mission. Cela
met à l'épreuve notre
patience, notre
constance, notre courage, mais je crois fermement — c'est
un terme de ma foi — que nous commençons à allumer un Feu. Il est faible,
vascillant, pas très net, mais Il est allumé.
Nous avons contre nous le système, la politique idiote ou maligne, les
grandes religions statiques, les divisions blindées des lois, toute une
manière de penser qui forme une énorme toile d'araignée où se prennent
les mouches humaines par millions, mais si nous gardons souvenir de Dieu (Rév
d'Arès 1/10), notre sens et notre mesure (35/7), nous
réussirons.
07jun13 144C48
Dites-moi, Petit-Chef [144C46], quelle vie devons-nous choisir ?
Une vie de cent ans, comme le propose et le démontre la Science ?
Ou bien une vie à cent millions d'années comme le propose Frère Michel,
qui ne démontre rien ?
Vous avez choisi la Science pour son objectivité. Moi, j'ai choisi
Michel Potay par subjectivité, car si la Science est performante sur ce
qu'elle connait, c'est une vraie "lopette" sur ce qu'elle ne connait
pas : La vie dans l'au-delà, Dieu, le sacré.
D'ailleurs, comment, à partir de la Science pouvez-vous savoir si
Michel Potay est sacré ou ne l'est pas ?
Ne faut-il pas sortir de la Science pour porter de tels jugements ?
Ainsi, le mépris que vous exprimez n'est que le mépris d'une part de
vous même. Rassurez-vous, nous sommes, à des degrés divers, à peu près
tous dans ce cas.
Ce que je pense, c'est que Dieu a permis à la Science de connaître
certaines choses, mais lui à interdit d'en connaître d'autres, ce qui
oblige chacun de nous à utiliser sa subjectivité et son intuition pour
avancer dans certains domaines, avec tous les risques d'erreurs que
cela peut entrainer.
Les Pèlerins d'Arès sont précisément des individus rarissimes qui ont
eu le courage de sortir de la logique de la Science et de son domaine
limité pour reconnaître La
Révélation d'Arès. Ce sont des miraculés de l'humanité,
comparés à la multitude est à l'image de Petit-Chef.
Jacques P. de Bretagne-Sud
07jun13 144C49
Tout croyant qui proclame la Parole de Dieu et qui œuvre pour que ce
monde devienne la terre d’amour et de justice que Dieu veut, est apôtre
ou prophète, dites vous, Frère Michel.
Ne croyez vous pas que le mot prophète
est un titre réservé à vous spécifiquement ?
Il est l’honneur de
Dieu le frère Michel: Tu
es Mon honneur (Rév d'Arès xxxvi/16).
Puisque vous avez physiquement reçu 40 apparitions de Jésus
en chair et en os et 5 Manifestations directes de Dieu dans votre
maison à Arès, et puisque ce n’est pas le cas des Pèlerins d'Arès, vous
avez donc, vous Mikal,
ce titre de prophète
historiquement honorifique. Ce titre vous appartient absolument. Il
est authentiquement sacré puisque vous êtes un messie un
prophète.
En grec, prophète signifie littéralement "celui qui
parle au Nom de
Dieu" vous êtes l’Oint
de Dieu. Je t'ai
consacré (Rév d'Arès 2/21) vous dit
l’Éternel. Donc, vous n’êtes pas n’importe
qui.
Par contre, je pense personnellement que les
missionnaires sont des apôtres qui parlent aussi au Nom de
Dieu mais ne sont pas des prophètes même à divers degrés et n’ont pas à
mon avis le droit de s’approprier ce titre sinon une confusion
désordonnée peut régner entre les uns et les autres frères ou sœurs
dans le présent comme dans le futur.
Le missionnaire et le prophète
ont
chacun une place bien précise spirituellement déterminée, que l’ont
doit dignement respecter.
Maryvonne de Bretagne sud.
Réponse
:
Pendant très longtemps, quelque 25 ans, tout le monde sait que je
n'avais pas souci et que je
supportai très mal qu'on m'appelât prophète.
Je ne me reconnaissais ni le droit ni la
compétence de porter ce titre. Pour moi le prophète cité dans La Révélation d'Arès
était un être idéal, une image, l'espéré par le Créateur, mais le non
réel, auquel s'étaient
adressé Jésus puis Dieu et dont je n'avais été que l'oreille. Sachant
ma gêne, mes frères évitaient de m'appeler prophète. Ils auraient pourtant eu raison de le faire en
s'en tenant à la Parole révélée à Arès.
Quand, lisant et relisant chaque jour la Parole elle-même, je finis par
accepter que le mot prophète
s'appliquât à moi, pourvu qu'on le fasse avec modération, j'étendis
cette capacité prophétique à tous ceux et toutes celles qui étaient
missionnaires de La
Révélation d'Arès. Cela me rassurait que nous portâmes
tous collectivement ce titre de
prophète. Aujourd'hui, finissant par me soumettre
entièrement à la Parole d'Arès, après bien des résistances sur bien des
points, je me soumets à la Volonté
du Père (Rév d'Arès
12/4).
Je me suis rendu compte, depuis relativement peu de temps, que personne
en fait ne retransmettait la Vérité
venue aux hommes à Arès comme je le faisais et continue de le
faire, et je me range parmi les prophètes avec
cela, qui me distingue des autres
prophètes, que je suis le faucon (Rév d'Arès
xvi/14-15, xix/24,
xLv/14-26).
Les frères et sœurs sont des pénitents et des moissonneurs.
Ils
sont la pieuse gente
(Rév d'Arès xLv/12-16), le petit reste (24/1), les oisillons du faucon
(xLv/14). Oui, je me rends à la sagesse de voitre
commentaire. Vous avez raison.
07jun13 144C50
"Le premier espace sacré est l’esprit de l’homme....”
Extrait de cet édito de "GéoHistoire" de ce mois-ci (juin/juillet 2013)
spécial “Jésus et la naissance du Christianisme” que je découvre.
Recherche historique intéressante et même dérangeante et “recalante”
apparemment qui va plutôt dans la ligne du Jésus (de Jésus simplement)
de La Révélation d’Arès.
En tout cas pour le moment cet édito est plutôt rassurant et bousculant.
Je pourrai si vous le voulez, frère Michel, vous faire passer certains
articles de cette revue que je vais lire.
Bonne continuation.
Didier de Savoie
Réponse
:
Je ne lis jamais "GéoHistoire" ni aucun magazine de ce genre. Je suis
juste abonné au "National Geographic" originel, édité aux USA en
anglais, depuis un demi-siècle environ, mais ce magazine remarquable
s'en tient toujours à la connaissance scientifique et n'aborde la
religion que sous le jour sociologique, archéologique ou littéraire.
Elle n'aborde pas la question de Jésus sur le fond.
Merci pour votre offre fraternelle, frère Didier. mais je vais envoyer
ma fille Nina m'acheter ce n° de "GéoHistoire".
07jun13 144C51
"La terre est devenue la pitié de l'univers" [réponse 144C46]. Quelle
belle image, frère Michel !
La terre, dans l'univers, un ver
infime (Rév d'Arès 2/10), qui pourrait être transfiguré
par l'éclat d'un Dessein, d' une splendeur: la Gloire d'un Père en Son
Jour, clamé dans Son enseignement depuis Adam, comme les quelques
grains de poussières en témoignèrent aux Yeux de cette Création
incommensurable : Mon
Œil ne voit pas Mon Pied, qui Souffle toujours depuis Ses Hauteurs Saintes
pour nous crier : "Ton destin est tout autre que celui que tu crois,
plonge tes jambes dans la terre et recrée toi des ailes, Mon fils, pour
Me rejoindre là où je t' attends depuis toujours. Depuis que j' ai fais
de toi Mon Image et Ma ressemblance. entre dans ton cœur et forge ton
âme !
Je t' ai réservé un sentier
encore accessible (Rév d'Arès 7/1). Pardonne les scandales
et fais la paix !
[Fais la paix] avec toi-même d'abord et avec le monde ensuite.
Parle-lui et dis-lui que la destinée de l' homme est bien plus que
celle de la poussière
tamisée des tombeaux (26/3) d'où Je l'ai tiré : Elle est
celle d' un devenir sublime, le Dieu fondu en Moi qui fera de ce
vaisseau flottant dans Mon immensité, non plus la pitié mais la piété
de Ma Lumière en
Mon Jour. Guy de l'Hérault
07jun13 144C52
Peut-être avez-vous déjà eu cette information ? Peut-être la
jugerez-vous utile ?
Le Figaro du 23 mai a publié un article sur les remontrances que le
pape a faites aux évêques italiens : Paresse, esprit de carrière, goût
de l'argent.
J'ai ressenti cela comme un pavé dans la marre, un autre signe de
l'effritement de l'église. Voici le lien de la version en ligne de
l'article. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/23/01016-20130523ARTFIG00666-le-pape-critique-l-arrogance-des-eveques-italiens.php
Bruno de la Sarthe
Réponse
:
Oui, j'ai lu cela dans la presse. Les évêques italiens
sont-ils
paresseux, avides d'argent, préoccupés de leur carrière ? Oui
et ce n'est pas
nouveau. C'est ainsi depuis des siècles. Ce qui est nouveau, c'est que
le pape le leur
dise tout haut, face à la presse, au lieu de le leur dire tout bas
comme le faisaient probablement ses prédécesseurs.
François fait-il cela seulement pour se distinguer ? Peut-être. A-t-il
vraiment l'intention de remettre de l'ordre dans l'épiscopat
catholique? Peut-être aussi. L'église est en plein déclin et le Vatican
s'en inquiéte évidemment.
Mais la vraie question est: Que peut
faire François ? Je réponds: Rien sauf des déclarations et des
remontrances, parce que fondamentalement l'évêque est le plus haut
niveau qu'un ecclésiastique peut avoir et l'évêque est maître dans son
diocèse. Le pape n'est jamais que l'évêque de Rome agissant, si je peux
dire, comme président de tous les évêques catholiques.
De toute façon, tout cela est derrière nous. Le Père nous a propulsés
au-delà de l'église et dans une autre direction.
Dans la prespective de La
Révélation d'Arès l'église, c'est déjà du passé.
08jun13 144C53
Me revoici suite à mon envoi correspondant à votre commentaire
144C50.
J'avais joint en attaché le fichier d'une page qui est l'éditorial dont
je parle dans le commentaire. Peut être ne l'avez vous pas remarqué. Il
est vrai que je ne le précise pas. Je pense qu'il serait bien de le
mettre car son contenu est plutôt particulièrement synthetiquement
intéressant par rapport au personnage historique de Jésus et sa
dimension spirituelle opposée aux lois humaines et de l'église.
Merci
Didier de Savoie
Réponse
:
Oui, j'avais remarqué le document joint à votre précédent commentaire.
Mais c'est un document .pdf, que j'ai enregistré mais dont je n'ai pas
pu, même avec mon logiciel Acrobat Professionnel, dégager le texte
automatiquement, je ne sais pas pourquoi, que ce soit en "Texte normal"
ou, en "Texte accessible"
Il me faudrait le copier, mais il est assez long et en ce moment je
n'en ai pas le temps.
Je reprends la route demain matin dimanche 9 juin pour un voyage de
mission et je ne pourrai trouver le temps de recopier cet édito avant
mon retour. Je suis occupé à me mettre à jour de mon courrier et à
remplir diverses misères administratives avant mon départ.
Pardonnez-moi. Le fils
de l'homme n'a pas où reposer la tête, disait Jésus.
08jun13 144C54
Oh très Cher Mikal !
Hafiz, le poète persan disait que " le découragement est beaucoup plus
douloureux que la patience".
Et c'est l'état dans lequel notre monde est tombé comme vous l'analysez
si bien.
Ce que vous témoignez est la "Jeunesse-même" dont l'innocence permet de
ressentir si souvent ces choses qui échappent à ce "monde d'adultes".
Or, vous savez par votre grande expérience que la fraîcheur de votre
témoignage affirme des faits que le monde préfère ne pas entendre
complètement, pas déjà en tout cas.
Mais telles les chaînes qui retiennent encore trop ce monde, si l'usure
allongent celles-ci, cela ne durera qu'un temps cependant.
Nicolas S. de Hainaut, Belgique
Réponse
:
Bonjour, Nicolas. Je ne vous connais pas, mais voilà un commentaire
poétiquement bien tourné !
08jun13 144C55
Sur 144C49 et l'emploi du mot prophète, ça me rappelle une conversation
avec un frère me rapportant sur ce sujet le débat qu'il avait eu avec
un autre, lui disant que seul frère Michel est le prophète. Et mon
interlocuteur lui avait opposé [le verset] 28/6 [de La Révélation d'Arès]
où à propos des scandalisés
on lit ceci : C'est
d'eux-mêmes que je fais des prophètes.
Ayant lu de vous sur ce blog qu'il nous fallait nous identifier (à
vous-même? au rôle prophétique, je ne sais plus), je tendrais à parler
de prophètes au pluriel, même si entre ce pluriel et vous, il s'agit
évidemment de niveaux de prophétisme sans commune mesure.
À ce propos, sur la pluralité des moyens que Dieu utilise pour
parler au monde, je médite souvent Le Coran XLII/51 [la sourate "La
Délibération" As-Sura] que chacun peut (re)découvrir.
[le blogger donne ici le texte de cette sourate dans la traduction de
Régis Blachère : XLII/50. Il
n'a pas été donné à un mortel (basar) qu'Allah lui parle sinon par
révélation ou de derrière un voile, 51. ou en
envoyant un messager tel que celui-ci revèle ce qu'Il (Allah) veut (à
l'homme) avec Sa Permission. Il est sublime et sage. 52. Ainsi,
Nous t'avons révélé, (prophète !), un esprit de Notre Ordre. Tu ne
connaissais pas ce que sont l'Écriture et la Foi antérieurement. Nous
avons fait toutefois une lumière par laquelle Nous dirigeons ceux que
Nous voulons parmi Nos serviteurs. En vérité, tu diriges, certes, vers
une Voie Droite.]
Et au-delà du mot "prophète, quand j'entends [La Révélation d'Arès] xxiv/1
: Sois un dans toi !, je ressens le devoir
intérieur d'unir en moi la Parole transmise par le prophète, le nabi (Rév d'Arès
xx/1) et le messager (Coran XLII/51 ci-dessus) que vous
êtes, de l'unir donc avec ce "souvenir" adamique que je garde de mon
Créateur par la
Puissance du Souffle qu' (il) exhale sur (nous) (Rév d'Arès 1/10).
Le Coran dit un peu la même chose, parlant d'inspiration (...) derrière un voile (Coran XLII/51
ci-dessus).
De tels versets me marquent-ils plus que vous ? Ce sont nos
subjectivités, nos individus
à l'image du Créateur (Genèse
I/27), mais comme je vous comprends !
En vous entendant, en vous lisant, j'en viens à me dire que pour vous,
comme pour Moïse ou Muhamad, Dieu a si violemment déchiré son Voile que
peut-être tout autre signe
(aya) de Lui s'est assombri et nanifié !
François D. d'Ile de France.
Réponse
:
Le verset 28/5 de La Révélation d'Arès, lu entièrement, dit: L'abusé devient prudent ;
pourquoi enverrais-Je des prophètes à ceux qui furent visités par les
faux prophètes ? C'est d'eux-mêmes que Je fais des prophètes.
Ces prophètes
en qui le Père transforme les scandalisés,
je crus longtemps que c'étaient tous mes frères,
des humains sortant du
scandale du système dont fait partie la religion. C'est pour
cette
raison que j'appelais prophètes tous les
missionnaires dans cette longue période.
Mais une lecture
plus attentive de La
Révélation d'Arès et ma victoire finale sur mon
appréhension, mon refus même, d'être le prophète,
le seul, fit que j'admis enfin que tous les hommes actuels sauf moi,
par la faveur (pour moi incompréhensible, mais effective) sont encore
des scandalisés. Ainsi
les mots C'est
d'eux-mêmes que Je fais des prophètes sont justes, mais
cette humanité scandalisée
ne peut pas encore accéder à cette transformation, sauf un seul homme
au milieu d'elle: Michel Potay, que par un mystère total le Père a
visité et oint (Rév
d'Arès 2/21) en 1974 et 1977.
J'ai fini de me
poser des questions inutile sur ce point. J'accepte le sort que Dieu
m'a fait, je l'exécute sans discussion.
Mais potentiellement
tous les Pèlerins d'Arès et même tous les hommes de Bien
sont des prophètes en puissance, mais non encore capables de l'être
effectivement. Combien de temps cette incapacité durera-t-elle ? Je
n'en sais rien.
08jun13 144C56
Vous
n'êtes pas
obligé de publier ce commentaire bien sur, mais à la vue des
commentaires, je me demande si le problème qui a motivé l'entrée
précédante [illuminati] ne concernerait pas votre droit à l'accès aux
soins et à la médecine ce qui serai grave.
J'ai une petite
remarque à faire qui concerne mon point de vue. Je pense que le monde changé comme
vous le décrivez très bien dans cette entrée ne peut être que la
finalité, mais pas le moyen.
Je
ne pense pas que si tous les gouvernements, toutes les armées, toutes
les polices, jetaient l'éponge et allaient au restaurant du cœur, le
monde deviendrait subitement meilleur.
Dans notre monde
actuel, un
pays sans gouvernement sans armée et sans police est un terrain de
camping sauvage que tout le monde va s'empresser de vouloir conquérir
et dominer. Cela finirait sans doute avec la même organisation que ce
que nous connaissons.
En revanche, nous constatons tous les
jours
que le monde ne va pas vers quelque chose de bon. Les gens manquent de
quelque chose qui devrait faire une humanité heureuse. Et là je vous
rejoins dans l'idée de la pénitence,
la moisson, la spiritualité et la finalité d'un monde changé en bien et en liberté.
Aminadab
d'Ile de France
Réponse
:
Non, le mauvais coup que m'ont fait les illuminati ne concerne pas mes
droits aux soins médicaux.
Cela, c'est un mauvais coup
qu'ils m'ont déjà fait par le passé, mais j'ai pu le surmonter.
08jun13 144C57
Vous
parlez de sacré et de sacraliser, mais il faut beaucoup de miracles
pour en arriver là.
Votre vie est jalonnée de miracles,
alors ?
Comment faites-vous pour prêcher ce que vous prêchez
sans avoir le soutien d'une grande religion ?
Vous ne pouvez
pas vous en sortir. Votre action est vouée à l'échec.
Je
suis votre blog, parce qu'on trouve souvent des choses intéressantes et
parce qu'il n'y a d'excités ou de cinglés qui s'y expriment. On y
relève donc ici et là des choses qui peuvent servir.
Mais
là, dans cette entrée 144, je ne vous suis plus.
Roland B.
d'Île de France
Réponse
:
Je suis comme cet homme
de Bien musulman dont on raconte ceci: Un jour, Allah
ouvrit devant ce bon musulman, un homme
de Bien,
la mer comme il l'avait ouverte devant Moïse et les Hébreux pour qu'ils
pussent passer à pied sec. Mais l'homme de Bien musulman dédaigna
d'utiliser ce passage miraculeux et s'en alla traverser la mer beaucoup
plus loin par un gué naturel ou par un pont. Autrement dit, je ne suis
pas un homme de Dieu qui attend des miracles. Je procède dans ma
mission comme un homme simple qui n'a d'autres moyens que les moyens de
tout le monde.
J'avance dans ma mission avec pour outils
principaux le Vérité et
le bon sens. Pour les faire passer il faut une chose essentielle: le
courage. Ce qui est curieux, c'est que les profanes, qui sont une multitude,
se perdent en conjectures sur les mobiles qui me font trouver le
courage d'avancer. Ils n'arrivent pas à voir — mais pourquoi ? mystère
! — que la clé de ma conduite est tout simplement l'événement
surnaturel dont je fus témoin en 1974-77 et qui fit de moi un prophète, autrement
dit ma foi. Je
n'ai pas le courage pour le courage, mais je l'ai pour le Créateur Que
je sers et pour l'avenir heureux des hommes dans lequel je crois si
j'arrive à les mettre en pénitence..
Un
jour un homme politique vint accompagner son épouse faisant son
pèleronage à Arès. C'était, je crois, à la fin des années 80 ou au
début des années 80. L'homme, qui ne se prenait pas pour n'importe qui,
avec suffisance me dit: "Mais pourquoi vous compliquer la vie avec
cette histoire d'apparitions de Jésus et de Dieu? Pourquoi ne pas
réintégrer l'église? C'est la même chose."
Je lui répondis:
"Quelqu'un a dit que la politique c'était l'art de récupérer à son
prodit les passions des autres." Je ne sais plus qui a dit ça, mais à
l'époque je le savais encore. Je poursuivis: "Eh bien, vous croyez que
la religion consiste seulement à récupérer la foi des autres pour en
faire un système. C'est pourquoi, à vos yeux, être croyants en restant
dans l'église et être croyant hors de l'église, c'est la même chose.
Mais non ! Il arrive un moment où le malheur et la nuit viennent et ils
viennent sur l'humanité, et où il faut le courage de dire: Non !" La Révélation d'Arès
dit: Non ! Je dis Non ! J'ai ce courage. Vous, vous êtes député mais
sans courage. Vous êtes dans un parti, où vous vous cachez, où vous ne
servez à rien en tant qu'homme, vous n'êtes qu'un béni-oui-oui du
parti, rien de plus."
12jun13 144C58
Peut-on
sacraliser une femme comme on peut sacraliser un homme ?
Il
est évident que non.
Je
ne veux pas dire que la femme manque trop de moyens intellectuels (elle
a un excès de moyens sentimentaux), mais je veux dire que, si vous
prenez le Bible, vous voyez bien que Dieu choisit toujours des hommes
comme grands prophètes.
Il y a deux ou trois prophétesses,
mais elles n'ont que des petits rôles spirituels.
C'est
parce que l'homme a le sens du sacré plus que la femme.
D'ailleurs
la théorie du genre que les professeurs veulent enseigner est une
erreur monumentale.
Il n'est pas aussi facile de sacraliser
le monde qu'on pourrait le penser, de ce fait.
Et les
enfants ? Comment sacraliser ces petits êtres irresponsables qui n'ont
aucun sens du divin ?
Et les animaux ? Les Egyptiens
antiques savaient bien que les chats étaient des êtres sacrés, mais pas
les chiens.
Vous devriez aborder le problème du sacré par
les catégories sacrables.
Joël S. du Sud-Ouest
Réponse
:
La théorie du genre est, je suis d'accord avec vous, une erreur
évidente. Les femmes et les hommes sont des humains différents
parce que complémentaires par le sexe et aussi, entre autres choses,
par la sensibilité spirituelle. La
Révélation d'Arès
soulligne la supériorité générale de la femme dans le domaine spirituel
(voir dans La Rév d'Arès
Veillée 9 et ch. xxvii). S'il y a une différence d'aptitudes à la
sacralisation, c'est tout le contraire de ce que vous pensez: La femme
est plus facilement "sacralisable" (je ne sais pas si cet adjectif
qualificatif, que vous employez, est français).
Il est donc
probable que si le Père fait prophètes des hommes plutôt que des
femmes, c'est a priori parce qu les hommes plus besoin que les femmes
de spiritualisation et de sacralisation.
Les enfants sont
proches
des anges. Quant aux animaux, ce ne sont que des animaux. Rien dans la
Parole du Créateur ne les concerne du point de vue spirituel.
Je
laisse aux Egyptiens antiques, totalement disparus, les idées qui
furent les leurs.
Sur d'autres points, notamment sur le
point
biologique et psychologique, n'en déplaise aux théoriciens du
genre, qui voudraient effacer toute différence entre les deux sexes,
les hommes et les femmes présentent, à côté de similitudes
structurelles, des différences irréductibles.
Il est clair
que mon
épouse, sœur Christiane, est différentes de moi et que je suis
différent d'elle et absolument clair que tout ce que nous avons pu
construire ensemble et notre bonnheur reposent sur ces différences.
Hors
de notre couple, il est tout aussi clair, et c'est confirmé
scientifiquement, que les comportements féminins/masculins, présentent
respectivement partout sur terre des caractéristiques spécifiques non
façonnées uniquement par des stéréotypes d'ordre social ou culturel,
même si l'on ne peut nier la transmission comportementale par mimétisme
au sein des familles.
Certains voudraient maintenant
s'affranchir
du réel et laisser la place à une vision totalement idéologique de
l'humain en éliminant toutes les particularités qui fondent le féminin
et le masculin. Heureusemennt, l'enseignement de la théorie du genre à
l'école a été refusé à l'Assemblée Nationale la semaine dernière,
quoique de justesse.
12jun13 144C59
Sacraliser
le désacralisé.
Auto-sacralisation par la pénitence
(Rév
Arès 30/11). Je donne la
Parole à Mikal (qu'il
la) garde.(toi, tu sera fort dans le vrais, tu hérites le
Jardin (xxviii/21) + annotation 2009).
Alain.M
Ile de France.
12jun13 144C60
Je
rebondis sur le commentaire 144C38 (je synthétise parce qu’il y aurait
des pages à écrire pour réveiller ceux qui pensent
l’être…). Comment peut on cautionner une guerre — qui plus est
"sacrée" — qu’un président imbécile (GW Bush)
aurait déclaré contre l’Irak ! C’est ne pas
connaître la famille Bush :
http://www.mai68.org/textes/PrescottBush.htm et
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/17/george-bush-est-officiellement-un-criminel-de-guerre/
- http://www.guardian.co.uk/world/2004/sep/25/usa.secondworldwar
Bush
senior et Bush junior sont des fanatiques et des criminels. Rien de
moins.
Quand on fait la guerre à l’humanité, ce n’est pas sacré,
c’est génocidaire et des milliers de soldats endoctrinés partent
se faire harakiri sans en connaître les vraies raisons (et ce n’est
sûrement pas le problème de terrorisme inventé aux USA qui est la
véritable raison mais plutôt les ressources naturelles que l’on va y
chercher !) tandis que d’innocents civils se font trucider sous les
bombes et les balles.
Les vrais
terroristes sont ceux qui nous enchaînent en ce moment même et que nous
laissons faire.
La démocratie n’a de
démocratique que le nom, parce que nous sommes toujours les serfs des
mêmes seigneurs à la différence près qu’ils nous autorisent la liberté
de nous abrutir avec des Ipod et des Ipad que l’on voit greffé à
l’oreille de pratiquement tout le monde aujourd’hui et quand on voit le
niveau d’éducation d’une grande partie de ces "greffés de l’oreille",
cela fait froid dans le dos, c’est même vraiment inquiétant !
Mes
frères que de naïveté, que de
crédulité sur ce monde !
Voter ? Pourquoi ? Parce
qu’on nous culpabilise avec le choix entre une andouille et un
imbécile… Mon vote est vite fait, c’est le non vote, voilà mon vote.
Mes
frères, pardon mes paroles sont crues, mais je ne peux pas imaginer
qu’on donne raison à ces dirigeants qui nous ont mené là où nous sommes
aujourd’hui !
Quant à la science, et le progrès ? Cela me
fait bien rire. Trop de progrès tue le progrès, il n’y a qu’à voir
l’état de décomposition avancé du libre arbitre et de l’esprit critique
des gens, de la masse qui suit le mouvement qu’on lui dicte de suivre ;
les sciences ne sont que des théories, combien de choses
"scientifiquement prouvées un jour" sont démenties le lendemain, faut
il rappeler les récents scandales ?
Il faut se
réveiller,
accomplir
la Parole, c’est aussi comprendre le monde aujourd’hui qui
est en état
d’extrême urgence .
Je vous embrasse mes frères.
Brigitte
du Sud-Est
Réponse
:
Vous pourriez chanter:
"C'est le tango des joyeux militaires
"Des
gais vainqueurs de partout et d'ailleurs
"C'est le tango des
fameux va-t-en-guerre
"C'est le tango de tous les fossoyeurs"
Boris
Vian (les Joyeux Bouchers)
Je ne vous savais pas aussi
péremptoire dans la protestation, ma sœur Brigitte.
Soyez
aussi forte dans la prière, ma sœur !
12jun13 144C61
Cette
entrée aborde les difficultés rencontrées dans la moisson ; elle en
donne les raisons. Malgré ce constat, et sans la moindre
désespérance, elle rappelle qu’il existe, latente, la possibilité d’un
retour vers Dieu.
L’homme en choisissant de
poursuivre la voie du péché c’est-à-dire le mal,
qui est tout acte contraire à la Parole du
Père, s’est désacralisé. Il a amoindri du même
coup sa faculté de comprendre et ou d’accepter parfois la Vérité (Rév d’Arès
38/5) d'un Appel divin telle que La Révélation
d’Arès.
Le mal est donc à la
fois cause et
conséquences de cette désacralisation. La
Révélation d’Arès
et l’enseignement
de son Témoin rappelle que
l’homme conserve cependant, enfoui au
fond de lui, le potentiel, dont la liberté de se changer en Bien (Rév d’Arès
30/10), de se sacraliser
pour finalement changer
le monde (Rév d’Arès 28/7) hors des
systèmes politique et religieux. C’est
la dynamique de la pénitence
(Rév d’Arès 30/10) qui aidera l’homme à
devenir un être spirituel et trouver des solutions aux maux de la
société. Le monde peut devenir un monde de
bonheur dans lequel le matériel et le spirituel
cohabiteront, si
l’homme y installe l’amour du prochain, le pardon des offenses,
la paix, s‘il se libère des
préjugés, retrouve la liberté et l’intelligence spirituelles.
C’est
cet idéal potentiellement réalisable, que les Pèlerins pénitents-moissonneurs
s’engagent à faire connaître.
Nicaise
d’Ile de France
12jun13 144C62
Je
vous remercie de votre vraie et juste entrée 144.
Votre
texte m'émeut,
comme toujours.
Cet Amour profond et doux des hommes dont
vous
témoignez et que je sens si fort en vous me touche, Il est aussi un
appel au secours, à la libération et à l'espérance. Comment les hommes
peuvent-ils refuser un tel Amour qui embrase et fait advenir l'homme
qui vient, libéré de ses souffrances, de sa traversée du désert et de
l'ignorance qui ne le mènent à rien ?
"Qu'il est ardu de
décider
l'homme à se rendre libre", comme vous me l'écriviez..
La
terre que l'homme blesse c'est lui-même qu'il blesse (corruption,
égoïsmes, leurre du pouvoir politique, misère, guerre économique,
etc.).
Faible
lumignon,
dit le Seigneur qui aime tant son enfant même s'il peut
être si détestable. Le prophète
Mouhamad, Paix et Bénédiction de
Dieu sur lui, a dit "Dieu est Tendre avec ses créatures plus qu'une
mère avec son nourrisson".
Pardon, j'ai essayé
de faire court, pas facile ! (sourires).
Je veux
témoigner modestement, simplement et sincèrement.
Le
Créateur ne promet pas le Bonheur, Il Le donne à qui se tourne vers Lui
et veut L'entendre et Le recevoir dans son cœur et accomplit Sa
Parole, chaque jour comme un champs à cultiver, un bateau
à construire,
une maison à réaliser, chacun à sa mesure. Je Le vis
humblement et la noirceur du monde me fait mal aussi. Je vis et ressens
la douleur des hommes et leur détresse. Je repense à cet homme, mon
bien
aimé frère, que j'ai vu, encore récemment, manger à même une poubelle :
"ce chien qu'il est devenu et qui ne mord plus" (cf votre entrée 144).
Actuellement,
je poursuis la rédaction de mon très modeste "itinéraire spirituel" -
dont je vous avais déjà fait mention dans un mail il y a quelques mois.
Il s'agit d'un très humble témoignage et un rappel de Sa Parole, que
j'ai à cœur de vous montrer, si vous le voulez bien, et de pouvoir
diffuser, si l'Unique le veut, avec Sa Permission, qu'Il agrée. Je me
reporte, comme je l'avais lu et m'avait écrit ma sœur D., à votre
réponse à notre frère Daoud concernant son travail sur le Coran et La
Révélation d'Arès.
Je lis régulièrement Sa
Parole dans Ses
trois Livres saints (Bible, Coran, Révélation
d'Arès), source de
Bénédiction à laquelle je m'abreuve car j'ai soif de spiritualité.
La
lecture m'a paru ardue au début et à présent je comprends mieux chaque
jour, par Sa Grâce. C'est un effort au quotidien qui me transforme
chaque jour non sans résistance de ma part et Son Amour est toujours
vainqueur, cela me fait pleurer d'émotion et les mots sont insuffisants
et limités à Le dire, pour Le servir.
Comment vous raconter
ce que je vis modestement actuellement, par Sa Grâce ? Je ne me sens ni
d'Occident ni d'Orient et je me sens aussi d'Orient et d'Occident. Je
ne me sens
attachée à aucune religion ni à aucun dogme ni aucun système qui
écrasent l'homme. Je me sens comme un oiseau qui déploie ses ailes, une
vague sur la mer, un chant d'oiseau, une arbre qui déploie ses
feuilles, une herbe qui fleurit, un épis de blé qui
grandit.
J'ai le
sentiment de renaître au monde chaque jour qu'Il fait, par Son Eau de
Grâce. Sa Parole est source intarissable qui jaillit en moi telle
une source de Vie
Infinie. Mon regard a changé sur moi-même et le
monde. Toutes les pierres précieuses et tout l'or de ce monde et
au-delà n'équivaudront jamais à Son Trésor qu'Il me permet de
ressentir. Je ne suis ni écrivain, ni poète et ce n'est pas de la
magie. Je suis une simple femme et je vis modestement, par Sa Grâce
d'Amour. Loué soit le Seigneur de ces moments doux et puissants et de
cette résurrection qu'Il m'accorde.
Je souris en pensant à
une image qui me vient: Imaginez que vous gagniez au loto chaque jour,
chaque minute, chaque seconde... Il y a de quoi avoir le cœur retourné
et
les yeux écarquillés, non ?!
Je prie aussi Dieu de
m'accorder une infime partie de Sa Liberté et de Sa Science qui
libèrent et qu'il m'est impossible de concevoir tant Son Mystère nous
échappe. Tout petit microscopique grain de sable que nous sommes
face à Son Omniscience, Lui Qui n'a ni commencement ni fin, Qui est
hors du
temps [Rév
d'Arès 12/6], Chéma.
Je veux témoigner
modestement et
simplement et faire part de la Joie réelle et le Bonheur intense que je
ressens chaque jour et les mots ne suffisent pas à exprimer ce que je
vis. La voile de mon petit et frêle bateau est gonflée à bloc après
mes prières, mes lectures, la contemplation de Ses Merveilles, la
discrète bonne action.... J'apprends chaque jour la patience de la
navigation, pas facile chaque jour mais possible avec Son Aide...
Lorsque "l'occasion" se présente, Car Il a semé (Rév d'Arès 5/1-3,
6/2), je rappelle Sa Parole et invite les personnes que je
rencontre à
lire librement et patiemment La
Révélation d'Arès et j'ajoute parfois :
comme dit une chanson "No Freedom without Love, no Love without
Freedom" (Pas de Liberté sans Amour, pas d'Amour sans Liberté). Le
Paradis est dans ma tête répété-je autour de moi, par Sa Grâce. Certes
mon corps fatigue parfois. J'essaie d'en prendre soin...
Quelle
Infinie Merveille et quel effort aussi au quotidien, dans la volonté et
la conscience de la pénitence
(amour, pardon, paix, intelligence du
cœur) et le courage, de ne plus être rien pour soi-même, juste dans le
service de Son Amour. Ô Douce Liberté, je me prosterne.
Libérons-nous
de tous nos carcans !
Dieu nous a fait libres
(Rév d'Arès 10/10),
posons des actes
simples de Bonté !
Le Paradis que le Seigneur nous appelle à
créer en
nous et autour de nous, un monde à Son Image et Ressemblance (Genèse
1/26-27), dépend de nos choix et de nos actes, se tourner
ou pas vers
Lui l'Infinie Bonté, le Bien qui n'a pas de Nom et qui a mille Noms.
Ma
mère m'avait appris, étant plus jeune, que le prophète Mouhamad, Paix
et Bénédiction de Dieu sur lui, avait dit : " Allah, le Sublime a dit:
"Celui qui vient avec un bienfait sera récompensé dix fois plus et Je
lui multiplie encore davantage. Celui qui s’approche de Moi d’un empan
Je M’approcherai de lui d’une coudée, s’il s’approche de Moi en
marchant, Je M’approcherai de lui en courant, et celui qui Me
rencontrera avec le poids de la terre de péchés sans qu’il n’associe
rien à Moi Je le rencontrerai d’autant de pardon".
Nous Le
connaissons tous au fond de nous, nous, les oublieux de notre origine
divine synonyme d'Amour.
Toutes nos résistances, notre
ignorance, notre
orgueil, nos préjugés, nos peurs, nos souffrances, nos dispersions, nos
ambitions, nos lâchetés, nos regrets, nos rancoeurs, nos désespérances,
nos prétentions, nos dominations (associationnismes tout cela), nous
empêchent de Le voir et de Le vivre: Les oreilles du cœur
sont fermées. Le cœur
est malade, comme dit Sa Parole dans le
Coran. Mettons
nos pas dans Ses Pas, Il n'abandonne aucun
pécheur dans sa pénitence. (Révélation d'Arès, 25/6), j'en
témoigne
humblement et sincèrement. Mon Souffle
te portera.
N'oublie pas ta place ! Tu es l'épée ; l'épée n'est pas le Bras qui le
soulève. (35/14, Révélation d'Arès).
Nous
sommes
tous capables du Christ, de Noé, d'Abraham, d'Isaac et Jacob, Moïse,
Élie, Mouhamad... et de Michel, Paix et Bénédiction de Dieu sur eux -
enfants et amis de La Lumière - en s'inclinant - âme, cœur, corps et
esprit - devant l'Unique, dans l'action d'Amour, le non jugement,
l'accomplissement des Volontés du Père (Mathieu 5/7). "Que le faire
remplace le croire", aviez-vous écrit dans l'introduction de La
Révélation d'Arès (2009).
Car la Vérité, c'est
que le monde
doit changer. (Révélation d'Arès, 28/7)
J'ai hâte et je
suis heureuse et émue de me rendre au Pèlerinage à Arès, si Dieu le
veut, et je vous sollicite à nouveau afin de vous y rencontrer, si vous
le voulez bien, avec Sa Permission.
Je vous embrasse avec
tendresse et chaleur.
Portez vous bien.
Bien
sœurellement.
Je prie avec vous dans l'effort de la
pénitence et dans Son Amour pour Le servir.
Béni
soit-Il. Gloire au Maître Souverain, Père Aimant, Vrai et Vérité.
As-salamou
'alaïkoum,
Kouda
12jun13 144C63
J’ai
bien conscience que c’est avant tout chacun de nous qui doit se
sacraliser, et pour cela accepter que sa conscience ne soit
pas fixe, mais qu'elle peut varier et se créer suivant sa volonté et
ce qu’il fait de sa vie.
Et [j’ai
bien conscienc] que s’exiger de soi-même la pénitence est
le meilleur moyen de se sacraliser.
Aussi la question que
j’ai à vous
poser est peut-être sans réelle importance mais elle m’est arrivée
suite à cette entrée aussi je vous l’expose :
J’ai relu
l’article
"Caninerie" dans le Pèlerin d’Arès 1990 deux fois récemment et le péché
de transsubstantiation, d’attribuer à des choses qui n’en sont pas
dignes ce qui est sacré, notamment le chien, y est clairement
exposé.
Je n’arrive pas à comprendre la notion de terre
sacrée à
laquelle vous faites référence dans vos enseignements récents à la
prière car je n’arrive pas à dissocier la terre, des animaux, des
plantes qui sont dessus.
Alors je me dis la terre
dont parle
Frère Michel est celle avec laquelle Dieu nous a modelé
(spirituellement sans doute ?) mais pas cette
terre-ci.
Pourtant vous parlez bien de ce sol et de cette terre,
puisque le paradis doit se vivre ici. Et que tous nos comportements se
répercutent automatiquement sur elle et sur les animaux puisqu’elle
nous est assujettie (Genèse) . En résumé je comprends que la terre
n’est pas sacrée en soi mais suit la sacralité de l’homme et là, je
doute de ma compréhension.
Comment pourrait-on exprimer de
manière
juste le rapport de l’homme à la terre ?
Ceci dit
ce n’est
pas une question qui me perturbe dans l’action de ma foi.
Je
vous envoie pour info un texte-tract que j'ai fait hier pour ma moisson
d'aujourd'hui, avec le souci de répondre à ceux qui disent : "je ne
veux pas faire parti d'un groupe !", ce qui est très très fréquent. Je
viens d'apprendre dans le bar que je fréquente qu'un de mes textes
avait été affiché dans la cuisine de "sa copine" à qui
j'avais parlé il y a un ou deux mois et qu'elle le relit
souvent. Ce texte-ci mon voisin de bar qui me l'a prit pour le
lire m'a dit qu'il allait faire pareil (j'avais déposé mes
tracts sur le comptoir).Mais je n'ai pas encore l'aisance ou la
présence verbale de mon écriture mais je m'aperçois en ce moment qu'il
va falloir que j'y travaille sérieusement.
Bernard
DLF de Bretagne Sud
Réponse
:
Vous posez la question et vous donnez la réponse en même temps.
Je
vais vous y répondre d'une autre façon.
Quand, me mettant en
prière, je m'agenouille sur le sol, ce n'est pas pour prendre une
attirude de sujet soumis à un Maître,
parce que ce Maître
est mon Père. Nos rapports sont d'amour. Alors pourquoi m'agenouillé-je
sur le sol et pourquoi vais-je frapper ce sol de mon front ?
Parce
que le Créateur dit: ...homme
et femme Il les créa, Il les bénit et leur dit: "Soyez féconds,
multipliez, emplissez
la terre, soumettez-la, dominez... Je vous donne tout
(Genèse 1/28-30).
Ainsi l'homme et la terre et
tout ce qu'elle porte sont sacrés dans la mesure où l'homme soumet ou domine
avec sagesse la terre et tout ce qu'elle porte. C'est le rapport de
soumission de la terre et de ce qu'elle porte à l'homme qui est sacré,
mais non les minéraux, les plantes et les animaux par eux-mêmes.
Dans
le moment où je m'agenouille je prends conscience de l'extraordinaire
possibilité que le Père m'a donnée et de la responsabilité —
possibilité et responsabilité sacrées — qui sont ainsi les miennes: Je
peux et je dois poursuivre la Création, mais je ne dois pas détruire la
Création.
Voilà un beau thème pour les écologistes, mais ils
ne voient pas les choses ainsi, hélas.
12jun13 144C64
Cette
entrée est fondamentale dans le développement de l’espèce humaine telle
que le propose le Créateur.
Vous petit chef [144C46], vous
avez quelque chose en
moins que beaucoup d’êtres humains ont sur cette terre, qui est la foi
en Dieu.
Nous ne sommes pas des demeurés ou des retardés
mentaux,
nous avons soit par éducation, nos parents, notre entourage, soit par
je ne sais quelle Dynamique Miraculeuse acquis la foi dans le Créateur.
Vous
n’avez pas cette chance, et vous vous enfermez dans cette croyance
: Dieu çà n’existe pas.
Libre à vous !
Mais
pourquoi tant de haine et de
mépris pour ceux qui s’enrichissent chaque jour d’une vie intérieure,
qui les nourrit, les apaise, et les aide non par une morale, un dogme,
une loi, mais à sentir le vrai chemin de la Vie ?
Vous
sembler ne pas ressentir quel mal votre chair et votre esprit doivent
subir chaque fois que vous étaler votre haine et votre mépris !
Bien
avant de connaître La
Révélation d’Arès, j’avais invité mes trois
enfants, vers les 6,7,8 ans à ressentir ce qui se passe en eux le jour
ou ils avaient des comportements agressifs, violents,
haineux, mensongers, et les moments ou ils faisaient preuve de
gentillesse, de bonté, de partage, d’amour. Aujourd’hui ils sont loin
d’être parfaits, mais ils savent et ressentent ce qui fait vraiment du
bien ou du mal !
Se sacraliser, chaque jour en utilisant
pour le meilleur de tous, la parole, la créativité, l’individualité, la
liberté, l’amour d’autrui, tout cela dans la paix, le pardon, le non
jugement, l’écoute, le doute et le souci d’une recherche de vérité,
voilà un vrai chemin de vie, pour l’apaisement et le développement du
corps et de l’esprit, et la création de l’âme, que vous
soyez croyant
et incroyant humaniste !
Rémy de l’Avignonnais
12jun13 144C65
Merci
frère Michel pour cette très belle entrée qui nous exhorte à retrouver
notre nature divine et donc sacrée.
Le Créateur a donné à
l'humain, la possibilité de se sacraliser, dit autrement de retrouver
l'image et
ressemblance
divine.
Le seul moyen d'y arriver est la
pénitence
au vrai sens du terme qui signifie : l'effort d'aimer, de
pardonner, de faire la paix et ceci en toutes circonstances en se
rendant libre [Rév
d'Arès 10/10] des préjugés et des peurs pour retrouver l'intelligence {32/5]
spirituelle qui est équilibre à trouver entre l'intelligence
intellectuelle et l'amour du prochain dit autrement entre le cœur et la
raison , que certains appellent"intelligence du cœur".
Dieu
ayant créer l'homme libre,
ce dernier peut choisir de demeurer un
animal pensant soumis à ses instincts primitifs et ses désirs égoïstes.
Mais,
bien sûr, il subit sur terre et dans l'au-delà, les conséquences de son
choix malheureux.
Pour certaines personnes la
notion de sacré ne signifie par grand chose à part peut-être quelques
rituels religieux sans aucune valeur spirituelle.
Le
sacré pour les Pèlerins d'Arès est tout autre chose, si je l'ai bien
saisi, c'est que l'homme retrouve l'image divine potentielle en lui par
ses efforts de bonté, comme Jésus en est l'exemple par excellence.
Il
est important que chaque être humain sache qu'il a ce choix en
permanence
À Arès où le Créateur a parlé d'abord
par son
messager Jésus en 1974 puis directement en 1977 d'une Voix sortie d'un
bâton de lumière, Il nous redonne Sa Parole pure sans déformation
pour nous aider à retrouver notre nature sacrée. Par toi
Je viens renvoyer l'Eau Vive (Veillée 30 de La Révélation d'Arès) Je descends
prendre racine au
milieu de ta génération pour en être la
Vigne.
Sans former pour autant une religion
nouvelle et moins encore une secte, mais des assemblées libres et
souveraines
d'elles- mêmes où les uns et les autres s'entraident fraternellement à
faire cette ascension
vers les Hauteurs Saintes comme Il Les nomme
dans son Message. Cette ascension
dans la mesure qui passe par
les
sentiers encore accessibles (Rév d'Arès 7/1).
L'homme
a le choix de se sacraliser ou pas, de retrouver sa nature divine ou
pas, de rayonner le bien, l'amour ou pas, car pour moi, le sacré émane
et même la nature ressent le rayonnement du sacré (Article "La
Pommeraie" Le pèlerin d'Arès 1989).
J'ai
recherché sur le net l'auteur de cette citation : "La
politique est l’art de capter à son profit les passions des autres"
C'est
Henri de Montherlant.
Denis
K de Bretagne Sud
Réponse
:
Une bonne vingtaine de lecteurs de ce blog m'ont fait savoir qu'ils
avaient retrouvé l'auteur de la citation ""La
politique est l’art de capter à son profit les passions des autres."
J'en ai profité pour leur demander comment ils avaient fait. Deux m'ont
répondu qu'il suffisait d'écrire la citation dans un moteur de
recherche (par exemple Google) qui en donnait alors l'auteur.
J'ignorais
complètement qu'on pouvait ainsi rechercher des auteurs de citations
par la citation... C'est assez dire si je suis nul en matière
d'informatique.
J'appartiens à une vieille génération qui ne
connaît que les ressources de la mémoire ou de la bibliothèque
(papier... pas la bibliothèque informatique). Je ressens
réellement la peur que la facilité que donne aujourd'hui l'Internet tue
notre mémoire, mais j'ai sûrement tort. En fait, on gagne du temps.
Mais je suis un vieux bonhomme dépassé. Ça me fait peur.
12jun13 144C66
Cette
entrée me paraît fondamentale pour comprendre le danger
d'anéantissement spirituel qui plane non seulement sur le monde mais
sur nous les occidentaux en particulier.
La conviction qui y
règne est
que le monde occidental s'est sorti de la barbarie grâce aux lois qui
interdisent la violence. Mais cette apparente victoire sur la violence
en serait une véritable, si elle n’était pas aussi le signe d’une perte
grave: le souci de défendre héroïquement ce que l'on croit bon. En
effet, si l’on s'intéresse à l’évolution des mentalités en un demi
siècle, l’évolution des discours politiques, littéraires,
cinématographiques, etc, on remarque une grave chute du souci de
dépassement et de transcendance, du souci de travailler à
l'accomplissement d'un idéal individuel et collectif, de donner le
meilleur de soi-même dans une quête héroïque, pour un monde où la
médiocrité grise et déprimante se répand presque partout.
Si
un jour la
barbarie réapparaissait en Europe, ce qui est fort possible, je ne suis
pas sûr que les occidentaux d'aujourd'hui auraient la force de s'y
opposer. Car la relative absence de violence résulte moins d'une
maîtrise de soi que d'une soumission désabusée au système (car il n'y
aurait pas d'alternative crédible) et d'un désintérêt de combattre et
de lutter pour quoi ce qui n'a pas un intérêt immédiat personnel ou
corporatiste.
Heureusement a disparu le temps où l’on
pouvait mobiliser
des populations entières pour aller s’entretuer au milieu de l’Europe,
mais les occidentaux et le monde doivent changer [Rév d'Arès 28/7]
pour redonner la
pleine vie à la vérité
qui gît en nous-mêmes, comme un aigle blessé,
une formidable force spirituelle qui, avec patience, effort et héroïsme
pourra transfigurer ce monde et lui redonner vie, force et bonheur.
Concernant
le message de notre frère Daoud en 144C16, j’admire son dévouement et
son effort, mais je voudrais le mettre en garde (à moins que je ne me
trompe et alors toutes mes excuses) contre une interprétation trop
personnelle et ésotérique de la Parole (ici le Coran) et l’idée d’un
code… Le danger de la théologie doit nous rendre prudent et il n’y a
aucun code secret, aucune clef intellectuelle qui peut éclairer la
Parole, simplement la foi, la prière, la réflexion et la pratique qui
éclairent progressivement. Même si le frère Daoud a raison de chercher
à éclairer le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès,
pour
prolonger par exemple ce que le frère Michel a déjà dit concernant
Mouhammad comme sceau
des prophètes et l'épreuve de la croix de
Jésus; ou pour apporter, comme notre frère Daoud l'a très
intelligemment fait en 142C22, une interprétation nouvelle de versets
préfigurant La
Révélation d'Arès, dans son événement ou dans son sens.
Je
n’étais pas présent à Paris lorsque le prophète a expliqué
sa propre
compréhension de La
Révélation d’Arès, mais ce qui m’a frappé dans ce
que les frères et sœurs m’en ont rapporté c’est que le frère Michel,
par exemple face aux mots durs contre les prêtres, ne lit pas, comme
beaucoup : « untel est prêtre, donc il est moins bon que moi qui ne
l’est pas » mais il lit « la vie sociale ne doit pas être religieuse et
chacun de nous doit combattre en lui-même la tendance à se comporter en
prêtre et à se soumettre aux prêtres »; autrement dit ne pas avoir peur
de témoigner de sa foi et de faire
pénitence pour "sacraliser le
désacraliser".
Jérôme de Montréal (Canada)
Réponse
:
Concernant le livre qu'est en train d'écrire notre frère le Dr Daoud
H.,
je pense qu'il faut attendre qu'il soit terminé et que nous puissions
le lire avant d'en dire quoi que ce soit.
Daoud
est de culture musulmane, un savant en matière coranique. Il a été
salafiste, donc musulman d'attachement antique et dur et a changé — au
sens fondamental que donne à changer
La Révélation d'Arès — s'est ouvert à la Lumière en lisant
La
Révélation d'Arès.
Son parcours est exceptionnel. Je suis de ce fait tout à la fois très
respectueux et très curieux, mais pas du tout présomptueux, concernant
l'ouvrage qu'il est en train de rédiger.
Impossibe d'en dire
quoi
que ce soit avant que s'achève le travail. Ajoutons que Daoud sait bien
mieux que nous comment aborder la question de La Révélation d'Arès
auprès de ses frères musulmans. Je devine qu'il réfléchit énormément et
qu'il n'ignore en rien la recommandation de prudence que donne
la Parole d'Arès, car il faut avancer en paix..
12jun13 144C67
J’ai
été particulièrement intéressé par votre réponse au commentaire du
"petit-chef" (06jun13 144C46) concernant l’Assemblée des
Pèlerins d’Arès qui est un chef d’œuvre de synthèse et de concision de
la démarche que nous suivons.
Mais je voudrai ici revenir
sur
la question de sacré.
Vous avez raison de soulignez la
nature sacrée de
notre action et mission. Pourquoi ? J’imagine que petit-chef
conviendra aisément avec nous que la liberté est sacrée, que l’amour
humain est sacré, (l’amour parentale et filial, l’amour romantique et
aussi l’amour désintéressé bienfaisant), que la vie est sacrée, que
l’individualité (ne pas confondre avec individualisme) est sacrée.
Hors
notre action ou mission que petit-chef appel propagande, vise
justement à redonner à toutes ces choses sacrées leurs vraies places
dans l’existence de chacun.
A contrario, le monde que
petit-chef soutien
fait tout pour faire disparaître la liberté de
choisir la vie que l’on veut mener et le pouvoir de création qui s’y
attache. Il fait tout pour fondre l’homme dans la masse et supprimer sa
singularité, son individualité qui s’oppose à la
normalisation. Il fait tout aussi pour faire disparaître l’amour
bienfaisant individuel et le remplacer par l’assistance sociale en se
rendant ainsi indispensable. Le système fait tout pour transformer
l’être humain en esclavage ou en ressource utilisable et corvéable pour
la satisfaction d’une élite au pouvoir, il désacralise l’Homme et se
sacralise lui-même.
Notre action est défense du sacré en
l’homme et
désacralisation du système, des superstitions, des institutions qui y
sont attachées. Notre action est sacrée en cela qu’elle porte
à redonner à l’Homme sa vraie dimension qui d’essence divine et
créatrice et qu’elle s’oppose donc à tout ce qui tend à l’avilir, à
l’affaiblir, ou là l’égarer pour mieux le dominer.
Merci
d’avoir souligné la nature sacré de notre action.
En cela
nous reprenons aussi la démarche de Jésus qui remettait à sa
place le sacré et le profane. Il resacralisait l’amour humain et
désacralisait ce qui ne l’est pas (le rite, le code, le dogme, les
sanctuaires, etc.). Le
royaume de Dieu est en vous !
Le sacré est
en l’homme.
Un Daniel d'Aquitaine
13jun13 144C68
Il y a eu
des cafouillages dans votre blog ces jours-ci.
Ça va mieux
depuis hier soir, mais l'image de Bernard DLF [144C63] n'apparaît pas.
Est-ce
que vous êtes piraté ou hacké ?
Je
me suis habitué à la très bonne qualité de ce blog, qualité des textes,
qualité de présentations, je suis maintenant contrarié quand quelque
chose ne va pas.
Coca-Cola d'Ile de France
Réponse
:
Je suis en déplacement et je mets
à jour mon blog sur mon portable de voyage. Je ne dispose ni de temps
ni des outils informatiques de mon ordinateur de bureau. Il y a donc
des retards et des défectuosités ici et là.
Je m'efforce de
faire au mieux.
Concernant
l'image dont vous parlez, l'original que m'a adressé Bernard DLF était
une copie PDF d'assez mauvaise qualité et l'image PNG que j'en ai tirée
apparaissait sur mon éditeur, mais pas sur le web. Je ne sais pas
pourquoi.
Ce matin j'ai trouvé une solution provisoire
pour la
faire apparaître, mais la qualité est médiocre. Le tract est quand même
lisible.
14jun13 144C69
Vous
dites dans l'entrée 144 "Le monde est usé". Ce n'est pas mon
avis.
Pour moi le monde s'est effroyablement diversifié.
Notamment,
la notion de "sacré" est considérablement diversifiée.
Au
fond, "sacré" n'a que le sens qu'on lui prête et celui que vous lui
donnez ne s'adapte qu'à vous.
"Sacraliser"
n'est pas vraiment opposable à "désacraliser" parce qu'en dsacralisant
on touche au "sacré" pour le ternir ou le masquer ou l'enlever. On ne
peut pas "désacralier" s'il n'y a pas du "sacré".
C'est différent
d'enlaidir qui ne suppose pas la présence de l'aideur, mais la présence
de beauté qu'on transforme
Je ne suis pas sûr que le monde
ne soit pas "sacré" même chez ceux qui prétendent qu'ils ne le sont pas.
Catalina
de région PACA
Réponse
:
Bien sûr, on peut toujours ratiociner sur "sacré". Les langues ne sont
pas qu'un ensemble d'oppositions comme "oui" et "non" ou "noir" et
"blanc". En français à la question: "Qui est dans la maison ?" on peut
répondre: "Personne" ou "Cent personnes." Avec le même mot les sens
s'opposent comme "vide" et "plein".
La compréhension d'un
mot
provoque des remous dans tous les cerveaux. C'est pourquoi je n'ai pas
écrit seulement trois lignes sur "sacraliser le désacralisé" mais un
peu plus d'une cinquantaine, pour calmer le remous, montrer comment je
comprenais le mot "sacré" et ses dérivés.
Pour moi, je le
redis, être sacré, c'est être avec Dieu, en Dieu, pour Dieu, se mouler
et mouler ses actes à Dieu.
Bien
sûr, pour celui qui n'a pas la moindre notion de ce qu'est Dieu,
"sacré" n'a pas ce sens. Il lie alors l'adjectif "sacré à
d'autres
idées comme l'amour de la patrie ou le nom d'un chien: "Amour sacré de
la patrie-i-e..." "Sacré nom d'un chien!"
Mais, vous avez
raison
par un certain côté, quoique je le dise autrement. Je dirais que les
gens mettent souvent dans les mots ce qu'ils désirent y voir. Ils ont
un préjugé sur le sens.
Autrement dit, on parle et on écoute
celui
qui parle sans songer qu'on a la responsabilité de bien comprendre ce
qu'on dit et ce que l'autre dit. J'ajoute que l'humeur du moment a
beaucoup à voir avec le sens.
Toutefois,
je vois quelque chose de spécial dans "sacré". Il ne me paraît pas
impossible que tout humain sur terre ne trouve jamais ce mot extérieur
à lui. Je crois que le "sacré" fait toujous renaître quelque chose de
sublime chez tout être, incroyant ou croyant, raffiné ou grossier, même
si le mot reste pour tous plutôt flou. Flou ou pas, "sacré"
est rare dans les conversations ; le mot a donc un privilège
de
sublimité, ce qui est rare dans nos langages aussi usés que les gens
qui en usent. Le sacré décidémen distingue toujours l'homme de la bête.
On
peut voir aussi le côté sombre de "sacré". Les gens n'ayant pas le
temps d'ouvrir un dictionnaire et de vérifier les sens d'un mot pour en
dégager le bon dans la circonstance, croient ce qu'ils veulent et même
n'importe quoi. On voit tous les jours les journaux et les
propagandistes affirmer des choses qui paraissent extraordinaires ou
incroyables à tous ceux qui, ne lisant et ne réfléchissant jamais,
voient du nouveau dans tout ce qui est dit avec aplomb, alors que ce
nouveau est vieux-vieux. C'est comme ça qu'Adolf Hitler a fait passer
ses rêves néfastes et criminels à des foules de militants dans des
stades en Allemagne dans les années 30.
Mais pour moi le
sens de sacré est simple. Je le répète: L'image et ressemblance
du Créateur en moi est sacrée et je projette de faire comprendre à mes
frères humains que chacun d'eux a ce sacré en lui ou en elle et, par
conséquent, ma mission est sacrée et je leur propose de reprendre à ma
suite cette mission sacrée.
Il faut bien, pour finir,
sacraliser le désacralisé.
Vous
êtes, je suppose, une étudiante venue m'écouter à Nice en 2010 ou au
début de 2011. Je ne me souviens pas de vous avoir revue depuis, mais
si vous suivez mon blog, je continue de vous intéresser. Alors,
rejoignez-nous ! Nous avons besoin de monde pour faire savoir au monde qu'il doit changer (Rév d'Arès 28/7).
14jun13 144C70
Je trouve
le sens du sacré trop étroit dans votre entrée.
Il y a une
quantité énorme de choses qui sont sacrées dans la vie.
Je
veux me borner ici à l'idée sacrée du mariage. La mariage est sacré,
mais il n'est sacré que s'il est fait dans des conditions d'amour, de
désir mutuel, de création mutuelle.
Que pensez-vous du
caractère sacré du mariage ?
André L. du Centre
Réponse
:
Je comprends votre conception sacrée du mariage.
Mon
épouse et moi-même avons le même sentiment que le vôtre: notre mariage
est sacré, nous ressentons notre union de pensée comme de corps comme
sacrée et nous n'avons jamais cessé de nous en émerveiller.
Mais
le sacré de notre mariage est lié au sacré du but de notre existence
commune, vouée à Dieu.
Je dis aux jeunes qui vont célébrer
leurs épousailles:
"Avant les épousailles
vous êtes un et une chacun et chacune de son côté. Après, vous serez
dix, cent, mille. Vous verrez que votre amour va vous multiplier en
force, en moyens pour vous-mêmes mais tout autant pour lamission que
vous a confiée le Père."
Je crois que c'est à Lille qu'un
juge a
annulé un mariage entre musulmans au motif que l'épouse n'était pas
vierge. Dans la population les uns se sont indignés, les autres ont
haussé les épaules, d'autres encore ont ri en disant: "Tant mieux pour
la jeune mariée ainsi dispensée de passer sa vie avec un sombre
arriéré," etc. Moi, je trouve triste que l'époux, qui a eu recours aux
tribunaux, n'ait pas aimé sa femme assez pour se dire: "J'eus préféré
qu'elle fût vierge, mais ce n'est après tout que l'état d'un moment,
alors que nous avons toute la vie pour construire quelque chose de
sacré et peut-être même merveilleux... pour Allah à travers nous."
Mon
épouse Christiane dit parfois: "Mon mari est mon mari, mon amant, mon
père, mon frère, mon copain, mon associé, mon complice, mon prophète,"
voulant dire que nous sommes tout l'un pour l'autre. Ce tout pour nous
n'est sacré au sens optimum que si nous consacrons notre vie, outre à
la famille, au changement
de nos vies, à la pénitence,
au changement du monde.
15jun13 144C71
Depuis
hier je relis vos deux dernières réponses (144C69 et 144C70) et je les
trouve vraiment bonnes.
Vous écrivez [dans votre entrée
144]: "L'homme s'écrase, sa résistance au
destin d'animal dompté qu'on leur fait est presque nulle ;
cela
dépasse toute explication rationnelle. Les raisons que les gens de la
rue nous donnent, quand ils en donnent, de leur
résistance nulle, ne clarifient rien." Oui, les gens dans leur majorité
résistent à toute tentative de les sacraliser.
Je
ne crois pas que ce soit une résistance à Dieu. C'est, comme vous
dites, une résistance à rien. Ils restent ce qu'ils sont et ce que les
ont laissés deux guerres atroces au XXe siècle. Ce n'est oas de
l'animalité. C'est de la non-existence. Ils préfèrent vivre oubliés:
oubliés des profs au collège, oubliés du percepteur dans la vie,
oubliés des chefs dans le boulot. Alors, oui, oubliés de Dieu
par-dessus tout.
Ce désir d'oubli est un aveuglement. Ils ne
voient pas la magnifique tour blanche du Sacré que vous êtes, frère
Michel.
Ne voyant pas la tour, ils ne vient pas Dieu, pas
l'autre vie que Dieu leur propose par vos lèvres.
Ali de
Marseille
Réponse
:
Oh, non, je ne suis pas "la tour blanche du Sacré". La tour blanche du
Sacré est La Révélation
d'Arès. Moi, je suis tout au plus le sémaphore au sommet
de la tour, qui gesticule en direction du monse.
Mais
pour le moment la tour blanche du Sacré n'éclaire surtout qu'elle-même.
Comme vous dtes, les hommes ne la voient pas, sauf quelques uns, nous
les Pèlerins d'Arès !
Nous sommes quand même là, oui, nous
sommes quand même déjà là !
15jun13 144C72
Ce
qui est juste et sacré est que ce qui gît en chacun de nous et
que le monde étouffe encore.
Ce Qui est Saint :
Dieu en
nous, son image et
ressemblance, vit ou gît comme
un aigle blessé (Rév d'Arès 28/6)... la Vérité.
Or,
Dieu Qui parle au chaos Qu'Il aime et Qui par cet Amour fait que la Lumière est,
nous dit par là, comme à Moïse: Je
suis Celui Qui est (Exode 3/14).
Comme Il est,
par
nos actes nous sommes ou pouvons redevenir Son Image et Sa ressemblance [Genèse
1/26-27].
Et tout comme Il se réduit (Rév
d'Arès ii/21)
pour parler à Sa Créature, en cela Il sacralise l'homme
car
il l'atteint la Merveille — Son enfant
— que nous sommes, au plus profond de nous-mêmes en ce
qu'il y a de plus pur et de plus noble ! Tu es Mon
Honneur, dit
Il à Mikal.(Rév d'Arès
xxxvi/16).
Et celui qui est l'Honneur
de Dieu,
nous parle à nous, les humains têtus, parfois sourds, ou aveugles ou
muets: parole de Mikal ,
Ma Parole (Rév d'Arès i/11)
Alors, nous sortons
d'un état d'homme dressé, face à son maître (Rév d'Arès 2/1-3)
pour nous [faire nous] redresser (1/1).
Les
premiers versets bouleversent, tout de suite. Ils nous agenouillent,
parce qu'ils soufflent en nous une vérité totale,
Elle
fait sentir aux hommes à quel point ils sont descendus bas en
se soumettant, tels des animaux, mais aussi en soumettant les
femmes, leurs sœurs, et les hommes, leurs frères.
Et,
d'entrée, quelque chose de sacré en nous se réveille.
Nous
ressentons alors combien nous allons devoir nous accrocher à cette Vie de vigueur et
d'Espérance pour retrouver en soi et autour de soi la Lumière et
continuer.
Humblement, je prononce
la Parole pour
l'accomplir [Rév d'Arès 35/6} et faire en sorte de faire
mienne cette Parole lorsqu'elle me dit: tu ne seras le chef de personne
(16/1).,
Quand l'œil du dedans
voit les fleurs,
nous sommes joyeux (Rév
d'Arès ii/9), mais l'œil
du dehors se met à compter
les fleurs, le jardin est fauché vendu (ii/11).
Cependant,
il est là ce jardin ! Il est là vivant, en soi, un jardin où l'on cesse
de compter et
que nous revivifions, reconstruisons chaque jour en continuité (ii/9)
par notre amour, notre patience, notre courage, notre paix;
Un
jardin qui laisse entrer l'Eau, l'Eau
vive (Rév d'Arès 30/3),
Où l'Eau, l'Eau vive,
source de la Vie (Rév
d'Arès 17-18/5, 24/3-5; xLiv/9) ne s'évaporera plus
Un
jardin
qui,
finira par ne plus jamais se laisser réduire, se détruire. Ce jardin
qui donne l'Espérance et la vigueur rendra un Jour à l'humanité Son Lot
de gloire et de perpétuité... Ton
Eau ! Toi l'Étalé !
Dans l'union de deux êtres
il y a une recherche du sacré en l'autre, de même que dans un groupe
d'homme ou de frères humains une assemblée nouvelle où quelque uns
changent leurs vies et décident de rendre sacrés leurs actes
de Bonté,
d'aimer leur prochain en continuité. Il y a dans cette synergie,
recherchée et re-créée, cette nostalgie permanente de la Grâce, de la
Vie.
Il m'arrive de penser que cette
approche faite avec Beauté
(Rév d'Arès 12/3) qui nous fait discerner le Bien, a de toute
façon existé de façon
éphémère, par à-coups. Ayant pu se déployer, se vivre un temps, même si
elle a ensuite démérité d'elle-même.
Il manque à notre
jeunesse de beaux exemples.
Aimer est très important, en
ressentir son innocence et sa vérité l'est encore
plus, et pouvoir ainsi mettre en reflet avec
d'autres ces moments féconds est une immense joie car il y a
le sacré que Dieu scelle en cela.
Il m'arrive de penser à
certaines belles œuvres littéraires qui restaurent l'image du couple.
Certaines
d'une époque pas si lointaine, où la pudeur et la délicatesse
triomphaient de ce qui pouvait avilir ou durcir l'homme. Je
pense à quelques mises en scène des romans de Jane Austen (orgueil et
préjugés) ou de l'œuvre de Charlotte Bronté (Jane Eyre) sur le couple
au XIXème siècle;. notamment lorsque la petite bourgeoisie et la
noblesse décidaient de se côtoyer .Cela peut paraître est assez
lointain, mais des films tournés récemment montrent à quel point ces
chefs d'œuvre ont marqué les consciences dans un temps qui peut se
prolonger. La prière et l'action de notre pénitence gomment
ce qui est
durci en nous et délivre ce qui y est Beauté
Ce
qui nous reste des récits de nos pères, de nos mères, de nos
grands-parents et que l'on redécouvre à la Lumière de toute la Parole
(Bible
et Coran), grâce à La
Révélation d'Arès (9/7, 33/21-22, 38/7-9), par l'exemple
vécu de votre couple prophétique Frère Michel et
votre épouse sœur Christiane, par votre Amour, votre douceur et votre
patience
malgré les épreuves, nous voyons se redresser
l'homme et la femme en nous-mêmes en tant que créature unique.
Quand
je clame cette parole: la
femme le bon sa main est dans sa main, yechou
tremble la femme tremble,yéchou pleure la femme pleure: Tu
flottes sur le Vent (comme) l'oiseau large (Rév d'Arès xxviii/1-3),
je
ressens à quel point le Père nous fait confiance et nous voit haut.
Notre
Père trop
aimant
appelle tout homme et femme à devenir par sa pénitence un héros du Bonheur !
"IF"
est
un poème de Rudyard Kipling dont le commentaire 144C14) fait
mention (la pénitence)
Chanson en français (B.Lavilliers) :
"If
you can keep your head when all about you
Are losing
theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when
all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If
you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied
about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to
hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise."
"Si
tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans
un seul mot te mettre à rebâtir
ou perdre d'un seul coup le
gain de cents parties
Sans un geste sans un soupir
Si
tu peux être aimant sans être fou d'amour,
si tu peux être
fort sans cesser d'être tendre
et te sentir haï sans haïr à
ton tour
Pourtant lutter et te défendre?
Si tu
peux supporter d'entendre des paroles travesties...
d'entendre
mentir
sur toi-même sans mentir toi-même."
Danièle du
Nord
Réponse
:
La traduction française par B. Lavilliers que vous donnez n'est pas la
traduction du poème "If" de Rudyard Kipling.
C'est une
adaptation très libre. Mais l'adaptation est belle.
La
traduction exacte de la première strophe de "If", telle que je la
traduis dans ma tête sur l'instant (le texte coule merveilleusement
bien en anglais, langue fluide, mais la traduction en français, langue
rigide, est très difficile à faire), est la suivante:
"Si tu
peux garder ta tête quand tous autour de toi
perdent leurs
têtes et te rendent coupable de cette perte,
si tu gardes
confiance en toi quand tous doutent de toi,
tout en étant
indulgent envers leurs doutes;
si tu peux attendre sans être
las d'attendre
ou d'être calomnié — toi ne pratiques pas le
mensonge,
ou d'être haï — toi, ne cède pas à la
haine
et cependant ne parais pas
trop bon ni ne parle trop sagement."
15jun13 144C73
Je
ne peux me retenir de vous adresser ci-joint une photo prise la nuit
dernière dans le ciel de la métropole lilloise [Lille, ville du Nord de
la France].
Cela me rappelle le bâton de lumière à travers
lequel le Seigneur s'est manifesté à vous en 1977.
Il
s'agirait d'une aurore boréale....
L'Unique dit dans le
Coran : Ce sont des signes pour ceux qui savent voir et entendre
(intelligence du cœur).
Je prie avec vous dans l'effort,
l'espérance avec, en et pour Son Amour
Louange à Dieu !
As-salamou
'alaïkoum,
Kouba
15jun13 144C74
Vous
parlez de choses profondes et sacrées mais avec une jovialité pas du
tout commune chez un homme de Dieu, un homme de Dieu qui par dessus le
marché a été témoin d'une apparition divine surnaturelle extraordinaire
qui le place au niveau d'Abraham, de Moïse ou de Mahomet.
Je
pense
que cette vivacité pleine de bonne humeur, parfois même de satire
quoique jamais méchante, qu'on trouve dans vos entrées et vos réponses
aux commentateurs, a beaucoup nui à la crédibilité qu'on vous doit.
Vous êtes visiblement quelqu'un qui ne présente pas de prime abord la
hauteur, la position altière, d'un homme qui est la voix directe de
Dieu, puisqu'il vous dit: Ta
parole est Ma Parole [Rév d'Arès i/11].
Pour
saisir votre vraie profondeur de foi et d'esprit il faut beaucoup vous
lire — et sans préjugé aucun — et alors son découvre un apôtre tout à
fait extraordinaire en sagesse et profondeur de vue.
Comment
voulez-vous, dans ces conditions, que votre entrée de blog "sacraliser
le désacralisé" ait la portée qu'on peut attendre d'un Moïse ?! Ce
n'est qu'un blog, d'une part, dans un style fait pour à peu près tout
le monde, et les gens lisent quelque chose sur la sacré comme ils
liraient une recette pour se couper les cheveux sans aller chez le
coiffeur.
Ma comparaison est maladroite, mais je ne sais pas
comment expliquer l'impression que vous me faites à une époque où
l'impression qu'on fait est d'importance totale.
Je connais
quelqu'un qui vous a rencontré je ne sais pas où et qui m'a dit à peu
près ceci: "L'homme commence par décevoir. On attend autre chose que ce
bonhomme qui plaisante et qui rit. Et puis il parle et au bout d'un
moment on est scotché. Après, on se dit: Il a dit des choses inusitées
et prodigieuses, mais quoi ? On ne s'en souvient pas, tellement c'est
exceptionnel. Là on comprend qu'on a eu affaire à un quelqu'un
complètement hors du commun, mais qu'on ne peut pas suivre, puisqu'il
est loin, loin, loin devant nous."
Vous ne jugez pas. On ne
vous
prend pas à dire: "Celui-ci est bon, celui-là est mauvais." Vous pouvez
dire comme Rousseau disait de lui-même: "Je suis un observateur, mais
pas un moraliste." Vous montrez le voie et la voie que vous montrez est
on ne peut pas plus simple: Ce que vous appelez la pénitence, qui est
l'acquisition de la bonté pratique.
Alors, on se dit: Chez
cet homme, Mikal,
quel rapport exact peut-il y avoir entre le sacré et la pénitence, puisque
la pénitence
est acquise par le seul effort
d'aimer, pardonner, être en paix, intelligent et libre,
mais le sacré paraît au contraire quelque chose d'impossible à
acquérir, quelque ose au-delà de l'homme.
Les
hommes de Dieu sont assez souvent paranoïaques, mais vous pas du tout.
Vous parlez des misères qu'on vous fait, mais jamais d'une façon
plaintive qui vous placerait au centre d'une persécution systématique.
Au contraire, ce que vous dites se résume à peu près à: De toute façn
on s'en sortira. Bref, vous êtes un optimiste, autrement dit vous
croyez au bonheur sur terre et n'encouragez pas l'humanité à attendre
la mort et le Ciel pour etre heureuse.
Damien T. d'Ile de
France
Réponse
:
Vous
parlez trop de moi et vous n'êtes pas le seul, loin de là. Raison pour
laquelle je crois utile d'afficher votre commentaire, Cela me permet de
répondre en bloc à beaucoup d'autres.
Vous parlez trop de
moi pour
que je puisse vous répondre. Ma personne m'intéresse évidemment,
puisqu'il me faut vivre suffisamment bien pour accomplir
ma mission, mais elle ne m'intéresse pas au point d'avoir des réponses
aux compliments que vous faites à l'homme ordinaire que je suis.
D'ailleurs,
le "quelqu'un qui m'a rencontré vous ne savez pas où" dit bien:
""L'homme [moi] commence par décevoir. On attend autre chose que ce
bonhomme qui plaisante et qui rit," puis il ajoute: "Et puis il parle
et au bout d'un moment on est scotché," mais c'est tout simplement
parce que, quand je parle, ce n'est plus moi qui parle, mais La Révélation d'Arès
qui se prolonge à travers moi. C'est Jésus et le Créateur qui parlent.
Un
prophète
n'est jamais rien d'autre qu'un prolongement de la Parole du Père.
Nous
vivons dans un monde las de tout — dans mon entrée je dis "monde usé" —
en partie à cause du désœuvrement que procurent à mes concitoyens une
vie de très peu de travail (35 heures/semaine pour les Français) et
d'abondantes distractions télévisées, et vous n'échappez pas à ce sort,
mon frère Damien, sans en avoir conscience. D'où votre commentaire.
Je
ne suis pas préoccupé par ce qu'on pense de moi. Pourquoi penserait-on
de moi, si on y pense, plus qu'on ne pense du tout-un-chacun ?
Les
vaniteux sont des gens qui s'imaginent qu'on ne cesse pas de parler
d'eux. Je suis tout le contraire: Je ne pense jamais qu'on puisse
parler de moi. Je dois chaque nuit pendant ma prière prendre conscience
que le Père m'a confié une mission et que je dois l'assumer sans cesse,
que ça me plaise ou non. Je suis le premier surpris quand les
illuminati (voir entrée 143) pensent à moi et si je réagis contre eux,
c'est parce que je suis l'Honneur,
le défenseur, le champion du Créateur, mais non mon propre défenseur.
S'il
vous plaît, Damien, pensez, pensez beaucoup, pensez toute votre vie à La Révélation d'Arès,
mais oubliez-moi comme homme. Si vous pensez trop à moi comme individu
humain, vous soulèverez toujours un sujet de discussion, parce qu'on ne
discute jamais que de choses fausses. Tout ce que vous dites de moi est
soit faux, soit sans intérêt. Je le répète: Une seule chose compte: La Révélation d'Arès
et la pénitence
qu'elle préconise comme la seule arme contre le mal.
17jun13 144C75
Avant
que vous ne passions à l'entrée 145, il me faut, frère Michel et sœur
Kouda, vous dire merci!
Merci à vous frère Michel, pour
votre réponse éclairante en 144c55 sur le thème prophète et prophètes.
Vous
percevez que vous êtes à ce jour le seul prophète, et malgré
La
Révélation d'Arès
28/5: C'est d'eux mêmes que je fais des prophètes.
Votre
réponse me conduit à "évoluer" dans ma foi.
D'abord,
je parlais moi-même de "niveaux de prophétisme sans commune mesure"
entre vous et les autres.
Ensuite, vous soulignez fort
justement le rôle du temps : Écoute,
homme Michel ! Je suis hors du temps, mais toi qui est dans le temps...
(Rév d'Arès 12/6).
Dans La Révélation
d'Arès,
le Coran, la Bible, l'emploi du présent de Dieu n'est pas toujours le
présent de l'homme !
Je comprends donc que ces hommes dont
Dieu fait des prophètes
pour notre monde, la réalisation en est encore en attente.
Merci
aussi à vous, ma soeur Kouda (144C62 et 73).
Oui, cet
"itinéraire spirituel", écrivez-le !
Vous confirmez à
merveille la répartie en à la phrase "l'homme a le sens du sacré plus
que la femme" en 144C58.
Jamais, ma sœur, dans ce blog je
n'ai souvenir d'avoir lu d'un commentateur un témoignage aussi fort de
la Vie
qui est en nous, cette Vie
spirituelle où se mêle l'image
du Père nous appelant à l'action du pénitent moissonneur,
et l'image
de la Mère dont se
mouille la gorge (de larmes) et de lait, nous abreuvant de
ce qu'Elle nous donne à "voir et entendre": je reprends vos termes de
144C73.
Ayant
paradoxalement une sensibilité spirituelle au moins aussi féminine et
réceptive que masculine et conquérante, je suis attentif, dans la
Parole, à ce qui nourrit cette dimension réceptive, et depuis longtemps
je voudrais y étudier ces mots "voir" et "entendre".
Peut-être,
ma soeur Kouda, vous, une femme, serez -vous une des premières à
atteindre ce niveau prophétique annoncé: C'est d'eux mêmes que je fais
des prophètes.
Puissions-nous, comme
les anges qui en portent
tout autour de la tête, multipli(er) (no)s yeux,
et nous les emplir, et nous sacraliser ainsi, et être des prophètes par
transparence !
Ça finit par se voir: "au bout d'un moment on
est scotché" (144C74).
François D. D'Ile de France.
17jun13 144C76
Je
suis heureux
de lire votre blog, qui ne correspond en rien à l'ennui que j'éprouvais
quand je venais au Pèlerinage dans les années 90 et que j'écoutais
votre allocution du premier ou du dernier jour de chaque quinzaine.
Toutes
vos entrées sont très vivantes et très claires. Vous gagnez à écrire,
parce que vous parlez plutôt mal.
Je
ne parle pas que de la présente entrée 144, mais de toutes les entrées
du blog freesoulblog.net qui toutes m'ont appris quelque chose, alors
que vos allocutions ne m'apprenaient rien.
Quand je vous
écoutais, je me disais "Gilles, tu ne drois pas comprendre comme il
faut."
Merci pour votre blog.
Gilles H.
Réponse
:
Je n'écris pas bien n'étant pas écrivain et vous n'êtes
pas le seul qui me dit que je parle encore plus mal.
Comme
je fais remarquer de temps en temps, je me demande bien pourquoi le
Père a envoyé son Messager Jésus et s'est adressé Lui-même au pauvre
bonhomme pas très capable que je suis. Enfin, pas tout à fait
incapable, puisque vous aimez mon blog. J'en suis très heureux.
Néanmoins,
je vais me donner quelques excuses concernant le peu d'intérêt de mes
allocutions au Pèlerinage.
Quand
on a en face de soi un auditoire aussi disparate que celui qu'on peut
trouver à tous moments au Pèlerinage d'Arès, des hommes et des femmes
de niveaux extrêmement différents tant dans la connaissance de La Révélation d'Arès
que dans les motivations profondes de leur pèlerinage, quand on
s'adresse à un auditoire tout-venant, un salmigondis de ce genre-là, on
ne peut pas être autre chose que plat, inexpressif, sociétal, si l'on
espère laisser un petit ou tout petit quelque chose dans les esprits.
Si
par extraordinaire j'abordais le Fond,
il
me fallait vite remonter à la surface des choses quand je voyais les
regards interrogateurs, voire même subitement égarés, d'un certain
nombre. Cette sinusoïde entre Fond
et superficiel ne donnait pas grand chose de vraiment cohérent et
intéressant. Ça résonnait comme un baffouillage.
Qu'y
pouvais-je ? J'y pouvais quand même quelque chose: Rester sur le Fond
en me disant: Tant pis pour ceux qui n'y comprennent encore rien, mais
vous-même, que je ne connais pas, qui n'êtes pas un Pèlerin d'Arès
qu'est-ce que cela vous aurait laissé ? Voilà bien des questions sans
réponse. Je suis pris dans les cordes de l'imperfectibilité de ce monde.
Une
fois de plus, je le dis sans ambages: De "La Maison des Faucons", si
celle-ci avait pu exister, serait sorti un corps de prédicateurs
vulgarisateurs qui auraient pu reprendre mon propos à différents
niveaux à destination des pèlerins de tous niveaux, afin de me laisser
la tâche de Fond
et celle-là
seule. Mais cela n'a pas été. J'ai donc dû, comme je dis parfois en
riant, être tout à la fois et en même temps le directeur et le balayeur
avec un langage fait d'un mélange des langages de direction et de
balayage, lequel langage, vous avez raison, n'était pas cohésif.
Ici,
dans le blog, je n'ai pas d'auditoire devant moi, pas de regards
hétérogènes fixés sur moi, pas de gens déroutants, les uns ennuyés et
les autres interrogateurs, ni respirations ni cœurs qui battent à des
rythmes complètement différents, il y a entre moi et mon lectorat la
distance de l'inconnu. Alors, je peux m'éviter l'entrave des scrupules.
Il
y a aussi autre chose. Les hommes modernes ont tellement perdu
l'habitude de la liberté qu'ils n'attendent plus rien d'eux-mêmes, ils
n'attendant plus que des recettes et des recettes faciles. Or, La Révélation d'Arès
ne donne pas de recette. La recette de votre salut, frère
Gilles, c'est vous-même, et vous-même comme recette, c.-à-d. comme pénitent,
ce n'est pas facile. C'était une chose malaisée à expliquer à un
auditoire discordant, hétéroclite, disparate, et mon discours donnait
forcément cette impression de malaisance, de gêne, de coq-à-l'âne. On
imagine La Révélation
d'Arès
comme une banque de sérieux, de compassion, de grande gravité et de
sublimité, alors qu'en fait elle est, derrière ses propos sévère, tout
en joie,
en fête, elle
chante au son des
flûtes et des trompettes ! Et je vous assure que ce n'est
pas facile à faire comprendre.
17jun13 144C77
Vu
l'état de notre monde despiritualisé, tout ce qui devrait être sacré
n'est plus perçu que comme notions de morales et de contraintes de
"libertés" individuelles..
L'homme a ainsi gagné le droit de
s'auto-détruire et de manger
sa cervelle, vu le faible
lumignon qu'est devenu son intelligence, alors
que ce n'était pas le cas s'il n'avait fait de mauvais choix.
Comme
le dit le Livre [2e partie de La
Révélation d'Arès], c'est
le choix malheureux d'Adam qui faucha et vendit son jardin intérieur
aux plus offrants, à ceux et à celles qui lui feraient jouir de la
domination et jouissance terrestre que tant d'hommes et de femmes
recherchent, peut importe les moyens employés.
Si l'homme
est fait pour dominer et profiter de la terre à sa guise, ce n'est pas
en faisant n'importe quoi.
Car
tout naturellement et tout simplement, ce sont les moyens qui créent le
résultat, comme une bonne terre donne un bon fruit, le bien résulte du bien. Du mal et de
la violence ne peut résulter que du mal. Il n'en sera jamais autrement.
Il
me semble que la première des choses sacrées à rétablir d'urgence est
le retour à la parole vraie et simple, celle qui reconstruira le lien
de confiance primordial qu'on perdu les hommes entre eux.
Comme
vous l'aviez dit dans un précédent fil sur votre blog, la crise que
nous vivons n'est pas seulement une crise économique, qui en n'est que
la conséquence, mais une crise de confiance de l'homme envers l'homme,
de l'homme envers la femme, de la femme envers l'homme, etc....
Il
faudra alors beaucoup de réflexions et de patience dans un monde trop
souvent en proie aux pulsions émotionnelles, qui le ravalent au stade
de l'animal, pour que l'homme et la femme acquiérent un peu de
sagesse.
Mais le Créateur nous dit que c'est possible, sinon
il n'aurait pas délivré Son Message à Son Messager.
Il y a
deux façons d'acquérir cette sagesse, soit par la réflexion et l'amour
du vrai, nées de la pénitence,
soit par l'expérience vécue de la conséquence de nos erreurs.
La
première voie est celle qui évite souffrances, erreurs et malheurs,
celle que Dieu nous demande de prendre pour le bien de tous, celle que
Jésus a prônée, celle que vous prônez encore.
Nous ne
pouvons encore éviter entièrement de connaître le prix de nos erreurs
(ou de nos pêchés),
mais il faut l'espérer et y croire..
Dieu
nous invite à être maitre de nos joies, de nos actes, de notre vie et
de notre mort et de ne plus être le jouet de forces obscures qui nous
perdent, comme la haine de l'autre et le désir de vengeance.
Quand
l'humanité en sera là, alors seront relevés les os d'Adam et
Éden sera restauré,
c'est une oeuvre sacrée.
Que la paix soit sur vous.
Olivier
G
18jun13 144C78
Ce
que j’ai compris dans certaines de vos réponses aux commentaires
(144C23, 144C28, 144C38, 144C46, 144C63, 144C69, 144C70, je ne cite que
les principales) et dans votre entrée 144, qui en fait parle beaucoup
plus de l’état et du processus lent de désacralisation du monde, c’est
que le sacré est dynamique, vivant résolu.
C’est l’effet
d’une conscience et d’une volonté de revenir à Dieu et de faire Sa
Volonté.
Cette conception du sacré sort ce concept et cette
réalité (car le sacré n’est pas qu’une projection de la pensée, il est
réel par l’Image et
Ressemblance du Créateur que nous portons en nous) des
catégories religieuses et idéologiques dans lesquelles les princes et
les docteurs, mais aussi à leur suite les peuples l’ont enfermée.
Je
vous remercie d’avoir souligné (selon moi) cet aspect existentiel et
créatif (on pourrait dire créateur) du sacré parce que (comme vous le
faites pour bien des sujets) vous démystifiez et vous spiritualisez du
même coup cette notion et son fondement spirituel et quasi-biologique
en nous.
Finalement, le sacré ne se déclare pas parce qu’il
est déjà là, voulu par Dieu et potentiel dans l’homme aujourd’hui, mais
il se choisit, comme se choisit l’engagement de foi qui nous guide vers
Dieu. Et comme cet engagement de foi, le sacré se construit, se
développe, s’accomplit par tout ce que l’homme peut faire pour
restaurer en lui l’Image
et Ressemblance [Genèse 1/26-27] et pour se soumettre à la
Volonté (de Dieu) de rétablir le
temps où s'écoulaient dans Ses Jardins le Tigre, le Pichône, le Guihône en Assour
(Rév d’Arès 35/2).
Tout ce qui sera fait dans
ce sens et tout ce qui servira à ce projet sacré (et à ce sacré projet
!) devient sacré: la pénitence,
la moisson,
la prière,
les épousailles et les
époux,l’assemblée,
l’éducation des enfants (avec tous peuple
de sacerdoce, Rév d’Arès 36/20)...
Je
trouve cette vision du sacré à la fois légère, profonde et joyeuse.
Elle
est comme le murmure d’une source qui promet le torrent, puis le fleuve
et la mer dans laquelle il se jettera. Ce sacré-là chante la Vie et le bonheur comme un
rire d’enfant. Quel changement
par rapport aux pompes lourdes et tristes du sacré déclaratif des
systèmes ! Mais aussi quelle puissance potentielle, face au
sacré
statique, sclérosant, morbide qui est en fait la marque de
la désacralisation de l’homme et de son devenir.
Cependant,
ce faux sacré est loin d’être fragile, loin d’être agonisant.
Il tient le haut du pavé dans les représentations des
hommes
et, bien que spectral, bien que couronne sur la tête des pendus (Rév
d’Arès xxx/3-5), il retient
le regard des nations comme sous un charme
(Rév d’Arès 3/6).
Car s’il n’y avait qu’une
désacralisation
simple et claire, manifestée par la perte de tout symbole et
repère sacré, celle-ci se verrait, poserait question,
interpellerait les hommes depuis longtemps. Mais en fait, la
désacralisation n’est pas que l’effet d’une perte de la foi, elle
est aussi le résultat d’un tour de passe-passe sacrilège des princes
du culte et de leurs fidèles qui ont momifié le sacré et
qui
l’ont déplacé sur des objets, des rites et des gestes dénués de
dynamique
spirituelle.
De plus, pour compliquer le tout, le domaine
profane a généré lui aussi du "sacré" plus ou moins à
l’image du religieux dans maints domaines : la politique, la
justice et leurs pompes, le sport, ses manifestations et
trophées, l’art et ses idoles.
Au bout du compte, le "sacré" de pacotille, le sacré clinquant mais
terriblement
efficace par la confusion qu’il jette et la désacralisation
qu’il accélère est partout. Démêler cet écheveau aux yeux
des hommes ne sera pas simple. L'image et
ressemblance du
Créateur en moi est sacrée et je projette de faire
comprendre à mes frères humains que chacun d'eux a ce sacré en
lui ou en elle et, par conséquent, ma mission est sacrée et je leur
propose
de reprendre à ma suite cette mission sacrée.
"Il faut bien,
pour
finir, sacraliser le désacralisé", dites-vous dans votre réponse au
commentaire 144C69. Pour ce faire, il nous faudra accomplir deux choses
concomitantes et complémentaires :
1. Par la piété,
la pénitence
et
la déculturation.nous débarrasser du
faux sacré qui doit encore embarrasser plus ou moins nos
esprits et nos réflexes sociaux,d
2. Par la piété, la
pénitence
et la
moisson
développer en nous le sens et la vie du
sacré qui nous habite, afin de rayonner ce sacré pour qu’il devienne
palpable.
À ce moment-là, peut-être commencerons-nous à
devenir
prophètes.
Merci
en tout cas pour cette lumière,
cette fraicheur et cette force fluide, heureuse et
galvanisante que votre page m’a procurées.
Desiderius
Faber
Réponse
:
Merci pour ce beau commentaire, mon frère.
Vous
avez
raison de dire que le sacré est en tout homme comme y est l'image
et ressemblance
du Créateur (Genèse 1/26-27), mais je me permets de
préciser qu'il ne s'agit, dans l'immense majorité des hommes, que d'une
image et
ressemblance latente,
potentielle mais non existante comme l'image latente sur le film
photographique qui n'existera que si on développe le film.
La
plupart des mortels hélas ne développent pas en eux cette image, ce sacré.
Le
vrai sacré reste virtuel sauf chez un très petit nombre d'hommes.
Le
"sacré de pacotille", comme vous le dites autrement, ne
partage avec la vrai sacré que le mot.
De là, pour finir, la
nécessité de sacraliser ce qui est désacralisé, ce qui n'est pas sacré
en fait.
L'Église comme institution et ses églises comme
lieux de culte sont sacrées dans le vocabulaire religieux, mais ne sont
pas sacrées dans notre vocabulaire spirituel. Votre commentaire suggère
seulement ce point, mais a le grand mérite de m'obliger à le préciser
d'une façon plus ferme. Pour cela merci, mon frère.
18jun13 144C79
Vous n'etes qu'un imposteur, un dangereux inventeur de rêves que vous
voulez faire partager à vos adeptes.
Le sacré, ça n'existe
pas. Ça n'existe pas plus que l'âme,
que personne n'a jamais vue.
La rationalisme est seul
capable d'expliquer l'homme et d'expliquer que l'homme n'a rien de
sacré, rien qui viendrait d'un prétendu Dieu que personne n'a jamais
vu, sauf mensonges, ces mensonges dont votre livre La Révélation d'Arès
est plein, tout juste bon à égarer des intelligences qui seraient mieux
utilisées à autre chose.
J'ai lu vos récits des apparitions
de Jésus — et pourquoi pas de la pauvre Lucy, femme
paléo-préhistorique ou de l'homme de Pékin ? — et des
prétendues
manifestations de Dieu. On en mourrait de
rire, s'il ne fallait pas en pleurer et en hurler d'indignation.
La
politique heureusement s'oriente partout dans la direction du rationnel
qui va sortir l'humanité de ses illusions spirituelles.
Le sacré n'existe que dans votre imagination dangereuse.
Éloi de T-Y.
Réponse
:
"... L'âme,
que personne n'a jamais vue," dites-vous.
Qui nierait l'existence de
l'esprit que pourtant personne n'a jamais vu non plus ?
Il
n'y a peut-être pas dans ce monde autant d'incroyants absolus qu'on
ne pense.
Il y a probablement encore un grand nombre d'incroyants
relatifs, qui ne sont que des douteurs, qui ne font rien de spirituel
parce qu'ils croient le spirituel irréalisable.
On peut dire
cela autrement : Le spirituel en se volatilisant, parce que les
imposteurs religieux ont trop soufflé sur lui leur vent
d'élucubrations, devient de plus en
plus irréalisable et donc on y croit de moins en moins ;
tragique
cercle vicieux !
Croyant le spirituel irréalisable
l'humain le méprise. La littérature spirituelle n'est plus lue ou est
mal lue, comme vous avez mal lu La
Révélation d'Arès
en partant du préjugé que tout y est faux. Mais à quoi vous sert-il de
lire, si vous considérez d'avance comme faux ce que vous lisez ? Ainsi
la littérature sprituelle, et "j'en pleure et j'en hurle d'indignation"
de mon côté, répugne-t-elle même à un nombre croissant d'hommes, elle
passe pour ne
relater que légendes et rêves. Oh ! Ils ne sont pas sans intelligence,
ces négateurs et douteurs en masse, mais ils réduisent à rien quelque
chose qui de nos jours ne les conduit plus nulle part, parce qu'on leur
a rabâché que ça ne conduisait nulle part.
J'admets qu'il y a un réel gros problème là, mais je m'insurge contre
votre condamnation.
Oui,
aujourd'hui, la foi,
la piété, la pénitence, le salut
ne forment plus que les éléments d'un énorme pari, qui était déjà un
pari au temps de Blaise Pascal. De ce fait, la masse humaine ne réagit
plus qu'aux théories de la modernité, qui est le rationalisme.
Mais
pourquoi commenter le spirituel comme une illusion au lieu de parier
d'y croire et de l'appliquer ?
Nous comprenons mieux que personne que
les hommes à la vue de l'Histoire, qui n'a été qu'injustice et cruauté,
aient perdu la foi dans la religion, mais pourquoi la perdre dans le
spirituel, c'est-à-dire, dans ce qu'il y a de plus typiquement humain
au fond de l'homme, ce qui est au fond de lui l'image et ressemblance
dont parle la Genèse
(1/26-27) et qui le détache résolument de
l'animal ? De l'animal qu'il se croit maintenant être par un
bizarre retour "scientifique" !
Vous
parlez de "Lucie, femme
paléo-préhistorique"... J'ai
vu il y a trois jours sur Arte un documentaire "Naissance de
l'humanité" annoncé comme d'une "vérité fascinante" et que j'ai
trouvé n'être qu'un monumental attrape-nigaud.
"Alors,
dit
le commentateur appuyé par des animations (on peut tout animer: des
extraterrestres, des cailloux, des balais, etc), le singe se met
debout,
son cerveau se développe, il devient un homme." Ben, voyons! Comme
c'est simple. Un des "savants" dit quelque chose comme: "Il n'y a
qu'à regarder les crânes retrouvés, les yeux sont dirigés
horizontalement montrant que l'homme s'est mis debout et que son
cerveau
s'est développé." Je me mis à crier après ce simplisme imposteur.
Je criai: "Les chiens et les éléphants aussi ont le regard
horizontal. Sont-ils bipèdes pour autant ? Arrêtez ce documentaire un
instant, qu'on parle un
peu ! Toi, le savant, explique pourquoi l'homme s'est mis
debout !
Pourquoi
ne dis-tu pas pourquoi il est devenu bipède ? Ainsi, comme ça,
un
jour, le singe se serait mis debout, aurait senti son cerveau enfler,
son intelligence croître, et aurait dit: "C'est chouette, je continue
comme ça." L'autruche est bipède et est bête comme ses pattes. Je vais
te dire
pourquoi tu ne dis rien sur ce point capital, toi le savant:
Parce que tu n'en sais rien. Arrête donc de dire que nous, spirituels,
nous parlons de choses dont nous ne savons rien. Nous en sommes au même
point: Le péché
a obscurci nos cerveaux." Oui, l'imposture de ce documentaire m'a
fortement contrarié.
Qu'est-ce que le commun des
mortels peut comprendre au sacré quand il ne se comprend pas
lui-même ?
Nous avons conscience qu'il y a là un
obstacle devant nous sur le chemin cahotant de notre petite comprenette
minable. Mais rien ne nous impose d'aller dans la direction du
rationalisme archéologique aussi boiteux, sinon plus boiteux que notre
spiritualité, si boiterie elle a.
Je dis qu'il n'y a pas de
connaissance s'il n'y a pas de connaissance sensible.
Or,
la
paléo-archéologie et ses théories fumeuses ne sont que rationalisme
appuyé sur l'expérience — si tant est que quelques crânes
par-ci par-là forment une expérience —, mais notre théorie de la
vie spirituelle repose sur notre sensibilité, la sensibilité non de
quelques bouts de squelettes humains par-ci par-là, mais de milliards
d'hommes vivants, qui chacun a
au fond de lui des racines qui plongent dans le spirituel au fond de
lui aussi vrai et palpitant... sensible... que le mystère qui fait
battre son cœur,
et qui lui disent que quelque chose d'autre que la biologie animale
existe au fond
de lui. Je prétends que c'est plus valable que les très faibles
théories
archéologiques.
Quoi ?! Une théorie et des documentaires
rationalistes sur l'origine prétendue de l'homme remplaceraient la
sensibilitée réelle, avérée, vécue, par des milliards d'individus. Quoi
?! On les accuserait d'illusion ? Mais ce sont les soi-disant
savants qui nagent dans l'erreur.
Les grands commentateurs
du rationalisme disent que le rationalisme est conclusif, mais l'homme
est toujours en question, l'homme n'a pas donné sa conclusion, et ce
n'est pas la politique divagante et stupide qui nous gouverne qui nous
convaincra qu'elle sait ce qu'est l'homme. Elle l'ignore et prouve
chaque jour un peu plus qu'elle l'ignore. L'homme est une question,
j'en conviens, mais une question à laquelle La Révélation d'Arès
apporte une réponse.
L'homme est sacré et, même s'il a
effacé ce sacré en lui, il a la possibilité de le ressusciter, parce
qu'il a la possibilité de ressusciter de tout, même de la mort. Jésus
que j'ai vu et je prétends que je l'ai vu, est ressuscité.
Oui,
il faut sacraliser le désacralisé, il faut ressusciter l'homme
spirituel au fond de l'homme animal, et c'est tout à fait possible, mon
frère Éloi de T.-Y.
18jun13 144C80
Pendant des années et des années j'étais présente lors de vos
allocutions au Pèlerinage d'Arès et je peux dire que je ne suis
jamais repartie de de la Maison de la Sainte Parole sans être fortifiée
pour [affronter] la
balène (Rév d'Arès XL/4).
Outre ce que j'ai pu y apprendre et comprendre intellectuellement,
c'est la Vie
transmise de vous à nous, pauvre auditoire
disparate, qui m'a nourrie.
Les mots n'étaient pas que des mots. Ils ouvraient l'Univers , celui de
la prière
que vous avez patiemment enseignée
(Rév d'Arès 35 /4 ), l’espérance d'un monde changé, mon
univers intime sur lequel je pouvais lucidement voir ce qu'il me
fallait changer
en moi et dans le monde: L'Univers
de la Vie,
là, sur le lieu où le Créateur était venu reparler à sa créature il y
avait 10 ans, 15 ans, aujourd'hui 35 ans, se réanimait.
Un
bout du Ciel, du sacré, du prophétisme vivait réellement. De quoi
nourrir l'espérance dont ces moments, courts bien que vous parliez
plusieurs heures, seraient un jour la norme.
Nicole D. d'Ile de France
Réponse
:
Je vois bien que vous répondez à Gilles H. (144C76). Merci, ma sœur
Nicole.
Je
suis heureux que vous témoigniez du profit spirituel que vous avez tiré
de mes allocutions au Pèlerinage, alors que beaucoup d'autres, nombreux
je dois bien l'admettre, se sont plaint comme Gilles de ne pas avoir
compris ce que je disais et de s'être ennuyé.
Vous, ma sœur
Nicole, me compreniez, parce que vous étiez prête, vous aviez soif —
"Il faut d'abord avoir soif," disait Catherine de Sienne — mais
d'autres n'avaient pas soif de l'Eau
que je donnais là. Ils avaient soif d'autre chose. Souvent un public se
plaint de ne pas avoir reçu ce qu'il croyait venir chercher et qui
n'était pas ce qui était distribué.
Une vieille dame rencontrée je
ne sais plus où dans les années 90 me raconta qu'on lui avait
recommandé d'aller entendre Madonna, "une diva," lui avait-on précisé.
"Une diva ?" s'était esclaffé la brave vieille dame, qui me dit encore:
"Moi qui adore l'opéra, j'ai acheté un billet (très très cher) et j'y
suis allé. Je n'ai hélas entendu que des braillements de femme vulgaire
face un parterre de jeunes gesticulateurs excités. Je n'ai rien compris
à ce qui se passait là."
Ainsi certains à qui l'on disait: "Allez
à Arès, vous y entendrez un prophète !" "Un prophète," se disaient-ils
en frissonnant, "Moïse, Isaïe, Ézéchiel réincarnés vivant et parlant à
Arès d'un langage céleste ! Courons-y !" Ils croyaient y
entendre
un prophète descendu, auréolé d'or, d'un vitrail de cathédrale ou un
prophète d'opéra dans un oratorio sublime avec orchestre symphonique,
mais ils ne trouvaient à Arès qu'un homme commun disant d'une très
ordinaire voix humaine des choses que ne disaient pas les Moïse, Isaïe
et Ézéchiel, stentors du grand théâtre religieux. De là leur grande
déception.
Mais pourquoi diable ! le Céateur n'a-t-il pas choisi
pour parler au monde un impressionnant stentor à basse vibrante disant
exactement ce que le monde attendait et non ces inattendues nouveautés
de La Révélation d'Arès
?
19jun13 144C81
Je me joins à ma soeur Nicole D. (144C80) pour dire également combien
vos allocutions à la Maison de la Sainte Parole [Pèlerinage
d'Arès] que j'ai suives avec assiduité pendant des années m'ont guidée,
ont porté à ma conscience la Vérité
(Rév.d'Arès 28/6) endormie au fond de moi, m'ont de mieux
en mieux éclairée sur le fond de la Parole du Père.
Vous m'avez appris à prier, à me libérer de tout esprit religieux
doloriste.
Je vous ai écouté des heures et des heures avec un sentiment proche du bonheur (Rév.d'Arès 36/23),
celui que nous vivrons tous dans le monde changé (Rév.d'Arès 28/7)
resacralisé.
Annie L. d'Ile de France
19jun13 144C82
Le Créateur est venu parler à Arès en 1974 par la bouche de Jésus et en
1977 par Sa propre Voix.
C'est un homme comme chacun de nous qui a reçu ce Message.
Cet homme est un prophète,
il 'est l'envoyé de Celui Qui s'est réduit à un bâton de Lumière pour
parler aux hommes rudes que nous sommes encore.
Notre prophète
est un homme bon
et cet homme nous le respectons, car il a reçu un Message très
important pour l'humanité.
Cet homme a bientôt 84 ans. Il est l'oint
de Dieu [Rév d'Arès
32/2] et il vit cette Parole Qui est sacrée et Qui le
restera.
C'est le plus grand Message depuis Celui de Moïse, Jésus et Muhammad et
ce n'est pas un rêve ! Ne crains
pas ce qui tue le corps, nous dit Jésus, mais ce qui tue l'âme !
Lorsque vous approchez de la Maison de la Ste Parole, vous
savez déjà que ce n'est pas un rêve.
Beaucoup de ceux qui rationalisaient devenus pénitents ont
compris quel en était l'infime [?] et très grande importance.
La mort, la guerre, le mépris ne sont que cruautés et doivent cesser!
L'homme est fait pour vivre.
Celui qui accueille un prophète
en sa qualité de prophète
a une récompense de prophète,
nous dit Jésus.
Celui qui accueille cette Parole révélée à Arès en lui pour la faire
sienne chaque jour aura la
Vie.
Danièle du Nord
Réponse
:
Merci pour ce témoignage venu très certainement à l'appui des
commentaires de Nicole et Annie (144C80 et 144C81).
19jun13 144C83
Je viens confirmer ce que vous dit Gilles [144C76].
Qu'est-ce que vous voulez sacraliser ? Vous n'êtes même pas capable de
sacraliser qui que ce soit voius-même.
Je ne doute pas pas que vous portiez le sacré au fond de vous, mais il
ne sort pas par votre bouche. Vous devriez laisser quelqu'un d'autre
que vous enseigner votre pensée prophétique comme Aaron le fit pour son
frère Moïse.
Je suis venue à Arès plusieurs fois pour m'abandonner à vous, vous
entendre, et même m'étendre devant vous, vivre intensément dans mon
esprit et dans mon corps la nourriture du prophète. Je sais que vous
étiez marié (vous l'êtes peut-être toujours) mais le Père vous envoie
rétablir les temps jadis de la foi simple d'Abraham, Isaac et Jacob.
Abraham eut deux femmes, Agar et Sarah et Jacob eut quatre femmes: Léa,
Rachel, Zelpha et Bala. Mais vous ne m'avez même pas regardée. J'étais
une fidèle comme une autre, n'importe qui, vous n'avez pas vu dans mon
regard et sur ma bouche que je m'offrais, parce que Dieu m'avait
envoyée à vous.
Mais j'oublie cela. Je comprends que vous aviez d'autres soucis que de
mettre une autre femme dans votre lit.
J'aurais quand même pu profiter de la nourriture de votre esprit à
défaut de la nourriture de votre corps. J'étais prête à laisser agir
votre esprit sur moi. Je voulais que vous sacralisiez mon âme faute de
ne pas sacraliser mes entrailles.
Il n'est pas possible au prophète de se soustraire au devoir de
pénétrer l'âme
au moins. Mais quelle déception ! Je ne comprenais rien à vos sermons,
que vous appeliez allocutions, Même le prophète le plus
réservé, le plus muré dans son devoir sacré, doit être une merveille
dès qu'il ouvre les lèvres. C'est une montagne qui s'ouvre, qui
explose..
Non, rien de magique, rien d'extrasublime dans vos paroles ! Au
contraire, vous restiez hermétique. Ce que vous disiez était sans queue
ni tête. Vous étiez incapable de sortir de la plus profonde confusion.
Alors, après quelques années, je ne suis plus venue. Je vous ai suivi
de loin et quand vous avez ouvert votre blog, j'ai bu, absolument bu
vos écrits comme on boit à la Voix de Dieu.
Oui, votre blog tombe sur moi comme la manne sur les Hébreux. Merci
pour lui.
Solange d'Aquitaine
Réponse
:
Bigre ! Vous l'avez échappé belle, Solange. Imaginez que j'eus été au
lit aussi nul qu'au sermon !
Vous eussiez souffert d'une double déception: le prophète d'Arès aussi
indigne de Jacob, qui donna au monde les douze tribus d'Israël par les
ventres de ses quatre femmes, qu'indigne de Lacordaire, grand
prédicateur.
J'essuie la larme qui me vient dans l'œil. Décidément, le Créateur m'a
vraiment mal choisi.
Je ne me souviens pas du tout de vous. Vous êtes d'Aquitaine ?
Peut-être bordelaise ? Vous ne pouvez que me qualifier de nul, nul,
nul, nul, archi nul, de ne pas avoir "vu dans votre regard et sur votre
bouche ce que" vous "m'offriez, parce que Dieu vous avait
envoyée à moi" ? Mais bon... après tout, convenez avec moi qu'ayant
déjà à assumer tout ce que Dieu m'avait envoyé: le Message de Jésus en
1974, le Livre en 1977, il m'était bien difficile d'assumer en plus la
Solange que, m'affirmez-vous, il m'envoyait.
Et puis, oui, j'avais et jai toujours une épouse et je l'aime et elle
m'a toujours suffi largement, n'étant pas doué de la robuste virilité
polygamique de Jacob.
Pardonnez-moi d'avoir ri un peu. Ceci dit, je vous prie de prendre
connaissance des commentaires de Nicole (144C80), Annie (144C81) et
Danièle (144C82) qui, à l'inverse de vous, ont tiré grand profit
spirituel de mes allocutions.
Pourquoi l'une, vous, n'entendit-elle que propos "sans queue ni
tête" et pourquoi d'autres, Nicole, Annie
Danièle et sûrement beaucoup encore, entendirent-elles la Vérité ? Comme je l'ai déjà dit dans un précédent commentaire,
je pense que c'est parce que vous attendiez de ma bouche quelque chose
d'autre que ce que j'avais à dire.
J'avais à dire que le Royaume de Dieu, dont avait tant parlé Jésus
2.000 ans plus tôt, n'est pas d'ordre "magique et extrasublime" —
voulez-vous dire par là éthéré et ésotérique (ce que vous attendiez
peut-être) ? — mais que ce Royaume est immanent au monde, il est un
élément du devenir concret, historique, de l'homme, parce que le Royaume ne
tient qu'à une seule condition, simple, concrète, d'ordre pratique: la pénitence ! Certes,
La
Révélation d'Arès parle d'une eschatologie: Le Jour où les jours et nuits s'arrêteront
(Rév d'Arès 35/3) et où les morts ressusciteront (31/11), mais même ce
Jour-là la matière charnelle retrouvera sa qualité édénique. C'est par l'effort de l'homme pour redevenir bon
que l'action surnaturelle de Dieu se fera. C'est l'homme qui provoquera
l'éternelle félicité, mais non la grâce gratuite du Père. On est là à
l'opposé de la théologie chrétienne traditionnelle, particulièrement la
théologie protestante. C'est peut-être cela que vous ne pouviez pas
comprendre et qui vous parut "sans queue ni tête". Vous attendiez une certaine mythologie. Vous ne pouviez pas comprendre la pénitence et son action miraculeuse. Devenez pénitente ! Si vous êtes bordelaise il vous est loisible de vous rendre au local de notre mission de Bordeaux, rue Montbazon.